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1 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
é, élégance, grâce, éclat et harmonie. Chez lui on estime, on aime la douce chaleur d’une âme sympathique, honnête, indépenda
e relevé protégera la France ? O champs de Pressagni, fleuve heureux, doux coteaux, Alors, peut-être, alors mon humble sépul
jour qui s’est éclipsé, J’ai rêvé que j’en étais maître ; Adieu ! ce doux rêve est passé1. Assis sur la rive opposée, Je
it, Blanchir comme une ombre adorée Qui nous apparaît dans la nuit. Doux trésors de ma moisson mûre, De vos épis un autre
si longtemps appelé, Où, loin des ennuis de la ville, Dans un loisir doux et facile, Sans bruit mes jours auraient coulé. J
es, quelques amis. Il avait le goût charmant de l’obscurité. Il était doux à toute chose, à la vie, au succès, à la souffran
. Il était doux à toute chose, à la vie, au succès, à la souffrance ; doux à ses amis, doux à ses ennemis. »
toute chose, à la vie, au succès, à la souffrance ; doux à ses amis, doux à ses ennemis. »
2 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
mmobile en ces lieux3. Le chien Gardant du bienfait seul le doux ressentiment1, Il vient lécher ma main après le c
oie une joie étrangère ? Non : le sage vous doit ses moments les plus doux  ; Il s’endort dans vos bras, il s’éveille avec vo
din, ce verger, dont ma furtive main Cueillait les fruits amers, plus doux par le larcin2 ; Et l’humble presbytère, et l’égl
charmant ! ô riantes demeures, Où, comme ton ruisseau, coulaient mes douces heures ! Dont les bois et les prés, et les aspect
cts touchants, Peut-être ont fait de moi le poëte des champs ! Adieu, doux Chanonat4, adieu, frais paysages ! Il semble qu’
ûtai des arts les premières délices ; Là, mon corps se formait par de doux exercices. Ne vois-je point l’espace où, dans l’a
… Ah ! mon cœur bat à ce seul souvenir ! Je remportai la palme, et la douce victoire Pour la première fois me fit goûter la g
lle fuit, C’est la nymphe échappant au berger qui la suit3, Et qu’un doux repentir ramène plus charmante. Sa négligence pla
jolie rivière du pays où s’écoula son enfance : S’il est un nom bien doux , fait pour la poésie, Oh ! dites, n’est-ce pas le
est-ce un fleuve aux grandes îles ? Non ; Mais, avec un murmure aussi doux que son nom, Un tout petit ruisseau coulant, visi
3 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
t Nature d’où tout sort, nature où tout retombe, Feuilles, nids, doux rameaux que l’air n’ose effleurer, Ne faites pas
ied les hautes tours ; Mais dans le nid de mousse. Où chante une voix douce , Il regarde toujours ! Reste à la solitude ! Re
out à l’heure arrêtée, Superbe, énorme, rousse, et de blanc tachetée. Douce comme une biche avec ses jeunes faons, Elle avait
orce, et la grâce à vos filles ; Afin que votre vigne ait toujours un doux fruit ; Afin qu’un blé plus mûr fasse plier vos g
l’enfant5, paraît, le cercle de famille Applaudit à grand cris ; son doux regard qui brille   Fait briller tous les yeux ;
causerie   S’arrête en souriant. Il est si beau, l’enfant, avec son doux sourire, Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tou
te en souriant. Il est si beau, l’enfant, avec son doux sourire, Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire,   Ses pleu
dans les cieux, Et les mouches volaient dans l’air silencieux, Et le doux rossignol, chantant dans l’ombre obscure, Enseign
vous, Seigneur, confessant1 que vous êtes Bon, clément, indulgent et doux , ô Dieu vivant ! Je conviens que vous seul savez
de l’enfance ! Voix qui toujours caresse, et qui jamais n’offense1 ! Douce religion qui s’égaye et qui rit ! Prélude du conc
ur satisfait. Beaucoup ont sa pitié : nul ne lui fait envie ; Sage et douce , elle prend patiemment la vie ; Elle souffre le m
erme ravie Ou la crème ou le lait, nous prodigue sa vie ; La vache, ô doux enfants, qui lui refuserait Un regard, un sourire
r, me dit sa mère. Que lui donnerai-je en retour d’aussi pur, d’aussi doux que son baiser d’enfant ? Il me semble qu’un lis
4 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
moral de ce genre est d’inspirer à l’homme l’amour de la paix et des douces joies que procure la vie des champs, afin de le d
e au milieu des scènes riantes de la nature, une juste abondance, une douce gaieté, des mœurs simples et pures ; il admet des
une douce gaieté, des mœurs simples et pures ; il admet des passions douces et modérées qui peuvent produire des chansons, de
es misères que la corruption y avait entassées, cl à regretter la vie douce et innocente dont avaient joui leurs ancêtres au
l’ambition d’entretenir un troupeau nombreux et fécond, des passions douces , tendres et modérées, mais jamais de ces passions
rmi les lis les blanches brebis de son Fils ; sainte Agnès, au nom si doux , qui fait entre ses bras un lit pour le céleste A
ns pompeuses et magnifiques. Dans les discours tout doit être simple, doux , naïf. gracieux. Le caractère et le style de la p
les divines choses Qu’un jour disait Amynte en la saison des roses ! Doux zéphyrs, qui régniez alors en ces beaux lieux, N’
e sauvage, Qui va cherchant sa mère aux rochers écartés. Il craint du doux zéphyr les trembles agités ; Le moindre oiseau l’
ts champêtres, un petit poème, une peinture dans le genre gracieux et doux . Ces dénominations, dont le vague indique que les
5 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
prodiges de la vertu, ou les émotions ardentes de la victoire, ou les douces et agréables rêveries ; et ce sera toujours avec
e la vue d’une fête, l’aspect des fleurs ; c’est un chant gracieux et doux qui, d’après le même poète, Peut peindre les fes
t ce qui agite l’âme avec violence, tout ce qui lui cause une émotion douce , tout ce qui l’impressionne et fait naître en ell
e genre tempéré, l’ode morale ou philosophique ; enfin, dans le genre doux et gracieux, l’ode badine, qui comprend aussi l’o
ans le genre sublime. Parmi les psaumes, nous citerons, dans le genre doux et simple, les psaumes 22, Dominus regit me ; — 6
il chante ; c’est le sentiment qu’il peint avec les couleurs les plus douces . Ses tableaux, sans être trop riches, sont toujou
l’enjouement, le plaisir, la mollesse, la négligence de l’avenir, le doux emploi du présent, les délices d’une vie dégagée
nvient mieux que la joie ; et son véritable caractère est celui d’une douce mélancolie. 214. Quels sont les sentiments qui co
pompeux. Le style de l’élégie doit être simple, naturel, sans apprêt, doux et tendre. Les images riantes ont aussi leurs grâ
titulée l’Anniversaire, où l’on trouve une exquise sensibilité et une douce mélancolie, et dans les plaintes de La Fontaine s
l’esprit refroidissent presque partout le sentiment. Enfin, l’émotion douce et tranquille règne dans l’élégie tendre ; c’est
’élégie tendre ; c’est le caractère de Tibulle, le poète du sentiment doux et tendre, et qui l’emporte sur ses rivaux par un
pièce de Christine de Pisan sur son veuvage, qui se recommande par la douce mélancolie de la pensée, et la forme ingénieuse s
e nombre de trois ; il en est de même des airs. Le récitatif est plus doux , plus simple ; l’air est plus vif, plus animé. Le
ns le genre gracieux, la cantate de Céphale offre les images les plus douces et les plus riantes : La nuit d’un voile obscur
us légère. Elle demande un esprit délié, une imagination enjouée, une douce sensibilité. Le moyen d’y exceller est d’unir une
ie doit présenter une suite d’idées naturelles et piquantes, d’images douces et gracieuses. Il faut que le style en soit léger
6 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »
ue aisément de celle que produit le sublime. Elle est d’un genre plus doux  ; elle a quelque chose de plus aimable, de plus s
sont généralement préférés à ceux qui restent en repos. Le mouvement doux appartient seul au beau : violent et rapide, comm
es rayons du soleil naissant, nous éprouverons tout ce qu’ont de plus doux et de plus aimable les sensations qui caractérise
la compassion, la douceur, l’amitié, la générosité, toutes les vertus douces , en un mot. Elles excitent dans l’âme de l’observ
est un genre particulier qui excite dans l’âme du lecteur une émotion douce et agréable, semblable à peu près à celle qui rés
ne l’agite que faiblement ; mais il répand dans l’imagination la plus douce sérénité. Tel est le caractère des écrits d’Addis
7 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
ittéraires n’ont rien d’absolu, d’étroit et d’impérieux. Il trouve si douce la liberté d’opinion, qu’il ne cherche pas querel
 ? Personnellement, l’écrivain y perdra peut-être2, sa vie sera moins douce , sa renommée moins durable. Les œuvres individuel
style aussi clair et aussi brillant que le ciel le plus pur ! Que de douces matinées m’ont fait passer les Lettres de Sénèque
éfendre les faibles ou pour soutenir l’État contre les factieux : une douce chaleur se répandait dans mon âme et me rendait m
es Lois surtout, ce délicieux ouvrage de sa vieillesse, tranquille et doux comme une belle soirée. Lisez ensuite les Maximes
ce bruit des champs, immense, confus, et pourtant si harmonieux et si doux , à relire tantôt une tragédie de Racine, tantôt l
livres et de méditations, ou pour se livrer à ce repos absolu qui est doux comme le sentiment d’une bonne conscience ! Aujou
n front, et je les aime tant ! Il me semble que, par un si long et si doux commerce, ils sont devenus comme une portion de m
ôt, s’écriait dans ses Verrines, avec une sensibilité si profonde : O doux nom de liberté ! droits sacrés du citoyen ! loi P
8 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
ensible Sur leurs débris épars suivra son cours paisible : Demain, la douce aurore, en se levant sur eux, Dans leur acier san
mortelle espérance et la nuit de la vie1. Son visage était calme et doux à regarder : Ses traits pacifiés semblaient encor
e et doux à regarder : Ses traits pacifiés semblaient encor garder La douce impression d’extases commencées2 ; Il avait vu le
ur son vert seuil de mousse, Au penchant du soleil s’allongeait aussi douce . C’était à chaque chose une exclamation, Un soupi
ez sur terre Pas même cet ami du pauvre solitaire ? Mais ce regard si doux , si triste de mon chien, Fit monter de mon cœur d
it quelque chose, Ah ! c’est affreux peut-être, eh bien ! c’est encor doux  ! O mon chien ! Dieu seul sait la distance entr
antais-tu ? — Demande à Philomèle Pourquoi, durant les nuits, sa voix douce se mêle Au doux bruit des ruisseaux sous l’ombrag
ande à Philomèle Pourquoi, durant les nuits, sa voix douce se mêle Au doux bruit des ruisseaux sous l’ombrage roulant. Je ch
leur. O Dieu riche, tu ne m’as pas pourtant privé de toute joie ; une douce consolation se répand pour tout le monde du haut
ême, sevré depuis si longtemps des jouissances des hommes, prenait un doux plaisir aux fêtes que lui faisaient les bêtes des
9 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
qui accablent les hommes vivants dans le monde ; mais c’est une pitié douce et paisible, qui n’altère en rien leur immuable f
e ; mais leur joie n’a rien de folâtre ni d’indécent ; c’est une joie douce , noble, pleine de majesté : c’est un goût sublime
brûlant soleil : Puis sur un gazon frais et tendre, Il va chercher un doux sommeil. Alors mille rivaux d’Orphéea, Fardeau
l périssait, tel qu’une fleur qui étant épanouie le matin, répand ses doux parfums dans la campagne, et se flétrit peu à peu
nt le calme profond de la nature, n’aura peut-être rien d’extrêmement doux et flatteur pour nous, qui aurons entendu le brui
lace de ces fertiles campagnes. Un air mortel et empesté succéda à la douce température de cet agréable climat. Les arbres se
mon son fils pendant à sa mamelle. Elle avait un visage serein et une douce majesté, qui faisait fuir les vents séditieux et
, je veux dire, une vraie petitesse. La véritable grandeur est libre, douce , familière, populaire. Elle se laisse toucher et
la description de celui où était située la grotte de Calypso. « Les doux zéphirsa conservaient en ce lieu, malgré les arde
rs du soleil, une délicieuse fraîcheur. Des fontaines coulant avec un doux murmure sur des prés semés d’amaranthes et de vio
t la fleur, qui se renouvelle dans toutes les saisons, répand le plus doux de tous les parfums. Ce bois semblait couronner c
10 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
on cherche en vain chez lui ce pathétique vrai, ce ton de sensibilité douce qui caractérisent l’original, et que voici : 16
prêtèrent à notre poésie ce charme rêveur, cette teinte de mélancolie douce , mais profonde, premier caractère de l’élégie sac
é, admirable partout, mais au-dessus de nos éloges quand il peint les douces affections de l’âme. C’est que, pénétré des charm
C’est de chérir l’objet qui nous donna le jour. Ce ton de simplicité douce annonce bien heureusement celui qui va régner dan
nant le commentaire que l’auteur va trouver dans son âme : Qu’il est doux à remplir ce précepte d’amour ! Voyez ce faible e
du créateur, qui daigna nous choisir, Pour première vertu notre plus doux plaisir ! Que l’on mette ici, à la place de l’éc
tre tombeau veut être ensevelie : Jusque-là vous servir fera mes plus doux soins ; Nous souffrirons ensemble et nous souffri
oémi n’en terminait agréablement la perspective. Et quel bonheur plus doux , pour une mère représentée aussi sensible, que ce
» Et je sais qu’aisément un père est adouci. » Mais quoiqu’il me fût doux d’exercer la clémence, » Mon amour fut borné, qua
11 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
nature en effet n’a répandu sur aucune autant de ces grâces nobles et douces qui nous rappellent l’idée de ses plus charmants
n étalant ses beautés, et développant ses grâces par mille mouvements doux , ondulants et suaves. Aux avantages de la nature,
leur proportion, leur union, leur ensemble, marquent encore assez la douce harmonie des pensées, et répondent au calme de l’
et les émotions les plus tumultueuses, comme les mouvements les plus doux et les sentiments les plus délicats ; il les rend
Les poëtes ont dit qu’avant sa dernière heure En sons harmonieux le doux cygne se pleure ; Amis, n’en croyez rien ; l’oise
onde enchanté, Voit poindre le jour pur de l’immortalité, Et, dans la douce extase où ce regard la noie, Sur la terre en mour
12 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
lente elle paît, à l’attache, Entonne un air breton si plaintif et si doux , Qu’en le chantant ma voix vous ferait pleurer to
us pitié des oiseaux, et j’ai pitié des hommes. Pauvret, tu m’as fait doux au dur siècle où nous sommes1. La mort de lo
a chez les morts, A peine si la cloche avertit la contrée Que sa plus douce vierge en était retirée. Elle mourut ainsi. — Par
s1, Vous alliez le matin ; oh ! ne la quittez pas ! Croyez qu’il sera doux de voir un jour peut-être Vos fils étudier sous v
ëte d’élite, et qui compte : c’est une nature très-fine ; ses élégies douces et discrètes sont d’une qualité rare, mais il a t
13 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
rameaux, préparant aux oiseaux du ciel, aux plus frêles créatures, un doux ombrage et un lieu de repos. Et ceci, ce n’est pa
le soir, où le lendemain je reposerai ma tête. Non, ma vie n’est pas douce  ; mais elle est telle que Dieu me l’a faite, et j
vos afflictions, et vous bénisse, maintenant et toujours, de ses plus douces bénédictions1. (Correspondance de Lamennais, p. 4
eine, et que je la partage vivement ! Ainsi donc se dénouent les plus doux liens de la terre, et nous nous en allons mouilla
ements mouillés dans le temple du Dieu de la mer. Pourtant il me sera doux , aussi, de sortir de cette retraite, quand ce ser
de Guérin : « Le 27. — Je ferme saint Augustin, l’âme remplie de ces douces paroles : “Jetez-vous dans le sein de Dieu comme
dans le sein de Dieu comme sur un lit de repos.” La belle idée, et le doux délaissement que nous trouverions dans la vie, si
14 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
Le printemps en Armorique 3 Le printemps en Bretagne est plus doux qu’aux environs de Paris, et fleurit trois semain
es harmonies sur cette fête que ramènent chaque année le mois le plus doux et le cours de l’astre le plus mystérieux. Le
ir : le désordre est dans ses chants : il saute du grave à l’aigu, du doux au fort : il fait des pauses ; il est lent, il es
e, ou formaient dans les cieux des bancs d’une ouate éblouissante, si doux à l’œil, qu’on croyait ressentir leur mollesse et
rque avec nous pour nous montrer le port dans les tempêtes, également douce et secourable aux voyageurs célèbres, aux passage
2. Romances, par exemple l’air de la romance à Hélène : Combien j’ai douce souvenance, par M. de Chateaubriand. 1. Clef ;
15 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
semble vivante et animée, et il ouvre son cœur aux émotions les plus douces , aux impressions les plus profondes. Si sa pensée
Ce soleil qui ramène le jour et féconde la terre, ces astres dont la douce clarté illumine les nuits, cette mer qui s’agite
ur lui-même, il songe à ses propres douleurs, et, s’abandonnant à une douce et mélancolique rêverie, il exprime son émotion d
e beauté inaltérable qu’il a rêvée, c’est un de ses plaisirs les plus doux , une de ses plus vives jouissances que de le cont
16 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
lle, des mœurs simples et innocentes, des plaisirs purs, des passions douces doivent être l’objet ou la matière de la poésie p
’éclat de la lune. Le calme profond des campagnes éclairées par cette douce lumière, et les tendres accents du rossignol l’av
, ont fait monter sur son front l’expression de sa bienfaisance. Quel doux éclat la lune répand sur sa tête chauve et sur sa
l’ambition d’entretenir un troupeau nombreux et fécond ; des passions douces , tendres et modérées ; mais jamais de ces passion
t de la flûte animer deux Bergers ; Des plaisirs de l’amour vanter la douce amorce, Changer Narcisse212 en fleurs, couvrir Da
çassent à côté de lui. On a cependant remarqué qu’il est un peu moins doux et moins naïf, mais d’un autre côté, plus fleuri
de la littérature, des grandes passions, s’y livrer à des sentiments doux et affectueux, peindre les mœurs et les ridicules
ambroisie ; Et les zéphirs225 de ces brillants coteaux, Accoutumés au doux son des guitares, Par des accords infâmes ou barb
deux pas ; Les lits les meilleurs du monde, Plume entre bons matelas, Doux sommeil entre deux draps ; Un calme dont rien n’a
t d’aigreur, point d’emportement dans sa critique : elle est toujours douce et badine, assaisonnée du sel de la plaisanterie
consacrée aux mouvements du cœur : mais elle se borne aux sentiments doux , soit de tristesse, soit de joie. Elle ne peut po
uguste, sont de vrais modèles dans l’élégie. Le premier, surtout, est doux , élégant et toujours naturel : il ne peint jamais
t ce qui agite l’âme avec violence, tout ce qui lui cause une émotion douce , convient essentiellement à l’ode. Ainsi l’on peu
goût aux mets les plus exquis, et à qui le chant des oiseaux, la plus douce harmonie ne peuvent ramener le sommeil. En un aut
il chante ; c’est le sentiment qu’il peint avec les couleurs les plus douces . Ses tableaux, sans être trop riches, sont toujou
Ni vin rare ni mets exquis Ne couvrent ma table frugale. Mais dans ma douce pauvreté, De la dure nécessité J’ignore l’afflige
ns le genre gracieux, la cantate de Céphale offre les images les plus douces et les plus riantes. Telles sont celles-ci : La
leine. Respectez un jeune chasseur, Las d’une course violente, Et du doux repos qui l’enchante, Laissez-lui goûter la douce
17 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
on venin, nous verrons reparaître la renoncule, le trèfle, les herbes douces et salutaires ; des troupeaux d’animaux bondissan
té, soit des animaux, soit des hommes, la violence fit les tyrans, la douce autorité fait les rois. Le lion et le tigre sur l
nature en effet n’a répandu sur aucune autant de ces grâces nobles et douces qui nous rappellent l’idée de ses plus charmants
n étalant ses beautés, et développant ses grâces par mille mouvements doux , ondulants et suaves. Aux avantages de la nature,
tons encore Condorcet : « En peignant la nature sublime ou terrible, douce ou riante ; en décrivant la fureur du tigre, la m
Les poëtes ont dit qu’avant sa dernière heure En sons harmonieux le doux cygne se pleure ; Amis, n’en croyez rien ; l’oise
onde enchanté, Voit poindre le jour pur de l’immortalité, Et, dans la douce extase où ce regard la noie, Sur la terre en mour
aimable homme” comme l’appelait Gibbon. On y devine quelque chose de doux dans le regard. Le front élevé n’a surtout rien d
r. En dépit de quelques erreurs, les hommes lui devront longtemps les doux plaisirs que procurent à une âme jeune les premie
18 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
petites choses jusqu’aux plus importantes. Ce tendre épanchement, ces douces causeries sont un baume précieux contre les chagr
la reconnaissance nous ont conduites auprès d’elle. Un sentiment plus doux , plus tendre, plus fort et bien plus durable, car
sensible Sur leurs débris épars suivra son cours paisible : Demain la douce aurore, en se levant sur eux, Dans leur acier san
me, ou formaient dans les deux des bancs d’une ouate éblouissante, si doux à l’œil, qu’on croyait ressentir leur mollesse et
e plus touchant souvenir. Il avait près de neuf ans, et il était fort doux à cet âge. Encouragé par son innocence, il se déf
il faut soigner toutes les faces ; on doit savoir passer du grave au doux , du plaisant au sévère, comme dit Boileau. Enfin,
 ; Sans crainte du pressoir, le pampre tout l’été            Boit les doux présents de l’aurore : Et moi, comme lui belle, e
 Je plie et relève ma tête. S’il est des jours amers, il en est de si doux  ! Hélas ! quel miel jamais n’a laissé de dégoûts 
e jeune captive ; Et, secouant le joug de mes jours languissants, Aux douces lois des vers je pliais les accents            De
nne dont la grâce et la beauté illuminaient cette sombre demeure d’un doux rayon :, c’était mademoiselle de Coigny. Mais la
, je le répète, le sentiment chrétien aurait pu lui communiquer cette douce haleine de la foi, qui donne tant de charme aux M
eur eût dit la vigne, son vers eût été prosaïque et faible. Boit les doux présents de l’aurore. Belle et harmonieuse périp
if, ma lyre toutefois s’éveillait… La captive a terminé son chant, douce aspiration vers la vie et le bonheur. Maintenant,
et dans la tombe ouverte sous ses pas, ce sera sans doute celui de la douce captive. Le moment fatal approchait pour lui : il
19 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
r soupir formant un faible son, D’Eurydice, en flottant, murmurait le doux nom : Eurydice ! ô douleur ! Touchés de son suppl
es Géorgiques de Virgile). La jeune Tarentine Élégie. Pleurez, doux alcyons ! ô vous oiseaux sacrés, Oiseaux chers à
eurez, doux alcyons ! ô vous oiseaux sacrés, Oiseaux chers à Thétys ; doux alcyons, pleurez ! Elle a vécu, Myrto, la jeune
re Et me couvrit au point que je ne voyais plus. « L’Amour, dont les doux feux dans ce ciel se répandent, Pour disposer le
unon, Brunon que je vous rends. » On accourt. Ô surprise ! ô joie ! ô doux spectacle ! La fille croit que Dieu fait pour eux
n naturel, font des habitants du Bocage un excellent peuple. Ils sont doux , pieux, hospitaliers, charitables, pleins de cour
e bout ; Et la fortune, amoureuse De ta vertu généreuse, Trouve de si doux appas À te servir et te plaire, Que c’est la mett
e Écosse, et la brune Italie, Et la Grèce, ma mère, où le miel est si doux  ; Argos, et Ptéléon, ville des hécatombes, Et Mes
pour ta pompe triomphale Le Capitole va s’ouvrir. » Virgile a dit. Ô doux présage ! À peine il rentre en son tombeau, Et le
    Te fait entendre la cadence, Ne crois pas de ta mère entendre les doux chants ; Car ta mère avec toi veut garder le sile
rpateur avide. Le ciel les fit humains, hospitaliers et bons, Ami des doux plaisirs, des festins, des chansons. A. Chénier
ant, C’est que mon cœur, toujours docile à vos prières, Laisse en vos douces mains et chérit ses lisières, Ô ma mère ! et qu’e
x feux du midi. Sans affaire et sans esclavage, Souvent j’y goûte un doux repos ; Désoccupé comme un sauvage Qu’amuse, aupr
fface ; Je ne fais rien, et le jour passe ; Cet emploi du jour est si doux  ! Tandis que d’une paix profonde Je goûte ainsi
orter un souvenir     Du vallon où ma vie obscure     Se berçait d’un doux avenir.     Au détour d’une eau qui chemine     À
Deux merles avaient fait leur nid, Trois œufs furent le témoignage Du doux serment qui les unit. Je les ai vus sur ma fenêt
ction, comme les fleuves, Descend et ne remonte pas. Allez, enfants, douces chimères, Rêves menteurs qui nous charmez ; Vous
bras ne pouvait se détacher du mien. Il nous fallut enfin rompre la douce chaîne. Alors, restant, malgré le soleil lourd et
’astre des nuits, la triple Hécate, qui répète par des harmonies plus douces celles de l’astre du jour, en se levant sur l’hor
né pour de si grands projets, Du moins que les ruisseaux m’offrent de doux objets22! Que je peigne en mes vers quelque rive
ux, temps lointain, mais jamais oublié, Où les arts consolants, où la douce amitié, Et tout ce dont le charme intéresse à la
ns la forêt ombreuse ou le long des prairies, La Fontaine égarait ses douces rêveries ; Là, Racine évoquait Andromaque et Pyrr
frémir du soir les insectes légers ; Des nocturnes zéphyrs je sens la douce haleine ; Le soleil de ses feux ne rougit plus la
e ; Le soleil de ses feux ne rougit plus la plaine, Et cet astre plus doux qui luit au haut des cieux, Argente mollement les
ir. Flatteuse illusion, tu m’es bientôt ravie ! Vous m’avez délaissé, doux rêves de la vie. Plaisirs, gloire, bonheur, patri
lancolique ! Vous, amis des humains et des champs et des vers, Par un doux souvenir peuplez ces lieux déserts ; Suspendez au
utes les saisons. Tantôt sur un gazon, tantôt sous un vieux chêne, Au doux chant des oiseaux, au bruit d’une fontaine, Il ch
iver nous rallie ; Auprès de nos foyers notre âme recueillie Goûte ce doux commerce à tous les cœurs si cher : Oui, l’instin
, Qui vivaient séparés sous les mêmes lambris… Là vient se renouer la douce causerie ; Chacun, en la contant, recommence sa v
uble paravent, D’écouter la tempête et d’insulter au vent ! Qu’il est doux , à l’abri du toit qui me protège, De voir à gros
fait bon de l’entendre ; Il fait bon d’aspirer, dans un air frais et doux , Ces odeurs de gazon, ces parfums d’herbe tendre
e et grappille, Près des ceps oubliés se livre des combats. Qu’il est doux de les voir, si vifs dans leurs ébats, Préludant
rd et se reproduit sans cesse, et semble prendre un nouvel éclat plus doux et plus moelleux, de nouvelles couleurs plus vari
tous les animaux le plus difficile à forcer à la course. Le chien est doux et courageux ; le loup, quoique féroce, est timid
Bourdaloue. À mon Potager Petit terrain qui sais fournir De doux fruits mon petit ménage, Où ma laitue aime à veni
. Au poumon est attachée la trachée-artère, comme une espèce de flûte douce d’une fabrique particulière, qui, s’ouvrant plus
son venin, nous verrons paraître la renoncule, le trèfle, les herbes douces et salutaires ; des troupeaux d’animaux bondissan
avril elle faisait germer Pervenche et violette à l’odeur fraîche et douce , Pour qu’on choisît ton ombre et qu’on y vint aim
oubli. Laprade 28. La Nuit dans la forêt La nuit était d’une douce moiteur, et il faisait un beau clair de lune. Il
’entendait qu’à de rares intervalles le ronflement des dauphins d’eau douce qui se succédaient par longues files. Après onze
rticulier ; soit que réellement, comme je le crois, elles soient plus douces et plus calmes que dans les plus beaux climats. L
descendu sous l’horizon ; des nuages brillants répandaient une clarté douce , un demi-jour doré qu’on ne saurait peindre, et q
aussi justes et aussi familières que celles-là. Esope. Il m’est bien doux d’être loué sur cet art par vous qui l’avez si bi
l’or abonder pour tous ? Qui donnera la myrrhe en flots brillants et doux  ? Et l’ambre, ces parfums des jeunes hyménées ? E
avez donnée, Ne me la rendez pas, mon père, infortunée. Si, contre un doux espoir que j’avais pu former, Vous me défendez d’
honte de ma faiblesse. Fabrice. Pleurez, pleurez ! laissez couler ce doux pardon Sur l’ingrat voyageur et sur son abandon.
