poét. L’élégie dont le nom signifie dire hélas ! est le poème de la
douleur
et de la plainte. Son ton habituel est la : mélan
amètre. Le poète élégiaque se plaît à verser des larmes, à exhaler sa
douleur
par des expressions tantôt vives et entrecoupées,
bouche de David l’expression la plus vraie et la plus touchante de la
douleur
de l’âme, tempérée par les élans de la foi et de
intes du prophète portent jusqu’au sublime l’émotion religieuse de la
douleur
. Plusieurs passages de Job et d’Ézéchiel peuvent
nt aussi être regardés comme de vraies élégies. L’élégie, hymne de la
douleur
, se rencontre surtout aux époques de civilisation
nt d’élégies : jamais on ne vit tant de poètes entonner des chants de
douleur
et de mort. Plusieurs avaient sans doute à exprim
e d’un sentiment vrai et profond ; mais d’autres n’ont chanté que des
douleurs
factices et caressé que des chimères ; ils mourai
ants. Ils furent quelque temps saisis, muets, immobiles. Un effort de
douleur
rompant enfin ce long et morne silence, d’une voi
e mort qu’on pleure sans feinte. Chacun trouve en soi la source de sa
douleur
, et rouvre lui-même sa plaie ; et le cœur, pour ê
des alliés se ralentissent, le courage des troupes est abattu par la
douleur
et ranimé par la vengeance ; tout le camp demeure
M. l’évêque de Meaux votre oncle. La perte que vous avez faite, et la
douleur
que vous en avez, vous sont communes avec nous qu
j’ai été tout à fait touché. Vous êtes père, et vous avez ressenti la
douleur
que cause la nature dans les cœurs tendres comme
d et le plus glorieux éloge de sa vertu. Les peuples répondirent à la
douleur
de leur prince. On vit dans les villes par où son
quelles ce triste spectacle était tout nouveau faisaient paraître une
douleur
encore plus véhémente que ceux qui l’accompagnaie
genre, de personnes et de positions. Les éloges mondains sont pour la
douleur
naturelle du neveu ; mais ce neveu est ecclésiast
ci qu’en dernier lieu ; elles seraient puissantes et efficaces si ces
douleurs
se consolaient.
rets À madame de Grignan A Paris, vendredi 6 février 1671. Ma
douleur
serait bien médiocre si je pouvais vous la dépein
uel ton ; j’allai ensuite chez Madame de La Fayette, qui redoubla mes
douleurs
par la part qu’elle y prit. Elle était seule, et
rendrai des nouvelles ; car, pour moi, voilà ce que je sais, avec les
douleurs
de tous ceux que vous avez laissés ici ; toute ma
te mon bonnet par-dessus le moulin, et je ne sais rien du reste3.
Douleur
de madame de Longueville apprenant la mort de son
qu’on a de les apprendre ; la désolation de ceux qui sont outrés1 de
douleur
, et avec qui je passe une partie de ma vie ; l’in
e ! Et là-dessus, elle tombe sur son lit, et tout ce que la plus vive
douleur
peut faire, et par des convulsions, et par des év
où M. de Lorges, M. de Roye et beaucoup d’autres pensèrent mourir de
douleur
; mais il fallut se faire violence, et songer aux
Rhin. Je pense que le pauvre chevalier de Grignan était bien abîmé de
douleur
. Quand ce corps a quitté son armée, ç’a été encor
1. Ce trait fait sourire 2. C’est le tableau très-éloquent de la
douleur
d’une mère apprenant la mort de son fils. Madame
de trouble et de compassion que celui de chacun semblait prendre pour
douleur
. Elle disait ou répondait en passant devant les u
ent de rien : ceux-ci tranquilles à eux-mêmes, les autres pénétrés de
douleur
ou de gravité et d’attention sur eux-mêmes, pour
si. Valets et femmes de chambre criaient déjà indiscrètement, et leur
douleur
prouva bien tout ce que cette espèce de gens alla
pos, de conversation nulle, quelque exclamation parfois échappée à la
douleur
et parfois répondue par une douleur voisine, un m
exclamation parfois échappée à la douleur et parfois répondue par une
douleur
voisine, un mot en un quart d’heure, des yeux som
ait peint avec horreur sur son visage. On y voyait écrite une rage de
douleur
, non d’amitié, mais d’intérêt ; des intervalles s
as trop si je réussis bien ; mais au moins est-il vrai que ni joie ni
douleur
n’émoussèrent ma curiosité, et qu’en prenant bien
e mort qu’on pleure sans feinte. Chacun trouve en soi la source de sa
douleur
, et rouvre lui-même sa plaie ; et le cœur, pour ê
des alliés se ralentissent, le courage des troupes est abattu par la
douleur
et ranimé par la vengeance ; tout le camp demeure
1681. 2. Exemple célèbre d’inversion produisant un bel effet. 3. Sa
douleur
a vraiment trop de coquetterie académique. 1. Le
d et le plus glorieux éloge de sa vertu. Les peuples répondirent à la
douleur
de leur prince. On vit dans les villes par où son
quelles ce triste spectacle était tout nouveau faisaient paraître une
douleur
encore plus véhémente que ceux qui l’accompagnaie
e et sombre, heureusement placés dans des discours où tout respire la
douleur
. Mais dans des moments plus tranquilles, dans la
umières de la France, mais aujourd’hui obscures et couvertes de votre
douleur
comme d’un nuage, venez voir le peu qui vous rest
qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et de fragiles images d’une
douleur
que le temps emporte comme tout le reste ; des co
des alliés se ralentissent ; le courage des troupes est abattu par la
douleur
, et ranimé par la vengeance : tout le camp demeur
nts : ils furent quelque temps saisis, muets, immobiles. Un effort de
douleur
rompant enfin ce long et morne silence, d’une voi
désolation, et raisonne comme il plaît à celle-ci. Tout se change en
douleur
pour vous, et vos réflexions n’aboutissent qu’à t
es. Non, les amis que nous avons perdus ne sont point honorés par ces
douleurs
excessives, qui n’honorent personne, parce qu’ell
avait un grand prix2. Ce qui honore ceux qui ne sont plus, c’est une
douleur
modérée, à qui sa modération même permet d’être a
ui l’éprouve, parce qu’elle ne fatigue ni son âme, ni son corps ; une
douleur
haute, qui permet aux occupations et même aux dél
délassements de la vie, de passer, en quelque sorte, sous elle ; une
douleur
calme, qui ne nous met en guerre ni avec le sort,
besoin ; vous en êtes même plus capable que vous ne pensez, car votre
douleur
, en ce moment, calomnie votre raison. En attendan
. Eh bien ! ils existent ces monuments sacrés de l’antique et auguste
douleur
des premiers temps ; ces modèles achevés des chan
ères, admirablement fondues et abîmées dans le sentiment d’une grande
douleur
, porte à la fois dans l’âme l’attendrissement et
tiquement beau. Mais c’est aux âmes sensibles à nous dire si la vraie
douleur
s’exprime avec cette recherche élégante ; si ce s
s où est le trait essentiel, le cri du sentiment, l’accent vrai de la
douleur
, presque abattue par le désespoir, et si bien exp
is brûlants demeurent attachées ! » Sion ! unique objet de joie et de
douleurs
, » Jusqu’au dernier soupir, Sion chère à nos cœur
patrie, Toujours inaccessible aux tempêtes du sort, Aux traits de la
douleur
, à la faulx de la mort. Honneur à Jehovah, dont l
eux Vingt cris mal étouffés troublent les rits pieux ; L’effort de la
douleur
rompt toutes les barrières, Et les sanglots confu
étrer jusqu’au fond du cœur de nos semblables et y porter la joie, la
douleur
, en un mot toutes les émotions possibles. Elle es
et accent doit être vif, prompt et coupé ; il y en a un autre pour la
douleur
et la plainte : il est touchant, égal, mêlé de qu
r a donné des larmes, qui s’ouvrent impétueusement un passage dans la
douleur
et coulent doucement dans la joie : ils ont un gr
ses auditeurs ; et les passions ont chacune un langage différent. La
douleur
s'exprime lentement ; elle demande de la douceur,
s mouvements avaient quelque chose de forcé, si l'on y remarquait une
douleur
étudiée, loin de faire pleurer, il ferait rire in
ain sûre, Il lui fait dans le flanc une large blessure. De rage et de
douleur
, le monstre bondissant, Vient aux pieds des cheva
fracassé ; Dans les rênes lui-même il tombe embarrassé….. Excusez ma
douleur
!….. Cette image cruelle Sera pour moi de pleurs
ferme plus mes yeux : Permets du moins, appui des malheureux, Que ma
douleur
jusqu'au matin sommeille. Pour mon enfant, tourne
cette éloquence qui porte avec elle la terreur ou l'enthousiasme, la
douleur
ou la joie, et de cette poésie descriptive qui se
frère. Ma maison ; j'y verrais une mère fondre en larmes et mourir de
douleur
. 3° L'apostrophe, par laquelle on s'adresse direc
her, la foi parle à nos cœurs, Et son accent si doux charme encor nos
douleurs
! (V. J.) L'un des plus grands défauts de la nou
léance demandent un style grave, mais négligé ; un ton qui marque une
douleur
vraie. Les lettres dans lesquelles on fait des de
ter mes pas ; Pourtant j'aime à voir cette pierre Où commencèrent mes
douleurs
: J'y cherche la trace des pleurs Qu'en m'y laiss
s un ombrage solitaire, Près d'un ruisseau qui tombe et fuit, Oui, la
douleur
est moins amère Que dans le monde, où tout est br
chère enfant, le soir. Si le malheur te suit dans cette voie, Que ta
douleur
n'attriste point les jours Du tendre époux qui vi
dans les fers. Pourtant son cœur était sensible ; Il fut brisé par la
douleur
Quand un mal funeste, invincible, Dans son camp p
Le riche est loin ; fier, corrompu, Son cœur a médité le crime, De ma
douleur
il s'est repu. Et son orgueil, vain et superbe, E
irréparable, se rencontrer dans les bibliothèques, et recevoir cette
douleur
, par qui ? Je ne veux point vous étaler davantage
ez comme moi. Cependant que fais-je, quand vous êtes arrêté ? Avec la
douleur
dans l’âme, je vous fais faire des compliments, j
où M. de Lorges, M. de Roye et beaucoup d’autres pensèrent mourir de
douleur
; mais il fallut se faire violence, et songer aux
Rhin. Je pense que le pauvre chevalier de Grignan étoit bien abîmé de
douleur
. Quand ce corps a quitté son armée, ç’a été encor
cette triste partie si vous aviez été ici. Je l’assurai fort de votre
douleur
. Il vous fera réponse, et à M. de Grignan. Il me
véritable enthousiasme ? En contemplant le regard de Niobé4, de cette
douleur
calme et terrible qui semble accuser les dieux d’
prends pour du soulagement ; cela va deux ou trois jours, et puis la
douleur
revient plus vive, parce que j’ai repris des forc
Coppet. 2. La grammaire voudrait : que. 3. Bal, l’expression de sa
douleur
est toute mondaine et féminine. 1. C’est-à-dire
puis huit ans entre la crainte de ne pas obtenir des sacrifices et la
douleur
d’en être l’objet. »
jours : Il faut aller tout nus où le destin commande ; Et, de toutes
douleurs
, la douleur la plus grande, C’est qu’il f
aut aller tout nus où le destin commande ; Et, de toutes douleurs, la
douleur
la plus grande, C’est qu’il faut laisser
ois le printemps l’a repeinte de fleurs, Sans que d’aucun discours ma
douleur
se console, Et que ni la raison, ni le temps qui
ent, ou si votre âme pouvait écouter d’autres conseils que ceux de la
douleur
; car enfin, ou sont les parents qui ne se conten
re fille, si c’est elle dont vous déplorez le sort, à cet égard votre
douleur
trouvera plus d’approbateurs, et tout le monde se
dans cette lettre un peu trop de raisonnement et de philosophie ; la
douleur
d’une mère ne s’accommode point de ces belles cho
sé dans le cœur de la pauvre mère le véritable baume pour les grandes
douleurs
. G. N° 8. — A M. le chevalier de Grignan,
Votre politesse ne doit point craindre, Monsieur, de renouveler ma
douleur
, en me parlant de la douloureuse perte que j’ai f
les criminels eux-mêmes, ait pu s’oublier à ce point ! Et combien ma
douleur
serait plus vive encore, si votre cœur pouvait re
ons, tourmentes au dedans, au dehors, Et les chagrins de l’âme et les
douleurs
du corps. Les fléaux avec nous ne font ni paix ni
de phrase, quoique concise, peint admirablement les transports de la
douleur
et de l’allégresse. Malheureux Bélissaire, Peut-
pectacle pour la divinité que de voir un chrétien, aux prises avec la
douleur
, braver les menaces, les supplices et les tourmen
e. Mais avançons pour lui parler. Ah ! mon pauvre Bayard : c’est avec
douleur
que je te vois en cet état. BAYARD. C’est avec do
d : c’est avec douleur que je te vois en cet état. BAYARD. C’est avec
douleur
que je vous vois aussi. LE CONNETABLE. Je compren
aiment, vous l’avez remis dans votre poche. GÉRONTE. Ah ! c’est la
douleur
qui me trouble l’esprit. SCAPIN. Je le vois bien.
et tendres regards ; ils ne les détournèrent que lorsque sa dernière
douleur
eût fait place au sourire de la béatitude. L’ange
inanimé de la jeune fille, ses parents inconsolables, vaincus par la
douleur
se penchèrent sur ces restes chéris, qu’ils aurai
il chercha le doux parfum de l’hyacinthe. Accablé sous le poids de la
douleur
, sa langue éloquente ne trouva plus de sons pour
’est pas ma faute, si je suis boiteuse, se disait-elle dans sa sombre
douleur
, et je n’ai pas travaillé moins qu’un autre au bi
mérités. Si du moins je pouvais me tirer du voyage ! mais hélas ! la
douleur
ne me laisse ni la force ni le courage nécessaire
plus haut » En un moment le nid s’achève : Mais, deux jours après, ô
douleur
! Par tourbillons le vent s’élève, L’air s’embras
raient d’eux-mêmes à l’onde avec un front tranquille, Et contre leurs
douleurs
trouvaient un même asile. Cependant sous les flot
ger la ciel, et la cantate du plaisir est devenue la complainte de la
douleur
. Chateaubriand. N° 107. — Une sécheress
pour recevoir ceux qui entrent et ceux qui sortent de ce royaume des
douleurs
. Un puits, des peupliers, une vigne autour de sa
uvre ! accepte tous mes pleurs : Mais quelle autre pensée éveille mes
douleurs
? Tel est donc de la mort l’inévitable empire ! V
la relever vers les cieux ; elle retombe sur sa poitrine haletante de
douleur
. Suspendus comme des voiles funèbres, de plus som
e c’est bien là l’effet des efforts désespérés, de la colère et de la
douleur
. Remplacez la fin du morceau par : il broie les c
ume en efforts de rage, la colère l’étouffe, il tombe enfin épuisé de
douleur
, vous aurez encore un tableau plein de vie et de
incomplet. Ici c’est la mort d’un cavalier que son cheval flaire avec
douleur
, là c’est le trépas de deux amis qui se tiennent
ent aussitôt sur lui ; il jette en l’air son épée pour s’épargner la
douleur
de la rendre. Les Turcs l’emmenèrent au quartier
daient en larmes autour de son lit. Le camp renaissait des cris de la
douleur
et du désespoir. Les médecins avaient déclaré qu’
er le fer ; et l’un de ses amis s’étant écrié, dans l’égarement de sa
douleur
: « Vous mourez, Spaminondas ! si du moins vous l
e fît marin ; restait une jeune fille qui disparut. Le père mourut de
douleur
; la mère n’eut plus qu’à pleurer, et ce fut de s
je vis ces quatre visages, les propres traits du mien transportés de
douleur
, je me mordis les deux mains. Eux, pensant que j’
entiers après leur mort. La faim acheva ensuite ce que n’avait pu la
douleur
. Le Dante, traduction de Ginguené. N° 154.
e ces vastes ondes. Et pour accroître mes tourments, pour insulter ma
douleur
, Thétis vient chaque jour me presser de son humid
udain il rappelle toutes ses forces autour de son cœur : étouffant la
douleur
qui le presse, il se hâte de rendre à la guerrièr
s, mais ils paraissaient en avoir beaucoup versé ; il y avait dans sa
douleur
je ne sais quoi de calme et de profond, qui annon
lement sa tête vers le ciel. Ses yeux et son visage prirent un air de
douleur
et de regret ; il me conjura de la voix la plus t
regarda le jeune Anglais, et lui dit d’un ton mêlé de tendresse et de
douleur
: « As-tu un père ? — Il vivait encore, dit le je
demi-tremblant, la caresser et lui lécher les mains avec des cris de
douleur
plus propres à l’attendrir qu’à l’effrayer ! L’Es
s dont sa pitié avait su lui faire un asile. Cette femme, privée avec
douleur
d’une société chérie, ne fut pas longtemps errant
s lionceaux, donnant toutes les marques de respect et d’une véritable
douleur
qu’une famille fait éclater, quand elle accompagn
it armée. L’ours n’était plus qu’à cinquante pas de lui, rugissant de
douleur
, s’arrêtant I A pour se rouler et se mordre le fl
spoir de secours, tout près d’être forcé, Et voyant, pour surcroît de
douleur
et de haine, Parmi ses étendards porter l’aigle r
lait d’un coup plus sûr implorer la faveur. Tandis que, possédé de ma
douleur
extrême, Je songe bien plutôt à me percer moi-mêm
ini pour Athènes : il ne reste plus à ses citoyens qu’une impuissante
douleur
. Quoi ! impitoyable Lysandre, tu pourrais détruir
lter à mon ignominie ! je vis, et chaque instant voit s’accroître mes
douleurs
! Adieu, gloire, honneurs : vous n’êtes plus fait
endre enfant l’offrit tous les jours à Marie ; et il put sans trop de
douleur
penser à ses fleurs et à son vallon. A quelque te
e temps, ensuite elle reprit : Quand je perdis votre père, ce fut une
douleur
que je crus sans consolation : cependant vous me
ardin de Gethsémani, où son cœur se fond ès larmes d’une très-aimable
douleur
, lorsqu’il s’y représente son cher Sauveur suer l
la portant fait la pitoyable rencontre de sa mère toute détrempée de
douleur
, et des clames de Hierusalem pleurantes sur luy.
