Chapitre II. Les Oraisons ou
discours
prononcés. § 3. Rhétorique ; ses parties. — I
que ; ses parties. — Invention. L’art de faire et de prononcer des
discours
avait donné, chez les anciens, naissance à une sc
i lui restent encore. Considérée seulement quant à la composition des
discours
, la rhétorique contient trois parties : l’inventi
s : l’invention, la disposition et l’élocution. Quand on considère le
discours
comme devant être prononcé, on est obligé d’ajout
ui nous apprend à trouver aisément les choses qui doivent composer un
discours
. L’objet de l’orateur est de persuader ; et, pour
pour plaire, il faut qu’il peigne les mœurs, ou qu’il y conforme son
discours
; pour toucher, il faut qu’il excite ou remue les
qui comprennent presque tous les autres5. La définition est un petit
discours
propre à faire concevoir ce qu’est une chose. Ell
rquoi ? comment ? Dans Télémaque, Fénelon fait tenir à Philoctète un
discours
où, en rassemblant mille circonstances, il prouve
placés hors de lui, ne sont pas les mêmes pour toutes les espèces de
discours
. Chacune a les siens propres ; les anciens, qui n
ns propres ; les anciens, qui ne songeaient dans leurs traités qu’aux
discours
du barreau, les rapportaient à six espèces princi
Domairon11, que les lieux communs ne conviennent pas exclusivement au
discours
oratoire. Ils y sont d’un plus fréquent usage que
elles de l’orateur. On veut qu’il soit homme de bien, et que tout son
discours
porte le caractère de sa probité. Il faut, de plu
tre les mœurs de ceux à qui il parle, c’est afin de proportionner son
discours
à leur intelligence, à leurs sentiments ; de remu
t d’un plus grand usage pour soi ; et tout le fruit qu’on retire d’un
discours
chrétien se borne à en avoir mieux remarqué les d
s aux ennemis de la vérité d’attirer les hommes dans l’erreur par des
discours
vifs et pathétiques, et que le même avantage fût
ibles, et à les prendre par leur faible. Cicéron vous offre, dans son
Discours
pour Ligarius, un admirable modèle de l’art d’exc
ntier, un commencement, un milieu et une fin. Il y aura donc, dans le
discours
oratoire, un exorde ou début ; ensuite viendra un
’elle soit, qui avertisse au moins que tout est fini15. Le début d’un
discours
s’appelle ordinairement exorde ; le récit se nomm
y a dans cette distribution rien d’absolu, puisque, dans un excellent
discours
, tout nous plaît, nous instruit et nous émeut à l
instruit et nous émeut à la fois, et qu’il y a, d’un autre côté, des
discours
si rapides, que l’exorde, la confirmation, la pér
rateur par rapport à chacune d’elles. L’exorde est le commencement du
discours
. L’orateur y doit préparer l’esprit de ses audite
le prix du talent et de la vertu ; et c’est surtout à l’entrée de son
discours
que l’orateur doit montrer cette qualité. L’amour
curiosité, et fasse concevoir une bonne opinion de toute la suite du
discours
; autrement, l’exorde ressemblerait à ces visages
sonne. Il doit être court, c’est-à-dire proportionné à la longueur du
discours
et à l’importance du sujet. Point de développemen
mmun et sans caractère, qu’on puisse le mettre à l’entrée de tous les
discours
. Cicéron était si persuadé qu’un exorde doit être
n était si persuadé qu’un exorde doit être exclusivement propre à son
discours
, qu’il recommande de ne le faire que quand celui-
exorde est justifiée par le but que se propose l’orateur. L’exorde du
discours
de Périclès, lorsqu’il fait l’oraison funèbre des
prendre sa place. L’orateur frémit d’indignation ; et, laissant là le
discours
qu’il allait faire, pour s’adresser directement a
iculières, se proposent toujours l’un ou l’autre de ces objets. Leurs
discours
envisagent l’avenir. Le genre judiciaire a pour o
pousserait facilement ce raisonnement, et on trouverait de très beaux
discours
qu’on ne saurait dans quelle catégorie ranger. To
différences qui suivent et qui ont quelque importance. Les parties du
discours
destinées à instruire sont, avons-nous dit, la na
genre judiciaire qu’elle peut exposer le sujet sur quoi va rouler le
discours
. Dans le genre délibératif, elle sera remplacée p
les mots ; qu’ils sachent bien que ces divisions, introduites dans le
discours
pour la facilité du coup d’œil, ne sont, en réali
us le nom collectif de la preuve. La confirmation est cette partie du
discours
dans laquelle l’orateur prouve le fait qu’il a ra
nous l’avons déjà dit, n’est qu’un moyen de mettre de l’ordre dans un
discours
, quand ce que l’on a à dire est assez long pour q
ine. § 10. Péroraison. La péroraison est la dernière partie du
discours
, et n’est ni la moins importante ni la moins diff
nts et de mouvements impétueux ; enfin il animera cette partie de son
discours
de toute la chaleur, de tout le feu du sentiment,
ent employées par l’orateur, comme étant les plus propres à donner au
discours
cette véhémence qui ébranle et transporte les cœu
ntière réunion et de leur résurrection éternelle. § 11. Genres de
discours
chez les modernes. — Éloquence sacrée. Nous av
tout rendue plus pratique ; c’est-à-dire que, distinguant d’abord les
discours
d’après leur objet principal et le caractère qui
relation nous importe moins que l’autre, et nous comprenons tous ces
discours
sous le nom d’éloquence sacrée. Pareillement, à l
de la rentrée des tribunaux, les procureurs généraux font souvent des
discours
où ils recommandent aux avocats la rigoureuse obs
mmandent aux avocats la rigoureuse observation de leurs devoirs : ces
discours
ne sont pas du genre judiciaire, mais bien du gen
oir ce qu’il est et ce qu’il doit être21. Il y a plusieurs espèces de
discours
sacrés ; parlons d’abord du sermon. L’objet de l’
urs. On peut appliquer au sermon toutes les règles qui conviennent au
discours
prononcé en général ; mais le prédicateur ne doit
quent, il ne saurait trop s’attacher à la construction du plan de son
discours
, plan qui ne doit rien laisser à désirer pour la
ngeance… § 12. Panégyrique. Le panégyrique, en général, est un
discours
à la louange d’une personne illustre dont on préc
urellement beaucoup d’analogie avec celui du sermon, puisque ces deux
discours
ont également pour objet d’enseigner ce qu’il fau
n’appartient pas à l’éloquence sacrée ; c’est l’epithaphios logos ou
discours
mortuaire tel que le faisaient les anciens, et qu
e, dont l’antiquité païenne ne pouvait avoir aucune idée. Ce genre de
discours
est, chez nous, ce qu’il y a de plus élevé dans l
s avec profusion et sans choix, de négliger le plan et la conduite du
discours
, l’ordre et la liaison des idées, la convenance e
irées des livres saints que l’orateur prononce avant de commencer son
discours
, doit être comme un éloge raccourci du héros, et
uprême. C’est ainsi qu’il instruit les princes, non seulement par des
discours
et par des paroles, mais encore par des effets et
si l’esprit divin, l’esprit de force et de vérité, avait enrichi mon
discours
de ces images vives et naturelles qui représenten
it être que l’accessoire. En laissant de côté ici les mercuriales, ou
discours
de rentrée des cours et tribunaux, discours du ge
é ici les mercuriales, ou discours de rentrée des cours et tribunaux,
discours
du genre démonstratif, dont les règles n’ont rien
du genre démonstratif, dont les règles n’ont rien de particulier, les
discours
du barreau embrassent toutes les affaires litigie
uses qui doivent être discutées et décidées devant les tribunaux. Ces
discours
se réduisent aux plaidoyers, aux consultations, a
èveté doivent faire le principal mérite de l’exorde qu’on donne à son
discours
; il faut surtout prendre garde à ne rien mettre
des Romains, ils peuvent servir de modèles à nos jeunes avocats. Les
discours
contre Verrès, par exemple, sont un acte d’accusa
l serait intéressant, mais beaucoup trop long, de suivre sur tous ces
discours
les changements de ton et de style qu’amène la ma
étendue que dans les plaidoyers. Mais, d’un autre côté, ces sortes de
discours
devant être lus dans le silence du cabinet, exige
lus dans le silence du cabinet, exigent plus d’art et de soin que les
discours
prononcés de vive voix. Il faut donc que l’avocat
it dans le style, soit dans les choses. Le rapport d’un procès est un
discours
fait par un des juges, pour instruire ses collègu
, de la méthode, de la justesse et de la précision pour ces sortes de
discours
; les ornements en sont bannis. Le rapporteur doi
ait tuer Clodius, passe pour son chef-d’œuvre ; mais presque tous ses
discours
sont dignes de l’étude et de l’admiration des éru
Éloquence délibérative. L’éloquence délibérative comprend tous les
discours
dans lesquels on délibère sur ce que l’on fera. A
er, enfin des mémoires, des conventions, des traités à dresser29. Les
discours
relatifs à ces grands intérêts se tiennent chez n
et la grandeur de l’auditoire. Le nombre des sujets de ces sortes de
discours
est illimité. Aristote les a réduits, dans sa Rhé
nce approfondie du sujet à traiter est la première condition d’un bon
discours
. Hors de là, on peut bien trouver un orateur dise
nombreux exemples. Ces écrivains ont prêté à leurs grands hommes des
discours
que ceux-ci n’ont probablement jamais tenus ; ils
ment. On a recueilli en un seul volume, sous le nom de Conciones, les
discours
tirés des historiens latins Salluste, Tite-Live,
te-Curce. On a recueilli aussi, sous le titre de Conciones græcæ, les
discours
répandus dans les histoires d’Hérodote, Thucydide
res ; et, en effet, on lit encore avec admiration quelques-uns de ses
discours
. Qui ne serait frappé du morceau suivant, où cet
jours mon opinion sans la connaître, qui calomnient en ce moment mon
discours
, sans l’avoir compris, m’accusent d’encenser des
endant la durée du régime parlementaire, il y a eu un grand nombre de
discours
fort remarquables dans le même genre ; mais nous
ittéraire de nos divers gouvernements. § 16. Éloquence académique.
Discours
de réception et de cérémonie. On désigne en gé
parlerons de ce genre d’ouvrages que nous nous en occuperons ; 2º les
discours
d’apparat prononcés au nom des académies, dans ce
, dans certaines cérémonies ou fêtes publiques, et en particulier les
discours
prononcés dans l’Académie française, à l’occasion
r le récipiendaire, soit par le membre chargé de le recevoir ; 3º les
discours
composés sur des sujets indiqués par les académie
e qui les fait réunir quelquefois ; mais ces deux dernières sortes de
discours
appartiennent seules ou peuvent du moins être con
nt à l’éloquence oratoire ; la forme en est bien réellement celle des
discours
destinés à une nombreuse assemblée dont on veut f
e. C’est donc ici qu’il convient d’en parler. Pendant longtemps, tout
discours
de réception à l’Académie française s’est composé
grande monotonie et beaucoup de fadeur. Cependant quelques-uns de ces
discours
offrent de vraies beautés. Voltaire, qui aimait à
qui aimait à innover et qui savait y réussir, voulut signaler par un
discours
d’un nouveau genre son entrée à l’Académie. Il y
32. Cette hardiesse de Voltaire nous a valu un certain nombre de bons
discours
. Le plus célèbre de tous est celui de Buffon, pro
nce de l’expression. Citons ici quelques lignes du commencement de ce
discours
; elles établissent nettement le point de la ques
sur l’âme et toucher le cœur en parlant à l’esprit. Les réponses aux
discours
de réception sont généralement plus courtes et pl
s de réception sont généralement plus courtes et plus simples que les
discours
. Quelques-unes, cependant, ont mérité de n’être p
rdi voyageur et la charité de l’évêque auquel il succédait. Parmi les
discours
d’apparat étrangers aux réceptions, on peut signa
mbre 1715, une des productions distinguées de la prose française ; le
Discours
de remercîment adressé par Fontenelle, en 1741, à
avait revêtu, sans consulter le sort, des fonctions de directeur ; le
Discours
prononcé par d’Alembert à l’Académie des sciences
première séance annuelle des quatre Académies, le 24 avril 1816 ; le
discours
du même Cuvier, Sur les prix de vertu, prononcé e
uelques vues originales sur les bases de la morale ; enfin, plusieurs
discours
prononcés de nos jours, et dont les auteurs, enco
nt les auteurs, encore vivants, ne doivent pas être désignés ici. Les
discours
sur des sujets indiqués par les académies ont auj
ts, et jusqu’à la courte Prière à Jésus-Christ qui devait terminer ce
discours
. Son intention, très louable, était de former par
pendant des ouvrages qui méritent d’être distingués ; par exemple, le
discours
de Fontenelle, Sur la patience, couronné par l’Ac
nelle, Sur la patience, couronné par l’Académie en 1687 ; et un autre
discours
plus remarquable du même auteur, sur le Danger qu
èces dont il pouvait connaître les auteurs. Aussi fit-il parvenir son
discours
à l’Académie sous le nom de M. BruneI, son ami ;
ent aux règlements et à la délicatesse, mais encore à la justice. Les
discours
de Lamotte Sur l’incertitude de l’avenir et sur l
et qui seront toujours lus avec plaisir et profit. Cette catégorie de
discours
ne fournit, du reste, qu’un petit nombre de bonne
cité. 20. Domairon, Rhét, de la Péroraison. 21. Domairon, Rhét, des
Discours
sacrés. 22. L’abbé Fleury. 23. Domairon, Rhét,
Oraison funèbre. 25. Domairon, Rhét, lieu cité. 26. Domairon, Rhét,
Discours
du barreau. 27. Domairon, Rhét, Discours du barr
cité. 26. Domairon, Rhét, Discours du barreau. 27. Domairon, Rhét,
Discours
du barreau. 28. Domairon, Rhét, Discours du barr
rreau. 27. Domairon, Rhét, Discours du barreau. 28. Domairon, Rhét,
Discours
du barreau. 29. Sabatier, Dictionnaire de littér
eau. 29. Sabatier, Dictionnaire de littérature. 30. Domairon, Rhét,
Discours
politiques. 31. Petit traité des figures et des
Chapitre II. Des différentes espèces de
Discours
Oratoires. On réduit ordinairement tous les gr
ces de Discours Oratoires. On réduit ordinairement tous les grands
discours
, tous les discours vraiment oratoires à trois gen
toires. On réduit ordinairement tous les grands discours, tous les
discours
vraiment oratoires à trois genres, qui sont le ge
de ces trois genres, pour faire connaître les différentes espèces de
discours
, que chacun d’eux peut renfermer. Je me contenter
x peut renfermer. Je me contenterai de dire successivement un mot des
discours
sacrés, des discours du barreau, des discours aca
me contenterai de dire successivement un mot des discours sacrés, des
discours
du barreau, des discours académiques, et des disc
ccessivement un mot des discours sacrés, des discours du barreau, des
discours
académiques, et des discours politiques. Articl
urs sacrés, des discours du barreau, des discours académiques, et des
discours
politiques. Article I. Des Discours sacrés.
discours académiques, et des discours politiques. Article I. Des
Discours
sacrés. Il n’est point de théâtre plus brillan
Il n’est point de théâtre plus brillant pour l’éloquence, que les
discours
sacrés. C’est là qu’elle paraît dans toute sa pom
voir ce qu’il est et ce qu’il doit être. Il y a plusieurs espèces de
discours
sacrés : ce sont les sermons, les panégyriques, l
prônes, les mandements des évêques, les instructions pastorales, les
discours
synodaux, etc. Il suffira que je fasse connaître
écoutée avec plaisir, il doit, sans trop rechercher les ornements du
discours
, n’en négliger aucun, qui puisse, en captivant l’
athétique et sublime, qui remuent, agitent, entraînent les âmes. Tout
discours
qui ne produit pas cet effet, n’est pas vraiment
aux. On peut appliquer au sermon toutes les règles qui conviennent au
discours
oratoire, en général. Mais le prédicateur ne doit
quent, il ne saurait trop s’attacher à la construction du plan de son
discours
; plan qui ne doit rien laisser à désirer pour la
Babylone. II. Du Panégyrique. Le Panégyrique en général est un
discours
à la louange d’une personne illustre, dont on pré
ouve quelques endroits faibles, excepté dans celui de Saint Louis. Ce
discours
est un des meilleurs qui aient été prononcés en p
lquefois trop fréquent. Mais les beautés y éclipsent les défauts. Ces
discours
sont d’un Orateur éloquent, qui d’ailleurs a le g
parle point des éloges d’Hélène et de Busiris, et de quelques autres
discours
en ce genre, que nous a laissés Isocrate, parce q
genre, que nous a laissés Isocrate, parce que ce sont proprement des
discours
politiques. Mais nous avons les Panégyriques de p
ce qui était éclatant et recherché. Il faut cependant convenir que ce
discours
est celui de ses Ouvrages où il s’en est le plus
leur naissance, leur rang, leurs vertus et leurs actions. Ce genre de
discours
demande beaucoup d’élévation dans le génie, une g
fusion et sans choix ; de ne point négliger le plan et la conduite du
discours
, l’ordre et la liaison des idées, la convenance e
uprême. C’est ainsi qu’il instruit les Princes, non seulement par des
discours
et par des paroles, mais encore par des effets et
ure, bien employées, donnent un grand éclat et une grande noblesse au
discours
. C’est au discernement de l’Orateur, d’y faire en
r le P. Bourdaloue. Ils y verront (mais plus encore en lisant ce beau
discours
) que ce grand Orateur a trouvé dans la défection
les plus fortes et les plus touchantes. Dédaignant l’art de polir ses
discours
, il ne s’attache qu’à présenter à ses auditeurs l
Condé, offre des beautés vraiment sublimes. Il n’est peut-être pas de
discours
en ce genre, dont le plan seul fasse connaître au
e ces Oraisons funèbres ne nous est parvenue. Article II. Des
Discours
du Barreau. Défendre, par le talent de la paro
x de la justice, peuvent servir de matière aux différentes espèces de
discours
du barreau, qu’on réduit ordinairement aux plaido
oi, ou l’un des avocats-généraux donne ses conclusions. Ces sortes de
discours
peuvent être mis au nombre des plaidoyers. On doi
uivie, une méthode lumineuse est tout ce qui convient à ces sortes de
discours
. L’avis qu’un avocat donne par écrit, touchant un
’étendue que dans les plaidoyers. Mais d’un autre côté, ces sortes de
discours
devant être lus dans le silence du cabinet, exige
us dans le silence du cabinet, exigent plus d’art et de soin, que les
discours
prononcés de vive voix. L’œil du lecteur est bien
ucher de la manière la plus convenable. Le Rapport d’un procès est un
discours
fait par un des juges, pour instruire ses confrèr
de la méthode, de la justesse, et de la précision pour ces sortes de
discours
. Les ornements doivent en être bannis, à moins qu
permis d’exciter celle des autres. Il y a quelques autres espèces de
discours
, qui font partie de l’éloquence du barreau. Ce so
stice, ou sur des objets qui y ont quelque rapport ; les Mercuriales,
discours
dans lesquels le premier président, ou l’un des g
arqués dans l’administration de la justice ; enfin les Réquisitoires,
discours
dans lesquels le procureur du roi demande aux mag
Les trois genres d’éloquence entrent dans ces différentes espèces de
discours
. L’orateur doit y être tour à tour simple, fleuri
pensait fortement, et s’exprimait de même : on en juge par un de ses
discours
, que Thucydide nous a conservé. Cet orateur vivai
et les Corinthiens. La péroraison surtout est belle et touchante. Les
discours
de cet orateur ont été fort bien traduits par l’a
d’harmonie. Les sentiments vertueux et vraiment patriotiques dont ses
discours
portent l’empreinte en rendent surtout l’auteur b
l’auteur bien estimable. Ceux qui méritent d’être distingués, sont le
Discours
dans lequel il excite tous les Grecs à faire la g
Salamine. L’abbé Auger a donné une bonne traduction des trente et un
discours
que nous avons de cet orateur. Au reste, on dit q
son empire et toute sa dignité. Le plan, la suite, l’économie de ses
discours
est admirable. Son style est serré, nerveux, rapi
et accable par le poids de la conviction. Démosthène prononça quatre
discours
contre Philippe, roi de Macédoine, dont la politi
e nobles et magnifiques figures. Une heureuse facilité règne dans ses
discours
: l’art et le travail ne s’y font point sentir. D
ites. Cet estimable auteur a rendu aussi en notre langue un très beau
discours
de Lycurgue, qu’il ne faut pas confondre avec le
stesse et la pénétration. Nous devons être plus fâchés encore que les
discours
de l’éloquent et vertueux Phocion aient été ensev
r arriver dans l’assemblée du peuple, s’écria : Voici la hache de mes
discours
. Cicéron, né à Arpion en Toscane, l’an 106 avan
regardent le fond de l’éloquence ; le dessein, l’ordre, l’économie du
discours
, la division, la manière de préparer les esprits,
uels il joint toutes les finesses et tous les agréments de l’art. Ses
discours
contre Catilina, contre Verrès, gouverneur de Sic
de Cicéron, parmi lesquelles on trouve les quatorze Philippiques, ou
discours
contre Antoine. Enfin le public a vu avec plaisir
es de la magistrature, devint chancelier de France, nous a laissé des
discours
qu’il prononça étant avocat ou procureur-général.
Mémoires sont des chefs-d’œuvre en ce genre. Article III. Des
Discours
académiques. Les sociétés littéraires ont été
et exécuté le projet d’un établissement si utile et si glorieux. Les
discours
académiques, ainsi nommés, parce qu’on les pronon
r les sciences, sur les arts, sur tous les genres d’érudition, et les
discours
de réception ; les harangues, ou compliments à de
puissances, et les éloges des académiciens. I. Des Mémoires, et des
Discours
de réception. Les Mémoires contiennent ordinai
res objets qui y ont rapport. Il est aisé de sentir que ces sortes de
discours
, ou plutôt ces dissertations académiques ne sont
onvenable, précis, élégant sans prétention. Nous devons l’origine des
Discours
de réception à Patru, qui, ayant été élu membre d
’académie française en 1640, prononça le jour qu’il y prit séance, un
discours
pour en témoigner sa reconnaissance à cette compa
sé de plus à tout nouvel académicien, l’obligation de louer, dans son
discours
de remerciement, l’homme de lettres auquel il suc
arfait modèle qui puisse être proposé en ce genre d’éloquence, est le
discours
que prononça Racine, à la réception de Thomas Cor
iements pour Louis-le-Grand ». Tout est beau, tout est grand dans ce
discours
. Il y règne d’un bout à l’autre une éloquence nob
e à exercer leurs talents ». Voltaire est le premier, qui, dans son
discours
de réception, ait traité un sujet de littérature,
L’Académie française a publié, il y a quelque temps, un recueil de
Discours
académiques, dont le plus grand nombre se fait li
les par la correction et l’élégance du style. Article IV. Des
Discours
politiques. Les discours que j’appelle politiq
légance du style. Article IV. Des Discours politiques. Les
discours
que j’appelle politiques sont ceux que les hommes
oit avec leurs concitoyens, soit avec les étrangers. La nature de ces
discours
varie suivant les temps, les circonstances, les a
des mémoires, des conventions, des traités qu’on dresse. Sujet des
discours
politiques. Le nombre des sujets de ces sortes
jet des discours politiques. Le nombre des sujets de ces sortes de
discours
peut être infini ; mais on les réduit ordinaireme
u’à la pompe et aux charmes de l’élocution. Le style de ces sortes de
discours
doit être simple, naturel, mais surtout très clai
ent. Ce que je dis ici des républiques, peut servir de règle pour les
discours
qu’on prononce dans les gouvernements monarchique
ect dû au souverain, et les égards qu’ils doivent à leurs pareils.
Discours
pour haranguer les troupes. Il y a d’autres di
s pareils. Discours pour haranguer les troupes. Il y a d’autres
discours
qui sont du ressort d’une espèce d’éloquence qu’o
n des pétards qui furent alors mis en usage pour la première fois. Le
discours
que ce grand roi tint à ses soldats, au moment qu
de la victoire ». Les historiens latins sont pleins de ces sortes de
discours
que les généraux d’armée adressaient aux troupes,
si dans les Révolutions romaines, par l’abbé de Vertot, de très beaux
discours
qu’on peut rapporter au genre politique. 90.
Chapitre premier. Quel que soit l’objet du
discours
, celui qui parle doit commencer par une espèce d’
Après avoir dit enfin tout ce qu’il a jugé convenable, il termine son
discours
par un résum » succinct de tout ce qu’il a déploy
he naturelle et la division plus ou moins sensible de toute espèce de
discours
. Nous allons voir ce que l’art a fait pour dirige
nature elle-même. 1º De l’Exorde. C’est de toutes les parties du
discours
celle qui quelquefois doit le plus à l’art, et ce
ans l’exorde, l’orateur se borne à indiquer clairement l’objet de son
discours
. L’insinuation suppose, au contraire, la nécessit
êt qui est d’avance un présage certain du gain de la cause. Le second
discours
de Cicéron contre Rullus, nous offre un modèle ac
qu’il fallait d’art pour les surmonter avec le succès qui couronna le
discours
de Cicéron. Le grand point était d’en venir à l’o
on avis, pour adopter celui du plus grand nombre. On sent bien que le
discours
est fait, après un pareil exorde, et que, quels q
blable inconvénient, c’est de subordonner l’exorde au plan général du
discours
, et de ne s’en occuper qu’en dernier lieu. La mét
pensablement dans les lieux communs, et dans la nécessité de faire le
discours
pour l’exorde, au lieu d’adapter, comme on le doi
e, au lieu d’adapter, comme on le doit, l’exorde lui-même au reste du
discours
. La correction du style et la justesse de l’expre
te l’amour-propre des auditeurs, qui le suivent, dans le reste de son
discours
, avec l’œil soupçonneux de la malveillance. Il fa
ndem, Catilina, abutere patientiâ nostrâ ? etc. ; et tout le reste du
discours
sera de cette force véhémente, parce que le senti
lieu d’exorde, conduit l’éloquent pasteur jusqu’à la division de son
discours
. Mais ces exemples sont rares ; et l’on doit se p
eur et une véhémence qu’il est difficile de soutenir dans le reste du
discours
, et que tout ce qui n’ajoute pas à ce premier eff
rde a suffisamment préparé l’auditoire à ce qui doit être le sujet du
discours
, il faut lui indiquer positivement ce dont il est
le style. Mais au barreau la narration est une partie essentielle du
discours
, et celle peut-être qui demande le plus d’attenti
tellement attentif, tellement sur ses gardes pendant cette partie du
discours
, que le moindre doute sur la sincérité de l’orate
un modèle à citer. Mais nous nous arrêterons de préférence à celle du
discours
pour Milon, lorsque, dans le résumé qui va suivre
nd des orateurs. Reprenons l’ordre et l’analyse des autres parties du
discours
. 3º De la Confirmation. L’ordre naturel des
à des distinctions sans nombre. C’est le moyen infaillible d’ôter au
discours
toute sa gravité ; c’est le hacher plutôt que le
que soient le nombre, la forme et la distribution des preuves dans le
discours
, l’orateur n’a rempli que la moitié de son objet,
c. 3). 4º De la Péroraison. C’est surtout dans la conclusion du
discours
que se développaient avec succès, chez les ancien
éresser et d’émouvoir, que la péroraison est la partie essentielle du
discours
. Elle est loin d’avoir au barreau la même importa
logue qui réunit tous les moyens épars et développés dans le cours du
discours
, pour leur donner une nouvelle force en les prése
tude de l’éloquence et des moyens de persuader, l’art de composer des
discours
et l’examen des chefs-d’œuvre des grands orateurs
n le fait trop souvent, à l’éloquence et à la manière de composer des
discours
, nous les avons étendus à tous les genres de comp
ient sous le souffle de leur parole inspirée. Différentes sortes de
discours
sacrés. L’éloquence sacrée peut revêtir les fo
prône, l’homélie, le panégyrique, l’oraison funèbre. Le sermon est un
discours
régulier sur un sujet religieux. L’orateur choisi
point de départ un texte de l’Écriture qui sert comme de pivot à son
discours
, et il le divise en plusieurs parties qu’on appel
ppelle points : il y a rarement plus de trois points. Le prône est un
discours
simple, moins méthodique, moins solennel que le s
elle est surtout consacrée à la mémoire des princes et des grands. Ce
discours
a un double but : il fait ressortir la grandeur,
bune, nommée aussi éloquence politique ou parlementaire, comprend les
discours
prononcés dans les assemblées délibérantes sur le
ra à combattre, les arguments, les opinions qu’il faudra réfuter ; un
discours
préparé d’avance ne trouve pas toujours la place
méthode ; c’est d’être lâche, diffuse, négligée ; mais elle a sur un
discours
écrit l’avantage d’être plus vraie, plus émue, de
chaleureux, pressant. Il peut, il doit même mettre de l’art dans son
discours
, bien ordonner ses preuves, les développer avec v
ue d’impuissance. L’éloquence judiciaire comprend plusieurs sortes de
discours
, dont les uns sont parlés et les autres seulement
parlés et les autres seulement écrits ; ce sont ; 1° Les plaidoyers,
discours
d’un avocat pour défendre un client ; 2° les réqu
discours d’un avocat pour défendre un client ; 2° les réquisitoires,
discours
d’un magistrat public, dans le but de requérir, a
, au nom de la société, le châtiment d’un coupable ; 3° les mémoires,
discours
écrits pour éclairer les questions judiciaires ;
t que les chefs d’armée, avant une bataille, adressent aux troupes un
discours
écrit qu’on nomme proclamation. Plusieurs des pro
§ VII. Éloquence académique. L’éloquence académique comprend les
discours
prononcés dans les académies ou les sociétés sava
eproche souvent au genre académique. Voici les différentes espèces de
discours
qui se rapportent à l’éloquence académique : 1° L
pèces de discours qui se rapportent à l’éloquence académique : 1° Les
discours
de réception, prononcés par un membre nouvellemen
mie française depuis la réception de Patru en 1640. Cet avocat fit un
discours
de remerciements à la société des quarante immort
en même temps que celui de l’académicien décédé. Pendant longtemps le
discours
de réception resta purement élogieux ; on avait c
n talent habituel. Depuis, on a suivi cet exemple. Buffon prononça un
discours
remarquable sur le style : on a vu même de nos jo
lidement pensées que bien écrites32. 3° Le panégyrique profane est un
discours
à la louange d’un personnage célèbre. Les Apologi
ome, chez presque tous les peuples. Thucydide nous a conservé le beau
discours
de Périclès en l’honneur des guerriers morts dans
e du Péloponnèse. L’éloquence ne se trouve pas exclusivement dans les
discours
parlés ou écrits, comme ceux dont nous venons d’é
ar conséquent, il ne faut pas seulement chercher l’éloquence dans les
discours
de l’avocat, du prédicateur, de l’homme d’État, e
rigoureux et restreint, l’éloquence est le talent de persuader par le
discours
revêtu des formes oratoires. C’est ainsi que la c
t nés plus ou moins éloquents, et elle sert à tous pour apprécier les
discours
d’un orateur ou les œuvres d’un écrivain. Aristot
, des morceaux vraiment éloquents ; mais seul, il ne peut composer un
discours
qui ait de la régularité et de l’ensemble, et qui
règles générales embrassent les principes communs à toutes sortes de
discours
; les règles particulières sont celles qui s’appl
’on a véritablement réuni toutes les idées qui doivent entrer dans un
discours
, les rapports qui existent entre ces idées se pré
nseigne à trouver les matériaux ou les idées dont peut se composer un
discours
. 19. D’après Cicéron et Quintilien, l’orateur se
ité qu’il veut démontrer. 23. La preuve est la partie fondamentale du
discours
, et c’est par là que l’éloquence diffère de ce qu
convaincu l’esprit et éclairé la raison. 24. Tout homme qui écoute un
discours
a la prétention d’être impartial, de ne céder qu’
eu la solidité ou la forme qu’on leur donne en les présentant dans le
discours
. Nous parlerons donc, 1º des sources des preuves,
it un exemple remarquable dans la narration et la confirmation de son
discours
pour Milon. § II. Des lieux extrinsèques. 3
l’orateur doit choisir les citations avec goût et les fondre dans le
discours
, de manière qu’elles paraissent, non pas cherchée
lippe la Grèce enchaînée ! Non, un tel langage n’est pas possible ! (
Discours
pour la couronne, nº 21.) 46. Les aveux d’un adve
la pratique, on fait rarement usage de ces procédés pour composer un
discours
. N’allez pas croire, dit Quintilien, qu’il faille
que ces calculs à ralentir le feu de la composition, à embarrasser le
discours
de preuves banales et vulgaires, et à détourner l
e s’en rendre compte par l’analyse. « Quand les jeunes gens lisent un
discours
, dit Rollin, il faut qu’ils se rendent surtout at
leur place. » Agir ainsi, c’est faire l’analyse d’un ouvrage ou d’un
discours
; c’est se former un tableau exact de tout l’ense
énergie et sa beauté. Toutefois, l’enthymème est plus commun dans le
discours
, et Aristote l’appelle le syllogisme des orateurs
rendent le style pesant et embarrassé et s’emploient rarement dans le
discours
oratoire. 67. L’épichérème (επικειρεω) est un syl
ion et à les réfuter d’après les règles que nous venons de tracer. Le
discours
de J.-J. Rousseau sur l’influence des lettres, di
de tracer. Le discours de J.-J. Rousseau sur l’influence des lettres,
discours
qui n’est qu’un tissu de sophismes, peut servir u
a personne de l’orateur ; 2º à celle des auditeurs ; 3º à la forme du
discours
lui-même, Nous allons les considérer successiveme
: je montai à la tribune, et tout le monde applaudit à mes paroles. (
Discours
pour la couronne.) 94. La bienveillance consiste
me forcera de dire doit s’imputer à celui qui a provoqué ce débat. (
Discours
pour la couronne, nº 2.) 96. Les quatre qualités
qualités dont nous venons de parler conviennent à tous les genres de
discours
, mais elles ne sont pas les seules capables de fa
nnaissance, je conviens que je passe toutes les bornes en ce genre. (
Discours
pour Plancius.) 97. Pour montrer qu’il possède ce
udent, bienveillant et modeste : ces vertus prêteront du charme à ses
discours
et viendront d’elles-mêmes se peindre dans son la
le caractère et les dispositions de l’auditoire et d’y conformer son
discours
. Ces dispositions diffèrent selon l’âge, la condi
indigne d’une longue vie consumée dans les plus saintes fonctions. (
Discours
synodaux.) 100. La différence des conditions et d
as la hardiesse et la grossièreté qui se rencontrent parfois dans les
discours
des orateurs anglais. En outre, une nation monarc
même, Bérénice.) Article troisième. Des mœurs considérées dans le
discours
. 103. Les mœurs considérées dans le discours e
s considérées dans le discours. 103. Les mœurs considérées dans le
discours
embrassent les bienséances et les précautions ora
ue assuré de garder les ménagements et les égards nécessaires dans un
discours
, et il observera, comme à son insu, ce qu’on appe
euple. Périclès avait raison : un seul mot peut faire échouer tout un
discours
. 114. On peut distinguer quatre précautions princ
ce en nous dévouant à des supplices mille fois pires que la mort. Le
discours
de Cicéron sur la loi agraire et la harangue d’An
e l’orateur reçoit de son sujet et qu’il communique aux autres par le
discours
. On voit donc que les passions, prises dans un se
onsidérer les passions, 1º dans la personne de l’orateur ; 2º dans le
discours
lui-même. Article premier. Des passions considé
urnit les images, et les images, dit Longin, animent et échauffent le
discours
; elles ne persuadent pas seulement, elles dompte
doit dominer dans l’orateur et se montrer dans toutes les parties du
discours
: elle donne à tout le reste son prix et sa valeu
olentes durent d’ordinaire moins que les autres, mais il est certains
discours
qui veulent du pathétique depuis l’exorde jusqu’à
employait cette arme contre lui : Voilà la hache qui coupe tous mes
discours
. 148. L’orateur peut combattre, par les passion
de l’art. On peut lire néanmoins, pour développer ce talent, certains
discours
de Cicéron, les œuvres d’Horace, de Boileau et de
isposition est très importante, et Cicéron veut que l’on considère le
discours
comme un édifice dont l’orateur est l’architecte.
adation convenable. 153. La disposition influe sur tout l’ensemble du
discours
, mais elle embrasse deux objets principaux. Elle
ties. Cette dernière opération se rapporte à ce qu’on appelle plan du
discours
. Nous parlerons donc 1º des différentes parties d
e plan du discours. Nous parlerons donc 1º des différentes parties du
discours
, 2º du plan du discours. Chapitre premier. Des
parlerons donc 1º des différentes parties du discours, 2º du plan du
discours
. Chapitre premier. Des différentes parties du d
º du plan du discours. Chapitre premier. Des différentes parties du
discours
. 154. Un discours peut renfermer jusqu’à six p
. Chapitre premier. Des différentes parties du discours. 154. Un
discours
peut renfermer jusqu’à six parties différentes :
raison. Cependant ces six parties ne se rencontrent pas dans tous les
discours
. La narration et la réfutation conviennent princi
et la réfutation conviennent principalement au barreau, et, dans les
discours
de peu d’importance, on se dispense d’ordinaire d
nature et la raison qui ont fixé le nombre et la place des parties du
discours
. En effet, dit Cicéron, la nature nous apprend à
t en détruisant celles qui nous sont contraires, et enfin à donner au
discours
une conclusion convenable. Or, suivre cette march
l’ordre que nous venons de tracer. 156. La disposition des parties du
discours
est régulière ou irrégulière. On l’appelle réguli
elopper ses propres arguments. C’est ce que font Démosthènes dans son
Discours
pour la Couronne et Cicéron dans son Plaidoyer po
yer pour Milon. Nous allons parler successivement de chaque partie du
discours
, en suivant l’ordre marqué par la disposition rég
. De l’exorde16. 157. L’exorde est le prélude et l’introduction du
discours
. Il a pour but de provoquer la bienveillance et l
s ceux qui parlent en public. Ces qualités doivent régner sur tout le
discours
; mais elles sont plus nécessaires dans l’exorde,
urel, correct, modeste, conforme aux circonstances et proportionné au
discours
. 162. L’exorde sera naturel si on le tire du fond
e, dit Cicéron, comme une fleur sort de sa tige, et qu’il soit lié au
discours
qui Ta suivre, comme un membre l’est au reste du
doit être proportionné, soit pour la longueur, soit pour le genre, au
discours
qu’il annonce. On ne met pas la tête d’un géant s
endue et le style de l’exorde seront donc en rapport avec le corps du
discours
, et jamais il n’anticipera sur les réflexions qui
au sujet et n’est qu’un prélude oiseux qui ne se lie pas au reste du
discours
. Il est trop long quand il renferme plus de mots
récieuse. 173. L’exorde pompeux consiste à déployer, dès le début du
discours
, tout ce que l’éloquence a de plus magnifique et
réuni pour entendre traiter un sujet brillant. On l’emploie dans les
discours
académiques, les oraisons funèbres, les panégyriq
des exordes pompeux (Voir le nº xiv). Voici les premières paroles du
discours
de Bossuet : Et nunc , reges, intelligite, erudi
uprême. C’est ainsi qu’il instruit les princes, non seulement par des
discours
et par des paroles, mais encore par des effets et
e devoir à la reine, sa mère, devait être, sitôt après, le sujet d’un
discours
semblable, et ma triste voix était réservée à ce
ème. De la proposition et de la division17. 176. La proposition du
discours
est l’exposé clair, net et précis du sujet. Fénel
en a donné une idée fort juste quand il a dit : La proposition est le
discours
en abrégé, et le discours est la proposition déve
uste quand il a dit : La proposition est le discours en abrégé, et le
discours
est la proposition développée. Il importe beaucou
successivement prouvée par plusieurs moyens, il y a division dans le
discours
. La division est le partage du sujet en plusieurs
rands avantages. Dans les sujets d’une certaine étendue, elle rend le
discours
plus clair, plus facile à comprendre et plus inst
divisions, dit Maury, mettent l’auditeur en état de saisir l’unité du
discours
et d’en suivre la marche ; elles lui indiquent ce
ivre. » 181. Tous les sujets ne demandent pas de divisions. Quand le
discours
ne doit pas être long et que l’orateur ne doit dé
s prodiguer en toute occasion, c’est être minutieux et froid, ôter au
discours
sa force et son aisance, et fatiguer vainement so
n plan bien déterminé. Cicéron ne divise pas toujours ; dans quelques
discours
toutefois les divisions sont parfaitement marquée
s autres, ou les passe même entièrement sous silence. » 184. Dans un
discours
, la narration peut se présenter sous trois formes
euves ou des mouvements auxquels ils se rapportent. D’autres fois, le
discours
tout entier n’est qu’un tissu de narrations accom
qu’il décrit et l’effet qu’il veut produire. D’autres fois enfin, le
discours
repose tout entier sur un fait, comme dans les ca
t les auditeurs du fait dont il s’agit. On en voit un exemple dans le
discours
pour la loi Manilia. Quelquefois cependant l’audi
tion avant le récit des faits. C’est ce que font Démosthènes dans son
Discours
pour la Couronne et Cicéron dans sa Milonienne. 1
enne le germe de tous les moyens qui seront employés dans la suite du
discours
. Une narration ainsi faite produira plus d’effet
c’est de là que doit partir la lumière pour se répandre dans tout le
discours
. Si le fait n’est pas bien exposé, les preuves et
rième. De la confirmation19. 192. La confirmation est la partie du
discours
où l’orateur prouve la vérité qu’il a déjà avancé
dans la proposition. C’est comme le corps et la substance de tout le
discours
. Toutes les autres parties lui sont subordonnées,
cherchent plus à se faire admirer qu’à se faire comprendre, et leurs
discours
, pleins d’érudition et de profondeur, sont inutil
es pour s’élever graduellement jusqu’aux plus fortes, de sorte que le
discours
aille toujours en croissant : semper augeatur et
dont on se sert pour passer d’une preuve à une autre, d’une partie du
discours
à une autre partie, s’appellent transitions. Les
t infecté. 204. Voulez-vous lier étroitement toutes les parties d’un
discours
, méditez profondément votre sujet, distinguez les
apports entre les idées, et qu’elles s’enchaîneront facilement. Votre
discours
ne sera plus un assemblage de pièces décousues qu
ur acquérir ce difficile talent, il sera très utile de décomposer les
discours
et d’en étudier les détails, comme l’a fait Rolli
s discours et d’en étudier les détails, comme l’a fait Rollin pour le
discours
de Pacuvius à Pérolla, qui se trouve dans Tite-Li
orme sèche et didactique que nous avons indiquée dans l’invention. Un
discours
qui serait composé tout entier de syllogismes ne
rmer par les grâces de la diction. Elle n’y parviendrait jamais si le
discours
ne renfermait que des propositions courtes, mesur
uvent les rendre frappantes et palpables. À mesure qu’on amplifie, le
discours
doit devenir plus clair, plus fort, plus énergiqu
u séducteur. Du côté de Démosthènes, Athènes a donc été invincible. (
Discours
pour la Couronne.) 216. Les défauts les plus ordi
cinquième. De la réfutation21. 221. La réfutation est la partie du
discours
où l’orateur détruit les raisons contraires à la
La méthode qui consiste à renvoyer toutes les objections à la fin du
discours
a quelque chose de froid et de monotone qui sembl
ison22. 229. La péroraison est la conclusion ou le couronnement du
discours
. Dans cette dernière partie, l’orateur a d’ordina
tante et souvent décisive pour le succès de l’orateur. 230. La fin du
discours
, dit l’abbé Girard, est le moment critique : c’es
c intérêt, avec force, sans répétitions et sans longueurs. Résumez le
discours
, dit Cicéron, mais ne le recommencez pas : Memor
ue fois. qu’on a fait usage de mouvements passionnés dans le corps du
discours
. C’est alors qu’il faut pousser vivement l’audite
ure et il s’applique à toutes les œuvres littéraires. 238. Le plan du
discours
est donc l’ordre et la distribution de tous les c
e tous les cléments et de toutes les idées qui doivent entrer dans ce
discours
. 239. Tracer son plan, c’est se fixer sur la prop
nferme chacune d’elles : en un mot, c’est faire le croquis de tout le
discours
. 240. Il est très difficile pour l’orateur de se
e et brillante carrière ; mais un mauvais plan suffit pour ôter à son
discours
toute espèce de force et d’intérêt ; il équivaut
cite comme un plan vaste et fécond celui du P. Le Chapelain, dans son
discours
pour la profession religieuse de la comtesse d’Eg
e qu’on attend de moi et ce que vous devez en attendre vous-même. Le
discours
est pour ainsi dire fait dès qu’un plan aussi net
s sont claires, distinctes et sans confusion ; il est simple quand le
discours
se réduit à quelques propositions principales qui
u’il y ait proportion dans le plan, il faut que toutes les parties du
discours
soient en harmonie et qu’elles reçoivent à peu pr
ts. Ainsi l’exorde et la péroraison ne doivent pas être longs dans un
discours
de courte durée ; de même les longs discours ne d
t pas être longs dans un discours de courte durée ; de même les longs
discours
ne doivent pas être accompagnés d’exordes et de p
e comme modèle l’endroit où Cicéron fait l’éloge des lettres dans son
discours
pour le poète Archias. 246. Un moyen infaillible
juger de la justesse et de la solidité d’un plan, c’est de réduire le
discours
en syllogisme. Tout discours, dit l’abbé de Bespl
solidité d’un plan, c’est de réduire le discours en syllogisme. Tout
discours
, dit l’abbé de Besplas, est un syllogisme dont la
eure dans la proposition et la division, les preuves dans le corps du
discours
, la conséquence dans la péroraison. Si votre comp
ment dite est l’art d’exprimer ses pensées par la parole écrite. Tout
discours
, dit Cicéron, est composé de paroles et de choses
einture. Les pensées et les choses, dit Crevier, fondent l’essence du
discours
; l’ordre et la distribution en forment le dessin
développées dans notre Cours de littérature 25. Seulement, puisque le
discours
doit tout ensemble instruire, plaire et toucher,
er au défaut d’un orateur qui n’a pas su se faire comprendre. 253. Le
discours
, dit Quintilien, doit être clair même pour ceux q
oint très essentiel pour être bien compris, c’est de ne pas écrire un
discours
comme on écrit un livre. Un discours est une conv
mpris, c’est de ne pas écrire un discours comme on écrit un livre. Un
discours
est une conversation avec l’auditoire. Conversez
s facile d’assigner le genre de style qui convient à chaque partie du
discours
. En général, le style simple s’emploie dans la pr
dinairement à l’exorde, à certaines parties de la confirmation, et au
discours
tout entier dans les éloges académiques ; le styl
u de chose. Quintilien dit aussi que, sans cette qualité, le meilleur
discours
ne produit aucun effet, et qu’avec elle un discou
lité, le meilleur discours ne produit aucun effet, et qu’avec elle un
discours
médiocre réussit et triomphe. 266. Pour bien pron
un discours médiocre réussit et triomphe. 266. Pour bien prononcer un
discours
, il faut que la mémoire rappelle à l’orateur les
ensable à l’orateur. Sans elle, en effet, il est forcé ou de lire son
discours
, ou de le déclamer en hésitant. Si l’usage a fait
ou de le déclamer en hésitant. Si l’usage a fait une loi de lire les
discours
académiques, partout ailleurs cette méthode est i
ns les mains, ni dans la tête, ni dans les yeux d’un homme qui lit un
discours
. Lire un discours, dit d’Aguesseau, c’est le priv
ans la tête, ni dans les yeux d’un homme qui lit un discours. Lire un
discours
, dit d’Aguesseau, c’est le priver de grâce et d’i
e autres Bourdaloue et Massillon, forcés d’apprendre mot pour mot les
discours
qu’ils avaient composés. C’est toujours par là qu
is préférable. Elle consiste, non à retenir servilement le texte d’un
discours
, mais à saisir l’ordre et la liaison des pensées,
choses sert de base à celle des mots. Pour apprendre par cœur un long
discours
, il faut mettre de l’ordre dans la composition, e
dans sa mémoire le plan, la division et les différentes preuves de ce
discours
. Les choses bien arrangées soulagent l’esprit et
guident la mémoire par leur enchaînement. En général, dit Maury, les
discours
qu’on a le plus de peine à graver dans la mémoire
aire comprendre le sens et de faire sentir la force et la beauté d’un
discours
. Cette partie de l’art oratoire, qui est sans con
ix au degré convenable, et de la ménager habilement jusqu’à la fin du
discours
. Tout homme, dit Cicéron, a trois tons dans la vo
et partout où le sens et la clarté l’exigent. La prononciation est au
discours
ce que l’impression est à la lecture. Un ouvrage
l’orateur a de la peine à trouver ce qu’il veut dire, et elle rend le
discours
insipide et languissant. Si elle est trop rapide,
ire. Cet art de plaire par la variété des intonations et de donner au
discours
de la chaleur et de la vie s’appelle déclamation
e et de suivre son impulsion. C’est une erreur de croire que, dans le
discours
public, on doit parler autrement qu’on ne fait da
c’est sur ces mots que la voix doit plus ou moins appuyer. Par là, le
discours
recevra la chaleur et la vie. Mais si, pour tout
tout faire valoir, l’orateur prodigue trop ces appuis de la voix, le
discours
devient pénible et affecté. Il n’y a plus d’ombre
ont soumis aux mêmes règles que les appuis de la voix. 284. Le ton du
discours
peut varier à l’infini selon le sujet que l’on tr
s de voix convenables. Les orateurs sont ordinairement froids dans un
discours
public, parce qu’ils sortent du naturel. Ils réci
ait entendre une infinité de choses, et souvent il en dit plus que le
discours
même le plus éloquent. Mais il a lui-même une par
es rhéteurs nous présentent sur les gestes affectifs : 1º Au début du
discours
et dans les morceaux de dignité, le geste doit êt
t du bras gauche. 2º À mesure que le sentiment devient plus vif et le
discours
plus animé, le geste se développe davantage, et l
297. Tous les anciens ont suivi la division donnée par Aristote. Les
discours
oratoires, dit cet illustre rhéteur, peuvent se r
ent ; et le démonstratif comprend les éloges, les panégyriques et les
discours
satiriques. 298. Beaucoup de rhéteurs modernes co
faut donc pas la dédaigner. Dans le cas où les genres sont mêlés, le
discours
prend le nom du genre qui domine. 299. Les modern
se rapportent à la prédication en général ou aux différents genres de
discours
que peut faire le prédicateur. Nous parlerons don
des règles générales de la prédication, 2º des différentes espèces de
discours
sacrés. Chapitre premier. Des règles générales
fournira mille traits frappants qui viendront orner et fortifier son
discours
. La dialectique, la rhétorique, et surtout l’étud
ré s’efforcera de plaire par le fond des choses, par les ornements du
discours
, par la gravité de l’action. 316. Le prédicateur
iées au besoin et à la portée de l’auditoire, et qu’on évite dans les
discours
de morale tout ce qui sent la raillerie et la sat
vité ; cependant il ne doit pas entièrement négliger les ornements du
discours
. Presque tous les Pères de l’Église enseignent qu
l’on croit saint réveille des idées pieuses, et donne du poids à ses
discours
: sa parole va droit au cœur. 322. Rien ne rend l
cœur (Voir le nº xxii). Chapitre deuxième. Différentes espèces de
discours
sacrés. 324. Les principales espèces de discou
rentes espèces de discours sacrés. 324. Les principales espèces de
discours
sacrés sont l’homélie, le prône, le sermon, la co
r un sermon médiocre ; elle sera plus goûtée des gens de bien que les
discours
réguliers. Mieux que le sermon, elle permet d’emb
haiter que le pasteur des âmes fasse un fréquent usage de ce genre de
discours
. 330. Pour réussir dans le prône, le prédicateur
la vertu. Article troisième. Du sermon34. 331. Le sermon est un
discours
solennel sur un sujet dogmatique ou moral, et où
éroraison. 332. Le texte doit renfermer en substance tout le sujet du
discours
, et même, s’il est possible, en indiquer les divi
ons des rhéteurs sur l’usage des divisions. Le sermon est de tous les
discours
sacrés celui qui comporte le mieux une division r
, faciles à comprendre et à retenir. 335. La confirmation ou corps du
discours
commence d’ordinaire par une sorte d’introduction
tre parties : une courte récapitulation des vérités contenues dans le
discours
, les conséquences pratiques et les résolutions qu
nspirations. Dans les commencements, il devra savoir parfaitement son
discours
; mais quand il aura acquis plus d’assurance et d
est conseillée par Fénelon, et il est d’expérience qu’elle donne à un
discours
un naturel, une spontanéité qui plaît beaucoup au
Article quatrième. De la conférence35. 338. La conférence est un
discours
sacré où l’orateur présente les preuves de la rel
s longtemps, on est convenu de donner le nom de conférence à tous les
discours
où l’orateur sacré s’attache à défendre la religi
ques sermons dogmatiques de Bossuet et de Massillon, et les meilleurs
discours
de Frayssinous, de Mac-Carthy, de Ravignan et de
Le panégyrique chrétien, dont il est ici uniquement question, est un
discours
exclusivement consacré à la louange des saints. C
scours exclusivement consacré à la louange des saints. Cette sorte de
discours
, dit M. Laurentie, dérive d’un antique usage de l
t le fond de son caractère. La forme historique consiste à diviser le
discours
d’après les époques ou les divers états de la vie
cle sixième. De l’oraison funèbre37. 349. L’oraison funèbre est un
discours
solennel prononcé dans la chaire pour honorer la
louange des créatures. Aussi le prédicateur consciencieux redoute ces
discours
comme des écueils pour la piété autant que pour l
mots sont pour lui deux qualités essentielles. Il faut que, dans ses
discours
, les conséquences se lient si étroitement aux pri
ovisation n’exclut jamais la méditation du sujet et la préparation du
discours
. Parler sans avoir fait une étude sérieuse de la
uilles ; la physionomie de l’auditoire, car il faut savoir varier son
discours
selon le caractère de l’assemblée et la mobilité
s. Il y eut parfois de beaux mouvements oratoires, mais les meilleurs
discours
de cette époque sont encore loin des chefs-d’œuvr
surtout le grand O’Connell (Voir le nº xxix). Par un petit nombre de
discours
prononcés dans le parlement espagnol, Donoso Cort
372. L’éloquence judiciaire ou éloquence du barreau comprend tous les
discours
prononcés devant les tribunaux et les mémoires pu
d’abord des qualités de l’avocat ; secondement, des divers genres de
discours
usités dans le barreau ; troisièmement enfin, du
es excès (Voir le nº xxx). Chapitre deuxième. Des divers genres de
discours
du barreau41. 385. Les compositions qui appart
ions, les consultations les mémoires. 386. Les réquisitoires sont les
discours
qu’un magistrat prononce au nom de l’autorité pub
ne sentence ou une peine contre les délits et les crimes publics. Ces
discours
peuvent être très éloquents, quand il s’agit d’un
mes et à tous les mouvements oratoires. Le magistrat qui prononce ces
discours
est investi d’un ministère public, et il est obli
a dignité, du calme et de la modération. 387. Les plaidoyers sont les
discours
que les avocats prononcent pour ou contre la ques
ervera toutes les règles que nous avons données sur la composition du
discours
et en particulier sur la réfutation. Cicéron et Q
ellents avis pour les plaidoiries. 388. On entend par mercuriales les
discours
solennels que les premiers présidents ou les proc
eurs généraux prononcent à la rentrée des cours ou des tribunaux. Ces
discours
roulent d’ordinaire sur la justice et les devoirs
nçaient le mercredi après la semaine de Pâques, étaient autrefois des
discours
dans lesquels les premiers magistrats signalaient
rties, il n’est point avocat. 390. On appelle conclusion ou résumé le
discours
que prononce un magistrat, avant de clore les déb
ic dans les causes importantes. Ils exigent donc, encore plus que les
discours
prononcés de vive voix, de la méthode et de la cl
ce de Rome surpassait de beaucoup celle d’Athènes. Si l’on excepte le
discours
pour la Couronne, les causes plaidées par Démosth
ossière, Tite-Live fait débiter à des hommes tirés de la charrue, des
discours
éloquents, harmonieux et travaillés avec art, com
. 399. Les historiens modernes n’ont pas inséré dans leurs récits des
discours
aussi longs et aussi nombreux. Mais l’histoire no
amations ou ordres du jour, et à les répandre dans toute l’armée. Ces
discours
doivent être tels qu’on les ferait s’ils devaient
à la bataille d’Austerlitz, pour qu’on réponde : Voilà un brave ! Ce
discours
, dit Cormenin, est un chef-d’œuvre d’éloquence mi
le a pour théâtre les académies ou sociétés littéraires, comprend les
discours
de réception, les éloges historiques, les mémoire
e idée, cette mission est encore assez importante et assez belle. Les
discours
académiques défendent les saines traditions litté
et en travaillant pour l’un, on combat aussi pour les autres. 404. Le
discours
que prononce le nouveau membre d’une académie, le
e à cet usage. Pour corriger la monotonie et la fadeur de ce genre de
discours
, on s’applique à faire ressortir le caractère de
établie pour défendre et maintenir le bon goût, il faut que tous les
discours
prononcés dans son enceinte soient dignes de ce b
t célèbre par le talent qu’il déploya en traitant ce sujet. Comme ces
discours
sont moins des monuments historiques que des tabl
égance dans le style, telles sont les qualités propres à ce genre. Le
discours
du P. Guénard sur l’esprit philosophique peut ser
ue nous venons d’indiquer. 408. Les harangues ou compliments sont des
discours
qui se prononcent à l’occasion d’une fête ou de q
ents à une personne qu’on veut honorer, l’éloge doit faire le fond du
discours
; mais si la louange est trop directe, elle est f
t peut même devenir une offense. On a quelquefois cité pour modèle le
discours
de Fontenelle à Louis XV, le jour de son sacre.
éloquence que lorsqu’on s’adresse à une assemblée et qu’on emploie un
discours
revêtu de formes oratoires. Dans un sens plus lar
and on parle de l’éloquence des historiens, il n’est pas question des
discours
qu’ils ont insérés dans leurs écrits ; il s’agit
déclamateur ferait d’efforts pour m’éblouir par les prestiges de son
discours
, plus je me révolterais contre sa vanité ; son em
e, ne doit jamais craindre que les termes lui manquent ; ses moindres
discours
auront des traits originaux que les déclamateurs
à la vérité ; il sait que la passion est comme l’âme de la parole. Un
discours
n’est éloquent qu’autant qu’il agit sur l’âme de
t sur l’âme de l’auditeur ; par là on peut juger sûrement de tous les
discours
qu’on entendra. Tout discours qui vous laissera f
r là on peut juger sûrement de tous les discours qu’on entendra. Tout
discours
qui vous laissera froid, qui ne fera qu’amuser vo
ts empruntés à divers orateurs. VI. Dilemmes oratoire. Dans son
discours
sur la couronne, Eschine avait reproché à Démosth
. X. Nécessité de l’imagination et de la sensibilité. Dans son
discours
sur l’esprit philosophique, le P. Guénard montre
eurent dans une triste et fatigante inaction. Une poésie morte et des
discours
glacés, voilà tout ce que l’esprit philosophique
ure, comme l’herbe des champs, comme la fleur de la prairie. XII.
Discours
de saint Paul dans l’Aréopage. Saint Paul, vou
, sans heurter les préjugés de ses auditeurs, qui ne trouvent dans ce
discours
rien que de naturel, et qui ne peuvent même qu’êt
airement par le despotisme sanguinaire d’un juge de France ! XVI.
Discours
de Pacuvius à Pérolla. Rollin applique à une h
de détourner son fils d’une résolution si funeste, et lui adresse un
discours
plein de force et de raisonnement. La première op
ractère de celui dont il s’agit ; c’est donc par là que commencera le
discours
. Son propre intérêt, son danger personnel le touc
savaient néanmoins l’orner et l’embellir et la montraient dans leurs
discours
aussi brillante que forte et victorieuse. Ce luxe
efforts d’une voix qui vous fut connue ; vous mettrez fin à tous ces
discours
. Au lieu de déplorer la mort des autres, grand pr
oserez quelque chose, ou quand vous disserterez ; levez-vous quand le
discours
s’animera et que vous toucherez à un mouvement. V
, nous dit, après le sermon, qu’il avait été beaucoup moins occupé du
discours
, que de la crainte des accidents que pouvait épro
ation, mais tout le : monde comprend un beau sentiment. En résumé, le
discours
doit être intéressant, animé, vivant ; il doit y
e : Donc la religion chrétienne est nécessaire. Conclusion de tout le
discours
ou péroraison. Donc la religion est vraie ; donc
milieu de la confusion de leurs pensées et de la divagation de leurs
discours
, ils bavardent sans se comprendre et noient leurs
i lui donne lumière, force et vie. Les hommes qui ont l’expérience du
discours
en public, et qui ont été quelquefois éloquents,
oit travailler à se diminuer, à s’anéantir, pour ainsi dire, dans son
discours
, pour laisser parler et opérer celui dont il est
écolier bien appris et pour vous donner des airs d’improvisation, des
discours
laborieusement travaillés de la veille, et dont l
p prolongées, et songez que la Chambre n’est pas une académie, que le
discours
n’est pas une leçon, et que les lois ne doivent p
que vous faites ! Continuez, point de repos ! Marchez, pressez votre
discours
, et vous verrez bientôt toutes les poitrines hale
le bruit sous l’éclat tonnant de votre voix. (Cormenin.) XXVIII.
