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1 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
du choix et de l’élégance des substantifs. I En français, on emploie généralement le terme abstrait pour désigner l’ép
e d’Auguste. Mais il est plus conforme au génie de la langue latine d’ employer le terme concret et de dire : Post Brutuum consul
noncer une idée générale, une maxime, une sentence, il serait mieux d’ employer le terme abstrait, comme dans cet exemple : Studi
de tant de villes accumulées en un seul lieu. V Le singulier s’ emploie élégamment pour le pluriel, afin de donner plus d
t le nom de pays était peu usité, ou s’il n’existait pas, il faudrait employer le nom de la nation. Ex. : In Sabinis natus, né d
lchos abiit, il se retira dans la Colchide. VIII Le nominatif s’ emploie communément après le verbe esse et d’autres de si
rit, avait un corps effilé et de petite taille. XI Le génitif s’ emploie élégamment pour désigner certaines propriétés acc
es faits étrangers que des faits domestiques. XIII Le génitif s’ emploie mieux que l’ablatif après les verbes qui signifie
XV L'accusatif servant à désigner un espace de lieu ou de temps s’ emploie mieux que l’ablatif. Ex. : Lex jubebat ut ab urbe
Jupiter. Toutefois il faut admettre généralement que l’accusatif ne s’ emploie guère qu’avec les verbes composés des cinq prépos
rvata est. Cic. C'est par moi seul que la république a été sauvée. On emploie aussi élégamment la préposition per avec l’accusa
absolu6, si usité en latin, est plus élégant que tout autre cas, et s’ emploie généralement mieux que toute périphrase, quand il
us est labor. Quand la nature résiste, le travail est inutile. Elle s’ emploie surtout pour traduire en latin nos participes pas
munis militiâ, exempt du service militaire. XIV Le comparatif s’ emploie élégamment au lieu de multùm, valdè, nimis, avec
VI Les ablatifs opinione, spe, œquo, justo, solito, dicto, etc., s’ emploient élégamment au lieu de quàm après un comparatif. E
plus vite que la parole. XVII Quàm pro, après un comparatif, s’ emploie élégamment dans le sens de eu égard à…, à proport
avec douceur les maladies légères ; mais quand elles sont graves, ils emploient des remèdes violents et périlleux. XXIV Dan
e Pompée à tous les hommes, et Lentulus à moi-même. XXX Ille s’ emploie souvent pour exprimer l’éloge, la célébrité, comm
’a été discutée dans le sénat. XXXV Le relatif qui, quœ, quod s’ emploie élégamment au lieu de is, ille, ipse. Ex. : Adven
lunt justitiam et pietatem. XXXVII Le relatif qui, quœ, quod s’ emploie très-élégamment comme complément d’un comparatif,
vous l’instruisiez sur les belles lettres. (Quem pour ut eum.) Il s’ emploie aussi très-bien dans le sens de vu que, parce que
lui a offert ? XLV Dans une énumération, il est plus élégant d’ employer unus et alter, pour exprimer le premier et le sec
nt par un à un, deux à deux, etc., ou chacun un, chacun deux, et ne s’ emploient qu’au pluriel. exemples : Septena jugera p
s præalta. Il y avait une tour très-élevée. XII En français, on emploie de préférence la voix active, quand le sens et l’
emble, il paraît, suivi d’une proposition infinitive, il est mieux d’ employer le mode personnel videor, videris, etc. Ex. : Tu
une très-grande médiocrité. XIV Plusieurs verbes intransitifs s’ emploient élégamment à la voix passive, sous une forme impe
indiquer ici les principaux usages. I Les participes présents s’ emploient élégamment : 1° Au lieu de l’infinitif français,
ulement une circonstance accessoire ou explicative, il vaudrait mieux employer le pronom relatif, ou faire usage d’une conjoncti
verbes habeo, teneo, possideo, et d’autres que l’usage apprendra, on emploie élégamment le participe passé pour marquer la dur
erminé ce que vous croyez avoir à faire. V Le participe passé s’ emploie aussi avec beaucoup de grâce au lieu du parfait d
les Romains. VI Au lieu d’un substantif, il est plus élégant d’ employer un participe passé pour exprimer un fait accompli
up de mots plaisants de Caton l’ancien. IX Le participe passé s’ emploie fréquemment et avec une élégance particulière pou
hements ou dans le fleuve du Rhin. X Le participe futur actif s’ emploie élégamment pour exprimer une action qui va bientô
nuit menaçante où allaient se commettre les plus grands crimes. Il s’ emploie aussi avec les verbes de mouvement pour exprimer
défendre à l’abri des remparts. XI Le participe futur passif s’ emploie généralement pour exprimer une action qui doit s’
té. XVIII Au lieu du supin en um, il est souvent plus élégant d’ employer ou le gérondif en dum avec ad, ou le gérondif en
La chose en est venue à une telle coutume. III L'adverbe undè s’ emploie élégamment pour signifier de quoi, par quoi, avec
ressens une vive douleur. V Les adverbes fortè et fortassè ne s’ emploient pas indifféremment l’un pour l’autre : fortassè s
jusqu’à vos oreilles. Il en est de même de forsan et forsitàn, qui s’ emploient plus fréquemment en poésie. Ex. : Forsan et hæc o
s il n’exécute rien. Remarque. Ces deux adverbes quidem et equidem s’ emploient fréquemment comme particules explétives ; il en e
que, nihil adeò, nisi fortè, nisi verò, etc. Les Latins se plaisent à employer ces sortes de particules, qui, n’étant point néce
ouvé un avis aussi violent ? XIV Ita, ainsi, de telle sorte, s’ emploie souvent dans un sens restrictif ; il est alors su
te vaincu et chassé n’a pas moins continué de régner. XV Vel s’ emploie élégamment dans le sens de etiam. Ex. : Per me ve
l importe donc de bien saisir le sens de chacune d’elles, afin de les employer d’une manière convenable. I La préposition è
nt de la lettre même, c’est son point de départ.) II È ou ex s’ emploie élégamment dans les locutions suivantes et autres
o te vidi, il y a longtemps que je ne vous ai vu. IV È ou ex s’ emploie élégamment pour désigner la cause, le motif, la m
re ponam. J'élèverai un temple de marbre. 3° De, marquant le temps, s’ emploie élégamment dans un sens partitif. Ex. : De nocte
dix heures du matin jusqu’à trois heures du soir. La préposition ad s’ emploie élégamment : 1° Pour exprimer une circonstance à
t quominùs sis beatus. Il ne tient qu’à vous d’être heureux. 4° Per s’ emploie aussi quelquefois pour exprimer la manière dont u
de mauvais moyens. XIV La préposition apud, chez, auprès de, s’ emploie élégamment : 1° Quand elle est prise dans le sens
uerat. César avait placé ses légions devant le camp. Au figuré, pro s’ emploie élégamment : 1° Dans le sens de au lieu de, en fa
La préposition præter signifie devant, à côté de, le long de, et s’ emploie ordinairement avec un verbe de mouvement. Ex. : A
vous vois d’autre ami que vous-même. XVIII La préposition sub s’ emploie élégamment avec l’accusatif de mouvement pour sig
ondition. XIX Suprà et quelquefois super, sur, au dessus de, s’ emploient élégamment dans le sens figuré pour signifier plu
e souvenir aura pour vous des charmes. III La conjonction que s’ emploie élégamment pour unir les mots qui ont entre eux q
e. V La conjonction atque a plus de force que et ou ac ; elle s’ emploie donc mieux pour attirer l’attention sur le mot su
Et maintenant voici mon avis. VI Les conjonctions ac, atque, s’ emploient avec élégance pour exprimer une comparaison après
u, servant à établir une distinction entre les termes qu’elle unit, s’ emploie élégamment et se répète même avec grâce, quand ce
me votre général, ou comme votre compagnon d’armes. VIII Vel s’ emploie souvent aussi et avec élégance dans le sens de mê
i dans un naufrage, ni dans un incendie. Dans ce cas, aut, vel, ve, s’ emploient élégamment pour continuer la négation. Ex. : Nec
osition et réuni surtout aux conjonctions verò, enim, tamen, autem, s’ emploie élégamment pour servir de transition et indiquer
conjonctions adversatives verò, autem, qui se mettent après un mot, s’ emploient élégamment pour faire sentir l’opposition ou la d
sed etiam, verùm etiam, au second, tiennent lieu de conjonctions et s’ emploient pour exprimer une gradation ascendante. Ex. : Tul
encore plus cruel que Romulus. Non modo — sed(sans exprimer etiam) s’ emploient au contraire pour exprimer une gradation descenda
res. Conjonctions de subordination. I La conjonction ut s’ emploie élégamment : 1° Dans le sens de dès que. Ex. : Ut
de plus agréable. VI La conjonction ne se met pour ut non et s’ emploie dans tous les cas où l’on mettrait ut, s’il n’y a
de si difficile que l’on ne puisse découvrir par la science. Quin s’ emploie bien aussi dans le sens de sans que. Ex. : Non te
, il aurait affirmé lui-même le fait comme certain.) XX Quòd s’ emploie élégamment dans le sens de quant à, pour ce qui e
ait dire : quos viceris, avec le subjonctif. 10. Le supin avec iri s’ emploie seulement pour désigner un temps futur, au lieu q
tur, au lieu que le participe en dus, da, dum, avec esse ou fuisse, s’ emploie quand il y a obligation de faire la chose. Ex. :
2 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
ur donner un sens précis et déterminé, il s’ensuit que les noms qu’on emploie dans un sens vague et indéterminé, n’ont pas beso
stantif qu’ils précédent, ils tombent sur un autre mot. On doit alors employer l’article, comme l’a fait Racine dans ce vers de
bservation bien essentielle à faire sur cette règle, qui veut qu’on n’ emploie pas l’article avant un nom précédé de son adjecti
s grammairiens n’ont pas dit. Restaut, observateur de cette règle, n’ emploie pas l’article : il dit dans sa Grammaire, pag. 46
de point les noms qui sont au singulier, et qu’on peut indifféremment employer , ou ne pas employer l’article avant ces noms ?
i sont au singulier, et qu’on peut indifféremment employer, ou ne pas employer l’article avant ces noms ? Observation sur une
e, de la peine à personne. Autre emploi de l’article. Quoiqu’on emploie principalement l’article, pour déterminer la sign
de l’article. Quoique l’article doive précéder les noms qu’on veut employer dans un sens précis et déterminé, on peut cependa
e. Cet adjectif n’a point de pluriel : mais, suivant l’Académie, il s’ emploie quelquefois comme substantif ; et alors il reçoit
Allemagne. Les noms de nombre, deux, trois, et cinq, ne peuvent pas s’ employer avec le substantif francs. Il faut dire : deux li
t pas : oui, ce les sont. J’ajouterai que les pronoms lui, elle, ne s’ emploient point avec la préposition de, lorsqu’ils se rappo
s, ne souffrent, en général, aucune difficulté. On peut néanmoins les employer , quand ils ont rapport à des choses inanimées qu’
ier. L’usage veut aussi, qu’en parlant des plantes et des animaux, on emploie lui en régime composé, mais dont la préposition n
n visite ces chevaux, et qu’on leur donne à manger. On peut également employer lui et leur, en parlant de choses inanimées, quan
e flatte et qui s’aime, Méconnaît son génie et s’ignore soi-même. On emploie encore le pronom soi en parlant des choses : = la
es choses sont, d’elles-mêmes, indifférentes. On ou l’on (il ne faut employer ce dernier, que pour éviter un son désagréable à
n, chacun, ce, et celui. Autrui, n’a ni genre ni nombre : il ne s’ emploie qu’en régime composé. On dit : ne rien faire à au
ui. Quelqu’un, ne se rapportant point à un nom substantif, ne peut s’ employer au pluriel qu’en sujet, et non en régime. On dira
n’y a point de pluriel, il n’est pas douteux qu’on ne doive toujours employer son, sa, ses. S’il y a un pluriel, voici la disti
à chacun leur thème. Lorsque chacun est après le régime du verbe, on emploie son, sa, ses : = ces soldats ont fait des prodige
selon leurs forces. Mais après un mûr examen, je pense qu’on ne peut employer que son, sa, ses, parce que le verbe est sous-ent
eurs fruits de bien bonne heure. Hors ces deux cas, on ne doit jamais employer ce pronom son, sa, ses, leur et leurs. Il faut y
article, ou un mot équivalent, est sous-entendu avant le nom, on peut employer le pronom. Ainsi les phrases suivantes sont corre
ité ou parité, se place avant le substantif auquel il est joint. Il s’ emploie aussi pour donner plus de force et d’énergie au d
rite, ne vous laissez point dominer par l’orgueil. Bien des personnes emploient tel, que ; telle, que, pour quelque… que, ou, que
sif a un régime composé, marqué par la préposition de ou par. Il faut employer de, quand le verbe exprime une action de l’âme :
l’honnête homme est estimé de ceux mêmes qui ne le sont pas. Il faut employer par, quand il exprime une action du corps, ou une
e se met pour à qui ; c’est à vous que je parle : et d’autres où il s’ emploie pour dont ; c’est de lui que je parle. » Dans ces
il a employé tous les moyens qu’il a pu. Les verbes obtenir, donner, employer , sont sous-entendus après les participes voulu, d
ojets, et n’en exécutant (ou, qui n’en exécute) aucun. Mais lorsqu’on emploie ces gérondifs, en les plaçant, soit au commenceme
ésent de l’indicatif, du parfait défini, et de l’indéfini. On peut employer le présent de l’indicatif pour un passé, quand on
r la pièce nouvelle. Le jour d’hier étant entièrement écoulé, on doit employer le parfait défini, et dire : je reçus, je vis. Pa
solument. Voilà pourquoi il y a des conjonctions, après lesquelles on emploie tantôt l’indicatif, tantôt le subjonctif, selon l
étré bien avant dans le siècle passé. = Allez en avant. Devant, ne s’ emploie guère comme préposition, que pour signifier en pr
n, il marche devant moi. Les prépositions dans et en ne doivent pas s’ employer l’une pour l’autre. Dans marque un sens précis, e
aura terminé cette affaire dans trois mois. En marque le temps qu’on emploie à la faire : = il a terminé cette affaire en troi
us, dedans, dehors, et autour. Plus et davantage ne peuvent pas s’ employer l’un pour l’autre. Davantage ne peut ni se mettre
e soins et de culture : il fallait dire, que dans les autres. On doit employer , non plus, pour aussi, pareillement, quand la phr
n’est réellement pas correcte. Telle est celle-ci : pour réussir, il employait l’artifice ; et l’adresse qu’il mettait en usage,
ur, sans, et les autres qui sont suivies d’un infinitif, ne peuvent s’ employer avec cet infinitif, que quand il se rapporte au s
si ce verbe est accompagné d’un autre adverbe que peu, on est libre d’ employer ou de supprimer ne. L’Académie dit : Il s’en faut
ouverez pas deux hommes de votre avis. = Il n’a pas un livre. Point s’ emploie mieux à la fin d’une phrase. = Si, pour acquérir
oir l’ennemi. On connaît assez par l’usage les différentes manières d’ employer la conjonction que. Je me bornerai donc à dire qu
ns les charmantes lettres de madame de Sévigné. Il faut cependant les employer rarement et avec goût. Le trop grand usage devien
la richesse et l’or ne met point son appui. Il faut avoir soin de n’ employer le pléonasme, que quand il doit donner au discour
nt moins de vivacité, de grâce et d’harmonie que les premières. Aussi emploie-t -on souvent cette figure, en plaçant le sujet aprè
3 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
omposé de plusieurs propositions différentes ou contraires. L'orateur emploie cet argument pour renverser les moyens de défense
s jours. 9° La cause et l'effet donnent lieu à des arguments que l'on emploie pour louer ou pour blâmer un fait. L'effet est l
e le style et le tour. Le style est tout à la fois les expressions qu' emploient les idées du discours et l'ordre dans lequel les
doit être facile, gracieux et peu commun. Le style est pur quand il n' emploie que des expression avouées par les règles du lang
s, les inversions forcées, les termes équivoques, etc. La précision n' emploie que les termes nécessaires à l'expression de la p
é sur le faite, il aspire à descendre. Aspirer, qui ordinairement s' emploie avec s'élever, acquiert, en se joignant à descend
grand effet. Le style est noble quand il a de la dignité, et qu'il n' emploie point d'images populaires ou d'expressions trivia
e convient plus particulièrement au style tempéré ; elle consiste a n' employer que des expressions coulantes et pleines d'harmon
st rempli ! (Racine.) 10° L'hyperbole, pour mieux peindre la pensée, emploie des termes qui vont au delà de la vérité1. Un poë
dre plus que ces mots ne disent. 12° La périphrase ou circonlocution, emploie beaucoup de mots pour exprimer une pensée qui eût
sée basse, ou répand de l'ornement dans le discours. On ne doit point employer de périphrases quand l'idée est puisée dans la na
e impose par elle-même. Ce poëte, qui pour vous dire que le roi vient emploie cette périphrase : Ce grand roi roule ici ses pa
en parlant d'une autre chose. Souvent elle joue sur les mots qu'elle emploie . Un poëte écrivait à Louis XIV pour conserver une
ude, les surprend par une pensée qu'ils n'avaient pas prévue. Bossuet emploie cette figure dans l'oraison funèbre de la reine d
rivoisé, reconnaît un vainqueur. (Racine.) Les principaux tropes qu' emploie le discours sont : la métaphore, la métonymie et
encore défectueuses quand elles sont tirées de sujets bas ou qu'elles emploient des expressions trop communes. On reproche à Tert
r. La catachrèse semble abuser des termes ; c'est un esprit mince. On emploie aussi la catachrèse quand la langue n'offre point
pres pour exprimer nos pensées : une feuille de papier. La métonymie emploie la cause pour l'effet ; l'effet pour la cause ; l
land, quand il tenait son épée : la mort est dans ses mains. Voltaire emploie l'effet pour la cause, quand, il dit : La sombre
a synecdoche se rattachent l'antonomase et l'antiphrase. L'antonomase emploie un nom commun pour un nom propre, ou un nom propr
ect, etc. : Sur les ailes du temps la tristesse s'envole. La poésie emploie souvent cette figure, et la prose poétique peut l
rose poétique peut l'admettre quelquefois ; mais la prose ordinaire n' emploie l'hyperbate, qui place le régime indirect avant l
ttaient, frappaient, mouraient ensemble. (Voltaire.) 8° L'apposition emploie des substantifs comme épithètes : C'est dans un
ngulier et féminin au pluriel ; mais la poésie et la prose poétique l' emploient aussi au masculin dans le dernier cas : Un rêve
qu'il désigne les hymnes qui se chantent à l'église, mais la poésie l' emploie aussi au masculin dans ce cas. Les noms propres
rté chacun leurs offrandes, etc. Qui, régime d'une préposition, ne s' emploie dans la prose qu'avec un nom de personne ; mais,
rsonne ; mais, dans les vers, la mesure et l'euphonie permettent de l' employer avec un nom de chose : Soutiendrez-vous un faix
un faix sous qui Rome succombe ? En poésie, l'adjectif frais peut s' employer pour l'adverbe fraîchement : O Fontenay, qu'embe
Me couronna pour la première fois1. Son, sa, ses, leur, leurs, ne s' emploient ordinairement qu'avec un nom de personne, ou avec
ssi bien que les vers, peut, si les sujets sont placés par gradation, employer le singulier. C'est donc à tort que N. Landais bl
après chaque phrase finie, après chaque discours direct ; et il peut employer le passé défini pour le passé indéfini. (Voyez le
le est-il pur et correct ? Que veut la clarté du style ? Quels termes emploie la précision ? De quelles choses dépend l'harmoni
t de parler des figures de mots ? Quels sont les principaux tropes qu' emploie le discours ? Quel est le caractère de la métapho
oit le sujet que l'on traite, quelles que soient les figures que l'on emploie , il faut toujours être pur et correct ; rimer le
et rien n'y est recherché, mais il évite le trop de négligence, et n' emploie jamais ces expressions triviales et ces proverbes
ttres que l'on écrit à des personnes élevées à de hautes dignités, on emploie la troisième personne au lieu de la seconde ; on
é. La cantate. La cantate peint une situation ou une action et emploie des récitatifs ; elle exige un style plus élevé q
opée doit renfermer une leçon morale, et tous les personnages qu'elle emploie doivent porter l'empreinte de leur caractère. Le
de la litote, de la périphrase et de l'antithèse. 1. La prose aussi emploie frais pour fraichement. (Voyez notre Grammaire, S
4 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
L’élocution est la manière d’exprimer sa pensée par la parole ; on emploie souvent le mot style dans le même sens ; il y a p
de style n’est pas moins nécessaire que la clarté ; elle consiste à n’ employer que des mots et des constructions propres à la la
dée ; il faut le chercher avec patience ; faute de trouver ce mot, on emploie une expression équivalente, un synonyme ; mais il
Boileau. 6° De la noblesse. La noblesse du style consiste à n’ employer que les termes convenables, et à éviter les expre
es et séparées, quand on évite de les lier par des conjonctions. On l’ emploie pour donner à la pensée du mouvement, de la vivac
mées, au dialogue, au raisonnement vif et pressé ; l’art dramatique l’ emploie de préférence ; il est encore à sa place dans les
es pour l’application du style périodique et du style coupé ; on peut employer l’un et l’autre dans un même ouvrage, selon que l
ères, où l’on se livre à l’abandon de l’esprit et du cœur. La comédie emploie ce style avec succès, pour reproduire la vérité d
ce qu’on ne veut pas rendre par un seul mot. L’éloquence et la poésie emploient souvent cette figure. Si la périphrase vient au s
r le mot propre : on risquerait de tomber dans l’affectation. Boileau emploie une élégante périphrase pour dire qu’il a une per
ore donne de la hardiesse, de l’originalité à la pensée : la poésie l’ emploie sans cesse ; le langage philosophique peut s’en p
quelle on met le nom d’une chose pour celui d’une autre. La métonymie emploie  : 1° La cause pour l’effet : Cet écrivain vit de
l’espèce pour le genre : Si l’on dit les mortels pour les hommes, on emploie le genre pour l’espèce ; car tous les animaux son
jets à la mort. Si l’on dit la saison des roses pour le printemps, on emploie l’espèce rose pour le genre, c’est-à-dire, les fl
de la force, de la grâce, à en varier la monotonie ; mais il faut les employer avec mesure et discrétion, pour ne pas tomber dan
oivent s’offrir naturellement à notre esprit quand il a besoin de les employer  ; on les fait sans le savoir, comme M. Jourdain f
cès du malheur, quand l’expression manque pour exprimer la pensée, on emploie l’ironie, à peu près, dit La Harpe, comme, dans c
s points : elle a pour but d’embellir ou de fortifier la pensée. On l’ emploie surtout en poésie-, mais la prose en tire aussi d
vient surtout à la comédie, à la satire et à la fable : La Fontaine l’ emploie fréquemment. 8° Antithèse. L’antithèse est
rs. Le morceau suivant, de Victor Hugo, peut montrer que si ce poète emploie trop souvent l’antithèse, il en tire aussi de pui
res. Cette figure est essentiellement poétique, mais l’art oratoire l’ emploie souvent pour produire de grands effets. C’est une
est un défaut qui consiste à innover sans raison dans les langues, à employer des mots nouveaux, des tournures bizarres que le
ce épaisse, inclémence de la saison, etc. Celui qui s’obstinerait à n’ employer que le langage fixé par l’Académie il y a un sièc
5 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
xpressions et de pensées qui diffèrent du langage ordinaire, et qu’on emploie pour donner au style plus de force, de grâce, de
er son talent, et que celui qui ne sera pas porté par son caractère à employer le langage figuré, ne devra pas tenter de le fair
sion, qui est un des privilèges et une des beautés de la poésie, ne s’ emploie guère en prose que dans le style soutenu. Voici d
syntaxe. 202. Qu’est-ce que la répétition ? La répétition consiste à employer plusieurs fois et avec grâce la même expression o
rvir Dieu selon l’esprit du monde. Bourdaloue. 2° L’adjonction, qui emploie deux fois de suite la même expression. Exemple :
e. 205. Qu’est-ce que l’apposition ? L’apposition est une figure qui emploie les substantifs comme épithètes, ou qui renferme
Faites connaître les principales sortes de synecdoque. La synecdoque emploie 1° le tout pour la partie, ou la partie pour le t
rdanidum, signifie que la gloire des Troyens n’est plus. Desideror s’ emploie pour absum ; nous le pleurons, pour il est mort.