s. Il regarde la pauvre sacrée Vierge toute transpercée du glaive de
douleur
: puis il tourne les yeux sur le Sauveur crucifié
rmes oratoires les plus énergiques. C’est d’abord l’exclamation de la
douleur
, hélas ! Le meurtrier devait commencer par là ; c
es pensées de la religion capables d’adoucir l’amertume de toutes les
douleurs
, vous avez encore une consolation telle que la de
bonheur. Ne me rends pas veuve une seconde fois ; ne réveille pas une
douleur
assoupie ; attends ma dernière heure. Peut-être t
mère, crains d’encourir la disgrâce de Dieu, en me plongeant dans une
douleur
que je n’ai pas méritée8. St-Jean Chrisostome, tr
sa gloire, sont aujourd’hui pour elle un nouveau sujet de bonté et de
douleur
. Détruisez Antioche jusqu’aux fondements, réduise
ts ! Cependant, je ne puis le dissimuler, je suis moins sensible à ma
douleur
qu’à l’honneur de ma patrie ; et je la vois prête
is les ennemis de la loi l’ont rendue infidèle, et c’est, ô comble de
douleur
! sur les lieux mêmes où le sauveur est mort pour
ler à sa fille, il s’adresse à Dieu, et lui rappelle ses combats, ses
douleurs
, sa captivité, ses prières pour ses enfants ; il
les expressions tendre et peines ; comme elle peignent l’amour et la
douleur
! Songe au moins, songe au sang qui coule dans t
Celle allocution est fort heureusement terminée par les pleurs et la
douleur
de Zaïre, ainsi que par l’émotion de Lusignan ; i
? cri d’alarme de l’orateur. Dernière note dans laquelle il exhale sa
douleur
. « Restes d’Israël, passez à la droite ; froment
e mort qu’on pleure sans feinte. Chacun trouve en soi la source de sa
douleur
, et rouvre lui-même sa plaie ; et le cœur, pour ê
des alliés se ralentissent, le courage des troupes est abattu par la
douleur
et ranimé par la vengeance ; tout le camp demeure
obligent à solliciter la justice de vos arrêts. Car puis-je voir sans
douleur
un jeune homme, l’espoir de sa famille, esclave d
saints autels ! je suis seul, et mon âme Peut verser devant vous ses
douleurs
et sa flamme, Et confier au ciel les accents igno
ite, et toujours si chérie, Quelquefois, dans nos jours consacrés aux
douleurs
, Par la main du plaisir nous essuyons nos pleurs
aître les larmes. De la société les secourables charmes Consolent nos
douleurs
au moins quelques instants ; Remède encore trop f
mère, Et puis l’enfant, et puis l’aïeul ! Elle voit les regrets, les
douleurs
et les larmes, Elle sait que beaucoup ont tremblé
e leurs tortures, Ce déplorable lit, dont l’avare pitié Ne prête à la
douleur
qu’une étroite moitié. De l’humanité même elles s
rendu sa pensée avec plus de simplicité. Artaud. 8. Quel accent de
douleur
et de vérité ! C’est la simplicité d’Homère, ou p
ont on se sert pour exprimer un sentiment de l’âme, comme la joie, la
douleur
, etc. La joie : Ah ! Bon ! La douleur : Aye ! Ah
nt de l’âme, comme la joie, la douleur, etc. La joie : Ah ! Bon ! La
douleur
: Aye ! Ah ! Hélas ! Ouf ! La crainte : Ha ! Hé
oux qui croit revivre en elle, Et que, de tant de morts réveillant la
douleur
, Le soin de mon repos me fît troubler le leur ? E
je hais ? Le cruel ! de quel œil il m’a congédiée ! Sans pitié, sans
douleur
au moins étudiée ! L’ai-je vu se troubler, et me
enger ! Allons. C’est à moi seule à me rendre justice. Que de cris de
douleur
le temple retentisse : De leur hymen fatal troubl
rsévérance : Appliqué sans relâche au soin de me punir, Au comble des
douleurs
tu m’as fait parvenir : Ta haine a pris plaisir à
onvulsif qui saisit quelquefois un malheureux dans l’aliénation de la
douleur
. » 1. Boileau a dit, en traduisant quelques ver
. Non seulement vos amis, mais les personnes étrangères partagent vos
douleurs
— ….. Sophie, si jeune, est digne d’être pleurée
i. Votre politesse ne doit point craindre, monsieur, de renouveler ma
douleur
… Je suis persuadé que vos larmes ont coulé — … Vo
bjets altérant les couleurs, Ainsi que nos plaisirs elle accroît, nos
douleurs
. Mais pour elle c’est peu ; lorsque le corps somm
pectacle pour la divinité, que de voir un chrétien aux prises avec la
douleur
, braver les menaces et triompher en expirant du j
nétable parle le premier, il tutoie Bayard. Il lui dit que c’est avec
douleur
qu’il le voit en cet état ; mais qu’il le traiter
du sang de ses rois. Il dit au connétable qu’il le voit lui-même avec
douleur
, qu’il serait bien fâché de lui devoir la vie, qu
ui-même. Avançons pour lui parler. Ah ! mon pauvre Bayard, c’est avec
douleur
que je te vois en cet état. Bayard. Il répond su
s et tendres regards, ils ne les détournèrent nue lorsque sa dernière
douleur
eut fait place au sourire de la béatitude… L’ange
vers la terre sa tige inanimée, ses trois compagnons, vaincus par la
douleur
, se penchèrent sur ses restes chéris, qu’ils aura
si se passa la belle saison. L’Automne arriva — … Le rossignol eut la
douleur
de voir son rosier défleuri et de perdre son écla
grue blessée se tenait à l’écart, et ses compagnes se moquaient de sa
douleur
— … Si je suis boiteuse, ce n’est pas ma faute, s
suis boiteuse, ce n’est pas ma faute, se disait-elle, dans sa sombre
douleur
, j’ai travaillé autant que les autres… on se moqu
pendant son absence, un orage impétueux renverse le chêne — … Grande
douleur
de la linotte à son retour — … Elle va s’établir
le même air — … mais il a changé de ton… et l’on entend le cri de la
douleur
— … Avis. Style brillant et poétique. N° 107.
lots d’écume rougie, et tombe enfin épuisé d’efforts, de colère et de
douleur
. Florian. Avis. Dites-nous si cette composition
Pendant trois jours je me traînai, aveuglé sur leurs cadavres, et la
douleur
n’ayant pu me tuer, la faim me fit mourir. N°
Il détache le casque de l’héroïne et la reconnaît — … Il maîtrise sa
douleur
, et pour la vie qu’il lui ôte, il lui donne une v
t confié à un joaillier, son ami, une bourse de mille sequins, eut la
douleur
devoir nier son dépôt, quand il revint — … Il all
brise la poitrine. N° 189. — Mort de Mithridate Mithridate a la
douleur
de voir Pharnace son fils, se joindre aux Romains
e à être esclave, moi, fille d’un roi ! Et la mort ne termine pas mes
douleurs
. Ô mon père ! Viens me défendre ; Dieux puissants
e Marie ne fut pas renouvelée et l’enfant fut triste — … Il porta ses
douleurs
au sein du pensionnat — … Le directeur du pension
recteur du pensionnat, vieillard à cheveux blancs, sut la cause de la
douleur
du jeune homme ; et, en le consolant paternelleme
ne des Oliviers, d’où Jésus s’éleva dans les cieux — … Là, pénétré de
douleur
, et ne sachant, après avoir suivi pas à pas Jésus
it vient — … Le chasseur ne paraît pas — … et la pauvre mère meurt de
douleur
au point du jour suivant — … Depuis, sur le bord
éreuse fille d’Œdipe, testée seule, partagée entre l’étonnement et la
douleur
, chercha trois jours entiers le corps de son père
ui qui jusqu’à présent a fait son unique consolation et a dissipé les
douleurs
de la solitude et du veuvage. Ce fils veut-il ren
mort, et a les plus grands motifs de détester les Athéniens. Mais sa
douleur
n’est rien auprès de l’honneur de sa patrie prête
t-être, elle n’est plus chrétienne ; il la questionne et apprend avec
douleur
qu’elle a abjuré sa foi. Que la foudre en éclats
s ! Je suis seul, et devant vous mon âme peut verser sa flamme et ses
douleurs
, et confier au ciel des accents ignorés, que lui
s consolateurs de la société endorment au moins quelques instants nos
douleurs
, remède encore trop, faible pour des maux si dura
rsonnes, — entourent de chanvre leurs blessures et réparent ce lit de
douleurs
, ce lit déplorable dont la pitié avare ne prête q
est, m’aurait paru douce, loin des hommes ingrats et trompeurs, si la
douleur
ne m’eût accablé et si je n’eusse sans cesse repa
tous côtés dans cette île sauvage et horrible, je n’y trouvai que la
douleur
. En effet, il n’y a ni port, ni commerce, ni hosp
es dieux et celle des Grecs. Depuis dix ans je souffrais la honte, la
douleur
, la faim ; je nourrissais une plaie qui me dévora
’Orateur : « Il n’est pas possible que celui qui écoute se porte à la
douleur
, aux pleurs, à la pitié, si l’orateur ne se montr
res vertus, ni ces princes ne trouveraient aucun adoucissement à leur
douleur
, ni ce religieux pontife aucune confiance dans se
r de cette princesse. Partout on entend des cris ; partout on voit la
douleur
et le désespoir, et l’image de la mort. Le roi, l
pleurera, le prince sera désolé, et les mains tomberont au peuple de
douleur
et d’étonnement. » Fléchier n’est pas au rang de
ants. Ils furent quelque temps saisis, muets, immobiles. Un effort de
douleur
rompant enfin ce long et morne silence, d’une voi
Cependant, aucun gémissement n’échappa de sa bouche, et parmi tant de
douleurs
, à travers le bruit des coups répétés, on entenda
ns les tortures que l’on faisait subir à l’accusé. On comptait sur la
douleur
pour tirer de lui la vérité. 10. Batteux, Lieux
ns de l’uniformité ; Aux lois de ton compas asservis Melpomène, Et la
douleur
de Phèdre et l’amour de Chimène, Ravale à ton niv
père aux cieux est retournée, L’heure sonne ; j’écoute… Ô regrets ! ô
douleurs
! Quand cette heure eut sonné, je n’avais plus de
t, sur la pierre encorde larmes humectée, Redire ce chant de
douleur
. Millevoye. * La Feuille. De ta tige détachée,
e vous le disais l’autre jour ; elle fait toute ma joie et toutes mes
douleurs
. Je vous avoue que le reste de ma vie est couvert
é qu’on a de les apprendre ; la désolation de ceux qui sont outrés de
douleur
, et avec qui je passe une partie de ma vie ; l’in
! » Et là-dessus elle tombe sur son lit ; et tout ce que la plus vive
douleur
peut faire, et par des convulsions, et par des év
près avoir célébré dans sa jeunesse la gloire de Louis XIV1 2, eut la
douleur
de mourir au moment où tous les fléaux réunis sem
des alliés se ralentissent, le courage des troupes est abattu par la
douleur
et ranimé par la vengeance ; tout le camp demeure
en décrit aussi, dans son oraison funèbre, cet hommage spontané de la
douleur
publique : « On vit, dit-il, dans les villes par
jours : Il faut aller tout nus où le destin commande ; Et, de toutes
douleurs
, la douleur la plus grande, C’est qu’il faut la
aut aller tout nus où le destin commande ; Et, de toutes douleurs, la
douleur
la plus grande, C’est qu’il faut laisser nos am
ois le printemps l’a repeinte de fleurs, Sans que d’aucun discours ma
douleur
se console, Et que ni la raison, ni le temps qui
r, et, collant ses lèvres contre le marbre de l’autel, elle expire de
douleur
en priant Dieu pour son époux. Cet événement a eu
l’emmène dans sa cabane et l’adopte. Mais il juge, d’après sa propre
douleur
, combien le père du jeune Anglais doit être malhe
aits de ce dessin, et substitue à l’expression de la joie celle de la
douleur
et du repentir, puis il se cache dans une chambre
se et a déjà la mort dans les yeux. Il devine ce généreux dévouement.
Douleur
et reproches de Robert ; adieux d’Ézilda. Ce fait
i accorder la liberté de l’enfant. Refus dur et insultant du barbare.
Douleur
et embarras du pieux évêque ; inspiration soudain
œil. Ce malheureux événement remplit les séditieux de confusion et de
douleur
: ils rentrèrent dans l’ordre. Le peuple se réuni
son plus habile lieutenant, est fait prisonnier. Ali s’abandonne à la
douleur
: la prise de Damas ne le consolerait pas de la p
on. Vous mettrez dans la réponse de Keoven la fermeté du chrétien, la
douleur
du père, et l’inébranlable dévouement à l’Empereu
Vous imaginerez les circonstances. Gabinien est saisi de honte et de
douleur
; il court avec Apollonius au-devant du sauveur d
vre et de régner avec leur bourreau. Sylla s’éloigne en frémissant de
douleur
et de honte. Sylla, né à Rome l’an 137 avant J.-C
; il n’a fait que se défendre, etc. » Peindre la consternation et la
douleur
de Papinien. Caracalla le supplie de lui accorder
’est Carloman qui est atteint par le trait de Leuthold. Tableau de la
douleur
générale ; désespoir de Leuthold, qui veut se per
ir Plan. La narration commence au moment où les Vendéens, accablés de
douleur
et enflammés du désir de la vengeance, entourent
trépidité du caractère français. De là on retournera auprès du lit de
douleur
. Le jeune héros, recueillant ce qui lui reste de
barque, préparée par ses soins, l’attend sur le rivage de la mer.
Douleur
et indignation de Delmance ; il demande des armes
l le supplie, il lui ordonne de le laisser libre d’achever son œuvre.
Douleur
, reproches d’Arbace ; il se saisit de l’épée sang
lacer pour le venger. » Dans la cour du palais, la garde s’assemble ;
douleur
et colère des soldats qui adoraient Constantin. M
meurtriers, il fera placer ses deux fils à l’endroit le plus exposé.
Douleur
et agitation du père : il répond qu’il restera fi
eux périt ; l’autre échappe comme par miracle. Don Jayme est saisi de
douleur
et de remords : il lève le siège, et renvoie à Ro
fait appeler Alphonse, son fils unique ; il épanche dans son sein sa
douleur
et ses regrets. Plan. Il a voulu se venger d’un o
ès qu’elle espère. Sujet et plan. Saisi d’effroi, d’indignation et de
douleur
, Sélim se jette aux pieds de sa mère pour la déto
urse précipitée ; mais enfin, ne pouvant plus résister, égarée par la
douleur
, elle pria son mari de la soustraire par la mort
lle, Narsès, frappé comme d’un coup de foudre, mourut de regret et de
douleur
. Les Lombards firent de grandes conquêtes en Ital
mort, et expire quelques jours après. Auguste aussi faillit mourir de
douleur
. Les parents de Charles demandèrent à la famille
réparé. Ici, vous tâcherez d’attendrir vos auditeurs, en décrivant la
douleur
qui accable ces malheureux parents. Charles prome
plus douce, la plus enviée par les militaires. Je sens vivement votre
douleur
. Le moment qui nous sépare de l’objet que nous ai
cultiverez leur jeunesse ; vous leur parlerez de leur père, de votre
douleur
, de la perte qu’ils ont faite, de celle qu’a fait
l est des hommes, en petit nombre, qui méritent d’être l’espoir de la
douleur
, parce qu’ils sentent avec chaleur les peines de
n, 22 frimaire an XIV (13 décembre 1805). C’est avec un sentiment de
douleur
que j’apprends qu’un membre de l’Institut, célèbr
des Gaulois ; Il sut aussi lancer la foudre. La France, oubliant ses
douleurs
, Le rebénira, libre et fière. Quand secoûrai-je l
re. Ma vue en s’égarant s’éteignit à la fin ; Et ne pouvant mourir de
douleur
, ni de faim. Je cherchai mes enfants avec des cri
clat du jour ; Je ne sais quel instinct l’arrête en ce séjour. 2°
Douleur
La Douleur est le contraire de la joie, C’est
Je ne sais quel instinct l’arrête en ce séjour. 2° Douleur La
Douleur
est le contraire de la joie, C’est une peine qui
mée, etc. Théramène, gouverneur du jeune Hippolyte, exprime ainsi sa
douleur
de la mort du jeune prince : Excusez ma douleur.
te, exprime ainsi sa douleur de la mort du jeune prince : Excusez ma
douleur
. Cette image cruelle Sera pour moi de pleurs une
ésespoir est la porte de toute espérance ; c’est un, vif sentiment de
douleur
que nous éprouvons, lorsqu’un grand malheur est v
, Iphigénie. 13° Indignation L’Indignation est un sentiment de
douleur
, de colère, de mépris qu’excitent soit une injust
abutin ou avec M. de Coulanges ; éloquente et profonde en peignant la
douleur
de madame de Longueville, la mort de Louvois et l
rivain dans un récit touchant, où elle avait à peindre la plus grande
douleur
qu’une âme humaine puisse ressentir, celle d’une
! » Et là-dessus elle tombe sur son lit ; et tout ce que la plus vive
douleur
peut faire, et par des convulsions, et par des év
699. Votre politesse ne doit pas craindre, Monsieur, de renouveler ma
douleur
, en me parlant de la douloureuse perte que j’ai f
elle allait à l’âme, cette invocation du pauvre matelot à la Mère des
Douleurs
! La conscience de notre petitesse à la vue de l’
front n’est point cruel, ton œil n’est point perfide ; Au secours des
douleurs
un Dieu clément te guide ; Tu n’anéantis pas, tu
mme font tant de poètes, dans le silence du cabinet, en inventant une
douleur
imaginaire. Renfermé pendant la révolution frança
; elle entrevoit des horizons infinis ; elle n’a pas encore subi les
douleurs
, les meurtrissures de la vie ; elle se cabre aux
pas cette fermeté souvent factice du disciple de Zénon, qui brave la
douleur
; les larmes vont bien à son beau visage, qu’illu
mitations. Ses emprunts s’accommodent à ses propres sentiments, à ses
douleurs
et à ses espérances. Il assouplit, attendrit et c
t souvent te forçait à sourire Lorsque tes jeunes dents, par de vives
douleurs
, De tes yeux enfantins faisaient couler des pleur
filles de Nérée ont volé près de toi. Leur sein fut moins troublé de
douleur
et d’effroi, Quand du bélier doré qui traversait
et la précipitaient vers des destinées inconnues firent diversion aux
douleurs
de sa vie privée. Si elle partagea les nobles esp
és pour mettre le monde à leur niveau ; mais cette uniformité est une
douleur
habituelle pour les caractères appelés à une dest
ui soumet son âme divine à tant de souffrances, et que le culte de la
douleur
, le christianisme, contient le vrai secret du pas
le moins possible. Cependant il y a toujours dans la dégradation une
douleur
dont on ne se rend pas compte, et qui poursuit sa
blessures ni le sang même ne feront plus frémir ; ce n’est plus de la
douleur
, ce n’est plus de la mort, c’est une offrande au
railleuse ; c’est le pamphlet posthume d’un grand homme aigri par la
douleur
. M. de Chateaubriand mourut quelques mois après l
pour recevoir ceux qui entrent et ceux qui sortent de ce royaume des
douleurs
. Un puits, des peupliers, une vigne autour de sa
r sein, se roulent par terre et se déballent dans les angoisses de la
douleur
. La cavalerie romaine s’ébranle pour enfoncer les
épouvante et de pitié. À ce spectacle, les Gaulois poussent un cri de
douleur
. Leur chef était le dernier descendant de ce Verc
heurtent, se choquent, se pressent, se repoussent ; partout règne la
douleur
, le désespoir, la fuite. Filles des Francs, c’est
palais, celui-là sa chaumière, le premier ses plaisirs, le second ses
douleurs
, car l’homme s’attache à la vie par ses misères a
nt à la fois, laisse régner un affreux silence ; tantôt la voix de la
douleur
se ranime et monte en longs accents vers le ciel.
est échappée de la maison paternelle pour venir partager avec lui les
douleurs
et les gloires du martyre : on attend l’arrivée d
l’amphithéâtre s’abaisse, et Galérius ne fait qu’un pas de son lit de
douleur
au carnage : il avait surmonté son mal pour se pr
ndu plus cuisante la plaie hideuse de son corps ; mais renfermant ses
douleurs
dans son sein, soit qu’il cherchât à se tromper l
gtemps que vous que je suis chrétien : je pourrais mieux supporter la
douleur
; laissez-moi quitter la terre le dernier. » La t
ours de Cymodocée. Elle exhale son dernier soupir sans effort et sans
douleur
; elle rend au ciel un souffle divin qui semblait
e de stupeur, à contempler cette scène. Un mélange d’admiration et de
douleur
arrêtait mes pas et ma pensée ; le silence était
de Délos ; nous aurions pu entendre éclater au théâtre de Bacchus les
douleurs
d’Œdipe, de Philoctète ou d’Hécube ; nous aurions
t tenté à la fois, avec l’aveugle empressement de la crainte et de la
douleur
. On essayait, par des concessions et des promesse
rt. Mais la haine des communes était inflexible et plus hardie que la
douleur
du roi ; elles avaient prévu sa résistance et pré
ment à l’égoïsme ; on célèbre les sacrifices de la vertu, les saintes
douleurs
qui accompagnent l’accomplissement du devoir, et
extase frénétique, pendant lesquels ils paraissaient insensibles à la
douleur
et doués d’une puissance de vie tout à fait extra
le réclamer ; enfin la veuve de Godwin, appelée Githa, surmontant sa
douleur
, envoya un message au duc Guillaume pour lui dema
nte234. Extrait des Récits des temps mérovingiens (2e Récit).
