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1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nicole, 1625-1695 » pp. 72-75
mpossible de rendre tous ceux avec qui on vit justes, modérés et sans défauts , il faudrait désespérer de pouvoir conserver la t
déférences excessives. Quelle espérance de vivre en repos si tous ces défauts nous ébranlent, nous troublent, nous renversent e
x moyens de l’acquérir est de diminuer cette forte impression que les défauts des autres font sur nous. Or pour cela il est uti
t sur nous. Or pour cela il est utile de considérer ce qui suit1. Les défauts étant aussi communs qu’ils sont, c’est une sottis
sottises étrangères, comme si nous n’avions pas assez de nos propres défauts et de nos propres misères, sans nous charger enco
opres défauts et de nos propres misères, sans nous charger encore des défauts et des misères de ceux qui nous entourent. Or, c’
qui nous entourent. Or, c’est ce que l’on fait en s’impatientant des défauts d’autrui. Quelque grands que soient les travers q
sont communes ; car nous y sommes sujets comme eux. Il n’y a point de défauts dont nous ne soyons capables, et s’il y en a que
ns aveugles ; par là toute notre application se portant à nos propres défauts , nous en deviendrions beaucoup plus disposés à su
ue. » Je lis chez le même moraliste : « Un homme qui ne montre aucun défaut est un sot ou un hypocrite dont il faut se méfier
défaut est un sot ou un hypocrite dont il faut se méfier. Il est des défauts tellement liés à de belles qualités, qu’ils les a
Souvent on n’aime et on ne loue nos belles qualités que parce que nos défauts en tempèrent l’éclat. Souvent même il arrive qu’o
mpèrent l’éclat. Souvent même il arrive qu’on nous aime plus pour nos défauts que pour nos qualités. — Les défauts qui rendent
ve qu’on nous aime plus pour nos défauts que pour nos qualités. — Les défauts qui rendent un homme ridicule ne le rendent guère
aiment. » La Bruyère disait avec autant de sens : « Il y a de petits défauts que l’on abandonne volontiers à la censure, et do
ure, et dont nous ne haïssons pas à être raillés ; ce sont de pareils défauts que nous devons choisir pour railler les autres. 
i l’on n’est pas disposé à se pardonner les uns aux autres les petits défauts . — Si vous observez qui sont les gens qui ne sont
2 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
orcerons en même temps de prémunir les jeunes littérateurs contre les défauts opposés. Article Ier Des qualités générales
 : Surtout qu’en vos écrits la langue révérée… 114. Quels sont les défauts opposés à la pureté du style ? Les principaux dé
Quels sont les défauts opposés à la pureté du style ? Les principaux défauts opposés à la pureté du style sont : les barbarism
scurité, et fatiguent le lecteur sans lui plaire. 120. Quels sont les défauts opposés à la clarté ? — Obscurité de l’expression
pensée exprimée par la parole, est le plus grand vice du discours. Ce défaut vient de l’expression ou de la pensée. L’obscurit
qui est de persuader. L’abbé d’Olivet a fait remarquer avec raison le défaut de clarté du vers suivant de Racine. Andromaque d
s’énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément. Ce défaut s’appelle galimatias. Le galimatias est une suite
sonnable, et auxquelles on ne comprend rien. Racine est tombé dans ce défaut , quand il a fait dire à Mithridate qu’il n’est po
empereur romain Deux coursiers à longues oreilles. 129. Quel est le défaut opposé à la dignité du style ? C’est la bassesse
re, Passer du grave au doux, du plaisant au sévère. 133. Quel est le défaut contraire à la convenance et à la variété ? C’es
utions, ses tournures, ses périodes et ses couleurs, afin d’éviter ce défaut qui produit infailliblement l’ennui et le dégoût.
que les contes de Perrault tirent leur agrément. 142. Quels sont les défauts opposés à la naïveté ? Si la naïveté de Marot, d
es finesses et les délicatesses qui coûtent le plus. 145. Quel est le défaut contraire à la finesse ? Si la finesse n’était p
us avons signalés dans l’affectation des pensées comme atteints de ce défaut , nous joindrons Fontenelle, Marivaux, Dorat, Vauv
rdres ou envoyer des réponses. Le laconisme, qui est assez souvent un défaut , a pour écueil l’obscurité. Perse et Tacite sont
rièveté mystérieuse et d’une concision excessive. 151. Quels sont les défauts voisins du style simple ? Outre la grossièreté o
concision dont nous venons de parler, nous signalerons encore, comme défauts voisins du style simple, la négligence, la froide
e qu’elle donne de la chaleur ou de la force à ce qui n’en a pas. Les défauts entièrement opposés à l’élégance sont la bassesse
ivialité, qui vient souvent de ce qu’on veut paraître naturel, est un défaut très commun parmi les romantiques. II. Grâce.
ie encor ma voix Au moment même qu’elle expire. 162. Quels sont les défauts voisins du style gracieux ? C’est d’abord l’affe
nre gracieux, c’est une mollesse efféminée qui affaiblit le style. Ce défaut , dit Bernardin de Saint-Pierre, se rencontre asse
les peintures de Catulle, de Properce et de Tibulle. Enfin, parmi les défauts directement opposés au style gracieux, nous signa
l’un de l’autre. V. Hugo. Nota. — Nous avons vu que les principaux défauts du style tempéré sont la monotonie, la mollesse e
mains éternelles de sa colère et de sa justice. 172. Quels sont les défauts opposés à l’énergie ? Les défauts opposés à l’én
e sa justice. 172. Quels sont les défauts opposés à l’énergie ? Les défauts opposés à l’énergie du style sont la dureté et la
r la pompe et l’éclat à la célérité des pensées et des sentiments. Le défaut opposé à la véhémence est la froideur, dont nous
3 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Nicole. (1625-1695.) » pp. 40-47
emble dans ce procédé, et de l’orgueil qui nous cause ce dépit, et du défaut de charité qui nous porte à nous en venger par un
araître avoir le dessein de nous servir en nous corrigeant de quelque défaut , il n’a que le dessein de déplaire et d’insulter.
lever sans discernement contre tout ce qui nous paraît faux, comme un défaut très-considérable, et qui est souvent beaucoup pl
de choquer nos frères qui nous les fait trouver. Mais il y a certains défauts généraux qu’il faut avoir en vue d’éviter, et qui
sur les esprits et s’en rendre le maître… C’est encore un fort grand défaut que de parler d’un air décisif, comme si ce qu’on
jets à nous plaindre du procédé des autres et à faire remarquer leurs défauts , ou pour les corriger de ce qui nous déplaît en e
ommes chargés de travailler sur nous-mêmes et de nous corriger de nos défauts  ; et si nous le faisions comme il faut, rien de c
des fautes que nous n’avons point commises ou qui nous attribuent des défauts que nous n’avons pas, puisque leur jugement peut
t encore moins nous rendre coupables de ces fautes et nous donner ces défauts que la pensée d’un homme qui croit que nous avons
l’attribuent ne nous blesse pas : mais que ceux qui nous imputent des défauts y joignent ordinairement le mépris et causent la
êmes, nous reconnaîtrions sans peine que ceux qui nous attribuent des défauts que nous n’avons pas ne nous en attribuent pas au
4 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
se distingue autant par la clarté que par la vérité de la pensée. Le défaut opposé à la clarté est l’obscurité qui empêche de
che de reconnaître l’objet ou de le distinguer suffisamment. C’est le défaut des phrases suivantes : Si quelquefois le cœur s
douleur dans un temps, l’adoucit dans un autre. 43. Quels sont les défauts opposés à la simplicité et au naturel ? Les pens
ui tient de la simplicité et de la bonhomie. 45. Faites connaître les défauts voisins de la naïveté. Remarquons d’abord que si
je mourrais de honte d’avoir été tué de la main d’une femme. Un autre défaut voisin de la naïveté consiste dans les pensées ba
é de l’esprit. En voici quelques exemples : Nous n’avouons de petits défauts que pour persuader que nous n’en avons pas de gra
, est un modèle de délicatesse et de magnanimité. 48. Quels sont les défauts qui touchent à la finesse et à la délicatesse ?
sont les défauts qui touchent à la finesse et à la délicatesse ? Le défaut voisin de la finesse, c’est le raffinement ou la
grande subtilité qui dégénère en pitoyables jeux de mots. C’était le défaut de Sénèque, de Pline le Jeune, de Voiture, de Bal
sont en réalité. Voici deux exemples où il est facile de découvrir ce défaut  : …… Cœlo tegitur qui non habet urnam, a dit Lu
n jour pour être juste ; J’ai l’éternité devant moi. 56. Quel est le défaut voisin du sublime de pensée ? Il ne faut pas con
, si la pensée est trop faible ou trop légère pour y donner prise. Ce défaut est assez difficile à éviter ; car, comme il est
ui manquer pour ses victoires, lui manqua pour sa sépulture. Le même défaut est encore plus sensible dans le passage suivant
la profusion et de la mauvaise distribution des images. On évitera ce défaut , si on a soin de ne jamais revêtir l’idée que pou
, mais avoir une mauvaise santé, etc. 93. Faites connaître les autres défauts contraires à la pureté. Parmi les fautes contrai
i les ont soufferts,     Cela s’appelle patience. 96. Quels sont les défauts opposés à la propriété des termes ? Ce sont les
ouvelles pour désigner des choses anciennes. Ce serait tomber dans ce défaut que de parler de la philanthropie des premiers ch
connaître la propriété des expressions, et par conséquent éviter les défauts dont nous venons de parler, il faut rechercher l’
commerce des personnes qui parlent correctement. 101. Quels sont les défauts opposés à la correction des phrases ? La correct
ent diffus. 105. Faites connaître la diffusion et la sécheresse. Les défauts opposés à la précision sont la diffusion ou proli
s. C’est, dit Voltaire, Un déluge de mots sur un désert d’idées. Ce défaut se remarque dans la phrase suivante : J’arrivai
ce qu’il faut. Il n’y a alors ni clarté ni intérêt. Horace signale ce défaut , dans son Art poétique : Decipimur specie recti 
e. Les phrases embarrassées, obscures et faibles, annoncent les mêmes défauts dans les idées qu’elles expriment. Le langage et
5 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
ssances de l’âme. Parmi ces facultés, nous citerons le génie ou à son défaut le talent, la sensibilité, l’imagination, la mémo
e d’esprit qui aperçoit facilement dans un ouvrage des beautés ou des défauts peu apparents, et qui n’est autre chose que le go
eau, un discernement vif et délicat, net et précis des beautés et des défauts que renferme un ouvrage d’esprit. Le goût disting
s expressions les plus capables de plaire, il aperçoit aussi tous les défauts qui produisent un effet contraire, et il démêle e
t un effet contraire, et il démêle en quoi précisément consistent ces défauts et jusqu’où ils s’écartent des règles sévères de
seulement le caractère général de l’ouvrage, mais les beautés et les défauts de chaque partie ; il voit des qualités distincte
et saisir les beautés les moins apparentes ainsi que les plus légers défauts . La pureté ou la justesse du goût se fait surtout
un ouvrage d’esprit, pour en connaître les beautés et en signaler les défauts . Elle a donc pour objet de distinguer, dans chaqu
6 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
Chapitre I. —  Défauts et qualités de la phrase Nous venons de passer
longueurs, les parenthèses et les expressions recherchées : tous ces défauts donnent de l’obscurité à la phrase. Prenons pour
elle, que la pensée frappe l’esprit, comme le soleil frappe la vue. Défauts contraires à la Clarté Parmi les défauts contr
e soleil frappe la vue. Défauts contraires à la Clarté Parmi les défauts contraires à la clarté, nous signalerons celui de
on veut dire ou écrire, elle prend le nom de Galimatias ou Phébus. Ce défaut offre la plus grande confusion dans les idées ; c
-à-dire un sage silence ou une mûre réflexion, voici un exemple de ce défaut  ; un de nos écrivains s’efforce d’exprimer ce que
e vulgaire, souvent disposé à admirer ce qu’il n’entend pas. C’est le défaut que l’on remarque dans la phrase suivante de Vict
chemin qui côtoie un torrent. » Si l’obscurité est ordinairement un défaut , elle est quelquefois permise, en faveur de certa
le purisme qui est une affectation de la pureté, et par conséquent un défaut insupportable. « Le puriste, dit La Bruyère, parl
blement l’oreille. Peu d’exemples suffiront pour nous faire sentir le défaut d’harmonie et surtout les hiatus réunis à plaisir
7 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42
. Il s’impatientait trop facilement dans les petites choses ; mais ce défaut , qui vient de la sublimité de l’esprit, est toujo
é de mœurs qui fut admirable, devait compenser plus qu’il n’a fait le défaut de sa pénétration. Il a toujours eu une irrésolut
chute imprévue des grandes affaires et par l’habitude au bonheur. Ce défaut a fait qu’avec l’âme du monde la moins méchante i
é la faction où il le pouvait. Il n’a pu remplir son mérite, c’est un défaut  ; mais il est rare, mais il est beau4. 1. Hugu
it d’être un moraliste si sévère ? 2. C’est-à-dire, qui remédient au défaut . 3. Chaque fois que. 4. Il veut dire, et en cel
8 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
ents, et qu’il en a la mémoire toute remplie. Ce serait un plus grand défaut encore, que ce qui est dit au commencement ou au
en tiennent lieu. Son objet est de faire connaître les beautés et les défauts d’un ou de plusieurs ouvrages, et de rendre raiso
rte. Il lui est donc essentiel de savoir discerner ces beautés et ces défauts , et de les détailler avec précision. Ainsi la cri
te, dans l’erreur, l’injustice d’y jeter ceux de ses lecteurs, que le défaut de lumières oblige de l’en croire sur sa parole.
pas moins répréhensible, si l’on s’appesantissait sur les plus petits défauts d’un ouvrage, en passant rapidement sur les grand
9 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
et ennuient ; de la confusion de Montagne ; qu’il avait bien senti le défaut d’une droite méthode ; qu’il l’évitait en sautant
es sont d’une nécessité absolue, et on ne peut s’en dispenser sans un défaut essentiel et souvent sans erreur ; et c’est pourq
pas eu la peine de rechercher avec tant de soin la source de tous les défauts des raisonnements qui sont véritablement communs.
