ements de mots moins usités, certaines expressions plus choisies, qui donnent au discours plus d’agrément, de force et de noble

de pensées qui diffèrent du langage ordinaire, et qu’on emploie pour donner au style plus de force, de grâce, de vivacité ou

ment à la grâce, à la beauté et à l’éclat du style. Ce sont elles qui donnent à la poésie et à l’éloquence la vie, l’âme, comme

s et à en faire sentir les nuances les plus délicates. De plus, elles donnent au style de la dignité et de la noblesse. Dire qu

incipale, qui est le sujet du discours, et l’idée accessoire, qui lui donne la tournure figurée. Nous voyons une chose dans l

oyées sans mesure, elle produiraient bientôt l’ennui et le dégoût, et donneraient une idée défavorable de l’auteur, en le faisant p

superficiel et léger, beaucoup plus occupé du soin de briller que de donner de la justesse et de la solidité à ses pensées. —

aient de l’élévation et de la noblesse, puisqu’elles sont destinées à donner de l’agrément au style, et qu’elles soient bien a

a disposition des mots, ou dans la signification étrangère qu’on leur donne . Dans ces sortes de figures, les mots sont employ

onservent aux mots leur signification propre ; enfin, les tropes, qui donnent aux mots une signification différente de leur sig

atical de la construction de la phrase, pour empêcher la monotonie et donner plus de grâce au discours. L’inversion, qui est u

ffit, suivant Condillac, pour qu’une ellipse soit bonne. Cette figure donne de la précision, de la vivacité, de l’énergie et

de l’ellipse, admet des mots qui sont inutiles pour le sens, mais qui donnent plus d’élégance et de force à la pensée ou au sen

ortement le caractère d’une passion vive, d’un sentiment profond et à donner au discours plus d’élégance, de force ou de noble

le rang, La vertu, la valeur, la dignité, le sang… Ces deux figures donnent de l’agrément au discours en le rendant plus rapi

ropre à une signification étrangère. Ces figures ont pour résultat de donner plus d’énergie aux expressions, d’orner le discou

lques exemples : Ne vous enivrez point des éloges flatteurs Que vous donne un amas de vains admirateurs. Boileau, Art poéti

autant de la peinture que la métaphore. Son effet particulier est de donner aux descriptions de la force et de la clarté, de

possédée, le nom du lieu où la chose se fait pour la chose même. 219. Donnez des exemples de ces différentes sortes de métonym

Umbras est pour arbores. — Boire la mort, pour boire un breuvage qui donne la mort. 3° Le contenant pour le contenu : Silui

tion et à la tranquillité d’autrui ; et surtout celles qui pourraient donner atteinte à la pudeur, comme on le voit trop souve

ous assiste, Dieu vous bénisse, au lieu de dire : je n’ai rien à vous donner . — Souvent pour congédier quelqu’un, on lui dit :

pensée ? Les figures de pensée sont celles qui, par le tour qu’elles donnent à la pensée, au sentiment, y ajoutent de la force

nges trop au-dessous de mon sujet, tandis que je parais craindre d’en donner d’excessives. La subjection, qui se rapproche be

aveur ? il n’avait eu d’autres relations à la cour que celles que lui donnèrent ses affaires ou ses devoirs ? Le hasard ? on fut

rer ; et, dans une affaire aussi délicate, on crut qu’il fallait tout donner au conseil, et ne rien laisser à la fortune. La c

t qui contient une maxime profonde, une belle moralité. Les sentences donnent du poids et de la force au discours, lorsqu’elles

est pas un triste sort ; C’est s’immortaliser par une belle mort. On donne le nom d’épiphonème à une sentence vive et profon

umet. L’antithèse est une ressource puissante pour l’écrivain : elle donne de la lumière aux pensées, et au discours de la f

es sont naturelles, tirées du fond du sujet, et qu’elles servent à se donner réciproquement de la justesse et de la clarté. 23

; mais quand on a dit ce qu’on a voulu dire, et qu’on le corrige pour donner plus de finesse, de délicatesse ou de force au di

unique refuge, Que deviendra l’effet de ses prédictions ? Qu’il vous donne ce roi promis aux nations ! Cet enfant de David,

d, votre espoir, votre attente ! Oreste, apprenant qu’Hermione s’est donné la mort à l’annonce de celle de Pyrrhus, s’écrie 

Dans la poésie comme dans l’éloquence, cette figure est très propre à donner de la force et du mouvement à la phrase et à la p

à venue. Vous voulez qu’un roi meure, et pour son châtiment Vous ne donnez qu’un jour, qu’une heure, qu’un moment Racine.

le permet la nature de la métaphore. L’effet de la comparaison est de donner plus de grâce et d’éclat au discours, plus de var

Joins un malheureux père à son malheureux fils. A ses mânes sanglants donne cette victime, Et ne t’arrête point au milieu de

tous les sentiments impétueux et de toutes les passions violentes, et donne au discours de l’âme, du feu, de la rapidité et d

en Attila ? J.-B. Rousseau. Lorsque la réponse suit la question, on donne à la figure le nom de subjection. Nous en avons p

Racine. Les poètes emploient quelquefois l’apostrophe seulement pour donner plus de grâce ou de variété à leurs compositions.

i qui me l’ordonne. Les présents qu’il me fait, c’est à toi qu’il les donne . Je me pare des fleurs qui tombent de sa main ; I

et l’enchaînement des périodes. Cette espèce d’harmonie a pour but de donner de l’agrément et de la mélodie au style. Quoique

ans la même proportion, durs et disgracieux à l’oreille. Les voyelles donnent aux mots de la douceur ; les consonnes leur donne

lle. Les voyelles donnent aux mots de la douceur ; les consonnes leur donnent de la force. Selon que les unes ou les autres dom

ffet, quelque sonores que soient les mots, quelque attention que l’on donne au choix qu’on en fait, si leur arrangement est v

que la phrase est un arrangement de mots formant un sens complet. On donne le nom de phrase simple à celle qui ne peut se di

se rattachent ensemble sans dépendance nécessaire, et auxquelles on a donné le nom d’incises. La suppression d’une incise ne

2. Comme si un autre que lui en eût été le sujet, 3. Il continuait à donner ses ordres. Période à quatre membres. 1. Comm

être employée trop souvent parce qu’elle sent l’art et le travail. On donne le même nom, par extension, à toute période nombr

le règle importante que l’on puisse proposer, c’est que, si l’on veut donner à la phrase de l’élévation et de la dignité, les

ngues et sonores, et rendre le discours animé en même temps qu’on lui donne de la douceur et de la pompe, sous peine de tombe

est difficile d’établir sur ce point des principes bien précis, nous donnerons seulement quelques règles générales que Delille e

teur ou difficulté ; une suite de syllabes brèves et de mots coulants donne l’idée de mouvements rapides et doux, et les mouv

tre rendus par des expressions où dominent des consonnes fortes. 284. Donnez quelques exemples. Lenteur, effort, fatigue.

s, emploie naturellement une suite de sons doux et coulants, il saura donner une cadence plus animée aux sensations vives, et

rler ! Le bonheur, la peine et la foi. Heureux l’homme à qui Dieu donne une sainte mère ! En vain la vie est dure, et la

aison qui a mêlé son sang à celui des rois et des empereurs, et qui a donné des reines à la France. Mais que dis-je ? il ne f

ait infectée. II. 293. Que faut-il entendre par épithète ? On donne le nom d’épithète à un qualificatif, ordinairemen

ée, l’image ou le sentiment serait suffisamment exprimé, mais qui lui donne ou plus d’expression, ou plus de noblesse, ou plu

hète ne sert qu’à la peindre sous des traits plus frappants, ou à lui donner une nuance plus fine ou plus délicate. Les épithè

ure des choses et surtout dans les circonstances. Elles contribuent à donner de l’élégance, de la grâce et de la richesse au s

quelques détails les principaux effets des épithètes. Les épithètes donnent du relief à la pensée, pourvu qu’elles conviennen

s une tête innocente. (Iphigénie, I.) Ainsi ce sont elles encore qui donnent un air de noblesse et de fierté à ce début du Lut

vec discernement, surtout dans la prose, et n’admettre que celles qui donnent au style plus d’élégance et de dignité, comme dan

prit : Une épithète, dit Marmontel, qui dans le style ne contribue à donner à la pensée ni plus de force, ni plus de grâce, e

ne doit l’employer qu’autant qu’elle est claire et juste, et qu’elle donne plus de force et d’agrément à la composition. Pou

l’inversion fait sortir de la foule les mots les plus frappants, elle donne encore à la phrase un ton plus vif, comme on peut

é, les anciens rhéteurs voulurent aller plus loin ; ils essayèrent de donner une plus grande extension à la rhétorique, et fir

mécaniquement un orateur d’un homme absolument dépourvu de génie. Ils donnaient des recettes pour composer des discours sur toute

nts, se servir de l’une ou de l’autre de ces méthodes auxquelles on a donné le nom d’analyse et de synthèse. L’analyse consis

onvient le mieux à tous les genres de discours, est celui auquel on a donné le nom de synthèse ; l’orateur indique d’abord le

ir bien préparé ses auditeurs à recevoir l’impression qu’il veut leur donner . Mais il ne peut pas toujours suivre cette règle 

natura imbecilla, dit Quintilien, mutuo auxilio sustineantur. Il en donne cet exemple heureusement choisi : Un homme était

s précautions qu’indique la règle suivante. Quatrièmement. Au lieu de donner du poids à une cause, on risque de la rendre susp

assurer le succès des arguments, outre l’attention qu’il convient de donner à leur distribution, il faut encore les revêtir d

stribution, il faut encore les revêtir du style le plus propre à leur donner de la force, et les débiter de manière à l’augmen

e ne puis, à cet égard, que renvoyer le lecteur aux conseils que j’ai donnés dans mes précédentes Lectures, en traitant du sty

des recherches métaphysiques sur la nature de chaque passion, ils en donnèrent des définitions, des descriptions ; ils traitèren

s. (Horatius, Ars poet., v. 101.) Cette émotion qu’éprouve l’orateur donne à ses paroles, à ses regards, à ses gestes, à tou

son importance. Quintilien, qui l’a traité avec beaucoup de sens, se donne la peine de nous faire connaître les moyens dont

vement, il prend le plus sûr moyen de les glacer tout à fait. Je vais donner un exemple de pathétique, et je l’emprunterai à C

i à Cicéron ; il servira d’éclaircissement aux règles que je viens de donner , et principalement à la dernière. Je le tirerai d

antage, ne fait que refroidir son animosité. Tant il est dangereux de donner un trop libre essor à une imagination brillante,

oles articulées, qu’elle est le véritable langage de la nature, qui a donné à tous les hommes ces moyens d’exprimer leurs pen

. L’habitude de ménager sa voix, et de lui faire prendre divers tons, donne un grand avantage à l’orateur. La voix, chez tous

êter plus de force à sa voix ; et il sera toujours plus facile de lui donner plus de volume, de lui donner une vigueur plus co

et il sera toujours plus facile de lui donner plus de volume, de lui donner une vigueur plus constante, lorsqu’on aura pris,

l’orateur qui s’énonce avec peine fait souffrir ceux qui l’entendent. Donnez donc à votre voix tout son développement, mais en

sons ne produisent plus que l’effet d’un retentissement confus ; elle donne encore à l’orateur le désavantage de faire penser

it peut-être s’attacher davantage à bien articuler les sons qu’à leur donner de la force. Il faut moins de voix qu’on ne pense

à quoi les orateurs doivent être toujours attentifs : il faut qu’ils donnent à chaque son une durée convenable, et qu’ils pron

ce qu’on ne saurait trop leur recommander. Ce genre de prononciation donne à un discours du poids et de la dignité. Il est d

lieu, s’appliquer à se faire une bonne prononciation, c’est-à-dire à donner à chaque mot le son consacré par l’usage, et à év

arler avec grâce et noblesse. Ce n’est que de vive voix que l’on peut donner des instructions à cet égard. Mais il est une obs

la reconnaître dans chaque mot, c’est une règle essentielle de ne lui donner , en parlant en public, que l’accent qu’on lui don

tielle de ne lui donner, en parlant en public, que l’accent qu’on lui donne ordinairement dans la conversation. Un grand nomb

s la prolongent, multiplient les accents dans un même mot, et croient donner ainsi plus de gravité ou plus de force à leur dis

t. Cette manière de parler, que l’on appelle théâtrale ou emphatique, donne au discours un air d’affectation qui lui ôte beau

ntention de se rendre plus intelligible, mais encore dans le désir de donner à ce qu’il dit plus de force et de grâce. Ces par

u discours. Il faut quelquefois autant d’attention que de talent pour donner aux morceaux les plus simples et aux passages les

jours juste et gracieux est de fixer l’attention des auditeurs, et de donner à ce qu’on dit plus de poids et plus de force. Pr

ndrait complètement inintelligible, si on le marquait à faux. Pour en donner un exemple, nous allons prouver que la phrase la

porte l’accent, ou sur lequel la voix appuie davantage, et l’on peut donner deux significations diverses à la même pensée, en

on sens, dont les résultats sont trop importants pour être dédaignés. Donner à chaque mot l’accent convenable, est une preuve

saillants. Ce n’est qu’en les employant avec réserve qu’on peut leur donner quelque poids. S’ils reviennent trop souvent, si

onner quelque poids. S’ils reviennent trop souvent, si l’on cherche à donner une haute importance à toutes ses paroles, en pro

Après le renforcement de la voix, c’est aux pauses que l’orateur doit donner son attention. Il y en a de deux espèces, les pau

es à fixer plus particulièrement l’attention des auditeurs, et à leur donner l’espoir d’entendre quelque chose de remarquable,

re, assujettie au caprice de l’écrivain, et souvent incorrecte ; elle donne presque toujours à la prononciation une uniformit

ent, pour en adopter un tout différent. Voilà ce qui, de nos jours, a donné au débit en général, et surtout à celui des sermo

fatigant et si monotone. On s’est écarté de la nature, on a cherché à donner au discours une beauté factice, en substituant un

te, et se place, par conséquent, hors de la nature. La règle que j’ai donnée pour le ton à prendre lorsqu’on parle en public,

t qu’il avait. Engagé au milieu d’une discussion publique, il ne peut donner son attention à ses intonations et à ses gestes s

u’il soit très difficile de composer un discours élégant sur un sujet donné , et de le débiter de manière à faire plaisir à un

able que soit d’ailleurs ce genre de mérite, j’ai cependant essayé de donner une bien plus haute idée de l’éloquence. J’ai dém

des autres qualités morales de la personne qui nous parle. Ces vertus donnent à ce qu’elle dit du poids et de la force ; bien p

une autre bien plus importante encore, et à laquelle peut-être on ne donne pas toute l’attention qu’elle mérite ; c’est que

nobles et élevées ont une énergie entraînante et irrésistible ; elles donnent à nos paroles une ardeur, Une flamme qui se commu

oquents doivent donc s’exercer à la pratique de toutes les vertus, et donner à leurs sentiments la plus grande délicatesse et

ée nouvelle, ou développe et corrige celles que l’on a conçues ; elle donne de la vivacité aux pensées et excite l’émulation.

é et cette abondance d’expressions [copia verborum] que peuvent seuls donner de fréquents exercices de ce genre. Les assemblée

’éloquence ; et pour cela, je crois devoir répéter l’avis que je leur donnais dans une de mes précédentes Lectures, de choisir

e les écrivains postérieurs ont puisé presque tout ce qu’ils nous ont donné de plus profond sur le cœur de l’homme et sur les

art oratoire ou l’art de parler en public ; je me suis efforcé de lui donner une forme aussi régulière que le sujet le permett

i leur sont plus particulièrement applicables. Il me serait facile de donner un long développement à cette dernière partie de

ux formes du gouvernement et aux mœurs, telles que les encouragements donnés par les chefs de l’État, l’émulation excitée entr

ut se refuser à admettre encore que les progrès de la société ne nous donnent quelques avantages sur les anciens dans nos jugem

à pourquoi les génies médiocres ont pu tout essayer ; mais il n’a été donné qu’à un bien petit nombre de s’élever au-dessus d

s ? C’est la chaleur des exercices plutôt que celle des vêtements qui donne de la force à l’esprit comme au corps ; souvent m

es ; ils peuvent aussi, dans quelques genres d’ouvrages de goût, nous donner de très bons exemples d’une manière d’écrire pure

porains eussent été perdus pour nous, lui seul aurait suffi pour nous donner une haute idée du goût et du génie de ce grand si

teurs une copie fidèle de la nature humaine. Cependant on ne peut pas donner le nom d’histoire à tous les récits, bien que les

istorique. C’est ce que l’on doit conclure de l’exposition qu’il nous donne du plan de son ouvrage au commencement de son tro

d’unité qui appartient à ce genre de composition, et j’ai tâché d’en donner l’idée la plus juste. Maintenant je ferai observe

cessaire pour se rendre compte de la manière d’agir des individus, et donner une idée exacte de leur caractère ; la seconde, p

ne plus longue expérience des différents modes de gouvernement nous a donné plus de lumières et d’intelligence dans les affai

affaires générales. La lecture attentive des historiens grecs ne nous donne qu’une notion imparfaite de la force, de la riche

pendant pas reprocher à tous les historiens de l’antiquité de ne nous donner aucune instruction sur la politique, car il n’en

re plus lumineuse encore. Lorsque nous demandons qu’un historien nous donne sur le sujet qu’il traite des vues profondes et i

ques, il interrompe à tout moment le cours de son récit. Il doit nous donner les instructions nécessaires pour l’intelligence

r l’intelligence des affaires dont il écrit l’histoire ; il doit nous donner une idée de la constitution, de la force, des rev

fait une observation très profonde, mais il la fait sans vouloir lui donner la forme d’une réflexion morale ; elle se présent

n de nous faire suivre avec facilité le cours des événements, et nous donner le plaisir de voir comment ils se lient les uns a

arités heureusement choisies qui intéressent et attachent le lecteur, donnent à un récit du corps, de la vie, de la couleur, et

storique. La plupart des historiens anciens ont excellé dans l’art de donner à leurs récits toutes les qualités dont nous veno

t moral et politique ; et, par le développement des raisons opposées, donnaient une juste idée de la manière de voir des différen

iscutent les raisons sur lesquelles s’appuient les partis opposés, ou donnent l’analyse et la substance des discours qui ont ét

ifficile. Ces tableaux sont en général regardés comme des preuves que donne l’historien de son talent dans l’art d’écrire ; e

ns instructifs, doit être simple dans son style ; non content de nous donner une esquisse générale, il nous fera voir distinct

fidèle, clair et complet. Dans des mémoires, l’auteur cherche moins à donner une connaissance exacte de tous les événements qu

es choses utiles et curieuses, enfin que les connaissances qu’il nous donne soient dignes de notre attention. Ce genre a quel

les détails domestiques les plus insignifiants en apparence qui nous donnent souvent l’idée la plus juste du caractère d’une p

la religion, à la littérature, enfin à tout ce qui peut contribuer à donner une connaissance exacte du caractère et du génie

contribue le plus à embellir une composition philosophique, et à lui donner à la fois plus de grâce et d’utilité, c’est d’écl

exact ; car elles ôtent à la philosophie ce qu’elle a d’abstrait, et donnent plus de force à ses spéculations, en montrant ses

aractère et la manière de s’exprimer de chacun des interlocuteurs, et donner à tous des pensées et des expressions conformes à

t agréable, qui, au moyen du partage d’opinion entre les personnages, donne une juste idée des arguments que l’on peut avance

nt à s’entretenir sur quelque matière importante. Tout ce qu’ils nous donnent à connaître, c’est que l’un des personnages, homm

uvons refuser notre admiration aux formes qu’il emprunte ; elles nous donnent une haute opinion de la sublimité du génie de l’a

ons sur divers sujets de morale, auxquels l’auteur a jugé à propos de donner une forme épistolaire. Lorsqu’on écrit une lettre

t célèbres de Pline le Jeune. Le style en est élégant et poli ; elles donnent de l’auteur l’idée la plus avantageuse ; mais, po

orte que son style a toujours un peu moins de ce doux abandon que lui donnerait l’auteur qui ne serait véritablement qu’un ami qu

nt de pureté et d’élégance que lui-même ; cette observation doit nous donner encore une plus haute idée des manières et du goû

mposer toutes les chansons d’une nation, il laissait aux autres à lui donner des lois. Ce propos fort sage peut s’appliquer au

uerriers des nations voisines venaient jouter de valeur et d’adresse, donnèrent naissance à ce merveilleux système de chevalerie,

atesse et leur modestie. Ces ouvrages furent les premiers auxquels on donna le nom de romans. L’origine de ce nom se rapporte

ment général opéré dans les mœurs de l’Europe entière, commencèrent à donner un tour nouveau aux compositions romanesques. Ce

s, doué de beaucoup d’esprit, mais qui, par malheur, eut le talent de donner une étendue prodigieuse à des ouvrages de pur agr

uisse dire que des romans qui, sans extravagances et sans obscénités, donnent des peintures assez fidèles de la société, soient

ois que la définition la plus juste et la plus claire que l’on puisse donner de la poésie, c’est qu’elle est le langage de la

xalte ses passions, porte son style à la hauteur de ses idées, et lui donne une expression toute différente de celle que pren

gine de la poésie confirmera la justesse de la définition que j’en ai donnée , et servira d’éclaircissement à quelques-unes des

s l’adressons même aux êtres inanimés. Ces divers mouvements de l’âme donnent à l’expression ces tours particuliers que nous av

llement, comme je l’ai déjà fait remarquer, dut rendre plus facile de donner aux mots l’ordre qu’exigeait le rythme poétique o

pportent des nuances distinctives dans la physionomie des nations, et donnent des directions diverses au génie et aux mœurs des

s le Livre de Job. Il paraît que ce sont les Grecs qui, les premiers, donnèrent une forme régulière aux ouvrages de poésie. Dans

’ils prirent successivement des formes plus régulières, et qu’on leur donna les noms par lesquels nous les désignons aujourd’

et toutes les émotions vives qui s’emparaient des hommes. Les regrets donnés à la mort d’un ami firent naître la poésie élégia

aux ornements du poète ; il écrivit en prose, et borna ses efforts à donner des narrations fidèles et judicieuses des événeme

on ; et, pour suppléer à la chaleur naturelle qui leur manquait ; ils donnaient à leurs compositions une sorte d’éclat au moyen d

e plus fâcheuse encore14. Tant qu’elles restèrent réunies, la musique donnait à la poésie de l’énergie et de la vivacité ; la p

consistait presque qu’en certaines inflexions pathétiques que la voix donnait aux mots d’une chanson. Les instruments, tels que

-même ; en le traitant avec tout le développement que je voudrais lui donner , je craindrais d’entrer dans des discussions que

accent. Cet accent ne rend pas la syllabe plus longue, il ne fait que donner au son plus de vigueur ; et la mélodie de nos ver

sensiblement altérée, le vers perd le brillant et la rapidité que lui donnait la césure placée après la quatrième syllabe, il d

oupe que très rarement, mais elle produit le plus heureux effet. Elle donne au vers la marche imposante de l’alexandrin, qui

celui de la prose. Celui qui voudrait les écrire en vers blancs leur donnerait une dureté presque insupportable ; pour soutenir

quelque chose de barbare en latin ; mais des vers anglais auxquels on donnerait la forme des hexamètres, des pentamètres ou des s

et fait enjamber ses couplets18 l’un sur l’autre avec la liberté que donnent les vers blancs. Lecture XXXIX. De la poésie p

e un endroit délicieux. Un seul objet heureusement choisi suffit pour donner une belle couleur à une scène tout entière ; c’es

seconde églogue il fait entendre les plaintes d’un amant malheureux, donne à toute la scène une teinte sombre : Tantum inte

poésie un plus grand nombre de récits, auxquels une douce sensibilité donnerait de la chaleur et de la vie20. L’on regarde Théocr

its les plus aigus de la satire, et, par le détour le plus adroit, se donne la palme à lui-même21. À peu près dans le même te

t le perfectionnement le plus important que les poètes modernes aient donné à ce genre de poésie, et deux pièces italiennes,

che qui caractérise essentiellement la poésie italienne, et dont j’ai donné un exemple, en choisissant, il est vrai, le passa

ent composé des vers qui devaient seulement être lus ou récités, l’on donna le nom d’ode aux poèmes spécialement destinés à ê

sa forme primitive, cette forme sous laquelle les plus anciens bardes donnaient essor à leur enthousiasme poétique, chantaient le

ère, que l’ode est restée inséparable de la musique, contribue à nous donner une idée juste de ce genre de poème, et des quali

le, de philosophie et de critique. D’un autre côté, sa forme même lui donne des avantages sur les écrits instructifs publiés

fférentes manières. Ou le poète choisit un sujet instructif auquel il donne un développement régulier et méthodique, ou bien,

nts rouler. (Trad. de Delille.) En anglais, le docteur Akenside a su donner à son ouvrage didactique sur les Plaisirs de l’Im

ours à ces sortes de compositions est celle à laquelle les Latins ont donné l’épithète de pedestris. La satire, à son origine

Ennius et Lucilius en corrigèrent la rudesse, et Horace finit par lui donner la forme sous laquelle sont présentés les poèmes

la forme sous laquelle sont présentés les poèmes auxquels nous avons donné la dénomination de satiriques. La réformation des

dépend de la rapidité et de la concision du style. Ces qualités leur donnent quelque chose de vif et de mordant qui frappe l’i

n écrivain n’a employé avec plus talent ce style rapide et concis qui donne tant d’énergie à la satire et à l’épître en vers.

de Pope ; nous voyons combien elle ajoute au style, combien elle lui donne d’élévation ; mais il sait la ménager avec tant d

raire, à la vigueur de son expression. Il nous apprend lui-même qu’il donnait dans ses vers rimés plus de concision et, par con

es. On a trouvé qu’il cherchait trop à faire briller son esprit, ou à donner une tournure piquante à ses phrases ; cependant l

dû leur consacrer ici quelques instants d’attention. Une description donne la mesure de l’imagination d’un poète, et fait di

sont nécessairement communes et faibles. Ce sont des mots qu’il nous donne , bien plus que des idées ; le langage dont il se

pas toujours très faciles à concevoir, et les caractères particuliers donnent seuls des idées distinctes. En troisième lieu, to

montrer combien une seule circonstance bien choisie peut embellir et donner de la vérité à une description. Dans le chant con

cription des fontaines, des forêts et des prairies, il n’eût toujours donné qu’un morceau fort insipide, sans ce dernier trai

t lui lance un trop faible javelot ; Pyrrhus, dans sa fureur brutale, donne la mort à l’infortuné vieillard. Chaque circonsta

Delille.) Il est évident que les épithètes employées dans ce passage donnent de la force à la description, et la rendent en mê

les sources où ils pussent puiser leur sublime apprêté. Ces épithètes donnent au langage une espèce d’emphase qui le fait sorti

ords ne sont habités que par des magiciens et des enchanteurs. Horace donne une épithète semblable au fleuve Hydaspe. Un homm

es exemples et les observations dont je les ai accompagnées, pourront donner une idée exacte des qualités que doit réunir une

son style d’expressions vagues ou d’épithètes triviales afin de nous donner une plus haute idée de son sujet, qu’après tous s

Mais leurs oreilles y étaient familiarisées ; et, d’ailleurs, ce mode donnait au style quelque chose de majestueux et de solenn

lle inexprimable grandeur, par exemple, l’intervention de la Divinité donne à une image champêtre dans ce passage d’Isaïe : —

nre ont été si rarement heureux, que les critiques sévères ne veulent donner le nom de poème épique qu’à l’Iliade et à l’Énéid

ieuses dissertations fondées sur une soumission aveugle à l’autorité, donner au sujet le plus simple un air si mystérieux, qu’

cette situation politique, l’instruction la plus utile qu’il pût leur donner était de les bien persuader que la mésintelligenc

a mésintelligence entre les princes amènerait la ruine générale. Pour donner plus de force à son instruction, il imagina ce pl

exactement modelés sur ceux d’Homère, de Virgile et du Tasse. On peut donner des définitions et des descriptions exactes de mi

uer avec précision en différentes classes, parce que la nature leur a donné des caractères sensibles et invariables qui nous

les sentiments élevés qui pénètrent son cœur. Le but du poète est de donner plus d’extension à l’idée que nous avons déjà de

ont les caractères généraux de ce genre de composition ; mais pour en donner une idée plus précise, et pour rendre plus facile

u’Aristote n’emploie pas le mot épisode dans l’acception que nous lui donnons aujourd’hui. Cette expression était originairemen

fixer notre attention, et justifier le pompeux appareil que le poète donne au récit qu’il en fait. Cette qualité est si évid

manque d’une importance suffisante. Une des causes qui contribuent à donner de la grandeur à une action épique, c’est de n’êt

s idées grandes et nobles que doit développer la poésie épique ; elle donne quelque chose de plus imposant aux événements et

éprouvera le désavantage de ne pouvoir, dans un événement bien connu, donner du naturel au mélange de la fiction et de la véri

ne et notre mépris. Cependant, quel que soit le caractère qu’un poète donne à ses acteurs, ils doivent le soutenir jusqu’à la

du poème. Milton a travaillé sur un plan tout à fait différent, et a donné un dénouement tragique à un poème épique. Adam en

succès ; et il est incontestable que toutes les fois qu’un poète nous donne un récit régulier d’une action héroïque, bien lié

augustes et solennelles de la religion ; tous deux l’aident encore à donner à son plan plus d’étendue et de variété, en y fai

il ne doit pas même trop s’écarter de la croyance populaire. Afin de donner un air de vraisemblance aux événements les plus o

er tout entière, comme dans l’Iliade et la Jérusalem. Il est libre de donner la forme qu’il lui plaît à l’exposition, à l’invo

n plus que dans celles de nos temps modernes, tout ce que la nature a donné au génie de hardiesse, de franchise et de liberté

tie la plus intéressante de cette guerre. Par ce moyen, le poète a su donner à son sujet plus d’unité qu’il n’eût pu le faire

t quelques progrès, il parut plus élégant que le poète ou l’historien donnassent eux-mêmes, dans un récit fort court, la substance

’Homère aimait à prendre, a ses avantages et ses inconvénients : elle donne à la composition plus de naturel et de verve, aux

déplacés. En nous donnant une idée de la vivacité des Grecs, il nous donne aussi une idée de leur loquacité. Cependant ces d

et plus vraie. La narration d’Homère est toujours concise, ce qui lui donne beaucoup de grâce et de vivacité ; et si quelquef

leste qui s’agite au moment où il fait un signe d’approbation, ce qui donne à l’image plus de force et de naturel. S’il cherc

té, et nous instruit par les exemples de sagesse et de vertu que nous donnent tous les personnages que le poète a mis en scène.

