/ 261
1 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
par tous les membres et accompagnée de la flûte. Le chœur avait pour effet de rendre la tragédie plus pompeuse et plus moral
ous inquiéter. » Le tableau du malheur, dans la tragédie, a aussi un effet moral : il perfectionne la sensibilité, et attend
s, soit criminelles, soit vertueuses. Mais, en recherchant les grands effets sur le théâtre, l’auteur doit se garder de peindr
oit dans quelques drames modernes. Cette exagération monstrueuse de l’ effet tragique est un grave défaut ; elle change l’émot
erselle ni plus féconde en émotions de tout genre ; aucune n’est d’un effet plus sûr au théâtre, quand elle est maniée habile
t de Pompée, de Corneille, et dans l’Œdipe de Voltaire, il produit un effet tout contraire au but de la tragédie ; il manque
passion mauvaise au théâtre doit porter sa peine, sinon elle est d’un effet dangereux : à moins que la volonté elle-même n’en
fet dangereux : à moins que la volonté elle-même n’en triomphe par un effet de vertu. Et que l’amour, souvent de remords com
portante du drame ; c’est par là surtout que la tragédie produit de l’ effet . Il faut qu’il soit juste, rapide, entraînant, co
lui pèsent ; ce qu’il cherche avant tout, c’est l’impression, c’est l’ effet  : peu lui importent les moyens, pourvu qu’il y ar
ucation. Enfin, le drame romantique emprunte une grande partie de son effet au mouvement physique de la scène, aux machines,
les féeries, le jeu des machines, les décorations éblouissantes, les effets les plus saisissants de l’harmonie musicale. Là,
a comédie ne doit point s’ériger directement en école de morale ; son effet est indirect : en montrant ses personnages ridicu
que nous cherchons à nous cacher à nous-mêmes : de toutes manières, l’ effet moral est médiocre. La comédie en se servant du r
t même en exagérer un peu l’expression, pour produire plus sûrement l’ effet qu’il cherche. 3° Force comique. Le génie d
agédie : dans la haute comédie, ces unités font pourtant un excellent effet  ; on aurait tort de les négliger. La marche de la
2 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
n’agissent sur eux avant l’orateur, pourvu qu’il n’en détruise pas l’ effet . Représentons-nous Massillon dans la chaire, prêt
antes, si tous les mouvements n’en sont pas justes et décidés, tout l’ effet est perdu. La tribune sainte est pour l’éloquence
ui oserait les démentir ou les repousser. Enfin, ce n’est point ici l’ effet toujours incertain et variable d’une lecture part
beaux siècles de la Grèce et de Rome ; et il faudrait s’attendre à un effet tout contraire, si une nation nombreuse se trouva
plaisir ne viennent point enfin à lui causer du dégoût ; car c’est l’ effet que produisent ordinairement les choses qui frapp
t combien il tenait à mériter ses éloges, on ne sera pas surpris de l’ effet que devait produire ces simples mots. L’imaginati
mystérieux plus formidable que celui de Rocroi. La figure produit son effet et nous voilà tout entier à ce grand spectacle.
bruits inarticulés, si ces sons se pressant l’un contre l’autre par l’ effet d’un débit trop rapide, n’étaient point un peu re
core et surtout, faire sentir sa pensée, ses intentions et produire l’ effet qu’il produirait, s’il débitait lui-même ses ouvr
thme. Il en résulterait une monotonie insupportable, qui détruirait l’ effet des plus beaux vers. Toutes les fois, au contrair
ibue puissamment au succès d’un orateur. Démosthènes faisait autant d’ effet par ses gestes que par son éloquence. Les juges d
tres se prêtent peu au rhythme, et qu’ils produisent sur l’oreille un effet désagréable. Vers de douze syllabes. Du lieu sa
au milieu de vers d’une mesure plus longue, quand on veut obtenir un effet de surprise, ou faire remarquer une expression.  
écédent, est disgracieux, employé seul, il fait au contraire très bon effet quand on le mêle à un autre, comme dans cette str
pourrait se tirer d’un pareil travail. Le vers d’une syllabe fait un effet original partout où il se trouve : Nous voyons d
est facile de voir comment la césure placée après s’épouvante fait un effet admirable. L’effroi arrête le courage, glace le c
état normal est bouleversé. césure, en rompant le rhythme, imite cet effet extraordinaire, et nous le fait remarquer malgré
hythme se relève vivement dans le magnifique vers qui suit. Tel est l’ effet que doit faire toute césure. Si la césure est pla
placée sans goût pour le simple besoin de la phrase, pour obtenir un effet puéril, ridicule, ou pour arrêter la pensée sur u
re que j’ai cités plus haut, la césure paraît au premier abord de nul effet  ; c’est une beauté néanmoins, uniquement parce qu
éanmoins, uniquement parce qu’elle donne l’exemple tout en exposant l’ effet du précepte. Mais dans les exemples suivants, les
au village. L’enjambement ici est aussi plat qu il peut l’être. Nul effet poétique, nulle grâce n’est dans cette césure pro
tons magnifiques. Parce qu’il y avait un enjambement du génitif sans effet de césure ; pour éviter cette faute, il a eu reco
t point interdit dans la prose, il y fait presque toujours un mauvais effet . Dans la poésie, il n’est point permis, excepté q
rdé comme vicieux. Il est pourtant sec et rude. Il fait moins mauvais effet dans ce vers de Boileau. L’honneur est comme une
3 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
iques et saillants, et faire une sorte d’accumulation des causes, des effets et des circonstances. Ainsi, un dialecticien dira
st le plus riche don qu’il ait fait aux humains. 3° La cause et l’ effet  ; les antécédents et les conséquents. Un fait,
. Un fait, un évènement a toujours une cause, et peut produire des effets auxquels l’écrivain doit savoir emprunter des dév
amenée : un orage, le vent, les pluies, la rupture d’une digue ; les effets de l’évènement seront la désolation des villes et
ause, c’est l’amour filial, la reconnaissance, l’instinct du cœur ; l’ effet , c’est la gratitude du vieillard, le bonheur d’av
réussi, et d’avoir accompli un devoir sacré. Aux idées de cause et d’ effet peuvent se joindre les développements relatifs au
un souvenir, une phrase, un mot bien appliqué peut faire un excellent effet . L’orateur de la chaire puise une partie de son a
ur la mort de J.-B. Rousseau, fait un rapprochement habile et plein d’ effet entre ce poète et Orphée : Quand le premier chan
4 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
ésultats des diverses phases de son existence ? Voilà les causes, les effets , les antécédents, les conséquents, les circonstan
Et de même, qui prétend les utiliser tous dans chaque argument fait l’ effet de celui qui voudrait faire entrer toutes les let
e d’abord les similitudes, puis les contraires, ensuite la cause et l’ effet , les antécédents, etc., mais ils le font d’habitu
enre et l’espèce ; Les antécédents et les conséquents ; La cause et l’ effet  ; Les circonstances ou accessoires ; Les semblabl
du prince que nous avons perdu, et voilà ce qui fait les héros. » L’ effet . Lieu merveilleusement utile quand vous voulez à
comprendre ainsi la nécessité de cette opinion consolatrice, par ses effets dans l’une et l’autre hypothèse. Voulez-vous ampl
ire en un Dieu rémunérateur et vengeur » ? Exposez quels seraient les effets de leur incrédulité sur un point si essentiel ; c
l veut que, sans Providence, sans prudence, sans intelligence, par un effet du hasard, ce grand et vaste univers se maintienn
5 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
ne idée sans efforts comme si elle se présentait d’elle-même. C’est l’ effet de la perception intellectuelle. En ce cas la pen
 ; on voit la flamme en même temps que le choc de la foudre. C’est un effet de concision, puis cette épithète (sinistre) plac
aitement ses mots, sans rechercher la place où ils feront le meilleur effet pour l’oreille, sans faire des périodes bien prop
s ne hasardent pas le moindre mot, quand il devrait faire le plus bel effet du monde ; rien d’heureux ne leur échappe, rien c
onnés aux mots et aux pensées. Pour être bonnes, elles doivent être l’ effet du sentiment et des mouvements naturels. Une figu
dante à propos de ses bravades et de son défaut de courage. Tel est l’ effet des figures quand elles sont bonnes. C’est de déc
y a plusieurs espèces de métonymies. 1° Métonymie de la cause pour l’ effet  : J’ai lu Cicéron pour les ouvrages de Cicéron. I
e porte plutôt sur la cause qui produit de belles choses, que sur les effets mêmes. Elle fait passer avec raison l’intelligenc
ent en particulier. Le contraire a lieu quand 2° La métonymie prend l’ effet pour la cause : on dit les pâles maladies, — Les
itraille qui donne la mort. Il est plus naturel de considérer ici les effets que la cause. Ce qui frappe le plus dans un malad
est moins la mitraille, que l’on ne voit point, que la mort qui est l’ effet du choc de la mitraille. On voit combien, dans ce
arle aux modèles que nous trace l’histoire. Ce trope fait un très bon effet dans l’élocution, c’est un appel adroit aux conna
vive qui présente les objets aux yeux autant qu’à l’esprit. Quand cet effet sera obtenu on pourra être assuré que la périphra
rase employée sans nécessité, au lieu du mot propre, peut produire un effet tout contraire au but que l’on se propose. En voi
cette dernière condition que la figure est acceptable et produit son effet . Malherbe, dans ses stances à M. du Perrier, sur
cette allusion ? Il faut recourir à un dictionnaire de la fable, et l’ effet de la figure est manqué, parce qu’il dépend surto
t pour trouver la vérité, et cette allusion piquante fait un très bel effet . Il est facile d’apercevoir par ce peu d’exemples
ages sont très communes dans la langue latine, où elles font très bon effet . Mais dans notre langue il faut en être sobre, pa
se montrent sous diverses formes qui aident l’orateur à produire des effets remarquables. Elles sont, comme je l’ai déjà dit,
plaisent dans les ouvrages d’esprit ; elles y font à peu près le même effet que dans la peinture les ombres et les jours qu’u
in ; mais elle doit être ménagée, et comme toutes les figures à grand effet ne paraître qu’à propos. Je ne parle point des je
sse être toléré dans le style badin, où il peut faire quelquefois bon effet , on doit dire qu’en règle générale il est indigne
le par la peinture des maux qu’ils auraient à souffrir. Elle est d’un effet d’autant plus sûr que les maux sont plus prochain
rares : car si la prosopopée n’est pas de nature à produire un grand effet , elle devient ridicule et glace les auditeurs au
s ensemble, ils sont placés dans les endroits où ils font le meilleur effet pour l’œil : souvent au détour d’une allée on est
iniez à vouloir l’y coudre comme un galon sur un habit, vous ferez un effet pitoyable. 6°Les figures grammaticales et les tro
car nous paraissons bien vile affectés : on peut produire beaucoup d’ effet en écrivant simplement. Avant que d’écrire il est
vous satisfaire. Je m’éloigne du sublime en parlant de ses étonnants effets . Je vais tacher de le rendre sensible aux jeunes
sée est sublime, car il faut une puissance surhumaine pour produire l’ effet exprimé ; mais le sublime, ennemi de toute périph
ppe avant qu’on l’ait vu dans l’air. Si l’on s’attend au sublime, son effet est manqué ;car l’âme se prépare à la sensation q
ls seront surpris, extasiés, et le sublime produira dans leur âme son effet surnaturel. II. Majesté. La majesté dans le
re des idées. C’est un peu plus difficile, mais rien ne fait meilleur effet . Je vois un serpent près de mon ami, je veux l’av
fère essentiellement de la nôtre, comment faire pour produire le même effet  ? Un élève ne s’en tirerait jamais sans l’étude d
ité, l’illustration et l’ingratitude. La réunion de ces idées fait un effet d’autant plus remarquable qu’il est plus imprévu,
te de l’ouvrage. Or, l’orateur et le poète doivent toujours songera l’ effet total. C’est à quoi ne pensent pas ceux qui ont l
ommençons par lire notre matière d’un bout à l’autre afin d’en voir l’ effet  ; 2° revenons au commencement, et notons sur une
t voyons la pensée de l’auteur dans sa plus grande simplicité ; à cet effet tâchons en une ou deux phrases de mettre tout le
iomphe de la métaphore, de la périphrase pittoresque et des figures à effet original, la place naturelle des proverbes et réf
are de nouvelles tournures aux premières adoptées ; qu’il examine les effets d’arrangements et la cadence des phrases, et qu’i
6 (1875) Poétique
es différentes parties de ces genres. Il devait expliquer au long les effets de ces mêmes genres, et en particulier celui de l
. Je vais traiter de la poésie en elle-même, de ses espèces, de l’ effet que doit produire chaque espèce, et de la manière
oles la composition des vers, et mélopée ce dont tout le monde sait l’ effet . En second lieu, puisque c’est une action que la
mes, des pensées morales, des expressions brillantes, sans produire l’ effet de la tragédie ; et on le produira si, sans avoir
les couleurs les plus vives répandues sur une table feraient moins d’ effet qu’un simple crayon qui donne la figure. En un mo
ci-devant, l’interprétation des pensées par les mots. Elle a le même effet , soit en vers, soit en prose. La cinquième partie
ragédie celui qui fait le plus de plaisir. Quant au spectacle, dont l’ effet sur l’âme est si grand, ce n’est point l’affaire
’une action, mais d’une action qui excite la terreur et la pitié, cet effet se produit quand les événements naissent les uns
ux que le hasard produit sont plus piquants quand ils semblent être l’ effet d’un dessein. Quand, à Argos, la statue de Mytis
l’autre. Ce qui doit naître de la constitution même de la fable comme effet , ou nécessaire, ou vraisemblable, de ce qui précè
jointe à la péripétie, produit la terreur ou la pitié, c’est-à-dire l’ effet propre de la tragédie ; c’est de celle-là encore
ce qu’il doit éviter en composant sa fable, et comment il produira l’ effet de la tragédie. Puisqu’une tragédie, pour avoir t
r ce qui se fait : c’est ce qu’on éprouve dans l’Œdipe. Quand c’est l’ effet du spectacle, l’honneur en appartient à l’ordonna
rément, on verra, surtout dans l’épopée, combien ces locutions font d’ effet . Qu’on mette dans un vers les mots propres à la p
suite d’Hector en est un exemple. Toutefois si le poème avait le même effet , ou à peu près, en suivant la marche ordinaire de
s de courtisanes : enfin que la tragédie produit, comme l’épopée, son effet sans la représentation, et qu’il lui suffit d’êtr
n but. Or ce qui est serré, arrondi en soi, a bien plus de force et d’ effet que ce qui est étendu dans une longue durée. Que
ie a l’avantage sur l’épopée dans tous ces points, et par rapport à l’ effet qu’elle produit (car les tragédies donnent à l’âm
7 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
finition, d’énumération des parties, de circonstances, de causes et d’ effets , de contrastes ou de contraires. Nous dirons quel
Pompée. 321. L’amplification peut-elle se faire par les causes et les effets  ? Une source féconde de beaux développements se
urce féconde de beaux développements se trouve dans les causes et les effets , c’est-à-dire dans ce qui a produit l’objet ou da
sultat. On trouve de magnifiques amplifications par les causes et les effets dans la description de la mort d’Euryale, par Vir
ans la peinture de la peste des animaux, par La Fontaine ; et par les effets seulement, dans l’Oraison funèbre de Turenne, lor
eur ; dans celle de la reine d’Angleterre, lorsque Bossuet décrit les effets de la persécution protestante ; dans l’Enfant pro
de la volupté ; dans le premier acte d’Athalie, quand Joad expose les effets de la puissance de Dieu, et dans les Pensées de M
8 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
d’ornements fort étendue. C’est le besoin qui l’a fait naître, par l’ effet nécessaire de la pauvreté et des bornes du langag
acées à dessein, comme des ornements détachés du sujet, elles font un effet misérable. Dans le cas même où le sujet prête nat
en multipliant l’usage d’un même mot. Mais, pour produire ces heureux effets , les tropes doivent être clairs, se présenter nat
trant ses soldats, les murailles de Lacédémone. 210. Quels sont les effets de la métaphore ? La métaphore remplit pour ains
scours, aucune n’approche autant de la peinture que la métaphore. Son effet particulier est de donner aux descriptions de la
inanimés, enfin de personnifier les passions. Mais pour produire cet effet , il faut une main habile ; car le moindre défaut
qualités de l’allégorie ? Exemples. L’allégorie produit un très bel effet , lorsque le sens figuré est clair, transparent, e
tion. Ce trope, prenant un mot pour un autre, exprime la cause pour l’ effet , l’effet pour la cause, le contenant pour le cont
trope, prenant un mot pour un autre, exprime la cause pour l’effet, l’ effet pour la cause, le contenant pour le contenu, le s
érentes sortes de métonymie. La métonymie prend : 1° La cause pour l’ effet , l’auteur de la chose pour la chose même : Ils on
la guerre ; Apollon, pour la poésie ; Neptune, pour la mer, etc. 2° L’ effet pour la cause : Dans la Genèse, il est dit de Réb
s sous un certain nombre de chefs, d’après leur nature et d’après les effets qu’elles peuvent produire. Or, comme tout écrivai
ans la demande et dans la réponse, sans quoi elle ne produirait pas d’ effet . Quelles pensez-vous, dit Fléchier dans l’Oraiso
favorables. Employée à propos, elle peut produire dans l’éloquence un effet saisissant. Nous citerons comme modèle de supposi
beth : Ce Dieu depuis longtemps votre unique refuge, Que deviendra l’ effet de ses prédictions ? Qu’il vous donne ce roi prom
u mouvement à la phrase et à la pensée. Elle produit surtout un grand effet lorsqu’elle s’unit à la répétition, ce qui arrive
uivie et plus détaillée que ne le permet la nature de la métaphore. L’ effet de la comparaison est de donner plus de grâce et
phrases où une série d’expressions d’égale longueur ne produit pas d’ effet désagréable ; mais il faut que les mots soient bi
dit du sens : lorsqu’elle tombe vers la fin, il en résulte un mauvais effet . Ainsi les particules, les pronoms, les petits mo
d’exciter et d’exprimer les diverses passions, et que l’on examine l’ effet de certaines suites de sons sur certaines suites
la prose. 294. Faites connaître avec quelques détails les principaux effets des épithètes. Les épithètes donnent du relief à
sition même, rendent la pensée plus piquante et produisent beaucoup d’ effet dans le discours. C’est une espèce de métaphore p
t, ne sont qu’une fastueuse indigence. De Bonald. iv. 298. L’ effet des mots ne dépend-il pas beaucoup de la place qu
es mots ne dépend-il pas beaucoup de la place qu’on leur assigne ? L’ effet des mots, dans le discours, ne dépend pas uniquem
9 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
qui ne s’attache pas à telle ou telle circonstance, mais qui tend à l’ effet total du tableau : c’est une des plus grandes dif
arents ne sont eux-mêmes que d’heureuses dissonances qui ajoutent à l’ effet général. Ce que sont les couleurs dans un tableau
s sacrés, Bossuet et Fléchier, offrent un grand nombre d’exemples des effets admirables d’une harmonie majestueuse et sombre,
mberaient avec la même harmonie ? Ne serait-ce pas, pour l’oreille, l’ effet intolérable du tintement monotone d’une grosse cl
eindre, de toucher ou de raisonner. Style rapide, destiné à peindre l’ effet d’un grand événement. « Turenne meurt ; tout se
d’harmonie que comporte la prose, du charme qu’elle y répand, et des effets heureux qui en résultent dans le discours. Nous n
10 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
aitement les causes impulsives de ces sensations, nous en éprouvons l’ effet final et les jouissances qui en sont la suite. Pa
entiments que nous appelons héroïsme, magnanimité. Ils produisent des effets analogues à la sensation que détermine en nous un
de l’idée de l’exercice d’une puissance merveilleuse qui produit ses effets avec la rapidité de la pensée. En voici un second
l’a fait Lucain, vous délayez cette belle pensée, vous en détruisez l’ effet . Si la concision et la simplicité sont essentiell
e par des expressions vives et pittoresques. Tout doit participer à l’ effet . La moindre circonstance inutile, une pensée bass
e la foudre, et produit ces émotions profondes et instantanées dont l’ effet est si puissant sur tous les hommes. Le sublime e
rande puissance persuasive, tous les plus nobles et les plus sublimes effets de l’éloquence, résultent du langage parlé. (Voye
jeter quelque éclat, mais la plupart du temps elle produit un mauvais effet . Enfin, j’ajouterai un dernier principe pour l’un
e lieux l’ennemi semblait être à la fois. La raison de ces différents effets est, je crois, que, dans le premier cas, l’esprit
a construction des mots, où il s’applique seulement à déterminer leur effet musical. Il admet que quatre choses principales c
s discours publics, par l’arrangement harmonieux de leurs phrases, un effet si considérable, que nul orateur moderne ne peut
um verba apte cecidissent, id enim expectant aures. Mais ce puissant effet que produisait l’harmonie sur les Grecs et les Ro
secs qui brisent cette régularité cadencée produisent souvent un bon effet  ; la monotonie est le défaut de la plupart des éc
rme, quel qu’il soit, en supposant qu’il ne produisit d’autre mauvais effet que la satiété, ne conviendra jamais à tous les g
t pas en rapport avec leur signification. Les figures sont d’un grand effet dans le style, elles l’enrichissent et le rendent
s plus naturelles relations est celle qui existe entre l’objet et son effet  ; aussi, dans le langage figuré, l’effet est-il s
existe entre l’objet et son effet ; aussi, dans le langage figuré, l’ effet est-il souvent placé pour la cause. On dit des ch
ils et militaires. Ces tropes, fondés sur les relations de cause et d’ effet , de contenant au contenu, ou réciproquement de si
aucune ne se rapproche davantage de la peinture que la métaphore. Son effet particulier est de donner l’âme et la vie à la de
raînement est pour lui plein de charme ; toutefois, pour produire ces effets il faut une touche délicate ; la moindre incorrec
il serait absurde et peu naturel d’employer dans la prose font un bel effet en poésie. Quelques autres peuvent être gracieuse
ondée sur la ressemblance des idées ; rien ne produit un plus mauvais effet que de substituer au nom de la chose le nom d’un
p suivie. Dans quelques occasions, elle produit sans contredit un bon effet , parce qu’elle est, comme je l’ai observé, le sty
l’extravagant et du ridicule ; cependant, loin de produire un mauvais effet , elle semble au contraire naturelle et agréable,
yons pas fatigués par leurs trop fréquents retours, elles font un bon effet dans le style, et le rendent à la fois vif et vig
ue par des gens d’un génie extraordinaire. Car si l’auteur manque son effet , si l’auditeur reste froid, il n’excite que le so
objets personnifiés, ces apostrophes, sont de riches sources de beaux effets lorsqu’elles sont judicieusement employées ; elle
ques ; ce qui complètera ce que nous avons déjà dit sur l’emploi et l’ effet des figures. La comparaison ou similitude est cel
ant, en aucune manière, et uniquement parce qu’ils s’accordent dans l’ effet qu’ils produisent sur l’esprit, et qu’il en résul
ou le contraste des pensées ou des mots. Le contraste a toujours pour effet de faire paraître en un jour plus brillant chacun
rconspect dans l’usage de l’exclamation. Rien ne fait un plus mauvais effet que l’emploi trop fréquent et mal appliqué de cet
éprimant successivement chaque circonstance, et qui toujours est d’un effet puissant dans l’amplification. On en distingue de
t amenées à dessein et pour embellir seulement, elles font un mauvais effet . C’est une idée très fausse, et cependant assez g
s phrases la portion d’idées que l’anglais exprime en une seule, et l’ effet direct de ce morcellement est de donner de la viv
r d’esprit ; renfermée dans de certaines limites, elle produit un bon effet  ; hors de ces lignes, elle déplaît, parce qu’elle
e grossier et rebutant. La différence se manifeste facilement par les effets produits ; l’une intéresse et flatte le lecteur,
des uns aux autres : alors il n’y a pas de règles pour s’assurer de l’ effet des couleurs qu’il emploie ; chacun en juge diffé
is, il en résulte ces conséquences qui servent à le confirmer : que l’ effet nécessaire de la chaleur et de l’enthousiasme de
ne imitation vicieuse ; et je crois qu’elle a quelquefois produit cet effet . Dans la plupart de ses discours, et spécialement
les de Démosthène aurait plus de poids et produirait un plus puissant effet qu’un discours écrit comme ceux de Cicéron. Le st
et à Rome. L’éloquence a été moins honorée et n’a jamais produit des effets aussi puissants. On n’aspire plus autant à cette
ellement été étudiée avec moins de zèle et de ferveur que lorsque ses effets sur les affaires de l’état étaient efficaces et c
vos propriétés, votre honneur… et vous délibérez ! » Qu’on juge de l’ effet que devaient produire de pareils discours, lorsqu
elles pourront avoir de la pompe ; mais elles ne produiront jamais l’ effet de l’éloquence réelle ; car si la déclamation peu
ifice réussit une fois, dans dix autres circonstances il manquera son effet . Le vulgaire est meilleur juge qu’on ne le croit
c aisance et promptitude partout où il se dirige, et de sentir tout l’ effet des arguments qu’il emploie. L’arrangement distin
tte puissance de la raison au milieu de la passion, ont un prodigieux effet pour plaire et pour persuader. C’est véritablemen
dresse une longue invocation. Ces deux passages produisent un heureux effet  ; mais peu d’orateurs modernes pourraient risquer
ces figures leurs grâces naturelles, et leur faire produire tout leur effet sur les auditeurs ? Enfin, dans toute espèce de d
métaphorique employé convenablement produit souvent aussi un heureux effet  ; lorsque les métaphores sont vives, brillantes e
e passent inaperçus. Le talent de la parole produit toujours un grand effet . Il y a autant de différence entre l’impression f
; il tient sa place, il est conséquemment inconvenant et d’un mauvais effet pour la cause qu’il paraisse indifférent et insen
ères, et allumer une ardeur éphémère, mais jamais il ne produirait un effet solide et durable. En même temps, le prédicateur
e ne sont pas les sujets les plus favorables pour produire les grands effets de l’éloquence. Il est difficile de ne pas retomb
ant. L’exécution est, je l’avoue, plus difficile, mais le mérite et l’ effet sont bien plus grands. N’épuisez jamais un sujet,
our où il ne l’avait point encore vu, c’est présenter un tableau d’un effet prodigieux. Tant que le prédicateur se borne à de
des écritures, lorsqu’elles sont bien placées, sont généralement d’un effet agréable. Elles fournissent au prédicateur un fon
ujet est frappant, une introduction magnifique produit quelquefois un effet heureux, si elle est bien soutenue par ce qui sui
oit jamais être long. L’exorde historique produit généralement un bon effet  : il éveille l’attention ; et en la portant sur q
en deux ou trois parties qui interrompent l’action de l’orateur et l’ effet qu’elle doit produire : il n’y a plus de véritabl
r sans nécessité les subdivisions, ce qui produit toujours un mauvais effet . Ces subdivisions peuvent être convenables dans u
issés dans l’obscurité ou mal compris par le juge, peuvent détruire l’ effet de tous les arguments et de tous les raisonnement
ont un discours destiné à convaincre les juges ou à produire un grand effet sur une assemblée, je les engage à laisser de côt
n. L’orateur doit se mettre à la place de l’auditeur, et considérer l’ effet que produiraient sur lui les diverses raisons don
dit. En supposant les arguments bien choisis, il est évident que leur effet dépend en quelque sorte du bon ordre de leur disp
isants, plus ils sont distincts et séparés l’un de l’autre, plus leur effet est puissant. Ils peuvent alors soutenir l’isolem
concluante ; mais, rassemblées en un faisceau, elles produisent de l’ effet . » Le discours de Cicéron pour Milon nous offre
s les définissent et les décrivent, parlent de leurs causes, de leurs effets , de leurs corrélations ; puis tracent des règles
après que l’argumentation et le raisonnement auront produit tout leur effet . La seconde : de ne pas séparer un des chefs d’un
onstances si vraies et si éclatantes, qu’elles produisent sur eux les effets de la sensation ou du souvenir. Pour y parvenir,
de l’art et du travail est pardonnable ; dans l’autre, il n’y a pas d’ effet possible s’il ne paraît pas être l’ouvrage de la
e au corps principal du discours, ce qui ne tendrait qu’à affaiblir l’ effet que l’ensemble de la composition est destiné à pr
et un air affecté qui lui enlèvent beaucoup de son agrément et de son effet . Nous nous sommes occupé de l’intonation, qui n’e
peuvent atteindre à une manière efficace et persuasive qui, dans ses effets , est peu inférieure à la première, s’ils veulent
a mauvaise foi, la corruption ou la bassesse, son éloquence perd tout effet  ; elle peut nous amuser et nous plaire, mais on l
e, c’est à ces vertus que leur éloquence dut une grande partie de ses effets  ; et les discours de ces orateurs qui respirent l
11 (1873) Principes de rhétorique française
lligence qu’il faut développer, la liberté qu’il faut conduire. A cet effet , on a imaginé ; et tous les jours on imagine des.