e l’on recherche, et pour laquelle on ne jetait pas tout le reste. Le défaut d’un raisonnement faux est une maladie qui se gué
dialogue, où il fait parler Socrate avec Phédon, montre que le grand défaut des rhéteurs est de chercher l’art de persuader a
re jeune, où il ne s’intéresse que pour sa réputation, ont souvent ce défaut  : il parait bien qu’il est plus occupé du désir d
mais parler avec précipitation et ne pouvoir se retenir est un grand défaut . Il y a des choses qu’il faut appuyer. Il en est
ar outre qu’il a d’ailleurs des qualités très-estimables, de plus, ce défaut lui est nécessaire. N’avons-nous pas dit qu’il fa
z-vous aussi ? A. Non ; je ne le défendrai point là-dessus. C’est le défaut de son temps, auquel son esprit vif et subtil lui
n n’a pas été un orateur parfait ; mais cela n’empêche pas qu’avec ce défaut il n’ait eu un grand talent pour la persuasion. C
et insinuante. Un tel homme ne mérite-t-il pas qu’on lui pardonne le défaut que nous reconnaissons en lui ? C. Il est vrai q
eurs qui soient en état d’en faire autant ? Saint Jérôme a encore ses défauts pour le style ; mais ses expressions sont mâles e
endre dans les Pères· ce qu’il y a de moins bon, et de ramasser leurs défauts dans les sermons que l’on compose. C. Mais combi
es murailles De leurs temples, grossiers comme eux : Il n’a point les défauts pompeux De la chapelle de Versailles, Ce colifich
d’un censeur pointilleux La pédantesque diligence ; Aimons jusqu’aux défauts heureux De leur mâle et libre éloquence : J’aime
es héros ; Et c’est en répandant des larmes Que ce dieu connaît leurs défauts . Malheur à qui toujours raisonne, Et qui ne s’att
bouche d’un héros, qui ne la prononça jamais, n’est guère qu’un beau défaut , au jugement de plusieurs esprits éclairés. Si po
t grossier ; car le bas et le grossier n’est point un genre, c’est un défaut . Ces deux exemples font voir évidemment dans quel
sage la petite vérole artificielle, la mort serait bien attrapée. Ce défaut vient d’une affectation ridicule. Il en, est un a
taphore qui exprime, par le mot goût, le sentiment des beautés et des défauts dans tous les arts : c’est un discernement prompt
verra d’un coup d’œil prompt le mélange de deux styles ; il verra un défaut à côté d’un agrément ; il sera saisi d’enthousias
ers temps de la culture des beaux-arts, à aimer des auteurs pleins de défaut , et méprisés avec le temps, c’est que ces auteurs
e à une autre : on n’en dispute point parce qu’on ne peut corriger un défaut d’organe. Il n’en est pas de même dans les arts :
iscerne, et un mauvais goût qui les ignore ; et on corrige souvent le défaut d’esprit qui donne un goût de travers. Il y a aus
saisie : il y a du mérite dans leurs efforts : ce mérite couvre leurs défauts . Le public, amoureux de nouveautés, court après e
fin et sûr consiste dans le sentiment· prompt d’une beauté parmi les défauts , et d’un défaut parmi les beautés. Le gourmet est
ste dans le sentiment· prompt d’une beauté parmi les défauts, et d’un défaut parmi les beautés. Le gourmet est celui qui disce
op délicat, d’être trop connaisseur ; qu’alors on est trop choqué des défauts , et trop insensible aux beautés ; qu’enfin on per
férence au théâtre de Paris sur celui de Londres ; il fait sentir les défauts de la scène anglaise ; et quand il écrivit son Ca
loquence la plus noble et la plus sage. Collier a très-bien senti les défauts du théâtre anglais ; mais étant ennemi de cet art
oique nous ayons des modèles presqu’en tous les genres. Un des grands défauts de ce siècle, qui contribue le plus à cette décad
s livres très-estimables sont infectés de cette tâche. La source d’un défaut si commun vient, ce me semble, du reproche de péd
auvais imitateurs qui, n’ayant pas son génie, n’ont pu copier que ses défauts  ! Boileau, il est vrai, a dit après Horace : Heu
le désagréable, et ne peuvent souvent en venir à bout. C’est un petit défaut attaché à notre langue, défaut bien compensé par
ouvent en venir à bout. C’est un petit défaut attaché à notre langue, défaut bien compensé par le bel effet que font nos e mue
s, et même des choses si touchantes qu’il doit être respecté avec ses défauts . Ce sont des tableaux de Léonard de Vinci qu’on a
Je sais, Monsieur, que le public ne connaît pas encore assez tous les défauts de Corneille ; il y en a que l’illusion confond e
s si délicats ne peuvent guère fournir des personnages de théâtre. Un défaut presque imperceptible n’est guère plaisant. Il fa
sublime instinct qui lui fit créer tant de beautés à côté de tant de défauts , nous a donné, à ce qu’il me semble, les plus par
eille ; car ce qu’il peut avoir quelquefois de trop emphatique est un défaut qu’il est aisé d’apercevoir et d’éviter. Je conse
. Écoutons Longin parlant de Démosthène. Après lui avoir reproché ses défauts , comme d’être mauvais plaisant, de ne pas bien pe
e pas ces louanges aux grâces d’un homme si sage, pour dissimuler ses défauts . Je crois qu’on peut trouver dans ses écrits plus
la vérité de leurs images. Si l’on est donc fondé à reprocher quelque défaut à Boileau, ce n’est pas, à ce qu’il me semble, le
cher quelque défaut à Boileau, ce n’est pas, à ce qu’il me semble, le défaut de génie. C’est au contraire d’avoir eu plus de g
pas arrêté en lisant autrefois Corneille, refroidi ou prévenu par ses défauts , et né, selon toute apparence, moins sensible au
lumière me fit craindre de m’être trompé encore sur Racine et sur les défauts mêmes de Corneille ; mais avant relu l’un et l’au
tion de grandeur que nous leur prêtons m’a toujours paru le principal défaut de notre théâtre et l’écueil ordinaire des poètes
ssent trouvées fort élevées. Corneille est tombé trop souvent dans ce défaut de prendre l’ostentation pour la hauteur, et la d
d un exorde de rhéteur. Remarquez que je prends l’exemple de tous ses défauts dans les scènes les plus admirées. Prends un siè
génie d’un esprit supérieur et celui de la vraie éloquence ? C’est le défaut trop fréquent de cet art qui gâte les plus beaux
esprits justes de sa fiction et de ses idées ? Racine n’est pas sans défauts . Il a mis quelquefois dans ses ouvrages un amour
an et Abner sont peu considérables dans Athalie, et cela n’est pas un défaut , mais privation d’une beauté plus achevée. Que vo
maître. Les gens du métier sont plus indulgents que les autres à ces défauts , parce qu’ils ne regardent qu’aux traits originau
serait à désirer que les gens de lettres voulussent bien séparer les défauts des plus grands hommes de leurs perfections ; car
erstitieuse, il pourra bien arriver que les jeunes gens imiteront les défauts de leurs maîtres, qui sont aisés à imiter et n’at
issé aux autres de juger.· Si l’on trouve que je relève davantage les défauts des uns que ceux des autres, je déclare que c’est
r manqué de délicatesse et d’expression pour le sentiment. Ce dernier défaut me paraît peu considérable dans Despréaux, parce
de Rousseau soient fort passionnées. Il est tombé quelquefois dans le défaut de ces poëtes qui semblent s’être proposé dans le
rité de grandes beautés de détails, mais qui en rachètent à peine les défauts . J’ai choisi cette épître exprès, ainsi que l’Ode
mérite de Rousseau, mais je ne serai pas fâché qu’on me détrompe des défauts que j’ai cru pouvoir lui reprocher. On ne saurait
es. On admirerait trop les fleurs dont il se pare, s’il eût évité les défauts qui font languir quelquefois ses beaux, ouvrages.
t recevoir la profonde empreinte de son génie. Ce sont sans doute les défauts de ce poëte et la faiblesse de ses premiers ouvra
tiles de tant d’auteurs renommés ne nous avaient fait supposer que le défaut de ces poèmes était peut-être un vice irréparable
t des partisans très-passionnés, qui pensent qu’on doit respecter ses défauts même. Mais cette excessive indulgence de ses admi
vrages. Les beautés que Quinault a imaginées demandent grâce pour ses défauts  ; mais j’avoue que je voudrais bien qu’on se disp
it en avoir. Ainsi je ne parlerai pas de la Henriade, qui, malgré les défauts qu’on lui impute, et ceux qui y sont en effet, pa
trop longue à discuter, je me contenterai de lui répondre que ce même défaut dont on accuse M. de Voltaire a été reproché très
hommes comme Molière et M. de Voltaire d’être admirables malgré leurs défauts , et souvent dans leurs défauts mêmes. La manière
oltaire d’être admirables malgré leurs défauts, et souvent dans leurs défauts mêmes. La manière dont quelques personnes, d’aill
le font rarement penser. Le grand Corneille n’a pas été exempt de ce défaut , et cela a gâté tous ses caractères. Car enfin ce
re des gens prévenus, qui s’attachent à relever ou les erreurs ou les défauts de ses ouvrages, et qui demandent à un homme si u
autes qu’on a cru remarquer dans ses écrits, et tel que, malgré leurs défauts et malgré les efforts de la critique, il a occupé
ortir les meilleurs esprits de leur assiette, et pour leur cacher les défauts d’un tableau hardi et touchant. Cette parfaite ré
mbinaisons de syllabes, pour ne dire que ce que tout le monde dit. Ce défaut est celui des esprits cultivés mais stériles ; il
et avec plus de plaisir. Quant aux inconvénients, ils sont nuls. Des défauts vieillis et abolis ont perdu tout leur maléfice :
soient employées avec goût ; il y a une foule d’expressions qui sont défauts chez les uns, et beautés chez les autres. LXVII.
sans s’en détacher de lui-même, pour s’appliquer au souvenir, est un défaut , quelque limé que cela soit, et quelque achevé qu
il y a du recherché dans un bon style, c’est plutôt un malheur qu’un défaut  ; car cela vient de ce que l’auteur n’a pas eu le
tage les beautés alors moins senties du dernier de ces poëtes, et les défauts moins avoués de l’autre. Si l’on trouve, dit-il à
t de nos grands écrivains, si l’on trouve que je relève davantage les défauts des uns que ceux des autres, je déclare que c’est
10 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
èce faux dévot et de l’individu Tartufe ; voyez le Misanthrope qui, à défaut d’intrigue, est une admirable galerie de portrait
oint de portraits de fantaisie chez l’historien ; c’est le plus grand défaut dans l’espèce. Presque jamais de portraits en pie
r, et de là les excursions et les lenteurs du dialogue. » Mais où ces défauts sont plus impardonnables, c’est dans les péripéti
stes de tous les peuples, les meilleurs même, tombent parfois dans ce défaut , Corneille et Racine aussi bien que Casimir Delav
qu’elle avait des réveils lumineux et surprenants. Elle eût eu peu de défauts , si la galanterie ne lui eu eût donné beaucoup. C
cle : fontenelle, neveu de Corneille. M. Gonniot en a fait sentir les défauts . Il cite un excellent parallèle d’Auguste et de L
11 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
ce. 20. Le goût est le sentiment vif et délicat des beautés comme des défauts de la nature et de l’art. C’est au goût qu’il app
s enseignent par quels charmes on captive les esprits, quels sont les défauts qui les rebutent. Négliger cette étude, c’est se
ittérature, c’est le jugement que nous portons sur les beautés ou les défauts d’un ouvrage en prose ou en vers. Il n’est pas n
rrais de honte d’avoir été tué par la main d’une femme. 55. Un autre défaut voisin de la naïveté, c’est la bassesse ou la tri
uvent à la Divinité les faiblesses et les passions de l’homme. 57. Le défaut voisin de la finesse, c’est la prétention à montr
e puérile subtilité qui dégénère en misérables jeux de mots. C’est le défaut de Voiture, c’est celui que Molière a prêté aux p
gent, paresseux, fainéant, ne sont pas synonymes. On est indolent par défaut de sensibilité ; nonchalant par défaut d’ardeur ;
synonymes. On est indolent par défaut de sensibilité ; nonchalant par défaut d’ardeur ; négligent par défaut de soin ; paresse
éfaut de sensibilité ; nonchalant par défaut d’ardeur ; négligent par défaut de soin ; paresseux par défaut d’action ; fainéan
nt par défaut d’ardeur ; négligent par défaut de soin ; paresseux par défaut d’action ; fainéant par antipathie de la peine. S
a voile, nous partons. Il suffisait de dire : je m’embarquai. 99. Le défaut contraire à la précision s’appelle diffusion ou p
s qualités, et pour mieux les faire connaître, nous dirons un mot des défauts qui leur sont opposés. Article premier. Qualité
L’obscurité, qui est le vice contraire à la clarté, est le principal défaut qui puisse se rencontrer dans le style d’un ouvra
tes. Telle est cette phrase d’un grand poète qu’on trouve rarement en défaut . Dans Racine, Mithridate dit qu’il n’est point de
imposer au vulgaire qui admire aisément ce qu’il ne comprend pas. Ce défaut est commun de nos jours. Diderot définit ainsi la
’ose prononcer le mot fatal. Cette espèce d’obscurité, loin d’être un défaut , est une beauté réelle. § II. De la pureté du
s avons déjà parlé. 114. On peut pécher contre la pureté du style par défaut et par excès. Le néologisme pèche par défaut, le
e la pureté du style par défaut et par excès. Le néologisme pèche par défaut , le purisme par excès. Le néologisme aurait pour
désuétude et employer souvent des tournures vieillies, c’est un autre défaut qu’on appelle l’archaïsme. Quelques imitations de
ur la peine que cela a dû lui coûter. 126. L’affectation, qui est le défaut contraire au naturel, consiste à dire en termes b
es et vulgaires tournées avec une froide recherche ? On tombe dans ce défaut lorsqu’on court après les traits brillants et qu’
les mêmes tons et les mêmes couleurs. Rien de plus intolérable que ce défaut . « Oh ! les beaux vers ! disait Fontenelle, oh !
oltaire.) C’est l’élégance en face d’une grossière platitude. 146. Le défaut contraire à l’élégance est la platitude ou la gro
s ou qu’on abandonne au peuple qui fréquente les carrefours. C’est le défaut de quelques écrivains de nos jours. Dans un récit
construction des phrases est parfois louche et embarrassée. C’est le défaut de ceux qui n’ont pas assez médité leur sujet. 15
e au dedans. Sénèque, Lucain, Corneille lui-même, sont tombés dans ce défaut . Lucain dit, en parlant de Pompée laissé sans sép
x images ou deux idées qui sont matériellement contraires. Tel est le défaut de ces vers de Malherbe : Prends ta foudre, Loui
bligé de s’en repentir. Que ce soit donc là, si l’on veut, l’illustre défaut de Charles aussi bien que de César ; mais que ceu
ns de l’Afrique et de l’Espagne n’ont pas été toujours exempts de ces défauts . Un contemporain de Charles-Quint avait composé p
nne à cette voyelle un son pénible et désagréable. Boileau a blâmé ce défaut dans des vers qui le rendent sensible : Maudit s
lants aux beautés solides, et ils cherchent à justifier leurs propres défauts par l’exemple des auteurs qu’ils ont choisis pour
auteurs dont le génie, quel qu’il soit, n’a pu se défendre de graves défauts . Malheur aux jeunes talents qui s’abandonnent aux
que l’on reproduit. — Discernement : les meilleurs modèles ont leurs défauts , et les défauts sont plus faciles à imiter que le
uit. — Discernement : les meilleurs modèles ont leurs défauts, et les défauts sont plus faciles à imiter que les beautés. Sénèq
) consiste à représenter les vertus ou les vices, les qualités ou les défauts d’une personne. L’historien, l’orateur et le poèt
tiques littéraires ont pour but de faire connaître les beautés ou les défauts d’un ouvrage d’esprit. Nous les comprenons dans l
taillé d’un morceau défectueux et mal écrit : l’étude sérieuse de ces défauts de style serait très propre à former leur jugemen
que les premiers hémistiches de deux vers qui se suivent. Tel est le défaut qu’on remarque dans ces trois vers : Il ne tiend
, mais d’une bonté générale qui souffre quelque faiblesse et quelques défauts , si l’on veut plaire et intéresser ; convenables,
l du principal personnage cesse dans le cours de la pièce. Tel est le défaut de la tragédie des Horaces. 494. L’unité de lieu
e l’éloquence de Petit-Jean et de l’Intimé est une fine critique d’un défaut autrefois commun chez les avocats. De la coméd
igent chacune un talent particulier, on, n’y souffre pas les moindres défauts . Si elles ne sont pas irréprochables, on les rega
ons jamais pu prendre au sérieux ce vers de Boileau : Un sonnet sans défaut vaut seul un long poème. C’est là une satire ou
re ou une exagération ridicule. Mais il est vrai que les sonnets sans défaut sont très rares ou plutôt sont encore à faire. No
? 54. Faut-il confondre la naïveté avec une naïveté ? 55. Quel est le défaut voisin de la naïveté ? 56. Qu’est-ce que la pensé
in de la naïveté ? 56. Qu’est-ce que la pensée fine ? 57. Quel est le défaut voisin de la finesse ? 58. Qu’est-ce que la pensé
ussée à l’excès ? 61. Qu’est-ce que la pensée forte ? 62. Quel est le défaut voisin de la force ? 63. Qu’est-ce que la pensée
loi des pronoms ? 98. En quoi consiste la précision ? 99. Quel est le défaut contraire à la précision ? 100. En quoi consiste
t le meilleur moyen d’être clair ? 109. L’obscurité est-elle un grand défaut , et d’où provient-elle ? 110. L’obscurité ne vien
rivains l’emploi de tous les mots nouveaux ? 119. En quoi consiste le défaut qu’on appelle archaïsme ? 120. Qu’appelle-t-on pu
laire ? 14 5. Eu quoi consiste l’élégance du style ? 140. Quel est le défaut contraire à l’élégance, et en quoi consiste- t-il
12 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
