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1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
est un seul d’entre vous qui sache mettre assez de tempérance en ses désirs pour ne jamais souhaiter que le temps s’écoule, c
consiste dans une modération de jouissance qui laisse peu de prise au désir et au dégoût. L’inquiétude des désirs produit la
sance qui laisse peu de prise au désir et au dégoût. L’inquiétude des désirs produit la curiosité, l’inconstance ; le vide des
ns le rapport de l’un et de l’autre ; et comme tous les objets de nos désirs ne sont pas propres à produire la félicité, tous
œur qu’à la beauté qui ne périt point ; que votre condition borne vos désirs  ; que vos devoirs aillent avant vos penchants ; é
rassemblais autour de moi tout ce qui pouvait flatter mon cœur ; mes désirs étaient la mesure de mes plaisirs. Non, jamais le
orde mal avec les écrits que j’ai composés depuis dix ans, et avec ce désir de gloire qui a dû m’exciter à les publier. Voilà
uissance, c’est une mauvaise philosophie d’aller toujours jusqu’où le désir nous mène, sans considérer si nous ne serons poin
 ; on ne l’est que quand on veut les passer. On l’est quand, dans ses désirs insensés, on met au rang du possible ce qui ne l’
s sans espoir ne tourmentent point. Un gueux n’est point tourmenté du désir d’être roi ; un roi ne veut être dieu que quand i
a fureur d’établir des nouveautés, l’obscurité de la retraite avec le désir d’être connu de tout le monde. On l’a vu invectiv
2 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Nicole. (1625-1695.) » pp. 40-47
t comme une semence qui produit dans les occasions des pensées et des désirs . Si l’on ne prend point indifféremment toute sort
us ces sentiments corrompus du prétexte de l’amour de la vérité et du désir charitable de désabuser les autres, au lieu que n
nous paraissent fausses, afin de ne les combattre jamais que dans le désir de leur être utiles. Or, si nous n’avions que cet
ans le désir de leur être utiles. Or, si nous n’avions que cet unique désir , nous reconnaîtrions sans peine qu’encore que tou
uter de ce qu’ils disent, parce que cette manière de parler excite un désir secret de les contredire et de trouver que ce qu’
3 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Guizot Né en 1787 » pp. 247-250
s des regrets : il faut associer pour lui à l’idée de sa faute un vif désir de la réparer, et la certitude qu’il y parviendra
s par le doute, offrant tour à tour le spectacle de l’emportement des désirs , et de la mollesse de la volonté. Ce sera votre t
-mêmes, et de répandre autour de vous des convictions fermes avec des désirs modérés, de la tempérance et de l’énergie. Il fau
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bourdaloue, 1632-1704 » pp. 133-137
faire. Né à Bourges, fils d’un avocat, tourmenté dès l’enfance par le désir de se consacrer à Dieu, il se déroba aux vœux de
t on jouisse ; que ce n’est qu’une perpétuelle succession de vues, de désirs , d’entreprises, et, par une suite nécessaire, qu’
s ténèbres de nos intrigues. 2. Massillon a dit : « L’ambition, ce désir insatiable de s’élever au-dessus et sur les ruine
5 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129
ux, il n’envisage jamais son état dans son véritable point de vue. Le désir lui présente de loin l’image trompeuse d’une parf
ncé de le posséder véritablement, et le dégoût abattra l’idole que le désir avait élevé. L’homme est presque toujours égaleme
les exauce souvent que pour le punir. Transporté loin de lui par ses désirs , et vieux dans sa jeunesse, il méprise le présent
6 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
s ; car les poètes s’abandonnent, dans leurs créations, au goût et au désir de leurs spectateurs. IX. Du reste, ce n’est pas
plus honorable. XIX. Sont préférables les choses qui nous donnent des désirs plus honorables et meilleurs ; car les désirs ont
es qui nous donnent des désirs plus honorables et meilleurs ; car les désirs ont la supériorité des choses qui en sont l’objet
les désirs ont la supériorité des choses qui en sont l’objet, et les désirs qu’excitent en nous des choses plus honorables ou
dire quelque chose, mais je suis retenu par la honte. Sapho : Si ton désir portait sur des choses bonnes et honnêtes ; si ta
les unes ont pour cause l’habitude, les autres sont suscitées par un désir , lequel est tantôt raisonné, tantôt non raisonné.
uel est tantôt raisonné, tantôt non raisonné. VIII. La volonté est le désir d’un bien, accompagné de raison. Car personne ne
ne voudrait autre chose que ce qu’il jugerait être un bien. Quant aux désirs non raisonnés, ce sont la colère et la passion. C
ard, la contrainte, la nature, l’habitude, le calcul, la colère et le désir passionné. IX. Les distinctions qui se rapportent
, à cause de sa tempérance même, il peut survenir des opinions et des désirs honnêtes à l’occasion de certains plaisirs, et ch
intempérant, à l’occasion de ces mêmes plaisirs, des opinions et des désirs contraires. XI. C’est pourquoi il faut laisser de
parlerons des passions255. XVIII. On accomplit, sous l’influence d’un désir passionné, toutes les actions où l’on trouve quel
e nécessité. V. Toute chose en outre est agréable, dont nous avons un désir passionné ; car le désir passionné est une aspira
se en outre est agréable, dont nous avons un désir passionné ; car le désir passionné est une aspiration vers l’agréable. Par
car le désir passionné est une aspiration vers l’agréable. Parmi ces désirs , les uns sont dépourvus de raison, les autres son
pourvus de raison, les autres sont accompagnés de raison. J’appelle «  désirs dépourvus de raison » tous ceux que l’on éprouve
corps : par exemple, celui de la nourriture, la soif, la faim et les désirs relatifs à telle ou telle espèce de nourriture ;
telle ou telle espèce de nourriture ; ceux que provoque le goût, les désirs aphrodisiaques ; tous ceux, en général, qui conce
par rapport à l’odorat ; ceux qui concernent l’oreille, les yeux. Les désirs accompagnés de raison, ce sont tous ceux que l’on
, ou bien on le fait d’une manière moins énergique. X. La plupart des désirs passionnés ont pour conséquence un plaisir ; car
la que l’on a dit262 : Il parla ainsi et jeta dans tous les cœurs le désir de gémir. XIII. La vengeance, elle aussi, a quel
ictoire donne l’idée d’une supériorité, ce qui est, plus ou moins, le désir de tout le monde. XV. Comme il est agréable de re
vent, des choses agréables ; car, dans le fait de s’étonner il y a le désir d’apprendre, de sorte que ce qui cause l’étonneme
le désir d’apprendre, de sorte que ce qui cause l’étonnement cause un désir , et, dans le fait d’apprendre, il y a celui de no
part d’une pensée méchante. En effet, les injustices inspirées par un désir passionné ont pour origine une mauvaise intention
e. Pour celui qui hait, c’est le contraire. Pour celui qui conçoit un désir ou une espérance, si la chose à venir doit être a
e ; des gens en colère ; des motifs de colère. I. La colère sera un désir , accompagné de peine, de se venger ostensiblement
il a du chagrin ; car, lorsqu’on a du chagrin, c’est qu’on éprouve un désir . Tel autre, si l’on se met directement à la trave
ux, les gens qui ont soif, et généralement tous ceux qui éprouvent un désir passionné sans pouvoir le satisfaire, sont enclin
e aimée. En effet, toujours on se réjouit de l’accomplissement de son désir , et l’on s’afflige d’un résultat contraire. Si bi
as de dire : Potier contre potier 335. XXII. Ceux qui ont les mêmes désirs que nous, lorsqu’il nous est loisible d’avoir par
eux auxquels se joint le chagrin de la privation. Il en est ainsi des désirs passionnés, de l’amour, par exemple, et dans les
ues, dans les dangers. En effet, celui qui court un danger éprouve un désir passionné ; de même celui qui est dans l’afflicti
’on hait l’injustice. XIV. De même, si l’on a de l’ambition et un vif désir d’accomplir certaines actions et, surtout, si not
et la bonne ou mauvaise fortune. II. J’appelle passions la colère, le désir et tout ce qui a fait le sujet de nos explication
III. Sous le rapport des mœurs, les jeunes gens sont susceptibles de désirs ardents et capables d’accomplir ce qui fait l’obj
de désirs ardents et capables d’accomplir ce qui fait l’objet de ces désirs . En fait de désirs corporels, ils sont surtout po
et capables d’accomplir ce qui fait l’objet de ces désirs. En fait de désirs corporels, ils sont surtout portés à écouter celu
changeants et promptement dégoûtés de ce qui les a passionnés. Leurs désirs sont violents, mais tombent vite. Leurs volontés
tique de la vie ; car rien de grand, rien de supérieur n’excite leurs désirs , tout entiers aux besoins de la vie. VI. Ils ne s
tiennent à la vie surtout dans leurs derniers jours, parce que leurs désirs portent sur ce qui n’est plus et que l’on désire
ces souvenirs. XIII. Leurs colères sont vives, mais peu fortes, et le désir ou les a quittés, ou se montre faiblement ; par s
se montre faiblement ; par suite, ils sont incapables ou d’avoir des désirs , ou de mettre à exécution ceux qu’ils peuvent avo
qui donne aux gens de cet âge l’apparence d’être tempérants, car les désirs passionnés se sont calmés et ils sont asservis à
esure convenable. III. Il en est de même à l’égard de la colère et du désir  ; ils sont tempérants avec courage, et courageux
choses pour lesquelles on éprouve naturellement de l’amour ou de vifs désirs  ; car, le plus souvent, on n’aime ni ne désire ce
se et que l’on se met en colère ; lorsqu’on a ce pouvoir et qu’un vif désir nous entraîne ; car, le plus souvent, on satisfai
eux par intempérance, et les gens honnêtes parce qu’ils n’ont que des désirs honnêtes. XX. Si une chose a été sur le point d’ê
ins existera. XXIII. De même les choses qui nous sont suggérée par un désir passionné, par la colère et par le calcul lorsque
il voila son corps », « mais la pudeur de son corps ». Il dira : « le désir , contre-imitateur de l’âme ». Ce dernier terme es
314. Cp. Morale à Nicomaque, ii, 5 (énumération des passions) : « Le désir , la colère, la crainte, l’audace, la jalousie, la
7 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
eurt sans se connaître. » Je l’attends cette mort, sans crainte, sans désir  : » Je ne puis l’avancer, je ne puis la choisir,
ront couverts. 181Usez, n’abusez point : ne soyez point en proie Aux désirs effrénés, au tumulte, à l’erreur. Vous m’avez aff
ours grands, et cédant au besoin de se rendre utiles, bien plus qu’au désir de se voir célèbres, ils n’ont pu.voir et n’ont d
ortune : C’est un tyran cruel, dont le joug l’importune. Tourmenté de désirs , de besoins déchiré, De rivaux, de jaloux, d’enne
talité chrétienne qui inspirait Young, comme c’est le sentiment et le désir de la gloire qui inspire les autres poètes. Pénét
8 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
rien, oublieux de sa destinée, ou s’il passe dans son esprit quelque désir volage de s’y préparer, il dissipe bientôt ces no
un certain air de liberté et de paix, en promenant deçà et delà leurs désirs vagues et incertains4. Voilà, si je ne me trompe,
gt-deux ans ? Quelle ardeur, quelle impatience, quelle impétuosité de désirs  ! Cette force, cette vigueur, ce sang chaud et bo
violence. Là, les folles amours4 ; là, le luxe, l’ambition et le vain désir de paraître exercent leur empire sans résistance.
