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1 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Beaumarchais 1732-1799 » pp. 199-202
Parce que vous êtes un grand seigneur, monsieur le comte, vous vous croyez un grand génie ! Noblesse, fortune, un rang, des
Je broche une comédie dans les mœurs du sérail : auteur espagnol, je crois pouvoir y fronder Mahomet sans scrupule ; à l’ins
a comédie flambée pour plaire aux princes mahométans, dont pas un, je crois , ne sait lire, et qui nous meurtrissent l’omoplat
s dédaignez ; j’ai vu les plus honnêtes gens près d’en être accablés. Croyez qu’il n’y a pas de plate méchanceté, pas d’horreu
née2 ; soutenant peut-être avec trop d’ardeur son opinion quand il la croit juste, mais honorant hautement et sans envie tous
contre les inégalités, justes ou injustes, de la société. Un homme se croit -il placé au-dessous de son mérite, un peuple a-t-
homme se croit-il placé au-dessous de son mérite, un peuple a-t-il ou croit -il avoir plus d’esprit que ses ministres, il aime
lice, où, dans la vérité, je n’ai trouvé l’amertume que l’on pourroit croire . Dieu m’a fait en cela des grâces dont je n’étois
2 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
s, je te dois tout, le bonheur d’exister, de penser et de sentir ; je crois que tu nous as donné les biens et les maux en mes
crois que tu nous as donné les biens et les maux en mesure égale ; je crois que ta justice a tout sagement compensé pour nous
is, ô mon maître ! que celui qui veut me perdre se trompe sur moi, me croie un homme sans force, et s’abuse dans ses moyens !
sont tentés de donner. Je l’aurais demandé ainsi, parce que j’aurais cru n’être point exposé à voir sortir de ce tribunal
besoin de l’estime universelle, car je n’ai pas non plus l’orgueil de croire la mienne utile à tout le monde. Avouons-le de bo
Parce que vous êtes un grand seigneur, monsieur le comte, vous vous croyez un grand génie ! Noblesse, fortune, un rang, des
Je broche une comédie dans les mœurs du sérail : auteur espagnol, je crois pouvoir y fronder Mahomet sans scrupule ; à l’ins
a comédie flambée pour plaire aux princes mahométans, dont pas un, je crois , ne sait lire, et qui nous meurtrissent l’omoplat
ots ou mé hants sont le substantif qui vous gouverne. Maître Bartholo croit -il donc que j’aie oublié ma syntaxe ? Ainsi, je l
contre les inégalités justes ou injustes, de la société. Un homme se croit -il placé au-dessous de son mérite, un peuple a-t-
homme se croit-il placé au-dessous de son mérite, un peuple a-t-il ou croit -il avoir plus d’esprit que ses ministres, il aime
a contention d’esprit nécessaire aux prononcés des arrêts, s’il ne se croyait pas payé de cette vie laborieuse et pénible par l
née ; soutenant peut-être avec trop d’ardeur son opinion, quand il la croit juste, mais honorant hautement et sans envie tous
3 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Staël 1766-1817 » pp. 218-221
coup moins gaies qu’à cet âge. Une femme disait à l’autre : Ma chère, croyez -vous que l’eau soit assez bouillante pour la jete
uillante pour la jeter sur le thé ? — Ma chère, répondait l’autre, je crois que ce serait trop tôt, car ces messieurs ne sont
eront-ils longtemps à table aujourd’hui ? disait la troisième ; qu’en croyez -vous, ma chère ? — Je ne sais pas, répondait la q
ls restassent pour s’en entretenir. — Non, reprenait la cinquième, je crois plutôt qu’ils parlent de cette chasse au renard q
ccupés la semaine passée, et qui doit recommencer lundi prochain ; je crois cependant que le dîner sera bientôt fini. — Ah !
vé retombait avec un nouveau poids sur ces femmes, que l’on aurait pu croire malheureuses, si l’habitude prise dès l’enfance n
il faut voir quelle énergie il met dans ces vérités dangereuses ; on croirait , au son de sa voix, qu’il s’expose à tout pour sa
remplacer pour elle les plaisirs de l’esprit. Sous ces plaintes nous croyons entendre les soupirs de Mme de Staël exilée de Pa
4 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
, et de ne pas écrire, par exemple, je voi, je croi, pour je vois, je crois  ; ni, à plus forte raison, tu voi, tu croi, pour
je crois ; ni, à plus forte raison, tu voi, tu croi, pour tu vois, tu crois . (Voir notre ouvrage De la Rime d’après Boileau
r imposante de ses pensées, en a quelquefois négligé l’expression. On croirait que, jaloux d’un repos que l’envie et la haine la
tre grand poète contemporain9. — Seulement, à propos de la rime, nous croyons devoir recommander à nos élèves de ne pas imiter
le maître du monde. J’en dois compte, madame, à l’empire romain, Qui croit voir son salut ou sa perte en ma main. Ah ! si da
habités que par leurs délateurs. Qu’importe que César continue à nous croire , Pourvu que nos conseils ne tendent qu’à sa gloir
fortune ennemie. Mais vous savez trop bien l’histoire de ma vie Pour croire que longtemps, soigneux de me cacher, J’attende e
mes fils, que je prétends marcher. Ce dessein vous surprend ; et vous croyez peut-être Que le seul désespoir aujourd’hui le fa
Qui voit jusqu’à Cyrus remonter ses aïeux ? Que dis-je ? En quel état croyez -vous la surprendre ? Vide de légions qui la puiss
remblent, à leur tour, pour leurs propres foyers. Annibal l’a prédit, croyons -en ce grand homme : Jamais on ne vaincra les Roma
t à d’éternels affronts. Voilà l’ambition dont mon âme est saisie. Ne croyez point pourtant qu’éloigné de l’Asie J’en laisse l
Une mère, un amant, attachaient leur bonheur. Un roi digne de vous a cru voir la journée Qui devait éclairer notre illustr
vous le savez ? ACHILLE. Pourquoi je le demande ? O ciel ! le puis-je croire , Qu’on ose des fureurs avouer la plus noire ? Vou
m’ont paré d’un vain titre. Fier de votre valeur, tout, si je vous en crois , Doit marcher, doit fléchir, doit trembler sous v
tinct m’a poussée, Et d’apaiser leur Dieu j’ai conçu la pensée ; J’ai cru que des présents calmeraient son courroux, Que ce
s suit et les rattrape. Évrard seul, en un coin prudemment retiré, Se croyait à couvert de l’insulte sacré Mais le prélat vers
verneurs que Rome honorait de sa voix ; Je fus sourde à la brigue, et crus la renommée ; J'appelai de l’exil je tirai de l’a
vit, ne sut plus rien, ne put plus rien savoir. (Sat. XII.) Non, ne croit pas que Claude, habile à se tromper,… (Ep. III.)
II.) Guilleragues, qui sais et parler et te taire. (Ep.V.) Qui l’eût cru , que pour moi le sort dût se fléchir. (Ep. V.) M
savoir. (Sat. VIII.) Mais moi, qui dans le fond sais bien ce que j’en crois ... (Sat. IX.) De là vient que Paris voit chez lui
n’est pas possible de leur faire voir Pindare dans Pindare même, j’ai cru que je ne pouvais mieux justifier ce grand poète
5 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
le dessein d’y trouver une suite de réflexions sur l’art d’écrire. Je crois leur offrir ainsi cette rhétorique « française, s
ate, aurait-on pu lui dire, vous qui méprisez l’art dans l’éloquence, croyez -vous ne devoir qu’à la simple nature les agrément
après tout, ce sont des gens de bien, et des gens heureux, puisqu’ils croient l’être. Mais avertissons-les de garder leur opini
des Cicéron et des Brutus ; c’est cet art que dans nos collèges nous croyons enseigner à des écoliers de douze ans. Quand les
gue, pour exprimer en liberté les pensées de mon auteur. » Voilà, je crois , le genre d’exercice le plus propre à former les
attrayant, de l’invention des idées, pour suppléer à ses oublis. J’y crois voir surtout l’avantage de lui faire donner toute
Je ne sais si ce grand exemple de Crassus me fait illusion ; mais je crois voir le jeune élève sortir de cette école avec un
amais fait. Le premier tort des rhéteurs a été, comme je l’ai dit, de croire enseigner l’art de l’éloquence à des enfants ; et
utte, sans vouloir en faire des athlètes ; de même, si l’on veut m’en croire , on exercera l’esprit de la jeunesse destinée aux
s beaux jours de l’éloquence, les anciens ne le comptaient pas, et le croyaient bien employé : aussi le sénateur, le consul, le c
homme. Au lieu que ceux qui ont le goût bon et qui en voyant un livre croient trouver un homme sont tout surpris de trouver un
ce qu’on leur propose, et aux conditions des choses qu’on veut faire croire . Personne n’ignore qu’il y a deux entrées par où
nté ; car tout ce qu’il y a d’hommes sont presque toujours emportés à croire non pas par la preuve, mais par l’agrément. Cette
ngère : aussi tout le monde la désavoue. Chacun fait profession de ne croire et même de n’aimer que ce qu’il sait le mériter.
e qu’ils devaient faire des choses saintes, parce qu’en effet nous ne croyons presque que ce qui nous plaît. Et de là vient l’é
l n’y a point à douter. Mais il y en a où les choses qu’on veut faire croire sont bien établies sur des vérités connues, mais
en suis pas capable ; et je m’y sens tellement disproportionné que je crois la chose absolument impossible. Ce n’est pas que
é que je crois la chose absolument impossible. Ce n’est pas que je ne croie qu’il y ait des règles aussi sûres pour plaire qu
thèses. Mais j’estime, et c’est peut-être ma faiblesse qui me le fait croire , qu’il est impossible d’y arriver. Au moins je sa
emblables, selon les lieux et les circonstances qui les accompagnent. Croira-t -on, en vérité, que deux personnes qui ont lu et a
eure, et qu’on le tirera bien loin de cette pensée meilleure qu’il ne croit , pour le jeter dans une autre toute basse et ridi
nt s’abaisser. Les meilleurs livres sont ceux que ceux qui les lisent croient qu’ils auraient pu faire. La nature, qui seule es
prendrait les autres choses pour en être les exemples ; car, comme on croit toujours que la difficulté est à ce qu’on veut pr
ts. Le peuple écoute avidement, les yeux élevés et la bouche ouverte, croit que cela lui plaît, et à mesure qu’il y comprend
ps de respirer, il a à peine celui de se récrier et d’applaudir. J’ai cru autrefois, et dans ma première jeunesse, que ces
en renfle ses ouvrages ; et quand enfin l’on est auteur, et que l’on croit marcher tout seul, on s’élève contre eux, on les
s ne le soient pas assez pour mériter d’être lues. Un esprit médiocre croit écrire divinement ; un bon esprit croit écrire ra
être lues. Un esprit médiocre croit écrire divinement ; un bon esprit croit écrire raisonnablement. L’on m’a engagé, dit Aris
t qu’ils sont mauvais : mais l’endroit de l’ouvrage que ces critiques croient citer, et qu’en effet ils ne citent point, n’en e
de certaines gens qui se sont promis de s’admirer réciproquement, il croit , avec quelque mérite qu’il a, posséder tout celui
ait, dédaigneux, et il semble toujours rire en lui-même de ceux qu’il croit ne le valoir pas. Le hasard fait que je lui lis m
fondît tout entier au milieu de la critique, si son auteur voulait en croire tous les censeurs, qui ôtent chacun l’endroit qui
rencontrer une sottise. Si certains esprits vifs et décisifs étaient crus , ce serait encore trop que les termes pour exprim
t de main d’ouvrier. Capys, qui s’érige en juge du beau style, et qui croit écrire comme Bouhours20 et Rabutin21, résiste à l
r faire l’impression qui doit servir à son dessein. Quelques lecteurs croient néanmoins le payer avec usure, s’ils disent magis
sots lisent un livre, et ne l’entendent point ; les esprits médiocres croient l’entendre parfaitement ; les grands esprits ne l
. Deux écrivains31 dans leurs ouvrages ont blâmé Montaigne, que je ne crois pas, aussi bien qu’eux, exempt de toute sorte de
oreilles dans un égal enchantement. Les connaisseurs, ou ceux qui se croient tels, se donnent voix délibérative et décisive su
se et qui instruise. Horace, ou Despréaux, l’a dit avant vous. Je le crois sur votre parole, mais je l’ai dit comme mien. Ne
que l’ont ceux en qui vous ne trouvez aucun esprit ; peut-être alors croira-t -on que vous en avez. L’on ne peut guère charger l
tudes ; où sont les gens qu’ils ont rendus tempérants et vertueux. Ne croyez -vous pas entendre un homme de notre siècle qui vo
l’orateur doit se remplir l’esprit de choses avant que de parler. Je crois que je me souviendrai de ses propres termes, tant
’étude des bons livres fût longtemps son occupation principale. C. Je crois ce que vous dites. Cela me fait souvenir d’un pré
isent, s’ils vous échauffent et vous enlèvent au-dessus de vous-même, croyez hardiment qu’ils ont atteint le but de l’éloquenc
xciter les passions. Pour les exciter, il faut les peindre : ainsi je crois que toute l’éloquence se réduit à prouver, à pein
et de cette épée, votre imagination vous transporte à Carthage : vous croyez voir la flotte des Troyens qui fuit le rivage, et
us appelez peinture est essentiel à l’éloquence ; mais vous me feriez croire qu’il n’y a point d’éloquence sans poésie. A. Vo
croire qu’il n’y a point d’éloquence sans poésie. A. Vous pouvez le croire hardiment. Il en faut retrancher la versification
ses pensées. Le vulgaire ignorant s’imagine que c’est la poésie : on croit être poëte quand on a parlé ou écrit en mesurant
n bel esprit, au lieu de le remplir uniquement de son sujet. Ainsi je crois qu’il faut condamner non-seulement tous les jeux
vez-vous pas que Virgile et Homère sont des auteurs assez agréables ? Croyez -vous qu’il y en ait de plus délicieux ? Vous n’y
ts. Si on disait cela avec tranquillité, il perdrait sa force. B. Le croyez -vous ? A. Vous le croirez aussi bien que moi, si
tranquillité, il perdrait sa force. B. Le croyez-vous ? A. Vous le croirez aussi bien que moi, si vous l’essayez. Voyons-le.
sez. B. Ha ! Je vous prie de m’expliquer cela ; car j’avais toujours cru , sur l’exemple de***, qu’il n’y avait que deux ou
xprimer les sentiments et les passions qui occupent l’âme ? B. Je le crois . A. Le mouvement du corps est donc une peinture d
t, et j’entendis le prédicateur qui s’agitait extraordinairement ; je crus que c’était le fort de sa morale. B. Hé bien, qu
, selon les choses qu’ils doivent exprimer. D. Mais, si l’on vous en croit , nos principaux orateurs mêmes sont bien éloignés
. Vous avez raison de dire qu’il ne s’attache point à ces règles ; je crois qu’il n’en a pas même senti le besoin. Sa voix es
uver les expressions communes qui doivent faire le corps du discours. Croyez -vous qu’un tel homme ait de la peine à les trouve
ornées qu’il les aurait trouvées à loisir dans son cabinet. A. Je le crois . Mais, selon vous-même, il ne perdra qu’un peu d’
ont communes avec les plus éloquents orateurs de l’antiquité, qui ont cru qu’il fallait par là imiter souvent la nature, et
ns la chaleur de l’action. Il faudrait avoir l’esprit bien petit pour croire que ces fautes-là fussent grandes : on en trouver
t à celles-là. Pardonnez ma liberté : ce n’est qu’à cause que je vous crois bien différent de ces esprits-là que je vous en p
anciens orateurs ne faisaient-ils pas ce que vous condamnez ? A. Je crois que non. B. Quoi ! Vous croyez que Démosthène et
ils pas ce que vous condamnez ? A. Je crois que non. B. Quoi ! Vous croyez que Démosthène et Cicéron ne savaient point par c
ons bien qu’ils les écrivaient ; mais nous avons plusieurs raisons de croire qu’ils ne les apprenaient point par cœur mot à mo
ttez-moi de vous dire que tout cela ne me persuade point ; je ne puis croire qu’on parle si bien quand on parle sans avoir rég
t par cœur ce qu’il doit dire ? A. Vous l’avez très-bien expliqué. Je crois seulement qu’il faut ajouter que, quanti ces qual
ne suis pas moins bizarre sur cet article que sur les autres. B. Je crois que vous le dites sérieusement. A. N’en doutez p
ns les sermons du prédicateur de votre paroisse ? B. Je ne sais : je croirais que non. A. Ne craignez pas de vous engager trop
qui ne leur paraisse exquis et relevé : ils sont toujours guindés, et croiraient trop s’abaisser en nommant les choses par leurs n
urs cherchent sans choix également partout la pompe des paroles : ils croient avoir tout fait, pourvu qu’ils aient fait un amas
hants cuisiniers qui ne savent rien assaisonner avec justesse, et qui croient donner un goût exquis aux viandes en y mettant be
omber la superbe Ninive sous les efforts d’une armée innombrable ? On croit voir cette armée, on croit entendre le bruit des
s les efforts d’une armée innombrable ? On croit voir cette armée, on croit entendre le bruit des armes et des chariots : tou
Vous élevez bien haut l’éloquence et les sermons des Pères. A. Je ne crois pas en dire trop. B. Je suis surpris de voir qu’
usqu’à nous, et nous n’en sommes pas encore autant sortis que nous le croyons . Vous en compreniez bientôt la raison. Les barbar
journaux à centaines : Et monseigneur voulait lire, et bâillait. Je crus en être quitte pour ce petit retardement, et que
t changé la voix, en punition de ses méchancetés : elle ne pouvait le croire , et refusait d’ouvrir. Elle ouvrit pourtant en fa
raduis ici en assez mauvais vers français : Aveugle que j’étais ! je crus voir la nature ; Je marchai dans la nuit, conduit
, sans flatter, sans médire, Toujours d’un aimable entretien, Sans le croire , parle aussi bien· Que son père croyait écrire. J
’un aimable entretien, Sans le croire, parle aussi bien· Que son père croyait écrire. Je vis arriver en ce lieu Le brillant abb
t ceux qui ne se piquaient de rien : il avertissait Chaulieu de ne se croire que le premier des poëtes négligés, et non pas le
te la bibliothèque de ce palais enchanté : elle n’était pas ample. On croira bien que nous n’y trouvâmes pas L’amas curieux e
galants, doux et discrets ; Et l’Amour, qui marche à leur suite, Les croit des courtisans français. Toi, favori de la nature
présent pour faire la terrible séparation des justes et des pécheurs, croyez -vous que le plus grand nombre fût sauvé ? Croyez-
tes et des pécheurs, croyez-vous que le plus grand nombre fût sauvé ? Croyez -vous que le nombre des justes fût au moins égal à
ous que le nombre des justes fût au moins égal à celui des pécheurs ? Croyez -vous que s’il faisait maintenant la discussion de
sauve, vous n’y trouverez que des reproches et du mépris. Je ne puis croire que vous deviez plutôt fier votre personne à l’in
s et si tendres : Depuis cinq ans entiers chaque jour je la vois, Et crois toujours la voir pour la première fois, ne serai
se propose, Quand votre course sera close, On vous abandonnera fort. Croyez -moi, c’est fort peu de chose Qu’un demi-dieu quan
té quand Voiture dit au grand Condé, sur la prise de Dunkerque : « Je crois que vous prendriez la lune avec les dents » ? Il
e telle que Paris, peuplée de plus de six cent mille personnes, je ne crois pas qu’il y en ait trois mille qui aient le goût
rement, c’est un son funèbre qui se fait entendre dans les nues. Vous croyez imiter Cicéron, et vous n’imitez que maître Petit
pour embellir les sentiments les moins nobles et les moins tragiques. Croirait -on qu’on put, entre une reine incestueuse et un p
r que les héros ne se dispensent de les suivre, et les peuples de les croire . Non, Sire, il n’est plus possible qu’ils en dout
de donner quelquefois de mauvaises preuves. Massillon, au contraire, crut qu’il valait mieux peindre et émouvoir ; il imita
quelques pleurs Qui lui font quelquefois oublier ses malheurs66. Je crois voir, dans la comparaison de ces deux morceaux, l
s-Souci, qui est aussi grand musicien qu’écrivain supérieur, sera, je crois , de mon opinion. Je suis fort aise qu’autrefois S
it nous manquent. Conservons la rime ; mais permettez-moi toujours de croire que la rime est faite pour les oreilles, et non p
ant qu’ils méritent de l’être. Je serais très-fâché que ces messieurs crussent que je pense comme eux, parce que je fais une gra
r des préférences, et point d’exclusions. Vous avez grande raison, je crois , de condamner le sage Despréaux d’avoir comparé V
propre aux hommes communs et bornés qu’aux gens d’esprit. Je ne vous croyais que beaucoup de goût et de connaissances ; mais j
peu petit, et où le faux bel esprit s’est mis à la place du génie- Je crois que si on s’est servi du terme d’instinct pour ca
l’élégance de sa langue ; et, séduit le premier par son élocution, il croit en faire assez pour plaire, en déployant, sur les
tion, par imitation, décèlent toujours l’artifice ; et l’écrivain qui croit alors avoir une manière à soi n’est que maniéré,
jamais ni des images trop hardies, ni des épithètes ambitieuses ; on croit toujours entendre le personnage qu’ils font parle
ttribué trois instruments, la cithare, la trompette et la lyre. Je ne crois pas leur division complète : car aucun de ces car
amant, votre époux ; De partager mon cœur entre la gloire et vous. Ne croyez pas non plus que mon honneur confie La vertu d’un
crire, il faut se bien entendre et se proposer d’être bien entendu On croirait ces deux règles inutiles à prescrire ; rien de pl
uvements sont simples. » Mettez le langage à la place de la personne, croyez entendre au lieu de voir » et cet ingénieux auteu
orts et l’autre a pris la fuite ; son premier mouvement est de ne pas croire que son fils ait eu cette lâcheté. Non, non, cel
tiellement de ces deux sources réunies. Rien n’empêche au moins de le croire  ; car pourquoi le bon sens, qui est un don de la
uanges aux grâces d’un homme si sage, pour dissimuler ses défauts. Je crois qu’on peut trouver dans ses écrits plus de style
est si rare de rencontrer dans les ouvrages didactiques. Cela met, je crois , dans son jour, ce que je viens de toucher en par
et la même véhémence que Molière, les travers des hommes95 ; mais je crois que l’on peut trouver plus d’éloquence et d’éléva
Cependant, à considérer simplement ces deux auteurs comme poëtes, je crois qu’il ne serait pas juste d’en faire comparaison.
loin son genre que Molière a poussé le sien ; et la raison en est, je crois , qu’il est plus naturel que tous les autres. C’es
in l’assure de l’amour des janissaires ; ce vizir répond : Quoi ! tu crois , cher Osmin, que ma gloire passée Flatte encor le
e ma gloire passée Flatte encor leur valeur et vit dans leur pensée ? Crois -tu qu’ils me suivraient encore avec plaisir, Et q
ime, Roxane répond brièvement : Il y va de sa vie au moins que je le croie . (Bajazet, acte III, scène vi) Ainsi cette sulta
ujourd’hui qui ne sente la ridicule ostentation de ces paroles, et je crois qu’elles ont été citées longtemps avant moi. Il f
cœur juge un autre, Je n’aimais mieux juger sa vertu par la nôtre, Et croire que nous seuls armons ce combattant, Parce qu’au
pçons que je vous satisfasse. (Britannicus, acte IV, scène ii) je ne crois pas que beaucoup de personnes fassent attention q
peints tels qu’ils étaient : c’est un grand aveu que cela Corneille a cru donner sans doute à ses héros un caractère supéri
tres qui refroidissent quelquefois les plus fortes scènes, et où l’on croit assister à une thèse publique de philosophie, qui
nt toujours de main de maître, et puisées dans la vérité nature. J’ai cru remarquer encore qu’on ne trouât guère dans les p
es tragédies ne soient très-bien imaginées et très-bien conduites. Je crois même qu’il a connu mieux que personne l’art des s
a nature. Je reviens encore à Corneille afin de finir ce discours. Je crois qu’il a connu mieux que Racine le pouvoir des sit
els qu’ils sont, sans égard pour le temps et pour les auteurs : et je crois qu’il serait à désirer que les gens de lettres vo
n objet est de prendre des idées plus justes de leur caractère. Je ne crois pas qu’on puisse raisonnablement me reprocher cet
pensées sera toujours faible s’il n’est rempli de Passion. Or, je ne crois pas qu’on puisse dire que les odes de Rousseau so
L’Italie en cendre ne peut faire honorer Sylla ; mais ce qui doit, je crois , le faire respecter avec justice, c’est ce génie
au, mais je ne serai pas fâché qu’on me détrompe des défauts que j’ai cru pouvoir lui reprocher. On ne saurait trop honorer
ux sur son mérite ; mais Despréaux peut être excusable de n’avoir Pas cru que l’opéra, théâtre plein d’irrégularités et de
avoir parlé de Rousseau et des plus grands poëtes du siècle passé, je crois que ce peut être ici la place de dire quelque cho
Mahomet cette expression grande et tragique du genre terrible, qu’on croyait épuisée par l’auteur d’Électre 101 · Je ne parler
dans le piège et m’a rendu coupable. MÉROPE. Il ne l’est point, j’en crois son ingénuité ; Le mensonge n’a point cette simpl
ns la tragédie, et comme il faudrait toujours les y placer. C’est, je crois , cette sorte de grandeur qui est propre à Racine,
de dire des choses guindées, et d’exagérer la nature. Aujourd’hui, on croit avoir fait un caractère, lorsqu’on a mis dans la
ses caractères. Car enfin ce qui forme un caractère, ce n’est pas, je crois , quelques traits, ou hardis, ou forts, ou sublime
d’Hippolyte, Bajazet. Xipharès, Britannicus, il n’a pas prétendu, je crois , diminuer l’estime de ceux d’Athalie, Joad, Acoma
l éloquent entre tant d’écrivains qui ne sont qu’élégants : car je ne crois pas que M. de Voltaire lui-même voulût sérieuseme
s incertaines. Génie simple et puissant, il assemble des choses qu’on croyait être incompatibles, la véhémence, l’enthousiasme,
ande partie de la différence des genres qu’il a traités. La Bruyère a cru , ce me semble, qu’on ne pouvait peindre les homme
s’est bien plus attaché à relever leurs ridicules que leur force. Je crois qu’il est permis de présumer qu’il n’y avait ni l
clairement. VII. Ce qui fait souvent le mécompte d’un écrivain, qu’il croit rendre les choses telles qu’il les aperçoit qu’il
aire, qu’il ne l’embellisse ; éclatant jusque dans les fautes qu’on a cru remarquer dans ses écrits, et tel que, malgré leu
e puissent atteindre. C’est faire trop d’honneur à l’esprit humain de croire que des ouvrages irréguliers n’aient pas le droit
nt avec la justesse. Grande vanité de ceux qui n’imaginent pas est de croire seuls judicieux. Ils ne font pas attention que le
ire à ceux qui regardent cette étude comme au-dessous d’eux. Qui peut croire avoir plus d’esprit, un génie plus grand et plus
. Lorsque la forme est telle qu’on en est plus occupé que du fond, on croit que la pensée est venue pour la phrase, le fait p
toujours être les mêmes, car il ne s’agit point là d’humeurs ; et je crois qu’un orateur sacré ferait bien d’écrire et de pe
, galants, doux et discrets; Et l’Amour, qui marche à leur suite, Les croit des courtisanes français. 104. Fénelon 105.
ontre quelquefois dans l’autre, le sentiment nous porte malgré nous à croire que celui qui fait paraître l’âme la plus fraude
6 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
e si familier, si doux et si simple, que chacun soit d’abord tenté de croire qu’il l’aurait trouvé sans peine, quoique peu d’h
hitecture qu’on nomme gothique, et qui est, dit-on, celle des Arabes, crurent sans doute avoir surpassé les architectes grecs.
es piliers très-minces une voûte immense qui monte jusqu’aux nues. On croit que tout va tomber, mais tout dure pendant bien d
les orateurs en la place des architectes. Lucain devait naturellement croire qu’il était plus grand que Virgile. Sénèque le tr
monde inconnu à l’ancien et plus grand que lui5. Gardez-vous bien de croire qu’une si prodigieuse découverte ne soit due qu’à
maître intérieur, qui me fait taire, qui me fait parler, qui me fait croire , qui me fait douter, qui me fait avouer mes erreu
dire notre raison, est ce qui nous est le moins propre, et qu’on doit croire le plus emprunté. Nous recevons sans cesse et à t
es peuvent nous parler pour nous instruire ; mais nous ne pouvons les croire qu’autant que nous trouvons une certaine conformi
nt au besoin ; c’est là que nous rejetons le mensonge que nous avions cru . Loin de juger ce maître, c’est par lui seul que
a cour. Bourbon est pour lui la véritable fontaine de Jouvence, où je crois qu’il se plonge soir et matin. Versailles ne raje
des coutumes, des lois, de la police du règne du bon saint Louis. On croyait ne pouvoir mieux faire que de ramener tout à cett
ourons : ce que nous aimons vit, et ne mourra plus. Voilà ce que nous croyons mal ; si nous le croyions bien, nous serions pour
ns vit, et ne mourra plus. Voilà ce que nous croyons mal ; si nous le croyions bien, nous serions pour les personnes les plus ch
’un Horace, qu’un Térence, qu’un Catulle, qu’un Cicéron. Nous pouvons croire Horace sur sa parole, quand il avoue qu’Homère se
qui doit peindre d’après nature, et observer tous les caractères. Je crois que les hommes de tous les siècles ont eu à peu p
is je n’ose entrer dans le détail, de peur de vous louer en face : je croirais , Monsieur, blesser votre délicatesse. Je suis d’a
urs cherchent sans choix également partout la pompe des paroles : ils croient avoir tout fait, pourvu qu’ils aient fait un amas
hants cuisiniers qui ne savent rien assaisonner avec justesse, et qui croient donner un goût exquis aux viandes en y mettant be
le voir depuis tant d’années, je lui parle, je lui ouvre mon cœur, je crois le trouver devant Dieu ; et quoique je l’aie pleu
rouver devant Dieu ; et quoique je l’aie pleuré amèrement, je ne puis croire que je l’aie perdu. Oh ! qu’il y a de réalité dan
7 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
gnant sa chaumière, Trouve le soir son champ rasé par le tonnerre, Il croit d’abord qu’un rêve a fasciné ses yeux, Et, doutan
tremblantes mains essuieront la poussière De ce pauvre réduit que tu crois oublier ? De quel front viendras-tu, dans ta prop
pour crier à toute heure : Qu’as-tu fait de ta vie et de ta liberté ? Crois -tu donc qu’on oublie autant qu’on le souhaite ? C
de ta liberté ? Crois-tu donc qu’on oublie autant qu’on le souhaite ? Crois -tu qu’en te cherchant tu te retrouveras ? De ton
dans leurs yeux ? Le ciel de ses élus devient-il envieux ? Ou faut-il croire , hélas ! ce que disaient nos pères, Que, lorsqu’o
de la science, Chrétiens des temps passés et rêveurs d’aujourd’hui1, Croyez -moi, la prière est un cri d’espérance ! Pour que
naître, Et demain me feras mourir ! Dès que l’homme lève la tête, Il croit t’entrevoir dans les cieux : La création, sa conq
, Et mes amis, et ma gaîté ; J’ai perdu jusqu’à la fierté Qui faisait croire à mon génie3. Quand j’ai connu la Vérité, J’ai cr
rté Qui faisait croire à mon génie3. Quand j’ai connu la Vérité, J’ai cru que c’était une amie ; Quand je l’ai comprise et
ie Et mes amis et ma gaîté : J’ai perdu jusqu’à la fierté Qui faisait croire à mon génie. Comparez cette élégie d’André Chéni
8 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
r de la reine2 que les flots de la foule se précipitaient. Il est, je crois , difficile de mettre plus de grâce et de bonté da
ne. D’autres, quand la reine leur demandait quel temps il faisait, ne croyaient pas devoir laisser échapper une si belle occasion
M. de Saint-Lambert a répondu par un discours assez froid ; il s’est cru obligé de peser exactement chaque terme d’éloge ;
2. L’enthousiasme et les arts 3 Les hommes sans enthousiasme croient goûter des jouissances par les arts ; ils aiment
niversel ; car la plupart des hommes ont plus d’imagination qu’ils ne croient , et ce qu’ils considèrent comme l’attrait du plai
roidir. Les affections les plus simples, celles que tous les cœurs se croient capables de sentir, l’amour maternel, l’amour fil
omettons de transmettre un jour l’histoire de sa vie. Jamais, nous le croyons , jamais sa main paternelle ne nous abandonnera to
poir qui me dévore ; ne faut-il pas que je tente d’y échapper ? Je ne crois pas que je me relève jamais de ce que j’éprouve ;
lus durable que la leur. » « Le talent a besoin de confiance. Il faut croire à l’admiration, à la gloire, à l’immortalité pour
usiasme, affecter un mépris réfléchi pour les sentiments exaltés. Ils croient montrer ainsi une force de raison précoce ; mais
9 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « PRÉFACE. » pp. -12
répondre à l’honneur que m’ont fait et mes juges et mes critiques, je crois devoir faire précéder cette édition nouvelle de q
le plus pernicieux, à mon gré, de tous les systèmes. Car ce que vous croyez cacher à votre élève de dix-huit ans, il le sait
mot de la Bruyère : « Horace ou Despréaux l’a dit avant vous. — Je le crois sur votre parole, mais je l’ai dit comme mien. Ne
, et d’une volonté ardente et profonde, rappeler des doctrines que je crois vraies et saines à tous ceux qui s’occupent des t
réclame aussi pour soi les bénéfices de cet heureux hasard, chacun se croit aussi le droit d’être porté au faite sans peine e
fondée, l’examen attentif des idées et des faits présents peut faire croire que la jeunesse actuelle, après tant de folies et
t les carrières de l’intelligence, écrivains et orateurs de l’avenir, croyez au travail, à sa nécessité, à sa puissance, aux p
foi au travail vous rendra avares de ce trésor de votre âge, que vous croyez inépuisable et qui s’épuise si vite, le temps. El
lus de vue dès que vous serez convaincus qu’on peut l’atteindre ; qui croit , espère ; habenda fides est vel in hoc ut, qui c
10 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
ette mauvaise habitude sont bien plus graves qu’on n’est disposé à le croire . Elle accoutume l’esprit et l’oreille à mettre le
oule Sur cette triste plage où le monde s’écoule, Que je n’aurais pas cru que de ses froides mains La mort jusqu’à ce jour
n eût dû l’attendre ; Mais, toujours soupçonneux, L’indigent étranger Croit qu’on rit de ses maux et qu’on veut l’outrager :
nt naître ! Mais venez, que mes mains cherchent à vous connaître ; Je crois avoir des yeux : vous êtes beaux tous trois ; Vos
t l’œil ardent. Que ce soit lui, qu’il vive, et qu’en le regardant On croie entendre encor ces vers remplis de flamme Dont le
ne plaie ardente, envenimée, Me ronge ; avec effort je respire, et je crois Chaque fois respirer pour la dernière fois. Je ne
iété. L’hypothèse de l’homme isolé et brut semble inadmissible. On ne croit point possible qu’en cette condition, la raison,
ent point de pareil supplice à celui de la conscience. Si nous les en croyons , la mauvaise chose que c’est, quand le bourreau e
a déjà fait, on suit le grand homme dans cette nouvelle carrière : on croit en lui, on lui obéit ; on se prête pour ainsi dir
agnées par lui en commandant les armées de la république. Comme on le croyait déjà privé de sentiment, on ne pensait pas qu’il
ion sur leurs esprits, que les hommes ont une inclination naturelle à croire ce qui flatte leur grandeur : si bien qu’ils se l
ut ce qu’on y remarque, l’étonnement de ne pas trouver ce qu’on avait cru de quelques-uns faute de cœur ou d’assez d’esprit
la vie active, rendent l’homme capable des grandes choses : il savait croire fermement à sa propre pensée, et agir résolument
sent, d’esprits pervers que la destruction enivre, de jeunes gens qui croient grandir leur vie en courant à toutes les sensatio
la France une tempête qui n’a pas encore fini de gronder ; mais je me croirais indigne de la chaire où je parle si j’avais deux
déchu, il est précipité dans l’exil, où la frayeur de la terre ne le croit pas encore assez emprisonné sous la garde de l’Oc
t les circonvallations qu’ils forment autour de l’ancienne Rome, à en croire la tradition populaire que répètent les pâtres de
on l’écoute aussi longtemps qu’il veut parler, on est de son avis, on croit les nouvelles qu’il débite. S’il s’assied, vous l
re, libertin, politique, mystérieux sur les affaires du temps ; il se croit des talents et de l’esprit : il est riche. Phédon
lui sont connus ; et, s’il le fait quelquefois, il s’en tire mal : il croit peser à ceux à qui il parle ; il conte brièvement
Si l’on cherche quelque raison d’une destinée si cruelle, on aura, je crois , de la peine à en trouver. Faut-il demander la ra
en action pour elle N’emportent-ils pas ce qu’ils ont projeté, ils se croient dépouillés d’un bien à eux. Une fois maîtres de c
supportent pas d’être comptés pour rien et ils s’indignent quand ils croient qu’on a des torts envers eux. Ils recherchent les
l’avenir est long et le passé est court ; car au matin de la vie, on croit n’avoir à se souvenir de rien, mais au contraire
s subi l’épreuve du besoin ; il y a d’ailleurs de la magnanimité à se croire digne de grandes choses et ce sentiment naît dans
ans leur amitié, dans leur haine et dans tout le reste également. Ils croient tout savoir et affirment avec force ; c’est la ca
enser et non par méchanceté. Ils sont portés à la pitié, parce qu’ils croient tous les hommes honnêtes et meilleurs qu’ils ne s
précédentes affections. Ce n’est pas une décadence, gardez-vous de le croire  ; après le regard de Dieu sur le monde, rien n’es
vous le savez ? ACHILLE. Pourquoi je le demande ? Ô ciel ! le puis-je croire , Qu’on ose des fureurs avouer la plus noire ? Vou
m’ont paré d’un vain titre. Fier de votre valeur, tout, si je vous en crois , Doit marcher, doit fléchir, doit trembler sous v
ULYSSE. Oui, c’est moi qui longtemps, contre elle et contre vous, Ai cru devoir, madame, affermir votre époux : Moi qui, j
nné dit que dans une nue Jusque sur le bûcher Diane est descendue, Et croit que, s’élevant au travers de ses feux, Elle porta
iens ! Vous ne m’attendiez pas quand vous pilliez mes biens ? Vous me croyiez encor sous les murs de Pergame, Lorsque, de mon v
entations d’Électre Elle reçoit des mains de Pylade l’urne où elle croit que sont enfermées les cendres de son frère. Res
us, lorsqu’elle agit pour lui. Comme je vous estime, il m’est aisé de croire Que de la liberté vous feriez votre gloire, Que v
ples amoureux, Qu’en assujettissant vous avez l’art de plaire ; Qu’on croit n’être en vos fers qu’esclave volontaire ; Et que
ent les vertus Ah ! si je pouvais vous rendre à la république, Que je croirais lui faire un présent magnifique ! Et que j’irais,
ortune ennemie ; Mais vous savez trop bien l’histoire de ma vie, Pour croire que longtemps, soigneux de me cacher, J’attende e
mes fils, que je prétends marcher. Ce dessein vous surprend, et vous croyez peut-être Que le seul désespoir aujourd’hui le fa
Qui voit jusqu’à Cyrus remonter ses aïeux ? Que dis-je ? en quel état croyez -vous la surprendre ? Vide de légions qui la puiss
tremblent à leur tour, pour leurs propres foyers. Annibal l’a prédit, croyons -en ce grand homme : Jamais on ne vaincra les Roma
d’éternels affronts.     Voilà l’ambition dont mon âme est saisie. Ne croyez point pourtant qu’éloigné de l’Asie J’en laisse l
fasse ? Je n’ai que trop de pente à punir son audace ; Et, si je m’en croyais , ce triomphe indiscret Serait bientôt suivi d’un
irs perdrez-vous la mémoire ? Et serez-vous le seul que vous n’oserez croire  ? Mais, seigneur, les Romains ne vous sont pas co
ils sont plus retenus. Tant de précaution affaiblit votre règne : Ils croiront , en effet, mériter qu’on les craigne. Au joug, de
onc ! ignorez-vous tout ce qu’ils osent dire ? « Néron, s’ils en sont crus , n’est point né pour l’empire ; Il ne dit, il ne
Péripétie du 4e acte Scène IV. — COITIER. LOUIS. LOUIS. Ne crois pas éviter le sort que tu mérites : Tu l’auras ;
e. Et quand, le télescope étant vaincu, mon œil Du vide et de la nuit croit atteindre le seuil Au regard impuissant succède l
re. LE ROI. C’est un orgueil que rien ne saurait surpasser De ne vous croire pas possible à remplacer. RICHELIEU. Sire, si je
d’abord s’évertue Et soutienne un moment le fardeau qui me tue, Je le crois . Mais bientôt, sous la charge accablé, Peut-être
encor qui puisse être emporté, Sinon les fondements de la société ? —  Croyez -vous que la crise approche de son terme ? Voulez-
mandé leurs têtes, Mais la Convention ne lit pas mes requêtes ; On me croit moribond, n’est-il pas vrai ? tout beau ! Messieu
t égale au génie, Cette faveur bientôt se tourne en tyrannie. Tel qui croit la conduire est par elle entraîné : Elle demande
 ; Et l’on ne donne emploi, charge ni bénéfice, Qu’à tout ce qu’il se croit on ne fasse injustice. CLITANDRE. Mais le jeune C
t le retenir en paix ! CÉLIE. Votre bonne action — car je veux bien y croire — N’est qu’un commencement de l’œuvre expiatoire.
Parce que vous êtes un grand seigneur, monsieur le comte, vous vous croyez un grand génie ! Noblesse, fortune, un rang, des
Je broche une comédie dans les mœurs du sérail : auteur espagnol, je crois pouvoir y fronder Mahomet sans scrupule ; à l’ins
a comédie flambée pour plaire aux princes mahométans, dont pas un, je crois , ne sait lire, et qui nous meurtrissent l’omoplat
ue l’amour-propre égare ; Il ne rougirait pas d’un honnête métier, Et croirait plus louable, et même plus altier, De vivre digne
fait huit ou neuf, s’il n’est pas trop obtus. MADAME HUGUET. Vous me croyez aussi par trop parisienne ; Quelle terre a jamais
ancs de rente, Je l’admets : à Paris il s’en fera quarante. MATHILDE. Crois -tu qu’il en sera plus riche ? MADAME HUGUET.     