siècle, n’avaient pas la tête épique. L’imagination religieuse y fait défaut  ; mais des portraits, des caractères, des sentenc
métaphore qui exprime par le mot goût le sentiment des beautés et des défauts de tous les arts. C’est un discernement prompt co
r verra d’un coup d’œil prompt le mélange de deux styles, il verra un défaut à côté d’un agrément. On se forme le goût des art
saisie. Il y a du mérite dans leurs efforts ; ce mérite couvre leurs défauts . Le public, amoureux des nouveautés, court après
foule d’idées ingénieuses qui se présente toujours à vous ; c’est le défaut d’un homme supérieur1, vous ne pouvez pas en avoi
omme supérieur1, vous ne pouvez pas en avoir d’autres ; mais c’est un défaut très-dangereux. Que m’importe si l’enfant est éto
des draps de Van Robais. » « Voltaire sait tout. Il est vrai que les défauts de son caractère percent parfois dans ce qu’il pr
us craindre cet écueil de l’excès d’esprit. C’est, dira-t-on, un beau défaut , c’est un défaut rare, c’est un défaut merveilleu
cueil de l’excès d’esprit. C’est, dira-t-on, un beau défaut, c’est un défaut rare, c’est un défaut merveilleux. J’en conviens 
rit. C’est, dira-t-on, un beau défaut, c’est un défaut rare, c’est un défaut merveilleux. J’en conviens ; mais c’est un vrai d
rare, c’est un défaut merveilleux. J’en conviens ; mais c’est un vrai défaut , et l’un des plus difficiles à corriger. On gagne
13 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
siècle, n’avaient pas la tête épique. L’imagination religieuse y fait défaut  ; mais des portraits, des caractères, des sentenc
foule d’idées ingénieuses qui se présente toujours à vous : c’est le défaut d’un homme supérieur1 ; vous ne pouvez pas en avo
mme supérieur1 ; vous ne pouvez pas en avoir d’autres ; mais c’est un défaut très dangereux. Que m’importe si l’enfant est éto
us craindre cet écueil de l’excès d’esprit. C’est, dira-t-on, un beau défaut , c’est un défaut rare, c’est un défaut merveilleu
cueil de l’excès d’esprit. C’est, dira-t-on, un beau défaut, c’est un défaut rare, c’est un défaut merveilleux. J’en conviens 
rit. C’est, dira-t-on, un beau défaut, c’est un défaut rare, c’est un défaut merveilleux. J’en conviens ; mais c’est un vrai d
rare, c’est un défaut merveilleux. J’en conviens ; mais c’est un vrai défaut , et l’un des plus difficiles à corriger. On gagne
14 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
s éléments, et qu’il en a la mémoire remplie. Ce serait un plus grand défaut encore que ce qui est dit au commencement, ou au
en tiennent lieu. Son objet est de faire connaître les beautés et les défauts d’un ou de plusieurs ouvrages, et de rendre raiso
l en porte. Il lui est donc essentiel de discerner ces beautés et ces défauts , et de les détailler avec précision. Ainsi la cri
agréable et plus piquante, une idée plus complète des qualités et des défauts des deux ouvrages. Le jugement est d’ailleurs ren
, où il relevait dans ce père de la poésie grecque un grand nombre de défauts , madame Dacier, qui avait traduit Homère elle-mêm
là la trentième partie, et que quand elles ne choqueraient pas par le défaut de bienséance, elles ennuieraient encore beaucoup
15 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
ts indolent, nonchalant, négligent, paresseux, fainéant, expriment un défaut contraire à l’amour du travail ; et cependant on
ependant on ne peut dire qu’ils soient synonymes. On est indolent par défaut de sensibilité, nonchalant par défaut d’ardeur, n
synonymes. On est indolent par défaut de sensibilité, nonchalant par défaut d’ardeur, négligent par défaut de soin, paresseux
défaut de sensibilité, nonchalant par défaut d’ardeur, négligent par défaut de soin, paresseux par défaut d’action, fainéant
lant par défaut d’ardeur, négligent par défaut de soin, paresseux par défaut d’action, fainéant par antipathie de la peine. La
se distingue surtout par cette qualité, mais il tombe souvent dans le défaut qui la suit de près, c’est-à-dire l’affectation e
esclaves des hommes frivoles que vous avez vaincus !… » § X. Des défauts du style. Après avoir parlé des qualités du st
de tout ce qui peut contribuer à son ornement, nous dirons un mot des défauts qui le départent, et dont on a déjà pu se faire u
ur est renvoyé par les objets qui l’ont reçu. » Le néologisme est un défaut qui consiste à innover sans raison dans les langu
aux, des tournures bizarres que le goût ou l’usage réprouve. C’est le défaut capital des auteurs modernes. Voici comment Victo
16 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188
 : Si Dieu n’a pas créé le monde parfait, cela ne peut venir que d’un défaut de volonté ou d’un défaut de puissance ; — Mineur
monde parfait, cela ne peut venir que d’un défaut de volonté ou d’un défaut de puissance ; — Mineure : mais cela ne vient ni
ou d’un défaut de puissance ; — Mineure : mais cela ne vient ni d’un défaut de volonté, car alors il serait méchant, c’est-à-
alors il serait méchant, c’est-à-dire il ne serait pas Dieu ; ni d’un défaut de puissance, car alors il serait impuissant, c’e
mauvaise foi et d’un parti pris, le premier celui de l’erreur et d’un défaut de science ou d’attention. D’autres logiciens n’a
17 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »
’éloquence : mais son style rachète, par la force et la précision, le défaut total d’ornements. Instruit dans les sciences de
dées subtiles, les métaphores recherchées et les allégories. Mais ces défauts sont rachetés en partie par la douceur, la nobles
règnent dans ses discours. Ce grand homme ne s’est point garanti des défauts de son siècle, auxquels sa vivacité naturelle lui
18 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
le, Et dans l’objet aimé tout leur devient aimable ; Ils comptent les défauts pour des perfections, Et savent y donner de favor
deur. C’est ainsi qu’un amant dont l’amour est extrême Aime jusqu’aux défauts des personnes qu’il aime2. Les médisances
le, Rien ne touche son goût, tant il est difficile ! Il veut voir des défauts à tout ce qu’on écrit, Et pense que louer n’est p
n’inspirent aucune jalousie. Le monde est volontiers sévère pour les défauts des gens d’esprit, et indulgent pour les défauts
iers sévère pour les défauts des gens d’esprit, et indulgent pour les défauts des sots. Tout compte aux hommes d’esprit, et le
faire pour nos amis, ne pas les prendre en dégoût, s’ils ont quelque défaut . L’enfant louche, et le père parle de son regard
un mystère en la disant à l’oreille. Je sais encore moins cacher mes défauts , et faire le personnage d’un homme de bien si je
19 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
le à ceux qui, par état, doivent parler en public. Comment éviter des défauts scandaleux, comment se préserver d’habitudes vici
ne serait pas sans fondement, si elle ne consistait qu’à trouver des défauts dans les écrits, et dans la froide application de
le plus bizarre assemblage des plus grandes beautés de l’art, et des défauts les plus choquants. Les beautés lui sont dictées
naturelles qui se présentent avec énergie à son esprit créateur. Les défauts sont dus à l’ignorance des convenances accidentel
ssions, que la saine critique nous a enseigné à le placer, malgré ses défauts , au premier rang des écrivains. Le génie est une
utile ; c’est à leur ignorance que l’on doit rapporter la plupart des défauts fondamentaux qui souillent les écrits. La langue
alias partes orationis sparguntur. Cela me paraît néanmoins être un défaut de la langue latine, car l’article contribue beau
ressions qu’emploie un auteur peuvent être convenables et exemptes de défauts sans que pour cela il brille par les qualités du
sme, solécisme ou disconvenance, équivoque ou amphibologie ; mais ces défauts sont du ressort de la grammaire. De la structu
es avec détail. La première est la clarté et la précision. Le moindre défaut à cet égard, le moindre degré d’ambiguïté qui lai
larité cadencée produisent souvent un bon effet ; la monotonie est le défaut de la plupart des écrivains. J.-J. Rousseau me pa
mélange et confond l’imagination. Quintilien signale suffisamment ce défaut  : Id imprimis, est custodiendum ut quo genere cœ
cure. Lorsqu’on ne veut pas faire une énigme, trop d’obscurité est un défaut dans l’allégorie. L’objet doit être facilement ap
ême exagération. La plupart des critiques citent, comme exemple de ce défaut , ces deux vers de sa Pharsale : De morts et de m
hysionomie affectée et désagréable. Sénèque tombe fréquemment dans ce défaut . Les maximes ou règles de morale reçoivent volont
oi trop fréquent et mal appliqué de cette forme du discours. C’est le défaut de l’écrivain jeune et sans expérience, qui croit
écheresse et la rudesse du style, cependant cette rudesse même est un défaut capital, parce qu’elle fatigue l’attention et tra
lifier un genre de style qui possède tous les ornements sans excès ni défauts . De ce que nous avons dit on tirera facilement ce
plicité dans un auteur donc d’un vrai génie, qu’elle rachète bien des défauts et nous fait pardonner bien des expressions négli
ans lequel toutes les autres beautés seraient imparfaites. Mais si le défaut d’affectation constituait seul les beautés du sty
l’apparence même de ce penchant doit être évitée avec soin, comme le défaut le plus rebutant dans un écrivain. De tout ce qui
aire de les posséder quel que soit le genre que l’on embrasse, et des défauts qu’on ne saurait trop éviter. Ainsi, l’ostentatio
on, la faiblesse, la dureté ou l’obscurité du style sont toujours des défauts qu’on doit éviter ; la clarté, la simplicité, son
ées et peu distinctes, notre style, en les décrivant, participe à ces défauts  ; au contraire, ce que nous concevons clairement,
ébahis de notre magnificence inconvenante ; ce n’est pas seulement un défaut de style, mais, ce qui est pire, un défaut de sen
ce n’est pas seulement un défaut de style, mais, ce qui est pire, un défaut de sens commun. Avant de parler ou d’écrire, il f
style, qui trahissent la froideur et l’immobilité de l’âme, sont les défauts les plus opposées à l’éloquence persuasive ; que
tumultueuse, en plaçant des cailloux dans sa bouche pour corriger un défaut de prononciation, et de suspendre au-dessus de se
a république dans le fond de son cœur. Si l’on peut reprocher quelque défaut à son admirable éloquence, c’est d’être quelquefo
transcrivit, dit-on, huit fois l’histoire de sa propre main. Mais ces défauts sont bien rachetés par l’admirable et puissante f
point de vue, il est de notre devoir de rappeler ses qualités et ses défauts , s’il en eut quelqu’un. Ses qualités furent sans
ais à côté des brillantes qualités que possède Cicéron, il a quelques défauts qu’il est nécessaire de signaler. L’éloquence de
la malignité et l’inimitié personnelle ; ses détracteurs voyaient ses défauts , mais ils les aggravaient. Ces reproches amers pr
endant le rang qu’elle occupe est encore assez distingué, et c’est au défaut de zèle et d’application, et non à la disette du
ent du poids aux paroles de l’orateur, et font naître le soupçon d’un défaut de solidité et de vigueur dans ses arguments. C’e
bene morati, ut boni viri esse videantur. (Cic.) La verbosité est un défaut que l’on reproche ordinairement aux hommes de cet
encent à pratiquer au barreau de s’étudier de bonne heure à éviter ce défaut , tandis qu’ils ont encore le loisir de préparer l
ce des lois ; à cette condition, il fera rire. Les difformités et les défauts personnels offrent aussi une matière assez riche
’erreur est excusable ; mais ils doivent être convaincus que c’est un défaut . La dignité de l’expression est aussi exigée au p
rendre le discours insipide et fatigant. Mais la précipitation est un défaut plus commun, et dont il faut tâcher de se garanti
ttribue, et éviter les prononciations vulgaires ou locales ; c’est un défaut grave et trop commun peut-être parmi les jeunes g
prononcés de la même haleine, exige beaucoup de soin. Pour éviter ce défaut , l’orateur doit d’abord se pourvoir d’une quantit
à déclamer longtemps devant un miroir avant de corriger aucun de ses défauts . Le jugement d’un ami, dans le goût duquel on pui
de son visage doit être en harmonie avec la nature de son discours. À défaut d’émotion, un regard sérieux et mâle est le plus
fantastique. Tout ce qui est naturel, quoique accompagné de quelques défauts , peut cependant plaire, parce que nous apercevons
n public comme ils parlent dans la vie privée. Si l’orateur a quelque défaut capital dans le geste ou dans la prononciation, i
réciproques indiquent à chacun la partie faible de son talent, ou les défauts qui l’obscurcissent, et lui épargnent ces leçons
e se familiarise pas avec eux. Les anciens rhéteurs ont sans doute le défaut d’être trop systématiques, comme je l’ai démontré
20 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
l’intérêt des faits auxquels elles se trouvent mêlées : c’est un des défauts de la Henriade, où l’on voit agir l’Envie, l’Hypo
t : J’aime à lui voir verser des pleurs pour un affront. À ces petits défauts marqués dans sa peinture, L’esprit avec plaisir r
nt chacun doit avoir sa physionomie, son caractère, ses vertus ou ses défauts . Ils parlent, ils agissent ; ils se peignent par
sser, En valeur éclatant, en vertus magnifique ; Qu’en lui, jusqu’aux défauts , tout se montre héroïque. Boileau, Art poét.
21 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
plus à craindre, monsieur, c’est la mollesse et l’amusement. Ces deux défauts sont capables de jeter dans le plus affreux désor
e fait qu’on gâte le bien, dit un proverbe italien1. On tombe dans le défaut de répandre un peu trop de sel, et de vouloir don
us craindre cet écueil de l’excès d’esprit. C’est, dira-t-on, un beau défaut  ; c’est un défaut rare ; c’est un défaut merveill
ueil de l’excès d’esprit. C’est, dira-t-on, un beau défaut ; c’est un défaut rare ; c’est un défaut merveilleux : J’en convien
t. C’est, dira-t-on, un beau défaut ; c’est un défaut rare ; c’est un défaut merveilleux : J’en conviens ; mais c’est un vrai
re ; c’est un défaut merveilleux : J’en conviens ; mais c’est un vrai défaut , et l’un des plus difficiles à corriger. On gagne
douter que la religion et les mœurs des héros d’Homère n’eussent des défauts . Il est naturel qu’ils nous choquent dans les pei
cette simplicité de mœurs, si éloignée de notre luxe, n’est point un défaut , et c’est notre luxe qui en est un très-grand. D’
22 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
es nuances qui devaient les différencier, tous ces personnages ont un défaut commun, l’exagération du sentiment de l’injure, p
même d’une exécution parfaite ne compensera jamais que faiblement ce défaut d’harmonie première qui a dû exister entre l’orig
et que c’est le seul peut-être de tous les auteurs anciens, dont les défauts tiennent si essentiellement au caractère de son g
alités ; faire voir en quoi consistent précisément ces beautés et ces défauts  : et s’il reste démontré que leur imitation intro
pas des mêmes yeux, et n’aperçoivent pas dans les mêmes endroits. Les défauts cependant, ainsi que les beautés, appartiennent d
e sable à l’or pur qu’il roule habituellement, et n’imitons point les défauts de Bossuet, ou plutôt ne cherchons jamais à suivr
s les ouvrages de l’imagination. On n’imitera que trop facilement les défauts de M. de Châteaubriand : mais aura-t-on son génie
23 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
. En publiant le Lutrin, qui prouve que l’imagination ne lui fait pas défaut , il donne encore une leçon littéraire aux partisa
; Qu’ils soient de vos écrits les confidents sincères, Et de tous vos défauts les zélés adversaires. Dépouillez devant eux l’ar
ant plus ; sans règle, sans conduite Sans arrêt, sans raison : que de défauts elle a, Cette jeunesse ! On l’aime avec ces défau
s raison : que de défauts elle a, Cette jeunesse ! On l’aime avec ces défauts -là. 2. Je lis encore dans Régnier : L’âge au
: Rien n’est beau que le laid, rien n’est vrai que le faux. 4. Ce défaut est bien rare chez Boileau. 1. Que de vers, rest
24 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
l répond à une réalité, ou si l’auteur n’a pas pris pour un genre son défaut de génie pour les trois autres. Il y a une autre
e aimer les beautés des livres qu’à nous rendre trop délicats sur les défauts des écrivains. S’il n’avait pas suffi, pour l’inv
moraliste lettré, dont le bon sens cause avec esprit, et sermonne nos défauts en souriant. 5. Allusion aux œuvres de M. Saint-
ntraire à l’intention de l’auteur, et qu’au lieu de s’observer sur le défaut dont on veut les guérir ou préserver, ils penchen
préserver, ils penchent à aimer le vice avec lequel on tire parti des défauts des autres. « Dans toutes les fables où le lion e
25 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
s arguments de la manière la plus avantageuse, mais de suppléer à son défaut d’invention, en lui apprenant à en trouver sur to
On voit beaucoup plus de personnes qui parlent trop vite, et c’est un défaut dont on doit se corriger de bonne heure ; car lor
ible que le travail et l’application corrigent, en grande partie, les défauts . Cette étude doit avoir surtout pour objet de réf
i-même, et qu’on déclamera longtemps ainsi sans corriger aucun de ses défauts . L’on tirera plus d’avantages, surtout dans les c
