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1 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
ême fable du Héron, comme il nous fait une charmante description de l’ eau  : L’onde était transparente, ainsi qu’aux plus b
sacré, et s’arrête au bord d’une onde pure, Là, elle se penche sur l’ eau limpide, et contemple sa beauté. Elle admire ses
de l’onde. Au milieu de sa contemplation, elle plonge sa main dans l’ eau pour apaiser sa soif ; mais la séduisante image d
entendre des plaintes. Quelques instants après, une naïade sort de l’ eau , et s’adressant à la jeune éplorée, lui conseille
au, et s’adressant à la jeune éplorée, lui conseille d’attendre que l’ eau redevienne calme pour qu’elle puisse retrouver se
nt tous les détails nécessaires dans le deuxième volume. Le Porteur d’ eau . Argument Un porteur d’eau parcourait un jour la
ires dans le deuxième volume. Le Porteur d’eau. Argument Un porteur d’ eau parcourait un jour la ville pour vendre sa marcha
rdé par une jeune fille, qui lui demande de monter un ou deux seaux d’ eau dans sa mansarde. Portrait de cette jeune fille :
d’une figure intéressante. Chemin faisant, elle annonce au porteur d’ eau que sa mère ne possède rien, et ne pourra point l
sa mère ne possède rien, et ne pourra point lui payer le prix de son eau . Le brave porteur d’eau ne se laisse pas décourag
, et ne pourra point lui payer le prix de son eau. Le brave porteur d’ eau ne se laisse pas décourager par cet aveu. Il mont
rager par cet aveu. Il monte à un cinquième étage, entre et verse son eau . Il jette un coup d’œil dans la mansarde ; il y r
er cette famille de la misère. — Réflexions. Lecture. — Le Porteur d’ eau , vol. II, nº 117. § II. Narration dans le genr
des vapeurs qui s’y condensent ou des neiges qui s’y liquéfient. Ces eaux coulent par les vallées, se rendent à la mer, et
eaux coulent par les vallées, se rendent à la mer, et y reportent les eaux que la mer avait données à l’atmosphère. À la fon
À la fonte des neiges, ou lorsqu’il survient un orage, le volume des eaux des montagnes se précipite avec une vitesse propo
continuent leur course et sont déposés plus bas. Souvent le cours des eaux traverse un lac d’où elles ressortent limpides. L
e chevalier de Nantouillet était tombé de cheval ; il va au fond de l’ eau , il revient, il retourne, il revient encore ; enf
2 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
Une teinte singulièrement harmonieuse marie la terre, le ciel et les eaux  ; toutes les surfaces, au moyen d’une gradation i
ages, qui descendent au bord du Tibre et viennent s’abreuver dans ses eaux . Vous vous croiriez transporté au temps des vieux
du Meschacebé2 l’engraissent de leur limon et la fertilisent de leurs eaux . Quand tous ces fleuves se sont gonflés des délug
s, il élève sa grande voix, en passant sous les monts ; il répand ses eaux débordées autour des colonnades des forêts et des
ou se brise dans les accidents les plus variés, sur la terre, sur les eaux , dans les cieux, dans son éternel foyer. Les scèn
disque de Phébé la lumière argentée, En rayons tremblotants sous ces eaux répétée, Ou qui jette en ces bois, à travers les
ch. vii. 1. Vrai nom du Mississipi ou Meschassipi, Vieux Père des Eaux . 2. Le Missouri, l’Illinois, l’Arkanza, l’Ohio,
théorie ? 1. Le Dieu le Rhin, tranquille et fier du progrès de ses eaux , n’est qu’un nain auprès de ce bison majestueux.
ariant leurs parfums, leurs formes, leurs couleurs, Suspendus sur les eaux , groupés sur les montagnes, Mille arbres différen
tout s’appelle, Dans les bois, dans les prés, dans les airs, sur les eaux . La liane flexible, entourant les rameaux, Ici to
ert, Arrose cent climats peuplés ou solitaires ; Et, portant dans ses eaux cent fleuves tributaires, Vers l’Océan jaloux, s’
3 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Marc Girardin Né en 1801 » pp. 275-278
bientôt allait gagner les poudres, ordonne d’ouvrir de larges voies d’ eau dans le premier et le second pont. L’eau entra de
e d’ouvrir de larges voies d’eau dans le premier et le second pont. L’ eau entra de toutes parts dans le vaisseau et parvint
rait, quand les montagnes se renverseraient dans la mer ; « Quand ses eaux viendraient à bruire et à se troubler, quand les
dit ailleurs le psalmiste3. Oui, il n’y a plus, à ce moment, sur les eaux , que la voix du Seigneur, et celle de l’homme que
l’émotion du spectacle. Psaume xxvii La voix du Seigneur est sur les eaux . 2. 3. 1. Cette simplicité est bien éloq
4 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
sa noble aisance, à la facilité, à la liberté de ses mouvements sur l’ eau , on doit le reconnaître non-seulement comme le pr
, soit que, voguant en troupe, on voie de loin, au milieu des grandes eaux , cingler la flotte ailée ; soit que, s’en détacha
esclaves que nous puissions contraindre ou renfermer ; libre sur nos eaux , il n’y séjourne, et ne s’y établit qu’en jouissa
timent de servitude et de captivité ; il veut à son gré parcourir les eaux , débarquer au rivage, s’éloigner au large, ou ven
tre livré à la pente précipitée de ces cataractes écumantes, dont les eaux suspendues semblent moins rouler sur la terre que
s, pour flotte ces oiseaux Qui se pressent en foule autour du roi des eaux , Pour voile enfin son aile au gré des vents enflé
aire tous les jours aux plus intraitables, je veux dire au feu et à l’ eau , ces deux grands ennemis, qui s’accordent néanmoi
5 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
fruits impurs de la corruption ; dans toutes les parties basses, des eaux mortes et croupissantes faute d’être conduites et
les, et demeurent également inutiles aux habitants de la terre et des eaux  ; des marécages qui, couverts de plantes aquatiqu
x la rendre agréable et vivante : desséchons1 ces marais, animons ces eaux mortes en les faisant couler ; formons-en des rui
bus de la force et par la cruauté, au lieu que le cygne règne sur les eaux à tous les titres qui fondent un empire de paix,
ombattre et vaincre sans jamais attaquer : roi paisible des oiseaux d’ eau , il brave les tyrans de l’air ; il attend l’aigle
sa noble aisance, à la facilité, à la liberté de ses mouvements sur l’ eau , on doit le reconnaître non-seulement comme le pr
, soit que, voguant en troupe, on voie de loin, au milieu des grandes eaux , cingler la flotte ailée ; soit que, s’en détacha
esclaves que nous puissions contraindre ou renfermer : libre sur nos eaux , il n’y séjourne, ne s’y établit qu’en jouissant
timent de servitude et de captivité ; il veut à son gré parcourir les eaux , débarquer au rivage, s’éloigner au large, ou ven
tre livré à la pente précipitée de ces cataractes écumantes, dont les eaux suspendues semblent moins rouler sur la terre que
s, pour flotte ces oiseaux Qui se pressent en foule autour du roi des eaux , Pour voile enfin son aile au gré des vents enflé
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539
L’effarouchent bien moins que les forêts arides. Il poursuit près des eaux le jasmin des Florides, La nonpareille2 au fond d
: Son poitrail est lavé par le flot transparent, Comme un écueil où l’ eau se joue en expirant ; Le duvet qu’en passant l’ai
dort, et de son pied le large gouvernail Trouble encore, en ramant, l’ eau tournoyante et douce, Tandis que sur ses flancs s
ux, On voyait de bien loin son corset4 d’écarlate   Se mirer dans les eaux . Il faisait beau. — La mer, de sable environnée
ots. Je les fis mettre en mer à bord d’une chaloupe, Hors de notre eau tournante et de son tourbillon, Et je revins, tou
  Au pied du pavillon1. La Sérieuse alors semblait à l’agonie ; L’ eau dans ses cavités bouillonnait sourdement ; Elle,
7 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
licate, enfin vous avez mis cet étang à sec, et il vous redemande ses eaux . Que m’importe, ô grande rivière qui regorges de
egorges de toutes parts, en quelles manières et par quels détours ses eaux ont coulé en ton sein ? Je vois qu’il est desséch
ue rocher, ou de quelque motte de terre, et qu’ils perdent tous leurs eaux dans l’Océan ; là on ne distingue plus ni le Rhin
de temps en temps, on rencontre des objets qui nous divertissent, des eaux courantes, des fleurs qui passent. On voudrait s’
illantes, leurs couleurs moins vives, les prairies moins riantes, les eaux moins claires : tout se ternit, tout s’efface. L’
z faire Ergaste, et il exigera un droit de tous ceux qui boivent de l’ eau de la rivière ou qui marchent sur la terre ferme.
Ses flots s’épanchent-ils sur les plaines voisines, Que, du limon des eaux dont il enfle son lit, Son onde en grossissant se
e, « Rien n’est grand ni petit devant mes yeux géants : « La goutte d’ eau me peint comme les océans ; « De tout ce qui me v
8 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
utes. Quels effets incroyables de lumière ! les beaux ciels ! quelles eaux  ! quelle ordonnance ! quelle prodigieuse variété
, ont les bras levés vers le ciel ; d’autres se sont élancés dans les eaux . Ils sont portés par les flots contre des rochers
sur une autre mer, et vous verrez le calme avec tous ses charmes. Les eaux tranquilles, aplanies et riantes, s’étendent en p
 ! comme les nuages marchent, se meuvent, et reflètent ainsi dans les eaux la teinte de leurs couleurs ! Allez à la campagne
, perspectives ; toute sorte de poésie, rochers imposants, montagnes, eaux dormantes, agitées, précipitées ; torrents, mers
9 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
’entrée de ce vallon, une écluse par où sortaient pêle-mêle, avec les eaux mugissantes, les terres, les arbres et les rocher
r dans le jardin1. Pensées sur lui-même Enfin, j’ai tiré de l’ eau de mon puits ; depuis six ans, j’ai jeté sur le p
es cadavres, ou cherchent leurs parents sous des ruines. Le bruit des eaux , des bois, de la foudre et des vents, qui tombent
vin où coule un petit ruisseau sur un fond d’ardoise, qui donne à ses eaux une couleur noirâtre, désagréable d’abord, mais q
ère calamité, dans la rapidité de notre course, nos outres remplies d’ eau s’écoulent. Haletants, dévorés d’une soif ardente
10 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
sujet] de quoi ? — Donc tu ne vois pas ? — Tu m’as ici troublé cette eau  ; — je n’en puis boire mon saoul ; — je m’en irai
seau est dans le vivier, — plein de glaçons en grande abondance. — L’ eau commence à se glacer, — et à enlacer le seau, — q
; — il était tout enserré par la glace. — Voilà la queue gelée dans l’ eau — et scellée dans la glace. — Ysengrin crut bien
augmente leurs trésors (1564) et Discours admirables de la nature des eaux et fontaines tant naturelles qu’artificielles, de
açonnasse tout seul, que je détrempasse mon mortier, que je tirasse l’ eau pour la détrempe d’icelui, aussi293 me fallait mo
i325 ne fut pas sans grand peine : d’autant qu’il me fallait quérir l’ eau , le mortier et la pierre, sans aucun aide et sans
plus chères occupations et passer les plus douces heures de ma vie. L’ eau et les arbres ne le laissent jamais manquer de fr
vantage qu’ailleurs les hommes leur veulent ôter471. Mais cette belle eau aime tellement cette belle terre, qu’elle se divi
plus d’une fois, et vous ressouvenez585 de porter toujours beaucoup d’ eau . Maître Jacques. — Oui, le vin pur monte à la tê
e n’est plus un ramage, c est un vacarme ; les vents d’automne et les eaux dans leurs plus grandes crues ne font pas un brui
coup et buvait peu, quand on ne le forçait pas, et jamais de vin sans eau . Chez lui il était absolument le maître, car il y
st toujours le fruit de l’intempérance. Si vous n’eussiez bu que de l’ eau claire toute votre vie, et que vous vous fussiez
opieuses saignées, il dit qu’il fallait aussi donner au chanoine de l’ eau chaude à tout moment, assurant que l’eau bue en a
ussi donner au chanoine de l’eau chaude à tout moment, assurant que l’ eau bue en abondance pouvait passer pour le véritable
on la suivrait avec exactitude. En effet, nous mîmes promptement de l’ eau chauffer ; et comme le médecin nous avait recomma
emps en temps à la charge, nous versâmes dans son estomac un déluge d’ eau . D’un autre côté, le chirurgien nous secondant pa
froid qu’on ne lui avait pas tiré assez de sang ni fait boire assez d’ eau chaude. L’exécuteur de la haute médecine1019, je
la Livonie1081. La Suède ressemblait à un fleuve dont on coupait les eaux dans sa source, pendant qu’on les détournait dans
autres animaux lui laissent et dédaignent : il est fort délicat sur l’ eau , il ne veut boire que de la plus claire et aux ru
autant qu’il leur plaît. Qu’on se figure un pays sans verdure et sans eau , un soleil brûlant, un ciel toujours sec, des pla
e pâte. Souvent ils courent ainsi neuf ou dix jours sans trouver de l’ eau  ; ils se passent de boire, et lorsque par hasard
d il se trouve une mare à quelque distance de la route, ils sentent l’ eau de plus d’une demi-lieue ; la soif qui les presse
esse d’un valet, ni la mienne, ni les éclats du feu, ni la chute de l’ eau . J’étais le maître absolu de ma vieille robe de c
« Heureux qui peut dormir sous une cabane écartée, loin du bruit des eaux  ! » Le jour vient, les ombres s’effacent, et les
ent le soir à l’entour du foyer, ou que nous entendions bouillonner l’ eau du vase où cuisaient ces châtaignes si savoureuse
nt leur vie ». J’avais, dans la rue de la Madeleine1291, un porteur d’ eau auvergnat, appelé Christal, qui a nourri pendant
edis d’été ; puis il me regardait en souriant : « A Saint-Cloud ; les eaux doivent jouer, il y aura du monde. — Ah ! papa, s
ouge, chargé de veiller à l’entretien des canaux qui conduisaient les eaux dans quelques parties du parc ; que les faibles a
age. La Neva coule à pleins bords au sein d’une cité magnifique : ses eaux limpides touchent le gazon des îles qu’elle embra
le modèle ni l’imitation. Mille chaloupes se croisent et sillonnent l’ eau en tous sens ; on voit de loin les vaisseaux étra
t qui se laissaient aller doucement au paisible courant de ces belles eaux . Les rameurs chantaient un air national, tandis q
le Tenase1388, l’engraissent de leur limon et la fertilisent de leurs eaux . Quand tous ces fleuves sont gonflés des déluges
intervalles, il élève sa voix en passant sur les monts, et répand ses eaux débordées autour des colonnades des forêts et des
e avec la première un admirable contraste. Suspendus sur le cours des eaux , groupés sur les rochers et sur les montagnes, di
ir, des machines ingénieuses faisaient monter des sources de vin et d’ eau safranée, qui retombaient en rosée odoriférante.
ia toute sa colère et tous ses blasphèmes, s’élança, les pieds dans l’ eau , vers l’enfant, prit le morceau de planche sculpt
e ce désir, ils s’engagèrent imprudemment parmi des rochers à fleur d’ eau , dans un lieu alors appelé le Ras de Catte, aujou
du roi déjà en pleine mer ; mais personne n’en soupçonna la cause. L’ eau entrait en abondance, le navire fut bientôt englo
lement se retinrent à la grande vergue1509, qui resta flottante sur l’ eau  : c’était un boucher de Rouen, nommé Bérauld, et
la Blanche Nef, après avoir plongé une fois, revint à la surface de l’ eau  ; apercevant les têtes des deux hommes qui tenaie
s son justaucorps1510 de peau de mouton, se soutint à la surface de l’ eau  : il fut le seul qui vit revenir le jour ; des pê
froid qui était tout à coup redevenu des plus vifs, travailler dans l’ eau toute la nuit et toute la journée du lendemain, a
A la pointe du jour du 26, on fut prêt à plonger ces chevalets dans l’ eau de la Bérézina.... Le projet était de jeter eux p
les piétons et les cavaliers. Cent pontonniers étaient entrés dans l’ eau , et s’aidant de petits radeaux qu’on avait constr
construits pour cet usage, avaient commencé à fixer les chevalets. L’ eau gelait, et il se formait autour de leurs épaules,
à l’ouvrage nos héroïques pontonniers, et de les faire entrer dans l’ eau , qui était si froide qu’à chaque instant la glace
e reformait. Il fallait la rompre à coups de hache, se plonger dans l’ eau , et placer de nouveaux chevalets à une profondeur
ourager, les diriger, et quelquefois plonger sa vieillesse dans cette eau glacée que leur jeunesse supportait à peine. A si
pu profiter des ponts. Beaucoup, de guerre lasse, se jetaient dans l’ eau , d’autres y étaient poussés par la foule, essayai
ient, forcés malgré eux de les abandonner. Les uns se jetaient dans l’ eau , d’autres s’élançaient sur le pont en flammes, ch
rand service, la plupart des pontonniers qui avaient travaillé dans l’ eau l’avaient déjà payé ou allaient le payer de leur
sa foi. Car enfin, ils étaient pieds nus, ou peu s’en fallait, dans l’ eau et dans le brouillard que le marécage élève la nu
ait, dans l’eau et dans le brouillard que le marécage élève la nuit ; eau dessous et eau dessus. La pleine était coupée de
et dans le brouillard que le marécage élève la nuit ; eau dessous et eau dessus. La pleine était coupée de canaux, de flaq
dessous et eau dessus. La pleine était coupée de canaux, de flaques d’ eau croupissante, et là où l’on se réfugiait, croyant
r du soleil, Merlin et Viviane1628 arrivèrent au bord d’un fleuve aux eaux tranquilles, verdâtres, qui serpentait dans un li
avait la forme allongée d’une barque dont la proue fend lé cours de l’ eau . Ils n’y entendirent, en s’approchant, aucun brui
des noirs bisons s’élèvent par-dessus les pâturages tout humides de l’ eau des sources invisibles. La plaine herbeuse, sorte
à et là tachetée d’or, ou éclairée d’un blanc mat par le reflet d’une eau dormante où le soleil plongeait et qu’il illumina
s penché sur la margelle d’un puits, cherchant à démêler au fond de l’ eau le profil d’un cosaque ou la silhouette d’un pand
pris de bonne heure le goût des voyages et la passion de la vie sur l’ eau . Il y a surtout un coin de quai, près d’une certa
: Cornet, bateaux de louage, le petit escalier qui s’enfonçait dans l’ eau , tout glissant et noirci de mouillure, la flottil
en arrière, et dans les cheveux le bon coup d’éventail de la brise d’ eau , je tirais ferme sur mes rames, en fronçant les s
ait une foule d’autres. Tout à coup les roues d’un vapeur battaient l’ eau près de moi ; ou bien une ombre lourde m’arrivait
courts plongeons de mes rames, les cordes des haleurs soulevées de l’ eau toutes ruisselantes faisaient passer des lumières
ant les yeux. Par moments, à la vigueur de mes efforts, à l’élan de l’ eau sous ma barque, je me figurais que j’allais très
urdi par le soleil, la fatigue, cette chaleur lourde qui montait de l’ eau étoilée de larges fleurs jaunes, le vieux loup de
faisaient envie ; et je courais la tête lourde, pleine de soleil et d’ eau , avec des ronflements de coquillages au fond des
ndes pattes d’argyronètes 1775 courant dans tous les sens et rayant l’ eau vitreuse, comme des pointes de diamant. (Contes
oucles à l’anglaise pendaient le long de ses joues, comme au bord des eaux les branches mélancoliques des saules. Elle regar
xaspérait. Nous nous heurtions dans notre marche à d’énormes masses d’ eau , qui s’enroulaient en volutes à crêtes blanches e
es de vallées qu’on voyait s’ouvrir rapides, entre de hautes parois d’ eau  ; et on avait hâte de remonter encore, de sortir
se cramponner à toutes ces choses remuantes, mouillées, glissantes d’ eau  ; — et il fallait encore travailler en l’air sur
s et qui avaient moins froid. … Ils descendirent, blêmes, mouillés, l’ eau glacée leur ruisselant dans la poitrine et dans l
écollés, les dents qui claquaient. Depuis deux jours on vivait dans l’ eau , on avait à peine mangé, à peine dormi, et la for
sur nous ; derrière ces rideaux sombres, derrière toutes ces masses d’ eau qui étaient dans le ciel/ le soleil venait de dis
était devenue un cloaque immonde, où bouillonnaient deux pieds1818 d’ eau boueuse et noire, avec des fioles brisées, des od
t d’instinct, sans voir, que c’était le moment où une épaisse masse d’ eau allait balayer l’air et peut-être vous balayer au
après chacun de ces chocs, il y avait encore les ruissellements de l’ eau qui retombait de partout, et mille objets qui se
Si un pilote faut1993 tant soit peu sur la mer, Il fera dessous1994 l’ eau sa navire1995 abîmer ; Ainsi, faillant un roi tan
n servit douze plats et qu’on fit six services, Cependant que2133 les eaux , les rochers et les airs Répondaient aux accents
, d’où tant de serpenteaux2135 D’un déluge de flamme attaquèrent les eaux , Qu’on crut que, pour leur faire une plus rude gu
Seine au pied des monts que son flot vient laver, Voit du sein de ses eaux vingt îles s’élever, Qui, partageant son cours en
l saint nouveau2406 On les laisse aujourd’hui si longtemps manquer d’ eau , (Epîtres, XI) Racine (1639-1699) Né en 1
fond, et, par un sort nouveau, Notre amour recommence à revenir sur l’ eau . Valère. Calmons le désespoir où la fureur me li
frent à leurs yeux ravis Tous les trésors de la nature, Des prés, des eaux , des bois, des vergers pleins de fruits. Nos pèle
matin, nos bons amis, Profitant de ce voisinage, Tantôt au bord de l’ eau , tantôt sous le feuillage, L’un chez l’autre étai
. » Disant ces mots, il court, il pleure, Et, s’avançant le long de l’ eau , Arrive enfin près du château Où le seigneur du l
séparer serait la mort la plus cruelle. Ali ! si tu pouvais passer l’ eau  ! Pourquoi pas ? Attends-moi… » La sarcelle le qu
brin de jonc, qui servira de câble. Cela fait, et le bâtiment Mis à l’ eau , le lapin entre tout doucement Dans le léger esqu
s le vallon ; Voilà l’errante hirondelle Qui rase du bout de l’aile L’ eau dormante des marais ; Voilà l’enfant des chaumièr
herbe. Rien n’est grand ni petit devant mes yeux géants ; La goutte d’ eau me peint comme les océans ; De tout ce qui me voi
rchant les deux outres vidées, Dont le sable stérile avait bu toute l’ eau , Et qui portaient aux flancs l’empreinte du coute
inutile. Daïdha, se collant à l’arène2631 stérile, A la place où de l’ eau le sol était imbu, Cherchait à retrouver fonde qu
.) Adieu Adieu, Madeleine2643 chérie, Qui te réfléchis dans les eaux , Comme une fleur de la prairie Se mire au cristal
telots. Je les fis mettre en mer à bord d’une chaloupe, Hors de notre eau tournante et de son tourbillon ; Et je revins tou
des, Vaincus par notre mort. La Sérieuse alors semblait à l’agonie, L’ eau dans ses cavités bouillonnait sourdement ; Elle,
rends-toi, criait le More ; Tous tes pairs2672 sont couchés dans les eaux du torrent. Il rugit comme un tigre et dit : « Si
t la montagne, et se parlaient entre eux. A l’horizon déjà, par leurs eaux signalées, De Luz et d’Argelès2673 se montraient
e, sans bruit ni gloire, Ce qui te manque, ô vaste mer ! Une goutte d’ eau qu’on peut boire2698. » (Les Contemplations, liv
ant-garde, on culbutait le centre ; Dans la pluie et la neige et de l’ eau jusqu’au ventre, On allait : en avant ! Et l’un o
’il aille ; Car les petits enfants ont faim. Il part le soir, Quand l’ eau profonde monte aux marches du musoir2712. Il gouv
r ce toit tord des chaumes hideux, Jaunes, sales, pareils aux grosses eaux d’un fleuve. « Tiens ! je ne pensais plus à cette
e éclaira le dedans Du noir logis muet au bord des flots grondants. L’ eau tombait du plafond comme des trous d’un crible. A
n, Le bon Dieu nous fera prendre plus de poisson. Moi, je boirai de l’ eau , je ferai double tâche, C’est dit. Va les cherche
iés. Je vous ai fait cadeau Du parapluie, afin que, s’il tombe trop d’ eau , On ne s’en serve point, parce qu’il est en soie,
itrines ; Tout est si beau, si doux, les sentiers, les ruisseaux, Les eaux que les rochers distillent aux prairies, Et la ro
bourse ; C’était, en vérité, mon unique ressource, La seule goutte d’ eau qui restât dans la source, Le seul verre de vin p
iennent toujours glisser sur ton être insensible, Comme des gouttes d’ eau sur un marbre poli ? Ah ! celui-là vit mal qui ne
l’âge m’alourdit un peu, « Aux blanches terrasses de Malte, « Entre l’ eau bleue et le ciel bleu. » La sixième : « Qu’on est
es2812 Et d’un feston d’argent s’ourlaient à chaque pli « C’est de l’ eau  ! cria-t-il, qui jamais l’eût pu croire ? Ici, là
cria-t-il, qui jamais l’eût pu croire ? Ici, là-bas, plus loin, de l’ eau , toujours, encor ! Toutes les soifs du monde y tr
lancs blonds de sa cruche, Puiseraient à la fois au saphir2813 de ses eaux  ! » Et le Bédouin, ravi, voulut tremper sa lèvre
ils errent, le soir, au sommet des rivages, Quand leur front vers les eaux se tourne pesamment, L’Océan, qui déferle2840 à c
ui reviennent du Nord et descendent nos fleuves, S’en vont au fil des eaux sans mettre voile au vent. A leur coque2892, touj
nnée, On aime à reconnaître un ménage flamand, Dans son nid à fleur d’ eau tranquille maisonnée, Le jour au grand soleil, la
enteur, à petites journées, Vrais paradis flottants sur le miroir des eaux . Mais sur les eaux la Mort nous prend comme sur t
ournées, Vrais paradis flottants sur le miroir des eaux. Mais sur les eaux la Mort nous prend comme sur terre D’un seul coup
ctime, Et que tous les remords, tous les pleurs d’ici-bas, Toutes les eaux du ciel ne l’effaceraient pas ! Berthe. Tu veux
ide au milieu des roseaux, Où la truite, qui monte et file entre deux eaux , S’enfonce, et tout à coup se débat frémissante.