t aussi ranger parmi les euphémismes toutes ces formules de regret qu’ emploie la rhétorique administrative, quand il s’agit de
Qu’est-ce que l’antiphrase ? L’antiphrase est un trope par lequel on emploie une expression, une phrase dans un sens opposé à
pitalière, les Furies Euménides ou bienveillantes ; et que les Latins employaient le mot sacer, sacré, dans le sens d’execrabilis :
râce, de la vivacité ou de la noblesse, indépendamment des mots qu’on emploie pour les exprimer. Les deux exemples suivants fer
re rapportées à trois classes principales. — Il y en a que l’écrivain emploie avec art, pour porter plus sûrement la lumière da
agore, par Horace, non sordidus auctor naturæ verique . Il est bon d’ employer la litote pour déguiser une louange ou un aveu di
indre, certaines vérités qui pourraient leur déplaire. Quelquefois on emploie la licence avec le dessein secret de plaire et de
at componere fluctus. Athalie, attendrie un moment à la vue de Joas, emploie aussitôt cette réticence : Quel prodige nouveau
bonheur que l’âme pieuse goûte dans le temple du Seigneur, Lamartine emploie les comparaisons suivantes : Comme la vague orag
l’attention et de frapper plus fortement. Cette figure, qui ne peut s’ employer souvent à cause de sa magnificence, exige que la
En quoi consiste la permission ? La permission est une figure qu’on emploie , tantôt pour abandonner à eux-mêmes ceux qu’on ne
on sur l’imagination et d’amener l’esprit à les mieux connaître. Elle emploie des mots qui, pris à la lettre, vont bien au delà
. Immolons en partant trois ingrats à la fois. Racine. Les poètes emploient quelquefois l’apostrophe seulement pour donner pl
r les sciences, la philosophie ou l’histoire. On doit quelquefois les employer , quelque rudes et choquants qu’ils paraissent ; m
Sévigné sur la mort de Turenne peut servir d’exemple. — On doit donc employer le style périodique ou le style coupé de préféren
beaucoup d’art chez un écrivain qui veut décrire des sons doux, pour employer des mots composés de voyelles et de liquides qui
ts, il faut se souvenir que le premier principe pour l’harmonie est d’ employer des termes ou des phrases qui renferment par leur
e, pour décrire le plaisir, le bonheur, une suite d’objets agréables, emploie naturellement une suite de sons doux et coulants,
 : Des expressions, des tours de phrase ou des pensées que l’écrivain emploie pour passer d’un objet à un autre, d’une partie d
ait usage. Car il vaut mieux encore se passer de transitions que d’en employer de mauvaises. 290. Combien y a-t-il de sortes de
Comme ces formules sont banales et ont un air négligé, on ne doit les employer , en dehors de l’enseignement familier, qu’avec un
, etc. Fléchier, après avoir loué Turenne de son illustre naissance, emploie une magnifique correction pour arriver à le plain
son grand cœur, Fit placer à la fin un lutrin dans le chœur. On doit employer les épithètes avec discernement, surtout dans la
ne espèce de métaphore plus hardie que les autres ; mais on ne doit l’ employer qu’autant qu’elle est claire et juste, et qu’elle
6 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
on la rapproche successivement de chacun de ces topiques, et si l’on emploie ceux d’entre eux qui peuvent lui être applicables
rastes, utiles pour éviter la trop grande uniformité, mais qu’il faut employer avec ménagement et sans exagération ; Gradation
e le sujet de l’œuvre. Le dialogue didactique et philosophique peut s’ employer dans les questions importantes ; il doit, autant
la description, remuer vivement l’âme et déterminer la persuasion, on emploie l’amplification, qui n’est qu’une exposition éner
eté, la propriété, la précision et le naturel. La pureté consiste à n’ employer que les termes et les constructions conformes aux
xagération de la pureté. Chapitre XVII. La propriété consiste à employer toujours l’expression la plus juste pour rendre l
tive et qui se modifie beaucoup selon les circonstances, consiste à n’ employer que les termes les plus généraux et les tournures
métaphore, toutes les fois qu’en vertu d’une comparaison mentale, on emploie le signe d’une idée pour exprimer une autre idée,
fiction, une opinion, un passage connu d’un écrivain ; verbale, elle emploie à dessein un mot susceptible d’un sens différent
ou de l’écrivain, qui appartiennent plus spécialement à celui qui les emploie , on peut rattacher à la métaphore : La métonymie,
un nom propre ou commun à un autre moins expressif ; La métalepse qui emploie l’antécédent, le conséquent, une accessoire quelc
passion, et alors elle est pathétique ou figurée. Les figures qu’elle emploie dans ce cas sont : L’hyperbate ou inversion et la
7 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Remarques particulières sur chaque espèce de mots. » pp. 46-52
; je mets le, parce qu’il se rapporte au verbe accommoder.   127. — N’ employez le pronom soi qu’après un sujet vague et indéterm
, j’admire ses bâtiments ; mais dites : j’en admire les bâtiments. On emploie bien son, sa, ses, etc., pour un nom de chose, qu
s belles qu’elles sont, ne me plaisent pas 1.   134. — Quelque… que s’ emploie de cette manière : s’il y a un adjectif entre que
e pas le droit de mépriser les autres.   135. — Celui-ci, celui-là, s’ emploient de cette manière : celui-ci, pour la personne don
r, la semaine dernière, l’an passé, etc.   141. — Le passé indéfini s’ emploie indifféremment pour un temps passé, soit qu’il en
mis. Remarques sur les adverbes. 146. — Plus et davantage ne s’ emploient pas toujours l’un pour l’autre : davantage ne peu
des autres, mais il se fie plus à ses lumières. Davantage ne peut s’ employer que comme adverbe. Exemple : la science est estim
8 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
ture fait par les couleurs, la poésie le fait par l’expression. Aussi emploie-t -elle un langage extraordinaire, qu’on a appelé le
es périphrases sont d’un usage très fréquent chez les poètes, qui les emploient pour étendre, orner, ennoblir une idée simple et
q, six, sept, huit, dix et douze syllabes. L’harmonie ne permet pas d’ employer d’autres mesures, par exemple, des vers de neuf,
e et de l’harmonie. Ce vers nous tient lieu de l’hexamètre, et nous l’ employons à sa place dans la haute poésie ; mais quant au n
s poèmes, et à toutes les pièces sérieuses et de longue haleine. On l’ emploie sans aucun mélange dans l’épopée, la tragédie, la
sie familière et légère, ainsi qu’aux sujets gracieux ou badins. On l’ emploie d’ordinaire dans les ballades, les rondeaux, les
ceptible de grâce et de douceur, comme de noblesse et d’énergie. On l’ emploie ordinairement dans les odes, les épîtres, les épi
forme le caractère. Quoique moins harmonieux que celui de huit, on l’ emploie de la même manière. Ainsi, il sert à composer de
elle fureur vous anime, Vous qui passez pour prudent ? 48. Comment emploie-t -on les vers de six syllabes ? Les vers de six sy
ler ; Tout ce qui porte plume Fut créé pour voler. D’ailleurs, ils s’ emploient rarement seuls ; ils sont presque toujours entrem
De leurs provinces. Les vers qui comptent moins de six syllabes ne s’ emploient guère que dans les pièces libres et badines, ou d
comme joie, vue, rosée, vie, roue ; plaie, vraie, etc., ne peuvent s’ employer dans le corps d’un vers qu’autant qu’ils sont sui
rs captif. La vie est un fardeau pour l’homme désœuvré. Ces mots s’ emploient bien à la fin d’un vers, parce qu’alors l’e muet
nt, ne peuvent jamais entrer dans le corps d’un vers ; on ne peut les employer qu’à la fin. Les vers suivants ne valent rien :
ai tout pour ne pas vous déplaire. 2° Pour les interjections qu’on n’ emploie que dans la passion, parce que l’h final équivaut
oi dont le nom terrible et doux Fait courber le front de ma mère. On emploie les rimes croisées dans la poésie lyrique, les ro
de quatre vers ? Dans la stance de quatre vers ou quatrain, on peut employer toutes sortes de mesures, et on entremêle les rim
pour ne sais-je pas, dedans pour dans, dessus pour sur. Mais on peut employer de qui pour dont, de pour, avec, au pour dans le.
9 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
ainsi qu’ont coutume de faire ceux qui n’ont rien vu3. Mais lorsqu’on emploie trop de temps à voyager, on devient enfin étrange
pourrait trouver en moi-même, ou bien dans le grand livre du monde, j’ employai le reste de ma jeunesse à voyager, à voir des cou
qu’elles seront plus éloignées du sens commun, à cause qu’il aura dû employer d’autant plus d’esprit et d’artifice à tâcher de
érience, je pris un jour résolution d’étudier aussi en moi-même, et d’ employer toutes les forces de mon esprit à choisir les che
ne nous sentons plus affligés. Or, je ne veux point vous conseiller d’ employer toutes les forces de votre résolution et constanc
eur. Le mot heur signifie : bonne fortune, chance heureuse. Descartes emploie le même mot au chapitre iv de la VIe partie du Di
ur autant de batailles où j’ai eu l’heur de mon côté. » Le mot heur s’ employait autrefois assez fréquemment. On le trouve souvent
dans la locution heur et malheur, il n’est pas impossible de le bien employer en poésie ou dans la prose élevée. » (Dictionnair
10 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
nergie ? Quoi ! ces idées générales qu’on appelle lieux et qu’on peut employer dans toute sorte de sujets seraient inutiles à co
t pas présentées sous leur vrai jour ; et la manière dont on doit les employer n’est pas suffisamment éclaircie. Les défauts du
moyens de persuader. Pour venir à bout de persuader, l’orateur doit employer trois moyens : instruire l’auditeur, lui plaire
ujours la persuasion pour objet, et que par conséquent il ne doit pas employer dans toute sorte de discours les trois moyens qui
otre talent de raisonner. Lieux qui lui sont propres. Les moyens qu’ emploie l’orateur de la chaire sont, les uns surnaturels,
ver, à toucher une multitude assemblée, l’éloquence de la chaire doit employer une action véhémente et variée, être sensible, en
e assemblée nombreuse et composée des diverses classes de la société, employer toutes les ressources de l’art oratoire. Les pass
e qui opère inévitablement la conviction, les moyens insinuans qu’ils emploient pour se concilier la faveur des juges ; c’est la
ions. Des jugemens. Jugemens employés comme moyens. On peut employer comme moyens dans la plaidoirie plusieurs sortes
n voit, d’après ce que nous venons de dire, que toutes les preuves qu’ emploie l’orateur du Barreau ne sont pas certaines ; mais
la matière qu’ils traitent, les empêche d’aller chercher au loin et d’ employer des preuves hors-d’œuvre et qui n’ont aucun rappo
je rejette les moyens qui seraient plus nuisibles qu’utiles. Ainsi j’ emploie une partie de mon temps à préparer la cause, et u
c il a fait une action louable et méritoire. Comment l’orateur doit employer le syllogisme. Les orateurs prennent chaque prém
t se mouvoir d’elle-même ; Donc le premier mouvement, etc. Massillon emploie la forme conditionnelle pour prouver aux grands q
a sentence est, comme nous l’avons dit, d’un fréquent usage, car on n’ emploie le raisonnement que pour trouver soi-même ou pour
. De l’exemple. C’est peut-être le genre de raisonnement qu’on emploie le plus souvent. On cherche à appuyer son opinion
rs abondant en idées, fait un fréquent usage de ce moyen oratoire. Il emploie dans la plupart de ses discours les comparaisons
e, parce que tout cela lui est commun avec beaucoup d’autres ; mais d’ employer des preuves propres et particulières au sujet que
parler contre un père dont il a reçu des traitemens injustes, il doit employer des tours et des ménagemens qui, sans rien faire
les esprits. Il est important de faire connaître les tours qu’il doit employer en ces occasions difficiles : c’est ce qu’on appe
et qu’elles sont la voie la plus sûre pour aller à la victoire. « On emploie ce moyen, dit Cicéron, lorsqu’il faut porter le t
es amis fut auprès de lui un titre d’exclusion, et il ne voulut point employer leur ministère. Il plaida lui-même sa cause avec
uand on veut les approfondir. » (L. VI, c. i.) Les moyens qu’il faut employer pour émouvoir les passions ou pour les apaiser, s
Haine. Haine. « On conçoit que, pour allumer cette passion, il faut employer ces mêmes considérations en sens contraire. On ex
ens d’exciter les passions, il convient de faire connaître ceux qu’on emploie pour les calmer. Moyens pour calmer les passions
on ou la commisération des juges. « Quant aux moyens que l’adversaire emploie pour se concilier la bienveillance ou pour émouvo
ttique. » (Orat., n. 88 et 89.) Cicéron, en permettant à l’orateur d’ employer la raillerie, lui défend de recourir à l’injure :
its ont été ainsi préparés, alors l’orateur, pour toucher l’âme, doit employer toutes les circonstances de la chose, des personn
be démasqué, d’un scélérat confondu. Mais alors même on doit éviter d’ employer des mouvemens outrés qui seraient plus dignes du
de son sujet directement et sans introduction : dans les autres, il n’ emploie ni exposition ni division, seulement il donne que
entum, docilem fecerimus. (Ibid.) Ce n’est pas que l’orateur ne doive employer ces moyens dans le reste du discours ; mais on lu
iste à exposer en peu de mots et avec netteté ce dont il s’agit. Il s’ emploie dans les circonstances où l’orateur, étant assuré
endant il se trouve des causes assez importantes pour mériter qu’on y emploie tous les moyens de l’art. A la tribune. A la tr
ant qu’elles contribuent à la faire valoir. Son but. L’orateur doit employer dans cette partie tous les moyens propres à fixer
ve il pourra ajouter un sentiment. » Cependant il ajoute qu’il doit y employer les mouvemens d’une manière plus courte et avec p
es mêmes principes gouvernent l’une et l’autre ; les argumens qu’on y emploie se tirent des mêmes lieux : pensées, style, figur
promere, atque ad audientes perferre. (Quint., l. VIII, proœm.) Nous employons aussi les mots diction et style pour signifier la
ais c’est sous des rapports différens : il ne serait pas exact de les employer indistinctement l’un pour l’autre, car ils ont le
il doit les embrasser tous, et que son habileté consiste à savoir les employer à propos selon la différence des matières qu’il t
style inutile et même impossible. Les caractères du style qu’on doit employer sont déterminés par ce qu’on a à exposer ou à pei
autres, trouvent leur rang entre ces deux. Dans quels écrits on doit employer le style simple. Le style simple est celui des d
e est aussi le plus clair et le plus sensible, c’est celui qu’il faut employer . Bossuet, pour peindre le règne de l’idolâtrie, a
tés dont se forme un bon style ? 2°. Quels sont les moyens qu’il faut employer pour donner au style ces qualités ? 3°. Quels son
La correction consiste à ne se servir que de mots de la langue, à les employer dans leur véritable sens, et à observer les règle
une idée commune, au lieu de son expression simple et habituelle, on emploie l’artifice de la périphrase ou de la métaphore. L
Ces exemples font sentir dans quelle circonstance il est avantageux d’ employer le mot propre, et dans quelle autre il faut user
e précieux dont le travers exposerait à la risée quiconque voudrait l’ employer . C’est encore une excellente leçon de naturel dan
de donner quelques principes sur ce choix. D’abord, il faut éviter d’ employer les noms propres des choses qu’on ne peut nommer
Nous appelons Euphonie (1) cette douceur de son dans le langage. Nous employons ce mot comme l’opposé de cacophonie (2), qui sign
mble d’abord imiter la marche de Clodius : pour la peindre, Cicéron n’ emploie que des mots courts, des phrases coupées et beauc
Turenne, ayant à traiter le sujet le plus touchant et le plus élevé, emploie une harmonie majestueuse et sombre. Après avoir t
le cœur des peuples ! » Quand un morceau demande de la vivacité, on emploie des nombres plus courts ; on se sert du style cou
aussi chaque pensée et chaque sentiment attend du goût de celui qui l’ emploie l’expression qui lui est propre. Elle doit être
teur doit parler d’une manière simple, mais pourtant avec dignité, et employer des pensées solides, plutôt que des expressions f
à entasser de vaines figures ? D’un autre côté, lui pardonnerait-on d’ employer les formes triviales d’une diction sans goût, ign
-il de peindre une chose particulière : si elle est dans le gracieux, employez des couleurs moelleuses, tendres, fraîches, bien
pemens que l’on croit nécessaires pour se faire comprendre. On y peut employer un style abondant et oratoire. Abondance. Les L
l faut parler à son imagination, la toucher, lui plaire. Il faut donc employer des couleurs riches, variées, brillantes. Dans le
n sujet purement scientifique. Chapitre second. Des moyens à employer pour se former un bon style. Nous avons vu da
; si elle exprime plus que la pensée, elle est exagérée. Nécessité d’ employer le mot propre. Si vous n’employez pas le mot pro
e, elle est exagérée. Nécessité d’employer le mot propre. Si vous n’ employez pas le mot propre, votre pensée paraît incertaine
cieuse lorsqu’elle vient de l’indigence de l’écrivain. Il ne faut pas employer deux ou trois expressions pour rendre la même idé
pour rendre la même idée. C’est aussi un défaut assez fréquent que d’ employer à la fois deux ou trois expressions qui disent à
s sont des nuances diverses d’une même couleur qu’un écrivain délicat emploie avec succès pour affaiblir ou fortifier à son gré
outer un mot sur la manière de s’en servir ; car ils ne doivent pas s’ employer indifféremment et sans choix. La phrase et la pé
que les âmes injustes qui puissent trouver à redire à la justice. D’ employer plusieurs fois la même préposition avec des rappo
le et marquent l’enchaînement et la suite des raisonnemens. Il faut n’ employer ces mots qu’au besoin, ne pas les multiplier, et
es figures de mots sont celles qui tiennent uniquement aux mots qu’on emploie , tellement que si vous changez le mot, la figure
es de pensées, au contraire, subsistent indépendamment des mots qu’on emploie  : elles consistent uniquement dans le tour donné
la métaphore, la catachrèse et l’allégorie. Métonymie. La métonymie emploie 1°. la cause pour l’effet. Exemple : lire Cicéron
ui obéit sans rien dire à ses vainqueurs. Syncodoque. La synecdoque emploie 1°. le genre pour l’espèce, ou l’espèce pour le g
e, Cours de Litt., tom. 2.) Il ne s’ensuit pas de là que l’on puisse employer indifféremment un nom pour un autre soit par méto
es. Changement de temps dans les verbes. Les poëtes et les orateurs emploient souvent le présent pour le passé, et quelquefois
ion de la métaphore. Il faut éviter la profusion des images et ne les employer qu’à propos. Le moyen d’y parvenir, c’est de ne r
t pas moins un grand effet dans le style. Périphrase. La périphrase emploie plusieurs mots pour un, ou plusieurs phrases au l
celui qui parle, ou de ceux qui écoutent. Apposition. L’apposition emploie les substantifs comme épithètes : C’est dans un
ion ou par la passion, en sorte que quels que soient les mots qu’on y emploie , la figure subsiste toujours. Inter conformation
Peut-être cette figure expose-t-elle plus particulièrement ceux qui l’ emploient à des défauts de cette nature. Si elle est démesu
hute. » (Bossuet, Orais. fun. de la reine d’ Angleterre.) Mais on n’ emploie pas toujours ces formules usitées. Quelquefois la
igures, les comparaisons ne doivent pas être prodiguées ; il faut les employer à propos et avec discrétion. La répétition est u
ait la nuit, toi qu’il pleurait le jour. (Trad. de Delille.) Narbal emploie cette figure pour exprimer sa tendresse, lorsqu’i
efois que dans la pensée ; alors elle s’appelle plutôt opposition. On emploie l’opposition simple lorsqu’il s’agit d’exprimer d
que lorsqu’il est assuré d’une réponse favorable. Exemples. Cicéron emploie ce tour pour justifier C. Rabirius, accusé de tra
e partie de ce qu’il pourrait prétendre et soutenir. Permission. On emploie encore la figure dont nous venons de parler, tant
l’intérêt au style lorsqu’elle est bien employée. Exemple. Bossuet emploie ce tour à la fin de l’Oraison funèbre de la reine
prises ?… L’interrogation ne suppose pas toujours, dans celui qui l’ emploie , une émotion violente. On s’en sert souvent dans
n tuant un homme, on ne fait qu’user du droit de la légitime défense, emploie ces expressions : Aliquando nobis gladius ad occ
(Voltaire, Rome sauvée, act. IV, sc. VI.) Obsécration. Les anciens employaient souvent à la fin de leurs discours la figure appe
ée, à qui les expressions ordinaires paraissent trop faibles. Elle s’ emploie dans la simple conversation. Les tours hyperboli
perboliques sont plus naturels qu’on ne le croirait peut-être. On les emploie très-souvent dans la plus simple conversation. Ne
, etc.,…. où l’on ne trouve des hyperboles. La haine, le ressentiment emploient cette figure contre un ennemi, et la flatterie en
plus fréquent. Elle convient à la passion. Cette sorte de figure s’ emploie aussi dans les situations fortes et violentes ; e
l’exagération suppose de la chaleur, de la véhémence dans celui qui l’ emploie , rien n’est si déplaisant qu’une hyperbole froide
Longin, pour empêcher que ces hardiesses ne choquent, c’est de ne les employer que dans la passion et aux endroits qui semblent
ur ainsi dire, si l’on peut parler ainsi, etc. Ironie. L’ironie s’ emploie lorsqu’on dit précisément le contraire de ce qu’o
itées, enfin de devenir, en quelque sorte, des proverbes. Art de les employer dans le discours. Mais lorsqu’elles sont trop fr
comme celui de Sénèque. Il suit de là que l’orateur doit rarement les employer , sous leur forme propre. Il est un art de les enc
tructions d’un bon maître, peuvent seules apprendre aux jeunes gens à employer avec jugement et avec goût ces figures dont nous
mandent une expression rigoureusement vraie, on a moins d’occasions d’ employer les métaphores et les expressions figurées ; qu’i
simplement du mot propre qui ne dit rien de nouveau ; mais qu’il faut employer une métaphore, une figure dont le sens soit clair
doit être admis. Il est clair que dans les grands ouvrages on doit l’ employer avec sobriété par cela même qu’il est un ornement
passer les troupes en revue. 7°. Néologisme. Il ne faut point employer de mots nouveaux sans nécessité. Horace recommand
Mots employés dans des significations détournées. On ne doit point employer les mots reçus dans des significations détournées
sant de bons auteurs devenus classiques, il n’est plus guère permis d’ employer d’autres expressions que les leurs, et qu’il faut
ore, ce sont des alliances bizarres de mots. Il y a des écrivains qui emploient de ces rapprochemens singuliers, souvent pour n’e
poésie et ne peuvent jamais entrer dans la prose. La haute éloquence emploie avec succès des inversions hardies, des tours ext
ontraste ridicule entre l’effet qu’il veut produire et le moyen qu’il emploie . L’une n’admet pas le style de l’autre. Il faut
se. Cette prose est facile, coulante, harmonieuse ; mais l’auteur n’y emploie pas les licences, le ton exalté et cette espèce d
ses sans nombre et d’un prix infini, pour les en tirer ensuite et les employer à sa volonté et suivant les occasions. Pour l’or
uesseau donne aux orateurs qui, en parlant en public, se dispensent d’ employer le secours de la mémoire : « On les voit, dit-il,
e les corriger par le travail et l’exercice. Les moyens que l’on peut employer sont la lecture à haute voix, la déclamation de m
nu et le ton moyen. Le familier, Le ton familier est celui que l’on emploie dans la conversation ordinaire. Il consiste dans
sion ; il faut élaguer toute redondance, éviter les répétitions, et n’ employer que le langage le plus pur et le plus poli. Le di
ques 246 4°. Style des sujets agréables 248 Chap. II. Des moyens à employer pour se former un bon style 253 Art. I. § I. Du
prétentions de la partie adverse, ses moyens, ceux que lui-même doit employer , sait tout ce qu’il faut savoir. Or, il n’y a per
r pour le poëte Archias. Plaidoyer pour Milon. Comment l’orateur doit employer le syllogisme. 1. Un argument ainsi développé es
cipaux du style. Caractères intermédiaires. Dans quels écrits on doit employer le style simple. Dans quels le style relevé. Du s