Discours
de Mirabeau pour la contribution du quart. Au
er vous, vos propriétés, votre honneur… et vous délibérez ! XXIX.
Discours
d’O’Connell au meeting de Clare. Mes amis, éc
ce du barreau. L’éloquence qui convient au barreau, soit dans les
discours
qu’on y prononce, soit dans les mémoires écrits,
tions encore peu nombreuses leur laissent le loisir de préparer leurs
discours
. Qu’ils s’accoutument principalement, lorsqu’ils
de déployer tous leurs moyens. La clarté est le principal mérite d’un
discours
prononcé au barreau. On doit en mettre d’abord da
laidoyer. Une méthode claire est de la plus grande importance dans un
discours
de quelque genre qu’il soit, mais elle fait tout
ont jamais eu d’exemple ; cette évocation de l’ombre de mon père ; ce
discours
qu’on m’a fait adresser par elle, et que je regar
à ce point ! tu as pu l’écouter ; et tu as pu le laisser achever, ce
discours
impie que l’on a prêté à ton père ! tu ne t’es pa
st de Marie-Antoinette, et vous ne le répudierez pas. (Montalembert,
Discours
de réception.) XXXV. Bornes où doit se renferm
et toucher ? 21. Ces trois moyens sont-ils nécessaires dans tous les
discours
? 22. Qu’est-ce que la preuve ? 23. La preuve est
? 64. Comment faut-il présenter le syllogisme et l’enthymème dans le
discours
? 65. Qu’est-ce que le prosyllogisme ? 66. Qu’est
x à qui l’on parle ? 103. Qu’embrassent les mœurs considérées dans le
discours
? 104. Qu’entend-on par bienséances en général et
x objets principaux ? 154. Combien peut-il y avoir de parties dans un
discours
? 155. Sur quoi se fondent le nombre et la place
cours ? 155. Sur quoi se fondent le nombre et la place des parties du
discours
? 156. N’y a-t-il pas deux sortes de dispositions
du discours ? 156. N’y a-t-il pas deux sortes de dispositions dans un
discours
? 157. Qu’est-ce que l’exorde, et quel est son bu
s circonstances ? 166. L’exorde doit-il être proportionné au corps du
discours
? 167. De combien de manières l’exorde peut-il êt
-elle utile ? 181. La division est-elle nécessaire à toutes sortes de
discours
? 182. L’usage des divisions n’a-t-il pas de gran
4. Sous combien de formes la narration peut-elle se présenter dans un
discours
? 185. Où se place la narration judiciaire ? 186.
ement des preuves ? 199. Est-il bon de les disposer de manière que le
discours
aille en croissant ? 200. Quelle est la marche pr
? 204. Que faut-il faire pour bien enchaîner toutes les parties d’un
discours
? 205. Où brille surtout le talent de l’orateur ?
ns la réfutation ? 228. La réfutation peut-elle trouver place dans le
discours
sacré ? 229. Qu’est-ce que la péroraison, et comb
rasse-t-elle ? 230. Est-il bon de récapituler les preuves à la fin du
discours
? 231. Comment la récapitulation doit-elle se fai
entendre par le mot plan en général ? 238. Qu’est-ce que le plan d’un
discours
? 239. Qu’est-ce que tracer son plan ? 240. Est-i
faire l’orateur pour être parfaitement clair ? 255. Faut-il écrire un
discours
comme on écrit un livre ? 256. En quoi consiste l
t y a-t-il entre les trois genres de style et les diverses parties du
discours
? 259. Quel est l’avantage de la variété et l’inc
Quelles sont les trois conditions nécessaires pour bien prononcer un
discours
? 267. Qu’est-ce que la mémoire, et quels en sont
nres de repos ? 284. D’après quels principes doit-on varier le ton du
discours
? 285. Où faut-il puiser les intonations justes e
nd des choses ? 317. Le prédicateur peut-il employer les ornements du
discours
? 318. Quels sont les ornements qui conviennent a
tiendra-t-il l’onction ? 324. Quelles sont les principales espèces de
discours
sacrés ? 325. Qu’est-ce que l’homélie, et quelle
oit-il avoir une division ? 335. Que faut-il observer sur le corps du
discours
dans le sermon ? 336. De combien de parties peut
p de science à l’orateur politique ? 360. Quel doit être le style des
discours
de tribune ? 361. Le talent de l’improvisation es
n de l’éloquence académique ? 404. Quelles qualités doivent avoir les
discours
de réception ? 405. Quelle doit être l’élégance d
voir les discours de réception ? 405. Quelle doit être l’élégance des
discours
académiques ? 406. Comment doivent être faits les
pinions dogmatiques, la jeunesse française lit avec avidité ces beaux
discours
de tribune, palpitant d’un patriotisme que les en
la nature et le goût pour l’ornement du style et l’embellissement du
discours
. Tous les peuples ont cultivé cet art, et sa perf
u’il puisera facilement ces traits de lumière qu’il répandra dans ses
discours
; maître de son sujet et embrassant dans toute so
ur des objets en eux-mêmes, et l’expression de cette grandeur par les
discours
et les écrits. La vue des objets grands et sublim
r sa traduction de Longin, définit le sublime : une certaine force du
discours
, propre à élever la pensée et à ravir l’âme, et q
la voix de l’orateur, et devaient donner bien plus d’expression à ses
discours
. La déclamation et la prononciation de leurs orat
optèrent pas cette variété d’inflexions et de gestes. Le caractère du
discours
et de la prononciation des mots commença à change
mots commença à changer dans toute l’Europe, et la conversation et le
discours
oratoire acquirent la simplicité qu’ils possèdent
rtés, avec trop de légèreté, à penser que ce qu’on appelle figures du
discours
sont les principaux ornements du langage, et qu’e
placer d’abord dans la phrase le mot qui exprime l’objet principal du
discours
, avec toutes les circonstances qui le modifient,
gique, le ton de la voix, les regards, les gestes qui accompagnent le
discours
le rendent plus clair et plus expressif : tous de
elques observations sur les différentes parties dont le langage ou le
discours
est composé. Le premier objet à considérer est la
composé. Le premier objet à considérer est la division des parties du
discours
. Ces parties essentielles sont les mêmes dans tou
toujours quelques mots qui servent à désigner l’objet ou le sujet du
discours
; d’autres qui servent à qualifier les choses, et
on grammaticale la plus usitée est celle qui attribue huit parties au
discours
, le nom, le pronom, le verbe, le participe, l’adv
sépare du verbe le participe, qui n’est qu’un mode de cette partie du
discours
, elle est néanmoins la plus usitée, et nous nous
t parvenu â ce but ; je veux dire, par l’invention de cette partie du
discours
nommée article. Nous avons en français l’article
ni, le, la, les. Quoique les articles soient d’un grand usage dans le
discours
, il y a des langues où ils n’existent pas. Les La
utre côté ces mots parasites qui se renouvellent incessamment dans le
discours
l’énervent, et le rendent moins agréable à l’orei
s et auxquels nous sommes fréquemment obligés de nous référer dans le
discours
: ils sont donc sujets aux mêmes modifications de
chapitre v.) Parmi toutes les classes de mots qui dans les parties du
discours
désignent un attribut, la plus complexe est sans
nt affirmatifs. C’est ce qui distingue le verbe des autres parties du
discours
. Il ne peut exister de phrase sans un verbe expri
s les langues. J’ai suffisamment prouvé que, de toutes les parties du
discours
, le verbe est ce qu’il y a de plus complexe et de
iennes, cette nouvelle manière de former les temps s’enracina dans le
discours
. Elle parut plus simple que les variétés des dési
nt en vivacité ce qu’elles gagnèrent en clarté. Les autres parties du
discours
, qu’on appelle parties indéclinables, c’est-à-dir
composée de deux ou plusieurs mots appartenant aux autres parties du
discours
. Ils ont ordinairement la valeur d’une prépositio
récente dans le système du langage, que plusieurs autres éléments du
discours
. Les prépositions et les conjonctions sont des mo
Les prépositions et les conjonctions sont des mots plus essentiels au
discours
que la plus grande partie des adverbes. Elles for
évident que ces particules conjonctives sont d’un grand usage dans le
discours
, puisqu’on vient de voir qu’elles déterminent les
courent aussi à ce même but, de lier ensemble les diverses parties du
discours
. C’est l’emploi plus ou moins heureux de ces expr
. C’est l’emploi plus ou moins heureux de ces expressions qui rend le
discours
ferme et compact, ou morcelé et diffus, qui lui i
e rattache intimement à la philosophie de l’esprit humain ; car si le
discours
est le véhicule ou l’interprète des conceptions d
, néanmoins elle ne doit être ni trop longue ni trop courte. Dans les
discours
il faut avoir égard à la facilité de la prononcia
ce n’est pas que les périodes simples ne puissent avoir lieu dans le
discours
, mais leur brièveté le rendrait trop décousu et e
dégoût pour le lecteur. La troisième règle pour conserver l’unité du
discours
c’est d’éviter la parenthèse ; elle peut quelquef
r aliquid infirmius ; augeri enim debent sententiæ et insurgere. Les
discours
de Cicéron offrent de fréquents exemples de cette
té de construction. Mais cette espèce de gradation ne convient qu’aux
discours
qui exigent de la pompe ; s’y livrer trop fréquem
rment elles-mêmes, comme cela arrive quelquefois, le point capital du
discours
; mais dans toutes autres circonstances ces mots
grec le portait bien davantage à se laisser charmer par la mélodie du
discours
; toute espèce de déclamation, tout discours publ
harmer par la mélodie du discours ; toute espèce de déclamation, tout
discours
public étaient prononcés d’un ton bien plus music
excitaient à la guerre civile. Cette grande attention à l’harmonie du
discours
était donc, à cette époque, jugée indispensable a
de prononcer les mots était de leur permettre de produire, dans leurs
discours
publics, par l’arrangement harmonieux de leurs ph
, les anciens eux-mêmes, qui attachaient tant de prix à la mélodie du
discours
, étaient fort divisés sur la convenance du pied q
ires. Il y a deux choses qui constituent principalement l’harmonie du
discours
, la bonne distribution des divers membres, et la
s syllabes finales ; il en résulterait une monotonie qui donnerait au
discours
un ton déclamatoire et fatiguerait l’oreille. Si
de la vivacité et de la force dans nos ouvrages, sachons varier notre
discours
: cela s’applique à la distribution des membres d
l’expression ; cette chute remarquable esse videatur , qui, dans le
discours
Pro lege Manilia, se reproduit onze fois, l’a exp
n général de l’oraison. Si la pompe, si la plénitude conviennent à un
discours
oratoire où l’on traite des matières importantes
gage figuré doit être de rechercher ce que l’on entend par figures du
discours
. On entend généralement par ces expressions tous
es et des rhéteurs a toujours été fortement appliquée à ces formes du
discours
, c’est qu’ils ont observé que ce sont elles qui c
crire correctement sans connaître les noms et les diverses ligures du
discours
, parce que la nature et l’usage nous enseignent c
on et les passions, plutôt que par la raison, et nécessairement leurs
discours
doivent conserver une teinte plus prononcée de le
emps et sans confusion, savoir : l’idée principale qui est l’objet du
discours
, et les accessoires qui lui servent de vêtement.
métonymie ou transposition. Ce genre de figure est un bel ornement du
discours
. On peut l’employer souvent, parce qu’il brille s
sagacité le flatte. Ces métaphores se glissent naturellement dans le
discours
, en raison même de la préférence que nous leur ac
appeler métaphore toute figure sans distinction. Parmi les figures du
discours
aucune ne se rapproche davantage de la peinture q
euvent être gracieuses dans l’oraison, qui seraient impropres dans un
discours
historique et philosophique. Les figures sont l’h
scours historique et philosophique. Les figures sont l’habillement du
discours
; si elles n’ont pas de convenance elles choquent
légorie est noble et imposante. L’allégorie donne beaucoup d’éclat au
discours
, mais il faut craindre qu’elle n’y répande de l’o
elions l’hyperbole trope ou figure, il est clair que c’est un mode du
discours
qui a quelque fondement dans la nature, car, dans
dans l’expression hyperbolique, elle prend le caractère de figure du
discours
et attire notre attention. Il faut cependant obse
èvent le style, mais d’une manière si peu sensible que le plus humble
discours
admettrait de pareilles figures sans difficulté.
endue, elle rentre alors dans le domaine de la harangue d’apparat, du
discours
éloquent qui admet les tropes les plus saillants.
rte ; on s’adresse à elle comme si elle était présente et écoutait le
discours
; elle a tant d’affinité avec la prosopopée, que
ou mortes, que pour animer des êtres insensibles et leur adresser un
discours
. L’une et l’autre figure est sujette à la même rè
dit La Harpe, il semble que les ombres évoquées par Eschine (dans son
discours
contre Ctésiphon) viennent se ranger autour de la
r protection. (Cours de litt. liv. II, ch. 3.) Ces figures hardies du
discours
, ces vigoureuses prosopopées, ces allocutions à d
hèse, de l’interrogation ; de l’exclamation, et des autres figures du
discours
. Sans nous appesantir sur toutes les variétés
ce d’ornement brillant qui n’ajoute pas peu de lustre et de beauté au
discours
; aussi Cicéron les appelle-t-il orationis lumin
t. Maintenant que nous nous sommes occupés des figures principales du
discours
, il ne nous reste plus qu’à en mentionner quelque
r la contradiction, elles se présentent aussi fréquemment que dans le
discours
le plus sublime. Dans leur sens direct elles serv
interrogations, les exclamations et toutes les figures passionnées du
discours
font impression sur nous par voie de sympathie. L
is effet que l’emploi trop fréquent et mal appliqué de cette forme du
discours
. C’est le défaut de l’écrivain jeune et sans expé
à nos yeux comme présent un événement passé. Ainsi dans son quatrième
discours
contre Catilina, Cicéron : Videor enim mihi hanc
ion, à la réticence, à la supposition et autres formes figuratives du
discours
que les rhéteurs énumèrent parmi les beautés de l
es, et qu’en conséquence elles peuvent bien entrer dans le cadre d’un
discours
d’apparat, mais qu’elles ne sont jamais du langag
i déjà faite, que ni toutes les beautés ni les principales beautés du
discours
ne dépendent de l’usage des tropes et des figures
issements, tels que cadence musicale, figures, et autres artifices du
discours
. Ce sont de ces caractères généraux du style dont
exemple, qu’un traité de philosophie n’admet trait pas le style d’un
discours
oratoire ; chacun aperçoit également que les diff
e la variété dans la manière de les traiter et dans le style. Dans un
discours
ou un sermon, la péroraison, par exemple, demande
lier, qui nous rappelle sans cesse le tour spécial de son esprit. Les
discours
de Tite-Live diffèrent considérablement de sa nar
on, il faut toujours être dirigé par la nature de la composition. Les
discours
destinés à être prononcés doivent être plus copie
t que ce caractère de force prédomine dans le style ; l’histoire, les
discours
philosophiques ou oratoires, l’exigent plus impér
t. On peut citer comme un des plus beaux modèles du style nerveux les
discours
de Démosthène. Toutefois, les meilleures qualités
ujours être adapté au sujet et à la capacité de notre auditoire. Tout
discours
qui n’est approprié, ni aux circonstances, ni aux
tum colorem amet ; sanguine et viribus niteat. De l’éloquence ou
discours
oratoire. Histoire de l’éloquence. Démosthène.
à décrire. Je vais donc m’occuper de l’éloquence proprement dite, ou
discours
oratoire. Ce sujet me conduira naturellement à re
es genres, la distribution et l’ordonnance de toutes les parties d’un
discours
. Mais, avant d’entamer ce sujet, il ne sera pas i
ue l’éloquence appartient à tous les sujets, histoire, philosophie ou
discours
, à toutes les matières où l’on veut instruire, pe
struire, persuader ou plaire. Mais comme l’objet le plus important du
discours
est de déterminer une certaine action ou directio
e des panégyriques, des inaugurations, épîtres dédicatoires ou autres
discours
de cette espèce. Ce genre agréable de composition
ns le geste ou la prononciation détruit la force de l’orateur ; qu’un
discours
lu exerce moins d’influence qu’un discours pronon
force de l’orateur ; qu’un discours lu exerce moins d’influence qu’un
discours
prononcé, parce qu’il conserve moins l’apparence
arque importante de Suidas, c’est qu’il fut le premier qui écrivit un
discours
destiné à être prononcé en public. Après Périclès
interdium obscuri ; ce qui diffère étrangement du style moderne des
discours
populaires, et donne une haute idée de la sagacit
oquence, et de former leur goût ; ils professaient l’art de faire des
discours
sur tous les sujets, de soutenir le pour et le co
réputation que ses rivaux. Il ne fut point un orateur méprisable. Ses
discours
sont pleins de moralité et de bonnes pensées ; il
penserons-nous d’un auteur qui passa dix années de sa vie à polir un
discours
, qui existe encore, et est intitulé le Panégyriqu
intitulé le Panégyrique ? Denis d’Halicarnasse nous a laissé, sur les
discours
d’Isocrate et sur quelques autres orateurs de la
rs la cadence harmonieuse des périodes. Isée et Lysias, dont quelques
discours
nous ont été conservés, appartiennent aussi à cet
ne dans ses Olynthiennes et ses Philippiques, qui sont ses principaux
discours
, et qui, sans contredit, doivent une grande parti
tifie avec exactitude ses moyens d’exécution. Tel est le cadre de ses
discours
. Ils sont plein d’âme, d’impétuosité, de feu et d
eurs les plus fameux de cette époque ; mais lorsque nous lisons leurs
discours
, Eschine est faible en comparaison de Démosthène,
et le peint avec les plus noires couleurs. Le principal mérite de ce
discours
, c’est que toutes les descriptions sont extrêmeme
barbares et peu civilisés, il est difficile d’appeler éloquence leurs
discours
oratoires. Quoique Cicéron, dans son traité de cl
u’un. Ses qualités furent sans doute éminemment brillantes ; tous ses
discours
montrent un grand art. Il commence généralement p
eur, et parfaitement approprié au sujet. Par exemple, dans ses quatre
discours
contre Catilina, le ton et le style de chacun d’e
es occasions, et devenait alors extrêmement puissant et véhément. Ses
discours
contre Antoine, ses Verrines et ses Catilinaires,
crois qu’elle a quelquefois produit cet effet. Dans la plupart de ses
discours
, et spécialement dans ceux composés dans la premi
sa vaniteuse ostentation ne peut lui être entièrement pardonnée ; ses
discours
et ses ouvrages laissent dans nos esprits l’impre
thène aurait plus de poids et produirait un plus puissant effet qu’un
discours
écrit comme ceux de Cicéron. Le style rapide, l’a
ntre Verrès, contre Antoine. Mais on remarque quelque parure dans son
discours
; l’art y est merveilleux, mais on l’entrevoit. L
uité ; c’est, dans notre langue, ce qui approche le plus de ces beaux
discours
où Cicéron mêle aux débats judiciaires les discus
délibérez ! » Qu’on juge de l’effet que devaient produire de pareils
discours
, lorsqu’en les prononçant l’orateur joignait à l’
es formes athlétiques, une voix retentissante et impérieuse. Aussi ce
discours
fut-il accueilli par des applaudissements convuls
i infectait le Palais, et, le premier, il bannit les citations de ses
discours
; mais on y reconnaît trop souvent le rhéteur et
Son langage simple et naïf donne à la douce morale que respirent ses
discours
je ne sais quel charme qui en rend la lecture att
ne, et les règles qui s’y appliquent. Les anciens divisaient tous les
discours
en trois genres : le démonstratif, le délibératif
toutes ou presque toutes les matières qui peuvent être le sujet d’un
discours
public. Cependant il paraît plus convenable, et s
la division que nous indiquent naturellement les diverses espèces de
discours
modernes, et de déterminer les genres d’après les
s admettent plus le style de la déclamation que la plupart des autres
discours
, elles eussent moins besoin d’être soutenues par
ts, car c’est là l’objet principal. Ces précautions donneront à leurs
discours
un air de fierté et de vigueur qui est un puissan
e méthode d’éducation oratoire, et que cela ne tende à donner à leurs
discours
une habitude de mollesse et de trivialité. Ils tr
on ne peut jamais exactement le prévoir, celui qui se confierait à un
discours
préparé et composé d’avance dans le cabinet, s’ex
al, et ce n’est pas sans raison, quelques préjugés fâcheux contre les
discours
préparés d’avance pour les assemblées publiques.
ais dans le cours des discussions, lorsque les parties s’animent, des
discours
de cette espèce deviennent déplacés ; ils manquen
ements pour leur élégance, ils sont rarement aussi persuasifs que des
discours
improvisés. Cependant il ne faudrait pas tirer de
la chaleur de l’improvisation. De courtes notes, sur la substance du
discours
, sont d’une grande utilité, surtout pour ceux qui
qui consiste à présenter toutes les divisions et subdivisions de son
discours
, usage communément pratiqué dans les discours de
et subdivisions de son discours, usage communément pratiqué dans les
discours
de la chaire, mais qui, dans une assemblée popula
ne pareille introduction présente toujours le triste aspect d’un long
discours
. Cependant, quoiqu’on ne doive pas faire une divi
Cependant, quoiqu’on ne doive pas faire une division formelle, aucun
discours
de quelque longueur ne doit être prononcé sans mé
idera sa mémoire et lui permettra de parcourir tous les points de son
discours
, sans cette confusion où peut tomber à chaque ins
ut à l’égard des auditeurs, l’ordre est absolument nécessaire dans le
discours
, si l’on veut faire impression. Il donne de la cl
règles, de la méthode et de la distribution des diverses parties d’un
discours
. Considérons maintenant le style et l’expression
semblée, engagée dans le débat d’une affaire importante, attentive au
discours
d’un seul homme, suffit pour inspirer à cet orate
ge naturel des passions, reçoivent une juste application. L’ardeur du
discours
, la véhémence et le feu du sentiment qui jailliss
, de leur communiquer le feu qui l’anime dans le développement de son
discours
, car s’il s’élance seul dans la voie de la passio
duire tout leur effet sur les auditeurs ? Enfin, dans toute espèce de
discours
oratoire, mais surtout dans les harangues populai
it mettre alors en harmonie avec cette idée le ton et l’esprit de son
discours
. Tous les anciens insistent beaucoup sur cette lo
, exigent des expressions, des pensées différentes : partout, dans un
discours
, gardez les mêmes bienséances que dans la société
bservés relativement à la véhémence et à la chaleur permises dans les
discours
populaires. Le style doit en général être plein,
récepte : que tout orateur se souvienne que l’impression faite par un
discours
élégant et plein d’art est passagère ; mais que c
une assemblée nombreuse et hétérogène pour employer les artifices du
discours
, même en supposant que son sujet les admît. Les p
e qui résultait de deux causes principales. D’abord, dans les anciens
discours
judiciaires, le texte strict de la loi était l’ob
r cette clarté dans l’ordre et l’arrangement de toutes les parties du
discours
. Dans toute espèce d’oraison, une méthode claire
’incertitude, la preuve va toujours en augmentant, nul endroit de son
discours
n’est plus convaincant que l’autre, parce que le
ec quelques détails lorsque je traiterai des parties intégrantes d’un
discours
régulier. Je me bornerai actuellement à faire obs
avocat qui paraît si loyal et si pénétrant. Il n’y a pas de partie du
discours
où l’orateur puisse montrer une plus savante adre
l’autre côté, en ôtant ou ajoutant de l’autorité et de l’influence au
discours
de l’avocat. Cette réputation d’honneur et de pro
lles ne la fixent et ne la dirigent. Il faut, au contraire, tirer son
discours
d’une source commune où tout le monde puise ; et
Que les larmes de vos auditeurs soient vos louanges. Il faut que les
discours
d’un prêtre soient pleins de l’Écriture sainte. N
bientôt les règles relatives à la disposition des diverses parties du
discours
, et à leurs principes constituants ; je me borner
grande importance dans toutes les compositions ; mais dans les autres
discours
où le choix et la direction du sujet n’appartienn
ion un point unique auquel doivent se rapporter toutes les parties du
discours
; je permets de former un faisceau de divers suje
er avec plaisir, mais l’intérêt dépend davantage de la composition du
discours
. Le grand secret est de parler au cœur de ses aud
cernent pas. Ce sont les traits frappants de caractère qui donnent au
discours
du prédicateur sa plus grande puissance. Aussi le
style, celui que la chaire exige doit avant tout être très clair. Les
discours
parlés étant destinés à l’instruction de toutes s
hardies, et en général se servir des figures les plus passionnées du
discours
; mais il faut les employer avec convenance, lors
ure, donnent de l’autorité à la doctrine de l’orateur, et rendent son
discours
plus solennel et plus vénérable. Les allusions à
able par son éclat et sa beauté ne se présente deux fois dans le même
discours
; cette répétition dénoterait un amour de briller
ialogues sur l’éloquence, ne veut pas que le prédicateur apprenne son
discours
par cœur : « Considérez, dit-il, les avantages d’
t pu préparer dans son étude. » Sans doute, l’improvisation donne au
discours
ce coloris de la nature qui est si puissant pour
continuel joint à la capacité naturelle ; et il vaut mieux réciter un
discours
que de s’exposer à fatiguer ses auditeurs par le
it. Le sermon roule sur le petit nombre des élus. Le style de tout le
discours
est extrêmement sérieux et animé ; mais, lorsque
les hommes périront avec lui ; ce ne doit pas être là le fruit de ce
discours
; mais de vous détromper de cette erreur si unive
e, parce que je connais mieux mon propre cœur. » Construction du
discours
dans toutes ses parties. Introduction, narra
vais maintenant m’occuper à établir les règles de la construction du
discours
qui sont communes à ces trois genres. Les vues gé
e ; et, après avoir dit tout ce qui semble nécessaire, de terminer le
discours
par une péroraison ou conclusion. C’est la nature
qui semble nous indiquer cette marche. Les parties constituantes d’un
discours
régulier ou d’apparat sont donc au nombre de six
e prétends pas dire que chacune de ces parties doive entrer dans tout
discours
public, ou qu’elle doive toujours s’y présenter d
rmes, en toute occasion ; et ce serait même une faute qui rendrait le
discours
pédantesque et guindé. Un discours peut être exce
ait même une faute qui rendrait le discours pédantesque et guindé. Un
discours
peut être excellent, quoique plusieurs de ces par
omme les parties que j’ai mentionnées sont les éléments naturels d’un
discours
régulier, et que, dans toute espèce de discours,
léments naturels d’un discours régulier, et que, dans toute espèce de
discours
, quelques-unes de ces parties existent nécessaire
lone, pro Flacco, pro Cælio, pro Murena, mais surtout dans son second
discours
contre Rullus, nous offre d’admirables exemples d
r au juge une impulsion légère, afin qu’une fois ébranlé, le reste du
discours
achève de l’entraîner. » (Cicéron, de Orat., lib.
rde, je vais offrir quelques règles de composition de cette partie du
discours
. Elles sont d’autant plus nécessaires que l’intro
qu’un bon exorde est souvent un travail difficile. Peu de parties du
discours
donnent à l’auteur plus de peine et demandent plu
la cause. Il est en effet comme chargé de donner une idée du reste du
discours
, de le recommander à l’esprit de l’auditeur ; il
ès le premier abord. L’exorde doit être étroitement lié à la suite du
discours
; il faut qu’il ressemble à un membre inséparable
avec le sujet qu’on traite. Elle paraît alors une partie détachée du
discours
; tel est, en général, le vice des introductions
rait de n’en former le plan qu’après avoir médité la substance de son
discours
. Cicéron indique cette méthode, et cependant, com
Fléchier, et d’autres célèbres prédicateurs, commencent souvent leurs
discours
par des exordes travaillés et sublimes ; ils évei
r sur un ton qu’on ne serait pas capable de soutenir dans la suite du
discours
. L’introduction doit habituellement être présenté
e la véhémence et de la passion. Les émotions doivent marcher avec le
discours
. L’esprit des auditeurs doit être graduellement p
ils promettent une grande véhémence dans toutes les autres parties du
discours
, et il est très difficile de remplir l’attente de
à celles que l’on veut faire naître dans les parties subséquentes du
discours
. L’orateur doit, en commençant, diriger les espri
C’est en commentant qu’il donne, pour ainsi dire, le ton du reste du
discours
. Un autre principe de l’exorde est de ne pas anti
nfin, l’exorde doit être en harmonie avec la longueur et la nature du
discours
qui va suivre. Rien en effet ne serait plus absur
un jardin de plaisance. Le sens commun indique que chaque partie d’un
discours
doit être accommodée au ton et à l’esprit du tout
elles s’appliquent également, en grande partie, à tous les genres de
discours
. Dans les débats judiciaires ou les discours de t
ie, à tous les genres de discours. Dans les débats judiciaires ou les
discours
de tribune, il faut avoir soin de ne pas employer
et en la portant sur quelque fait remarquable lié avec le texte ou le
discours
, il répand une clarté convenable, et ouvre la voi
s et peu nombreux, sans aucune affectation. À cette seconde partie du
discours
succède la division ou plan de l’oraison : plusie
servations sont ici nécessaires. Il ne faut pas croire que, dans tout
discours
, une division régulière, ou énonciation des parti
où cette division ne serait ni nécessaire, ni même convenable : si le
discours
est bref, si l’orateur ne veut traiter qu’un seul
he à les conduire. Un certain ordre, sans doute, est essentiel à tout
discours
; et chaque chose doit être arrangée de manière q
. Fénelon les désapprouve hautement : « elles dessèchent et gênent le
discours
, dit-il ; elles le coupent en deux ou trois parti
t produire : il n’y a plus de véritable unité ; ce sont deux ou trois
discours
différents qui ne sont unis que par une liaison a
nt être convenables dans un traité de logique ; mais elles donnent au
discours
une apparence de sécheresse et d’aridité, et fati
ion ; si l’orateur prend en partant une fausse route, il s’égare ; le
discours
devient embarrassé et languissant, et quoique les
nt plus affecter par les paroles de l’orateur. La quatrième partie du
discours
est la narration ou explication du sujet ; je les
s plaidoiries, la narration est souvent une partie très importante du
discours
, et exige un soin particulier. Outre qu’il n’est
dence de son importance. La clarté appartient à toutes les parties du
discours
; mais elle est surtout indispensable dans la nar
, mais elle fait disparaître le principal avantage de cette partie du
discours
, qui est de plaire et de persuader par les formes
epte de ce grand maître. Cicéron est un modèle dans la narration. Ses
discours
en offrent mille exemples remarquables. La narrat
cours en offrent mille exemples remarquables. La narration du célèbre
discours
pro Milone a été souvent et justement admirée. So
tique ; péroraison. Le raisonnement, ou la partie argumentative du
discours
, va maintenant nous occuper. Quel que soit le suj
duire des déclamations pompeuses et académiques, mais jamais d’utiles
discours
sur des affaires réelles. Les arguments solides e
ques et son second livre de Oratore ; mais, lorsqu’ils prépareront un
discours
destiné à convaincre les juges ou à produire un g
s contre Philippe, et lorsque Cicéron en fait usage, ils énervent ses
discours
. J’arrive à la seconde qualité, c’est-à-dire à la
es rangs, et l’orateur peut recevoir des éloges pour la beauté de son
discours
de la part d’un auditoire, qui cependant n’est nu
mais, rassemblées en un faisceau, elles produisent de l’effet. » Le
discours
de Cicéron pour Milon nous offre un très bel exem
raison. Il y a dans le raisonnement, comme dans les autres parties du
discours
, une certaine tempérance qu’on ne doit jamais oub
quent. Je vais m’occuper maintenant d’une autre partie essentielle du
discours
que j’ai classée au cinquième rang, je veux parle
gneusement si le sujet en est susceptible, et quelle est la partie du
discours
où l’on peut le hasarder avec plus de succès. C’e
’être pas laissé abuser par une pure illusion ; autrement, quoique le
discours
de l’orateur puisse produire quelque excitation d
au pathétique, comme place naturelle, la péroraison ou conclusion du
discours
; et sans doute, toutes choses d’ailleurs égales,
uit tout leur effet. La seconde : de ne pas séparer un des chefs d’un
discours
en forme, pour faire naître quelque passion ; de
’instant critique favorable à l’émotion, quelle que soit la partie du
discours
où il se présente ; et, après avoir suffisamment
u’il faut éviter de mêler rien d’étranger à la partie pathétique d’un
discours
. Gardez-vous de toute digression qui pourrait int
à dire sur ce sujet, parce qu’il varie beaucoup, suivant la nature du
discours
qui le précède ; quelquefois tout le pathétique e
lus convenablement placé dans la péroraison ; quelquefois, lorsque le
discours
a été entièrement argumentatif, il est bon de le
as paraître une espèce de superfétation ajoutée au corps principal du
discours
, ce qui ne tendrait qu’à affaiblir l’effet que l’
efforts d’une voix qui vous fut connue ; vous mettrez fin à tous ces
discours
, au lieu de déplorer la mort des autres, grand pr
ante de saisir l’instant précis de terminer, de manière à conduire le
discours
jusqu’à un juste point ; de ne pas conclure d’une
érer les inflexions de la voix et du geste comme de purs ornements du
discours
, et des moyens secondaires de captiver un auditoi
on est intimement liée avec ce qui est ou devrait être le but de tout
discours
public, la persuasion, et par conséquent mérite l
x des passions plus fortes, que ne pourrait le faire le plus éloquent
discours
. L’expression de nos sentiments par le cri ou le
par conséquent c’est ce ton qu’il faut généralement employer dans les
discours
publics ; trop basse, la voix devient sourde, tro
pas qu’il faille peser et compter ses paroles de manière à rendre le
discours
insipide et fatigant. Mais la précipitation est u
corriger. Une bonne prononciation donne du poids et de la dignité au
discours
; elle permet à la voix de ménager des repos qui
s les localités où elle est tolérée. D’ailleurs, chaque mot, dans les
discours
publics, doit être prononcé exactement de la même
traînent en pensant donner ainsi de la force et de la gravité à leurs
discours
et ajouter à la pompe de la déclamation. C’est un
nds vices qu’on puisse introduire dans la prononciation ; il donne au
discours
une physionomie théâtrale et un air affecté qui l
on, qui n’est que le degré d’élévation et de force de la voix dans le
discours
, puis de l’articulation ou action d’assembler et
r. C’est une chose difficile et qui mérite notre attention. Dans tout
discours
public, l’art de ménager sa respiration de manièr
s habitudes où puisse se laisser entraîner un orateur. Les pauses des
discours
publics doivent être calquées sur le ton de la co
ière elle nous enseigne à parler, lorsque nous sommes engagés dans un
discours
, réel et sérieux avec d’autres hommes. À l’égard
oit être vrai ; pour y parvenir il doit moduler le ton général de ses
discours
sur celui d’une conversation animée et pleine de
fe dans une conversation ordinaire, ou qu’il se trouve engagé dans un
discours
sur une matière qui l’intéresse, a un ton et une
nous sommes habituellement si froids et si peu convaincants dans nos
discours
publics ? sinon notre éloignement du ton naturel
dans nos discours publics ? sinon notre éloignement du ton naturel du
discours
et notre débit artificiel et affecté ? Rien de pl
son solennelle exige que les tons soient élevés au-dessus du style du
discours
ordinaire. Dans une harangue étudiée et d’apparat
uoique ce mode de prononciation s’élève considérablement au-dessus du
discours
ordinaire, cependant il doit encore trouver sa ba
maintenant à parler du geste, ou de ce qui est appelé action dans le
discours
. La règle fondamentale pour la propriété de l’act
e corrigée par l’application et le soin. L’étude de l’action, pour le
discours
public, consiste donc principalement à se préserv
des traits de son visage doit être en harmonie avec la nature de son
discours
. À défaut d’émotion, un regard sérieux et mâle es
urnalières, afin de ne pas être obligé, lorsqu’il sera engagé dans un
discours
public, de porter son attention sur ses tons et s
complètement des différents genres d’éloquence, de la composition, du
discours
, et de l’action ; mais avant de terminer, il me s
i est dicté par des sentiments vertueux et honorables. Il donne à nos
discours
une ardeur, un feu qui manquent rarement d’allume
ertus que leur éloquence dut une grande partie de ses effets ; et les
discours
de ces orateurs qui respirent le plus cet esprit
journée, sans nulle provision. « Malgré leurs efforts, dit-il, leurs
discours
paraissent toujours maigres et affamés. » L’orate
araissent les plus triviales, en écrivant une lettre, et même dans le
discours
ordinaire, étudier soigneusement la propriété de
e tous les tons, s’instruire à adapter à chaque sujet des mots et des
discours
convenables, prendre une expérience anticipée des
uer : c’est ce qu’on appelle Disposition oratoire. On donne le nom de
Discours
oratoire à tout discours prononcé en public, ou é
lle Disposition oratoire. On donne le nom de Discours oratoire à tout
discours
prononcé en public, ou écrit dans ce but, tels qu
tout discours prononcé en public, ou écrit dans ce but, tels que les
discours
de la chaire, du barreau, de la tribune politique
es discours de la chaire, du barreau, de la tribune politique, et les
discours
académiques. Les parties d’un discours peuvent se
e la tribune politique, et les discours académiques. Les parties d’un
discours
peuvent se réduire à six principales, qui sont :
ifférentes parties ne se trouvent pas toujours toutes les six dans un
discours
, mais elles peuvent s’y rencontrer. Dans la plupa
et les péroraisons. § I. Exorde L’Exorde est le commencement du
discours
. On s’en sert pour annoncer la matière que l’on v
me devoir à la reine, sa mère, devait être si tût après le sujet d’un
discours
semblable ; et ma triste vois était réservée à ce
agnifique préambule qui convient surtout aux oraisons funèbres et aux
discours
académiques. Tel est l’exorde de l’Oraison funèbr
sortie d’un orateur qui, sous le poids d’une émotion vive, entame son
discours
sans aucune préparation. Tel est l’Exorde de la p
nts ; ses adieux au roi et à sa famille On ne divise pas toujours les
discours
d’une manière uniforme ; ils peuvent très bien n’
§ IV. Confirmation ou Preuve La Confirmation est la partie du
discours
où l’orateur prouve les faits qu’il a racontés. I
r la victoire. » La confirmation est la partie la plus importante du
discours
, parce que c’est là que l’orateur doit conquérir
l’orateur doit conquérir son auditoire à sa cause. Tous les genres de
discours
n’ont pas également besoin de preuves : on n’en f
u’à sa valeur. § V. Réfutation La Réfutation est la partie du
discours
dans laquelle l’orateur combat et détruit les obj
on n’est employée que dans les plaidoyers et les sermons : il y a des
discours
, tels que les éloges, les oraisons funèbres qui n
§ VI. De la Péroraison La Péroraison est la dernière partie du
discours
. Il y a trois manières de finir : la Conclusion,
ne par une Conclusion. C’est ainsi que l’ombre d’Arcésius termine son
discours
à Télémaque ; il lui parle du châtiment des mauva
ct s’appelle Récapitulation. C’est ce que fait Oreste à la fin de son
discours
à Pyrrhus. Enfin de tous les Grecs satisfaites l
séduisants et de mouvements impétueux ; il anime cette partie de son
discours
de toute la chaleur, de tout le feu du sentiment
s efforts d’une voix qui vous fut connue, vous mettrez fin à tous ces
discours
. Au lieu de déplorer la mort des autres, grand Pr
ardeur qui s’éteint ! Bossuet. En résumé, l’ordonnance naturelle du
discours
demande : 1° Que l’auteur commence par un exorde
s difficultés principales qu’on peut lui faire ; 6° Qu’il termine son
discours
par une péroraison, qui puisse allumer ou éteindr
re les passions selon le besoin. Telle est la disposition générale du
discours
dont les parties principales qui le composent, so
de porter presque toujours l’attention sur les formes extérieures du
discours
. Considérant un peu trop l’éloquence comme un art
ire qu’elle le soit ? Est-il possible de parler de tous les genres de
discours
dans un ouvrage de la nature de celui-ci ? Les ma
ne sont autre chose que les bienséances sociales transportées dans le
discours
. L’homme qui dans le commerce de la société conna
e. Il m’a semblé qu’il était à propos, en traitant de cette partie du
discours
, d’exposer les faux raisonnemens où les hommes to
nes gens à qui nous destinons ces élémens, à les reconnaître dans les
discours
des autres, et à les éviter eux-mêmes. Les notion
ce qui est capable de persuader. (Rhét., l. I, c. 2.) Définition du
discours
oratoire. Un discours dans lequel on se propose
persuader. (Rhét., l. I, c. 2.) Définition du discours oratoire. Un
discours
dans lequel on se propose de persuader a reçu des
dans lequel on se propose de persuader a reçu des rhéteurs le nom de
discours
oratoire. L’abbé Batteux le définit : un discour
rhéteurs le nom de discours oratoire. L’abbé Batteux le définit : un
discours
préparé avec art pour opérer la persuasion. Tro
ne se réunissent jamais ; le contraire arrivait presque dans tous les
discours
. On délibérait sur le choix d’un général ; l’élog
, pro Archiâ.) Voilà le démonstratif uni au judiciaire. On donnait au
discours
le nom du genre qui y dominait. Sur quoi est fon
de les traiter. Cette manière est déterminée par l’objet principal du
discours
. Ainsi, l’oraison funèbre, le discours de la trib
minée par l’objet principal du discours. Ainsi, l’oraison funèbre, le
discours
de la tribune, le plaidoyer, diffèrent dans la co
ite, et comprend assez exactement tout ce qui peut être le sujet d’un
discours
; mais il conviendra mieux au but de cet ouvrage,
’on trouvera peut-être plus utile de suivre la division naturelle des
discours
modernes, division prise des trois grands théâtre
la personne qui parle est agréable ou désagréable aux auditeurs, ses
discours
sont bien ou mal reçus ; que selon que les audite
hét., l. I, c. 2.) Ils ne sont pas employés tous trois dans tous les
discours
. Cependant il faut observer que l’orateur n’a pa
et, et que par conséquent il ne doit pas employer dans toute sorte de
discours
les trois moyens qui la produisent. Ce que c’est
écréer l’esprit au moyen de certains agrémens que l’on réunit dans le
discours
. On plaît par la bonne idée que l’on donne de soi
euve. Son importance. Les preuves sont le soutien solide de tout le
discours
, et par conséquent, comme s’exprime Rollin, « la
reuves, et ne sont employées que pour les faire valoir. Elles sont au
discours
ce que sont au corps la peau et la chair, qui en
se servir ; 2°. de se faciliter les moyens de les développer dans le
discours
; 3°. d’apprendre comment il peut leur donner tou
qui fournissent tous les moyens qui se rapportent à chaque espèce de
discours
. Tout cela, qu’on le nomme art, observation ou pr
t et les convaincre. Et ce serait une grande erreur de croire que les
discours
prononcés à la tribune, parce qu’ils admettent un
qu’ils admettent un style plus déclamatoire que les autres genres de
discours
, aient moins besoin d’être fondés sur la saine ra
devenir meilleurs. Elle doit émouvoir plutôt qu’instruire. Dans les
discours
de ce genre l’art du dialecticien est peu de chos
est, comme on n’en peut douter, nécessaire dans les autres genres de
discours
publics, elle est indispensable pour ceux qui doi
ntéressant pour l’auditoire. L’orateur doit s’efforcer de rendre ses
discours
intéressans pour la classe d’hommes qui forme son
pement des oracles sacrés ; mais elle ne doit jamais dominer dans ses
discours
, ni lui fournir la matière principale. § III.
ue. Définition du panégyrique. Le panégyrique en général est un
discours
à la louange d’une personne illustre dont on préc
s préjugés, afin de louer dans la personne qui fait le sujet de notre
discours
, les vertus qui lui plaisent le plus. Il doit vo
de apprécie, et que personne ne partage. Marche propre à ce genre de
discours
. Une marche trop didactique serait funeste au di
à ce genre de discours. Une marche trop didactique serait funeste au
discours
, dont elle suspendrait la marche progressive. Le
s illustres par leur rang, leurs vertus et leurs actions. Ce genre de
discours
demande beaucoup d’élévation dans le génie, une g
immortels chefs-d’œuvre de ces orateurs, c’est le plan, l’économie du
discours
, l’art de donner au raisonnement cette progressio
importance. Pour le choix des lieux et l’emploi des argumens dans le
discours
, on ne doit jamais perdre de vue le principe de l
Article II. De la manière de développer les preuves dans le
discours
. Liaison qu’il y a entre la rhétorique et la
isonnement peut seule donner du prix et de la force, non-seulement au
discours
oratoire, mais même aux ouvrages où l’imagination
ugemens, c’est ce qu’on appelle leur qualité. La proposition dans le
discours
oratoire s’appelle période. En considérant la pr
onne le nom de période 1, et alors elle devient une petite portion de
discours
, plus ou moins agréablement arrondie, se repliant
e fondamental. L’argumentation toute pure n’est pas employée dans le
discours
oratoire. Il faut remarquer que cette manière de
c. 14) ; alors l’argumentation toute pure peut ajouter de la force au
discours
. Hors de là elle serait contraire à l’aisance, à
sécheresse, sous les ornemens oratoires et dans les mouvemens dont le
discours
est animé. Cependant on en retrouve la forme dan
ont le discours est animé. Cependant on en retrouve la forme dans le
discours
oratoire. Il est aisé de retrouver cette forme,
ue déguisée. Un seul argument est quelquefois la charpente de tout un
discours
. Exemples. Toute la première Philippique de Dém
c… Plaidoyer pour le poëte Archias. Un syllogisme comprend tout le
discours
de Cicéron pour le poëte Archias : On ne saurait
pent plus, car je ne vois plus les hommes, et je n’entends plus leurs
discours
flatteurs et empoisonnés. Je n’ai plus besoin d’e
out ce qui pense existe, est supprimée. Usage de l’enthymème dans le
discours
oratoire. L’enthymème est très-bien assorti à la
e remettant de quelque chose à leur intelligence ; et en abrégeant le
discours
, elle le rend plus fort et plus vif. Il est certa
erait ôtée. La raison en est que comme une des principales beautés du
discours
est d’être plein de sens et de donner occasion à
s aucune amplification ; mais ces exemples sont rares. Il dit dans le
discours
pro lege Maniliâ : « Pompée réunit la connaissanc
tion et le bonheur ; donc Pompée est un grand général. » Et dans le
discours
pour Rabirius : « Si c’est un crime que d’avoir t
seule ; et le plus souvent dans les poëmes, dans les récits, dans les
discours
, il s’agit plus de mettre les objets devant les y
s pressante encore que l’enthymème, et très-propre à figurer dans les
discours
et les autres ouvrages de goût, c’est le dilemme1
réquent usage de ce moyen oratoire. Il emploie dans la plupart de ses
discours
les comparaisons les plus justes et les plus éner
vant un certain ordre et de certaines règles. Ce qu’elle est dans le
discours
oratoire. La méthode relativement à un ouvrage,
ans le discours oratoire. La méthode relativement à un ouvrage, à un
discours
, est la manière d’en disposer les parties dans un
ire, le synthéser, si l’on peut s’exprimer ainsi. Tout mémoire, tout
discours
sur un sujet donné doit être ramené à cette unité
git de ce qu’il aime. (La Fontaine.) Effet de la définition dans le
discours
. Rien ne sert autant à éclairer une discussion,
discours. Rien ne sert autant à éclairer une discussion, à rendre un
discours
, un ouvrage lumineux, qu’une définition bien fait
preuves tirent beaucoup de force de la place qu’on leur donne dans le
discours
; et c’est, selon Quintilien, une des plus import
oyens de plaire. Ce que l’on entend par moyens de plaire dans le
discours
. Il faut entendre par moyens de plaire dans le d
aire dans le discours. Il faut entendre par moyens de plaire dans le
discours
tout ce qui peut y joindre l’agrément à l’utilité
il veut persuader quelque chose, dont il veut se rendre maître par le
discours
. Un tel homme doit connaître à fond toutes les af
ensées et les sentimens de ceux à qui il adresse ou doit adresser ses
discours
. » (De Orat., l. II, n. 223.) La raison en est
que l’orateur doit toujours avoir sous les yeux, quand il compose ses
discours
, afin de les accommoder aux goûts et aux inclinat
araître n’avoir d’autre but que d’instruire ; les deux autres sont au
discours
ce que le sang est au corps ; ils doivent être ré
à la personne de l’orateur : ceux de sa personne même et ceux de son
discours
. Ceux qu’il porte en lui-même sont ses facultés p
être cru1. Nécessité d’inspirer la confiance à la tribune. Dans les
discours
prononcés à la tribune, on sent tout d’un coup de
ur peut recevoir, l’orateur doit avoir grand soin d’observer dans ses
discours
ce qui convient, quod decet, relativement à lui-m
sé ; et cet appareil formidable, qui l’effraie au commencement de son
discours
, devient bientôt après le motif de sa confiance.
ar ce mot les sentimens que l’on reçoit ou que l’on communique par le
discours
. Les passions, dans le sens moral, sont des quali
e, faire naître en lui tels sentimens que l’on veut, le forcer par le
discours
à verser des larmes et à entrer en indignation, v
oitrine, qui altèrent la voix, ne se simulent pas avec succès dans un
discours
qui n’admet rien que de vrai. Il faut les ressent
enir Pour l’amener à cet état, il faut l’identifier avec le sujet du
discours
, par la contemplation de son intérêt propre. Au b
ournira presque toujours des argumens pleins d’intérêt, et donnera au
discours
de l’ascendant et de l’empire sur tous les cœurs.
par l’orateur pour calmer les passions excitées et enflammées par le
discours
de l’adversaire : le sang-froid, les mouvemens co
thène. Celui-ci l’appelait, selon Plutarque, la hache qui coupait ses
discours
. (In vit. Phoc.) Mouvemens contraires. 2°. Mouv
on distingue deux manières principales de traiter le ridicule dans le
discours
: celle qui est dans la chose, et celle qui est d
l de l’objet risible ; elle étend le ridicule dans tout un morceau de
discours
. Le mérite en est dans la fidélité et la grâce de
elque chose. La lecture réfléchie des meilleurs modèles, tels que les
discours
de Cicéron pro Murenâ, les satires d’Horace, les
s les ressources de l’élocution et toute la puissance de l’action. Un
discours
précis, un style serré, convient pour instruire l
ité. Selon lui : « C’est surtout dans les endroits pathétiques que le
discours
doit aller toujours en augmentant, parce que tout
en ordre, en faire un ensemble régulier et méthodique. Sans cela, le
discours
ne présenterait qu’un amas confus d’idées sans gr
(L. VII, Proœm.) L’ordre fait pareillement le mérite et la force du
discours
oratoire. Les choses qu’on a trouvées et amassées
ent plus propres à opérer la persuasion. Deux manières d’ordonner le
discours
. L’ordonnance du discours est de deux sortes. «
a persuasion. Deux manières d’ordonner le discours. L’ordonnance du
discours
est de deux sortes. « L’une, dit Cicéron, est ind
(De Orat., l. II, n. 307.) L’une a rapport aux diverses parties du
discours
. La première ordonnance consiste à mettre à la p
à exprimer l’arrangement qu’ont entre elles les principales idées du
discours
, et particulièrement celles qui font le sujet de
rdre qu’on entend quand on parle du Ce qu’on entend par plan. plan du
discours
; car, lorsqu’on demande quel plan un tel orateur
rs ; car, lorsqu’on demande quel plan un tel orateur a suivi dans son
discours
, on ne veut pas savoir s’il a fait une exorde, un
bon plan. Il est bien difficile de donner sur cette distribution du
discours
, des préceptes positifs qui s’appliquent à toutes
diquerons les qualités essentielles. Qualités du plan. Le plan d’un
discours
doit réunir la justesse, la netteté, la simplicit
. Moyen de mettre de l’unité. Le moyen de mettre de l’unité dans un
discours
, c’est de se demander que veux-je prouver ? que v
ette proposition que l’ouvrage entier doit se rapporter. Combien ton
discours
doit avoir de parties. Ce précepte d’ensemble da
nre qu’ils soient1. Mais revenons à la première manière d’ordonner le
discours
. « La nature même, dit Cicéron, nous apprend comb
r le discours. « La nature même, dit Cicéron, nous apprend combien un
discours
doit avoir de parties. C’est elle qui nous averti
puis de la prouver en faisant valoir nos raisons ; enfin de mettre au
discours
une conclusion qui le termine. » (De Orat., l. II
qui le termine. » (De Orat., l. II, n. 307.) Il suit de là, que tout
discours
a nécessairement quatre parties : 1°. l’exorde qu
la confirmation qui le prouve ; 4°. la péroraison qui conclut2. Les
discours
du barreau et les plaidoyers ont deux parties de
ns pas que chacune de ces parties doive nécessairement entrer dans un
discours
, ni quelle y doive entrer dans l’ordre que nous v
nait que les esprits des juges ne fussent frappés. La distribution du
discours
, telle que nous l’avons annoncée, cède quelquefoi
de l’orateur. Elles ne se trouvent pas toujours réunies dans le même
discours
. Il y a d’excellens discours où manquent une ou
uvent pas toujours réunies dans le même discours. Il y a d’excellens
discours
où manquent une ou plusieurs des parties dont nou
mme toutes ces parties entrent naturellement dans la composition d’un
discours
régulier, et que dans un discours quelconque il y
urellement dans la composition d’un discours régulier, et que dans un
discours
quelconque il y en a toujours quelques-unes, nous
sposer l’auditeur à nous écouter favorablement dans toute la suite du
discours
. » (L. IV, c. i.) Trois moyens de se rendre l’a
n’est pas que l’orateur ne doive employer ces moyens dans le reste du
discours
; mais on lui recommande d’en faire usage particu
sortir du sujet. Principe pour bien faire l’exorde. L’exorde d’un
discours
doit sortir du fond même du sujet, et lui être te
ra toujours comme le plus beau modèle en ce genre l’exorde du premier
discours
de Cicéron contre Catilina. L’exorde pompeux. Q
ni se sauver tout seuls. Vérité capitale qui va faire le sujet de ce
discours
. » (Petit Carême.) Propositions composées. On
s on n’a pas besoin d’exprimer formellement la proposition. Dans les
discours
où l’auditeur voit clairement ce qui est à prouve
e diviser ; de là les subdivisions. Elles se placent dans le corps du
discours
au commencement de chaque point ou de chaque part
avec la division et la subdivision forme ce qu’on appelle le plan du
discours
. Il ne doit pas trop restreindre le sujet. Nous
; mais nous devons ajouter ici que le plus grand défaut du plan d’un
discours
, c’est de trop restreindre le sujet. « Le plan, d
séduit par le cliquetis d’une antithèse brillante, se borne, dans son
discours
sur l’ambition, à présenter l’ambitieux esclave e
reur qui est l’équivalent d’un mauvais choix de sujet, pour ôter à un
discours
comme à un drame toute espèce d’intérêt, et pour
d’œil dans toute son étendue. Règles de la division. La division du
discours
, qui n’est autre chose que l’expression du plan,
sa sagesse, des erreurs et des vanités du siècle par sa piété. » Les
discours
de cette nature ont plus besoin de division que l
ire. Il n’est pas toujours nécessaire d’exprimer la division dans le
discours
; il est même des occasions où ce ne serait pas c
des occasions où ce ne serait pas convenable, par exemple, lorsque le
discours
doit être très-bref, qu’on ne doit y traiter qu’u
diteur, fixe son attention et lui fait suivre sans peine la marche du
discours
; elle lui offre des momens de repos pendant lesq
Définition de la confirmation. La confirmation est la partie du
discours
où l’orateur prouve la vérité qu’il a annoncée da
dans la proposition. Son importance. C’est la partie essentielle du
discours
; elle en est le fond et la substance. Les autres
euls déterminer la disposition des preuves, « pourvu néanmoins que le
discours
ne décline jamais, et ne finisse point par des ra
suivre dans leur discussion ; que néanmoins il est à souhaiter que le
discours
aille toujours en croissant, selon ce principe :
moyen dont il importe aussi de savoir user. Le plus mortel ennemi du
discours
est la monotonie, mère de l’ennui. Variare orati
e s’en servir. L’exemple ne doit pas se produire brusquement dans le
discours
, ni interrompre la série des idées. Il faut qu’il
ement parler, le lieu des passions, il ne faut pas attendre la fin du
discours
pour les exécuter. « Dans les autres parties du d
re la fin du discours pour les exécuter. « Dans les autres parties du
discours
, dit Quintilien, l’orateur traitera chaque passio
nt., l. VI, c. 1.) Achever de convaincre les esprits. 1°. La fin du
discours
est le moment qui précède celui où l’auditeur va
enter comme dans un tableau, les principaux moyens développés dans le
discours
pour opérer la conviction. Manière de résumer le
juges ou à les calmer. C’est là, plus que dans les autres parties du
discours
, que l’orateur doit déployer toutes les ressource
pour toucher, ébranler, subjuguer ses auditeurs. Péroraison dans les
discours
de la tribune. Dans l’éloquence de la tribune où
intéresser et d’émouvoir, la péroraison est une partie essentielle du
discours
; c’est elle qui donne la dernière impulsion aux
oblesse prennent la place du mouvement et de l’impétuosité. Dans les
discours
de la chaire. Dans le sermon, la péroraison est
nifique péroraison de l’oraison funèbre du prince de Condé. Dans les
discours
du barreau. Dans le plaidoyer où le sentiment n’
t un épilogue qui réunit tous les moyens épars et développés dans les
discours
, pour les remettre en la mémoire des juges, (De i
re qu’elles soient : c’est qu’elles doivent renfermer ce qui, dans le
discours
, est le plus favorable au but que l’orateur s’est
sortir davantage. La clarté. 2°. La clarté doit régner dans tout le
discours
, mais principalement dans la narration. Celle-ci
fait consister l’agrément dans une élégance propre à cette partie du
discours
, sans en exclure l’élévation et le pathétique, se
leines de naturel et d’adresse. On peut lire en particulier celles du
discours
pour Milon, et de celui pour Ligarius. Le minist
s différens genres d’objets. Cicéron nous en donne l’exemple dans ses
discours
contre Verrès, surtout dans les deux qui ont pour
stions. Le besoin de la cause détermine souverainement les parties du
discours
, et l’ordre dans lequel il faut les placer ; rien
éron, dans la milonienne. De la narration dans le panégyrique et les
discours
de la tribune. Nous avons parlé jusqu’ici unique
t en l’autre. Moyens de réfuter. C’est surtout dans cette partie du
discours
que se fait sentir le besoin qu’a l’orateur d’êtr
uelquefois ce sophisme est préparé par la mauvaise foi, comme dans le
discours
de J.-J. Rousseau, où les maux et les vices que l
dice. Des Transitions. Nécessité de lier les diverses parties du
discours
. Nous avons construit toutes les parties du disc
rses parties du discours. Nous avons construit toutes les parties du
discours
; mais le travail reste imparfait tant qu’elles n
ncourir toutes à démontrer une même vérité. Elles sont aux parties du
discours
, ce que les articulations et les jointures sont a
e est celle par laquelle Massillon passe de la première partie de son
discours
sur l’humanité des grands, à la seconde. Si l’hum
riété. Elles ont pour objet de favoriser la marche et le mouvement du
discours
. Si elles devenaient fatigantes par leur uniformi
u’on attend. Réflexions importantes de Quintilien, sur l’économie du
discours
. Nous ne pouvons finir plus convenablement ce qu
finir plus convenablement ce que nous avons à dire sur l’économie du
discours
, qu’en transcrivant le passage qui termine le sep
vemens pour la péroraison, ou les répandre dans toutes les parties du
discours
; si nous devons insister d’abord sur la rigueur
elles qu’il faut taire. « Nul orateur n’exécutera tout cela dans un
discours
, s’il n’a beaucoup de génie, d’étude et de savoir
difficulté se conçoit lorsque l’on considère de combien d’élémens le
discours
se compose, et de quel jugement, de quelle imagin
t, et gagnent même à être mis en œuvre par des mains plus habiles. » (
Discours
de récept : à l’ac. franc.) La pensée n’en est
l’ac. franc.) La pensée n’en est pas moins la partie essentielle du
discours
. Le style est donc une partie très-importante ;
emps qu’elle remue les cœurs. Ils rapportaient ensuite les parties du
discours
à chacun de ces trois genres de style : l’exorde
ient à peu près inutile dans la pratique. Ils ajoutaient que, dans le
discours
, ces trois genres doivent se mêler selon le besoi
urs écrits, les trouver tous trois réunis, non-seulement dans un même
discours
, mais dans une seule tirade ; quelquefois ils se
les, aux harangues publiques, par exemple, aux oraisons funèbres, aux
discours
académiques, etc… Tout cela, sauf les exceptions,
eptions, et en observant encore que, dans le même écrit, dans le même
discours
, on peut passer de l’un à l’autre, et faire de to
plus marqué dans l’impression qu’il produit : nouvelle preuve que le
discours
ne peut être longtemps sublime, mais qu’il peut ê
eu qu’elles soient mal rendues. Elle est plus indispensable dans les
discours
écrits que dans les discours parlés. Toutefois i
s. Elle est plus indispensable dans les discours écrits que dans les
discours
parlés. Toutefois il faut remarquer que c’est su
écessaire, indispensable. Celui qui parle, surtout s’il improvise son
discours
, peut, à la rigueur, laisser échapper une phrase
ou excuser quelques légères incorrections. Il n’en est pas de même du
discours
écrit : ils est jugé de sang-froid ; les fautes n
olue nécessité. Cicéron regarde la clarté comme la première vertu du
discours
. (De Orat., l. III, n. 38.) « Ce n’est pas assez
ns efforts les unes des autres. Rien ne contribue plus à la clarté du
discours
que la liaison des idées. C’est elle, selon Condi
es, vous comprenez combien il est nécessaire de la conserver dans les
discours
. La langue doit donc exprimer sensiblement cet or
t tellement ou les sens par le dégoût, ou l’âme par le mépris, que le
discours
n’en peut supporter le nom. L’orateur sait les pa
de Marie-Thérèse.) Son effet. Telle est la vertu du nombre dans le
discours
, que, selon Quintilien, il est à la pensée ce que
neux. » (Orat., n. 150.) Pourquoi la douceur est nécessaire dans le
discours
parlé. Comme c’est à l’oreille qu’on s’adresse p
e dispose le cœur à s’ouvrir aux vérités qu’on lui présente. Dans le
discours
écrit. Il ne faut pas croire que les heurtemens,
ts ou de syllabes qui s’entrechoquent, soient moins sensibles dans le
discours
écrit que dans le discours parlé. Tout au contrai
rechoquent, soient moins sensibles dans le discours écrit que dans le
discours
parlé. Tout au contraire, un déclamateur adroit f
douces que la plume de Fénélon a répandues dans le Télémaque, et ces
discours
pleins de charme que Massillon adressait à un jeu
espèce d’harmonie ajoute beaucoup au sens des mots. « L’harmonie du
discours
, dit Longin, ne frappe pas seulement l’oreille, m
une sorte de chant. Ils devaient donc être soigneux d’arranger leurs
discours
de manière à pouvoir, pour ainsi dire, les noter.