et des chefs-d’œuvre de l’éloquence. L’admiration pour les puissants effets produits par le génie oratoire, le sentiment et l
musicien cherchent un sujet et fixent leur objet, leurs moyens, leurs effets  ; ils disposent dans un ordre général les concept
es dont dépendent les antécédents et les conséquents, — la cause et l’ effet . Ce qui donne en tout neuf lieux intrinsèques. 3
s les temps. Fléchier prépare l’éloge de Turenne en énumérant : Les effets glorieux.de la vertu militaire : conduites d’armé
nstances. — 5. Les antécédents et les conséquents. — 6. La cause et l’ effet . — 7. Des lieux intrinsèques. — 8. Utilité des li
e même nom et qui ne tire du rapprochement entre les idées que plus d’ effet ou plus d’éclat dans le langage. La comparaison c
l veut que, sans Providence, sans prudence, sans intelligence, par un effet du hasard, ce grand et vaste univers se maintienn
rands maux, noua devons en chercher le remède dans la paix. Quel bel effet de contraste dans ces vers de Racine : Déplorabl
abondante de preuves ; aux circonstances se rapportent la cause et l’ effet , les antécédents et les conséquents. Cicéron cons
ncourir toutes les circonstances de personne, de temps, de cause et d’ effet dans cette admirable défense d’Hippolyte : Exami
t à leur naissance le Cid, Horace, Cinna, Pompée. 6. La cause et l’ effet . — Ce sont des circonstances d’une grande valeur
est difficile d’être victorieux et humble tout ensemble, énumère les effets de la victoire sur l’âme humaine : Les prospérit
contre leur devoir. Massillon attaque et condamne l’ambition par ses effets  : De l’ambition naissent les jalousies dévorante
inanimés eux-mêmes peuvent être invoqués en témoignage et produire un effet puissant. Manlius Capitolinus, pour s’assurer l’i
que. — Mais plus l’emploi des passions est un moyen énergique et d’un effet irrésistible, plus il réclame de délicatesse, de
tel qu’il troubla l’orateur, et ce trouble ne servit qu’à augmenter l’ effet de cet admirable morceau, modèle de l’usage des p
pathétique est atteint ; un mot de plus serait froid et détruirait l’ effet . Entre le trop et le trop peu le milieu est diffi
sujets qui comportent le pathétique.    IL Réserver, en général, cet effet pour la fin de la composition. III. Éviter le tro
ualité des œuvres destinées au public. On devra se préoccuper du même effet à produire, toutes les fois qu’on adressera la pa
que ceux auxquels il s’adresse en auront quelque intelligence. A cet effet et avant tout, il se demandera quelle est la prop
nt appelé les mœurs7. Ces qualités sont dans un rapport étroit avec l’ effet de l’exorde. La bienveillance appelle la bienveil
à l’inspiration soudaine, à l’illumination de l’esprit, à ces grands effets qui résultent de l’impression faite sur l’orateur
uvement, quelle émotion ! Et en même temps quelle adresse à ménager l’ effet  ; comme l’avocat associé les juges eux-mêmes à l’
ce genre les ornements distribués avec art produiront le plus heureux effet . Massillon dont la plume habile offre de si parfa
emière qualité d’une description, c’est d’être bien en rapport avec l’ effet que l’écrivain ou l’orateur en attend ; le point
eau. IV. Choisir avec soin le point de vue le plus avantageux pour l’ effet qu’on se propose. V. Éviter la diffusion et les d
roduiraient les circonstances, comment agiraient les contraires, quel effet il pourrait attendre de la comparaison. En suivan
ûter l’esprit dès le début et produire une impression dont le mauvais effet s’étende à toute la suite du discours. On substit
tufe. Ceux qui me connaîtront n’auront pas là pensée Que ce soit un effet d’une âme intéressée ; Tous les biens de ce monde
pliquer le battement des artères, l’attraction du fer par l’aimant, l’ effet produit par le séné ou l’opium, certains savants
s Chinois voyant une horloge auraient pu en expliquer les merveilleux effets par une vertu indicatrice qui marque les heures e
deux événements qui se succèdent sont unis par le rapport de cause à effet . C’est ainsi que les guerres, les pestes ou les f
de la péroraison. — Car l’avantage de la péroraison est dans ce grand effet produit comme complément et couronnement de tout
ce d’un autre mot changerait toute l’économie.de la pensée, et tout l’ effet serait manqué. Par exemple, quand Malherbe a dit 
nt être représentées par ^ des équivalents très-différents, suivant l’ effet à produire : Simonide avait refusé à un pauvre di
s par des conjonctions, sauf lorsque l’écrivain essaye de produire un effet d’accumulation, comme Mme de Sévigné dans la lett
que par l’usage. Souvent la place de l’épithète est déterminée par l’ effet qu’on veut produire : telle est l’opposition accu
est nuisible. VI. Éviter les épithètes sans  sauf  pour produire  un effet d’accumulation. VII. Les épithètes doivent en gé
l suivre le substantif. VIII. La place en peut être changée pour des effets d’harmonie ou mieux d’expression. Leçon XXIV.
it donc de disposer les mots dans l’ordre le plus propre à produire l’ effet le plus puissant sur l’imagination, le cœur et l’
re attendre jusqu’à la fin, pour frapper un grand coup et produire un effet de contraste, ces épithètes débile, souffrant et
t de l’arrangement des mots dépendent parfois la clarté la force et l’ effet . Les poëtes savent très-bien qu’il faut placer le
s enfants qui aient honte de m’appeler leur grand’maman. En vue d’un effet littéraire, on renverse souvent cette constructio
ujours adorable, toujours digne de soumission et d’amour, quoique les effets nous en soient quelquefois durs et pénibles ; pui
nom le plus près possible du substantif dont il tient la place a pour effet d’éviter toute obscurité dans l’expression, cepen
elle a besoin d’être employée avec ménagement, pour ne pas produire l’ effet tout opposé à celui qu’on en attend ; on s’expose
l’image, dit M, de Cormenin, que l’éloquence produit ses plus grands, effets . La prosopopée des guerriers morts à Marathon ; l
ments du visage dans l’orateur : ces mouvements ajoutent beaucoup à l’ effet des paroles ; mais si tous ses traits, son front,
étonner, mais elles blessent le goût et par suite elles manquent leur effet . Voilà pourquoi Cicéron dit : Toute figure doit
III. Toute figure qui manque de naturel nuit plus qu’elle ne sert à l’ effet . IV. Les figures ont besoin d’être soigneusement
ssible, suivant la similitude des objets qu’elles se proposent et des effets qu’elles produisent. A ce point de vue, on distin
un héros et un lion, la charité et la chaleur vivifiante du soleil. L’ effet le plus ordinaire de cette figure est de donner p
z exposé sur un grand chemin. Le tour contraire est quelquefois d’un effet puissant. Telle est cette ingénieuse comparaison
ard, a subi la mode de son temps ; de plus, entraîné sans doute par l’ effet théâtral des antithèses, parla facilité que prése
de l’extravagant. 9. Du paradoxe. — L’antithèse produit parfois ces effets de contraste ou de contradiction que les Grecs ap
est à la fois transparente et délicate. VI. L’antithèse ne produit d’ effet qu’à la condition d’être tirée du sujet et de n’ê
s mots. Elle allonge le discours, mais dans le but de produire plus d’ effet . Tantôt la périphrase est un simple moyen d’évite
onne le pain. Ce dernier vers est une périphrase, mais elle est d’un effet plus frappant que le mot. propre, le blé ; moins
sif des traits, des sentiments et des mots qui doivent concourir à un effet commun. Ainsi Boileau, dans le portrait de Chapel
a gradation dispose les images dans l’ordre qui convient le mieux à l’ effet qu’on veut produire. Cicéron emploie contre Catil
hoix des expressions ; une gradation maladroite ou inverse produit un effet tout opposé à celui qu’on, en attend et l’express
sion qui frappe en dernier l’oreille et l’imagination peut détruire l’ effet de celle qui l’avait précédée. 4. De l’hyperbole
n d’être sûr de l’atteindre. Ce mot grec signifie lancer au-delà ; au effet l’hyperbole emploie des expressions qui, prises à
aissant le soin de ramener les choses à leur juste valeur. Elle est l’ effet d’une imagination vivement émue qui, se grossissa
; elle remplace le mot propre par un équivalent, afin d’en diminuer l’ effet et l’impression ; c’est le langage de la flatteri
comblé le jeune homme, Auguste ajoute, par une suspension d’un grand effet , h la suite d’une accumulation : Tu t’en souvien
qué. Cette interruption, ce passage subit a une idée nouvelle, a pour effet et pour but de faire entendre ce qu’on veut dire,
uel temps fut jamais plus fertile en miracles ? Quand Dieu par plus d’ effets rnontra-t-il son pouvoir ? Auras-tu donc toujours
dant il en est quelques-unes dont l’office propre est de produire cet effet ; les principales sont l’ exclamation, l’apostroph
nterlocuteur imaginaire un échange de pensées et de sentiments dont l’ effet peut, être très-dramatique. Cicéron en a donné un
oi, bercé d’espoir, ballotté par la crainte, etc. La métaphore a pour effet de donner la vie et le mouvement du monde physiqu
ne et Hercule. 3° Les métaphores sont mauvaises, quand elles ont pour effet de rabaisser la chose dont on parle ou de ramener
ts ; elle consiste à prendre : 1° Le nom de la cause pour le nom de l’ effet  : c’est ainsi qu’on dit cultiver les Muses pour l
vivre de son travail, au lieu du fruit de son travail. 2° Le nom de l’ effet pour celui de la cause : Pélion n’a plus d’ombrag
aissent et matérialisent trop les choses. IV. L’allégorie prolonge l’ effet de la métaphore à la condition que les détails n’
e j’ai moi-même entendu ces saintes réponses Bossuet. Pour juger l’ effet d’harmonie que peut produire l’inversion, il suff
brillent entre tous les autres. Les figures de mots font un semblable effet dans le discours, et l’attention devient naturell
s se mesurent au mètre et sont des objets de commerce. C’est l’un des effets et aussi l’une des causes de notre décadence litt
ndre atteinte flétrit le naturel, et la recherche de l’esprit ou de l’ effet lui porte un coup mortel. Le défaut le plus ennem
l’emploi qu’il en fait. Heureux continuateur de Pascal, il a tiré des effets admirables des plus simples locutions : Un homme
haute importance, sont entrés dans les plus minutieux détails sur les effets du mélange des longues et des brèves. Le peuple m
oileau. La rencontre de syllabes dures ou de sons identiques fait un effet désagréable et ridicule : c’est un défaut dont il
sition ; la chute en doit être sonore plutôt que muette, à moins d’un effet cherché, comme dans ces derniers mots de l’oraiso
tation directe des sons, c’est l’onomatopée ; ou par analogie entre l’ effet des sons et l’effet même des objets sur 1 imagina
ons, c’est l’onomatopée ; ou par analogie entre l’effet des sons et l’ effet même des objets sur 1 imagination ou sur le cœur,
C’est ainsi que le style fait image et qu’il devient pittoresque. Cet effet ne saurait être mieux accentué que dans ce portra
e plus grand soin tuais le choix des mots et des sons qui ajoutent un effet physique à l’expression de la pensée- Pour dépein
Delille, qui parfois est tombé dans l’exagération et la recherche des effets d’harmonie, a donné Je précepte et l’exemple dans
Le rhythme produit sur l’oreille et sur l’imagination le plus heureux effet . Leçon XXXVII. Suite des qualités générales d
admirer à ses enfants et, plus d’une fois, il a cherché à produire un effet dramatique par le même moyen ; un des plus heureu
uvent s’en accommoder. Le discours direct et les traits servent à cet effet . 6. Du discours direct. — Le discours direct est
flèche. Ils réveillent l’attention et la curiosité ; ils produisent l’ effet du mot de Prodicus le sophiste qui voyant ses aud
mple ; un mot une tournure qui sente l’apprêt, suffit pour détruire l’ effet et le charme de ce genre de style. Le style simpl
oles ; c’est le propre du style tempéré. Il fait sur l’esprit le bon effet qu’un visage calme fait sur nos yeux et notre hum
trouvé. Qu’on le remplace par le synonyme ; mettrait à profit, tout l’ effet pathétique est perdu. Racine fait dire à Néron :
mblable aux morts meurt le plus à regret. Les alliances de mots, les effets de contraste, ’ la concision sont les meilleurs m
e l’homme injuste ne descendra pas avec Lui dans le même tombeau. Un effet analogue de grandeur et de magnificence a été pro
n. — L’action est l’ensemble des moyens extérieurs qui concourent à l’ effet du discours, c’est-à-dire le débit et le geste ;
la perte de-la gravité du magistrat. Voilà l’histoire éternelle des effets de la physionomie, du geste et de la voix ; ce fa
n jette les sons et les mots avec vitesse, avec chaleur, pour que les effets de la prononciation ne soient jamais au-dessous d
le trop peu ; il faut modérer les mouvements qui pourraient nuire à l’ effet et substituer le grotesque au pathétique. Fénelon
ec un éclat dont nos annales de collège conservent le souvenir. A cet effet , il n’est pas de su jet indiqué par les anciens r
on devient un tableau, quand les détails en sont ordonnés en vue d’un effet unique et lorsque, de plus, l’homme venant se mêl
Le lever du soleil. Sujet. — Vous décrirez l’apparition du soleil, l’ effet produit dans toute la nature par le retour de la
omédie qui vient d’être jouée. Tous les détails doivent concourir à l’ effet moral, mais sans pédantisme ; il faut unir la fin
I. Les disposer dans une gradation et faire valoir les images par des effets de contraste. III. Introduire l’homme avec ses p
able. Le choc des opinions et la lutte des sentiments doit avoir pour effet et pour résultat dernier une émotion plus vive et
12 (1839) Manuel pratique de rhétorique
r tout à coup des rebelles en sujets fidèles et affectionnés, c’est l’ effet d’une vertu divine. Quelle conquête une seule par
de tous les hommes. » Cette parole a survécu. C’est la cause pour l’ effet  ; ce n’est pas la parole, mais le souvenir qu’on
circonstances, pour conclure de l’une à l’autre ; 4° la cause et les effets  : la cause étant connue, on en tire les effets qu
e ; 4° la cause et les effets : la cause étant connue, on en tire les effets qu’elle est propre à produire, ou réciproquement
tire les effets qu’elle est propre à produire, ou réciproquement des effets on remonte à la cause ; 5° le genre et l’espèce :
uses, sans doute ; cependant elles manqueraient en grande partie leur effet , et même elles pourraient indisposer l’auditeur,
ement, de détours, et c’est ce qu’on appelle précautions oratoires. L’ effet de ces précautions est sensible dans tous les dis
rale prescrit des règles. Ici, nous les considérerons par rapport aux effets qu’elles peuvent produire dans le discours. On a
n, lorsqu’il y a un rapport aisé à apercevoir entre les causes et les effets , entre les motifs et l’intérêt de celui qui agit
la preuve, si les raisons de l’adversaire n’ont pas produit un grand effet . Enfin, la réfutation sera semée dans la confirma
plaisanteries ou fines ou piquantes — qui produisent, souvent plus d’ effet que les meilleures preuves. Péroraison. Le
entraîne la multitude même. L’admiration qu’elle commande n’est pas l’ effet d’un goût réfléchi qui connaît les règles, mais l
n les a rangées sous trois divisions générales qui sont relatives à l’ effet que l’orateur veut produire. D’abord il y a des s
se présentent. Dans les deux autres genres, on voit ce qui produit l’ effet qu’on éprouve ; ici, on est attiré, attaché sans
aire devient à chaque instant figures. Il était facile de remarquer l’ effet de ce langage, de le perfectionner et d’en faire
caractérisent., et qui, de l’autre doivent être liés pour produire un effet général et commun. C’est par là qu’il y a unité d
nies dans un même tableau, et remarquer en quoi chacune contribue à l’ effet total. Division des Figures. Il y a, disent
on est plus spécieuse que réelle, la même figure est propre aux trois effets , seulement elle est traitée d’une manière différe
r extension ou par abus5 ; 2° la Métonymie, qui prend la cause pour l’ effet et réciproquement ; le signe pour la chose signif
combattaient, frappaient, mouraient ensemble. Il est aisé de voir l’ effet de ces figures ; parlons des circonstances où ell
Figures de Pensées. Nous les rangeons ici dans l’ordre relatif à l’ effet qu’elles produisent dans le discours, selon qu’on
igure dans la Milonienne, et toujours d’une manière différente pour l’ effet . La première, pour détruire l’avantage que ses ad
l’idée dont il veut le frapper fortement. Cette figure est d’un grand effet quand elle est bien conduite ; il ne faut pas qu’
’oraison funèbre de Turenne, en a quelques-unes : qui sont d’un grand effet . On appelle hypotypose toute description vive et
age. Moi-même, quelque temps honteuse de ma peur, Je l’ai pris pour l’ effet d’une sombre vapeur : Mais de ce souvenir mon âme
x impressions qu’on veut lui donner. Mais seule elle produirait peu d’ effet  ; elle n’est que le commencement d’un mouvement q
rsaire, en frappant l’âme de coups pressants et redoublés. Voyez quel effet elles produisent dès le commencement de la premiè
énéreuse ou d’un cœur reconnaissant. Cette figure manque rarement son effet , parce qu’elle est d’un pathétique extrêmement do
de la poésie, seront cependant assez sensibles pour être remarqués. L’ effet de cette sorte d’ornements est incontestable ; le
bre comme mouvement, comme chute et comme liaison. Mouvement. L’ effet du discours doit être de porter dans l’esprit la
n de l’émouvoir par des passions douces ou impétueuses. Pour tous ces effets il faut ce qu’on appelle le mouvement. Le mouveme
le nombre que ce progrès se marque distinctement et produit tout son effet . Chaque image a par elle-même ou de la vivacité,
13 (1852) Précis de rhétorique
quelles qualités faut-il avoir pour être clair ? — 7. Quels sont les effets de la perception intellectuelle et de la perspica
simplicité ? — 10. Et ceux de la justesse ?— 11. Enfin quels sont les effets de la précision et de la concision ? (8e Leçon)
le langage et le style ; mais, pour être bonnes, elles doivent être l’ effet du sentiment et des mouvements naturels. 3. Les f
aticales ? Nommez-les. — 6. Qu’est-ce que l’ellipse ? — 7. Quel est l’ effet de l’ellipse ? — 8. Qu’est-ce que le pléonasme ?
ement de nom. 8. Il y a métonymie : 1° quand on prend la cause pour l’ effet . Ex. : J’ai lu Chateaubriand. 2° Quand on prend l
cause pour l’effet. Ex. : J’ai lu Chateaubriand. 2° Quand on prend l’ effet pour la cause. Ex. : La mort est dans ses mains.
