du choix et de l’élégance des substantifs. I En français, on
emploie
généralement le terme abstrait pour désigner l’ép
e d’Auguste. Mais il est plus conforme au génie de la langue latine d’
employer
le terme concret et de dire : Post Brutuum consul
noncer une idée générale, une maxime, une sentence, il serait mieux d’
employer
le terme abstrait, comme dans cet exemple : Studi
de tant de villes accumulées en un seul lieu. V Le singulier s’
emploie
élégamment pour le pluriel, afin de donner plus d
t le nom de pays était peu usité, ou s’il n’existait pas, il faudrait
employer
le nom de la nation. Ex. : In Sabinis natus, né d
lchos abiit, il se retira dans la Colchide. VIII Le nominatif s’
emploie
communément après le verbe esse et d’autres de si
rit, avait un corps effilé et de petite taille. XI Le génitif s’
emploie
élégamment pour désigner certaines propriétés acc
es faits étrangers que des faits domestiques. XIII Le génitif s’
emploie
mieux que l’ablatif après les verbes qui signifie
XV L'accusatif servant à désigner un espace de lieu ou de temps s’
emploie
mieux que l’ablatif. Ex. : Lex jubebat ut ab urbe
Jupiter. Toutefois il faut admettre généralement que l’accusatif ne s’
emploie
guère qu’avec les verbes composés des cinq prépos
rvata est. Cic. C'est par moi seul que la république a été sauvée. On
emploie
aussi élégamment la préposition per avec l’accusa
absolu6, si usité en latin, est plus élégant que tout autre cas, et s’
emploie
généralement mieux que toute périphrase, quand il
us est labor. Quand la nature résiste, le travail est inutile. Elle s’
emploie
surtout pour traduire en latin nos participes pas
munis militiâ, exempt du service militaire. XIV Le comparatif s’
emploie
élégamment au lieu de multùm, valdè, nimis, avec
VI Les ablatifs opinione, spe, œquo, justo, solito, dicto, etc., s’
emploient
élégamment au lieu de quàm après un comparatif. E
plus vite que la parole. XVII Quàm pro, après un comparatif, s’
emploie
élégamment dans le sens de eu égard à…, à proport
avec douceur les maladies légères ; mais quand elles sont graves, ils
emploient
des remèdes violents et périlleux. XXIV Dan
e Pompée à tous les hommes, et Lentulus à moi-même. XXX Ille s’
emploie
souvent pour exprimer l’éloge, la célébrité, comm
’a été discutée dans le sénat. XXXV Le relatif qui, quœ, quod s’
emploie
élégamment au lieu de is, ille, ipse. Ex. : Adven
lunt justitiam et pietatem. XXXVII Le relatif qui, quœ, quod s’
emploie
très-élégamment comme complément d’un comparatif,
vous l’instruisiez sur les belles lettres. (Quem pour ut eum.) Il s’
emploie
aussi très-bien dans le sens de vu que, parce que
lui a offert ? XLV Dans une énumération, il est plus élégant d’
employer
unus et alter, pour exprimer le premier et le sec
nt par un à un, deux à deux, etc., ou chacun un, chacun deux, et ne s’
emploient
qu’au pluriel. exemples : Septena jugera p
s præalta. Il y avait une tour très-élevée. XII En français, on
emploie
de préférence la voix active, quand le sens et l’
emble, il paraît, suivi d’une proposition infinitive, il est mieux d’
employer
le mode personnel videor, videris, etc. Ex. : Tu
une très-grande médiocrité. XIV Plusieurs verbes intransitifs s’
emploient
élégamment à la voix passive, sous une forme impe
indiquer ici les principaux usages. I Les participes présents s’
emploient
élégamment : 1° Au lieu de l’infinitif français,
ulement une circonstance accessoire ou explicative, il vaudrait mieux
employer
le pronom relatif, ou faire usage d’une conjoncti
verbes habeo, teneo, possideo, et d’autres que l’usage apprendra, on
emploie
élégamment le participe passé pour marquer la dur
erminé ce que vous croyez avoir à faire. V Le participe passé s’
emploie
aussi avec beaucoup de grâce au lieu du parfait d
les Romains. VI Au lieu d’un substantif, il est plus élégant d’
employer
un participe passé pour exprimer un fait accompli
up de mots plaisants de Caton l’ancien. IX Le participe passé s’
emploie
fréquemment et avec une élégance particulière pou
hements ou dans le fleuve du Rhin. X Le participe futur actif s’
emploie
élégamment pour exprimer une action qui va bientô
nuit menaçante où allaient se commettre les plus grands crimes. Il s’
emploie
aussi avec les verbes de mouvement pour exprimer
défendre à l’abri des remparts. XI Le participe futur passif s’
emploie
généralement pour exprimer une action qui doit s’
té. XVIII Au lieu du supin en um, il est souvent plus élégant d’
employer
ou le gérondif en dum avec ad, ou le gérondif en
La chose en est venue à une telle coutume. III L'adverbe undè s’
emploie
élégamment pour signifier de quoi, par quoi, avec
ressens une vive douleur. V Les adverbes fortè et fortassè ne s’
emploient
pas indifféremment l’un pour l’autre : fortassè s
jusqu’à vos oreilles. Il en est de même de forsan et forsitàn, qui s’
emploient
plus fréquemment en poésie. Ex. : Forsan et hæc o
s il n’exécute rien. Remarque. Ces deux adverbes quidem et equidem s’
emploient
fréquemment comme particules explétives ; il en e
que, nihil adeò, nisi fortè, nisi verò, etc. Les Latins se plaisent à
employer
ces sortes de particules, qui, n’étant point néce
ouvé un avis aussi violent ? XIV Ita, ainsi, de telle sorte, s’
emploie
souvent dans un sens restrictif ; il est alors su
te vaincu et chassé n’a pas moins continué de régner. XV Vel s’
emploie
élégamment dans le sens de etiam. Ex. : Per me ve
l importe donc de bien saisir le sens de chacune d’elles, afin de les
employer
d’une manière convenable. I La préposition è
nt de la lettre même, c’est son point de départ.) II È ou ex s’
emploie
élégamment dans les locutions suivantes et autres
o te vidi, il y a longtemps que je ne vous ai vu. IV È ou ex s’
emploie
élégamment pour désigner la cause, le motif, la m
re ponam. J'élèverai un temple de marbre. 3° De, marquant le temps, s’
emploie
élégamment dans un sens partitif. Ex. : De nocte
dix heures du matin jusqu’à trois heures du soir. La préposition ad s’
emploie
élégamment : 1° Pour exprimer une circonstance à
t quominùs sis beatus. Il ne tient qu’à vous d’être heureux. 4° Per s’
emploie
aussi quelquefois pour exprimer la manière dont u
de mauvais moyens. XIV La préposition apud, chez, auprès de, s’
emploie
élégamment : 1° Quand elle est prise dans le sens
uerat. César avait placé ses légions devant le camp. Au figuré, pro s’
emploie
élégamment : 1° Dans le sens de au lieu de, en fa
La préposition præter signifie devant, à côté de, le long de, et s’
emploie
ordinairement avec un verbe de mouvement. Ex. : A
vous vois d’autre ami que vous-même. XVIII La préposition sub s’
emploie
élégamment avec l’accusatif de mouvement pour sig
ondition. XIX Suprà et quelquefois super, sur, au dessus de, s’
emploient
élégamment dans le sens figuré pour signifier plu
e souvenir aura pour vous des charmes. III La conjonction que s’
emploie
élégamment pour unir les mots qui ont entre eux q
e. V La conjonction atque a plus de force que et ou ac ; elle s’
emploie
donc mieux pour attirer l’attention sur le mot su
Et maintenant voici mon avis. VI Les conjonctions ac, atque, s’
emploient
avec élégance pour exprimer une comparaison après
u, servant à établir une distinction entre les termes qu’elle unit, s’
emploie
élégamment et se répète même avec grâce, quand ce
me votre général, ou comme votre compagnon d’armes. VIII Vel s’
emploie
souvent aussi et avec élégance dans le sens de mê
i dans un naufrage, ni dans un incendie. Dans ce cas, aut, vel, ve, s’
emploient
élégamment pour continuer la négation. Ex. : Nec
osition et réuni surtout aux conjonctions verò, enim, tamen, autem, s’
emploie
élégamment pour servir de transition et indiquer
conjonctions adversatives verò, autem, qui se mettent après un mot, s’
emploient
élégamment pour faire sentir l’opposition ou la d
sed etiam, verùm etiam, au second, tiennent lieu de conjonctions et s’
emploient
pour exprimer une gradation ascendante. Ex. : Tul
encore plus cruel que Romulus. Non modo — sed(sans exprimer etiam) s’
emploient
au contraire pour exprimer une gradation descenda
res. Conjonctions de subordination. I La conjonction ut s’
emploie
élégamment : 1° Dans le sens de dès que. Ex. : Ut
de plus agréable. VI La conjonction ne se met pour ut non et s’
emploie
dans tous les cas où l’on mettrait ut, s’il n’y a
de si difficile que l’on ne puisse découvrir par la science. Quin s’
emploie
bien aussi dans le sens de sans que. Ex. : Non te
, il aurait affirmé lui-même le fait comme certain.) XX Quòd s’
emploie
élégamment dans le sens de quant à, pour ce qui e
ait dire : quos viceris, avec le subjonctif. 10. Le supin avec iri s’
emploie
seulement pour désigner un temps futur, au lieu q
tur, au lieu que le participe en dus, da, dum, avec esse ou fuisse, s’
emploie
quand il y a obligation de faire la chose. Ex. :
ur donner un sens précis et déterminé, il s’ensuit que les noms qu’on
emploie
dans un sens vague et indéterminé, n’ont pas beso
stantif qu’ils précédent, ils tombent sur un autre mot. On doit alors
employer
l’article, comme l’a fait Racine dans ce vers de
bservation bien essentielle à faire sur cette règle, qui veut qu’on n’
emploie
pas l’article avant un nom précédé de son adjecti
s grammairiens n’ont pas dit. Restaut, observateur de cette règle, n’
emploie
pas l’article : il dit dans sa Grammaire, pag. 46
de point les noms qui sont au singulier, et qu’on peut indifféremment
employer
, ou ne pas employer l’article avant ces noms ?
i sont au singulier, et qu’on peut indifféremment employer, ou ne pas
employer
l’article avant ces noms ? Observation sur une
e, de la peine à personne. Autre emploi de l’article. Quoiqu’on
emploie
principalement l’article, pour déterminer la sign
de l’article. Quoique l’article doive précéder les noms qu’on veut
employer
dans un sens précis et déterminé, on peut cependa
e. Cet adjectif n’a point de pluriel : mais, suivant l’Académie, il s’
emploie
quelquefois comme substantif ; et alors il reçoit
Allemagne. Les noms de nombre, deux, trois, et cinq, ne peuvent pas s’
employer
avec le substantif francs. Il faut dire : deux li
t pas : oui, ce les sont. J’ajouterai que les pronoms lui, elle, ne s’
emploient
point avec la préposition de, lorsqu’ils se rappo
s, ne souffrent, en général, aucune difficulté. On peut néanmoins les
employer
, quand ils ont rapport à des choses inanimées qu’
ier. L’usage veut aussi, qu’en parlant des plantes et des animaux, on
emploie
lui en régime composé, mais dont la préposition n
n visite ces chevaux, et qu’on leur donne à manger. On peut également
employer
lui et leur, en parlant de choses inanimées, quan
e flatte et qui s’aime, Méconnaît son génie et s’ignore soi-même. On
emploie
encore le pronom soi en parlant des choses : = la
es choses sont, d’elles-mêmes, indifférentes. On ou l’on (il ne faut
employer
ce dernier, que pour éviter un son désagréable à
n, chacun, ce, et celui. Autrui, n’a ni genre ni nombre : il ne s’
emploie
qu’en régime composé. On dit : ne rien faire à au
ui. Quelqu’un, ne se rapportant point à un nom substantif, ne peut s’
employer
au pluriel qu’en sujet, et non en régime. On dira
n’y a point de pluriel, il n’est pas douteux qu’on ne doive toujours
employer
son, sa, ses. S’il y a un pluriel, voici la disti
à chacun leur thème. Lorsque chacun est après le régime du verbe, on
emploie
son, sa, ses : = ces soldats ont fait des prodige
selon leurs forces. Mais après un mûr examen, je pense qu’on ne peut
employer
que son, sa, ses, parce que le verbe est sous-ent
eurs fruits de bien bonne heure. Hors ces deux cas, on ne doit jamais
employer
ce pronom son, sa, ses, leur et leurs. Il faut y
article, ou un mot équivalent, est sous-entendu avant le nom, on peut
employer
le pronom. Ainsi les phrases suivantes sont corre
ité ou parité, se place avant le substantif auquel il est joint. Il s’
emploie
aussi pour donner plus de force et d’énergie au d
rite, ne vous laissez point dominer par l’orgueil. Bien des personnes
emploient
tel, que ; telle, que, pour quelque… que, ou, que
sif a un régime composé, marqué par la préposition de ou par. Il faut
employer
de, quand le verbe exprime une action de l’âme :
l’honnête homme est estimé de ceux mêmes qui ne le sont pas. Il faut
employer
par, quand il exprime une action du corps, ou une
e se met pour à qui ; c’est à vous que je parle : et d’autres où il s’
emploie
pour dont ; c’est de lui que je parle. » Dans ces
il a employé tous les moyens qu’il a pu. Les verbes obtenir, donner,
employer
, sont sous-entendus après les participes voulu, d
ojets, et n’en exécutant (ou, qui n’en exécute) aucun. Mais lorsqu’on
emploie
ces gérondifs, en les plaçant, soit au commenceme
ésent de l’indicatif, du parfait défini, et de l’indéfini. On peut
employer
le présent de l’indicatif pour un passé, quand on
r la pièce nouvelle. Le jour d’hier étant entièrement écoulé, on doit
employer
le parfait défini, et dire : je reçus, je vis. Pa
solument. Voilà pourquoi il y a des conjonctions, après lesquelles on
emploie
tantôt l’indicatif, tantôt le subjonctif, selon l
étré bien avant dans le siècle passé. = Allez en avant. Devant, ne s’
emploie
guère comme préposition, que pour signifier en pr
n, il marche devant moi. Les prépositions dans et en ne doivent pas s’
employer
l’une pour l’autre. Dans marque un sens précis, e
aura terminé cette affaire dans trois mois. En marque le temps qu’on
emploie
à la faire : = il a terminé cette affaire en troi
us, dedans, dehors, et autour. Plus et davantage ne peuvent pas s’
employer
l’un pour l’autre. Davantage ne peut ni se mettre
e soins et de culture : il fallait dire, que dans les autres. On doit
employer
, non plus, pour aussi, pareillement, quand la phr
n’est réellement pas correcte. Telle est celle-ci : pour réussir, il
employait
l’artifice ; et l’adresse qu’il mettait en usage,
ur, sans, et les autres qui sont suivies d’un infinitif, ne peuvent s’
employer
avec cet infinitif, que quand il se rapporte au s
si ce verbe est accompagné d’un autre adverbe que peu, on est libre d’
employer
ou de supprimer ne. L’Académie dit : Il s’en faut
ouverez pas deux hommes de votre avis. = Il n’a pas un livre. Point s’
emploie
mieux à la fin d’une phrase. = Si, pour acquérir
oir l’ennemi. On connaît assez par l’usage les différentes manières d’
employer
la conjonction que. Je me bornerai donc à dire qu
ns les charmantes lettres de madame de Sévigné. Il faut cependant les
employer
rarement et avec goût. Le trop grand usage devien
la richesse et l’or ne met point son appui. Il faut avoir soin de n’
employer
le pléonasme, que quand il doit donner au discour
nt moins de vivacité, de grâce et d’harmonie que les premières. Aussi
emploie-t
-on souvent cette figure, en plaçant le sujet aprè
omposé de plusieurs propositions différentes ou contraires. L'orateur
emploie
cet argument pour renverser les moyens de défense
s jours. 9° La cause et l'effet donnent lieu à des arguments que l'on
emploie
pour louer ou pour blâmer un fait. L'effet est l
e le style et le tour. Le style est tout à la fois les expressions qu'
emploient
les idées du discours et l'ordre dans lequel les
doit être facile, gracieux et peu commun. Le style est pur quand il n'
emploie
que des expression avouées par les règles du lang
s, les inversions forcées, les termes équivoques, etc. La précision n'
emploie
que les termes nécessaires à l'expression de la p
é sur le faite, il aspire à descendre. Aspirer, qui ordinairement s'
emploie
avec s'élever, acquiert, en se joignant à descend
grand effet. Le style est noble quand il a de la dignité, et qu'il n'
emploie
point d'images populaires ou d'expressions trivia
e convient plus particulièrement au style tempéré ; elle consiste a n'
employer
que des expressions coulantes et pleines d'harmon
st rempli ! (Racine.) 10° L'hyperbole, pour mieux peindre la pensée,
emploie
des termes qui vont au delà de la vérité1. Un poë
dre plus que ces mots ne disent. 12° La périphrase ou circonlocution,
emploie
beaucoup de mots pour exprimer une pensée qui eût
sée basse, ou répand de l'ornement dans le discours. On ne doit point
employer
de périphrases quand l'idée est puisée dans la na
e impose par elle-même. Ce poëte, qui pour vous dire que le roi vient
emploie
cette périphrase : Ce grand roi roule ici ses pa
en parlant d'une autre chose. Souvent elle joue sur les mots qu'elle
emploie
. Un poëte écrivait à Louis XIV pour conserver une
ude, les surprend par une pensée qu'ils n'avaient pas prévue. Bossuet
emploie
cette figure dans l'oraison funèbre de la reine d
rivoisé, reconnaît un vainqueur. (Racine.) Les principaux tropes qu'
emploie
le discours sont : la métaphore, la métonymie et
encore défectueuses quand elles sont tirées de sujets bas ou qu'elles
emploient
des expressions trop communes. On reproche à Tert
r. La catachrèse semble abuser des termes ; c'est un esprit mince. On
emploie
aussi la catachrèse quand la langue n'offre point
pres pour exprimer nos pensées : une feuille de papier. La métonymie
emploie
la cause pour l'effet ; l'effet pour la cause ; l
land, quand il tenait son épée : la mort est dans ses mains. Voltaire
emploie
l'effet pour la cause, quand, il dit : La sombre
a synecdoche se rattachent l'antonomase et l'antiphrase. L'antonomase
emploie
un nom commun pour un nom propre, ou un nom propr
ect, etc. : Sur les ailes du temps la tristesse s'envole. La poésie
emploie
souvent cette figure, et la prose poétique peut l
rose poétique peut l'admettre quelquefois ; mais la prose ordinaire n'
emploie
l'hyperbate, qui place le régime indirect avant l
ttaient, frappaient, mouraient ensemble. (Voltaire.) 8° L'apposition
emploie
des substantifs comme épithètes : C'est dans un
ngulier et féminin au pluriel ; mais la poésie et la prose poétique l'
emploient
aussi au masculin dans le dernier cas : Un rêve
qu'il désigne les hymnes qui se chantent à l'église, mais la poésie l'
emploie
aussi au masculin dans ce cas. Les noms propres
rté chacun leurs offrandes, etc. Qui, régime d'une préposition, ne s'
emploie
dans la prose qu'avec un nom de personne ; mais,
rsonne ; mais, dans les vers, la mesure et l'euphonie permettent de l'
employer
avec un nom de chose : Soutiendrez-vous un faix
un faix sous qui Rome succombe ? En poésie, l'adjectif frais peut s'
employer
pour l'adverbe fraîchement : O Fontenay, qu'embe
Me couronna pour la première fois1. Son, sa, ses, leur, leurs, ne s'
emploient
ordinairement qu'avec un nom de personne, ou avec
ssi bien que les vers, peut, si les sujets sont placés par gradation,
employer
le singulier. C'est donc à tort que N. Landais bl
après chaque phrase finie, après chaque discours direct ; et il peut
employer
le passé défini pour le passé indéfini. (Voyez le
le est-il pur et correct ? Que veut la clarté du style ? Quels termes
emploie
la précision ? De quelles choses dépend l'harmoni
t de parler des figures de mots ? Quels sont les principaux tropes qu'
emploie
le discours ? Quel est le caractère de la métapho
oit le sujet que l'on traite, quelles que soient les figures que l'on
emploie
, il faut toujours être pur et correct ; rimer le
et rien n'y est recherché, mais il évite le trop de négligence, et n'
emploie
jamais ces expressions triviales et ces proverbes
ttres que l'on écrit à des personnes élevées à de hautes dignités, on
emploie
la troisième personne au lieu de la seconde ; on
é. La cantate. La cantate peint une situation ou une action et
emploie
des récitatifs ; elle exige un style plus élevé q
opée doit renfermer une leçon morale, et tous les personnages qu'elle
emploie
doivent porter l'empreinte de leur caractère. Le
de la litote, de la périphrase et de l'antithèse. 1. La prose aussi
emploie
frais pour fraichement. (Voyez notre Grammaire, S
L’élocution est la manière d’exprimer sa pensée par la parole ; on
emploie
souvent le mot style dans le même sens ; il y a p
de style n’est pas moins nécessaire que la clarté ; elle consiste à n’
employer
que des mots et des constructions propres à la la
dée ; il faut le chercher avec patience ; faute de trouver ce mot, on
emploie
une expression équivalente, un synonyme ; mais il
Boileau. 6° De la noblesse. La noblesse du style consiste à n’
employer
que les termes convenables, et à éviter les expre
es et séparées, quand on évite de les lier par des conjonctions. On l’
emploie
pour donner à la pensée du mouvement, de la vivac
mées, au dialogue, au raisonnement vif et pressé ; l’art dramatique l’
emploie
de préférence ; il est encore à sa place dans les
es pour l’application du style périodique et du style coupé ; on peut
employer
l’un et l’autre dans un même ouvrage, selon que l
ères, où l’on se livre à l’abandon de l’esprit et du cœur. La comédie
emploie
ce style avec succès, pour reproduire la vérité d
ce qu’on ne veut pas rendre par un seul mot. L’éloquence et la poésie
emploient
souvent cette figure. Si la périphrase vient au s
r le mot propre : on risquerait de tomber dans l’affectation. Boileau
emploie
une élégante périphrase pour dire qu’il a une per
ore donne de la hardiesse, de l’originalité à la pensée : la poésie l’
emploie
sans cesse ; le langage philosophique peut s’en p
quelle on met le nom d’une chose pour celui d’une autre. La métonymie
emploie
: 1° La cause pour l’effet : Cet écrivain vit de
l’espèce pour le genre : Si l’on dit les mortels pour les hommes, on
emploie
le genre pour l’espèce ; car tous les animaux son
jets à la mort. Si l’on dit la saison des roses pour le printemps, on
emploie
l’espèce rose pour le genre, c’est-à-dire, les fl
de la force, de la grâce, à en varier la monotonie ; mais il faut les
employer
avec mesure et discrétion, pour ne pas tomber dan
oivent s’offrir naturellement à notre esprit quand il a besoin de les
employer
; on les fait sans le savoir, comme M. Jourdain f
cès du malheur, quand l’expression manque pour exprimer la pensée, on
emploie
l’ironie, à peu près, dit La Harpe, comme, dans c
s points : elle a pour but d’embellir ou de fortifier la pensée. On l’
emploie
surtout en poésie-, mais la prose en tire aussi d
vient surtout à la comédie, à la satire et à la fable : La Fontaine l’
emploie
fréquemment. 8° Antithèse. L’antithèse est
rs. Le morceau suivant, de Victor Hugo, peut montrer que si ce poète
emploie
trop souvent l’antithèse, il en tire aussi de pui
res. Cette figure est essentiellement poétique, mais l’art oratoire l’
emploie
souvent pour produire de grands effets. C’est une
est un défaut qui consiste à innover sans raison dans les langues, à
employer
des mots nouveaux, des tournures bizarres que le
ce épaisse, inclémence de la saison, etc. Celui qui s’obstinerait à n’
employer
que le langage fixé par l’Académie il y a un sièc
xpressions et de pensées qui diffèrent du langage ordinaire, et qu’on
emploie
pour donner au style plus de force, de grâce, de
er son talent, et que celui qui ne sera pas porté par son caractère à
employer
le langage figuré, ne devra pas tenter de le fair
sion, qui est un des privilèges et une des beautés de la poésie, ne s’
emploie
guère en prose que dans le style soutenu. Voici d
syntaxe. 202. Qu’est-ce que la répétition ? La répétition consiste à
employer
plusieurs fois et avec grâce la même expression o
rvir Dieu selon l’esprit du monde. Bourdaloue. 2° L’adjonction, qui
emploie
deux fois de suite la même expression. Exemple :
e. 205. Qu’est-ce que l’apposition ? L’apposition est une figure qui
emploie
les substantifs comme épithètes, ou qui renferme
Faites connaître les principales sortes de synecdoque. La synecdoque
emploie
1° le tout pour la partie, ou la partie pour le t
rdanidum, signifie que la gloire des Troyens n’est plus. Desideror s’
emploie
pour absum ; nous le pleurons, pour il est mort.