s. Pureté. Ce qu’on doit entendre par l’usage. Propriété. Nécessité d’ employer le mot propre. La circonlocution pour le terme pr
cieuse lorsqu’elle vient de l’indigence de l’écrivain. Il ne faut pas employer deux ou trois expressions pour rendre la même idé
res De lier plusieurs phrases subordonnées à une phrase principale. D’ employer plusieurs fois la même préposition avec des rappo
font une figure de pensée, et nous avons adopté cette opinion. Elle s’ emploie dans la simple conversation. Et dans la plaisante
mples. Sentences. Exemple. Moyen de les rendre plus vives. Art de les employer dans le discours. Exemple. Traits. Ils appartienn
11 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Introduction. » p. 4
t de parler et d’écrire1 correctement. Pour parler et pour écrire, on emploie des mots : les mots sont composés de lettres.   2
è, il faut appuyer dessus, et desserrer les dents.   4. — L’y grec s’ emploie le plus souvent pour deux ii, comme dans pays, mo
 Pour marquer les différentes sortes d’e, et les voyelles longues, on emploie trois petits signes que l’on appelle accents ; sa
c’est-à-dire l’art d’exprimer ses idées par l’écriture. 2. L’y ne s’ emploie pour un i que dans les mots tirés du grec, comme
12 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
é générale du style, consiste à écrire correctement, c’est-à-dire à n’ employer que des termes, des tours et des constructions co
tres. 115. En quoi consiste le néologisme ? Le néologisme consiste à employer sans besoin et sans goût des termes nouveaux, à s
t une tournure de phrase ou une expression vieillie et surannée qu’on emploie par affectation ou par négligence, comme envier q
curité vient de l’expression, quand on arrange mal les mots, ou qu’on emploie des termes équivoques. Dans cette phrase : L’ora
lière, forcée et prétentieuse. Le plus souvent elle vient de ce qu’on emploie des termes pompeux et recherchés pour dire des ch
n. 138. A quels sujets convient le style simple ? Le style simple s’ emploie généralement dans les ouvrages didactiques, les r
basses et trop communes, de même, dans le style, il faut se garder d’ employer des expressions triviales et grossières, de rappo
IV. Concision. 149. Qu’est-ce que la concision ? La concision emploie pour exprimer une idée le tour le plus bref et le
l convient aux proverbes, aux sentences, aux devises armoriales. On l’ emploie encore dans certains cas pour donner des ordres o
t aux sujets agréables. On l’appelle encore style fleuri, parce qu’il emploie toutes les fleurs et tous les ornements de l’éloc
s d’un intérêt extraordinaire, et à tous les discours d’apparat. On l’ emploie encore quelquefois dans les fables, les pastorale
impressions, dans la vivacité du style, animée par le sentiment. Elle emploie les figures propres à émouvoir, comme l’interroga
13 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
’un ni l’autre ne doivent être exclus d’aucun sujet. Il faut même les employer tour-à-tour, pour répandre de la variété dans un
nous fournit notre langue, et d’apprendre en même temps l’art de les employer , en fixant notre attention sur l’usage qu’en ont
sujet que l’on traite, et quelle que soit la forme de style que l’on emploie , on ne doit jamais oublier que le principe et le
un terme impropre la défigure. Il est, par conséquent, essentiel de n’ employer que des termes qui ne disent ni trop ni trop peu,
Elle vient de l’expression, quand on arrange mal les mots ; quand on emploie des termes équivoques, c’est-à-dire, susceptibles
le vient, non pas précisément du fond des pensées, mais du tour qu’on emploie pour les rendre. Ne nous lassons pas, lorsqu’il s
écrivains ont le plus grand soin d’éviter. Il faut à leur exemple, n’ employer que celles qui sont autorisées par l’usage. Ce n’
cution est d’un fréquent usage chez les Orateurs et les Poètes. Ils l’ emploient pour étendre, orner, ennoblir une idée simple et
ntraire. Toute métaphore trop hardie est vicieuse. Telle est celle qu’ emploie Corneille dans sa Tragédie d’Héraclius, lorsqu’il
ins que le mot dont on se sert, ne signifie dans le sens propre. On l’ emploie , en prenant : 1°. La partie pour le tout, ou le t
 ; une tête chère, pour une personne chérie et précieuse lorsque l’on emploie le nom d’un fleuve pour celui du peuple dont il a
e ne plaît qu’autant qu’elle est enjouée, légère et badine. On peut l’ employer dans toutes sortes de sujets. Homère et Virgile s
rbole exagère les choses, soit en augmentant, soit en diminuant. Elle emploie des mots, qui pris à la lettre, vont beaucoup au-
i marche avec une extrême lenteur : elle va comme une tortue. Virgile emploie cette figure, lorsqu’en parlant de l’Amazone Cami
14 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
ne colonne de feu, le lever du soleil des flots de sang. « L’usage d’ employer les mots dans un sens figuré s’étend fort loin, a
) cherchez (quelqu’un) qui vous mène. 2° Pléonasme Le Pléonasme emploie des mots inutiles pour le sens, mais qui ajoutent
que Madrid leur envoie. Voltaire. 5° Antonomase L’Antonomase emploie un nom propre à la place d’un nom commun, et un n
nt avec lequel une chose se fait pour l’intelligence, qui dirige, qui emploie cet instrument. Un pinceau habile, pour un peint
roquement. Elle prend le nom d’astéisme. C’est la manière que Boileau emploie lorsque, voulant faire l’éloge de Louis XIV, il l
ppée, à, qui les expressions ordinaires paraissent trop faibles. Nous employons cette figure, lorsque nous disons : ce cheval cou
ame Deshoulières, dans son allégorie, que nous avons citée plus haut, emploie deux belles périphrases pour prendre l’orient et
communs, dit : Ce grand roi roule ici ses pas majestueux ! Delille emploie dans le Coin du feu une périphrase bien poétique
est essentiellement, et par qui tout a été fait ? Massillon. Racine emploie cette figure, lorsque Mardochée presse Esther de
que Massillon, l’existence de Dieu, dans son poème de la Religion. Il emploie la même figure dans une suite de questions pleine
ils composent si bien leur teint, ils se frisent avec tant d’art, ils emploient tant de temps à se corriger à leur miroir, qu’il
voir perdu quelques troupes en suivant les ennemis après la victoire, emploie avec succès pour se défendre devant le peuple :
us deux connaissaient le grand art de s’attacher les hommes et de les employer  ; art le plus nécessaire de tous à quiconque comm
asse : hélas ! c’était son fils. Henriade, ch. VIII. J.-J. Rousseau emploie cette figure, lorsqu’il veut exprimer son admirat
aux prières et aux larmes pour réaliser ses désirs. C’est le moyen qu’ emploie Brutus pour persuader à César d’abandonner son pr
seule à toi, Ne me rebute pas. Voltaire, Mort de César. Philoctète emploie ce même moyen, pour conjurer Pyrrhus de l’arrache
15 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
la méthode, l’autre la suit ; l’une enseigne les moyens, l’autre les emploie . Elles diffèrent l’une de l’autre comme la théori
vérité et du droit. S’il voit qu’on s’adresse à ses passions et qu’on emploie les séductions de l’art pour dominer son esprit,
r et d’instruire, et qu’il ait soin de cacher les autres moyens qu’il emploie . (Voir le nº iii) 25. Dans les preuves, on peut c
nité de notre origine, le bonheur que fait goûter cet amour mutuel, j’ emploie des preuves intrinsèques ; si je prouve cette vér
ar l’Écriture, par les Pères de l’Église, par l’exemple des saints, j’ emploie des preuves extrinsèques. 27. Les preuves intrins
prosyllogisme et le sorite rendent le style pesant et embarrassé et s’ emploient rarement dans le discours oratoire. 67. L’épichér
omme il est dans la nature du dilemme d’être rigoureux et serré, il s’ emploie quelquefois dans le style oratoire lorsqu’on veut
ttention de la part de l’orateur. Pour toucher un méchant homme, vous emploierez d’autres motifs que pour un homme vertueux. Pour
voir les caractères impétueux et ardents. En parlant à Néron, Burrhus emploie le motif de la crainte : Britannicus mourant exc
e ménagement, de condescendance, de respect et de convenance. 115. On emploie des précautions de ménagement quand on est obligé
ré à la religion par mes paroles et par mes exemples. 116. L’orateur emploiera des précautions de condescendance quand il aura d
ur la mort de César sont des modèles de ce genre. 117. L’orateur doit employer des précautions de respect quand il a pour advers
ie, la violence ou l’outrage. 123. Pour maîtriser les passions et les employer à propos, deux conditions sont nécessaires à l’or
olent et le pathétique doux, selon le genre de passions que l’orateur emploie . 136. Parmi les passions que soulève l’orateur, l
urs, l’orateur doit varier ses moyens de mille façons différentes. Il emploiera tantôt la douceur et les promesses, tantôt la cra
vais et les dangereuses inclinations du cœur. Les principaux moyens à employer pour calmer les passions sont le sang-froid, les
l’orateur est obligé de lutter contre des passions irritées, il peut employer le langage d’une froide raison et examiner un à u
eur véhémence et leurs hyperboles. Démosthènes disait de Phocion, qui employait cette arme contre lui : Voilà la hache qui coupe
lides raisonnements les preuves d’un adversaire, il lui sera permis d’ employer à son tour les mouvements oratoires, de faire suc
odiguer la plaisanterie : il perdrait ainsi toute dignité. Qu’il ne l’ emploie jamais contre des personnes malheureuses ou respe
au discours une conclusion convenable. Or, suivre cette marche, c’est employer les diverses parties dont nous venons de parler e
ers changements on peut le rétorquer avec avantage contre celui qui l’ emploie . Il est inutile quand il ne fait rien à la cause
siste à indiquer brièvement et sans art le sujet qu’on va traiter. On emploie cet exorde dans les occasions de peu d’importance
r en changer les idées et les sentiments. C’est là que l’orateur doit employer tous les moyens de plaire, et faire usage des pré
ge des précautions oratoires dont nous avons déjà parlé. Cet exorde s’ emploie lorsqu’on craint des dispositions contraires, lor
eux auditoire est réuni pour entendre traiter un sujet brillant. On l’ emploie dans les discours académiques, les oraisons funèb
et un langage conformes aux dispositions de l’auditoire. L’orateur l’ emploie quand il ne peut contenir le sentiment qui le dom
n de beaucoup de discernement pour savoir quel genre d’exorde il doit employer dans chaque circonstance. L’exorde véhément, surt
ingue bien les personnes, les choses, les temps et les lieux, et s’il emploie des termes simples et naturels. » 189. La briève
s preuves. 194. Il importe beaucoup de choisir les preuves et de n’ employer que les plus péremptoires. Évitons, dit Quintilie
qui ne veut rien perdre fait croire qu’il est indigent, et, lorsqu’il emploie des raisons médiocres, il donne lieu de penser qu
ible. C’est ainsi que, dans Salluste, Caton, parlant contre Catilina, emploie devant les sénateurs romains des raisons faibles
uand vous avez des preuves peu fortes et que vous croyez utile de les employer , entassez-les ensemble pour qu’elles se prêtent u
nc développer dans le jeune homme l’imagination et la sensibilité, et employer , suivant le besoin, comme le faisait Isocrate, la
z, au lieu de le faire vous-même. 232. La récapitulation peut aussi s’ employer dans la chaire, et quelquefois l’orateur, ramassa
a faiblesse, et ce moyen n’est indigne de l’éloquence que lorsqu’on l’ emploie pour faire triompher le crime ou le mensonge. 235
rs. Quelquefois, à l’exemple de saint Vincent de Paul, le prédicateur emploiera le pathétique pour secourir l’indigence. Nous cit
visions et les preuves, sur les passions et les mouvements qu’on peut employer , sur les idées qu’on veut faire entrer dans la na
i convient à chaque partie du discours. En général, le style simple s’ emploie dans la proposition et la division, dans la narra
cieux, qui procède par maximes détachées. L’esprit est froid quand il emploie ce langage, et il ne peut communiquer aux autres
en sûreté des richesses sans nombre, pour les en tirer ensuite et les employer au besoin. La mémoire, dit Montaigne, c’est l’étu
est revêtu, et par les matières qu’il traite, et par les moyens qu’il emploie , et par la fin qu’il se propose d’atteindre. 302.
sions peuvent y être tolérées, mais elles n’y sont point nécessaires. Employez des preuves claires et solides, beaucoup de compa
nts de vue de la question, le fort et le faible des moyens qu’il veut employer , les objections qu’on pourra lui faire, et la man
e et n’exigent pas les mêmes soins ; l’époque où l’on parle, car on n’ emploie pas les mêmes moyens dans les temps de troubles e
spect de la vérité et la bonne foi de l’avocat exigent encore qu’il n’ emploie , même dans les bonnes causes, que des moyens conf
de ses juges. Cicéron et Quintilien enseignent ouvertement qu’on peut employer le mensonge en faveur de ses amis. Parmi les avoc
its avec simplicité, ils diraient leur raison sans emphase ; et s’ils employaient les mouvements d’une éloquence passionnée, ces mo
véritable éloquence que lorsqu’on s’adresse à une assemblée et qu’on emploie un discours revêtu de formes oratoires. Dans un s
ces et l’autre y va puiser ; l’une enseigne les moyens et l’autre les emploie  ; l’une, pour me servir de l’expression de Cicéro
la fausse conscience n’est pas une excuse auprès de Dieu, Bourdaloue emploie le syllogisme suivant : On demande si l’ignoranc
donné aux hommes de parvenir au salut. Or les moyens oratoires qu’il emploie sont incontestablement les plus propres à obtenir
propre des Athéniens, c’est simplement une précaution oratoire qu’il emploie pour réfuter plus librement l’idolâtrie, obstacle
liez pas, quand vous aurez commencé, de finir. Si vous êtes savant, n’ employez pas des mots techniques pour faire paraître que v
urs affaires ne leur permettra plus de se préparer. Au lieu que s’ils emploient d’abord un style diffus et négligé, ils ne pourro
rtes de précautions sont nécessaires à l’orateur ? 115. Quand faut-il employer des précautions de ménagement ? 116. Quand faut-i
d faut-il employer des précautions de ménagement ? 116. Quand faut-il employer des précautions de condescendance ? 117. Quand fa
ut-il employer des précautions de condescendance ? 117. Quand faut-il employer des précautions de respect ? 118. Quand faut-il e
uand faut-il employer des précautions de respect ? 118. Quand faut-il employer des précautions de convenance ? 119. Que faut-il
4. Quelles sont les trois qualités que doit avoir l’orateur pour bien employer les passions ? 125. Qu’est-ce que la sensibilité 
d’exordes ? 171. En quoi consiste l’exorde simple, et quand faut-il l’ employer  ? 172. Qu’est-ce que l’exorde insinuant ? 173. En
se divise ce que nous avons à dire sur la confirmation ? 194. Faut-il employer indistinctement toutes sortes de preuves ? 195. L
éparer les arguments que l’adversaire a réunis ? 227. Est-il permis d’ employer la plaisanterie dans la réfutation ? 228. La réfu
il traite ? 304. En quoi diffère-t-il des autres par les moyens qu’il emploie  ? 305. Quelle est la véritable fin de l’orateur s
acré plaira-t-il par le fond des choses ? 317. Le prédicateur peut-il employer les ornements du discours ? 318. Quels sont les o
16 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
ce qu’il possédait au degré le plus élevé, celle de parler au cœur, d’ employer l’art de la parole à toucher et à convaincre. Il
esoin de persuader ou de toucher, mettent dans les expressions qu’ils emploient une grâce et une force quelquefois très remarquab
oucher, par exemple, devient infiniment plus exquis chez celles qui l’ emploient habituellement à examiner le poli des corps ; cel
pas à cause des pensées gigantesques ou des saillies déplacées qu’il emploie quelquefois : voilà en effet ce que nous regardon
définir une autre expression que nous aurons fréquemment l’occasion d’ employer , celle de génie. Les mots goût et génie sont souv
s’étend bien au-delà des objets sur lesquels s’exerce le goût : on l’ emploie pour désigner ce talent ou cette aptitude que nou
ts et les sentiments mêmes pourraient produire. Mais le mot sublime s’ emploie encore dans un sens très indéterminé, je dirais m
e ; c’est au milieu de scènes riantes et de sujets agréables que l’on emploie avec le plus de succès les ornements brillants et
génies retentissent au milieu des tourbillons de vents. » Jamais on n’ employa d’images plus imposantes et plus sublimes pour ex
is pour que leur description soit aussi sublime, ce n’est pas assez d’ employer de ces mots par lesquels on exprime ordinairement
que pour la parer ; c’est aussi celle que les peintres et sculpteurs emploient dans leurs figures d’ornement. L’autre ligne, qu’
er et décrire, et ces idées ne sauraient être confondues. L’imitation emploie des moyens qui ont avec l’objet imité quelques ra
eut avec un peu plus de raison donner le nom d’imitatif à l’art qu’il emploie , et le genre dramatique en est un exemple. Mais o
, fussent convenus de certains signes, quelle autorité eussent-ils pu employer pour les faire connaître et admettre par les autr
t nommer. De même qu’il faùt qu’un peintre qui représente une prairie emploie de la couleur verte ; ainsi, dans les commencemen
uvons aujourd’hui le langage. Les mots, en général, tels que nous les employons , doivent être plutôt pris pour des signes que pou
mmes, tant que ce langage fut une espèce de peinture pour laquelle on employait des sons, durent être naturellement portés à mett
que, parmi les tribus du nord de l’Amérique, on a vu que des sauvages employaient certains mouvements et certains gestes pour expri
xions de voix plus fréquentes et plus expressives que celles que nous employons . La quantité, c’est-à-dire la longueur et la briè
ême pensée par un plus grand nombre de phrases diverses que Roscius n’ emploierait de gestes clairs et intelligibles pour l’exprimer
, l’amusement favori du peuple était la pantomime, dans laquelle on n’ employait qu’une gesticulation muette. Le public ému versai
ention. Cependant on s’écarterait bien de la vérité ; car jamais on n’ employa plus de figures que lorsqu’on avait très peu de m
ore de mots propres pour désigner chaque chose, ils étaient obligés d’ employer la même expression pour plusieurs objets, c’est-à
métaphores plus hardies et d’un style plus pompeux que ceux que nous employons dans nos ouvrages de poésie19. Un autre exemple n
le ne pourrait l’être dans la construction que nous serions obligés d’ employer  : « Nous tirons un bien plus grand avantage de l’
exigera des tons divers et des inflexions de voix variées, tels qu’en emploient quelques nations, l’harmonie doit être l’objet de
on remarque quelquefois dans ceux des écrivains de cette nation qui l’ emploient le plus fréquemment. Il convient d’observer ici q
chez les Mexicains, des traces de caractères hiéroglyphiques, qu’ils employaient avec leurs peintures historiques. Mais c’est en É
d’une espèce d’écriture sacrée ; elle leur devint exclusive, et ils l’ employèrent pour donner un air mystérieux à leur science et à
des idées qu’ils ont à exprimer, c’est-à-dire le nombre de mots qu’on emploie dans le langage ; il doit même être plus considér
ouvait rendre tous les mots ou toutes les combinaisons de sons qu’ils employaient dans le langage. Devenu aussi simple, l’art d’écr
les de l’Europe. L’écriture fut longtemps une espèce de gravure. On y employa d’abord des colonnes ou des tables de pierre, et
, comme « César, Jean, Pierre, » tous les autres substantifs que nous employons dans le discours ne sont pas des noms d’objets in
s, furent longtemps les seules distinctions numériques qu’ils pussent employer . Le genre modifie aussi le substantif, et son imp
iablement les noms substantifs pour indiquer leur genre. Les Italiens emploient au même usage leurs articles il et lo pour le mas
en usons ainsi, nous sommes censés abandonner le style ordinaire pour employer le style figuré. Ainsi, lorsque je parle de la ve
ers. Cependant les pronoms ont encore cet avantage, que lorsqu’on les emploie , ils tiennent la place de l’objet, et le spécifie
nfondre avec le langage même, ni avec les mots. Les mots qu’un auteur emploie peuvent être justes et corrects, alors que son st
nné le droit d’exercer sur la langue une grande influence. Il ne faut employer de mots étrangers ou scientifiques qu’autant qu’i
s pensées par plusieurs mots qui l’indiquent à peu près, au lieu de n’ employer que les expressions qui l’énonceraient clairement
donne à son sujet un air de grandeur et de majesté. C’est ainsi qu’il emploie sans cesse des circonlocutions, et une foule de m
aussi opposée à la précision que les fréquentes circonlocutions qu’il emploie pour exprimer des idées morales, cherchant toujou
orte, des nuances diverses d’une même couleur qu’un écrivain soigneux emploie avec succès suivant le ton et le fini de ses tabl
ropos ; la prudence empêche de parler et d’agir mal à propos. Le sage emploie les moyens qui paraissent les plus propres pour r
ous voulons avoir, suffisant a rapport à la quantité que nous voulons employer . Assez emporte l’idée d’une quantité plus grande
ent ou du moyen employé pour parvenir au but proposé avec l’agent qui emploie cet instrument ou ce moyen ; mais avec, exprime u
fut un des moyens par lesquels ils acquirent leurs terres lorsqu’ils employèrent la force pour s’en rendre les maîtres, et avec el
que leur épée est l’instrument direct et immédiat qu’ils sont prêts à employer pour les défendre. Quelques écrivains négligents
s à employer pour les défendre. Quelques écrivains négligents peuvent employer ces mots comme synonymes, et cependant ils ne le
et la seconde, qu’il connaisse parfaitement la valeur des mots qu’il emploie . Au génie que la nature nous a donné, il faut joi
airement qu’en dépend la force et la grâce. On peut, il est vrai, les employer de tant de manières diverses, qu’il n’est pas pos
es paraissent affectées, et produisent un mauvais effet lorsqu’on les emploie trop souvent dans des sujets qui n’exigent aucune
ut bien se garder de les reproduire avec affectation ; on ne doit les employer que lorsque l’occasion s’en présente, et que l’op
que chez nous, il s’ensuit naturellement qu’en parlant en public ils employaient une bien plus grande variété de notes, de tons et
nd défaut, dans lequel sont toujours prêts à tomber les écrivains qui emploient des constructions harmonieuses. Il vaudrait certa
’il est possible de parler ainsi. Mais il eût été risible que Cicéron employât une phrase semblable dans ses Philippiques ou dan
que chose d’extraordinaire ou de surnaturel ; bien loin de là, nous l’ employons dans maintes occasions comme la manière la plus c
ossible de composer un discours, en quelque genre que ce soit, sans l’ employer  ; et même il n’y a pas une phrase de quelque éten
ur origine ; bien au contraire, car les hommes les plus illettrés les emploient comme les plus érudits. Les gens du peuple, lorsq
situations de lieu une espèce de ressemblance ou d’analogie, et l’on employa de même le mot in pour les exprimer ; ainsi l’on
partient proprement à l’objet principal, mot cependant bien connu, on emploie à sa place le nom d’une idée correspondante ou ac
elle un état jouissait de sa plus grande gloire, il nous est facile d’ employer les mots propres qui expriment notre idée ; mais,
allusion sur lesquels elles sont fondées, et évitent avec soin de les employer dans : des passages où elles paraîtraient déplacé
« une flotte de tant de voiles, » au lieu de « tant de vaisseaux, » d’ employer le mot tête pour le mot homme, le mot pôle pour l
par laquelle, au lieu de se servir du véritable nom d’un objet, l’on emploie le nom d’un autre objet qui lui ressemble. C’est
n, n’est effectivement qu’une expression figurée, on ne pouvait pas l’ employer comme synonyme du mot eau, et le faire entrer dan
i, Emma, dans Prior, pour exprimer à Henri la constance de son amour, emploie cette allégorie : « N’ai-je donc voulu m’embarque
figure dont l’emploi convenable est fort difficile ; on ne doit ni l’ employer trop souvent, ni s’y arrêter trop longtemps. Il e
ls ne pouvant s’élever par des expressions simples et mesurées, il en emploie qui sont boursouflées ou ridiculement exagérées.