x. : La mort est dans ses mains. Dans cet exemple, la mort, qui est l’ effet , est prise pour le poison ou l’arme qui sera la c
et qui, appliquées aux sujets avec grâce, font toujours un excellent effet dans le style. Telles sont les pensées fine, déli
e de mots ? — 9. En quoi consiste le choix des épithètes ? — 10. Quel effet les images font-elles dans le style ? — 11. Qu’es
les et maladroites, au contact des consonnes qui ont le même son sans effet d’harmonie imitative, enfin à tout ce qui choque
iomphe de la métaphore, de la périphrase pittoresque et des figures à effet original, la place naturelle des proverbes et des
te ? — 13. Quels mouvements le geste comprend-il ? — 14. Indiquez les effets produits par les mouvements de la tête. — 15. Que
onnant au style une très grande rapidité et un éclat remarquable. Ces effets sont dus principalement à l’hypotypose, et à la c
ètres se prêtent peu au rythme, et qu’ils produisent sur l’oreille un effet désagréable. Vers de douze syllabes. Du lieu sai
au milieu de vers d’une mesure plus longue, quand on veut obtenir un effet de surprise, ou faire remarquer une expression. V
écédent, est disgracieux, employé seul. Il fait au contraire très bon effet quand on le mêle à un autre, comme dans cette str
pourrait se tirer d’un pareil travail. Le vers d’une syllabe fait un effet original partout où il se trouve : Nous voyons d
est facile de voir comment la césure placée après s’épouvante fait un effet admirable. L’effroi arrête le courage, glace le c
tat normal est bouleversé. La césure, en rompant le rythme, imite cet effet extraordinaire, et nous le fait remarquer malgré
rythme se relève vivement dans le magnifique vers qui suit. Tel est l’ effet que doit faire toute césure. Si la césure est pla
placée sans goût pour le simple besoin de la phrase, pour obtenir un effet puéril, ridicule, ou pour arrêter la pensée sur u
re que j’ai cités plus haut, la césure paraît au premier abord de nul effet  ; c’est une beauté néanmoins, uniquement parce qu
éanmoins, uniquement parce qu’elle donne l’exemple tout en exposant l’ effet du précepte. Mais dans les exemples suivants, les
. [Roucher.] L’enjambement ici est aussi plat qu’il peut l’être. Nul effet poétique, nulle grâce n’est clans cette césure pr
tons magnifiques. Parce qu’il y avait un enjambement du génitif sans effet de césure ; pour éviter cette faute, il a eu reco
oit pas interdit dans la prose, il y fait presque toujours un mauvais effet . Dans la poésie, il n’est point permis, excepté q
rdé comme vicieux. Il est pourtant sec et rude. Il fait moins mauvais effet dans ce vers de Boileau : L’honneur est comme un
14 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
e nous soyons capables d’en assigner la cause. Ils produisent le même effet sur le philosophe et le paysan, sur le jeune enfa
un grand moyen de perfection pour le goût, considéré comme un simple effet de la sensibilité ! Quoiqu’à la rigueur la sensib
imposante que lorsqu’elle est resplendissante des feux du soleil ; l’ effet que produit sur nous le son longuement prolongé d
ris sous les noms de magnanimité ou d’héroïsme, et produit en nous un effet absolument semblable à celui des grands spectacle
ession ou cette description sont telles qu’elles produisent en nous l’ effet que les objets et les sentiments mêmes pourraient
stances de ténèbres et de terreur sont employées ici pour augmenter l’ effet du sublime, vient à l’appui des principes que nou
oumis au même moment à la volonté de l’Être suprême, c’est produire l’ effet le plus noble et le plus beau. Homère a été, dans
es de sublime. L’apparition des habitants du ciel ajoute beaucoup à l’ effet des descriptions de batailles. Dans le vingtième
sens ; tandis que, dans l’original, le mouvement de ses cheveux est l’ effet produit par le signe, et forme dans la descriptio
ls on exprime ordinairement la violence d’un orage, ou de décrire ses effets ordinaires, comme de renverser des arbres, ou d’a
ents ; mais, attendu qu’elles paraissent faibles, elles produisent un effet fâcheux lorsqu’on les destine à soutenir, dans un
l’idée de l’objet qu’on s’efforçait de nommer. Ce serait supposer un effet sans cause que d’admettre que les mots ont été in
un de l’autre, ce qui, d’après nos idées modernes, devait produire un effet fort étrange. Un acteur récitait les mots en leur
sentir qu’ici les mots sont placés dans un ordre plus convenable à l’ effet que produit chaque objet sur l’imagination, qu’on
dit, le plus utile à l’homme. On ne peut nier que le second ne soit l’ effet du perfectionnement du premier, et son invention,
roglyphes plutôt par nécessité que par choix ; ils ne furent point un effet du perfectionnement de l’art d’écrire, et jamais
toutes les fois que nous croyons qu’il en pourra résulter un plus bel effet oratoire ; et, lorsque nous en usons ainsi, nous
t qu’ils fussent placés, sans équivoque, de manière à produire plus d’ effet et d’harmonie. Privés aujourd’hui de ces signes,
ère, comme dans mēmorable, convēniency, āmbulatory, prōfitableness. L’ effet que produit en général cette méthode d’avancer l’
s innovations sont plus dangereuses, et produisent souvent un mauvais effet  ; elles donnent au style un air d’apprêt ou d’aff
sur la vertu, pour prouver qu’une mauvaise action produit sur l’âme l’ effet du poison sur le corps, il affecte une redondance
coutume la répétition fréquente de la même action, et par habitude l’ effet que produit cette, action répétée sur l’âme ou su
l’auteur. On se sert de l’équivoque ; l’ambiguïté est plus souvent l’ effet d’une confusion d’idées que d’un dessein prémédit
és à l’autre : toutes deux, ménagées à propos, produisent le meilleur effet quand nos conceptions sont bien nettes, et que no
elles puissent être. Il est certain que l’on produira toujours plus d’ effet en rompant cette coupe répétée, qu’en fatiguant l
, lorsqu’on néglige de suivre ce précepte. Cela produit un si mauvais effet , que, s’il fallait choisir entre les deux extrême
lat momentané ; mais le plus souvent elles produisent un fort mauvais effet , et semblent des cercles pratiqués dans d’autres
a clarté et l’unité sont indispensables, sans doute, pour obtenir cet effet , mais elles ne suffisent pas, et il faut encore q
des meilleurs écrivains, et de fréquentes épreuves sur les différents effets que produisent ces particules, suivant la place q
ffaiblit le style en la répétant sans nécessité. Elle produit le même effet que cette expression vulgaire et puis, lorsqu’ell
il l’a rendue défectueuse. Il faut observer, en second lieu, que si l’ effet naturel de la conjonction et est de réunir les ob
ispersé au même instant, le redoublement de la conjonction produit un effet fort heureux, et exprime d’une manière plus frapp
les mots essentiels dans l’endroit où ils peuvent produire le plus d’ effet . Il est facile de voir quels sont dans une phrase
se trouve placé à l’endroit le plus convenable. Voyez maintenant quel effet eût produit une construction différente, si l’aut
ement, qui s’appelle climax [gradation], peut produire les plus beaux effets , et l’on sent aisément les raisons pour lesquelle
enres d’écrits ; elles paraissent affectées, et produisent un mauvais effet lorsqu’on les emploie trop souvent dans des sujet
se suivent immédiatement dans cette phrase, produiraient un meilleur effet si elles étaient séparées l’une de l’autre. Dans
astidieuse, et produiraient un retour régulier des mêmes sons, dont l’ effet inévitable serait de fatiguer l’oreille, et de do
atio . Il ne faut qu’ouvrir ses écrits pour trouver des exemples de l’ effet que peut produire la musique du langage. Qu’y a-t
rangés avec tant d’art, que le moindre changement serait nuisible à l’ effet qu’ils produisent ; observez comme les sons les p
duire à des règles fixes. Ils vont même jusqu’à indiquer et montrer l’ effet que produisent ce qu’ils nomment les pieds, c’est
la composition des mots dans une période, ne s’est occupé que de leur effet musical. L’excellence d’une phrase consiste, pour
liberté de placer les mots dans l’ordre le plus propre à produire un effet mélodieux. Nous sommes aujourd’hui privés de tous
de la prononcer, l’arrangement musical des phrases produisait plus d’ effet dans leurs harangues qu’il n’en pourrait produire
nt se composent les mots de cette phrase et auxquels il en attribue l’ effet mélodieux, puis nous montre comment le moindre ch
tre comment le moindre changement de la construction détruit tout cet effet  : Patris dictum sapiens comprobavit temeritas fil
ant croire qu’une phrase anglaise également harmonieuse, produisît un effet semblable par son harmonie seule, et excitât dans
s ; lorsqu’elle s’affaiblit vers la fin, elle produit le plus mauvais effet . C’est pour cette raison que les particules, les
proque. Ce qui choque l’oreille n’a plus la même énergie ; et, par un effet semblable, ce qui révolte le sens ne saurait flat
sons brusques, des mesures coupées produisent quelquefois un très bon effet . La monotonie est un grand défaut, dans lequel so
paraître harmonieux entraîne souvent un auteur jusqu’à sacrifier à l’ effet des sons, la clarté, la précision, et même la for
os idées, et cette corrélation est en partie naturelle et en partie l’ effet d’associations que l’art a établies. Voilà pourqu
on avec une chose quelconque ; il la précède ou la suit ; il en est l’ effet ou la cause ; il lui ressemble ou lui est opposé 
donner notre suffrage. Ensuite on alla plus loin : ce mot signifia l’ effet d’une volonté ou d’un jugement intérieur, bien qu
onté ou d’un jugement intérieur, bien que, littéralement parlant, cet effet ne s’exprimât point par la voix ni par aucun son 
quelles j’ai attribué l’origine des figures concourent à produire cet effet à l’époque où les sociétés sortent de la barbarie
à notre secours. Employées à propos, elle produisent sur la langue l’ effet d’un costume riche et noble qui annonce le rang d
se à partager avec nous le sentiment agréable que nous éprouvons. Cet effet des figures est heureusement saisi dans ces vers
une oreille étonnée, et sourit. » Ce que j’ai dit de l’usage et de l’ effet des figures, nous porte naturellement à réfléchir
s lesquels une heureuse combinaison d’ombres et de lumières produit l’ effet le plus admirable. D’abord interprète grossier et
le plus recherché. Aucun auteur anglais n’a rendu plus sensibles ces effets du langage figuré que M. Addison, dont l’imaginat
entré dans des détails assez étendus sur la nature, l’origine et les effets des tropes, je devrais actuellement passer en rev
vertu de laquelle le nom de l’un a été substitué au nom de l’autre. L’ effet ordinaire de cette substitution est de donner plu
ères et des plus frappantes, est celle qui existe entre la cause et l’ effet  ; aussi l’une est-elle souvent prise pour l’autre
tions de chaque saison de l’année. Quelquefois, au contraire, c’est l’ effet que l’on prend pour la cause. On dit « des cheveu
ces espèces de tropes qui sont fondés sur les rapports des causes aux effets , du contenant au contenu, du signe à la chose. Qu
prement parler, ce ne soit qu’une métonymie, c’est-à-dire que c’est l’ effet qui est pris pour la cause ; les cheveux blancs s
yeux. Toutefois ce n’est que sous une main habile qu’elle produit cet effet  ; car la plus légère inattention nous fait courir
nt ; enfin la « liqueur amère qui déborde, » est une belle image de l’ effet du ressentiment d’un peuple exaspéré. Je ferai en
autre serait gracieuse dans une harangue, qui produit un fort mauvais effet dans un ouvrage d’histoire ou de philosophie. N’o
figuré et le style simple. Mais ce qui produit encore un plus mauvais effet , c’est de réunir deux métaphores différentes sur
miner comment toutes les parties s’accorderaient entre elles, et quel effet produirait l’ensemble si un peintre le retraçait
s nos oreilles sont accoutimées ne produisent presque plus sur nous l’ effet d’une hyperbole. En un instant nous en retranchon
’y arrêter trop longtemps. Il est certain qu’elle produit un très bon effet dans quelques occasions ; car, ainsi qu’on l’a ob
ainsi. Bien loin qu’une personnification placée à propos produise un effet ridicule, elle nous plaît, au contraire, et nous
ain a de penchant à prêter une vie aux objets inanimés. Que ce soit l’ effet d’un principe inhérent à notre organisation, ou d
rieurs des pensées et des affections analogues aux nôtres, ou enfin l’ effet de toute autre cause, toujours est-il qu’une émot
les ne reviennent point jusqu’à satiété, elles produisent un fort bon effet , et prêtent au style de la force et de la vivacit
é que spectatrice, nous parle tout à coup par la voix du centurion. L’ effet en est d’autant plus heureux que c’est précisémen
é dans ce genre de composition. Nous n’avons jusqu’ici parlé que de l’ effet que produisent en prose les personnifications ; e
sé-je dignement chanter ta gloire ! » (Trad. de M. Deleuze.) Le même effet est remarquable dans ce beau passage de Milton :
eulement l’amour, la fureur, l’indignation, mais encore celles dont l’ effet est de nous abattre, comme le chagrin, le remords
i-même quelque dignité, et ne soit susceptible de produire un heureux effet au degré d’élévation où l’on veut le placer. Cett
force à l’impression faite par le troisième. Ainsi, pour expliquer l’ effet d’une musique douce et mélancolique, Ossian dit :
ce eût été plus exacte ; mais en prenant pour base de sa similitude l’ effet que produit la musique de Carryl, il nous offre u
et insipide, et les ornements qu’on y a répandus ne produisent aucun effet . Examinons actuellement les règles relatives aux
nos poètes modernes. Les anciens prennent leurs comparaisons dans des effets de la nature ou dans une classe d’objets avec les
bien maladroitement, parce qu’elles ne peuvent aujourd’hui produire l’ effet qu’elles produisaient alors. Ces sortes d’objets
ition qui existe entre deux objets. Le contraste produit toujours cet effet de rendre plus évidentes les qualités des objets
éable. Une phrase comme celle-ci, de Sénèque, produit un très heureux effet lorsqu’elle est seule : Si quem volueris esse di
autre Philippe. » Tout ceci, sans interrogation, n’eût produit aucun effet  ; mais ces questions rapides et pressantes réveil
s réservé à l’égard des exclamations. Rien ne produit un plus mauvais effet que leur retour continuel, surtout lorsqu’elles s
e trouve ainsi couverte de lettres italiques, il n’en résulte d’autre effet que de choquer la vue et de produire une confusio
impression au moyen de la sympathie, dont j’ai expliqué plus haut les effets . Mais pour que l’exécution en soit heureuse, il f
quelques autres encore ; elles sont belles, ou produisent un mauvais effet , selon qu’elles sont l’expression plus ou moins j
, celle des mots et des phrases ne manque jamais de produire un grand effet . On en cite ordinairement pour exemple ce passage
lle cesse pour cela d’être froide et incapable de produire le moindre effet . Sans parler des sentiments et des pensées sur le
s de ses pensées pour les rechercher. Elles produisent un bien triste effet lorsqu’elles paraissent être le fruit d’une froid
n. On les déduit de l’ensemble de son langage, et elles comprennent l’ effet général produit par chacune des parties du style
mpression qu’il veut faire, et cherche à produire par son abondance l’ effet qu’il ne produit pas par son énergie. Ces sortes
x ou trois phrases la pensée qu’un Anglais renferme dans une seule. L’ effet le plus ordinaire de ces petites phrases est de r
de l’incapacité. Il est facile de ne pas les confondre en observant l’ effet que l’une et l’autre produisent ; celle-là attach
parce que la persuasion n’est jamais durable, qu’autant qu’elle est l’ effet de la conviction. Mais pour persuader, ce n’est p
là pourquoi le discours que nous lisons produit sur nous bien moins d’ effet que le même discours qu’un orateur débiterait, ca
z graves ; et je suis persuadé qu’elle a déjà quelquefois produit cet effet . Dans la plupart de ses harangues, dans celles pr
caractère de celles de Démosthène aurait plus de poids, produirait un effet plus certain qu’un discours du genre de ceux de C
, un tout autre genre de débit, et jamais il ne peut produire le même effet sur l’auditoire. Une autre circonstance lui a enc
n haine de ces hérésies, ne voulut plus se servir d’un moyen dont les effets avaient été si funestes, et se jeta dans l’autre
la chaire au ton le plus bas qu’elle puisse prendre, mais produit cet effet malheureux qu’en accoutumant nos oreilles à des c
orateur avec plus de facilité, et chacun de ses arguments produit son effet tout entier. Aussi les jeunes gens doivent, avant
elui qui parle n’éprouve rien, son éloquence ne produira pas un grand effet  ; mais, d’un autre côté, s’il ne conserve pas l’e
nisson, cette espèce de dissonance sera vivement sentie et produira l’ effet le plus choquant. Bien qu’un orateur ait de juste
rce de sa raison au milieu de la violence des passions, produiront un effet merveilleux pour plaire aux auditeurs et les pers
se former un style mâle et énergique. C’est là que produisent un bel effet les métaphores employées à propos ; lorsqu’elles
reau exigent tous les efforts de l’art oratoire pour produire le même effet , pour donner du poids à des arguments subtils, et
à ce qui donne à ses exhortations une énergie et une ferveur dont les effets sont bien plus sûrs que ceux que peuvent produire
ances ; mais ce ne sont pas les sujets les plus favorables aux grands effets de la prédication. Elles entraînent presque inévi
exécution, j’en conviens, en est plus difficile ; mais le mérite et l’ effet en sont bien plus grands. Troisièmement, ne cherc
caractère mieux que jamais il ne l’avait vu, voilà ce qui produit un effet merveilleux. Tant que le prédicateur se tient ret
e donne seule au discours d’un prédicateur toute sa force et tout son effet . Voilà pourquoi les exemples empruntés à l’histoi
rquables de ce beau livre produisent, lorsqu’elles sont heureuses, un effet très agréable. Elles fournissent au prédicateur d
up d’art dans cette préparation. L’éloquence de l’orateur produisit l’ effet qu’il en attendait, et le peuple, d’une voix unan
ermons, par exemple, une introduction brillante produit quelquefois l’ effet le plus heureux, pourvu que la suite du discours
divisions et ces subdivisions sans fin produisent toujours un mauvais effet . Elles peuvent convenir à un traité de logique ;
ssée dans l’obscurité, et inaperçue par le juge, peut détruire tout l’ effet des raisonnements d’un orateur. Si la narration n
n ou d’un contraste, d’une recherche de causes ou d’une description d’ effets , de citations d’exemples ou d’un appel au cœur de
15 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
parties ; 4° la Similitude ; 5° les Contraires ; 6° les Causes et les effets  ; enfin, 7° les Circonstances. 1° Définition
on funèbre de la reine d’Angleterre. Vol. II, nº 153. 4° Causes et Effets On nomme généralement Cause tout ce qui produi
auses et Effets On nomme généralement Cause tout ce qui produit un effet  ; et l’effet est toujours la conséquence de la ca
ts On nomme généralement Cause tout ce qui produit un effet ; et l’ effet est toujours la conséquence de la cause, aussi di
nce de la cause, aussi dit-on toujours communément : il n’y a point d’ effet , sans cause. Dans un sujet à développer, on peut
sujet à développer, on peut avec succès en exposer les causes et les effets , qui sont une source naturelle d’idées. Fénelon,
la révolte contre leur roi Bocchoris, et il énumère ensuite tous les effets que la mort de ce prince produisit sur l’âme de T
, et il forçait tous les gens de bien à détester sa folle conduite.   Effets Longtemps sa valeur le soutint contre la multitud
ar Ancelot, le héros chrétien, explique à Joinville les causes et les effets de son expédition en Terre Sainte. Lecture. — Lo
nous croyons les voir en réalité, nous croyons les toucher. Tel est l’ effet de l’imagination : se représenter les événements,
recherche les beautés les plus saillantes, et dont elle apprécie les effets les plus saisissants, surtout lorsqu’elle est acc
e qui l’emportent vers un objet, ou qui l’en détournent. Elles sont l’ effet des impressions que l’âme reçoit Lorsque ces impr
16 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
parlent de la réfutation ; elles disent que l’orateur, pour assurer l’ effet de ses preuves, doit chercher à détruire les rais
moyens, elle les dirige vers un but, et les dispose pour produire un effet commun ; elle met à profit les passions humaines,
e soulève les Athéniens contre Philippe, que Massillon produit tant d’ effet dans son admirable sermon sur le petit nombre des
l n’y a rien dans la nature qui n’ait sa cause et ne produise quelque effet . La cause et l’effet sont des lieux d’où l’on peu
nature qui n’ait sa cause et ne produise quelque effet. La cause et l’ effet sont des lieux d’où l’on peut tirer ce : raisonne
ns, il faut que l’orateur ait étudié la nature de chaque chose et les effets qu’elle a coutume de produire. » (Quint., l. V, c
bien plus assuré en faisant mouvoir ce double ressort, de produire l’ effet qu’on se propose. Mais il faut s’adresser plus pa
L’exécution, il est vrai, en est plus difficile, mais le mérite et l’ effet en sont bien plus grands. Il doit être intéressa
e mieux que jamais il ne l’avait vu lui-même, voilà ce qui produit un effet merveilleux. L’orateur doit étudier l’Écriture-S
de fixer le droit des personnes. Lorsque la contestation tombe sur l’ effet et les conséquences des dispositions des lois, la
’assassin y reparaît toute entière, et elle y produit d’autant plus d’ effet , qu’il vient d’en développer toutes les parties.