t aussi ranger parmi les euphémismes toutes ces formules de regret qu’
emploie
la rhétorique administrative, quand il s’agit de
Qu’est-ce que l’antiphrase ? L’antiphrase est un trope par lequel on
emploie
une expression, une phrase dans un sens opposé à
pitalière, les Furies Euménides ou bienveillantes ; et que les Latins
employaient
le mot sacer, sacré, dans le sens d’execrabilis :
râce, de la vivacité ou de la noblesse, indépendamment des mots qu’on
emploie
pour les exprimer. Les deux exemples suivants fer
re rapportées à trois classes principales. — Il y en a que l’écrivain
emploie
avec art, pour porter plus sûrement la lumière da
agore, par Horace, non sordidus auctor naturæ verique . Il est bon d’
employer
la litote pour déguiser une louange ou un aveu di
indre, certaines vérités qui pourraient leur déplaire. Quelquefois on
emploie
la licence avec le dessein secret de plaire et de
at componere fluctus. Athalie, attendrie un moment à la vue de Joas,
emploie
aussitôt cette réticence : Quel prodige nouveau
bonheur que l’âme pieuse goûte dans le temple du Seigneur, Lamartine
emploie
les comparaisons suivantes : Comme la vague orag
l’attention et de frapper plus fortement. Cette figure, qui ne peut s’
employer
souvent à cause de sa magnificence, exige que la
En quoi consiste la permission ? La permission est une figure qu’on
emploie
, tantôt pour abandonner à eux-mêmes ceux qu’on ne
on sur l’imagination et d’amener l’esprit à les mieux connaître. Elle
emploie
des mots qui, pris à la lettre, vont bien au delà
. Immolons en partant trois ingrats à la fois. Racine. Les poètes
emploient
quelquefois l’apostrophe seulement pour donner pl
r les sciences, la philosophie ou l’histoire. On doit quelquefois les
employer
, quelque rudes et choquants qu’ils paraissent ; m
Sévigné sur la mort de Turenne peut servir d’exemple. — On doit donc
employer
le style périodique ou le style coupé de préféren
beaucoup d’art chez un écrivain qui veut décrire des sons doux, pour
employer
des mots composés de voyelles et de liquides qui
ts, il faut se souvenir que le premier principe pour l’harmonie est d’
employer
des termes ou des phrases qui renferment par leur
e, pour décrire le plaisir, le bonheur, une suite d’objets agréables,
emploie
naturellement une suite de sons doux et coulants,
: Des expressions, des tours de phrase ou des pensées que l’écrivain
emploie
pour passer d’un objet à un autre, d’une partie d
ait usage. Car il vaut mieux encore se passer de transitions que d’en
employer
de mauvaises. 290. Combien y a-t-il de sortes de
Comme ces formules sont banales et ont un air négligé, on ne doit les
employer
, en dehors de l’enseignement familier, qu’avec un
, etc. Fléchier, après avoir loué Turenne de son illustre naissance,
emploie
une magnifique correction pour arriver à le plain
son grand cœur, Fit placer à la fin un lutrin dans le chœur. On doit
employer
les épithètes avec discernement, surtout dans la
ne espèce de métaphore plus hardie que les autres ; mais on ne doit l’
employer
qu’autant qu’elle est claire et juste, et qu’elle
on la rapproche successivement de chacun de ces topiques, et si l’on
emploie
ceux d’entre eux qui peuvent lui être applicables
rastes, utiles pour éviter la trop grande uniformité, mais qu’il faut
employer
avec ménagement et sans exagération ; Gradation
e le sujet de l’œuvre. Le dialogue didactique et philosophique peut s’
employer
dans les questions importantes ; il doit, autant
la description, remuer vivement l’âme et déterminer la persuasion, on
emploie
l’amplification, qui n’est qu’une exposition éner
eté, la propriété, la précision et le naturel. La pureté consiste à n’
employer
que les termes et les constructions conformes aux
xagération de la pureté. Chapitre XVII. La propriété consiste à
employer
toujours l’expression la plus juste pour rendre l
tive et qui se modifie beaucoup selon les circonstances, consiste à n’
employer
que les termes les plus généraux et les tournures
métaphore, toutes les fois qu’en vertu d’une comparaison mentale, on
emploie
le signe d’une idée pour exprimer une autre idée,
fiction, une opinion, un passage connu d’un écrivain ; verbale, elle
emploie
à dessein un mot susceptible d’un sens différent
ou de l’écrivain, qui appartiennent plus spécialement à celui qui les
emploie
, on peut rattacher à la métaphore : La métonymie,
un nom propre ou commun à un autre moins expressif ; La métalepse qui
emploie
l’antécédent, le conséquent, une accessoire quelc
passion, et alors elle est pathétique ou figurée. Les figures qu’elle
emploie
dans ce cas sont : L’hyperbate ou inversion et la
; je mets le, parce qu’il se rapporte au verbe accommoder. 127. — N’
employez
le pronom soi qu’après un sujet vague et indéterm
, j’admire ses bâtiments ; mais dites : j’en admire les bâtiments. On
emploie
bien son, sa, ses, etc., pour un nom de chose, qu
s belles qu’elles sont, ne me plaisent pas 1. 134. — Quelque… que s’
emploie
de cette manière : s’il y a un adjectif entre que
e pas le droit de mépriser les autres. 135. — Celui-ci, celui-là, s’
emploient
de cette manière : celui-ci, pour la personne don
r, la semaine dernière, l’an passé, etc. 141. — Le passé indéfini s’
emploie
indifféremment pour un temps passé, soit qu’il en
mis. Remarques sur les adverbes. 146. — Plus et davantage ne s’
emploient
pas toujours l’un pour l’autre : davantage ne peu
des autres, mais il se fie plus à ses lumières. Davantage ne peut s’
employer
que comme adverbe. Exemple : la science est estim
ture fait par les couleurs, la poésie le fait par l’expression. Aussi
emploie-t
-elle un langage extraordinaire, qu’on a appelé le
es périphrases sont d’un usage très fréquent chez les poètes, qui les
emploient
pour étendre, orner, ennoblir une idée simple et
q, six, sept, huit, dix et douze syllabes. L’harmonie ne permet pas d’
employer
d’autres mesures, par exemple, des vers de neuf,
e et de l’harmonie. Ce vers nous tient lieu de l’hexamètre, et nous l’
employons
à sa place dans la haute poésie ; mais quant au n
s poèmes, et à toutes les pièces sérieuses et de longue haleine. On l’
emploie
sans aucun mélange dans l’épopée, la tragédie, la
sie familière et légère, ainsi qu’aux sujets gracieux ou badins. On l’
emploie
d’ordinaire dans les ballades, les rondeaux, les
ceptible de grâce et de douceur, comme de noblesse et d’énergie. On l’
emploie
ordinairement dans les odes, les épîtres, les épi
forme le caractère. Quoique moins harmonieux que celui de huit, on l’
emploie
de la même manière. Ainsi, il sert à composer de
elle fureur vous anime, Vous qui passez pour prudent ? 48. Comment
emploie-t
-on les vers de six syllabes ? Les vers de six sy
ler ; Tout ce qui porte plume Fut créé pour voler. D’ailleurs, ils s’
emploient
rarement seuls ; ils sont presque toujours entrem
De leurs provinces. Les vers qui comptent moins de six syllabes ne s’
emploient
guère que dans les pièces libres et badines, ou d
comme joie, vue, rosée, vie, roue ; plaie, vraie, etc., ne peuvent s’
employer
dans le corps d’un vers qu’autant qu’ils sont sui
rs captif. La vie est un fardeau pour l’homme désœuvré. Ces mots s’
emploient
bien à la fin d’un vers, parce qu’alors l’e muet
nt, ne peuvent jamais entrer dans le corps d’un vers ; on ne peut les
employer
qu’à la fin. Les vers suivants ne valent rien :
ai tout pour ne pas vous déplaire. 2° Pour les interjections qu’on n’
emploie
que dans la passion, parce que l’h final équivaut
oi dont le nom terrible et doux Fait courber le front de ma mère. On
emploie
les rimes croisées dans la poésie lyrique, les ro
de quatre vers ? Dans la stance de quatre vers ou quatrain, on peut
employer
toutes sortes de mesures, et on entremêle les rim
pour ne sais-je pas, dedans pour dans, dessus pour sur. Mais on peut
employer
de qui pour dont, de pour, avec, au pour dans le.
ainsi qu’ont coutume de faire ceux qui n’ont rien vu3. Mais lorsqu’on
emploie
trop de temps à voyager, on devient enfin étrange
pourrait trouver en moi-même, ou bien dans le grand livre du monde, j’
employai
le reste de ma jeunesse à voyager, à voir des cou
qu’elles seront plus éloignées du sens commun, à cause qu’il aura dû
employer
d’autant plus d’esprit et d’artifice à tâcher de
érience, je pris un jour résolution d’étudier aussi en moi-même, et d’
employer
toutes les forces de mon esprit à choisir les che
ne nous sentons plus affligés. Or, je ne veux point vous conseiller d’
employer
toutes les forces de votre résolution et constanc
eur. Le mot heur signifie : bonne fortune, chance heureuse. Descartes
emploie
le même mot au chapitre iv de la VIe partie du Di
ur autant de batailles où j’ai eu l’heur de mon côté. » Le mot heur s’
employait
autrefois assez fréquemment. On le trouve souvent
dans la locution heur et malheur, il n’est pas impossible de le bien
employer
en poésie ou dans la prose élevée. » (Dictionnair
nergie ? Quoi ! ces idées générales qu’on appelle lieux et qu’on peut
employer
dans toute sorte de sujets seraient inutiles à co
t pas présentées sous leur vrai jour ; et la manière dont on doit les
employer
n’est pas suffisamment éclaircie. Les défauts du
moyens de persuader. Pour venir à bout de persuader, l’orateur doit
employer
trois moyens : instruire l’auditeur, lui plaire
ujours la persuasion pour objet, et que par conséquent il ne doit pas
employer
dans toute sorte de discours les trois moyens qui
otre talent de raisonner. Lieux qui lui sont propres. Les moyens qu’
emploie
l’orateur de la chaire sont, les uns surnaturels,
ver, à toucher une multitude assemblée, l’éloquence de la chaire doit
employer
une action véhémente et variée, être sensible, en
e assemblée nombreuse et composée des diverses classes de la société,
employer
toutes les ressources de l’art oratoire. Les pass
e qui opère inévitablement la conviction, les moyens insinuans qu’ils
emploient
pour se concilier la faveur des juges ; c’est la
ions. Des jugemens. Jugemens employés comme moyens. On peut
employer
comme moyens dans la plaidoirie plusieurs sortes
n voit, d’après ce que nous venons de dire, que toutes les preuves qu’
emploie
l’orateur du Barreau ne sont pas certaines ; mais
la matière qu’ils traitent, les empêche d’aller chercher au loin et d’
employer
des preuves hors-d’œuvre et qui n’ont aucun rappo
je rejette les moyens qui seraient plus nuisibles qu’utiles. Ainsi j’
emploie
une partie de mon temps à préparer la cause, et u
c il a fait une action louable et méritoire. Comment l’orateur doit
employer
le syllogisme. Les orateurs prennent chaque prém
t se mouvoir d’elle-même ; Donc le premier mouvement, etc. Massillon
emploie
la forme conditionnelle pour prouver aux grands q
a sentence est, comme nous l’avons dit, d’un fréquent usage, car on n’
emploie
le raisonnement que pour trouver soi-même ou pour
. De l’exemple. C’est peut-être le genre de raisonnement qu’on
emploie
le plus souvent. On cherche à appuyer son opinion
rs abondant en idées, fait un fréquent usage de ce moyen oratoire. Il
emploie
dans la plupart de ses discours les comparaisons
e, parce que tout cela lui est commun avec beaucoup d’autres ; mais d’
employer
des preuves propres et particulières au sujet que
parler contre un père dont il a reçu des traitemens injustes, il doit
employer
des tours et des ménagemens qui, sans rien faire
les esprits. Il est important de faire connaître les tours qu’il doit
employer
en ces occasions difficiles : c’est ce qu’on appe
et qu’elles sont la voie la plus sûre pour aller à la victoire. « On
emploie
ce moyen, dit Cicéron, lorsqu’il faut porter le t
es amis fut auprès de lui un titre d’exclusion, et il ne voulut point
employer
leur ministère. Il plaida lui-même sa cause avec
uand on veut les approfondir. » (L. VI, c. i.) Les moyens qu’il faut
employer
pour émouvoir les passions ou pour les apaiser, s
Haine. Haine. « On conçoit que, pour allumer cette passion, il faut
employer
ces mêmes considérations en sens contraire. On ex
ens d’exciter les passions, il convient de faire connaître ceux qu’on
emploie
pour les calmer. Moyens pour calmer les passions
on ou la commisération des juges. « Quant aux moyens que l’adversaire
emploie
pour se concilier la bienveillance ou pour émouvo
ttique. » (Orat., n. 88 et 89.) Cicéron, en permettant à l’orateur d’
employer
la raillerie, lui défend de recourir à l’injure :
its ont été ainsi préparés, alors l’orateur, pour toucher l’âme, doit
employer
toutes les circonstances de la chose, des personn
be démasqué, d’un scélérat confondu. Mais alors même on doit éviter d’
employer
des mouvemens outrés qui seraient plus dignes du
de son sujet directement et sans introduction : dans les autres, il n’
emploie
ni exposition ni division, seulement il donne que
entum, docilem fecerimus. (Ibid.) Ce n’est pas que l’orateur ne doive
employer
ces moyens dans le reste du discours ; mais on lu
iste à exposer en peu de mots et avec netteté ce dont il s’agit. Il s’
emploie
dans les circonstances où l’orateur, étant assuré
endant il se trouve des causes assez importantes pour mériter qu’on y
emploie
tous les moyens de l’art. A la tribune. A la tr
ant qu’elles contribuent à la faire valoir. Son but. L’orateur doit
employer
dans cette partie tous les moyens propres à fixer
ve il pourra ajouter un sentiment. » Cependant il ajoute qu’il doit y
employer
les mouvemens d’une manière plus courte et avec p
es mêmes principes gouvernent l’une et l’autre ; les argumens qu’on y
emploie
se tirent des mêmes lieux : pensées, style, figur
promere, atque ad audientes perferre. (Quint., l. VIII, proœm.) Nous
employons
aussi les mots diction et style pour signifier la
ais c’est sous des rapports différens : il ne serait pas exact de les
employer
indistinctement l’un pour l’autre, car ils ont le
il doit les embrasser tous, et que son habileté consiste à savoir les
employer
à propos selon la différence des matières qu’il t
style inutile et même impossible. Les caractères du style qu’on doit
employer
sont déterminés par ce qu’on a à exposer ou à pei
autres, trouvent leur rang entre ces deux. Dans quels écrits on doit
employer
le style simple. Le style simple est celui des d
e est aussi le plus clair et le plus sensible, c’est celui qu’il faut
employer
. Bossuet, pour peindre le règne de l’idolâtrie, a
tés dont se forme un bon style ? 2°. Quels sont les moyens qu’il faut
employer
pour donner au style ces qualités ? 3°. Quels son
La correction consiste à ne se servir que de mots de la langue, à les
employer
dans leur véritable sens, et à observer les règle
une idée commune, au lieu de son expression simple et habituelle, on
emploie
l’artifice de la périphrase ou de la métaphore. L
Ces exemples font sentir dans quelle circonstance il est avantageux d’
employer
le mot propre, et dans quelle autre il faut user
e précieux dont le travers exposerait à la risée quiconque voudrait l’
employer
. C’est encore une excellente leçon de naturel dan
de donner quelques principes sur ce choix. D’abord, il faut éviter d’
employer
les noms propres des choses qu’on ne peut nommer
Nous appelons Euphonie (1) cette douceur de son dans le langage. Nous
employons
ce mot comme l’opposé de cacophonie (2), qui sign
mble d’abord imiter la marche de Clodius : pour la peindre, Cicéron n’
emploie
que des mots courts, des phrases coupées et beauc
Turenne, ayant à traiter le sujet le plus touchant et le plus élevé,
emploie
une harmonie majestueuse et sombre. Après avoir t
le cœur des peuples ! » Quand un morceau demande de la vivacité, on
emploie
des nombres plus courts ; on se sert du style cou
aussi chaque pensée et chaque sentiment attend du goût de celui qui l’
emploie
l’expression qui lui est propre. Elle doit être
teur doit parler d’une manière simple, mais pourtant avec dignité, et
employer
des pensées solides, plutôt que des expressions f
à entasser de vaines figures ? D’un autre côté, lui pardonnerait-on d’
employer
les formes triviales d’une diction sans goût, ign
-il de peindre une chose particulière : si elle est dans le gracieux,
employez
des couleurs moelleuses, tendres, fraîches, bien
pemens que l’on croit nécessaires pour se faire comprendre. On y peut
employer
un style abondant et oratoire. Abondance. Les L
l faut parler à son imagination, la toucher, lui plaire. Il faut donc
employer
des couleurs riches, variées, brillantes. Dans le
n sujet purement scientifique. Chapitre second. Des moyens à
employer
pour se former un bon style. Nous avons vu da
; si elle exprime plus que la pensée, elle est exagérée. Nécessité d’
employer
le mot propre. Si vous n’employez pas le mot pro
e, elle est exagérée. Nécessité d’employer le mot propre. Si vous n’
employez
pas le mot propre, votre pensée paraît incertaine
cieuse lorsqu’elle vient de l’indigence de l’écrivain. Il ne faut pas
employer
deux ou trois expressions pour rendre la même idé
pour rendre la même idée. C’est aussi un défaut assez fréquent que d’
employer
à la fois deux ou trois expressions qui disent à
s sont des nuances diverses d’une même couleur qu’un écrivain délicat
emploie
avec succès pour affaiblir ou fortifier à son gré
outer un mot sur la manière de s’en servir ; car ils ne doivent pas s’
employer
indifféremment et sans choix. La phrase et la pé
que les âmes injustes qui puissent trouver à redire à la justice. D’
employer
plusieurs fois la même préposition avec des rappo
le et marquent l’enchaînement et la suite des raisonnemens. Il faut n’
employer
ces mots qu’au besoin, ne pas les multiplier, et
es figures de mots sont celles qui tiennent uniquement aux mots qu’on
emploie
, tellement que si vous changez le mot, la figure
es de pensées, au contraire, subsistent indépendamment des mots qu’on
emploie
: elles consistent uniquement dans le tour donné
la métaphore, la catachrèse et l’allégorie. Métonymie. La métonymie
emploie
1°. la cause pour l’effet. Exemple : lire Cicéron
ui obéit sans rien dire à ses vainqueurs. Syncodoque. La synecdoque
emploie
1°. le genre pour l’espèce, ou l’espèce pour le g
e, Cours de Litt., tom. 2.) Il ne s’ensuit pas de là que l’on puisse
employer
indifféremment un nom pour un autre soit par méto
es. Changement de temps dans les verbes. Les poëtes et les orateurs
emploient
souvent le présent pour le passé, et quelquefois
ion de la métaphore. Il faut éviter la profusion des images et ne les
employer
qu’à propos. Le moyen d’y parvenir, c’est de ne r
t pas moins un grand effet dans le style. Périphrase. La périphrase
emploie
plusieurs mots pour un, ou plusieurs phrases au l
celui qui parle, ou de ceux qui écoutent. Apposition. L’apposition
emploie
les substantifs comme épithètes : C’est dans un
ion ou par la passion, en sorte que quels que soient les mots qu’on y
emploie
, la figure subsiste toujours. Inter conformation
Peut-être cette figure expose-t-elle plus particulièrement ceux qui l’
emploient
à des défauts de cette nature. Si elle est démesu
hute. » (Bossuet, Orais. fun. de la reine d’ Angleterre.) Mais on n’
emploie
pas toujours ces formules usitées. Quelquefois la
igures, les comparaisons ne doivent pas être prodiguées ; il faut les
employer
à propos et avec discrétion. La répétition est u
ait la nuit, toi qu’il pleurait le jour. (Trad. de Delille.) Narbal
emploie
cette figure pour exprimer sa tendresse, lorsqu’i
efois que dans la pensée ; alors elle s’appelle plutôt opposition. On
emploie
l’opposition simple lorsqu’il s’agit d’exprimer d
que lorsqu’il est assuré d’une réponse favorable. Exemples. Cicéron
emploie
ce tour pour justifier C. Rabirius, accusé de tra
e partie de ce qu’il pourrait prétendre et soutenir. Permission. On
emploie
encore la figure dont nous venons de parler, tant
l’intérêt au style lorsqu’elle est bien employée. Exemple. Bossuet
emploie
ce tour à la fin de l’Oraison funèbre de la reine
prises ?… L’interrogation ne suppose pas toujours, dans celui qui l’
emploie
, une émotion violente. On s’en sert souvent dans
n tuant un homme, on ne fait qu’user du droit de la légitime défense,
emploie
ces expressions : Aliquando nobis gladius ad occ
(Voltaire, Rome sauvée, act. IV, sc. VI.) Obsécration. Les anciens
employaient
souvent à la fin de leurs discours la figure appe
ée, à qui les expressions ordinaires paraissent trop faibles. Elle s’
emploie
dans la simple conversation. Les tours hyperboli
perboliques sont plus naturels qu’on ne le croirait peut-être. On les
emploie
très-souvent dans la plus simple conversation. Ne
, etc.,…. où l’on ne trouve des hyperboles. La haine, le ressentiment
emploient
cette figure contre un ennemi, et la flatterie en
plus fréquent. Elle convient à la passion. Cette sorte de figure s’
emploie
aussi dans les situations fortes et violentes ; e
l’exagération suppose de la chaleur, de la véhémence dans celui qui l’
emploie
, rien n’est si déplaisant qu’une hyperbole froide
Longin, pour empêcher que ces hardiesses ne choquent, c’est de ne les
employer
que dans la passion et aux endroits qui semblent
ur ainsi dire, si l’on peut parler ainsi, etc. Ironie. L’ironie s’
emploie
lorsqu’on dit précisément le contraire de ce qu’o
itées, enfin de devenir, en quelque sorte, des proverbes. Art de les
employer
dans le discours. Mais lorsqu’elles sont trop fr
comme celui de Sénèque. Il suit de là que l’orateur doit rarement les
employer
, sous leur forme propre. Il est un art de les enc
tructions d’un bon maître, peuvent seules apprendre aux jeunes gens à
employer
avec jugement et avec goût ces figures dont nous
mandent une expression rigoureusement vraie, on a moins d’occasions d’
employer
les métaphores et les expressions figurées ; qu’i
simplement du mot propre qui ne dit rien de nouveau ; mais qu’il faut
employer
une métaphore, une figure dont le sens soit clair
doit être admis. Il est clair que dans les grands ouvrages on doit l’
employer
avec sobriété par cela même qu’il est un ornement
passer les troupes en revue. 7°. Néologisme. Il ne faut point
employer
de mots nouveaux sans nécessité. Horace recommand
Mots employés dans des significations détournées. On ne doit point
employer
les mots reçus dans des significations détournées
sant de bons auteurs devenus classiques, il n’est plus guère permis d’
employer
d’autres expressions que les leurs, et qu’il faut
ore, ce sont des alliances bizarres de mots. Il y a des écrivains qui
emploient
de ces rapprochemens singuliers, souvent pour n’e
poésie et ne peuvent jamais entrer dans la prose. La haute éloquence
emploie
avec succès des inversions hardies, des tours ext
ontraste ridicule entre l’effet qu’il veut produire et le moyen qu’il
emploie
. L’une n’admet pas le style de l’autre. Il faut
se. Cette prose est facile, coulante, harmonieuse ; mais l’auteur n’y
emploie
pas les licences, le ton exalté et cette espèce d
ses sans nombre et d’un prix infini, pour les en tirer ensuite et les
employer
à sa volonté et suivant les occasions. Pour l’or
uesseau donne aux orateurs qui, en parlant en public, se dispensent d’
employer
le secours de la mémoire : « On les voit, dit-il,
e les corriger par le travail et l’exercice. Les moyens que l’on peut
employer
sont la lecture à haute voix, la déclamation de m
nu et le ton moyen. Le familier, Le ton familier est celui que l’on
emploie
dans la conversation ordinaire. Il consiste dans
sion ; il faut élaguer toute redondance, éviter les répétitions, et n’
employer
que le langage le plus pur et le plus poli. Le di
ques 246 4°. Style des sujets agréables 248 Chap. II. Des moyens à
employer
pour se former un bon style 253 Art. I. § I. Du
prétentions de la partie adverse, ses moyens, ceux que lui-même doit
employer
, sait tout ce qu’il faut savoir. Or, il n’y a per
r pour le poëte Archias. Plaidoyer pour Milon. Comment l’orateur doit
employer
le syllogisme. 1. Un argument ainsi développé es
cipaux du style. Caractères intermédiaires. Dans quels écrits on doit
employer
le style simple. Dans quels le style relevé. Du s