Douleur
maternelle de Frédegonde L’année 780 fut marq
effrayante, frappait surtout les enfants et les personnes jeunes. La
douleur
des pères et des mères dominait dans ces scènes l
nelle d’exprimer leurs émotions et leurs sentiments de tout genre, la
douleur
, la joie, l’amour, la haine, l’indignation, le mé
larmes, et les femmes, vêtues de noir, donnaient les mêmes signes de
douleur
qu’aux obsèques d’un père ou d’un époux ; il leur
on qui le rend plus pénible ; alors du fond de notre cœur oppressé de
douleur
, du fond de notre raison blessée dans ses croyanc
, lassée après tant de malheurs, Soulevant par degrés le poids de ses
douleurs
, Pour vous seuls d’exister reprenait quelque envi
Dans vos bras, malgré vous, oui, je répands mes larmes ; Il faut à ma
douleur
que vous rendiez les armes. Mon père… ŒDIPE. Mon
me plaît et que j’aime tes pleurs ! Que sous tes traits touchants la
douleur
a de charmes ! Dès que le désespoir peut retrouve
et doux, vient sourire au malheur, Assoupit les chagrins, émousse la
douleur
. De la peine au bonheur délicate nuance. Ce n’est
ïeux : Entre tous les héros qui, présents à nos yeux, Provoquaient la
douleur
et la reconnaissance, Brutus et Cassius brillaien
Des regrets importuns fatiguent son oreille ; Des Romains opprimés la
douleur
le réveille, Et leurs cris menaçants, par Tibère
ue dans vos pleurs, jusque dans votre deuil, Jusqu’en cet appareil de
douleur
fastueuse. D’un héros, je le sais, épouse vertueu
e ? Ah ! mes tremblantes mains, en de cruels instants, Sur son lit de
douleur
rassemblaient ses enfants : Il les prenait tous t
ouru ; L’étranger va voir son maître. Quand d’erreur on nous tira, Ma
douleur
fut bien amère ! Fut bien amère ! — Dieu vous bén
même qui expriment le découragement, n’affectent l’âme que comme une
douleur
qui a perdu son aiguillon. La tristesse elle-même
noircis des restes du carnage : Et tandis que l’oiseau qui chante ses
douleurs
Bâtit au bord des eaux son nid parmi les fleurs,
nivers : Plus je sonde l’abîme, hélas ! plus je m’y perds. Ici-bas la
douleur
à la douleur s’enchaîne, Le jour succède au jour
je sonde l’abîme, hélas ! plus je m’y perds. Ici-bas la douleur à la
douleur
s’enchaîne, Le jour succède au jour et la peine à
luth, amolli par tes pleurs, Soupirait sous tes doigts l’hymne de tes
douleurs
, Ou si, du sein profond des ombres éternelles, Co
t gardait la trace, Et sur ses traits frappés d’une auguste beauté La
douleur
fugitive avait empreint sa grâce, La mort sa maje
emi des soupirs et des pleurs, N’admet pas dans ses vers de trafiques
douleurs
. Une autre comédie, la Princesse Aurélie (1828),
esse enfin son cœur se lasse ; Il fuit les yeux cruels qui gênent ses
douleurs
; Et regardant les cieux, seuls témoins de ses pl
421. Il va ressusciter cette force abattue ; Son souffle emportera la
douleur
qui me tue. COITIER. Qu’il se hâte. LOUIS. Qu’il
LE. Les prêtres m’ont absous.Vain espoir ! vous sentez Peser sur vos
douleurs
trente ans d’iniquités. Confessez votre honte, ex
veux vivre, Et ce calice amer, dont le poison m’enivre, De toutes mes
douleurs
cet horrible aliment, La peur de l’épuiser est mo
ifice fier charme une âme hautaine ; La gloire en est présente, et la
douleur
lointaine. Je ne méconnais point un acte noble en
s ce récit la réserve des grands poètes anciens dans l’expression des
douleurs
physiques ; il fait lui-même à ce sujet une remar
artie de votre vie, songez que le reste sera court, et consolez votre
douleur
par la pensée de la gloire que vos fils ont obten
e cette âme barbare vaincue par l’instinct maternel et ramenée par la
douleur
à la pitié. Ce ne fut d’ailleurs qu’un éclair, et
l mourut le 17 avril 1790, et Mirabeau, se faisant l’interprète de la
douleur
commune, proposa à l’assemblée nationale de porte
nition de la mélancolie : « C’est une sorte de crépuscule qui suit la
douleur
. » 321. Ce début est prosaïque et l’expression
6). Mais votre goût vous avertit que cette expression provoquaient la
douleur
et la reconnaissance n’est pas de la langue de Ra
vec Marie Joseph, et c’était lui qui la consolait, si le charme de la
douleur
partagée doit s’appeler consolation. » 388. On a
son éblouissante imagination le spectacle de la Grèce pliant sous les
douleurs
d’un humiliant esclavage. M. de Lamartine, dans l
pu. Toujours larmes et regrets. Cela ne passe pas, au contraire : les
douleurs
profondes sont comme la mer, avancent, creusent t
qui t’a veillé et tenu un an malade sur ses genoux, m’a porté plus de
douleur
que n’eût fait un drap mortuaire. Déchirante appa
le miroir du ciel, l’image de la vie, un chemin courant. » 1. Sa
douleur
finit par se rasséréner. Elle écrira plus tard :
es montagnes, Remplit les bois et les campagnes Du cri perçant de ses
douleurs
; Les champs de l’air en retentirent, Et dans les
ersonne, il ne faut pas prendre un ton léger qui semble insulter à sa
douleur
. L’art des convenances consiste à modifier son la
r le raisonnement. C’est partout le cœur humain avec ses joies et ses
douleurs
, ses amours et ses haines. La première condition
i, l’illusion des plaisirs imaginaires ; vous n’aurez point aussi les
douleurs
qui en sont le fruit ; vous gagnerez beaucoup à c
urs qui en sont le fruit ; vous gagnerez beaucoup à cet échange ; ces
douleurs
sont fréquentes et réelles, et ces plaisirs rares
de mes chimères qu’ils n’ont coutume de faire des réalités. Quand mes
douleurs
me font tristement mesurer la longueur des nuits,
mort le frappe plus violemment que ce qu’il en sait : la maladie, la
douleur
, le cadavre, le dégoûtent de la connaissance d’un
e, qu’il faut s’exposer même avec joie à des fatigues immenses, à des
douleurs
incroyables et à une mort assurée, pour les amis,
s pour moi qu’une vie innocente et tranquille, exempte du vice, de la
douleur
, des pénibles besoins, la mort des justes et leur
s objets, pour avoir ce caractère, doivent produire une impression de
douleur
et de danger. Une foule d’objets terribles sont e
dée de la grandeur n’exclut pas celle dit danger. Mais le péril ou la
douleur
ne saurait être la source unique du sublime. Il e
e me permet, dans un accident si étrange, une si juste et si sensible
douleur
. Aussi n’ai-je point parcouru les livres sacrés,
le de figure : mais ce qui suit, mais ce tableau où le désordre de la
douleur
est si bien exprimé, était-il donc moins digne d’
r de cette princesse. Partout on entend des cris ; partout on voit la
douleur
, et le désespoir, et l’image de la mort. Le roi,
sont affligées, afin de leur témoigner la part que l’on prend à leurs
douleurs
. Dans les grandes douleurs, ne cherchons point à
r témoigner la part que l’on prend à leurs douleurs. Dans les grandes
douleurs
, ne cherchons point à consoler ; nous rendrions l
ses aux lettres de condoléance n’ont pas besoin de préceptes. Dans la
douleur
le cœur parle et parle bien. Voir Canevas n° 7 à
ur se posait plus tremblante, Et que c’est tenter Dieu que d’aimer la
douleur
? Oui, oui, tu le savais, qu’au sortir du théâtre
ëte a souvent trouvé de beaux accents pour peindre la tristesse et la
douleur
: Le seul bien qui me reste au monde Est d’avoir
uelquefois pleuré. 1. Ce vers est tout un tableau. 2. Les grandes
douleurs
sont muettes. 1. Il dira plus tard : J’ai perd
a chaumière, et les compagnes, Et ton père expirant sous le poids des
douleurs
. C. Delavigne. Lecture. — Mort de Jeanne d’Arc
rsévérance ! Appliqué sans relâche au soin de me punir, Au comble des
douleurs
tu m’as fait parvenir ; Ta haine a pris plaisir à
sont ces vers si touchants où Virgile (traduit par Delille) peint la
douleur
d’Orphée après la mort d’Eurydice : Tendre épous
it de voir mourir son fils unique, et s’abandonnait aux plus cruelles
douleurs
, le religieux essayait de la consoler. « Souvenez
t coûté treize talents. Bientôt on ne s’entretint que d’Alexandre. La
douleur
où j’étais plongé ne me permit pas de le suivre d
e éclate d’ordinaire par des interjections. Voltaire exprime ainsi la
douleur
du vieux d’Ailly qui, d’un coup d’épée, vient d’a
e figure sert victorieusement à Bourdaloue, quand il exprime toute la
douleur
qu’il éprouva de voir l’oubli et l’abandon des pa
rd’hui, s’il errait parmi nos ports et nos arsenaux, quelle serait sa
douleur
! « Français, s’écrierait-il, que sont devenus ce
L’éprouverait sur l’heure.Agréable colère ! Digne ressentiment à ma
douleur
bien doux ! Je reconnais mon sang à ce noble cour
ez à loisir. Chimène, je prends part à votre déplaisir1 : D’une égale
douleur
je sens mon âme atteinte. (à D. Diégue.) Vous par
eu, sans force et sans couleur ; Je l’ai trouvé sans vie ? Excusez ma
douleur
, Sire ; le voix me manque à ce récit funeste : Me
urtrier périsse. D. Fernand. Prends du repos, ma fille, et calme tes
douleurs
. Chimène. M’ordonner du repos, c’est croître2 me
sur notre théàtre, n’a pas su partout se préserver. Le langage de la
douleur
doit être plus simple et plus naturel : il repous
mour, et ce qui faisait sa gloire, fait aujourd’hui sa honte et notre
douleur
. Détruisez-la jusqu’aux fondements, réduisez-la e
amour, et ce qui faisait sa gloire fait aujourd’hui sa honte et notre
douleur
. » Ville infortunée. C’est le contenant pour le
chesse d’Orléans, est véhément : l’orateur éclate par un sentiment de
douleur
, et les figures fortes s’y trouvent réunies. On d
arrache des larmes, et si quelquefois il déchire l’âme, on aime cette
douleur
. La péroraison de la Milonienne offre un exemple
: « Pour moi, juges, mon cœur se déchire, mon âme est pénétrée d’une
douleur
mortelle, lorsque j’entends ces pâte rôles que ch
e mort qu’on pleure sans feinte. Chacun trouve en soi la source de sa
douleur
, et ouvre lui-même sa plaie ; et le cœur, pour êt
des alliés se ralentissent, le courage des troupes est abattu par la
douleur
et ranimé par la vengeance ; tout le camp demeure
pathétique. Lorsque l’orateur s’abandonnant à toute la violence de sa
douleur
, s’écrie : « Quid respondebo liberis, etc. » «
main sûre Il lui fait dans le flanc une large blessure. De rage et de
douleur
le monstre bondissant, Vient aux pieds des chevau
ar fracassé ; Dans les rênes lui-même il tombe embarrassé. Excusez ma
douleur
. Cette image cruelle Sera pour moi de pleurs une
ières de la France, mais aujourd’hui obscurcies et couvertes de votre
douleur
comme d’un nuage ; venez voir le peu qui nous res
qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et de fragiles images d’une
douleur
que le temps emporte avec tout le reste ; des col
l’âme ne peut plus contenir ; le plaisir, la joie, l’indignation, la
douleur
, la surprise, l’admiration l’emploient également.
s tout de tes feux sur la terre ! Toi, Junon, auteur et témoin de mes
douleurs
! Hécate, pour qui, dans chaque carrefour, les vi
de la convalescence du roi à Metz ! « On se souvient de ces cris de
douleur
, de cette désolation, de ces larmes de toute la F
ôtés au monarque ; il se souleva soudain par un effort dans ce lit de
douleur
ou il languissait encore : Qu’ai-je donc fait, s’
tortures, ou qui échappent dans la crise des passions, telles que la
douleur
, le désir, la colère, la crainte, dont la puissan
Rabirio Postumo, c. 13.) L’aveu tiré par la question est l’aveu de la
douleur
plutôt que celui de la conscience. Les témoins on
s relativement à l’éloquence, des sentiments de l’âme, accompagnés de
douleur
et de plaisir, et qui apportent un tel changement
avait pris de nous faire pleurer Patrocle. Nous sommes charmés de la
douleur
que Nisus et Euryale nous coûtent. J’ai vu, dit F
coûtent. J’ai vu, dit Fénelon, un jeune prince, à huit ans, saisi de
douleur
à la vue du péril du petit Joas. Je l’ai vu pleur
pour dicter cette loi. Il est impossible que l’auditeur se livre à la
douleur
, à la haine, à l’indignation, à la crainte, à la
dans l’âme de l’orateur qui veut les inspirer. S’il devait feindre la
douleur
, et si son discours n’exprimait rien que de faux
chers, je le proteste, je n’ai jamais essayé d’inspirer aux juges la
douleur
, la pitié, l’indignation ou la haine, que je n’ai
votre voix, vos traits, vos larmes enfin, ne manifestent une profonde
douleur
? Les matières les plus combustibles ne sauraient
le même homme se livre si souvent aux transports de la haine ou de la
douleur
, et à tout autre mouvement de l’âme, surtout pour
ainsi l’exorde où l’on entre brusquement en matière. Lorsqu’une vive
douleur
, une grande joie, une indignation violente, ou qu
ité ; vous pourrez y faire entrer des mouvements de commisération, de
douleur
, de crainte, d’indignation, de surprise80, pourvu
Les avocats finissaient ordinairement par un tableau pathétique de la
douleur
de l’accusé, de son accablante disgrâce, du deuil
que vous lui voyez. » C’est par ce mélange alternatif de fierté et de
douleur
que Cicéron réunit en faveur de Milon le double i
en dignité à la plupart des juges ; il pouvait donc leur présenter sa
douleur
comme un objet digne de les intéresser. Nous invi
nts ; ils furent quelque temps saisis, muets, immobiles. Un effort de
douleur
rompant enfin ce long et morne silence, d’une voi
la fortune redoutable Rend à chaque instant quelque arrêt. Source de
douleur
et de joie, Le livre du sort se déploie ; Tout tr
e, qu’il a vu périr son ami. Il touche, il intéresse, s’il parle avec
douleur
de sa perte, s’il est plus occupé de son ami que
i ont critiqué ce vers : Le flot qui l’apporta recule épouvanté. La
douleur
, disent-ils, ne cherche pas les ornements. Ce n’e
on plus un ornement que cherche Théramène ; il parle le langage de la
douleur
, qui lui fait croire que toute la nature a horreu
e. On en voit un exemple dans ces vers admirables où Virgile peint la
douleur
d’Orphée après la mort d’Eurydice : Te, dulcis c
premières. L’interrogation, mouvement naturel dans l’indignation, la
douleur
, la crainte, l’étonnement, anime le discours, tie
nterjections ; c’est ainsi que Cornélie, lorsqu’elle entend vanter la
douleur
de César à la vue de l’urne qui renfermait les ce
t la mort de Didon, se contenterait de dire : Elle fut si accablée de
douleur
après le départ d’Énée, qu’elle ne put supporter
r ni l’un ni l’autre être regardés comme fils de Phocas, s’écrie avec
douleur
: Ô malheureux Phocas ! Ô trop heureux Maurice !
maison ?j’y verrais ma malheureuse mère fondre en larmes et mourir de
douleur
. Voilà des mouvements. Qu’on supprime la figure,
oles coupées qui marquent si bien la nature dans les transports de la
douleur
? La manière de dire les choses fait voir la mani
jamais, nous attendons la vie. (Id.) Ô que la nuit est longue à la
douleur
qui veille ! (Saurin.) Le crime fait la honte,
s enfants. Ô vous qui passez auprès de ses débris, dites s’il est une
douleur
semblable à la sienne ? l’herbe croît sur les rui
is à ses enfants un empire éternel ; et voilà que nous languissons de
douleur
sur une terre étrangère, et nous sommes les enfan
tourbillons d’une flamme dévorante, et le Babylonien insulte à notre
douleur
; il nous demande où est ce Dieu puissant, ce Die
né, même la vertu ; et ils ne trouvaient pas de consolation. Plein de
douleur
, éclairé par leurs discours, impatient d’être uti
ués à faire acheter tous les ans leur obéissance, se rappelaient avec
douleur
cette libéralité qui fait tout pardonner aux tyra
mps appelé de ses vœux, celui qu’elle devait mériter par un siècle de
douleurs
et de misères ; Constantin-a paru, elle a tout ou
eures, le temps va engloutir en ses vastes gouffres les larmes et les
douleurs
d’une année1 ; celle qui la suivra sera-t-elle re
la vie est triste, pleine de soucis, de mécomptes, d’inquiétudes, de
douleurs
; mais tout cela dure peu. Prenons donc patience
ments calmes et modérés dans tous les genres, dans la joie et dans la
douleur
, mais principalement des sentiments de regret et
ement consacrée aux larmes, aux gémissements, et à l’expression de la
douleur
. C’est vraisemblablement sur un tombeau qu’elle f
, l’homme repasse dans son imagination les causes de ses malheurs. La
douleur
, dit Lowth, est ingénieuse à se tourmenter ; elle
ue déplacés. 216. Quel doit être le style de l’élégie ? La véritable
douleur
n’a point de langage étudié, de style pompeux. Le
Un certain désordre, un air de négligence et d’abandon vont bien à la
douleur
. Mais tout ce qui offre l’appareil de l’étude et
opposé au caractère de l’élégie, non-seulement lorsqu’elle exprime la
douleur
ou la tendresse, mais encore lorsqu’elle décrit e
it sur l’heure. D. Diègue. Agréable colère ! Digne ressentiment à ma
douleur
bien doux ! Je reconnais mon sang à ce noble cour
ieu n’a pas encor touchés ? Pauline. Cruel ! car il est temps que ma
douleur
éclate4, Et qu’un juste reproche accable une âme
rs que mon amour vous donne ; Et si l’on peut au ciel sentir quelques
douleurs
,J’y pleurerai pour vous l’excès de vos malheurs ;
ucte. Mon amour, par pitié2, cherche à vous soulager ; Il voit quelle
douleur
dans l’âme vous possède, Et sait qu’un autre amou
épareril faut qu’on le déchire6 Mais vous êtes sensible à mes justes
douleurs
, Et d’un œil paternel vous regardez mes pleurs.
