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1 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »
cune trace sensible de prétention à la grandeur. Nous avons admiré le dieu d’Homère, qui, du seul mouvement de ses sourcils,
de l’Iliade (liv. i.), ce même Jupiter dit à son épouse que tous les Dieux réunis ne la sauveraient pas de son ressentiment
cela est grand, sans doute ; mais qui ne reconnaît, à ces traits, le dieu sorti de l’imagination du poète, qui, rassemblant
ublime et de plus au-dessus des idées ordinaires. Cet être-là sera le dieu d’Homère ou de Virgile, mais ne sera pas à coup s
L’ensemble de ce tableau est magnifique dans l’original : on voit le dieu s’avancer, on entend sonner ses traits dans son c
vide d’idées, et se bornant à agrandir l’homme, sans jamais créer le dieu , la mythologie s’arrête nécessairement où commenc
endre bientôt de la hauteur fictive où il venait de s’élever avec son dieu , et de laisser à ses coursiers tout l’honneur du
anque pas de se récrier sur la majesté avec laquelle Homère peint ses Dieux . Il nous semble cependant que l’idée de l’immensi
e sera donc l’exagération du poète mythologue, quand il fera agir ses dieux , puisqu’il les annonce avec tant d’emphase ? « Vo
, les choses mortelles et immortelles, tout enfin combattait avec les dieux , et qu’il n’y avait rien dans la nature qui ne fû
t de Neptune, en comparaison du souffle de Jéovah ? Qu’est-ce que des Dieux qu’il faut armer de la sorte, en comparaison de c
me y est en général beaucoup plus grand, beaucoup plus parfait que le dieu  ; qu’il s’y montre plus intéressant, y étale des
, et les Grecs eux-mêmes durent rire quelquefois de la plupart de ses dieux  ; tandis qu’ils admiraient, et que nous admirons
té du trait primitif ! Qu’est-ce en effet que ce premier principe, ce dieu créateur des poètes ? Ils n’en savent rien eux-mê
es, nous dira que cet être, quel qu’il fût, fit l’homme à l’image des dieux , Finxit in effigiem moderantûm cuncta Deorum, i
2 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
’Aulide, près de l’île Eubée (aujourd’hui Nègrepont), il sacrifia aux Dieux sa fille Iphigénie, qui, suivant plusieurs auteur
êlée, au passage du Rhin. Amour (l’) ou Cupidon, que les poètes font dieu de l’amour, et fils de Mars et de Vénus. Ils le r
sous la figure de petits enfants ailés. Amphitrite, fille de Nérée, dieu marin, et de sa sœur Doris. Neptune voulant l’épo
r resplendissant traîné par quatre chevaux ; et sur la terre Apollon, dieu des arts et des sciences, et chef des neuf Muses.
), lieux où paissait le cheval Pégase qui leur servait de monture. Ce dieu ayant, suivant la fable, tué les Cyclopes qui ava
sortir du sein de la terre un olivier chargé de fruits, après que ce dieu eut fait sortir un cheval fougueux. Athènes, situ
uelle on offrit en sacrifice des victimes humaines. Les prêtres de ce dieu se faisaient des incisions avec des couteaux et d
gypte, où il fut le premier à planter la vigne, et fut adoré comme le dieu du vin. Dans la guerre des Géants, il se transfor
ransforma en lion pour les dévorer, et se montra le plus puissant des dieux après Jupiter. On le représente sur un char traîn
re, un verre à la main, et des cothurnes aux pieds. Bellone, sœur du dieu Mars, selon la fable, et déesse, comme lui, de la
’abord au bas de la statue de l’ancien Brutus, ces paroles : Plût aux Dieux que tu vécusses encore ! et répandit ensuite ce b
ons de mer, que la fable a personnifiés, et qu’elle a mis au rang des dieux subalternes. David, roi des Juifs, et l’un des p
sée du ciel par Jupiter, parce qu’elle brouillait continuellement les Dieux ensemble. On la représente coiffée de serpents, t
uien. Voyez le mot Condé II. Éole, fils de Jupiter selon la fable et dieu des vents qu’il tenait enfermés dans les cavernes
le cours des vents et à prédire les tempêtes. Érigone, nymphe que le dieu Pan épousa. Etna et Vésuve, montagnes d’Italie,
vomit. Selon la fable aussi, Vulcain, fils de Jupiter et de Junon, et dieu du feu, a ses forges établies dans les cavernes d
e, les géants étaient une nation d’hommes qui niaient l’existence des Dieux  ; ce qui a fait dire qu’ils voulaient les chasser
elui-ci, que les païens honoraient comme le Dieu suprême, le père des Dieux , et le roi des hommes. On le représente assis sur
iqueux. Mathan, prêtre de Baal. Il fut tué dans le temple de ce faux dieu , par les ordres du grand prêtre Joad vers l’an 88
arce qu’il ne s’occupait qu’à examiner et à critiquer les actions des Dieux et des hommes. Voilà pourquoi on le représente le
ans un autre lieu, lorsqu’on aurait un mauvais voisin. (Dialogues des Dieux ou des Sectes.) Mornai, seigneur de Duplessis Ma
dans cet ouvrage. Il mourut en 1623, à 74 ans. Morphée, ministre du dieu du Sommeil, et que les poètes grecs, ainsi que le
du Rhin, d’un coup de mousquet à la tête. Nymphes, filles de Nérée, dieu marin, et de sa sœur Doris. Elles étaient révérée
ivé sur la terre. P. Pan, fils de Mercure suivant la fable, et dieu des bergers, des chasseurs et des campagnes, où i
te en gardant ses troupeaux. Les poètes le confondent souvent avec le dieu Sylvain et le dieu Faune. Ils le représentent ave
roupeaux. Les poètes le confondent souvent avec le dieu Sylvain et le dieu Faune. Ils le représentent avec un visage enflamm
iter et de Neptune. Le royaume des enfers lui échut lorsque ces trois dieux se partagèrent l’Empire du monde. On le représent
uves des enfers selon la fable, et qui en fait neuf fois le tour. Les Dieux eux-mêmes l’avaient si fort en vénération, qu’ils
tout. On le confond souvent avec Saturne, qui, selon la fable, est le dieu du temps. Terpsichore, muse qui présidait à la m
on la fable, de Cérès elle-même l’art de cultiver la terre. Tritons, Dieux marins. On les représente avec des coquillages, e
3 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
ais du moins, au nom de Jupiter qui préside aux batailles, au nom des Dieux témoins des serments, tuez-moi avec le fer qui, s
ansports de colère : « Puisqu’il en est ainsi, s’écria-t-il, que les Dieux vengeurs du parjure s’appesantissent sur vos tête
ible, vil et insupportable. Défiez-vous de cet ennemi. « Craignez les Dieux , ô Télémaque ; cette crainte est le plus grand tr
ntenant que la fortune nous comble de ses faveurs, maintenant que les Dieux nous appellent aux plus brillantes destinées, on
er justice à celui qui tient le glaive, c’est tout lui permettre. Les Dieux seront pour nous. Ce n’est pas au butin que j’asp
. Mon père, admis déjà aux demeures célestes, vit dans la société des Dieux  ; mais nous devons nous occuper du gouvernement d
e César est devenu encore plus grand par sa victoire impie. Aussi les Dieux seront-ils favorables à notre cause légitime ; ne
ée d’indignation et levant les mains au ciel, en prenant à témoin les dieux de son pays : « Jusqu’à ce jour, dit-elle, deux f
e avoir recours à la plus précieuse consolation, celle d’invoquer les Dieux  ! Devons-nous, en effet, les implorer ? Le pouvon
le de Cannes (216 av. J.C.). « Soldats, rendez d’abord grâces aux Dieux qui nous réservant la victoire, ont amené nos enn
. Ainsi donc, trêve de paroles : il faut agir. Avec la protection des Dieux , je vous garantis que bientôt mes promesses seron
s amis ? D’ailleurs, j’ai commencé par remplir les devoirs envers les Dieux  : c’est un gage pour nous de leur protection ; no
rer le succès de nos armes, grâce à la bienveillante intervention des Dieux . » XXIX. Lettre de Cornélie, mère des Gracque
ets de son frère (122 av. J.-C.). « Oui, mon fils, j’en jure par les Dieux  : après les meurtriers de Tibérius, il n’est pas
parfait bonheur. En tout d’ailleurs, il faut considérer la fin ; les Dieux bien souvent, après avoir comblé un mortel de fav
icolaüs. Deuxième partie. « Le peuple Athénien a payé d’abord aux Dieux immortels, puis à nous qu’il avait outragés, l’ex
ous les hommes. Et vous, qui avez été initiés aux mystères sacrés des Dieux , conservez la vie à ceux qui vous y ont initiés.
ucun outrage ? Permettez-moi, Syracusains, je vous en prie au nom des Dieux immortels, de vous exposer mon avis en toute fran
ets qu’ils avaient formés d’abord. « Je vous conjure donc, au nom des Dieux , Syracusains, de ne pas vous laisser aller à la p
les eaux : je renouvellerai pour Rome les destinées de Troie. Ni les dieux du ciel, ni les traités qui suspendent les combat
ni la roche Tarpéienne n’ébranleront ma résolution. Je le jure par le dieu qui préside à nos armes : ô Reine, je le jure par
reprennent leur place, Pour nous dédommager de l’Hespérie perdue, les Dieux nous accordent les forces du monde entier. Levez
és à la venger : précipitez le cours des destinées, faites agréer aux Dieux vos espérances. Que la fortune vous donne aujourd
doit périr en même temps que le corps, vous néanmoins, respectant les Dieux qui protègent et gouvernent toutes les merveilles
ssons pas nos alliés, mais pleins de confiance dans la protection des Dieux , marchons contre un peuple qui commet des injusti
n si grand nombre de guerriers ; (car je redouterais la vengeance des dieux et la haine des hommes) et par un mal irréparable
un parti à prendre. Il faut, s’il est possible, apaiser la colère des dieux , et mettre nous-mêmes un terme à l’acharnement de
t pas été les auteurs de la guerre faite en Sicile et en Espagne. Les dieux immortels ont été les témoins des événements, ils
r. Notre victoire sera la gardienne de la liberté et des lois. Si les dieux n’eussent connu à fond mes intentions, ils n’aura
les yeux sur mes propres périls, et bien malgré moi, j’en atteste les dieux , j’ai tiré l’épée contre les citoyens, quand on m
mité de la Bactriane aurait tremblé sous les haches de l’Ausonie. Les dieux m’ont laissé ces guerres à terminer : oui, Sénate
porté des Mèdes aux Perses, depuis que Cyrus a triomphé d’Astyage. Un dieu nous protège, et en marchant sous ses auspices, n
n si haut point d’illustration, et n’aurait pas été élevé au rang des Dieux , s’il se fût renfermé lâchement dans les murs d’A
m’attribue ? En effet, je n’ai jamais offert de sacrifices à d’autres dieux qu’à Jupiter, à Junon et aux divinités reconnues
à l’homme de bien, ni pendant la vie, ni après le trépas ; jamais les dieux immortels ne perdent de vue ses intérêts ; et ce
us, pour vivre. Qui de nous doit s’attendre au sort le meilleur ? Les dieux immortels le savent, mais je crois que ce mystère
l’immense bienfait qu’il devait à la fortune, offrit un sacrifice aux dieux , et, la nuit, pendant son sommeil, transporté de
légères qui nous invitent à agir ; c’est le peuple romain, à qui les dieux ont accordé la souveraineté de toutes choses ; c’
i avait envoyés Orode, roi des Parthes. Celui-ci prenant à témoin les dieux vengeurs des traités, confia le commandement d’un
s soldats, les murailles détruites de fond en comble, les temples des dieux dépouillés, anéantis par le feu, les campagnes ra
s dans ces lieux qui leur sont inconnus, ils nous sont livrés par les dieux , comme enchaînés. À peine aurons-nous besoin de t
Non, grand roi, je n’ai pas voulu plaisanter. Puissent néanmoins les dieux répondre à vos désirs ! » LXVIII. Même sujet.
llards et des femmes, en détruisant nos pénates et les temples de nos dieux indignés ? Il faut bien le dire hélas ! Plût au c
nce. Enfin, le monarque infortuné s’écrie : « Achille, semblable aux dieux , souviens-toi de ton père ; comme moi, il est cha
t’apporte de riches présents. Achille, je t’en conjure, respecte les dieux , souviens-toi de ton père et prends pitié de moi.
r tes compagnons. Laisse-toi toucher, mon fils, au nom de Jupiter, le dieu des suppliants ; je t’implore à genoux, quoique i
freindre, parce que ce n’était ni Jupiter, ni la justice compagne des dieux Mânes, qui avaient publié cette loi. Je n’ai pas
z de force pour que les lois non écrites, mais immuables, émanées des dieux , dussent fléchir devant un mortel. Elles n’existe
s, intimidée par les menaces d’un homme, m’exposer à la vengeance des dieux . Avant la publication de ton arrêt, je n’ignorais
s rois puissent laisser de leur générosité, et les plus agréables aux dieux . Aussi, je croirai plutôt vous devoir de la recon
de leur représenter qu’ils combattaient pour la conservation de leurs dieux domestiques et de la sépulture de leurs ancêtres,
ulture de leurs ancêtres, puisque pas un d’eux n’avait ni maisons, ni dieux domestiques, et qu’ils étaient dans l’ignorance t
de ma bouche que la vérité. Tout ce qu’il y a de beau, d’honnête, les dieux ne l’accordent aux hommes qu’au prix du travail e
champêtres, mes premières occupations sont d’honorer et de servir les dieux . Romulus vous a laissé beaucoup d’ennemis ; vous
prince qui sut concilier la justice avec la clémence, en confiant aux dieux de la mer la vengeance de la terre et des hommes 
sinat les droits de l’hospitalité ! » Ensuite, après avoir dévoué aux dieux infernaux et la personne et le trône de Prusias,
Prusias, après avoir appelé sur la tête de ce prince le courroux des dieux hospitaliers, témoins de cette infâme trahison, i
aux maladies. Au sein du Latium et de cette terre de Saturne, où les dieux avaient enseigné aux hommes l’art d’ensemencer le
bon lui semblera et accomplir sa destinée ! Quant à nous, prions les dieux de ne pas faire tomber leur colère sur nos têtes,
4 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
discordes civiles1. L’aveugle1. « Dieu dont l’arc est d’argent, dieu de Claros, écoute2, O Sminthée Apollon, je périra
eurs qui soient pures. Ta voix noble et touchante est un bienfait des dieux  ; Mais aux clartés du jour ils ont fermé tes yeux
rives de Carie, Si la Grèce pour moi n’aurait point de patrie, Et des dieux moins jaloux, et de moins tristes jours : Car jus
s. Je voulais des grands dieux implorer la bonté, Et surtout Jupiter, dieu d’hospitalité, Lorsque d’énormes chiens, à la voi
t n’est point comme tes yeux, Amuse notre ennui, tu rendras grâce aux dieux … J’ai fait taire mon cœur qui voulait les confond
ondre ; Ils n’ont pas entendu ma voix, et sous ma main J’ai retenu le dieu courroucé dans mon sein. Cymé, puisque tes fils d
Sur un arbuste assise2, et se console et chante 3. Commençons par les dieux  : Souverain Jupiter ; Soleil, qui vois, entends,
i vois, entends, connais tout ; et toi, mer, Fleuves, terre, et noirs dieux de vengeances trop lentes, Salut ! Venez à moi, d
à la France1. France ! ô belle contrée, ô terre généreuse, Que les dieux complaisants formaient pour être heureuse, Tu ne
5 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
redoute rien, car il met toute sa confiance dans sa piété envers les dieux et dans son amour pour son pays. [Discours]
ois ici, dans le sénat, certaines personnes qui y étaient avec toi. Ô dieux immortels ! en quel pays sommes-nous ? quel gouve
la tolérer. Assurément, nous devons de grandes actions de grâces aux dieux immortels, et surtout à Jupiter Stator, le plus a
que tout entière que tu en veux ouvertement ; ce sont les temples des dieux immortels, les demeures des hommes, la vie de tou
ndes ? que tu songes à fuir ? que tu penses à t’exiler ? Puissent les dieux immortels t’en inspirer la résolution ! Et cepend
e ce monstre et de ses complices les autels et les temples des autres dieux , les maisons de la ville, ses remparts, la vie, l
croire, il n’ira pas. Pour moi, Romains, jamais je ne demanderai aux dieux immortels, pour confondre la calomnie, qu’on vien
x, très nombreux et soutenus par des forces imposantes ; qu’enfin les dieux immortels, pour protéger ce peuple invincible, ce
te sorte, quand bien même le zèle des hommes viendrait à faillir, les dieux immortels eux-mêmes ne voudront-ils pas assurer l
ie les manifestations nombreuses et irrécusables de la protection des dieux immortels. C’est sous leurs auspices que j’ai fon
à se rendre, avec leurs femmes et leurs enfants, dans les temples des dieux pour leur adresser des actions de grâces. De quel
elle, tout cela vient aujourd’hui, grâce à l’éclatante protection des dieux immortels, à mes travaux, à ma vigilance, à mon d
ion, si difficile à rencontrer, et que je demandais si instamment aux dieux immortels, non seulement de tenir moi-même toute
garement. Ce n’est pas tout : des actions de grâce sont décernées aux dieux immortels, en mon nom, pour leur protection signa
dans toutes ces circonstances, c’est la volonté, c’est la sagesse des dieux immortels qui ont, sans aucun doute, guidé et ins
iger d’aussi grands événements ; mais le secours et la protection des dieux se sont, dans ces derniers temps, manifestés à no
ive maintenant semblait nous être annoncé par la voix prophétique des dieux immortels, il est certains faits, Romains, dont j
rs du Capitole furent frappées de la foudre, alors que les images des dieux immortels furent déplacées, les statues des antiq
guerre civile et domestique, la chute de Rome et de l’empire, si les dieux , apaisés à tout prix, ne faisaient en quelque sor
pendant dix jours, et rien de ce qui pouvait contribuer à calmer les dieux ne fut négligé. Ces mêmes devins ordonnèrent d’ér
ore que le reste, c’est la puissance, c’est la volonté souveraine des dieux immortels qui les gouverne ? En effet, les aruspi
conduits, à travers le Forum, au temple de la Concorde, la statue du dieu était dressée sur sa base ? À peine y était-elle
os demeures, mais encore dans les temples et dans les sanctuaires des dieux immortels, la flamme horrible et sacrilège de l’i
i que cette ville, par lui que vous tous avez été sauvés. Ce sont les dieux immortels qui m’ont guidé, citoyens, ce sont eux
urs mains, que de fautes commises et qui ne l’eussent pas été, si les dieux immortels n’avaient répandu un esprit de vertige
r domination, ne faut-il pas reconnaître, dans tout cela, la main des dieux immortels, je vous le demande ? Alors surtout que
s actions de grâces les plus solennelles seraient partout rendues aux dieux , célébrez ces jours de fêtes avec vos femmes et v
rez ces jours de fêtes avec vos femmes et vos enfants. Si souvent les dieux immortels ont reçu de justes et légitimes honneur
leurs d’être l’objet d’un sentiment si bienveillant. Mais, au nom des dieux immortels, bannissez-le de vos cœurs, je vous en
intenant, si les derniers jours de mon consulat sont réservés par les dieux immortels à la noble mission de vous arracher, vo
et de vous inquiéter de moi. Car d’abord je dois espérer que tous les dieux protecteurs de cette ville récompenseront mes ser
ens dangereux. L’autre est persuadé que la mort a été établie par les dieux immortels, non pas comme un châtiment destiné à f
s citoyens, à vous la citadelle et le Capitole, à vous les autels des dieux Pénates, à vous le feu de Vesta, ce feu perpétuel
rpétuel et éternel, à vous tous les temples, tous les sanctuaires des dieux , à vous les murailles et les maisons de notre vil
e courage pour y établir solidement la liberté, quelle protection des dieux pour étendre et agrandir cette fortune qu’une seu
e de ce Cupidon tout le temps qu’il fit orner la place en honneur des dieux immortels, et pour la gloire du nom romain. Mais
rtune. Il dédaigna de l’avoir dans sa maison. IV. Ô justice des dieux et des hommes ! Quel crime ! quelle cause monstru
orce ? Verrès me réfute d’un seul mot. « J’ai, dit-il, tout acheté. » Dieux immortels ! le beau moyen de défense ! C’est donc
ritiques, qu’il fût obligé de dépouiller sa chapelle et de vendre les dieux de ses pères. Mais je vois qu’il n’a jamais fait
plus. Il ne vous demande que les objets du culte de ses pères et les dieux de sa maison. Où sont, Verrès, la pudeur, la reli
Où sont, Verrès, la pudeur, la religion, le respect et la crainte des dieux  ? Vous avez logé à Messine dans la maison d’Héjus
les jours des actes de piété dans sa chapelle aux pieds de ces mêmes dieux  : il est peu touché de la perte de ses biens, il
magnificence : gardez les Canéphores, mais rendez-lui les images des dieux . Parce qu’il a révélé ces vérités, parce qu’il a
s ; parce qu’il s’est montré plein de religion, soit en réclamant ses dieux , soit en respectant son serment ; apprenez que po
argenterie, on ne trouvât un plat orné de gravures et de figures des dieux , un encensoir, une coupe dont les femmes se serva
ent arracher ces vases, qui leur ont toujours servi pour le culte des dieux , qui de tout temps ont été dans leur famille, et
elli de magnifiques cachets. Dès que Verrès voit ce vase consacré aux dieux pénates et aux dieux hospitaliers, il a la hardie
achets. Dès que Verrès voit ce vase consacré aux dieux pénates et aux dieux hospitaliers, il a la hardiesse de le prendre sur
tion qui me paraît renfermer tous les crimes à la fois. On y voit les dieux offensés, la confiance dans le peuple romain et l
u milieu de cette assemblée, atteste, en gémissant, les hommes et les dieux , déclare que Verrès lui a enlevé un candélabre en
donne ce candélabre, je l’offre, je le dédie au grand Jupiter. Que ce dieu soit aujourd’hui témoin de ma volonté et de ma re
si l’incendie qui l’a consumé avait été excité par la providence des dieux , non pour détruire le temple du grand Jupiter, ma
piter ? ce qui devait éclairer et décorer le temple du plus grand des dieux ne servira-t-il qu’à éclairer les repas de Verrès
recourir à son assistance, comme tous les autres accusés ; à qui les dieux immortels redemandent leurs dépouilles dans ce tr
’il avait déclaré la guerre non seulement aux hommes, mais encore aux dieux immortels. XXXIII. Ségeste est une des plus
de l’armée romaine, et l’un de nos plus illustres, leur renvoyait les dieux de leurs pères, qu’il venait d’enlever à leurs an
mais, par un crime détestable, ôtait à une ville confédérée ces mêmes dieux  ! Toute la Sicile n’a-t-elle pas vu les dames et
e la part des hommes, qui ne sauraient vous défendre de la colère des dieux , ou de la part des dieux mêmes, qui ne peuvent vo
ne sauraient vous défendre de la colère des dieux, ou de la part des dieux mêmes, qui ne peuvent vouloir sauver celui qui a
numents de Scipion, mais qui les a totalement détruits et renversés ! Dieux immortels ! qui soutiendra donc la mémoire de Sci
ue de Mercure que ce même Scipion avait fait placer dans leur ville ? Dieux immortels ! avec quelle audace, avec quelle impud
romettre au préteur cette statue de Mercure. Tous s’écriaient que les dieux en tireraient vengeance, et qu’il ne fallait pas
rès fréquenté, et célèbre par la dévotion des habitants. La statue du dieu est de bronze ; et je ne crois pas avoir rien vu
elles ont été entendus de toute la ville ; le bruit se répand que les dieux de la patrie sont attaqués, non par des ennemis o
ve Chrysas, qui coule sur les terres d’Assore, passe chez eux pour un dieu , et il est le principal objet de leur culte. Son
e, près du chemin qui conduit d’Assore à Enna. On y voit la statue du dieu , taillée en marbre avec beaucoup d’art. Verrès, à
onze. Il y a dans la ville d’Enguium un temple consacré à la Mère des dieux . Non seulement je crois devoir ne dire qu’un mot
postérité les regardât comme les monuments de notre respect pour les dieux . XLV. Écoutez encore, juges, un trait singu
andez-vous, Verrès ? qu’espérez-vous ? qu’attendez-vous ? quel est le dieu , quel est le mortel de qui vous puissiez vous pro
lente passion, que ni la crainte, ni la religion, ni la puissance des dieux , ni les jugements des hommes, n’ont pu la retenir
ce n’est pas sur de simples soupçons qu’il est cité en justice ? Les dieux ont été enlevés, les temples profanés, les villes
d’attention pour ce que je vais dire : je vous le demande au nom des dieux immortels, de ces dieux dont la religion fait dep
je vais dire : je vous le demande au nom des dieux immortels, de ces dieux dont la religion fait depuis longtemps l’objet de
ère et par vos mœurs, moins ennemis des hommes que vous ne l’êtes des dieux immortels. Quelle ressource reste-t-il donc à cel
r particulièrement sur ce qui avait rapport à la religion. Au nom des dieux immortels, ne méprisez pas leurs plaintes, ne les
beaux objets d’art et en grand nombre, il ne lui enleva aucun de ses dieux . Examinez maintenant la conduite de Verrès, non p
ler le temple de Minerve : l’un s’est fait un scrupule d’enrichir ses dieux de ce qui avait appartenu à d’autres dieux ; et l
un scrupule d’enrichir ses dieux de ce qui avait appartenu à d’autres dieux  ; et l’autre a fait transporter dans une maison d
ient été aucun des précédents ! Ces derniers ornaient les temples des dieux  ; Verrès renverse leurs monuments, et en fait sa
t la découverte de l’olivier, était honoré dans le même temple que ce dieu . LVIII. À l’égard de ce Jupiter Impérator,
on de Marcellus, sachez, juges, que les Syracusains perdirent plus de dieux par l’arrivée de Verrès que la victoire de Marcel
comme un devoir essentiel l’obligation d’honorer et de conserver les dieux qu’adoraient ses pères : d’ailleurs, cette magnif
tachement pour les athlètes de la part d’un homme qui avait enlevé le dieu à qui nous devons la découverte de l’olivier ; qu
t, il ne convenait point du tout de faire participer aux honneurs des dieux le ravisseur de leurs statues. On serait assuréme
itua des sacrifices annuels pour celui qui leur avait fait perdre les dieux pénates et leurs sacrifices, et fit ôter les jour
l’infortuné Gavius. Enfin il termine par une apostrophe véhémente aux dieux dont l’infâme préteur a dépouillé les temples san
shonneur de qui que ce soit ? Je n’en ferai rien, ô juges. XIV. Dieux immortels ! quelle différence ne trouve-t-on pas
l’exercice de toutes ces fonctions, ô magistrats, obtenir de tous les dieux une protection égale à mon zèle, qui, malgré le c
à fournir un vaisseau, parce que ce sont des peuples alliés. Plût aux dieux  ! nous avons donc en vous un homme nourri parmi l
ienneté, leur affinité même, partagent la gloire du peuple romain ? Ô dieux immortels ! quoi ! en faisant commander les solda
capitaine Héracléon pénétra librement avec quatre petits brigantins. Dieux immortels ! dans le temps que l’autorité de notre
poursuivent les scélérats, assisteront à ton jugement de la part des dieux Mânes. Ce qui adoucit mon malheur, c’est que j’ai
ble ; il dit la même chose : il ne diffère en aucun point. Au nom des dieux immortels ! quels sont vos sentiments, juges, au
de vous voir subir l’accusation présente. C’est l’ami de votre père ! dieux immortels ! si votre père lui-même était juge, qu
yen romain fut, en votre présence, accablé de coups par vos licteurs. Dieux immortels ! quel en fut donc le sujet ? Quoique j
le pillage des provinces, l’oppression des alliés, la spoliation des dieux immortels, le supplice des citoyens romains expir
LXXII. Je vous invoque, ô Jupiter, le premier et le meilleur des dieux  ; un présent vraiment royal, digne de votre augus
e si belle et si respectée. Je vous invoque aussi, ô Junon, reine des dieux , vous que Verrès, par un semblable sacrilège, dép
il voulut déplacer et emporter avec violence. Et vous aussi, mère des dieux , dont il a dépouillé chez les Enguiniens le templ
de la terre, les avez portés avec votre culte chez tous les peuples ; dieux et déesses à qui Verrès, poussé par l’audace et l
6 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
Rome renfermait dans son enceinte. Céphale, fils, selon la fable, du dieu Mercure et d’Hersé, fille de Cécrops, premier roi
n ressentit une si vive douleur, qu’elle se laissa mourir de faim. Le dieu en eut pitié, et la métamorphosa en une fleur, ap
le implora le secours de son père, qui la métamorphosa en laurier. Le dieu , frustré de ses espérances, se fit une couronne d
dans Jérusalem les autels que son père Achaz y avait élevés aux faux dieux , et y rétablit le culte du Seigneur. Il reprit en
déesse de la Jeunesse. Elle versait le nectar à Jupiter et aux autres Dieux . Hector, fils de Priam, roi de Troie, et d’Hécub
qu’à s’habiller en femme, et à filer auprès d’elle. Placé au rang des Dieux par les poètes, il est représenté sous la figure
r et en même temps femme de Jupiter, déesse des empires, et reine des Dieux . Elle présidait aux mariages et aux accouchements
llesse (la), divinité poétique qu’on peut bien croire être la sœur du dieu du sommeil. Voyez le mot Morphée dans les notes,
ge dans l’eau, il en devint si amoureux, qu’il sécha de langueur. Les Dieux le changèrent en une fleur qui porte son nom. Né
vrés à toutes sortes de débauches, avaient refusé l’hospitalité à ces dieux voyageurs. Jupiter, pour les en punir, fit tomber
les poètes le lui ont quelquefois donné sur la terre, où il était le dieu des sciences et des arts Voyez le mot Apollon dan
général des Athéniens, et Pausanias, général des Spartiates. Plutus, dieu des richesses, suivant la fable, et que quelques-
Bien des auteurs le confondent avec Pluton, qu’ils regardent comme le dieu des richesses et des mines souterraines. Pollux,
it qu’aussitôt qu’il fut arrivé dans ce lieu, il fit un sacrifice aux Dieux , et envoya ses compagnons à une fontaine voisine,
it si belle, qu’elle fut recherchée de plusieurs d’entre les premiers Dieux , qui renoncèrent à l’épouser, lorsqu’ils appriren
e fut mariée à Pélée, roi de la Phthiotide en Thessalie ; et tous les Dieux et toutes les Déesses du ciel, de la terre et des
l’éclat de la beauté, et fut enlevée par les Heures dans le ciel. Les Dieux la trouvèrent si belle, qu’ils la nommèrent la Dé
7 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
enfin redevenir vous-mêmes, vous pourrez encore, avec le secours des Dieux , retrouver et mettre à profit les occasions impru
publique, et par sa confiance surtout dans la protection déclarée des dieux . 58« Tandem aliquandò, Quirites, L. Catilinam,
, en ranimant la confiance des Romains, par l’idée consolante que les dieux ne peuvent abandonner une cause devenue la leur.