s. Pureté. Ce qu’on doit entendre par l’usage. Propriété. Nécessité d’
employer
le mot propre. La circonlocution pour le terme pr
cieuse lorsqu’elle vient de l’indigence de l’écrivain. Il ne faut pas
employer
deux ou trois expressions pour rendre la même idé
res De lier plusieurs phrases subordonnées à une phrase principale. D’
employer
plusieurs fois la même préposition avec des rappo
font une figure de pensée, et nous avons adopté cette opinion. Elle s’
emploie
dans la simple conversation. Et dans la plaisante
mples. Sentences. Exemple. Moyen de les rendre plus vives. Art de les
employer
dans le discours. Exemple. Traits. Ils appartienn
t de parler et d’écrire1 correctement. Pour parler et pour écrire, on
emploie
des mots : les mots sont composés de lettres. 2
è, il faut appuyer dessus, et desserrer les dents. 4. — L’y grec s’
emploie
le plus souvent pour deux ii, comme dans pays, mo
Pour marquer les différentes sortes d’e, et les voyelles longues, on
emploie
trois petits signes que l’on appelle accents ; sa
c’est-à-dire l’art d’exprimer ses idées par l’écriture. 2. L’y ne s’
emploie
pour un i que dans les mots tirés du grec, comme
é générale du style, consiste à écrire correctement, c’est-à-dire à n’
employer
que des termes, des tours et des constructions co
tres. 115. En quoi consiste le néologisme ? Le néologisme consiste à
employer
sans besoin et sans goût des termes nouveaux, à s
t une tournure de phrase ou une expression vieillie et surannée qu’on
emploie
par affectation ou par négligence, comme envier q
curité vient de l’expression, quand on arrange mal les mots, ou qu’on
emploie
des termes équivoques. Dans cette phrase : L’ora
lière, forcée et prétentieuse. Le plus souvent elle vient de ce qu’on
emploie
des termes pompeux et recherchés pour dire des ch
n. 138. A quels sujets convient le style simple ? Le style simple s’
emploie
généralement dans les ouvrages didactiques, les r
basses et trop communes, de même, dans le style, il faut se garder d’
employer
des expressions triviales et grossières, de rappo
IV. Concision. 149. Qu’est-ce que la concision ? La concision
emploie
pour exprimer une idée le tour le plus bref et le
l convient aux proverbes, aux sentences, aux devises armoriales. On l’
emploie
encore dans certains cas pour donner des ordres o
t aux sujets agréables. On l’appelle encore style fleuri, parce qu’il
emploie
toutes les fleurs et tous les ornements de l’éloc
s d’un intérêt extraordinaire, et à tous les discours d’apparat. On l’
emploie
encore quelquefois dans les fables, les pastorale
impressions, dans la vivacité du style, animée par le sentiment. Elle
emploie
les figures propres à émouvoir, comme l’interroga
’un ni l’autre ne doivent être exclus d’aucun sujet. Il faut même les
employer
tour-à-tour, pour répandre de la variété dans un
nous fournit notre langue, et d’apprendre en même temps l’art de les
employer
, en fixant notre attention sur l’usage qu’en ont
sujet que l’on traite, et quelle que soit la forme de style que l’on
emploie
, on ne doit jamais oublier que le principe et le
un terme impropre la défigure. Il est, par conséquent, essentiel de n’
employer
que des termes qui ne disent ni trop ni trop peu,
Elle vient de l’expression, quand on arrange mal les mots ; quand on
emploie
des termes équivoques, c’est-à-dire, susceptibles
le vient, non pas précisément du fond des pensées, mais du tour qu’on
emploie
pour les rendre. Ne nous lassons pas, lorsqu’il s
écrivains ont le plus grand soin d’éviter. Il faut à leur exemple, n’
employer
que celles qui sont autorisées par l’usage. Ce n’
cution est d’un fréquent usage chez les Orateurs et les Poètes. Ils l’
emploient
pour étendre, orner, ennoblir une idée simple et
ntraire. Toute métaphore trop hardie est vicieuse. Telle est celle qu’
emploie
Corneille dans sa Tragédie d’Héraclius, lorsqu’il
ins que le mot dont on se sert, ne signifie dans le sens propre. On l’
emploie
, en prenant : 1°. La partie pour le tout, ou le t
; une tête chère, pour une personne chérie et précieuse lorsque l’on
emploie
le nom d’un fleuve pour celui du peuple dont il a
e ne plaît qu’autant qu’elle est enjouée, légère et badine. On peut l’
employer
dans toutes sortes de sujets. Homère et Virgile s
rbole exagère les choses, soit en augmentant, soit en diminuant. Elle
emploie
des mots, qui pris à la lettre, vont beaucoup au-
i marche avec une extrême lenteur : elle va comme une tortue. Virgile
emploie
cette figure, lorsqu’en parlant de l’Amazone Cami
ne colonne de feu, le lever du soleil des flots de sang. « L’usage d’
employer
les mots dans un sens figuré s’étend fort loin, a
) cherchez (quelqu’un) qui vous mène. 2° Pléonasme Le Pléonasme
emploie
des mots inutiles pour le sens, mais qui ajoutent
que Madrid leur envoie. Voltaire. 5° Antonomase L’Antonomase
emploie
un nom propre à la place d’un nom commun, et un n
nt avec lequel une chose se fait pour l’intelligence, qui dirige, qui
emploie
cet instrument. Un pinceau habile, pour un peint
roquement. Elle prend le nom d’astéisme. C’est la manière que Boileau
emploie
lorsque, voulant faire l’éloge de Louis XIV, il l
ppée, à, qui les expressions ordinaires paraissent trop faibles. Nous
employons
cette figure, lorsque nous disons : ce cheval cou
ame Deshoulières, dans son allégorie, que nous avons citée plus haut,
emploie
deux belles périphrases pour prendre l’orient et
communs, dit : Ce grand roi roule ici ses pas majestueux ! Delille
emploie
dans le Coin du feu une périphrase bien poétique
est essentiellement, et par qui tout a été fait ? Massillon. Racine
emploie
cette figure, lorsque Mardochée presse Esther de
que Massillon, l’existence de Dieu, dans son poème de la Religion. Il
emploie
la même figure dans une suite de questions pleine
ils composent si bien leur teint, ils se frisent avec tant d’art, ils
emploient
tant de temps à se corriger à leur miroir, qu’il
voir perdu quelques troupes en suivant les ennemis après la victoire,
emploie
avec succès pour se défendre devant le peuple :
us deux connaissaient le grand art de s’attacher les hommes et de les
employer
; art le plus nécessaire de tous à quiconque comm
asse : hélas ! c’était son fils. Henriade, ch. VIII. J.-J. Rousseau
emploie
cette figure, lorsqu’il veut exprimer son admirat
aux prières et aux larmes pour réaliser ses désirs. C’est le moyen qu’
emploie
Brutus pour persuader à César d’abandonner son pr
seule à toi, Ne me rebute pas. Voltaire, Mort de César. Philoctète
emploie
ce même moyen, pour conjurer Pyrrhus de l’arrache
la méthode, l’autre la suit ; l’une enseigne les moyens, l’autre les
emploie
. Elles diffèrent l’une de l’autre comme la théori
vérité et du droit. S’il voit qu’on s’adresse à ses passions et qu’on
emploie
les séductions de l’art pour dominer son esprit,
r et d’instruire, et qu’il ait soin de cacher les autres moyens qu’il
emploie
. (Voir le nº iii) 25. Dans les preuves, on peut c
nité de notre origine, le bonheur que fait goûter cet amour mutuel, j’
emploie
des preuves intrinsèques ; si je prouve cette vér
ar l’Écriture, par les Pères de l’Église, par l’exemple des saints, j’
emploie
des preuves extrinsèques. 27. Les preuves intrins
prosyllogisme et le sorite rendent le style pesant et embarrassé et s’
emploient
rarement dans le discours oratoire. 67. L’épichér
omme il est dans la nature du dilemme d’être rigoureux et serré, il s’
emploie
quelquefois dans le style oratoire lorsqu’on veut
ttention de la part de l’orateur. Pour toucher un méchant homme, vous
emploierez
d’autres motifs que pour un homme vertueux. Pour
voir les caractères impétueux et ardents. En parlant à Néron, Burrhus
emploie
le motif de la crainte : Britannicus mourant exc
e ménagement, de condescendance, de respect et de convenance. 115. On
emploie
des précautions de ménagement quand on est obligé
ré à la religion par mes paroles et par mes exemples. 116. L’orateur
emploiera
des précautions de condescendance quand il aura d
ur la mort de César sont des modèles de ce genre. 117. L’orateur doit
employer
des précautions de respect quand il a pour advers
ie, la violence ou l’outrage. 123. Pour maîtriser les passions et les
employer
à propos, deux conditions sont nécessaires à l’or
olent et le pathétique doux, selon le genre de passions que l’orateur
emploie
. 136. Parmi les passions que soulève l’orateur, l
urs, l’orateur doit varier ses moyens de mille façons différentes. Il
emploiera
tantôt la douceur et les promesses, tantôt la cra
vais et les dangereuses inclinations du cœur. Les principaux moyens à
employer
pour calmer les passions sont le sang-froid, les
l’orateur est obligé de lutter contre des passions irritées, il peut
employer
le langage d’une froide raison et examiner un à u
eur véhémence et leurs hyperboles. Démosthènes disait de Phocion, qui
employait
cette arme contre lui : Voilà la hache qui coupe
lides raisonnements les preuves d’un adversaire, il lui sera permis d’
employer
à son tour les mouvements oratoires, de faire suc
odiguer la plaisanterie : il perdrait ainsi toute dignité. Qu’il ne l’
emploie
jamais contre des personnes malheureuses ou respe
au discours une conclusion convenable. Or, suivre cette marche, c’est
employer
les diverses parties dont nous venons de parler e
ers changements on peut le rétorquer avec avantage contre celui qui l’
emploie
. Il est inutile quand il ne fait rien à la cause
siste à indiquer brièvement et sans art le sujet qu’on va traiter. On
emploie
cet exorde dans les occasions de peu d’importance
r en changer les idées et les sentiments. C’est là que l’orateur doit
employer
tous les moyens de plaire, et faire usage des pré
ge des précautions oratoires dont nous avons déjà parlé. Cet exorde s’
emploie
lorsqu’on craint des dispositions contraires, lor
eux auditoire est réuni pour entendre traiter un sujet brillant. On l’
emploie
dans les discours académiques, les oraisons funèb
et un langage conformes aux dispositions de l’auditoire. L’orateur l’
emploie
quand il ne peut contenir le sentiment qui le dom
n de beaucoup de discernement pour savoir quel genre d’exorde il doit
employer
dans chaque circonstance. L’exorde véhément, surt
ingue bien les personnes, les choses, les temps et les lieux, et s’il
emploie
des termes simples et naturels. » 189. La briève
s preuves. 194. Il importe beaucoup de choisir les preuves et de n’
employer
que les plus péremptoires. Évitons, dit Quintilie
qui ne veut rien perdre fait croire qu’il est indigent, et, lorsqu’il
emploie
des raisons médiocres, il donne lieu de penser qu
ible. C’est ainsi que, dans Salluste, Caton, parlant contre Catilina,
emploie
devant les sénateurs romains des raisons faibles
uand vous avez des preuves peu fortes et que vous croyez utile de les
employer
, entassez-les ensemble pour qu’elles se prêtent u
nc développer dans le jeune homme l’imagination et la sensibilité, et
employer
, suivant le besoin, comme le faisait Isocrate, la
z, au lieu de le faire vous-même. 232. La récapitulation peut aussi s’
employer
dans la chaire, et quelquefois l’orateur, ramassa
a faiblesse, et ce moyen n’est indigne de l’éloquence que lorsqu’on l’
emploie
pour faire triompher le crime ou le mensonge. 235
rs. Quelquefois, à l’exemple de saint Vincent de Paul, le prédicateur
emploiera
le pathétique pour secourir l’indigence. Nous cit
visions et les preuves, sur les passions et les mouvements qu’on peut
employer
, sur les idées qu’on veut faire entrer dans la na
i convient à chaque partie du discours. En général, le style simple s’
emploie
dans la proposition et la division, dans la narra
cieux, qui procède par maximes détachées. L’esprit est froid quand il
emploie
ce langage, et il ne peut communiquer aux autres
en sûreté des richesses sans nombre, pour les en tirer ensuite et les
employer
au besoin. La mémoire, dit Montaigne, c’est l’étu
est revêtu, et par les matières qu’il traite, et par les moyens qu’il
emploie
, et par la fin qu’il se propose d’atteindre. 302.
sions peuvent y être tolérées, mais elles n’y sont point nécessaires.
Employez
des preuves claires et solides, beaucoup de compa
nts de vue de la question, le fort et le faible des moyens qu’il veut
employer
, les objections qu’on pourra lui faire, et la man
e et n’exigent pas les mêmes soins ; l’époque où l’on parle, car on n’
emploie
pas les mêmes moyens dans les temps de troubles e
spect de la vérité et la bonne foi de l’avocat exigent encore qu’il n’
emploie
, même dans les bonnes causes, que des moyens conf
de ses juges. Cicéron et Quintilien enseignent ouvertement qu’on peut
employer
le mensonge en faveur de ses amis. Parmi les avoc
its avec simplicité, ils diraient leur raison sans emphase ; et s’ils
employaient
les mouvements d’une éloquence passionnée, ces mo
véritable éloquence que lorsqu’on s’adresse à une assemblée et qu’on
emploie
un discours revêtu de formes oratoires. Dans un s
ces et l’autre y va puiser ; l’une enseigne les moyens et l’autre les
emploie
; l’une, pour me servir de l’expression de Cicéro
la fausse conscience n’est pas une excuse auprès de Dieu, Bourdaloue
emploie
le syllogisme suivant : On demande si l’ignoranc
donné aux hommes de parvenir au salut. Or les moyens oratoires qu’il
emploie
sont incontestablement les plus propres à obtenir
propre des Athéniens, c’est simplement une précaution oratoire qu’il
emploie
pour réfuter plus librement l’idolâtrie, obstacle
liez pas, quand vous aurez commencé, de finir. Si vous êtes savant, n’
employez
pas des mots techniques pour faire paraître que v
urs affaires ne leur permettra plus de se préparer. Au lieu que s’ils
emploient
d’abord un style diffus et négligé, ils ne pourro
rtes de précautions sont nécessaires à l’orateur ? 115. Quand faut-il
employer
des précautions de ménagement ? 116. Quand faut-i
d faut-il employer des précautions de ménagement ? 116. Quand faut-il
employer
des précautions de condescendance ? 117. Quand fa
ut-il employer des précautions de condescendance ? 117. Quand faut-il
employer
des précautions de respect ? 118. Quand faut-il e
uand faut-il employer des précautions de respect ? 118. Quand faut-il
employer
des précautions de convenance ? 119. Que faut-il
4. Quelles sont les trois qualités que doit avoir l’orateur pour bien
employer
les passions ? 125. Qu’est-ce que la sensibilité
d’exordes ? 171. En quoi consiste l’exorde simple, et quand faut-il l’
employer
? 172. Qu’est-ce que l’exorde insinuant ? 173. En
se divise ce que nous avons à dire sur la confirmation ? 194. Faut-il
employer
indistinctement toutes sortes de preuves ? 195. L
éparer les arguments que l’adversaire a réunis ? 227. Est-il permis d’
employer
la plaisanterie dans la réfutation ? 228. La réfu
il traite ? 304. En quoi diffère-t-il des autres par les moyens qu’il
emploie
? 305. Quelle est la véritable fin de l’orateur s
acré plaira-t-il par le fond des choses ? 317. Le prédicateur peut-il
employer
les ornements du discours ? 318. Quels sont les o
ce qu’il possédait au degré le plus élevé, celle de parler au cœur, d’
employer
l’art de la parole à toucher et à convaincre. Il
esoin de persuader ou de toucher, mettent dans les expressions qu’ils
emploient
une grâce et une force quelquefois très remarquab
oucher, par exemple, devient infiniment plus exquis chez celles qui l’
emploient
habituellement à examiner le poli des corps ; cel
pas à cause des pensées gigantesques ou des saillies déplacées qu’il
emploie
quelquefois : voilà en effet ce que nous regardon
définir une autre expression que nous aurons fréquemment l’occasion d’
employer
, celle de génie. Les mots goût et génie sont souv
s’étend bien au-delà des objets sur lesquels s’exerce le goût : on l’
emploie
pour désigner ce talent ou cette aptitude que nou
ts et les sentiments mêmes pourraient produire. Mais le mot sublime s’
emploie
encore dans un sens très indéterminé, je dirais m
e ; c’est au milieu de scènes riantes et de sujets agréables que l’on
emploie
avec le plus de succès les ornements brillants et
génies retentissent au milieu des tourbillons de vents. » Jamais on n’
employa
d’images plus imposantes et plus sublimes pour ex
is pour que leur description soit aussi sublime, ce n’est pas assez d’
employer
de ces mots par lesquels on exprime ordinairement
que pour la parer ; c’est aussi celle que les peintres et sculpteurs
emploient
dans leurs figures d’ornement. L’autre ligne, qu’
er et décrire, et ces idées ne sauraient être confondues. L’imitation
emploie
des moyens qui ont avec l’objet imité quelques ra
eut avec un peu plus de raison donner le nom d’imitatif à l’art qu’il
emploie
, et le genre dramatique en est un exemple. Mais o
, fussent convenus de certains signes, quelle autorité eussent-ils pu
employer
pour les faire connaître et admettre par les autr
t nommer. De même qu’il faùt qu’un peintre qui représente une prairie
emploie
de la couleur verte ; ainsi, dans les commencemen
uvons aujourd’hui le langage. Les mots, en général, tels que nous les
employons
, doivent être plutôt pris pour des signes que pou
mmes, tant que ce langage fut une espèce de peinture pour laquelle on
employait
des sons, durent être naturellement portés à mett
que, parmi les tribus du nord de l’Amérique, on a vu que des sauvages
employaient
certains mouvements et certains gestes pour expri
xions de voix plus fréquentes et plus expressives que celles que nous
employons
. La quantité, c’est-à-dire la longueur et la briè
ême pensée par un plus grand nombre de phrases diverses que Roscius n’
emploierait
de gestes clairs et intelligibles pour l’exprimer
, l’amusement favori du peuple était la pantomime, dans laquelle on n’
employait
qu’une gesticulation muette. Le public ému versai
ention. Cependant on s’écarterait bien de la vérité ; car jamais on n’
employa
plus de figures que lorsqu’on avait très peu de m
ore de mots propres pour désigner chaque chose, ils étaient obligés d’
employer
la même expression pour plusieurs objets, c’est-à
métaphores plus hardies et d’un style plus pompeux que ceux que nous
employons
dans nos ouvrages de poésie19. Un autre exemple n
le ne pourrait l’être dans la construction que nous serions obligés d’
employer
: « Nous tirons un bien plus grand avantage de l’
exigera des tons divers et des inflexions de voix variées, tels qu’en
emploient
quelques nations, l’harmonie doit être l’objet de
on remarque quelquefois dans ceux des écrivains de cette nation qui l’
emploient
le plus fréquemment. Il convient d’observer ici q
chez les Mexicains, des traces de caractères hiéroglyphiques, qu’ils
employaient
avec leurs peintures historiques. Mais c’est en É
d’une espèce d’écriture sacrée ; elle leur devint exclusive, et ils l’
employèrent
pour donner un air mystérieux à leur science et à
des idées qu’ils ont à exprimer, c’est-à-dire le nombre de mots qu’on
emploie
dans le langage ; il doit même être plus considér
ouvait rendre tous les mots ou toutes les combinaisons de sons qu’ils
employaient
dans le langage. Devenu aussi simple, l’art d’écr
les de l’Europe. L’écriture fut longtemps une espèce de gravure. On y
employa
d’abord des colonnes ou des tables de pierre, et
, comme « César, Jean, Pierre, » tous les autres substantifs que nous
employons
dans le discours ne sont pas des noms d’objets in
s, furent longtemps les seules distinctions numériques qu’ils pussent
employer
. Le genre modifie aussi le substantif, et son imp
iablement les noms substantifs pour indiquer leur genre. Les Italiens
emploient
au même usage leurs articles il et lo pour le mas
en usons ainsi, nous sommes censés abandonner le style ordinaire pour
employer
le style figuré. Ainsi, lorsque je parle de la ve
ers. Cependant les pronoms ont encore cet avantage, que lorsqu’on les
emploie
, ils tiennent la place de l’objet, et le spécifie
nfondre avec le langage même, ni avec les mots. Les mots qu’un auteur
emploie
peuvent être justes et corrects, alors que son st
nné le droit d’exercer sur la langue une grande influence. Il ne faut
employer
de mots étrangers ou scientifiques qu’autant qu’i
s pensées par plusieurs mots qui l’indiquent à peu près, au lieu de n’
employer
que les expressions qui l’énonceraient clairement
donne à son sujet un air de grandeur et de majesté. C’est ainsi qu’il
emploie
sans cesse des circonlocutions, et une foule de m
aussi opposée à la précision que les fréquentes circonlocutions qu’il
emploie
pour exprimer des idées morales, cherchant toujou
orte, des nuances diverses d’une même couleur qu’un écrivain soigneux
emploie
avec succès suivant le ton et le fini de ses tabl
ropos ; la prudence empêche de parler et d’agir mal à propos. Le sage
emploie
les moyens qui paraissent les plus propres pour r
ous voulons avoir, suffisant a rapport à la quantité que nous voulons
employer
. Assez emporte l’idée d’une quantité plus grande
ent ou du moyen employé pour parvenir au but proposé avec l’agent qui
emploie
cet instrument ou ce moyen ; mais avec, exprime u
fut un des moyens par lesquels ils acquirent leurs terres lorsqu’ils
employèrent
la force pour s’en rendre les maîtres, et avec el
que leur épée est l’instrument direct et immédiat qu’ils sont prêts à
employer
pour les défendre. Quelques écrivains négligents
s à employer pour les défendre. Quelques écrivains négligents peuvent
employer
ces mots comme synonymes, et cependant ils ne le
et la seconde, qu’il connaisse parfaitement la valeur des mots qu’il
emploie
. Au génie que la nature nous a donné, il faut joi
airement qu’en dépend la force et la grâce. On peut, il est vrai, les
employer
de tant de manières diverses, qu’il n’est pas pos
es paraissent affectées, et produisent un mauvais effet lorsqu’on les
emploie
trop souvent dans des sujets qui n’exigent aucune
ut bien se garder de les reproduire avec affectation ; on ne doit les
employer
que lorsque l’occasion s’en présente, et que l’op
que chez nous, il s’ensuit naturellement qu’en parlant en public ils
employaient
une bien plus grande variété de notes, de tons et
nd défaut, dans lequel sont toujours prêts à tomber les écrivains qui
emploient
des constructions harmonieuses. Il vaudrait certa
’il est possible de parler ainsi. Mais il eût été risible que Cicéron
employât
une phrase semblable dans ses Philippiques ou dan
que chose d’extraordinaire ou de surnaturel ; bien loin de là, nous l’
employons
dans maintes occasions comme la manière la plus c
ossible de composer un discours, en quelque genre que ce soit, sans l’
employer
; et même il n’y a pas une phrase de quelque éten
ur origine ; bien au contraire, car les hommes les plus illettrés les
emploient
comme les plus érudits. Les gens du peuple, lorsq
situations de lieu une espèce de ressemblance ou d’analogie, et l’on
employa
de même le mot in pour les exprimer ; ainsi l’on
partient proprement à l’objet principal, mot cependant bien connu, on
emploie
à sa place le nom d’une idée correspondante ou ac
elle un état jouissait de sa plus grande gloire, il nous est facile d’
employer
les mots propres qui expriment notre idée ; mais,
allusion sur lesquels elles sont fondées, et évitent avec soin de les
employer
dans : des passages où elles paraîtraient déplacé
« une flotte de tant de voiles, » au lieu de « tant de vaisseaux, » d’
employer
le mot tête pour le mot homme, le mot pôle pour l
par laquelle, au lieu de se servir du véritable nom d’un objet, l’on
emploie
le nom d’un autre objet qui lui ressemble. C’est
n, n’est effectivement qu’une expression figurée, on ne pouvait pas l’
employer
comme synonyme du mot eau, et le faire entrer dan
i, Emma, dans Prior, pour exprimer à Henri la constance de son amour,
emploie
cette allégorie : « N’ai-je donc voulu m’embarque
figure dont l’emploi convenable est fort difficile ; on ne doit ni l’
employer
trop souvent, ni s’y arrêter trop longtemps. Il e
ls ne pouvant s’élever par des expressions simples et mesurées, il en
emploie
qui sont boursouflées ou ridiculement exagérées.