pour soi les vents et les étoiles. Il est bien malaisé de régler ses désirs  : Le plus sage s’endort sur la foi des zéphyrs. (
9 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
ière nous avons accompli ou possédé une partie de ce qui excitait nos désirs , quelle âme humaine n’a en elle-même au bout d’un
on habituelle de nos vœux ? Nos tristesses sont du même ordre que nos désirs , puisque nos désirs déçus les composent, et nos d
vœux ? Nos tristesses sont du même ordre que nos désirs, puisque nos désirs déçus les composent, et nos désirs, c’est nous-mê
ordre que nos désirs, puisque nos désirs déçus les composent, et nos désirs , c’est nous-mêmes. Quelles sont donc les causes d
bles, bonnes à cacher loin de toute lumière ? Nos amis notre pays, le désir trop souvent confondu de savoir la vérité, l’inut
10 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
semble anéantie, elle nous suscite la pensée que nous servons, et le désir invincible de servir en effet. Je ne parle pas de
est la vivante et sainte expression ; et si je ne consultais que mon désir de vous en témoigner ma reconnaissance, je vous o
e-Dame ; il sait bien qu’un immense auditoire me couvrira contre tout désir isolé et honteux ; il sait que je ne donnerai pas
’a rien à craindre, qu’il n’a besoin, pour sauver Notre-Dame1, que du désir qu’on a de m’y voir. Sans doute, le gouvernement
tiennes. La vanité, l’ambition, la vengeance, le luxe, la volupté, le désir insatiable d’accumuler, voilà les vertus que le m
11 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
ubli des peines qu’elle endure. L’autre anime nos cœurs, enflamme nos désirs , Et même en nous trompant, donne de vrais plaisir
ses travaux, ses plaisirs, Mettre un but à sa course, un terme à ses désirs . Nul ne peut avoir tout. L’amour de la science A
ait quelque idée attachée à ce mot. J’y fus pris ; j’asservis au vain désir de plaire La mâle liberté qui fait mon caractère3
r sang impur arroser leurs racines. La loi naturelle De nos désirs fougueux la tempête fatale Laisse au fond de nos
12 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
gt-deux ans ? Quelle ardeur, quelle impatience, quelle impétuosité de désirs  ! Cette force, cette vigueur, ce sang chaud et bo
violence. Là, les folles amours4 ; là, le luxe, l’ambition et le vain désir de paraître exercent leur empire sans résistance.
un certain air de liberté et de paix, en promenant deçà et delà leurs désirs vagues et incertains1 Voilà, si je ne me trompe,
ous touche si fort au cœur1, vous n’avez garde de négliger vos autres désirs , où il ne s’agit plus que de suivre vos inclinati
e invincible avec laquelle elle voudra ce soulagement, fera naître un désir semblable en ceux qu’elle emploie ; en ne se lass
pour soi les vents et les étoiles, Il est bien malaisé de régler ses désirs  : Le plus sage s’endort sur la foi des zéphyrs. (
elligence, voici l’unique remède : un amour généreux de la vérité, un désir de nous connaître nous-mêmes tels que nous sommes
13 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
aire et assurée de tout ce qui est utile à la vie, j’avais un extrême désir de les apprendre. Mais sitôt que j’eus achevé tou
à tâcher de les rendre vraisemblables. Et j’avais toujours un extrême désir d’apprendre à distinguer le vrai d’avec le faux,
cer de la mienne les obligations que je vous ai, ni n’ai pas perdu le désir de les reconnaître, bien que je n’aie aucune occa
14 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
laissait point jeter ou entretenir, par les idées d’autrui, ni par le désir de l’approbation, ni par la crainte de la contrad
s par le doute, offrant tour à tour le spectacle de l’emportement des désirs et de la mollesse de la volonté. Ce sera votre tâ
s-mêmes et de répandre autour de vous des convictions fermes avec des désirs modérés, de la tempérance et de l’énergie. Il fau
15 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre premier. Objet de l’Éloquence de la chaire. »
fet, d’un zèle que rien n’intimide, d’une âme brûlante et consumée du désir vrai d’opérer le bien ; il faut que la raison dir
est-à-dire, la manière touchante d’un prédicateur vivement pénétré du désir ardent de communiquer à ses auditeurs la pureté d
16 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
int, seigneur, que ses soupirs M’ont daigné quelquefois expliquer ses désirs . Il n’a point détourné ses regards d’une fille, S
l’empereur son père, Et j’ose dire encore, à vous, à votre mère : Vos désirs sont toujours si conformes aux siens8… Néron. Ma
e liens qui retiennent Junie5. Tout ce que vous voyez conspire à vos désirs  : Vos jours toujours sereins coulent dans les pla
e gloire, De ses destins perdus il garde la mémoire ; Soit que de ses désirs l’immense profondeur Lui présage de loin sa futur
17 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
de la nature. Le résultat de vos observations à cet égard sera un vif désir de connaître et un profond sentiment d’admiration
ir l’impression des vices ; Est vain dans ses discours, volage en ses désirs , Rétif à la censure, et fou dans les plaisirs. L’
lus royalistes que le roi, il y a des écrivains qui, entraînés par ce désir outré de courir après des particularités presque
18 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
sera fait à mon travail, dont le seul titre de recommandation est le désir de rendre service à la jeunesse studieuse. L. DEL
alheureux. Je ne vous demande qu’une chose : si le seul but, l’unique désir d’Antigone est de voir tomber ma tête, laissez-mo
si, plein de joie et d’espérance, voyant que ses troupes brûlaient du désir de combattre, et que sans doute elles engageraien
is, dominent la volonté des chefs et non des soldats, la perfidie, le désir de votre asservissement. Dieu pourrait-il permett
inqueur barbare ? Est-ce l’amour de vos biens particuliers, est-ce le désir du repos qui vous possède ? Eh quoi ? les fortune
arder le silence ? Est-il donc beau de s’abandonner à sa colère et au désir de la vengeance ? Est-il honteux d’écouter les pr
andement de la guerre contre les pirates. Pompée, bien que brûlant du désir d’être mis à la tête de cette expédition, et par
idité : on ne sait pas se contenter de sa position, et l’on étend ses désirs ambitieux vers des possessions éloignées, sur les
rius. On disait que cette proposition était inspirée à Memnon, par le désir qu’il avait de se perpétuer dans le commandement.
ncore. Je permettrai le retour dans leurs foyers à ceux qui auront ce désir , je les y reconduirai moi-même. Quant aux braves
détermination personnelle ou par une espérance irréfléchie, ou par un désir quelconque plus fort que cette espérance. Mais le
’ai pas voulu plaisanter. Puissent néanmoins les dieux répondre à vos désirs  ! » LXVIII. Même sujet. Démarate à Xerxès.
n’avait pas la force de renoncer à des espérances qui flattaient ses désirs . Traduit de Plutarque. LXXVII. Entretien de Py
présentent un avenir à craindre. Celui qui, par la modération de ses désirs , s’est mis au-dessus des besoins, et qui n’a poin
19 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
par la défaillance de la nature, en nos âmes par l’instabilité de nos désirs  ; enfin ce dérangement universel et continuel des
à Junie, qui parle à Néron : Tout ce que vous voyez, conspire à vos désirs  : Vos jours, toujours sereins, coulent dans les p
iversalité morale. « Les jeunes gens, dit-il27, sont vifs dans leurs désirs , entreprenants, adonnés à leurs plaisirs, surtout
à se dégoûter de ce qu’ils ont le plus ardemment souhaité : car leurs désirs sont violents, mais passagers comme la faim et la
e même de leur passion pour les richesses : ils renferment tous leurs désirs dans les nécessités de la vie, sachant combien il
nomie que de noblesse : la modération est d’ordinaire la règle de ses désirs et de ses actions. C’est par elle qu’il réprime l
ail attaché à leurs charges, le soin de maintenir leur réputation, le désir d’affermir ou d’augmenter leur crédit, les tient
mpli mon ministère selon mes forces, si je n’ai pu le faire selon mes désirs . Vous, magistrats, et sur les raisons que vous ve
20 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Maintenon 1635-1719 » pp. 94-99
nécessaire et3le commode ; tout le reste n’est que cupidité. Tous ces désirs de grandeur partent du vide4 d’un cœur inquiet. T
s ; vous verrez combien les grandeurs de ce monde sont au-dessous des désirs du cœur de l’homme5 ; il n’y a que Dieu qui puiss
21 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
Mécontent de son sort, sur les autres fortunes Un homme promenait ses désirs et ses yeux,         Et de cent plaintes importun
ar des égards et la triste contrainte,         Ceux-là par les vastes désirs  ;         D’autres par l’envie ou la crainte ; Qu
désirée         De Saturne et de Rhée, Où le bonheur rendait tous nos désirs contents : Et par elle on verra reluire en ce riv
ses travaux, ses plaisirs, Mettre un but à sa course, un terme à ses désirs . ………………………………………………… La raison te conduit : avanc
ir pour soi le vent et les étoiles, Il est bien malaisé de régler ses désirs  ; Le plus sage s’endort sur la foi des zéphirs.