illustre qu’Énée. Cette idée était par elle-même très brillante, elle donnait au poète la facilité d’élever son plan sur les an

ême, convînt à la nature de son génie, et lui présentât les moyens de donner l’essor à son talent poétique. L’unité d’action e

est une sorte de mérite qui, dans une épopée, approche du sublime, et donne au poète le pouvoir de rendre son ouvrage plus in

les différends et dans les guerres entre César et Pompée : au lieu de donner de l’importance à des faits si récents et si conn

stamment à la supériorité de César. Mais le caractère auquel le poète donne une préférence marquée, c’est celui de Caton ; il

accomplissons. La Divinité n’a pas besoin de parole ; celui qui nous donna la vie nous apprit en même temps tout ce que nous

suffisamment lié au sujet principal. Une grande variété de caractères donne au poème de la vie et du mouvement, et ces caract

On dirait que ce poète affecta de n’adopter aucun plan régulier, pour donner un plus libre essor à l’imagination la plus fécon

dans le royaume de Mélinde. Vasco, pour répondre au désir du roi, lui donne des détails sur l’Europe, sur l’histoire du Portu

on des dieux d’Homère. Il est vrai qu’à la fin de l’ouvrage, l’auteur donne une espèce de correctif à sa mythologie ; mais ce

ulières sur des points de morale. Presque tous les poètes épiques ont donné la description d’une descente aux enfers ; et, da

r le noble enthousiasme de l’archevêque de Cambrai. Les détails qu’il donne sur le bonheur des justes sont autant de descript

rdu au nombre des poèmes épiques. Mais, quelque nom qu’on veuille lui donner , il est incontestable que ce ne soit une des plus

tout le poème. Milton ne l’a pas représenté sous les traits que nous donnons ordinairement aux esprits infernaux ; il convenai

t variée, nous montre quelle élévation la mesure et le nombre peuvent donner à notre langue. Ses vers blancs n’ont pas cette m

odernes ont souvent agitée. Il faut avouer que le chœur contribuait à donner à la tragédie plus de magnificence, et en même te

e musique, c’était celle qui plaisait le plus aux spectateurs, et qui donnait le plus de pompe à la pièce. Ensuite le chœur n’e

nts qui les intéressaient, en tiraient des instructions morales, leur donnaient des avis et des conseils, et, dans les entractes,

le poète en peut être souvent fort embarrassé, et si elle contribue à donner plus de pompe au spectacle, elle contribue aussi,

onnaître les personnages qui doivent jouer un rôle dans la pièce ; il donnera une idée de leurs projets, des motifs qui les fon

en un acteur seul s’avançait sur la scène avant la représentation, et donnait au spectateur une véritable explication de la piè

ut que la conversation entre les premiers acteurs amenés sur la scène donne une idée claire et précise du sujet. L’intrigue d

plus simple et en même temps la plus satisfaisante que l’on puisse en donner . La nature, à la fois bonne et sage, a voulu que

ce pour nous, s’accroît encore de l’approbation secrète que nous nous donnons à nous-mêmes. Nous nous savons bon gré d’éprouver

e seule représentation, sont des licences qui choquent l’imagination, donnent à une pièce quelque chose de romanesque et d’invr

ait violée, nous en éprouvions un sentiment désagréable. C’est ce qui donne de l’importance à la règle des trois unités, et c

evé, comme des héros célèbres ou des princes ; et la raison qu’ils en donnent , c’est que les malheurs et les souffrances qu’épr

du rang qu’ils occupent peut ajouter plus de pompe au spectacle, peut donner plus d’importance au sujet, mais ne contribue que

ntéresser aux infortunes qu’éprouvent les personnes vertueuses, et de donner une représentation fidèle des choses de cette vie

n diriger, ni leur mettre un frein. La jalousie porte Othello jusqu’à donner la mort à son épouse innocente ; Jaffier, engagé

e des hommes, et qui, par cela même, appartiennent à la tragédie, lui donnent un air trop puéril ou trop efféminé. L’Athalie de

plupart du temps, que cette espèce de description secondaire que nous donnent les poètes tragiques, au lieu de nous parler le l

qui éprouve cette impression tient alors un tout autre langage ; elle donne à sa douleur un libre essor, elle implore la piti

ura prodigué des pensées forcées ou éloignées de la nature, pour nous donner une idée exagérée de ce qu’éprouvent les personne

e. Elles perdent tout leur effet si on les multiplie mal à propos, et donnent au style un ton pédant et déclamatoire. C’est le

bannir de la tragédie toute réflexion morale. Placées à propos, elles donnent de la dignité à une composition, et dans bien des

cette circonstance, jointe à celle dont j’ai parlé, ne peut que nous donner une idée peu favorable des représentations dramat

agédies de M. Thomson sont trop remplies d’une morale sévère qui leur donne de la dureté et de la roideur. Tancrède et Sigism

es qui présentent quelques bizarreries aux yeux de l’observateur, qui donnent prise à la critique, qui exposent certaines perso

ut, au contraire, nous séduire et nous tromper par les couleurs qu’il donne aux objets ; et il est souvent plus difficile de

t dominant, de ses travers et de ses vices. C’est là le seul moyen de donner à la récréation qu’il nous offre quelque importan

esque tous les auteurs comiques de cette nation. Les Anglais semblent donner la préférence à la comédie d’intrigue. Dans les p

emps qu’elle est utile au développement des caractères que l’auteur a donnés à ses personnages. Car il ne doit jamais oublier

rs à ce moyen pour faire ressortir davantage leurs caractères ou leur donner plus de développement. Une personne violente et e

t que les antithèses dans le discours ; elles peuvent quelquefois lui donner de la vivacité, mais c’est un ornement où l’art e

du génie ; mais, en général, ses pièces ne sont pas faites pour nous donner une haute opinion du goût et de l’esprit de ses c

ui fait le plus d’honneur à ce théâtre, celui auquel ses compatriotes donnent avec raison la première place, c’est Molière. De

aisément une idée de la direction que de pareils spectacles pouvaient donner aux mœurs de la jeunesse des deux sexes. Tels fur

e de comédie sérieuse ou touchante, et à laquelle ses adversaires ont donné le nom de comédie larmoyante, n’est pas d’inventi

s des idées grandes, élevées, imposantes, idées auxquelles nous avons donné le nom de sublimes, quelque belle qu’en soit la d

ession s’évanouit, si la pensée est trop faible ou trop légère pour y donner prise : Ventus ut amittis vires, nisi robore dens

oldats trahis ne l’ont point achevé ! « Camille, présente à ce récit, donne des larmes à ses frères : HORACE. Tout beau, ne

s que nous dans la création des termes nouveaux. Pope est celui qui a donné à leurs vers le plus de précision, et Milton le p

d’énergie. » Du langage figuré. Tome I, page 241. Marmontel a donné , dans ses Éléments de littérature, une dissertati

Je ne te reprocherai ni ce que lu me coûtes, ni les peines que je me donne pour y suffire (prétérition) ; mais, je t’en prie

me ; il prend le caractère des sentiments et de l’expression que leur donne naturellement celui qui écrit. Écoutons Buffon dé

et concise, ou pour l’éloquence douce, gracieuse, insinuante, ils ont donné la préférence tantôt à Démosthène, tantôt à Cicér

serait difficile de réduire en démonstration la préférence qu’on peut donner à l’orateur de Rome ou à celui d’Athènes. C’est i

oisir : car enfin chacun peut suivre son penchant, pourvu qu’il ne le donne pas pour règle ; et loin de mettre, comme on fait

je ne saurais, sans ingratitude, refuser mon suffrage à celui qui me donne tous les plaisirs. Ce n’est pas qu’il me paraisse

ec les belles péroraisons du nôtre ; mais aussi la langue attique lui donnait des avantages et des beautés que la nôtre n’a pas

r d’Isocrate. Mais ce n’est pas l’étude qu’il en a pu faire qui lui a donné ce qu’il y a dans chacun d’eux ; il l’a tiré de l

e l’État semblait le plus favoriser son développement. Voltaire avait donné la raison de cette inertie : « On a, dit-il, quel

our n’en pas priver le lecteur, nous allons la rapporter ici. « Pour donner une idée de l’espèce d’éloquence employée par les

amine encore dans le xxxive  chapitre du Siècle de Louis XIV, et il y donne la supériorité aux modernes sur les anciens, du m

ns toujours justice au beau. Est-il laid pour être nouveau ? Pourquoi donner la préférence Aux méchants vers du temps jadis ?

pu. « La nature n’est point bizarre ; mais il se pourrait qu’elle eut donné aux Athéniens un terrain et un ciel plus propres

et, comme tout y est intéressant et utile, il serait impossible d’en donner un extrait véritablement utile et véritablement i

. M. de Fénelon, qui avait beaucoup de l’un et de l’autre, n’a jamais donné son Télémaque que sous le nom des Aventures de Té

é que la rime, irritant, pour ainsi dire, à tout moment le génie, lui donne autant d’élancements que d’entraves ; qu’en le fo

n en récit d’une action intéressante et mémorable. » Voltaire nous en donne une définition plus concise : « c’est un récit en

mérite. “Si vous vous faites scrupule, disait le célèbre Addison, de donner le titre de poème épique au Paradis perdu de Milt

Paradis perdu de Milton, appelez-le, si vous voulez, un poème divin, donnez -lui tel nom qu’il vous plaira, pourvu que vous co

. Tome II, pages 188 et 253. Blair, d’après la définition qu’il donne de l’épopée, et d’après l’idée qu’il s’était form

confond toutes les idées, on transpose les limites des arts quand on donne le nom de poèmes à la prose. Le Télémaque est un

ept classes ; habiller la première de blanc avec une frange d’or, lui donner un anneau et une médaille ; habiller la seconde d

e vert avec une médaille, sans anneau et sans frange, etc. ; et enfin donner aux esclaves des habits gris-brun…” » Milton.

le royale fut rétablie. Il fut compris dans l’amnistie que Charles II donna aux ennemis de son père ; mais il fut déclaré, pa

e rapport à la religion était alors hors de mode. Enfin, Thompson lui donna trente pistoles de cet ouvrage, qui a valu depuis

quelques morceaux de Milton et de Shakspeare. M. Dupré de Saint-Maur donna une traduction en prose française de ce poème sin

quels il osa peindre Dieu, et le caractère encore plus brillant qu’il donne au Diable. On lut avec beaucoup de plaisir la des

t les railleries des anges et des diables, pendant la bataille qui se donne dans le ciel ? Ces mêmes critiques ont jugé que M

rès un ordre si positif la victoire reste indécise ? Et pourquoi Dieu donne-t -il un ordre inutile ? Il parle, et n’est point ob

ujets tragiques, Cléopâtre et Didon. Après soixante-douze ans, Mairet donna , dans sa Sophonisbe, une forme et un style un peu

grossier comme le siècle où il vivait. Aucune traduction française ne donne de Shakspeare une idée bien exacte ; ceux qui ont

genre de composition, que comme une entrave inutile qui ne sert qu’à donner au dialogue moins de naturel et de vérité. Nous d

judicieux critiques de notre nation, et surtout par un auteur qui eût donné au théâtre, avec un égal succès, des comédies du

demanda pardon au public de s’être abaissé jusqu’à faire des vers. Il donna une ode en prose, et une tragédie en prose ; et o

nte. Tome II, page 307. C’est, je crois, Voltaire qui a le premier donné ce nom au genre de composition dramatique que La 

s mulets. » Voici comme, dans son Dictionnaire philosophique, il nous donne l’histoire de ce genre : « Quelques personnes s’

elle de condition. Le fils, beaucoup plus impertinent que la mère, se donnait des airs de seigneur ; et son plus grand air étai

lement écrite ; mais ayant été refusée, elle demanda la permission de donner ce sujet à M. de La Chaussée, jeune homme qui fai

« Quand la comédie fut ainsi défigurée, la tragédie le fut aussi : on donna des pièces barbares, et le théâtre tomba ; mais i

il peut se relever. » La Harpe, dans son Cours de Littérature, nous donne son avis sur ce genre de composition littéraire,

t ; et, dans le préambule de son examen des pièces de La Chaussée, il donne ainsi les motifs de l’introduction du drame, et l

sur notre théâtre ce genre de comédie mixte, dont les anciens avaient donné l’idée dans l’Andrienne, mais qui, plus étendu ch

loquentem. (J. Lucas, lib. II. Paris, 1675.) 6. Je vais essayer de donner sur cette matière quelques avis généraux, qui peu

te manière qu’on exprime la sensibilité ou l’intérêt. Shakspeare nous donne , à ce sujet, des conseils excellents : « Mettez p

n lui toutes leurs différentes vertus. » 9. La description que nous donne César de la consternation que produisirent dans s

par Gaguin. (Note du Trad.) 13. Grammaticus était un surnom que lui donnèrent ses contemporains. Plusieurs pays se disputent l’

ses contemporains. Plusieurs pays se disputent l’honneur de lui avoir donné le jour ; mais l’on croit assez généralement (Éra

ngage. Il prouve que la manière dont nous lisons les vers latins leur donne une mélodie à peu près semblable à celle de nos v

nonçons pas selon les règles de la quantité des anciens, de manière à donner à une syllabe longue la durée de deux brèves ; ma

mple ni aussi ignorante de sa beauté qu’elle cherchait à le paraître, donne pour exemple qu’elle la surprit un jour au bord d

t on ne peut plus naturelle, et bien différente de l’idée que nous en donne M. Addison. Cette censure du Tasse n’appartient p

ésordre de l’ode est un effet de l’art, mais il faut prendre garde de donner trop d’étendue à cette proposition. On autorisera

. Il regarde la nature et l’existence, de l’œil que la nature seule a donné au poète, cet œil qui, dans un objet, voit et sai

 ; c’est comme si l’on reprochait à un peintre, dit Voltaire, d’avoir donné à ses personnages le costume du temps où il vivai

rit, et que je n’en ai jamais rencontré de traduction. M. Haylay en a donné une analyse complète dans les notes de son Essai

lui qu’envers les autres, et qu’elle lui avait accordé le pouvoir de donner plus d’étendue à ce qui est vaste, plus d’éclat à

effroyable. Aussi a-t-il fait choix d’un sujet sur lequel il pouvait donner un libre essor à son imagination sans craindre d’

s pas trouvé cette définition assez exacte, nous avons cru devoir lui donner un peu plus d’extension pour la rendre plus juste

, adresse à ses enfants lorsqu’elle a formé l’affreux dessein de leur donner la mort ? quoi de plus naturel que la description

ois, de manquer d’études, est le plus grand éloge que l’on puisse lui donner  ; la nature seule était son guide. Ce n’est point

ngées ; d’autres où l’attendrissement va jusqu’aux larmes. Il ne faut donner exclusion à aucun genre, et si l’on me demandait

intérêts, tournèrent en moins de rien en ridicule la morgue qui avait donné aux amis de M. de Beaufort le nom d’Importants ;

le1 de tous ceux qui ont plus de vanité que de sens, ne manqua pas de donner en toute sorte d’occasions aux moindres bagatelle

sions aux moindres bagatelles. L’on tenait cabinet mal à propos, l’on donnait des rendez-vous sans sujet ; les chasses mêmes pa

roi1 n’altéra point l’état des choses. La fameuse victoire de Rocroy2 donna autant de sûreté au royaume qu’elle lui apporta d

u. Le roi son père, qui n’aimait ni n’estimait la reine sa femme, lui donna , en mourant, un conseil nécessaire pour limiter l

t quelque mine de disputer la régence, et La Frette, qui était à lui, donna de l’ombrage parce qu’il arriva une heure après l

nt justifiés, tous ceux qui avaient perdu des charges rentrèrent ; on donnait tout, on ne refusait rien, et madame de Beauvais,

incre, parce qu’il n’y a rien à combattre, ce qui est très-rare, elle donne à leur autorité un éclat pur, innocent, non mélan

l faire. Il faut avouer qu’il seconda fort habilement son bonheur. Il donna toutes les apparences nécessaires pour faire croi

nse qui hurlait dans la salle du palais : Broussel ! Broussel ! et il donna arrêt par lequel il fut ordonné que l’on irait en

ommissions pareilles, et qu’il serait informé contre ceux qui avaient donné ce conseil comme contre des perturbateurs du repo

dent parla à la reine avec toute la liberté que l’état des choses lui donnait . Il lui représenta au naturel le jeu que l’on ava

, qui ait paru dans son siècle, demeura ferme et inébranlable1. Il se donna le temps de rallier ce qu’il put de la compagnie 

ssembla en même temps dans la grande galerie ; l’on délibéra, et l’on donna arrêt par lequel la reine serait remerciée de la

tter les armes que l’effet ne s’en fût ensuivi4. Le parlement même ne donna point d’arrêt pour les faire poser, qu’il n’eût v

l’ont aussi très-bien apprécié de nos jours. 3. « Ils s’étaient fait donner ce nom, a dit M. Cousin, par leurs airs d’importa

s Mémoires de Huet (l. III), écrits en latin, et dont M. Ch. Nisard a donné une traduction française. 3. On citerait diffici

et éloge de M. de Barante : « Le cardinal de Retz, plus que personne, donna du charme et de la vie à l’histoire écrite avec d

modes. Le temps a fait justice de cet excès ridicule auquel on avait donné le nom d’anglomanie. Une sage critique nous a écl

livrer à l’étude avec ardeur. Il faisait sa logique, et on lui avait donné pour sujet d’une dissertation un essai sur le bea

e ses jeunes amis, elle reçut ensuite quelques développements, et fut donnée au public par le savant docteur John Blair, chano

la sagesse des principes ; mais il n’avait encore rien publié qui pût donner à son nom l’éclat dont il devait briller dans la

es personnes les plus distinguées de la ville. Cette première lecture donna une si haute idée de l’excellence des principes l

la littérature, sont des talents bien reconnus en M. Prévost, et qui donnaient au public le droit d’exiger de lui une excellente

rce est au-dessus d’elle. Ce n’est point le nom de douceur qu’il faut donner à cette lâche complaisance, et la recommander aux

comme eux, nous avons comme eux nos torts et nos besoins ; elle nous donne une idée juste de notre condition et de nos devoi

e de modération dans l’exercice de son autorité, les conseils qu’elle donne semblent être ceux d’un ami, et la modestie plein

rité, prépara un autre volume de sermons dont les mêmes libraires lui donnèrent trois cents livres sterling ; il en publia ensuit

eux qu’ils auraient pu composer eux-mêmes. Le roi d’Angleterre voulut donner à l’auteur une marque particulière de son estime

me sous laquelle elles furent présentées dans ses leçons. S’il ne les donne pas comme un ouvrage entièrement original, il ne

tée aux preuves nombreuses de cette vérité : qu’il est plus facile de donner le précepte que l’exemple. Lecture première. I

sont de méprisables efforts pour embellir de telles pensées, et leur donner une solidité spécieuse, qui trop souvent ont avil

e toute composition estimable. C’est le poli que la rhétorique sert à donner , et nous savons que les substances solides peuven

taines expressions techniques, au moyen desquelles quelques personnes donnent une tournure savante à leur pointilleuse censure.

gens, ce qui a paru le plus important aux hommes sensés, est de leur donner de bonne heure une idée des plaisirs du goût. On

de la beauté, de quelque genre qu’elle soit ; sentiment qui nous fait donner avec plaisir notre approbation à tout ce qui port

mmense supériorité que, pour le perfectionnement du goût, l’éducation donne aux peuples civilisés sur les nations barbares, e

pas qu’un fréquent exercice et une attention soutenue ne puissent lui donner un très grand développement. Nous en avons une pr

e l’admiration générale. En éloquence et en poésie, les Asiatiques ne donnaient leurs suffrages qu’aux productions surchargées d’

conclure qu’il est quelque règle qui détermine la préférence que l’on donne au goût d’un homme sur le goût d’un autre homme ;

ine puisse rendre cet hommage, quelle sera l’autorité compétente pour donner des règles à nos goûts opposés et divers ? Il n’e

ui n’est digne d’aucune estime. Mais, quoique de telles circonstances donnent quelque apparence de caprice aux jugements du goû

auses d’une détermination prompte et sûre ; mais une faculté qui nous donnerait toujours le pouvoir d’apprécier avec exactitude c

puissance ou les préjugés peuvent, dans un temps, ou chez une nation, donner une réputation temporaire à un auteur médiocre, o

loi de la critique considérée comme un art. La perfection n’a pas été donnée au génie de l’homme, et il n’est point d’écrivain

si injuste. Certaines préfaces suppliantes ne sont point faites pour donner du génie de quelques écrivains une idée bien favo

peuvent sans doute les perfectionner beaucoup, mais jamais ils ne les donnent . De même que le génie est une faculté plus élevée

limites, c’est apparemment une loi de notre nature, qu’il ne soit pas donné au même homme de mettre dans ce qu’il exécute de

uisent dans notre esprit le sentiment de la beauté, nous n’en pouvons donner que les raisons les plus insuffisantes. La nature

c’est au milieu du calme de la nuit qu’il se fait entendre. Pour nous donner une idée plus sublime de la Divinité, on l’a souv

ient bien différents. Ici s’élève la question de savoir s’il nous est donné de découvrir, dans ces objets divers, une qualité

sublimes, à laquelle nous ne pouvons rapporter toutes les autres sans donner à ce mot le sens le plus forcé. L’auteur des Rech

pouvoir supérieur qui a dû concourir à sa production. Cependant je ne donne pas cette opinion comme une théorie générale ; il

impropre que nous venons d’indiquer. Il commence, il est vrai, par en donner la définition la plus juste, en disant que « c’es

s des idées grandes, élevées, imposantes, idées auxquelles nous avons donné le nom de sublimes, quelque belle qu’en soit la d

es deux armées, le poète semble avoir rassemblé tous ses efforts pour donner à sa description une magnificence imposante. La n

curls,     and gives  the nod, secoue ses ambroisiennes boucles, et    donne le   signe            The stamp of fate,   and sa

é étaient inséparables du style sublime ; dans la définition que j’ai donnée de ce genre de style, j’ai ajouté que la force ét

engendre un sentiment trop violent pour être durable ; le plaisir que donne la beauté peut subsister longtemps. Celle-ci est

aquelle tous sont redevables du don de plaire. Les objets auxquels on donne le nom de beau sont si différents, que ce n’est p

uisent est à peu près toujours la même, et c’est pour cela que l’on a donné à tous l’épithète de beau ; mais les causes de ce

e courbe appliquée13 aux corps solides, et l’un des exemples qu’il en donne est celui de la vis sans fin d’un tourne-broche ;

timent de convenance et de justesse a tant de pouvoir sur nous, qu’il donne une apparence étrange et disgracieuse à des objet

nous a rendus familiers font sur nous une impression trop faible pour donner à nos facultés un exercice qui puisse nous plaire

és ou de ces dispositions de l’âme à laquelle notre goût nous porte à donner la préférence, nous trouvons toujours des écrivai

langage qu’ils sont censés tenir, on peut avec un peu plus de raison donner le nom d’imitatif à l’art qu’il emploie, et le ge

venu au point où nous le trouvons aujourd’hui. L’histoire que je vais donner de son perfectionnement nous fournira des observa

cations plus étendues furent devenues nécessaires, et qu’on essaya de donner à chaque objet un nom qui lui fût propre, comment

de la couleur verte ; ainsi, dans les commencements du langage, pour donner un nom à quelque chose de rude ou de violent, on

sans choix et sans raison. Quelques motifs devaient toujours porter à donner tel nom de préférence à tel autre, et nous ne pou

ou moins exacte, suivant la facilité que l’instrument de la voix leur donnait pour produire cette imitation. Quand il s’agissai

ose leur langue n’est pas très considérable ; mais qu’en parlant, ils donnent au même mot jusqu’à cinq prononciations diverses,

cette manière, lui font exprimer cinq choses différentes, ce qui doit donner à leur langage une apparence de chant ou de musiq

mateurs de la musique que les Romains, et pour avoir, en conséquence, donné plus de soin à l’harmonie de la prononciation dan

stable que des modulations plus variées et des mouvements plus animés donnent aux sentiments une expression plus vive et plus a

is énergique et expressive, et que par leurs cris et leurs gestes ils donnaient de la force aux idées qu’ils ne pouvaient exprime

t étant ceux avec lesquels ils étaient le plus familiarisés, ils leur donnèrent des noms longtemps avant d’en avoir imaginé pour

s intérieurs visibles pour les autres. Mais la nécessité seulement ne donna pas naissance au style figuré ; lors de la format

t il désire la possession, et qui prie un de ses compagnons de le lui donner . Si ce sauvage ne sait pas le nom de ce qu’il veu

n question. Il ne dira pas, selon la construction de notre langue : «  Donne à moi ce fruit ; » mais, selon l’ordre du latin :

e : « Donne à moi ce fruit ; » mais, selon l’ordre du latin : « Fruit donne à moi, » Fructum da mihi ; car son attention est

r à le suivre. Accoutumés aujourd’hui à un ordre bien différent, nous donnons le nom d’inversion à cette manière de parler, et

es, avec le temps, inventèrent ces sortes de caractères auxquels on a donné la dénomination d’hiéroglyphiques ; et l’on peut

l’art d’écrire, que l’on tenta vers les premiers âges du monde, pour donner un peu plus d’étendue aux ressources que présenta

riture sacrée ; elle leur devint exclusive, et ils l’employèrent pour donner un air mystérieux à leur science et à leur religi

e se borne pas à agir sur un cercle étroit d’auditeurs, et qu’il nous donne la faculté d’étendre nos pensées au loin, et d’en

rètes naturels des affections de l’âme. Ils écartent toute équivoque, donnent de la chaleur aux expressions, et opèrent sur nou

r des interjections ou des exclamations, ils éprouvèrent le besoin de donner un nom aux objets dispersés autour d’eux, et c’es

art qu’un sauvage porte la vue, il aperçoit des forêts et des arbres. Donner un nom particulier à chacun de ces arbres, eût ét

icable qu’interminable ; aussi ne chercha-t-il, au commencement, qu’à donner un nom à l’arbre en particulier dont le fruit apa

ns la même classe tous les objets qui réunissaient ces propriétés, et donna à cette classe le nom d’arbre. Une plus longue ex

s les objets se ressemblent, ils devaient être naturellement portés à donner un nom commun aux objets qui offraient entre eux

e cours de la conversation, ou dans une proposition quelconque, je ne donne point de sexe à ce mot, c’est-à-dire de genre : V

ton plus élevé, si je cherche à embellir ou à animer mon discours, je donne un sexe à la vertu, et je dis : She descends fro

man [elle seule est pour l’homme la véritable gloire]. Ce moyen nous donne la facilité de mettre plus de variété dans notre

si nous voulons parler avec toute l’exactitude philosophique, nous ne donnons pas de genre aux objets inanimés. Quand nous leur

nous ne donnons pas de genre aux objets inanimés. Quand nous leur en donnons , quand nous personnifions ces objets, c’est que n

ous nous exprimons en style poétique, ou que nous jugeons à propos de donner du mouvement à notre prose. Il est important de r

usons de cette liberté, que nous laisse le génie de notre langue, de donner un sexe aux choses inanimées, il ne dépend cepend

ux choses inanimées, il ne dépend cependant pas de nous seuls de leur donner indifféremment le genre masculin ou le genre fémi

les qualités morales qui distinguent les deux sexes. Selon lui, nous donnons ordinairement le genre masculin aux noms substant

former une idée juste, il faut observer que lorsque les hommes eurent donné des noms aux objets extérieurs, qu’ils eurent dét

aujourd’hui, ainsi qu’un auteur l’a fort judicieusement observé, qui donnât une définition bien claire des mots de et par, pr

exigeait dans les langues anciennes. Ces changements successifs nous donnent à comprendre comment les noms, dans nos langues m

laquelle des deux méthodes dont il s’agit présente plus d’utilité et donne plus d’agrément au style, nous trouverons que les

imples de tous les mots qui composent la classe de ceux auxquels on a donné le nom d’attributifs. On les retrouve dans toutes

e. — Langue anglaise. De toutes les espèces de mots auxquels on a donné le nom d’attributifs, les plus complexes sont ass

gue principalement le verbe des autres parties du discours ; elle lui donne toute sa force ; aussi, sans un verbe quelconque,

les époques. Quelques observations, que je veux faire à ce sujet, me donneront occasion de montrer l’exactitude étonnante qui a

qu’une espèce de latin corrompu, mélangé de celtique, et auquel on a donné le nom de langue romance. Ces peuples ne firent p

nts dialectes, en sorte qu’il prenait tous les tons qu’on voulait lui donner , depuis le plus simple et le plus familier jusqu’

r l’accent, ou de le placer aussi près du commencement du mot, est de donner à la prononciation plus de force et de vivacité,

e verbes auxiliaires indiquent clairement tous les sens que l’on veut donner au mot, qui, presque toujours, reste invariable.

t du style et des règles qui y sont relatives. Il n’est pas facile de donner une idée exacte de ce que l’on entend par style.

ivant son caractère et son génie. Des figures fortes et hyperboliques donnaient une vive chaleur à celui des Orientaux ; les Athé

les présenter de façon à ce qu’elles puissent plaire, intéresser, et donner ainsi plus de force à l’impression que nous voulo

ont, au contraire, de la grâce en certaines circonstances. La poésie donne plus de latitude que la prose aux expressions nou

sont plus dangereuses, et produisent souvent un mauvais effet ; elles donnent au style un air d’apprêt ou d’affectation, et il

st permis de les hasarder qu’à ceux dont la réputation méritée leur a donné le droit d’exercer sur la langue une grande influ

ement introduits dans notre langue. Dans certaines circonstances, ils donnent au style quelque chose de grand et de noble ; mai

ffre n’ait rien d’incertain. C’est une perfection à laquelle il n’est donné qu’à un petit nombre d’écrivains de pouvoir attei

es autres, en sorte que je n’en vois aucun bien distinctement. L’on a donné à ce style la dénomination de lâche, parce qu’il

de s’exprimer d’une manière simple et claire, il faut toujours qu’il donne à son sujet un air de grandeur et de majesté. C’e

ment que la clarté, à, laquelle, comme écrivain philosophe, il devait donner tous ses soins. Le sens moral est, par exemple, d

à embarrasser ou à obscurcir la pensée de l’écrivain. Quintilien nous donne une définition parfaite de cette espèce de style 

oi qu’ils en font, que par le désir de bien remplir une période ou de donner au langage plus d’harmonie ou de variété, comme s

âme ou sur le corps. La coutume de se promener souvent dans les rues, donne l’habitude de l’oisiveté. « Surpris, étonné, inte

ement la valeur des mots qu’il emploie. Au génie que la nature nous a donné , il faut joindre le travail et l’attention. Dean

s néanmoins prendre garde que l’étude trop assidue de la précision ne donne à notre style de la sécheresse et de la stérilité

le dédaigner toute espèce d’embellissement, ce qui, de temps à autre, donne à son style quelque chose de rude et de sec. Réun

uction des phrases, je ferai quelques recherches sur ce qui peut leur donner de la grâce et de la beauté. C’est ainsi que je p

nvient aux sujets agréables et faciles à traiter. Le style périodique donne à la composition quelque chose de grand et de sér

comme à son antécédent ; mais il en est placé si loin, qu’à moins de donner au sens la glus grande attention, on est conduit

oms personnels se représentent trop souvent sous notre plume, il faut donner à la phrase une autre tournure, et éviter de rapp

s membres d’une phrase entre eux f on n’a pas seulement l’avantage de donner de la clarté à ses phrases, on leur prête encore

sonnes qui agissent par l’emploi des pronoms nous, ils, je, qui, leur donne tellement un air de désordre, que le sens est prê

e chose de rapide qui imprime à la pensée une sorte d’énergie, et lui donne une espèce d’éclat momentané ; mais le plus souve

phrase qui devrait être finie, la défigurent tout à fait ; elles lui donnent un air gauche et disgracieux, et surtout elles en

ienne ; mais l’autre censure si grossièrement la poésie ancienne pour donner la préférence à la poésie moderne, que je n’ai pu

des phrases, je vais passer à l’examen de la troisième, à laquelle je donne le nom de force 32. Par là j’entends un arrangeme

ar une construction mieux entendue. La première règle à observer pour donner de la force à une phrase est d’en retrancher tous

n n’aille pas tomber dans un autre extrême, et, à force de concision, donner à son style de la sécheresse et de la dureté. À c

a soigneusement écarté tous les mots superflus, il faut encore, pour donner de la force à une phrase, apporter une grande att

r chacun, il est utile alors de multiplier les conjonctions, et elles donnent de la grâce à la période. C’est ainsi que M. Boli

cette énumération de l’apôtre saint Paul, le retour de la conjonction donne de poids à chaque idée, et la distingue bien des

a place qui leur semblait la plus heureuse, en sorte qu’ils pouvaient donner bien plus de force à leur phrase. Milton et quelq

on qui, dans sa traduction de Tacite, a voulu suivre cette méthode, a donné à son style des tournures si forcées qu’elles par

sié des jouissances qu’il éprouve. Le toucher peut, il est vrai, nous donner une idée de l’étendue, de la forme et de quelques

 : « Lorsqu’ils semblent ne chercher qu’à plaire, ils instruisent, et donnent sécrètement des avis utiles ; ils peuvent avec ra

ndant qu’ils semblent chercher à plaire seulement, ils instruisent et donnent des avis utiles sécrètement, ils peuvent être con

règle à observer dans la construction des phrases auxquelles on veut donner de la force, c’est de faire en sorte que les memb

lle jusqu’au dernier mot, mais sans affectation, et sans que l’auteur donne à son style une pompe déplacée. Aussi, cette phra

r quelque autre mot peu important, une phrase à laquelle nous voulons donner de la force ; car, de cette manière, on affaiblit

doit plus les considérer comme des mots accessoires, et il faut leur donner la principale place comme à des mots essentiels.

placée, comme on l’a dit souvent, dans ce juste milieu, etc. » Je ne donnerai plus qu’une règle sur la force dans les phrases.