s un ordre clair, régulier, qui contribue au mérite de l’œuvre et à l’ effet qu’on en attend. Le talent de bien disposer, tien
définit ; il la considère soit du côté de la cause, soit du côté des effets , il rassemble les traits caractéristiques et les
out lui fait peur, Quand il s’agit de ce qu’il aime. (La Fontaine.) Effet de la définition dans le discours. Rien ne sert
ir se distinguent et se subdivisent par leurs caractères et par leurs effets particuliers. « Il y a, dit Quintilien, deux so
gre, pieux, paisible, souffrant patiemment les injures, on produit un effet merveilleux. Ce moyen, employé avec art et discer
ort, et s’il est contraire à celui de sa bouche, il en détruit tout l’ effet . Dans l’éloge. Dans l’éloge, l’orateur n’a pas
êmes choses présentées de manières différentes produisent souvent des effets contraires. (Orat., n. 72.) « Un mauvais mot fait
i sont favorables, et de calmer ceux qui sont contraires à sa cause. Effet que produisent les passions. Quintilien explique
fet que produisent les passions. Quintilien explique aussi comment l’ effet des passions est lié avec la nature de l’homme. «
le second, leur estime. N’oublions pas que l’on produit un plus grand effet en faisant espérer un bien futur, qu’en rappelant
pour se concilier la bienveillance ou pour émouvoir, on en détruit l’ effet , dit Cicéron, par des moyens contraires, en faisa
t de l’opinion : il peut trouver place en toute espèce de cause. Ses effets . « Nul doute, dit Cicéron, que l’orateur n’ait
les placer avec discernement et d’en user avec sagesse. Voici, à cet effet , quelques observations importantes. L’orateur do
D’ailleurs, quand on a porté une affection au plus haut degré, tout l’ effet est obtenu, et le sentiment ne peut plus que s’af
t les maîtrise sans qu’ils s’en aperçoivent, d’autant plus sûr de ses effets qu’il paraît agir sans effort. L’orateur parle en
reçues dans plusieurs combats, ne produirait pas aujourd’hui le même effet . L’éloquence a aussi ses modes. Elle reçoit des m
ant les preuves à raison de leur importance, ou les accumulant pour l’ effet qui doit en résulter, promettant l’évidence avant
du zèle n’a pas dicté ces péroraisons, et s’il ne les prononce pas, l’ effet en est perdu. Celles de Massillon sont d’excellen
érisent les personnes et les choses, qui expliquent les causes et les effets , qui, enfin, rendent un événement naturel. « La
d cette façon de mal raisonner très-commune. Sommes-nous témoins d’un effet dont nous ignorons la cause : au lieu d’avouer si
les bornes des connaissances humaines nous prenons pour cause de cet effet , ou ce qui est arrivé avant l’effet, ou ce qui ar
es nous prenons pour cause de cet effet, ou ce qui est arrivé avant l’ effet , ou ce qui arrive en même temps, sans y avoir auc
venait pas insensiblement et comme de soi-même, il en résulterait un effet tout contraire à celui qu’on attend. Réflexions
e, une manière qui lui soit propre et qui semble être en lui moins un effet de l’art ou un fruit de l’étude, qu’un don de la
appant. La briéveté de l’expression rend quelquefois plus frappant l’ effet du sublime ; on en cite quelques exemples qui son
eût dit : Madame est expirante, Madame expire, il n’eût produit aucun effet . Ces exemples font sentir dans quelle circonstanc
mage forcée, un sentiment exagéré se présente, le charme disparaît. L’ effet du naturel, quand il est porté à la perfection, e
gnifie en français la rencontre de syllabes ou de paroles qui font un effet désagréable à l’oreille. Deux choses charment l’o
en donner une idée. Puisque le style a plus de grâce, et fait plus d’ effet lorsqu’il est coupé par des repos bien placés, il
tête de son peuple. » (Fléchier, Orais. fun. de Marie-Thérèse.) Son effet . Telle est la vertu du nombre dans le discours,
re et à la mesure. Ils entraient dans les plus grands détails sur les effets du mélange des syllabes longues et brèves dans la
chissez donc sur la nature des passions dont vous voudrez peindre les effets en vous-même ou dans les autres, sachez ensuite v
ujours adorable, toujours digne de soumission et d’amour, quoique les effets nous en soient quelquefois durs et pénibles, puis
t, à chaque membre et à la période entière, toute l’énergie et tout l’ effet dont ils sont susceptibles. Pour renforcer les p
aussi la répétition de cette même conjonction a particulièrement cet effet de séparer en quelque sorte les mots, et de rendr
tant. Placer les mots essentiels là où il peuvent produire le plus d’ effet . La troisième règle qu’il faut observer, c’est d
les mots essentiels dans l’endroit où ils peuvent produire le plus d’ effet . Le mot à sa place est une des premières règles e
lus grammaticales qu’oratoires, elles ne laissent pas de faire un bel effet dans le discours. Ellipse. L’ellipse supprime p
s voir passer, si c’est trop que le reste. » Les détails de tous les effets d’une passion, sont encore l’expression du sentim
ement de place, le transport d’un corps d’un lieu dans un autre par l’ effet de l’impulsion. C’est par métaphore qu’on dit les
du peuple en dispute avec sa femme. (Élém. de Litt., art. figures.) Effet qu’elles produisent. Les figures, par la manière
perçant, une tête froide, un cœur dur, un raisonnement clair, etc….. Effet des tropes. Les tropes donnent plus d’énergie et
et l’allégorie. Métonymie. La métonymie emploie 1°. la cause pour l’ effet . Exemple : lire Cicéron, Virgile, pour dire les o
vertus et par ses exploits. » Jacob est là pour le peuple juif. 2°. L’ effet pour la cause. Exemples : Ovide dit que le Pélion
et la poésie surtout ; y ont continuellement recours et en tirent les effets les plus frappans et les plus variés. » (La Harpe
ée. (Ch. 22.) La troisième personne employée pour la seconde, a deux effets tout contraires. Quelquefois c’est le témoignage
ue pour vous. (Corneille.) La vapeur qu’élève un sang répandu est un effet physique qui n’a nul rapport avec les sentimens g
autre serait gracieuse dans une harangue, qui produit un fort mauvais effet dans un ouvrage d’histoire ou de philosophie. El
le sens figuré au lieu du sens propre. Cette figure est d’un très-bel effet dans la poésie et dans l’éloquence, lorsque le se
s qui ne sont point tropes, mais qui ne produisent pas moins un grand effet dans le style. Périphrase. La périphrase emploi
ns ces paroles, il y a plusieurs tropes qui en font l’ornement. Leur effet dans le discours. Les figures de pensées sont, s
’aura pas l’air même du discours, quand nous saurons le conformer aux effets que nous voulons produire ! » (L. IX, c. 1.) Mai
s que nous voulons produire ! » (L. IX, c. 1.) Mais, pour produire l’ effet dont parle Quintilien, il ne faut pas que les fig
er toutefois qu’une même figure peut être propre à produire plusieurs effets . Des figures qui servent plus spécialement à d
arallèles, en même temps qu’ils aident au développement, augmentent l’ effet général du discours, parce que l’idée accessoire
s cachées, les motifs inconnus, les secrets sentimens ; il prédit les effets et les conséquences de ce qu’on propose, etc…. Da
irconstances qui peuvent atténuer la faute dont il s’avoue coupable. Effet de l’amplification dans le discours. Quintilien
petits travers : Elle fait son visage et ne fait pas ses vers. Ses effets . Des pensées différentes et opposées s’éclaircis
uàm quæ sunt oculis subjecta fidellbus. (Horat., de Art. poet.) Ses effets . Aussi l’orateur qui veut persuader ne se conten
il semble qu’elle se passe sous nos yeux ; car nos paroles font peu d’ effet et ne prennent point cet empire absolu qu’elles d
s plus intéressant et plus admirable par une diversité infinie. Leur effet . Le propre du contraste est de faire ressortir l
de présenter avec beaucoup de force. On leur ôte ainsi le mérite et l’ effet de la nouveauté. On en trouve un exemple dans l’e
du doute sur le parti qu’on doit prendre ; d’une hésitation qui est l’ effet de l’inquiétude, de la douleur. On a fait de ce d
orceau. Observation sur cette figure. Cette figure produit un grand effet  : Mirè tùm variat orationem, tùm excitat. (Quint
verso par augendi atque minuendi. (Quint., l. VIII, c. 6.) Elle est l’ effet d’une imagination vivement frappée, à qui les exp
les amener avec art, surtout celles qui sont destinées à produire des effets piquans ou de grands mouvemens. « Il n’y a point,
peuse. Mais au dedans elle est creuse et vide, et fait quelquefois un effet tout contraire au grand. » (Ch. 2.) Quintilien r
l en résulte une disparate choquante et un contraste ridicule entre l’ effet qu’il veut produire et le moyen qu’il emploie. L
re à faire sentir à quel point la fidélité de la mémoire influe sur l’ effet du débit et par conséquent sur le succès de la pl
oses, et d’en expliquer les qualités, les propriétés, les causes, les effets , etc…. Cette partie de l’éloquence semble échappe
ussi bien que les mots, nos idées et nos affections ? Bien plus, leur effet est quelquefois supérieur. Souvent il arrive qu’u
lus le même homme qui le prononçait. (De Orat., l. III., n. 213.) Cet effet magique de l’action se vérifie tous les jours aux
st sans vie, les mots perdent leur valeur, et les idées manquent leur effet  ; l’action donne de la grâce aux paroles, de l’én
et risibles, capables de faire perdre aux meilleures choses tout leur effet . Articulation. 2°. L’articulation consiste dans
l’auditeur ; c’est un des principaux instrumens de l’éloquence. Quel effet produisit Gracchus lorsqu’il prononça ces paroles
r à l’âme le sentiment et la pensée. Elles produisent, à la vérité, l’ effet de l’éloquence, mais elles ne sont pas de l’éloqu
mais elles ne sont pas de l’éloquence. Celle-ci entraîne l’idée d’un effet opéré par la parole. Tel est le sentiment de La H
u’il y a entre la définition philosophique et la définition oratoire. Effet de la définition dans le discours. De la division
’étude pour l’orateur. Pourquoi l’orateur doit émouvoir les passions. Effet que produisent les passions. Le talent de les exc
s. Rire. Définition du ridicule. D’où vient l’empire du ridicule. Ses effets . Sources du ridicule. Deux sortes de ridicule. Ri
on désagréable. Il faut éviter les sons durs. Du nombre oratoire. Son effet . Le goût du nombre et de l’harmonie est naturel à
ent qu’elle sait prendre. L’harmonie du langage peut produire le même effet que la musique ; car si des syllabes se trouvent
etc… Placer les mots essentiels là où il peuvent produire le plus d’ effet . Observer la gradation dans la construction. Évit
figures. Elles se trouvent naturellement dans le langage des hommes. Effet qu’elles produisent. Exemples. Deux sortes de fig
sées. Ce qu’on entend par tropes. Sens propre. Sens figuré. Exemples. Effet des tropes. Principaux tropes. Métonymie. Syncodo
s de mots. Exemples Caractère distinctif des figures de pensées. Leur effet dans le discours. Division des figures de pensées
Division des figures de pensées. Amplification. Manières d’amplifier. Effet de l’amplification dans le discours. Ce qu’il fau
discours. Règles de ces figures. Répétition Exemples. Antithèse. Ses effets . Quand elle est vicieuse. (1). Le motConcetti, i
s d’esprit faux, des pointes recherchées. Opposition. Hypotipose. Ses effets . Exemple. Tableaux. Portraits. Exemple. Contraste
. Ses effets. Exemple. Tableaux. Portraits. Exemple. Contrastes. Leur effet . Exemple. Communication. Exemples. Concession. Ex
17 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
is dans la différence entre le genre et l’espèce, entre la cause et l’ effet , l’antécédent et le conséquent, la similitude et
elles se proposeront de convaincre des juges, ou de produire un grand effet sur une assemblée, je leur conseille de mettre de
se antérieure, que dans les productions humaines l’art déployé dans l’ effet indique nécessairement un dessein dans la cause ;
que vous ayez fait un choix heureux d’arguments, il est évident que l’ effet qu’ils produiront dépendra en grande partie de l’
oncluant par lui-même ; mais groupés ensemble, ils produisent assez d’ effet . La harangue de Cicéron, pro Milone, nous offre u
initions, des descriptions ; ils traitèrent de leurs causes, de leurs effets et des circonstances concomitantes, et ensuite fi
ut dire en général, c’est que si l’on veut qu’une émotion produise un effet durable, il faut commencer par se concilier l’ent
des tableaux qui, par leur éclat et leur vraisemblance, produisent un effet analogue à celui que les objets mêmes produiraien
le talent et le travail se laissent apercevoir ; l’autre ne produit d’ effet qu’autant qu’il semble l’ouvrage de la nature. Si
ne sait pas s’arrêter et veut les entraîner trop loin, détruit tout l’ effet qu’il cherche à produire. En s’efforçant de les a
conséquences tirées d’un texte, elles produisent toujours un mauvais effet , si dans la conclusion elles font naître un nouve
aussi bien que les mots nos idées et nos affections ? bien plus, leur effet est quelquefois supérieur. Nous voyons souvent qu
p forte blesse l’oreille, parce que les sons ne produisent plus que l’ effet d’un retentissement confus ; elle donne encore à
forcement, les pauses, les tons et les gestes qui leur conviennent. L’ effet d’un débit toujours juste et gracieux est de fixe
e qu’on dit plus de poids et plus de force. Premièrement, examinons l’ effet du renforcement occasionnel de la voix. J’entends
ement étudiée, l’orateur serait amplement dédommagé de sa peine par l’ effet bien plus remarquable que produirait son discours
s même avant de dire ce mot ou cette phrase. Ces pauses produisent un effet à peu près semblable à celui du renforcement de l
s qu’on ait voulu l’embellir, ne manque jamais de produire un mauvais effet , lorsqu’on n’y trouve ni aisance, ni liberté. Peu
artifice, de bassesse ou de corruption, son éloquence perdra tout son effet . On pourra s’amuser de son discours, l’écouter mê
lle découlent ces sentiments qui produisent sur le cœur des autres un effet si puissant et si sûr. Malgré la méchanceté des h
ir et de transporter un auditoire. Ici l’art et l’imitation sont sans effet . La vertu feinte n’a point ces nobles résultats ;
Sans doute, c’est à leur vertu que leur éloquence dut ses plus grands effets  ; et celles de leurs harangues où respirent les s
es de mérite. Mais comme ces causes n’ont pas paru proportionnées à l’ effet , l’on en a cherché d’autres dans l’ordre physique
rtance, représentés de manière à faire voir la liaison des causes aux effets , et développés dans l’ordre le plus clair et le p
 ; l’élégance et la grâce y produisent, au contraire, un très heureux effet  ; mais il faut que les ornements soient du genre
complet. Lorsque cette marche est habilement suivie, il en résulte un effet admirable ; et l’on doit s’étonner qu’elle n’ait
art au récit principal ; car alors elles produiront un bien meilleur effet que si elles étaient présentées au lecteur comme
à peu près semblable produit, dans le même historien, un plus heureux effet . Lorsqu’il parle de la jalousie que Livie et Tibè
ments passés. La différence que nous observons tous les jours entre l’ effet que produit le même trait raconté par deux person
propose, les messages que s’envoient les deux armées, tout augmente l’ effet du tableau. Le matin, les consuls rentrent dans l
use des personnages que l’on fait passer sous nos yeux. Mais c’est un effet que ne pourra jamais produire l’écrivain qui n’a
ire ces citations, qui ne manquent jamais de produire un très heureux effet . Elles jettent de la variété dans le cours de l’o
d’être naturel et simple ; car l’affectation produit un aussi mauvais effet dans une lettre que dans un entretien familier. C
u vice. Lorsqu’elles sont bien écrites et composées avec esprit, leur effet est plus puissant que celui d’une simple instruct
L’abolition des tournois et des combats singuliers, l’incrédulité aux effets de la magie et des enchantements, le changement g
de la lyre. Tel était l’art de la musique alors qu’il produisait ces effets merveilleux dont nous parle si souvent l’histoire
loie cette coupe que très rarement, mais elle produit le plus heureux effet . Elle donne au vers la marche imposante de l’alex
; en les lisant, on en fait moins sentir la coupe ; les césures, et l’ effet qu’elles produisent, y sont moins sensibles à l’o
née par les mêmes règles. Quelques auteurs, pour vanter plus encore l’ effet et la variété de notre vers héroïque, ont soutenu
ne tout entière ; c’est ainsi qu’un antique tombeau produit un si bel effet dans ce paysage que Virgile nous a peint, et qu’i
vrai, d’en éloigner ce qu’elles ont de violent et de cruel dans leurs effets , et d’y présenter seulement ce qu’elles ont de co
lyriques ont toujours rempli leurs compositions. Il est surtout deux effets que la musique produit sur l’âme : elle la fait s
celles-ci, est toujours à sa place, et y produit toujours un très bon effet . Les épitres morales de M. Pope réunissent toutes
la satire et à l’épître en vers. Nous ne sentons jamais mieux le bon effet de la rime dans les vers anglais, qu’en lisant ce
, et cette peinture frappante des caractères qui produisent un si bon effet dans les poèmes satiriques et didactiques. On a t
é à une description. Dans le chant consacré à l’été, en racontant les effets de la chaleur sous la zone torride, il se trouve
e. » Il faut observer qu’en général la concision produit un très bon effet dans les descriptions graves et majestueuses ; ce
s scènes sauvages : « les eaux enchantées de la Deva, » produisent un effet admirable. L’imagination voit dans ce pays désolé
che dans le temple du Saint des saints, devait produire un bien grand effet , lorsqu’il était chanté selon cette méthode ; c’e
erdre de vue qu’il en est un grand nombre qui se rapportent à quelque effet particulier de la nature dans la partie du globe
es idées. Outre les images qui se rapportaient aux productions et aux effets de la nature dons leur pays, les poètes hébreux e
nous faire recueillir à la fin quelque maxime vulgaire de morale. Son effet consiste dans l’impression que produisent sur l’e
s incidents se tiennent tous et concourent tous au même dénouement. L’ effet d’un poème épique régulier est d’autant plus heur
alaient librement, et, dans une description, devaient produire plus d’ effet que des sentiments calmes et modérés. Les préjugé
. Ce merveilleux, sous la main d’Homère, produit dans son ensemble un effet admirable ; il est toujours aimable, toujours int
nts et si connus, les divinités de la fable n’y eussent produit qu’un effet bizarre et ridicule. Quant aux caractères, Lucain
se livrer à des recherches philosophiques sur des productions ou des effets de la nature ; sur les serpents d’Afrique, par ex
pour arrêter les infidèles et contenir les esprits malins, produit un effet sublime. La description de l’enfer, au commenceme
et ce qui, dans un autre ouvrage, serait une fiction, n’est ici que l’ effet du cours naturel des choses. Un sujet si différen
ts sont soutenus avec beaucoup d’art. Satan, entre autres, produit un effet frappant. C’est le personnage le mieux dessiné de
ve aussi des fautes graves, et que les plaisanteries des démons sur l’ effet de l’artillerie qu’ils ont inventée sont d’un mau
une représentation exacte des passions humaines, et de leurs funestes effets , lorsqu’il n’est plus en notre pouvoir de les rép
assions qu’il commençait à exciter, et fait manquer à la tragédie son effet principal. Ce principe, fondé sur l’évidence, exc
il oblige souvent à sacrifier la vraisemblance, et ne produit d’autre effet que celui d’une décoration théâtrale qui nuit à l
pas de fatiguer l’attention et, par conséquent, ne produiraient aucun effet sur le spectateur. Aussi la plus grande faute que
rigues, il devient obscur, embarrassé, et ne peut plus produire aucun effet . C’est une faute que n’a pas évitée Congrève dans
, comme celle de l’Épouse éplorée, ou de Douglas, produit un très bon effet  ; mais la nature du sujet ne permet pas toujours
art, et placée dans une situation critique, elle produit un très bon effet . Telle est, dans Sophocle, cette fameuse reconnai
lables. La compassion ou la pitié surtout semblent être, chez nous, l’ effet d’un instinct puissant, nous nous y laissons alle
peut le faire sans sacrifier des beautés d’un genre supérieur et d’un effet certain. Il ne faut pas conclure, comme on l’a fa
s ou constamment mauvais, ne sont pas ceux qui produisent un meilleur effet . Une conduite toujours injuste ou violente a quel
usqu’où leurs penchants vicieux les conduiront ; en leur montrant les effets cruels de l’ambition, de la jalousie, de l’amour,
grande importance. Car rien n’est plus capable de produire un mauvais effet et de dégrader une pièce, que le mélange d’une mi
use avec le développement de passions nobles et héroïques. Ce mauvais effet n’est que trop sensible dans le Caton de M. Addis
sensible. Représenter ainsi les passions en poésie, c’est produire l’ effet d’un tableau où le peintre aurait fait sortir de
t se produire trop souvent dans une tragédie. Elles perdent tout leur effet si on les multiplie mal à propos, et donnent au s
Hoardly. Cette opposition continuelle des caractères produit le même effet que les antithèses dans le discours ; elles peuve
seul mérite du style est de ne pas les affaiblir, de ne pas nuire à l’ effet qu’elles produiraient seules, si les âmes se comm
ommodité ont fait prendre un mot pour un autre, comme la cause pour l’ effet , le signe pour la chose, l’instrument pour l’ouvr
, et qui ne peuvent employer ces dactyles et ces spondées qui font un effet si merveilleux dans le latin. « Je me souviendrai
e prendre l’autre en considération. Sans doute, la terreur est un des effets nécessaires de la tragédie ; mais tous les moyens
as que deux ou trois scènes pathétiques ne puissent faire un très bon effet . Il y en a des exemples dans Térence, il y en a d
inconvénients les plus fréquents dans les pièces de La Chaussée. Les effets tenant le plus souvent à la triste situation de p
pour arranger, combiner, ou séparer les idées qu’il a formées, et les effets produits sur l’esprit par ces mêmes idées, depuis
ceux qui osent ne les pas entendre. Le beau désordre de l’ode est un effet de l’art, mais il faut prendre garde de donner tr
18 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »
teur à ces secousses violentes, à ces grands mouvements toujours sans effet quand ils sont prodigués. Il faut que de pareils
ns le reste du discours, et que tout ce qui n’ajoute pas à ce premier effet , l’affaiblit nécessairement. 2º De la Narratio
essortir les circonstances avantageuses, et pour affaiblir d’avance l’ effet de celles qui pourraient servir la partie adverse
and chacun d’eux, placé dans tout son jour, est capable de produire l’ effet que l’on en attend, il est bon de les séparer par
t à la produire, il n’y en a point qui refroidisse davantage, quand l’ effet est manqué. Il vaudrait beaucoup mieux alors lais
19 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
les circonstances, les antécédents et les conséquents, la cause et l' effet . 1° La définition oratoire tire de la nature mêm
; vous vous êtes tenu caché pendant plusieurs jours. 9° La cause et l' effet donnent lieu à des arguments que l'on emploie pou
des arguments que l'on emploie pour louer ou pour blâmer un fait. L' effet est la suite nécessaire de la cause, ou des cause
. La cause du dévouement des Horace était l'amour de la patrie ; et l' effet était la gloire, le salut de Rome. Lieux comm
question, mais en termes différents. La confusion de la cause avec l' effet , qui consiste à prendre pour cause d'un effet ce
sion de la cause avec l'effet, qui consiste à prendre pour cause d'un effet ce qui n'est pas cause ; et, généralement, tous l
eux qui sont les plus justes, si pourtant ces termes sont propres à l' effet que l'on veut produire, et s'ils ne troublent poi
ou une attitude avec des couleurs variées et qui produisent un grand effet . Le style est noble quand il a de la dignité, et
La réticence est une interruption faite à dessein de produire plus d' effet ou de taire le développement d'une idée qui bless
ensées : une feuille de papier. La métonymie emploie la cause pour l' effet  ; l'effet pour la cause ; le nom de lieu pour la
ne feuille de papier. La métonymie emploie la cause pour l'effet ; l' effet pour la cause ; le nom de lieu pour la chose même
d il tenait son épée : la mort est dans ses mains. Voltaire emploie l' effet pour la cause, quand, il dit : La sombre jalousi
ar les grammairiens, il peut accepter celle qui contribue le plus à l' effet qu'il veut produire. Amour, sentiment qui porte
uerons que l'infraction aux règles du langage produit rarement un bon effet , mais nous dirons que la poésie n'était pas à son
nts et les conséquents ? A quels arguments donnent lieu la cause et l' effet  ? Quels sont les principaux lieux communs extrins
n trop fréquent emploi de l'enjambement ; c'est de tout sacrifier à l' effet que l'on veut produire. Cette poésie pourrait êtr
beautés dans nos poëtes célèbres, on peut chercher à produire le même effet . Voici des exemples : Faut-il qu'en un moment un
20 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
e rapport que tous les incidents ont à un certain but ou à un certain effet , d’où il résulte qu’ils se combinent naturellemen
passion, et les mouvements qu’il exprime sont perdus ou nuisibles à l’ effet des scènes suivantes. Cet inconvénient est très b
il faut qu’il naisse des incidents mêmes, et qu’il en résulte comme l’ effet de sa cause. Mais ce n’est pas assez qu’il soit a
vec art, et placée dans une situation critique, elle produit un grand effet . Telle est la fameuse reconnaissance qui fait le
prix dont il peut m’acquérir. Une introduction frappante produit un effet très heureux ; mais tous les sujets n’en sont pas
age d’un état de fortune à l’autre, ou, si l’on veut, de la cause à l’ effet , soit progressif et assez lent pour donner aux in
aux vrais sentiments de l’esprit humain ; elle sert à la variété des effets , et si nous l’eussions plus longtemps suivie, on
e ? Pour que l’action tragique soit héroïque, il faut qu’elle soit l’ effet d’une qualité de l’Âme portée à un degré d’élévat
gite avec véhémence. Or, aucune action théâtrale ne peut produire cet effet si elle n’est terrible, touchante, digne d’admira
ent l’âme pour la faire retomber avec plus de force. 474. Quel sera l’ effet moral de la tragédie ? Le but que la tragédie do
s descriptions et les narrations ? Les descriptions font un très bel effet dans la tragédie ; mais il faut qu’elles soient l
e est en vers ou en prose. 488. Peut-on chercher à produire le plus d’ effet possible ? D’après certains auteurs dramatiques
ibles. Tout, dans les arts, devrait concourir à ce qu’ils appellent l’ effet , c’est-à-dire à l’illusion et à l’émotion la plus
vent subitement dans une pièce. Les coups de théâtre font un très bel effet dans la comédie. Le poète doit ici faire goûter a
rappellent seulement sa première origine. 536. Que faut-il penser des effets des spectacles dramatiques ? Nous avons montré q
ntre les spectacles. Le premier a d’admirables pages sur les funestes effets des représentations dramatiques. Voici ce qu’il r
21 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
enre et l’espèce ; Les antécédents et les conséquents ; La cause et l’ effet  ; Les circonstances ou accessoires ; Les semblabl
aînement nécessaires pour que chacune soit à sa place et produise son effet , n’est pas moins indispensable que l’invention. O
que possible, pris rarement en dehors de l’action, et n’être jamais l’ effet du hasard. La conclusion des œuvres d’éloquence s
e correspondance préalable entre les objets comparés, la cause pour l’ effet , l’effet pour la cause, le contenant pour le cont
ondance préalable entre les objets comparés, la cause pour l’effet, l’ effet pour la cause, le contenant pour le contenu, le s
l’ouvrage. Souvent, au lieu de développer la pensée, on produit de l’ effet seulement en la répétant. Il y a diverses espèces
22 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
a Fontaine use largement de cette liberté toute latine et en tire des effets singulièrement heureux : Même, j’ai rétabli sa s
pétueux souvent marche au hasard ; Chez elle, un beau désordre est un effet de l’art. Art poétique,ii, 58. Boileau seulemen
ples et l’origine des révolutions. Elle recherche les causes dans les effets , les principes dans les conséquences : on l’appel
la méthode appelées au secours des dons naturels : son origine et ses effets sont les mêmes que ceux de la Poétique. « On ne
e. Ils servent à expliquer et à classer les actes de la pensée et les effets de l’éloquence. L’analyse de l’esprit n’est pas m
échier, dans l’exorde de l’ Oraison funèbre de Turenne, énumère « les effets glorieux de la vertu militaire, conduites d’armée
Racine, dans sa justification, plaide les antécédents, la cause et l’ effet , etc. Examinez ma vie, et songez qui je suis.   