ote dit qu’il ne faut ni trop soigner, ni trop négliger l’harmonie du
discours
. La raison qu’il en donne, c’est qu’un discours o
égliger l’harmonie du discours. La raison qu’il en donne, c’est qu’un
discours
où cette partie accessoire paraîtrait évidemment
et au sujet qu’il traite. Voilà ce qui doit déterminer le ton de son
discours
et le choix des expressions propres à émouvoir et
à éviter : l’un est de trop rechercher les ornemens et les grâces du
discours
; l’autre de trop les négliger. Au milieu des gra
qu’on appelle à cause de cela éloquence académique. Elle embrasse les
discours
de réception, les éloges des académiciens, etc… C
et de sagesse ; et l’on doit surtout y jeter une grande variété…… Un
discours
qui est partout ajusté et peigné, sans mélange et
sans mélange et sans variété, où tout frappe, où tout brille ; un tel
discours
cause plutôt une espèce d’éblouissement qu’une vé
Il est un autre moyen de succès qu’on ne doit pas négliger dans les
discours
dont nous parlons, c’est de les ramener à un but
ravité, la dignité, la sévérité doivent être le caractère dominant du
discours
judiciaire : In judiciis publicœ capitalesque ca
mais elles ne se bornent pas à plaire….. Je loue toutes les grâces du
discours
qui servent à la persuasion ; je ne rejette que c
ou des artistes sur leurs chefs-d’œuvre, leurs prétentions, etc,… le
discours
prend convenablement le ton et les couleurs du su
t aux objets de détail. Ton qui convient aux divers endroits des
discours
. Nous entendons par objets de détail, les différ
Nous entendons par objets de détail, les différens morceaux dont un
discours
se compose, les pensées et les sentimens dont ces
primer. Soit qu’on ait : Quelle que soit la partie, ou l’endroit du
discours
qu’on veuille écrire, on trouvera qu’il s’agit ou
ancelante, un accent rompu, l’égarement de la pensée, l’abattement du
discours
, annoncent la douleur ; le plaisir bondit, petill
mens : un seul trait ne suffit pas, il faut redoubler. L’abondance du
discours
prouve alors la persuasion de l’écrivain aussi bi
e dans les mots ? Toute phrase oiseuse, et qui ne fait qu’allonger le
discours
, l’affaiblit. Netteté. Pour avoir de la netteté
e la construction des phrases ; celle-là résulte de toute la suite du
discours
, de l’enchaînement des raisonnemens qui se succèd
tention donnée à y réussir. Elle est l’opposé de la négligence. « Un
discours
peut être élégant sans être un bon discours, l’él
é de la négligence. « Un discours peut être élégant sans être un bon
discours
, l’élégance n’étant en effet que le mérite des pa
ours, l’élégance n’étant en effet que le mérite des paroles ; mais un
discours
ne peut être absolument bon sans être élégant. »
uels l’auteur n’a guère d’autre dessein que de plaire, comme dans les
discours
d’apparat, tels que ceux qu’on prononce dans les
n sentiment doux ; les grâces dans la figure, dans l’action, dans les
discours
, dépendent de ce mérite qui attire. » Il semble q
itable caractère de ce vers est la délicatesse. Style fleuri. « Un
discours
fleuri est rempli de pensées plus agréables que f
vous du public mériter les amours ? Sans cesse en écrivant variez vos
discours
. Un style trop égal et toujours uniforme En vain
rendent le style embarrassé, obscur, équivoque ; et de plus, dans les
discours
faits pour être lus en public, elles gênent la re
sion des idées. Sujets qui comportent le style périodique. Dans les
discours
dont le genre est modéré, tranquille sans content
vivacité des sentimens qui doivent animer l’orateur et il ôterait au
discours
cet air de vérité qui attire la confiance et qui
rapporter le pronom subordonné au premier nom qui sera énoncé dans le
discours
. Exemple : « Le comte était à quelques lieues ; l
on : | Hic jacet. » La progression ascendante donne de la dignité au
discours
, et la progression renversée, de la vivacité. Lor
le style convenir au sujet qu’on traite. Appendice sur le tissu du
discours
. Dans le discours, les idées doivent être li
jet qu’on traite. Appendice sur le tissu du discours. Dans le
discours
, les idées doivent être liées, et les phrases con
nent plus les unes aux autres. Il semble qu’à chacune je reprenne mon
discours
, sans m’occuper de ce que j’ai dit, ni de ce que
l’éclat. L’ornement du style est un moyen de plaire. L’ornement du
discours
est un des plus grands moyens de plaire ; c’est l
oucher, aux sentimens et aux passions qui doivent régner dans tout le
discours
, mais surtout au commencement et à la fin. Quoiqu
able à l’auditeur, il dit dans un autre endroit : « que l’ornement du
discours
contribue beaucoup au succès de la cause ; car ce
de louange. » (Rhet. ad Heren., l. III). Nécessité de plaire dans le
discours
. L’homme n’est pas seulement un animal raisonnab
es intervalles de repos(1). Quels sont les moyens de procurer dans le
discours
, à l’auditeur ou au lecteur, ces surprises, ces é
les qu’oratoires, elles ne laissent pas de faire un bel effet dans le
discours
. Ellipse. L’ellipse supprime par goût des mots
ns vives qui ne permettent pas à celui qui en est agité d’achever son
discours
. Que dire ? que faire ? Voilà une ellipse. Pléon
porter : nos affaires, etc…., afin qu’il ne semble pas que ce soit un
discours
étudié qu’il leur apporte, mais que c’est la pass
peuvent et doivent être variés à l’infini dans les écrits et dans le
discours
. C’est surtout l’emploi des tours qui fait le car
e, de les revêtir, de les habiller. Cicéron dit qu’elles sont dans le
discours
ce que sont les attitudes dans la peinture et dan
. Il n’est pas besoin d’art pour faire des figures de rhétorique. Les
discours
les plus ordinaires en sont pleins, et en particu
ropes. Les tropes donnent plus d’énergie et ajoutent des ornemens au
discours
; ils relèvent des idées simples et communes par
s ou cent gouvernails. C’est ici surtout que l’usage est l’arbitre du
discours
: ……………… Si volet usus, Quem penes arbitrium est
es avertissemens étaient donnés à la seconde personne, on sent que le
discours
serait dur, haut et désobligeant. Tantôt c’est la
métaphores est très-fréquent : on en fait usage à tout moment dans le
discours
soutenu comme dans la simple conversation, dans l
ce ne saurait exister sans ce langage auxiliaire de l’imagination. Le
discours
doit frapper également l’esprit et les sens des h
juste et sage sont des adjectifs, mais ne sont pas des épithètes. Le
discours
sans épithètes demeurerait, comme l’observe Quint
t les accumuler sans mesure. Le même auteur compare ingénieusement le
discours
trop chargé d’épithètes, à une armée où il y aura
, il y a plusieurs tropes qui en font l’ornement. Leur effet dans le
discours
. Les figures de pensées sont, suivant Quintilien
ant d’impression sur les cœurs, quelle force n’aura pas l’air même du
discours
, quand nous saurons le conformer aux effets que n
e temps qu’ils aident au développement, augmentent l’effet général du
discours
, parce que l’idée accessoire qu’on prend pour ter
la faute dont il s’avoue coupable. Effet de l’amplification dans le
discours
. Quintilien et Cicéron regardent l’amplification
ours. Quintilien et Cicéron regardent l’amplification comme l’âme du
discours
, parce que, disent-ils, toute la force de l’orate
ison funèbre de la reine d’Angleterre, prévient ses auditeurs que son
discours
va leur offrir un de ces exemples redoutables qui
us poétiques, et que les secondes entrent plus ordinairement dans les
discours
ou les écrits en prose. Comme nous ne traitons pa
ider au choix qu’on en veut faire. Manière de les introduire dans le
discours
. Les comparaisons entrent dans le langage de l’i
n est une figure si naturelle, qu’elle entre à chaque instant dans le
discours
familier du commun des hommes ; elle est aussi un
du commun des hommes ; elle est aussi une des plus énergiques dans le
discours
soutenu. Veut-on insister sur une idée, soutenir
et l’effet de la nouveauté. On en trouve un exemple dans l’exorde du
discours
de Cicéron pour la défense de Roscius d’Amérie. L
pend en quelque sorte l’attention de l’auditeur ou du lecteur, par un
discours
commencé de manière à lui faire attendre une chut
reine malheureuse. » On sent quelle force la suspension donne ici au
discours
, combien elle rend les auditeurs attentifs, et co
l n’y a point de figure. Nous parlons de l’interrogation qui anime le
discours
, qui exprime l’indignation, la douleur, la craint
et lui répond. Ce tour, qu’on appelle dialogue, rompt la monotonie du
discours
ordinaire, tient les auditeurs en haleine, éclair
movet. (Quint.) Mais on peut dire en général que celle qui adresse le
discours
aux choses insensibles, est un tour de la plus ha
magnifique éloquence, et qu’elle ne convient guère parmi nous qu’aux
discours
religieux, sermons, panégyriques des saints, orai
onne au style si peu de mouvement, qu’elle peut trouver place dans le
discours
le plus ordinaire. Peut-être ne devrait-on la pla
faire éprouver. Réticence. La réticence consiste à interrompre son
discours
, et à laisser entendre non-seulement ce qu’on ne
I.) Obsécration. Les anciens employaient souvent à la fin de leurs
discours
la figure appelée déprécation ou obsécration, ce
ongtemps. Voilà pourquoi l’orateur ou l’écrivain doit revenir vite au
discours
ordinaire. 3°. De quelques autres ornemens du
on la plus étendue, peut s’appliquer à tout ce qu’on écrit ; car tout
discours
exprime des pensées quelles qu’elles soient. Mais
c l’admiration qu’elles méritent, les belles pensées qui terminent le
discours
par lequel l’orateur romain demandait à César la
a volonté de le faire. La cause aurait demandé peut-être un plus long
discours
; mais votre bonté aurait permis de l’abréger. Ai
t, au lieu que la sentence se place en quelque endroit que ce soit du
discours
. Les sentences ne sont pas moins fréquentes dans
ans la prose que dans les vers. Souvent on appuie un raisonnement, un
discours
tout entier sur une maxime générale. Exemple. C
ropos et heureusement exprimées, elles sont un grand ornement dans le
discours
. Elles ont le mérite de se fixer aisément dans la
evenir, en quelque sorte, des proverbes. Art de les employer dans le
discours
. Mais lorsqu’elles sont trop fréquentes, elles r
faillible scrutateur du cœur humain. Mais elle entre dans le tissu du
discours
, et fait corps avec lui. Il est nécessaire, que l
ngénieuses est à craindre. Les multiplier sans mesure, et en semer le
discours
, serait un très-grand défaut. Quintilien se plain
« Je pense, dit-il, que ces sortes d’ornemens sont comme les yeux du
discours
. Or, il ne faut pas que les yeux soient répandus
s leurs fonctions. » (L. VIII, c. 5.) En effet, il est des parties du
discours
, des genres de sujets qui ne demandent que l’élég
ntinuité du brillant ne sert souvent qu’à éblouir, et à jeter dans le
discours
une sorte de difficulté et d’obscurité. Réflex
nt employées avec mesure et discrétion. « Comme elles embellissent le
discours
quand on en fait un usage raisonnable, aussi le r
et de trompeur. Saint Augustin parle dans le même sens. Il dit qu’un
discours
pour être persuasif doit être simple, naturel ; q
if doit être simple, naturel ; que l’art y doit être caché ; et qu’un
discours
qui paraît trop beau met l’auditeur en défiance.
s indiquerons quelques-uns seulement des vices les plus ordinaires du
discours
, et surtout ceux de ces vices que les jeunes gens
l est pourtant certain que l’enflure n’est pas moins vicieuse dans le
discours
que dans le corps. Elle n’a que de faux dehors et
çaise. Il ne faut, pour s’en convaincre, que lire les ouvrages et les
discours
mêmes des principaux membres qui la composent. P
La raison outragée, enfin ouvrant les yeux, La chasse pour jamais des
discours
sérieux. (Art poét. ch. 2.) Exemples. Voici un
hardies dans nos orateurs, et particulièrement dans Bossuet ; mais le
discours
oratoire s’élève quelquefois jusqu’à la hauteur d
Les mots bas dégradent les idées les plus nobles. « Ils sont, dans le
discours
, comme autant de taches et de marques honteuses q
. Après avoir traité de tout ce qui concerne l’art de composer un
discours
, nous devons nous occuper de l’art de le prononce
rès lui avoir suggéré dans le feu de la composition la matière de son
discours
, lui en conserve toutes les pensées, toutes les e
lit ; sa prononciation même n’est plus si vive ni si animée. Lire un
discours
, c’est lui ôter l’âme et la vie. Si l’on en excep
e un discours, c’est lui ôter l’âme et la vie. Si l’on en excepte les
discours
d’apparat et ceux qui sont prononcés dans les aca
une. La plupart des orateurs de nos chambres lisent à la tribune des
discours
écrits ; aussi leurs argumens perdent-ils beaucou
En quoi consiste l’improvisation. Il n’admet pas la possibilité d’un
discours
qu’aucune espèce de préparation n’aurait précédé.
dans l’art de parler, gardent facilement un certain ordre dans leurs
discours
. De les développer chacune en particulier sans le
bien dire, aptè dicendi ; ce qui, dans l’improvisation comme dans le
discours
préparé, doit être entendu de la méthode, de la c
rront citer avec agrément dans la conversation et avec succès dans le
discours
. » (L. II, c. 7.) Ajoutons à cela que la mémoire
t d’un usage plus général. Méthode pour apprendre facilement un long
discours
. La mémoire des choses sert de base à celle des
rt de base à celle des mots. Quand on veut apprendre par cœur un long
discours
, rien n’est plus propre à soulager la mémoire dan
ire dans ce travail que d’apprendre d’abord l’ordre et la division du
discours
, les différentes parties et les preuves de chaque
mémoire sont très-graves pour un orateur qui prononce publiquement un
discours
. Lorsqu’on vient à les éprover, il faut soigneuse
vez mieux que ce que vous aviez préparé. Il est bon même de fixer son
discours
dans la mémoire, sans pourtant se faire une loi i
es choses commune et ordinaires. C’est de là qu’il arrive que tant de
discours
plaisent au débit, qui, à la lecture, sont trouvé
us fortement, excitent mieux les passions que ne pourrait le faire le
discours
le plus éloquent. L’expression de nos sentimens p
e là vient, sans doute, cette prééminence accordée à l’action dans le
discours
; prééminence consacrée par le mot célèbre de Dé
celui d’Eschine après la lecteure qu’il fit aux habitans de Rhodes du
discours
de Démosthène pour la couronne. Comme tous les au
sez sentir combien il attribuait de force à l’action, puisque le même
discours
pouvait paraître différent quand ce n’était plus
es auditeurs éprouvent quelquefois une vive impression à entendre des
discours
qui en font peu à la lecture. L’action est au dis
à entendre des discours qui en font peu à la lecture. L’action est au
discours
ce que l’âme est au corps. Sans l’action, le disc
L’action est au discours ce que l’âme est au corps. Sans l’action, le
discours
est sans vie, les mots perdent leur valeur, et le
écessaire d’y donner tous nos soins ; car si l’action fait valoir des
discours
médiocres en eux-mêmes, quelle grâce et quelle fo
ncipal instrument de l’action. La voix qui, dans la prononciation du
discours
, produit les sons, articule les mots, exprime les
ela est parfaitement juste, puisque, indivisibles dans leur objet, le
discours
et la prononciation ne peuvent atteindre le même
on oratoire, le degré d’élévation de la voix dans la prononciation du
discours
. Elle a trois tons différens. La voix, chez tou
versation ordinaire. C’est aussi celui qui convient le mieux dans les
discours
prononcés en public : Mediis utendum sonis. (Qui
yen de changer de ton sans effort, sans disparate, selon le besoin du
discours
, qui veut ces changemens pour l’expression de cer
ui et de dégoût, elle tue l’attention en détruisant tout l’intérêt du
discours
. L’art de varier les inflexions de la voix est le
tient et fait ressortir les mouvemens, les figures et les couleurs du
discours
. Nous en donnerons des exemples quand nous parler
a peine que nous avons à trouver ce que nous voulons dire, et rend le
discours
insipide et fatigant. « Je veux, dit Quintilien,
soutenu, Le soutenu est celui qu’on doit prendre pour la lecture des
discours
graves. Il faut que la voix soit toujours pleine,
tilien, après avoir établi cette division, déclare qu’il n’est pas un
discours
de quelque étendue, dont le débit n’exige l’emplo
emplissent les trois dernières phrases.) Le ton de chaque partie du
discours
n’est pas le même. Selon Quintilien, les différe
ours n’est pas le même. Selon Quintilien, les différentes parties du
discours
, l’exorde, la narration, la preuve et la pérorais
é puisées. « Quand on vient à pousser un argument, dit Quintilien, le
discours
devenant alors plus subtil, plus pressant et plus
i convient aux diverses figures. Les figures que l’on répand dans le
discours
pour l’animer et l’embellir, ont chacune un carac
il doit reprendre dans tous les repos, et dans tous les instans où le
discours
ne comporte point de mouvement. Les parties du di
instans où le discours ne comporte point de mouvement. Les parties du
discours
qui en demandent le moins sont l’exorde et la nar
inité de choses ; et souvent il en dit plus que n’en pourrait dire le
discours
le plus éloquent. » Des yeux. « Mais le visag
ue le geste doit suivre de lui-même le mouvement de l’âme et celui du
discours
: Voci consentit et animo paret ; Que, dans la pr
gestes insignifians qui ne sont qu’un mouvement machinal, étranger au
discours
, non plus que de ces gestes alternatifs qui resse
aire valoir : et reprenant ensuite la lecture mieux raisonnée du même
discours
, il y fit entrevoir quelques lueurs de son talent
-ils rarement. Ils s’attachent plus particulièrement à l’éloquence du
discours
, et modèrent beaucoup leur geste. Ils parlent à d
ce et à l’art d’écrire. Nous avons traité des différens genres de
discours
, de leur composition et de leur débit. Avant de q
en sont bien liées, bien suivies ; surtout quand il est question d’un
discours
, dont souvent l’art se cache à dessein. Car un or
phrases, avec les figures, avec les tours, avec tous les ornemens du
discours
. Utilité de la lecture des poëtes. La lecture d
non comme son portrait. (Epist. 84.) Différence qu’il y a entre le
discours
prononcé et le discours écrit. Il est une import
(Epist. 84.) Différence qu’il y a entre le discours prononcé et le
discours
écrit. Il est une importante observation à faire
écrit. Il est une importante observation à faire : lorsque, dans un
discours
, on veut imiter un modèle, c’est qu’il faut mettr
er un modèle, c’est qu’il faut mettre une grande différence entre les
discours
faits pour être prononcés, et les discours faits
rande différence entre les discours faits pour être prononcés, et les
discours
faits pour être lus. C’est Aristote qui le remarq
ux manières tout-à-fait différentes de communiquer ses idées. Dans un
discours
fait pour être lu, il faut viser à la correction
titions, et n’employer que le langage le plus pur et le plus poli. Le
discours
prononcé admet un style plus libre, plus abondant
ois même obscur, si un imitateur trop servile le transportait dans un
discours
prononcé en public. Du plagiat. Nous ferons obs
tion ibid. Art. II. De la manière de développer les preuves dans le
discours
41 § Ier. De l’idée et du jugement 43 § II. Du
nstruction des phrases et des périodes 257 Appendice sur le tissu du
discours
278 Art. II. De l’ornement du style 281 § I. D
on, par la raison que nous ne considérons ici l’éloquence que dans le
discours
oratoire, et que celui qui prend la parole se pro
ors des sciences exactes. Définition de la rhétorique. Définition du
discours
oratoire. Trois moyens de persuader. Trois genres
oyens de persuader. Ils ne sont pas employés tous trois dans tous les
discours
. Ce que c’est que d’instruire. Ce que c’est que d
et de Condé.) Il peut embellir les faits. Marche propre à ce genre de
discours
. Diverses espèces de panégyriques. Panégyrique de
rmative et négative. Qualité des propositions. La proposition dans le
discours
oratoire s’appelle période. 1. Tour, circuit ; d
est concluant. L’argumentation toute pure n’est pas employée dans le
discours
oratoire. Pourquoi. Cependant on en retrouve la f
iscours oratoire. Pourquoi. Cependant on en retrouve la forme dans le
discours
oratoire. Exemples. Première Philippique. Plaidoy
manière oratoire. Nous nous contentons d’en indiquer quelques-uns :
Discours
où Posthumius prouve la nullité du traité de Caud
traité de Caudium. Injussu populi nego quidquam… (Tit Liv. l. IX.)
Discours
de Flaminius pour convaincre Nabis d’avoir violé
les traités. Quibus igitur amicitia violatur ?… (Ibid. l. XXXIV.)
Discours
de Valérius pour l’abrogation de la loi Oppia. V
mens de cette espèce remarquables par leur énergie ; l’un est dans le
discours
de Vénus à Jupiter, liv. X, et l’autre dans celui
ement, de ἐν, dans, et de θυμὸς, esprit. Usage de l’enthymème dans le
discours
oratoire. Enthymème renfermé dans une seule prop
dilemme. Exemples. 1. On trouve de semblables raisonnemens dans le
discours
de César en faveur des conjurés : Sed per Deos i
ortales ! quamobrem in sententiam, etc… (Sall. de Bel. Cat.) Dans le
discours
d’Aristène, préteur des Achéens, sur l’alliance d
en faire un tout. Première espèce d’induction. 1. Eschine, dans le
discours
où il veut prouver que Démosthène n’est pas digne
quoque, etc. (Ibid., l. XXIII.) Deuxième espèce d’induction. 1. Le
discours
de Canuléius renferme deux inductions. Par l’une,
e conduire, de μετὰ, avec, et de όδὸς, chemin. Ce qu’elle est dans le
discours
oratoire. Deux sortes de méthode. 1. Ȧνάλυσις, d
ilosophique et la définition oratoire. Effet de la définition dans le
discours
. De la division. Moyens de renforcer les preuves.
es uns et les autres. Ce que l’on entend par moyens de plaire dans le
discours
. Pour plaire, il faut connaître le cœur humain en
ristote ne peut être mise dans un plus beau jour que par l’exemple du
discours
de Burrhus à Néron, pour le détourner du projet d
projet d’empoisonner Britannicus. La sagesse et la vertu ont dicté ce
discours
. Une affection vive et tendre pour l’empereur y r
dignation contre les conjurés. (Ibid., c. 52.) Colère. 1. Voyez le
discours
de Canuleius contre les patriciens : Quantoperè v
XVI, c. 13.) Espérance, joie, tristesse. Envie. Pitié. 1. Voyez le
discours
où Adherbal adresse ses plaintes au sénat romain.
ntes au sénat romain. (Sall., de Bell. Jug., c. 14.) La péroraison du
discours
de Philotas. (Quint-Curt., l. VI, c. 29.) Les dis
péroraison du discours de Philotas. (Quint-Curt., l. VI, c. 29.) Les
discours
de Philippe et de Persée. (Tit-Liv., l. XL, c. 8
nition de la disposition. Son importance. Deux manières d’ordonner le
discours
. L’une a rapport aux diverses parties du discours
ières d’ordonner le discours. L’une a rapport aux diverses parties du
discours
. L’autre, aux idées principales. Ce qu’on entend
n bon plan. Qualités du plan. Moyen de mettre de l’unité. Combien ton
discours
doit avoir de parties. 1. Denique sit quod vis
diverses parties. (Boil., Art poét.) 2. Aristote enseigne que tout
discours
, à la rigueur, n’a que deux parties. Il appelle l
le même ordre. Elles ne se trouvent pas toujours réunies dans le même
discours
. But de l’exorde. Trois moyens de se rendre l’aud
ositions simples. Propositions composées. 1. C’est la proposition du
discours
de Démosthène sur les prévarications de l’ambassa
résumé partiel que Cicéron a fait au milieu de la confirmation de son
discours
pour Milon, n. 54. Importance de la variété. Comm
rincipaux argumens. Achever de toucher les cœurs. Péroraison dans les
discours
de la tribune. Dans les discours de la chaire. Da
ucher les cœurs. Péroraison dans les discours de la tribune. Dans les
discours
de la chaire. Dans le panégyrique. Dans les disco
ribune. Dans les discours de la chaire. Dans le panégyrique. Dans les
discours
du barreau. Précepte fondamental. Définition de l
oit-elle suivre l’exorde ? De la narration dans le panégyrique et les
discours
de la tribune. De la réfutation considérée dans l
oquence du barreau et de la tribune. Moyens de réfuter. 1. Voyez le
discours
où Amyntas dévoile la perfidie d’Olympias qui vou
aptieux et de mauvaise foi. Nécessité de lier les diverses parties du
discours
. Ce qu’on entend par transition. Exemple. Transit
transitions. Réflexions importantes de Quintilien, sur l’économie du
discours
. Ce que c’est que l’elocution. Différente signifi
e et de Buffon. La pensée n’en est pas moins la partie essentielle du
discours
. Les anciens réduisaient à trois les genres du st
cisme une faute de construction. Elle est plus indispensable dans les
discours
écrits que dans les discours parlés. Moyens d’écr
on. Elle est plus indispensable dans les discours écrits que dans les
discours
parlés. Moyens d’écrire purement. Ce que c’est qu
îtres de l’art à ce sujet. Pourquoi la douceur est nécessaire dans le
discours
parlé. Dans le discours écrit. Rapport qu’il y a
t. Pourquoi la douceur est nécessaire dans le discours parlé. Dans le
discours
écrit. Rapport qu’il y a entre le son des mots, l
re à l’éloquence du barreau. Ton qui convient aux divers endroits des
discours
. Soit qu’on ait : une passion, à exprimer (1).
ales. Des intervalles entre les pauses. Des cadences finales. Dans le
discours
, les idées doivent être liées, et les phrases con
ornement du style est un moyen de plaire. Nécessité de plaire dans le
discours
. (1). Le P. André, jésuite, a très-bien développ
te, a très-bien développé cette vérité dans son Essai sur le Beau, 3e
discours
. La véritable beauté a deux sources différentes.
mples Caractère distinctif des figures de pensées. Leur effet dans le
discours
. Division des figures de pensées. Amplification.
Amplification. Manières d’amplifier. Effet de l’amplification dans le
discours
. Ce qu’il faut éviter en amplifiant. Énumération.
Exemples. Sources des comparaisons. Manière de les introduire dans le
discours
. Règles de ces figures. Répétition Exemples. Anti
Exemple. Moyen de les rendre plus vives. Art de les employer dans le
discours
. Exemple. Traits. Ils appartiennent aux genres él
s mots. Mémoire des choses. Méthode pour apprendre facilement un long
discours
. Nécessité de remédier sur-le-champ dans le debit
ensemble dans le débit oratoire. Exemples. Le ton de chaque partie du
discours
n’est pas le même. Ton propre à l’exorde, A la na
. Choix des modeles. Imitation servile. Différence qu’il y a entre le
discours
prononcé et le discours écrit. Du plagiat.
tation servile. Différence qu’il y a entre le discours prononcé et le
discours
écrit. Du plagiat.
et relise dans Virgile les Épisodes des Géorgiques et les principaux
discours
de son Énéide. Qu’il s’attache à Racine et qu’il
nnicus, Iphigénie, Athalie. Qu’il étudie la Milonienne de Cicéron, le
discours
pour la couronne de Démosthène, les oraisons funè
il porte une attention particulière aux narrations et aux principaux
discours
: ceux de Burrhus, de Narcisse, d’Ulysse, d’Achil
applicable à toute œuvre littéraire, narration, portrait, parallèle,
discours
, tragédie, comédie, etc., l’élève peut faire oral
te espèce de composition littéraire. Soit, par exemple, à analyser le
discours
de l’évêque Flavien à Théodose, le professeur pou
u Bas-Empire.) Modèle d’analyse. Premier exercice. Examen du
discours
dans ses parties constitutives. Divisions pr
cacher sa honte et son affliction. Deuxième exercice. Examen du
discours
, sous le rapport de la disposition de ses parties
i-même, est fort habilement placé à la suite de la première partie du
discours
. Toutefois ce pardon généreux, qui fera faillir s
même dans lequel ils sont disposés. Troisième exercice. Examen du
discours
sous le rapport de la liaison de ses parties cons
te entre le cinquième et le dernier. Quatrième exercice. Examen du
discours
sous le rapport des pensées et des sentiments.
même temps une âme noble et pure, animée d’une piété sincère. Dans ce
discours
l’art n’emprunte rien au mensonge, point de ces a
base que le mensonge et l’adresse ? Cinquième exercice. Examen du
discours
sous le rapport du style. Premier moyen. —
mmes sur la terre et qu’il y en aura jamais. » Toute cette partie du
discours
est figurée : l’auteur compare les sentiments de
elles n’en disent. Cette exclamation pourrait se traduire par un long
discours
; mais la pensée ainsi délayée perdrait toute son
on littéraire, depuis la rédaction de la plus petite lettre, jusqu’au
discours
le plus important, est le moyen le plus simple et
c’est l’auteur qu’il a lu, analysé et tenté de reproduire. Comme les
discours
, les harangues sont ce qu’il y a de plus difficil
— Origine de l’art. — Premiers traités de Rhétorique. — Définition du
Discours
. — Divers Genres, etc. — Division. [Introduct
quoi ils devaient leurs succès ; et ces observations ont produit des
discours
plus éloquents encore. C’est ainsi que de nouveau
aussi abondantes que pures. La rhétorique a pour objet les règles du
discours
. Discours, en général, est une suite de raisonnem
ndantes que pures. La rhétorique a pour objet les règles du discours.
Discours
, en général, est une suite de raisonnements propr
i est énoncé dans la proposition. Sous ce point de vue, les règles du
discours
appartiennent à la logique proprement dite, et av
gique proprement dite, et avant tout l’orateur doit être logicien. Le
discours
oratoire, l’oraison, oratio, à la force des preuv
, à Rome, sur cet art, Cicéron et Quintilien ? — Qu’entendez-vous par
Discours
? — Quels sont les principaux genres de matières
rale. Les préceptes de rhétorique ont pour objet la composition du
discours
; il faut les connaître, soit qu’on veuille compo
’agisse seulement de juger les compositions des autres. Les règles du
discours
en général étant connues, servent à juger — ou à
servent à juger — ou à diriger toutes sortes de compositions. Dans un
discours
, il y a les choses, l’ordre dans lequel on les pr
dans l’ordre convenable, les exprimer en style convenable j et si le
discours
est prononcé, prononcer d’une manière convenable,
rouver y choisir les choses qui doivent entrer dans la composition du
discours
. Autant de choses sont nécessaires que l’orateur
ent employer, et qui se trouvent presque toujours réunis dans un même
discours
. Preuves. On appelle preuves ou arguments, l
ons propres à établir la vérité ou la proposition qui est le sujet du
discours
. On distingue deux sortes de preuves ; les unes i
y a pas d’autres moyens que de s’y préparer par l’analyse de quelques
discours
choisis pour modèles. Il y a deux sortes d’analys
que, la seconde oratoire. On fait l’analyse logique en dépouillant le
discours
de tous les ornements et des mouvements accessoir
e l’art de l’orateur. Ici le travail qu’on fait en analysant quelques
discours
présente mieux les préceptes mis en pratique que
s mœurs réelles ; il faut encore qu’il en mette l’expression dans son
discours
; ce sont là les mœurs oratoires : préventions fa
ances sont nécessaires dans la vie, elles le sont encore plus dans le
discours
. Ce sont des nuances délicates de respect, d’esti
ions oratoires. L’effet de ces précautions est sensible dans tous les
discours
où elles ont été bien observées ; il faut surtout
onsidérerons par rapport aux effets qu’elles peuvent produire dans le
discours
. On a demandé s’il est permis à l’orateur d’emplo
tc. Disposition. Disposition oratoire. — Dans quelle partie du
discours
les mœurs et les bienséances ont une expression p
enséances ont une expression plus marquée. — Ce qui forme le corps du
discours
. — Pour quel moment sont réservées les passions.
ur quel moment sont réservées les passions. — Parties essentielles du
discours
. — Exorde ; ses différentes espèces. — Narration.
arrangement des différentes parties trouvées par l’invention. Dans le
discours
, comme en tout, c’est une heureuse disposition qu
vention. Les mœurs et les bienséances, quoique répandues dans tout le
discours
, devront avoir une expression plus marquée dès le
s ou arguments, qui font la partie essentielle, formeront le corps du
discours
. Enfin, les passions, s’il est utile ou nécessair
déterminer l’auditeur. Ainsi voilà trois parties essentielles dans le
discours
; on les a nommées exorde, confirmation, pérorais
de la confirmation. Quelques rhéteurs même regardent comme partie du
discours
la proposition, que d’autres rattachent à l’exord
exordes ? Quelles sont ses qualités ? Comment se lie-t-il au reste du
discours
? L’exorde est cette partie importante dans laque
ur à recevoir favorablement ce qu’il a à lui exposer dans le reste du
discours
. Il y réussira, s’il le rend bienveillant, attent
jet, et de celle des juges, et surtout du côté de Pompée. L’exorde du
discours
pro Archiâ est, d’un côté, simple, parce que la c
re ingénieux, modeste, propre au sujet, proportionné à la longueur du
discours
. L’exorde sera ingénieux, s’il est travaillé avec
aturellement à la proposition. L’exorde sera proportionné au reste du
discours
, s’il a précisément l’étendue nécessaire pour dis
n au lieu de la faire naître. Enfin l’exorde doit se lier au reste du
discours
par le moyen de la proposition, et la proposition
e, si l’orateur sait la semer d’ornements légers dont cette partie du
discours
ne doit pas être dépourvue. On lui permet quelque
bonne narration. Confirmation. La confirmation est la partie du
discours
où l’orateur prouve la proposition qu’il a établi
te, comme cela est prouvé par son intérêt, par son caractère, par ses
discours
, et surtout par les moyens qu’il avait préparés p
r la faire valoir. Quant au style de la confirmation, chaque genre de
discours
en a un qui lui est propre, chaque discours, en o
irmation, chaque genre de discours en a un qui lui est propre, chaque
discours
, en outre, en a un qui convient à son sujet, enfi
marquer ces caractères. La réfutation n’a pas de place fixe dans, le
discours
. On la trouve tantôt avant, tantôt après la preuv
la manière convenable au succès de la cause. C’est encore lorsque le
discours
de celui qui a parlé précédemment, comme dans le
est la matière de la péroraison doit être recueilli dans le reste du
discours
. La péroraison est donc cette partie intéressante
n. La péroraison doit être en choses ou en récapitulation, lorsque le
discours
a été en preuves assez détaillées pour que l’orat
une vive et forte impression. Mais ce n’est pas seulement à la fin du
discours
qu’il est nécessaire de faire des récapitulations
dans la Milonienne. La péroraison est en mouvements, quand le but du
discours
a été de déterminer la volonté plutôt que de conv
ar mouvements, il faut qu’il y en ait eu de répandus dans le reste du
discours
; alors l’art de l’orateur, dans la péroraison, e
s. Qu’est-ce que la disposition oratoire ? — Dans quelle partie du
discours
les mœurs et les bienséances doivent-elles avoir
indiquée la place des différents matériaux ? — Où se placent, dans le
discours
, les preuves, les arguments ? — Quelles sont les
s preuves, les arguments ? — Quelles sont les parties essentielles du
discours
? — Quelles sont celles moins importantes ? — Qu’
qualités ? — Ses diverses espèces ? — Comment se lie-t-il au reste du
discours
? — Qu’est-ce que l’exorde simple ? — Celui par i
férents. Chaque genre a des sujets extrêmement variés, et dans chaque
discours
il y a plusieurs parties dont chacune a ses table
tableaux et ses pensées. L’élocution, qui n’est que la convenance du
discours
avec le sujet, de l’expression avec la pensée, do
sée, naturelle. C’est ce qu’on appelle style simple. Mais il y -a des
discours
et des circonstances où l’orateur doit s’attacher
erminées par la différence des pensées, et cela doit être, puisque le
discours
n’en est que l’expression ; c’est ce qu’on nomme
oiqu’ils ne se trouvent pas tous chez le même orateur ou dans le même
discours
. En effet, dit Cicéron, quelques orateurs, entraî
uprême. C’est ainsi qu’il instruit les princes, non-seulement par des
discours
et par des paroles, mais encore par des exemples,
emples suivants peuvent être cités comme modèles du pathétique doux :
Discours
de Pacuvius à son fils qui veut assassiner Anniba
’a pas besoin d’être ému. « Peu s’en faut que je n’interrompe ici mon
discours
. Je me trouble, Messieurs, Turenne meurt : tout s
pur, un style bien rompu sur toutes sortes de matières pour donner au
discours
tous les tons, toutes les couleurs, toutes ces nu
equel il a d’ailleurs plus ou moins de ressemblance. De même, dans le
discours
, certaine disposition de mots ou, de pensées donn
s pensées que nous appelons figures. La nécessité des figures dans le
discours
est fondée sur la différence des pensées dont il
abondante de beautés. L’art dans cette partie consiste à partager le
discours
en un certain nombre de tableaux, qui d’un côté d
es figures de mots ou de pensées, en suivant la marche progressive du
discours
. Tropes. Le mot trope vient du grec. Il y a
Tous ces tropes sont si communs qu’à peine les remarque-t-on dans le
discours
. Figures de Mots. Il y a des figures gramma
ngeons ici dans l’ordre relatif à l’effet qu’elles produisent dans le
discours
, selon qu’on se propose de convaincre ou d’émouvo
minuent la force. Les exemples en sont extrêmement fréquents dans les
discours
et les harangues. Dans Athalie, Joad rassure, par
l’exorde de l’oraison funèbre de la reine d’Angleterre. Dans ce même
discours
elle a un tour heureux et hardi : « Combien de f
Apostrophe. Il y a apostrophe lorsque l’orateur, détournant le
discours
de ceux auxquels il parle, l’adresse à d’autres m
res doivent soutenir et augmenter. On en trouve deux exemples dans le
discours
de Cicéron pro Ligario ; le premier à la fin de l
s efforts d’une voix qui vous fut connue. Vous mettrez fin à tous ces
discours
. Au lieu de pleurer la mort des autres, grand pri
onnifiée adresse à Catilina les plus sanglants reproches. L’auteur du
Discours
sur les avantages des lettres et des arts prête à
on de la Milonienne est pleine des plus tendres obsécrations. Tout le
discours
de Pacuvius à Pérolla est une déprécation touchan
rte d’ornements est incontestable ; le charme qu’ils répandent sur le
discours
est tel, que l’orateur qui sait bien les employer
u style avec le sujet dans toute l’étendue d’un tableau, ou même d’un
discours
. Nous considérerons seulement ici cette espèce d’
e elles pour former un sens complet, un ensemble, un tableau. Dans le
discours
, les idées étant liées par des rapports, il était
tiver l’oreille par des chutes qui la flattent, et de répandre sur le
discours
une variété qui pique et qui soutienne l’attentio
mouvement, comme chute et comme liaison. Mouvement. L’effet du
discours
doit être de porter dans l’esprit la lumière et l
ssions, tantôt plus lents, tantôt plus rapides vers le but où tend le
discours
. Le mouvement avec ces variations et ces degrés e
mplit les intervalles, qu’il adoucit les passages, parce qu’il ôte au
discours
cette sécheresse, cette roideur qui fatiguent et
de pathétique doux ? Qu’appelle-t-on figures au propre ? — Et dans le
discours
? — Comment les figures se divisent-elles ? — Qua
st un lieu réservé aux mânes… »]. 18. Voir page 44 [= § Style élevé,
discours
de Pacuvius à son fils qui veut assassiner Anniba
suspendre la marche des événements, pour nous faire entendre un long
discours
travaillé avec art, et qui, par cela même, est so
ts dans le grand drame de l’histoire, n’ayant pas tenu précisément le
discours
que leur prête l’historien, c’est se jouer mal à
itement en erreur. Comme nous ne considérons pour le moment ces beaux
discours
que sous le rapport de l’art oratoire, nous pourr
e leur prête l’historien, il est clair cependant qu’il a adapté leurs
discours
à leur caractère connu, et que, s’il a quelquefoi
des monuments précieux, sous ce seul et unique point de vue ; car les
discours
ne contribuent pas moins que les actions à faire
nt précisément en évidence que le personnage qui agit, tandis que ces
discours
adressés à tout un peuple, dans une circonstance
e à la sagesse des conseils que lui donnait un de ses sujets, dans le
discours
suivant, où il s’efforce de le détourner du proje
ant, où il s’efforce de le détourner du projet d’attaquer les Perses.
Discours
de Sandanis à Crésus. « Prince, tu vas attaquer
ensuite ces mêmes Perses : il suffira, pour cela, de rapprocher de ce
discours
celui de Charidème à Darius, où il fait préciséme
s conséquences funestes, mais inévitables, du luxe et de la mollesse.
Discours
de Charidème à Darius. 68« Verum et tu forsitan
sunt : argentum istud atque aurum ad conducendum militem mitte ». Ce
discours
eut le sort de toutes les vérités désagréables ;
jamais impunément qu’ils ont tort. Quant au mérite oratoire des deux
discours
, il est facile d’en montrer et d’en saisir la dif
son dessein, la reine Thomyris lui envoie un ambassadeur qui lui dit.
Discours
de l’ambassadeur de Thomyris à Cyrus. « Roi des
uvage le sentiment de sa force ; et l’énergique concision de ce petit
discours
, où chaque mot est une pensée, et une grande pens
es s’avance, et le plus ancien de la troupe lui parle en ces termes :
Discours
des Scythes à Alexandre. 69« Si Dii habitum cor
la circonstance où Périclès se présente devant eux et leur adresse ce
discours
. Discours de Périclès aux Athéniens. « Athéniens
tance où Périclès se présente devant eux et leur adresse ce discours.
Discours
de Périclès aux Athéniens. « Athéniens, je m’att
e nous avons déterminée ensemble ». C’était là le point important du
discours
. Comme le grand reproche des Athéniens à Périclès
e les faire sentir aux Athéniens dans une longue harangue. C’est à ce
discours
que répond Alcibiade, avec le ton tranchant qui l
ctions faites, prévient celles que l’on pourrait faire, et termine le
discours
de la manière suivante : « Ainsi, Athéniens, per
habileté, et les convaincra que c’est par des effets, et non par des
discours
, que l’on repousse l’attaque de l’ennemi. En géné
e des autres ait songé seulement à mesurer la carrière. Animés par ce
discours
d’Alcibiade, et attendris surtout par les supplic
le et raisonnée, il n’y a qu’un moment. Que l’on en juge par ce petit
discours
adressé à ses soldats, lorsque, postés avantageus
, ils étaient près d’en venir aux mains avec les troupes siciliennes.
Discours
de Nicias à ses troupes. « Qu’est-il besoin, gue
rs de Nicias à ses troupes. « Qu’est-il besoin, guerriers, d’un long
discours
pour animer des hommes déjà disposés à se conduir
nduire bravement ? Ce sont les forces réelles d’une armée, et non les
discours
du chef qui la commande, qui sont vraiment capabl
mblance est blessée dans la partie oratoire de leurs ouvrages, et les
discours
qu’ils mettent dans la bouche de leurs personnage
x conjurés le langage que lui prête Salluste, quant à l’objet même du
discours
et au fond des choses ? Mais qui ne voit que tout
é précisément de celui de Catilina ? Il n’en résulte pas moins que ce
discours
, plein de force et de vérité, est un des plus bea
lus scrupuleusement fidèle. Mais il est temps de l’entendre lui-même.
Discours
de Catilina aux conjurés. 74« Ni virtus fidesqu
l’historien et le poète les ont si heureusement saisies, que ces deux
discours
sont, chacun à sa place, un modèle parfait de l’é
te ; mais il est justifié à chaque page. Voyez, entre autres, le beau
discours
de Pacuvius à son fils Pérolla, qui avait formé l
uelle explosion de sentiments vraiment paternels, dans le début de ce
discours
; comme tout y annonce une âme révoltée de l’horr
cessairement aussi un désordre dans les mots, qui ajoute à l’effet du
discours
, mais que l’on ne peut qu’indiquer dans la traduc
et du discours, mais que l’on ne peut qu’indiquer dans la traduction.
Discours
de Pacuvius à Pérolla. 76« Per ego te, fili, qu
inci. Valeant preces apud te meæ, sicut pro te hodie valuerunt ». Ce
discours
était trop beau, pour échapper à l’admiration de
de trouver, dans sa longue gazette en vers, un morceau comparable au
discours
dont il est question ici. On voit que, soutenu pa
temps à la hauteur où nous venons de l’admirer ; et la fin de ce même
discours
, si nerveuse et si énergique dans Tite-Live, est
orte, et sa pensée grande comme son âme. Ses harangues sont moins des
discours
travaillés avec prétention, que l’expression vrai
anicus, par exemple, un Thraséas, un Agricola ; on reconnaît, à leurs
discours
, l’écrivain dont l’âme n’a eu qu’à traduire ses p
un langage digne d’eux. Nous allons le prouver par quelques exemples.
Discours
de Germanicus aux légions révoltées. Dans une éme
ncore ému de douleur et d’indignation, ce grand homme leur adresse le
discours
suivant : 77« Non mihi uxor aut filius patre et
: id stabile ad pœnitentiam, id fidei vinculum erit ». L’effet de ce
discours
ne fut point douteux. Les soldats tombent aux pie
et lapsis, et duceret in hostem . (Ibid. c. 44). On sent qu’un pareil
discours
n’a pu sortir que d’une âme capable de s’élever à
cite, puisque le génie n’est autre chose que la sensibilité, c’est le
discours
du prince mourant aux amis qui l’environnent. Dis
lité, c’est le discours du prince mourant aux amis qui l’environnent.
Discours
de Germanicus mourant à ses amis. 78« Si fato c
lan et l’exécution devaient offrir des différences marquées, c’est le
discours
que prête Xénophon à Cyrus mourant. Ces derniers
agistrats des Perses ; et les voyant tous rassemblés, il leur tint ce
discours
: « Mes enfants, et vous tous, mes amis, qui ête
u nombre des heureux ; et faites voir, par vos actions, comme par vos
discours
, que vous croyez que je le suis en effet. Dès mon
e plus grand cas, et comme écrivain et comme philosophe, a traduit du
discours
de Cyrus tout ce magnifique passage sur l’immorta
succès de l’entreprise, doivent vous parler plus éloquemment que mes
discours
. Chef ou soldat, je suis à vous : disposez de mon
torique. Narration, Description, Tableau, Portrait, Parallèle, Éloge,
Discours
, Allégorie, Lettre, Rapport, Dialogue, Dissertati
bon sens. Avec l’art seul on peut être disert, c’est-à-dire faire un
discours
dont le style soit pur, facile, élégant. Ex. Fléc
; — Observations nombreuses dans ses ouvrages. Buffon 1707 — 1788
Discours
sur le style. Le Batteux 1713 — 1780 Principes
est l’honnête ; son objet de louer ou de blâmer. Ex. Panégyrique, —
Discours
académiques, — Oraison funèbre, — Discours satiri
lâmer. Ex. Panégyrique, — Discours académiques, — Oraison funèbre, —
Discours
satiriques. 2° délibératif Le but du genre
tion ; il n’y a de différence que dans les détails (Voir dans Buffon,
Discours
sur le style, le passage où il fait la revue des
ù il fait la revue des règles oratoires communes à tous les genres de
discours
ou d’écrits : ordre d’invention où l’écrivain dét
C’est l’argument favori de l’orateur et du poète. Dans la vivacité du
discours
, on sous-entend soit la majeure, soit la mineure.
me dont le rapprochement aide souvent à reconnaître le coupable. Ex.
Discours
d’Hippolyte qui se défend devant Thésée : Examin
idérant son principe ou ses conséquences. Ex. Lire dans Corneille le
discours
du vieil Horace défendant son fils (Horace, acte
itus ». Cette qualité se produit dans l’ensemble d’un caractère. Ex.
Discours
de Burrhus à Agrippine : Vous m’avez de César co
Sincérité, Conviction, 2° Mœurs oratoires, Qualités peintes dans le
discours
. bienséances. L’amour et la haine. R ègles
riaux fournis par l’invention, et à en régler l’usage. Elle divise le
discours
d’après un plan méthodique et raisonné, conforme
, aux règles de l’expérience et aux nécessites du sujet. Parties du
discours
Les rhéteurs anciens distinguaient sept partie
u discours Les rhéteurs anciens distinguaient sept parties dans un
discours
: 1° l’exorde ; 2° la proposition ; 3° la divisio
ration ; 5° la confirmation ; 6° la réfutation ; 7° la péroraison. Un
discours
ainsi composé est un type complet et régulier. Ce
de (en latin exordium, du verbe exordiri, commencer) est la partie du
discours
par laquelle l’orateur entre en matière et cherch
ourte et précise ; elle ne se détache de l’exorde que dans les grands
discours
; cependant Bossuet les réunit souvent. Ex. Sept
ialogue sur l’Éloquence. Ex. de division nette et régulière dans les
discours
de Cicéron (Pro Archia, Pro Murena, Pro lege Mani
et exposés dans la narration. C’est la partie la plus essentielle du
discours
, elle en est le corps et la substance. L’orateur
s et ne pas insister sur celles qui sont faibles ou secondaires. Ex.
Discours
de Joad dans Athalie. Pour raffermir la confiance
t ou à la fia de la confirmation, et les plus faibles au milieu. Ex.
Discours
de Clytemnestre à Agamemnon pour lui démontrer l’
e iii.) 7° Péroraison La péroraison est la dernière partie du
discours
. Après avoir prouvé, il faut conclure et entraîne
qui ouvrez aux hommes les portes du ciel, etc. » Voir aussi celle du
discours
de Burrhus à Néron dans Britannicus de Racine :
eur et la décadence des Romains sont contenues dans quelques pages du
Discours
sur l’histoire universelle (IIIe partie, chap. vi
uerre, toujours prêt à donner la paix à ses ennemis et à l’empire. » (
Discours
sur l’Histoire universelle, Ire partie, xe époqu
u’à suivre méthodiquement la déduction de ses idées, par exemple, les
discours
et écrits qui traitent d’affaires, de points d’hi
purement agréables. Le style sublime est celui qu’on emploie dans les
discours
ou écrits qui demandent de la grandeur et de l’él
ils ne sont pas exclusifs et qu’on peut prendre tous les tons dans un
discours
. Cette division est, en effet, arbitraire ; la pr
Boileau dans le précepte suivant : Sans cesse en écrivant variez vos
discours
; Un style trop égal et toujours uniforme En vain
uelle ils étaient nécessaires ; 3° Les épithètes, qui embellissent le
discours
pourvu qu’elles ne soient pas trop multipliées, m
efois des tours de phrase servant à relier les différentes parties du
discours
; 7° Les figures, que le rhéteur Longin regardait
Longin regardait comme une des sources principales de la sublimité du
discours
et l’un des plus beaux ornements de tous les genr
e L’apostrophe (ἀποστροφή, de ἁπό-στρέφω) détourne brusquement le
discours
de sa marche naturelle pour s’adresser à une pers
nutiles pour le sens. C’est souvent une faute, puisqu’il surcharge le
discours
. On s’en sert quelquefois avec intention pour don
urant, VIII, 1.) Quintilien appelait les métaphores les yeux même du
discours
; mais il demandait que ces yeux ne fussent point
oire est l’ensemble des moyens extérieurs qui concourent à l’effet du
discours
. L’action se compose de la voix, du geste, de la
, de disposer, d’exprimer les faits et les idées essentielles de tout
discours
, une voix sonore et vibrante, une physionomie viv
e. La voix est l’expression des idées et des sentiments (fond de tout
discours
) au moyen de sons articulés. La prononciation doi
rfectionner. Il faut surtout qu’ils soient en harmonie avec le ton du
discours
) tout geste exagéré ou recherché ne peut que choq
la physionomie doit être appropriée aux pensées et aux sentiments du
discours
: Trist
seulement la faculté de retenir et de citer exactement le texte d’un
discours
écrit d’avance, mais le don de conserver l’ordre
s l’improvisation, lorsqu’on en a simplement préparé le canevas. Tout
discours
écrit et récité est plus ou moins froid ; ce n’es
° Description, 3° Tableau, 4° Portrait, 5° Parallèle, 6° Éloge, 7°
Discours
, 8° Allégorie, 9° Lettre, 10° Rapport, 11° Dialog
e. Il ne s’agit point ici de la narration comme partie essentielle du
discours
. Nous avons déjà dit dans la Rhétorique (p. 18 [D
rité, il n’est pas forcé de la dire tout entière. Ex. en général, les
discours
académiques ; en particulier l’éloge de Dupin par
servation de La Bruyère : amas d’épithètes, mauvaises louanges. 7°
Discours
Le discours est une composition dans laquelle
Bruyère : amas d’épithètes, mauvaises louanges. 7° Discours Le
discours
est une composition dans laquelle un orateur parl
n sénat, un corps législatif dont il veut éclairer les délibérations (
discours
politique). Tantôt c’est une armée à laquelle il
une proclamation, une harangue militaire, ou un bulletin de victoire (
discours
militaire), tantôt c’est un tribunal déjugés, un
déjugés, un jury qu’il cherche à émouvoir sur le sort d’un criminel (
discours
judiciaire). C’est aussi une Académie, un concile
chaire dans lesquels il développe une idée littéraire ou religieuse (
discours
académique, — discours religieux). Dans nos habit
l développe une idée littéraire ou religieuse (discours académique, —
discours
religieux). Dans nos habitudes modernes, le disco
rs académique, — discours religieux). Dans nos habitudes modernes, le
discours
repose entièrement sur l’étude de l’histoire. Il
omme exercice, les modèles suivant : 1° dans le genre délibératif, le
discours
contre la banqueroute prononcé par Mirabeau à l’A
défense de Fouquet par Pellisson ; 3° dans le genre démonstratif, le
discours
de Buffon à l’Académie française le jour de sa ré
Buffon à l’Académie française le jour de sa réception, 25 août 1750 (
Discours
sur le style), etc. 8° Allégorie Dans la Rh
tes ou séparées. Comme exercice de rhétorique, elle n’est guère qu’un
discours
déguisé. La lettre proprement dite n’est pas soum
a lettre proprement dite n’est pas soumise à la méthode rigoureuse du
discours
. On pourrait même dire, si toutefois une composit
, sous peine de monotonie, à un véritable dialogue une série de longs
discours
; 2° éviter des répétitions trop multipliées. (Vo
ie du christianisme) ; — 3° scientifique : Ex. les Alluvions (Cuvier,
Discours
sur les révolutions de la surface du globe); — 4°
re : Ex. de l’imitation littéraire au dix-septième siècle (Villemain,
Discours
d’ouverture du cours d’éloquence française, 1824)
ique, littéraire. Éloge. Analyse littéraire. simple, critique
Discours
. politique, militaire, judiciaire, académique, r
t le dialogue. Ce n’est que par exception qu’on admet le monologue ou
discours
dans lequel un seul personnage expose, soit ses r
viron trois siècles, quand les logographes (λογογράφοι, rédacteurs de
discours
, historiens) Hécatée de Milet, Phérécyde de Léros
loquence politique appartient au genre délibératif. Elle comprend les
discours
de politique générale, les discours d’affaires pa
re délibératif. Elle comprend les discours de politique générale, les
discours
d’affaires particulières ou locales, la discussio
d’affaires particulières ou locales, la discussion des lois, etc. Ex.
Discours
de Mirabeau sur le droit de paix et de guerre ; —
u exciter le courage, de ses soldats. Chez les anciens, ces sortes de
discours
étaient fort en usage. Dans les républiques d’Ath
ls quittaient la tribune pour les camps, ils continuaient à faire des
discours
comme dans les assemblées populaires, et retrouva
je meurs, vengez-moi. » On pourrait peut-être retrouver le type des
discours
que faisaient les anciens dans les proclamations
ribunal, car une plaidoirie ne s’adresse pas à tout un pays, comme un
discours
politique. L’éloquence judiciaire comprend les ré
doyers, les mémoires et rapports sur les procès, les mercuriales, les
discours
de rentrée des cours et tribunaux. C’est encore d
rsoris, avocat des Jésuites, les privilèges de l’Université. Mais les
discours
du barreau à cette époque, surchargés de citation
dans sa vie, la gravité, la chaleur, l’onction et la clarté dans ses
discours
. Son style doit être exempt de déclamation ; il n
lix, le P. Hyacinthe, le P. Monsabré, etc. Les différentes espèces de
discours
sacré sont : 1° le sermon, 2° le prône, 3° l’homé
4° le panégyrique, 5° l’oraison funèbre. Sermon Le sermon est un
discours
dans lequel l’Orateur évangélique expose les dogm
la religion. Outre les qualités générales qui conviennent à tous les
discours
sacrés, l’unité et la méthode semblent plus parti
yrique de saint Louis. Oraison funèbre L’oraison funèbre est un
discours
prononcé du haut de la chaire chrétienne pour hon
des choses humaines et l’espoir dans une autre vie. C’est le genre de
discours
sacré qui demande le plus de génie et d’élévation
es de l’Institut. L’éloquence académique ou savante comprend : 1° les
discours
de réception ; 2° les éloges historiques, 3° les
ciences, les arts, les lettres et tous les genres d’érudition, 6° les
discours
funèbres. Discours de réception Le discours
s lettres et tous les genres d’érudition, 6° les discours funèbres.
Discours
de réception Le discours de réception est celu
d’érudition, 6° les discours funèbres. Discours de réception Le
discours
de réception est celui que prononce un membre nou
s une société savante et auquel répond le directeur président. Ex. le
discours
de réception de La Bruyère, — celui de Fénelon, e
c. Pendant longtemps, à l’Académie française, le sujet de ce genre de
discours
a été invariablement l’éloge de l’académicien déc
n point de littérature, innovation bientôt suivie par Buffon dans son
Discours
sur le style. Aujourd’hui, sans abandonner sa for
écédé. Éloge L’éloge, pris dans son sens le plus étendu, est un
discours
à la louange de quelque personnage. Chez les anci
es consistent en oraisons funèbres, dont nous avons déjà parlé, et en
discours
académiques, dont l’usage remonte au dix-septième
éloges historiques de Thomas, etc. On peut ranger dans ce nombre les
discours
qui sont chaque année couronnés par l’Académie fr
Villemain, etc. Harangues Les harangues et compliments sont des
discours
de félicitation, de remerciements ou de condoléan
d’histoire, de chronologie, de critique, etc. Le style de ce genre de
discours
académique doit être simple, concis, nourri de fa
le Recueil de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, etc.