Homère de Pope, est une belle application de la règle que je viens de donner  : « Homère avait plus de génie, Virgile avait plu

esté séduisante. Homère répand avec une généreuse profusion ; Virgile donne avec une soigneuse splendeur. Homère est semblabl

mes sons, dont l’effet inévitable serait de fatiguer l’oreille, et de donner au style un air maniéré. Parmi les anciens, ce dé

l’oreille, qu’il est plus difficile à prononcer. C’est aux voyelles à donner de la douceur aux mots ; les consonnes leur impri

rs, entreprendrait un ouvrage sur le même sujet, serait obligé de lui donner un plus grand développement. Il est évident que t

effet mélodieux. Nous sommes aujourd’hui privés de tous ces moyens de donner de l’harmonie aux périodes. En second lieu, les G

il avait un musicien derrière lui qui, avec une espèce de flûte, lui donnait le ton qu’il devait prendre. On croyait que la mu

idi, quum verba apte cecidissent ; id enim exspectant aures. Et pour donner un exemple de l’influence d’une période harmonieu

nfluence sur nous, et notre manière plus simple de prononcer les mots donne à notre langue bien moins d’harmonie que n’en ava

de partie très obscure et très vague. Tout nous porte à croire qu’ils donnaient à la mélodie du discours une attention bien plus

faire au goût et à l’oreille. Il n’est effectivement pas possible de donner à ce sujet aucune règle précise, dans quelque lan

e exercée est, à cet égard, le guide le plus sûr, parce qu’on ne peut donner que quelques règles très générales, Mais, attendu

aus omnis declamat . La seule règle importante qu’il soit possible de donner à ce sujet, c’est que, lorsque nous voulons prête

us étendus et les mots les plus sonores qui doivent la terminer. J’en donnerai pour exemple cette période de M. Addison : « Elle

’à la fin, ou qui se termineraient toujours par des syllabes longues, donneraient au discours un air d’emphase qu’il faut éviter. L

uérils ornements font perdre à une phrase plus de force qu’ils ne lui donnent d’harmonie. Le sens a tout aussi bien que le son

puissent être, imprime à notre style une certaine expression, et lui donne un certain caractère. Des phrases dans lesquelles

composition, ou, pour me servir d’un terme de musique, qui doit nous donner la clef ou le ton sur lequel doit se moduler notr

s licences que ce genre de composition autorise nous font une loi d’y donner tous nos soins. La versification, d’ailleurs, fav

qui existe entre la musique et la danse. Les poètes peuvent donc nous donner une idée très juste des mouvements qu’ils veulent

nt, et ensuite dans les phrases ; j’ai aussi traité de l’ornement que donne au style une construction gracieuse, exacte ou mé

t même elle n’est pas toujours claire. Qu’importe, en effet, que nous donnions à certaines manières de s’exprimer le nom de trop

ns les traités de rhétorique, le soin admirable que l’on a mis à leur donner autant de noms qu’il y en a de variétés diverses,

mots que renferme cette classe nombreuse à laquelle les rhéteurs ont donné le nom de tropes. À l’époque des premiers essais

poque des premiers essais du langage, les hommes durent commencer par donner des noms aux objets divers qu’ils voyaient, et à

en distinct. Ainsi l’on empruntait le nom d’un objet sensible pour le donner à une pensée, lorsque l’imagination trouvait quel

acceptions diverses, dérivées toutes de sa signification première : «  Donner notre voix à quelqu’un, » veut dire lui donner no

ification première : « Donner notre voix à quelqu’un, » veut dire lui donner notre suffrage. Ensuite on alla plus loin : ce mo

de lier notre pensée à une circonstance que nous croyons propre à lui donner de la vivacité ou de la force. Ces considérations

u leur sens figuré, mais qui cependant n’en ont pas assez retenu pour donner au style la teinte d’un langage figuré ; telles s

pouvaient être pris dans un sens figuré. En second lieu, les figures donnent au style de la dignité, tandis qu’au contraire l’

i annonce le rang de celui qui le porte, lui attire le respect et lui donne un air de grandeur. Une semblable ressource est s

s ont encore un autre avantage d’une grande importance, celui de nous donner de l’objet principal une idée plus claire et plus

du jour sur le sujet auquel on les applique ; et effectivement elles donnent à l’objet une forme pittoresque, elles rendent se

présente de tels rapports entre une idée physique et une idée morale, donne de la force à la proposition que l’auteur avance,

rmes. Non content de transmettre nos idées, il les peint aux yeux, il donne de la couleur et du relief aux pensées les plus a

naître le nom et la classification des tropes pour les faire servir à donner au style de la grâce ou de la force. Tout ce que

tué au nom de l’autre. L’effet ordinaire de cette substitution est de donner plus de vivacité à l’idée que l’on exprime. Ces r

nt « prendre le sceptre, » pour « prendre l’autorité royale. » L’on a donné le nom de métonymie à ces espèces de tropes qui s

us loin cette énumération bien peu importante. J’en ai dit assez pour donner une idée de la diversité des liaisons par lesquel

e le ministre et la colonne, car les mots ne la forment point ; on en donne l’idée, mais on ne l’exprime pas. On suppose que

avec elle aucune espèce de ressemblance. Aristote, dans sa Poétique, donne cette extension à la métaphore, et l’applique à t

hui que ces divisions sont généralement admises, il serait inexact de donner indistinctement le nom de métaphore à toutes les

gures du discours, celle qui peint le mieux, c’est la métaphore. Elle donne du brillant et de la force à une description, et

en passant deux remarques sur cette phrase : la première, que rien ne donne à la conclusion d’un sujet plus de vivacité et de

g de la personne, et qu’on ne peut violer sans choquer le goût. C’est donner de l’affectation à son style, que de les reprodui

nre de méprise, dans laquelle sont tombés des auteurs qui, au lieu de donner de l’élévation à leur sujet, se sont en quelque s

composition. C’est ce qu’on appelle une métaphore traînante. Cowley a donné fréquemment dans cet excès, auquel il faut attrib

, elles naissent du sujet même et l’embellissent toujours. J’ai voulu donner un traité presque complet de la métaphore et des

r, et l’on n’eût plus trouvé que cette espèce de confusion, dont j’ai donné des exemples en parlant des métaphores dans lesqu

ience et les relations sociales calment l’ardeur de l’imagination, et donnent quelque chose de plus sévère et de plus correct à

ésente hors de propos, ou qu’elle se reproduit trop fréquemment, elle donne à la composition un air froid et affecté ; elle e

e l’objet des idées aussi grandes que celles qu’il veut lui-même nous donner . Lorsqu’un poète décrit une tempête ou un tremble

des sentiments qui l’agitent, tandis que celui qui parle ne fait que donner une description, et il doit prendre, ainsi que le

ruelle, » ces expressions montrent la facilité avec laquelle l’esprit donne aux choses inanimées des qualités qui n’appartien

ie de l’objet qui la produit. Qu’un homme, en faisant un faux pas, se donne une entorse ou se blesse le pied contre une pierr

er la parole, et de leur faire véritablement nos adieux. Ce besoin de donner une vie aux objets inanimés, surtout à ceux qui n

premiers siècles, que les enfants d’une imagination vive. Après avoir donné , par la pensée, une vie à ceux des objets qui, da

ée au nom de l’objet, comme « tempête furieuse, maladie cruelle ») il donne au style si peu de mouvement, que le discours le

heureusement placé, il ajoute quelque beauté à une expression, ou lui donne de la vivacité, comme dans ce vers de Virgile :

nom d’une rivière, est infiniment plus poétique que si elle avait été donnée au personnage, et qu’il y eût : Aut conjuratus d

le de la force et de la vivacité. Le génie de la langue anglaise nous donne un grand avantage dans l’emploi de cette figure.

êtres mâles ou femelles sont masculins ou féminins, si nous venons à donner un genre à un objet inanimé, ou à une idée abstra

e pronom it, nous nous servons des pronoms personnels he ou she, nous donnons aussitôt un mouvement au style, et c’est là que l

ou de quelque autre objet qui a de la noblesse et de la dignité. J’en donnerai un exemple très remarquable et en même temps très

et nous pourrons juger de la grâce et de la vivacité que cette figure donne au discours y lorsqu’elle est employée à propos.

, où, dans la description qu’il fait du lever du soleil, la vie qu’il donne à toute la nature répand sur la scène le plus gra

jeunes tribus assigner leurs cantons, Cultiver votre enfance et vous donner des noms ! Quel autre soutiendra vos tiges langui

brillante des Orientaux aimait à reproduire ces figures hardies, qui donnent la vie et le sentiment à des objets inanimés. Aus

nt pourront très bien s’appliquer à toutes les autres. Je crois avoir donné un traité complet de la métaphore, la plus commun

’il traite à un autre objet, son intention est, ou doit être, de nous donner une idée plus distincte du premier, ou d’y ajoute

nalogues ; en sorte que le souvenir de chacun des deux peut également donner plus de force à l’impression faite par le troisiè

rryl, il nous offre une image plus agréable, en même temps qu’il nous donne une idée plus vraie du caractère de cette harmoni

ère à ce qu’il produise sur nous une impression plus forte. L’on peut donner , dans la recherche des ressemblances, un assez li

es formes, et saisit des ressemblances inaperçues jusqu’à lui, et qui donnent à ses comparaisons de l’originalité, de l’éléganc

s comparaisons à des objets bas ou ignobles. Au lieu d’embellir ou de donner de la dignité à l’objet principal, elles ne peuve

de la phrase qui ont décrit l’objet auquel on l’oppose ; ce qui nous donne occasion de faire observer que le constraste est

écompte, et le mécompte la misère ; la science, d’un autre côté, nous donne un jugement sain, mais ce jugement exact des chos

tte espèce, elle nous surprend par le tour piquant et imprévu qu’elle donne à la pensée, et elle est d’autant plus heureuse q

nous porte à exprimer l’émotion ou la passion que nous éprouvons, et donner précisément à son langage le tour qu’elle indique

ues jeunes écrivains croient qu’en les multipliant à tout propos, ils donnent à leur composition plus de chaleur et de vie ; et

u’il a dit ne peut inspirer, il nous ennuie, et quelquefois même nous donne de l’humeur. Il n’excite pas notre sympathie, pui

e leurs phrases ; comme si, en les isolant de cette manière, ils leur donnaient une bien plus grande importance, et nous obligeai

er à, chaque mot pour le peser plus à loisir. Je crois qu’on pourrait donner à cette invention le nom de figure typographique

ette occasion de parler des moyens qu’emploient quelques auteurs pour donner de la force à leurs expressions, je ne dois pas n

ais lorsqu’on en abuse au point de marquer ainsi chaque mot auquel on donne un sens emphatique, mots qui se multiplient rapid

tre, conduisent au plus haut degré l’idée ou la conviction qu’on veut donner . J’ai parlé ailleurs de la gradation des sons, ce

avocat écossais ; il charge devant le jury une femme accusée d’avoir donnée la mort à son enfant : « Si un homme en avait tué

acilité et d’abondance, toutes les figures possibles ne sauraient lui donner de l’agrément ; elles pourront éblouir le vulgair

tre promptement rassasié. Enfin s’ils se présentent trop souvent, ils donnent à penser que l’esprit futile de l’écrivain n’a ch

tile de l’écrivain n’a cherché qu’à briller, au lieu de s’appliquer à donner de la force à ses pensées et de la solidité à ses

lo. Quintilien, en terminant ce qu’il nous dit sur les figures, nous donne aussi sur la manière de les employer les conseils

qu’il prenait le caractère des sentiments et de l’expression que leur donne naturellement celui qui écrit. Ce caractère est c

um genus dicendi]. Mais ces divisions, et les définitions qu’ils leur donnent , sont si générales, et même si vagues, qu’elles n

s, il ne dédaigne même pas les figures ; mais il s’en sert moins pour donner de la grâce à sa composition que pour la rendre p

oie largement sa pensée ; il la place sous tous les points de vue, et donne au lecteur tous les moyens de la concevoir. Il ne

qu’ici pour servir d’exemples aux règles que j’expliquais, ne peuvent donner une juste idée du style d’un écrivain. Les modèle

a de grands avantages dans les compositions destinées à être lues. Il donne plus de vivacité au style, fixe mieux l’attention

de ses phrases ; cependant il est bien loin d’avoir cette qualité. Il donne à la même pensée toutes les formes qu’elle est su

de prendre, et ne la fait passer pour nouvelle que parce qu’il lui a donné un nouveau tour. C’est ainsi que la plupart des é

les secousses rapides qu’elles impriment à l’esprit le réveillent et donnent à la composition quelque chose de plus piquant. L

s autres, selon que la nature du sujet que l’on traite exige que l’on donne au style plus de grandeur ou de rapidité. J’ai dé

ntes qu’employaient ses contemporains ; après lui, sir William Temple donna plus de douceur encore à notre langue. Mais l’aut

nombre et la réputation méritée de ses ouvrages, contribua le plus à donner à notre style la forme qu’il a conservée jusque a

resserré dans les bornes étroites de l’expression didactique, et n’a donné plus d’instruction sans se permettre le moindre o

, il recherche encore la propriété, la pureté et la précision, ce qui donne à son style un certain degré de beauté. La vivaci

ître, tandis qu’il suffit à l’autre de ne pas les rechercher. Il nous donne sa pensée tout simplement, d’une manière claire e

sécheresse et de la dureté ; dans ses pièces badines, sa manière unie donne quelque chose de piquant à son esprit. Il n’y a c

né que le style poli ou soigné, et c’est en effet l’épithète que l’on donne à celui qui réunit tous les genres d’ornements, s

ne grande pauvreté d’esprit. Nous voyons leurs efforts laborieux pour donner à leurs compositions une splendeur dont ils ne se

lle les Méditations d’Harvey ont été accueillies du public. L’on a dû donner de justes applaudissements aux sentiments de piét

oses, de l’imagination au cœur. » Ce sont des conseils que j’ai déjà donnés  ; je ne laisserai pas échapper l’occasion de les

té portée à l’extrême, c’est celui de naïveté. Il n’est pas facile de donner une idée précise de sa signification. Il veut tou

à découvert. Je crois que la définition la plus exacte nous en a été donnée par un critique français, M. Marmontel ; voici co

èce d’ingénuité aimable, d’abandon et de franchise, qui semblent nous donner une sorte de supériorité sur la personne qui nous

le de cette naïveté. Nous ne sommes entrés dans ces détails, que pour donner une idée plus juste de l’espèce de simplicité don

age de l’auteur latin, chaque expression est heureuse et élégante, et donne de la vivacité à la scène décrite, tandis que le

ire, Mais on s’est mépris sur son éloquence, si toutefois on peut lui donner ce nom. Car si par éloquence nous entendons la vé

s, ses ouvrages sont si constamment remplis de raison et de piété, il donne d’excellentes instructions dans un style si pur,

n degré de négligence, et c’est la grâce même de cette simplicité qui donne un air aimable à la négligence de quelques écriva

efois faible et prolixe. Aucun écrivain peut-être n’a plus exactement donné à son style l’empreinte de son propre caractère.

ent les similitudes et les métaphores, et il les emploie de manière à donner de l’éclat à son style sans le rendre trop brilla

parfaitement adapté au genre d’un ouvrage comme le Spectateur) d’être donné comme un modèle à suivre dans des compositions d’

eur ; Démosthène l’est aussi au milieu de sa véhémence. La simplicité donne un air plus vénérable aux ouvrages sérieux et sol

priété des expressions et la cadence des phrases. Toutes ces qualités donnent à sa diction tant d’élégance et de pompe, qu’il n

l ne sait plus la quitter. Ce qu’il y a de surprenant, c’est qu’il se donnait pour un grand admirateur de la simplicité ; il la

ous ne voyons jamais celle de l’homme. D’après l’idée que je viens de donner du style de lord Shaftsbury, on peut croire qu’il

s, ses ouvrages politiques sont factieux ; et dans ceux auxquels il a donné le titre de philosophiques, il pousse aussi loin

evue les différents caractères du style, j’ai dû saisir l’occasion de donner une idée de la manière d’écrire des meilleurs cla

écrivain, à déterminer le caractère particulier qu’il convient de lui donner . J’engage d’abord l’écrivain ou l’orateur à se fo

naturellement avec la même clarté et la même énergie. Ainsi l’on peut donner comme une règle essentielle, qu’il faut réfléchir

servons que l’on doit éviter de porter à l’excès l’attention que l’on donne au choix des mots. Il ne faut pas arrêter le cour

t des phrases, de faire attention aux particules qui les lient, et de donner au style la correction et la régularité qu’il doi

abitude fort dangereuse, qui entraverait le génie et ne tendrait qu’à donner de la roideur au style. Ceux qui s’attachent à im

’est plus funeste au succès d’une composition. Il vaut beaucoup mieux donner quelque chose de nous, même quand ce ne serait qu

de votre manière d’écrire. Enfin, je ne puis abandonner ce sujet sans donner encore cet avis, qu’il n’est aucun cas, aucune ci

jet, et ne se sert que de ces espèces d’ornements qui, au lieu de lui donner de la force, le rendent ridicule. Majore animo,

que les hommes lui ont fait faire. Il est d’autant plus nécessaire de donner une notion exacte de l’éloquence, qu’il n’est auc

rivoles, ou de parler dans la seule intention de flatter l’oreille. «  Donnez -moi du bon sens, vous dit-il, et gardez votre élo

choses sages et honnêtes ; et la meilleure définition que l’on puisse donner de l’éloquence, c’est de dire « qu’elle est l’art

philosophie, aussi bien que dans une harangue. La définition que j’ai donnée de l’éloquence comprend ses différents genres, et

it puéril de soutenir que pour cela l’on ne doive pas en faire usage. Donnez à la vérité et à la vertu des armes égales à cell

s l’empire de quelque passion. Placez-le dans une situation critique, donnez -lui de grands intérêts à défendre, et vous verrez

ans un État libre. Longin surtout, à la fin de son Traité du Sublime, donne un beau développement à cette idée. « La liberté,

tte idée. « La liberté, dit-il, est la vraie nourrice du génie ; elle donne de la vigueur à l’âme, agrandit le cercle des esp

t libre que l’homme exerce sur ses semblables tout le pouvoir que lui donnent la raison et l’éloquence ; c’est là seulement que

tit nombre de mots, et ensuite à cause de la couleur que devaient lui donner des hommes encore presque sauvages, agités par de

 ; et l’on ignora longtemps ce perfectionnement de l’état social, qui donne quelque importance à l’art oratoire. On ne trouve

abiles dans les affaires, et pleins d’une expérience que leur avaient donnée les fréquentes secousses qu’éprouva leur gouverne

peuple s’assemblait, et qu’un héraut annonçait que ceux qui avaient à donner leur opinion sur la situation présente des affair

et triomphait des affections et des passions du peuple. On lui avait donné le surnom d’Olympien, parce qu’on assimilait ses

formèrent ; ils reçurent une éducation bien plus puissante, celle que donnent l’expérience des affaires et le spectacle de ces

loyer tous leurs moyens. Thucydide, qui écrivait à cette époque, nous donne , dans les discours dont il a enrichi son Histoire

onvenir essentiellement à l’éloquence populaire ; il contribue à nous donner une haute idée du discernement d’un peuple qui éc

t presque tous des métaphysiciens sceptiques. Gorgias cependant ne se donnait que pour un maître d’éloquence, et sa réputation

t faire de progrès au langage. Ces rhéteurs ne se contentaient pas de donner à leurs élèves des instructions générales sur l’é

appartiennent à cette époque. Lysias précéda quelque peu Isocrate, et donna l’exemple de ce style que les anciens appelèrent

s est surtout célèbre pour avoir été le maître de Démosthène, qui sut donner à l’éloquence un éclat dont ne la firent jamais b

te et convenable avec laquelle s’expriment les orateurs modernes leur donne à cet égard une assez grande supériorité. Le styl

e de douceur ; il est presque toujours grave, sérieux, passionné ; il donne à ses sujets toute la grandeur dont ils sont susc

ue intitulé de Causis corruptæ eloquentiæ. Nous savons que Brutus lui donnait les épithètes de fractum et elumbem et voici ce

x partis, celui des attiques et celui des asiatiques. Les premiers se donnaient pour n’estimer que l’éloquence chaste, simple et

re le style plein, soutenu et abondant, quelque nom qu’on veuille lui donner . Il termine par cette observation pleine de juste

soutienne à la fois l’un et l’autre de ces caractères ; le génie qui donne de la grâce et du brillant à ses compositions, n’

s, en comparant ensemble Démosthène et Cicéron, paraissent disposés à donner la préférence au dernier. Le Père Rapin, jésuite,

veur des Latins. Quant à la préférence qu’il accorde à Cicéron, il en donne une raison tout à fait extraordinaire : c’est que

trop étendues, et manquent de cette énergie, de cette conviction qui donnent tant de force à l’éloquence. Ce défaut vient, peu

que celui qui convient à la conversation ou au raisonnement. On peut donner quelques-unes des raisons pour lesquelles l’éloqu

x qui se livrent à d’autres parties de l’art oratoire sont obligés de donner à peu près le même ton à leurs compositions. Je v

. Je crois, en second lieu, que l’art de persuader à la tribune n’est donné qu’à celui qui lui-même est bien persuadé de ce d

dans les émotions vives. C’est là ce qui rend un homme persuasif, et donne à son génie une vigueur qu’il n’aurait pas dans u

en les traitant a toujours beaucoup à perdre ; il court le risque de donner une idée désavantageuse de son caractère, et ce d

mots et les phrases, il ne faut pas s’en occuper d’avance, de peur de donner à son discours un air recherché qu’il faut soigne

ous les yeux le sujet de la question, et sont d’un grand secours pour donner aux pensées un ordre clair et méthodique. Ceci me

r et méthodique, autrement point d’éloquence, point de conviction. Je donnerai plus loin les règles par lesquelles on arrive à u

t être le plus passionné, il reste cependant assez maître de lui pour donner son attention aux raisonnements sur lesquels il a

aut soigneusement éviter de blesser les oreilles de ses auditeurs. Je donne ce conseil pour mettre les jeunes gens en garde c

des figures aussi hardies ! Quel génie ne faut-il pas avoir pour leur donner de la grâce et leur faire produire une grande imp

Je vais rapporter dans ses propres expressions les conseils que nous donne Cicéron (Orator, c. 21), conseils que ne devraien

st le résultat de la raison et du bon sens est solide et durable pour donner un exemple du genre d’éloquence dont je viens de

passages de Démosthène. Malgré les désavantages d’une traduction, ils donneront encore une idée de cette éloquence animée et vigo

ant plus que si, dans les délibérations précédentes, ils vous avaient donné le conseil le plus sage, vous ne seriez point dan

i a causé vos malheurs par le passé, est précisément ce qui doit vous donner des espérances pour l’avenir59. Comment cela ? C’

vous placiez votre confiance ; et, quel que soit le général que vous donnerez à cette armée, qu’il ait sur elle une absolue aut

e voudrais être assuré qu’il est aussi avantageux à l’orateur de vous donner les meilleurs conseils, qu’à vous de les recevoir

nt être pour moi les suites de mes avis, je me suis résolu à vous les donner , persuadé qu’il est de votre intérêt de les suivr

t vous être le plus utile ! » (Trad. d’Auger.) Ces extraits pourront donner une idée, quoique imparfaite, du style et de la m

barreau. — Analyse de la harangue de Cicéron pour Cluentius. J’ai donné , dans ma dernière Lecture, les règles qui concern

doit s’efforcer à mettre en jeu tous les moyens que la nature nous a donnés pour agir sur les passions, sur le cœur et sur la

ause qu’il devait plaider ; il employait ensuite son éloquence à leur donner la forme et la couleur qu’il jugeait la plus conv

ensée que Quintilien, au huitième chapitre de son dernier livre, nous donne un grand nombre de préceptes sur les moyens que d

’avocat pour acquérir une connaissance parfaite de la cause qu’on lui donne à plaider. Il ne cesse de lui recommander la plus

tous les efforts de l’art oratoire pour produire le même effet, pour donner du poids à des arguments subtils, et empêcher que

juges décident, et les parties surveillent et se déclarent. Celui qui donne les meilleures preuves de son instruction, de son

eure. C’est à la pureté et à la bienséance des expressions qu’il faut donner tous ses soins ; le style doit être clair et déga

llées et si épineuses qui s’agitent au barreau. Aussi l’on ne saurait donner une trop grande attention au plan que l’on se pro

iteurs. Au contraire, en retranchant les circonstances superflues, il donne plus de force aux faits essentiels, il les met da

e du barreau. Pour jeter plus de lumière encore sur ce sujet, je vais donner une courte analyse de l’un des plaidoyers ou hara

e, et nous découvre une série d’infamies et de crimes faite pour nous donner une idée si effroyable des mœurs de ce temps, que

ils victime de tant de persécutions. Quant à Oppianicus, Cicéron nous donne en quelque sorte l’histoire de sa vie ; c’était u

ce en affaiblit malheureusement l’importance : ce même Stalenus avait donné sa voix contre Oppianicus. Mais voici comment Cic

d’Oppianicus à un autre tribunal où il siégeait, il fut contraint de donner sa voix ; et, pour ôter tout soupçon, s’embarrass

as d’insinuer, avec quelque raison apparente, que si Oppianicus avait donné de l’argent à Stalenus, Cluentius en avait donné

si Oppianicus avait donné de l’argent à Stalenus, Cluentius en avait donné plus que lui. Cependant Cicéron réfute cette prop

nt, in concionibus esse invidiæ locum, in judiciis veritati. Je n’ai donné que le sommaire de cette harangue de Cicéron. Ce

de raisonnements, et dont, par conséquent, il soit aussi difficile de donner l’analyse. J’ai choisi celle-ci, parce qu’elle es

extraordinaires de génie. L’art n’offre rien de plus difficile que de donner de la grâce et de la nouveauté à une chose déjà b

rce que l’exécution en fait tout le mérite. Il ne s’agit point ici de donner aux hommes une instruction nouvelle, et de les co

e, ce n’est pas pour éclaircir quelque point de métaphysique, ou pour donner aux hommes quelques connaissances nouvelles ; c’e

on, il faut qu’il en soit vivement et fortement pénétré. Voilà ce qui donne à ses exhortations une énergie et une ferveur don

urs discours, aussi bien que dans leur débit. C’est cette réunion qui donne à un sermon ce caractère que les Français appelle

particulier. L’impression sera toujours moins forte, et l’instruction donnée par l’orateur sera aussi moins directe, et nécess

dans de plus grands développements, parce qu’on ne saurait alors leur donner une instruction assez complète. Mais l’éloquence

u’il s’agit dans le sermon. La peinture frappante du moral de l’homme donne seule au discours d’un prédicateur toute sa force

tout utiles. Le sermon du docteur Butler, sur le caractère de Balaam, donnera une idée du genre de ceux dont je veux parler. Ci

nt allusion. Ces citations, à l’appui de ce qu’un prédicateur avance, donnent de l’autorité à ses principes, et prêtent à son d

ans aucun autre genre de composition, et qui varient son style ou lui donnent de l’éclat. Mais qu’il ait bien soin que ces allu

tre dans un sermon. Ils sont trop loin de la dignité de la chaire, et donnent au prédicateur un air prétentieux, dont il ne sau

se garde bien de croire que c’est en multipliant les épithètes qu’il donne à son style de la force et de l’expression. C’est

. L’habitude de diviser leur sujet en deux ou trois points principaux donne à ces sermons un air de gêne et de roideur ; enfi

e et Massillon. L’on n’est pas d’accord en France sur la préférence à donner à l’un d’eux, et ils ont chacun leurs partisans.