nre le plus gai, en sont remplies. La prose la souffre aussi, et on l’
emploie
quelquefois jusque dans la conversation ordinaire
qualités qui n’appartiennent qu’à des créatures vivantes. Lorsqu’on l’
emploie
(et on le forme le plus ordinairement par un ou d
n tuant un homme, on ne fait qu’user du droit de la légitime défense,
emploie
ces expressions : Aliquando nobis gladius ad occ
est là que la personnification commence. C’est une ressource que nous
employons
avec succès dans des discours solennels, en parla
lle sert d’expression aux passions les plus fortes, et l’on ne doit l’
employer
que lorsque l’âme est parvenue au plus haut degré
écoute et nous réponde. Toutes les passions, cependant, se plaisent à
employer
cette figure, et non seulement l’amour, la fureur
me. Il faut observer que les affections douloureuses aiment surtout à
employer
cette figure dans leur expression ; ainsi Philoct
d, rien n’est plus triste, qu’une prétention maladroite et déplacée à
employer
certaines personnifications, surtout si l’on y pe
serrée, qu’il traite le point de philosophie le plus obscur, il peut
employer
très heureusement une comparaison dans la seule v
isons, sans doute, remplirent parfaitement le but des auteurs qui les
employèrent
les premiers ; elles sont belles chez les anciens
soit qu’ils veuillent nier fortement, ils sont naturellement portés à
employer
la forme de l’interrogation ; ils expriment de ce
ue du langage. Puisque j’ai eu cette occasion de parler des moyens qu’
emploient
quelques auteurs pour donner de la force à leurs
gures du langage, de leur origine, de leur nature, et de la manière d’
employer
celles qui, par leur importance, méritaient une d
u’il nous dit sur les figures, nous donne aussi sur la manière de les
employer
les conseils les plus sages : Ego illud de iis [
in concis renferme ses pensées dans le moins de mots possibles ; il n’
emploie
que les plus expressifs, et retranche, comme redo
ndre et nous suivre sans efforts. Celui qui parle en public doit donc
employer
un style fleuri et abondant ; mais il doit se gar
style développé abondait en longues périodes, et qu’un auteur concis
employait
de préférence les phrases les plus courtes. Je n’
parfaite. Tandis qu’un écrivain nerveux, quel que soit le style qu’il
emploie
, nous fait concevoir fortement sa pensée ; son es
rendon fut un des premiers qui abandonna ces inversions fréquentes qu’
employaient
ses contemporains ; après lui, sir William Temple
est parfaitement clair et que la gravité du sujet ne permet pas d’en
employer
d’autre. Aristote est un modèle accompli de style
style uni s’élève d’un degré au-dessus du précédent. L’écrivain qui l’
emploie
est très sobre d’ornements, et se repose uniqueme
yle uni doit dominer. Mais n’oublions jamais que lorsqu’un écrivain n’
emploie
que ce style pendant le cours de toute une compos
t recherchée, son harmonie a de la variété. Ses figures, lorsqu’il en
emploie
, sont plutôt courtes et justes que hardies et bri
teurs en garde contre les ornements affectés et frivoles du style ; j’
emploierai
tous mes efforts pour faire disparaître un goût l
t il est susceptible, et nous avons vu que, suivant que les écrivains
employaient
plus ou moins d’ornements, leur style était sec,
inguer ici afin de déterminer quel est son véritable sens lorsqu’on l’
emploie
pour caractériser le style. Nous allons le défini
ction de ces expressions, simplex, tenue, subtile genus dicendi , qu’
emploient
fréquemment Cicéron et Quintilien. Le style simpl
icité au plus haut degré de perfection, et cependant aucun écrivain n’
employa
jamais plus de figures, et ne fit un emploi plus
t riches, principalement les similitudes et les métaphores, et il les
emploie
de manière à donner de l’éclat à son style sans l
qui occupe un rang immédiatement supérieur au précédent, est celui qu’
emploie
l’orateur à qui il ne suffit pas de plaire, mais
ale du peuple, où elles se discutaient oralement : les interlocuteurs
employaient
alternativement tous les moyens de la logique, et
roposé ; c’est qu’il n’affectait pas une vaine parade d’expression, n’
employait
que des arguments solides, et présentait au peupl
de fortune, mais il tira du trésor national de grosses sommes, qu’il
employa
presque toutes, il est vrai, à des travaux d’une
uérir quelque gloire, c’est un instrument qu’il est encore possible d’
employer
avec succès. Imitons les anciens, mais toutefois,
du genre délibératif était de conseiller ou de persuader ; enfin l’on
employait
le genre judiciaire pour accuser ou pour défendre
e assemblée nombreuse et composée des diverses classes de la société,
employer
toutes les ressources de l’art oratoire, en suppo
lois connues qui se rapportaient à la cause qu’il devait plaider ; il
employait
ensuite son éloquence à leur donner la forme et l
dence, mais devant une assemblée de citoyens romains. Aussi l’orateur
employa-t
-il avec succès toutes les ressources de l’éloquen
e avec laquelle il entame son sujet, dans les moyens insinuants qu’il
emploie
pour se concilier la faveur des juges, dans la co
ivre, nous donne un grand nombre de préceptes sur les moyens que doit
employer
l’avocat pour acquérir une connaissance parfaite
rs affaires ne leur permettra plus de se préparer ; au lieu que s’ils
emploient
d’abord un style diffus et négligé, ils ne pourro
rguments de son adversaire pour les réfuter à mesure. L’esprit peut s’
employer
avec succès au barreau, surtout lorsque, dans une
ssait pas un moyen si perfide et si dangereux. Voici les arguments qu’
emploie
Cicéron pour écarter une prévention aussi accabla
qu’une seule et même impression. C’est ainsi, par exemple, qu’on peut
employer
différents arguments pour exciter à l’amour de Di
sions soient pleines de chaleur et de vivacité. Non seulement il peut
employer
les métaphores et les comparaisons, mais il peut
rai, comme une des règles les plus essentielles, qu’il ne faut jamais
employer
les figures fortes ou le style pathétique, que lo
e connaître le sujet, et l’on expose les faits qui y sont liés ; l’on
emploie
des arguments pour établir son opinion et combatt
e son sujet directement et sans introduction ; d’autres où il ne peut
employer
ni exposition ni division, mais seulement donner
ander quelqu’un, la prudence engage à ne pas agir brusquement, mais à
employer
quelques moyens préparatoires, à commencer par qu
ier. Il lui arriva, par suite de cette étrange manière de composer, d’
employer
deux fois, sans s’en apercevoir, le même exorde,
les plus simples, et presque toujours les meilleures que l’on puisse
employer
; mais, comme il serait difficile d’y éviter la s
s. Une introduction historique excite généralement l’attention ; on l’
emploie
avec succès, lorsque l’on rencontre quelque fait
nt être extrêmement concis. Il faut éviter toute circonlocution, et n’
employer
de mots que ceux qui sont strictement nécessaires
e que j’ai entreprise, mais un travail d’ulilité, dans lequel j’ai dû
employer
tous les secours à ma portée. » 2. Voyez Gerard’
igé de les rappeler successivement, et au moyen de détails qu’il faut
employer
au risque de devenir ennuyeux ; et quelquefois, p
: Velleraque alba tegunt. Ov. 2° On sait que le vers pentamètre ne s’
emploie
jamais seul ; il est toujours précédé d’un hexamè
Les poètes font aussi un fréquent usage de la synecdoche ; ainsi, ils
emploient
souvent la partie pour le tout, le genre pour l’e
e armato milite complent. (Milite pour militibus.) Souvent aussi ils
emploient
un substantif au lieu d’un adjectif. Exemple :
Inclementia divum has avertit opes. (Pour inclementes divi.) Ils
emploient
fréquemment l’hypallage, et font accorder l’adjec
tò.) 3. Substitution des verbes. Dans un récit, les poëtes
emploient
souvent l’infinitif au lieu de l’indicatif. E xe
ad visendum.) Impulerat ferro argolicas fœdare latebras. Virg. Ils
emploient
le parfait de l’infinitif au lieu du présent. Ex
pour le tout, etc. ; que l’on peut et que l’on doit même, en poésie,
employer
des expressions métaphoriques, etc. III des
ittore secum, Te veniente die, te decedente canebat. La répétition s’
emploie
particulièrement, quand on veut s’appesantir dava
violœ, seu languentis hyacinthi. V. 7° Les cadences dures, quand on
emploie
des consonnes rudes, comme des r, des s, des x, d
nement, sont un des plus riches ornements du discours. Les poëtes les
emploient
fréquemment et plus librement que les orateurs. L
a concision va plus loin que la précision. La concision veut que l’on
emploie
le moins de mots possibles pour exprimer une idée
ne acception reçue. Il a recouvert la vue, pour recouvré. 3° Quand on
emploie
des tournures empruntées aux langues étrangères.
i rendent le style pittoresque et agréable, et que tout le monde peut
employer
sans y prendre garde ; en second lieu certaines t
la nature, elle est le type des langues prononcées » ; mais il faut l’
employer
sobrement parce qu’elle ne contribue en rien à la
mple, elle est obligée de valoir mieux. Il suit de là qu’on ne doit
employer
l’expression métaphorique que quand le mot propre
enant tantôt le plus pour le moins, tantôt le moins pour le plus. On
emploie
la synecdoque de diverses manières. 1° Synecdoque
sente à chaque instant dans la narration comme dans le discours. On l’
emploie
d’instinct pour ainsi dire. XI. Ironie. — Diss
y a encore une autre figure qu’on nomme antiphrase et qui consiste à
employer
une locution, une phrase dans un sens contraire à
s pensées. L’Apostrophe affermit et rend plus véhément Le langage qu’
emploie
un rhéteur éloquent. L’Epiphonème fait le sage m
à répéter plusieurs fois la même chose en termes équivalents. Pour l’
employer
convenablement l’écrivain considère une idée sous
figures les plus naturelles à l’homme. Il est impossible de ne pas l’
employer
quand on se sent agité par l’étonnement, la colèr
s de Troie est l’accent naturel de la douleur et des regrets. Bossuet
emploie
souvent des apostrophes d’une énergie admirable.
i-je donc tant vécu que pour cette infamie ! (Corn.) Il est facile d’
employer
l’interrogation, l’apostrophe et l’exclamation. M
la correction consiste à faire remarquer l’expression nouvelle qu’on
emploie
, sans rien faire perdre à l’expression précédente
es peignent vivement, justement, cela suffit. Il faut prendre garde d’
employer
celles qui sont vieillies ou trop communes, et le
oyez digne de l’être ! ........ Contre qui que ce soit que mon pays m’
emploie
, J’accepte aveuglément cette gloire avec joie. Ce
enfanté par vous. L’éloquence et la poésie ont seules le privilège d’
employer
la prosopopée ; encore ne peuvent-elles y recouri
rusquement l’esprit. Il en est de même des figures de mots qu’on veut
employer
d’une manière oratoire. 7° Le génie de l’écrivain
d’expression, celle qui consiste à rejeter les mots trop bas ou à les
employer
au moyen de quelque correctif, qui leur serve de
gie. IX. Véhémence. La véhémence est l’énergie continuée ; elle
emploie
souvent les interrogations, les répétitions, les
nçaise se prête à l’harmonie imitative. L’adresse de l’écrivain est d’
employer
les syllabes brèves dans les sujets légers, et le
xtrêmement délicat, et pour arriver jusqu’au cœur, l’écrivain ne doit
employer
que des expressions qui n’aient rien de rebutant.
d’un tout autre sujet. Le forcé.— Le style est forcé quand on
emploie
mal les figures, quand on les multiplie sans néce
idées, il parle aux passions. La tragédie et l’éloquence pathétique l’
emploient
de préférence. [Style simple, style familier,
naturelle des proverbes et réflexions naïves ou malicieuses. On ne l’
emploie
que dans la lettre familière, la fable et la narr
rboles emphatiques, les parallèles flatteurs. La haine, la vengeance
emploient
l’ironie, le reproche et la menace. L’envie qui
t, pourrait offenser l’amour propre ou faire rougir la modestie. On l’
emploie
pour louer et pour blâmer, pour demander et pour
la vérité et faire aimer la vertu, tout écrivain digne de ce nom doit
employer
ces tours ingénieux qu’on appelle des images. En
ages que l’habitude ou la convention ont rendues familières, et qu’on
emploie
sans s’en apercevoir. Mais toutes les images ne p
de discernement et de sobriété dans la distribution des images. Pour
employer
une image, deux conditions sont nécessaires : que
’un écrivain, c’est la forme qu’on leur donne, ce sont les mots qu’on
emploie
. Vainement vous auriez sur un sujet de hautes pen
s, déjà vieillis ou trop nouveaux. Voulez-vous être toujours compris,
employez
des termes bien connus de ceux qui vous lisent ou
plus contraire à la pureté du langage dans le choix des mots, c’est d’
employer
des barbarismes. Le barbarisme est un mot étrange
rare, en effet, que deux mots puissent en toutes les circonstances s’
employer
indifféremment l’un pour l’autre, et une personne
la valeur des mots, consulté leur origine et leur étymologie, et les
employer
ensuite toujours à propos. Inventer et découvrir
mais un seul jour où il ait été éclipsé. 98. La précision consiste à
employer
le moins de mots possible et à choisir les mots l
§ II. De la pureté du style. 113. La pureté du style consiste à n’
employer
que les mots propres à la langue que l’on parle,
rogrès. 113. Le néologisme, ou innovation dans le langage, consiste à
employer
des mots nouveaux et inutiles, ou étranges et biz
une sommité, une notabilité, une illustration, une capacité, etc. On
emploie
aujourd’hui des mots métaphysiques, des mots empr
et même des rapprochements un peu forcés. 118. Sans doute, il ne faut
employer
des mots nouveaux que lorsqu’il y a une véritable
novum. 119. Rechercher de préférence les mots tombés en désuétude et
employer
souvent des tournures vieillies, c’est un autre d
gin, qui passe pour avoir de la noblesse et de l’élévation, quoiqu’il
emploie
assez souvent des mots communs et vulgaires : il
enger la patrie et soutenir le bon droit. 133. La bassesse consiste à
employer
des expressions populaires, ignobles et triviales
impossible de donner des règles positives sur le style que l’on doit
employer
. Il est telle fable de La Fontaine, telle page de
Tantôt lents et tantôt rapides, tantôt simples et tantôt élevés, ils
emploient
tour à tour le style coupé et le style périodique
e, qui est un vice opposé à la convenance et à la variété, consiste à
employer
toujours et dans tous les sujets les mêmes tons e
nt cette noble simplicité ; et, dans leurs plus beaux endroits, ils n’
emploient
que des expressions communes et ordinaires. Le co
s images, par l’élégance et la richesse des expressions ; et comme il
emploie
de préférence les fleurs de l’élocution et l’écla
aire à l’élégance est la platitude ou la grossièreté. Elle consiste à
employer
des expressions basses, communes, triviales, qu’o
à éviter dans la magnificence, c’est l’enflure. L’enflure consiste à
employer
des termes pompeux et des phrases magnifiques pou
a Henriade : Tel brille au second rang qui s’éclipse au premier, on
emploie
une figure, parce que les mots brille, s’éclipse
is avec Racine : Répondez, cieux et mers, et vous, terre, parlez, j’
emploie
une figure, parce que par un mouvement d’enthousi
image. Lorsqu’on dit la clef d’une voûte, le pied d’une montagne, on
emploie
une métaphore ou transposition de mots ; mais ces
ngâ. (Horace.) 178. L’antonomase (ἀντὶ, pour, ὄνομα, nom) consiste à
employer
un nom propre pour un nom commun, ou un nom commu
ὄνομα), qui signifie changement de nom, a lieu toutes les fois qu’on
emploie
un nom pour un autre. Elle diffère de la métaphor
en ce qu’elle est comme elle une transposition de mots. La métonymie
emploie
: 1º La cause pour l’effet. On dit par exemple :
tend ou restreint la signification ou compréhension des mots. 1º Elle
emploie
l’espèce pour le genre ou le genre pour l’espèce
es qu’elles sont. Les phrases hyperboliques sont très naturelles et s’
emploient
fréquemment dans la plus simple conversation : I
nes présentes. Cette figure produit un grand effet, mais on ne doit l’
employer
que dans les violents mouvements de l’âme. Glaiv
ou mélodie du style, consiste dans l’heureux accord des sons que l’on
emploie
, et convient à toute espèce de composition. Quelq
de philosophie, on est forcé de parler le langage de la science et d’
employer
des mots techniques : l’histoire est aussi obligé
onsulter plutôt que les règles des rhéteurs pour décider si l’on peut
employer
des périodes plus étendues. Période à deux membre
ptes nous apprennent à rassembler et à disposer les matériaux, ii les
employer
avec discernement et sagesse, l’étude des modèles
forme et le style, la première est plus simple et plus modeste, et n’
emploie
les ornements qu’avec sobriété ; ia narration poé
prochements à effet. Servez-vous des expressions les plus ordinaires,
employez
ce style juste et court, dit Mme de Sévigné, qui
ctures ou des explications données à propos. Il est donc fort utile d’
employer
ce genre de composition pour s’assurer que les él
vers de sept syllabes, quoique moins harmonieux que celui de huit, s’
emploie
de la même manière ; mais c’est surtout dans la p
moins être assez complet pour motiver un repos ; 2º On ne doit jamais
employer
les mêmes rimes dans deux stances qui viennent im
d’une orthographe propre et des transpositions ou inversions. 411. On
emploie
les ellipses ou suppressions de mots pour donner
acine.) Voici maintenant des inversions vicieuses qu’on ne doit point
employer
, parce qu’elles heurtent trop ouvertement la gram
aractère de la poésie ; c’est la poésie primitive ; c’est celle qu’on
employa
d’abord pour célébrer les bienfaits de la Divinit
miné par le besoin de l’action et par la vraisemblance. On ne doit en
employer
ni plus ni moins qu’il ne faut pour soutenir le h
À la forme de l’épopée se rattache la question du style que l’on doit
employer
. Puisque le poète est inspiré par une divinité, i
et l’autre est un chant qui porte le nom d’air. Dans l’opéra, on peut
employer
des vers libres et inégaux. Quinault fut jadis un
s, le poème purement descriptif n’était pas connu. On se contentait d’
employer
fréquemment la méthode descriptive dans le poème
et qu’appelle-t-on barbarisme ? 89. N’est-ce pas un barbarisme que d’
employer
des mots contrairement à l’usage ? 90. En quoi co
es à trouver, et y a-t-il beaucoup de synonymes ? 92. Est-il permis d’
employer
des mots équivoques ? 93. Qu’est-ce que la phrase
st-elle soumise ? 410. Qu’est-ce que la licence ? 411. Quand peut- on
employer
les ellipses ? 412. À quoi servent les transposit
458. L’unité d’action exclut-elle les épisodes ? 459. Comment faut-il
employer
les épisodes ? 460. Qu’exige l’intégrité de l’act
u peinture des sentiments essentiellement sublimes. Longin lui-même l’
emploie
trop souvent dans un sens trop illimité, et perd
ystérieuse obscurité à leurs dogmes et à leur religion. Les Péruviens
employaient
, comme signes de leurs idées, des quipos ou corde
, et qu’en inventant des signes pour chacun des sons simples que nous
employons
dans la formation de nos mots, il serait possible
l’écriture littérale a été introduite. Pour tracer ces caractères on
employa
successivement le marbre, les métaux, puis des su
s langues où ils n’existent pas. Les Latins n’ont pas d’article ; ils
emploient
pour le remplacer le pronom hic, ille, iste, pour
ère de ce qu’on appelle proprement langue ou mots. Les expressions qu’
emploie
un auteur peuvent être convenables et exemptes de
s trois qualités : pureté, propriété, précision. La pureté consiste à
employer
les expressions de la langue que l’on parle, sans
le contraire de la précision ; elle naît généralement de l’habitude d’
employer
une trop grande superfluité de mots, ou d’introdu
rapports, être clair, quoiqu’il soit fort éloigné de la précision. Il
emploie
les mots propres ; leur arrangement est convenabl
l’idée de l’auteur peut être facilement saisie quoique les mots qu’il
emploie
manquent d’exactitude et de précision. La diffusi
rons que les objets soient aussi distincts que possible, nous pouvons
employer
avec avantage la copulative : his equitibus faci
it près de lui un musicien avec une flûte qui lui donnait le ton ; il
employait
ce moyen lors même que, tribun factieux, il prono
ente, ni à un raisonnement pressant, ni au langage familier ; il faut
employer
alors une mesure plus vive ou plus facile. Nourri
de l’âme. Ce n’est pas un grand effort de l’art pour un poète, que d’
employer
, lorsqu’il décrit des sons doux et agréables, des
s éléments primitifs du langage, et que les hommes les plus illettrés
emploient
des figures plus hardies que les hommes les plus
et alléger le fardeau qui pesait sur leur mémoire. Ils imaginèrent d’
employer
un mot qu’ils avaient déjà approprié à une certai
l’imagination s’arrête plus volontiers sur ces objets, et, au lieu d’
employer
l’expression propre à l’idée principale qu’elle c
’esprit humain ! Quel instrument flexible pour les mains qui savent l’
employer
avec habileté ! avec quelle facilité il prend les
sition. Ce genre de figure est un bel ornement du discours. On peut l’
employer
souvent, parce qu’il brille sans éblouir. Lorsque
taphore. Lorsque au lieu de faire usage du nom propre de l’objet nous
employons
celui d’un objet analogue, c’est une sorte de pei
rdu de vue. Quelques métaphores qu’il serait absurde et peu naturel d’
employer
dans la prose font un bel effet en poésie. Quelqu
isies pour avilir et dégrader quelque sujet, un auteur ne doit jamais
employer
des allusions dégoûtantes, ou des comparaisons qu
cieux de se servir, comme quelques écrivains le pratiquent lorsqu’ils
emploient
une métaphore inexacte, de ces mots : Pour ainsi
oint. Cependant Longin pense qu’il y a des circonstances où l’on peut
employer
à la fois plusieurs métaphores et les accumuler l
la vie et l’action à des choses inanimées ; le terme technique qu’on
emploie
pour désigner cette figure est celui de prosopopé
ron, parlant du cas de la propre défense où le meurtre est excusable,
emploie
les expressions suivantes : Aliquando nobis glad
harangue pro Lege Manilia, où il fait un magnifique éloge de Pompée,
emploie
cette figure d’une manière heureuse : Cujus adol
est l’amplification. C’est, dit Cicéron, le triomphe de l’éloquence d’
employer
à propos les richesses de l’amplification oratoir