re embrassée, Qu’aussitôt Jupiter, en son trône remis, Vit, selon son désir , la tempête cessée,         Et n’eut plus d’ennem
22 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
de la mollesse, Usurpant sur son âme un absolu pouvoir, De coupables désirs le viennent émouvoir, Irritent de ses sens la fur
urs, son goust et ses plaisirs Et comme nostre poil, blanchissent nos désirs . Nature ne peut pas l’âge en l’âge confondre : L’
pela le pécheur au joug de l’Évangile. Dieu fut l’unique objet de ses désirs constans : L’Église n’eut jamais, même en ses pre
23 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
éables ou utiles, elle s’y porte, les poursuit et les aime : de là le désir , l’espérance, l’amour. Les objets lui paraissent-
e réunissent, et agissant comme de concert, allument dans son âme des désirs légitimes, des passions généreuses auxquelles il
t ne brille pas la plus pure vertu, quand elle en est séparée. 8° Désir Le Désir est un mouvement de la volonté vers u
pas la plus pure vertu, quand elle en est séparée. 8° Désir Le Désir est un mouvement de la volonté vers un objet que
ent jamais. Racine, Esther. 14° Vengeance La Vengeance est un désir d’assouvir sa haine, de tirer satisfaction d’un o
24 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
nécessaire et le commode ; tout le reste n’est que cupidité. Tous ces désirs de grandeur partent du vide d’un cœur inquiet. To
is, vous verrez combien les grandeurs de ce monde sont au-dessous des désirs du cœur de l’homme. Il n’y a que Dieu qui puisse
25 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Rochefoucauld, 1613-1680 » pp. 32-37
pour en tirer ce qui lui est propre. Rien n’est si impétueux que ses désirs , rien de si caché que ses desseins, rien de si ha
nivers, nous voudrions en faire mouvoir la machine au gré de nos seul désirs  ; que tous les événements s’accommodassent à nos
26 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
n ne troublerait la douceur des jours paisibles que je coule ici sans désirs terrestres, sans désirs au moins qui se rapporten
eur des jours paisibles que je coule ici sans désirs terrestres, sans désirs au moins qui se rapportent à moi. Il y a une imme
éternité, fixe, immobile, vaste comme mon cœur, inépuisable comme ses désirs , je voudrais m’élancer dans ses profondeurs. Mais
27 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre III. du choix du sujet. » pp. 38-47
n sortant d’une pièce intitulée Esope à la cour, je fus si pénétré du désir d’être plus honnête homme que je ne sache pas avo
ursault qui sut choisir un sujet assez moral pour inspirer un si beau désir à une si belle âme ! Une grave erreur de plusieur
28 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
triarcale, éprouvant peu de besoins, trouvant la terre docile à leurs désirs et produisant sans culture les fruits les plus dé
rentes. § III. Identité du mot avec l’objet représenté Animé du désir de donner un nom à l’objet qu’il voulait désigner
29 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
e Dieu Les presse tellement, que leur crainte se change En un brûlant désir de passer cette fange. Or, jamais âme humaine, ép
e, abandonnée de Dieu et des hommes ; qui a perdu jusqu’à ses propres désirs  ; qui ne peut ni vivre ni mourir. Il semble qu’il
loyer la force publique au service de sa propre pensée, de son propre désir  ; lui seul sait et veut ce qu’il fait. On s’en in
aient contre les sentiments de la cour. Ces gens-là, étant touchés du désir d’arrêter le cours des calamités-présentes, avaie
laissait point jeter ou entretenir par les idées d’autrui, ni par le désir de l’approbation, ni par la crainte de la contrad
’après les calculs de son esprit. Il devint accommodant à l’égard des désirs dominants, facile envers les circonstances impéri
léger, prodigue, sans mesure. Changeant dans l’âge mûr de soins et de désirs , L’homme fuit l’imprudence, et craint les repenti
La Jeunesse Les jeunes gens dans leurs mœurs sont pleins de désirs , et ce qu’ils désirent, ils osent le faire ; ils
qu’ils désirent, ils osent le faire ; ils sont inconstants dans leurs désirs et prompts à se dégoûter ; car leur volonté, semb
me répondre après tout à loisir : Sur ce point seulement contente mon désir . CINNA. Je vous obéirai, seigneur. AUGUSTE.      
? Est-ce à vous de prêter l’oreille à leurs discours ? De vos propres désirs perdrez-vous la mémoire ? Et serez-vous le seul q
vous flatter, vous mourrez tels que vous êtes aujourd’hui ; tous ces désirs de changement qui vous amusent, vous amuseront ju
ceptible, l’amour de la gloire, celui des plaisirs, l’amitié même, le désir si naturel à un grand prince de rendre heureux ce
dre avec l’indulgence que notre respect même pour votre décret, et le désir de vous obéir doivent vous inspirer. Que la cause
prophètes quelque chose d’ardent, de passionné et comme un travail du désir pour atteindre un bien qu’ils ne possèdent pas, e
est le calme de la possession, la paix ravissante qui suit un immense désir satisfait, la tranquille sérénité du ciel même :
s qui parlent en vous et qui vont à des buts si hauts ; ces puissants désirs qui vous agitent et qui vous appellent ; comment
e le sera en ce monde, vous vous méprenez. Ce monde est borné, et les désirs de votre nature sont infinis. Quand chacun de vou
pour en tirer ce qui lui est propre. Rien n’est si impétueux que ses désirs , rien de si caché que ses desseins, rien de si ha
. J.-B. Say. Inconstance humaine Mécontent de son sort, de désirs tourmenté, Chacun maudit la place où les dieux l’
e)104. De l’Ambition L’ambition n’est pas autre chose que le désir du commandement ou de la gloire, et le plus souve
ent de ces deux biens ensemble ; couvrir du nom d’ambition tout autre désir que celui-là, c’est détourner ce mot de son sens
i point ambitieux l’homme qui n’est pas sincèrement possédé de l’âpre désir du commandement ou de la gloire, celui qui veut s
lieux !   Laissons à chacun son nom véritable, le nom qui convient au désir qui le conduit et à la passion qui le domine. Il
s une humble condition, sans appui et sans fortune, sentent en eux le désir d’améliorer leur sort, et cherchent les moyens de
e d’une réflexion sage qui précède et dirige toujours la conduite, le désir louable de faire du bien aux hommes, et par là de
dans les cœurs qui peuvent la recevoir et l’avarice envahit tout. Les désirs changent d’objets : ce qu’on aimait, on ne l’aime
ppelle crainte. C’est la frugalité qui y est l’avarice, et non pas le désir d’avoir. Autrefois le bien des particuliers faisa
ue primitivement en lui, comme dans les animaux, par des besoins, des désirs , des mouvements instinctifs. Comme eux, il a une
ne sorte d’intelligence, qui sert à reconnaître et l’existence de ces désirs et de ces besoins et les objets qui peuvent les s
t être affranchi de tout devoir envers son auteur ; peut-être que ses désirs mêmes s’arrêteraient aux portes du tombeau, et qu
r, de forme et de distance ; elle est une, ou elle n’est point. Et le désir , l’amour, la volonté, voit-on clairement que ce s
algré les contradictions de quelques esprits abusés par d’effroyables désirs , il conserva toujours, comme un dogme de la raiso
douter, Quand je posséderais tout ce qu’en cette vie Dans ses vastes désirs l’homme peut convoiter ; Quand je pourrais saisir
Pour aller jusqu’aux cieux il vous fallait des ailes ; Vous aviez le désir , la foi vous a manqué. Je vous plains ; votre org
gt-deux ans ? Quelle ardeur, quelle impatience, quelle impétuosité de désirs  ! Cette force, cette vigueur, ce sang chaud et bo
30 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « PRÉFACE. » pp. -12
ira-t-il de cette lecture avec de meilleurs sentiments et un plus vif désir d’être homme de bien ? Je m’en rapporte là-dessus
ont les funestes symptômes se reproduisent partout, c’est l’impatient désir de triompher avant de combattre et de cueillir le
31 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
s une humble condition, sans appui et sans fortune, sentent en eux le désir d’améliorer leur sort, et cherchent les moyens de
e d’une réflexion sage qui précède et dirige toujours la conduite, le désir louable de faire du bien aux hommes, et par là de
32 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
cesse besoin de consulter, et qui nous prévient pour nous inspirer le désir d’entendre sa voix ? Où est-elle cette vive lumiè
e des yeux à ceux qui n’en ont pas pour la voir, enfin qui inspire le désir d’être éclairé par elle, et qui se fait aimer par
’honneur de vous écrire ; mais vous savez que la vie se passe en bons désirs sans effets, sur des matières encore plus importa
aut un visage riant, mais le cœur ne rit guère. Si peu qu’il reste de désirs et de sensibilité d’amour-propre, on a toujours i
33 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
le comprendrez aisément. « Rien ne s’oppose plus à la chaleur que le désir de mettre partout des traits saillants ; rien n’e
s mains la fortune publique ? Les occasions préviennent presque leurs désirs  : leurs regards, si j’ose parler ainsi, trouvent
soins qu’elle exige sont autant de moments dérobés à la volupté ; le désir de parvenir suspend du moins des passions qui de
34 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
s’éloigner du centre, aussi le monde politique se soutient-il par le désir intérieur et inquiet que chacun a de sortir du li
ans les cœurs qui peuvent la recevoir et l’avarice envahit tout2. Les désirs changent d’objets : ce qu’on aimait, on ne l’aime
ppelle crainte. C’est la frugalité qui y est l’avarice, et non pas le désir d’avoir. Autrefois le bien des particuliers faisa
35 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
ra intéressant et lumineux. Rien ne s’oppose plus à la chaleur que le désir de mettre partout des traits saillants ; rien n’e
tempérée d’une tristesse sévère, il ne manque que le rayon, l’humble désir qui appelle la bénédiction d’en haut sur l’humain
36 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
Sept ans allait éclater : déjà fermentaient dans la France ces vagues désirs de réformes qui aboutirent à des bouleversements.
s n’interrompaient jamais. La nature ne fournissait pas moins à leurs désirs qu’à leurs besoins. Dans ce pays heureux, la cupi
37 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Avis du libraire sur cette nouvelle édition » pp. -
Lycées, beaucoup de Professeurs et d’autres personnes ont témoigné le désir d’avoir cet Ouvrage en entier, je me suis détermi
38 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
les autres conquérants ont reçu une récompense aussi vaine que leurs désirs , il n’en sera pas ainsi de notre grand prince, en
vous flatter : vous mourrez tels que vous êtes aujourd’hui. Tous cea désirs de changement qui vous amusent, vous amuseront ju
39 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
ité et toute leur confiance. Les passions, les volontés injustes, les désirs excessifs et ambitieux que les princes mêlent à l
i la volonté de ceux de qui l’on tient la vie ; on n’ose produire des désirs qui contrediraient leurs desseins : on étouffe de
40 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
brebis, Et qui de leur toison voit filer ses habits, Et, bornant ses désirs au bord de son domaine, Ne connaît d’autre mer qu
être simples, pures et exemptes crimes. Les bergers peuvent avoir le désir de plaire, l’émulation dans les jeux, l’ambition
41 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
nt simples, pures et exemptes de crimes. Les bergers peuvent avoir le désir de plaire, l’émulation dans les jeux ; l’ambition
lui attirant l’admiration de ses semblables, firent naître en eux, le désir de l’imiter, et de se donner même réciproquement
pour soi les vents et les étoiles, Il est bien malaisé de régler ses désirs  : Le plus sage s’endort sur la foi des zéphirs265
éclat n’eût pas fait ses plaisirs, Si le séjour de Vaux eût borné ses désirs , Qu’il pouvait doucement laisser couler son âge !
e ;                    Si tu n’es pas jusqu’au tombeau L’objet de mes désirs , et l’espoir de ma vie ;                    Rebe
des plaisirs, Moins heureux par la jouissance, Que malheureux par ses désirs . Je n’ai point ces riches habits Qu’avec orgueil
42 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
inte de notre empire. Provinces, qu’ils avaient déjà ravagées dans le désir et dans la pensée, vous avez encore recueilli vos
es deux côtés j’ai des pleurs à répandre : De tous les deux côtés mes désirs sont trahis. Horace lui répond : Quoi ! vous me
je les atteindrai, je partagerai leurs dépouilles ; j’assouvirai mes désirs  ; je tirerai mon épée ; ma main me les assujettir
43 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
! vous pensez telle chose ! Le doute. — Cela n’est pas possible. Le désir de savoir. — Et qui peut vous faire croire ?....
sible. Le désir de savoir. — Et qui peut vous faire croire ?.... Le désir de détromper. — Mais vous savez qui je suis. La
u côté du corps quand on appelle quoiqu’un à soi, ou qu’on exprime le désir de posséder quelque chose, tandis qu’ il se tourn
ù ne figure point l’e muet. Ex. : Ardeur, candeur, - vérité, bonté, -  désir , plaisir. 2. La rime masculine n’étant que pour
re. N’avez-vous point de nuit fiévreuse et déliran-te, Où la voix du désir , tout le jour expiran-te, Parle à votre chevet...