était privé. « Et, dit-elle, il se répandit dans mon cœur une joie si douce et une foi si sensible, qu’il n’y a point de paro
imer. » Vous attendez, chrétiens, quel sera le réveil d’un sommeil si doux et si merveilleux. Écoutez, et reconnaissez que c
r, Hommes justes, quel bien vous donna le bonheur ? Un sort obscur et doux , la paix de l’innocence. Qui borne ses désirs ne
l’orgueilleux diadème Invoquait vainement la majesté suprême. Il est doux d’écraser ce qu’on a redouté. Le peuple ressaisit
il jamais heureux ? Pour lui plus de repos, quand sa haine impunie Du doux concert des lois a troublé l’harmonie ; Et dussen
t au travail inviter la nature. Un ruisseau coule auprès, et forme un doux murmure. Les simples dédiés au dieu de ce séjour
ui invite à la regarder, qui attire, qui remplit l’âme d’un sentiment doux . Les grâces dans la figure, dans le maintien, dan
culpture, consiste dans la mollesse des contours, dans une expression douce , et la peinture a, par-dessus la sculpture, la gr
i d’un beau mouvement l’agréable fureur Souvent ne nous remplit d’une douce terreur, Ou n’excite en notre âme une pitié charm
neur, la probité ; Qu’on prise sa candeur et sa civilité ; Qu’il soit doux , complaisant, officieux, sincère : On le veut, j’
faveur de son âge. Alors, dans ces objets croyant voir mes égaux. La douce sympathie à leurs biens, à leurs maux Trouve mon
les riantes perspectives. Descendu de l’Olympe, il y remonte par les douces pentes du mont parfumé. Lamennais. Le Laoco
rmonie, je ne m’étonne pas que vous soyez si difficile. Rien n’est si doux et si nombreux que vos vers ; leur cadence seule
des leçons et des larmes, Pour prix de ces leçons et de ces pleurs si doux , Cœurs sensibles, venez, je le confie à vous. Il
le soir, où le lendemain je reposerai ma tête. Non, ma vie n’est pas douce  ; mais elle est telle que Dieu me l’a faite, et j
urcit jamais. Lamennais 72. Les Encyclopédistes Ah ! si d’un doux encens je les eusse fêtés, Vous me pardonneriez d
e ; Je me sentis renaître et mordis au métier. Ah ! Dupont, qu’il est doux de tout déprécier ! Pour un esprit mort-né, conva
éprécier ! Pour un esprit mort-né, convaincu d’impuissance, Qu’il est doux d’être un sot, et d’en tirer vengeance ! À quelqu
ngeance ! À quelque vrai succès lorsqu’on vient d’assister, Qu’il est doux de rentrer et de se débotter, Et de dépecer l’hom
ce bruit des champs, immense, confus, et pourtant si harmonieux et si doux , à relire tantôt une tragédie de Racine, tantôt l
livres et de méditations, ou pour se livrer à ce repos absolu qui est doux comme le sentiment d’une bonne conscience ! Aujou
sans moi, rien ne rappellerait jamais à votre souvenir l’ancienne et douce égalité. Et remarquez ceci, Monseigneur : celui q
un doigt mal assuré Interroge le pouls dans sa marche égaré, Joint le doux suc du miel au doux jus de l’orange. Et dans sa b
Interroge le pouls dans sa marche égaré, Joint le doux suc du miel au doux jus de l’orange. Et dans sa bouche en feu versant
enfance à tes blanches couleurs ; Ce nom, ce vêtement m’étaient d’un doux présage ; Et quand ma fille et moi, nous tenant p
ur équiper ma bande et la conduire en plaine ! Alors de mon manoir la douce châtelaine, Qui voyait mon souci, te mit sur mes
ue j’appelai Jacques, ô brave compagnon ! Inconnu qui portais une âme douce et grande, Pour l’honneur du pays, héros, dis-moi
si parfaits ; Anaxagore, enfin, dis-nous qui les a faits. Mais quelle douce voix enchante mon oreille ? Tandis qu’en ces jard
n, calculer le peu de tort que causerait son action, et, comparant la douce vie du riche aux fatigues du pauvre et la détress
assent comme fumée avec leur abondance ; Et de leurs voluptés le plus doux souvenir, S’il ne passe avec eux, ne sert qu’à le
re de l’enfance ! Voix qui toujours caresse et qui jamais n’offense ! Douce religion qui s’égaye et qui rit ! Prélude du conc
aux jeux de tort âge ; Jouis des biens que le ciel fit pour toi • Aux doux ébats de l’innocente joie N’oppose plus un front
20 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XI. Poésies fugitives. »
le sixième. En voici un exemple de Scarron : Il faut désormais filer doux , Il faut crier miséricorde. Frondeurs, vous n’ête
icorde. Frondeurs, vous n’êtes que des fous : Il faut désormais filer doux . C’est mauvais présage pour vous, Qu’une fronde n
pour vous, Qu’une fronde n’est qu’une corde : Il faut désormais filer doux , Il faut crier miséricorde. § V. Épigramme.
us m’embarrassez avec votre……. grenouille, Qui traine à ses talons le doux mot d’…… hypocras ! Je hais des bouts-rimés le pu
21 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
tés. Leurs images sont modérées et justes, l’éclat de leur poésie est doux et égal mais, dans la haute poésie, le vers est t
, Où tu le fais régner, il te fera servir. Tu nous rendras alors nos douces destinées ; Nous ne reverrons plus ces fâcheuses
ilinte, cet homme à l’indulgence si molle et si faible, à la vertu si douce , si pliante, si accorte, si ménagée, si accommoda
i l’amitié que je montre. Chaque jour, à l’église, il venait d’un air doux , Tout vis-à-vis de moi se mettre à deux genoux. I
ire, comme Virgile, au bonheur de passer sa vie dans une champêtre et douce solitude. Il parle comme un ancien de la saison «
nir les cantiques des vierges du désert. Vous diriez, en lisant cette douce et pieuse inspiration, qu’il s’est enivré à deux
orêts, s’écriait-il, retraite du silence, Lieux dont j’ai combattu la douce violence, Angéliques cités d’où je me suis banni,
l va donc trouver la bergère : « Ma sœur, si nous cherchions de plus douces demeures ? Je vous ai fait récit quelquefois de c
ervaient de compagnes. Les vents, en sa faveur, leur offraient un air doux  ; Le ciel les préservait de la fureur des loups,
ent votre âme est agitée ! Si vous ne vous voulez priver d’un bien si doux , De ses dons naturels au moins contentez-vous. Ta
s les yeux sur son troupeau paissant, « Que vous êtes heureux, peuple doux  ! disait-elle ; Vous passez sans pécher cette cou
es Épîtres est plus forte que celle des Satires ; elle est aussi plus douce , plus flexible et moins hérissée de traits mordan
                               « d’une main légère Passer du grave au doux , du plaisant au sévère. » Il y a peut-être plus
nte-Chapelle. Les premiers chants sont un modèle de franche gaîté, de douce satire, de verve spirituelle. Le cinquième et le
Qu’un peu de sens commun prit soin de m’indiquer,        Dans la plus douce des attentes Je poussais un projet qui ne pouvait
jours la vérité au brillant de la pensée, et une teinte de mélancolie douce et légère s’y mêle souvent au chant du plaisir.
noir terrible et sombre Où, des arbres dont tout exprès, Pour un plus doux et long usage, Mes mains ornèrent ce bocage, Nul
ssortie Par raison d’intérêt ou par réflexion ; D’un aimant mutuel la douce sympathie          Forma seule notre union :     
 : riche, indépendant, jouissant, dans sa retraite, de la vie la plus douce qu’on puisse imaginer116, il a versifié jusqu’à s
ent les dieux. Tendre amitié, don du ciel, beauté pure, Porte un jour doux dans ma retraite obscure. Puissé-je vivre et mour
is dû oublier ; mais il ne retrouva pas la veine franche, élégante et douce de sa jeunesse. Il ne gagna pas même en correctio
sur moi vider son carquois. Du mien ne tirons qu’une flèche, Dont la douce pointe n’ébrèche L’honneur ni l’intérêt d’autrui.
e David, de son élévation, de son enthousiasme ; ses accents les plus doux y respirent comme ses accents les plus terribles.
 ! Quand d’Ulysse le chien fidèle Expire en le reconnaissant, Que le doux soleil de la Grèce L’échauffe bien de ses rayons 
t les heures légères Présenter les deux hémisphères Tour à tour à ses doux rayons ; Et sous les signes inclinée, La Terre, p
pression des sentiments les plus naturels, les plus chers et les plus doux qui aient été donnés à l’homme. Toutes les fois q
morale saine, une diction facile et naturelle, une gaieté franche et douce Collin abonde en détails charmants, en traits qui
tteur… Oui, mais… Quand j’y songe pourtant, Si ce nouvel amour, si ce doux hyménée, Bornaient en son essor ma haute destinée
s ce délire heureux qui se glisse en nos veines. Flatteuse illusion ! doux oubli de nos peines ! Oh ! qui pourrait compter l
nous donnes d’avance Le bonheur, que promet seulement l’espérance. Le doux sommeil ne fait que suspendre nos maux, Et tu met
llines ! Soit qu’en ses beaux vallons Nîme égare vos pas, Soit que de doux pensers, en de riants climats, Vous retiennent au
t pour tout emploi, Dormir et ne rien faire, inutile poète, Goûter le doux oubli d’une vie inquiète ? Vous savez si toujours
ns crainte, sans désirs, Une paix dont nul bien n’égale les plaisirs. Douce mélancolie ! aimable mensongère, Des antres, des
                De mâle constance et d’honneur Quels exemples sacrés doux à l’âme du juste,                 Pour lui quelle
té ; Sans crainte du pressoir, le pampre, tout l’été,        Boit les doux présents de l’Aurore ; Et moi, comme lui belle, e
 Je plie et relève ma tête. S’il est des jours amers, il en est de si doux  ! Hélas ! quel miel jamais n’a laissé de dégoûts 
ne jeune captive ; Et secouant le joug de mes jours languissants, Aux douces lois des vers je pliais les accents        De sa
ouble la paix qui m’attache en ces lieux, Son jour mélancolique et si doux à nos yeux, Son vert plus rembruni, son grave car
les tombes du cloître un jour mystérieux, Et semble y réfléchir cette douce lumière Qui des morts bienheureux doit charmer la
e plaît au murmure Du vent qui fait tomber leur première verdure ! Ce doux bruit a pour moi je ne sais quel attrait. Tout à
titre, Et, des apôtres saints fidèle imitateur, A mérité comme eux ce doux nom de pasteur. Il sut par l’espérance adoucir la
t encor l’univers idolâtre, Aujourd’hui son sommeil en serait-il plus doux  ? Andrieux (Jean-Stanislas) (1759-1833) A
s du sénat de Capoue201. Dans Capoue autrefois, chez ce peuple si doux , S’élevaient des partis l’un de l’autre jaloux :
non, Brunon que je vous rends. » On accourt ; ô surprise ! ô joie ! ô doux spectacle ! La fille croit que Dieu fait pour eux
els, pour la rêverie, pour l’amour filial, pour la mélodie, il est un doux et tendre précurseur de Lamartine. D’autres côtés
ations nées de la vie des champs, et qui gardaient en elles comme une douce senteur des prairies normandes205. » Le Clair de
silencieux. Amène la brise légère Qui, dans l’air, précède tes pas. Douce haleine, à nos champs si chère ! Qu’aux cités on
x, fraîche et riche verdure, Bondissante cascade à l’éternel murmure, Doux prés, riants coteaux, magnifiques vergers, Parés
ilieu des dangers. Mais que mon cœur ému bat à votre présence ! Quels doux trésors de paix, de joie et d’innocence, Après de
n doigt mal assuré Interroge le pouls dans sa marche égaré ; Joint le doux suc du miel au doux jus de l’orange, Et dans sa b
nterroge le pouls dans sa marche égaré ; Joint le doux suc du miel au doux jus de l’orange, Et dans sa bouche en feu versant
enfance à tes blanches couleurs. Ce nom, ce vêtement, m’étaient d’un doux présage ; Et quand ma fille et moi, nous tenant p
ment il respire la candeur, la bonté, la tendresse, accompagnée d’une douce malice ou par accident d’une teinte de mélancolie
beau temps ! « Le ciel toujours le protège. » Son sourire était bien doux  ; D’un fils Dieu le rendait père, Le rendait père
ètes. Ainsi, troublant le cœur des pâles matelots, Un cri sinistre et doux retentit sur les flots, Quand l’alcyon gémit au m
II.)         … Ô bien qu’aucun bien ne peut rendre ! Ô Patrie ! ô doux nom, que l’exil fait comprendre, Que murmurait ma
dont son golfe étincelle, Connu ses bords charmants, respiré son air doux , Le ciel sur d’autres bords n’est plus le ciel po
jour qui s’est éclipsé, J’ai rêvé que j’en étais maître ; Adieu ! ce doux rêve est passé. Assis sur la rive opposée, Je te
uit, Blanchir comme une ombre adorée Qui vous apparaît dans la nuit. Doux trésors de ma moisson mûre, De vos épis un autre
us durable titre de gloire, et ne vivra pas seulement par des beautés douces et suaves, mais aussi par des beautés mâles et fi
ique Aux derniers bruits du jour mêle de saints concerts. Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente N’éprouve devant eu
es, Seul, au sein du désert et de l’obscurité, Méditant de la nuit la douce majesté, Enveloppé de calme, et d’ombre, et de si
’œil d’une mère, Aux lieux où lui sourit, où l’aima son époux, Où son doux premier-né grandit sur ses genoux. Où ces anges
ur son vert seuil de mousse, Au penchant du soleil s’allongeait aussi douce . C’était à chaque chose une exclamation, Un soupi
es sans affectations, le dessin est correct et classique, l’essor est doux et tranquille. À cette première époque, notre poè
e, où la mousse Sur l’humble chaume a débordé, Montre avec une fierté douce Son vieux mur de roses brodé. L’aube alors, de c
t leurs mauvais jours. Pour eux la vie était amère, Mais, moi, je fus douce toujours. « C’est moi qui sur leur sépulture Ai
d’or, j’ai des roses, J’en emplirai tes petits bras ; Je te dirai de douces choses, Et peut-être tu souriras ! « Car je voud
un front hagard254. Il trouve l’étoile si belle, Qu’il s’endort à son doux regard ! — Oh ! qu’en dormant rien ne t’oppresse
du ciel. Je composais cette jeune âme Comme l’abeille fait son miel. Doux ange aux candides pensées Elle était gaie en arri
me l’ombre et comme le vent. *** Ô souvenirs ! printemps ! aurore ! Doux rayon triste et réchauffant ! — Lorsqu’elle était
ue mon cœur fût triste ou joyeux, Je l’admirais. C’était ma fée Et le doux astre de mes yeux ! Nous jouions toute la journé
ais les personnages Parmi les ombres du plafond. Toujours ces quatre douces têtes Riaient, comme à cet âge on rit, De voir d’
à vous, Seigneur, confessant que vous êtes Bon, clément, indulgent et doux , ô Dieu vivant ! Je conviens que vous seul savez
voyez plus rien ? » dit Tsilla, l’enfant blond, La fille de ses fils, douce comme l’aurore ; Et Caïn répondit : « Je vois cet
égende des siècles, XIII, I.) Mon père258, ce héros au sourire si doux , Suivi d’un seul housard259 qu’il aimait entre to
ail ; tantôt appelé par la tendresse de son âme aux rêveries les plus douces et les plus élevées, tantôt rabaissé par le malhe
, À l’enclos d’un jardin fermé de tristes murs ; Ou dans un sort plus doux , mais non moins monotone, Vieillir sans rien trou
qui ramène Le loisir et la fête, et les habits parés, Et l’église aux doux chants, et les jeux dans les prés ; Et plus tard,
vigne qu’il ramène ! À deux mains le grain foulé           A coulé : Douce liqueur étrangère ! Tel, plus jeune, il embrassai
é, Charles. Mme Dalainville. Mon père, vous voilà ! Que ce moment est doux  ! Dupré. À dater d’aujourd’hui, je viens loger c
, veut s’y prendre d’avance ; Oui, tous, me saluant du regard le plus doux , Semblent dire : Monsieur, j’aurai besoin de vous
mieux du penchant des collines prochaines Entendre au loin monter le doux chant des pasteurs, Ou bourdonner l’abeille autou
rière : « Mon Dieu, dit-il regardant l’orient, Qu’elle est aimable et douce ta lumière ! « Le printemps vient ; puis viendra
un songe Quand tout à coup il se sent attirer Par un chant pur qu’un doux écho prolonge. Ce chant, qui tient ses esprits i
s Les bienheureux écoutent dans leur calme. Le moine, épris de cette douce voix, Veut voir de près le chantre au beau plumag
llique de Marie, publié en 1831. On lira toujours avec une admiration douce et attendrie les douze élégies qui la composent.
olente elle paît à l’attache, Entonne un air breton si plaintif et si doux , Qu’en le chantant ma voix vous ferait pleurer to
hœur ; Pour chaque office il passe et repasse sans cesse. Là, dans ce doux enclos, il attend la vieillesse. Mais pourquoi ce
vagabonds et force des athlètes. » Il se leva, songeant comme il est doux de voir Et doux de respirer ! et combien le devoi
rce des athlètes. » Il se leva, songeant comme il est doux de voir Et doux de respirer ! et combien le devoir Est dur, et qu
tel que lui avait causé un importun. 5. D’un parler remis, d’un ton doux et flatteur, demissa voce. 6. Il ne sert de rien
22 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
tres très-misérables. Il est dur de mourir, sans doute1 ; mais il est doux d’espérer qu’on ne vivra pas toujours, et qu’une
ui des tourments ou du bonheur d’autrui ? Qu’est-ce qui nous est plus doux à faire et nous laisse une impression plus agréab
de la vertu. Si l’on y parvient, il est plus pur, plus solide et plus doux par elle ; si on le manque, elle seule peut en dé
ennuyeuse, en y regardant mieux, on trouve, au contraire, que la plus douce habitude de l’âme consiste dans une modération de
t en songeant aux divers événements de ma vie2, et les repentirs, les doux souvenirs, les regrets, l’attendrissement, se par
es beaux jours de toutes les scènes de ma vie qui m’avaient laissé de doux souvenirs, et de toutes celles que mon cœur pouva
e, je trouvais dans mon lit un repos de corps et d’âme cent fois plus doux que le sommeil même. Ce sont là les jours qui ont
l faut m’en délivrer pour être à moi, et l’essai que j’ai fait de ces douces jouissances ne sert plus qu’à me faire attendre a
nt mes sens et mon cœur à la jouissance de tout cela… Absorbé dans ma douce rêverie, je prolongeai fort avant dans la nuit ma
sément au-dessus de moi : je m’endormis à son chant ; mon sommeil fut doux , mon réveil le fut davantage. Il était grand jour
23 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »
que, pour peindre la beauté, il fallait choisir les voyelles les plus douces . Aussi rien alors n’est si aisé, si coulant que l
son éloquence est un fleuve de miel, et le vers d’Homère coule aussi doux , aussi insinuant que le discours du sage vieillar
toute la nature, seule, et en proie à sa douleur ! Quelle mélancolie douce et attendrissante dans la description du poète !