t de précision, s’il n’est ni pur ni facile, toutes les figures qu’on
emploiera
ne le rendront jamais agréable ; elles peuvent éb
’il y a toujours une connexion intime entre la manière dont un auteur
emploie
chaque mot, et le caractère de sa conception ; qu
l’on appelle le style abondant ou le style concis. L’écrivain concis
emploie
les tours les plus expressifs, et renferme sa pen
tous ses termes sont expressifs ; chaque phrase, chaque figure qu’il
emploie
, servent à peindre l’objet, qu’il s’efforce de no
un attribut caractéristique du style. Nous pouvons remarquer qu’il s’
emploie
dans quatre acceptions différentes. La première e
s il n’y a pas de règles pour s’assurer de l’effet des couleurs qu’il
emploie
; chacun en juge différemment, parce qu’il en jug
dangereux, si j’en cherchais d’autres, parce qu’il m’accoutumait à en
employer
de moins bons. Je préférai d’expliquer de mémoire
e qualifié de beau ou d’éloquent. Rien en effet de plus absurde que d’
employer
un style poétique et fleuri où le raisonnement et
u’il parlait toujours vrai, n’affectait pas une vaine parade de mots,
employait
de puissants arguments, et leur montrait claireme
ui se distingua parmi les Athéniens par l’étude de l’art oratoire. Il
employa
son habileté dans cet art à s’élever au pouvoir s
il use ne sont jamais recherchées, mais jaillissent du sujet. Il les
emploie
d’une main avare, car la splendeur et les ornemen
artout où il se dirige, et de sentir tout l’effet des arguments qu’il
emploie
. L’arrangement distinct des matières mérite donc
avantages que lui offrait une assemblée nombreuse et hétérogène pour
employer
les artifices du discours, même en supposant que
es : il peut chercher ses sujets dans une grande variété de lieux, et
employer
tous les moyens que son caprice ou son imaginatio
. De là tous ces artifices d’éloquence populaire que l’orateur romain
employait
si fréquemment, et très probablement avec beaucou
e il entame ses sujets, les manières ingénieuses et insinuantes qu’il
emploie
pour se rendre les juges favorables, l’arrangemen
ne un grand nombre d’excellentes règles relatives aux moyens que doit
employer
l’avocat pour parvenir à une connaissance complèt
ent même des expressions brillantes et animées. Il peut non seulement
employer
les métaphores et les comparaisons, mais dans cer
ervir des figures les plus passionnées du discours ; mais il faut les
employer
avec convenance, lorsqu’elles naissent du sujet,
is de présenter le sujet, d’expliquer les faits qui s’y rattachent, d’
employer
des arguments pour établir son opinion et pour re
u’il publiait. Par suite de cette singulière méthode, il lui arriva d’
employer
deux fois, par mégarde, la même préface dans deux
judiciaires ou les discours de tribune, il faut avoir soin de ne pas
employer
une introduction d’un genre tel que l’adversaire
l’approuve sans réserve ; si, au contraire, la brièveté consiste à n’
employer
que les mots strictement nécessaires ; elle est q
son siècle. C’est un genre de raisonnement fort adroit, que l’on peut
employer
avec succès lorsque les auditeurs sont extrêmemen
éthode soit applicable, et peu d’occasions où il soit convenable de l’
employer
. Le mode de raisonnement le plus en usage et le m
faut faire un choix de ceux qui paraissent les plus puissants, et les
employer
comme moyens principaux de persuasion. L’orateur
te distinction n’est pas toujours suffisamment observée. Lorsque vous
employez
des arguments pour me faire sentir que je dois ag
ours dans son dessein ; et en voulant les échauffer trop vivement, il
emploie
le moyen le plus efficace pour les glacer complèt
’état naturel, et par conséquent c’est ce ton qu’il faut généralement
employer
dans les discours publics ; trop basse, la voix d
joignait des conférences moins nombreuses et plus choisies, que l’on
emploierait
plus spécialement aux exercices de composition et
ervons en conséquence notre distinction. Enfin il y a des poésies qui
emploient
les trois moyens : c’est-à-dire le rythme, le cha
avec cette différence seulement que les dithyrambes et les nomes les
emploient
tous trois ensemble dans toutes leurs parties, et
emble dans toutes leurs parties, et que la tragédie et la comédie les
emploient
séparément dans leurs différentes parties. Telles
qu’on imite. Il n’y a rien au-delà. Il n’y a point de tragique qui n’
emploie
ces six parties, et qui n’ait spectacle ou représ
cience de l’art, soit par son bon sens naturel. Il s’est bien gardé d’
employer
dans son Odyssée toutes les aventures d’Ulysse, c
nnes, ensuite on arrange sur elles l’action. Mais dans la tragédie on
emploie
les noms de l’histoire. La raison est que nous cr
La première, qui ne demande point d’art, et que la plupart des poètes
emploient
, faute de mieux, est celle qui se fait par les si
a des cas où il n’y a point de mot analogue, et toutefois celui qu’on
emploie
n’est pas employé par analogie : par exemple, rép
nélus. Elle sera relevée, et au-dessus du langage vulgaire, si l’on y
emploie
des mots extraordinaires, je veux dire, des mots
s mots étrangers, etc. ; mais c’en est un plus grand encore de savoir
employer
la métaphore. Car c’est la seule chose qu’on ne p
luons machinalement que la seconde est aussi. Au reste, il vaut mieux
employer
l’impossible qui paraît vraisemblable que le poss
autrement. Mais on en tire de grandes beautés. Si cela est, on pourra
employer
même l’absurde. Si, dans l’Odyssée, l’arrivée d’U
ui suivent le Traité de l’âme. Presque tous les genres de musique qui
emploient
la flûte.] Tῆς αὐlhτɩᵡῆς ἡ πlɛίστh s’explique trè
ils une annotation marginale qui aura passé dans le texte. L’épopée n’
emploie
que la prose ou les vers.] Sur λόγοις ψɩλοῖς, voy
’Aristote. Si, selon notre philosophe, on n’est pas poëte parce qu’on
emploie
le vers héroïque ou le distique élégiaque, commen
, perdue, rosée, brisée, boue, roue, plaie, vraie, etc., ne peuvent s’
employer
dans le corps d’un vers, que quand ils sont suivi
avec une autre syllabe, tels que orgies, hardies, frappées, trompées,
emploient
, déploient, confient, essuient, avouent, dénouent
uit et de dix vers. Dans les stances de quatre, ou quatrains, on peut
employer
indifféremment toutes sortes de mesures, et l’on
fait le poète pour inventer. Il est aisé de concevoir que le poète
emploie
les mêmes moyens avec le même succès. Molière vou
ure par les couleurs, la poésie doit le faire par l’expression. Aussi
emploie-t
-elle un langage extraordinaire, qu’on peut appele
uvent les rendre dignes de la haute poésie. Ainsi Racine a eu l’art d’
employer
les mots chiens et pavé, sans que la délicatesse
rime avec le plus vif enthousiasme, c’est la poésie lyrique. Quand il
emploie
son langage brillant et figuré, pour établir ou d
ous servons, pour désigner simplement une chose ou une personne. Nous
employons
l’adjectif, pour exprimer la qualité de cette cho
la signification du substantif pain ? Je répondrai que je n’ai pu les
employer
, qu’en vertu de l’article placé avant ce nom, et
sez par lui-même que c’est un mot qu’on met à la place d’un nom. On l’
emploie
pour rappeler l’idée de ce nom, dont on veut évit
Présent ou Futur. Ce temps est appelé présent ou futur, parce qu’il s’
emploie
aussi souvent pour l’un que pour l’autre : = croy
n composé, se conjugueroit de même. Mais, suivant l’Académie, il ne s’
emploie
guère qu’au présent de l’infinitif et au particip
étaient florissantes. Gésir (être couché) n’est plus usité. On ne l’
emploie
qu’à la troisième personne du présent absolu. Il
t. Futur, j’acquerrai, etc. Mais conquérir, autre verbe composé, ne s’
emploie
bien qu’au présent de l’infinitif ; au parfait dé
illir, signifiant, en terme d’architecture, s’avancer en dehors, ne s’
emploie
qu’au présent de l’infinitif ; au gérondif, saill
je sai, ou je sais, tu sais, etc. Je sache, présent du subjonctif, s’
emploie
quelquefois pour le présent de l’indicatif. On di
f (on peut, en certaines occasions, y substituer être séant). Il ne s’
emploie
qu’aux troisièmes personnes des temps suivants. P
t du conditionnel présent, il brairait, ils brairaient. Bruire, ne s’
emploie
qu’au gérondif, bruyant, et aux troisièmes person
émie écrit à l’impératif, crois, ou croi. Accroire, son composé, ne s’
emploie
qu’à l’infinitif, avec le verbe faire : = vous vo
e de Lucain et dans la Henriade de Voltaire. Quand et comment doit-on
employer
le merveilleux ? Il faut d’abord distinguer deux
que par l’intermédiaire des hommes. Il faut donc beaucoup d’art pour
employer
ces personnages, et on loue avec raison la manièr
sible130. D’après ce qui précède, il est facile de voir quand on doit
employer
le merveilleux. Quoiqu’il soit vrai, en un sens,
il semble que, pour conserver la dignité de cette cause, on ne doit l’
employer
que dans les entreprises importantes, et même dan
pourraient se détourner du but où les dieux veulent qu’ils arrivent.
Employer
le ministère d’un Dieu dans de trop petits détail
miné par le besoin de l’action et par la vraisemblance. On ne doit en
employer
ni plus, ni moins qu’il n’en faut pour que le pri
de toute espèce, qu’ils soient horribles, hideux, dégoûtants même. Il
emploie
avec succès le vrai, le vraisemblable, le possibl
n, Poét., des Épisodes dans le poème épique. 129. Batteux, Manière d’
employer
le merveilleux. 130. Domairon, Poét., du Merveil
métaphore toutes les fois que, en vertu d’une comparaison mentale, on
emploie
le signe d’une idée pour exprimer une autre idée
ères, pour les animaux en général. La poésie latine, Horace surtout,
emploie
continuellement cette synecdoque. Tout ce que j’
ut pas abuser de cette personnification des substantifs abstraits, ni
employer
non plus à tout propos le nom des parties du corp
e propre et exclusif dans la langue, on est forcé, pour l’exprimer, d’
employer
un signe déjà affecté à une autre idée. On étend
107. Une des plus singulières antiphrases est celle de la Vulgate qui
emploie
plusieurs fois bénir au lien de maudire, blasphém
he par les passions, trois moyens que l’orateur doit savoir également
employer
, et qui se trouvent presque toujours réunis dans
produire dans le discours. On a demandé s’il est permis à l’orateur d’
employer
les mouvements, les passions : la réponse est sim
et juste en elle-même. Il est donc permis, souvent même nécessaire d’
employer
les passions. Mais la difficulté est de les trouv
ommes ne sont pas susceptibles des mêmes mouvements, il faut qu’il en
emploie
de toutes sortes, qu’il les varie les uns par les
es sont les deux passions principales ? — Est-il permis à l’orateur d’
employer
les mouvements ? — Où l’orateur cherchera-t-il le
est-il nécessaire ? C’est comme si l’on demandait : L’orateur doit-il
employer
une préparation propre à se rendre l’auditeur fav
on qui aurait fait une forte impression sur l’auditeur ou le juge. On
emploie
l’exorde pompeux dans les sujets qui fournissent
d’hommes qui soient différents en lumières ou en opinions, et il doit
employer
seulement les preuves propres à les convaincre. L
l ôte à l’adversaire une partie de ses moyens. Dans la réfutation, on
emploie
l’argumentation, qui doit être plus vive et plus
la sensibilité ce qu’il n’a pu obtenir de la force des preuves. Pour
employer
la péroraison par mouvements, il faut qu’il y en
? — Qu’est-ce que l’exorde simple ? — Celui par insinuation ? — Quand
emploie-t
-on l’exorde pompeux ? — L’exorde véhément ? — Qu’
er l’orateur dans la confirmation ? — Tous les moyens sont-ils bons à
employer
? — Quels moyens doit-on préférer ? — Dans quel o
athétique ; c’est lorsque, dans un sujet grand ou touchant, l’orateur
emploie
les expressions et les figures propres à la noble
ence aimable qui ne court pas après les ornements étrangers, mais qui
emploie
sans prétention ceux qui se présentent. Dans les
pour veiller sans cesse à sa sûreté ; tant de bras toujours prêts à s’
employer
à sa défense, espérez-vous qu’ils demeurent glacé
ontenu6 ; 3° la Synecdocque, qui restreint ou étend la signification,
emploie
le genre pour l’espèce, la partie pour le tout, l
» Hyperbole. L’hyperbole dans les pensées et les mots qu’elle
emploie
s’éloigne de la vérité, soit en augmentant, soit
u’il avait à vaincre. Bossuet, dans l’oraison funèbre du grand Condé,
emploie
la topographie accompagnée de l’hypotypose : « A
isir, la joie, l’indignation, la douleur, la surprise, l’admiration l’
emploient
également. Horace, apprenant la victoire de son f
ls répandent sur le discours est tel, que l’orateur qui sait bien les
employer
, quoique médiocre d’ailleurs, balance souvent la
n donne le nom de pathétique à l’art d’exciter les passions. 14. Pour
employer
le pathétique avec succès, il faut être doué d’un
pathétique ? — 14. Quelles qualités sont nécessaires à celui qui veut
employer
le pathétique avec succès ? — 15. Comment faut-il
nablement en matière. 6. Il y a quatre espèces d’exorde que l’orateur
emploie
suivant les circonstances : 1° l’exorde simple, q
le ruisseau et jetée sur la toile. 3. On est encore obscur quand on
emploie
des termes impropres, des mots vieillis, quand on
uls avec lesquels on puisse se faire entendre clairement. Lorsqu’on l’
emploie
, on fait abus d’un mot, on étend son sens, ou l’o
es pensées. L’Apostrophe affermit et rend plus véhément Le langage qu’
emploie
un rhéteur éloquent. L’Epiphonème fait le sage mo
strophe divers objets pour témoigner sa surprise. Ces trois figures s’
emploient
dans les mêmes circonstances. 5. La communication
pensée forte ou vive. 14. La véhémence est l’énergie continuée ; elle
emploie
souvent les interrogations, les répétitions, les
heureux : l’auguste misérable. 9. Le choix des épithètes consiste à n’
employer
comme telles que les adjectifs qui relèvent le mé
13. La pensée fine naît de l’esprit ; la pensée délicate, du cœur. On
emploie
la première lorsqu’on ne veut que laisser entrevo
style est d’une inégalité choquante. 6. Le style est forcé, quand on
emploie
mal les figures et qu’on les multiplie sans néces
idées, il parle aux passions. La tragédie et l’éloquence pathétique l’
emploient
de préférence. 5. Le style simple contient peu d’
naturelle des proverbes et des réflexions naïves ou malicieuses. On l’
emploie
dans la lettre, la fable et la narration badine.
e et étudier le langage qui convient à chacun d’eux. Ainsi : La haine
emploie
l’ironie, le reproche, la menace ; L’admiration e
e, Marchent le mousquet en main. (B. [Auguste Barthélemy]) Ce vers s’
emploie
dans les mêmes sujets que le vers de huit syllabe
mène, Mes chères brebis. (Me D. [Antoinette Deshoulières]) Ce vers s’
emploie
dans les mêmes sujets que le vers de six syllabes
ue des vers de trois, deux et une syllabe, est fatigant. Aussi ne les
emploie-t
-on qu’à la fin des strophes et des couplets. Cepe
t les préceptes énoncés plus haut ; mais dans les sujets relevés il n’
emploiera
que des rimes plates. Il est inutile, pour faire
i, mais qu’on saisit bientôt tout à fait et qui est très agréable. On
emploie
la délicatesse de sentiment pour louer, pour cons
trompées. Un poète, voulant peindre la chute de l’empereur Napoléon,
emploie
des mots qui font image : Aux livides lueurs de
que l’habitude a mises au rang des dénominations primitives, et qu’on
emploie
sans s’en apercevoir. Il y en a de si hardies, qu
aître avoir dû se présenter d’elles-mêmes à l’esprit de celui qui les
emploie
. Les productions et les phénomènes de la nature d
qu’à demi ; un terme impropre la défigure. Il est donc essentiel de n’
employer
que des termes qui ne disent ni trop ni trop peu,
le grave ; ce n’est que dans les sujets badins et légers qu’on peut l’
employer
. Molière en a souvent fait usage. Exemple : De q
echercher des expressions dignes et convenables, et ne pas affecter d’
employer
les termes propres, comme il arrive trop souvent
topographie d’un hôpital, dans l’Oraison funèbre de Marie-Thérèse, n’
emploie
que des expressions convenables pour exprimer des
orts avec tel ou tel membre en particulier ; que chaque relatif qu’on
emploie
indique par sa place l’antécédent auquel il se ra
uvait devenir un contresens. » Il ajoute : « Je n’ai point cru devoir
employer
la traduction de M. Dacier, qui est toujours diff
qu’ils imitent les mœurs, les passions et les actions. V. L’épopée n’
emploie
que le langage pur et simple8, ou les mètres, soi
tions à établir en ces matières. VII. Il y a des genres de poésie qui
emploient
tous les éléments nommés plus haut, savoir : le r
11, la tragédie et la comédie. Ces genres diffèrent en ce que les uns
emploient
ces trois choses à la fois, et les autres quelqu’
et son mètre, de tétramètre, devint ïambique ; car, primitivement, on
employait
le tétramètre, attendu que cette forme poétique e
a tragédie. I. Pour ce qui est de la qualité des formes que doivent
employer
les parties de la tragédie50, nous en avons parlé
. Nous avons parlé précédemment des parties de la tragédie qu’il faut
employer
, et nous venons de les considérer sous le rapport
aissance, la première et celle qui emprunte le moins à l’art et qu’on
emploie
le plus souvent, faute de mieux, c’est la reconna
n’est significative par elle-même ; car dans les noms doubles nous n’
employons
pas (une des parties) comme ayant une significati
allongé ou raccourci, ou altéré. V. J’appelle « mot propre » celui qu’
emploie
chaque peuple105, « glose » (ou mot étranger) cel
au grain ; on a donc pu dire : Semant sa lumière divine114. On peut
employer
ce mode de métaphore et, d’une autre façon aussi,
ppelé ἀρητήρ. XI. Le nom est allongé, raccourci, d’une part lorsqu’on
emploie
une voyelle plus longue que celle du mot usuel, o
nt et tout ce qui est à côté du terme propre. IV. Maintenant, si l’on
employait
de telles expressions indistinctement, il y aurai
s analogues. Des gloses peut résulter un barbarisme. Il faut donc les
employer
dans certaines conditions spéciales127. VI. En ef
iquer un tel mode de langage et de tourner en ridicule le poète qui l’
emploie
; comme Euclide l’Ancien, qui prétendait qu’il ét
Lui qui n’aurait pas aimé son ellébore129… IX. Il serait ridicule d’
employer
ce procédé d’une façon quelconque, et la mesure d
XI. Ariphrade, en outre, raillait les auteurs tragiques de ce qu’ils
emploient
telles façons de parler que personne ne ferait en
ceté, la critique sera fondée si c’est sans aucune nécessité que l’on
emploie
soit l’inconséquence, comme Euripide dans Égée 17
autres remplis d’enthymèmes, et, de même, parmi les orateurs, les uns
emploient
de préférence l’exemple, et les autres l’enthymèm
que l’on délibère en particulier, ou que l’on harangue en public, on
emploie
l’un ou l’autre de ces moyens. La cause judiciair
ntageuse, et celui qui la combat en montre les inconvénients. Mais on
emploie
aussi, accessoirement, des arguments propres aux
uestions judiciaires, c’est le juste ou l’injuste ; et ici encore, on
emploie
accessoirement des arguments propres aux autres g
der celui qui veut pratiquer le genre délibératif. Quant aux moyens à
employer
pour exhorter ou dissuader sur cet ordre de quest
a seconde espèce de preuves. En effet, nous aurons les mêmes moyens à
employer
pour nous rendre et pour rendre tel autre digne d
l’un de ces trois points de vue était négligé, il serait impossible d’
employer
la colère (comme moyen oratoire). Il en est de mê
ieux) communs. III. En effet, il est nécessaire à tous les orateurs d’
employer
, dans leurs discours, en outre (des arguments spé
est un lieu commun à tous les genres de discours ; car tout le monde
emploie
des arguments qui tendent soit à diminuer, soit à
ut est obligé de s’étendre longuement, tandis que, pour celui qui les
emploie
comme épilogues, un seul exemple peut suffire ; c
e passer d’épilogue ; mais il faut ou que l’épilogue, placé au début,
emploie
la sentence à titre de conclusion, comme, par exe
e ces effets dans l’exorde, ou après la démonstration392. XI. Il faut
employer
des sentences consacrées par l’usage et d’une app
Ce sont les mêmes qui nous servent pour accuser et pour défendre. On
emploie
celles qui détournent pour la défense et celles q
ent une apparence d’identité dans ce qui n’est pas identique, il faut
employer
le sens dont on peut tirer le meilleur parti. Tel
xagération et l’atténuation ne sont pas des éléments d’enthymèmes. (J’
emploie
dans le même sens les mots élément et lieu, atten
sorte que ce n’est pas là que serait la différence, puisque tous deux
emploient
les mêmes moyens, produisant des enthymèmes comme
oésie, et un fait le démontre : ceux qui composent des tragédies ne l’
emploient
pas de la même façon ; mais, de même que, des tét
nt d’espèces de noms qu’on l’a exposé dans la Poétique 508, il faut n’
employer
que rarement, et en peu d’occasions, les mots étr
ours pur et simple. La preuve en est dans ce fait que tout le monde n’
emploie
que celles-là. En effet, tout le monde use des mé
e sera jamais déplacée si la signification est la même, soit que l’on
emploie
telle expression ou telle autre. Cela est faux ;
mauvais, ἐρυθροδάκτυλος526. XIV. Dans le choix des épithètes, on peut
employer
des appositions tirées de ce qui est mauvais ou l
affaiblit l’importance du bien ou du mal. C’est ainsi qu’Aristophane
emploie
, en manière de plaisanterie, dans les Babyloniens
e est mauvaise. C’est ce qui fait paraître froides les expressions qu’
emploie
Alcidamas. Car ce n’est pas l’assaisonnement, mai
x pleins de courage, il nomme, par métaphore, Achille un lion. II. On
emploie
aussi l’image dans la prose ; seulement c’est rar
dition c’est le bon emploi des conjonctions. III. La seconde, c’est d’
employer
des termes propres et non compréhensifs549. IV. L
nconvenant de l’expression. Si la bassesse est dans l’explication, on
emploiera
le nom ; si elle est dans le nom, l’emploi de l’e
nces humaines ne sont pas dans une condition quelconque. Si donc l’on
emploie
des expressions appropriées à la condition, l’on
vrai, du moment qu’il n’ignore pas ce qu’il fait. X. De plus, ne pas
employer
en même temps tous les procédés qui sont en corré
e sorte que c’est lui qui se dissimule le mieux. Aujourd’hui donc, on
emploie
un péan, et cela au début ; mais il faut que le d
histoire d’Hérodote le Thurien580… » Précédemment, tous les écrivains
employaient
ce tour, mais aujourd’hui c’est le petit nombre.