UET.                                                       Oui, je le crois . MATHILDE. Sur nos neuf mille francs nous en épar
iter ces Messieurs j’aurais eu la manie, Si j’étais assez sot pour me croire un génie : Mais, grâce à du bon sens, je sais ce
rendre en défaut, Si je parle sans gêne ou si je ris trop haut, Et ne croient pas me faire une grâce infinie En me trouvant che
d’hui un sentiment différent : et, si je suis humilié, gardez-vous de croire que je m’abaisse aux misérables inquiétudes de la
s juger, pour faire le terrible discernement des boucs et des brebis, croyez -vous que le plus grand nombre de tout ce que nous
s grand nombre de tout ce que nous sommes ici fût placé à la droite ? croyez -vous que les choses du moins fussent égales ? cro
cé à la droite ? croyez-vous que les choses du moins fussent égales ? croyez -vous qu’il s’y trouvât seulement dix justes que l
e convertissent jamais que pour retomber ; enfin, un grand nombre qui croient n’avoir pas besoin de conversion : voilà le parti
auteur peut se tromper ; que, fût-il exempt de toute erreur, on peut croire qu’il ne l’est pas, que, quand tout le monde a to
nd talent ne saurait triompher des circonstances. Et moi aussi, je ne crois pas les moyens de M. Necker les meilleurs possibl
n cet horrible sacrifice ferait du moins disparaître le déficit. Mais croyez -vous, parce que vous n’aurez pas payé, que vous n
vous, parce que vous n’aurez pas payé, que vous ne devrez plus rien ? Croyez -vous que les milliers, les millions d’hommes, qui
ces hommes qui s’imaginent qu’on a fait la révolution pour eux : qui croient follement qu’on a envoyé Louis XVI au Temple pour
moment actuel, nous ne sommes occupés que du sort de Louis ; et nous croirons avoir rempli toute notre tâche, quand nous aurons
l’éclat de cinquante victoires. La hache est émoussée ; personne, je crois , ne voudrait la ressaisir : et personne aussi ne
ser et de les appauvrir : la misère est la sauvegarde de l’ignorance. Croyez -moi, réduisez la population, renvoyez les hommes
tidieux serments. Un honnête homme, qui dit oui et non, mérite d’être cru  : son caractère jure pour lui, donne créance à se
ue le mal qu’il fait aux antres lui arrive, et qui jure pour le faire croire , ne sait pas même contrefaire l’homme de bien. Il
ure assortit les couleurs. Des xx redoublés admirant la puissance, Il croit que Varignon fut seul utile en France, Et s’étonn
d’imagination et d’enthousiasme ; les autres, incultes et grossiers. Croyez -vous qu’aujourd’hui cette littérature, qui cherch
e ; libre dans son allure comme ces cavaliers numides qui montaient à cru et sans frein, il luttera corps à corps avec son
s, ceux où les lettres ont jeté le plus vif éclat ! Et il ne faut pas croire que la main de Dieu soit étrangère à ces phases b
ace à un sentiment purement naturel, quelquefois insupportable. Si je croyais qu’Iphigénie est en effet sur le point d’être imm
elle de César se passe très-bien d’un pareil service, et personne, je crois , n’a mieux su se recommander soi-même à la postér
e vit après eux. Alexandre fut grand guerrier ; on le dit, je le veux croire  ; mais Homère est grand poète ; je le vois, j’en
a rempli son histoire, Que dans mille ans d’ici l’on n’y voudra plus croire  ; Elle qui tour à tour dompta le genre humain Et
es, que par celles qui sont venues dans l’esprit des autres. L’esprit croit naturellement, et la volonté aime naturellement ;
omme. Au lieu que ceux qui ont le goût bon, et qui en voyant un livre croient trouver un homme, sont tout surpris de trouver un
rs entrevoir. Cicéron a plaidé quelquefois de mauvaises causes, je le crois  ; il n’a jamais exprimé que des pensées droites e
Cicéron n’a pas sauvé, il est vrai, les vieilles institutions, et je crois bien qu’aucune force humaine ne les aurait sauvée
, qui vécut sous Néron, a laissé quelques satires assez médiocres. On croirait presque qu’il a voulu être le Lycophron des Latin
acine. Corneille jugé par lui-même Je sais ce que je vaux et crois ce qu’on m’en dit : Pour me faire admirer, je ne
la terre qu’il n’aura conquise que pour Jésus-Christ ; son aigle, qui croyait voler au gré de la politique du sénat, est forcée
t par la netteté, l’élégance, l’agrément, une vivacité modérée. On la croirait parvenue à la perfection, si on ne sentait que la
n loge, à des prix différents, Chloris n’est que parée, et Chloris se croit belle ; En vêtements légers l’or s’est changé pou
e de voir dans les autres états tant d’hommes qui ne nous valent pas, croyons -nous, faire fortune et réussir, tandis que nous,
te la bibliothèque de ce palais enchanté ; elle n’était pas ample. On croira bien que nous n’y trouvâmes pas   L’amas curieux
galants, doux et discrets ; Et l’Amour, qui marche à leur suite, Les croit des courtisans français. Toi, favori de la nature
Sacy 90. Le nouveau Temple du Goût Le Temple du Goût, je le crois , est à refaire ; mais en le rebâtissant, il suffi
n qui, si elle était complète, tiendrait tout un livre. Le moyen âge, croyez -le bien, et Dante occuperaient des hauteurs consa
nce, et qu’aux choses de cette nature, où je n’ai point d’intérêt, je crois le monde sur sa parole : ne mêlons point de parei
t de Paris l’ont reçue et caressée en fille d’honneur ? Pour me faire croire ignorant, vous avez tâché d’imposer aux simples,
dessous de Claveret ; et pour réparer des offenses si sensibles, vous croyez faire assez de m’exhorter à vous répondre sans ou
son mari, dans dix ou douze jours, avec les états de Bretagne : vous croyez que j’extravague ; elle attend donc son mari avec
card. Elle meurt donc d’ennui ; je suis sa seule consolation, et vous croyez bien que je l’emporte d’une grande hauteur sur me
à gauche ; où l’on ne reprend point les choses de si loin ; enfin je crois que c’est ici, sans vanité, le modèle des narrati
 ; ramassez donc toutes ces idées, et ne jugez point si frivolement ; croyez que, quelque manège qu’il y ait dans le conclave,
d’aigreur et de désespoir. La sédition s’allume de toutes parts. Ils croient que vous n’avez aucune pitié de leurs maux, que v
assurée pour votre vie. J’y joins mon testament. Ce n’est pas que je croie à votre ancienne prédiction que le roi de Prusse
là l’homme qui m’écrivait tant de choses philosophiques, et que j’ai cru philosophe ! et je l’ai appelé le Salomon du Nord
sire, nous ne le sommes ni l’un ni l’autre. Ma chère enfant, je ne me croirai tel que quand je serai avec mes pénates et avec v
omme la liberté de 1’homme y joue un certain rôle, nous finissons par croire qu’elle y fait tout. L’idée de détruire ou de mor
s. Je me trouve donc dans l’impossibilité absolue de vous être utile. Croyez que je suis profondément affligé de ne pouvoir se
e contentant de dire : « Oh ! oh ! » comme la bonne femme de Fénelon. Croiriez -vous que je frémis presque, lorsque je vois qu’on
sséquer Dieu, si respectueux que soit l’opérateur. C’est que, moi, je crois comme les petits enfants. J’en ai connu un qui av
puissant génie, toujours est-il que je suis tenté de crier au génie : Croyez et fermez les yeux. Béranger. Consolation
s compensations inconnues. Ne faites pas à la Providence l’outrage de croire qu’elle est épuisée à votre égard, et qu’elle n’a
lus au cœur que ces grandes pyramides qui n’étonnent que les yeux. Tu crois peut-être que je vais commencer ici une descripti
uvées, et ensuite abandonner les objections à l’étude des savants. Je crois fermement que la terre tourne, je sais pourtant q
un excellent chrétien, il vous manque seulement un acte de volonté : croire , c’est vouloir. Voulez un jour, voulez aux pieds
aussi dangereux pour sa famille que pour la société. Vous pouvez m’en croire , chère madame, la science est infaillible, et un
x, et proscrire est sublime. Je suis l’ami du peuple, ainsi vous m’en croirez  ; Et surtout gardez-vous des avis modérés. » L’as
que le passé s’oublie, Et réunissons-nous pour sauver l’Italie. » On crut Pacuvius, mais non pas pour longtemps : Les espri
ns retour exilés. Anquetil (Trad. d’Horace)101. La Vie On croit la vie longue, jeunes élèves ; elle est très-cour
ssants désirs qui vous agitent et qui vous appellent ; comment ne pas croire que Dieu les a mis en vous pour les contenter, et
lheureux, ses sains, ses malades, ses riches, ses pauvres ; elle fait croire , douter, nier la raison ; elle suspend les sens,
ses grossièretés et ses niaiseries sur son sujet ; de là vient qu’il croit que ses sentiments sont morts lorsqu’ils ne sont
l soupçonne, il pénètre, il devine tout ; de sorte qu’on est tenté de croire que chacune de ses passions a une espèce de magie
le suspendre ou le changer ; et, lors même qu’il est vaincu et qu’on croit en être défait, on le retrouve qui triomphe dans
novateurs Vous êtes plus savant qu’on ne l’était jadis ; Vous le croyez du moins et je n’y contredis. Cependant nos docte
d’un champêtre séjour ; Le fermier, qu’un procès arrache à son asile, Croit que tous les heureux demeurent à la ville. Que fa
u vulgaire et qui se console aisément de n’être rien, pourvu qu’on le croie quelque chose. Appellerai-je ambitieux ce Félix d
és la sollicitude de nos amis… Sachons-le pourtant, il ne faut pas se croire dispensé par la foi de la fatigue et des veilles.
vient et où la vengeance cesse, l’amour de la patrie se réveille : il croit satisfaire à sa patrie ; il croit être rappelé de
amour de la patrie se réveille : il croit satisfaire à sa patrie ; il croit être rappelé de son exil après sa mort, et, comme
ceux d’entre eux qui, se trouvant dans des circonstances semblables, croiraient devoir les imiter. » Ce que Franklin adresse à se
s dans le bouquet du bal. Anaïs Ségalas. De l’Aumône Nous croyons à deux sortes d’assistances, dont l’une humilie l
ts. Quand nous aurions l’honneur de mourir pour notre pays, nous nous croirions encore ses débiteurs. La Providence n’a pas permi
se propose non de les payer, mais seulement de les nourrir ? Ou bien croyez -vous avoir payé le vicaire à qui l’État donne cen
s de la famille. Et la patrie à son tour ne leur fait pas l’injure de croire qu’elle les paye ; elle leur fait l’aumône qui le
on vous a tourné en ridicule ou infligé un signe de mépris… vous vous croyez obligé de vous battre pour effacer ces taches, et
l est aujourd’hui d’usage, rétrécir à l’excès cette dernière idée, et croire que, de deux nations qui se combattent, l’une est
, de rapine, de meurtre et d’indépendance… Si, comme je me plais à le croire , l’intérêt de la science est compté au nombre des
l. Et l’homme, l’homme seul, ô sublime folie ! Au fond de son tombeau croit retrouver la vie, Et dans le tourbillon au néant
ien à craindre, rien à attendre, et tu ne dois rien qu’à toi. » Il le croirait peut-être enfin ; peut-être qu’oubliant sa noble
s enfants qui, voyant le soleil descendre au-dessous de l’horizon, le croiraient à jamais éteint. Mais, quoi ! sont-ils donc les s
gnore ; Quand je n’espère plus, l’espérance est ta voix ; Quand je ne crois plus rien, tu parles, et je crois ; Et ma main ha
espérance est ta voix ; Quand je ne crois plus rien, tu parles, et je crois  ; Et ma main hardiment brise et jette loin d’elle
llement la fille d’une société chrétienne. Je fais donc profession de croire que les grandes vérités qu’a développées et que p
! »     Que me reste-t-il donc ? Ma raison révoltée Essaye en vain de croire et mon cœur de douter, Le chrétien m’épouvante, e
outer. Les vrais religieux me trouveront impie Et les indifférents me croiront insensé. À qui m’adresserai-je, et quelle voix am
savent, sans la foi, trouver la vérité, Sophistes impuissants qui ne croient qu’en eux-mêmes ? Quels sont leurs arguments et l
Spinosa, fatigué de tenter l’impossible, Cherchant en vain son dieu, croit le trouver partout. Pour le sophiste anglais l’ho
de la science, Chrétiens des temps passés et rêveurs d’aujourd’hui ; Croyez -moi, la prière est un cri d’espérance ! Pour que
naître, Et demain me feras mourir ! Dès que l’homme lève la tête, Il croit t’entrevoir dans les cieux ; La création, sa conq
contre les inégalités, justes ou injustes, de la société. Un homme se croit -il placé au-dessous de son mérite, un peuple a-t-
homme se croit-il placé au-dessous de son mérite, un peuple a-t-il ou croit -il avoir plus d’esprit que ses ministres, il aime
et. La poésie est plus utile et plus sérieuse que le vulgaire ne le croit . La religion a consacré la poésie à son usage dès
deux mots qui ailleurs seraient emphatiques. Avant de l’avoir lue, on croyait que cette phrase : sur un trône ou dans les fers,
11 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129
capable de faire trembler un père qui vous aime tendrement, si je ne croyais , mon cher fils, que vous le craignez vous-même. V
, c’est-à-dire l’étude des preuves de la vérité de la religion, je ne crois pas avoir besoin de vous avertir, mon cher fils,
de notre sanctification1/, et quoique la simplicité d’un paysan, qui croit fermement tous les mystères de la religion parce
ermement tous les mystères de la religion parce que Dieu les lui fait croire , soit infiniment préférable à toute doctrine d’un
de jeunes gens qui se font un faux honneur de douter de tout, et qui croient s’élever en se mettant au-dessus de la religion.
preuves trouve qu’il est non-seulement plus sûr, mais plus facile de croire que de ne pas croire, et rend grâces à Dieu d’avo
est non-seulement plus sûr, mais plus facile de croire que de ne pas croire , et rend grâces à Dieu d’avoir bien voulu que la
l’homme connaisse moins que le bonheur de sa condition. Heureux s’il croyait l’être, et malheureux souvent parce qu’il veut êt
12 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
c saluées, et a pris cette mine riante que vous lui connoissez. Je ne crois pas qu’il m’ait reconnue ; mais je vous avoue que
beaucoup de bons lieux, que je vous dirois bien si je voulois. Je ne crois donc pas mériter ce reproche, et il faut que vous
’une dame de vos amies vous obligea généreusement de le brûler ; elle crut que vous l’aviez fait, je le crus aussi ; et quel
a généreusement de le brûler ; elle crut que vous l’aviez fait, je le crus aussi ; et quelque temps après, ayant su que vous
que par un sourire dédaigneux, ayant pitié de ceux qui s’amusoient à croire à leurs yeux2. « Je l’ai vu, me dit-on encore au
oi-même, et de mes propres yeux bigarrés, ce que je n’avois pas voulu croire . Si les cornes me fussent venues à la tête, j’aur
eût fait ce portrait de mémoire, et qu’on l’avoit mis là : je ne vous crus point du tout. Je me ressouvins alors des avis qu
z ma lettre, et la relisez, si jamais la fantaisie vous prenait de le croire , et soyez juste là-dessus, comme si vous jugiez d
t offensé l’amitié qui étoit entre nous, et je suis désarmée. Mais de croire que si vous répondez je puisse jamais me taire, v
point l’intérêt extrême que j’ai toujours pris à votre fortune : vous croiriez que ce seroit le rabutinage qui en seroit la caus
 ; ramassez donc toutes ces idées, et ne jugez point si frivolement ; croyez que, quelque manége qu’il y ait dans le conclave,
t parfumés de jasmins et de fleurs d’oranger que, par cet endroit, je crois être en Provence. » Mais nous n’en finirions pas,
13 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
ans cesse pour végéter ainsi perpétuellement. Ces différences me font croire que l’abus seul de la vie nous la rend à charge ;
igne exprès de ses affaires, pour s’occuper à les aller chercher : il croit gagner le temps qu’il y met de plus, et dont autr
ensent, en la quittant, cesser d’être ; instruit de votre néant, vous croirez commencer : la mort est la fin de la vie du mécha
ds. En vous offrant l’ébauche de mes tristes rêveries2, je n’ai point cru vous faire un présent digne de vous, mais m’acqui
ce que nous ne savons point nous nuit beaucoup moins que ce que nous croyons savoir. Or, quel plus sûr moyen de courir d’erreu
oin de me faire oublier quelques moments mes souffrances. Quels temps croiriez -vous, monsieur, que je me rappelle le plus souven
n’annonçât la servitude et la domination3, quelque asile où je puisse croire avoir pénétré le premier, et où nul tiers importu
étouffais dans l’univers ; j’aurais voulu m’élancer dans l’infini. Je crois que si j’eusse dévoilé tous les mystères de la na
l me faisait songer à la retraite, étonné de la rapidité du temps, je croyais n’avoir pas assez mis à profit ma journée, je pen
contre-coup, à celui de ne pas occuper dans le monde la place que j’y croyais mériter. Mais quand, après avoir barbouillé du pa
reté trop cruelle et vraiment injuste : « Quand on a lu Buffon on se croit savant. On se croit vertueux quand on a lu Rousse
vraiment injuste : « Quand on a lu Buffon on se croit savant. On se croit vertueux quand on a lu Rousseau : on n’est pourta
it où tout le monde trouve le silence ; et, en embrassant son ami, il croit sentir sous ses vêtements un poignard caché. »
enfin, dans un moment fatal, toute la race humaine avilie cessait de croire à la justice pour ne plus croire qu’à l’intérêt e
te la race humaine avilie cessait de croire à la justice pour ne plus croire qu’à l’intérêt et au plaisir, si jamais nos yeux
x devaient voir dans le monde l’abjecte unité de la dépravation, ah ! croyez -le, et ne désespérez pas, croyez qu’il en serait
bjecte unité de la dépravation, ah ! croyez-le, et ne désespérez pas, croyez qu’il en serait de ce jour comme du jour qui préc
e sien. Les seuls biens dont la privation coûte sont ceux auxquels on croit avoir droit. L’évidente impossibilité de les obte
tourmenté du désir d’être roi ; un roi ne veut être dieu que quand il croit n’être plus homme. » On nous saura gré de citer
14 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
lé, les complices que tu as réunis, les résolutions que tu as prises, crois -tu que tout cela soit un mystère pour un seul d’e
’œil parmi nous ses victimes. Et nous, hommes pleins de courage, nous croyons être quittes envers la patrie, si nous avons su é
tout apparaît au grand jour, si tout éclate ? Renonce à tes projets, crois -moi ; cesse de rêver meurtres et incendies : tu e
mort te suffisait ? Et le jour des kalendes de novembre, quand tu te croyais assuré de surprendre Préneste, pendant la nuit, a
es cérémonies l’as-tu consacré et dévoué, je l’ignore, pour que tu te croies obligé de l’enfoncer dans le sein d’un consul.
sclaves me redoutaient comme te redoutent tous tes concitoyens, je me croirais obligé d’abandonner ma maison ; et toi, tu ne cro
itoyens, je me croirais obligé d’abandonner ma maison ; et toi, tu ne crois pas devoir quitter la ville ! Si mes concitoyens,
a maison. Et moi aussi j’ai refusé, en te disant que je ne saurais me croire en sûreté dans la même demeure que toi, alors qu’
ouvent, je répondrai en peu de mots. Oui, pères conscrits, si j’avais cru que le meilleur parti à prendre fût de mettre à m
ina, par le peu d’énergie de leurs résolution, et qui, en refusant de croire à la conjuration naissante, l’ont fortifiée. Leur
ains, l’intérêt de la république. Mais que de gens, songez-y bien, ne croyaient pas aux complots que je dénonçais ! combien d’ins
! combien de méchants y prêtaient les mains ! Si cependant j’avais pu croire que la mort de Catilina dût conjurer tout péril,
elui que je savais avoir déjà commencé la guerre ? Et en effet, je le crois , ce Mallius, un simple centurion, qui est venu ca
ssé Catilina, pourvu qu’il s’en aille en exil. Mais, vous pouvez m’en croire , il n’ira pas. Pour moi, Romains, jamais je ne de
on peut les ramener de leur égarement, ou, s’ils y persistent, je les crois plus capables de former des vœux impies contre la
seconde classe se compose d’hommes qui, bien qu’écrasés de dettes, se croient cependant assurés de la domination : ils veulent
mptent bien y atteindre à la faveur d’un bouleversement. À ceux-là je crois devoir donner un conseil, un seul, il est vrai, e
supporter les frimas et les neiges de l’Apennin ? Après cela, ils se croient peut-être préparés à braver les rigueurs de l’hiv
trueux, je devais m’attendre à ce que vos oreilles pussent à peine en croire mes paroles ; aussi ai-je voulu tenir entre mes m
porteur d’une lettre pour Catilina. Instruit de tous ces détails, je crus enfin avoir trouvé cette occasion, si difficile à
leur exposai toute l’affaire et leur fis connaître les mesures que je croyais devoir prendre. Eux, en hommes animés envers la p
chacun avait son rôle ; mais, pour avoir donné des ordres, il ne les croyait pas pour cela accomplis. Il n’était rien qu’il ne
sonnellement la fortune, j’y suis résigné. En effet, si Lentulus a pu croire , sur la foi des devins, qu’à son nom était fatale
la nuit. Vous voyez l’énormité du crime qu’on vous dénonce ; si vous croyez que quelques hommes seulement y ont trempé, vous
de l’énormité du forfait, font preuve d’une extrême sévérité. L’un ne croit pas que des hommes, qui ont voulu nous égorger to
pia, par l’ordre du peuple, ses attentats contre la république. Il ne croit pas non plus que Lentulus, malgré ses largesses e
moi ?), et non pas à un profond sentiment de pitié et d’humanité. Je crois voir, en effet, cette ville, le flambeau de l’uni
ou pour le plus barbare et le plus cruel des hommes ? Quant à moi, je croirais une âme inaccessible à tout sentiment généreux, u
et la source des jouissances les plus délicieuses ? VIII. Je ne crois pas non plus inutile, pères conscrits, de vous fa
e vous manquent point : que le peuple romain à son tour ne puisse pas croire que vous lui faites défaut ; ce soin vous regarde
l est subjugué, devient notre esclave, et, s’il est reçu en grâce, se croit enchaîné par la reconnaissance. Mais quand des ci
consulat tout entier : tant qu’il restera gravé dans vos cœurs, je me croirai entouré d’un rempart inexpugnable. Que si mon esp
yait un Hercule de bronze, morceau achevé ; on le disait, à ce que je crois , l’ouvrage de Myron, et cela est vrai. Deux petit
le vous n’apportez point d’autre défense ; de quelle nature avez-vous cru que seraient les jugements à Rome, si vous vous ê
ndu leur prévoyance jusque sur les plus petites choses. Ils n’ont pas cru qu’un magistrat près de partir pour aller command
s curiosités ? Non, elles ne sont ni de mon goût ni de mon usage : je crois que vous devez les apprécier d’après ceux qui les
te autre ville. Mais vous citiez en justice notre ami. Vous avez donc cru pouvoir vous venger de ma conduite personnelle, e
vous ménagé l’écriture ? Non, cet insensé a oublié cet article : il a cru qu’on s’apercevrait moins de ce qu’il a pris dans
nts sesterces ce que vous pouviez aisément revendre deux cent mille ? Croyez -moi, la chose en valait bien la peine. Vous aurie
faisait, je pense, des figures en cire, et l’autre était peintre. Je crois que, soupçonnés dans leur patrie d’avoir pillé le
e, il demande à voir ces coupes : alors ils témoignent qu’ils avaient cru que ces vases, dont ils avaient entendu parler, é
s. Verrès, instruit de sa retraite, en est tellement irrité, qu’on le croit tombé en démence et devenu furieux. N’ayant pu dé
ue vous aviez fait restitution aux autres amis de Sisenna ? Enfin, je crois que vous conviendrez que votre ami Potamon a rest
que les Siciliens n’osaient faire ; comme il était citoyen romain, il crut qu’il le ferait sans risque : il mit sur sa table
nts pour ses usages domestiques, des vins, des huiles autant qu’il le crut à propos, et même sa provision de blé prise sur l
hassé précipitamment d’une province romaine ! Quel jugement avez-vous cru que porteraient les rois, les peuples, les nation
ntre celui qui a détourné l’offrande que ce prince lui destinait, ils croiront que leur zèle et leurs présents vous seront agréa
ployer leurs peines, leurs soins et leur argent à des choses dont ils croiront que vous ne faites aucune estime. XXXI. C’e
Troie, aborda en ce lieu et bâtit cette ville : aussi les Ségestains croient nous être unis plutôt par les liens du sang que p
ts que faisait naître la vue du piédestal et de cette inscription, il crut , en détruisant ces témoignages et ces indices de
ir, je prendrai votre place ; je me chargerai d’une commission que je croyais ne pas m’appartenir, afin que cette illustre nobl
trouvent plus d’un défenseur, et que tous ceux qui aiment la vertu se croient obligés de parler en faveur de la gloire des gran
ueil, la témérité que vous seul pouvez porter à cet excès ? Vous avez cru sans doute diminuer la gloire et la grandeur de c
té substitué en leur place. Quel mérite, quelle distinction avez-vous cru trouver en vous, pour aspirer au titre glorieux d
la dévotion des habitants. La statue du dieu est de bronze ; et je ne crois pas avoir rien vu de plus beau, quoique je ne soi
le d’Enguium un temple consacré à la Mère des dieux. Non seulement je crois devoir ne dire qu’un mot de chaque article, mais
s voyez tout le mérite de ces ouvrages, vous savez les apprécier ! Je crois cependant que Scipion, je ne dis pas seulement pa
C’est parce qu’il connaissait la beauté de ces ouvrages qu’il ne les croyait pas faits pour le luxe des particuliers, mais pou
iens, qu’il semble être naturellement imprimé dans leurs esprits. Ils croient que ces deux déesses sont nées dans leur île, qu’
ulte qu’on y rendait à la déesse, qu’en partant pour ce saint lieu on croyait l’aller visiter elle-même plutôt que son temple.
araît moins une ville que tout un temple de la déesse ; ses habitants croient qu’elle réside au milieu d’eux : aussi me semblen
ant pris une si belle ville par sa valeur et celle de ses troupes, ne crut pas que la gloire du peuple romain dépendît de la
ta également les droits de la victoire et les lois de l’humanité : il crut que l’une lui faisait un devoir d’enrichir Rome d
serva rien pour l’embellissement de ses maisons ou de ses jardins. Il crut que sa maison serait elle-même un ornement de Rom
ces choses, que vous regardez peut-être comme futiles et méprisables. Croyez -moi, juges (et vous le savez déjà, j’en suis sûr)
ume, qu’il a tout acheté ; il n’en est rien, juges : vous pouvez m’en croire . Il n’y a point de ville, ni dans l’Asie, ni dans
Sicile, je ne ferai mention que des Syracusains : arrivé chez eux, je crus d’abord, comme les amis de Verrès me l’avaient as
priait d’y assister. Nous hésitâmes d’abord ; mais bientôt après nous crûmes que nous ne devions pas refuser de nous rendre en
à Messine. Eût-il fallu tant s’opposer à leurs efforts, si l’on avait cru qu’il y eût dans la Sicile des troupes en état de
soit près de sa ruine ; et partout où ces révolutions arrivent, on ne croit plus qu’il reste aucune espérance. Si dans quelqu
oyens à prévenir l’avarice et les attentats de Verrès. Mais peut-être croyez -vous que c’est sans aucun motif d’intérêt qu’un h
souhaite qu’il me rappelle ce que je pourrais par hasard oublier. Je crois avoir déjà rapporté fidèlement tous ses exploits
nce, privés de sentiment : et quiconque aurait vu ce spectacle aurait cru assister, non au repas d’un préteur, mais à une j
dien Isidore fût admise dans leur compagnie ; mais notre Annibal, qui croyait que le mérite, et non la noblesse, devait donner
t étroitement à tous les devoirs. Quand je suis devenu questeur, j’ai cru que cette charge m’était non seulement donnée, ma
s fais pas même le reproche ordinaire qu’elle mérite. Enfin vous avez cru pouvoir permettre, sans manquer à votre devoir, s
. En effet, si vous n’aviez pas employé ce terme « volontiers, » nous croirions que vous avez tiré quelque gain malgré vous. « Et
Le navire aborde à Syracuse ; on est impatient de le voir arriver, on croit que les captifs vont être condamnés au supplice.
e tranchée, à la place du chef des pirates, lequel des deux avez-vous cru devoir être le plus favorable à votre défense, ou
nsi, comme les Syracusains avaient souvent repoussé nos armées, il ne crut pas devoir leur confier les barrières de ce lieu.
e, et ces malheureux en firent leur nourriture. Mais Cléomène, qui se croyait un second Verrès pour l’autorité aussi bien que p
pût employer à sa justification ces certificats enregistrés. On peut croire que ceux de son conseil se moquèrent de lui, et q
es ? Qui ne regarda point leur infortune comme la sienne propre ? Qui crut que le sort de ces malheureux lui était étranger,
Pour moi, quand je vous parle de la mort d’Eubulide et de Furius, je crois être moi-même témoin de l’indignité de leur suppl
rendus se présentent à mon esprit. Ces villes que le grand Africain a cru devoir orner des dépouilles de nos ennemis, Verrè
juste sévérité, j’affranchis les Siciliens d’une pareille crainte, je croirai , juges, avoir satisfait à mon devoir et aux désir
multitude ne s’est présentée à vos yeux et à votre esprit ? Avez-vous cru que jamais vous ne reparaîtriez à leurs yeux ? qu
res qui, dit-on, régnaient autrefois dans ces mêmes lieux. Non, je ne crois pas que Scylla et Charybde aient été sur ces mers
ils venaient ; mais ils n’avaient pas prévu que les raisons dont ils croyaient se servir pour se sauver étaient celles même qui
ie, ces lettres des Syracusains qu’il conserve soigneusement et qu’il croit écrites selon ses désirs. Produisez le registre d
 ? pourrions-nous laisser impuni l’outrage fait à notre nom ? Combien croyez -vous que nos ancêtres ont entrepris de guerres im
la tempête, devaient-ils avoir la tête tranchée en Sicile, lorsqu’ils croyaient être arrivés dans leurs foyers ? LXI. Que r
ure, que lorsqu’on est venu m’en informer pour la première fois, j’ai cru que je n’en pourrais pas faire usage. Quoique per
pourrais pas faire usage. Quoique persuadé de la vérité du fait je ne croyais pas qu’il pût paraître vraisemblable Contraint pa
l ne faisait que répéter ces paroles : « Je suis citoyen romain. » Il croyait , en rappelant un si beau titre, se soustraire aux
, sur la confiance que leur inspire ce droit de citoyens romains, ils croient qu’ils seront en sûreté, non seulement auprès de
ur cette croix. Reconnaissez ici, juges, l’audace de cet homme. Ne le croyez -vous pas affligé de n’avoir pu planter cette croi
i tout votre esprit et toute votre éloquence. Quant au reste, si vous croyez pouvoir user de quelques manœuvres secrètes, étra
été revêtu de charges honorables, que vous êtes même désigné consul : croyez -moi, les honneurs et les bienfaits du peuple roma
en votre habileté : il est très important pour vous de ne pas laisser croire qu’il disait vrai. LXIX. Je me flatte que j
sible, ou le peuple romain deviendra juge d’un homme qu’auparavant il croyait indigne d’aucun jugement, ou il sera jugé par ceu
os services ne peuvent nous mériter leur bienveillance. Autant ils se croient séparés de nous par la nature et la naissance, au
ibut à son avarice. Cérès, Proserpine, dont les sacrifices, s’il faut croire l’opinion et la piété des peuples, sont célébrés
e et de son temple était si artistement travaillé, qu’en le voyant on croyait voir Cérès même ou son image, non formée par la m
15 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
haleur se répandait dans mon âme et me rendait meilleur en me faisant croire à la vertu, au désintéressement, à l’héroïsme. Ce
païens, il est vrai. L’orgueil, mais un noble orgueil, les anime. Ils croient plus à l’homme qu’à Dieu ; ils s’occupent plus de
s, pourquoi les recherchons-nous ? pourquoi avons-nous besoin de nous croire et d’être crus bons, généreux, braves, dévoués, d
echerchons-nous ? pourquoi avons-nous besoin de nous croire et d’être crus bons, généreux, braves, dévoués, désintéressés, c
lité, de la bravoure. Le christianisme en a fini pour toujours, je le crois , avec les illusions antiques. Après la lumière qu
ne deviendrons pas païens. Il n’y a pas de milieu pourtant : il faut croire à Dieu avec le christianisme, ou croire à l’homme
de milieu pourtant : il faut croire à Dieu avec le christianisme, ou croire à l’homme avec le paganisme. Entre ces deux croya
rs entrevoir. Cicéron a plaidé quelquefois de mauvaises causes, je le crois  ; il n’a jamais exprimé que des pensées droites e
Cicéron n’a pas sauvé, il est vrai, les vieilles institutions, et je crois bien qu’aucune force humaine ne les aurait sauvée
nts que ceux que l’on passe avec eux, et où l’on réussit presque à se croire de leur siècle et de leur société ! Bossuet, La B
16 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
revenant habillé à la mode du premier Empire, on est parfois tenté de croire que des morceaux choisis ne sont pas toujours des
x extrémités de la terre ; quand vous serez monté au Capitole, où ils croient que Dieu était aussi présent que dans le ciel, et
s choses de ma faveur, si je vous recommande son procès. Pour moi, je crois volontiers ce que je désire extrêmement, et il ne
nombre de ceux qui sont effacés de votre mémoire54; mais je n’ai pas cru pour cela devoir effacer de la mienne les obligat
m’assurez tout de bon que Dieu vous a inspiré de quitter le monde, je croirais pécher contre le Saint-Esprit si je tâchais à vou
ute, Mademoiselle, de me voir entre ces messieurs-là, et vous eussiez cru qu’ils m’allaient couper la gorge. De peur d’en ê
drais que vous eussiez vu la mine de mon neveu94 et de mon valet, qui croyaient que je les avais menés à la boucherie. Au sortir
s que je cours le plus grand danger que je courrai en ce voyage. Vous croyez que je me moque ; mais je veux mourir si je puis
que si je n’avais point d’autres affaires que celles de Florence, je crois que je m’en retournerais d’ici ; oui, je n’aurais
e l’agréable111, pour s’insinuer dans l’amitié des hommes ; mais j’ai cru qu’il ne fallait pas l’étouffer sous les enrichis
n’est ni camus, ni aquilin, ni gros, ni pointu, au moins à ce que je crois  : tout ce que je sais, c’est qu’il est plutôt gra
J’ai quelque chose de chagrin et de fier dans la mine121 : cela fait croire à la plupart des gens que je suis méprisant, quoi
destie apparente, et se servir d’une manière bien adroite, pour faire croire de soi beaucoup plus de bien que l’on n’en dit. L
les changent et les corrompent, quand ils sortent de l’enfance ; ils croient qu’ils peuvent imiter ce qu’ils voient faire aux
e Turenne se jeta en bas du carrosse aux cris de Madame de Choisi. Je crus que c’étaient des voleurs. Je sautai aussitôt hor
à !166  » — « Quelles gens ? » lui répondis-je, et dans la vérité, je croyais que tout le monde avait perdu le sens. Il me répo
ut le monde avait perdu le sens. Il me répondit : « Effectivement, je crois que ce pourraient bien être des diables.167 » Com
deux ou trois sauts vers la procession168 ; les gens du carrosse, qui croyaient que nous étions aux mains avec tous les diables,
es. Hé bien ! ne l’avais-je pas deviné  ?205 Vous ne m’avez pas voulu croire . Je vous avais bien dit que je vous fâcherais de
bonté pour moi. don juan. Et cela, sans intérêt, je vous prie de le croire . m. dimanche. Je n’ai point mérité cette grâce,
à ceux qui vous entendent parler ; et songez qu’en ne disant mot, on croira peut-être que vous êtes d’habiles gens226. M.
nt tout cela, je ne veux pas me donner un nom où d’autres en ma place croiraient pouvoir prétendre, et je vous dirai franchement q
L’ennui et ses effets304 Ceux qui font les philosophes, et qui croient que le monde305 est bien peu raisonnable de passe
ulera, ils verront toujours de nouvelles grandeurs à acquérir, et ils croiront le pouvoir faire ; mais en considérant l’ambition
à ma petite422 une nourrice comme celle du temps de François Ier, je crois que vous devez honorer tous mes conseils. Votre p
de moi et si redoublés, que je ne doutai point que ce ne fût ici ; je crus même entendre qu’on parlait de ma petite fille ;
; les autres pourvoyeurs ne viennent point ; sa tête s’échauffait, il croit qu’il n’aura point d’autre marée ; il trouve Gour
danger que469 si elle était à l’armée ? j’étais bien loin de    le     croire . Faut-il    donc que je me    trouve    cette    
hier fort vite de Saint-Germain : c’était comme un tourbillon479; il croit bien être grand seigneur, mais ses gens le croien
un tourbillon479; il croit bien être grand seigneur, mais ses gens le croient encore plus que lui. Ils passaient au travers de
ncore cet exemple n’est-il pas juste ; une chose que nous ne saurions croire à Paris, comment la pourrait-on croire à Lyon ? u
une chose que nous ne saurions croire à Paris, comment la pourrait-on croire à Lyon ? une chose qui fait crier miséricorde à t
terive ; une chose enfin qui se fera dimanche, où ceux qui la verront croiront avoir la berlue482 ; une chose qui se fera dimanc
’on vous donne la main. Pauvre541 voyageur égaré et présomptueux, qui croyez savoir le chemin, qui vous refusez la conduite, q
foi vienne à votre secours et vous apprenne du moins ce qu’il faut en croire  ? (Sermon sur la divinité de la religion.) Le
eux qu’il afflige584. (Serm. pour la Nativité.) L’attention Ne croyez pas, monseigneur585, qu’on vous reprenne si sévèr
la mort la félicité éternelle. Consolez-vous, monsieur, avec Dieu, et croyez que je suis touché au vif de votre malheur591.
ilence est trop long ; je vous prie de me donner de vos nouvelles. Je crois , sans que vous me le disiez, que vous goûtez enco
ge est long et difficile, plus il y faut travailler. Votre majesté ne croirait pas s’être assurée d’une place rebelle600 tant qu
tant mieux avoir des grâces à faire, que d’en recevoir. Il a toujours cru que le mérite pouvait se passer de la fortune610.
, et les abandonne à leur propre grandeur. Il est de bonne foi, et il croit aisément que tout le monde est de même. Mais si l
le récit de mon naufrage. Si l’on vous annonce que je suis noyé, n’en croyez rien, et laissez demander mon évêché à ceux qui l
noyé, n’en croyez rien, et laissez demander mon évêché à ceux qui le croiront vacant645. Aimez-moi toujours. 16 décembre 1695.
nt beau le combler d’éloges, cet intérêt qui nous préoccupe nous fait croire que ces éloges sont autant de flatteries, et de m
aint d’en entendre parler, parce qu’on les éloigne de sa présence, on croit en être quitte en les oubliant, et quelque extrêm
timent de votre vanité et de votre orgueil.661 L’athée L’athée croit qu’un État ne peut être bien gouverné que par la
être bien gouverné que par la sagesse et le conseil d’un prince ; il croit qu’une maison ne peut subsister sans la vigilance
t subsister sans la vigilance et l’économie d’un père de famille ; il croit qu’un vaisseau ne peut être bien conduit sans l’a
t par le goût de la piété. Vous aimez la joie, le repos, le plaisir : croyez -moi, j’ai goûté de tout ; il n’y a de joie, de re
n mot, ils seront dans le cas des autres gens de leur sorte. J’aurais cru en être quitte685 en vous mettant tous en état d’
i pour n’en être pas fâché, et je serai donc la tristesse de sa vie ; croyez -vous que Dieu ait eu ce dessein en m’approchant d
je le ferai plus hardiment et peut-être plus utilement quand il ne me croira pas prévenue. Quoi qu’il en soit, je ne changerai
. Quoi qu’il en soit, je ne changerai pas de dessein, parce que je le crois très-raisonnable, et que je ne l’ai pris qu’après
n regarde ses bonnes grâces comme la source de tous les biens ; on ne croit s’élever qu’à mesure qu’on s’approche de sa perso
s volontés. Je vous ai assemblés pour recevoir vos conseils, pour les croire , pour les suivre, bref, pour me mettre en tutelle
véritable plaisir que j’y prends préférablement à toute autre chose. Croyez -moi, quand vous saurez parler de comédie et de ro
n l’écoute aussi longtemps qu’il veut parler, on est de son avis ; on croit les nouvelles qu’il débite. S’il s’assied, vous l
libertin742, politique, mystérieux sur les affaires du temps : il se croit des talents et de l’esprit ; il est riche. Phè
lui sont connus, et, s’il le fait quelquefois, il s’en tire mal ; il croit peser à ceux à qui il parle ; il conte brièvement
ement de l’esprit des autres, qu’il y est le premier trompé, et qu’il croit souvent dire son goût, ou expliquer sa pensée, lo
que ; et incapable de savoir jusqu’où l’on peut avoir de l’esprit, il croit naïvement que ce qu’il en a est tout ce que les h
u’il sait que tout lui sied bien et que sa parure est assortie, qu’il croit que tous les yeux sont ouverts sur lui, et que le
s prévient leurs mauvais jugements. Il ne faut presque rien pour être cru fier, incivil, méprisant, désobligeant ; il faut
que l’ont ceux en qui vous ne trouvez aucun esprit ; peut-être alors croira-t -on que vous en avez. Irène Irène se transpo
d’aigreur et de désespoir. La sédition s’allume de toutes parts. Ils croient que vous n’avez aucune pitié de leurs maux, que v
és, et que c’est lui qui se modère ; comme un homme qui a la jaunisse croit que tons ceux qu’il voit sont jaunes, quoique le
avoue son tort, il rit de ses bizarreries ; il se contrefait, et vous croiriez que c’est lui-même dans ses accès d’emportement,
trefait bien829. Après cette comédie jouée à ses propres dépens, vous croyez bien qu’au moins il ne fera plus le démoniaque. H
leur parut gracieux, noble, aimant les Muses846 et l’harmonie : elles crurent que c’était Apollon847, tel qu’il fut autrefois c
bon et cher Duc, votre lettre sur la perte que vous avez faite, et je crois que vous avez reçu aussi celle que je vous écrivi
dit dans les prières des agonisants : « Il a néanmoins, ô mon Dieu ! cru et espéré en vous. » Un fonds de foi et des princ
me, de vous voir content de ma lettre. Vous avez raison de dire et de croire que je demande peu de presque tous les hommes ; j
lacé ; mais j’ai appris à connaître les hommes en vieillissant, et je crois que le meilleur est de se passer d’eux, sans fair
s juger, pour faire le terrible discernement des boucs et des brebis, croyez -vous que le plus grand nombre de tout ce que nous
s grand nombre de tout ce que nous sommes ici fût placé à la droite ? croyez -vous que les choses du moins fussent égales ? cro
cé à la droite ? croyez-vous que les choses du moins fussent égales ? croyez -vous qu’il s’y trouvât seulement dix justes que l
se convertissent jamais que pour retomber ; enfin un grand nombre qui croient n’avoir pas besoin de conversion : voilà le parti
nt nous ; la solitude nous trouble, les ténèbres nous alarment ; nous croyons voir sortir de tous côtés des fantômes qui vienne
dégagée de l’embrassade, que je lui dis : « Seigneur cavalier, je ne croyais pas mon nom connu à Pennaflor. — Comment, connu !
er les choses encore plus loin ; n’en soyez point la dupe, et ne vous croyez point, sur leur parole, la huitième merveille du
e regardais pas sans compassion, j’en remarquai un qui me frappa ; je crus reconnaître en lui Fabrice, mon ancien camarade e
médiocres, sans976 qu’elle parût le rechercher. On était tenté de la croire toute et uniquement à celles avec qui elle se tro
autres objets, pour découvrir si c’est la faute de sa vue ; enfin, il croit que le diable s’en mêle, et qu’il a emporté sa ma
istance de l’avenue une maison qui ressemble à la sienne ; il ne peut croire que cela soit, mais la curiosité le fait aller où
ux, et dans ses songes mêmes, je lui apparaîtrai couvert de sang ; il croira voir les funestes tables, et lire son nom à la tê
mmes, parce que, si nous les supposions des hommes, on commencerait à croire que nous ne sommes pas nous-mêmes chrétiens1037.
jours1041 occupée. Ils sont très-inutiles à l’État ; cependant ils se croient considérables, parce qu’ils s’entretiennent de pr
pour les autres, et ils pensent pour vous. — Monsieur, dit le savant, croyez -vous que je n’aie pas rendu un grand service au p
vrir tous les jours ? » Après ce petit conseil, ils se séparèrent, je crois , très-mécontents lion de l’autre1063. Les poèt
is immobile, abîmé dans sa douleur. « Eh, mon Dieu ! s’écria-t-il, je crois que c’est là Jeannot. » A ce nom, le marquis lève
lle clarté, quelle simplicité notre Racine s’exprime toujours. Chacun croit , en le lisant, qu’il dirait en prose tout ce que
n le lisant, qu’il dirait en prose tout ce que Racine a dit en vers ; croyez que tout ce qui ne sera pas aussi clair, aussi si
té à la malheureuse et abominable journée de Rosbach1162, à ce que je crois  : journée où les régiments suisses firent seuls l
ais, vous dis-je. — Monsieur... — Vous m’interrompez. Est-ce que vous croyez , mon ami, que je n’ai que votre affaire en tête ?
aqueduc ! s’écriait-il en brisant tout, un aqueduc ! un aqueduc ! On croira que l’aventure finit mal pour les petits architec
attend l’astre longtemps avant qu’il se montre ; à chaque instant on croit le voir paraître : on le voit enfin. Un point bri
s embrasse de tout son cœur. Prière Les riches et les puissants croient qu’on est misérable et hors du monde, quand on ne
estime autant que les sages ou que les héros qu’il a peints. J’aime à croire que celui qui a conçu de si grandes choses n’aura
mais pour elles-mêmes, mais uniquement selon la considération qu’il y croit attachée, et fait tout par ostentation ; un homme
s qui ne sait rien ; qui, faisant mal son métier, quel qu’il soit, se croit très-capable de celui des autres ; un homme qui a
de la vérité. Génie simple et puissant, il assemble des choses qu’on croyait être incompatibles, la véhémence, l’enthousiasme,
igaro. Je ne me trompe point : c’est le comte Almaviva. le comte. Je crois que c’est ce coquin de Figaro. Figaro. C’est lui
samment raisonné ! Et tu ne lui fis pas représenter... Figaro. Je me crus trop heureux d’un être oublié, persuadé qu’on gra
s dédaignez ; j’ai vu les plus honnêtes gens près d’en être accablés. Croyez qu’il n’y a pas de plate méchanceté, pas d’horreu
1452 ; soutenant peut-être avec trop d’ardeur son opinion quand il la croit juste, mais honorant hautement et sans envie tous
on cœur, de ce cœur qui n’est pas dépravé, que les rigueurs dont j’ai cru avoir à me plaindre1479, n’en ont jamais chassé l
ue je vous dois ; et que je n’ai point pensé, comme vous avez paru le croire , ni à plaider contre vous, ni à me rendre partie
s qui a divisé et mutilé ma famille1480. Mon père, vous dites et vous croyez que suis un fou. Si je le suis, j’ai droit du moi
et mon existence l’enchaînerait à jamais à vous. Mon père, vous ne me croyez pas méchant ; si je l’étais, je pourrais vous dir
assurément le droit irrévocable de frapper sans retour. Si vous ne me croyez pas le plus pervers et le plus insensé des hommes
ur toi, par la raison que tu dis : parce que je ne te connais pas. Tu crois peut-être, chère enfant, que je prends mon parti
es surfaces ; il se glisse dans l’estomac et s’y endort1504. Alors on croit ne plus souffrir ; mais on porte au dedans, de so
evenir cher. » C’est une de mes anciennes maximes, et vous ne sauriez croire quelle facilité étonnante on trouve dans les trav
coup moins gaies qu’à cet âge. Une femme disait à l’autre : Ma chère, croyez -vous que l’eau soit assez bouillante pour la jete
uillante pour la jeter sur le thé ? — Ma chère, répondait l’autre, je crois que ce serait trop tôt, car ces messieurs ne sont
eront-ils longtemps à table aujourd’hui ? disait la troisième ; qu’en croyez -vous, ma chère ? — Je ne sais pas, répondait la q
ls restassent pour s’en entretenir. — Non, reprenait la cinquième, je crois plutôt qu’ils parlent de cette chasse au renard q
ccupés la semaine passée, et qui doit recommencer lundi prochain ; je crois cependant que le dîner sera bientôt fini. — Ah !
vé retombait avec un nouveau poids sur ces femmes, que l’on aurait pu croire malheureuses, si l’habitude prise dès l’enfance n
e l’Italie, L’aspect de Venise est plus étonnant qu’agréable1527 ; on croit d’abord voir une ville submergée, et la réflexion
il faut voir quelle énergie il met dans ces vérités dangereuses ; on croirait , au ton de sa voix, qu’il s’expose à tout pour sa
Babyx, qui sont peu de chose. Je cherchai l’île du Plataniste, et je crois l’avoir trouvée au-dessous même de Magoula. Il y
et d’or pâle. Ce ne sont point les prairies et les feuilles d’un vert cru et froid qui font les admirables paysages ; ce so
silence ; et sous les vêtements de son ami, lorsqu’il l’embrasse, il croit sentir un poignard caché1560. Le rossignol
tourner sur les sommets de l’Apennin et des Alpes. Non, je ne puis le croire . Les vainqueurs de Montenotte, de Millesimo, de D
eur de l’humanité entière1595, et de vrai sauveur de l’Allemagne ? Ne croyez pas, Monsieur le Général en chef, que j’entende p
triste gloire qui peut revenir des succès militaires. Je vous prie de croire , Monsieur le Général en chef, aux sentiments d’es
a mémoire, vous direz avec nous que sa mémoire est digne d’envie1606. Croyez à la part que je prends à votre douleur, et ne do
je voyageais en Calabre1613. C’est un pays de méchantes gens, qui, je crois , n’aiment personne, et en veulent surtout aux Fra
s de ces terribles mots : « Faut-il les tuer tous deux ? » Et je vous crois , cousine, assez de pénétration pour deviner à pré
n que tel bon écrivain a dit une sottise. Surtout gardez-vous bien de croire que quelqu’un ait écrit en français depuis le règ
a pas changé son cœur ? L’homme qui, même de bonne foi, dit : « Je ne crois point, » se trompe souvent. Il y a bien avant dan
1641 a souvent tant de grâce, et peut conduire un homme si loin ! Ne croyez pas cependant que Physcon désire les emplois ; se
faiblies par l’égoïsme, mais infiniment moins que vous ne pourriez le croire . C’est encore, à tout prendre, le pays où il y a
eur toucha ses cheveux pour les ranger encore sous le bonnet ; le roi crut qu’il allait frapper : « Attendez le signe, lui d
de ne jamais paraître déconcerté, il oppose à tout son assurance ; on croirait , à le voir, qu’il n’est pas affligé d’avoir mérit
s qualités sont indépendantes et fières ; sa vivacité le fait souvent croire léger ; sa sensibilité, vraie et forte, se montre
Dans les caractères actifs et susceptibles, il est toujours tenté de croire à l’injustice, ou de se tourner en dépit et en en
ilier, c’est l’aigrir ou l’abattre1654; on se tromperait fort si l’on croyait exercer par là une honte salutaire ; l’humiliatio
li et nuancé, un bon sens rapide et revêtu de grâce. En le lisant, on croit l’écouter. Sa parole écrite semble née sans effor
tre langue, naturalisé français sur une terre étrangère, a cherché et cru trouver dans l’étude une renommée comparable à ce
des questions d’érudition et de philologie. Son style a grand air. On croirait entendre un personnage du dix-septième siècle1682
Dieu, j’ai espéré en vous ; je remets mon âme entre vos mains. » Elle croyait qu’on l’exécuterait comme en France, dans une att
ait de différent ou de semblable. Cette longue comparaison est, je le crois , la vraie préparation de l’esprit à cette épopée
n’est pas nécessaire, comme se l’imaginent quelques personnes, de se croire ridiculement moins d’esprit, moins de mérite, moi
se s’insinuait jusqu’au fond de mon âme. J’oubliais mon temps ; je me croyais presque le commensal et l’ami de la société des R
e fois, il y a déjà bien des années, Dieu sait avec quel respect ! Je crois bien qu’ils ne lisaient pas toujours dans ces bea
’intention de lire. Je deviendrais aveugle que j’aurais encore, je le crois , du plaisir à tenir dans mes mains un beau livre.