nètre son âme, il fait un retour sur lui-même, il songe à ses propres
douleurs
, et, s’abandonnant à une douce et mélancolique rê
s ! Salut, derniers beaux jours ! Le deuil de la nature Convient à ma
douleur
et plaît à mes regarde. Je suis d’un pas rêveur l
contre le précepte de Boileau et l’exemple de Molière, les tragiques
douleurs
. Ils créent le drame. La Chaussée introduit sur l
il ne considéra que ceux qui n’avaient plus de remèdes que l’aveu, la
douleur
, l’inutile repentir ! Quel surprenant alliage ! D
range misère, étrange aveu arraché par la force du sentiment et de la
douleur
! Sentir en plein cet état et y succomber en plei
que tous les pairs désiraient de préférence à tout ; que c’était avec
douleur
qu’il voyait des gens (ce fut le mot dont il se s
e que la réflexion succéda à la première surprise, à mesure aussi une
douleur
aigre et amère se manifesta sur les visages d’une
là toutes les dispositions du Roi renversées, je ne le puis voir sans
douleur
. M. du Maine est bien malheureux. — Monsieur, rép
prirent le roi par-dessous les bras et le mirent à cheval malgré les
douleurs
extrêmes de sa blessure. Poniatowski, quoiqu’il n
lui-même à de nouvelles épreuves ; il lèche cette main, instrument de
douleur
, qui vient de le frapper ; il ne lui oppose que l
va trop bien, le moral se corrompt. L’homme qui ne connaîtrait pas la
douleur
ne connaîtrait ni l’attendrissement de l’humanité
trouvaient partout que contradictions, qu’obstacles, que peines, que
douleurs
. Toujours grondants, toujours mutins, toujours fu
imisme, que vous trouvez si cruel, me console pourtant dans les mêmes
douleurs
que vous me peignez comme insupportables. Le poèm
fois plus joui de mes chimères qu’ils ne font des réalités. Quand mes
douleurs
me font tristement mesurer la longueur des nuits,
est entendu, ordonné, caractérisé, clair dans cette esquisse : et la
douleur
, et même la faiblesse de la mère pour un enfant q
ans la maison ! C’était la demeure de l’indigence : c’est celle de la
douleur
et de la misère. Le lit est mauvais et sans matel
t pas moins aperçu sur le reste de son visage toute la violence de sa
douleur
; et la figure en eût été plus simple et plus pat
qualités qui s’éloignent de la vertu. Je reconnais cette vérité avec
douleur
: il est triste que la bonté n’accompagne pas tou
charmes ineffables sur l’innocence, et donne une majesté divine à la
douleur
. Il y a quelques années que j’étais à Dieppe, ver
les rochers à une demi-encâblure du rivage305. Ce ne fut qu’un cri de
douleur
parmi nous. Paul allait s’élancer à la mer, lorsq
te aimable personne, exposée à un si terrible danger, nous remplit de
douleur
et de désespoir. Pour Virginie, d’un port noble e
ui soumet son âme divine à tant de souffrances, et que le culte de la
douleur
, le christianisme, contient le vrai secret du pas
le moins possible. Cependant il y a toujours dans la dégradation une
douleur
dont on ne se rend pas compte, et qui poursuit sa
blessures ni le sang même ne feront plus frémir : ce n’est plus de la
douleur
, ce n’est plus de la mort, c’est une offrande an
r sein, se roulent par terre et se débattent dans les angoisses de la
douleur
. La cavalerie romaine s’ébranle pour enfoncer les
de Délos ; nous aurions pu entendre éclater au théâtre de Bacchus les
douleurs
d’Œdipe, de Philoctète ou d’Hécube ; nous aurions
neres Cupidinesque, et les morceaux dispersés, qui feraient mourir de
douleur
Mengs et Winckelmann408, s’ils avaient eu le malh
s, nos regrets, nos craintes, nos espérances, nos vaines joies et nos
douleurs
encore plus vaines ! Si la Providence nous sépare
gémissement, et où l’on ne peut mêler ensemble que des larmes et des
douleurs
. Correspondance, 1811. Découragement. A son f
arme et me serre le cœur : je la crains plus pour vous que toutes les
douleurs
sensibles. Je sais par expérience ce que c’est qu
e, Je ne me sens aucun désir ni de vie, ni de mort, ni de joie, ni de
douleur
. Tout m’est bon, parce que tout m’est, ce me-semb
t tenté à la fois, avec l’aveugle empressement de la crainte et de la
douleur
. On essayait, par des concessions et des promesse
rt. Mais la haine des communes était inflexible et plus hardie que la
douleur
du roi ; elles avaient prévu sa résistance et pré
ient déjà les esprits, ses funérailles furent la plus grande pompe de
douleur
publique qu’on ait vue avant celles de Mirabeau,
ment à l’égoïsme ; on célèbre les sacrifices de la vertu, les saintes
douleurs
qui accompagnent l’accomplissement du devoir, et
ieux que la santé elle-même, c’est le dévouement à la science470. »
Douleur
maternelle de Frédégonde. L’année 580 fut marq
effrayante, frappait surtout les enfants et les personnes jeunes. La
douleur
des pères et des mères dominait dans ces scènes l
nelle d’exprimer leurs émotions et leurs sentiments de tout genre, la
douleur
, la joie, l’amour, la haine, l’indignation, le mé
larmes, et les femmes, vêtues de noir, donnaient les mêmes signes de
douleur
qu’aux obsèques d’un père ou d’un époux : il leur
le réclamer ; enfin, la veuve de Godwin, appelée Githa, surmontant sa
douleur
, envoya un message au duc Guillaume pour lui dema
on qui le rend plus pénible ; alors du fond de notre cœur oppressé de
douleur
, du fond de notre raison blessée dans ses croyanc
d’ennemis ; personne ne lui jette durement ses vérités ; il ignore la
douleur
, faute d’être frappé quelquefois par une main mal
s, ne gémit pas, ne s’ennuie pas. Quelquefois on va plus loin avec la
douleur
, et par la douleur ; mais la beauté est plus tran
s’ennuie pas. Quelquefois on va plus loin avec la douleur, et par la
douleur
; mais la beauté est plus tranquille. Le classiqu
la pensée poignante. Les plus tristes n’affectent l’âme que comme une
douleur
qui a perdu son aiguillon. La tristesse elle-même
tive Philomèle, Songer encore à vos malheurs, Quand, pour apaiser vos
douleurs
, Tout cherche à vous marquer son zèle ? L’univers
Vous eussiez oublié ses crimes avec lui ! O dieux, qui la rendez à ma
douleur
mortelle, Que ne lui rendez-vous un époux digne d
rait mon bonheur ! JOCASTE. Seigneur, il est trop vrai ; croyez-en ma
douleur
. Comme vous autrefois par eux préoccupée, Hélas !
jours ! ô doux moments d’horreur empoisonnés ! Cher et fatal objet de
douleur
et de joie ! Ah ! Zamore, en quels temps faut-il
s à ton trépas : Que, des chrétiens vainqueurs esclave infortunée, La
douleur
de ta perte à leur Dieu m’a donnée ; Que je t’aim
trois nous réunisse. ALVAREZ. Mon fils mourant, mon fils, ô comble de
douleur
! ZAMORE. à Gusman. Tu veux donc jusqu’au bout c
, lassée après tant de malheurs, Soulevant par degrés le poids de ses
douleurs
, Pour vous seuls d’exister reprenait quelque envi
Dans vos bras, malgré vous, oui, je répands mes larmes ; Il faut à ma
douleur
que vous rendiez les armes. Mon père... œdipe. E
me plaît, et que j’aime tes pleurs ! Que sous tes traits touchants la
douleur
a de charmes ! Dès que le désespoir peut retrouve
et doux, vient sourire au malheur, Assoupit les chagrins, émousse la
douleur
. De la peine an bonheur délicate nuance, Ce n’est
e ses jours ; Et.quand une mort douce et d’amis entourée Recevra sans
douleur
sa vieillesse sacrée, Qu’il laisse avec ses biens
s de quelques fruits sauvages ; Ou chez le riche altier apportant ses
douleurs
, Il mange un pain amer tout trempé de ses pleurs.
hôte à regret je t’afflige. C’était lui, je l’ai vu…………. ……… Les
douleurs
de son âme Avaient changé ses traits717. Ses deux
ouru ; L’étranger va voir son maître. Quand d’erreur on nous tira, Ma
douleur
fut bien amère ! Fut bien amère ! — Dieu vous bén
noircis des restes du carnage : Et tandis que l’oiseau qui chante ses
douleurs
Bâtit au bord des eaux son nid parmi les fleurs,
nivers : Plus je sonde l’abîme, hélas ! plus je m’y perds. Ici-bas la
douleur
à la douleur s’enchaîne, Le jour succède an jour
je sonde l’abîme, hélas ! plus je m’y perds. Ici-bas la douleur à la
douleur
s’enchaîne, Le jour succède an jour et la peine à
luth, amolli par tes pleurs, Soupirait sous tes doigts l’hymne de tes
douleurs
, Ou si du sein profond des ombres éternelles, Com
t gardait la trace, Et sur ses traits frappés d’une auguste beauté La
douleur
fugitive avait empreint sa grâce, La mort sa maje
emi des soupirs et des pleurs, N’admet pas dans ses vers de tragiques
douleurs
. Une autre comédie, la Princesse Aurélie (1828),
esse enfin son cœur se lasse ; Il fuit les yeux cruels qui gênent ses
douleurs
; Et regardant les cieux, seuls témoins de ses pl
LE. Les prêtres m’ont absous.Vain espoir ! vous sentez Peser sur vos
douleurs
trente ans d’iniquités. Confessez votre honte, ex
veux vivre, Et ce calice amer, dont le poison m’enivre, De toutes mes
douleurs
cet horrible aliment, La peur de l’épuiser est mo
835), l’idée que le soldat et le poète sont nécessairement voués à la
douleur
et au martyre. Pour ne parler que de Stello, où A
t maternelle, tantôt d’une impassible sérénité qui semble railler nos
douleurs
; soit qu’il exprime les joies et les deuils du f
même eût envié ma gloire. D’un peuple à mes plaisirs qu’importent les
douleurs
? Il fuit : de toutes parts le brasier l’environn
n d’eux ressent en soi-même841. LE POÈTE. Écoute ce torrent : quelle
douleur
profonde Exhalent à nos pieds les soupirs de son
dormis, Et la mère et le père et les deux vieux amis845. A toutes ces
douleurs
elle eut de quoi suffire, Sans dérober une heure
ifice fier charme une âme hautaine ; La gloire en est présente, et la
douleur
lointaine. — Je ne méconnais point un acte noble
e la famille ; il a raconté avec une sensibilité sans déclamation les
douleurs
du peuple : c’est un poète vraiment intime, d’un
il faut pour tromper plus d’adresse. « Tes parents t’ont montré cette
douleur
qui ment ! « Tu pleures maintenant ; tu chantais
té, depuis mon enfance, mon plus grand plaisir. J’éprouvais une telle
douleur
à la crainte d’être privée de ce séjour, que ma r
artie de votre vie, songez que le reste sera court, et consolez votre
douleur
par la pensée de la gloire que vos fils ont obten
e cette âme barbare vaincue par l’instinct maternel et ramenée par la
douleur
à la pitié. Ce ne fut, d’ailleurs, qu’un éclair,
l mourut le 17 avril 1790, et Mirabeau, se faisant l’interprète de la
douleur
commune, proposa à l’Assemblée nationale de porte
; la vague ignorance dans laquelle il nous laisse sur le sujet de ses
douleurs
est un charme de plus. » 587. Lire, sur Crébillo
trépas me coûte encor des larmes. Vous, loin d’oser ici condamner ma
douleur
, Jugez de ma constance et connaissez mon cœur…
nition de la mélancolie : « C’est une sorte de crépuscule qui suit la
douleur
. » 687. La terrible aventure racontée par Delil
vec Marie-Joseph, et c’était lui qui la consolait, si le charme de la
douleur
partagée doit s’appeler consolation. » 748. M. P
on éblouissante imagination, le spectacle de la Grèce pliant sous les
douleurs
d’un humiliant esclavage. Lamartine, dans le Dern
cachée du calme de la statuaire antique, même dans l’imitation de la
douleur
. » — Les œuvres de M. Victor Hugo ont été publiée
dans la cité des pleurs, C’est par moi que l’on va dans le champ des
douleurs
, C’est par moi que l’on va chez la race damnée !
e et la mer, et l’âge et les malheurs, Ont épuisé ce corps fatigué de
douleurs
; La voix me reste. Ainsi la cigale innocente, Su
se. Aide-moi, je me meurs. Tourne-moi sur le flanc. Ah ! j’expire ! ô
douleurs
! — Tiens, mon unique enfant, mon fils, prends ce
t souvent te forçait à sourire Lorsque tes jeunes dents, par de vives
douleurs
, De tes yeux enfantins faisaient couler des pleur
u bord de l’Érymanthe ? N’es-tu pas riche et beau ? du moins quand la
douleur
N’avait point de ta joue éteint la jeune fleur ?
ncline, et, dans un doux silence, Elle couvre ce front, terni par les
douleurs
, De baisers maternels, entremêlés de pleurs. Puis
la charité chrétienne ! Eh quoi ! l’homme est-il donc si sensible aux
douleurs
d’autrui, qu’il faille l’y endurcir, en trempant
outiques et prirent tumultueusement les armes, chacun ressentant avec
douleur
ce qui était arrivé en la personne de Broussel qu
pos, de conversation nulle, quelque exclamation parfois échappée à la
douleur
et parfois répondue par une douleur voisine, un m
exclamation parfois échappée à la douleur et parfois répondue par une
douleur
voisine, un mot en un quart d’heure, des yeux som
prêtre athée, le cardinal de Brienne, apportait au pied du trône ses
douleurs
et les plaintes de la religion alarmée ! On suppr
par le calcul ; un autre jour, on impose des bornes à l’empire de la
douleur
. La philosophie, réconciliée avec les plus nobles
ui jamais dans ses pleurs Ne peut se dire : « Allons, je sais que mes
douleurs
Tourmentent mes amis, et, quoiqu’en mon absence,
’automne accourt, et sur son aile humide M’apporte encor de nouvelles
douleurs
. Toujours souffrant, toujours pauvre et timide, D
uand l’espérance trop lente commençait à flatter sa peine, il a eu la
douleur
insupportable de ne pas laisser assez de bien pou
e les flots ; quelquefois les larmes qu’elle verse, et les cris de sa
douleur
enfantine sur le rivage de la mer ; nos pensées à
s au tombeau de ton père ! Pourquoi t’ai-je sauvé ?… Tu meurs dans la
douleur
, Loin du pays natal, loin des bras de ta sœur, Sa
ntrée, Combien de malheureux iraient dans le tombeau De leurs longues
douleurs
déposer le fardeau ! Ah ! que ce port souvent est
nnaît pas. Redoutable avenir, tu glaces mon courage ! Va, laisse à ma
douleur
achever son ouvrage. Ducis. Extraits de L
che. Mais s’il charge mes jours du poids de ses ennuis, Du cri de ses
douleurs
s’il fatigue mes nuits ; Quand ce spectre imposte
mps. Il va ressusciter cette force abattue ; Son souffle emportera la
douleur
qui me tue. COITIER. Qu’il se hâte. LOUIS.
Vain espoir ! vous sentez Peser sur vos
douleurs
trente ans d’iniquités. Confessez votre honte, ex
veux vivre, Et ce calice amer, dont le poison m’enivre, De toutes mes
douleurs
cet horrible aliment, La peur de l’épuiser est mo
monsieur, et non plus seulement le paraître ! RICHELIEU. Je vois avec
douleur
que mon maître et mon roi Prête à mes ennemis plu
e et sûr Qui pourra de mes plans récolter le fruit mûr, Et j’aurai la
douleur
de voir tomber mon œuvre Entre les mains d’un tra
ifice fier charme une âme hautaine ; La gloire en est présente, et la
douleur
lointaine. Je ne méconnais point un acte noble en
auvres, les meilleurs amis de mon Dieu ; j’ai porté l’épouvante et la
douleur
dans ces âmes simples et fidèles que j’aurais dû
ailleurs, citoyens, vous dissimuler, et ça été pour nous une profonde
douleur
, que le temps nous a manqué à tous, mais surtout
sible, et nous émouvoir fortement en ébranlant nos sens par la vue de
douleurs
affreuses. Le grand ressort du pathétique serait
ou mauvais événements de sa vie, ses petits triomphes et ses grandes
douleurs
. Le style majestueux de l’orateur se détend et s’
ême, jusqu’à cette espérance de lui échapper en quelque chose, par la
douleur
qu’on laisse après soi, par la perpétuité de son
éloigner de ces messieurs-là. Je vous embrasse avec tendresse et avec
douleur
. Voltaire. Deux ans après À la même.
ez les yeux. Béranger. Consolations Il n’y a pas assez de
douleurs
pour vous plaindre, Mademoiselle. C’est à la rais
ands biens peuvent encore vous attendre. La nature, qui est pleine de
douleurs
, est pleine aussi de consolations. Vous ne seriez
eux qui m’appelait sa sœur Refusé le tribut que son ombre réclame, La
douleur
, le remords eût torturé mon âme. — Tes menaces, d
élange ravissant de pudeur et d’audace, Et ce Laocoon, dont les vives
douleurs
Pour un marbre mourant nous arrachent des pleurs
regagner sa chaumière. « Qu’un guerrier est heureux ! » s’écrie avec
douleur
Ce marchand menacé par Neptune en fureur : « Il s
qu’un malheur l’appelle, Elle a des bals tout prêts pour toutes les
douleurs
, Et se sert volontiers pour essuyer des pleurs ;
r lui ce soir, Fauvette aux yeux d’azur, rossignol au frac noir : Des
douleurs
, des haillons, en passant vous effleurent, Vite u
ront n’est point cruel ; ton œil n’est point perfide ; Au secours des
douleurs
un Dieu clément te guide ; Tu n’anéantis pas ; tu
el oubli, Glissons-y ; dérobons sa proie à l’existence, À la mort sa
douleur
, au destin sa vengeance, Ces langueurs que la vie
rend vers la lumière un généreux essor, Et se fait dans l’abîme où la
douleur
la noie, De l’excès de sa peine une secrète joie.
de Fleury eût cessé d’être un frein pour ce prince : il n’eut pas la
douleur
de voir les désordres scandaleux qui signalèrent
s’exerçait à combattre un jour les ennemis de la foi. Il voyait avec
douleur
les armes des princes chrétiens employées à s’ext
el devant l’arche du Seigneur ; nous ne serions plus maîtres de notre
douleur
et de nos larmes ; et la plus sûre marque que nou
oir comment il faut se plaindre ! Tout parle en lui ; tout exprime sa
douleur
; tout annonce sa peine ; tout sollicite son soul
pour savoir ce qu’il faut lui dire ; vous n’avez besoin que de votre
douleur
: vos maux tout seuls ont su vous instruire. — Si
le, observe, à son tour, Cicéron, que celui qui écoute, se porte à la
douleur
, à la haine, à l’envie, à la crainte, aux pleurs,
r moi, je le, proteste, je n’ai jamais essayé d’inspirer aux juges la
douleur
, la pitié, l’indignation, la haine, que je n’aie
ité une disposition du cœur à recevoir aisément les impressions de la
douleur
, de la pitié, de la joie, de l’enthousiasme. Pec
grava son image. Il entend, sans pâlir, les cris des malheureux Et la
douleur
d’autrui ne mouille point ses yeux. L’humanité e
çonné, Ce cœur qui n’a point su, trop superbe peut-être, Déguiser ses
douleurs
et ménager son maître, Mais qui, jusqu’au tombeau
nts : ils furent quelque temps saisis, muets, immobiles. Un effort de
douleur
rompant enfin ce morne et long silence, d’une voi
ent provoque une explosion d’indignation ou de violents sentiments de
douleur
, de crainte ou de joie, le bon sens veut que l’or
auvres, les meilleurs amis de mon Dieu ; j’ai porté l’épouvante et la
douleur
dans ces âmes simples et fidèles que j’aurais dû
rent encore de nouvelles victimes : ses derniers soupirs soufflent la
douleur
et la mort dans le cœur de son royal époux. Les c
ières de la France, mais aujourd’hui obscurcies et couvertes de votre
douleur
comme d’un nuage, venez voir le peu qui nous rest
qui semblent pleurer autour d’un tombeau et de fragiles images d’une
douleur
que le temps emporte avec tout le reste ; des col
unérailles de M. de Turenne, les soldats, dans le morne silence de la
douleur
, s’approchent de la pierre qui couvre sa tombe, p
Qu’il n’est rien d’incroyable. J’ai vu, sans mourir de
douleur
, J’ai vu… siècles futurs, vous ne pourrez le croi
aison ? j’y verrais ma malheureuse mère fondre en larmes et mourir de
douleur
». Ce cri de l’orateur émut de pitié jusqu’à ses
lle, et cet aventurier nous aura jouée dans nos États ! » Puis de la
douleur
et du regret : O patria ! ô divûm domus, Ilium !
s qu’ont illustrées tant de batailles des Troyens ! » D’une profonde
douleur
encore, comme nous le voyons dans ce passage tiré
l’ardeur de son amour, la vivacité de ses désirs et la violence de sa
douleur
. En voici plusieurs exemples, deux de Virgile, le
Grave dans les morceaux de dignité, il se mouillera de larmes dans la
douleur
. « Si le visage, dit Cicéron (Orat., c. 48), est
mes pleurs, Laisse mon âme désolée À la merci de mes
douleurs
. Je n’espérai jamais qu’un jour elle eût envie De
é de son amante, Conta cette fable touchante À ceux qui blâmaient ses
douleurs
. « Deux ruisseaux confondaient leur onde, Et, sur
quement destiné aux larmes, aux gémissements, et à l’expression de la
douleur
; mais bientôt on y fit entrer des sentiments de
Perrier sur la mort de sa fille, où l’on trouve ces beaux vers : Ta
douleur
, Du Perrier, sera donc éternelle ? Et les
ta chaumière et tes compagnes, Et ton père expirant sous le poids des
douleurs
. Après quelques instants d’un horrible silence,
eur et la sublimité de son langage ; Jérémie, par sa tendresse et ses
douleurs
; Ézéchiel, par ses menaces et l’effroi qu’elles
De deux enfans, l’un j’ay chassé moy mesme104, De l’autre il faut, o
douleur
tres extresme ! Que je sois dict le pore et le bo
in, qui l’alla meurtrissant. ANTIGONE. Dontez, mon géniteur338, ceste
douleur
amere. EDIPE. Et qui pourroit donter une telle mi
her qu’accourcir mon destin… ANTIGONE. N’aurez vous point pitié de ma
douleur
amere ? EDIPE. N’auras tu point pitié du malheur
de M. Ludovic Lalanne) comme le confident journalier des fureurs, des
douleurs
, des transports de foi et des ardeurs de vengeanc
elles ; Je l’ay tenu captif pour le rendre plus franc. Or, si quelque
douleur
luy a livré la guerre, Hé ! qui sans passion pour
uteur. La clemence est pour ceux que l’aveugle ignorance Ou la juste
douleur
dans leur faute a poussés, Non pour ceux qui, con
luy memoire : Puisqu’il vous plaist luy faire boire Vostre calice de
douleur
, Donnés à nature victoire Sur son mal et nostre m
ent, Et à son cueur ce qu’il souhaite. Lors sera la joye refaicte Que
douleur
brise dans nos cueurs : Dont louenge vous sera fa
vostre faveur Pour en oyr bonne nouvelle. J’en suis loing : dont j’ai
douleur
telle, Que nul ne la peult estimer. O ! que la le
e voy, l’œil j’abandonne A pleurer ; puis sur le papier Ung peu de ma
douleur
j’ordonne : Voilà mon douloureux mestier. (Marg
nant contre eux sa bonté paternelle, A selon mes souhaits terminé mes
douleurs
. Il a rompu leur piége ; et de quelque artifice Q
lieu conforme à mon attente ! Que j’y trouve d’appas qui charment ma
douleur
! Que le sort m a rendue heureuse en mon malheur
, 4.) [II] Quand sa fille veut le quitter pour le couvent, sa
douleur
est grave et attendrie : SILÈNE. Il falloit que
grave et attendrie : SILÈNE. Il falloit que mon frere eust part à ma
douleur
: Il n’avoit comme moy que ceste seule fille, Il
e gagner sa chaumine enfumée. Enfin, n’en pouvant plus d’effort et de
douleur
, Il met bas son fagot, il songe à son malheur839.