et la vie ; or l’action est (ici) une imitation. V. Il faut, quand on
emploie
la métaphore, comme on l’a dit précédemment643, l
on antérieure646, mais comme font ceux qui, dans leurs plaisanteries,
emploient
des expressions défigurées· Le même effet est pro
; — « un arc est une lyre sans cordes ». En s’exprimant ainsi, l’on n’
emploie
pas une métaphore simple ; mais, si l’on dit que
e genre (oratoire) s’accommode d’un genre différent d’élocution. On n’
emploie
pas la même dans le discours écrit et dans le dis
et frivole ; c’est ainsi que procède Lycimnius dans son traité, où il
emploie
les dénominations de ἐπούρωσις (impulsion)666, de
nt autour du fait681 et font des préambules. XI. Quels moyens on doit
employer
pour se concilier la bienveillance de l’auditoire
sulte, ou non, des assertions énoncées ; par conséquent, ce procédé s’
emploie
en toute occasion. II. Un autre moyen consiste à
. VIII. Un autre encore, c’est lorsqu’il y a eu jugement ; Euripide l’
employa
alors qu’il répondit à Hygiénon qui l’accusait d’
s explications. VIII. Lorsque tu veux produire un effet pathétique, n’
emploie
pas d’enthymème ; car, ou bien cet effet sera man
it au point de vue des auditeurs, soit absolument. Quant aux moyens à
employer
pour amener ces dispositions, on a exposé les lie
imé. Mais un excès opposé à la langueur et à la sécheresse serait d’y
employer
le ton et le langage de l’épopée, de l’ode et de
s circonstances soient habilement choisies. D’abord, il faut éviter d’
employer
celles qui sont vulgaires et communes ; mais choi
s idées distinctes. En troisième lieu, toutes les circonstances qu’on
emploie
dans une description doivent être uniformes et te
tel que nous venons de le définir, n’était pas connu des anciens. Ils
employaient
assez souvent des descriptions dans leurs poèmes
si on met de l’ordre dans les idées et dans les expressions ; si on n’
emploie
que des termes et des tours justes, naïfs, sans é
Et voilà la guerre allumée. Amour, tu perdis Troie ! 3° D’
employer
des circonlocutions qui font image. Ainsi La Font
retiré sur le mont Sacré ; et, dans le même temps, le prophète Nathan
employa
l’admirable parabole du Riche et du Pauvre pour c
re le style de la métamorphose ? Dans cette espèce de poème, on peut
employer
, selon la nature des sujets, les figures hardies,
elles une différence. La pureté du langage consiste, par exemple, à n’
employer
que les termes et les constructions qui appartien
rofonde qui régnaient dans Rome, aux approches de la guerre civile, n’
emploie
qu’un trait ; et ce trait est sublime par sa préc
’écrivain concis resserre sa pensée dans le moins de mots possible, n’
emploie
que les plus expressifs, et rejette tout ce qui n
apparence de recherche dans leur harmonie : ses figures, quand il en
emploie
, sont courtes et correctes, plutôt que hardies et
? La simplicité, qui forme ici la qualité fondamentale, consiste à n’
employer
que les termes ordinaires, et à les employer sans
ndamentale, consiste à n’employer que les termes ordinaires, et à les
employer
sans faste, sans apprêt, sans dessein apparent de
156. De quels tours de phrase se servent les bergers ? Les bergers
emploient
souvent des comparaisons tirées des objets qui fr
plus élevé que celui sur lequel il fait parler ses bergers : il peut
employer
un style plus élégant et plus fleuri ; mais il fa
acher un grand prix à cette partie de la composition. Ainsi, Malherbe
employait
des années entières à la composition et à la corr
ription doit être un moyen de sa cause, mais que chaque trait qu’il y
emploie
doit servir à fortifier ce moyen. Quant au poète,
eint dépend surtout du moment que l’on choisit et des traits que l’on
emploie
. Ce moment doit être le plus favorable ; et ces d
produire l’effet qu’on espère du discours. Ce serait donc une faute d’
employer
des traits qui ne tendraient pas à cette fin ; ce
aible fonds d’instruction, ne doivent pas être multipliées. On ne les
emploie
que pour peindre les personnages qui sont en prem
nt une grande influence sur les événements soient connus, l’historien
emploie
assez fréquemment le portrait. Son devoir est de
qu’elle est, c’est-à-dire de faire des portraits ressemblants et de n’
employer
que des couleurs naturelles. L’orateur et le poèt
tégories. Si le portrait convient à l’historien, et si l’orateur peut
employer
le caractère ou le portrait suivant son dessein,
oétique qui, sans cette qualité, ne pourra réussir à plaire. Le poète
emploiera
donc toutes les beautés du langage, la finesse, l
s l’ordre réel ou probable des choses et des temps ; enfin, si l’on n’
emploie
que des expressions propres et usitées, mais sans
ui sentirait la recherche, l’affectation ainsi que l’incorrection, il
emploie
ce style juste et court qui chemine , dit Mme de
eptionnelles, comme celles de père, de supérieur, etc., que l’on peut
employer
dans ces lettres des expressions un peu dures, po
ion, c est-à-dire qu’elle fait parler et agir les personnages qu’elle
emploie
. On voit dans le drame la chose qui se fait, et d
e commun. On doit s’y proposer un seul but ; et tous les moyens qu’on
emploie
, tous les efforts qu’on fait, doivent tendre à ce
ction théâtrale pût se passer en deux jours, bientôt quelque auteur y
emploierait
deux semaines et un autre deux années. Le Jules C
qu’il faut courir, dans les efforts, les ruses, les moyens qu’il faut
employer
pour y parvenir : obstacles, dangers, efforts, mo
donner aux incidents le temps de se développer. Les passions qu’elle
emploie
ne doivent donc pas être des mouvements rapides e
, et non une vérité, comme le dialogue philosophique. Horace défend d’
employer
quatre personnages dans un dialogue : …… Nec qua
toutes les autres affections sont subordonnées. 473. Comment faut-il
employer
ces ressorts ? Le succès d’une tragédie dépend e
les tragédies honnêtes, est dangereuse pour les mœurs. 478. Les Grecs
employaient
-ils l’amour dans la tragédie ? Sur le théâtre gr
par eux-mêmes, qu’ils dispensent l’auteur qui les met sous nos yeux d’
employer
une autre éloquence. Les malheurs domestiques, le
s sensibles, le plaisir de l’émotion dépend toujours des moyens qu’on
emploie
: aussi fera-t-il peu de cas d’un drame qui, avec
aux transports d’une passion douce ou violente. Ainsi le récitatif s’
emploie
à tout ce que la scène a de tranquille et de rapi
e la dernière ; le ridicule est le seul ou le principal instrument qu’
emploie
la première. La comédie n’a pour objet ni les gra
r est propre leurs idées et leurs sentiments : les expressions qu’ils
emploient
, en portent toujours l’empreinte. Ainsi l’on a ra
s principales. Il y en a que l’Écrivain, soit en prose, soit en vers,
emploie
avec art, pour porter plus surement la lumière da
à saisir avec tous ses agréments, qu’il est plus près de la nature, s’
emploie
dans les entretiens familiers, dans les récits, d
tif. » On peut rapporter à la concession la Permission, figure qu’on
emploie
, tantôt pour abandonner à eux-mêmes ceux qu’on ne
étendue ; et sans trop s’attacher aux autres ornements de l’art, il n’
emploie
que des couleurs simples et naturelles. On peut p
rages, et se faire honneur de ceux d’autrui. » L’orateur et le poète
emploient
dans l’éthopée des couleurs plus brillantes, des
à l’ordre d’un plan suivi. Il affectionne le mot noble, comme Bossuet
emploie
volontiers le mot grand, et Fénelon le mot aimabl
igures discordantes. Quelque brillantes que soient les couleurs qu’il
emploie
, quelques beautés qu’il sème dans les détails4, c
mortes en les faisant couler ; formons-en des ruisseaux, des canaux ;
employons
cet élément actif et dévorant qu’on nous avait ca
veaux aides pour achever notre ouvrage ; que le bœuf, soumis au joug,
emploie
ses forces et le poids de sa masse à sillonner la
des forces, du courage, et la volonté de n’en pas abuser et de ne les
employer
que pour la défense, il sait combattre et vaincre
à la nature qui se montre à vous, vous n’avez qu’à la suivre. Si vous
employez
l’art, cachez-le si bien par l’imitation, qu’on l
té, qui faisait tomber les faibles sous sa massue. Ils ont dû surtout
employer
cette méthode pour peindre ce qui se passait au d
é chez les Mexicains des traces de caractères hiéroglyphiques, qu’ils
employaient
avec leurs peintures historiques. Mais c’est en É
emblèmes matériels, les objets qui appartenaient à l’ordre moral, ils
employaient
des figures d’animaux dont ils avaient étudié le
tarda pas a en découvrir les lois. Des lois, il ne fut plus permis d’
employer
un terme pour un autre, ni de construire une phra
tre premier. Définition et division de la rhétorique. Quand nous n’
employons
la parole que pour échanger avec nos semblables q
plaire par la variété, et ne pas laisser apercevoir les moyens qu’ils
emploient
pour arriver à leur but, cachent souvent le syllo
exordes qui conviennent le mieux aux sujets élevés. Tel est celui qu’
emploie
Bossuet dans l’oraison funèbre de la reine d’Angl
ute la vie, on doit s’accoutumer à bien régler ses idées comme à bien
employer
sa fortune. Chapitre IV. De l’élocution. Q
aires au sens de la phrase : c’est ainsi que Ballon sait toujours les
employer
. Voyez, par exemple, sa description des chevaux s
é qui veille Pour recueillir ici les soupira des mortels. Les poëtes
emploient
fréquemment la comparaison pour embellir et varie
une chose, ou seulement pour jeter de la variété dans le discours, on
emploie
un artifice entièrement opposé à la comparaison ;
e, au mépris, à l’indignation ou au désespoir. Cicéron et Massillon l’
emploient
souvent dans les mouvements les plus passionnés ;
r, vous et les princes vos enfants. N’y épargnez rien, grande reine :
employez
-y l’or et tout l’art des plus excellents ouvriers
plus positives. On donne à cette figure le nom de réticence. Aricie l’
emploie
, dans Phèdre, pour effrayer Thésée qui s’était la
imes, ils ont tant de raisons de s’affliger ? » Le pape saint Clément
employait
le même artifice dans son épître aux Corinthiens,
vent être exactement rangés à côté des mots qu’ils modifient. On doit
employer
avec beaucoup de discernement les adjectifs relat
és bien distinctes, la pureté et la propriété. La pureté consiste à n’
employer
que des mots et des constructions propres à la la
ent. Racine veut-il peindre le monstre qui s’élance sur Hippolyte, il
emploie
des mots qui représentent l’objet, abstraction fa
oduisent. La première conserve leur signification naturelle, mais les
emploie
et les arrange d’une certaine façon, qui rend la
ridité de ses raisonnements. Très-souvent c’est à notre insu que nous
employons
les tropes : ce sont les auxiliaires naturels de
ois le mot propre manque pour désigner un objet, et l’on est obligé d’
employer
une expression figurée. Ainsi l’on dit un cheval
qu’on appelle catachrèse ou abus de mots. De la métonymie. On
emploie
le nom d’un objet pour le nom d’un autre, lorsqu’
: entre les opinions des calvinistes et celles des catholiques. 6° On
emploie
le signe pour la chose signifiée. Ainsi le trône
op bâté deux fois rompt sur sa tête, pour un peigne d’ivoire. 8° On
emploie
l’abstrait pour le concret, l’invisible pour le v
ant, un paysage pittoresque. 10° Quelquefois, au contraire, au lieu d’
employer
le nom propre d’un objet particulier, on se sert
s pour flatter l’oreille que pour ne point la blesser. L’écrivain qui
emploie
le style simple ne songe qu’à rendre sa pensée ;
la ville, Comptait déjà dans sa pensée Tout le prix de son lait, en
employait
l’argent, Achetait un cent d’œufs, faisait triple
oupes de phrases vives et rapides, chutes harmonieuses et variées, il
emploie
tout pour y parvenir, sans cependant cesser d’êtr
lecteur ou à l’auditeur le plaisir de deviner ce qu’on lui cache ; il
emploie
surtout l’allusion, la comparaison, l’antithèse,
il souffre à mourir, et il oublie de vivre. » « La plupart des hommes
emploient
la première moitié de leur vie à rendre l’autre m
point être compris, « La narration sera claire, dit Cicéron, si l’on
emploie
un style correct et précis, si l’on présente les
: l’une fait connaître le bien, l’autre le fait aimer ; la première n’
emploie
que la force du raisonnement ; la dernière y ajou
igures discordantes. Quelque brillantes que soient les couleurs qu’il
emploie
, quelques beautés qu’il sème dans les détails, co
rs peindre et toujours agrandir les objets, ils doivent aussi partout
employer
toute la force et déployer toute l’étendue de leu
ées, disposez-les dans un bon ordre pour les faire mieux valoir, et n’
employez
pas au hasard tous les mots et toutes les tournur
s verrez que nos bons écrivains, Fénelon, Bossuet, Racine, Despréaux,
employaient
toujours le mot propre. On s’accoutume à bien par
as la route si simple d’avouer naturellement le désir de plaire, et d’
employer
, autant qu’il est possible, la grâce et la vérité
eur confiance, sans quoi l’on court risque d’échouer, lors même qu’on
emploierait
tous les autres moyens de conviction. L’ensemble
cornu. Ainsi Mathan, voulant justifier le meurtre, du jeune Eliacin,
emploie
ce dilemme : A d’illustres parents s’il doit son
Annibal veut établir pour ses soldats la nécessité de triompher ; il
emploie
toutes les circonstances : A droite et à gauche
pas besoin de feinte et d’artifice ; la nature même des moyens qu’il
emploie
pour remuer les cœurs agit plus fortement encore
t et de pitié, avez-vous à faire valoir des moyens vifs et pressants,
employez
les sentiments qui conviennent à cette narration
pression sincère et scrupuleuse de la vérité. Il convient donc de les
employer
pour instruire et convaincre tous ceux qui sont d
ar Philippe. Cicéron pour défendre Milon accusé du meurtre de Clodius
emploie
cette proposition et cette division : Je ne vous
ant le mot. Dans la suite des invectives contre Cinna, Corneille fait
employer
par Auguste cette heureuse répétition qui accable
nna, tu t’en souviens, et veux m’assassiner. Le redoublement d’idée
emploie
deux formes différentes pour présenter deux fois
fier que les idées vraiment essentielles et importantes du sujet. II.
Employer
pour l’amplification les épithètes, les périphras
pensée. 7. Des sophimes de mots. — Les sophismes de mots consistent à
employer
les mêmes mots en leur donnant des acceptions dif
pour esquiver une objection solide ; à l’éloquence de charlatan qu’il
emploie
pour vous dérober le vice d’un faux argument, aux
de tous les autres corps qui nous environnent..., nous les pourrions
employer
à tous les usages auxquels ils sont propres, et a
comprendre le résumé des arguments développés dans la confirmation et
employer
des mouvements capables d’exciter l’émotion. II.
rande conséquence, car la première condition, pour bien écrire, est d’
employer
les termes qui conviennent le mieux au sujet. Ava
der le catalogue le plus complet possible des mots de la langue qu’il
emploie
. Puis il doit être parvenu par un fréquent ! exer
neurs qu’il a trop mérités. L’actif et le passif peuvent également s’
employer
: Phèdre brûle ou est brûlée, d’un feu secret. —
diguées affaiblissent, énervent le style. Aristote dit qu’il faut les
employer
non comme nourriture mais comme assaisonnement ;
ussi vite et impétueuse, etc. Avec quelle heureuse hardiesse Bossuet
emploie
la construction inversive : Aussi vifs étaient l
leur culte impie. — Et je le tiens funeste. l’orateur et le poëte n’
emploient
que des propositions détachées ; ils expriment ch
un ni l’autre ne doivent être exclus d’aucun sujet : il faut même les
employer
tour à tour pour répandre de la variété dans un é
us passionné dont l’imagina--lion humaine puisse se servir. Bossuet l’
emploie
à propos de la mort foudroyante de la duchesse d’
ndre un chien mis en cause pour avoir volé un chapon, ne manque pas d’
employer
les tours les plus pathétiques et, par suite, les
le tour conditionnel peuvent être justement rapprochés, Massillon les
emploie
avec autorité : Si Jésus-Christ paraissait dans
atteint les dernières limites de la passion. C’est le tour que Phèdre
emploie
contre la malheureuse Œnone : Je ne t’écoute plu
galer la variété des tours à la variété de la pensée, l’esprit humain
emploie
encore d’autres moyens de modifier l’expression.
x qui précèdent montrent ce qu’il faut faire et comment il convient d’
employer
les figures de pensée. L’étude attentive de ce
aleur littéraire. VIII. Le paradoxe est une figure, très-difficile à
employer
; elle est de mauvais goût toutes les fois qu’ell
l’ordre qui convient le mieux à l’effet qu’on veut produire. Cicéron
emploie
contre Catilina la gradation dans les deux sens ;
atteindre. Ce mot grec signifie lancer au-delà ; au effet l’hyperbole
emploie
des expressions qui, prises à la lettre, iraient
e. » Cette ligure est si naturelle à l’imagination humaine que nous l’
employons
le plus souvent à notre insu ; ce sont des hyperb
qui présente les Templiers chantant au milieu des flammes du bûcher,
emploie
une atténuation, pour ménager Philippe IV, et dit
core à la force de ses accusations par le vague même des termes qu’il
emploie
, Cicéron use de la prétérition : Je veux passer
s moyens d’action du mérite de la nouveauté, Boileau n’a pas manqué d’
employer
ce moyen dans sa propre apologie : Il a tort, di
partout, te soumettre aux ordres de ton gouvernement, de ton pays, ou
employer
les voies de persuasion que te laisse la justice
n discours où la franchise et la candeur font le sujet de nos éloges,
employer
la fiction et le mensonge ? Ce tombeau ouvrirait,
parler, et c’est la première règle de cette figure. Le dialogisme s’
emploie
encore sous forme de supposition : Que pens
dit : Rien ne trouble sa fin, c’est le soir d’un beau jour. Fénelon
emploie
une comparaison quand i ! dit : Le fils d’Idomén
génie se font pardonner toutes les hardiesses ; mais il convient de n’
employer
que les ellipses autorisées par de grands exemple
que ce serait un bienfait de la supprimer. L’imagination humaine les
emploie
, et l’analyse par laquelle on les distingue et on
’en laissera glisser aucun qui n’ait de la force ou de l’élégance. Il
emploiera
surtout les métaphores, qui, par les comparaisons
ailleurs, ce ne sont pas seulement les écrivains qui ont l’occasion d’
employer
les figures, même les plus vives ; à l’appui du m
conviction que nous sommes dans le vrai doit nous imposer le désir d’
employer
les expressions les plus claires, les plus belles
5. De la précision. — La précision est la qualité qui consiste à n’
employer
que les termes nécessaires à l’expression de la p
qualités du caractère et de l’esprit. II. La correction ne permet d’
employer
que les mots et les tournures reçus par la gramma
; quand on commence à apprendre l’escrime, la danse, l’équitation, on
emploie
presque toujours trop de force, on fait de trop g
ons qui sont défauts chez les uns et beautés chez les autres… Avant d’
employer
un beau mot, faites-lui une belle place. Avec qu
tation que le style simple paraît convenir. Il est encore habile de l’
employer
au début d’un livre ou d’un discours. C’est un gr
s les huit règles suivantes : I. Pour donner au style de la richesse,
employez
les épithètes, les synonymes, tes équivalents, te
, l’homme, dans l’état de civilisation où il se présente à nous, peut
employer
deux formes littéraires pour exposer sa pensée :
e ordinaire. Le ton de la discussion est plus vif, plus aigu, et on l’
emploie
dans la confirmation ou la réfutation. Le ton de
éveiller l’esprit ; mais toutefois sans affectation. La pourpre ne s’
emploie
qu’en bordure, et la lettre ne souffre qu’une élé
au service de la pensée générale, du vœu.commun ; maintenant il veut
employer
la force publique au service de sa propre pensée,
a pensée ; et pour l’amplifier comme pour la condenser, la rhétorique
emploie
des formes spéciales dont il est utile de connaît
t je ne vois pas une étoile Qui montre le bout de son nez. Enfin, on
emploie
souvent la périphrase uniquement pour ajouter à l
ent synonymie ou métabole. Hippolyte, se justifiant auprès de Thésée,
emploie
huit vers à lui prouver que ce n’est pas tout à c
les. Mais dès que l’on distingue ces deux espèces, la rhétorique doit
employer
, pour les exprimer, deux termes différents, selon
cisme dans les écoles officielles par la bifurcation des études, pour
employer
une expression presque aussi barbare que la chose
ntime du métier jusque dans ces petits caractères que vous avez voulu
employer
pour l’impression de certains paragraphes moins e
notre R. P. Directeur de m’en faire venir pour tous mes élèves. Je m’
emploierai
de toutes mes forces à faire adopter vos deux pre
rchée ici avec soin. La narration sera claire, selon Cicéron, si l’on
emploie
un style correct et précis, si l’on présente les
uniquement la gloire, Va, vient, fait l’empressée…………… Lorsque l’on
emploie
les temps présents à la place des temps passés, i
Et Jupin de leur dire………….. Lorsque dans la narration, on
emploie
la forme de dialogue, on peut retrancher les expr
ce par la sécheresse, et qui fatiguerait par sa brièveté sautillante.
Employons
rarement les périodes, à moins que le sujet ne so
paraison abrégée ; elle est d’un fréquent usage. Madame de Sévigné en
emploie
une fort plaisante pour peindre le babil d’une da
as de même de la considération avec laquelle j’ai l’honneur d’être… n’
employez
jamais que les locutions et les termes qu’avouent
oi eux et moi supplions très humblement Votre Majesté de vouloir bien
employer
nos bras et nos vies en choses possibles ; quelqu
quand on se propose un seul but, auquel tendent tous les moyens qu’on
emploie
; que ces moyens soient plusieurs ou qu’il n’y en
uoique le lieu de l’action reste le même. Il serait plus convenable d’
employer
pour cela le mot mouvement, et de laisser le nom
on distinguées en plusieurs sortes, selon la forme du langage qu’on y
emploie
, selon les personnages qu’on y fait paraître, sel
homme du peuple placé dans la même situation qu’un prince malheureux,
employer
les mêmes expressions que ce prince pour déplorer
onnes. Les poètes prirent alors un autre tour pour éluder la loi. Ils
employèrent
des noms imaginaires, sous lesquels ils peigniren
morceaux de musique y sont beaucoup plus développés, et qu’on peut y
employer
toutes les ressources de l’art. Le mélodrame, don
manières de parler qui s’écartent des règles ordinaires, et que l’on
emploie
pour donner à la pensée plus de clarté, plus d’ét
n peut dire ainsi, moins au corps qu’à l’âme du discours, et que l’on
emploie
pour donner plus de couleur, plus de variété au s
ις, abus, mauvais emploi) est une figure par laquelle certains mots s’
emploient
abusivement, faute de meilleures expressions, pou
de, et ονοµα, nom) est une seconde espèce de métonymie qui consiste à
employer
un nom commun pour un nom propre, ou un nom propr
ts comme les vivants. Cicéron, en parlant du cas de légitime défense,
emploie
ces expressions : Aliquandò nobis gladius ad occi
n discours où la franchise et la candeur font le sujet de nos éloges,
employer
la fiction et le mensonge ? Ce tombeau s’ouvrirai
a pénétration de la vue. Acies ingenii, la vivacité de l’esprit. Il s’
emploie
spécialement pour désigner une armée rangée en ba
r), souffle, médiocre agitation de l’air. — Flamen, vent impétueux, s’
emploie
en poésie. XXIII. — Auxiliari, adjuvare, opitu
isir d’une chose. Capere pecuniam. Au figuré : Capere consilium. Il s’
emploie
aussi dans le sens de contenir. Nec te Troja capi
LXXXV. — Fluvius, flumen, amnis, torrens. Fluvius et flumen s’
emploient
fréquemment l’un pour l’autre ; cependant on doit
e dit proprement du toucher ; ôter ce qui est raboteux, rude. Il ne s’
emploie
guère qu’au figuré. Lenire dolorem. Lenire animos
ppeditare (sub pedes dare), au propre, mettre sous les pieds. Il ne s’
emploie
qu’au figuré : donner, fournir ; par extension, ê
ecentissimæ, lettre que l’on vient d’écrire ou de recevoir. Novæ ne s’
emploierait
que par rapport à d’autres précédentes. CLXI.
io. Reprehensio (de prehendere retrò), tirer en arrière. Il ne s’
emploie
qu’au figuré : l’action de reprendre quelqu’un en
urpare, nuncupare. Usurpare (quasi in usum capere), faire usage,
employer
; par extension, s’approprier, usurper. Ut Soloni
. Cic. Pour me servir de ce mot de Solon. — Nuncupare (nomen capere),
employer
les mots consacrés par l’usage ou par les rites.
s. Ce nom lui vient, dit-on, d’Alexandre de Paris ou de Bernay, qui l’
employa
pour la première fois au xiie siècle, dans un ro
lle ressemble par cet endroit à toutes les forces de la nature, qui s’
emploient
au mal comme au bien. On connaît l’apologue d’Éso
à ajouter à la preuve solide les moyens d’intéresser l’auditeur, et d’
employer
ses passions pour le dessein qu’on se propose. »
ière, dans le Misanthrope, s’est proposé de rendre la vertu ridicule,
emploie
le même sophisme. « Vous ne sauriez me nier deux
rs peindre et toujours agrandir les objets, ils doivent aussi partout
employer
toute la force et déployer toute l’étendue de leu
garder de confondre la précision et la concision. Celle-ci consiste à
employer
le moins de mots possible pour rendre la pensée.