sont excessives, elles deviennent uniformes ; et l’exagération, qu’on croit être un moyen de donner plus de relief à la passi
siècle, dans Corneille, dans Molière, dans Racine, c’est qu’ils ne se croient pas obligés d’être les rivaux ou les singes de le
la vie simple et bourgeoise que le sort leur a faite, et ils ne s’en croient pas moins propres à représenter les grandes actio
té de l’âme. Je l’ai vu, je l’ai aimé. Il m’a parlé de vertu, et j’ai cru à la sienne ; il m’a parlé de Dieu, et j’ai cru à
rlé de vertu, et j’ai cru à la sienne ; il m’a parlé de Dieu, et j’ai cru à sa parole. Son souffle versait en moi la lumièr
tout s’émeut enfin, excepté le pécheur, Qui vit mourir son Dieu sans croire à sa présence. Si maintenant vous dites que je ne
ets, précis et arrêtés. Une fois connus, ils ne s’oublient jamais. On croit en eux, parce qu’ils croient en eux-mêmes, parce
fois connus, ils ne s’oublient jamais. On croit en eux, parce qu’ils croient en eux-mêmes, parce qu’ils parlent et agissent na
maison. — J’ai vu tomber le chêne — desséché par le Libeccio. — J’ai cru qu’il était mort. — Je suis repassée, — et sa rac
déployé en guise de drapeau, et lion chante tout d’abord victoire. Je crois cette méthode aventureuse et injuste pour le pass
la nature un auteur visible, se manifestant par tous les signes ; qui croit l’entendre dans le tonnerre et dans l’orage ; qui
e liberté, et qu’il tirera la conclusion en même temps que vous, sans croire accepter l’autorité d’un maître, sans l’accepter
Il ne fait valoir que discrètement son crédit, et a l’air de n’oser y croire . 13. La Normandie porte des chicaneurs aussi nat
y a dit de Balzac : « Balzac est délicieux à lire par fragments ; on croirait presque entendre Bossuet, tant, à force de manier
ue. 181. Rien de si divertissant que les angoisses d’un avare qui se croit obligé de donner un festin, en restant fidèle à s
vieillard. Il jette les hauts cris, s’imagine qu’il a tout perdu, et croit qu’on lui a arraché les entrailles, s’il voit la
de certaines gens qui se sont promis de s’admirer réciproquement, il croit , avec quelque mérite qu’il a, posséder tout celui
t. II, ch. V.) 240. La Fontaine a dit sur la manie des titres : Se croire un personnage est fort commun en France. On y fai
t un homme tout médecin depuis la tête jusqu’aux pieds ; un homme qui croit à ses règles plus qu’à toutes les démonstrations
règles plus qu’à toutes les démonstrations des mathématiques, et qui croirait du crime à les vouloir examiner ; qui ne voit rie
t parfumés de jasmins et de fleurs d’oranger que, par cet endroit, je crois être en Provence. » Mais nous n’en finirions pas,
e Grignan. Cette adresse frappe, et donne tout au moins le plaisir de croire que, dans le nombre de toutes les beautés dont vo
ces raison sont appétissants ! 433. C’est le nom d’un des meilleurs crus du muscat, vin très-sucré, mais assez capiteux.
tin la marée n’était pas arrivée, n’a pu soutenir l’affront dont il a cru qu’il allait être accablé, et, en un mot, il s’es
voudrais de tout mon cœur pouvoir la soulager. Ma consolation est de croire que Dieu ne vous refusera pas celle que votre pié
point changé de sentiment pour vous depuis que je vous connais, et je crois vous avoir dit plus d’une fois qu’on ne peut vous
lecteur le témoignage que son oreille a été agréablement flattée, il croit avoir satisfait aux règles de son art : comme un
r peint des objets qui portent au vice, ou qui représentent la vertu, croit avoir accompli ce qu’on attend de son pinceau, lo
avager les frontières de la Champagne. Ils attaquèrent Rocroi, et ils crurent pénétrer bientôt jusqu’aux portes de Paris, comme
ire, secondait par sa circonspection ces ordres timides. Le prince ne crut ni le maréchal ni la cour ; il ne confia son secr
, la nature y approche de l’art, et l’art y ressemble à la nature. On croit d’abord qu’on ne peut ni penser ni dire autrement
maciers, et appuient aveuglément les signes de leurs actions. Combien crois -tu que j’en connaisse qui, par ce stratagème ont
’ôterait la vue de la Providence m’ôterait mon unique bien ; et si je croyais qu’il fût en nous de songer, de déranger, de fair
d’ordonner qu’on envahit ses États, le 10 septembre 1703. 711. Il se croit directement inspiré par Dieu. Il a foi en lui-mêm
joué, grand viveur, impatient, présomptueux, colère, libertin…  Il se croit toujours des talents et de l’esprit ; mais il a d
’esprit ; mais il a de plus son système sur l’état de la société ; il croit que les rangs sont bien distribués, que tout y es
sots ; voilà pourquoi ils ne réussissent pas. Quant à Giton ruiné, ne croyez pas non plus qu’il devienne, du jour au lendemain
leux, capricieux : c’est son humeur, n’est pas l’excuser, comme on le croit , mais avouer, sans y penser, que de si grands déf
comparaison toute voisine de nous. 828. Tour vif ; pour dire : Il se croit trahi. 829. Il se fait aimer, malgré ses défauts
entendu, c’est-à-dire sans faire l’homme capable et suffisant, qui se croit supérieur à autrui. 906. Remarquez l’art avec l
qu’il n’est plus, ses amis font silence autour de sa couche ; car ils croient qu’il sommeille encore, tant ce chrétien a passé
e serve de prix. Non, je ne serais pas tranquille si tout ce que j’ai cru honnête et convenable de faire n’était pas accomp
e vous embrasse ; vous faites la douceur et le charme de la vie. Vous croyez que vous n’avez rien, et moi, je vous dis que vou
de leur tribunal, et je les mets à vos pieds. » Il eut la bonhomie de croire qu’il avait négligé de faire la fortune de son no
mer, être né avec le talent équivoque d’une conception prompte, et se croire par là au-dessus de la réflexion ; voler d’objets
1106. Aujourd’hui, un littérateur ayant la renommée de Voltaire, ne croirait -il pas déroger, en imaginant un conte d’une moral
s. 1122. Tout, c’est-à-dire vous n’êtes pas artiste. 1123. Il n’en croit pas un mot, à moins qu’il ne se compte pas. 1124
l que vous. » 1139. On appelait petits-maîtres ces jeunes gens qui croyaient se distinguer par un air avantageux, un ton décis
elle certains traits d’Horace. 1158. C’était une de ses manies de se croire toujours mourant. 1159. Il s’agit d’un officier
’un trait de plume. 1164. Voltaire, comme la plupart des vieillards, croyait volontiers à la fin du monde, c’est-à-dire se lam
sé ; mais au moins faut-il reconnaître que, dans ses bons moments, il crut à un Dieu créateur et Providence. 1181. Il fait
la question que sous le rapport de l’utile. Or, disons bien haut que croire à Dieu, l’aimer et l’adorer est le premier, le pl
te situation des autres, si ce n’est peut-être pour s’en divertir. Je crois que Paris n’est bon que pour les fermiers générau
rtune, il inspire la compassion la plus vive. Plus on le lit, plus on croit voir un homme enseveli vivant, qui ferait un cont
attendrissante. » 1409. Avantageux veut dire vaniteux de ce qu’il croit des avantages. 1410. Pour lui, les affaires sont
lice, où, dans la vérité, je n’ai trouvé l’amertume que l’on pourrait croire . Dieu m’a fait en cela des grâces dont je n’étais
pour elle les plaisirs de l’esprit. Sous ces plaintes de Corinne nous croyons entendre les soupirs de Mme de Staël exilée de Pa
l’abandon des dieux. O ! misérable empire ! ô ! ville infortunée, Qui croira qu’un seul jour ait fait ta destinée ? Œuvre qu’u
t ta destinée ? Œuvre qu’un triple siècle à peine avait produit ; Qui croira ton débris l’ouvrage d’une nuit ? 1540. Machin
venu chrétien. Ma conviction est sortie du cœur ; j’ai pleuré et j’ai cru . » 1585. Voici quelques pensées de Napoléon :
Cette narration est vivement menée ; mais, en général, il ne faut pas croire tous les pamphlets sur parole. On s’exposerait à
yen pour les conduire où lion veut. Il faut les ménager et leur faire croire qu’ils ont plutôt oublié que manqué. 1655. Le
retracé les gracieux tableaux de vos jeunes années ? N’avez-vous pas cru voir surgir devant vous la grande prairie baignée
, disait de Corneille : « A voir M. de Corneille, on ne l’aurait pas cru capable de faire si bien parler les Grecs et les
rien perdre de sa force, s’il a entrevu Dieu dans ce mystère, s’il se croit soutenu dans le bien par une main secourable et t
, il dépasse avec plus d’ardeur les strictes limites du devoir, il ne croit jamais faire assez pour ses semblables ni pour la
n des prix du lycée Charlemagne, quelques jours avant sa mort : « On croit la vie longue, jeunes élèves ; elle est très-cour
nées ! c’est-à-dire une éternité pour vous, et en réalité un moment ! Croyez -en ceux pour qui ces vingt années ne sont plus :
« L’époque où nous vivons n’est guère propice à l’attention, et je ne crois pas en faire une censure injuste, en disant que c
17 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
ns, il les regarda comme des forces qu’on peut tourner à la vertu, et crut trop à la bonté originelle de notre nature ; mais
e de vous conter tout cela, et de prendre ce ton lugubre ? Vous allez croire sûrement que je veux que votre frère devienne un
Si l’on cherche quelque raison d’une destinée si cruelle, on aura, je crois , de la peine à en trouver. Faut-il demander la ra
la cour, n’a rien à espérer que de son maître et de ses services ? Je crois sentir, Sire, en moi-même, que je suis appelé à c
mpté parmi ceux qui serviront la province dans ces circonstances ; je crois que vous ne doutez pas de mes sentiments. Je vous
en dire davantage ; vous connaissez ma tendre amitié pour vous, et je crois pouvoir toujours compter sur la vôtre2. (Lettre à
rtune, il inspire la compassion la plus vive. Plus on le lit, plus on croit voir un homme enseveli vivant, qui ferait un cont
estime autant que les sages ou que les héros qu’il a peints. J’aime à croire que celui qui a conçu de si grandes choses n’aura
18 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
aint d’en entendre parler, parce qu’on les éloigne de sa présense, on croit en être quitte en les oubliant ; et, quelque extr
la dureté et par l’insensibilité des riches3. L’athée L’athée croit qu’un État ne peut être bien gouverné que par la
être bien gouverné que par la sagesse et le conseil d’un prince ; il croit qu’une maison ne peut subsister sans la vigilance
t subsister sans la vigilance et l’économie d’un père de famille ; il croit qu’un vaisseau ne peut être bien conduit sans l’a
maciers, et appuient aveuglément les singes de leurs actions. Combien crois -tu que j’en connaisse qui, par ce stratagème, ont
’ôterait la vue de la Providence m’ôterait mon unique bien ; et si je croyais qu’il fût en nous de songer, de déranger, de fair
19 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
n l’écoute aussi longtemps qu’il veut parler, on est de son avis ; on croit les nouvelles qu’il débite. S’il s’assied, vous l
e, libertin1, politique, mystérieux sur les affaires du temps : il se croit des talents et de l’esprit ; il est riche. Ph
lui sont connus, et, s’il le fait quelquefois, il s’en tire mal ; il croit peser à ceux à qui il parle ; il conte brièvement
s prévient leurs mauvais jugements. Il ne faut presque rien pour être cru fier, incivil, méprisant, désobligeant ; il faut
ement de l’esprit des autres, qu’il y est le premier trompé, et qu’il croit souvent dire son goût ou expliquer sa pensée, lor
ue ; et, incapable de savoir jusqu’où l’on peut avoir de l’esprit, il croit naïvement que ce qu’il en a est tout ce que les h
il sait que tout lui sied bien, et que sa parure est assortie ; qu’il croit que tous les yeux sont ouverts sur lui, et que le
cache par ostentation : un Pamphile, en un mot, veut être grand ; il croit l’être, il ne l’est pas, il est d’après un grand1
joué, grand viveur, impatient, présomptueux, colère, libertin…” Il se croit toujours des talents et de l’esprit ; mais il a d
’esprit ; mais il a de plus son système sur l’état de la société : il croit que les rangs sont bien distribués, que tout y es
sots ; voilà pourquoi ils ne réussissent pas. Quant à Giton ruiné, ne croyez pas non plus qu’il devienne, du jour au lendemain
leux, capricieux : c’est son humeur, n’est pas l’excuser, comme on le croit , mais avouer, sans y penser, que de si grands déf
20 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
nt transparents, parce qu’ils sont peu profonds1. » Paris Je crois voir à la fois Athène et Sybaris2 Transportés da
. Si mes paons de leur beau plumage Me font admirer les couleurs, Je crois voir nos jeunes seigneurs Avec leur brillant étal
révérée ; Et c’est une chose avérée Que plus d’un mort ressuscitait. Croyez que dans votre gazette, Lorsqu’on parlait de mon
ure assortit les couleurs. Des xx redoublés admirant la puissance, Il croit que Varignon2 fut seul utile en France, Et s’éton
ns, ma main porta leurs chaînes ; On me dit : « Je vous aime », et je crus comme un sot Qu’il était quelque idée attachée à
ion que d’en pouvoir sortir4. Raisonneurs, beaux esprits, et vous qui croyez l’être, Voulez-vous vivre heureux, vivez toujours
i. — Il faut s’instruire et se sonder soi-même, S’interroger, ne rien croire que soi, Que son instinct ; bien savoir ce qu’on
ant, comme ils tirent six à sept coups par minute. Enfin, leur maître croyait tout perdu, il y a trois mois ; il voulait mourir
en exprimant le transport dont on fut saisi, quand l’Empereur, qu’on croyait bien loin, apparut tout à coup devant le front de
re, enfant ! demain ! et puis demain encore Et puis toujours demain ! croyons dans l’avenir. Espère ! et chaque fois que se lèv
ain. 5. Maréchal à 42 ans, il battit les Prussiens à Berghen. 1. On croirait voir ici déjà les soldats de la république frança
21 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
appartient au bon goût du professeur. C’est là le plan que nous avons cru devoir suivre, en ne négligeant rien peur obtenir
et l’égalité a été estimée à tel point par certains sages, qu’ils ont cru même que c’était quelque chose de plus excellent
mal touche les esprits infirmes plus violemment que le mal même ; ils croient faire beaucoup de se garantir de l’agitation par
vice de notre origine. Il n’est que trop vrai que la moitié du monde croit être heureuse du malheur d’autrui, et que ceux qu
’il a voulu exécuter lui-même et qu’il a soutenues de sa présence. Je crus donc qu’il surmonterait toutes sortes de difficul
et doivent aller celles des hommes, et à force de vouloir trop faire croire de bien de lui n’en disent que des choses incroya
e à ceux qui vous entendent parler ; et songez qu’en ne disant mot on croira peut-être que vous êtes d’habiles gens. LE MARQUI
éshonorent les gens de cour par leurs manières extravagantes, et font croire parmi le peuple que nous nous ressemblons tous. P
la fin ils se rendront sages. LE MARQUIS. Dis-moi un peu, chevalier : crois -tu que Lysandre ait de l’esprit ? DORANTE. Oui, s
’eût trouvée la plus belle du monde. LE MARQUIS. Enfin, chevalier, tu crois défendre ta comédie en faisant la satire de ceux
érieux : car enfin, s’ils ont lieu, nous voilà réduits à ne nous plus croire  ; nos propres sens seront esclaves en toutes chos
prix infini pour être faits les temples du Dieu vivant. Et ainsi elle croit que la mort d’un homme que l’on tue sans l’ordre
ncyre les soumet à la pénitence durant toute leur vie ; et l’Église a cru depuis être assez indulgente envers eux en réduis
seulement aux juges dont on a examiné la probité et la naissance. Et croyez -vous qu’un seul suffise pour condamner un homme à
se rendre heureux. Et ceux qui font sur cela les philosophes, et qui croient que le monde est bien peu raisonnable de passer t
plaisir, et ne sentent pas la nature insatiable de leur cupidité. Ils croient chercher singulièrement le repos, et ne cherchent
ès du surintendant Fouquet70. Il y a deux jours que tout le monde croyait que l’on voulait tirer d’affaire de M. Fouquet en
son mari, dans dix ou douze jours, avec les états de Bretagne : vous croyez que j’extravague ; elle attend donc son mari avec
card. Elle meurt donc d’ennui ; je suis sa seule consolation, et vous croyez bien que je l’emporte d’une grande hauteur sur ma
à gauche ; où l’on ne reprend point les choses de si loin ; enfin je crois que c’est ici, sans vanité, le modèle des narrati
mière qu’on le jugeait : cette folie a fort réjoui les sénateurs ; je crois qu’elle lui a fait gagner son procès. Que dites-v
éside à tous les temps et prévient tous les conseils106. Alexandre ne croyait pas travailler pour ses capitaines, ni ruiner sa
formé se sent aussi en même temps d’une force incomparable, et ne se croit jamais sans ressource : aussi voyons-nous que les
reconnu comme maître à Rome et dans tout l’empire. Brutus et Cassius crurent affranchir leurs citoyens en le tuant comme un ty
et, changeant incontinent en douceur ses premières cruautés, il fait croire qu’il y a été entraîné par ses collègues. Les res
s ne se mêlent plus de deviner ses desseins. Quand il marche, tout se croit également menacé : un voyage tranquille devient t
ttes et si démêlées118, où l’on voit je ne sais quoi de céleste. Elle crut , c’est elle-même qui le raconte au saint abbé : é
s l’ordre des avertissements divins et la conduite de la grâce ; elle crut , dis-je, que marchant seule dans une forêt, elle
bel objet, et je ne m’en puis former aucune idée. Je ne laisse pas de croire , continua-t-il, qu’il est d’une beauté ravissante
, et y attache toutes ses pensées. Dites-moi, je vous prie, celui qui croit avoir le présent tellement à soi, quand est-ce qu
us hardie : si bien que les jeunes gens, enivrés de leurs espérances, croient tenir tout ce qu’ils poursuivent ; toutes leurs i
ous direz sans doute que vous êtes bien éloignés de ces excès ; et je crois facilement qu’en cette assemblée, et à la vue d’u
z vous-même, riche impitoyable, aux jours de besoin et d’angoisse. Ne croyez pas que je vous menace du changement de votre for
chercher la sagesse : les uns et les autres s’obstinent à ne vouloir croire en Jésus-Christ qu’à ces deux conditions. Et moi,
ir le jour de sa mort subir les différents supplices qu’il endure, on croirait que les bourreaux qui le tourmentent sont moins l
écutions, les fers, les tourments les plus cruels ? Bien loin donc de croire qu’ils eussent pris plaisir à inventer et à débit
sauver lui-même, comme lui proposaient ses ennemis, l’assurant qu’ils croiraient en lui s’il descendait de la croix : Si rex Israe
ours, était incontestablement ressuscité, au lieu de les déterminer à croire en Jésus-Christ, leur fit prendre la résolution d
s ne le soient pas assez pour mériter d’être lues. Un esprit médiocre croit écrire divinement189 ; un bon esprit croit écrire
e lues. Un esprit médiocre croit écrire divinement189 ; un bon esprit croit écrire raisonnablement. L’on m’a engagé, dit Aris
t qu’ils sont mauvais : mais l’endroit de l’ouvrage que ces critiques croient citer, et qu’en effet ils ne citent point, n’en e
de certaines gens qui se sont promis de s’admirer réciproquement, il croit , avec quelque mérite qu’il a, posséder tout celui
ait, dédaigneux, et il semble toujours rire en lui-même de ceux qu’il croit ne le valoir pas : le hasard fait que je lui lis
fondît tout entier au milieu de la critique, si son auteur voulait en croire tous les censeurs, qui ôtent chacun l’endroit qui
és, et que c’est lui qui se modère ; comme un homme qui a la jaunisse croit que tous ceux qu’il voit sont jaunes, quoique le
avoue son tort, il rit de ses bizarreries, il se contrefait ; et vous croiriez que c’est lui-même dans ses accès d’emportement,
ontrefait bien. Après cette comédie, jouée à ses propres dépens, vous croyez bien qu’au moins il ne fera plus le démoniaque. H
e si familier, si doux et si simple, que chacun soit d’abord tenté de croire qu’il l’aurait trouvé sans peine, quoique peu d’h
onde inconnu à l’ancien et plus grand que lui274. Gardez-vous bien de croire qu’une si prodigieuse découverte ne soit due qu’à
ujours les traits les plus hardis et les plus lumineux ; et l’orateur croyait ramper, si du premier pas il ne se perdait dans l
avec le théâtre, ou de sécheresse avec l’école292, et le prédicateur croyait avoir rempli le ministère le plus sérieux de la r
s juger, pour faire le terrible discernement des boucs et des brebis, croyez -vous que le plus grand nombre de tout ce que nous
s grand nombre de tout ce que nous sommes ici fût placé à la droite ? croyez -vous que les choses du moins fussent égales ? cro
cé à la droite ? croyez-vous que les choses du moins fussent égales ? croyez -vous qu’il s’y trouvât seulement dix justes, que
e convertissent jamais que pour retomber ; enfin, un grand nombre qui croient n’avoir pas besoin de conversion : voilà le parti
ouvenir. Qu’est-ce donc que le peu de chemin qui vous reste à faire ? Croyons -nous que les jours à venir aient plus de réalité
nnemis sur les bras, ils accordaient une trêve au plus faible, qui se croyait heureux de l’obtenir, comptant pour beaucoup d’av
e m’avaient mis sur la terre que pour y mener une vie voluptueuse, je croirais qu’ils m’auraient donné en vain une âme grande et
né des gens vertueux, il n’aurait plus de remords ; il commencerait à croire que vous êtes coupable. Ah ! j’espère qu’il ne jo
oit régner, fais qu’il règne avec justice. Lysimaque, vous régnerez : croyez un homme qui doit être agréable aux dieux, puisqu
par l’ambition de tous. Nous partageâmes l’empire ; et chacun de nous crut avoir partagé le prix de ses fatigues. Le sort me
vager les frontières de la Champagne ; ils attaquèrent Rocroy, et ils crurent pénétrer bientôt jusqu’aux portes de Paris, comme
ire, secondait par sa circonspection ces ordres timides. Le prince ne crut ni le maréchal ni la cour ; il ne confia son dess
lle clarté, quelle simplicité notre Racine s’exprime toujours. Chacun croit , en le lisant, qu’il dirait en prose tout ce que
n le lisant, qu’il dirait en prose tout ce que Racine a dit en vers ; croyez que tout ce qui ne sera pas aussi clair, aussi si
miers avaient néglige des passions et des situations que le troisième crut susceptibles de grands effets. Il représenta tant
             Et l’aimable douceur. Vous la craigniez, Hébreux, vous croyiez que la foudre, Que la mort la suivît, et dût tout
x dieux480. Le vieil Horace reçoit une fausse nouvelle, qui lui fait croire que ses enfants ont été vaincus. Acte III, scè
l mûrisse le fruit Que pour me succéder ma couche m’a produit ; Et je croyais , mon fils, votre mère immortelle, Par le reste qu
extrême. Je dirai : J’étais là, telle chose m’advint :         Vous y croirez être vous-même. » À ces mots, en pleurant ils se
conflit des voleurs, S’envola, s’abattit auprès d’une masure,          Crut pour ce coup que ses malheurs         Finiraient
plus temps575. Lorsque sur cette mer on vogue à pleines voiles, Qu’on croit avoir pour soi les vents et les étoiles, Il est b
vaincre son cœur. Oronte est à présent un objet de clémence : S’il a cru les conseils d’une aveugle puissance, Il est asse
. Vous ignorez l’histoire ; Et l’affaire n’est pas ce que vous pouvez croire . ARISTE. Comment, ma sœur ? BÉLISE.              
ute, obéir à ses lois604 ! CHRYSALE. Du plus grand des forfaits je la croyais coupable. PHILAMINTE. Quoi ! vous ne trouvez pas
on l’a cent fois instruite. MARTINE. Tout ce que vous prêchez est, je crois , bel et bon ; Mais je ne saurais, moi, parler vot
ISE. Le corps avec l’esprit fait figure, mon frère : Mais, si vous en croyez tout le monde savant, L’esprit doit sur le corps
levesées : On cherche ce qu’il dit après qu’il a parlé623 ; Et je lui crois , pour moi, le timbre un peu fêlé. PHILAMINTE. Que
es fort bien : Mais de tout autre humeur se trouve sa cadette ; Et je crois qu’il est bon de pourvoir Henriette, De choisir u
CHRYSALE. Non ; car, comme j’ai vu qu’on parlait d’autre gendre, J’ai cru qu’il était mieux de ne m’avancer point626. ARIST
. Il est de sel attique assaisonné partout ; Et vous le trouverez, je crois , d’assez bon goût. ARMANDE. Ah ! je n’en doute po
ommes dans la lune. BÉLISE. Je n’ai point encor vu d’hommes, comme je crois  ; Mais j’ai vu des clochers tout comme je vous vo
à nos yeux étalé, En a fait sous son nom verser la Champmeslé671. Ne crois pas toutefois par tes savants ouvrages, Entraînan
le maître du monde. J’en dois compte, madame, à l’empire romain, Qui croit voir son salut ou sa perte en ma main. Ah ! si da
ités que par leurs délateurs717. Qu’importe que César continue à nous croire , Pourvu que nos conseils ne tendent qu’à sa gloir
es années ! AGRIPPINE. Ainsi, sur l’avenir n’osant vous assurer, Tous croyez que sans vous Néron va s’égarer. Mais vous qui, j
Ne peut-il faire un pas qu’il ne vous soit suspect ? L’empereur vous croit -il du parti de Junie ? Avec Britannicus vous croi
 ? L’empereur vous croit-il du parti de Junie ? Avec Britannicus vous croit -il réunie ? Quoi ! de vos ennemis devenez-vous l’
ême727… BURRHUS.                                  Madame, ils ne vous croiront pas : Ils sauront récuser l’injuste stratagème D’
e ne vous flatte point, je me plaignais de vous, Burrhus : je vous ai crus tous deux d’intelligence ; Mais son inimitié vous
 Je voudrais, disiez-vous, ne savoir pas écrire737. » Non, ou vous me croirez , ou bien de ce malheur Ma mort m’épargnera la vue
se742 ? Je n’ai que trop de pente à punir son audace : Et, si je m’en croyais , ce triomphe indiscret Serait bientôt suivi d’un
irs perdrez-vous la mémoire ? Et serez-vous le seul que vous n’oserez croire  ? Mais, seigneur, les Romains ne vous sont pas co
ils sont plus retenus. Tant de précaution affaiblit votre règne : Ils croiront , en effet, mériter qu’on les craigne. Au joug dep
onc ! ignorez-vous tout ce qu’ils osent dire ? « Néron, s’ils en sont crus , n’est point né pour l’empire ; « Il ne dit, il n
et ingénieux écrivain. Né à Tours en 1680, il se serait, s’il faut en croire quelques-uns, dérobé à la direction de ses parent
ASQUIN lit. « Vous ne manquez pas de mérite ; Mais, bien loin de vous croire un prodige étonnant, Apprenez que chacun s’irrite
c, je te prie ? À Pasquin ? LE COMTE.                         Je l’ai cru . LISIMON.                                        
                  Tout de bon ? Je parie Qu’un peu de vanité t’a fait croire cela. LE COMTE Non ; mais je suis peu fait à ces
IMON. Oh bien ! tu t’y feras, mon enfant. Sur les tiennes, À mon âge, crois -tu que je forme les miennes ? LE COMTE. Vous aure
tter de n’avoir point amené Lisimon aux sentiments de déférence qu’il croit lui être dû ; son arrogance l’expose à de nouveau
                                 Il lui demande excuse ! LE COMTE. Je croyais … (À Pasquin.)                       Sors, Pasquin
osez-vous le penser ? Qu’un soupçon si cruel a droit de m’offenser ! Croyez que votre fils vous respecte, vous aime. LYCANDHE
Lisimon. LYCANDRE. On me l’a peint tout autre ; et j’ai peine à vous croire . Tout ce discours ne tend qu’à cacher votre gloir
ais, mon cher : votre froideur m’étonne ; Car il est temps d’agir. Je crois , Dieu me pardonne, Que ma femme devient raisonnab
n, monsieur, le succès de l’affaire Est en votre pouvoir. Ainsi donc, croyez -moi, De ce que je vous dis faites-vous une loi. L
bassesse819, aux travaux condamnés ; Un malheureux sans nom, si l’on croit l’apparence. MÉROPE. N’importe, quel qu’il soit,
ttendrissait, tout mon cœur s’est troublé. Cresphonte, ô ciel !… j’ai cru . Que j’en rougis de honte ! Oui, j’ai cru démêler
Cresphonte, ô ciel !… j’ai cru. Que j’en rougis de honte ! Oui, j’ai cru démêler quelques traits de Cresphonte. Jointes à
Que prétendez-vous dire ? et sur quelles alarmes ? ÉGISTHE. Va, je me crois son fils : mes preuves sont ses larmes, Mes senti
nières années, les pensées qui se présentaient à son esprit, et qu’il croyait lui pouvoir servir un jour dans la composition de
it et de ce qu’elle raconte ; elle peint comme si elle voyait et l’on croit voir ce qu’elle peint… Rien n’est égal à la vivac
ment, tant de rage, que plusieurs juges en furent scandalisés ; et on croit que cette furie peut faire plus de bien que de ma
nvoyer promptement les fables de La Fontaine ; elles sont divines. On croit d’abord en distinguer quelques-unes, et, à force
et il fond si bien les pensées de l’Écriture avec les siennes, qu’on croirait qu’il les crée, ou du moins qu’elles ont été conç
et de latin, qui admire aveuglément tous les auteurs anciens ; qui ne croit pas que l’on puisse faire de nouvelles découverte
ure, ni aller plus loin qu’Aristote, Épicure, Hippocrate, Pline ; qui croirait faire une espèce d’impiété, s’il avait trouvé que
usqu’à nous, et nous n’en sommes pas encore autant sortis que nous le croyons , etc. » Au moyen âge, en effet, la scolastique pa
re aimer et leur parler le langage le plus persuasif, il faudrait, je crois , qu’elle prit les traits et le langage de l’auteu
327. Il est douteux que Callisthène eût parlé ainsi. Les stoïciens ne croyaient pas à l’immortalité de l’âme. « La mort, écrit Sé
paraisse à beaucoup de juges le plus parfait modèle, il est permis de croire que le style de Fénelon, plus rapproché du caract
a tragédie de Cinna. 493. Pour endurées : même après Corneille, on a cru pouvoir se servir-ainsi du participe, en le laiss
ellement consacré les paroles prêtées à Auguste par Corneille « qu’on croirait , dit La Harpe, qu’il n’a pu s’exprimer autrement 
Morceaux choisis à l’usage de la classe de sixième. 550. Nous avons cru inutile, en général, d’indiquer les auteurs auxqu
d’ailleurs par la beauté de ses eaux. 573. La Fontaine, si l’on en croit Voltaire, avait d’abord mis : La cabale est cont
ts ne savent pas y découvrir le génie. Les intelligences vulgaires se croiraient volontiers capables d’inventer son langage. » On
de Pascal : « Les meilleurs livres sont ceux que ceux qui les lisent croient qu’ils auraient pu faire. » (De l’Art de persuade
tes me semble réunir toutes les conditions du dialogue comique. Je ne crois pas qu’il soit possible de porter plus loin la cl
efficace la cause de la morale. 593. Le rôle plaisant de Bélise, qui croit que tous les hommes rendent les armes à son ancie
vieilli : on dirait à présent : en quoi il les faut… 610. Si l’on en croit les chercheurs d’étymologies, on a nommé dans le
ne tombe point dans un enthousiasme irréfléchi. La sottise ambitieuse croit se faire valoir elle-même en prodiguant à ce qu’e
veloppée, revêtue ; en d’autres termes, le tour de la phrase. — Auger croit que le mot enveloppe fait allusion au nom de Laïs
ième siècle que ses admirateurs. Les partisans exclusifs de Corneille croyaient de bonne foi peut-être rendre hommage à leur poèt
qui l’exaltèrent, ou de la témérité naïve d’un poète ignorant qui se croyait le rival de Racine. 681. 1669-1674. — Boileau av
rra aux notes placées dans les meilleures éditions, et que nous avons cru , par ce motif même, superflu de reproduire. C’est
Tel est l’ascendant de la vertu, a remarqué La Harpe, que Narcisse ne croit pouvoir en triompher qu’en la niant. 746. On a p
t pareille à cette herbe Qui, sans porter jamais ni javelle ni gerbe, Croit sur le toit pourri d’une vieille maison : On la v
dans Philémon et Baucis, nous dit aussi Que la fortune vend ce qu’on croit qu’elle donne. 774. Les Turcs préparaient en 1
au temps de Voltaire, le serait beaucoup moins de nos jours, où l’on croit , et avec raison, que le style tragique peut très
erflu d’appeler l’attention sur cet ensemble harmonieux. Cependant je crois devoir signaler dans cette ode si justement popul
iginalité. C’est là, si je ne m’abuse, un des secrets du génie. Je ne crois pas qu’il y ait dans notre langue un morceau d’un
22 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
appartient au bon goût du professeur. C’est là le plan que nous avons cru devoir suivre, en ne négligeant rien peur obtenir
ent point de pareil supplice à celui de la conscience. Si nous les en croyons , la mauvaise chose que c’est10, quand le bourreau
x extrémités de la terre ; quand vous serez monté au Capitole, où ils croyaient que Dieu était aussi présent que dans le ciel, et
s mêmes, lorsque je les aurais ajustées au niveau de la raison. Et je crus fermement que par ce moyen je réussirais à condui
er mes désirs que l’ordre du monde, et généralement de m’accoutumer à croire qu’il n’y a rien qui soit entièrement en notre po
ée pour s’accoutumer à regarder de ce biais toutes les choses ; et je crois que c’est principalement en ceci que consistait l
s depuis que j’avais commencé à me servir de cette méthode, que je ne croyais pas qu’on en pût recevoir de plus doux ni de plus
qu’ils sont vulgaires ; et m’étant servi de celui-ci avec fruit, j’ai cru être obligé de vous l’écrire. Recueil des Pensée
à leur poursuite, se saisissent d’Hélène et d’Hermione : ils tuent ou croient tuer la première, et menacent d’en faire autant d
s’il se peut, à l’une que les deux heures que l’autre remplit : je ne crois pas que Rodogune en demande guère davantage, et p
e ni dans Aristote ni dans Horace : c’est ce qui porte quelques-uns à croire que la règle ne s’en est établie qu’en conséquenc
itables que de les examiner : s’ils ne les entendent pas, ils veulent croire que d’autres les entendent bien ; et ainsi ils se
vanité et la présomption contribuent encore beaucoup à ce défaut. On croit qu’il y a de la honte à douter et à ignorer ; et
l’esprit humain, qui, paraissant contraire à la témérité de ceux qui croient tout et décident de tout, vient néanmoins de la m
omme ces dérèglements d’esprit qui paraissent opposés, l’un portant à croire légèrement ce qui est obscur et incertain, et l’a
t sur quoi ils nous font des promesses magnifiques. Si on veut les en croire , ils nous fournissent dans cette partie qu’ils de
té de savoir au moins grossièrement ce que c’est que la logique, on a cru que ce serait contribuer en quelque sorte à l’uti
ion sur leurs esprits, que les hommes ont une inclination naturelle à croire ce qui flatte leur grandeur : si bien qu’ils se l
Le désir de paraître habile empêche souvent de le devenir. Celui qui croit pouvoir trouver en soi-même de quoi se passer de
me de quoi se passer de tout le monde se trompe fort ; mais celui qui croit qu’on ne peut se passer de lui se trompe encore d
et souvent à nous-mêmes. Les gens heureux ne se corrigent guère : ils croient toujours avoir raison quand la fortune soutient l
de l’esprit75. La petitesse de l’esprit fait l’opiniâtreté : nous ne croyons pas aisément ce qui est au-delà de ce que nous vo
is de la vertu ; et lorsqu’ils la veulent persécuter, ils feignent de croire qu’elle est fausse ou ils lui supposent des crime
r dire à un homme, qui nous dit qu’il a donc secoué le joug, qu’il ne croit pas qu’il y ait un Dieu qui veille sur ses action
lheureux, ses sains, ses malades, ses riches, ses pauvres ; elle fait croire , douter, nier la raison ; elle suspend les sens,
nfini et du néant, il tremblera dans la vue de ces merveilles ; et je crois que, sa curiosité se changeant en admiration, il
iger les hommes. Qui peut donc refuser à ces célestes lumières de les croire et de les adorer ? Car n’est-il pas plus clair qu
umission d’un sujet fidèle ; et si, par malheur, ce que je ne saurais croire , il m’échappait le moindre mot qui semblât s’éloi
ant que de l’avoir écrit, et supplie très humblement Votre Majesté de croire que je puis faillir de la plume, mais jamais du c
? Pourquoi voudra-t-elle ou donner à un coupable le moyen de le faire croire plus innocent qu’il n’est en effet, ou ôter, sans
e solidité qui est son âme, sa vie, sa substance et son fondement, je croirais plutôt que sans magie on bâtirait un palais en l’
plus d’état des cœurs des citoyens que de leurs bourses, et n’ait pas cru faire un péculat quand, sans rien garder pour lui
ncore cet exemple n’est-il pas juste ; une chose que nous ne saurions croire à Paris, comment la pourrait-on croire à Lyon ? u
une chose que nous ne saurions croire à Paris, comment la pourrait-on croire à Lyon ? une chose qui fait crier miséricorde à t
eville ; une chose enfin qui se fera dimanche, où ceux qui la verront croiront avoir la berlue ; une chose qui se fera dimanche,
il y eut un Libéra où tous les yeux étaient pleins de larmes ; je ne crois point qu’il y ait une autre musique dans le ciel…
point songer à vous en changeant de maison ; et moi, je vous prie de croire que je ne songe qu’à vous, et que vous m’êtes si
re. Ramassez donc toutes ces idées, et ne jugez point si légèrement ; croyez que, quelque manège qu’il y ait dans le conclave,
Ce que Jésus-Christ est venu chercher du ciel en la terre, ce qu’il a cru pouvoir, sans se ravilir, acheter de tout son san
it aux chefs des partis jusqu’où elle pouvait s’engager208 ; et on la croyait incapable ni de tromper ni d’être trompée209. Mai
Cependant vous ne voulez pas que la foi vous prescrive ce qu’il faut croire . Aveugle231, chagrin et dédaigneux, vous ne voule
qu’on vous donne la main. Pauvre voyageur égaré et présomptueux, qui croyez savoir le chemin, qui vous refusez la conduite232
cient plus, et n’y veulent pas seulement penser ; ils ne savent s’ils croient ou s’ils ne croient pas ; tout prêts à vous avoue
eulent pas seulement penser ; ils ne savent s’ils croient ou s’ils ne croient pas ; tout prêts à vous avouer ce qu’il vous plai
eux écrivains247 dans leurs ouvrages ont blâmé Montagne248, que Je ne crois pas, aussi bien qu’eux, exempt de toute sorte de
s qui se vantent de protéger l’Église ne se flattent donc pas jusqu’à croire qu’elle tomberait, s’ils ne la portaient pas dans
pendant trois cents ans, le sang de ses enfants bien-aimés. Pourquoi croyez -vous qu’il le fasse ? C’est pour convaincre le mo
et des moyens d’y acquérir une gloire immortelle et solide. Pourquoi croyez -vous en effet que les nations les plus barbares o
que le culte se soit toujours trouvé mêlé parmi les armes ? Pourquoi croyez -vous que les Romains fussent si jaloux de mettre
t comme dans une heureuse impuissance de les perdre de vue ? Pourquoi croyez -vous que les Israélites, dans leurs marches et da
endre respectable ; mais c’est encore moins connaître le monde que de croire lui inspirer du respect pour la religion par les
sans l’avertir de rien : sur la foi de Fagon et le silence public, il croyait Monseigneur en bon état, quoiqu’il l’eût trouvé e
oie. Mon premier mouvement fut de m’informer à plus d’une fois, de ne croire qu’à peine au spectacle et aux paroles ; ensuite
ut ce qu’on y remarque, l’étonnement de ne pas trouver ce qu’on avait cru de quelques-uns, faute de cœur ou d’assez d’espri
e des choses humaines, qui ont des bornes, et non pas la mienne. J’ai cru avoir rempli ma destinée dès que je n’ai plus eu
vous changez toutes mes idées, de la façon dont je vous vois agir. Je croyais que vous aviez de l’ambition, mais aucun amour po
le de l’univers, de l’excès de ce mépris pour tous les autres. « J’ai cru qu’étant sur la terre il fallait que j’y fusse li
vous aurez l’avantage de mourir citoyens d’une ville libre. » « J’ai cru qu’ôter la liberté à une ville dont j’étais citoy
x ; et, dans ses songes même, je lui apparaîtrai couvert de sang ; il croira voir les funestes tables, et lire son nom à la tê
e me conduisis de même : j’allai faire la guerre à Mithridate ; et je crus détruire Marius à force de vaincre l’ennemi de Ma
. « Je ne crains, me dit-il avec émotion, qu’un homme, dans lequel je crois voir plusieurs Marius335. Le hasard, ou bien un d
 ; sous le roi d’Espagne Charles II ; sous tant d’autres souverains ? Croiriez -vous bien, milord, que Louis XIV a réformé le goû
du pain et un habit. Je sais que vous êtes mon ennemi ; mais je vous crois assez de vertu pour ne pas abuser de ma confiance
ndant qu’on devait lui tenir la parole de ne le pas abandonner. On se crut obligé de se saisir de sa personne ; il fut arrêt
lesse et leur excellence sont l’objet de tout ce discours ; mais j’ai cru qu’il fallait d’abord établir une règle sûre pour
Si l’on cherche quelque raison d’une destinée si cruelle, on aura, je crois , de la peine à en trouver. Faut-il demander la ra
suis tout à fait, La foi que j’ai reçue aspire à son effet : Qui fuit croit lâchement et n’a qu’une foi morte. NÉARQUE. Ménag
de sa force infinie ; Qui craint de le nier, dans son âme le nie ; Il croit le pouvoir faire406 et doute de sa foi. NÉARQUE.