44 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
demander (à Dieu) que sa volonté se fasse ; c’est former quelque bon désir  ; c’est élever son cœur à Dieu ; c’est soupirer a
est d’agir avec une intention pure, en se renouvelant souvent dans le désir de faire tout selon Dieu et pour Dieu ». (Entret
45 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre IV. Prédicateurs français. »
semblable que les soins importants de l’épiscopat, la nécessité et le désir de s’y livrer tout entier, déterminèrent Bossuet
46 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
tirent de son repos, lui inspirent une nouvelle ardeur et de nouveaux désirs , alors toutes ses beautés se multiplient, ses yeu
re du coteau dans la vallée et s’égare de plus en plus. Pressé par le désir impatient de retrouver sa demeure, il précipite s
ensuite dans les ténèbres. Rien ne s’oppose plus à la chaleur que le désir de mettre partout des traits saillants ; rien n’e
es deux côtés j’ai des pleurs à répandre ; De tous les deux côtés mes désirs sont trahis. Horace répond : Quoi ! vous me ple
47 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
de du travail et de l’exercice ; qui les exciterait à l’émulation, au désir de la gloire, à l’amour de la vertu ; qui, au lie
assez solide pour remplir son cœur, et pour mériter ses soins et ses désirs  ; il a même besoin d’efforts pour ne les pas trop
énétré de soi-même ; voyez quelle sérénité cet accomplissement de ses désirs répand dans son cœur et sur son visage ; comme il
48 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
grandeur, l’intérêt, la nouveauté de l’autre, il aura, avant tout, le désir et la volonté de lire ou d’écouter. Le mot sacram
x ; Achille aurait encor ses armes ; nous, Achille. Mais puisqu’à nos désirs le destin fut hostile, (Et disaut, de la main il
49 (1854) Éléments de rhétorique française
core dit je brûle, quand ils se seront sentis atteints par un violent désir . Telle est l’origine du langage figuré ; ainsi on
ar son attention est tout entière dirigée vers le fruit, objet de ses désirs  ; c’est ce fruit qui agit sur sa pensée, qui le d
éables ou utiles, elle s’y porte, les poursuit et les aime : de là le désir , l’espérance, l’amour. Ces objets lui paraissent-
réunissent, et, agissant comme de concert, allument dans son âme des désirs légitimes, des passions généreuses, auxquelles il
l’homme seul est inquiet etmécontent, l’homme seul est en proie à ses désirs , se laisse déchirer par ses craintes, trouve son
ta reine, à peine sortie d’une tourmente si épouvantable, pressée du désir de revoir le roi et de le secourir, ose encore se
rès du roi, qui souhaite si ardemment son retour ? Elle brûle du même désir , et déjà je la vois paraître dans un nouvel appar
tigué des grandeurs qui lui oui coulé tant de peine, exprime ainsi le désir qu’il éprouve de rentrer dans la vie privée : L’
it jusqu’au dernier soupir Toujours vers quelque objet pousse quelque désir , Il se ramène en soi n’ayant plus où se prendre,
e et de prosopopée : « Grande reine, je satisfais à vos plus tendres désirs quand je célèbre ce monarque ; et ce cœur, qui n’
ous nuirez cet honneur en les comblant de biens ? — C’est là tout mon désir . — Il est louable, et j’aime Que l’on serve à la
pour soi les vents et les étoiles, Il est bien malaisé de régler ses désirs  : Le plus sage s’endort sur la foi des zéphyrs.
à ces croyances si naturelles et si salutaires, qui, en dirigeant nos désirs vers un monde pur et tranquille, nous détachent d
intéressant et lumineux. « Rien ne s’oppose plus à la chaleur que le désir de mettre partout des traits saillants ; rien n’e
e, et je la prononcerais avec assez de gravité ; mais, messieurs, mon désir tend à des titres bien plus glorieux, qui sont de
torieux. Mais la violente amour que j’apporte à mes sujets, l’extrême désir que j’ai d’ajouter deux beaux titres à celui de r
in de ce que vous lui dites ; ou bien elle cache mal, en écoutant, le désir qu’elle a de répondre, médite ce qu’elle se propo
our-propre ne prenne pas la route si simple d’avouer naturellement le désir de plaire, et d’employer, autant qu’il est possib
50 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
e à son auteur une longue pratique du professorat, et surtout par son désir sincère d’être utile à l’enfance. Notre intention
cer de la mienne les obligations que je vous ai, ni n’ai pas perdu le désir de les reconnaître, bien que je n’aie aucune occa
de la gloire, la crainte de la honte, le dessein de faire fortune, le désir de rendre notre vie commode, agréable, et l’envie
afin qu’il se forme un sujet de passion, et qu’il excite sur cela son désir , sa colère, sa crainte pour l’objet qu’il s’est f
rien, oublieux de sa destinée ; ou s’il passe dans son esprit quelque désir volage de s’y préparer, il dissipe bientôt ces no
oignent, pour le continuer durant tout le cours de leur vie, tous les désirs sensuels ; qui voit, dis-je, toutes ces choses re
e son cœur, qui retire de çà et de là les petites parcelles593 de ses désirs épars de tous côtés ! C’est alors que, se ramassa
recevrez, vous en donnera la force, comme il vous en a déjà donné le désir . Tournez votre cœur à Dieu ; pensez souvent à l’o
faire. Né à Bourges, fils d’un avocat, tourmenté dès l’enfance par le désir de se consacrer à Dieu, il se déroba aux vœux de
essaire et670 le commode ; tout le reste n’est que cupidité. Tous ces désirs de grandeur partent du vide671 d’un cœur inquiet.
s ; vous verrez combien les grandeurs de ce monde sont au-dessous des désirs du cœur de l’homme672 ; il n’y a que Dieu qui pui
z ni leur vanité, ni leur avarice, et que votre sagesse mette à leurs désirs la modération qu’ils devraient y mettre eux-mêmes
, et vous la prononcerois avec assez de gravité. Mais, Messieurs, mon désir me pousse à deux plus glorieux titres, qui sont d
que l’esprit et le cœur sont encore vides de passions, de soins et de désirs , et que l’on est déterminé à de longs travaux par
; car le goût de lumière pure apaise la faim de leur cœur. Tous leurs désirs sont rassasiés, et leur plénitude les élève au-de
u vous flatter, vous mourrez tels que vous êtes aujourd’hui. Tous ces désirs de changement qui vous amusent, vous amuseront ju
chit sous la main de celui qui le guide, mais il semble consulter ses désirs , et, obéissant toujours aux impressions qu’il en
e par ses mouvements et par ses cris l’impatience de combattre, et le désir de vaincre1240 ; marchant ensuite en silence, il
estique, aux sentiments les plus doux, au plaisir de s’attacher et au désir de plaire ; il vient en rampant1243 mettre aux pi
, la constance dans ses affections ; nulle ambition, nul intérêt, nul désir de vengeance, nulle crainte que celle de déplaire
occasion renaisse jamais pour moi. Cependant je n’en ai pas perdu le désir avec l’espérance, et je suis presque sûr que si j
avait fait, son regret de l’importunité qu’elle vous a causée, et le désir qu’elle aurait que son beurre vous eût paru bon13
st couverte d’esprits inquiets que la rigueur de leur condition et le désir de changer leur fortune tourmentent inexorablemen
n ne peut rendre bons ; » mais, je vous promets, je vous jure que mon désir le plus ardent est de réparer les chagrins que je
chapitres à traiter, tes plaisirs, tes ennuis, tes occupations et tes désirs  ; avec cela, on peut remplir quatre pages. Pour m
gné, mon occupation est de trouver les moyens de te rejoindre, et mon désir est d’y réussir.1502 Adieu, ma chère enfant.
de la République française avait fait connaître à S. M. l’Empereur le désir de mettre fin à la guerre qui désole les deux peu
ardez le ciel, est-ce qu’en vous il ne se remue rien ? Est-ce que nul désir ne vous presse ? ou ce désir est-il muet ? Il en
ous il ne se remue rien ? Est-ce que nul désir ne vous presse ? ou ce désir est-il muet ? Il en est qui disent : « A quoi bon
s des regrets : il faut associer pour lui à l’idée de sa faute un vif désir de la réparer et, la certitude qu’il y parviendra
côté de cette foule votre existence, vos intérêts, vos projets ; vos désirs  ; et mettez, si vous le pouvez, une immense impor
mort était vulgaire parmi les barbares ; l’amour de la liberté et le désir de la gloire ne leur étaient pas inconnus ; mais
assez solide pour remplir son cœur, et pour mériter ses soins et ses désirs  ; il a même besoin d’efforts pour ne les pas trop
il me panse, il me ferre, « Il m’étrille, il me lave, il prévient mes désirs . » La Bruyère dit encore : « Le faste et le lux
t d’autrui aiment à se targuer d’un droit, pour contrarier tel ou tel désir du personnage qu’ils servent. 993. Une sorte d’e
ai fait mon testament en votre faveur, et vous l’exécuterez selon mes désirs . Je souhaite que vous restiez veuve jusqu’à ce qu
éternité, fixe, immobile, vaste comme mon cœur, inépuisable comme ses désirs , je voudrais, je voudrais m’élancer dans sa profo
rez pas au récit de leurs combats, si vous n’êtes pas mort presque du désir d’en voir et de honte de n’en avoir pas vu, quoiq
ieux désire tout ce qu’il ne possède pas ; et, dès qu’il possède, son désir change de but : sait-il que tel livre existe chez
tout envieux doit l’être, et son malheur recommence à chaque nouveau désir .  » Le bibliomane fantasque n’adore ses livres
aite et dans la mort : Je suis ouvrier de Dieu ! Non pas dans un vain désir de vengeance, ni dans l’égoïste espoir d’une réco
51 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
onspection sévère n’a pas besoin d’être excusée. Puisque de légitimes désirs de réformes ont préoccupé de nos jours la conscie
e, abandonnée de Dieu et des hommes ; qui a perdu jusqu’à ses propres désirs  ; qui ne peut ni vivre ni mourir. Il semble qu’il
ncontres que la fortune me proposait ; et j’avais toujours un extrême désir d’apprendre à distinguer le vrai d’avec le faux,
tâcher toujours plutôt à me vaincre que la fortune, et à changer mes désirs que l’ordre du monde, et généralement de m’accout
aient contre les sentiments de la cour. Ces gens-là, étant touchés du désir d’arrêter le cours des calamités présentes, avaie
sément des bornes à sa reconnaissance qu’à ses espérances et qu’à ses désirs . Rien n’est impossible : il y a des voies qui con
avions assez de volonté, nous aurions toujours assez de moyens74. Le désir de paraître habile empêche souvent de le devenir.
et toutefois le plus contraire à notre inclination : nous brûlons de désir de trouver une assiette ferme et une dernière bas
C’est la plus belle place du monde : rien ne peut le détourner de ce désir , et c’est la qualité La plus ineffaçable du cœur
e invincible avec laquelle elle voudra ce soulagement, fera naître un désir semblable en ceux qu’elle emploie : en ne se lass
sard, il ne marche sans règle et sans conduite au gré de ses aveugles désirs . C’est pour cela que l’Ecclésiaste, après avoir c
s, anéantir leurs jalousies, borner leur ambition, inspirer les mêmes désirs à ceux qui doivent avoir la même espérance ; et s
i seul ne change point, et seul a de quoi fixer les agitations et les désirs insatiables du cœur humain280. Établissement
Sept Ans allait éclater : déjà fermentaient dans la France ces vagues désirs de réformes qui aboutirent à des bouleversements.