vage que n’a point poli l’étude de l’éloquence. Je ne tenterai pas de donner une idée du caractère de tous les écrivains qui,

ller la lecture des ouvrages de l’évêque Butler, comme très propres à donner une juste idée de ces sermons de caractère dont n

, à la place de ses essais philosophiques si abstraits, il nous avait donné plusieurs sermons dans le genre de ces deux excel

discours, ni qu’elle doive y entrer dans l’ordre que je viens de leur donner . Il ne dépend pas toujours de l’orateur d’être au

tres où il ne peut employer ni exposition ni division, mais seulement donner quelques explications sur l’un des côtés de la qu

il est fondé sur la nature et prescrit par la raison. Si nous voulons donner un conseil, si nous prenons sur nous d’instruire

uelles on doit le traiter ; ou en annonçant que l’on se propose de ne donner que peu d’étendue à son discours. Le troisième ob

critiques distinguent deux espèces d’introduction auxquelles ils ont donné les noms de principium [début], et insinuatio [in

une loi agraire dont l’objet était de créer un décemvirat, auquel on donnerait pendant cinq ans un pouvoir absolu sur les terres

, pour la réparer, il lui envoie un nouvel exorde. Je crois que, pour donner à un exorde du naturel et de la facilité, on ne d

qui l’écoutent. L’art et l’adresse de l’orateur consistent surtout à donner en commençant la clef du ton sur lequel il doit s

s du débat ont toujours une grâce particulière, et la raison qu’il en donne est juste et sensible. Multum gratiæ exordio est

re que chaque partie doit être disposée de manière que ce qui précède donne de la force ou de la clarté à ce qui suit. On peu

es. Il pense que ces divisions, en rompant l’unité d’un discours, lui donnent de la roideur, et qu’une transition naturelle et

ais effet. Elles peuvent convenir à un traité de logique ; mais elles donnent à un discours de la sécheresse et de la dureté, e

sa sincérité. Quintilien (Instit. orat., liv. iv, ch. 2), à ce sujet, donne un avis très sage : Effugienda in hac præcipue p

constances du fait que l’on raconte. Pour être vraisemblable, il faut donner une idée du caractère des personnes dont on parle

es avec un art admirable. Il raconte comment Milon sortit de Rome, et donne un air si naturel à cette description du départ d

correct que brillant. Expliquer la doctrine renfermée dans le texte, donner une juste idée de la nature du devoir ou de l’esp

ant d’une manière lumineuse les vérités connues de la religion, qu’il donnera une grande idée de son talent, et rendra ses disc

ens n’avaient pas d’expression dont le sens répondît à celui que nous donnons à ce dernier mot : Locus de judicio, mea quidem

t Rome est affranchie. » 8. Silius Italicus s’est efforcé de nous donner une grande idée d’Annibal, en nous le représentan

modèles. C’est ce pouvoir de les développer avec tant d’avantages qui donne au langage et à l’écriture une si grande supérior

ècle auparavant, le docteur Wallis, dans sa grammaire anglaise, avait donné une idée de ces racines significatives, et avait

s animadvertimus. (A. Gellius, Noct. Attic. lib. x, c. 4.) 19. Pour donner un exemple de ce style singulier, voici comme s’e

une phrase entière que le nom d’un objet particulier, et servaient à donner quelque information. à faire connaître quelque dé

longs to launch into bolder strain. 49. Lee. 50. En français nous donnons ordinairement le nom d’épigraphe à ces sentences

lois, et les nations sont ma proie.” La légèreté de tes vaisseaux te donnait de la confiance ; mais tu te verras attaqué dans

resses et tous les secrets d’une politique si différente ; où l’un se donnait du poids par sa lenteur, et l’autre prenait l’asc

égard dans des détails intéressants. Il croit qu’il est impossible de donner aucune raison satisfaisante de l’infériorité de l

présomptions ; toutes les choses néanmoins qui élèvent le génie, lui donnent de la force et de l’étendue, et contraignent bien

r les principaux secrets. Parmi tous les exercices auxquels on pourra donner tous ses soins, nous signalons les suivants, comm

l’invention des détails est entièrement abandonnée à l’écrivain. Nous donnons ici les Parties principales ou le sommaire d’une

Le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable : alors il faut lui donner les couleurs de la vraisemblance. On y parviendra

r les écrivains en prose et en vers. C’est ainsi que La Fontaine nous donne le portrait de son Héron Au long bec, emmanché

ile : Sans-Souci s’obstinait. La Mouche du Coche de La Fontaine nous donne une idée de son activité par l’emploi des temps p

retrancher les expressions dit-il, répondit-il, reprit-il, etc., pour donner au récit plus de vivacité et de précision. C’est

un ton important : « Il nous faut ton moulin ; que veux-tu qu’on t’en donne  ? — Rien du tout ; car j’entends ne te vendre à p

us difficile à acquérir, c’est cette teinte particulière et originale donnée à un sujet, et qu’on nomme Couleur locale. Le sty

dans son cœur ; il tire d’un petit sac le produit de sa journée et le donne à ces pauvres gens. Il revient le lendemain et le

st malade, qu’il n’a pas de quoi la faire soigner, qu’il ne peut plus donner de pain à ses deux enfants, qu’il doit plusieurs

ujets qui pourront servir de texte de développements, et qui pourront donner une juste idée de l’importance de la dissertation

morale sont encore deux grandes sources qui permettront aux élèves de donner l’essor à une foule d’idées utiles. À l’aide de c

objections possibles. 4° Animée. Celui qui développe une pensée doit donner de la vie au style, du mouvement, du coloris, afi

par sa nouveauté. C’est ce qui caractérise une dissertation que nous donnons plus loin, et qui est intitulée : Préférence à ét

le, qui n’en veut admettre aucune, mais les qualités essentielles qui donnent du prix à une lettre. § II. Conseils généraux

règne ordinairement dans votre conversation. « Et, comme il vous est donné le temps de choisir vos idées, vos expressions, v

vogue dans son temps, mais qui était trop maniéré, trop étudié. Nous donnons plus loin un échantillon de son style. Voltaire r

aussitôt sortir des légions de guerriers. 5° L’ironie contribue aussi donner au style une tournure d’esprit. Elle fait entendr

, on s’épargnerait bien des chagrins. Le temps en ôte autant qu’il en donne . Vous savez que nous le trouvons un vrai brouillo

e. « Je n’ai garde de dire à notre Océan la préférence que vous lui donnez  ; il en serait trop glorieux ; il n’est pas besoi

lui donnez ; il en serait trop glorieux ; il n’est pas besoin de lui donner plus d’orgueil qu’il n’en a. » (Madame de Sévigné

une anecdote, d’un petit conte à ce qui fait le sujet de l’entretien, donne à une lettre de la variété, de l’enjouement. Ains

Mme de Maintenon à Mme de Villette (1708). « Je vous prie, madame, de donner vingt louis par extraordinaire à madame de Scudér

ce, je vous prie de m’accorder votre protection. Je demande au roi de donner à mon fils une place de conseiller d’État, remett

e mes vœux serait de lui voir cet établissement. Daignez., madame, me donner en cette occasion des marques de vos anciennes bo

vec cela, Varanges est nommé écrivain de vaisseau, je ne sais plus où donner de la tête. Ma grand’mère (madame de Sévigné) dis

écrit. L’amour-propre est si ombrageux que les conseils doivent être donnés avec douceur, et paraître inspirés par une tendre

Je vous prie de recevoir cet avis avec la même amitié que je vous le donne . Adieu, mon cher fils ; donnez-moi souvent de vos

avis avec la même amitié que je vous le donne. Adieu, mon cher fils ; donnez -moi souvent de vos nouvelles. » Lecture. — Lett

ra ; je suis diligent, je suis bon garçon, je suis de fatigue ; enfin donnez -moi une lettre pour lui. Moi qui suis un bonhomme

nfin donnez-moi une lettre pour lui. Moi qui suis un bonhomme, je lui donne la lettre. Dès qu’il la tient, il se croit trop h

Racine le père à son fils. « M. de Bonrepaux, qui est arrivé, nous a donné de bons témoignages de vous. Il nous assure que v

e celui qui l’a fait est bien fat ? — Sire, il n’y a pas moyen de lui donner un autre nom. — Oh bien ! dit le roi, je suis rav

tation de respect et de dévouement, coulent un refus d’obéissance, et donne au prince auquel elle est adressée, une forte leç

deur et le menuisier Gaillard, avec la robe rouge comme un président, donner des arrêts, et aller les premiers à l’offrande. V

ut écrire l’histoire a des devoirs bien importants à remplir. Je vais donner une idée des plus essentiels, en parcourant les o

tre l’organe de la vérité. S’il rapporte des choses fausses, ou qu’il donne pour des vérités de simples conjectures, il tromp

vez être d’aucune secte, d’aucun pays. Votre qualité d’historien vous donne le titre de juge : mais souvenez-vous sans cesse

d’Annibal en Italie, en rapporte toutes les circonstances capables de donner la plus haute idée de cette entreprise si hasarde

me l’a dépeint Tite-Live. C’est ainsi que Salluste, continue-t-il, me donne une grande opinion de Catilina, par le portrait q

caractères des personnages. Tous ces différents objets bien présentés donnent au lecteur une idée aussi étendue et aussi juste

la terre, l’histoire de Dieu même. Cet être souverain, dont elle nous donne une idée nette et précise, y est peint avec tous

ès et son accroissement ; démêler tous les ressorts de sa politique ; donner une notion juste de son caractère, de son génie,

ule d’oracles menteurs et de contes puérils : c’est ce qui lui a fait donner aussi le nom de Père du mensonge. Son ouvrage con

jeux olympiques, et y lut son histoire. Elle fut si applaudie, qu’on donna le nom des neuf muses aux neuf livres qui la comp

style plein de grâces, de douceur et de noblesse. Le savant Larcher a donné une fort bonne traduction de cette histoire, qu’i

ureté, la douceur, et tous les agréments de la diction. Les Grecs lui donnèrent les surnoms d’Abeille grecque et de Muse athénien

la suite de celle de Thucydide, et Dacier sa Cyropédie. Le premier a donné aussi une traduction de la Retraite des dix mille

toire, de former des politiques et des militaires. Dom Thuillier en a donné une traduction, qui était presque ignorée, lorsqu

scription qu’ils font des batailles, en hommes du métier, ne peut que donner les plus grandes connaissances de l’art de la gue

nologie, de géographie, d’histoire et de critique. L’abbé Gédoin en a donné une traduction. Denys d’Halicarnasse, ainsi appe

l’univers jusqu’au règne d’Auguste. Environ 150 ans après, Justin en donna un Abrégé, qui fit perdre l’histoire même. Il y a

ui se ressentent de la décadence de la langue latine. Favier en avait donné une traduction, qui a été éclipsée par celle de l

uvelle, anonyme, est meilleure que la sienne ; Henri, duc de Rohan, a donné l’Abrégé de cet ouvrage, sous le titre de Parfait

de celle de Claude. Le savant et judicieux P. Brotier, jésuite, en a donné une édition revue, corrigée et enrichie de supplé

lie, près de Vérone, dans le dernier siècle avant l’ère chrétienne, a donné les Vies des plus illustres capitaines de la Grèc

s instruit que bien des gens ne l’ont cru. Le P. Griffet, jésuite, a donné une édition de cet ouvrage, qu’il a enrichi de gr

si recherché que l’abrégé qu’il en a fait lui-même. Cet auteur nous a donné aussi une Histoire de la milice française. Elle e

est toujours agréable, toujours riche, toujours animé. Cette histoire donne d’ailleurs une très juste idée de l’ancienne cons

spagne, contre la république de Venise, dont la trop grande puissance donnait de l’ombrage à toute l’Europe. L’abbé de Saint-Ré

de méthode et de clarté. Les portraits, les réflexions, les remarques donnent un nouveau prix à cet ouvrage si souvent réimprim

ndre tous et de les caractériser d’après leurs ouvrages, dont il doit donner une analyse exacte, avec une critique judicieuse

plus les mêmes. Historiens en ce genre. Juvenel de Carlencas a donné un Essai sur l’histoire des belles-lettres, des s

en est parvenu que dix. Gara l’a mise en latin ; et Le Camus 124 en a donné une traduction française, qui a été bien accueill

uit aussi en latin par Gara, et une Histoire des pierres, dont Hill a donné une belle édition à Londres, en grec et en anglai

fait appeler le martyr de la nature. Le savant P. Brotier, jésuite, a donné une belle édition de son histoire, revue sur les

toujours plein de vos charmes, M’a voulu choisir entre tous Pour vous donner avis du succès de ses armes, Et du désir qu’il a

cavalerie. Après avoir aux dieux adressé les prières, Tous les ordres donnés , on donne le signal : Les ennemis, pensant nous t

Après avoir aux dieux adressé les prières, Tous les ordres donnés, on donne le signal : Les ennemis, pensant nous tailler des

peut dire noble avec quelque raison ; Et je crois, par le rang que me donne ma race, Qu’il est fort peu d’emplois dont je ne

aimable ; Ils comptent les défauts pour des perfections, Et savent y donner de favorables noms1 : La pâle est aux jasmins en

cour ; Contre elle il fait métier de pester chaque jour1 ; Et l’on ne donne emploi, charge ni bénéfice, Qu’à tout ce qu’il se

que toute sa personne, Et qui gâte, à mon goût, tous les repas qu’il donne . Philinte. On fait assez de cas de son oncle Dam

e ; Et que, si vous vouliez, tous vos déportements7 Pourraient moins donner prise aux mauvais jugements ; Non que j’y croie a

génie attend la pesanteur ; Elle sait secourir, par le temps qu’elle donne , Les faux pas que peut faire un pinceau qui tâton

aite à sa manière, et d’un travail soudain Saisisse le moment qu’elle donne à sa main1, La sévère rigueur de ce moment qui pa

vouloir dans la France Des arts que tu régis établir l’excellence, Et donne à ce projet, et si grand et si beau, Tous les ri

mme. Tels hommes rarement se peuvent présenter. Et, quand le ciel les donne , il faut en profiter. De ces mains, dont les temp

ter des devoirs complaisants ; A leurs réflexions tout entiers ils se donnent  ; Et ce n’est que par là qu’ils se perfectionnent

erfectionnent. L’étude et la visite ont leurs talents à part ; Qui se donne à la cour, se dérobe à son art, Un esprit partagé

âtre, et ce voisinage, loin de gêner Molière, le forçait sans doute à donner plus de vérité à ses peintures. Ainsi, le public

dans mon armoire une cassette avec quelques bijoux dedans, je te les donne . Prends-les, mon fils, et n’en donne rien à ton f

uelques bijoux dedans, je te les donne. Prends-les, mon fils, et n’en donne rien à ton frère. « Le fils tressaillit, et resta

, par vanité. 2. Ces importants, par leurs démonstrations bruyantes, donnaient la comédie au parterre. 3. On est toujours ridic

re : A ne rien pardonner le pur amour éclate 5. Célimène, pour se donner l’avantage d’avoir raison, pousse à l’absurde l’o

t qu’il n’aura jamais ; occupé et rempli de ses sublimes idées, il se donne à peine le loisir de prononcer quelques oracles :

s femmes les plus sottes. C’est l’esprit que la vanité de plaire nous donne , et qu’on appelle, autrement dit, la coquetterie.

rsonne : c’est dans la femme l’art de placer un mot ou une action qui donne le change, et quelquefois de mettre en œuvre des

qu’ils ne font pas. Je ne saurais prendre cet accent avec lequel ils donnent do l’autorité à leurs sottises, ni faire d’une no

cette science, il me fâcherait fort, après avoir passé neuf portes et donné des batailles pour en venir là, d’être enfin arrê

e souplesse tous les contours de la pensée, en même temps qu’elle lui donne un si puissant relief ? Par quelle sorte de magie

encontrés en Orient et qui, à bout d’entreprises et de ressources, se donnaient pour professeurs de français, croyant pouvoir ens

de nos hommes d’État, qui prêche admirablement d’exemple : « Dieu n’a donné à l’homme qu’une baguette magique, c’est le trava

soit par citations, les excellents écrits des hommes de sens qui ont donné de, bons conseils, depuis Aristote jusqu’il Andri

vré aux caprices de son inspiration, l’esprit même le plus heureux ne donnera jamais tout ce qu’il est capable de produire. Il

En effet, elle perfectionne et développe les dons de la nature, elle donné plus d’assurance et de fermeté à la pensée, au ra

s, elles n’en dispensent nullement. L’étude sérieuse de la rhétorique donne aux bons esprits une vigueur nouvelle, mais il fa

’être immorale parce qu’elle fournit des armes à toutes les causes et donne le moyen de plaider le pour et le contre, elle fr

e et de la parole, les conseils que la raison et l’expérience peuvent donner à l’orateur, s’appliquent également à toutes les

d’avance. — C’est à propos de l’orateur politique que le vieux Caton donnait cette définition admirable : un homme de bien, ha

ntielles de l’art d’écrire prennent donc le nom du travail dont elles donnent les règles, elles s’appellent l’invention, la dis

oyen de féconder son sujet. Si, comme il arrive souvent, le sujet est donné d’avance, l’invention fournit les moyens de dével

style, les expressions, les figures, les tours de phrase qui doivent donner à la pensée plus de vigueur, plus d’éclat ou plus

esprit. Cependant Fénelon recommande l’action aux prédicateurs, il en donne des règles ; et Buffon s’est montré juste observa

3. Règles générales. — Pour trouver ce qu’on doit dire sur un sujet donné ou choisi, la première condition c’est d’être hom

e est à la fois le premier point et le seul que les règles ne peuvent donner . On ramène les qualités qui servent à établir l’a

manité, le culte de la justice, le respect de la religion et des lois donnent à notre langage une autorité que rien ne remplace

r et d’estimer un tel caractère ; et quand on estime un homme, on lui donne raison presque avant qu’il ait parlé. Sa voix, au

um et un charme indéfinissables que tout l’esprit du monde ne saurait donner . Elle se range à l’avis de Socrate, qui a dit dès

oires, c’est d’avoir des mœurs réelles. III. Eviter tout ce qui peut donner l’apparence de l’injustice, du mensonge, de l’égo

condamnent, je ne te dois rien en vertu de nos conventions ; s’ils me donnent raison, je ne te devrai rien en vertu de leur arr

Des arguments d’après leur origine. — Les noms qui précèdent ont été donnés aux arguments d’après leur forme ; mais ils reçoi

ers parmi lesquels était la condamnation de Ligarius. Enfin Massillon donne un admirable exemple d’argument personnel dans ce

ables, Car qui peut s’assurer d’être toujours heureux ? Cicéron nous donne un exemple de cet arrangement dans l’exorde de so

ns, a rendu quelques services utiles à nos concitoyens, celui qui m’a donné le pouvoir de défendre et de secourir les autres

qui circule comme le souffle et anime la matière. Raison de plus pour donner une attention toute particulière à l’étude des ar

ent les antécédents et les conséquents, — la cause et l’effet. Ce qui donne en tout neuf lieux intrinsèques. 3. De la défini

s en approfondir aucun ; cueillir rapidement toutes les fleurs, et ne donner jamais aux fruits le temps de parvenir à leur mat

e précepte de morale religieuse, Chantons tes bienfaits de Dieu : Il donne aux fleurs leur aimable peinture ;     Il fait na

ce d’une des plus nobles couronnes de l’univers ; tout ce que peuvent donner de plus glorieux la naissance et la grandeur, acc

enversé, et miraculeusement rétabli. Voilà les enseignements que Dieu donne aux rois : ainsi fait-il voir au monde le néant d

e invective de Massillon contre les émotions fausses du théâtre : On donne dans un spectacle des larmes aux aventures chimér

z-vous ? un événement, ou la nécessité sans doute ? Et quel autre nom donner à ce qui arrive ? Moi, je ne connais point de néc

sition où l’écrivain va laisser ses juges est celle dans laquelle ils donneront leur suffrage, celle qui doit décider du succès.

t en vue de cette distinction entre les moyens d’action qu’Aristote a donné une place importante à l’étude et à l’analyse des

sonne, au lieu et aux circonstances, et par suite, de la préférence à donner aux mœurs, aux passions ou aux arguments. 3. Qua

t le pathos6 ! c’est-à-dire les mœurs et les passions ; et Racine a donné comme le comble de la bouffonnerie dans ses Plaid

la disposition. — La disposition est la partie de l’art d’écrire qui donne les règles pour ranger les éléments fournis par l

il y a deux parties essentielles : d’abord annoncer le sujet, puis en donner les preuves ; c’est ce que les géomètres appellen

aît indécis, il rassemblera ses raisons dans une péroraison ; il leur donnera plus de force par ses caresses et par ses larmes.

même à s’y associer d’abord dans une certaine mesure.    . Cicéron a donné un heureux exemple de l’exorde par insinuation et

temps, le lieu, l’arrivée d’un personnage, un mot, une interpellation donne occasion de commencer par un trait propre à la ci

ne peuvent être un honneur pour lui, et il n’en a pas besoin, lui qui donne à tous la vie, le souffle et toutes choses. 6.

hamps de Lavinie. Sa muse en arrivant ne met pas tout en feu, Et pour donner beaucoup ne nous promet que peu. Boileau. Lors

quant à ceux qui voudraient s’autoriser des critiques de Fénelon, ils donneraient la mesure de leur suffisance plutôt que celle de

épargne des écarts le contraint pour le mieux servir, quand elle lui donne de salutaires entraves, car le génie n’en est que

asse voir la valeur du sujet et de ses parties. Fénelon s’est amusé à donner l’exemple d’une division qui manque de ces qualit

ce de gloire ; quoiqu’elle représente la mort, elle est un remède qui donne l’immortalité. Spirituelle raillerie contre cett

obable des faits et des temps, c’est d’ordinaire le meilleur moyen de donner au récit beaucoup de clarté. Là surtout, il convi

qui supprime des détails indispensables. Dans les Plaideurs, l’intimé donne l’exemple des deux défauts à éviter ; c’est ainsi

x effet. Massillon dont la plume habile offre de si parfaits modèles, donne le meilleur exemple de cette narration ornée, dan

de dire : Après le départ d’Énée, ta reine, accablée de douleur, se donna la mort. Que fait le poëte ? Fénelon le dit avec

des personnes. IL Le portrait ou tableau des traits et du caractère donne ta vie et l’intérêt à la narration. III. La desc

c suite et méthode les différents aspects d’un sujet pou le féconder. Donnez un microscope à un ignorant, il ne saur rien voir

le verbiage L’abus de ce procédé est cause du sens défavorable qu’on donne trop volontiers au mot amplification. Tout ce qu

ce d’une des plus nobles couronnes de l’univers ; tout ce que peuvent donner de plus glorieux la naissance et la grandeur accu

as rire, il ferait horreur. Rousseau avec son exagération de rhéteur donne au mot misanthrope le sens rigoureux que l’étymol

dent, qu’importe ? On passait du sens propre au sens figuré quand on donnait au roi Louis XIII le surnom de Juste, parce qu’il

on Qu’on en chasse pour vous le fils de la maison ? Croyez-moi, c’est donner de voire prud’homie, Monsieur.... Tartufe.    

s plus mauvaises passions : Un fait isolé, rare et sans conséquence, donné comme-constant, un abus passager, présenté comme

oyons-nous Cicéron s’étendre sur ce travail de récapitulation dont il donne les règles avec une admirable intelligence du suj

e la science est compté au nombre des grands intérêts nationaux, j’ai donné à mon pays tout ce que lui donne le soldat mutilé

des grands intérêts nationaux, j’ai donné à mon pays tout ce que lui donne le soldat mutilé sur le champ de bataille. Quelle

stes de la vie humaine, pleurez sur cette triste immortalité que nous donnons aux héros ; mais approchez en particulier, ô vous

esoin de frapper plus vivement les derniers coups ; ainsi le chanteur donne toute sa voix dans son trait final. 6. Utilité d

yle approprie les choses les plus communes, fortifie es plus faibles, donne de la grandeur aux plus simples. Car il ne faut p

à sa place ; le coloris Vient, enfin qui doit animer tout l’ouvrage, donner aux objets leur éclat et rendre l’expression parf

on qui en forme le contour, enfin l’élocution achève l’ouvrage et lui donne l’âme et la vie, la grâce et la force. Buffon a d

chera donc dans tout le cours de son travail à fuir la monotonie et à donner à son style une variété sans laquelle il perdrait

apprenez comme l’on parle en France :    Votre longue persévérance, A donner au public vos vers, Est ce qu’on appelle constanc

la guerre ; — la bonté divine pour la bonté de Dieu. De même on peut donner pour complément à un nom un autre nom ou bien enc

iode et le mélange du passé au présent s’explique, parce que, voulant donner une idée frappante de La rapidité des conceptions

ée ou de l’émotion, pour augmenter ou atténuer l’expression, pour lui donner de la noblesse ou du piquant, du pathétique ou de

de l’abus des épithètes. C’est le défaut de Fléchier et de Thomas qui donnent à tout une solennité fatigante. Il est donc impor

elles se rapportent d’une manière toute particulière à une situation donnée , par suite elles peuvent être variées à l’infini.

nt désert quel devint mon ennui ! Souvent l’épithète de circonstance donne une valeur de contraste à l’épithète de nature, c

roposer : I. L’emploi des synonymes, des équivalents et des épithètes donnera au style de la variété. II. Les mots qui font im

es divers compléments comme dans cette proposition très-simple : Dieu donne ta pâture aux petits des oiseaux. 2. De la cons

nous ait offert pour l’art de la navigation. La construction logique donnerait une phrase qui n’a plus ni charme ni expression :

vertu. Nous n’emportons de cette vie que la perfection que nous avons donnée à notre âme ; nous n’y laissons que le bien que n

e admirable pensée morale est gâtée par la forme que l’écrivain lui a donnée  : Le sang appelle le sang et les révolutions dev

est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois et de leur donner , quand il lui plaît, de grandes et terribles leço

membre dont l’ampleur couronne admirablement la période : et de leur donner quand il lui plaît de grandes et terribles leçons

ait ordinairement un avantage solide sur la fortune, | cependant nous donnons toujours la préférence à celle-ci.   Cherchez vot

le ; son mérite est d’accumuler les idées sans les confondre, de leur donner plus de clarté par l’ordre, plus de force par le

ontre l’autre. Ils sont préférés suivant qu’ils offrent l’avantage de donner à l’expression plus de clarté ou de précision, pl

gre,   Qu’on se figure un pays sans verdure et sans eau. Malherbe a donné un magnifique exemple du tour impératif dans ses

ent moral. Le moraliste qui prend pour lui-même la leçon qu’il semble donner acquiert le droit de dire les vérités les plus du

es sans blesser personne : il en accepte sa part. Le tour impersonnel donne plus de généralité à l’expression de la pensée :

alyse des différents tours dont une même proposition est susceptible, donne une idée de la variété que l’écrivain peut introd

nt, et celles qui contribuent à la force de l’expression. Les figures donnent au discours la vie et l’animation ; Sénèque les c

les modifications du discours qui répondent le mieux à la définition donnée par Cicéron lorsqu’il appelle les figures des ges

leur après le départ d’Énée, que ne pouvant supporter la vie, elle se donna elle-même la mort. En écoutant ces paroles, vous

usage, puis regardant cette tunique phrygienne, ce lit si connu, elle donne un moment à ses larmes et à ses pensées ; enfin e

urs d’un intérêt et d’une vivacité supérieurs. Par exemple, Fénelon a donné un excellent exemple de ce genre de description :

ivifiante du soleil. L’effet le plus ordinaire de cette figure est de donner plus de vivacité à l’expression ; de là ces locut

ors elle est un ornement presque poétique ; enfin elle sert parfois à donner plus de force et de clarté au raisonnement, elle

git pas de grandeur, plus fine et plus délicate. Mais on doit bien se donner de garde de montrer à l’âme un rapport dans le ba

plaisir à force de détails accessoires. L’exemple suivant de Voiture donne l’idée du ridicule ou l’on peut tomber en ce genr

quand je lis attentivement ces ouvrages, je m’aperçois que leur style donne de la couleur au mien. -    Cicéron. La comparai

voir Annibal qui, pressé des Romains, Met leur chef en défaut ou leur donne le change, Et sait en vieux renard s’échapper de

s similitudes ou des contrastes, l’écrivain se laisse parfois aller à donner une importance démesurée à des détails et même à

é pour nos passions, si voisines des passions de l’animal. L’allusion donne aussi plus de charme et de vivacité à l’expressio

age sous la forme des alliances de mots. Par exemple, Hippolyte, pour donner à Aricie l’idée de la place qu’elle occupe dans s

us ridicule et celui dont « notre temps se défend le moins ; on croit donner au style plus de nerf et de piquant et l’on ne fa

le père de la vie. Souvent elle est un ornement poétique destiné à donner plus de grâce ou d’agrément à l’expression. Ainsi

discours lâche et diffus. De même que dans la musique les variations donnent plus d’agrément à l’air simple, ainsi la périphra

Sur une tombe on voit sortir de terre, Le brin d’herbe sacré qui nous donne le pain. Ce dernier vers est une périphrase, mai

; moins vague, elle concentre l’attention sur l’aliment que Dieu nous donne  ; elle marque d’une façon bien plus vive le contr

l’indépendance, est aussi celui qui fait la loi aux rois et qui leur donne quand il lui plaît, de grandes et terribles leçon

rrnione : Vous voulez qu’un roi meure, et pour sou châtiment Vous ne donnez qu’un jour, qu’une heure, qu’un moment. Racine.

er pousse parfois l’hyperbole au-delà d’une juste mesure ; il voulait donner à des vérités de sens commun un tour poétique et

e de la flatterie ou d’un aveuglement produit par la passion. Molière donne des exemples charmants d’atténuation dans le pass

sitez, vous comptez sur vos voisins… Ah ! si les dieux pouvaient vous donner la force de vouloir comme ils vous ont donné la f

es dieux pouvaient vous donner la force de vouloir comme ils vous ont donné la faculté de comprendre ! L’atténuation peut mê

u’il s’accuse finement de paresse. C’est ce tour aimable d’esprit qui donnait un charme si piquant à l’enseignement de Socrate 

nté. 7, De la suspension. — La suspension coupe une phrase pour lui donner une conclusion tout autre que celle qui semblait

c’est de l’avoir faite reine malheureuse. Quelle force la suspension donne ici au discours ; combien elle fait naître d’atte

on corniste à dire qu’on passe sous silence certains détails et à les donner en réalité. Pour ne pas allonger la liste des méf

décrire sont nombreux, on échappe à la monotonie, en même temps qu’on donne aux choses le rang et le degré d’importance qu’el

dicule. V. La litote, l’atténuation,    l’euphémisme et    l’atéisme donnent au blâme une forme moins blessante, à l’éloge plu

l n’oubliait rien, sinon que c’était lui qui l’avait gagnée. Ce tour donne une allure plus vive à la proposition ; mais il n

autre avantage attaché à la ligure de l’interrogation, c’est qu’elle donne plus de précision aux idées en les présentant sou

diteur y cherche une réponse ; il se plaît à la deviner. — Cicéron en donne un excellent exemple dans un beau’ mouvement orat

c art est un triomphe qui double les forces de l’argumentateur et lui donne un crédit qui entraîne les esprits, en affaibliss

l’arbitre. Tel est le beau mouvement de la péroraison que Massillon a donnée à son sermon sur le petit nombre des élus : Or,

sur son adversaire. C’est un moyen d’action très-puissant parce qu’il donne à l’argumentation toutes les apparences de l’impa

a licence est une correction habilement déguisée ; elle consiste à se donner les apparences d’une liberté portée à l’excès, ma

l ne faut, pas l’en louer ici ; il faut l’en plaindre. La correction donne donc un moyen de traiter sous une forme dramatiqu

nter à cet égard les huit observations suivantes : I. L’interrogation donne un mouvement dramatique au style et provoque l’at

e façon ingénieuse la flatterie ou les reproches. VIII. La correction donne à la pensée la vivacité piquante des contrastes.