on Criticism). Peignez en vers légers l’amant léger de Flore. Qu’un doux ruisseau murmure en vers plus doux encore. Entend
gers l’amant léger de Flore. Qu’un doux ruisseau murmure en vers plus doux encore. Entend-on de la mer les ondes bouillonner
24 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606
e qui rappelle trop le collége ou la grande maison, mais par une voix douce  ; la gaieté, les vives plaisanteries, les causeri
lant de branches sèches autour duquel nous pressons nos chaises ; les douces choses qui se disent à la chaleur de la flamme qu
nous mènent jusqu’au souper ; ce repas qui nous appelle avec la même douce voix et se passe dans les mêmes joies que le dîne
u dans la mousse sous un hallier, ses sommes, ses songes, sa vague et douce existence, tout est à elle de nouveau ; et moi, p
il en faut à mon âme pour ses petites évolutions. Un rayon de lumière doux et subtil se glisse chez moi et y entretient à pe
25 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
ir mes douloureux tourments ; Reine du ciel, accorde-lui longtemps Ce doux repos qui n'est plus mon partage. Pour mon enfant
ans bruit auprès de son berceau. (Mme Tastu.) Les sons doivent être doux ou rudes selon la pensée ou l'image. Quelle douce
es sons doivent être doux ou rudes selon la pensée ou l'image. Quelle douce harmonie, et surtout, quelle image vraie nous off
commence une période ou qui la termine : Qu'un ami véritable est une douce chose ! Des figures de mots. Les figures
ntiphrase fait entendre le contraire de ce qu'on dit : les Euménides ( douces , bienfaisantes), pour les Furies, etc. Des fi
si pure qu'elle va chercher les replis du cœur humain, et pourtant si douce que jamais elle ne blesse les yeux. Si de cet arb
Ici, pour nous toucher, la foi parle à nos cœurs, Et son accent si doux charme encor nos douleurs ! (V. J.) L'un des plu
ésent, les richesses et la beauté de son âme lui promettent encore un doux avenir, tandis que la beauté des traits de la fig
avares ; Si j'ai souvent versé pour vous Le vin, le miel, un lait si doux  : Ah ! veillez bien sur notre porte, Sur nos gond
violette. Aimable fille du printemps, Timide amante des bocages, Ton doux parfum flatte nos sens, Et tu sembles fuir nos ho
La bergère sait plaire encore : On aime l'éclat d'un beau jour Et les doux rayons de l'aurore. La louange et les dons flatt
ne oiseau chantait sous l'aubépine en fleurs ; Sa mère lui portait la douce nourriture ; Mes yeux se sont mouillés de pleurs 
e. » Descriptions et tableaux. Une description est la peinture douce et riante, ou vive et animée d'un objet. Un table
fleurs diaprées, Et ses parfums et ses beaux jours. Ces jours, aussi doux que l'automne Et plus séduisants que l'espoir Qui
vivier. Il nous donna l'intelligence ; L'enfant lui doit son lait si doux  ; Mais, pour ces biens, qu'il nous dispense Comme
ne le présent, je vis dans l'avenir. Du soleil épuisé la lumière plus douce , De ses feux par degrés verra tarir la source ; E
plis toute la nature Et je te vois dans le ruisseau Qui coule avec un doux murmure En portant son onde au hameau. Je te retr
26 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
as de peu à peu, çà et là, toi et moi, il y a« qui cependant est très doux  » (Sainte-Beuve) ; « à cheval et à pied en batail
t. Fin et avisé, il sut ménager à sa renommée vieillissante un déclin doux et souriant. Il ne perdit le vent qu’une fois, su
AHAM. Helas ! Isac ! ISAAC.                         Helas ! pere très doux , Je vous supply, mon pere, à deux genoux, Avoir a
uslez en l’esté des rayons etherez, Sans plus trouver le frais de tes douces verdures, Accusent tes meurdriers, et leur disent
i ne faschent jamais ; Ainsi que je les prens, ainsi je les remais. O douce compagnie et utile et honneste ! Un autre en caqu
Avril246 Avril, l’honneur et des bois Et des mois ; Avril, la douce esperance Des fruicts qui, sous le coton Du bouto
ephirs, Qui, sous le vent de leur aile, Dressent encore ès forests De doux rets, Pour ravir Flore la belle ; Avril, c’est t
ès forests De doux rets, Pour ravir Flore la belle ; Avril, c’est ta douce main Qui du sein De la nature desserre250 Une mo
et la terre. Avril, la grace et le ris De Cypris252, Le flair et la douce haleine ; Avril, le parfum des dieux, Qui, des ci
Decoupe, dessous l’ombrage, Mille fredons babillards, Fretillards, Au doux chant de son ramage. Tu vois en ce temps nouveau
cheurs, Ses fruicts meurs, Et sa feconde rosee, La manne, et le sucre doux , Le miel roux Dont sa grace est arrosee. Mais mo
tres sur leurs genoux Aiguisoient des faucets262 pour percer les vins doux , Et piquettans leurs flancs d’une adresse fort ga
 ; L’ennemy fourageur277 son bestial n’emméne, Et pillart ne ravit le doux fruit de sa péne ; Le vin est à qui fait des vign
se revoye ; Jamais ceux de son sang n’y puissent revenir, Puis que la douce paix il n’a sceu maintenir292. (Poèmes, liv. V.
ante verdure ; Pres du Clain293 tortueux, sous une roche obscure, Un doux somme ferma d’un doux lien mes yeux. Voicy en mon
u Clain293 tortueux, sous une roche obscure, Un doux somme ferma d’un doux lien mes yeux. Voicy en mon dormant, une clairté
malheureux… Par vos cheveux grisons ornement de vieillesse, Par cette douce main tremblante de foiblesse, Et par ces chers ge
eminant elle file, et, à voir sa façon, On diroit qu’elle entonne une douce chanson ; il rencontre souvent le vers fort et s
u, pour prendre un peu de frais, Il oit dans les forests des vents le doux murmure, Qui semble caqueter avecques la verdure4
at avec la cramoisie !     Jamais il ne se fâche ; il est paisible et doux , Si quelque mouton gras ne lui mangent les loups 
lle peine il eut sa venaison, Qu’il met lors sur la table, prenant sa douce gloire A montrer le beau fruict de sa belle victo
es saphirs et les perles contraires454, Sont rouges de nos morts ; le doux bruit de leurs flots, Leur murmure plaisant heurt
s vient de nous-mesmes ; Ils maudissent ton nom quand tu leur es plus doux  ; Quand tu nous meurtrirois, si462 te benirons-no
poignard, le poignard plus ne tue. Que la mort (direz-vous) estoit un doux plaisir ! La mort morte ne peut vous tuer, vous s
De leur ramage. Mais escoute comme sur tous Le rossignol est le plus doux , Sans qu’il se lasse. Oublions tout deuil, tout
eaux la musique sacrée, Quand au matin ils benissent les cieux, Et le doux son des bruyantes fontaines Qui vont coulant de c
coulant de ces roches hautaines519 Pour arrouser nos prez delicieux. Douces brebis, mes fidelles compagnes, Hayes, buissons,
Pere-alme530 nourricier de tous les animaux, Enchanteur gracieux531, doux oubly de nos maux, Et des esprits blessez l’appar
reurs que j’ay faites, Je l’advouë, ô Seigneur ! mon martyre est bien doux  : Mais, si le sang de Christ a satisfait pour nou
moy-mesme, angoisseux536 et troublé, Je me jette à tes piés ; soy-moy doux et propice ! Ne tourne point les yeux sur mes ac
ur, d’un trait ineffaçable, Que tout vice fleurit sans un prince trop doux , Et qu’enfin on se rend egalement blasmable, Ne p
nant vers moy, M’accolle à tour de bras631, et tout petillant d’aise, Doux comme une espousée, à la joüe il me baise, Puis,
d est leur mignon et je suis leur image. Ta lyre, qui ravit par de si doux accords, Te soumet les esprits dont je n’ai que l
Les Bergeries, I, 2.) Le couvent ARTÉNICE. Que cette vie est douce  ! ah ! que je suis contente De me voir en ce lieu
que je me venge813 ! J’en recevrai le coup d’un visage remis : Il est doux de périr après ses ennemis : Et, de quelque rigue
der pourroit être assez forte. Vous aurez bonne part à des emplois si doux Quand vous pourrez m’en laisser faire ; Mais soye
la gloire d’agir par de plus justes causes A produit des effets plus doux et plus aimés. J’ai fait, à votre exemple, ici de
seront usés. Ils pourront sauver la gloire Des yeux qui me semblent doux , Et dans mille ans faire croire Ce qu’il me plair
res toutes closes, Une s’étoit ouverte, et bâilloit au soleil, Par un doux zéphyr réjouie, Humoit l’air, respiroit, étoit ép
pour de si grands projets855, Du moins que les ruisseaux m’offrent de doux objets ! Que je peigne en mes vers quelque rive f
ut être, je le confesse, D’un esprit bien posé, bien tranquille, bien doux , Pour souffrir qu’un valet de chansons me repaiss
moi qui s’est de force emparé de la porte, Ce moi qui m’a fait filer doux , Ce moi qui le seul moi veut être, Ce moi de moi-
lle ; Mais mon cœur, ainsi que mes yeux, S’est fait de ce présent une douce habitude ; J’ai mis quinze ans de soins, de veill
ur le charme et l’allégresse, La consolation de mes sens abattus ; Le doux espoir de ma vieillesse. Ils m’ôtent tout cela, c
neur, la probité ; Qu’on prise sa candeur et sa civilité ; Qu’il soit doux , complaisant, officieux, sincère : On le veut, j’
our lui de son obéissance. J’y cours. Je vais presser un entretien si doux . NÉRON. Dans mon appartement qu’il m’attende avec
ns la présidence du présidial d’Aurillac, Il ne l’accepta pas avec la douce philosophie de Godeau, évêque, résigné et résiden
e de dialogues bucoliques et allégoriques, il chante avec une sagesse douce et résignée les devoirs d’un « pasteur » des âmes
re le jour ; Je verrai les saisons se suivre tour à tour ; Et dans un doux repos j’attendrai la vieillesse. Ainsi, lorsque
l peigne au soleil levant, dans une forêt, Le chevreuil solitaire et doux Voyant sa clarté pure Briller sur les feuilles de
onnet.) Ailleurs, c’est un torrent dans une vallée : Que je trouve doux le ramage De ces fiers torrens vagabonds Qui se p
loit être en feu, les sablons éclatoient ; Sur les myrtes fleuris les douces tourterelles, Tenant leur bec ouvert, laissoient
au firmament L’aspect des flambeaux taciturnes ; Et, voyant qu’en ces doux déserts Les orgueilleux tyrans des airs Ont apais
mortelle, Et que je doive encore à sa seule bonté Cette délicieuse et douce oisiveté. Sous ces feuillages verts, venez, venez
quentés ; Il marche par les champs, par les vertes prairies, Et de si doux pensers nourrit ses rêveries, Que pour lui les so
ntôt dans les bois, tantôt dans les prairies, Je promène toujours mes douces rêveries Loin des chemins frayés. Celui qui, se
grâce, Qui, facile en tes vers et gai dans tes discours, Chantas les doux loisirs, les vins et les amours ; Et qui connus s
obes brillans dispersés dans les cieux ? Cet air, ce sol natal, cette douce patrie, N’a donc rien dit, hélas ! à ton âme atte
talent, disoient-ils, cet insecte déploie En composant ces fils si doux , si fins, si beaux, Qui de l’homme font la riches
ous nommez les auteurs et c’est là votre crime. GILBERT. Ah ! si d’un doux encens je les eusse fêtés, Vous me pardonneriez d
l ne viendra verser des pleurs. Salut, champs que j’aimois, et vous, douce verdure, Et vous, riant exil des bois ! Ciel, pav
s ton beau roman pastoral Avec tes moutons pêle-mêle, Sur un ton bien doux , bien moral, Berger, bergère, auteur, tout bêle.
en des coteaux ; Elle cueille la grappe, ou blanche ou purpurine : Le doux jus des raisins teint sa bouche enfantine ; Ou, s
acinthe et myrte en couronne tressés : « Car ta voix, lui dit-il, est douce à mon oreille « Autant que le cytise à la mielleu
dansant ; il ramène l’amour ; L’ombre, les prés, les fleurs, c’est sa douce famille, Et Jupiter se plaît à contempler sa fill
e fleuve qui s’étend dans les vallons humides Roule pour toi des vers doux , sonores, liquides. Des vers, s’ouvrant en foule
qui, de leurs froids berceaux, Viennent du bel Hasly1195 nourrir les doux ombrages ! Hasly ! frais Elysée ! honneur des pât
conque, rappelant mes troupeaux vagabonds, Leur chanterait cet air si doux à ces campagnes, Cet air que d’Appenzel répètent
rois avoir des yeux : vous êtes beaux tous trois ; « Vos visages sont doux , car douce est votre voix. « Qu’aimable est la ve
des yeux : vous êtes beaux tous trois ; « Vos visages sont doux, car douce est votre voix. « Qu’aimable est la vertu que la
ons qu’Apollon, pour charmer les oreilles, « T’a lui-même dicté de si douces merveilles. « — Oui, je le veux, marchons. Mais
ménée1231, Mais, ô bois, ô ruisseaux, ô monts, ô durs cailloux, Quels doux frémissements vous agitèrent tous, Quand bientôt
nce et les pleurs, Qui, d’un fils inconnu marâtre involontaire, Vola, doux rossignol, sous le bois solitaire1235 ; Ensuite,
t le breuvage : Les mortels oubliaient, par ce philtre charmés, Et la douce patrie et les parents aimés1238. Enfin, l’Ossa, l
la Nature (trois chants), les Saisons (quatre chants), Une mélancolie douce , un sentiment vif de la nature, dont les banalité
inueux, Et renvoie aux rochers, des clartés, ondoyantes1267 ; Ce vent doux qui frémit sur les vagues brillantes ; Ce long ta
 ? (Léonard, Les Saisons, chant II.) II Que le sommeil est doux sur un lit de gazon, Près d’un ruisseau plaintif
ndes, Guidé par le ruisseau qui se perd dans son sein, J’entendrai le doux bruit du zéphyr et des ondes1268. (Id., Idylles
verai la tombe où manquera sa cendre, Mais où vivront du moins et son doux souvenir, Et sa gloire, et ses vers dictés pour l
eux, temps lointain, mais jamais oublié, Où les arts consolans, où la douce amitié, Et tout ce dont le charme intéresse à la
ns la forêt ombreuse ou le long des prairies, La Fontaine égarait ses douces rêveries ; Là, Racine évoquait Andromaque et Pyrr
frémir du soir les insectes légers ; Des nocturnes zéphyrs je sens la douce haleine ; Le soleil de ses feux ne rougit plus la
e ; Le soleil de ses feux ne rougit plus la plaine, Et cet astre plus doux qui luit au haut des cieux Argente mollement les
ir. Flatteuse illusion, tu m’es bientôt ravie ! Vous m’avez délaissé, doux rêves de la vie. Plaisirs, gloire, bonheur, patri
lancolique ! Vous, amis des humains et des champs et des vers, Par un doux souvenir peuplez ces lieux déserts ; Suspendez au
ns. Voyez d’ici briller cent hallebardes Aux feux d’un soleil pur et doux . N’entend-on pas le Qui vive des gardes, Qui se m
………………… Dans un palais, où, près de la Victoire, Brillaient les arts, doux fruits des beaux climats, J’ai vu du Nord les peu
Quel beau temps ! Le ciel toujours le protège. Son sourire était bien doux , D’un fils Dieu le rendait père1297, Le rendait p
la France ; Oh ! saluez le lieu de mon heureuse enfance ! Saluez ces doux bords qui me furent si chers ! Hélas ! en liberté
ique Aux derniers bruits du jour mêle de saints concerts. Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente N’éprouve devant eu
ple ses biens dont je n’ai pas joui. Terre, soleil, vallon, belle et douce nature, Je vous dois une larme au fond de mon tom
chêne, et de sa main essuie La sueur du sentier sur son front mâle et doux  ; La femme et les enfans tout petits, à genoux De
des1344 Frémirent, comme au vent frémissent les épis, Et son cri, ce doux cri qu’une nourrice apaise, Fit, nous l’avons tou
rait meilleure ; Un vague demi-jour teint le dôme éternel ; Et l’aube douce et pâle, en attendant son heure, Semble toute la
voyez plus rien ? » dit Tsilla, l’enfant blond, La fille de ses fils, douce comme l’aurore ; Et Caïn répondit : « Je vois cet
elui de Lamartine ; mais, a-t-on dit encore, tantôt les transparences douces et laiteuses de l’opale, tantôt le poli et l’écla
e ; Et la beauté du monde attestait son enfance : Tout suivait sa loi douce et son premier penchant, Tout était pur encor. Ma
osse, et la brune1406 Italie, Et la Grèce, ma mère, où le miel est si doux , Argos et Ptéléon1407, ville des hécatombes, Et M
olente elle paît à l’attache, Entonne un air breton, un air breton si doux Qu’en le chantant ma voix vous ferait pleurer tou
droite Roulant ses claires eaux dans sa vallée étroite, Et, tel qu’un doux parfum, le chant de mille oiseaux S’élevant du va
a chez les morts, À peine si la cloche avertit la contrée Que sa plus douce vierge en était retirée. Elle mourut ainsi. — Par
de là, pour aller ensemble à Lo’-Théa, Formant de leurs beaux noms le doux nom de Létâ ; C’est l’El-Orn que la mer sale de s
Hélas ! si j’avais su !… Je t’aurais fait, enfant, l’existence bien douce  ; Sous chacun de tes pas j’aurais mis de la mouss
! si j’avais su ! La Voulzie1463. Élégie S’il est un nom bien doux fait pour la poésie, Oh ! dites, n’est-ce pas le
est-ce un fleuve aux grandes îles ? Non ; Mais, avec un murmure aussi doux que son nom, Un tout petit ruisseau coulant visib
ois rêver, s’asseoir, courir, Oh ! quel bonheur ! oh ! que la vie est douce  !.. Pauvre Gilbert, que tu devais souffrir1470 !
cheveux longs et rudes, J’ai mes chansons aussi, mes bruits graves et doux , Et sur mon front ridé le vent des solitudes, Ô c
ste un mal obscur dans leurs gouffres amers. Ici, dans cette paix des douces bergeries, Écoute ces taureaux et ces brebis chér
es trompeuses fleurs. Adieu. Reste, ô berger, dans l’erreur qui t’est douce  : L’ignorance est un lit plus tendre que la mouss
songe. Silence de la mer, sommeil du firmament ! Est-il rien de plus doux que ce recueillement ? Au cœur le plus troublé de
fait bon de l’entendre ! Il fait bon d’aspirer, dans un air frais et doux , Ces odeurs de gazons, ces parfums d’herbe tendre
Tout nageait, les coteaux, les sillons, la vallée, Dans un demi-jour doux comme une aube voilée. …………………………………………………… Calme
ords du Gange. Soleil levant La nue était d’or pâle, et d’un ciel doux et frais, Sur les jaunes bambous, sur les rosiers
vers quand il dit (Ép., VII) : Ô fortuné séjour ! ô champs aimés des doux  ! Que, pour jamais foulant vos prés délicieux, Ne
tout le monde ? — Cf. encore, Bergeries, IV : O champs plaisans et doux  ! ô vie heureuse et sainte ! Où, francs de tout s
aux, nous en flattent l’espaule ; Avecque bonne mine, et d’un langage doux , Nous disent souriant : Eh bien que faictes-vous 
le parler (voir plus bas), etc. La belle en qui j’ay la pensée, D’un doux imaginer si doucement blessée. (Sat. XIII.)
de la terre et des cieux, Et dans les savantes oreilles Verser de si douces merveilles. Que ce miserable corbeau, Comme oisea
ours ; Et, couchés sur les fleurs comme estoiles semées, Rendre en si doux esbats leurs heurs consumées Que les soleils nous
os et l’enfer sans oubly. 765. On sent la dignité simple, calme et douce de ce langage. 766. Magis (porrŏ) quŭm, lorsque
de mets en petit nombre Que la peine et la faim leur font trouver si doux . Font servir en besoin de table à leurs genoux. L
la diphtongue ai, parce que cette dernière est incomparablement plus douce et plus délicate. À mon gré, c’est une des beauté
s’arrête et se fixe en une image qui cloue notre regard : Jetant des doux côtés la griffe en même temps. (VII, 16). Où
rmir, et l’autre à ne rien faire. 858. Quelle plénitude d’harmonie douce et calme, et de béatitude finale, ou il se repose
aimait à citer le début du VIIe chant d’Alaric : Il n’est rien de si doux pour un cœur plein de gloire Que la paisible nuit
xpressions faibles ou banales, des traits de naïveté touchants et une douce et mélodieuse mollesse de langage. Ajoutons quelq
ô les divines choses Qu’un jour disoit Amire en la saisou des roses ? Doux zéphyrs qui régniez alors dans ces beaux lieux. N
sauvage, Qui va cherchant sa mère aux rochers écartés : Il craint du doux zéphyr les trembles agités ; Le moindre oiseau l’
, L’homme après qui Diogène Courut si longtemps en vain ; Et dans la douce allégresse Dont tu sais nous abreuver Nous puiser
é dorée et moitié transparente, Nonchalamment je l’y vois promené. De doux ressoits la liante souplesse Sur le pavé le porte
encieux Mon humble toit religieux, Le jardin de ma jeune abeille, Mon doux repos quand je sommeille, Ma conscience quand je
ivait, tout plein des grandeurs des Alpes : « C’est avec ce sentiment doux et fort tout ensemble, c’est avec cet amour du to
er de mon cœur mes sombres et incultes ouvrages. » Il a versé son âme douce et ardente, de « colombe » et de « lion », dans d
uit, Il voltige de cime en cime, Puis il accourt, et meurt victime Du doux regard qui l’a séduit. Ou, s’il voit luire en fi
le l’azur… Le souffle insinuant qui frémit sous l’ombrage… Un souffle doux et frais caresse le feuillage… Sous le souffle de
eune oiseau chantait sur l’aubépine en fleurs, Sa mère lui portait la douce nourriture. Mes yeux se sont mouillés de pleurs
un adieu cette épigramme vraiment digne de l’antique, cette légère et douce élégie… Comme Millevoye, Arnault avait rencontré
couplet célèbre de Bertaut (p. 136). 1308. Par ces vers d’une note douce et fraîche, Lebrun a une place, modeste, niais bi
space… 1372. On n’aurait à relever dans ce morceau, d’une harmonie douce et pleine et d’une fraîche couleur, que l’express
poésie : Ah ! je les reconnais, et mon cœur se réveille, Ô sons ! ô douces voix chères à mon oreille ! Ô mes Muses, c’est vo
ôt que mon cœur est en proie au chagrin, Je les vois revenir le front doux et serein… Elles viennent ! leur voix, leur aspec
erie ? Comme ils tressailleraient, les paternels tombeaux, Si ta voix douce et rude en frappait les échos !… Et quel plaisir
Voltaire, et un de J.-B. Rousseau), publié par A. Lemerre (1875), les doux sonnets contemporains que voici, deux modèles.
fend Un nourrisson bégaye une note indécise : La mère, lui tendant le doux sein qu’il épuise, L’embrasse tout entier d’un re
illeuls, à la sombre ramée, Le rayon du couchant laisse un adieu plus doux . Ce soir, tout va fleurir ; l’immortelle nature S
le coffre de l’autel. 1453. Étymologie incertaine. 1454. Avant la douce et fraîche « idylle » (ainsi l’a appelée le poète
ères vivante, Qui restez loin des flots, des écueils et des vents, Au doux foyer de la famille ; Dans la saison d’hiver, vou
    Assis devant sa porte, Laboureur jeune encore, au front sévère et doux . Immobile et pensif, les mains sur ses genoux, Il
ux. S’il me, etc. Ils sont forts comme un pressoir d’huile, Ils sont doux comme des moutons ; Tous les ans, on vient de la
grimpant sans égard sur un arbre fruitier, Gâtoit jusqu’aux boutons, douce et frêle espérance. (La Fontaine, Fabl., IX, 5.
erre, éditeur.) 1541. La justesse précise et pittoresque, l’accent doux et mélancolique de l’expression rappellent Virgil
27 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
ne se tait. Leur gazouillement, faible encore, est plus lent et plus doux que dans le reste de la journée3 : Il se sent 4 d
ais pour agir. La vie laborieuse que Dieu nous impose n’a rien que de doux au cœur de l’homme de bien qui s’y livre en vue d
nt mes sens et mon cœur à la jouissance de tout cela. Absorbé dans ma douce rêverie, je prolongeai fort avant dans la nuit ma
isément au-dessus de moi ; je m’endormis à son chant. Mon sommeil fut doux , mon réveil le fut davantage. Il était grand jour
e des vents ; à votre voix, le zéphyr souffle, la verdure renaît, les douces primevères et les humbles violettes colorent d’or
28 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
concert qui fait ressortir les chants éclatants des oiseaux, comme la douce verdure est un fond de couleur sur lequel se déta
ompagnez de vos religieux murmures que les chants des oiseaux, ou les doux entretiens des amis qui veulent se reposer sous v
u de Jean-Jacques, elles se mirent à chanter une romance ; leurs voix douces , se mêlant aux chants lointains des rossignols1,
rné la tête vers la fenêtre, et mon regard a été inondé de teintes si douces , si molles, si veloutées ; j’ai vu tant de choses
ui changea les feux de la fournaise d’Azarias en un vent frais et une douce rosée. Un acacia qui croissait dans ce lieu me se
29 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
phie divine des livres saints : la morale y est ce qu’elle doit être, douce et consolante, jamais pénible, toujours tirée de
ttre en pratique les conseils qu’il leur prodigue pour leur bien ! Ce doux titre de père est celui que prend Salomon dans le
ne et tous les grands de Rome devaient s’accommoder d’une philosophie douce et complaisante, dont la base était de vivre pour
écourage. Malheur à tout mortel que votre main soulage : Que vos plus doux regards sont encore rebutants, Et que vous vendez
cette chaleur éloquente, sait tempérer aussi, par les images les plus douces et le coloris le plus gracieux, l’austérité de ce
s ! quand vous verrai-je encore ? Quand pourrai-je, tantôt goûtant un doux sommeil, Et des bons vieux auteurs amusant mon ré
et vivre ignoré d’eux ! (L’Homme des Champs, ch. 4)184. Rien de plus doux que ce style, rien de plus séduisant que cette pe
30 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
 , Lorsqu’un cri tout à coup suivi de mille cris, Vient d’un calme si doux retirer ses esprits. Il se trouble, il regarde, e
ranquille et lent, Promenaient dans Paris138 le monarque indolent. Ce doux siècle n’est plus. Le ciel impitoyable A placé su
le sur les fleurs Les parfums que la terre exhale. Pour entendre vos doux accents, Les oiseaux cessent leur ramage, Et le c
tapis de verdure, Que nourrit la fraîcheur des eaux, Serpente avec un doux murmure Le plus transparent des ruisseaux. Les s
les vallées,             Par cent miracles signalées !             Du doux pays de nos aïeux             Serons-nous toujour
expressions. Il faut qu’elles soient toujours nobles, riches, naïves, douces , gracieuses, agréables, selon la diversité des su
a traduction de l’Essai sur la critique, par Pope. Que le style soit doux , lorsqu’un tendre zéphyre, À travers les forêts,
31 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
a lettre approche, de telles lettres sont faites pour laisser es plus douces impressions. Guyet. N° 32. Boileau à Racine
printemps. C’est une fleur timide qui se cache dans les bocages, son doux parfum flatte notre odorat. Semblable à un bienfa
nsporte partout et de mille façons. En nous offrant des images tantôt douces , tantôt effrayantes, le poète donne de la vie à s
leur proportion, leur union, leur ensemble, marquent encore assez la douce harmonie des pensées, et répondent au calme de l’
et les émotions les plus tumultueuses, comme les mouvements les plus doux et les sentiments les plus délicats ; il les rend
affectueuse et simple, sa conversation féconde et animée. Une gaieté douce tempérait en lui la dignité de son ministère, et
rançais. Voyagez partout, et vous ne trouverez pas de peuple aussi doux , aussi affable, aussi franc, aussi poli, aussi sp
tie : son habitude de se laisser aller l’entraîne comme par une pente douce et insensible, et cependant rapide. Il rougit de
. Ce prince prodigieux était extrêmement modéré ; son caractère était doux , ses manières simples ; il aimait à vivre avec le
vous l’eussiez comparé à une vrille. Cet homme parlait bas, d’un ton doux et ne s’emportait jamais. Son âge était un problè
veugle est bien celle de cet animal. On ne dirait plus aujourd’hui le doux ressentiment du bienfait. Ce mot ressentiment se
ient lécher ma main après le châtiment. Ne gardant de mes torts qu’un doux ressentiment. Il est vrai qu’alors le trait il
ner, pouvait-il s’offenser du langage si timide de sa créature, et si doux à son propre cœur ? Non, mille fois non. Aussi vo
l a reçu le don : C’est lui qui mène à Dieu les âmes rachetées, Et ce doux séraphin se nomme : le Pardon ! A. de Latour.