Discours
funèbres On peut rattacher à l’éloquence acadé
Discours funèbres On peut rattacher à l’éloquence académique les
discours
qu’on prononce de nos jours sur la tombe des memb
rangues chez les anciens historiens, cette habitude de reproduire des
discours
, non tels qu’ils avaient été prononcés, mais de l
es constitutions, des révolutions chez tous les peuples. Ex. Bossuet,
Discours
sur l’histoire universelle, — l’italien Vico, Pri
vers devenu proverbe : Le secret d’ennuyer est celui de tout dire. (
Discours
vi, vers 172.) Diverses sortes de descriptio
° Sacrée : Sermon, Panégyrique, Oraison funèbre, etc. 5° Académique :
Discours
de réception, Éloge historique, Rapport littérair
Rapport littéraire, Compliments, Mémoires sur les lettres, les arts,
Discours
funèbres Différentes espèces d’histoire : 1° n
lairé de leurs sages préceptes ; Buffon, qui s’élève si haut dans son
Discours
sur le Style ; Racine le fils, dont les Réflexion
Celui dont le style est facile, clair, pur, élégant, est disert : un
discours
est éloquent lorsqu’il y a du nerf, de la chaleur
sont le fruit des observations que des philosophes ont faites sur les
discours
des plus grands orateurs : de ces observations on
s remercîments ou compliments, les éloges, les oraisons funèbres, les
discours
académiques. L’orateur doit louer par les faits ;
auditeur. Trajan, tout grand qu’il est, ne devrait pas être la fin du
discours
de Pline : Trajan ne devrait être qu’un exemple p
ns civiles et politiques se traitaient devant le peuple assemblé, les
discours
du genre délibératif étaient communs ; la fortune
les orateurs habiles et véhéments ; tout dépendait de la parole. Les
discours
délibératifs sont plus rares dans les gouvernemen
ilà le délibératif et le démonstratif unis au judiciaire. On donne au
discours
le nom du genre qui y domine8. L’honnêteté, l’uti
cieux ; savoir enfin les traiter dans un style adapté au caractère du
discours
; et ce dernier devoir de l’orateur, qui était, a
lque talent… c’est à Licinius, etc. ; et c’est par là que commence le
discours
. L’enthymème ne se montre pas non plus d’ordinair
bonne forme, ou qui se servirait de la méthode des géomètres dans ses
discours
publics, sans y ajouter rien de vif et de figuré
la conclusion du second sert de majeure aux troisième, et qu’un long
discours
n’est souvent que la preuve graduelle de la propo
e goût ne souffrant pas cet arrangement si compassé, qui donnerait au
discours
une sorte de roideur, il est facile de le renvers
pares, cur tam negligentes ? » Cicéron emploie cet argument dans le
discours
contre Cécilius. Les villes de Sicile avaient eng
sprit. » Vous trouverez une autre définition presque pareille dans le
discours
du même orateur sur la décadence de l’éloquence.
que ces calculs à ralentir le feu de la composition, à embarrasser le
discours
d’une stérile abondance de preuves vagues et bana
it faire : ils servent à réduire sous certains chefs les parties d’un
discours
. Les disciples de l’éloquence, dit Marmontel, ne
rdissent et ne persuadent pas. À quoi servent, dit Fénelon, les beaux
discours
d’un homme, si ces discours, tout beaux qu’ils so
s. À quoi servent, dit Fénelon, les beaux discours d’un homme, si ces
discours
, tout beaux qu’ils sont, ne font aucun bien au pu
déclamateur ferait d’efforts pour m’éblouir par les prestiges de son
discours
, plus je me révolterais contre sa vanité. Les mœu
. iv. Ainsi, la première qualité que l’orateur doit exprimer dans son
discours
, c’est la probité. Les anciens (Quintil., XII, 1)
oit les écouter est déjà ému et comme persuadé par leur présence ; le
discours
qu’ils vont prononcer fera le reste28. La seconde
bien de ceux qui l’écoutent. Tous les hommes sont portés à croire les
discours
de leurs amis. Que l’orateur paraisse avoir à cœu
octrine ne peut être mise dans un plus beau jour que par l’exemple du
discours
de Burrhus à Néron, dans Racine, pour le faire re
modèle de l’expression des mœurs. La sagesse et la vertu ont dicté ce
discours
. L’affection vive et tendre pour le prince y règn
rcer l’imposture, détruit l’ouvrage de Burrhus. Cependant la trace du
discours
de Burrhus est si profonde dans le cœur de Néron,
sant que la cause même. C’est le secret de la vraie éloquence, que le
discours
retrace en quelque sorte le caractère de l’orateu
e leur caractère et de leur conduite. « Si l’orateur, dit-il dans son
discours
sur la Connaissance de l’homme, veut être toujour
passions, ou le pathétique. III. Des passions. Platon dit qu’un
discours
n’est éloquent qu’autant qu’il agit dans l’âme de
rs n’est éloquent qu’autant qu’il agit dans l’âme de l’auditeur. Tout
discours
qui vous laissera froid, qui ne fera qu’amuser vo
teur qui veut les inspirer. S’il devait feindre la douleur, et si son
discours
n’exprimait rien que de faux et d’emprunté, il lu
plus nécessaire de l’observer que dans les mouvements excités par le
discours
. Rien ne tarit si aisément que les larmes, dit Ci
i les grands mouvements ne peuvent régner que par intervalles dans un
discours
de quelque étendue, il n’est aucune partie du dis
valles dans un discours de quelque étendue, il n’est aucune partie du
discours
qui ne doive être animée par une heureuse chaleur
e la narration ni de la confirmation. Si, dans tout le corps de votre
discours
, vous aviez traité froidement votre sujet, il ser
; faites malgré les dieux ce que votre père crut indigne de lui. » Ce
discours
était propre à faire impression sur un jeune prin
de l’auditoire, lorsqu’au milieu du forum, animant par ses pleurs le
discours
le plus touchant, il prit le fils de Flaccus entr
x de la guerre ou de la paix ; il vous menace ; il tient, dit-on, des
discours
insolents. Et ne croyez pas qu’il se contente de
n puisse lire chez les nations anciennes et modernes ; et le reste du
discours
n’est pas indigne de cet endroit si saillant : de
ont je reconnais la faiblesse, on peut en juger par la lecture de mes
discours
, quoique la lecture ne puisse suppléer à cette ch
nner à nos compositions oratoires plus de force et d’éclat… Ainsi mes
discours
contre Verrès fourniront des exemples pour les pa
style sera naturel et facile52. Les rhéteurs comptent six parties du
discours
oratoire ; non qu’elles y entrent toutes, ni touj
e l’auditeur sont fatiguées, si sa patience est épuisée par les longs
discours
de l’adversaire, il vaudra mieux se dispenser de
vous ordonne alors de renoncer aux préceptes de l’art sur l’ordre du
discours
. » Nous allons maintenant examiner, dans leur ord
Disposition. I. De l’exorde. L’exorde est la première partie du
discours
, qui prépare l’auditeur à entendre la suite. L’ob
r de probité et de modestie. Ces qualités doivent régner dans tout le
discours
; mais c’est surtout en commençant que l’orateur
pargne le moins. Si l’exorde est mauvais, il entraîne souvent tout le
discours
dans sa disgrâce ; s’il est bon, il aveugle sur l
ut ce qu’on en devait attendre, et le peuple, détrompé par l’éloquent
discours
de son consul, rejeta lui-même la loi61. Aussi Pl
ne circonstance locale dont l’orateur sait profiter. Tel est celui du
discours
de saint Paul dans l’Aréopage66 : « Athéniens, il
affectés et tirés de trop loin ; car rien ne nuit plus à l’effet d’un
discours
qu’un début où l’on aperçoit la recherche et l’ét
etc.69 » Si l’accusateur de Catilina eût commencé tranquillement son
discours
, il aurait attiédi et peut-être éteint l’émotion
te par tel autre, il y a division. La division est donc le partage du
discours
en divers points qui seront successivement traité
aractères distinctifs de ce grand sermonnaire, qui donnait à tous ses
discours
une marche noble et majestueuse. Il doit être lu
amour, du côté de Jésus-Christ. Ces trois vérités partageront tout ce
discours
, et l’histoire des ignominies de l’homme-Dieu, et
er qu’elles soient toujours nécessaires. Il n’y a quelquefois dans un
discours
qu’un objet simple, et qu’un moyen qu’on ne peut
rendre ridicules ? III. De la narration. La narration, dans le
discours
, est l’exposition du fait assortie à l’utilité de
1º. La narration doit être claire. La clarté est un devoir de tout le
discours
; mais elle est particulièrement nécessaire dans
s générales de la narration oratoire. Dans le genre démonstratif, les
discours
ne sont souvent qu’un tissu de narrations accompa
annoncée dans la proposition. C’est la partie la plus essentielle du
discours
: toute l’adresse et toute la force de l’art orat
pour s’élever successivement jusqu’aux plus fortes, de manière que le
discours
aille toujours en croissant : semper augeatur et
ens qui contribuent le plus, de l’aveu de Longin86, à la sublimité du
discours
, il faut placer ce que les rhéteurs nomment l’Amp
’exercice peut apprendre, seul à imiter les maîtres. Exemple. Un
discours
de Tite-Live va nous rappeler tous ces préceptes.
e l’auteur, plus occupé à montrer son génie qu’à nous transmettre les
discours
réellement prononcés. Fénelon répondra : Chez les
ncroyables, tant elles sont loin de nos mœurs. On voit, dans de longs
discours
mêlés aux récits de Diodore de Sicile (XIII, 20-3
ue nous lui contestons, pour propre à la cause ce qui n’est que vains
discours
et lieux communs ; tous ces défauts seront aiséme
VI. De la péroraison. La péroraison, qui est la dernière partie du
discours
, a deux objets à remplir. Elle doit achever de co
r en peu de mots et par des tours variés toute la substance d’un long
discours
. « Vous pouvez alors, dit Cicéron (de Inventione,
eler en peu de mots ce qu’elle a de plus solide ; car vous résumez le
discours
, vous ne le recommencez pas. » L’autre partie, q
Milon toute la fierté de son caractère, il lui met dans la bouche les
discours
les plus tendres et les plus touchants : c’est ce
se de l’accusé : l’amitié, ce noble sentiment, répandait dans tout le
discours
une chaleur et une vivacité inimitables. Elle rep
ctère de Milon ? Cicéron va au-devant d’un tel reproche107 : « Et ces
discours
, juges, il ne les profère pas comme moi, les larm
at, et rendre l’expression parfaite. De même en éloquence, le fond du
discours
est dans les faits et les idées ; puis vient la d
autes sont une licence heureuse, quand elles servent à la vivacité du
discours
: un écrivain médiocre ne saura parler que frança
conjonctions, plutôt que de laisser quelque péril d’obscurité dans le
discours
. En effet, le premier de tous les devoirs d’un ho
fixant l’inconstance de ses vœux, ne craint plus de rivale. Dans un
discours
du même auteur à l’Académie française, vous lisez
profond. Ce que ta plume produit Est couvert de trop de voiles ; Ton
discours
est une nuit Veuve de lune et d’étoiles. Mon ami,
précis a le premier de tous les mérites, celui de rendre la marche du
discours
semblable à celle de l’esprit. » Le mérite de la
plicité" ; à placer à propos de la finesse, de la délicatesse dans un
discours
de véhémence et de force. Mais ces beautés ne s’e
Que les larmes de vos auditeurs soient vos louanges. Il faut que les
discours
d’un prêtre soient pleins de l’Écriture sainte :
t très bien, et il a surtout prouvé par son exemple, que dans un seul
discours
on prend quelquefois tous les tons, et que ces di
tion et de l’esprit, et qui a passé de l’école des sophistes dans les
discours
publics, paraît convenir essentiellement au genre
; je fis l’éloge du droit ; j’expliquai les mots équivoques. Dans mon
discours
pour la loi Manilia, j’avais à louer Pompée : j’a
les y trouver. Il n’est point, en effet, de beauté oratoire dont mes
discours
ne laissent apercevoir, je ne dis pas le modèle,
du style ; la concision semble appartenir surtout au style simple. Le
discours
précis ne s’écarte pas du sujet, s’interdit les i
s ; il n’est point de genre on cette attention ne soit nécessaire. Le
discours
concis explique et énonce en très peu de mots, et
c’est la réunion de la justesse et de l’agrément136. L’élégance d’un
discours
n’est pas l’éloquence, c’en est une partie ; ce n
grands écrivains, tant anciens que modernes, ont donné l’exemple. Un
discours
où tout frappe et tout brille lasse et fatigue bi
s’y fasse pas sentir, et que l’ostentation déplaît ; parce qu’un tel
discours
manque de cette variété qui fait le charme d’un o
sc. 1, récit de Tydée.) La plupart de ceux qui veulent faire de beaux
discours
, cherchent sans choix également partout la pompe
Il lisait un poème sans variété. Sans cesse, en écrivant, variez vos
discours
; Un style trop légal et toujours uniforme En vai
ongin152 regarde comme une des sources principales de la sublimité du
discours
, et qui sont un des plus beaux ornements de tous
assemblage de mots qui sont, comme dit J.-B. Rousseau le clinquant du
discours
. Et qui, par force et sans choix enrôlés, Hurlen
udrait admirer157. Des épithètes. Les épithètes embellissent le
discours
, pourvu qu’elles ne soient pas trop multipliées.
lleuse faiblesse, nous joindrons cette phrase de Massillon, dans son
discours
, pour le troisième dimanche du Petit Carême : « U
l’affaiblir en énervant le style158. Quintilien (VIII, 6) compare le
discours
trop chargé d’épithètes à une armée où il y aurai
de la grâce. Elles sont proprement l’expression du sentiment dans le
discours
, comme les attitudes dans la sculpture et la pein
e ne saurait exister sans ce langage auxiliaire de l’imagination : le
discours
doit frapper également l’esprit et les sens des h
définition. Aristote (Rhétor., II, 20) va jusqu’à permettre, dans les
discours
devant les grandes assemblées, les paraboles et l
ve pour avoir cherché un protecteur. Cet apologue se trouvait dans un
discours
de Stésichore aux Himériens, qui voulaient donner
mâts ou cent avirons. C’est ici surtout que l’usage est l’arbitre du
discours
. Si volet
qu’oratoires, mais qui ne laissent pas de faire un bel effet dans le
discours
. Ces figures sont l’ellipse, le pléonasme, l’hype
les ellipses les moins susceptibles d’analyse, quand elles rendent le
discours
plus rapide sans le rendre obscur. Je t’aimais i
) supprime, au contraire, les particules conjonctives, pour rendre le
discours
plus rapide. Hermione, dans Racine, laisse éclate
Je renonce à la Grèce, à Sparte, à son empire, À ma famille. Liez ce
discours
par des conjonctions qui enchaînent chaque membre
s qui naissent de la combinaison des mots servent aussi à embellir le
discours
. On peut les comparer à ces décorations qui ornen
tous les autres. Les figures de mots font un semblable effet dans le
discours
, et l’attention devient naturellement plus vive,
gures de pensées qu’on peut dire qu’elles sont comme les attitudes du
discours
, quasi gestus orationis . Nous avons vu que c’ét
de même, puisqu’ils les nommaient σχήματα, gestus, habitus, formæ. Le
discours
qui n’est point figuré (oratio recta), c’est la s
atio recta), c’est la statue droite, sans gestes, sans attitudes ; le
discours
que les figures animent (flexa, figurata), c’est
roche à Cicéron d’avoir compris parmi les figures plusieurs formes du
discours
qui, suivant lui, ne sont point des figures. C’es
el dans l’indignation, la douleur, la crainte, l’étonnement, anime le
discours
, tient l’auditeur en haleine, et le force à recev
avait été une noble franchise : « Oserais-je, dit l’orateur, dans un
discours
où la franchise et la candeur font le sujet de no
torique à Herennius 182, pour s’exercer dans l’art de rendre ainsi le
discours
dramatique, fait agir et parler le vainqueur et l
vaincre toi-même. — Ne cesseras-tu pas, ô femme chérie, de tenir des
discours
indignes de moi ? Ne songe plus à ton époux, song
s portez cette sentence ? Ne dira-t-on pas, etc. » et l’on suppose le
discours
. Dans le dialogisme que nous venons de transcrire
racieuse ou moins noble. On se sert de périphrases pour l’ornement du
discours
, surtout en poésie. Homère exprime ainsi le comme
tout sans choix et sans mesure ; car aussitôt elle languit et rend le
discours
lâche et diffus191. L’antithèse oppose les mots a
de nommer aussi cette figure antilogie, contradiction. Ainsi, dans le
discours
de Cicéron contre Cécilius, chap. 6, etiam si ta
ore continuée. L’effet de cette figure est de donner plus de grâce au
discours
ou plus de force et de clarté au raisonnement. La
l pas du cercle étroit qu’il lui avait plu de leur tracer. » (Racine,
Discours
à l’Académie.) On reconnaît ici le cercle de Popi
reine malheureuse. » On sent quelle force la suspension donne ici au
discours
, combien elle rend les auditeurs attentifs, et co
posiopèse, lorsque l’orateur, s’interposant lui-même au milieu de son
discours
, passe subitement à une autre idée. On se sert de
je suis allé me joindre à ceux qui s’étaient armés contre vous. » Ce
discours
a un air de liberté, mais au fond il a pour but d
cées à propos et bien exprimées, elles sont un grand ornement dans le
discours
; mais, lorsqu’elles sont trop fréquentes, elles
aillible scrutateur du cœur humain ; mais elle entre dans le tissu du
discours
, et fait corps avec lui. Nous terminerons ici l’é
ec ceux qui l’écoutent. Il rassemble toutes les autres perfections du
discours
; il est vif et serré, s’il le faut ; il peint à
presque toujours ridicule. Quintilien appelle les figures les yeux du
discours
; mais les yeux ne doivent pas être répandus par
unique. Pour réduire sa pensée à une juste mesure, il faut dire qu’un
discours
médiocre, soutenu de toutes les forces et de tout
toutes les grâces de l’action, fera plus d’effet que le plus éloquent
discours
qui sera dépourvu de ce charme puissant. Il est p
dans le chant cette riche variété, cette élégante harmonie ! Dans le
discours
, il y a peut-être aussi je ne sais quel chant que
e, c’est que la nature, comme pour régler elle-même l’harmonie de nos
discours
, nous enseigne à élever la voix sur une syllabe d
maîtres. « Nous distinguerons dans la voix, dit-il, le ton du simple
discours
, celui de la dispute, et le ton des grands mouvem
ours, celui de la dispute, et le ton des grands mouvements. Le ton du
discours
est tempéré ; il ressemble à celui du langage ord
de l’auditeur l’indignation ou la pitié. « On prononce sur le ton du
discours
les morceaux de dignité, de démonstration, de nar
’espèce de prononciation que chaque circonstance demande. « Le ton du
discours
, dans les morceaux de dignité, exige des sons ple
re de chaque fait et de chaque détail : avez-vous à raconter quelques
discours
, des questions, des réponses, des exclamations, e
mais sans éclat et sans bouffonnerie ; ménagez avec art ce passage du
discours
sérieux à un badinage honnête et délicat. « Le to
aieté, sans trop multiplier les gestes. Voilà pour les tons du simple
discours
. Dans la dispute, si le ton est continu, la gesti
a fort bien prouvé que les orateurs n’apprenaient point par cœur les
discours
qu’ils prononçaient. Le plus admirable emploi de
ngtemps que, si la plupart des lois du goût sont universelles, si les
discours
les moins développés ont ordinairement leur exord
s n’avaient certainement pas la même étendue ni la même forme que les
discours
de Démosthène ; et quand L. Plotius vint donner à
Romains, qui furent toujours bien moins amis que les Grecs des longs
discours
, et surtout des discours inutiles, s’apercevant p
ours bien moins amis que les Grecs des longs discours, et surtout des
discours
inutiles, s’apercevant peut-être des inconvénient
(Orat., c. 38) ; et il venait de prononcer à la tribune son éloquent
discours
pour la loi Manilia. Si l’on veut savoir ce qu’il
usage des suasoriæ ou harangues délibératives, et des controversiæ ou
discours
judiciaires, qu’il en faut accuser ; car cette mé
), les narrations, les lieux communs, les parallèles, les thèses, les
discours
dans tous les genres, avaient occupé aussi la jeu
uns des genres que repoussait la gravité romaine. Fables, narrations,
discours
mêlés de récits, lettres, portraits, parallèles,
erons ici nos réflexions. Ceux d’entre les modernes qui ont blâmé les
discours
directs des historiens anciens, n’approuveront pa
s ne songeons pas à nous défier de l’historien. Écoutez-les, et leurs
discours
vous révèleront leurs vues politiques, leurs dess
mple des livres saints, qui nous montreraient partout l’éloquence des
discours
prêtant à l’histoire des faits son mouvement et s
vient de parler ? c’est Thucydide, ou Périclès. Si vous condamnez ces
discours
si touchants et si nobles, vous ne savez donc pas
olés ! Reprocherez-vous aussi à Xénophon d’avoir rapporté ses propres
discours
dans la Retraite des Dix Mille ? Mais s’il nous i
int tombeau, et marchent où les conduit l’oriflamme. Les mœurs et les
discours
du vieux temps nous offrent aussi d’innombrables
récit des faits la vie, le mouvement, la variété. Cependant quelques
discours
de Mézeray nous représentent assez fidèlement la
térêt qui semble reproduire dans toute leur vérité les actions et les
discours
. Il suffit de rappeler Fénelon, dans le Télémaque
de la terre ; sa miséricorde est sur Israël. Histoire ancienne.
Discours
du philosophe Anacharsis. Argument. Il co
ne trouvaient pas de consolation. Plein de douleur, éclairé par leurs
discours
, impatient d’être utile à cette patrie dont nous
et dans une péroraison véhémente il les exhorte à le reconnaître. Ce
discours
éclaire et anime les soldats, et Nerva est procla
rlait, et leur fureur tombait peu à peu : vaincus par la force de ses
discours
, ils déposent leurs armes ; on loue la sagesse de
mmages des Romains, ces peuples barbares, frappés de sa vie et de ses
discours
, le prirent pour un de leurs dieux, caché sous un
erva empereur, et les autres armées vont le saluer après vous. » À ce
discours
, à la vue de cet homme debout sur l’autel de Jupi
, les soldats, élevant leurs lances, proclamèrent Nerva empereur.
Discours
d’un sénateur romain contre le projet de transpor
es changements : dans le troisième sermon du grand Carême, et dans le
discours
pour la bénédiction des drapeaux du régiment de C
on conformationes, signifie tous les mouvements de la pensée dans le
discours
. 198. Orat., c. 40. 199. Cicéron répète cette
n ascendante, afin que l’intérêt augmente à mesure que l’action ou le
discours
avance. Telle est la marche ordinaire des composi
s pour les dernières. Le mérite de la gradation consiste en ce que le
discours
ou l’action suit une marche toujours ascendante,
isez l’harmonie. Ce trait seul défigurera votre portrait. Si, dans un
discours
, vous vous faites une objection que vous ne puiss
l’écrivain. Les deux grands genres de composition, la narration et le
discours
, ont leurs préceptes spéciaux en fait de disposit
ement des moyens fournis par l’invention, et embrasse tout le plan du
discours
. Le plan élaboré par l’invention n’est autre chos
, la gradation et l’harmonie sommairement exposées ; c’est le fond du
discours
réduit aux idées fondamentales : ses qualités son
disposé à recevoir ses avis. Tels sont les exordes de la plupart des
discours
politiques et sacrés. 2. L’exorde doit être insin
enre l’exorde du plaidoyer de M. De Sèze pour Louis XVI6, et celui du
discours
de Cicéron pour Milon7. 3. L’exorde est véhément
iter séparément ; en ce cas, il y a division, c’est-à-dire partage du
discours
en deux ou plusieurs parties. La division n’est p
uves. C’est l’objet de la confirmation, partie la plus essentielle du
discours
; car les mœurs et les passions ne sont souvent q
ui était douteux, ou pour avouer ce qui était contesté. L’artifice du
discours
n’étant plus alors caché par l’élocution, il lui
Après la réfutation, il n’y a plus qu’à conclure, Or, la fin d’un
discours
est un moment critique, et l’orateur doit ici ach
se répéter, et la conclusion est le triomphe de la proposition de son
discours
. 2° La péroraison proprement dite doit toujours ê
ourtes notions sur la disposition oratoire font voir clairement qu’un
discours
n’est qu’un syllogisme développé, dont la confirm
s, qu’il espère bien faire tous prisonniers. Mettez dans sa bouche un
discours
plein de forfanteries. On le supplie d’épargner c
sujet. Tout à coup il apprend à Eugène qu’une banqueroute l’a ruiné.
Discours
du père : il annonce à son fils qu’il va vendre s
irent ; Lycurgue fait ôter à Alcandre ses chaînes ; il lui adresse un
discours
: « Il veut se venger de lui, il veut le punir ;
qu’il va les imiter, le laissent faire. Dialogue vif et animé ; puis,
discours
de Lucien, qui reproche à ses amis leur apostasie
loppé : arrivée du héraut dans le camp français ; son insolence ; son
discours
ironique. Duguesclin ne répond que par ce mot : «
raut se retire en riant aux éclats. Duguesclin réunit ses compagnons.
Discours
de peu d’étendue, par lequel il les excite à puni
res à faire impression sur eux. Dites quel fut l’effet produit par le
discours
de Colomb, et peignez la terreur des uns, l’incré
ins d’intérêt, des tableaux pittoresques, un dialogue animé, quelques
discours
de peu d’étendue. On peut aussi ne développer que
vait aveuglé. Démosthène, qui prononça en cette occasion le plus beau
discours
qui soit jamais sorti de la main des hommes, fut
tion précédente, doit consister en paroles rapidement échangées et en
discours
de peu d’étendue. 96. Arbace. Xerxès, roi d
a au plus haut degré l’estime et la bienveillance de ses concitoyens,
discours
fut son premier titre de gloire, et fut ensuite u
e l’écouter un moment : elle y consent. L’évêque adresse à Hedwige un
discours
qui, de temps en temps interrompu par elle, est r
u : tels sont les principaux motifs que l’évêque fait valoir dans son
discours
. Hedwige est persuadée ; faisant au bien public l
connu, c’est Lothaire, fils de l’empereur) s’adresse à ses complices.
Discours
de Lothaire. II enflamme la fureur de ses compagn
Constantin. Maximien commence à les haranguer. Mais, au milieu de son
discours
, il s’arrête, pâle et tremblant ; il semble que l
sition de celui-ci, une excellente préparation. Quatrième partie.
Discours
. 109. Discours de Godefroi de Bouillon aux c
une excellente préparation. Quatrième partie. Discours. 109.
Discours
de Godefroi de Bouillon aux chefs de la croisade.
ouillon, le plus illustre de ses chefs, les réunit et leur adresse un
discours
pour les animer à terminer leur entreprise. Plan.
revenu à la vie ; mon fils était perdu, et il est retrouvé. » 111.
Discours
de Xénophon aux envoyés d’Athènes. Xénophon, d
posant la couronne et s’avançant vers les députés, il leur adresse un
discours
: Plan. Xénophon débute par un court exorde conve
mais il espère le revoir dans un séjour plus heureux. Il termine son
discours
en remerciant les Athéniens de l’intérêt qu’ils l
ses devoirs. Il n’hésite plus ; il va tout révéler à Cicéron 113.
Discours
du comte Julien mourant à son fils Alphonse. L
es Maures. Pélage fonda la ville d’Oviédo ; il mourut en 739. 114.
Discours
d’Alphonse à Pélage. (Discours précédé d’un réc
d’Oviédo ; il mourut en 739. 114. Discours d’Alphonse à Pélage. (
Discours
précédé d’un récit.19) Sujet et plan. Nous sup
et d’oublier le crime du père eu faveur des services du fils. 115.
Discours
de Selim à Roxelane. Roxelane, épouse de Solim
ypre aux Vénitiens ; et dont la flotte fut vaincue à Lépante. 116.
Discours
d’Eudoxe à ses compagnons d’armes. (Temps héroï
lisse également. Il rassemble ses compagnons d’armes. Ici commence le
discours
. Les élèves, pour le composer, devront se transpo
, et les charge de faire ses adieux à son père et à son pays. 117.
Discours
de Zénobie à des paysans. (An 53.) Lorsque l
la paix du cœur, seul bien qui ait encore du prix à ses yeux. 118.
Discours
de Henri IV aux chefs de son armée. Sujet. Hen
a famine. Paris ouvrit ses portes à Henri IV le 22 mars 1594. 119.
Discours
d’Alfred à ses soldats. Vaincu par les Danois
onnés revêtu du costume royal caché sous sa blouse de berger. Par son
discours
, il fait passer dans leur âme la noble ardeur don
le royaume. La bataille qu’Alfred leur livra après avoir prononcé ce
discours
fut décisive. Après les avoir vaincu, il leur enl
elle ne faisait, avant Alfred, qu’une seule et même province. 120.
Discours
de Damon à sa mère et à sa sœur. (400 ans avant
ant mille cris de joie, les reconduisit chez eux en triomphe. 121.
Discours
de Fédor à Ivan. Voir, pour l’explication de c
irerait pas aux soldats d’Ivan une telle conduite ! Fédor termine son
discours
en suppliant son père, non-seulement d’épargner u
rs il se réunit à Charles Martel et lit bravement son devoir. 123.
Discours
pour un éducateur d’abeilles. Deux propriétés
une indemnité proportionnée au dommage qu’il a souffert. Le ton de ce
discours
doit être à la fois modeste et ferme. En demandan
; la partie septentrionale de la péninsule a gardé leur nom. 125.
Discours
de Rinaldi dans le conseil des Gibelins. (xiiie
de dire que Florence n’eut point à subir un sort semblable, et que le
discours
de Rinaldi eut un plein succès. 126. Discours
semblable, et que le discours de Rinaldi eut un plein succès. 126.
Discours
adressé aux états généraux de Hollande en faveur
états généraux de Hollande en faveur d’un enfant de quatorze ans. (
Discours
contenant une narration.) Le sol de la Holland
s généraux demande pour cet enfant une récompense nationale. Plan. Le
discours
se composera de deux parties. La première contien
l’admiration et à la reconnaissance du pays. L’orateur terminera son
discours
par une péroraison convenable. On appelle états g
ne république portant le nom de Province unies des Pays-Bas. 127.
Discours
d’Alonzo à Pierre III, roi d’Aragon. Sujet. L’
e bravoure, lui conseille de la refuser. Plan. On pourra commencer ce
discours
par un exorde ex abrupto : Quoi ! des assassins o
arles vingt mille francs. Nous avons changé les noms propres. 132.
Discours
d’un principal de collège. Sujet. Pendant la n
nt le tribunal universitaire : on l’accuse ; il se justifie. Plan. Ce
discours
peut avoir pour base les motifs suivants : 1° L’i
endre part aux rébellions des protestants. Il mourut en 1641. 133.
Discours
d’Asdrubal aux Carthaginois. Il existait chez
s. Telles seront les trois parties successivement développées dans ce
discours
, qui devra se terminer par une péroraison pathéti
e terminer par une péroraison pathétique. On comprend que dans un tel
discours
il faut autant de sentiment que de raisonnement.
s-Christ, mort en 289. Il ne put parvenir à prendre Carthage. 134.
Discours
en faveur du prince Léon23. Basile le Macédoni
le fils et le père confondirent leurs larmes. Santabarène, pendant le
discours
d’Eudoxe, s’était échappé de la galerie. L’empere
s son père, et mourut en 901. Il fut surnommé le Philosophe. 135.
Discours
d’Aristide. Sujet. Thémistocle avait dit aux A
iens maîtres de la mer et arbitres de la Grèce. La première partie du
discours
d’Aristide doit être le développement de ce raiso
bunal d’Athènes célèbre par son impartialité et par sa sagesse. Plan.
Discours
contre Mélanthe. Exorde : C’est avec regret que
ents et des services de Mélanthe, demande seulement qu’il soit banni.
Discours
pour Mélanthe. Exorde : Ce n’est ni l’admiration
ndu tant de services, doit lui accorder de nouveaux honneurs. 139.
Discours
contre Chéops. Il existait chez les anciens Ég
authentique, soit par les rapports officiels des chefs, soit par les
discours
de plusieurs témoins oculaires qui étaient venus
perdit sa cause, et Flavianus fut réintégré dans ses droits. 141.
Discours
sur la naissance du Sauveur. On peut considére
aux hommes le cas qu’ils doivent faire des biens de ce monde. 142.
Discours
de Platon aux Athéniens. Socrate, illustre phi
de saines doctrines, pourraient être retenus par la crainte, etc. Ce
discours
eut un entier succès. Le peuple décida qu’on érig
en de relatif à cette seconde circonstance ne doit se trouver dans le
discours
de Platon : des paroles de vengeance ne doivent p
onument érigé à Socrate se voit encore aujourd’hui à Athènes. 143.
Discours
de Raoul à Charles Le Gros (887). Sujet. Les N
elée Capétienne, du nom de Hugues Capet, petit-neveu d’Eudes. 144.
Discours
en faveur d’Yvain de Foix. Gaston, comte de Fo
e voulut plus manger ; il périt misérablement dans sa prison. 145.
Discours
contre Jean sans Terre (1203). Richard, surnom
onné et détrôné par les Anglais, périt misérablement en 1216. 146.
Discours
adressé à Clovis II. Sujet. Clovis II, roi des
ommandement des armées. Un frère de sa mère lui adresse à ce sujet un
discours
dicté par le dévouement autant que par la prudenc
et ne s’arrête plus qu’à l’avènement de la seconde dynastie. 147.
Discours
du chevalier de Gourgues à ses amis. La Florid
quels on écrit : Non comme Espagnols, mais comme assassins. 148.
Discours
de l’ambassadeur de France au pape. (XVIe siècl
te à cette affaire. D’Estouteville rentra à Rome en triomphe. 149.
Discours
pour ou contre Isadas. Le général thébain Epam
peine légère, et lui décerna ensuite une récompense éclatante. 150
Discours
en faveur d’Inès de Castro. (1355) Sujet. Le
era pas à perdre pour jamais le cœur et l’estime même de son fils. Ce
discours
n’eut pas de succès. Avec l’autorisation du roi A
près neuf ans de règne, en 1387, et fut inhumé auprès d’Inès. 151.
Discours
de Coriolan aux Volsques. Coriolan, jeune patr
ist, les Volsques furent entièrement, soumis par les Romains. 152.
Discours
pour Conradin. Charles d’Anjou, frère de saint
arles d’Anjou et contre les Français, les Vêpres siciliennes. 153.
Discours
prononcé dans le conseil de Henri III29. Le du
et se bien garder de l’excuser, ce qui serait un contre-sens. 154.
Discours
d’un jeune helvétien aux magistrats. Sujet et
s à l’entrée du défilé, où ils trouvèrent une mort glorieuse. 155.
Discours
de Vladimir Fédor. Sujet et plan. Ivan IV30, c
czar d’un dessein également criminel et funeste. La composition de ce
discours
n’offre aucune difficulté : les élèves qui médite
des imposteurs. Boris et son fils périrent dans ces troubles. 156.
Discours
du pape Alexandre III au concile de Latran. Su
se rattacheront les uns à l’humanité, les autres à la religion ; son
discours
se trouvera ainsi naturellement divisé un deux pa
ion de la servitude et déclara que tout chrétien était libre. 157.
Discours
de Fonteius dans le sénat romain. Sujet et pla
l’autre comme accusateur ; le père, restant chargé de fers pendant le
discours
de son fils, dont l’allégresse et la brillante pa
ouissait de la plus haute réputation d’intégrité et d’équité. 159.
Discours
de l’évêque d’Hélos aux Grecs assemblés devant Tr
le du Péloponèse, appelée aussi Tzili, sur le bord de la mer. 160.
Discours
pour ou contre Rosamonde. (An 573 après J.-C.)
reste de cette liqueur. Ils périrent ainsi l’un par l’autre. 161.
Discours
adressé à Don Jayme. Sujet. Don Jayme vient d’
s raisons que l’orateur doit faire valoir, et les sentiments dont son
discours
doit être animé. Voyez, pour l’explication des fa
tances, exordes par insinuation, exordes ex abrupto, exordes tirés du
discours
de l’adversaire, de la nature de la cause, du car
s préceptes forts curieux et fort instructifs. Ils nous disent que le
discours
a pour objet soit une question indéfinie, sans dé
st-il juste de nous donner la narration pour un élément nécessaire du
discours
? N’est-il pas évident qu’on peut la supprimer, q
t qu’elle doit être claire et vraisemblable ; mais à quelle partie du
discours
ne s’appliquent pas ces qualités, et où a-t-on pl
usieurs demeures dans la maison de mon père. VI idée générale du
discours
Nous avons esquissé l’artiste : voyons mainten
esquissé l’artiste : voyons maintenant l’œuvre d’art, c’est-à-dire le
discours
. L’unité est la loi de toute composition. J’enten
arterre et les loges. L’unité du drame est donc l’intérêt. L’unité du
discours
, c’est la persuasion. Pourquoi l’orateur cherche-
uves, la narration et la péroraison les confirment. Si on a divisé le
discours
en plusieurs parties, c’est pour la commodité de
te fleuve qui bat triomphant ses piliers de granit : c’est l’image du
discours
. Timide et faible à son début, il cherche sa pent
perdrait à nos yeux toute sa majesté19. » Appliquons cette règle au
discours
: Aucun ornement ne sera superflu ; le beau parto
, sans laquelle il n’y a pas de véritable beauté. VII analyse du
discours
. — l’exorde Entrons dans le détail de cette œu
cette œuvre de persuasion, si belle dans son unité, qu’on appelle un
discours
. L’exorde contient en germe toute la cause. Il pr
e plaire que de persuader, oublient que l’exorde n’est que la tête du
discours
. Ils brodent sur leur début comme sur un thème à
épuisent tous leurs moyens et tout leur pathétique ; ils font à leur
discours
la tête plus grosse que le corps. Après cet effor
ture. C’est dans l’exorde, plus encore que dans les autres parties du
discours
, qu’il faut chercher les moyens d’intéresser les
nfant j’admirais comme le nec plus ultra de l’éloquence judiciaire le
discours
que le poëte Ovide prête à Ulysse, lorsque ce hér
omaine expire où commence celui de l’expérience. VIII analyse du
discours
. — la narration Voilà le tribunal disposé à ac
ublions pas que la narration n’est, comme l’exorde, qu’un affluent du
discours
, ou, pour parler sans figure, un élément de la pe
, non pas les règles, mais les caractères généraux de cette partie du
discours
. Nous opposerons un historien à un orateur, Volta
ce. Ne cherchons pas plus loin les qualités propres à cette partie du
discours
. Grouper les faits et les enchaîner avec art, pro
toucher ne sont que les moyens. L’argumentation est donc le corps du
discours
: les autres parties en sont les membres. L’orate
est qu’un moyen oratoire qui doit circuler dans toutes les parties du
discours
, comme le sang circule dans les veines. Y a-t-il
and il faudrait pleurer. Et en effet, au moment le plus pathétique du
discours
, l’enfant joua son rôle à merveille : « Voyez, ju
Le vrai style oratoire est celui qui marque toutes les ondulations du
discours
, comme une étoffe légère dessine les formes du co
la succession des mots naissent les phrases, qui sont les membres du
discours
. Elles doivent être proportionnées au discours ;
ui sont les membres du discours. Elles doivent être proportionnées au
discours
; elles doivent en reproduire le caractère généra
reilles. Mais, si harmonieuse qu’elle soit, elle ne doit être dans le
discours
que la note dominante. La simplicité du récit et
ue, les preuves sont les matériaux inertes de la discussion ; dans le
discours
, ce sont des forces vives, des auxiliaires intell
s, et les figures de pensées, qui sont les gestes et les attitudes du
discours
. Les principaux tropes qu’elle énumère sont la mé
onnaît aussi le mot d’Eschine aux Rhodiens. Il venait de leur lire le
discours
que son rival avait prononcé dans l’affaire de la
isir et que la prononciation doit marquer. Une faute d’accent dans le
discours
est choquante comme une note fausse dans un conce
on met dans ses pensées. On n’a rien écrit à ce sujet qui surpasse le
discours
prononcé par ce dernier à l’occasion de sa récept
ement uniforme, que toute interruption détruit ou fait languir. » Ce
discours
de Buffon est, ce me semble, un admirable comment
seul endroit il distribue à chaque partie son degré de lumière. Tout
discours
est un, il se réduit à une seule proposition mise
es les portes, quand les rues sont droites, égales et en symétrie. Le
discours
est la proposition développée ; la proposition es
ie. Le discours est la proposition développée ; la proposition est le
discours
en abrégé. » Mais là est la difficulté aussi bie
aire. De là vient que, malgré l’immensité si variée de la matière, le
Discours
sur l’histoire universelle semble avoir été fondu
e cette précieuse unité de dessein. Dans l’éloquence rappelez-vous le
Discours
de Cicéron pour Milon ; dans la philosophie, l’Es
uent reste sous-entendu ; il sera aisé de le déduire de l’ensemble du
discours
. Il faut avant tout s’occuper de la preuve et du
ieu par l’ambition. Cette triple tentation formera le plan naturel du
discours
et le subdivisera en trois parties23 et 24. Ne no
ette passion, traversée par les obstacles, retenue par la crainte des
discours
publics, partagée par l’amour de la fortune, n’ex
ux qui leur sont soumis se vengent de la servitude par la liberté des
discours
; les grands se croient tout permis, et l’on ne p
Puis ils attaqueraient peu à peu des morceaux plus considérables, des
discours
, des dissertations, de longs chapitres tout entie
entre elles, les chaînons mal agencés l’un à l’autre, et la trame du
discours
souvent interrompue. Pour bien comprendre cet art
omprendre cet artifice de la disposition, il suffirait de comparer un
discours
d’Isocrate, par exemple, à un discours de Démosth
n, il suffirait de comparer un discours d’Isocrate, par exemple, à un
discours
de Démosthène, même dans une traduction. Démosthè
s qu’à demi son empire : les obstacles la traversent ; la crainte des
discours
publics la retient ; l’amour de la fortune la par
par la soumission ; ils se vangent de la servitude par la liberté des
discours
. Non, Sire, les grands se croient tout permis, et
Chapitre I. Du
Discours
oratoire. Le discours oratoire est le vaste ch
Chapitre I. Du Discours oratoire. Le
discours
oratoire est le vaste champ où l’éloquence peut é
te les intérêts des peuples et des souverains. On voit par là, que le
discours
oratoire est un discours composé pour des occasio
es et des souverains. On voit par là, que le discours oratoire est un
discours
composé pour des occasions publiques et brillante
est l’élocution. Ces trois opérations ont lieu, non seulement dans le
discours
oratoire, mais encore dans la poésie et dans les
, l’orateur peut aisément trouver les choses qui doivent composer son
discours
. L’objet qu’il se propose, est de persuader ; et
Marie de France 8 , reine d’Angleterre, prévient ses auditeurs que ce
discours
va leur offrir un de ces exemples redoutables, qu
es ». Contraires. Les Contraires sont d’un grand usage dans le
discours
oratoire, et y font un très bel effet : ils sont
dû juger que ces lieux communs ne conviennent pas, exclusivement, au
discours
oratoire. Ils y sont d’un plus fréquent usage que
lacés hors du sujet, ne sont pas les mêmes pour toutes les espèces de
discours
. Chacune a les siens propres, que j’indiquerai en
ce ordinaire de la vie. Ou peut considérer les mœurs, relativement au
discours
oratoire, sous deux rapports ; dans la personne d
lui rendent l’auditeur favorable. On exige avec raison, que tout son
discours
annonce un homme de bien, dont les vertus égalent
lle peut produire. Un grand orateur, par exemple, trace, dans un beau
discours
, des règles de conduite, auxquelles on sait qu’il
d’une vénération affectueuse pour ce grand homme, tous prêtent, à son
discours
, une oreille attentive. Bientôt leurs cœurs sont
sser, parce qu’il ne peut donner quelque vie et quelque chaleur à son
discours
, qu’en distinguant et en exprimant ces mœurs des
es vertus. La peinture que Massillon a tracée de l’ambition, dans son
discours
sur les tentations des grands, prouve bien qu’il
it non seulement que l’usage n’en peut pas être répréhensible dans le
discours
oratoire, mais encore qu’il n’en peut être que lo
xciter. Il ne manquera pas alors de peindre avec force, de rendre son
discours
passionné, et d’émouvoir, par ce moyen, les passi
es distribuer, de les arranger, de les lier entre elles. Le succès du
discours
, dit Cicéron41, dépend de la forme qu’on lui donn
sente la liaison des conséquences avec les principes ; 4º terminer le
discours
par une péroraison, qui puisse allumer ou éteindr
les passions, selon le besoin. Voilà donc la disposition générale du
discours
. Les principales parties qui le composent, sont l
t la péroraison. I. De l’Exorde. L’exorde est le commencement du
discours
. L’Orateur y doit préparer l’esprit de ses audite
se propose, de manière que l’exorde ne puisse convenir à aucun autre
discours
. Il faut qu’il ne soit pas long : il dégoûterait
division. Ces différentes propositions doivent renfermer le sujet du
discours
dans toute son étendue, et tendre au même but, sa
. III. De la Confirmation. La confirmation est cette partie du
discours
, dans laquelle l’Orateur prouve le fait qu’il a r
. Les fortes preuves doivent en général être mises au commencement du
discours
; les moins convaincantes dans le milieu ; et les
. IV. De la Péroraison. La péroraison est la dernière partie du
discours
, et n’est ni la moins importante, ni la moins dif
nts et de mouvements impétueux ; enfin il animera cette partie de son
discours
de toute la chaleur, de tout le feu du sentiment,
e l’orateur doit y employer, comme étant les plus propres à donner au
discours
cette véhémence et cette impétuosité, qui ébranle
ru l’état, et de mon mieux plaidé sa cause. J’aurais souhaité que mon
discours
eût pu répondre à la grandeur et à l’importance d
rs qui nous menacent, et accordez-nous une pleine sûreté ». Les deux
discours
dont je viens de citer, la péroraison, sont les c
s la bouche d’un rival ! Nos bons orateurs ont traité cette partie du
discours
oratoire avec un succès distingué. Il n’en est au
efforts d’une, voix qui vous fut connue ; vous mettrez fin à tous ces
discours
. Au lieu de déplorer la mort des autres, grand Pr
tion. Quand l’orateur a trouvé les choses qui doivent composer son
discours
, et qu’il les a placées dans leur véritable point
entiments dont il est pénétré. Il faut surtout s’attacher à bannir du
discours
oratoire ces pensées stériles, qui ne sont que br
avoir sans cesse présente à l’esprit cette réflexion de Cicéron89: Le
discours
est un composé de choses et de paroles : les paro
de l’art oratoire et leur application à l’art d’écrire en général, le
discours
étant la forme littéraire par excellence ; 3° L’a
la raison et la vérité le demandent. Dans le monde grec et romain, le
discours
était le plus puissant moyen de s’adresser aux ho
onsidérable dans les études libérales. Aujourd’hui, la publicité d’un
discours
mal entendu et de peu de gens n’est rien à côté d
ie tout entière. 2. De l’éloquence. — Dans les écrits comme dans les
discours
, il faut distinguer la rhétorique de l’éloquence.
ue ? C’est le fruit des observations faites par les critiques sur les
discours
des plus grands orateurs ; elle est à l’éloquence
e, comme le qu’il mourût du vieil. Horace ; elle ne saurait dicter un
discours
comme l’Oraison funèbre du grand Condé. Un cri pa
l’écrivain habile et réfléchi est seul capable d’en profiter. Mais le
discours
proprement dit contient tous les genres de compos
tion. Voilà pourquoi les conseils et les préceptes qui conviennent au
discours
embrassent toutes les règles de l’art d’écrire. L
art d’écrire. La rhétorique est donc aussi l’art d’écrire, puisque le
discours
est la forme littéraire la plus achevée et la plu
iscours est la forme littéraire la plus achevée et la plus riche ; le
discours
comporte tous les sujets, tous les tons, tous les
le le comprenaient bien ; aussi appelaient-ils un traité de logique :
Discours
sur la méthode ; et une philosophie de l’histoire
ogique : Discours sur la méthode ; et une philosophie de l’histoire :
Discours
sur l’histoire universelle. La seule différence e
us expressive que la pensée puisse revêtir ; aussi semble-t-il que le
discours
ait précédé toutes les autres formes littéraires.
bien dire pour l’historien, le philosophe et le moraliste. Si donc le
discours
est comme le type de toute œuvre de l’intelligenc
règles de l’art oratoire, ont placé une classification des genres de
discours
. Cette division peut s’appliquer par une extensio
urnaux sont les organes principaux de ce genre d’éloquence. Enfin les
discours
prononcés dans les conseils généraux ou municipau
bsolue, les trois genres de causes se réunissent souvent dans le même
discours
. Que sont presque tous les éloges et les panégyri
efois, soit dans des compositions séparées, soit dans un seul et même
discours
, l’orateur ou l’écrivain a toujours pour objet de
ivent être employés, ces matériaux arrangés. Elle enseigne le plan du
discours
, les rapports et la progression des sentiments et
ilité ouvre l’accès dans l’intelligence ; c’est donc au début même du
discours
que se rapporte l’emploi des mœurs. Ainsi, la rhé
rmonie entre l’étude des moyens oratoires et l’analyse des parties du
discours
, entre l’invention et la disposition, si elle ran
s ; en effet cet ordre correspondra aux trois parties essentielles du
discours
fixées par la disposition : exorde, confirmation
it les écouter, est déjà ému et comme persuadé par leur présence ; le
discours
qu’ils vont prononcer fera le reste. Comment n’êt
’être pas gagné par la probité de Burrhus tel qu’il se peint dans son
discours
à Agrippine2 : Burrhus pour le mensonge eut touj
us écoutent ou nous lisent ; tous les hommes sont portés à croire les
discours
de ceux qu’ils pensent être leurs amis. A ce sent
La probité, la bienveillance, la sagesse même semblent avoir dicté le
discours
de Burrhus à Néron, tant est insinuante la peintu
; il a des mœurs oratoires quand ces vertus se peignent dans tout son
discours
. Ce n’est pas à dire que la rhétorique enseigne l
ou l’auditeur une impression agréable qui décide du succès de tout le
discours
. Il faut que dès l’abord celui qui écoute soit pe
it, au cœur. Les mœurs de celui qui parle doivent se peindre dans son
discours
, sans qu’il y pense. On sent bien que non-seuleme
ote réduit toute la rhétorique à la dialectique, et par suite tout le
discours
à la preuve ; mais, ce serait exagérer la puissan
ion et des mœurs. Cependant la preuve est bien le corps et le fond du
discours
. Étudier les preuves et les moyens de preuves, c’
e à la main ouverte. Il arrive souvent que toute l’argumentation d’un
discours
se ramène à un épichérème. Cette observation a ét
conclusion, c’est à Licinius, etc. ; et c’est par là que commence le
discours
. Racine, suit le même ordre dans cet enthymème :
e sentir plutôt que se montrer. On a justement comparé les preuves du
discours
aux os et aux muscles, qui sont cachés sous la pe
dans les trois règles suivantes : I. Les preuves sont le fond même du
discours
. II. Il faut les peser plutôt que les compter. I
de trois royaumes, appelle de tous côtés à cette triste cérémonie, ce
discours
vous fera paraître un de ces exemples redoutables
outes les pièces et autorités écrites, sont surtout employés dans les
discours
et les écrits du genre judiciaire. La renommée on
où ! se tirent les raisonnements pour tous les genres de causes ou de
discours
. Chaque fois que nous avons un mot à tracer, il n
oute sa force oratoire à la passion dont’ son patriotisme animait ses
discours
! « Il est plus aisé, dit Longin, de regarder fix
x de la guerre ou de la paix ; il vous menace ; il tient, dit-on, des
discours
insolents. Et ne ! croyez pas qu’il se contente d
s le même devoir à la reine, sa mère, devait être sitôt le sujet d’un
discours
semblable, et ma triste voix était réservée à ce
ut, on le croit aisément. Un mot est souvent plus éloquent qu’un long
discours
. Témoin cette simple et belle parole d’un matelot
mmage à un homme et à une nation que de ne pas leur adresser d’autres
discours
; les orateurs politiques, des pays libres, de l’
1. Objet de la disposition. — 2. Unité du sujet. — 3. Des parties du
discours
. — 4. Ordre de ces parties. — 5. Utilité de la di
éraires tout comme pour les travaux scientifiques. 3. Des parties du
discours
. — C’est en s’inspirant de cette pensée générale
urs ont emprunté à la pratique des grands orateurs la distribution du
discours
en six parties. Personne ne prétend dire par là q
iscerner ce qui convient en propre à son sujet, et quelles parties du
discours
peuvent être supprimées. Les six parties reconnue
milieu et une fin, tels sont les éléments essentiels et permanents du
discours
. L’exorde comprendra la proposition et la divisio
ivain, à propos de l’ordre à suivre dans l’arrangement des parties du
discours
. Ce n’est pas que l’ordre assigné par les rhéteur
possible son sujet et son but. IV. Les six parties essentielles d’un
discours
complet sont l’exorde, la proposition avec la div
oraison ou conclusion. VI. Bien que l’ordre entre les six parties du
discours
soit fondé en logique, les circonstances de temps
comme un sommaire, une idée générale, et aussi une recommandation du
discours
; il doit donc charmer dès l’abord et séduire l’a
me de la question évitant de déflorer son sujet et d’anticiper sur le
discours
de manière à enlever aux détails l’intérêt de
elle résume eu quelques mots ce qui sera développé dans le courant du
discours
ou de l’ouvrage. La proposition est le discours a
pé dans le courant du discours ou de l’ouvrage. La proposition est le
discours
abrégé comme le discours est la proposition dével
cours ou de l’ouvrage. La proposition est le discours abrégé comme le
discours
est la proposition développée. Elle marque bien l
ublime de la toute-puissance de Dieu, Bossuet indique le sujet de son
discours
dans cette proposition : La sage et religieuse p
roposition : La sage et religieuse princesse qui fait le sujet de ce
discours
, n’a pas été seulement un spectacle proposé aux h
usion.de tout ce qui a été développé. Tel est l’exemple fourni par le
discours
de Cicéron contre la loi agraire. 2. De la divis
mour du côté de Jésus-Christ. Ces trois vérités partageront tout ce
discours
. Bourdaloue portant même dans le genre historiqu
r si honorablement la royauté, c’est la sainteté. Puis il divise son
discours
en deux parties : Louis fut un grand saint, il fu
udain, par l’exaltation même de la parole et l’excitation qui naît du
discours
. Toutes ces objections sont plus spécieuses que j
arration. — La narration est l’exposition du fait sur lequel porte le
discours
. C’est ce qu’on nomme la question de fait, au Pal
. 4. De la clarté. — La clarté est une qualité qui convient à tou le
discours
; mais elle est la qualité essentielle de la narr
base et l’obscurité de la narration répandra les ténèbres sur tout le
discours
. Il faut, dit Quintilien, marquer les événements
a narration joue un rôle très-considérable ; elle est le fond même du
discours
: les oraisons funèbres, les panégyriques, les él
on. Ainsi Bossuet, après avoir proposé son sujet en ces termes : « Ce
discours
vous, fera, paraître un de ces exemples redoutabl
par un progrès et une gradation suivis ; il faut, dit Cicéron, que le
discours
aille en croissant. Mais cela ne veut pas dire qu
ire une impression dont le mauvais effet s’étende à toute la suite du
discours
. On substituera donc à cette gradation banale la
e s’augmente. Fénelon disait de l’éloquence de Démosthène : C’est un
discours
qui croît et se fortifie à chaque parole par des
nde, que la seconde amène la troisième… On doit faire en sorte que le
discours
aille toujours croissant et que l’auditeur sente
smes de mots. 1. De laréfutation. — La réfutation est la partie du
discours
qui détruit les arguments contraires à l’opinion
e La Fontaine fait une suite de pétitions de principes dans son petit
discours
à ses associés, et il pose ces pétitions avec l’i
imputations dirigées contre lui par son ennemi. De même le, quatrième
discours
de Mirabeau contre la banqueroute n’est en résumé
dans tout le cours de la composition ; mais il n’est aucune partie du
discours
ni de l’ouvrage à propos de laquelle il ne convie
n. 1. Objet de la péroraison. — La péroraison est la conclusion du
discours
. Elle a pour objet de frapper un dernier coup, d’
eler en peu de mots ce qu’elle a de plus solide ; car vous résumez le
discours
, vous ne le recommencez pas. 3. Emploi des pass
ler dans l’âme de ses lecteurs pour achever de les persuader dans son
Discours
sur la Méthode : Il est possible de parvenir à d
eçon morale infligée au sénat romain par le Paysan du Danube : ...Ce
discours
un peu fort Doit commencer à vous déplaire ; Je f
at et rendre l’expression parfaite. De même, en éloquence, le fond du
discours
est dans les faits et dans les idées, puis vient
ntre ajoutait aux Grâces. Plus sévère encore, Quintilien comparait le
discours
surchargé d’épithètes à une armée qui compterait
nce, et que, dès le berceau, on leur prépare leur ennui. L’emploi du
discours
direct est dans un grand nombre de cas le moyen l
évitées parce qu’elles multiplient les pronoms conjonctifs. VIII. Le
discours
direct offre un excellent moyen les propositions
de la pensée, c’est en petit toute une composition : on y retrouve un
discours
entier avec exorde, confirmation et péroraison ;
encore que les figures sont l’expression propre du sentiment dans le
discours
comme les attitudes dans la statuaire et la peint
es qui contribuent à la force de l’expression. Les figures donnent au
discours
la vie et l’animation ; Sénèque les compare à une
le et terrible image de la mort : La grâce décorait son front et ses
discours
; Et comme elle, craindront de voir finir leurs j
figures de pensée. — Les figures de pensée sont les modifications du
discours
qui répondent le mieux à la définition donnée par
° Les figures de pensée destituées à produire la clarté ou à orner le
discours
; elles se ramènent toutes à deux espèces : la de
x par la vérité des lignes et la vivacité des couleurs ; elle fait du
discours
une peinture. Peindre, dit Fénelon, c’est non seu
comme — Bavard comme une pie, etc. Elle ajoute encore de la grâce au
discours
; alors elle est un ornement presque poétique ; e
qui remplace le mot propre par plusieurs autres mots. Elle allonge le
discours
, mais dans le but de produire plus d’effet. Tantô
tout sans choix et sans mesure ; car aussitôt elle languit et rend le
discours
lâche et diffus. De même que dans la musique les
oir faite reine malheureuse. Quelle force la suspension donne ici au
discours
; combien elle fait naître d’attente, et, par sui
e réfutation anticipée. Ainsi Mirabeau dans la péroraison de son beau
discours
contre la banqueroute : Avons-nous un plan à sub
figure très-vive et très-passionnée donne un mouvement dramatique au
discours
; elle anime les personnes et même les choses. Pa
qui répondait qu’il s’en trouverait très-honoré : Oserais-je dans un
discours
où la franchise et la candeur font le sujet de no
l’emploi de cette ligure sont rares et se présentent plutôt dans les
discours
et dans le drame que dans les é
te vaincre toi-même. — Ne cesseras-tu pas, femme chérie de tenir des
discours
indignes de moi ? Ne songe plus à ton époux songe
ion : Que pensez -vous que l’on dise ? — Ne pas ; et dans un
discours
direct l’orateur ou l’écrivain fait parler les ju
u a très-heureusement uni l’obsécration et l’optation dans son fameux
discours
sur la banqueroute, en adaptant ces figures aux e
ec ceux qui l’écoutent. Il rassemble toutes les autres perfections du
discours
: il est vif et serré, s’il le faut ; il peint à
les par la prétention de leurs allégories ; ainsi Danton a terminé un
discours
de cette façon grotesque : Je me suis retranché
s qui naissent de la combinaison des mots servent aussi à embellir le
discours
; on peut les comparer à ces décorations qui orne
tous les autres. Les figures de mots font un semblable effet dans le
discours
, et l’attention devient naturellement plus vive l
du mot bien connu de Dumarsais, Marmontel s’est étudié à composer un
discours
formé de locutions populaires, et où se trouvent
Joubert. Molière donne un excellent exemple de ce ridicule dans le
discours
de Sganarelle qui déraisonne en médecine et fait
é. C’est le défaut de cette définition de l’épopée : L’épopée est un
discours
inventé avec art pour former les mœurs par des in
trop, Pascal a fait cette remarque très-instructive : Quand, dans un
discours
, on trouve des mots répétés et qu’essayant de les
u’essayant de les corriger on les trouve si propres qu’on gâterait le
discours
, il faut les laisser, c’en est la marque ; et c’e
le précis a le premier de tous les mérites, celui rendre la marche du
discours
semblable à celle de l’esprit. Le moindre défaut
u’à la clarté. Ne confondons pas la concision avec la précision. Le
discours
précis ne s’écarte pas du sujet, s’interdit les i
s : il n’est point de genre où cette attention ne soit nécessaire. Le
discours
concis explique et énonce en tres-peu de mois, et
ers le développement d’une idée principale, ralentissent la marche du
discours
et embarrassent l’esprit. Un des exemples les plu
transitions. — 4. Des alliances de mots. — 5. De la vivacité.— 6. Du
discours
direct. — 7. Des traits. — 8. Règles. 1.
nes transitions, elles font l’unité de la composition et le charme du
discours
; elles y jouent le rôle des demi-teintes dans la
t sans grâce et sans justesse des mots qui sont comme le clinquant du
discours
, Et qui par force et sans choix enrôlés Hurlent
er dans la mesure où la vérité et le goût peuvent s’en accommoder. Le
discours
direct et les traits servent à cet effet. 6. Du
ommoder. Le discours direct et les traits servent à cet effet. 6. Du
discours
direct. — Le discours direct est un emploi partic
irect et les traits servent à cet effet. 6. Du discours direct. — Le
discours
direct est un emploi particulier de la prosopopée
it au moment même. Ainsi Guiraud a soin de joindre l’apostrophe et le
discours
direct ; il ne fait pas dire au petit Savoyard ex
é à Paris : Ma mère m’avait dit de réussir et de revenir bientôt ; ce
discours
indirect serait d’une extrême froideur ; au contr
yé le même procédé dans le récit de la mort de Tiberius Gracchus ; le
discours
direct donne au rôle de l’inconnu qui veut sauver
ustes et employés avec une extrême sobriété : Que jamais du sujet le
discours
s’écartant N’aille chercher trop loin quelque mot
sujet. II. L’unité est le reflet du caractère général écrit ou d’un
discours
, la varieté en le charme et la vie. III. Les tra
commis cette faute de goût. Le style est comme le ton de la voix : le
discours
et la conversation ne se font pas sur le même ton
uche d’un homme qui s’adresse à une assemblée, la dignité soutenue du
discours
serait du pédantisme dans un entretien familier.