sentence peut se placer dans le cours même d’une exposition, pour lui donner un caractère d’élévation et de généralité philoso

te de résumer sous une forme saisissante tout un développement ; elle donne au langage de l’élévation, de la dignité, une vra

énéralisant ; enfin elle plaît à celui qui l’entend parce qu’elle lui donne de sa raison une haute idée. Mais elle ne doit pa

aute idée. Mais elle ne doit pas être trop fréquente : sans quoi elle donne au style quelque chose de pédantesque dans le ton

oupables de sa nourrice : Qu’entends-je ? quels conseils ose-t-on me donner  ? Ainsi donc jusqu’au bout tu veux m’empoisonner 

la justice de nos armes ! Cette figure très-vive et très-passionnée donne un mouvement dramatique au discours ; elle anime

ge. Un des plus anciens et des plus beaux modèles de prosopopée a été donné par Platon dans le dialogue du Sollicité par ses

t de sentiments dont l’effet peut, être très-dramatique. Cicéron en a donné un exemple intéressant dans la Rhétorique à Heren

de son épée. Il me semble, ajoute Cicéron, que dans cet exemple on a donné un langage convenable à tous ceux qu’on fait parl

’un ton important : « Il nous faut ton moulin, que veux-tu qu’on t’en donne  ? — Rien du tout, car j’entends ne le vendre à pe

maison est un lieu où verrais ma mère gémir et verser des larmes. Il donne à son hésitation une vivacité bien plus dramatiqu

ssant à ses soldats révoltés, s’exprime ainsi dans Tacite : Quel nom donner à cette foule séditieuse ? vous appellerai-je sol

elle exprime un vœu ardent et passionné. Ainsi David s’écrie : Qui me donnera des ailes comme la colombe, pour que je prenne mo

nt ; revenir sur ses pas et reprendre en peu de mots ce qu’il a dit ; donner une nouvelle force à ses preuves en tes résumant 

nnements ou les sentiments sous une forme générale. III. L’apostrophe donne une vivacité toute dramatique à l’exposition et à

Elle court le risque d’être emphatique et ridicule. V. Le dialogisme donne à l’exposition ou à la narration toute la vivacit

ins objets, de ce qu’ils exercent son esprit sans le fatiguer, et lui donnent un sentiment agréable de sou intelligence. Les tr

d’espoir, ballotté par la crainte, etc. La métaphore a pour effet de donner la vie et le mouvement du monde physique même aux

our ajouter plus de vivacité à l’expression. — Ainsi Bossuet, voulant donner une idée de la grandeur et de l’autorité de la re

mporte ou se calme. 3. Usage et abus des métaphores. — Cette figure donne aux choses spirituelles le mouvement des choses p

nce. Racine. L’abus de ce genre de style, tout en abstractions, a donné au français du dix-huitième siècle quelque chose

tion que les détails n’en soient pas exagérés. V. La synecdoque, qui donne à l’espéce le nom du genre, satisfait à la règle

qu’aurais-je fait fidèle ? Racine. Ces deux dernières ellipses qui donnent tant de rapidité à l’expression offrent le grave

etterait comme inutiles à l’expression de la pensée. Cette insistance donne plus de force à l’expression, et convient à une p

les d’inversions permises même à la prose : L’or, même à la laideur donne un trait de beauté. Boileau Que de vertus e

de la corruption de la langue et de la décadence du goût. Le désir de donner à leur style une originalité qui puisse attirer l

ng des peuples ; tribune pacifique et tutélaire qui, plus d’une fois, donna refuge à ses plus mortels ennemis ; tribune où fu

se Une si pauvre chère ! 7. De la disjonction. — Cette figure, pour donner plus de rapidité à l’expression, supprime tous le

régé de l’exposition qu’en faisaient les rhéteurs anciens qui avaient donné des noms différents à toutes les modifications le

nversion, employée sans trop contrevenir à la grammaire et à l’usage, donne au style de la variété et de l’expression ; elle

on) ! Je ne te reproche ni ce que tu me coûtes, ni la peine que je me donne pour te suffire (prétérition) ; mais je t’en prie

excuse fournie à la paresse que de considérer comme superflu le soin donné à l’expression de la pensée. Les meilleures idées

ces de mots, pleines à la fois d’audace et de bonheur ; mais il n’est donné qu’à un très-petit nombre d’esprits d’enrichir la

leur beauté, mais par leur singularité.    Joubert. Les archaïsmes donnent toujours un air d’apprêt au style ; et les néolog

primer à demi, et alors on écrit facilement.     Joubert. Molière donne un excellent exemple de ce ridicule dans le disco

fils, les mène à Londres où le maire, qui était marchand de vin, leur donne un souper digne du vainqueur, tics vaincus et des

ans notre pays de mesurer le mérite des écrivains sur la peine qu’ils donnent à qui veut les comprendre. Ou s’imagine volontier

nde couche, Et la souche d’en haut croise la basse souche : Mais pour donner au feu plus de force et plus d’air, Le bois en ch

e un bois pourri ce peuple trop crédule. A la même époque, Bossuet a donné mille exemples de l’art avec lequel un grand écri

les locutions : Un homme s’est rencontré, à propos de Cromwell ; Dieu donne aux rois de grandes et terribles leçons… Veut-il

duisaient des vers dans leur prose ; c’est une recherche inutile, qui donne au langage un air d’apprêt et lui ôte tout nature

est le secret des maîtres : c’est une harmonie plus élevée, celle qui donne au mouvement de la phrase une valeur analogue à l

est tombé dans l’exagération et la recherche des effets d’harmonie, a donné Je précepte et l’exemple dans d’excellents vers :

omme ruiné, et d’opposer à ce défaut ridicule l’anecdote suivante qui donne l’exemple du ridicule contraire : Un avocat du d

a variété. — L’unité se rattache à la convenance ; elle le consiste à donner au style d’un ouvrage tout entier un même caractè

ne se lasse jamais. Parmi les moyens très-divers et très-nombreux de donner au style de l’unité et de la variété, il en est d

. De même Fléchier, pour passer du tableau des grandes espérances que donnait Turenne au récit de sa mort, Hélas ! nous savions

s servent à l’unité du style, les alliances de mots contribuent à lui donner de la variété. En effet, les pensées et les émoti

vivacité même de son imagination40. Un des moyens les plus simples de donner au style une vivacité qui peut être réclamée par

ions indépendantes et sans lien grammatical. — Ainsi Fléchier voulant donner une idée de la rapidité des mouvements militaires

la volonté, aux autres les moyens de nuire. Le mouvement dramatique donne à l’expression de la pensée le plus vif intérêt e

dé dans le récit de la mort de Tiberius Gracchus ; le discours direct donne au rôle de l’inconnu qui veut sauver le tribun un

ue personne. Ainsi, dans sa classification, quelle place aurait-il pu donner à son Essai sur les mœurs ou à son Dictionnaire p

ter réclame une différence notable de style et cette distinction peut donner matière aux quatre règles suivantes : I. Chaque g

entir les bois, Et mes coursiers oisifs ont oublié ma voix. Pradon a donné un modèle de platitude dans les vers où il a expr

a ; Et ne sais comme il y manqua, Car il est bonne créature. Veut-il donner une preuve de l’expérience d’un vieux rat : Même

es cas. Lamotte a voulu imiter La Fontaine ; mais ce qu’il a pris et donné pour des naïvetés n’est rien moins que naïf. Si L

e parlai te simplicité ! Ainsi employés avec discrétion les ornements donnent de la couleur au style ; mais s’ils sont prodigué

e, mais il n’est pour cela ni rude, ni agreste, ni sauvage. Racine a donné un modèle exquis de la grâce dans le. style, en t

aut, dit Cicéron, dans l’éloquence comme en peinture, des ombres pour donner des reliefs ; tout ne doit pas être lumière. 3.

ressions sert surtout à rendre les sentiments doux et agréables, elle donne plus de charme aux éloges. — C’est par un tour ra

ndant nous ne pûmes jamais aller jusqu’à la flatterie. Enfin il faut donner comme modèle la délicatesse ravissante de ces ver

casion peuvent être résumées dans les huit règles suivantes : I. Pour donner au style de la richesse, employez les épithètes,

blime. 2. De l’énergie et de la véhémence. — L’énergie est la force donnée à l’expression de la pensée ou du sentiment ; ell

les effets de contraste, ’ la concision sont les meilleurs moyens Me donner au style plus d’énergie ; quelle force et quelle

elle est voisine d’un défaut ridicule, c’est l’emphase, l’enflure qui donne à une pensée ou à une image une importance dispro

du monde terrestre, pour l’identifier un moment avec l’infini et lui donner le plus vif sentiment de la perfection. On distin

le sublime de l’orgueil ou du moins de la confiance en soi. Corneille donne encore un exemple du sublime du patriotisme dans

prose, sans le savoir, comme dit Molière ; mais du jour où il a voulu donner à l’expression de sa pensée une ‘orme plus frappa

l’écriture, la réflexion s’appliqua même à la prose, et l’on put lui donner un soin qui en fît une œuvre littéraire. La prose

. Par suite de la difficulté de ces études, le philosophe est tenu de donner à son langage toute la rigueur d’une exposition s

qui dominent et doivent éclairer toute la vie morale, l’autorisent à donner parfois à son style toute l’ampleur, toute la maj

blique ou dans des assemblées qui discutaient toutes les questions et donnaient la victoire à l’orateur le p us puissant. Ils ava

té- exemplaire. Si l’avocat vient à paraître et que la nature lui ait donné une voix enrouée et un tour de visage bizarre, qu

ture. L’orateur doit désirer une belle voix ; mais s’il ne peut se la donner , il peut au moins cultiver et fortifier la sienne

conviennent à l’expression de la dignité. Dans la plaisanterie, nous donnerons à notre visage un air de gaieté, sans trop multip

vements, si l’on veut engager les auditeurs à faire quelque chose, on donnera au geste plus de lenteur et de gravité ; si l’on

ndonner avec sécurité aux mouvements de débit et de geste qui doivent donner à son œuvre là vie, l’intérêt et l’apparence d’un

discours en le variant et qui charment l’auditeur, parce qu’elles lui donnent une bonne opinion de son esprit ou de son savoir.

toutes les questions générales qui leur étaient accessibles, ils leur donnaient de même à composer des fables, des développements

elevé. C’est au professeur de mêler les tons et les sujets de façon à donner à son enseignement la variété d’où naîtra l’intér

ntre lesquelles ils puissent choisir ensuite, ou grâce auxquelles ils donnent à leur diction une variété, une abondance, une ri

sposition, l’’élocution. 3. Travail d’invention. — Quand la matière donnée est elle-même développée, elle contient, outre l’

t être envisagé. Sans doute, ce secours trop dédaigné de nos jours ne donnera pas à l’esprit une fécondité qui lui manquerait ;

ntanée de l’esprit. 2° Laisser de côté cette première rédaction, pour donner à l’esprit un peu de relâche, lui permettre de se

on à toutes les espèces de composition. Afin d’être plus précis et de donner aux conseils une portée plus pratique, il est bon

orsque, de plus, l’homme venant se mêler au spectacle des choses leur donne par cela seul un intérêt tout nouveau. Delille a

ngleterre, dans la personne de sept chevaliers pour chacune, se sont - donné rendez-vous à Montendre, et ce sont les Anglais q

Fontaine l’a définie une comédie à cent actes divers. En effet, pour donner une leçon et la rendre plus expressive et plus fa

s’il veut exciter l’intérêt. Le dialogue est le moyen le plus sur de donner la vie à ce récit ; c’est une forme dramatique qu

effets de contraste. III. Introduire l’homme avec ses passions pour donner au tableau un mouvement dramatique. IV. Discerne

; ce n’est donc pas un exemple, ce sont dix modèles qu’il en faudrait donner sans avoir la prétention d’épuiser un sujet inépu

le résulte du choix des mots et des tournures les plus faciles ; elle donne au style une bonne grâce qui dissimule tout trava

e la place d’Almeyda en état de sauter au premier ordre qui en serait donné  ; mais la retraite fut plus prompte qu’on ne s’y

ice le plus profitable pour acquérir toutes les qualités littéraires. Donner les règles du discours ce serait recommencer la r

ts, et Nerva est proclamé. Développement. — Rome, sous ses consuls, donnait des couronnes à la vertu ; elle était libre alors

it pas qu’elle était libre ; immobile, elle attendait que l’armée lui donnât un maître. L’armée seule fut affligée ; les solda

rives du Tanais répètent le nom de Nerva. C’est ainsi que l’éloquence donna au monde Nerva, Trajan, les Antonins. 7. Du dia

teur me dégoûte des autres ; au contraire, je cherche un homme qui me donne un tel goût et une telle estime pour la parole de

ce de gloire ; quoiqu’elle représente la mort, elle est un remède qui donne l’immortalité. Il a repris cette division de plus

. Il a repris cette division de plusieurs manières, et chaque fois il donnait un nouveau lustre à ses antithèses. Le reste du d

dont il s’agissait était contraire au sens véritable, avant que de la donner au peuple comme la parole de Dieu ? L’abbé. — Ce

cit profane de la douleur d’Artémise, lorsqu’il faudrait tonner et ne donner que dés images terribles de la mort ? L’abbé. — 

s de caractères. — Voici, comme preuve des formes diverses qu’on peut donner à cette étude littéraire, deux caractères très-di

a foi, sans prier à ses côtés le Dieu qui mourut pour elle et qui lui donne dans cet instant même, dans le sacrement d’amour,

heure du, brodeur et du bijoutier. Il n’a aucune connaissance ; et il donne des avis aux savants et aux artistes. Il en eût d

issance ; et il donne des avis aux savants et aux artistes. Il en eût donné à Vauban sur les fortifications, à Lebrun sur la

dispositions ou des ’ passions qui dominent le cœur d’un homme et lui donnent sa physionomie morale. Le portrait peut être enco

. De même que le peintre doit saisir dans son modèle le trait qui lui donne sa physionomie propre ; de même l’écrivain doit c

infirme et souffrant, fixa la langue qu’ont parlée Bossuet et Racine, donna le modéle de la plus parfaite plaisanterie, comme

développer l’intelligence, à exercer la pénétration du jugement et à donner l’habitude de l’argumentation. Cette composition

-ils être employés avec une extrême sobriété, parce qu’ils pourraient donner l’apparence d’une déclamation à une œuvre qui doi

e petit, du fort avec le faible. Voilà une premiere idée qui nous est donnée par le seul titre du sujet ; nous serions choqués

, il reprend son premier ton de compassion. Qu’il y a de plaisir à se donner soi-même pour quelqu’un qui protège ! Mais vous

de dire un vent du nordt le poëte le -personnifie, et la périphrase donne de la noblesse à l’idée. L’arbre tient bon ; le

forme littéraire et se prêtent volontiers à ces sobres ornements qui donnent du charme à ta vérité sans la voiler, la déguiser

de l’esprit et du style. 8. Modèle de développement moral. — On peut donner plus de charme et de vivacité à l’exposition d’un

sa surprise. « Bonjour, Lucien, ici dit-il sois le bienvenu. Je vais donner audience aux prières des hommes ; veux-tu les éco

genres d’éducation sont d’une égale importance pour l’homme L’une lui donne toute la dignité, toute la force de sa nature, l’

r sa dextérité, sa souplesse et son élégante harmonie. L’Académie lui donna le fauteuil de Pellisson en 1693. Ses Dialogues s

affaiblir, sans obscurcir, sans déranger le tout. Tout auteur qui ne donne point cet ordre à son discours ne possède pas ass

on ; au lieu qu’il faudrait n’en avoir jamais plus que lui, et lui en donner même, sans paraître en avoir. On ne se contente p

On tombe dans le défaut de répandre un peu trop de sel, et de vouloir donner un goût trop relevé à ce qu’on assaisonne2. On fa

prodigieuse découverte ne soit due qu’à l’audace des hommes. Dieu ne donne aux passions humaines, lors même qu’elles semblen

qui n’ont jamais eu de liaison avec aucun autre homme qui ait pu leur donner des notions communes, parlent aux deux extrémités

dont les rayons sont des corps étrangers à nos yeux. C’est elle qui donne des pensées uniformes aux hommes les plus jaloux

ait que les hommes, tout dépravés qu’ils sont, n’ont point encore osé donner le nom de vertu au vice, et qu’ils sont réduits à

es choses nous trouvons comme deux principes au dedans de nous : l’un donne , l’autre reçoit ; l’un manque, l’autre supplée ;

rts, mais qui ouvre les yeux fermés, qui guérit les yeux malades, qui donne des yeux à ceux qui n’en ont pas pour la voir, en

ue le soleil visible n’éclaire les corps ; ce soleil des esprits nous donne tout ensemble et sa lumière et l’amour de sa lumi

e à tous les êtres intelligents. On ne peut point dire que l’homme se donne lui-même les pensées qu’il n’avait pas ; on peut

a donc une école intérieure où l’homme reçoit ce qu’il ne peut ni se donner , ni attendre des autres hommes, qui vivent d’empr

enfin incapable d’être jamais ni épuisée ni partagée, quoiqu’elle se donne à tous ceux qui la veulent. Où est-elle cette rai

La vraie et la fausse philanthropie Il y a deux manières de se donner aux hommes : la première est de se faire aimer, n

e divine. Il y en a une autre qui est une fausse monnaie, quand on se donne aux hommes pour leur plaire, pour les éblouir, po

ême. On n’agit que par vanité et par intérêt ; on fait semblant de se donner , pour posséder ceux à qui on fait accroire qu’on

lant de se donner, pour posséder ceux à qui on fait accroire qu’on se donne à eux. Ce faux philanthrope est comme un pêcheur

e l’ambition, paraissent bienfaisants et généreux ; ils paraissent se donner , et ils veulent prendre les peuples ; ils jettent

aite de tout mon cœur, Madame, que vous ayez « le bon esprit que Dieu donne , comme il est écrit dans l’Évangile, à tous ceux

e de son époux À Cambrai, 28 décembre 1714. Je vous supplie de me donner de vos nouvelles, Madame, par N… que j’envoie che

Il faut entrer dans les desseins de Dieu, et s’aider soi-même pour se donner du soulagement. Nous retrouverons bientôt ce que

n original. Je suis charmé des progrès qu’un petit nombre d’auteurs a donnés à notre poésie ; mais je n’ose entrer dans le dét

lle n’est ni harmonieuse, ni variée, ni libre, ni hardie, ni propre à donner de l’essor, et que notre scrupuleuse versificatio

familiarité expressive des images, l’aisance ingénieuse des conseils donnés sous forme de causerie. 2. L’éloquence de ces pa

bert a dit : « Toute éloquence doit venir d’émotion, et toute émotion donne naturellement l’éloquence. » 1. Les traits prin

isiniers qui ne savent rien assaisonner avec justesse, et qui croient donner un goût exquis aux viandes en y mettant beaucoup

chrétien : l’esprit de poésie anime cette dialectique profonde et lui donne des ailes. C’est de la splendeur de la pensée que

rop claustrale qui alarmait le bon sens de Fénelon. 1. Fénelon avait donné au duc de Bourgogne « un reliquaire d’or avec un

Enfin, j’ai cherché à compléter ce petit corps de doctrine, et à lui donner une physionomie française, par quelques idées nou

n fût toujours saine et jamais errante, les principes qu’un tel homme donnerait sur le beau en seraient sans doute le parfait mod

tes les jouissances de l’imagination. Mais nous devons nous réduire à donner quelques idées seulement des jouissances du goût,

ent dans un sens trop illimité, et perd de vue la définition qu’il en donne , en confondant le sublime et l’élégant. C’est, di

des détails circonstanciés, parce que nul critique n’en avait encore donné une explication exacte et précise. Du beau, et

traits de l’homme, et surtout l’expression de la physionomie, qui lui donne son principal degré de beauté, excitent en nous d

les de la convenance du style. Ces sources ne sont pas les seules qui donnent naissance aux plaisirs du goût, on a encore remar

mpulsion vive et agréable. L’imitation est aussi un de ces principes, donne naissance à ce que Addisson appelle les plaisirs

leurs pensées que par les cris des passions accompagnés de gestes qui donnaient plus d’expression encore au langage de la passion

ent l’élèvement ou l’abaissement de la voix de l’orateur, et devaient donner bien plus d’expression à ses discours. La déclama

ses physiques et naturelles qui les entouraient, des noms avaient été donnés à ces objets longtemps avant que des expressions

a convoitise ; il ne dira pas, suivant le génie des langues modernes, donnez -moi ce fruit, mais bien fructum da mihi. C’est l’

ture sacrée qui n’était plus connue que d’eux seuls, et qui servait à donner une mystérieuse obscurité à leurs dogmes et à leu

 ; mais c’eût été une entreprise indéfinie et impraticable de vouloir donner un nom spécial à chaque individu, à chaque objet

alités semblables ou analogues, ils les rangèrent en classes, et leur donnèrent des noms communs ou génériques, et l’expérience l

nnes, devant les noms de choses inanimées, ils élèvent leur style, et donnent plus de mouvement, plus de vie à ces objets, sans

cile, comme l’a fort bien observé un auteur qui a traité ce sujet, de donner une idée exacte de ce que signifient ces mots de,

and encore, c’est que par là nous nous sommes privés de la faculté de donner à nos écrits ces couleurs vives et frappantes qui

de la même cause. On remarqua que ces verbes joints au participe lui donnaient la force affirmative, et qu’ils pouvaient supplée

t de même de sa langue ; que sa qualité est la clarté ; qu’elle s’est donné tout le reste à force de peines et de soins. Je c

pas tous le même degré de cette précision dont je me suis efforcé de donner une idée. Il faut sans doute, dans tous écrits, é

ttre à terre, je fus accueilli avec empressement par mes amis, qui me donnèrent les plus grandes marques d’amitié. » Dans cette p

nité du discours c’est d’éviter la parenthèse ; elle peut quelquefois donner à la pensée une apparence de vivacité et jeter qu

la connexion plus intime, cependant la suppression de cette particule donne au style de la rapidité. Longin nous en offre un

On voit que dans ces deux exemples la suppression de la conjonction donne aux phrases de la force et de la vivacité. De mêm

rait seule justifier tout le soin et toute l’attention que nous avons donnés à cette matière. De la construction des phrase

l’une sur l’autre, ou de voyelles qui s’entrechoquent ; les voyelles donnent de la douceur aux mots, les consonnes de la vigue

amait en public, avait près de lui un musicien avec une flûte qui lui donnait le ton ; il employait ce moyen lors même que, tri

d’inflexions de voix, et le motif évident du soin particulier qu’ils donnaient à la construction des phrases. La conséquence nat

c’est en l’habituant à des tours harmonieux, que l’on peut parvenir à donner à ses compositions cette mélodie dont nos langues

a voix sur les syllabes finales ; il en résulterait une monotonie qui donnerait au discours un ton déclamatoire et fatiguerait l’

ntend généralement par ces expressions tous les mouvements qu’on peut donner à la phrase, toutes les attitudes du style. Ces m

figure. Il est d’ailleurs fort peu important de savoir si nous devons donner à tel mode d’expression le nom de trope ou de fig

et les passions qui se cachent sous les expressions figurées qui leur donnent de la valeur. La figure sert d’habillement, le se

olère, brûlant d’amour, etc. Mais cette cause ne fut pas la seule qui donna naissance au langage métaphorique, l’influence qu

littérales on n’aurait pu parvenir à ces merveilleux résultats. Elles donnent de la dignité au style, que la familiarité des mo

es éclaircissent le sujet. Elles rendent l’idée plus saillante, elles donnent un caractère physique aux idées morales en les en

té ! avec quelle facilité il prend les diverses formes qu’on veut lui donner  ! Il ne se borne pas à communiquer nos idées et n

s suffira d’indiquer les tropes dont l’usage est le plus fréquent. Je donnerai aussi toutes les instructions que je pourrai offr

nt de substituer le nom d’une chose à une autre, et, par ce moyen, de donner plus de vivacité à l’expression. Une des première

ons celui d’un objet analogue, c’est une sorte de peinture qui sert à donner à la conception plus de force et de vivacité. Cet

. Mais pourvu qu’on en conçoive bien la nature, peu importe qu’on lui donne le nom de figure ou de trope. Il faut cependant s

er de la confondre avec la métonymie. Aristote, dans sa Poétique, lui donne une signification fort étendue. Pour lui, tout se

vantage de la peinture que la métaphore. Son effet particulier est de donner l’âme et la vie à la description, de rendre, pour

u le mauvais emploi de cet ornement ne produit qu’une caricature ; il donne à la composition un air puéril, et rabaisse le su

nvenance. La bonne disposition des ombres fait briller la lumière, et donne de la vie au coloris. Is enim est eloquens, dit

sur son passage. Cette allégorie est noble et imposante. L’allégorie donne beaucoup d’éclat au discours, mais il faut craind

ement excusables les figures les plus hardies, mais souvent même leur donne de la justesse et du naturel. Toutes les passions

ute autre cause, toujours est-il que toute émotion qui agite l’esprit donne aux objets une existence momentanée. Qu’un homme

et les particularités dans lesquelles nous entrons. Lorsque nous lui donnons une certaine étendue, elle rentre alors dans le d

cette figure, lorsqu’on introduit des objets inanimés, et qu’on leur donne non seulement l’action, le sentiment, mais la par

la voie ordinaire des pensées, avant de pouvoir aller assez loin pour donner une existence réelle à un objet inanimé, et se le

eaucoup de convenance introduire une comparaison dans la seule vue de donner une idée plus claire de son sujet. Mais les compa

bjets de nouvelles formes qui n’avaient pas encore été remarquées, et donne à ses comparaisons de l’originalité, de l’express

lant chacun des objets opposés. « C’est une ombre au tableau, qui lui donne du lustre. » Cicéron, dans la harangue pro Lege M

agrément en est remarquable et saillant ; en la multipliant trop vous donneriez à votre style une physionomie affectée et désagré

bserver comment la nature exprime l’émotion et la passion, et de leur donner le langage qu’elle leur attribue, et surtout de n

nt exprimés dans le style le plus simple, et sans aucune figure. J’ai donné des exemples de cette vérité. D’un autre côté, la

il faut ajouter que lors même que l’imagination crée et que le sujet donne naturellement naissance à des figures, il ne faut

la composition qu’une trop scrupuleuse attention aux ornements. Cela donne une idée peu favorable de l’auteur qui préfère le

peratum genus dicendi ; mais ces divisions et les explications qu’ils donnent sont si diffuses et si générales, qu’elles ne peu

t celle qui résulte du développement plus ou moins grand qu’un auteur donne à ses pensées. Cette différence constitue ce que

écrites, un certain degré de concision offre de grands avantages ; il donne de la vivacité aux pensées, intéresse le lecteur,

peut s’exercer plus librement, et qu’en étendant ses pensées il leur donne plus de richesse et d’expression. Je crains au co

ais exprime en une seule, et l’effet direct de ce morcellement est de donner de la vivacité et de la gaieté au style, mais non

ces subdivisions font sur notre esprit elles le tiennent éveillé, et donnent à la composition une physionomie plus animée. Les

it qu’il use d’un style étendu, soit qu’il préfère la concision, nous donne toujours une idée forte et frappante de sa pensée

tyle. Trop d’attention à la force et de négligence aux autres parties donnent à l’auteur un caractère de rudesse, qui résulte a

ous avons examiné le style sous ses divers caractères comme servant à donner de l’expression aux pensées de l’auteur, maintena

 En ce sens, simplicité signifie naturel. Il faut beaucoup d’art pour donner au style cet air naturel. Ce que nous nommons ain

constitue le caractère distinctif d’un genre particulier, je ne puis donner aucune règle. Le style varie en quelque sorte à l

particulier dont le style doit être revêtu. Le premier conseil que je donne pour parvenir à ce but est de s’efforcer de conce

ngement des phrases, leur coupe et les particules conjonctives, et de donner au style une forme régulière et correcte. Le limæ

guments, ou de parler de manière à plaire et à chatouiller l’oreille. Donnez -moi un sens droit, dit-on, et conservez, votre él

t parler avec convenance ; et la meilleure définition que l’on puisse donner de l’éloquence est de dire que c’est l’art de par

erait une folie de prétendre pour cela qu’ils dussent être repoussés. Donnez à la vérité et à la vertu les mêmes armes qu’aux

tion si spirituelle et si vive, où l’attention la plus soutenue était donnée à l’élégance dans les arts, nous devons naturelle

ssemblé, et que le héraut proclamait que chacun pouvait se lever pour donner son opinion sur l’état des affaires, des déclamat

, persuadés qu’ils répondraient des suites du conseil qu’ils allaient donner . Une éloquence mâle et vigoureuse jaillit des déb

uent son influence autant à son éloquence vive et entraînante qui lui donnait un grand empire sur les passions et les affection

qui diffère étrangement du style moderne des discours populaires, et donne une haute idée de la sagacité de l’auditoire. L’é

 ii, cap. 9.) nous a conservé un fragment de ses écrits qui peut nous donner une idée de son style ; il est plein d’art et de