ré d’atteindre à cette précision. À peine le voyageur a-t-il senti la douce invasion du sommeil, qu’un sombre rideau s’abaiss
ança la main pour saisir le miel. Mais un hurlement de joie et un cri doux et plaintif s’élevèrent à la fois du fond de l’ab
d’espoir et de convoitise, tandis qu’un bel ange du ciel, à la figure douce et riante, aux ailes déployées, étendait les bras
e traînaient au bruit des armes et des fers. D’autres semblaient plus doux  : déjà leurs traits moins sombres D’un front demi
it et jour dans tous les angles du bosquet, qui retentissait des plus douces chansons. La fourmi ne laissait pas un instant pe
ance, et, ne songeant qu’au plaisir, se jouait au milieu des roses au doux parfum et aux tendres couleurs ; mais le vent du
ut plus le ravissant incarnat de la rose, en vain aussi il chercha le doux parfum de l’hyacinthe. Accablé sous le poids de l
j’ai vu les fleurs ; je redescends du Ciel, Et je vais commencer mon doux rayon de miel. Voyez ! j’en ai déjà puisé dans qu
igneurs. Examinons ensuite la logique de l’agneau. Quel ton humble et doux  ! Il supprime les secondes personnes, en employan
pénétrable et solitaire. Je t’ai toujours aimé, ô Océan ! et les plus doux plaisirs de ma jeunesse étaient de me sentir sur
’astre des nuits, la triple Hécate, qui répète par des harmonies plus douces celles de l’astre du jour, en se levant sur l’hor
te, une prodigieuse quantité de poissons. Parlerai-je des fraîches et douces vapeurs que nous envoient le fleuve et la vallée 
osition toutes sortes de fruits, me fait goûter quelque chose de plus doux encore, le repos : non-seulement parce que le bru
ir : le désordre est dans ses chants ; il saute du grave à l’aigu, du doux au fort ; il fait des poses ; il est lent, il est
inhabiles aux travaux. Les astres bienfaisants ne répandent plus leur douce influence, les étoiles sinistres règnent seules s
et les fleurs mourantes attendent en vain les pleurs de l’aurore. Le doux sommeil ne vient plus sur les ailes de la nuit ve
ui changea les feux de la fournaise d’Azarias en un vent frais et une douce rosée. Un acacia qui croissait dans le lieu me se
s harmonies sur cette fête que  ramènent chaque année le mois le plus doux , et le cours de l’astre le plus mystérieux. On cr
les égaient le rêve mélancolique de la vie ! en s’abandonnant à leurs douces erreurs, combien aisément on oublie et les triste
de vue toute terre la journée, nous faisons bonne route ; la mer est douce , mais des signes précurseurs de tempête préoccupe
e d’autre saison que le froid hiver et l’aride été ; mais, pour notre doux printemps et notre fécond automne, il n’y furent
l’aise sur de jolies montagnes pelées qui embrassent amoureusement le doux climat de la Provence. Ce léger inconvénient est
tant d’amour, vous qui, en vous couchant le soir, trouvez un lit bien doux  ; qui, en vous réveillant le matin, trouvez votre
l aime son chien caniche, soit par quelque bonne femme agile, alerte, douce et vive qui devient ainsi la mère de tous les pet
N° 126. — La Lune. Astre aux rayons muets, que ta splendeur est douce  ; Quand tu cours sur les monts, quand tu dors sur
Elle est placée, entre toutes les autres, sous les auspices de cette douce sécurité dont les âmes pieuses croient avoir obli
eauté ; là l’humble violette et la flexible hyacinte brillent du plus doux éclat et rehaussent par le suave mélange de leurs
u soleil, le radieux été règne à son tour ; ses regards majestueux et doux s’abaissent vers la terre, il vient perfectionner
nt qui le couvre il laisse échapper libéralement les moissons dorées, douce récompense dont il paie avec usure les sueurs du
gauche elle presse sa mamelle féconde, et en fait jaillir une liqueur douce et vermeille, dont les heureux enfants de Cybèle
saut un peu brusque est pénible à franchir ; on désire une pente plus douce pour arrivera cet endroit. C’est le Nil des dés
quelque anse retirée du fleuve . Cette fin de phrase est paisible et douce . Elle emprunte cet effet à l’épithète endormie, q
comme sur une scène, quand mille impressions agréables, pittoresques, douces , terribles, etc., etc., naissent des situations d
, inspirent aux barbares à la fois du respect, de l’admiration et une douce sécurité ; elle est accompagnée d’un vieillard, d
’excès des chagrins et une langueur mortelle ; cette beauté à la fois douce et majestueuse que l’on voit briller dans le sang
e étrangère, lui dit Loïs, je vais porter à ma mère vos leçons et vos doux présents. » La mère de Loïs partage avec son enfa
, Une larme brillait du bord de sa paupière, D’un muet repentir signe doux et charmant. La vie a des écueils, enfant, où le
ateau opposé ; j’aperçus auprès de moi un enfant ailé dont le sourire doux et le regard pur pénétrèrent mon cœur d’une joie
s cherchaient à se cacher ; mais le génie les appela d’une voix aussi douce que le murmure du zéphir, quand le soir il se bal
s dattes ou des noix ; je vais donc enfin me restaurer ! » Dans cette douce espérance, il ouvrit le sac, vit ce qu’il contena
e du son âne dans la main, et vit, non sans terreur, que, pendant son doux sommeil qui l’avait transporté dans le trésor du
avec eux, l’animal vint à pas lents confirmer par des caresses et de doux gémissements les prodiges de reconnaissance que c
n cœur de désirs. Mes lèvres haletaient : je ne sentais rien que leur doux parfum : oui, je crois que je serais mort victime
it de l’éclat de cette fête ; il n’y manque qu’un troubadour dont les doux chants viennent émouvoir mon âme, et me donner de
t les cieux Qu’il croyait pour jamais éclipsés à ses yeux ! Avec quel doux transport il promène sa vue Sur leur majestueuse
ir percé le cœur. Inhumains ! vous ne connaissez et donc pas les plus doux sentiments de la nature : l’amour et la pitié. No
chers élus le Roi des cieux envoie. Ta flûte harmonieuse, au son plus doux encor Que le miel dont l’abeille embaume son trés
semblant ! voilà bien cette expression à la fois si majestueuse et si douce  !… » « Bah ! » répondit brusquement le roi, qui c
tais-tu donc malheureux sur cette terre ? ta femme n’était-elle point douce et belle ? pourquoi donc l’as-tu quittée ?… » Le
e docteur et toute sa suite, afin que le réveil de cet homme fut plus doux , et que ses yeux, en se rouvrant, ne vissent que
l marie au son de l’instrument, avait quelque chose de touchant et de doux qui allait au cœur : chacun se tait, et d’un ton
ère et un tendre enfant ; et quand celui-ci ne bégayait pas encore le doux nom de mère, quand il n’avait, pour se faire aime
cri, une vive clarté se fit aux cieux, et ils furent environnés d’une douce lumière, qui allait éclairant leurs pas et dirige
irigeant leur marche incertaine. Et l’enfant consolé récitait avec sa douce voix la prière à Marie, et le vieillard répondait
la sainte couronne, ils arrivaient à la solitaire habitation ; et la douce lumière était toujours devant eux. L’enfant et le
ne couronne de roses blanches. Peu de mois après vous naquîtes, et la douce vision était toujours devant mes yeux. Ce disant,
levant, les yeux et les mains tendus au ciel : « O Jésus, dit-il, mon doux Jésus, je ne sçai plus où vous chercher, et suivr
meur estoit le déffunct : et il apprit qu’il estoit d’un naturel tout doux , aimable, dévot à merveilles, et grandement arden
us les ustensiles et lutinaient dans leur foin les ouvriers endormis. Doux et serviables d’ailleurs, il n’était sorte de bon
, orné de peintures naïves représentant la Sainte Vierge Marie. Cette douce image, ainsi placée loin de toute habitation et d
Dieu en faisait naître en ce temps-là ; fleurs de vertus modestes et douces , qu’on voyait éclore tout-à-coup parmi les orguei
ction à faire réussir des prétentions ambitieuses. Supportez avec une douce résignation la volonté du roi, ou plutôt celle de
Dans mes promenades, dans mes études, au pied des autels, il me sera doux de penser que vos vertus sont une preuve de plus
l ! Sommes-nous donc destinés à être séparés dans une autre vie ? Nos doux liens d’affection seront-ils brisés, tandis qu’il
qui aura rendu implacable, pour elle seule, le plus humain et le plus doux de tous les princes. St. Jean Chrysostome, Trad.
e exhortation qui suit et en sont comme l’exorde de la nature la plus douce et la plus insinuante. Ma fille, tendre objet de
sur lui une partie de la faute. Au lieu de cet enchaînement de moyens doux et touchants, imaginez l’emportement d’un père qu
tion. Morceaux Poétiques. N° 252 — Le Temple. Qu’il est doux , quand du soir l’étoile solitaire, Précédant de l
es cieux, Et que l’ombre et le jour se disputent la terre ; Qu’il est doux de porter ses pas religieux Dans le fond du vallo
32 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
concert qui fait ressortir les chants éclatants des oiseaux, comme la douce verdure est un fond de couleur sur lequel se déta
ompagnez de vos religieux murmures que les chants des oiseaux, ou les doux entretiens des amis qui veulent se reposer sous v
u de Jean-Jacques, elles se mirent à chanter une romance ; leurs voix douces , se mêlant aux chants lointains des rossignols1 m
avaient inondé mon cœur, l’air des Alpes, si salutaire et si pur : le doux air de la patrie, plus suave que les parfums de l
33 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Silvestre de Sacy Né en 1804 » pp. 271-274
ce bruit des champs, immense, confus, et pourtant si harmonieux et si doux , à relire tantôt une tragédie de Racine, tantôt l
livres et de méditations, ou pour se livrer à ce repos absolu qui est doux comme le sentiment d’une bonne conscience ! Aujou
n front, et je les aime tant ! Il me semble que, par un si long et si doux commerce, ils sont devenus comme une portion de m
34 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
é, de plus acéré ; le madrigal, au contraire, a quelque chose de plus doux , de plus gracieux. Voici un madrigal qui peut ser
l très subtil et gourmand,         Réjouissant par ses folies,     De doux maintien, maître en minauderies,     Traître surt
ie doit présenter une suite d’idées naturelles et piquantes, d’images douces et gracieuses, qui tendent toutes au même sujet.
onté qu’en Helvétie, Louise, une fleur à la main, Près de Lisbeth, sa douce amie, Un jour s’était mise en chemin. « Bon ermit
La mort arrêtait mes pas, Je ne voudrais pas revivre Pour changer ce doux trépas. Je m’en irais dans l’Averne Faire enivrer
35 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lamennais 1782-1854 » pp. 243-246
t, dans son oraison funèbre de la princesse Palatine, dit qu’elle fut douce avec la mort. Je voudrais que nous fussions « dou
, dit qu’elle fut douce avec la mort. Je voudrais que nous fussions «  doux avec la vie » ; mais cela, j’en conviens, est plu
votre santé une influence heureuse : abandonnez-vous à ce qu’a de si doux cette saison de renaissance ; faites-vous fleur1
36 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
e crois avoir des yeux. Vous êtes beaux tous trois1. Vos visages sont doux , car douce est votre voix. Qu’aimable est la vert
oir des yeux. Vous êtes beaux tous trois1. Vos visages sont doux, car douce est votre voix. Qu’aimable est la vertu que la gr
irons qu’Apollon, pour charmer les oreilles, T’a lui-même dicté de si douces merveilles3. — Oui, je le veux ; marchons. Mais o
pateur avide. Le ciel les fit humains, hospitaliers et bons, Amis des doux plaisirs, des festins, des chansons ; Mais faible
37 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
r et du souffle. Sa gloire ressemble à une amitié sympathique pour sa douce mémoire1. Vauvenargues parle des livres ancie
isant. Je vous responds en mer où j’ai voulu courre une bordée par le doux temps. Vive Dieu ! vous ne m’auriés rien sceu man
i quelques pensées détachées : « Les feux de l’aurore ne sont pas si doux que les premiers regards de la gloire. » « Les
incompatible avec la faiblesse. » « Le fruit du travail est le plus doux plaisir. » « C’est un grand signe de médiocrité
38 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
une prompte et légère rapidité ; tantôt il charme l’auditeur par une douce harmonie, ou le pénètre d’horreur et de saisissem
ui se prêtent une mutuelle assistance, afin de donner à la phrase une douce harmonie et de charmer les oreilles de ceux qui é
 ; mais le premier de tous, c’est qu’elle embellit notre avenir d’une douce espérance, et qu’elle ne laisse pas les esprits s
II Conjonctions et, ac, atque, que. 1° La conjonction et est plus douce à l’oreille que ac devant les consonnes c, g, q ;
r placidè, tùm illud gaudium dicitur. Cic. Quand notre âme éprouve de douces émotions, ce sentiment s’appelle de la joie. 3° E
ations qui affectent le même organe. Il suffit, pour décrire des sons doux et coulants, de choisir et de combiner heureuseme
dans la plupart des langues, les mots qui expriment les sons les plus doux ou les plus éclatants, sont déjà imitatifs par eu
t éclate, le bouillonnement de l’eau, le pétillement de la flamme, la douce haleine du zéphyr, le doux murmure d’un ruisseau,
de l’eau, le pétillement de la flamme, la douce haleine du zéphyr, le doux murmure d’un ruisseau, etc. Le poètes les plus cé
te d’objets agréables, introduit naturellement dans ses vers des sons doux et coulants. Tels sont ces vers de Virgile : Dev
bonheur. Un air pur remplit ces beaux lieux, et les colore de la plus douce lumière. Tout le calme, toute la joie, tout le bo
é tous les obstacles ! Je puis encore vous voir, je puis entendre vos douces paroles ; vous pouvez répondre encore à la voix d
39 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
a son front sur sa main, Et resta jusqu’au lendemain, Pensif, avec un doux sourire. Comme j’allais avoir quinze ans, Je marc
Et de tant de beauté, de gloire et d’espérance, De tant d’accords si doux d’un instrument divin, Pas un faible soupir, pas
is quelle main venait de te toucher1. ……………… Meurs donc ! ta mort est douce , et ta tâche est remplie. Ce que l’homme ici-bas
Chénier : Ah ! je les reconnais, et mon cœur se réveille. O sons ! ô douces voix chères à mon oreille ! O mes Muses, c’est vo
40 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
ile : Quand la neige au printemps s’écoule des montagnes, Dès que le doux zéphir amollit les campagnes, Que j’entende le bœ
uble paravent, D’écouter la tempête et d’insulter au vent ! Qu’il est doux , à l’abri du toit qui me protège, De voir à gros
n, ami constant et compagnon fidèle, Prend ci mes pieds sa part de la douce chaleur. Comme le poème descriptif est tout en d
pétition des actes. Un homme d’un caractère vident acquiert des mœurs douces par la répétition d’actes de douceur, Ordinaireme
il est vrai que la fable, autrefois, Sut à tes fiers accents mêler sa douce voix, Si sa main délicate orna ta tête altière, S
, Lorsqu’un cri, tout à coup suivi de mille cris, Vient d’un calme si doux retirer ses esprits. Il se trouble, il regarde, e
, et tes flots en courroux, Au prix de sa fureur, sont tranquilles et doux . Il a de Jupiter la taille et le visage ; Et, dep
41 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
acité du Midi ; des intentions sévères, mais des interprétations très douces  ; la théologie chrétienne et les images du pagani
e dignité cause toujours une sorte d’ébranlement, une sensation assez douce , mêlée de plaisir et de regret. Je demandais l’au
r père, le meilleur époux ; aucune qualité ne manquait à ce caractère doux et paisible que le talent seul enflammait : l’amo
e nationale-flotte dans les airs, et vous verrez des regards jadis si doux , si prêts à le redevenir à l’aspect du malheur, t
hivers redoutant le courroux, Vont se réfugier dans des climats plus doux , Ne laisseront jamais la saison rigoureuse Surpre
es harmonies sur cette fête que ramènent chaque année le mois le plus doux et le cours de l’astre le plus mystérieux. On cro
raît dans l’orient, le laboureur rassuré admire l’astre qui répand un doux éclat sur la nature ; sous les lierres de la caba
e en terrasse, large de soixante-dix pieds et d’une pente extrêmement douce , descend du midi de la colline dans la plaine. C’
du mont Ida, dont les pentes, vues du point où j’étais, paraissaient douces et d’une couleur harmonieuse. Ténédos était devan
n court silence succède ; la musique aérienne recommence : partout de douces plaintes, des murmures qui renferment en eux-même
le physionomie, et la complètent pour ainsi dire par ces teintes plus douces de calme sérénité qui donnent à la vieillesse une
prend comme elle peut : elle emploie le large, le rapide, le fort, le doux , etc., mais c’est à l’imagination à faire le rest
lque chose de tendre et de gracieux : « Nous perdions, dit-il235, nos doux et chers petits enfants que nous avions réchauffé
la foi religieuse, elle ressentit la joie pure du martyre, en prit la douce sérénité, et en conserva jusqu’au bout le tranqui
Lorsqu’on les eut éloignés, elle se remit en marche d’un air noble et doux , le crucifix d’une main et un livre d’Heures de l
louable de faire du bien aux hommes, et par là de se préparer la plus douce des satisfactions et la plus utile des récompense
ble défaite, et sa muse formée par la nature pour des sentiments plus doux et des chants plus légers a parfois, grâce à cett
ments des grands seigneurs ne me vont pas. » Donnez-lui à décrire les douces émotions de la vie de famille, à exprimer des sen
revoyant enfin mon fils et la lumière, Lorsque277 je crus, hélas ! au doux son de sa voix, Le faire naître encore une second
e à son ami ses plaisirs et ses peines ? D’un zéphyr indulgent si les douces haleines Ont conduit mon vaisseau vers des bords
se, en le suivant, sa vertu qui m’éveille. Dans le champ varié de nos doux entretiens, Son esprit est à moi, ses trésors son
ans doute éloigner nos tombeaux299. » Que de fois j’ai béni ta clarté douce et sûre, Amitié, don du ciel, flamme invisible et
avares ; Si j’ai souvent versé pour vous Le vin, le miel, un lait si doux , Oh ! veillez bien sur notre porte, Sur nos gonds
Avec les grâces de son âge, De quoi ne pas mourir de faim304 ! Ô mes doux Pénates d’argile, Attirez-les sous mon asile ! S’
ront leur ombre ; Là, de quelques rayons égayant ce séjour, Formez un doux combat de la nuit et du jour ; Plus loin, marquan
stin, mais félicitez-vous ; De vos riches tableaux le tableau le plus doux , À ces infortunés vous le devrez peut-être ; Que
Qui tous, morts au présent, expiant le passé, Entre le repentir et la douce espérance, Vers un monde à venir prennent leur vo
ins, chant IIe. La Mélancolie Ô penchant plus flatteur, plus doux que la folie ! Bonheur des malheureux, tendre mél
heur des malheureux, tendre mélancolie, Trouverai-je pour toi d’assez douces couleurs ? Que ton souris me plaît et que j’aime
sortir des tourments accueille l’infortune ; Qui, d’un air triste et doux , vient sourire au malheur, Assoupit les chagrins,
les lieux, les temps, les images chéries, Où se plaisent le mieux ses douces rêveries ? Ah ! le cœur le devine : en son secret
Sauvage et se cachant à la foule indiscrète, Le demi-jour suffit à sa douce retraite. De loin avec plaisir elle écoute les ve
recueilli, jouit mieux de lui-même ; La nature un peu triste est plus douce à son œil ; Elle semble en secret compatir à son
t sur sa main laissant tomber sa tête, Un tendre souvenir est sa plus douce fête. Viens donc, viens, charme heureux des arts
 ; Ainsi les souvenirs, les regrets et l’amour, Et la mélancolique et douce rêverie, Reviennent vers les lieux chers à l’âme
n, ce verger, dont ma furtive main Cueillaient les fruits amers, plus doux par le larcin ; Et l’humble presbytère, et l’égli
charmant ! ô riantes demeures, Où, comme ton ruisseau, coulaient mes douces heures ! Dont les bois et les prés, et les aspect
cts touchants, Peut-être ont fait de moi le poète des champs ! Adieu, doux Chanonat322, adieu, frais paysages ! Il semble qu
oûtai des arts les premières délices ; Là mon corps se formait par de doux exercices. Ne vois-je point l’espace où, dans l’a
… Ah ! mon cœur bat à ce seul souvenir ! Je remportai la palme, et la douce victoire Pour la première fois me fit goûter la g
les vents, Hérissés de frimas, sillonnés de torrents ? Dans les plus doux climats, dans leurs molles délices, Il regrette s
appelle son courage, Si le fifre imprudent fait entendre ces airs Si doux à son oreille, à son âme si chers, C’en est fait,
t les cieux Qu’il croyait pour jamais éclipsés à ses yeux ! Avec quel doux transport il promène sa vue Sur leur majestueuse
ontez, tombez, et louez l’Éternel ! Célébrez l’Éternel, fiers autans, doux zéphire ! Vous tous à qui des airs il partagea l’
verai la tombe où manquera sa cendre, Mais où vivront du moins et son doux souvenir, Et sa gloire et ses vers dictés pour l’
se rassemble à la voix des bergers ; Des nocturnes zéphyrs je sens la douce haleine ; Le soleil de ses feux ne rougit plus la
e ; Le soleil de ses feux ne rougit plus la plaine, Et cet astre plus doux qui luit au haut des cieux Argente mollement les
ir. Flatteuse illusion, tu m’es bientôt ravie ! Vous m’avez délaissé, doux rêves de la vie : Plaisirs, gloire, bonheur, patr
De m’apporter un souvenir Du vallon où ma vie obscure Se berçait d’un doux avenir. Au détour d’une eau qui chemine À flots p
Quel beau temps ! Le ciel toujours le protège. Son sourire était bien doux  ; D’un fils Dieu le rendait père, Le rendait père
même est caressante, et les larmes que répand le poète sont celles du doux Virgile, qui glissent sur la joue sans la brûler.