, pasteur des peuples ? Quelle épopée, quelle tragédie peut offrir un
discours
à la fois plus élevé, plus énergique et plus louc
venir. Il est encore habile de l’employer au début d’un livre ou d’un
discours
. C’est un grand danger et une grande témérité que
eul trait ne suffit pas toujours ; il faut redoubler ; l’abondance du
discours
prouve alors la persuasion de l’écrivain aussi bi
ux ouvrages qui n’ont guère d’autre ambition que de plaire, comme les
discours
d’apparat tels que ceux qui sont prononcés dans l
ec un excellent goût : La plupart de ceux qui veulent faire de beaux
discours
cherchent sans choix également partout la pompe d
tion est l’ensemble des moyens extérieurs qui concourent à l’effet du
discours
, c’est-à-dire le débit et le geste ; c’est la pra
t au premier rang dans son estime le sentiment et les raisons dont le
discours
est fourni ; cependant, aujourd’hui même sans all
la voix. — Interprète des sentiments et des pensées qui sont l’âme du
discours
, la voix est un des moyens les plus puissants d’a
forme cette riche variété, cette élégante harmonie du chant ! Dans le
discours
il y a aussi je ne sais quel chant dissimulé ; no
e et sonore. La nature, comme pour régler elle-même l’harmonie de nos
discours
, nous enseigne à élever la voix sur une syllabe d
t, tous les degrés. Nous distinguerons dans la voix, le ton du simple
discours
, celui des la discussion et le ton des grands mou
s, celui des la discussion et le ton des grands mouvements. Le ton du
discours
est tempéré ; il ressemble à celui du langage ord
l’espéce de prononciation que chaque circonstance demande. Le ton du
discours
, dans les morceaux de dignité, exige des sons ple
re de chaque fait et de chaque détail : avez-vous à raconter quelques
discours
, des questions, des réponses, des exclamations, e
mais sans éclat et sans bouffonnerie ; ménagez avec art ce passage du
discours
sérieux à un badinage honnête et délicat. Le ton
ient et fait ressortir les mouvements, les figures et les couleurs du
discours
. 4. Du Geste et de la Physionomie. — Les traits
t hommage à l’action puissante de Démosthène, quand après avoir lu un
discours
de son rival il répondait aux applaudissements de
aieté, sans trop multiplier les gestes. Voilà pour les tons du simple
discours
. Dans la discussion, si le ton est continu, la ge
r dans trois situations principales : 1° Ou bien il doit prononcer un
discours
préparé et appris par cœur : c’est un procédé ass
rappeler le mot charmant du modeste et naïf Massillon : mon meilleur
discours
est celui que je sais le mieux.. En effet l’orate
est celui que je sais le mieux.. En effet l’orateur qui a confié son
discours
à sa mémoire a besoin d’une grande présence d’esp
ais les éléments de ces allusions et de ces citations qui relèvent le
discours
en le variant et qui charment l’auditeur, parce q
voix, le geste et la physionomie ajoutent toujours à la puissance du
discours
parlé. II. La voix doit être animée de toutes le
bre ou d’une vérité morale, analyses littéraires, éloges, plaidoyers,
discours
politiques, tous les genres forment une excellent
es celui qui est le plus souvent recommandé et mis en pratique est le
discours
. La raison en est que ce genre de composition réu
n est que ce genre de composition réunit en lui tous les autres : tel
discours
contient une fable comme celui de Menenius Agripp
u la critique sont des moyens employés dans la confirmation. Enfin le
discours
est souvent un éloge, un plaidoyer, une discussio
a pour but l’avènement et la propagation du christianisme ; — tout le
Discours
sur le style de Buffon peut se résumer dans ce mo
Descriptions — Tableaux — Narrations — Fables — Lettres — Rapports —
Discours
— Dialogues. 2° Compositions philosophiques : Car
çon XLVIII. Suite des compositions littéraires. — Lettres rapports. —
Discours
. — Dialogues. 1. De la lettre. — 2. Qualités e
u style épistolaire. — 3. Du rapport. — 4. Modèle de rapport. — 5. Du
discours
. — 6. Modèle de discours. — 7. Du dialogue. — 8.
Du rapport. — 4. Modèle de rapport. — 5. Du discours. — 6. Modèle de
discours
. — 7. Du dialogue. — 8. Modèle de dialogue. — 9.
s même eu la gratification accordée aux donataires dépossédés. 5. Du
discours
. — Le discours est de toutes les compositions sco
atification accordée aux donataires dépossédés. 5. Du discours. — Le
discours
est de toutes les compositions scolaires celle qu
e pour acquérir toutes les qualités littéraires. Donner les règles du
discours
ce serait recommencer la rhétorique tout entière
ière ; il suffit de rappeler que malgré la différence des sujets tout
discours
se propose de persuader et par conséquent doit 1°
; 3° toucher et entraîner par la péroraison. Ainsi que la lettre, le
discours
comporte tous les tons et toutes les formes de st
s plus remarquables conservées par les annales des concours, c’est un
discours
heureusement encadré dans une narration historiqu
ours heureusement encadré dans une narration historique. 6. Modèle de
discours
. Dion Chrysostome aux Romains. Sujet. — Dion Chr
u bonheur du monde, et il exhorte les soldats à le faire empereur. Ce
discours
éclaire les soldats, et Nerva est proclamé. Dév
lait, et leur fureur tombait peu à, peu : vaincus par la force de ses
discours
, ils déposent leurs armes ; on loue la sagesse de
an, les Antonins. 7. Du dialogue. — Le dialogue est comme un double
discours
, c’est le développement contradictoire d’une thès
e faire goûter à Fénelon, qui lui démontre ; 1° que les beautés de ce
discours
sont bien fragiles, s’il est difficile d’en rendr
uves, sa morale, les principales vérités qui ont fait le corps de son
discours
… ne vous reste-t-il rien dans l’esprit ? Est-ce q
les voulant toucher on lés fait disparaître. J’aimerais bien mieux un
discours
qui eût plus de corps et moins d’esprit : il fera
haque fois il donnait un nouveau lustre à ses antithèses. Le reste du
discours
n’était ni moins poli, ni moins brillant : la dic
trivialité. II. Le rapport réclame la clarté et la sobriété. III. Le
discours
doit plaire par l’exorde, convaincre pat la confi
our dit au Roseau : « Vous avez bien sujet d’accuser la nature. » Le
discours
est direct ; cette manière est plus vive ; on cro
cette manière est plus vive ; on croit entendre les acteurs mêmes, le
discours
est dramatique. Ce second vers contient la propos
ontient la proposition du sujet et marque quel sera le ton de tout le
discours
; le Chêne montre déjà du sentiment et de la comp
en avait examiné et vu le principe ; c’était au Chêne à comprendre ce
discours
. Tout ce qui suit est sec et même menaçant : Mai
J’ai placé ensuite des modèles de narrations, de dissertations et de
discours
, les différents genres d’exercices correspondent
différentes situations de la vie. C’est un recueil de conseils sur le
discours
public, le style épistolaire et la conversation.
nterjections, et qu’elle a placées après toutes les autres parties du
discours
, ont été probablement les premiers éléments etcom
mer le premier langage du genre humain, la partie la plus ancienne du
discours
est cette classe de mots qui expriment les choses
qua aux animaux ou aux choses inanimées, et remplaça leur nom dans le
discours
. Cette classe de mots, que la grammaire a appelés
le verbe, et ce qui le distingue principalement des autres parties du
discours
; c’est elle qui lui donne toute sa force ; par e
est évident que ces connectifs sont de la plus grande milité dans le
discours
, puisqu’ils déterminent les relations des mots en
ré de culture. Dans toutes les langues, ce qui constitue la beauté du
discours
, c’est surtout le juste emploi des conjonctions,
dire simplement on ajoute beaucoup à la netteté et à la précision du
discours
; les langues qui sont pourvues d’articles comme
rait rendre par deux ou trois termes, pris dans les autres parties du
discours
. Par exemple, ici équivaut à dans ce lieu, prudem
ammaires ne les comptent point au nombre des parties fondamentales du
discours
, et leur nom indique assez leur nature mixte, par
éjà si nombreuse des attributifs. Après avoir énuméré les parties du
discours
qui appartiennent à toutes les langues, nous devo
nt, et les conjonctions doivent toujours réunir des mots qui, dans le
discours
, remplissent des fonctions analogues. Ce petit no
tant d’autres depuis eux ont laissé perdre ; l’on a mis enfin dans le
discours
tout l’ordre et toute la netteté dont il est capa
tire en partie son origine, c’est l’introduction de l’article dans le
discours
. Ce mot, placé devant le substantif, sert à en dé
nnectifs français, les positions et les conjonctions ; ces parties du
discours
sont, à peu de chose près, les mêmes dans toutes
ns qu’à plaire aux personnes qui nous entourent, et à mettre dans nos
discours
les plus simples une force qui persuade et une gr
corps politique, discutent les intérêts généraux de leur pays, leurs
discours
appartiennent au genre délibératif lorsque des ho
droits respectifs devant d’autres hommes chargés de les juger, leurs
discours
rentrent dans le genre judiciaire ; enfin, l’on c
omprend dans un troisième genre, qu’on appelle démonstratif, tous les
discours
après lesquels il n’y a ni délibération ni jugeme
il n’y a ni délibération ni jugement, tels que les panégyriques, les
discours
d’actions de grâce, les harangues académiques, et
omplément, l’action. Cette dernière partie enseigne à bien débiter un
discours
. C’est la forme extérieure de l’art, et, comme di
rt, et, comme disaient les anciens, l’éloquence du corps. Elle est au
discours
ce que le talent de l’acteur est à l’œuvre du poè
çait avec impunité. Voilà les antécédents ; voici le fait : Mais du
discours
enfin l’harmonieuse adresse De ces sauvages mœurs
, et laissant bien loin derrière lui tout ce qu’il avait de rivaux. (
Discours
à l’Académie pour la réception de T. Corneille.)
ain qui s’empare de ces mouvements du cœur fondés sur la raison ! Son
discours
, armé contre les passions qu’enfante l’égoïsme, d
d’établir, pour faire sentir toute l’importance des passions dans le
discours
, nous citerons un passage d’un auteur ancien, d’A
, c’est ce que personne ne pourra souffrir. Je lisais dernièrement le
discours
de C. Gracchus sur les lois promulguées. Il y che
aut d’un mur, l’autre fut pris et battu de verges. » Où sont, dans ce
discours
qui avait pour objet un crime si atroce, qui fais
qui la soutenaient, jusqu’à ce qu’il eût expiré sous les coups. » Ce
discours
sur un acte de violence aussi atroce, ne diffère
de l’arrangement des idées que résultent la clarté et la puissance du
discours
. I. De la disposition oratoire. Aussitôt que
oit en distribuer avec soin les différentes parties. Les parties d’un
discours
peuvent se réduire à quatre principales, que nous
ni se sauver tous seuls : vérité capitale qui va foire le sujet de ce
discours
. » Quelquefois quand le sujet est compliqué, apr
ivision est le complément de l’ exposition. Ainsi Massillon, dans son
discours
sur les écueils de la piété des grands, divise so
visions multipliées, qui deviennent subtiles et minutieuses, ôtent au
discours
toute sa gravité, le hachent plutôt qu’elles ne l
l’orateur juge plus utile de la distribuer dans les autres parties du
discours
. Nous citerons, comme un modèle de narration orat
s preuves. C’est là qu’est tout le nerf et comme la substance même du
discours
. Quintilen recommandait aux orateurs d’imiter, da
les plus faibles doivent se perdre dans le nombre, vers le milieu du
discours
; enfin il faut garder, pour porter les derniers
petites raisons qui ne feraient qu’affaiblir l’impression générale du
discours
. Les orateurs du barreau n’ont pas toujours cette
cause et aux bénéfices de l’avocat, elle nuit beaucoup à la beauté du
discours
et à la gloire de l’orateur. La réfutation se lie
apitulation et de la péroraison. Il y a trois manières de finir un
discours
. Quand le sujet comporte peu de développements, e
s devoirs de la royauté et le châtiment des mauvais rois, termine son
discours
par ces simples paroles : « Crains donc, mon fils
efforts d’une voix n’qui vous fut connue. Vous mettrez fin à tous ces
discours
. Au lieu de déplorer la mort des autres, grand pr
des mots, mais aussi des pensées accessoires qui forment le tissu du
discours
. Quand nous disons que le style de Racine est exc
aussi bien qu’entre les idées principales qui constituent le fond du
discours
. De l’accord des pensées entre elles. Toutes
ble plus grand où règne encore l’unité : elle est extraite du premier
discours
du Petit Carême de Massillon ; et tout, dans ce d
e du premier discours du Petit Carême de Massillon ; et tout, dans ce
discours
, tend à faire ressortir l’influence de l’exemple
ressortir l’influence de l’exemple donné par les princes. Et tous les
discours
dont se compose le Petit Carême tendent eux-mêmes
plus essentielles ; car rien ne donne de l’agrément et de la force au
discours
comme la liaison parfaite des idées dont il se co
et l’esprit de droiture. Après avoir achevé la première partie de son
discours
, l’orateur, qui travaille avec tant de soin les d
l, un intervalle de quelques minutes entre les différentes parties du
discours
. Mais le poëte, l’orateur académique, et en génér
maque un exemple de transition qui peut être cité comme un modèle. Le
discours
d’Oreste, dont nous avons déjà cité le début et l
s’adresse ; mais il faut passer de ces compliments à l’objet même du
discours
, et voici l’artifice employé par Oreste ; Oui, c
minue, et sent son déclamateur qui veut grossir de petites choses. » (
Discours
sur le s des inscriptions.) De la comparaison
re connaître une chose, ou seulement pour jeter de la variété dans le
discours
, on emploie un artifice entièrement opposé à la c
utre exemple de dissimilitude, où cette figure ne sort qu’à varier le
discours
: M. de Chateaubriand (Natchez, livre X) s’interr
ensées est trop subtile, rendent le style prétentieux et fatigant. Un
discours
tout hérissé de contrastes péniblement recherchés
même devoir à la reine sa mère, devait être sitôt après le sujet d’un
discours
semblable, et ma triste voix était réservée à ce
morte ! » De l’apostrophe. Quand l’orateur rompt le fil de son
discours
pour adresser la parole soit à une personne prése
ur avoir le droit d’insister plus fortement sur un autre point de son
discours
. Dans la tragédie de la Mort de César, l’action d
le peuple, dupe de cette apparente modération, écoute le reste de son
discours
avec attention et bienveillance : Contre ses meu
idées, pour inspirer moins de défiance à l’auditeur, et donner à son
discours
plus d’abandon et de naturel. Cette figure s’appe
enus un ornement, dont le style ne peut guère se passer. En effet, un
discours
d’où l’on s’obstinerait à exclure tous les mots f
. Ces expressions figurées, qu’on retrouve partout, et qui donnent au
discours
tant de force et d’éclat, peuvent se diviser en p
dans l’écueil du genre, le bas et le burlesque. Nous citerons ici le
discours
de maître Jacques à Harpagon, qui veut absolument
, liv. III), que sans l’action, c’est-à-dire sans l’art de débiter un
discours
, un habile orateur pouvait tomber au dernier rang
où il ouvrit un cours d’éloquence. Il lut un jour à ses auditeurs le
discours
qu’il avait prononcé contre Démosthènes : ce disc
es auditeurs le discours qu’il avait prononcé contre Démosthènes : ce
discours
fut très-applaudi. Le lendemain, il lut celui que
e. La première qualité nécessaire à l’orateur pour bien débiter un
discours
, c’est la mémoire, faculté naturelle que le trava
fie. Il est d’usage, en certaines circonstances d’apparat, de lire un
discours
au lieu de le réciter ; mais là où il s’agit d’en
toutes les ressources de l’action ; le bras qui est occupé à tenir le
discours
est presque toujours immobile ; les yeux, qui doi
les yeux des juges la condamnation de l’accusé. Avant de terminer son
discours
, il rappelle les exploits de son client ; il tran
vieux guerrier, laisse voir ses nombreuses cicatrices, et achève son
discours
en parlant de ces blessures qu’Aquilius a reçues
ive ; mais il y a plusieurs manières de remployer. On peut retenir un
discours
mot à mot, tel qu’on l’a écrit ou médité d’avance
iment éloquent, si vous étiez souvent interrompu dans le débit de vos
discours
par les infidélités ou les hésitations de votre m
C’est un travail purement mécanique que d’apprendre littéralement un
discours
, depuis le premier mot jusqu’au dernier. Il peut
abitude ; car si la mémoire vient à faillir une fois, le fil de votre
discours
est rompu, et votre esprit, occupé à courir après
siez sur-le-champ en trouver d’autres, et refaire en quelque sorte le
discours
en même temps que vous le prononcez. Il y a d’ail
écèdent peuvent démolir un à un tous vos arguments, si bien que votre
discours
entier soit réfuté avant que vous ayez seulement
me ou l’indignation L’expression du visage en dit souvent plus que le
discours
le plus éloquent. Cependant Cicéron recommande à
doigts écartés font une patte d’oie. Souvent, charmé du sens dont mes
discours
sont pleins, Je m’applaudis moi-même, et fais cla
ma chaire. Quand le geste est convenable et bien réglé, il donne au
discours
une puissance irrésistible. Lorsque Caïus Gracchu
ent essayé à raconter et à raisonner, on pourra commencer à faire des
discours
: c’est là surtout qu’on déploiera toutes les res
e s’agit point ici de la narration qui fait une partie essentielle du
discours
; mais la narration considérée comme œuvre séparé
soit la faute de personne. » « Pendant que l’on tenait de semblables
discours
autour d’Oswald, il marchait à grands pas vers l’
don presque universel en Italie, et prête souvent de la noblesse aux
discours
des gens du peuple. Elles se jetaient à genoux de
que ni l’un ni l’autre se donnent la moindre peine. » « Madame, à ce
discours
, sourit au gracieux ignorant, et lui dit : On voi
nation, la voix de l’harmonie, la vivacité de la passion. » (Guénard,
Discours
couronné par l’Académie française en 1755.) Nous
es gouvernements laissent l’industrie s’y exercer en paix. » (Cuvier,
Discours
sur les révolutions de la surface du globe.)
aisait jaillir un fleuve qui ne portait que son nom, » (M. Villemain,
Discours
prononcé à l’ouverture du cours d’éloquence franç
cé à l’ouverture du cours d’éloquence française en 1824.) III. Du
discours
. Le discours est le plus difficile et le plus
du cours d’éloquence française en 1824.) III. Du discours. Le
discours
est le plus difficile et le plus important des ex
ppe surtout l’imagination ; la dissertation forme le raisonnement. Le
discours
exerce à la fois ces deux facultés ; il exige en
on d’appliquer toutes les règles de l’art de bien dire. Les sujets de
discours
qu’on donne à traiter aux jeunes gens sont ordina
à propos8. Si l’on introduit Charlemagne, on ne lui fera pas faire un
discours
à l’université de Paris ou aux douze pairs de Fra
et aux personnages le caractère qui leur est propre, et l’exercice du
discours
, loin d’habituer les élèves aux phrases vides et
ire et toucher. De là trois qualités indispensables à toute espèce de
discours
. 1° Un bon discours doit prouver quelque chose. L
à trois qualités indispensables à toute espèce de discours. 1° Un bon
discours
doit prouver quelque chose. La preuve, dit Aristo
er quelque chose. La preuve, dit Aristote, c’est la substance même du
discours
: tout le reste n’est qu’accessoire. Il est certa
tre à ce caractère auguste la présence de la vérité. » (D’Aguesseau,
Discours
sur l’union de philosophie et de l’éloquence.) 2
sseau, Discours sur l’union de philosophie et de l’éloquence.) 2° Le
discours
doit plaire. Il faut qu’il y ait dans les paroles
héteurs ont appelé les mœurs. Ces qualités, qui répandent sur tout le
discours
comme un parfum de bienséance, sont la probité, l
forcé de fléchir le tribunal, Socrate ne voulut point s’en servir. Ce
discours
lui paraissait bien fait, mais indigne de lui. Qu
nre humain, et ils ont attaché à son nom une gloire immortelle. 3° Le
discours
doit être pathétique. C’est mutiler l’éloquence q
. Ces principes posés, nous offrirons à nos lecteurs trois modèles de
discours
pris dans les trois genres que nous avons définis
bératif dans le genre judiciaire et dans le genre démonstratif. I.
Discours
dans le genre délibératif. Mirabeau à l’Assemb
ssemblée de ne point hésiter en présence des nécessités de la patrie.
Discours
de Mirabeau. « Au milieu de tant de débats tumult
ages et de raisonnements qui constitue la véritable éloquence. II.
Discours
dans le genre judiciaire. Défense de Foucquet
passé, et il implore la clémence royale en faveur du surintendant.
Discours
de Pellisson à Louis XIV.9 « Sire, « Deux choses
ontraires, m’ont fait prendre la résolution d’adresser directement ce
discours
à Votre Majesté : l’admiration véritable que j’ai
ant fut enfermé au château de Pignerol, où il mourut en 1680. III.
Discours
dans le genre démonstratif. Discours de Buffon
où il mourut en 1680. III. Discours dans le genre démonstratif.
Discours
de Buffon à l’académie française, le jour de sa r
fait en l’appelant dans son sein. Il se propose de traiter, dans son
discours
, des principales règles de l’art d’écrire. L’orat
e de la poésie, à celui de l’histoire et à celui de la philosophie.
Discours
de Buffon. « Messieurs, vous m’avez comblé d’hon
un ; et quelque vaste qu’il soit, il peut être renfermé dans un seul
discours
. Pourquoi les ouvrages de la nature sont-ils si p
nie. » Nos jeunes lecteurs ne sauraient trop méditer chaque mot de ce
discours
, qui résume si bien les règles fondamentales de l
pèces les principales applications possibles de la Rhétorique : 1° le
discours
public ; 2° le style épistolaire ; 3° la conversa
ic ; 2° le style épistolaire ; 3° la conversation. Chapitre II. Du
discours
public. Il n’est pas nécessaire d’être membre
gacité. Il a plus d’une fois trouvé, sur le champ de bataille, de ces
discours
inspirés qui font sur l’âme du soldat une impress
mais le plus beau monument qui nous reste de son éloquence, c’est son
discours
à l’assemblée des Notables. Cet homme qui, à la t
plicité de langage qui commande à la fois l’amour et l’admiration. Ce
discours
, prononcé à Rouen en 1596, peut encore être cité
re, lui demanda ce qu’elle voulait faire savoir à son ami par ce long
discours
: « Je veux, répondit-elle, lui marquer que perso
erlocuteur isolé ; point de ces épithètes oiseuses qui surchargent le
discours
sans éclaircir la pensée. Les expressions figurée
. Il faut aussi être d’accord avec soi-même, et ne pas décréditer ses
discours
par des contradictions perpétuelles. Tel homme ne
même des auditeurs ou des lecteurs qui, après avoir entendu ou lu un
discours
éloquent, ne croient ni ne font rien de ce que le
pénétré. Mais pourra-t-il, sans le secours de ces règles, composer un
discours
qui soit beau dans son ensemble et dans toutes se
ègles qui concernent le plan, l’ordonnance, l’économie et le style du
discours
; règles que j’exposerai dans la suite, en parlan
yle du discours ; règles que j’exposerai dans la suite, en parlant du
discours
oratoire en général et de ses différentes espèces
nt que Burrhus, dans une des tragédies de Racine. On en jugera par le
discours
de l’un et de l’autre, que je vais rapporter. Le
que refuge aux lois : encor leur ministère A-t-il mille longueurs. Ce
discours
un peu fort Doit commencer à vous déplair
cien gouverneur de cet empereur, veut l’en détourner, et lui tient ce
discours
: C’est à vous à choisir ; vous êtes encor maîtr
ie, admit dans son sein l’éloquent paysan ; et Néron, persuadé par le
discours
de Burrhus, révoqua sur-le-champ l’ordre qu’il av
un plus beau chef d’œuvre d’éloquence dans le genre simple. Voici le
discours
que Judab fait à Joseph qui gouvernait en Égypte,
trie, pour gémir sur les attentats d’un citoyen rebelle. Il élève son
discours
par la hardiesse des hyperboles, apostrophe les D
e morceaux sublimes. Voici le plus frappant. L’orateur l’a imité d’un
discours
prononcé par le grand Saint Chrysostôme, dans l’é
n puisse lire chez les Nations anciennes et modernes ; et le reste du
discours
n’est pas indigne de cet endroit si saillant. Il
pport plus marqué à chacun de ces trois devoirs. Dans les endroits du
discours
où il veut instruire, il doit s’exprimer d’une ma
lassique de tous ceux qui veulent apprendre l’art de persuader par le
discours
. Je ne dis pas qu’il faille le traduire mot à mot
ts ; des divers genres de style ; de la disposition et des parties du
discours
: exorde, narration, confirmation, péroraison. Ce
il a soin d’avertir que ses préceptes ne s’appliqueront pas tant aux
discours
sérieux qu’à ces déclamations des écoles dans les
énomination commune aux mimes de Sophron, à ceux de Xénarque9, et aux
discours
socratiques, pas plus qu’aux œuvres d’imitation c
un à deux, amoindrit la fonction du chœur et donna le premier rôle au
discours
parlé. Sophocle institua trois acteurs et la mise
ètre (exclusivement), comme imitation des gens graves produite par le
discours
; mais elle s’en sépare d’abord en ce qu’elle a u
n’est pas tout : si l’on débitait une suite de tirades morales et des
discours
ou des sentences bien travaillées, ce ne serait p
dessein. Voilà pourquoi il n’y a pas de caractère moral dans ceux des
discours
où ne se manifeste pas le parti que l’on adopte o
t d’une même valeur, soit qu’il s’agisse de paroles versifiées, ou de
discours
en prose. XXII. En cinquième lieu vient la mélopé
décence et convenance, la lamentation d’Ulysse, dans Scylla 64, et le
discours
de Mélanippe65 ; de rôle inégal, Iphigénie à Auli
r. I. Il faut constituer les fables et les mettre d’accord avec les
discours
en se mettant, autant que possible, les faits dev
indépendamment de la mise en scène, et produire les autres94 dans le
discours
du personnage qui parle et qu’ils doivent s’accom
les faits devaient plaire par eux-mêmes, et non par l’enchaînement du
discours
? Chapitre XX Des éléments grammaticaux de
rche, voilà des cas de verbe qui rentrent dans ces variétés. XIII. Le
discours
est un son composé significatif dont quelques par
, par exemple, Cléon, dans la proposition : « Cléon marche. » XIV. Le
discours
est un de deux manières : ou bien il désigne un s
bien il en comprend plusieurs par conjonction. Ainsi l’Iliade est un
discours
un par conjonction, et la définition de l’homme l
e, les noms les plus convenables sont ceux dont on fait usage dans le
discours
parlé, c’est-à-dire le terme propre, la métaphore
rêts pour s’attacher aux détails les plus insignifiants, de ce que le
discours
est décousu, ou bien encore de ce qu’il n’a aucun
ontenir l’exorde, ou la narration, ou chacune des autres parties d’un
discours
; car ces moyens ne tendent à autre chose qu’à me
mmuniquer la persuasion par nos paroles à l’aide de cette science. Un
discours
scientifique tient de la doctrine, ce qui est (ic
s premières et à trouver les secondes. III. Les preuves inhérentes au
discours
sont de trois sortes : les unes résident dans le
d’autres dans la disposition de l’auditoire ; d’autres enfin dans le
discours
lui-même, lorsqu’il est démonstratif, ou qu’il pa
t le caractère moral (de l’orateur) qui amène la persuasion, quand le
discours
est tourné de telle façon que l’orateur inspire l
voque. Il faut d’ailleurs que ce résultat soit obtenu par la force du
discours
, et non pas seulement par une prévention favorabl
e la persuasion ; mais c’est, au contraire, au caractère moral que le
discours
emprunte je dirai presque sa plus grande force de
disposition des auditeurs, quand leurs passions sont excitées par le
discours
. Nous portons autant de jugements différents, sel
gard, lorsque nous parlerons des passions187. VI. Enfin, c’est par le
discours
lui-même que l’on persuade lorsque nous démontron
uns emploient de préférence l’exemple, et les autres l’enthymème. Les
discours
où domine l’exemple ne sont pas moins persuasifs,
e de classes d’auditeurs, et il y a trois choses à considérer dans un
discours
: l’orateur, ce dont il parle, l’auditoire. Le bu
le assistant. III. Il y a donc, nécessairement aussi, trois genres de
discours
oratoires : le délibératif, le judiciaire et le d
cun d’eux et voir, par exemple, dans quel cas il y a délibération, ou
discours
démonstratif, ou enfin cause judiciaire. Chapi
dans le domaine des sciences de faits établis, et non plus des seuls
discours
. VII. Quoi qu’il en soit, tout ce qu’il est à pro
de sa vertu et de sa résolution. XXXIII. La louange (ἔπαινος) est un
discours
qui met en relief la grandeur d’une vertu. Il fau
que tu établiras en principe dans la délibération, transporté dans le
discours
, devient un éloge. XXXVI. Ainsi donc, puisque nou
devoir et l’homme du devoir, il faut que ce soit là le texte de notre
discours
, retourné et transformé dans les termes ; tel, pa
ux énoncer un précepte, vois sur quoi porterait ton éloge. XXXVII. Le
discours
sera nécessairement tourné en sens contraire lors
Généralement parlant, parmi les formes communes à tous les genres de
discours
, l’amplification est ce qui convient le mieux aux
genres de discours, l’amplification est ce qui convient le mieux aux
discours
démonstratifs ; car ceux-ci mettent en œuvre des
grandeur et la beauté ; — les exemples, ce qui convient le mieux aux
discours
délibératifs ; car nous prononçons nos jugements
nir d’après le passé ; — les enthymèmes, ce qui convient le mieux aux
discours
judiciaires, car le fait accompli, en raison de s
même, aussi, les amoureux se font un bonheur de rapporter tous leurs
discours
, tous leurs écrits, toutes leurs actions à l’être
ste éther et aussi par la terre immense. De même Alcidamas, dans son
discours
Messénien 283. III. Par rapport aux personnes, la
re est un jugement), il est nécessaire non seulement d’avoir égard au
discours
et de voir comment il sera démonstratif et fera l
e les inférieurs témoignent du mépris. XIX. Contre les amis, si leurs
discours
ou leurs procédés ne nous sont pas favorables, et
liqué tout cela en même temps. Il est évident que l’on devra, par son
discours
, disposer les auditeurs de telle façon qu’ils épr
exemple, leurs vêtements et toutes les autres choses analogues ; les
discours
tenus par eux pendant l’épreuve, ceux des mourant
ent une idée claire des circonstances opposées. Par conséquent, si le
discours
met les juges dans une telle disposition, et que
s gens et celles des vieillards. Ainsi, comme tout le monde goûte les
discours
prononcés dans le sens de son caractère moral et
on devra faire de la parole pour se donner à soi-même et donner à ses
discours
une apparence conforme à ce caractère. Chapitr
issance. Chapitre XVIII Des traits communs à tous les genres de
discours
. I. L’emploi des discours persuasifs a pour obj
Des traits communs à tous les genres de discours. I. L’emploi des
discours
persuasifs a pour objet un jugement, car, sur une
répond comme on répond à un contradicteur. Il en est de même dans les
discours
démonstratifs. En effet, les assistants devant le
ours démonstratifs. En effet, les assistants devant lesquels un (tel)
discours
est adressé sont assimilés à des juges. Toutefois
ncontrent dans les divers gouvernements, dans le chapitre relatif aux
discours
délibératifs380 ; de sorte que l’on pourrait rega
déterminé de quelle manière et avec quels arguments nous mettrons les
discours
en rapport avec les mœurs. II. Mais, comme chaque
s discours en rapport avec les mœurs. II. Mais, comme chaque genre de
discours
a une fin différente, et que, pour tous ces disco
chaque genre de discours a une fin différente, et que, pour tous ces
discours
, on a exposé les opinions et les propositions d’o
e, et que, de plus, on a spécifié les arguments dont se composent les
discours
en rapport avec les mœurs, il nous reste à discou
n effet, il est nécessaire à tous les orateurs d’employer, dans leurs
discours
, en outre (des arguments spéciaux), ceux qui repo
ut : la question d’importance est un lieu commun à tous les genres de
discours
; car tout le monde emploie des arguments qui ten
plification est, nous l’avons dit381, celui qui convient le mieux aux
discours
démonstratifs ; le fait accompli, aux discours ju
convient le mieux aux discours démonstratifs ; le fait accompli, aux
discours
judiciaires, car c’est sur ces sortes de faits qu
de faits que porte le jugement ; — enfin le possible et le futur aux
discours
délibératifs. Chapitre XIX Sur le possible
d’après nos explications précédentes385. Dans les pages relatives aux
discours
délibératifs, on a traité de la grandeur des bien
ement, du plus et du moins. Ainsi donc, comme, dans chaque (genre) de
discours
, le but qu’on se propose est un bien, tel, par ex
faut donc pas (la) lui laisser prendre. IV. La parabole, ce sont les
discours
socratiques : comme, par exemple, si l’on veut fa
oraisons) s’ajoutant aux enthymèmes. Les exemples placés en tête d’un
discours
ressemblent à une induction ; or l’induction n’es
ur la sentence, ses variétés, son emploi, son utilité. I. Quant aux
discours
à sentences, après avoir dit ce que c’est que la
cas et à qui il convient de recourir au langage sentencieux dans les
discours
. II. La sentence est une affirmation portant non
ne extrême. » XV. Les sentences offrent une grande ressource dans les
discours
, laquelle tient uniquement à la vanité des audite
en a une autre plus importante, car elle donne un caractère moral au
discours
. Le caractère moral se révèle dans les discours o
un caractère moral au discours. Le caractère moral se révèle dans les
discours
où l’intention de l’orateur se manifeste ; or, to
c plus d’art400 (que les autres) ; car ces derniers remplissent leurs
discours
de lieux communs et de généralités, tandis que ce
on indéterminée, mais ceux qui ont trait au sujet même traité dans le
discours
et en se renfermant, le plus souvent, dans les te
bien, car le fait d’être intempérant est nuisible ; ou, comme dans le
discours
messénien405 : En effet, si la guerre est la cau
lieu se tire de la considération du temps ; comme Iphicrate dans son
discours
contre Harmodius414 : « Si, avant l’accomplisseme
par l’adversaire. XI. Un autre, de l’induction. Exemple pris dans le
discours
pour la Péparéthienne 424 où il était établi que,
on. I. Comme il y a trois questions à traiter en ce qui concerne le
discours
: premièrement, d’où seront tirées les preuves ;
cution ; en troisième lieu, comment il faut disposer les parties d’un
discours
, nous avons dit, au sujet des preuves et de leur
ocution ; et en effet, il ne suffit pas de posséder la matière de son
discours
, on doit encore parler comme il faut492, et c’est
comme il faut492, et c’est là une condition fort utile pour donner au
discours
une bonne apparence. III. D’abord donc on a reche
e qui est nécessaire, attendu qu’il convient, à vrai dire, en fait de
discours
, de ne pas s’appliquer à autre chose de plus qu’à
phes à leur tour, comme les orateurs préoccupés de l’action ; car les
discours
écrits valent plutôt par l’expression que par la
ipal de l’élocution consiste dans la clarté ; la preuve, c’est que le
discours
, s’il ne fait pas une démonstration, ne remplit p
pèche sans doute point par la bassesse, mais elle ne convient pas au
discours
en prose. II. Parmi les noms et les verbes, ceux-
loin les choses et les personnes dont il est question. Mais, dans le
discours
pur et simple, ces éléments sont beaucoup moins n
fectées. V. L’artifice se dérobe heureusement lorsque l’on compose un
discours
en choisissant ses termes dans le langage de la c
it Euripide et c’est lui qui, le premier, a donné l’exemple. Comme le
discours
est formé de noms et de verbes et qu’il y a autan
e, telles sont les seules expressions utiles pour l’élocution dans le
discours
pur et simple. La preuve en est dans ce fait que
de métaphores ; quelle en est la valeur, soit en poésie, soit dans le
discours
; encore une fois, on l’a dit dans la Poétique. V
iscours ; encore une fois, on l’a dit dans la Poétique. VIII. Pour le
discours
, il faut apporter d’autant plus de travail dans l
rterait vers leur but) ; il faisait de la persuasion leτελεσφόρος des
discours
(l’agent qui mène au but) ; il nommait κυανύχρων
L’auditeur partage les émotions que l’orateur fait paraître dans ses
discours
, même s’ils ne disent rien. Voilà d’où vient que
s choses douces en termes durs et les choses dures en termes doux, le
discours
apportera la conviction564. XI. Les épithètes, le
i adoptera pour patron569, en disant : « C’est Cléon570. » II. Si le
discours
manque de rythme, la phrase ne finit pas. Or il f
Or il faut que la phrase finisse, mais non pas au moyen du mètre. Un
discours
sans repos final est insaisissable et fatigant. T
orme le plus souvent en parlant. Mais il faut nécessairement (dans le
discours
) quelque chose de majestueux et qui transporte l’
se promènent avec eux. Il en est de même des périodes prolongées. Le
discours
ressemble alors à une introduction (dithyrambique
de d’un genre différent d’élocution. On n’emploie pas la même dans le
discours
écrit et dans le discours débité en public, ni la
élocution. On n’emploie pas la même dans le discours écrit et dans le
discours
débité en public, ni la même dans les harangues e
ycimnius660, parmi les poètes dithyrambiques. Comparés entre eux, les
discours
écrits paraissent maigres dans les débats, et ceu
forte. L’élocution démonstrative est, plus que toute autre, propre au
discours
écrit ; car elle est faite pour la lecture ; vien
Chapitre XIII De la disposition. I. Il y a deux parties dans le
discours
; car il faut nécessairement exposer le fait qui
idicules, car la narration n’appartient, en quelque sorte, qu’au seul
discours
judiciaire ; or comment admettre que, pour le gen
e l’on objecte à la partie adverse, ou l’épilogue (la péroraison) des
discours
démonstratifs ? L’exorde, la discussion contradic
bération. La péroraison, en outre, n’appartient pas à toute espèce de
discours
judiciaire, à celui, par exemple, qui est de peu
Chapitre XIV De l’exorde. I. L’exorde est placé au début d’un
discours
; c’est comme en poésie le prologue et, dans l’ar
t en marche. Le prélude donne bien une idée de ce qu’est l’exorde des
discours
démonstratifs. En effet, les joueurs de flûte, en
l’introduction668 l’air de flûte qu’ils savent exécuter, et dans les
discours
démonstratifs, c’est ainsi qu’il faut composer, à
si l’orateur fait une digression, c’est un moyen d’éviter que tout le
discours
soit uniforme. II. Les exordes des discours démon
oyen d’éviter que tout le discours soit uniforme. II. Les exordes des
discours
démonstratifs ont pour texte un éloge ou un blâme
s ont pour texte un éloge ou un blâme. Par exemple, Gorgias, dans son
discours
olympique : « Ils sont dignes de l’admiration gén
ordes judiciaires, il en est où l’on a en vue l’auditeur, soit que le
discours
porte sur un fait inadmissible ou fâcheux, ou sur
hœrile : Mais maintenant que tout a été partagé670… Les exordes des
discours
démonstratifs ont donc pour texte un éloge, un bl
n vue de l’auditeur. Il arrive, nécessairement, que l’introduction du
discours
est étrangère ou familière. V. Quant aux exordes
ction du discours est étrangère ou familière. V. Quant aux exordes du
discours
judiciaire, il faut comprendre qu’ils jouent le m
À cause de toi et de tes dons, et de tes dépouilles671… VI. Dans les
discours
et dans les poèmes épiques (l’exorde) est comme u
lque sorte dans la main obtient que l’auditeur suive attentivement le
discours
. De là ces préambules : Chante, Muse, la colère6
celle qui lui est propre, c’est de montrer le but vers lequel tend le
discours
. C’est pourquoi, lorsque la chose est évidente pa
x qui lui font plaisir. C’est pourquoi il faut inspirer l’idée que le
discours
va traiter de ces sortes de questions. Maintenant
té de rendre l’auditoire attentif s’impose à toutes les parties (d’un
discours
), si elle existe677 ; car l’attention n’est jamai
e digne de leur pitié682… il faut viser à ce double but683. Dans les
discours
démonstratifs, on doit faire en sorte que l’audit
xordes) de la harangue sont empruntés à la source qui fournit ceux du
discours
judiciaire ; mais on en use le moins possible, ca
il faut un exorde. Il en faut aussi à titre d’ornement ; en effet, le
discours
a l’apparence d’une œuvre sans art, s’il n’y en a
rait absurde qu’une personne ne fût pas digne de confiance et que ses
discours
le fussent. VIII. Un autre encore, c’est lorsqu’i
euse. Chapitre XVI De la narration. I. La narration, dans les
discours
démonstratifs, ne se développe pas tout d’un trai
chaque partie ; car il faut exposer les actes qui servent de texte au
discours
. En effet, le discours, dans sa composition, renf
faut exposer les actes qui servent de texte au discours. En effet, le
discours
, dans sa composition, renferme un élément indépen
parle est brave ; d’après tels autres, il est habile, ou juste, et le
discours
, ainsi conduit, est plus simple ; mais, conduit d
rdi. III. Il faut rappeler les (actions) célèbres ; aussi beaucoup de
discours
peuvent se passer de narration : par exemple, si
le dessein d’après le but auquel tend l’orateur. Ce qui fait que les
discours
mathématiques n’ont pas de caractère moral, c’est
une détermination. Car il n’y a rien en eux qui les motive. Mais les
discours
socratiques en ont, attendu qu’ils traitent de qu
ertaine idée. Il faut placer la narration sur plusieurs points de son
discours
et, quelquefois même, au début. XI. Dans la haran
r ce point ; mais sur les autres, non. III. Le plus souvent, dans les
discours
démonstratifs, l’amplification aura pour objet d’
tout ce qu’il y a de plus propre aux harangues ; les enthymèmes, aux
discours
judiciaires ; car les premières ont trait à l’ave
ne doit pas non plus, lorsqu’on veut faire paraître des mœurs dans un
discours
, chercher, en même temps, à placer un enthymème.
enir, mais sur le passé, inconnu d’ailleurs. La loi sert de texte aux
discours
judiciaires ; or, quand on part d’un principe, il
nt les orateurs d’Athènes, et (notamment Isocrate). Il accuse dans un
discours
délibératif ; c’est ainsi qu’il incrimine les Lac
l incrimine les Lacédémoniens dans le Panégyrique, et Charès dans son
discours
sur les alliés705. XI. Dans les discours démonstr
égyrique, et Charès dans son discours sur les alliés705. XI. Dans les
discours
démonstratifs, il faut placer çà et là des louang
res raisons. XV. Si l’on parle le second, il faut d’abord répondre au
discours
de l’adversaire en détruisant ses arguments et le
levées des préventions, il n’admet pas davantage (comme plausible) un
discours
, si l’adversaire lui a semblé avoir parlé dans le
. Il faut donc préparer une place dans l’esprit de l’auditeur pour le
discours
que l’on va prononcer. C’est ce qui arrivera si t
; car il n’est pas difficile d’entrevoir d’avance sur quoi porte son
discours
. C’est un point dont l’évidence doit ressortir du
r contre, si on le désire, revenir isolément sur les divers points du
discours
de l’adversaire. VI. À la fin (de la péroraison),
ns, afin que cette fin soit bien un épilogue, mais non pas un nouveau
discours
: « J’ai dit ; vous avez entendu, vous possédez (
aux trois classes de questions dialectiques, soit aux trois genres de
discours
(Thurot, l. c., p. 268). 207. Celui qui prend pa
n’a pas d’équivalent en français. 208. Et non pas sur la valeur d’un
discours
ou d’un orateur, ainsi qu’on l’a toujours traduit
serait l’objet. 327. Philocrate est mentionné plusieurs fois dans le
discours
de Démosthène sur la fausse ambassade. 328. Ergo
404. Le texte grec dit : « si le contraire a son contraire ». 405.
Discours
d’Alcidamas d’Élée, disciple de Gorgias. Cp. liv.
rirent par le fait de Méléagre. Le scoliaste croit qu’Énée adresse ce
discours
à Althée, fille de Thestius. 412. Méléagre. Cp.
ue traduit ces vers d’un poète inconnu. 413. Le fils de Priam. 414.
Discours
perdu, intitulé : περὶ τῆς Ἰφικράτου εἴκονος πρὸς
cum Teucer Ulyssem reum facit Ajacis occisi », etc. 416. Passage du
discours
perdu d’Iphicrate : περὶ προδοσὶας. Quintilien (I
cte (voir Buhle). 438. Le scoliaste cite à ce propos le passage d’un
discours
perdu de Démosthène, au sujet de la paix conclue
propose de lire ἂν ᾑροῦντο, ils eussent préféré. 441. Fragment d’un
discours
perdu de Lysias rapporté en partie par Denys d’Ha
. Λόγος, qui signifie raison et estime, sans compter son acception de
discours
. 465. Cp. Sophist. elench. ch. 20. 466. Que les
icéron, De Oratore, iii, fin. 500. Allusion indirecte, croit-on, aux
discours
d’Isocrate, lesquels, généralement, ne furent pas
e paraît être le frère de Mausole, roi de Carie, dont parle Isocrate,
Discours
à Philippe, § 103. 538. D’après la conjecture tr
oir, d’être compris d’emblée ou avec un léger effort. 610. Isocrate,
Discours
à Philippe, § 73. 611. C’est-à-dire choisie dans
teurs », chez qui l’on mangeait mal (φειδομένως). 625. Cp. Isocrate,
Discours
à Philippe, § 12. 626. Lysias, Éloge funèbre, §
une figure parfaite, limitée dans toutes ses parties. 634. Isocrate,
Discours
sur Philippe, § 10. 635. Ibid., § 127. 636. Eu
642. Iliade, xiii, 799. 643. Ch. x, § 6. 644. Souvenir d’Isocrate (
Discours
à Philippe, § 40) : οἶδα γὰρ ἀπάσας ὠμαλισμένας ὐ
eu de mots sur πέρσαι, qui signifie avoir perdu et les Perses. 649.
Discours
à Philippe, § 61 ; Panégyrique, § 119 ; Sur la Pa
ce d’Anaxandride. Cp. Athénée, Deipnosoph., l. xiii, p. 570. 663. Le
discours
devient monotone comme le pas d’un homme qui port
res, p. 89.) 667. C’est peut-être comme qui dirait le branchage d’un
discours
; autrement dit, une série de petites digressions
n-existence du fait en litige. 704. Homère, Odyssée, iv, 204. 705.
Discours
sur la paix, § 27. 706. Thésée (Hélène, § 22) ;
arrière consacrée à l’enseignement, j’ai reconnu bien des fois que le
Discours
Latin, exigé pour le Baccalauréat ès lettres, pré
ire. J’ai toujours combattu et repoussé ces systèmes irréfléchis : un
Discours
Latin ne doit pas être assimilé à un thème. D’ail
orbonne, j’ai cru être utile aux candidats, en publiant un recueil de
discours
Français, empruntés à différents auteurs recomman
a variété. Je compte publier l’ouvrage par séries successives de cent
discours
. Le nombre des séries dépendra de l’accueil qui s
e service à la jeunesse studieuse. L. DELESTRÉE. 1er juillet 1872.
Discours
I. Discours d’Eumène aux Argyraspides1. A
unesse studieuse. L. DELESTRÉE. 1er juillet 1872. Discours I.
Discours
d’Eumène aux Argyraspides1. Après la mort d’Al
et Poitiers, en 732, Charles surnommé Martel adresse à ses troupes le
discours
suivant : « Soldats, je me réjouis que le temps
ansports, votre enthousiasme n’ont pas besoin de l’encouragement d’un
discours
: mais l’aveuglement de nos ennemis me force à vo
r le lait pour leur donner des aliments solides. » Ibidem. VIII.
Discours
de César à ses troupes après le passage du Rubico
vant de monter sur le trône (180 ap. J.-C.). [Première partie.] Le
discours
suivant aurait pu faire naître quelques bonnes es
ottes, leurs armées, et de les refouler dans leurs repaires… Mais mon
discours
m’entraîne plus loin que je ne l’aurais voulu et
is qui causera ma perte. C’est toi seule qui m’as vaincu. » XXII.
Discours
d’Annibal à ses troupes avant la bataille de Cann
s. Je ne pense pas qu’il soit convenable de vous exciter par de longs
discours
à engager la lutte avec confiance et énergie : le
. » Traduit de Polybe, historien grec (205 ans av. J.-C.). XXIII.
Discours
de Vercingétorix aux Gaulois. Il les excite à
ec du 2e siècle ap. J.-C. (Expédition d’Alexandre en Asie.) XXVII.
Discours
de Cyrus aux généraux de son armée qui viennent d
Traduit des fragments de Cornelius Nepos (60 ans av. J.-C.). XXX.
Discours
de Pompée au peuple romain. [Première partie.]
. » Traduit de Dion Cassius, historien grec (229 ap, J.-C.). XXXI
Discours
de Pompée au peuple romain. Deuxième partie.
ur. » Traduit d’Hérodote, historien grec (480 av. J.-C.). XXXIII.
Discours
de Moïse aux Israélites, au moment de quitter la
Traduit de Flavius Josèphe, historien juif (137 ap. J.-C.). XXXIV.
Discours
de Nicolaüs, vieillard Syracusain, en faveur des
ile, historien grec, qui vivait à Rome, au siècle d’Auguste. XXXV.
Discours
de Nicolaüs. Deuxième partie. « Le peuple Ath
force des armes, mais dans une généreuse bienveillance. » XXXVI.
Discours
de Nicolaüs. Troisième partie (péroraison). «
cruauté contre un peuple issu de la même race que nous. » XXXVII.
Discours
du Lacédémonien Gylippe. [Première partie.] Ap
VII. Discours du Lacédémonien Gylippe. [Première partie.] Après le
discours
de Nicolaüs, qui avait excité un vif attendrissem
e peuple auteur de leurs maux. » Traduit du même auteur. XXXVIII.
Discours
de Gylippe. Deuxième partie. « Comment donc n
ime, possédés seulement du regret de la liberté perdue ? » XXXIX.
Discours
de Gylippe. Troisième partie. « Qu’ils ne vie
duit de Silius Italicus, poète Latin né vers l’an 25 de J.-C. XLI.
Discours
de Lentulus au Sénat romain assemblé en Épire (47
e pas m’interrompre, pendant que je te parlerai, de ne pas couper mon
discours
par des exclamations : tu auras la liberté de me
couter mon conseil et vous résoudre à une invasion en Macédoine. » Ce
discours
ne fut pas approuvé des capitaines de Darius. On
reinshemius, né à Ulm, en 1608. (Supplément de Quinte-Curce). XLV.
Discours
du roi Archidamus. [Première partie.] Il engag
dide, historien grec (420 av. J.-C.) (Guerre du Péloponèse.) XLVI.
Discours
du roi Archidamus. Deuxième partie. « Commenç
nt, et ne nous laissons pas entraîner aveuglément à la guerre par les
discours
de nos alliés. Prenons au moins le temps de réflé
elui qui inspirera le plus de terreur à nos adversaires. » XLVII.
Discours
de Sthénélaïdas, en faveur de la guerre. Sthén
nement. « Quant à moi, Lacédémoniens, je ne comprends rien aux longs
discours
des Athéniens. Ils se sont eux-mêmes comblés d’él
, fut beaucoup plus considérable. Traduit du même auteur. XLVIII.
Discours
de Pertinax aux Prétoriens révoltés. Les Préto
gée par le cruel Carthaginois. » Traduit de Lucain (Pharsale). L.
Discours
de Pontius Hérennius, le père. Pontius Hérenni
souvent envers les autres nations. » Traduit du même auteur. LII.
Discours
d’Annibal à Scipion. Dans l’entrevue qui eut l
iomphes et de tes hauts faits. « Quelle est donc la conclusion de mon
discours
? C’est que tout ce qui a été l’objet d’une conte
rence devient désormais inutile. Quelle est donc la conclusion de mon
discours
! La voici : c’est de vous soumettre vous et votr
r de la bataille qui va s’engager. » Traduit du même auteur. LIV.
Discours
de César dans le Sénat. César énumère et justi
qu’au Gange et jusqu’à l’océan oriental. » Traduit d’Arrien. LVII
Discours
d’Alexandre à ses soldats. Deuxième partie «
ois : « J’ai Thémistocle l’Athénien. » Traduit de Plutarque. LXI.
Discours
d’Agathocle à ses soldats. Sujet donné à la Sor
ger ceux qui assiégeaient votre ville. » Traduit de Justin. LXII.
Discours
de Pescennius Niger aux soldats. Pescennius Ni
rès la mort de Pertinax et de Didius Julianus, adresse aux soldats le
discours
suivant : « Soldats, vous savez déjà depuis long
d’hui, je ne me serais pas présenté devant vous pour vous adresser un
discours
, si j’étais guidé par une détermination personnel
ldats, quelles sont vos résolutions. » Traduit d’Hérodien. LXIII.
Discours
de Critognatus. Les Gaulois assiégés dans Alis
Critognatus, issu d’une famille noble, chez les Arvernes, prononce le
discours
suivant : « Je ne veux pas discuter l’opinion de
à nos descendants. » Traduit de César (Guerre des Gaules). LXIV.
Discours
de Suréna, général d’Orode, roi des Parthes. Prem
ombreuse à Suréna. On suppose que le général adresse à ses soldats le
discours
suivant : « Braves compagnons d’armes, c’est en
s de gloire. » Extrait des Annales des concours généraux, traduit du
discours
de J. V. Le Clerc (année 1806). LXV. Discours
généraux, traduit du discours de J. V. Le Clerc (année 1806). LXV.
Discours
de Suréna. Deuxième fragment. « Mais bientôt
soi-même la cause de sa destruction. » Traduit de Sénèque. LXIX.
Discours
de Thémistocle dans l’assemblée des Lacédémoniens
frappait au-dessous de la poitrine. Traduit de Plutarque. LXXIII.
Discours
de Servius Tullius au Sénat (550 av. J.C.). Il
opposition se manifesta au Sénat. Le roi Servius Tullius prononça le
discours
suivant : « Sénateurs, je suis tout à la fois su
béiens, mourir au milieu d’une ville libre ! » Fragment traduit d’un
discours
latin de Sainte-Beuve. Rhétorique 1822, Collège B
en Auvergne, et là, entouré des nobles et des prélats, il prononça le
discours
suivant : « Chers enfants du Sauveur du monde, v
retombe sur toi-même. « Eh bien pourquoi tardes-tu ? Assurément, mes
discours
ne sauraient t’être agréables. Quant à moi, quell
enommée de clémence. » Traduit de saint Jean Chrysostôme. LXXXVI.
Discours
de la Vertu à Hercule. Prodicus, sophiste d’Iu
ien, écrivain grec, né à Samosate, vers l’an 120 av. J.-C. LXXXIX.
Discours
de Caton d’Utique à ses troupes. (47 environ av.