rd’hui, Et le profond mépris qu’il inspire pour lui. Scipion, qui des dieux fut le plus digne ouvrage ; Scipion, ce vainqueur
ret est qu’il ne soit pas sorti en plus nombreuse compagnie. Plût aux Dieux qu’il eût emmené avec lui toute sa suite ! Qui l’
spoir le plus légitime. Dans une lutte, dans un combat semblable, les Dieux eux-mêmes ne sont-ils pas intéressés (quand le se
ès, mais sur les preuves fréquemment renouvelées de la protection des Dieux . Ce sont eux qui m’ont conduit, ce sont eux qui m
ille en proie à la brutalité d’un vainqueur forcené ; les temples des dieux , les maisons des particuliers abandonnés au pilla
au-delà ni peines à craindre ni plaisirs à espérer. Mais, au nom des dieux , pourquoi n’avez-vous pas ajouté qu’ils seraient
res qui ont déclaré la guerre à leur patrie, à leurs parents, à leurs dieux et à leurs propres foyers. Mais il s’agit bien pl
de prendre un parti, rassurés sans doute par votre confiance dans les dieux immortels, qui ont si souvent retiré la républiqu
point par des vœux, par de timides supplications que l’on se rend les dieux propices ; c’est par la vigilance, par l’activité
esures que l’on arrive au succès. En vain réclamerez-vous l’appui des dieux  ; si vous vous abandonnez à la mollesse, à la lâc
entulus, s’il a respecté lui-même ce qu’il se doit, ce qu’il doit aux dieux et à ses semblables : respectez la jeunesse de Cé
8 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
are(b) fameux s’assujétit au mors ; Tels les chevaux d’Achille, et du dieu de la Thrace(c), Souffloient le feu du ciel, d’où
it jeune, ardent, rapide. Fût-il sorti d’Épire(c) ; eût-il servit les Dieux  ; Fût-il né du Tridentd ; il languit s’il est vie
ns est une affreuse injure ; Leur unique héritage est le courroux des Dieux . Trop aveugle Persés, ouvre tes foibles yeux : A
dé de précipices ; Il mène à la vertu, mais non par les délices : Les Dieux au-devant d’elle ont placé des travaux, Des péril
en prose par l’abbé Bergier, ainsi que la théogonie ou génération des dieux du même poëte, le seul que la Grèce ait produit e
Dieu ce mortel orgueilleux, Qui fit la guerre au ciel, et détrôna les Dieux . L’âme ne me parut qu’une foible étincelle, Que l
chrétien, et de recevoir le baptême, au moment où l’on va offrir aux dieux du paganisme un. sacrifice, pour les remercier de
erneur du pays, offre la vie à Polieucte, pourvu qu’il adore les faux dieux  : voilà une action libre. Celui-ci refuse constam
Néarque son ami, et brise pendant le sacrifice, les statues des faux dieux . Néarque est mis à mort par l’ordre du gouverneur
 : la malheureuse Œnone veut les étouffer en lui représentant que les Dieux ont quelquefois brûlé de feux illégitimes. Phèdre
s d’Ae. On poussa même la licence jusqu’à attaquer la religion et les dieux . Lamaque, général des Athéniens, rendit, vers l’
vrait à peine l’audace avec laquelle il blesse la pudeur, outrage les dieux mêmes. Il n’est pas possible de le lire, sans voi
rable, tu cours à ta perte infaillible. Neptune, par le fleuve(a) aux Dieux mêmes terrible, M’a donné sa parole et va l’exécu
vrez-leur donc la mère. Vos sermens m’ont tantôt juré tant d’amitié ; Dieux  ! ne pourrois-je au moins toucher votre pitié ! S
mnon pressé par Ulysse d’obéir à l’oracle, effrayé d’ailleurs par les Dieux qu’il voyoit menaçans pendant son sommeil, écrivi
es. Ulysse même le blâme de songer à son amour, dans un temps, où les Dieux irrités demandent du sang peut-être, et du plus p
n’a aucune connoissance. Ulysse presse alors Agamemnon d’immoler aux Dieux leur victime, puisqu’eux-mêmes ont pris soin de l
n. Sa perte à ses vainqueurs coûtera bien des larmes. Iphigénie. Les Dieux daignent sur-tout prendre soin de vos jours ! Ag
s Dieux daignent sur-tout prendre soin de vos jours ! Agamemnon. Les Dieux , depuis un temps, me sont cruels et sourds. Iphi
s vous a-t-il conté Quel bonheur dans le camp vous avez apporté ? Les Dieux vont s’appaiser. Du moins Calchas publie Qu’avec
Mais ce héros pourra-t-il la soustraire à la mort, contre l’ordre des Dieux et la volonté du roi ? AV. Eriphile, toujours ja
ienne à bout de la sauver, est tentée d’aller divulguer la menace des dieux , pour allumer le feu de la discorde dans tout le
Quels lauriers me plairont de son sang arrosés ? Je veux fléchir des Dieux la puissance suprême. Ah, quels Dieux me seroient
g arrosés ? Je veux fléchir des Dieux la puissance suprême. Ah, quels Dieux me seroient plus cruels que moi-même ! Non, je ne
Cette incertitude est terrible. AV. Toute l’armée, qui a su que les Dieux ont ordonné le sacrifice d’Iphigénie, s’est oppos
is, et expliquant l’oracle, a déclaré que la victime demandée par les Dieux , étoit une autre Iphigénie, née d’un mariage secr
ller se signaler sous les remparts de Troie, quoi qu’il sache que les Dieux y ont marqué son tombeau. C’est à Agamemnon qu’il
obstacles ; L’honneur parle, il suffit ; ce sont là nos oracles. Les Dieux sont de nos jours les maîtres souverains : Mais,
Troie(c), et j’y cours ; et quoi qu’on me prédise, Je ne demande aux Dieux qu’un vent qui m’y conduise ; Et quand moi seul e
e tremblai, Sophronyme, et tremblai pour moi-même…. Pour appaiser les Dieux , je priai.… Je promis…. Non, je ne promis rien, D
ur appaiser les Dieux, je priai.… Je promis…. Non, je ne promis rien, Dieux cruels ! j’en frémis….. Neptune, l’instrument d’u
m’ôte ; Et si Rome demande une vertu plus haute, Je rends grâces aux Dieux de n’être pas Romain Pour conserver encor quelque
i je le suis, vous en souvient-il bien ? Néarque. J’abhorre les faux Dieux . Polyeucte. Et moi je les déteste. Néarque. Je
ns la pompe la plus éblouissante. On y voit au nombre des acteurs les dieux du ciel, de la terre, des enfers ; des ombres, de
les arrêts sont immuables, se déclare en faveur d’un mortel ; et les dieux rivaux, forcés d’obéir, consentent que l’heureux
. La déesse Thétis, sœur de celui-ci, excite une tempête : mais Eole, dieu des vents, vient calmer les flots. AI. Lycomède
r, qui les enlève sous la conduite d’une troupe volante de suivans du dieu des enfers. Acte V Le triomphe d’Alcide répand l
merveilleux n’est plus si général. On n’est plus si avide de voir ces dieux , du premier ou du second ordre, ces fées, ces gén
s. Les temps sont arrivés. Cessez, triste chaos. Paroissez, Elémens. Dieux , allez leur prescrire Le mouvement et le repos. T
e des fruits, couvre toi de verdure. Naissez, mortels, pour obéir aux Dieux . L’opéra demande des vers libres et coupés, parc
’humanité entière. Dans l’Enéide, le héros troyen, qui transporte ses dieux en Italie, fait naître l’intérêt de religion par
entend par ce mot, comme je l’ai dit ailleurs, 1°. l’intervention des dieux , 2°. celle des êtres moraux ou métaphysiques pers
es qui sont hors du cercle des idées communes. 1°. L’intervention des dieux  : première branche du merveilleux de l’épopée. Da
nche du merveilleux de l’épopée. Dans toutes les espèces de culte, le dieu qui en étoit l’objet, a toujours été regardé comm
te pour les peuples, étoit aidé ou traversé par quelques-uns de leurs dieux , subordonnés néanmoins à un être suprême, qui avo
et de la destinée du héros. Ainsi nous voyons dans l’Iliade tous les dieux partagés entre les Troyens et les Grecs, mais obl
e destin l’a ainsi ordonné. On peut aisément juger que ce mélange des dieux et des hommes dans une action, sert à rendre le r
euvent rien sans le secours de la Divinité, mais encore qu’il y a des dieux vengeurs et rémunérateurs, qui punissent ou favor
ns certaines circonstances de leur vie, selon qu’ils le méritent. Les dieux doivent donc être et sont réellement les grands a
acteurs de l’épopée : les hommes en sont les acteurs subalternes. Les dieux font les fonctions des causes premières : les hom
elles des causes secondes. L’action a été résolue dans le conseil des dieux  : ce sont les hommes qui l’exécutent. C’est pour
pour cette raison que ceux ci sont presque toujours sur la scène. Les dieux ne doivent y paroître que de loin à loin, pour y
rels est conservée. On a reproché à Homère d’avoir fait descendre les dieux dans de trop petits détails ; lorsque Minerve rap
hâte de le ramasser, et le rend à ce guerrier. Ajoutons que quand les dieux paroissent dans l’épopée, ils ne doivent pas s’y
grandeur. Les mortels en seroient éblouis et atterrés. D’ailleurs ces dieux ne pourroient alors opérer que des miracles ; sin
ux. Le poëte doit donc se contenter de représenter la conduite de ces dieux , (il ne s’agit encore ici que des divinités du pa
ce qui surprend, frappe, saisit, attache(i). Cette intervention des dieux produit un bien bel effet dans les poëmes d’Homèr
observer à la rigueur ce que j’ai dit ci-dessus de l’intervention des dieux . Les anges, les saints et les démons ne doivent p
œur faux, à l’œil louche, Le démon des combats respirant les fureurs, Dieux enivrés de sang, Dieux dignes des ligueurs. Aux r
e, Le démon des combats respirant les fureurs, Dieux enivrés de sang, Dieux dignes des ligueurs. Aux remparts de Paris ils fo
de son autel, teint du sang des humains, Tomba ce fier Dragon(c), ce dieu des Philistinsd, Lorsque du Dieu des Dieux, en so
Tomba ce fier Dragon(c), ce dieu des Philistinsd, Lorsque du Dieu des Dieux , en son temple apportée, A ses yeux éblouis l’arc
ant. Le Tasse a eu l’inadvertance de donner à ses démons les noms des dieux infernaux et des furies du paganisme. Milton a fa
Iliade a personnifié les prières. « Elles sont filles du maître des dieux  ; elles marchent tristement, le front couvert de
lade(a), et le dernier monstre qu’enfanta la terre irritée contre les dieux . Le pied de cet étrange oiseau est aussi léger qu
noires, livides et plus sanglantes que lumineuses. Ce monstre, ou ce dieu , est le gardien de ces mers, dont aucun vaisseau
ici que le poëte doit la présenter sous cette parure attrayante. Les Dieux interviennent dans l’épopée : des héros y agissen
est le cœur qui est dans l’ivresse du transport : le poëte possédé du dieu qui l’inspire, y peint avec des traits de feu le
rit qui est dans l’extase de l’admiration : le poëte, instruit par le dieu qu’il a invoqué, y raconte, avec autant de chaleu
aborda le premier aux rivages de Lavinium. Objet de la vengeance des Dieux , que le ressentiment de Junon (a) avoit armés con
up à souffrir des fureurs de la guerre, tandis qu’il transportoit ses Dieux dans le Latium(b), et qu’il y élevoit les murs d’
s. Qu’on ne me vante plus les voyages du fameux Troyen, qui porta ses Dieux en Italie ; ni veux du sage Grace, qui revit Itha
nemi. Dans une cour du palais, il y avoit un grand autel consacré aux Dieux Pénates(a), et ombragé par un vieux laurier. C’ét
’il y a quelque justice dans le ciel, qui punisse les crimes, que les Dieux vengent l’action inhumaine que tu viens de commet
re gloire. N’est-il donc plus d’espoir, même après ce revers ; Et ces Dieux par le sort bannis des cieux déserts, Croirois-je
à Jupiter de l’acharnement de Junon contre son fils Enée. Le père des Dieux la console, en lui dévoilant ce que les destins r
à peine y fut-il arrivé, que la peste se mit dans son camp. Alors ses dieux pénates lui déclarèrent, durant la nuit, que l’It
tte. Anchise apparoissant en songe à Enée, lui ordonne de la part des Dieux , de laisser en Sicile les vieillards et les femme
re, dans un pays où régnoit Latinus, père de Lavinie, que l’oracle du dieu Faune destinoit à un prince étranger. Ce monarque
e de ses alliés. VIII. Livre. Le héros troyen, suivant le conseil du dieu du Tibre, va demander du secours au roi Evandre,
u rempart dans le Tibre, et va rejoindre l’armée. X. Livre. Tous les Dieux de l’Olympe s’assemblent par l’ordre de Jupiter,
e l’univers : il faut qu’il peigne dans son ouvrage les hommes et les Dieux  ; par conséquent, qu’il y fasse entrer ce qu’il y
r les causes surnaturelles, par conséquent, sans faire intervenir les Dieux . Mais il faut qu’en racontant, ou en faisant parl
ntre qui ait paru. On lui impute, dit Voltaire, l’extravagance de ses Dieux et la grossièreté de ses héros. C’est reprocher à
donné à ses figures les habillemens de son temps. Homère a peint les Dieux tels qu’on les croyoit, et les hommes tels qu’ils
9 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
e, allons le voir pour la dernière fois. Céphise. Que dites-vous ? ô dieux  ! Andromaque. Que dites-vous ? ô dieux !O ma ch
Céphise. Que dites-vous ? ô dieux ! Andromaque. Que dites-vous ? ô dieux  !O ma chère Céphise, Ce n’est point avec toi que
t sur moi. Je voue à votre fils une amitié de père ; J’en atteste les dieux , je le jure à sa mère : Pour tous mes ennemis je
fait ? à quel titre ? Qui te l’a dit1 ? Oreste. Qui te l’a dit ?Oh dieux  ! quoi ! ne m’avez-vous pas Vous-même ici, tantôt
parce qu’elle meurt faut-il que vous mouriez ? Oreste. Elle meurt ! dieux  ! qu’entends-je ! Pylade. Hé quoi ! vous l’ignor
ber, Lever les yeux au ciel, se frapper et tomber. Oreste. Grâce aux dieux , mon malheur passe mon espérance ! Oui, je te lou
je frissonne ? Quelle horreur me saisit ? Grâce au ciel, j’entrevoi… Dieux  ! quels ruisseaux de sang coulent autour de moi !
, Hermione l’embrasse ! Elle vient l’arracher au coup qui le menace ! Dieux  ! quels affreux regards elle jette sur moi ! Quel
re amère ; et c’est cette ironie, déjà établie par les mots grâce aux dieux , qui amène et justifie le mot d’espérance. Cette
10 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
en elle la compagne de leurs travaux, la mère de leurs enfants. Leurs dieux ne sont pas les fantasques et grossières visions
lant comme Mars, mais emporté et téméraire, jusqu’à lutter contre les dieux eux-mêmes. Ajax, avec son bouclier doublé de sept
t aux foules la crainte et le respect. — « Mais, dit-il lui-même, les dieux ne prodiguent pas à tous les hommes tous les heur
beauté, le génie, l’éloquence. Tel est d’apparence chétive, mais les dieux l’ont couronné d’éloquence, et les hommes prennen
and il marche dans la ville, les peuples le regardent passer comme un dieu . Tel autre, au contraire, a la beauté des immorte
uple foulé par la guerre. Aie pitié de lui, et il t’honorera comme un dieu et te comblera d’honneurs et de gloire. » —  Voil
nt au cœur, imprimés en traits de feu par l’éducation, le respect des dieux qui les ont protégés contre les barbares et l’amo
motion réelle que donne la présence d’un grand danger. Il supplie les dieux de conduire sa langue et d’éloigner de sa pensée
Où les raisonnements humains échouent, il fait parler les oracles des dieux , les explique et quelquefois les achète. Interpré
ui a perdu son printemps, il dit que ceux-ci sont immortels comme les dieux  : Car nous ne voyons pas les dieux en leur essenc
e ceux-ci sont immortels comme les dieux : Car nous ne voyons pas les dieux en leur essence ; mais par les honneurs qu’on leu
âmes au recueillement nécessaire à la délibération. Il invoquait les dieux , il les priait d’éclairer les Athéniens et de lui
ins, sur l’avenir, sur le secours du ciel.— Et encore : — Ah ! si les dieux pouvaient vous donner la force de vouloir, comme
n n’est perdu encore, qu’un effort vigoureux peut les sauver, que les dieux , toujours aussi prompts à réparer leurs fautes qu
Grèce, la sympathie de toutes les cités libres, et la protection des dieux . L’ambition même du Macédonien, qui menace de dév
uite Olynthe devenue leur alliée par la merveilleuse intervention des Dieux . — Cette ville, leur dit-il, est menacée par Phil
it-il les orateurs qu’il a payés pour vous tromper ? Mais, au nom des dieux , vous qui criez si haut que Philippe ne vous fait
ô Athéniens, ferez-vous ce qu’il faut faire ? Qu’attendez-vous, bons dieux  ? L’occasion ? la nécessité ? Mais ce qui se pass
11 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
entier. Nous le remercions d’avoir autorisé nos emprunts. « Apollon, dieu sauveur, Dieu des savants mystères, Dieu de la vi
 Apollon, dieu sauveur, Dieu des savants mystères, Dieu de la vie, et dieu des plantes salutaires, Dieu vainqueur de Python,
de la vie, et dieu des plantes salutaires, Dieu vainqueur de Python, dieu jeune et triomphant, Prends pitié de mon fils, de
ndonnant aux voiles, T’éloigner de nos bords sur la foi des étoiles ? Dieux  ! je t’ai vue en songe, et, de terreur glacé, J’a
his donner ton nom et plaindre mon amour ! Que j’adressai de vœux aux dieux de l’onde amère ! Que de vœux à Neptune, à Castor
ardent, je dérobe les feux Dont j’anime l’argile, et dont je fais des dieux . Tantôt chez un auteur j’adopte une pensée, Mais
12 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
ment du 20e livre de l’Iliade. C’est le moment où Jupiter a rendu aux Dieux la permission de se mêler de la querelle des Grec
la briser, et que les régions des morts, hideuses, infectes, dont les dieux même ont horreur, ne se découvrent aux yeux des m
o Dejicit. Dans cette nuit affreuse, environné d’éclairs, Le roi des dieux s’assied sur le trône des airs. La terre tremble
ules. C’est ce qu’a fait Claudien. Dans un fragment sur la guerre des dieux contre les géants, ce boursouflé déclamateur nous
mer, et l’enfer et les cieux, Et le sceptre des rois et la foudre des dieux . Tout cela, il faut en convenir, est d’un déclam
ay His dark dominions open to the day, ne vaut pas Il a peur que ce dieu , dans cet affreux séjour, D’un coup de son triden
n, and dreadful e’en to gods. Abhorré des mortels, et craint même des dieux . 6. Pope a voulu l’étendre, l’embellir, et il
13 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
éduits en poudre dans la guerre qu’ils osèrent déclarer au maître des Dieux . Quant aux inscriptions qui ont été faites en not
é vers nous descend des cieux ? Est-ce Vénus, Pallas, ou la reine des Dieux               Dont nous ressentons la présence ?