semblable à ce brigand des airs, Les cris du désespoir sont tes plus doux concerts. Le mal est ton spectacle, et l’homme es
ints flambeaux jetaient une dernière flamme : Le prêtre murmurait ces doux chants de la mort, Pareils aux chants plaintifs q
cet astre à regret s’arrache à ses amours ! Que la brise du soir est douce et parfumée ! Que des feux d’un beau jour la mer
tes ; Ainsi, troublant le cœur des pâles matelots, Un cri sinistre et doux retentit sur les flots Quand l’alcyon gémit, au m
est donc par amitié que je te tends la main : De tels nœuds sont trop doux pour que rien les détruise. Scène V Les
re de l’enfance ! Voix qui toujours caresse et qui jamais n’offense ! Douce religion, qui s’égaye et qui rit ! Prélude du con
ont satisfait. Beaucoup ont sa pitié, nul ne lui fait envie ; Sage et douce , elle prend patiemment la vie ; Elle souffre le m
une parole, Faire que le remords prenne une aile et s’envole ; Qu’une douce chaleur réjouisse leurs os ; Qu’un rayon touche e
! Porte-lui ta prière ! et quand, à quelque flamme Qui d’une chaleur douce emplira ta jeune âme, Tu verras qu’il est proche,
e Écosse, et la brune Italie, Et la Grèce, ma mère, où le miel est si doux , Argos et Ptéléon458, ville des hécatombes, Et Me
r, Si bien que par lui-même il crût se décider. Au lieu de me montrer doux et prudent, que fais-je ? Je le sermonne ainsi qu
ée, Et chérit son secret qui s’échappe à moitié. Sun regard triste et doux inspire la pitié ; Elle étouffe sa plainte et sou
louanges dans ta sphère, pendant que monte le jour, à cette heure si douce de la première aurore. » 340. On peut lire dan
r de cette admirable épître. Lord Byron écouta, dit A. de Musset. Ce doux salut lointain d’un jeune homme inconnu. Je ne sa
s ! bel ange À l’auréole d’or ! »… Il est si beau l’enfant, avec son doux sourire, Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tou
auréole d’or ! »… Il est si beau l’enfant, avec son doux sourire, Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire, Ses pleurs
42 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
ait sa tête : Et la neige, en tombant, le couvrait à demi, Lorsqu’une douce voix, à travers la tempête, Vint réveiller l’enfa
une aire, Entre les noirs feuillets du lourd dictionnaire. Bruit plus doux que le bruit d’un essaim qui s’enfuit. Souilles p
ans les cieux ; Et les mouches volaient dans l’air silencieux ; Et le doux rossignol, chantant dans l’ombre obscure, Enseign
43 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
concert qui fait ressortir les chants éclatants des oiseaux, comme la douce verdure est un fond de couleurs sur lequel se dét
compagnez de vos religieux murmures que les chants des oiseaux ou les doux entretiens des amis qui veulent se reposer sous v
le des vents ; à votre voix le zéphyr souffle, la verdure renaît, les douces primevères et les humbles violettes colorent d’or
44 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — De la ponctuation. »
docilité, la simplicité, sont les vertus de l’enfance. La charité est douce , patiente, bienfaisante. La virgule sert encore
met après les phrase qui expriment l’admiration. Exemple :Qu’il est doux de servir le seigneur ! Qu’il est glorieux de mou
45 (1839) Manuel pratique de rhétorique
ville qui aura rendu implacable à son égard le plus humain et le plus doux de tous les princes. (Lebeau, Histoire du Bas-E
che a mérité son sort 1° Les plus sévères châtiments seraient trop doux pour les habitants d’Antioche. 2° Leur crime a so
ville qui aura Tendu implacable à son égard le plus humain et le plus doux de tous les hommes. » Jusqu’à mon dernier soupi
e, l’autre avec clarté ; ici ce sont des ornements, là des mouvements doux , impétueux, élevés, nuancés enfin selon que le su
ssaire et peut se montrer. Des pensées ingénieuses, des images vives, douces , gracieuses, brillantes, exigent des expressions
e véhémence ou d’éclat, il admet les ornements légers, les mouvements doux , les plaisanteries fines, les saillies qui piquen
trivial ; le sublime ou pathétique ne peut pas être confondu avec le doux et le gracieux ; mais le style tempéré a une infi
effroi, la terreur. L’autre touche et attendrit, il cause une émotion douce et pénible tout ensemble. Il arrache des larmes,
Les exemples suivants peuvent être cités comme modèles du pathétique doux  : Discours de Pacuvius à son fils qui veut assass
ardies, d’autres riantes et gracieuses ; enfin, il y a des affections douces , il y a des passions véhémentes. La nature seule,
je ne sais quoi de si net, de si posé, de si vif, de si ardent, de si doux , de si agréable pour les siens, de si hautain et
cution : elle consiste à substituer des tours et des expressions plus douces ou plus nobles à celles qui auraient quelque chos
ce malheureux, qui n’avait jamais vu une puissance si tyrannique. « Ô doux nom de liberté ! ô droits augustes attachés au ti
aient son courroux, Que ce Dieu, quel qu’il soit, en deviendrait plus doux . Pontife de Baal, excusez ma faiblesse. J’entre :
que rarement son effet, parce qu’elle est d’un pathétique extrêmement doux et qui intéresse la sensibilité. Cicéron, dans la
ggéré l’emploi. Sans principe et sans règle, on choisit des mots plus doux , des expressions plus gracieuses, lorsqu’on est o
des idées grandes et nobles, ou enfin de l’émouvoir par des passions douces ou impétueuses. Pour tous ces effets il faut ce q
hétique tantôt tendre et tantôt véhément ? — Un exemple de pathétique doux  ? Qu’appelle-t-on figures au propre ? — Et dans l
46 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
ue avec nous pour nous  montrer le port dans les tempêtes ; également douce et secourable aux voyageurs célèbres, aux passage
certitude de nos projets ; tenant des fleurs ou une coupe pleine d’un doux breuvage, pour peindre les plaisirs qu’elle nous
mais tu reçus de nous, Au lieu du nom de Grand, un nom cent fois plus doux  ; Et, qui voit ton portrait, le quittant avec pei
hauteur de sou talent. Au lieu du nom de Grand un nom cent fois plus doux , c’est le bonhomme, c’est-à-dire l’aimable, l’in
t métaphore juste et agréable. Vous oblige à baisser la tête. Vers doux et coulant ; il semble que le chêne s’abaisse à c
me, ou formaient dans les deux des bancs d’une ouate éblouissante, si doux à l’oeil, qu’on croyait ressentir leur mollesse e
jour velouté, les zones diaphanes, formées par tes nuages, des bancs doux à l’œil, la rivière brillante des constellations
isons, les brebis les agneaux, les flocons de laine, toutes ces idées douces mêlées à l’horreur du récit, viennent rendre plus
47 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
n et rebute l’esprit. Combien il est plus agréable de gravir la pente douce d’une haute montagne ! À sa base, l’odeur des fle
et de la satisfaction. Voilà la gradation ascendante ; vous passez du doux au sévère, et du sévère au majestueux, vous êtes
et de l’admiration à cette quiétude de l’âme qui vous laisse les plus douces impressions. C’est le propre de la gradation desc
touchants des objets ; sa sensibilité provoque l’expression des plus doux sentiments. Les larmes coulent, et tous les cœurs
48 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
s d’un sommeil qui s’achève, Son regard luit pourtant, comme après un doux rêve. La terre avec amour porte la blonde enfant 
dans le sentier des vertus difficiles2 ; Votre âge a des devoirs plus doux que le plaisir3 3. Pernette. Didier, librai
verrais papa à la fenêtre de la salle, contemplant sa belle récolte. Douce jouissance du cultivateur ! 1. L’alliance de mo
49 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
ttres spirituelles, fines, délicates, charmantes, inspirent une piété douce , commode, simple, exacte, ferme et gaie tout ense
ient une étude. Tant d’éclairs m’éblouissent : je cherche une lumière douce , qui soulage mes faibles yeux. Je demande un poët
se tout pour eux et rien pour lui. Je veux un sublime si familier, si doux et si simple, que chacun soit d’abord tenté de cr
ui illumine tout homme venant en ce monde ? Où est-elle cette pure et douce lumière qui non-seulement éclaire les yeux ouvert
1702.) Enfant de saint Louis, imitez votre père2 ; soyez, comme lui, doux , humain, accessible, affable, compatissant et lib
les riantes perspectives. Descendu de l’Olympe, il y remonte par les douces pentes du mont parfumé. 2. Fénelon est sévère
sur les bords de quelque fleuve glacé, le soleil de l’Attique et ses douces brises, et ses gracieuses collines, et ses horizo
50 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
a est vrai, puisque vous avez le mot mustum qui signifie moût, ou vin doux et nouvellement fait. Voici un logogriphe françai
ant, de plus étudié. Le madrigal au contraire à quelque chose de plus doux , de plus simple, de plus gracieux. En voici un qu
lle, et votre sœur est belle ; Entre vous deux tout choix serait bien doux  : L’Amour159 était blond comme vous ; Mais il aim
rétique ; Car je te fais un serment authentique ; Que si tu crains ce doux médicament, Ton médecin, pour-ton soulagement, Fe
ie doit présenter une suite d’idées naturelles et piquantes, d’images douces et gracieuses, qui tendent toutes au même sujet.
51 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
re, Objets d’un culte avec le temps accru, Oui, mon berceau me semble doux encore, Et la berceuse a pourtant disparu. Lieu
beau temps !   Le ciel toujours le protége.   Son sourire était bien doux ,   D’un fils Dieu le rendait père3,     Le rendai
d’auberge à Péronne. 3. Tous les poëtes ont, plus ou moins, aimé le doux rien faire, la rêverie. 4. Béranger fut, comme F
52 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
nation, et qui met à la place des chimères qui l’abusent, des vérités douces qui la consolent. S’il est de ces écrivains privi
ontrainte ; avec qui vous n’aurez jamais ces effusions de cœur, cette douce confiance, cette sainte liberté que la familiarit
cher dans une affreuse incertitude sur les vérités de la foi, la plus douce espérance de sa destinée : qu’il est à plaindre d
ur, non en secouant le joug de la foi, mais en goûtant combien il est doux  : pratiquez les maximes qu’elle vous prescrit, et
53 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
mais je n’en ai que mieux goûté depuis combien l’estime publique est douce à recueillir. Aujourd’hui je sens toute la fermet
compensation du mal par le bien est ici joint aux enseignements de la douce philosophie. Plaintes de Figaro Parce que
, sous l’inspection de deux ou trois censeurs. Pour profiter de cette douce liberté, j’annonce un écrit périodique, et croyan
er citoyen, avoir le cœur sérieux, la tête libre ; et bien peu de ces doux moments sont réservés à la vieillesse. Autrefois,
54 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
ie ? Quel est le but du poète en nous présentant cette suite d’images douces ou terribles ? Comment trouvez-vous ce vers ? Dan
e affectueuse et simple, sa conversation féconde et animée. Une gaîté douce tempérait en lui la dignité de son ministère. Jam
Français Voyagez partout et vous ne trouverez pas de peuple aussi doux … Il s’affecte pour des choses frivoles et néglige
te dans ses desseins il fut simple dans l’exécution… Il était modéré, doux , simple, affable. —  Il ordonnait qu’on vendît le
s, protégés par une visière verte, nez extrêmement pointu. — Il était doux dans sons ton et sa conduite. — On ne savait son
nos vices ? — … La recherche des plaisirs faux — … On évite les joies douces — … On ne paie pas ses dettes et on se fait passe
ugmentons-nous ? — Quels sont nos vices, les plaisirs faux, les joies douces  ? telles sont les idées à trouver. Pour bien fair
Semble de ses amis reconnaître la trace ; Gardant du bienfait seul le doux ressentiment. Il vient lécher ma main après le ch
i peint l’obéissance du chien. — Ne pourriez-vous corriger ces mots : doux ressentiment du bienfait. ; car ressentiment ne s
se voir insulté ; il veut prouver que le plaisir de la vengeance est doux à l’âme et combien la patrie a été ingrate envers
t complètes ; il s’agit de les exprimer autrement, en style gracieux, doux et poétique. N° 80. — La Frivolité. La Fant
upart de ses compagnes, et, longtemps après quelle fut défleurie, son doux parfum remplissait encore les lieux quelle avait
un ange pour recueillir les semences inestimables destinées à de plus doux climats, tandis que la tige flétrie devait retomb
trois de ses frères, l’amour fraternel, l’amour paternel, et le plus doux de tous les anges, l’amour maternel. Tous trois e
Le ton de ce discours sera grave et tempéré par quelques expressions douces propres à flatter l’enfant N° 90. — La Brebis.
: Nul mets n’excitait leur envie ; Ni loups, ni renards n’épiaient La douce et innocente proie, Les tourterelles se fuyaient,
ée, soit par un vieillard qui aime les enfants — … soit par une femme douce qui leur sert de mère — Le matin, leurs parents v
ausez avec eux, parlez de leur honnêteté, de leur contentement, de la douce gravité des plus jeunes, de l’aimable ingénuité d
de la magnificence. N° 126. — La Lune La lune jette une clarté douce sur tous les objets71 — …Quand tout dort, elle s’
, ce sera celle où la paix règne — … dont les habitants ont la figure douce — … où il n’y a ni querelles, ni fracas domestiqu
ts-Unis appellent le nouvel Eden, et à qui mes Français ont laissé le doux nom de Louisiane. Mille autres fleuves, tributair
e en disant : Pater noster in cœlis et achève le reste sans faute — … Douce réprimande de l’évêque qui dit au berger qu’il a
e de son âne entre les mains, et vit qu’il avait été volé pendant son doux rêve — … Petit monologue du bonhomme pendant qu’i
énides, laissez-moi ! Nulle puissance ne vous est donnée sur la vertu douce et modeste ; et Antigone m’entoure de ses embrass
nt le temps. » Ainsi disait Œdipe. Antigone consolait son père par de douces paroles ; mais lorsqu’enfin il n’a plus que la mo
¡a cour, surtout s’il apprend que le prince reste vertueux ; c’est un doux souvenir qui charmera l’exil du prélat. Fénelon,
s insectes autour de l’auge du puits ; etc. 77. Caractère de Marthe, douce , bonne, pieuse, fidèle à son vieux maître. Propre
-Dame-des-Ermites, en Suisse. 118. Vous répéterez les mots qu’il est doux . Aucun mot n’est à changer ou à retrancher. Vous
55 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
’est comparable, pour la beauté, aux lignes de l’horizon romain, à la douce inclinaison des plans, aux contours suaves et fuy
e, ou formaient dans les cieux des bancs d’une ouate éblouissante, si doux à l’œil, qu’on croyait ressentir leur mollesse et
is appellent le nouvel Éden, et à laquelle les Français ont laissé le doux nom de Louisiane. Mille autres fleuves tributaire
issements d’ondes, de faibles mugissements, de sourds beuglements, de doux roucoulements, remplissent ces déserts d’une tend
que toi. Cette voûte des cieux, mélancolique et pure, Ce demi-jour si doux levé sur la nature, Ces sphères qui, roulant dans
56 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
ait nourrit tes premiers jours. La jeune tarentine Pleurez, doux alcyons ! ô vous, oiseaux sacrés ! Oiseaux chers
rez, doux alcyons ! ô vous, oiseaux sacrés ! Oiseaux chers à Téthys ; doux alcyons ! pleurez ! Elle a vécu, Myrto, la jeun
respecté ; Sans crainte du pressoir, le pampre, tout l’été,  Boit les doux présents de l’aurore ; Et moi, comme lui belle, e
57 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
« Frère, fait-il, or çà laissez votre œuvre ; — allons-nous-en, beau doux ami ; — nous avons assez pris de poisson. » — Et
gens s’occupent — à être gais et amoureux, — à cause du temps beau et doux . — Très dur cœur a celui qui, en mai, n’est pas a
moureux, — quand il entend chanter sur les branches — aux oiseaux les doux chants émouvants. — C’est dans ce temps délicieux
rince, je vous veux montrer combien la religion que je tiens est plus douce que celle de quoi437 vous faites profession. La v
i choisi pour vaquer à mes plus chères occupations et passer les plus douces heures de ma vie. L’eau et les arbres ne le laiss
me, si l’on peut parler de la sorte, lui en montre un si serein et si doux . Jésus-Christ, le Fils unique du Père céleste, es
ssertation, chap. iv.) Caractère de Newton942 Il était né fort doux et avec un grand amour pour la tranquillité. Il a
elle a eu pour lui autant de réalité que ce repos même. Un caractère doux promet naturellement de la modestie, et on attest
on peut faire des heureux et qu’on ne le veut pas !… Quel usage plus doux et plus Batteur, mes frères972, pourriez-vous fai
ns votre cœur. Employez-les à faire des heureux, à rendre la vie plus douce et plus supportable à des infortunés que l’excès
seul les adoucit toutes. La joie de faire du bien est tout autrement douce et touchante que la joie de le recevoir. Revenez-
de la prospérité d’autrui ; chaque bienfait porte avec lui ce tribut doux et secret dans notre âme ; le long usage, qui end
de Colbert, son oncle, qui l’avait élevé et instruit ; Chamillart, si doux , si amoureux du bien, et qui n’avait pas, comme o
es d’or ; ce spectacle touche toujours les hommes et leur inspire une douce rêverie : le bon Parouba1140 admirait le ciel, co
use d’airs et de chansons qu’elle chantait avec un filet de voix fort douce . La sérénité d’âme de cette excellente fille éloi
e. J’ai toujours vu ceux qui voyageaient dans de bonnes voitures bien douces , rêveurs, tristes, grondants ou souffrants ; et l
t en songeant aux divers événements de ma vie ; et les repentirs, les doux souvenirs, les regrets, l’attendrissement se part
0, je trouvais dans mon lit un repos de corps et d’âme cent fois plus doux que le sommeil même. Ce sont là les jours qui ont
nt, parce que le président de Meinières est l’homme de France le plus doux et le plus honnête, qu’il en a la réputation, et
e Saint-Marc me traitait comme le procureur, n’aurait-il pas été fort doux d’être le. président ? Vous riez de cela, et j’en
s rentrez dans le camp ; la fatigue et le bruit vous plongent dans un doux sommeil, et vous vous levez plus serein pour pren
lonner l’eau du vase où cuisaient ces châtaignes si savoureuses et si douces , le cœur nous palpitait de joie. Je me souviens a
ntit à me mener au collège de Mauriac. Accablé de caresses, baigné de douces larmes et chargé de bénédictions, je partis donc
longues flèches toujours vertes. Du sein de ces forêts s’échappent de doux murmures, et s’exhalent mille parfums. Le matin,
rnels, dans les vallons, dans les bois, dans les prés. Oh ! qu’il est doux alors de quitter les cités, qui ne retentissent q
es bois, sur les collines, au fond des vallons, sur des pelouses plus douces que les tapis de la Savonnerie1302, et qu’embelli
, sa belle tête blonde sous une capote bleue, et qu’il eut entendu le doux son de sa voix, qui tremblait ainsi que tout son
tres1333, sur un petit batelet qui, clans le silence d’une navigation douce et rapide, nous conduisait aux rivages de Bellevu
articulier, soit que réellement, comme je le crois, elles soient plus douces et plus calmes que dans, les plus beaux climats.
descendu sous l’horizon : des nuages brillants répandaient une clarté douce , un demi-jour doré qu’on ne saurait peindre et qu
qui restaient à l’hôpital étaient tous réunis. Leur folie était assez douce pour que dans l’intérieur de la maison tous fusse
dangers qu’il venait de courir, les cheveux épars, le regard fier et doux , frappa d’admiration et presque de fanatisme la f
r père, le meilleur époux ; aucune qualité ne manquait à ce caractère doux et paisible que le talent seul enflammait : l’amo
on. Le printemps en Bretagne Le printemps, en Bretagne, est plus doux qu’aux environs de Paris, et fleurit trois semain
is appellent le Nouvel Éden, et à laquelle les Français ont laissé le doux nom de Louisiane 1387. Mille autres fleuves, trib
uissements d’onde, de faibles gémissements, de sourds meuglements, de doux roucoulements, remplissent ces déserts d’une tend
point des ténèbres, c’était seulement l’absence du jour. L’air était doux comme le lait, et le miel, et l’on sentait à le r
jument appelée Lisette, excellente bête du Mecklembourg, aux allures douces , légère comme une biche, et si bien dressée qu’un
le haut du monticule ; mais, comme les pentes de terrain étaient fort douces , la cavalerie ennemie avait pu exécuter plusieurs
évérance pour autrui, on se concilie une bienveillance générale, très douce en soi, et qui peut être très utile. Et puis, c’e
coup de bien : on établit autour de soi comme une atmosphère suave et douce , qui attire tout le monde et dans laquelle tout l
qualité, s’il ne possède en même temps la qualité contraire. S’il est doux , je veux qu’il soit ferme ; s’il est hardi, qu’il
la fille aînée d’Athanaghild, naturellement timide et d’un caractère doux et triste, tremblait à l’idée d’aller si loin et
, eurent lieu entre la mère et la fille. La reine exprima, en paroles douces , sa tristesse et ses craintes maternelles : « Soi
ge furent, sinon heureux, du moins paisibles pour la nouvelle reine : douce et patiente, elle supportait avec résignation tou
ruse du sauvage, il changea tout d’un coup de manières, prit une voix douce et caressante, fit des protestations de repentir
vertir d’avance du sort qui lui était réservé, figure mélancolique et douce qui traversa la barbarie mérovingienne comme une
! A peine une motte de gazon dérobe au chien, au milan, au faucon, le doux trésor de cette mère. Elle couve à la hâte, elle
ux soldats. Si ce moment arrive, il ne sera certainement pas le moins doux de ma vie. » Quelques mois avant sa mort, n’ayant
ignements de l’évêque Dans ces tournées, il1594 était indulgent et doux , et prêchait moins qu’il ne causait. Il n’allait
ur rappela celui du Christ crucifié. La joie de voir ainsi l’image du doux agneau de Dieu les rendait insensibles. Blandine,
brouillard, et que la France est le plus beau pays du monde, le plus doux à habiter, le meilleur à cultiver, le plus varié
de le soutenir jusqu’au bout. Je me souviens d’une soirée funèbre et douce  ; le père très grave, la mère atterrée. On causai
deux fidèles gardiennes, l’obscurité et la médiocrité. Elles me sont douces toutes deux et m’aiment. Il faut bien que je le l
roi la légitime place ; Vous ferez votre charge, et, comme un prince doux . Audience et faveur vous donnerez à tous. Votre p
ours ; Et, couchés sur les fleurs, comme étoiles semées, Rendre en si doux ébat les heures consumées2039, Que les soleils204
ù tu le fais régner, il te fera servir2049. Tu nous rendras alors nos douces destinées ; Nous ne reverrons plus ces fâcheuses
able que de comparer quelqu’une de ses pièces, d’une versification si douce et, en général, si correcte, d’une langue si aisé
aux enlacés pour conserver le frais, Dont chaque extrémité portait un doux mélange De bouquets de jasmin, de grenade et d’or
ous nous connaissons tous, Et je trouve avec toi des passe-temps plus doux . » Je pestais contre moi, l’âme triste et confuse
e je ne sois Sosie ? Mercure. Comment ! tu peux... Sosie. Ah ! tout doux  : Nous avons fait trêve aux coups. Mercure. Quoi
sotin. Nous avons vu de vous des églogues d’un style Qui passe2335 en doux attraits Théocrite et Virgile2336. Vadius. Vos o
éocrite et Virgile2336. Vadius. Vos odes ont un air noble, galant et doux , Qui laisse de bien loin votre Horace après vous.