de l’état déplorable Où ta mort va laisser ta femme inconsolable ; Je croyais que l’amour t’en parlerait assez, Et je ne voulai
dessillé les yeux, et me les vient d’ouvrir421. Je vois, je sais, je crois , je suis désabusée422 : De ce bienheureux sang tu
té l’action est si noire, Que, n’en pouvant douter, je n’ose encor la croire .     Ô quiconque des deux avez versé son sang, Ne
x ? Achève : les derniers n’ont rien qui dégénère, Rien qui les fasse croire enfants d’un autre père ; Ce sont des malheureux
L’homme, tout étonné d’une telle sentence, Dit au serpent : « Faut-il croire ce qu’elle dit ! C’est une radoteuse ; elle a per
croire ce qu’elle dit ! C’est une radoteuse ; elle a perdu l’esprit. Croyons ce bœuf460. — Croyons », dit la rampante bête. Ai
 ! C’est une radoteuse ; elle a perdu l’esprit. Croyons ce bœuf460. —  Croyons  », dit la rampante bête. Ainsi dit, ainsi fait. L
s sommes, Force coups, peu de gré462 ; puis, quand il était vieux, On croyait l’honorer chaque fois que les hommes Achetaient d
un peu trop sauvage ; Je ris des noirs accès où je vous envisage, Et crois voir en nous deux, sous mêmes soins nourris Ces d
omme ils sont : J’accoutume mon âme à souffrir ce qu’ils font ; Et je crois qu’à la cour, de même qu’à la ville, Mon flegme e
ime à rendre justice, Et je brûle qu’un nœud d’amitié nous unisse. Je crois qu’un ami chaud, et de ma qualité, N’est pas assu
rbleu ! ORONTE, à Philinte.                  Vous me flattez, et vous croyez peut-être… PHILINTE. Non, je ne flatte point. ALC
n mauvais livre, Ce n’est qu’aux malheureux qui composent pour vivre. Croyez -moi, résistez à vos tentations : Dérobez au publi
hai de lui faire comprendre525. ORONTE. Voilà qui va fort bien, et je crois vous entendre. Mais ne puis-je savoir ce qui dans
. C’est qu’ils ont l’art de feindre ; et moi, je ne l’ai pas. ORONTE. Croyez -vous donc avoir tant d’esprit en partage ? ALCEST
r la faire courir on dit qu’elle est de moi ; Et le sot campagnard le croit de bonne foi. J’ai beau prendre à témoin et la co
s de courtiser les muses ! Le monde cependant se rit de mes excuses ; Croit que, pour m’inspirer sur chaque événement, Apollo
ans pareil, Et, fût-il louche et borgne, est réputé soleil554.     Ne crois pas toutefois, sur ce discours bizarre, Que, d’un
rde est pour moi sans appas : L’esprit n’est point ému de ce qu’il ne croit pas. Ce qu’on ne doit point voir, qu’un récit nou
du ? MITHRIDATE. Quoi ! pour un fils ingrat toujours préoccupée, Vous croiriez . MONIME. Quoi, seigneur ! vous m’auriez donc trom
; Et ce fatal amour dont j’avais triomphé, Ce feu que dans l’oubli je croyais étouffé, Dont la cause à jamais s’éloignait de ma
vez forcée, Demeurera toujours présent à ma pensée ; Toujours je vous croirais incertain de ma foi : Et le tombeau, seigneur, es
. J’attends pour me déterminer. MONIME. Non, seigneur, vainement vous croyez m’étonner. Je vous connais : je sais tout ce que
us pouvez commander. Tout ce qu’en vous quittant j’ose vous demander, Croyez (à la vertu je dois cette justice) Que je vous tr
complice ; Et que d’un plein succès vos vœux seraient suivis, Si j’en croyais , seigneur, les vœux de votre fils588. Esther
a dû jeter d’effroi ; Sur ce trône sacré qu’environne la foudre, J’ai cru vous voir tout prêt à me réduire en poudre. Hélas
rd si serein Et m’offre sur son cœur un pouvoir souverain ? ASSUÉRUS. Croyez -moi, chère Esther, ce sceptre, cet empire, Et ces
près de vous, Des astres ennemis595 j’en crains moins le courroux, Et crois que votre front prête à mon diadème. Un éclat qui
t ce que j’aime, Cette Esther, l’innocence et la sagesse même, Que je croyais du ciel les plus chères amours, Dans cette source
’imposture ! Ces Juifs, dont vous voulez délivrer la nature, Que vous croyez , seigneur, le rebut des humains, D’une riche cont
propre gloire. AMAN. De votre gloire ! Moi ? Ciel ! le pourriez-vous croire  ? Moi, qui n’ai d’autre objet ni d’autre dieu. AS
devant Aman pu fléchir les genoux, Ni lui rendre un honneur qu’il ne croit dû qu’à vous. De là contre les Juifs et contre Ma
de ce vaste édifice, Dieu cachait un vengeur armé pour son supplice. Croyez -moi, plus j’y pense, et moins je puis douter Que
rendre raison du sang que j’ai versé : Ce que j’ai fait, Abner, j’ai cru le devoir faire. Je ne prends point pour juge un
tinct m’a poussée, Et d’apaiser leur Dieu j’ai conçu la pensée ; J’ai cru que des présents calmeraient son courroux, Que ce
n songe, un faible enfant que votre œil prévenu Peut-être sans raison croit avoir reconnu. ATHALIE. Je le veux croire, Abner 
révenu Peut-être sans raison croit avoir reconnu. ATHALIE. Je le veux croire , Abner ; je puis m’être trompée : Peut-être un so
ée dans l’Araxe ; mais elle a miraculeusement échappé à la mort. Elle croit , d’ailleurs, que son meurtrier a péri. Après avoi
rbulon, M’apporter dans ma cour les ordres de Néron ? Et depuis quand croit -il qu’au mépris de ma gloire, À ne plus craindre
e ta fureur jalouse, Dans tes bras avec joie eût remis ton épouse. Ne crois pas cependant que, pour toi sans pitié, Je puisse
e contre Rome. Il veut la braver par le châtiment du personnage qu’il croit associé aux projets de son fils, et il commande q
pprendre ? Je vous l’ai vu poursuivre avec tant de courroux, Que j’ai cru qu’en effet j’étais connu de vous. PHARASMANE. Po
c’est assez si ma voix Parle encore au conseil et règle vos exploits. Croyez -moi, les humains, que j’ai trop su connaître, Mér
mal assurée, Au peuple américain nous défendons l’entrée : Empêchons, croyez -moi, que ce peuple orgueilleux Au fer qui l’a dom
jour et de toi. ZAMORE. Ah, Montèze ! ah, cruel ! mon cœur n’a pu te croire . ALZIRE. A-t-il osé t’apprendre une action si noi
           Oui, lui-même, à qui ta barbarie Voulut ôter l’honneur, et crut ôter la vie ; Lui, que tu fis languir dans des to
a mon amant. Je connais mal peut-être une loi si nouvelle ; Mais j’en crois ma vertu, qui parle aussi haut qu’elle. Zamore, t
rtu ! Ah ! la loi qui t’oblige à cet effort suprême, Je commence à le croire , est la loi d’un Dieu même. J’ai connu l’amitié,
es arts, interroge toutes les religions et toutes les philosophies, y croit un peu, s’en joue un peu, essaye même de la magie
homme si merveilleux était aussi l’homme le plus simple. » 49. « Je crois , observe très justement Descartes dans une de ses
n, en public intrépide, Qui prêche contre un Dieu que dans son âme il croit Il irait embrasser la virile qu’il voit ; Mais de
nières années, les pensées qui se présentaient à son esprit, et qu’il croyait lui pouvoir servir un jour dans la composition de
an de Montaigu, qui fut grand trésorier sous Charles VI. D’autres ont cru qu’il s’agissait ici grand trésorier sous Charles
ru qu’il s’agissait ici grand trésorier sous Charles VI. D’autres ont cru qu’il s’agissait ici d’Enguerrand de Marigny, mai
oilà ce qu’un païen, ce que Cicéron lui-même n’aurait pas imaginé, je crois . La loi qui cherche toujours le salut des hommes,
finalement à la mésalliance de sa cousine germaine. Mais s’il faut en croire les mémoires du temps, un mariage secret et dont
roi par ses hauteurs, et que celui-ci fut loin de le regretter. Sans croire , comme l’affirme Saint-Simon, que la Bastille att
lles sont la voix de la nature gémissant sur la condition humaine, On croit entendre Fénelon, lorsqu’on entend Bossuet laisse
que la phrase ne commence par une négation ; on écrirait : « On ne la croyait capable ni, etc. » 210. Par arrêts du parlement,
ique sur un écrivain si original, mais si passionné. 293. Nous avons cru devoir faire, dans ce récit, « le plus beau morce
ssitôt, et la petite vérole ne tarda pas à se déclarer. Néanmoins, on crut être maitre de la maladie, et déjà le bruit de la
s finissant, a eu vraiment le droit d’en juger comme il l’a fait : Je crois , dit-il, qu’il n’y en a point eu jusqu’ici qui ai
, dit assez justement Chénier, tout cela fait l’orateur, s’il faut en croire Cicéron, dont l’autorité semble irrécusable » : c
à-dire avec assurance. 406. La pensée de ce vers est celle-ci : « Il croit pouvoir se défier de sa force, et véritablement i
Morceaux choisis à l’usage de la classe de sixième. 447. Nous avons cru inutile, en général, d’indiquer les auteurs auxqu
aissance des hommes, beaucoup fié a quelqu’un d’entre eux, et l’avoir cru sincère et loyal, on trouve bientôt après qu’il e
amie des lettres, lui avait faite de ses essais poétiques. Si l’on en croit Brossette, ami de Boileau et auteur d’un commenta
son caractère qui l’emporte car il s’y abandonne au moment même où il croit en faire le sacrifice. 525. Bonne leçon donnée,
greffier, l’appelle dans son Épître à Boileau : Bon bourgeois qui se crut un homme d’importance 539. Cf. Ovide, de Nuce
elin, du 14 février de la même année. Quant à Mme de Sévigné, elle ne croyait pas que Racine pût aller au-delà ; et prévenue, d
la convenance dans la bouche d’un prince qui adorait le soleil et qui croyait à l’astrologie. C’est là ce qui fait la vérité du
t ! En voyant sortir Josabeth avec l’enfant, le spectateur respire et croit le danger passé, lorsque tout à coup Athalie les
ndes, numéro du 15 septembre 1845. 759. 1735. — Rousseau, si l’on en croit La Harpe, préférait même la Chartreuse à Vert-Ver
23 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
tte mauvaise habitude sont bien plus graves qu’on, n’est disposé à le croire . Elle accoutume l’esprit et l’oreille à mettre le
J’entends tonner les coups de leur main foudroyante, Tout tombe : je crois voir, de son faîte orgueilleux, Ilion tout entier
’étais dans un rang éminent… Élevé si haut, je dédaignai d’obéir ; je crus qu’un pas de plus me porterait au rang suprême et
posséder les richesses, mais vaincre les rois qui les possédaient ; à croire qu’on ne peut se rendre heureux que par la vertu.
ses visions, il entretenait un commerce habituel avec le ciel, et se croyait l’instrument de ses desseins, le dépositaire de s
pour sa vie ; mais jamais ministre n’a eu plus d’application à faire croire qu’il en ménageait l’avenir. Enfin il faut confes
veries. Tout à coup à ses yeux un objet s’est montré ; Il regarde… il croit voir… il distingue en un pré, Seule, errante, et
ends. » On accourt. Ô surprise ! ô joie ! ô doux spectacle ! La fille croit que Dieu fait pour eux un miracle : « Ce n’est po
Poussin. Vitet 7. J.-J. Rousseau Quand on a lu Buffon on se croit savant ; on se croit vertueux quand on a lu Rouss
J.-J. Rousseau Quand on a lu Buffon on se croit savant ; on se croit vertueux quand on a lu Rousseau : on n’est pourta
quitté le jour, Chaque son retentit dans mon âme navrée,        Et je crus mourir à mon tour. Tout ce qui m’entourait me rac
mier, de ses accords touchants        Te fait entendre la cadence, Ne crois pas de ta mère entendre les doux chants ; Car ta
Je fus un instant mère : hélas ! à ma douleur,        Cher enfant, je crois l’être encore.        Au sommet du triste palmie
is ce nom de votre bouche. Né dans un temps rebelle à prononcer : Je crois  ! J’ai payé le tribut à ses erreurs funèbres ; Ma
us féconde Insulte à ma stérilité. Je perds mon temps, s’il faut les croire  ; Eux seuls du siècle sont l’honneur. J’y consens
mère infortunée     Vous avez dû plaindre l’amour.     Mourante, elle croit à toute heure     Entendre le bruit de mes pas ;
Veillent là près des morts, Et l’âme recueillie Des vagues de la vie Croit y toucher les bords ! Lamartine. La Promenad
résidé à cet ouvrage ; il sait le nom des architectes. Dirai-je qu’il croit Henri IV fils de Henri III ? Il néglige du moins
il y a des auteurs graves qui affirment que c’était la droite ; qu’il croit néanmoins être bien fondé à soutenir que c’est la
e du Français. L’amour-propre contribue à le rendre aimable ; plus il croit plaire, plus il a de penchant à aimer. La frivoli
doux fruits mon petit ménage, Où ma laitue aime à venir, Où ton chou croit pour mon potage, Je veux tout bas t’entretenir ;
s instruit, je verrai plus loin. — Que dis-tu là, mon pauvre maître ? Crois -moi, trop penser ne vaut rien, Trop sentir est bi
t, comme elles, Je porte haut ma tête, et chante au moindre vent. Je crois le bien au fond de tout ce que j’ignore ; J’espèr
. Venise L’aspect de Venise est plus étonnant qu’agréable : on croit d’abord voir une ville submergée, et la réflexion
désirables, un charme particulier ; soit que réellement, comme je le crois , elles soient plus douces et plus calmes que dans
ie. Esope. Cela me fait trembler : je crains furieusement que l’on ne croie que les bêtes aient parlé, comme elles font dans
es. Homère. Voilà une plaisante peur. Esope. Hé quoi ! si l’on a bien cru que les dieux aient pu tenir les discours que vou
ient pu tenir les discours que vous leur avez fait tenir, pourquoi ne croira-t -on pas que les bêtes aient parlé de la manière do
ôtait Sosie, à ce que tu disais ? Sosie. Il est vrai, jusqu’ici j’ai cru la chose claire ;          Mais ton bâton sur cet
nos vœux ? À de plus grands honneurs un roi peut-il prétendre ? J’ai cru n’avoir au ciel que des grâces à rendre. Agamemno
e ; Dans les bras du bonheur, son convive assidu, En vain il dort, et croit la justice assoupie ;             Elle saisit le
tant de rois, Puisqu’il devait servir, fût tombé sous vos lois : J’ai cru que sa prison deviendrait son asile. Jadis Priam
i pu soupçonner ton ennemi d’un crime ; Malgré lui-même enfin je l’ai cru magnanime. Ah ! s’il l’était assez pour nous lais
itant vos larmes Je ne fais contre moi que vous donner des armes : Je croyais apporter plus de haine en ces lieux. Mais, madame
nt leurs vaisseaux, Couvrit la vaste mer de leurs mille naufrages, Je crois l’entendre encore, à travers les orages, Au bruit
le maître du monde. J’en dois compte, madame, à l’empire romain, Qui croit voir son salut ou sa perte en ma main. Ah ! si da
tés que par leurs délateurs.     Qu’importe que César continue à nous croire , Pourvu que nos conseils ne tendent qu’à sa gloir
suis tout à fait ; La foi que j’ai reçue aspire à son effet. Qui fuit croit lâchement, et n’a qu’une foi morte. Néarque. Ména
de sa force infinie. Qui craint de le nier, dans son âme le nie : Il croit le pouvoir faire, et doute de sa foi. Néarque. Qu
cette victoire : À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. On te croirait toujours abattu sans effort ; Et j’aurais seuleme
retraite, qu’à condition que le roi votre fils ferait des conquêtes, croirait tous vos conseils, et achèverait d’exécuter tous
achèverait d’exécuter tous vos projets. Charles-Quint. Non ; mais je croyais qu’il ferait mieux. Le Moine. Puisque vous avez t
acques. Eh bien ! Ne l’avais-je pas deviné ? Vous ne m’avez pas voulu croire . Je vous avais bien dit que je vous fâcherais de
ire ceux qui vous entendent parler ; et songez qu’en ne disant mot on croira peut-être que vous êtes d’habiles gens. Le marqui
éshonorent les gens de cour par leurs manières extravagantes, et font croire parmi le peuple que nous nous ressemblons tous. P
la fin ils se reliront sages. Le marquis. Dis-moi un peu, chevalier : crois -tu que Lysandre ait de l’esprit ? Dorante. Oui, s
’eût trouvée la plus belle du monde. Le marquis. Enfin, chevalier, tu crois défendre ta comédie en faisant la satire de ceux
laids, et le dernier. Et bien souvent tout seul ; si l’on l’eût voulu croire , Il s’y serait couché sans manger et sans boire.
e d’adresse. Rodolphe. Ah ! ah ! George.                J’ai fait, je crois , une honnête action Qu’en ai-je retiré ? Rodolphe
orge.                 Ah ! mon génie ! oui, parlons-en un peu ! Je me crus animé de ce souffle de Dieu, Et pour quelques des
nettes et si démêlées, où l’on voit je ne sais quoi de céleste. Elle crut , c’est elle-même qui le raconte au saint abbé : é
s l’ordre des avertissements divins et la conduite de la grâce ; elle crut , dis-je, que, marchant seule dans une forêt, elle
bel objet, et je ne m’en puis former aucune idée. Je ne laisse pas de croire , continua-t-il, qu’il est d’une beauté ravissante
rable songe, c’est-à-dire tellement changée, qu’elle avait peine à le croire . Le miracle qu’elle attendait est arrivé ; elle c
ait peine à le croire. Le miracle qu’elle attendait est arrivé ; elle croit , elle qui jugeait la foi impossible ; Dieu la cha
ande à l’envi… Voilà le crime de l’ennemi de la paix ! ou plutôt j’ai cru que le peuple pouvait avoir raison… Ah ! sans dou
supplices ! Mais je suis bien plus coupable qu’on ne suppose ; car je crois que le peuple qui se plaint a toujours raison, qu
  C’est pourquoi, leur dit l’hirondelle,         Mangez ce grain ; et croyez -moi. »         Les oiseaux se moquèrent d’elle :
nu. Nous n’écoutons d’instincts que ceux qui sont les nôtres : Et ne croyons le mal que quand il est venu. La Fontaine. Le
dez-les avec soin,       Pour vous en servir au besoin. » Le savetier crut voir tout l’argent que la terre       Avait depui
rs, comme un sot, donna dans ce panneau : Il voit ce corps gisant, le croit privé de vie ;           Et, de peur de supercher
rême. Je lirai : J’étais là ; telle chose m’advint :           Vous y croirez être vous-même. » À ces mots, en pleurant, ils se
nflit des voleurs, S’envola, s’abattit auprès d’une masure,            Crut pour ce coup que ses malheurs           Finiraien
t pour plaire,              N’eut jamais besoin de deux yeux. — Je le crois bien, dit l’ours tout fier et tout joyeux.       
nne les siens. Son amour a des secrets que nous ne connaissons point. Croyons , espérons, aimons, et poursuivons notre route en
les changent et les corrompent, quand ils sortent de l’enfance ; ils croient qu’il faut imiter ce qu’ils voient, et ils ne le
ain. (Trad. d’Horace. P. Daru.) De l’Imitation Il ne faut pas croire que le caractère original doive exclure l’art d’i
it, attache. Boileau. La Tragédie et la Comédie Dorante. Vous croyez donc, monsieur Lysidas, que tout l’esprit et tout
rde est pour moi sans appas : L’esprit n’est point ému de ce qu’il ne croit pas57. Ce qu’on ne doit point voir, qu’un récit n
Des Sujets de comédie Le marquis. Mais, dis-moi, chevalier, ne crois -tu pas que ton Molière est épuisé maintenant, et
nous rendre plus sages, pour tout ce qu’il fait et tout ce qu’il dit. Crois -tu qu’il ait épuisé, dans ses comédies, tous les
l n’y a personne que j’honore à l’égal de vous. Je vous conjure de le croire . Je vous supplie de n’en point douter. Serviteur,
lzac en fait l’éloge en cent endroits divers. Il est vrai, s’il m’eût cru , qu’il n’eût point fait de vers ; Il se tue à rim
ce plus durable que la leur. Le talent a besoin de confiance. Il faut croire à l’admiration, à la gloire, à l’immortalité pour
usiasme, affecter un mépris réfléchi pour les sentiments exaltés. Ils croient montrer ainsi une force de raison précoce ; mais
érentes, leur faire rarement des questions, et ne leur laisser jamais croire qu’on prétend avoir plus de raison qu’eux. On doi
ajoutant modestement nos propres pensées aux siennes, et lui faisant croire , autant qu’il est possible, que c’est de lui qu’o
ue l’on cherche à détourner la conversation sur des sujets dont on se croit plus instruit que les autres. Il faut entrer indi
e de vous conter tout cela, et de prendre ce ton lugubre ? Vous allez croire sûrement que je veux que votre frère devienne un
os ouvrages : dites-moi de même les défauts des miens. Quoi donc ! me croyez -vous incapable de les reconnaître ? Virgile. Il y
s68. Mais tout n’est pas également coulant : il y a des choses que je croirais un peu trop tournées. Horace. Pour l’harmonie, je
hasseurs d’hommes, parce que j’ai eu pitié de la terre. » N’allez pas croire , cependant, que je ne sente pas tout ce qu’il y a
erme que la sienne. S’il y a des astronomes à la fin des temps, je ne crois pas qu’il fût sage à eux de se tuer de chagrin pa
vail et un travail si vain. Pour moi, voici toute ma politique : — Je crois en Dieu, en sa Providence, et j’espère dans l’ave
trit d’avance ! Voilà donc les faux dieux que je dois encenser ! Ah ! croyez -moi, leurs traits ne peuvent m’offenser.     Qu’i
tention ; quelques gens graves froncent le sourcil et regardent si on croit qu’ils réfléchissent ; les petites filles écarqui
. A-t-il une piqûre au doigt ? il souffre un martyre sans égal. Et ne croyez pas qu’il joue une comédie : il parle ainsi de bo
s plus grandes choses, si je vous recommande son procès. Pour moi, je crois volontiers ce que je désire, et il ne faut pas be
r ami, s’il est bien vrai, comme M. de Soissons me l’a dit, que tu me croies plus malade d’esprit que de corps. Il me l’a dit
e prit au milieu de la rue du Chantre une si grande faiblesse, que je cru  : véritablement mourir. Ô mon cher ! mourir n’est
ncore cet exemple n’est-il pas juste ; une chose que l’on ne peut pas croire à Paris (comment la pourrait-on croire il Lyon V)
une chose que l’on ne peut pas croire à Paris (comment la pourrait-on croire il Lyon V) ; une chose qui fait crier miséricorde
terive ; une chose enfin qui se fera dimanche, où ceux qui la verront croiront avoir la berlue ; une chose qui se fera dimanche,
vant son portrait ; je vous avoue que, s’il me demandait mon bien, je crois que je le lui donnerais : et je vous avertis que
vent vivre en paix, et ne peuvent vivre ensemble. Voici un roi qui ne croit pas en Jésus-Christ : il appelle à sa cour un hom
ne croit pas en Jésus-Christ : il appelle à sa cour un homme qui n’y croit point, et il le maltraite : il n’y a nulle humani
ngereuses par son obscurité, il ne peut être soupçonné par vous de se croire exempt de torts, pour se mettre en droit de se pl
de la fortune. Si vous avez le malheur d’être médiocre (ce que je ne crois pas), voilà des remords pour la vie ; si vous réu
x yeux du grand monde, et que les autres sont voilés. Chaque Français croit savoir sa langue et se pique d’avoir du goût ; ma
la cour, n’a rien à espérer que de son maître et de ses services ? Je crois sentir, Sire, en moi-même, que je suis appelé à c
sur mes genoux ; Me quitta ; puis revint en m’offrant ses bijoux. Je crois l’entendre encor : « Tiens, mon Cid, va les vendr
ns de larmes. Qui n’eût été touché d’une telle affection ? Lorsque je crus que sa prière était terminée : « Adieu, ma sœur,
me fait peur ; Je ne puis, comme lui, rire dans la douleur ; J’ose la croire un mal, et le crois sans attendre Que la goutte e
puis, comme lui, rire dans la douleur ; J’ose la croire un mal, et le crois sans attendre Que la goutte en fureur me contraig
ut l’ennui de Zénon ; Mais de Platon lui-même, et qu’attendre, et que croire , Quand de ne rien savoir son maître fait sa gloir
lie, Le mystique vieillard91 m’appelle en Italie. La mort, si je l’en crois , ne doit point m’affliger : On ne périt jamais, o
e ; qu’une pierre enfonce dans l’eau plutôt que du bois ; qu’un arbre croit en un lieu plutôt qu’en un autre ; et que chaque
enfin, dans un moment fatal, toute la race humaine avilie cessait de croire à la justice pour ne plus croire qu’à l’intérêt e
te la race humaine avilie cessait de croire à la justice pour ne plus croire qu’à l’intérêt et au plaisir, si jamais nos yeux
x devaient voir dans le monde l’abjecte unité de la dépravation, ah ! croyez -le, et ne désespérez pas, croyez qu’il en serait
bjecte unité de la dépravation, ah ! croyez-le, et ne désespérez pas, croyez qu’il en serait de ce jour comme du jour qui préc
front de ceux qu’un vain luxe environne, Que la fortune vend ce qu’on croit qu’elle donne. Approche-t-il du but, quitte-t-il
s dédaignez ; j’ai vu les plus honnêtes gens près d’en être accablés. Croyez qu’il n’y a pas de plate méchanceté, pas d’horreu
’est-ce qu’un nom ? Et non-seulement ce nom, si retentissant que nous croyions qu’il soit, finira bien vite dans le temps, quand
la puissance ! Nous nous surfaisons tous le bruit de notre nom ; nous croyons tous que tout le monde s’occupe de nous. Les uns
viens-tu te plaindre et qui te fait gémir ? Ton âme t’inquiète, et tu crois qu’elle pleure ? Ton âme est immortelle, et tes p
Âme de l’univers, Dieu, père, créateur. Sous tous ces noms divers, je crois en toi, Seigneur ; Et, sans avoir besoin d’attend
t triste et rêveur ; Sous l’œil de Dieu suis ta riante voie ; Enfant, crois -moi, je conduis au bonheur. Mme A. Tastu. 1
24 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26
e Turenne se jeta en bas du carrosse aux cris de Madame de Choisi. Je crus que c’étaient des voleurs. Je sautai aussitôt hor
ns-là3 ! » — Quelles gens ? » lui répondis-je ; et dans la vérité, je croyais que tout le monde avait perdu le sens. Il me répo
ut le monde avait perdu le sens. Il me répondit : « Effectivement, je crois que ce pourraient bien être des diables4. » Comme
s deux ou trois sauts vers la procession1 ; les gens du carrosse, qui croyaient que nous étions aux mains avec tous les diables,
a vie civile s’était tourné dans les affaires en air d’apologie1 ; il croyait toujours en avoir besoin : ce qui, joint à ses Ma
duc de La Rochefoucauld, l’auteur des Maximes. 1. Il veut dire qu’il croyait nécessaire de se défendre, d’excuser ses raisons
25 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
nt de persuader, c’est-à-dire, de déterminer ceux qui nous écoutent à croire ou à faire quelque chose. Pour en venir à bout, i
des lecteurs qui, après avoir entendu ou lu un discours éloquent, ne croient ni ne font rien de ce que leur a dit l’Orateur. I
ire, Je voudrois, disiez-vous, ne savoir pas écrire. Non, ou vous me croirez  ; ou bien de ce malheur Ma mort m’épargnera la vu
qu’ils durent faire, l’un sur le Sénat de Rome, l’autre sur Néron. On croira sans peine que le paysan du Danube fit passer dan
qu’ils puissent l’être, et que par conséquent il y ait des raisons de croire que, dans leur réalité, ils se seraient passés de
n épouse m’a donné deux fils ; l’un étant sorti d’auprès de moi, j’ai cru qu’une bête l’avait dévoré, et je ne l’ai pas rev
résent, pour faire la terrible séparation des justes et des pécheurs, croyez -vous que le nombre des justes fût sauvé ? Croyez-
tes et des pécheurs, croyez-vous que le nombre des justes fût sauvé ? Croyez -vous que le nombre des justes fût au moins égal à
ous que le nombre des justes fût au moins égal à celui des pécheurs ? Croyez -vous que, s’il faisait maintenant la discussion d
26 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
que chose encore de plus particulièrement divin que dans les autres ; croyez que ce n’est pas sans une grande et profonde rais
sent aucun effort pour échapper à leur jugement ou pour l’abréger. On croit voir ces grands coupables, éclairés par leur cons
tous les maux que vous lui avez faits2 ! Le bourreau Je vous crois trop accoutumés à réfléchir, messieurs, pour qu’i
omme la liberté de l’homme y joue un certain rôle, nous finissons par croire qu’elle y fait tout2. L’idée de détruire ou de mo
décide bien des choses, avait la bonté d’y consentir, je suis prêt à croire qu’ils nous forceraient à répéter avec eux : Vadé
e du Français. L’amour-propre contribue à le rendre aimable ; plus il croit plaire, plus il a de penchant à aimer. La frivoli
’admire mon pays et j’aime mon temps. Quoiqu’on en puisse dire, je ne crois pas plus à l’affaiblissement graduel de la France
à l’esprit de diatribe et de dénigrement, cet aveugle qui regarde, je crois en l’humanité et j’ai foi en mon siècle ; n’en dé
’en déplaise à l’esprit de doute et d’examen, ce sourd qui écoute, je crois en Dieu et j’ai foi en sa providence. « Rien donc
27 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
, il y en a quelqu’une qui soit solidement bonne et importante, j’ose croire que c’est celle que j’ai choisie. Toutefois, il s
de connaître leur juste valeur et se garder d’en être trompé. Mais je croyais avoir déjà donné assez de temps aux langues, et m
çues et approuvées par d’autres grands peuples, j’apprenais à ne rien croire trop fermement de ce qui ne m’avait été persuadé
es, que si j’entreprenais de vous détourner d’un ressentiment3 que je crois juste ; mais il doit néanmoins y avoir quelque me
es pour être vulgaires, et m’étant servi de celui-ci avec fruit, j’ai cru être obligé de vous l’écrire : car je suis votre
u nombre de ceux qui sont effacés de votre mémoire ; mais je n’ai pas cru pour cela devoir effacer de la mienne les obligat
e aux autres hommes que, pour être philosophe, il ne suffisait pas de croire , mais qu’il fallait penser. À cette parole toutes
rsécuteurs ne savaient rien et qu’ils devaient désapprendre ce qu’ils croyaient savoir. » 1. Une lettre de Descartes, rapporté
28 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
de nos prouesses. — Ah ! quel succès ! ô dieux ! Qui l’eût pu jamais croire  ? Raconte-moi, Sosie, un tel événement. — Je le v
atisfaite ; Toute chose t’égaie, et rien ne t’inquiète. En bonne foi, crois -tu, sans t’éblouir les yeux, Avoir de grands suje
sors d’une maison Qui se peut dire noble avec quelque raison ; Et je crois , par le rang que me donne ma race, Qu’il est fort
s belles surtout, et la taille fort fine3. Quant à se mettre bien, je crois , sans me flatter, Qu’on serait mal venu de me le
y puisse être ; Fort aimé du beau sexe, et bien auprès du maître. Je crois qu’avec cela, mon cher marquis, je croi Qu’on peu
 ; Et l’on ne donne emploi, charge ni bénéfice, Qu’à tout ce qu’il se croit on ne fasse injustice. Clitandre. Mais le jeune
s7 Pourraient moins donner prise aux mauvais jugements ; Non que j’y croie au fond l’honnêteté blessée : Me préserve le ciel
nt foi, Et ce n’est pas assez de bien vivre pour soi. Madame, je vous crois l’âme trop raisonnable Pour ne pas prendre bien c
au besoin, A ceux à qui le ciel en a commis le soin. Madame, je vous crois aussi trop raisonnable Pour ne pas prendre bien c
billevesées. On cherche ce qu’il dit après qu’il a parlé ; Et je lui crois , pour moi, le timbre un peu fêlé1. (Les Femmes sa
de certaines gens qui se sont promis de s’admirer réciproquement, il croit , avec quelque mérite qu’il a, posséder tout celui
élevé, qui manque d’abord d’audace, mais qui n’en pense pas moins. Je crois qu’on peut lui enseigner des grâces et de l’aisan
29 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
refois par mes cours de Versions latines, dictées à la Sorbonne, j’ai cru être utile aux candidats, en publiant un recueil
ue le traducteur serrât toujours de très près l’original. Je n’ai pas cru devoir présenter une suite non interrompue d’extr
ons presque anéanti. Ils ont confiance dans leur fleuve, la Loire, et croient qu’il peut leur servir de rempart contre nous qui
z toute votre gloire à renouveler l’âge d’or ; écoutez tout le monde, croyez peu de gens ; gardezvous bien de vous croire trop
; écoutez tout le monde, croyez peu de gens ; gardezvous bien de vous croire trop vous-même : craignez de vous tromper, mais n
nourrisson en quelque sorte, et ceux qui sont du même âge que moi, je crois pouvoir à bon droit les appeler mes compagnons, m
ie. Aussi les Dieux seront-ils favorables à notre cause légitime ; ne croyez pas qu’ils nous aient abandonnés ; en faisant déf
aut-il pas mieux le braver, que de se rendre à un vainqueur barbare ? Croyez -vous qu’il soit possible de se fier à sa clémence
re de la Macédoine et mon penchant naturel à affronter les périls. Je crois d’ailleurs que ce serait un encouragement pour le
’ailleurs que ce serait un encouragement pour les Perses et qu’ils se croiraient égaux aux Macédoniens, si la crainte que nous leu
tous les biens, alors j’abandonnerai cette vie. Je suis digne d’être cru , et à cause des luttes passées que j’ai soutenues
es hommes, le poids considérable de leur puissance. Qui jamais eût pu croire que les Athéniens, après avoir apporté de Délos d
mort, s’adresse en ces termes à ses enfants : « Gardez-vous bien de croire , mes très chers fils, que, lorsque je vous aurai
n où nous sommes que leurs âmes existent. Pour moi, je n’ai jamais pu croire que l’âme vive, tant qu’elle est dans le corps de
aux chefs des Perses le conseil de se retirer devant Alexandre. «  Croyez -moi, compagnons d’armes, simulons une retraite et
aient été ratifiés par un consentement général. En agissant ainsi, je croirai avoir usé des droits de la victoire, et rempli le
dons comme les plus honorables. Tels sont mes desseins : du reste, ne croyez pas que je vous impose ici mes volontés ; je dema
attendre au sort le meilleur ? Les dieux immortels le savent, mais je crois que ce mystère est impénétrable aux hommes. » Tr
leur patrie menacée, ils ne s’obstineront pas au blocus de Syracuse. Croyez -moi, soldats : nulle part ne peut se présenter un
c la pensée de vous demander quelles sont vos intentions, ce que vous croyez devoir faire, afin que vous soyez et mes conseill
illi les dépouilles du monde pour les transporter dans nos demeures ? Croyez -moi, compagnons d’armes, le jour fixé par les des
l, et vous serez vaincu avant de vous apercevoir de votre défaite. Ne croyez pas d’ailleurs que des troupes soient invincibles
e jour à un grand nombre d’enfants au sein de la superbe Troie, et je crois qu’il ne m’en reste plus un seul. J’avais cinquan
n utilité personnelle, je ne désire que votre bonheur ! Mon seul vœu, croyez -moi, est de pouvoir, quand tout sera pacifié, aba
rement, vous les verrez venir fondre sur nos têtes, et alors est-il à croire qu’ils nous épargnent, eux qui n’ont pas pardonné
e compagne des dieux Mânes, qui avaient publié cette loi. Je n’ai pas cru que tes ordres eussent assez de force pour que le
aisser de leur générosité, et les plus agréables aux dieux. Aussi, je croirai plutôt vous devoir de la reconnaissance que mérit
omme un malhonnête homme, pourquoi me recherchez-vous ? Et si vous me croyez un homme de bien pourquoi voulez-vous me corrompr
fier toutes ses affaires, comme on se les confierait à soi-même. » «  Croyez -moi, mon cher Lucilius : si vous regardez comme u
ndez tous vos chagrins, toutes vos pensées dans le sein de votre ami. Croyez -le discret, il le sera ; car souvent on enseigne
donc retiendrais-je mes paroles en présence d’un ami ? Pourquoi ne me croirais -je pas seul, quand il est là ? Certaines personne
losophe. LXXX. Fragment d’une lettre de Salluste à J. César. «  Croyez -moi, César : je suis intimement persuadé que les
égalité que nos ancêtres n’ont pu souffrir les rois et la monarchie ? Croit -on que le seul nom de roi ait fait cette grande a
a plus profonde, songent à l’affreux attentat qu’ils ont commis ; ils croient voir toute la terre s’élever contre leur crime av
maîtres les plus habiles, et à leur école étudie l’art de la guerre. Crois -moi, Hercule, suis mes conseils ; car rien de bea
raient mieux aimé ne pas vivre que de perdre la liberté. Chacun ne se croyait pas né seulement pour ses parents et pour ses pro
devins ? ALEXANDRE. Non : mais les Barbares avaient peur de moi ; ils croyaient avoir affaire à un Dieu. PHILIPPE. Quels hommes a
ieu, sources sacrées, eaux limpides, je vous quitte, vous que j’avais cru ne devoir jamais quitter ! adieu, campagne de Lem
, la rapidité de l’exécution. » [Phrase traduite du Pro-Marcello.] «  Croyez -moi, Romains : il n’est pas de génie assez fécond
reposait Marius. Une faible lumière y pénétrait à peine, et l’esclave crut voir des traits de flamme s’élancer des yeux de M
30 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
ère, l’invention, est incontestablement la plus essentielle ; mais je crois qu’elle ne doit rien attendre des secours de l’ar
mérique, ils n’en font réellement qu’une science vaine et puérile. Je crois qu’il serait superflu de nous arrêter plus longte
’elles soient ; et le public n’est pas toujours aussi facile qu’on le croit . On trouve dans toutes les classes un certain deg
fort que cette lecture rende jamais un orateur plus pathétique. Je ne crois pas que ce soit un talent que l’on puisse devoir
il ne se laisse que trop souvent entraîner. Voici les conseils que je crois le plus à propos de suivre dans la composition de
teurs sont, en général, assez sujets à négliger cette distinction, et croient que, pour être pathétique, il suffit d’avoir à pr
que et inattendue, ne trompe pas non plus l’attente des auditeurs qui croyaient toucher à la fin. Il est maladroit de les fatigue
les exprime pas de cette même manière, on ne parvient jamais à faire croire qu’on les éprouve. Marcus Callidius accusait quel
is nous, nous prions de tout notre cœur, de toute notre âme. » Je ne crois pas nécessaire d’insister davantage sur l’importa
tous les discours prononcés en public. Car c’est une grande erreur de croire que l’on est d’autant mieux entendu dans une asse
be, elles la prolongent, multiplient les accents dans un même mot, et croient donner ainsi plus de gravité ou plus de force à l
a voix, les pauses, les tons et les gestes. Avant de les examiner, je crois devoir faire observer qu’elles ne sont pas seulem
as seulement applicables, comme on est assez généralement tenté de le croire , aux passages les plus soignés ou les plus pathét
ra besoin pour aller jusqu’au bout. Cependant ce serait une erreur de croire qu’on ne doive reprendre haleine qu’à la fin d’un
r prendre une manière affectée qui décèle l’étude. Il est ridicule de croire que dès que l’on monte à la chaire ou à la tribun
qu’il faut faire entendre, et n’avoir pas la ridicule présomption de croire que l’on trouvera un ton d’expression plus beau q
qu’ils pussent juger de leurs gestes et de leurs attitudes ; mais je crois que l’on est en cette manière mauvais juge de soi
dernes se sont contentés de les transcrire presque toutes. Mais je ne crois pas que ces règles écrites ou données de vive voi
, de leur composition et de leur débit. Avant de quitter ce sujet, je crois devoir entrer dans quelques considérations sur le
. On n’acquiert aucun genre de mérite sans le travail, Il ne faut pas croire que l’on devienne tout d’un coup un avocat, un pr
je les ai déjà cités si souvent dans mes Lectures précédentes, que je crois superflu de répéter ici ce que j’ai déjà dit de l
persuader, qu’à faire une vaine parade d’éloquence ; et pour cela, je crois devoir répéter l’avis que je leur donnais dans un
re dans certains endroits aride et quelquefois ennuyeux. Cependant je crois qu’il faut le lire tout entier ; ces parties même
ore ici la méthode que j’ai précédemment adoptée, et sans laquelle je crois que ces Lectures seraient peu dignes de votre att
t de vue plus général. En conséquence, et avant d’aller plus loin, je crois devoir faire quelques observations sur le mérite
ils ne s’étendent pas aussi loin que l’on serait d’abord tenté de le croire . Car la force du génie qui se trouve d’un côté l’
séparément. Il est naturel de commencer par les ouvrages en prose. Je crois en avoir dit assez sur les harangues et les autre
distinct, sa durée certaine, et son accomplissement évident. Aussi je crois qu’il est utile de jeter, avant tout, un coup d’œ
fatiguer ses lecteurs par des digressions trop fréquentes. Lorsqu’on croit à propos de faire quelques observations sur la na
ns de l’ancienne éloquence. Quelque belles qu’elles puissent être, je crois cependant qu’il est permis de douter qu’elles soi
n’est pas d’une exécution si facile qu’on est communément tenté de le croire . Il ne suffit pas d’y mettre en scène quelques pe
quelque trait particulier de leur caractère. Toutefois il ne faut pas croire qu’un écrivain dévoile tout son cœur dans les let
lampe. Elles sont trop soignées, trop finies, et il est difficile de croire qu’en écrivant à ses amis, l’auteur n’ait pas eu
oi elle diffère de la prose. Il n’est pas si facile qu’on pourrait le croire de répondre à cette question. Les critiques ont é
dèlement les mœurs et les caractères que la plus brillante poésie. Je crois que la définition la plus juste et la plus claire
s peuples où ils ne parvinrent jamais. Ce serait une grande erreur de croire que la poésie et la musique, considérées comme de
in que dans aucun temps les hommes ne parlèrent en vers. Nous pouvons croire aisément que les premiers peuples ne s’exprimèren
s ou leur faire prendre une résolution. C’est une raison de plus pour croire que ces sortes de compositions seulement étaient
ant. L’on entendait toujours le poète ; et quelques indices nous font croire que chez les Grecs, comme chez la plupart des aut
s semble avoir plus de syllabes que le nombre prescrit, mais alors je crois qu’il se trouvera toujours quelques syllabes si l
e n’est pas déterminée par l’harmonie, mais seulement par le sens. Je crois ce principe démenti et par les lois de notre pros
leur offrait la nature et qu’ils connaissaient le mieux ; mais je ne crois pas que les scènes calmes et paisibles de la vie
e sous cet aspect qui ne fut et n’existera jamais, sous celui où nous croyons voir le goût délicat et les manières polies des t
tableau, du moins, ait quelque chose de vraisemblable. Telle est, je crois , l’idée générale que l’on doit avoir de la poésie
ssorti aux mœurs pastorales. M. Pope, en voulant imiter ce passage, a cru l’embellir ; voici comme il développe sa pensée :
renfermer une action capable d’exciter un intérêt quelconque ; et je crois que c’est ici la grande difficulté de la poésie p
ur rusticité. La Ballade de M. Shenstone, en quatre parties, peut, je crois , être mise au nombre des poèmes les plus élégants
er et sans réserve ; s’il en est dépourvu, il se bat les flancs et se croit obligé de paraître tout de flamme. Dans l’un et l
de plaisir. On dirait que la plupart de ses modernes imitateurs n’ont cru saisir son génie qu’en imitant son désordre et so
ur l’enthousiasme, la force, le feu et la richesse. L’on peut à peine croire que le premier ait été capable d’écrire un poème
détails en sont si bien choisis, si bien représentés, que le lecteur croit se trouver lui-même au milieu de cette scène horr
est faite pour jeter beaucoup d’éclat sur l’art du poète ; qui pourra croire , en effet, que ce soit un art frivole et méprisab
ce en sont les deux qualités essentielles. On serait d’abord tenté de croire que l’usage des poètes hébreux d’amplifier ou de
es aquarum, et revelata sunt fundamenta orbis terrarum. L’on pourrait croire , avec le docteur Lowth, que ces images sont empru
acrerai la fin de cet article. On sait qu’il est fort ancien, et l’on croit même qu’il est antérieur à tous les livres poétiq
la lecture d’un long poème épique est susceptible de procurer, que de croire qu’il lui suffit de nous faire recueillir à la fi
du sujet de l’ouvrage, et placé si près du commencement, qu’il laisse croire au lecteur qu’on y reviendra dans le cours du poè
ages qui les expriment sont toujours les plus goûtés du public. Je ne crois pas que, sous ce rapport, aucun poète ait égalé V
critiques ont penché pour l’affirmative, et je ne suis pas éloigné de croire qu’ils avaient raison. Une issue malheureuse jett
age, il ne parviendra jamais à produire une impression durable. Je ne crois pas, je l’avoue, qu’il y ait rien de plus diffici
fait d’Achille un héros si brutal, qu’on ne saurait l’aimer. Mais je crois que c’est un reproche injuste qu’ont trop accrédi
r et la confusion sont peintes avec tant de vérité, que le lecteur se croit transporté au milieu des combats. Le feu de son g
n a brisé ; toutes sont extrêmement riches de poésie. Cependant je ne crois pas que les comparaisons, prises en général, soie
la poésie. Le sujet de l’Énéide est extrêmement heureux, et plus, je crois , que celui de l’Iliade et de l’Odyssée. Rien n’ét
e la guerre ceux des travaux et des plaisirs des peuples pacifiés. Je crois être fondé à dire que, tout considéré, l’Énéide d
onstamment allusion au caractère ou au gouvernement d’Auguste, ou qui croient que Virgile n’a voulu que rendre plus agréable au
La qualité que ce poète possède par excellence, et pour laquelle, je crois , il n’a pas de rivaux, c’est la tendresse. La nat
Quoique le sujet de la Pharsale soit d’un genre très héroïque, je ne crois pas que Lucain ait été bien heureux dans son choi
ou qu’au moins ils le lurent avec beaucoup de prévention ; car je me crois fondé à regarder la Jérusalem délivrée comme le t
jet de nombreuses discussions. Sans entrer dans cette controverse, je crois que l’on pourrait définir d’une manière plus clai
a résoudre, diverses hypothèses plus ou moins ingénieuses36.Voici, je crois , la raison la plus simple et en même temps la plu
encore à notre plaisir. La réunion de toutes ces causes explique, je crois , d’une manière satisfaisante, pourquoi nous nous
et de lieu puisse en imposer aux spectateurs, au point de leur faire croire à la réalité des objets qu’ils ont sous les yeux 
st impossible de produire une illusion aussi complète. Personne ne se crut jamais transporté dans Athènes ou à Rome, en assi
mportance et la nécessité de cette règle sont si évidentes, que je ne crois pas devoir m’y arrêter. Mais ne manquons pas de f
instruments. Le même auteur a poussé ses recherches plus loin ; il a cru découvrir (mais les preuves sur lesquelles il s’a
reuves sur lesquelles il s’appuie sont au moins très douteuses), il a cru découvrir qu’à Rome, la prononciation et le geste
l’être par sa passion et ses soupçons, peut-on concevoir un homme qui croie qu’un autre homme a plus de deux mains ? Les cara
que nous connaîtrons la nature de ces pièces. Il paraît, s’il faut en croire M. Perron de Castera, écrivain français, que notr
t devint dans la suite et plus chaste et plus juste ; et nous pouvons croire avoir fait les mêmes progrès lorsque nous voyons
rts, et l’autre a pris la fuite ; son premier mouvement est de ne pas croire que son fils ait eu cette lâcheté : Non, non, cel
deux heures par jour sur nous, en mangeant la moitié des mots. Je ne crois pas que les Anglais fassent grand cas de ces repr
ndent bien avoir leur harmonie tout comme d’autres, et il faut les en croire , pourvu qu’ils nous accordent, à leur tour, que c
e lui raconte ; le passant écoute, et va le répéter (hypotypose). Ils croiront que je suis un méchant, un brutal, que je te lais
oltaire ; il la motive en homme judicieux, en critique profond. « Je crois , dit-il, qu’il serait difficile de réduire en dém
’obtenir de plein gré ; et quand il vous entraîne avec violence, vous croyez le suivre volontairement. Il y a dans tout ce qu’
ons ouvrages. » Massillon. Tome l, page 447. Nous n’avons pas cru devoir couper le texte de l’auteur anglais en ins
s juger, pour faire le terrible discernement des boucs et des brebis, croyez -vous que le plus grand nombre de tout ce que nous
s grand nombre de tout ce que nous sommes ici fût placé à la droite ? croyez -vous que les choses du moins fussent égales ? cro
cé à la droite ? croyez-vous que les choses du moins fussent égales ? croyez -vous qu’il s’y trouvât seulement dix justes, que
seul ; et ce danger ne vous touche point, mon cher auditeur ! Et vous croyez être ce seul heureux dans le grand nombre qui pér
eux dans le grand nombre qui périra ! vous qui avez moins sujet de le croire que tout autre ; vous, sur qui seul la sentence d
inité que d’avoir un grand œil au front, et de manger des hommes tout crus . « Lucrèce ne balance pas à dire que la nature a
e sors ? En moi la même intelligence Fait mouvoir les mêmes ressorts. Croit -on la nature bizarre Pour nous aujourd’hui plus a
her Lamotte, imite et révère Ces dieux dont tu ne descends pas. Si tu crois qu’Horace est ton père, Il a fait des enfants ing
son Discours sur la Tragédie. Autre part il y revient encore : « Je crois la rime nécessaire à tous les peuples qui n’ont p
et sentant intérieurement le peu d’harmonie que ces vers produisent, croit y suppléer par des images gigantesques qui ne son
aves des habits gris-brun…” » Milton. Tome II, page 239. Nous croyons devoir transcrire ici le jugement de Voltaire sur
enter aux yeux Que le diable toujours hurlant contre les cieux ! « Je crois qu’il y a deux causes du succès que le Paradis pe
e garder de sacrifier la raison et la vraisemblance. Voltaire est, je crois , le seul qui ait fait paraître une ombre sur notr
n’a pu y réussir ; on disait et on écrivait de tous côtés que l’on ne croit plus aux revenants, et que les apparitions des mo
uériles aux yeux d’une nation éclairée. Quoi ! toute l’antiquité aura cru ces prodiges, s’écrie l’auteur de Sémiramis, et i
ires de la Providence, et il serait ridicule de les renouveler ! » Je crois qu’en cette occasion, ceux qui parlaient et écriv
représentation d’une action héroïque que la tradition a consacrée, je crois que l’on pourrait faire paraître sur la scène l’o
éâtre ; on chante à table, on s’y querelle, on se bat, on se tue : on croirait que cet ouvrage est le fruit de l’imagination d’u
faire en vers. « L’abbé d’Aubignac, qui, comme prédicateur du roi, se croyait l’homme le plus éloquent du royaume, et qui, pour
secousse.” » Comédie larmoyante. Tome II, page 307. C’est, je crois , Voltaire qui a le premier donné ce nom au genre
rançais, en exposant sur le théâtre le contraste d’un jeune homme qui croirait en effet que c’est un ridicule d’aimer sa femme,
plaisanterie aux beaux sentiments ; il introduisit deux marquis qu’il crut comiques, et qui ne furent que forcés et insipide
mouvements qui n’étaient exécutés que par la main gauche ; mais je ne crois pas qu’ils aient rien de choquant, quoiqu’il soit
iron n’eu avait conservé que soixante-dix environ. 12. Blair est, je crois , ici dans l’erreur. Il paraît certain que l’ouvra
rs pays se disputent l’honneur de lui avoir donné le jour ; mais l’on croit assez généralement (Érasme partage cette opinion)
e pas dans l’Aminte un rôle si ridicule, et ce jugement nous oblige à croire que M. Addison n’avait point lu cette pièce. Dans
t les uns les autres, au lieu de lire l’auteur qu’ils censuraient, je crois devoir rapporter ici le passage qui a donné lieu
pompeuses, ne produisent pourtant aucune idée distincte. Si on les en croit , l’essence de l’enthousiasme est de ne pouvoir êt
cement, ni milieu, ni fin dans son ouvrage ; et cependant l’auteur se croirait d’autant plus sublime qu’il serait moins raisonna
. » Nous n’avons pas trouvé cette définition assez exacte, nous avons cru devoir lui donner un peu plus d’extension pour la
31 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
uverons d’autres juges. » Molière. « Soit. Mais dis-moi, chevalier, crois -tu pas que ton Molière est épuisé maintenant, et
de nous rendre sages, malgré tout ce qu’il fait et tout ce qu’il dit. Crois -tu qu’il ait épuisé dans ses comédies tout le rid
l n’y a personne que j’honore à l’égal de vous. Je vous conjure de le croire . Je vous supplie de n’en point douter. Serviteur.