Viens remplir les vœux des deux mondes. Les Bourbons, ces enfants des Dieux , Unissent leurs tiges fécondes : Descends, Hymen,
, Répand sur son urne azurée Des pleurs qui grossissent ses eaux, Les Dieux enfants de Cythérée170, À la lueur de leurs flamb
Viens remplir les vœux des deux mondes. Les Bourbons, ces enfants des Dieux , Unissent leurs tiges fécondes : Descends, Hymen,
Viens remplir les vœux des deux mondes. Les Bourbons, ces enfants des Dieux , Unissent leurs tiges fécondes : Descends, Hymen,
poux, semblable aux immortels, S’empresse et vole sur ses traces. Des Dieux par l’Hymen avertis La troupe auguste est assembl
st fait, l’Amour et la Gloire183 Couronnent nos tendres amants : Les Dieux ont gravé leurs serments Au Temple immortel de Mé
 ; Tu remplis les vœux des deux mondes. Les Bourbons, ces enfants des Dieux , Ont uni leurs tiges fécondes : Remonte, Hymen, r
14 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
pénétra dans les cieux : Il prit le feu sacré qui n’appartient qu’aux dieux . Il en fit part à l’homme ; et la race mortelle D
ux. Quels biens doit renfermer cette boîte si belle ! De la bonté des dieux c’est un gage fidèle ; C’est là qu’est renfermé l
est là qu’est renfermé le sort du genre humain : Nous serons tous des dieux … Elle l’ouvre ; et soudain Tous les fléaux ensemb
 ; Mais le Refus altier rend ces vierges cruelles. Près du maître des dieux leur gémissante voix Accuse l’insensé qui méconnu
rie des Prières par ces deux vers presque ridicules : On offense les dieux  ; mais par des sacrifices De ces dieux irrités on
ue ridicules : On offense les dieux ; mais par des sacrifices De ces dieux irrités on fait des dieux propices ; a cependant
les dieux ; mais par des sacrifices De ces dieux irrités on fait des dieux propices ; a cependant bien réussi dans ce morce
e faux de cette pensée est facile à découvrir. Quel rapport entre les Dieux créant le monde, et les Belges opposant un rempar
beaucoup plus à vaincre, pour rendre leur contrée habitable, que les Dieux pour créer l’univers !… C’est se jouer sans pudeu
i-même, qui prête ce même sentiment à la terre, lorsque le maître des dieux presse son auguste épouse entre ses bras : Τοίσι
ὑψόσ᾽ ἔεργε, etc. (Ιλ. Ξ, v. 347). La terre ouvre son sein sous le dieu qui la presse. Autour du couple heureux sont moll
ribuée à une providence particulière, dit que la religion même et les dieux y ont été sensibles : Religiones, mehercule, ips
ur le faîte, il aspire à descendre. (Corneille). La crainte fit les dieux  : l’audace a fait les rois. (Crébillon). Et cett
ate to the throne above. (Book ix. v. 624). 40. Dans la Guerre des Dieux anciens et modernes, poème, où la poésie la plus
15 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
nos usages. Pour moi, je viens ici, n’ayant de confiance que dans les dieux , dans mes juges et dans nos lois, convaincu d’ava
mosthène. Le voici : « Je commence, Athéniens, par conjurer tous les dieux et toutes les déesses de vous inspirer pour moi,
 ; c’est le langage de la vérité et de l’innocence ; l’invocation aux Dieux , qui le commence et le termine, devait produire l
qui ne pensait pas que l’on pût se jouer impunément de la majesté des Dieux . Eschine, après avoir prouvé, comme on prouve en
lâchement abandonné son poste ! Au nom de Jupiter, au nom de tous les dieux , je vous en conjure, Athéniens, n’érigez point su
justice et aux intérêts de la république ». Une prière adressée aux Dieux , prière simple, mais sublime, termine la harangue
mais sublime, termine la harangue de Démosthène. « Qu’aucun de vous, Dieux puissants, ne favorise leurs désirs (des mauvais
16 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
st faible ? à avoir des mœurs, où le vice a même perdu la honte ? Les dieux protecteurs de votre empire dérobèrent Marc-Aurèl
x qui lui avaient fait connaître Brutus et Thraséas ; il remercia les dieux d’avoir pu lire les Maximes d’Épictète : son âme
longtemps à ce projet de renoncer à l’empire. Je vis que l’ordre des dieux m’appelait à servir la patrie, et que je devais o
: Marc-Aurèle a réparé nos malheurs. Carthage a remercié une fois les dieux d’être romaine. — Il approcha, toucha la tombe, e
t’a tenu enfant dans ses bras ; songe au fardeau que t’ont imposé les dieux  ; songe aux devoirs de celui qui commande, aux dr
on baisa sa main parricide, et l’on courut aux temples remercier les dieux . Ne te laisse pas non plus éblouir par les respec
t’estimer. Ô fils de Marc-Aurèle ! pardonne ; je te parle au nom des dieux , au nom de l’univers qui t’est confié ; je te par
17 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
r plus d’expérience. — Que la couronne soit donc à vous, Cambyse, les dieux vous la défèrent ; et, autant qu’il est en mon po
droit de se plaindre. » Je vous conjure donc, mes enfants, au nom des dieux , de votre patrie, d’avoir des égards l’un pour l’
l’âme reste et périt avec le corps, craignez, du moins, craignez les dieux qui ne meurent point, qui voient tout, qui peuven
rien penser même qui puisse blesser la piété et la justice. Après les dieux , craignez les hommes en général, et les races fut
els de l’orgueil et du caprice des autres ? Mais, j’en atteste et les Dieux et les hommes, la victoire est à nous. Jeunes et
uite de plusieurs palais, et que nous ayons à peine un asile pour nos Dieux domestiques ? Ils achètent des tableaux, des stat
aurait vengé du moins celle de Varus et de ses trois légions. Car aux Dieux ne plaise que les Belges, malgré l’offre qu’ils e
il de la Germanie. » Âme du divin Auguste, reçue maintenant parmi les Dieux  ! Mânes de Drusus, mon père, dont tout rappelle i
sant même ma mort naturelle, j’aurais encore sujet de me plaindre des Dieux , dont la sentence prématurée m’enlèverait, dans l
18 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
ollin, pour les œuvres de Racine, de Corneille, de Rollin. Le nom des dieux du paganisme se prend pour la chose à laquelle il
e a pu lui survivre et qu’elle vient de se donner la mort. Grâce aux dieux mon malheur passe mon espérance ! Oui, je te loue
ie. Pluton sort de son trône ; il pâlit et s’écrie : Il a peur que ce dieu , dans cet affreux séjour, D’un coup de son tride
aux vivants cet empire odieux, Abhorre des mortels et craint même des dieux . Fragments de l’Iliade ; traduits par Boileau. P
e-même sous l’image d’une bergère qui recommande ses brebis à Pan, le dieu des bergers : par son troupeau, elle désigne ses
le dieu des bergers : par son troupeau, elle désigne ses enfants ; le dieu Pan, c’est le roi, à qui elle les recommande. La
peut plus le défendre de la fureur des loups ; elle le recommande au dieu des pasteurs. Dans ces prés fleuris Qu’arrose la
force de son bras, et par le nombre de ses soldats, devient comme le dieu des autres hommes, et, rempli de gloire en lui-mê
il applaudissait lui-même, et il s’écria dans sa colère : « Plût aux dieux que le peuple romain n’eût qu’une tête, je la fer
on baisa sa main parricide, et l’on courut aux temples remercier les dieux . Ne te laisse pas éblouir par des respects. Si tu
t’estimer. Ô fils de Marc-Aurèle ! pardonne : je te parle au nom des dieux , au nom de l’univers qui t’est confié ; je te par
utels ; Il monte, il y saisit, d’une main assurée, Pour les fêtes des Dieux la bâche préparée. Les éclairs sont moins prompts
’ai vu qui frappait ce monstre audacieux. « Meurs, tyran, disait-il : Dieux , prenez vos victimes ! » Érox, qui de son maître
sassinés dans les places publiques ; Les autres dans le sein de leurs dieux domestiques ; Le méchant par le prix au crime enc
l me pousse, il me presse, il me jette à tes pieds. César, au nom des dieux dans ton cœur oubliés, Au nom de tes vertus, de R
19 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
mers, que ton trident vengeur Ouvre une tombe à l’adultère ! Et vous, dieux de l’Olympe, ordonnez au tonnerre De dévorer le r
a honte Sont dans tous les yeux ; Hector seul affronte Achille et les dieux . Sur les restes d’Hector qu’on épanche une eau p
n, l’ivresse et l’arrogance. « Chantez cette Ilion proscrite par les dieux , « Chantez, nous diront-ils, misérables captives,
Imité d’Euripide). L’Aveugle « Dieu dont l’arc est d’argent, dieu de Claros, écoute ; Ô Sminthée Apollon, je périra
Si plutôt, sous un corps terrestre et passager, Tu n’es point quelque dieu protecteur de la Grèce, Tant une grâce auguste en
faveur qui soit pure : Ta voix noble et touchante est un bienfait des dieux  ; Mais aux clartés du jour ils ont fermé tes yeux
rives de Carie, Si la Grèce pour moi n’aurait point de patrie, Et des dieux moins jaloux, et de moins tristes jours : Car jus
s. Je voulais des grands dieux implorer la bonté, Et surtout Jupiter, dieu d’hospitalité, Lorsque d’énormes chiens, à la voi
n’est point comme tes yeux, « Amuse notre ennui, tu rendras grâce aux dieux … » J’ai fait taire mon cœur qui voulait les confo
ondre ; Ils n’ont pas entendu ma voix, et sous ma main J’ai retenu le dieu courroucé dans mon sein. Cymé, puisque tes fils d
e, Sur un arbuste assise, et se console et chante. Commençons par les dieux  : Souverain Jupiter ; Soleil, qui vois, entends,
ui vois, entends, connais tout, et toi, mer, Fleuves, terre, et noirs dieux des vengeances trop lentes, Salut ! Venez à moi,
près sa mort ! C. Delavigne 3. Le jeune Malade « Apollon, dieu sauveur, dieu des savants mystères, Dieu de la vi
C. Delavigne 3. Le jeune Malade « Apollon, dieu sauveur, dieu des savants mystères, Dieu de la vie, et dieu des
 Apollon, dieu sauveur, dieu des savants mystères, Dieu de la vie, et dieu des plantes salutaires, Dieu vainqueur de Python,
de la vie, et dieu des plantes salutaires, Dieu vainqueur de Python, dieu jeune et triomphant, Prends pitié de mon fils, de
fleurs, une onde pure, Aucun lieu n’est si beau dans toute la nature. Dieux  ! ces bras et ces fleurs, ces cheveux, ces pieds
sa tendresse, Sa voix, trop heureux père ! enchantent ta vieillesse. Dieux  ! par-dessus la haie élevée en remparts, Je la vo
ent voir, dit-on, sans peine et sans effroi ? Cette belle Daphné ?… — Dieux  ! ma mère, tais-toi, Tais-toi. Dieux ! qu’as-tu d
effroi ? Cette belle Daphné ?… — Dieux ! ma mère, tais-toi, Tais-toi. Dieux  ! qu’as-tu dit ? Elle est fière, inflexible ; Com
ux pieds du vieillard, gémis, implore, presse ; Adjure cieux et mers, dieu , temple, autel, déesse ; Pars ; et si tu reviens
omme possèdera-t-il sans trouble la gloire d’être plus craint que les dieux (on parlait ainsi en ce temps-là) ? Goûtera- t-il
ulaire, Comme le grain criblé sur l’aire, Les lois, les dogmes et les dieux  ! Las de cet assaut de parole, Il guide Alexandr
Des ruines c’est le génie Qui prend les rênes d’Attila ! Lois, Forum, dieux , faisceaux, tout croule ; Dans l’ornière de sang
es, Les autres rongeant dans leurs bouches Les mors des tyrans ou des dieux  : Mais l’esprit, par diverses routes, À son tour
randeur : si bien qu’ils se laissèrent charmer par ces douces voix de dieux tutélaires de la patrie et de restaurateurs de la
d’abuser de sa gloire, comme d’une jeunesse fugitive. À l’instar des dieux d’Homère, il veut arriver en quatre pas au bout d
. D’un fatal orgueil emportée, La race humaine osa braver l’ordre des Dieux  ; Le téméraire Prométhée, Pour l’offrir aux morte
is à saisir sa victime, La mort précipita ses pas. Du ciel malgré les Dieux sur une aile rapide Dédale affronta les déserts ;
ut maîtriser votre fureur impie ? Quels pleurs vous émouvoir ? Et des Dieux immortels En quels lieux a-t-on vu votre rage ass
le meurtre et sans les rapines Ne saurait-elle subsister ? Images des dieux sur la terre, Est-ce par des coups de tonnerre Qu
ans croîtra toujours nouvelle, Tandis que la Vestale et le prêtre des Dieux , Dans un recueillement pieux, Graviront la roche
rté Tu n’as rien toi, Tyrol, ni temples ni richesse, Ni poètes ni dieux , tu n’as rien, chasseresse ! Mais l’amour de ton
Homère le savait bien, et c’est pourquoi, s’il donnait à l’Océan des dieux terribles et des monstres, il le peuplait en même
ion en est riante ; un bois sacré l’ombrage du côté du couchant ; les dieux de Syrie, qui habitent quelquefois la terre, n’y
oin que j’ai de vous me chasse de mon lit et de ma chambre : plût aux dieux que je ne fusse ni votre client ni votre fâcheux 
la gloire et le danger. Il demande mon père… il entre… Ô misérable ! Dieux cruels ! mal sacré ! Vénus impitoyable ! À son pr
Un torrent de bonheur coule à flots dans mon sein ! Comme si quelque dieu m’eût jetée en délire, Je sentais, malgré moi, ma
e, Il fallait dépouiller mon père… je le fis ! Trahir notre cité, nos dieux … je les trahis ! Mais que devins-je, hélas ! quan
e jeune fille, Sanglotant et criant… Ah ! pourquoi donc, pourquoi Les dieux , héros fatal, t’ont-ils conduit vers moi ? Mais,
s pour moi que vous l’avez mandée ? AGAMEMNON. Plaignez-vous donc aux dieux qui me l’ont demandée : Accusez et Calchas et le
Dénouement d’Iphigénie ARCAS. N’en doutez point, madame, un dieu combat pour vous. Achille, en ce moment, exauce v
Le plus affreux péril n’a rien dont je pâlisse, J’irai partout… Mais, dieux  ! ne vois-je pas Ulysse ? C’est lui : ma fille es
e ! Arcas, il n’est plus temps ! ULYSSE. Non, votre fille vit, et les dieux sont contents. Rassurez-vous : le ciel a voulu vo
 ! prince ! Ô ciel ! je demeure éperdue. Quel miracle, seigneur, quel dieu me l’a rendue ? ULYSSE. Vous m’en voyez moi-même,
eul pour elle, Achille furieux Épouvantait l’armée, et partageait les dieux . Déjà de traits en l’air s’élevait un nuage ; Déj
L’œil farouche, l’air sombre et le poil hérissé, Terrible et plein du dieu qui l’agitait sans doute : « Vous, Achille, a-t-i
ute : « Vous, Achille, a-t-il dit, et vous, Grecs, qu’on m’écoute. Le dieu qui maintenant vous parle par ma voix M’explique
lle est devant vos yeux : Et c’est elle, en un mot, que demandent les dieux . » Ainsi parla Calchas. Tout le camp immobile L’é
ge dans son sein. À peine son sang coule et fait rougir la terre, Les dieux font sur l’autel entendre le tonnerre ; Les vents
ds, sans avoir sous les yeux Le blâme des humains, ni le courroux des Dieux . Ah ! vous ne saviez pas qu’au jour de la justice
’enceinte ; Suppliant comme moi, comme moi criminel, Il demandait aux dieux un pardon solennel. Un long voile de deuil me cac
Électre, j’oubliais de prier pour moi-même, Et je lui souhaitais des dieux moins ennemis, Sans savoir quel forfait ses mains
e, D’un infâme assassin lâchement idolâtre, S’enivre de sa joie !… Un dieu persécuteur M’enlève mon soutien et frappe mon ve
un vain fantôme, une ombre… et c’est mon frère ! Triste dépouille, ô dieux  !… Urne sainte, ouvre-toi ! Oui, place pour la sœ
i clos l’entretien sans plus ample ouverture. C’est alors, plaise aux Dieux qu’il soit de bon augure, C’est alors que le brui
ons tout sur la foi de nos yeux, Et laissons le dedans à pénétrer aux Dieux , Nous craignons votre exemple, et doutons si dans
omme vous, sur la foi de mes yeux, Et laisse le dedans à pénétrer aux Dieux . Ne vit-on pas ici sous les ordres d’un homme ? N
i devait présenter Un poison que votre ordre avait fait apprêter. Les dieux de ce dessein puissent-ils le distraire ! Mais pe
vous osez défendre : Des crimes les plus noirs vous souillez tous vos dieux  : Vous n’en punissez point qui n’ait son maître a
ances. Ami de Dumouriez, veille à tes alliances ! Je ne sais par quel dieu son bras fut désarmé ; Mais Achille a paru bien m
était obscurci ! Et le soir, l’ennemi chassé sortait d’ici, Grâce aux dieux  ! — Nos guerriers, gage de sa défaite, Avaient av
ime de soi qu’aucun bien ne compense. Ou l’honnête homme alors, ou le dieu doit tomber : Vaincre dans cette lutte est encor
énie, Et qui, de son idole adorateur charmé, Veut immoler le reste au dieu qu’il s’est formé.     Entends-tu murmurer ce sau
x. Musée en médecine enseigna les miracles, Et l’art d’interroger les Dieux et les oracles ; Hésiode, les champs, les travaux
les et moissons remplissent ses discours. Mais le premier de tous, un dieu que chacun vante, Homère, d’où lui vient cette gl
inte folie un peuple furieux Chanter : Amour, tyran des hommes et des dieux  ! Puis, ivres des transports qui nous viennent su
est un modèle. Que l’artiste contemple l’Apollon du Belvédère ou les dieux informes de l’Inde, il reçoit une impression qui
e, et vantés en tous lieux, Les corrupteurs du goût en paraissent les dieux . Honneurs, richesse, emplois, ils ont tout en par
lus, Et la suite inutile et rare D’écrivains qu’on n’a jamais lus. Le dieu daigna de sa main même En leur rang placer ses au
on nous fit passer dans l’intérieur du sanctuaire. Là les mystères du dieu furent dévoilés ; là, je vis ce qui doit servir d
omme toujours et partout, y serait le premier, le plus semblable à un dieu . Les plus antiques des sages et des poètes, ceux
cette loi, ni la vierge terrible Qui siège aux sombres bords près des Dieux souterrains. Leurs ordres éternels régissent les
ternels régissent les humains ; Et je n’ai pas pensé qu’au-dessus des Dieux mêmes, De leurs prescriptions immuables, suprêmes
naissance. Devais-je, d’un mortel redoutant la puissance, Braver des Dieux vengeurs la souveraine loi ? Je savais qu’à mouri
ntent de son sort, de désirs tourmenté, Chacun maudit la place où les dieux l’ont jeté. « Que n’étais-je marchand ? » dit ce
, le grand parleur, y perdrait tout son temps. Oh ! je voudrais qu’un dieu vînt un beau jour leur dire : « Me voici ; que ch
uel caprice ! « Eh quoi ! vous hésitez ! » Oh ! comme avec justice Le dieu leur lancerait un regard furieux, En jurant désor
de ces dons précieux, Des derniers rangs de l’être il peut tirer des dieux  ; Mais ces dieux de sa main, ces fils de sa puiss
ieux, Des derniers rangs de l’être il peut tirer des dieux ; Mais ces dieux de sa main, ces fils de sa puissance, Mesurent d’
s amants de l’antique nature Me chanteraient la joie et le mépris des dieux , Je leur dirais à tous : « Quoi que nous puission
applaudis, et poursuis mon chemin. Sous les rois absolus je trouve un dieu despote ; On nous parle aujourd’hui d’un dieu rép
is absolus je trouve un dieu despote ; On nous parle aujourd’hui d’un dieu républicain Pythagore et Leibnitz transfigurent m
bout ; Spinosa, fatigué de tenter l’impossible, Cherchant en vain son dieu , croit le trouver partout. Pour le sophiste angla
20 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
votre nom respectable avait plus illustrée que toutes ses conquêtes ? Dieux  ! eussiez-vous dit, que sont devenus ces toits de
l me pousse, il me presse, il me jette à tes pieds. César, au nom des Dieux dans ton cœur oubliés, Au nom de tes vertus, de R
 Qui vient d’arriver à mes yeux,         Je croirai désormais, grands Dieux  !         Qu’il n’est rien d’incroyable.         
semblent à une flamme étincelante . Mais la description du combat des Dieux est une des plus vives et des plus magnifiques qu
partie a été traduite en vers par Boileau. « Le Souverain Maître des Dieux et des Hommes tonne du haut du Ciel ; et Neptuneb
ux vivants cet empire odieux, Abhorré des mortels, et craint même des Dieux . Toutes ces images sont vraiment sublimes, ainsi
fait un signe de ses noirs sourcils ; les cheveux sacrés du roi des Dieux se dressent et se relèvent sur sa tête immortelle
assembler les Divinités de la Cour céleste. Jupiter parle ; tous les Dieux se taisent ; la terre tremble ; un profond silenc
uvement de ses sourcils, toute la nature . Le second, que ce père des Dieux , en secouant sa terrible chevelure, ébranle le c
21 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
nous. Un prince doit être pour son peuple tel qu’il voudrait que les dieux fussent à son égard. Si les dieux, indulgents et
n peuple tel qu’il voudrait que les dieux fussent à son égard. Si les dieux , indulgents et équitables, ne lancent pas aussitô
être créé, mis en mouvement, et changé par l’ordre tout-puissant des dieux . Les avantages dont nous usons, la lumière dont n
estibule des présents pareils à ceux que l’on offre ordinairement aux dieux immortels, ils retournèrent dans leurs foyers, sa
aint et très-révéré dans ce pays ; et dans ce temple, la statue de ce dieu en airain : on ne peut guère voir de plus bel ouv
au cri des gardiens, un bruit s’est répandu dans toute la ville : les dieux de la patrie sont attaqués, non par des ennemis q
Olympien un manteau d’or d’un poids considérable, ornement offert au dieu par le roi Hiéron, et pris sur les dépouilles des
or ; et comme, selon l’usage des Grecs, on y avait inscrit le nom des dieux auxquels elles appartenaient, avec la qualité de
. » Les Victoires, les coupes, les couronnes d’or que les statues des dieux soutenaient de leurs mains étendues, devenaient é
bsurde, ajoutait-il sententieusement, que de demander des faveurs aux dieux , et de refuser les dons qu’ils nous présentent. »
s assiégés. On faisait des vœux ardents pour la victoire, lorsque les dieux immortels en frayèrent le chemin par un prodige e
Averti par cette double prédiction, le sénat satisfit à la volonté du dieu , et presque en même temps se rendit maître de la
viennent de tous côtés battre le na[illisible chars][texte coupé]re ! Dieux immortels, quel est votre dessein ? Fils de Léda,
ent notre navire ; la tempête ne fait que redoubler de violence ; les dieux ne font que s’acharner davantage contre nous : no
u donc de dormir ? Lève-toi, et, dans ce moment critique, invoque ton dieu , s’il en est un qui puisse nous [illisible chars]
[illisible chars][texte coupé] suis Hébreu, adorateur de Jehovah, le dieu bon, le dieu [illisible chars][texte coupé]and pa
hars][texte coupé] suis Hébreu, adorateur de Jehovah, le dieu bon, le dieu [illisible chars][texte coupé]and par excellence,
n butte à cette horrible tempête. — Les Matelots. Nous préservent les dieux de te sacrifier à notre salut ! allons, faisons f
ène, rempli d’un épais duvet et couvert de noirs tissus, où repose le dieu , enseveli dans une molle langueur. Autour de lui
chez les anciens, que les songes n’arrivaient pas sans la volonté des dieux  ; et quelquefois ils se réalisent d’une manière s
in d’un suppliant, que le roi Crésus, dans une religieuse crainte des dieux hospitaliers, avait déjà purifiée d’un meurtre in
thropie. Et l’on reconnaîtrait bien cette vérité, s’il arrivait qu’un dieu nous enlevât du milieu des hommes, et, nous plaça
x bords inconnus des mers les plus lointaines. Maudits soient-ils des dieux et des déesses, ces gens dont le luxe franchit le
lut. Je vous apprends qu’il m’est né un fils ; et je rends grâces aux dieux , non pas tant de me l’avoir donné, que de l’avoir
pompeux mensonges. Ainsi, Troie bâtie par Apollon et Neptune, par des dieux devenus mercenaires ; les pierres s’enlevant aux
coude, elle prit la parole : « Sextus Pompée, dit-elle, puissent les dieux que je quitte, et non pas ceux que je vais trouve
était préparé le poison, elle en fit une libation à Mercure, pria ce dieu de la conduire paisiblement dans le lieu le plus
e un roi tiré de leur sein, et de choisir, comme le plus agréable aux dieux , celui qui le premier aurait aperçu le soleil lev
ils furent épargnés ; et, croyant qu’ils avaient été réservés par les dieux , les esclaves nommèrent Straton roi de Tyr. Ve
ues-uns donnant l’exemple, tous à la fois saluent Romulus du titre de dieu , fils d’un dieu, roi et père de Rome ; ils le sup
l’exemple, tous à la fois saluent Romulus du titre de dieu, fils d’un dieu , roi et père de Rome ; ils le supplient de leur ê
Apollon, et feignit de les avoir apportées de Delphes, par l’ordre du dieu . Il voulait y habituer les esprits, en faisant cé
se humaine sur la terre, pensait que nous ne devons rien demander aux dieux , si ce n’est de nous accorder le bien, parce qu’e
approchait de ses dents ; il avait mêlé à une eau pure la liqueur du dieu qui l’avait doué de ce pouvoir : ce sont des flot
donc la parole est le plus précieux bienfait que nous ayons reçu des dieux , quelle chose devons-nous estimer plus digne de n
on) tendent leurs mains vers vous en ce moment ; qu’ils conjurent les dieux de la patrie, qu’ils implorent votre appui, votre
is me contenter de ce que je vous ai dit. Je vous en conjure, par les dieux de la patrie, par ce feu éternel qu’on porte deva
 ! s’écrie-t-il, puisse tomber sur vos têtes maudites le courroux des dieux vengeurs du parjure ! Qu’ils vous réservent le so
ce même temps, Marius, se trouvant à Utique, offrait des victimes aux dieux pour les rendre propices. Le devin lui dit que le
grands poëtes que l’affliction et la douleur sont le partage même des dieux . Cependant le dénouement de sa vie ne démentit pa
tent d’être au faîte de la grandeur humaine, il se croyait issu de ce dieu , ou voulait faire croire à cette origine. Prenant
eil avait tout embrasé : lorsque tout à coup, soit par une faveur des dieux , soit par un effet du hasard, des nuages couvrire
nts et montrer le chemin. Enfin, on arriva dans l’endroit consacré au dieu . Chose incroyable ! situé entre d’immenses désert
rs [illisible chars][texte coupé]oncubines, et, en outre, l’oracle du dieu  ; la troisième était le poste des gardes et de la
cantique grossier, la mode du pays ; ils espèrent se rendre ainsi le dieu favorable, et en obtenir une réponse qui ne les t
’Orphée et Linus. On a dit qu’ils étaient l’un et l’autre enfants des dieux  ; et, comme le premier apprivoisait une multitude
e vérité, quand ils nous apprennent que les louanges des héros et des dieux étaient célébrées sur la lyre, à la table des roi
lus de maux. Version XVII. Le Parasite, ou le Flatteur. 17. Dieux immortels ! quelle supériorité un homme a sur un
nération, elles les voyaient investis de soldats, et laissaient leurs dieux , pour ainsi dire, prisonniers. Tous les habitants
ant (comme le roi en avait donné l’ordre), on épargna les temples des dieux . Version XXVII. Quelques particularités sur
terre et du monde, la nature des choses, la force et la puissance des dieux , tels sont encore les fréquents sujets de leurs d
commande, le corps qui obéit ; la première nous est commune avec les dieux , l’autre, avec les bêtes. Aussi me semble-t-il co
i des qualités opposées et incompatibles entre elles ; ils taxent les dieux d’insouciance à notre égard, ils les querellent d
usqu’à maudire la nature, de ce que nous nous trouvons au-dessous des dieux , de ce que nous ne sommes pas leurs égaux. Qu’il
s divins, tu les lui ravis : car il faut du temps pour qu’on le croie dieu  ; et cette marque de reconnaissance est toujours
plaçât dans le ciel. Quoi donc ? toi, Cléon, et moi, nous faisons des dieux  ? C’est de nous que le roi tiendra le titre de sa
ux mettre ta puissance à l’épreuve : fais un roi, si tu peux faire un dieu  ; il est plus facile de donner l’empire que le ci
ieu ; il est plus facile de donner l’empire que le ciel. Puissent les dieux propices avoir entendu sans indignation les parol
plus que punique, nulle franchise, nuls principes, nulle crainte des dieux , nul respect du serment, nulle religion. Ce fut a
es vertus antiques » ; puis, les yeux levés au ciel, ils priaient les dieux « de protéger ses enfants, et de les faire échapp
rits fussent ras rassurés, mais on avait mis en balance la colère des dieux et celle de César. Les frênes sont abattus, l’yeu
ent vers lui ; on le contemple comme un être envoyé du ciel, comme le dieu même de la Victoire. On vante ce qu’il a fait pou
urs réservés aux mortels, mais encore ceux qui n’appartiennent qu’aux dieux . Ils luttent avec eux-mêmes pour effacer, par l’é
son exil. Ils portent au-devant de lui, pour le féliciter, ces mêmes dieux dont ils avaient appelé la malédiction sur sa têt
la mer, d’avoir concilié la justice avec sa clémence en confiant aux dieux de la mer la vengeance de la terre et des hommes.
oient plus une peine, un ordre émané du chef, mais le commandement du dieu qu’ils croient présider aux batailles. Ils ont de
mes prières soient conçues pour mon bonheur. J’invoque donc tous les dieux , en quelque lieu de la terre qu’ils manifestent a
t aux mortels les prompts et salutaires effets de leur puissance, les dieux qui font sentir leur assistance et leur pouvoir p
cuisant regret que me cause votre absence. Enfin, je supplie tous les dieux protecteurs de tous les peuples, et même ce bois
ibère, triste souci de ses derniers moments. Pour tout dire enfin, ce dieu , qui obtint l’apothéose peut-être plutôt qu’il ne
it pécuniaire qu’il cherche à se rendre propice le souverain même des dieux . Version LXXXVIII. On peut retirer quelque
u cirque, célébrés pour la première fois par Romulus, en l’honneur du dieu Consus, lors de l’enlèvement des Sabines. Mais, c
portée à l’enjouement, joignit aux expressions de respect envers les dieux des danses rustiques et grossières ; ce qui fourn
*. Ces jeux se célébraient le 16 août ; ils étaient dédiés à Consus ( dieu du conseil), autrement dit, Neptune Equestre (qui
eries mordantes ou bouffonnes, telles qu’elles pouvaient convenir aux dieux appelés Satyres dans la Fable. ***. Livius Andro
22 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
e vers : Ce que Malherbe écrit dure éternellement. Prophétie du dieu de seine Stances 1630 Va-t’en1 à la malheur
, Le sien, je l’ose dire, est si grand et si haut, Que, si comme nos dieux il n’a place en nos temples, Tout ce qu’on lui pe
Le châtiment de Rufin a fini par étouffer ce tumulte, et absoudre les dieux . » 2. Ce début a de l’ardeur et de l’entrain.
ardeur Eclate par soi-mesme, et moy par ma grandeur. Si du costé des dieux je cherche l’avantage, Ronsard est leur mignon, e
23 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
ur les mœurs, appelée moralité. Cette action est attribuée tantôt aux Dieux , tantôt aux Hommes, et le plus souvent aux animau
de toi que vint              Cette querelle envenimée, Où du sang des Dieux même on vit le Xanthe202 teint. (Les deux Coqs.)
t en être tiré que de la mythologie, qui est l’histoire fabuleuse des Dieux , des demi-Dieux et des héros de l’antiquité. On p
oulaient de ses yeux. » Ô toi, dit-il, que j’honore le plus après les Dieux  ! ô mon père, comme tu reposes doucement ! Que le
auras aussi prié pour moi, ô mon père. Ah ! que je suis heureux ! Les Dieux entendent ta prière ; car autrement, pourquoi not
leur religion. Il ne sera donc pas surprenant qu’ils parlent de leurs Dieux , et surtout des Divinités champêtres, de Pan, de
nt rendez-le ambitieux. C’est par là que les rois sont semblables aux Dieux . Du magnanime Henri266 qu’il contemple la vie : D
au ciel son vol ambitieux, Entretient dans ses vers commerce avec les Dieux  : Aux athlètes dans Pise268 elle ouvre la barrièr
me recueille les honneurs. Tous nos guerriers sont indomptables : Les Dieux , désormais favorables, Sur leurs autels sont reve
ses courses illustres, » Rendit sur ces bords, en deux lustres, » Ses Dieux , ses enfants, ses vieillards. » Telle que ce chên
294, et Romulus295 lui-même, qui méritèrent d’être placés au rang des Dieux . Mais celui-ci eut à combattre le ressentiment de
essor, et décrire en vers pompeux la guerre des géants303 contre les Dieux de l’Olympe ! On le croit entièrement hors de son
yran sanguinaire, Ni des vents et des flots les combats orageux. Des Dieux et des mortels le monarque suprême Armé de ses ca
rude, J’ignore ici la servitude De louer qui je dois haïr. Fils des Dieux , qui de flatteries Repaissez votre vanité, Appren
nture Chaque jour se montre à mes yeux, Des trésors, dont la main des Dieux Se plaît d’enrichir la nature ! Quel plaisir de
24 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
, Pauline : il entend vos paroles4 Et ce n’est pas un Dieu comme vos dieux frivoles, Insensibles et sourds, impuissants, mut
t assez : Félix, reprenez ce courroux, Et sur cet insolent2vengez vos dieux et vous. Pauline. Ah ! mon père3, son crime à pe
regard paternel : Ma mort suivra la mort de ce cher criminel ; Et les dieux trouveront sa peine illégitime, Puisqu’elle confo
vous osez défendre : Des crimes les plus noirs vous souillez tous vos dieux , Vous n’en punissez point qui n’ait son maître au
endre. Cela renverse ses idées païennes ; aussi va-t-elle dire : Quel dieu  ? 3. Tout beau n’est plus de la langue noble.
comment Corneille parlait ailleurs des idoles (Psaume cxiii.) : Vos dieux n’ont point de bras à lancer le tonnerre, Gentils
onnent l’être et les font adorer ! Devienne tout semblable à tous ces dieux frivoles   Quiconque en eux veut espérer ! 1.
it bien qu’elle n’a plus d’autre recours. Remarquez le mot crime, les dieux  ; elle est païenne, et emploie des arguments païe
25 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
ar Linus, par Orphée, ces premiers prêtres inspirés du paganisme, les dieux de l’Olympe ; c’est dire qu’elle débute par des c
ter, Junon, Apollon, Mercure, Diane, Minerve, et sans oublier Pan, le dieu des bergers et les Muses. Vers le même temps ou,
, dans sa Théogonie, consacre, fixe irrévocablement la généalogie des dieux , dans son Héroogonie celle des demi-dieux. Ainsi,
n ne nous le gravera pas plus profondément. » Nous dépendons tous des dieux , et, soit que son temple se taise, nous ne faison
ccombais à la loi du destin, j’aurais encore droit de me plaindre des dieux qui m’enlèveraient prématurément, et à la fleur d
siasme religieux qu’il réveille dans tous les cœurs pour le culte des dieux , pour la majesté des autels, pour les cérémonies
dépouilles de Samarie après avoir brûlé sur leurs propres autels les dieux des nations étrangères ; cet homme que Dieu avait
mais allons de ce pas au Capitole en rendre des actions de grâces aux dieux . » S’il s’agit de réfuter des raisons, l’orateur
ce qu’il y a de plus inouï. Il y a peu d’heures que, prenant tous les dieux à témoin de nos serments, pressant sa main dans l
prit. Bossuet, en parlant du polythéisme égyptien, dit : « Tout était dieu , excepté Dieu lui-même. » La pensée vive peint d
une douce vapeur dans tous les contours de cette figure admirable. Ce dieu a poursuivi Python contre lequel il a tendu pour
s qui nous restent de Jupiter, vous ne verrez dans aucune le père des dieux approcher de la grandeur avec laquelle il se mani
ts que vous offre ici son fils. Les beautés individuelles de tous les dieux sont réunies dans cette figure comme dans celle d
traits du plus grand sublime. C’est le moment où Jupiter a rendu aux dieux la permission de se mêler de la querelle des Grec
ie : Pluton sort de son trône, il pâlit, il s’écrie, Il a peur que ce dieu , dans cet affreux séjour, D’un coup de son triden
aux regards cet empire odieux, Abhorré des mortels et craint même des dieux . Ces vers, sans être comparables au modèle, ont
s à l’imagination cette plage hideuse, infecte, qu’abominent même les dieux . La Henriade se rapproche quelquefois de l’Iliad
it ainsi : Dans cette nuit affreuse, environné d’éclairs, Le roi des dieux s’assied sur le trône des airs. La terre tremble
ont fui, l’homme éperdu frissonne, L’univers ébranlé s’épouvante. Le dieu , D’un bras étincelant, dardant un trait de feu, D
ge. Le tableau est imposant. S’assied a du mouvement. Mais ce bras du dieu levé, brandissant la foudre étincelante, n’est pa
er, et l’enfer et les cieux, Et le sceptre des rois, et la foudre des dieux . Ce n’est plus là que de la déclamation et empru
, dans son cœur a pu naître. Peut-être, dans sa fuite, averti par les dieux , Il frissonne, il s’arrête, il revient vers ces l
son malheur. Plus ignoré, sa mort n’eût pu frapper le peuple, et les dieux ne l’eussent pas choisi. Puis, c’est au pied des
après le meurtre de sa mère Clytemnestre (tragédie de Crébillon) : Ô dieux  ! que mes remords, s’il se peut, vous fléchissent
eil dont je suis descendue ! J’ai pour aïeul le père et le maître des dieux  ; Le ciel, tout l’univers est plein de mes aïeux.
nia Dardanidum ! Énéide, liv. II. « Ô patrie, ô cité bâtie par les dieux  ! murailles qu’ont illustrées tant de batailles d
me pousse, il me presse, il me jette à tes pieds ; César, au nom des dieux , dans ton cœur oubliés, Au nom de tes vertus, de
récation. L’imprécation est une figure par laquelle on invoque les dieux du ciel ou des enfers ou telle autre puissance su
fait dire à Œdipe, dans la tragédie de ce nom : Punissez l’assassin, dieux qui le connaissez ! Soleil, cache à ses yeux le j
votre nom respectable avait plus illustrée que toutes ses conquêtes ! Dieux  ! eussiez-vous dit, que sont devenus ces toits de
26 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
  Et de cent plaintes importunes         Tous les jours fatiguait les dieux .     Par un beau jour, Jupiter le transporte     
pèse pas tant.         — Elle pèserait moins encore, Lui dit alors le dieu qui lui donnait le choix ;         Mais tel en jo
posés. L’innocence et la paix régneront sur la terre ;         Et les dieux apaisés Oublieront pour jamais l’usage du tonnerr
a moitié de moi-même ? Poursuis ta route, ô voyageur ! Et demande aux dieux que ton cœur Ne perde jamais ce qu’il aime. »
la comédie. Ses acteurs n’étaient ni des héros, ni des hommes, ni des dieux  ; mais des personnages tels que Polyphème, Sisyph
e nom de Satura, qui signifiait un bassin, dans lequel on offrait aux dieux toute sortes de fruits à la fois, et sans les dis
ns les poèmes de Théognis, des maximes morales ou des invocations aux dieux chez Solon, tout cela rentra dans le genre élégia
rophétique. Il est tout rempli, il peut être possédé de la muse ou du dieu qui s’est emparé de ses sens : Ce n’est pas un m
l. Le dithyrambe était primitivement une ode à la louange de Bacchus, dieu du vin. Cette destination parut excuser chez les
’une poésie lyrique tout à fait déréglée, quel que fût le personnage, dieu , homme ou être de raison, à qui on s’adressait. C
27 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
n m’épargner en des lieux, D’où tu viens de chasser et le jour et les Dieux . Correction. La Correction est une figure,
des hommes corrompus, pour devenir bons : ils admirent le secours des Dieux qui les ont conduits, comme par la main, à la ver
, et sentent qu’ils le seront toujours. Ils chantent les louanges des Dieux , et ils ne font tous ensemble qu’une seule voix,
diadèmes, dont l’éclat cache tant de craintes et de noirs soucis. Les Dieux mêmes les ont couronnés de leurs propres mains av
ns précieux, Il charge ses mains épurées Des prémices qu’il offre aux Dieux . Sous un vieux chêne, il sait attendre Le décli
i régnait dans ces lieux ? Quel Dieu les embellit ? le plus petit des Dieux                 Fait seul tant de métamorphoses.