a bien douze pieds. — Voyons », dirent ces hommes, En le poussant à l’ eau sous l’œil2930 noir des fusils : L’eau ne lui va
ces hommes, En le poussant à l’eau sous l’œil2930 noir des fusils : L’ eau ne lui va qu’aux reins, tant la terre est voisine
vaut la peine d’un désir ! Crésus2932 passe l’hiver à Nice, Court les eaux thermales, l’été. Mais perd-il son teint de jauni
bois dans ses ombres ! Que de nuits sans sommeil lorsque les grandes eaux S’engouffraient au ravin, pendant les mois d’auto
Ni là-bas, au tournant du vieux mur, sous la herse2953, Le creux où l’ eau s’amasse attirant les oiseaux, Ni les rubans jaun
réfère Des rochers (Montrant la mer). à ça ? Pierre Mais... Legoëz L’ eau , voilà mon affaire. Et tes montagnes, peuh ! Pier
fleuves ! Oui, je sais. Ça coule à la dérive. Sans doute, c’est de l’ eau  ; de l’eau qui marche ; mais Elle s’en va toujour
Oui, je sais. Ça coule à la dérive. Sans doute, c’est de l’eau ; de l’ eau qui marche ; mais Elle s’en va toujours et ne rev
ses 2974. Dans la forêt.) Un « débat » du vieux temps2975 L’ eau et le vin Le Vin Ah ! te voilà, commère l’Eau 
ux temps2975 L’eau et le vin Le Vin Ah ! te voilà, commère l’ Eau  ! Toujours en mouvement… Fleuve aux rapides ondes
que tu grondes, Sans cesse à travers champs, folle, tu vagabondes ! l’ eau Moi ? Non pas. Quelquefois, beau lac aux eaux pr
olle, tu vagabondes ! l’eau Moi ? Non pas. Quelquefois, beau lac aux eaux profondes Je reflète l’azur, les monts, le soir v
mon éloge, un gourmet va me boire, Moi, je reste dans mon tonneau. l’ eau . Mon compère le Vin nous en conte de fortes. Il
enfin ! Le vin. Il faut bien, comme on dit, que jeunesse se passe. L’ eau . Soit. Te voici calmé, mon compère le Vin ; Mais
Allons, tant mieux. Quel gracieux tableau Tu nous fais là, commère l’ Eau  ! Je suis donc bien méchant, moi, fils des bonnes
loits, dont tu peux être fière. Dis, qu’en penses-tu, ma commère ? L’ eau . Dame ! on n’est point parfait. J’ai mes jours d
s un frais corsage, Qui répare le mal que tu fis au passage ? C’est l’ Eau , mon compère : c’est l’Eau ! Le vin. Ce que tu di
are le mal que tu fis au passage ? C’est l’Eau, mon compère : c’est l’ Eau  ! Le vin. Ce que tu dis n’est pas si bête. En som
t pas si bête. En somme tu parais honnête, Et, j’en tombe d’accord, l’ Eau peut avoir du bon. Mais crois-tu que le vigneron,
ur, tendre, — humain, pour tout dire : Car mon nom est Fraternité ! L’ eau . Allons, je te rends mon estime. Puisque t’aimer
e sert de rien ; Mieux vaut nous marier, commère. Que t’en semble ? L’ eau . Comment ? nous marier ensemble ? Le Vin. Oui ;
eau. Comment ? nous marier ensemble ? Le Vin. Oui ; tous les deux. L’ eau . Ma fois, compère, je veux bien. Je n’aurais pas
êtent par leurs chants, Prévenons les oiseaux de tout le voisinage. l’ eau . Marions-nous, compère, et faisons bon ménage !
mpent ou dorment les serpents, ou bien encore nagent, dans un filet d’ eau , des anguilles flexueuses, des brochets au museau
u, des truites aux écailles tachetées et mille autres poissons de nos eaux douces. » (Alb. Jacquemart, ibid.) 360. De même
a Charente « le ciel aussi clairement que nous faisons », c’est que l’ eau de cette rivière est très pure et très limpide et
(on trouve aussi corbillat, corbillac, corbeillard) était le coche d’ eau (espèce de grand bateau pour le transport des voy
eur Sangrado sont entièrement fantaisistes. 1010. Trempé, mélangé d’ eau . Même étymologie que tempérer. 1011. Une vieill
ssez grand nombre de statues antiques représentant Vénus sortant de l’ eau et posant un genou en terre pour se relever. 122
t latin qui veut dire chœur. 1259. Stagnant se dit en parlant de l’ eau qui reste en place, l’eau d’un marais par exemple
r. 1259. Stagnant se dit en parlant de l’eau qui reste en place, l’ eau d’un marais par exemple, par opposition à l’eau c
qui reste en place, l’eau d’un marais par exemple, par opposition à l’ eau courante, à l’eau d’un fleuve ou à celle qui est
, l’eau d’un marais par exemple, par opposition à l’eau courante, à l’ eau d’un fleuve ou à celle qui est dans un perpétuel
u d’un fleuve ou à celle qui est dans un perpétuel mouvement, comme l’ eau de la mer. C’est ici, croyons-nous, le seul exemp
1273. Ceci est dit avec un haussement d’épaules. 1274. Château des Eaux Fraîches, domaine du comte Almaviva. 1275. Le co
ù le poète grec Eschyle nous représente les Grecs s’avançant dans les eaux de Salamine contre la flotte innombrable de l’ini
u remorqueur qui s’avance à l’aide d’une chaîne mouillée au fond de l’ eau sur tout le parcours et qui s’engage sur un engre
dire : comédien, tragédien. 1775. Argyronètes, espèce d’araignées d’ eau . Le mot ne figure pas dans le dictionnaire de l’A
stime lui-même. 2127. On parle d’une sérénade qui a été donnée sur l’ eau à une dame : Dorante, qui ne sait même pas de que
désigne ici l’arbre et non le fruit, comme dans la locution usuelle : eau de fleurs d’orange. 2132. Objet s’emploie souve
t, ce traître les abandonne, en crevant les outres qui renfermaient l’ eau destinée à calmer leur soif. 2629. Poudre, pous
élèbre encore. 2666. Gaves, nom donné en général à tous les cours d’ eau des Pyrénées. 2667. L’auteur lui-même était dans
original. 2765. Bade, ville du grand-duché de Bade, célèbre par ses eaux thermales et ses salons de jeux, aujourd’hui supp
ure à subir, la vérité morose Qui lui dit : « Tout renaît, l’arbre, l’ eau qui l’arrose, La fleur après l’hiver, sur les plu
ène d’un bâtiment au-dessous de la flottaison, pour y faire rentrer l’ eau et le couler. » (Littré.) Ici saborder est pris p
u d’idées morales. L’un des plus célèbres est le Débat du vin et de l’ eau (xiiie siècle), dont le texte a été publié par J
11 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
me faisaient plaisir, et, en voyant s’en aller toute bourbeuse cette eau si pure auparavant, je regrettais qu’on l’eût tro
e ne sais quoi de troublé. Que la vase retombe au fond, et puis que l’ eau coule, pas plus tôt. Laissons livres et plumes ;
n lavoir, que tu n’as pas vu, à la Moulinasse, assez grand et plein d’ eau , qui embellit cet enfoncement et attire les oisea
es, des fleurs tombées, de suivre cela et je ne sais quoi an fil de l’ eau . Il vient tant de choses à la laveuse qui sait vo
12 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
fangeux, bordé de noirs roseaux, Entoure tristement de ses dormantes eaux . L’enfer même s’émut-, les fières Euménides Cessè
evant une crête sanglante, De leur tête orgueilleuse ils dominent les eaux  ; Le reste au loin se traîne en immenses anneaux.
s avant d’apaiser la soif qui te consume Il te faudra goûter de cette eau sans écume. ». Le Soleil de mes yeux ainsi m’avai
n peuple entier qui se ruait avec le poids irrésistible d’une masse d’ eau torrentielle. Les légions, débordées à droite et
Comme un torrent fougueux, qui, du haut des montagnes Précipitant ses eaux , traîne dans les campagnes Arbres, rochers, troup
miette, impatient de venger la gloire du Seigneur, il se jette dans l’ eau l’épée à la main et le bouclier pendu au cou ; et
geant ; Et le bleu Titarése, et le golfe d’argent Qui montre dans les eaux où le cygne se mire La blanche Oloossone à la bla
et les attraits,              Ces fleurs odorantes,              Ces eaux bondissantes,              Ces ombrages frais,   
ù ma vie obscure     Se berçait d’un doux avenir.     Au détour d’une eau qui chemine     À flots purs, sous de frais lilas
s en pleine mer, et que je n’avais d’autre spectacle que le ciel et l’ eau , je m’amusais quelquefois à dessiner les beaux nu
ule Comme un hymne confus des morts que nous aimons.   Et la face des eaux , et le front des montagnes, Ridés et non vieillis
nspirateur que le poète implore, Et la mélancolie errante au bord des eaux . Jadis, il m’en souvient, du fond de leurs roseau
és qui bordent ces coteaux, Et qui semblent de loin suspendus sur les eaux . Désormais je n’y vois que la toge avilie Sous la
autres animaux lui laissent et dédaignent : il est fort délicat sur l’ eau , il ne veut boire que de la plus claire, et aux r
ssi sobrement qu’il mange ; et n’enfonce point du tout son nez dans l’ eau , par la peur que lui fait, dit-on, l’ombre de ses
i ; car il ne se vautre pas, comme le cheval, dans la fange et dans l’ eau  ; il craint même de se mouiller les pieds, et se
ne encore plus contrainte en se mettant en mouvement. Il entre dans l’ eau jusqu’au-dessus du genou, la tête entre les jambe
quelquefois périr d’inanition ; car il n’a pas l’instinct, lorsque l’ eau est couverte de glace, d’aller chercher à vivre d
e le sang n’est pas fait pour nourrir l’animal ? que l’estomac et les eaux qu’il jette par ses glandes ne sont pas faits pou
pour rompre cette nourriture et la rendre capable d’entrer ? que les eaux qui coulent dessus ne sont pas propres à la ramol
fruits impurs de la corruption. Dans toutes les parties basses, îles eaux mortes, croupissantes, faute d’être conduites et
les, et demeurent également inutiles aux habitants de la terre et des eaux  ; des marécages qui, couverts de plantes aquatiqu
eux la rendre agréable et vivante. Desséchons ces marais, animons ces eaux mortes, en les faisant couler ; formons-en des ru
, dans le creux des vallées, ou réunis en masse dans les forêts ; les eaux , qui possèdent une échelle de voix d’une étendue
on n’entendait qu’à de rares intervalles le ronflement des dauphins d’ eau douce qui se succédaient par longues files. Après
Qu’un autre bassin rend sitôt qu’il l’a reçu. Le bruit, l’éclat de l’ eau , sa blancheur transparente, D’un voile de cristal
peu différente, Font goûter un plaisir de cent plaisirs mêlé. Quand l’ eau cesse, et qu’on voit son cristal écoulé, La nacre
pétrifiés, coquillage, croissance, Caprices infinis du hasard et des eaux , Reparaissent aux yeux, plus brillants et plus be
antre couché. L’urne verse un torrent, tout l’antre s’en abreuve ; L’ eau retombe en glacis, et fait un large fleuve. La 
, les uns et les autres portent sur leurs épaules des vases remplis d’ eau et de miel pour faire des libations. Ils étaient
ur admirer le génie des mortels qui ont conquis cette demeure sur les eaux . Naples est bâtie en amphithéâtre au bord de la m
ais parmi nos bois une claire fontaine, Fraîche même à midi, tant son eau souterraine Par des canaux cachés au soleil, sous
ge. La Néva coule il pleins bords au sein d’une cité magnifique : ses eaux limpides touchent le gazon des îles qu’elle embra
le modèle ni l’imitation. Mille chaloupes se croisent et sillonnent l’ eau en tous sens ; on voit de loin les vaisseaux étra
t qui se laissaient aller doucement au paisible courant de ces belles eaux . Les rameurs chantaient un air national, tandis q
rable dégradation de nuances, du rouge-cerise au bleu de smalt ; et l’ eau , calme et limpide comme une glace, recevait exact
elle et si féerique. Cette noire silhouette, jetée entre le ciel et l’ eau ardente comme dans une mer de feu, était alors un
seul. Divin éther, des vents haleine bienfaisante, Sources pures des eaux , mer à l’onde écumante, Terre, qui produis tout ;
ont Nérite ; et cette grotte sombre Est l’asile sacré des Déesses des eaux . Là les Nymphes, teignant en pourpre leurs fuseau
eil olivier ! — C’est moi ! c’est votre Ulysse ! Et vous, Nymphes des eaux , filles de Jupiter, Autant qu’aux jours passés vo
nuits à jamais malheureuses, Où le commun effort et des vents et des eaux , Au retour des vainqueurs dispersant leurs vaisse
s troupeaux qu’on venait abreuver à cette fontaine. Ils jetèrent de l’ eau sur la pierre pour la laver et ils lurent ces par
és chacun sur un tréteau. L’un vend force poisons, distillés dans une eau Limpide à l’œil : mais il parle avec grâce ; Son
étranger ; Souvent il paraît, il surnage, Souvent il est au fond des eaux  ; Il rencontre sur son passage Tous les jours des
voit souvent un véritable désordre : nous faisons jaillir des jets d’ eau sur des montagnes ; nous plantons des peupliers e
ultures humaines disparaissent sous celles de la nature. Les pièces d’ eau se changent en marais, les murs de charmilles se
r des cris d’amour son auteur proclamé. Ce sol, ces airs, ce feu, ces eaux , tout est merveille ; J’interroge un gravier, une
lanant sur les flots ! Voltaire. La Fiction poétique Même aux eaux , même aux fleurs, même aux arbres muets, La poési
une âme imaginaire ? Tout semble concourir à cette illusion : Voyez l’ eau caressante embrasser le gazon, Ces arbres s’enlac
ain ennemi, Ces racines courir vers un sol plus ami. Ce mouvement des eaux , et cet instinct des plantes, Suffit pour enhardi
uton Espère le Zéphyr, et craigne l’Aquilon. À ce lis altéré versez l’ eau qu’il implore, Formez, dans ses beaux ans, l’arbr
our saisir le premier, le rayon qui va naître ; Peut-être au bord des eaux , par ses rêves conduit, De leur chute écumante il
s yeux et poussent de profonds soupirs. Florimond soulève son verre d’ eau sucrée, se recueille une seconde, déroule sa péri
ne seconde, déroule sa péripétie, lance le trait, et avale le verre d’ eau . On se lève, on l’entoure, il est épuisé. La foul
à ce que disent les poètes d’un fleuve qui conserve la douceur de ses eaux au milieu de l’amertume de celles de la mer, et d
rucifix de bois Que la vierge chrétienne a saisi de ses doigts : Et l’ eau sainte, et le buis à la sombre verdure, Du chevet
allez, de la source prochaine Pour le repas du soir qu’on épuise les eaux  :     Toi, Lamprakis, digne sang d’un héros, Fils
ié du moins, Va guérir ce rêveur si digne de tes soins.     C’est à l’ eau dont tout sort que Thalès nous ramène ; L’air seu
le plus grand poids emporte le moindre ; qu’une pierre enfonce dans l’ eau plutôt que du bois ; qu’un arbre croit en un lieu
euilles pourrissent et se mêlent avec la terre, qui, ramollie par les eaux , ouvre son sein aux semences, que la chaleur du s
que l’univers entier s’arme pour l’écraser : une vapeur, une goutte d’ eau , suffit pour le tuer ; mais quand l’univers l’écr
ure : en vain dans ses canaux Les vents contagieux en ont troublé les eaux  ; En vain sur sa surface une fange étrangère Appo
déclare que le vin lui est nuisible ; l’oracle lui dit de boire de l’ eau  : qu’elle a des indigestions, et il ajoute qu’ell
13 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
Mes vers inachevés ont mêlé leur murmure   Au bruit de la rame et des eaux . Mais si le temps m’épargne, et si la mort m’oubl
ature, N’agita d’un frémissement La torpeur de ce lac dormant, Dont l’ eau n’a point de mouvement,   Point de murmure4. …………
Adieu ! Adieu, Madeleine chérie5, Qui te réfléchis dans les eaux , Comme une fleur, dans la prairie, Se mire au cri
14 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
ne des déesses de la mer. Elle ajoute que sa mère le plongea dans les eaux du Styx, fleuve des enfers, pour le rendre invuln
de Jérusalem. Il reçoit le Jourdain, et plusieurs autres rivières. L’ eau en est très chaude et très salée : elle jette sur
pendant ils se contentèrent de le jeter dans une vieille citerne sans eau , et presque aussitôt ils l’en retirèrent pour le
l eût été blessé, il ne quitta point son rang, sortit le premier de l’ eau , et eut la gloire de porter le premier coup. Leu
soleil, environné de pavots et d’herbes assoupissantes, et baigné des eaux du fleuve d’Oubli. Le Dieu mollement couché sur u
il se précipite avec grand bruit ; mais dans le temps de sa crue, ses eaux couvrent ces rochers, au-dessus desquels elles co
l’avaient si fort en vénération, qu’ils craignaient de jurer par ses eaux  ; et si quelqu’un d’eux avait violé son serment,
ui Morée). Les poètes en ont fait un fleuve des enfers, parce que les eaux en étaient, dit-on, mortelles. Sylvains, les mêm
, roi de Thrace, et lui prit ses chevaux avant qu’ils eussent bu de l’ eau du Xanthe. C’est de toutes ces choses que dépenda
15 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
n ruisseau qui serpente dans un bocage. Mais la vue d’une immensité d’ eau , dont les bornes paraissent être celles de l’univ
ssant : de longs traits de lumière qui paraissent jaillir du sein des eaux pour dorer l’horizon : un tourbillon de feux et d
ndant trente légers vaisseaux, D’un tranchant aviron coupent déjà les eaux . Cent guerriers s’y jetant signalent leur audace.