apport ne sert pas seulement à éclairer la pensée et à en augmenter l’ effet  ; il amène encore une conclusion, et, par là, il
gies de mécanisme, il est nécessaire d’en étudier les origines et les effets , pour apprendre à les conduire, et pour satisfair
is qui n’en sont pas pour cela moins touchants ni moins vifs ; dont l’ effet n’est pas de renverser, d’entraîner, d’emporter t
re la puissance des mœurs dans l’éloquence, il est bon de montrer les effets des défauts contraires, et comment un orateur peu
impérieux d’Oreste, réclamant à Pyrrhus le fils d’Hector, produit un effet contraire à son but avoué (quoique favorable à se
l’exil chercher des corrupteurs ?... 2° La modestie, qui efface les effets fâcheux de ce moi si haïssable dont parle Pascal,
e de l’à-propos et de la mesure. Est-il besoin de montrer les fâcheux effets du pathétique employé à faux ou sans préparation
e, chacune à la place où elle doit produire le plus d’impression et d’ effet . Elle divise le discours d’après un plan méthodiq
en deux ou trois parties qui interrompent l’action de l’orateur et l’ effet qu’elle doit produire. Il n’y a plus d’unité véri
t pas de choisir et de disposer les preuves : il faut en tirer tout l’ effet possible, en leur donnant toute leur force. On y
sophismes ou paralogismes. Le sophisme est une erreur volontaire, un effet de la mauvaise foi ; le paralogisme est involonta
nt, sur une analogie, une coïncidence dues au hasard, on conclut d’un effet réel à une cause qui ne l’est pas. C’est l’origin
er cruellement contre l’orateur ; mais, employée à propos, elle a des effets redoutables. La passion est une arme toute-puissa
le autres encore, monuments immortels de vérité et de passion, dont l’ effet sera toujours irrésistible tant qu’il se trouvera
rt oratoire sur les antécédents et les conséquents, les causes et les effets . Or souvent, certaines compositions littéraires,
rennent. Au contraire, la plaisanterie, la gaîté, le badinage, sont l’ effet d’un tour particulier de l’esprit, et demandent,
aise, par M. Villemain, p. xxvi.) Ainsi, l’harmonie imitative est un effet de la nature avant d’être un secret de l’art. Qu
Quand Dieu par plus d’éclat montra-t-il son pouvoir ? Racine. L’ effet de l’image est de rendre les objets sensibles à l
ution d’un nom à un  autre. Elle consiste à prendre : La cause pour l’ effet  : ainsi, Cérés pour le blé ; Bacchus pour le vin 
sur la rive Avait laissé mainte huître. Id., liv. VII, fab, ix. L’ effet pour la cause : ainsi, la pâle mort, les pâles al
23 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
il est plus facile de confirmer par des exemples connus. L’usage et l’ effet le plus commun des tropes est 1º de réveiller une
termes qui manquent dans la langue. Mais, quel que soit l’usage ou l’ effet des tropes, ils sont généralement fondés sur la r
rt restreignent la métonymie aux usages suivants : 1º la cause pour l’ effet , Bacchus pour le vin, Cérès pour le pain. Implen
ne pour la mer et les eaux en général, Mars pour la guerre, etc. 2º L’ effet pour la cause. Nec habet Pelion umbras. Le Péli
âleur ; ainsi l’on donne à la cause l’épithète qui ne convient qu’à l’ effet . 3º Le contenant, pour le contenu. Didon présente
mérite de l’allusion. Mais plus cette figure est séduisante, plus son effet est sûr, placée à propos, plus il faut en user so
ne soient amenés par des circonstances qui en garantissent d’avance l’ effet . Rien de plus froid qu’une chaleur factice, et c’
r la prosopopée. Plus cette figure est hardie, et plus elle produit d’ effet , moins il faut la prodiguer. C’est un précepte qu
et qu’elle observe elle-même scrupuleusement : elle ménage les grands effets  ; et, soit dans le spectacle, soit dans le mouvem
plein d’exemples où l’antithèse joue le même rôle et produit le même effet  : « Est enim hæc non scripta, sed nata lex ; qua
24 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
à Plutarque cite le livre III de la Poétique, mais c’est peut-être l’ effet d’une confusion avec l’ouvrage perdu d’Aristote «
retrouve, dans le texte français, le génie même du texte original. L’ effet produit répond rarement au but proposé. Rien ne l
il la regardait, car il semblait que cet événement n’était pas un pur effet du hasard), il s’ensuit nécessairement que les fa
ou encore avec l’une et l’autre. III. Il faut nécessairement que ces effets soient puisés dans la constitution même de la fab
e sa mère ; puis, quand il lui a fait connaître qui il est, produit l’ effet contraire. De même dans Lyncée 44, où un personna
ts passent du malheur au bonheur, ce qui est tout à fait éloigné de l’ effet tragique, car il n’y a rien là de ce qu’elle exig
la plupart des sujets tragiques sont fournis par l’histoire. I. Les effets de terreur et de pitié peuvent être inhérents au
l’on éprouvera en écoutant la fable d’Œdipe. III. La recherche de cet effet au moyen de la vue est moins artistique et entraî
a de plus grands frais de mise en scène. IV. Quant à produire non des effets terribles au moyen de la vue, mais seulement des
duire non des effets terribles au moyen de la vue, mais seulement des effets prodigieux, cela n’a plus rien de commun avec la
de la commettre, ne fait rien paraître qui excite la pitié, à part l’ effet produit par l’acte en lui-même. Il en est ainsi d
irement, comme si l’on était mêlé à l’action elle-même, on trouvera l’ effet convenable et l’on ne laissera pas échapper les c
eur convenable ; mais, dans les actions dramatiques, il en résulte un effet contraire à l’attente. VIII. En voici la preuve :
appartient plutôt à cet art. III. À la pensée se rattachent tous les effets qui doivent être mis en œuvre par la parole. On y
aits, d’après les mêmes vues, lorsqu’il y a nécessité de produire des effets propres à exciter la pitié ou la terreur, des eff
de produire des effets propres à exciter la pitié ou la terreur, des effets imposants ou vraisemblables. La seule différence,
Achille) leur faisant signe (de s’arrêter) ; mais, dans l’épopée, cet effet n’est pas sensible et la surprise cause du plaisi
ou de la pensée ; et par contre, un style trop brillant fait pâlir l’ effet des mœurs et des pensées. Chapitre XXV Obje
levé, ou terrassé, ou enfin qu’on l’étreigne. On est fort en tous ces effets , ou seulement en quelques-uns d’entre eux. XIII.
e elle-même, ainsi que le rejet des choses mauvaises. Ce rejet a pour effet simultané de ne pas causer le mal, et l’adoption
r effet simultané de ne pas causer le mal, et l’adoption du bien pour effet ultérieur de procurer le bien. V. Une chose bonne
usant du plaisir, et, parmi les choses honorables, les unes ayant cet effet et les autres devant être préférées pour elles-mê
i n’est ni vice ni vertu n’est pas une fin. XVII. Les choses dont les effets sont plus beaux ou plus laids sont aussi plus gra
une plus grande importance sont plus grandes elles-mêmes, puisque les effets sont comme les causes ou les principes, et que le
ou les principes, et que les causes et les principes sont comme leurs effets . XVIII. De même les choses dont la différence en
ar cet autre motif qu’on trouve là le principe et la source de grands effets . XXXII. Comme ce qui est plus difficile et plus r
rallèle avec des hommes illustres, car l’amplification produit un bel effet si la personne louée a l’avantage sur des gens de
initiative. Dans le premier cas, leur action se produit tantôt par l’ effet du hasard, tantôt par nécessité ; parmi les actio
semblerait plus exact d’en attribuer l’origine au hasard. XIV. Sont l’ effet de la contrainte toutes les actions que l’on acco
. De même ceux pour qui l’action immédiate est agréable, et fâcheux l’ effet ultérieur ; ou encore ceux pour qui le profit est
nalogue à celui qui nous vient des songes. III. Comme le mépris est l’ effet d’une opinion tendant à faire juger sans aucune v
lorsqu’elle va boire. Lors même que l’opposition n’est pas directe, l’ effet produit peut être identique. Soit que l’on contra
et qu’ils aient éprouvé plus de mal que ne leur en auraient causé les effets de notre colère ; car l’on croit, dans ce cas, av
par exemple, jeter son bouclier on prendre la fuite ; car c’est là un effet de la lâcheté ; soit encore, garder frauduleuseme
soit encore, garder frauduleusement un dépôt confié, car c’est là un effet de l’improbité. IV. Avoir eu des rapports d’une n
u point de vue de la personne, du lieu, ou du temps ; car c’est là un effet de l’incontinence. V. Tirer profit d’objets sans
De là le proverbe : « Il dépouillerait un mort342 » ; car c’est là un effet de l’amour sordide du gain, de l’avarice. VI. Ne
un autre : car c’est là de la jactance. Il en est de même de tous les effets et de toutes les marques de chacun des vices et d
nous l’avons vu, ou il n’y a plus faveur, ou bien ce service était l’ effet d’un hasard ou de la contrainte ; ou encore que c
le tout formera un enthymème. Exemple : Car, sans parler des autres effets de leur oisiveté, ils s’attireront l’envie haineu
s général, est de mise dans un mouvement oratoire où l’on cherche des effets d’attendrissement ou d’indignation ; soit qu’on p
des effets d’attendrissement ou d’indignation ; soit qu’on place ces effets dans l’exorde, ou après la démonstration392. XI.
autre lieu se tire de la cause, et (l’on dit), si elle existe, que l’ effet se produit ; si elle n’existe pas, qu’il ne se pr
cause et ce dont elle est cause existent ensemble, et il n’y a pas d’ effet sans cause. Exemple : Laodomas, dans sa propre dé
it de réfutation, soit de démonstration, ceux-là produisent le plus d’ effet dont la conclusion se laisse prévoir dès les prem
té accomplie, on insiste sur sa gravité ; car il se produit alors cet effet que le prévenu paraît ou ne pas avoir accompli ce
(que pour la rhétorique) ; car tout, dans cet art, est disposé pour l’ effet et en vue de l’auditeur. Aussi personne ne procèd
l’élocution claire qui sont des termes propres. Quant à ce qui a pour effet de lui ôter la bassesse et de lui donner de l’élé
d’un mot à un autre donne à l’élocution une forme plus élevée, car l’ effet différent que produisent sur nous des étrangers e
mais naturel ; car celui-ci amène la conviction et celui-là produit l’ effet contraire. En effet, on est alors prévenu contre
ls les obtiennent au moyen des formes privatives. Ce procédé fait bon effet dans les métaphores qui reposent sur l’analogie ;
age ni la même manière de parler. Une locution qui produit un certain effet sur les auditeurs et dont les logographes usent à
n fait l’une de ces choses et non pas l’autre sans le laisser voir, l’ effet sera le même. Si, par conséquent, l’on exprime le
gres par écrit. » Exemple de la ressemblance d’une syllabe : « Quel effet si terrible (δεινόν) aurait produit sur toi la vu
uerres ; car ceux-ci, on les obtient pour un faible avantage et par l’ effet d’un hasard, tandis que les traités sont le fruit
agit sans honte. IV. Il en fait autant, dans des images d’un heureux effet , avec les êtres inanimés : Les (vagues) se soulè
ns leurs plaisanteries, emploient des expressions défigurées· Le même effet est produit dans les jeux de mots, car il y a sur
araissent maigres dans les débats, et ceux des orateurs, qui font bon effet à la tribune, semblent être des œuvres d’apprenti
ier les expressions pour dire la même chose, ce qui sert à amener les effets dramatiques : « Cet homme vous a volés ; cet homm
ble dédaigner ce que je dis, ce que j’affirme. » Homère recherche cet effet dans ce passage. Nirée de Symé… Nirée, fils d’Ag
rouver les qualités que l’orateur veut qu’on y trouve, et d’obtenir l’ effet contraire dans le cas opposé. V. Il (te) faut int
t avantageux. X. De plus, il faut, dans la narration, tirer parti des effets de pathétique, déduire les conséquences, dire des
dont ils tirent leurs explications. VIII. Lorsque tu veux produire un effet pathétique, n’emploie pas d’enthymème ; car, ou b
ire un effet pathétique, n’emploie pas d’enthymème ; car, ou bien cet effet sera manqué, ou l’enthymème sera sans portée. Les
2. Le fait de grandir et de diminuer l’importance des faits. 93. Les effets oratoires. 94. Les effets dramatiques. 95. Il s
diminuer l’importance des faits. 93. Les effets oratoires. 94. Les effets dramatiques. 95. Il s’agit sans doute ici de l’a
25 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
t saisit l’imagination. Un style dur, raboteux, sans harmonie, fait l’ effet d’un concert discordant, dont la cacophonie écorc
ose pour celui d’une autre. La métonymie emploie : 1° La cause pour l’ effet  : Cet écrivain vit de sa plume. 2° L’effet pour l
ploie : 1° La cause pour l’effet : Cet écrivain vit de sa plume. 2° L’ effet pour la cause : Le canon lance la mort. 3° Le sig
vre de composition d’un grand peintre : tout se tient et concourt à l’ effet général ; les différentes parties se rapprochent
ntes parties se rapprochent sans confusion ; elles sont liées par les effets du clair-obscur et par la dégradation des teintes
On l’emploie surtout en poésie-, mais la prose en tire aussi de beaux effets . Voici une comparaison tirée du Crucifix de Lamar
les arts comme dans la littérature, pour que l’antithèse fasse un bon effet , il faut qu’elle se présente naturellement ; si e
poète emploie trop souvent l’antithèse, il en tire aussi de puissants effets . Lui. Toujours lui ! lui partout ! — Ou brûlante
étique, mais l’art oratoire l’emploie souvent pour produire de grands effets . C’est une prosopopée que ce beau tableau de Raci
26 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
que la vie et la mort de Turenne ? Où brillent avec plus d’éclat les effets glorieux de la vertu militaire ? Conduites d’armé
lui doit, fournit les magasins de son propre argent, vend jusqu’à ses effets , jusqu’à ceux de son secrétaire, pour nourrir la
e préjudice public, quelque résolution désespérée qui n’a jamais eu d’ effet  ; qu’enfin, il faille dire de lui, si l’on veut,
. 5. Cette réticence est un trait spirituel de perfidie, qui fait un effet comique. La phrase qui suit, mais voici bien… est
7. Ce mouvement est emprunté à Cicéron ; c’est une métaphore dont l’ effet est ici très comique.
27 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre premier. Objet du genre judiciaire. »
avocats ont prodiguées, au point qu’elles ne produisaient plus aucun effet , ce qui arrive nécessairement à tous les grands m
n mot, tout ce qui peut servir la cause. Une bonne élocution est d’un effet toujours sûr. Il n’y a pas de comparaison à faire
l’objet intéressant de la cause, et détruisent nécessairement tout l’ effet que l’on se proposerait de produire. Répétons-le
28 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
maque fut composé pour concourir à cette œuvre dont les fruits, par l’ effet d’une mort prématurée, furent perdus pour la Fran
s, qui manquent dans les plus fertiles pays. D’ailleurs, c’est par un effet de la providence divine que nulle terre ne porte
tandis que dans Virgile celle d’Enée, se passant en action, est d’un effet plus saisissant. De plus, Ulysse ne se propose qu
moyen âge, par M. Villemain. 1. Chez elle un beau désordre est un effet de l’art, a dit en effet Boileau, IIe chant de l
29 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
lut pas absolument l’énergie. Elle produit quelquefois de très grands effets dans la tragédie et dans les autres compositions
ernier trait, d’abord contenu, échappe à la naïveté de l’enfant, et l’ effet en est terrible. 54. Il faut distinguer la naïvet
n dissipent l’obscurité, je me rappelle que le soleil produit le même effet sur la nature, et je dis de cet orateur que c’est
e les outils et les machines ; la physique découvre les causes et les effets . Indolent, nonchalant, négligent, paresseux, fai
ase, l’orateur a réservé pour la fin les mots qui doivent produire un effet plus décisif. Chapitre deuxième. Des qualité
de délicatesse, et pour éviter de prononcer un mot qui produirait un effet désagréable ou une trop pénible impression. Évand
sme pèche par défaut, le purisme par excès. Le néologisme aurait pour effet de rendre la langue barbare à force de confusion 
l le doit à cet art de les placer d’une manière propre à produire les effets qu’il se propose : Et je n’ai plus trouvé qu’un
une transposition de mots. La métonymie emploie : 1º La cause pour l’ effet . On dit par exemple : Mars pour la guerre, Cérès
pour le blé ; lisez Cicéron, c’est-à-dire les œuvres de Cicéron. 2º L’ effet pour la cause : Non habet Pelion umbras. Umbra
morbi tristisque senectus. La pâleur et la tristesse ne sont que les effets de la maladie et de la vieillesse. 3º Le contenan
reau, la subjection a de grands avantages et peut produire beaucoup d’ effet . Fléchier a dit en parlant de Turenne : Qui fit
eth : Ce Dieu, depuis longtemps votre unique refuge, Que deviendra l’ effet de ses prédictions, Qu’il vous donne ce roi promi
quelques-unes des personnes présentes. Cette figure produit un grand effet , mais on ne doit l’employer que dans les violents
uel temps fut jamais plus fertile en miracles ? Quand Dieu par plus d’ effets montra-t-il son pouvoir ? Auras-tu donc toujours
 la réflexion et placées à dessein comme des ornements, elles font un effet misérable et sont indignes d’un écrivain sérieux.