mes prières, est le chagrin et le supplice de cette vie même, dont je croyais qu’il devait être la joie et la consolation. De q
e vanité ? et qu’avez-vous fait dans le monde pour être gentilhomme ? Croyez -vous qu’il suffise d’en porter le nom et les arme
e à ceux qui vous entendent parler ; et songez qu’en ne disant mot on croira peut-être que vous êtes d’habiles gens. Le Marq
éshonorent les gens de cour par leurs manières extravagantes, et font croire parmi le peuple que nous nous ressemblons tous. P
fin ils se rendront sages. Le Marquis. Dis-moi un peu, chevalier : crois -tu que Lysandre ait de l’esprit ? Dorante. Oui,
rieux : car, enfin, s’ils ont lieu, nous voilà réduits à ne nous plus croire  ; nos propres sens seront esclaves en toutes chos
32 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
nté réciproque et de confiance, certains esprits s’inquiètent. Ils ne croient pas à la durée de cette idylle. Ils portent leurs
rt bien M. Henry, on passe à ceux du dix-huitième, on serait tenté de croire que le génie même de Racine a porté malheur à la
indignation. Mais l’erreur du dix-huitième siècle consista surtout à croire que la poésie descriptive peut être un genre à pa
’eût fait que cela, si tel eût été seulement son principal caractère, croit -on qu’il eût amené à sa suite tant et de si grand
rit dans la Préface de Fénelon ou les Religieuses de Cambrai : « J’ai cru qu’en nos jours mêlés de sombres orages, il était
que, dans l’ordre moral ! En portant au christianisme des coups qu’il crut mortels, le dix-huitième siècle avait-il remplacé
France, qui sortait meurtrie et épuisée de la Révolution, n’avait pas cru acheter trop cher son repos du prix de sa liberté
it toujours couvrir tout ce que l’on peut dire, tout ce que l’on peut croire des droits des peuples et de celui des rois, qui
aël. Entre ces deux esprits si divers, il y a des points communs. Ils croient l’un et l’autre que l’accord doit être cherché en
en relevant de la tradition classique, sont plus touchés qu’ils ne le croient par l’esprit nouveau. Dans les talents secondaire
Ad capulum, spatio ætatis defessa vetusto39. Nous n’en voulons rien croire . Plusieurs fois déjà on a vu passer sur une génér
re souvenir le nom de Rollin. Né à Paris le 30 janvier 1661, il ne se crut jamais quitte envers l’Université, qui avait donn
n’ignore la grandeur de leur race, l’ont sans cesse dans la bouche61, croient en assurer la vérité par une affectation d’orguei
ères aux enfants, et s’est toujours maintenu sur la terre. O vous qui croyez être un amas de boue, sortez donc du monde, où vo
air étonné ; vous jugez bien mal de la charité des Espagnols, si vous croyez que les personnes de mon caractère aient besoin d
ua-t-il. Je vous parais baisser, n’est-ce pas ? Tranchez le mot. Vous croyez qu’il est temps que je songe à la retraite ? — Je
goût et par fantaisie, et par le fatal orgueil de les avoir voulu et cru former lui-même. Déchiré au dedans par les catast
é, et qu’on lui avait fait faire ce qu’il ne voulait pas, et ce qu’il croyait ne pas devoir faire. Étrange violence, étrange mi
it des pairs. Maintenant qu’il ne peut plus souffrir d’atteinte, j’ai cru pouvoir rendre par grâce au mérite ce que j’ôte p
ment que ce peu de paroles jeta dans l’assemblée est inexprimable. Je crus voir des gens poursuivis de toutes parts et surpr
t à l’ordinaire, puisque vous faites justice à Messieurs les ducs, je crois être en droit de vous la demander pour moi-même :
surintendance de M. du Maine. Je vous demande cette place, que je ne crois pas qui puisse être refusée à mon âge, à ma quali
en revue, puis dit que la demande de M. le Duc était juste ; qu’il ne croyait pas qu’elle pût être refusée ; qu’on ne pouvait f
s, le Régent, se tournant vers M. le Duc : « Monsieur, lui dit-il, je crois que vous voulez lire ce que vous avez dessein de
euses, il cherche celle qui l’est plus et celle qui l’est moins. Il a cru ses recherches utiles, parce que le bon sens cons
pour les autres et ils pensent pour vous ! — Monsieur, dit le savant, croyez -vous que je n’aie pas rendu un grand service au p
vrir tous les jours ? » Après ce petit conseil, ils se séparèrent, je crois , très mécontents l’un de l’autre139. Id. CXXVIII
t qu’on ose lui désobéir, je « marche à son secours. » Il ne faut pas croire que ce fût par modération qu’Attila laissa subsis
e les autres ; et cela est presque toujours difficile, parce que nous croyons les autres plus heureux qu’ils ne sont. Une belle
eur voulut que. Creuts s’égarât et ne parût pas. Le czar, qui s’était cru perdu, eut le temps de rallier sa cavalerie : il
r aveuglément mes volontés, mais pour recevoir vos conseils, pour les croire , pour les suivre, pour me mettre en tutelle entre
iné au milieu de son peuple, et qui l’a été plusieurs fois ; il ne le croirait pas. Il n’est que trop vrai que Henri IV ne fut n
de la fortune. Si vous avez le malheur d’être médiocre (ce que je ne crois pas), voilà des remords pour la vie ; si vous réu
aux yeux du grand nombre, et les autres sont voilés. Chaque Français croit savoir sa langue et se pique d’avoir du goût ; ma
maux du midi cherchent de préférence, on aura une raison de plus pour croire que la création de l’homme a été postérieure à ce
imagination, « Pécher, mais réparer son péché par le repentir, et se croire même plus grand par le repentir que par la vertu,
t le contenterez-vous ? L’enfant qui n’a qu’à vouloir pour obtenir se croit le propriétaire de l’univers ; il regarde tous le
s ne connaissent ni leur état, ni leurs forces ; ne pouvant tout, ils croient ne rien pouvoir. Tant d’obstacles inaccoutumés le
oigne exprès de ses affaires pour s’occuper à les aller chercher : il croit gagner le temps qu’il y met de plus, et dont autr
-ci me pourraient venir, à moins que ce ne soit de la vôtre. Ainsi je crois vous devoir remercier à la fois de l’exemplaire e
plus, monsieur : je vous dirai sans détour, non les beautés que j’ai cru sentir dans ces deux poèmes : la tâche effrayerai
craignez que je ne voie pas assez combien je suis malheureux, et vous croiriez , ce semble, me tranquilliser beaucoup en me prouv
sères humaines, mon but était excusable, et même louable, à ce que je crois  : car je montrais aux hommes comment ils faisaien
n’est pas parfaitement heureux, mais pourquoi il existe. De plus, je crois avoir montré qu’excepté la mort, qui n’est presqu
dence tient à celle de l’immortalité de l’âme, que j’ai le bonheur de croire . Si je ramène ces questions diverses à leur princ
rtalité de l’âme, et d’une Providence bienfaisante. Je la sens, je la crois , je la veux, je l’espère, je la défendrai jusqu’à
oin de me faire oublier quelques moments mes souffrances. Quels temps croiriez -vous, monsieur, que je me rappelle le plus souven
, n’annonçât la servitude et la domination, quelque asile où je pusse croire avoir pénétré le premier, et où nul tiers importu
étouffais dans l’univers ; j’aurais voulu m’élancer dans l’infini. Je crois que si j’eusse dévoilé tous les mystères de la na
l me faisait songer à la retraite, étonné de la rapidité du temps, je croyais n’avoir, pas assez mis à profit ma journée, je pe
ut. Mais, comme il est dit que l’homme ne fera rien de parfait, je ne crois pas que la mère ait l’action vraie du moment : il
is parce qu’il s’était placé lui-même sur le trône par la force, on a cru pouvoir le compter avec justice parmi les tyrans.
s incertaines. Génie simple et puissant, il assemble des choses qu’on croyait être incompatibles, la véhémence, l’enthousiasme,
tiellement de ces deux sources réunies. Rien n’empêche au moins de le croire  : car pourquoi le bon sens, qui est un don de la
lui dicter et lui faire écrire à mesure ; mais il faut commencer, je crois , par lui donner le goût de lire, et ne lui mettre
e de vous conter tout cela, et de prendre ce ton lugubre ? Vous allez croire , sûrement, que je veux que votre frère devienne u
o. — Je ne me trompe point : c’est le comte Almaviva. Le comte. — Je crois que c’est ce coquin de Figaro. Figaro. — C’est l
samment raisonné ! Et tu ne lui fis pas représenter… Figaro. — Je me crus trop heureux d’en être oublié : persuadé qu’un gr
rait conclure que cet époux, non moins honnête que curieux, se serait cru , en galant homme, obligé de tenir les engagements
nnée ; soutenant peut-être avec trop d’ardeur son opinion quand il la croit juste, mais honorant hautement et sans envie tous
es noirceurs a pu acharner les méchants, qui ne veulent pas qu’on les croie ainsi sans conséquence : en effet ils ne le sont
ierté naturelle, ai-je été dur et tranchant dans la dispute, quand je croyais n’être que nerveux et concis. En société, quand j
nd je pensais être libre et disert, peut-être avait-on le droit de me croire avantageux. Tout ce qu’il vous plaira messieurs ;
lusieurs modernes célèbres. Ce champ me parut si vaste, que je ne pus croire qu’il eût été entièrement parcouru. D’ailleurs, l
sur le corps de la mouche, et même sur celui de la puce. On peut donc croire , par analogie, qu’il y a des animaux qui paissent
auteur a pu se tromper ; que, fût-il exempt de toute erreur, on peut croire qu’il s’est trompé ; que, quand tout le monde a t
nd talent ne saurait triompher des circonstances… Et moi aussi, je ne crois pas les moyens de M. Necker les meilleurs possibl
, cet horrible sacrifice ferait du moins disparaître le déficit. Mais croyez -vous, parce que vous n’aurez pas payé, que vous n
vous, parce que vous n’aurez pas payé, que vous ne devrez plus rien ? Croyez -vous que les milliers, les millions d’hommes qui
que vous est-il arrivé ? Je n’ai pas l’honneur de vous connaître. (Je croyais que cet homme était fou). — Monsieur, je viens d’
eur, voilà mon diapason. J’ai bien le ton ; mais j’entre dimanche, et croyez -vous, Monsieur, que d’ici là je puisse apprendre,
ieur à boire au Roi. — Comment, monsieur, me répondit cet homme, vous croyez que cela se peut comme cela ? Vous croyez que la
me répondit cet homme, vous croyez que cela se peut comme cela ? Vous croyez que la boisson du roi mon maître est indépendante
d-Maître viennent de me revêtir ? Comment !… — Eh ! oui, monsieur, je crois et j’en suis très sûr. » Cet homme entre dans des
la pensée ; il n’est pas permis d’être faible avec elle. Et qu’on ne croie pas que je veuille par là dégrader les beaux vers
ive chez un peuple, et qu’on y trouve la langue française, on peut se croire chez un peuple poli. De l’Universalité de la lang
désirables, un charme particulier ; soit que réellement, comme je le crois , elles soient plus douces et plus calmes que dans
Saint-Pétersbourg, 14 février 1805. Frère Nicolas, je commençais à croire que tu me méprisais, et je tenais déjà la plume p
i, à la suite de ce blasphème, qu’il ne doit rien dire, lui, qu’il ne croie la vérité ; que, pour le croire, il faut qu’il se
qu’il ne doit rien dire, lui, qu’il ne croie la vérité ; que, pour le croire , il faut qu’il se le prouve, et que, pour se le p
ncontre dans sa propre sincérité356. Quand on écrit avec facilité, on croit toujours avoir plus de talent qu’on n’en a. Pour
considérant même d’en bas, fait éprouver un sentiment de terreur. On croit voir des abîmes suspendus sur sa tête. Tout ce qu
is si je désirerais que votre beau ciel me fît ce genre de bien. — Ne croyez pas cependant, reprit Corinne, que notre caractèr
es autres cultes ont inspirés. » Oswald sourit à cette explication. «  Croyez -moi, milord, continua Corinne, il y a beaucoup de
l dispose du monde poétique, comme un conquérant du monde réel, et se croit assez fort pour introduire, comme la nature, le g
pas moins extraordinaire. Il y a une foule d’hommes en Allemagne qui croiraient trouver du génie dans l’adresse d’une lettre, si
Babyx, qui sont peu de chose. Je cherchai l’île du Plataniste, et je crois l’avoir trouvée au-dessous même de Magoula. Il y
t, d’or pâle. Ce ne sont point les prairies et les feuilles d’un vert cru et froid qui font les admirables paysages, ce son
bruit et le tumulte des hommes qui se pressaient jadis sur ce sol. On croit y entendre retentir cette malédiction du prophète
orts et des débris des empires. Souvent, dans une grande plaine, j’ai cru voir de riches moissons ; je m’en approchais : de
cette Rome qui a recueilli deux fois la succession du monde393. Vous croirez peut-être, mon cher ami, d’après cette descriptio
es-souris accrochées aux feuilles élèvent leurs chants monotones : on croit ouïr des glas continus ou le tintement funèbre d’
n’avaient fait estimer ni des Français ni des ennemis. Qui aurait pu croire que cet enfant était Charles le Sage, sauveur de
Galesi est devenu tout aussi faux : car on n’y voit pas un mouton. Je crois que le nom de ce fleuve a fait sa fortune chez le
s, et tant qu’il vous plaira, jusqu’à quatre heures et demie, qui, je crois , vont sonner. — Bien, voici ma question. Si, au l
utre certitude que le consentement commun. Il parle, il agit, donc il croit  : car on n’agit qu’en vertu d’une croyance ; et q
nc il croit : car on n’agit qu’en vertu d’une croyance ; et qui parle croit au moins pouvoir être entendu ; or, sur quoi repo
t le reste ! autrement seraient-ils si choqués qu’on leur proposât de croire , sur des preuves certaines, un dogme incompréhens
s si fièrement au-dessus de l’idée de Dieu ? Ainsi, des choses qu’ils croient , il n’en est aucune qu’ils ne connaissent, qu’ils
aucune qu’ils ne connaissent, qu’ils ne comprennent parfaitement. Que croient -ils donc ? Croient-ils à l’attraction ? Oui, sans
nnaissent, qu’ils ne comprennent parfaitement. Que croient-ils donc ? Croient -ils à l’attraction ? Oui, sans doute. Ils compren
s le vide ? Alors qu’ils nous expliquent clairement ce mode d’action. Croient -ils à la communication du mouvement ? Oui encore 
et y produit-il des modifications sensibles telles que le mouvement ? Croient -ils à la matière elle-même ? Croient-ils à la pen
sibles telles que le mouvement ? Croient-ils à la matière elle-même ? Croient -ils à la pensée ? Croient-ils à la vie ? Il faut
ment ? Croient-ils à la matière elle-même ? Croient-ils à la pensée ? Croient -ils à la vie ? Il faut bien qu’ils y croient : la
roient-ils à la pensée ? Croient-ils à la vie ? Il faut bien qu’ils y croient  : la nature leur impose ces croyances et mille au
croyances et mille autres avec un souverain empire ; il faut qu’ils y croient malgré l’impuissance la plus absolue de concevoir
nne les siens. Son amour a des secrets que nous ne connaissons point. Croyons , espérons, aimons, et poursuivons notre route en
iants, la sagesse méticuleuse de ceux des anciens indépendants qui ne croyaient plus qu’à la fortune et au pouvoir et servaient C
es esprits. Le bill obtint sur-le-champ une première lecture. Les uns crurent sacrifier la loi à la justice, d’autres la justic
Buffon, malgré son orgueil, ou peut-être au nom de cet orgueil même, croyait assez inspirés par son génie, assez créés par sa
de la musique ancienne des choses extraordinaires. Et il ne faut pas croire que la grandeur des effets suppose ici des moyens
igions, et dans les législations, et dans les poésies, comment ne pas croire qu’il reconnaisse une loi morale différente de l’
ur utilité461, soumettons à son jugement deux actions différentes. Je crois de mon devoir de faire telle action ; supposons,
indre calcul d’intérêt personnel ; je la fais uniquement parce que je crois devoir la faire. Mais voilà que cette action, nob
t cependant si Brutus, nourri dans les traditions de la république, a cru devoir délivrer sa patrie de l’homme qui lui avai
en est pourtant qui répugnent à la raison. Le genre humain a toujours cru à l’héroïsme de Décius, qui, pour ramener la vict
e genre humain a célébré ces grands actes de vertu ; il n’a jamais pu croire , quoi qu’en aient dit les sophistes de tons les t
e par une résolution soudaine, et dit au roi : « Eh bien ! si tu m’en crois , viens, et jetons au feu tous ces rôles d’impôts
e sépulture que le sable du rivage. Il s’adoucit pourtant, si l’on en croit une vieille tradition, en faveur des religieux de
la voix avec une telle fidélité, qu’en l’écoutant ou en le lisant on croyait entendre la conscience elle-même racontant les me
ous accuser que de mettre en doute la justice de la Providence ; nous croyons que, si nous éprouvons des mécomptes, la faute en
e notre habileté a échoué mille fois, nous nous obstinons encore à le croire . Mais, à la fin, soit que quelque grand coup, ven
uestion : Pourquoi donc l’homme a-t-il été mis en ce monde482 ? Et ne croyez pas que les misères de la vie aient seules le pri
, nous avons la présomption, ou, pour mieux dire, l’innocence de nous croire heureux ; mais, si ce bonheur dure, bientôt ce qu
t ce qu’il avait d’abord de charmant se flétrit ; et là où vous aviez cru sentir une satisfaction complète, vous n’éprouvez
Dieu, j’ai espéré en vous ; je remets mon âme entre vos mains. » Elle croyait qu’on l’exécuterait comme en France, dans une att
ceux d’entre eux qui, se trouvant dans des circonstances semblables, croiraient devoir les imiter. » Ce que Franklin adresse à se
des adieux définitifs qu’il recevait, et leur laissait dire, sans le croire , qu’ils allaient revenir. Peu à peu le palais de
mmercerait comme auparavant, sans égard à l’édit du roi. S’il faut en croire quelques modernes, La Vacquerie523 premier présid
que est un livre désormais classique. Saint-Marc Girardin, on peut le croire , avait été vivement frappé, en lisant le Génie du
au, n’est pas moins grande qu’entre les deux génies. M. Daunou529, je crois , prétendait qu’ayant bien cherché dans l’histoire
qu’est la nature humaine dans ces jours d’agitation, et qui puissions croire que Tacite n’a point calomnié l’humanité. J. J.
contre les inégalités, justes ou injustes, de la société. Un homme se croit -il placé au-dessous de son mérite, un peuple a-t-
homme se croit-il placé au-dessous de son mérite, un peuple a-t-il ou croit -il avoir plus d’esprit que ses ministres, il aime
ui distinguât ma personne. Je me défie de l’humanité, parce que je ne crois pas qu’elle ait une âme qui la constitue, et, quo
ces politiques l’en firent descendre, il put exprimer la pensée qu’il croyait avoir achevé son œuvre et répondu à sa vocation.
il est appelé ? Conférences, De l’Autorité. De l’éducation. Je crois qu’il faut, avant tout, aimer son élève ; l’aimer
une sorte de momie enfermée dans un vase de soie, et qui finit par se croire un petit dieu. Il faut donc punir l’enfant quand
voit la société changer plusieurs fois à vue, on est tenté de ne pas croire à l’immortalité littéraire et de se tout accorder
qu’il se connaissait plus mal encore. Il est tout simple que, s’étant cru capable de faire une tragédie, et de disputer le
teur du Parnasse, titre qui lui fut déféré par son siècle : tant on y croyait une législation nécessaire pour régler et pour as
ueil irritable, J. B. Rousseau expia trop cruellement, on voudrait le croire , des torts de caractère et des fautes de conduite
secouer l’autorité de son père. Au second acte, Rhadamiste, que l’on croyait mort, reparaît. Il vient à la cour de son père, q
lon, M’apporter dans ma cour les ordres de Néron590 ? Et depuis quand croit -il qu’au mépris de ma gloire, A ne plus craindre
e ta fureur jalouse, Dans tes bras avec joie eût remis ton épouse. Ne crois pas cependant que, pour toi sans pitié, Je puisse
pprendre ? Je vous l’ai vu poursuivre avec tant de courroux, Que j’ai cru qu’en effet j’étais connu de vous. PHARASMANE. Po
s crainte, il marchait sans défense ; Par l’amour de son peuple il se croyait gardé608. ŒDIPE. O héros, par le Ciel aux mortels
vrai, quel serait mon bonheur ! JOCASTE. Seigneur, il est trop vrai ; croyez -en ma douleur. Comme vous autrefois par eux préoc
e fîtes-vous De cet enfant, l’objet du céleste courroux ? JOCASTE. Je crus les dieux, seigneur, et saintement cruelle611, J’
andis qu’à la frayeur j’abandonnais mon âme, Cette voix m’annonça, le croirez -vous, madame ? Tout l’assemblage affreux des forf
ueil avec le sang. Inconnu, dans le sein d’une terre étrangère, Je me croyais encore au trône de mon père, Et tous ceux qu’à me
jour et de toi. ZAMORE. Ah, Montèze ! ah, cruel ! mon cœur n’a pu te croire . ALZIRE. A-t-il osé t’apprendre une action si noi
rtu ! Ah ! la loi qui t’oblige à cet effort suprême, Je commence à le croire , est la loi d’un Dieu même. J’ai connu l’amitié,
répètent le refrain. Epîtres, xlv. Les Français à Paris. Je crois voir à la fois Athène et Sybaris Transportés dans
, Par son caquet digne d’être en couvent... Admis partout, si l’on en croit l’histoire, L’oiseau chéri mangeait au réfectoire
, Des charmes neufs, variaient son débit. Éloge unique et difficile à croire Pour tout parleur qui dit publiquement, Nul ne do
caché fut toujours plus heureux649. Sur cet exemple ici on peut m’en croire  : Trop de talents, trop de succès flatteurs, Traî
dans ses succès. VALÈRE. Lui refuseriez-vous l’esprit ? J’ai peine à croire ... ARISTE. Mais à l’esprit méchant je ne vois poi
fausse lumière : La réputation des mœurs est la première ; Sans elle, croyez -moi, tout succès est trompeur : Mon estime toujou
ien ; Il a la fleur de tout, n’est esclave de rien... ARISTE. Vous le croyez heureux ? Quelle âme méprisable ! Si c’est là son
s sont passés ; Si j’obtiens mon pardon, tout mon camp, sans alarmes, Croira voir par vos mains le Ciel bénir mes armes ; Et m
pâlissant du feu des Euménides ! Que ce sceptre sanglant, que ta main croit saisir, Au moment de l’atteindre échappe à ton dé
e… je doute… Ingrat, te repens-tu ? Ne me trompes-tu pas ? Puis-je te croire encore ? ANTIGONE. Je vous réponds de lui. œdipe
ces visions, dont il cherche à comprendre le sens mystérieux666. Je croyais traverser, dans sa profonde horreur, D’un bois si
tout soin est inutile ; L’heure approche, et déjà son cœur épouvanté Croit de l’affreuse nuit sentir l’obscurité. Il marche,
é l’appelle. Dieu ! quel ravissement quand il revoit les cieux, Qu’il croyait pour jamais éclipsés à ses yeux ! Avec quel doux
première fois ; Et, rempli d’une joie inconnue et profonde, Son cœur croit assister au premier jour du monde. Ibid., chant
m L’aiguillonne et le tue, et qu’il expire enfin. — « Si, comme je le crois , belle dès ton enfance, C’est le dieu de ces eaux
i léguer la honte742. TIBÈRE. De lui léguer la honte.Avez-vous pu le croire  ? La honte ! à lui ! jamais. Il est né pour la gl
ppine ! elle est juste, elle a fait son devoir : Bien plus qu’elle ne croit , sa haine est légitime. Elle sait ma révolte ; el
i m’appartenez, César, écoutez moins l’orgueil qui vous enivre : Ah ! croyez que pour moi c’est un tourment de vivre Sans gloi
, d’une mère infortunée Vous avez dû plaindre l’amour. Mourante, elle croit à toute heure Entendre le bruit de mes pas ; Elle
e a couronné,   Est mort dans une île déserte. Longtemps aucun ne l’a cru  ; On disait : Il va paraître ; Par mer il est acc
iner le monde inanimé, Fuyant avec mon âme au sein de la nature, J’ai cru trouver un sens à cette langue obscure. J’étudiai
e choc des éléments. Semblable à la sibylle en ses emportements, J’ai cru que la nature, en ces rares spectacles, Laissait
un souffle choisi Dieu voulut animer, Et qu’il fit pour chanter, pour croire et pour aimer761 ! Méditations poétiques, 11.
es richesses de nos musées : Que cet orgueil est misérable et vain ! Croit -il anéantir tous nos titres de gloire ? On peut l
it demeuré, J’ai souri de l’entendre, et plus souvent pleuré ! Car je croyais ouïr de ces bruits prophétiques Qui précédaient l
ue l’éclair en descend, Regarde son soleil, d’un bec ouvert l’aspire, Croit reprendre la vie au flamboyant empire ; Dans un f
qui avait été à l’avant-garde des romantiques, qui avait abusé du mot cru et violent, il prit peur, et, le jour où l’Académ
ues du cœur, et non de l’imagination, A. de Musset a dit le besoin de croire , d’aimer et de prier ! Et n’était-ce pas l’histoi
e, Et mes amis et ma gaité ; J’ai perdu jusqu’à la fierté Qui faisait croire à mon génie. Quand j’ai connu la Vérité, J’ai cru
erté Qui faisait croire à mon génie. Quand j’ai connu la Vérité, J’ai cru que c’était une amie ; Quand je l’ai comprise et
eux ! » Que me reste-t-il donc ? Ma raison révoltée Essaye en vain de croire , et mon cœur de douter ; Le chrétien m’épouvante,
uter. Les vrais religieux me trouveront impie, Et les indifférents me croiront insensé. A qui m’adresserai-je, et quelle voix am
savent, sans la foi, trouver la vérité, Sophistes impuissants qui ne croient qu’en eux-mêmes ? Quels sont leurs arguments et l
Spinosa, fatigué de tenter l’impossible, Cherchant en vain son dieu, croit le trouver partout830. Pour le sophiste anglais l
de la science, Chrétiens des temps passés et rêveurs d’aujourd’hui ; Croyez -moi, la prière est un cri d’espérance ! Pour que
nant le poème de M. de Laprade au nom de l’Académie française, dût-on croire , avec l’éminent critique, que dans cette traducti
e attire mes regards ! A travers le linceul des ondes immobiles, J’ai cru voir et j’ai vu des squelettes de villes Murs cro
ace et du feu ; L’hiver, enfin, répugne à la nature entière : Il fait croire partout à l’abandon de Dieu. Voilà donc les saiso
la dans sa ville natale, sous le toit maternel. Ce fut là, on peut le croire , une circonstance heureuse pour sa destinée poéti
encor qui puisse être emporté, Sinon les fondements de la société ? —  Croyez -vous que la crise approche de son terme ? Voulez-
pendant, il s’aperçoit que le sacrifice est plus dur qu’il ne l’avait cru . Ses amis le délaissent, le père de sa fiancée le
te suis pas à pas. Qu’est-ce que c’est, morbleu ! — je ne peux pas y croire , —   Que cette vieille fille et cette sotte histo
manque d’adresse. RODOLPHE. Ah ! ah ! GEORGE. Ah ! ah !J’ai fait, je crois , une honnête action. Qu’en ai-je retiré ? RODOLPH
ant bien qu’elle est belle, et qu’elle est admirée. RODOLPHE. Si j’en crois certains bruits, elle songerait moins A se faire
! GEORGE. Travaille !Ah ! Mon génie ! Oui, parlons-en un peu ! Je me crus animé de ce souffle de Dieu, Et pour quelques des
 ; — mais, pour moi qui ne te flattais pas, Je remarque un progrès et crois que tu peindras. Travaille. GEORGE. Travaille.En
ue l’amour-propre égare ; Il ne rougirait pas d’un honnête métier, Et croirait plus louable, et même plus altier, De vivre digne
quoi ! tu peux penser !…Oh ! Je ne pense rien. Mais il est temps, je crois , de clore l’entretien : Bonsoir. J’ai passé l’âge
amais ? — Pour jamais ! Répondit une voix ; je relevai la tête, Et je crus voir, je vis, sous l’horrible tempête, Parmi les
anger un mot, la même histoire, De celles qu’on écoute et que l’on ne croit pas : Car notre conscience aurait trop peur d’y c
et que l’on ne croit pas : Car notre conscience aurait trop peur d’y croire  ! Elle voulait un sou, du pain, — rien qu’un morc
e, étant d’un naturel nomade, Je voyage. Ma vie est une promenade. Je crois n’avoir jamais dormi trois jours entiers Sous un
ment, N’est-ce pas ? ZANETTO. N’est-ce pas ?Oh ! bien moins qu’on ne croirait , vraiment. Pourtant, c’est vrai, je suis un être
mes fils, que je prétends marcher. Ce dessein vous surprend ; et vous croyez peut-être Que le seul désespoir aujourd’hui le fa
oge de Buffon, par Michaut (Hachette, 1878). 209. On sait que Buffon croit pouvoir établir sept Époques ou changements de la
tre jour. 288. On sait le mot de Voltaire sur Beaumarchais : « Je ne crois pas qu’un homme si gai soit si méchant ; » et, en
i dit : « J’ai lu vos ouvrages ; ils sont d’un honnête homme, et j’ai cru nommer en vous un digne successeur de Buffon. » L
it décidé, ce qui m’arrive lorsque je suis ce qu’on appelle en train, croyez que les pensées sont très modestes et très soumis
sse que son souverain se proposait de publier, il dit : « Au fond, je crois que le livre le plus utile à consulter, avant de
t amolli et partout argenté trop également la nature. » 351. On peut croire que cette pensée, Joubert l’a écrite après la lec
sensé dont le fanatisme a égaré la raison. Shakespeare, dont Voltaire croyait avoir taillé le diamant brut, s’est bien gardé de
et des anciennes mœurs germaniques. (A. T.) 475. Il est difficile de croire que ce discours, si plein d’accent et de mouvemen
ro a beaucoup intrigué la curiosité des érudits. Philarète Chasles le croyait dérivé de picaro, vaurien, en espagnol; M. de Lom
, acte V, scène m :« Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie ! noblesse, fortune, un rang, des
térature dans le dix-huitième siècle comparé au dix-septième. On peut croire , en effet, qu’il y a quelque rigueur] à enfermer
à ces pages un véritable caractère de beauté durable. 553. On peut croire que le critique a fait légèrement tort à Perse, e
villes, et madame la « dauphine est une princesse accomplie ; mais je crois me connaître en vers un « peu mieux qu’eux. » Lou
c notes historiques et littéraires. (Dézobry, 1852). 565. Nous avons cru devoir supprimer la première strophe, peu digne d
ononcé par Œdipe, et qui exprimait ce triomphe de l’amour paternel : Crois -tu qu’à pardonner un père ait tant de peine ? — 
grets, Sur les rochers déserts, dans le fond des forêts… Polynice se croit couvert du pardon de son père ; mais le grand prê
de faire plus que d’admirer la toute-puissance de Dieu, nous voulons croire à sa bonté, nous voulons lire dans tous ses ouvra
sme, qui admet Dieu et rejette la Providence, en d’autres termes, qui croit à Dieu créateur, et non à Dieu conservateur de so
oire. Marat cause presque plus de stupeur que d’aversion : on veut le croire fou pour n’avoir pas à lui porter plus de haine q
33 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Rochefoucauld, 1613-1680 » pp. 32-37
ses grossièretés et ses niaiseries sur son sujet ; de là vient qu’il croit que ses sentiments sont morts lorsqu’ils ne sont
l soupçonne, il pénètre, il devine tout ; de sorte qu’on est tenté de croire que chacune de ses passions a une espèce de magie
le suspendre ou le changer ; et, lors même qu’il est vaincu et qu’on croit en être défait, on le retrouve qui triomphe dans
érentes, leur faire rarement des questions, et ne leur laisser jamais croire qu’on prétend avoir plus de raison qu’eux. On doi
ajoutant modestement nos propres pensées aux siennes, et lui faisant croire , autant qu’il est possible, que c’est de lui qu’o
ue l’on cherche à détourner la conversation sur des sujets dont on se croit plus instruit que les autres. Il faut entrer indi
34 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
lle clarté, quelle simplicité notre Racine s’exprime toujours. Chacun croit , en le lisant, qu’il dirait en prose tout ce que
n le lisant, qu’il dirait en prose tout ce que Racine a dit en vers ; croyez que tout ce qui ne sera pas aussi clair, aussi si
21 mai 1770. Ma juste modestie, madame, et ma raison me faisaient croire d’abord que l’idée d’une statue était une bonne p
ité. On n’a jamais sculpté un pauvre homme dans cet état ; M. Pigalle croirait qu’on s’est moqué de lui, et, pour moi, j’ai tant
mer, être né avec le talent équivoque d’une conception prompte, et se croire par là au-dessus de la réflexion ; voler d’objets
appelle certains traits d’Horace. 3. C’était une de ses manies de se croire toujours mourant. 4. Rapprochez ce passage de F
sont bons tout au plus que pour un sauvage comme Jean-Jacques, et je crois que vous n’en êtes pas à ce point de sagesse iroq
 : cela sera drôle. » 2. Voltaire, comme au plupart des vieillards, croyait , volontiers à la fin du monde c’est-à-dire se lam
sé ; mais au moins faut-il reconnaître que, dans ses bons moments, il crut à un Dieu créateur et Providence. 2. Il fait par
la question que sous le rapport de l’utile. Or, disons bien haut que croire à Dieu, l’aimer, l’adorer et le servir est le pre
35 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
des peuples au delà : vous pouvez compter qu’ils ne l’eussent jamais cru . Cependant le spectacle du monde le plus étrange
inions relatives aux éclipses. Dans toutes les Indes orientales on croit que, quand le soleil et la lune s’éclipsent, c’es
oder avec eux. Mais les Grecs, qui étaient si raffinés, n’ont-ils pas cru longtemps que la lune était ensorcelée, et que de
t, du moins, ce qui fait presque un effet égal, personne n’eût osé se croire bien caché. Il avait mérité que, dans certaines o
Esope. Cela me fait trembler : je crains furieusement que l’on ne croie que les bêtes aient parlé, comme elles font dans
Homère. Voilà une plaisante peur. Esope. Hé quoi ! si l’on a bien cru que les dieux aient pu tenir les discours que vou
ient pu tenir les discours que vous leur avez fait tenir, pourquoi ne croira-t -on pas que les bêtes aient parlé de la manière do
36 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
nion et leur ensemble une histoire de la littérature française ; nous croyons seulement pouvoir dire que notre recueil donnera
e plus longue et plus difficile qu’on ne serait peut-être tenté de le croire d’un simple travail de compilation, d’agencement
d verbe avant le verbe qui précède immédiatement celui-ci (je le veux croire , il se peut faire) ; usage constant encore au xvi
ritique la plus récente a rajeuni d’une douzaine d’années (on l’avait cru né en 1483), né près de Chinon au cabaret paterne
Dieu pour vostre prosperité, et celle de vostre regne. Il est bien à croire que nous pourchassions un congé de tout mal faire
de la souvenance de Dieu, vous empeschoient le recognoistre. Il est à croire que c’est ung chastiment paternel et que ceste ne
ictoires estre donnees du ciel. La cause du roi est plus juste, je le crois  ; mais Dieu se sert de telz instrumens et occasio
it des frayeurs et craintes des dieux devant les yeux, leur faisant à croire qu’il avoit veu quelques visions estranges, ou qu
est venu de cette detestable mort, que nos prescheurs nous faisoient croire estre le seul et unique moyen pour nous rendre he
veterez, qui veulent estre nos tuteurs par force, et nous apprendre à croire en Dieu et en la foy chrestienne, en laquelle ils
e Louis XIV, de Frédéric et de Napoléon. Pour être un écrivain de bon cru et de pleine sève, il n’a eu qu’à rester lui-même
honore autant que gentilhomme de mon Royaulme, ce que je vous prie de croire , et en faire estât, et qu’il ne se présentera jam
ux qui ont fait la S. Barthelemi s’en souviennent bien, et ne peuvent croire que ceux qui l’ont soufferte l’ayent mise en oubl
charité, une grande vivacité et promptitude aux actions charitables. Croyez -moi, chere Philothée, la devotion est la douceur
-même, que pour l’influence générale, contestée quelquefois, mais, je crois , incontestable, qu’il a exercée sur le développem
debout et découvert devant les envoyés de l’Académie. Il consulte et croit Boileau qui « s’y connaît mieux que lui » ; il es
s de l’État et faire des vœux avec les femmes ? Au contraire, s’il me croit , il se fera voir dans les places et aux autres li
on succès d’une affaire dont elle vous a choisi pour juge, et qu’elle croie que j’y ai contribué quelque chose, vous ne sauri
et qu’elle croie que j’y ai contribué quelque chose, vous ne sauriez croire l’honneur que cela me fera dans le monde, et comb
r de m’aimer toujours autant que vous avez fait autrefois, et si vous croyez que je suis votre, etc. (Éd. Ubicini, t. Ier, p
il a voulu exécuter lui- même et qu’il a soutenues de sa présence. Je crus donc qu’il surmonteroit toutes sortes de difficul
et doivent aller celles des hommes, et à force de vouloir trop faire croire de bien de lui n’en disent que des choses incroya
ux réglé que tous les autres. Et, pour parler des choses humaines, je crois que si Sparte a été autrefois très florissante, c
s mêmes, lorsque je les aurois ajustées au niveau de la raison. Et je crus fermement que par ce moyen je réussirois à condui
nce, et qu’aux choses de cette nature, où je n’ai point d’intérêt, je crois le monde sur sa parole : ne mêlons point de parei
qui font rire le lecteur presque dans tous vos livres. Pour me faire croire ignorant, vous avez lâché d’imposer aux simples,
sous de Claveret321 ; et pour réparer des offenses si sensibles, vous croyez faire assez de m’exhorter à vous répondre sans ou
s’il se peut, à l’une que les deux heures que l’autre remplit : je ne crois pas que Rodogune en demande guère davantage, et p
epte dans Aristote ni dans Horace : c’est ce qui porte quelques-uns à croire que la règle ne s’en est établie qu’en conséquenc
composé qu’il forme exprès de peur de ne lui donner pas tout ce qu’il croit lui appartenir. Mais c’est trop déférer aux perso
ables sans son autorité, qui agit avec empire, et semble commander de croire ce qu’elle veut persuader. Mais je ne comprends p
ctions qui méritent qu’elle prenne soin de les imiter ; et je ne puis croire que l’hospitalité violée en la personne des fille
nfini et du néant, il tremblera dans la vue de ces merveilles ; et je crois que, sa curiosité se changeant en admiration, il
pas pour cela ; vous êtes donc toujours haïssable. Voulez-vous qu’on croie du bien de vous ? n’en dites point. Il y a des en
r le nom de suffisante à une grâce que vous dites qu’il est de foi de croire qu’elle est insuffisante en effet ? Vous en parle
raisons qui pourront les persuader, et à ne songer qu’à celles qu’ils croient pouvoir opposer. Ils sont toujours en garde contr
qu’on a pour but d’éviter non l’erreur, mais le silence, et que l’on croit qu’il est moins honteux de se tromper toujours, q
ophe cartésien, controversiste, grammairien, humaniste, il collabora, croit -on, aux Provinciales de Pascal ; il fit avec Arna
iens de marquer, qui sont compatibles avec la froideur. Celui-ci fait croire que non seulement on est attaché à ses sentiments
itables que de les examiner : s’ils ne les entendent pas, ils veulent croire que d’autres les entendent bien ; et ainsi ils se
vanité et la présomption contribuent encore beaucoup à ce défaut. On croit qu’il y a de la honte à douter et à ignorer ; et
l’esprit humain, qui, paroissant contraire à la témérité de ceux qui croient tout et décident de tout, vient néanmoins de la m
nt son bonheur. Il donna toutes les apparences nécessaires pour faire croire qu’on l’avoit forcé à cette résolution ; que les
clairvoyans que le vulgaire, furent les plus aveugles. Monsieur339 se crut au-dessus de l’exemple ; M. le Prince340, attaché
le Prince340, attaché à la cour par son avarice, voulut aussi n’y pas croire  ; M. le Duc341 étoit d’un âge à s’endormir aiséme
it toujours couvrir tout ce que l’on peut dire, tout ce que l’on peut croire du droit des peuples et de celui des rois, qui ne
érentes, leur faire rarement des questions, et ne leur laisser jamais croire qu’on prétend avoir plus raison qu’eux. On doit d
ajoutant modestement nos propres pensées aux siennes, et lui faisant croire , autant qu’il est possible, que c’est de lui qu’o
ue l’on cherche à détourner la conversation sur des sujets dont on se croit plus instruit que les autres. Il faut entrer indi
du jugement.   La petitesse de l’esprit fait l’opiniâtreté ; nous ne croyons pas aisément ce qui est au-delà de ce que nous vo
madame ? CLIMÈNE. Hé ! ÉLISE. Je m’en suis bien douté ! DORANTE. Vous croyez donc, monsieur Lysidas, que tout l’esprit et tout
entreprise que celle de faire rire les honnêtes gens358. CLIMÈNE. Je crois être du monde des honnêtes gens, et cependant je
érieux ; car enfin, s’ils ont lieu, nous voilà réduits à ne nous plus croire  ; nos propres sens seront esclaves en toutes chos
ne du plus grand de ses rois a fleuri le plus grand de ses poëtes. On croira même ajouter quelque chose à la gloire de notre a
, et y attache toutes ses pensées. Dites-moi, je vous prie, celui qui croit avoir le présent tellement à soi, quand est-ce qu
us hardie : si bien que les jeunes gens, enivrés de leurs espérances, croient tenir tout ce qu’ils poursuivent ; toutes leurs i
pénètre de l’autre ; elle bouillonne même par-dessous la terre. Vous croyez être bien muni aux environs, le fondement manque
s, les autres flottent sur un ais abandonné aux vagues ; et lorsqu’il croit avoir évité tous les périls, après avoir duré lon
Majesté ne l’ignore pas ; et pour lui dire sur ce fondement ce que je crois être de son obligation précise et indispensable,
iples et d’admirateurs ; l’un et l’autre, enflés de leurs succès, ont cru pouvoir s’élever au-dessus des Pères ; l’un et l’
s courtisans3 ; il « transportoit », et il convainquait, s’il faut en croire le cri qui échappa un jour au maréchal de Gramont
ivité, ceux qui veulent être tout, qui se destinent à tout, et qui ne croient rien au-dessus d’eux ni trop grand pour eux ; tan
trois précieuses languissantes, qui recherchèrent mon amitié, et qui crurent qu’elles passeroient pour savantes dès qu’on les
onté qu’il avoit eue de me flatter et de celle qu’elles avoient de le croire , puisque cela me donnoit occasion de connoître de
rtant mieux avoir des grâces à faire que d’en recevoir. Il a toujours cru que le mérite pouvoit se passer de la fortune ; i
s’ils lui avoient coûté quelque bassesse. Il est de bonne foi, et il croit aisément que tout le monde est de même ; mais si
oumission d’un sujet fidèle ; et si par malheur, ce que je ne saurois croire , il m’échappoit le moindre mot qui semblât s’éloi
ant que de l’avoir écrit, et supplie très-humblement Votre Majesté de croire que je puis faillir de la plume, mais jamais du c
……………………………………………………………………………………… PÉRORAISON Certes, sire, je ne puis croire que Votre Majesté puisse rappeler ces souvenirs s
eut autant de bonté et de douceur que de fermeté et de courage, et ne crut pas bien représenter en terre le pouvoir de Dieu,
e vertu, toute douce et toute humaine qu’elle est, plus fière, qui le croiroit  ? que toutes les autres, dédaigne nos fortunes pr
core plus de puissance et plus de grandeur que je n’en ai, et je veux croire ce que je souhaite, c’est-à-dire que vous en fere
ême dans les plus grands, néanmoins, comme vous les imaginerez et les croirez seulement en eux avec quelque incertitude, au lie
te que j’eusse pu me défendre : mais de la hauteur qu’il l’a pris, je crois que la première chose que je ferai sera d’entrer
in, de se joindre au roi catholique pour l’aider à cette conquête. Je crois que tout cela peut facilement arriver, et je vois
ependant tout cela ne m’est rien à l’égard d’un point d’honneur où je croirois la réputation de ma couronne tant soit peu blessé
je serois seul à le soutenir, quoique j’aie d’ailleurs tout sujet de croire qu’en un besoin je serai assez bien secondé de di
mettre ma flotte en état qu’elle n’ait pas beaucoup à craindre, et je crois pouvoir dire avec vérité que, quand il lui arrive
droiture de vos sentimens, par une tendresse de femme ; mais j’avois cru que vous pourriez faire ce voyage, vous me l’avie
à Aix, et en comédiens, et en fêtes et en repas dans le carnaval, je crois toujours qu’il vous en coûteroit moins de venir i
 : ramassez donc toutes ces idées, et ne jugez point si frivolement ; croyez que, quelque manège qu’il y ait dans le conclave,
endant que je reçoive les vôtres, permettez-moi de vous en donner, et croyez qu’elles ne seront pas moins sincères que celles
e, et à qui je demande instamment de me conduire dans le chemin qu’il croit le plus sûr pour mon salut. Où trouverai-je la vé