. De tant de coups affreux la tempête orageuse Tient un temps sur les eaux la fortune douteuse. Mais Louis d’un regard sait
et les roues étaient d’or. Ce char semblait voler sur la surface des eaux paisibles. Une troupe de Nymphesd couronnées de f
îles, semblaient se jouer dans la campagne : les uns roulaient leurs eaux claires avec rapidité ; d’autres avaient une eau
uns roulaient leurs eaux claires avec rapidité ; d’autres avaient une eau paisible et dormante ; d’autres, par de longs dét
16 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
s se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d’ eau et de racines ; ils épargnent aux autres hommes l
n’est plus un ramage, c’est un vacarme ; les vents d’automne, et les eaux dans leurs plus grandes crues ne font pas un brui
déclare que le vin lui est nuisible ; l’oracle1 lui dit de boire de l’ eau  : qu’elle a des indigestions ; et il ajoute qu’el
ui et de sa fortune1. Ce palais, ces meubles, ces jardins, ces belles eaux vous enchantent, et vous font récrier d’une premi
ous lisons dans Voltaire : L’âne passait auprès, et se mirant dans l’ eau , Il rendait grâce au ciel en se trouvant si beau 
3. Faut-il voir dans Irène madame de Montespan, à qui le médecin des eaux de Bourbon aurait parlé à peu près dans ces terme
17 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — E — article »
de Béziers, parce qu’elles y sont près de cette ville. En élevant les eaux au niveau d’une montagne, elles y portent les bar
dre. Quand les portes de ces huit écluses sont ouvertes, la chûte des eaux y forme la plus belle cascade qu’on puisse imagin
18 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
langue nationale, comme on descend le cours d’un beau fleuve dont les eaux s’abandonnent à leur pente, et reflètent les pays
puis la plus haute région de l’air jusque sur la face de la terre ; l’ eau de la rivière paraissait aussi plate que celle d’
plus chères occupations et passer les plus douces heures de ma vie. L’ eau et les arbres ne le laissent jamais manquer de fr
voient le ciel aussi clairement que nous faisons43. Mais cette belle eau aime tellement cette belle terre, qu’elle se divi
de chambre maladroite, un carosse mal attelé, un cocher ivrogne, de l’ eau trouble, du vin vert, du pain de Beauce,151 des C
de plus d’une fois, et vous ressouvenez de porter toujours beaucoup d’ eau . maître jacques, à part. Oui, le vin pur monte à
que l’univers entier s’arme pour l’écraser. Une vapeur, une goutte d’ eau , suffit pour le tuer. Mais quand l’univers l’écra
’adresse, travaillèrent si bien qu’ils coupèrent le feu. On jeta de l’ eau sur le reste de l’embrasement, et enfin « le comb
it trop avoir de précaution pour éviter ce malheur. Je souhaite que l’ eau vous ait été favorable, et je prie Dieu qu’il vou
aire tous les jours aux plus intraitables, je veux dire au feu et à l’ eau , ces deux grands ennemis, qui s’accordent néanmoi
ue rocher, ou de quelque motte do terre, et qu’ils perdent tous leurs eaux dans l’Océan ; là on ne distingue plus ni le Rhin
licate, enfin vous avez mis cet étang à sec, et il vous redemande ses eaux . Que m’importe, ô grande rivière qui regorges de
egorges de toutes parts, en quelles manières et par quels détours ses eaux ont coulé en ton sein ? Je vois qu’il est desséch
de temps en temps, on rencontre des objets qui nous divertissent, des eaux courantes, des fleurs qui passent. On voudrait s’
illantés, leurs couleurs moins vives, les prairies moins riantes, les eaux moins claires ; tout se ternit, tout s’efface. L’
le distance, qui sont arrosés continuellement de deux ruisseaux d’une eau fort claire et fort vive, qui se font comme deux
ns eurent le temps de se sauver, et onze chevaux s’étant jetés dans l’ eau , malgré la rapidité du fleuve, gagnèrent tous les
ux qui le tiraient ayant lâché les câbles, il tomba dans le fond de l’ eau et se perdit. Je viens d’apprendre qu’on l’a péch
ont effroyables, et madame de Villeneuve y aurait quelques vapeurs. L’ eau y est mauvaise, le vin rare, les boulangers ont o
s se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d’ eau et de racines ; ils épargnent aux autres hommes l
e n’est plus un ramage, c’est un vacarme ; les vents d’automne et les eaux dans leurs plus grandes crues ne font pas un brui
clare que le vin lui est nuisible ; l’oracle781 lui dit de boire de l’ eau  : qu’elle a des indigestions ; et il ajoute qu’el
loppe la nacelle, elle est submergée : on voit Eustrate revenir sur l’ eau et faire quelques efforts ; on espère qu’il pourr
coursier que je monte, animé d’une noble ardeur, veut se jeter dans l’ eau  ; mais moi, plus modéré, je mets pied à terre. Au
a un bocage sacré, où trois naïades840 répandent à grand bruit leurs eaux claires, et arrosent les fleurs naissantes : les
es haleines, l’air que les animaux respiraient était semblable à de l’ eau tiède858. La nuit, qui répand avec ses ombres une
fficultés des chemins surmontées, les dangers de l’Égypte évités, les eaux de la mer Rouge franchies, la faim, la soif, la l
s troupeaux qu’on venait abreuver à cette fontaine. Ils jetèrent de l’ eau sur la pierre pour la laver, et ils lurent ces pa
ue j’ai faite, et qu’il est au moins tombé sur la terre deux pouces d’ eau de plus que l’année passée. » Un moment après, il
es animaux lui laissent et dédaignent ; il est fort délicat1231 sur l’ eau  ; il ne veut boire que de la plus claire, et aux
ussi sobrement qu’il mange, et n’enfonce point du tout son nez dans l’ eau , par la peur que lui fait, dit-on, l’ombre de ses
lui ; car il ne se vautre pas comme le cheval dans la fange et dans l’ eau  ; il craint même de se mouiller les pieds1234, et
ins pour faire une belle chose ! qu’est-ce que tous ces petits jets d’ eau , toutes ces petites chutes de gradins en gradins,
tre arbre1297. La difficulté était d’avoir de quoi le remplir ; car l’ eau venait d’assez loin, et on ne nous laissait pas c
nait de plus court1300 qu’auparavant, nous vîmes l’instant fatal où l’ eau nous allait manquer, et nous nous désolions dans
s terre une rigole qui conduisît secrètement au saule une partie de l’ eau dont on arrosait le noyer. Cette entreprise, exéc
réussit pourtant pas d’abord. Nous avions si mal pris la pente, que l’ eau ne coulait point. La terre s’éboulait, et bouchai
02. Nous creusâmes davantage la terre et notre bassin pour donner à l’ eau son écoulement ; nous coupâmes des fonds de boîte
lage, retenaient le limon et les pierres, sans boucher le passage à l’ eau . Nous recouvrîmes soigneusement notre ouvrage de
elles du lac de Genève, parce que les rochers et les bois y bordent l’ eau de plus près ; mais elles ne sont pas moins riant
de bosquets et bordés d’arbrisseaux de toute espèce, dont le bord des eaux entretient la fraîcheur ; une haute terrasse plan
dans quelque asile caché : là le bruit des vagues et l’agitation de l’ eau , fixant mes sens et chassant de mon âme toute aut
souvent, sans que je m’en fusse aperçu. Le flux et le reflux de cette eau , son bruit continu1350, mais renflé par intervall
flexion sur l’instabilité des choses de ce monde, dont la surface des eaux m’offrait l’image ; mais bientôt ces impressions
aissé dans le ciel des vapeurs rouges dont la réflexion1391 rendait l’ eau couleur de rose ; les arbres des terrasses étaien
tage. Il était grand jour ; mes yeux en s’ouvrant virent le soleil, l’ eau , la verdure, un paysage admirable. Je me levai139
 : Heureux qui peut dormir sous une cabane écartée, loin du bruit des eaux  ! Le jour vient, les ombres s’effacent, et les ga
s en pleine mer, et que je n’avais d’autre spectacle que le ciel et l’ eau , je m’amusais quelquefois à dessiner les beaux nu
le cap Malheureux et, au-delà, la pleine mer, où paraissent à fleur d’ eau quelque îlots inhabités, entre autres le Coin de
nd silence règne dans leur enceinte, où tout est paisible, l’air, les eaux et la lumière. A peine l’écho y répète le murmure
du côté de la mer, des bruits épouvantables, comme si des torrents d’ eau , mêlés à des tonnerres, eussent roulé du haut des
son avant aux flots qui venaient de la pleine mer, et à chaque lame d’ eau qui s’engageait dans le canal, sa proue se soulev
ses pas avec une nouvelle furie, elle le couvrait d’énormes voûtes d’ eau , qui soulevaient tout l’avant de sa carène, et re
auvez-là ! ne la quittez pas ! » Mais, dans ce moment, une montagne d’ eau d’une effroyable grandeur s’engouffra entre l’île
La Néva1490 coule à pleins bords, au sein d’une cité magnifique : ses eaux limpides touchent le gazon des îles qu’elle embra
i parcourent la capitale. Mille chaloupes se croisent et sillonnent l’ eau en tous sens ; on voit de loin les vaisseaux étra
t qui se laissaient aller doucement au paisible courant de ces belles eaux . Les rameurs chantaient un air national, tandis q
et dans les maîtres que des pasteurs d’enfants, à qui on indique les eaux pures, les herbes salutaires et les poisons. Il f
u’à cet âge. Une femme disait à l’autre : Ma chère, croyez-vous que l’ eau soit assez bouillante pour la jeter sur le thé ?
t éclatant de la campagne ; ce vert est entretenu par l’abondance des eaux  : le ciel et la terre sont ainsi de deux couleurs
ur admirer 3e génie des mortels qui ont conquis cette demeure sur les eaux . Naples est bâtie en amphithéâtre au bord de la m
e les distinguer. On dirait que ce sont des ombres qui glissent sur l’ eau , guidées par une petite étoile. Un courtisan
u levant, descend dans une ombre effrayante ; on dirait une colonne d’ eau du déluge1533. Mille arcs-en-ciel se courbent et
x et de lauriers-roses, et sur laquelle coulent quelques filets d’une eau fraîche et limpide. Cette eau me parut excellente
laquelle coulent quelques filets d’une eau fraîche et limpide. Cette eau me parut excellente ; j’en bus abondamment, car j
er celle d’olorifer 1537, car je n’ai point aperçu de cygnes dans ses eaux . Je suivis son cours, espérant rencontrer ces ois
s, comme le Tibre, autrefois l’Albula, porte aujourd’hui à la mer les eaux inconnues du Tévère. J’examinai les ruines du pon
le fleuve coloré des feux du matin ; le victimaire1571 qui puisait l’ eau du sacrifice, et souvent un berger qui, appuyé su
c toi je traversai l’Hormus, rival du Pactole ; avec toi j’adorai les eaux du Jourdain, et je priai sur la montagne de Sion.
mme une fleur de pourpre et d’azur. Ces objets étaient répétés dans l’ eau d’un étang avec l’ombrage d’un noyer, qui servait
ndi. En voyageant à petite journée, vous aurez le temps d’arriver aux eaux sans vous fatiguer. Le vent ayant beaucoup fraîch
ent à votre air : Psyché, par exemple. Une tempête dans un verre d’ eau Ce fut le jour de la mi-carême, le 25 mars, à
s sources sacrées qu’Ajax salue aussi en mourant ; car le respect des eaux est en Orient une sorte de religion que les moura
lumière ; îles charmantes, mer azurée, qui faites de la terre et des eaux le plus gracieux mélange que puisse rêver l’imagi
ue l’air dont elles tempèrent la chaleur ; fleuves, qui remplacez vos eaux que tarit l’été par la verdure et la fleur des la
bientôt allait gagner les poudres, ordonna d’ouvrir de larges voies d’ eau dans le premier et le second pont. L’eau entra de
a d’ouvrir de larges voies d’eau dans le premier et le second pont. L’ eau entra de toutes parts dans le vaisseau et parvint
rait, quand les montagnes se renverseraient dans la mer ; « Quand ses eaux viendraient à bruire et à se troubler, quand les
t ailleurs le Psalmiste1752. Oui, il n’y a plus, à ce moment, sur les eaux , que la voix du Seigneur, et celle de l’homme que
lle part plus libre que dans les grandes villes. On y est la goutte d’ eau dans un océan. 68. Ferait. Ce verbe explétif es
Tant elles sont grassouillettes et tendres. 431. Cela fait venir l’ eau à la bouche. 432. Que ces raison sont appétissan
z faire Ergaste, et il exigera un droit de tous ceux qui boivent de l’ eau de la rivière ou qui marchent sur la terre ferme.
Ses flots s’épanchent-ils sur les plaines voisines, Que, du limon des eaux dont il enfle son lit, Son onde en grossissant se
ranger.    Souvent il paraît, il surnage ; Souvent il est au fond des eaux . Il rencontre sur son passage Tous les jours des
e, « Rien n’est grand ni petit devant mes yeux géants : « La goutte d’ eau me peint comme les océans ; « De tout ce qui me v
a mer. C’est qu’ils font des nids tout ronds et si bien pressés que l’ eau de la mer ne peut nullement les pénétrer, et seul
a d’être assaillis. Ah ! que j’aime ces oiseaux qui sont environnés d’ eaux , et ne vivent que de l’air, qui se cachent en mer
jour des petits poissons qui nageaient tout effarés dans un bassin d’ eau claire : « Ils sont comme moi, dit-elle, ils regr
us lisons dans Voltaire : L’âne passait auprès, et, se mirant dans l’ eau , Il rendait grâce au ciel en se trouvant si beau 
s d’Hémus, ni ces riches coteaux Qu’enchante l’Eurotas du murmure des eaux , Ni cette terre enfin des poëtes chérie Qui fait
prépare le baptême de cette seconde naissance ; mais ce n’est plus l’ eau qu’elle choisit, c’est l’huile, emblème de l’inco
orgement des glandes du cou; cette infirmité, pro­duite par certaines eaux malsaines, est très-fréquente en Savoie. 974. Ce
le bruit, était son élément ; il s’y trouvait comme le poisson dans l’ eau . L’agitation, la fièvre du travail et du plaisir
aire tons les jours aux plus intraitables, je veux dire au feu et à l’ eau , ces deux grands ennemis, qui s’accordent néanmoi
lac de Bienne, petit lac de Suisse (canton de Berne), qui reçoit les eaux du lac de Neufchâtel. 1339. Que je sache est un
bable. 1391. Réflexion veut dire ici réverbération des rayons que l’ eau reflète. 1392. Comme tous ces détails sont pris
19 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
il vous est facile d’écrire : La faim, cet ennemi plus terrible que l’ eau , vint tourmenter les hommes ; les uns arrachaient
savait comment s’y prendre. Après avoir un peu rêvé, il fit remplir d’ eau une grande coupe, mais si bien remplie, qu’une go
lle de rose, il la ramasse, il la pose délicatement sur la surface de eau , et fait si bien qu’il n’en échappe pas une seule
te du genre, tome 1er, page 246. COMPOSITIONS. N° 87. — La Goutte d’ eau et la Source Une goutte de pluie tomba des nué
au pied de l’arbre lui cria : « Viens dans mon sein » — … La goutte d’ eau refusa, préférant tomber sur la mousse, — mais el
une déplorable folie. On dira, pour finir, ce que devient la goutte d’ eau sur son caillou. N° 88. — Le Rossignol et la F
nuages. — Que suis-je, s’écria-t-elle, eu comparaison de toute cette eau  ! — … Son humilité fut récompensée, car une coqui
Cependant, un vent favorable, s’élevant de la terre, souille sur les eaux . La troupe part joyeuse — … La grue blessée resta
freux la belle et fertile vallée de Siddim, jadis… et maintenant… Ces eaux ne ressemblent à aucunes autres — … elles sont le
ni herbe. — L’épithète de morte convient à la terre aussi bien qu’à l’ eau . — Des vapeurs bitumineuses écartent les oiseaux.