acées à propos, préparées avec soin, et vraiment propres à produire l’ effet qu’on veut atteindre. Article deuxième. De l
onieuse, et les mots qui ont une longueur démesurée font également un effet désagréable. Conturbabantur Constantinopolitani
sublime écrivain. L’esprit d’un autre produit quelquefois sur nous l’ effet d’une véritable inspiration. Lors donc, ajoute ce
’obscurité est à craindre ; beaucoup de réserve, parce qu’il vise à l’ effet  : si la suite ne répond pas à l’attente qu’on a e
ensemble de l’action : il y aurait alors confusion et obscurité, et l’ effet serait manqué. On peut citer comme un modèle en c
amenés avec art et placés avec goût. Les réflexions produisent un bon effet lorsqu’elles sont courtes, naturelles, et qu’elle
re l’homme en lui faisant connaître ses semblables, les causes et les effets des divers événements, les exemples de vertu qui
bjet que l’on veut peindre ; 2º le point de vue le plus favorable à l’ effet qu’on se propose ; 3º le moment le plus avantageu
gracieux, riant ou pathétique, selon la place qu’il lui destine et l’ effet qu’il en attend. On doit ensuite choisir un objet
oins favorable à la description, selon qu’il répond plus ou moins à l’ effet qu’elle doit produire. Veut-on faire l’éloge d’un
s les images et les idées. Cette opposition, ménagée avec art, a pour effet de détacher les objets, de les faire briller avec
s périodes arrondies, les cadences harmonieuses, les rapprochements à effet . Servez-vous des expressions les plus ordinaires,
propos, produit quelquefois sur le commun des lecteurs un plus grand effet que les raisons les plus solides. L’abbé Guénée,
mpétueux souvent marche au hasard ; Chez elle un beau désordre est un effet de l’art. 427. Si le poète a bien disposé son pl
s choses et des puissances qui les exécutent, et c’est’ précisément l’ effet que produit le merveilleux, c’est-’ à-dire l’inte
dramaturges modernes ont prétendu qu’il fallait avant tout viser à l’ effet , et que le succès en littérature épurait et justi
utôt destinées à amuser un moment et à plaire qu’à produire de grands effets . Quoique ces pièces ne soient que de simples jeux
mot. Cette exposition doit être simple, claire, facile, et préparer l’ effet qu’on attend de l’épigramme. Elle a pour objet d’
où l’on fait connaître un objet par ses causes, ses propriétés et ses effets , mais sous des termes assez équivoques pour qu’il
er le conduit et le dompte : que de mouvements irréguliers ! C’est un effet de son ardeur, et son ardeur vient de sa force, m
ut plus d’éperon ; presque plus de bride, car la bride ne fait plus l’ effet de dompter l’animal fougueux. Par un petit mouvem
, Néarque, et le suis tout à fait, La foi que j’ai reçue aspire à son effet . Qui fuit croit lâchement, et n’a qu’une foi mort
30 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
tion des parties, la similitude et les contraires ; les causes et les effets  ; enfin les circonstances, qui comprennent presqu
fait conclure de là la vérité qu’il veut prouver. Les causes et les effets . On appelle cause tout ce qui produit un effet ;
r. Les causes et les effets. On appelle cause tout ce qui produit un effet  ; on appelle effet tout ce qui est produit par un
es effets. On appelle cause tout ce qui produit un effet ; on appelle effet tout ce qui est produit par une cause. Il est fac
l’emportent vers un objet ou qui l’en détournent. Ces passions sont l’ effet des impressions que l’âme reçoit. Si ces impressi
ents de joie, vous mêlez quelques sujets de tristesse, vous arrêtez l’ effet que vous eussiez pu produire. L’esprit des audite
toucher. Il est vrai que ces diverses parties produisent souvent cet effet  ; mais il n’y a dans cette distribution rien d’ab
sse dans le discernement ne lui faut-il pas, pour produire les grands effets qu’il se propose ! Aux qualités brillantes et sol
ir les esprits en suspens, se livrer à un certain désordre qui est un effet de l’art, éclater en plaintes et en gémissements
on seulement par des discours et par des paroles, mais encore par des effets et par des exemples. L’orateur développera ensui
31 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
ordre d’idées à un ordre opposé, soit habilement ménagé et les grands effets amenés par une préparation et une gradation savan
ne profonde et durable impression. Il cite pour exemple de ce dernier effet la magnifique prosopopée de Massillon dans le ser
ation terrible : Paraissez maintenant, justes ! où êtes-vous ? tout l’ effet de cette explosion d’éloquence serait manqué sans
tion oratoire, œuvre de génie plus encore que d’art, qu’éclate tout l’ effet de cet appel auquel doit répondre un silence de m
32 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
ne le sont pas. C’est l’oreille qui les compte, pour l’harmonie et l’ effet qu’on veut produire. Un vers chargé de syllabes f
Le vers de sept syllabes à côté d’un vers de huit ou de douze fait un effet choquant : en général, un nombre impair de syllab
Les petits vers, habilement mêlés aux grands, produisent souvent des effets pittoresques et harmonieux. Exemple : C’est prom
le troisième avec le sixième. Deux de ces stances font surtout un bel effet  : c’est d’abord celle dont le troisième et le six
33 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
n talent sera de les arranger dans l’ordre le plus propre à obtenir l’ effet qu’il désire. 2. Lorsque l’ordre des pensées est
parties détachées de l’ensemble s’isolent et annulent la majesté de l’ effet général. Elle se lie tellement à l’unité d’action
osé avec art suivant les règles qui précèdent, il faut l’orner. À cet effet , on peut recourir : 1° à de courts épisodes, qui,
étant vrais, on en a tiré de fausses conséquences. Il aura soin à cet effet de réduire à quelques syllogismes toute l’argumen
34 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
up de vin, un pied de laitue, etc. La métonymie prend la cause pour l’ effet  : Le chypre incendiait les coupes ; Et leur âme c
t les coupes ; Et leur âme chantait dans les clairons d’airain ; Ou l’ effet pour la cause : Les canons vomissent la mort ; Ou
e pléonasme, qui partout ailleurs serait ridicule, est ici d’un grand effet . Il fait mieux sentir à Cinna sa confusion et son
tombe, la force à la faiblesse, le grand au petit, le bien au mal, l’ effet à la cause, etc. Quelquefois l’antithèse jaillit
35 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
lés dans le vers d’Homère. Rejets, coupes, suspensions, repos, et les effets que sait produire l’art le mieux inspiré, la dict
ition, l’énumération des parties, le genre et l’espèce, la cause et l’ effet , la similitude et les contraires, ce qui a précéd
, etc., parce que la vertu qui les comprend, est aimable. Cause et effet . La cause qui a motivé une action ou une entre
reprise peut les rendre louables ou blâmables. Il en est de même de l’ effet ou du résultat. « L’unique crime d’Euryale, s’écr
amicum. Æn., IX., v. 425. La condamnation des fils de Brutus eut un effet favorable à la République : ce fut un acte louabl
sse ut cerni videantur . C’est à elle que nous devons ces scènes, ces effets dramatiques qui nous émeuvent si puissamment dans
aquelle doivent se rallier, se coordonner les autres pour ajouter à l’ effet . C’est ainsi que dans son admirable plaidoyer pou
médites contre nous. » Cette sortie brûlante eut et devait avoir son effet . Exorde insinuant. Il n’est pas rare que l’
qui parle le second, s’aperçoit que l’adversaire a produit beaucoup d’ effet et qu’il ait lieu de craindre qu’on l’écoute avec
uvements tendus ou passionnés qu’elle excite sont souvent du meilleur effet dans l’oraison funèbre. Les péroraisons de Cicéro
elle sorte qu’elles naissent l’une de l’autre, que la cause précède l’ effet , le principe la conséquence, que ce qui est antér
rés ainsi des autres et mis en évidence, ils produisent un plus grand effet . Enfin, cet arrangement dépend non seulement de l
laisser apercevoir les secrets ressorts qui contribuent le plus à son effet . Nombre oratoire. Il existe dans l’homme un
n de la pensée et d’une certaine négligence qui n’est cependant qu’un effet de l’art, bien que cet art ne doive, en aucune fa
es Acrocérauniens, alta Ceraunia, la traduction n’en rend nullement l’ effet par mettre en poudre. La peinture que Racine (Est
avec goût. Ces serpents, sur une mer orageuse, feraient bien moins d’ effet . Le calme profond fait ressortir les mouvements d
ant de s’être rendu compte de sa fuite, on fuit sans volonté de fuir, effet naturel d’une grande frayeur, d’une frayeur subit
, cette élision, dure par elle-même, arrête un moment la respiration, effet sensible de la crainte. Exsangues mis à la fin, n
quand elle naît du sujet et qu’elle n’a rien de forcé, produit un bel effet . Mais rien ne déplaît plus que l’antithèse qui ré
he deux objets qui se ressemblent, au moins sous quelques rapports. L’ effet de cette figure est de donner plus de grâce au st
aveuglement des Troyens, s’écrie dans un mouvement patriotique dont l’ effet est dû à l’apostrophe : Trojaque nunc stares, Pr
fonde : le style en tire à la fois plus de grâce et de force. De quel effet n’est-elle pas dans ce passage de la tragédie de
rts de signification. Mais on le restreint aux usages suivants : 1º L’ effet pour la cause. Ovide (Métam., xii, vers 512) dit 
la pâle Pirène , comme étant consacrée aux Muses. 2º La cause pour l’ effet . On dit bien : Vivre de son travail, pour de ce q
bre rhéteur, « poussée au-delà du but, souvent l’hyperbole manque son effet et disparaît », τὸ γὰρ ἐνίοτε περαιτέρω προεκπίπτ
de toutes les grâces, de tous les prestiges du débit, opérera plus d’ effet que le meilleur discours auquel ferait défaut ce
36 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
de ce soldat ; c’est une métaphore. Mais si j’exprime la cause pour l’ effet , le contenant pour le contenu, le signe pour la c
paraison ; c’est une métonymie. Ainsi : Métonymies de la cause pour l’ effet ou l’instrument : Bacchus, Cérès, pour vin et blé
nce à la main… pour l’épée, instrument de vengeance. Métonymies de l’ effet ou de l’instrument pour la cause : Cheveux blancs
touche de l’hyperbole, dit avec raison Marmontel. Malherbe décrit les effets des larmes de saint Pierre : C’est alors que ses
37 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
e action partielle qu’on introduit dans un poème, où cela fait un bon effet , mais n’est pas absolument nécessaire. Par exempl
pements assez considérables pour que cette description fasse autant d’ effet qu’un épisode. Delille, dans l’Homme des champs,
se à l’établissement d’Énée en Italie. Les nœuds subordonnés sont les effets de cette colère ; c’est une tempête qui rejette É
ent ; mais Homère ne pouvait pas s’arrêter là. Il a fallu montrer les effets heureux, pour les Grecs, de cette réconciliation.
la description d’un caractère par le poète lui-même fait un très bel effet  : c’est ce qu’on appelle un portrait. Celui de Ca
pprendre ; C’est à toi d’annoncer aux yeux des nations, Les coupables effets de leurs divisions. Dis comment la Discorde a tro
38 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
r conséquent blesse l’oreille au Midi ne produira pas au Nord le même effet . Nous avons distingué l’euphonie et le rhythme, s
èves, et présentant chacun leur caractère spécial, si bien que tout l’ effet est manqué, même en prose, si vous mettez un dact
t moins émerveillés, ils connaissent la recette qui produit les mêmes effets . Virgile lit dans Ennius : At tuba terribili son
trer le secret, et vous donnera le moyen de produire à votre tour des effets semblables. Vous y apprendrez surtout l’art si né
39 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
ssipait les ombres avec son épée. Ces images sont le plus souvent des effets du sang, des fumées qui nous montent au cerveau4.
ant et inspiré. S’il n’est que savant, il répétera froidement et sans effet ce qui a été mieux dit par d’autres ; s’il n’est
qu’étant enfants, soit ressouvenir des imperfections des hommes, soit effet de cette ressemblance justement remarquée entre l
un degré moindre. Mais la fable, dans toute sa grâce et dans tout son effet moral1, est de l’invention de La Fontaine. (Histo
40 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
ts, c’est-à-dire l’objet de l’espérance, ses moyens de plaire, et ses effets . Le genre est à la fin, La foi et la charité lui
et lui imposent silence. Le dialogue se coupe alors, mais c’est d’un effet charmant. Les demi-mots, les réticences, sont ici
t dire avec confiance : voici ce qu’il faut faire. On voit de suite l’ effet de cette insinuation adroite. La Comtesse empress
que interrompu. Chicaneau ne sait plus dire que mais… Madame… C’est l’ effet naturel de la surprise de se voir injurier au mom
il n’est pas moins vrai que ces ornements sont par eux-mêmes d’un tel effet qu’ils méritent des préceptes spéciaux. On peut p
 qui trouble par intervalles le calme de la nuit, et il semble par un effet d’harmonie imitative que cette voix roule d’échos
a été choisi de préférence par l’auteur pour rendre plus sensible l’ effet de la hache sur une substance aussi molle que la
41 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
ition, l’énumération des parties, le genre et l’espèce, la cause et l’ effet , la comparaison, les contraires, les répugnants e
La cause est ce qui produit une chose ou ce qui sert à la produire. L’ effet est le produit de la cause. Une blessure est caus
origine et ses résultats. Les bonnes causes ne produisent que de bons effets , comme les bons arbres portent de bons fruits, et
son estime secrète pour les chrétiens, et il juge leur morale par les effets qu’elle produit : La secte des chrétiens n’est p
t une source féconde d’arguments et produisent souvent un merveilleux effet sur les auditeurs. À la tribune, l’orateur rappel
arties, par les similitudes et les différences, par les causes et les effets , par l’opposition des contraires ; comment l’exis
principe. 81. L’erreur sur la cause consiste à donner pour cause à un effet quelconque un fait qui n’a aucun, rapport avec lu
jugés, examinez soigneusement s’il y a une relation véritable entre l’ effet et la cause qu’on lui assigne. 82. On tombe dans
l’orateur changent avec les circonstances, et ce qui a produit un bon effet dans un temps et dans un lieu ne fera que déplair
lmer les passions. Un bon mot placé à propos détruit souvent tous les effets du pathétique le plus entraînant. J’ai ri, a dit
ns de l’auditoire. Dans ce cas, l’exorde produit ordinairement plus d’ effet , parce qu’il ne paraît point étudié et préparé à
ns quand il n’atteint pas le but qu’on se propose ou qu’il produit un effet différent de celui que le sujet demandait. 169. D
on seulement par des discours et par des paroles, mais encore par des effets et par des exemples. Et nunc, reges, intelligite,
lime, simple, concis ou étendu, suivant les actions qu’il décrit et l’ effet qu’il veut produire. D’autres fois enfin, le disc
dans la suite du discours. Une narration ainsi faite produira plus d’ effet et d’impression que les arguments les plus solide
force. Si elles sont vagues, indéterminées, elles ne produisent aucun effet . Il est peu d’orateurs qui n’admettent pas quelqu
r la définition, par l’énumération des parties, par les causes et les effets , par les rapprochements, les comparaisons, les op
, tantôt il parcourra les circonstances les plus propres à produire l’ effet qu’il désire ; il aura recours à des similitudes,
mineuse : mais vous voyez qu’elle n’a point produit sur l’auditoire l’ effet que vous attendiez ; vous la faites valoir une se
ession celles qui ont été développées avec éclat, afin d’en amortir l’ effet . Il y a surtout, quand on le peut, un grand avant
bles par une fine plaisanterie. Un mot piquant produit souvent plus d’ effet que les raisons les plus solides. Mais la plaisan
rusque et inattendue, rarement le coup de théâtre réussit, et quand l’ effet est manqué, on fait rire. Si l’on trompe l’attent
la lumière avec tant de facilité et de promptitude, que la cause et l’ effet semblent ne faire qu’une seule et même chose. « Q
aussi que, sans cette qualité, le meilleur discours ne produit aucun effet , et qu’avec elle un discours médiocre réussit et
ses auditeurs ; et enfin, que le geste anime sa parole et complète l’ effet qu’il veut produire. Nous parlerons donc : 1º de
e briller davantage le talent de l’orateur, mais encore à produire un effet salutaire sur l’auditoire, avait cependant un dan
nt entrecoupée et incapable assurément de produire sur l’auditoire un effet tant soit peu prononcé. Il y en a qui, ne se conn
que ; et c’est un grand malheur ; car on ne se figure pas les heureux effets que cette articulation, quand elle est bonne, pro
ication. Une page de Rodriguez, parfaitement débitée, produira plus d’ effet que le plus beau sermon de Bourdaloue et de Massi
réputation est un motif d’action honorable qui peut produire de bons effets . Mais, poussé à l’excès, il devient l’amour de la
 : trop souvent elle le pousse à des choses exagérées pour faire de l’ effet . Elle lui ôte, avec la simplicité, le sens droit,
règles de sa justice toujours infaillible. C’est lui qui prépare les effets dans les causes les plus éloignées, et qui frappe
es plus modérés et les plus doux ; c’est quelque chose d’analogue à l’ effet que produisent sur le champ de bataille l’odeur d
ar le genre et l’espèce ? 34. Comment raisonne-t-on par la cause et l’ effet  ? 35. Qu’est-ce que la comparaison, et combien de
orateur sacré doit-il avoir une conduite exemplaire ? 322. Quel est l’ effet du zèle dans le prédicateur ? 323. Par quel moyen
42 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
ect qui offre le plus d’intérêt, ce qui arrive le plus souvent, car l’ effet nous intéresse ordinairement plus que la cause, c
catifs durum admodùm, frappe aussi l’attention et produit un très-bel effet , au point de vue de l’harmonie. II Ce n’est
ancielles qui en obscurciraient le sens, et nuiraient par là même à l’ effet qu’elles doivent produire. Ainsi, quand le sujet
ils frappent suffisamment l’attention, et où ils produisent le plus d’ effet , comme force secondaire unie de la manière la plu
du rocher de Sisyphe, etc. Virgile, en habile imitateur, produit des effets d’harmonie non moins étonnants. Nous en citerons
, tua, et notas audire et reddere voces, etc. Venisti tandem. Quel effet produit ce mot tandem mis à la première coupe du
rens. Ces mots, jetés au commencement du tableau, produisent un grand effet  ; à la vue et même au simple récit d’un spectacle
but ne serait pas atteint, ou il serait retardé ; et dès lors, tout l’ effet de ce drame effrayant serait détruit. Le terme de
imul horrendos ad sidera tollit. Ces vers produisent un merveilleux effet sur l’imagination. En les lisant, il semble voir
43 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXIV. » pp. 128-130
é. Cf. les Prolégomènes de Wolf sur l’Iliade, p. cx - cxii. De grands effets .] Sur la μεγαλοπρέπεια, voy. Démétrius, Sur le St
pour μιασάμενος (cf. Rhétorique, III, 14), par une contraction et un effet d’aspiration analogue à τερθβύρομαι pour τερατεύο
44 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
dépendamment de la parole ; il suffit de l’émotion pour en produire l’ effet  : ainsi, il y a l’éloquence du regard, l’éloquenc
prouvée et transmise aux autres ; de plus, elle n’a pas toujours pour effet la persuasion : le poète, l’écrivain, l’orateur,
s Éloges, à balancer harmonieusement des périodes, à courir après les effets du style ; plusieurs ont produit d’excellents mor
45 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28
torité était si douce qu’elle était comme imperceptible, fit un grand effet , quoique cet effet fût aussi presque incroyable.
ce qu’elle était comme imperceptible, fit un grand effet, quoique cet effet fût aussi presque incroyable. Il n’y avait rien d
l’un et de l’autre : mais l’on ne voulut pas quitter les armes que l’ effet ne s’en fût ensuivi4. Le parlement même ne donna
46 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
u le détruit ; et les corps environnants, qui font sur lui ce mauvais effet , font encore celui de lui causer de l’éloignement
endent tous les autres ; la distribution du sang et des esprits ; les effets différents de la respiration, qui ont si grand us
’un chêne toujours un chêne. La nature agit en cela comme sûre de son effet . Ces semences, tant qu’elles sont vertes et crues
a hardiesse, qui convient à la liberté, mêlée à la retenue, qui est l’ effet du jugement et du choix. La licence est restreint
47 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VIII. L’éloquence militaire. »
iment éloquents, puisqu’ils n’ont jamais manqué de produire de grands effets . Arrivé aux bords du Rubicon, César balance un in
n Égypte : « Soldats ! vous allez entreprendre une conquête dont les effets sur la civilisation et le commerce du monde sont
48 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
rrière le théâtre depuis l’action commencée font toujours un meilleur effet , parce qu’elles sont attendues avec quelque curio
aisemblance ; et ce poème n’a pas besoin d’autre préparation pour cet effet extraordinaire. Sénèque lui en donne une par ce v
t dans les autres, c’est le même défaut d’application qui produit des effets si différents. La vraie raison place toutes chose
croire, ils nous fournissent dans cette partie qu’ils destinent à cet effet , et qu’ils appellent logique, une lumière capable
e action, elle ne doit pas passer pour grande lorsqu’elle n’est pas l’ effet d’un grand dessein. Il est plus facile de paraîtr
Et n’est-il pas aussi véritable que nous éprouvons à toute heure les effets de notre déplorable condition ? Que nous crie don
puisqu’on en ôte la principale différence, qui consiste en ce que les effets du raisonnement augmentent sans cesse, au lieu qu
qui s’en assure, mais qui s’y fonde, quel malheur en détournerait les effets  ? Quelle autre puissance si grande et si redoutab
on seulement par des discours et par des paroles, mais encore par des effets et par des exemples. Et nunc, reges, intelligite 
re, dont les talents devaient tant occuper la postérité, vécut, par l’ effet de sa modestie, presque obscur : de là beaucoup d
leur plume des tours et des expressions qui souvent en nous ne sont l’ effet que d’un long travail et d’une pénible recherche 
que toutes ces choses ne sont en lui ni passion ni sentiment, mais l’ effet naturel et nécessaire de la disposition de sa mac
t si la pensée en moi, comme dans tous les autres hommes, n’est qu’un effet de l’arrangement des parties de la matière, qui a
aque fut composé pour concourir à cette œuvre, dont les fruits, par l’ effet d’une mort prématurée, furent perdus pour la Fran
agon et les autres entassèrent remèdes sur remèdes sans en attendre l’ effet . Le curé, qui tous les soirs, avant de se retirer
nce pour les autres et la vérité du style, lui fera produire tout son effet , pourvu que cette persuasion intérieure ne se mar
troublée ; Ensuite des chrétiens une impie assemblée, Pour avancer l’ effet de ce discours fatal, A jeté Polyeucte aux pieds
, Néarque, et le suis tout à fait, La foi que j’ai reçue aspire à son effet  : Qui fuit croit lâchement et n’a qu’une foi mort
diminuée, Et par mille péchés sans cesse exténuée408, Agit aux grands effets avec tant de langueur, Que tout semble impossible
us à moi À nommer autrement et mon juge et mon roi), Que vous voyez l’ effet de cette vieille haine Qu’en dépit de la paix me
pe. Je le ferai moi-même438. Eh bien ! redoutez-vous Quelque sinistre effet encor de mon courroux ? J’ai souffert cet outrage
el temps fut jamais si fertile en miracles631 ? Quand Dieu par plus d’ effets montra-t-il son pouvoir632 ? Auras-tu donc toujou
ge : Moi-même quelque temps, honteuse de ma peur, Je l’ai pris pour l’ effet d’une sombre vapeur. Mais de ce souvenir mon âme
veux vous faire part de toutes mes richesses ; Essayez dès ce jour l’ effet de mes promesses. À ma table, partout, à mes côté
HALIE. Ce Dieu, depuis longtemps votre unique refuge, Que deviendra l’ effet de ses prédictions ? Qu’il vous donne ce roi prom
philosophiques, son Apologie et les Métamorphoses, roman consacré aux effets de la magie, d’ailleurs peu digne de souvenir s’i
mpli. L’unité de temps, en particulier, doublera en le concentrant l’ effet dramatique : aussi nos grands tragiques ont toujo
servation : « Cette courte phrase, l’univers n’en sait rien, a plus d’ effet étant détachée, et elle est bien dans la manière
là qu’il composa la défense de son bienfaiteur : ce qui n’eut d’autre effet pour le moment que de faire aggraver les rigueurs
1. 230. Remarquez cette belle gradation dans les termes qui donne un effet si saisissant à la pensée de Bossuet. Le verbe ga
ter hautement que l’on ne songeait nullement à s’en écarter. Pour les effets de ce discours et le résultat de cette assemblée
… » 310. Ces imparfaits du subjonctif sont, dans notre langue, d’un effet très désagréable, et il faut les éviter. 311. «
e la conduite d’un homme à une seule pensée ; si la peinture est d’un effet plus saisissant, elle aura peut-être moins de vér
a hardiesse, qui convient à la liberté, se mêle la retenue, qui est l’ effet du jugement et du choix » (Remerciement à l’Acad
ans gloire. » — Le malheur, quoi qu’il en soit, eut un bien salutaire effet pour Vauvenargues, puisqu’il ramena toutes ses pe
i lui est propre. — Pleinement, c’est-à-dire avec la plénitude de son effet , de ses grâces. 408. Affaiblie…. L’étymologie l
t certain que l’élite des critiques s’est accordée à en reconnaître l’ effet théâtral, qui répare, dans une certaine mesure, c
pre à lui concilier la pitié de son ennemi, ou du moins à suspendre l’ effet de ses menaces. 458. À un arbitre, faut-il sous
uant à cet apologue du paysan du Danube, il n’aura pas seulement pour effet de prouver la justesse du conseil moral renfermé
ence, les mêmes causes auraient assez naturellement produit les mêmes effets  : ils eussent donc été aussi inhumains que le son
r le jugement de son ami, prévenir ou adoucir, du moins, les brusques effets de sa misanthropie. Il s’empresse de s’interposer
yant lui faire plaisir et le rassurer à l’égard de sa mère, produit l’ effet contraire en lui apprenant qui il est » : c. XI.