le imaginaire. Tout ce qui est naturel plaît, même si quelques légers défauts l’accompagnent, parce que c’est l’homme que nous
n cœur. Un orateur a-t-il dans la voix ou dans le geste quelque grave défaut , il réussira mal, si, pour s’en corriger, il atte
emblées que lorsqu’il aura contracté une bonne habitude à la place du défaut qu’il avait. Engagé au milieu d’une discussion pu
u brillant et du faux ; Souvent un copiste bizarre N’en imite que les défauts . (Trad. de Daru.) N’oublions jamais que les modè
flu de répéter ici ce que j’ai déjà dit de leurs qualités et de leurs défauts . Je regrette sincèrement que la langue anglaise,
é ou recherché, ce qui le conduirait à la roideur ou à l’affectation, défaut cent fois moins excusable que les plus graves nég
ler en public. Les rhéteurs anciens, il est vrai, ont presque tous ce défaut dont j’ai déjà parlé, celui d’être trop systémati
ire sentir les beautés, quelquefois aussi pour en faire remarquer les défauts . J’en agirai de même lorsque j’aurai occasion de
omme Démosthène et Cicéron. Dans le genre historique, malgré quelques défauts que je ferai remarquer plus tard dans les histori
atible avec cette critique juste et loyale, qui, en nous montrant les défauts de quelques parties de leurs ouvrages, ne nous em
en voulant rendre son histoire trop universelle, n’a pas su éviter ce défaut  ; il met à la fois sous les yeux du lecteur une f
roché trop de recherche et d’affectation. Tite-Live est exempt de ces défauts  ; aucun historien ne l’emporte sur lui, et nous p
longtemps sur les affaires de la Toscane, qu’il en devient fatigant, défaut dont le judicieux Fra Paolo n’a pas su toujours s
, et ce qui le prouve, c’est qu’il s’y montre tout entier et avec ses défauts  ; car il serait à souhaiter pour son honneur que
e de beaucoup de tact, et plaisante d’une manière très fine. Son seul défaut est de courir trop ouvertement après le bel espri
t et sans interruption frapper l’oreille ; c’est incontestablement un défaut qui fait perdre au vers une grande partie de la n
sède de grands avantages ; il est libre, noble et hardi. Le principal défaut de la rime, c’est de couper à l’oreille les vers
ituation, ni à son caractère. Ce genre d’affectation est le principal défaut des pastorales italiennes, qui, d’ailleurs, sont
Pindare, le père de la poésie lyrique, ont pris de lui la plupart des défauts dont je viens de parler. Son génie était sublime,
i a même reproché de manquer d’aisance et de clarté. Mais, malgré ces défauts , Thomson est un poète descriptif plein d’énergie
en scène. Cependant il est impossible de ne pas reconnaître quelques défauts dans l’Odyssée. Homère y tombe souvent au-dessous
nimé qu’aucun de ceux que Virgile a peints dans son Énéide. Outre ces défauts , on pourrait encore, à quelques égards, critiquer
t livré aux flammes. Mais si cette circonstance doit pallier quelques défauts d’exécution, elle ne peut servir d’excuse aux vic
alement odieux à cette princesse et à son pays. Cependant, malgré ces défauts qu’il fallait remarquer, Virgile a des beautés qu
it le créateur de son art, et l’on trouve chez lui les beautés et les défauts que l’on doit attendre d’un auteur original, comp
que l’on doit à ces deux grands poètes, il est juste d’attribuer les défauts d’Homère bien moins à son génie qu’aux mœurs du s
par un singulier mélange des plus grandes beautés et des plus grands défauts . La Pharsale décèle trop peu d’invention, le poèt
ain ait été bien heureux dans son choix. Je trouve dans ce sujet deux défauts essentiels : d’abord des guerres civiles, et surt
tés les plus atroces se reproduisent sous toutes les formes. Un autre défaut , c’est que le sujet célébré par Lucain se rapproc
jamais louer les beautés de son ouvrage sans se rappeler aussitôt les défauts qui le déparent. Comme son principal mérite est c
oujours dans l’expression de ses pensées, de même aussi son principal défaut est de manquer de modération et dans ses descript
feu, qu’il nous fait en quelque sorte perdre de vue la plupart de ses défauts . L’on pourrait citer des passages de la Pharsale
poussé la critique trop loin. L’affectation n’est certainement pas le défaut général de la manière du Tasse ; il est, au contr
onçu ; il renferme un grand nombre de beautés poétiques, et n’a qu’un défaut , c’est que le navigateur, en parlant des héros de
nt, et sont trop remplis des lieux les plus communs de la morale. Ces défauts étaient peut-être nécessaires pour remplir le but
té et toutes les autres règles de l’épopée. Mais on y trouve les deux défauts que j’ai fait remarquer dans la Pharsale, c’est-à
niques, et fait trop parade de son érudition ; mais la plupart de ses défauts doivent être attribués au siècle où il vivait. Il
n de nous intéresser pour un héros, c’est de montrer qu’à travers ses défauts il est encore digne de notre estime ; ils sentent
e comme dans un poème épique. Nous trouvons un exemple frappant de ce défaut dans le Caton de M. Addison. Le sujet de cette tr
éplorée 34. Cette pièce peut être citée comme un exemple frappant du défaut opposé à la simplicité des anciens. Les incidents
à propos, et donnent au style un ton pédant et déclamatoire. C’est le défaut bien sensible de ces tragédies latines attribuées
Lecture et dans la précédente, de faire remarquer quelques-uns de ses défauts  ; et assurément on ne peut l’applaudir ni pour sa
la monotonie de la rime, et l’on sait que la monotonie est surtout le défaut que doit éviter un poète tragique ; car le plus s
re de la tragédie grecque, et l’on trouve chez lui les beautés et les défauts d’un écrivain à la fois antique et original. Il e
devaient n’être que simples. Voltaire convient avec franchise de ces défauts du théâtre français. Il avoue que les meilleures
ce de Dryden au feu de Lucain, et il leur ressemble encore dans leurs défauts , c’est-à-dire qu’il a les écarts de l’un et l’imp
e qui fait son principal mérite. À la vérité, il n’est pas exempt des défauts que l’on peut reprocher à tous les tragiques de s
it passé en revue, et cependant on doute encore si ses beautés ou ses défauts l’emportent. Ses pièces sont pleines de scènes et
où l’on voudrait le moins les rencontrer. Mais Shakspeare rachète ces défauts par les plus grandes qualités que puisse posséder
r dans une tragédie. Dans la Lecture précédente, j’ai fait sentir les défauts du dénouement. Les tragédies de M. Thomson sont t
conversation, et il n’en est presque aucune qui n’ait au moins un des défauts dont je viens de parler. Les trois pièces dans le
ons vue reparaître parmi nous, et dont je parlerai bientôt. S’il a un défaut , c’est de manquer de force et de vivacité. Il a p
à la vertu. Molière, à ces grandes qualités, joint cependant quelques défauts , dont Voltaire, qui s’avoue son admirateur, convi
édie de notre théâtre. La critique peut lui reprocher, sans doute, le défaut d’une double intrigue, car les incidents qui se r
s caractères, imprimant à son action beaucoup de mouvement ; mais son défaut est de trop prodiguer l’esprit ; il l’emploie sou
« Écoutons Longin parlant de Démosthène. Après lui avoir reproché ses défauts , comme d’être mauvais plaisant, de ne pas bien pe
donne tous les plaisirs. Ce n’est pas qu’il me paraisse non plus sans défauts  ; il abuse quelquefois de la facilité qu’il a d’ê
ins, on voit un palais immense, dont les beautés peuvent racheter les défauts . » Du merveilleux dans la tragédie. Tome I
ixé en France sur le mérite de Shakspeare. On sait que son plus grand défaut est d’être venu à une époque où la littérature ét
de personnages parlent de vertu, et ils en parlent trop. Au reste, ce défaut , qui n’est qu’aperçu dans La Chaussée, n’est choq
26 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
deux là. Je vais les faire connaître, et je dirai ensuite un mot des défauts qui leur sont opposés. I. De la Clarté du S
s, de ne pas tomber dans l’excès contraire, la prolixité. On évite ce défaut , en passant sous silence tout ce qui est superflu
ts. La plupart des fautes de langage, dit Voltaire, sont au fond, des défauts de justesse. Qu’on ne dise point que la grammaire
ttoresque, lorsqu’il représente vivement les objets. III. Des Défauts du Style. Tous les défauts opposés aux qualité
e vivement les objets. III. Des Défauts du Style. Tous les défauts opposés aux qualités ou agréments du style, peuve
ec tant de hauteur, c’est peut-être qu’il s’imaginait trouver, à leur défaut , une ressource puissante dans un autre capitaine
e imagination déréglée. Nous ne saurions être trop en garde contre ce défaut du style, puisque nos meilleurs poètes mêmes, ceu
ent une véritable enflure dans la pensée et dans l’élocution. Le même défaut a été remarqué dans ces vers de la tragédie de Ph
été regardés comme une véritable enflure. Il est aisé de juger que ce défaut du style est bien voisin du Phébus. Il rend de pl
27 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26
é de mœurs qui fut admirable, devait compenser plus qu’il n’a fait le défaut de sa pénétration. Il a toujours eu une irrésolut
chute imprévue des grandes affaires et par l’habitude au bonheur. Ce défaut a fait qu’avec l’âme du monde la moins méchante,
sé la faction où il le pouvait. Il n’a pu remplir son mérite c’est un défaut  ; mais il est rare, mais il est beau1. 1. Qu’i
28 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
le n’en nourrit. L’inégalité même des terroirs, qui paraît d’abord un défaut , se tourne en ornement et en utilité. Les montagn
mparaison que Denys d’Halicarnasse fait de ces deux orateurs1, et les défauts essentiels qu’il remarque dans Isocrate. On ne vo
it librement ce que je pense sur vos ouvrages : dites-moi de même les défauts des miens. Quoi donc ! me croyez-vous incapable d
re du discours. La puissance et la vigueur ne lui ont certes pas fait défaut . Longtemps ces qualités de Fénelon avaient été un
29 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
serait fâché de voir que vous le soupçonnez de paresse d’esprit ou de défaut d’intelligence. Il y a de l’art en ce cas à voile
entir dans les autres que de le découvrir pour son propre compte. Défauts opposés à la clarté. [Obscurité des pensées]
chemin qui côtoie un torrent. V.H. Ces définitions sont obscures par défaut de pensée lucide dans leurs auteurs. Toutes deux
er à la fin ce qu’on a dit au commencement. Il est facile d’éviter ce défaut en coupant une phrase en trois ou quatre parties.
usion du style est un des plus grands obstacles à la clarté. C’est un défaut commun aux jeunes gens qui veulent donner trop de
ureté du langage, tandis que la pureté est le génie de la langue. Défauts opposés à la correction. [Purisme] 1° Le
ui exige une certaine sévérité, il est plus difficile de remarquer le défaut et de l’éviter. Où finit la correction ? où comme
eproche vif et une ironie mordante à propos de ses bravades et de son défaut de courage. Tel est l’effet des figures quand ell
e et claire du rapport de comparaison, qu’on découvre la beauté ou le défaut de la métaphore dont on veut se servir. II. Mé
r une expression, on peut rendre fausse une pensée, et c’est un grand défaut dans le style. L’Arioste, en parlant d’un de ses
rès sa jeunesse a souillé sa vie de crimes. Il y a toutefois un grand défaut à éviter dans l’emploi de la réticence, car l’ima
troubler ma paix par la flatterie que j’ai haïe. Ne dissimule pas mes défauts , et ne m’attribue pas mes venus : loue seulement
ne doit employer que des expressions qui n’aient rien de rebutant. Le défaut d’euphonie a mérité à l’un des plus célèbres poèt
tel genre. On les trouvera chacune en la place qui lui convient.   Défauts opposés à l’ornement. Il est facile de deviner
e de deviner, d’après tout ce que nous venons de voir, quels sont les défauts opposés à l’ornement. On peut dire en général que
e gigantesque. Le boursoufflé, l’ampoulé, l’emphatique. — Trois défauts de même espèce indiquant en général tout ce qui e
nomme déclamateurs les orateurs qui ont le malheur de tomber dans les défauts précédents et dans l’enflure. Ce sont les écrivai
u’on s’exagère l’importance du sujet que l’on traite. On contracte ce défaut également en allongeant inutilement les périodes,
30 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
demandent les rhéteurs, clarté, précision, vraisemblance, intérêt, le défaut influe souvent sur l’ouvrage entier. Narratio ob
trop ; chaque menu détail se change en argument ; tout ce qui eût été défaut en général devient vertu dans l’espèce. Examinez
poëmes descriptifs, et si stérile en bonnes descriptions. Ce dernier défaut est le plus dangereux de tous : Souvent la peur
alter Scott et Victor Hugo, je l’ai remarqué déjà, ont penché vers ce défaut , où donnent pleinement quelques-uns de nos contem
31 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Corneille, 1606-1684 » pp. 26-31
sserter, de tourner à l’emphase, disons le mot, de déclamer. Mais ces défauts , on les pardonne aux éclatantes beautés que nul n
ui s’y rencontrent, pour vous convaincre de l’un et de l’autre de ces défauts . Ne vous êtes-vous pas souvenu que le Cid a été r
assez de bonté pour ne vous la refuser pas, et pour me taire sur les défauts de votre esprit que vous étalez dans vos livres.
32 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
t, plus les auteurs naïfs deviennent rares. La naïveté est le moindre défaut des vieillards. Je ne connais guère d’écrivain de
, et par là même plus fréquentes. Le rire naît surtout à l’aspect des défauts physiques ou moraux, quand ils ne vont pas jusqu’
fanation. » Geruzez, Cours de littérature. 91. Il est évident que le défaut d’intérêt ou la froideur lient fort souvent aux v
té naïf ou malicieux. 95. Oserai-je dire qu’ils ont aussi parfois le défaut de leur qualité ? Nausicaa est charmante, mais, q
33 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
ticulier, on n’y souffre pas les moindres inégalités, les plus légers défauts . Si elles ne sont pas aussi parfaites que possibl
ser dans l’épigramme, par le fond et par le tour. 114. Quels sont les défauts qui peuvent se rencontrer dans l’épigramme ? San
réprouvent énergiquement, nous signalerons la diffamation et quelques défauts qui ont rapport au goût, comme la fausseté dans l
st l’instant où je cesse d’être.         Secret. 134. Quels sont les défauts à éviter dans l’énigme ? Il y en a deux principa
34 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
un cercle de lumière. Les Rhétoriques, même les plus estimées, ont le défaut de porter presque toujours l’attention sur les fo
nière dont on doit les employer n’est pas suffisamment éclaircie. Les défauts du style n’y sont pas assez détaillés. Il est vra
eloppemens oratoires. Il est trop aisé de voir quels peuvent être les défauts particuliers de ces sortes d’argumens, pour qu’il
ndue que n’est l’expression, c’en est au contraire un des plus grands défauts d’être vide de sens et de renfermer peu de pensée
l. II, n. 184.) « Il faut s’attacher à relever dans l’adversaire les défauts opposés à ces qualités. » (Ibid., n. 182.) Si le
i. Mais nous pouvons dire avec Quintilien : « Que le rire naît ou des défauts corporels de celui dont nous nous moquons, ou des
naît ou des défauts corporels de celui dont nous nous moquons, ou des défauts de son esprit, desquels on juge par ses paroles o
rsaires, ni en tout temps, ni de la même manière. En évitant tous ces défauts , il aura soin d’assaisonner ses plaisanteries et
nfant, et lui mettre en main la massue d’Hercule. » (L. VI, c. 1.) Ce défaut va jusqu’au ridicule ; et il suffit de ne pas man
ître pour savoir par où il doit commencer. » (Quint., l. IV, c. i.) Défauts de l’exorde. Les défauts de l’exorde sont d’être
doit commencer. » (Quint., l. IV, c. i.) Défauts de l’exorde. Les défauts de l’exorde sont d’être vulgaire, inutile, trop l
iminaire de ce livre ; mais nous devons ajouter ici que le plus grand défaut du plan d’un discours, c’est de trop restreindre
esprits ? Cicéron déclare formellement que sur ce point l’art est en défaut , et que le talent de l’orateur doit tout faire.
faut employer pour donner au style ces qualités ? 3°. Quels sont les défauts les plus ordinaires d’où résulte un mauvais style
e, quand il est beau, est naturel ; Racine, Bossuet le sont partout. Défaut opposé au naturel. Le défaut le plus ennemi du n
rel ; Racine, Bossuet le sont partout. Défaut opposé au naturel. Le défaut le plus ennemi du naturel, est celui de vouloir m
herche du langage détruisent la force et la vérité de l’éloquence. Ce défaut est d’autant plus dangereux, qu’il porte en lui-m
un certain attrait qui le fait aimer. On cherche à éviter les autres défauts , dit Quintilien, on court après celui-ci ; cœtera
que, de son temps, on voyait des écrivains qui tombaient dans le même défaut . « Le déplacé, le faux, le gigantesque, dit-il, s
tte parure : Nec doctor verbis serviat, sed verba doctori. (Ibid.) Défauts à éviter. Deux défauts sont à éviter : l’un est
verbis serviat, sed verba doctori. (Ibid.) Défauts à éviter. Deux défauts sont à éviter : l’un est de trop rechercher les o
comme l’abus du sublime est l’ampoulé. Toute perfection est près d’un défaut . » (Volt., Dict. phil., au mot grâce.) Finesse.