. l. Voyez ce mot, ibid. m. Voyez ce mot, ibid. 1. C’est ici le dieu du Rhin, qui suivant la fiction d’un poète, a pri
28 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
é par Aristée sur la cause de ses malheurs, lui répond : Tremble, un dieu te poursuit ! pour venger ses douleurs, Orphée a
entit de joie. Eurydice s’écrie : « Ô destin rigoureux ! Hélas ! quel dieu cruel nous a perdus tous deux ? Quelle fureur ! v
? où traîner sa misère ? Par quels soins, par quels pleurs fléchir le dieu des morts ; Déjà cette ombre froide arrive aux so
s aveugler, Un prodige effrayant vient encor nous troubler. Prêtre du dieu des mers, pour le rendre propice, Laocoon offrait
tait l’heure où du jour adoucissant les peines, Le sommeil, grâce aux Dieux , se glisse dans nos veines ; Tout à coup, le fron
du moins, dans ses derniers adieux Pergame à ton amour recommande ses dieux  ! Porte au-delà des mers leur image chérie, Et fi
Non, ce n’est point Pâris, ni l’odieuse Hélène, C’est le courroux des dieux qui renverse nos murs. Viens, je vais dissiper le
es feux ondoyants dans les airs ? Là, le trident en main, le puissant dieu des mers, De la terre à grands coups entr’ouvrant
x Grecs souffle un feu belliqueux ; Excite les mortels et soulève les dieux . Fuis ; calme un vain courroux : fuis ; c’en est
s regards. Alors le voile tombe ; alors, de toutes parts, Je vois des dieux vengeurs la figure effrayante ; J’entends tonner
des particuliers l’intérêt des prêtres qui allaient tomber avec leurs dieux  ; joignez à tout cela l’intérêt des villes que la
uleurs dont les objets étincellent à sa vue, assistant au conseil des dieux , sondant les replis du cœur humain, et bientôt, r
moyen de devenir riches dans ce monde, et, dans l’autre, convives des dieux . Les plus jeunes et les plus violents d’entre eux
illants portiques          De ces bâtiments magnifiques,          Les Dieux naissent de ton ciseau.          « Quel est ce t
be, ô fastueux Capitole ! Cède à la majesté de ce lieu solennel. Faux Dieux  ! renversez-vous. Voici le sanctuaire          Où
artout exhalent leurs chagrins ; Vivants la haine les déchire, Et ces dieux que la terre admire Ont peu compté de jours serei
feu… Comme aux jours fortunés des pénates antiques, Le foyer est le dieu des vertus domestiques. Là reviennent s’unir les
umboldt (Traduit par Ch. Galusky.) La Grotte de Thétis Ici, le dieu du jour achève sa carrière, Le sculpteur a marqué
e une arcade est remplie De marbres à qui l’art a donné de la vie. Le dieu de ces rochers, sur une urne penché, Coûte un mor
héros dont les exploits avaient mérité d’être confondus avec ceux des dieux . Cette pompe marchait à pas lents, sous la direct
omère. Hé bien ! ce n’eût pas été un grand malheur. Esope. Quoi ! ces dieux qui s’estropient les uns les autres ; ce foudroya
Voilà une plaisante peur. Esope. Hé quoi ! si l’on a bien cru que les dieux aient pu tenir les discours que vous leur avez fa
ère. Ah ! ce n’est pas la même chose. Les hommes veulent bien que les dieux soient aussi fous qu’eux ; mais ils ne veulent pa
brassant, l’univers d’un regard éternel. Voyez tous de quels maux les dieux , dans leur colère, Accablent sans remords un dieu
de quels maux les dieux, dans leur colère, Accablent sans remords un dieu qui fut leur frère !            Jours sans espoir
me, et ce bien, je l’expie ! J’ai transmis aux mortels l’héritage des dieux  ; Le feu, trésor divin, je l’ai ravi pour eux ; E
en fureur tu veux courber ma tête,            Ô maître souverain des dieux  !… (La foudre éclate et tombe sur Prométhée.)    
vin foyer de vie et de lumière,            Voyez mes maux ! Jugez les dieux  ! L. Halévy (Trad. d’Eschyle). Les deux Sos
Fort bien. Je le soutiens par la grande raison Qu’ainsi l’a fait des dieux la puissance suprême, Et qu’il n’est pas en moi d
uis près de pleurer. Mais votre amour n’a plus d’excuse légitime. Les dieux ont à Calchas amené leur victime : Il le sait, il
ès ce spectacle charmant, Je sens croître ma joie et mon étonnement ! Dieux  ! avec quel amour la Grèce vous révère ! Quel bon
s ! Agamemnon. Sa perte à ses vainqueurs coûtera bien des larmes. Les dieux daignent surtout prendre soin de vos jours ! Agam
Les dieux daignent surtout prendre soin de vos jours ! Agamemnon. Les dieux depuis un temps me sont cruels et sourds. Iphigén
ont rien que j’envie et j’admire,             Car elles offensent les Dieux . J’aime mieux vivre pauvre, errer dans la broussa
ur captive !… Proserpine et Pluton, Mercure souterrain,    Filles des dieux , Érinnyes vengeresses, Terrible Némésis, et vous
j’ai les larmes aux yeux : Faites votre devoir, et laissez faire aux dieux . Péripétie du combat des Horaces Le Vieil
guste, César fut un tyran, et son trépas fut juste, Et vous devez aux dieux compte de tout le sang Dont vous l’avez vengé pou
point de sang, n’ont rien qui soit funeste. Cinna. C’est un ordre des dieux qui jamais ne se rompt, De nous vendre un peu che
ui je le suis, vous en souvient-il bien ? Néarque. J’abhorre les faux Dieux . Polyeucte.                                      
cuyer économe ! » Mais elle, le tenant dans ses bras : « Cher enfant, Dieux  ! quel bonheur pour moi, lorsque tu seras grand,
coup mortel, il lança de la poussière vers le ciel, en attestant les dieux vengeurs ; et de cette poussière naquit Marius, M
vaient abusé de la vertu même, quoiqu’elle soit le plus grand don des dieux , étaient punis comme les plus scélérats de tous l
était punie comme la plus noire, c’est celle où l’on tombe contre les dieux . « Quoi donc ! disait Minos, on passe pour un mon
n a reçu quelque secours : et on fait gloire d’être ingrat envers les dieux , de qui on tient la vie et tous les biens qu’elle
es deux gloires,           D’où leur venait, dit-il, cette faveur des dieux  ?              C’est qu’ils étaient borgnes tous
aits, cachés à tous les yeux, N’attirer le courroux des hommes ni des dieux , Isolé sur la terre, en proie à ses alarmes, Du r
uisseau coule auprès, et forme un doux murmure. Les simples dédiés au dieu de ce séjour Sont les seules moissons qu’on culti
e, Troupe qui sait charmer le plus profond ennui, Prête aux ordres du dieu , volait autour de lui. Là, cent figures d’air50 e
digné rugit à la tribune ; Homère, en les peignant, sait agrandir les dieux  ; Newton saisit du ciel l’ensemble harmonieux ; T
ui, pénétré, ravi de ses bienfaits, Sur un autel champêtre offre à ce dieu de paix Le tribut des vergers, des guirlandes fle
aver en vers la fortune, accuser les destins, et dire des injures aux dieux , que d’entrer comme il faut dans le ridicule des
its tracé : Qu’Agamemnon soit lier, superbe, intéressé ; Que pour ses dieux Énée ait un respect austère ; Conservez à chacun
ême les plus privées d’intelligence. Chez eux les fleuves ont été des dieux , et les fontaines des naïades ; les bois et les m
mes mains ; je m’instruis dans Horace ; Homère et son rival sont mes dieux du Parnasse. Je le dis aux rochers ; on veut d’au
is décents et retenus, la grandeur de son âme et son respect pour les dieux . Les nœuds que forment les serpents autour de ses
t qu’il n’a pas lu, mais qu’il flétrit d’avance ! Voilà donc les faux dieux que je dois encenser ! Ah ! croyez-moi, leurs tra
0 autrefois pour mon maître : Il pensa me gâter ; à la fin, grâce aux dieux , Horace, par bonheur, me dessilla les yeux. L’aut
tout exhalent leurs chagrins : Vivants, la haine les déchire ; Et ces dieux que la terre admire Ont peu compté de jours serei
D’abord elle se plaint qu’elle est lasse et recrue de fatigue ; et le dieu prononce que cela lui arrive par la longueur du c
et je ne suis ni si forte ni si saine que j’ai été : — C’est, dit le dieu , que vous vieillissez. — Mais quel moyen de guéri
remèdes que vous m’enseignez ? — Que n’en usiez-vous donc, répond le dieu , sans venir me chercher de si loin, et abréger vo
29 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
le meurtre et sans les rapines Ne saurait-elle subsister ? Images des dieux sur la terre, Est-ce par des coups de tonnerre Qu
  Amour fatal ! ta haine en est le prix.         Tant de tendresse, ô dieux  ! est-elle un crime,         Pour mériter de si c
er l’objet de ses tristes amours, Elle invoque à grands cris tous les dieux du Ténare. Les Parques, Némésis, Cerbère, Phlégét
d’horribles sifflements3. Inutiles efforts ! amante infortunée, D’un dieu plus fort que toi dépend ta destinée : Tu peux fa
30 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
Italie. Plus tard Romulus, fils de Rhéa Silvia, vierge Vestale, et du dieu Mars, et petit-fils de Numitor, roi d’Albe, bâtit
que, eloquentiæ, mercaturæ ac furti deus fuit. corrigé. Sur les dieux de la fable. Nous, chrétiens, nous adorons un
nous adorons un seul Dieu ; mais les nations anciennes adoraient des dieux presque innombrables. Saturne passait pour fils d
pelé le très-bon et le très-grand ; les poëtes le nomment le père des dieux et des hommes. Junon, sœur et épouse de Jupiter,
x et des hommes. Junon, sœur et épouse de Jupiter, était la reine des dieux . Cérès, qui découvrit les moissons et était la dé
et de Cybèle. Apollon, fils de Jupiter et de Latone, passait pour le dieu de la divination, de la musique et des arts. Mine
la fille d’Atlas, était le messager et l’interprète de Jupiter et des dieux  ; il présidait à l’éloquence, au commerce et au v
s que de les venger. Il a été considéré comme un mortel semblable aux dieux  ; en effet personne ne fut jamais ou plus heureux
s, les bêtes. La plupart considérèrent le soleil et la lune comme des dieux . Les hommes qui avaient rendu service à l’humanit
tres, et Esculape, l’inventeur de la médecine, furent mis au rang des dieux . Castor et Pollux avaient purgé la mer des pirate
es ou ridicules images d’animaux. Certains peuples immolaient à leurs dieux des victimes humaines. § 137. Verbes qui go
r Saturne, Jupiter, Neptune et Pluton. Saturne, le plus ancien des dieux , prit Ops pour épouse. Il dévorait ses enfants ;
nts, et surtout il se fourvoie honteusement dans ses opinions sur les dieux . — 5. Platon a enseigné de fausses idées sur la n
— 13. Les Titans ou Géants, enfants de la Terre, firent la guerre aux dieux  ; mais ils furent foudroyés par Jupiter. — 14. Le
main, enleva des temples les plus sacrés de la Sicile les statues des dieux les plus vénérées. — 9. Comme Auguste prenait son
s les sacrifices, les cérémonies et tout ce qui concerne le culte des dieux immortels ; il créa le corps des pontifes, et ajo
-indigne. — 3. Achille traîna Hector attaché à son char. — 4. Triton, dieu marin, est représenté porté sur des monstres nage
ias a fait une Minerve en ivoire. — 11. Primitivement les statues des dieux étaient en bois ou en argile. — 12. Bacchus est l
les vieillards étaient honorés par les jeunes gens presque comme des dieux et des pères ; ils étaient même, quand ils revena
en Italie. Après la ruine d’Ilion par les Grecs, Énée, portant ses dieux pénates et son père Anchise sur ses épaules, et t
s dont les mille détours vont et reviennent en tous sens. Apis est le dieu qu’adore toute la nation ; c’est un bœuf noir, ma
s][texte coupé] énuméré les opinions des philosophes sur la nature de dieux , à partir de Thalès de Milet. — 7. Dans l’Inde la
empire du monde, digne de l’admiration des hommes et de la faveur des dieux  ! — 4. Les Numantins, assiégés par les Romains et
inconsidérément aux périls. — 4. Alexandre de Macédoine s’égalait aux dieux . — 5. Prusias, roi de [illisible chars][texte cou
s villes qu’ils appelèrent Césarée. A sa mort, il fut mis au rang des dieux . Il laissait l’empire dans un état très-prospère
a loi fut rendue par la bouche de Dieu : « Tu n’auras pas, dit-il, de dieux étrangers, autres que moi. Tu ne te feras pas d’i
Les Romains adoraient une pierre brute et informe, qui s’appelait le dieu Terme. Ils offraient donc à ces divinités des ess
ncens et des parfums ; ils leur immolaient de grasses victimes, à ces dieux qui avaient une bouche, mais privée de l’usage de
des dents ; ils leur donnaient des voiles et de riches parures, à ces dieux qui n’avaient que faire de vêtements ; ils leur c
omme s’il eût fait la guerre non-seulement aux Grecs, mais encore aux dieux immortels. — 3. L’orateur Isée improvisait tous s
avec des torches enflammées, il fut pour cette raison foudroyé par ce dieu . — 13. A Athènes, un homme très-instruit, ayant r
avaient fait la récolte, avaient coutume d’en offrir les prémices aux dieux avant de s’en nourrir. version 139. De frag
Dieu. — 6. Penthée, fils d’Échion et d’Agavé, nia que Bacchus fût un dieu . — 7. Qui croit que l’Hippocentaure ou la Chimère
écrasé par la chute de sa maison pendant qu’il offre un sacrifice aux dieux  ; un autre se tue en tombant de son char. Si vous
es anciens croyaient que des sacrifices et des parfums apaisaient les dieux irrités. — 7. Cicéron prétend avoir toujours lutt
de la Grèce après sa victoire, dépouilla les temples, et se moqua des dieux  ; il se faisait en effet un plaisir d’accompagner
z, dit-il à ses compagnons qui craignaient de faire naufrage, que les dieux immortels accordent eux-mêmes une heureuse naviga
s humaines ou font vœu d’en immoler, parce qu’ils s’imaginent que les dieux ne peuvent être apaisés à moins qu’on ne leur don
s. Ils pensent que le supplice des criminels est le plus agréable aux dieux  ; mais, lorsque cette catégorie de victimes fait
défaut, ils en viennent à livrer au supplice des innocents. Parmi les dieux , ils adorent principalement Mercure, qu’ils regar
rum incolunt ! corrigé. 1. Alexandre ordonna d’adorer comme un dieu son ami Éphestion. — 2. Alexandre ordonna que son
malheur lui fut infligé par la volonté du ciel comme une épreuve, les dieux immortels voulant s’assurer si la vertu romaine m
omme heureux. — 6. Les anciens philosophes ont douté s’il y avait des dieux ou non. § 204. Pronoms et adverbes interrogat
a piété renommée. — 12. Il y a en Égypte un bœuf honoré à l’égal d’un dieu  ; on le nomme Apis. — 13. On se dégoûte prompteme
au commencement d’un de ses ouvrages : « Je ne puis dire s’il y a des dieux ou non », les Athéniens le bannirent de leur vill
ave est né de la même manière que nous. — 13. Épicure a pensé que les dieux avaient la même figure que les hommes. — 14. Cart
chose qui puisse nous assurer l’immortalité, et nous rendre égaux aux dieux . — 9. Il y eut Grèce dans le même temps sept homm
d quàm ob illatas Christo impias manus puniti. corrigé. 1. Les dieux ont accordé à Marcellus la gloire d’avoir pris la
à Athènes la statue de Vulcain, ouvrage d’Alcamène, dans laquelle ce dieu , bien que debout et vêtu, laisse apercevoir un pe
anciens créateurs de la médecine Esculape, qui fut mis au nombre des dieux pour avoir perfectionné un peu cette science enco
il est né, de mourir le plus tôt possible ; et ils prétendent que les dieux en ont jugé ainsi. Ils citent d’abord Cléobis et
e de Scipion. — 2. Cicéron, dans son troisième livre de la Nature des Dieux , déracine et détruit radicalement toutes les supe
Romulus se servait de lait et non de vin pour faire des libations aux dieux . — 7. Xerxès mit cinq ans à faire les préparatifs
, le bruit s’est répandu dans toute la ville qu’on donne l’assaut aux dieux de la patrie. Il n’y eut cette nuit personne à Sy
our l’attirer à eux avec des cordes attachées à chacun des membres du dieu , elle ne cédait d’aucun côté. Tout à coup les Agr
e nos ancêtres, les plus religieux de tous les mortels, ont bâtis aux dieux . Mais ils donnaient pour ornement à leurs temples
31 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — C — article »
Chevaux d’Achille et Chevaux du dieu Ms. Les chevaux d’Achille avoient été, selon la f
. Ils étoient immortels, et s’appeloient Balius et Xs. Les chevaux du dieu Mars, qu’on appelle aussi Dieu de la Thrace, port
32 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — D — article »
Dagon, nom du dieu fameux qu’adoroient les Philistins. On croit que
doroient les Philistins. On croit que c’est le même qu’Oannès, un des dieux syriens, et qui étoit représenté sous la figure d
33 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
âtre ; il est né pour l’action. L’ode inspirée chante sur la lyre les Dieux , et les héros fils des Dieux, et l’athlète couron
n. L’ode inspirée chante sur la lyre les Dieux, et les héros fils des Dieux , et l’athlète couronné, et le coursier vainqueur
nfident discret et sûr, c’est lui, enfin, qui prie, qui conjure les : Dieux de relever l’honnête homme abattu, et d’humilier
oir, le vin put couler impunément, les jours de fête, en l’honneur du dieu des plaisirs : alors on vit s’introduire dans les
qu’ils soient comiques, et non pas burlesques. Il ne faut pas que vos Dieux et vos héros, quand on vient de les voir, tout br
prix. Mais la médiocrité en poésie ! voilà ce que ne tolèrent ni les Dieux , ni les hommes, ni les colonnes du temple d’Apoll
vaient dispersés dans les bois, quand un poëte sa cré, interprète des Dieux , Orphée, leur inspira l’horreur du sang et d’une
onterai la mort du poëte Sicilien. Voulant à tout prix passer pour un dieu immortel, Empédocle s’élance de sang-froid dans l
tion). 234La Muse a donné aux lyres 235de rappeler (de chanter) les Dieux , 236et les enfants des Dieux, 237et l’athlète-e
lyres 235de rappeler (de chanter) les Dieux, 236et les enfants des Dieux , 237et l’athlète-en-pugilat vainqueur, 238et le
il cache les choses confiées à lui, 569et qu’il prie et supplie les Dieux 570 de faire que la fortune 571revienne aux mal
595 eut commencé à entourer la ville (Rome) ; 596et que le Génie (le dieu de la joie) 597 eut commencé à être apaisé impun
rieuses à la plaisanterie 648de telle façon, que, 649n’importe-quel dieu , 650n’importe-quel héros 651sera mis-en-scène,
t pourtant il est en quelque estime. 1071 Mais ni les hommes, ni les Dieux , 1072ni les colonnes des portiques 1073 où s’e
sait (ne peut) plus revenir. 1130 poëte sacré 1131et interprète des Dieux , 1132détourna des meurtres 1133et d’une nourrit
u poëte Sicilien. 1340Tandis qu’Empédocle désire 1341passer-pour un dieu immortel, 1342il s’élança (il s’élance) 1343fro
34 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
de guerre. Qu’Agamemnon soit fier, superbe, intéressé ; Que pour ses dieux Énée ait un respect austère. Conservez à chacun s
dans les âges plus avancés. D’un autre côté, dans tous les cultes, le dieu qui en était l’objet a toujours été regardé comme
essante, était aidé ou traversé par un être supérieur. Le mélange des dieux et des hommes, dans une action, sert à rendre le
veilleux peut-il figurer dans un sujet chrétien ? L’intervention des dieux du paganisme, qui produit un bel effet dans les p
ant. Le Tasse a eu l’inadvertance de donner à ses démons les noms des dieux infernaux et des furies du paganisme. Milton a fa
que : son cœur est dans l’ivresse du transport ; le poète, possédé du dieu qui l’inspire, y peint avec des traits de feu le
rit qui est dans l’extase de l’admiration ; le poète, instruit par le dieu qu’il a invoqué, y raconte avec autant de chaleur
à, par le travestissement des mœurs et du langage, fait descendre les dieux et les héros au niveau de la populace. C’est ains
35 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
son bonnet de la teste, A mercié mille foys la grand beste, Jurant le dieu des souris et des ratz Qu’il luy rendroit. Mainte
Vivre content du bien de la plume et du livre. Mais il n’a pleu aux Dieux me permettre de suivre Ma jeune liberté, ny faire
tu tiens si souvent en tes mains, Que dans ton cerveau creux comme un dieu tu te peins. N’eut jamais un liard ; si bien que
e s’ils avoient (ainsi que dit la Fable, De Minos) banqueté des hauts Dieux à la table, Sans que honte et vergongne en leur c
ris De Cypris252, Le flair et la douce haleine ; Avril, le parfum des dieux , Qui, des cieux, Sentent l’odeur de la plaine ;
toy du pere, Laisse durer les enfans et la mere En ce malheur où les Dieux nous ont mis. Mais fusmes nous jamais tes ennemis
ipeur306 ! suy307 ta terre Italique. J’espere bien enfin (si les bons Dieux , au moins, Me peuvent estre ensemble et vengeurs
s grande Qui voit sans fin son fait : telle je la demande ; Et si les Dieux du ciel ne m’en faisoyent raison, J’esmouvrois, j
eur ; J’invoque l’Acheron, le Styx et le Cochyte, Et si quelque autre dieu dans les enfers habite, Juste vangeur des maux, j
ance. Rois et empereurs323 I. Nabuchodonosor Pareil aux Dieux je marche, et, depuis le réveil Du soleil blondis
logez. (Les Juifves, acte II.) II. César Auguste O grands Dieux immortels, qui avez toutes choses Au celeste pouv
es discours D’un conte poëtique, et parmi les amours Des héros et des dieux , entremeslés de fables, Sont des enseignemens féc
maintenant ceste puissante armée482, Qui sembloit en venant tous les dieux menacer ? Et qui se promettoit de rompre et terra
peut garder ordre : il faut à l’adventure Comparer des procès et des dieux la nature. — Pour rendre leur venue aux mortels i
dieux la nature. — Pour rendre leur venue aux mortels incertaine, Les dieux les viennent voir avec des pieds de laine 498 : L
commencement ; Puis d’un son esclatant leur presence est connüe ; Les dieux et les procès sont voilez d’une nüe… — Les dieux
nce est connüe ; Les dieux et les procès sont voilez d’une nüe… — Les dieux vendent leurs biens aux hommes chèrement, Achetez
Possible et impossible à procès festoyer503. — On n’ose démentir des dieux les saincts oracles, Ni l’arrest des procès. — Le
démentir des dieux les saincts oracles, Ni l’arrest des procès. — Les dieux font des miracles : Les procès, que font-ils ? le
ebaine505. — Ce qui est jà passé, et une fois est faict, Par tous les dieux ensemble estre ne peut défaict : Les procès, en c
ssé, Fait un mort estre vif, et un vif trespassé. — On recognoist les dieux , ainsi que dit Homere, Au mouvement des pieds, qu
nent en arriere : Mon procés prend plaisir à tousjours reculer. — Les dieux sont recogneuz souvent à leur parler, Car tout au
stre langage : Les procès, vrais Bretons, ont à part un ramage. — Aux dieux , francs de la mort, on dresse des autels : Qu’on
izé508 Que je le tiens déjà pour immortalizé…… — On n’ose offrir aux Dieux que victimes de choix : Les escus des procès doiv
goureux procès s’adoucit d’un présent. L’ambroisie et nectar font des dieux les delices, Et le procés friand aime fort les es
nte la jeunesse : Un procès rajeunit souvent en sa vieillesse. Si les dieux déguisés, changeant leur majesté, En bestes et oi
prez et montagnes, Soyez témoins de mon contentement520 ! Et vous, ô dieux  ! faites, je vous supplie, Que cependant que dure
villes, J’ay repurgé son cœur d’affections serviles, Compagnon de ces dieux qui sont parmy les bois. J’ay chassé loin de luy
ns ce monde icy Souvent avecq’ travail on poursuit du soucy : Car les Dieux courroussez contre la race humaine Ont mis avecq’
rdeur Esclatte par soy-mesme, et moy par ma grandeur. Si du costé des Dieux je cherche l’advantage, Ronsard est leur mignon e
l’Anacréon du Temple », et le marquis de La Fare (1663-1712), dont le dieu était la paresse, lisaient leurs vers ingénieux e
Un druide Prenez garde, mon fils, d’accuser l’innocence. Les Dieux , justes et bons, veillent pour sa deffence, Qui,
rendre soing De me tendre les bras et m’aider au besoing. SILÈNE. Les Dieux que vous servez en ce desert austere N’ostent poi
chose sacrée ; Jamais l’oisiveté n’avoit chez moy d’entrée. Aussi les Dieux alors benissoient ma maison ; Toutes sortes de bi
gneur, et j’en suis l’homicide ; Mais j’ai dû l’être799. VENCESLAS. Ô dieu  ! le duc est mort, perfide ! Le duc est mort, bar
u qui reçoit tes hommages, Et qu’au mépris des droits et du culte des dieux L’impiété chrétienne ose placer aux cieux ? ADRIE
Je mets le plus haut trône au-dessous des autels, Et revère les dieux sans égard des mortels : Ils sont maîtres des roi
j’ai sur ce point Acquis tant soit peu d’habitude, C’est un avis des Dieux . Pendant l’humain séjour, Ce visir quelquefois ch
endez-le ambitieux867 ; C’est par là que les rois sont semblables aux dieux , Du magnanime Henri qu’il contemple la vie : Dès
mes mains ; je m’instruis dans Horace ; Homère et son rival sont mes dieux du Parnasse. Je le dis aux rochers882, on veut d’
utrefois pour mon maître883 : Il pensa me gâter ; à la fin, grâce aux dieux , Horace, par bonheur, me dessilla les yeux884. L’
rie, Ah ! j’ai mis bas la bête. A-t-on jamais parlé de pistolets, bon dieu  ! Pour courre un cerf ! Pour moi, venant dessus l
cœur d’un homme. PSYCHÉ. Vous savez mieux que moi qu’aux volontés des dieux Seigneur, il faut régler les nôtres ; Et je ne pu
es adieux, Que ce que beaucoup mieux vous pouvez dire aux autres. Ces dieux sont maîtres souverains ; Ces présens qu’ils daig
ous devez me rendre. LE ROI. ……………………………………………………… Vois l’état où ces dieux me forcent à te rendre. Et l’autre ou te reçut mo
abattus ; Le doux espoir de ma vieillesse. Ils m’ôtent tout cela, ces dieux  ! Et tu veux que je n’aie aucun sujet de plainte
ur crainte écoutant je ne sais quels oracles, Ils n’ont pas cru qu’un dieu pût trouver des obstacles. Mais nous, qui d’un au
us, qui d’un autre œil jugeons les conquérans976, Nous savons que les dieux ne sont pas des tyrans ; Et, de quelque façon qu’
cœurs à mon passage ! » Tels étoient vos plaisirs. Quel changement, ô dieux  ! Le sang le plus abject vous étoit précieux : Un
Les géants vaincus CÉRÈS. Les superbes géans, armés contre les dieux , Ne nous donnent plus d’épouvante ; Ils’sont ense
inet le favory te joue. Que t’a servy de fléchir les genous Devant un dieu fragile, et fait d’un peu de bouc, Qui souffre, e
. (Scarron.) Hardy Alphée trahie. Monologue Ô justes Dieux , ennemis du parjure, Avez-vous pu commettre telle
Avez-vous pu commettre telle injure ! Avez-vous pu permettre, justes Dieux , Qu’un déloyal, en me perdant des yeux, De sa par
(Mairet, Sophonisbe, V. 8.) Cyrano de Bergerac Défi aux dieux TERENTIUS. Respecte et crains des dieux l’eff
de Bergerac Défi aux dieux TERENTIUS. Respecte et crains des dieux l’effroyable tonnerre. SEJANUS. Il ne tombe jamai
is en hiver sur la terre. J’ai six mois pour le moins à me moquer des dieux . Ensuite je ferai ma paix avec les cieux. TERENTI
er des dieux. Ensuite je ferai ma paix avec les cieux. TERENTIUS. Ces dieux renverseront tout ce que tu proposes. SEJANUS. Un
ans savoir pourquoi, Ces altérés du sang des bêtes qu’on assomme, Ces dieux que l’homme a faits, et qui n’ont point fait Des
tiques airs aucun il ne rejette, Et la chaste Pallas, race du roi des dieux , A trouvé quelquefois mon chant mélodieux, Des gr
screts1050 ; Ou tel que d’Apollon le ministre terrible, Impatient du dieu dont le souffle invincible Agite tous ses sens, L