grande : tout, dans votre vie, semblait me montrer un homme dévoré du désir de commander, et qui, plein des plus funestes pas
traits saillants, des pensées ingénieuses, mais sans consistance, le désir d’exprimer avec noblesse ou nouveauté les choses
ra intéressant et lumineux. Rien ne s’oppose plus à la chaleur que le désir de mettre partout des traits saillants ; rien n’e
du monde sont désespérés si les choses ne réussissent pas selon leurs désirs . Si leur vanité est confondue, s’ils font des fau
oyable, Et que, depuis longtemps, cette estime m’a mis Dans un ardent désir d’être de vos amis. Oui, mon cœur au mérite aime
les jours que la Parque me file. Ici dans un vallon bornant tous mes désirs , J’achète à peu de frais de solides plaisirs. Tan
e vois qu’en m’écoutant vos yeux au ciel s’adressent. Parlez : de vos désirs le succès est certain, Si ce succès596 dépend d’u
ureuse entre toutes les reines. ASSUÉRUS. Ah ! que vous enflammez mon désir curieux ! ESTHER. Seigneur, si j’ai trouvé grâce
ié de ce puissant empire. ESTHER. Je ne m’égare point dans ces vastes désirs . Mais puisqu’il faut enfin expliquer mes soupirs,
d’or, que du fer, des soldats691 ; Son sein tout hérissé n’offre aux désirs de l’homme Rien qui puisse tenter l’avarice de Ro
. Pharasmane et l’ambassadeur se séparent, le cœur ulcéré et plein du désir de la vengeance. Immédiatement après, Arsame dema
t cette princesse (elle était la filleule de Louis XIII) qui, dans le désir de réunir les luthériens aux catholiques, provoqu
maladie à souhait, et facilité extrême d’espérance et de confiance ; désir et empressement de tous de plaire à la nouvelle c
rme poétique et d’une heureuse concision, pour tous les objets de vos désirs … 600. On s’est étonné qu’Assuérus ignorât qu’ell
52 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Vauvenargues 1715-1747 » pp. 196-198
st couverte d’esprits inquiets que la rigueur de leur condition et le désir de changer leur fortune tourmentent inexorablemen
53 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
tôt n’eût été occupée que des pensées de votre éternité ; recevez ces désirs qui vous lui aviez vous-même inspirés. Le temps l
s le courage de les accomplir. Si vous demandez des œuvres ; avec ces désirs , voilà des charités qu’il a faites, ou destinée p
54 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
comprendre Ce qu’ordonnent de moi tes saintes volontés, Et réduis mes désirs au seul plaisir d’entendre   Tes hautes vérités.
u poëme intitulé Tristesse d’Olympio, nous ne voulons que susciter le désir de lire l’ensemble de ce chef-d’œuvre, et de le c
55 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Préface » pp. -
onspection sévère n’a pas besoin d’être excusée. Puisque de légitimes désirs de réformes ont préoccupé de nos jours la conscie
56 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
onspection sévère n’a pas besoin d’être excusée. Puisque de légitimes désirs de réformes ont préoccupé de nos jours la conscie
afin qu’il se forme un sujet de passion et qu’il excite sur cela son désir , sa colère, sa crainte, pour l’objet qu’il s’est
gt-deux ans ? Quelle ardeur, quelle impatience, quelle impétuosité de désirs  ! Cette force, cette vigueur, ce sang chaud et bo
t assez solide pour remplir son cœur et pour mériter ses soins et ses désirs  ; il a même besoin d’efforts pour ne les pas trop
vous flatter, vous mourrez tels que vous êtes aujourd’hui ; tous ces désirs de changement qui vous amusent vous amuseront jus
Sept ans allait éclater : déjà fermentaient dans la France ces vagues désirs de réformes qui aboutirent à des bouleversements.
ie, sans m’y sentir à chaque fois transporter encore par les élans du désir . Les Rêveries 410 : cinquième Promenade411.
e tombeau446. C’est en la paix que toutes choses Succèdent selon nos désirs  ; Comme au printemps naissent les roses, En la pa
comprendre Ce qu’ordonnent de moi tes saintes volontés, Et réduis mes désirs au seul désir d’entendre Tes hautes vérités. Mai
u’ordonnent de moi tes saintes volontés, Et réduis mes désirs au seul désir d’entendre Tes hautes vérités. Mais désarme d’éc
de l’ingrat, À toi-même en mourant immole ce perfide ; Contentant ses désirs , punis son parricide ; Fais un tourment pour lui
me répondre après tout à loisir : Sur ce point seulement contente mon désir . CINNA. Je vous obéirai, seigneur. AUGUSTE.      
che Ladislas et ne le puis connaître : Vous n’avez rien de roi que le désir de l’être ; Et ce désir, dit-on, peu discret et t
is connaître : Vous n’avez rien de roi que le désir de l’être ; Et ce désir , dit-on, peu discret et trop prompt, En souffre a
iscours ébranla le cœur         De notre imprudent voyageur ; Mais le désir de voir et l’humeur inquiète L’emportèrent enfin.
pour soi les vents et les étoiles, Il est bien malaisé de régler ses désirs  : Le plus sage s’endort sur la foi des zéphyrs576
éclat n’eût pas fait ses plaisirs, Si le séjour de Vaux eût borné ses désirs ; Qu’il pouvait doucement laisser couler son âge57
quelque chose là-contre ? PHILAMINTE. Je ne veux point d’obstacle aux désirs que je montre. CHRYSALE. D’accord. PHILAMINTE.   
d nous donne et nous ôte en un jour ! Soumis à tous leurs vœux, à mes désirs contraire, Suis-je leur empereur seulement pour l
? Est-ce à vous de prêter l’oreille à leurs discours ? De vos propres désirs perdrez-vous la mémoire ? Et serez-vous le seul q
main, de bocage en bocage ; Savourer sans remords, sans crainte, sans désirs , Une paix dont nul bien n’égale les plaisirs. Dou
n du Rhin. — La sœur d’Anne de Gonzague, la princesse Louise, dans le désir de réunir les luthériens aux catholiques, provoqu
lards aiment la vie, et surtout dans les derniers jours, parce que le désir poursuit toujours le bien absent ; or ils s’attac
il, page 20. 192. Ellipse heureuse, pour : qui sentent, annoncent le désir qu’on a d’obtenir une pension ou une abbaye… 193
ractère de son héros. 218. Remarquons toutefois, avec Tacite, que le désir de la gloire est le dernier dont se dépouille le
qu’il écrivait de son ermitage à un jeune homme qui avait témoigné le désir de partager sa retraite : « S’il m’appartenait de
ur l’homme, où il déclare Que l’homme n’est point né pour les vastes désirs . 565. C’est le pallida mors d’Horace. Od., I
57 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de L’Hospital, 1505-1573 » pp. -
ront d’airain. 4. Entendrez. Du verbe ouïr (au-dire). 5. Suivant le désir d’un client hargneux. Ce mot vient du haut allema
58 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Napoléon 1696-1821 » pp. 234-237
de la République française avait fait connaître à S. M. l’Empereur le désir de mettre fin à la guerre qui désole les deux peu
59 (1811) Cours complet de rhétorique « Préface. »
uisai, du moins, l’amour du travail, le goût des bonnes études, et le désir sincère de les propager. 2. Cours de Littérature
60 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre premier. Idée générale de l’Éloquence. »
eils : il est à craindre que l’orateur, séduit trop facilement par le désir de faire briller son esprit, ne fatigue bientôt l
61 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
bli complet. En prenant pour point de départ Mirabeau et Ducis, notre désir était encore de rattacher plus étroitement notre
t obtenir notre recueil serait d’inspirer aux jeunes gens studieux le désir de se mettre en contact direct avec les ouvrages
urveillance la plus inquiète présiderait à toutes les opérations ; le désir de les seconder, la défiance contre les ministres
dans une certaine régularité méthodique, qui convient à ceux dont le désir est d’effacer toutes les supériorités pour mettre
e, donna bientôt sa démission, et le travail commencé des Martyrs, le désir de donner à ses récits leur vraie couleur locale,
uté d’un ciel où se joue une lumière dorée,, alors il nous prenait un désir si violent de revoir notre terre natale, que nous
politique. Je prie Votre Majesté de ne voir dans cette lettre que le désir que j’ai d’épargner le sang des hommes, et d’évit
le même historien, n’était pas de cet avis ; et il obtint, selon ses désirs , que le peuple fût convoqué à Nimègue : toute la
et des tentations du pouvoir, n’avaient dans leurs passions et leurs désirs ni règle ni mesure. Vainement des hommes plus écl
isfaites. Une parfaite, une invariable harmonie entre la pente de ses désirs et le cours des choses laisserait peut-être sa ra
é de manière à rendre impossible un pareil résultat. Et cependant ces désirs et ces facultés résultent de notre nature ; ce qu
dans les autres245. Dans le premier moment de la satisfaction de nos désirs , nous avons la présomption, ou, pour mieux dire,
oursuite du bonheur, qui naît de la variété et de l’indécision de nos désirs , se fixe enfin, et où notre nature, ramassant, po
tient pas ; tout le bonheur que la vie pouvait donner est venu, et le désir du bonheur n’est point éteint246. Le bonheur est
t éteint246. Le bonheur est donc une ombre, la vie une déception, nos désirs un piège trompeur. Il n’y a rien à répondre à une
s une humble condition, sans appui et sans fortune, sentent en eux le désir d’améliorer leur sort et cherchent les moyens de
e d’une réflexion sage qui précède et dirige toujours la conduite, le désir louable de faire du bien aux hommes, et par là de
vèle autre chose. L’âme humaine, dans ces moments où elle éprouve des désirs ardents, est portée à la bonté : elle fait le bie
e le trône et toi. On pourrait se flatter… Excuse ma faiblesse ; D’un désir curieux je ne suis point maîtresse : Iphyctone en
ant, que ta main croit saisir, Au moment de l’atteindre échappe à ton désir  ! Ton Étéocle et toi, privés de funérailles, Puis
cher Cnéius. CNÉIUS. Parle, ô mon cher Cnéius.Agrippine attendue Aux désirs des Romains n’est pas encor rendue. PISON. Ciel !