ériles de la Libye, avec les débris de l’armée de Pompée, prononce le
discours
suivant : « Ô vous, compagnons d’armes, dont la
tique de ces vertus douces et touchantes dont il était le modèle. Ses
discours
roulent principalement sur l’union de la piété et
a prière ; dans presque tous, il peint son âme tout entière ; mais le
discours
où, sans le savoir, il parle le mieux de lui-même
nce, qu’à convaincre par l’évidence de leurs raisonnements ; et leurs
discours
sont moins des compositions du genre oratoire que
enrichie des lumières que nous nous communiquons mutuellement par le
discours
et par l’écriture. Aussi l’écriture et le discour
utuellement par le discours et par l’écriture. Aussi l’écriture et le
discours
sont-ils des objets vraiment dignes de nos médita
osition. Car, dans un poème épique, dans une haute narration, dans un
discours
, dans quelque ouvrage de génie que ce soit, nous
e langage vulgaire, on entend indifféremment par beau poème, par beau
discours
, un poème ou un discours bon ou bien fait14. Il e
tend indifféremment par beau poème, par beau discours, un poème ou un
discours
bon ou bien fait14. Il est évident que, dans ce s
Un esprit bouillant, en effet, est toujours prêt à prodiguer dans ses
discours
les gestes ou les inflexions de voix. C’est d’apr
ton explique pourquoi les actions autrefois se mêlaient si souvent au
discours
, ainsi que nous le voyons dans les prophètes de l
ures et des courroies de wampum, qu’ils eussent pu le faire par leurs
discours
. Quant aux inflexions de la voix, elles sont si n
ge que ce soit. Les tons, les regards, les gestes qui accompagnent le
discours
, et que l’écriture ne peut exprimer, le rendent,
principes les plus essentiels ; en passant en revue chaque partie du
discours
, je ferai successivement remarquer les particular
i la caractérise. Il faut d’abord examiner la division des parties du
discours
. Ces parties essentielles sont les mêmes dans tou
langues. La division la plus simple et la plus claire des parties du
discours
, est en substantifs22, en attributifs et en conne
se trouvent placés. La division la plus ordinaire en huit parties du
discours
, savoir : les noms, pronoms, verbes, participes,
ale de noms les adjectifs et les substantifs, qui sont des parties du
discours
très différentes sous plusieurs rapports, tandis
que l’on peut regarder comme formant la plus ancienne des parties du
discours
. Car, sans doute, lorsque les hommes firent un pe
ean, Pierre, » tous les autres substantifs que nous employons dans le
discours
ne sont pas des noms d’objets individuels, mais b
jet individuel dont il était question par le moyen de cette partie du
discours
que nous nommons article. La propriété de l’artic
lion, le roi. Les articles sont des mots d’une grande utilité dans le
discours
, et cependant quelques langues n’en ont point. Le
français et l’italien n’ont pas de genre neutre ; en anglais (dans le
discours
ordinaire), tous les mots substantifs, qui ne son
dont nous devons faire sentir toute la conséquence. Quoique, dans le
discours
ordinaire, comme je viens de l’observer, nos genr
x prendre un ton plus élevé, si je cherche à embellir ou à animer mon
discours
, je donne un sexe à la vertu, et je dis : She de
es relations qu’ils découvraient ; ces mots formèrent cette partie du
discours
que nous appelons aujourd’hui prépositions. Les p
petits mots qui reviennent sans cesse dans une phrase, encombrent le
discours
et l’énervent en le rendant plus prolixe. En seco
ion immédiate, ou que nous sommes obligés de rappeler souvent dans le
discours
; aussi sont-ils sujets, comme les noms substanti
ent la place, et ensuite parce qu’ils reviennent fort souvent dans le
discours
. Il est probable que dans l’enfance des langues o
plus complexes sont assurément les verbes. C’est dans cette partie du
discours
que la métaphysique profonde et subtile du langag
e être ce qui distingue principalement le verbe des autres parties du
discours
; elle lui donne toute sa force ; aussi, sans un
ine des verbes, à cause de leur importance et de leur utilité dans le
discours
, doit remonter aux premières époques de la format
ve de ce que j’ai avancé tout à l’heure, que de toutes les parties du
discours
le verbe était la plus complexe, et celle où l’ar
thode s’établit d’elle-même dans la nouvelle formation des parties du
discours
. Ces mots am [suis], was [étais], have [avoir], p
rbes. Nous ne nous arrêterons pas longtemps sur les autres parties du
discours
que l’on appelle indéclinables, ou, pour mieux di
ourrait rendre par deux ou trois mots pris dans les autres parties du
discours
. Excessivement, par exemple, signifie la même cho
. Les prépositions et les conjonctions sont plus essentielles dans le
discours
que la plupart des adverbes. Elles forment cette
que ces particules connectives sont de la plus grande utilité dans le
discours
, puisqu’elles marquent les transitions par lesque
ces pronoms relatifs qui servent aussi à lier les diverses parties du
discours
; c’est l’usage convenable ou maladroit de ces pa
; c’est l’usage convenable ou maladroit de ces particules qui rend le
discours
fort et serré, ou lâche et confus, qui le fait ma
uffisante pour lutter contre l’usage une fois établi, et que, dans le
discours
, comme dans l’écriture, l’usage doive être l’éten
s langues ; car, dans toutes les langues, les parties essentielles du
discours
, les substantifs, les adjectifs, les verbes et le
les connectives sont toujours les mêmes, et partout où ces parties du
discours
se retrouvent, il existe entre elles certaines re
c’est-à-dire qu’elles doivent joindre ensemble des mots qui, dans le
discours
, remplissent des fonctions analogues, Je cite ce
t, et sans lesquelles il n’existe pas de phrases régulières. Dans les
discours
oratoires il faut ménager la prononciation, qui n
aussi bien, au moins, que nous. » Il est certain que lorsque dans le
discours
ordinaire on rencontre les adverbes uniquement, e
es autres particules qui servent à joindre entre elles les parties du
discours
. Comme tous les raisonnements sont fondés sur la
et qui comprennent tant d’objets divers, qu’on dirait que ce sont des
discours
entiers plutôt que des phrases. Toutefois, ce ser
in d’une phrase diffuse et mal conduite. Ce mot est excusable dans un
discours
improvisé, où il n’est pas toujours possible d’ap
quelle on demande l’attention particulière du lecteur ; mais, dans le
discours
ordinaire, il vaut mieux dire tout simplement, «
aut latroni, petulans. Augeri enim debent sententiæ et insurgere. Les
discours
de Cicéron nous offrent un grand nombre de ces co
; et les porte tous deux à leur plus haut période. Tel est, dans son
discours
pro Milone, ce passage, où il est question du com
seule phrase, il en doit être de même, à bien plus forte raison, d’un
discours
ou d’un ouvrage qui serait composé tout entier de
noms et des verbes procurait la double facilité d’introduire dans le
discours
une multitude de sons agréables, et de l’affranch
us d’effet dans leurs harangues qu’il n’en pourrait produire dans nos
discours
, et c’est encore un motif pour lequel les anciens
période harmonieuse sur toute une assemblée, il cite cette phrase des
discours
de Carbon, que lui-même avait entendu prononcer :
cependant la simplicité avec laquelle nous débitons toutes sortes de
discours
, rend cette cadence moins sensible à l’oreille, e
très vague. Tout nous porte à croire qu’ils donnaient à la mélodie du
discours
une attention bien plus sérieuse que les rhéteurs
ns des phrases doivent varier à l’infini comme le sens et la forme du
discours
. Quoique je sois d’avis qu’il n’est pas possible
s citerons d’abord cette phrase de l’archevêque Tillotson : « Dans ce
discours
sur la facilité d’exécuter les commandements de D
ui se termineraient toujours par des syllabes longues, donneraient au
discours
un air d’emphase qu’il faut éviter. L’oreille, sa
Cette finale si connue esse videatur, qui revient onze fois dans son
discours
pro lege Manilia, l’exposa à la critique de ses c
ement. Quoique le style figuré s’écarte de la forme la plus simple du
discours
, il n’en faut cependant pas conclure qu’il ait qu
plus naturelle d’exprimer nos idées. Il est impossible de composer un
discours
, en quelque genre que ce soit, sans l’employer ;
pu fixer l’attention des critiques et des rhéteurs sur ces formes du
discours
? C’est qu’ils ont remarqué que c’était à elles,
rire et de bien parler, sans connaître le nom d’aucune des figures du
discours
, sans avoir jamais étudié aucune des règles qui e
s peu élevées, ou de passions peu violentes, et ils n’embellissent le
discours
que lorsque des pensées solides et des sentiments
es à l’examen particulier de quelques-unes des principales figures du
discours
, et surtout de celles dont on fait plus fréquemme
le style figuré en général, je vais traiter séparément des figures du
discours
les plus usitées et les plus dignes d’attention,
métaphore à toutes les expressions figurées. De toutes les figures du
discours
, celle qui peint le mieux, c’est la métaphore. El
use, maladie cruelle ») il donne au style si peu de mouvement, que le
discours
le plus ordinaire n’en reçoit presque aucune forc
e quelque étendue, elle ne convient qu’aux harangues préparées et aux
discours
où l’on vise à la plus haute éloquence ; elle peu
commence. C’est une ressource que nous employons avec succès dans des
discours
solennels, en parlant de la religion, de la vertu
ourrons juger de la grâce et de la vivacité que cette figure donne au
discours
y lorsqu’elle est employée à propos. J’observerai
tant plus heureux que c’est précisément dans les dernières phrases du
discours
que l’auditeur s’attend à plus de chaleur et à pl
ant interroger les objets inanimés, mais ce ne doit être que dans les
discours
de la plus haute éloquence. Il n’est pas déplacé
ithèse, de l’interrogation, de l’exclamation et des autres figures du
discours
. Nous allons continuer l’examen des différent
scours. Nous allons continuer l’examen des différentes figures du
discours
. Lorsqu’elles sont employées à propos, elles ajou
ement fort brillant, et fait pour ajouter à l’éclat et à la beauté du
discours
. Cicéron appelle cette figure orationis lumina .
ment nous occuper, parce qu’elles sont essentiellement des figures du
discours
, et qu’elles se présentent bien plus fréquemment.
s auront pour objet la manière de l’introduire convenablement dans le
discours
; les autres s’appliqueront à la nature des chose
t : De la manière d’introduire convenablement une comparaison dans le
discours
. — Il est évident, d’après ce que nous avons déjà
La comparaison, lorsquelle est destinée à servir d’embellissement au
discours
, pour n’être pas le langage d’une passion violent
’échauffent un peu, elles se multiplient alors aussi bien que dans le
discours
du genre le plus sublime. L’interrogation, littér
fortement. L’interrogation peut être convenablement employée dans un
discours
qui n’est pas destiné à produire des émotions plu
ures du langage que les rhétoriciens ont mis au nombre des beautés du
discours
, comme la répétition, la suspension, la correctio
tude ; ainsi quoiqu’elles soient très convenablement placées dans des
discours
oratoires, cependant elles ne sont pas l’expressi
disposition favorable de notre esprit, et faire usage des figures du
discours
pour confirmer notre opinion, et augmenter l’inté
n traité de philosophie, par exemple, ne peut pas être écrit comme un
discours
oratoire ; chacun sent aussi que chaque partie d’
ue nous traitons qui doit nous déterminer dans le choix du style. Des
discours
destinés à être prononcés en public demandent un
ssions politiques, doivent être écrits avec une énergie soutenue. Les
discours
de Démosthène sont les plus beaux modèles que l’o
constructions parfaites, nous ne trouvons rien de tout cela dans les
discours
oratoires de cet auteur. Son style est sans doute
vec l’impétueuse rapidité d’un torrent. Ce style est celui des grands
discours
oratoires, et convient mieux à l’homme qui parle
Quatrième partie. De l’éloquence. Lecture XXV. Éloquence ou
discours
publics, histoire de l’éloquence, éloquence grecq
velopper. Je commencerai par ce qu’on appelle proprement éloquence ou
discours
publics. Je considérerai les différents genres et
Je considérerai les différents genres et les différents sujets de ces
discours
, le style qui convient à chacun, la distribution
une action, ou de les porter à une résolution, c’est surtout dans les
discours
où l’on se propose ces deux objets que doit se dé
tyle et dans son débit pour fixer notre attention sur le sujet de son
discours
. Le bon sens est la base de toutes ces qualités ;
de plaire aux auditeurs. Telle est l’éloquence des panégyriques, des
discours
d’inauguration, des adresses à un homme puissant,
out leur poids aux expressions de celui qui parle ; voilà pourquoi le
discours
que nous lisons produit sur nous bien moins d’eff
cours que nous lisons produit sur nous bien moins d’effet que le même
discours
qu’un orateur débiterait, car il semble moins par
est que ce grand homme fut le premier qui composa et mit par écrit un
discours
destiné à être prononcé en public. Après Périclès
moyens. Thucydide, qui écrivait à cette époque, nous donne, dans les
discours
dont il a enrichi son Histoire, une idée du style
ils fournissaient des espèces de recettes pour faire toutes sortes de
discours
, et apprenaient à parler indifféremment pour ou c
de gloire qu’à aucun autre de ses rivaux. Orateur digne d’estime, ses
discours
sont pleins de morale et d’excellents sentiments
ne s’engagea dans les affaires publiques, il ne plaida point, et ses
discours
n’avaient d’autre but que de faire briller son ta
devons-nous penser d’un orateur qui passa dix ans à composer un seul
discours
intitulé le Panégyrique ? Quel soin frivole n’a-t
emier, et dont Cicéron lui-même ne sut pas assez se défendre. Dans le
discours
qu’il adresse à M. Brutus, il nous apprend lui-mê
tent si agréablement leur oreille ; mais, lorsqu’ils publieront leurs
discours
ou leurs écrits, ils s’apercevront bientôt que ce
des harmonieuses. Isæus et Lysias, dont il nous reste encore quelques
discours
, appartiennent à cette époque. Lysias précéda que
u’il parcourut dans les Olynthiaques et les Philippiques, ceux de ses
discours
qui jouissent de plus de célébrité ; et il est év
mosthène aurait plus de poids, produirait un effet plus certain qu’un
discours
du genre de ceux de Cicéron. Si dans des conjonct
hez un peuple moderne. Je demande si l’on pourrait en dire autant des
discours
de Cicéron, dont l’éloquence, quoique très belle,
les d’éloquence. Il en est de même pour l’éloquence de la chaire. Les
discours
des prédicateurs anglais sont plus soignés, et re
orateurs est nourri de figures plus hardies ; leurs idées, dans leurs
discours
, prennent plus de développement, ils ont encore p
cadémie française prononcent bien dans la séance de leur admission un
discours
où ils laissent découvrir du génie ; mais, en lut
t-ils plus soignés, mais ils sont aussi bien moins éloquents ; car un
discours
qu’on lit doit être toujours inférieur à celui qu
reux qu’en accoutumant nos oreilles à des compositions froides, à des
discours
sans passions, ceux qui se livrent à d’autres par
dans de plus grands détails. Lecture XXVII. Différentes espèces de
discours
. — Éloquence des assemblées populaires. — Extrait
chez les peuples divers, je vais examiner les différentes espèces de
discours
, assigner les caractères qui les distinguent, et
mérite, et comprend assez exactement tout ce qui peut être sujet d’un
discours
. Mais il conviendra mieux au but de cet ouvrage,
’on trouvera peut-être plus utile de suivre la division naturelle des
discours
modernes, division prise des trois grands théâtre
i doivent nous diriger dans la composition de toutes les parties d’un
discours
appartiennent également à l’éloquence de la chair
convaincre ; et c’est une grande erreur de croire que, parce que les
discours
prononcés à la tribune admettent un style plus dé
tribune admettent un style plus déclamatoire que les autres genres de
discours
, ils ont moins besoin d’être fondés sur la saine
nétré des raisons qu’il doit alléguer, et ne s’en écarte jamais ; son
discours
prendra cet air mâle et vigoureux, qui est un moy
de prévoir la forme qu’elle doit prendre, l’homme qui se fiera sur un
discours
qu’il aura écrit à tête reposée sera souvent jeté
mprévu que l’affaire aura pris ; s’il se hasarde alors à se servir du
discours
qu’il a préparé, il s’expose à commettre des inco
nous un préjugé, qui n’est pas tout à fait sans fondement, contre les
discours
écrits que l’on s’apprête à lire dans une assembl
audir l’élégance, mais jamais ils n’entraînent la persuasion comme un
discours
plus libre, moins travaillé, mais plus en situati
hrases, il ne faut pas s’en occuper d’avance, de peur de donner à son
discours
un air recherché qu’il faut soigneusement éviter.
t et la chaleur du débit. Ces notes, qui renferment la substance d’un
discours
, seront d’une grande utilité, surtout à ceux qui
re clair et méthodique. Ceci me conduit à faire observer que dans les
discours
prononcés en public, de quelque genre qu’ils soie
du dégoût aux auditeurs en leur préparant l’ennuyeux avenir d’un long
discours
, que pourraient seules faire excuser l’autorité i
it pas nécessaire d’indiquer formellement les divisions, cependant un
discours
, quelle que soit son étendue, ne doit jamais être
ant celui qui n’a pas déterminé le plan qu’il suivra. L’ordre dans un
discours
est encore absolument nécessaire si l’on veut pro
bonne méthode, à une heureuse disposition de toutes les parties d’un
discours
. Voyons maintenant quel style, quelles expression
sonnes intéressées dans l’affaire que l’on discute, et attentives aux
discours
d’un seul homme, suffit pour inspirer à cet homme
j’ai considérées comme le langage naturel des passions. La chaleur du
discours
, la véhémence et le feu des pensées, ces expressi
e atteindre. Quatrièmement. Dans les passages les plus véhéments d’un
discours
prononcé à la tribune, il faut soigneusement évit
gloire égale à la leur, en défendant la même cause. Cicéron, dans son
discours
pro Milone, implore et prend à témoin les coteaux
ression sur l’âme des auditeurs ! Cinquièmement. Enfin, dans tous les
discours
prononcés en public, et particulièrement à la tri
tinctif de l’éloquence de la tribune. En voici le résumé. Le but d’un
discours
prononcé en public doit être la persuasion à laqu
terminerai en rappelant à l’orateur que l’impression produite par un
discours
élégant et plein d’art n’est que momentanée, tand
uence de la tribune et celle du barreau. En premier lieu, le but d’un
discours
prononcé à la tribune est, en général, différent
scours prononcé à la tribune est, en général, différent de celui d’un
discours
prononcé au barreau. Le principal objet de l’un e
tions encore peu nombreuses leur laissent le loisir de préparer leurs
discours
. Qu’ils s’accoutument, principalement lorsqu’ils
de déployer tous leurs moyens. La clarté est le principal mérite d’un
discours
prononcé au barreau. On doit en mettre d’abord da
laidoyer. Une méthode claire est de la plus grande importance dans un
discours
, de quelque genre qu’il soit ; mais elle fait tou
que plus tard je traiterai des différentes parties qui constituent un
discours
régulier, j’aurai occasion de faire connaître les
c’est la cause elle-même. Cicéron commence par faire remarquer que le
discours
de l’accusateur se divisait en deux parties : dan
céron est éloquent, solide, énergique. Dans la dernière partie de son
discours
, l’orateur s’occupe de l’autre accusation intenté
ce de la chaire. Avant de traiter de la disposition générale d’un
discours
régulier, et des parties diverses qui le composen
e importance qu’on ne peut pas trouver dans ceux des autres genres de
discours
. Ils sont de nature à intéresser tout le monde, i
trop tranquille du champ sur lequel il s’est placé. Les sujets de ses
discours
sont nobles et imposants par eux-mêmes ; mais, tr
cessaire, le prouver jusqu’à l’évidence, il suffirait de renvoyer aux
discours
des prophètes et des apôtres, qui sont des modèle
suader aux hommes de devenir meilleurs. Tout sermon doit donc être un
discours
persuasif : ce n’est pas que le prédicateur ne pu
nviction est, comme je le crois, nécessaire dans les autres genres de
discours
publics, elle est indispensable pour ceux qui doi
s, pressants et utiles, et les préserver du danger de se livrer à ces
discours
pompeux et frivoles où l’on n’a pour but que d’am
ire, que celle de la tribune et du barreau. Les sujets sérieux de ces
discours
exigent de la gravité ; leur importance aux yeux
ticulièrement à réunir ces deux qualités dans la composition de leurs
discours
, aussi bien que dans leur débit. C’est cette réun
icateur utile. Lorsque, plus tard, je traiterai de la distribution du
discours
en général, je ferai connaître les règles relativ
ègles et les observations qui sont particulières à la composition des
discours
de la chaire. La première règle prescrit l’unité
tous les genres de composition ; néanmoins, dans les autres genres de
discours
, l’orateur n’est pas toujours le maître de l’obse
peut y avoir ni beauté ni force dans un sermon, ne défend pas que le
discours
soit partagé en différents points ou chapitres, o
aime Dieu doit aimer aussi ses semblables, » si j’entremêle dans mon
discours
des arguments en faveur de l’amour de Dieu, et de
plus utile, de plus frappant et de plus persuasif, et que tout votre
discours
roule là-dessus. Si les doctrines que prêchent le
ttre de ce qui appartient à son sujet, il encombre inévitablement son
discours
, et perd ainsi toute sa force. Il faut qu’en prép
une plus vive impression. Ce sont là les principaux matériaux de son
discours
, ce seront ceux sur lesquels son génie se déploie
ible de faire avec autant de profondeur que de clarté dans un ou deux
discours
seulement. Car c’est une erreur de croire qu’on t
à où elle se trouve, il n’y a point de bon sermon. L’intérêt, dans un
discours
, dépend beaucoup du débit, parce que la manière d
érités pratiques énoncées d’une manière abstraite et métaphysique. Le
discours
doit, autant que possible, s’adresser tout entier
s le sermon. La peinture frappante du moral de l’homme donne seule au
discours
d’un prédicateur toute sa force et tout son effet
tre dans la juste idée que l’on doit se faire d’un sermon, qui est un
discours
sérieux et persuasif prononcé devant un grand nom
ateur avance, donnent de l’autorité à ses principes, et prêtent à son
discours
quelque chose de plus solennel et de plus respect
ble par son éclat ou sa beauté ne revienne pas deux fois dans le même
discours
; ces sortes de répétitions décèlent l’envie de b
es qui puissent s’opposer aux progrès de l’éloquence de la chaire. Un
discours
dont le seul but est la persuasion, ne peut avoir
persuasion. Ceux qui n’auraient pas assez de mémoire pour retenir un
discours
tout entier, pourraient avoir recours à quelques
ù ils prêchent, en sorte que le rapport entre ce texte et le sujet du
discours
est presque toujours peu naturel ou forcé69 L’app
e leurs sermons ne soient conformes à l’idée qu’on doit se faire d’un
discours
persuasif adressé à une multitude, et voilà pourq
manière de l’archevêque Tillotson est plus libre et plus animée ; ses
discours
ont, plus que ceux d’aucun prédicateur anglais, l
une chaleur et une éloquence qu’on ne rencontre que rarement dans les
discours
de ce genre. L’on pourrait encore conseiller la l
us avait donné plusieurs sermons dans le genre de ces deux excellents
discours
qu’il composa, l’un sur ceux qui se trompent eux-
ns contredit, ceux qu’il doit à l’impression vive et profonde que son
discours
produit sur son auditoire. Le plus bel éloge que
, j’ai été très mécontent de moi-même. » Lecture XXX. Examen d’un
discours
de l’évêque Atterbury. Nota. Nous omettrons i
, xxii, xxiii, xxiv. Lecture XXXI. De la composition générale d’un
discours
. — Exorde, division, narration, explication.
les qui s’appliquent également à la composition de tous les genres de
discours
. Pour rendre plus sensible l’application de ces r
t ce que l’on jugeait à propos pour arriver à son but, on termine son
discours
par une conclusion, qu’on appelle autrement péror
n appelle autrement péroraison. Si telle est la marche naturelle d’un
discours
régulier, quel que soit le genre d’éloquence auqu
is pas que chacune de ces parties doive nécessairement entrer dans un
discours
, ni qu’elle doive y entrer dans l’ordre que je vi
courrait le risque de paraître pédant ou affecté. Il y a d’excellents
discours
où manquent l’une ou l’autre de toutes ces partie
ependant, comme toutes entrent naturellement dans la composition d’un
discours
régulier, et que dans un discours quelconque il e
urellement dans la composition d’un discours régulier, et que dans un
discours
quelconque il en entre toujours quelques-unes, il
u l’introduction. L’exorde appartient évidemment à tous les genres de
discours
. Ce n’est point une invention de la rhétorique ;
en annonçant que l’on se propose de ne donner que peu d’étendue à son
discours
. Le troisième objet, est de « rendre les auditeur
le début, l’orateur annonce simplement et directement l’objet de son
discours
; dans l’insinuation, il prend un plus long détou
omposition. Elles sont d’autant plus importantes, que cette partie du
discours
doit être traitée avec le plus grand soin. Il fau
xtrêmement difficile de faire un bon exorde. Il est peu de parties du
discours
qui exigent plus de travail, ou dont l’exécution
ire, des compositions particulières, des pièces détachées du reste du
discours
. Tels sont dans Salluste ceux des conjurations de
té, on ne doit s’en occuper que lorsque l’on a médité le sujet de son
discours
. C’est alors seulement qu’il faut examiner quelle
quelque lieu commun, et qu’au lieu que l’introduction soit adaptée au
discours
, c’est le discours qu’elle est obligée d’adapter
, et qu’au lieu que l’introduction soit adaptée au discours, c’est le
discours
qu’elle est obligée d’adapter à l’introduction. C
ont alors plus disposés à la critique que dans aucun autre endroit du
discours
, parce qu’ils ne sont encore occupés ni du sujet,
ute sa force, mais la déployer toujours plus vivement à mesure que le
discours
avance. Néanmoins, dans quelques circonstances, i
e produit quelquefois l’effet le plus heureux, pourvu que la suite du
discours
y réponde. C’est ainsi que l’évêque Atterbury, da
nce et la passion. Il ne faut exciter les émotions qu’à mesure que le
discours
avance. Avant de hasarder des sentiments énergiqu
tels exordes que bien rarement ; ils promettent pour tout le reste du
discours
un ton véhément et passionné sur lequel il n’est
réparer à celles que l’on se propose de faire naître dans la suite du
discours
. Il doit disposer l’esprit des auditeurs aux sent
la clef du ton sur lequel il doit s’exprimer pendant le reste de son
discours
. Cinquièmement, c’est une règle générale, qu’une
une règle générale, qu’une introduction ne doit pas anticiper sur le
discours
, en traitant une partie essentielle du sujet. Qua
n doivent être en proportion avec la longueur et le style du reste du
discours
. La longueur, parce qu’il serait ridicule d’éleve
jardin. C’est le bon sens qui nous apprend que chacune des parties du
discours
doit être en harmonie avec le ton qui règne sur l
ègles principalement applicables à l’introduction de presque tous les
discours
, de quelque genre qu’ils soient. Dans les plaidoy
arter toute apparence de roideur dans l’introduction de ces sortes de
discours
. Les prédicateurs français, comme je l’ai déjà fa
sion, c’est-à-dire l’exposition de la méthode que l’on suivra dans le
discours
. Nous avons quelques observations à faire à cet é
cer qu’il soit indispensable d’introduire des divisions dans tous les
discours
, ou d’en distribuer les parties diverses sous des
ce n’est ni nécessaire, ni même convenable ; par exemple, lorsque le
discours
doit être très bref, lorsqu’on n’y doit traiter q
eut tirer. Un ordre, quel qu’il soit, est toujours nécessaire dans un
discours
, c’est-à-dire que chaque partie doit être disposé
ou l’exposition de la marche que l’orateur se propose d’adopter. Les
discours
dans lesquels cette sorte de division convient le
enter d’avance les titres des sujets que l’on doit embrasser dans ces
discours
était la meilleure. Un excellent juge, l’archevêq
ns métaphysiques. Il pense que ces divisions, en rompant l’unité d’un
discours
, lui donnent de la roideur, et qu’une transition
chose de peu oratoire, d’un autre côté, elles contribuent à rendre un
discours
plus clair, plus intelligible, et, par conséquent
ore à fixer son attention, à lui faire suivre sans peine la marche du
discours
tout entier, et à lui offrir des pauses ou des mo
nda scire quantum supersit. Quant au reproche de rompre l’unité d’un
discours
, je ne pense pas que l’on puisse raisonnablement
e à saisir et plus complet, en montrant comment toutes les parties du
discours
se lient l’une à l’autre et tendent au même but.
ntroduire des divisions dans un plaidoyer, dans un sermon, ou dans un
discours
de tel genre qu’il soit, voici les principales rè
ier doit être distribué dans les parties formées par la division d’un
discours
. Autrement cette division n’est point complète ;
les peuvent convenir à un traité de logique ; mais elles donnent à un
discours
de la sécheresse et de la dureté, et fatiguent in
ptez une méthode vicieuse, vous vous égarerez infailliblement ; votre
discours
sera languissant, confus ; et, bien que les audit
es plaidoyers, la narration est souvent une partie fort importante du
discours
, et mérite une grande attention. Outre qu’il n’es
euve de son importance. La clarté doit régner dans toute l’étendue du
discours
; mais elle est surtout nécessaire dans la narrat
lité. C’est avec raison, par exemple, que l’on admire le récit de son
discours
célèbre pro Milone (c. 10). Il tend à démontrer q
e de la nature du devoir ou de l’espèce de vertu qui fait le sujet du
discours
; voilà ce qui, à proprement parler, forme la par
religion, qu’il donnera une grande idée de son talent, et rendra ses
discours
utiles et instructifs. 1. « Le premier tradu
de la formation mécanique des langues, par le président de Brosses. —
Discours
sur l’inégalité parmi les hommes, par J.-J. Rouss
étorique ou de la composition ont beaucoup insisté sur les figures du
discours
. Je ne finirais pas si j’entreprenais de citer ce
funèbre de la reine d’Angleterre, qui peut-être est le plus beau des
discours
de Bossuet, après avoir raconté tout ce qu’elle a
ntre Verrès, contre Antoine. Mais on remarque quelque parure dans son
discours
. L’art y est merveilleux, mais on l’entrevoit. L’
u’elles ne la fixent et la dirigent. Il doit, au contraire, tirer son
discours
d’une source commune, et où tout le monde puise ;
ténèbres. » 68. Les sermons sont, suivant notre méthode, de vrais
discours
oratoires ; et non pas, comme chez les Anglais, d
. — Des diverses parties de la rhétorique. 5. Des diverses parties du
discours
. 6. Quelles sont, parmi les règles de l’art orato
étueuses saillies, affranchi des liaisons ordinaires que recherche le
discours
uni, renfermé d’ailleurs dans des cadences nombre
nation, émeut le cœur, et s’imprime plus aisément dans la mémoire. » (
Discours
sur l’Histoire universelle, IIe part., chap. iii.
e, se servir , comme dit Fénelon, de la méthode du géomètre dans ses
discours
, sans y ajouter rien de vif ni de figuré , c’est
’intérêt bien entendu, qui s’accorde avec la morale et le devoir. Son
discours
est du genre délibératif-. — Enfin, le désir de p
langage touche à la poésie. Sermons, panégyriques, oraisons funèbres,
discours
académiques, tout ce qui est montre, exposition d
quences : on l’appelle la Philosophie de l’histoire. Bossuet, dans le
Discours
sur l’histoire universelle, en a donné un modèle
e que des observations judicieuses, faites par d’habiles gens sur les
discours
des meilleurs orateurs, qu’on a ensuite rédigées
s, que Descartes regarde comme la chose du monde la mieux partagée. (
Discours
de la Méthode, 1.) Tous les hommes, en effet, in
t-il fait ? À quel titre ? Qui te l’a dit ? Mais un mot n’est pas un
discours
: un mot remue et saisit ; il ne suffirait pas à
progression des idées et des sentiments, les divisions et le plan du
discours
. L’Élocution ou le style traduit par le langage
t pour l’écrivain. Action et Mémoire. — L’action est la traduction du
discours
par la voix et le geste. Cette partie a perdu pou
gestes expressifs et fréquents, des paroles rapides et sonnantes. » (
Discours
sur le style.) Il est vrai que le critique ajout
sement : « C’est le corps qui parle au corps. » Mais Buffon, dans son
discours
, analyse l’éloquence du philosophe et du savant p
euves. — Aristote renfermait la Rhétorique dans la dialectique, et le
discours
dans la preuve. Les hommes d’affaires et de scien
eur et à l’écrivain. La preuve, cependant, est le corps et le fond du
discours
. Pour emprunter une image familière à Cicéron, el
ours. Pour emprunter une image familière à Cicéron, elle fait dans le
discours
l’office de la chair, des muscles et des os. La p
res. — Les Mœurs sont le caractère de l’ orateur, les qualités que le
discours
exprime, et qui inspirent à l’auditeur la confian
oit au cœur. Les mœurs de celui qui parle doivent se peindre dans son
discours
sans qu’il y pense. On sent bien que non-seulemen
« On sait, dit encore Rollin, que les passions sont comme l’âme du
discours
; que c’est ce qui lui donne une impétuosité et u
fois en, surmontant toute leur résistance par la force victorieuse du
discours
et les obligeant de se rendre comme malgré eux. »
les larmes. Le goût indique également les circonstances ou le ton du
discours
appelle ou exclut la passion. C’est surtout à la
t dans la défense ! Une règle commune à l’ensemble et aux détails, au
discours
et à la phrase, est celle de la progression. Buff
ques et des coups toujours plus rudes. V. Des diverses parties du
discours
. Deuxième partie de la Rhétorique : disposit
où elle doit produire le plus d’impression et d’effet. Elle divise le
discours
d’après un plan méthodique et raisonné, conforme
x nécessités du sujet. Les rhéteurs anciens comptaient six parties du
discours
: Exorde, Proposition et Division, Narration, Con
oin d’une division si complète et si minutieuse. Aussi les parties du
discours
se réduisent-elles pour nous à trois principales,
ment, rentrent aisément dans les trois précédentes. 1° Exorde. — Tout
discours
a son exorde, comme toute pièce de théâtre a son
antage du dialogue, où les idées s’appellent et se répondent. Dans le
discours
proprement dit, il faut entrer en matière et occu
ère suivant les circonstances. C’est une règle absolue, au début d’un
discours
ou d’un livre, de se concilier l’attention et la
sujet, se fond souvent dans l’exorde, et ne s’en détache que dans les
discours
de longue haleine, comme les grands plaidoyers, l
mettent qu’un ordre apparent ; de plus, elles dessèchent et gênent le
discours
; elles le coupent en deux ou trois parties qui i
oit produire. Il n’y a plus d’unité véritable ; ce sont deux ou trois
discours
différents qui ne sont unis que par une liaison a
les complications et les difficultés des grands. Quant à dessécher le
discours
, c’est la faute de l’orateur, et non de la méthod
ion est le récit des faits. Elle n’est guère une partie nécessaire du
discours
que dans le genre judiciaire ; quand les faits so
ciaire ; quand les faits sont connus, il n’y a plus de récit. Dans le
discours
, la narration, qui devient un moyen de persuasion
tte. 4° Confirmation. — La Confirmation est une partie essentielle du
discours
: elle en est le corps et la substance. L’exorde
tion. Réfuter la thèse contraire, c’est prouver la nôtre. Beaucoup de
discours
développés ne comportent pas de réfutation. La r
aire, à la tribune comme dans l’école, dans les livres comme dans les
discours
, dans un cabinet, d’affaires, dans un salon, il f
éloquentes. 6° Péroraison. — La Péroraison est la dernière partie du
discours
. La vérité est démontrée ; il faut conclure, en r
Péroraison. 1° La Récapitulation ou Conclusion est indispensable ; un
discours
d’affaires, une lettre se passent d’une péroraiso
e, en un mot, entraîne l’auditeur, et le précipite dans la voie où le
discours
l’a conduit. Voyez les péroraisons de l’Oraison f
l’a conduit. Voyez les péroraisons de l’Oraison funèbre de Condé, des
discours
de Burrhus à Néron, de Joad, aux lévites, mille a
ose, pourquoi ne pas nous rendre compte des règles de la pensée et du
discours
? Le style des sciences ou des affaires n’est pas
es les commissions. Il y a une sorte d’éloquence propre à ce genre de
discours
, qui consiste, si je ne me trompe, à parler avec
s pour y trouver les règles du langage des affaires. Buffon, dans son
Discours
sur le style, avait déjà résolu la question qui n
il en revue toutes les règles oratoires communes a tous les genres de
discours
ou d’écrits : l’ ordre d’invention où le génie tr
affiné autant qu’habile politique, etc. » Toute la première partie du
Discours
sur l’Histoire universelle est un modèle de conci
dèle de concision claire et énergique : « Valentinien mourut après un
discours
violent qu’il fit aux ennemis de l’Empire : son i
r union, sans laisser aucun vide ni causer aucune rudesse, rendent le
discours
doux, coulant, agréable. Et il n’est point de mot
à propos par une main habile, ne puissent contribuer à l’harmonie du
discours
, comme dans un bâtiment les pierres les plus brut
uperbe, — se trouva le plus malfaisant — comme le plus malheureux. » (
Discours
sur l’Hist. universelle, IIe partie, chap.1er.)
otre idiome, et à le rendre plus exact et plus précis… Les admirables
Discours
sur la logique étaient, pour Port-Royal, le fonde
sse et la précision rendaient transparente la prose philosophique. Le
Discours
sur la méthode et les Méditations sur la philosop
t si surprenant, ne furent qu’une partie de cette vie prodigieuse. Le
Discours
sur l’Histoire universelle, en créant parmi nous
Pendant que les grands orateurs instruisaient la société par leurs
discours
, leurs livres, leur correspondance, La Bruyère tr
délicatement une pensée qui est délicate ; elle a un enchaînement de
discours
inimitable qui se suit naturellement, et qui n’es
formes de la pensée ou des mots, manière d’être, extérieur, gestes du
discours
. Les figures, en effet, ne sont que les tours et
aison funèbre d’Anne de Gonzague.) 2° Apostrophe. — Elle détourne le
discours
de sa marche première, pour l’adresser à un perso
morts : elle en fait des personnages nouveaux. « Oserais-je, dans ce
discours
où la franchise et la candeur font le sujet de no
llande. » (Oraison funèbre de Henriette de France.) L’exorde du même
discours
offre de magnifiques modèles de la même figure. E
« Sache la postérité, si le nom d’un si grand ministre fait aller mon
discours
jusqu’à elle, que j’ai moi-même entendu ces saint
II, v. 11. Fouler aux pieds l’orgueil et du Tage et du Tibre. Id.,
Discours
au roi, v. 121. Le nombre déterminé pour le nom
scrit notre langue, quels sont les ornements dont on peut embellir le
discours
, et en quoi consiste l’éloquence. À ces trois poi
ision et avec clarté les règles des différents Ouvrages en prose ; du
Discours
oratoire en général, des Discours sacrés, des Dis
s différents Ouvrages en prose ; du Discours oratoire en général, des
Discours
sacrés, des Discours du barreau, des Discours aca
en prose ; du Discours oratoire en général, des Discours sacrés, des
Discours
du barreau, des Discours académiques, des Discour
ratoire en général, des Discours sacrés, des Discours du barreau, des
Discours
académiques, des Discours politiques, du genre hi
scours sacrés, des Discours du barreau, des Discours académiques, des
Discours
politiques, du genre historique, des Ouvrages did
raisons funèbres, les satires, etc. Le genre délibératif s'occupe des
discours
qui ont pour objet la décision d'une question imp
e, une action, peut entraîner avec elle. A ce genre appartiennent les
discours
de la tribune politique, etc. Le genre judiciaire
rouver les pensées, les raisonnements qui doivent composer le fond du
discours
. L'écrivain n'invente pas toujours le sujet ; le
rouver les arguments ou raisonnements qui doivent composer le fond du
discours
, l'orateur puisse se passer des règles de la logi
lus brillante et plus variée encore ; elle jette ses couleurs dans le
discours
de manière que le mélange des ombres et de la lum
les arguments fournis par l'invention. Il ne suffit pas que, dans un
discours
, les pensées soient justes et clairement rendues,
rties N'y fassent qu'un seul tout de diverses parties. (Boileau.) Le
discours
oratoire peut avoir six parties, qui sont : l'exo
e aux arguments de son adversaire. L'exorde est la première partie du
discours
oratoire, et il en est comme le sommaire : sans p
t sur quoi ils doivent prononcer. S'il y a deux choses à prouver, le
discours
aura deux propositions. La division des propositi
ire, courte, vraie ou vraisemblable. Observez que la brièveté dans le
discours
oratoire, aussi bien que dans le poëme dramatique
smes ou arguments captieux. La péroraison est une espèce d'analyse du
discours
; elle renferme le résumé des preuves les plus fo
Le style est tout à la fois les expressions qu'emploient les idées du
discours
et l'ordre dans lequel les idées sont énoncées. L
e, lorsqu'il est trop uniforme : Sans cesse, en écrivant, variez vos
discours
. (Boileau.) Quelquefois les épithètes donnent de
bien employées dans ces vers : Sans cesse, en écrivant, variez vos
discours
. Et la rame inutile Fatigua vainement une mer im
es figures sont des pensées ou des expressions figurées qui ornent le
discours
ou qui lui donnent de la force. Il y a deux sorte
mots. Elle ennoblit une pensée basse, ou répand de l'ornement dans le
discours
. On ne doit point employer de périphrases quand l
x, prouve quel ridicule l'abus de cette figure peut apporter dans le
discours
. 13° L'antithèse oppose les pensées aux pensées o
ont des assemblages de mots qui donnent de la force ou de la grâce au
discours
. Quand ces assemblages changent la signification
connaît un vainqueur. (Racine.) Les principaux tropes qu'emploie le
discours
sont : la métaphore, la métonymie et la synecdoch
t moins clair. Le pléonasme peut donner de la force ou de la grâce au
discours
: Il a donc été déchiré ce matin, ce voile qui te
matin, ce voile qui te couvrait les yeux ? Que nous font, à nous, les
discours
de l'envie ? Le pléonasme donne lieu à une espèce
té de la pensée. 3° L'hyperbate renverse la construction naturelle du
discours
, place le régime indirect avant le régime direct,
t plusieurs fois le nom ou pronom qui représente l'idée principale du
discours
: Tendre épouse, c'est toi qu'appelait son amour
. Il peut changer de personne après chaque phrase finie, après chaque
discours
direct ; et il peut employer le passé défini pour
L'action renferme la prononciation et le geste. L'action est l'âme du
discours
, et, souvent, l'orateur lui a dû son triomphe.
e, que l'on fait des gestes ; et que les lectures particulières et le
discours
familier peuvent se passer de gestes. Série d
es ? La disposition. Qu'est-ce que la disposition ? Combien le
discours
oratoire peut-il avoir de parties ? Qu'est-ce que
-il avoir de parties ? Qu'est-ce que l'exorde ? Dans quelle partie du
discours
oratoire peut être renfermée la proposition ? Que
re renfermée la proposition ? Quel est l'objet de la proposition ? Le
discours
peut-il avoir plusieurs propositions ? Quelle doi
des figures de mots ? Quels sont les principaux tropes qu'emploie le
discours
? Quel est le caractère de la métaphore, de l'all
Que renforme l'action ? Parlez des modifications de la voix dans le
discours
. Parlez du geste. Littérature. On entend
ux enchaînement de l'exorde, de la narration et des autres parties du
discours
oratoire ; la pureté, l'harmonie et l'énergie du
c la simplicité ou la majesté qui lui convient, il faut encore que le
discours
, l'ouvrage, ne se ressente point d'un travail que
envoya après avoir ajouté une apostrophe à l'm du dernier mot. Le
discours
. Le discours a pour objet de persuader, et il
ir ajouté une apostrophe à l'm du dernier mot. Le discours. Le
discours
a pour objet de persuader, et il doit émouvoir. I
ne impression durable. La poésie se nourrit de descriptions ; mais le
discours
oratoire les rejette toutes les fois qu'elles ne
ots moins usités, certaines expressions plus choisies, qui donnent au
discours
plus d’agrément, de force et de noblesse. 184. Qu
une espèce d’éblouissement qu’une véritable admiration. Il en est du
discours
comme de la peinture : il y faut des ombres, et t
es par les passions ou par l’imagination, pour ajouter de la force au
discours
. Le langage figuré est d’ailleurs si naturel à l’
usion, deux objets à la fois : l’idée principale, qui est le sujet du
discours
, et l’idée accessoire, qui lui donne la tournure
n de la phrase, pour empêcher la monotonie et donner plus de grâce au
discours
. L’inversion, qui est un des privilèges et une de
ne de la précision, de la vivacité, de l’énergie et de la noblesse au
discours
, sans rien ôter à la clarté. Exemples : Ainsi di
ures oratoires, ainsi appelées parce qu’elles conviennent surtout aux
discours
, sont la répétition, la conjonction, la disjoncti
e caractère d’une passion vive, d’un sentiment profond et à donner au
discours
plus d’élégance, de force ou de noblesse. Exemple
leur, la dignité, le sang… Ces deux figures donnent de l’agrément au
discours
en le rendant plus rapide, plus animé et plus éne
nt pour résultat de donner plus d’énergie aux expressions, d’orner le
discours
, de le rendre plus noble, de déguiser des idées d
cherche, et naît d’elle-même dans l’esprit. De toutes les figures du
discours
, aucune n’approche autant de la peinture que la m
enter un objet à l’esprit, de manière à lui en désigner un autre ; un
discours
qui, sous un sens propre, offre un sens étranger
dire dans un livre de quelqu’un des Prophètes ; nous pour je dans les
discours
publics ; les Bossuet, les Fénelon, les Massillon
une belle moralité. Les sentences donnent du poids et de la force au
discours
, lorsqu’elles sont placées à propos ; mais elles
issante pour l’écrivain : elle donne de la lumière aux pensées, et au
discours
de la force et de l’éclat ; mais il ne faut s’en
le corrige pour donner plus de finesse, de délicatesse ou de force au
discours
, c’est là que se trouve une figure, c’est-à-dire
ire et de flatter. Nous trouvons des exemples de cette figure dans le
discours
de Burrhus à Agrippine, et dans le Pro Ligario :
c voluntate ad ea arma profectus sum, quæ erant sumpta contra te. Ce
discours
a un air de liberté ; mais, en réalité, il a pour
. L’effet de la comparaison est de donner plus de grâce et d’éclat au
discours
, plus de variété au récit, plus de clarté aux pen
e familier et badin, la suspension peut être plus étendue que dans un
discours
grave et sérieux. Telles sont plusieurs suspensio
sentiments impétueux et de toutes les passions violentes, et donne au
discours
de l’âme, du feu, de la rapidité et de l’énergie.
nt nécessaire à toute composition qu’elle a reçu le nom d’harmonie du
discours
. 267. Qu’avez-vous à dire sur le choix des mots ?
homme ? Les mots durs et choquants peuvent cependant entrer dans le
discours
, si l’on a soin de les adoucir en les plaçant ave
t dans leur assemblage produit naturellement l’harmonie principale du
discours
, l’harmonie des phrases en elles-mêmes et dans le
ler des phrases courtes aux périodes longues et sonores, et rendre le
discours
animé en même temps qu’on lui donne de la douceur
la douceur et de la pompe, sous peine de tomber dans la monotonie. Un
discours
dont toutes les phrases seraient également cadenc
phrase, les phrases dans une même période, les périodes dans tout le
discours
. § II. — De l’harmonie imitative. 278. Qu’e
ie que Longin entend parler, dans le passage suivant : L’harmonie du
discours
ne frappe pas seulement l’oreille, mais l’esprit
meurt, madame est morte ! Peu s’en faut que je n’interrompe ici mon
discours
. Je me trouble, messieurs. M. de Turenne meurt. T
rfaite, et qui cependant ne confonde rien et laisse toujours aller le
discours
à son but, dans le plus bel ordre, sans affectati
s, peu naturelles, singulières, triviales, ridicules, qui déparent le
discours
au lieu de l’orner, et qui font regretter souvent
plus délicieux de la grandeur ! (c’est ce qu’il prouvera.) Dans son
discours
sur la grandeur de Jésus-Christ, il sait joindre
quelle élévation dans ses maximes ! quelle profonde sagesse dans ses
discours
!… 295. Les Grecs et les Latins étaient-ils auss
endent la pensée plus piquante et produisent beaucoup d’effet dans le
discours
. C’est une espèce de métaphore plus hardie que le
izarre assemblage de mots, que J.-B. Rousseau appelle le clinquant du
discours
, Et qui, par force et sans choix enrôlés, Hurlen
beaucoup de la place qu’on leur assigne ? L’effet des mots, dans le
discours
, ne dépend pas uniquement de leur signification p
si Antoine nous apprend, dans le de Oratore, que lorsqu’il compose un
discours
, la première partie est toujours la dernière qui
ntilien même, quoiqu’il n’approuve pas qu’on écrive l’exorde quand le
discours
est terminé, veut cependant que l’orateur ne s’en
lheureusement il ne se soutient pas à cette hauteur. Il en est de son
discours
comme des deux pièces de Corneille, Attila et Oth
négligeant l’auditeur, n’ont rapport qu’au sujet ou à l’idée mère du
discours
. Cette idée est-elle simple, la proposition l’exp
ar l’enchaînement seul et la progression des idées et fondre tout son
discours
d’un même jet. Fénelon va plus loin ; il blâme to
’attention, soulage la mémoire de l’auditeur, régularise la marche du
discours
, et oppose à ses écarts une contrainte salutaire.
tement l’état de la question. Il ne dédaigne pas la division dans les
discours
pour Archias, pour Murena, pour la loi Manilia. «
l’Oraison pour Archias, et la caricature du genre dans bon nombre de
discours
de réception à l’Académie ; tantôt par l’assuranc
quatrième acte de Britannicus, et, en fait d’exorde, celui du second
discours
de Cicéron contre Rullus. L’habileté infinie de l
le temps à les feuilleter, que le professeur relise à ses élèves les
discours
de Petit-Jean et de l’Intimé dans cette charmante
ntions ; ils prouvent une telle chose dans la première partie de leur
discours
, cette autre dans la seconde partie, et cette aut
ormer un plan… — Encore, dites-vous ; et quelles préparations pour un
discours
de trois quarts d’heure qui leur reste à faire !
oyée à propos, elle contribue beaucoup à la clarté et à l’agrément du
discours
. Elle n’a pas seulement pour effet de rendre les
t au long le plan que doit suivre un orateur dans la composition d’un
discours
. Comme notre but est d’appliquer la rhétorique à
est rare, du reste, qu’on ait à l’employer dans toute son étendue. Un
discours
peut renfermer six parties ; l’exorde, la proposi
la péroraison. 1° Exorde. L’exorde est le début et l’annonce du
discours
. Il doit préparer les auditeurs à la connaissance
Angleterre : Celui qui règne dans les cieux… ; l’exorde véhément du
discours
de Clytemnestre à Agamemnon, dans l’Iphigénie de
rde cité plus haut, où il s’élève au-dessus de lui-même, continue son
discours
par l’exposition suivante : « Chrétiens, qu’une
des vanités du siècle par sa piété. Si j’interromps cet ordre de mon
discours
, pardonnez un peu de confusion dans un sujet qui
n a annoncée dans la proposition. C’est là le nerf et la substance du
discours
: l’orateur doit y déployer tout son art. De la m
de son père. 6° Péroraison. La péroraison est la conclusion du
discours
. Il y a plusieurs manières de le terminer. Souven
efforts d’une voix qui vous fut connue : vous mettrez fin à tous ces
discours
. Au lieu de déplorer la mort des autres, grand pr
aux citations que nous n’avons pu faire ici, il faut choisir quelque
discours
éloquent dans Démosthène, Cicéron, Bossuet, Bourd
étorique énoncés ci-dessus. Nous citerons ici, comme contrepartie des
discours
sérieux, un petit plaidoyer fort spirituel écrit
nt soumis à un impôt. On y trouvera toutes les formes habituelles des
discours
du barreau, la division, le ton, le style : c’est
hoisissent souvent un texte pour point de départ et idée mère de leur
discours
; celui-ci est d’une application ingénieuse. 4.
ons, pour ne pas répéter Cicéron que l’action est l’art de débiter un
discours
d’une manière agréable et persuasive. L’action a
ont confuses et les auditeurs font des efforts pour saisir le sens du
discours
; trop rapide, elle ne laisse point le temps de c
de l’amitié, aux autres de l’aversion. Il en dit souvent plus que le
discours
le plus éloquent. Les mouvements du corps et des
mée, et tantôt tranquille ; tantôt même cesser absolument, lorsque le
discours
est calme, ou dans l’extrémité contraire, lorsque
qualités les plus indispensables à l’orateur pour bien prononcer son
discours
. Sans elle, l’action n’a plus aucun intérêt : l’o
paralysé par les feuilles de papier qu’il tient à la main. « Lire un
discours
, dit le célèbre d’Aguesseau, c’est lui ôter vie.
effectivement, la mémoire s’embarrasse-t-elle au milieu du plus beau
discours
, au milieu d’un passage éloquent, l’orateur devie
e la main de ses assassins. Le roi Louis XVI venait de prononcer un
discours
de conciliation dans la séance royale du 23 juin
vidité et de la tyrannie des gouverneurs romains ; il le fait dans un
discours
plein de franchise et d’énergie, et il termine en
ome à son tour du joug affreux qu’elle fait peser sur la Germanie. Ce
discours
, où respire la plus mâle éloquence, donne une idé
bératif et le Judiciaire. Voici les nuances qui les distinguent : Les
discours
qui ont pour objet de louer ou de blâmer, constit
t les déterminer. Le genre comprend les sermons des prédicateurs, les
discours
sur les affaires publiques, sur la paix, sur la g
qui étaient regardés par les anciens comme indispensables à tout bon
discours
, se trouvent néanmoins fort souvent réunis. Quand
monstratif et le délibératif réunis ; d’où il suit qu’il est certains
discours
qu’il serait fort difficile de classer ; on leur
tif, l’Appel au camp de Vergniaud, et comme exemple de judiciaire, le
Discours
de Socrate à ses juges, par Barthélemy. Lectures
rages de littérature. Il y a deux formes générales du langage : le
discours
libre, ou la prose, et le discours mesuré, ou les
x formes générales du langage : le discours libre, ou la prose, et le
discours
mesuré, ou les vers, dont nous parlerons plus tar
oncés immédiatement par l’auteur, on les nomme oraisons, harangues ou
discours
. Ce dernier mot, quoique moins précis, est presqu
re, ni le génie propre à composer des poèmes durables. Les auteurs de
discours
prononcés s’appellent des orateurs ; les auteurs
les orateurs et les écrivains ; 2º les poètes. Les ouvrages sont les
discours
et les écrits, quand ils sont en prose ; et les p
pour qu’on les désigne sous ce nom. Les ouvrages en prose, écrits et
discours
, sont aussi réunis, moins absolument, mais au moi
rages en prose, par lesquels nous commençons, nous parlerons : 1º des
discours
oratoires, ou de l’éloquence parlée ; 2º des lett
me. L’enthymème est la vraie forme oratoire du raisonnement. Dans son
discours
sur l’indemnité des émigrés (21 février 1825), le
le droit pour eux que la force, et sa démonstration est complète. Un
discours
n’est qu’une longue suite d’enthymèmes. Souvent,
xtrêmes soient surabondamment démontrés. Mirabeau, dans son troisième
discours
sur la contribution du quart, appuie le projet de
orateurs parlementaires en usent jusqu’à l’excès. Il en est dont les
discours
ne sont que des citations. Ils écrasent leurs aud
ument personnel, ou argument ad hominem. J’en ai donné, en parlant du
discours
de Cicéron pour Ligarius, le plus bel exemple que
ible, qui fait justice à tous. » — (Du droit de paix et de guerre. 2e
Discours
.) Est-ce là la définition de l’orateur en généra
ements oratoires. Rousseau nous en donne un exemple brillant dans son
discours
sur l’influence des lettres et des arts : — « Au
ion, vous chantez les vertus des âges primitifs. Voyez dans Rousseau (
Discours
sur l’influence des lettres et des arts) le passa
ait impuissant, lorsqu’il veut s’en servir. Il n’est presque point de
discours
de Cicéron qui n’offre des exemples admirables de
on, dont le nom seul indique l’objet et désigne les fonctions dans le
discours
, se propose de tirer, des principes mêmes de ceux
» ! (Verr. v, nº 165). Voyez aussi la seconde Verrine, n. 32, et le
discours
pour Rabirius, n. 22. Voici maintenant un exemple
ici à vous-même : ne vous est-il jamais arrivé qu’on ait envenimé vos
discours
les plus innocents, et ajouté à vos récits des ci
us comme il a été dit dans sa source ; pourquoi voudriez-vous que les
discours
qui vous regardent vous seul, fussent exempts de
orateur emploie cette même figure, dans cet endroit d’un autre de ses
discours
! « Nihil dico nunc, P. C. ; hominem ipsum (Piso
rogation. Quelle chaleur, en effet, et quel mouvement elle’imprime au
discours
! avec quelle énergie elle presse, frappe, poursu
« Quò usque tandem abutêre, Catilina, patientiâ nostrâ, etc.54 » Les
discours
pour Plancius, nº 48 ; — pour Cœlius, nº 71 ; — p
oit, remettre en ligne droite. 53. Voyez d’autres exemples, dans les
discours
pour Rosc. d’Am, nº 134 ; pour Ligarius, nº 26 ;
un amour aussi éclairé qu’intrépide pour le bien. On admire dans ses
discours
une éloquence naturellement proportionnée aux suj
ous sommes expliqués sur cette philosophie. D’Aguesseau a consacré un
discours
à développer cette vérité, et il l’a fait en orat
x avant que l’orateur ait mérité leurs suffrages. La sublimité de son
discours
ne laissera pas à l’auditeur transporté hors de l
osons même le dire, parler avant que d’avoir pensé ». Dans un autre
discours
sur la décadence du barreau, il parle des vices d
s il n’a pas la liberté de mesurer le style et les expressions de ses
discours
, il en médite toujours l’ordre et les pensées ; e
ue, prenant en main une lime savante, il ajoute autant de force à son
discours
, qu’il en retranche de paroles inutiles ; imitant
ral, M. Séguier. Nous en citerons, pour preuve, quelques fragments du
discours
prophétique, où, vingt ans avant la révolution, l
e nature les agréments, la variété, l’abondance qu’on admire dans vos
discours
? Vous êtes riche ; laissez-nous travailler à le
t si éminemment, de manier l’arme de la parole, cet art d’ordonner un
discours
comme si l’on rangeait une armée en bataille, de
nq, ou en trois parties. Mais, quoiqu’on puisse donner pour modèle un
discours
dans lequel ces parties, distribuées selon l’usag
s d’avertir son disciple que c’est au sujet à prescrire l’économie du
discours
, à décider du nombre, de la distribution, du cara
ctère de ses parties, et que non-seulement sous différentes formes un
discours
peut être éloquent, mais que, pour l’être autant
r tous les ressorts et pour trouver ensuite les justes proportions du
discours
qu’on veut y assortir. Il faut se mettre à la pla
ntendre, et faire essai sur son propre cœur du tour qu’on donne à son
discours
, pour voir si l’un est fait pour l’autre et si l’
y ait rien de trop, ni rien de manque. V Il faut, en tout dialogue et
discours
, qu’on puisse dire à ceux qui s’en offensent : De
autres où il le faut appeler capitale du royaume. XII. Quand dans un
discours
se trouvent des mots répétés, et qu’essayant de l
’essayant de les corriger, on les trouve si propres qu’on gâterait le
discours
, il les faut laisser : c’en est la marque, et c’e
u bien, et c’est une bizarrerie qui met hors de gamme. XVII. Quand un
discours
naturel peint une passion ou un effet, on trouve
ns ; et comme si les mêmes pensées ne formaient pas un autre corps de
discours
par une disposition différente, aussi bien que le
out ce qui est formé sur ce modèle nous agrée : soit maison, chanson,
discours
, vers, prose, femmes, oiseaux, rivières, arbres,
ne sais s’il y a moyen de donner des règles fermes pour accorder les
discours
à l’inconstance de nos caprices. Cet art que j’ap
qu’on lui entend dire ; mais, au lieu d’étendre l’admiration d’un bon
discours
à la personne, qu’on pénètre, dit-il, l’esprit d’
médiocrité est insupportable : la poésie, la musique, la peinture, le
discours
public. Quel supplice que celui d’entendre déclam
ic. Quel supplice que celui d’entendre déclamer pompeusement un froid
discours
, ou prononcer de médiocres vers avec toute l’emph
élicatement une pensée qui est délicate. Elles ont un enchaînement de
discours
inimitable qui se suit naturellement, et qui n’es
à la force des poumons. Les pédants ne l’admettent aussi que dans le
discours
oratoire, et ne la distinguent pas de l’entasseme
erment un très-beau sens. C’est faire de la pureté et de la clarté du
discours
un mauvais usage que de les faire servir aune mat
tant d’autres depuis eux ont laissé perdre : l’on a mis enfin dans le
discours
tout l’ordre et toute la netteté dont il est capa
es mots, par le tour et l’expression, par la clarté et la brièveté du
discours
, est une question souvent agitée, toujours indéci
ourront sçavoir > De cettuy preux. Fragments du
discours
à l’Académie Rappelez en votre mémoire (la com
oit qu’il prêche de génie et sans préparation, soit qu’il prononce un
discours
étudié et oratoire, soit qu’il explique ses pensé
pressé par le temps et parles bienséances qui mettent des bornes à ce
discours
, pouvoir louer chacun de ceux qui composent cette
iers, lorsqu’ils n’avaient point d’occasion de représenter dans leurs
discours
les besoins généraux de la république : de là vie
e des lois, il la demande à l’orateur, comme le fondement de tous ses
discours
; seulement il permet qu’il n’ait pas passé sa vi
n voit qu’ils ont eu bien de la peine à trouver de quoi remplir leurs
discours
: il semble même qu’ils ne parlent pas, parce qu’
r la journée, sans nulle provision : malgré tous leurs efforts, leurs
discours
paraissent toujours maigres et affamés. Il n’est
s. Il n’est pas temps de se préparer trois mois avant que de faire un
discours
public : ces préparations particulières, quelque
sent le but de l’éloquence, n’ont que du dégoût et du mépris pour ces
discours
vains ; ils s’y ennuient beaucoup. C. Vous voudr
est, selon vous, le grand effet de l’éloquence. A. Platon dit qu’un
discours
n’est éloquent qu’autant qu’il agit dans l’âme de
s l’âme de l’auditeur : par là vous pouvez juger sûrement de tous les
discours
que vous entendez. Tout discours qui vous laisser
us pouvez juger sûrement de tous les discours que vous entendez. Tout
discours
qui vous laissera froid, qui ne fera qu’amuser vo
bonne forme, ou qui se servirait de la méthode des géomètres dans ses
discours
publics, sans y ajouter rien de vif et de figuré
er à l’exactitude de ses raisonnements la beauté et la véhémence d’un
discours
varié, pour en faire un orateur ? B. Oui, sans d
nce n’est point une invention frivole pour éblouir les hommes par des
discours
brillants : c’est un art très-sérieux et très-uti
er, dans l’occasion, les jeux d’esprit d’avec les autres ornements du
discours
: il me semble que l’esprit se joue dans tous les
nements du discours : il me semble que l’esprit se joue dans tous les
discours
ornés. A. Pardonnez-moi : il y a, selon Cicéron
z promis. A. Vous le comprendrez bientôt. A quoi peut servir, dans un
discours
, tout ce qui ne sert point à une de ces trois cho
donc bien, s’il vous plaît, toujours que je loue toutes les grâces du
discours
qui servent à la persuasion ; je ne rejette que c
is noteriez-vous pas, par cette sévérité, les principaux ornements du
discours
? A. Ne trouvez-vous pas que Virgile et Homère s
Non. A. Il faudrait donc n’en faire point en ces occasions dans les
discours
publics, ou en faire très-peu : car il faut que t
et la force, non-seulement des ligures qu’ils employaient dans leurs
discours
, mais encore des actions qu’ils faisaient pour ex
par conséquent d’harmonie et l’éloquence. B. Mais cette rapidité de
discours
a pourtant beaucoup de grâce. A. Elle en a sans
me qu’ils deviennent puissants et pathétiques dans les endroits où le
discours
s’élève et s’échauffe. N’espérez pas exprimer les
t qu’on sent qu’il lui manque une des choses qui devraient animer son
discours
. B. Mais pourquoi le fait-il ? A. Il se hâte de
; quelquefois même il reprend plusieurs mots pour retrouver le fil du
discours
; ces reprises sont désagréables, et sentent l’éc
udriez-vous qu’on ne prêchât point par cœur ? Jamais il ne ferait des
discours
pleins de force et de justesse. A. Je ne voudrais
voudrais pas empêcher les prédicateurs d’apprendre par cœur certains
discours
extraordinaires ; ils auraient assez de temps pou
question. Je mets d’un côté un homme qui compose exactement tout son
discours
et qui l’apprend par cœur jusqu’à la moindre syll
n qu’à trouver les expressions communes qui doivent faire le corps du
discours
. Croyez-vous qu’un tel homme ait de la peine à le
la véritable manière d’instruire. Tout au plus trouvera-t-on dans son
discours
quelque construction peu exacte, quelque terme im
Pourquoi ? Un homme s’anime dans son cabinet, et peut y composer des
discours
très-vifs. A. Cela est vrai ; mais l’action y ajo
ement extraordinaire sans se mettre en danger de perdre le fil de son
discours
. L’auditeur, voyant l’art si à découvert, bien lo
lui-même, comme il le faudrait, observe froidement tout l’artifice du
discours
. B. Mais les anciens orateurs ne faisaient-ils p
ons de croire qu’ils ne les apprenaient point par cœur mot à mot. Les
discours
mêmes de Démosthène, tels qu’ils sont sur le papi
vouloir qu’on range exactement dans sa tête toutes les parties de son
discours
, et que l’on prémédite les figures et les princip
ne sais combien d’esprits bornés et superficiels en état de faire des
discours
publics avec quelque éclat ; il ne faut qu’assemb
ont pas éminemment dans un homme, il ne laissera pas de faire de bons
discours
, pourvu qu’il ait de la solidité d’esprit, un fon
s approuver. B. Pourquoi donc ? Ne mettent-elles pas l’ordre dans un
discours
? A. D’ordinaire elles y en mettent un qui n’est
ent un qui n’est qu’apparent ; de plus, elles dessèchent et gênent le
discours
: elles le coupent en deux ou trois parties, qui
it produire : il n’y a plus d’unité véritable : ce sont deux ou trois
discours
différents qui ne sont unis que par une liaison a
mme les desseins d’Avent, font autant ensemble un tout et un corps de
discours
, que les trois points d’un de ces sermons font un
is, qu’est-ce donc que l’ordre ? Quelle confusion y aurait-il dans un
discours
qui ne serait point divisé ? A. Croyez-vous qu’i
our l’éloquence ; mais quelle forme donnait-on donc anciennement à un
discours
? A. Je m’en vais vous le dire. On ne divisait pa
t à un discours ? A. Je m’en vais vous le dire. On ne divisait pas un
discours
, mais on y distinguait soigneusement toutes les c
r’aident pour être facilement retenues. On doit faire en sorte que le
discours
aille toujours croissant, et que l’auditeur sente
roduire les plus grands effets, et par lesquelles il faut terminer le
discours
. Il est souvent à propos de faire à la fin une ré
qué par Cicéron, ne peut pas, comme vous le voyez, être suivi dans un
discours
coupé en trois, ni observé dans chaque point en p
un ordre qui ne soit point promis et découvert dès le commencement du
discours
. Cicéron dit que le meilleur, presque toujours, e
inctes par elles-mêmes, et qu’il ne doit point y avoir de division du
discours
clairement marquée. Mais la grossièreté des derni
des derniers temps est allée jusqu’à ne point connaître l’ordre d’un
discours
, à moins que celui qui le fait n’en avertisse dès
s et des traditions, qui sont comme le fondement de toute la suite du
discours
. Cette méthode convient bien davantage à ceux qui
rmettez-moi de vous faire encore quelques questions sur les règles du
discours
. A. Volontiers ; je ne suis pas encore las, et il
ment à donner à la conversation. B. Vous voulez bannir sévèrement du
discours
tous les ornements frivoles ; mais apprenez-moi,
ue dans la musique. Ne comprenez-vous pas maintenant ce que j’appelle
discours
fredonnés, certains jeux de mots qui reviennent t
esser personne, revenons à Isocrate : aussi bien est-ce le modèle des
discours
fleuris et périodiques qui sont maintenant à la m
et que cette mauvaise manière est maintenant fort imitée. Les autres
discours
les plus sérieux d’Isocrate se sentent beaucoup d
leur manière tous les sujets. D’ailleurs d faut reconnaître que tout
discours
doit avoir ses inégalités. Il faut être grand dan
es cabanes de bergers. La plupart des gens qui veulent faire de beaux
discours
cherchent sans choix également partout la pompe d
e grands mots et de pensées vagues. Ils ne songent qu’à charger leurs
discours
d’ornements : semblables aux méchants cuisiniers
des lois, les descriptions, les endroits véhéments, les mystères, les
discours
de morale. Enfin, il y a autant de différence ent
ontre les orateurs profanes qui ont mêlé des jeux d’esprit dans leurs
discours
, vous soyez si indulgent pour les Pères, qui sont
d du cœur de l’homme, qui est poli et attentif à garder dans tous ses
discours
la plus étroite bienséance, qui s’exprime enfin p
Augustin connaissait bien le fond des véritables règles. Il dit qu’un
discours
, pour être persuasif, doit être simple, naturel ;
if, doit être simple, naturel ; que l’art doit y être caché, et qu’un
discours
qui parait trop beau met l’auditeur en défiance.