3. Mais, sitôt que, cédant à la fureur divine, Il reconnoît enfin du dieu qui le domine Les souveraines lois, Alors, tout p
S’élançoit dans les airs comme un aigle intrépide, Et jusque chez les dieux alloit d’un vol rapide Interroger le sort. C’est
atteur, l’orgueil et le caprice, Sont nos seuls Apollons. Ah ! si ce dieu sublime, échauffant mon génie, Ressuscitoit pour
les infernales voûtes De l’empire des morts ; Je n’irois point, des dieux profanant la retraite, Dérober au Destin, témérai
névitable, Suspendu trop longtemps sur ma tête coupable : Et plût aux dieux cruels que ce trait suspendu Ne fût pas en effet
J’ai reçu par vos mains le prix de mes forfaits ; Puissent les justes dieux en être satisfaits ! Je ne méritois pas de jouir
emblons aux grenouilles d’Homère1089, Implorant à grands cris le fier dieu de la guerre, Et les Dieux des enfers, et Bellone
Homère1089, Implorant à grands cris le fier dieu de la guerre, Et les Dieux des enfers, et Bellone et Pallas, Et les foudres
nemis, À sortir d’une vie ou triste ou fortunée, En rendant grâce aux dieux de nous l’avoir donnée. Aussi, lorsque mon pouls
Que les chrétiens sont nés pour leur donner des lois. (À Zamore.) Des dieux que nous servons connais la différence : Les tien
montrant à leurs yeux, Par un chant sacrilège ils rendoient grâce aux dieux . Étonné, je m’avance : « Existez-vous, leur dis-j
e, et vantés en tous lieux, Les corrupteurs du goût en paroissent les dieux . Si Clément1163 les proscrit, la Harpe les protég
illans tableaux. Flatté de plaire aux goûts volages, L’esprit est le dieu des instans ; Le génie est le dieu des âges, Lui
aux goûts volages, L’esprit est le dieu des instans ; Le génie est le dieu des âges, Lui seul embrasse tous les temps. Qu’il
e irréparable1182, Nos regrets en firent un Dieu. Quoi ! tour à tour dieux et victimes, Le sort fait marcher les talens Entr
e flamme. Mes vers impatients, élancés de mon âme, Veulent parler aux dieux , et voient où reluit L’enthousiasme errant, fils
L’aveugle1203. Idylle antique « Dieu, dont l’arc est d’argent, dieu de Claros, écoute ! « Ô Sminthée-Apollon1204, je
plutôt, sous un corps terrestre et passager, « Tu n’es point quelque dieu protecteur de la Grèce, « Tant une grâce auguste
rs qui soient pures. « Ta voix noble et touchante est un bienfait des dieux  ; « Mais aux clartés du jour ils ont fermé tes ye
ire Euménide, « Je n’ai puni sur moi l’inceste parricide ; « Mais les dieux tout-puissants gardaient à mon déclin « Les ténèb
s de Carie, « Si la Grèce pour moi n’aurait point de patrie, « Et des dieux moins jaloux, et de moins tristes jours ; « Car j
 Je voulais des grands dieux implorer la bonté, « Et surtout Jupiter, dieu d’hospitalité1214, « Lorsque d’énormes chiens, à
n’est pas comme tes yeux, « Amuse notre ennui ; tu rendras grâce aux dieux … « J’ai lait taire mon cœur qui voulait les confo
re. « Ils n’ont pas entendu ma voix, et sous ma main « J’ai retenu le dieu courroucé dans mon sein. « Cymé, puique tes fils
un arbuste assise, et se console et chante1221 « Commençons par les dieux  : Souverain Jupiter ; « Soleil, qui vois, entends
, entends, connais tout1222 ; et toi, mer, « Fleuves, terre, et noirs dieux des vengeances trop lentes, « Salut ! Venez à moi
les cieux, Et le monde, ébranlés d’un signe de ses yeux1227 ; Et les dieux partagés en une immense guerre, Et le sang plus q
éloquent, aveugle harmonieux, « Convive du nectar, disciple aimé des dieux  ; « Des jeux, tous les cinq ans, rendront saint e
à la France France ! ô belle contrée, o terre généreuse, Que les dieux complaisants formaient pour être heureuse, Tu ne
rvie, Égorgée !.… Ô mon cher trésor, Ô ma plume, fiel, bile, horreur, dieux de ma vie ! Par vous seuls je respire encor… (I
ue j’ai lancé…, Du sein des ombres éternelles S’élevant au trône des dieux , L’envie offusque de ses ailes Tout éclat qui fra
Tandis que ces monstres barbares Poussoient d’insolentes clameurs, Le dieu , poursuivant sa carrière, Versoit des torrens de
amme, Affranchie à jamais du vil poids de son éorps, Va s’envoler aux dieux , et, dans de saints transports, Saluant ce jour p
te1341 Me faire répéter deux fois l’ordre céleste. Me préservent les dieux d’en prolonger le cours ! En esclave attentif, il
ongeur. Trois balles l’ont frappé ; — sa trace était suivie ; Mais le dieu des hasards n’a voulu de sa vie Que ce qu’il en f
i clos l’entretien sans plus ample ouverture. C’est alors, plaise aux Dieux qu’il soit de bon augure, C’est alors que le brui
de attendre. Racine a dit de même (Androm. V, sc. dern.) : Grâce aux Dieux , mon malheur passe mon espérance, 241. Ancienn
antés. L’affaire fit grand bruit, on les accusa d’avoir sacrifié à un dieu païen, à Bacchus. Garnier a traité dans Marc-Anto
e en réduisant avec bonheur le début aux deux vers suivants ; Grands Dieux qui, sans mourir, livres tout en trespas, Qui, sa
en son départ ? Enée. L’heur que les miens attendent. Le chœur. Les Dieux nous ont faits tiens. Enée. Les Dieux aux miens
iens attendent. Le chœur. Les Dieux nous ont faits tiens. Enée. Les Dieux aux miens me rendent. Le chœur. La seule impiété
été te chasse de ces lieux. Enée. La piété destine autre siége à mes Dieux . Le chœur. Quiconque rompt la foy encourt des gr
ége à mes Dieux. Le chœur. Quiconque rompt la foy encourt des grands Dieux l’ire. Enée. De la foy des amants les Dieux ne f
a foy encourt des grands Dieux l’ire. Enée. De la foy des amants les Dieux ne font que rire. Le chœur. La pitié ne peut met
tifie. Ronsard, Élég. IX : Pere alme, nourrissier des hommes et des Dieux . 531. Dont le charme magique est le bienvenu.
Palais avait encore des boutiques au milieu de notre siècle. 593. Le dieu des marchands. 594. De non et de chaloir, import
ur secret d’un désert solitaire ! Il a pour compagnon les Fées et les Dieux  ; Il hume purement l’air plus serein des cieux ;
tiquité au xvie  siècle. De même, on dit encore : Grands dieux ! Bons dieux  ! jurer ses Grands dieux. 715. Le plus serait e
hlégra ou Pallène, que la fable place le combat des Géants contre les Dieux . 731. Put est la troisième personne de l’indica
pour le trône et le pouvoir. 813. La vengeance est ce « plaisir des Dieux  » du proverbe, qui console de tout. 814. « Écou
reinte de ses pas ; Elle sembloit raser les airs à la manière Que les Dieux marchent dans Homère. (Le Songe ; pour la princ
ns âpre dans le Temple du Goùt : « Despréaux, par un ordre exprès du dieu du Goût, se réconciliait avec Quinault, qui est l
soient placés dans la bouche de Cérès. On croit entendre un chœur des dieux de l’Olympe. La période a un mouvement magistral,
 : craint ce qui n’existe pas. Terentius entendait que qui craint les dieux , ne craint rien en dehors d’eux. Ainsi dit Joad :
z alors dans ces beaux lieux. N’en portâtes-vous rien à l’oreille des Dieux  ? (Égl., III.) (Cf. Virgile, Ecl., III, 72 :
a durée de notre vie est la fatale soie que les Parques redoivent aux dieux du Styx : partout la poésie de l’ode ». Ni ode, n
Atrée et Thyeste. — Atrée ; Je voudrois me venger, fût-ce même des Dieux . Du plus puissant de tous j’ai reçu la naissance 
our qu’on doit fuir, c’est aux champs qu’il faut vivre, Dieu du jour, dieu des vers, j’ai ton exemple à suivre : Tu gardas l
d est touchant : Tu es toujours l’appui de mes vieux ans : Aussi les Dieux j’atteste tout-puissans Que ma promesse immuable
et je voulais l’avis du poète. Il jeta des cris d’admiration :Ah, mon dieu  ! que cela est beau ! Qui est-ce qui a fait cela 
ville, Monsieur Harpin, en vous comptant LE BIBLIOMANE C’est elle !… Dieux  ! que je suis aise ! Oui, c’est la bonne édition 
36 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
ion en est riante ; un bois sacré l’ombrage du côté du couchant ; les dieux de Syrie, qui habitent quelquefois la terre, n’y
’abord elle se plaint qu’elle est lasse et recrue1 de fatigue ; et le dieu prononce que cela lui arrive par la longueur du c
, et je ne suis ni si forte ni si saine3 que j’ai été : C’est, dit le dieu , que vous vieillissez. Mais quel moyen de guérir
es remèdes que vous m’enseignez ? Que n’en usiez-vous donc, répond le dieu , sans venir me chercher de si loin, et abréger vo
37 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
bonheur de ces Troglodites ? Un peuple si juste devait être chéri des dieux . Dès qu’il ouvrit les yeux pour les connaître, il
aissé de trop rude. On allait au temple pour demander les faveurs des dieux  : ce n’était1 pas les richesses et une onéreuse a
ec un nouveau peuple et sa félicité ; ils célébraient la grandeur des dieux , leurs faveurs toujours présentes aux hommes qui
avagé vos campagnes ? Non ; nous sommes justes, et nous craignons les dieux . Que demandez-vous donc de nous ? Voulez-vous de
38 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — E — article » p. 411
défendre. Portant sur ses épaules son père, qui s’étoit chargé de ses dieux Pénates ; tenant par la main son fils Ascagne, et
es de Romulus, fondateur de leur ville. Ils l’avoient mis au rang des Dieux , et l’honoroient sous le nom de Jupiter indigètes
39 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
omme possédera-t-il sans trouble la gloire d’être plus craint que les dieux (on parlait ainsi en ce temps-là) ? Goûtera-t-il
otre personne. À Rome, vous marcherez sur des pierres qui ont été les dieux de César et de Pompée ; vous considérerez les rui
ine n’a pas plus d’adresse quand elle ne sert qu’à faire descendre un dieu pour accommoder toutes choses sur le point38 que
ur bienveillance à un tel point qu’ils65 furent respectés comme leurs dieux vengeurs et libérateurs. Je ne prétends pas faire
randeur : si bien qu’ils se laissèrent charmer par ces douces voix de dieux tutélaires de la patrie et de restaurateurs de la
oin que j’ai de vous me chasse de mon lit et de ma chambre : plût aux dieux que je ne fusse ni votre client ni votre fâcheux 
éternel est tombé ; Rome est ensevelie dans ses ruines avec les faux dieux  ; il n’en reste plus de mémoire que par une autre
ous que les Romains fussent si jaloux de mettre leurs aigles et leurs dieux à la tête de leurs légions, et que les autres peu
e tumulte et l’agitation des guerres ne fit oublier ce qu’on doit aux dieux qui y président, et afin qu’à force de les avoir
llissaient, que l’antiquité avait tant vantées, la faiblesse de leurs dieux ne put les mettre à couvert, et elles furent ense
blique où les citoyens, tranquilles dans leurs maisons, rendaient aux dieux une âme libre, vous m’auriez vu passer ma vie dan
et je le forçais tous les jours d’aller au Capitole rendre grâces aux dieux des succès dont je le désespérais. Je lui faisais
non pas celui d’une modération qu’on ne fera qu’admirer. « Quand les dieux ont souffert que Sylla se soit334 impunément fait
de commander à des hommes que j’ai faits mes égaux, je jure, par les dieux , que je punirai son insolence336. » Voltaire
es hommes, elle les agrandit, les exagère, elle crée les héros et les dieux . L’histoire ne peint que l’homme, et le peint tel
ui je te suis, vous en souvient-il bien ? NÉARQUE. J’abhorre les faux dieux . POLYEUCTE.                                      
p crédule ; Allons en éclairer l’aveuglement fatal, Allons briser ces dieux de pierre et de métal, Abandonnons nos jours à ce
le temple : il a troublé le sacrifice et renversé les images des faux dieux . Il a été arrêté : toutefois son beau-père cherch
au, Pauline ; il entend vos paroles Et ce n’est pas un Dieu comme vos dieux frivoles, Insensibles et sourds, impuissants, mut
vous osez défendre : Des crimes les plus noirs vous souillez tous vos dieux  ; Vous n’en punissez point qui n’ait son maître a
vois Néarque et lui qui me tendent les bras. Mène, mène-moi voir tes dieux que je déteste : Ils n’en ont brisé qu’un, je bri
ur la foi de ses pleurs je n’ai rien craint de vous, Madame ; mais, ô dieux  ! quelle rage est la vôtre ! Quand je vous donne
qu’en plein jour ces vérités paraissent, J’en laisse la vengeance aux dieux qui les connaissent, Et vais sans plus tarder… RO
se sueur qui court sur son visage, Cette gorge qui s’enfle. Ah ! bons dieux  ! quelle rage ! Pour vous perdre après elle, elle
vivez pour changer cette haine en amour. CLÉOPÂTRE. Je maudirais les dieux s’ils me rendaient le jour. Qu’on m’emporte d’ici
er chaque fois que les hommes Achetaient de son sang l’indulgence des dieux . Ainsi parla le bœuf. L’homme dit : « Faisons tai
ains, et vous, sénat, assis pour m’écouter, Je supplie avant tout les dieux de m’assister470 : Veuillent les immortels, condu
its tracé : Qu’Agamemnon soit fier, superbe, intéressé ; Que pour ses dieux Enée ait un respect austère ; Conservez à chacun
votre reine éperdue : Je me meurs. (Elle tombe évanouie.) ASSUÉRUS. Dieux puissants, quelle étrange pâleur De son teint tou
votre front prête à mon diadème. Un éclat qui le rend respectable aux dieux même. Osez donc me répondre, et ne me cachez pas
0 : De vos ordres sanglants vous savez la rigueur. AMAN, à part. Ah ! dieux  ! ASSUÉRUS. Ah ! de quel coup me percez-vous le c
il veut, n’est qu’un jeu de sa main redoutable. Les Juifs à d’autres dieux osèrent s’adresser : Rois, peuples, en un jour to
el ! le pourriez-vous croire ? Moi, qui n’ai d’autre objet ni d’autre dieu . ASSUÉRUS.                                       
on Dieu que je sers ; vous servirez le vôtre : Ce sont deux puissants dieux . JOAS.                                           
e vois-je ? ah, malheureux ! quels traits ! quel son de voix ! Justes dieux  ! quel objet offrez-vous à ma vue ? ZÉNOBIE. D’où
ût au ciel qu’aujourd’hui Vous eussiez oublié ses crimes avec lui ! Ô dieux , qui la rendez à ma douleur mortelle, Que ne lui
t-il encor de revoir tant d’attraits ?… ZÉNOBIE. Ah, cruel ! plût aux dieux que ta main ennemie N’eût jamais attenté qu’aux j
les regrets où ton cœur s’abandonne ? Va, ce n’est pas à nous que les dieux ont remis Le pouvoir de punir de si chers ennemis
Apercevant Rhadamiste.) Mais, pour le redoubler dans mon âme éperdue, Dieux puissants, quel objet offrez-vous à ma vue ?
J’ai reçu par vos mains le prix de mes forfaits : Puissent les justes dieux en être satisfaits ! Je ne méritais pas de jouir
de, Depuis que ces brigands, t’arrachant à mes bras, M’enlevèrent mes dieux , mon trône et tes appas718. Sais-tu que ce Gusman
cteur sauvage, Par des tourments sans nombre éprouva mon courage ? Un dieu , sans doute, un dieu qui préside à l’amour Dans l
s tourments sans nombre éprouva mon courage ? Un dieu, sans doute, un dieu qui préside à l’amour Dans le sein du trépas me c
ient presque sous tes yeux de former ces liens. J’ai tout quitté, mes dieux , mon amant, ma patrie. Au nom. de tous les trois,
donnée ; Que je t’aimais toujours ; que mon cœur éperdu A détesté tes dieux , qui t’ont mal défendu : Mais je ne cherche point
e régner dans ton cœur ? ALZIRE. Quand Montèze, Alvarez, peut-être un dieu vengeur, Nos chrétiens, ma faiblesse, au temple m
sang odieux pourrait venger la terre ; Et j’aurais les mortels et les dieux pour amis, En révérant le père et punissant le fi
Que les chrétiens sont nés pour leur donner des lois. (À Zamore.) Des dieux que nous servons connais la différence : Les tien
fe sur l’autel. Du sein des ombres éternelles S’élevant au trône des dieux , L’envie offusque de ses ailes Tout éclat qui fra
Tandis que ces monstres barbares Poussaient d’insolentes clameurs, Le dieu , poursuivant sa carrière, Versait des torrents de
t être heureux ; De ce Caucase768 inhabitable Je me fais l’Olympe des dieux . Là, dans la liberté suprême, Semant de fleurs to
anson l’étranger prend le vase, Se lève ; sur eux tous il invoque les dieux . On boit, il se rassied. Et jusque sur ses yeux S
nominie. Rebuté des humains durs, envieux, ingrats,. Il a recours aux dieux qui ne l’entendent pas. Toutefois ta richesse acc
ble humilié, D’indulgence et d’égards tempérer la pitié, S’il est des dieux du pauvre, ô Lycus ! que ta vie Soit un objet pou
je rendrai désormais Ce que dans mon malheur je dus à ses bienfaits. Dieux , l’homme bienfaisant est votre cher ouvrage, Vous
invoquant la mort. — Que m’as-tu dit ! La foudre a tombé sur ma tête. Dieux  ! ah grands dieux ! partons. Plus de jeux, plus d
s chemins sûrs ; Partons. Jamais sans lui je ne revois ces murs. Ah ! dieux  ! quand dans le vin, les festins, l’abondance, En
aits784. Ses deux fils et sa femme, À Delphes, confiés au ministre du dieu , Vivaient de quelques dons offerts dans le saint
que dois-je en ce moment ne pas vous écrire ? Si je le sais, que les dieux et les déesses me tuent plus cruellement que je n
qui est mêlé aux grandes affaires. 18. Les Romains disaient que les dieux avaient promis l’empire du monde à la ville maîtr
rétendu en effet Descartes, Descartes, ce mortel dont on eût fait un dieu Chez les païens et qui tient le milieu Entre l’ho
sprit du génie : Flatté de plaire aux goûts volages, L’esprit est le dieu des instants ; Le génie est le dieu des âges : Lu
ux goûts volages, L’esprit est le dieu des instants ; Le génie est le dieu des âges : Lui seul embrasse tous les temps. Riv
de la préposition à est fréquent au dix-septième siècle. 410. Ces dieux que l’homme a faits et qui n’ont point fait l’hom
grâce à Sévère, l’avait envoyé en Arménie pour faire un sacrifice aux dieux . 412. Ce substantif était alors des deux genres,
parer Bossuet à Corneille : « Qui oserait raconter les cérémonies des dieux immortels et leurs mystères impurs ? Leurs amours
a sœur ? 782. Hector, avant d’aller combattre Achille, adresse aux dieux la même prière, et demande qu’un jour on dise de
40 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
avez l’idée de la majesté royale. Oui, Dieu l’a dit : “Vous êtes des dieux ” : mais, ô dieux de chair et de sang ! ô dieux de
a majesté royale. Oui, Dieu l’a dit : “Vous êtes des dieux” : mais, ô dieux de chair et de sang ! ô dieux de boue et de pouss
a dit : “Vous êtes des dieux” : mais, ô dieux de chair et de sang ! ô dieux de boue et de poussière, vous mourrez comme des h
41 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
une vie molle, sans honneur, au milieu des femmes ; faites malgré les dieux ce que votre père crut indigne de lui. » Ce disco
ceux même qui l’entreprennent avec justice, et sous la protection des dieux . » Voilà un motif bien fait pour toucher un sage
pas que son bonheur présent soit immuable, éternel, comme celui d’un dieu  : il en est qui le haïssent, qui le craignent, qu
 ? Non, mais il est malade. Mort ou malade, que vous importe ? Si les dieux vous délivraient de lui, bientôt, pour peu que vo
é, nous l’armerions contre lui ! Tu sors d’une table où président les dieux hospitaliers, où il t’a fait asseoir avec deux Ca
ce qui est vrai absolument. Les Épicuriens voulaient prouver que les dieux avaient la forme humaine, parce qu’il n’y en a po
père lui défendre de revoir Achille, elle s’écrie (Act. V, sc. 1) : Dieux plus doux, vous n’aviez demandé que ma vie ! La
hommes et les agrandit, elle les exagère ; elle crée les héros et les dieux  : l’histoire ne peint que l’homme, et le peint te
ima trop un ami malheureux ; Voilà tout son forfait, j’en atteste les dieux  ! Delille. Peut-on mieux exprimer l’impatience,
Tous les droits de l’empire en vos mains confiés ; Cruel, c’est à ces dieux que vous sacrifiez ! le mot de cruel est telleme
siste 1º à prendre la cause pour l’effet : c’est ainsi que le nom des dieux du paganisme se prend pour la chose dont ils étai
e en peinture. Virgile a voulu fixer nos regards sur le front même du dieu , parce que le front est le siège de la sérénité :
s supplie ; mais vous, laissez-vous toucher. Ô mon époux ! au nom des dieux , embrasse ton maître ; il t’a vaincu ; cherche à
utres d’en faire autant. Au moment où Gracchus commence la prière aux dieux , on se précipite impétueusement sur lui ; de tout
e à Pyrrhus, qu’il vient lui-même d’immoler ; il s’écrie : Grâce aux dieux , mon malheur passe mon espérance ! Oui, je te lou
peuple : sa religion poétique, la vie fabuleuse et passionnée de ses dieux , les aventures de ses héros, l’éclat de ses théât
’on eût autrefois appelé tyran, les Romains de son temps l’appelaient dieu . Toutes ces matières d’éloquence, qui n’avaient r
l’exclure des sacrifices parce qu’il a perdu la main droite, que les dieux , dont il a imploré le secours avant chaque victoi
entend plus que les louanges de l’avenir. Est-ce un mortel, est-ce un dieu qui vient de parler ? c’est Thucydide, ou Périclè
venue d’elle-même ; le peuple honorait aussi la maison de Romulus, le dieu Terme, les boucliers de Mars, et le Capitole, auq
ndateur, respecté par le fer et les flammes, défendu peut-être par un dieu . Plus loin, sur le roc Tarpéien, reste inébranlab
re par un dieu. Plus loin, sur le roc Tarpéien, reste inébranlable ce dieu Terme, qui, protecteur de nos armes, ne reculera
s prêtresses ? Les voilà, ces collines, ces champs, ce Tibre aimé des dieux , ce ciel de mon enfance que je regrettais chez le
tes et leurs troupeaux. Gardez votre pauvreté ; sacrifiez toujours au dieu Mars et à son glaive ; on admire, même chez ces p
s humaines. Conquérants de l’Asie, renoncez à un culte barbare que le dieu Zalmoxis ne vous demande pas222. Discours223.
re ne nous abandonne pas. J’étonnais, je charmais ces hommes amis des dieux par le tableau de vos mœurs simples et hospitaliè
nature et de la religion. Écoutez ce qu’elle m’inspire. La colère des dieux a mis sur la terre deux fléaux inexorables, la gu
, que la pitié entre dans vos cœurs ! et toi, Zalmoxis, es-tu donc un dieu sans pitié ? as-tu soif du sang des hommes ? Ô Sc
Périsse ce culte sanguinaire qui ne peut sans impiété s’adresser aux dieux , auteurs et conservateurs de toutes choses ! Trem
eurs et conservateurs de toutes choses ! Tremblez de les irriter, ces dieux , en immolant les hommes qui sont leur ouvrage.
levé au milieu du camp ; ses yeux, ses traits, sa taille étaient d’un dieu  ; tout se tait. « Je suis Dion, s’écrie-t-il ; pe
a, expier sa gloire et la vôtre par une mort prématurée. Romains, les dieux ont eu pitié de Rome ; vous êtes libres : mais le
ue, l’empire ; lui seul peut encore ramener dans Rome la vertu et les dieux . Romains, vous allez décider du sort de la terre 
ourut, toujours armé de sa noble patience et de sa confiance dans les dieux . Les Scythes entendirent tout à coup, au milieu d
es, frappés de sa vie et de ses discours, le prirent pour un de leurs dieux , caché sous une forme humaine, et voulurent lui é
dit-il, c’est là que je veux fixer ma vie errante, jusqu’à ce que les dieux aient vengé l’empire. Je serai du moins au milieu
e tyran avait pu souffrir une âme libre ? Grâces vous soient rendues, dieux immortels ! enfin Dion peut faire entendre sa voi
fin Dion peut faire entendre sa voix à des Romains : il n’est plus ce dieu , ce seigneur qui vous outrageait ; votre justice
e a délivré Rome et l’univers. Oui, Romains, c’est par la volonté des dieux que Domitien vient de perdre une vie souillée de
ire, et guérira de si profondes blessures ? quel est l’homme aimé des dieux , dont les vertus et le courage rendront au monde
illaient d’une flamme divine, les Romains crurent voir et entendre le dieu dont il venait d’attester le nom. Les crimes du t
ous l’antique théâtre de l’éloquence, ni le Capitole le sanctuaire du dieu des batailles. Nous n’y montrerons plus à nos enf
où elle irait s’asseoir sur le trône des Césars et sur l’autel de nos dieux  ! Alors nous n’aurions plus à craindre que, lasse
42 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre III. Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. »
die pas sans fruit, après avoir admiré le premier. 90. «  Plût aux Dieux que Rome eût assez de braves et intègres citoyens
, fut prise et coulée à fond par des pirates, presque sous vos yeux ? Dieux immortels ! la valeur rare et divine d’un seul ho
épublique, le bien inestimable qui nous est offert et accordé par les Dieux immortels ! » Quand Pompée serait aujourd’hui dan
ace au-dessus des plus grands hommes, ou plutôt qui vous assimile aux Dieux mêmes. » Ainsi donc, César, vos exploits seront,
43 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
, et nous ne pourrons plus les chasser. Pour moi, je rends grâces aux dieux de ce qu’ils n’ont pas inspiré aux Perses le dess
t inutilement prodigué ». (Quint.C. Liv. iii. c. 15). 69. « Si les Dieux avaient mesuré ta stature à ton ambition, le mond
te les unes, elle ne laisse pas saisir les autres. Enfin, si tu es un dieu , tu dois faire du bien aux hommes, et non leur ra
sons aux Grecs ces précautions de signer des pactes et d’attester les Dieux  : pour nous, nous mettons notre religion dans not
s notre fidélité. Ceux qui ne respectent pas les hommes, trompent les Dieux , et l’on n’a pas besoin de l’ami dont la volonté
44 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
haque objet frappe, éveille, et satisfait mes sens : Je reconnais les Dieux au plaisir que je sens. Le cardinal de Richelieu
âge,                        De la commune loi. Il n’est plus, et les Dieux en des temps si funestes, N’ont fait que le montr
Nous admirons le fier courage Du lion fumant de carnage, Symbole du dieu des combats. D’où vient que l’univers déteste La
a voix, comme un bruyant tonnerre, S’est fait entendre dans les airs. Dieux mortels, c’est vous, qu’il appelle : Il tient la
e-t-elle un langage extraordinaire, qu’on peut appeler le langage des Dieux . Elle anime, elle personnifie, elle divinise même
45 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
’abord elle se plaint qu’elle est lasse et recrue3 de fatigue ; et le dieu prononce que cela lui arrive par la longueur du c
et je ne suis plus si forte ni si saine que j’ai été : C’est, dit le dieu , que vous vieillissez2. — Mais quel moyen de guér
remèdes que vous m’enseignez ? — Que n’en usiez-vous donc, répond le dieu , sans venir me chercher de si loin, et abréger vo
ion en est riante ; un bois sacré l’ombrage du côté du couchant ; les dieux de Syrie, qui habitent quelquefois la terre, n’y
oin que j’ai de vous me chasse de mon lit et de ma chambre : plût aux dieux que je ne fusse ni votre client ni votre fâcheux 
46 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
lettes sur la pourpre et les robes de deuil. Présentez l’histoire des dieux païens et de leur entourage sous la forme de Lett
Tandis que ces monstres barbares Poussaient d’insolentes clameurs, Le dieu , poursuivant sa carrière, Versait des torrents de
rre, Semant de l’or, des fleurs et des épis. L’air était calme, et du dieu de la guerre Elle étouffait les foudres assoupis.