nre le plus gai, en sont remplies. La prose la souffre aussi, et on l’ emploie quelquefois jusque dans la conversation ordinaire
qualités qui n’appartiennent qu’à des créatures vivantes. Lorsqu’on l’ emploie (et on le forme le plus ordinairement par un ou d
n tuant un homme, on ne fait qu’user du droit de la légitime défense, emploie ces expressions : Aliquando nobis gladius ad occ
est là que la personnification commence. C’est une ressource que nous employons avec succès dans des discours solennels, en parla
lle sert d’expression aux passions les plus fortes, et l’on ne doit l’ employer que lorsque l’âme est parvenue au plus haut degré
écoute et nous réponde. Toutes les passions, cependant, se plaisent à employer cette figure, et non seulement l’amour, la fureur
me. Il faut observer que les affections douloureuses aiment surtout à employer cette figure dans leur expression ; ainsi Philoct
d, rien n’est plus triste, qu’une prétention maladroite et déplacée à employer certaines personnifications, surtout si l’on y pe
serrée, qu’il traite le point de philosophie le plus obscur, il peut employer très heureusement une comparaison dans la seule v
isons, sans doute, remplirent parfaitement le but des auteurs qui les employèrent les premiers ; elles sont belles chez les anciens
soit qu’ils veuillent nier fortement, ils sont naturellement portés à employer la forme de l’interrogation ; ils expriment de ce
ue du langage. Puisque j’ai eu cette occasion de parler des moyens qu’ emploient quelques auteurs pour donner de la force à leurs
gures du langage, de leur origine, de leur nature, et de la manière d’ employer celles qui, par leur importance, méritaient une d
u’il nous dit sur les figures, nous donne aussi sur la manière de les employer les conseils les plus sages : Ego illud de iis [
in concis renferme ses pensées dans le moins de mots possibles ; il n’ emploie que les plus expressifs, et retranche, comme redo
ndre et nous suivre sans efforts. Celui qui parle en public doit donc employer un style fleuri et abondant ; mais il doit se gar
style développé abondait en longues périodes, et qu’un auteur concis employait de préférence les phrases les plus courtes. Je n’
parfaite. Tandis qu’un écrivain nerveux, quel que soit le style qu’il emploie , nous fait concevoir fortement sa pensée ; son es
rendon fut un des premiers qui abandonna ces inversions fréquentes qu’ employaient ses contemporains ; après lui, sir William Temple
est parfaitement clair et que la gravité du sujet ne permet pas d’en employer d’autre. Aristote est un modèle accompli de style
style uni s’élève d’un degré au-dessus du précédent. L’écrivain qui l’ emploie est très sobre d’ornements, et se repose uniqueme
yle uni doit dominer. Mais n’oublions jamais que lorsqu’un écrivain n’ emploie que ce style pendant le cours de toute une compos
t recherchée, son harmonie a de la variété. Ses figures, lorsqu’il en emploie , sont plutôt courtes et justes que hardies et bri
teurs en garde contre les ornements affectés et frivoles du style ; j’ emploierai tous mes efforts pour faire disparaître un goût l
t il est susceptible, et nous avons vu que, suivant que les écrivains employaient plus ou moins d’ornements, leur style était sec,
inguer ici afin de déterminer quel est son véritable sens lorsqu’on l’ emploie pour caractériser le style. Nous allons le défini
ction de ces expressions, simplex, tenue, subtile genus dicendi , qu’ emploient fréquemment Cicéron et Quintilien. Le style simpl
icité au plus haut degré de perfection, et cependant aucun écrivain n’ employa jamais plus de figures, et ne fit un emploi plus
t riches, principalement les similitudes et les métaphores, et il les emploie de manière à donner de l’éclat à son style sans l
qui occupe un rang immédiatement supérieur au précédent, est celui qu’ emploie l’orateur à qui il ne suffit pas de plaire, mais
ale du peuple, où elles se discutaient oralement : les interlocuteurs employaient alternativement tous les moyens de la logique, et
roposé ; c’est qu’il n’affectait pas une vaine parade d’expression, n’ employait que des arguments solides, et présentait au peupl
de fortune, mais il tira du trésor national de grosses sommes, qu’il employa presque toutes, il est vrai, à des travaux d’une
uérir quelque gloire, c’est un instrument qu’il est encore possible d’ employer avec succès. Imitons les anciens, mais toutefois,
du genre délibératif était de conseiller ou de persuader ; enfin l’on employait le genre judiciaire pour accuser ou pour défendre
e assemblée nombreuse et composée des diverses classes de la société, employer toutes les ressources de l’art oratoire, en suppo
lois connues qui se rapportaient à la cause qu’il devait plaider ; il employait ensuite son éloquence à leur donner la forme et l
dence, mais devant une assemblée de citoyens romains. Aussi l’orateur employa-t -il avec succès toutes les ressources de l’éloquen
e avec laquelle il entame son sujet, dans les moyens insinuants qu’il emploie pour se concilier la faveur des juges, dans la co
ivre, nous donne un grand nombre de préceptes sur les moyens que doit employer l’avocat pour acquérir une connaissance parfaite
rs affaires ne leur permettra plus de se préparer ; au lieu que s’ils emploient d’abord un style diffus et négligé, ils ne pourro
rguments de son adversaire pour les réfuter à mesure. L’esprit peut s’ employer avec succès au barreau, surtout lorsque, dans une
ssait pas un moyen si perfide et si dangereux. Voici les arguments qu’ emploie Cicéron pour écarter une prévention aussi accabla
qu’une seule et même impression. C’est ainsi, par exemple, qu’on peut employer différents arguments pour exciter à l’amour de Di
sions soient pleines de chaleur et de vivacité. Non seulement il peut employer les métaphores et les comparaisons, mais il peut
rai, comme une des règles les plus essentielles, qu’il ne faut jamais employer les figures fortes ou le style pathétique, que lo
e connaître le sujet, et l’on expose les faits qui y sont liés ; l’on emploie des arguments pour établir son opinion et combatt
e son sujet directement et sans introduction ; d’autres où il ne peut employer ni exposition ni division, mais seulement donner
ander quelqu’un, la prudence engage à ne pas agir brusquement, mais à employer quelques moyens préparatoires, à commencer par qu
ier. Il lui arriva, par suite de cette étrange manière de composer, d’ employer deux fois, sans s’en apercevoir, le même exorde,
les plus simples, et presque toujours les meilleures que l’on puisse employer  ; mais, comme il serait difficile d’y éviter la s
s. Une introduction historique excite généralement l’attention ; on l’ emploie avec succès, lorsque l’on rencontre quelque fait
nt être extrêmement concis. Il faut éviter toute circonlocution, et n’ employer de mots que ceux qui sont strictement nécessaires
e que j’ai entreprise, mais un travail d’ulilité, dans lequel j’ai dû employer tous les secours à ma portée. » 2. Voyez Gerard’
igé de les rappeler successivement, et au moyen de détails qu’il faut employer au risque de devenir ennuyeux ; et quelquefois, p
17 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
 : Velleraque alba tegunt. Ov. 2° On sait que le vers pentamètre ne s’ emploie jamais seul ; il est toujours précédé d’un hexamè
Les poètes font aussi un fréquent usage de la synecdoche ; ainsi, ils emploient souvent la partie pour le tout, le genre pour l’e
e armato milite complent. (Milite pour militibus.) Souvent aussi ils emploient un substantif au lieu d’un adjectif. Exemple :
Inclementia divum has avertit opes. (Pour inclementes divi.) Ils emploient fréquemment l’hypallage, et font accorder l’adjec
tò.) 3. Substitution des verbes. Dans un récit, les poëtes emploient souvent l’infinitif au lieu de l’indicatif. E xe
ad visendum.) Impulerat ferro argolicas fœdare latebras. Virg. Ils emploient le parfait de l’infinitif au lieu du présent. Ex
pour le tout, etc. ; que l’on peut et que l’on doit même, en poésie, employer des expressions métaphoriques, etc. III des
ittore secum, Te veniente die, te decedente canebat. La répétition s’ emploie particulièrement, quand on veut s’appesantir dava
violœ, seu languentis hyacinthi. V. 7° Les cadences dures, quand on emploie des consonnes rudes, comme des r, des s, des x, d
nement, sont un des plus riches ornements du discours. Les poëtes les emploient fréquemment et plus librement que les orateurs. L
18 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
a concision va plus loin que la précision. La concision veut que l’on emploie le moins de mots possibles pour exprimer une idée
ne acception reçue. Il a recouvert la vue, pour recouvré. 3° Quand on emploie des tournures empruntées aux langues étrangères.
i rendent le style pittoresque et agréable, et que tout le monde peut employer sans y prendre garde ; en second lieu certaines t
la nature, elle est le type des langues prononcées » ; mais il faut l’ employer sobrement parce qu’elle ne contribue en rien à la
mple, elle est obligée de valoir mieux. Il suit de là qu’on ne doit employer l’expression métaphorique que quand le mot propre
enant tantôt le plus pour le moins, tantôt le moins pour le plus. On emploie la synecdoque de diverses manières. 1° Synecdoque
sente à chaque instant dans la narration comme dans le discours. On l’ emploie d’instinct pour ainsi dire. XI. Ironie. — Diss
y a encore une autre figure qu’on nomme antiphrase et qui consiste à employer une locution, une phrase dans un sens contraire à
s pensées. L’Apostrophe affermit et rend plus véhément Le langage qu’ emploie un rhéteur éloquent. L’Epiphonème fait le sage m
à répéter plusieurs fois la même chose en termes équivalents. Pour l’ employer convenablement l’écrivain considère une idée sous
figures les plus naturelles à l’homme. Il est impossible de ne pas l’ employer quand on se sent agité par l’étonnement, la colèr
s de Troie est l’accent naturel de la douleur et des regrets. Bossuet emploie souvent des apostrophes d’une énergie admirable.
i-je donc tant vécu que pour cette infamie ! (Corn.) Il est facile d’ employer l’interrogation, l’apostrophe et l’exclamation. M
la correction consiste à faire remarquer l’expression nouvelle qu’on emploie , sans rien faire perdre à l’expression précédente
es peignent vivement, justement, cela suffit. Il faut prendre garde d’ employer celles qui sont vieillies ou trop communes, et le
oyez digne de l’être ! ........ Contre qui que ce soit que mon pays m’ emploie , J’accepte aveuglément cette gloire avec joie. Ce
enfanté par vous. L’éloquence et la poésie ont seules le privilège d’ employer la prosopopée ; encore ne peuvent-elles y recouri
rusquement l’esprit. Il en est de même des figures de mots qu’on veut employer d’une manière oratoire. 7° Le génie de l’écrivain
d’expression, celle qui consiste à rejeter les mots trop bas ou à les employer au moyen de quelque correctif, qui leur serve de
gie. IX. Véhémence. La véhémence est l’énergie continuée ; elle emploie souvent les interrogations, les répétitions, les
nçaise se prête à l’harmonie imitative. L’adresse de l’écrivain est d’ employer les syllabes brèves dans les sujets légers, et le
xtrêmement délicat, et pour arriver jusqu’au cœur, l’écrivain ne doit employer que des expressions qui n’aient rien de rebutant.
d’un tout autre sujet. Le forcé.—  Le style est forcé quand on emploie mal les figures, quand on les multiplie sans néce
idées, il parle aux passions. La tragédie et l’éloquence pathétique l’ emploient de préférence. [Style simple, style familier,
naturelle des proverbes et réflexions naïves ou malicieuses. On ne l’ emploie que dans la lettre familière, la fable et la narr
rboles emphatiques, les parallèles flatteurs. La haine, la vengeance emploient l’ironie, le reproche et la menace. L’envie qui
19 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
t, pourrait offenser l’amour propre ou faire rougir la modestie. On l’ emploie pour louer et pour blâmer, pour demander et pour
la vérité et faire aimer la vertu, tout écrivain digne de ce nom doit employer ces tours ingénieux qu’on appelle des images. En
ages que l’habitude ou la convention ont rendues familières, et qu’on emploie sans s’en apercevoir. Mais toutes les images ne p
de discernement et de sobriété dans la distribution des images. Pour employer une image, deux conditions sont nécessaires : que
’un écrivain, c’est la forme qu’on leur donne, ce sont les mots qu’on emploie . Vainement vous auriez sur un sujet de hautes pen
s, déjà vieillis ou trop nouveaux. Voulez-vous être toujours compris, employez des termes bien connus de ceux qui vous lisent ou
plus contraire à la pureté du langage dans le choix des mots, c’est d’ employer des barbarismes. Le barbarisme est un mot étrange
rare, en effet, que deux mots puissent en toutes les circonstances s’ employer indifféremment l’un pour l’autre, et une personne
la valeur des mots, consulté leur origine et leur étymologie, et les employer ensuite toujours à propos. Inventer et découvrir
mais un seul jour où il ait été éclipsé. 98. La précision consiste à employer le moins de mots possible et à choisir les mots l
§ II. De la pureté du style. 113. La pureté du style consiste à n’ employer que les mots propres à la langue que l’on parle,
rogrès. 113. Le néologisme, ou innovation dans le langage, consiste à employer des mots nouveaux et inutiles, ou étranges et biz
une sommité, une notabilité, une illustration, une capacité, etc. On emploie aujourd’hui des mots métaphysiques, des mots empr
et même des rapprochements un peu forcés. 118. Sans doute, il ne faut employer des mots nouveaux que lorsqu’il y a une véritable
novum. 119. Rechercher de préférence les mots tombés en désuétude et employer souvent des tournures vieillies, c’est un autre d
gin, qui passe pour avoir de la noblesse et de l’élévation, quoiqu’il emploie assez souvent des mots communs et vulgaires : il
enger la patrie et soutenir le bon droit. 133. La bassesse consiste à employer des expressions populaires, ignobles et triviales
impossible de donner des règles positives sur le style que l’on doit employer . Il est telle fable de La Fontaine, telle page de
Tantôt lents et tantôt rapides, tantôt simples et tantôt élevés, ils emploient tour à tour le style coupé et le style périodique
e, qui est un vice opposé à la convenance et à la variété, consiste à employer toujours et dans tous les sujets les mêmes tons e
nt cette noble simplicité ; et, dans leurs plus beaux endroits, ils n’ emploient que des expressions communes et ordinaires. Le co
s images, par l’élégance et la richesse des expressions ; et comme il emploie de préférence les fleurs de l’élocution et l’écla
aire à l’élégance est la platitude ou la grossièreté. Elle consiste à employer des expressions basses, communes, triviales, qu’o
à éviter dans la magnificence, c’est l’enflure. L’enflure consiste à employer des termes pompeux et des phrases magnifiques pou
a Henriade : Tel brille au second rang qui s’éclipse au premier, on emploie une figure, parce que les mots brille, s’éclipse
is avec Racine : Répondez, cieux et mers, et vous, terre, parlez, j’ emploie une figure, parce que par un mouvement d’enthousi
image. Lorsqu’on dit la clef d’une voûte, le pied d’une montagne, on emploie une métaphore ou transposition de mots ; mais ces
ngâ. (Horace.) 178. L’antonomase (ἀντὶ, pour, ὄνομα, nom) consiste à employer un nom propre pour un nom commun, ou un nom commu
ὄνομα), qui signifie changement de nom, a lieu toutes les fois qu’on emploie un nom pour un autre. Elle diffère de la métaphor
en ce qu’elle est comme elle une transposition de mots. La métonymie emploie  : 1º La cause pour l’effet. On dit par exemple :
tend ou restreint la signification ou compréhension des mots. 1º Elle emploie l’espèce pour le genre ou le genre pour l’espèce 
es qu’elles sont. Les phrases hyperboliques sont très naturelles et s’ emploient fréquemment dans la plus simple conversation : I
nes présentes. Cette figure produit un grand effet, mais on ne doit l’ employer que dans les violents mouvements de l’âme. Glaiv
ou mélodie du style, consiste dans l’heureux accord des sons que l’on emploie , et convient à toute espèce de composition. Quelq
de philosophie, on est forcé de parler le langage de la science et d’ employer des mots techniques : l’histoire est aussi obligé
onsulter plutôt que les règles des rhéteurs pour décider si l’on peut employer des périodes plus étendues. Période à deux membre
ptes nous apprennent à rassembler et à disposer les matériaux, ii les employer avec discernement et sagesse, l’étude des modèles
forme et le style, la première est plus simple et plus modeste, et n’ emploie les ornements qu’avec sobriété ; ia narration poé
prochements à effet. Servez-vous des expressions les plus ordinaires, employez ce style juste et court, dit Mme de Sévigné, qui
ctures ou des explications données à propos. Il est donc fort utile d’ employer ce genre de composition pour s’assurer que les él
vers de sept syllabes, quoique moins harmonieux que celui de huit, s’ emploie de la même manière ; mais c’est surtout dans la p
moins être assez complet pour motiver un repos ; 2º On ne doit jamais employer les mêmes rimes dans deux stances qui viennent im
d’une orthographe propre et des transpositions ou inversions. 411. On emploie les ellipses ou suppressions de mots pour donner
acine.) Voici maintenant des inversions vicieuses qu’on ne doit point employer , parce qu’elles heurtent trop ouvertement la gram
aractère de la poésie ; c’est la poésie primitive ; c’est celle qu’on employa d’abord pour célébrer les bienfaits de la Divinit
miné par le besoin de l’action et par la vraisemblance. On ne doit en employer ni plus ni moins qu’il ne faut pour soutenir le h
À la forme de l’épopée se rattache la question du style que l’on doit employer . Puisque le poète est inspiré par une divinité, i
et l’autre est un chant qui porte le nom d’air. Dans l’opéra, on peut employer des vers libres et inégaux. Quinault fut jadis un
s, le poème purement descriptif n’était pas connu. On se contentait d’ employer fréquemment la méthode descriptive dans le poème
et qu’appelle-t-on barbarisme ? 89. N’est-ce pas un barbarisme que d’ employer des mots contrairement à l’usage ? 90. En quoi co
es à trouver, et y a-t-il beaucoup de synonymes ? 92. Est-il permis d’ employer des mots équivoques ? 93. Qu’est-ce que la phrase
st-elle soumise ? 410. Qu’est-ce que la licence ? 411. Quand peut- on employer les ellipses ? 412. À quoi servent les transposit
458. L’unité d’action exclut-elle les épisodes ? 459. Comment faut-il employer les épisodes ? 460. Qu’exige l’intégrité de l’act
20 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
u peinture des sentiments essentiellement sublimes. Longin lui-même l’ emploie trop souvent dans un sens trop illimité, et perd
ystérieuse obscurité à leurs dogmes et à leur religion. Les Péruviens employaient , comme signes de leurs idées, des quipos ou corde
, et qu’en inventant des signes pour chacun des sons simples que nous employons dans la formation de nos mots, il serait possible
l’écriture littérale a été introduite. Pour tracer ces caractères on employa successivement le marbre, les métaux, puis des su
s langues où ils n’existent pas. Les Latins n’ont pas d’article ; ils emploient pour le remplacer le pronom hic, ille, iste, pour
ère de ce qu’on appelle proprement langue ou mots. Les expressions qu’ emploie un auteur peuvent être convenables et exemptes de
s trois qualités : pureté, propriété, précision. La pureté consiste à employer les expressions de la langue que l’on parle, sans
le contraire de la précision ; elle naît généralement de l’habitude d’ employer une trop grande superfluité de mots, ou d’introdu
rapports, être clair, quoiqu’il soit fort éloigné de la précision. Il emploie les mots propres ; leur arrangement est convenabl
l’idée de l’auteur peut être facilement saisie quoique les mots qu’il emploie manquent d’exactitude et de précision. La diffusi
rons que les objets soient aussi distincts que possible, nous pouvons employer avec avantage la copulative : his equitibus faci
it près de lui un musicien avec une flûte qui lui donnait le ton ; il employait ce moyen lors même que, tribun factieux, il prono
ente, ni à un raisonnement pressant, ni au langage familier ; il faut employer alors une mesure plus vive ou plus facile. Nourri
de l’âme. Ce n’est pas un grand effort de l’art pour un poète, que d’ employer , lorsqu’il décrit des sons doux et agréables, des
s éléments primitifs du langage, et que les hommes les plus illettrés emploient des figures plus hardies que les hommes les plus
et alléger le fardeau qui pesait sur leur mémoire. Ils imaginèrent d’ employer un mot qu’ils avaient déjà approprié à une certai
l’imagination s’arrête plus volontiers sur ces objets, et, au lieu d’ employer l’expression propre à l’idée principale qu’elle c
’esprit humain ! Quel instrument flexible pour les mains qui savent l’ employer avec habileté ! avec quelle facilité il prend les
sition. Ce genre de figure est un bel ornement du discours. On peut l’ employer souvent, parce qu’il brille sans éblouir. Lorsque
taphore. Lorsque au lieu de faire usage du nom propre de l’objet nous employons celui d’un objet analogue, c’est une sorte de pei
rdu de vue. Quelques métaphores qu’il serait absurde et peu naturel d’ employer dans la prose font un bel effet en poésie. Quelqu
isies pour avilir et dégrader quelque sujet, un auteur ne doit jamais employer des allusions dégoûtantes, ou des comparaisons qu
cieux de se servir, comme quelques écrivains le pratiquent lorsqu’ils emploient une métaphore inexacte, de ces mots : Pour ainsi
oint. Cependant Longin pense qu’il y a des circonstances où l’on peut employer à la fois plusieurs métaphores et les accumuler l
la vie et l’action à des choses inanimées ; le terme technique qu’on emploie pour désigner cette figure est celui de prosopopé
ron, parlant du cas de la propre défense où le meurtre est excusable, emploie les expressions suivantes : Aliquando nobis glad
harangue pro Lege Manilia, où il fait un magnifique éloge de Pompée, emploie cette figure d’une manière heureuse : Cujus adol
est l’amplification. C’est, dit Cicéron, le triomphe de l’éloquence d’ employer à propos les richesses de l’amplification oratoir
t de précision, s’il n’est ni pur ni facile, toutes les figures qu’on emploiera ne le rendront jamais agréable ; elles peuvent éb