r deux ou trois expressions pour rendre la même idée. C’est aussi un défaut assez fréquent que d’employer à la fois deux ou t
propositions subordonnées ou incidentes les unes aux autres Un autre défaut est de construire une suite de propositions succe
le semble se rapporter à la subordonnée qui précède. Pour corriger ce défaut , retranchez la conjonction puisque, et faites de
rase est nuisible : Obstat quidquid non adjuvat. (Quint.) Le moindre défaut des mots parasites serait d’énerver le style : T
e qui ressemble beaucoup au bouillonnement d’une liqueur sur le feu. Défauts des métaphores. Les métaphores sont défectueuses
ur un même objet. Quintilien a soin de nous mettre en garde contre ce défaut . « Plusieurs, dit-il, après avoir fait rouler leu
figure expose-t-elle plus particulièrement ceux qui l’emploient à des défauts de cette nature. Si elle est démesurée, elle est
En effet, rien n’est plus froid qu’une chaleur factice : et c’est le défaut où tombe nécessairement l’écrivain lorsqu’il nous
multiplier sans mesure, et en semer le discours, serait un très-grand défaut . Quintilien se plaint à cet égard du mauvais goût
u’il ne faut pas prodiguer les figures à tout propos : il y aurait un défaut de goût à surcharger une étoffe de broderies. Il
traite est telle qu’elle nous doit raisonnablement toucher, c’est un défaut d’en parler d’une manière sèche, froide, et sans
er d’une manière sèche, froide, et sans mouvement, parce que c’est un défaut de n’être pas touché de ce que l’on doit. » (Art
dibilis est. (De doct. Christ., l. II.) Chapitre III. Des défauts les plus ordinaires du style. Avoir indiqué l
t se forme un bon style, c’est avoir fait connaître implicitement les défauts d’où il en résulte un mauvais. Les uns sont les c
tion, enflure, style ampoulé. Exagération dans les pensées. Ces défauts viennent de ce que l’écrivain présente des pensée
u de l’excès d’une imagination déréglée. Exemples. On a reproché ce défaut à Lucain. Les deux pensées suivantes prouvent que
ulcres animés. (Trait. du Sub., ch. 2.) Corneille n’est pas exempt du défaut dont nous parlons. Son génie, accoutumé à penser
que l’enflure, le faux brillant, la délicatesse affectée, et tous les défauts qui semblent approcher de quelque vertu, marquent
Une pensée fine, ingénieuse, une comparaison juste et fleurie, est un défaut quand la raison seule ou la passion doivent parle
des significations détournées. Voltaire cite plusieurs exemples de ce défaut . Fixer une personne, au lieu de dire regarder fix
de cultiver notre voix, d’assouplir nos organes et d’en atténuer les défauts . Augentur sicut omnium ità vocis quoque bona cur
et bas au hasard. Par la seconde, il évite un des plus considérables défauts qu’il y ait en matière de prononciation, je veux
rs. Nous en donnerons des exemples quand nous parlerons de l’accent. Défauts qu’elle doit éviter. Un autre défaut non moins c
d nous parlerons de l’accent. Défauts qu’elle doit éviter. Un autre défaut non moins considérable qu’il faut éviter, c’est d
pas les forcer. Outrer l’articulation, ce serait tomber dans un autre défaut qui rendrait la prononciation affectée, dure, dés
repentir. (Ton moyen.) Que ce soit donc là, si l’on veut, l’illustre défaut de Charles aussi-bien que de César. (Ton simple e
tus animorum declarandos dedit. (Cic., de Orat.,., l. III, n. 222.) Défauts à éviter. Quintilien, décrivant toutes les parti
s sur les figures et sur l’usage du style figuré 363 Chap. III. Des défauts les plus ordinaires du style 367 1°. Du faux dan
nt à l’exorde. La véhémence ne lui convient pas. Sources de l’exorde. Défauts de l’exorde. Définition de la proposition. Sa pla
laboret Ausus idem. (Horace, Art poët.) Il diffère de la simplicité. Défaut opposé au naturel. Exemple. 1. Les Précieuses ri
nt le peuple et dans un sénat. Ton propre à l’éloquence de la chaire. Défauts à éviter. Ton propre au panegyrique. Ton propre à
tre adjectifs indolent, nonchalant, paresseux, négligent expriment un défaut contraire au travail, voilà l’idée commune à tous
ccessoires ou les nuances qui les distinguent : « On est indolent par défaut de sensibilité, nonchalant par défaut d’ardeur, p
inguent : « On est indolent par défaut de sensibilité, nonchalant par défaut d’ardeur, paresseux par défaut d’action, négligen
défaut de sensibilité, nonchalant par défaut d’ardeur, paresseux par défaut d’action, négligent par défaut de soin. » (Girard
ant par défaut d’ardeur, paresseux par défaut d’action, négligent par défaut de soin. » (Girard.) Leurs emplois. De la phrase
mase. (1). Saumaise, célèbre commentateur, du 17e siècle. Métaphore. Défauts des métaphores. Il ne faut point les entasser sur
onation. Elle a trois tons différens. Elle doit être égale et variée. Défauts qu’elle doit éviter. Articulation. Elle doit être
orps dans l’etat de repos. Mouvement de la tête, Du visage, Des yeux. Défauts à éviter. Mouvemens des bras et des mains. Du cor
35 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
e pourquoi de toutes les règles du début, de ses vertus, comme de ses défauts . Horace et Boileau parlent du poëme épique : Que
à ses écarts une contrainte salutaire. Il ne s’agit que d’éviter les défauts . Que la division soit complète, c’est-à-dire qu’i
t nous avons déjà traité. Des qualités de l’exorde vous conclurez ses défauts . Trop énergique, trop saisissant, ou encore trop
ssibles. » 45. La Bruyère a spirituellement tourné en ridicule les défauts des divisions dans la prédication de son temps. «
36 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
ose qu’un poëme ingénieux, qui, par des leçons agréables, reprend les défauts des hommes, on ne saurait la censurer sans injust
 ? Comme l’objet de la comédie est de représenter en général tous les défauts des hommes, et principalement des hommes de notre
’accuse d’avoir songé à toutes les personnes où l’on peut trouver les défauts qu’il peint, il faut, sans doute, qu’il ne fasse
 ; voilà son procès fait. Mais encore, instruis-nous, et nous dis les défauts qui y sont. Le Marquis. Que sais-je, moi ? Je n
37 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
autrui ; elle se fait toute à tous 1 Il faut se familiariser avec les défauts des bonnes âmes, et les laisser tranquillement ju
on en parle, on dit : Ce n’est pas un homme. — Craignez, monsieur, ce défaut qui serait la source de tant d’autres. Priez, vei
plus à craindre, monsieur, c’est la mollesse et l’amusement. Ces deux défauts sont capables de jeter dans le plus affreux désor
vil ; pour dire : Il se croit trahi. 4. Il se fait aimer, malgré ses défauts , peut-être à cause d’eux. 1. C’était pendant la
38 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
rtels héritiers ; Jamais l’affreuse nuit ne les prend tout entiers. A défaut d’action, leur grande âme inquiète De la mort et
m de l’enfant. 1. Il y a là comme une cascade de génitifs : c’est un défaut  ; mais l’image est neuve. 2. Ces accents, de pur
n est où l’idée de Dieu ne soit mêlée, il s’y trouve toujours quelque défaut ou quelque excès ; il y manque le nombre, le poid
39 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
discernement et dans le choix, pour ne pas se laisser égarer par les défauts qui sont quelquefois séduisants. Enfin, un autre
utre danger de l’imitation, c’est de se passionner pour un modèle. Ce défaut a très-souvent de funestes conséquences : Un mod
u brillant et du faux ; Souvent un copiste bizarre N’en imite que les défauts . Daru. C’est une imitation dangereuse, capable
40 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
raison, il faut qu’elle soit courte et animée. L’emphase est, ici, le défaut le plus à craindre ; on s’en préservera si l’on s
on cœur, c’est, savez-vous, avoir en soi une garantie contre bien des défauts , bien des vices et des travers d’esprit. » Dével
à propos de Molière : « Voulant exposer à la risée publique tous les défauts opposés aux qualités de l’homme aimable, de l’hom
hent du galimatias. J’aime bien mieux sa prose que ses vers. Un autre défaut de Molière est qu’il a donné une austérité ridicu
ntraire à l’intention de l’auteur, et qu’au lieu de s’observer sur le défaut dont on veut les guérir ou préserver, ils penchen
préserver, ils penchent à aimer le vice avec lequel on tire parti des défauts des autres… Dans toutes les fables où le Lion est
uelles sont les qualités nécessaires à ce genre d’éloquence ? A quels défauts les orateurs politiques peuvent-ils être exposés 
reprocher aux représentants du genre classique ? et quels étaient les défauts et les torts de leurs adversaires ? Pourquoi cett
ugement que Bossuet a porté sur le sénat romain ? – Quels étaient les défauts littéraires qu’Alceste signalait dans le sonnet d
ittéraires qu’Alceste signalait dans le sonnet d’Oronte ? Par qui ces défauts étaient-ils surtout combattus à la même époque ?
s comiques. Expliquer la raison de cette différence. – Quels sont les défauts contre lesquels La Fontaine nous met surtout en g
e profit de la lecture de Buffon ? Quelles sont ses qualités et quels défauts lui reproche-t-on ? – Comment Voltaire a-t-il com
ères du style de Rousseau ? – Par quelles qualités et aussi par quels défauts Rousseau a-t-il surtout séduit ses contemporains 
Corneille et à celui de Racine ? Quelles en sont les qualités et les défauts  ? – Que faut-il penser de la tragédie au xviii e 
aractères un portrait de La Bruyère à la cour de Chantilly. – A quels défauts Molière s’attaque-t-il surtout dans les Précieuse
t saillants. Le style. – Mérites principaux et caractères du style ; défauts . Indication des plus belles scènes. Boileau a
t de mal ; on la reconnaît également et dans les qualités et dans les défauts de ses disciples. L’avenir seul saura dans quelle
aleuse ; il s’est livré à d’odieux trafics ; toute probité lui a fait défaut . Richelieu, à tout prendre et malgré ses violence
de son père, malgré les observations de M. de Scudéry, loin d’ètre un défaut capital, est une beauté de premier ordre. Non seu
d’entrer dans quelques détails, de signaler même au passage certains défauts qui, sans nuire à l’ensemble, font tache pourtant
l n’enchaîne pas toujours assez étroitement les situations ; c’est un défaut réel. Les Grecs n’en étaient pas exempts. Je ne v
out est difficile en poésie et je crois avec vous « qu’un sonnet sans défaut vaut seul un long poème ». Je suis même d’avis qu
lon n’est exempt ni de redites ni de longueurs. Il a quelques-uns des défauts du rhéteur et son éloquence nous paraît trop appr
es bonnes maisons, Gnaton qui ne pense qu’à lui vivront toujours. Les défauts de l’esprit ou du cœur, et les manies ne sont pas
gueur des phrases, peut-être de quelques répétitions ? J’ai senti ces défauts  ; je n’ai pu les éviter, emporté toujours par la
épétitions, synonymes trop multipliés, phrases trop longues, tous les défauts de Saint-Simon sont là ; mais il a des qualités e
poème de Voltaire. Depuis, la critique n’a fait que renchérir sur les défauts , et la Henriade n’est plus pour nous qu’une œuvre
nes épiques », mais l’imagination qui les met en mouvement lui a fait défaut . L’enthousiasme qui engendre les grandes œuvres e
aux autres. Le plus souvent il cherchait à se faire illusion sur ses défauts  ; il retouchait une scène, polissait quelques ver
littérature, est le sentiment prompt et délicat des beautés comme des défauts . Il n’accompagne pas toujours le savoir, mais san
qu’au blâme. Le goût, en effet, n’est pas seulement le sentiment des défauts , c’est aussi, c’est surtout le sentiment des beau
s qualités éminentes. Les esprits, même éclairés et délicats, que les défauts touchent plus que les beautés, ne possèdent pas l
rs. C’est, si l’on veut, une conversation, mais une conversation sans défauts . La simplicité est la première des qualités du st
e son caractère et manquer celui qu’on veut attraper. Il n’y a pas de défaut plus choquant. Chacun pris dans son air est agré
s un genre où le naturel est nécessaire, l’imitation sera toujours un défaut . Dialogue entre d’Argenson et Montesquieu.
si mes projets vous paraissent bons, je suis sûr qu’il ne me fera pas défaut . L’agriculture réclame d’abord notre attention ;
e inutile. J’offre aux yeux des humains, ainsi qu’en un miroir, Leurs défauts tels qu’ils sont, tel qu’il est leur visage ; Un
n considère la Tragédie en général, ou plutôt prend à partie quelques défauts propres à la Tragédie française, qui ressortent d
ison, du sentiment et de l’imagination. Si d’autres conditions firent défaut , la France d’alors parut à peine s’en apercevoir.
x écrivains, non aux personnes ; aux œuvres, non aux caractères ; aux défauts de l’esprit, non à ceux du cœur ; c’est que « Ja
u détriment de l’exactitude ; la connaissance du latin, qui leur fait défaut , étant nécessaire pour s’engager sûrement, ou san
i moins erré. Là cependant encore nous avons trop souvent constaté un défaut de clairvoyance et de précision. En général, on a
excellente culture, suppléaient heureusement, dans cette occasion, au défaut de pratique et d’expérience. Dans cette épreuve,
é jugées les meilleures, n’ont elles-mêmes échappé qu’en partie à ces défauts . Du moins, on s’est rapproché du sujet en venant
s chargé d’un mot superflu ; s’il y a dans la construction le moindre défaut , si une conjonction est oubliée, enfin, si le mot
aire, leur conscience dans l’effort, et le succès de ces efforts. Les défauts ont été généraux comme les qualités. Ce qui manqu
ts ; mais là encore, l’appréciation des actes et des individus a fait défaut . Une de nos agrégées, chargée de raconter les tra
le rapport de l’an passé signalait, d’une façon générale, un certain défaut de sens critique, qui s’était trahi surtout aux é
rouve. Pour ne parler que des auteurs, on s’évertue à découvrir leurs défauts avant de songer à mettre en lumière leur mérite.
dans un ordre logique les différentes parties qu’elle comportait. Ces défauts de la langue au xvi e siècle, il fallait les prés
on origine, la bien suivre dans ses conséquences, sans tomber dans le défaut de la voir partout avec exagération, mais aussi s
l faut bien que nous le répétions : le sens critique fait encore trop défaut . La sûreté et l’étendue des jugements littéraires
s les plus mêlés à la lutte, les vues d’ensemble font presque partout défaut . Nous aurions voulu constater que nos aspirantes
ci, c’est le préambule qui manque, et là c’est la conclusion qui fait défaut . » Ordre des sciences Composition littéra
saisie : il y a du mérite dans leurs efforts ; ce mérite couvre leurs défauts . Le public, amoureux des nouveautés, court après
de l’esprit, rarement la chaleur qui vient du cœur… Elle n’a point de défauts , mais des qualités essentielles lui manquent. »
ils ont voulu faire de l’esprit, comme le disait La Bruyère. Le grand défaut de la prose au xviii e siècle, c’est le manque de
faut de la prose au xviii e siècle, c’est le manque de simplicité. Ce défaut , Voltaire seul ne l’a pas eu ; mais les autres éc
tour littéraire, les vers de La Fontaine qui suivent : Chacun a son défaut où toujours il revient : Honte ni peur n’y remédi
e femmes dans le Misanthrope en faisant ressortir les qualités et les défauts de chacune. – Esquisser, d’après ses lettres, une
éralement portés à la délation. – Moyens à employer pour combattre ce défaut . – Exposez les avantages de l’exactitude et les i
les obligations. Le bel esprit et la science ne couvrent point un tel défaut , et, loin de relever le sexe, ne servent qu’à le
précepte à suivre et celles où il met en garde le lecteur contre les défauts trop réels des hommes. Vous vous demandez enfin s
seux : Quels moyens emploierez-vous pour essayer de le corriger de ce défaut  ? – Dans une lettre à une de vos amies, vous rac
Avant de juger un autre avec sévérité, avant de t’irriter contre ses défauts , de te révolter contre ce qu’il vient de dire ou
yrannie si un autre, en la ménageant, s’occupe un peu de lui-même. Ce défaut éloigne la bienveillance, afflige et refroidit l’
e (demandes et réponses), être sûr de soi, – pour ne pas être pris en défaut . B. Il faut faire un choix judicieux des question
ils doivent être choisis ? Pédagogie. D’où vient, chez l’écolier, le défaut d’attention ? Quels sont ses effets ? Comment y r
’un membre utile, et chargée d’une bouche inutile. 2e Paragraphe. – A défaut de la famille, la société doit intervenir. Pourqu
rti de l’École normale, lui écrit pour le mettre en garde contre deux défauts opposés : la présomption et la timidité. – Un mor
quand elle est légitime et proportionnée aux forces, devient un grand défaut quand elle vise un but qui dépasse les moyens de
Arago.) – Quelles doivent être les qualités de l’inventeur ? De quels défauts doit-il se défier ? – Décrire telle que vous vous
ermet de procurer à chaque nation les matières premières qui lui font défaut . 4° Paragraphe. – C’est à ses progrès que se mes
croissante. Cependant ce n’est pas précisément la place qui nous fait défaut . Nous ne disposons pas sans doute de milliards d’
41 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
el soin il faut éviter tout ce qui approche du bas ou du trivial. Les défauts les plus opposés au sublime sont surtout la froid
ntéresse ; Et s’il ne suffit pas à vaincre ton effroi, Tu peux, à son défaut , te reposer sur moi. Ton esprit qui se livre à de
ides, Ferrumque et ignes, et Deos et fulmina. (Med. v. 166). Le même défaut se fait sentir dans cette exposition de la mort d
42 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
point signifier ce qu’ils signifient ordinairement ; et ce troisième défaut est appelé impropriété. Surtout qu’en vos écrits
he sans être diffus, lorsqu’il manque de nerf et de ressort. C’est le défaut que César reprochait à l’éloquence de Cicéron : n
tre réglés encore par la sagesse d’un goût sévère et éclairé. Heureux défaut (dit Quintilien) ! car l’âge calmera cette fougue
43 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
ue à une délicatesse superbe qui constituera tout à la fois un de ses défauts et une de ses qualités. Leurs images sont modérée
deur dont il n’y a nulle part d’exempte. Elle serait parfaite sans le défaut d’unité et sans l’inutilité du cinquième acte. La
ts arrivés avant l’action même. Cette magnifique tragédie a plusieurs défauts  : 1º Émilie ne touche point et elle inspire peu d
hoque quand on le voit paraître avec Auguste. Mais, pour racheter ces défauts , que de qualités ! Quelle éloquence dans le récit
ne par la morale et par un rire de bon aloi. C’est à elle, malgré ses défauts , que nous devons Molière. Encouragé par le succès
ndit toutes leurs qualités jusqu’à l’héroïsme. Il exagère de même les défauts des personnages vicieux. Les types qu’il a imagin
e plus occupé de disserter que de toucher, c’est là un des principaux défauts de Corneille. Ses personnages les plus importants
tion, des raisonnements subtils, enfin une imitation trop visible des défauts de Corneille. Un an à peine après les Frères enne
eurtres peu intéressants. Le dialogue offre en plusieurs endroits des défauts graves. Une cinquantaine de vers sont négligés et
la difformité. Ce caractère de Phèdre suffirait pour couvrir tous les défauts de plan et de conduite qu’il serait facile d’y si
oujours avec une harmonie continue qui n’appartient qu’à lui. Le seul défaut qu’on puisse lui reprocher, c’est de prêter des p
dits quidams, ou du moins peu s’en faut, Ont obtenu déjà sentence par défaut  ; La somme de dix mille une livre, une obole, Pou
té qui n’épargnait ni grands seigneurs, ni princes, ni rois. C’est un défaut capital chez La Fontaine, que la faiblesse habitu
mposé de cinq cent quarante-huit vers, nous est parvenu avec tous les défauts d’un premier jet : il abonde en incorrections, en
il fut grandement utile aux bons, et les empêcha d’abonder dans leurs défauts . S’il n’eut pas l’imagination et le génie de plus
é que ta bonté ne me fît point un crime          De mes vices, de mes défauts , Je te les confiais sans perdre ton estime, Ni qu
intendant. Mais, avant de nous montrer ce père qui met plaisamment en défaut l’orgueil de son fils, Destouches avait su aussi
lesquelles ses admirateurs osaient à peine reprendre quelques légers défauts , sont, par la forme comme par le fond, infiniment
les pourraient la plupart s’appliquer à toute autre comédie. Un autre défaut de cette pièce, c’est le manque de variété dans l
fine et délicate ne dégénère point en calembours145 ». Mais bien des défauts se mêlent à ces qualités, suivant le même critiqu
t soutenus, et le style ne manque ni de pureté ni d’élévation. Mais — défaut grave — tous les rôles y sont sacrifiés au rôle p
ication. Malheureusement ces mérites sont contrepesés par beaucoup de défauts . Son vers est énergique, mais ambitieux ; ses exp
in le style est bouffi, déclamatoire et de mauvais goût. Avec tant de défauts mal rachetés par quelques éclairs de génie, il ne
au cœur ». Malheureusement il est difficile de se garder toujours des défauts de son siècle, et quelquefois, chez Ducis, la sen
ts, l’or, l’arc-en-ciel, comme dit Mlle de Lespinasse. Malgré tant de défauts , quelques centaines de beaux vers sauveront ce po
son égard comme la louange ; on méconnut ses qualités, on exagéra ses défauts . La vérité est que cette traduction a de très bea
s ce livre aux principaux d’entre eux signaleront avec sévérité leurs défauts et l’abus qu’ils ont fait de talents hors ligne.