n d’être changée : vous demeurerez telle que vous êtes, tant que vous croirez que vous n’avez point tort et que l’on est préven
t à vos propres lumières qui ne se soumet jamais à celles des autres. Croyez -moi, ma chère fille, prenez un confesseur arrêté,
 ? » Oui, ma chère fille, on le peut, et il ne nous est pas permis de croire que Dieu nous manque. « Cherchez et vous trouvere
que l’ont ceux en qui vous ne trouvez aucun esprit ; peut-être alors croira-t -on que vous en avez. (Chap. V, De la Société et
e de quelque chose, il y a toujours beaucoup plus de personnes qui le croient sur sa parole que d’autres qui s’en défient. Mais
et de cette épée, votre imagination vous transporte à Carthage ? Vous croyez voir la flotte des Troyens qui fuit le rivage, et
s cherchent sans choix, également partout, la pompe des paroles : ils croient avoir tout fait pourvu qu’ils aient fait un amas
chans cuisiniers qui ne savent rien assaisonner avec justesse, et qui croient donner un gout exquis aux viandes en y mettant be
sement de cœur où est une mère qui revoit son cher fils qu’elle avoit cru mort ; et cette joie, qui échappe bientôt à la mè
ureuse Patmos ! J’irai baiser sur la terre les pas de l’apôtre, et je croirai voir les cieux ouverts ! Là je me sentirai saisi
et de désespoir. La sédition s’allume peu à peu de toutes parts. Ils croient que vous n’avez aucune pitié de leurs maux, que v
s juger, pour faire le terrible discernement des boucs et des brebis, croyez -vous que le plus grand nombre de tout ce que nous
s grand nombre de tout ce que nous sommes ici fût placé à la droite ? Croyez -vous que les choses du moins fussent égales ? Cro
cé à la droite ? Croyez-vous que les choses du moins fussent égales ? Croyez -vous qu’il s’y trouvât seulement dix justes, que
se convertissent jamais que pour retomber ; enfin un grand nombre qui croient n’avoir pas besoin de conversion : voilà le parti
ne se sont point corrigés des sottises de l’antiquité ? Montaigne. Je crois que c’est parce que vous êtes ancien que vous par
es enfans. SOCRATE. Mais pourquoi ne fait-on point d’expériences ? Se croirois que le monde devroit avoir une vieillesse plus sa
ancêtres, et nous, et notre postérité, tout cela est bien égal, et je crois que le spectacle du monde seroit bien ennuyeux po
un certain œil, car c’est toujours la même chose. MONTAIGNE. J’aurois cru que tout étoit en mouvement, que tout changeoit,
oie. Mon premier mouvement fut de m’informer à plus d’une fois, de ne croire qu’à peine au spectacle et aux paroles, ensuite d
prendre en quoi que ce soit ni aux gens ni aux choses ; vous l’auriez cru au lever ou au petit couvert servant à l’ordinair
montrât ce qui étoit ; mais je ne pus me résoudre à m’abandonner à le croire que le mot ne m’en fût prononcé par quelqu’un à q
é, et qu’en prenant bien garde à conserver toute bienséance, je ne me crus pas engagé par rien au personnage douloureux. Je
ut ce qu’on y remarque, l’étonnement de ne pas trouver ce qu’on avoit cru de quelques-uns, faute de cœur ou d’assez d’espri
Richelieu, privé de sa pension par Colbert « pour avoir dit ce qu’il croyait la vérité » (Voltaire) sur l’origine de certains
courage intrépide, se moquoit des émotions populaires, et ne pouvoit croire qu’elles pussent causer de mal considérable. Sur
me dit à l’oreille que tout étoit perdu, et qu’on ne s’amusât point à croire que ce n’étoit rien, que tout étoit à craindre de
rchand de Bâle, me dit-il, qui vient vendre ici des chevaux : mais je crois qu’il n’en vendra guère de la manière qu’il s’y p
r ; mais entendant crier de tous côtés : Vive le duc de Bragance ! il crut que son honneur et le devoir de sa charge l’oblig
eta avec fureur sur le corps de ce malheureux ; chacun en le frappant crut venger l’injure publique, et donner les derniers
, ajoute : La vice-reine, voyant qu’ils ne gardoient plus de mesure, crut trouver plus d’obéissance dans la ville, et que s
accommodés, on ne peut pas compter sur cent mille familles, et je ne croirois pas mentir quand je dirois qu’il n’y en a pas dix
ière inséparable, qui ne doit finir qu’avec sa vie. Voilà ce que j’ay cru devoir ajouter à la fin de ces mémoires, afin de
ltaire et Montesquieu la visitent. Voltaire voit Bolirigbroke, lit et croit imiter Shakespeare, traduit Newton. Montesquieu s
er ; être né avec le talent équivoque d’une conception prompte, et se croire par là au-dessus de la réflexion ; voler d’objets
t-elles de nature selon que le magistrat en est le débiteur, ou qu’il croit en devenir le créancier ? Ce n’est pas ainsi que
it continuellement à lui-même : ce jour, cette heure que le magistrat croit quelquefois pouvoir perdre innocemment, sont peut
sérable le jour fatal, et comme la dernière heure de la justice. Nous croyons avoir toujours assez de temps pour la rendre, mai
ua-t-il. Je vous parois baisser, n’est-ce pas ? Tranchez le mot. Vous croyez qu’il est temps que je songe à la retraite. — Je
leçons. Mais, ajouta-t-il en rompant l’entretien et en se levant, je crois que le roi ne tardera guère à se réveiller : Mon
ngtemps prisonnier. » Ce trait historique redoubla ma frayeur ; je me crus perdu, et ne pouvant m’en consoler, je commençai
aussi troublé qu’un malheureux qui entend crier grâce au moment qu’il croit aller recevoir le coup de la mort. Mon maître att
es, galans, doux et discrets ; Et l’Amour qui marche à leur suite Les croit des courtisans français.   La Fontaine, qui avait
mieux hasarder de sauver un coupable que de condamner un innocent. Il croyait que les lois étaient faites pour secourir les cit
ui répéta la cantate. Cette première journée lui parut délicieuse, il crut que le roi des rois l’honorait selon ses mérites 
ssance, et il faut avec cela que je vous importune encore. Non, ne me croyez pas assez hardi ; mais voici le fait. Un grand ga
qui suis bonhomme, je lui donne la lettre. Dès qu’il la tient, il se croit trop heureux. Je verrai M. d’Argenson ! — Et voil
Didon, à l’embrasement de Troie, à la descente d’Enée aux enfers ? Je crois l’Essai sur l’homme de Pope le premier des poèmes
on a peine à concevoir cette passion immodérée pour l’abstinence. On croit même qu’ils se sont mis dans la tête qu’ils seron
de discerner les excès du bien que de prononcer sur la nature du mal. Croyez -moi, monsieur le Spectateur, je ne saurais trop v
ue pour en sortir : les marches d’Alexandre sont si rapides, que vous croyez voir l’empire de l’univers plutôt le prix de la c
mes ; parce que, si nous les supposions des hommes, on commenceroit à croire que nous ne sommes pas nous-mêmes chrétiens. De p
e des choses humaines, qui ont des bornes, et non pas la mienne. J’ai cru avoir rempli ma destinée dès que je n’ai plus eu
je me conduisis de même : j’allai faire la guerre Mithridate ; et je crus détruire Marius à force de vaincre l’ennemi de Ma
. « Je ne crains, me dit-il avec émotion, qu’un homme, dans lequel je crois voir plusieurs Marius550. Le hasard, ou bien un d
route à part. À cette société raffinée qui tombait en dissolution, et croyait se corriger en se raillant, il prêcha le retour à
e savoyard, etc. Condamné par les pouvoirs civils et religieux, il se crut à la fin l’objet d’une persécution systématique e
’approchent n’ont qu’à savoir gouverner les opinions du peuple que tu crois gouverner, ou des favoris qui te gouvernent, ou c
soin de me faire oublier quelques momens mes souffrances. Quels temps croiriez -vous, monsieur, que je me rappelle le plus souven
, n’annonçât la servitude et la domination, quelque asile où je pusse croire avoir pénétré le premier, et où nul tiers importu
étouffois dans l’univers ; j’aurois voulu m’élancer dans l’infini. Je crois que si j’eusse dévoilé tous les mystères de la na
re le seul au monde à qui sa destinée en ait fait une loi, je ne puis croire être le seul qui ait un goût si naturel, quoique
conte ses premières impressions J’imagine un homme tel qu’on peut croire qu’étoit le premier homme au moment de la créatio
m’occupoit, tout me donnoit un sentiment inexprimable de plaisir. Je crus d’abord que tous ces objets étoient en moi, et fa
ière, et je sentis une légère douleur. Dans ce moment d’obscurité, je crus avoir perdu presque tout mon être. « Affligé, sai
a quantité des accidens de lumière et par la variété des couleurs, je crus reconnoître que tout étoit contenu dans une porti
auté de ma situation me rendit immobile, ma surprise fut extrême ; je crus que mon existence fuyoit ; le mouvement que j’avo
. L’intimité de la jouissance fit naître l’idée de la possession ; je crus que la substance de ce fruit étoit devenue la mie
Si l’on cherche quelque raison d’une destinée si cruelle, on aura, je crois , de la peine à en trouver. Faut-il demander la ra
e de vous conter tout cela, et de prendre ce ton lugubre ? Vous allez croire sûrement que je veux que votre frère devienne un
la cour, n’a rien à espérer que de son maître et de ses services ? Je crois sentir, Sire, en moi-même, que je suis appelé à c
ut. Mais, comme il est dit que l’homme ne fera rien de parfait, je ne crois pas que la mère ait l’action vraie du moment ; il
FIGARO. Je ne me trompe point ; c’est le comte Almaviva. LE COMTE. Je crois que c’est ce coquin de Figaro. FIGARO. Oui, je vo
uissamment raisonné ! Et tu ne lui fis pas représenter… FIGARO. Je me crus trop heureux d’en être oublié, persuadé qu’un gra
tre projet, messieurs ? Il est sans doute très-bien contre moi ; mais croyez qu’il ne vaut rien pour vos défenses ; et j’écrir
Bien prouver ce que je n’ai fait qu’avancer ; me taire sur ce que je crois avoir bien prouvé ; surtout répliquer en bref à u
quoiqu’on ne sentît pas le moindre vent à terre. Chemin faisant, nous crûmes entendre rouler le tonnerre ; mais, ayant prêté l
re aucun bateau dehors pour aller à lui ; que, bientôt après il avoit cru apercevoir ses fanaux allumés, et que, dans ce ca
auteur peut se tromper ; que, fût-il exempt de toute erreur, on peut croire qu’il ne l’est pas ; que, quand tout le monde a t
nd talent ne saurait triompher des circonstances… Et moi aussi, je ne crois pas les moyens de M. Necker les meilleurs possibl
Car enfin cet horrible sacrifice ferait disparaître le déficit. Mais croyez -vous, parce que vous n’aurez pas paye, que vous n
vous, parce que vous n’aurez pas paye, que vous ne devrez plus rien ? Croyez -vous que les milliers, les millions d’hommes, qui
ement de l’armée. Multâ militari famâ metum fecerat. Suspect. On peut croire que c’était bien pis si on était petit-fils ou al
mnie et le crime pourraient avoir sur la vertu un moment de triomphe, croit -on que, même sur l’échafaud, soutenu de ce sentim
d’hui un sentiment différent ; et, si je suis humilié, gardez-vous de croire que je m’abaisse aux misérables inquiétudes de la
a chaire, XX.) Eh ! sur quoi vous fondez-vous donc, mes frères, pour croire votre dernier jour si éloigné ? Est-ce sur votre
idées, qui donne à ses expressions un tel caractère d’énergie, qu’on croit l’entendre quand on le lit, et à son style une te
: si tu n’as des vertus, on te rendra des hommages, et l’on te haïra. Crois -moi, on n’abuse point les peuples ; la justice ou
r à mes yeux : j’éprouvois une sorte de ravissement inexprimable ; je crus avoir connu pour la première fois tout ce qu’étoi
peare, que Voltaire était inquiet d’avoir fait connaître et que Ducis croyait avoir corrigé ; on s’inspire d’Ossian, pour leque
s désirables, un charme particulier, soit que réellement, comme je le crois , elles soient plus douces et plus calmes que dans
Saint-Pétersbourg, 14 février 1805. Frère Nicolas, je commençais à croire que tu me méprisais, et je tenais déjà la plume p
, cette main de glace qu’appesantit sur nous le malheur, lorsque nous croyons n’exciter aucune pitié, nous en sommes du moins p
vé peut-être une âme abattue : moi qui la lis, moi qu’elle touche, je crois y retrouver encore la trace de quelques larmes ;
e secours dans ces écrits qui l’aident à se reconnaître, qui lui font croire à ses pareils, et lui donnent l’assurance que dan
ont tout-puissants sur l’âme : après avoir vu les ruines romaines, on croit aux antiques Romains comme si l’on avait vécu de
les cieux des bancs d’une ouate éblouissante, si doux à l’œil, qu’on croyait ressentir leur mollesse et leur élasticité. La sc
bruit et le tumulte des hommes qui se pressaient jadis sur ce sol. On croit y entendre retentir cette malédiction du prophète
rts et des débris des ¦empires. Souvent, dans une grande plaine, j’ai cru voir de riches moissons ; je m’en approchais : de
cette Rome qui a recueilli deux fois la succession du monde664. Vous croirez peut-être, mon cher ami, d’après cette descriptio
ation ne se retire pas aussi vite que dans nos climats : lorsque vous croyez que les teintes vont s’effacer, elles se raniment
dent au bord du Tibre et viennent s’abreuver dans ses eaux. Vous vous croiriez transporté au temps des vieux Sabins, ou au siècl
rodigieusement à ce sol fameux : il y a deux mille ans que Cicéron se croyait exilé sous le ciel de l’Asie, et qu’il écrivait à
inale de Jérusalem. Sont-ce là d’assez hauts sujets de méditation, et croyez -vous qu’une ville où de pareils effets se reprodu
chagrins récents ont redoublé pour moi la tristesse de ce lieu ; j’ai cru voir les décombres d’un édifice que j’avais admir
II, ch. 6.) L’Oraison funèbre du prince de Condé Nous avions cru pendant quelque temps que l’oraison funèbre du pr
le Pont-Neuf jusqu’à Notre-Dame, le long du quai des Orfèvres. Je ne crois pas que figures humaines aient jamais exprimé que
tourner sur les sommets de l’Apennin et des Alpes. Non, je ne le puis croire . Les vainqueurs de Montenotte, de Millesimo, de D
faiteur de l’humanité entière, et de vrai sauveur de l’Allemagne ? Ne croyez pas, monsieur le général en chef, que j’entende p
ommunication avec son pays, escalade les Pyrénées et les Alpes, qu’on croyait insurmontables, et ne descend en Italie qu’en pay
n met à profit la leçon qu’il a donnée d’aller le combattre chez lui. Croira-t -on qu’il ne dut sa carrière et tant de grandes ac
uoi, vous, ne le voulez-vous pas ! Je ne sais, me dit-il ; mais je le croyais fait pour quelque chose de mieux. Voilà le propos
onaparte, et se faire sire ! Il aspire à descendre 699 ; mais non, il croit monter en s’égalant aux rois. Il aime mieux un ti
e m’en doutai quand je le vis donner sa petite sœur à Borghèse700, et croire que Borghèse lui faisait trop d’honneur. La sensa
point que ceux qui se tourmentent en soient plus heureux que moi. Ne croyez pas, au reste, que je perde mon temps ; ici j’étu
-vous d’en douter. C’était la guerre sauvage. Il fut aide de camp, je crois , d’Agamemnon, ou bien son secrétaire. Ni Thucydid
uère plus large ; et pour le passer, cependant, nous sommes en peine. Croiriez -vous ? s’il ne nous fallait que du vent, nous fer
’embarras. Il nous en vient, dit-on ; tant que j’aurai cet espoir, ne croyez pas, madame, que je tourne jamais un regard en ar
nés de myrtes et d’aloès, et ces palmiers dans les vallées, vous vous croyez au bord du Gange ou sur le Nil, hors qu’il n’y a
ois. On s’est donc lassé de m’habiller et de me faire l’aumône, et on croit généralement que mon destin est de mourir nu, com
Il était, lui, chef de sa troupe ; moi, je mouche les chandelles. Ne croyez pas pourtant, monsieur, que j’y aie perdu tout mo
sbourg, le 2 juin 1809. Monsieur et Madame, vous serez bien aises, je crois , de savoir que j’arrivai ici hier. (Voilà un affr
que je pus : « Monsieur, me dit-il en me quittant, monsieur, écoutez, croyez -moi : employez votre grand génie à faire autre ch
s, et tant qu’il vous plaira, jusqu’à quatre heures et demie, qui, je crois , vont sonner. — Bien, voici ma question. Si, au l
t le reste ! Autrement seraient-ils si choqués qu’on leur proposât de croire , sur des preuves certaines, un dogme incompréhens
eraient-ils si fièrement au-dessus de Dieu ? Ainsi, des choses qu’ils croient , il n’en est aucune qu’ils ne comprennent parfait
s croient, il n’en est aucune qu’ils ne comprennent parfaitement. Que croient -ils donc ? Croient-ils à la matière ? Croient-ils
est aucune qu’ils ne comprennent parfaitement. Que croient-ils donc ? Croient -ils à la matière ? Croient-ils à la pensée ? Croi
nnent parfaitement. Que croient-ils donc ? Croient-ils à la matière ? Croient -ils à la pensée ? Croient-ils à la vie ? Il faut
oient-ils donc ? Croient-ils à la matière ? Croient-ils à la pensée ? Croient -ils à la vie ? Il faut bien qu’ils y croient : la
roient-ils à la pensée ? Croient-ils à la vie ? Il faut bien qu’ils y croient  : la nature leur impose ces croyances et mille au
croyances et mille autres avec un souverain empire : il faut qu’ils y croient malgré l’impuissance la plus absolue de concevoir
nne les siens. Son amour a des secrets que nous ne connaissons point. Croyons , espérons, aimons, et poursuivons notre route en
ce, c’est semer le grain qui nourrira les générations successives. Ne croyez jamais trop faire pour garder la paix : la paix,
i n’était point achevée, et pour lui, plus modeste que fatigué, il se crut au terme de tout ce qui pouvait lui donner encore
accueille le nouveau-venu. L’examinateur lui fait remarquer ce qu’il croit être une méprise, et sur sa réponse qu’il vient p
pierre vivante, pour construire quelque chose de ferme. Là où l’on ne croit pas au Christ, la foi du reste est faible, vacill
our qu’ils déploient avec confiance leurs ailes. La France et Bossuet croyaient sincèrement au droit souverain de Louis XIV ; Mol
théorie de la terre ressemble un peu à celle où quelques philosophes croyaient le ciel de pierres de taille et la lune grande co
erre ou par l’oppression de l’homme en pouvoir, il n’est pas tenté de croire que la nature ait eu aussi ses guerres intestines
ui, sous l’apparence d’une plaisanterie, a plus de vérité qu’on ne le croirait . Des matières bien classées sont bien près d’être
qui en résulta pour lui fut de pouvoir étendre ses libéralités. Il se croyait comptable envers le public de tout ce qu’il en re
arité les devinait même avant toute demande. Souvent il leur laissait croire que ses bienfaits venaient de fonds publics qui a
n fils fût assez âgé pour obtenir une place, et cette dame a toujours cru qu’elle recevait cet argent de son mari. Ce n’est
frappé de la petite vérole, dont une longue expérience lui avait fait croire qu’il était exempt. Dans cette dernière maladie,
ssemblaient en rien aux générations actuellement existantes ! Et vous croyez que, dans un cours de géologie, l’auditoire reste
même par le spectacle des beautés, des merveilles de la création. Le croirez -vous ? J’ai représenté cette création dans tout c
t la pomme de discorde : malgré les vues les plus divergentes, chacun croit alors agir dans le véritable intérêt des sciences
naturaliste voulait faire nommer l’abbé Maury ; son confrère, Bailly, croyait devoir voter pour Sedaine. Plaçons-nous dans le c
ives pour Maury, des antipathies si ardentes pour Sedaine ? Peut-être croira-t -on que ce fut dans des préjugés nobiliaires ? Il
e semblait donc devoir rester dans l’obscurité ; le hasard m’en a, je crois , donné la clef. Vous vous rappelez, Messieurs, ce
siècle. Le dévouement à la science Si, comme je me plais à le croire , l’intérêt de la science est compté au nombre des
des adieux définitifs qu’il recevait, et leur laissait dire, sans le croire , qu’ils allaient revenir. Peu à peu le palais de
re le protestantisme, qu’il n’avait jamais que temporairement toléré, crut en 1540 pouvoir le dompter par les armes et le co
s d’ardeur, parce qu’il n’avait point alors à agir, mais simplement a croire , et que, si la conduite est souvent obligée d’êtr
t plus vécu jusque-là dans les abstractions que dans les réalités, il croyait que tout ce qui se pensait se pouvait. Il s’exagé
Gustave-Adolphe, la guerre s’était inspirée d’un plus libre génie. On croyait moins à la force matérielle, davantage à la force
rois (rois ou chefs politiques de tout genre) le parti le plus juste, croyez -vous que ce serait à le suivre que consiste la pl
n ce sens délicat, qui est celui des honnêtes gens, c’est ne pas s’en croire plus qu’à personne, c’est ne prêcher, n’injurier
littérature, le beau et le bon s’accordent plus souvent qu’on ne l’a cru de nos jours. Citons donc quelques traits de cett
ndre la miséricorde infinie de Dieu à notre égard, l’Évangile n’a pas cru pouvoir la comparer mieux qu’à la clémence d’un p
r les yeux : c’était un philosophe dont on admirait la morale sans se croire obligé à la pratiquer, un stoïcien à la cour de N
incomparable puissance de relief, tous les contrastes de tons vifs et crus dont le ciel, de jour ou de nuit, de soir ou de m
Kellermann, qui épiait le moindre symptôme d’ébranlement de l’ennemi, croit reconnaître quelque confusion dans ses mouvements
ision Wathier avait la droite, la division Delort avait la gauche. On croyait voir de loin s’allonger vers la crête du plateau
ps me paraît quelque chose de si inconcevable, que je serais tenté de croire qu’il n’existe réellement pas, et que ce qu’on no
e sens, et qui me touche, je pourrai mourir ? J’ai quelque peine à le croire  ; car enfin, que les autres meurent, rien n’est p
ouciance, afin que nous puissions remplir en paix notre destinée ? Je crois en effet que l’on peut être fort honnête homme sa
ent fait naître eh moi le sentiment de l’espérance ; mon cœur opprimé croit qu’il existe peut-être une terre bien éloignée où
nner au désespoir. Le Lépreux. — Je vous tromperais en vous laissant croire que je suis toujours résigné à mon sort ; je n’ai
et des malheurs inséparables de l’humanité ; mon cœur se refuse à les croire . Je me représente toujours des sociétés d’amis si
me représente toujours des sociétés d’amis sincères et vertueux ; je crois les voir errant ensemble dans des bocages plus ve
nce, l’illusion que l’auteur s’est faite gagne le lecteur ; il semble croire , et nous croyons après lui à leur réalité. Les co
que l’auteur s’est faite gagne le lecteur ; il semble croire, et nous croyons après lui à leur réalité. Les courts extraits qui
et clair-semés dans les tristes marécages où se cultive le sel, font croire à des Arabes couverts de leurs burnous. Aussi Gué
ice957 du pays, est malade. Il faut bien quelqu’un pour la ballata. —  Crois -tu que Charles-Baptiste ne trouvera pas son chemi
bière ? Va à la veillée si tu veux, Colomba ; j’irai avec toi, si tu crois que je le doive, mais n’improvise pas ; cela est
maison. — J’ai vu tomber le chêne — desséché par le Libeccio. — J’ai cru qu’il était mort. — Je suis repassée — et sa raci
urtout. 247. Toutes les démarches et négociations que vous vous êtes cru obligé de faire. Il n’est resté que la locution i
erre. 329. (Sic) et non plus tôt. 330. Comparaison célèbre que l’on croit pouvoir attribuer à Empédocle (Poème de la Nature
). 390. Cf. une lettre de Fénelon à Louis XIV, infra. 391. « Je ne crois pas qu’il y ait rien de plus parfait dans le genr
e sa fille, dans l’autre elle proteste de la sienne ; il ne faut l’en croire ni ici ni là. 421. Madame de Grignan en 1671 ava
l disait du roi le beau-frère. — La Bruyère est plus sévère s’il faut croire avec les clefs de Hollande que le « rebut de la c
int-Cyr. — La destinataire de cette lettre ne peut être, comme on l’a cru longtemps, mademoiselle de la Maison-Fort, éloign
acem animum Tiberii (Tacite, Ann., I, 13). 440. Ellipse, pour : on croyait que la naïveté… Cf. La Fontaine, VIII, 2 : Si qu
geron : elle est triste, elle est charmante, elle est légère. Fénelon croit sans effort à tout ce qu’il y a de spirituel en n
et invraisemblable de supposer qu’elle ait été remise au roi. — On la croit écrite vers 1694. 476. Fénelon oublie Colbert.
 IV. 503. Aujourd’hui ne subjonctif ne s’emploierait que si le verbe croire était accompagné d’une négation. 504. Aujourd’hu
ouade du guet… Ces Mémoires sont bien prodigieusement spirituels ; je crois cependant qu’il faut encore plus d’esprit pour fa
rneille, Sertorius, III, 1. 677. Morceau resté célèbre. Napoléon s’y crut désigné par des allusions outrageantes. La direct
ιν ἀποθνῄσκει νέος A. de Musset, Stances à la Malibran : Ou faut-il croire , hélas ! ce que disaient nos pères : Que, lorqu’o
était devenu étranger à ses usages. 954. Plus antique qu’elle ne le croit peut-être. Voyez dans le XXIVe chant de l’Iliade,
37 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
chaleur : voyez leur vivacité, leur courage, et même leur gaieté. Ne croirait -on pas qu’ils célèbrent une fête ? Ils chantent,
r les rues….             À juger d’eux en ce moment,             Vous croiriez qu’ils n’ont qu’une affaire, Et que tout leur bon
ens affairés, Qui dupes de vos soins, et tous les jours leurrés, Vous croyez cependant plus sages que les autres ?            
rien de nouveau, Des Auteurs qu’il regratte et qu’il vend à la livre, Croit égaler la gloire, et que son nom doit vivre      
le Maître du monde. J’en dois compte, Madame, à l’Empire romain, Qui croit voir son salut ou sa perte en ma main. Conces
éfaut de Charles, aussi bien que de Césarc. Mais que ceux qui veulent croire que tout est faible dans les malheureux et dans l
 ? Ce que Jésus-Christ est venu chercher du ciel en terre, ce qu’il a cru pouvoir, sans se ravilir, acheter de tout son san
lzac en fait l’éloge en cent endroits divers. Il est vrai, s’il m’eût cru , qu’il n’eût point fait de vers : Il se tue à rim
On fut longtemps à délibérer ; et dans une affaire aussi délicate, on crut qu’il fallait tout donner au conseil, et ne rien
ement de cœur où est une mère, qui revoit son cher fils qu’elle avait cru mort ; et cette joie qui échappe bientôt à la mèr
me borne à celle-ci. « À le voir pâle, abattu et défiguré, on aurait cru que ce n’était point Télémaqueb. Sa beauté, son e
ais avec tant de feu, avec des couleurs si vives et si animées, qu’on croit voir sous ses yeux l’objet même que décrit le Poè
38 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
e dise ? Andromaque. Dis-lui que de mon fils l’amour est assez fort… Crois -tu que dans son cœur il ait juré sa mort ? L’amou
de l’entendre, Madame ; il n’attendait qu’un mot pour vous le rendre. Croyez -en ses transports : père, sceptre, alliés, Conten
déguise. Ta foi dans mon malheur s’est montrée à mes yeux ; Mais j’ai cru qu’à mon tour tu me connaissais mieux. Quoi donc 
uoi donc ! as-tu pensé qu’Andromaque infidèle Pût trahir un époux qui croit revivre en elle, Et que, de tant de morts réveill
t se rit de ma rage : Il pense voir en pleurs dissiper cet orage ; Il croit que, toujours faible, et d’un cœur incertain, Je
ses amoureux projets. Autour du fils d’Hector il a rangé sa garde, Et croit que c’est lui seul que le péril regarde. Phœnix m
trahit ?Oreste vous adore ; Mais de mille remords son esprit combattu Croit tantôt son amour et tantôt sa vertu. Il respecte
-même ici, tantôt, ordonné son trépas ? Hermione. Ah ! fallait-il en croire une amante insensée ? Ne devais-tu pas lire au fo
Pour qui coule ce sang que je viens de répandre ? Je suis, si je l’en crois , un traître, un assassin. Est-ce Pyrrhus qui meur
39 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
ne regarder qu’une seule chose, l’accomplissement du devoir qu’il se croit appelé à remplir ; car, s’il se recherche à quelq
hasseurs d’hommes, parce que j’ai eu pitié de la terre ». N’allez pas croire , cependant, que je ne sente pas tout ce qu’il y a
erme que la sienne. S’il y a des astronomes à la fin des temps, je ne crois pas qu’il fût sage à eux de se tuer de chagrin pa
ail et un travail si vain. Pour moi, voici toute ma politique : — Je crois en Dieu, en sa Providence, et j’espère dans l’ave
t là, et je vous plains, et mon âme s’unit encore avec la vôtre. Ah ! croyez -moi, la vraie, la solide, la tendre affection est
ope passionnée ? Dans cet immense conflit d’idées contradictoires, je crois , de part et d’autre, à plus de bonne foi qu’on ne
mes ignorantes et curieuses. Ils apprendront, non à raisonner, mais à croire , et à trouver la lumière dans une intelligence ca
faut n’être pas soi-même sous son empire. Sachez donc, vous qui vous croyez investis de l’apostolat, à quelles conditions il
dit : « Tout se prépare pour un changement de scène, et pour moi, je crois toucher à la catastrophe de ce drame terrible. »
40 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
front de ceux qu’un vain luxe environne, Que la fortune vend ce qu’on croit qu’elle donne. Approche-t-il du but ? quitte-t-il
ble contenance, Un modeste regard, et pourtant l’œil luisant.   Je le crois fort sympathisant Avec messieurs les rats ; car10
ndant8 méprise une telle victoire, Tient la gageure à peu de gloire9 Croit qu’il y va de son honneur De partir tard. Il brou
laisir extrême. Je dirai : j’étais là7 ; telle chose m’avint : Vous y croirez être vous-même. » A ces mots, en pleurant ils se
fita du conflit des voleurs, S’envola, s’abattit auprès d’une masure, Crut pour ce coup que ses malheurs Finiraient par cett
e ainsi prosterné. On le créa patrice5 ; et ce fut la vengeance Qu’on crut qu’un tel discours méritait. On choisit D’autres
 ; gardez-les avec soin, Pour vous en servir au besoin. » Le savetier crut voir tout l’argent que la terre Avait depuis plus
nt plus de joie. Le lion tint conseil, et dit : « Mes chers amis5, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infort
, Jusque-là qu’en votre entretien La bagatelle a part ; le monde n’en croit rien. Laissons le monde et sa croyance. La bagate
ers délicieux. 1. Il y a encore ici comme un écho des Géorgiques. On croit aussi entendre la voix de Lucrèce, 2. Oui, ces o
r légitimer la fraude. 8. Un logis, elle veut l’en dégoûter. 9. On croit entendre un avocat qui chicane. 10. Florian a fa
plus. Ce qui rend charmants les rêves de La Fontaine, c’est qu’il n’y croit pas, même pendant qu’il les fait, et qu’il est to
ppé. 6. Marc-Aurèle. Il s’agit ici du Marc-Aurèlc de Guevara, qui a cru devoir attribuer son récit à cet empereur romain.
personne. 5. Compter l’aurore. Ce vieillard n’est pas de ceux qui croient que le monde va finir avec eux. Il y a de la tris
« Et pourquoi chasser la mouche du coche ? Quel mal fait-elle ? Elle croit mener le monde : laissez-lui croire qu’elle le mè
coche ? Quel mal fait-elle ? Elle croit mener le monde : laissez-lui croire qu’elle le mène ! Vous-même, qui êtes sur le sièg
ne façon de parler irrévérente, et qui convient à ce rustaud. Garo se croit très-supérieur au bon Dieu. 5. Eh parbleu ! Il
41 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
ait point enseigner l’histoire littéraire. Ce ne serait pas non plus, croyons -nous, la meilleure manière de former le goût et l
réforme radicale furent nombreux, bruyants, et parurent un moment se croire sûrs de la victoire. Au premier rang se distingua
e du Perron, ses maîtres, ses modèles, ses oracles en poésie, elle ne croyait pas qu’on pût faire mieux ni autrement qu’eux. Au
gorgeais d’ennui. Mais n’étant point garant des sottises d’autrui, Je crus qu’il me fallait d’une mauvaise affaire En prendr
à son nez authentique, Que c’était un pédant, animal domestique13. Je croirais faire tort à ce docteur nouveau, Si je ne lui don
e, Qui pratique si bien l’art de nous secourir, Que pourvu qu’il soit cru , nous n’avons maladie            Qu’il ne sache g
eux va renaître, La bonne opinion des courages françois ; Et le monde croira , s’il doit avoir un maître,            Qu’il faut
naturelles, Qu’en ces riches lambris l’on ne voit64qu’en portraits. Crois -moi, retirons-nous hors de la multitude, Et vivon
tre en ce rang a pu vous établir ? Carlos. J’ai vu la place vide, et cru la bien remplir. Don Manrique. Un soldat bien re
d’entre leurs sujets qu’ils doivent honorer. Don Manrique. Je ne me croyais pas être ici pour l’entendre. Dona Isabelle. Com
de douleur et de joie, Un grand peuple accouru ne veut pas qu’on les croie  ; Il s’aveugle soi-même ; et ce pauvre pêcheur, E
ie à pleine voix qu’on lui rende son père. On tremble devant lui sans croire son courroux ; Et rien… Mais le voici qui vient s
d courage à conserver sa gloire, Madame, et l’empêchez lui-même de se croire . Nous n’avons pu souffrir qu’un bras qui tant de
x ? Achève : les derniers n’ont rien qui dégénère, Rien qui les fasse croire enfants d’un autre père. Ce sont des malheureux é
s plus rien ouïr, Fis vœu sur leurs autels de leur désobéir. Que n’en croyais -je alors ma tendresse alarmée ! Je voulais sur-le
peut balancer, Et que j’avais promis de mieux récompenser. Non, je ne croirai point, ô ciel ! que ta justice Approuve la fureur
vos vœux ? À de plus grands honneurs un roi peut-il prétendre ? J’ai cru n’avoir au ciel que des grâces à rendre. Agamem
fortune ennemie ; Mais vous savez trop bien l’histoire de ma vie Pour croire que longtemps, soigneux de me cacher, J’attende e
mes fils, que je prétends marcher. Ce dessein vous surprend, et vous croyez peut-être Que le seul désespoir aujourd’hui le fa
Qui voit jusqu’à Cyrus remonter ses aïeux ? Que dis-je ? en quel état croyez -vous la surprendre ? Vide de légions qui la puiss
tremblent à leur tour pour leurs propres foyers. Annibal l’a prédit, croyons -en ce grand homme : Jamais on ne vaincra les Roma
é un autre chef-d’œuvre immortel, Tartuffe ou l’Imposteur. On pouvait croire que le poète, assez connu pour être un libertin,
billevesées. On cherche ce qu’il dit après qu’il a parlé ; Et je lui crois , pour moi, le timbre un peu fêlé. Scènes de T
etirer, Et, depuis ce temps-là, tout semble y prospérer. Mais vous ne croiriez point jusqu’où monte son zèle : Il s’impute à péc
trop de colère. Cléante. Parbleu ! vous êtes fou, mon frère, que je crois . Avec de tels discours, vous moquez-vous de moi ?
mourir, et fabriquent en son nom un faux testament pendant qu’ils le croient à l’agonie. Tel est le sujet de cette pièce que L
ettes de mon maître. Il vous tient sa parole. Comme vous le voyez, et croit qu’en tout ceci Vous voudrez bien, monsieur, teni
venez ! Encore un jour plus tard, nous étions ruinés. Géronte. Je le crois . Hector.                  N’allez pas sur les po
Et ton maudit mémoire écrit de telle sorte ! Hector. Si vous ne m’en croyez , demain pour vous trouver J’enverrai les quidams
e, C’est prétendre arrêter un torrent dans son cours. Valère. Je ne crois pas, monsieur, qu’on fût si téméraire, Le Marqui
votre caquet ? Valère. Je le sais. Le Marquis.                Vous croyez , en votre humeur caustique, En agir avec moi comm
oble à nasarde81 enté sur sauvageon. (Valère enfonce son chapeau.) Je crois qu’il a du cœur. — Je retiens ma colère ; Mais…
. scrupule, à Géronte, Bien n’est plus véritable, et vous pouvez m’en croire , Géronte. Il faut donc que mon mal m’ait ôté la
                                  C’est votre léthargie. Géronte. Je crois qu’ils ont raison, et mon mal est réel. Lisette.
ui semble réellement leur appartenir. Quand il les fait converser, on croit les entendre. S’il peint les animaux avec tant de
ter ? De triompher toujours serez-vous bien capable ? Ah ! si vous le croyez , l’orgueil vous rend coupable ; Sinon votre impru
rabe les menace ; et Malc, dans un moment de désespoir et d’illusion, croit pouvoir échapper au crime qu’on lui propose en se
lui. Mais le poète distrait oublia ce projet. Telle qu’elle est, nous croyons que les fragments de la pastorale de Malc insérés
urs Qui, plus savants que moi, sont moins admirateurs. Si vous les en croyez , on ne peut sans faiblesse Rendre hommage aux esp
lisant, et pourtant qu’on veut lire, Dans ses plaisants accès qui se croit tout permis, De ses propres rieurs se fait des en
rler des éléphants ?        Non, reprit froidement Frégose,        Ne croyez pas que j’en impose ; Dans ces derniers moments c
ent.        Comme le moindre des novices, Achmet donne à travers : il croit que le destin Voulut à son honneur réserver les p
première où le pathétique se soit produit avec succès : Molière avait cru devoir le bannir même du Tartuffe qui y prêtait s
Osez-vous le penser ? Qu’un soupçon si cruel a droit de m’offenser ! Croyez que votre fils vous respecte, vous aime. Lycandr
pulence ? Lycandre. On me l’a peint tout autre, et j’ai peine à vous croire . Tout ce discours ne tend qu’à cacher votre gloir
                                     Mais pas plus que les autres. Je crois que mon patron valait bien tous les vôtres. Le
igneur suzerain… d’un million d’écus. Le Comte. Vous vous moquez, je crois  ! L’argent est-il un titre ? Lisimon. Plus brill
it hautement leur supériorité, et ne pouvait supporter qu’on pût l’en croire jaloux, et il montrait bien qu’il n’était que leu
eindre les combats et les transports de l’amour, qu’il n’avait jamais crus faits pour le théâtre tragique, la première où, p
aient à nos devoirs. Le Discours sur la liberté nous laisse libres de croire qu’elle n’existe pas. Le Discours sur la modérati
i. — Il faut s’instruire et se sonder soi-même, S’interroger, ne rien croire que soi, Que son instinct ; bien savoir ce qu’on
illes surchargé. Monsieur l’abbé139 vous entame une histoire Qu’il ne croit point, et qu’il veut faire croire. On l’interromp
39 vous entame une histoire Qu’il ne croit point, et qu’il veut faire croire . On l’interrompt par un propos du jour, Qu’un aut
avait pas eu de modèle et n’a pas été imité depuis. On n’aurait point cru qu’une œuvre si exquise pût être écrite par un je
emps Dictait à quatre en styles différents. Admis partout, si l’on en croit l’histoire, L’ami chéri mangeait au réfectoire :
s, Des charmes neufs variaient son débit. Éloge unique et difficile à croire Pour tout parleur qui dit publiquement, Nul ne do
nt quiconque a le goût de la poésie sera flatté d’être la copie et se croira même autorisé à suivre l’exemple. Il a une supéri
nsumée, Au sein du sot orgueil, se repaît de fumée. Eh ! malheureux ! crois -moi, fuis ce terroir ingrat. Prends un parti soli
plus au-dessus du droit, Plus grave, plus sensé, plus noble qu’on ne croit  ! Le vice impunément, dans le siècle où nous somm
lle étrange manie ! Et dis-moi, misérable ! À de si grands esprits te crois -tu comparable ? Et ne sais-tu pas bien qu’au méti
’était préparé, Rentre dans le néant dont146 je t’avais tiré. Mais ne crois pas que, prêt à remplir ma vengeance, Ton châtime
pudeur asservir le génie ; Au bas du Pinde il trotte à petits pas, Et croit franchir les sommets d’Aonie. Au grand Corneille
t revêtu, Étouffe les talents et détruit la vertu. L’univers, si l’on croit ce novateur moderne, Fils du hasard, n’a point de
fants et leur crédit vous blesse ! Je soupçonne, entre nous, que vous croyez en Dieu ; N’allez pas dans vos vers en consigner
en consigner l’aveu ; Craignez le ridicule et respectez vos maîtres : Croire en Dieu fut un tort permis à nos ancêtres ; Mais
me et s’excite à accomplir cette épouvantable vengeance, sans pouvoir croire qu’une épouse, qu’une mère ait pu être capable d’
reils forfaits Ne nous sont point prescrits par la bonté céleste. Que croire à ton aspect, ombre chère et funeste ? Viens-tu p
r, au naufrage échappé, Lui douzième, aborda dans une île déserte, Et crut être d’abord à deux doigts de sa perte, Puis, (te
t, on en fait éveillé. Le pauvre paysan, sur sa bêche appuyé, Peut se croire un moment seigneur de son village. Le vieillard,
n côté, En songeant qu’un matin du bonhomme il hérite. Telle femme se croit sultane favorite ; Un commis est ministre ; un je
prélat… Il n’est pas jusqu’au simple soldat Qui ne se soit, un jour, cru maréchal de France ; Et le pauvre lui-même est ri
Quand je songe, je suis le plus heureux des hommes ; Et dès que nous croyons être heureux, nous le sommes. Victor. À vous ent
us croyons être heureux, nous le sommes. Victor. À vous entendre, on croit que vous avez raison. Un déjeuner pourtant serait
récie comme les véritables héritiers de la gloire d’Athènes. Qu’on ne croie pas que ce poète de l’art pour l’art, que cet ama
en de ma défense eux-mêmes les charger. Le critique imprudent, qui se croit bien habile, Donnera sur ma joue un soufflet à Vi
te, aride, dépouillée ; Elle rit, elle sort richement habillée, Et je crois , du génie éprouvant le réveil, Boire dans chaque
que, ils déclaraient notre ancienne littérature morte à jamais, et se croyaient appelés, eux, « les enfants de l’époque, les enfa
la couleur, de « lui faire reprendre du corps et de la saveur ». Ils crurent bon pour cela « de la mélanger selon certaines do
re et des cieux : Tout enflamme, agrandit, émeut l’homme sensible. Il croit avoir franchi ce monde inaccessible, Où, sur des
nnaître La pierre ou le gazon qui cachait leurs débris ! Il nomme, il croit revoir tous ceux qu’il a chéris. Mais, hélas ! da
x, et proscrire est sublime. Je suis l’ami du peuple, ainsi vous m’en croirez  ; Et surtout gardez-vous des avis modérés. » L’as
que le passé s’oublie, Et réunissons-nous pour sauver l’Italie. » On crut Pacuvius, mais non pas pour longtemps : Les espri
veries. Tout à coup à ses yeux un objet s’est montré : Il regarde, il croit voir, il distingue en un pré, Seule, errante et s
nds. » On accourt ; ô surprise ! ô joie ! ô doux spectacle ! La fille croit que Dieu fait pour eux un miracle : « Ce n’est po
’il était le Girodet de la poésie : c’était le peintre avec lequel il croyait avoir le plus de rapports. Chênedollé a dans les
ssances ne demeura pas borné aussi étroitement qu’il le voulait faire croire  : il y avait de la tactique dans cette prétention
y arrive que par le travail le plus assidu et le plus persévérant. Je crois que la chanson est un des genres les plus diffici
ns, Béranger a beaucoup soigné la forme. Ces chansons, qu’on pourrait croire produites d’un jet, sont lentement et péniblement
auvais goût. Le goût, chez Béranger, n’était ni bien sûr ni bien fin. Croirait -on qu’il ne distinguait pas la manière d’André Ch
pe a couronné, Est mort dans une île déserte ; Longtemps aucun ne l’a cru  ; On disait : « Il va paraître ; « Par mer il est
aste avec la solennité classique qui reparaît de temps en temps. Nous croyons , avec un homme du métier, avec Alexandre Dumas223
acré cette langue belle et flexible, qu’ils nous ont léguée ; mais il crut pouvoir innover dans tout le reste, comme eux-mêm
victoire est un assassinat ; Je vois avec horreur vos maximes d’État. Croyez -vous m’abuser ? Couverts de noms sublimes, Ces cr
 ; Il passe, ambitieux, de l’érable à l’alcée, Et de tous ses festins croit trouver les apprêts Sur le front du palmiste ou l
uire au panthéisme de la Chute d’un Ange. Il nie ce panthéisme, il se croit toujours profondément théiste ; il dit : « Doué
comparaison qui a été plusieurs fois employée pour lui, l’oreille se croirait bercée aux sons d’une harpe éolienne. Malheureuse
. Âme de l’univers, Dieu, père créateur, Sous tous ces noms divers je crois en toi, Seigneur ; Et, sans avoir besoin d’entend
cieux, Se réfléchit dans l’onde, et se peint à mes yeux. C’est peu de croire en toi, bonté, beauté suprême, Je te cherche part
plations, IV, XV.) Je viens à vous, Seigneur, père auquel il faut croire  ;                      Je vous porte, apaisé, Les
de la Fiancée de Corinthe de Goethe : deux pièces que Mme de Staël ne croyait pas qu’on pût faire passer dans le vers français.