’il y a toujours une connexion intime entre la manière dont un auteur emploie chaque mot, et le caractère de sa conception ; qu
l’on appelle le style abondant ou le style concis. L’écrivain concis emploie les tours les plus expressifs, et renferme sa pen
tous ses termes sont expressifs ; chaque phrase, chaque figure qu’il emploie , servent à peindre l’objet, qu’il s’efforce de no
un attribut caractéristique du style. Nous pouvons remarquer qu’il s’ emploie dans quatre acceptions différentes. La première e
s il n’y a pas de règles pour s’assurer de l’effet des couleurs qu’il emploie  ; chacun en juge différemment, parce qu’il en jug
dangereux, si j’en cherchais d’autres, parce qu’il m’accoutumait à en employer de moins bons. Je préférai d’expliquer de mémoire
e qualifié de beau ou d’éloquent. Rien en effet de plus absurde que d’ employer un style poétique et fleuri où le raisonnement et
u’il parlait toujours vrai, n’affectait pas une vaine parade de mots, employait de puissants arguments, et leur montrait claireme
ui se distingua parmi les Athéniens par l’étude de l’art oratoire. Il employa son habileté dans cet art à s’élever au pouvoir s
il use ne sont jamais recherchées, mais jaillissent du sujet. Il les emploie d’une main avare, car la splendeur et les ornemen
artout où il se dirige, et de sentir tout l’effet des arguments qu’il emploie . L’arrangement distinct des matières mérite donc
avantages que lui offrait une assemblée nombreuse et hétérogène pour employer les artifices du discours, même en supposant que
es : il peut chercher ses sujets dans une grande variété de lieux, et employer tous les moyens que son caprice ou son imaginatio
. De là tous ces artifices d’éloquence populaire que l’orateur romain employait si fréquemment, et très probablement avec beaucou
e il entame ses sujets, les manières ingénieuses et insinuantes qu’il emploie pour se rendre les juges favorables, l’arrangemen
ne un grand nombre d’excellentes règles relatives aux moyens que doit employer l’avocat pour parvenir à une connaissance complèt
ent même des expressions brillantes et animées. Il peut non seulement employer les métaphores et les comparaisons, mais dans cer
ervir des figures les plus passionnées du discours ; mais il faut les employer avec convenance, lorsqu’elles naissent du sujet,
is de présenter le sujet, d’expliquer les faits qui s’y rattachent, d’ employer des arguments pour établir son opinion et pour re
u’il publiait. Par suite de cette singulière méthode, il lui arriva d’ employer deux fois, par mégarde, la même préface dans deux
judiciaires ou les discours de tribune, il faut avoir soin de ne pas employer une introduction d’un genre tel que l’adversaire
l’approuve sans réserve ; si, au contraire, la brièveté consiste à n’ employer que les mots strictement nécessaires ; elle est q
son siècle. C’est un genre de raisonnement fort adroit, que l’on peut employer avec succès lorsque les auditeurs sont extrêmemen
éthode soit applicable, et peu d’occasions où il soit convenable de l’ employer . Le mode de raisonnement le plus en usage et le m
faut faire un choix de ceux qui paraissent les plus puissants, et les employer comme moyens principaux de persuasion. L’orateur
te distinction n’est pas toujours suffisamment observée. Lorsque vous employez des arguments pour me faire sentir que je dois ag
ours dans son dessein ; et en voulant les échauffer trop vivement, il emploie le moyen le plus efficace pour les glacer complèt
’état naturel, et par conséquent c’est ce ton qu’il faut généralement employer dans les discours publics ; trop basse, la voix d
joignait des conférences moins nombreuses et plus choisies, que l’on emploierait plus spécialement aux exercices de composition et
21 (1875) Poétique
ervons en conséquence notre distinction. Enfin il y a des poésies qui emploient les trois moyens : c’est-à-dire le rythme, le cha
avec cette différence seulement que les dithyrambes et les nomes les emploient tous trois ensemble dans toutes leurs parties, et
emble dans toutes leurs parties, et que la tragédie et la comédie les emploient séparément dans leurs différentes parties. Telles
qu’on imite. Il n’y a rien au-delà. Il n’y a point de tragique qui n’ emploie ces six parties, et qui n’ait spectacle ou représ
cience de l’art, soit par son bon sens naturel. Il s’est bien gardé d’ employer dans son Odyssée toutes les aventures d’Ulysse, c
nnes, ensuite on arrange sur elles l’action. Mais dans la tragédie on emploie les noms de l’histoire. La raison est que nous cr
La première, qui ne demande point d’art, et que la plupart des poètes emploient , faute de mieux, est celle qui se fait par les si
a des cas où il n’y a point de mot analogue, et toutefois celui qu’on emploie n’est pas employé par analogie : par exemple, rép
nélus. Elle sera relevée, et au-dessus du langage vulgaire, si l’on y emploie des mots extraordinaires, je veux dire, des mots
s mots étrangers, etc. ; mais c’en est un plus grand encore de savoir employer la métaphore. Car c’est la seule chose qu’on ne p
luons machinalement que la seconde est aussi. Au reste, il vaut mieux employer l’impossible qui paraît vraisemblable que le poss
autrement. Mais on en tire de grandes beautés. Si cela est, on pourra employer même l’absurde. Si, dans l’Odyssée, l’arrivée d’U
22 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre I. » pp. 73-74
ui suivent le Traité de l’âme. Presque tous les genres de musique qui emploient la flûte.] Tῆς αὐlhτɩᵡῆς ἡ πlɛίστh s’explique trè
ils une annotation marginale qui aura passé dans le texte. L’épopée n’ emploie que la prose ou les vers.] Sur λόγοις ψɩλοῖς, voy
’Aristote. Si, selon notre philosophe, on n’est pas poëte parce qu’on emploie le vers héroïque ou le distique élégiaque, commen
23 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
, perdue, rosée, brisée, boue, roue, plaie, vraie, etc., ne peuvent s’ employer dans le corps d’un vers, que quand ils sont suivi
avec une autre syllabe, tels que orgies, hardies, frappées, trompées, emploient , déploient, confient, essuient, avouent, dénouent
uit et de dix vers. Dans les stances de quatre, ou quatrains, on peut employer indifféremment toutes sortes de mesures, et l’on
fait le poète pour inventer. Il est aisé de concevoir que le poète emploie les mêmes moyens avec le même succès. Molière vou
ure par les couleurs, la poésie doit le faire par l’expression. Aussi emploie-t -elle un langage extraordinaire, qu’on peut appele
uvent les rendre dignes de la haute poésie. Ainsi Racine a eu l’art d’ employer les mots chiens et pavé, sans que la délicatesse
rime avec le plus vif enthousiasme, c’est la poésie lyrique. Quand il emploie son langage brillant et figuré, pour établir ou d
24 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
ous servons, pour désigner simplement une chose ou une personne. Nous employons l’adjectif, pour exprimer la qualité de cette cho
la signification du substantif pain ? Je répondrai que je n’ai pu les employer , qu’en vertu de l’article placé avant ce nom, et
sez par lui-même que c’est un mot qu’on met à la place d’un nom. On l’ emploie pour rappeler l’idée de ce nom, dont on veut évit
Présent ou Futur. Ce temps est appelé présent ou futur, parce qu’il s’ emploie aussi souvent pour l’un que pour l’autre : = croy
n composé, se conjugueroit de même. Mais, suivant l’Académie, il ne s’ emploie guère qu’au présent de l’infinitif et au particip
étaient florissantes. Gésir (être couché) n’est plus usité. On ne l’ emploie qu’à la troisième personne du présent absolu. Il
t. Futur, j’acquerrai, etc. Mais conquérir, autre verbe composé, ne s’ emploie bien qu’au présent de l’infinitif ; au parfait dé
illir, signifiant, en terme d’architecture, s’avancer en dehors, ne s’ emploie qu’au présent de l’infinitif ; au gérondif, saill
je sai, ou je sais, tu sais, etc. Je sache, présent du subjonctif, s’ emploie quelquefois pour le présent de l’indicatif. On di
f (on peut, en certaines occasions, y substituer être séant). Il ne s’ emploie qu’aux troisièmes personnes des temps suivants. P
t du conditionnel présent, il brairait, ils brairaient. Bruire, ne s’ emploie qu’au gérondif, bruyant, et aux troisièmes person
émie écrit à l’impératif, crois, ou croi. Accroire, son composé, ne s’ emploie qu’à l’infinitif, avec le verbe faire : = vous vo
25 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
e de Lucain et dans la Henriade de Voltaire. Quand et comment doit-on employer le merveilleux ? Il faut d’abord distinguer deux
que par l’intermédiaire des hommes. Il faut donc beaucoup d’art pour employer ces personnages, et on loue avec raison la manièr
sible130. D’après ce qui précède, il est facile de voir quand on doit employer le merveilleux. Quoiqu’il soit vrai, en un sens,
il semble que, pour conserver la dignité de cette cause, on ne doit l’ employer que dans les entreprises importantes, et même dan
pourraient se détourner du but où les dieux veulent qu’ils arrivent. Employer le ministère d’un Dieu dans de trop petits détail
miné par le besoin de l’action et par la vraisemblance. On ne doit en employer ni plus, ni moins qu’il n’en faut pour que le pri
de toute espèce, qu’ils soient horribles, hideux, dégoûtants même. Il emploie avec succès le vrai, le vraisemblable, le possibl
n, Poét., des Épisodes dans le poème épique. 129. Batteux, Manière d’ employer le merveilleux. 130. Domairon, Poét., du Merveil
26 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
métaphore toutes les fois que, en vertu d’une comparaison mentale, on emploie le signe d’une idée pour exprimer une autre idée
ères, pour les animaux en général. La poésie latine, Horace surtout, emploie continuellement cette synecdoque. Tout ce que j’
ut pas abuser de cette personnification des substantifs abstraits, ni employer non plus à tout propos le nom des parties du corp
e propre et exclusif dans la langue, on est forcé, pour l’exprimer, d’ employer un signe déjà affecté à une autre idée. On étend
107. Une des plus singulières antiphrases est celle de la Vulgate qui emploie plusieurs fois bénir au lien de maudire, blasphém
27 (1839) Manuel pratique de rhétorique
he par les passions, trois moyens que l’orateur doit savoir également employer , et qui se trouvent presque toujours réunis dans
produire dans le discours. On a demandé s’il est permis à l’orateur d’ employer les mouvements, les passions : la réponse est sim
et juste en elle-même. Il est donc permis, souvent même nécessaire d’ employer les passions. Mais la difficulté est de les trouv
ommes ne sont pas susceptibles des mêmes mouvements, il faut qu’il en emploie de toutes sortes, qu’il les varie les uns par les
es sont les deux passions principales ? — Est-il permis à l’orateur d’ employer les mouvements ? — Où l’orateur cherchera-t-il le
est-il nécessaire ? C’est comme si l’on demandait : L’orateur doit-il employer une préparation propre à se rendre l’auditeur fav
on qui aurait fait une forte impression sur l’auditeur ou le juge. On emploie l’exorde pompeux dans les sujets qui fournissent
d’hommes qui soient différents en lumières ou en opinions, et il doit employer seulement les preuves propres à les convaincre. L
l ôte à l’adversaire une partie de ses moyens. Dans la réfutation, on emploie l’argumentation, qui doit être plus vive et plus
la sensibilité ce qu’il n’a pu obtenir de la force des preuves. Pour employer la péroraison par mouvements, il faut qu’il y en
? — Qu’est-ce que l’exorde simple ? — Celui par insinuation ? — Quand emploie-t -on l’exorde pompeux ? — L’exorde véhément ? — Qu’
er l’orateur dans la confirmation ? — Tous les moyens sont-ils bons à employer  ? — Quels moyens doit-on préférer ? — Dans quel o
athétique ; c’est lorsque, dans un sujet grand ou touchant, l’orateur emploie les expressions et les figures propres à la noble
ence aimable qui ne court pas après les ornements étrangers, mais qui emploie sans prétention ceux qui se présentent. Dans les
pour veiller sans cesse à sa sûreté ; tant de bras toujours prêts à s’ employer à sa défense, espérez-vous qu’ils demeurent glacé
ontenu6 ; 3° la Synecdocque, qui restreint ou étend la signification, emploie le genre pour l’espèce, la partie pour le tout, l
 » Hyperbole. L’hyperbole dans les pensées et les mots qu’elle emploie s’éloigne de la vérité, soit en augmentant, soit
u’il avait à vaincre. Bossuet, dans l’oraison funèbre du grand Condé, emploie la topographie accompagnée de l’hypotypose : « A
isir, la joie, l’indignation, la douleur, la surprise, l’admiration l’ emploient également. Horace, apprenant la victoire de son f
ls répandent sur le discours est tel, que l’orateur qui sait bien les employer , quoique médiocre d’ailleurs, balance souvent la
28 (1852) Précis de rhétorique
n donne le nom de pathétique à l’art d’exciter les passions. 14. Pour employer le pathétique avec succès, il faut être doué d’un
pathétique ? — 14. Quelles qualités sont nécessaires à celui qui veut employer le pathétique avec succès ? — 15. Comment faut-il
nablement en matière. 6. Il y a quatre espèces d’exorde que l’orateur emploie suivant les circonstances : 1° l’exorde simple, q
le ruisseau et jetée sur la toile. 3. On est encore obscur quand on emploie des termes impropres, des mots vieillis, quand on
uls avec lesquels on puisse se faire entendre clairement. Lorsqu’on l’ emploie , on fait abus d’un mot, on étend son sens, ou l’o
es pensées. L’Apostrophe affermit et rend plus véhément Le langage qu’ emploie un rhéteur éloquent. L’Epiphonème fait le sage mo
strophe divers objets pour témoigner sa surprise. Ces trois figures s’ emploient dans les mêmes circonstances. 5. La communication
pensée forte ou vive. 14. La véhémence est l’énergie continuée ; elle emploie souvent les interrogations, les répétitions, les
heureux : l’auguste misérable. 9. Le choix des épithètes consiste à n’ employer comme telles que les adjectifs qui relèvent le mé
13. La pensée fine naît de l’esprit ; la pensée délicate, du cœur. On emploie la première lorsqu’on ne veut que laisser entrevo
style est d’une inégalité choquante. 6. Le style est forcé, quand on emploie mal les figures et qu’on les multiplie sans néces
idées, il parle aux passions. La tragédie et l’éloquence pathétique l’ emploient de préférence. 5. Le style simple contient peu d’
naturelle des proverbes et des réflexions naïves ou malicieuses. On l’ emploie dans la lettre, la fable et la narration badine.
e et étudier le langage qui convient à chacun d’eux. Ainsi : La haine emploie l’ironie, le reproche, la menace ; L’admiration e
e, Marchent le mousquet en main. (B. [Auguste Barthélemy]) Ce vers s’ emploie dans les mêmes sujets que le vers de huit syllabe
mène, Mes chères brebis. (Me D. [Antoinette Deshoulières]) Ce vers s’ emploie dans les mêmes sujets que le vers de six syllabes
ue des vers de trois, deux et une syllabe, est fatigant. Aussi ne les emploie-t -on qu’à la fin des strophes et des couplets. Cepe
t les préceptes énoncés plus haut ; mais dans les sujets relevés il n’ emploiera que des rimes plates. Il est inutile, pour faire
29 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
i, mais qu’on saisit bientôt tout à fait et qui est très agréable. On emploie la délicatesse de sentiment pour louer, pour cons
trompées. Un poète, voulant peindre la chute de l’empereur Napoléon, emploie des mots qui font image : Aux livides lueurs de
que l’habitude a mises au rang des dénominations primitives, et qu’on emploie sans s’en apercevoir. Il y en a de si hardies, qu
aître avoir dû se présenter d’elles-mêmes à l’esprit de celui qui les emploie . Les productions et les phénomènes de la nature d
qu’à demi ; un terme impropre la défigure. Il est donc essentiel de n’ employer que des termes qui ne disent ni trop ni trop peu,
le grave ; ce n’est que dans les sujets badins et légers qu’on peut l’ employer . Molière en a souvent fait usage. Exemple : De q
echercher des expressions dignes et convenables, et ne pas affecter d’ employer les termes propres, comme il arrive trop souvent
topographie d’un hôpital, dans l’Oraison funèbre de Marie-Thérèse, n’ emploie que des expressions convenables pour exprimer des
orts avec tel ou tel membre en particulier ; que chaque relatif qu’on emploie indique par sa place l’antécédent auquel il se ra
30 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
uvait devenir un contresens. » Il ajoute : « Je n’ai point cru devoir employer la traduction de M. Dacier, qui est toujours diff
qu’ils imitent les mœurs, les passions et les actions. V. L’épopée n’ emploie que le langage pur et simple8, ou les mètres, soi
tions à établir en ces matières. VII. Il y a des genres de poésie qui emploient tous les éléments nommés plus haut, savoir : le r
11, la tragédie et la comédie. Ces genres diffèrent en ce que les uns emploient ces trois choses à la fois, et les autres quelqu’
et son mètre, de tétramètre, devint ïambique ; car, primitivement, on employait le tétramètre, attendu que cette forme poétique e
a tragédie. I. Pour ce qui est de la qualité des formes que doivent employer les parties de la tragédie50, nous en avons parlé
. Nous avons parlé précédemment des parties de la tragédie qu’il faut employer , et nous venons de les considérer sous le rapport
aissance, la première et celle qui emprunte le moins à l’art et qu’on emploie le plus souvent, faute de mieux, c’est la reconna
n’est significative par elle-même ; car dans les noms doubles nous n’ employons pas (une des parties) comme ayant une significati
allongé ou raccourci, ou altéré. V. J’appelle « mot propre » celui qu’ emploie chaque peuple105, « glose » (ou mot étranger) cel
au grain ; on a donc pu dire : Semant sa lumière divine114. On peut employer ce mode de métaphore et, d’une autre façon aussi,
ppelé ἀρητήρ. XI. Le nom est allongé, raccourci, d’une part lorsqu’on emploie une voyelle plus longue que celle du mot usuel, o
nt et tout ce qui est à côté du terme propre. IV. Maintenant, si l’on employait de telles expressions indistinctement, il y aurai
s analogues. Des gloses peut résulter un barbarisme. Il faut donc les employer dans certaines conditions spéciales127. VI. En ef
iquer un tel mode de langage et de tourner en ridicule le poète qui l’ emploie  ; comme Euclide l’Ancien, qui prétendait qu’il ét
Lui qui n’aurait pas aimé son ellébore129… IX. Il serait ridicule d’ employer ce procédé d’une façon quelconque, et la mesure d
XI. Ariphrade, en outre, raillait les auteurs tragiques de ce qu’ils emploient telles façons de parler que personne ne ferait en
ceté, la critique sera fondée si c’est sans aucune nécessité que l’on emploie soit l’inconséquence, comme Euripide dans Égée 17
autres remplis d’enthymèmes, et, de même, parmi les orateurs, les uns emploient de préférence l’exemple, et les autres l’enthymèm
que l’on délibère en particulier, ou que l’on harangue en public, on emploie l’un ou l’autre de ces moyens. La cause judiciair
ntageuse, et celui qui la combat en montre les inconvénients. Mais on emploie aussi, accessoirement, des arguments propres aux
uestions judiciaires, c’est le juste ou l’injuste ; et ici encore, on emploie accessoirement des arguments propres aux autres g
der celui qui veut pratiquer le genre délibératif. Quant aux moyens à employer pour exhorter ou dissuader sur cet ordre de quest
a seconde espèce de preuves. En effet, nous aurons les mêmes moyens à employer pour nous rendre et pour rendre tel autre digne d
l’un de ces trois points de vue était négligé, il serait impossible d’ employer la colère (comme moyen oratoire). Il en est de mê
ieux) communs. III. En effet, il est nécessaire à tous les orateurs d’ employer , dans leurs discours, en outre (des arguments spé
est un lieu commun à tous les genres de discours ; car tout le monde emploie des arguments qui tendent soit à diminuer, soit à
ut est obligé de s’étendre longuement, tandis que, pour celui qui les emploie comme épilogues, un seul exemple peut suffire ; c
e passer d’épilogue ; mais il faut ou que l’épilogue, placé au début, emploie la sentence à titre de conclusion, comme, par exe
e ces effets dans l’exorde, ou après la démonstration392. XI. Il faut employer des sentences consacrées par l’usage et d’une app
Ce sont les mêmes qui nous servent pour accuser et pour défendre. On emploie celles qui détournent pour la défense et celles q
ent une apparence d’identité dans ce qui n’est pas identique, il faut employer le sens dont on peut tirer le meilleur parti. Tel
xagération et l’atténuation ne sont pas des éléments d’enthymèmes. (J’ emploie dans le même sens les mots élément et lieu, atten
sorte que ce n’est pas là que serait la différence, puisque tous deux emploient les mêmes moyens, produisant des enthymèmes comme
oésie, et un fait le démontre : ceux qui composent des tragédies ne l’ emploient pas de la même façon ; mais, de même que, des tét
nt d’espèces de noms qu’on l’a exposé dans la Poétique 508, il faut n’ employer que rarement, et en peu d’occasions, les mots étr
ours pur et simple. La preuve en est dans ce fait que tout le monde n’ emploie que celles-là. En effet, tout le monde use des mé
e sera jamais déplacée si la signification est la même, soit que l’on emploie telle expression ou telle autre. Cela est faux ;
mauvais, ἐρυθροδάκτυλος526. XIV. Dans le choix des épithètes, on peut employer des appositions tirées de ce qui est mauvais ou l
affaiblit l’importance du bien ou du mal. C’est ainsi qu’Aristophane emploie , en manière de plaisanterie, dans les Babyloniens
e est mauvaise. C’est ce qui fait paraître froides les expressions qu’ emploie Alcidamas. Car ce n’est pas l’assaisonnement, mai
x pleins de courage, il nomme, par métaphore, Achille un lion. II. On emploie aussi l’image dans la prose ; seulement c’est rar
dition c’est le bon emploi des conjonctions. III. La seconde, c’est d’ employer des termes propres et non compréhensifs549. IV. L
nconvenant de l’expression. Si la bassesse est dans l’explication, on emploiera le nom ; si elle est dans le nom, l’emploi de l’e
nces humaines ne sont pas dans une condition quelconque. Si donc l’on emploie des expressions appropriées à la condition, l’on
vrai, du moment qu’il n’ignore pas ce qu’il fait. X. De plus, ne pas employer en même temps tous les procédés qui sont en corré
e sorte que c’est lui qui se dissimule le mieux. Aujourd’hui donc, on emploie un péan, et cela au début ; mais il faut que le d
histoire d’Hérodote le Thurien580… » Précédemment, tous les écrivains employaient ce tour, mais aujourd’hui c’est le petit nombre.