ne blâmera pas vos larmes innocentes : Vous pouvez donner cours à vos
douleurs
pressantes : Chacun attend de vous ce devoir géné
Avec un bâton, Dont mon dos sent encore une
douleur
très forte. AMPHITRYON. On t’a battu ? SOSIE.
ue l’on appelle fermeté ; Et, de quelque façon qu’on nomme Cette vive
douleur
dont je ressens les coups, Je veux bien l’étaler,
on dans ses tendresses, ses fureurs, ses jalousies, ses caprices, ses
douleurs
ou ses joies, ne trouva un interprète plus vrai,
us me croirez, ou bien de ce malheur Ma mort m’épargnera la vue et la
douleur
; On ne me verra point survivre à votre gloire, S
nt à moi, désormais tout m’est indifférent ; Et, quant à mon État, ma
douleur
vous le rend : Après m’avoir ôté le désir de la v
s situations et un vers inoubliable : Que la nuit paroît longue à la
douleur
qui veille et qui méritait le fauteuil qu’il eut
rsonnages sont bourgeois. On n’est plus tenu à ne pleurer que sur les
douleurs
des rois et des princesses et à ne pleurer qu’en
nt sous ses ongles vainqueurs ; Par cent coups redoublés il venge ses
douleurs
. Le monstre, en expirant, se débat, se replie ; I
trois nous réunisse. ALVAREZ. Mon fils mourant, mon fils, ô comble de
douleur
! ZAMORE, à Gusman. Tu veux donc jusqu’au bout co
anger, Que toujours quelque ver en secret vient ronger. Partout de la
douleur
j’y trouvai les images. L’amour a ses tourmens, l
ime le désert. Ruisseau, sur ma peine passée Fais rouler l’oubli des
douleurs
, Et ne laisse dans ma pensée Que ta paix, tes flo
s Dieu t’entend gémir, Dieu vers qui te ramène Un vrai remords né des
douleurs
, Dieu qui pardonne enfin à la nature humaine D’êt
et la mer, et l’âge et les malheurs, « Ont épuisé ce corps fatigué de
douleurs
. « La voix me reste. Ainsi la cigale innocente, «
e Niobé, cette mère thébaine1234 ; Et quand il répétait en accents de
douleurs
De la triste Aédon l’imprudence et les pleurs, Qu
es montagnes, Remplit les bois et les campagnes Du cri perçant de ses
douleurs
: Les champs de l’air en retentirent ; Et, dans l
s écrits, passer dans quelques âmes ; Si je puis d’un ami soulager la
douleur
; S’il est des malheureux dont l’obscure innocenc
de son âme et comme une confidence personnelle au public ; et joies,
douleurs
, effusions du cœur, rêves de l’esprit, fantaisies
n père aux deux est retournée. L’heure sonne, j’écoute… Ô regrets ! ô
douleurs
! Quand cette heure eut sonné je n’avais plus de
spectée, Et sur la pierre encor de larmes humectée Redire ce chant de
douleur
. La chute des feuilles1284. Élégie De la
ouru ; L’étranger va voir son maître. Quand d’erreur on nous tira, Ma
douleur
fut bien amère ! Fut bien amère ! — Dieu vous bén
Mais s’il charge mes jours du poids de ses ennuis1315, Du cri de ses
douleurs
s’il fatigue mes nuits, Quand ce spectre imposteu
eux vivre ; Et ce calice amer, dont le poison m’enivre, De toutes mes
douleurs
cet horrible aliment, La peur de l’épuiser est mo
onnu en France. Âme vibrant à toutes les émotions de la joie ou de la
douleur
, à toutes les harmonies de la nature, à tous les
s, Salut ! derniers beaux jours ; le deuil de la nature Convient à la
douleur
, et plaît à mes regards. Je suis d’un pas rêveur
me, son cœur, son imagination, ses rêveries et ses enthousiasmes, ses
douleurs
et ses joies, en des ouvrages de toute nature ave
es. Une bonne fortune. — Charpentier, éditeur.) La poésie et la
douleur
LA MUSE. Poète, prends ton luth ; c’est moi,
tomne, Qui se nourrit de pleurs jusque sur un tombeau, Et pour qui la
douleur
n’est qu’une goutte d’eau ? Ô poète ! un baiser,
. L’herbe que je voulais arracher de ce lieu, C’est ton oisiveté ; ta
douleur
est à Dieu. Quel que soit le souci que ta jeuness
ont faite au fond du cœur : Rien ne nous rend si grands qu’une grande
douleur
. Mais, pour en être atteint, ne crois pas, ô poèt
à ses fils ses entrailles de père, Dans son amour sublime il berce sa
douleur
, Et, regardant couler sa sanglante mamelle. Sur s
r c’est par là que ton cœur s’est ouvert. L’homme est un apprenti, la
douleur
est son maître, Et nul ne se connaît, tant qu’il
nids les petits des oiseaux… Oh ! lorsqu’après deux ans de poignantes
douleurs
Je revis ma Bretagne et ses genêts en fleurs, Lor
toujours ! C’était mon Égérie1465, et l’oracle prospère À toutes mes
douleurs
jetait ce mot : « Espère ! Espère et chante l’enf
urs ; Car un parfum de gloire et de génie Est répandu dans ce lieu de
douleur
: C’est là1469 qu’il vint, veuf de ses espérances
yeux merle enivré de raisin1480. LE POÈTE. Écoute ce torrent : quelle
douleur
profonde Exhalent à nos pieds les soupirs de son
sur ton front sans couleur, C’est un fruit de l’orgueil que ta lâche
douleur
. Abdique ta mollesse et ces larmes superbes ; Il
les ruisseaux de Paris, Coligny et « ses compagnons », qui tuaient de
douleur
l’Hospital, qui faisaient courir, « de fleurs bie
de ango, ἅγχω, serrer) : 1° resserrement douloureux de la gorge ; 2°
douleur
qui étreint. Bossuet emploie encore angoisser.
tice. 596. Qui fait des morsures cuisantes. Loris urere (Horace).
Douleurs
cuisantes, remords cuisants. Malheurs cuisans (Co
celui de Benserade : Job, de mille tourments atteint, Vous rendra sa
douleur
connue, Et raisonnablement il craint, Que vous n’
es, servum pecus… ! 880. Virgile : Mantua me genuit… 881. La
douleur
de La Fontaine vaut bien les fâcheries et les épi
n 1857. 935. Pendant que Molière donnait ces accents touchants à la
douleur
d’un père, le vieux Corneille en trouvait d’une t
est consoler un philosophe que lui justifier ses larmes, et mettre sa
douleur
en liberté. Si je n’ai pas trouvé d’assez fortes
ertaines personnes qui aspirent à la gloire d’une belle et immortelle
douleur
». Malherbe apprit en 1628 qu’on ne se console pa
telle douleur ». Malherbe apprit en 1628 qu’on ne se console pas : sa
douleur
« n’a point de reconfort », dit-il dans son sonne
dit-il dans son sonnet sur la mort de son fils. — Voltaire croit à la
douleur
et à la consolation, même un peu trop prompte : «
philosophe perdit son fils unique, et fut sur le point d’en mourir de
douleur
. La dame fit dresser une liste de tous les rois q
gne, elle pleure, et elle agit. Ce sont des monologues, pleins de ses
douleurs
et de ses fureurs, qui marquent surtout ces alter
ges du Loin, sur la verte fougère, Timarète aux rochers racontoit ses
douleurs
, Et le triste Eurylas racontoit ses malheurs… Ech
e monde et dans ta vie, mais qui ne put empêcher un jour l’inévitable
douleur
, l’antique douleur de Job, qui se renouvelle sans
vie, mais qui ne put empêcher un jour l’inévitable douleur, l’antique
douleur
de Job, qui se renouvelle sans cesse sur la terre
sur son autel. Pourtant, fallût-il être en proie À l’injustice, à la
douleur
, Qui n’accepterait avec joie Le génie au prix du
oir de l’équité se plie… Proche du lit je m’en vais l’éveiller, Si la
douleur
lui permet sommeiller. Bonne nouvelle, Alcée, je
d’enthousiasme et de triomphe ; celle de Chénier, une exclamation de
douleur
, suivie de plaintes amères et de regrets patrioti
ne se forme pas. Souvent je contemple la pierre Où commencèrent mes
douleurs
, J’y cherche la trace des pleurs Qu’en m’y laissa
vah, etc.), de l’humanité, de sa reconnaissance, de ses joies, de ses
douleurs
(Hymne de l’enfant à son réveil ; hymne de l’huma
hymne du Solitaire, hymne qui sort du Tombeau d’une mère, hymne à la
douleur
dans Novissima verba, Hymne de la douleur, Hymne
beau d’une mère, hymne à la douleur dans Novissima verba, Hymne de la
douleur
, Hymne de la mort). — Le cadre y a plus de largeu
’âme bat dans le corps ; Lamartine (Harm., II, 7) : Cherche encor la
douleur
où ne bat plus la vie ; et, de Bonaparte (Médit.
e cherche lui-même, avec Dieu, dans la nature, miroir qui reflète ses
douleurs
ou ses joies ; V. Hugo y voit l’homme qu’elle env
ine. Le moine en restant ferme contre ses prières est attendri par sa
douleur
(IV, 4). 1507. Il annonce, en entrant, la victoi
ants. Ils furent quelque temps saisis, muets, immobiles. Un effort de
douleur
rompant enfin ce long et morne silence, d’une voi
le abondance de raisons inspire ici à l’orateur la piété filiale ; la
douleur
, l’indignation percent dans toute sa chaleureuse
ui semblent pleurer autour d’un tombeau, et des fragiles images d’une
douleur
que le temps emporte avec tout le reste ; des col
uses de leur joie et de leurs plaisirs, ou de leurs peines et de leur
douleur
, que doit être choisi le sujet d’une églogue ou d
a gloire. Mais il n’insultera point par son orgueil et sa fierté à la
douleur
de ses rivaux. L’amant malheureux pourra se plain
quement destiné aux larmes, aux gémissements, et à l’expression de la
douleur
. Mais bientôt on y fit entrer des sentiments de t
d’autres cris, que ceux du sentiment et de la passion ? La véritable
douleur
n’a point de langage étudié, de marche suivie et
opposé au caractère de l’élégie, non seulement lorsqu’elle exprime la
douleur
ou la tendresse, mais encore même lorsqu’elle déc
t y porte l’empreinte d’une âme sensible et profondément affligée. La
douleur
a fait naître toutes les idées, toutes les réflex
blâmera point vos larmes innocentes ; Vous pouvez donner cours à vos
douleurs
pressantes : Chacun attend de vous ce devoir géné
yperbole n’y est point déplacée, parce qu’il est assez naturel que la
douleur
nous fasse exagérer les maux que nous souffrons.
alheurs, lui répond : Tremble, un dieu te poursuit ! pour venger ses
douleurs
, Orphée a sur ta tête attiré ces malheurs ; Mais
approcher. Alors, deux fois privé d’une épouse si chère, Où porter sa
douleur
? où traîner sa misère ? Par quels soins, par que
le son, D’Eurydice, en flottant, murmurait le doux nom : Eurydice ! ô
douleur
! Touchés de son supplice, Les échos répétaient :
, se glisse dans nos veines ; Tout à coup, le front pile et chargé de
douleurs
, Hector, près de mon lit, a paru tout en pleurs,
oles superbes, combien je gémis intérieurement sous le fardeau de mes
douleurs
… Mais si je me repentais, si, par un acte de la g
extase frénétique, pendant lesquels ils paraissaient insensibles à la
douleur
et doués d’une puissance de vie tout à fait extra
e Carthage, le camp des chrétiens offrait l’image de la plus affreuse
douleur
; aucun bruit ne s’y faisait entendre ; les solda
main du génie et celle du malheur Ont imprimé sur toi le sceau de la
douleur
! Sous l’étroit chaperon qui presse tes oreilles
le y pleure. Il entre ; et, sur-le-champ faisant place au respect, La
douleur
un moment se tait son aspect. « Ô ciel ! c’est mo
reur et de respect, Suspendit ses lois, à l’aspect De cette
douleur
infinie ; Où, déchiré d’un coup, le rideau du sai
père aux cieux est retournée ! L’heure sonne ; j’écoute… Ô regrets, ô
douleurs
! Quand cette heure eut sonné, je n’avais plus de
Et sur la pierre, encor de larmes humectée, Redire ce chant de
douleur
. Millevoye. Rêves de poésie Parlons, nou
uverts, sont fermés à l’aurore, Je fus un instant mère : hélas ! à ma
douleur
, Cher enfant, je crois l’être encore.
e veux, Du soleil et des fleurs autour de votre tête ! Sur ce lit de
douleurs
où, le cœur résigné, Vous souffrez vaillamment po
plus que tu n’en peux dire : Va, pourtant, lui parler sur son lit de
douleurs
. Au miroir de tes vers que son âme se voie Telle
, dans ce palais, à ces portes d’airain, Faire éclater les cris de ma
douleur
captive !… Proserpine et Pluton, Mercure souterra
!… Électre, abandonnée et seule sur la terre, Ne peut plus porter ses
douleurs
! L. HALÉVY (Trad. de Soph.). Plaidoyer de la
Mariane, aux genoux d’Orgon. Mon père, au nom du ciel qui connaît ma
douleur
, Et par tout ce qui peut émouvoir votre cœur, Rel
éveille, Mais la cloche plaintive a frappé mon oreille ; À son lit de
douleur
le malade m’attend. Là, naguère, une pa
s frivoles Sont d’un déclamateur amoureux de paroles. Il faut dans la
douleur
que vous vous abaissiez : Pour me tirer des pleur
n d’affecté, Tâchant de rendre mien cet air d’antiquité. Je vois avec
douleur
ces routes méprisées : Art et guides, tout est da
e lui : il ressent leurs souffrances. Ses yeux cherchent le ciel ; sa
douleur
est profonde ; elle est noble. Il se plaint ; il
vérité, la beauté des formes n’ont été altérées en rien. La vie et la
douleur
circulent dans tous ses membres, et tous présente
dmiration par la représentation fidèle de la vie, de la beauté, de la
douleur
et de la vertu. Émeric David. Horace et Vir
allez pas croire, cependant, que je ne sente pas tout ce qu’il y a de
douleur
dans la rupture de ces liens qui vous attachaient
où M. de Lorges, M. de Roye, et beaucoup d’autres pensèrent mourir de
douleur
, mais il fallut se faire violence, et songer aux
repassé le Rhin. Je pense que le pauvre chevalier était bien abîmé de
douleur
. Quand ce corps a quitté son armée, ç’a été encor
ue je n’en puis plus. Je vous ai quittée dans un état qui augmente ma
douleur
. Je songe à tous les pas que vous faites et à tou
le seul qui peut lui plaire. Ce qui s’est passé ce matin me donne une
douleur
sensible, et me fait un déchirement dont votre ph
lie. Je le sais, et ta mort fut digne encor de toi ; Je n’ose, à tes
douleurs
, égaler ma misère, Mais souviens-toi des maux que
Christ, apercevant l’image : « Toi qui fus mère aussi, tu conçois mes
douleurs
, D’un hymen trop fécond, voilà le dernier gage, D
moi. Je marchais une nuit à grands pas dans ma cellule, tourmenté de
douleurs
affreuses. Au milieu de la nuit, m’étant assis un
coutant : sa vertu me fait peur ; Je ne puis, comme lui, rire dans la
douleur
; J’ose la croire un mal, et le crois sans attend
la Tristesse La tristesse est une sorte de crépuscule qui suit la
douleur
; et malgré l’opinion des poètes qui se piquent v
ne trouve pas toujours à la source de l’une ou de l’autre une grande
douleur
ou une vive joie. Plusieurs circonstances futiles
mmobile et dormant, Peut-être faites-vous des choses inconnues, Où la
douleur
de l’homme entre comme élément1… (Contemplations,
monde en lambeaux dispersées2 ; S’il me plaît de cacher l’amour et la
douleur
Dans le coin d’un roman ironique et railleur3 ; S
tre, pleurant un ami. Il est comme instinctif, ce contraste entre nos
douleurs
et l’impassibilité de la nature ! 3. Cette poési
s les séductions des arts et des plaisirs, il oppose les pompes de la
douleur
, de graves et lugubres cérémonies, les pleurs de
allez pas croire, cependant, que je ne sente pas tout ce qu’il y a de
douleur
dans la rupture de ces liens qui vous attachaient
res, le temps va engloutir dans ses vastes gouffres les larmes et les
douleurs
d’une année2 ; celle qui la suivra sera-t-elle re
l est impossible, dit Antoine à Crassus, que l’auditeur se livre à la
douleur
, à la haine, à l’indignation, à la crainte, à la
nsiste pas trop sur le pathétique, surtout s’il s’agit des poignantes
douleurs
, des déchirements de la pitié, de toutes les pass
rs. C’est pour moi un adoucissement à mes maux, une consolation à mes
douleurs
d’être l’objet d’un sentiment si bienveillant. Ma
a été donné à la condition d’épuiser toutes les amertumes, toutes les
douleurs
, tous les tourments, je saurai les supporter, non
e quand on est sage. Et pourtant, je n’ai point un cœur d’airain : la
douleur
de ce frère qui est là au milieu de vous, de ce f
nt généreux, un cœur de bronze à celui qui ne chercherait pas dans la
douleur
et les tourments du coupable un adoucissement à s
la douleur et les tourments du coupable un adoucissement à sa propre
douleur
, à ses propres tourments. Et nous aussi, pères co
ces choses comme de petits objets ; mais qu’elles causent de cruelles
douleurs
, surtout à de faibles femmes, lorsqu’elles se voi
par le blâme ; mais à ce dernier trait surtout mon cœur est saisi de
douleur
et d’indignation, rien ne me paraît si atroce et
gémissements, de sorte que toute la ville paraissait plongée dans la
douleur
la plus amère. Ce ne fut ni des impôts, ni du pil
e reste, ils le souffraient et n’en demandaient pas la punition. Leur
douleur
était si vive, que Verrès leur paraissait un autr
sez-vous que toutes ces pertes n’aient excité dans cette ville qu’une
douleur
médiocre ? Détrompez-vous ; tous les hommes sont
ons étrangères, aucun ne leur a causé et ne leur cause encore tant de
douleur
que ce pillage des temples et des villes. En vain
dans ce détail : c’est que je veux vous mettre en état de juger de la
douleur
extraordinaire que ressentent les habitants des v
ner que le sénat et le peuple de Syracuse voyaient avec peine et avec
douleur
qu’ayant informé dans les autres villes de Sicile
’opposait à leurs vœux : il mettait à prix leurs gémissements et leur
douleur
. « Pour entrer, disait-il, vous payerez telle som
oit point frappé de plusieurs coups ? pour qu’il n’expire pas dans la
douleur
et dans les tourments ? » On payait encore le lic
les tourments ? » On payait encore le licteur pour tout cela. Quelle
douleur
plus propre à inspirer le désespoir ! quelle situ
adoucir leur supplice, ils donnassent de l’argent au licteur. Que de
douleurs
amères inventées contre des parents et des proche
s, le sang des innocents, enfin les restes glacés des victimes, et la
douleur
des parents et des proches, ne pussent être désor
tes, pour être livrés aux tourments et à la mort. Ni les larmes et la
douleur
de leurs pères, ni le souvenir qu’ils vous ont ra
nouvelle précaution ? pourquoi l’avez-vous imaginée ? Les cris que la
douleur
arrachait à Flavius et aux autres sur le triste s
e voix assez forte, des expressions assez énergiques, un sentiment de
douleur
assez vif, pour vous exposer ce qui le concerne ?
imer dans tout le reste d’une manière qui réponde à mon sujet et à ma
douleur
; car le grief dont il s’agit en ce moment est d’
verges sur la place publique de Messine ! Cependant, au milieu de ses
douleurs
et du bruit des verges, il n’échappait à ce misér
choisi l’aspect de l’Italie, afin que ce malheureux, mourant dans la
douleur
et dans les tourments, reconnût qu’un bras de mer
étions touchés avec raison du malheur de ces alliés innocents : notre
douleur
ne doit-elle pas être encore plus vive quand il s
a de plus redoutable que de joindre, comme elle fait, aux plus vives
douleurs
l’attaque la plus imprévue. Mais quoique, sans me
, elle confesse humblement et avec tous les sentiments d’une profonde
douleur
que de ce jour seulement elle commence à connaîtr
ieux empressement. Ne croyez pas que ses excessives et insupportables
douleurs
aient tant soit peu troublé sa grande âme. Nous n
ues, pour offrir à Dieu, dans le fond d’un appartement, le pain de sa
douleur
et le sacrifice de ses larmes ». Contraires.