. Le lac Asphaltite ou Mer-Morte, est un réservoir où aboutissent les eaux les plus claires, les plus limpides, les plus pur
ou quatre de largeur n’est qu’un immense et transparent cloaque. Ces eaux si pures, aussitôt qu’elles y entrent, perdent le
froi du guide, qui ne reconnaît plus son chemin. Vos outres pleines d’ eau se vident, votre guide meurt étouffé, son dromada
la force du vent — …La mer ne présente plus qu’un amas de montagnes d’ eau séparées entre elles pourtant par des plaines — …
z de bien peindre la position du vaisseau, jeté entre ces montagnes d’ eau . Les unes le prennent de côte, les autres passent
a deux branches, au milieu desquelles est une île, qui, minée par les eaux , surplombe l’abîme. — La branche la plus forte, q
du Meschacébé, l’engraissent de leur limon et le fertilisent de leurs eaux . Quand tous ces fleuves se sont gonflés des délug
es, il élève sa grande voix en passant sous ses monts ; il répand ses eaux débordées autour des colonnades des forêts et des
autres errent autour — … Ainsi est un vaisseau rempli et entouré des eaux de la mer. — On ouvre une loge, un tigre s’en éch
e est attendri — … Il court à une fontaine voisine, et revient avec l’ eau régénératrice — … Il détache le casque de l’héroï
retournait en Sicile, lorsqu’elle fut arrêtée dans sa marche par les eaux de la seine — … Un bel enfant, nommé Loïs se baig
même — … On lui avait dit que l’œuf devait rester cinq minutes dans l’ eau bouillante — … Nœud. Le lendemain, il prépare to
répare tout et n’oublie pas sa montre pour compter les cinq minutes L’ eau étant en ébullition, Baour croit y placer 108 l’œ
Raschid, se rencontrèrent et unirent leurs prières pour demander de l’ eau au maître de la terre — Un grand silence se fit —
le bord d’une couchette, semblait contempler son image comme dans les eaux d’un lac.  Bel enfant qui me ressembles, oh ! Vie
n, etc., mélange incompréhensible d’héroïsme et d’abaissement. 30. L’ eau tombe, les fleuves s’arrêtent et débordent, la me
rait pittoresque des villes montrant encore leurs dômes au-dessus des eaux qui couvrent enfin toutes les œuvres humaines. 3
s eaux qui couvrent enfin toutes les œuvres humaines. 35. Lutte de l’ eau et du feu au sein des volcans. 36. Tableau d’un
ière à former trois petites phrases. 64. Peignez ici les effets de l’ eau tombant dans l’abîme ; c’est-à-dire sa transparen
divers effets de la lune sur les montagnes, sur les prairies, sur les eaux . 72. Réflexions sur l’indifférence de l’homme po
20 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
e Oh ! qui m’emportera sous un ombrage épais ? Qui me rendra des eaux le cours limpide et frais ? Qui peindra des grand
ais son ciel est triste et s’ennuie ; Mais point de vin, même point d’ eau , Si ce n’est celle de la pluie Qui verdit au fond
t seul ! 3. Oui, l’amitié, comme tous les sentiments, semblable aux eaux stagnantes, se corrompt dans l’oisiveté. 4. Imi
21 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
où l’azur du ciel et les hautes cimes se réfléchissent comme dans les eaux d’un lac paisible et transparent. Ajoutons que Jo
e passereau, Au brin d’herbe de la colline Qui soupire après un peu d’ eau  ; Providence qui les console, Toi qui sais de q
e, Une tristesse vague, une ombre7 de malheur, Comme un frisson sur l’ eau courut sur tout mon cœur ; Et, sans donner de cau
et du lit, selon le sacré rite, Un rameau de buis sec trempait dans l’ eau bénite ; Ma main avec respect le secoua trois foi
homme respire, Comme l’oiseau gémit, comme le vent soupire,   Comme l’ eau murmure en coulant. 2. Nous devons des remercî
22 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
elle les a dévorés comme une paille. Au souffle de votre fureur, les eaux se sont entassées, les ondes rapides se sont tenu
avez soufflé, et la mer les a engloutis. Ils sont tombés au fond des eaux violentes comme une masse de plomb… Vous avez éte
tement. C’est vous qui avez tendu le Ciel comme un pavillon, dont les eaux supérieures sont le toit. Vous montez sur les nué
a main se déploie : Il peuple leurs déserts d’astres étincelants. Les eaux autour de lui demeurent suspendues :             
grandeur et la puissance de Dieu. « Quel est celui qui a mesuré les eaux dans le creux de sa main, et qui la tenant étendu
lance ?… Toutes les nations ne sont devant lui que comme une goutte d’ eau , et comme ce petit grain qui donne à peine la moi
23 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
cadran naturel à l’essueil196 de son huis197 !… Il dort au bruit de l’ eau qui court parmy les prées, Aimant mieux les ouïr
, ou m’endormir sur la belle verdure, Ou composer des vers prés d’une eau qui murmure, Voir les Muses baller dans un antre
x, Ces petits animaux qu’on appelle les hommes, Qu’ainsi que bulles d’ eaux tu creves et consommes, Que les doctes Romains et
rray comme vous : le nautonnier Charon Nous passera tous deux sur les eaux d’Acheron… Mais ployez, je vous pry, cet obstiné
illis de ces mille ruisseaux Dont les Naïades font parler les claires eaux  ; Il oit mille oisillons qui sans cesse jargonnen
t’elever aux vertus excellentes : Les ans coulent tousjours comme les eaux coulantes, Comme apres la saison tant de fruites
rongnes, de pestes Des corps de vos meurtris ? — Pourquoy, diront les eaux , Changeastes-vous en sang l’argent de nos ruissea
écipice : Gourez au feu brusler ? le feu vous gèlera ; Noyez-vous ? l’ eau est feu, l’eau vous embrasera ; La peste n’aura p
z au feu brusler ? le feu vous gèlera ; Noyez-vous ? l’eau est feu, l’ eau vous embrasera ; La peste n’aura plus de vous mis
gardé du duc de Guyse : Et en fuyant, batus et désarmés, Boiriés de l’ eau que si peu vous aimes. Gardés vous donc d’entrer
et son roy517. Je vous rends grâce, ô deïtez sacrées Des monts, des eaux , des forests et des prées. Qui me privez de pense
’autre.     Où589 ces divins Esprits, hautains590 et relevez, Qui des eaux d’Helicon ont les sens abreuvez591, De verve et d
gne592. Rien que le naturel sa grace n’accompagne : Son front, lavé d’ eau claire, esclate d’un beau teint, De roses et de l
à miel la gente republique, Voir le vert et l’azur et des bois et des eaux , Voir d’automne et d’estémeurir les fruits nouvea
ge me redresse ; Un ange par son ordre a comblé mes souhaits, Et de l’ eau du baptême effacé mes forfaits. Ce monde périssab
moi-même l’objet et l’acteur de moi-même, Purgé de mes forfaits par l’ eau du saint baptême, Qu’une céleste main m’a daigné
e à vingt ans, marié à vingt-six, héritier d’une charge de maître des eaux et forêts, fut un séminariste de passage, un mari
oit troublé le cerveau. SOSIE. Je veux être pendu si j’ai bu que de l’ eau  ! À mon serment on m’en peut croire. AMPHITRYON.
fond, et par un sort nouveau, Notre amour recommence à revenir sur l’ eau . VALÈRE. Calmons le désespoir où la fureur me liv
de l’Afrique : De tremblantes vapeurs sur les plaines flottoient ; L’ eau sembloit être en feu, les sablons éclatoient ; Su
hile. Dans ce val solitaire et sombre Le cerf qui brame au bord de l’ eau Penchant ses yeux dans un ruisseau S’amuse à rega
n’en sort plus1150 ! À mon ruisseau Ruisseau peu connu dont l’ eau coule Dans un lieu sauvage et couvert, Oui, comme
Quand pourrai-je aux jours de l’automne, En suivant le cours de ton eau , Entendre et le bois qui frissonne Et le cri plai
d’effroi… les animaux parlèrent ; Le superbe Eridan, le souverain des eaux , Traîne et roule à grand bruit forêts, bergers, t
s les mers soutient d’autres assauts Et brise fièrement la colère des eaux . Là d’un long mur de joncs l’ondoyante souplesse,
ors que dire de : « les écailles sonnantes des serpents, les savantes eaux où s’abreuvent les Muses, les dormantes eaux, la
s serpents, les savantes eaux où s’abreuvent les Muses, les dormantes eaux , la Naïade au pied fluide, le front pur et liquid
cor sur le sein de ma mère, Oh ! que n’ai-je entendu ces bondissantes eaux , Ces fleuves, ces torrents, qui, de leurs froids
gent, À pas lents agiter sa cloche au son d’argent, Promener près des eaux sa tête nonchalante, Ou de son large flanc presse
chaînait de tout les semences fécondes1225, Les principes du feu, les eaux , la terre et l’air, Les fleuves descendus du sein
pelait les filles de Nérée, Qui bientôt, à ses cris s’élevant sur les eaux , Aux rivages troyens parcouraient les vaisseaux ;
ant, se projette à longs traits Sur les monts, sur les tours, sur les eaux des fontaines ; Un éclat vaporeux répandu dans le
eux, Le ver étincelant luit au fond des ombrages ; Les astres sur les eaux réfléchissent leurs feux ; L’éclair brille au mid
nspirateur que le poète implore, Et la mélancolie errante au bord des eaux . Jadis, il m’en souvient, du fond de leurs roseau
e ainsi ton dernier écu ? C’est par trop manquer de prudence ; Dans l’ eau c’est jeter ton argent ; C’est vouloir… — Non, di
nt de champs, mais elle a des vaisseaux ; Ses laboureurs sont sur les eaux , Et c’est la mer qu’elle sillonne ; Ni pampre ni
e, et s’enfonce eu un lointain obscur ; Là, le lac immobile étend ses eaux dormantes Où l’étoile du soir se lève dans l’azur
t dans ces noirs sapins et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux  ! Qu’il soit dans le zéphyr qui frémit et qui pa
de verdoyans rideaux, Se creuse comme un lit pour l’ombre et pour les eaux  ; Ici s’étend la plaine, où, comme sur la grève,
n pied infatigable est plus fort que l’espace ; Le fleuve aux grandes eaux se range quand je passe, Et la voix de la mer se
iers voilés par les orages ; Là, sous un arc-en-ciel qui couronne les eaux , S’il a vu dans la nue, et ses vagues réseaux, Pa
e, Il se croise les bras dans un calme profond. Il voit les masses d’ eau , les toise et les mesure, Les méprise en sachant
e un regard au pôle Dont il vient d’explorer les détroits inconnus. L’ eau monte à ses genoux et frappe son épaule ; Il peut
ouvel astre et le confie au sort ; Que Dieu peut bien permettre à des eaux insensées De perdre des vaisseaux, mais non pas d
lle, à l’heure du silence, Tomber comme une perle au sein profond des eaux  ? (Premières poésies. Le saule, fragment. — Cha
ge, Après trois jours de marche, attend un jour d’orage, Pour boire l’ eau du ciel sur ses palmiers poudreux ; Le soleil est
ant ; Et le bleu Titarèse, et le golfe d’argent : Qui montre dans ses eaux , où le cygne se mire, La blanche Oloossone à la b
s jusque sur un tombeau, Et pour qui la douleur n’est qu’une goutte d’ eau  ? Ô poète ! un baiser, c’est moi qui te le donne.
effamés courent sur le rivage, En le voyant au loin s’abattre sur les eaux . Déjà, croyant saisir et partager leur proie, Ils
cloche qui tinte à la prière appelle. J’aime leurs murs verdis, par l’ eau du ciel lavés, Leurs cours où l’herbe croît à tra
eux décrit des ronds. Bientôt elle vole et joue Sur la roue Du jet d’ eau qui, s’élançant Dans les airs, retombe, roule, Et
ant. Plus rapide que la brise Elle frise, Dans son vol capricieux, L’ eau transparente où se mire Et s’admire Le saule au f
Éparpille au hasard comme une chevelure Les résilles d’argent de son eau fraîche et pure ; Des joncs croissent auprès, que
oiselle avec sa longue queue, De ses ailes de crêpe1439 égratignant l’ eau bleue1440, (Ibid., le Retour. — Charpentier, éd
ent, mais sous laquelle le sang du cœur circule et bat, comme bruit l’ eau vive sous le terrain pierreux des landes. « De mo
Le noir Ellé1455 d’abord, ou le Scorf à ta droite Roulant ses claires eaux dans sa vallée étroite, Et, tel qu’un doux parfum
rfum, le chant de mille oiseaux S’élevant du vallon avec le bruit des eaux  ; La brise dans les joncs qui siffle et les cares
nson ; Dans nos cantons aussi, lointaines, isolées, Il est de claires eaux , et de fraîches vallées, Et d’épaisses forêts, et
de cailloux ; Car sans cesse on ne voit et l’on n’entend chez nous Qu’ eaux vives et ruisseaux et bruyantes rivières ; Des fo
au pied des verts coteaux Ils suivent pas à pas les longs détours des eaux , S’étendent sur les prés, ou, dans la vapeur brun
Cueillez-y sur ses pas les fleurs immaculées, Lavez vos fronts dans l’ eau des sources reculées ! Là, parmi la rosée et l’he
3. — Calmann Lévy, éditeur.) Les hautes cimes J’irai boire l’ eau vierge aux sources des grands fleuves ; Mes pieds
s du désert. Je me suis garanti de toute voix humaine Pour écouter l’ eau sourdre et la brise voler ; J’ai fait taire mon c
, le merveilleux tableau Qui rayonne, qui tremble et rit au fond de l’ eau  ? Non, l’œil ne connaît pas de plus charmant spec
Ne sont que des cailloux pourtant, que d’humbles pierres ; Hors de l’ eau , vils galets que l’on foule en passant, Diamants
! Là fourmillent, au sein des ondoyants feuillages, Les peuplades des eaux , poissons et coquillages ; Là des tribus sans nom
 ; ses lueurs étouffées Meurent sur les hauteurs, s’éteignent sur les eaux  ; Et chaque vent qui passe apporte par bouffées L
e feuillée Et les nids palpitants s’éveillent à la fois. Les cours d’ eau diligents, aux pentes des collines, Ruissellent,
a vache lente et belle Paît dans l’herbe abondante au bord des tièdes eaux  ; Le joug n’a point encor courbé son cou rebelle,
eurs ailes fines, Les blonds sénégalis dans les gérofliers1542, D’une eau pure trempés, s’éveillaient par milliers. La mer
ueurs d’opale1547 au noir gazon. Les lotus1548 entr’ouvraient sur les eaux murmurantes, Plus larges dans la nuit, leurs coup
Étymol. julapium, bas latin, de jelâb, arabe, potion faite de fruits, eau et miel. 39. Ressembler est encore employé acti
rs, le tenant à la corne… Puis le conduit au soir à la fraischeur des eaux , Et de sa blanche main seule luy donne à boire.
s bruit. (Égl., IV.) La nuit, Fouler l’herbe des prés au son de l’ eau qui bruit. (Égl., III.) 174. Chanté (carmen
sue. 356. Primitivement bracer, remuer la brace, orge trempée dans l’ eau (Étym. : wallonne et celtique), brasser la bière 
soit ; Et en bruiant par la vallee Ung petit ruisselet passoit Dont l’ eau estoit comme perlee. Pelletier du Mans (voir le
, langue maudite, et des plus mal apprises 601. Faire voir de son eau , proverbe. 602. Le temps de la vie leur manquer
vers le haut. Gravir contre-mont un rocher, aller à contre-mont sur l’ eau . A vieilli. 679. Vêtue de verd et de rouge. 680
e, joue et jouera, qui, toutes les fois qu’il perd sent revenir sur l’ eau son amour, mais qui, au moindre retour de fortune
ie avait, par une gracieuse image, comparé aux élancements d’un jet d’ eau l’essor que la contrainte du vers donne au talent
nnement de physique : “Ce ne sont pas les canaux seuls qui font que l’ eau s’élève ; c’est la hauteur du lieu d’où elle tomb
t qu’il fait de son arrivée en Crète : … Une effroyable nuit sur les eaux répandue Déroba tout à coup ces objets à ma vue ;
t les perspectives ; IIIe, Les gazons, les fleurs, les rochers et les eaux  ; IVe, De la variété des scènes ; de l’agricultur
ntifique en huit chants (I, la lumière et le feu ; II, l’air ; III, l’ eau  ; IV, la terre ; V, le règne minéral ; VI, le règ
ou glisser sur les pentes, Ou rejaillir au loin du sein brillant des eaux , etc. 1268. Ces vers ont de l’accent et du cha
ou glisser sur les pentes, Ou rejaillir au loin du sein brillant des eaux , La douteuse lueur, dans l’ombre répandue, Teint
acontaient que la mer reste calme quand l’alcyon fait son nid sur les eaux . 1358. « L’homme ineffaçable » (Orientales, XL
, Fumée et verdure, Les nids et les bois. Le vent parle aux chênes, L’ eau parle aux fontaines ; Toutes les haleines Devienn
rève. Où les longs cheveux verts des sombres goëmons Tremblent dans l’ eau moirée avec l’ombre des monts. (Les Chants du C
redresseurs de torts. 1378. Nom donné dans les Pyrénées aux cours d’ eau qui descendent des montagnes. 1379. Le poète rac
lerne et leurs riches coteaux, Ou l’air de Blandusie et l’azur de ses eaux  : Par vous de l’Anio j’admire le rivage, Par vous
 » ; Ovide, « garrulus rivus ». 1439. Les « résilles d’argent » de l’ eau , les « ailes de crêpe », toujours la sensation na
voici deux. Le premier est pris sur un marais : Sous les lentilles d’ eau qui rampent Les canards sauvages y trompent Leurs
et tous à leurs chapeaux Portant ces nénuphars qui fleurissent sur l’ eau  ; et la jeune Bretonne dans son « corset rouge e
 …… Bruyantes et gonflées Les sources vers la mer vont dégorger leurs eaux , Et les rocs de Penmark déchirent les vaisseaux…
ert, hors le cri du vanneau, Immobile longtemps au bord des flaques d’ eau . Le beuglement d’un bœuf lointain, ou la voix tri
leines : Tout le ciel retentit d’épouvantables bonds. 1455. El-lé ( eau sombre). Quimperlé, ou Kemper-lé, ou Kemper-el-lé
idées de ses Adieux à la vie. 1471. Siloé, sourcei intermittente d’ eau vive, sortait de la montagne de Sion. Près des de
bîme où s’élève en monceaux Tout ce qu’ont englouti sous les pesantes eaux Soixante siècles de naufrages… « Plaignez-nous !
le ? — Puis votre souvenir même est enseveli. Le corps se perd dans l’ eau , le nom dans la mémoire ; Le temps qui sur toute
envie, Tant que je trouverai, vivant ma libre vie, Aux fontaines de l’ eau , dans les champs le grand air, À la ville un vole
ité ou, dans la salle du festin, se faisait le mélange du vin et de l’ eau  ; 2° par analogie avec la forme de l’ouverture de
e grillon Demande au sol brûlant un humide sillon ; Et, transfuge des eaux , sur le sable infertile, Se traîne, en mugissant,
24 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Locutions vicieuses. » pp. 66-67
pour Saupoudrer. Se suicider1 pour Se donner la mort. Siau d’ eau pour Seau d’eau. Trémontade pour Tramontane
Se suicider1 pour Se donner la mort. Siau d’eau pour Seau d’ eau . Trémontade pour Tramontane. Trésoriser po
25 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
aison suivante : Tel un arbre que la nature Plaça sur le courant des eaux , Ne redoute pour ses rameaux Ni l’aquilon ni la f
Son règne à ses peuples chéris Sera ce qu’aux champs défleuris Est l’ eau que le ciel leur envoie ; Et tant que luira le so
à ces voix tumultueuses, qui retentissent comme le bruit des grandes eaux . Les peuples frémiront comme des eaux impétueuses
sent comme le bruit des grandes eaux. Les peuples frémiront comme des eaux impétueuses. Dieu s’élèvera contre eux, et les fe
26 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
ement plus parfaite ; qu’on pouvait traverser cette étendue infinie d’ eaux , de tel côté et de tel sens qu’on voulait ; qu’on
s-là les rivières couvertes de têtes d’Indiens qui se sont mis dans l’ eau jusqu’au cou, parce que c’est une situation très-
uï pour ces mortels nouveaux De nos châteaux ailés qui volent sur les eaux … 1. On peut voir, à ce sujet, la Magicienne de
27 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
sable ; mais ce temps-là est passé pour moi ; il me faut suer sang et eau pour faire quelque chose qui mérite de vous l’adr
ns prendre place en nos jardins. Nous t’aimerons, et chaque matin une eau bienfaisante augmentera ta force et ta beauté. Ma
eux ou trois, lorsqu’ils se trouvèrent dans un bocage riant, baigné d’ eaux rafraîchissantes, orné de tout ce qui flatte la v
et seul, au bout d’un chalumeau, En globe aérien souffle une goutte d’ eau . La reine, en cette cour qu’anime la folie, Va, v
une large étuve, Une fosse de pierre aux immenses contours     Qu’une eau jaune et terreuse enferme à triples tours ; C‘est
Fables et apologues. Modèles. N° 87. — La Goutte d’ eau et la Source. Une goutte d’eau, tombée du cie
odèles. N° 87. — La Goutte d’eau et la Source. Une goutte d’ eau , tombée du ciel sur un oranger, roulait de feuill
l’embarras. Il cria, en lui montrant un long roseau : Petite goutte d’ eau , veux-tu que je te recueille ? Non pas, répondit
te d’eau, veux-tu que je te recueille ? Non pas, répondit la goutte d’ eau , j’aime mieux me laisser tomber au milieu de cett
e une ambitieuse ; tu es une folle ! Tu devais savoir qu’une goutte d’ eau n’est rien par elle-même, mais qu’en se réunissan
fontaine. Adieu. » — Vint un beau rayon de soleil qui but la goutte d’ eau . L’abbé Blanchet. N° 88. — Le Rossignol et la
Cependant, un vent favorable, s’élevant de la terre, souffle sur les eaux . La troupe se range en ordre, quitte la terre, et
t de bergers et de chiens qui étaient fort innocents du trouble de l’ eau . C’est ainsi que raisonnent les hauts et puissan
ôle. Heurtèrent l’éléphant près du Nil endormi ; Et le monstre, que l’ eau soulevait à demi, S’étonna d’écraser, dans sa lut
acun d’eux résigné se coucha pour mourir. En vain, fuyant aux cieux l’ eau sur ses rocs venue, L’aigle tomba des airs repous
essine à peine sur ta surface, lorsqu’il s’enfonce comme une goutte d’ eau dans tes profonds abîmes, privé de tombeau, de li
s en pleine mer, et que je n’avais d’autre spectacle que le ciel et l’ eau , je m’amusais quelquefois à dessiner les beaux nu
ne toute couverte de bois épais : vers le nord, on en voit sortir des eaux fraîches et limpides ; au pied, et sous la contin
aîches et limpides ; au pied, et sous la continuelle influence de ces eaux , s’étend une plaine fertile. A l’entour, des arbr
se sent abandonné de ses ailes, vient s’abattre auprès d‘un courant d’ eau  ; là, résigné et solitaire, il attend tranquillem
la Judée a infecté toutes les fontaines de mortels poisons, et leurs eaux funestes ne portent plus que les maladies et la m
ché, bridé et condamné à une stérilité éternelle. Cette masse noire d’ eaux ondoyantes ne ressemblent, ni en couleur, ni en q
ut à l’océan ; car son lit est le seul réceptacle qui convienne à ses eaux impures. La terre qui l’entoure n’est, comme dans
oît. L’épithète déporté peut s’appliquer à la terre aussi bien qu’à l’ eau  ; car, rien de ce qui a vie ne peut rester en ces
n brouillard, et quelquefois se montrent sous la forme d’une trombe d’ eau . C’est le péché qui a fait un enfer de ce Paradis
N° 110. — Un désert. Qu’on se figure un pays sans verdure et sans eau , un soleil brûlant, un ciel toujours sec, des pla
ère calamité, dans la rapidité de notre course, nos outres remplies d’ eau s’écoutent ; haletants, dévorés dune soif ardente
de temps en temps on rencontre des objets qui nous divertissent ; des eaux courantes, des fleurs qui passent. On voudrait ar
illantes, leurs couleurs moins vives, les prairies moins riantes, les eaux moins claires, tout se ternit, tout s efface : l’
uillage, ou le bruit confus du ruisseau qui roule dans la prairie ses eaux étincelantes. Voyez-vous ces collines se dépouill
e, roule et se précipite vers la gorge solitaire d’où s’échappent les eaux du torrent ; le vent fraîchit, l’air s’épure ; un
; nous voyons venir, d’aussi loin que porte le regard, des collines d’ eau écumante derrière d’autres collines. Pendant qu’e
tournoyantes ; il y a comme des plaines, entre ces énormes collines d’ eau , qui laissent reposer un instant les mâts ; mais
au levant descend dans une ombre effrayante, on dirait une colonne d’ eau du déluge. Mille arcs-en-ciel se courbent et se c
, ces cascades admirables qui tombent en bondissant, pour grossir les eaux et la fureur du torrent, tout cela conduit nature
rbe ou sur les blancs rameaux, Ou qu’avec l’Alcyon tu flottes sur les eaux  ! Mais pourquoi t’éveiller quand tout dort sur su
x ses exhalaisons malignes de l’autre il verse abondamment l’urne des eaux fécondantes ; du mélange de deux principes, le ch
et pourtant ces mots nous peignent très bien ces mille gouttelettes d’ eau qui forment dans l’air une espèce de poussière. D
e fleuves tributaires du Meschacébé . Les fleuves, en apportant leurs eaux au Meschacébé, ressemblent à ces peuples vaincus
lina. Cependant Molina s’épuisait à lutter contre la violence des eaux  ; il gravissait dans les ténèbres, saisissant tou
apaise, les tonnerres, les vents cessent d’ébranler la montagne ; les eaux des torrents, moins rapides, ne mugissent plus al
sertes et leurs sombres forêts, lorsqu’elle se trouva arrêtée par les eaux de la Seine, sa nymphe changée en fleuve. Sur la
el enfant aux cheveux blonds, appelé Loïs. Il aimait à nager dans ses eaux transparentes et à courir sur ses pelouses solita
et, présentant la main à Cérès, il lui montre un chemin au milieu des eaux . Cérès, ayant passé le fleuve, donne à l’enfant L
. » Le traître druide sourit : il saisit Loïs, et le noie au fond des eaux . La mère de Loïs ne revoit plus son fils. Elle s’
me, ou Jullien, Ou sa vieille portière, il apprit le moyen : — Dans l’ eau chaude que l’œuf cinq minutes demeure ; Consultez
sur son foyer, Baour fait son début dans l’art du cuisinier. — Dans l’ eau chaude que l’œuf cinq minutes demeure. —  Ma mont
illi bien à point..... Assis sur ses talons, voilà Baour en place ; L’ eau bout et s’évapore ; un quart d’heure se passe ; L
poison. J’exaucerai votre prière, si vous me dites quelle quantité d’ eau est nécessaire pour vous contenter. Mais ne vous
vahirent et dévastèrent en un instant tout le domaine de Raschid. Les eaux déracinèrent ses arbres, engloutirent ses troupea
aussi luy-meme, et entrant dans le Jourdain, se lavant et beuvant des eaux d’iceluy, il lui estoit advis d’y voir son Sauveu
yeux, paissaient les herbes des prairies, Et bondissaient au bord des eaux . Tu dédaignes ces fleurs, par les mains cultivées
rotéger l’innocent. On le sortit de son sépulcre et on le jeta dans l’ eau  ; l’eau n’en voulut pas davantage. Continuellemen
l’innocent. On le sortit de son sépulcre et on le jeta dans l’eau ; l’ eau n’en voulut pas davantage. Continuellement les fl
28 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Rochefoucauld 1613-1680 » pp. 18-21
e chambre maladroite, un carrosse mal attelé, un cocher ivrogne, de l’ eau trouble, du vin vert, du pain de Beauce2, des cré
la justice dans un certain ressort. 4. Le millésime manque. 1. Ces eaux minérales étaient déjà très-célèbres.