la Vie et la Mort de Jeanne d’Arc, ajoutèrent beaucoup, malgré leurs défauts , à la renommée du poète patriotique. Il continua,
s prêtres, dont elle est farcie, ne purent pas même en dissimuler les défauts au parti dit libéral. Les deux premières tragédie
même saison, étaient parfaitement semblables d’âme, d’inspiration, de défauts ou de qualités237. Les Secondes Méditations offre
donner à elle, et tâcher de l’imiter. Mais on ne vit pas d’abord les défauts , essentiels du poème, parce qu’il est intéressant
s, embrouillent le sens, énervent le style. Le délayage est un de ses défauts habituels. A-t-il une belle pensée, il faut qu’il
te poésie de Lamartine est comme un vêtement dont l’ampleur cache les défauts du corps. Qu’on ne l’examine pas de trop près, ou
t moins bien ce qu’il avait déjà dit plusieurs fois. Là s’accentue un défaut qui ira toujours croissant chez lui. Le sentiment
très bien défini : « Vingt années de fermentation des qualités et des défauts de M. Victor Hugo. » Ses qualités, nous les retro
monde extérieur, ou éloquent interprète des sentiments de l’âme. Ses défauts nous apparaissent agrandis, lorsque, poète sans f
à tour et quelquefois simultanément lieu de s’exercer. Avec tous ses défauts ce recueil, destiné à réunir les souvenirs du poè
 : tels sont les dernières productions de cet homme de génie dont les défauts littéraires auront été aussi étonnants que les qu
omme Torquemada (1882), présentent un mélange inouï de qualités et de défauts . Après les Burgraves, qui tombèrent d’une chute h
it le plus s’exercer, car ses merveilleuses qualités furent mêlées de défauts énormes, et l’exemple d’un tel écrivain peut être
acquerra des qualités plus fortes et plus exceptionnelles ; mais les défauts grandiront et se multiplieront prodigieusement. T
t prodigieusement. Tâchons de préciser quels sont les qualités et les défauts du grand romantique. Sentant la nécessité de sort
nt par des paroles de critique, et reconnaissons que, malgré tous ses défauts , naturels ou voulus, le créateur de la Légende de
c. » Mais le sentiment et la passion font passer par-dessus bien des défauts , et le glorieux critique pouvait ajouter : « Sou
bile, son instinct de la couleur et du pittoresque rachètent bien ces défauts systématiques ! Né avec un tempérament et un cœur
Dorothée. Obligé de joindre la critique à l’éloge, nous dirons qu’un défaut considérable empêchera toujours la poésie de M. d
vers des maîtres. Sa tirade, qui a un ton de plaidoyer, rappelle les défauts plutôt que les qualités de la tirade de Corneille
on sens et le bon français n’est guère qu’une protestation contre des défauts  ; ce n’est pas la grande poésie. Un fils accept
use des écrits de Leconte de Lisle, sont généralement exemptes de ces défauts . On doit regarder comme des chefs-d’œuvre des piè
hes. Ainsi donc chacun de ses avantages poétiques a son revers, et un défaut est souvent chez lui le produit de l’excès d’une
44 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre premier. Objet de l’Éloquence de la chaire. »
mons, et réclamons avec courage, contre une proscription qui tient au défaut de mœurs plus qu’au défaut de goût ; et rappelons
rage, contre une proscription qui tient au défaut de mœurs plus qu’au défaut de goût ; et rappelons à la lecture et à l’admira
45 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
ait se reposer dix ans. Il y a toujours un milieu entre l’excès et le défaut . Quatrième moyen d’invention : Étude analytique e
en qui le jugement devance l’esprit… Ils ne cherchent qu’à éviter les défauts , et tombent par là même dans le pire des défauts,
hent qu’à éviter les défauts, et tombent par là même dans le pire des défauts , celui de n’avoir aucune qualité. »Quintit.., Ins
46 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
u titre Invention. La rhétorique commence par un traité de logique. A défaut d’arguments, ou pour ajouter à leur énergie, l’or
autre de ces écrivains au delà de la vérité historique, l’excès ou le défaut dans l’application n’altère point la valeur du pr
 ; l’âme et l’esprit doivent les occuper plus que le corps. Le second défaut est de supposer que tout est dit quand on a fixé
47 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
t et principal. La fourmi n’est pas prêteuse,    C’est là son moindre défaut , Que faisiez-vous au temps chaud ? Dit-elle à cet
un art à part que les rhéteurs nomment amplification oratoire. Comme défauts dans la confirmation on peut recommander d’éviter
l pourra lire Pierre Corneille, qui a mêlé à d’admirables beautés des défauts tels, qu’ils sont inconcevables dans ce grand hom
48 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre premier. Du Goût. »
d, harmonieux, nouveau ou brillant. Les vices opposés, la rudesse, le défaut de justesse et d’harmonie dans les proportions, p
orsque les étrangers ou la postérité parcourent leurs ouvrages, leurs défauts paraissent au grand jour, et le goût naturel rent
49 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre premier. Objet du genre judiciaire. »
it pas cependant écarter avec trop d’affectation. La verbosité est un défaut souvent reproché aux avocats, et dans lequel les
a carrière du barreau, de se mettre de bonne heure en garde contre un défaut que rien ne rachète auprès d’un auditeur fatigué
50 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Préface » pp. -
ce qui est douteux ou obscur, soulignant les beautés sans pallier les défauts , traduisant certaines nuances dont la délicatesse
, à séparer le mort du vif, c’est-à-dire à discerner les qualités des défauts , et l’excellent du mauvais, ou du médiocre. Les r
51 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Préface » pp. -
ce qui est douteux ou obscur, soulignant les beautés sans pallier les défauts , traduisant certaines nuances dont la délicatesse
e à séparer le mort du vit, c’est-à-dire à discerner les qualités des défauts , et l’excellent du mauvais ou du médiocre. Les ré
52 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
i produit un très bel effet dans une description. 359. Quels sont les défauts à éviter dans la description ? Nous ne reviendro
des mœurs, du caractère, des vertus ou des vices, des qualités ou des défauts d’une personne. Le mérite essentiel de l’éthopée
portrait ? Le portrait est la peinture du caractère, des mœurs, des défauts ou des qualités d’un personnage en particulier. C
asse d’individus ayant les mêmes goûts, les mêmes qualités, les mêmes défauts ou les mêmes manies. Le caractère ne peindra donc
s genoux, et lui disaient : Compagnon, sacrifiez ! Voilà nos aigles à défaut d’autels. Et ils lui présentaient une coupe plein
intitulé le Siècle de Louis XIV : Eh ! quel roi… 464. Quels sont les défauts à éviter en écrivant une lettre ? Dans la lettre
éviter en écrivant une lettre ? Dans la lettre, il faut éviter deux défauts que nous avons déjà touchés en passant, la recher
es, en fades équivoques, en bons mots sans grâce et sans sel. L’autre défaut consiste dans le manque de soin. Il faut dire sim
esprit, qui se font trop souvent remarquer dans leurs lettres par les défauts les plus opposés au genre épistolaire, l’affectat
53 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VII. Fontenelle. »
ngtemps ; l’autre commence à l’être. On leur a trouvé à tous deux des défauts , mais on n’a pas vu ou dit encore que ces défauts
uvé à tous deux des défauts, mais on n’a pas vu ou dit encore que ces défauts , en apparence si opposés, sont exactement les mêm
54 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
e ne tend qu’à faire voir par un raisonnement sérieux et détaillé les défauts et les beautés des ouvrages. Mais autant la criti
-nous pas de pareilles dans les anciens, dont nous fassions sentir le défaut , et, si l’on veut, tout le ridicule, qui ne les i
çu du ciel, non-seulement la faculté de distinguer les beautés et les défauts des productions qu’il juge, mais une âme qui se p
55 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
eur bien déraisonnable. L’amour, dans une tragédie, n’est pas plus un défaut essentiel que dans l’Énéide ; il n’est à reprendr
utes après les morceaux les plus sublimes. Racine sut éviter tous ces défauts , et devint le plus parfait modèle des poètes trag
personnages. La fin morale de la comédie est de nous corriger de nos défauts par le ridicule. Le ridicule est donc vraiment l’
r. Il y en a un autre qui nous cause du dépit, parce qu’il tient à un défaut qui prend sur notre amour-propre : tel est le sot
ous en avons surtout où le poète, sans s’attacher à peindre un de ces défauts inhérents à l’esprit humain, et qui se retrouvent
56 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »
s à la morale et à la religion. On a pu relever, sans doute, quelques défauts dans ce bel ouvrage : pour nous, qui l’avons lu c
er au milieu même des objets décrits, pour apprécier le mérite ou les défauts de la description. La Judée, par exemple, dont il
57 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
e de la périphrase. Toute circonlocution dans le discours est-elle un défaut  ? Oui, quand elle résulte uniquement d’une délica
ccède à un autre : dit-il, répondit-il, etc. L’ellipse peut avoir ses défauts . Elle ne sait pas toujours éviter la dureté, l’ob
eu, Je dis un peu ; beaucoup, je me croirais coupable. Enfin le pire défaut de l’ellipse, c’est le solécisme. Corneille dit d
58 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
it. C’est à vous, mon esprit, a qui je veux parler2 Vous avez des défauts que je ne puis celer : Assez et trop longtemps ma
ns le fond sais bien ce que j’en crois, Qui compte tous les jours vos défauts par mes doigts, Je ris quand je vous vois, si fai
sens d’objet qui frappe la vue. Mais ce le marque un peu de netteté : défaut très-rare chez Boileau. 7. C’est le prélat, ce p
59 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
’anglomanie. Une sage critique nous a éclairés sur les beautés et les défauts de la littérature ; nous avons pris dans son syst
nations. Blair avait l’esprit trop juste pour ne pas reconnaître les défauts de la littérature de son pays, et apprécier les b
u milieu de leur corruption, ce ne serait que vouloir ajouter à leurs défauts déjà trop nombreux. « La compassion est prompte à
l’obscurité de leurs idées qu’il faut presque toujours attribuer ces défauts de leur style : tant sont étroits les rapports de
nous expose à confondre dans notre estime leurs perfections et leurs défauts . En un mot, elle nous apprend à applaudir et à bl
r, qu’une impression confuse ; il ne peut indiquer les beautés ou les défauts de l’ouvrage qu’il lit ; il ne sait sur quelle ba
seulement le caractère de l’ensemble, mais encore les beautés et les défauts de chaque partie, et sera bientôt capable d’assig
e profiter des. observations que l’on a faites sur les beautés ou les défauts de ceux qui l’ont précédé dans la carrière. Les o
satisfaction qu’on n’a pas senti le dégoût que pouvaient inspirer les défauts qui déparent ces ouvrages. On aime Shakspeare, ma
tempête, est surtout une image magnifique. Il y a principalement deux défauts qui sont bien opposés au sublime, je veux dire la
nous offrent. On ne déprécie pas un ouvrage pour y remarquer quelques défauts . Il me serait, il est vrai, plus aisé de tirer de
onis sparguntur. Cette privation des articles me paraît cependant un défaut dans la langue latine, parce qu’ils ajoutent beau
ou parler correctement. Quels que puissent être les avantages ou les défauts de la langue anglaise, puisque cette langue est l
comme une espèce de mérite négatif, c’est-à-dire comme l’absence d’un défaut  ; c’est, au contraire, un très grand mérite, c’es
tention d’y joindre. La précision est directement opposée à ces trois défauts , mais surtout au dernier. L’écrivain qui sait met
précision. Son style a tout à la fois de grandes beautés et de grands défauts  ; il ne saurait être un excellent modèle à suivre
l est susceptible. On trouve peut-être quelques légers exemples de ce défaut dans les ouvrages sérieux de l’auteur que nous ve
arbitrairement des signes de la ponctuation, on voudrait corriger les défauts d’une phrase, en faire disparaître l’ambiguïté, e
génie et sa manière d’écrire l’entraînent souvent vers de semblables défauts . Voici ce qu’il dit dans son introduction au Port
les négligent, leurs vertus perdent presque tout leur éclat, et leurs défauts en deviennent plus choquants. Bien plus, lorsqu’i
’oreille, et de donner au style un air maniéré. Parmi les anciens, ce défaut est particulièrement sensible dans Isocrate ; aus
s produisent quelquefois un très bon effet. La monotonie est un grand défaut , dans lequel sont toujours prêts à tomber les écr
nières de s’exprimer ne viennent pas de la stérilité du langage ou du défaut de mot propre ; nous voulons seulement faire allu
uiller les idées. Quintilien a soin de nous mettre en garde contre ce défaut  : Id imprimis custodiendum, dit-il, ut quo gener
illeures qualités du style, portées à l’extrême, deviennent autant de défauts  ; et cette règle s’applique au style nerveux comm
e et la dureté du style, cette sécheresse cependant est un bien grand défaut  ; elle fatigue l’attention et présente nos pensée
ns qu’ils y soient prodigués avec excès, et sans qu’on y retrouve les défauts qui les accompagnent quelquefois. Tout ce qu’on a
armonie ; bien rarement il est fort et sublime. Cependant, malgré ses défauts , ses ouvrages sont si constamment remplis de rais
r, le plus correct, le plus orné et le plus agréable. Malgré quelques défauts , c’est encore le plus sûr modèle à suivre ; c’est
vrai génie, le charme de la simplicité est tel, qu’il couvre bien des défauts et fait excuser quelques expressions négligées. A
par sa roideur et son affectation ; et c’est là le plus grand de ses défauts . Sa Seigneurie ne sait rien dire avec simplicité.
que la lecture d’un écrivain qui, à des beautés éclatantes, joint des défauts grands et nombreux. Nous en avons une preuve dans
elle qui répand tant de charmes sur une composition. J’ai signalé les défauts de la manière opposée ; mais, afin de prévenir to
gnifiques modèles. De tous nos auteurs anglais, celui qui, malgré ses défauts , a fait le plus heureux usage de ce style, c’est
lités qu’il ne faut jamais perdre de vue lorsque l’on compose, et des défauts qu’il importe d’éviter avec soin. Un style affect
ue nous voulons traiter, notre style prendra immanquablement tous ces défauts . Ce qu’au contraire nous concevrons clairement et
rester éblouis de toute cette magnificence si mal placée. Ce sont des défauts qui non seulement gâtent le style, mais, ce qui e
rsuader. Cicéron, dans ses ouvrages de critique, ne dissimule pas les défauts d’Isocrate ; mais il laisse apercevoir son pencha
fois de sa propre main les ouvrages de cet historien. Mais ces légers défauts sont plus que compensés par la force et l’énergie
ous ce point de vue que nous allons faire connaître son mérite et ses défauts , si toutefois nous en trouvons quelques-uns à rel
es qualités de l’orateur romain ne l’avaient pas préservé de quelques défauts sur lesquels il importe de fixer notre attention.