C’est en vain qu’aux poètes Les neuf trompeuses Sœurs2394 dans leurs douces retraites Promettent du repos sous leurs ombrages
mi-voilé, mais telle qu’en automne A travers des vapeurs un jour plus doux rayonne : Viens, le regard pensif, le front calme
l, on conte une aventure ; Le lendemain promet des plaisirs non moins doux , Et la gaieté revient exacte au rendez-vous. (L’
ul ne viendra verser des pleurs. Salut, champs que j’aimais, et vous, douce verdure, Et vous, riant exil des bois ! Ciel, pav
plus grands poètes de la France2562. La jeune Tarentine Pleurez, doux alcyons2563 ! ô vous, oiseaux sacrés, Oiseaux che
oux alcyons2563 ! ô vous, oiseaux sacrés, Oiseaux chers à Téthys2564, doux alcyons, pleurez ! Elle a vécu, Myrto, la jeune T
Mais les dieux n’ont-ils point de remède pour toi ? Il est des baumes doux , des lustrations2584 pures, Qui peuvent de notre
tous les maux qu’on me fait. Le Chevrier. La terre, notre mère, et sa douce richesse, Ne peut-elle du moins égayer ta tristes
l’abricot naissant, sous les yeux d’un beau ciel, Arrondir son fruit doux et blond comme le miel ; Vois la pourpre des fleu
te fait tant d’horreur. Le Chevrier. Le soin de tes brebis, leur voix douce et paisible N’ont-ils donc rien qui plaise à ton
respecté ; Sans crainte du pressoir, le pampre, tout l’été, Boit les doux présents de l’aurore : Et moi, comme lui belle, e
Je plie et relève ma tête. S’il est des jours amers, il en est de si doux  ! Hélas ! quel miel jamais n’a laissé de dégoûts 
e jeune captive ; Et, secouant le faix de mes jours languissants, Aux douces lois des vers je pliais les accents De sa bouche
ple ces biens dont je n’ai pas joui. Terre, soleil, vallons, belle et douce nature, Je vous dois une larme aux bords de mon t
, La laine des brebis, dérobée aux rameaux2613, Servant à tapisser le doux nid des oiseaux, Et le soleil exact à ses douze d
ur équiper ma bande et la conduire en plaine ! Alors de mon manoir la douce châtelaine2637, Qui voyait mon souci, te mit sur
jour qui s’est éclipsé, J’ai rêvé que j’en étais maître ; Adieu ! ce doux rêve est passé. Assis sur la rive opposée, Je te
uit, Blanchir comme une ombre adorée, Qui vous apparaît dans la nuit. Doux trésors de ma moisson mûre, De vos épis un autre
orce, et la grâce à vos filles ; Afin que votre vigne ait toujours un doux fruit ; Afin qu’un blé plus mûr fasse plier vos g
uscule, xvii.) Souvenir2692 O souvenirs ! printemps ! aurore ! Doux rayon triste et réchauffant ! — Lorsqu’elle était
e mon cœur fût triste ou joyeux, Je l’admirais. C’était ma fée, Et le doux astre de mes yeux ! Nous jouions toute la journée
vais les personnages Parmi les ombres du plafond. Toujours ces quatre douces têtes Riaient, comme à cet âge on rit, De voir d’
e En cercle réunis dans la plus grande chambre, C’est alors qu’il est doux de veiller au foyer ! On roule près du feu la tab
a chez les morts, A peine si la cloche avertit la contrée Que sa plus douce vierge en était retirée. Elle mourut ainsi. — Par
. Là les vents embaumés inondent les poitrines ; Tout est si beau, si doux , les sentiers, les ruisseaux, Les eaux que les ro
bois frissonnants où passent leurs volées ! Oh ! les vents sont bien doux clans nos prés murmurants, Et les meules de foin
vaillent tout le jour au sein de la nature, Et s’endorment le soir au doux chant des oiseaux : Ils ont reçu du ciel un regar
se. La fermière Amour à la fermière ! elle est Si gentille et si douce  ! C’est l’oiseau des bois qui se plaît Loin du br
on seul beau jour a dû finir, Finir dès son aurore ; Mais pour moi ce doux souvenir Est du bonheur encore : En fermant les y
Hélas ! si j’avais su !... Je t’aurais fait, enfant, l’existence bien douce  ; Sous chacun de tes pas j’aurais mis de la mouss
un homme de bronze, et pour que l’amitié, L’amour, la confiance et la douce pitié Viennent toujours glisser sur ton être inse
Les curiosités de leurs âmes naïves ; Et son heureux savoir, saine et douce liqueur, Nourrissait la raison en égayant le cœur
Mendiait : elle avait des larmes véritables ; Et, d’un air humble et doux , joignant ses petits doigts, Elle courait après l
t la mousse. Pour tous les rêveurs assoupis Rendons notre couche plus douce , Epaississons nos verts tapis ! » Chaque fleur pr
aïeul apparaissant : « Eh bien ! Que fait-on là ? » J’entends sa voix douce et qui gronde. « Oh ! lui dis-je en pleurant, j’a
es mères par pitié m’embrassaient quelquefois.... Leur baiser m’était doux , mais j’entendais leur voix : Quel accent étrange
is-je, palmiers, aloès, plantes grasses ! Quand vous verrai-je encor, doux hiver, âpre été, Murs tout blancs de poussière ar
e crie, et tout ce qu’elle chante, La mer, selon qu’elle est d’humeur douce ou méchante ! Et tous les souvenirs des amis d’au
rlate, O tranquillité des midis, Là-bas dans les forêts prochaines, O doux sommeil au pied des chêne ; Sur des lits de mouss
es chêne ; Sur des lits de mousse attiédis ! Enfin la vie heureuse et douce Va me bercer entre ses bras, Tandis que moi, fran
s truites aux écailles tachetées et mille autres poissons de nos eaux douces . » (Alb. Jacquemart, ibid.) 360. De même. 361.
d-ouest de Madrid. 1515. Près de 150 kilomètres.     1516. De cette douce et poétique figure de Galeswinthe on peut rapproc
d’une lumière éclatante. » (Enéide, VI, 640.) — « Une lumière pure et douce , dit à son tour Fénelon dans Télémaque (livre xiv
. Home sweet home ! Expression proverbiale anglaise : « O chez nous, doux chez nous ! » 1725. Nous traversons. Ce récit a
mais que les anciens ont aussi employés pour désigner les sentiments doux et les passions fortes. Vadius veut donc dire que
çoit tes ondes. Ma coupe : entendez ma tasse. Ton nectar désigne la douce liqueur du café. Le miel américain que du suc des
mythologie grecque le dieu qui personnifiait le vent d’ouest, le plus doux de tous. 2576. Cette phrase est bien chargée de
2636. Réal, monnaie espagnole qui vaut un quart de franc. 2637. La douce châtelaine, Chimène, l’héroïne du Cid de Corneill
es simples, des pâtres, des paysans. Le monde est pour eux seuls une douce harmonie.... L’abeille rit et chante autour de le
l me fallait, etc. Ils sont forts comme un pressoir d’huile, Ils sont doux comme des moutons ; Tous les ans, on vient de la
u cochon, dont le poil est rude, et de certains chiens à poil long et doux . 2845. Yeuse, espèce de chêne qui reste toujour
les préparent leur miel, comment le printemps n’inspirerait-il pas de doux chants ? » 2899. Composée en janvier 1871, pend
ont l’un sert de manche, tandis que l’autre bat le blé. 2918. Le vin doux est le jus du raisin qui n’a pas encore fermenté.
58 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
ont d’une juste mesure. L’auteur y fait connaître toutes les qualités douces et humaines du vertueux Fénelon. Fléaux de 1709.
écrite d’une manière différente. On y voit les deux amis jouir d’une douce félicité troublée tout à coup par le fatal désir
ent au sentiment, où l’écrivain cherche à toucher, le style doit être doux , Insinuant, vif, animé et pathétique. Le style es
yle doit être doux, Insinuant, vif, animé et pathétique. Le style est doux et insinuant, quand il fait concevoir et sentir l
Boileau.) 2° Éviter les hiatus : rechercher la prononciation la plus douce . (Citer Boileau.) 3° Éviter les consonances sembl
tc., que nous pourrons apprécier cette qualité, qui nous procurera de douces jouissances. Nous signalons ici comme lecture un
re il fait naufrage, il aura du moins la consolation de mourir en eau douce . Il écrit aussi un de ses amis qu’il veut s’abst
n’avons garde, ma cousine et moi, de donner de notre sérieux dans le doux de votre flatterie.   Cathos. Ma chère, il faudra
59 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
en un miroir sympathique. Jamais la raison ne fut plus souriante : sa douce et spirituelle sagesse ressemble à la volupté d’u
né pour de si grands projets, Du moins que les ruisseaux m’offrent de doux objets ; Que je peigne en mes vers quelque rive f
donner carrière, Lorsque deux animaux m’ont arrêté les yeux :   L’un doux , bénin et gracieux2 Et l’autre turbulent et plei
sages que les fous. Chacun songe en veillant ; il n’est rien de plus doux  : Quand je suis seul, je fais au plus brave un dé
: Nul mets n’excitait leur envie4 ; Ni loups ni renards n’épiaient La douce et l’innocente proie ; Les tourterelles se fuyaie
uriosité. 7. La vanité s’allie d’ordinaire à la présomption. 8. Si doux . Les esprits légers se décident sur les apparence
églogue 1, 3.) « Nous, nous abandonnons nos champs paternels et nos douces campagnes. 5. Conversons. C’est le terme latin
particulier ; c’est là qu’est mon cœur ; c’est là que le repos m’est doux  ; c’est là que le chagrin m’est moins amer. Tant
60 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
Heureux qui dans ses vers sait, d’une voix légère, Passer du grave au doux , du plaisant au sévère ! Son livre, aimé du ciel,
ient une étude. Tant d’éclairs m’éblouissent ; je cherche une lumière douce qui soulage mes yeux faibles. Je demande un poëte
e tout pour eux. et rien pour lui. Je veux un sublime si familier, si doux et si simple, que chacun soit d’abord tenté de cr
nsacré au docteur Arnauld les vers suivants : Sublime en ses écrits, doux et simple de cœur, Puisant la vérité jusqu’en son
61 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
ses boucles blondes. Je n’ai donc rien obtenu qu’un baiser. Ils sont doux les baisers d’enfant : il me semble qu’un lis s’e
ait une lampe suspendue à mon contrevent. C’était joli à voir et bien doux , cette blanche lumière. Aussi l’ai-je contemplée,
nous leur avons donné quelque chose de bon, et ce souvenir leur sera doux . Voilà des noisettes bien employées. Je n’écrivis
62 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
ssions : Par toi le mol Zéphyr, aux ailes diaprées, Refrise d’un air doux la perruque des prées. Chassignet. Le P. de Col
ue des consonnances rudes et désagréables nous communiquent des idées douces et gracieuses. Frappée de tels sons, l’imaginatio
mots les plus agréables à l’oreille sont ceux qui sont formés de sons doux et coulants, où les voyelles et les consonnes son
les deux poètes imités, le précepte et l’exemple : Que le style soit doux , lorsqu’un tendre zéphyre A travers les forêts s’
ir. Du Resnel. Peins-moi légèrement l’amant léger de Flore ; Qu’un doux ruisseau murmure en vers plus doux encore. Entend
ent l’amant léger de Flore ; Qu’un doux ruisseau murmure en vers plus doux encore. Entend-on de la mer les ondes bouillonner
ne faut pas beaucoup d’art chez un écrivain qui veut décrire des sons doux , pour employer des mots composés de voyelles et d
es divers mouvements des corps. Ces mouvements sont lents ou rapides, doux ou impétueux, égaux ou inégaux, aisés ou pénibles
abes brèves et de mots coulants donne l’idée de mouvements rapides et doux , et les mouvements impétueux et violents demanden
une suite d’objets agréables, emploie naturellement une suite de sons doux et coulants, il saura donner une cadence plus ani
pperont des coups plus forts, ou cette atteinte, au besoin, sera plus douce , si un art industrieux les a placés dans le vérit
63 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — NOTIONS PRÉLIMINAIRES. » pp. 264-266
Les élisions qui se font parmi un concours de voyelle et de consonnes douces à l’oreille, ne sont point désagréables, pourvu q
. Celles des particules que, ve, ne, à la fin des mots, sont les plus douces .
64 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Principes généraux des Belles-Lettres. » pp. 1-5
sensibilité de l’âme, l’énergie et l’aménité du caractère, des mœurs douces et polies, des inclinations bienfaisantes et géné
nivre notre âme, n’est point une joie vive et folâtre : mais elle est douce , tranquille, délicieuse et inaltérable. Que de mo
65 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Vauvenargues 1715-1747 » pp. 196-198
’une conviction. Sa gloire ressemble à une amitié sympathique pour sa douce mémoire1. Les misères cachées La terre es
s rentrez dans le camp ; la fatigue et le bruit vous plongent dans un doux sommeil, et vous vous levez plus serein pour pren
66 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
la nuit obscure, etc. Tout ce morceau est charmant, respire la plus douce sensibilité, et le trait implumes qui complète le
le voyant tomber ce farouche tyran, La terre tout à coup frémit d’un doux tumulte Le Pin s’en réjouit, et le Cèdre l’insult
s les plus terribles, aux images les plus riantes, aux idées les plus douces . Nous en avons un grand exemple dans toute la pro
urs comme une pluie bienfaisante, mon discours les pénétrer, comme la douce rosée qui humecte et rafraîchit le tendre gazon »
67 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »
ain, nous apprenons la nouvelle d’une bataille : on se réveille de sa douce léthargie, pour demander avec empressement des dé
n second Pascal. « Tu n’es plus, s’écrie l’orateur ; tu n’es plus, ô douce espérance du reste de mes jours ! Ô tendre ami !
68 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
ants, Soutiens dans les travaux, trésors dans l’indigence L’un est le doux Sommeil, et l’autre l’Espérance1. L’un, quand l’h
passager, hors dans son seul auteur. Il est semblable au feu, dont la douce chaleur Dans chaque autre élément en secret s’ins
durcis les hivers1. La sérénité Qu’il est grand, qu’il est doux de se dire à soi-même : Je n’ai point d’ennemis,
trente ans, n’ont vu qu’un peuple aimable, Instruit, mais indulgent, doux , vif, sociable. Il est né pour aimer : l’élite de
69 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
s orages sont à l’Océan ; les sentiments sont plutôt des inclinations douces et paisibles qui laissent à l’âme son calme et sa
Heureux qui, dans ses vers, sait d’une voix légère Passer du grave au doux , du plaisant au sévère. (Boileau.) 138. La monot
rque avec nous pour nous montrer le port dans les tempêtes, également douce et secourable aux voyageurs célèbres et aux passa
neur, la probité ; Qu’on prise sa candeur et sa civilité ; Qu’il soit doux , complaisant, officieux, sincère : On le veut, j’
ssi grand qu’une église. Le premier se moquant, l’autre reprit : Tout doux ,         On le fit pour cuire vos choux. 211. À
s, fertiles vallées,         Par cent miracles signalées ;         Du doux pays de nos aïeux         Serons-nous toujours ex
s consonnes fortes. Une langue où l’on ne trouverait que des syllabes douces et agréables manquerait de force et d’énergie, et
ers mouvements : Peins-moi légèrement l’amant léger de Flore ; Qu’un doux ruisseau murmure en vers plus doux encore. Entend
ent l’amant léger de Flore ; Qu’un doux ruisseau murmure en vers plus doux encore. Entend-on de la mer les ondes bouillonner
l’élévation et la gravité des pensées, un style noble et sérieux, une douce et pénétrante chaleur. Il faut sans doute viser à
ujets simples ou badins. Dors, mon enfant, et que sur ta paupière Un doux sommeil verse ses pavots d’or. Repose en paix : e
on père, Toi qu’on ne nomme qu’à genoux, Toi dont le nom, terrible et doux Fait courber le front de ma mère. (Lamartine.) 4
tapis de verdure Que nourrit la fraîcheur des eaux, Serpente avec un doux murmure Le plus transparent des ruisseaux. Cieu
étrer dans les mille secrets de l’art du poète, on est privé des plus douces et des plus pures jouissances de l’esprit. De
e et gracieux. Les psaumes 62 et 83 nous montrent les images les plus douces unies aux sentiments les plus délicats. 441. Quan
gémir sur le malheur, à être moins confiants dans la prospérité, plus doux et plus généreux envers nos semblables. Tout poèt
sie pastorale, dit M. Laurentie, est d’inspirer à l’homme des pensées douces , de lui faire aimer la vie innocente et pure, d’a
ète doit choisir des bergers jouissant d’une juste abondance et d’une douce gaieté, avec des passions modérées qui produisent
. Que le style de l’églogue soit donc simple comme l’âme des bergers, doux comme leurs passions, naïf comme leur caractère,
nique objet ; mais plus tard l’élégie devint aussi l’expression d’une douce joie et de tous les sentiments tendres et délicat
ce et de tout degré, tandis que l’élégie est consacrée à des passions douces et modérées, et n’exprime d’ordinaire que la tris
que, au lieu d’exprimer une pensée satirique, il présente une pensée douce , tendre et délicate. Dans l’épigramme, le tour a
us mène, Mes chères brebis. J’ai fait pour vous rendre Le destin plus doux Ce qu’on peut attendre D’une amitié tendre ; Mais
tin au soir De gras pâturages, J’en conserverai Tant que je vivrai La douce mémoire ; Et que nos chansons, En mille façons, P
revient dans nos champs, oubliant ses exploits, Reprendre un air plus doux et de plus doux emplois, Aux rustiques travaux hu
champs, oubliant ses exploits, Reprendre un air plus doux et de plus doux emplois, Aux rustiques travaux humblement s’aband
petite amie, je te recommande de tout mon cœur d’être bien sage, bien douce , bien obéissante avec tout le monde, mais surtout
,                 Que mon pied foule             Les parfums les plus doux .     Mais quoi ! déjà la rose pâlissante,     Per
as ! est la vérité même. » Le vieillard, se réveille à ces accents si doux . « Pardonnez, lui dit Ruth, j’osais prier pour vo
vous verriez que la loi de ma mère « Me devient dans ce jour et plus douce et plus chère, « La rougeur à ces mots augmente s
70 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
Régence : « Ces vingt années, dit M. Aubertin, d’un provisoire assez doux , que gouverne un vieillard pour le compte d’un en
rêves de paix perpétuelle, « un de ces hommes, dit encore Villemain, doux et opiniâtres, qui suivent patiemment leurs idées
oi, dit l’Écriture, est la vie et la félicité des peuples, et son air doux et humain est pour les cœurs de ses sujets ce que
chant lui-même son troupeau en mesurant ses instructions à sa portée. Doux , humain, affable, de facile accès, humble, fort a
de ne rien désirer ? Si cela est, disons en même temps qu’il est plus doux de végéter que de vivre, de dormir d’un sommeil a
hommes nouveaux se trouveront des hommes policés. Si, sous un climat doux , dans un terrain abondant, ils peuvent en liberté
les animaux, et cède dans le chien domestique aux sentiments les plus doux , au plaisir de s’attacher, et au désir de plaire 
 ! J’ai toujours vu ceux qui voyageaient dans de bonnes voitures bien douces , rêveurs, tristes, grondants ou souffrants ; et l
is pour agir : la vie laborieuse que Dieu nous impose n’a rien que de doux au cœur de l’homme de bien qui s’y livre en vue d
nt en songeant aux divers événements de ma vie, et les repentirs, les doux souvenirs, les regrets, l’attendrissement, se par
es beaux jours de toutes les scènes de ma vie qui m’avaient laissé de doux souvenirs, et de toutes celles que mon cœur pouva
e, je trouvais dans mon lit un repos de corps et d’âme cent fois plus doux que le sommeil même. Ce sont là les jours qui ont
eté est le vernis des maîtres277. Les feux de l’aurore ne sont pas si doux que les premiers regards de la gloire. Les paress
e que celle des langues du Midi, mais moins éclatante ; elle est plus douce que celle des langues du Nord, parce qu’elle n’ar
rticulier ; soit que réellement, comme je le crois, elles soient plus douces et plus calmes que dans les plus beaux climats. L
descendu sous l’horizon ; des nuages brillants répandaient une clarté douce , un demi-jour doré qu’on ne saurait peindre, et q
Qu’il vienne aussi prendre son mot. Tu ne peux pas me donner une plus douce assurance, mon cher ami, que celle de ta constant
acité du Midi ; des intentions sévères, mais des interprétations très douces  ; la théologie chrétienne, et les images du pagan
e nationale flotte dans les airs, et vous verrez des regards jadis si doux , si prêts à le redevenir à l’aspect du malheur, t
’est comparable, pour la beauté, aux lignes de l’horizon romain, à la douce inclinaison des plans, aux contours suaves et fuy
n court silence succède ; la musique aérienne recommence : partout de douces plaintes, des murmures qui renferment en eux-même
prend comme elle peut : elle emploie le large, le rapide, le fort, le doux , etc., mais c’est à l’imagination à faire le rest
lque chose de tendre et de gracieux : « Nous perdions, dit-il471, nos doux et chers « petits enfants, que nous avions réchau
la foi religieuse, elle ressentit la joie pure du martyre, en prit la douce sérénité, et en conserva jusqu’au bout le tranqui
Lorsqu’on les eut éloignés, elle se remit en marche d’un air noble et doux , le crucifix d’une main et un livre d’Heures de l
uable de faire du bien aux hommes, et, par là, de se préparer la plus douce des satisfactions et la plus utile des récompense
di, est tout autrement abrupt, sec et sauvage ; le français, en pente douce , mieux ombragé, couvert de belles prairies, fourn
est obligé d’acheter nos troupeaux et nos vins. Là, le beau ciel, le doux climat, et l’indigence ; ici, la brume et la plui
, point de tyrannies, point de proscriptions : une société aimable et douce , ayant le goût des lettres, livrée au plaisir ; u
ible qui les accompagne avec un instrument sans nom, plus riche, plus doux et plus mélodieux que le plus parfait qui ait été
’Horace, le recueillement et le silence qui sont à tous ; c’est cette douce curiosité des choses divines et humaines, qui ne
nd sa verdure ; Le ciel brille des plus beaux feux. Pour entendre vos doux accents, Les oiseaux cessent leur ramage, Et le c
tu fait des saints nœuds qui nous ont enchaînés ? ALZIRE. O jours ! ô doux moments d’horreur empoisonnés ! Cher et fatal obj
le défaite, et sa muse, formée par la nature pour des sentiments plus doux et des chants plus légers, a parfois, grâce à cet
ments des grands seigneurs ne me vont pas. » Donnez-lui à décrire les douces émotions de la famille, à exprimer des sentiments
e à son ami ses plaisirs et ses peines ? D’un zéphyr indulgent si les douces haleines Ont conduit mon vaisseau vers des bords
se, en le suivant, sa vertu qui m’éveille, Dans le champ varié de nos doux entretiens, Son esprit est à moi, ses trésors son
avares ; Si j’ai souvent versé pour vous Le vin, le miel, un lait si doux , Oh ! veillez bien sur notre porte, Sur nos gonds
Avec les grâces de son âge, De quoi ne pas mourir de faim674 ! O mes doux Pénates d’argile, Attirez-les sous mon asile ! S’
giques, liv. IV. La mélancolie. O penchant plus flatteur, plus doux que la folie ! Bonheur des malheureux, tendre mél
heur des malheureux, tendre mélancolie, Trouverai-je pour toi d’assez douces couleurs ? Que ton souris me plaît, et que j’aime
sortir des tourments accueille l’infortune ; Qui, d’un air triste et doux , vient sourire au malheur, Assoupit les chagrins,
les lieux, les temps, les images chéries, Où se plaisent le mieux ses douces rêveries ? Ah ! le cœur le devine : en son secret
Sauvage et se cachant à la foule indiscrète, Le demi-jour suffit à sa douce retraite. De loin avec plaisir elle écoute les ve
recueilli, jouit mieux de lui-même ; La nature un peu triste est plus douce à son œil ; Elle semble en secret compatir à son
t sur sa main laissant tomber sa tête, Un tendre souvenir est sa plus douce fête. Viens donc, viens, charme heureux des arts
les cieux, Qu’il croyait pour jamais éclipsés à ses yeux ! Avec quel doux transport il promène sa vue Sur leur majestueuse
s splendide L’esclave près de qui toujours ses jeunes ans Trouvent un doux accueil et des soins complaisants. Cette sage aff
attus : Tu lui ressembleras autant par tes vertus Que par tes yeux si doux et tes grâces naïves. » — Mais cependant 1a. nuit
mours, Fassent une couronne à chacun de ses jours ; Et.quand une mort douce et d’amis entourée Recevra sans douleur sa vieill
porte hospitalière. » Idylles. La jeune Tarentine. Pleurez, doux alcyons ! ô vous, oiseaux sacrés ! Oiseaux chers
rez, doux alcyons ! ô vous, oiseaux sacrés ! Oiseaux chers à Thétis ; doux alcyons pleurez719 ! Elle a vécu, Myrto, la jeune
impuissant et rebelle, Il fuit ? Ne sait-il pas, se reposant sur eux, Doux , rapide, abondant, magnifique, nerveux, Creusant
verai la tombe où manquera sa cendre, Mais où vivront du moins et son doux souvenir, Et sa gloire et ses vers dictés pour l’
se rassemble à la voix des bergers ; Des nocturnes zéphyrs je sens la douce haleine ; Le soleil de ses feux ne rougit plus la
e ; Le soleil de ses feux ne rougit plus la plaine, Et cet astre plus doux qui luit au haut des cieux Argente mollement les
ir. Flatteuse illusion, tu m’es bientôt ravie ! Vous m’avez délaissé, doux rêves de la vie : Plaisir, gloire, bonheur, patri
De m’apporter un souvenir Du vallon où ma vie obscure Se berçait d’un doux avenir. Au détour d’une eau qui chemine A flots p
Quel beau temps ! Le Ciel toujours le protège. Son sourire était bien doux  ; D’un fils Dieu le rendait père, Le rendait père
semblable à ce brigand des airs, Les cris du désespoir sont tes plus doux concerts. Le mal est ton spectacle, et l’homme es
ints flambeaux jetaient une dernière flamme : Le prêtre murmurait ces doux chants de la mort, Pareils aux chants plaintifs q
cet astre à regret s’arrache à ses amours ! Que la brise du soir est douce et parfumée ! Que des feux d’un beau jour la mer
tes ; Ainsi, troublant le cœur des pâles matelots, Un cri sinistre et doux retentit sur les flots, Quand l’alcyon gémit, au
d le large gouvernail Trouble encore, en ramant, l’eau tournoyante et douce , Tandis que sur ses flancs se forme un lit de mou
e, Amis, lavez la tache avec du vin de Crète ; L’aspect du sang n’est doux qu’au regard des méchants. Couvrons un jeu cruel
terminez ! — Esclave ! apporte-moi des roses, Le parfum des roses est doux  ! Odes et Ballades. La prière pour tous.(Frag
e de l’enfance ! Voix qui toujours caresse, et qui jamais n’offense ! Douce religion, qui s’égaye, et qui rit ! Prélude du co
ont satisfait. Beaucoup ont sa pitié, nul ne lui fait envie ; Sage et douce , elle prend patiemment la vie ; Elle souffre le m
eur d’or. Il voulut, dit Sainte-Beuve, « mêler sur son front aux plus douces fleurs des landes natales une feuille cueillie au
de ce monde ! Allons cueillir des fleurs ! Par un charme idéal, Qu’au doux parfum des vers leur parfum matinal, Comme deux s
à la main ; Mais pour la contempler bientôt elle s’arrête, Et vers le doux parfum elle incline la tête. Non loin de la maiso
e Écosse, et la brune Italie, Et la Grèce, ma mère, où le miel est si doux , Argos, et Ptéléon833, ville des hécatombes, Et M
de la famille, les paysages de la terre natale, les mœurs d’une race douce et forte. Si parfois on a regretté que le poète s
’échangent de longs serments ; J’y couvre sous mes voix discrètes Les douces plaintes des amants. La génisse, au bruit de sa c
ter que la feuille renaisse Sur tes rameaux desséchés par le vent. Ce doux feuillage obscurcissait ta route. Son ombre aidai
ses amères tristesses d’ange tombé et révolté. La poésie d’Autran est douce , sans trouble pour le cœur. Une fois seulement Au
joue plus à l’aise quand il peint la mer caressant la grève de ses «  doux et larges plis, » ou montre à l’horizon les îles
r, Si bien que par lui-même il crût se décider. Au lieu de me montrer doux et prudent, que fais-je ? Je le sermonne ainsi qu
ont lutté là, lutté sans espérance, Pour le grand empereur et pour la douce France, Les superbes héros, mes nobles compagnons
, Mendiait : elle avait des larmes véritables ; Et d’un air humble et doux , joignant ses petits doigts, Elle courait après l
e ? » Et l’enfant, voyant que l’Arabe hésite, Reprit tristement de sa douce voix : « Où sont les Prussiens ? Ah ! Réponds-moi
même pensée avec un rare bonheur : « La véritable grandeur est libre, douce , familière, populaire ; elle se laisse toucher et
es les plus brillantes de Prévost-Paradol : « Salut, lettres chéries, douces et puissantes consolatrices ! Depuis que notre ra
ole touchantes dont la simplicité fait à propos succéder des émotions douces , qui détendent et charment les âmes, aux mouvemen
u’il n’est nullement inaccessible aux affections naturelles. La vertu douce et l’âme pure d’Arsame, toujours fidèle à ses dev
 Or çà je veux vous montrer combien la religion que je tiens est plus douce que celle de quoi vous faites profession. La vôtr
ître, et rien n’était si plaisant que de l’entendre passer d’une voix douce et gracieuse à son vieil enrouement et à son ton
e, Et chérit son secret, qui s’échappe à moitié. Son regard triste et doux inspire la pitié ; Elle étouffe sa plainte et sou
i vibre sous vos doigts. Lord Byron écouta, ajoute A. de Musset, Ce doux salut lointain d’un jeune homme inconnu. Je ne sa
jugement de notre vieil annaliste. 788. Ce morceau, d’une simplicité douce et triste, est cité dans le livre de M. Legouvé :
onds ! bel ange A l’auréole d’or !… Il est si beau l’enfant, avec son doux sourire, Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tou
l’auréole d’or !… Il est si beau l’enfant, avec son doux sourire, Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire, Ses pleurs
71 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
ne se tait. Leur gazouillement, faible encore, est plus lent et plus doux que dans le reste de la journée : il se sent de l
essions sont légères, elles produisent tout ce qu’on appelle passions douces , sentiments, comme l’amitié, la gaieté, le goût.