29 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
vre des Rois3 , « et nous allons sans cesse au tombeau, ainsi que des eaux qui se perdent sans retour. » En effet, nous ress
x qui se perdent sans retour. » En effet, nous ressemblons tous à des eaux courantes. De quelque superbe distinction que se
le plus grand poids emporte le moindre ; qu’une pierre enfonce dans l’ eau plutôt que du bois ; qu’un arbre croît en un lieu
euilles pourrissent et se mêlent avec la terre, qui, ramollie par les eaux , ouvre son sein aux semences, que la chaleur du s
30 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
t laissé dans le ciel des vapeurs rouges dont la réflexion4 rendait l’ eau couleur de rose ; les arbres des terrasses étaien
tage. Il était grand jour ; mes yeux en s’ouvrant virent le soleil, l’ eau , la verdure, un paysage admirable. Je me levai, m
probable. 4. Réflexion veut dire ici réverbération des rayons que l’ eau reflète. 1. Comme tous ces détails sont pris sur
31 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
st une large étuve, Une fosse de pierre aux immenses contours, Qu’une eau jaune et terreuse enferme à triples tours ; C’est
t les jeunes zéphyrs de leurs chaudes haleines Ont fondu l’écorce des eaux  ; car si la glace qui couvre la surface de l’eau
fondu l’écorce des eaux ; car si la glace qui couvre la surface de l’ eau peut jusqu’à un certain point se comparer à une é
mêlée à l’Océan, puisse y conserver la douceur et la limpidité de ses eaux  ; mais dès que la fable a doué la fontaine Aréthu
32 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
ue j’ai faite, et qu’il est au moins tombé sur la terre deux pouces d’ eau plus que l’année passée. » Un moment après il sor
 » Songez qu’une bouteille qui a été fêtée, quand elle était pleine d’ eau des Barbades, est jetée dans un coin dès qu’elle
fruits. Mais dans tous ceux où l’espace s’est trouvé confiné par les eaux , ou resserré par les hautes montagnes, ces petite
or, l’homme innocent comme la colombe, mangeait du gland, buvait de l’ eau  ; trouvant partout sa subsistance, il était sans
autres animaux lui laissent et dédaignent. Il est fort délicat sur l’ eau  : il ne veut boire que de la plus claire, et aux
ussi sobrement qu’il mange, et n’enfonce point du tout son nez dans l’ eau par la peur que lui fait, dit-on, l’ombre de ses
ortifications, dédains, railleries ; ils boivent les affronts comme l’ eau  : de cruelles épreuves leur apprennent bientôt qu
n met dans les chaumières, aux pieds des agonisants, c’est un pot à l’ eau , avec un rameau du buis bénit le dimanche des Ram
utes. Quels effets incroyables de lumière ! les beaux ciels ! quelles eaux  ! quelle ordonnance ! quelle prodigieuse variété
, ont les bras levés vers le ciel ; d’autres se sont élancés dans les eaux . Ils sont portés par les flots contre des rochers
sur une autre mer, et vous verrez le calme avec tous ses charmes. Les eaux tranquilles, aplanies et riantes, s’étendent en p
olorés ! comme les nuages marchent, se meuvent, et reflètent dans les eaux la teinte de leurs couleurs ! Allez à la campagne
it creusé un trou dans le sable avec une coquille, pour y renfermer l’ eau de la mer. La nature est infiniment étendue, et j
l’espace. Elle en a mis avec des nageoires dans de simples gouttes d’ eau , et en si grand nombre, que le physicien Leuwenho
après lui, entre autres Robert Hooke296, en ont vu, dans une goutte d’ eau de la petitesse d’un grain de millet, les uns 10,
aires et diaphanes d’une plante, leur présente des milliers de jets d’ eau  ; fixée en boule à l’extrémité d’un de ses poils,
leurs bords. L’air retentissait des cris des frégates, des coupeurs d’ eau , et d’une multitude d’oiseaux de marine, qui, mal
t du côté de la mer des bruits épouvantables, comme si des torrents d’ eau , mêlés à des tonnerres, eussent roulé du haut des
son avant aux flots qui venaient de la pleine mer, et à chaque lame d’ eau qui s’engageait dans le canal, sa proue se soulev
ses pas avec une nouvelle furie, elle le couvrait d’énormes voûtes d’ eau , qui soulevaient tout l’avant de sa carène, et re
sauvez-la ; ne la quittez pas ! » Mais dans ce moment, une montagne d’ eau d’une effroyable grandeur s’engouffra entre l’île
age. La Néva coule à pleins bords au sein d’une cité magnifique : ses eaux limpides touchent le gazon des îles qu’elle embra
le modèle ni l’imitation. Mille chaloupes se croisent et sillonnent l’ eau en tous sens : on voit de loin les vaisseaux étra
t qui se laissaient aller doucement au paisible courant de ces belles eaux , Les rameurs chantaient un air national, tandis q
x et de lauriers-roses, et sur laquelle coulent quelques filets d’une eau fraîche et limpide. Cette eau me parut excellente
laquelle coulent quelques filets d’une eau fraîche et limpide. Cette eau me parut excellente ; j’en bus abondamment, car j
garder celle d’olorifer, car je n’ai point aperçu de cygnes dans ses eaux . Je suivis son cours, espérant rencontrer ces ois
s, comme le Tibre, autrefois l’Albula, porte aujourd’hui à la mer les eaux inconnues du Tévère. J’examinai les ruines du pon
ps : il faut répandre dans la campagne des Albanaises qui tirent de l’ eau on qui lavent à des puits les robes des Turcs ; d
Une teinte singulièrement harmonieuse marie la terre, le ciel et les eaux  ; toutes les surfaces, au moyen d’une gradation i
s au même point, et qu’elle-même nous fournisse, dans l’abondance des eaux qu’elle fait couler de son sein fécond, tous les
et l’attente qu’excitait le caractère connu de l’accusé. Conduit par eau de la Tour à Westminster, il traversa sans troubl
ne fut inondée ; à Lyon, beaucoup de maisons furent détruites par les eaux , et une partie des murs de la ville s’écroula. Da
n pas au mont Perdu515, mais seulement au port de Paillers516, où les eaux se partagent entre les deux mers, ou bien entre B
à tour rapproche, éloigne les objets ; ces gaves écumants ou verts d’ eau , ces prairies d’émeraude. Mais bientôt succède l’
es et leurs âpres sentiers ; ou seulement, regardez ces étrangers aux eaux de Cauterets, couvrant leurs haillons de la digni
on entend la voix, De ces premières fleurs dont février s’étonne, Des eaux , de l’air, des près et du bruit monotone Que font
J’irai puiser sur ta trace Dans les sources de ta grâce : Et, de ses eaux abreuvé, Ma gloire fera connaître Que le Dieu qui
rynée, Errait à l’ombre, aux bords du faible et pur Crathis : Car les eaux du Crathis, sous des berceaux de frêne, Entouraie
 « Si, comme je le crois, belle dès ton enfance, C’est le dieu de ces eaux qui t’a donné naissance700, Nymphe, souvent les v
is. Sur ses mains de l’aignière710 d’argent Par une jeune esclave une eau pure est versée. Une table de cèdre, où l’éponge
vallon où ma vie obscure Se berçait d’un doux avenir. Au détour d’une eau qui chemine A flots purs, sous de frais lilas749,
trouve partout, devant les flots d’une mer furieuse, comme devant les eaux transparentes d’un lac immobile, au milieu du tum
ge : Et tandis que l’oiseau qui chante ses douleurs Bâtit au bord des eaux son nid parmi les fleurs, Lui, des sommets d’Atho
rtain où je vais, Et je rappelle en vain ma jeunesse écoulée, Comme l’ eau du torrent dans sa source troublée. Gloire à toi 
ai mangé dans les pleurs le pain de ma misère, Et tu m’as abreuvé des eaux de ta colère. Gloire à toi ! J’ai crié, tu n’as p
blasphème, J’osai… Je me repens : Gloire au Maître suprême ! Il fit l’ eau pour couler, l’aquilon pour courir, Les soleils p
usqu’aux noms divins qui charmaient nos oreilles. Ces murs battus des eaux , à demi renversés Par le choc des boulets que Ven
r, Un épi glané dans nos plaines ; Et nous ne buvons qu’à prix d’or L’ eau qui coule de nos fontaines. « De l’or ! ils l’ont
rends toi, » criait le More ; « Tous tes pairs sont couchés dans les eaux du torrent. » Il rugit comme un tigre, et dit : «
nt la montagne et se parlaient entre eux. A l’horizon déjà, par leurs eaux signalées, De Luz et d’Argelès se montraient les
; Son poitrail est lavé par le flot transparent, Comme un écueil où l’ eau se joue en expirant ; Le duvet qu’en passant l’ai
dort, et de son pied le large gouvernail Trouble encore, en ramant, l’ eau tournoyante et douce, Tandis que sur ses flancs s
seaux, On voyait de bien loin son corset d’écarlate Se mirer dans les eaux . Ses canots l’entouraient, à leur place assignée,
telots. Je les fis mettre en mer à bord d’une chaloupe, Hors de notre eau tournante et de son tourbillon, Et je revins tout
nte étincelle ; L’Occident amincit sa frange de carmin ; La nuit de l’ eau dans l’ombre argente la surface ! Sillons, sentie
es mauvaises pensées, Qui passent dans l’esprit comme une ombre sur l’ eau . Elle ignore ! — à jamais ignore-les comme elle !
r ; et ces derniers signaux, Connus des gens de mer, ont traversé les eaux . Lutte affreuse ! Lé ciel est plus noir que de l’
land, Le côtier franchissait le râz, lorsqu’en houlant Une montagne d’ eau l’entraîna dans la baie, La Baie-des-Trépassés, b
i soulevait son chapeau, Et les filles jetaient sur la fleur un peu d’ eau . Cette fleur, Sulia, l’enfant grave et fidèle, La
35 ; Et le bleu Titarèse836, et le golfe d’argent Qui montre dans ses eaux , où le cygne se mire, La blanche Oloossone à la b
lle, à l’heure du silence, Tomber comme une perle au sein profond des eaux  ? Ah ! Si tu dois mourir, bel astre, et si ta têt
ssi gai que l’oiseau ; Chacun se réjouit d’en habiter la rive ; Car l’ eau donne à ses bords une voix toujours vive. Mais to
Voici ce que nous dit la voix proche ou lointaine, Qui coule avec les eaux , torrent, fleuve on fontaine : LE TORRENT. Le sou
eaux, torrent, fleuve on fontaine : LE TORRENT. Le sourd travail des eaux a fendu le rocher ; Ma source en murmurant fuit d
reçois et j’emporte en courant Et la neige et la grêle et des flots d’ eau fangeuse, Et les mille débris de ma rive orageuse
côtés, dans l’herbe et les buissons, Mille gais sifflements dont les eaux sont jalouses. Il est des bruits joyeux même au f
fond des grands bois : Je mêle à ces accords ma rumeur incessante ; L’ eau fait dans leurs concerts la note gémissante. L’ho
te gaîté légère, Je descends de trop haut et viens de trop profond. L’ eau circule depuis que la nature existe ; J’ai pénétr
Voici ce que nous dit la voix proche ou lointaine, Qui coule avec les eaux , torrent, fleuve et fontaine ; Voici ce que nous
eau, Du ruisseau qui gazouille aussi gai que l’oiseau : LE TORRENT. L’ eau jaillit, la roche déserte Va répondre aux chanson
isseaux. J’abrite une immense famille : Un peuple entier vit sous mes eaux . De mes bords chérissant la zone, Les arbres croi
scie Sous le toit du vieux bûcheron. A travers le roc et l’argile, L’ eau glisse et creuse incessamment ; C’est moi, sur la
tendue à leurs pieds, elle y reste assoupie, Et, la nuit, on dirait l’ eau dormante et croupie Qui s’amasse dans l’ombre au
tte S’étend, désert liquide, au milieu du désert. Mais au fond de ces eaux , dont une clarté louche A mes yeux par moments la
rqué ta place, Le jour où de l’abîme il mesura l’espace Et sépara les eaux de la terre et des cieux. Ta couche fut longtemps
ouffre S’exhale une vapeur de bitume et de soufre. Elle obscurcit tes eaux , charge tes bords fumants ; Et lorsqu’à ta surfac
jour, D’une marche invisible et sûre En a fait lentement le tour. Son eau fraîche a fui goutte à goutte, Le suc des fleurs
e en tout, dans ses sujets, dans lui-même, et sur la terre et sur les eaux  ; mais il l’a forcée pour l’embellir. Les arts, q
ve rampant et vil, réponds : ne sont- ce pas là les Thermopylés ? Ces eaux bleues qui t’entourent, servile rejeton d’un-peup
cette princesse, Comme le ciel, s’il perdait ses étoiles, La mer ses eaux , le navire ses voiles. » 497. Franklin naquit
es du Lundi X. – Comme point de comparaison, vour aussi le Voyage aux Eaux des Pyrénées de M. Taine et l’article de Sainte-B
il faut bien se garder d’étendre la goutte d’essence dans une masse d’ eau ou dans des flots de couleur. La poésie ne consis
res. De même Fénelon (Télémaque, XXI) :« Une belle esclave verse de l’ eau d’une aiguière d’or sur un bassin d’argent… » Aig
n bassin d’argent… » Aiguière, de l’ancien mot aiguë, venant de aqua, eau . 711. La grammaire demanderait à ne rien faire,
erions,    hélas !    loin de vous engloutis Sous l’épais linceul des eaux noires ; Et que les souvenirs que nous avions lai
p. 334. 842. Le poète semble s’être rappelé ces grands réservoirs d’ eau , d’où sortent les euves, et qui étonnent le paste
ce lac de mort, comme les clameurs étouffées du peuple abîmé dans ses eaux . » (Chateaubriand.) 852. Les savants sont loin d
33 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
st ainsi que Vulcain se prend pour le feu, Neptune pour la mer et les eaux en général, Mars pour la guerre, etc. 2º L’effet
ingénieusement cette charmante allégorie de la ceinture de Vénus, aux eaux qui environnent le globe terrestre : De Vénus, n
tendres désirs, Et la joie et l’espoir, précurseur des plaisirs. Les eaux sont ta ceinture, ô divine Cybèle ! Non moins imp
les mers soutient d’autres assauts, Et brise fièrement la colère des eaux . Là, d’un long mur de jonc l’ondoyante souplesse,
r votre enfance et vous donner vos noms ! Qui viendra vous verser des eaux rafraîchissantes ? Quel autre soutiendra vos tige
is vous revoir, Je vous soignais le jour, vous visitais le soir ; Des eaux du Paradis j’entretenais vos charmes, Et mes yeux
34 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
est une grande ressemblance de l’imitation avec la chose ; c’est de l’ eau prise dans le ruisseau et jetée sur la toile. Il
les et communes. En voici des exemples : Platon a dit en parlant de l’ eau et du vin : Le vin qu’on verse dans un vase est
c douceur, semblable à une belle rivière qui roule tranquillement une eau claire et pure, et que bordent des forêts verdoya
n pied infatigable est plus fort que l’espace ; Le fleuve aux grandes eaux se range quand je passe, Et la voix de la mer se
du canon, les inondations, le retentissement d’une abondante chute d’ eau , les volcans, les tremblements de terre ; tout ce
35 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
entre mille roseaux, Le Rhin134 tranquille et fier du progrès de ses eaux , Appuyé d’une main sur son urne penchante, Dormai
ts berceaux, Entre des tapis de verdure, Que nourrit la fraîcheur des eaux , Serpente avec un doux murmure Le plus transparen
ts pour crimes ; coursier pour cheval ; glaive pour épée ; ondes pour eaux  ; antique pour ancien ; jadis pour autrefois ; so
quand de petits ruisseaux Roulent tranquillement leurs languissantes eaux . Mais les vents en fureur, la mer pleine de rage,
36 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
abes qui sont toutes accentuées : Lac, près, bois, monts, ifs, pins, eaux , mers, flamme, air, tout fuit. Quelle dissonance
 ! ah ! — oh ! oui, — tant y a, — à tort et à travers, — suer sang et eau , etc. Ces alliances de mots, consacrées par l’usa
coursier pour cheval, glaive pour épée, hymen pour mariage, onde pour eau , nautonier pour matelot, penser pour pensée, etc.