et la vie ; or l’action est (ici) une imitation. V. Il faut, quand on emploie la métaphore, comme on l’a dit précédemment643, l
on antérieure646, mais comme font ceux qui, dans leurs plaisanteries, emploient des expressions défigurées· Le même effet est pro
; — « un arc est une lyre sans cordes ». En s’exprimant ainsi, l’on n’ emploie pas une métaphore simple ; mais, si l’on dit que
e genre (oratoire) s’accommode d’un genre différent d’élocution. On n’ emploie pas la même dans le discours écrit et dans le dis
et frivole ; c’est ainsi que procède Lycimnius dans son traité, où il emploie les dénominations de ἐπούρωσις (impulsion)666, de
nt autour du fait681 et font des préambules. XI. Quels moyens on doit employer pour se concilier la bienveillance de l’auditoire
sulte, ou non, des assertions énoncées ; par conséquent, ce procédé s’ emploie en toute occasion. II. Un autre moyen consiste à
. VIII. Un autre encore, c’est lorsqu’il y a eu jugement ; Euripide l’ employa alors qu’il répondit à Hygiénon qui l’accusait d’
s explications. VIII. Lorsque tu veux produire un effet pathétique, n’ emploie pas d’enthymème ; car, ou bien cet effet sera man
it au point de vue des auditeurs, soit absolument. Quant aux moyens à employer pour amener ces dispositions, on a exposé les lie
31 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
imé. Mais un excès opposé à la langueur et à la sécheresse serait d’y employer le ton et le langage de l’épopée, de l’ode et de
s circonstances soient habilement choisies. D’abord, il faut éviter d’ employer celles qui sont vulgaires et communes ; mais choi
s idées distinctes. En troisième lieu, toutes les circonstances qu’on emploie dans une description doivent être uniformes et te
tel que nous venons de le définir, n’était pas connu des anciens. Ils employaient assez souvent des descriptions dans leurs poèmes
si on met de l’ordre dans les idées et dans les expressions ; si on n’ emploie que des termes et des tours justes, naïfs, sans é
   Et voilà la guerre allumée.         Amour, tu perdis Troie ! 3° D’ employer des circonlocutions qui font image. Ainsi La Font
retiré sur le mont Sacré ; et, dans le même temps, le prophète Nathan employa l’admirable parabole du Riche et du Pauvre pour c
re le style de la métamorphose ? Dans cette espèce de poème, on peut employer , selon la nature des sujets, les figures hardies,
32 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
elles une différence. La pureté du langage consiste, par exemple, à n’ employer que les termes et les constructions qui appartien
rofonde qui régnaient dans Rome, aux approches de la guerre civile, n’ emploie qu’un trait ; et ce trait est sublime par sa préc
’écrivain concis resserre sa pensée dans le moins de mots possible, n’ emploie que les plus expressifs, et rejette tout ce qui n
apparence de recherche dans leur harmonie : ses figures, quand il en emploie , sont courtes et correctes, plutôt que hardies et
33 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
? La simplicité, qui forme ici la qualité fondamentale, consiste à n’ employer que les termes ordinaires, et à les employer sans
ndamentale, consiste à n’employer que les termes ordinaires, et à les employer sans faste, sans apprêt, sans dessein apparent de
156. De quels tours de phrase se servent les bergers ? Les bergers emploient souvent des comparaisons tirées des objets qui fr
plus élevé que celui sur lequel il fait parler ses bergers : il peut employer un style plus élégant et plus fleuri ; mais il fa
34 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
acher un grand prix à cette partie de la composition. Ainsi, Malherbe employait des années entières à la composition et à la corr
ription doit être un moyen de sa cause, mais que chaque trait qu’il y emploie doit servir à fortifier ce moyen. Quant au poète,
eint dépend surtout du moment que l’on choisit et des traits que l’on emploie . Ce moment doit être le plus favorable ; et ces d
produire l’effet qu’on espère du discours. Ce serait donc une faute d’ employer des traits qui ne tendraient pas à cette fin ; ce
aible fonds d’instruction, ne doivent pas être multipliées. On ne les emploie que pour peindre les personnages qui sont en prem
nt une grande influence sur les événements soient connus, l’historien emploie assez fréquemment le portrait. Son devoir est de
qu’elle est, c’est-à-dire de faire des portraits ressemblants et de n’ employer que des couleurs naturelles. L’orateur et le poèt
tégories. Si le portrait convient à l’historien, et si l’orateur peut employer le caractère ou le portrait suivant son dessein,
oétique qui, sans cette qualité, ne pourra réussir à plaire. Le poète emploiera donc toutes les beautés du langage, la finesse, l
s l’ordre réel ou probable des choses et des temps ; enfin, si l’on n’ emploie que des expressions propres et usitées, mais sans
ui sentirait la recherche, l’affectation ainsi que l’incorrection, il emploie ce style juste et court qui chemine , dit Mme de
eptionnelles, comme celles de père, de supérieur, etc., que l’on peut employer dans ces lettres des expressions un peu dures, po
35 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
ion, c est-à-dire qu’elle fait parler et agir les personnages qu’elle emploie . On voit dans le drame la chose qui se fait, et d
e commun. On doit s’y proposer un seul but ; et tous les moyens qu’on emploie , tous les efforts qu’on fait, doivent tendre à ce
ction théâtrale pût se passer en deux jours, bientôt quelque auteur y emploierait deux semaines et un autre deux années. Le Jules C
qu’il faut courir, dans les efforts, les ruses, les moyens qu’il faut employer pour y parvenir : obstacles, dangers, efforts, mo
donner aux incidents le temps de se développer. Les passions qu’elle emploie ne doivent donc pas être des mouvements rapides e
, et non une vérité, comme le dialogue philosophique. Horace défend d’ employer quatre personnages dans un dialogue : …… Nec qua
toutes les autres affections sont subordonnées. 473. Comment faut-il employer ces ressorts ? Le succès d’une tragédie dépend e
les tragédies honnêtes, est dangereuse pour les mœurs. 478. Les Grecs employaient -ils l’amour dans la tragédie ? Sur le théâtre gr
par eux-mêmes, qu’ils dispensent l’auteur qui les met sous nos yeux d’ employer une autre éloquence. Les malheurs domestiques, le
s sensibles, le plaisir de l’émotion dépend toujours des moyens qu’on emploie  : aussi fera-t-il peu de cas d’un drame qui, avec
aux transports d’une passion douce ou violente. Ainsi le récitatif s’ emploie à tout ce que la scène a de tranquille et de rapi
e la dernière ; le ridicule est le seul ou le principal instrument qu’ emploie la première. La comédie n’a pour objet ni les gra
36 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
r est propre leurs idées et leurs sentiments : les expressions qu’ils emploient , en portent toujours l’empreinte. Ainsi l’on a ra
s principales. Il y en a que l’Écrivain, soit en prose, soit en vers, emploie avec art, pour porter plus surement la lumière da
à saisir avec tous ses agréments, qu’il est plus près de la nature, s’ emploie dans les entretiens familiers, dans les récits, d
tif. » On peut rapporter à la concession la Permission, figure qu’on emploie , tantôt pour abandonner à eux-mêmes ceux qu’on ne
étendue ; et sans trop s’attacher aux autres ornements de l’art, il n’ emploie que des couleurs simples et naturelles. On peut p
rages, et se faire honneur de ceux d’autrui. » L’orateur et le poète emploient dans l’éthopée des couleurs plus brillantes, des
37 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
à l’ordre d’un plan suivi. Il affectionne le mot noble, comme Bossuet emploie volontiers le mot grand, et Fénelon le mot aimabl
igures discordantes. Quelque brillantes que soient les couleurs qu’il emploie , quelques beautés qu’il sème dans les détails4, c
mortes en les faisant couler ; formons-en des ruisseaux, des canaux ; employons cet élément actif et dévorant qu’on nous avait ca
veaux aides pour achever notre ouvrage ; que le bœuf, soumis au joug, emploie ses forces et le poids de sa masse à sillonner la
des forces, du courage, et la volonté de n’en pas abuser et de ne les employer que pour la défense, il sait combattre et vaincre
à la nature qui se montre à vous, vous n’avez qu’à la suivre. Si vous employez l’art, cachez-le si bien par l’imitation, qu’on l
38 (1854) Éléments de rhétorique française
té, qui faisait tomber les faibles sous sa massue. Ils ont dû surtout employer cette méthode pour peindre ce qui se passait au d
é chez les Mexicains des traces de caractères hiéroglyphiques, qu’ils employaient avec leurs peintures historiques. Mais c’est en É
emblèmes matériels, les objets qui appartenaient à l’ordre moral, ils employaient des figures d’animaux dont ils avaient étudié le
tarda pas a en découvrir les lois. Des lois, il ne fut plus permis d’ employer un terme pour un autre, ni de construire une phra
tre premier. Définition et division de la rhétorique. Quand nous n’ employons la parole que pour échanger avec nos semblables q
plaire par la variété, et ne pas laisser apercevoir les moyens qu’ils emploient pour arriver à leur but, cachent souvent le syllo
exordes qui conviennent le mieux aux sujets élevés. Tel est celui qu’ emploie Bossuet dans l’oraison funèbre de la reine d’Angl
ute la vie, on doit s’accoutumer à bien régler ses idées comme à bien employer sa fortune. Chapitre IV. De l’élocution. Q
aires au sens de la phrase : c’est ainsi que Ballon sait toujours les employer . Voyez, par exemple, sa description des chevaux s
é qui veille Pour recueillir ici les soupira des mortels. Les poëtes emploient fréquemment la comparaison pour embellir et varie
une chose, ou seulement pour jeter de la variété dans le discours, on emploie un artifice entièrement opposé à la comparaison ;
e, au mépris, à l’indignation ou au désespoir. Cicéron et Massillon l’ emploient souvent dans les mouvements les plus passionnés ;
r, vous et les princes vos enfants. N’y épargnez rien, grande reine : employez -y l’or et tout l’art des plus excellents ouvriers
plus positives. On donne à cette figure le nom de réticence. Aricie l’ emploie , dans Phèdre, pour effrayer Thésée qui s’était la
imes, ils ont tant de raisons de s’affliger ? » Le pape saint Clément employait le même artifice dans son épître aux Corinthiens,
vent être exactement rangés à côté des mots qu’ils modifient. On doit employer avec beaucoup de discernement les adjectifs relat
és bien distinctes, la pureté et la propriété. La pureté consiste à n’ employer que des mots et des constructions propres à la la
ent. Racine veut-il peindre le monstre qui s’élance sur Hippolyte, il emploie des mots qui représentent l’objet, abstraction fa
oduisent. La première conserve leur signification naturelle, mais les emploie et les arrange d’une certaine façon, qui rend la
ridité de ses raisonnements. Très-souvent c’est à notre insu que nous employons les tropes : ce sont les auxiliaires naturels de
ois le mot propre manque pour désigner un objet, et l’on est obligé d’ employer une expression figurée. Ainsi l’on dit un cheval
qu’on appelle catachrèse ou abus de mots. De la métonymie. On emploie le nom d’un objet pour le nom d’un autre, lorsqu’
: entre les opinions des calvinistes et celles des catholiques. 6° On emploie le signe pour la chose signifiée. Ainsi le trône
op bâté deux fois rompt sur sa tête, pour un peigne d’ivoire. 8° On emploie l’abstrait pour le concret, l’invisible pour le v
ant, un paysage pittoresque. 10° Quelquefois, au contraire, au lieu d’ employer le nom propre d’un objet particulier, on se sert
s pour flatter l’oreille que pour ne point la blesser. L’écrivain qui emploie le style simple ne songe qu’à rendre sa pensée ;
la ville, Comptait déjà dans sa pensée Tout le prix de son lait, en employait l’argent, Achetait un cent d’œufs, faisait triple
oupes de phrases vives et rapides, chutes harmonieuses et variées, il emploie tout pour y parvenir, sans cependant cesser d’êtr
lecteur ou à l’auditeur le plaisir de deviner ce qu’on lui cache ; il emploie surtout l’allusion, la comparaison, l’antithèse,
il souffre à mourir, et il oublie de vivre. » « La plupart des hommes emploient la première moitié de leur vie à rendre l’autre m
point être compris, « La narration sera claire, dit Cicéron, si l’on emploie un style correct et précis, si l’on présente les
: l’une fait connaître le bien, l’autre le fait aimer ; la première n’ emploie que la force du raisonnement ; la dernière y ajou
igures discordantes. Quelque brillantes que soient les couleurs qu’il emploie , quelques beautés qu’il sème dans les détails, co
rs peindre et toujours agrandir les objets, ils doivent aussi partout employer toute la force et déployer toute l’étendue de leu
ées, disposez-les dans un bon ordre pour les faire mieux valoir, et n’ employez pas au hasard tous les mots et toutes les tournur
s verrez que nos bons écrivains, Fénelon, Bossuet, Racine, Despréaux, employaient toujours le mot propre. On s’accoutume à bien par
as la route si simple d’avouer naturellement le désir de plaire, et d’ employer , autant qu’il est possible, la grâce et la vérité
39 (1873) Principes de rhétorique française
eur confiance, sans quoi l’on court risque d’échouer, lors même qu’on emploierait tous les autres moyens de conviction. L’ensemble
cornu. Ainsi Mathan, voulant justifier le meurtre, du jeune Eliacin, emploie ce dilemme : A d’illustres parents s’il doit son
Annibal veut établir pour ses soldats la nécessité de triompher ; il emploie toutes les circonstances : A droite et à gauche
pas besoin de feinte et d’artifice ; la nature même des moyens qu’il emploie pour remuer les cœurs agit plus fortement encore
t et de pitié, avez-vous à faire valoir des moyens vifs et pressants, employez les sentiments qui conviennent à cette narration
pression sincère et scrupuleuse de la vérité. Il convient donc de les employer pour instruire et convaincre tous ceux qui sont d
ar Philippe. Cicéron pour défendre Milon accusé du meurtre de Clodius emploie cette proposition et cette division : Je ne vous
ant le mot. Dans la suite des invectives contre Cinna, Corneille fait employer par Auguste cette heureuse répétition qui accable
nna, tu t’en souviens, et veux m’assassiner. Le redoublement d’idée emploie deux formes différentes pour présenter deux fois
fier que les idées vraiment essentielles et importantes du sujet. II. Employer pour l’amplification les épithètes, les périphras
pensée. 7. Des sophimes de mots. — Les sophismes de mots consistent à employer les mêmes mots en leur donnant des acceptions dif
pour esquiver une objection solide ; à l’éloquence de charlatan qu’il emploie pour vous dérober le vice d’un faux argument, aux
de tous les autres corps qui nous environnent..., nous les pourrions employer à tous les usages auxquels ils sont propres, et a
comprendre le résumé des arguments développés dans la confirmation et employer des mouvements capables d’exciter l’émotion. II.
rande conséquence, car la première condition, pour bien écrire, est d’ employer les termes qui conviennent le mieux au sujet. Ava
der le catalogue le plus complet possible des mots de la langue qu’il emploie . Puis il doit être parvenu par un fréquent ! exer
neurs qu’il a trop mérités. L’actif et le passif peuvent également s’ employer  : Phèdre brûle ou est brûlée, d’un feu secret. — 
diguées affaiblissent, énervent le style. Aristote dit qu’il faut les employer non comme nourriture mais comme assaisonnement ;
ussi vite et impétueuse, etc. Avec quelle heureuse hardiesse Bossuet emploie la construction inversive : Aussi vifs étaient l
leur culte impie. — Et je le tiens funeste. l’orateur et le poëte n’ emploient que des propositions détachées ; ils expriment ch
un ni l’autre ne doivent être exclus d’aucun sujet : il faut même les employer tour à tour pour répandre de la variété dans un é
us passionné dont l’imagina--lion humaine puisse se servir. Bossuet l’ emploie à propos de la mort foudroyante de la duchesse d’
ndre un chien mis en cause pour avoir volé un chapon, ne manque pas d’ employer les tours les plus pathétiques et, par suite, les
le tour conditionnel peuvent être justement rapprochés, Massillon les emploie avec autorité : Si Jésus-Christ paraissait dans
atteint les dernières limites de la passion. C’est le tour que Phèdre emploie contre la malheureuse Œnone : Je ne t’écoute plu
galer la variété des tours à la variété de la pensée, l’esprit humain emploie encore d’autres moyens de modifier l’expression.
x qui précèdent montrent ce qu’il faut faire et comment il convient d’ employer les figures de pensée. L’étude attentive de    ce
aleur littéraire. VIII. Le paradoxe est une figure, très-difficile à employer  ; elle est de mauvais goût toutes les fois qu’ell
l’ordre qui convient le mieux à l’effet qu’on veut produire. Cicéron emploie contre Catilina la gradation dans les deux sens ;
atteindre. Ce mot grec signifie lancer au-delà ; au effet l’hyperbole emploie des expressions qui, prises à la lettre, iraient
e. » Cette ligure est si naturelle à l’imagination humaine que nous l’ employons le plus souvent à notre insu ; ce sont des hyperb
qui présente les Templiers chantant au milieu des flammes du bûcher, emploie une atténuation, pour ménager Philippe IV, et dit
core à la force de ses accusations par le vague même des termes qu’il emploie , Cicéron use de la prétérition : Je veux passer
s moyens d’action du mérite de la nouveauté, Boileau n’a pas manqué d’ employer ce moyen dans sa propre apologie : Il a tort, di
partout, te soumettre aux ordres de ton gouvernement, de ton pays, ou employer les voies de persuasion que te laisse la justice 
n discours où la franchise et la candeur font le sujet de nos éloges, employer la fiction et le mensonge ? Ce tombeau ouvrirait,
parler, et c’est la première règle de cette figure. Le dialogisme s’ emploie encore sous forme de supposition :    Que    pens
dit : Rien ne trouble sa fin, c’est le soir d’un beau jour. Fénelon emploie une comparaison quand i ! dit : Le fils d’Idomén
génie se font pardonner toutes les hardiesses ; mais il convient de n’ employer que les ellipses autorisées par de grands exemple
que ce serait un bienfait de la supprimer. L’imagination humaine les emploie , et l’analyse par laquelle on les distingue et on
’en laissera glisser aucun qui n’ait de la force ou de l’élégance. Il emploiera surtout les métaphores, qui, par les comparaisons
ailleurs, ce ne sont pas seulement les écrivains qui ont l’occasion d’ employer les figures, même les plus vives ; à l’appui du m
conviction que nous sommes dans le vrai doit nous imposer le désir d’ employer les expressions les plus claires, les plus belles
5. De la précision. — La précision est la qualité qui consiste à n’ employer que les termes nécessaires à l’expression de la p
qualités du caractère et de l’esprit. II. La correction ne permet d’ employer que les mots et les tournures reçus par la gramma
; quand on commence à apprendre l’escrime, la danse, l’équitation, on emploie presque toujours trop de force, on fait de trop g
ons qui sont défauts chez les uns et beautés chez les autres… Avant d’ employer un beau mot, faites-lui une belle place. Avec qu
tation que le style simple paraît convenir. Il est encore habile de l’ employer au début d’un livre ou d’un discours. C’est un gr
s les huit règles suivantes : I. Pour donner au style de la richesse,  employez  les épithètes, les synonymes, tes équivalents, te
, l’homme, dans l’état de civilisation où il se présente à nous, peut employer deux formes littéraires pour exposer sa pensée :
e ordinaire. Le ton de la discussion est plus vif, plus aigu, et on l’ emploie dans la confirmation ou la réfutation. Le ton de
éveiller l’esprit ; mais toutefois sans affectation. La pourpre ne s’ emploie qu’en bordure, et la lettre ne souffre qu’une élé
au service de la pensée générale, du vœu.commun ; maintenant il veut employer la force publique au service de sa propre pensée,
40 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
a pensée ; et pour l’amplifier comme pour la condenser, la rhétorique emploie des formes spéciales dont il est utile de connaît
t je ne vois pas une étoile Qui montre le bout de son nez. Enfin, on emploie souvent la périphrase uniquement pour ajouter à l
ent synonymie ou métabole. Hippolyte, se justifiant auprès de Thésée, emploie huit vers à lui prouver que ce n’est pas tout à c
les. Mais dès que l’on distingue ces deux espèces, la rhétorique doit employer , pour les exprimer, deux termes différents, selon
41 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
cisme dans les écoles officielles par la bifurcation des études, pour employer une expression presque aussi barbare que la chose
ntime du métier jusque dans ces petits caractères que vous avez voulu employer pour l’impression de certains paragraphes moins e
notre R. P. Directeur de m’en faire venir pour tous mes élèves. Je m’ emploierai de toutes mes forces à faire adopter vos deux pre
42 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
rchée ici avec soin. La narration sera claire, selon Cicéron, si l’on emploie un style correct et précis, si l’on présente les
uniquement la gloire, Va, vient, fait l’empressée…………… Lorsque l’on emploie les temps présents à la place des temps passés, i
          Et Jupin de leur dire………….. Lorsque dans la narration, on emploie la forme de dialogue, on peut retrancher les expr
ce par la sécheresse, et qui fatiguerait par sa brièveté sautillante. Employons rarement les périodes, à moins que le sujet ne so
paraison abrégée ; elle est d’un fréquent usage. Madame de Sévigné en emploie une fort plaisante pour peindre le babil d’une da
as de même de la considération avec laquelle j’ai l’honneur d’être… n’ employez jamais que les locutions et les termes qu’avouent
oi eux et moi supplions très humblement Votre Majesté de vouloir bien employer nos bras et nos vies en choses possibles ; quelqu
43 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
quand on se propose un seul but, auquel tendent tous les moyens qu’on emploie  ; que ces moyens soient plusieurs ou qu’il n’y en
uoique le lieu de l’action reste le même. Il serait plus convenable d’ employer pour cela le mot mouvement, et de laisser le nom
on distinguées en plusieurs sortes, selon la forme du langage qu’on y emploie , selon les personnages qu’on y fait paraître, sel
homme du peuple placé dans la même situation qu’un prince malheureux, employer les mêmes expressions que ce prince pour déplorer
onnes. Les poètes prirent alors un autre tour pour éluder la loi. Ils employèrent des noms imaginaires, sous lesquels ils peigniren
morceaux de musique y sont beaucoup plus développés, et qu’on peut y employer toutes les ressources de l’art. Le mélodrame, don
44 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
manières de parler qui s’écartent des règles ordinaires, et que l’on emploie pour donner à la pensée plus de clarté, plus d’ét
n peut dire ainsi, moins au corps qu’à l’âme du discours, et que l’on emploie pour donner plus de couleur, plus de variété au s
ις, abus, mauvais emploi) est une figure par laquelle certains mots s’ emploient abusivement, faute de meilleures expressions, pou
de, et ονοµα, nom) est une seconde espèce de métonymie qui consiste à employer un nom commun pour un nom propre, ou un nom propr
ts comme les vivants. Cicéron, en parlant du cas de légitime défense, emploie ces expressions : Aliquandò nobis gladius ad occi
n discours où la franchise et la candeur font le sujet de nos éloges, employer la fiction et le mensonge ? Ce tombeau s’ouvrirai
a pénétration de la vue. Acies ingenii, la vivacité de l’esprit. Il s’ emploie spécialement pour désigner une armée rangée en ba
r), souffle, médiocre agitation de l’air. — Flamen, vent impétueux, s’ emploie en poésie. XXIII. — Auxiliari, adjuvare, opitu
isir d’une chose. Capere pecuniam. Au figuré : Capere consilium. Il s’ emploie aussi dans le sens de contenir. Nec te Troja capi
LXXXV. — Fluvius, flumen, amnis, torrens. Fluvius et flumen s’ emploient fréquemment l’un pour l’autre ; cependant on doit
e dit proprement du toucher ; ôter ce qui est raboteux, rude. Il ne s’ emploie guère qu’au figuré. Lenire dolorem. Lenire animos
ppeditare (sub pedes dare), au propre, mettre sous les pieds. Il ne s’ emploie qu’au figuré : donner, fournir ; par extension, ê
ecentissimæ, lettre que l’on vient d’écrire ou de recevoir. Novæ ne s’ emploierait que par rapport à d’autres précédentes. CLXI. 
io. Reprehensio (de prehendere retrò), tirer en arrière. Il ne s’ emploie qu’au figuré : l’action de reprendre quelqu’un en
urpare, nuncupare. Usurpare (quasi in usum capere), faire usage, employer  ; par extension, s’approprier, usurper. Ut Soloni
. Cic. Pour me servir de ce mot de Solon. — Nuncupare (nomen capere), employer les mots consacrés par l’usage ou par les rites.