le mélange des divers styles, les moyens de faire toujours croître le
discours
, la nécessité d’être simple et familier, même pou
le vrai but de la rhétorique ? Lisez ce qu’il rapporte lui-même d’un
discours
qu’il lit au peuple à Césarée de Mauritanie, pour
ses auditeurs s’écrièrent et lui applaudirent. Mais il jugea que son
discours
ne persuaderait point, tandis qu’on s’amuserait à
Ambroise suit aussi quelquefois la mode de son temps. Il donne à son
discours
les ornements qu’on estimait alors. Peut-être mêm
ort de son frère Satyre ! Nous avons même dans le Bréviaire romain un
discours
de lui sur la tête de saint Jean, qu’Hérode respe
Cicéron se sert en cent endroits de ce mot pour exprimer un homme, un
discours
poli ; on a même alors un repas élégant, ce qui n
démarche élégante, parce que la démarche est animée. L’élégance d’un
discours
n’est pas l’éloquence, c’en est une partie ; ce n
Il y a des langues en Europe dans lesquelles rien n’est si rare qu’un
discours
élégant ; des terminaisons rudes, des consonnes f
és dans une même phrase, offensent l’oreille des naturels du pays. Un
discours
peut être élégant sans être un bon discours, l’él
des naturels du pays. Un discours peut être élégant sans être un bon
discours
, l’élégance n’étant en effet que le mérite des pa
ours, l’élégance n’étant en effet que le mérite des paroles ; mais un
discours
ne peut être absolument bon sans être élégant. L’
e Démosthène et de Cicéron semble avoir dicté plusieurs traits de ces
discours
: mais ils ne passeront pas à la postérité comme
de l’immortalité aux bons ouvrages. Le genre tempéré est celui de ces
discours
d’apparat, de ces harangues publiques, de ces com
verait-il un seul ? » (Il y a eu plusieurs éditions différentes de ce
discours
; mais le fond est le même dans toutes.) Cette f
n puisse lire chez les nations anciennes et modernes ; et le reste du
discours
n’est pas indigne de cet endroit si saillant. De
ligés de chercher la leur dans un autre parti que dans le sien. » Ce
discours
fait un effet d’autant plus beau, que Mézeray met
mplicité ; à placer à propos de la finesse, de la délicatesse dans un
discours
de véhémence et de force. Mais ces beautés ne s’e
e se faire un bon style, Voici un monument singulier de style dans un
discours
que nous entendîmes à Versailles en 1745 : Haran
oi des erres. De là, errements ; et aujourd’hui je vois que, dans les
discours
les plus graves, le roi a suivi ses derniers erre
yé ce petit antidote contre le poison des Marivaux et consorts, votre
Discours
est un des bons préservatifs contre la fausse élo
ne prend pas garde à la marche naturelle d’une langue ; mais dans un
discours
médité, cet étranglement me révolte. Ce sont nos
i je voulais vous dire tout ce que j’ai trouvé d’admirable dans votre
discours
, je serais bien plus importun. J’ai reçu hier la
ui a rendu plus d’une fois. « Il n’y a point là (dit-il en parlant du
discours
de Sabine, dans le premier acte des Horaces) : Je
Albe, mon cher pays ! C’est la nature seule qui parle. » « Dans ce
discours
(dit-il encore en parlant de la harangue du dicta
cours (dit-il encore en parlant de la harangue du dictateur), dans ce
discours
imité de Tite-Live, l’auteur français est au-dess
ours d’aucune épithète, que rien n’arrête l’éloquente rapidité de son
discours
: c’est là qu’on reconnaît le grand Corneille. »
qui auraient besoin d’être ennoblis ou d’être embellis, comme dans ce
discours
d’Orosmane à Zaïre : J’atteste ici la gloire, et
: tantôt avec un soin industrieux de polir, d’arrondir les formes du
discours
. Nam et grandiloqui, ut ita dicam, fuerunt, cum a
contraire de ces beaux développements d’où résulte la sublimité d’un
discours
. Il n’y a point d’élégance dans le fiat lux ; il
am. Enfin n’a-t-il pas établi, comme un principe général, que dans un
discours
les ornements doivent être semés légèrement et pa
n s’est oublié lorsqu’à propos de l’habileté à orner et à embellir le
discours
, il rappelle ce que dit Cicéron du stoïcien Rutil
: une forte et continuelle imitation des mœurs passionne ses moindres
discours
. Cependant, à considérer simplement ces deux aute
e paraît, dit encore Fénelon99, qu’on a donné son vent aux Romains un
discours
trop fastueux… Je ne trouve point de proportion e
arfaitement aux esprits fins une hauteur fausse et contrefaite, qu’un
discours
fastueux et emphatique. Il est aisé d’ailleurs au
ué dans ce grand homme. Il y a toujours si peu d’affectation dans ses
discours
, qu’on ne s’aperçoit pas de la hauteur qu’on y re
ent la loi que je t’impose ; Prête, sans me troubler, l’oreille à mes
discours
; D’aucun mot, d’aucun cri n’en interrompt le cou
rfection de la nature. Je reviens encore à Corneille afin de finir ce
discours
. Je crois qu’il a connu mieux que Racine le pouvo
à préférer sa voix au chant du cygne. Un autre oison lui fait un long
discours
pour l’obliger à chanter, et Rousseau continue ai
discours pour l’obliger à chanter, et Rousseau continue ainsi : A ce
discours
, notre oiseau tout gaillard Perce le ciel de son
a terreur et la pitié, des personnages qui, par le contraste de leurs
discours
avec les intérêts des malheureux, rendent ces mêm
e théâtre, du rôle d’Egisthe ; la tendresse impétueuse de Mérope, ses
discours
coupés, véhéments, et tantôt remplis de violence,
rts, ou sublimes, c’est l’ensemble de tous les traits et des moindres
discours
d’un personnage. Si on fait parler un héros, qui
sprit humain, que n’ai-je un rayon du génie qui échauffa vos profonds
discours
, pour vous expliquer dignement et marquer tous le
e ses fragments, qui contiennent souvent plus de matière que de longs
discours
, plus de proportion et plus d’art. On remarque da
exions ; mais trop d’exemples et trop de détails énervent toujours un
discours
. Les digressions trop longues ou trop fréquentes
t conclure. Il faut saisir d’un coup d’œil la véritable preuve de son
discours
, et courir à la conclusion. Un esprit perçant fui
LIV. L’éloquence vaut mieux que le savoir. Buffon (1707-1788)
DISCOURS
SUR LE STYLE DISCOURS PRONONCÉ À L’ACADÉMIE FRANC
mieux que le savoir. Buffon (1707-1788) DISCOURS SUR LE STYLE
DISCOURS
PRONONCÉ À L’ACADÉMIE FRANCAISE PAR M. DE BUFFON
un ; et, quelque vaste qu’il soit, il peut être renfermé dans un seul
discours
. Les interruptions, les repos, les sections, ne d
s la musique, c’est l’oreille qui flatte l’esprit, dans l’harmonie du
discours
, c’est l’esprit surtout qui fait que l’oreille es
à son opinion un tour sentencieux. C’est que, de toutes les formes du
discours
, c’est la plus solide. Elle répond à la forme car
4. Boileau, satire X 75. La Harpe 76. Le Comte de Warwick 77.
Discours
sur les préjugés et les injustices littéraires, p
déclamateur ferait d’efforts pour m’éblouir par les prestiges de son
discours
, plus je me révolterais contre sa vanité. Son emp
préparation générale le mît en état de se préparer moins pour chaque
discours
particulier. Je voudrais qu’il fût naturellement
n, pour ne se laisser jamais dominer par elle, et qu’il fondât chaque
discours
sur un principe indubitable, dont il tirerait les
tour vain et trop orné. Au contraire, le véritable orateur n’orne son
discours
que de vérités lumineuses, que de sentiments nobl
ce, ne doit jamais craindre que les termes lui manquent. Ses moindres
discours
auront des traits originaux, que les déclamateurs
eul endroit il distribue à chaque objet son degré de lumière. Tout le
discours
est un ; il se réduit à une seule proposition mis
ortes, quand toutes les rues sont droites, égales et en symétrie2. Le
discours
est la proposition développée ; la proposition es
e2. Le discours est la proposition développée ; la proposition est le
discours
en abrégé. Quiconque ne sent pas la beauté et la
sans déranger le tout. Tout auteur qui ne donne point cet ordre à son
discours
ne possède pas assez sa matière : il n’a qu’un go
l’ordre, la justesse, la force et la véhémence se trouvent réunis, le
discours
est parfait. Mais il faut avoir tout vu, tout pén
tre Verrès, contre Antoine : mais on remarque quelque parure dans son
discours
; l’art y est merveilleux, mais on l’entrevoit ;
est dans le Ier Dialogue sur l’Éloquence, et un beau passage sur les
Discours
de Cicéron, au commencement du IIe Dialogue. Voye
use, concise, et cependant périodique. Pas une phrase oiseuse dans le
discours
; pas un mot oiseux dans la phrase. Il force la c
es cabanes de bergers. La plupart des gens qui veulent faire de beaux
discours
cherchent sans choix également partout la pompe d
e grands mots et de pensées vagues. Ils ne songent qu’à charger leurs
discours
d’ornements ; semblables aux méchants cuisiniers
3. Allusion à l’autel élevé par les Athéniens au Dieu inconnu, et au
discours
de saint Paul aux Athéniens : Act. apost. xvii, 2
r enthousiasme, l’abbé leur montra que l’ouvrage était de Fénelon. Le
discours
ne leur parut que plus beau. (Maury Essai sur l’é
ttre sur les occupations de l’Académie française. Voyez aussi Pascal (
discours
). 2. On sait que le procès des anciens et des mo
ie ; car jamais nous ne saurions prendre Ilion aux larges rues. » Ce
discours
était éloquent, trop éloquent même, car il dépass
te et quelques rares poils couraient sur son crâne chauve. » Dans un
discours
hardi et insolent, il ose s’attaquer à peu près e
te, tu as la langue longue et tu es un bel orateur, mais borne là tes
discours
et ne continue pas à injurier les rois ; autremen
les plus sympathiques et les mieux disants : la grâce abonde dans ses
discours
, le miel de l’abeille coule de ses lèvres ; mais
ntraire, a la beauté des immortels, mais la grâce n’environne pas ses
discours
. » C’est assis dans le conseil qu’il faut observ
a comme un dieu et te comblera d’honneurs et de gloire. » — Voilà un
discours
prodigieusement habile, mais qui nous révèle une
si, avec des juges si délicats, les orateurs devaient s’observer ! Un
discours
était, à proprement parler, un chant. Ce que les
étaient moins musiciens que les Grecs ! Une fois donc le diapason du
discours
donné par le prélude, malheur à l’orateur qui lai
les déclamations de tant de rhéteurs, ne nous a pas conservé un seul
discours
de Miltiade, d’Aristide, de Thémistocle, de Péric
porte ? Est-ce que l’éloquence du chef d’un peuple libre est dans ses
discours
? Non, elle est dans sa politique et dans les mot
eur et l’orateur. L’un parle pour parler, l’autre pour agir. Plus les
discours
de ce dernier sont brefs, simples, nerveux, plus
besoin, de donner sa vie pour ce qu’il croit juste et vrai, vos beaux
discours
glisseraient sur eux comme l’eau sur le marbre ?
l’arrivée des Prytanes, on huait les orateurs, on interrompait leurs
discours
, et souvent on se dispersait au milieu de la déli
exempte de tout art. Vous en trouverez au contraire beaucoup dans ses
discours
. (Vous n’avez pas oublié combien il en fallait po
s le souvenir de Périclès. Jamais il n’abordait la tribune qu’avec un
discours
longuement mûri et médité, et cette préparation é
pularité, ni le succès de sa cause. Les euphémismes abondent dans ses
discours
, et les sous-entendus, et les réticences calculée
ncu du rôle sérieux d’un vrai conseiller du peuple, il règne dans ses
discours
un ton de sincérité si naturel, il s’oublie lui-m
abondant, qui coule du sujet comme un fleuve de sa source. « C’est un
discours
qui croît et se fortifie à chaque parole par des
de Démosthène et qui se contenterait de vous faire une analyse de ses
discours
, ressemblerait à quelqu’un qui secouerait les feu
seul amour du bien. Ce sentiment élevé du juste respire dans tous ses
discours
: il en forme pour ainsi dire la moelle et la sub
ieux sont souvent ceux qui l’étalent avec le plus de faste dans leurs
discours
; mais elle est si difficile à feindre, qu’ils so
evendication du droit contre la force victorieuse ; elle s’appelle le
Discours
de la Couronne, Plusieurs années après la défaite
eurs étaient réservés aux Prytanes et aux Sénateurs. 10. Démosthène,
Discours
de la Couronne. 11. Les orateurs parlaient par
osthène n’avait que trente ans quand il entra dans les affaires. 12.
Discours
sur les réformes publiques. 13. Troisième Philip
auses ; et l’on doit dire, suivant la remarque d’Aristote, que « tout
discours
se réfère à trois objets, à la personne qui parle
elle fait dans les panégyriques, dans les oraisons funèbres, dans les
discours
académiques ou prononcés en quelque cérémonie pub
e tous les ornements dont ils sont susceptibles, et, s’il s’agit d’un
discours
qui doit être lu en public, l’orateur aura une qu
dans l’esprit. On le peut regarder comme l’analyse parfaite d’un long
discours
. Ainsi l’admirable plaidoyer que Cicéron composa
, dit Aristote (Rhét., II, ch. xx), lequel remarque ailleurs que « le
discours
oratoire consiste tantôt en exemples, tantôt en e
maintien, dans toute sa personne, il risque fort, avec les plus beaux
discours
, d’échouer complètement. Distinction des mœurs
ucoup d’humanité, sans dire pourtant de lui-même qu’il fût humain. Le
discours
suivant, extrait d’un poème portugais dit las Lus
dé. » L’auteur de la Pharsale, Lucain, prête à l’inflexible Caton un
discours
où se reflètent, avec une admirable expression de
persuasion, celui qui constitue l’éloquence proprement dite. « Tout
discours
qui vous laissera froid, qui ne remuera point vos
nt vos entrailles, quelque éclat qu’il ait d’ailleurs, ne sera pas un
discours
éloquent dit Platon. Au contraire, si l’orateur q
er le même conseil que Boileau donne aux poètes : Que, dans tous vos
discours
, la passion émue Aille chercher le cœur, l’échauf
der sa vengeance d’une minière plus touchante qu’il ne le fait par le
discours
suivant (Tacite, Annales) ? « Si je succombais à
cœurs sont plus fortement touchés. Citons comme un parfait modèle le
discours
de Germanicus à ses légions révoltées. « Mon épo
us de raison qu’eux-mêmes de les haïr. Prenons, pour autre exemple le
discours
de Marianne à son époux qui l’accusait d’infidéli
’ordre la lumière, et la lumière, c’est l’intelligence. Division du
discours
. La nature même, dit Cicéron, nous suggère de
tion ; puis, de le prouver, d’où la confirmation ; enfin de donner au
discours
une conclusion qui la termine d’où la conclusion
aisons dont se prévaut l’adversaire. Observons que les six parties du
discours
oratoire qui viennent d’être dénommées ou même le
es diverses parties dont se compose la Disposition ou si l’on veut le
discours
. Chapitre Ier. De l’exorde. L’exorde (du la
Ier. De l’exorde. L’exorde (du latin exordium) est cette partie du
discours
qui prépare les esprits à recevoir favorablement
ni se sauver tout seuls, vérité capitale qui va faire le sujet de ce
discours
. » La proposition est dite composée, lorsqu’elle
s qui demandent, chacun, leurs preuves distinctes. Telle est celle du
discours
de Cicéron pour le poète Archias : « J’espère vo
, la division et les subdivisions forment ce qu’on appelle le plan du
discours
. Ce terme, emprunté de l’architecture, indique le
vant la maxime de Cicéron, semper augeatur et crescat oratio, que le
discours
aille toujours croissant . Ajoutons qu’il faut l’
ns leur développement. Il n’y a pas de meilleur modèle à citer que le
discours
, si remarquablement beau, de Cicéron pour Milon.
ur atteindre le but qu’on doit se proposer ». Mais Cicéron, dans son
discours
(pro lege Maniliâ, c. 2), dans son plaidoyer (pro
remue. » Chapitre III. De la narration. La narration, dans le
discours
, est le récit ou l’exposé du fait ou des faits, m
racontés dans la narration. Elle est la partie la plus importante du
discours
, celle qui est comme le fondement et qui, à ce ti
our donner soit de la dignité, soit de l’énergie, soit de la grâce au
discours
. « C’est elle, dit Longin, qui contribue le plus
n, non moins que la confirmation, non moins que telle autre partie du
discours
, veut être traitée avec un art infini, vu qu’il e
plaie que de la faire. Quant à la place qu’elle doit occuper dans le
discours
, elle précédera, suivra ou même accompagnera, sui
r l’homme chargé d’une grave inculpation, il n’accueille pas mieux un
discours
, si l’adversaire paraît avoir eu raison. » Mais e
t. » Chapitre VI. De la péroraison. La péroraison qui clôt le
discours
, a pour but « d’achever de convaincre en résumant
lucide, les principales preuves qu’on a développées dans le corps du
discours
, afin de porter dans les esprits le dernier degré
ation, il suffit de rappeler ce qu’elle a de plus solide : résumer un
discours
, ce n’est pas le recommencer. » (De Invent., 1, 5
un discours, ce n’est pas le recommencer. » (De Invent., 1, 52.) Tels
discours
du même orateur pourraient nous offrir de beaux m
r terme approcha, il ne fut point étonné. Je me sentais élevé par ses
discours
. Romains ! Le grand homme mourant a je ne sais qu
oit la disposition. Viendra ensuite l’élocution. Qu’on ait à faire le
discours
que Pacuvius, suivant le récit deTite-Live, adres
Après que l’orateur a trouvé les matériaux qui doivent composer son
discours
et qu’il les a placés sous leur véritable point d
té. Ainsi fait le génie. La clarté est le mérite le plus essentiel du
discours
, car parler pour ne pas se faire entendre, c’est
re dans sa vivacité, une pensée grande, dans sa noblesse. Pour que le
discours
soit clair, il faut encore que les idées soient p
e sorte que leur concours et leur union, sans laisser de vide dans le
discours
, n’y fasse sentir aucune rudesse, et le rende dou
monieux. L’arrangement qui est le plus propre à donner de la force au
discours
, consiste à disposer certaines expressions de man
r les phrases pour former les périodes et les périodes pour former le
discours
. Périodes. La période est une phrase formée
es périodes, plus particulier à l’exorde et à la péroraison, forme le
discours
périodique opposé au style coupé. Tout le secret
e à cette cadence, à cette mélodie qui fait le charme et la beauté du
discours
oratoire, c’est de l’étudier dans la nature, ou d
sion, est une qualité qui semble lui appartenir plus spécialement. Le
discours
concis explique et énonce brièvement : il bannit
e fleuri, parce qu’il admet tout ce qui sert à orner et à embellir le
discours
, figures vives et brillantes, tableaux animés, se
t l’âme, la vie, le mouvement et comme les gestes ou les attitudes du
discours
, quasi gestus orationis , selon l’expression de
s offenser, certaines choses qui pourraient leur déplaire. Tel est ce
discours
de Burrhus à Agrippine dans le Britannicus de Rac
ou descend par degrés d’une idée à une autre : tel est ce passage du
discours
de Cicéron contre Verrès, V, 66 : « C’est un crim
us que l’on dise ? » ou « ne dira-t-on pas de… ? » et l’on suppose le
discours
. Périphrase. C’est une figure par laquelle
les définitions sont autant de périphrases. Elle sert à l’ornement du
discours
, et à cet égard les poètes en font un fréquent us
’abstenir de celles qui, oiseuses ou superflues, ne peuvent donner au
discours
ni plus de décence, ni plus de grâce, ni plus de
poésie, aime les images. « Trop prodiguée néanmoins, elle rendrait le
discours
lâche et diflus », comme le dit Longin, ch. 24 et
ebout, tu subsisterais, altière cité de Priam ! » Rousseau, dans son
Discours
sur les lettres, adresse à la vertu cette magnifi
ie, surpris de voir Josabeth s’entretenir avec Mathan, lui adresse ce
discours
qui tire toute sa vivacité de l’emploi de cette f
oins son départ. I, soror, atque hostem supplex affare superbum… Le
discours
de Pacuvius à son fils Pérolla pour le détourner
e ce qu’on affecte de sous-entendre. Tel est le fameux Quos ego… du
discours
de Neptune aux vents déchaînés au 1er liv. de l’É
en supprimant les particules conjonctives, et cela afin de rendre le
discours
plus vif et plus animé. Tel est cet endroit de l’
s de punir. Allégorie. L’allégorie (en grec ἡ ἀλληγορία) est un
discours
plus ou moins étendu, qui, sous le sens littéral,
u’il faut avoir dans l’allégorie, c’est de conserver dans la suite du
discours
l’image dont on a emprunté les premières expressi
la prose, et c’est bien en vertu de l’hypallage que Cicéron, dans son
discours
pour Marcellus, a pu dire : « gladium vaginâ vacu
ébit est tout dans l’éloquence. Il faut dire seulement qu’un médiocre
discours
, soutenu de toutes les grâces, de tous les presti
de tous les prestiges du débit, opérera plus d’effet que le meilleur
discours
auquel ferait défaut ce charme puissant. Peut-êtr
r d’un ton bas, mais de manière à se faire entendre. Dans le cours du
discours
, il saura suspendre sa respiration et marquer ses
CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le
discours
. Les mots qui servent à former le discours sont
es mots qui composent le discours. Les mots qui servent à former le
discours
sont du domaine de tout le monde ; c’est un bien
appartiennent. Or, nous disons que la force, l’intérêt, la naïveté du
discours
demandent que l’objet principal se montre à la tê
re eux ; rapports sans lesquels il n’y aurait plus de liaison dans le
discours
, et la parole ne serait plus qu’un vain bruit. Ce
son naturelle des idées ; qu’elles n’obscurcissent point la clarté du
discours
. La construction oratoire, comme nous l’avons env
fs ou circonstanciels, et qu’ils réservaient pour la fin la partie du
discours
qui excite plus vivement l’attention et satisfait
osition des mots sous le rapport de l’Harmonie. L'harmonie dans le
discours
résulte du choix et de la disposition ingénieuse
e la variété dans la forme et l’étendue des périodes qui composent le
discours
. Rien, au dire de Cicéron, le plus harmonieux des
lui plaît. Par la différente disposition qu’il leur donne, tantôt le
discours
marche avec une gravité majestueuse, ou coule ave
à croire ce qu’on lui dit. » Il y a trois sortes d’harmonies dans le
discours
: l’harmonie des mots, l’harmonie des périodes, e
ent de faire suivre les mots d’une grande longueur ; cela rendrait le
discours
lâche et traînant. Par exemple : gravissimorum st
ue des idées. 8° L'harmonie doit être répandue dans toute la suite du
discours
; mais c’est au commencement, et plus encore à la
son dernier terme, et suspend pour un instant le cours rapide de son
discours
. C'est alors que l’admiration, arrêtée jusque là
ra. Il en fait lui-même l’épreuve sur le passage suivant, tiré de son
discours
pour Cornélius : Neque me divitiæ movent, quibus
rquez toujours la même fermeté sur son visage, dans sa voix, dans ses
discours
, n’en soyez pas moins disposés à l’indulgence. So
’était exercé à prononcer avec grâce et dont il assaisonnait tous ses
discours
. RÈGLES PARTICULIÈRES concernant la disposi
e ou de la mauvaise disposition des diverses parties qui composent le
discours
. ARTICLE I. de la disposition des substantifs
ones oratori futuro legendæ sunt. Cic. Le futur orateur doit lire les
discours
des anciens. ARTICLE II. de la disposition
re, pourvu toutefois que ce rapprochement ne nuise pas à la clarté du
discours
. exemples : Perfecisti ut nemo sine litteris mei
ion indique assez la place que ces particules doivent occuper dans le
discours
. Ce sera donc avant les mots qui leur servent de
il est nécessaire qu’un tel arrangement ne nuise point à la clarté du
discours
. De même, en prose, il y a des prépositions qui s
position incidente qui sunt, etc.) Il importe donc, pour la clarté du
discours
, de soumettre ces sortes de phrases à une analyse
ase, elle les a aussi pour l’arrangement des phrases qui composent le
discours
. Ces règles reposent sur les mêmes principes que
fet, au point de vue de l’harmonie. II Ce n’est pas assez qu’un
discours
soit beau dans chacune de ses parties prises sépa
eu de la phrase, quand cette disposition ne nuit point à la clarté du
discours
. Ainsi, au lieu de dire : Scipio exercitum in Afr
ant l’étendue des membres dont elle est composée. Les nombres dans le
discours
, étant des espaces déterminés, des repos d’une ét
langage ordinaire, il n’y a rien de si naturel, de si commun dans le
discours
des hommes. L’expérience le prouve tous les jours
nature, toutes les figures possibles de diction et de pensées dans le
discours
d’un homme du peuple, en querelle avec sa femme.
a appelé tropes 29 les figures destinées à remplir cet objet dans le
discours
. Il y a autant de tropes, qu’il y a de manières d
comme le vent, etc. 3º Les tropes sont un des ornements principaux du
discours
. Fléchier, au lieu de dire simplement que le duc
age plus fréquent, et qui répande plus de charme et de grâces dans le
discours
, soit en vers, soit en prose. La métaphore diffèr
une métaphore, sont celles dont l’usage est le plus fréquent dans le
discours
, parce qu’elles sont naturellement à la portée du
s les figures et de l’emploi judicieux que l’on en doit faire dans le
discours
; et pour nous borner ici à l’allégorie, il n’est
romaine ? On trouvera encore d’autres exemples d’allégories dans les
discours
pour Marcellus, nº 4 ; contre Pison, nº 20 ; pour
. Quand on commence une allégorie, on doit conserver dans la suite du
discours
l’image dont on a emprunté les expressions. C’est
ur dompter les vents, Il faut la main du sage et non des ornements. (
Discours
sur l’inégalité des Conditions). La meilleure des
l’on vient d’établir. Telle est celle que j’ai déjà indiquée, dans le
discours
pour Muréna, nº 35. « Quod fretum, quem Euripum
rmes que la passion ou l’artifice oratoire donne à la construction du
discours
. Quoique la plupart ne prouvent, comme l’observe
a déjà dit, il le redit de cent façons différentes. D’autres fois son
discours
est coupé, les expressions en sont tronquées ; ce
t parler elles-mêmes ; tantôt, au lieu de rapporter indirectement les
discours
de ceux dont il s’agit, elle met ces discours dan
orter indirectement les discours de ceux dont il s’agit, elle met ces
discours
dans leur propre bouche : elle va enfin jusqu’à f
uvent la république à un vaisseau agité par la tempête. Voyez dans le
discours
contre Pison : Alios ego vidi ventos, alias prosp
ès d’Homère ; il le sent ; et l’on s’en apercevra sans doute. 43. Le
discours
pro lege Maniliâ, nº 28 ; la seconde Philippique,
dire a pieno le vostri lodi immensi, (Guarini). 45. Voyez dans le
discours
de Cicéron pour Cœlius, nº 33. Aliquis mihi exci
? etc., etc. et cette belle prosopopée de Fabricius, dans le fameux
discours
de Jean-Jacques Rousseau contre les sciences et l
rs corps auxquels ils appartiennent ; ainsi, dans un livre ou dans un
discours
, vous reconnaissez à certains signes caractéristi
sans doute précédé ceux qui expriment les abstractions, comme dans le
discours
les gestes ont précédé la parole, comme les hiéro
ngtemps, la seconde partie de ses œuvres se composerait sans doute de
discours
au parlement, de compositions historiques et d’im
sont forcées et imposées par la langue, comment donneraient-elles au
discours
l’énergie, l’élégance, la nouveauté ? Les figures
loin, et rangeaient parmi les figures presque toutes les partie ; du
discours
, ou plutôt le discours tout entier, sentences, na
rmi les figures presque toutes les partie ; du discours, ou plutôt le
discours
tout entier, sentences, narration, confirmation,
ver un plus rationnel. Si, au lieu de nous préoccuper de l’élément du
discours
, mot, pensée, tour ou construction, qu’affectent
ère. » Préférez-vous la définition de M. Fontanier ? « Les figures du
discours
sont les traits, les formes ou les tours plus ou
ins remarquables et d’un effet plus ou moins heureux, par lesquels le
discours
, dans l’expression des idées, des pensées ou des
s20. Les bornes de cet ouvrage ne me permettent point de parler des
discours
de longue haleine. Les genres divers de causes qu
ns doute nous pourrons embrasser dans nos canevas quelques parties du
discours
; mais ce sera toujours une composition restreint
une composition restreinte et fort éloignée d’atteindre la hauteur du
discours
proprement dit. Nous nous conformons en agissant
es n’avaient certainement ni la même étendue ni la même forme que les
discours
de Démosthènes : et quand Plotius vint donner à R
, ni aux plaidoyers pour Cluentius et pour Milon. Nous entendons par
discours
ces allocutions de circonstance et de peu d’étend
négyriques religieux, qui sont du domaine de l’éloquence sacrée ; les
discours
faits pour les assemblées délibérantes, qui appar
trature dans l’éloquence judiciaire : 4° les panégyriques civils, les
discours
d’apparat, prononcés dans les solennités classiqu
comme les modernes, se sont accordés à faire un genre tout spécial du
discours
qui a pour objet l’accusation ou la défense devan
ation, et qui n’a d’autre but que le plaisir de l’auditeur, comme les
discours
académiques, les compliments qu’on fait aux puiss
plir l’attente d’un auditeur qui n’est venu que pour entendre un beau
discours
, et dont il ne peut enlever les suffrages qu’à fo
rme et toujours sur le même ton, ne se fasse pas longtemps goûter. Un
discours
qui est partout ajusté et peigné, sans mélange et
né, sans mélange et sans variété, où tout frappe, tout brille, un tel
discours
cause plutôt une espèce d’éblouissement qu’une vé
xhortations et harangues. Préceptes du genre. L’exhortation est un
discours
par lequel on engage quelqu’un à exécuter une cho
s quatre genres d’éloquence. Mais ce qui la distinguera toujours d’un
discours
, c’est la brièveté. Il ne lui est pas permis en e
délibération, etc. C’est ce qui fait que l’on appelait harangues les
discours
de Périclès, de Démosthène, de Cicéron, et que l’
fication de ce mot. On n’entend plus aujourd’hui par harangue que ces
discours
peu étendus prononcés devant une assemblée, un pr
publique. Il semble d’après cette définition que la harangue soit un
discours
d’apparat et commandé ; mais nous ne nous arrêton
ns pas à ce point de vue, et nous voulons au contraire quelle soit un
discours
spontané, une harangue libre. La harangue est pol
plomates et représentants d’une nation. La harangue historique est un
discours
qu’on trouve chez les historiens, quand ils cèden
ulement ont été conservés par tradition. La harangue militaire est un
discours
bref et énergique par lequel le général d’une arm
e courage. Quelquefois une phrase suffira, si elle vaut seule un long
discours
. Canevas n°224 à 241. Décomposition. Nota. Au fo
lle serait plus visible si nous avions eu connaissance de l’exorde du
discours
et du commencement de la vie du héros. Nous sauri
urrait faire prendre des mots à contre-sens, on gâterait le rhytme du
discours
et 1’harmonie recherchée par un auteur. Certaines
s et tombent par lambeaux. 21. Les rhéteurs anciens disaient qu’un
discours
pouvait appartenir à trois genres : Le genre démo
ue je ne traite point des grandes compositions, comme l’histoire, les
discours
de longue haleine, sermons, panégyriques, oraison
Chapitre II. Application du chapitre précédent au
discours
de Cicéron pour Milon. Au lieu de morceler, su
céron pour Milon. Au lieu de morceler, suivant l’usage, différents
discours
, pour en extraire des exemples à l’appui des prin
ns un chapitre particulier, et de les tirer surtout d’un seul et même
discours
, où chacun d’eux fût traité avec une égale supéri
omie et sans expression. Nous nous sommes arrêtés à celui de tous les
discours
qui pouvait le mieux remplir notre objet : le pla
ntention bien prononcée de Pompée, et qu’il craignit dès lors que son
discours
ne blessât le consul, sans sauver son ami. C’est
entôt ce même homme, timide, presque découragé au commencement de son
discours
, va se sentir assez de courage pour en communique
op prouver ; et il n’est pas hors de vraisemblance que cet endroit du
discours
(s’il faisait partie de celui qui fut réellement
que le caractère et la conduite de l’accusé rendaient cette partie du
discours
plus difficile à traiter. L’objet de la péroraiso
actions et par des suffrages, l’affection que leurs visages et leurs
discours
témoignèrent si souvent aux bons citoyens, c’est
vous n’avez remarqué aucun changement dans sa contenance ni dans ses
discours
, est-ce une raison, citoyens juges, pour vous ins
eurs citoyens » ! 121. « Ils pénètrent, ils déchirent mon coeur, ces
discours
que Milon ne cesse de me répéter. Que mes concito
qui sait en faire usage, pour donner du poids et de la solidité à son
discours
, combien l’art oratoire ne leur a-t-il pas d’obli
ements pathétiques l’éloquence ne leur doit-elle pas ? Quelquefois un
discours
entier a dû son mérite et son succès au choix heu
ui se féconde entre ses mains et devient le germe d’un des plus beaux
discours
dont s’honore l’éloquence évangélique : et nunc
m . (Ps. 2). Quel parti sublime le même orateur a tiré, dans un autre
discours
, de ces mots si simples, si vrais et si profonds
sostôme s’était servi, avec le même succès, de ce même texte, dans le
discours
adressé à l’eunuque Eutrope, au sujet de sa disgr
s peuples à peine sortis des mains de la nature, c’est de trouver des
discours
dans la force du terme, des harangues de longue h
tés datent du jour où vous sortîtes de l’Égypte, etc. » Le reste, du
discours
est consacré à remettre sous les yeux des Israéli
urs autres monuments de l’éloquence de Moïse. Nous nous arrêterons au
discours
fameux, où l’orateur expose aux Israélites ce qu’
ur grec ou romain, français ou étranger, rien de comparable à ce beau
discours
, pour la force ou la véhémence. Sans parler ici d
mpressement on attendrait, avec quel enthousiasme ne lirait-on pas le
discours
suivant ? Discours à l’Aréopage. « Præteriens en
ndrait, avec quel enthousiasme ne lirait-on pas le discours suivant ?
Discours
à l’Aréopage. « Præteriens enim, et videns simul
n’a pas besoin des sacrifices de l’homme, etc. » Dans le reste de ce
discours
, saint Paul expose en peu de mots, mais avec la f
e l’ayant élu, sans qu’il sollicitât ses suffrages, il prouva par son
Discours
sur le style (1753) qu’il était maître dans l’art
orrect. Buffon se rendait le témoignage « de n’avoir pas mis dans ses
discours
un seul terme dont il ne pût rendre compte ». Abo
e ». Abondant et méthodique, il tenait avant tout à l’enchaînement du
discours
, et à l’ordre d’un plan suivi. Il affectionne le
n2 ; et, quelque vaste qu’il soit, il peut être renfermé dans un seul
discours
. Les interruptions, les repos, les sections, ne d
ut plus de candeur que de confiance, plus de raison que de chaleur1. (
Discours
sur le style.) L’histoire naturelle comparée
mer cet hiver le premier volume de leur histoire. Je vous porterai le
discours
préliminaire de ce volume, que je serais bien ais
a en lui une emphase cachée, un compas toujours trop ouvert. » 2.
Discours
prononcé par Buffon à l’Académie française, le jo
ici invention. 3. « Tout auteur qui ne donne point cet ordre à son
discours
ne possède pas assez sa matière ; il n’a qu’un go
l’ordre, la justesse, la force et la véhémence se trouvent réunis, le
discours
est parfait. Mais il faut avoir tout vu, tout pén
contestable. 2. Tout sujet est un. Fénelon avait dit : « Tout le
discours
est un ; il se réduit à une seule proposition mis
portes, quand toutes les rues sont droites, égales et en symétrie. Le
discours
est la proposition développée ; la proposition es
ie. Le discours est la proposition développée ; la proposition est le
discours
en abrégé. » 3. Dans ce que j’ai dit ici, j’av
me qu’ils deviennent puissants et pathétiques dans les endroits où le
discours
s’élève et s’échauffe. N’espérez pas exprimer les
est amusée ou étonnée. » 2. Ces descriptions ont le mouvement d’un
discours
. 1. Il y a dans le savant un philosophe ému d’un
isation de ces hommes, c’est la fibre humaine ; ce qui manque à leurs
discours
, c’est le souffle généreux qui enflamme la parole
ce grecque. II Le pathétique Si les Grecs ont fait dans leurs
discours
une part si restreinte au pathétique, ce n’est ce
ause, et leur plaidoyer se bornait presque toujours à la lecture d’un
discours
composé pour la circonstance par un orateur en re
tous les sentiments qu’un cœur peut contenir doivent déborder dans le
discours
! Voici de quel ton Lysias s’exprime : « Les Tren
ue met la haine à poursuivre sa vengeance. » Voilà le ton général du
discours
. Vous diriez d’un avocat plaidant une cause étran
ple, voilà ma magie, voilà mes sorti-léges. » Je demande s’il y a des
discours
qui vaillent cette éloquence des faits. Rien de p
ses foudres et lance tous ses éclairs. Sur ce vaste forum romain, les
discours
n’étaient pas, comme chez nous, des monologues br
jouer les ressorts des passions. L’argumentation est donc le nerf du
discours
politique, et la passion l’âme du plaidoyer. Et c
s lois. Tite-Live nous a gâté nos vieux Romains en embellissant leurs
discours
: il a, comme dit Montesquieu, jeté trop de fleur
c la vôtre, nos enfants l’auraient bientôt ruinée. Donc remportez vos
discours
, retournez dans votre Grèce que vous n’auriez pas
and exemple de l’influence que le caractère exerce sur le talent. Les
discours
de Cicéron sont de belles pièces d’éloquence, mai
, de l’anxiété de sa famille, de la désolation des bons citoyens. Son
discours
est beau, mais ce n’est pas avec des larmes qu’on
re, avec un contemporain71, la dernière des qualités accidentelles du
discours
, je me garderai de la placer, comme Crévier, au p
mme l’appelle Quintilien, il est évident que les règles d’harmonie du
discours
écrit ne seront autres que celles du discours par
es règles d’harmonie du discours écrit ne seront autres que celles du
discours
parlé. Depuis la fameuse scène du Bourgeois genti
assillon, Buffon, Rousseau, et de notre temps MM. Villemain, dans ses
Discours
académiques, et Lacordaire, dans ses Conférences.
e nous offrir le pendant : et il n’y a guère de fable dans l’un ou de
discours
dans l’autre qui ne fournisse des exemples de cet
ent, et nous verrons quelle valeur l’harmonie bien comprise ajoute au
discours
. Sûr de lui-même et du lendemain, Condé s’est end
ns jamais sacrifier ni le sens, ni l’expression, ils ont su donner au
discours
les charmes de l’euphonie et du rhythme, et n’ont
8, et surtout du livre de Cordemoy, de l’Académie française, intitulé
Discours
physique de la parole. Ce discours, dedié au roi,
de l’Académie française, intitulé Discours physique de la parole. Ce
discours
, dedié au roi, fut publié en 1668, et la première
t courir vous jeter entre Calchas et lui. Rotrou : J’avais, sans ce
discours
, assez de connaissance De l’adresse d’Ulysse et d
st une harmonie générale du style, qui embrasse toutes les parties du
discours
; qui ne s’attache pas à telle ou telle circonsta
sique ; les pensées, les mots et le tour de la phrase le sont dans le
discours
. Viennent ensuite les nuances ; et c’est ici que
es d’une harmonie majestueuse et sombre, heureusement placés dans des
discours
où tout respire la douleur. Mais dans des moments
. Il ne faut, dit-il, ni trop soigner, ni trop négliger l’harmonie du
discours
: Τὸ δὲ σχῆμα τῆς λέξεως δεῖ μήτε ἔυμετρον ειναι,
μετρον ειναι, μήτε ἄῤῥυθμον. Et la raison qu’il en donne, c’est qu’un
discours
où cette partie accessoire paraîtrait évidemment
ίθανον. Qui pourrait d’ailleurs supporter la lecture ou le débit d’un
discours
où toutes les phrases seraient également cadencée
arme qu’elle y répand, et des effets heureux qui en résultent dans le
discours
. Nous ne nous y arrêterons pas plus longtemps, et
nce, jusqu’à l’instant fatal où la ciguë lui est présentée. Ces trois
discours
forment un véritable drame, dont chaque scène est
ant des vœux pour la prospérité de ses concitoyens. Le premier de ces
discours
, intitulé l’Apologie, contient la défense de Socr
e, et le sage est condamné. Il s’y attendait : aussi reprend-t-il son
discours
avec le calme d’un homme absolument étranger à l’
ir là, et passer immédiatement au morceau sublime qui termine ce beau
discours
. Mais Socrate continue, il s’élance dans l’avenir
s deux vaut le mieux ? C’est Dieu seul qui le sait ». Dans le second
discours
, Criton, l’ami de Socrate, vient le trouver dans
n cher Criton ! et marchons par où Dieu-nous conduit ». Le troisième
discours
est ce Phédon si fameux, qui contient le récit de
les hommes, un ton plus propre à s’en faire écouter avec respect. Les
discours
de Socrate, dans le Phédon, seraient admirables p
Chapitre III.
Discours
académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon.
sous ses rapports purement académiques, l’éloquence embrasse, 1º les
discours
de réception ; 2º les sujets proposés ; 3º l’élog
lle honora, et que d’Alembert et Condorcet ont remplie après lui. Les
discours
de réception se renfermèrent longtemps dans un ca
sec, froid et stérile pour son propre compte, et balbutia à peine son
discours
de réception. Mais, soutenu par son sujet et par
ous y arrêter un moment. C’est à dater de Voltaire seulement, que les
discours
de réception des académiciens devinrent des ouvra
osée jusqu’alors aux académiciens récipiendaires, et parler, dans son
discours
, d’autre chose que de Louis XIV et du cardinal de
e notre langue à l’admiration universelle : écoutons Buffon, dans son
discours
de réception à l’académie française. C’est un gra
dans le genre du panégyrique : ce sont les éloges de Pompée, dans le
discours
pour la loi Manilia, et celui de César, dans le r
sujet du rappel de Marcellus. Nous commencerons par le premier de ces
discours
. Après plusieurs victoires remportées sur Mithrid
le choix de ce général ; voilà le plan et la division naturelle de ce
discours
, l’un des plus beaux de Cicéron. La troisième par
regium committimus » ? (Nos 49 et 50). On sent, à chaque ligne de ce
discours
, que l’âme de Cicéron y était à son aise, et au n
traordinaire et qui ne s’explique que par les circonstances. Aussi le
discours
pour Marcellus a-t-il été longtemps, aux yeux de
incre Catilina, et à faire punir ses complices. Bien loin donc que ce
discours
puisse nuire à la gloire de Cicéron, nous le rega
gloire bruyante des conquêtes, Cicéron en vient au véritable sujet du
discours
, l’éloge de la clémence du vainqueur. 95« Domui
amener le morceau important qui suit, et qui était le grand sujet du
discours
! Oui, César doit veiller à sa propre conservatio
er à ses connaissances ». 91. « Quant à ses vertus guerrières, quel
discours
pourrait les célébrer comme elles le méritent ? Q
position ayant deux branches principales, qui sont la narration et le
discours
, l’invention a des préceptes spéciaux pour chacun
en de plus ? (4e Leçon= — § II. Invention oratoire4. 1. Dans un
discours
on a rarement à s’occuper de son sujet ; les circ
olonger. Questionnaire. 1. S’occupe-t-on souvent de son sujet dans un
discours
? — 2. En quoi consiste le travail de l’invention
ation descendante. 5. Le mérite de la gradation consiste en ce que le
discours
ou l’action suit une marche toujours ascendante o
es de disposition ne sont pas les mêmes pour la narration que pour le
discours
. § I. Disposition narrative. 8. La dispositi
n, la réfutation et la péroraison. 3. L’exorde est le commencement du
discours
. Il sert à préparer l’auditoire, à captiver son a
ation oratoire est l’exposé des faits nécessaires à l’intelligence du
discours
. Elle n’est d’usage que dans le plaidoyer, l’orai
tion, ainsi qu’après la narration (si toutefois il y en a une dans le
discours
), vient la confirmation, dont l’objet est de prés
ction qu’on veut réfuter. 13. La péroraison est la dernière partie du
discours
. C’est une récapitulation dans laquelle l’orateur
l est l’objet de la disposition oratoire ? — 2. Nommez les parties du
discours
que concerne la disposition oratoire. — 3. Qu’est
8. Qu’est-ce que la narration oratoire ? — 9. Quelle est la partie du
discours
qui vient ensuite ? — 10. La confirmation n’exige
deux idées. Par la Métonymie on peut changer un nom, Et mettre en son
discours
bronze au lieu de canon. La Synecdoque étend ou r
émisme modeste est paré de velours Pour cacher à l’esprit l’âpreté du
discours
. Par un circuit adroit la Périphrase heureuse Emb
Prosopopée on découvre un tombeau, Le mort parle, et sa voix rend le
discours
plus beau. Dans l’Antithèse on fait, en phrases o
essemblent par un ou plusieurs côtés, afin de donner plus de grâce au
discours
, ou plus de force au raisonnement, ou enfin plus
s dans une forme précise et sentencieuse. Elles donnent de l’éclat au
discours
; mais c’est un genre d’ornements dont il faut êt
se réduisent à trois, qui sont : 1° la Lettre, 2° la Narration, 3° le
Discours
. Chapitre Ier. De la lettre. 2. Par lettre o
t plus ou moins vif et animé, et qui n’admettent qu’accessoirement le
discours
direct et le dialogue. 2. Ces compositions sont d
[Divers genres d’éloquence.] 1. Suivant les anciens rhéteurs, un
discours
pouvait appartenir à trois genres : le genre démo
dernes. 2. Ils ont créé quatre genres d’éloquence, qui embrassent les
discours
de toute nature, savoir : l’éloquence sacrée, l’é
vils et criminels, les réquisitoires, mercuriales, rapports et autres
discours
en usage au barreau. § IV. — Éloquence académi
e plaisir de l’auditeur. Elle comprend les panégyriques civils et les
discours
d’apparat prononcés dans les solennités classique
s dans les solennités classiques et scientifiques. 16. C’est dans les
discours
du genre académique qu’il est permis d’user de to
ionnaire. 1. Dans quels genres les anciens rhéteurs classaient-ils le
discours
? — 2. Qu’ont fait les modernes ? — 3. Quel est l
udiciaire ? — 13. Quel style exige ce genre d’éloquence ? — 14. Quels
discours
comprend-il ? — 15. Quel est le but de l’éloquenc
est le but de l’éloquence académique ? — 16. N’est-ce point dans les
discours
du genre académique qu’il est permis d’user de to
ce militaire ? (29e Leçon) — [Exercices classiques.]29 1. Les
discours
qui font partie des exercices classiques peuvent
et les harangues. § I. — Exhortations : 3. L’exhortation est un
discours
par lequel on engage quelqu’un à faire une chose
nature des quatre genres d’éloquence ; mais ce qui la distingue d’un
discours
, c’est la brièveté : il ne lui est pas permis, en
t fleuri. § II. — Harangues. 6. La harangue, en général, est un
discours
peu étendu, prononcé devant une assemblée, un pri
istorique, et la harangue militaire. 7. La harangue historique est un
discours
qu’on trouve chez les historiens, quand ils cèden
aisance et une certaine familiarité. 10. La harangue militaire est un
discours
par lequel un général d’armée anime ses soldats a
le mérite du style. Questionnaire. 1. Comment peuvent se définir les
discours
qui font partie des exercices classiques ? — 2. Q
s nations de l’Europe n’a attaché, jusqu’ici, autant d’importance aux
discours
publics, n’a accordé autant de considération aux
eur. L’éloquence anglaise ne fut pas plus heureuse au barreau, et les
discours
des plus habiles avocats ont été oubliés avec la
au contraire, on se souvient encore des plaidoyers de Patru : et les
discours
de Cochin et de d’Aguesseau sont tous les jours c
est orné de figures plus hardies ; leur marche est plus variée, leur
discours
plus animé, et souvent plein de chaleur et d’élév
i puisse la choquer ou la contredire, bien convaincus d’avance que le
discours
le plus éloquent manquerait nécessairement son bu
. On faisait des thèmes ou des narrations en seconde, on fera ici des
discours
latins et des discours français ; on développait
ou des narrations en seconde, on fera ici des discours latins et des
discours
français ; on développait un peu une matière de v
te ce nom, et qui fait connaître et distinguer les diverses sortes de
discours
, leurs parties, les lieux oratoires qu’on y emplo
uoi ! cette addition est-elle suffisante ? Non, certes ; bien que les
discours
et oraisons aient, avec les autres genres de litt
les vers), vient l’étude des ouvrages en prose, et d’abord celle des
discours
prononcés : c’est proprement le traité de rhétori
absence. Dans la langue parlée et dans la langue écrite La clarté du
discours
est le premier mérite. Fr. de Neufchâteau. En e
icilement la pensée exprimée par la parole, est le plus grand vice du
discours
. Ce défaut vient de l’expression ou de la pensée.
travail, l’apprêt et l’art, en un mot, tout ce qui peut jeter dans le
discours
une lumière trop vive et trop éclatante. Des grâc
nation. La sécheresse exclut la grâce, les images et les ornements du
discours
. Le style sec et froid ne doit être admis que dan
l’art de plaire. Aussi fait-il usage de tout ce qui peut embellir le
discours
, et se pare-t-il de tous les ornements et de tout
r les parties plus ornées, comme les épisodes, les descriptions ; aux
discours
académiques, aux poésies badines, aux panégyrique
bjet n’offre pas des faits d’un intérêt extraordinaire, et à tous les
discours
d’apparat. On l’emploie encore quelquefois dans l
bor, d’Isaïe ; Benedicite, de Daniel ; Domine audivi, d’Habacuc ; les
discours
de Matathias et de Judas Machabée ; le Magnificat
…, et le départ de Régulus : Fertur pudicæ conjugis…, par Horace ; le
discours
du paysan du Danube, par La Fontaine ; l’exorde d
e la nature, et souvent celui des oraisons funèbres, des sermons, des
discours
politiques, des plaidoyers, etc. 169. Faites conn
z quelques modèles de style véhément. Nous signalerons une partie du
discours
de Junon aux Dieux, dans l’ode Justum et tenacem
tie du discours de Junon aux Dieux, dans l’ode Justum et tenacem ; le
discours
que le paysan du Danube adresse aux Romains, par
a voix…, et ces autres vers de Racine : Le jour annonce au jour… ; le
discours
de Norma aux Gaulois pour les exciter à prendre l
Chapitre VI. Analyse du
discours
sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard.