raison : nos devoirs les plus saints deviennent nos voluptés les plus douces , et tout l’homme est d’accord. Heureux l’orateur
l’embrasser de ses ardeurs ; cet astre qui préside à la nuit avec ses douces clartés, ses phases, son cours inconstant et pour
ges de vertu ont été produits par l’amour de la patrie : ce sentiment doux et vif qui joint la force de l’amour propre à tou
morceau. Vol. II, nº 158. 9° Pitié La Pitié est ce sentiment si doux qui pénètre l’âme lorsqu’elle est témoin des misè
72 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
goût la dirige, et elle devient, pour un esprit cultivé, la source de douces jouissances. L’imagination, ainsi cultivée par l’
e-même, et dont tout le monde reconnaît l’autorité, parce qu’elle est douce et irrésistible. Vers le beau convergent toutes l
le sentiment : elle prépare ainsi à l’âme les plus vraies et les plus douces jouissances, car la poésie double la vie de l’âme
73 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
. Leur bois n’est pas seulement utile pour le feu : c’est une matière douce , quoique solide et durable, à laquelle la main de
rmonie, je ne m’étonne pas que vous soyez si difficile. Rien n’est si doux et si nombreux que vos vers ; leur cadence seule
vrai pour lui, lorsqu’il l’a peint « doué d’une éloquence naturelle, douce et fleurie ». Vauvenargues rend hommage à la grâc
74 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
s hivers redoutant le courroux Vont se réfugier dans des climats plus doux , Ne laisseront jamais la saison rigoureuse Surpre
les funèbres M’auront enseveli dans tes noires ténèbres, Je vivrais ! Doux espoir ! que j’aime à m’y livrer ! « De quelle am
que sur la terre à peine j’aperçoi ; Vous qui nous remplissez de vos douces manies2, Poëtes enchanteurs, adorables génies ; V
75 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
et qui n’en imposent depuis longtemps à personne. Quelle sensibilité douce dans ce tableau de la maladie et de la convalesce
je le crois ». Que la fonction si souvent pénible de louer, devient douce et consolante, quand l’orateur peut se dire avec
76 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre III. Troisième espèce de mots. » pp. 8-11
ux, dangereuse ; honteux, honteuse ; jaloux, jalouse, etc., cependant doux fait douce ; roux fait rousse. Comment se for
euse ; honteux, honteuse ; jaloux, jalouse, etc., cependant doux fait douce  ; roux fait rousse. Comment se forme le pluri
77 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
eois de Paris seront ses gardes ; et il connaîtra combien il est plus doux d’entendre ses louanges dans la bouche du peuple
e qu’il m’a dit. Mon Dieu ! que cette nouvelle vous a été sensible et douce , et que les moments qui délivrent tout d’un coup
était privé. « Et, dit-elle, il se répandit dans mon cœur une joie si douce et une foi si sensible, qu’il n’y a point de paro
ssons hérissés d’épines, qui font horreur à la vue : la racine en est douce , et ne pique pas ; mais c’est elle qui pousse ces
s de fleurs, avant qu’elles soient flétries. » Que leurs paroles sont douces  ! que leur humeur est enjouée ! que leur compagni
t, je veux dire une vraie petitesse. La véritable grandeur est libre, douce , familière, populaire ; elle se laisse toucher et
. Enfant de saint Louis252, imitez votre père ; soyez, comme lui, doux , humain, accessible, affable, compatissant et lib
ent une étude ; tant d’éclairs m’éblouissent : je cherche une lumière douce qui soulage mes faibles yeux262. Je demande un po
se tout pour eux et rien pour lui. Je veux un sublime si familier, si doux et si simple, que chacun soit d’abord tenté de cr
dent et qui les polissent. Appropriée au caractère de son imagination douce et pathétique, sa diction est sobrement ornée, él
Du plaisir que la bienfaisance offre aux grands. Quel usage plus doux et plus flatteur, mes frères, pourriez-vous faire
ns votre cœur. Employez-les à faire des heureux, à rendre la vie plus douce et plus supportable à des infortunés que l’excès
ul les adoucit toutes302. La joie de faire du bien est tout autrement douce et touchante que la joie de le recevoir. Revenez-
de la prospérité d’autrui : chaque bienfait porte avec lui ce tribut doux et secret dans notre âme : le long usage, qui end
dans le style simple et tempéré : son langage, facile et animé d’une douce chaleur, offre les principales qualités de l’espr
ville impériale. Jamais peuple ne vécut sous une administration plus douce , et ne fut si attaché à ses souverains. Leur amou
culpture, consiste dans la mollesse des contours, dans une expression douce , et la peinture a, par-dessus la sculpture, la gr
son venin, nous verrons paraître la renoncule, le trèfle, les herbes douces et salutaires ; des troupeaux d’animaux bondissan
leur proportion, leur union, leur ensemble, marquent encore assez la douce harmonie des pensées, et répondent au calme de l’
et les émotions les plus tumultueuses, comme les mouvements les plus doux et les sentiments les plus délicats ; il les rend
é, soit des animaux, soit des hommes, la violence fit les tyrans ; la douce autorité fait les rois384 ; le lion et le tigre s
nature en effet n’a répandu sur aucune autant de ces grâces nobles et douces qui nous rappellent l’idée de ses plus charmants
en étalant ses beautés et développant ses grâces par mille mouvements doux , ondulants et suaves388. Aux avantages de la natu
la vie un adieu triste et tendre, que le cygne rendait ces accents si doux et si touchants, et qui, pareils à un léger et do
tes : elles valaient bien de tristes, d’arides vérités ; c’étaient de doux emblèmes pour les âmes sensibles. Les cygnes, san
mort de Socrate philosophant tranquillement avec ses amis est la plus douce qu’on puisse désirer : celle de Jésus expirant da
à mon gré cent fois préférables à tout ce que j’avais trouvé de plus doux dans ce qu’on appelle les plaisirs de la vie. Sou
re ou pour ou contre nous, Mourant pour vous servir, tout me semblera doux . ÉMILIE. Ne crains point de succès qui souille ta
et par l’expérience. Un roi vous semble heureux, et sa condition Est douce au sentiment de votre ambition ; Il dispose à son
de ses sujets : Il passe pour cruel s’il garde la justice ; S’il est doux , pour timide et partisan du vice ; S’il se porte
es lieux, Et ne vous présentez jamais devant mes yeux. CHRYSALE. Tout doux . PHILMINTE. Non, c’en est fait. CHRYSALE.        
HRYSALE, d’un ton ferme. Moi ? point. Allons, sortez. (D’un ton plus doux .)                                              Va
cette ingrate insolemment Attaque votre belle vie. BÉLISE. Ah ! tout doux  : laissez-moi, de grâce, respirer. ARMANDE. Donne
                         On se meurt de plaisir. PHILAMINTE. De mille doux frissons vous vous sentez saisir. ARMANDE. Chaque
54, Lorsqu’un cri tout à coup suivi de mille cris Vient d’un calme si doux retirer ses esprits. Il se trouble, il regarde, e
lus, et tes flots en courroux, Au prix sa fureur, sont tranquilles et doux . Il a de Jupiter la taille et le visage656 ; Et,
ureux qui, dans ses vers, sait, d’une voix légère, Passer du grave au doux , du plaisant au sévère ! Son livre, aimé du ciel
peut tarir la source. Mais calmez vos transports ; par un chemin plus doux . Vous lui pourrez plutôt ramener son époux : Les
E. C’est là ce meurtrier ! Se peut-il qu’un mortel Sous des dehors si doux ait un cœur si cruel ? Approche, malheureux, et d
cté ; Sans crainte du pressoir, le pampre tout l’été         Boit les doux présents de l’aurore ; Et moi, comme lui belle, e
 Je plie et relève ma tête. S’il est des jours amers, il en est de si doux  ! Hélas ! quel miel jamais n’a laissé de dégoûts 
ne jeune captive ; Et secouant le joug de mes jours languissants, Aux douces lois des vers je pliais les accents         De sa
importe ; il les instruit, il les aime pour eux. Même ingrats, il est doux d’avoir fait des heureux. Il sait que leur vertu,
ns crainte, sans désirs, Une paix dont nul bien n’égale les plaisirs. Douce mélancolie ! aimable mensongère, Des antres des f
éclats d’une vive allégresse, Frappés d’un souvenir, hélas ! amer et doux , Sans doute vous direz : « Que n’est-il avec nous
pardon au repentir, par la force pressante de son argumentation et la douce pitié dont il est pénétré pour le pécheur, par sa
qu’à sa mort, pour la dernière fois, Un beau cygne soupire, et de sa douce voix, De sa voix qui bientôt lui doit être ravie,
is pour agir ; la vie laborieuse que Dieu nous impose n’a rien que de doux au cœur de l’homme de bien qui s’y livre en vue d
ble tableau : C’était un bel enfant qui fuyait de la terre ; Son œil doux du malheur portait le signe austère, Ses blonds c
saire au cœur du poète qui s’est écrié : Qu’un ami véritable est une douce chose ! Voy. la 11e fable du liv. VIII, dont la
Ces deux emplois sont beaux ; mais je voudrais parmi         Quelque doux et discret ami. Ce sont là de ces vers qui ont f
78 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
i choisi pour vaquer à mes plus chères occupations et passer les plus douces heures de ma vie. L’eau et les arbres ne le laiss
ais pourtant, ce me semble, une mélancolie assez supportable et assez douce , si elle ne procédait que de mon tempérament ; ma
été ce que l’on appelle mièvre270 et éveillé ; on le voyait toujours doux , paisible et taciturne, ne disant jamais mot, et
mbrassez Jésus-Christ et sa retraite ; goûtez combien le Seigneur est doux  : laissez-vous oublier du monde ; mais ne m’oubli
cherche, pompeuse sans emphase, et fleurie sans fadeur. Un feu pur et doux l’anime ; une imagination réglée la colore. Il sa
décident de vous en bien ou en mal : une légère attention à les avoir douces et polies prévient leurs mauvais jugements. Il ne
pleine d’éloges sublimes ; ma réponse a quelque chose de grand et de doux . Cette foule immense se fend pour m’ouvrir un che
close : tu te verras changer insensiblement ; les grâces riantes, les doux plaisirs qui t’accompagnent, la force, la santé,
, qui les respectent ; ils sont seulement caressés par le souffle des doux zéphyrs 842. Les nymphes et les faunes843 y font,
vertu, comme une fleur que le printemps fait éclore ! Qu’il aime les doux jeux de l’esprit ! Que les Grâces soient sur ses
! » Puis les deux oiseaux inspirés reprirent ensemble : « Il aime nos douces chansons ; elles entrent dans son cœur, comme la
s ne pouvaient plus les soutenir ; les zéphyrs mêmes retenaient leurs douces haleines, l’air que les animaux respiraient était
emblable à de l’eau tiède858. La nuit, qui répand avec ses ombres une douce fraîcheur, ne pouvait tempérer la chaleur dévoran
la nuit avec ses sombres voiles y est inconnue : une lumière pure et douce se répand autour des corps de ces hommes justes,
utable918. Mort du juste Quand on est arrivé au port, qu’il est doux de rappeler le souvenir des orages et de la tempê
, avec Madame de Maintenon, lui attira les hommages de l’ambition968. Douce , timide, mais adroite, bonne jusqu’à craindre de
ns qu’il pourra se trouver plusieurs citoyens qui, nés tranquilles et doux , assez riches pour n’avoir pas besoin d’être inju
leur proportion, leur union, leur ensemble, marquent encore assez la douce harmonie des pensées, et répondent au calme de l’
et les émotions les plus tumultueuses, comme les mouvements les plus doux et les sentiments les plus délicats ; il les rend
s animaux, et cède, dans le chien domestique, aux sentiments les plus doux , au plaisir de s’attacher et au désir de plaire ;
erver les impressions étrangères, devient aussi plus social1251, plus doux , plus familier : il est capable de connaissance,
Toutes ces relations qui lient les hommes entre eux d’une manière si douce ont pourtant des instants bien cruels. Bien cruel
ent, parce que le président de Mézières est l’homme de France le plus doux et le plus honnête. « Monsieur, il y a longtemps
e Saint-Marc me traitait comme le procureur, n’aurait-il pas été fort doux d’être le président ? Vous riez de cela, et j’en
ne se tait. Leur gazouillement, faible encore, est plus lent et plus doux que dans le reste de la journée1360 : il se sent1
is pour agir. La vie laborieuse que Dieu nous impose n’a rien que. de doux au cœur de l’homme de bien qui s’y livre en vue d
nt mes sens et mon cœur à la jouissance de tout cela. Absorbé dans ma douce rêverie, je prolongeai fort avant dans la nuit ma
isément au-dessus de moi ; je m’endormis à son chant. Mon sommeil fut doux , mon réveil le fut davantage. Il était grand jour
e des vents ; à votre voix, le zéphyr souffle, la verdure renaît, les douces primevères et les humbles violettes colorent d’or
’une conviction. Sa gloire ressemble à une amitié sympathique pour sa douce mémoire1403. L’homme vertueux Quand je trouv
s rentrez dans le camp ; la fatigue et le bruit vous plongent dans un doux sommeil, et vous vous levez plus serein pour pren
on voit les longues flèches toujours balancées par les vents. Un jour doux éclaire le fond de ce bassin, où le soleil ne lui
descendu sous l’horizon ; des nuages brillants répandaient une clarté douce , un demi-jour doré qu’on ne saurait peindre, et q
Le printemps en Bretagne1542 Le printemps en Bretagne est plus doux qu’aux environs de Paris, et fleurit trois semain
es harmonies sur cette fête que ramènent chaque année le mois le plus doux et le cours de l’astre le plus mystérieux. La
ir : le désordre est dans ses chants ; il saute du grave à l’aigu, du doux au fort ; il fait des pauses, il est lent, il est
point des ténèbres ; c’était seulement l’absence du jour. L’air était doux comme le lait et le miel, et lion sentait à le re
rque avec nous pour nous montrer le port dans les tempêtes, également douce et secourable. aux voyageurs célèbres, aux passag
sur la terre aux hommes dont la volonté est bonne ! Leur sommeil est doux , et leur mort est encore plus douce, car ils save
lonté est bonne ! Leur sommeil est doux, et leur mort est encore plus douce , car ils savent qu’ils retournent vers leur père1
us    pure ; elle mêle à l’une je ne sais quoi    de fortifiant et de doux , et à l’autre un parfum céleste. Que faites-vous
t, dans son oraison funèbre de la princesse Palatine, dit qu’elle fut douce avec la mort. Je voudrais que nous fussions « dou
, dit qu’elle fut douce avec la mort. Je voudrais que nous fussions «  doux avec la vie ; » mais cela, j’en conviens, est plu
oix de l’époux ; ma grande, mon unique consolation est de méditer ces douces paroles d’espérance et de paix1633. Le printe
votre santé une influence heureuse : abandonnez-vous à ce qu’a de si doux cette saison de renaissance ; faites-vous fleur16
s de deux frères Henri et Alphonse sont élevés ensemble. Henri est doux , timide, paresseux ; ce qui le dérange, le troubl
la foi religieuse, elle ressentit la joie-pure du martyre, en prit la douce sérénité, et en conserva jusqu’au bout le tranqui
Lorsqu’on les eut éloignés, elle se remit en marche d’un air noble et doux , le crucifix d’une main et un livre d’Heures de l
palpitantes. Voici des fruits qui sont amers, mais il y en a de plus doux à côté ; il faut qu’il les choisisse, afin de les
sur un pareil théâtre, saluait pour la dernière fois le soleil et la douce clarté du jour, le soleil brillait vraiment au ha
on nom et sa vue disent aux Athéniens ! « Belle et glorieuse Athènes, douce sœur de ma patrie ! » disait le héros ; et non-se
uté et une grâce qui n’a jamais besoin des ménagements du demi-jour ; douce vue, aspects chéris, qui deviez en effet rendre l
er, et écrire à ceux que j’aime bien, tranquillement. Quelle belle et douce chose que cet Oxford ! Figurez-vous, dans une pla
n sol ferme, couvertes de ce fin gazon anglais dont le marcher est si doux , permettent la promenade à travers la lande, au m
sur la fin de sa vie, n’était plus rien de tout cela, et qu’il devint doux , paisible, sans intrigue, et l’amour de tous les
ère, que je vous souhaiterais des nuits comme on les a ici ! Quel air doux et gracieux ! quelle fraîcheur ! quelle tranquill
champs, oubliant ses exploits, Reprendre un air plus calme et de plus doux emplois ; Aux rustiques travaux humblement s’aban
un bas, pour les affermir contre les vagues. O ma sœur, ma fille ! le doux Jésus veuille nous rendre tels, qu’environnés du
affectueuse et simple, sa conversation féconde et animée. Une gaieté douce tempérait en lui la gravité de son ministère, et
u’ont de plus pur la vie et la matière. Les rayons transparents de la douce lumière, Les reflets nuancés des plus tendres cou
aité diligemment ce riche cruel : que d’huiles ramollissantes, que de douces fomentations nous avons mises sur ce cœur ! Et il
Quand pour l’enfant pieux votre bonté suprême, Rend déjà le devoir si doux  ? 1073. Le scudo était une monnaie d’or de 25
champs, oubliant ses exploits, Reprendre un air plus calme et de plus doux emplois, Aux rustiques travaux humblement s’aband
ez sur terre Pas même cet ami du pauvre solitaire ? Mais ce regard si doux , si triste de mon chien, Fit monter de mon cœur d
dis-je, aimons-nous ! Car partout où Dieu mit deux cœurs, s’aimer est doux  ! » 1244. Cette toile est plus ressemblante qu
, Semble de ses amis reconnaître la race. Gardant du bienfait seul le doux ressentiment, Il vient lécher ma main après le ch
avaient inondé mon cœur, l’air des Alpes, si salutaire et si pur ; le doux air de la patrie, plus suave que les parfums de l
ien, que la crainte de la mort pour nous retenir dans la vie. Soyez doux et indulgents à tous ; ne le soyez pas à vous-mêm
dame de Staël a été fort discutée. Mais un superbe regard, un sourire doux , une expression habituelle de bienveillance, l’ab
in, calculer le peu de tort que causerait son action, et comparant la douce vie du riche aux fatigues du pauvre et la détress
2. Romances, par exemple l’air de la romance à Hélène : Combien j’ai douce souvenance, par M. de Chateaubriand. (Voir notre
le sur l’étiquette, même au fond de ses terres, vous fera, d’une voix douce et triste, un reproche bien léger, bien tendre, q
e, ni dans l’égoïste espoir d’une récompense, mais avec une pleine et douce certitude dans l’accomplissement de son œuvre et
79 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
ontez, tombez, et louez l’Éternel ! Célébrez l’Éternel, fiers autans, doux zéphirel Vous tous à qui des airs il partagea l’e
e ! adieu, terre chérie ! Adieu, mânes sacrés des héros et des rois ! Doux sommets de l’Ida, beau ciel de la patrie, Adieu p
e. Adieu, mânes sacrés des héros et des rois ! Adieu, terre chérie ! Doux sommets de l’Ida, beau ciel de la patrie, Vous en
crois avoir des yeux : vous êtes beaux tous trois ; Vos visages sont doux , car douce est votre voix. Qu’aimable est la vert
ir des yeux : vous êtes beaux tous trois ; Vos visages sont doux, car douce est votre voix. Qu’aimable est la vertu que la gr
irons qu’Apollon, pour charmer les oreilles, T’a lui-même dicté de si douces merveilles. — Oui, je le veux ; marchons. Mais où
imée, S’arrêter et pleurer sa mère bien-aimée. Oh ! que tes yeux sont doux  ! que ton visage est beau ! Viendras-tu point aus
n fils ; va, la belle espérance Me dit… » Elle s’incline, et, dans un doux silence, Elle couvre ce front, terni par les doul
i flatte leur grandeur : si bien qu’ils se laissèrent charmer par ces douces voix de dieux tutélaires de la patrie et de resta
icultés étaient grandes, même pour un roi qui aurait joint aux vertus douces et aux excellentes intentions de Louis XVI la fer
de bouche lui sourire, Jamais, dans les revers qu’il ose déclarer, De doux regards sur lui s’attendrir et pleurer. Oh ! de s
x regards sur lui s’attendrir et pleurer. Oh ! de se confier noble et douce habitude ! Non, mon cœur n’est point né pour vivr
respecté ; Sans crainte du pressoir, le pampre, tout l’été, Boit les doux présents de l’aurore ; Et moi, comme lui belle, e
Je plie et relève ma tête. S’il est des jours amers, il en est de si doux  ! Hélas ! quel miel jamais n’a laissé de dégoûts 
ne jeune captive ; Et secouant le joug de mes jours languissants, Aux douces lois des vers je pliais les accents De sa bouche
’appartiennent pas ! Ce n’est pas de tes flots qu’émane Ta clarté si douce à mes yeux ; L’azur de ton sein diaphane, Beau la
e qui rappelle trop le collége ou la grande maison, mais par une voix douce  ; la gaieté, les vives plaisanteries, les causeri
lant de branches sèches autour duquel nous pressons nos chaises ; les douces choses qui se disent à la chaleur de la flamme qu
nous mènent jusqu’au souper ; ce repas qui nous appelle avec la même douce voix et se passe dans les mêmes joies que le dîne
’homme comme il faudrait toujours parler à Dieu ; ce regard serein et doux , naïf et lumineux, qui plonge sans efforts dans l
cendres que bientôt l’on viendra m’arracher !… Ô regrets du passé !… Doux rêves de l’enfance !… Une urne, tout est là !… J’
e, Cet amour et ces soins qu’inspire un cœur de mère ?... Aussi quels doux transports, quand il nommait sa sœur ! Tout fuit,
vous ? Et près de vous, seigneur, ne puis-je rien pour tous ? Il est doux de revoir les murs de sa patrie : C’est elle par
 ! qu’offre donc la mort à mon âme abattue ? Un asile assuré, le plus doux des chemins Qui conduit au repos les malheureux h
est donc par amitié que je te tends la main : De tels nœuds sont trop doux pour que rien les détruise. Scène V. — Les pr
livres, et m’en vante. — Un homme sanguinaire ! Ah ! je fus toujours doux  ; Cœurs sensibles et bons, je m’en rapporte à vou
 ! Comment le sauriez-vous, âme chaste et tranquille À qui la vie est douce et la vertu facile, Enfant qui pour gardiens de v
, sous l’inspection de deux ou trois censeurs. Pour profiter de cette douce liberté, j’annonce un écrit périodique, et croyan
de chacun. Racine et Fénelon ne respiraient que l’élégante pureté, la douce mélodie des plus beaux temps d’Athènes ; ils choi
récits ! Quel charme de candeur et de vérité ! — Tout ce qu’il y a de doux et de tendre, de terrible, de sublime, ne se cher
s ranimerai. Prenez mon joug sur vous, et apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de
tingue leurs traits : Ils ont tous le même mérite : Tendres, galants, doux et discrets ; Et l’Amour, qui marche à leur suite
x à des entretiens d’un grand charme et d’un enchantement sacré : son doux visage serait éclairé de rayons et coloré de pude
nt le prix d’une persuasion aisée, d’une simplicité exquise, et d’une douce négligence mêlée d’ornement. Au centre du lieu, t
sillonné changez mes cheveux gris, Et que je puisse, à table, avec un doux souris De la belle Cynare accuser l’inconstance.