’est pas possible, dit Cicéron34, que celui qui écoute, se porte à la
douleur
, à la haine, à l’envie, à la crainte, aux pleurs,
in était cruellement frappé de verges ; tandis que dans ses cuisantes
douleurs
, à travers le bruit des coups redoublés, il ne fa
nts : ils furent quelque temps saisis, muets, immobiles. Un effort de
douleur
rompant enfin ce long et morne silence, d’une voi
rent encore de nouvelles victimes ! Ses derniers soupirs souillent la
douleur
et la mort, dans le cœur de son royal époux66 : l
ères de la France, mais aujourd’hui obscurcies, et couvertes de votre
douleur
comme d’un nuage ; venez voir le peu qui nous res
qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et de fragiles images d’une
douleur
que le temps emporte avec tout le reste ; des col
sur la porte du temple d’Apollon, mais qui n’avait pu, à cause de sa
douleur
, y graver la chute de son fils. Bis conatus erat
urquoi ? parce que ces mains sont mues par un cœur de père, et que la
douleur
les a rendues impuissantes. sources de développem
en poésie, quand elle sert à peindre les passions, comme la joie, la
douleur
, la tendresse, la compassion, l’étonnement. Les T
de sa chère Eurydice. C'est ici un sentiment de tristesse et de vive
douleur
. Voici comment Virgile a su le dépeindre : Ipse
donner qu’il ait assez de force pour les demander. Ce qui irrite la
douleur
dans un temps, l’adoucit dans un autre. 43. Qu
n’y jette que des mots dépourvus de sens. Votre éloquence rend votre
douleur
contagieuse, disait Balzac à une personne qu’il v
et ses enfants ont été massacrés par Macbeth. Macduff tombe dans une
douleur
morne : son ami veut le consoler, il ne l’écoute
Ne te fasse mourir comme elle ? — Si ce n’est lui, ce sera ma
douleur
. Tel est encore ce madrigal de Pradon : Vous n’
enne. Après avoir mentionné les stances de Malherbe à Duperrier : Ta
douleur
… ; le madrigal de Chamfort au roi de Danemark : U
uand l’espérance trop lente commençait à flatter sa peine, il a eu la
douleur
insupportable de ne pas laisser assez de bien pou
ominant de son caractère fut un stoïcisme tendre, la sérénité dans la
douleur
. Ce morceau est l’histoire d’une vie entière en q
a nature morale, soit pour jouir, soit pour souffrir. L’âme, dans ses
douleurs
, est patiente et variée, parce qu’elle est immort
st la seule variété et la seule péripétie qu’il sache mettre dans ses
douleurs
; et de là aussi, au théâtre, la stérilité et la
(180). « Il n’est pas étonnant, mes amis, que vous soyez pénétrés de
douleur
, en me voyant dans une telle situation ; car il e
192. Première partie. « Soldats, je suis intimement persuadé que la
douleur
du coup qui nous frappe aujourd’hui nous est comm
des armes sacrilèges ! Et quand les désastres de la patrie, quand les
douleurs
publiques ne toucheraient pas vos âmes, à qui Pha
vos âmes, à qui Pharsale n’a-t-elle pas légué un deuil personnel, une
douleur
privée ? Qui ne pleure ou des frères, ou des fils
ne et pénible servitude. Passer en revue leurs malheurs, rappeler nos
douleurs
et nos dangers personnels, est une chose bien amè
Nicolaüs, ces sourdes rumeurs, ces gémissements attestent plus d’une
douleur
. Et combien parmi vous regrettent des frères, des
ylone dépouillée des trophées latins aurait depuis longtemps payé nos
douleurs
par une défaite, et l’extrémité de la Bactriane a
cher volontairement à la mort, que des hommes capables de souffrir la
douleur
avec résignation. Pour moi, j’approuverais la sor
ienfait pour lui ? Aussi, subir une telle destinée ne me cause aucune
douleur
; mais si j’avais abandonné sans sépulture le fil
autour d’Ilion ! » Telles seront ses paroles : et toi, tu sentiras ta
douleur
se renouveler et tu regretteras de nouveau cet ép
ée par le vent du midi, où l’écho répondit tant de fois à mes cris de
douleur
, adieu ! adieu, sources sacrées, eaux limpides, j
en naissant éteindre sa famille, Qui, dans l’obscurité nourrissant sa
douleur
, S’est fait une vertu conforme à son malheur, Pas
que l’homme reçoit de Dieu. 1. M. de Lamartine a dit : Ici-bas, la
douleur
à la douleur s’enchaîne, Le jour succède au jour,
eçoit de Dieu. 1. M. de Lamartine a dit : Ici-bas, la douleur à la
douleur
s’enchaîne, Le jour succède au jour, et la peine
le). Didon veille seule dans toute la nature, seule, et en proie à sa
douleur
! Quelle mélancolie douce et attendrissante dans
ndes ; Livrés nonchalamment aux langueurs du repos, Endormaient leurs
douleurs
et suspendaient leurs maux : Didon seule veillait
iens du moins pour hâter mon trépas. » C’est ainsi qu’en regrets sa
douleur
se déclare : Mais bientôt, de son art employant l
e riche et le pauvre, et le faible et le fort Vont tous également des
douleurs
à la mort. 2. Cf. Horace, Od., II, 3 et 14. 3
ce succédèrent les perplexités et les doutes. Brisant alors, non sans
douleur
, des liens qui lui étaient devenus chers, il quit
e les flots ; quelquefois les larmes qu’elle verse, et les cris de sa
douleur
enfantine sur le rivage de la mer ; nos pensées à
2 à se faire déchirer, à se faire brûler pour Jésus-Christ. L’extrême
douleur
et la dernière infamie attiraient les hommes au c
est consoler un philosophe que lui justifier ses larmes, et mettre sa
douleur
en liberté. Si je n’ay pas trouvé d’assez fortes
tendue d’une épitaphe ne permet d’en écrire. Ses enfants, accablés de
douleur
, ont fait poser cette épitaphe en ce lieu, qu’ils
rets A Madame De Grignan A Paris, vendredi 6 février 1671. Ma
douleur
serait bien médiocre si je pouvais vous la dépein
uel ton ; j’allai ensuite chez Madame de la Fayette, qui redoubla mes
douleurs
par la part qu’elle y prit. Elle était seule, et
rendrai des nouvelles ; car, pour moi, voilà ce que je sais, avec les
douleurs
de tous ceux que vous avez laissés ici ; toute ma
on bonnet par-dessus le moulin, et je ne sais rien du reste468. La
douleur
de Madame de Longueville apprenant la mort de son
u’on a de les apprendre ; la désolation de ceux qui sont outrés471 de
douleur
, et avec qui je passe une partie de ma vie ; l’in
! » Et là-dessus, elle tombe sur son lit, et tout ce que la plus vive
douleur
peut faire, et par des convulsions, et par des év
quand sera-ce ? en quelle disposition ? souffrirai-je mille et mille
douleurs
, qui me feront mourir désespérée ? aurai-je un tr
elque critique vient à leurs oreilles, avec un dédain apparent et une
douleur
véritable, ils se font justice à eux-mêmes524 ; d
. Si bien530 que le prophète Job, déplorant, dans la véhémence de ses
douleurs
, les diverses calamités qui affligent la vie huma
niversel pourrait servir de consolation particulière. Mais il y a des
douleurs
que la religion seule peut soulager, et vous ne p
te faire craindre l’avenir, te rendre insensible à tout, excepté à la
douleur
. Ce temps te paraît éloigné. Hélas ! tu te trompe
loin de ces lieux tranquilles : la mort, la maladie, la pauvreté, la
douleur
, les regrets, les remords, les craintes, les espé
ès que je trouvai une occasion sûre. Je ressens et cette perte, et la
douleur
dont vous me paraissez pénétré ; mais je ne saura
, pour n’en laisser tomber aucun qu’à propos et utilement, compte vos
douleurs
et les heures de vos épreuves ; il est fidèle à s
st fidèle à ses promesses et à son amour ; il ne permettra pas que la
douleur
vous tente au-dessus de ce que vous pouvez souffr
Le petit marquis ne lui fit point de réponse : Colin en fut malade de
douleur
. M. de la Jeannotière voulait donner une éducatio
ur eut tout le temps de contempler le marquis immobile, abîmé dans sa
douleur
. « Eh, mon Dieu ! s’écria-t-il, je crois que c’es
erre où nous sommes nés. » Jeannot éperdu se sentait partagé entre la
douleur
et la joie, la tendresse et la honte, et il se di
lui-même h de nouvelles épreuves ; il lèche cette main, instrument de
douleur
, qui vient de le frapper ; il ne lui oppose que l
vue des misérables ; comme ils n’ont jamais senti la pauvreté, ni la
douleur
, ou ils n’y réfléchissent point, ou ils craignent
ur les rochers à une demi-encâblure du rivage. Ce ne fut qu’un cri de
douleur
parmi nous. Paul1472 allait s’élancer à la mer, l
te aimable personne, exposée à un si terrible danger, nous remplit de
douleur
et de désespoir. Pour Virginie, d’un port noble e
a clef 1563, et la cantate du plaisir est devenue la complainte de la
douleur
. Impression religieuse qui saisit le cœur dans
e mes jours, toi qui partageas mes plaisirs, et bien plus souvent mes
douleurs
! Puis-je me séparer de toi sans répandre des lar
ir et avec honneur : c’est la seule consolation qui puisse adoucir la
douleur
d’un père. Nous sommes tous dévoués à la mort. Qu
ie valent-ils le bonheur de mourir pour la patrie ? Compensent-ils la
douleur
de se voir mourir sur un lit, environné de l’égoï
mémoire est digne d’envie1606. Croyez à la part que je prends à votre
douleur
, et ne doutez pas de l’estime que j’ai pour vous.
la vie est triste, pleine de soucis, de mécomptes, d’inquiétudes, de
douleurs
; mais tout cela dure peu. Prenons donc patience
us approchons des jours mauvais, des jours que Job a déplorés dans sa
douleur
toute prophétique, et dont son âme ne pouvait sou
gémissants1663 paraissent sur le tillac et saluent, avec des cris de
douleur
, la rive prochaine. Ils descendent, et, tombant à
s œuvres monumentales, nous retrouvons toutes les joies ou toutes les
douleurs
du citoyen. Il a l’éloquence du patriotisme. Si l
uvent se roule à terre, qui me dira si c’est l’amour, la colère ou la
douleur
qui la pousse à cet excès ? Les passions ne sont
t son nid vide, — les étourneaux voltigent alentour, — insultant à sa
douleur
. Ici on entendit un rire étouffé : c’étaient les
domestique ? 190. C’est un ragoût. 191. Que de naïveté dans cette
douleur
si sincère et si comique ! 192. Toutes les passi
oute au relief de l’idée. 322. Gagner sur lui ; faire violence à sa
douleur
, et obtenir qu’il sorte de lui-même, pour se dist
! dit-il, s’adressant à son ami Gourville, De larmes, de sanglots, de
douleur
suffoqué, Je suis perdu d’honneur, deux rôtis ont
: J’ai trahi mon devoir, avili mon emploi… » Le Prince, prévenu de sa
douleur
extrême, Accourt le consoler, le rassurer lui-mêm
ois fois, il a cessé de vivre. Ses jours étoient sauvés, ô regret ! ô
douleur
! S’il eût pu supporter un instant son malheur. A
77. Ce trait fait sourire. 478. C’est le tableau très-éloquent de la
douleur
d’une mère apprenant la mort de son fils. Madame
« Votre politesse ne doit point craindre, Monsieur, de renouveler ma
douleur
, en me parlant de la douloureuse perte que j’ai f
a vertu sans eux est de telle valeur, Qu’il vaut mieux bien sentir la
douleur
de ses fautes, Que savoir définir ce qu’est cette
n sentir la douleur de ses fautes, Que savoir définir ce qu’est cette
douleur
. Porte toute la Bible en ta mémoire empreinte ; S
prends plus à personne, et je me soumets. Ce n’est pourtant pas sans
douleur
ni tristesse ; mon cœur en est blessé mais je sou
nd dans la vôtre ; il tempère, il suspend au moins pour un moment vos
douleurs
et vos peines ; ou pardonne à l’humanité tant d’h
te. Courage, mon très-cher Fanfan ; portons-la de bon cœur : plus les
douleurs
et les sujétions sont longues, plus il est éviden
t pour lui-même. 1087. Il y a dans ce trait l’éloquence d’une grande
douleur
. 1088. Ceci est comme une parenthèse nécessaire
la lecture, comme elle peut. Pauvre femme ! nous mettons ensemble nos
douleurs
, nos résignations et nos ruines. Voilà mon triste
rend que vous n’êtes pas raisonnable. Quelque légitime que soit votre
douleur
, elle doit avoir des bornes ; n’altérez point vot
se image, Changer bientôt en pleurs ce superbe langage ; Éprouver la
douleur
que j’éprouve aujourd’hui, Et courir vous jeter e
’influence de la haine ou de l’amour, du désir ou de la colère, de la
douleur
ou de la joie, de l’espérance ou de la crainte, d
i jamais essayé, dit le premier, d’exciter dans l’âme de mes juges la
douleur
, la compassion, l’indignation ou la haine, sans é
oix, votre physionomie, vos larmes enfin, ne manifestent une profonde
douleur
? Les matières les plus combustibles ne peuvent s
ons point la chose comme étrangère par rapport à nous ; empruntons la
douleur
de l’offensé, alors nous dirons tout ce que, si n
répandre des larmes, mais changer de visage, pâlir, et ressentir une
douleur
qui avait le caractère de la véritable. » (Loc. c
crois, réussirait difficilement. De l’altération dans la voix, de la
douleur
dans l’accent, quelques paroles entrecoupées, son
ite par elle-même des sentimens violens d’indignation, de crainte, de
douleur
, etc… dont les auditeurs sont déjà pénétrés ; alo
chire l’âme des auditeurs ; c’est avec les sanglots, les larmes d’une
douleur
véritable et profonde ; si l’enthousiasme du zèle
grave, d’un intérêt public, vous pouvez vous livrer aux sentimens de
douleur
, d’indignation, de commisération, en vous souvena
ables. Balzac écrit à un homme affligé : « Votre éloquence rend votre
douleur
vraiment contagieuse. Et quelle glace, je ne dis
mots comme par des soupirs saisis, muets, immobiles ! « Un effort de
douleur
rompant enfin ce long et morne silence, d’une voi
l ? » Comme les deux premiers mots expriment bien l’impétuosité de la
douleur
, et les deux qui suivent l’effort qu’elle fait po
eur attend après une si longue suspension. Après cette exclamation de
douleur
, l’orateur peut s’abandonner sans retenue au sent
ar des traits particuliers. « Que les paroles soient tristes avec la
douleur
, menaçantes avec la colère, enjouées avec la gaie
mpu, l’égarement de la pensée, l’abattement du discours, annoncent la
douleur
; le plaisir bondit, petille, éclate, se rit des
t le monde. Je voudrais que vous eussiez vu ce qu’elle faisait de ces
douleurs
, et l’usage qu’elle faisait de ses yeux, et des c
iration, l’enthousiasme, l’indignation l’élèvent ; que le chagrin, la
douleur
, le découragement, le repentir l’abattent ; que l
on anime l’expression du sentiment. Virgile peint de cette manière la
douleur
d’Orphée après la mort d’Eurydice : Te dulcis co
l’interrogation qui anime le discours, qui exprime l’indignation, la
douleur
, la crainte et tous les autres mouvemens de l’âme
oit prendre ; d’une hésitation qui est l’effet de l’inquiétude, de la
douleur
. On a fait de ce doute ou dubitation une figure d
ssion naturelle de tout sentiment vif et subit qui saisit l’âme, soit
douleur
, soit crainte, soit joie, soit admiration, etc… E
s. Exemples. C’est ainsi que Cornélie, lorsqu’elle entend vanter la
douleur
de César, à la vue de l’urne qui renfermait les c
inconstans Romains repaissent les regards. Voilà ce qu’en partant, ma
douleur
et ma rage Dans ces lieux abhorrés te laissent po
s d’un orateur qui pour exprimer sa colère, ou ses gémissemens, ou sa
douleur
, irait chercher des antithèses et d’autres afféte
du vrai dans le récit qu’il fait à Thésée de la mort d’Hippolyte. La
douleur
ne s’exprime pas avec autant d’art et de pompe Fé
e a donné la naissance ; Enfans impétueux de mon ressentiment, Que ma
douleur
séduite embrasse aveuglément. (Trag. de Cinna.)
s frivoles Sont d’un déclamateur amoureux de paroles. Il faut dans la
douleur
que vous vous abaissiez. Pour me tirer des pleurs
périr son ami dans cet orage. Il touche, il intéresse s’il parle avec
douleur
de sa perte ; s’il est plus occupé de son ami que
e Delille. Description du cheval.) et l’on a dit en prose : Belle de
douleur
, beau de repentir, beau de courroux. C’est ainsi
ison ? j’y verrais une malheureuse mère fondre en larmes et mourir de
douleur
. » Ses yeux, dit Cicéron, sa physionomie, ses ges
lle est, m’eût paru douce loin des hommes ingrats et trompeurs, si la
douleur
ne m’eût accablé, et si je n’eusse sans cesse rep
s côtés dans cette île sauvage et horrible, je n’y trouvais que de la
douleur
. » (Ton soutenu ; l’accent du désespoir.) Examin
tes de nos sentimens, qui s’ouvrent impétueusement un passage dans la
douleur
, et coulent doucement dans la joie. S’ils ont tan
ondes, Livrés nonchalamment aux langeurs du repos, Endormaient leurs
douleurs
, et suspendaient leurs maux. Didon seule veillait
, elle devint prisonnière et esclave d’Ue. Elle ressentit une si vive
douleur
de voir sa fille Polyxène immolée sur le tombeau
e dit que les Hyades, filles d’Atlas, roi de Mauritanie, moururent de
douleur
d’avoir perdu leur frère Hyds, et que Jupiter les
pu autrefois se soustraire de l’empire de la fortune, et, malgré les
douleurs
et la pauvreté, disputer de la félicité avec leur
tiques et prirent tumultuairement67 les armes, chacun ressentant avec
douleur
ce qui était arrivé en la personne de Broussel, q
prétentions, quoique armés et sur nos frontières, virent avec tant de
douleur
et d’étonnement ; cet heureux jour, dis-je, qui a
r de cette princesse. Partout on entend des cris ; partout on voit la
douleur
et le désespoir, et l’image de la mort. Le roi, l
pleurera, le prince sera désolé, et les mains tomberont au peuple de
douleur
et d’étonnement. » Mais et les princes et les peu
ières de la France, mais aujourd’hui obscurcies et couvertes de votre
douleur
comme d’un nuage ; venez voir le peu qui nous res
ui semblent pleurer autour d’un tombeau, et des fragiles images d’une
douleur
que le temps emporte avec tout le reste ; des col
de Fleury eût cessé d’être un frein pour ce prince : il n’eut pas la
douleur
de voir les désordres scandaleux qui signalèrent
nt de rien : ceux-ci tranquilles à eux-mêmes ; les autres pénétrés de
douleur
ou de gravité et d’attention sur eux-mêmes, pour
pos, de conversation nulle, quelque exclamation parfois échappée à la
douleur
et parfois répondue par une douleur voisine, un m
exclamation parfois échappée à la douleur et parfois répondue par une
douleur
voisine, un mot en un quart d’heure, des yeux som
int avec horreur sur son visage. On y voyait comme écrite une rage de
douleur
, non d’amitié mais d’intérêt. Madame la duchesse
té est confondue, s’ils font des fautes, ils se laissent abattre à la
douleur
: le repos, qui est la fin naturelle des peines,
la tristesse, ils se réfugient dans vos bras ; et là, oubliant leurs
douleurs
, ils puisent le courage et la paix à leur source.