e l’excellent esprit et le style vraiment éloquent qui distinguent le
discours
du P. Guénard : production d’autant plus précieus
ces recueils académiques que l’on est rarement tenté de consulter, le
discours
dont je vais offrir l’analyse n’a pas joui de la
traits de lumière dispersés jusqu’ici dans la première partie de son
discours
. Quelle force et quel éclat ils vont emprunter de
urent dans une triste et fatigante inaction : une poésie morte et des
discours
glacés, voilà tout ce que l’esprit philosophique
oquente énergie de la diction, ce sont les dernières pages de ce même
discours
. Elles rappellent les écrits polémiques de Bossue
dans le siècle des Pascal, des Bossuet et des Bourdaloue ! 109. Le
discours
du P. Guénard fut couronné par l’académie françai
la voix publique déclarée pour lui, et essayèrent en vain, par leurs
discours
et par leurs frivoles critiques, de rabaisser un
ler, à prononcer, je dis même sur des matières de poésie1… Extrait du
discours
prononcé à l’Académie française, le 2 janvier 168
goût de l’antiquité, qui, comme l’a déjà indiqué un trait de ce même
discours
, ont éclairé et soutenu la marche de nos plus gra
passage a été dignement apprécié par ce vers de Voltaire (IIIe de ses
Discours
sur l’homme) : C’est ainsi qu’un grand cœur sait
Cordemoy. — En prononçant, lorsqu’il entra à l’Académie en 1673, son
discours
de réception, qui n’a pas été conservé, Racine av
était éclipsé devant le prédicateur, prit sa revanche dans ce nouveau
discours
, l’un des plus beaux qui aient été prononcés à l’
ce grand homme. 1. Racine a fait aussi l’éloge de Louis XIV dans le
discours
dont nous venons de donner un extrait. 2. On peu
malices discrètes, elle a le mouvement animé, le courant rapide d’un
discours
. Habile à varier les formes de l’admiration, comm
fautes, et sont plus contagieux, parce qu’ils sont moins choquants. (
Discours
et Mélanges littéraires. Édition Didier3.) Le
tifs et dominants que nous présente le génie du dix-septième siècle. (
Discours
et Mélanges. Édition Didier.) Fragment d’un d
ème siècle. (Discours et Mélanges. Édition Didier.) Fragment d’un
discours
académique 2 Monsieur, Votre discours a réuss
Didier.) Fragment d’un discours académique 2 Monsieur, Votre
discours
a réussi comme une de vos comédies, et vous venez
enne opinion, et je chargerai vos comédies de réfuter en partie votre
discours
. ………………… Les succès faciles et prompts vous sédui
la grâce, de la simplicité, de l’émotion, et de l’esprit toujours1. (
Discours
et Mélanges. Édition Didier.) 1. M. de Sacy j
e théâtre. 1. Historien chrétien du quatrième siècle. 2. Réponse au
discours
de réception de M. Scribe, succédant à M. Arnault
mon enfant, reprit l’archevêque, dont mon action avait interrompu le
discours
, je veux te rendre dépositaire de mes plus secrèt
par malheur pour toi, il me revenait qu’on dît dans la ville que mes
discours
n’ont plus leur force ordinaire, et que je devrai
sprit en reçut une rude atteinte. Je le remarquai bien dès le premier
discours
qu’il composa. Je ne trouvais pas toutefois la di
t, tantôt il s’élevait trop haut, ou descendait trop bas : c’était un
discours
diffus, une rhétorique de régent usé, une capucin
isait de lui dans le monde, et si l’on était satisfait de son dernier
discours
. Je répondis qu’on admirait toujours ses homélies
anc et sincère, je prendrai la liberté de vous dire que votre dernier
discours
ne me paraît pas tout à fait de la force des préc
riosités. Saint Paul rejette tous les artifices de la rhétorique. Son
discours
, bien loin de couler avec cette douceur agréable,
té de son style irrégulier. Mais, mes frères, n’en rougissons pas. Le
discours
de l’Apôtre est simple, mais ses pensées sont tou
, distinguons l’assaisonnement de la nourriture solide. Au milieu des
discours
qui plaisent, ne jugeons rien de digne de nous qu
unc potens sum : « Je suis puissant parce que je suis faible » ; mes
discours
sont forts, parce qu’ils sont simples ; c’est leu
. A la vue d’un si grand objet, n’attendez pas de cette princesse des
discours
étudiés et magnifiques : une sainte simplicité fa
2. Il faut lire l’éloge qu’ont fait de Bossuet La Bruyère, dans son
discours
de réception à l’Académie française, et Massillon
qu’aujourd’hui. On le voit encore par le passage où Bossuet, dans son
Discours
sur l’histoire universelle, rappelle les victoire
langage. » 5. Massillon devait parler à peu près de même, dans son
discours
de réception à l’Académie, en 1719 : « Le cardina
t des juges pour le fixer. » 1. C’est ce qu’on appelle à présent un
discours
de réception. Celui-ci datait de 1671. — Un des p
te de la quatrième partie. Lecture XXXII. De la composition d’un
discours
. — Du raisonnement. — Du pathétique. — De la péro
us traitons des parties diverses qui entrent dans la composition d’un
discours
régulier, nous avons déjà examiné l’introduction,
eur devait avoir recours pour trouver les principaux matériaux de son
discours
. On les divisait en intrinsèques et extrinsèques
s et extrinsèques ; quelques-uns étaient communs à tous les genres de
discours
, d’autres étaient particuliers à tel ou tel genre
circonstances, et une foule d’autres semblables. Pour chaque genre de
discours
on avait des lieux communs relatifs aux personnes
ument dépourvu de génie. Ils donnaient des recettes pour composer des
discours
sur toutes sortes de sujets. Mais il est évident
clamations d’académie, ils ne devaient être d’aucune utilité dans des
discours
sur des sujets sérieux et importants. Ils fournis
nt il n’avait que la connaissance la plus superficielle. Mais de tels
discours
n’étaient nécessairement qu’un tissu de trivialit
le second livre de l’Orateur. Mais lorsqu’elles auront à préparer un
discours
par lequel elles se proposeront de convaincre des
e. L’analyse consiste à cacher d’abord son intention ou le but de son
discours
, et à conduire insensiblement les auditeurs jusqu
sert presque toujours, et qui convient le mieux à tous les genres de
discours
, est celui auquel on a donné le nom de synthèse ;
ce qu’il ait réussi à convaincre ses auditeurs. Dans cette partie du
discours
, appelée argumentation, il faut d’abord choisir,
ui les confond ou les présente indistinctement à la fois dans le même
discours
, comme un trop grand nombre de sermons nous en of
ment de plus solides, et ne déploie toute sa force qu’à la fin de son
discours
, lorsqu’il est sûr d’avoir bien préparé ses audit
ils sont moins en vue qu’au commencement ou à la fin de la partie du
discours
consacrée à leur développement. Troisièmement. Lo
s à propos de suivre dans la composition de la partie pathétique d’un
discours
. Premièrement. Examinez bien si le sujet est susc
e pathétique, et, dans le cas de l’affirmative, dans quelle partie du
discours
vous devez le déployer. C’est au seul bon sens à
et la solidité de ses arguments. Secondement. En quelque endroit d’un
discours
que l’on place le pathétique, il ne faut jamais l
éprouver2. C’est à cette méthode qu’il attribue tout le succès de ses
discours
, et il est certain que tout ce qui tend à augment
ture. Sixièmement. Évitez d’introduire dans la partie pathétique d’un
discours
des expressions froides ou techniques. Gardez-vou
fortement. Enfin n’essayez pas de prolonger la partie pathétique d’un
discours
. Il n’est pas possible de supporter longtemps une
t inutile que nous nous y arrêtions longtemps, parce que, dans chaque
discours
, elle doit considérablement varier en raison de t
propos d’y placer la partie pathétique ; quelquefois encore, quand le
discours
a été entièrement consacré à la discussion, il fa
n à toutes les conclusions, qu’elles doivent renfermer ce qui dans un
discours
est le plus favorable au but que l’on s’est propo
lus rarement), qu’elles soient assez bien assorties au ton général du
discours
pour ne pas en rompre l’unité. Quelque justes que
percevoir, et qui ne font qu’affaiblir l’impression que l’ensemble du
discours
devait produire. Bossuet, évêque de Meaux, le plu
efforts d’une voix qui vous fut connue : vous mettrez fin à tous ces
discours
. Au lieu de déplorer la mort des autres, grand pr
ande importance de bien saisir le moment de terminer, en sorte que le
discours
, sans finir d’une manière brusque et inattendue,
ante de cet art : je veux parler de la prononciation ou du débit d’un
discours
. Cicéron et Quintilien citent un trait de Démosth
tement, excitent bien mieux les passions, que ne pourrait le faire le
discours
le plus éloquent. L’expression de nos sentiments
yen, qui est celui de la conversation, convient dans presque tous les
discours
prononcés en public. Car c’est une grande erreur
de ne pas la forcer, ou la baisser considérablement, avant la fin du
discours
. On se fatigue, on parle péniblement, et l’orateu
diteur le temps de finir le mot avant celui qui parle, doit rendre un
discours
insipide et fatigant. On voit beaucoup plus de pe
e saurait trop leur recommander. Ce genre de prononciation donne à un
discours
du poids et de la dignité. Il est d’un grand seco
mot, et croient donner ainsi plus de gravité ou plus de force à leur
discours
, ou plus de pompe à leur déclamation. C’est, au c
manière de parler, que l’on appelle théâtrale ou emphatique, donne au
discours
un air d’affectation qui lui ôte beaucoup de son
e le croire, aux passages les plus soignés ou les plus pathétiques du
discours
. Il faut quelquefois autant d’attention que de ta
iculier de la voix que par un renforcement de l’accent ; néanmoins un
discours
semble plus ou moins animé, selon que l’on sait p
os appuyer sur cet accent : car si on ne le faisait jamais sentir, le
discours
serait pesant et sans vie, et le sens en paraîtra
ville aujourd’hui ? — Non, j’irai demain. » Il en est de même dans le
discours
le plus solennel ; la force et la beauté de l’exp
ile, ou écorchée par un musicien ignorant. Avant de lire en public un
discours
préparé, l’on fera très bien de le repasser chez
r un trait de plume, au moins dans les parties les plus touchantes du
discours
, afin de les graver mieux dans sa mémoire. Si l’o
magé de sa peine par l’effet bien plus remarquable que produirait son
discours
. Qu’il me soit permis cependant de vous prévenir
es points les plus délicats et les plus difficiles du débit. Dans les
discours
qui doivent être prononcés en public, il faut app
toujours porté à croire que le sens est suspendu. Les pauses, dans un
discours
prononcé en public, sont les mêmes que celles don
tion fera voir quelle influence ils ont sur la force et la grâce d’un
discours
. La nature a attaché un ton particulier de la voi
’éloquent et de persuasif ; et les orateurs ne débitent froidement un
discours
que parce qu’ils s’éloignent de ce ton naturel, p
t si monotone. On s’est écarté de la nature, on a cherché à donner au
discours
une beauté factice, en substituant une harmonie é
e et dignité, afin d’employer à propos les deux manières dans le même
discours
, suivant les occasions. C’est un mérite qui n’app
ès en éloquence. J’ai traité complètement des différents genres de
discours
, de leur composition et de leur débit. Avant de q
isé d’acquérir. Ce n’est pas qu’il soit très difficile de composer un
discours
élégant sur un sujet donné, et de le débiter de m
ption, son éloquence perdra tout son effet. On pourra s’amuser de son
discours
, l’écouter même avec plaisir ; mais on ne le cons
ntageux de développer ses pensées et de disposer les matériaux de son
discours
; mais ce n’est pas la rhétorique qui dicte les p
, et réunissent toutes les beautés de l’art oratoire8. La plupart des
discours
prononcés par Fontenelle à l’Académie française o
est une observation importante à faire lorsqu’on veut imiter, dans un
discours
, le style d’un auteur que l’on aime. C’est qu’il
titions, et n’employer que le langage le plus pur et le plus poli. Le
discours
admet un style plus libre, plus abondant, moins c
ois même obscur, si un imitateur trop servile le transportait dans un
discours
prononcé en public. Combien, par exemple, les phr
déplacées dans la bouche d’un orateur ! peut-être quelques espèces de
discours
, comme ceux de la chaire, que l’on peut préparer
oint applicable à ses écrits philosophiques) ressemblent plutôt à des
discours
déclamés avec chaleur devant une assemblée nombre
in d’être bien dirigées pour être utiles. Si dans les sujets de leurs
discours
ils font de mauvais choix, s’ils se livrent à des
e crois en avoir dit assez sur les harangues et les autres espèces de
discours
. Les autres genres de compositions qui me semblen
appuient les partis opposés, ou donnent l’analyse et la substance des
discours
qui ont été prononcés dans les assemblées publiqu
parce que l’auteur est moins censé écrire une lettre que composer un
discours
analogue à la situation dans laquelle se trouve l
n’en connurent point d’autres. De froids raisonnements ou de simples
discours
ne pouvaient avoir d’attraits pour des peuples sa
ale se rencontrent à la campagne. Ce ne sont pas les aventures ou les
discours
des courtisans ou des habitants des villes qui ré
e c’est qu’un poème épique. Selon la définition de Le Bossu, c’est un
discours
inventé avec art, uniquement pour former les mœur
pposé, afin que le lecteur puisse toujours les reconnaître dans leurs
discours
et dans leurs actions. On peut diviser les caract
au génie créateur d’Homère. La multitude prodigieuse d’incidents, de
discours
, de caractères divins et humains que l’on rencont
éros ; et, s’il pouvait cesser d’être intéressant, ce serait dans les
discours
qu’il leur fait tenir. Effectivement, la plupart
Grecs, il nous donne aussi une idée de leur loquacité. Cependant ces
discours
sont tous caractéristiques et pleins de feu ; nou
amnant. Homère ne la met jamais en scène sans lui faire tenir quelque
discours
propre à nous intéresser en sa faveur, tandis qu’
élas ; mais il revient sur-le-champ, et lui offre le combat. Dans ses
discours
règnent beaucoup de grâce et de courtoisie. Il re
long, ce n’est, comme nous l’avons déjà fait remarquer, que dans ses
discours
. Partout il décrit, et partout il sait choisir ce
impassible. Sa conduite envers Didon, au quatrième livre, surtout le
discours
qu’il lui adresse après qu’elle lui a fait connaî
er livre de l’Énéide, par exemple, la description de la tempête et le
discours
d’Énée à ses compagnons sont traduits du cinquièm
, sont ceux où il est question de Caton. On doit surtout remarquer le
discours
que cet implacable ennemi de Pompée adresse à Lab
ème livre, est singulièrement frappante, ainsi que l’apparition et le
discours
de Satan ; néanmoins Milton, qui a évidemment imi
irgile est bien plus tendre et bien plus touchant que lui. Si dans un
discours
il cherche à paraître pathétique, il laisse trop
e sage politique dans lesquels l’auteur entre quelquefois, et sur les
discours
et les instructions de Mentor, qui se reproduisen
oit tenir dans ces régions, Achille lui répond tout nettement que ses
discours
sont dénués de sens, et qu’il aimerait mieux être
h, de Moloch, de Bélial, sont admirablement peints dans les éloquents
discours
du livre second. Les anges du Seigneur, quoique r
Adam, eu égard à sa situation, est peut-être trop recherché dans les
discours
qu’il adresse à Ève et à Raphaël. Ève a mieux le
-même que nous avons sous les yeux ; ce sont ses actions, ce sont ses
discours
qui annoncent son caractère. Aussi, aucun genre d
s les plus intéressantes, et éviter avec soin de leur faire tenir des
discours
superflus ou vainement pompeux. L’action doit ava
de laisser trop souvent l’intérêt languir plutôt que de sacrifier un
discours
long et étudié. Le sentiment, la passion, la piti
ts qui décident de la fortune et de la vie des hommes, point de longs
discours
, point de froids raisonnements, point de parade d
ardeur se soutient, elle ne raisonne pas, elle n’emploie ni les longs
discours
ni les déclamations ; elle s’exprime, au contrair
elles échouent, en général, dans le pathétique d’un genre élevé. Les
discours
passionnés n’y sont trop souvent qu’une longue dé
ion, c’est-à-dire qu’il manque de force, qu’il est trop long dans ses
discours
, et que souvent il tombe dans la déclamation ; ma
rouvent les passions des hommes ; nous prenons un vif intérêt à leurs
discours
et à leurs actions, parce que nous sentons qu’ils
ents ou sur les malheurs que les personnages éprouvent, que sur leurs
discours
et leur conduite. Aussi, c’est une grande faute d
uelle des caractères produit le même effet que les antithèses dans le
discours
; elles peuvent quelquefois lui donner de la viva
l des espèces de tragi-comédies, où l’on trouve un mélange bizarre de
discours
héroïques, d’incidents sérieux, de guerres, de me
ies en vers manquent d’intérêt dans quelques endroits, et souvent les
discours
y sont trop longs. On lui a reproché d’être desce
; tantôt avec un soin industrieux de polir, d’arrondir les formes du
discours
. Nam et grandiloqui, ut ita dicam, fuerunt, cum a
contraire de ces beaux développements d’où résulte la sublimité d’un
discours
. Il n’y a point d’élégance dans le Fiat lux, il n
e et leur usage ; il les a rassemblées avec beaucoup d’esprit dans un
discours
de quelques lignes, qu’il met dans la bouche d’un
e Démosthène et de Cicéron semble avoir dicté plusieurs traits de ces
discours
; mais ils ne passeront pas à la postérité comme
Le sujet du sermon est le petit nombre de ceux qui seront sauvés. Le
discours
, dans son ensemble, est à la fois extrêmement gra
us les hommes périront comme lui : ce ne doit pas être le fruit de ce
discours
, mais de vous détromper de cette erreur si univer
ançais, dit nécessairement des vers rimés, » ajoute Voltaire dans son
Discours
sur la Tragédie. Autre part il y revient encore :
étails que nous ne souffrons point dans notre poésie, et que de longs
discours
politiques et économiques ne plairaient assurémen
le. L’expression de la figure doit être en harmonie avec la nature du
discours
, et lorsqu’il n’y a aucune émotion particulière à
t en a fait la base de sa critique, que Fontenelle a répétée dans son
Discours
sur la poésie pastorale. M. Addison, ou l’auteur,
eu de concourir ensemble à fixer et à éclairer l’esprit. (De Lamotte,
Discours
sur l’Ode.) 24. Il n’est, sans doute, aucune ode
de génie : « C’était un génie naturellement poétique, dit-il dans son
Discours
sur Homère, ami des fables et du merveilleux, et
ices, Est prompt à recevoir l’impression des vices. Est vain dans ses
discours
, volage en ses désirs3, Rétif à la censure, et f
-vous du public mériter les amours, Sans cesse en écrivant variez vos
discours
. Un style trop égal, et toujours uniforme, En vai
entendre, Mon esprit aussitôt commence à se détendre, Et de vos vains
discours
prompt à se détacher, Ne suit point un auteur qu
forment qu’un seul tout de diverses parties ; Que jamais du sujet le
discours
s’écartant N’aille chercher trop loin quelque mot
s écrits ; Et partout, enfantant mille ouvrages frivoles, Trafiqua du
discours
et vendit les paroles. Ne vous flétrissez point p
chaque instant, cet axiome éternel : Rien n’est beau que le vrai. » (
Discours
préliminaire de l’essai sur l’homme.) 2. Ennuy
ajoute qui sont bien français ; celui-ci surtout : est vain dans ses
discours
. Comparez le portrait de la jeunesse, par Bossuet
quiert Des biens et des amis, si le temps le requiert ; Il masque ses
discours
comme sur un théâtre, Subtil, ambitieux, l’honneu
de l’orateur lui-même. Sans quitter Cicéron, nous trouverons dans ses
discours
de notables exemples de ces divers genres de péro
abonde en péroraisons comme en exordes remarquables. On cite celle du
discours
d’Adrien au peuple de Constantinople et de l’élog
es oraisons funèbres de Bossuet et des sermons de Massillon, celle du
discours
du père de Neuville sur le péché mortel, la péror
e d’après ces motifs que l’abbé Maury ne permet point de terminer les
discours
prononcés du haut de la chaire par ces résumés, c
avenir ; dans les œuvres philosophiques ou didactiques, dans certains
discours
prononcés au barreau ou à la tribune, un sommaire
ême pour les autres membres dont se compose le corps de l’écrit ou du
discours
: narration ou thèse, description des choses, des
tote a traité celle question dans la Poétique. 61. Remarques sur le
discours
qui a pour titre : De l’imilation par rapport à l
thèse, si fréquente dans la nature, ne peut manquer de l’être dans le
discours
. Deux vérités opposées s’éclairent en se rapproch
e sorte, qui mérite notre attention ? Pour que cette figure ajoute au
discours
de la valeur et de l’énergie, elle devra être pré
lui qui justifie non-seulement le rang que j’assigne à ces formes du
discours
, mais le nom même de figures que je leur donne. E
se faire un d’eux pour prévenir leurs objections, tout cela donne au
discours
une tout autre énergie que s’il se contentait de
vos têtes…, Etc., etc. Voltaire, la Mort de César, acte. V. Lisez le
discours
jusqu’à la fin, et la conclusion sera : Donc Césa
la censure ; eh bien ! pour y parvenir, il doit varier sans cesse ses
discours
, et être à lui-même un critique sévère de ses pro
-vous du public mériter les amours ?Sans cesse en écrivant variez vos
discours
…Craignez-vous pour vos vers la censure publique ?
aru de 1750 à 1760, pièces de théâtre, romans, écrits philosophiques,
discours
académiques, compositions sérieuses et légères ;
u les soumet à un enchaînement sévère qu’il rend sensible, faisant du
discours
l’image du raisonnement, et rappelant le style à
s les productions de la jeunesse de madame de Staël, surtout dans les
discours
des orateurs de la Révolution. Elle était toute v
t des œuvres historiques de M. Cousin, son successeur disait dans son
discours
de réception : « Elles sont des modèles de style
t la littérature française, ce grand changement, si manifeste dans le
Discours
de la Methode et dans le Cid, forment un problème
au xviie siècle pour Qu’est-ce qui. 1. Pour dès lors. 1. Dans un
discours
à l’Académie, M. de Rémusat représentait par les
es, les expressions, les mouvements qui auraient fait la fortune d’un
discours
préparé ? Au coin de son feu, dans sa chambre d’é
ent : Ici je mettrai un songe, là un récit, ailleurs un monologue. Un
discours
n’est pas un assemblage de figures habilement rap
ondamnation. Une prosopopée classique est celle de Rousseau, dans son
Discours
sur les arts et les lettres : « O Fabricius ! qu’
ble avoir appelé à la dictature ! »— (Contribution du quart. Deuxième
discours
de Mirabeau.) L’hypotypose est une peinture. Un
on craint d’employer, ou pour donner de l’élégance et de l’ampleur au
discours
: — Tels que des fils d’Io, l’un à l’autre attac
s sections ? Nous y a-t-on vus exciter les passions du peuple par des
discours
bien féroces et des motions bien incendiaires ; l
?.. A quoi bon vous dépeindre… La réticence. — Brusque suspension du
discours
qui laisse à entendre ce que l’on veut dire et pl
ur… hommes inconséquents ! hommes pusillanimes ! (Mirabeau, troisième
Discours
sur la contribution du quart.) Quelques rhéteurs
on temps : Ce que ta plume produit Est couvert de mille voiles : Ton
discours
est une nuit Veuve de lune et d’étoiles ; Mon ami
a méthode, peut sans contredit contribuer efficacement à la clarté du
discours
. Les constructions longues et traînantes embarras
ise dans le ruisseau et jetée sur la toile. » Diderot. Un semblable
discours
n’a pas besoin de longues réflexions. L’obscurité
ient de délicatesse. Fontenelle se l’est permise avec bonheur dans un
discours
adressé au premier Ministre du jeune Louis XV (ca
dans une sorte d’abandon, dans une négligence aimable qui embellit le
discours
, et qui plaît plus que l’excessive rigidité des r
Section III. — Précision La Précision est cette exactitude dans le
discours
par laquelle on se renferme tellement dans le suj
ou Ornements L’Élégance consiste dans les ornements qu’on donne au
discours
. Il y a trois sortes d’ornements, qui sont : 1° L
combien l’accord heureux du style avec la pensée ajoute de prix à ce
discours
sublime. Fléchier ayant à traiter le sujet le plu
oupé, convient plus particulièrement aux sujets élevés ou sérieux aux
discours
, aux sermons aux oraisons funèbres. C’est celui d
à ce sujet les conseils suivants : Sans cesse en écrivant variez vos
discours
; Un style trop égal et toujours uniforme En vain
et l’invocation. Le drame se contente de l’exposition dialoguée. Les
discours
de la chaire commencent par la proposition et la
deux caractères. La confirmation et la réfutation formant le corps du
discours
dans presque tous les genres d’éloquence, c’est i
l’auditeur, ou enfin de l’orateur lui-même. On peut terminer certains
discours
, de même que la plupart des ouvrages didactiques,
hrase de son sens propre dans un autre, pour donner plus de valeur au
discours
. Le plus important de tous les tropes est la méta
ux d’usage ou de la langue qui entrent dans les habitudes communes du
discours
, et ceux d’invention ou de l’écrivain, qui appart
st la source la plus féconde des figures de style, on donne encore an
discours
de l’énergie et de l’élégance, soit en développan
ntraire du pléonasme est l’ellipse qui, pour donner plus d’énergie au
discours
, supprime un ou plusieurs mots, et quelquefois un
postrophe, qui détourne la parole de ceux à qui s’adresse le reste du
discours
pour la reporter à d’autres ; La parenthèse, l’i
et est un, et si vaste qu’il soit, il peut être renfermé dans un seul
discours
. Les ouvrages de la nature ne sont si parfaits qu
de composer a deux branches principales, qui sont la narration et le
discours
. Considérée relativement à ces deux grands genres
uses qu’au narrateur, mais elles sont d’un autre genre. Le sujet d’un
discours
est donné par les circonstances et les événements
ps ; si l’on n’a qu’une heure pour parler, il ne faut pas étendre son
discours
de manière à le aire durer plus longtemps ; 5° le
ou joyeuses, solennelles ou ordinaires, il faut y conformer le ton du
discours
; 6° enfin le lieu : dans un camp, dans une assem
rsque les esprits sont mal disposés ou même prévenus contre le but du
discours
ou contre l’orateur. Il faut d’abord feindre d’en
trop découverts et qui rappelleraient des idées contraires au but du
discours
; 3° lorsque l’on a des reproches à faire, il fau
n se présente en finissant ce paragraphe. Doit-on se servir dans tout
discours
des trois parties de l’invention, les preuves, le
a poésie l’imitent par les diverses formes et les divers agréments du
discours
; l’architecture, par les masses ; la sculpture,
t aussi beaux qu’ils puissent l’être, sont exprimés et décrits par le
discours
libre ; et dans la poésie, par le discours mesuré
exprimés et décrits par le discours libre ; et dans la poésie, par le
discours
mesuré. Le discours libre n’est assujetti ni au n
par le discours libre ; et dans la poésie, par le discours mesuré. Le
discours
libre n’est assujetti ni au nombre des syllabes,
assujetti ni au nombre des syllabes, ni à la contenance des sons. Le
discours
mesuré y est assujetti, et consiste, par conséque
la seconde Catilinaire de Cicéron. Avant de passer à l’analyse des
discours
, nous allons donner, en peu de mots, une idée de
oilà les résultats qu’il faut sérieusement examiner, et non les vains
discours
dont on cherche à vous repaître. Pourquoi vous ép
reproduisent avec noblesse dans la courte péroraison qui termine son
discours
. « Pour moi, dit-il, je n’ai jamais brigué votre
ours. « Pour moi, dit-il, je n’ai jamais brigué votre faveur par des
discours
étrangers à ce que je croyais vous devoir être ut
s complots, et sauvèrent les Romains d’une ruine certaine. Des quatre
discours
que Cicéron prononça dans cette circonstance, la
ens, du genre d’éloquence que nous traitons actuellement, ce sont les
discours
fameux prononcés dans le sénat romain, par César
m existumare eum contra rempublicam et salutem omnium facturum ».
Discours
de Caton. 66« Longè mihi alia mens est, patr
m, supplicium sumendum ». Nous nous empressons de rapprocher du beau
discours
de Caton dans Salluste, celui que lui prête Crébi
menaçait cette ville de l’incendie, et vous tous de son poignard. Mes
discours
accusateurs l’ont poursuivi jusqu’au dernier mome
e désespoir. Mais quel était, je vous prie, le but et le motif de ces
discours
? d’exciter votre indignation contre les conjurés
6. « Pères conscrits, l’aspect des dangers qui nous environnent, les
discours
que je viens d’entendre, m’inspirent des pensées
, peut-être attendrais-je que l’événement vous désabusât, puisque mes
discours
ne paraissent pas vous émouvoir beaucoup. Mais no
il a le sentiment de la cadence, l’ampleur de la période, l’éclat du
discours
; il sait choisir et ordonner les mots ; il orne
faires à s’occuper, elle cherchait de quoi divertir son oisiveté… Ces
discours
étaient remplis de tout ce que l’orateur possédai
res par une légère satisfaction… L’antiquité appelait cela puiser ses
discours
dans l’estomac1 et avoir l’âme éloquente : elle a
omme, mais la force qui accable est toute de Dieu. (Socrate chrétien,
discours
viii.) Tibère Que les princes se glorifie
ette. On dirait qu’il se regarde ici dans un miroir. 3. Voir Buffon,
Discours
sur le style. 4. Tout au plus. 5. Dans cette ri
ées sur l’éloquence), à Fénelon (Dialogue sur l’éloquence), à Buffon (
Discours
sur le style). 3. Serve, forme latine. Nous dir
rre ». (Ibid.) Comme Bourdaloue et Bossuet, Massillon a consacré des
discours
entiers à prouver les dogmes, sur la certitude et
ler par la masse des preuves qui font sa force. Dans presque tous les
discours
de Massillon, c’est une espèce de dialogue entre
x qui l’écoutent avaient dans leur cœur. Prenons pour exemple le beau
discours
sur la vérité d’un avenir, et suivons la marche d
et qui prouve. Revenons à Massillon, et poursuivons l’analyse de son
discours
. Les simples lumières de la raison ont convaincu
et nul ne revient pour nous dire lequel des deux avait eu tort. — Des
discours
vagues, des doutes usés, des incertitudes éternel
qu’il vient d’établir, la conclusion suivante : « Que conclure de ce
discours
? Que l’impie est à plaindre de chercher dans une
as les seuls caractères de l’éloquence et du style de Massillon : ses
discours
offrent aussi de la grandeur et de l’énergie, et
er les preuves, dont la solidité lumineuse doit faire la base de tout
discours
public. Quant aux ornements, ils se présenteront
ce qu’ils ont scrupuleusement observé. Quant aux formes oratoires du
discours
populaire, elles sont les mêmes à peu près que po
mblée nombreuse, occupée d’une discussion importante, et attentive au
discours
d’un seul, dont elle attend, et dont peut en effe
naturelles, parce qu’elles sont naturellement amenées : la chaleur du
discours
, l’élan du sentiment se communiquent de proche en
ngue le signal d’un grand progrès. Son chef-d’œuvre philosophique, le
Discours
de la Méthode (1637), passera pour un des chefs-d
s qu’il en est le Malherbe et le Corneille tout ensemble. Dès que le
Discours
de la Méthode parut, à peu près en même temps qu
e mes opinions je pouvais librement entreprendre de m’en défaire28.
Discours
de la Méthode 29, extraits des 1re, 2e et 3e part
demeuré plus de restes de l’innocence de nos aïeux31 ? Même recueil,
Discours
préliminaire, p. xi 32. Corneille (1606-1681.
ns un parfait langage, les règles de l’art où il a excellé. Ses trois
Discours
sur la tragédie, modèles de saine discussion litt
is en pratique aussi heureusement qu’on y a vu les miens. Troisième
discours
sur la tragédie 47 . Arnauld (1612-1694.)
ces chefs-d’œuvre destinés à l’éducation : on estime surtout les deux
discours
qui en forment le début. Né à Paris en 1612, il m
ils sont obligés d’être justes, équitables, judicieux dans tous leurs
discours
, dans toutes leurs actions et dans toutes les aff
e ce qui est faux. Ils laissent entrer dans leur âme toutes sortes de
discours
et de maximes ; ils aiment mieux les supposer pou
us les hommes, n’est distinguée que par l’oubli ou par la gloire. Ces
discours
empoisonnés firent d’autant plus d’impression sur
e vivement l’extravagance des seconds, en leur opposant leurs propres
discours
. Les sentiments dénaturés de ces derniers montren
de proximité empêche la vue ; trop de longueur et trop de brièveté du
discours
l’obscurcit ; trop de vérité nous étonne106 : les
ontraires, m’ont fait prendre la résolution d’adresser directement ce
discours
à Votre Majesté ; l’admiration véritable que j’ai
cette impression qui contrariait leurs vues, affectèrent de louer le
discours
de Pellisson comme éloquent seulement, mais de le
ment, encore qu’on n’ose presque espérer qu’elle voie dans un si long
discours
ce qu’on peut dire pour lui sur ces abus des fina
ble, il est entré dans un chemin si lumineux, il a si bien établi son
discours
, il a donné au défunt des louanges si mesurées, i
uprême. C’est ainsi qu’il instruit les princes, non seulement par des
discours
et par des paroles, mais encore par des effets et
trois royaumes176, appelle de tous côtés à cette triste cérémonie, ce
discours
vous fera paraître un de ces exemples redoutables
n montrer à l’homme quelque chose de plus solide, et conclut tout son
discours
en lui disant183 : « Crains Dieu et garde ses com
fforts d’une voix qui vous fut connue224. Vous mettrez fin à tous ces
discours
. Au lieu de déplorer la mort des autres, grand pr
élicatement une pensée qui est délicate. Elles ont un enchaînement de
discours
inimitable qui se suit naturellement, et qui n’es
déclamateur ferait d’efforts pour m’éblouir par les prestiges de son
discours
, plus je me révolterais contre sa vanité : son em
préparation générale le mît en état de se préparer moins pour chaque
discours
particulier. Je voudrais qu’il fût naturellement
n, pour ne se laisser jamais dominer par elle, et qu’il fondât chaque
discours
sur un principe indubitable, dont il tirerait les
tour vain et trop orné. Au contraire, le véritable orateur n’orne son
discours
que de vérités lumineuses, que de sentiments nobl
e, ne doit jamais craindre que les termes lui manquent : ses moindres
discours
auront des traits originaux, que les déclamateurs
eul endroit il distribue à chaque objet son degré de lumière, tout le
discours
est un ; il se réduit à une seule proposition, mi
portes, quand toutes les rues sont droites, égales et en symétrie. Le
discours
est la proposition développée ; la proposition es
ie. Le discours est la proposition développée ; la proposition est le
discours
en abrégé. Denique sit quodvis simplex duntaxat e
in tempus omittat265. Tout auteur qui ne donne point cet ordre à son
discours
ne possède pas assez sa matière ; il n’a qu’un go
l’ordre, la justesse, la force et la véhémence se trouvent réunis, le
discours
est parfait. Mais il faut avoir tout vu, tout pén
ut guérir notre stupidité. (Sermon pour la fête de l’Assomption.)
Discours
pour le sacre de l’électeur de Cologne272. (Fragm
le à sa gloire277. Né dans la Provence en 1663, il mourut en 1742.
Discours
pour la bénédiction des drapeaux du régiment de C
à de nouvelles, que je viens, dans le sanctuaire de la paix, mêler un
discours
évangélique à une cérémonie sainte. La parole don
imites que celles de l’univers. Époques de la nature 362, début.
Discours
sur le style363. Après avoir déterminé les ca
Le sublime convient surtout au poète et à l’orateur. La conclusion du
discours
de Buffon est dans ces mots : « Bien écrire, c’es
t employer toute la force et déployer toute l’étendue de leur génie.
Discours
de réception à l’Académie française : 25 août 175
des vertus : leur noblesse et leur excellence sont l’objet de tout ce
discours
; mais j’ai cru qu’il fallait d’abord établir une
Ensuite des chrétiens une impie assemblée, Pour avancer l’effet de ce
discours
fatal, A jeté Polyeucte aux pieds de son rival. S
s nouveau. Jadis l’erreur du souriceau Me servit à prouver le
discours
que j’avance466 ; J’ai, pour le fonder à
que refuge aux lois : encor leur ministère A-t-il mille longueurs. Ce
discours
un peu fort Doit commencer à vous déplair
. On le créa patrice474 ; et ce fut la vengeance Qu’on crût qu’un tel
discours
méritait. On choisit D’autres préteurs ;
n soit homme, et qu’en toute rencontre Le fond de notre cœur dans nos
discours
se montre, Que ce soit lui qui parle, et que nos
et de ma qualité, N’est pas assurément pour être rejeté. (Pendant le
discours
d’Oronte, Alceste est rêveur, sans faire attentio
rie que quand Oronte lui dit :) C’est à vous, s’il vous plaît, que ce
discours
s’adresse. ALCESTE. À moi, monsieur ? ORONTE.
, un trop heureux volume. Toujours depuis ce temps, en proie aux sots
discours
, Contre eux la vérité m’est un faible secours. Vi
d même alors ignorait le parjure. Aucun rhéteur encore, arrangeant le
discours
, N’avait d’un art menteur enseigné les détours. M
e et borgne, est réputé soleil554. Ne crois pas toutefois, sur ce
discours
bizarre, Que, d’un frivole encens malignement ava
s, blessant leurs vers, il n’effleura leurs mœurs559 : Libre dans ses
discours
, mais pourtant toujours sage, Assez faible de cor
dés, Soient au bout de vingt ans encor redemandes ? Que dans tous vos
discours
la passion émue Aille chercher le cœur, l’échauff
ez donc trompée ? MITHRIDATE. Perfide ! il vous sied bien de tenir ce
discours
, Vous qui, gardant au cœur d’infidèles amours, Qu
Esther, Aman, Élise, le chœur. ASSUÉRUS, à Esther. Oui, vos moindres
discours
ont des grâces secrètes : Une noble pudeur à tout
uer. Je sais sur ma conduite et contre ma puissance Jusqu’où de leurs
discours
ils portent la licence : Ils vivent cependant, et
s l’Araxe enfin vous adressiez vos pas. PHARASMANE. Quoique d’un vain
discours
je brave la menace, Je l’avoûrai, je suis surpris
i puisse tenter l’avarice de Rome. Mais, pour trancher ici d’inutiles
discours
, Rome de mes projets veut traverser le cours : Et
Ibérie Me distraire du soin d’entrer dans l’Arménie, Non par de vains
discours
, indignes des Romains, Quand je vais par le fer m
s, En révérant le père et punissant le fils. ALVAREZ, à Gusman. De ce
discours
, ô ciel ! que je me sens confondre ! Vous sentez-
, Et tel pleure aujourd’hui qui sourira demain779. — Mon hôte, en tes
discours
préside la sagesse. Mais quoi ! la confiante et p
et tout extérieure de la beauté ou de la vérité. 13. Cf. Démosthène.
Discours
pour la couronne, ch. 72. 14. C’est-à-dire la vi
des Œuvres de Descartes, 1824). Déjà l’abbé Fleury, dans le Ve de ses
Discours
sur l’histoire ecclésiastique, avait très judicie
ion, le doute absolu des sceptiques. Descartes a eu soin dans le même
discours
d’en marquer les différences. 28. Ce morceau at
ie. » (Lett., VI, 38.) 29. Il suffit de rappeler pour l’éloge de ce
discours
, qui parut en 1637, que Bossuet le mettait au-des
s de Corneille, Durand, in-8º, 1852. 47. Voltaire a dit au sujet des
discours
de Corneille sur l’art dramatique « On ne peut of
eures leçons de goût et raisonner avec un jugement plus solide. » Ces
discours
assurent à l’auteur du Cid et de Polyeucte la glo
s, comme le rapporte Huet dans ses Mémoires (liv. V), de prononcer un
discours
devant six ou sept personnes, empêcha qu’il n’app
le dont le centre est partout, la circonférence nulle part. » 102.
Discours
est ici, comme en grec, le synonyme de raison.
nt pas indignes à l’auteur du Siècle de Louis XIV d’être comparés aux
discours
de Cicéron : « Ils sont dans le même genre que pl
venait de retourner auprès de son mari, gouverneur de Provence. 145.
Discours
frivoles et ridicules : terme familier. 146. Cel
nuer à prêcher : il mourut à l’âge de quarante-quatre ans. 156. D’un
discours
: action, au dix-septième siècle, se disait des p
r le trône pontifical. 163. Voyez comme Bossuet parle aussi dans son
Discours
sur l’histoire universelle, part. III, c. 1, de c
169. Il faut lire l’éloge qu’ont fait de Bossuet La Bruyère, dans son
discours
de réception à l’Académie française, et Massillon
auparavant saint Jean Chrysostome s’était servi de ce texte dans son
discours
pour Eutrope. 183. XII, 13, 14. 184. Cette femm
èbre de son frère Satyrus, I, 19. On peut voir, sur cet orateur et ce
discours
, l’opinion de M. Villemain dans son Tableau de l’
que l’on ne songeait nullement à s’en écarter. Pour les effets de ce
discours
et le résultat de cette assemblée du clergé, voy.
Simon doit être modifié à quelques égards), on devra lire sur lui les
discours
de La Harpe et de l’abbé Maury, une notice de M.
on de Platon, ch. 42 : « Socrate. N’est-il pas nécessaire, pour qu’un
discours
toit bon et beau, que l’esprit de l’orateur ait c
I, p. 110. 273. Isaïe, XL, 12. 274. Machabées, I, xii, 9. 275. Ce
discours
, que l’on a justement loué comme « l’un des morce
de Fénelon il n’avait aucun égal. Il se borna à la composition de ses
Discours
synodaux et de ses Conférences ecclésiastiques, q
re de la littérature française, un travail de M. Sainte-Beuve, et les
Discours
de MM. Poitou et Lefèvre-Pontalis. On remarquera
nd roi et de son siècle. 349. On peut voir, à ce sujet, le brillant
discours
de Rivarol sur l’Universalité de la langue frança
minentissimus. » Inst. orat., X, 1. 361. Cf. Cuvier, au début de son
Discours
sur les révolutions de la surface du globe : « N’
e temps qu’ils l’appropriaient à des sujets nouveaux. » 363. Sur ce
discours
, voir l’abbé Maury, Essai sur l’éloquence de la c
de la composition et du style, il conviendra encore de rapprocher du
discours
de Buffon les pensées littéraires qui se trouvent
is subtil, mais où il y a aussi des vues justes et fécondes ; le IIIe
discours
, très remarquable, de l’Essai sur le beau du P. A
l’ordre, la justesse, la force et la véhémence se trouvent réunis, le
discours
est parfait ; mais il faut avoir tout vu, tout pé
ans sa Lettre sur les occupations de l’Académie française : « Tout le
discours
est un ; il se réduit à une seule proposition mis
nce de l’esprit humain, au chap. XIII, que l’on peut rapprocher de ce
discours
, ajoute à la noblesse une force et une hauteur qu
riorité toutes les règles de l’art dramatique, non seulement dans ses
discours
sur les unités, mais dans ses préfaces et les exa
s excès étaient le sujet de leurs fêtes. Le crime était adoré, etc. »
Discours
sur l’histoire universelle, IIe partie. 418. Ce
ateurs de respirer. » 429. « On ne traîne point une gêne ; mais le
discours
d’Antiochus est si beau, que cette légère faute n
xactement comme elles devaient parler. » On ne peut mieux louer leurs
discours
; et c’est même le plus solide éloge qui puisse ê
iscours ; et c’est même le plus solide éloge qui puisse être fait des
discours
en général. 434. C’est-à-dire, a cessé de le ch
iii), où l’on trouve une admirable imitation d’un des plus éloquents
discours
de Tacite (Hist., I, 15 et 16). 444. Parmi les
a mort dans la langue et avec la délicatesse de Térence ; La Bruyère (
discours
de réception de l’Académie), Vauvenargues (Réflex
Séville, Orig., XIX, 24. 470. Ce début rappelle l’exorde du célèbre
discours
de Démosthène sur la Couronne. 471. Voltaire, s
de ces règles exprimées avec une si habile précision, il faut lire le
discours
de Corneille sur les unités, dans le même volume,
hardi. 630. « Quelle vivacité, dit Geoffroy, quel mouvement dans ce
discours
de Joad, qui joint ainsi la réponse à l’objection
mieux sa haine ? 632. Cicéron a dit (en imitant lui-même Eschine,
Discours
sur la couronne, οὐ προύλεγον, οὐ προεσήμαινον ἠμ
a Harpe dans différentes parties de son Cours de littérature ; Ducis,
discours
de réception à l’Académie française (il y fut le
l’Académie française (il y fut le successeur de Voltaire) ; Fontanes,
discours
préliminaire, celui qui précède sa traduction de
olution du soleil sur son axe et l’attraction de Newton ». Cf. le IVe
Discours
de Voltaire sur l’homme, et Delille, poème de l’I
lat, des idées philosophiques et des notions scientifiques. 737. Son
discours
de réception à l’Académie française (1760) fut no
sseur de Pompignan à l’Académie française, exprimait le vœu, dans son
discours
de réception (1785), que, « pour tout éloge, on g
trouver dans la danse, dans les airs de flûte et de cithare, dans les
discours
, soit en prose, soit en vers, sans accompagnement
u vers exclusivement, étant, comme elle, une imitation du beau par le
discours
. Mais elle en diffère par la forme, qui est le ré
d’une action grave, entière, étendue jusqu’à un certain point, par un
discours
revêtu de divers agréments, accompagné dans ses d
ur et la pitié, admet ce que ces sentiments ont de pénible. Je dis un
discours
revêtu de divers agréments : ces agréments sont l
bonnes. Nous avons dit qu’il y a des mœurs dans un poème, lorsque le
discours
ou la manière d’agir d’un personnage font connaît
venables, dans les lamentations d’Ulysse, dans la Scylla, et dans les
discours
trop savants de Ménalippe ; et de mœurs inégales
matière appartient. La pensée comprend tout ce qui s’exprime dans le
discours
, où il s’agit de prouver, de réfuter, d’émouvoir
atif, qui marque le commencement ou la fin, ou la distinction dans le
discours
, comme τὸ φήμι, le dire, τὸ περί, les environs, e
le commandement, etc. Il est parti, partez, sont des cas du verbe. Le
discours
est une suite de sons significatifs16, dont quelq
t quelques parties signifient par elles-mêmes quelque chose. Car tout
discours
n’est pas composé de noms et de verbes, comme la
pas composé de noms et de verbes, comme la définition de l’homme : le
discours
peut être sans verbes ; mais chacune de ses parti
ation particulière : dans Cléon marche, Cléon a une signification. Le
discours
est un de deux manières : lorsqu’il ne signifie q
, en somme, tout ce qui n’est point du langage ordinaire. Mais, si le
discours
n’est composé que de ces mots, ce sera une énigme
propose. Mais il y a des bornes ici comme partout. Qui hérisserait un
discours
de métaphores, de mots étrangers, sans choix et s
rendre, Mon esprit aussitôt commence à se détendre, Et, de vos vains
discours
prompt à se détacher, Ne suit point un auteur qu’
ion qui leur est nécessaire, pour être introduits avec succès dans le
discours
13 2º La construction de la phrase peut n’être p
la considérons ici, en est la compagne la plus fidèle. Elle prête au
discours
un charme de plus, celui de graver aisément dans
s larmes ; Et n’ont, pour accuser la vengeance des dieux, Que ce muet
discours
et du cœur et des yeux. Peu d’écrivains modernes
r avec adresse, mais à se mouvoir avec grâce. C’est ainsi que dans le
discours
il faut s’occuper en même temps à donner du poids
arbarisme est une locution étrangère, mal à propos introduite dans le
discours
; et le solécisme est une faute contre la syntaxe
a prose. À ce rare talent de s’exprimer ainsi, l’auteur joint dans ce
discours
un mérite qui est devenu l’un de ses caractères d
solante, quand l’orateur peut se dire avec Voltaire, en terminant son
discours
: « Dans tout ce qu’on vient de dire, a-t-on ava
nt, ce qui n’est que simple et médiocrement orné. L’effet de ces deux
discours
serait presque nul à la tribune, et cela est tout
s de soixante ans ; et c’est un avantage que n’ont point toujours les
discours
les plus applaudis dans la bouche de l’orateur.
viser en plusieurs parties. Telles sont celles-ci de Bossuet dans son
Discours
de l’histoire universelle. « L’orgueil de Démétri
Voici une période de cette espèce, tirée de la réponse de Buffon, au
discours
de La Condamine, le jour de sa réception à l’Acad
re infaillible d’écrire avec clarté, c’est de placer les mots dans le
discours
, suivant les règles de la syntaxe. Rien de plus j
t qu’un habile écrivain peut, sans cesser d’être correct, embellir le
discours
de tous les ornements dont il est susceptible. Le
de réelles, elles ne doivent nuire, en aucune manière, à la clarté du
discours
; elles doivent être légères, et de plus, racheté
ité du style dans l’expression. L’Obscurité, le plus grand vice du
discours
, vient de l’expression ou de la pensée même. Elle
que font les meilleurs écrivains, plutôt que de rien laisser dans le
discours
, qui présente un sens entortillé. La phrase suiva
faire. Article II. Du Style figuré. Les mots ont dans le
discours
un sens propre, ou un sens figuré. Ils sont dans
rs de pensées et de paroles, qui font une beauté, un ornement dans le
discours
. Cette définition convient aux figures de mots et
elles servent à démêler le vrai sens des paroles, à rendre raison du
discours
, et donnent de la précision et de la justesse… On
La Disjonction supprime les particules conjonctives, pour rendre le
discours
plus vif et plus animé. En voici un exemple tiré
des figures qui donnent le plus de grâce, de force et de noblesse au
discours
, pourvu qu’elle soit employée à propos, avec goût
he, puissant Roi, Grand Monarque de l’Inde ; on parle ici de toi. Le
discours
qu’Hermione tient à Pyrrhus dans l’Andromaque du
la force, la plus puissante détruit la moindre ; quand on oppose les
discours
aux discours, ceux qui sont véritables et convain
plus puissante détruit la moindre ; quand on oppose les discours aux
discours
, ceux qui sont véritables et convaincants confond
tous les ressorts, et pour trouver ensuite les justes proportions du
discours
qu’on veut y assortir. Il faut se mettre à la pla
ntendre, et faire essai sur son propre cœur du tour qu’on donne à son
discours
, afin de voir si l’un est fait pour l’autre, et s
les sont définitives. Joubert disait : « Pour faire aisément de beaux
discours
, il faut opérer sur soi-même, comme on veut opére
nt dit les rhéteurs, qui n’ont vu et cherché à faire sentir, dans ces
discours
, que le mérite de la perfection oratoire : le vér
alement connus, qu’il lui suffit de les rappeler. Cette partie de son
discours
est traitée avec la supériorité d’un grand talent
prennent sous leur protection. Eschine, dans un autre endroit de son
discours
, s’arrête, avec une complaisance maligne, sur l’a
oler les convenances reçues. Hâtons-nous d’arriver à la péroraison du
discours
d’Eschine : elle est noble et belle, et eût fait
t honneur au talent de Démosthène lui-même. « Lorsqu’à la fin de son
discours
, il invitera les complices de ses brigandages à s
que serait-ce donc, si vous aviez entendu ce lion lui-même rugir son
discours
? Τι δέ, ει αυτοῦ τοῦ θηριοῦ τ’ ἀυτα ρἤματα βοῶτο
yle. Dans la langue parlée et dans la langue écrite La clarté du
discours
est le premier mérite. (F. De Neufchateau.) D
entendre Mon esprit aussitôt commence à se détendre ; Et de vos vains
discours
prompt à se détacher Ne suit point un auteur qu’i
clarté, c’est de la propriété du mot surtout que dépend la clarté du
discours
. La propriété consiste à rendre une pensée par le
ait remarquer aussi que la propriété des termes est si essentielle au
discours
, qu’elle est plutôt un devoir qu’un mérite. Je ne
substantifs en disant galli Mathia. Ce mot est resté pour désigner un
discours
vide, confus, obscur, inintelligible. L’obscurit
écrit. Un accusé, disait de la réprimande d’un magistrat : « Un tel
discours
était bien fait pour m’en imposer. » (C. O.) M’en
t de Bretlew, à entendre des paysans s’entretenir avec des figures de
discours
si variées, si vives, si éloignées du vulgaire, q
potypose se présente à chaque instant dans la narration comme dans le
discours
. On l’emploie d’instinct pour ainsi dire. XI.
deux idées. Par la Métonymie on peut changer un nom, Et mettre en ses
discours
l’airain pour le canon. La Synecdoque étend ou r
misme modeste est paré de velours Pour cacher à l’esprit l’apprêté du
discours
. Par un circuit adroit la Périphrase heureuse Emb
Prosopopée on découvre un tombeau, Le mort parle, et sa voix rend le
discours
plus beau. Dans l’Antithèse on fait, en phrases o
strophe est une figure éloquente, hardie par laquelle on détourne son
discours
de l’objet auquel il paraît être consacré pour s’
La gradation lie les pensées dans l’esprit et les expressions dans le
discours
. Elle va du moins au plus et du plus au moins, en
suspension est une figure très originale qui plaît infiniment dans le
discours
. Par elle, l’orateur excite l’attention ; on croi
un seul. Le triple but de cette figure est de donner plus de grâce au
discours
, plus de force au raisonnement ou plus de clarté
’épousai la soeur, je combattrai le frère. Et pour trancher enfin des
discours
superflus, Albe vous a nommé : je ne vous connais
imple antithèse de mots, tant est puissant le jeu des figures dans le
discours
! L’antithèse est une des ressources les plus pui
, les secrets du langage ; enfin, dans le bosquet de repos, le but du
discours
. Que l’on compare ce magnifique parterre à une pr
s dans une forme précise et sententieuse. Elles donnent de l’éclat an
discours
; mais c’est un des genres d’ornements qui ont le
mes, les sentences, ont un air d’autorité qui peut donner du poids au
discours
si l’on y met de la réserve, mais qui autrement m
outez que cette manière d’écrire coupe et hache en petites parties le
discours
, qui, surtout dans l’éloquence, doit former un ti
position, consiste à examiner séparément les éléments constitutifs du
discours
, soit dans l’éloquence écrite, soit dans l’éloque
ère la forme, et fait distinguer les figures et tous les ornements du
discours
. Si l’élève a bien compris tout ce qui précède, c
ut aussi important pour les progrès. On ne peut analyser le fond d’un
discours
sans le secours de quelques notions de logique. D
le style est d’une inégalité choquante. Il y aurait disparate dans le
discours
d’un homme qui s’interromperait au milieu d’une d
sultat essentiel. Dans l’application, il s’en suivrait qu’un genre de
discours
put être tellement simple, qu’il ne pût comporter
. Nulle parole humaine n’eut plus d’autorité. C’est que sa vie et ses
discours
se confondent : l’une ajoute aux autres la force
riosités. Saint Paul rejette tous les artifices de la rhétorique. Son
discours
, bien loin de couler avec cette douceur agréable,
e son style irrégulier. Pourtant, mes frères, n’en rougissons pas. Le
discours
de l’Apôtre est simple, mais ses pensées sont tou
, distinguons l’assaisonnement de la nourriture solide. Au milieu des
discours
qui plaisent, ne jugeons rien de digne de nous qu
tunc potens sum : « Je suis puissant parce que je suis faible » ; mes
discours
sont forts, parce qu’ils sont simples ; c’est leu
s particulières ; et néanmoins tout s’avance avec une suite réglée1. (
Discours
sur l’histoire universelle, iii e partie, les Emp
« s’oubliant de ce qu’il est en lui-même, il se va chercher dans les
discours
des autres, et s’imagine être tel que la flatteri
uprême. C’est ainsi qu’il instruit les princes, non-seulement par des
discours
et par des paroles, mais encore par des effets et
de trois royaumes, appelle de tous côtés à cette triste cérémonie, ce
discours
vous fera paraître un de ces exemples redoutables
s efforts d’une voix qui vous fut connue, vous mettrez fin à tous ces
discours
. Au lieu de déplorer la mort des autres, grand pr
. »(M. Saint-Marc Girardin.) Chateaubriand a dit : « C’est dans le
Discours
sur l’Histoire universelle que l’on peut admirer
et manus populi terræ conturnabuntur. (Ezech., cap. vii, v. 27.) 2.
Discours
sur la mort de son frère Satyrus. 3. Il est ici
ison résume tous les traits du caractère, toutes les grandes idées du
discours
. 2. Conclusion pleine d’onction et de mélancolie
les Romains, tout le temps de la république, il est probable que les
discours
publics furent un des moyens dont les chefs se se
orité de ses talents est incontestable, et se manifeste dans tous ses
discours
. Son exorde est généralement régulier ; il prépar
une imitation fautive. L’art est trop sensible dans la plupart de ses
discours
: il y est même poussé quelquefois jusques à l’os
ntre Verrès, contre Antoine. Mais on remarque quelque parure dans son
discours
. L’art y est merveilleux, mais on l’entrevoit. L’
it et devait être nulle encore pour nous. Si l’on en excepte quelques
discours
prononcés dans les divers parlements, et quelques
i ne pouvaient survivre aux choses qui les avaient introduits dans le
discours
, mais d’avoir accoutumé les esprits à déraisonner
ité. Rien n’épouvanta, rien ne découragea le zèle de M. De Sèze ; son
discours
est resté, et sera cité par nos neveux, comme un
rien d’humain. Si quelque chose pouvait ajouter au mérite de ce beau
discours
, c’est la pensée que l’orateur, entravé de toutes
tout ce qu’il est nécessaire que nous apprenions. Socrate chrétien,
discours
Ier. De la conduite de Dieu dans les événement
mène », a dit Fénelon avec plus de simplicité et de grandeur. 1. Le
Discours
sur l’Histoire universelle sera le développement
elle doit laisser le dard dans le cœur. » Il ajoute avec raison qu’un
discours
dont on ne retient rien est un mauvais discours.
ute avec raison qu’un discours dont on ne retient rien est un mauvais
discours
.
s dit qu’elle n’était pas la seule ; l’écrivain peut encore donner au
discours
l’énergie ou l’élégance, soit en développant, soi
à est toute la théorie de la périphrase. Toute circonlocution dans le
discours
est-elle un défaut ? Oui, quand elle résulte uniq
emploie souvent la périphrase uniquement pour ajouter à l’élégance du
discours
; mais ici, elle m’est presque toujours suspecte.
ais elle n’est pas plus que d’autres sans exception. « Quand, dans un
discours
, dit avec raison Pascal, on trouve des mots répét
essayant de les corriger, on les trouve si propres, qu’on gâterait le
discours
, il faut les laisser ; c’en est la marque, et c’e
llipse est le contraire du pléonasme. Pour donner plus de rapidité au
discours
, elle supprime un ou plusieurs mots et quelquefoi
utres, quinze5, à ajuster les périodes de son Panégyrique, qui est un
discours
sur les besoins de la Grèce, était d’un secours b
ntiels qu’il remarque dans Isocrate. On ne voit dans celui-ci que des
discours
fleuris et efféminés, que des périodes faites ave
timents généreux d’une âme qui ne conçoit rien que de grand, c’est un
discours
qui croît et qui se fortifie à chaque parole par
Simon doit être modifié à quelques égards), on devra lire sur lui les
discours
de La Harpe et de l’abbé Maury, une notice de M.
ction et l’abondance, l’aménité et la mélodie, la touchante parure du
discours
. La puissance et la vigueur ne lui ont certes pas
I. — Choix des Pensées Le second des ornements que peut recevoir le
discours
consiste dans le Choix des Pensées. « Une pensée
et l’idée d’estime. » La plupart des pensées qui forment le tissu du
discours
n’ont d’autre mérite que la vérité et la justesse
rtements de cet édifice ; de même l’écrivain, dans la construction du
discours
, doit établir d’abord les idées principales qui c
rt d’écrire : aussi rien ne donne plus d’agrément et de force même au
discours
que la liaison parfaite des idées dont il se comp
er les unes aux autres toutes les pensées dont se compose le tissu du
discours
. Ainsi Bossuet voulant nous montrer que Dieu seul
fable, le Chêne et le Roseau, lorsque le Roseau a fini de répondre au
discours
orgueilleux du Chêne, se sert d’une transition po
st pas temps de se préparer, dit-il, trois mois avant que de faire un
discours
public : ces préparations particulières, quelque
a méditation, que le professeur mette entre ses mains les livres, les
discours
, les traités les plus remarquables ; qu’il lui fa
celui de la douceur. Et ainsi pour la narration, la dissertation, le
discours
. Par là il se familiarise avec la forme, et appre
arrations historiques ou fictives, mêlées parfois d’allocutions et de
discours
, descriptions, portraits, parallèles, lettres, di
ne fin, et soutenait qu’après avoir écrit un poëme de cent vers ou un
discours
de trois feuilles, il fallait se reposer dix ans.
es branches interminables et des appendices monstrueux. L’exorde d’un
discours
, l’exposition d’un récit ou d’un drame doivent êt
t d’oublier le terme et de se laisser surprendre à la nuit. « Dans le
discours
, dit Pascal, il ne faut point détourner l’esprit
façon que loin d’avoir besoin de transition pour se lier au reste du
discours
, elles servent elles-mêmes de transition. La seul
vous du public mériter les amours ? Sans cesse en écrivant variez vos
discours
… Heureux qui, dans ses vers, sait d’une voix légè
leur tête l’épouvante générale que dès le premier mot de l’exorde son
discours
a dû répandre et qu’il partage lui-même, il les t
comme lui qu’elles n’ont jamais formé un orateur. Si l’on faisait un
discours
éloquent comme on fait une belle pendule, je vous
ophe et les ont, pour ainsi dire, codifiées. — « Voulez-vous faire un
discours
, n’oubliez pas qu’il y a trois genres d’éloquence
éré et le style sublime. De même encore, il y a trois parties dans le
discours
: l’Invention qui en trouve les matériaux, la Dis
nous condamnez ? Le Juge. — Sans appel. Vous avez fait un fort beau
discours
qui n’a pas le sens commun. L’Avocat. — Vous me d
n faire : plus tard vous réussirez. Mais cette fois vous avez fait un
discours
d’écolier. Vous n’avez vu que les règles et non v
plus énergiques, tels que : une maison gaie, une campagne riante, un
discours
froid un coup d’œil sûr, un livre amusant, ennuye
ître ! Théophile de Viau, tragédie de Pyrame. Et dans cet exorde du
discours
d’un bon père capucin : J’embarque ce discours s
Et dans cet exorde du discours d’un bon père capucin : J’embarque ce
discours
sur le galion de mes lèvres, pour passer la mer o
acte IV, sc. iv. On trouve encore un exemple de cette figure dans le
discours
d’Achille à Agamemnon. Je ne dis plus qu’un mot
La Disjonction supprime les particules conjonctives pour rendre le
discours
plus vif et plus animé. Telles sont les lignes su
aite. Un des plus beaux exemples de cette figure se remarque dans le
discours
d’Auguste à Cinna, Auguste sachant que Cinna veut
une idée commune, à éviter la répétition des mêmes termes, à orner le
discours
. Les poètes en font particulièrement un grand usa
e sert de cette figure. On peut encore en lire un bel exemple dans le
discours
de Léonidas à ses trois cents Spartiates. Lectur
Agamemnon à sacrifier sa, fille, fait usage de cette figure dans son
discours
. Cette figure consiste encore à faire des questio
Potier défend les droits de Henri IV, au trône de France ; et dans le
discours
qu’il prononce devant le duc de Mayenne, il flétr
quelle élévation dans ses maximes ! quelle profonde sagesse dans ses
discours
! quelle présence d’esprit, quelle finesse et que
L’Apostrophe a lieu lorsque l’orateur, interrompant tout à coup son
discours
, adresse la parole à Dieu lui-lui-même, à quelque
apôtres fut simple et sans art. Ils ne songeaient point à parer leurs
discours
d’ornements étrangers : mais bientôt l’église com
Le nom de Tertullien retentit souvent dans la chaire ; il est peu de
discours
sacrés où l’orateur ne fortifie souvent ses raiso
partie par la douceur, la noblesse et la gravité qui règnent dans ses
discours
. Ce grand homme ne s’est point garanti des défaut
s rhétoriques où l’on enseigne fort au long la manière de composer un
discours
. Mais l’enseignement littéraire n’a pas pour but
et le style ; mais il ne faut pas se renfermer exclusivement dans le
discours
; surtout il ne faut pas débuter par là, car c’es
de l’art d’écrire. Nous avons fait une part pour la rhétorique et le
discours
, mais brève et succincte. Nous avons donné une pl
te des peuples et d’éclairer la marche du genre humain 1. (Réponse au
discours
de réception de M. Flourens.) Les lettres
s qui fait leur grandeur, et sert de mesure à leur durée. (Réponse au
discours
de réception de M. le baron Pasquier, 8 décembre
er, 8 décembre 1842). La grandeur de la France Péroraison du
discours
de réception a l’académie prononcé par m. mignet,
exacte des lettres missives prises en général en les rapprochant des
discours
prononcés. Leur champ est aussi illimité, leur fo
forme et leur étendue aussi libres, leur ton aussi varié que ceux des
discours
; la seule différence est que, dans le premier ca
bsents qu’on veut communiquer ses pensées ; alors on leur écrit. Tout
discours
pourrait donc devenir une lettre s’il était écrit
onc devenir une lettre s’il était écrit ; toute lettre deviendrait un
discours
si l’auteur, au lieu de l’écrire, pouvait la réci
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