’antithèses et de subtilités. Les rhéteurs ne se contentaient plus de donner à leurs disciples des préceptes généraux d’éloque

ns, et cette séduction paraît très naturelle et même utile. Elle leur donne une idée de cette régularité, de cette cadence, d

justes louanges que tous les siècles lui ont unanimement prodiguées, donne aussi la palme à Démosthène. Dans ses réflexions

dent, échauffé par la contradiction, lançait des traits frappants, et donnait à ses pensées le coloris le plus vif. Dans la séa

es à la main, il s’élança à la tribune avec cette noble confiance que donne le sentiment de ses forces, et, debout sur la brè

icéron : ils allient la force à l’adresse. Son langage simple et naïf donne à la douce morale que respirent ses discours je n

ouple et plus adroit. Cochin avait un air austère et imposant qui lui donnait quelque ressemblance avec Démosthène ; Lenormand,

elques fragments dans les recueils d’arrêts. Les écrits de Gerbier ne donnent qu’une bien faible idée de son talent ; ils ne ré

maintien, tous les avantages extérieurs dont la nature l’avait doué, donnaient à son action un charme irrésistible. Les plus bea

stions politiques qui ont été soulevées devant les cours royales, ont donné à ces débats tout l’intérêt des discussions de no

riaux et d’arguments, car c’est là l’objet principal. Ces précautions donneront à leurs discours un air de fierté et de vigueur q

point une bonne méthode d’éducation oratoire, et que cela ne tende à donner à leurs discours une habitude de mollesse et de t

ublic ; mais aussitôt que quelques travaux de cette espèce lui auront donné de la confiance, il trouvera plus d’avantage à ne

lument nécessaire dans le discours, si l’on veut faire impression. Il donne de la clarté et de la vigueur à l’oraison, permet

e extrême sensibilité d’âme et cette puissance d’expression qui n’est donnée qu’à un petit nombre. Ajoutons que lors même que

ur à ne pas élever le ton de la déclamation à un degré capable de lui donner l’air d’un forcené. Démosthène, pour justifier le

phes. Quelle puissance de génie ne faudrait-il point aujourd’hui pour donner à ces figures leurs grâces naturelles, et leur fa

ns une classe d’hommes appelés pragmatici, dont l’office consistait à donner à l’orateur tous les documents et toutes les lois

populaire, les parait de toutes les couleurs de l’éloquence, et leur donnait le tour le plus capable d’influencer les juges de

e dessein Quintilien, dans le huitième chapitre de son dernier livre, donne un grand nombre d’excellentes règles relatives au

ets soient soutenus par l’éloquence, pour commander l’attention, pour donner de la force à l’argumentation, et empêcher que le

rties veillent ; et l’affluence des clients suivra toujours celui qui donne les preuves les moins équivoques de ses connaissa

appartiennent au barreau, elle est de toute nécessité. On ne saurait donner trop d’attention à cette étude. S’il y a du désor

aussi étroitement que s’il ne plaidait que ce moyen principal. Il lui donne toute la prééminence qu’il doit avoir, sans cepen

élaguant tout ce qui est superflu, il vivifie les faits matériels, il donne une nouvelle clarté aux objets qu’il présente, et

a bientôt découverte, ou ne manquera pas d’être dénoncée. Cela tend à donner au juge et à l’auditeur de la défiance pour l’ora

spirituel. Cicéron s’étend beaucoup sur l’ironie ; les exemples qu’il donne sont généralement froids ; mais ses préceptes son

mais ils sont familiers et rebattus, et rien n’est plus difficile que donner à ce qui est connu et vulgaire la grâce de la nou

t les présomptions, toutes choses néanmoins qui élèvent le génie, lui donnent de la force et de l’étendue, et qui contraignent

un prédicateur doit toujours s’appuyer sur la raison ; il faut qu’il donne à ses auditeurs des idées claires des matières qu

sentiment sérieux et vif de leurs hautes conséquences. Cela seul peut donner à ses exhortations cette chaleur, cette force, ce

cile d’unir parfaitement ces deux caractères ; la prééminence de l’un donne à l’oraison une uniformité pédantesque ; celle de

ence ; il faut savoir mépriser les applaudissements insignifiants que donne , à ce qu’elle ne comprend pas, une multitude igno

s ne le concernent pas. Ce sont les traits frappants de caractère qui donnent au discours du prédicateur sa plus grande puissan

tation ou par allusion. Les citations directes, tirées de l’Écriture, donnent de l’autorité à la doctrine de l’orateur, et rend

l n’aurait pu préparer dans son étude. » Sans doute, l’improvisation donne au discours ce coloris de la nature qui est si pu

ressembler à la foule. » C’est à cet éloquent orateur que Louis XIV donna cet éloge qui est peut-être le plus beau qu’un pr

fondé sur la nature, et suggéré par le bon sens. Lorsqu’un homme veut donner un conseil, instruire quelqu’un ou lui reprocher

e d’admirables exemples d’exorde par insinuation. « Tout exorde doit donner une idée générale de la cause, la préparer, en fa

ires ; néanmoins, prenez garde de les prodiguer, et contentez-vous de donner au juge une impulsion légère, afin qu’une fois éb

n exorde est souvent un travail difficile. Peu de parties du discours donnent à l’auteur plus de peine et demandent plus de dél

et surtout bien approprié à la cause. Il est en effet comme chargé de donner une idée du reste du discours, de le recommander

ce point important d’une manière frappante. C’est en commentant qu’il donne , pour ainsi dire, le ton du reste du discours. Un

rnements magnifiques le seuil d’une simple maison d’habitation, ou de donner à l’entrée d’un monument l’agrément d’un jardin d

ères générales offrent cet inconvénient. Ce début ne manque jamais de donner à l’adversaire un avantage considérable, lorsque,

rs du débat a toujours une grâce particulière ; et la raison qu’il en donne est juste et manifeste. Multum gratiæ exordio es

serait pas complète : vous présenteriez un des coins du tableau sans donner une idée générale de sa composition. 4º Que les t

sions peuvent être convenables dans un traité de logique ; mais elles donnent au discours une apparence de sécheresse et d’arid

de la demande, d’établir avec clarté les qualités des parties, et de donner méthodiquement connaissance aux juges des pièces

faut rejeter toute les circonstances superflues ; par cela seul vous donnerez à votre narration plus de nerf et plus de clarté

sur les esclaves qui le suivaient de loin. Plusieurs de ces derniers donnèrent des preuves de courage et de fidélité. Une partie

 ; mais je crains qu’il ne soit au-dessus de la puissance de l’art de donner quelque secours réel à cet égard. La rhétorique e

rs dans la direction de leurs raisonnements ; les noms que l’art leur donne sont l’analyse et la synthèse. La méthode analyti

ier ; ce qui servira plutôt à répandre du doute sur la cause qu’à lui donner du poids. La multiplication des raisonnements et

ais je doute que cette connaissance philosophique des passions puisse donner cette qualité à un orateur auquel la nature l’aur

de l’enflammer davantage, attiédit son émotion. Tel est le danger de donner trop de latitude à une imagination riche, lorsque

qu’il pense ou qu’il ressent les sentiments qu’il énonce ; son débit donne un démenti à tout ce qu’il affirme. Marcus Callid

ation ordinaire, cela fatigue extrêmement l’oreille des auditeurs, et donne à 1’orateur l’apparence peu agréable d’un homme q

l est extrêmement difficile de s’en corriger. Une bonne prononciation donne du poids et de la dignité au discours ; elle perm

qui procurent à l’orateur la faculté de nourrir ses sons, et de leur donner plus d’harmonie ; elle le rend maître de lui-même

ajouter la propriété de la prononciation, ou attention scrupuleuse de donner à chaque mot qu’on prononce le son que l’usage le

rovince qui se destinent au barreau. Les Gascons, les Normands, etc., donnent aux mots une intonation particulière qui n’est pa

le font ordinairement ; ils les allongent et les traînent en pensant donner ainsi de la force et de la gravité à leurs discou

plus grands vices qu’on puisse introduire dans la prononciation ; il donne au discours une physionomie théâtrale et un air a

, l’observation, la flexibilité des organes, et surtout le sentiment, donneront à l’accent oratoire cette vérité si puissante pou

opriété de l’action est, sans aucun doute, la même que celle que j’ai donnée pour la convenance du ton. Observez les regards e

aucune analogie avec ceux qui nous sont habituels dans la vie privée. Donnons à nos gestes et à nos mouvements le caractère et

uivant religieusement cette règle, nous éviterons que l’étude ne leur donne une apparence de raideur et d’affectation. Toutef

ans l’action. Le calme est d’ailleurs le caractère de la sécurité que donne au jurisconsulte la connaissance intime de la mat

ublic, de porter son attention sur ses tons et ses mouvements, ce qui donnerait à son débit un air étudié et affecté. Il ne doit

mérite quelques louanges, cependant l’idée que je me suis efforcé de donner de l’éloquence est bien plus élevée. C’est un gra

morales de la personne qui s’efforce de nous persuader. Cette opinion donne du poids et de la force à tout ce qu’elle dit ; e

que celui qui est dicté par des sentiments vertueux et honorables. Il donne à nos discours une ardeur, un feu qui manquent ra

ourage : l’un prévient favorablement ceux qui l’écoutent, l’autre lui donne cet air de fermeté qui convient à l’homme fort de

profession, sa position sociale ou les circonstances, l’appelleront à donner son avis sur ces importantes matières. Elle ajout

t de nouvelles idées, qui rectifieront et agrandiront les siennes, et donneront à sa pensée une impulsion plus rapide, en excitan

quand je lis attentivement ces ouvrages, je m’aperçois que leur style donne de la couleur au mien. » Mais, en supposant même

offriront à l’orateur de nombreux modèles pour former sa diction, et donner à son style du coloris et de l’élévation. À l’étu

ou prononcer un mot que dans un langage élaboré et artificiel ; cela donnerait au style de la raideur et de l’affectation, ce qu

st pas des trésors de la science comme de ceux de la fortune ; on les donne sans s’appauvrir, on les partage sans les diminue

isque je parle de conférences, de dire un mot de celles auxquelles on donne l’apparence même d’un tribunal ou, sous des noms

et exercice, la plupart ne songent qu’à développer leur voix sans lui donner les inflexions convenables ; ils cherchent la vol

traite, regardait vaguement quelque part5. Pour les pauvres Donnez , riches ! L’aumône1 est sœur de la prière, Hélas 

ds les miettes des orgies, La face du Seigneur se détourne de vous. Donnez  ! afin que Dieu, qui dote les familles, Donne à v

se détourne de vous. Donnez ! afin que Dieu, qui dote les familles, Donne à vos fils la force, et la grâce à vos filles ; A

meilleurs, afin de voir les anges   Passer dans vos rêves la nuit ! Donnez  ! il vient un jour où la terre nous laisse. Vos a

où la terre nous laisse. Vos aumônes là-haut vous font une richesse. Donnez  ! afin qu’on dise : « Il a pitié de nous ! » Afin

côté de vos fêtes, Au seuil de vos palais fixe un œil moins jaloux. Donnez  ! pour être aimés du Dieu qui se fit homme, Pour

’inclinant vous nomme, Pour que votre foyer soit calme et fraternel ; Donnez  ! afin qu’un jour, à votre heure dernière, Contre

eur, disais-je ? — Infortuné ! Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l’avez donné  ! Les enfants 4 Lorsque l’enfant5, para

d fidèle Une gourde de rhum qui pendait à sa selle, Et dit : « Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé. » Tout à coup, au mom

rès que le chapeau tomba, Et que le cheval fit un écart en arrière. «  Donne -lui tout de même à boire », dit mon père3. (Lége

4… Dès qu’il possède un bien, le sort le lui retire ; Rien ne lui fut donné dans ses rapides jours, Pour qu’il s’en puisse fa

 ; le fleuve des campagnes Prendra sans cesse aux monts le flot qu’il donne aux mers. Mais moi, sous chaque jour courbant plu

erceptible, le rationnel et le fantastique, le beau et le difforme se donnent rendez-vous dans ses vers. Nil intentatum, c’est

 ; « La petite Morvonnais m’envoie un baiser, me dit sa mère. Que lui donnerai -je en retour d’aussi pur, d’aussi doux que son ba

peut citer ici : Un illustre maréchal, qui avait l’humeur très-vive, donne un ordre qu’un jeune officier exécute mal, et, da

eillir ici que les lambeaux du poëte : disjecti membra poetæ. Nous ne donnerons qu’une idée bien affaiblie de ses chants. 3. All

que de beaux coups d’échecs à faire et à conduire ! « Ah ! mon Dieu, donnez -moi un peu de temps, je voudrais bien donner un é

duire ! « Ah ! mon Dieu, donnez-moi un peu de temps, je voudrais bien donner un échec au duc de Savoie, un mat au prince d’Ora

es avantages ; de former même le jugement et le goût de ceux à qui il donne des leçons. Il faut, en un mot, que dans un trait

e, que par les lecteurs qui ont l’esprit très pénétrant38. On ne peut donner ici, comme modèle, un traité entier ; je placerai

tre objet. Voilà ce que la nature nous apprend à tous. Si elle nous a donné la faculté de voir une multitude de choses à la f

nné la faculté de voir une multitude de choses à la fois, elle nous a donné aussi la faculté de n’en regarder qu’une, c’est-à

ouvrages, comme le de Inventione, les Topiques, les Partitions, il a donné les préceptes de son art. Quintilien, né à Rome (

t armée de fines observations, ne laisse pas, en plusieurs points, de donner de l’embarras aux cartésiens, et de les mettre so

données sur les propriétés de la matière, comme si Dieu nous en avait donné d’autres que celles que nous tirons de l’expérien

de ces règles. Il peut arriver que l’auteur s’en écarte un peu, pour donner à son ouvrage une beauté de plus. C’est ce que l’

de poésie, ou les morceaux peu saillants d’une pièce d’éloquence, lui donnerait une bien fausse idée du poète ou de l’orateur, et

aient pu trouver dans Racine, et de se prévaloir de ces exemples pour donner une préférence exclusive à ce dernier : c’est là

. Rollin, flatté par l’heureux débit de ses deux premiers volumes, en donna deux autres, et acheva par là de mettre le public

elle d’Aristote, et M. Rollin semble s’être formé sur Quintilien, qui donne rarement des préceptes sans ornement. Il est ass

arement des préceptes sans ornement. Il est assurément impossible de donner en moins de mots, et d’une manière plus agréable

ucoup par la répétition. § 22. Dialogue philosophique. On peut donner et l’on donne souvent aux ouvrages de critique et

pétition. § 22. Dialogue philosophique. On peut donner et l’on donne souvent aux ouvrages de critique et aux didactiqu

éputation par ses Dialogues des morts publiés en 1683. Fénelon nous a donné ses Dialogues sur l’éloquence, où tout est sageme

mpée. Quoi ! voudrais-tu que je les trahisse ? Moi ! manquer à la foi donnée à mes ennemis ! le fils du grand Pompée agir en s

e, tout auteur est un type, et aucun type n’est méprisable. Aussi, ne donne-t -elle pas de rangs ; elle se plaît aux talents aus

dont ils ont peint une passion ; elle compare les morceaux, non pour donner des rangs, mais pour faire profiter de ces rappro

caprices de la mode, il faut avouer qu’elle se prive des grâces5 que donnent aux trois premières sortes de critique la diversi

ècle. Elle a attiré à elle et gardé pour elle des talents qui avaient donné des gages éclatants à la poésie, au théâtre, au r

out cas, ce regret ne fait pas tort à l’homme illustre qui nous avait donné tant d’ambition pour lui, et il ne nous rend pas

la Sorbonne était digne de recruter pour Notre-Dame, et si on lui en donne la louange, c’est un honneur que ne refuserait pa

e, mais qui laisse le lecteur dans les ténèbres ? Le plaisir même que donne à l’inventeur une vérité trouvée ne lui est permi

uissants et embarrassés se présentent avant le vrai tour, le seul qui donne à la pensée sa physionomie et son mouvement ! Que

itue un bon écrit, ou plutôt une chose écrite en français ; car je ne donne pas ici le secret du génie. Ai-je ce secret1 ? et

apper aux théories. Je ne sais si c’est la tyrannie ou la liberté qui donna naissance à l’apologue ; je me borne à remarquer

s à tous les âges de la vie, et les mêmes fables ; à chaque âge elles donnent tout le plaisir qu’on peut tirer d’un ouvrage de

puisable1. Ils sont trop superbes pour goûter ce qu’enfants on leur a donné à lire. C’était une lecture de père de famille, d

a traité. Cependant Ésope, Phèdre, ses deux modèles dans l’antiquité, donnent la même sorte de plaisir et de profit, quoique à

et du Chien gras, au lieu d’une leçon de modération qu’on prétend lui donner , il en prend une de licence. Je n’oublierai jamai

à mon élève, n’en est pas plus convenable aux vôtres. Quand vous leur donnez des préceptes qui se contredisent, quel fruit esp

moralité qui sort de la comédie de George Dandin ; voilà la leçon que donne l’expérience. » (La Fontaine et les fabulistes. M

lité des fables : « Platon, ayant banni Homère de sa république, y a donné à Esope une place très-honorable. Il souhaite que

sistible, qui l’emporte vers un objet ou qui l’en détourne. Ainsi ils donnent des règles pour allumer ou éteindre la joie ou la

rtiennent, ne fait point partie de l’invention. Non-seulement elle ne donne pas plus d’idées que la rhétorique, mais elle n’i

ements appartiennent plutôt à la disposition. La vertu, les mœurs, ne donnent guère plus d’idées que la logique ; mais, par ell

t dont nous avons parlé à propos du choix du sujet. La passion, elle, donne des idées ; et si la rhétorique, comme nous ne le

donne des idées ; et si la rhétorique, comme nous ne le nions pas, ne donne point la passion, elle enseigne, en recommandant

se joindre la prodigieuse diversité des climats et des produits, qui donnera à chaque coin de terre, à chaque subdivision des

leur volonté jette autour d’elle, et dont il ne nous est pas toujours donné de la dégager. Cependant, bien que chaque individ

ins contrariée, elle n’a point, comme dans les femmes, le ressort que donne la contrainte aux passions qu’elle retient : voil

le sexe, on verra que les plus grands écrivains eux-mêmes ont souvent donné l’exception pour la règle. Pour ne parler que des

ccorder avec le préjugé, et c’est beaucoup pour elle. Oui, messieurs, donnez -moi la carte d’un pays, sa configuration, son cli

n, son climat, ses eaux, ses vents, et toute sa géographie physique ; donnez -moi ses productions naturelles, sa flore, sa zool

contribue à l’invention14. Voyez quel caractère d’originalité elle a donné à l’histoire, sous la plume de Montesquieu, de Ni

auquel ils devaient le secret du commandement et de la victoire, leur donnait aussi celui du langage qui convient et qui persua

ainsi dire, à sa plus haute puissance, que l’un développait le sujet donné par les intérêts matériels et le souvenir de la v

écueils sont d’ailleurs à éviter dans la couleur locale. L’un est de donner par elle au style cette forme plastique, sculptur

n, le Geste, et Mémoire. Nous leur consacrerons quelques mots pour en donner une idée suffisante à ceux qui désireraient en av

faculté de l’esprit qui imagine un sujet ou qui trouve dans un sujet donné les développements qui s’y rattachent. Lorsque l’

la nature, t’opposa seule à toutes les peines des humains. Toi seule, donnée à l’homme, rendis la mesure de ses biens plus gra

eux doublent leurs plaisirs. Bienfaitrice de tous les hommes, tu leur donnes des jouissances que le remords et la crainte ne v

quatre heures. Un traitement si rude, loin de les faire dépérir, leur donne la sobriété, la patience et la vitesse. J’ai souv

es parties Quand le sujet est simple, la définition suffit pour en donner une idée générale ; mais quand il est complexe, i

Télémaque : Causes Ce jeune roi ne savait ni réparer ses fautes, ni donner des ordres précis, ni prévoir les maux qui le men

fre rien d’impur. Immense comme lui, toujours pleine et féconde, Elle donne toujours sans jamais s’épuiser,           Et sans

qu’un vain luxe environne Que la fortune vend ce qu’on croit qu’elle donne . Approche-t-il du but, quitte-t-il ce séjour ? Ri

qui, se rattachant indirectement au sujet, contribuent cependant à en donner une idée plus complète. Ce sont les Comparaisons,

aires qui forcent tous les obstacles. La promptitude de son action ne donnait pas le loisir de la traverser ; c’est là le carac

ora la mort de deux fameux capitaines qu’on venait de perdre, il leur donna cet éloge : « Plus vites que les aigles, plus cou

ulant nous mettre sous les yeux le néant des choses humaines, et pour donner plus d’autorité à ses paroles, se sert de plusieu

es, se sert de plusieurs citations de Saint Jean Chrysostome. Il nous donne en même temps une bonne définition de la sagesse

e sage, Sujets à même loi subissent même sort. 5° L’Exemple On donne le nom d’Exemple à un argument qui, s’appuyant su

aisie ; la fantaisie est une faculté de l’Âme : l’âme est ce qui nous donne la vie ; la vie finit par la mort ; la mort nous

n raisonnement se prête aux grâces, plus il faut s’efforcer de lui en donner . L’orateur qui veut que sa manière d’argumenter n

dire en se montrant pathétique. Boileau, dans son Art poétique, nous donne le conseil : suivant : Que dans tous vos discour

rre. C’est dans son cœur que l’écrivain puisera cette sensibilité qui donnera la vie à ses ouvrages. Cette précieuse qualité aj

nent sons le rapport des temps, des lieux, des personnes. Le Jugement donnera à l’écrivain le discernement nécessaire pour prop

e âme avec le bien et le mal. Ils nous affectent de mille manières et donnent ainsi naissance à une foule de sentiments. Ainsi

nous attirent, des actions qui nous enchantent ou nous étonnent. Pour donner plus de sens à nos paroles, citons ici le tableau

leurs yeux, Si le roi, dans l’instant, pour sauver le coupable Ne lui donne à baiser son sceptre redoutable. Rien ne met à l’

és par les Hymériens, leurs ennemis, Aceste retarda le sacrifice, et donna avec diligence les ordres nécessaires pour préven

’Orphée et d’Eurydice, de Virgile ; l’amour filial dont Antigone nous donne un si touchant exemple ; l’amour fraternel, si bi

i joint la force de l’amour propre à toute la beauté de la vertu, lui donne une énergie qui, sans la défigurer, en fait la pl

nous trouverions livrés à des foules d’amusements divers, qui ne nous donneraient chaque soir que l’embarras du choix pour le lende

Et d’un fils, par degrés, dégageant la paupière, Une seconde fois lui donne la Lumière. 11° Haine La Haine est le cont

de s’exercer d’abord sur les questions dont le développement leur est donné par nous. Ils compareront ensuite leur travail au

uestions qui ont été traitées ici et là. Nous nous sommes efforcés de donner surtout des conseils pratiques. La bienveillance

se et plus spécialement sur les deux derniers siècles. On n’y saurait donner place à la littérature contemporaine puisque l’ét

discuter, c’est montrer dans quelle mesure il est vrai ou faux, c’est donner son avis et l’appuyer de considérations solides e

les disposer dans un ordre rigoureux. Les rhéteurs recommandent d’en donner d’abord de fortes, de placer les plus faibles au

que des pensées justes et solides. La Lettre, celle-là du moins qu’on donne à écrire aux candidats, ressemble un peu tantôt à

ages de MM. Demogeot, Doumic, Gazier et Petit de Julleville. Sujets donnes dans les facultes au baccalauréat de l’enseigneme

iècle a cultivé la prose avec plus de succès que la poésie et vous en donnerez les raisons. (Dijon, juillet 1891.) Le sentiment

ique pourquoi, bien qu’Italien, il a composé son livre en français et donne la raison suivante : « parce que la parleure des

ès la liberté de respirer et le temps de nous remettre, ou, s’il nous donne quelque relâche, c’est pour nous replonger aussit

al produit par la clémence d’Auguste et sur l’émouvante leçon qu’elle donne aux princes, aux puissants et en général à tous l

889.) Dites quelle est la tragédie de Corneille que vous préférez et donnez les raisons de votre préférence. (Clermont, août 

l’enseignement spécial, que les tragédies de Corneille sont propres à donner des idées nobles et généreuses, à inspirer l’amou

rs, août 1890.) Quelle est la tragédie de Racine que vous préférez ? Donnez -en l’analyse rapide et indiquez-en les beautés. (

n mieux sa prose que ses vers. Un autre défaut de Molière est qu’il a donné une austérité ridicule et odieuse à la vertu. » M

ndigne qu’on fasse apprendre aux enfants les fables de La Fontaine et donne les raisons pour lesquelles il se gardera bien de

 ? Et le souvenir de l’effet que ces fables ont produit sur vous-même donne-t -il raison ou tort à l’auteur de l’Émile ? (Nancy,

ployer toute mon industrie et toute l’autorité qu’il lui plaira de me donner pour ruiner le parti huguenot, rabaisser l’orguei

re, il écrivit au roi pour le remercier de sa confiance passée et lui donner respectueusement des conseils inspirés par un pat

oser le même joug aux Anglais eux-mêmes ? Que ceux-ci craignent de se donner des maîtres en voulant en imposer à leurs frères

vril 1889.) Développer cette parole de Gœthe : la loi seule peut nous donner la liberté. (Alger, juillet 1888.) Commenter cett

otre austère humeur, Il est bon de cacher ce qu’on a dans le cœur. » Donnez votre opinion sur chacune de ces deux maximes de

ose, il faut considérer la fin. » Dire quel conseil La Fontaine nous donne dans ce vers et montrer par des exemples combien

, quels devoirs, quels sentiments a-t-elle surtout mis sur la scène ? Donnez une idée sommaire du théâtre tragique de Corneill

ours de Bossuet sur l’Histoire universelle. (Clermont, octobre 1881.) Donnez une idée du Télémaque de Fénelon. 1° Quel est ce

la première partie du xvii e siècle, en rappelant leurs ouvrages. 2° Donner l’analyse d’un des ouvrages d’un des plus grands

s de l’histoire ? Pourquoi les a-t-on distingués et qualifiés ainsi ? Donnez une idée sommaire de chacun d’eux, en citant dans

s, octobre 1878.) Quel est le caractère propre de la poésie lyrique ? Donnez une idée sommaire de la poésie lyrique en France

onditions l’éloquence politique a-t-elle inspiré le plus d’orateurs ? Donnez une idée sommaire de l’éloquence politique à la f

e rhythme auxquelles se prête particulièrement la poésie lyrique ? On donnera des exemples empruntés à nos meilleurs poètes. (P

arche de la civilisation à partir du xv e siècle. (Paris, août 1882). Donnez une idée sommaire des ministères de Colbert et de

s les sentiments appropriés aux deux personnages. (Paris, août 1879). Donnez une idée de la cour de Louis XIV à Versailles, ap

le, enfin le profit qu’ils en tireront à tous les points de vue. Vous donnerez , sans préambule, la parole à l’orateur. (Paris, o

, la physionomie du pays, les principales cultures, etc… Vous pourrez donner à votre voyage la forme d’une lettre. (Paris, oct

tre et le mal physique qui résulte des actes vertueux ou coupables. –  Donner des exemples. (Paris, novembre 1872.) Fondement d

son pouvoir l’accomplissement de leurs devoirs et de leur destinée. –  Donner des exemples à l’appui de cette dernière idée. (C

frent-elles ? Quelles impressions l’homme leur doit-il ? Vous pourrez donner à votre sujet la forme d’une lettre de voyage. (P

us y faites entrer, avec les motifs de votre préférence. Vous pourrez donner à cette composition la forme d’une lettre à un am

et les titres les plus glorieux. (Paris, août 1878.) Pourquoi a-t-on donné au xvii e siècle le nom de siècle de Louis XIV ?

ourquoi a-t-on donné au xvii e siècle le nom de siècle de Louis XIV ? Donner une idée générale de la grandeur de ce siècle sou

èque. Il écrit à un de ses amis pour lui faire part de sa joie et lui donner connaissance des ouvrages qu’il a l’intention de

rage civil ? Dans quelles circonstances a-t-il lieu de s’exercer ? En donner quelques exemples empruntés à l’histoire de Franc

écrire l’histoire ? – Dans quels genres Montesquieu a-t-il excellé ? Donnez une idée de son esprit et de son style. – Est-il

les prosateurs du xvii e et ceux du xviii e siècle ? Histoire –  Donner une idée de l’œuvre de Richelieu. – Que faut-il p

ands prosateurs du xvi e siècle ? – Quelle éducation Rabelais fait-il donner à Pantagruel ? – Quelle a été l’utilité de la sat

– Apprécier le rôle du Sénat romain d’après Bossuet et Montesquieu. –  Donner , d’après Bossuet et d’après Montesquieu, une idée

amis de province sur le Cid de Corneille. – A quelle querelle le Cid donna-t -il lieu ? et par quelles raisons a-t-on essayé d’

’à cette époque le métier d’écrivain était peu lucratif et que le roi donnait des pensions aux gens de lettres. Avant Louis XIV

IV la littérature était fort mêlée ; si Malherbe et Corneille avaient donné de grands exemples, ils étaient peu suivis ; l’em

ilhomme pour divertir le roi, il songeait aussi à lui plaire quand il donnait le Misanthrope et les Femmes savantes. L’influenc

rs passions, ils en sont cruellement punis. C’est la leçon qu’a voulu donner Racine et c’est la moralité de son théâtre. Deux

encore nécessaire pour que l’enseignement soit profitable qu’il soit donné avec chaleur, d’une façon vraiment communicative.

s vers et les règles des différents genres. Sa méthode est bonne ; il donne d’abord des conseils généraux, puis il aborde les

iècle a cultivé la prose avec plus de succès que la poésie et vous en donnerez les raisons. Les principaux ouvrages du xviii

luence s’est étendue au xix e siècle. Voltaire et Montesquieu avaient donné l’exemple d’une phrase vive et courte, alerte et

oclame partout la nécessité de la tolérance. La France serait bien de donner l’exemple en rendant à plus d’un million de prote

. Dans les salons, chez les libraires, partout où le public lettré se donne rendez-vous, le chef-d’œuvre nouveau est exalté o

main, telles étaient les créations de nos poètes. M. Corneille nous a donné tout ce que nous rêvions : une action vraiment tr

mieux, Monsieur, qu’en vous invitant à suivre l’exemple que vous ont donné tant de provinciaux ? Laissez pour un moment vos

uence. Malherbe avait enseigné l’art d’écrire en vers, il en avait donné d’illustres exemples ; il restait pourtant beauco

Quand elle veut n’être que cruelle, rendre trait pour trait, puis se donner libre carrière et mordre à belles dents, elle acc

tères était aussi une chose nouvelle. Elle avait encore l’avantage de donner plus de vraisemblance à une pièce que des règles,

umier et qui sont autant imputables à son temps qu’à lui-même. Racine donnait l’exemple d’une irréprochable correction. Le styl

évation dont Pascal lui-même est le parfait modèle. Tout livre qui ne donne pas de son auteur cette grande idée ne saurait êt

n doit à vos ouvrages et j’y ai pris un plaisir infini. On ne saurait donner aux poètes de meilleurs conseils et dans un meill

e l’apologue. Ésope l’introduisit chez les Grecs ou l’inventa. Il lui donna , du moins, la forme qu’il a toujours gardée depui