uand l’espérance trop lente commerçait à flatter sa peine, il a eu la
douleur
insupportable de ne pas laisser assez de bien pou
gnard à la main, Entrer le bras levé pour lui percer le sein : Là, ma
douleur
trop forte a brouillé ces images ; Le sang de Pol
Dieu n’a pas encor touchés ? PAULINE. Cruel ! car il est temps que ma
douleur
éclate, Et qu’un juste reproche accable une âme i
s que mon amour vous donne ; Et, si l’on peut au ciel sentir quelques
douleurs
, J’y pleurerai pour vous l’excès de vos malheurs
aissance, Une fois envers toi manquer d’obéissance. Ce n’est point ma
douleur
que par là je fais voir : C’est la grâce qui parl
l, aussi cher que m’était mon amour ! Je te perds, et je trouve en ma
douleur
extrême Un malheur dans ta mort plus grand que ta
s frivoles Sont d’un déclamateur amoureux de paroles. Il faut dans la
douleur
que vous vous abaissiez : Pour me tirer des pleur
insensé, Son fils604 interrompit l’ouvrage commencé, Fut sourd à nos
douleurs
: Dieu rejeta sa race, Le retrancha lui-même, et
ple, renverse-toi ; cèdres, jetez des flammes. Jérusalem, objet de ma
douleur
, Quelle main en un jour t’a ravi tous tes charmes
Vous eussiez oublié ses crimes avec lui ! Ô dieux, qui la rendez à ma
douleur
mortelle, Que ne lui rendez-vous un époux digne d
jours ! ô doux moments d’horreur empoisonnés ! Cher et fatal objet de
douleur
et de joie ! Ah ! Zamore, en quels temps faut-il
s à ton trépas : Que, des chrétiens vainqueurs esclave infortunée, La
douleur
de ta perte à leur Dieu m’a donnée ; Que je t’aim
trois nous réunisse. ALVAREZ. Mon fils mourant, mon fils, ô comble de
douleur
! ZAMORE, à Gusman. Tu veux donc jusqu’au bout co
es montagnes, Remplit les bois et les campagnes Du cri perçant de ses
douleurs
: Les champs de l’air en retentirent ; Et dans le
e ses jours ; Et quand une mort douce et d’amis entourée Recevra sans
douleur
sa vieillesse sacrée, Qu’il laisse avec ses biens
s de quelques fruits sauvages ; Ou chez le riche altier apportant ses
douleurs
, Il mange un pain amer tout trempé de ses pleurs.
C’était lui, je l’ai vu…………………………… ………………………………………………… ……………………… Les
douleurs
de son âme Avaient changé ses traits784. Ses deux
et du 16 octobre 1673, du 13 novembre 1675. Jamais l’affection et la
douleur
maternelles n’ont trouvé un langage plus vif et p
es larmes, sur le cercueil d’Henriette, ces paroles touchantes, où sa
douleur
se montre sous des images si tendres, si douces e
trépas me coûte encor des larmes. Vous, loin d’oser ici condamner ma
douleur
, Jugez de ma constance et connaissez mon cœur…
ents contraires qui se disputent sans cesse notre âme : la joie et la
douleur
, qui se manifestent par le rire et les larmes : c
, solennel, et cherche à émouvoir la sensibilité par le tableau de la
douleur
: c’est la tragédie ; tantôt il est plaisant, bad
; il se plait encore, et plus vivement peut-être, au spectacle de la
douleur
; il aime les émotions de la terreur et de l’effr
nt, son premier accent est une plainte, sa première sensation est une
douleur
. Tout ce qui l’entoure, le frappe à la fois : il
ur amour ; ces premiers accents payent le sein maternel de toutes ses
douleurs
, et font naître dans le cœur d’un père les plus v
e elle allait à l’âme cette invocation du pauvre matelot à la Mère de
douleur
. » Chateaubriand, Prière du soir à bord d’un vai
ession sérieuse leur paraît faible, à peu près comme dans ces grandes
douleurs
qui égarent un moment la raison, un rire effrayan
tte apostrophe touchante aux murs de Troie est l’accent naturel de la
douleur
et des regrets. Bossuet emploie souvent des apost
n. quand l’âme de l’orateur parvenue au comble de l’étonnement, de la
douleur
, de la joie et de l’indignation, etc., se livre à
grand Dieu ! Qu’il n’est rien d’incroyable : J’ai vu, sans mourir de
douleur
, J’ai vu… siècles futurs, vous ne pourrez le croi
où l’antithèse habilement employée par le grand Corneille donne à la
douleur
une expression attendrissante. Deux guerriers, am
élémaque. Calypso ne pouvait se consoler du départ d’Ulysse. Dans sa
douleur
elle se trouvait malheureuse d’être immortelle. S
contristé les pauvres, les meilleurs amis de mon Dieu ; j’ai porté la
douleur
et l’épouvante dans ces âmes simples et fidèles,
ontrister les pauvres, c’est dans l’âme des riches qu’il va porter la
douleur
. C’est ici que mes regards ne tombent que sur d
nte tremble, invoque. La reconnaissance sourit, remercie, adore. La
douleur
a l’accent saccadé, rompu, une marche chancelante
et de triomphe. Les fameuses stances de consolation à du Périer : Ta
douleur
, du Périer, sera donc éternelle, écrites en 1599,
vie ! » et, « Vous m’avez perdu ! » Chose étrange ! à ces cris de
douleur
et de joie, Un grand peuple accouru ne veut pas q
passion coupable. Ce n’est que chez lui qu’on s’apitoie sur …………… la
douleur
vertueuse De Phèdre, malgré soi perfide, incestue
r au camp ; ainsi Agamemnon a pris de vaines mesures. Il s’écrie avec
douleur
: Scène V. Agamemnon, Ulysse. Agamemnon. J
pouvais, libre dans mon malheur, Par des larmes au moins soulager ma
douleur
! Triste destin des rois ! Esclaves que nous somm
n grand dégoût, Et ne put, au souper, toucher à rien du tout, Tant sa
douleur
de tête était encor cruelle. Orgon. Et Tartuffe
n d’affecté, Tâchant de rendre mien cet air d’antiquité. Je vois avec
douleur
ces routes méprisées : Art et guides, tout est da
it, se roule, se relève ; Le feu jaillit de ses larges naseaux ; À sa
douleur
, à ses horribles maux, Les deux dragons ne laisse
simple qui surpasse ses modèles ; il peignit avec âme et vigueur les
douleurs
et les joies paternelles d’Œdipe, les remords de
lève et du vaincu proclame la défaite ; L’autre reste atterré dans sa
douleur
muette, Et, du terrible mat à regret convaincu, R
i quelquefois la beauté monotone ! Ah ! comme avec plaisir la rêveuse
douleur
, Le soir, foule à pas lents ces vallons sans coul
èle enflammé sut conquérir les cieux ; Pour les mânes plaintifs, à la
douleur
en proie, Nous pleurons aujourd’hui, notre deuil
lle y pleure. Il entre, et sur-le-champ, faisant place au respect, La
douleur
, un moment, se tait à son aspect. « Ô ciel ! c’es
a lie ; Je le sais, et ta mort fut digne encor de toi. Je n’ose à tes
douleurs
égaler ma misère : Mais souviens-toi des maux que
Christ apercevant l’image : « Toi qui fus mère aussi, tu conçois mes
douleurs
. D’un hymen trop fécond voilà le dernier gage ; D
; « L’étranger va voir son maître. » Quand d’erreur on nous tira, Ma
douleur
fut bien amère, Fut bien amère. — Dieu vous bénir
arbustes en fleurs, Sur le gazon, au bord de l’onde, Si je repose mes
douleurs
, J’entends le tourbillon qui gronde. Eh ! qu’impo
esse enfin son cœur se lasse ; Il fuit les yeux cruels qui gênent ses
douleurs
, Et, regardant les cieux, seuls témoins de ses pl
rs, un tombeau dans nos sables, Un tombeau qui parfois, témoin de vos
douleurs
, Soit foulé par vos pieds et baigné de vos larmes
nt absous. François de Paule. Vain espoir ! Vous sentez Peser sur vos
douleurs
trente ans d’iniquités. Confessez votre honte, ex
veux vivre. Et ce calice amer, dont le poison m’enivre, De toutes mes
douleurs
cet horrible aliment, La peur de l’épuiser est mo
cruel, honteux de mes fureurs, J’arrive par l’opprobre au comble des
douleurs
. Vous m’avez entraîné dans ce complot funeste ; J
tes voiles saints. Adieu, chapelle qui protège Le pauvre contre ses
douleurs
; Avenue où, foulant la neige De mes acacias en f
t du génie. Quel poids au cœur ! Quelle sublimité accablante ! Quelle
douleur
que celle de cette fonction, trop près de Dieu, o
œur qu’un vain espoir prolonge ! Nos seules vérités, hommes, sont nos
douleurs
! Cet éclair dans nos yeux que nous nommons la vi
rrêta tout à coup fixé sur un tombeau ! Tombeau, cher entretien d’une
douleur
amère, Où le gazon sacré qui recouvre ma mère
s y respirent ; mais la tendresse est presque absolument absente ; la
douleur
et la joie ne rayonnent, pour ainsi dire, nulle p
le soleil. Car elle a de plus molles trêves Pour nos travaux et nos
douleurs
. Elle fait éclore les rêves, Lui ne fait naître q
mmobile et dormant, Peut-être faites-vous des choses inconnues, Où la
douleur
de l’homme entre comme élément256… Le Pont. (
pavé. Vous n’auriez pas senti plus de joie immortelle, Plus d’amères
douleurs
; vous auriez eu plus qu’elle Des récits seulemen
ut, turbulente et fatale ; Seuls, ils croient tout sentir, délices et
douleurs
; Seuls, ils croient dans la vie avoir le don des
ume de pensée qui se traduit à chaque instant par des exclamations de
douleur
pleines de sincérité et de poésie. Après une long
main du génie et celle du malheur Ont imprimé sur toi le sceau de la
douleur
. Sous l’étroit chaperon qui presse tes oreilles,
endant blâmer à Versailles la conduite de son époux, en ressentit une
douleur
amère, et ne put retenir ses larmes. Madame de Ma
e Soleil. Mais en ayant été abandonnée, elle en ressentit une si vive
douleur
, qu’elle se laissa mourir de faim. Le dieu en eut
la force et la vivacité de son éloquence foudroyante. Périclès eut la
douleur
de voir périr tous ses enfants de la peste, et mo
jourd’hui Natolie). De retour à Athènes au bout de dix ans, il eut la
douleur
de trouver cette ville livrée à ses anciennes fac
e brûle de féliciter de sa victoire. À cette vue, Jephté est saisi de
douleur
et laisse éclater son désespoir. Sa fille en comp
u’il convient de faire appel ; c’est le remède le plus fort contre la
douleur
. La lettre suivante est de J.-J. Rousseau et nous
ous a-t-il paru ? Pour moi, je l’ai senti avec toute l’amertume et la
douleur
que j’avais imaginées, et que j’avais appréhendée
ndre chez M. le cardinal de Retz, où je renouvelai tellement toute ma
douleur
, que je fis prier M. de La Rochefoucauld, madame
a passion ont fait les premiers orateurs, comme les émotions vives de
douleur
ou de joie ont fait les premiers poêles ; l’histo
e vers un objet ou qui l’en détournent. Ce sont des sentiments de
douleur
ou de plaisir qui apportent un tel changement dan
de larmes ; je demeurai attaché à son cou sans pouvoir parler. La
douleur
de Phérécyde qui vient de perdre Hippias, son fil
icéron, je le proteste, je n’ai jamais essayé d’inspirer aux juges la
douleur
, la pitié, l’indignation ou la haine que je n’aie
z, la ravir à sa mère : Alors, elle s’arrête épuisée de colère et de
douleur
; le comble du pathétique est atteint ; un mot de
Le véritable orateur, dit Lucain, c’est celui qui frappe. Comme la
douleur
de Bossuet est soutenue dans le morceau suivant,
t doit être véhément : C’est le cas où une vive passion de joie ou de
douleur
occupe déjà le cœur de ceux qui écoutent ou qui l
contenterait de dire : Après le départ d’Énée, ta reine, accablée de
douleur
, se donna la mort. Que fait le poëte ? Fénelon l
chille le souvenir de son père afin de lui faire prendre en pitié les
douleurs
paternelles du vieux Priam, quel admirable appel
e la mort de Didon, un historien dirait : Elle fut si accablée de
douleur
après le départ d’Énée, que ne pouvant supporter
oches de la mort, Didon s’élance dans l’intérieur du palais. Folle de
douleur
, elle monte au sommet du bûcher, dégage du fourre
né offre un admirable modèle d’accumulation dans cette peinture de la
douleur
maternelle : Et là-dessus elle tombe sur son lit
le : Et là-dessus elle tombe sur son lit et tout ce que la plus vive
douleur
peut faire, et par des convulsions, et par des év
adversité comme un lion qui regarde ses blessures. Montesquieu. La
douleur
que j’en éprouvai fut comme une nuit profonde don
r sein, se roulent par terre et se débattent dans les angoisses de la
douleur
. 4. Du parallèle. — La comparaison prolongée et
t plus passionnée. Cette figure est naturelle à l’indignation et à la
douleur
; elle atteste la crainte ou l’étonnement ; comme
que j’ai haïe. L’homme qui trouve ses semblables insensibles à ses
douleurs
adresse ses plaintes à la nature entière parce qu
. Racine fait parler ainsi Clytemnestre égarée par l’épouvante et la
douleur
maternelle : Quoi ! pour noyer les Grecs et leur
aison ? j’y verrais ma malheureuse mère fondre en larmes et mourir de
douleur
. C’est la même chose, ajoute Fénelon ; mais quel
ces paroles coupées marquent bien la nature dans les transports de la
douleur
! La manière de dire les choses fait voir la mani
sage ; l’homme brûle de colère, sèche d’envie et s’endurcit contre la
douleur
, etc. Cependant il arrive souvent que la métaphor
a mort d’Hippolyte37 : Le flot qui l’apporta recule épouvanté. « La
douleur
, a-t-on dit, ne cherche pas des ornements tels qu
e le langage de la passion ; il trahit cette illusion naturelle de la
douleur
qui croit volontiers que la nature tout entière s
dans celle leurs semblables, et se regardant les uns les autres avec
douleur
et espérance attendent leur tour. C’est l’image d
e coupé, muets, saisis, immobiles, semble l’écho des soupirs de cette
douleur
universelle, et le morne abattement des Juifs est
commandait la portion de ligne qui fut enfoncée, ne put résister à la
douleur
qu’il éprouva d’un événement si inattendu et se b
ués à faire acheter tous.les ans leur obéissance, se rappelaient avec
douleur
cette libéralité qui fait tout pardonner aux tyra
n sujet si effrayant, et amuser l’auditeur par le récit profane de la
douleur
d’Artémise, lorsqu’il faudrait tonner et ne donne
es, dans cette poésie profonde et touchante du Dante inspirée par les
douleurs
de l’exil, dans ce savoir si solide de Machiavel
ante, commiseratio ; il termine par le tableau le plus pathétique des
douleurs
de son client, d’autant plus habile ici, que, con
et très-noble monarchie. Courbé, comme je le suis, par la main de la
douleur
, je suis peu capable d’assister mon pays dans cet
sible, et nous émouvoir fortement en ébranlant nos sens par la vue de
douleurs
affreuses. Le grand ressort du pathétique serait
ublimes sous l’œil de celui qui le créa ? Que m’importe à moi-même ma
douleur
dans cet instant fugitif, si bientôt je dois le r
où M. de Lorges, M. de Roye et beaucoup d’autres pensèrent mourir de
douleur
; mais il fallut se faire violence, et songer aux
de, dans toutes les autres on meurt tranquillement, doucement et sans
douleurs
. La plupart des hommes meurent sans le savoir, et
qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et de fragiles images d’une
douleur
que le temps emporte avec tout le reste ; des col
a pu remplir sa place. Mats, ce qu’il n’eût point fait, la Grèce avec
douleur
Vous voit du sang troyen relever le malheur, Et,
mort de Didon, se contenterait de dire : « Elle fut si » accablée de
douleur
après le départ d’Énée, qu’elle ne put supporter
la patrie, et supportant patiemment les peines de son exil ; entre la
douleur
et la joie, entre la possession et l’espérance…
de harmonieuse, et porte au fond de l’âme des auditeurs la joie ou la
douleur
, l’enthousiasme ou l’indignation. Bossuet commenc
omme à des amis qui peuvent comprendre ses plaintes et compatir à ses
douleurs
: Non, vous n’espérez plus de nous revoir encor,
cours à l’ironie, « a peu près, dit La Harpe, comme, dans ces grandes
douleurs
qui égarent un moment la raison, un rire effrayan
et accent doit être vif, prompt et coupé ; il y en a un autre pour la
douleur
et la plainte, il est touchant, égal, mêlé de que
y verrai notre malheureuse mère, noyée dans les larmes et expirant de
douleur
... Ce n’était pas tant son éloquence et son styl
ant qui suppose ou l’ignorance de tous les maux de la vie, ou tant de
douleur
au fond de l’âme, qu’aucune forme de la mort ne p
Le petit marquis ne lui fit point de réponse : Colin en fut malade de
douleur
. « Le père et la mère donnèrent d’abord un gouver
la rage dans le cœur, alla chercher son ancien gouverneur, déposa ses
douleurs
dans son sein, et lui demanda des conseils. Celui
ur eut tout le temps de contempler le marquis immobile, abîmé dans sa
douleur
. « Eh ! mon Dieu ! s’écria-t-il, je crois que c’e
re où nous sommes nés. » « Jeannot éperdu se sentait partagé entre la
douleur
et la joie, la tendresse et la honte ; et il se d
la France vit avec tant de joie, que ses ennemis virent avec tant de
douleur
et d’étonnement, ce jour qui acheva de nous donne
ui-ci était amusant. Madame de Sévigné avait à peindre la plus grande
douleur
que l’âme humaine puisse concevoir, celle d’une m
ifice ! et là-dessus elle tombe sur son lit. Tout ce que la plus vive
douleur
peut faire, et par des convulsions, et par des év
des faits qui se passent sous nos yeux, et nous sommes témoins de la
douleur
de madame de Longueville, comme nous l’étions tou
ar Hector. À cette nouvelle, Achille s’abandonne aux transports d’une
douleur
sauvage ; il abjure sa résolution et se dispose à
risonniers troyens. Ainsi, irascible, inexorable, sans mesure dans la
douleur
ni dans la vengeance, tel est le caractère qu’Hom
age où il a joint l’exemple au précepte : « Il est impossible que la
douleur
, la colère, l’indignation, la terreur s’emparent
s croire qu’un homme ait peine à éprouver aussi souvent la colère, la
douleur
et tous les autres troubles de la passion pour de
et simples en même temps, consolantes et persuasives pour les grandes
douleurs
qu’il cherche à adoucir. Enfin, avec le xviiie s
har, enfin qu’il a mis dans la prière d’Iphigénie une réserve dans la
douleur
, une résignation calme et digne que le poète grec
e que l’intérêt s’y concentre sur le sort d’Hippolyte et non sur « la
douleur
vertueuse, de Phèdre, malgré soi perfide, incestu
mour de Chimène et s’armer contre son père ; Rodrigue alors exhale sa
douleur
dans des stances pathétiques et se décide à sacri
hoquent un peu la bienséance de la part de celle qui les souffre ; la
douleur
du devoir voulait qu’elle refusât de lui parler ;
milieu d’eux, qu’il a partagé tout ce qu’ils ont éprouvé, plaisirs ou
douleurs
; il en fait, non pas seulement des descriptions
de la noblesse et de l’armée. Bossuet témoigne, dans son exorde, une
douleur
profonde du devoir qu’il est appelé à remplir env
périeux de vous transmettre une triste nouvelle soit plus fort que ma
douleur
pour que je puisse vous adresser ces lignes : not
eurer accablé sous ce coup imprévu. N’espérons de soulagement à notre
douleur
que du temps qui adoucit les plus cuisants chagri
lui découvrit, pour ainsi dire, un monde nouveau, où le plaisir et la
douleur
sont comme anéantis, où les sens ont perdu tout l
s ses traits à demi sauvages semblaient adoucis dans ce moment par la
douleur
. Il s’avança, et dit : « Romains, la peste a déso
s me croirez ; ou bien de ce malheur Ma mort m’épargnera la vue et la
douleur
. On ne me verra point survivre à votre gloire, Si
ec nous, il mourra, et vos serviteurs accableront sa vieillesse d’une
douleur
qui le mettra au tombeau. C’est moi qui ai répond
gne : la mêlée sanglante, les champs dévastés, les villes ruinées, la
douleur
des familles ; ou bien encore la patrie sauvée, l
de cette princesse4 : partout on entend des cris ; partout on voit la
douleur
et le désespoir, et l’image de la mort. Le roi, l
pleurera, le prince sera désolé, et les mains tomberont au peuple de
douleur
et d’étonnement. » Mais et les princes et les pe
qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et de fragiles images d’une
douleur
que le temps emporte avec tout le reste ; des col
e de la maison de son mari. 3. Bossuet parle sous l’impression d’une
douleur
publique, à laquelle il mêle un deuil personnel.