rupuleux et raisonné, on serait porté à imiter en même temps quelques défauts assez graves ; et je suis persuadé qu’elle a déjà
ictés par l’envie ou l’inimitié personnelle. Ces critiques ont vu les défauts du grand orateur, mais ils les ont exagérés. La c
la dureté, et se gâte par l’enflure, l’affectation et tous les autres défauts qui attestent le mauvais goût de leur temps. Sain
rgie, de cette conviction qui donnent tant de force à l’éloquence. Ce défaut vient, peut-être du tour d’esprit de la nation, q
si elle n’a pas pris un vol plus élevé, il faut plutôt l’attribuer au défaut de zèle et d’application, qu’au manque de moyens
t ne faire qu’un amusement sera pris pour un manque de principe ou un défaut de bon sens. La nature des débats, au milieu d’un
qu’il paraisse que l’on ait évité de s’en servir. La verbosité est un défaut dont on accuse généralement les orateurs du barre
’être plutôt des philosophes et des logiciens que des orateurs68. Les défauts des sermons français en général viennent de l’usa
crire, qu’à déployer une riche variété de sentiments. Malgré tous ces défauts , on ne peut nier que leurs sermons ne soient conf
sa tige : effloruisse se penitus ex re de qua tum agitur . C’est le défaut de la plupart des exordes, d’être formés de quelq
e les auditeurs ne puissent pas dire précisément en quoi consiste son défaut , ils ne sentiront pas moins que ce défaut existe
sément en quoi consiste son défaut, ils ne sentiront pas moins que ce défaut existe quelque part, et resteront peu touchés de
60 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
rtueux, comme Godefroy de Bouillon. Il peut avoir des faiblesses, des défauts , même une passion vive et funeste, comme Ulysse,
la passion, qu’une âme élevée et peu commune soit le principe de ses défauts . Ce héros, doit toujours avoir une vertu dominant
ient parfaits, mais l’héroïsme doit se faire sentir jusque dans leurs défauts  : Qu’en eux, jusqu’aux défauts, tout se montre h
oit se faire sentir jusque dans leurs défauts : Qu’en eux, jusqu’aux défauts , tout se montre héroïque. 360. Qu’appelez-vous c
tère ou par principe ; cependant il n’y en a pas un qui n’ait quelque défaut . Virgile a fait d’Énée un homme si parfait, qu’il
61 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
formité d’un visage, inventa l’art du profil. Dérobons à notre vue ce défaut de lumière et cette nuit funeste (phrase mauvaise
funeste (phrase mauvaise de tout point : comment dérober à la vue un défaut de lumière et une nuit ?) cette nuit funeste, qui
62 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
rivée d’Antiochus et repris à la quatrième scène, ce qui est un autre défaut . — Les anciens donnaient le nom de protatiques au
ne extrême vivacité. Pour peu qu’il soit lent, il est froid. C’est un défaut qu’on reproche à Molière. 445. De combien de mani
f, trop aisé, trop naturel. La moindre dureté dans le son, le moindre défaut d’harmonie n’y serait pas supportable. Aussi quel
action ordinaire, et qui peint d’une manière plaisante les mœurs, les défauts ou les ridicules de la société, dans le dessein d
s, ni leurs grandes actions ; mais leurs folies, leurs travers, leurs défauts , leurs vices les moins odieux, les traits de leur
qui est le principal élément de la comédie, est, suivant Aristote, un défaut , un vice même qui fait rougir le vicieux et fait
u peuple et de la bourgeoisie moins par le fond que par la forme. Les défauts des grands sont moins grossiers ; leurs ridicules
dre avec le comique grossier qui n’est point un genre à part, mais un défaut de tous les genres. Qu’une suivante, dans le Dépi
63 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
s sur ce point se rapportent : 1º aux qualités de l’exorde ; 2º à ses défauts  ; 3º à ses divers genres. Nous allons résumer leu
a sur les réflexions qui doivent être développées plus tard. § II, Défauts de l’exorde. 167. D’après Cicéron, l’exorde pe
cieux de sept ou huit manières différentes ; mais quelques-uns de ces défauts se ressemblent beaucoup et sont d’ailleurs partic
ées vulgaires, et ils ne sauraient trop se mettre en garde contre ces défauts . Pour ne point se faire illusion, ils se rappelle
efois ces preuves vulgaires et peu concluantes. Voulez-vous éviter ce défaut , exercez votre jugement par des lectures réfléchi
Athènes a donc été invincible. (Discours pour la Couronne.) 216. Les défauts les plus ordinaires dans les amplifications des j
idées, vient quelquefois de la nature de l’esprit et d’autres fois du défaut de culture. Quand la stérilité a pour cause un ma
d’autant mieux traité qu’on a pris soin de tout dire. Pour éviter ces défauts , montrez-vous de bonne heure sévère envers vous-m
tous les détails qui ne vont pas au but. 220. La surabondance est un défaut moins à craindre que la futilité : elle consiste
ccompagnés d’exordes et de péroraisons trop resserrés. C’est aussi un défaut de s’étendre outre mesure sur une partie et de pa
aura mal saisi ; l’auditeur, au contraire, ne peut point suppléer au défaut d’un orateur qui n’a pas su se faire comprendre.
e saisir ce que dit l’orateur, ou du moins d’en être touché. C’est un défaut ordinaire et presque universel dans les jeunes ge
de la phrase un geste expressif a pu tout dire, et, au lieu d’être un défaut , ce mouvement rapide est une perfection. 295. C’e
arce qu’elle n’indique même pas l’éloquence des écrivains. Malgré ces défauts , nous la suivrons dans la pratique, parce qu’elle
til que l’oreille de l’auditeur, lui permet de saisir les plus légers défauts et les moindres négligences. Chapitre troisièm
ujours désintéressés, ils le sont encore dans le choix d’un ami. Leur défaut le plus commun, c’est de passer les bornes ; ils
es vœux plus ardents pour ce qui nous est enlevé. Égoïstes à l’excès, défaut qui vient encore d’un petit esprit. Plus amis de
it, et tout ce qui pèche dans ces deux âges, soit par excès, soit par défaut , est ramené dans celui-ci à un sage et juste mili
. Un médecin distingué, entendant un jour un prédicateur qui avait le défaut de crier trop fort, nous dit, après le sermon, qu
fectation, lorsque le sujet en requiert l’emploi. La verbosité est un défaut fort généralement reproché aux orateurs du barrea
ure et la vérité ! Moi, t’exhorter à ne pas m’imiter ! Ah ! j’eus des défauts sans doute, et c’est le partage de l’humanité ; m
Il lui consacra ce talent, tel qu’il était, avec ses qualités et ses défauts . M. Louis Veuillot est un écrivain de combat, aim
ombien de manières l’exorde peut-il être vicieux ? 168. Expliquez les défauts de l’exorde les plus communs ? 169. Les défauts d
 ? 168. Expliquez les défauts de l’exorde les plus communs ? 169. Les défauts de l’exorde ne sont-ils pas fréquents chez les je
uelle est la manière d’amplifier de Démosthènes ? 216. Quels sont les défauts ordinaires des amplifications des jeunes gens ? 2
219. En quoi consiste la futilité ? 220. La surabondance est-elle un défaut bien à craindre dans la jeunesse ? 221. Qu’est-ce
64 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
and poëte coloriste. Le goût français fera aussi ses réserves sur ses défauts . Rayons et Ombres, ce titre de l’un de ses recuei
sera sa devise : ses beautés resplendissent comme des rayons, et ses défauts pèsent sur l’esprit comme des ombres. » Après ce
e ses aptitudes, nous n’ajouterons qu’un mot. Si M. Victor Hugo a les défauts de ses qualités, si ses amis mêmes ont pu lui rep
65 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
n de Fléchier à Thomas) n’a pas toujours été assez en garde contre ce défaut  : c’est une des taches que le goût voudrait faire
ité ; mais qui pourrait lui faire un crime, ou même un reproche, d’un défaut qui devient à chaque instant pour nous la source
66 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre V. » pp. 82-88
e naturelle aux hommes est le principe de la comédie. Nous voyons les défauts de nos semblables avec une complaisance mélée de
de nos semblables avec une complaisance mélée de mépris, lorsque ces défauts ne sont ni assez affligeants pour, exciter la com
67 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre III. du choix du sujet. » pp. 38-47
sur la même ligne. Les vrais artistes demandent au moins le second, à défaut du dernier, le plus énergique de tous. Quant au p
it de l’auteur et le genre du sujet, le résultat pour le style est un défaut d’unité, de naturel, de solidité. 3° Les sujets q
68 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
s troubler ma paix par la flatterie que je hais. Ne dissimule pas mes défauts , et ne m’attribue pas mes vertus ; loue seulement
sie universelle, par laquelle chacun travaille à cacher de véritables défauts ou à produire de fausses vertus ; ces airs mystér
69 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
le corrigeant, fait toutes les observations nécessaires, indique les défauts et les moyens de les éviter, et donne les princip
ots un sujet dont il n’effleure que les généralités banales. Tous ces défauts diminuent bientôt par la pratique. C’est ici surt
nt être convenablement placées, afin d’être un ornement et non pas un défaut  : si elles ralentissent trop la marche de l’actio
rusque et désagréable. Toute digression inutile ou trop longue est un défaut . On appelle épisodes certaines actions indirectes
agit de prouver. Évitez à la fois la sécheresse et la diffusion, deux défauts également contraires à une bonne argumentation. «
utes les règles de l’art d’écrire, faire ressortir les beautés ou les défauts qui s’y trouvent. Pour donner une idée de ce genr
70 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
. Delavigne. Lecture. — Mort de Jeanne d’Arc. Vol. II, nº 43. Des défauts de la Métaphore 1° Le nombre des métaphores es
ellement aux mains de Louis est l’arme habituelle de Jupiter. Le même défaut se fait remarquer dans la métaphore suivante : L
l’audace dans le cœur des siens ; il glace d’épouvante les ennemis. Défauts de l’Hyperbole 1° Il faut, selon Quintilien, u
du bon goût. On ressemblerait à Brébeuf, dont Boileau a critiqué les défauts en disant : Mais n’allez point aussi sur les pas
ives… Prenez : mieux votre ton…… Art poétique, ch. Ier. 2° C’est le défaut que l’on pourrait remarquer dans les lignes qui s
s mœurs et le caractère, les vertus ou les vices, les qualités ou les défauts . Les Mœurs de Sybaris On ne met point dans cette
71 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
rnière espèce est toujours une imperfection, et bien souvent un grand défaut dans une pièce de théâtre. Ainsi le poëte ne doit
vée d’Antiochus, et repris à la quatrième scène ; ce qui est un autre défaut . Il est aisé de juger que l’exposition du sujet n
es tragédies de ce grand homme, en parlant de celle de Pompée : « Ces défauts dans le détail, n’empêchent pas que le fond de ce
bout tel qu’on l’a vu d’abord1. Observons ici que ce seroit un grand défaut dans un ouvrage dramatique, si plusieurs personna
ule, suivant le sens de la définition qu’en a donnée Aristote, est un défaut , un vice même, qui, sans occasionner la destructi
illant pour partager l’attention et l’intérêt du spectateur. C’est un défaut qu’on a remarqué dans la belle comédie du Gx. Le
momentané, et l’on ne tarderoit pas à reconnoître dans son auteur le défaut de génie et d’invention, qu’il auroit voulu cache
pas y puiser de grandes lumières sur la nature d’un caractère, sur un défaut , sur un ridicule ; et son âme, loin d’éprouver un
sonnage sous le côté ridicule, dévoile au grand jour le caractère, le défaut , le vice qu’il a eu intention de peindre pour nou
up mieux entendre des douceurs à la comédie, que d’y voir jouer leurs défauts , et qui sont intéressés à préférer un dialogue in
ile, Rien ne touche son goût, tant il est difficile. Il veut voir des défauts à tout ce qu’on écrit, Et pense que louer n’est p
e, qui poussoient cet air avantageux jusqu’au plus grand ridicule. Ce défaut dura long-temps : Molière l’attaqua souvent ; et
à Londres, et ld. La Coquette corrigée, par Lanoue, est, malgré ses défauts , une des meilleures pièces de caractère qui aient
arodie est de corriger le goût, eu relevant d’une manière comique les défauts de l’ouvrage parodié, soit par rapport à la condu
critique, dit encore l’abbé Sallier, le flambeau dont on éclaire les défauts d’un auteur qui avoit surpris l’admiration. Ainsi
eur bien déraisonnable….. L’amour dans une tragédie n’est pas plus un défaut essentiel que dans l’Enéide : il n’est à reprendr
qui n’ait rien de bas. L’affectation et l’obscurité sont encore deux défauts qui seroient insupportables dans la tragédie. Ne
certaine élévation, qui surprend, qui enlève, et qui rend jusqu’à ses défauts , si on peut lui en reprocher quelques-uns, plus e
rocher quelques-uns, plus estimables que les vertus des autres. » Ces défauts , qu’on a remarqués même dans ses meilleures pièce
théâtre, lorsque Corneille commençoit à vieillir, sut éviter tous ces défauts . Moins fécond, moins vigoureux, moins sublime que
andes beautés que Corneille : mais il n’a pas non plus d’aussi grands défauts . Ceux que lui reprochent des censeurs éclairés, s
f, trop aisé, trop naturel. La moindre dureté dans le son, le moindre défaut d’harmonie n’y seroit pas supportable. Voyez comm
dans celui où l’action s’est passée. Mais je devois indiquer ici ces défauts relevés par la critique, pour faire sentir aux je
out-à-fait vertueux comme Godefroi. Il peut avoir des foiblesses, des défauts , même une passion vive et funeste, comme Enée, Ul
sa passion ; qu’une âme élevée et peu commune soit le principe de ses défauts . Voulez-vous long-temps plaire et jamais ne lass
resser, En valeur éclatant, en vertu magnifique : Qu’en lui jusqu’aux défauts , tout se montre héroïque 1. Ce héros doit toujou
ngueurs, des détails inutiles, des écarts multipliés. Mais malgré ces défauts , il y a près de trois mille ans que toutes les na
72 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
u lecteur ou de l’auditeur, il ne faut ni la fatiguer ni la mettre en défaut  ; car c’est là que, de peur d’être diffus, on ris
contre ceux qui ne possèdent pas ces qualités. Si l’adversaire a les défauts opposés, on ne manquera pas d’en tirer avantage.