e gloire, De ses destins perdus il garde la mémoire ; Soit que de ses désirs l’immense profondeur Lui présage de loin sa futur
’élance ; Le réel est étroit, le possible est immense, L’âme avec ses désirs s’y bâtit un séjour Où l’on puise à jamais la sci
douter, Quand je posséderais tout ce qu’en cette vie Dans ses vastes désirs l’homme peut convoiter ; Quand je pourrais saisir
Pour aller jusqu’aux cieux il vous fallait des ailes ; Vous aviez le désir , la foi vous a manqué. Je vous plains ; votre org
e qu’a peine embrasser l’espérance, Et tremble en adressant un timide désir Vers un bonheur lointain qui toujours semble fuir
62 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
oyens ? X. Tu vas donc enfin partir là où, depuis longtemps, un désir effréné et furieux t’entraînait. Ce départ, loin
sordres des autres ; il promettait à ceux-ci la satisfaction de leurs désirs  ; à ceux-là la mort de leurs parents, se faisant
aut ; mais, comme jadis au sein de l’opulence, ils ont conservé leurs désirs effrénés. Si du moins dans le vin et dans le jeu
jour. Sans doute, tous ces objets m’émeuvent, mais pour m’inspirer le désir de les sauver avec vous, dussé-je y perdre la vie
ière, il n’a rien laissé de ce qui a frappé ses regards et excité ses désirs , que ce fût une chose particulière ou publique, p
d’hui de la famille de Pompée, maison très honnête, où, suivant leurs désirs , mon frère Lucius alla loger. Vous avez fait de v
riphyle, à la vue d’un collier d’or enrichi de pierreries, poussée du désir violent de l’obtenir, trahit et sacrifia son épou
éraisonnable, car Ériphyle était tentée par un objet présent ; et les désirs de Verrès étaient excités non seulement par les y
passion et ses yeux, mais encore d’assouvir, à son retour à Rome, les désirs des hommes les plus passionnés. Entrait-il dans u
gion nous ordonne d’éloigner non seulement nos mains, mais encore nos désirs et nos pensées. Il y a dans Catane une chapelle d
à tous ses brigandages. Je craignais d’ailleurs, si je témoignais le désir de voir les registres, d’être arrêté par les intr
ge, il serait injuste de ne pas statuer sur cet objet, conforme à nos désirs , avant de délibérer sur ce qu’on exige de nous au
fussent en sûreté ; pour que la chasteté ne pût être à l’abri de vos désirs et de votre audace. La conduite que vous y avez t
assistance imploreront-ils ? quelle espérance les soutiendra dans le désir de vivre, si vous les abandonnez ? S’adresseront-
eille crainte, je croirai, juges, avoir satisfait à mon devoir et aux désirs de ceux qui m’ont chargé auprès de vous de leurs
cusains qu’il conserve soigneusement et qu’il croit écrites selon ses désirs . Produisez le registre de la prison, sur lequel e
63 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
ma félicité, Et ta clémence même attend que je périsse. Contente ton désir , puisqu’il t’est glorieux ; Offense-toi des pleur
la décence, Pour servir de guide aux plaisirs, Toi qui couronnes les désirs , Sans faire rougir l’innocence, Descends, Hymen,
64 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
ent l’auteur, qu’ils étaient chargés d’arrêter. Comme chacun avait le désir et l’espoir d’un nouvel ordre social, que chacun
dans tous les rangs et à tous les degrés de la société française, un désir et un effort communs pour faire pénétrer et préva
n traité de morale. L’un apprend comme on est bon, l’autre inspire le désir de l’être… J’attaquerai encore au théâtre les pré
ein ni d’autre règle que ses désirs58, et faisant pourtant à tous ses désirs un frein de la règle même ; voyant autour de lui
homme seul est inquiet et mécontent ; l’homme seul est en proie à ses désirs , se laisse déchirer par des craintes, trouve son
, mais qui ne se rebuta point. Il eut peu à peu sa confidence sur ses désirs de finir ce scandale, et sur ses faiblesses. Il a
près ses défaites. Rien n’avait plus perdu la plupart des rois que le désir manifeste qu’ils témoignaient de la paix : ils av
ans les cœurs qui peuvent la recevoir, et l’avarice envahit tout. Les désirs changent d’objets : ce qu’on aimait, on ne l’aime
lle crainte162. C’est la frugalité qui y est l’avarice, et non pas le désir d’avoir. Autrefois le bien des particuliers faisa
estique aux sentiments les plus doux, au plaisir de s’attacher, et au désir de plaire ; il vient, en rampant, mettre aux pied
, la constance dans ses affections : nulle ambition, nul intérêt, nul désir de vengeance, nulle crainte que celle de déplaire
véritable éloquence224. Rien ne s’oppose plus à la chaleur que le désir de mettre partout des traits saillants ; rien n’e
tre enfant misérable ? C’est de l’accoutumer à tout obtenir : car ses désirs croissant incessamment parla facilité de les sati
it à leur obéir. Tout s’empressait vainement à leur complaire ; leurs désirs s’irritant par la facilité d’obtenir, ils s’obsti
élevé mon Émile pour désirer ni pour attendre ; et quand il porte ses désirs au-delà du présent, ce n’est point avec une ardeu
rassemblais autour de moi tout ce qui pouvait flatter mon cœur ; mes désirs étaient la mesure de mes plaisirs. Non, jamais le
e ses divins ouvrages. J’étais encore porté à ce noble dessein par le désir de bien mériter des hommes, et principalement de
e sort, afin d’en avoir l’honneur au lieu d’en recevoir l’exemple. Le désir de paraître aimable conseille de prendre une expr
vers l’Amérique, il apprit la fuite de Varennes. Il conçut soudain le désir de revoir la France, et, en effet, il rentrait à
à cette hauteur ! Que de folie, que d’inanité à leurs yeux, dans nos désirs , nos regrets, nos craintes, nos espérances, nos v
urs, quelle qu’elle soit, est toujours prochaine, Je ne me sens aucun désir ni de vie, ni de mort, ni de joie, ni de douleur.
isfaites. Une parfaite, une invariable harmonie entre la pente de ses désirs et le cours des choses laisserait peut-être sa ra
é de manière à rendre impossible un pareil résultat. Et cependant ces désirs et ces facultés résultent de notre nature ; ce qu
dans les autres483. Dans le premier moment de la satisfaction de nos désirs , nous avons la présomption, ou, pour mieux dire,
oursuite du bonheur, qui naît de la variété et de l’indécision de nos désirs , se fixe enfin, et où notre nature, ramassant, po
tient pas ; tout le bonheur que la vie pouvait donner est venu, et le désir du bonheur n’est point éteint484. Le bonheur est
t éteint484. Le bonheur est donc une ombre, la vie une déception, nos désirs un piège trompeur. Il n’y a rien à répondre à une
s une humble condition, sans appui et sans fortune, sentent en eux le désir d’améliorer leur sort et cherchent les moyens de
e d’une réflexion sage qui précède et dirige toujours la conduite, le désir louable de faire du bien aux hommes, et, par là,
vèle autre chose. L’âme humaine, dans ces moments où elle éprouve des désirs ardents, est portée à la bonté : elle fait le bie
d’or, que du fer, des soldats592 ; Son sein tout hérissé n’offre aux désirs de l’homme Rien qui puisse tenter l’avarice de Ro
r entrevue, Pharasmane et l’ambassadeur se séparent, le cœur plein du désir de la vengeance. Aussitôt après, Arsame demande u
aux mers, au souffle des zéphirs, « A ta propre pensée, et même à tes désirs . « Ah ! sans la liberté, que seraient donc nos âm
oiseau chéri mangeait au réfectoire : Là tout s’offrait à ses friands désirs  ; Outre qu’encor pour ses menus plaisirs, Pour oc
ant, que ta main croit saisir, Au moment de l’atteindre échappe à ton désir  ! Ton Étéocle et toi, privés de funérailles, Puis
e gloire, De ses destins perdus il garde la mémoire ; Soit que de ses désirs l’immense profondeur, Lui présage de loin sa futu
’élance ; Le réel est étroit, le possible est immense, L’âme avec ses désirs s’y bâtit un séjour Où l’on puise à jamais la sci
, La tombe envoie. Le calme d’un vague loisir, Sans regret comme sans désir , Sans peine comme sans plaisir, C’est là leur joi
douter, Quand je posséderais tout ce qu’en cette vie Dans ses vastes désirs l’homme peut convoiter ; Quand je pourrais saisir
Pour aller jusqu’aux cieux il vous fallait des ailes ; Vous aviez le désir , la foi vous a manqué. Je vous plains ; votre org
s lieux Témoins de mon forfait, je le pleurerais mieux. Poussé par ce désir , qu’en vain l’âme comprime, J’avais soif de revoi
agne, et surtout les paroles suivantes : « Ce monde est borné, et les désirs de votre nature sont infinis. Quand chacun de vou
ou le mal incessamment l’entraîne ; Et nous ne recevons ni crainte ni désir De cette liberté qui n’a rien à choisir. Attachés
e qu’à peine embrasser l’espérance, Et tremble en adressant un timide désir Vers un bonheur lointain qui toujours semble fuir
65 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lamennais 1782-1854 » pp. 243-246
éternité, fixe, immobile, vaste comme mon cœur, inépuisable comme ses désirs , je voudrais m’élancer dans ses profondeurs. Mais
66 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nicole, 1625-1695 » pp. 72-75
s la forme, mais la matière, qui est exquise. Il faut le lire avec un désir de pratique. » Je lis chez le même moraliste : «
67 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
faire. Né à Bourges, fils d’un avocat, tourmenté dès l’enfance par le désir de se consacrer à Dieu, il se déroba aux vœux de
68 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
Ainsi, les mots plaisir, repos, candeur, rimeront, non seulement avec désir , dispos, froideur, mais encore avec soupir, berce
s, sages loisirs, Venez sous ces ombres chéries ; Vous suffirez à mes désirs . Plaisirs brillants, troublez les villes Plaisirs
69 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
que l’esprit et le cœur sont encore vides de passions, de soins et de désirs , et que l’on est déterminé à de longs travaux par
il me panse, il me ferre, « Il m’étrille, il me lave, il prévient mes désirs . » La Bruyère dit encore : « Le faste et le lux
70 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
J’ai l’honneur d’écrire à Votre Majesté pour lui faire connaître le désir qu’a le peuple français de mettre un terme à la g
politique. Je prie Votre Majesté de ne voir dans cette lettre que le désir que j’ai d’épargner le sang des hommes, et d’évit
71 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
, dès notre enfance, aux préjugés de l’éducation et de la coutume, le désir d’une fausse gloire nous empêche de parvenir à la
72 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Malherbe. (1555-1628.) » pp. 160-164
Et lui donne ce plaisir, Qu’elle suive ta vaillance A quelque nouveau désir . Où que1 tes bannières aillent, Quoi que tes arme
73 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Préface » pp. -
e à son auteur une longue pratique du professorat, et surtout par son désir sincère d’être utile à l’enfance ou à la jeunesse
74 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
usse incessamment à sortir de la réalité ; poursuivi par un impérieux désir de bonheur, les biens terrestres ne peuvent combl
75 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
vivantes, Et quand l’une y rentrait, une autre en jaillissait. « Le désir qui t’enflamme à présent de connaître Le sens de
Et lui donne ce plaisir, Qu’elle suive ta vaillance À quelque nouveau désir . Où que tes bannières aillent, Quoi que tes armes
   Fille du ciel, et mère des plaisirs,        Tu reviens combler nos désirs  ; Tu bannis la terreur et les tristes soupirs,   
ffaires, Cultive de ses mains ses champs héréditaires ; Qui, libre de désirs , de soins ambitieux, Garde les simples mœurs de n
tirent de son repos, lui inspirent une nouvelle ardeur et de nouveaux désirs , alors toutes ses beautés se multiplient, ses yeu
, jusqu’au dernier soupir, Toujours vers quelque objet pousse quelque désir , Il se ramène en soi, n’ayant plus où se prendre,
cours ébranla le cœur           De notre imprudent voyageur ; Mais le désir de voir et l’humeur inquiète L’emportèrent enfin.