37 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
air que nous respirons ; dans la pluie qui inonde les champs, que des eaux qui vont alimenter les ruisseaux voisins et faire
tombent emportées par les vents, ces ruisseaux qui précipitent leurs eaux troublées, ces vents qui murmurent à travers les
38 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
re a des Césars. » 2° Le tout pour la partie, comme le fleuve pour l’ eau du fleuve, la mer pour l’eau de la mer, l’arbre p
t pour la partie, comme le fleuve pour l’eau du fleuve, la mer pour l’ eau de la mer, l’arbre pour l’une de ses branches. Ex
rim Parthus bibet, aut Germania Tigrim. Virg. Ou le Parthe boira de l’ eau de la Saône, ou le Germain de l’eau du Tigre. 3°
im. Virg. Ou le Parthe boira de l’eau de la Saône, ou le Germain de l’ eau du Tigre. 3° Le genre pour l’espèce, ou l’espèce
e, s’empressent d’annoncer son retour. Le ruisseau, dont il épure les eaux , hâte sa course à travers la prairie. Le rocher à
gros, épais, grossier. Crassas gurgite volvit aquas. Ov. Il roule des eaux épaisses dans son gouffre. Crassa manus, crassus
fait en parlant tout bas. Lenes sub noctem susurri. Gazouillement des eaux . Lympharum susurrus. Hor. XLIX. — Crimen, culp
er que fluvius est le mot propre pour désigner un fleuve, une masse d’ eau coulant dans le même lit ; au lieu que flumen sig
it ; au lieu que flumen signifie plutôt un flux très-abondant, soit d’ eau , soit d’autres matières. — Amnis (de am et nare)
tium, abyssus. Gurges, gouffre, endroit profond d’un fleuve où l’ eau se rassemble et tournoie. Mater, Cyrene mater, qu
us ima tenes. V. — Vorago (de vorare), ouverture de terre, tournant d’ eau , abîme. Turbidus hic cœno vastâque voragine gurge
thus (de ϰυαθος), gobelet dont on se servait pour mesurer le vin et l’ eau que l’on versait dans les tasses. Il se dit d’un
dit particulièrement des prodiges qui arrivent sur la terre et dans l’ eau , une pluie de pierres, de l’eau changée en sang,
s qui arrivent sur la terre et dans l’eau, une pluie de pierres, de l’ eau changée en sang, etc. — Ostentum est une vision,
39 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XI. Poésies fugitives. »
ndeaux les Métamorphoses d’Ovide : À la fontaine où l’on puise cette eau Qui fait rimer et Racine et Boileau, Je ne bois p
s aisément, s’il le faut, un rondeau, Que je n’avale un verre plein d’ eau claire            À la fontaine. De ces rondeaux
40 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »
était impitoyablement dévorée de l’ardeur du soleil ; la privation d’ eau y était donc le plus grand malheur que l’on eût à
les livres saints, à une terre aride et brûlante, où il n’y a point d’ eau , pour peindre l’excès du malheur : de là ces méta
41 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
ns eurent le temps de se sauver, et onze chevaux s’étant jetés dans l’ eau , malgré la rapidité du fleuve, gagnèrent tous les
ux qui le tiraient ayant lâché les câbles, il tomba dans le fond de l’ eau et se perdit. Je viens d’apprendre qu’on l’a pêch
42 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
’y prendre, lorsque le président imagina cet expédient : il remplit d’ eau une grande coupe, mais de manière qu’une petite g
qu’il vit à ses pieds, puis il la posa doucement sur la surface de l’ eau ou elle surnagea à son aise sans répandre la moin
nferme tout un monde d’habitants, toute une forêt de végétation ; son eau limpide court sans bruit en s’épurant sur la glai
d’hépatiques ; les fontinales, les longues herbes, appelées rubans d’ eau , les mousses aquatiques pendantes et chevelues, t
enture il fait naufrage, il aura du moins la consolation de mourir en eau douce. Il écrit aussi un de ses amis qu’il veut
rts, des rivières de sang. Et dans le Cid : Nous les pressons sur l’ eau , nous les pressons sur terre. Et nous faisons cou
43 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Rabelais, 1483-1553 » pp. -
ire ou la sagesse. Son œuvre rappelle cette fontaine magique dont les eaux avaient pour chacun le goût des vins qu’il s’imag
rebeau18, luy promist vn habit en condition qu’il le passast oultre l’ eau à la cabre morte1 sus ses espaules. Car c’estoit
ues à Vitulos10. Soubdain se descharge, et vous iecte Dodin en pleine eau la teste au fond. (Livre III, ch. xxiii.) Fem
44 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
sous la brune envolée. Entre les fleurs, Psyché, dormant au bord de l’ eau , S’anime, ouvre les yeux à ce monde nouveau ; Et
vre languit ; la main, en essuyant la tempe, Retombe mollement avec l’ eau qui la trempe1. Les yeux cherchent ; voici, trava
45 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
suivants, et vous décrivez l’aspect qu’ils offrent au printemps : Les eaux  ; Les prés ; Les arbres dans les jardins et dans
des cascades : à l’aide d’une machine à vapeur, il fait arriver de l’ eau dans son parc, et il creuse à cette eau des lits
vapeur, il fait arriver de l’eau dans son parc, et il creuse à cette eau des lits de ciment et de pierres. Il réunit dans
vince reculée, dans un canton sauvage, bien peu fertile, presque sans eau , presque sans ombrage, un hameau... Décrivez soit
rige vers la lumière. Mais c’était un feu follet qui brillait sur des eaux stagnantes. Il allait tomber dans l’eau lorsqu’un
follet qui brillait sur des eaux stagnantes. Il allait tomber dans l’ eau lorsqu’un pécheur qui se trouvait là sur sa nacel
Tout à coup un ange leur apparaît et promet de leur accorder toute l’ eau qu’ils demanderont. Daphnis demande un ruisseau q
se noyer lui-même, il s’enfuit. Malgré la hauteur et la rapidité des eaux , malgré l’embarras de son costume épiscopal, l’ho
e son arrivée dans la salle du bal ; il entre tout couvert de boue, d’ eau et de sang dans cette salle splendide, et il dépo
ule ; Maxence et tous ceux qui l’accompagnent sont engloutis dans les eaux . Cette dernière catastrophe, qui est le principal
il va périr. Personne n’ose exposer sa vie. Léopold s’élance dans les eaux . Décrivez ses généreux efforts, et l’anxiété de t
itaient les profondeurs de la terre ; les ondins se jouaient dans les eaux , et les salamandres dans les flammes. Cette croya
s le bord par le courant. Des hommes de la campagne, apercevant sur l’ eau une femme qui donnait des signes de vie, s’empres
pour retourner à la ferme de son père, s’aperçoit qu’un léger filet d’ eau coule par une ouverture : sans un prompt secours,
e de son père, on l’aperçoit ; Gaston jette la liqueur dans un vase d’ eau , et fait boire cette eau à un chien, qui périt bi
oit ; Gaston jette la liqueur dans un vase d’eau, et fait boire cette eau à un chien, qui périt bientôt dans les convulsion
r myosotis une charmante petite fleur bleue, qui se plaît au bord des eaux , et qu’on appelle en allemand vergiss mein nicht,
46 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
e former sans matière,             A ta voix seulement Tu séparas les eaux , leur marquas pour barrière             Le vaste
s chaleurs, portent aux champs arides             Le secours de leurs eaux . Seigneur, qu’ainsi les eaux de ta grâce fécond
arides             Le secours de leurs eaux. Seigneur, qu’ainsi les eaux de ta grâce féconde             Réparent nos lang
47 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
s en pleine mer, et que je n’avais d’autre spectacle que le ciel et l’ eau , je m’amusais quelquefois à dessiner les beaux nu
vin où coule un petit ruisseau sur un fond d’ardoise, qui donne à ses eaux une couleur noirâtre, désagréable d’abord, mais q
48 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
é sur le bord d’une claire fontaine, et ayant aperçu son image dans l’ eau , il en devint si amoureux, qu’il sécha de langueu
lui-même fils du Ciel et de la Terre. Après avoir formé de terre et d’ eau les premiers hommes, il alla, avec le secours de
. Il était né, en 1518, à Semur en Bourgogne, et mourut, en 1653, aux eaux de Spa, bourg d’Allemagne, dans le pays de Liège.
ses compagnons à une fontaine voisine, pour qu’ils y puisassent de l’ eau . Mais ils furent tous dévorés par un dragon qui l
; et tous les Dieux et toutes les Déesses du ciel, de la terre et des eaux , excepté la Discorde, assistèrent à ses noces, qu
49 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
nes zéphyrs de leurs chaudes haleines.         Ont fondu l’écorce des eaux . Il y a ici deux expressions qui se contrarient 
de temps en temps on rencontre des objets qui vous divertissent, des eaux courantes, des fleurs qui passent : on voudrait s
rillantes, leurs couleurs moins vives, les prairies moins riantes les eaux moins claires ; tout pâlit, tout s’efface ; l’omb
e chevalier de Nantouillet était tombé de cheval : il va au fond de l’ eau , il revient, il retourne, il revient encore ; enf
serts de l’Arabie Pétrée Qu’on se figure un pays sans verdure et sans eau , un soleil brûlant, un ciel toujours sec, des pla
Racine. Victor Hugo, dans la pièce de vers intitulée Moïse sauvé des eaux , en fournit un exemple. Nous voyons la fille de P
50 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
ure ; en vain dans ses canaux Les vents contagieux en ont troublé les eaux  ; En vain sur la surface une fange étrangère App
lement de leurs capotes, les soldats courent aux vivres, au bois, à l’ eau , à la paille. Le feu s’allume ; bientôt la marmit
utres, sur les épaules des coureurs qu’on avait envoyés chercher de l’ eau , est arrivée au camp, la veillée se prolonge. Les
51 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
u’à cet âge. Une femme disait à l’autre : Ma chère, croyez-vous que l’ eau soit assez bouillante pour la jeter sur le thé. —
rie sans calcul et sans but, qui mène si loin la pensée. Le bruit des eaux convient à toutes ces impressions vagues et profo
ces sources jaillissantes qu’il n’ébranle ces immobiles pierres. Les eaux qui s’élancent en gerbe de ces fontaines sont si
s merveilles. Des courriers traversent les airs, se glissent dans les eaux , franchissent les monts et les vallées. Ceux-ci a
le cou tendu et l’aile sifflante, ils s’abattent tout à coup sur les eaux qui retentissent. Un cri général, suivi d’un prof
tes, mais dont les pèlerinages sont moins lointains, c’est la poule d’ eau . Elle se montre au bord des joncs, s’enfonce dans
e se retire à des sources écartées. Une racine de saule minée par les eaux lui offre un asile, elle s’y dérobe à tous les ye
robe à tous les yeux. Les convolvulus, les mousses, les capillaires d’ eau , suspendent devant son nid des draperies de verdu
le cresson et la lentille lui fournissent une nourriture délicate ; l’ eau murmure doucement à son oreille ; de beaux insect
clat des flots et leur livrent la proie qui leur échapperait dans les eaux transparentes ; ils n’aiment que les retraites ig
ataves, qui n’est qu’une mince écorce de terre flottant sur un amas d’ eau . Le pays, coupé par les bras du Rhin, baigné et s
rsait le fleuve coloré des feux du matin, le victimaire qui puisait l’ eau du sacrifice47, et souvent un berger appuyé sur s
x et de lauriers-roses, et sur laquelle coulent quelques filets d’une eau fraîche et limpide. Cette eau me parut excellente
laquelle coulent quelques filets d’une eau fraîche et limpide. Cette eau me parut excellente ; j’en bus abondamment, car j
garder celle d’olorifer, car je n’ai point aperçu de cygnes dans ses eaux . Je suivis son cours, espérant rencontrer ces ois
s, comme le Tibre, autrefois l’Albula, porte aujourd’hui à la mer les eaux inconnues du Tévère. J’examinai les ruines du pon
ps : il faut répandre dans la campagne des Albanaises qui tirent de l’ eau ou qui lavent à des puits les robes des Turcs ; d
et l’attente qu’excitait le caractère connu de l’accusé. Conduit par eau de la Tour à Westminster, il traversa sans troubl
ne fut inondée ; à Lyon, beaucoup de maisons furent détruites par les eaux , et une partie des murs de la ville s’écroula. Da
La vallée d’Aoste est parcourue par une rivière qui reçoit toutes les eaux du Saint-Bernard, et qui, sous le nom de Dora-Bal
nts Dans les creux des ravins suivre les flots errants. Du temps, des eaux , de l’air, n’effacez point la trace315 ; De ces r
vallon où ma vie obscure Se berçait d’un doux avenir. Au détour d’une eau qui chemine À flots purs, sous de frais lilas391,
etrouve partout, devant les Ilots d’une mer furieuse comme devant les eaux transparentes d’un lac immobile, au milieu du tum
ge : Et tandis que l’oiseau qui chante ses douleurs Bâtit au bord des eaux son nid parmi les fleurs, Lui, des sommets d’Atho
rtain où je vais, Et je rappelle en vain ma jeunesse écoulée, Comme l’ eau du torrent dans sa source troublée. Gloire à toi 
ai mangé dans les pleurs le pain de ma misère. Et tu m’as abreuvé des eaux de ta colère. Gloire à toi ! J’ai crié, tu n’as p
lasphème, J’osais… Je me repens : Gloire au maître suprême ! Il fit l’ eau pour couler, l’aquilon pour courir, Les soleils p
squ’aux noms divins qui charmaient nos oreilles. Ces murs battus des eaux , à demi renversés Par le choc des boulets que Ven
r, Un épi glané dans nos plaines ; Et nous ne buvons qu’à prix d’or L’ eau qui coule de nos fontaines. « De l’or ! ils l’on
nte étincelle ; L’Occident amincit sa frange de carmin ; La nuit de l’ eau dans l’ombre argente la surface ; Sillons, sentie
les mauvaises pensées Qui passent dans l’esprit comme une ombre sur l’ eau . Elle ignore ! — à jamais ignore-les comme elle 
ruit de lumière et de vie, Quelque chose des vents, des forêts et des eaux  ! Oh ! dis-moi, quand tu vas, jeune et déjà pens
lle, à l’heure du silence, Tomber comme une perle au sein profond des eaux  ? Ah ! si tu dois mourir, bel astre, et si ta têt
460 ; Et le bleu Titarèse461 et le golfe d’argent Qui montre dans ses eaux , où le cygne se mire, La blanche Oloossone à la b
ribuns. (Chateaubriand.) 47. Le victimaire préparait les couteaux, l’ eau , les gâteaux du sacrifice ; il était à demi nu, e
ave rampant et vil, réponds : ne sont-ce pas là les Thermopyles ? Ces eaux bleues qui l’entourent, servile rejeton d’un peup
cette princesse, Comme le ciel, s’il perdait ses étoiles, La mer ses eaux , le navire ses voiles. 258. Franklin naquit à
vocal by my song, and taught his praise. « Vous qui glissez dans les eaux , et vous qui foulez la terre, soit que vous march
fleurs et de l’ombrage, et tout ce que j’aimai. C’est là, près d’une eau pure, au coin d’un bois tranquille, Qu’à mes mâne
52 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454
r pour arriver sur l’autre montée : partie de la file est déjà dans l’ eau , partie en deçà, au delà. Tout à coup se lèvent d
es, il y a deux fontaines qui tombent dans des sarcophages, et dont l’ eau coule par des canaux le long du mur et des allées
53 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
aient de la même montagne, avaient pendant quelque temps traîné leurs eaux chétives à travers des roseaux, par des routes à
et moins agréable, mais sans rien perdre d’elle-même. Puis encore des eaux abondantes, descendues des coteaux voisins, vienn
indicible volupté. La prairie est entrecoupée de ruisseaux, dont les eaux , toujours vives et aussi claires que le cristal,
rodige extraordinaire. Tout à coup le lac d’Albe, sans le secours des eaux du ciel, sans aucun débordement de rivière, sort
acle de Delphes ; et les députés apportent pour réponse de lâcher les eaux du lac et d’en inonder la campagne : ainsi Véïes
de Syracuse est ici ; c’est ici que les pêcheurs viennent faire de l’ eau  ; ils ne sauraient se passer de cette propriété. 
plisse le ventre, et non pas qu’on le flatte. J’ai soif : — Que cette eau soit puisée à l’étang voisin, ou, qu’à force de l
r, par une atmosphère saine et par un ciel d’une admirable pureté : L’ eau , par deux fleuves, qui, confondant leurs cours da
roi en personne qui attisait encore l’incendie. Alors ils laissent l’ eau qu’ils avaient apportée, pour jeter dans le feu d
, en traversant des vignobles et des plaines, et le reflux rend leurs eaux fort poissonneuses ; la plupart même, riches d’un
ce même compagnon, un homme de cœur, un brave soldat, m’apporta de l’ eau dans son casque. — Pourriez-vous donc, général, r
en pièces, chacun en tirant à soi un lam[illisible chars][texte coupé] eau  ; ils fendaient à coups de hache les vases d’un t
, on voit l’or rayonner sur les portes ; il plonge ses mains dans une eau limpide, l’eau qui découle [illisible chars][text
rayonner sur les portes ; il plonge ses mains dans une eau limpide, l’ eau qui découle [illisible chars][texte coupé]e ses m
tincelante quand il les approchait de ses dents ; il avait mêlé à une eau pure la liqueur du dieu qui l’avait doué de ce po
rs : car ils savent plus promptement marcher, se repaître, passer les eaux à la nage, et ils le savent sans maître, par leur
e qu’il se sentait chatouillé en entendant une femme qui portait de l’ eau dire tout bas à une autre : Voilà le fameux Démos
? Je cessai de me fâcher, et je me mêlai à ceux qui étaient venus aux eaux . Mais cette aventure m’a plus servi, peut-être, q
XCV. L’Hiver de 1709. (Suite.) 95. Alors celui qui puisait de l’ eau dans le creux de sa main à un bassin tiède, n’app
e, n’approcha de ses lèvres desséchées qu’un breuvage de glace ; et l’ eau jetée en l’air retentissait, en tombant sur le so
corps ; les oreilles basses et pendantes, les yeux noirs ou couleur d’ eau , et pleins de feu, les flancs larges, les jarrets
e troupe sans équipages ; la terre et le ciel n’y fournissent point d’ eau . On n’y voit que des plages sablonneuses, sans vé
erchaient la terre des yeux : nul arbre, nulles traces de culture ; l’ eau même dont on avait chargé les chameaux manquait d
e étincelant : précieux soulagement, supposé même qu’il ne vînt pas d’ eau , pour les voyageurs accablés par l’excès de la ch
le soleil. Un grand nombre de fontaines répandent de tous côtés leurs eaux douces, qui entretiennent les forêts. La températ
un autre bois d’Ammon, au milieu duquel se voit une source appelée l’ Eau du Soleil : vers le point du jour, elle est [illi
mer Adriatique, qui se porte sur cette côte avec tout le poids de ses eaux . La terre y est légère et friable ; percée de cav
e, en est-il une seule, excepté Magnésie, que la mer ne baigne de ses eaux  ? Ainsi la Grèce semble couronner comme d’une bor
r en se succédant. Ainsi, dans cette maladie où le ventre se gonfle d’ eaux intérieurement épanchées, plus on boit, plus on v
sent des fleurs avec leurs pieds, les autres emplissent leur trompe d’ eau , et en imbibent les poils dont tout leur corps es
es ou rares, et ne profitent point à un sol qui n’est pas habitué aux eaux du ciel. L’unique espoir de l’Egypte est dans le
ciel. Sur un sol sablonneux et altéré, le Nil apporte à la fois de l’ eau et de la terre. Comme il roule des flots chargés
plaine est couverte, les vallées ont disparu, les cités sortent de l’ eau comme des îles. Dans l’intérieur, les habitants n
s vents. Un ruisseau, qui s’échappe d’une source voisine, et dont les eaux fuient rapidement sur des cailloux brillants, pou
54 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
e ? Songez qu’une bouteille qui a été fêtée quand elle était pleine d’ eau des Barbades4, est jetée dans un coin dès qu’elle
le bruit, était son élément ; il s’y trouvait comme le poisson dans l’ eau . L’agitation, la fièvre du travail et du plaisir
êtes jeune et aimable ; vous n’avez pas le petit doigt du pied dans l’ eau du Styx, et j’y suis jusqu’au menton. » Ce mouran
55 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
je sortais, il me devançait vite, Pour m’aller à la porte offrir de l’ eau bénite. Instruit par son garçon, qui dans tout l’
              Passe-moi, sans tant de façons. Caron.               L’ eau nous gagne, ma barque crève. Alcide.            