tout le discours dans sa disgrâce ; s’il est bon, il aveugle sur les défauts du reste de l’ouvrage. Cicéron a dit : Vestibula
ature du sujet. C’est pour tourner en ridicule l’un et l’autre de ces défauts que Racine, dans sa comédie des Plaideurs, introd
hodiquement à ces trois chefs d’accusation. Il y a néanmoins ici deux défauts à éviter. Le premier est de faire trop de divisio
t été regardées par plusieurs esprits éclairés que comme de brillants défauts . Quelque éloquentes qu’elles soient, ou plutôt pa
la cause ce qui n’est que vains discours et lieux communs ; tous ces défauts seront aisément relevés par un habile dialecticie
t. Sur aucun de ces points, je défie qui que ce soit de me trouver en défaut  ; et si l’on me demande comment Philippe l’a empo
e en effet ce qu’ils veulent dire. Le seul moyen d’éviter un si grand défaut est de prendre dans la jeunesse l’habitude de ne
se faisant d’abord entendre115. Les phrases suivantes pèchent par le défaut de clarté. Dans la tragédie d’Alexandre, ce héros
« La plupart des fautes de langage, dit Voltaire, sont, au fond, des défauts de justesse. Le style précis a le premier de tous
raisons qui ont contribué à cette loquacité ordinaire au barreau. Les défauts des grands écrivains sont tout ce que les auteurs
IV corrigèrent la France, qui depuis est retombée quelquefois dans ce défaut séduisant. « Le déplacé, le faux, le gigantesque,
aconiques. Laconique suppose une sorte d’affectation et une espèce de défaut  ; concis emporte pour l’ordinaire une idée de per
yle épigrammatique, inconnu aux bons écrivains de l’antiquité, est le défaut dominant de Sénèque. Cet auteur plaît quand on le
. Si Quintilien a dit de lui avec raison qu’il est rempli d’agréables défauts , dulcibus abundat vitiis (X, 1), on pourrait di
de la délicatesse, manque de naturel et refroidit le style : c’est un défaut qu’Ovide n’a presque jamais évité. L’abus des grâ
comme l’abus du sublime est l’ampoulé. Toute perfection est près d’un défaut . La naïveté est opposée au réfléchi. En disant de
t grossier ; car le bas et le grossier n’est point un genre, c’est un défaut . Ces deux exemples font voir évidemment dans quel
est pour Pyrrhus, et les vœux pour Oreste. (Andromaque, II, 2.) Un défaut à éviter ici, quoique des écrivains célèbres semb
lusieurs mots de même signification, et qui est toujours voisine d’un défaut , comme la tautologie ou périssologie, autre figur
113.) On peut aussi ranger parmi les hyperbates, l’anacoluthe, ou le défaut de suite dans la construction. Les meilleurs écri
troubler ma paix par la flatterie que j’ai haïe. Ne dissimule pas mes défauts , et ne m’attribue pas mes vertus : loue seulement
on des mœurs, qui décrit les vertus ou les vices, les qualités ou les défauts . Salluste : « L. Catilina, né d’une famille patri
de recherche et par l’uniformité qu’elle met dans le style. C’est ce défaut qui déparé un peu le mérite de Fléchier et de plu
vèleront leurs vues politiques, leurs desseins, leurs passions, leurs défauts ou leurs vertus. Et tous ces traits précieux sur
s. Mais nous, qui avons appelé les harangues historiques de brillants défauts , préfèrerons-nous donc nos obscures qualités, nos
73 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
certaine élévation qui surprend, qui enlève, et qui rend jusqu’à ses défauts , si on lui en peut reprocher quelques-uns, plus e
ées, les règles du langage et le coloris du style, et dont le moindre défaut est de ne rien ajouter à la masse générale des co
74 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222
ses faiblesses, son héros est voisin de nous par ses qualités et ses défauts . Dans ses aventures, qui nous intéressent comme l
uvrages également forts et délicats ; mais je voudrais bien éviter le défaut des bons auteurs, qui écrivent trop longtemps, et
75 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
enti l’indigence. On remarque encore en eux la crédulité, qui naît du défaut d’expérience ; la franchise et la simplicité, par
ts sont excessifs. » Le peu de soin qu’ils prennent de déguiser leurs défauts , les rend plus visibles. Un des plus dangereux, c
joie, l’amusement, la gaieté. » On peut compter entre les principaux défauts des jeunes gens, l’inclination au mensonge, et l’
e, par une affectation presque continuelle à contredire, à censurer ; défauts , pour ne rien dire de plus, qui les rendent peu a
s réunit ; et de plus, tout ce qui pêche dans ces deux âges, soit par défaut , soit par excès, se corrige le plus souvent dans
ceux dont la fortune est nouvelle, rapide, surprenante, ont tous les défauts dont nous venons de parler, dans un bien plus hau
mun et de la multitude. En observant ce précepte, on doit éviter deux défauts considérables. Le premier, c’est de prouver les c
76 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
qu’en régime composé. On dit : ne rien faire à autrui, reprendre les défauts d’autrui. Mais on ne peut pas dire : offenser aut
part furent condamnés à l’exil : = la plupart sont aveugles sur leurs défauts . Règle concernant le verbe qui a plusieurs suj
pas parler exactement, que de dire : on censure, dans les autres, les défauts que nous avons nous-mêmes : dites, qu’on a soi-mê
dites, qu’on a soi-même ; ou bien, nous censurons dans les autres les défauts que nous avons nous-mêmes. Le verbe qui a pour su
pléerez le reste. Mais suppléer, signifiant réparer le manquement, le défaut de quelque chose, est neutre, et a un régime comp
neutre, et a un régime composé qui prend à : = son mérite supplée au défaut de sa naissance. Répétition d’un nom en régime
us-mêmes. Il est assez important d’observer cette règle, parce que le défaut de répétition du verbe rend souvent le sens d’une
se rapportent à l’idée, et non aux mots. Ellipse. L’Ellipse ou défaut , est le retranchement d’un ou de plusieurs mots,
77 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
et superstitieuse, Possédant en un mot, pour n’en pas dire plus, Les défauts de son sexe et peu de ses vertus. Il est clair q
ueurs, des détails inutiles, des écarts multipliés ; mais, malgré ces défauts , il y a près de trois mille ans que toutes les na
mpée, qui lui a fourni son sujet et son titre. Il a voulu suppléer au défaut d’invention par la grandeur des sentiments ; mais
e goût et de vraisemblance, et des épisodes trop peu liés. Malgré ces défauts la fécondité, la force et la beauté d’imagination
78 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVII. les qualités essentielles du style. — propriété, précision, naturel  » pp. 230-239
conçoit que si la précision n’est qu’un parfait tempérament entre le défaut et l’excès, μετρίως, elle est par là même insépar
lumière douce qui soulage mes faibles yeux70. » Il me semble que le défaut de naturel part de deux sources, la faiblesse, ou
79 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
ût l’esprit vaste, contrariété assez ordinaire. Mais il rachetait ces défauts par les qualités qui donnent le succès ; il était
ar son courage. Mais lorsque, malgré la fortune et malgré ses propres défauts , j’apprends que son esprit a toujours été occupé
80 (1852) Précis de rhétorique
a précision et de la concision ? (8e Leçon) — Suite de la clarté. —  Défauts à éviter8. 1. Il ne suffit pas, pour être clai
toujours pour être clair, et ne faut-il pas prendre garde à certains défauts  ? — 2. Mais comment parvenir à bannir du style to
tion est la pureté du langage, la pureté est le génie de la langue. Défauts opposés à la correction. 14. La correction a q
tion le syllogisme que vous avez cité tout à l’heure. (18e Leçon) — Défauts opposés à l’ornement18. 1. Tout ce qui n’est p
ou la pensée. 12. Le boursouflé, l’ampoulé, l’emphatique, sont trois défauts de même espèce, indiquant en général tout ce qui
nomme déclamation le style des écrivains qui tombent dans les quatre défauts précédents. 14. On tombe dans l’amplification qua
on quand on délaye trop ses pensées. Questionnaire. 1. Quels sont les défauts opposés à l’ornement ? — 2. Passons en revue tous
ont les défauts opposés à l’ornement ? — 2. Passons en revue tous ces défauts  : expliquez-nous brièvement ce que c’est que le t
indique chaque espèce devers. Si une syllabe manque à un vers, il y a défaut de mesure, la mesure n’y est pas. Le rythme est c
81 (1875) Poétique
œurs. La plupart de nos pièces modernes n’en ont point. C’est même le défaut assez ordinaire des poètes comme des peintres. Ze
trop timides, ou d’autres mœurs pareilles, loin de charger encore le défaut , il le rapprochera de la vertu, comme Homère et A
a fable. Aussi cette seconde reconnaissance a-t-elle quelque chose du défaut des premières ; car le poète l’eût pu tirer de so
llant les obscurcit. Chapitre XXV. De certaines critiques sur les défauts de la poésie ; des raisons qu’on peut leur oppose
es ; du nombre et des différences de ces parties : des beautés et des défauts de eux genres et de leurs causes, enfin des criti
82 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
ts partis qui agitèrent la république ; la domination des Césars ; le défaut d’institutions, la domination militaire ; la véna
— Les Forêts agitées par les vents. Vol. II, nº 91. Section II. —  Défauts du Style 1° Affectation et Recherche ou Styl
rop recherchés, trop étudiés des choses simples et communes. C’est un défaut qui se fait remarquer dans les écrits de Voiture,
’une imagination déréglée. On ne saurait être trop en garde contre ce défaut , puisque nos meilleurs poètes y tombent souvent.
ut répandre sur ses écrits ne dégénère en trivialité et bassesse, Ces défauts consistent à employer des expressions de mauvais
83 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
c’est qu’il se modèle sur la deuxième déclinaison latine où l’s fait défaut . Quant à l’orthographe, elle n’est pas fixée : on
e, plus précieux pour lui qu’une province. Mais revenons en France. A défaut de solides conquêtes, les aventureuses expédition
les héritiers de son école ne tarderont pas à tourner ces qualités en défauts . Saint-Gelais (1491-1558) énerve sa grâce, affadi
84 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
té des esprits farouches, et n’employait la décision d’autorité qu’au défaut de la conciliation. Quelquefois, des contestation
miciens et passe pour le modèle du genre, Fontenelle s’est dégagé des défauts dont ne sont pas exempts ses autres ouvrages, l’a
85 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
phore, l’hyperbole, il donne l’idée d’un beau corps auquel l’âme fait défaut . Les artifices de son noble langage laissent le c
onstres et les prodiges de ses débauches, en un mot les plus visibles défauts de sa personne et les crimes les plus connus de s
86 (1873) Principes de rhétorique française
l est bon d’y joindre des écrivains de second ordre ; leurs brillants défauts pourraient séduire les jeunes gens : « Pendant lo
indispensables. Dans les Plaideurs, l’intimé donne l’exemple des deux défauts à éviter ; c’est ainsi qu’il mérite ce reproche d
et sans valeur glacerait l’intérêt et fatiguerait l’esprit. C’est le défaut qu’on a justement reproché à l’école descriptive
e confesse mon faible, elle a l’art de me plaire ; J’ai beau voir ses défauts et j’ai beau l’en blâmer, En dépit qu’on en ait,
chalant faute d’activité, négligent par manque de soin, paresseux par défaut d’action, fainéant par crainte de fatigue. À un
en est de même de l’accumulation et de l’abus des épithètes. C’est le défaut de Fléchier et de Thomas qui donnent à tout une s
et de prévenir la fatigue résultant de la monotonie. il y aurait un défaut de goût, dit Andrieux à- surcharger une étoffe de
nt éthopée la description des mœurs, c’est-à-dire dés qualités ou des défauts , des vertus ou des vices. Salluste en a laissé un
rd : Je crois voir Annibal qui, pressé des Romains, Met leur chef en défaut ou leur donne le change, Et sait en vieux renard
igé de s’en repentir ; que ce soit donc là, ‘si l’on veut, l’illustre défaut de Charles aussi bien que de César ; mais que ceu
is pas ; mais j’avouerai tout haut Que j’ai cru jusqu’ici madame sans défaut . On peut citer comme modèle d’une adulation habi
nous tenons les extrémités d’une chaîne et où nous marchons. Le même défaut se rencontre dans ce portrait enluminé par J. B.
personne ne répète après eux, si ce n’est pour en rire. Il y a trois défauts dont il faut se garder avec un soin égal ; le pur
ment des propositions sont des sources fécondes d’obscurité. C’est le défaut de cette définition de l’épopée : L’épopée est u
pense Dis-moi qui peut t’empêcher De te servir du silence ? C’est un défaut populaire dans notre pays de mesurer le mérite de
Voltaire a dit : La plupart des fautes de langage sont au fond des défauts de justesse. Le style précis a le premier de tous
endre la marche du discours semblable à celle de l’esprit. Le moindre défaut des mots parasites est d’énerver le style. À la p
La diffusion ou la prolixité est le contraire de la précision ; ce défaut consiste à dire les choses avec plus de mots qu’i
immense bûcher dressé pour leur supplice S’élève en échafaud.... Ce défaut s’est singulièrement répandu depuis que la littér
t la recherche de l’esprit ou de l’effet lui porte un coup mortel. Le défaut le plus ennemi du naturel est cette affectation d
u de sons identiques fait un effet désagréable et ridicule : c’est un défaut dont il faut se préoccuper avec soin, car les plu
e voix qui tombe et dune ardeur qui s’éteint. En vue du nombre, deux défauts doivent être surtout évités : 1° La chute sur un
les idées et les sentiments y le désir de montrer de l’esprit est le défaut le plus nuisible au naturel. II. La noblesse est
n’y a de vide que dans la bourse d’un homme ruiné, et d’opposer à ce défaut ridicule l’anecdote suivante qui donne l’exemple
s soient employées avec goût ; il va une foule d’expressions qui sont défauts chez les uns et beautés chez les autres… Avant d’
e du discours serait du pédantisme dans un entretien familier.    Le défaut qui contribue le plus à la décadence est le mélan
ours les plus sombres. L’abus de la grace est l’affèterie ; c’est un défaut difficile à éviter et auquel on n’échappe qu’en s
style épigrammatique mis à la mode par Voltaire et son époque est le défaut d’une littérature en déclin ; cette sorte d’espri
: Je n’ai que des attraits, et vous avez des charmes. C’est le même défaut où Racine lui-même est tombé quand il fait dire à
a magnificence est une brillante qualité ; mais elle est voisine d’un défaut ridicule, c’est l’emphase, l’enflure qui donne à
u, cher Abner, et n’ai point d’autre crainte. 5. De l’emphase. — Le défaut auquel confine le sublime c’est le style ampoulé
stérilité toute naturelle vient de l’ignorance des jeunes gens et du défaut d’habitude. Un exercice très-simple, très-facile,
87 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
a-t-il de sortes de satire ? Comme il y a deux sortes de vices et de défauts , les uns plus blâmables et plus graves, les autre
n ton grave et sérieux, lancer des traite vifs et piquants contre les défauts et les vices des hommes, et les tracer avec des c
que l’on se propose dans ces sortes d’ouvrages, c’est de corriger les défauts des mortels et de donner un nouvel élan aux homme
à la fois plaisant et moral ; il s’avilit s’il est obscène. C’est le défaut de presque tous nos contes en vers. Article VI
88 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
que la science les lui expliquait98. L’allusion avait toujours eu le défaut d’être un peu vague, elle eut celui de devenir co
déterminer et d’en limiter l’usage, d’en saisir et d’en signaler les défauts . Remarquons d’abord qu’il est un assez grand nomb
89 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
ance des mœurs dans l’éloquence, il est bon de montrer les effets des défauts contraires, et comment un orateur peut déplaire e
urrait dire qu’il a loué dans Alceste non la vertu, mais un véritable défaut , qui est la haine des hommes. À cela je réponds q
rte était ennemi du genre humain. Une pareille haine ne serait pas un défaut , mais une dépravation de la nature et le plus gra
voulu dire que le style reflète, comme un miroir, les qualités et les défauts de l’écrivain ; il a lui-même expliqué sa pensée
s : les secrets des écrivains de génie s’évanouissent, ou tournent en défauts sous la main des imitateurs. Mais, dans le génie
ment. Boileau, Art poétique, I, v, 153. L’obscurité est cependant un défaut que les plus grands maîtres n‘ont pas toujours év
e ; car elle n’est pas nécessaire et quelquefois même elle devient un défaut . Boileau, parlant de Perse, exprime le caractère
quelques concessions faites au faux goût d’un siècle, le talent et le défaut des esprits médiocres. Ce style figuré, dont on
jours, une admiration puérile s’est attachée aux singularités et aux défauts des littératures modernes, plus encore qu’à leurs
recherchée ni trop savante ; elle devient alors obscure. C’est un des défauts de Fléchier. « Pendant que la Cour réduisait Bor
t point mon visage. Britannicus, acte IV, sc. ii. L’Anacoluthe (ou défaut de suite) interrompt la construction régulière de
90 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre IV. — De l’Élocution »
le. Cette dernière partie comprend : 1° Les qualités générales et les défauts de la phrase ; 2° L’harmonie et ses quatre espèce
91 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « OBSERVATIONS DE L'AUTEUR. » p. 
tôt effaçant ce qu’il y avait de trop, tantôt ajoutant ce qui faisait défaut , tantôt éclaircissant ou modifiant ce qui nous se
92 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — M — article » p. 417
ujours conforme aux circonstances ; n’employant jamais la force qu’au défaut des autres moyens ; possédant sur-tout à un degré
93 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
s. Il veut que, outre la propriété et la justesse, qui sont plutôt un défaut évité qu’une beauté acquise, il y ait dans ses œu
ssé la loi du repos final. Quelques modernes sont tombés dans le même défaut . Ex. : Les Parques se disaient : Charles qui doi
La jeune chasseresse… La Harpe s’est élevé très fortement contre ce défaut , à l’occasion de Ronsard. Notre hexamètre, dit le
s. 83. A quels poèmes conviennent les rimes plates, et quels sont les défauts à éviter dans ces sortes de rimes ? On a voulu j
94 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Avant-propos de la première édition. » pp. -
surtout donner un calque fidèle de l’original et rendre sensibles les défauts comme les mérites du style d’Aristote. Ce caractè
95 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
ide à notre faiblesse, et nous faire mieux saisir les qualités et les défauts qui affectent plus spécialement chacune d’elles,
ive d’une classe d’écrits un caractère qui toujours et partout est un défaut . On a mieux fait, une fois le style sec inventé,
96 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
tion, le vers français est un peu monotone ; il cherche à racheter ce défaut par la coupe qu’on appelle césure, et par la rime
rejet du sens au commencement du vers suivant : L’enjambement est un défaut , quand il ne sert pas à produire une beauté. C’es
97 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
es œuvres d’art et qui font des bonshommes. III La jeunesse a ce défaut (ou si l’on veut cette qualité) de pousser les pr
er leurs gestes et leur déclamation, vous ne leur prendriez que leurs défauts . De la pratique surtout, une pratique constante,
98 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
e unique, et que l’Énéide est la seule épopée savante qui, malgré les défauts qu’une critique parfois injuste ou paradoxale s’e
e la sincérité naïve d’une inspiration vraie leur fait nécessairement défaut , elles se rachètent en général par un art supérie
uence, la philosophie, qui sont ses plus beaux titres de gloire, font défaut au siècle d’Auguste chez les Romains. [6] (2
ionomie extérieure, en quelque sorte, des passions et plus encore des défauts et des travers humains. « Mais comme les dehors d
an. — La critique littéraire est l’art d’apprécier les mérites et les défauts des ouvrages de l’esprit. Autrefois, la critique
nicus la réunion de toutes les qualités aimables sans mélange d’aucun défaut , dans la fille de Soranus, la piété filiale porté
e un passage important où l’on peut remarquer combien est sensible le défaut que nous signalons. De même pour l’entrevue de Sa
c ceux qui lui sont indifférents ; il ne garde pas le silence sur les défauts d’Alceste, et ce nous semble être une preuve de s
ont là des traits de son caractère qui rachètent en grande partie les défauts que nous avons signalés, et qui sont même un titr
ssi Fénelon est-il plus près de la vérité, lorsqu’il signale comme un défaut ce dont Buffon fait une qualité indispensable de
emplie de si beaux sentiments que bien des gens n’ont pas remarqué ce défaut , et que ceux qui l’ont senti l’ont toléré. Aristo
qui l’ont senti l’ont toléré. Aristote, d’ailleurs, dit qu’il y a des défauts qu’il faut laisser dans un poème quand on peut es
ennent à l’historien, Colbert sait de reste qu’elles ne feront jamais défaut à Racine. [16] (7 novembre 1885) Lettre de
99 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Argument analytique de la Poétique d’Artistote. » pp. -
reux mérites d’Homère. XXV. Divers problèmes de critique au sujet des défauts de la poésie. Solution de ces problèmes. XXVI. Re
100 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVII. » p. 114
εσθαι, construit avec σχήμασι ϰαὶ φωναῖς ϰαὶ ἐσθῆτι. Ce qui aurait le défaut contraire.] « Jusqu’aux moindres contrariétés, qu
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