nheur ? Un sort obscur et doux, la paix de l’innocence. Qui borne ses désirs ne craint pas l’indigence. Ah ! loin de la discor
et des maux les légères idées, Prévenant nos destins, trompant notre désir , Formaient des magasins de peine ou de plaisir. J
gne de son amour agit sur le cocher et lui fait sentir l’aiguillon du désir sa mémoire le reporte vers l’essence de la beauté
nte il écoute l’histoire, Il écoute, et s’enfuit, et sans soins, sans désirs , Cache aux hommes qu’il craint ses sauvages plais
t. La Critique au XIXe siècle Si je ne suis pas dupe d’un vain désir de distinguer, il y a eu, de notre temps, quatre
’il ne change en plaisirs ? Tel est le but constant qu’embrassent mes désirs  : Inestimable bien, honneur cligne d’envie, Que j
t la douceur ; Mais tout est passager, le crime et le malheur. De nos désirs fougueux la tempête fatale Laisse au fond de nos
t. Contre-poids toujours prompt à rendre l’équilibre Au cœur plein de désirs , asservi, mais né libre ; Arme que la nature a mi
ière nous avons accompli ou possédé une partie de ce qui excitait nos désirs , quelle âme humaine n’a en elle-même, au bout d’u
on habituelle de nos vœux ? Nos tristesses sont du même ordre que nos désirs , puisque nos désirs déçus les composent, et nos d
vœux ? Nos tristesses sont du même ordre que nos désirs, puisque nos désirs déçus les composent, et nos désirs, c’est nous-mê
ordre que nos désirs, puisque nos désirs déçus les composent, et nos désirs , c’est nous-mêmes. Quelles sont donc les causes d
les, bonnes à cacher loin de toute lumière ? Nos amis, notre pays, le désir trop souvent confondu de savoir la vérité, l’inut
76 (1873) Principes de rhétorique française
it pas à préparer les esprits, en leur inspirant la bienveillance, le désir de se laisser instruire, le besoin de nous écoute
n’est-ce pas s’éloigner de ce but que de paraître seulement occupé du désir de briller ? Une composition qui réunit clarté,
t jamais trouvé d’obstacles, n’avait eu qu’à se défier de ses propres désirs  ; ce roi dont tant d’éloges et de trophées public
demander le bonheur à la pratique du devoir, à la modération dans les désirs , à la sagesse, à la vertu. Le cercle vicieux est
se dévore jusqu’à ce qu’elle éclate au dehors et arrive au but de ses désirs , il prend peu à peu confiance en lui-même, se mon
ue la sagesse ? Une égalité d’âme Que rien ne peut troubler, qu’aucun désir n’enflamme, Qui marche en ses conseils à. pas plu
s d’un chrétien de pardonner l’offense Et d’éteindre en son cœur tout désir de vengeance ? Et devez-vous souffrir, pour votre
pour soi les vents et les étoiles, Il est bien malaisé de régler ses désirs ,    Le    plus sage s’endort sur la foi des zéphi
moignage de la corruption de la langue et de la décadence du goût. Le désir de donner à leur style une originalité qui puisse
’aucun autre, parce qu’il était un grand homme. Voltaire. Tous ces désirs de changement qui vous amusent vous amuseront jus
n expie ses péchés, là on épure ses intentions, là on -transporte ses désirs de la terre au ciel, là on perd tout le goût du m
la seule conviction que nous sommes dans le vrai doit nous imposer le désir d’employer les expressions les plus claires, les
oit, car il n’y a pas de règle générale. L’obscurité naît souvent du désir de paraître fin, délicat, mystérieux, profond. Dè
ectation dans laquelle les Français tombent le plus souvent, c’est le désir de montrer de l’esprit mal à propos ; nous cherch
e la simplicité et de la vérité dans les idées et les sentiments y le désir de montrer de l’esprit est le défaut le plus nuis
les mots piquants sont autant de beautés désagréables. D’ailleurs le désir de tourner toutes choses d’une façon ingénieuse e
, elle se souvint que son cousin le taupe-grillon, épris d’un soudain désir de voir du pays, venait d’émigrer pour l’Amérique
iel ; sa tête aura touché dans les nues ; ses succès auront égalé ses désirs  ; et tout cet amas de gloire ne sera plus à la fi
loyer la force publique au service de sa propre pensée, de son propre désir  ; lui seul sait et veut ce qu’il fait. On s’en in
le caractère essentiel de la critique est-il d’être impartial avec un désir sincère et constant de découvrir, de proclamer, d
monie avec le sujet. III. La critique littéraire doit être animée du désir de trouver le bien pour s’éclairer et s’instruire
77 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre V. Des sermons de Bossuet. »
rien, oublieux de sa destinée ; ou s’il passe dans son esprit quelque désir volage de s’y préparer, il dissipe bientôt ces no
78 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VIII. Petites pièces anciennes. »
a félicité ; Et ta clémence même attend que je périsse. Contente ton désir puisqu’il t’est glorieux ; Offense-toi des pleurs
79 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
rez pas au récit de leurs combats, si vous n’êtes pas mort presque du désir d’en voir et de honte de n’en avoir pas vu, quoiq
80 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
, toutes les entreprises que j’ai formées, m’ont réussi au gré de mes désirs . J’ai vu mes amis heureux par mes bienfaits, et m
trie, d’avoir des égards l’un pour l’autre, si vous conservez quelque désir de me plaire. Car vous ne croyez pas, sans doute,
81 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
progrès. Son geste d’abord, sa voix ensuite, indique ses besoins, ses désirs  ; peu à peu il imite ce qu’il entend, il articule
chit sous la main de celui qui le guide, mais il semble consulter ses désirs  ; et, obéissant toujours aux impressions qu’il en
82 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Pascal. (1623-1662.) » pp. 35-39
antif si expressif. 3. Pluriel aujourd’hui peu usité, pour appétits, désirs grossiers. 1. Un poëte contemporain a exprimé l
83 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
oiseau chéri mangeait au réfectoire : Là tout s’offrait à ses friands désirs  ; Outre qu’encor pour ses menus plaisirs, Pour oc
84 (1839) Manuel pratique de rhétorique
n’ont pas l’usage de la parole, qui sont faciles à briser. Caprices. Désirs subits, passagers, qui s’éteignent comme ils s’al
ui attirant une gloire éclatante, fera naître chez d’autres hommes le désir de lui ressembler ; c’est ainsi qu’elle produira
une forte impression sur leurs auditeurs, ont excité par là en eux le désir de les imiter. On a donc cherché à quoi ils devai
e hasard, il marche sans règle et sans conduite au gré de son aveugle désir , etc. » Fléchier, après avoir loué la naissance
chit sous la main de celui qui le guide, mais il semble consulter ses désirs , et obéissant toujours aux impressions qu’il en r
einte de notre empire. Provinces qu’ils avaient déjà ravagées dans le désir et dans la pensée, vous avez encore recueilli vos
85 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
eux amis jouir d’une douce félicité troublée tout à coup par le fatal désir des voyages qui s’empare de l’un des deux pigeons
  Ce discours ébranla le cœur     De notre imprudent voyageur Mais le désir de voir et l’humeur inquiète L’emportèrent enfin.
inc apparence de grandeur. L’enflure naît ordinairement du trop grand désir de briller, de l’excès d’une imagination déréglée
86 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
la science et le debvoir par une volonté non forcée et de mon propre désir  ; et d’eslever mon ame en toute doulceur et liber
ons de son jugement, que de son sçavoir ; il ayme mieulx nous laisser désir de soy, que satiété : il sçavoit qu’ez choses bon
paroistre en ceste occasion si sensible, que vous deferés plus à mon désir et conseil qu’à vostre juste douleur, vous me con
et vous la prononcerois avec assés de gravité ; mais, Messieurs, mon désir me poulse à deux plus glorieux tiltres, qui sont
et toutefois le plus contraire à notre inclination : nous brûlons de désir de trouver une assiette ferme et une dernière bas
uter de ce qu’ils disent, parce que cette manière de parler excite un désir secret de les contredire et de prouver que ce qu’
ent ceux qui les écrivent, ceux-ci réciproquement vont remuer, par le désir de la gloire, ce qu’il y a de plus vif dans les g
gt-deux ans ? Quelle ardeur, quelle impatience, quelle impétuosité de désirs  ! Cette force, cette vigueur, ce sang chaud et bo
violence. Là, les folles amours ; là, le luxe, l’ambition et le vain désir de paroître exercent leur empire sans résistance.
humaines, la plus fière dans ses pensées et la plus emportée dans ses désirs , mais la plus souple dans sa conduite et la plus
e invincible avec laquelle elle voudra ce soulagement, fera naître un désir semblable en ceux qu’elle emploie ; en ne se lass
cet auditoire d’âmes passionnées, pour les obliger à n’avoir plus ces désirs vastes et sans mesure qui les tourmentent toujour
vous entretient dans une mollesse honteuse ; elle produit en vous des désirs criminels de plaire, elle vous rend complice de m
s en qualités et en mérite, gardent une modération honnête dans leurs désirs  ? S’il ne s’agissoit, chrétiens, que d’essuyer la
à d’où naissent tant de fourberies et tant de calomnies qu’invente le désir de l’emporter sur autrui et de le supplanter. Qui
ires, jamais je n’aurois mis en compte, au moins pour cette année, le désir de vous voir, ni ce que vous devez à la tendresse
ue je suis pénétrée de joie, et que la raison se rencontrant avec mes désirs , je suis à l’heure que je vous écris parfaitement
nécessaire et le commode ; tout le reste n’est que cupidité. Tous ces désirs de grandeur partent du vide d’un cœur inquiet. To
is, vous verrez combien les grandeurs de ce monde sont au-dessous des désirs du cœur de l’homme. Il n’y a que Dieu qui puisse
t et dans leurs conversations ordinaires. Comme c’est la vanité et le désir de paroître plus que les autres qui les engage da
dans l’étude, dès qu’ils se sentent en conversation, la passion et le désir de l’élévation se réveille en eux et les emporte.
s’éloignent le plus qu’ils peuvent des pensées communes, tant par le désir de trouver quelque opposant qu’ils maltraitent po
bras, ni les jalousies, ni les défiances, ni la crainte, ni les vains désirs , n’approchent jamais de cet heureux séjour de la
car ce goût de lumière pure apaise la faim de leur cœur ; tous leurs désirs sont rassasiés, et leur plénitude les élève au-de
vous flatter, vous mourrez tels que vous êtes aujourd’hui ; tous ces désirs de changement qui vous amusent, vous amuseront ju
iel, sa tête aura touché dans les nuées ; ses succès auront égalé ses désirs  ; et tout cet amas de gloire ne sera plus à la fi
nageois dans ma vengeance, je jouissois du plein accomplissement des désirs les plus véhémens et tes plus continus de toute m
même qu’il agissoit de bonne foi en cette rencontre ; car, comme son désir étoit seulement d’avoir part aux grandes affaires
vive que les autres, qui croît avec les années, qui survit à tous les désirs du cœur humain, et qui prend de nouvelles forces
s cœurs, verra leurs misères dans leurs succès mêmes ; il verra leurs désirs et leurs soucis rongeans s’étendre et s’accroître
rassemblois autour de moi tout ce qui pouvoit flatter mon cœur ; mes désirs étoient la mesure de mes plaisirs. Non, jamais le
ie, sans m’y sentir à chaque fois transporter encore par les élans du désir . Tout est dans un flux continuel sur la terre. Ri
e sentiment de privation ni de jouissance, de plaisir ni de peine, de désir ni de crainte, que celui seul de notre existence,
i avez fait, son regret de l’importunité qu’elle vous a causée, et le désir qu’elle auroit que son beurré vous eût paru bon.