45 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
s. Ce nom lui vient, dit-on, d’Alexandre de Paris ou de Bernay, qui l’ employa pour la première fois au xiie siècle, dans un ro
lle ressemble par cet endroit à toutes les forces de la nature, qui s’ emploient au mal comme au bien. On connaît l’apologue d’Éso
à ajouter à la preuve solide les moyens d’intéresser l’auditeur, et d’ employer ses passions pour le dessein qu’on se propose. »
ière, dans le Misanthrope, s’est proposé de rendre la vertu ridicule, emploie le même sophisme. « Vous ne sauriez me nier deux
rs peindre et toujours agrandir les objets, ils doivent aussi partout employer toute la force et déployer toute l’étendue de leu
garder de confondre la précision et la concision. Celle-ci consiste à employer le moins de mots possible pour rendre la pensée.
ombe à ses pieds : Norlingue en verra la chute. » Corneille et Racine emploient également le pronom en pour désigner un nom de pe
st plus en usage. 5° Pureté. — La Pureté du style est l’attention à n’ employer que les termes consacrés à la lois par l’autorité
upée. On voit que Voltaire, le prosateur le plus vif de notre langue, emploie la période pour conclure le récit qu’on vient de
unit encore la vivacité à la noblesse. « Il ne faut pas, dit Cicéron, employer toujours la phrase soutenue et la forme périodiqu
blimes. Au reste, l’habileté de l’orateur et de l’écrivain consiste à employer a propos toutes les formes de la pensée et du lan
est pas le plus facile, quoiqu’il le paraisse. Comme le style qu’on y emploie est fort naturel, et qu’il s’écarte peu de la man
e discours où la franchise et la candeur font le sujet de nos éloges, employer la fiction et le mensonge ? Ce tombeau s’ouvrirai
animal, Grenouilles, à mon sens, ne raisonnaient point mal. Le chien emploie avec le loup une figure analogue : Qu’est-ce là 
 ? » (Bossuet, Oraison funèbre de Marie-Thérèse.) L’Apposition, qui emploie les substantifs comme épithètes : « Des titres,
rappelant la mort du duc d’Anjou, second fils de cette princesse, il emploie la même image, avec une figure différente : « Il
etc. Au lieu de créer des mots pour désigner des objets nouveaux, on emploie ceux qui désignent les objets analogues : le sens
46 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
d’être diffus, on risque d’être obscur ; et le grand art de celui qui emploie l’enthymème est de bien pressentir ce qu’il peut
rce et de la vérité, c’est d’en motiver les moyens à mesure qu’on les emploie . Mais ce n’est pas le seul argument dans lequel,
pares, cur tam ambitiosi ? si pares, cur tam negligentes ? » Cicéron emploie cet argument dans le discours contre Cécilius. Le
sa loi pure Est le plus riche don qu’il ait fait aux humains. 3º. On emploie le genre et l’espèce lorsqu’on prouve qu’il faut
u’on peut rapporter à quelqu’un de ces lieux tous les arguments qu’on emploie  ; mais ce n’est point par cette méthode qu’on les
a pas besoin de feinte et d’artifice. La nature même des moyens qu’il emploie pour remuer les cœurs agit plus fortement encore
empêcher que l’orateur ne tombe dans des fautes de goût quand il veut employer les passions. Contentons-nous donc des observatio
re valoir contre un supérieur qu’il doit respecter et honorer. Cochin emploie ce tour dans la cause des religieuses de Maubuiss
s harangues, surtout dans le genre démonstratif, qui lui permettent d’ employer dès le commencement un style pompeux et magnifiqu
pour esquiver une objection solide ; à l’éloquence de charlatan qu’il emploie à vous dérober le vice d’un faux argument ; aux s
pureté du style consiste à s’exprimer correctement, c’est-à-dire, à n’ employer que les locutions que la règle ou du moins l’usag
’est peu d’être clair, il faut être précis. La précision consiste à n’ employer que les termes nécessaires à l’expression de la p
gréables, l’ardente entasse images sur images ; la sage est celle qui emploie avec choix tous ces différents caractères, mais q
(XVIII, 3). Le mot de ridicule est bas pour une tragédie. Corneille l’ emploie noblement lorsqu’il fait dire à Polyeucte : Allo
nts de l’âme n’y est pas moins sensible : et les bons orateurs savent employer à propos des cadences tantôt lentes et graves, ta
emble d’abord imiter la marche de Clodius. Pour la peindre, Cicéron n’ emploie que des mots courts, des phrases coupées, et beau
Turenne, ayant à traiter le sujet le plus touchant et le plus élevé, emploie une harmonie majestueuse et sombre. Après avoir t
? Quel est donc l’homme véritablement éloquent ? C’est celui qui sait employer toujours, dans les petites choses, le style simpl
ai à toute la chaleur des mouvements passionnés. Mais il faut souvent employer tour à tour et varier à propos ces différents sty
rs peindre et toujours agrandir les objets, ils doivent aussi partout employer toute la force et déployer toute l’étendue de leu
oulez-vous délasser l’attention, et un moment vous occuper à plaire ? employez -y la séduction d’un style tempéré, légèrement sem
-vous toucher, émouvoir, étonner, troubler, entraîner vos auditeurs ? employez -y la véhémence. Et en effet chacun de ces trois c
u sujet je teindrai mon langage. Comme le genre d’exécution que doit employer un artiste dépend de l’objet qu’il traite ; comme
tique ne respirera point la passion, et dans aucun de ces écrits on n’ emploiera ni métaphores hardies, ni exclamations pathétique
it admirer à ses enfants. En effet, ce mot aspirer, qui d’ordinaire s’ emploie avec s’élever, devient une beauté neuve quand on
lus communes et des plus énergiques. Le mot emporte la définition. On emploie cette figure pour insister sur quelque preuve, su
combattaient, ils tuaient, ils mouraient ensemble 171. L’apposition emploie des substantifs comme épithètes. Louis Racine (po
t joindre à ces figures la déclinaison ou dérivation, par laquelle on emploie dans une même phrase plusieurs mots dérivés de la
urel de ce qu’il signifie, mugir, murmurer, siffler ; l’énallage, qui emploie un genre pour un autre genre, un mode pour un aut
en laissera échapper aucun qui n’ait de la force ou de l’élégance. Il emploiera surtout les métaphores, qui, par les comparaisons
n discours où la franchise et la candeur font le sujet de nos éloges, employer la fiction et le mensonge ? Ce tombeau s’ouvrirai
partout, te soumettre aux ordres de ton gouvernement, de ton pays, ou employer les voies de persuasion que te laisse la justice 
s parties et à celui des circonstances. L’ironie (ou contre-vérité) s’ emploie lorsqu’on dit précisément le contraire de ce qu’o
attendait. Voyez un bel exemple de suspension, Verrin., V, 5. Bossuet emploie ce tour à la fin de l’oraison funèbre de la reine
gage ordinaire. Le ton de la dispute est plus vif, plus aigu, et on l’ emploie dans la confirmation ou la réfutation. Le ton de
47 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
roussée1 Comptait déja dans sa pensée. Tout le prix de son lait ; en employait l’argent, Achetait un cent d’œufs, faisait triple
e l’oreille identifie ; et quant aux compléments à ou de, comme ils s’ employaient sans cesse et correctement l’un pour l’autre, ils
le faux bonhomme. 5. A portée. Sous-entendu : de sa griffe. 6. Il emploie souvent le participe présent au pluriel 7. Il se
. On dit encore faire la lippe. 6. Perlants bâtons. Ce pluriel ne s’ emploie plus aujourd’hui. 1. Reliefs, restes. Note gé
choses, et signifiait comme ici être un objet de souci. Ce verbe ne s’ emploie plus qu’avec le pronom personnel. 4. Puissant.
. Dans ce style relevé, tous les traits font image. 7. A l’entour s’ emploie aussi avec un régime : dans le premier cas, il es
du peuple font volontiers des parenthèses dans leur conversation. Ils emploient souvent des proverbes. Le savetier se met vite à
48 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
t chacun de ces titres ; et d’abord la pureté. La pureté consiste à n’ employer que les termes et les constructions conformes aux
rmonie ont tués depuis longtemps. Je prends un seul exemple. Pourquoi employer , fis-je, fit-il, au lieu de dis-je, dit-il ? L’us
Jacob le bibliophile avait inventé quelque chose de plus précieux. Il employait dans son récit les formes contemporaines, même le
49 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204
ussée,     Comptait déjà dans sa pensée Tout le prix de son lait ; en employait l’argent ; Achetait un cent d’œufs ; faisait trip
l’e muet. 1. Ancien mot, pour triste, fâché. On se plaît encore à l’ employer dans la conversation. 2. Ce sont des projets qui
ui ont régné sur cette contrée. 5. Nouveau souvenir de Rabelais, qui emploie ce mot pour désigner un homme sans importance, un
50 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre IV. Quatrième espèce de mots.  » pp. 12-15
un nom : mon livre, ton chapeau. Deuxième remarque. Mon, ton, son, s’ emploient au féminin devant une voyelle ou une h muette : o
yelle ou une h muette : cet oiseau, cet homme. Celui-ci, celle-ci, s’ emploient pour montrer des choses qui sont proches ; celui-
51 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre premier. Objet de l’Éloquence de la chaire. »
ter, et bien moins de ressources pour y parvenir. L’éloquence profane emploie des armes presque toujours victorieuses, dont l’é
aucoup plus étroites. Comme celle du barreau, elle peut, à la vérité, employer une action variée et véhémente, pleine de chaleur
52 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
Philippe, et qu’ils ne firent que gâter les harangues où Cicéron les employa . J’en viens à ce qui est d’une utilité bien plus
ons dans ses ouvrages. Cette méthode est à peu près celle que Socrate employa pour réduire au silence les sophistes de son temp
se adapter cette méthode, et peu d’occasions où il soit à propos de l’ employer . Le mode de raisonnement dont on se sert presque
ent à l’appui d’une cause, ceux qui semblent les plus solides, et les employer comme principaux moyens de persuasion. L’orateur
dulations de la voix, dans cette variété de notes et de sons que l’on emploie en parlant. Une seule observation fera voir quell
vec aisance et rapidité, et déclamer avec noblesse et dignité, afin d’ employer à propos les deux manières dans le même discours,
ont dans chaque individu un caractère particulier. L’orateur ne doit employer que ceux qui lui sont naturels. Il en est à cet é
ivre, fait pour être lu, exige un style tout autre que celui que doit employer un homme qui s’adresse oralement à ses semblables
ision, il faut élaguer toute redondance, éviter les répétitions, et n’ employer que le langage le plus pur et le plus poli. Le di
x ornements de ce genre de composition, et l’un des plus difficiles à employer . L’historien fait preuve d’un grand talent, lorsq
nière de voir des différents partis. C’est Thucydide qui, le premier, employa cette méthode ; les harangues que l’on trouve en
t le pédantisme des philosophes du siècle où il vivait. Il ne pouvait employer un moyen plus sûr pour réussir que celui qu’il a
même et pour la personne à laquelle on écrit. Il est inconvenant de n’ employer qu’un style lâche et incorrect ; cette liberté po
me pouvaient produire ; elle parlait le langage des passions, et n’en employait jamais d’autre, car elle était fille des passions
général, sur dix syllabes dont se compose notre vers (à moins qu’on n’ emploie occasionnellement le vers alexandrin), on en comp
a place la plus éloignée où elle puisse se trouver dans un vers. On n’ emploie cette coupe que très rarement, mais elle produit
t des images nouvelles. Il court le danger de devenir ennuyeux s’il n’ emploie que ces sujets rebattus, qui sont originaux dans
mœurs et dans les caractères des hommes, on y peut, en quelque sorte, employer l’aisance et la liberté de la conversation ; auss
croire, en effet, que ce soit un art frivole et méprisable, celui qu’ employèrent des hommes embrasés de l’esprit divin, celui qu’i
ions et aux effets de la nature dons leur pays, les poètes hébreux en employaient d’autres encore, qu’ils tiraient des cérémonies r
rgie sont les caractères distinctifs de cet auteur. Jamais écrivain n’ employa plus de métaphores. On peut dire qu’il ne se cont
pique et la poésie dramatique. Je commence par la poésie épique. Nous emploierons cette Lecture à en faire connaître les principes
on subordonnée. Il est à propos de remarquer en passant qu’Aristote n’ emploie pas le mot épisode dans l’acception que nous lui
mblables, sont les plus pauvres moyens de merveilleux que l’on puisse employer . Ils peuvent quelquefois être introduits dans une
du merveilleux en général ; il est à propos de remarquer que celui qu’ employa le chantre d’Achille n’était pas de son invention
tions historiques de sa patrie, de lier son sujet à celui d’Homère, d’ employer le même système de merveilleux, de rappeler les e
des passions des hommes ou de leurs dispositions morales. On peut les employer comme prosopopées ou figures de langage ; et, dan
très bon effet ; mais la nature du sujet ne permet pas toujours de l’ employer . Dans l’enfance de l’art dramatique, l’exposition
pendant que le chœur a chanté un hymne, et qui ont dû nécessairement employer un espace de plusieurs heures. Mais s’il semble n
nspire. Tant que son ardeur se soutient, elle ne raisonne pas, elle n’ emploie ni les longs discours ni les déclamations ; elle
la liberté du dialogue et aux mouvements des passions. L’obligation d’ employer constamment des vers rimés est un inconvénient de
action, de temps et de lieu y étaient scrupuleusement observées. On y employait le merveilleux, c’est-à-dire l’intervention des d
sujet ; il y régnait constamment un ton moral et religieux, et l’on y employait bien moins que chez les modernes ces combats viol
d’abus et de licence. Alors on trouva le moyen d’éluder la loi : l’on employa , il est vrai, des noms imaginaires ; mais on cont
s la comédie nouvelle succéda bientôt. Lorsqu’il ne fut plus permis d’ employer au théâtre le ridicule personnel, la comédie devi
de mouvement ; mais son défaut est de trop prodiguer l’esprit ; il l’ emploie souvent mal à propos ; et presque toujours il en
iques sont plus hardies et plus maniables que les nôtres. Ils peuvent employer la rime ou s’en passer, et hasarder beaucoup plus
ction, des facultés, des qualités de l’âme, de ses affections, sans y employer des mots primitivement inventés pour exprimer les
ensible, marquée par les longues et par les brèves, et qui ne peuvent employer ces dactyles et ces spondées qui font un effet si
du parlement, qui dura jusqu’au temps de la restauration. Les Anglais employèrent sa plume pour justifier la mort de leur roi, et p
se trouva pauvre, abandonné et aveugle, et ne fut point découragé. Il employa neuf années à composer le Paradis perdu. Il avait
s premières, les tons de la voix Interprètent les secondes ; et, sans employer à la fois ces deux sortes de langage, il est impo
enait le mieux à sa mélodie ; et comme pour remplir ce but on pouvait employer diverses sortes de pieds, il fallait bien que les
rs fussent susceptibles d’être scandées de différentes manières. L’on employa constamment les dactyles et les spondées pour mes
53 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre Ier. Considérations générales. »
es sont les auteurs de poèmes : eu égard à la forme de langage qu’ils emploient , c’est-à-dire à ce qu’ils s’expriment en vers, ce
ivains : les uns et les autres, eu égard à la forme de langage qu’ils emploient , sont des prosateurs. Il importe de conserver tou
54 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
outer : J’ai été fidèle ! Qu’il me soit permis, je vous en conjure, d’ employer constamment pour Dieu et pour moi-même ce qui me
re. 1. Comparez les beaux vers de Victor Hugo sur l’Aumône. 2. On n’ emploierait plus ce mot sans le faire rapporter à un substant
55 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE V. Autres sortes de vers. » pp. 332-338
yllabe. Lēvēs | quĕ sūb | nōctēm | sŭsūr | rī . Hor. Ce vers ne s’ emploie pas seul, il fait partie de la strophe alcaïque.
1° L'aristophanien, composé d’un dactyle et de deux trochées. Il ne s’ emploie jamais seul. L[ATTcaractere]dĭă, pĕr | ōmnes Te
56 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
s et habilement faits. Dans l’histoire même, qui est le genre qui les emploie de préférence, on n’aime pas à les rencontrer à c
s en passant par sa bouche, caractérise l’adresse heureuse du poète à employer les expressions les plus communes. Sous l’attrai
s remarquer les contrastes les plus saillants, et la manière variée à employer l’antithèse. Fond. — Dites à quel genre appartie
ent de l’impératif singulier : Meurs ! la seconde est respectueuse et emploie le pluriel : Montez au ciel ! et ces derniers mot
nnent à la fois de la métaphore et de l’image, et que peu d’écrivains emploient avec grâce. L’auteur partage sa description en tr
es choses morales et imiter la belle nature. Malheur au narrateur qui emploie son talent à réhausser de coupables passions ! Mé
57 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188
ivons bientôt. Que l’écrivain, logicien toujours sévère pour le fond, emploie rarement les formes rigoureuses de l’école. Peu d
que est souvent plus puissante que les raisonnements57. C’est elle qu’ employait Aristophane pour combattre les sophismes de son s
le de rien ajouter : « Nous avertirons l’orateur, dit Cicéron59, de n’ employer la raillerie ni trop souvent, car il deviendrait
58 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
sente, comme en latin, ee que les Grecs appelaient φράτις. Diction s’ emploie quand il s’agit des qualités générales du discour
l’idée qu’on doit attacher au mot style. Quand Cicéron et Quintilien emploient le mot stylus, ils entendent par là l’exercice de
rs peindre et toujours agrandir les objets, ils doivent aussi partout employer toute la force et déployer toute l’étendue de leu
59 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
rase fait le tour de la pensée au lieu de l’aborder franchement. On l’ emploie ou pour éviter un mot que l’on craint d’employer,
der franchement. On l’emploie ou pour éviter un mot que l’on craint d’ employer , ou pour donner de l’élégance et de l’ampleur au
s comparaisons des tableaux. L’orateur, qui veut surtout persuader, n’ emploie cette figure que pour rendre ses démonstrations p
60 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94
la rend lorsque nous sortons. Il ne s’agit donc que du temps que nous employons au spectale et que nous ne saurions mieux employe
du temps que nous employons au spectale et que nous ne saurions mieux employer qu’à la pitié…. La pitié est un mouvement charita
61 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Malherbe. (1555-1628.) » pp. 160-164
s A te servir et te plaire, Que c’est la mettre en colère Que de ne l’ employer pas. Use de sa bienveillance Et lui donne ce pl
’en servir en poèsie. » J. B. Rousseau n’a pas craint, en effet, de l’ employer . 4. C’est-à-dire, comme par l’effet d’un charme
62 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VIII. Petites pièces anciennes. »
on appelle ainsi. Quand le sujet du sonnet est grave et sérieux, on y emploie les vers alexandrins ; quand il ne l’est pas, on
on y emploie les vers alexandrins ; quand il ne l’est pas, on peut y employer les vers de huit ou de dix syllabes70. Voici un s
63 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
autrui, de raconter les faits avec adresse et à son avantage, enfin d’ employer la plainte ou la prière pour obtenir justice ou g
es, et l’autre y va puiser ; Tune enseigne les moyens, et l’autre les emploie  ; l’une, pour me servir de l’expression de Cicéro
ne armée en bataille, de rassembler, de distribuer ses forces, de les employer à propos après les avoir ménagées : de prendre un
e de raisonneurs à tête vide et de harangueurs importuns. A quoi donc employer cet âge où l’étude de la rhétorique et les exerci
i je me servais de ces mots, je ne faisais rien de moi-même ; si j’en employais d’autres, je faisais plus mal. Je préférai d’expl
is, un seul doit-il paraître en évidence ; et lors même que l’orateur emploie tous les moyens de se concilier le juge ou l’audi
. Mais il faut que l’élève apprenne à les connaître, et non pas à les employer . Celles qui, dans la chaleur de la composition, n
de viré force, ou ruiner insensiblement les moyens de son adversaire, employer l’artifice de l’insinuation, ou le tranchant du s
aucun des termes un peu obscurs ou équivoques sans définition. III. N’ employer dans la définition des termes que des mots parfai
es prouver. II. Prouver toutes les propositions un peu obscures, et n’ employer à leur preuve que des axiomes très-évidents ou de
re aucun des termes un peu obscurs ou équivoques, sans définition ; N’ employer dans les définitions que des termes parfaitement
e toujours obscure la chose qu’on veut prouver, et claire celle qu’on emploie à la preuve ; car quand on propose une chose à pr
ne richesse pour la langue, et qu’il se dise fort juste où chaud ne s’ emploie qu’improprement. Valeur devait aussi nous conserv
à ajouter à la preuve solide les moyens d’intéresser l’auditeur, et d’ employer ses passions pour le dessein qu’on se propose. On
justice de sa cause. C’est ce qui arrivera toujours lorsqu’une partie emploiera , pour plaider sa cause, un homme qui ne se soucie
ien n’égale la vivacité et la force, non-seulement des ligures qu’ils employaient dans leurs discours, mais encore des actions qu’i
à la nature qui se montre à vous, vous n’avez qu’à la suivre. Si vous employez l’art, cachez-le si bien par L’imitation, qu’on l
l’on prémédite les figures et les principales expressions qu’on doit employer , se réservant d’y ajouter sur-le-champ ce que le
égant. L’élégance est un résultat de la justesse et de l’agrément. On emploie ce mot dans la sculpture et dans la peinture. On
, que tout orateur doit connaître. Il examine quelles preuves on doit employer dans ces trois genres d’éloquence. Enfin, il trai
les maîtres. Genre de style Comme le genre d’exécution que doit employer tout artiste dépend de l’objet qu’il traite ; com
ique ne respirera point la passion ; et dans aucun de ces écrits on n’ emploiera ni métaphores hardies, ni exclamations pathétique
ent le changer quand il change d’objet. La Fontaine, dans ses opéras, emploie le même genre qui lui est si naturel dans ses con
s cheveux ; mais, pendant ce peu d’années que le meilleur des princes employait à guérir nos blessures, elles saignaient encore d
rement a été substitué par les procureurs au mot erres, que le peuple emploie au lieu d’arrhes ; arrhes signifie gage. Vous tro
ie en physique ; on parle d’anatomie en style ampoulé ; on se pique d’ employer des expressions qui étonnent, parce qu’elles ne c
l’égard du style familier, ce sont à peu près les mêmes termes qu’on emploie en prose et en vers. Mais j’oserai dire que je n’
ris de ces langues la liberté des inversions ; il s’est donné celle d’ employer l’infinitif des verbes en guise de nom substantif
Voulez-vous délasser l’attention et un moment vous occuper à plaire : employez -y la séduction d’un style tempéré, légèrement sem
-vous toucher, émouvoir, étonner, troubler, entraîner vos auditeurs : employez la véhémence. Et, en effet, chacun de ces trois c
it Cicéron du stoïcien Rutilius, qui avait dédaigné, comme Socrate, d’ employer l’éloquence pathétique pour sa défense. Ce n’étai
’art de Racine que pour donner à Corneille l’avantage du génie. Qu’on emploie cette distinction pour marquer le caractère d’un
nfinie et toujours les plus propres et les plus précises qu’on puisse employer . Peu de gens l’ont compté parmi les orateurs, par
igures discordantes. Quelque brillantes que soient les couleurs qu’il emploie , quelques beautés qu’il sème dans les détails, co
rs peindre et toujours agrandir les objets, ils doivent aussi partout employer toute la force et déployer toute l’étendue de leu
retenir, ou ne les retient qu’avec peine, parce qu’elle est obligée d’ employer une sorte de violence pour lier ensemble des chos
pour lier ensemble des choses qui tendent à se séparer. XVI. Avant d’ employer un beau mot, faites-lui une place. XVII. Toutes
qui n’ont que des pensées communes et de plates cervelles, ne doivent employer que les mots les premiers venus. Les expressions
64 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
pper d’une manière étendue et ornée la nature de ce qu’il définit. Il emploie ce lieu commun, pour prouver que ce qu’il dit d’u
bel effet : ils sont comme les ombres dans un tableau. L’orateur les emploie lorsque, voulant expliquer une chose, il dit d’ab
iquer une chose, il dit d’abord que ce n’est pas cette chose. Cicéron emploie ce lieu commun, lorsqu’il dit que le consulat est
Ils y sont d’un plus fréquent usage que partout ailleurs. Mais on les emploie bien souvent dans toutes sortes d’ouvrages en pro
tte ambition, lorsqu’elle ne se propose que des choses louables, et n’ emploie que des moyens légitimes pour parvenir à sa fin,
étendue, en faisant entrevoir le germe des preuves qu’il a dessein d’ employer . La narration oratoire considérée comme le récit
hilippe72, ce que jusques ici vous n’avez pas fait ; si chacun veut s’ employer de bonne foi pour le bien public, les riches en c
, l’apostrophe, la prosopopée, etc., sont celles que l’orateur doit y employer , comme étant les plus propres à donner au discour
65 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »
immensité, n’est qu’à sa place ; que la langue sublime et calme qu’il emploie , inspire, comme le spectacle de l’univers, une ad
e M. Thomas procède peut-être d’une manière un peu trop uniforme : il emploie trop souvent l’analyse et l’épuise trop souvent :
66 (1881) Rhétorique et genres littéraires
rapporte à la manière dont on le dit, 4° Concision La concision emploie le moins de mots possible pour rendre la pensée.
acte III, scène ii.) 6° Pureté La pureté du style consiste à n’ employer que les termes consacrés par l’autorité des grand
dans une acception différente. Il faut éviter les termes vieillis et employer discrètement les néologismes qui n’ont pas tout à
effet cherché. C’est l’équilibre de la période. Le style périodique s’ emploie généralement dans les sujets dont le genre est mo
onomatopée), tantôt elle peint l’idée ou l’objet par les mots qu’elle emploie . Cette sorte d’harmonie est quelquefois cherchée 
rtout aux sujets purement agréables. Le style sublime est celui qu’on emploie dans les discours ou écrits qui demandent de la g
ge familier, rien n’est plus fréquent que le tour interrogatif ; on l’ emploie presque toujours sans passion. Il ne faut pas le
, le Cid, acte III, scène iv.) Dans le Loup et le Chien, La Fontaine emploie une figure semblable ; c’est une véritable atténu
scène iii.) Pléonasme Le pléonasme (πλεόνασμος, surabondance) emploie des mots inutiles pour le sens. C’est souvent une
Apposition L’apposition (appositio, de appono, je mets à côté) emploie les substantifs comme épithètes. Ex. « Des titre
me sers) est l’extension par analogie du sens propre des mots ; on l’ emploie quand il n’existe pas de termes pour désigner un
leur époque, à leur nationalité et à leur caractère particulier. On y emploie la couleur locale ; c’est le roman historique. E
poétique, chant III, vers 167 et suiv.) Nos anciens poètes français employaient fréquemment l’allégorie. Ex. les personnages appe
était pas blessée. Ex. Çà et là, va et vient, etc., expressions qu’il emploie comme si elles n’étaient qu’un seul mot. Résu
n but est de toucher l’âme par tous les moyens qu’il plaît au poète d’ employer . Les strophes les plus propres à l’expression de
atire La satire (satura, mélange) est ainsi nommée parce qu’Ennius employa des vers de toute longueur dans ce genre de poème
ître. 2° Éloquence militaire L’éloquence militaire est celle qu’ emploie un général pour soutenir ou exciter le courage, d
Lamothe et l’abbé d’Aubignac, elle semble désormais abandonnée. On l’ emploie seulement dans le drame (Ex. les drames en prose
67 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
vent contre lui ou contre la cause qu’il défend, l’orateur, dès lors, emploie tout son art, rassemble toutes ses forces, pour p
s extrinsèques : « Souvent un David, seul capable de sauver l’État, n’ emploie sa valeur, dans l’oisiveté des champs, que contre
t en exemples, tantôt en enthymèmes et que certains orateurs aiment à employer l’exemple, d’autres l’enthymème ». (Rhét., I). Aj
ix d’un pilote, etc ». Aristt., Rhét., liv. II. On sait l’apologue qu’ employa Stésichore, sous forme d’exemple, contre les ambi
t formés ; or, le poète Archias a formé mes talents, donc je dois les employer à sa défense. » Bien différente est la méthode de
n de soulager les uns, de protéger les autres, me fait un devoir de m’ employer de tous mes moyens pour le défendre et le sauver.