à les écrire. Phèdre les traduisit en latin, il les amplifia, il leur donna plus de force et une gravité toute romaine. L’apo

té qui s’en dégage, mais ils ont cherché aussi à bien conter. Ils ont donné à la fable tout l’agrément qu’elle comporte. Maro

re sérieuse. Je regrette qu’il ne vous ail point paru à propos de lui donner des lois. Nous autres qui cultivons l’apologue, n

 ; je ferai en sorte qu’elle profite, elle aussi, des leçons que vous donnez . Raison, rime, clarté, simplicité, tout lui est n

e, elle aussi, se pique d’amuser et d’instruire. Les conseils qu’elle donne n’ont rien d’austère, mais ils ne sont pas à déda

e au marché le dormir comme le manger et le boire. La richesse ne lui donne pas le bonheur, il jouit de l’abondance et il se

soit bonté de cœur, soit jalousie contre cet homme si heureux, il lui donne cent écus. Le savetier crut voir tout l’argent q

on. De nos jours, Sainte-Beuve, et, après lui, toute la critique, ont donné à Bossuet sa vraie place, c’est-à-dire la premièr

a restitution. » – La Bruyère n’est-il pas trop modeste, n’a-t-il pas donné plus qu’il n’avait reçu ? La Bruyère a peint

éale et il ne s’est pas astreint à ne peindre que des portraits. Il a donné aussi au public son style, et c’est là un don pre

l éclipse les plus grands seigneurs, il achète leurs châteaux ou leur donne ses filles en mariage. Le bourgeois vit dans une

et en pleine lumière. Sa plume a vraiment égalé le pinceau et elle a donné à ses portraits un coloris merveilleux. La variét

lace et dans son jour. Les images empruntées à la peinture ne peuvent donner qu’une faible idée de ces scènes émouvantes où le

rtifiante, elle laisse en nous un peu de cette indignation « que doit donner le vice aux âmes vertueuses ». Saint-Simon est un

de chaque peuple. C’était déjà créer l’histoire pittoresque. Il en a donné surtout d’illustres modèles dans son Histoire de

de l’historien lui permet de tout saisir et de tout montrer. Voltaire donne donc à l’histoire plus de vérité ; il en recule l

s la recherche du vrai et dans l’expression du pittoresque, mais il a donné l’exemple à tous et c’est sa gloire. Que faut

ipaux genres dans lesquels Voltaire s’est exercé, comme prosaleur, et donner une idée de son style. Voltaire prosateur est

ut y est raison et mesure ; on est charmé de rencontrer un auteur qui donne tant d’agrément à une matière qui semblait stéril

ne verte réplique et il aurait pu faire son profit du conseil que lui donnait le président de Brosses « de ne jamais écrire dan

e. « Il eut, dit un de ses critiques, l’art du style familier, il lui donna toutes les formes, tout l’agrément, toute la beau

ût irrité qui lui dicte ce vers. Voltaire, impatient des éloges qu’on donnait au style de Voiture, même de son temps, exprime d

er. Cette qualité est rare, elle a manqué à de grands écrivains. Elle donne au style de ceux qui la possèdent une grâce, une

es et à ne point compter sur leur reconnaissance. Ces heures que vous donniez aux affaires, gardez-les pour vous-même. D’Argen

 Laissez vos successeurs se tirer d’affaire comme ils pourront, et ne donnez pas à vos ennemis le plaisir d’apprendre que vous

a charge qu’on peut vous rendre. M. d’Aguesseau a fait ainsi, et il a donné un bel exemple. D’Argenson. – J’ai passé l’âge o

ôtre. Elles sont clémentes à tous ceux qui les cultivent ; elles leur donnent le repos. D’Argenson. – Elles donnent aussi à le

qui les cultivent ; elles leur donnent le repos. D’Argenson. – Elles donnent aussi à leurs favoris la sagesse et la gloire, pa

e fonder deux grands empires en Amérique et dans l’Inde. Ces colonies donneront à la France plus de prospérité et ce sera pour le

ein jour que nous avons vaincu sa flotte. Dieu me garde, Sire, d’oser donner des conseils à Votre Majesté ; elle sait mieux qu

rsuivi de leur haine et de leurs calomnies, aurait pu, mieux secondé, donner à Votre Majesté un vaste empire. Ce qu’il a fait,

es, et personne ne sait où s’arrêtent les révolutions. Prévenons-les, donnons au peuple les institutions auxquelles il a droit,

itoyens dont vous avez élevé les âmes, pour que votre pays à qui vous donnez une gloire de plus, pour que les grands hommes né

ourront m’ôter du cœur le respect et l’admiration pour le génie qui a donné au temps de ma jeunesse, un reflet d’amour, de lu

rand génie dont l’œuvre résume et complète celle de ses devanciers et donne à sa matière une forme définitive. Ceux-là sont l

y sont tracés, morale par l’efficacité de l’enseignement qu’elle nous donne . La fable de La Fontaine peut être décomposée en

avec lui. Son vers tantôt court « comme un jeune rat qui cherche à se donner carrière », tantôt se déroule lentement comme un

te élégance de la forme, quelle vérité profonde, éternelle ! Faut-il donner une impression finale et concluante ? On sait moi

e était également digne du robuste pinceau de Corneille. Monime a été donnée , par son père, à Mithridate, roi de Pont, et elle

vec quelle discrétion, quelle pudeur craintive ! Si le sort ne m’eût donnée à vous, Mon bonheur dépendait de l’avoir pour épo

décider entre les diverses écoles, se montrer même éclectique, c’est donner son goût personnel et la question reste en suspen

, ne serait pas acceptée par la plupart de nos contemporains. Pour en donner une qui ait quelque chance d’être vraie pour le p

replis du fleuve sacré, s’élève le palais de Minos ; une pâle lumière donne à ces lieux un aspect lamentable : Minos ayant à

son tour, il regarde et écoute, avide, le suprême entretien qui doit donner à chaque ombre le calme ou le tourment éternel. V

éodaux ; la Convention contribuera puissamment, par l’exemple qu’elle donnera , à émanciper tous les esclaves du monde civilisé 

e ciel le grand apôtre de la liberté ! Je vous propose, Messieurs, de donner à William Wilberforce le titre de citoyen françai

r les candidats. On y trouvera à peu près tous les sujets qui ont été donnés aux concours de ces dernières années et aussi des

à l’agrégation des jeunes filles ne dispense pas d’étudier les sujets donnés et proposés au baccalauréat de l’enseignement mod

d’âme n’est-elle pas enseignée, comme en une école où constamment se donnent mêmes leçons, mêmes exemples, – par le Cid sacrif

1 er Paragraphe. – De son temps, au xvii e siècle, les apparences lui donnent raison. Les esprits doux et amateurs des belles l

de la part qui lui sera échue ; quelle que soit sa carrière, elle lui donnera des devoirs, une certaine somme de bien à produir

est arrivée à son point de maturité, d’excellence. 4 e Paragraphe. –  Donner des exemples empruntés à la prose (Bossuet), à la

t-propos de ses Précieuses ridicules, Molière dit : « Si l’on m’avait donné le temps…, j’aurais tâché de faire une belle et d

ue par l’esprit. » – Expliquer cette phrase dans laquelle La Bruyère donne la supériorité aux femmes en ce qui concerne le g

itre « De la Société et de la Conversation », La Bruyère, après avoir donné une définition de la politesse, exprime la pensée

, exprime la pensée suivante : « Dans les repas ou les fêtes que l’on donne aux autres, dans les présents qu’on leur fait, et

er et commenter le mot de Lamennais : « La femme est une fleur qui ne donne son parfum qu’à l’ombre. » – Mme de Sévigné écri

ce de la fable comme genre littéraire. Caractère poétique qu’a su lui donner La Fontaine. Exemples à l’appui. – L’absence de M

e Staël a dit que l’enthousiasme est de tous les sentiments celui qui donne le plus de bonheur. Montrez la vérité de cette pe

se. » – Quel était le but de Mme de Maintenon en fondant Saint-Cyr ? Donnez une idée du système d’éducation qu’elle y avait o

a pas une seule personne à qui on puisse confier ses peines, sans lui donner une maligne joie et sans s’avilir à ses yeux. »

ttée du compliment : « Votre jugement est supérieur a votre esprit. » Donner votre opinion sur le mot de Segrais. Section

e belle fortune, épouse un homme de son rang, qu’elle aime et qui lui donne du moins une première année de bonheur ; l’autre,

le a employé la vertu comme un moyen de parvenir à son but. Cela seul donne à son caractère une apparence d’hypocrisie qui él

ertu, parce que c’est le meilleur moyen d’être considérée ; elle leur donne le principe qu’elle a observé, et qui explique po

pas venir, avec toute la sécheresse, toute la flétrissure de cœur que donne parfois la vie, déflorer les illusions de pauvres

se sent attiré vers l’une, repoussé par l’autre ; l’on voudrait enfin donner à Mme de Sévigné les qualités qui lui manquent, e

s, Boileau a-t-il mis de la méchanceté ? Cela dépend du sens que l’on donne à ce mot. Si l’on appelle méchanceté l’art de nui

i l’entraîne ». Mais il a su juger les autres et lui-même ; nous n’en donnerons pour exemple que ces deux vers : « Souvent j’hab

vous m’avouez avec inquiétude que vous ne savez à qui des deux poètes donner la palme. Avec force compliments trop flatteurs,

a déguiser. Puisque vous attachez quelque prix à mon avis, je vous le donnerai en homme de cœur qui estime assez sa pensée pour

généraux Nous renvoyons pour les conseils généraux à ceux que nous donnons aux aspirantes à l’Ecole de Fontenay-aux-Roses. N

ets de composition. Ils en forment l’exact et vivant commentaire. Ils donnent la vraie physionomie de l’examen. Ils en marquent

x informés. Par les avertissements, par les indications et directions donnés à leurs devancières, elles verront la voie par où

tendre jamais les assujettir à une autorité sèche et absolue. » Nous donnons un extrait du rapport présenté par M. Gidel, prés

nsister sur l’insuffisance des développements qu’il a entendus, et de donner aux aspirantes des conseils qui ne peuvent que le

style, on n’a guère vu qu’un problème grammatical… » Histoire. Nous donnons pour 1883 le sujet d’histoire et un extrait de l’

style, de la distinction, de l’esprit même et une réelle originalité donnent à plusieurs des copies une valeur que nous nous p

président du jury. C’est un vrai corrigé que, sous forme de conseils, donne le maître :   « Cette question, pour être pleine

érieux d’études et porte trace visible d’un enseignement de la morale donné avec fruit par d’habiles maîtres ou tiré avec int

e solides lectures. Le meilleur esprit anime les pages où réponse est donnée sur ces points intéressants : « Les femmes ont-el

e de Sèvres et deux institutrices d’un mérite distingué ont cherché à donner au commentaire l’espèce de conclusion à laquelle

es, ne sont pas faites avec le développement et l’insistance qui leur donneraient toute leur valeur, ou, faute de temps, n’arrivent

es la prévoyance, le choix, la méthode, sans lesquels ne saurait être donnée , d’une manière intéressante et féconde, cette par

le. – … Les espérances que la valeur de la composition de morale nous donnait pour l’épreuve orale du même ordre ne nous ont pa

s d’insistance dans le ton et de souci de l’effet dans la parole, qui donnent au langage et à l’allure de la personne qui ensei

rature. « Quelques exemples rapportés en peu de mots et à leur place donnent plus d’éclat, plus de poids et d’autorité aux réf

fort que, dans son dictionnaire, l’Académie française se contentât de donner , pour les différents emplois de chaque mot, des e

ns apprécier exactement la valeur des deux opinions opposées, et sans donner elles-mêmes sur la question un avis formel et rai

morale pure, des vues saines, et n’auraient que d’honnêtes conseils à donner aux maîtresses sur une de leurs responsabilités l

quelque peu énervé l’énergie ou défloré les grâces, et cherche à lui donner comme un regain piquant de fraîcheur et de nouvea

de l’âme et les consolations que la science lui paraît impuissante à donner , a été bien comprise et convenablement expliquée

e sont glissées, comme c’était à craindre. Celles mêmes qui n’ont pas donné dans ce travers et ont su mieux comprendre la que

er, en cas de doute sur la valeur d’un vers, à en bien juger, il nous donne le conseil qui peut paraître singulier, de le tou

gle à mettre en usage par le critique et par le poète lui-même. Étant donné ce sujet, la méthode la meilleure à suivre, celle

nement ? – Expliquer et développer ce vers de Corneille : La façon de donner vaut mieux que ce qu’on donne. – Développer cette

per ce vers de Corneille : La façon de donner vaut mieux que ce qu’on donne . – Développer cette pensée : « Savoir suggérer e

se forment et se transforment, soit quant au son, soit quant au sens. Donnez de nombreux exemples tirés de la langue française

tres les plus sérieux du poète Malherbe à l’estime de la postérité. –  Donnez une idée des héros de Corneille. – Donnez votre a

l’estime de la postérité. – Donnez une idée des héros de Corneille. –  Donnez votre avis raisonné sur ce jugement de M. Emile F

le, parce qu’il dit toujours des choses vraies et utiles, parce qu’il donne toujours le précepte et l’exemple, parce qu’il es

onneur dans l’éducation morale, en particulier dans celle que peuvent donner nos établissements d’instruction secondaire. – Mo

ette période, sous une forme vive et animée. Copies d’élèves Donner un aperçu de l’usage qu’on peut faire de Corneill

s trop qui de nous essaierait de vivre selon les principes qu’il nous donne  ; cela est un tort, sans doute ; mais il y a touj

us être utile. Au reste, je le prends comme premier degré ; il nous a donné quelques idées, il nous a inspiré quelques sentim

der un peu : elles ont souvent l’esprit contrariant. Mais Racine leur donnera la souplesse, une vive compréhension, l’art d’ent

eur serve de bouclier contre Racine. Tous deux pourraient un peu leur donner l’idée que la vie se résume en une crise, avant e

ans ce cas, sa pensée n’aurait pas de sens : la science, en effet, ne donne-t -elle pas à l’homme la puissance sur la nature, le

s études littéraires. La vraie science, la science féconde, celle qui donne au monde des penseurs tels que Galilée, Bacon, Ne

nement secondaire des jeunes filles Conseils généraux Nous ne donnerons pas d’autre conseil aux aspirantes que de bien se

(Dupont.) Une Bibliographie adaptée au Concours de chaque année y est donnée . Le Bulletin littéraire de l’Enseignement moderne

ise. – Le sujet était : La poésie lyrique… L’année dernière, on avait donné pour canevas de la composition française une lett

goût se mesurent à l’art même de critiquer avec plus de malice. Pour donner aux études une durable assise, c’est par le respe

urs difficile où les candidats à l’agrégation des hommes sont loin de donner toute satisfaction, malgré une longue et forte éd

 A quels points de vue.…… » « Le jury a pensé qu’il y avait profit à donner un sujet qui permit, en même temps, d’apprécier c

et il n’avait point cette rudesse et une certaine fierté sauvage que donne assez souvent le commerce des livres sans celui d

on obtient le plus malaisément dans les matières comme celle que nous donnions à traiter, c’est la parfaite intelligence du suje

teur ou l’artiste ; les deux questions sont connexes, et lorsque nous donnons ce sujet à des professeurs, dans un concours d’en

dre par un goût pur ou dépravé ? Elles loueront, elles blâmeront sans donner leurs motifs ? Elles enseigneront à écrire sans a

s aspirantes l’émotion que nous avons ressentie, lorsqu’il nous a été donné de voir, près de Tunis, les collines nues, les ra

st aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner , quand il lui plaît, de grandes et de terribles l

ce d’une des plus nobles couronnes de l’univers ; tout ce que peuvent donner de plus glorieux la naissance et la grandeur accu

renversé et miraculeusement rétabli. Voilà les enseignemens que Dieu donne aux rois : ainsi fait-il voir au monde le néant d

t qu’en nourrice, et avant le premier desnouement de ma langue, il me donna en charge à un Allemand, qui depuis est mort fame

re, éloignés également du naturel, pouvaient faire rêver autre chose, donner l’idée d’une manière différente d’écrire, et l’on

our prêter à ses paroles un sens tout différent de celui qu’il leur a donné , pourrons-nous à ce prix en faire l’application a

e liberté, cette vivacité d’allure qui seules pourraient à la rigueur donner au style même sérieux, une certaine sorte de galt

iècle, à exclure du style la galté : elles concourent également à lui donner une autre qualité qu’elles ont presque toutes en

jouissance que procure l’exercice de belles facultés bien employées, donnent au style de ce temps, dans presque tous les genre

xvii e siècle lui-même, le style de ce temps ne me paraît gai ; il me donnerait bien plutôt, le style des œuvres graves, une impr

s, une impression de tristesse paisible, comme celles qu’autrefois me donna Versailles, ou au grand soleil par un jour d’été,

al a des phrases comme Descartes, celle-ci, par exemple : « On n’a pu donner la force à la justice, parce que la force a contr

de bien d’employer ce style dans des sujets plus familiers de ton. Il donne des modèles du style coupé dans ses Sermons et da

près tout, comme le dit M. Vinet, l’idéal de la prose française a été donné par Bossuet et Fénelon. » Avec Montesquieu et Vol

mbre de copies. Nous leur renouvelons le conseil qu’on leur a souvent donné  : « Lisez les auteurs de la liste officielle. Lis

ours de 1882. SESSION DE JUIN Pédagogie. Quels conseils pratiques donneriez -vous à une jeune institutrice, munie du brevet él

es lettres. Littérature. Entre les classiques français, à quel poète donnez -vous la préférence, et à quelle œuvre de ce poète

riche harmonie, emprunter aux unes et aux autres ce qu’elles peuvent donner  ?… II. – Commenter au double point de vue de la p

n trace dans son « Télémaque » d’une jeune fille idéale à laquelle il donne le nom d’Antiope. Votre amie trouve d’abord que l

es sont mauvais et se portent en tout. Aimez les bonnes filles qui se donnent tout entières à ce qu’elles font…..  » Terminez,

t seulement pour les ouvrages de la main, ou par les distractions que donnent les détails d’un domestique, ou par un éloignemen

en temps de paix et de guerre ? Leurs devoirs. Comment les remplir ? Donner des exemples à l’appui. – Une de vos amies vous a

s élèves. Parmi les qualités du caractère et de l’esprit que vous lui donnerez , indiquez celles qui vous paraissent surtout néce

odèles, soit à les imiter. On sait d’autant plus de gré à Voltaire de donner des conseils littéraires qu’il semble les semer c

il recommande l’usage de cette prose claire, vive, légère, dont il a donné un si parfait modèle. Sans professer, il enseigne

e gouverner ; ce n’est pas en pliant constamment la volonté qu’on lui donne de la force. Assouplir les caractères ce n’est po

abitude de se décider librement, et d’accomplir ce qu’on a résolu qui donne au caractère de la décision et de la fermeté. San

noncer, de se décider tout seul. Un autre ne sait-il qu’obéir, il lui donne quelquefois le droit de commander. D’ailleurs, le

aux Nous ne pouvons que renvoyer aux renseignements que nous avons donnés pour la section des lettres. Le sujet proposé est

ank, qui, sous ce titre correspondant assez peu au contenu du volume, donnent d’excellentes pages empruntées à des comptes-rend

ires. Les aspirantes auront tout intérêt à étudier de près les sujets donnés aux écoles scientifiques comprises dans le présen

63. Concours de juin 1882. Pédagogie. Quels conseils pratiques donneriez -vous à une institutrice, munie du brevet élémenta

place dans l’éducation. 2e Composition. L’enseignement, tel qu’il se donne dans les écoles normales, vous paraît-il propre à

les morales des fables, c’est qu’ils sont confondu celles où l’auteur donne le précepte à suivre et celles où il met en garde

s » ? Tirez-en quelques directions pour l’éducation qu’il convient de donner aux jeunes filles. – Lettre de Mme de La Sablière

votre préférence). Vous promettez, quand vous serez institutrice, de donner à cette partie de l’enseignement tout le soin et

alogies avec celui de Fontenay-aux-Roses. Mêmes conseils peuvent être donnés aux candidats et aux aspirantes. L’esprit des épr

le certificat d’aptitude pédagogique, par Vaillant (Delaplane). Nous donnons quelques sujets. Nous traçons le plan de quelques

écision. Elle empruntera à la poésie ses formes animées et vives pour donner aux faits et aux êtres disparus « la vie qui ne d

vir pour la dissertation de la pensée suivante : « L’éducation qu’on donne aux autres profite toujours à soi-même. » PLAN

Préambule. – La pensée a un tour piquant et original. Le montrer. En donner le sens exact. 1er Paragraphe. – Quand on enseign

dans toutes les actions. Moyens à employer, à l’école primaire, pour donner aux enfants l’habitude de la politesse. – Dans un

gne demande à l’instituteur de sa commune à quoi l’enseignement qu’on donne à l’école pourra servir à ses enfants, destinés à

ntez, sous forme de souvenir personnel, une leçon de vertu quelconque donnée par un instituteur (le vôtre, si vous voulez) à s

ns son école parce qu’il n’a pas d’agrès. – Faites la réponse. – On a donné congé aux écoles, le lendemain du 14 Juillet. – S

r ce point qu’à un moindre degré d’élévation l’instituteur ne saurait donner à son enseignement ni la clarté, ni l’intérêt, ni

nspirant la musique, la poésie, l’éloquence. etc. – « Ce que ma main donne , a dit un contemporain, ma main ne l’a plus. »

ne, a dit un contemporain, ma main ne l’a plus. » « Ce que mon cœur donne , mon cœur l’a encore. » – Expliquez, appréciez e

rces ? Section des sciences Conseils généraux Les sujets donnés dans la section des sciences sont presque toujour

t de la botanique. Concours de 1885. Pédagogie. Quels conseils donneriez -vous à un instituteur pour inspirer à ses élèves

française d’une préparation spéciale. Ils remarqueront que les sujets donnés sont presque tous historiques, et surtout presque

tion. Les candidats devront donc savoir les faits en général, pouvoir donner les principales dates des batailles et des traité

ipaux monuments élevés à Athènes pendant le siècle de Périclès. II. –  Donner quelques renseignements sommaires sur les personn

indications de quelques monuments principaux dans l’antiquité. II. –  Donner quelques indications sur l’état de la Gaule ancie

incipales. II. – Parler d’Alexandre le Grand. Histoire moderne. I. –  Donner quelques renseignements sommaires sur les personn

temps, mais seulement quatre ou cinq parmi les plus illustres, et de donner aussi quelques indications sommaires sur le roi e

u raconter trois des scènes que l’artiste avait pu choisir. On devra donner à part la date approximative des guerres médiques

d’Arc qu’il devra plutôt choisir et racontez-les. Il faut absolument donner la date approximative à laquelle vécut Jeanne d’A

élèbres aurait-il vus ? Quels grands hommes aurait-il pu rencontrer ? Donner la date du siècle de Périclès. (Section de peintu

culièrement celui d’Athènes. – Portrait de Périclès. A-t-il mérité de donner son nom à son siècle ? – De l’état des arts sous

t s’exercer dans différents genres, car la composition peut leur être donnée sous forme de narration, discours, dialogue, port

les gymnotes, espèces de torpilles dont le corps chargé d’électricité donne des commotions violentes, on fait entrer des mule

service du roi et de la France, c’est sur l’élément, où il lui a été donné d’illustrer sa patrie, qu’il veut trouver une mor

ront les navires », mais à la tête des équipages, à l’abordage, où il donnera l’exemple vivant du courage et du sang-froid. S’i

uart est plus agréable qu’ennuyeux. D’abord, il n’est pas d’opium qui donne si bonne envie de dormir que quatre grandes heure

c quelque raison, que le flot n’avait plus la force d’impulsion qu’il donne aux fortes marées, avait omis de présenter à la b

t pourquoi ? – Parce que je veux être marin. – Et comment Robinson te donne-t -il du goût pour la marine ? Vous répondrez pour l

inégale. La première partie, très courte, est narrative ; la seconde, donnée par la matière, est un dialogue que l’on peut se

me, la réponse du futur marin, que l’on doit faire œuvre d’invention, donner libre carrière à son imagination. Et pour cela, i

par sa lecture. Les demandes. La réponse… Pourquoi, comment Robinson donne-t -il à un enfant du goût pour les choses de la mer 

oit de débuter par un portrait de Tourville. Les traits qui nous sont donnés , l’esquisse un peu malicieuse qui nous est tracée

re perdue. CONSEILS ET CORRIGÉ CONSEILS Remarquons que ce récit a été donné aux candidats en 1859, au lendemain de Magenta et

le corps du roi. « Il est impossible, dit Comines, de plus hardiment donner qu’on donna des deux côtés. » Mais, écrivit un pr

roi. « Il est impossible, dit Comines, de plus hardiment donner qu’on donna des deux côtés. » Mais, écrivit un provéditeur vé

nsuite à un grand souper les officiers de la garnison espagnole, fait donner du vin à leurs troupes, tire des prisons ses tren

et quelques habitants résolus, partage cette troupe en trois bandes, donne à son fils la première de trente hommes, met à la

et à sa mémoire l’éclat qui lui est dû. A l’époque où Richard-Lenoir donnait une extension chaque jour croissante au filage et

e son époux, mistress Franklin le presse de partir au jour fixé. Vous donnerez une idée des paroles prononcées alors par cette f

s le dévouement du comte de Vaudreuil, commandant de l’Intrépide, qui donne la remorque au vaisseau amiral et le ramène à Bre

vent tombe. Vous direz l’effet terrible de cet incident imprévu, qui donne la victoire aux Romains. Les Gaulois se rendent c

archandises importées en France par des bâtiments étrangers, et, pour donner à la marine française les moyens de subvenir aux

té a fait tout cela. 3e Paragraphe. – C’est elle aussi qui avait fait donner le commandement des Athéniens et des Platéens à u

victoire « nationale » de Bouvines (1214), consolide ses conquêtes, «  donne à sa dynastie le baptême de gloire ». Plus que Ri

ation, il était sage de ne pas prendre encore la plume. La matière ne donnait pas, en effet, les divisions, les paragraphes dis

e – et qui correspondent aux péripéties du lugubre drame. Elle ne les donnait pas précisément, mais elle était présentée de faç

nople par les croisés en l’an 1204. Au mois d’avril 1204, les croisés donnèrent l’assaut du côté de la Corne d’Or. Cet assaut fut

our prévenir la défection de ses alliés, il tenta une surprise et fit donner un assaut ; il laisse entendre dans ses Commentai

s correspond détail par détail à un paragraphe du développement. Nous donnons la description telle que Châteaubriand l’a inséré

es lettres et la renferma soigneusement. La reine y trouva l’ordre de donner sa fille au porteur de la lettre et de célébrer l

(23 septembre 1800) est marqué, non par des réjouissances comme on en donne depuis la victoire de Valmy, mais par une cérémon

tre commission est trop respectable pour que je vous arrête. » Il lui donna un passeport. Décrire la scène. Montrer l’attitud

t il ajouta : « Camarades, point de canon, point de fusil, songeons à donner des coups de pistolet, de sabre ; je vais attaque

crut que le ciel protégeait l’étranger et avait inspiré sa fille. Il donna pour dot au chef grec la plage devant laquelle ét

uples belliqueux. Voyez les Romains, les Français, etc. L’agriculture donne aux peuples moins de richesses peut-ètre, mais el

e germe de l’amitié est dans le cœur de tous les hommes. La nature en donne les premières leçons en l’inspirant aux membres d

Grandeur morale de l’homme. Il se dompte et s’étudie lui-mème ; il se donne des lois. Organisation sociale. Religion. Politiq

x grands de sa cour (an 788). Après tant d’exemples glorieux, il veut donner un nouveau genre d’illustration à la France. Il e

men christianorum ! Leur vue redouble la fureur du peuple. L’Empereur donne le signal : on ouvre les cages de fer, etc., etc.