il était incapable, Un enfant !.. son seul crime, oh ! j’en jure les dieux  ! Fut d’avoir trop aimé son ami malheureux. 8
47 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre II. Éloge de Démosthène par Lucien. »
ater, je saurai mourir, et jamais l’oppresseur de mon pays ne sera un dieu pour moi. — Non, je ne déshonorerai point Athènes
isir Démosthène : « Arrête, dit-il, et ne profane pas la demeure des Dieux  : laisse-moi remercier Neptune de l’asile qu’il m
48 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Principes généraux des Belles-Lettres. » pp. 1-5
ment. Les anciens reconnaissaient Apollon pour être tout à la fois le dieu des arts et le dieu des sciences : les neuf muses
connaissaient Apollon pour être tout à la fois le dieu des arts et le dieu des sciences : les neuf muses qui composaient sa
49 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
duit ainsi sa pensée : L’amitié d’un grand homme est un bienfait des dieux . Henri IV répondit à ceux qui l’exhortaient à tr
t rendez-le ambitieux : C’est par là que les rois sont semblables aux dieux . Du magnanime Henri qu’il contemple la vie ; Dès
té, la bravoure : Le minotaure en Crète à mon bras était dû ; Et les dieux réservaient ce monstre à ma vertu. Le vers suiva
’âme ; le ciel et la terre en sont épouvantés. L’admirable fiction du dieu Qui d’aiguillons pressait leurs flancs poudreux
50 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
e. Hé bien ! ce n’eût pas été un grand malheur. Esope. Quoi ! ces dieux qui s’estropient les uns les autres ; ce foudroya
là une plaisante peur. Esope. Hé quoi ! si l’on a bien cru que les dieux aient pu tenir les discours que vous leur avez fa
ère. Ah ! ce n’est pas la même chose. Les hommes veulent bien que les dieux soient aussi fous qu’eux1 ; mais ils ne veulent p
51 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
bordements du Tibre et les autres effets de la nature à la colère des dieux , de même, dans Rome mourante, on imputait les mal
ire149. « Quelle chose peut mieux nous conduire à la connaissance des dieux , disait-il, que l’expérience de nos prospérités p
murailles, et que les Gaulois l’ont été « du Capitole. C’est pour les dieux de la patrie que nous « demandons la paix ; nous
e la patrie que nous « demandons la paix ; nous la demandons pour les dieux « indigètes. Nous n’entrons pas dans des disputes
e le ciel, fondement de la fable des Titans et des assauts contre les dieux  : tous ces sentiments fondés sur la terreur se so
ages plus harmonieusement organisés que nos ancêtres, les vers et les dieux régnèrent longtemps avant la prose et les rois. A
nt des figures de géométrie tracées sur le rivage, il s’écria que les dieux ne l’avaient pas conduit chez des barbares : quan
es de l’idolâtrie, et traînaient à la lumière du soleil, au lieu d’un dieu , quelque monstre horrible. Sur le voyage de l’Es
ui, pour ramener la victoire sons les drapeaux de Rome, se dévoue aux dieux infernaux ; de Régulus, qui s’arrache à sa famill
ie enfermée dans un vase de soie, et qui finit par se croire un petit dieu . Il faut donc punir l’enfant quand il fait mal, l
indiscrets ; Ou tel que d’Apollon le ministre terrible, Impatient du dieu dont le souffle invincible Agite tous ses sens, L
eux. Mais sitôt que, cédant à la fureur divine, Il reconnaît enfin du dieu qui le domine Les souveraines lois ; Alors, tout
’élançait clans les airs comme un aigle intrépide, Et jusque chez les dieux allait d’un vol rapide Interroger le sort. C’est
flatteur, l’orgueil et le caprice Sont nos seuls Apollons. Ah ! si ce dieu sublime, échauffant mon génie, Ressuscitait pour
s les infernales voûtes De l’empire des morts ; Je n’irais point, des dieux profanant la retraite, Dérober au Destin, témérai
uguste Cybèle La terre ne fit naître un plus parfait modèle Entre les dieux mortels ; Et jamais la vertu n’a, dans un siècle
ne, N’a trouvé qu’en lui seul sa gloire, sa fortune, Sa patrie et ses dieux . Corrigez donc pour lui vos rigoureux usages, Pre
lus longs âges Tournent entre vos mains. C’est à vous que du Styx les dieux inexorables Ont confié les jours, hélas ! trop pe
fié les jours, hélas ! trop peu durables Des fragiles humains. Si ces dieux , dont un jour tout doit être la proie, Se montren
Que vois-je ? ah, malheureux ! quels traits ! quel son voix ? Justes dieux  ! quel objet offrez-vous à ma vue ? ZÉNOBIE. D’où
ût au Ciel qu’aujourd’hui Vous eussiez oublié ses crimes avec lui ! O dieux , qui la rendez à ma douleur mortelle, Que ne lui
t-il encor de revoir tant d’attraits ?… ZÉNOBIE. Ah, cruel ! plût aux dieux que ta main ennemie N’eût jamais attenté qu’aux j
les regrets où ton cœur s’abandonne ? Va, ce n’est pas à nous que les dieux ont remis Le pouvoir de punir de si chers ennemis
J’ai reçu par vos mains le prix de mes forfaits : Puissent les justes dieux eu être satisfaits ! Je ne méritais pas de jouir
obie ! Mithridate est vengé. PHARASMANE. Mithridate est vengé.Grands dieux  ! qu’ai-je entendu ? Mithridate ! Ah ! quel sang
le grand prêtre comme le coupable qui attire sur Thèbes la colère des dieux . Indigné d’abord, puis surpris et troublé, le roi
revois des malheurs que je ne puis comprendre ; Je crains que par les dieux le pontife inspiré Sur mes destins affreux ne soi
r mes destins affreux ne soit trop éclairé. Moi, j’aurais massacré !… Dieux  ! serait-il possible ? JOCASTE. Cet organe des di
rais massacré !… Dieux ! serait-il possible ? JOCASTE. Cet organe des dieux est-il donc infaillible ? Un ministère saint les
ible ? Un ministère saint les attache aux autels ; Ils approchent des dieux , mais ils sont des mortels. Pensez-vous qu’en eff
rnées Des humains dans leurs flancs portent les destinées ? ŒDIPE. Ah dieux  ! s’il était vrai, quel serait mon bonheur ! JOCA
ils ! par quel coup l’avez-vous donc perdu ? Quel oracle sur vous les dieux ont-ils rendu ? JOCASTE. Apprenez, apprenez, dans
Laïus. Sur le sort de mon fils ma tendresse inquiète Consulta de nos dieux la fameuse interprète610. Quelle fureur, hélas !
ils tuera son père, et ce fils sacrilège, « Inceste et parricide… » O dieux achèverai-je ? ŒDIPE. Eh bien, Madame ? JOCASTE.
ous De cet enfant, l’objet du céleste courroux ? JOCASTE. Je crus les dieux , seigneur, et saintement cruelle611, J’étouffai p
r maternelle. En vain de cet amour l’impérieuse voix S’opposait à nos dieux et condamnait leurs lois ; Il fallut dérober cett
lus des lieux saints souiller la pureté : « Du nombre des vivants les dieux t’ont rejeté ; « Ils ne reçoivent point tes offra
; « Conjure leurs serpents prêts à te déchirer ; « Va, ce sont là les dieux que tu dois implorer. » Tandis qu’à la frayeur j’
tre fils ; Me dit que je serais l’assassin de mon père... JOCASTE. Ah dieux  ! ŒDIPE. Ah dieux !Que je serais le mari de ma m
ue je serais l’assassin de mon père... JOCASTE. Ah dieux ! ŒDIPE. Ah dieux  !Que je serais le mari de ma mère. JOCASTE. Où su
à moi-même, à moi-même odieux, Ma vertu n’osa point lutter contre les dieux . Je m’arrachai des bras d’une mère éplorée ; Je p
t le seul compagnon. Dans plus d’une aventure, en ce fatal voyage, Le dieu qui me guidait seconda mon courage : Heureux si j
el enchantement J’oubliais jusqu’ici ce grand événement ; La main des dieux sur moi si longtemps suspendue Semble ôter le ban
dent à coups pressés. La victoire entre nous ne fut point incertaine. Dieux puissants, je ne sais si c’est faveur ou haine :
de, Depuis que ces brigands, t’arrachant à mes bras, M’enlevèrent mes dieux , mon trône et tes appas616. Sais-tu que ce Gusman
cteur sauvage, Par des tourments sans nombre éprouva mon courage ? Un dieu , sans doute, un dieu qui préside à l’amour Dans l
s tourments sans nombre éprouva mon courage ? Un dieu, sans doute, un dieu qui préside à l’amour Dans le sein du trépas me c
ent presque sous tes yeux de former ces liens. J’ai tout quitté : mes dieux , mon amant, ma patrie. Au nom de tous les trois,
donnée ; Que je t’aimais toujours ; que mon cœur éperdu A détesté tes dieux , qui t’ont mal défendu ; Mais je ne cherche point
e régner dans ton cœur ? ALZIRE. Quand Montèze, Alvarez, peut-être un dieu vengeur, Nos chrétiens ma faiblesse, au temple m’
Que les chrétiens sont nés pour leur donner des lois. (A Zamore.) Des dieux que nous servons connais la différence : Les tien
rs ; On aurait pu des fables surannées Ressusciter les diables et les dieux  ; Des faits d’un mois occuper des années, Et, sur
uel temps encor tes ordres tyranniques M’ont-ils banni du sein de mes dieux domestiques ! Quand mon âme, lassée après tant de
Puis-je te croire encore ? ANTIGONE. Je vous réponds de lui. œdipe. Dieux puissants que j’implore ! Dieux ! vous que j’invo
GONE. Je vous réponds de lui. œdipe. Dieux puissants que j’implore ! Dieux  ! vous que j’invoquais pour sa punition, Enchaîne
montrant à leurs yeux, Par un chant sacrilège ils rendaient grace aux dieux . Étonné, je m’avance : « Existez-vous, leur dis-j
rs sont les miens. Poésies diverses. A mes Pénates670. Petits dieux avec qui j’habite, Compagnons de ma pauvreté, Vou
couleur de carmélite671 Et mon armoire de noyer, O mes Pénates, mes dieux Lares, Chers protecteurs de mon foyer ! Si mes ma
pour eux. Mais qu’un sot vienne à m’apparaître, Exaucez ma prière, ô dieux  ! Fermez vite et porte et fenêtre : Après m’avoir
arbe hérissée. Il remuait à peine une lèvre glacée, Des hommes et des dieux implorait le secours, Et dans la forêt sombre err
tend les bras, il tombe à genoux ; il lui crie Qu’au nom de tous les dieux il la conjure, il prie, Et qu’il n’est point à cr
ire enfin. — « Si, comme je le crois, belle dès ton enfance, C’est le dieu de ces eaux qui t’a donné naissance700, Nymphe, s
périr l’étranger en détresse : L’étranger qui supplie est envoyé des dieux . » — Elle reste. A le voir elle enhardit ses yeux
étonné, se taisent pour l’entendre. — « Lycus, fils d’Évenor, que les dieux et le temps N’osent jamais troubler tes destins é
e de sa ville. A ton riche banquet un peuple convié T’honore comme un dieu de l’Olympe envoyé. Regarde un étranger qui meurt
t Vertu ; Souvent d’un vil manteau le sage revêtu, Seul, vit avec les dieux et brave un sort inique. Couvert de chauds tissus
soleil. Je te ferai revoir tes foyers, ta patrie, Tes parents, si les dieux ont épargné leur vie : Car tout mortel errant nou
anson l’étranger prend le vase, Se lève ; sur eux tous il invoque les dieux . On boit, il se rassied. Et jusque sur ses yeux S
gnominie. Rebuté des humains durs, envieux, ingrats, Il a recours aux dieux qui ne l’entendent pas. Toutefois ta richesse acc
ble humilié, D’indulgence et d’égards tempérer la pitié, S’il est des dieux du pauvre, ô Lycus ! que ta vie Soit un objet pou
je rendrai désormais Ce que dans mon malheur je dus à ses bienfaits. Dieux , l’homme bienfaisant est votre cher ouvrage, Vous
uant la mort.716 » « Que m’as-tu dit ? La foudre a tombé sur ma tête. Dieux  ! ah grands dieux ! partons. Plus de jeux, plus d
ns sûrs ; [fête, Partons. Jamais sans lui je ne revois ces murs. Ab ! dieux  ! quand dans le vin, les festins, l’abondance, En
aits717. Ses deux fils et sa femme, A Delphes, confiés au ministre du dieu , Vivaient de quelques dons offerts dans le saint
épais bocages S’il pourra de sa tête apaiser les orages Et secouer le dieu qui fatigue son sein726. De sa bouche à grands fl
couer le dieu qui fatigue son sein726. De sa bouche à grands flots ce dieu dont il est plein Bientôt en vers nombreux s’exha
ous des mains habiles. Est-ce un mal ? Eh ! plutôt rendons grâces aux dieux  : Un faux éclat longtemps ne peut tromper nos yeu
servie, Égorgée, ô mon cher trésor ! O ma plume, fiel, bile, horreur, dieux de ma vie ! Par vous seuls je respire encor : Com
et ta voix, sur un mode infernal, Chante l’hymne de gloire au sombre dieu du mal. Mais que sert de lutter contre sa destiné
er, Baise plutôt le joug que tu voudrais briser, Descends du rang des dieux qu’usurpait ton audace ; Tout est bien, tout est
la peine. Borné dans sa nature, infini dans ses vœux, L’homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux754 : Soit que, dé
ant, seul vrai Dieu, feras-tu moins pour elle Que Jupiter et ses faux dieux  ? » Il chantait, il pleurait, quand d’une tour vo
ron, César, consul pour la troisième fois ; Néron, maître du monde et dieu de l’harmonie, Qui, sur le mode d’Ionie, Chante,
nnui profond et solitaire ! Il doit lancer parfois la foudre comme un dieu  ! Mais, venez, la nuit tombe et la fête commence 
avoir aussi mon temple, Puisque ces vils Romains n’ont point assez de dieux . J’ai détruit Rome, afin de la fonder plus belle,
applaudis, et poursuis mon chemin. Sous les rois absolus je trouve un dieu despote ; On nous parle aujourd’hui d’un dieu rép
is absolus je trouve un dieu despote ; On nous parle aujourd’hui d’un dieu républicain. Pythagore et Leibniz transfigurent m
ebout. Spinosa, fatigué de tenter l’impossible, Cherchant en vain son dieu , croit le trouver partout830. Pour le sophiste an
uite de leur roi Alaric, est prise et ruinée. Les adorateurs des faux dieux , que nous appelons païens, rejetant cette désolat
a vie ; c’est déjà le cri désespéré de Lucrèce, aimant mieux nier les dieux que leur attribuer une œuvre indigne de leur puis
….Vous    êtes    en    ces lieux Son père, son époux, son asile, ses dieux . 579. Nesciaque humanis precibus mansuescere
prêtres : Ne descendez-vous pas de ces fameux lévites Qui, lorsqu’au dieu du Nil le volage Israël Rendit dans le désert un
orts tentés auprès de l’inflexible vieillard demeurent inutiles : les dieux l’ont endurci dans sa haine. Ce retour de tendres
le grand prêtre le repousse par ces mots : Ton père est apaisé, les dieux ne le sont pas,… et le frère d’Étéocle sent se r
a sœur ? 715. Hector, avant d’aller combattre Achille, adresse aux dieux la même prière, et demande qu’un jour on dise de
52 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
’ils n’eussent monté au Capitole, et que tantôt ils promissent à leur dieu de lui consacrer les armes des Romains et de lui
tellement ministres de Dieu qu’ils sont hommes néanmoins, et non pas dieux . Les mauvaises impressions les pourraient surpren
idolâtrie, a triomphé de la superstition, a détruit le culte des faux dieux , a conquis tout l’univers, au lieu que les plus g
l me semble que je me trouve presque à ma place326. En vérité, si les dieux ne m’avaient mis sur la terre que pour y mener un
ue plaisir à vous voir faire une action de courage ; mais, au nom des dieux , que ce soit pour la dernière fois. Laissez-moi s
ts me feront abandonner un ami. » Un jour, Callisthène me dit : « Les dieux immortels m’ont consolé ; et depuis ce temps, je
Lysimaque, vous régnerez : croyez un homme qui doit être agréable aux dieux , puisqu’il souffre pour la vertu. » Cependant Ale
qui je m’étais confié, m’apporta cette réponse : « Lysimaque, si les dieux ont résolu que vous régniez, Alexandre ne peut pa
s vous ôter la vie ; car les hommes ne résistent pas à la volonté des dieux . » Cette lettre m’encouragea ; et faisant réflexi
d’Alexandre. » Je reçus les grâces du roi : j’adorai les décrets des dieux , et j’attendais leurs promesses, sans les recherc
rouvé la cour de Pluton remplie de dissensions. Auprès du trône de ce dieu s’en élèvent plusieurs autres, sur lesquels sont
regards plus loin, annonçait hautement qu’on ne doit pas accuser les dieux de tant de passions honteuses, mais les hommes qu
te des Romains. SABINE. Suivons-le promptement : la colère l’emporte. Dieux , verrons-nous toujours des malheurs de la sorte ?
vaises mains L’intérêt d’Émilie et celui des Romains. CINNA. Plût aux dieux que vous-même eussiez vu de quel zèle Cette troup
assinés dans les places publiques, « Les autres dans le sein de leurs dieux domestiques ; « Le méchant par le prix au crime e
ctime, et faisons en ces lieux Justice à tout le monde, à la face des dieux . « Là presque pour sa suite il n’a que notre trou
u voisinage :         Assurément il radotait.         Car, au nom des dieux , je vous prie, Quel fruit de ce labeur pouvez-vou
rendez-le ambitieux581: C’est par là que les rois sont semblables aux dieux . Du magnanime Henri qu’il contemple la vie : Dès
la victoire instruit. L’ennemi renversé fuit et gagne la plaine : Le dieu lui-même cède au torrent qui l’entraîne Et seul,
cœurs à mon passage. » Tels étaient vos plaisirs. Quel changement, ô dieux  ! Le sang le plus abject vous était précieux : Un
i devait présenter Un poison que votre ordre avait fait apprêter. Les dieux de ce dessein puissent-ils le distraire ! Mais pe
et sublimes750. Vanité du bonheur des méchants751. Béni soit le dieu des armées, Qui donne la force à mon bras, Et par
ndiscrets : Ou, tel que d’Apollon le ministre terrible, Impatient du dieu dont le souffle invincible             Agite tous
ux. Mais sitôt que, cédant à la fureur divine, Il reconnaît enfin du dieu qui le domine             Les souveraines lois ;
S’élançait dans les airs comme un aigle intrépide, Et jusque chez les dieux allait d’un vol rapide             Interroger le
gueil et le caprice             Sont nos seuls Apollons. Ah ! si ce dieu sublime, échauffant mon génie, Ressuscitait pour
les voûtes             De l’empire des morts ; Je n’irais point, des dieux profanant la retraite, Dérober au Destin, témérai
e La terre ne fit naître un plus parfait modèle             Entre les dieux mortels. ; Et jamais la vertu n’a, dans un siècle
vé qu’en lui seul sa gloire, sa fortune,             Sa patrie et ses dieux . Corrigez donc pour lui vos rigoureux usages, Pr
es             Tournent entre vos mains. C’est à vous que du Styx les dieux inexorables Ont confié les jours, hélas ! trop pe
, hélas ! trop peu durables             Des fragiles humains. Si ces dieux , dont un jour tout doit être la proie, Se montren
flexible             Tomberait devant moi770. Mais une dure loi, des dieux même suivie, Ordonne que le cours de la plus bell
nnemis, À sortir d’une vie ou triste ou fortunée En rendant grâce aux dieux de nous l’avoir donnée808. Aussi, lorsque mon pou
Où l’un de vos aïeux, Hercule, est adoré, J’osais prier pour vous ce dieu vengeur des crimes : Je ne pouvais offrir ni prés
ux, Un cœur pur et soumis, présent des malheureux. Il semblait que le dieu , touché de mon hommage, Au-dessus de moi-même éle
ruauté ! Que t’ai-je fait ? ÉGISTHE.                              Les dieux qui vengent le parjure Sont témoins si ma bouche
lantés… NARBAS, paraissant avec précipitation. Qu’allez-vous faire, ô dieux  ! MÉROPE.                                        
                                               Je me meurs ! ISMÉNIE. Dieux puissants ! NARBAS, à Isménie.                   
minel ; Et sur son corps sanglant je vous mène à l’autel. MÉROPE. Ah, dieux  ! ÉGISTHE, à Polyphonte.                     Tu v
i, tu tiens dans tes mains le secret de ma vie ; Tu tiens le fils des dieux enchaîné devant toi, L’héritier de Cresphonte, et
; Sauvez le fils : je puis oublier tout le reste ; Sauvez le sang des dieux et de vos souverains ; Il est seul, sans défense,
a sa carrière : Il sentit l’infortune en ouvrant la paupière ; Et les dieux l’ont conduit à l’immortalité, Pour avoir, comme
he ? ISMÉNIE.                                Il est le digne fils des dieux  ; Égisthe ! il a frappé le coup le plus terrible.
autels ; Il monte, il y saisit d’une main assurée Pour les fêtes des dieux la hache préparée. Les éclairs sont moins prompts
’ai vu qui frappait ce monstre audacieux. « Meurs, tyran, disait-il ; dieux , prenez vos victimes. » Érox, qui de son maître a
e.) MÉROPE. Guerriers, prêtres, amis, citoyens de Messène, Au nom des dieux vengeurs, peuples, écoutez-moi : Je vous le jure
i que vous voyez traîné sur la poussière, C’est un monstre ennemi des dieux et des humains : Dans le sein de Cresphonte il en
lui dont la prudence Aux mains de Polyphonte arracha son enfance. Les dieux ont fait le reste. NARBAS.                       
RBAS.                                              Oui, j’atteste ces dieux Que c’est là votre roi qui combattait pour eux. É
s, le repos, trésor si précieux Qu’on en faisait jadis le partage des dieux  ! Voy. fab. 12 du liv. VII. 578. Là on reconn
n sait que les anciens représentaient les fleuves sous la figure d’un dieu à longue barbe : tradition conservée par nos poèt
         … Vous êtes en ces lieux Son père, son époux, son asile, ses dieux . 765. Nesciaque humanis precibus mansuescer
ion : Ἕν παῥ ἐσλὸν, πήματα σὺν Δύο δαίοινται βροτοῖς Ἀθάνατοι. « Les dieux , en accordant aux hommes un seul bien, raccompagn
53 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
en plus sûr pour réussir que celui qu’il a pris, et ses dialogues des dieux et des morts sont remplis de traits satiriques et
l’on composait des poèmes. Tous les peuples avaient à célébrer leurs dieux , leurs héros et leurs illustres ancêtres, à chant
d’une lente vieillesse, Et qui seul, sans ministre, | à l’exemple des dieux , Soutiens tout par toi-même | et vois tout par te
du moins, produisirent l’étonnement et l’admiration. Les actions des dieux et des héros, les exploits des guerriers, les suc
s bardes donnaient essor à leur enthousiasme poétique, chantaient les dieux et les héros, célébraient leurs victoires et dépl
i même n’y occupent pas une place peu importante ; je veux parler des dieux et des êtres surnaturels. Ceci nous mène à l’exam
inement pas le nom de poème épique, sans y faire jouer aucun rôle aux dieux ni aux êtres surnaturels. L’auteur de Léonidas n’
voir de ce roi. Agamemnon la refuse. Le prêtre invoque Apollon, et le dieu , cédant à ses instances, envoie la peste dans le
ecs. Il se retire en effet. Thétis, sa mère, implore le souverain des dieux , qui, pour venger Achille de l’affront qu’il a re
n héros. Il est franc et sincère ; il aime ses sujets et respecte les dieux . Ami constant, il se montre plein de fierté, d’ho
Homère, de cette partie que l’on appelle le merveilleux du poème. Les dieux y jouent un très grand rôle, bien plus grand que
son pays. Le siècle de la guerre de Troie se rapprochait de celui des dieux et des demi-dieux de la Grèce. La plupart des hér
istincts et aussi prononcés que ceux de ses héros. L’intervention des dieux jette dans les batailles une heureuse variété. Il
de tant de combats et de carnage. Il faut cependant avouer que si les dieux d’Homère jouent toujours un rôle vif et animé, qu
erelle de deux grandes armées. Si Homère fait quelquefois jouer à ses dieux un rôle trop peu noble, quelquefois aussi ils app
s de tout l’éclat imposant de la majesté divine. Jupiter, le père des dieux et des hommes, a presque toujours de la grandeur
de tête il avertit les cieux, Et l’Olympe ébranlé s’incline avec les dieux . (Trad. de Delille.) Mais Homère, dans la même d
e, dans la même description, représente le noir sourcil du maître des dieux qui s’abaisse, et sa chevelure céleste qui s’agit
ctor pose son casque, prend son fils dans ses bras, le recommande aux dieux , et le rend à Andromaque qui le reçoit avec un so
rtout la même fécondité. Le poète ne s’élève plus jusqu’à chanter les dieux , les héros et les combats, mais il nous en dédomm
bjet, l’établissement d’Énée en Italie, établissement ordonné par les dieux . Comme l’action dure plusieurs années, le poète e
traité qu’il pût être. L’on ne pouvait sensément faire intervenir les dieux et les déesses dans les différends et dans les gu
s plus profondément dans nos cœurs. Nous sommes tous dans la main des dieux  ; et que l’oracle parle ou se taise, ce n’en est
, l’onde, le ciel et le cœur de l’homme juste ? Pourquoi chercher les dieux si loin ? Jupiter, c’est tout ce que tu vois, tou
me et de la mythologie des païens, mélange disposé de manière que les dieux de la fable semblent être les seules divinités pu
la protectrice des Européens, Bacchus est leur divinité ennemie ; ce dieu voit avec douleur les efforts de Gama pour éclips
ts de Gama pour éclipser la gloire dont il remplissait les Indes. Les dieux s’assemblent, et, dans ce conseil, c’est Jupiter
opinion absurde, qu’il n’existe pas d’épopée sans l’intervention des dieux d’Homère. Il est vrai qu’à la fin de l’ouvrage, l
chantait ordinairement aux fêtes de Bacchus. On immolait un bouc à ce dieu  ; après ce sacrifice, les prêtres et les assistan
antaient des odes ou des hymnes dans lesquelles elles adressaient aux dieux des prières pour le succès des entreprises honora
ragédie n’était, chez les Grecs, qu’une hymne ou un chant adressé aux dieux par des chœurs ; aussi n’est-il pas étonnant que
rendues inévitables. Les prédictions des oracles et la vengeance des dieux avaient une trop grande part à l’action ; et s’il
x spectateurs qu’il fallait se soumettre aveuglément à la volonté des dieux et aux décrets du destin. La tragédie moderne s’e
se est une passion ou un crime, et plus souvent encore la volonté des dieux  ; cette exposition est simple, presque sans incid
fonnerie. L’on y voit fréquemment confondus ensemble les anges et les dieux , les vertus et les vices, la religion chrétienne
me du plus féroce des animaux, d’ôter la vie ; il n’appartient qu’aux dieux et qu’aux rois de l’accorder.” Cette maxime d’Ari
garde, en effet, comme autant de rares présents qu’il avait reçus des dieux , et qu’il ne m’est pas permis d’appeler des quali
e si grands personnages que Dryas, Cénée, Exadius, Polyphème égal aux dieux , etc.” « La postérité a bien vengé Achille du mau
re entendu parler d’Exadius, ni de Cénée ; et pour Polyphème égal aux dieux , il n’a pas une trop bonne réputation, à moins qu
une de ses stances : Et pourquoi veut-on que j’encense Ces prétendus dieux dont je sors ? En moi la même intelligence Fait m
otte par le petit couplet suivant : Cher Lamotte, imite et révère Ces dieux dont tu ne descends pas. Si tu crois qu’Horace es
auxquels on ne peut prendre aucun intérêt. Homère, en parlant de ses dieux , les caractérisait par leurs attributs qu’on conn
2) Le talent médiocre est toujours sans excuse ; Libraire, hommes et dieux , tout proscrit ce travers. (Trad. de DARU.) 8.
s sans lui nous touchent peu ; C’est un temple désert qui demande son dieu  ; Avec lui, mouvement, plaisir, galté, culture, T
nt principalement sur le rôle peu noble que le poète a faitj otieraux dieux , su r la rudesse des mœurs et du caractère des hé
personnages le costume du temps où il vivait. Homère a représenté ses dieux d’après la tradition populaire de son temps, et l
bons, donnant des avis sages, Le chœur vienne implorer la justice des dieux Contre les oppresseurs et pour les malheureux : Q
54 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
sanglante écume. On dit qu'on a vu même, en ce désordre affreux, Un dieu qui d'aiguillons pressait leurs flancs poudreux.