ombe à ses pieds : Norlingue en verra la chute. » Corneille et Racine
emploient
également le pronom en pour désigner un nom de pe
st plus en usage. 5° Pureté. — La Pureté du style est l’attention à n’
employer
que les termes consacrés à la lois par l’autorité
upée. On voit que Voltaire, le prosateur le plus vif de notre langue,
emploie
la période pour conclure le récit qu’on vient de
unit encore la vivacité à la noblesse. « Il ne faut pas, dit Cicéron,
employer
toujours la phrase soutenue et la forme périodiqu
blimes. Au reste, l’habileté de l’orateur et de l’écrivain consiste à
employer
a propos toutes les formes de la pensée et du lan
est pas le plus facile, quoiqu’il le paraisse. Comme le style qu’on y
emploie
est fort naturel, et qu’il s’écarte peu de la man
e discours où la franchise et la candeur font le sujet de nos éloges,
employer
la fiction et le mensonge ? Ce tombeau s’ouvrirai
animal, Grenouilles, à mon sens, ne raisonnaient point mal. Le chien
emploie
avec le loup une figure analogue : Qu’est-ce là
? » (Bossuet, Oraison funèbre de Marie-Thérèse.) L’Apposition, qui
emploie
les substantifs comme épithètes : « Des titres,
rappelant la mort du duc d’Anjou, second fils de cette princesse, il
emploie
la même image, avec une figure différente : « Il
etc. Au lieu de créer des mots pour désigner des objets nouveaux, on
emploie
ceux qui désignent les objets analogues : le sens
d’être diffus, on risque d’être obscur ; et le grand art de celui qui
emploie
l’enthymème est de bien pressentir ce qu’il peut
rce et de la vérité, c’est d’en motiver les moyens à mesure qu’on les
emploie
. Mais ce n’est pas le seul argument dans lequel,
pares, cur tam ambitiosi ? si pares, cur tam negligentes ? » Cicéron
emploie
cet argument dans le discours contre Cécilius. Le
sa loi pure Est le plus riche don qu’il ait fait aux humains. 3º. On
emploie
le genre et l’espèce lorsqu’on prouve qu’il faut
u’on peut rapporter à quelqu’un de ces lieux tous les arguments qu’on
emploie
; mais ce n’est point par cette méthode qu’on les
a pas besoin de feinte et d’artifice. La nature même des moyens qu’il
emploie
pour remuer les cœurs agit plus fortement encore
empêcher que l’orateur ne tombe dans des fautes de goût quand il veut
employer
les passions. Contentons-nous donc des observatio
re valoir contre un supérieur qu’il doit respecter et honorer. Cochin
emploie
ce tour dans la cause des religieuses de Maubuiss
s harangues, surtout dans le genre démonstratif, qui lui permettent d’
employer
dès le commencement un style pompeux et magnifiqu
pour esquiver une objection solide ; à l’éloquence de charlatan qu’il
emploie
à vous dérober le vice d’un faux argument ; aux s
pureté du style consiste à s’exprimer correctement, c’est-à-dire, à n’
employer
que les locutions que la règle ou du moins l’usag
’est peu d’être clair, il faut être précis. La précision consiste à n’
employer
que les termes nécessaires à l’expression de la p
gréables, l’ardente entasse images sur images ; la sage est celle qui
emploie
avec choix tous ces différents caractères, mais q
(XVIII, 3). Le mot de ridicule est bas pour une tragédie. Corneille l’
emploie
noblement lorsqu’il fait dire à Polyeucte : Allo
nts de l’âme n’y est pas moins sensible : et les bons orateurs savent
employer
à propos des cadences tantôt lentes et graves, ta
emble d’abord imiter la marche de Clodius. Pour la peindre, Cicéron n’
emploie
que des mots courts, des phrases coupées, et beau
Turenne, ayant à traiter le sujet le plus touchant et le plus élevé,
emploie
une harmonie majestueuse et sombre. Après avoir t
? Quel est donc l’homme véritablement éloquent ? C’est celui qui sait
employer
toujours, dans les petites choses, le style simpl
ai à toute la chaleur des mouvements passionnés. Mais il faut souvent
employer
tour à tour et varier à propos ces différents sty
rs peindre et toujours agrandir les objets, ils doivent aussi partout
employer
toute la force et déployer toute l’étendue de leu
oulez-vous délasser l’attention, et un moment vous occuper à plaire ?
employez
-y la séduction d’un style tempéré, légèrement sem
-vous toucher, émouvoir, étonner, troubler, entraîner vos auditeurs ?
employez
-y la véhémence. Et en effet chacun de ces trois c
u sujet je teindrai mon langage. Comme le genre d’exécution que doit
employer
un artiste dépend de l’objet qu’il traite ; comme
tique ne respirera point la passion, et dans aucun de ces écrits on n’
emploiera
ni métaphores hardies, ni exclamations pathétique
it admirer à ses enfants. En effet, ce mot aspirer, qui d’ordinaire s’
emploie
avec s’élever, devient une beauté neuve quand on
lus communes et des plus énergiques. Le mot emporte la définition. On
emploie
cette figure pour insister sur quelque preuve, su
combattaient, ils tuaient, ils mouraient ensemble 171. L’apposition
emploie
des substantifs comme épithètes. Louis Racine (po
t joindre à ces figures la déclinaison ou dérivation, par laquelle on
emploie
dans une même phrase plusieurs mots dérivés de la
urel de ce qu’il signifie, mugir, murmurer, siffler ; l’énallage, qui
emploie
un genre pour un autre genre, un mode pour un aut
en laissera échapper aucun qui n’ait de la force ou de l’élégance. Il
emploiera
surtout les métaphores, qui, par les comparaisons
n discours où la franchise et la candeur font le sujet de nos éloges,
employer
la fiction et le mensonge ? Ce tombeau s’ouvrirai
partout, te soumettre aux ordres de ton gouvernement, de ton pays, ou
employer
les voies de persuasion que te laisse la justice
s parties et à celui des circonstances. L’ironie (ou contre-vérité) s’
emploie
lorsqu’on dit précisément le contraire de ce qu’o
attendait. Voyez un bel exemple de suspension, Verrin., V, 5. Bossuet
emploie
ce tour à la fin de l’oraison funèbre de la reine
gage ordinaire. Le ton de la dispute est plus vif, plus aigu, et on l’
emploie
dans la confirmation ou la réfutation. Le ton de
roussée1 Comptait déja dans sa pensée. Tout le prix de son lait ; en
employait
l’argent, Achetait un cent d’œufs, faisait triple
e l’oreille identifie ; et quant aux compléments à ou de, comme ils s’
employaient
sans cesse et correctement l’un pour l’autre, ils
le faux bonhomme. 5. A portée. Sous-entendu : de sa griffe. 6. Il
emploie
souvent le participe présent au pluriel 7. Il se
. On dit encore faire la lippe. 6. Perlants bâtons. Ce pluriel ne s’
emploie
plus aujourd’hui. 1. Reliefs, restes. Note gé
choses, et signifiait comme ici être un objet de souci. Ce verbe ne s’
emploie
plus qu’avec le pronom personnel. 4. Puissant.
. Dans ce style relevé, tous les traits font image. 7. A l’entour s’
emploie
aussi avec un régime : dans le premier cas, il es
du peuple font volontiers des parenthèses dans leur conversation. Ils
emploient
souvent des proverbes. Le savetier se met vite à
t chacun de ces titres ; et d’abord la pureté. La pureté consiste à n’
employer
que les termes et les constructions conformes aux
rmonie ont tués depuis longtemps. Je prends un seul exemple. Pourquoi
employer
, fis-je, fit-il, au lieu de dis-je, dit-il ? L’us
Jacob le bibliophile avait inventé quelque chose de plus précieux. Il
employait
dans son récit les formes contemporaines, même le
ussée, Comptait déjà dans sa pensée Tout le prix de son lait ; en
employait
l’argent ; Achetait un cent d’œufs ; faisait trip
l’e muet. 1. Ancien mot, pour triste, fâché. On se plaît encore à l’
employer
dans la conversation. 2. Ce sont des projets qui
ui ont régné sur cette contrée. 5. Nouveau souvenir de Rabelais, qui
emploie
ce mot pour désigner un homme sans importance, un
un nom : mon livre, ton chapeau. Deuxième remarque. Mon, ton, son, s’
emploient
au féminin devant une voyelle ou une h muette : o
yelle ou une h muette : cet oiseau, cet homme. Celui-ci, celle-ci, s’
emploient
pour montrer des choses qui sont proches ; celui-
ter, et bien moins de ressources pour y parvenir. L’éloquence profane
emploie
des armes presque toujours victorieuses, dont l’é
aucoup plus étroites. Comme celle du barreau, elle peut, à la vérité,
employer
une action variée et véhémente, pleine de chaleur
Philippe, et qu’ils ne firent que gâter les harangues où Cicéron les
employa
. J’en viens à ce qui est d’une utilité bien plus
ons dans ses ouvrages. Cette méthode est à peu près celle que Socrate
employa
pour réduire au silence les sophistes de son temp
se adapter cette méthode, et peu d’occasions où il soit à propos de l’
employer
. Le mode de raisonnement dont on se sert presque
ent à l’appui d’une cause, ceux qui semblent les plus solides, et les
employer
comme principaux moyens de persuasion. L’orateur
dulations de la voix, dans cette variété de notes et de sons que l’on
emploie
en parlant. Une seule observation fera voir quell
vec aisance et rapidité, et déclamer avec noblesse et dignité, afin d’
employer
à propos les deux manières dans le même discours,
ont dans chaque individu un caractère particulier. L’orateur ne doit
employer
que ceux qui lui sont naturels. Il en est à cet é
ivre, fait pour être lu, exige un style tout autre que celui que doit
employer
un homme qui s’adresse oralement à ses semblables
ision, il faut élaguer toute redondance, éviter les répétitions, et n’
employer
que le langage le plus pur et le plus poli. Le di
x ornements de ce genre de composition, et l’un des plus difficiles à
employer
. L’historien fait preuve d’un grand talent, lorsq
nière de voir des différents partis. C’est Thucydide qui, le premier,
employa
cette méthode ; les harangues que l’on trouve en
t le pédantisme des philosophes du siècle où il vivait. Il ne pouvait
employer
un moyen plus sûr pour réussir que celui qu’il a
même et pour la personne à laquelle on écrit. Il est inconvenant de n’
employer
qu’un style lâche et incorrect ; cette liberté po
me pouvaient produire ; elle parlait le langage des passions, et n’en
employait
jamais d’autre, car elle était fille des passions
général, sur dix syllabes dont se compose notre vers (à moins qu’on n’
emploie
occasionnellement le vers alexandrin), on en comp
a place la plus éloignée où elle puisse se trouver dans un vers. On n’
emploie
cette coupe que très rarement, mais elle produit
t des images nouvelles. Il court le danger de devenir ennuyeux s’il n’
emploie
que ces sujets rebattus, qui sont originaux dans
mœurs et dans les caractères des hommes, on y peut, en quelque sorte,
employer
l’aisance et la liberté de la conversation ; auss
croire, en effet, que ce soit un art frivole et méprisable, celui qu’
employèrent
des hommes embrasés de l’esprit divin, celui qu’i
ions et aux effets de la nature dons leur pays, les poètes hébreux en
employaient
d’autres encore, qu’ils tiraient des cérémonies r
rgie sont les caractères distinctifs de cet auteur. Jamais écrivain n’
employa
plus de métaphores. On peut dire qu’il ne se cont
pique et la poésie dramatique. Je commence par la poésie épique. Nous
emploierons
cette Lecture à en faire connaître les principes
on subordonnée. Il est à propos de remarquer en passant qu’Aristote n’
emploie
pas le mot épisode dans l’acception que nous lui
mblables, sont les plus pauvres moyens de merveilleux que l’on puisse
employer
. Ils peuvent quelquefois être introduits dans une
du merveilleux en général ; il est à propos de remarquer que celui qu’
employa
le chantre d’Achille n’était pas de son invention
tions historiques de sa patrie, de lier son sujet à celui d’Homère, d’
employer
le même système de merveilleux, de rappeler les e
des passions des hommes ou de leurs dispositions morales. On peut les
employer
comme prosopopées ou figures de langage ; et, dan
très bon effet ; mais la nature du sujet ne permet pas toujours de l’
employer
. Dans l’enfance de l’art dramatique, l’exposition
pendant que le chœur a chanté un hymne, et qui ont dû nécessairement
employer
un espace de plusieurs heures. Mais s’il semble n
nspire. Tant que son ardeur se soutient, elle ne raisonne pas, elle n’
emploie
ni les longs discours ni les déclamations ; elle
la liberté du dialogue et aux mouvements des passions. L’obligation d’
employer
constamment des vers rimés est un inconvénient de
action, de temps et de lieu y étaient scrupuleusement observées. On y
employait
le merveilleux, c’est-à-dire l’intervention des d
sujet ; il y régnait constamment un ton moral et religieux, et l’on y
employait
bien moins que chez les modernes ces combats viol
d’abus et de licence. Alors on trouva le moyen d’éluder la loi : l’on
employa
, il est vrai, des noms imaginaires ; mais on cont
s la comédie nouvelle succéda bientôt. Lorsqu’il ne fut plus permis d’
employer
au théâtre le ridicule personnel, la comédie devi
de mouvement ; mais son défaut est de trop prodiguer l’esprit ; il l’
emploie
souvent mal à propos ; et presque toujours il en
iques sont plus hardies et plus maniables que les nôtres. Ils peuvent
employer
la rime ou s’en passer, et hasarder beaucoup plus
ction, des facultés, des qualités de l’âme, de ses affections, sans y
employer
des mots primitivement inventés pour exprimer les
ensible, marquée par les longues et par les brèves, et qui ne peuvent
employer
ces dactyles et ces spondées qui font un effet si
du parlement, qui dura jusqu’au temps de la restauration. Les Anglais
employèrent
sa plume pour justifier la mort de leur roi, et p
se trouva pauvre, abandonné et aveugle, et ne fut point découragé. Il
employa
neuf années à composer le Paradis perdu. Il avait
s premières, les tons de la voix Interprètent les secondes ; et, sans
employer
à la fois ces deux sortes de langage, il est impo
enait le mieux à sa mélodie ; et comme pour remplir ce but on pouvait
employer
diverses sortes de pieds, il fallait bien que les
rs fussent susceptibles d’être scandées de différentes manières. L’on
employa
constamment les dactyles et les spondées pour mes
es sont les auteurs de poèmes : eu égard à la forme de langage qu’ils
emploient
, c’est-à-dire à ce qu’ils s’expriment en vers, ce
ivains : les uns et les autres, eu égard à la forme de langage qu’ils
emploient
, sont des prosateurs. Il importe de conserver tou
outer : J’ai été fidèle ! Qu’il me soit permis, je vous en conjure, d’
employer
constamment pour Dieu et pour moi-même ce qui me
re. 1. Comparez les beaux vers de Victor Hugo sur l’Aumône. 2. On n’
emploierait
plus ce mot sans le faire rapporter à un substant
yllabe. Lēvēs | quĕ sūb | nōctēm | sŭsūr | rī . Hor. Ce vers ne s’
emploie
pas seul, il fait partie de la strophe alcaïque.
1° L'aristophanien, composé d’un dactyle et de deux trochées. Il ne s’
emploie
jamais seul. L[ATTcaractere]dĭă, pĕr | ōmnes Te
s et habilement faits. Dans l’histoire même, qui est le genre qui les
emploie
de préférence, on n’aime pas à les rencontrer à c
s en passant par sa bouche, caractérise l’adresse heureuse du poète à
employer
les expressions les plus communes. Sous l’attrai
s remarquer les contrastes les plus saillants, et la manière variée à
employer
l’antithèse. Fond. — Dites à quel genre appartie
ent de l’impératif singulier : Meurs ! la seconde est respectueuse et
emploie
le pluriel : Montez au ciel ! et ces derniers mot
nnent à la fois de la métaphore et de l’image, et que peu d’écrivains
emploient
avec grâce. L’auteur partage sa description en tr
es choses morales et imiter la belle nature. Malheur au narrateur qui
emploie
son talent à réhausser de coupables passions ! Mé
ivons bientôt. Que l’écrivain, logicien toujours sévère pour le fond,
emploie
rarement les formes rigoureuses de l’école. Peu d
que est souvent plus puissante que les raisonnements57. C’est elle qu’
employait
Aristophane pour combattre les sophismes de son s
le de rien ajouter : « Nous avertirons l’orateur, dit Cicéron59, de n’
employer
la raillerie ni trop souvent, car il deviendrait
sente, comme en latin, ee que les Grecs appelaient φράτις. Diction s’
emploie
quand il s’agit des qualités générales du discour
l’idée qu’on doit attacher au mot style. Quand Cicéron et Quintilien
emploient
le mot stylus, ils entendent par là l’exercice de
rs peindre et toujours agrandir les objets, ils doivent aussi partout
employer
toute la force et déployer toute l’étendue de leu
rase fait le tour de la pensée au lieu de l’aborder franchement. On l’
emploie
ou pour éviter un mot que l’on craint d’employer,
der franchement. On l’emploie ou pour éviter un mot que l’on craint d’
employer
, ou pour donner de l’élégance et de l’ampleur au
s comparaisons des tableaux. L’orateur, qui veut surtout persuader, n’
emploie
cette figure que pour rendre ses démonstrations p
la rend lorsque nous sortons. Il ne s’agit donc que du temps que nous
employons
au spectale et que nous ne saurions mieux employe
du temps que nous employons au spectale et que nous ne saurions mieux
employer
qu’à la pitié…. La pitié est un mouvement charita
s A te servir et te plaire, Que c’est la mettre en colère Que de ne l’
employer
pas. Use de sa bienveillance Et lui donne ce pl
’en servir en poèsie. » J. B. Rousseau n’a pas craint, en effet, de l’
employer
. 4. C’est-à-dire, comme par l’effet d’un charme
on appelle ainsi. Quand le sujet du sonnet est grave et sérieux, on y
emploie
les vers alexandrins ; quand il ne l’est pas, on
on y emploie les vers alexandrins ; quand il ne l’est pas, on peut y
employer
les vers de huit ou de dix syllabes70. Voici un s
autrui, de raconter les faits avec adresse et à son avantage, enfin d’
employer
la plainte ou la prière pour obtenir justice ou g
es, et l’autre y va puiser ; Tune enseigne les moyens, et l’autre les
emploie
; l’une, pour me servir de l’expression de Cicéro
ne armée en bataille, de rassembler, de distribuer ses forces, de les
employer
à propos après les avoir ménagées : de prendre un
e de raisonneurs à tête vide et de harangueurs importuns. A quoi donc
employer
cet âge où l’étude de la rhétorique et les exerci
i je me servais de ces mots, je ne faisais rien de moi-même ; si j’en
employais
d’autres, je faisais plus mal. Je préférai d’expl
is, un seul doit-il paraître en évidence ; et lors même que l’orateur
emploie
tous les moyens de se concilier le juge ou l’audi
. Mais il faut que l’élève apprenne à les connaître, et non pas à les
employer
. Celles qui, dans la chaleur de la composition, n
de viré force, ou ruiner insensiblement les moyens de son adversaire,
employer
l’artifice de l’insinuation, ou le tranchant du s
aucun des termes un peu obscurs ou équivoques sans définition. III. N’
employer
dans la définition des termes que des mots parfai
es prouver. II. Prouver toutes les propositions un peu obscures, et n’
employer
à leur preuve que des axiomes très-évidents ou de
re aucun des termes un peu obscurs ou équivoques, sans définition ; N’
employer
dans les définitions que des termes parfaitement
e toujours obscure la chose qu’on veut prouver, et claire celle qu’on
emploie
à la preuve ; car quand on propose une chose à pr
ne richesse pour la langue, et qu’il se dise fort juste où chaud ne s’
emploie
qu’improprement. Valeur devait aussi nous conserv
à ajouter à la preuve solide les moyens d’intéresser l’auditeur, et d’
employer
ses passions pour le dessein qu’on se propose. On
justice de sa cause. C’est ce qui arrivera toujours lorsqu’une partie
emploiera
, pour plaider sa cause, un homme qui ne se soucie
ien n’égale la vivacité et la force, non-seulement des ligures qu’ils
employaient
dans leurs discours, mais encore des actions qu’i
à la nature qui se montre à vous, vous n’avez qu’à la suivre. Si vous
employez
l’art, cachez-le si bien par L’imitation, qu’on l
l’on prémédite les figures et les principales expressions qu’on doit
employer
, se réservant d’y ajouter sur-le-champ ce que le
égant. L’élégance est un résultat de la justesse et de l’agrément. On
emploie
ce mot dans la sculpture et dans la peinture. On
, que tout orateur doit connaître. Il examine quelles preuves on doit
employer
dans ces trois genres d’éloquence. Enfin, il trai
les maîtres. Genre de style Comme le genre d’exécution que doit
employer
tout artiste dépend de l’objet qu’il traite ; com
ique ne respirera point la passion ; et dans aucun de ces écrits on n’
emploiera
ni métaphores hardies, ni exclamations pathétique
ent le changer quand il change d’objet. La Fontaine, dans ses opéras,
emploie
le même genre qui lui est si naturel dans ses con
s cheveux ; mais, pendant ce peu d’années que le meilleur des princes
employait
à guérir nos blessures, elles saignaient encore d
rement a été substitué par les procureurs au mot erres, que le peuple
emploie
au lieu d’arrhes ; arrhes signifie gage. Vous tro
ie en physique ; on parle d’anatomie en style ampoulé ; on se pique d’
employer
des expressions qui étonnent, parce qu’elles ne c
l’égard du style familier, ce sont à peu près les mêmes termes qu’on
emploie
en prose et en vers. Mais j’oserai dire que je n’
ris de ces langues la liberté des inversions ; il s’est donné celle d’
employer
l’infinitif des verbes en guise de nom substantif
Voulez-vous délasser l’attention et un moment vous occuper à plaire :
employez
-y la séduction d’un style tempéré, légèrement sem
-vous toucher, émouvoir, étonner, troubler, entraîner vos auditeurs :
employez
la véhémence. Et, en effet, chacun de ces trois c
it Cicéron du stoïcien Rutilius, qui avait dédaigné, comme Socrate, d’
employer
l’éloquence pathétique pour sa défense. Ce n’étai
’art de Racine que pour donner à Corneille l’avantage du génie. Qu’on
emploie
cette distinction pour marquer le caractère d’un
nfinie et toujours les plus propres et les plus précises qu’on puisse
employer
. Peu de gens l’ont compté parmi les orateurs, par
igures discordantes. Quelque brillantes que soient les couleurs qu’il
emploie
, quelques beautés qu’il sème dans les détails, co
rs peindre et toujours agrandir les objets, ils doivent aussi partout
employer
toute la force et déployer toute l’étendue de leu
retenir, ou ne les retient qu’avec peine, parce qu’elle est obligée d’
employer
une sorte de violence pour lier ensemble des chos
pour lier ensemble des choses qui tendent à se séparer. XVI. Avant d’
employer
un beau mot, faites-lui une place. XVII. Toutes
qui n’ont que des pensées communes et de plates cervelles, ne doivent
employer
que les mots les premiers venus. Les expressions
pper d’une manière étendue et ornée la nature de ce qu’il définit. Il
emploie
ce lieu commun, pour prouver que ce qu’il dit d’u
bel effet : ils sont comme les ombres dans un tableau. L’orateur les
emploie
lorsque, voulant expliquer une chose, il dit d’ab
iquer une chose, il dit d’abord que ce n’est pas cette chose. Cicéron
emploie
ce lieu commun, lorsqu’il dit que le consulat est
Ils y sont d’un plus fréquent usage que partout ailleurs. Mais on les
emploie
bien souvent dans toutes sortes d’ouvrages en pro
tte ambition, lorsqu’elle ne se propose que des choses louables, et n’
emploie
que des moyens légitimes pour parvenir à sa fin,
étendue, en faisant entrevoir le germe des preuves qu’il a dessein d’
employer
. La narration oratoire considérée comme le récit
hilippe72, ce que jusques ici vous n’avez pas fait ; si chacun veut s’
employer
de bonne foi pour le bien public, les riches en c
, l’apostrophe, la prosopopée, etc., sont celles que l’orateur doit y
employer
, comme étant les plus propres à donner au discour
immensité, n’est qu’à sa place ; que la langue sublime et calme qu’il
emploie
, inspire, comme le spectacle de l’univers, une ad
e M. Thomas procède peut-être d’une manière un peu trop uniforme : il
emploie
trop souvent l’analyse et l’épuise trop souvent :
rapporte à la manière dont on le dit, 4° Concision La concision
emploie
le moins de mots possible pour rendre la pensée.
acte III, scène ii.) 6° Pureté La pureté du style consiste à n’
employer
que les termes consacrés par l’autorité des grand
dans une acception différente. Il faut éviter les termes vieillis et
employer
discrètement les néologismes qui n’ont pas tout à
effet cherché. C’est l’équilibre de la période. Le style périodique s’
emploie
généralement dans les sujets dont le genre est mo
onomatopée), tantôt elle peint l’idée ou l’objet par les mots qu’elle
emploie
. Cette sorte d’harmonie est quelquefois cherchée
rtout aux sujets purement agréables. Le style sublime est celui qu’on
emploie
dans les discours ou écrits qui demandent de la g
ge familier, rien n’est plus fréquent que le tour interrogatif ; on l’
emploie
presque toujours sans passion. Il ne faut pas le
, le Cid, acte III, scène iv.) Dans le Loup et le Chien, La Fontaine
emploie
une figure semblable ; c’est une véritable atténu
scène iii.) Pléonasme Le pléonasme (πλεόνασμος, surabondance)
emploie
des mots inutiles pour le sens. C’est souvent une
Apposition L’apposition (appositio, de appono, je mets à côté)
emploie
les substantifs comme épithètes. Ex. « Des titre
me sers) est l’extension par analogie du sens propre des mots ; on l’
emploie
quand il n’existe pas de termes pour désigner un
leur époque, à leur nationalité et à leur caractère particulier. On y
emploie
la couleur locale ; c’est le roman historique. E
poétique, chant III, vers 167 et suiv.) Nos anciens poètes français
employaient
fréquemment l’allégorie. Ex. les personnages appe
était pas blessée. Ex. Çà et là, va et vient, etc., expressions qu’il
emploie
comme si elles n’étaient qu’un seul mot. Résu
n but est de toucher l’âme par tous les moyens qu’il plaît au poète d’
employer
. Les strophes les plus propres à l’expression de
atire La satire (satura, mélange) est ainsi nommée parce qu’Ennius
employa
des vers de toute longueur dans ce genre de poème
ître. 2° Éloquence militaire L’éloquence militaire est celle qu’
emploie
un général pour soutenir ou exciter le courage, d
Lamothe et l’abbé d’Aubignac, elle semble désormais abandonnée. On l’
emploie
seulement dans le drame (Ex. les drames en prose
vent contre lui ou contre la cause qu’il défend, l’orateur, dès lors,
emploie
tout son art, rassemble toutes ses forces, pour p
s extrinsèques : « Souvent un David, seul capable de sauver l’État, n’
emploie
sa valeur, dans l’oisiveté des champs, que contre
t en exemples, tantôt en enthymèmes et que certains orateurs aiment à
employer
l’exemple, d’autres l’enthymème ». (Rhét., I). Aj
ix d’un pilote, etc ». Aristt., Rhét., liv. II. On sait l’apologue qu’
employa
Stésichore, sous forme d’exemple, contre les ambi
t formés ; or, le poète Archias a formé mes talents, donc je dois les
employer
à sa défense. » Bien différente est la méthode de
n de soulager les uns, de protéger les autres, me fait un devoir de m’
employer
de tous mes moyens pour le défendre et le sauver.