e heure, Conservait avec soin le trésor précieux Que nous tenons de l’ eau dont la source est aux cieux. Malc est un jeune
eux outres qui les aident à passer un fleuve en les soutenant sur les eaux . Leur maître, accompagné d’un serviteur, les pour
Ils défendaient ce lieu du chaud et des hivers. De degrés en degrés l’ eau tombant sur des marbres Mêlait son bruit aux vent
ait sans enchantement        Persuader leur vaine gloire        Que l’ eau du Rhône ou de la Loire, Ayant sur son passage ab
fleurs tapissée, N’entretiens jamais ma pensée Que du murmure de ton eau . Ah ! quelle riante peinture Chaque jour se pare
dit un critique, « les plus simples choses, l’herbe, les fleurs, les eaux , n’ont de prix à leurs yeux que si on peut les co
a main se déploie ; Il peuple leurs déserts d’astres étincelants, Les eaux autour de lui demeurent suspendues ;             
s abîmes funèbres ; Il affermit la terre et chassa les ténèbres ; Les eaux couvraient au loin les rochers et les monts : Mai
nit le Dieu de l’univers. Sur les montagnes solitaires, Il répand les eaux salutaires Des torrents cachés dans les cieux, Et
les orages, Les aquilons dont les ravages Font régner la mort sur les eaux  ; Et tu dis : Ces mers déchaînées Verront leurs o
coteau ceint de bois et de priés, Avoir un humble toit, une source d’ eau vive Qui parle, et dans sa fuite et féconde et pl
. Les Coquillages. (Les trois Règnes, VII.) Voyez au fond des eaux ces nombreux coquillages : La terre a moins de fr
ient l’Éternel sur le roc solitaire, Au bruit sourd du torrent dont l’ eau les désaltère, Quand, tout à coup, un ange, en dé
on ne connaît pas. À travers la cime agitée Du saule incliné sur les eaux , Verse ta lueur argentée, Flottante en mobiles ré
crucifix de bois Que la vierge chrétienne a saisi de ses doigts, Et l’ eau sainte, et le buis à la sombre verdure, Du chevet
é,               Un bas crotté               Sur un pâté ; Un pot à l’ eau sous une Volupté ;     Vulcain près du tison qui
Le Juif errant. Chrétien, au voyageur souffrant. Tends un verre d’ eau sur ta porte. Je suis, je suis le Juif errant, Qu
squ’aux noms divins qui charmaient nos oreilles. Ces murs battus des eaux , à demi renversés Par le choc des boulets que Ven
r, Un épi glané dans nos plaines ; Et nous ne buvons qu’à prix d’or L’ eau qui coule de nos fontaines. » « De l’or ! ils l’
la Madeleine. Adieu, Madeleine chérie, Qui te réfléchis dans les eaux , Comme une fleur de la prairie Se mire au cristal
roseaux, J’entendais rire au clair de lune Les lutins des bois et des eaux , Qui, sous ses clartés taciturnes, Du trône dispu
ature, N’agita d’un frémissement La torpeur de ce lac dormant, Dont l’ eau n’a point de mouvement,          Point de murmure
L’effarouchent bien moins que les forêts arides, Il poursuit près des eaux le jasmin des Florides ; La nompareille au fond d
n pied infatigable est plus fort que l’espace ; Le fleuve aux grandes eaux se range quand je passe ; Et la voix de la mer se
ygne argenté qui s’élève et déploie        Ses blanches ailes sur les eaux . L’Isolement. (Méditations poétiques.) So
nte et s’enfonce en un lointain obscur. Là, le lac immobile étend ses eaux dormantes, Où l’étoile du soir se lève dans l’azu
uits à travers les rameaux Y soufflait l’harmonie et la fraîcheur des eaux . La Mère de Jocelyn. Jocelyn s’informe aup
Quand nous habitions ensemble Sur nos collines d’autrefois, Où l’ eau court, où le buisson tremble, Dans la maison qui
ont ; Debout, croisant les bras, le pilote à la proue Contemple cette eau vaste où pas un flot ne joue, Et que rasent parfo
use avec tant de liberté qu’il semble écrire en prose. Il fait rimer eau avec falot, mari avec souris, etc. Dans le passag
: Le cœur d’un homme vierge est un vase profond ; Lorsque la première eau qu’on y verse est impure, La mer y passerait sans
de nouveau transformé, Le moine arrive au bout, il voit l’espace ; L’ eau suit toujours son cours accoutumé, Et la colline
on, qu’elle semble un radeau Entouré d’un millier de récifs à fleur d’ eau  ! Ah ! demain, venez voir, entre la pointe et l’î
, on trouvait un bateau, Si lourd et si chargé de morts qu’il faisait eau  ; Et pourtant il fallait, malgré vent et marée, L
rges Où l’herbe épaisse fume au soleil du matin ; Le long des cours d’ eau vive encaissés dans leurs berges,         Sous de
ts désastres Se lèvent quatre fois et se couchent les astres. Enfin l’ eau sans effort lèche les noirs pavés, Et les laisse
56 (1854) Éléments de rhétorique française
i caractérise ce pays : Qu’on se figure un pays sans verdure et sans eau , un soleil brûlant, un ciel toujours sec, des pla
educs qui, comme des rayons aboutissant à un même centre, amènent les eaux au peuple-roi sur des arcs de triomphe ; le bruit
s troupeaux de cavales demi-sauvages qui viennent s’abreuver dans ses eaux  ; cettecampagne que le citoyen de Rome dédaigne m
renard approche alors son oreille de la glace, s’arrête au bruit de l’ eau qu’il entend, et semble faire en lui-même le rais
e sous le faix : donc, si j’entends près de mon oreille le bruit de l’ eau , elle n’est pas gelée, et la glace n’est pas asse
et si plein de miséricorde, qui vous comptera un soupir et un verre d’ eau donné en son nom, plus que tous les autres ne fer
rsait le fleuve coloré des feux du matin, le victimaire qui puisait l’ eau du sacrifice, et souvent un berger, appuyé sur sa
la corruption de la cour, le compare à la fontaine d’Aréthuse, dont l’ eau ne se mêle point à celle de la mer : Belle Aréth
rtelles pour les Maures ; car ils se contentaient de Les laver dans l’ eau de la mer, et disaient, par une manière de prover
de fortune ou d’esprit ; et, après avoir dit : l’enfant tomba dans l’ eau , on dit : l’homme est dans le bonheur, dans le ma
es jeunes zéphyrs, de leurs chaudes haleines, Ont fondu l’écorce  des eaux . Il y a là deux images qui se contrarient : on n
de temps en temps on rencontre des objets qui vous divertissent, des eaux courantes, des fleurs qui passent : on voudrait s
illantes, leurs couleurs moins vives, tes prairies moins riantes, les eaux moins claires ; tout pâlit, tout s’efface ; l’omb
ouvraient la face de l’abîme, et l’esprit de Dieu était porté sur les eaux . Or, Dieu dit : « Que la lumière soit, » et la lu
qui nous portent malheur, et, si vous les mettez en liberté, toute l’ eau de la mer n’éteindra pas les flammes. » Et elles
uvions. Argument. Les fleuves et les rivières tirent leur origine des eaux qui tombent sur le sommet des montagnes, des vape
i s’y liquéfient. À la fonte des neiges, ou au moment des orages, les eaux des montagnes se précipitent avec une vitesse ext
st ce que les naturalistes ont appelé alluvions. Dissertation. « Les eaux qui tombent sur les crêtes et les sommets des mon
t former ainsi les rivières et les fleuves qui reportent à la mer les eaux que la mer avait données à l’atmosphère. «  A la
la fonte des neiges, ou lorsqu’il survient un orage, le volume de ces eaux des montagnes, subite ment augmenté, se précipite
enues ou le limon le plus imperceptible. Souvent même le cours de ces eaux , avant de former le grand fleuve inférieur, est o
-même ; et des sources fécondes où puisait son génie, rassemblant les eaux du ciel et les torrents de la montagne, il faisai
de se livrer naïvement aux mouvements de son cœur, avait sué sang et eau pour remplir quatre grandes pages de phrases décl
57 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
une belle soirée, Mirtile était allé visiter l’étang voisin, dont les eaux réfléchissaient l’éclat de la lune. Le calme prof
fuit dans les roseaux, Et les Nymphes208 d’effroi se cachent sous les eaux . Au contraire, cet autre, abject en son langage,
par quelque orage, Viennent inonder la plage Qui doit engloutir leurs eaux . Style de l’Ode On n’exige pas que l’ode m
ntait nos misères.                    Aux arbres, qui couvraient les eaux , Nos lyres tristement demeuraient suspendues,    
masses énormes, et resserre dans leur vaste élément les habitants des eaux . Cependant, loin de jouir du bonheur, il est sans
fleurs tapissée ! N’entretiens jamais ma pensée Que du murmure de ton eau … Ah ! quelle riante peinture Chaque jour se mont
énitude, l’abondance et l’impétuosité, à un fleuve qui grossi par les eaux du ciel, se précipite en bouillonnant, du haut de
58 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
, le craquement du bois qui se fend et éclate, le bouillonnement de l’ eau , le pétillement de la flamme, la douce haleine du
e rivage : …. Et vastos volvunt ad littora fluctus. Une montagne d’ eau qui s’élève dans les airs : …. Insequitur cumulo
frémis d’horreur à ce récit), deux énormes serpents déroulent sur les eaux leurs orbes immenses, et s’avancent de front vers
ait mieux ressortir les mouvements des deux serpents à la surface des eaux . Horresco referens. Ces mots, jetés au commencem
rouvent plus loin. Le premier, angues, est un serpent qui nage dans l’ eau  ; le second, serpens, est un reptile qui rampe su
ecta, figure très-bien le cou allongé des reptiles qui domine sur les eaux et se redresse dans l’air. Virgile nous montre en
59 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
n Champagne, à Château-Thierry, élevé un peu à l’aventure, maître des eaux et forêts, charge dont il fit une sinécure poétiq
sant fardeau ; Le moindre vent qui d’aventure Fait rider la face de l’ eau , Vous oblige à baisser la tête ; Cependant que mo
 ! que m’importe ton renard ! Bientôt l’écuyer dit : — Monseigneur, l’ eau que nous allons maintenant passer à gué ne serait
mon pousse la Tortue à voyager ? Je ne dis pas la Tortue indienne : l’ eau de son étang est tarie ; il faut bien qu’elle émi
a mer Méditerranée vue des hauteurs de Sorrente, les grands bois, les eaux limpides, la neige sur la montagne, le soleil dan
60 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
ui échappe, il ne sait ce qu’il en fait ; il le laisse couler comme l’ eau sous les ponts1. Demandez-lui ce qu’il a fait de
lui demandent ». Ce remède, pour guérir les cœurs, est préférable aux eaux qui ne guérissent que le corps. Il faut songer à
. Le monastère recherche le silence et l’ombre des bois, le calme des eaux tranquilles. L’église champêtre s’élève sur la pe
avait Fénelon pour directeur. 2. La comtesse était allée prendre les eaux de Bourbon. 3. Dans ce tableau de la vie de cour
61 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
atrie, j’y profiterai de vos bontés. Mais j’aimerais mieux boire de l’ eau de votre fontaine que du lait de vos vaches ; et,
Sauveur du monde a passé comme nous, et où nous buvons chaque jour l’ eau triste et troublée de notre vie, le bonheur n’est
it laissé dans le ciel des vapeurs rouges dont la réflexion rendait l’ eau couleur de rose ; les arbres des terrasses étaien
tage. Il était grand jour ; mes yeux en s’ouvrant virent le soleil, l’ eau , la verdure, un paysage admirable. Je me levai, m
62 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »
L’aquilon se taisait dans les bois, sur les mers ; Les habitants des eaux , les monstres des déserts, Des oiseaux émaillés l
t chaque mot se traîne. Mais vois d’un pied léger Camille effleurer l’ eau  ; Le vers vole et la suit, aussi prompt que l’ois
63 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
oderne, m’exprimer de prime abord, sans fatigue, sans effort, comme l’ eau murmure et comme le rossignol chante. » Et le rai
raisonneur du livre lui répond avec un grand sens : « Le murmure de l’ eau est produit par un travail, et le chant du rossig
64 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606
, dans le creux des vallées, ou réunis en masse dans les forêts ; les eaux , qui possèdent une échelle de voix d’une étendue
jour de décembre gris et calme. La brume nous voilait le lointain des eaux , mais donnait assez d’espace à la vue pour laisse
65 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
Le monde a la forme d’une sphère. Il y a quatre éléments : le feu, l’ eau , l’air et la terre. Le feu est chaud ; l’eau est
tre éléments : le feu, l’eau, l’air et la terre. Le feu est chaud ; l’ eau est liquide et potable ; l’air est respirable. Il
aud ; l’eau est liquide et potable ; l’air est respirable. Il y a des eaux stagnantes et des eaux courantes. Les vents sont
et potable ; l’air est respirable. Il y a des eaux stagnantes et des eaux courantes. Les vents sont produits par le mouveme
n Timagène à cause de sa médisance. — 14. Marius interdit le feu et l’ eau à Métellus Numidicus, son ennemi. — 15. Le préteu
abius Maximus Allobrogicus, citoyen et général très-illustre. — 16. L’ eau et le feu furent interdits à Cicéron, sauveur de
. Nous nous nourrissons des animaux qui vivent sur la terre ou dans l’ eau et de ceux qui volent dans l’air ; nous jouissons
e. — 10. L’Indus est plus froid que les autres fleuves ; il roule des eaux dont la couleur diffère peu de celle de la mer. —
lles sont propres à nager. — 10. Tout âge est apte à étudier. — 11. L’ eau qui contient du nitre est bonne à boire. — 12. Le
oire, ni dans celle des richesses. — 12. Nous donnons prudemment de l’ eau à boire aux enfants. — 13. La nature a donné en p
orrigé. 1. Certains animaux naissent sur la terre, d’autres dans l’ eau , d’autres dans l’air ; mais chez tous la vie est
mer. Là sont ces ports fameux, Caiète, Misène, et Baies aux sources d’ eau tiède, et le Lucrin, et l’Averne, qui semblent de
s passèrent la mer Rouge, un ange marchant devant eux et séparant les eaux , et le peuple marchant à pied sec. A cette nouvel
, et étant entré inconsidérément dans la mer encore entr’ouverte, les eaux se rejoignirent, et il périt avec toute son armée
e donna un coup de verge sur un rocher, et il en jaillit une source d’ eau vive, qui ranima tout le peuple. Plus tard, les H
épaisse ; il est dans une vallée dont le sol gras est arrosé par des eaux tombant des rochers qui la dominent. Du pied même
re un rocher qui intercepte son cours, il partage pour ainsi dire ses eaux et s’ouvre deux chemins ; à partir de là, semblab
immense, et l’ayant enduite de bitume, il la rendit impénétrable aux eaux  : il s’y renferma avec sa femme, ses trois fils e
t sur des flots paisibles, en conclut, ce qui était en effet, que les eaux se retiraient, et pour s’en assurer, il lâcha d’a
une troisième fois, elle ne revint pas, à quoi l’on reconnut que les eaux s’étaient retirées. Aussi Noé, étant sorti de l’a
de ses armes, et se jeta tout couvert de poussière et de sueur dans l’ eau qui était glaciale. Aussitôt ses membres se raidi
ombattit vingt-quatre ans contre les Carthaginois. — 6. On interdit l’ eau et le feu à tous les meurtriers de César. — 7. On
ëte Pindare. — 6. On avait coutume d’interdire aux exilés le feu et l’ eau . — 7. Il convient de pardonner (1) à ceux qui nou
e c’est sous le règne de Xerxès que Thémistocle passa en Asie. — 3. L’ eau entre en ébullition quand on met du feu par-desso
ublius Clodius fit rendre dans son tribunal une loi qui portait que l’ eau et le feu seraient interdits à quiconque aurait f
ibre, il se jeta lui-même à la nage, s’efforçant de le soutenir sur l’ eau , devant une multitude de peuple accourue pour êtr
reuse est agité par les ardeurs de la fièvre, s’il vient à boire de l’ eau froide, il arrive souvent qu’il commence par para
on. — 4. Alexandre, voyant son armée souffrir de la soif, refusa de l’ eau qu’on lui présentait, en disant  : « Je n’ai pas
66 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — E — article »
es épaisses forêts dont ses côtes sont couvertes en font paroître les eaux noires.
67 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
n d’eux sera leur conducteur : il les mènera aux sources vivantes des eaux et aplanira les montagnes devant eux. Voici que l
res qui lui sont contiguës220: ici, ce sont des compartiments mêlés d’ eaux plates221 et d’eaux jaillissantes ; là, des allée
tiguës220: ici, ce sont des compartiments mêlés d’eaux plates221 et d’ eaux jaillissantes ; là, des allées en palissade222 qu
e perdent dans la campagne et annoncent la maison, qui est entourée d’ eau . Vous récrierez-vous : Quel jeu du hasard ! combi
fruits impurs de la corruption : dans toutes les parties basses, des eaux mortes et croupissantes, faute d’être conduites e
les, et demeurent également inutiles aux habitants de la terre et des eaux  ; des marécages qui, couverts de plantes aquatiqu
ux la rendre agréable et vivante : desséchons ces marais, animons ces eaux mortes en les faisant couler, formons-en des ruis
ne encore plus contrainte en se mettant en mouvement. Il entre dans l’ eau jusqu’au-dessus du genou, la tête entre les jambe
quelquefois périr d’inanition ; car il n’a pas l’instinct, lorsque l’ eau est couverte de glace, d’aller chercher à vivre d
bus de la force et par la cruauté, au lieu que le cygne règne sur les eaux à tous les titres qui fondent un empire de paix,
ombattre et vaincre sans jamais attaquer ; roi paisible des oiseaux d’ eau , il brave les tyrans de l’air ; il attend l’aigle
sa noble aisance, à la facilité, à la liberté de ses mouvements sur l’ eau , on doit le reconnaître non seulement comme le pr
, soit que, voguant en troupe, on voie de loin, au milieu des grandes eaux , cingler la flotte ailée387, soit que s’en détach
esclaves que nous puissions contraindre ou renfermer : libre sur nos eaux , il n’y séjourne, ne s’établit qu’en y jouissant
timent de servitude et de captivité ; il veut à son gré parcourir les eaux , débarquer au rivage, s’éloigner au large ou veni
gnes étaient en possession de faire l’ornement de toutes les pièces d’ eau  : ils animaient, égayaient les tristes fossés des
elles du lac de Genève, parce que les rochers et les bois y bordent l’ eau de plus près ; mais elles ne sont pas moins riant
de bosquets et bordés d’arbrisseaux de toute espèce, dont le bord des eaux entretient la fraîcheur. Une haute terrasse plant
jeter seul dans un bateau que je conduisais au milieu du lac quand l’ eau était calme ; et là, m’étendant tout de mon long
er avant la nuit close. D’autres fois, au lieu de m’écarter en pleine eau , je me plaisais à côtoyer les verdoyantes rives d
plaisais à côtoyer les verdoyantes rives de l’île, dont les limpides eaux et les ombrages frais m’ont souvent engagé à m’y
ans quelque asile caché : là, le bruit des vagues et l’agitation de l’ eau , fixant mes sens et chassant de mon âme toute aut
ait souvent sans que je m’en fusse aperçu. Le flux et reflux de cette eau , son bruit continu, mais renflé par intervalles,
flexion sur l’instabilité des choses de ce monde, dont la surface des eaux m’offrait l’image408; mais bientôt ces impression
3, entre mille roseaux, Le Rhin, tranquille et fier du progrès de ses eaux , Appuyé d’une main sur son urne penchante, Dormai
onnée De ces fleuves sans nom suivra la destinée ! Ah ! périssent mes eaux , ou par d’illustres coups Montrons qui doit céder
endant trente légers vaisseaux D’un tranchant aviron déjà coupent les eaux  ; Cent guerriers s’y jetant signalent leur audace
De tant de coups affreux la tempête orageuse - Tient un temps sur les eaux la fortune douteuse ; Mais Louis d’un regard sait
omme un torrent fougueux, qui, du haut des montagnes, Précipitant ses eaux , traîne dans les campagnes Arbres, rochers, troup
e coteau ceint de bois et de prés, Avoir un humble toit, une source d’ eau vive Qui parle, et dans sa fuite et féconde et pl
fleurs et de l’ombrage, et tout ce que j’aimai. C’est là, près d’une eau pure, au coin d’un bois tranquille, Qu’à mes mâne
aissent comme une muraille couverte de feuilles. 223. Petits cours d’ eau  : ce sont des noms propres substitués à un nom co
de temps en temps on rencontre des objets qui nous divertissent, des eaux courantes, des fleurs qui passent. On voudrait s’
illantes, leurs couleurs moins vives, les prairies moins riantes, les eaux moins claires : tout se ternit, tout s’efface. L’
opriété de Fouquet, fort remarquable, d’ailleurs par la beauté de ses eaux . 573. La Fontaine, si l’on en croit Voltaire, a
68 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
attristantes. L’Arabie Qu’on se figure un pays sans verdure et sans eau , un soleil brûlant, un ciel toujours sec, des pla
est liquide ;     Ce qui est liquide plie sous le faix ; Donc, cette eau qui fait du bruit plie sous le faix. Il est esse
vous dise ce que je dois. Sachez, monsieur, que tant va la cruche à l’ eau qu’enfin elle se brise ; et, comme dit fort bien
mais, s’il faut ainsi dire, à travers les champs, non point comme ces eaux souterraines que l’on emprisonne dans des canaux,
69 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
a main se déploie : Il peuple leurs déserts d’astres étincelants. Les eaux autour de lui demeurent suspendues,             I
s abîmes funèbres ; Il affermit la terre, il chassa les ténèbres. Les eaux couvraient au loin les rochers et les monts, Mais
70 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
lui et de sa fortune. Ce palais, ces meubles, ces jardins, ces belles eaux , vous enchantent, et vous font récrier d’une prem
déclare que le vin lui est nuisible ; l’oracle lui dit de boire de l’ eau  : qu’elle a des indigestions, et il ajoute qu’ell
71 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
ne fleur, une plante, un animal naïvement ; je dirai presque que de l’ eau est naïvement de l’eau, sans quoi elle visera à d
n animal naïvement ; je dirai presque que de l’eau est naïvement de l’ eau , sans quoi elle visera à de l’acier poli et au cr
est une grande ressemblance de l’imitation avec la chose ; c’est de l’ eau prise dans le ruisseau et jetée sur la toile. »
72 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
roduits, qui donnera à chaque coin de terre, à chaque subdivision des eaux , aux animaux, aux plantes, selon les lieux et les
urs, donnez-moi la carte d’un pays, sa configuration, son climat, ses eaux , ses vents, et toute sa géographie physique ; don
73 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
omme une fleur de poupre et d’azur. Ces objets étaient répétés dans l’ eau d’un étang avec l’ombrage d’un noyer, qui servait
u levant, descend dans une ombre effrayante ; on dirait une colonne d’ eau du déluge1. Mille arcs-en-ciel se courbent et se
74 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
déjà les zéphyrs, de leurs chaudes haleines, Ont fondu l'écorce des eaux , parce que fondre ne peut se dire de l'écorce.