écartant le sentiment de l’amour, dont il avait tiré de si admirables effets , fit sortir l’intérêt le plus vif et le plus dram
plusieurs vers, loin d’être ici un défaut, produisent un très heureux effet , en ajoutant un dernier trait à l’effrayant table
anquer à la langue que la violer. 635. Discrétion habile qui a pour effet de piquer vivement la curiosité du spectateur : c
donnée à ce mot, et qui paraîtrait ailleurs outrée, est ici d’un bel effet poétique. Corneille avait également dit, act. IV,
e de la reine, aisément saisi par le spectateur, ajoute encore à leur effet . 655. Revoir cette expression dans nos extraits
écations, qui ne furent que trop accomplies : cette pensée ajoute à l’ effet qu’elles produisent sur le spectateur. 685. « L
mérite, et que la sévérité ou l’injustice des critiques n’ont eu pour effet que de montrer la sagesse et le génie de l’auteur
spire le génie du théâtre. » 695. On a fréquemment admiré l’heureux effet de cette conception dramatique et l’intérêt de ce
e expression, dit La Harpe, ne me semble pas heureusement figurée : l’ effet de la vieillesse est de faire tomber plutôt que d
it qui termine le tableau, ce trait « qui est à la fois d’un si grand effet et placé si naturellement ». 743. . C’est Henri
49 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
varient suivant la nature des sujets que l’on traite. On comprend eu effet que le style ne saurait être le même dans toutes
ombres et de leurs oppositions entre elles, un nouveau lustre, et des effets de lumière si sublimes, que notre art ne peut ni
nt du mot Pittore (peintre) ; il signifie donc ce qui peut faire de l’ effet en peinture, ce qui est propre à être peint, et,
né à nous représenter les images des choses capables de produire de l’ effet sur nous. C’est le style qui plaît aux écrivains
ère infortuné qui a senti plus qu’aucun autre Syracusain les funestes effets de cette guerre, qui lui a ravi deux fils, la con
ce pour les autres, et la vérité du style, lui fera produire tout son effet , pourvu que cette persuasion intérieure ne se mar
aussi dignement que possible : passions, caractères, vertus, crimes, effets de la nature physique, exploits militaires, remor
50 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
tion sublime, suffira-t-il d’entasser au hasard et sans goût tous les effets qu’elle peut produire, toutes les circonstances q
i, placé sans prétention et cité littéralement, eût été du plus grand effet  : Sperne minas, inquit, pelagi, ventoque furenti
ement dans ces vers, plus de cette précision énergique qui ajoute à l’ effet général du tableau, que dans la traduction du poè
51 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
re, dont les talents devaient tant occuper la postérité, vécut, par l’ effet de sa modestie, presque obscur : de là beaucoup d
être prises dans le bon sens et la droite raison, et doivent être un effet de notre jugement1. C’est une grande misère que d
ès-inutiles à l’Etat, et leurs discours de cinquante ans n’ont pas un effet différent de celui qu’aurait pu produire un silen
52 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
, n’eût donné les deux années qu’il a mises à les faire toutes. Quels effets incroyables de lumière ! les beaux ciels ! quelle
net : « Ce qu’il y a d’étonnant, c’est que l’artiste se rappelle ces effets à deux cents lieues de la nature, et qu’il n’a de
ues de toute espèce ; jour, nuit, lumières naturelles, artificielles, effets séparés on confondus de ces lumières, aucune de s
53 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
er. Il est seulement question de cette invention oratoire, qui est un effet de l’art, et au moyen de laquelle, l’orateur peut
il vent que sans providence, sans prudence, sans intelligence, par un effet du hasard, ce grand et vaste univers se maintienn
ont d’un grand usage dans le discours oratoire, et y font un très bel effet  : ils sont comme les ombres dans un tableau. L’or
naissance, et vous montrer, au lieu des fragilités de la nature, les effets constants de la grâce ; des vertus évangéliques p
on époux !… Oui, je déteste celles qui, plus chastes en paroles qu’en effets , couvrent d’un voile de vertu leurs égarements ca
elle l’est, du moins, relativement à l’éloquence considérée dans les effets sensibles, universels et durables qu’elle peut pr
mourir, plutôt que de survivre à leur défaite. Tels sont les heureux effets de l’éloquence, lorsque l’orateur est reconnu pou
nations des hommes de tous les états, en développer les causes et les effets , ainsi que les caractères des différents vices et
général, des mouvements qui s’élèvent dans notre âme, et qui sont un effet des impressions qu’elle reçoit. Si ces impression
54 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nicole, 1625-1695 » pp. 72-75
rraient donner lieu de remarquer que les passions font d’ordinaire un effet tout contraire à celui que l’on prétend. On se me
oint ces mêmes passions aveuglent ceux qui en sont possédés ; car ces effets , qui sont si sensibles aux autres, leur sont d’or
55 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
font un fréquent usage de la métonymie ; ainsi ils prennent souvent l’ effet pour la cause, le contenant pour le contenu, le s
umb ra. Ici frigus est mis pour hyems, messis pour œstas ; c’est l’ effet pour la cause. Les poètes font aussi un fréquent
u sujet des figures, que l’on peut mettre quelquefois la cause pour l’ effet , le contenant pour le contenu, le signe pour la c
l’influence que cette chose exerce comme cause, comme moyen, ou comme effet . L'exemple suivant nous le fera comprendre. Suppo
les circonstances du sujet, et considérer pour cela les causes et les effets , tant au physique qu’au moral. Pourquoi la neige
56 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
oresque produit, par l’arrangement des sons et le choix des mots, des effets d’harmonie et de couleur qui enchantent l’oreille
hauts sujets de méditation, et croyez-vous qu’une ville où de pareils effets se reproduisent à chaque pas soit digne d’être vu
d’Adrien que des ruines de ruines2. (Lettre à M. de Fontanes.) Un effet de lune Un soir je m’étais égaré dans une for
au fond du paysage, et c’est là qu’est véritablement le tableau. Même effet dans les Bestiaux passant une rivière. Le paysage
57 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
e, à remanier et retremper la prose de son temps, afin d’en tirer les effets qu’il veut produire. Voyez-le instituer avec la l
é ou la terreur physique, il révolte, il ne charme plus ; il manque l’ effet qui lui appartient pour un effet étranger et vulg
lte, il ne charme plus ; il manque l’effet qui lui appartient pour un effet étranger et vulgaire. (Du Vrai, du Beau et du Bie
58 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94
sujet de tristesse qui nous soit propre, la compassion en détourne l’ effet ailleurs, et nous sommes heureux de répandre pour
tie de Joad, lues dans un salon par Talma en frac, faisaient autant d’ effet que déclamées sur la scène par Talma en manteau g
59 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
les circonstances, les antécédents et les conséquents, la cause et l’ effet .   1º. Par la définition, l’orateur prouve dans l
l veut que, sans Providence, sans prudence, sans intelligence, par un effet du hasard, ce grand et vaste univers se maintienn
is : voilà des conséquents.   9º. Enfin, en considérant la cause et l’ effet , on loue, on blâme une action ; on conseille une
un entier dévouement au salut de la patrie qui les mène au danger. L’ effet qui en résulte n’est pas moins beau : c’est la gl
religieux, paisible, souffrant patiemment les injures, on produit un effet merveilleux ; et ce moyen, employé avec art et di
ar règles. La sensibilité de l’âme est un don de la nature, et non un effet de l’art. L’unique usage des règles est d’empêche
it en étudier les dispositions ; sans quoi il produira quelquefois un effet tout contraire à celui qu’il désire. Si celui qui
t., II, 77). L’exorde, comme nous l’avons dit, est surtout d’un grand effet quand il est pris d’une circonstance locale dont
paraissent affectés et tirés de trop loin ; car rien ne nuit plus à l’ effet d’un discours qu’un début où l’on aperçoit la rec
nstances de lieu, de temps, de moyens, qui expliquent les causes, les effets , et rendent un événement naturel. Si vous accusez
ses esclaves fissent en pareille rencontre. » Ce tableau est plein d’ effet et de vérité ; on croit être présent à l’action.
nfirmation, quand on s’aperçoit que l’adversaire a produit beaucoup d’ effet , et que les preuves seraient mal reçues, si la pr
d cette façon de mal raisonner très commune. Sommes-nous témoins d’un effet dont nous ignorons la cause ? au lieu d’avouer si
les bornes des connaissances humaines, nous prenons pour cause de cet effet , ou ce qui est arrivé avant l’effet, ou ce qui ar
s, nous prenons pour cause de cet effet, ou ce qui est arrivé avant l’ effet , ou ce qui arrive en même temps, sans y avoir auc
(Æneid., X, 273.) Gassendi a prouvé l’erreur des poètes. De tous les effets qu’on observe dans la nature, il n’y a presque ja
cette voix qui perce si loin dans le silence des forêts. On trouve un effet semblable, produit par des moyens différents, dan
de la simplicité avec le sublime est presque toujours d’un très grand effet  : elle lui prête des nuances qu’il n’aurait pas.
le nombre et le choix des paroles. La poésie surtout, ne peut faire d’ effet , si elle n’est élégante : l’élégance est un des p
-vers de Virgile, Navem in conspectu nullam (Æn., I, 188), prouve l’ effet d’un mot bien placé. Lorsque, après le mot conspe
ces exemples. II. La métonymie consiste 1º à prendre la cause pour l’ effet  : c’est ainsi que le nom des dieux du paganisme s
il infusa Pallade flamina solet. (Trist., IV, 5, 3.) 2º Elle prend l’ effet pour la cause ; le même poète dit que le mont Pél
s est nu ; Pélion n’a plus d’ombre. (Saint-Ange.) L’ombre, qui est l’ effet des arbres, est prise ici pour les arbres mêmes.
grammaticales qu’oratoires, mais qui ne laissent pas de faire un bel effet dans le discours. Ces figures sont l’ellipse, le
brillent entre tous les autres. Les figures de mots font un semblable effet dans le discours, et l’attention devient naturell
s degrés de plus ou de moins qu’il n’en a dans la réalité. Elle est l’ effet d’une imagination vivement frappée, à qui les exp
and elle naît du sujet et qu’elle est placée à propos, produit un bel effet . Phocas, dans l’Héraclius de Corneille, voyant Hé
plusieurs côtés, soit par un seul : c’est une métaphore continuée. L’ effet de cette figure est de donner plus de grâce au di
présenter avec beaucoup de force : elles perdent ainsi le mérite et l’ effet de la nouveauté. On pouvait reprocher à Despréaux
de toutes les forces et de toutes les grâces de l’action, fera plus d’ effet que le plus éloquent discours qui sera dépourvu d
n jette les sons et les mots avec vitesse, avec chaleur, pour que les effets de la prononciation ne soient jamais au-dessous d
ublica), pourquoi ces fictions oratoires ne produisaient plus le même effet sur les jeunes esprits : c’est que les hommes et
60 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
comparaisons de petites choses à ce qu’il y a de plus grand, font un effet très agréable dans l’apologue. Rien de plus propr
la distribution et l’assortiment des couleurs paraissent être, non l’ effet de l’art, mais l’ouvrage de la nature. Gresset, d
lantes et pleines de feu, jointes aux raisonnements, font un très bel effet dans l’épître philosophique, quand elles sont ana
end hommage À l’illusion qui vous suit : Mais ce triomphe de passage, Effet rapide de l’usage, Par un antre usage est détruit
ses. Elle n’admet pas non plus cet amour violent et furieux, dont les effets sont si funestes et si terribles, et qui est du r
mable, qui, quoiqu’en partie l’ouvrage de l’art, ne paraît être que l’ effet du sentiment. Tout ce qui offre l’appareil de l’é
mpétueux souvent marche au hasard : Chez elle un beau désordre est un effet de l’art. Écarts de l’Ode. Représentez-vou
scription de cette guerre, qui paraît d’abord un hors-d’œuvre, est un effet de l’enthousiasme, et la production du vrai génie
mais sage et réglé par la raison, de ce beau désordre qui produit un effet merveilleux dans l’ode, et qui la caractérise. Vo
61 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
vive, le même abandon, le même mouvement dans le style ; mais comme l’ effet en est différent ? « Madame de Longueville fait
oid et le comique avec lesquels il prononça ces paroles firent un tel effet sur cette dame affligée, qu’elle sortit en éclata
ableau l’ombre et la lumière, et tirer du clair-obscur de merveilleux effets  : l’art de l’écrivain est le même ; l’opposition
ici les exclamations et les lamentations ; il aurait cru faire plus d’ effet  : il se fût trompé. Charmante comparaison de la j
s la hardiesse de cette belle métonymie : le pâle désespoir ; c’est l’ effet pour la cause. Je n’aime pas trop Paies, le dieu
Ainsi, triste et captif, ma lyre… C’est une ellipse poétique d’un bel effet . 9° Ces chants, de ma prison témoins harmonieu
me de plus. Avec moins de goût, un autre poète eût cherché les grands effets , il eût prodigué les épithètes et les éloges à la
62 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
d fort loin, a dit Cicéron. C’est le besoin qui l’a fait naître par l’ effet nécessaire de la pauvreté du langage à son origin
st disposé à confondre : Elle consiste à prendre : 1° La cause pour l’ effet , comme : vivre de son travail, c’est-à-dire de ce
mer, les Muses pour les beaux-arts, Apollon pour la poésie, etc. 2° L’ effet pour la cause. Ex. : Le mont Pélion n’a plus d’o
lion n’a plus d’ombre, c’est-à-dire d’arbres ; le mot ombre qui est l’ effet des arbres est mis ici pour les arbres mêmes ; L
ute idée, ou même quelquefois pour la tourner en ridicule. Elle est l’ effet d’une, imagination vivement frappée, à, qui les e
orneille, Les Horaces. La répétition des conjonctions n’est pas sans effet . Elle semble multiplier les meurtres dans l’exemp
te des prêtres, qui soutiennent la ligue. Cette figure produit un bel effet dans la bouche de Henri III. Ce roi vient d’être
63 (1854) Éléments de rhétorique française
servé au nombre des figures que celles qui ajoutent véritablement aux effets du style, et j’ai préféré les conseils qui formen
raiment nécessaires à l’intelligence du sujet. De la cause et de l’ effet . On peut encore emprunter des développements,
ements, soit à la cause qui a produit le fait dont on parle, soit aux effets dont il est lui-même la cause. Bailly expose ains
la cause. Bailly expose ainsi la théorie de l’aurore, sa cause et ses effets  : Les rayons qui se plient pour s’approcher de n
énomène et la cause qui l’a produit ; il va maintenant en décrire les effets  : Si cettle atmosphère n’existait pas, si les ra
uêtes ; il les résume ensuite rapidement, et en expose les principaux effets  : Il ne partit qu’après avoir assuré la Macédoin
eilles sont remplies de voix plaintives et de lamentations. Tel est l’ effet que produit sur moi le passage suivant ; je l’ai
t les verges s’apprêtent. » Ces derniers mots sont déja d’un si grand effet et répandent un tel effroi, que c’est moins un ré
communication. C’est à cet artifice qu’il faut rapporter en partie l’ effet produit par le fameux sermon de Massillon sur le
e les outils et les machines ; la physique découvre les causes et les effets , Galilée a inventé le télescope ; Harvey a découv
s ? Les orateurs et les écrivains en prose empruntent aussi quelques effets à l’harmonie imitative. Buffon peint l’écureuil p
ionomie fine, le corps nerveux. » M. de Chateaubriand veut exprimer l’ effet que produisent certains airs nationaux sur les Su
es, il y a deux manières de travailler sur les mois, pour ajouter à l’ effet qu’ils produisent. La première conserve leur sign
on s’obstinerait à exclure tous les mots figurés, ne produirait qu’un effet médiocre. Sans doute il faut user des tropes avec
Il y a plusieurs espèces de métonymies ; 1° On prend la cause pour l’ effet , comme dans ce vers : Le travail de leurs mains
s mains est là pour ce qu’ils gagnaient en travaillant. 2° On prend l’ effet pour la cause, comme lorsqu’on dit, en parlant d’
s’agit d’entraîner, de convaincre, là où l’orateur aspire aux grands effets de la parole, dans la chaire, à la tribune politi
on, vous devez, dit Shakespeare, garder une mesure qui en adoucisse l’ effet .  » (Hamlet, acte III.) D’ailleurs, en exagérant
uent. Cependant Cicéron recommande à l’orateur de ne point forcer les effets de sa physionomie : « Il ne faut pas, dit-il, la
t le regard était toujours immobile et fixe, ne produisait pas plus d’ effet que s’il tournait le dos aux spectateurs en débit
a plupart des jeunes gens ne sont point appelés à produire ces grands effets de l’action oratoire ; mais il est bon qu’ils sac
ur se défendre. Cependant, quand les habitants aperçurent les heureux effets de l’activité d’Oswald, quand ils virent que les
dées par la maladie et la souffrance, produisit sur elles un si grand effet de surprise et d’enchantement, qu’il s’en fit obé
es, qu’on appelle par excellence des traits de sentiment, son premier effet est de produire en nous un mouvement de joie très
es collines, produisent aussi dans les terrains qu’ils parcourent des effets plus ou moins analogues à ceux des torrents des h
à cette accumulation si habilement graduée de moyens, de preuves et d’ effets , et à cet admirable mélange de passions, d’images
s qui y espère, mais qui s’y fonde ; quel malheur en détournerait les effets , quelle autre puissance si grande et si redoutabl
nce pour les autres et la vérité du style, lui fera produire tout son effet …. « Les ouvrages bien écrits seront les seuls qui
ropre. Un autre craignait tellement d’avoir l’air de désirer de faire effet , qu’il laissait tomber ses paroles négligemment e
64 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
ns, et laisser dans sa marche un désordre apparent qui produit plus d’ effet que l’ordre lui-même. Le ton élevé du poème lyriq
mpétueux souvent marche au hasard : Chez elle un beau désordre est un effet de l’art. Art poétique. Chez les anciens, l’ode
65 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bourdaloue, 1632-1704 » pp. 133-137
i va droit au but, l’ardente ferveur d’un apôtre qui veut produire un effet moral, édifier et convertir, une austérité chréti
lendeur ou de nouveauté ; c’est celui de l’honnête homme qui vise à l’ effet pratique. L’ambition L’ambition montre à
66 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
, qu’on aura porté sur son mérite un jugement raisonné: car tel est l’ effet de l’exercice de la décomposition, c’est de nous
duit l’univers. On ne pouvait exprimer mieux et en moins de mots les effets de la chose définie. Le dernier vers offre une mé
sant les rapports que je viens d’unir, l’auteur obtient un plus grand effet  : sa phrase est plus vive, et ces verbes tutoie,
le métonymie, qui nous fait concevoir plus que l’expression ne dit. L’ effet est sensible aux yeux ; mais la cause est sous en
as. Il n’ose avouer un parent pauvre ou peu connu . C’est encore un effet odieux de la vanité. Mépriser la famille, rougir
des principes véritables du goût. Il ne faut jamais viser aux grands effets par des tours et des pensées recherchées. C’est l
rai sur les oreilles, je te rosserai , sont deux comminations, dont l’ effet est d’autant plus sûr que le fait est plus voisin
ler par son nom . Le style devient descriptif, quand sont exposés les effets de la peste, et prend une teinte gracieuse et mél
t de trop, tout arrangé comme à dessein ! Lafontaine pensait-il à cet effet  ? Cela est peu probable ; son talent créait ; et
ment : Si ce n’est toi c’est donc ton frère . Le mot donc fait là un effet étourdissant : le loup dut le prononcer comme un
uipage jette un cri nous semblons précipités dans un volcan ; c’est l’ effet de tempête le plus effrayant et le plus admirable
de son armure étincelante. Cependant l’été bienfaisant a produit son effet , du sein de ce riche vêtement qui le couvre il la
œil tous les détails se sont présentés à notre imagination. Tel est l’ effet du tableau. Les figures sont peu nombreuses, et c
y joint quelques épithètes équivalentes à une phrase c’est bien là l’ effet des efforts désespérés, de la colère et de la dou
ux passages, et que la figure, en opposant les mots aux mots, fait un effet d’harmonie descriptive. Ainsi quand deux torrent
ges profondes De deux monts opposés précipitent leurs ondes. Ce même effet d’harmonie est obtenu ici par répétition. — Remar
on. Outre ces trois hémistiches qui riment ensemble, il n’y a aucun effet dans l’antithèse de mots : sillon. Ainsi le tra
par le synonyme ondoyante. Ces ant répétés à l’hémistiche nuisent à l’ effet poétique qu’eût obtenu le choix des expressions.
é et moins poétique. Le vieux fleuve s’en empare . Qu’on remarque l’ effet pittoresque de l’expression s’en empare. Le fleuv
fleuve . Cette fin de phrase est paisible et douce. Elle emprunte cet effet à l’épithète endormie, qui berce mollement le lec
s de trop minutieux détails, l’intelligence ne peut tout saisir, et l’ effet du tableau étant manqué, il ne reste qu’une descr
Synecdoque et litote. Le poète prend ici la partie pour le tout, et l’ effet de la figure adoucit l’expression. Il n’y a pas d
rme un trope fort hardi, mais qui est reçu dans le langage, et dont l’ effet est très beau. La joie, à proprement parler, ne p
heurtées ; de la taille de la pointe, leurs coups ne sont jamais sans effet . La honte amène la vengeance, la vengeance à son
ieu !  écoute… détourne la tête… Tu ne sais pas, tu ne peux prévoir l’ effet que produira sur toi cette pointe, ce fer brillan
tièrement mes sens, je voulus vérifier si ma terreur n’était point un effet de mon imagination. Dirigé par quelques rayons de
vos cheveux sont tout blancs. — C’est sans doute, lui répondis-je, l’ effet de l’événement qui m’est arrivé cette nuit ; » et
perclus, sans pouvoir ni remuer ni parler, et c’était, pensait-on, un effet surnaturel de la colère divine. Le procès commenç
st un trait descriptif d’une grande énergie, et la suspension, dont l’ effet est accru par la belle césure : il court, porte à
encore parce que s’avance est ici répété maladroitement, soit pour l’ effet grammatical, soit pour le mouvement de l’action,
a gêné le poète. Il monte : II y saisit d’une main assurée. Nouvel effet de césure, aussi heureux que le premier.    Les
ux. Pléonasme et répétition. Cette dernière figure est d’un très bon effet dans ce passage ; elle rend certaine l’action aud
ux, cette profanation du temple, tout est admirablement rendu, et cet effet saisissant est dû à l’accumulation. Fond. Cette
tions à Antigone ; il est simple et sans recherche de figures à grand effet  ; c‘est celui qui convient à un homme terrassé pa
alliance de mots auguste misérable est très hardie, mais d’un heureux effet . Le dénouement, quoique préparé, est d’un style u
à-coup des citoyens parjures en sujets fidèles et accoutumés, c’est l’ effet d’une vertu divine. Quelle conquête une seule par
s dans cette haine implacable dont nous n‘avons que trop ressenti les effets  ? Nos colonies, chassées par tes armes de la plup
re infortuné, qui a senti plus qu’aucun autre syracusain les funestes effets de cette guerre, qui lui a ravi deux fils, la con
au moins, songe au sang qui coule dans tes veines. Voici un premier effet de répétition ; pour abjurer son erreur, sa fille
qu’il serait difficile d’en distraire une seule phrase sans nuire à l’ effet total. C’est le triomphe de l’ordre, de la gradat
rmant. « Et voici la pensée qui m’occupe et m’épouvante. » Terrible effet de suspension ! Comment l’auditeur ne sentirait-i
ntriez, je vous demande donc : » Il est inutile de faire remarquer l’ effet de la répétition ; il s’agit, on le voit bien, de
ve de toutes les questions. Ici la communication est complète, et son effet est tel que l’auditeur doit rester muet de surpri
a mine fait explosion. Par cette faible analyse, on peut comprendre l’ effet prodigieux que ce morceau produisit sur l’auditoi
l a fait parler des espérances en faveur de sa partie, j’y oppose des effets et des réalités : le salut de la famille en génér
des promesses contre des réalités, et rendent des espérances pour des effets comptants. N’est-ce pas à l’union de ces trois qu
67 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
que momentanée : des causes étrangères ont empêché qu’elle n’eût des effets sensibles et durables. Éloquence indépendante d
concilier avec son frère. Voilà la véritable éloquence et ses heureux effets . Qu’on ne dise point que cet empereur revint, bie
orce de l’éloquence, qui, comme je l’ai déjà dit, n’a souvent que des effets momentanés, parce qu’elle ne peut pas enchaîner l
68 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
es, où sont entassés les travaux de tant de générations défuntes, à l’ effet d’un cimetière peuplé de tombes. Cela ne nous a j
n de ces morts fameux et si rares dont la parole remplit les temps, l’ effet ne saurait être ce que nous disons : l’autel alor
nifique édifice qui soit peut-être au monde, produisent également cet effet le plus ordinaire de désappointer le spectateur à
69 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
un concert unanime et parfait De nos vastes desseins assure en tout l’ effet , À l’heure où je vous parle on doit saisir Prénes
pour indiquer une situation, ou pour inspirer une scène du plus grand effet . Voyez quel parti le génie du grand Corneille a s
ortent nécessairement aussi un désordre dans les mots, qui ajoute à l’ effet du discours, mais que l’on ne peut qu’indiquer da
te turbidos : id stabile ad pœnitentiam, id fidei vinculum erit ». L’ effet de ce discours ne fut point douteux. Les soldats
70 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »
lois générales, la fixation des propriétés particulières, les heureux effets d’une union stable et permanente, etc. Il leur ex
re cœur le plus vil mépris, l’aversion la plus forte. Mais c’est là l’ effet que voulait produire l’écrivain, lorsqu’il nous e
71 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42
t la civilité, l’extérieur et beaucoup d’autres parties propres à cet effet , il n’en eut jamais le je ne sais quoi qui est en
as exquis dans l’action, il a un bon fonds de raison. Nous voyons les effets de cette irrésolution, quoique nous n’en connaiss
72 (1881) Rhétorique et genres littéraires
nent entre elles, Circonstances, Antécédents et conséquents, Cause et effet , etc. Définition La définition est tirée du
nds crimes, etc. (J. Racine, Phèdre, acte IV, scène ii.) Cause et effet La cause et l’effet servent à louer ou à blâme
cine, Phèdre, acte IV, scène ii.) Cause et effet La cause et l’ effet servent à louer ou à blâmer une action en considé
cine, Britannicus, acte I, scène ii.) La modestie efface les mauvais effets de ce moi si haïssable , selon Pascal. Ex. Les
nent entre elles. Circonstances, Antécédents et conséquents, Cause et effet , etc.   2° Extrinsèques. Loi, Titres, Témoins, S
ur sur la cause consiste dans une induction vicieuse qui conclut d’un effet réel à une cause imaginaire, d’après une apparenc
ose une période, il faut qu’ils soient à peu près égaux, à moins d’un effet cherché. C’est l’équilibre de la période. Le styl
quel temps fut jamais si fertile en miracles ? Quand Dieu par plus d’ effets montra-t-il son pouvoir ? etc. (J. Racine, Athali
la substitution d’un nom à un autre. Elle prend : 1° la cause pour l’ effet  : Cérès pour le blé ; — Bacchus pour le vin ; — M
habitaient. (La Fontaine, L’Avantage de la science, VIII, 19.) 2° l’ effet pour la cause : les pâles alarmes pour les alarme
tion oratoire est l’ensemble des moyens extérieurs qui concourent à l’ effet du discours. L’action se compose de la voix, du g
si elle est plus calme et plus modérée, l’orateur, pour produire de l’ effet sur son auditoire, ne sera véritablement éloquent
isé d’un sujet conçu dans l’esprit qu’on arrive à produire les grands effets de l’éloquence. L’orateur doit se rappeler ses id
erne, l’enjambement a repris faveur, et souvent il produit beaucoup d’ effet dans les œuvres d’André Chénier, de Lamartine, de
dré Chénier, de Lamartine, de Victor Hugo, d’Alfred de Musset, etc. L’ effet est d’autant plus grand qu’on en abuse moins.