e. Le poète semble avoir dépouillé sa maladie d’incrédulité ; s’il ne croit pas encore, il aspire à croire. Il abandonne les
illé sa maladie d’incrédulité ; s’il ne croit pas encore, il aspire à croire . Il abandonne les sources impures pour cette Silo
collège et son poêle en décembre, Sa fenêtre entr’ouverte en mai, se croire heureux De regarder un lierre en un jardin pierre
gueil s’étale, Ou s’agite sans but, turbulente et fatale ; Seuls, ils croient tout sentir, délices et douleurs ; Seuls, ils cro
le ; Seuls, ils croient tout sentir, délices et douleurs ; Seuls, ils croient dans la vie avoir le don des pleurs, Avoir le sen
, je disais qu’en la gloire, En la mémoire humaine, il est peu sûr de croire , Que les cœurs sont ingrats, et que bien mieux il
bien mieux il vaut De bonne heure aspirer et se fonder plus haut, Et croire en Celui seul qui, dès qu’on le supplie, Ne nous
, Et mes amis, et ma gaîté ; J’ai perdu jusqu’à la fierté Qui faisait croire à mon génie. Quand j’ai connu la vérité, J’ai cr
rté Qui faisait croire à mon génie. Quand j’ai connu la vérité, J’ai cru que c’était une amie ; Quand je l’ai comprise et
, comme, elles, Je porte haut ma tête, et chante au moindre vent. Je crois le bien au fond de tout ce que j’ignore ; J’espèr
es. (Les Voix du silence.) Dites, ô blancs sommets, rochers qu’on croit stériles, Bois sombres dont l’amour est mon heure
re et de tout entendre, De remporter les prix d’honneur !… C’est, je crois , un plus grand bonheur D’être un enfant aimant et
tout que fleurs de miel, Bois odorants, gazons, roses vermeilles ; On croirait être en un jardin du ciel, Tant la forêt se rempl
its, et pignons, et portes, tout diffère. » Le moine à peine en peut croire ses yeux ; Il entre au cloître, et partout ne ren
n se demande le prêtre, Dont chaque objet augmente la terreur, Et qui croit voir des spectres apparaître. Vers sa cellule il
frère ! — Toi, Paul Gontran ! dit un moine bien vieux ; J’ai là, je crois , une ancienne chronique Sur Paul Gontran, qui véc
rnouaille parle la langue des salons plutôt que celle des champs ; il croirait déroger en risquant à propos un mot patois. Ce ba
s non pas une haute personnalité littéraire. La poésie de celui qu’on croyait appelé à restaurer dans notre littérature dramati
s. 92. Le texte porte : « ils menaient leurs troupeaux ». Nous avons cru pouvoir modifier cet hémistiche pour éviter le ra
une hirondelle soit un repas bien friand pour un vautour. On peut, je crois , compter cette folie au nombre de celles que dict
pour servir à la vie de M. de Voltaire écrits par lui-même. — « Je ne  crois pas qu’il y ait sur la terre un être plus libre q
e la terre se meuve ou qu’elle soit immobile, l’homme pourra toujours croire  sans orgueil que les cieux ne roulent que pour lu
it magistrat suprême, l’année de la fameuse bataille de Trasimène. Il crut que le peuple, depuis longtemps ennemi des sénate
42 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
t hier fort vite de Saint-Germain : c’était comme un tourbillon3 ; il croit bien être grand seigneur, mais ses gens le croien
un tourbillon3 ; il croit bien être grand seigneur, mais ses gens le croient encore plus que lui. Ils passaient au travers de
; les autres pourvoyeurs ne viennent point ; sa tête s’échauffait, il croit qu’il n’aura point d’autre marée ; il trouve Gour
plus en danger que4 si elle était à l’armée ? J’étais bien loin de le croire . Faut-il donc que je me trouve cette tristesse av
r, et devait communier le lendemain dimanche, qui était le jour qu’il croyait donner la bataille1. Il monta à cheval le samedi
parfumés de jasmins et de feuilles d’oranger que, par cet endroit, je crois être en Provence. » Mais nous n’en finirions pas,
tin la marée n’était pas arrivée, n’a pu soutenir l’affront dont il a cru qu’il allait être accablé, et, en un mot, il s’es
voudrais de tout mon cœur pouvoir la soulager. Ma consolation est de croire que Dieu ne vous refusera pas celle que votre pié
43 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Louis XIV, 1638-1715 » pp. 146-149
rminer ; mais dès que l’on se fixe l’esprit à quelque chose, et qu’on croit voir le meilleur parti, il le faut prendre. C’est
examiner une affaire, il faut se déterminer et prendre le parti qu’on croit le meilleur. Quand on a l’État en vue, on travail
arait tout ce qu’il est ; et l’homme n’est plus rien de tout ce qu’il croyait être. « Heureux le prince dont le cœur ne s’est p
ous applaudissez de tenir seul vos conseils. J’étais bien éloigné, de croire qu’on vous tendit un pareil piége, et qu’il fût p
de votre royaume, vous faites voir en vous une malheureuse facilité à croire que tout d’un coup vous pouvez gouverner seul vot
44 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
oir assigné le canevas à travailler, de lire le modèle aux élèves. Je crois cette méthode peu propre à exercer leurs facultés
de Monbason : ma très chère, je vous la souhaite heureuse, et si vous croyez que la continuation de mon amitié entre dans la c
Toute la différence que j’y vois, c’est qu’il ne m’est pas permis de croire que je sois digne d’un grand évêché, et que mon c
e et aux affections maternelles, ont gémi sur votre malheur, et je ne crois pas qu’il y ait dans toute cette province quelqu’
oi faire celui d’une autre famille ! Quelquefois, je vous l’avoue, je croyais apercevoir dans cette seule considération de quoi
on succès d’une affaire dont elle vous a choisi pour juge, et qu’elle croie que j’y ai contribué en quelque chose, vous ne sa
qu’elle croie que j’y ai contribué en quelque chose, vous ne sauriez croire l’honneur que cela me fera dans le monde, et comb
r de m’aimer toujours autant que vous avez fait autrefois, et si vous croyez que je suis, etc. Voiture. (Date.) Nota. La fi
ota. La fin de cette lettre est torturée. Faites-moi la justice de me croire , est une des plus banales et des plus sottes form
que cela est vrai ! que toutes ses surprises sont neuves ! que je lui crois un esprit qui me plaît ! Il me semble que je l’ai
ue vous me feriez plaisir de vous attacher à votre écriture : je veux croire que vous avez écrit votre lettre fort vite ; le c
peut-être surpris par un procédé que vous n’attendez pas. Je ne puis croire qu’il y ait du venin caché dans son cœur, avec to
e on ne connaît d’abord les hommes que par leurs paroles, il faut les croire , jusqu’à ce que les actions les détruisent. On tr
les actions les détruisent. On trouve quelquefois que les gens qu’on croit ennemis ne le sont point ; on est alors fort hont
au galop sont sous nos regards. Il creuse du pied la terre. Qui ne croit voir un cheval impatient de partir, qui frappe le
araître tel. Il ne peut vivre . Le pauvre homme ! il veut nous faire croire à son faste, à sa prodigalité. Aussi il a un mas
opre frère. Ainsi tu ne dois point être fâché de me voir. BAYARD Eh ! croyez -vous que je ne sois point fâché d’avoir obligatio
é des grâces de son maître. PH. DE COMMINES. C’est le moyen de n’être cru de personne. La reconnaissance n’est pas ce qu’on
je n’osais jurer sans vouloir garder mon serment, parce que j’aurais cru mourir dans l’année si j’y avais manqué. Tout cel
. Quoi ! ne peut-on pas cacher certaines choses ? PH. DE COMMINES. Et croyez -vous qu’un roi puisse être caché après sa mort, c
serais déshonoré. Contentez-vous que je pouvais dire bien pis et être cru , et que je ne l’ai pas voulu faire. LOUIS XI. Quo
E. N’y eût-il que votre nom, je serais charmé de vous, Paracelse ! On croirait que vous seriez quelque Grec ou quelque Latin, et
n’y a si petit philosophe qui n’y soit parvenu.    MOLIÈRE.     Je le crois . Vous n’aviez donc plus rien qui vous embarrassât
N. Oui, Monsieur, il sait que c’est mille cinq cents livres. GÉRONTE. Croit -il, le traître, que mille cinq cents livres se tr
pas que je viens justement de recevoir cette somme en  or ; et je ne croyais pas qu’elle dût m’être sitôt ravie. (Tirant sa bo
e bontés pour moi. DON JUAN. Et cela sans intérêt, je vous prie de me croire . M. DIMANCHE. Je n’ai pas mérité cette grâce, ass
ccourent de toutes parts, et le tigre est sans vie. La pauvre mère en croit à peine à scs yeux ; elle oublie ses blessures po
-coup, il est abordé par un vieillard qui le salue, en lui disant : «  Croyez -vous que les choses en restent là ? Le prince a t
nds murs Charbonnant en sifflant mille croquis impurs ; Cet enfant ne croit pas, il crache sur sa mère, Le nom du ciel n’est,
lait au pied de l’arbre, la regardait, la pauvre petite goutte, et la croyait dans l’embarras. Il cria, en lui montrant un long
être absout dans ce conseil des animaux, c’est l’âne évidemment. N’en croyez rien un chicaneur (quelque peu clerc) viendra réd
ns. Son ton est audacieux, l’injure est dans chaque expression. On se croit en pleine audience.    - Assurément la moralité d
pruntées de ces lieux. C’est là que l’on conçoit comme les hommes ont cru à l’existence d’un génie malfaisant qui contraria
e le mois le plus doux, et le cours de l’astre le plus mystérieux. On croit entendre de toute parts les blés germer dans la t
euf heures de suite le tonnerre nous enveloppe ; à chaque minute nous croyons voir nos mâts en enflammés tomber sur nous et emb
seigneur mistral, qui expédie deux ou trois de ses clients par jour. Croyez -vous que dans un climat si chaud, on a pris mes h
os poches, si vous n’y prenez garde, forment un spectacle enchanteur. Croiriez vous que d’un bon nombre de galères qu’on avait d
r toi, Pense au monde invisible et rêve ainsi que moi ! Ah ! si j’en, crois mon cœur et ta sainte influence, Astre ami du rep
ure et le saint lieu, Et qui, voyant de Dieu l’image dans son maître, Croit s’approcher du ciel en vivant près du prêtre ; Qu
’elle le soutient et le nourrit, au lieu de l’épuiser. Mais ce que je croyais d’abord n’être qu’une couleur est une diversité d
erche ses yeux. Soudain, ô surprise ! ô merveille ! D’une cloche il a cru reconnaître le bruit ; Le bruit augmente à son or
tres, sous les auspices de cette douce sécurité dont les âmes pieuses croient avoir obligation à la Providence. Et, en effet, s
marche elle-même vers les cavaliers. Dans son emportement, le prince crut voir qu’elle se retirait, et continua d’avancer,
queur. Il fit venir les principaux de la ville, et il leur dit : « Je crois , comme vous, que Jérusalem est la maison de Dieu 
sses contre les conquérants. Il est inaccessible à une armée.  On l’a cru jusqu’à ce jour ; les soldats français le croient
le à une armée.  On l’a cru jusqu’à ce jour ; les soldats français le croient encore. Les têtes de colonnes, en se rencontrant
ruine des pauvres gens fut complète, au grand étonnement d’Azaël, qui croyait tout faire pour le mieux. De deux fils, espoir de
la terre. Azaël le prévint, s’en empara, et s’éleva vers les nues. Il croyait avoir tout d’abord rencontré ce qu’il cherchait :
té, lorsqu’un songe affreux déchira pour moi le voile de l’avenir. Je crus voir Roger devenu maître et seigneur, chasser un
couru peu de temps, le père de ses petits me parurent fatigues, et je crus voir les dents aiguës de ces animaux leur ouvrir
plus horrible confusion envahit la nature, et les humains consternés croient découvrir dans les cieux et sur la terre les plus
leur différents districts. A voir la légèreté de leur course, on les croirait poursuivis par les tourbillons d’un feu dévorant 
sur un de ses bras, le cœur placé contre son cœur ; et l’on aurait pu croire quelle respirait encore, si sa main délicate et b
lus intolérables, le malheureux qui en est atteint. Il les entend, il croit les voir rampant autour de lui, ou pendus sur sa
convulsion machinale du ventre qu’on éprouve dans les rêves quand on croit se sentir tomber. Ses yeux fixés étaient ouverts
e son chapeau… crac ! voilà le chapeau qui s’éloigne de sa main… Elle croit que c’est le vent de la porte qu’elle a laissée o
’est mal, et toujours du mal on se repent. » Et l’enfant, à ces mots, crut entendre sa mère, Et derrière un tilleul se blott
r. « Dieu soit loué, dit-il en le levant et en le tâtant, ce sont, je crois , des dattes ou des noix ; je vais donc enfin me r
s deux sacs de ces pièces d’or. » Le paysan n’en voulait d’abord rien croire  ; mais quand il eut vu les chiens, à un signe du
é aux vivants, la nuit est de l’empire des morts. Ceux qui ne veulent croire qu’à ce qu’ils voient, à eux le jour, qu’ils l’em
commandant, plus féroce lui seul que les lions et les sauvages, ne la crut pas sans doute assez punie de son évasion par les
lèvres haletaient : je ne sentais rien que leur doux parfum : oui, je crois que je serais mort victime de ma passion, si j’y
imprévoyance. « Muaser, dit-elle, ton cœur est plus faible que je ne croyais  ; il peut supporter la pauvreté, mais non la rich
nts à la marque si bien connue de son ancienne maison ; un instant il croit être le jouet d’une illusion ; mais ces signaux é
s, accourt, joyeuse et empressée, lui annoncer que ses navires, qu’il croyait depuis si longtemps perdus, revenaient chargés d’
référait aussi par malheur les crassanes à tous les autres fruits. Il crut d’abord que c’étaient des enfants qui venaient fa
du bout du fusil de Guillaume. Guillaume ne bougea pas. On aurait pu croire qu’il ne voyait pas même la bête sauvage qu’il ét
D’abord il a tenté les atteintes mortelles Des poisons que lui-même a crus les plus fidèles ; Il les a trouvés tous sans for
De grands cris ont soudain attiré mes regards ; J’ai vu, qui l’aurait cru  ? j’ai vu de toutes parts Vaincus et renversés le
uvant repasser dans les airs. Le spectateur, surpris et ne pouvant le croire , Voyait à tout moment leur chute et leur victoire
Tout soin est inutile ; L’heure approche, et déjà son cœur épouvanté Croit de l’affreuse nuit sentir l’obscurité. Il marche,
té l’appelle. Dieu ! quel ravissement quand il revoit les cieux Qu’il croyait pour jamais éclipsés à ses yeux ! Avec quel doux
première fois ; Et, rempli d’une joie inconnue et profonde, Son cœur croit assister au premier jour du monde. Delille.
le cœur ému de sentiments divers, Je m’éveille incertaine et n’osant croire encore Au choix trop éclatant dont l’Éternel m’ho
jestueuse et si douce !… » « Bah ! » répondit brusquement le roi, qui croyait entendre un reproche toutes es fois qu’on prononç
éla sa destinée. Nous avons encore, dans le village, des poltrons qui croient qu’il y revient des esprits ;mais ces esprits-là
ison ? » Girardin était si loin de s’attendre à cette question, qu’il crut d’abord avoir mal entendu ; mais l’Anglais ayant
e bien ici, et que l’air de cette  maison est nécessaire à ma  santé. Croyez -vous  que pour être un pauvre paysan, on ait moin
leur avec laquelle Girardin prononça ces dernières paroles, l’Anglais crut que ce zèle ardent pour Jeanne d’Arc et pour la F
destinée à faire payer la propriété un peu plus cher ; il ne pouvait croira qu’un villageois, qui avait à peine de quoi vivre
orps qui allait être dérobé pour toujours aux regards de ses amis, il croit remarquer en lui quelque signe de vie. Aussitôt i
our je voyageais en Calabre ; c’est un pays de méchantes gens qui, je crois , n’aiment personne, et en veulent surtout aux Fra
aversin. Ah ! jeunesse ! jeunesse ! que votre âme est à plaindre ! on crut que nous portions les diamants de la couronne. Le
sens de ces terribles mots : faut-il les tuer tous deux ? Et je vous crois , cousine, assez de pénétration pour deviner à pré
comme depuis longtemps il n’avait donné aucun signe de démence, on le croyait parfaitement guéri. C’était un homme de grande ta
va avec lui : Nous le voulions nommer le chevalier Mascaron ; mais je crois qu’il surpassera son aîné. Pour la musique, c’est
il y a eu un Libera où tous les yeux étaient pleins de larmes ; je ne crois point qu’il y ait une autre musique dans le ciel,
cle. Ce n’est que lorsque nous eûmes gagné la grande route, que je me crus en sûreté. Le soleil brillait sur l’horizon : l’a
ors d’état de travailler ; c’est maintenant au roi à me nourrir. » Je crois que vous me pardonnerez le peu d’ordre de cette n
e elle reprit : Quand je perdis votre père, ce fut une douleur que je crus sans consolation : cependant vous me restiez ; ma
e pourquoi ils se détestaient, cela n’importe ici. Un moment on avait cru que cette haine ferait place à un sentiment des p
omme en ces âges reculés de telles vengeances n’étaient pas rares, on crut l’accusateur, d’autant plus aisément que le vieux
’on ne savait autrement le convaincre, demander ce jugement : or, qui croirait qu’une demoiselle, toute jeune, toute faible et t
hevaliers demandèrent d’abord à Mathilde ses noms de baptême, si elle croyait au Père, au Fils et au Saint-Esprit, et si elle t
Les vieux papiers disent qu’on ne vit jamais si beau spectacle. Je le crois bien, cela fait pleurer. Enfin, Mathilde et Kœpf
lui il lui asséna un grand coup sur la tête, qui la fit tomber. On la crut morte, et un cri de désespoir sortit de toutes le
se tua lui-même, comme avait fait Judas. Or, c’est une chose impie de croire qu’on trouvera le repos dans la tombe, lorsque du
ne enfant au front céleste qui récitait l’office avec lui. Qui aurait cru que cette vie dût finir par le martyre ? Après av
ri de voir un père se mettre sous la protection de sa fille, et ne se croire en sûreté que sur son sein ? c’est le crime qui s
meurtre de Laius. Là, les remords assiègent la conscience du roi qui croit voir sur un rocher l’ombre de son père. Il sent q
z pas plus longtemps ; mon émotion serait trop vive, et l’on pourrait croire que, comme les courtisans, je ne pleure que mon m
e le trouve, moi, le plus puissant motif de mon espérance. Je vous ai cru dignes d’être les plus fidèles de mes sujets, par
ce ! Vous êtes forts, votre ennemi succombera sous vos coups. — Je le crois , car votre valeur peut bien justifier votre confi
a partager avec vous. Légion thébaine, légion de héros, moi qui ne te croyais si brave, si invincible, que parce que je te croy
s, moi qui ne te croyais si brave, si invincible, que parce que je te croyais chrétienne, pourquoi faut-il que je pleure sur le
hrétienne, pourquoi faut-il que je pleure sur le crime, lorsque je ne croyais avoir qu’à te bénir et à mourir avec toi. J’enten
sauve, vous n’y trouverez que des reproches et du mépris, je ne puis croire que vous deviez plutôt fier vôtre personne à l’in
à un fil léger. La terreur assiégera vos jours et vos nuits : à peine croirez -vous à votre existence. Enfin, le Seigneur vous r
ces et les sujets comparaîtront au tribunal de la suprême justice, et croyez que vos fautes seront alors effacées par le génér
mère, ta femme et tes enfants étaient renfermés dans ses murailles ? Crois -tu que, couverte de la honte d’un refus injurieux
u danger d’être pris, d’être déchiré par vos mains. Femmes indiennes, croyez que je suis votre ami, celui de vos enfants, celu
uffert tous les maux d’une longue captivité, pleuré ses enfants qu’il croyait morts, combattu toute sa vie pour la religion chr
connaît sa fille dans le palais d’un prince musulman. Sa fille ! il a cru qu’elle était restée chrétienne, mais les ennemis
heureux ! Soupir de l’âme ! Exclamation bien naturelle ! parce qu’il croit que c’est lui qui est la cause du changement de s
touchants, imaginez l’emportement d’un père qui maudirait sa fille ; croyez -vous qu’il la déciderait aussi victorieusement à
’il n’est dans le moment. Il n’est assurément personne qui ne se soit cru transporté, par toutes ces figures énergiques, au
n des passions. Mais il est possible que chacun en son particulier se croie une brebis. Attendons ; l’orateur saura dissiper
nd ses frayeurs, car personne n’a assez d’amour-propre pour ne pas se croire pécheur. « Qui sont les fidèles assemblés ici ?
viendront encore se joindre au feu de son âge ? Oui, Messieurs, je le crois déjà voir de retour de son esclavage, tout plein
ir une cause qui devait naturellement exciter toute sa défiance. Il a cru qu’il convenait à l’orateur de la jeunesse de fai
reparaissant au moment de la fuite : frappant à la porte quand on les croit éloignées ; toujours agissantes, même où elles ne
x si constants. Ah ! n’empoisonnons pas la douceur qui nous reste. Je crois voir des forçats, dans leur cachot funeste, Se po
45 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
eaux. Souvent aux rayons de cet astre qui alimente les rêveries, j’ai cru voir le génie des souvenirs assis tout pensif à m
bruit et le tumulte des hommes qui se pressaient jadis sur ce sol. On croit y entendre retentir cette malédiction du prophète
ines d’aqueducs et de tombeaux. Souvent, dans une grande plaine, j’ai cru voir de riches moissons2 ; je m’en approchais : d
de cette Rome qui a recueilli deux fois la succession du monde3. Vous croirez peut-être, mon cher ami, d’après cette descriptio
ation ne se retire pas aussi vite que dans nos climats : lorsque vous croyez que les teintes vont s’effacer, elles se raniment
dent au bord du Tibre et viennent s’abreuver dans ses eaux. Vous vous croiriez transporté au temps des vieux Sabins, ou au siècl
inale de Jérusalem. Sont-ce là d’assez hauts sujets de méditation, et croyez -vous qu’une ville où de pareils effets se reprodu
chagrins récents ont redoublé pour moi la tristesse de ce lieu ; j’ai cru voir les décombres d’un édifice que j’avais admir
les cieux des bancs d’une ouate éblouissante, si doux à l’œil, qu’on croyait ressentir leur mollesse et leur élasticité1. La s
flammants roses, ne se trouvent pas en ce pays. M. de Chateaubriand a cru les y voir. (Sainte-Beuve.) 1. Contraste prémédi
46 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
à coordonner ses idées, à se tracer un plan ; son imagination, qu’il croyait d’abord sèche et ingrate, lui fournit suffisammen
sance, et if faut avec cela que je vous importune encore ; non, ne me croyez pas assez hardi ; mais voici le fait : Un grand g
qui suis bonhomme, je lui donne la lettre. Dès qu’il la tient, il se croit  » trop heureux : Je verrai M. d’Argenson ! Et voi
yage d’Italie avec beaucoup d’application et d’intelligence, mais qui croiraient n’avoir rien vu si, en retournant dans leur patri
s un moment, voir et entendre le grand homme de notre siècle. Ils ont cru qu’une lettre de moi serait un passeport pour arr
ne puis m’empêcher de vous répéter encore deux ou trois choses que je crois très importantes pour votre conduite. La première
li. Prenez-y garde, au moins, cela pourrait bien vous arriver, car je crois que je saurais aimer au-delà du tombeau. * Le c
vous la pardonner. Dites-moi donc ce que c’est, et ne me laissez pas croire que je suis un sot de vous aimer, et vous un ingr
compliment à des amis, ou de les assurer que je les aime toujours. Je crois qu’ils ne doivent pas douter du dernier ; et pour
aut, disaient-ils, que vos Français soient bien étourdis. Vous pouvez croire qu’on n’en doute plus après cette épreuve. J’ai e
vus, qui ne m’ont fait ni bien ni mal, cela n’est-il pas joli ? Ah ! croyez -moi, cousine, la tristesse ne vaut rien. Reprenon
s les deux des bancs d’une ouate éblouissante, si doux à l’œil, qu’on croyait ressentir leur mollesse et leur élasticité. « La
comme toutes les apparences étaient contre lui, et qu’on refusait de croire à sa justification, il finit par s’emporter jusqu
t-Pierre, étonnée d’une vivacité qu’elle ne lui avait pas encore vue, crut devoir le punir en le privant de la promenade ; e
te encore Quelques rayons tremblants qui combattent la nuit ; L’ombre croit , le jour meurt, tout s’efface et tout fuit. Qu’un
l. Et l’homme, l’homme seul, ô sublime folie ! Au fond de son tombeau croit retrouver la vie ; Et dans le tourbillon, au néan
aurait accumulé ici les exclamations et les lamentations ; il aurait cru faire plus d’effet : il se fût trompé. Charmante
reuse métaphore qui se continue dans les trois vers suivants, où l’on croit voir le rossignol s’échapper joyeux des filets de
47 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
roglodite, qui descendait de ces anciens Troglodites, qui, si nous en croyons les historiens, ressemblaient plutôt à des bêtes
était étrangère ; ils se faisaient des présents où celui qui donnait croyait toujours avoir l’avantage. Le peuple Troglodite s
les sauvages entrèrent armés dans la terre des Troglodites, qu’ils ne croyaient défendue que par leur innocence. Mais ils1 étaien
touchés. Comme le peuple grossissait tous les jours, les Troglodites crurent qu’il était à propos de se choisir un roi. Ils co
plaise, dit-il, que je fasse ce tort aux Troglodites, que l’on puisse croire qu’il n’y a personne parmi eux de plus juste que
erdant au dehors, ils apprenaient à se défendre au dedans. Charles se croyait le maître du monde dans les déserts de la Pologne
ue pour en sortir : les marches d’Alexandre sont si rapides, que vous croyez voir l’empire de l’univers plutôt le prix de la c
48 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
cilement la multitude, qui n’est jamais plus asservie, que quand elle croit commander. Ce fut dans ce moment de crise, au mil
peuple d’avance persuadé qu’il n’y avait plus rien à espérer, et qui croyait voir déjà Philippe aux portes d’Athènes. Mais cet
ruits de ses démarches ultérieures, c’est ce que je ne saurais jamais croire . Laissons donc ces contes frivoles, et pénétrons-
’ai jamais brigué votre faveur par des discours étrangers à ce que je croyais vous devoir être utile ; et j’ai alors déclaré mo
ajouté à mon assurance ! Quoi qu’il en puisse résulter pour moi, j’ai cru devoir parler, convaincu que ce que j’avais à dir
ie, deux surtout sont d’autant plus admirables, que tout nous porte à croire qu’ils furent improvisés ; et quoique l’auteur le
ab bis præclarissimis virtutibus tot et tanta vitia superari » ? Ne croit -on pas entendre Démosthène, et tout ce morceau n’
s je vois flétrir la gloire ? Et comment l’univers pourra-t-il jamais croire Que Rome eut un sénat et des législateurs, Quand
trangères ? Moi-même, qui l’ai vu briller de tant d’éclat, Puis-je me croire encore au milieu du sénat ? Ah ! de vos premiers
faisait un devoir. Mais vous figurez-vous le nombre de ceux qui n’en croyaient point mon rapport ; qui faute de lumières, traita
ient enfin de le favoriser ? N’en doutez point cependant ; si j’avais cru la mort du perfide capable de vous affranchir de
libérez sur ce qu’il faut faire à des ennemis surpris dans vos murs ! Croyez -en, je vous le conseille, une pitié généreuse : c
ice, comme à des scélérats convaincus de crimes capitaux ». 67. Qui croirait que l’homme capable de produire des tirades aussi
49 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
auteur a pu se tromper ; que, fût-il exempt de toute erreur, on peut croire qu’il s’est trompé ; que, quand tout le monde a t
nd talent ne saurait triompher des circonstances… Et moi aussi, je ne crois pas les moyens de M. Necker les meilleurs possibl
, cet horrible sacrifice ferait du moins disparaître le déficit. Mais croyez -vous, parce que vous n’aurez pas payé, que vous n
vous, parce que vous n’aurez pas payé, que vous ne devrez plus rien ? Croyez -vous que les milliers, les millions d’hommes qui
ive du roi consiste, au contraire, dans la déclaration du parti qu’il croit devoir être pris, voici la double hypothèse sur l
xistence et le bonheur commun. » Je ne suivrai pas cet exemple. Je ne crois pas qu’il soit plus conforme aux convenances de l
ux sans en ressentir bientôt sur son propre sein les atteintes. Je ne crois pas que des hommes qui doivent servir la cause pu
soutiennent ma doctrine vous compterez tous les hommes modérés qui ne croient pas que la sagesse soit dans les extrêmes, ni que
coup moins gaies qu’à cet âge. Une femme disait à l’autre : Ma chère, croyez -vous que l’eau soit assez bouillante pour la jete
ouillante pour la jeter sur le thé. — Ma chère, répondait l’autre, je crois que ce serait trop tôt, car ces messieurs ne sont
eront-ils longtemps à table aujourd’hui ? disait la troisième ; qu’en croyez -vous, ma chère ? — Je ne sais pas, répondait la q
ls restassent pour s’en entretenir. — Non, reprenait la cinquième, je crois plutôt qu’ils parlent de cette chasse au renard q
occupés la semaine passée et qui doit recommencer lundi prochain : je crois cependant que le dîner sera bientôt fini. — Ah !
vé retombait avec un nouveau poids sur ces femmes, que l’on aurait pu croire malheureuses, si l’habitude prise dès l’enfance n
Pierre, dit-elle, produira sur vous un effet tout différent : vous la croirez d’abord moins vaste qu’elle ne l’est en réalité.
le destinée ? — Je suis sévère pour les nations, répondit Oswald ; je crois toujours qu’elles méritent leur sort, quel qu’il
considérant même d’en bas, fait éprouver un sentiment de terreur. On croit voir des abîmes suspendus sur sa tête. Tout ce qu
is si je désirerais que votre beau ciel me fit ce genre de bien. — Ne croyez pas cependant, reprit Corinne, que notre caractèr
es autres cultes ont inspirés. » Oswald sourit à celle explication. «  Croyez -moi, mylord, continua Corinne, il y a beaucoup de
Au haut de l’escalier sont deux colosses qui représentent, à ce qu’on croit , Castor et Pollux, puis les trophées de Marius, p
ont tout-puissants sur l’âme : après avoir vu les ruines romaines, on croit aux antiques Romains, comme si l’on avait vécu de
l dispose du monde poétique, comme un conquérant du monde réel, et se croit assez fort pour introduire, comme la nature, le g
pas moins extraordinaire. Il y a une foule d’hommes en Allemagne qui croiraient trouver du génie dans l’adresse d’une lettre, si
force. Ce qui nuit à l’idée qu’on se fait de la bonté, c’est qu’on la croit de la faiblesse ; mais quand elle est unie au hau
rapportent. On dit beaucoup que l’esprit peut suppléer à tout ; je le crois , dans les écrits où le savoir-faire domine ; mais
e ses propres succès, si fier et si animé dans la défense de ce qu’il croyait la vérité, que je lui vouai dès cet instant une a
ée le mois le plus doux et le cours de l’astre le plus mystérieux. On croit entendre de toutes parts les blés germer dans la
Eudore la suit un moment après dans les éternelles demeures : on eût cru voir un de ces sacrifices de paix où les enfants
om du temple d’Hélène ; à l’autre, celui du tombeau d’Alcmar81 : j’ai cru voir les monuments héroïques d’Égée et de Cadmus 
t Babyx, qui sont peu de chose. Je cherchai Vile du Plataniste, et je crois l’avoir trouvée au-dessous même de Magoula. Il y
t, d’or pâle. Ce ne sont point les prairies et les feuilles d’un vert cru et froid qui font les admirables paysages, ce son
ue nous avions apportés de Misitra. Le janissaire se réjouissait ; il croyait en être quitte, et se préparait à partir ; mais i
es-souris accrochées aux feuilles élèvent leurs chants monotones : on croit ouïr des glas continus ou le tintement funèbre d’
tourner sur les sommets de l’Apennin et des Alpes. Non, je ne puis le croire . Les vainqueurs de Montenotte, de Millesimo, de D
er je lui ai tenu parole ; je suis au milieu de la Saxe. Qu’elle m’en croie , j’ai des forces telles que toutes ses forces ne
l’histoire. Mais la marche des événements se précipita plus que je ne croyais , et je fus surpris par eux dans ma retraite. J’ét
e immolation, a créé un lien entre le ciel et la terre. Tous ceux qui croient sincèrement en lui ressentent cet amour admirable
iants, la sagesse méticuleuse de ceux des anciens indépendants qui ne croyaient qu’à la fortune et au pouvoir et servaient Cromwe
es esprits. Le bill obtint sur-le-champ une première lecture. Les uns crurent sacrifier la loi à la justice, d’autres la justic
ur toucha ses cheveux pour les ranger encore sous son bonnet ; le roi crut qu’il allait frapper : « Attendez le signe, lui d
e je leur ai reconnue et de la confiance qu’ils m’inspirent ; mais je crois en même temps à la force de l’impiété et de l’ins
Buffon, malgré son orgueil, ou peut-être au nom de cet orgueil même, croyait assez inspirés par son génie, assez créés par sa
orique166. Il fait sa tragédie d’Azémire, jouée et même applaudie, je crois , à Fontainebleau. Puis, esprit supérieur, il s’ap
de la musique ancienne des choses extraordinaires. Et il ne faut pas croire que la grandeur des effets suppose ici des moyens
igions, et dans les législations, et dans les poésies, comment ne pas croire qu’il reconnaisse une loi morale différente de l’
ur utilité184, soumettons à son jugement deux actions différentes. Je crois de mon devoir de faire telle action ; supposons,
indre calcul d’intérêt personnel ; je la fais uniquement parce que je crois devoir la faire. Mais voilà que cette action, nob
t cependant si Brutus, nourri dans les traditions de la république, a cru devoir délivrer sa patrie de l’homme qui lui avai
en est pourtant qui répugnent à la raison. Le genre humain a toujours cru à l’héroïsme de Decius, qui, pour ramener la vict
e genre humain a célébré ces grands actes de vertu ; il n’a jamais pu croire , quoi qu’en aient dit les sophistes de tous les t
199. Les Franks étaient arrivés jusqu’à un bourg appelé Helena, qu’on croit être la ville de Lens. Ils avaient placé leur cam
Démembrement de l’empire de Karl le Grand213 C’est une erreur de croire que toujours la chute d’une grande puissance prod
roublé de cette allocution inattendue ; son parti était pris et il se croyait sûr de la victoire. Sans répondre un seul mot, il
oignit à ses propos gracieux des boissons enivrantes ; et, quand elle crut les avoir en quelque sorte fascinés, elle leur pr
e par une résolution soudaine, et dit au roi : « Eh bien ! si tu m’en crois , viens et jetons au feu tous ces rôles d’impôts i
la voix avec une telle fidélité, qu’en l’écoutant ou en le lisant on croyait entendre la conscience elle-même racontant les me
ous accuser que de mettre en doute la justice de la Providence ; nous croyons que, si nous éprouvons des mécomptes, la faute en
e notre habileté a échoué mille fois, nous nous obstinons encore à le croire . Mais, à la fin, soit que quelque grand coup, ven
uestion : Pourquoi donc l’homme a-t-il été mis en ce monde244 ? Et ne croyez pas que les misères de la vie aient seules le pri
, nous avons la présomption, ou, pour mieux dire, l’innocence de nous croire heureux ; mais, si ce bonheur dure, bientôt ce qu
t ce qu’il avait d’abord de charmant se flétrit ; et là où vous aviez cru sentir une satisfaction complète, vous n’éprouvez
ieu, j’ai espéré en vous ; je remets mon âme- entre vos mains. » Elle croyait qu’on l’exécuterait comme en France, dans une att
ceux d’entre eux qui, se trouvant dans des circonstances semblables, croiraient devoir les imiter. » Ce que Franklin adresse à se
e du mouvement fédéraliste, comme Lyon dans le midi. Charlotte Corday crut sauver la Gironde en allant frapper Marat à Paris
ut de venger ses orateurs. La guerre du Calvados commençait263 ; elle crut que la mort du chef des anarchistes, concourant a
our une pareille action. J’ai voulu donner la paix à mon pays. — Mais croyez -vous avoir tué tous les Marat ? — Non, répond tri
solée. En un instant l’alarme se répandit sur les derrières, et on se crut arrêté dans cette glorieuse entreprise. Berthier
cor mère ; Quand revoyant enfin mon fils et la lumière, Lorsque277 je crus , hélas ! au doux son de sa voix, Le faire naître
Glamis vint tout à coup s’offrir à ma pensée278. MACBETH. Mais je ne croirai pas, sans en être certain, De ces brigands cruels
ETH. Vaine erreur du sommeil, triste enfant de la nuit, Non, je ne te crois point : ma raison t’a détruit. FRÉDEGONDE. Ainsi,
ble il me plonge282 ! Mais juge s’il a droit d’exciter ma terreur. Je croyais traverser, dans sa profonde horreur, D’un bois si
s sont passés ; Si j’obtiens mon pardon, tout mon camp, sans alarmes. Croira voir par vos mains le ciel bénir mes armes ; Et m
pâlissant du feu des Euménides ! Que ce sceptre sanglant, que ta main croit saisir, Au moment de l’atteindre échappe à ton dé
e… je doute… Ingrat, te repens-tu ? Ne me trompes-tu pas ? Puis-je te croire encore ? ANTIGONE. Je vous réponds de lui. ŒDIPE.
presbytère, et l’église sans faste ; Et cet étroit réduit que j’avais cru si vaste, Où, fuyant le bâton de l’aveugle au lon
tout soin est inutile ; L’heure approche, et déjà son cœur épouvanté Croit de l’affreuse nuit sentir l’obscurité.     Il mar
té l’appelle. Dieu ! quel ravissement quand il revoit les cieux Qu’il croyait pour jamais éclipsés à ses yeux ! Avec quel doux
première fois ; Et, rempli d’une joie inconnue et profonde, Son cœur croit assister au premier jour du monde. (Ibid., chan
t sa première victoire, Germanicus parut remporter sur sa gloire ; On crut voir un Camille, et l’on s’était flatté Qu’il dev
lui léguer la honte. TIBÈRE. De, lui léguer la honte.Avez-vous pu le croire  ? La honte ! à lui ! jamais. Il est né pour la gl
ppine ! elle est juste, elle a fait son devoir : Bien plus qu’elle ne croit , sa haine est légitime. Elle sait ma révolte ; el
i m’appartenez, César, écoutez moins l’orgueil qui vous enivre : Ah ! croyez que pour moi c’est un tourment de vivre Sans gloi
, d’une mère infortunée Vous avez dû plaindre l’amour. Mourante, elle croit à toute heure Entendre le bruit de mes pas ; Elle
ape a couronné, Est mort dans une île déserte. Longtemps aucun ne l’a cru  ; On disait : Il va paraître ; Par mer il est acc
iner le monde inanimé, Fuyant avec mon âme au sein de la nature, J’ai cru trouver un sens à cette langue obscure. J’étudiai
choc des éléments » Semblable à la sibylle en ses emportements, J’ai cru que la nature, en ces rares spectacles, Laissait
un souffle choisi Dieu voulut animer, Et qu’il fit pour chanter, pour croire et pour aimer404 ! 2° Méditation poétique.
es richesses de nos musées : Que cet orgueil est misérable et vain ! Croit -il anéantir tous nos titres de gloire ? On peut l
tre Coitier. Acte IV, Scène IV Louis, Coitier 420.   LOUIS. Ne crois pas éviter le sort que tu mérites : Tu l’auras ;
s donner droit de cité dans la langue des dieux au mot brutal, au mot cru . On avait, non sans bonheur, assoupli le vers ale
et le paradoxe. Sans prétendre devancer le jugement de l’avenir, nous croyons que la postérité gardera surtout la mémoire du gé
du cœur et non de l’imagination, A. de Musset a parlé de ce besoin de croire , d’aimer et de prier, de cette invincible espéran
e, Et mes amis et ma gaîté ; J’ai perdu jusqu’à la fierté Qui faisait croire à mon génie. Quand j’ai connu la Vérité, J’ai cr
rté Qui faisait croire à mon génie. Quand j’ai connu la Vérité, J’ai cru que c’était une amie ; Quand je l’ai comprise et
ux ! » Que me reste-t-il donc ? Ma raison révoltée Essaye en vain de croire et mon cœur de douter, Le chrétien m’épouvante, e
uter. Les vrais religieux me trouveront impie, Et les indifférents me croiront insensé. À qui m’adresserai-je, et quelle voix am
savent, sans la foi, trouver la vérité, Sophistes impuissants qui ne croient qu’en eux-mêmes ? Quels sont leurs arguments et l
Spinosa, fatigué de tenter l’impossible, Cherchant en vain son dieu, croit le trouver partout455. Pour le sophiste anglais l
de la science, Chrétiens des temps passés et rêveurs d’aujourd’hui ; Croyez -moi, la prière est un cri d’espérance ! Pour que
la dans sa ville natale, sous le toit maternel. Ce fut là, on peut le croire , une circonstance heureuse pour sa destinée poéti
pendant, il s’aperçoit que le sacrifice est plus dur qu’il ne l’avait cru . Ses amis le délaissent, le père de sa fiancée le
te suis pas à pas. Qu’est-ce que c’est, morbleu ! — je ne peux pas y croire , —  Que cette vieille fille et cette sotte histoi
manque d’adresse. RODOLPHE. Ah ! ah ! GEORGE. Ah ! ah !J’ai fait, je crois , une honnête action. Qu’en ai-je retiré ? RODOLPH
hant bien qu’elle est belle et qu’elle est admirée. RODOLPHE. Si j’en crois certains bruits, elle songerait moins À se faire
! Travaille ! GEORGE. Ah ! mon génie ! oui, parlons-en un peu ! Je me crus animé de ce souffle de Dieu, Et pour quelques des
 ; — mais, pour moi qui ne te flattais pas, Je remarque un progrès et crois que tu peindras. Travaille. GEORGE. Travaille.En
ue l’amour-propre égare ; Il ne rougirait pas d’un honnête métier, Et croirait plus louable, et même plus altier, De vivre digne
quoi ! tu peux penser !…Oh ! je ne pense rien. Mais il est temps, je crois , de clore l’entretien : Bonsoir. J’ai passé l’âge
e l’historien des arts, Winckelmann, leur conserve aussi ce nom, j’ai cru pouvoir m’en servir dans son acception primitive.
Pharamond ! nous avons combattu avec l’épée. » C’était là, on peut le croire , une subite révélation de son avenir. L’enfant av
nsensé dont le fanatisme a égaré la raison Shakespeare, dont Voltaire croyait avoir taillé le diamant brut, s’est bien gardé de
t des anciennes mœurs germaniques. (A. T.) 239. Il est difficile de croire que ce discours, si plein d’accent et de mouvemen
dré Chénier : Non, non, je ne veux pas t’honorer en silence, Toi qui crus par ta mort ressusciter la France Et dévouas les
lleurs aucun rôle dans la pièce. 277. Quand revoyant..,, lorsque je crus ,… légère négligence de style. Lorsque paraît inut
ononcé par Œdipe, et qui exprimait ce triomphe de l’amour paternel : Crois -tu qu’à pardonner un père ait tant de peine ?
s la mort d’Auguste) s’abstinrent de paraître en public : soit qu’ils crussent au-dessous de la majesté suprême de donner leurs
de faire plus que d’admirer la toute-puissance de Dieu, nous voulons croire à sa bonté, nous voulons lire dans tous ses ouvra
sme, qui admet Dieu et rejette la providence, en d’autres termes, qui croit à Dieu créateur et non à Dieu conservateur de son
50 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
cienne loi sur la sépulture des citoyens moissonnés dans les combats, crut devoir y ajouter celle qui ordonne de prononcer l
faisant dépendre du plus ou du moins de talent d’un seul orateur, je croirais suffisant de décerner aux citoyens que des vertus
stante ? Les auditeurs sont-ils instruits des faits ou disposés à les croire  ? l’orateur ne remplit jamais leur attente. Les f
xagérée. L’homme supporte l’éloge de la vertu d’autrui, tant qu’il se croit au niveau des belles actions qu’il entend raconte
ers. Quelquefois la fortune trompa leurs projets ; mais jamais ils ne crurent qu’un revers dût priver la patrie de leur vertu.