N'a laissé dans mes bras qu'un corps défiguré : Triste objet où des dieux triomphe la colère, Et que méconnaîtrait l'œil mê
Tandis que ces monstres barbares Poussaient d'insolentes clameurs, Le dieu , poursuivant sa carrière, Versait des torrents de
x autels ; Il y monte et saisit, d'une main assurée, Pour la fête des dieux la hache préparée. Les éclairs sont moins prompts
ai vu qui frappait ce monstre audacieux : « Meurs, tyran, disait-il ; dieux , prenez vos victimes ! » (Voltaire.) A l'hypotyp
n'a pu survivre à Pyrrhus qu'on vient d'immoler, s'écrie : Grâce aux dieux , mon malheur passe mon espérance ! Oui, je te lou
car elle prend le ton qui convient au sujet. À mes pénates. Petits dieux avec qui j'habite, Compagnons de ma pauvreté, Vou
lit couleur de carmélite Et mon armoire de noyer ; O mes pénates, mes dieux lares, Chers protecteurs de mon foyer, Si mes mai
attribuée à des êtres animés, parce que tout parle dans la fable, les dieux , les hommes, les animaux, les plantes, etc, L'ins
i surpasse les lois ordinaires de la nature, comme l'intervention des dieux , est un ornement que réclame le poëme épique. Le
55 (1875) Poétique
n d’être annoncé ou prédit : car c’est la croyance des hommes que les dieux voient tout. En un mot, dans les fables tragiques
s qui y arrivaient par mer. Son frère y arrive : et cela, parce qu’un dieu le lui avait ordonné, pour exécuter une certaine
st reçue. Dites que c’était l’opinion : comme dans ce qui regarde les dieux . Ce qu’on en dit n’est peut-être ni le vrai, ni l
mptement. Un autre endroit sera justifié par la métaphore : Tous les dieux dormaient… Lorsqu’il jetait les yeux sur le camp
fer ; on dit aussi des bottes d’étain ; que Ganymède verse du vin aux dieux , quoique les dieux ne boivent point de vin : ce q
des bottes d’étain ; que Ganymède verse du vin aux dieux, quoique les dieux ne boivent point de vin : ce qui rentre dans la c
Ixion était attaché à sa roue. 11. Pélée, prince vertueux et ami des dieux . 12. Voyez le chap. vi. 13. C’est-à-dire voyell
56 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
c ses bras,   Faisant tel bruit et tel fracas, Que moi qui, grâce aux dieux , de courage7 me pique,   En ai pris la fuite de p
x souterrains séjours. La belette avait mis le nez à la fenêtre1 « O dieux hospitaliers2 ! que vois-je ici paraître ? Dit l’
aux, enfants du voisinage7 : Assurément il radotait. Car, au nom des dieux , je vous prie, Quel fruit de ce labeur pouvez-vou
e ne les blâme point ; je souffre cette humeur : Elle est commune aux dieux , aux monarques, aux belles. Le nectar que l’on se
r que l’on sert au maître du tonnerre, Et dont nous enivrons tous les dieux de la terre, C’est la louange, Iris. Vous ne la g
ger ; de familier, il va devenir grave, oratoire. 4. Je supplie les dieux . Démosthène, dans ses plus belles harangues, se m
us belles harangues, se met aussi tout d’abord sous la protection des dieux . Il parle en leur nom, comme s’il sentait leur pr
57 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
cieux, L’enfant, s’attachant à la terre, Luttait contre l’oiseau des dieux  ; Mais entre ses serres rapides L’aigle, pressant
à l’essor de la pensée L’instinct des sens s’oppose en vain : Sous le dieu mon âme oppressée Bondit, s’élance, et bat mon se
ration est considéré comme un être privilégié, comme l’interprète des dieux  ; il maîtrise, il gouverne les peuples. Chez les
58 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
es de l’existence de Dieu : nécessité de la religion. Oui, c’est un dieu caché2 que le dieu qu’il faut croire. Mais tout c
e Dieu : nécessité de la religion. Oui, c’est un dieu caché2 que le dieu qu’il faut croire. Mais tout caché qu’il est, pou
des guerres civiles de Marius et de Sylla, et n’osant attribuer à des dieux justes et sages les désordres de sa patrie, il vo
59 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
eur des psaumes.’ Par exemple, celui qui commence ainsi : Le Dieu des dieux , le Seigneur a parlé, et il a appelé la terre, su
avec franchise : Hélas ! je connais assez peu Les lois de cet aimable dieu  ; Mais je sais qu’il vous favorise. Entre vos mai
montrer Par quels chemins on peut sans s’égarer Chercher ce Goût, ce dieu que dans cet âge Maints beaux esprits font gloire
Mais n’entrerez en cet aimable lieu ; Vous y venez pour fronder notre dieu  : Contentez-vous de ne le pas connaître. M. Bard
ors à crier : Tout le monde est trompé et le sera : il n’y a point de dieu du Goût ; et voici comme je le prouve. Alors il p
tant, pour toute musique, Brekeke, kake, koax, koax, koax ! Ah ! bon dieu , s’écria la Critique, quel horrible jargon ! Elle
: O vous, messieurs les beaux esprits, Si vous voulez être chéris Du dieu de la double montagne, Et que toujours dans vos é
ris Du dieu de la double montagne, Et que toujours dans vos écrits Le dieu du Goût vous accompagne, Faites tous vos vers à P
nt ces cyniques jaloux ; mais je suis la Critique : vous êtes chez le dieu du Goût, et voici ce que je vous dis de la part d
es chez le dieu du Goût, et voici ce que je vous dis de la part de ce dieu , du public et de la mienne ; car nous sommes à la
re ; Je marchai dans la nuit, conduit par Epicure ; J’adorai comme un dieu ce mortel orgueilleux Qui fit la guerre au ciel,
dieu ce mortel orgueilleux Qui fit la guerre au ciel, et détrôna les dieux . L’âme ne me parut qu’une faible étincelle Que l’
nous arrivâmes jusqu’à l’autel et jusqu’au trône du Goût. Je vis ce dieu qu’en vain j’implore, Ce dieu charmant que l’on i
l et jusqu’au trône du Goût. Je vis ce dieu qu’en vain j’implore, Ce dieu charmant que l’on ignore Quand on cherche à le dé
, Ce dieu charmant que l’on ignore Quand on cherche à le définir ; Ce dieu qu’on ne sait point servir Quand avec scrupule on
Le Sueur entre eux se plaçait : On l’y regardait sans murmure ; Et le dieu , qui de l’œil suivait Les traits de leur main lib
a soixante ou quatre-vingts ans, pour être les plus chers favoris du dieu du Goût. Les Pavillon, les Benserade, les Pélisso
oup d’esprit, un peu trop vain, n’avait jamais pu réussir à donner au dieu du Goût cet excès de bonne opinion que le comte d
é de Chaulieu, Qui chantait en sortant de table. Il osait caresser le dieu D’un air familier, mais aimable. Sa vive imaginat
Cythère Et celles du sacré vallon Orner sa tête octogénaire.     Le dieu aimait fort tous ces messieurs, et surtout ceux q
ncorrect dans son style, libre dans ses idées. Il parlait toujours au dieu du Goût sur les mêmes rimes. On dit que ce dieu l
l parlait toujours au dieu du Goût sur les mêmes rimes. On dit que ce dieu lui répondit un jour : Réglez mieux votre passio
es. Un janséniste dira que les jésuites se fourrent partout : mais le dieu du Goût reçoit aussi leurs ennemis, et il est ass
doive exclure. Je vis les muses présenter tour à tour sur l’autel du dieu des livres, des dessins et des plans de toute esp
ar les gens du monde toujours légers, attirent souvent les regards du dieu . On nous lit voir ensuite la bibliothèque de ce p
lus, Et la suite inutile et rare D’écrivains qu’on n’a jamais lus. Le dieu daigna de sa main même En leur rang placer ces au
n nous fit passer dans l’intérieur du sanctuaire. Là, les mystères du dieu furent dévoilés ; là, je vis ce qui doit servir d
onnaître, ou gardez-vous d’écrire. Despréaux, par un ordre exprès du dieu du Goût, se réconciliait avec Quinault, qui est l
soumise, et dont nul grand homme n’est exempt. Je connus alors que le dieu du Goût est très-difficile à satisfaire, mais qu’
ent lui présenter ses héros ; Et c’est en répandant des larmes Que ce dieu connaît leurs défauts. Malheur à qui toujours rai
séjour qu’il abandonne. Quand mes conducteurs s’en retournèrent, le dieu leur parla à peu près dans ce sens : car il ne m’
ère, excepté ceux de pure plaisanterie, sont élégants. Le mélange des dieux et des hommes dans cette pièce unique en son genr
e conserver que pour vaincre Pompée. Je l’ai vaincu, princesse, et le dieu des combats M’y favoriserait moins que vos divins
première scène de Proserpine : Les superbes géants armés contre les dieux             Ne nous donnent plus d’épouvante ; Il
i, doit être plus près de la nature que celui du poète inspiré par un dieu . C’est ce qu’Eschyle n’avait pas encore assez bie
.. Puisse naître de vous un fils qui me ressemble... Je maudirais les dieux s’ils me rendaient le jour.. Et de Camille dans
e du plus féroce des animaux » d’ôter la vie ; il n’appartient qu’aux dieux et aux rois de l’accorder. » Cette maxime d’Arist
ime d’Aristote, « pour n’avoir pas besoin de société, il faut être un dieu ou une brute », est encore sublime dans la pensée
regarde en effet comme autant de rares présents qu’il avait reçus des dieux , et qu’il ne m’est pas permis d’appeler des quali
endre les honneurs divins dans un temps où toute la terre adorait des dieux moins aimables. Rousseau paraît donc trop injuste
es hommes, elle les agrandit, les exagère, elle crée les héros et les dieux . L’histoire ne peint que l’homme, et le peint tel
60 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
tervention, dans l’action d’un poème, des êtres surnaturels, tels que dieux ou déesses, anges ou démons, fées ou génies, etc.
cœur faux, à l’œil louche, Le Démon des combats respirant la fureur, Dieux enivrés de sang, dieux dignes des ligueurs. Aux r
che, Le Démon des combats respirant la fureur, Dieux enivrés de sang, dieux dignes des ligueurs. Aux remparts de Paris ils fo
ussi souvent qu’on le veut et de plusieurs façons. Tantôt ce sont des dieux , des maîtres souverains, des arbitres qui règlent
, faute de lumière ou de force, pourraient se détourner du but où les dieux veulent qu’ils arrivent. Employer le ministère d’
61 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
la peine, Borné dans sa nature, infini dans ses vœux, L’homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux. L’expression es
style véhément. Nous signalerons une partie du discours de Junon aux Dieux , dans l’ode Justum et tenacem ; le discours que l
is pour les exciter à prendre les armes contre les Romains : Oui, les Dieux à notre esclavage…, par Soumet ; un passage de la
xtraordinaire qui caractérise proprement le sublime. L’impie était le dieu de la terre ; le poète ne fait que passer, et ce
’impie était le dieu de la terre ; le poète ne fait que passer, et ce dieu est anéanti, il n’est plus. Mais cette idée est r
62 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
es et des travaux. C’est par là qu’un prophète fidèle allait chez les Dieux interroger le sort, strophe 7. Quel est ce prophè
trophe 7. Quel est ce prophète ? Isaïe ? mais alors pourquoi chez les Dieux  ? et plus bas, profanant la retraite des Dieux ?
lors pourquoi chez les Dieux ? et plus bas, profanant la retraite des Dieux  ? Prométhée, Tirésias, ou tout autre ? alors pour
florissante, strophe 20. Mais, hélas ! il n’en est pas ainsi ; et les Dieux qui donnent à chacun une part égale de biens et d
63 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
t dans mes voyages les artistes et ces hommes divins qui chantent les dieux sur la lyre, et la félicité des peuples qui honor
la terre. Leur vie est à la fois naïve et sublime ; ils célèbrent les dieux avec une bouche d’or, et sont les plus simples de
la pourpre de ses consuls et de ses Césars, sous les derniers pas du dieu du jour3. Cette riche décoration ne se retire pas
roissants, à sa barbe antique et limoneuse, vous le prendriez pour le dieu mugissant du fleuve, qui jette un regard satisfai
64 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
avez l’idée de la majesté royale. Oui, Dieu l’a dit : « Vous êtes des dieux  » ; mais, ô dieux de chair et de sang ! ô dieux d
majesté royale. Oui, Dieu l’a dit : « Vous êtes des dieux » ; mais, ô dieux de chair et de sang ! ô dieux de bone et de pouss
dit : « Vous êtes des dieux » ; mais, ô dieux de chair et de sang ! ô dieux de bone et de poussière, vous mourrez comme des h
65 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
isque je vous tiens, vous souperez ici. » Je m’excuse, il me force. Ô Dieux  ! quelle injustice ! Alors, mais las trop tard !
’heureuse saison Où nos misères bornées Vont avoir leur guérison. Les dieux , longs à se résoudre, Ont fait un coup de leur fo
ait revivre l’homme, et le met de la barque            À la table des dieux . Mais quoi ! tous les pensers dont les âmes bien
elle doctrine qui renversait les temples et brisait les idoles de ses dieux . La grâce divine triomphera, mais non sans le sec
bles sentiments, excepté Camille, dans Horace, qui lui sacrifie tout, dieux , patrie et fraternité. Les Romaines de Corneille
perfide, incestueuse66 engagée par sa destinée et par la colère des dieux dans une passion illégitime dont, toute la premiè
bre du joug superbe où je suis attaché, Vit dans l’état obscur où les dieux l’ont caché ! Arcas. Et depuis quand, seigneur,
s ce langage ? Comblé de tant d’honneurs, par quel secret outrage Les dieux , à vos désirs toujours si complaisants, Vous font
 : Du sang de Jupiter issu de tous côtés, L’hymen vous lie encore aux dieux dont vous sortez ; Le jeune Achille enfin, vanté
’usage Que par mille sanglots qui se firent passage. Je condamnai les dieux , et sans plus rien ouïr, Fis vœu sur leurs autels
ait de mon cœur l’orgueilleuse faiblesse. Pour comble de malheur, les dieux , toutes les nuits, Dès qu’un léger sommeil suspen
rs sont trop ingénieux : Vous lisez de trop loin dans les secrets des dieux . Moi, je m’arrêterais à de vaines menaces ! Et je
obstacles : L’honneur parle, il suffit : ce sont là nos oracles. Les dieux sont de nos jours les maîtres souverains ; Mais,
à Troie, et j’y cours ; et, quoi qu’on me prédise, Je ne demande aux dieux qu’un vent qui m’y conduise ; Et, quand moi seul
is près de pleurer. Mais votre amour n’a plus d’excuse légitime ; Les dieux ont à Calchas amené leur victime : Il le sait, il
ès ce spectacle charmant, Je sens croître ma joie et mon étonnement ! Dieux  ! avec quel amour la Grèce vous révère ! Quel bon
n. Sa perte à ses vainqueurs coûtera bien des larmes. Iphigénie. Les dieux daignent surtout prendre soin de vos jours ! Aga
es dieux daignent surtout prendre soin de vos jours ! Agamemnon. Les dieux depuis un temps me sont cruels et sourds. Iphigé
mes mains ; je m’instruis dans Horace ; Homère et son rival sont mes dieux du Parnasse. Je le dis aux rochers ; on veut d’au
ur autrefois pour mon maître ; Il pensa me gâter. À la fin, grâce aux dieux , Horace, par bonheur, me dessilla les yeux. L’aut
à genoux,        Et révère en cette posture Dans l’astre lumineux le dieu de la nature ; Il connaît des vertus l’usage préc
s rude, J’ignore ici la servitude De louer qui je dois haïr. Fils des dieux , qui de flatteries Repaissez votre vanité, Appren
peinture Chaque jour se pare à mes yeux Des trésors dont la main des dieux Se plaît d’enrichir la nature ! Quel plaisir de
J’apporte un joug plus noble aux nations entières. J’abolis les faux dieux , et mon culte épuré De ma grandeur naissante est
rie : Je détruis sa faiblesse et son idolâtrie ; Sous un roi, sous un dieu , je viens la réunir ; Et, pour la rendre illustre
cabinets des cieux. Faut-il aller, confondu dans la presse, Prier les dieux de la seconde espèce, Qui des mortels font le mal
Et dérobons à l’œil de l’envieux Le peu de temps que me laissent les dieux . Tendre amitié, don du ciel, beauté pure, Porte u
sait être heureux ; De ce Caucase inhabitable Je me fais l’Olympe des dieux . Là, dans la liberté suprême, Semant de fleurs to
taines contrées, De nos astres même ignorées, Tu lanças la foudre des dieux . Tu brisas les fers tyranniques Dont l’Espagne e
s d’argent. Toujours neuf sans être bizarre, Créant ses héros et ses dieux , Que, loin des gouffres du Tartare, Son vaste Oly
frappant la terre Le trident s’ouvre les enfers ; Tes noirs sourcils, dieu du tonnerre, D’un signe ébranlent l’univers ! Le
oirs sourcils, dieu du tonnerre, D’un signe ébranlent l’univers ! Le dieu qui foudroyait soupire, Et l’Ida se couvre de fle
ysée, Et son Olympe et ses héros, Et sa muse favorisée Des regards du dieu de Claros ! Mes amis, qu’Apollon nous garde Et d
tre en main, gouvernant le Parnasse, Ce tyran des beaux-arts, nouveau dieu des mortels, De leurs dieux diffamés usurpe les a
Parnasse, Ce tyran des beaux-arts, nouveau dieu des mortels, De leurs dieux diffamés usurpe les autels ; Et lorsque, abandonn
oubler d’un prestige odieux ? Viens-tu pour m’annoncer la volonté des dieux  ? Si tu n’es des enfers qu’une noire imposture, Q
ertrude. Mon fils ! Hamlet.                 Eh bien, ma mère !… Ah ! dieux  ! mon cœur peut être D’un transport renaissant ne
ardent, je dérobe les feux Dont j’anime l’argile et dont je fais des dieux . Tantôt chez un auteur j’adopte une pensée, Mais
        Égorgée ! ô mon cher trésor, Ô ma plume, fiel, bile, horreur, dieux de ma vie,                 Par vous seuls je resp
ai Dieu, feras-tu moins pour elle             Que Jupiter et ses faux dieux  ? » Il chantait, il pleurait, quand d’une tour v
de toutes choses. Comme chez Shakespeare, que Victor Hugo appelle le dieu du théâtre et de la poésie modernes, le grotesque
èvres.) … Tu n’as rien, toi, ni temples ni richesse, Ni poètes ni dieux  ; tu n’as rien, chasseresse ! Mais l’amour de ton
nnons une fête aujourd’hui. Dupré. Un grand dîner, je gage. Ah ! mon dieu , quel ennui ! Mme Dalainville. Nos convives sont
rd ses sanctuaires ; On chasse des vallons ses hôtes merveilleux, Les dieux aimaient des bois les temples séculaires, La hach
bois les temples séculaires, La hache a fait tomber les chênes et les dieux . Plus d’autels, plus d’ombrage et de paix abrité
que Le guerrier puisse mettre une blanche tunique, Et rende grâce aux dieux de trouver sur le seuil Une femme soigneuse et qu
re, le roi des rois, le chef d’une guerre sacrée, le prince allié aux dieux de l’Olympe, peut parler ainsi sans nous étonner.
s aveux, qu’il sacrifie sa fille, non à la patrie ni à la volonté des dieux , mais à ce nom de roi des rois et de chef de la G
66 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
leur avez survécu, demandez, vous le pouvez sans doute, demandez aux dieux une victoire que ne suive point le trépas ; mais
ur perte, une glorieuse indemnité ! Heureux ceux pour qui la main des dieux plaça la prospérité aux bornes mêmes de la vie !