, de figures. Manque-t-il de bonnes raisons ? c’est alors qu’il saura
employer
une foule de traits séduisants et variés pour dis
élicatesse de ceux devant qui il parle, l’orateur est souvent forcé d’
employer
des ménagements tout particuliers, de recourir à
où il lui faut recourir aux passions, sous quelles formes il doit les
employer
et dans quelle mesure. Le bon sens dit qu’elles n
ges, haute estime témoignée aux grands hommes, voilà les moyens qu’il
emploie
pour se concilier la bienveillance générale.
puisse aisément saisir toutes les circonstances ; si les termes qu’il
emploie
sont propres, usités et ne laissent aucun embarra
vain avait son style. Quelque sujet qu’on traite, quelque style qu’on
emploie
, il ne faut jamais perdre de vue que le principe
onvenance. Joignez-y le naturel et l’harmonie. La pureté consiste à n’
employer
que des mots, locutions ou tours de phrase autori
t leurs sentiments. Aussi les tours de phrase, les expressions qu’ils
emploient
, en portent-ils toujours le cachet. Mais l’élocut
il est pour l’écrivain ce que les couleurs sont pour le peintre. On n’
emploie
ni les mêmes traits, ni le même coloris pour figu
de la phrase, dans la Perse. Virgile, pour dire que le jour s’achève,
emploie
cette périphrase, admirablement placée dans une é
l’orateur feint de ne pas savoir ce qu’il doit dire ou faire. Elle s’
emploie
à exprimer les mouvements impétueux ou irrésolus
ette figure se doit rapporter cette tournure si habilement ménagée qu’
emploie
l’orateur romain, lorsqu’au lieu de dire que les
it pas tout imiter ; et que ce qu’il imite, il l’imite en beau. Aussi
emploie-t
-il un style particulier qu’on désigne sous le nom
en eux-mêmes ignobles et bas ; le poète doit les éviter, ou, s’il les
emploie
, il faut qu’il les place de manière à les rendre
» Voilà une véritable parenthèse. Je n’ai qu’un précepte à donner : n’
employez
jamais la parenthèse sans une absolue nécessité ;
’énallage de nombre et de personne remplace tu par vous, je par nous,
emploie
la seconde personne pour la troisième, ou la troi
construction rétablie représente à peu près exactement celle que l’on
emploierait
en français. 122. « Prenait l’essor est la princ
Supérieur ou à un égal. Il faut alors dans une lettre de félicitation
employer
ces lieux communs déjà épuisés, qui sont le mérit
t à des personnes de la plus haute distinction, il convient de ne pas
employer
la seconde personne, mais de se servir d’une péri
c attachement, ou très parfaitement, etc. La formule qu’il convient d’
employer
doit être déterminée par les circonstances. Si da
tent rarement de cette leçon si importante : que les hommes devraient
employer
les premières années de leur vie à devenir tels5
er vous et les princes vos enfants. N’y épargnez rien, grande reine :
employez
-y l’or et tout l’art des plus excellents ouvriers
grande pureté de langage. (Note de La Bruyère.) 3. Proprement, ils
emploient
toujours le mot propre. 4. « Ce qui fait que peu
laisser voir, tournure tombée en désuétude. 2. Offices, services, s’
emploie
rarement sans épithète. 3. Pour s’y ennuyer. M
en effet, toutes les fois que, en vertu d’une comparaison mentale, on
emploie
le signe d’une idée pour exprimer une autre idée,
lque écrivain, c’est ce qu’on appelle l’allusion réelle ; ou bien, il
emploie
à dessein un mot susceptible d’un sens différent
s détournés de leur sens primitif. Paronomase. Figure qui consiste à
employer
dans une même phrase, en les faisant contraster,
de ce qui les devait inciter à pitié, attendu que j’étais contraint d’
employer
les choses nécessaires à ma nourriture381 pour ér
ble dans les entretiens et dans les conversations du monde ? Pourquoi
emploie-t
-elle tant d’artifices et cherche-t-elle tant de t
lui convenir ; ou si, se servant de quelque outrageante ironie, l’on
emploierait
toutes les louanges qui seraient les plus capable
ui aient emporté un temps très considérable : mais il aimait autant l’
employer
au profit ou à la gloire d’autrui qu’à son profit
ce que l’ennui rend insipide et ce que l’oisiveté a rendu nécessaire.
Employez
tant qu’il vous plaira vos biens et votre autorit
us montreront la joie, mais ils ne la laisseront pas dans votre cœur.
Employez
-les à faire des heureux, à rendre la vie plus dou
outes les préparations chimiques ne semblent faites que pour nuire. J’
emploie
des moyens plus simples et plus sûrs. A quelle no
t souvent traité leurs empereurs : mais vous ne serez point obligés d’
employer
la pointe de vos épées pour me forcer à lever la
lon lui, que notre conseil d’État. Où scopettade manque, stilettade s’
emploie
; au moyen de quoi là le peuple se fait respecter
dès ce moment fut soumise à Woirland, qu’elle n’osa plus attaquer. J’
employai
le même moyen et j’obtins un pareil résultat. Lis
it une bonne santé, des bras robustes, et qu’il trouvait aisément à s’
employer
, il pouvait sans trop de peine pourvoir à sa subs
ble.... A quatre heures le second pont fut terminé, et Napoléon1552 s’
employa
de sa personne à faire défiler sur la rive droite
ès la pointe du jour, fit dire au général Eblé, au maréchal Victor, d’
employer
tous les moyens de hâter le passage de ces malheu
çut que soixante mille, par suite de la réduction des legs, et il les
employa
au soulagement d’anciens militaires dénués de sec
grand’1841 plaine unie, Des bons soudards son enseigne munie, Prêts d’
employer
leur bras fulminatoire1842 A repousser dedans le
ussée2170 Comptait déjà dans sa pensée Tout le prix de son lait ; en
employait
l’argent, Achetait un cent d’œufs, faisait triple
Et, sans perdre de temps à consoler sa sœur, De ses quatre pieds il s’
emploie
A creuser un secret chemin Pour joindre son amie,
qu’il lui ôterait. 172. Tribart, bâton gros et court. — Le mot ne s’
emploie
plus. 173. Badaud, celui qui s’arrête à tout ob
iècle et dont le souvenir paraît avoir été populaire. 175. Sus ne s’
emploie
plus que comme adverbe. — Sambreguoi : par la fac
at de payer quoi que ce soit. 194. Es, contraction de en les, qu’on
employait
aussi pour aux. — Voire, vraiment, à vrai dire, e
ont pas de Des Périers. 202. One, jamais. Le mot a vieilli, et ne s’
emploie
plus aujourd’hui que comme un archaïsme voulu. 2
très connue. — Sus, qui est ici préposition avec le sens de sur, ne s’
emploie
plus que comme adverbe, et dans certaines locutio
t resté dans les deux expressions de bon aloi, de mauvais aloi, qui s’
emploient
bien au propre et au figuré. 210. En, à. 211.
recte, quoique, dans l’usage, oublier de ait prévalu. 225. Fâcher s’
emploie
encore bien comme intransitif, mais seulement sou
au public. — Le mot était déjà un archaïsme au xviie siècle. On n’en
emploie
plus aujourd’hui, et seulement dans le style juri
fait espérer à mes créanciers qu’ils seraient payés. — Créditeur ne s’
emploie
plus guère que comme adjectif dans la locution co
tendez : de la charpenterie, c’est-à-dire des charpentes. Le mot ne s’
emploie
plus dans ce sens. 378. Me mettre plus commodéme
m’était extrême d’autant plus que la chose était déraisonnable. — On
emploie
encore, dans la première moitié du xviie siècle,
gouvernement espagnol. 502. Partement, départ. Ce terme, vieilli, s’
employait
spécialement dans la langue de la marine. 503.
t qui désigne en effet d’abord cette prière, puis toute prière ; il s’
emploie
enfin, au figuré et dans le style famé lier et co
555. Guinder. On voit ici, pris dans le sens propre, un verbe qu’on
emploie
le plus souvent comme pronominal, ou au participe
’en mauvaise part. 623. De chien. Dans le langage très familier, on
emploie
également bien, pour déprécier un objet ou une pe
s. 640. Bassesse est ici synonyme de humble condition. Le mot ne s’
emploie
plus guère aujourd’hui que dans le sens de dégrad
e passaient de main en main. 708. La locution par-dessus le marché s’
emploie
presque toujours absolument : on voit qu’ici il n
ent au xviie siècle. 727. Il est plus correct aujourd’hui de ne pas
employer
ne avec sans que. 728. Tout blessé, quoique bl
à : à quoi [autre] vous serviront vos amis qu’à vous affliger. Nous n’
employons
plus guère cette tournure interrogative ; mais no
de confiance, créance est employé de préférence à croyance. Créance s’
emploie
encore, dans la langue juridique et commerciale,
ue. 798. On dirait aujourd’hui chez lui. Le pronom réfléchi soi ne s’
emploie
plus guère pour renvoyer à l’idée du sujet que lo
Que. Voir la note 6 de la page 66. 876. Péri. Ce participe, qu’on n’
emploie
plus guère, se trouve assez fréquemment au xviie
e, belle prestance. 1076. . Que cela veut-il dire ? Tournure qu’on n’
emploie
guère ; on dit plutôt ; que veut dire cela ? ou :
A la Chine, se disait aussi bien que : en Chine. Réciproquement, on
employait
quelquefois en devant les noms de ville : aller e
sentence prononcée par les premiers juges. 1109. Fatalité. Le mot s’
emploie
presque toujours avec un sens funeste. On voit qu
ui fit ces lignes pour le congratuler. Expression gauche que Voltaire
emploie
à dessein, comme s’il la transcrivait de la lettr
e à propos d’un mariage. 1130. Faire mes diligences pour être payé,
employer
tous mes soins à me faire payer. 1131. État, si
evin du village sont même demeurés assez célèbres. 1325. Le mot ne s’
emploie
plus que pour désigner une fort grosse toile, don
rt grosse toile, dont on faisait les voiles des vaisseaux. L’auteur l’
emploie
évidemment ici avec le sens de colonnade, par leq
fête ou le marché. 1448. Gaussant, raillant ; terme familier qui s’
emploie
plus souvent comme pronominal (se gausser). 1449
vêtement ou à une chasuble. 1783. Mot emprunté au latin et qui ne s’
emploie
que dans cette expression, avec le sens de premiè
. Leur montait dessus, façon de parler toute populaire, que l’auteur
emploie
ici à dessein au lieu de la forme plus correcte m
i, gai content. Le simple baudir (exciter) et l’adjectif baud (vif) s’
emploient
encore en vénerie. 1870. Gaudi, amusé, moqué.
ssion du pronom sujet est fréquente au xvie siècle ; d’autre part on
employait
fort bien avoir impersonnel dans le sens de la lo
1921. Très humblement requérant. Marot affecte, par plaisanterie, d’
employer
ici les formules consacrées des véritables requêt
i-dessus note 2). 1929. Pour ce que a vieilli ; la langue moderne n’
emploie
plus que parce que. 1930. Grève, grave, lourde
encore usité au xviie siècle. 1997. D’ailleurs. 1998. Le mot ne s’
emploie
plus qu’au sens moral et métaphorique. 1999. Voi
ire seulement aujourd’hui : accorder la permission de ne pas faire, s’
employa
également bien, jusque dans le xviie siècle, ave
irait plutôt aujourd’hui : on ne fait point d’estime de lui, car on n’
emploie
guère les pronoms en et y qu’en parlant des chose
ns l’ombre, on dirait aujourd’hui dans l’ombre. Mais dedans, qui ne s’
emploie
plus maintenant que comme adverbe, s’employait fo
e. Mais dedans, qui ne s’emploie plus maintenant que comme adverbe, s’
employait
fort bien, dans l’ancienne langue et jusque dans
me dans la locution usuelle : eau de fleurs d’orange. 2132. Objet s’
emploie
souvent au xviie siècle dans le sens de : person
orthographe fut tombée en désuétude, la poésie continua cependant à l’
employer
. 2141. Je te voi. Voir la note précédente. 21
ée, habillée, arrangée. Mot dont l’étymologie est contestée ; il ne s’
emploie
que dans le langage familier, mais il est vif et
du vers suivant. 2217. Soûlait, imparfait du verbe souloirs qu’on n’
emploie
plus et qui signifiait avoir coutume : il est tir
usage que dans les locutions lis-je, fit-il, fait-il, etc..., et ne s’
emploie
que dans le style familier. — Sur chère, voir pag
4. Bailler, donner ; terme vieilli, qui dès le temps de Molière ne s’
employait
plus guère que dans le langage familier. — Sans v
e frappant d’un coup de tonnerre, a beaucoup perdu de sa force ; il s’
employait
, au xviie siècle, dans un sens plus voisin de so
rsonne, voir page 512, note 5. 2388. Appas. Dans le sens où Boileau
emploie
le mot, aujourd’hui nous écririons plutôt appâts,
rr (maître, seigneur) : mais son sens s’est bien modifié, car on ne l’
emploie
qu’avec une intention de commisération ou de mépr
II.) 2552. Beaux esprits. On sait que l’expression de bel esprit s’
emploie
assez souvent avec une nuance d’ironie. 2553. L
devrait être, en français, du masculin : et c’est ainsi que Chénier l’
emploie
ici. Mais l’usage l’a lait féminin, et il faut di
l la morte exerçait une sorte de pouvoir mystérieux sur l’empereur, l’
employait
lui-même pour assurer son heureuse influence. Éti
main droite, par la dextre, cheval de parade ; mais on voit que Vigny
emploie
sans beaucoup de précision les mots de palefroi e
donc le vent dominateur. 2844. Leur soie, leur poil. – Le mot ne s’
emploie
guère qu’en parlant du cochon, dont le poil est r
sauge et la centaurée sont toutes deux des plantes aromatiques, qu’on
emploie
en médecine. 2895. Joubarbe : c’est la plante q
ne une production particulière d’un artiste, d’un artisan, etc., ne s’
emploie
comme masculin en ce sens que dans le style élevé
s parties qui le composent. Racine, voulant peindre la bonté de Dieu,
emploie
ce moyen, dans le premier chœur d’Athalie : Tout
diteurs et entraîner leur conviction. Il est impossible d’écrire sans
employer
une passion quelconque. L’écrivain qui sent le pl
qui se couronne de fleurs et qui n’a jamais connu les diamants. Il s’
emploie
dans les entretiens familiers, dans les conversat
lecteur ou à l’auditeur le plaisir de deviner ce qu’on lui cache ; il
emploie
surtout l’allusion, la comparaison, l’antithèse,
st celui qui plaida votre cause dans rassemblée des Athéniens, et qui
employa
tout son crédit et toute son éloquence pour les d
iments faits aux puissances, dans les panégyriques où il est permis d’
employer
toutes les richesses de l’art et d’en étaler tout
rs peindre et toujours agrandir les objets, ils doivent ainsi partout
employer
toute la force, et déployer toute l’étendue de le
r vous, et les princes vos enfants. N’y épargnez rien, grande reine :
employez
-y l’or et tout l’art des plus excellents ouvriers
i fixer ma course vagabonde… ! (Idem.) 3. Aucuns partis. Aucun, s’
employait
au pluriel. J’ai vu beaucoup d’hymens : aucuns d
laisser voir, tournure tombée en désuétude. 2. Offices, services, s’
emploie
rarement sans épithète. 3. Pour s’y ennuyer. M
et d’observer qu’il faut posséder la dialectique en philosophe, et l’
employer
en orateur. Le devoir du philosophe-orateur est d
mais délicat, si l’on ne se sent pas tout le talent nécessaire pour l’
employer
avec succès. Comme il n’y a point, en effet, d’im
odernes. Jusqu’après la guerre du Péloponèse, la Grèce ne connut et n’
employa
guère que la parole pour produire et répandre au
oucher au fond, quand ils devaient se borner à la forme, et, si j’ose
employer
cette expression, de composer la recette, quand o
ur général, qui, pour s’assurer de ce qu’il valait, n’eut besoin ni d’
employer
toute la finesse de sa pénétration, ni de le fair
aient le moins ; il conciliait avec bonté des esprits farouches, et n’
employait
la décision d’autorité qu’au défaut de la concili
n des correspondants, et d’autre part, la délicatesse des tournures à
employer
pour ne pas tomber dans l’affectation et l’éloge
quelque bien tourné qu’il soit d’ailleurs. Il ne doit point non plus
employer
de réticence dans sa satisfaction. Ce serait un m
econnaissance envers ceux qui m’ont si bien servi, je suis forcé de l’
employer
aujourd’hui pour les arracher au péril. Qu’elle s
is en main le gouvernail de la patrie, à se tenir sur leurs gardes, à
employer
tous leurs soins, à déployer toute leur habileté,
ée d’entraves, s’abandonne à elle-même ; incompréhensible, soit qu’il
emploie
pour éclairer ses tableaux l’astre du jour ou cel
fait pour en approcher. — Mais c’est peut-être un des espions qu’ils
emploient
. — A d’autres3 ! On prendra pour espion un étrang
gédie est d’émouvoir par le tableau des passions et du malheur ; elle
emploie
pour cela deux moyens, la terreur et la pitié : c
l’épopée ; c’est un discours ou un dialogue. On aurait donc tort d’y
employer
les figures poétiques, les hyperboles, les fleurs
es grands coups. 6° Différentes espèces de comédies. La comédie
emploie
différents moyens pour amuser ; de là deux espèce
t important de connaître la valeur de chaque expression pour savoir l’
employer
à propos ; et aucune étude n’est plus propre à no
Précision diffère de la Concision et de la Brièveté : Être bref c’est
employer
peu de mots ; être concis, c’est rendre sa pensée
uteurs. Racine voulant peindre le monstre qui s’élance sur Hippolyte,
emploie
des mots qui représentent bien les efforts de cet
ur-tout à un degré supérieur l’art de connoître les hommes, et de les
employer
à propos. Durant les troubles de la Fronde, il so
té, à la pénurie, à la stérilité du langage ; mais on continua de les
employer
dans la suite, parce qu’elles flattaient l’imagin
t besoin d’être appropriées au génie particulier de la langue qui les
emploie
, et dans quelle erreur, par conséquent, s’exposen
es oraisons funèbres, une foule d’exemples de la manière dont il faut
employer
la prosopopée. Plus cette figure est hardie, et p
on la met en contraste avec la laideur et la difformité. On peut donc
employer
avec succès l’antithèse, lorsqu’il s’agit de fort
rvent elles-mêmes de transition. La seule circonstance où l’on puisse
employer
la transition artificielle, c’est lorsque deux id
les modèles de ces mille artifices, et que vous vous habituerez à les
employer
vous-même à l’occasion. En général, la transition
Plan est le dessin d’ensemble des premiers rudiments d’un ouvrage. On
emploie
cette expression communément en architecture : no
ilippe, ce que jusqu’ici vous n’avez pas fait ; si chacun veut bien s’
employer
de bonne foi pour le bien public, les riches en c
on, comme est celle de l’Odyssée. » Batteux : « Il s’est bien gardé d’
employer
dans son Odyssée toutes les aventures d’Ulysse, c
gles, comme le dialogue narratif ou dramatique. D’abord, il ne faut l’
employer
que quand l’obscurité et la nouveauté des doctrin
’homme ne doit pas se nourrir de la chair des animaux, etc. Elle ne s’
emploie
pas seulement dans l’éloquence et la philosophie
même manière que nos deux Poètes le supposent dans la fiction qu’ils
emploient
. Article II. Des divers Genres d’Éloquen
s’irrite de plus en plus dans son cours. Aussi l’Orateur, dit-il2, y
emploie
les couleurs les plus fortes et les plus vives. T
s partagés. Quand le sujet du sonnet est grave et sérieux, on doit y
employer
des vers alexandrins ; quand il ne l’est pas, on
doit y employer des vers alexandrins ; quand il ne l’est pas, on peut
employer
des vers de dix, et même de huit et de sept sylla
vers. I vers employés seuls dans un poème. Les vers qui s’
emploient
ordinairement seuls dans un poëme sont les hexamè
ble que οἱ ἀρχαῖοι (voy. plus haut, p. 90). Probablement Aristote les
emploie
l’un et l’autre comme de simples synonymes. L’Uly
ée, Comptait déjà dans sa pensée Tout le prix de son lait, en
employait
l’argent, Achetait un cent d’œufs, faisait triple
n convient particulièrement à l’épitre philosophique. Toutefois, on y
emploie
aussi le vers décasyllabe ; elle prend alors, quo
ces, ou se borne à une simple raillerie. Dans le premier cas, il doit
employer
un style ferme, plein et nerveux ; dans le second
cause du mélange des formes ou des différentes sortes de vers qu’ils
employaient
, sans s’embarrasser de les faire symétriser entre
a Précision consiste donc à ne dire que ce qui est nécessaire, et à n’
employer
aucun mot inutile. Cependant la précision ne défe
mme je n’avais à ma disposition que cette étoffe, j’ai été forcé de l’
employer
pour vous obéir. » Madame de Genlis. Lecture.
, Exagération ou Style ampoulé L’Enflure, l’Exagération consiste à
employer
hors de propos des expressions sonores et pompeus
crits ne dégénère en trivialité et bassesse, Ces défauts consistent à
employer
des expressions de mauvais goût, que l’on doit ba
n n’a point eu tort, cependant, de distinguer ces deux lieux ; car on
emploie
le second dans les cas même où le sens et le sign
idée également connus ne demandent ni définition, ni étymologie. On l’
emploie
, parce que de tous les modes de développement, ce
règles du début : c’est de là que tout dépend. L’exorde repose, pour
employer
le mot de Cicéron, dans les entrailles de la caus
st la science des signes de la parole et des règles à suivre pour les
employer
convenablement. — L’histoire naturelle, prise dan
à la noblesse, à la richesse, à la magnificence : la noblesse, qui n’
emploie
que les termes les plus généraux et les tournures
ailleurs, que la dignité du barreau défendit en effet à d’Aguesseau d’
employer
ce terme, il est évident qu’il n’eût été nullemen
rement la disposition oratoire : il est rare, du reste, qu’on ait à l’
employer
dans toute son étendue. Un discours peut renferme
e toutes les ressources du pathétique pour frapper un grand coup ; il
emploie
les tours animés, les figures hardies, les expres
▲