, de figures. Manque-t-il de bonnes raisons ? c’est alors qu’il saura employer une foule de traits séduisants et variés pour dis
élicatesse de ceux devant qui il parle, l’orateur est souvent forcé d’ employer des ménagements tout particuliers, de recourir à
où il lui faut recourir aux passions, sous quelles formes il doit les employer et dans quelle mesure. Le bon sens dit qu’elles n
ges, haute estime témoignée aux grands hommes, voilà les moyens qu’il emploie pour se concilier la bienveillance générale.
puisse aisément saisir toutes les circonstances ; si les termes qu’il emploie sont propres, usités et ne laissent aucun embarra
vain avait son style. Quelque sujet qu’on traite, quelque style qu’on emploie , il ne faut jamais perdre de vue que le principe
onvenance. Joignez-y le naturel et l’harmonie. La pureté consiste à n’ employer que des mots, locutions ou tours de phrase autori
t leurs sentiments. Aussi les tours de phrase, les expressions qu’ils emploient , en portent-ils toujours le cachet. Mais l’élocut
il est pour l’écrivain ce que les couleurs sont pour le peintre. On n’ emploie ni les mêmes traits, ni le même coloris pour figu
de la phrase, dans la Perse. Virgile, pour dire que le jour s’achève, emploie cette périphrase, admirablement placée dans une é
l’orateur feint de ne pas savoir ce qu’il doit dire ou faire. Elle s’ emploie à exprimer les mouvements impétueux ou irrésolus
ette figure se doit rapporter cette tournure si habilement ménagée qu’ emploie l’orateur romain, lorsqu’au lieu de dire que les
68 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VII. Vers, stances, classification des poèmes. »
it pas tout imiter ; et que ce qu’il imite, il l’imite en beau. Aussi emploie-t -il un style particulier qu’on désigne sous le nom
en eux-mêmes ignobles et bas ; le poète doit les éviter, ou, s’il les emploie , il faut qu’il les place de manière à les rendre
69 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
» Voilà une véritable parenthèse. Je n’ai qu’un précepte à donner : n’ employez jamais la parenthèse sans une absolue nécessité ;
’énallage de nombre et de personne remplace tu par vous, je par nous, emploie la seconde personne pour la troisième, ou la troi
construction rétablie représente à peu près exactement celle que l’on emploierait en français. 122. « Prenait l’essor est la princ
70 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
Supérieur ou à un égal. Il faut alors dans une lettre de félicitation employer ces lieux communs déjà épuisés, qui sont le mérit
t à des personnes de la plus haute distinction, il convient de ne pas employer la seconde personne, mais de se servir d’une péri
c attachement, ou très parfaitement, etc. La formule qu’il convient d’ employer doit être déterminée par les circonstances. Si da
71 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
tent rarement de cette leçon si importante : que les hommes devraient employer les premières années de leur vie à devenir tels5
er vous et les princes vos enfants. N’y épargnez rien, grande reine : employez -y l’or et tout l’art des plus excellents ouvriers
grande pureté de langage. (Note de La Bruyère.) 3. Proprement, ils emploient toujours le mot propre. 4. « Ce qui fait que peu
laisser voir, tournure tombée en désuétude. 2. Offices, services, s’ emploie rarement sans épithète. 3. Pour s’y ennuyer. M
72 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
en effet, toutes les fois que, en vertu d’une comparaison mentale, on emploie le signe d’une idée pour exprimer une autre idée,
lque écrivain, c’est ce qu’on appelle l’allusion réelle ; ou bien, il emploie à dessein un mot susceptible d’un sens différent
s détournés de leur sens primitif. Paronomase. Figure qui consiste à employer dans une même phrase, en les faisant contraster,
73 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
de ce qui les devait inciter à pitié, attendu que j’étais contraint d’ employer les choses nécessaires à ma nourriture381 pour ér
ble dans les entretiens et dans les conversations du monde ? Pourquoi emploie-t -elle tant d’artifices et cherche-t-elle tant de t
lui convenir ; ou si, se servant de quelque outrageante ironie, l’on emploierait toutes les louanges qui seraient les plus capable
ui aient emporté un temps très considérable : mais il aimait autant l’ employer au profit ou à la gloire d’autrui qu’à son profit
ce que l’ennui rend insipide et ce que l’oisiveté a rendu nécessaire. Employez tant qu’il vous plaira vos biens et votre autorit
us montreront la joie, mais ils ne la laisseront pas dans votre cœur. Employez -les à faire des heureux, à rendre la vie plus dou
outes les préparations chimiques ne semblent faites que pour nuire. J’ emploie des moyens plus simples et plus sûrs. A quelle no
t souvent traité leurs empereurs : mais vous ne serez point obligés d’ employer la pointe de vos épées pour me forcer à lever la
lon lui, que notre conseil d’État. Où scopettade manque, stilettade s’ emploie  ; au moyen de quoi là le peuple se fait respecter
dès ce moment fut soumise à Woirland, qu’elle n’osa plus attaquer. J’ employai le même moyen et j’obtins un pareil résultat. Lis
it une bonne santé, des bras robustes, et qu’il trouvait aisément à s’ employer , il pouvait sans trop de peine pourvoir à sa subs
ble.... A quatre heures le second pont fut terminé, et Napoléon1552 s’ employa de sa personne à faire défiler sur la rive droite
ès la pointe du jour, fit dire au général Eblé, au maréchal Victor, d’ employer tous les moyens de hâter le passage de ces malheu
çut que soixante mille, par suite de la réduction des legs, et il les employa au soulagement d’anciens militaires dénués de sec
grand’1841 plaine unie, Des bons soudards son enseigne munie, Prêts d’ employer leur bras fulminatoire1842 A repousser dedans le
ussée2170 Comptait déjà dans sa pensée Tout le prix de son lait ; en employait l’argent, Achetait un cent d’œufs, faisait triple
Et, sans perdre de temps à consoler sa sœur, De ses quatre pieds il s’ emploie A creuser un secret chemin Pour joindre son amie,
qu’il lui ôterait. 172. Tribart, bâton gros et court. — Le mot ne s’ emploie plus. 173. Badaud, celui qui s’arrête à tout ob
iècle et dont le souvenir paraît avoir été populaire. 175. Sus ne s’ emploie plus que comme adverbe. — Sambreguoi : par la fac
at de payer quoi que ce soit. 194. Es, contraction de en les, qu’on employait aussi pour aux. — Voire, vraiment, à vrai dire, e
ont pas de Des Périers. 202. One, jamais. Le mot a vieilli, et ne s’ emploie plus aujourd’hui que comme un archaïsme voulu. 2
très connue. — Sus, qui est ici préposition avec le sens de sur, ne s’ emploie plus que comme adverbe, et dans certaines locutio
t resté dans les deux expressions de bon aloi, de mauvais aloi, qui s’ emploient bien au propre et au figuré. 210. En, à. 211.
recte, quoique, dans l’usage, oublier de ait prévalu. 225. Fâcher s’ emploie encore bien comme intransitif, mais seulement sou
au public. — Le mot était déjà un archaïsme au xviie siècle. On n’en emploie plus aujourd’hui, et seulement dans le style juri
fait espérer à mes créanciers qu’ils seraient payés. — Créditeur ne s’ emploie plus guère que comme adjectif dans la locution co
tendez : de la charpenterie, c’est-à-dire des charpentes. Le mot ne s’ emploie plus dans ce sens. 378. Me mettre plus commodéme
m’était extrême d’autant plus que la chose était déraisonnable. — On emploie encore, dans la première moitié du xviie siècle,
gouvernement espagnol. 502. Partement, départ. Ce terme, vieilli, s’ employait spécialement dans la langue de la marine. 503.
t qui désigne en effet d’abord cette prière, puis toute prière ; il s’ emploie enfin, au figuré et dans le style famé lier et co
555. Guinder. On voit ici, pris dans le sens propre, un verbe qu’on emploie le plus souvent comme pronominal, ou au participe
’en mauvaise part. 623. De chien. Dans le langage très familier, on emploie également bien, pour déprécier un objet ou une pe
s. 640. Bassesse est ici synonyme de humble condition. Le mot ne s’ emploie plus guère aujourd’hui que dans le sens de dégrad
e passaient de main en main. 708. La locution par-dessus le marché s’ emploie presque toujours absolument : on voit qu’ici il n
ent au xviie siècle. 727. Il est plus correct aujourd’hui de ne pas employer ne avec sans que. 728. Tout blessé, quoique bl
à : à quoi [autre] vous serviront vos amis qu’à vous affliger. Nous n’ employons plus guère cette tournure interrogative ; mais no
de confiance, créance est employé de préférence à croyance. Créance s’ emploie encore, dans la langue juridique et commerciale,
ue. 798. On dirait aujourd’hui chez lui. Le pronom réfléchi soi ne s’ emploie plus guère pour renvoyer à l’idée du sujet que lo
Que. Voir la note 6 de la page 66. 876. Péri. Ce participe, qu’on n’ emploie plus guère, se trouve assez fréquemment au xviie
e, belle prestance. 1076. . Que cela veut-il dire ? Tournure qu’on n’ emploie guère ; on dit plutôt ; que veut dire cela ? ou :
A la Chine, se disait aussi bien que : en Chine. Réciproquement, on employait quelquefois en devant les noms de ville : aller e
sentence prononcée par les premiers juges. 1109. Fatalité. Le mot s’ emploie presque toujours avec un sens funeste. On voit qu
ui fit ces lignes pour le congratuler. Expression gauche que Voltaire emploie à dessein, comme s’il la transcrivait de la lettr
e à propos d’un mariage. 1130. Faire mes diligences pour être payé, employer tous mes soins à me faire payer. 1131. État, si
evin du village sont même demeurés assez célèbres. 1325. Le mot ne s’ emploie plus que pour désigner une fort grosse toile, don
rt grosse toile, dont on faisait les voiles des vaisseaux. L’auteur l’ emploie évidemment ici avec le sens de colonnade, par leq
fête ou le marché. 1448. Gaussant, raillant ; terme familier qui s’ emploie plus souvent comme pronominal (se gausser). 1449
vêtement ou à une chasuble. 1783. Mot emprunté au latin et qui ne s’ emploie que dans cette expression, avec le sens de premiè
. Leur montait dessus, façon de parler toute populaire, que l’auteur emploie ici à dessein au lieu de la forme plus correcte m
i, gai content. Le simple baudir (exciter) et l’adjectif baud (vif) s’ emploient encore en vénerie. 1870. Gaudi, amusé, moqué.
ssion du pronom sujet est fréquente au xvie siècle ; d’autre part on employait fort bien avoir impersonnel dans le sens de la lo
1921. Très humblement requérant. Marot affecte, par plaisanterie, d’ employer ici les formules consacrées des véritables requêt
i-dessus note 2). 1929. Pour ce que a vieilli ; la langue moderne n’ emploie plus que parce que. 1930. Grève, grave, lourde
encore usité au xviie siècle. 1997. D’ailleurs. 1998. Le mot ne s’ emploie plus qu’au sens moral et métaphorique. 1999. Voi
ire seulement aujourd’hui : accorder la permission de ne pas faire, s’ employa également bien, jusque dans le xviie siècle, ave
irait plutôt aujourd’hui : on ne fait point d’estime de lui, car on n’ emploie guère les pronoms en et y qu’en parlant des chose
ns l’ombre, on dirait aujourd’hui dans l’ombre. Mais dedans, qui ne s’ emploie plus maintenant que comme adverbe, s’employait fo
e. Mais dedans, qui ne s’emploie plus maintenant que comme adverbe, s’ employait fort bien, dans l’ancienne langue et jusque dans
me dans la locution usuelle : eau de fleurs d’orange. 2132. Objet s’ emploie souvent au xviie siècle dans le sens de : person
orthographe fut tombée en désuétude, la poésie continua cependant à l’ employer . 2141. Je te voi. Voir la note précédente. 21
ée, habillée, arrangée. Mot dont l’étymologie est contestée ; il ne s’ emploie que dans le langage familier, mais il est vif et
du vers suivant. 2217. Soûlait, imparfait du verbe souloirs qu’on n’ emploie plus et qui signifiait avoir coutume : il est tir
usage que dans les locutions lis-je, fit-il, fait-il, etc..., et ne s’ emploie que dans le style familier. — Sur chère, voir pag
4. Bailler, donner ; terme vieilli, qui dès le temps de Molière ne s’ employait plus guère que dans le langage familier. — Sans v
e frappant d’un coup de tonnerre, a beaucoup perdu de sa force ; il s’ employait , au xviie siècle, dans un sens plus voisin de so
rsonne, voir page 512, note 5. 2388. Appas. Dans le sens où Boileau emploie le mot, aujourd’hui nous écririons plutôt appâts,
rr (maître, seigneur) : mais son sens s’est bien modifié, car on ne l’ emploie qu’avec une intention de commisération ou de mépr
II.) 2552. Beaux esprits. On sait que l’expression de bel esprit s’ emploie assez souvent avec une nuance d’ironie. 2553. L
devrait être, en français, du masculin : et c’est ainsi que Chénier l’ emploie ici. Mais l’usage l’a lait féminin, et il faut di
l la morte exerçait une sorte de pouvoir mystérieux sur l’empereur, l’ employait lui-même pour assurer son heureuse influence. Éti
main droite, par la dextre, cheval de parade ; mais on voit que Vigny emploie sans beaucoup de précision les mots de palefroi e
donc le vent dominateur. 2844. Leur soie, leur poil. – Le mot ne s’ emploie guère qu’en parlant du cochon, dont le poil est r
sauge et la centaurée sont toutes deux des plantes aromatiques, qu’on emploie en médecine. 2895. Joubarbe : c’est la plante q
ne une production particulière d’un artiste, d’un artisan, etc., ne s’ emploie comme masculin en ce sens que dans le style élevé
74 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
s parties qui le composent. Racine, voulant peindre la bonté de Dieu, emploie ce moyen, dans le premier chœur d’Athalie : Tout
diteurs et entraîner leur conviction. Il est impossible d’écrire sans employer une passion quelconque. L’écrivain qui sent le pl
75 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
qui se couronne de fleurs et qui n’a jamais connu les diamants. Il s’ emploie dans les entretiens familiers, dans les conversat
lecteur ou à l’auditeur le plaisir de deviner ce qu’on lui cache ; il emploie surtout l’allusion, la comparaison, l’antithèse,
st celui qui plaida votre cause dans rassemblée des Athéniens, et qui employa tout son crédit et toute son éloquence pour les d
iments faits aux puissances, dans les panégyriques où il est permis d’ employer toutes les richesses de l’art et d’en étaler tout
rs peindre et toujours agrandir les objets, ils doivent ainsi partout employer toute la force, et déployer toute l’étendue de le
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
r vous, et les princes vos enfants. N’y épargnez rien, grande reine : employez -y l’or et tout l’art des plus excellents ouvriers
i fixer ma course vagabonde… ! (Idem.) 3. Aucuns partis. Aucun, s’ employait au pluriel. J’ai vu beaucoup d’hymens : aucuns d
laisser voir, tournure tombée en désuétude. 2. Offices, services, s’ emploie rarement sans épithète. 3. Pour s’y ennuyer. M
77 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »
et d’observer qu’il faut posséder la dialectique en philosophe, et l’ employer en orateur. Le devoir du philosophe-orateur est d
mais délicat, si l’on ne se sent pas tout le talent nécessaire pour l’ employer avec succès. Comme il n’y a point, en effet, d’im
78 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
odernes. Jusqu’après la guerre du Péloponèse, la Grèce ne connut et n’ employa guère que la parole pour produire et répandre au
oucher au fond, quand ils devaient se borner à la forme, et, si j’ose employer cette expression, de composer la recette, quand o
79 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
ur général, qui, pour s’assurer de ce qu’il valait, n’eut besoin ni d’ employer toute la finesse de sa pénétration, ni de le fair
aient le moins ; il conciliait avec bonté des esprits farouches, et n’ employait la décision d’autorité qu’au défaut de la concili
80 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »
n des correspondants, et d’autre part, la délicatesse des tournures à employer pour ne pas tomber dans l’affectation et l’éloge
quelque bien tourné qu’il soit d’ailleurs. Il ne doit point non plus employer de réticence dans sa satisfaction. Ce serait un m
81 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »
econnaissance envers ceux qui m’ont si bien servi, je suis forcé de l’ employer aujourd’hui pour les arracher au péril. Qu’elle s
is en main le gouvernail de la patrie, à se tenir sur leurs gardes, à employer tous leurs soins, à déployer toute leur habileté,
82 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
ée d’entraves, s’abandonne à elle-même ; incompréhensible, soit qu’il emploie pour éclairer ses tableaux l’astre du jour ou cel
fait pour en approcher. — Mais c’est peut-être un des espions qu’ils emploient . — A d’autres3 ! On prendra pour espion un étrang
83 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
gédie est d’émouvoir par le tableau des passions et du malheur ; elle emploie pour cela deux moyens, la terreur et la pitié : c
l’épopée ; c’est un discours ou un dialogue. On aurait donc tort d’y employer les figures poétiques, les hyperboles, les fleurs
es grands coups. 6° Différentes espèces de comédies. La comédie emploie différents moyens pour amuser ; de là deux espèce
84 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
t important de connaître la valeur de chaque expression pour savoir l’ employer à propos ; et aucune étude n’est plus propre à no
Précision diffère de la Concision et de la Brièveté : Être bref c’est employer peu de mots ; être concis, c’est rendre sa pensée
uteurs. Racine voulant peindre le monstre qui s’élance sur Hippolyte, emploie des mots qui représentent bien les efforts de cet
85 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — M — article » p. 417
ur-tout à un degré supérieur l’art de connoître les hommes, et de les employer à propos. Durant les troubles de la Fronde, il so
86 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
té, à la pénurie, à la stérilité du langage ; mais on continua de les employer dans la suite, parce qu’elles flattaient l’imagin
t besoin d’être appropriées au génie particulier de la langue qui les emploie , et dans quelle erreur, par conséquent, s’exposen
es oraisons funèbres, une foule d’exemples de la manière dont il faut employer la prosopopée. Plus cette figure est hardie, et p
on la met en contraste avec la laideur et la difformité. On peut donc employer avec succès l’antithèse, lorsqu’il s’agit de fort
87 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
rvent elles-mêmes de transition. La seule circonstance où l’on puisse employer la transition artificielle, c’est lorsque deux id
les modèles de ces mille artifices, et que vous vous habituerez à les employer vous-même à l’occasion. En général, la transition
88 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
Plan est le dessin d’ensemble des premiers rudiments d’un ouvrage. On emploie cette expression communément en architecture : no
ilippe, ce que jusqu’ici vous n’avez pas fait ; si chacun veut bien s’ employer de bonne foi pour le bien public, les riches en c
89 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VIII. » pp. 96-97
on, comme est celle de l’Odyssée. » Batteux : « Il s’est bien gardé d’ employer dans son Odyssée toutes les aventures d’Ulysse, c
90 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
gles, comme le dialogue narratif ou dramatique. D’abord, il ne faut l’ employer que quand l’obscurité et la nouveauté des doctrin
’homme ne doit pas se nourrir de la chair des animaux, etc. Elle ne s’ emploie pas seulement dans l’éloquence et la philosophie 
91 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
même manière que nos deux Poètes le supposent dans la fiction qu’ils emploient . Article II. Des divers Genres d’Éloquen
s’irrite de plus en plus dans son cours. Aussi l’Orateur, dit-il2, y emploie les couleurs les plus fortes et les plus vives. T
92 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
s partagés. Quand le sujet du sonnet est grave et sérieux, on doit y employer des vers alexandrins ; quand il ne l’est pas, on
doit y employer des vers alexandrins ; quand il ne l’est pas, on peut employer des vers de dix, et même de huit et de sept sylla
93 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE VI. De l’emploi et du mélange des différentes sortes de vers. » pp. 339-342
vers. I vers employés seuls dans un poème. Les vers qui s’ emploient ordinairement seuls dans un poëme sont les hexamè
94 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIV. » pp. 106-108
ble que οἱ ἀρχαῖοι (voy. plus haut, p. 90). Probablement Aristote les emploie l’un et l’autre comme de simples synonymes. L’Uly
95 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
ée,         Comptait déjà dans sa pensée Tout le prix de son lait, en employait l’argent, Achetait un cent d’œufs, faisait triple
n convient particulièrement à l’épitre philosophique. Toutefois, on y emploie aussi le vers décasyllabe ; elle prend alors, quo
ces, ou se borne à une simple raillerie. Dans le premier cas, il doit employer un style ferme, plein et nerveux ; dans le second
cause du mélange des formes ou des différentes sortes de vers qu’ils employaient , sans s’embarrasser de les faire symétriser entre
96 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
a Précision consiste donc à ne dire que ce qui est nécessaire, et à n’ employer aucun mot inutile. Cependant la précision ne défe
mme je n’avais à ma disposition que cette étoffe, j’ai été forcé de l’ employer pour vous obéir. » Madame de Genlis. Lecture.
, Exagération ou Style ampoulé L’Enflure, l’Exagération consiste à employer hors de propos des expressions sonores et pompeus
crits ne dégénère en trivialité et bassesse, Ces défauts consistent à employer des expressions de mauvais goût, que l’on doit ba
97 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
n n’a point eu tort, cependant, de distinguer ces deux lieux ; car on emploie le second dans les cas même où le sens et le sign
idée également connus ne demandent ni définition, ni étymologie. On l’ emploie , parce que de tous les modes de développement, ce
98 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
règles du début : c’est de là que tout dépend. L’exorde repose, pour employer le mot de Cicéron, dans les entrailles de la caus
st la science des signes de la parole et des règles à suivre pour les employer convenablement. — L’histoire naturelle, prise dan
99 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
à la noblesse, à la richesse, à la magnificence : la noblesse, qui n’ emploie que les termes les plus généraux et les tournures
ailleurs, que la dignité du barreau défendit en effet à d’Aguesseau d’ employer ce terme, il est évident qu’il n’eût été nullemen
100 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
rement la disposition oratoire : il est rare, du reste, qu’on ait à l’ employer dans toute son étendue. Un discours peut renferme
e toutes les ressources du pathétique pour frapper un grand coup ; il emploie les tours animés, les figures hardies, les expres
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