disposé de plusieurs façons.    À moins qu’on ne veuille produire un effet spécial, et malgré quelques chefs-d’œuvre en ce g
style doit être exempt de déclamation ; il ne doit point rechercher l’ effet , et, selon l’expression de saint Jérôme, il faut
n marquer la suite et les rapports mutuels, de séparer les causes des effets , les faits principaux des faits secondaires. Volt
73 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
lui apprendre à viser à son but, à se demander à lui-même quel est l’ effet qu’il veut produire : s’il lui suffit d’instruire
ors de gamme. XVII. Quand un discours naturel peint une passion ou un effet , on trouve dans soi-même la vérité de ce qu’on en
font un divers sens ; et les sens diversement rangés font différents effets . XXV. Qu’on ne dise pas que je n’ai rien dit de n
y a beaucoup de principes. Par exemple, les uns comprennent bien les effets de l’ eau, en quoi il y a peu de principes ; mais
les vérités avouées et avec les désirs du cœur sont si sûres de leur effet , qu’il n’y a rien qui le soit davantage dans la n
la force invincible des conséquences ne peut manquer d’avoir tout son effet . Aussi jamais une démonstration dans laquelle ces
iles où les bonnes se trouvent enveloppées et où elles demeurent sans effet , par les mauvaises qualités de ce mélange. Pour d
leur plume des tours et des expressions qui souvent en nous ne sont l’ effet que d’un long travail et d’une pénible recherche 
et le mauvais ris dont on veut les couvrir, prouvent clairement que l’ effet naturel du grand tragique serait de pleurer tout
un sujet noble ; il la peint tout entière, dans sa cause et dans son effet  ; il est l’expression ou l’image la plus digne de
-nous donc, avant que de nous quitter, quel est, selon vous, le grand effet de l’éloquence. A. Platon dit qu’un discours n’e
expressions qui ne vont qu’à plaire, et qui ne peuvent point avoir d’ effet plus solide : c’est ce que j’appelle jeu d’esprit
rainte et leurs autres passions. De là venaient sans doute ces grands effets de l’éloquence que nous ne voyons plus. B. Vous
 ; il exprime tout ; mais, dans le visage, les yeux font le principal effet  ; un seul regard, jeté bien à propos, pénètre dan
ire l’attention, ce qui touche les cœurs, et ce qui ne fait point ces effets . Il reprend les mêmes choses d’une autre manière 
en deux ou trois parties, qui interrompent l’action de l’orateur et l’ effet quelle doit produire : il n’y a plus d’unité véri
ouvoir les autres ; celles enfin qui peuvent produire les plus grands effets , et par lesquelles il faut terminer le discours.
rle. Encore même un ordre naturel, sans être marqué, ferait mieux cet effet  ; car la véritable liaison des matières conduit l
cultivais en paix les fruits de ta sagesse ; Ta vertu n’était point l’ effet de ta faiblesse ; Je ne te vis jamais offusquer t
ême sans élégance, sans pureté, sans nombre. Un poëme ne peut faire d’ effet s’il n’est élégant ; c’est un des principaux méri
la leur dans un autre parti que dans le sien. » Ce discours fait un effet d’autant plus beau, que Mézeray met ici en effet
vient d’une affectation ridicule. Il en, est un autre qui n’est que l’ effet de la négligence : c’est de mêler au style simple
ent ? a-t-elle été facile ? Son hommage auprès d’elle a-t-il eu plein effet  ? Comment l’a- t-elle pris, et comment l’a-t-il f
s qui pourront plaire à un citoyen de Londres pourront ne faire aucun effet sur un habitant de Paris ; les Anglais tireront p
Cela est simple et même naïf. Ce demi-vers, placé où il est, fait un effet terrible ; il tient du sublime, au lieu que les m
s ; mais tous les vers ne doivent pas l’être ; et s’ils ne font aucun effet au théâtre, ils charment à la lecture par la seul
omment nos inventions pour changer notre façon d’être, etc., sont les effets nécessaires d’une essence qui ne change point. Je
ens, que nos rimes féminines, terminées toutes par un e muet, font un effet très-désagréable dans la musique, lorsqu’elles fi
petit défaut attaché à notre langue, défaut bien compensé par le bel effet que font nos e muets dans la déclamation ordinair
e : telle est encore la précision, car elle est toujours relative à l’ effet que l’on se propose et ne consiste qu’à se réduir
seul mérite du style est de ne pas les affaiblir, de ne pas nuire à l’ effet qu’elles produiraient seules si les âmes se commu
ge que l’orateur, dans le genre tempéré même, peut produire de grands effets . Je ne dis pas que le genre sublime ne s’y mêle a
avir. Et remarquez qu’en parlant de celui qui produit les plus grands effets . Cicéron ne lui attribue rien qui s’élève au-dess
qui embrasse tous les temps et tous les pays, et rapporte beaucoup d’ effets à peu de causes ; qui compare les préjugés et les
nce pour les autres et la vérité du style, lui fera produire tout son effet , pourvu que cette persuasion intérieure ne se mar
e de la phrase, un des mots indique la cause dont un autre a marqué l’ effet . LXXVI. Dans le style, il faut que les tours se l
les vertus austères, dures, inflexibles, devait produire bien moins d’ effet que Racine sur l’âme d’un homme tel que Vauvenarg
74 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
ègles de sa justice, toujours infaillible ; c’est lui qui prépare les effets dans les causes les plus éloignées, et qui frappe
re dans ce conseil éternel qui renferme toutes les causes et tous les effets dans un même ordre. De cette sorte, tout concourt
qu’ils ne pensent, et leurs conseils n’ont jamais manqué d’avoir des effets imprévus ; ni ils ne sont maîtres des disposition
ez fondées1 ». Qu’ai-je vu, ô Seigneur, et quelle admirable image des effets de votre lumière infinie ! Le soleil s’avançait,
on-seulement par des discours et par des paroles, mais encore par des effets et par des exemples : Et nunc, Reges, intelligit
rare. 6. Un puriste aurait été scandalisé par le mot lâcher, dont l’ effet est si puissant. 7. Racine a dit dans Athalie,
75 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
ent on parviendra, dès le principe, à se faire lire ou écouter. A cet effet , trois qualités sont requises par Cicéron dans l’
rcir, plus ils m’embrouillent. — Je vous crois sans peine, et c’est l’ effet le plus naturel de tont cet amas d’idées qui revi
à la clarté et à l’agrément du discours. Elle n’a pas seulement pour effet de rendre les choses plus claires en les tirant d
76 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
, pour ainsi dire, son impétuosité, la régler de manière à produire l’ effet voulu, sans cependant laisser apercevoir les moye
nt qu’à l’ode le vers de Boileau : Chez elle un beau désordre est un effet de l’art. Cependant en avançant dans ces hautes
’éprouve, la conscience de son émotion. Je n’ai jamais reconnu, comme effet du sublime, l’extase, le délire, l’exaltation fié
77 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
nsidérée séparément, et de celle qui est produite par l’ensemble. Cet effet moral provient des grands exemples que le poète m
commencement à la fin, c’est toujours la même cause qui tend au même effet . L’unité de héros ou de temps n’est pas suffisant
chrétien ? L’intervention des dieux du paganisme, qui produit un bel effet dans les poèmes d’Homère et de Virgile, serait ab
e description et orner le style. Quelquefois, il produit alors un bon effet , comme on peut le voir dans l’allégorie des Prièr
encore la majesté de l’épopée. Cependant elle ne produira ces heureux effets qu’autant que le poète se montrera plein de foi d
78 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
française. 2. Je lis dans Eugénie de Guérin : « Entre autres beaux effets du vent à la campagne, il n’en est pas qui soient
e le vent souffle, ces épis, coulant l’un sur l’autre, font de loin l’ effet des vagues ; le grand champ du nord est une mer j
79 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
t quitté les bords délicieux. Un des exemples les plus frappants de l’ effet des contrastes, c’est celui des enfants de Médée
l’élégance, et surtout l’harmonie imitative, qui produit un très bel effet dans une description. 359. Quels sont les défauts
re, pathétique ou riant, selon la place que le poète lui destine et l’ effet qu’il en attend. Omnia consiliis prævisa animoqu
’orateur, c’est-à-dire concourir dans toutes ses parties à produire l’ effet qu’on espère du discours. Ce serait donc une faut
Non secùs ac notas auditorem rapit. Horace. Cette exposition a pour effet de surprendre, d’étonner, d’impressionner d’une m
admis dans la lettre. Les traits d’esprit peuvent produire d’heureux effets dans une lettre quand ils sont bien amenés, emplo
ui vous donne les plus belles espérances, et qui en éloigne le plus l’ effet  ; ne sauriez-vous deviner ? Jetez-vous votre lang
rits. Des reproches trop vifs et trop amers ont presque toujours pour effet de blesser, d’irriter, d’augmenter le mal au lieu
80 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
t comme les circonstances qui la développent concourent à en rendre l’ effet plus touchant ! Nous avons vu Homère donner à l’é
lement du vrai poétique et du sublime de conception, pour apprécier l’ effet de semblables tableaux. Quant à ceux qui se prost
elle. (Racine). Mais si l’on veut avoir une idée complète de tout l’ effet que peut produire la plus belle des figures, empl
81 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
tionne les tableaux de famille, il entre dans tous les détails et les effets des passions. C’est surtout des sentiments du cœu
manciers français, et ne sacrifient pas la morale à la recherche de l’ effet .
82 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
égance aucune, qu’il nous soit permis fie leur demander, dis-je, quel effet ils penseraient produire sur leurs lecteurs ? On
s mots dont nous nous servons ne sont point l’œuvre du hasard, mais l’ effet d’un accord heureux avec les idées que nous voulo
83 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
ents et les tournures. Né avec de l’oreille et du goût, il connut les effets du rhythme, et créa une foule de constructions po
s latin. 2. Rudesse familière et presque brutale, mais d’un puissant effet . 3. Remarquez l’inversion. 4. La poésie du roi
84 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
chant à introduire sur la scène plus d’action, plus de mouvement, des effets pathétiques, des allusions philosophiques, et le
Cid ; la jalousie du cardinal de Richelieu a produit au moins ce bon effet . Quelques ouvrages dans ce genre seraient d’une u
eusse à ne point sortir de Francfort jusqu’à ce que j’eusse rendu les effets précieux que j’emportais à Sa Majesté. “Hélas ! m
dépens. Malheureusement cet exemplaire est à Leipsick avec mes autres effets .” Alors Freytag me proposa de rester à Francfort
uarante écus par jour. « Le marchand Smith s’était emparé de tous mes effets , qui me furent rendus plus légers de moitié. On n
85 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
t. On fait usage de cette figure, quand on prend : 1° La cause pour l’ effet . Ainsi, l’on dit vivre de son travail, au lieu de
-dire il a renoncé à la magistrature pour entrer dans la milice. 2° L' effet pour la cause, comme l’ombre pour les arbres qui
en ce que celle-ci prend un nom pour un autre, comme la cause pour l’ effet , et l’effet pour la cause, le contenant pour le c
elle-ci prend un nom pour un autre, comme la cause pour l’effet, et l’ effet pour la cause, le contenant pour le contenu, le s
finiment dans les ouvrages d’esprit ; elles y font à peu près le même effet que dans la peinture les ombres et les couleurs q
ment une délicieuse harmonie. Au contraire, les antithèses qui sont l’ effet de la contrainte et qui résultent du contraste fo
respecter, révérer. Venerari memoriam alicujus. Cic. — Revereri est l’ effet d’une crainte respectueuse. Deum solum adoramus,
proprement croire, ajouter foi, comme nous le considérons ici, est l’ effet de l’estime ; et confidere l’effet de la confianc
mme nous le considérons ici, est l’effet de l’estime ; et confidere l’ effet de la confiance. Cette phrase de Tite-Live nous l
us lucet in tenebris, splendet verò per sese. Cic. Fulgere est plus l’ effet de l’art, et splendere l’effet de la nature. — Lu
verò per sese. Cic. Fulgere est plus l’effet de l’art, et splendere l’ effet de la nature. — Lucere, luire, produire de la lum
l’argent qui revient des dépouilles. — Præda se dit non seulement des effets enlevés à l’enemi, mais de toute espèce de butin.
86 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
esse dans le discernement ne lui faut-il pas pour produire les grands effets qu’il se propose ! Aux qualités brillantes et sol
t, agitent, entraînent les âmes. Tout discours qui ne produit pas cet effet , n’est pas vraiment éloquent. Quand il s’agit d’u
ûtera, etc. » 2º. Loi de charité et d’amour. Amour et charité, dont l’ effet propre est d’adoucir tout. Dieu, dit Saint Bernar
re qu’elles paraissent essentielles au récit même, y font un meilleur effet que partout ailleurs. Elles doivent en général êt
r les esprits en suspens, se livrer à un certain désordre, qui est un effet de l’art ; éclater en plaintes et en gémissements
on seulement par des discours et par des paroles, mais encore par des effets et par des exemples ». L’Orateur développera ens
87 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
ns les âmes : la foule est le miroir de l’orateur. Dites-vous : « Tel effet oratoire a manqué, tel autre a réussi, » et deman
succès s’il eût été concerté ? J’en doute, car la passion a dans ses effets spontanés quelque chose de soudain qui saisit l’â
pérer ces miracles de persuasion ? Je sais bien que la plupart de ces effets sont préparés à l’avance dans le silence du cabin
leur cause, et on dirait, à les voir se contraindre et ménager leurs effets , qu’ils ont moins peur d’un échec que du ridicule
parce qu’ils portent leurs habits. L’imitation a sur l’esprit le même effet que le contact du monde sur les manières ; elle c
itent. Souvent les moyens les plus simples produisent les plus grands effets . C’est l’âme qui donne le ton au geste et à la vo
88 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
Il faut qu’il naisse des incidens mêmes, et qu’il en résulte comme l’ effet de sa cause. Le dénouement ne doit pas être prévu
i- même. Le poëte ne doit jamais se montrer. Ainsi tout ce qui est un effet visible de l’art et du travail, ces figures orato
tes de comique. Les coups de théâtre ou surprises font un très bel effet dans la comédie. Ce sont des événemons qui arrive
ions les plus naturelles, les pensées les plus simples produiront cet effet à cause de la situation du personnage. Analyse
rs régardés par les vrais connoisseurs comme une marque sûre, comme l’ effet du goût le plus dépravé. Le poète parle pour tous
ropos ; sa plaisanterie est toujours sans apprêt, sans aigreur ; et l’ effet qu’elle a produit, ne sert qu’à rehausser la gloi
e rien, on n’entend qu’un aboiement confus, et le duo ne fait point d’ effet . Appliquez ces sages conseils aux trio, aux quat
agite avec véhémence. Or, nulle action théâtrale ne peut produire cet effet , si elle n’est terrible et touchante, si elle ne
Dans le premier cas, notre sensibilité n’en est que plus vive, et les effets n’en sont que plus étendus et plus durables. Dans
balance. Achille menaçant détermine mon cœur : Ma pitié sembleroit un effet de ma peur. Il appelle ses gardes. …………. Que vais
e pour ce sacrifice. Eriphile présente à cet entretien, reconnoît les effets de l’amour d’Achille : sa jalouse fureur s’irrite
êtres insensibles, loin d’être déplacées dans la tragédie, y font un effet admirable : c’est lorsque la passion ou le sentim
sang qui t’avoit fait du contraire parti. Autant que tu l’as pu, les effets l’ont suivie. Je ne m’en suis vengé qu’en te donn
Et si la mort bientôt ne me vient traverser, Sans reculer plus loin l’ effet de ma parole, Je vous rends dans trois mois au pi
on jusqu’aux bords de l’Euphrated. Les descriptions font un très-bel effet dans la tragédie. Mais il faut qu’elles soient li
ontre un inconnu s’exposer seul aux coups, D’une simple vertu c’est l’ effet ordinaire ; Mille déjà l’ont fait, mille pourroie
Néarque, et le suis tout-à-fait. La foi que j’ai reçue, aspire à son effet . Qui fuit, croit lâchement, et n’a qu’une foi mor
nnera pas de parler à lui-même, et le monologue ne fera jamais un bon effet . Je n’en connois pas de plus beau ni de plus prop
s tragédies de du Belloy annoncent une assez grande connoissance de l’ effet local du théâtre : elles ne manquent pas même d’u
t tous les hommes ; la première, parce que nous y voyons les funestes effets d’une passion à laquelle nous sommes tous sujets 
eut fonder l’empire romain ; l’intérêt de l’humanité entière dans les effets de la colère d’Achille, et dans la sagesse et le
aisit, attache(i). Cette intervention des dieux produit un bien bel effet dans les poëmes d’Homère et de Ve. Mais elle nous
nt que les grandes passions, celles dont les mouvemens sont vifs, les effets bien marqués, qui puissent jouer un rôle un peu c
le dit lui-même, que de chanter la colère d’Achille, et ses funestes effets . Mais cette réconciliation ne devrait pas en être
épisodes dans l’épopée. Mais pour faire connoître en même temps et l’ effet qu’ils doivent y produire, et la place qu’ils mér
les fournissent des images variées. Mais pour qu’elles fassent un bel effet , il faut qu’elles soient toujours justes et noble
à se noyer. Cette comparaison m’en rappelle une autre, qui produit un effet vraiment comique. C’est du Trésorier que le poëte
89 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
uer3. Les vaines apparences Je ne veux pas rapporter tous les effets de l’imagination ; je rapporterais presque toutes
iolence n’a qu’un cours borné par l’ordre de Dieu, qui en conduit les effets à la gloire de la vérité qu’elle attaque ; au lie
90 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
que, s’ils ont entre eux quelque liaison, quelque rapport de cause à effet , celui-là devra passer d’abord dont la connaissan
r de grandes actions que parce qu’elles furent toujours la suite et l’ effet de grands desseins. Voici un portrait d’un autre
n. Il faudrait présenter non seulement les rapports des causes et des effets qui occupent la scène du monde, mais encore les g
, on avait été plus indulgent, parce que les auditeurs, trompés sur l’ effet dramatique par la manière séduisante dont l’auteu
91 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
s intéressent le cœur ou la sensibilité d’où ils partent, et ont pour effet de toucher et de persuader. Malgré cette distinct
ois de la vivacité et de l’énergie ; il peut alors produire de grands effets , comme dans ce dialogue : Athalie. Je prétends
e que la facilité d’apercevoir une idée sous une image est souvent un effet de l’habitude, et suppose une convention. Toute i
ous venons de le dire, elles doivent aussi être vives ou sensibles. L’ effet que l’on se propose étant d’affecter l’imaginatio
mots principaux de la phrase à l’endroit où ils doivent produire leur effet de la manière la plus pleine et la plus complète.
92 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
cachés ; quoiqu’elle agisse toujours, on ne découvre pas toujours ses effets  : le temps les révèle d’âge en âge, et quoique to
puisqu’on en ôte la principale différence, qui consiste en ce que les effets du raisonnement augmentent sans cesse, au lieu qu
our du soleil. 2. Ce verbe, rejeté à la fin de la phrase, produit un effet grandiose. 3. Pascal avait mis d’abord : n’est q
93 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IX. De quelques autres figures qui appartiennent plus particulièrement à l’éloquence oratoire. »
’est encore à cette figure que les rhéteurs rapportent l’honneur et l’ effet de ce morceau célèbre de Massillon, dans son serm
tipliés. Leur abondance même me dispense ici d’en citer aucun. Mais l’ effet de cette belle figure est peut-être plus sûr et p
94 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVII. les qualités essentielles du style. — propriété, précision, naturel  » pp. 230-239
che, l’embarras, le parti pris d’adopter telle forme, de produire tel effet , de faire un sort, selon l’expression de Rivarol,
ers lui. « Quand un discours naturel, dit-il, peint une passion ou un effet , on trouve dans soi-même la vérité de ce qu’on en
95 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
derne doit reposer sur des bases nouvelles. La religion chrétienne, m effet , a renouvelé le monde et transformé les sentiment
l y a une autre espèce de merveilleux qui est pauvre d’invention et d’ effet , c’est le merveilleux philosophique ; il consiste
96 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
est de mode de mettre sur le théâtre et dans les romans, font le même effet  ; ils fatiguent parce qu’ils sont uniformes, parc
i-même, et je sentais que je ne parlais pas de manière à produire cet effet . Mon idée brillait devant moi comme un éclair et
97 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
Et si la mort bientôt ne me vient traverser, Sans reculer plus loin l’ effet de ma parole, Je vous rends dans trois mois au pi
ge : Moi-même quelque temps, honteuse de ma peur, Je l’ai pris pour l’ effet d’une sombre vapeur. Mais de ce souvenir mon âme
poète n’y trouve, dans des cas très-rares, l’occasion de produire un effet extraordinairement heureux, et, par un trait de g
, IV, v. 77.) 1° Le morceau suivant, outre un rejet du plus bel effet , offre encore plusieurs autres coupes à remarquer
98 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
, si chacun vit dans sa maison doucement et avec assurance2, c’est un effet des conseils3 et de la vigilance du prince ; quan
er le conduit et de dompte ; que de mouvements irréguliers ! C’est un effet de son ardeur, et son ardeur vient de sa force, m
ut plus d’éperon, presque plus de bride ; car la bride ne fait plus l’ effet de dompter l’animal fougueux ; par un mouvement,
99 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
oles de paix ; mais elles étaient trompeuses. À peine échappés, par l’ effet d’une générosité peut-être condamnable, aux désas
me à la guerre qui désole nos pays1. L’astuce des Anglais a empêché l’ effet que devait naturellement produire sur le cœur de
incipes révolutionnaires ? Si Votre Majesté veut se rendre compte des effets de la guerre, elle verra qu’ils seront de révolut
100 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »
Mais autant il est indispensable de chercher et de saisir les grands effets de la nature, et de les rendre sensibles par une
d’une certaine étendue, et où plusieurs circonstances concourent à un effet général, que l’on peut remarquer avec quelle véri
/ 261