67 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
au ciel son vol ambitieux, Entretient dans ses vers commerce avec les dieux . Aux athlètes, dans Pise, elle ouvre la barrière,
2° Dithyrambe. Le dithyrambe était un hymne consacré à Bacchus, dieu du vin ; le ton enthousiaste de ce chant le faisa
68 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre I. — Rhétorique »
uîmes Annibal et Carthage ; montons au Capitole, et allons rendre aux dieux des actions de grâces solennelles ! Tout le peupl
nt l’assemblée la plus auguste du monde païen, devant l’assemblée des dieux de Cinéas, un homme grossier, vêtu d’un rustique
69 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
ains, et vous, Sénat, assis pour m’écouter, Je supplie avant tout les Dieux de m’assister. Veuillent les immortels conducteur
cœurs à mon passage ». Tels étaient vos plaisirs. Quel changement, ô Dieux  ? Le sang le plus abject vous était précieux. Un
Il élève son discours par la hardiesse des hyperboles, apostrophe les Dieux , prête de l’âme et du sentiment aux êtres inanimé
70 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
dédicace du temple ; et Agrippa se vit obligé de le dédier à tous les dieux de l’Olympe, pour remplacer le dieu de la terre,
t obligé de le dédier à tous les dieux de l’Olympe, pour remplacer le dieu de la terre, la puissance. Il y avait un char de
s les plus célèbres ; ils décorent les niches où l’on avait placé les dieux des anciens. Comme depuis la destruction de l’emp
calomnie par la gloire, il alla dans le temple pour rendre grâces aux dieux des victoires qu’il avait remportées. Mais ce nou
païen expire en vomissant des imprécations contre César et contre les dieux . Là, un soldat chrétien meurt isolé, d’une main r
on entendit, comme autrefois à Jérusalem, une voix qui disait : « Les dieux s’en vont. » Ibid., liv. XXIV72. Ruines d
c’était l’objet de l’unique prière que les Spartiates adressaient aux dieux  : « Ut pulchra bonis adderent 77 ! » Quand l’espè
e affirmation : « Je suis un Dieu », ou de cette autre ; « Il y a des dieux . » L’histoire ne mentionne aucun autre individu q
sens absolu. La Fable n’établit nulle part que Jupiter et les autres dieux se soient eux-mêmes divinisés. C’eût été de leur
a jamais été qu’une inspiration puisée dans la solitude des bois. Les dieux Brahma de l’Inde sont une invention psychologique
ui, pour ramener la victoire sous les drapeaux de Rome, se dévoue aux dieux infernaux ; de Régulus, qui s’arrache à sa famill
moyen de devenir riches dans ce monde, et, dans l’autre, convives des dieux . Les plus jeunes et les plus violents d’entre eux
qui, dans la vue de fonder un empire, mit sous ses pieds le culte des dieux du Nord et s’associa aux évêques orthodoxes pour
sez-vous ? Le grand nom d’Iphyctone est-il nouveau pour nous280 ? Les dieux dans leurs secrets lui permettent de lire : Elle
s décrets de la Divinité. Elle est ici. MACBETH. Elle est ici.Grands dieux  ! FRÉDEGONDE. Elle est ici. Grands dieux !Eh bie
x je ne suis point maîtresse : Iphyctone entretient commerce avec les dieux  : Je voudrais… Qu’elle est lente à paraître à mes
i, pourquoi mes yeux Craindraient-ils de s’ouvrir sur les décrets des dieux  ? Les destins sont pour nous ; leurs promesses cé
montrant à leurs yeux, Par un chant sacrilège ils rendaient grâce aux dieux . Étonné, je m’avance : « Existez-vous, leur dis-j
uel temps encor tes ordres tyranniques M’ont-ils banni du sein de mes dieux domestiques ! Quand mon âme, lassée après tant de
e lui. ŒDIPE. Je vous réponds de lui.Dieux puissants que j’implore ! Dieux  ! vous que j’invoquais pour sa punition, Enchaîne
z point d’ami. Poésies diverses. À mes pénates300 Petits dieux avec qui j’habite, Compagnons de ma pauvreté, Vou
couleur de carmélite301 Et mon armoire de noyer, Ô mes Pénates, mes dieux Lares, Chers protecteurs de mon foyer ! Si mes ma
pour eux. Mais qu’un sot vienne à m’apparaître, Exaucez ma prière, ô dieux  ! Fermez vite et porte et fenêtre : Après m’avoir
Après vingt ans d’absence, De retour au hameau qu’habita mon enfance, Dieux  ! avec quel transport je reconnus sa tour, Son mo
Insipidement gais ou tristement féconds, Rêve moins tendrement à ses dieux domestiques.     Mais voyez l’habitant des rocher
t aux débris de Pharsale, À la tribune encore inspirant Cicéron ; Nos dieux réfugiés dans l’âme de Caton ; Leurs temples, le
i l’honneur ; Et lorsque le destin, secouru par Livie356, Eut fait un dieu de plus en terminant sa vie357, Son successeur Ti
cités ! On voit les tribunaux, les temples, désertés ! Pourquoi ? Ces dieux , dont Rome adore les images, Jule, Auguste, en mo
déclarait contre eux, Et si, comme leur père, ils étaient malheureux, Dieux  ! veillez sur mes fils ! Dieux, protégez leur mèr
mme leur père, ils étaient malheureux, Dieux ! veillez sur mes fils ! Dieux , protégez leur mère ! Germanicus expire, et les l
et ta voix, sur un mode infernal, Chante l’hymne de gloire au sombre dieu du mal. Mais que sert de lutter contre sa destiné
er, Baise plutôt le joug que tu voudrais briser, Descends du rang des dieux qu’usurpait ton audace ; Tout est bien, tout est
la peine. Borné dans sa nature, infini dans ses vœux, L’homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux397 ; Soit que, dé
ant, seul vrai Dieu, feras-tu moins pour elle Que Jupiter et ses faux dieux  ? » Il chantait, il pleurait, quand d’une tour v
allait s’arrêter là et ne pas donner droit de cité dans la langue des dieux au mot brutal, au mot cru. On avait, non sans bon
applaudis, et poursuis mon chemin. Sous les rois absolus je trouve un dieu despote ; On nous parle aujourd’hui d’un dieu rép
is absolus je trouve un dieu despote ; On nous parle aujourd’hui d’un dieu républicain. Pythagore et Leibnitz transfigurent
ebout. Spinosa, fatigué de tenter l’impossible, Cherchant en vain son dieu , croit le trouver partout455. Pour le sophiste an
age et digne manière de prier des Lacédémoniens : « Ils demandent aux dieux l’honnête avec l’utile ; nul ne les entendra dema
ntendra demander plus… mais les autres Grecs, soit qu’ils offrent aux dieux des taureaux aux cornes dorées, soit qu’ils leur
et déclara qu’il allait dans la Scythie, où il serait mis au rang des dieux . Il ajouta qu’il ouvrirait le palais des morts à
de la vie, n’est déjà le cri désespéré de Lucrèce préférant nier les dieux que leur attribuer une œuvre indigne de leur puis
e glaive arma ton bras, fille grande et sublime, Pour faire honte aux dieux , pour réparer leur crime, Quand d’un homme à ce m
forts tentés auprès de l’inflexible vieillard demeurent inutiles, les dieux l’ont endurci dans sa haine. Ce retour de tendres
t que le peuple accusait hautement l’arrogance de Pison et priait les dieux de protéger les enfants de Germanicus et « de les
71 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
Les vendanges excitaient une sorte de délire poétique en l’honneur du dieu du vin. On composait des dithyrambes où l’on célé
ieuse ; il conserva toujours chez les anciens ce caractère sacré. Les dieux étaient mêlés à l’action, directement ou indirect
tait dans une cause supérieure, dans la volonté ou dans la colère des dieux , dans les arrêts inflexibles du destin. Œdipe, Ag
é profondes ; il lui laissait une vive impression de la puissance des dieux . Son but était à la fois moral, religieux et poli
72 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
te et qui a besoin d’être prédit et annoncé ; car nous attribuons aux dieux la faculté de voir toutes choses et (pensons) qu’
que le frère de la prêtresse vint dans ce pays, et cela parce que le dieu lui avait ordonné par un oracle de s’y rendre, po
) que les voit l’opinion commune ; par exemple, ce qui se dit sur les dieux . Car il ne serait peut-être pas mieux parler de t
été employé par métaphore, comme dans ces vers : Tous les autres, —  dieux et hommes — dormaient la nuit entière156… Puis i
it de Ganymède : οἰνοχεύει (il verse du vin) à Jupiter, bien que (les dieux ) ne boivent pas de vin 164. Toutes ces locutions
louer, avec ou sans intention sérieuse, non seulement un homme ou un dieu , mais même des êtres inanimés et le premier anima
, mais non commis un sacrilège, l’objet dérobé n’appartenant pas à un dieu  ; d’avoir travaillé un champ, mais non un champ p
voulais pas297, par crainte de qui que ce soit, la violer devant les dieux . VII. On alléguera encore que la justice est cho
erment, c’est faire acte de piété, dira-t-on, que de se commettre aux dieux  ; l’adversaire ne doit pas demander d’autres juge
s faire peur. XXI. Enfin, d’une manière générale, si les desseins des dieux tournent à notre avantage, ou ceux de toutes sort
ement à notre mérite est injuste ; voilà pourquoi nous attribuons aux dieux même le sentiment de l’indignation351. III. L’env
t de caractère excellent qui accompagne le bonheur, c’est l’amour des dieux et la confiance en leur pouvoir que nous inspire
n qu’il s’agisse des Athéniens, des Lacédémoniens, d’un homme ou d’un dieu , pour recourir à cette même pratique ; car, voula
te. IV. Un autre (lieu) se tire du plus ou moins. Par exemple, si les dieux ne savent pas tout, encore moins les hommes. En e
e la définition. Exemple : « Le démon417 n’est rien autre chose qu’un dieu ou une œuvre de dieu ; or, du moment où l’on croi
ple : « Le démon417 n’est rien autre chose qu’un dieu ou une œuvre de dieu  ; or, du moment où l’on croit que c’est une œuvre
ne œuvre de dieu ; or, du moment où l’on croit que c’est une œuvre de dieu , on croit nécessairement qu’il existe des dieux41
erait pas convenable d’opposer des décisions contraires, tels que les dieux , un père, ceux qui nous ont instruits. Tel est l’
xidémide ? » ou encore celui de Sapho : « La mort est un mal, car les dieux en ont jugé ainsi ; autrement, ils seraient morte
ant avancé », voulant parler de Socrate. Hégésippe429 interrogeait le dieu à Delphes, après avoir consulté à Olympie, pour v
de Théodecte : « Envers quel sanctuaire fut-il impie ? quels sont les dieux qu’il n’a pas honorés, parmi ceux que la ville (d
sont les hommes qui te haïront ; si des choses injustes, ce sont les dieux . » Par contre : « Il faut parler en public ; car,
c ; car, si tu avances des choses conformes à la justice, ce sont les dieux qui t’aimeront, et si des choses injustes, ce son
énophane qui disait : « Sont également impies ceux qui disent que les dieux ont pris naissance et ceux qui prétendent qu’ils
lusion de l’une et de l’autre opinion, c’est qu’à un moment donné les dieux n’existent pas. » Il consiste aussi, d’une manièr
Sidéro450, et comme on a l’habitude d’en user dans les louanges des dieux . C’est ainsi que Conon appelait Thrasybule « l’ho
hien, on le met en parallèle avec le Chien qui est au ciel ou avec le dieu Pan, parce que Pindare a dit : Ô divinité bienhe
e le chien est honorable ; ou de dire qu’Hermès est par excellence le dieu communicatif, libéral, attendu que, seul, Hermès
e dieu communicatif, libéral, attendu que, seul, Hermès est appelé le dieu commun463 ; ou que le logos 464 est ce qu’il y a
 : parlant d’Achille, il fait l’éloge de Pélée, puis d’Éaque, puis du dieu (Jupiter), puis, par la même occasion, celui de l
ocrate : Mélitus disant que celui-ci ne croyait pas à l’existence des dieux , il lui demanda si lui, Socrate, affirmait l’exis
d’accord. Socrate poursuivit : « Les démons sont-ils des enfants des dieux , ou enfin quelque chose de divin ? » Mélitus disa
uelqu’un au monde, dit Socrate, qui admette l’existence d’enfants des dieux sans admettre celle des dieux ? » III. De même e
, qui admette l’existence d’enfants des dieux sans admettre celle des dieux  ? » III. De même encore, lorsque l’on va faire v
. Spengel, ce passage des Morales à Nicomaque : « Nous béatifions les dieux et nous les félicitons, et nous béatifions aussi
croyance de Socrate à son démon ou génie n’exclut pas la croyance aux dieux , car le démon n’est rien autre, etc. Cp. Platon,
de toi, et de tes dons, et de tes bienfaits, et de tes dépouilles, ô dieu Dionysos ! » 672. Début de l’Iliade. 673. Débu
73 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
s supplices pour l’injuste guerre qu’ils nous ont déclarée ; mais les dieux , justes vengeurs du crime, ne les ont-ils pas ass
dans plus grande prospérité ; c’est, enfin, la crainte d’irriter les dieux par un orgueil fier et insolent. Vous n’avez poin
es ; elle les agrandit, elle les exagère ; elle crée les héros et les dieux . L’histoire ne peint que l’homme, et le peint tel
pinion de Boileau sur l’emploi du merveilleux dans la poésie) que les dieux de l’antique Olympe étaient bien caducs que l’Aur
des peuples du Nord, ces nouveau : sectaires brisèrent résolument les Dieux d’Homère et de Virgile, et adoptèrent avec enthou
t qu’ils font voir dans la faiblesse de l’humanité, la constance d’un dieu . (Sénèque.) L’univers fracassé tomberait sur la
74 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
oni ! vivo, et quod me vivere juvet, Asprenatem ireum video !… Grands Dieux  ! je vis, et je me réjouis de vivre, puisque je v
s Sigéc un regard menaçant, Et le bras étendu, de rage frémissant : «  Dieux puissants, c’est ici que je plaide ma cause ! Dev
s grâce à l’éloquence : « Si vos vœux et les miens avaient fléchi les Dieux , Dit-il, un tel debat n’eût point troublé ces lie
75 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
s sans lui nous touchent peu ; C’est un temple désert qui demande son dieu  ; Avec lui mouvement, plaisir, gaîté, culture, To
des jeux d’enfantine démence, D’avilir son esprit, noble présent des dieux , Au rôle indigne et plat d’un farceur ennuyeux, Q
les yeux et leur noircit la lèvre ; L’argent, l’argent fatal, dernier dieu des humains, Les prend par les cheveux, les secou
appelle raisonnables, parce qu’on n’y introduit pour acteurs que des dieux ou des hommes, comme la Vieille et les deux Serva
Agneau, le Chêne et le Roseau ; enfin, des fables mixtes, où avec les dieux et les hommes, on fait agir ou converser les anim
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
hemin Qu’on suit, entre les blés, son Horace à la main ? Plaisirs des dieux  ! surtout si, dans la solitude, L’amitié quelquef
en rentrant dans ce lieu Dont Corneille était roi, dont Homère était dieu  ! Et quel étonnement alors en moi fit naître Cel
77 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
s’avancent fièrement au combat l’un contre l’autre, les comparent au dieu Mars et à l’Épouvante, s’élançant du fond de la T
Marcher la flamme et les nuées ; Et des barbares légions À leurs faux dieux prostituées Tu nous livras les régions. Du milie
Les pas incertains des mortels : Celui qui leur envoie un maître, Ce dieu qu’ils osent méconnaître, Ou qu’ils feignent de m
78 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
ent, l’odeur agréable du sacrifice monte jusqu’au trône du maître des dieux — … Attendrissement de Junon. —  Avis. Style sim
t sa jambe avinée. Il trébuche parfois et souvent sans danger, Car un dieu l’accompagne et le doit protéger, Il s’avance inc
la mort ne termine pas mes douleurs. Ô mon père ! Viens me défendre ; Dieux puissants, vengez-moi. Oreste, frère chéri, où es
vain me je pleure ; on se rit de ma honte et de mes larmes, mais les dieux puniront un jour tant de cruauté — … Ainsi chanta
autels, Il monte. Il y saisit d’une main assurée, Pour les fêtes des dieux la hache préparée. Les éclairs sont moins prompts
ai vu qui frappait ce monstre audacieux ; « Meurs, tyran, disait-il ; dieux , prenez vos victimes. » Erox, qui de son maître a
eds ? Pourquoi refusai-je de croire à tous les pressentiments que les dieux faisaient naître dans mon âme ! « Lumière du sole
et qui ne peut devenir une parole articulée sur ses lèvres mourantes… Dieux  ! Il a reconnu son fils, visage auguste, pourquoi
ée, je ne sais comment s’accomplira ce dernier acte de la justice des dieux  ; mais a enfin je vais mourir, ma fille, coupe su
one, fille courageuse et magnanime implore de nouveau la clémence des dieux immortels ; et puissent mes derniers sentiments e
igone, tu iras trouver Thésée. Le héros d’Athènes est désigné par les dieux pour protéger les nobles projets que tu pourras e
ère, s’écriait-elle, avant que de mourir, pardonnez à mes frères, les dieux , n’en doutez pas, ferment l’oreille aux vœux de l
ours la paix de la conscience, les louanges des hommes et l’amour des dieux  ! Va, ma fille, je t’ai devinée, tu n’as parlé de
-il englouti dans un abîme ? Fut-il enlevé vivant dans l’Olympe ? Les dieux se sont réservé ce secret. La généreuse fille d’Œ
Elle ne foulait qu’avec terreur ce lieu consacré par le jugement des dieux . A la fin, excédée de fatigue, elle se réfugie da
mps-Elysées, mais dans la région de l’air habitée par ¡es enfants des dieux . S’il est implacable au contraire, que deviendra-
lâcheté, mais elle demande une trêve d’un an. Elle le conjure par les dieux et les mânes de ses aïeux, et finit en lui disant
trie prête à se couvrir de honte. Les Athéniens ont été injustes, les dieux les ont punis. Ils se sont rendus dans l’espoir q
cessé de déplorer la mort de son père, et d’implorer la vengeance des dieux contre Egisthe et Clytemnestre, vit enfin revenir
79 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
nations, cet homme enfin, descendu du ciel, a chassé, a exterminé les dieux de la terre3. Les ruines de Rome. A Rome,
s de Rome. A Rome, vous4 marcherez sur des pierres qui ont été les dieux de César et de Pompée : vous considérerez les rui
80 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
les d’idolâtrie, a une expression sublime quand il dit : « Tout était dieu , exempté Dieu lui-même. » Citons, comme dernier
r : puisque Thésée a vu les sombres bords, En vain vous espérez qu’un dieu vous le renvoie ; Et l’avare Achéron ne lâche poi
ent de se poignarder pour ne pas survivre au roi d’Épire : Grâce aux dieux , mon malheur passe mon espérance ! Oui, je te lou
vivement. Borné dans sa nature, infini dans ses vœux, L’homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux. Lamartine. L’a
votre nom respectable avait plus illustrée que toutes ses conquêtes ? Dieux  ! eussiez-vous dit, que sont devenus ces toits de
81 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
ploie-t-elle un langage extraordinaire, qu’on a appelé le langage des dieux , et donne-t-elle à tous les objets qu’elle offre
Chaque objet frappe, éveille et satisfait mes sens : Je reconnais les dieux au plaisir que je sens. L’un n’est point trop f
pue. Donnez-nous, dit le peuple, un roi qui se remue. Le monarque des dieux leur envoie une grue,         Qui les croque, qui
Nous admirons le fier courage Du lion fumant de carnage, Symbole du dieu des combats. D’où vient que l’univers déteste La
a voix, comme un bruyant tonnerre, S’est fait entendre dans les airs. Dieux mortels, c’est vous qu’il appelle Il tient la bal
82 (1839) Manuel pratique de rhétorique
sentée pour gage de notre fidélité ! Cette table où prête serment les dieux vengeurs de l’hospitalité, où vous avez été admis
ège, comme dans le procès de Clodius. Clodius s’est bien approché des dieux il en est encore plus près que lorsqu’il pénétra
« Les vers sur son autel consument tous les jours ? « Né ministre du dieu qu’en ce temple on adore, « Peut-être que Mathan
favorables, « Et prodigue surtout du sang des misérables. « Enfin, au dieu nouveau qu’elle avait introduit, « Par les mains
ne sanglante écume. On dit qu’on a vu même en ce désordre affreux, Un dieu qui d’aiguillons pressait leurs flancs poudreux.
é N’a laissé dans mes bras qu’un corps défiguré ; Triste objet où des dieux triomphe la colère, Et que méconnaîtrait l’œil mê
nous-même ; « Le parti le plus juste est celui du vainqueur, « Et le dieu de la guerre est la seule valeur. » Il dit ; et d
otre nom respectable avait plus illustrée que toutes ses conquêtes ? “ Dieux  ! eussiez-vous dit, que sont devenus ces toits de
sent de nocturnes hurlements ! Et vous, Furies vengeresses ! Et vous, Dieux d’Élise mourante ! Écoutez ma voix : que vos chât
es, en quelque temps que tu puisses les rencontrer et les combattre ! Dieux  ! entendez mes imprécations ; que toujours nos ri
t ? À quel titre ? Qui te l’a dit ? Oreste.                        Oh Dieux  ! quoi ! ne m’avez-vous pas. Vous-même, ici, tant
83 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
t prêt à partir, prend son fils dans ses bras et fait cette prière : Dieux immortels, faites que cet enfant soit brave dans
r que l’on sert au maître du tonnerre, Et dont nous enivrons tous les dieux de la terre,             C’est la louange, Iris.
era, dit-il, mon ciseau ? Sera-t-il Dieu, table, ou cuvette ? Il sera dieu  ; même je veux Qu’il ait en sa main un tonnerre ;
flots d’auditeurs pour se rendre à sa chaire. (Boileau.) Grâce aux dieux , mon malheur passe mon espérance ! Oui, je te lou
udie en même temps nos écrivains sacrés et nos auteurs chrétiens, les dieux et les héros d’Homère et de Virgile lui paraîtron
ux lieux infâmes et qu’il ne peut la sauver qu’en sacrifiant aux faux dieux . « Une tentation horrible s’empare du cœur d’Eud
Il est ainsi nommé parce que l’âme est remplie de son objet comme un dieu qui la domine et qui l’inspire : … Sua cuique de
nt peut-être des poèmes sacrés destinés à célébrer les fêtes de leurs dieux  ; mais ces chants nous sont à peu près inconnus.
ème séculaire, Carmen seculare, puisque c’est une prière adressée aux dieux pour la conservation de l’empire. On la chantait
choses divines, parce qu’il professait une véritable piété envers les dieux . C’est ce qui donne à ses chants quelque chose d’
vention d’un agent surnaturel. 452. Dans tous les anciens cultes, les dieux qu’on adorait étaient regardés comme les arbitres
tions grossières et terrestres. En second lieu, ne mêlez pas les faux dieux avec les êtres surnaturels de notre religion. Le
encore le poème burlesque, qui consiste à prêter à des héros ou à des dieux un langage bas et grossier, comme dans le Virgile
ervalle était rempli par des chœurs qui chantaient une invocation aux dieux ou exprimaient les sentiments que la situation av
es, Je prends à témoin Ces bois, ces prairies, Que, si les faveurs Du dieu des pasteurs Vous gardent d’outrages Et vous font
à Jupiter de l’acharnement de Junon contre son fils Énée. Le père des dieux la console en lui dévoilant ce que les destins ré
à peine y fut-il arrivé que la peste se mit dans son camp. Alors ses dieux pénales lui déclarèrent pendant la nuit que l’Ita
e. Anchise, apparaissant en songe à Énée, lui ordonne, de la part des dieux , de laisser en Sicile les vieillards et les femme
re, dans un pays où régnait Latinus, père de Lavinie, que l’oracle du dieu Faune destinait à un prince étranger. Ce monarque
es de ses alliés. Livre VIII. Le héros troyen, suivant le conseil du dieu du Tibre, va demander du secours au roi Évandre,
du rempart dans le Tibre et va rejoindre l’armée. Livre X. Tous les dieux de l’Olympe s’assemblent par l’ordre de Jupiter,
ui je le suis, vous en souvient-il bien ? NÉARQUE. J’abhorre les faux dieux . POLYEUCTE.                                      
tes cette Ruth, cette aimable étrangère, « Qui laissa son pays et ses dieux pour sa mère « Je suis de votre sang ; et, selon
84 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
énie, Et qui, de son idole adorateur charmé, Veut immoler le reste au dieu qu’il s’est formé. Entends-tu murmurer ce sauvage
nt ; Et si ma vieillesse déplore La perte de cet art charmant Dont le dieu des vers vous honore : Tout cela peut m’humilier,
’on me succède ; Et j’aime en vous mon héritier1. L’existence de dieu Consultez Zoroastre2, et Minos, et Solon, Et
85 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
ue, Le guerrier puisse mettre une blanche tunique, Et rende grâce aux dieux de trouver sur le seuil Une femme soigneuse, et q
La joie est de votre âge un innocent besoin4. Pendant qu’on tient des dieux la jeunesse, on est sage De fêter cette hôtesse a
lle le rude génie des premiers âges. Voilà bien le gynécés, voilà les dieux protecteurs, voilà l’humble quenouille de la matr
86 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
bre du joug superbe où je suis attaché, Vit dans l’état obscur où les Dieux l’ont caché ! Voyez encore de quelle manière Mal
flotte des Grecs ; ensuite tendant les mains, il s’écrie : « Grands Dieux  ! c’est à la vue de nos vaisseaux, que nous plaid
uilles de Samarie54, après avoir brûlé, sur leurs propres autels, les Dieux des nations étrangères : cet homme, que Dieu avai
quelques secours étrangers ; vous réparerez bientôt, avec l’aide des dieux , vos fautes et vos pertes, et vous tirerez vengea
eance de votre ennemi. Car ne vous imaginez pas que cet homme soit un dieu , qui jouisse d’une félicité fixe et immuable. Il
dis pas comparable aux plus grands hommes, mais presque semblable aux dieux . III. Vos conquêtes, César, se liront à la vérité
t publient qu’on doit mettre tout en œuvre pour éterniser ses succès. Dieux immortels, qu’aucun de vous n’exauce de semblable
87 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
oin que j’ai de vous me chasse de mon lit et de ma chambre : plût aux dieux que je ne fusse ni votre client ni votre fâcheux 
ion en est riante ; un bois sacré l’ombrage du côté du couchant ; les dieux de Syrie, qui habitent quelquefois la terre, n’y
autre esprit, et d’autres dons des cieux, Que les enfants des autres dieux . (xi, 2.) 5. Ce morceau est un éloge de Louis 
était prudente. 6. Xénophon dit aussi ceci : « Il me semble que les dieux eux-mêmes ont attaché un caractère de respect et
88 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
ur censurer les vices des hommes, pour jeter du ridicule sur les faux Dieux , et sur les philosophes du paganisme. Ils sont éc
es admirables Traités de la vieillesse, de l’amitié, de la nature des Dieux , par Cicéron, sont en Dialogues. Le dernier de ce
89 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
cieux, L’enfant, s’attachant à la terre, Luttait contre l’oiseau des dieux  ; Mais entre ses serres rapides L’aigle, pressant
à l’essor de la pensée L’instinct des sens s’oppose en vain : Sous le dieu mon âme oppressée Bondit, s’élance, et bat mon se
ttiédi. Consul, César, maître du monde, Pontife, Auguste, égal aux dieux , L’ombre de ce reptile immonde Éclipsait ta gloir
90 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
pétueuses, leurs actions surhumaines ; ils combattent même contre les dieux et balancent le destin. 3° Du merveilleux.
its tracé : Qu’Agamemnon soit fier, superbe, intéressé ; Que pour ses dieux Énée ait un respect austère. Conservez à chacun s
91 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
lui donniez un exemple ou que vous fassiez un vœu pour lui. Quant aux dieux , vous ne vous en inquiétez pas non plus : vous êt
n’espérez rien du ciel, et l’âme de Thraséas traite de pair avec les dieux . Salut donc, Thraséas, salut à votre dernière heu
92 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
onstruisez : Vos oro per deos patrios. Je vous en supplie, au nom des dieux de la patrie. Per deorum atque hominum fidem (sou
inum fidem (sous-ent. rogo). Je vous en conjure, par la bonne foi des dieux et des hommes. 6° Les verbes ait, inquit, quand
α. Ex. Os humerosque deo similis (sous-ent. secundùm). Semblable à un dieu par la figure et par la taille. Expleri mentem ne
sque deo similis. Virg. (Sous-ent. juxtà ou secundùm.) Semblable à un dieu par la figure et par la taille. Fractus membra (s
ginaient que Cérès était la déesse des moissons, que Bacchus était le dieu du vin, Mars le dieu de la guerre, etc. ; c’est p
ait la déesse des moissons, que Bacchus était le dieu du vin, Mars le dieu de la guerre, etc. ; c’est pourquoi ils donnaient
CXIX. — Lar, penates, genius. Les Lares ou Pénates étaient les dieux protecteurs des maisons, des villes et des empire
la maison même. Parvo sub lare. Hor. — Genius était regardé comme le dieu protecteur de chaque homme ; c’était comme son gé
désigne la mer en général. Selon d’autres, il serait tiré de Pontus, dieu de la mer, plus ancien que Neptune. Il se prend p
prend en mauvaise part, parce que les méchants étaient consacrés aux dieux infernaux. Sacrabantur, devovebantur diis inferis
fe), espèce de robe à l’usage des dames. On en ornait les statues des dieux . Elle était particulièrement consacrée à Minerve.
93 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
urité et l’amphibologie : J’eusse été près du Gange esclave des faux dieux , Chrétienne dans Paris, musulmane en ces lieux.
nt ces hommes étaient les patriarches. — On prend encore les noms des dieux du paganisme pour les choses dont ils sont regard
t donné la mort à l’annonce de celle de Pyrrhus, s’écrie : Grâce aux dieux , mon malheur passe mon espérance ! Oui, je te lou
m’épargner dans ces lieux D’où tu viens de chasser et le jour et les dieux  ? Agrippine se sert de cette figure dans les ver
quiescam. Hector, avant d’aller au combat, appelle la protection des dieux sur son fils Astyanax : ………… Dieux, prenez sa dé
combat, appelle la protection des dieux sur son fils Astyanax : ………… Dieux , prenez sa défense ! D’un Hector au berceau, dieu
s Astyanax : ………… Dieux, prenez sa défense ! D’un Hector au berceau, dieux  ! protégez l’enfance ! Si l’ordre du destin nous
94 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
rande idée du fondateur de la ville, les sénateurs publièrent que les dieux l’avaient enlevé au ciel ; et lui firent dresser
rs vainqueur : aussi les anciens représentaient-ils ingénieusement le dieu de l’éloquence, Mercure, parlant à ses auditeurs,
chose qu’une mascarade, comme le dit Scarron lui-même. On y voit les dieux et les héros déguisés en bourgeois de Paris, mais
e de Jupiter aux plaintes de Vénus sur le sort d’Énée, son fils ; Ce dieu donc des dieux le plus sage. Se radoucissant le v
ux plaintes de Vénus sur le sort d’Énée, son fils ; Ce dieu donc des dieux le plus sage. Se radoucissant le visage, ……………………
95 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
œur et vainqueur, id. 36 id. ; Les cinq rimes adieux, aïeux, cieux, dieux , lieux 106 id. ; Les trois rimes douleurs, mal
ongtemps le plaisir de vos yeux, Vous ai fait de ce nom remercier les dieux , Et pour qui, tant de fois prodiguant vos caresse
s pour moi que vous l’avez mandée ? AGAMEMNON. Plaignez-vous donc aux dieux qui me l’ont demandée : Accusez et Calchas et le
e. Mon fils n’est plus ? Hé quoi ! quand je lui tends les bras, Les dieux impatients ont hâté son trépas ? (Ph., acte V, sc
96 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
gine de la tragédie. Aux fêtes de Bacchus, on sacrifiait un bouc à ce dieu  ; et pendant ce sacrifice, le peuple et les prêtr
des charrettes, et fredonnaient, le verre à la main, les louanges du dieu des raisins. La tragédie demeura longtemps dans c
et on l’appela la vieille comédie. La licence n’épargna pas même les dieux . Le peuple et les magistrats n’en faisaient que r
strats n’en faisaient que rire. Mais sitôt que des philosophes et des dieux , on eut osé en venir aux magistrats mêmes, ceux-c
97 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
t de part, Et du lâche Rufin la ruine exemplaire Prouve qu’il est des dieux , les absout et m’éclaire. Mes yeux sont dessillés
bsout et m’éclaire. Mes yeux sont dessillés ; je saurai désormais Des dieux sur le méchant respecter les décrets : Ils n’élèv
e, le voleur ! Si ce sont les plaisirs que l’on doit aux richesses, Ô dieux  ! épargnez-moi vos fatales largesses. (P. Daru).
98 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
on Dieu que je sers ; vous servirez le vôtre : Ce sont deux puissants dieux . Joas. Il faut craindre le mien. Lui seul est Di
e reparaît. 4. En doit ; il a l’idée fixe du crime résolu. 5. Les dieux . Il parle comme tel personnage de Molière. 1. Il
la peine. Borné dans sa nature, infini dans ses vœux. L’homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux : Soit que, déshé
99 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
ue disaient nos pères, Que, lorsqu’on meurt si jeune, on est aimé des dieux  ? Ce qu’il nous faut pleurer sur ta tombe hâtive
x destin D’expirer comme toi pour un amour divin3 ! L’espoir en dieu Ah ! pauvres insensés, misérables cervelles
100 (1873) Principes de rhétorique française
iration ; il m’attendait tranquillement sans faire un pas vers moi. O dieux , vous le savez, quelle fut ma joie quand je senti
pas que son bonheur présent soit immuable, éternel, comme celui d’un dieu  : il en est qui le haïssent, qui le craignent, qu
 ? Non, mais il est malade. Mort ou malade, que vous importe ? Si les dieux vous délivraient de lui, bientôt, pour peu que vo
ne fille et D’un œil curieux, Dans son cœur palpitant consultera les Dieux  : Quand, opposant à cette peinture la peinture d
et la flotte des Grecs ; ensuite levant les mains il s’écrie : Grands Dieux  ! C’est à la vue de la flotte que nous parlons et
nes filles ne pouvaient trouver un endroit plus propice à leurs jeux. Dieux  ! le charmant lieu de vepos. Comme ce platane est
e dialogue énergique entre Polyeucte et Néarque : J’abhorre les faux dieux . — Et moi je les déleste. — Je tiens leur culte i
’autre ! et à propos des rois : Oui ! Dieu l’a dit : vous êtes des Dieux  ; mais, ô dieux de chair et de sang ! ô dieux de
propos des rois : Oui ! Dieu l’a dit : vous êtes des Dieux ; mais, ô dieux de chair et de sang ! ô dieux de boue et de pouss
l’a dit : vous êtes des Dieux ; mais, ô dieux de chair et de sang ! ô dieux de boue et de poussière, vous mourrez comme des h
jamais avoir besoin d’excuse auprès de vous !    Bridaine. Plut aux Dieux que vous-même eussiez vu de quel zèle Cette troup
es : «  Dépouilles qui me fûtes si chères tant que les destins et les dieux l’ont permis, recevez mon dernier soupir, affranc
 ! et c’est île toi que vint Cette querelle envenimée, Où du sang des dieux même on vit les autels teints, Plus d’une Hélène
térêt des événements, sans pédantisme, il semble que les héros et les dieux prennent parti pour les Hélènes au beau plumage.
par accumulation : Des crimes les plus noirs vous souillez tous vos dieux , Vous n’en punissez point qui n’ait son maître au
ous attendez, vous hésitez, vous comptez sur vos voisins… Ah ! si les dieux pouvaient vous donner la force de vouloir comme i
est un silence éloquent : O Ulysse, auteur de tous mes maux, que les dieux puissent te.., mais les dieux ne m’écoutent pas.
lysse, auteur de tous mes maux, que les dieux puissent te.., mais les dieux ne m’écoutent pas. Quelle force et quelle perfid
obstacles ; L’honneur parle ; il suffit, ce sont là nos oracles. Les dieux sont de nos jours les maîtres souverains. Mais, S
re, il vous supplie ; laissez-vous toucher. O mon époux ! au nom fies dieux , embrasse ton maître ; il t’a vaincu ; cherche à
fera, dît-il, mon ciseau ? Sera-t-il Dieu, table ou cuvette ? Il sera dieu  ; même je veux Qu’il ait en sa main un tonnerre :
matique très-heureuse : Au moment où Gracchus commence la prière aux dieux , on se précipite impétueusement sur lui ; de tout
evoir Achille, elle s’écrie avec une naïveté pleine de délicatesse ; Dieux plus doux ! vous n’aviez demandé que ma vie. Que
levé au milieu du camp ; ses yeux, ses traits, sa taille étaient d’un dieu  ;, tout se tait. « Je suis Dion, s’écrie-t-il ; p
a, expier sa gloire et la vôtre par une mort.prématurée. Romains, les dieux ont eu pitié de Rome- : vous êtes libres. Mais le
e à l’empire ; lui seul peut encore ramener dans Rome la vertu et les dieux . Romains, vous allez décider du sort de la terre 
d’abuser de sa gloire, comme d une jeunesse fugitive. A l’instar des dieux d’Homère, il veut arriver en quatre.pas au bout d
grand Jupiter, du haut de son trône, lui fit signe de s’approcher. Le dieu n’avait plus ce iront terrible qu’Homère nous rep
e j’épargnerai au lecteur avec beaucoup d’autres détails. Le père des dieux lui ordonne alors de lever une petite trappe plac
er du ce qu’il n’avait pas encore écrasé ce tyran. Mais le maître des dieux fut si indigné de la bassesse de ces misérables,
outes ces prières, une voix cassée fit entendre ces mots : « Père des dieux et des hommes, je ne demande plus de vous qu’une
rière raisonnable de tant de mortels qui m’eu font chaque jour ? » Le dieu irrité allait pousser la trappe en murmurant, lor
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