tout ce qu’on m’a prêté. On ne me vit jamais vanter dans une orgie Le doux sommeil du pauvre et sa frugalité, Et je ne voudr
actéristiques de cette funeste maladie. Le Français est naturellement doux aimable, poli, toujours prêt à faire ce que ses m
ocès du sénat de Capoue. Dans Capoue autrefois, chez ce peuple si doux , S’élevaient des partis, l’un de l’autre jaloux :
les parfums et la rose éphémère, Apportés par tes soins, charment ton doux loisir, Tandis que les fuseaux de la Parque sévèr
rgie Et les chants du buveur à la face rougie. Nous devons un respect doux et tendre à l’enfant ! Oh ! ne méprise pas, la pi
louable de faire du bien aux hommes, et par là de se préparer la plus douce des satisfactions et la plus utile des récompense
, en passant vous effleurent, Vite une chansonnette, un nocturne bien doux , Un air de Meyerbeer ! Dieu bénit, voyez vous, Ce
rriver au ciel prenons par la mairie. Ou plutôt, jeune femme, avec de doux propos, Puisque dans les salons vous êtes souvera
rquoi l’Église avait donné à l’assistance telle qu’elle la voulait ce doux nom de charité, qu’il ne faut plus repousser comm
80 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
en sorte que les expressions soient toujours nobles, riches, naïves, douces , gracieuses, agréables, selon la diversité des su
marche régulière et nullement fatigante : il coule de source, il est doux sans lenteur, rapide sans cascade, et l’inégalité
s qu’en sort-il souvent ?                     Du vent. Combien j’ai douce souvenance Du joli lieu de ma naissance ! Ma sœur
mon père, Toi qu’on ne nomme qu’à genoux, Toi dont le nom terrible et doux Fait courber le front de ma mère. On emploie les
tapis de verdure, Que nourrit la fraîcheur des eaux, Serpente avec un doux murmure Le plus transparent des ruisseaux. Jupi
rime et de la mesure. Mais, pour produire ces effets, elle doit être douce , suivant l’expression de Fénelon, naturelle et ha
81 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
ruire. L’obéissance est sage, et son aveuglement Forme un chemin plus doux que le commandement, Lorsque l’amour l’a fait, et
e. D. Diègue. Agréable colère ! Digne ressentiment à ma douleur bien doux  ! Je reconnais mon sang à ce noble courroux ; Ma
onstants,   Et l’heureux trépas que j’attends   Ne vous sert que d’un doux passage,   Pour nous introduire au partage   Qui
harment leurs mensonges ; Tout votre sang est peu pour un bonheur si doux  ! Mais, pour en disposer, ce sang est-il à vous1 
e bride ? — Afin que, par contrainte, J’arreste la fureur de l’âme en douce crainte. — Et pourquoy sous tes pieds foules-tu l
82 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
de le mouvement, ou encore à un mouvement énergique un mouvement plus doux , pourvu toutefois que tous deux appartiennent au
eureux qui, dans ses vers, sait d’une voix légère, Passer du grave au doux , du plaisant au sévère. Ou plutôt heureux qui sa
ssa jusqu’aux dernières limites de l’hyperbole le passage du grave au doux et du plaisant au sévère. M. Victor Hugo s’était
83 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233
me dans toutes ses conversations : avec cela une éloquence naturelle, douce , fleurie ; une politesse insinuante, mais noble e
art et sans habileté. L’esprit de Fénelon avait quelque chose de plus doux que la douceur même, de plus patient que la patie
de plus patient que la patience. Un ton de voix toujours égal, et une douce contenance toujours grave et polie ont l’air de l
84 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
moi, avec quelque tristesse, s’ils voulaient, mais avec une tristesse douce , et qui n’exclût pas toute joie. Je voudrais surt
sans moi, rien ne rappellerait jamais à votre souvenir l’ancienne et douce égalité. Et remarquez ceci, Monseigneur : celui q
ce, Louise, se préparant au suicide et l’excusant d’avance ; c’est un doux et aimable enfant, au visage rose comme le dieu d
85 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Malherbe. (1555-1628.) » pp. 160-164
scours, Et couchés sur les fleurs, comme étoiles semées, Rendre en si doux ébat les heures consumées,         Que les soleil
e bout ; Et la fortune, amoureuse De ta vertu généreuse, Treuve de si doux appas A te servir et te plaire, Que c’est la mett
86 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
rt que l’esprit. La pensée délicate cherche à plaire ; elle cause une douce et agréable surprise, et renferme ordinairement u
ieuse ? La pensée gracieuse est celle qui inspire je ne sais quoi de doux , de riant et d’agréable qui fait sourire de plais
a vertu naissante d’un jeune homme. Le fruit du travail est le plus doux des plaisirs. 50. Qu’est-ce qu’une pensée vive ?
de pensées brillantes : Les premiers feux de l’aurore ne sont pas si doux que les premiers regards de la gloire. Vauvenarg
x. Le sentiment gracieux est celui qui présente au cœur des émotions douces et agréables, et qui plaît par un aspect riant ou
tigit me. Dans l’Énéide, un jeune guerrier se rappelle en mourant sa douce patrie, Argos, et jette vers elle un tendre regar
87 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voiture, 1598-1648 » pp. 21-25
i nous a enfanté Pallas armée nous la rendra avec son olive paisible, douce , savante, et suivie de tous les arts qui marchent
geois de Paris seront ses gardes, et il connaîtra combien il est plus doux d’entendre ses louanges dans la bouche du peuple
88 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
vois, j’abandonne la chasse, Elle fit autrefois mes plaisirs les plus doux , Et quand j’y vais, ce n’est que pour penser à vo
é, de sensibilité, de pudeur, d’amour. Rappelez-vous les reproches si doux de Didon à Enéc : Si bene quid de le merui, fuit
ie, quand Agamemnon veut l’obliger à renoncer à Achille : Dieux plus doux , vous n’aviez demandé que ma vie ! le mot de Chi
89 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
oire, gloire et victoire 142 id. ; Les cinq rimes coups, courroux, doux , nous, vous 278 id. ; Les deux rimes aime et m
d’Agamemnon, c’est moi qui, la première, Seigneur, vous appelai de ce doux nom de père ; C’est moi qui, si longtemps le plai
aient son courroux, Que ce Dieu, quel qu’il soit, en deviendrait plus doux . Pontife de Baal, excusez ma faiblesse. J’entre :
pect. Dans le temple aussitôt le prélat plein de gloire Va goûter les doux fruits de sa sainte victoire ; Et de leur vain pr
té son trépas ? (Ph., acte V, sc. 6.) Enfin, ce vers si charmant, si doux , si harmonieux, qu’un Racine seul pouvait compose
90 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
étonne, tout le ravit ; une foule innombrable de vives sensations, de doux plaisirs, pénètrent dans son âme par les cinq par
une autre félicité dans une cessation apparente d’existence, dans le doux repos du sommeil. Bientôt étudie les lois de l’éq
s mots consiste à ne choisir que les mots les plus coulants, les plus doux , les plus sonores et les réunir suivant ce précep
 membre), Ou s’il n’eût pas eu devant les yeux… (2e membre) Ou si les doux conseils de la philosophie d’Aristote avaient pu
91 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479
de l’invention, et les images lui arrivent sans effort. Sa morale est douce et humaine. Il sait conter et animer un récit par
isibles comme eux, vécurent leurs parents5. Ces époux, partageant les doux soins du ménage, Cultivaient leur jardin, recueil
92 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
s, les menus détails, en un mot tout ce qui n’a rien de piquant ni de doux . On n’y mêlera pas, au moins en général, d’événem
ans faste, sans apprêt, sans dessein apparent de plaire. Il doit être doux . La douceur se sent mieux qu’elle ne peut s’expli
chus. Il a su d’ailleurs réunir toutes les qualités, le piquant et le doux , la naïveté, les images choisies, des sentiments
e piquant et le doux, la naïveté, les images choisies, des sentiments doux et tendres, des vers aisés, coulants, harmonieux,
loire de la pastorale. Il avait un génie aisé et fécond, un caractère doux et simple ; il sentait l’harmonie poétique et tro
consacrée aux mouvements du cœur ; mais elle se borne aux sentiments doux , soit de tristesse, soit de joie. Elle ne peut po
93 (1873) Principes de rhétorique française
ur, le geste, le ton, le style, tout doit respirer je ne sais quoi de doux et de tendre, qui parte du cœur et qui aille droi
nt à consoler son père qui l’envoie à la mort arrache des larmes plus douces que si elle disputait sa vie au nom de sa jeuness
qu’il allait détourner tous les coups, écarter tous les supplices. O doux nom de liberté ! ô droits sacrés du citoyen ! ô l
se Qui sans faire d’abord de si haute promesse, Me dit d’un ton aisé, doux , simple, harmonieux : Je chante tes combats et ce
épare sa défense en peignant son client comme un homme d’un caractère doux , de mœurs simples et pures, qui ne connaît ni la
ger ; ce qui plaît paraît moins long : un chemin riant et d’une pente douce fatigue moins qu’un chemin plus court, mais rude
entre lui et le genre humain. De cet abîme sortit un prince affable, doux , humain, modéré, patient, modeste, et quoique foi
ions que Lamartine a écrit avec sa pénétrante mélancolie : Qu’il est doux , quand du soir l’étoile solitaire, Précédant de l
es cieux. Et que l’ombre et le jour se disputent la terre ; Qu’il est doux de porter ses pas religieux Dans le fond du vallo
. Lorsque un cri tout à coup suivi de mille cris Vient d’un calme si doux retirer ses esprits. Je vais faire la guerre aux
faux respecté, Sans crainte du pressoir le pampre tout l’été Boit les doux présents de l’aurore, Et moi, comme lui belle, et
Je plie et relève ma tète, S’il est des jours amers, il en est de si doux . Hélas quel miel jamais n’a laissé de dégoût. Que
contra sur son passage Une rivière, dont le cours, Image d’un sommeil doux , paisible et tranquille, Lui fit croire d’abord c
issait tel qu’une fleur qui, étant épanouie le malin, répand ses plus doux parfums dans la campagne et se flétrit peu à peu
es plus grandes choses et les plus petits qui nous fait sourire d’une douce pitié pour nos passions, si voisines des passions
onneur, la probité, Qu’on prise sa candeur et sa civilité, Qu’il soit doux , complaisant, officieux, sincère : On le veut, j’
dont elle pleurait la mort, elle s’écrie : O jour de bonheur !... O douce voix, je t’entends enfin ! Athalie aperçoit l’en
iment plus calme la Fontaine a pu dire : Qu’un ami véritable est une douce chose ! En un mot, toutes les fois qu’un écrivai
lbert à ses derniers moments : Salut, champs que j’aimais ! Et vous, douce verdure, Et vous, riant exil des bois, Ciel, pavi
hores par des termes agréables à l’oreille, éveillant des impressions douces et analogues à celles de l’objet. Il signale à ce
et de l’euphémisme. — Ces deux tropes servent également à rendre plus douce l’expression de la vérité. L’ Antiphrase dit le c
lus de plaisir. Tant d’éclairs m’éblouissent : je cherche une lumière douce , qui soulage mes faibles yeux. Je veux un sublime
des mots. — L’harmonie des mots consiste à chercher les sons les plus doux , les plus agréables à l’oreille. Elle comprend de
xcellents vers : Peins-moi légèrement l’amant léger de Flore ; Qu’un doux ruisseau murmure en vers plus doux encore. Entend
ent l’amant léger de Flore ; Qu’un doux ruisseau murmure en vers plus doux encore. Entend-on de la mer les ondes bouillonner
Heureux qui dans ses vers sait d’une voix légère Passer du grave au doux , du plaisant au sévère. La variété du style doit
ce Qui me charme toujours et jamais ne me lasse ; De l’aimable vertu, doux et puissants attraits ! Tout respire en Esther l’
. La délicatesse des expressions sert surtout à rendre les sentiments doux et agréables, elle donne plus de charme aux éloge
le, elle s’écrie avec une naïveté pleine de délicatesse ; Dieux plus doux  ! vous n’aviez demandé que ma vie. Quelle forme
ivent les roses, L’espace d’un matin.    . Cette plainte rappelle la douce élégie de Marie Stuart : Adieu, France, adieu me
ravissante de ces vers de La Fontaine : Qu’un ami véritable est une douce chose ! Il cherche vos besoins au fond de votre c
VIII. La délicatesse convient surtout à l’expression des sentiments doux et aux éloges qui ne veulent pas tomber dans la p
la perfection fera entendre une voix forte, s’il doit être véhément ; douce , s’il est calme ; soutenue, s’il traite un sujet
rs inflexions de voix, et que Démosthène accorde à son rival une voix douce et sonore. La nature, comme pour régler elle-même
ne se lait. Leur gazouillement, faible encore, est plus lent et plus doux que dans le reste de la journée ; il se sent de l
frappe l’imagination en même temps que l’esprit. Ces trois vers sont doux  ; il semble que le Chêne s’abaisse à ce ton de bo
s, nobles, contrastent avec les trois précédents, dont l’harmonie est douce de même que les idées. Tout vous est aquilon, to
out, jusque dans l’harmonie : tout me semble zéphyr est beaucoup plus doux que tout vous est    Quelle énergie dans la brièv
me autour de lui ; la lune commençait à répandre sur les campagnes sa douce et pâle lumière qui semblait inviter au sommeil.
94 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
neur, la probité ; Qu’on prise sa candeur et sa civilité ; Qu’il soit doux , complaisant, officieux, sincère : On le veut, j’
gnier. Quittez ces vains plaisirs dont l’appât vous abuse : A de plus doux emplois occupez votre Muse, Et laissez à Feuillet
tranquille et lent, Promenaient dans Paris le monarque indolent5. Ce doux siècle n’est plus. Le ciel impitoyable A placé su
95 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
uivent de près les grands plaisirs, et que c’est ce qu’il y a de plus doux qui devient le plus tôt fade et insipide, il en c
rient tous voilà un brave ! Ce mélange de gloire et d’amour, d’idées douces et guerrières, est le sublime du genre, et plus d
et léger. C’est celui qui convient le mieux au récit. Son rhythme est doux et agréable à l’oreille.   Vers de huit syllabes
S’est enfui le dernier soleil. (M. a. T.) Le rhythme de ce vers est doux et majestueux à la fois ; il convient à l’ode et
à un autre, comme dans cette strophe de Chateaubriand : Combien j’ai douce souvenance Du joli lieu de ma naissance ! Ma sœur
lins se trouvent entre deux vers féminins, et vice versa. Qu’il est doux , quand du soir l’étoile solitaire, Précédant de l
des cieux, Et que l’ombre et le jour se disputent la terre, Qu’il est doux de porter ses pas religieux Dans le fond du vallo
96 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
e les douceurs, Et si le même mot fait tressaillir deux cœurs. Il est doux de jouir dans un autre soi-même, Et des lieux qu’
trace et les chers souvenirs. Ouvrez-vous, lieux témoins de mes plus doux loisirs, Reconnaissez la voix d’un compagnon fidè
97 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
n, il aime à nous faire voir les grands hommes à travers le jour plus doux de la retraite et de la vie privée. Avant de quit
de son travail ; en sorte que son style a toujours un peu moins de ce doux abandon que lui donnerait l’auteur qui ne serait
récits sont faits pour inspirer l’humanité et les affections les plus douces . Dans Tom Jones, le plus célèbre de ses ouvrages,
re devait varier suivant que les nations étaient plus féroces ou plus douces , suivant qu’elles faisaient dans les arts des pro
re placée après la quatrième syllabe, il devient plus coulant et plus doux . Eternal sunshine | of the spotless mind ; Each
tion de M. Pope a un caractère particulier ; elle est on ne peut plus douce et coulante, et bien plus correcte et soignée que
productions, beaucoup de génie joint à beaucoup de négligence ; moins doux et moins correct que Pope, il est cependant plus
innocence. Aussi nous sommes toujours prêts à ouvrir notre cœur à ces douces images, comme si elles nous promettaient de banni
e de la tranquillité et du bonheur des champs. C’est à produire cette douce illusion que le poète doit essentiellement s’atta
e cette espèce de poésie un plus grand nombre de récits, auxquels une douce sensibilité donnerait de la chaleur et de la vie2
s qui lui ont fourni l’occasion de développer les sentiments les plus doux et les plus tendres. Quelles charmantes peintures
des fautes, mais non la stérilité qu’on y remarque. La poésie en est douce et harmonieuse, et c’est leur grand mérite ; car
c’est généralement une composition fort distinguée. La poésie en est douce et charmante, et la langue italienne ajoute encor
s plus vives, ou la flatte agréablement et lui fait éprouver les plus douces sensations. Aussi l’ode peut s’élever jusqu’au su
omer. Quand la neige au printemps s’écoule des montagnes, Dès que le doux zéphyr amollit les campagnes, Que j’entende le bœ
soleil brûlant flétrit l’herbe mourante, Aussitôt je le vois par une douce pente Amener, du sommet d’un rocher sourcilleux,
e ruisseau, qui sur un lit pierreux Tombe, écume, et, roulant avec un doux murmure, Des champs désaltérés ranime la verdure.
, et sur lesquels il a su répandre les charmes de cette versification douce et harmonieuse qui n’appartenait qu’à lui. Le poè
r ground. « Je me promène solitaire dans cette plaine que recouvre un doux gazon ; j’y contemple l’astre des nuits, qui, au
ient ordinairement les poètes hébreux, ce qui en rend la mélodie plus douce et mieux adaptée au sentiment du genre élégiaque.
Le principal mérite de son style, considéré poétiquement, est d’être doux , agréable et tendre. On trouve dans ses psaumes u
vent il soit tendre et pathétique, et sache nous présenter des scènes douces et gracieuses d’amour, d’amitié et de compassion.
indiqué par aucun de ces traits qui touchent le cœur. C’est un homme doux et presque impassible. Sa conduite envers Didon,
armes, du tumulte des camps il nous transporte au milieu d’une nature douce et pleine de charmes. Des cérémonies religieuses,
t tour à tour grands et majestueux s’il peint des scènes imposantes ; doux et gracieux s’il dessine des images aimables et t
urs au sujet ; il est embelli de tous les charmes d’une versification douce et harmonieuse. Le Camoëns est l’honneur de la li
riches et pleines de beautés, surtout lorsqu’elles sont d’une nature douce et calme, comme celles de la vie champêtre, des p
ants, les châtiments réservés à ceux-ci, le bonheur des autres, leurs douces occupations, sont décrits avec art, et se trouven
n observée. Adam et Ève, dans le paradis terrestre, nous ramènent aux douces occupations d’une vie paisible ; les entreprises
et Abdiel montrent des caractères bien prononcés, le premier, par sa douce soumission, l’autre, par sa fidélité inaltérable.
s lesquels il exprime d’une manière admirable les sentiments les plus doux et les plus tendres. Lorsque la scène se passe da
euvent donner à notre langue. Ses vers blancs n’ont pas cette mélodie douce , régulière et uniforme des vers français qui fati
L’amour et l’amitié ne sont-ils pas, en effet, la source de nos plus doux plaisirs et de nos plus vives jouissances ? nous
quoique écrites, pour la plupart, de manière à produire des émotions douces et tendres, cependant elles échouent, en général,
cène, le spectateur peut s’attendre à voir paraître aussitôt un homme doux et d’un excellent naturel ; ou bien, si l’un des
oût pour l’éloquence mâle, vigoureuse et concise, ou pour l’éloquence douce , gracieuse, insinuante, ils ont donné la préféren
ole des maris, que dans aucune de nos comédies. On y verse des larmes douces , que la raison et le bon goût ne désavouent pas,
rdonne, En effleurant ces prés que le saule environne, Viendra par un doux bruit l’inviter au sommeil : Tes ramiers favoris
98 (1854) Éléments de rhétorique française
un langage dont la source nous est inconnue. Attirés par un ciel plus doux et par un pays plus fertile, ils conçurent plusie
raison : nos devoirs les plus saints deviennent nos voluptés les plus douces , et tout l’homme est d’accord. Heureux l’orateur
l voue ce monstre à l’exécration des Romains, lorsqu’il s’écrie : « O doux nom de la liberté ! ô droits sacrés de la cité ro
irant dans un si grand prince une amitié si commode et un commerce si doux , conservez le souvenir d’un héros dont la bouté a
ois, j’abandonne la chasse ; Elle fit autrefois mes plaisirs les plus doux  ; Et, quand j’y vais, ce n’est que pour penser à
ce, Qui me charme toujours et jamais ne me lasse ; De l’aimable vertu doux et puissants attraits ! Tout respire en Esther l’
nts s’élèvent dans une riante prairie, au milieu des ruisseaux et des doux ombrages, ces monceaux d’herbes et de fleurs tomb
ccompagnez de vos religieux murmures que le chant des oiseaux, ou les doux entretiens des amis qui veulent se reposer sous v
puis ce jour-là, Il écouta, dit-on, bien plus qu’il ne parla. Chez le doux Xénophon, l’élève de Socrate, Son ami, son vengeu
s XIV, en le faisant accuser par la Mollesse (Lutrin, chant II) : Ce doux siècle n’est plus. Le ciel impitoyable A placé su
rtain que les mots les plus agréables à l’oreille sont formés de sons doux , faciles, produits par un heureux mélange de voye
cipale ; la seconde remplace une idée repoussante par une pensée plus douce . Mais on les classe ordinairement parmi les figur
tout est épineux. Un particulier peut, sans déshonneur, mener une vie douce et obscure ; un roi ne peut, sans se déshonorer,
uce et obscure ; un roi ne peut, sans se déshonorer, préférer une vie douce et oisive aux fondions pénibles du gouvernement.
 ; ne m’arrachez pas une vie que je commence à peine à goûter. Il est doux de voir la lumière du jour. Ne me précipitez pas,
est pressant, véhément, menaçant, impétueux ; l’accent du plaisir est doux , tendre, plein d’abandon ; le chagrin qui ne cher
i restaient à l’hôpital étaient tous réunis. « Leur folie était assez douce pour que, dans l’intérieur de la maison, tous fus
e danger qu’il venait de courir, les cheveux épars, le regard fier et doux , frappa d’admiration et presque de fanatisme la f
oyens deviennent, par la volonté de la Providence, la source des plus douces émotions et quelquefois des actions les plus héro
is, un vallon, un coteau, à qui l’on fera porter quelques-unes de ces douces appellations de la patrie. Andromaque donne le no
de chacun. Racine et Fénelon ne respiraient que l’élégante pureté, ta douce mélodie des plus beaux temps d’Athènes ; ils choi
lle regarde de tous côtés : tout a besoin de sa main, mais d’une main douce , tendre, salutaire, qui ne tue point pour guérir,
de la prospérité des États, dans l’indulgence française, dans la plus douce des monarchies, non seulement pleine de liberté,
oie revivre Henri IV, avec ses yeux vifs et bons, son air imposant et doux , le costume du temps, sa fraise et sa barbe penda
vaste campagne qui s’étendait à vos pieds. Racontez les émotions plus douces dont vous avez été pénétré, quand vous avez décou
criminelle devant Dieu. Que je vous retrouve, à mon retour, modeste, douce , timide, docile, je vous en aimerai davantage. Vo
99 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
qui abattent cette fière raison, dont nous nous enorgueillissons. La douce , la consolante religion peut seule en relever le
i paraphrasé : Ovide pour vos destinées Ferait les souhaits les plus doux . Que le ciel donne les années ; Vous trouverez le
ts de cette excellente culture. « Je n’ai eu jusqu’à ce moment que la douce habitude de vous aimer : mais je vous avouerai qu
100 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
ne que des instructions saines et remplies d’aménité. Sa morale sage, douce et sensible, n’en devient que plus onctueuse et p
nstructions si saines, si touchantes. Jamais la vertu n’a parlé un si doux langage : jamais la sagesse la plus profonde ne s
esse, de force et d’onction. Le fruit de cette lecture sera une piété douce et tendre, une tranquillité d’âme inaltérable, un
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