les sophistes. Il en vint enfin (et c’était l’expression vraie de la
douleur
de ce grand homme) à douter si, d’après cela, l’é
, cet enfant est son frère. Nous venons tous les soirs lui porter nos
douleurs
; Nous regardons le ciel, et nous versons des ple
vants, le dernier surtout, en présentent un bel exemple : Ici-bas la
douleur
à la douleur s’enchaîne, Le jour succède au jour
nier surtout, en présentent un bel exemple : Ici-bas la douleur à la
douleur
s’enchaîne, Le jour succède au jour et la peine à
conjonctives, il y a conjonction. Madame de Sévigné veut exprimer la
douleur
de madame de Longueville à la mort de son fils :
ame de Longueville à la mort de son fils : « Tout ce que la plus vive
douleur
peut faire et par des convulsions, et par des éva
, Seigneur, oui, vous l’êtes. Châtillon. Vous vivez, vous calmez nos
douleurs
inquiètes. Tous nos tristes chrétiens… Lusignan.
ns ce tableau d’une nature paisible et heureuse, opposé aux scènes de
douleur
et de guerre qui suivent, un contraste d’un effet
ns doute jurer par les mânes des guerriers morts à Marathon ; mais la
douleur
lui coupe la voix, et il expire89. Il faut conve
manteau, non qu’il eust envie de dormir, mais bien le cueur serré de
douleur
, et l’entendement troublé d’ennuy. Quand il veit
en retourner à Rome, taschoit le plus qu’elle pouvoit à dissimuler la
douleur
qu’elle en portoit en son cueur ; mais un tableau
à tirer mon œuvre, ayant premierement osté le feu, mes tristesses et
douleurs
furent augmentees si abondamment que je perdis to
que j’avois rompue, et estoyent toutes ces nouvelles jointes avec mes
douleurs
. Quand j’eus demeuré quelque temps au lit, et que
sible, que vous deferés plus à mon désir et conseil qu’à vostre juste
douleur
, vous me contenterés grandement. Je prie Dieu qu’
que la contradiction fait sans aucun remède qui en puisse diminuer la
douleur
. Or, ce n’est pas avoir assez d’égards pour les h
y porta le génie et en tira un chef-d’œuvre. Les hypocrisies de la
douleur
Il y a dans les afflictions diverses sortes d
ertaines personnes qui aspirent à la gloire d’une belle et immortelle
douleur
. Après que le temps qui consume tout a fait cesse
tans. Ils furent quelque temps saisis, muets, immobiles. Un effort de
douleur
rompant enfin ce long et morne silence, d’une voi
prétentions, quoique armés et sur nos frontières, virent avec tant de
douleur
et d’étonnement ; cet heureux jour, dis-je, qui a
et son âme sur le papier ; elle a des élans de tendresse, de joie, de
douleur
, des cris au cœur, des saillies d’esprit, des éch
ame de Grignan. Séparation À Paris, vendredi 6e février [1671] Ma
douleur
seroit bien médiocre si je pouvois vous la dépein
uel ton ; j’allai ensuite chez Madame de la Fayette, qui redoubla mes
douleurs
par la part qu’elle y prit. Elle étoit seule, et
prendrai des nouvelles ; car pour moi, voilà ce que je sais, avec les
douleurs
de tous ceux que vous avez laissés ici. Toute ma
dieu, ma chère enfant, l’unique passion de mon cœur, le plaisir et la
douleur
de ma vie. Aimez-moi toujours, c’est la seule cho
je veux tâcher de m’y soumettre à votre exemple, et je prendrai cette
douleur
, qui n’est pas médiocre, comme une pénitence que
ement de leurs misères, les larmes, les expressions naturelles de nos
douleurs
, les soupirs qui nous échappent malgré nous, les
it la mort de Didon se contenteroit de dire : Elle fut si accablée de
douleur
après le départ d’Enée, qu’elle ne put supporter
loin de ces lieux tranquilles : la mort, la maladie, la pauvreté, la
douleur
, les regrets, les remords, les craintes, les espé
ieure. Mais l’adoucissement de ma peine ne m’humilie pas moins que ma
douleur
. Tout ce que j’ai éprouvé dans ces deux états n’e
moment. Je me console, comme je me suis affligé, par lassitude de la
douleur
et par besoin de soulagement L’imagination, qu’un
ami même, si je ne voulois pas ce que Dieu a voulu. Dans ma plus vive
douleur
, je lui ai offert celui que je craignois tant de
aucoup que dans les derniers vingt jours de sa vie. Dans des accès de
douleur
si violens que les gouttes de sueur lui en couloi
de trouble et de compassion que celui de chacun sembloit prendre pour
douleur
. Elle disoit ou répondoit en passant devant les u
ent de rien : ceux-ci tranquilles à eux-mêmes, les autres pénétrés de
douleur
ou de gravité et d’attention sur eux-mêmes, pour
si. Valets et femmes de chambre crioient déjà indiscrètement, et leur
douleur
prouva bien tout ce que cette espèce de gens allo
opos, de conversation nulle quelque exclamation parfois échappée à la
douleur
et parfois répondue par une douleur voisine, un m
exclamation parfois échappée à la douleur et parfois répondue par une
douleur
voisine, un mot en un quart d’heure, des yeux som
oit peint avec horreur sur son visage. On y voyoit écrite une rage de
douleur
, non d’amitié, mais d’intérêt ; des intervalles s
as trop si je réussis bien ; mais au moins est-il vrai que ni joie ni
douleur
n’émoussèrent ma curiosité, et qu’en prenant bien
de Nantes, dont la condamnation par le parlement le firent mourir de
douleur
. Vincent de Paul Aux dames de la cour en
t-il, ce n’est pas ainsi que madame l’entend. » Ses réflexions et ses
douleurs
se renouveloient à chaque poste ; car, au lieu de
ois trop plein du mauvais succès de mon apologue, pour leur cacher ma
douleur
. Je leur fis le récit des choses que j’avois dite
on côté, rappeler ma bonne humeur ; mais je ne pus passer sitôt de la
douleur
à la joie : je demeurai aussi troublé qu’un malhe
de Marie ! Quelle distance de l’un à l’autre ! Socrate, mourant sans
douleur
, sans ignominie, soutint aisément jusqu’au bout s
de mes chimères qu’ils n’ont coutume de faire des réalités. Quand mes
douleurs
me font tristement mesurer la longueur des nuits,
ssa ; je fermai involontairement la paupière, et je sentis une légère
douleur
. Dans ce moment d’obscurité, je crus avoir perdu
uand l’espérance trop lente commençoit à flatter sa peine, il a eu la
douleur
insupportable de ne pas laisser assez de bien pou
t est entendu, ordonné, caractérisé, clair dans cette esquisse, et la
douleur
, et même la foiblesse de la mère pour un enfant q
ans la maison ! C’étoit la demeure de l’indigence : c’est celle de la
douleur
et de la misère. Le lit est mauvais et sans matel
t pas moins aperçu sur le reste de son visage toute la violence de sa
douleur
; et la figure en eût été plus simple et plus pat
orlogerie. Forcé de passer condamnation sur cet article, j’avoue avec
douleur
que rien ne peut me laver du juste reproche que v
charmes ineffables sur l’innocence, et donne une majesté divine à la
douleur
. Il y a quelques années que j’étois à Dieppe, ver
its sourds et profonds, qui nous jettent dans une tristesse pleine de
douleur
. C’est un fond de concert qui fait ressortir les
sur le rocher à une demi-encâblure du rivage. Ce ne fut qu’un cri de
douleur
parmi nous. Paul alloit s’élancer à la mer, lorsq
te aimable personne, exposée à un si terrible danger, nous remplit de
douleur
et de désespoir. Pour Virginie, d’un port noble e
auvres, les meilleurs amis de mon Dieu ; j’ai porté l’épouvante et la
douleur
dans ces âmes simples et fidèles que j’aurois dû
cheveux épars, éplorée, debout, tendoit vers le pontife, de toute sa
douleur
, les mains les plus pathétiques ; tandis qu’aux p
bonne foi, je ne vois pas pourquoi on ne se tueroit pas à la première
douleur
du corps ou de l’esprit. On ne sait pas assez ce
par leur supériorité, mais par cette malveillance qui ne cause de la
douleur
qu’aux âmes douces, et ne fait souffrir que ceux
llé m’asseoir au Colysée, sur la marche d’un des autels consacrés aux
douleurs
de la Passion. Le soleil, qui se couchait, versai
us écrire cette lettre, car je sens que rien ne peut alléger la juste
douleur
que vous éprouvez. Napoléon. Les « génies tu
a écrit auprès d’elle une partie de son histoire des poissons, et sa
douleur
s’exhale en plusieurs endroits de cet ouvrage dan
cette jeune femme périt d’une mort subite. Au milieu de ces nouvelles
douleurs
M. de Lacépède fut frappé de la petite vérole, do
ais, vers les derniers jours de fructidor, il commença à souffrir des
douleurs
insupportables. On souhaitait qu’il suspendit ses
taire de l’an V (17 septembre), et expira le lendemain, au milieu des
douleurs
les plus vives. L’armée fut dans la consternation
, point de fleur qui n’ait sa chenille, point de plaisir qui n’ait sa
douleur
: notre bonheur n’est qu’un malheur plus ou moins
pprendre par les siens qu’il avait tous les jours quelques moments de
douleur
aiguë ; c’est là le prix que la nature impitoyabl
é de ses œuvres. L’homme, ses sentiments et ses idées, ses joies, ses
douleurs
et ses rêves, la société, ses misères et ses gran
iant avec ses héros, s’émeut lui-même de ce qui leur arrive, de leurs
douleurs
ou de leurs joies, et son style avec lui : le sty
ire universelle. 167. Ce second que est explétif. 168. Il mourut de
douleur
six mois après la saint Barthélemy, en répétant :
point, seigneur, que ce coup ne la frappe. Qu’en reproches bientôt sa
douleur
ne s’échappe. 438. Comparer Montesquieu, De l’
— qui me jura de (me) prendre comme sa compagne ? » — Charles en a et
douleur
et chagrin pesant, — pleure des yeux, tire sa bar
s à tirer mon œuvre, ayant premièrement ôté le feu, mes tristesses et
douleurs
furent augmentées si abondamment que je perdis to
que j’avais rompue, et étaient toutes ces nouvelles jointes avec mes
douleurs
. Quand j’eus demeuré quelque temps au lit, et que
rès son départ de Paris A Paris, vendredi, 6678 février [1671]. Ma
douleur
serait bien médiocre si je pouvais vous la dépein
quel ton. J’allai ensuite chez Mme de Lafayette681, qui redoubla mes
douleurs
par la part qu’elle y prit. Elle était seule, et
des nouvelles688 3 ; car, pour moi, voilà ce que je sais689, avec les
douleurs
de tous ceux que vous avez laissés ici. Toute ma
M. de Lorges, M. de Roye724, et beaucoup d’autres pensèrent mourir de
douleur
; mais il fallut se faire violence et songer aux
é le Rhin728. Je pense que le pauvre chevalier729 était bien abîmé de
douleur
. Quand ce corps a quitté son armée, ç’a été encor
mps prenez-vous pour lui rendre visite ? il est plongé dans une amère
douleur
, il a l’humeur noire, chagrine, et dont toute la
ffligé à la mort du feu roi de Prusse et de l’électrice Sophie961. La
douleur
d’un tel homme est la plus belle oraison funèbre.
Maintenant nous l’allons voir réduit au tombeau par l’amertume de la
douleur
, pour cela même qui le combla d’honneur, et qui a
it, et mourut peu de mois après, ne voyant plus personne, consommé de
douleur
et d’une affliction que rien ne put adoucir, et à
Le petit marquis ne lui fit point de réponse : Colin en fut malade de
douleur
. Le père et la mère donnèrent d’abord un gouverne
la rage dans le cœur, alla chercher son ancien gouverneur, déposa ses
douleurs
dans son sein, et lui demanda des conseils. Celui
ur eut tout le temps de contempler le marquis immobile, abîmé dans sa
douleur
. « Eh ! mon Dieu ! s’écria-t-il, je crois que c’e
erre où nous sommes nés. » Jeannot éperdu se sentait partagé entre la
douleur
et la joie, la tendresse et la honte ; et il se d
202. (Correspondance.) Les délices de la solitude Quand mes
douleurs
me font tristement mesurer la longueur des nuits,
gerie1262. Forcé de passer condamnation sur cet article, j’avoue avec
douleur
que rien ne peut me laver du juste reproche que v
ant qui suppose ou l’ignorance de tous les maux de la vie, ou tant de
douleur
au fond de l’âme, qu’aucune forme de la mort ne p
sthénès à grands cris. « Allons ! » dit le martyr. Et, surmontant les
douleurs
du corps1414 par la force de l’âme, il franchit l
a baïonnette s’enfonça dans la cuisse de ma jument, qui, rendue parla
douleur
à ses instincts féroces, se précipita sur le Russ
rocher nous empêchait d’apercevoir encore, nous entendîmes un cri de
douleur
s’échapper à la fois de la bouche du pêcheur et d
riste et dernier office en pleurant. Pour arrêter l’explosion de leur
douleur
, elle mettait son doigt sur leur bouche, et leur
s jambes, des glaçons qui, s’attachant aux chairs, causaient de vives
douleurs
. Ils souffraient sans se plaindre, sans paraître
irement avait la rudesse d’une âme forte et fière, lui répondait avec
douleur
: « Vous voyez ce que nous faisons… » et retourna
niquement attentive à lui, elle le suivait à chacune de ses étapes de
douleur
, pour l’encourager et l’exhorter à persévérer jus
emmes, parce qu’on est moins habitué à les entendre ; cris d’horrible
douleur
: une main prise quelque part, des doigts accroch
oir, en silhouettes, quand on pouvait encore regarder à travers cette
douleur
cuisante que causait la grêle ; on apercevait ces
aductions. Stances Consolation A M. Du Périer2027 (vers 1600) Ta
douleur
, Du Périer, sera donc éternelle, Et les tristes d
s jours : Il faut aller tout nus où le destin commande ; Et de toutes
douleurs
la douleur la plus grande, C’est qu’il faut laiss
faut aller tout nus où le destin commande ; Et de toutes douleurs la
douleur
la plus grande, C’est qu’il faut laisser nos amou
us me croirez, ou bien de ce malheur Ma mort m’épargnera la vue et la
douleur
; On ne me verra point survivre à votre gloire. S
nt sous ses ongles vainqueurs ; Par cent coups redoublés il venge ses
douleurs
. Le monstre, en expirant, se débat, se replie ; I
2497 nous réunisse. Alvarez. Mon fils mourant, mon fils, ô comble de
douleur
! Zamore, à Gusman. Tu veux donc jusqu’au bout c
ève, et du vaincu proclame la défaite ; L’autre reste atterré dans sa
douleur
muette, Et, du terrible mat à regret convaincu, R
Dieu t’entend gémir, Dieu, vers qui te ramène Un vrai remords, né des
douleurs
; Dieu, qui pardonne enfin à la nature humaine D’
les pleurs. Le Berger. Il n’en est point ; il n’est pour moi que des
douleurs
. Mon sort est de servir, il faut qu’il s’accompli
mémoire effacer tes malheurs, Et, soigné par tes mains, distraire tes
douleurs
! Le Berger. Oui, donne et sois maudit ; car, si
s ; Salut, derniers beaux jours ! le deuil de la nature Convient à la
douleur
et plaît à mes regards2602. Je suis d’un pas rêve
e tes voiles saints. Adieu, chapelle qui protège Le pauvre contre ses
douleurs
; Avenue où, foulant la neige2647 De mes acacias
père en rouvrant sa paupière enflammée. Faut-il que ce soit vous ! ô
douleur
des douleurs ! Que vos embrassements feront coule
vrant sa paupière enflammée. Faut-il que ce soit vous ! ô douleur des
douleurs
! Que vos embrassements feront couler de pleurs !
iel, prisonnière invisible, Souffre dans son cachot2781 de sanglantes
douleurs
. Du fond de son exil elle cherche ses sœurs2782,
il faut, pour tromper, plus d’adresse, Tes parents t’ont montré cette
douleur
qui ment ! Tu pleures maintenant : tu chantais to
ombeau ! Sois donc glorifié, vengeur de la patrie ; Sois fier dans la
douleur
, dans ton âme meurtrie, Et prends ta place, ainsi
même préoccupation, de l’intérêt que prend le poète non seulement aux
douleurs
et aux joies des petits et des faibles, mais aux
et froid comme le marbre, Vaincu, saignant, mais fier et narguant la
douleur
! Un jour même, — chacun pleurait près de ta couc
ffeuillée.... Et, si je vois alors cette larme captive, Que jamais la
douleur
n’a pu faire couler, Au bord de tes cils gris app
soupçons. 124. La souffrance à laquelle il a dû se résigner dans ses
douleurs
. 125. Je la regarde comme une punition. 126. .
es premières années du xviie siècle. 306. Ce qui était pour moi une
douleur
. 307. D’une manière continue, non pour quelques
le plus célèbre de tous, et le plus beau peut-être des chants que les
douleurs
de l’exil aient jamais inspirés, est souvent dési
ie, et c’est dans cette partie de la Grèce qu’Eudore […]. 1414. Les
douleurs
du corps. On avait essayé, par d’affreuses tortur
automne. 2531. . .........Le deuil de la nature Convient à ma
douleur
et plait à mes regards, dit Lamartime. Voir page
Dans une scène précédente (I, I), Eschyle avait dit à sa fille quelle
douleur
c’était pour lui de sentir son génie s’affaiblir
gard d’ironie ; Le luxe universel qu’étale ce printemps Présente à ma
douleur
des tableaux insultants. Il est dur au vieillard,
t ! quel coloris ! Mais voici le ton du sentiment, l’expression de la
douleur
dans cette lettre, où Madame de Sévigné annonce a
sa femme, après avoir défendu la place avec succès, alla ensevelir sa
douleur
et sa jeunesse dans un Couvent de Béziersc où ell
atale dans laquelle vivaient les protestants, et lui avoir exprimé la
douleur
qu’il ressentit a la mort de sa mère Jeanne d’Alb
mourut, pardonnez à des pleurs Qu’un souvenir si tendre arrache à mes
douleurs
. Cependant tout s’apprête et l’heure est arri
tive Philomèle, Songer encore à vos malheurs, Quand, pour apaiser vos
douleurs
, Tout cherche à vous marquer son zèle2? L’unive
nt suivi, je crois que ces mouvements d’une âme qui cède d’abord à la
douleur
et se roidit ensuite contre elle, sont conformes
▲