êmes, qui valent bien les Germains, ni de leur général qui n’a jamais donné le droit d’accuser son incapacité ou sa négligenc

a ville, la condamnation ne sera exécutée qu’après que le peuple aura donné un successeur au condamné. On produit devant l’as

s petits en danger, fait la blessée, pour attirer le chasseur et leur donner le temps d’échapper ; les travaux et l’industrie

e Macédonien le transporta chez lui, le soigna pendant un mois et lui donna de l’argent pour s’en retourner ; le capitaine lu

onta son naufrage ; et se taisant sur le reste, il lui demanda de lui donner une certaine terre, sans dire à qui elle apparten

traite était une caverne à ciel ouvert, ombragée d’un palmier qui lui donnait le vêtement et la nourriture. Il y vécut jusqu’à

anda à Antoine des nouvelles de ce qui se passait chez les hommes. On donnera en peu de mots une idée de leur entretien, on se

e confondus avec eux. Et, en effet, au milieu de la nuit, à un signal donné , une moitié des soldats se jette sur l’autre pour

ataille qu’il a dès longtemps préparée par de savantes manœuvres ; il donne le signal du combat. (Strasbourg.) description d

en présence des efforts incessants que font d’autres peuples, pour se donner une instruction solide et étendue, et qu’enfin, a

courage et à la science, il importe de joindre cette force morale que donnent l’esprit d’ordre et de discipline, le respect de

e prussienne. » Nous ne savons que trop quel démenti l’avenir devait donner à cette prédiction. Plus d’un auteur allemand pro

s deux siècles seulement, la science et ses applications commencent à donner tort à ce dicton sceptique. Le véritable progrès

pas. Il faut joindre au courage la science, et cette force morale que donnent l’esprit d’ordre et de discipline, le respect de

t-elles pas d’accord pour commander d’entretenir l’énergie morale que donne le Patriotisme ? Concours de 1889. De tout

École des mines de Saint-Étienne Conseils généraux Les sujets donnés à l’École des Mines de Saint-Étienne ont pour la

très nets, très logiques. Ils auront intérêt à consulter les conseils donnés pour les autres Ecoles scientifiques, pour le bac

é manuelle, la théorie n’est-elle pas l’inspiratrice de la pratique ? Donner des exemples empruntés à diverses professions. L

emandé quelle était la province que vous aimeriez le mieux à visiter. Donnez les raisons de votre préférence. – Quand on parl

sciences qui embrassent tout ce qu’il y a de noble, de vrai, d’utile. Donner des exemples empruntés aux œuvres des grands écri

lles sont les grandes régions houillères de la France ? Les préciser. Donner quelques détails. – Quelles sont les principales

e et des pierres, et d’en remplir ses poches et son cabinet, et de se donner avec cela les airs d’un naturaliste : mais ceux q

lques volumes de la Bibliothèque des Merveilles (Hachette), etc. Nous donnons un grand nombre de sujets à traiter. On les consu

grandes et aux plus petites. De là le nom de système métrique décimal donné à l’ensemble excellent et si pratique qui a été s

corps et mesurer les longueurs avec les monnaies ; le nom de système donné à leur ensemble est donc parfaitement justifié. C

s dans la vie ordinaire, multipliées ou divisées par dix, cent, mille donnent en effet des mesures très utiles dans la pratique

er que depuis deux siècles la science et ses application commencent à donner tort à ce dicton sceptique. Le véritable progrès

lons il faudra tôt ou tard l’abandonner. » Montrer quels démentis lui donnent , au xix e siècle, les découvertes. – Balard écrit

e éternel à développer : l’âme humaine ! Modèles du genre Nous donnons , en les faisant précéder d’un argument qui en rés

faire négliger l’étude des lettres. Comme le disait si bien Biot, qui donnait l’exemple et le précepte : « Appliquez-vous d’ab

s apprendre les délicatesses de la pensée, les nuances du style, vous donner la pleine compréhension des idées que vous aurez

le sein des flots, ne conduit plus le sublime char des Muses, il veut donner le mouvement et la vie à l’atelier du photographe

e les matières les plus réfractaires, éclaire nos phares et nos rues, donne le mouvement aux machines, rappelle sur les cadav

re qui vous sera ouverte en sortant de l’Institut agronomique et vous donnerez les motifs qui vous font aimer, soit les occupati

, et déjà il est facile d’en constater les résultats. La propriété ne donne pas seulement la santé et l’indépendance ; elle p

progrès de l’agriculture et l’utilité des encouragements qui lui sont donnés . Longtemps avant d’avoir été énoncée sous la form

t d’avoir été énoncée sous la forme pittoresque et imagée qu’il lui a donnée , la maxime de Sully inspira constamment les gouve

é des campagnes. – Commentez les quatre vers suivants de Lamartine : Donne au malade la santé, Au mendiant le pain qu’il ple

r et, en lui faisant part des volumes que vous avez achetés, vous lui donnez les raisons de votre choix. Commenter le vers

e vous en savez déjà, ce que vous comptez y voir et y apprendre. Vous donnerez à votre composition la forme d’une lettre adressé

, léger. Cela vous a un aspect tout à fait propret et engageant. Nous donnons la page comme modèle du genre. La contre-partie s

tablies auprès d’un petit ruisseau qui arrose le verger. Les abeilles donnent au possesseur une récolte considérable de miel et

rses des champs, des jardins, – vos occupations à la ferme, les soins donnés au bétail. Vous parlerez de l’air malsain des vil

raitent « publiquement et abusivement les animaux domestiques ». Vous donnerez les raisons qui, à votre avis, ont dû déterminer

cial Conseils généraux Nous avons réuni assez de sujets, tant donnés que proposés, pour que les candidats saisissent e

eur serviront, mais elles ne leur fourniront guère d’idées et ne leur donneront pas la clef d’une terminologie qu’il est indispe

ce sur la découverte… Conclusion. – Cultivons donc cette science qui donne de si féconds résultats, qui accroît la prospérit

(1525). La fortune des combats a décidé entre eux ; mais elle n’a pas donné au vainqueur le droit de maltraiter le vaincu : s

constante à l’ouverture de nouveaux débouchés. C’est un encouragement donné aux voyageurs, aux explorateurs consciencieux qui

cherches, de richesses internationales. C’est une exposition qui peut donner l’idée à des étrangers de faire des commandes, d’

ise dans le monde qui soit imposant par le nombre et qui surtout nous donne , par son étonnante vitalité, les plus belles espé

rlent et propagent notre langue dans l’Algérie et la Tunisie, et nous donnent aussi de magnifiques espérances. Mais partout ail

elle développera en eux le goût des déplacements fructueux, elle leur donnera l’habitude d’aller forcer la vente et arracher de

n de Brazza suit le cours de l’Ogowé et de l’Alima, et, sur le Congo, donne à sa patrie d’adoption un territoire aussi grand

NT SECONDAIRE MODERNE ET DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE SPÉCIAL Sujets donnés dans les Facultés au Baccalauréat de l’enseigneme

e. – Économie politique. – Sciences. – Pensées et maximes 30 Sujets donnés aux examens pour l’obtention du Diplome d’études

s 44 Histoire. – Géographie 48 Morale 51 Sujets divers 53 Sujets donnés au Concours général de Cinquième année 57 Sujet

ugène Manuel. Nous engageons les aspirantes à s’inspirer des conseils donnés pour l’examen oral, pour l’explication des textes

des textes, pour les leçons, qui n’ont pu trouver place ici. 1. Nous donnons cet extrait qui est typique, et qui renferme une

o. – Lectures d’histoire ancienne (Hachette). 1. Le même sujet a été donné à l’Ecole navale en 1838, sous ce titre : Une écl

e former des orateurs et des écrivains, sans doute les règles qu’elle donne seraient inutiles à l’immense majorité des jeunes

notre attention sur l’ordre dans lequel l’auteur les a distribués, et donner les raisons de cette disposition. Mais puisque to

peut faire oralement ou par écrit l’analyse dont d’abord il lui a été donné connaissance.   1er Exercice : Lecture du morceau

féroces ; cachés dans les cavernes, dans les creux des rochers, nous donnons au reste du monde l’exemple le plus funeste. Détr

hommes, il lui assure des récompenses dans une autre vie. Enfin, pour donner à ses paroles une sainte autorité, l’orateur quit

féroces ; cachés dans les cavernes, dans les creux des rochers, nous donnons au reste du monde l’exemple le plus funeste. » L

un sentiment de colère. Mon peuple. Répétition faite à dessein pour donner plus de netteté à la pensée. « J’irai pleurer, j

st la nature qui fournit le fonds, la matière ; l’art la façonne, lui donne la forme, et de la réunion des deux se compose la

Les Grecs, destinés à cultiver et à perfectionner les beaux-arts, ont donné les premiers des traités de rhétorique. Les Romai

es ou criminelles qui sont du ressort de la loi. Les rhéteurs anciens donnaient avec le plus grand détail toutes les règles relat

’abord ses préceptes ? — Comment ont-ils été transmis ? — Quel peuple donna les premiers Traités de rhétorique ? — Qu’ont écr

méditation. Méditer, réfléchir, c’est examiner attentivement un sujet donné , l’envisager sous toutes ses faces, le diviser ex

enfin qui l’ont suivi, subséquentes. — Ces différentes circonstances donnent encore lieu a une autre division de personnes, de

, et qui leur sont communs avec les logiciens : le mal serait de leur donner une importance qu’ils n’ont pas. Mœurs. Par

us savons qu’il ne veut pas nous tromper ; il faut de plus qu’il nous donne une bonne idée de ses talents, de ses lumières, c

onfiance présomptueuse qui révolterait, et une timidité excessive qui donnerait mauvaise idée des talents de l’orateur ou de la c

a narration judiciaire, qui est la plus difficile et pour laquelle on donne particulièrement des règles. On définit la narrat

é exposé par l’accusateur ; car la narration ne se fait pas tant pour donner connaissance du fait, que pour le présenter d’une

des preuves. L’ordre dans lequel les preuves se développent doit être donné par la division elle-même ; quand cette division

Celui-ci avait amplifié, accumulé, réuni les moyens faibles pour leur donner plus de force par le nombre ; en réfutant, on réd

ste valeur, on les dépouille des ornements et des mouvements qui leur donnaient une force apparente ; on divise, on sépare les ci

que le syllogisme ? — L’enthymème ? — Le dilemme ? — L’épichérème ? —  Donnez des exemples. — Qu’a pour objet la réfutation ? —

tée hors d’elle-même. Telle est l’idée que Cicéron et Quintilien nous donnent de l’élocution. L’orateur peut avoir à parler dan

et à chaque pensée. Celui-là seul est éloquent, dit Cicéron, qui sait donner à chaque sujet la couleur qui lui convient. On a

soutienne longtemps à cette hauteur, et les secousses violentes qu’il donne à l’auditeur exigent quelque relâche. Il faut don

st aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner , quand il lui plaît, de grandes et de terribles l

une punition. Qu’il garde donc ce grand caractère que la nature lui a donné . Mais vous, juges, quels seront vos sentiments ?

nous sommes liés par les serments les plus solennels, que nous avons donné à Annibal les marques les plus saintes d’une amit

goût bien pur, un style bien rompu sur toutes sortes de matières pour donner au discours tous les tons, toutes les couleurs, t

e même, dans le discours, certaine disposition de mots ou, de pensées donne au style ou de la grâce, ou de la force, ou de la

é10 ; le pléonasme, qui en ajoute de superflus en apparence, mais qui donne réellement plus de force à la pensée11. On regard

héros dont la prudence était une des qualités principales. Bossuet a donné une autre définition du courage militaire en parl

fois elle les divise et les détaille avec méthode ; souvent elle leur donne plus de force en feignant de les passer sous sile

efface celle de sa naissance, et la moindre louange qu’on puisse lui donner , c’est d’être sorti de l’ancienne et illustre mai

uvergne, qui a mêlé son sang à celui des rois et des empereurs, qui a donné des maîtres à l’Aquitaine, des princesses à toute

fois il s’en sert avec finesse pour jeter le ridicule sur la torture donnée aux esclaves de Clodius. « At questiones urgent M

es efface celle de sa naissance, et la moindre louange qu’on peut lui donner , c’est d’être sorti de l’ancienne et illustre mai

uvergne, qui a mêlé son sang à celui des rois et des empereurs, qui a donné des maîtres à l’Aquitaine, des princesses à toute

si que ne font-ils pas, quand il plaît à Dieu de s’en servir ! Il fut donné à celui-ci de tromper les peuples, et de prévaloi

antôt plus rapprochés, ils semblent se saisir ; Leur péril renaissant donne un affreux plaisir ; On se plaît à les voir s’obs

mpare de l’attention, et dispose l’âme aux impressions qu’on veut lui donner . Mais seule elle produirait peu d’effet ; elle n’

stes de la vie humaine, pleurez sur cette triste immortalité que nous donnons aux héros. Mais approchez en particulier, ô vous

t plein de miséricorde, qui vous comptera un soupir et un verre d’eau donné en son nom, plus que tous les autres ne feront ja

à compter le temps de vos utiles services du jour que vous vous serez donnés à un maître si bienfaisant. Et vous, ne viendrez-

t donc Cynéas de majestueux ? Ô citoyens ! il vit un spectacle que ne donneront jamais vos richesses., ni tous vos arts, le plus

aissait embarrassé au dehors. L’un, dès qu’il paraît dans les armées, donne une haute idée de sa valeur, et fait attendre que

efois des beautés plus réelles. Ce n’est certainement pas l’art qui a donné les premières leçons de l’harmonie et du nombre ;

iteur ces différentes parties avec des repos, des intervalles qui lui donnassent le moyen d’en saisir les rapports. D’un autre côt

oire et une source de beautés si l’orateur peut y trouver un moyen de donner à l’âme l’espèce de mouvement qui lui convient, d

quatre membres, et chaque membre a encore des incises ; les périodes donnent au style beaucoup de noblesse. Les finales des me

rement parler, l’éloquence ? — Quelle idée Cicéron et Quintilien nous donnent -ils de l’élocution ? — L’élocution a-t-elle et do

ster l’éloquence ? — À quel caractère reconnaît-on le genre élevé ? —  Donnez un exemple de style élevé, sublime ? — Quelques t

ls ce qu’on appelle le sublime ? — Quand la pensée est-elle sublime ? Donnez un exemple de sublime d’images ? — De sublime de

s ? — De sublime de sentiment ? — Combien de sortes de pathétique ? —  Donnez un exemple de pathétique tantôt tendre et tantôt

les ? — Quand y a-t-il trope ? — Quels sont les principaux tropes ? —  Donnez un exemple de catachrèse, de métonymie, de synecd

que l’allégorie ? — Quelles sont les principales figures de mots ? —  Donnez un exemple d’ellipse ? — De pléonasme ? — De répé

 De disjonction ? Quelles sont les principales figures de pensées ? —  Donnez deux exemples de définition oratoire ? — Comment

ion oratoire ? — Comment procède l’énumération ? — La prétérition ? —  Donnez -en des exemples ? — Citez un exemple d’exposition

é-occupation ? — De concession ? — En quoi consiste la suspension ? —  Donnez des exemples ? — En quoi consiste la réticence ?

Rapportez-en de beaux exemples ? — Qu’est-ce que la communication ? —  Donnez un exemple où la communication se trouve réunie à

où la communication se trouve réunie à l’hypothèse ou supposition ? —  Donnez des exemples d’ironie, de sarcasme ? — Quelle est

d’ironie, de sarcasme ? — Quelle est la figure appelée hyperbole ? —  Donnez -en des exemples ? — Donnez un exemple de périphra

Quelle est la figure appelée hyperbole ? — Donnez-en des exemples ? —  Donnez un exemple de périphrase ou circonlocution ? Cite

illes du prince de Condé dans Bossuet ? Quand y a-t-il apostrophe ? —  Donnez quelques exemples d’apostrophe ? — D’interrogatio

— Citez un modèle de prosopopée ? — En quoi consiste cette figure ? —  Donnez des exemples de dubitation ? — D’optation ? — D’o

Merluche, je vous établis dans la charge5 de rincer les verres et de donner à boire, mais seulement lorsque l’on aura soif, e

n’avez qu’à parler. Harpagon. Je me suis engagé, maître Jacques, à donner ce soir à souper3. Maître Jacques, à part. Gran

n peu, nous feras-tu4 bonne chère ? Maître Jacques. Oui, si vous me donnez bien de l’argent. Harpagon. Que diable ! toujou

que l’on invite, il faut que la frugalité règne dans les repas qu’on donne , et que, suivant le dire d’un ancien, il faut man

n’ai point le courage de les mener, et je ferais5 conscience de leur donner des coups de fouet en l’état où ils sont. Comment

u de leur sortie d’avec vous, pour vous trouver une raison de ne leur donner rien. Celui-là conte qu’une fois vous fîtes assig

e vos chevaux, et que votre cocher, qui était celui d’avant moi, vous donna , dans l’obscurité, je ne sais combien de coups de

ce. Hé ! morbleu ! messieurs, taisez-vous. Quand Dieu ne vous a point donné connaissance d’une chose, n’apprêtez point à rire

aître, à se parer, aux yeux du monde, d’un titre dérobé, à se vouloir donner pour ce qu’on n’est pas. Je suis né de parents, s

nde un rang assez passable ; mais, avant tout cela, je ne veux pas me donner un nom où d’autres en ma place croiraient pouvoir

lance, et vous n’avez qu’à suivre les traits d’une imagination qui se donne l’essor, et qui souvent laisse le vrai pour attra

in. Quoi ! quand je dis : Nicole4, apportez-moi mes pantoufles, et me donnez mon bonnet de nuit, c’est de la prose ? Le maît

avouent pour leur sang, et tout ce qu’ils ont fait d’illustre ne vous donne aucun avantage : au contraire, l’éclat n’en rejai

s ne sont pas habitués à ces offices ; car Harpagon n’est pas homme à donner souvent de grands dîners. 6. Leur donner l’idée

Harpagon n’est pas homme à donner souvent de grands dîners. 6. Leur donner l’idée de… 7. Surtout de toile grossière. 8. On

e si divertissant que les angoisses d’un avare qui se croit obligé de donner un festin, en restant fidèle à son caractère, à s

maître. 1. Gratter, vous chatouiller agréablement. 2. Il veut lui donner le courage de la franchise. 3. Brocards, raille

t qu’il n’aura jamais : occupé et rempli de ces sublimes idées, il se donne à peine le loisir de prononcer quelques oracles ;

’en tirer une satisfaction indépendante du succès. Je dois maintenant donner une idée du plan que j’ai adopté. Dans l’expositi

lémens qui constituent l’œuvre de l’éloquence. Je n’ai pas cru devoir donner , comme quelques autres, au plan d’une rhétorique,

rsité d’une rhétorique imprimée, qui fût courte, nette, précise ; qui donnât des définitions bien exactes ; qui joignît aux pr

and soin à fortifier les préceptes partout ce qui est capable de leur donner du poids ; je n’en ai hasardé aucun sans l’appuye

’homme. J’ai tâché de les imiter aussi sous un autre rapport. Ils ont donné aux études oratoires une direction conforme aux m

œurs et aux institutions de leur temps ; je devais à mon tour leur en donner une appropriée aux mœurs et aux institutions du n

et précis ; il faut entrer dans les détails. Les généralités peuvent donner de fausses idées et induire en erreur. L’action,

oix. Le talent de lire avec grâce, avec goût, avec intérêt ; l’art de donner à ce qu’on lit le ton de la nature et de la vérit

les exprimer, les ornements les tours et les termes capables de leur donner toute la force, toute la grâce, toute la douceur

, qu’il produise l’impression qu’il a voulu faire naître. Quelle idée donne de son éducation un élève qui s’en acquitte avec

tion requise pour raisonner avec justesse, s’exprimer avec aisance et donner de la force à la vérité. Il était digne de notre

talens et les vertus réalisent si bien la définition que les anciens donnaient de l’orateur : Vir probus dicendi peritus. J’ai e

pire. (Id. , pro Archiâ.) Voilà le démonstratif uni au judiciaire. On donnait au discours le nom du genre qui y dominait. Sur

allons voir successivement les préceptes que les maîtres de l’art ont donnés sur chacune de ces cinq parties, et ce que l’orat

que l’on réunit dans le discours. On plaît par la bonne idée que l’on donne de soi-même, par des images vraies, agréables, to

ître encore tout ce qui peut s’y rapporter. Des connaissances variées donnent à l’esprit plus de force, plus d’étendue ; il a p

es développer dans le discours ; 3°. d’apprendre comment il peut leur donner toute la force possible. Article premier.

ont que les diverses faces sous lesquelles on peut envisager un sujet donné , ou, si l’on veut, des idées générales applicable

s idées générales applicables à un très-grand nombre de sujets et qui donnent des ouvertures pour en raisonner utilement par ra

. L’orateur doit mettre en œuvre tous les moyens que la nature nous a donnés pour agir sur l’imagination, sur le cœur et sur l

l’orateur fait valoir l’une ou l’autre, selon l’impulsion qu’il veut donner aux esprits. Il montre d’un côté richesse, puissa

n chaire, ce n’est pas pour éclaircir quelque point contesté, ni pour donner aux hommes quelques connaissances nouvelles. Dans

pensable pour ceux qui doivent être prononcés en chaire. Voilà ce qui donne aux exhortations une énergie, une ferveur que ne

sur la religion ; mais l’impression en est moins forte, l’instruction donnée par l’orateur est moins directe et nécessairement

affectives se forment des paroles des Psaumes. Les livres sapientiaux donnent des règles de conduite ; les préceptes moraux et

ar les académies. Le but des éloges que les académies ont coutume de donner pour sujet de leur prix est de louer les talens,

uvre de ces orateurs, c’est le plan, l’économie du discours, l’art de donner au raisonnement cette progression soutenue qui op

sibles. Nous avons déjà dit en quoi consistent ces lieux. Nous allons donner une explication de ce système, d’après Cicéron et

exemples sur chacun sont faciles à imaginer. Cicéron et Quintilien en donnent qu’il eût été trop long de rapporter. (De inv. Rh

it à quoi s’arrêter. Avis de Quintilien à ce sujet. Quintilien nous donne sur l’usage de cette méthode un avis aussi judici

e aux écrits de toute espèce. La justesse du raisonnement peut seule donner du prix et de la force, non-seulement au discours

tage après la rhétorique. Notre intention, en ce moment, n’est que de donner une logique applicable à l’art d’écrire et de par

les observer et les connaître, les ont rangées par classes, leur ont donné des noms et des caractères propres ; mais, dans l

iode. En considérant la proposition sous le rapport oratoire, on lui donne le nom de période 1, et alors elle devient une pe

llogism. Le syllogisme est une forme de raisonnement qui nous est donnée par la nature elle-même. Aussi fait-on sans cesse

x idées la vertu et le vrai bonheur ; par exemple, je dirai : Ce qui donne une existence paisible, exemple de regret et de r

emple de regret et de repentir, procure le vrai bonheur ; Or la vertu donne une existence paisible, exempte de regret et de r

ure le vrai bonheur. S’il s’agissait ensuite de prouver que la vertu donne réellement cette existence paisible, etc…., on tr

leur indiquer ce qui convient le mieux à cet égard. En général, pour donner au raisonnement plus de vivacité, plus de grâce e

ué son père. Il se sert d’un syllogisme auquel la forme interrogative donne beaucoup de force : « Quand il s’agit d’un crime

sonnés. Je n’ai plus besoin d’eux : mes mains endurcies au travail me donnent facilement la nourriture simple qui m’est nécessa

atière ne peut se mouvoir d’elle-même, le premier mouvement lui a été donné par le créateur ; Or la matière ne peut se mouvoi

) Tout ce morceau se réduit à ce syllogisme : Si Dieu ne vous a pas donné les biens que vous possédez pour vous faciliter l

irs, vous devez les partager avec les pauvres ; Or Dieu ne vous a pas donné tant de biens pour, etc… Donc vous devez les part

œur inflexible, au bien déterminé, » Épura tout le sang que César t’a donné . » Cet exemple et le précédent prouvent combien

articuliers de ces sortes d’argumens, pour qu’il soit nécessaire d’en donner les détails. De l’enthymème. Définition d

ne des principales beautés du discours est d’être plein de sens et de donner occasion à l’esprit de former une pensée plus éte

thymème et le présentent sous différentes formes. L’interrogation lui donne beaucoup d’énergie et de grâce. Lorsque Cicéron v

est loin de celui de l’orateur romain ! Dans le premier, chaque trait donne au conséquent qui est en avant, un degré de force

e faire, sinon aux Athéniens ? Voilà ce que je proposai. Voyant qu’il donnait des fers à tout le monde, je m’élevai contre lui,

son fils qu’on doit regarder comme l’assassin ? L’orateur s’est bien donné de garde de placer ailleurs qu’à la fin cette der

ut fournir une espèce de preuve, et chaque espèce de preuve peut nous donner autant de sortes d’argumens qu’elle peut admettre

l’on peut s’exprimer ainsi. Tout mémoire, tout discours sur un sujet donné doit être ramené à cette unité, à cet ensemble qu

e sera à son tour le résultat de la synthèse. Nous aurons occasion de donner plus de développement à ces idées. Les logiciens

une victime honorable de la félicité publique, à qui la providence a donné pour famille une nation, pour témoin l’univers, t

livre suivant. Voyez chap. II. Article III. Des moyens de donner aux preuves toute la force possible. Moyens

mme l’orateur le plus circonspect qui fût jamais, et le moins sujet à donner prise sur lui. Antoine lui-même proteste qu’il ap

preuves. Les preuves tirent beaucoup de force de la place qu’on leur donne dans le discours ; et c’est, selon Quintilien, un

et s’entr’aider mutuellement, si nous en croyons Fénélon qui nous en donne plusieurs fois le sage conseil dans ses dialogues

se des dispositions où se trouvent ces dernières. Telle est celle que donne Caton aux sénateurs romains pour les déterminer à

juges qu’il ne s’y détermine qu’à regret et par nécessité. « Il faut donner un caractère de douceur et de bonté aux personnes

bune, on sent tout d’un coup de quelle importance il est, à celui qui donne un conseil, de se montrer digne de la confiance d

ffet. Dans l’éloge. Dans l’éloge, l’orateur n’a pas moins besoin de donner une idée avantageuse de ses mœurs ; en faisant co

ses mœurs ; en faisant concevoir de la confiance en sa sincérité, il donnera du poids à ses éloges. Dans le blâme. S’il se t

c’est ce qu’on appelle observer les bienséances. Cette idée que nous donnons des bienséances oratoires est parfaitement confor

; mais que c’était aussi le seul que les règles de l’art ne pouvaient donner . Caputesse artis decere ; quod tamen unum id esse

cette expression ; et, après avoir rapporté les différens noms qu’on donnait à la démarche de ceux qui s’étaient déclarés pour

si l’on me demande quel est le propre et véritable nom que l’on doit donner à notre malheur, il me semble que c’est une fatal

si l’esprit juge, l’on peut dire que ce n’est qu’après que le cœur a donné ses conclusions. La plupart du temps on n’aime pa

. » (L. VI, c. 2.) Fondement de ce précepte. Ce précepte avait été donné par la nature, avant de l’être par les maîtres de

s à sa perversité et à ses bassesses. Ou, si des qualités réelles lui donnent des droits à l’estime, dites que son orgueil ou s

l’honneur fournira presque toujours des argumens pleins d’intérêt, et donnera au discours de l’ascendant et de l’empire sur tou

t l’esprit à ces tours agréables qui savent dire le vrai en riant, et donnent des grâces à la raison. Mesure qu’il convient de

es passions, on ne doit point y insister trop long-temps ; Cicéron en donne la raison par rapport à la pitié : « Rien ne tari

d’irriter ou d’attendrir. Alors ce n’est plus lui qui paraît vouloir donner l’impulsion, c’est lui qui la reçoit ; ce n’est p

e, et même sans véritable utilité. C’est l’ordre et l’arrangement qui donnent du prix aux plus belles choses. « Voyez, dit Quin

II, n. 308.) Moyen de former un bon plan. Il est bien difficile de donner sur cette distribution du discours, des préceptes

i lui semblera le plus propre à atteindre son but. Si nous ne pouvons donner le secret d’y réussir, au moins nous en indiquero

scours, ni quelle y doive entrer dans l’ordre que nous venons de leur donner . Il ne dépend pas toujours de l’orateur d’être au

dans les autres, il n’emploie ni exposition ni division, seulement il donne quelques explications sur l’un des côtés de la qu

celle du client, de celle des adversaires, de celle des juges. Si on donne des louanges aux juges, il faut qu’elles roulent

s faces sous lesquelles on va la considérer. (Ibid.) Tout exorde doit donner une idée générale de la cause, ou lui servir d’in

essés, et les amène insensiblement à le voir d’un œil favorable. Pour donner le change à l’auditeur, cachez-lui d’abord, dit-i

’abord, dit-il, ce que vous avez dessein de lui persuader ; paraissez donner dans son sens, en annonçant que ce qui excite son

appelé pompeux. Ce qu’est l’exorde au barreau La plaidoirie moderne donne rarement lieu à l’appareil de la haute éloquence.

s la modestie ne doit pas exclure un certain sentiment de dignité qui donne à l’orateur la conviction intime de la justice ou

i les inspire n’est pas encore dans l’âme des auditeurs. Il suffit de donner aux cœurs une légère impulsion, et de les ouvrir

ateur doit tout faire. Précepte de Cicéron à ce sujet. Cependant il donne à ce sujet un précepte, c’est celui de commencer

est possible, de manière à pouvoir conclure à fortiori. Nous en avons donné plusieurs exemples, quand nous avons considéré l’

§ 2.) L’orateur ne doit pas prouver tout ce qu’il dit. 3°. Aristote donne un avis important touchant la preuve, c’est de ne

r avec des formes nouvelles. En répétant les mêmes choses, il faut se donner de garde de répéter les mêmes mots et les mêmes p

dans ses récapitulations, imagine souvent des tours singuliers, pour donner un air de nouveauté à ce qui a déjà paru sous les

la péroraison est une partie essentielle du discours ; c’est elle qui donne la dernière impulsion aux esprits, et qui décide

de son malheur, il l’en afflige : les larmes de compassion qu’il lui donne lui en font répandre. Il se place entre lui et le

elle serait sans art. Le plaisir trompe et amuse ; plus une chose en donne , moins elle semble durer. C’est ainsi qu’un chemi

rentes époques, ou par les différens genres d’objets. Cicéron nous en donne l’exemple dans ses discours contre Verrès, surtou

chose (Cic., de Orat., l. II, n. 215) ; le relever habilement, s’il a donné pour clair ce qui est douteux, pour avoué ce qu’o

et s’exposer à perdre la confiance de ceux à qui on parle, ou à leur donner au moins de violens préjugés contre la vérité don

ans les choses. (Analytiques.) Port-Royal les réduit à neuf. L’art de donner le change sur les choses est le plus dangereux. C

n ou mauvais que dans certains cas, que sous certains rapports, on le donne pour tel absolument et simplement. Les principaux

ainsi qu’en passant de l’un à l’autre de ces deux sens, les sophistes donnaient le change. 2°. L’ambiguïté des mots. Port-Royal

s dans la majeure, et en un autre dans la mineure ; ou parce qu’on ne donne pas aux termes dans la conclusion le même sens qu

espèce, la pompe de l’élocution, l’air de sentence et de maxime qu’on donne à la proposition qu’on veut faire passer, enfin,

jointures sont aux membres du corps ; elles facilitent les mouvemens, donnent de la souplesse et de la vigueur par les nœuds qu

singulières les choses les plus communes, fortifie les plus faibles, donne de la grandeur aux plus simples. Sans le style, i

re 18.) Division de Cicéron et de Quintilien. Cicéron et Quintilien donnaient d’autres noms à ces trois genres de style ; il le

ession s’évanouit, si la pensée est trop faible ou trop légère pour y donner prise1. Quelquefois indépendant des mots. Le su

répond : Quoi ! vous me pleureriez mourant pour mon pays ! Arria se donne tranquillement un coup de poignard pour donner à

ur mon pays ! Arria se donne tranquillement un coup de poignard pour donner à son mari l’exemple d’une mort héroïque. Elle re

rme un bon style ? 2°. Quels sont les moyens qu’il faut employer pour donner au style ces qualités ? 3°. Quels sont les défaut

nne à celui qui l’entend, et au but qu’il se propose. Cependant, pour donner à cette partie de la rhétorique tout le développe

u’il ne serait pas décent de présenter sans voile. Fontenelle nous en donne un exemple lorsque, recevant à l’académie françai

phrase ou de la métaphore. Lorsque Égiste, parlant à Mérope, veut lui donner de sa naissance l’idée noble qu’il en a lui-même,

tons, sans quoi il serait raide, guindé et monotone ; l’autre, de lui donner un air de naturel et de vérité ; le troisième, de

abit simple, ne paraît pas piquante à ces messieurs ; ils veulent lui donner des grâces de leur façon ; ils la tournent, ils l

i ; mais la distinction n’est pas toujours aisée à faire. Essayons de donner quelques principes sur ce choix. D’abord, il fau

intervalles égaux ou inégaux. L’eau qui tombe goutte à goutte peut en donner une idée. Puisque le style a plus de grâce, et fa

vestiges cachés, gradus occulti, comme Quintilien les appelle. Il en donne un exemple qui fait sentir sa pensée ; il trouve

t coulante. Sentiment des maîtres de l’art à ce sujet. Boileau nous donne à la fois le précepte et l’exem-de cette euphonie

ls doivent le traiter ou l’écrire, et le mouvement qu’ils doivent lui donner . Exemples tirés de Cicéron. Remarquez comme cet