t être de trop dans l’âme. C’est une disposition très-agréable que le désir de plaire : mais elle diffère pourtant beaucoup d
aire : mais elle diffère pourtant beaucoup du besoin d’être aimé ; le désir de plaire rend dépendant de l’opinion, le besoin
e sort, afin d’en avoir l’honneur au lieu d’en recevoir l’exemple. Le désir de paraître aimable conseille de prendre une expr
our-propre ne prenne pas la route si simple d’avouer naturellement le désir de plaire et d’employer, autant qu’il est possibl
république française avait fait connaître à Sa Majesté l’Empereur le désir de mettre fin à la guerre qui désole les deux peu
ardez le ciel, est-ce qu’en vous il ne se remue rien ? est-ce que nul désir ne vous presse ? ou ce désir est-il muet ? Il en
ous il ne se remue rien ? est-ce que nul désir ne vous presse ? ou ce désir est-il muet ? Il en est qui disent : « À quoi bon
and célébrait le retour des Bourbons ; Mme de Staël voyait les grands désirs de 1789 assurés par la charte de Louis XVIII. Et
r et de vivre obscurément en Angleterre. Aux approches de la mort, le désir de revoir sa patrie devint une douloureuse passio
au cœur des fils de ceux qui ont fait de grandes choses. Ce sont ces désirs inquiets et ces émotions confuses que recueille l
mon imagination. Elle m’entraîne souvent malgré moi dans un océan de désirs chimériques, qui tous me ramènent vers ce monde d
ire dans mon âme et vous donner du monde l’idée que j’en ai, tous vos désirs et vos regrets s’évanouiraient à l’instant. Le L
par sa chaleur vivifiante, et je tressaille malgré moi. J’éprouve un désir inexplicable et le sentiment confus d’une félicit
ssent à Guérande, y éprouvent, comme ceux qui séjournent à Venise, un désir bientôt oublié d’y finir leurs jours dans la paix
87 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VII. Vers, stances, classification des poèmes. »
nsi, danger rime avec manger, mais non avec mangé ; plaisir rime avec désir , et non avec désire. Les rimes se distinguent qua
88 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
ité et toute leur confiance. Les passions, les volontés injustes, les désirs excessifs et ambitieux que les princes mêlent à l
89 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
ie à la douleur ; ces surprises agréables, ce trouble inquiétant, ces désirs , ces alarmes : car l’âme ne pourrait pas être rem
es sentiments vifs et durables, comme le ressentiment des injures, le désir de la gloire, l’amour de la patrie, etc. 462. Qu’
que, comme l’amour, la haine, la crainte, l’ambition, l’espérance, le désir , etc. La tragédie est le domaine des passions. No
andeur : la vengeance sur la droiture et l’honneur, l’ambition sur le désir de la gloire, enfin, l’amour qui, lorsqu’il est c
90 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
sard, il ne marche sans règle et sans conduite au gré de ses aveugles désirs . » Communication. La Communication est une
us ses plaisirs, Et ses besoins sont la mesure De ses goûts et de ses désirs . Tantôt à sa vigne naissante, Il unit de jeunes
91 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
ra intéressant et lumineux. Rien ne s’oppose plus à la chaleur que le désir de mettre partout des traits saillants ; rien n’e
tempérée d’une tristesse sévère, il ne manque que le rayon, l’humble désir qui appelle la bénédiction d’en haut sur l’humain
92 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
d’événements plus varié, plus fantastique, plus en harmonie avec ses désirs . Quel esprit ne bat la campagne ? Qui ne fait ch
93 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE I. De la propriété des mots. » pp. 2-8
l est d’un usage si fréquent, il signifie esprit, courage, intention, désir , etc. — Acus, aiguille, est un mot simple formé d
94 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
econd, de Rhodes. Le philosophe répondit qu’il se conformerait à leur désir en temps opportun. Bientôt après, en présence des
, on les voit dispersés sur toute la terre. Version XIX. Sur le désir d’apprendre. 19. Nous naissons tous avec une
est posé, et l’invite à s’arrêter un moment. Protagore se rend à son désir  ; et Démocrite remarque que ces bûches, retenues
fer, qu’on redoutait. Mais, tandis que tous les chasseurs, animés du désir de tuer le monstre, faisaient à l’envi les plus g
ir à son vol audacieux ; il abandonna son guide ; et, entraîné par le désir de toucher au ciel, il poussa plus haut son essor
ir par essai de ma fortune ? » Damoclès ayant répondu que c’était son désir , Denys le fit asseoir sur un lit d’or, couvert de
ctacles ; quelques-uns y sont attirés par l’amitié ; d’autres, par le désir de déployer leurs talents, qui trouvent un vaste
Egyptiens exagéraient encore ces difficultés. Mais Alexandre avait un désir ardent d’aller voir Jupiter : non content d’être
utes ses dispositions, tous ses préparatifs étant faits au gré de ses désirs , Métellus part pour la Numidie, laissant pleins l
cat, en se chargeant de ce rôle, ne devra jamais avoir pour mobile le désir de la louange et de la renommée, bien moins encor
ne saurait dire ce qui attirait le plus la foule à ses plaidoyers, le désir de l’entendre, ou celui de le voir : tant les par
sses poussée jusqu’à la fureur ; ce qu’on possède est immense, et les désirs vont encore plus loin ; c’est à qui amassera pour
and nombre de magistratures, prétextant la satiété des honneurs et le désir de se reposer de ses fatigues (quoique les motifs
’ils voulaient parmi leurs captives : il espérait affaiblir en eux le désir de revoir leur patrie, en leur faisant trouver au
ques, nous nous sentons enflammés de l’amour de la gloire et du noble désir d’imiter les grandes choses, comme si nous parcou
s obscurs, loin du bruit de la ville, étranger à l’ambition et à tout désir d’une plus haute fortune, et de tromper la vie, d
s n’en pouvaient admettre, et ce fonds étant trop borné au gré de vos désirs , ceux que vous n’avez pas élevés encore en dignit
tablissement de Jérusalem. 42 18. Ruine de Jérusalem. 44 19. Sur le désir d’apprendre. 46 20. Des prodiges chez les Romain
95 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
 ; il me dit : « Ce prince joint à beaucoup d’esprit et de talents un désir insatiable de s’instruire, et du goût pour les ar
jalousie s’emparent de son âme ; et, partagé entre la tendresse et le désir de la vengeance, il s’écrie : Cours chez elle à
La Déprécation a recours aux prières et aux larmes pour réaliser ses désirs . C’est le moyen qu’emploie Brutus pour persuader
96 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Buffon. (1707-1788.) » pp. 146-152
chit sous la main de celui qui le guide, mais il semble consulter ses désirs  ; et, obéissant toujours aux impressions qu’il en
97 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
t séminaire. Je désespérais de trouver l’objet de mes rêves et de mes désirs , quand j’ai rencontré votre ouvrage. Je l’ai feui
98 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
l’attribut de la dernière.                 Les avares sont pleins de désirs  ; Ceux qui sont pleins de désirs manquent de beau
           Les avares sont pleins de désirs ; Ceux qui sont pleins de désirs manquent de beaucoup de choses Ceux qui manquent
sous des couleurs agréables ou des aspects utiles, vous éveillerez le désir de l’auditeur en lui prouvant que ce bien lui man
es différents chefs de preuves, si l’orateur est fortement pénétré du désir de convaincre l’auditoire, ce travail se fera com
, un air ouvert et obligeant, une expression de regard qui indique le désir d’accueillir tout le monde avec bonté. Montrez-vo
prévenir tous les jours celle de l’éducation, ne nous fait pas de nos désirs de vaines prédictions ; déjà s’ouvrent à nous de
. Mœurs des différents âges. Les jeunes gens sont vifs dans leurs désirs , et prompts à les satisfaire. Inconstants, ils se
constants, ils se dégoûtent bientôt de ce qu’ils souhaitaient : leurs désirs sont violents, mais de courte durée ; leurs volon
flétri les sentiments. Rien de grand, rien de sublime n’éveille leurs désirs  ; ils ne pensent qu’à ce qui peut les faire vivre
e tomber au-dessous de soi-même et de l’attente des hommes ; c’est le désir du succès et de la louange. La parole en public m
omme aussi, par contre, il arrive quelquefois de ne rien faire par un désir trop ardent et surtout trop naturel de faire beau
iel ; vous surtout qui avez la vocation de l’Apôtre, et qui brûlez du désir d’annoncer aux hommes la parole de Dieu, rappelez
99 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
rits de ceux qui n’étaient plus ; en les lisant ils s’enflammaient du désir d’égaler leurs maîtres. Auditis oratoribus græcis
nce et la modestie que, sous le frein de la continence, la fougue des désirs est réprimée par la raison ; que la clémence adou
créance, que les plus véritables. Ceux de la volonté sont de certains désirs naturels et communs à tous les hommes, comme le d
nt de certains désirs naturels et communs à tous les hommes, comme le désir d’être heureux, que personne ne peut pas ne pas a
ui ont cette liaison ensemble et avec les vérités avouées et avec les désirs du cœur sont si sûres de leur effet, qu’il n’y a
que l’esprit et le cœur sont encore vides de passions, de soins et de désirs , et que l’on est déterminé à de longs travaux par
tion, ont souvent ce défaut : il parait bien qu’il est plus occupé du désir d’être admiré que de la justice de sa cause. C’es
e. B. Ce mot que vous nous avez dit de l’Ecriture sainte me donne un désir extrême que vous m’en fassiez sentir la beauté :
s invoque tous ; Musique, danse, architecture, Que vous m’inspirez de désirs  ! Art de graver, docte peinture, Beaux-arts, vous
ré seulement qu’il n’eût pas trop souvent sacrifié son propre goût au désir de plaire à son parti, et de procurer un prompt d
de ce morceau de Britannicus : Tout ce que vous voyez conspire à vos désirs  ; Vos jours, toujours sereins, coulent dans les p
essein de n’être pas entendu ; mais le soin de l’être est sacrifié au désir de paraître fin, délicat, mystérieux, profond. Po
iquées les font rarement naître. La naïveté, la curiosité ingénue, le désir de plaire, la joie spontanée, le regret, les plai
me répondre après tout à loisir : Sur ce point seulement contente mon désir . (Cinna, acte V, scène i) De combien la simplici
qu’on pût trouver dans la même pièce de plus beaux endroits. Un vain désir de gloire a saisi mes esprits. On me parlait souv
ra intéressant et lumineux. Rien ne s’oppose plus à la chaleur que le désir de mettre partout des traits saillants ; rien n’e
100 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
s’égarent. Le vrai bonheur n’est pas dans la satisfaction de tous nos désirs  ; il est dans la vertu, dans la pratique du devoi
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