parce que fondre ne peut se dire de l'écorce. Et puis l'écorce des eaux est un terme impropre. Les métaphores sont encore
sant fardeau : Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l' eau Vous oblige à baisser la tête ; Cependant que mon
il suit chaque flot de l'onde fugitive : — Maman, dit-il, où va cette eau  ? Après avoir roulé plus loin que la prairie, Rev
airie, Revient-elle baigner cette rive fleurie ? » — Mon fils, cette eau fuit pour toujours : Après mille et mille détours
mbaument l'air dans le parterre, Nous t'offrirons tous les matins Une eau limpide et salutaire. Que dis-je ? Non, dans nos
75 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
larice, s’entretenaient d’une sérénade qui lui avait été donnée sur l’ eau , et dont ils ne connaissaient pas l’auteur, lorsq
s On servit douze plats, et qu’on fit six services, Cependant que les eaux , les rochers et les airs Répondaient aux accents
jour, d’où tant de serpenteaux D’un déluge de flamme attaquèrent les eaux , Qu’on crut que, pour leur faire une plus rude gu
76 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
De tant de coups affreux la tempête orageuse, Tient un temps sur les eaux la fortune douteuse. Mais Louis d’un regard, sait
tre livré à la pente précipitée de ces cataractes écumantes, dont les eaux suspendues semblent moins rouler sur la terre, qu
t les jeunes zéphirs de leurs chaudes haleines Ont fondu l’écorce des eaux . Fondre l’écorce ne peut point se dire au propr
u des métaux. On ne doit donc pas dire au figuré, fondre l’écorce des eaux . Racine n’est pas moins répréhensible d’avoir dit
77 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
désormais l’envie Me revenait, daignez me la changer ; Oncques dans l’ eau n’entrerai de ma vie Qu’auparavant je ne sache na
u mesurer le globe. Voici une autre charade sur le mot château (chat, eau ), qui est plus développée, et que Beauzée cite da
78 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
ndeau : Cela me met en une peine extrême. Quoi ! treize vers, huit en eau , cinq en ême ! Je lui ferais aussitôt un bateau.
tière et parfaite. Pour faire tant que l’ayez toute nette, Je suis en eau , tant que j’ai l’esprit lourd ; Et n’ai rien fait
79 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
est une grande ressemblance de l’imitation avec la chose, c’est de l’ eau prise dans le ruisseau et jetée sur la toile (Did
nt et une agitation extraordinaire » semblable au bouillonnement de l’ eau sur le feu. C’est de la même  manière que nous so
tait les mouvements à peu près comme la glace, en se formant, ôte à l’ eau sa fluidité. D’après ces paroles de La Harpe, to
, car je vois un rapport clair entre les petites vagues formées par l’ eau , et ces lignes courbées tantôt en haut, tantôt en
prend. Le cerf d’un vol hardi traversera les airs, Les habitants des eaux fuiront dans les déserts, La Saône ira se joindre
doublement des consonnes (c. s.) imite le sifflement des serpents. L’ eau se précipitant dans son lit tortueux Court, tombe
r quand de petits ruisseaux Traînent languissamment leurs gémissantes eaux . On croit voir ces eaux dormantes qui coulent sa
ux Traînent languissamment leurs gémissantes eaux. On croit voir ces eaux dormantes qui coulent sans bruit ; harmonie descr
80 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
d, des gouffres sans issue ; ne distinguant plus la terre solide de l’ eau non encore glacée, il redoute également et le mar
res agneaux, bondissent sur l’herbe. Là coulent mille ruisseaux d’une eau claire. Enfin on voit au-dessous de ces pâturages
bâtie la ville de Tyr. Cette grande ville semble nager au-dessus, des eaux , et être la reine de toutes les mers. Les marchan
iplierez ses richesses. Le grand fleuve est rempli de l’abondance des eaux . La terre a préparé la nourriture des hommes, par
81 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
’airain échauffé déjà l’onde frissonne ; Bientôt le thé doré jaunit l’ eau qui bouillonne, Ou des grains du Levant je goûte
e, entre mille roseaux, Le Rhin, tranquille et fier du progrès de ses eaux , Appuyé d’une main sur son urne penchante, Dormai
nnée, De ces fleuves sans nom suivra la destinée ! Ah ! périssent mes eaux  ! ou, par d’illustres coups, Montrons qui doit cé
82 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
educs qui, comme des rayons aboutissant à un même centre, amènent les eaux au peuple-roi sur des arcs de triomphe ; le bruit
s troupeaux de cavales demi-sauvages qui viennent s’abreuver dans ses eaux  ; cette campagne que le citoyen de Rome dédaigne
83 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
usqu’aux rives de l’Eure emportés dans leur fuite, Dans les profondes eaux vont se précipiter Et courent au trépas qu’ils ve
uvant la sauver, seigneur, j’allais moi-même Répandre sur son front l’ eau sainte du baptême, Lorsque les Sarrasins, de carn
84 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
logie par ses recherches, et ses Discours admirables de la nature des eaux et fontaines, métaux, etc. ; — Olivier de Serres
avire fut brisee, et qu’il se trouva à fond, ne pouvant revenir sur l’ eau , à cause de sa robbe trempee qui le tiroit à bas,
lèbre de ses ouvrages, intitulé : Discours admirable de la Nature des Eaux et Fontaines, tant naturelles qu’artificielles ;
e fut pas sans grand peine : d’autant qu’il me falloit aller querir l’ eau , le mortier et la pierre, sans aucun ayde et sans
ous lieux. Le juste est comme l’arbre qui est planté sur le cours des eaux , qui porte son fruict en son temps, parce que la
que l’univers entier s’arme pour l’écraser. Une vapeur, une goutte d’ eau , suffit pour le tuer. Mais quand l’univers l’écra
ommes pour pouvoir être arrêtées de toutes parts372. Tu arrêtes cette eau d’un côté, elle pénètre de l’autre ; elle bouillo
de temps en temps on rencontre des objets qui nous divertissent, des eaux courantes, des fleurs qui passent. On voudroit s’
illantes, leurs couleurs moins vives, les prairies moins riantes, les eaux moins claires : tout se ternit, tout s’efface. L’
s se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d’ eau et de racines : ils épargnent aux autres hommes l
elles du lac de Genève, parce que les rochers et les bois y bordent l’ eau de plus près ; mais elles ne sont pas moins riant
de bosquets et bordés d’arbrisseaux de toute espèce, dont le bord des eaux entretient la fraîcheur. Une haute terrasse plant
jeter seul dans un bateau que je conduisois au milieu du lac quand l’ eau était calme ; et là, m’étendant tout de mon long
er avant la nuit close. D’autres fois, au lieu de m’écarter en pleine eau , je me plaisois à côtoyer les verdoyantes rives d
plaisois à côtoyer les verdoyantes rives de l’île, dont les limpides eaux et les ombrages frais m’ont souvent engagé à m’y
ans quelque asile caché : là, le bruit des vagues et l’agitation de l’ eau , fixant mes sens et chassant de mon âme toute aut
oit souvent sans que je m’en fusse aperçu. Le flux et reflux de cette eau , son bruit continu, mais renflé par intervalles,
flexion sur l’instabilité des choses de ce monde, dont la surface des eaux m’offroit l’image ; mais bientôt ces impressions
ires, soit couché dans mon bateau que je laissois dériver au gré de l’ eau , soit assis sur les rives du lac agité, soit aill
la lumière, la voûte céleste, la verdure de la terre, le cristal des eaux , tout m’occupoit, tout me donnoit un sentiment in
de hauteur, sur les vieux arbres des plus belles futaies. Il craint l’ eau plus encore que la terre, et l’on assure que, lor
roissement, tous les habitans de l’air détruits ou relégués, ceux des eaux renfermés dans des prisons de glace, et la plupar
) L’Arabie Pétrée Qu’on se figure un pays sans verdure, sans eau , un soleil brûlant, un ciel toujours sec, des pla
. Prends le pinceau que tu viens de tremper dans la lumière, dans les eaux , dans les nuages ; les phénomènes divers dont ta
on met dans les chaumières, aux pieds des agonisans, c’est un pot à l’ eau , avec un rameau du buis bénit le dimanche des Ram
it du côté de la mer des bruits épouvantables, comme si des torrens d’ eau , mêlés à des tonnerres, eussent roulé du haut des
son avant aux flots qui venoient de la pleine mer, et à chaque lame d’ eau qui s’engageoit dans le canal, sa proue se soulev
ses pas avec une nouvelle furie, elle le couvroit d’énormes voûtes d’ eau qui soulevoient tout l’avant de sa carène, et rej
sauvez-la, ne la quittez pas ! » Mais, dans ce moment, une montagne d’ eau d’une effroyable grandeur s’engouffra entre l’île
e, et qu’il représente si bien sous l’image d’un fleuve qui roule des eaux limpides dans un lit profond, flumen orationis 62
herché les gazons où l’automne n’étoit pas encore descendue. Dans les eaux , pas un seul poisson ; pas même une seule de ces
nne son petit conseil, ou prend quelque chose sur lui, qu’il met de l’ eau dans son vin. Il s’est distingué aux victoires na
age. La Néva coule à pleins bords au sein d’une cité magnifique ; ses eaux limpides touchent le gazon des îles qu’elle embra
le modèle ni l’imitation. Mille chaloupes se croisent et sillonnent l’ eau en tous sens : on voit de loin les vaisseaux étra
t qui se laissaient aller doucement au paisible courant de ces belles eaux . Les rameurs chantaient un air national, tandis q
t-Puissant m’a créé, souverain de la nature, porté triomphant sur les eaux , tandis que les habitants des fleuves accompagnen
ent des monts de l’Arcadie. Dans le vallon où l’on voyait briller ses eaux , Alphée semblait suivre encore les pas d’Aréthuse
Une teinte singulièrement harmonieuse marie la terre, le ciel et les eaux  ; toutes les surfaces, au moyen d’une gradation i
ages, qui descendent au bord du Tibre et viennent s’abreuver dans ses eaux . Vous vous croiriez transporté au temps des vieux
tous les bruits ordinaires des grandes cités se mêle ici le bruit des eaux que l’on entend de toutes parts, comme si l’on ét
r pour arriver sur l’autre montée : partie de la file est déjà dans l’ eau , partie en deçà, au-delà. Tout à coup se lèvent d
on Newton ?… Lorsque le voyageur parcourt ces plaines fécondes où des eaux tranquilles entretiennent par leur concours régul
…………………………………………………………… Ces irruptions, ces retraites précipitées des eaux n’ont point toutes été lentes, ne se sont point t
les voyons ; et même la force des mouvements qu’éprouva la masse des eaux est encore attestée par les amas de débris et de
us engloutis par des déluges ; les autres, qui peuplaient le sein des eaux , ont été mis à sec avec le fond des mers subiteme
exécutée. Il demanda et prit, coup sur coup, deux tasses de café à l’ eau . Ces précautions étaient de sinistre augure. « Ca
s de Véronèse et de Rembrandt, sur les dômes dorés de Moscou, sur les eaux bleues du Bosphore, sur le fourmillement d’un baz
me un fourré impénétrable à travers lequel on voit par places luire l’ eau diamantée du torrent… La Sierra-Morena franchie,
aite comme un grand navire enfoncé dans la vase et échoué au fil de l’ eau vers le milieu de la Seine. Au quinzième siècle c
elle, vers le couchant, le Palais de Justice921 asseyait au bord de l’ eau son groupe de tours. Les futaies des jardins du r
nte occidentale de la Cité masquaient l’îlot du Passeur922. Quant à l’ eau , du haut des Tours Notre-Dame, on ne la voyait gu
s toits verdissaient à l’œil, moisis avant l’âge par les vapeurs de l’ eau , s’il se dirigeait à gauche vers l’Université, le
rdins924, tantôt un entassement de maisons qui avaient le pied dans l’ eau , comme entre les deux ponts. Il y avait grand vac
taient en désordre et presque à pic sur ses flancs jusqu’au bord de l’ eau , ayant l’air, les unes de tomber, les autres de r
nt brisé à son passage, pur de l’écume des torrents qui a troublé ses eaux , se déroule et s’aplanit tout à coup pour répéter
monde ; il dit adieu à tout, et part. Il va trouver trois ennemis, l’ eau , l’air et l’homme ; et toutes les minutes de sa v
s pluies récentes avaient laissé, dans quelques sillons, des lignes d’ eau que le soleil faisait briller comme de minces fil
ferme tout un monde d’habitants, toute une forêt de végétations ; son eau limpide court sans bruit en s’épurant sur la glai
patiques969 ; les fontinales970, les longues herbes appelées rubans d’ eau , les mousses aquatiques pendantes et chevelues, t
quelle perte ! 220. En 1577 Marguerite, sous prétexte de prendre les eaux de Spa, fit un voyage politique pour gagner des p
ncée en 1672. 386. Plonger dans l’abîme. « Abîmer Tèlemaque sous les eaux . » (Fénelon, Télémaque, XIX). 387. Latinisme : B
Elle regardait des poissons dépaysés et malheureux dans leur bassin d’ eau claire : « Ils sont comme moi, ils regrettent leu
ust, dans l’Estramadure. 819. Don Juan d’Autriche détruisit dans les eaux de Lépante la flotte turque le 17 octobre 1571.
85 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Vauvenargues 1715-1747 » pp. 196-198
« Heureux qui peut dormir sous une cabane écartée, loin du bruit des eaux  ! » Le jour vient, les ombres s’effacent, et les
86 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
es haleines, l’air que les animaux respiraient était semblable à de l’ eau tiède2. La nuit, qui répand avec ses ombres une d
ui échappe, il ne sait ce qu’il en fait ; il le laisse couler comme l’ eau sous les ponts1. Demandez-lui ce qu’il a fait de
87 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre II. Du Sublime dans les Choses. »
, mais du mouvement continuel et de l’irrésistible impétuosité de ses eaux . Dès qu’il est question d’espace, une sorte d’exc
88 (1873) Principes de rhétorique française
e qui est liquide ne peut me porter : donc si j’entends le bruit de l’ eau , c’est que la rivière n’est pas gelée jusqu’au fo
ur.   N’est-ce pas ici que Borée enleva, dit-on, la jeune Orithye ; l’ eau est si claire, si pure et si limpide que des jeun
ts prissent part à son supplice, il fut tué sur la terre, jeté dans l’ eau , exposé au feu et pendu dans l’air. Ce dernier t
e bateaux à vapeur qu’on sollicitait, fit détruire tous les moulins à eau de ces mêmes négociants, qui lui semblaient s’opp
atique par laquelle connaissant la force et les actions du feu ; de l’ eau , de l’air, des astres, des cieux et de tous les a
la noble aisance, à la facilité, à la liberté de ses mouvements sur l’ eau , on doit reconnaître le cygne… comme le plus beau
illantes, leurs couleurs moins vives, les prairies moins riantes, les eaux moins claires ; tout se ternit, tout s’efface ; l
la férocité du tigre,   Qu’on se figure un pays sans verdure et sans eau . Malherbe a donné un magnifique exemple du tour
de l’orgue et ruissellent le long des grands tubes d’airain, comme l’ eau d’une éponge. Cet admirable paysage a tout le pre
ouillet : Il me semble que vous vous ressemblez comme deux gouttes d’ eau la mer et vous. Il y a celle différence que toute
, saute de son vaisseau ; Le beau feu de son cœur lui fait mépriser l’ eau . Quoi de plus ridicule que ces jeux de mots de J
ge, et dis : du vin. — Ou la rosée humide des fontaines ? — Non, de l’ eau , tout simplement. Qu’aurait dit Antiphane de cet
r que l’aile des oiseaux, Sans mouiller sa chaussure eût volé sur les eaux . Mais, dit Quintilien, on doit user sobrement de
as assez de ces métaphores qui sont niaises d’abord comme : Un peu d’ eau de mon cœur qui se mêle à la tienne. pour les la
chaque mot se traîne ; Mais vois d’un pied léger Camille effleurer l’ eau , Le vers vole et la suit aussi prompt que l’oisea
n animal naïvement ; je dirais presque que de beau est naïvement de l’ eau , sans quoi elle visera à de l’acier poli et au cr
t une grande « ressemblance de l’imitation avec la chose : c’est do l’ eau prise dans le ruisseau et jetée sur la toile. 4
yeux de l’esprit les parties qui le composent : dans l’air, dans les eaux , dans le vaisseau même, voyez ce qui doit se pass
onnés d’éclairs vomissent la foudre avec un bruit horrible ; dans les eaux , des vagues écumantes qui s’élèvent jusques aux n
des vagues écumantes qui s’élèvent jusques aux nues, des montagnes d’ eau suspendues sur les abîmes où le vaisseau parait s
mme une fleur de pourpre et d’azur. Ces objets étaient répétés dans l’ eau d’un étang avec l’ombrage d’un noyer qui servait
ous ses efforts ; la fourmi, sa voisine, vit sa demeure envahie par l’ eau , ses magasins noyés, ses grains emportés par le c
i une expression poétique) à se nourrir d’un pain de cendres et d’une eau mêlée de larmes. Quel rapport des plaintes de Dav
de l’insulte. Le moindre vent qui d’aventure Fait rider la face de l’ eau , Vous oblige à baisser la tête. C’est la même pe
89 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
lus de la moitié des troupes Athéniennes périt par le fer ou dans les eaux  : le reste fut pris avec le général Nicias ; sept
me le permettront, je poursuivrai les Romains sur la terre et sur les eaux  : je renouvellerai pour Rome les destinées de Tro
et lui faire prendre une autre direction, ou le dessécher, quand les eaux sont déjà réunies en abondance. Vous le savez, gr
d’une maîtresse impérieuse, et abreuvée d’amertumes, tu iras puiser l’ eau à la fontaine d’Hypérée ! sur toi s’appesantira l
, brûlées par le soleil, ou l’on rencontre à peine quelques sources d’ eau , et qui sont infestées de serpents dont la piqûre
voiles aux tempêtes, elle doit aller se briser sur les récifs où les eaux irritées la jetteront. Quel plaisir de regarder c
t tant de fois à mes cris de douleur, adieu ! adieu, sources sacrées, eaux limpides, je vous quitte, vous que j’avais cru ne
valiers envoyés à sa poursuite, le découvrirent et le retirèrent de l’ eau , presque nu et tout couvert de fange. Conduit à M
90 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Saint François de Sales, 1567-1622 » pp. -
me le vrai baume : on fait l’essai du baume en le distillant dedans l’ eau  ; car s’il va au fond et qu’il prenne le dessous,
91 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Napoléon 1696-1821 » pp. 234-237
ndi. En voyageant à petite journée, vous aurez le temps d’arriver aux eaux sans vous fatiguer. Le vent ayant beaucoup fraîch
92 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
rnements de l’art l’œil bientôt se fatigue ; Mais les bois, mais les eaux , mais les ombrages frais, Tout ce luxe innocent n
les jeunes zéphyrs, de leur chaudes haleines, Ont fondu l’écorce des eaux . J.-B. Rousseau. Il serait encore contraire à la
une princesse docile aux inspirations de la grâce, ainsi arrosée des eaux du ciel, ne fut pas longtemps sans porter des f
, quand de petits ruisseaux Traînent languissamment leurs gémissantes eaux . Mais le ciel en fureur, la mer pleine de rage Fo
chaque mot se traîne ; Mais vois d’un pied léger Camille effleurer l’ eau , Le vers vole et la suit aussi prompt que l’oisea
93 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
69 éplorée, Répand sur son urne azurée Des pleurs qui grossissent ses eaux , Les Dieux enfants de Cythérée170, À la lueur de
au, La prend pour la fille de l’Onde190 : Même en ne versant que de l’ eau , Elle a l’art d’enivrer son monde. Des Chanso
94 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Simon 1625-1695 » pp. 144-147
orgement des glandes du cou ; cette infirmité, produite par certaines eaux malsaines, est très-fréquente en Savoie. 7. Ce t
95 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Beaumarchais 1732-1799 » pp. 199-202
les hommes s’en mêlent. Avaler le calice tout pur, sans une goutte d’ eau et avec plaisir, c’est un bien qu’on ne sauroit t
96 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Principaux homonymes. » pp. 63-65
ction de sauter. Sceau, n. m. cachet, empreinte. Seau, n. m. vase à eau . Sot, adj. et n. m. sans esprit, stupide. 66. Se
97 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Staël 1766-1817 » pp. 218-221
u’à cet âge. Une femme disait à l’autre : Ma chère, croyez-vous que l’ eau soit assez bouillante pour la jeter sur le thé ? 
98 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
Enfants, ne jouez pas si près de la rivière ; Pour vous mirer dans l’ eau , n’inclinez pas vos fronts. Votre pied imprudent
de temps en temps, on rencontre des objets qui vous divertissent, des eaux courantes, des fleurs qui passent ; on voudrait s
brillantes, les couleurs moins vives, les prairies moins riantes, les eaux moins claires ; tout pâlit, tout s’efface ; l’omb
99 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
e ? Songez qu’une bouteille qui a été fêtée quand elle était pleine d’ eau des Barbades, est jetée dans un coin dès qu’elle
it la Livonie. « La Suède ressemblait à un fleuve dont on coupait les eaux dans sa source, pendant qu’on les détournait dans
êtes jeune et aimable ; vous n’avez pas le petit doigt du pied dans l’ eau du Styx, et j’y suis jusqu’au menton. Vous écrive
100 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
au fond de la matière. Les éléments, le feu, l’air, et la terre, et l’ eau , Enfoncés, entassés, ne faisaient qu’un monceau,
prince des philosophes que le vin enivre, et à l’orateur romain que l’ eau le tempère. S’il se jette dans la morale, ce n’es
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