51 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
nt, et ainsi la plaignent. Aude la belle est à sa fin allée. — Cuide [ croit ] le roi qu’elle s’est pâmée. — Pitié en a ; aussi
lé cette eau ; — je n’en puis boire mon saoul ; — je m’en irai, je le crois , ainsi — comme je vins, ici mourant de soif. » —
ce où avec lui j’étais. — Il y a six mois à cette heure, ainsi que je crois . — Pourquoi imputez-vous cela, fait-il, à moi ? —
oilà la queue gelée dans l’eau — et scellée dans la glace. — Ysengrin crut bien se soulever — et tirer le seau à lui ; — il
alais, et ces haltes yglises, dont il i avoit tant que nuls nel poist croire , se il ne le vëist à l’oil, et le lonc et le lé d
gens qui jamais ne l’avaient vue ; [au point] qu’ils ne pouvaient pas croire qu’une si riche ville pût être en tout le monde,
s, et ces hautes églises, dont il y avait tant que nul n’aurait pu le croire , s’il ne l’eût vu de ses yeux, et la longueur et
de la Rose, v. 9310-9339. Edition Francisque Michel.) Ah ! Si j’avais cru Théophraste, — jamais je n’eusse pris femme ; — i
communément on nommait l’arbre de saint Martin, pource qu’ainsi était cru un bourdon133 que jadis saint Martin y planta), d
perçu, le rôtisseur demanda au faquin : « Veux-tu sus notre différend croire ce noble Seigny Joan ? — Oui, par le sambreguoi17
on, je reçus des tristesses et labeurs tels que nul homme ne voudrait croire . Car, en lieu295 de me reposer de mes labeurs pas
ais un garçon vert et vigoureux. Enfin, homme vieil444, j’ai toujours cru et jugé de même. Mais, entre autres choses, cette
bonté pour moi. Don Juan. — Et cela sans intérêt, je vous prie de le croire . M. Dimanche. — Je n’ai point mérité cette grâce
ciel de vœux, est le chagrin et le supplice de cette vie même dont je croyais qu’il devait être la joie et la consolation. De q
e vanité ? Et qu’avez-vous fait dans le monde pour être gentilhomme ? Croyez -vous qu’il suffise d’en porter le nom et les arme
cela, je ne veux point me donner un nom où631 d’autres, en ma place, croiraient pouvoir prétendre ; et je vous dirai franchement
avoue que mon esprit grossier a quelque peine à le comprendre et à le croire , et j’ai toujours trouvé cela trop beau pour être
on mari, dans dix ou douze jours, avec les états de Bretagne711; vous croyez que j’extravague712; elle attend donc son mari av
card. Elle meurt donc d’ennui ; je suis sa seule consolation, et vous croyez bien que je l’emporte d’une grande hauteur sur Ml
i à gauche, où l’on ne reprend point les choses de si loin : enfin je crois que c’est ici, sans vanité, le modèle des narrati
le soir, et devait communier le lendemain, qui était le dimanche » Il croyait donner la bataille, et monta à cheval à deux heur
ur le comte de Guiche739, avec qui il causait : vous n’eussiez jamais cru , ma fille, qu’il eût été si bon d’être un peu de
z vous-même, riche impitoyable, aux jours de besoin et d’angoisse. Ne croyez pas que je vous menace du changement de votre for
nt et où la vengeance cesse, l’amour de la patrie759 se réveille ; il croit satisfaire à sa patrie : il croit être rappelé de
ur de la patrie759 se réveille ; il croit satisfaire à sa patrie : il croit être rappelé de son exil après sa mort, et, comme
en chez soi798. Il n’eut pas le moindre mal de tête de ce coup, et je crois qu’il fut bien fâché de n’avoir pas eu encore une
découvre sans lunette ; et c’est assurément le plus petit nombre. Je crois même qu’il y en a beaucoup plus qu’on ne découvri
813; je ne sais pourtant si on leur permet de vous rendre visite ; je crois que ce ne sera pas sitôt ; réservez donc à814 leu
n l’écoute aussi longtemps qu’il veut parler ; on est de son avis, on croit les nouvelles qu’il débite. S’il s’assied, vous l
tin842, politique843, mystérieux sur les affaires du temps844 ; il se croit des talents et de l’esprit845. Il est riche. Phé
i lui sont connus ; et s’il le fait quelquefois, il s’en tire mal, il croit peser849 à ceux à qui il parle, il conte brièveme
. Elle donna du temps pour s’y préparer, et, durant ce temps, on peut croire que les tailleurs, les couturières et les brodeur
oyant, au lieu de tout cela, qu’on s’obstinait à ne lui rien dire, il crut qu’il valait mieux prévenir la harangue qu’on méd
ronterie : « Vous voilà bien en colère, monsieur, lui dit-il, et vous croyez avoir raison. Mais je me donne au diable si vous
pendant il faut voir comme vous tempêtiez à Londres quand vous l’avez cru perdu ; les beaux contes que vous avez faits au r
es grâces de son maître.    Commines. — C’eût été le moyen de n’être cru de personne. La reconnaissance n’est pas ce qu’on
je n’osais jurer sans vouloir garder mon serment, parce que j’aurais cru mourir dans l’année, j’y avais manqué. Tout cela
. — Quoi ! ne peut-on pas cacher certaines choses ? Commines. — Hé ! croyez -vous qu’un roi puisse être caché après sa mort co
ais déshonoré. Contentez-vous que je pouvais935 dire bien pis et être cru  ; mais je ne l’ai pas voulu faire.936 Louis. — 
, tandis que les autres méprisent même ce qui est au-dessus. Il ne se croyait dispensé ni par son mérite, ni par sa réputation,
ie, ne lui offrait pas inutilement les moyens de faire du bien. Il ne croyait pas que donner par son testament, ce fût donner ;
fort propre à avancer beaucoup un travail, mais fort malsaine. Aussi croit -on qu’elle lui attira une fluxion sur la jambe dr
dégagée de l’embrassade, que je lui dis : « Seigneur cavalier, je ne croyais pas mon nom connu à Peñaflor984. — Comment, connu
er les choses encore plus loin ; n’en soyez point la dupe, et ne vous croyez point, sur leur parole, la huitième merveille du
qui lui sont affectées privativement à1055 tous autres, et elle se le croit en corps avec plus d’éclat1056 par la nécessité d
n son genre, ses vertus, l’affection que le roi y avait mise, jusqu’à croire se couronner de lauriers en l’élevant1061, tout d
assez vu. Tant d’honneurs ne laissent pas d’être à charge : je ne me croyais pas un homme si curieux et si rare ; et, quoique
erdant au dehors, ils apprenaient à se défendre au dedans. Charles se croyait le maître du monde dans les déserts de la Pologne
ui répéta la cantate. Cette première journée lui parut délicieuse, il crut que le roi des rois l’honorait selon ses mérites 
comme le jeune homme de la plus grande espérance.... Mme la marquise crut alors être la mère d’un bel esprit, et donna à so
s immobile, abîmé dans sa douleur. « Eh ! mon Dieu ! s’écria-t-il, je crois que c’est là Jeannot. » A ce nom le marquis lève
un quart de lieue de l’abbaye appelée Closter-Camp1137. Le prince ne crut pas devoir l’attendre devant Vésel ; il se décida
rant la porte, j’entendis à la voûte un certain retentissement que je crus ressembler à des voix, et qui commença d’ébranler
ns cette idée, j’entendis peu loin de moi un certain cliquetis que je crus reconnaître ; j’écoute : le même bruit se répète
venait le vent, et dans une combe1176, à vingt pas du lieu même où je croyais être parvenu le premier, j’aperçois une manufactu
à cela une sorte de politesse qui me plut fort, et qui vaut bien, je crois , celle des simagrées1188. Pendant toute cette opé
oin de me faire oublier quelques moments mes souffrances. Quels temps croiriez -vous, monsieur1203, que je me rappelle le plus so
s n’annonçât la servitude et la domination, quelque asile où je pusse croire avoir pénétré le premier et où nul tiers importun
étouffais dans l’univers ; j’aurais voulu m’élancer dans l’infini. Je crois que si j’eusse dévoilé tous les mystères de la na
l me faisait songer à la retraite, étonné de la rapidité du temps, je croyais n’avoir pas assez mis à profit ma journée, je pen
urais, vous dis-je. — Monsieur… — Vous m’interrompez. Est-ce que vous croyez , mon ami, que je n’ai que votre affaire en tête ?
s dédaignez : j’ai vu les plus honnêtes gens près d’en être accablés. Croyez qu’il n’y a pas de plate méchanceté, pas d’horreu
nnée ; soutenant peut-être avec trop d’ardeur son opinion quand il la croit juste, mais honorant hautement et sans envie tous
s dénigreront » ou bien les sots ; le sens est clair… Maître Bartholo croit -il donc que j’aie oublié ma syntaxe ? Ainsi : je
écrit ; mais aussi je ne touche guère la plume depuis un mois, et je crois que je prends quelques-unes des inclinations de l
sa fameuse lettre au sénat romain1342 ; il ne sera pas difficile, je crois , de se décider entre ces deux situations. Dire qu
s désirables, un charme particulier, soit que réellement, comme je le crois , elles soient plus douces et plus calmes que dans
force. Ce qui nuit à l’idée qu’on se fait de la bonté, c’est qu’on la croit de la faiblesse ; mais quand elle est unie au plu
e ses propres succès, si fier et si animé dans la défense de ce qu’il croyait la vérité, que je lui vouai, dès cet instant, une
té traîtreusement mis à mort. Dans ces hôtelleries de la religion, on croyait faire beaucoup d’honneur à un prince quand on lui
omme envers l’homme. Les sauvages, en Amérique, ont le même usage. Je crois que la religion et l’humanité ordonnent dans ce c
r, je voyageais en Calabre ; c’est un pays de méchantes gens, qui, je crois , n’aiment personne, et en veulent surtout aux Fra
Ah ! jeunesse ! jeunesse ! que votre âge est à plaindre ! Cousine, on crut que nous portions les diamants de la couronne. Le
sens de ces terribles mots : Faut-il les tuer tous deux ? Et je vous crois , cousine, assez de pénétration pour deviner à pré
. Je m’élançai donc. Mais, tout en faisant le sacrifice de ma vie, je crus devoir prendre les précautions nécessaires pour l
ur toucha ses cheveux pour les ranger encore sous son bonnet ; le roi crut qu’il allait frapper : « Attendez le signe, lui d
mait. Tu auras à apprendre cette vertu-là, ma chère fille. Pascal, je crois , dit quelque part : « Je n’estime pas un homme qu
le roi Hilperik, et, n’en ayant pas la moindre idée, il ne pouvait y croire . Aussi, malgré leur sincérité, les paroles de la
Dieu, j’ai espéré en vous ; je remets mon âme entre vos mains ». Elle croyait qu’on la frapperait comme en France, dans une att
e j’allais manquer à ma parole, il me prit une telle épouvante que je crus que j’étais devenu fou. Je courus sur le rivage e
mme un enfant. — Le capitaine de l’Océan, me voyant dans cet état, me crut ou fit semblant de me croire malade, et me fit po
ne de l’Océan, me voyant dans cet état, me crut ou fit semblant de me croire malade, et me fit porter dans ma chambre. Je le s
e des conquérants, lui adressait depuis deux mois, et pour un marnent crut encore que c’était une grande et merveilleuse ent
Paris à Smolensk1542, de Smolensk à Moscou ! Certain de sa gloire, il crut encore à son bonheur, et ses lieutenants, émervei
le couve à la hâte, elle élève à la hâte la tremblante couvée. Qui ne croirait que cette infortunée participera à la mélancolie
, je vous le déclare, le spectacle est grand, émouvant. Il faut qu’il croie sa mère1574, il faut quelle se fie à l’aile du pe
cte de foi, de courage. Noble et sublime point de départ !… Mais il a cru , il est lancé, et il ne retombera pas. Tremblant,
able sensualité pour moi de manger des légumes un peu assaisonnés. Le croirait -on ? j’en étais venu cependant, à la longue, à ti
d’envisager nos intérêts. Aujourd’hui, plus juste envers mon père, je crois que sans ce caractère picard1586, cette jeunesse
c. — Je songe, dit l’évêque, à quelque chose de singulier qui est, je crois , dans saint Augustin : « Mettez votre « espérance
 ! ce vin est bon et il n’est pas empoisonné ». Le malheureux notaire croyait avaler un cent d’épingles. « Allons, enfants ! s’
ent de Saintonge pillé, puis brûlé par hasard. Cependant l’Amiral, le croiriez -vous, monsieur de Mergy ? l’Amiral s’en fâcha tou
ouget de Lisle1636. Un chant sortit de toutes les bouches ; on eût pu croire que la nation entière l’avait composé ; car au mê
signale de loin l’ennemi1638. Tout se tait ; on écoute, et au loin on croit entendre, on entend sur un ton brisé les pas des
me un petit enfant, et tu te souviens de ce que te disait ta mère. Je crois bien que plus on est jeune, mieux on s’entend ave
r le bon Dieu pour qu’elle aille se réchauffer avec lui dans le ciel. Crois -tu qu’elle y soit à présent ? — Je l’espère, mon
— Mettons cinquante. Vous êtes jeune, gaillard encore, et bon vivant. Croyez -vous que cela me fâche, et que j’aie soif de votr
si je descendais d’un beau cheval pour entrer dans un bon hôtel : je crois bien ! vous en parlez à votre aise. Vous ajoutez
oint isolé ; le nombre des accusés croissait chaque jour. Le légat se crut obligé d’écrire à l’empereur, qui, vers le milieu
s et de ses misères que de ses coups d’éclat, s’il en a fait. Mais je crois fermement, sur sa parole, que les armées de la Me
ralentissait-elle l’action. Mon grand-père s’en aperçut un jour qu’il croyait bien pourfendre je ne sais quel émigré de l’armée
res respectifs, nous n’avions pas de secrets l’un pour l’autre, et je crois bien qu’il en est encore de même aujourd’hui. (D
a vie comme un spectacle… Je suis né spectateur et je conserverai, je crois , toute ma vie cette ingénuité des badauds de la g
e. Sans rien affirmer de positif, Fontanet l’attribuait au remords et croyait bien se rappeler qu’elle fut subitement imprimée
accessoire1848 ; Car, déjà sont au royal possessoire1849. Mais, comme crois , Destinée1850 fatale Veut ruiner leur outrageuse
emplis de haut los1854 méritoire, Faisons-les tous, si vous me voulez croire , Aller humer leur cervoise et godale1855 ; Car de
rdrix et un levraut aussi : Et toutefois je suis encore ici. Encor je crois , si j’en envoyais plus1905, Qu’il le prendrait :
s que moi : Ne plaidons point, ce n’est que tout émoi1913. Je vous en crois , si je vous ai méfait1914. Encor posé le cas que
aturelles, Qu’en ces riches lambris l’on ne voit qu’en portraits2089. Crois -moi, retirons-nous hors de la multitude, Et vivon
. Surtout il est instruit en Part de bien régner : C’est à vous de le croire , et de le témoigner. Si vous faites état de cette
le peuple et le sénat Ne trouveront en moi jamais un père ingrat : Je crois que pour régner il en2099 a les mérites, Et n’en
en ce point, D’estimer beaucoup Rome, et ne la craindre point. On me croit son disciple, et je le tiens à gloire ; Et quand
es les grandeurs dont se fait un grand roi ; Mais c’est trop que d’en croire un Romain sur sa foi. Par quelque grand effet voy
de serpenteaux2135 D’un déluge de flamme attaquèrent les eaux, Qu’on crut que, pour leur faire une plus rude guerre, Tout l
heuse ! Étant sorti de vous, la chose est peu douteuse2139. Géronte. Croyez -vous qu’il suffit d’être sorti de moi ? Dorante.
ton effronterie a surpris2143 ma vieillesse, Qu’un homme de mon âge a cru légèrement Ce qu’un homme du tien débite impudemm
dedans. Cet avis écouté seulement par caprice, Connu sans être aimé, cru sans être observé, C’est ce qui vraiment tue, et
haudron ! C’est pourquoi, leur dit l’hirondelle, Mangez ce grain ; et croyez -moi. » Les oiseaux se moquèrent d’elle : Ils trou
tenu. Nous n’écoutons d’instincts que ceux qui sont les nôtres, Et ne croyons le mal que quand il est venu. (Fables, livre I, f
rs, comme un sot, donna dans ce panneau : Il voit ce corps gisant, le croit privé de vie ; Et, de peur de supercherie, Le tou
lus de veaux à mon âge2197 ; « Passez votre chemin, la fille, et m’en croyez . » Après maints quolibets coup sur coup renvoyés,
m’en croyez. » Après maints quolibets coup sur coup renvoyés, L’homme crut avoir tort, et mit son fils en croupe. Au bout de
le espèce ; Mais il n’est rien d’égal au fâcheux d’aujourd’hui : J’ai cru n’être jamais débarrassé de lui, Et cent fois j’a
rdent bien surtout d’ouïr le dénouement. Je rendais grâce au Ciel, et croyais de justice2235 Qu’avec la comédie eût fini mon s
e nos prouesses. » « Ah ! quel succès ! ô dieux ! Qui l’eût pu jamais croire  ? Raconte-moi, Sosie, un tel événement. » « Je le
était Sosie, à ce que tu disais ? Sosie. Il est vrai, jusqu’ici j’ai cru la chose claire ; Mais ton bâton, sur cette affai
s l’étonnement dont mon âme est saisie, Je commence, à mon tour, à le croire un petit2293 En effet, maintenant que je le cons
t l’on ne donne emploi, charge ni bénéfice2310, Qu’à tout ce qu’il se croit on ne fasse injustice. Clitandre. Mais le jeune
g plus honorable. Il te met dans la foule, ainsi qu’un misérable ; Il croit que c’est assez d’un coup pour t’accabler, Et ne
Et ses coups contre moi redoublés en tous lieux Montrent qu’il ne se croit jamais victorieux. Vadius. Ma plume t’apprendra
uoi donc s’égarer en des projets si vagues2370 ? Ce que j’avance ici, crois -moi, cher Guilleragues2371, Ton ami dès l’enfanc
te mon étude. Dans ce métier funeste à qui veut s’enrichir, Qui l’eût cru que, pour moi, le sort dût se fléchir ? Mais du p
79 la bonté sans limite, Toujours prête à courir au-devant du mérite, Crut voir dans ma franchise un mérite inconnu, Et d’ab
tout le monde2391 ! (Épîtres, VI.) A son jardinier Antoine, tu crois donc de nous deux, je le voi2392, Que le plus occ
inement offusqué de ses pensers épais, Loin du trouble et du bruit il croit trouver la paix. Dans le calme odieux de sa sombr
tant de rois, Puisqu’il devait servir, fût tombé sous vos lois. J’ai cru que sa prison deviendrait son asile. Jadis Priam
i pu soupçonner ton ennemi d’un crime ; Malgré lui-même enfin je l’ai cru magnanime. Ah ! s’il l’était assez pour nous lais
Je voudrais, disiez-vous, ne savoir pas écrire2422. » Non, ou vous me croirez , ou bien de ce malheur Ma mort m’épargnera la vue
fortune ennemie. Mais vous savez trop bien l’histoire de ma vie Pour croire que longtemps, soigneux de me cacher, J’attende e
mes fils, que je prétends marcher. Ce dessein vous surprend ; et vous croyez peut-être Que le seul désespoir aujourd’hui le fa
voit jusqu’à Cyrus remonter ses aïeux2434 ? Que dis-je ? En quel état croyez -vous la surprendre ? Vide2435 de légions qui la p
lent, à leur tour, pour leurs propres foyers2436. Annibal l’a prédit, croyons -en ce grand homme, Jamais on ne vaincra les Romai
t à d’éternels affronts. Voilà l’ambition dont mon âme est saisie. Ne croyez point pourtant qu’éloigné de l’Asie J’en laisse l
juif errant ? Lisette. Vous. Albert. Moi ? Lisette. Oui, vous. Je croyais que ces brusques manières Venaient de quelque esp
. lisette, riant. Ah ! par ma foi, vous nous la donnez bonne2461, De croire qu’en quittant votre triste personne. Le moindre
prétendez-vous dire ? Et sur quelles alarmes... ? Égisthe. Va, je me crois son fils ; mes preuves sont ses larmes, Mes senti
rtu ! Ah ! la loi qui t’oblige à cet effort suprême, Je commence à le croire , est la loi d’un Dieu même. J’ai connu l’amitié,
Que ne sais-je le peindra Comme je saurais le sentir ! Nos bons amis croyaient n’avoir plus rien à craindre ! Ils n’étaient pas
sinistre présage. De mon despote avare ils choqueront les yeux, Il ne croit pas qu’on donne ; il est fourbe, envieux ; Il dir
s fois d’une voix forte il appelle Stagyr : De chaque pli du sable il croit le voir surgir ; Mais sa voix, du désert seulemen
sur mes genoux, Me quitta ; puis revint en m’offrant ses bijoux ; Je crois l’entendre encor : « Tiens, mon Cid, va les vendr
uit demeuré, J’ai souri de l’entendre et plus souvent pleuré ! Car je croyais ouïr de ces bruits prophétiques Qui précédaient l
i se mit à rire ; Au second tour, riant toujours, il lui fit dire : «  Crois -tu donc renverser ma ville avec du vent ? » A la
qui soufflait. Quelle nuit ! Un moment, dans tout ce tintamarre, J’ai cru que le bateau se couchait, et l’amarre A cassé. Q
que je sais, C’est que des peuples noirs devant moi sont passés ; Je crois avoir plané dans le ciel solitaire ; Il m’a sembl
feuillet qui se tourne, ou le châtaignier vert Qui craque, et l’on se croit au milieu de l’hiver. Les yeux sur ses enfants, e
gnant sa chaumière, Trouve le soir son champ rasé par le tonnerre, Il croit d’abord qu’un rêve a fasciné ses yeux, Et, doutan
’un grand mal à la tête.... Une bonne passa, qui tenait un enfant. Je crus m’apercevoir que le pauvre innocent Avait dans se
ire ; Mais vous savez, lecteur, que j’étais ruiné ; J’avais encor, je crois , deux écus dans ma bourse ; C’était, en vérité, m
our ton front ? Ton orgueil est scellé comme un cercueil de plomb. Tu crois punir le ciel en lui gardant rancune ; Et tout ce
laient à chaque pli « C’est de l’eau ! cria-t-il, qui jamais l’eût pu croire  ? Ici, là-bas, plus loin, de l’eau, toujours, enc
e tout entendre,    De remporter les prix d’honneur !...    C’est, je crois , un plus grand bonheur D’être un enfant aimant et
anger un mot, la même histoire, De celles qu’on écoute et que l’on ne croit pas : Car notre conscience aurait trop peur d’y c
et que l’on ne croit pas : Car notre conscience aurait trop peur d’y croire  ! Elle voulait un sou, du pain, — rien qu’un morc
rouge, En plein midi. Le chef est un vieux paysan, Il veille. Or, il croit voir un pli du sol qui bouge.... Les Russes ! Il
n bruit avait couru : « Demain la fin du monde ! » Et moi qui l’avais cru , Lorsque tinta la cloche, à l’heure où de l’école
à sa famille : mais le vieux grand-père ne l’a pas laissé parler et a cru tout de suite reconnaître en lui son petit-fils l
es beaux jours vécus sur elle à pleines voiles ! Et les nuits où l’on croit cingler vers les étoiles ! Ah ! mon Pierre, mon g
arais honnête, Et, j’en tombe d’accord, l’Eau peut avoir du bon. Mais crois -tu que le vigneron, Dont la vie est une bataille,
les impertinents oiseaux.... Eh bien ! s’il prend peines sur peines. Crois -moi, c’est que le fruit de son travail est bon. P
cond cycle, fait connaître les éditions que nous suivions. Nous avons cru superflu de donner la même indication dans le pré
chroniqueur Jean Lebel, chanoine de Liège, mort vers 1370. 45. Nous croyons devoir rappeler que certaines formes employées pa
ervit d’abord Charles le Téméraire contre Louis XI. Mais, en 1472, il crut devoir passer au parti de ce roi et vécut dès lor
ourdon, bâton de pèlerin. — Entendez : parce que, tel qu’il était, on croyait que cet arbre était un.... 134. Dépouilla de son
note 4. 295. Au lieu de a prévalu. 296. Pour cuider, parce que je croyais . 297. Il ne dit pas quelle est cette matière. Il
mal. L’expression est vieillie, mais non hors d’usage. 371. Dont je croyais tirer un avantage. 372. Paravant était un adver
nement assuré du contraire. « J avoue, dit-il, que je fus dupe. Je le crus , j’en eus joie. » 525. La reine, Anne d’Autrich
ces occultes On nomme ainsi de prétendues sciences qui reposent, à en croire leurs adeptes, sur des principes mystérieux (occu
tte raison, dont l’homme est si fier, est moins puissante qu’il ne le croit et qu’elle est loin de le diriger dans toutes ses
ortés, et je vous embrasse dans cette joie avec une tendresse dont je crois que vous ne doutez pas. » — Cependant la campagne
ous trouverez vous-même un jour dans le besoin et dans l’angoisse, ne croyez pas que je vous menace de la perte de votre fortu
ent alors. C’est-à-dire : suivant le langage ordinaire des Grecs, qui croyaient que les ossements du mort continuaient à avoir qu
s, dit Littré, l’usage a introduit les nuances suivantes : au sens de croire une chose quelconque ou une religion, croyance es
de savant. 805. Le chiffre exact dépasse même 1 407 000. 806. Je crois même… Phrase un peu embarrassée. Entendez : Je cr
7 000. 806. Je crois même… Phrase un peu embarrassée. Entendez : Je crois qu’il y a des étoiles qu’on ne découvrira jamais,
mme synonyme de corolle. 833. Goûter, apprécier la saveur. 834. On croit que La Bruyère a peint ici, sous le nom de Diphil
testament. 860. Le met à pied, en lui retirant le carrosse dont il croyait hériter. 861. Le chevalier Philibert de Gramont,
autre que de publier, dans l’intérêt de la science, les vérités qu’il croit avoir découvertes. — Il est vrai d’autre part que
e cours de la vie de Newton. 950. La religion naturelle : celle qui croit à l’existence de Dieu, sans croire que Dieu se so
La religion naturelle : celle qui croit à l’existence de Dieu, sans croire que Dieu se soit révélé à une nation élue, pour e
elle cour de justice, la magistrature en corps, dans son ensemble, se croit cela (c’est-à-dire : la modératrice des impôts) d
si forte qu’en élevant Vauban à la dignité de maréchal, le roi avait cru s’assurer à lui-même la plus belle des gloires.
ui est dans un perpétuel mouvement, comme l’eau de la mer. C’est ici, croyons -nous, le seul exemple du mot appliqué, par figure
r par le sens et l’étymologie, et qui désigne une plante parasite qui croit dans les blés. 1346. Heureux : heureux, à les e
hante ! Il s’agissait d’un paysage ; Joseph de Maistre ne s’était pas cru capable de le peindre. » (Portraits littéraires,
ouvrit l’Amérique, une route vers l’Inde, et c’est dans ce pays qu’il crut avoir abordé : de là le nom d’indiens qui fut don
e vanter qu’il allait dire son fait au maire, il n’avait pas voulu eu croire ses oreilles. 1451. Bouteille, c’est-à-dire : j
taine, Fables, II, xiv (le Lièvre et les Grenouilles). 1574. Qu’il croie sa mère, que, sans se fier à ses propres regards,
able de l’inintelligent barbare qui s’est juré de les asservir et qui croit que la vue seule de ses forces leur fera prendre
e qui se dessine aux yeux par ses toits de chaume. 1631. Louvre. On croit que ce nom, forme française du latin Lupara, vien
r y possédait une maison de campagne. 1718. La ruine au bout. About croyait , avec quelques cultivateurs, que la culture de la
deux genres : tel l’adjectif grand. Les grammairiens du xvie siècle crurent par erreur que l’emploi de grand au féminin était
1913. Émoi, émotion, tracas. 1914. Si je vous ai porté préjudice je crois ce que vous m’en dites ; je ne discute point ; j’
es ancêtres, qu’il ne sera jamais rassasié d’actes de piété, qu’il ne croira jamais en avoir assez accompli. 2049. Il te fer
is ses successeurs, jusqu’à Louis XIV, ne cessèrent de l’agrandir. On croit que ce nom de Louvre se rattache à la même racine
instrument dont elle peut se servir pour m’abaisser, elle veut faire croire , elle proclame qu’il a plus de vertu (courage, :
ta parole sans l’exécuter, de l’avoir connue sans l’aimer, d’y avoir cru sans l’observer. — Parle donc, Seigneur : ton ser
de, reçu d’Apollon, le don de prophétie ; mais personne ne voulait la croire quand elle disait que les Grecs prendraient la vi
évéré. — Devers, vers. 2235. De justice, comme il était juste de le croire . 2236. Trop bon marché : si le marché eût été a
répondre à un qui va là ? qui lui aurait été lancé par les gens qu’il croit voir dans l’obscurité. 2256. Sans seconde, c’es
de garder une inflexible fierté ; mais elle ne va pas jusqu’à laisser croire au roi d’Epire qu’elle a pu oublier Hector : c’es
ues passages dans les vers qui précèdent. 2423. Mithridate, que l’on croyait mort, a reparu dans son royaume, et, malgré ses s
nque. 2461. La donner bonne à quelqu’un, c’est essayer de lui faire croire quelque chose qui n’est pas ou bien c’est dire ou
caché. » (Isaïe, XLV, 15). — Entendez : sans doute le Dieu qu’il faut croire est, comme le dit l’Ecriture, un Dieu caché ; mai
comme le dit l’Ecriture, un Dieu caché ; mais,... 2473. Qu’il faut croire . On trouve également chez les écrivains, et sans
également chez les écrivains, et sans différence appréciable de sens, croire Dieu et croire à Dieu. Toutefois la première de c
les écrivains, et sans différence appréciable de sens, croire Dieu et croire à Dieu. Toutefois la première de ces locutions ét
qu’elle n’a pas revu depuis. Polyphonte, qui redoute ce fils, a fait croire à Mérope qu’il était mort assassiné, et qu’un jeu
eut été autrefois promise à Zamore, roi d’une autre région, que l’on croyait mort. Cependant Zamore est vivant : il a retrouvé
ait été l’objet de la part et dans les œuvres de ceux mêmes de qui il croyait n’avoir à attendre que de la reconnaissance. 254
lais Nelson, ayant passé près de la Sérieuse avec quatorze vaisseaux, crut devoir en détacher jusqu’à trois pour la réduire.
orme dialectale (voir page 104, note 2) du participe présent du verbe croire  : un mécréant, c’est donc littéralement un homme
verbe croire : un mécréant, c’est donc littéralement un homme qui ne croit pas en Dieu, en la vérité de la religion, etc. 2
767. Et son troupeau tondu. Le poète fait ici une erreur : il semble croire que l’expression de moutons de Panurge rappelle d
r lui faire sentir par vos regards, votre attitude, combien vous vous croyez supérieur aux autres hommes. 2790. Avaler se di
actères. 2864. Entendez que, de certaines doctrines, dont on pouvait croire que les philosophes seuls pussent discuter, ils o
52 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
de la fortune. Si vous avez le malheur d’être médiocre (ce que je ne crois pas), voilà des remords pour la vie ; si vous réu
x yeux du grand monde, et que les autres sont voilés. Chaque Français croit savoir sa langue et se pique d’avoir du goût ; ma
nombrable de glands qui souvent ne font pas naître un seul chêne ? Je crois toujours, comme je vous le mandais il y a longtem
sont, pour les gens de lettres, la plus mauvaise des armes ; l’on se croit un politique, et on n’est que méchant. Point de p
21 mai 1770. Ma juste modestie, madame, et ma raison me faisaient croire d’abord que l’idée d’une statue était une bonne p
ité. On n’a jamais sculpté un pauvre homme dans cet état ; M. Pigalle croirait qu’on s’est moqué de lui ; et, pour moi, j’ai tan
ses sujets, entrant dans des détails dont des subalternes se seraient crus déshonorés, et ne trouvant indigne d’un prince et
dant au dehors, ils apprenaient à se défendre au dedans. « Charles se croyait le maître du monde dans les déserts de la Pologne
tible ; et parce qu’il y fit entrer tous les genres, son siècle abusé crut qu’il avait excellé dans tous. Ceux qui le louent
ant qu’ils méritent de l’être. Je serais très-fâché que ces messieurs crussent que je pense comme eux, parce que je fais une gra
sont bons tout au plus que pour un sauvage comme Jean-Jacques, et je crois que vous n’en êtes pas à ce point de sagesse iroq
le gros ballot de poëshie. Je remis fidèlement ce sacré dépôt, et je crus pouvoir m’en aller sans manquer à aucune tête cou
tre de conseiller privé du roi de Prusse. Ce marchand de Francfort se croyait alors un général prussien : il commandait douze h
e conseiller Smith et le résident Freytag, en agissant pour Frédéric, croyaient lui faire leur cour en trainant le pauvre sexe da
53 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IX. De quelques autres figures qui appartiennent plus particulièrement à l’éloquence oratoire. »
juger, pour faire le terrible discernement des boucs et des brebis ; croyez -vous que le plus grand nombre de tout ce que nous
s grand nombre de tout ce que nous sommes ici fût placé à la droite ? croyez -vous que les choses du moins fussent égales ? cro
cé à la droite ? croyez-vous que les choses du moins fussent égales ? croyez -vous qu’il s’y trouvât seulement dix justes, que
se convertissent jamais que pour retomber ; enfin un grand nombre qui croient n’avoir pas besoin de conversion : voilà le parti
la postérité aura un jour droit de douter ; et peut-être même ne les croira-t -elle pas, parce qu’elles sont bien plus vraies qu
onvénient nécessairement attaché au malheur de vouloir tout dire ; je crois donc en avoir dit assez, et je m’arrête. Il n’est
54 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
e sur vous. Le Roi et Monseigneur1 vous l’ont dit assez souvent. Vous croyez peut-être que je m’estime fort heureux d’être pou
és, et que c’est lui qui se modère : comme un homme qui a la jaunisse croit que tous ceux qu’il voit sont jaunes, quoique le
avoue son tort, il rit de ses bizarreries ; il se contrefait, et vous croiriez que c’est lui-même dans ses accès d’emportement,
ontrefait bien4. Après cette comédie jouée à ses propres dépens, vous croyez bien qu’au moins il ne fera plus le démoniaque. H
me, de vous voir content de ma lettre. Vous avez raison de dire et de croire que je demande peu de presque tous les hommes ; j
lacé ; mais j’ai appris à connaître les hommes en vieillissant, et je crois que le meilleur est de se passer d’eux, sans fair
comparaison toute voisine de nous. 3. Tour vil ; pour dire : Il se croit trahi. 4. Il se fait aimer, malgré ses défauts,
entendu, c’est-à-dire sans faire l’homme capable et suffisant, qui se croit supérieur à autrui.
55 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
ne, et j’aurais souhaité qu’ils fussent dans un état florissant. J’ai cru trouver de l’esprit à des gens qui passaient pour
médiocre qui a quelques bonnes qualités, je le décompose. Je suis, je crois , le seul homme qui ait mis des livres au jour san
ls regarderaient mon tombeau comme le monument de leur honte. Je puis croire qu’ils ne le détruiraient pas de leurs propres ma
assez vu. Tant d’honneurs ne laissent pas d’être à charge : je ne me croyais pas un homme si curieux et si rare ; et, quoique
à l’accord total. Il peut y avoir de l’union dans un État où l’on ne croit voir que du trouble, c’est-à-dire une harmonie d’
sentir ; et, lorsque j’annoncerai des choses nouvelles, faites qu’on croie que je ne savais rien, et que vous m’aviez tout d
agne a appris à l’Europe un grand secret : c’est que les Indes, qu’on croyait attachées à l’Espagne par cent mille chaînes, ne
cère, il faut avouer que Montesquieu eut bien de la bonhomie quand il croyait avoir négligé le soin de faire la fortune de son
vre de son corps une vaste étendue de mer. » 2. Dans cette page, on croit l’entendre causer. Il semble aussi qu’on lise son
56 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
plane sur la Vistule. Le brave et infortuné Polonais, en vous voyant, croit revoir les légions de Sobieski2 de retour de leur
, elle est sans but et contraire aux intérêts de ma nation. Ainsi, je crois devoir proposer à Votre Majesté : 1° Que l’armist
, je lui ai tenu parole ; je suis au milieu de la Saxe4. Qu’elle m’en croie , j’ai des forces telles que toutes ses forces ne
La conduite des hommes Les traîtres sont plus rares qu’on ne croit . Les grandes vues, les grandes vertus sont des ex
mmation de l’armée prussienne, voilà ce que la postérité aura peine à croire  ; le duc de Brunswick n’eût jamais dû se permettr
à rien, cherchez surtout à mordre.   Vous vous tourmentez vainement. Croyez -vous que vos dents impriment leurs outrages   Sur
Ce n’est pas comme général que je gouverne, c’est parce que la nation croit que j’ai les qualités civiles propres au gouverne
nd entre les législateurs aussi bien qu’entre les guerriers ? Comment croire à cet empire du monde avec un point de départ si
ces nations, à ces dynasties faites ou défaites en dix ans ? Comment croire surtout à ces victoires sans nombre, à ces conquê
57 (1873) Principes de rhétorique française
ux écrivains du premier mérite. C’est encore une très-grave erreur de croire qu’il est bon d’y joindre des écrivains de second
ue ; il est accessible à tous les esprits et il n’est personne qui ne croie le posséder dans une certaine mesuré, car tous en
ix-septième siècle, a consacré deux ouvrages à fixer les règles qu’il croyait devoir proposer à l’esprit humain.    Quant à l’o
généralité de ces règles, c’est que, dans son Art poétique, Boileau a cru devoir les imposer au poëte aussi bien qu’à l’ora
rs à mon passage ! Celui qui exprime si bien de tels sentiments fait croire qu’il les a dans le cœur ; c’est à la fois le lan
oyens vous craignent, j’abandonnerais aussitôt ma maison ; et vous ne croyez pas devoir quitter Rome ! Cette forme de raisonn
mer ; être né avec le talent équivoque d’une conception prompte et se croire par là au-dessus de la réflexion ; voler d’objets
Providence, argumente ainsi par la comparaison du moins au plus : Il croit qu’un État ne peut être bien gouverné que par la
être bien gouverné que par la sagesse et le conseil d’un prince ; il croit qu’une maison ne peut subsister sans la vigilance
t subsister sans la vigilance et l’économie d’un père de famille ; il croit qu’un vaisseau ne peut être bien conduit sans l’a
polyte fait sortir de ce lieu commun sa justification : Seigneur, je crois surtout avoir fait éclater La haine des forfaits
la décence, à la probité et puis vient crier : Patrie, patrie ! ne le croyez pas ; c’est un hypocrite de patriotisme et un mau
le d’une stérile abondance de preuves vagues et banales. N’allez pas croire , dit Quintilien, qu’il faille sur chaque sujet, s
toutes les passions humaines, quelles qu’elles soient, agitent aussi, croyez -moi, ceux qui l’environnent. Si jusqu’à présent e
 ; il vous menace ; il tient, dit-on, des discours insolents. Et ne ! croyez pas qu’il se contente de ses anciennes usurpation
s un bien qui me regarde. Antiloque, Pisistrate, ô chers enfants ! je crois que c’est aujourd’hui que je vous perds tous les
s juger, pour faire le terrible discernement des boucs et des brebis, croyez -vous que le plus grand nombre de tout ce que nous
s grand nombre de tout ce que nous sommes ici fût placé à la droite ? croyez -vous que les choses du moins fussent égales ? cro
cé à la droite ? croyez-vous que les choses du moins fussent égales ? croyez -vous qu’il s’y trouvât seulement dix justes, que
se convertissent jamais que pour retomber ; enfin un grand nombre qui croient n’avoir pas besoin de conversion : voilà le parti
vanité ! ô néant ! ô mortels ignorants de leur destinée ! L’eût-elle cru il y a dix mois ! et vous, Messieurs, eussiez-vou
ue nos auditeurs veulent qu’elle soit telle ; et ce qu’on veut, on le croit aisément. Un mot est souvent plus éloquent qu’un
res cris, d’autres plaintes que celle-ci : Je suis citoyen romain. II croyait , en rappelant ce litre, qu’il allait détourner to
ant et instruisant tour à tour, donnant et reprenant, l’orateur ne se croit pas encore assez maître des esprits pour attaquer
de la réunion, ceux qui la composaient, les projets qu’on y a formés, crois -tu que personne ici les ignore ? O siécle, ô mœur
rop précipitamment un récit trop long. C’est une confusion commune de croire qu’on abrège parce qu’on dit beaucoup de choses a
et de cette épée, votre imagination vous transporte à Carthage ? Vous croyez voir la flotte des Troyens qui fuit le rivage, et
la sensibilité que la représentation d’un personnage dont le lecteur croit voir le visage et entendre les paroles. La vivaci
mots ; il réservera pour la fin ce qu’il a de plus décisif, ce qu’il croit irrésistible et accumulera entre deux les preuves
on. 2. Usage et abus de l’amplification. — C’est une grave erreur de croire que l’amplification tire sa    force     de    la
n cet art est difficile. Ceux qui ont le talent de la plaisanterie se croient toujours assez forts pour ne pas dépasser les bor
contre toute raison Qu’on en chasse pour vous le fils de la maison ? Croyez -moi, c’est donner de voire prud’homie, Monsieur..
une disposition presque aussi générale de notre vanité nous aimons à croire que nous l’avons trouvée. Ainsi, jusqu’au dix-sep
les fait sonner. L’erreur la plus ordinaire sur la cause consiste à croire que deux événements qui se succèdent sont unis pa
nseurs ambulants sont les plus heureux des hommes ; ou bien de ne pas croire à l’efficacité de la médecine sous prétexte qu’il
d il prouve que son sonnet est bon parce qu’il lui plaît, et quand il croit que c’est avec raison qu’il lui plaît, parce qu’i
e intitulé Dix ans d’études historiques : Si, comme je me plais à le croire , l’intérêt de la science est compté au nombre des
à mettre en lumière ; c’est une illusion des ignorants et des sots de croire qu’ils tiennent en réserve des trésors d’original
les sujets agréables et légers, le style coupé ; mais il ne faut pas croire que le style coupé soit par lui-même impropre au
Il faut que M. de la Garde ait de bonnes raisons de se marier : je le croyais libre, mais enfin il faut venir au timon et suivr
sons pour se porter à l’extrémité de s’atteler avec quelqu’un : je le croyais libre et sautant, et courant dans un pré mais enf
nt le cours, Image d’un sommeil doux, paisible et tranquille, Lui fit croire d’abord ce trajet fort facile ; Point de bords es
t ainsi déposer son ascendant sans le compromettre. Quand enfin on le croirait moins actif ou moins hardi, parce que sou corps s
île de la Conférence. De même à l’occasion des ruses du renard : Je crois voir Annibal qui, pressé des Romains, Met leur ch
eux ; les pauvres sont riches ; les faibles, pleins de force ; et, le croirait -on, les morts sont vivants. Racine a excellé dan
le plus ridicule et celui dont « notre temps se défend le moins ; on croit donner au style plus de nerf et de piquant et l’o
épublicain lorsqu’elle dit à Cinna : Pour être plus qu’un roi, tu te crois quelque chose. Parmi les exemples trop nombreux
a phrase est rendue plus frappante par la contradiction avec ce qu’on croyait d’abord pouvoir attendre. Ainsi Bossuet, à la fin
enant le tour interrogatif : Remportait-il quelque avantage ? à l’en croire , ce n’était pas,… Rendait-il compte d’une bataill
s’écrie, dans la péroraison du sermon sur le petit nombre des élus : Croyez -vous que le plus grand nombre de tout ce que nous
plus grand nombre de tout ce que nous sommes ici fût placé adroite ? Croyez -vous que les choses du moins fussent égales ? Cro
placé adroite ? Croyez-vous que les choses du moins fussent égales ? Croyez -vous qu’il s’y trouvât seulement dix justes, que
lzac en fait l’éloge en cent endroits divers. Il est vrai, s’il m’eût cru , qu’il n’eût point fait de vers. Il se tue à rime
demande : si Jésus-Christ paraissait dans ce temple… pour nous juger… Croyez -vous que le plus grand nombre… fût placé à la dro
juger… Croyez-vous que le plus grand nombre… fût placé à la droite ? Croyez -vous que les choses du moins fussent égales ? Cro
cé à la droite ? Croyez-vous que les choses du moins fussent égales ? Croyez -vous qu’il s’y trouvât seulement dix justes ?… Je
défaut de Charles aussi bien que de César ; mais que ceux qui veulent croire que tout est faible dans les malheureux et dans l
ions : Pour-moi, je ne sais pas ; mais j’avouerai tout haut Que j’ai cru jusqu’ici madame sans défaut. On peut citer comm
r ses disciples de s’enfuir de sa prison, Socrate refuse, parce qu’il croit entendre les lois d’Athènes qui lui disent : Ign
ses douleurs adresse ses plaintes à la nature entière parce qu’il la croit sensible à ses angoisses ; ainsi Philoctète déses
t sont résumées dans cette ingénieuse récapitulation de Cicéron : Je crois , dît-il, voir cet orateur que nous cherchons prés
de la passion ; il trahit cette illusion naturelle de la douleur qui croit volontiers que la nature tout entière s’associe à
ordez-les, ils dégouttent l’orgueil, l’arrogance, la présomption. Ils croient que les hommes se relayent pour les regarder. 2°
té hauelles : Lorsque sur cette mer on vogue à-pleines voiles, Qu’on croit avoir pour soi les vents et les étoiles, Il est b
la Bruyère : Rien de plus funeste que l’assoupissement de l’âme qui croit être avancée dans la vertu. L’esprit, veillé et d
’a mille fois dit. De même Boileau : Mais c’est un jeune fou qui se croit tout permis Et qui pour un bon mot va perdre ving
nstructions dont il faut préserver l’inexpérience des jeunes gens qui croiraient devoir les imiter. Quand elle ne blesse ni la gra
n empire, A ma famille !     RACINE. Agrippine menace Néron : Ne crois pas qu’en mourant je te laisse tranquille ; Rome,
le lui raconte ; le passant écoute et va le répéter (hypotypose). Ils croiront que je suis un méchant, un brutal, que je te lais
e dirait-elle ? Que dit-elle ? car elle voit tout ce qui se passe. Je crois l’entendre qui te reproche de me rendre si malheu
nstance est-elle encor si ferme ‘ Que les restes d’un feu que j’avais cru si fort, Fuissent dans quatre jours se promettre
ement surpasser Pompée ; les immenses richesses de Crassus lui firent croire qu’il pourrait partager la gloire de ces deux gra
    La Bruyère. Racine lui-même a dit à propos de Louis XIV : On croira ajouter quelque chose à la gloire de notre august
hommes voient de mauvais œil ce que leurs semblables ont de bon ; ils croient que leur réputation jette sur eux de la défaveur,
x un sublime si familier, si simple, que chacun soit d’abord tenté de croire qu’il l’aurait trouvé sans peine, quoique peu d’h
une fausse chaleur. Madame de Staël se plaignait de ces écrivains qui croient ajouter à l’énergie du style en le remplissant d’
les moyens dont se sert le prosateur. Quelques écrivains français ont cru bon d’imiter certains orateurs grecs qui introdui
tés : 1° La chute sur un membre de phrase trop court. Exemple : Je ne crois pas, malgré ses promesses réitérées, qu’il vienne
et qu’il semble insulter le ciel par une gloire orgueilleuse qu’il ne croit tenir que de lui-même. Mais, attendez : son éléva
urs cherchent sans choix également partout la pompe des paroles : ils croient avoir tout fait pourvu qu’ils aient fait un amas
de la voix. Cette étude est donc beaucoup moins étrangère qu’on ne le croit à nos mœurs modernes, et il n’est peut-être pas u
ôt et j’entendis le prédicateur qui s’agitait extraordinairement ; je crus que c’était le fort de sa morale. — Eh bien ! qu’
erres, même après son éloquent manifeste en faveur de Pompée, Cicéron croyait encore trouver du profit à entendre le rhéteur An
attend l’astre longtemps avant qu’il se montre ; à chaque instant on croit le voir paraître : on le voit enfin.  Un point br
euil, la tristesse dans les châteaux et dans les chaumières ; ils ont cru qu’ils auraient bon marché de l’honneur français.
qui verse déjà des larmes amères. Scales, terrible Scales, si tu l’as cru , te voici détrompé. L’élève de Duguesclin n’a jet
nière simple, aisée, naturelle, dont elle est écrite. Telles sont, je crois , les qualités du style épistolaire. Ce que je pui
’empereur n’est plus : on le dit en secret, on tremble de paraître le croire . Bientôt des messages certains confirment les mur
c douleur cette libéralité qui fait tout pardonner aux tyrans, et ils croyaient regretter Domitien. Le souvenir du passé, l’incer
n cœur est romain. Je viens vous parler pour Rome ; braves guerriers, croyez les paroles d’un    . homme qu’on a proscrit pour
est mal conçu ; il ne me restait qu’à parler de la division ; mais je crois que vous comprenez assez vous-même ce qui me la f
mmes, trois énigmes, qui les tourne et retourne avec subtilité ; vous croyez voir des fours de passe-passe. Est-ce là un air s
laces du fond qui lui conviennent ; dans toute autre, si oh veut l’en croire , il pâlit et tombe en faiblesse. S’il fait un voy
r déchu, il est précipité dans l’exil où la frayeur de la terre ne le croit pas encore assez emprisonné sous la garde de l’Oc
a déjà fait, on suit le grand homme dans cette nouvelle carrière ; on croit en lui, on lui obéit. ou se prête pour ainsi dire
nature. » Le discours est direct ; cette manière est plus vive ; on croit entendre les acteurs mêmes, le discours est drama
me temps, le son effrayant de mille voix l’étourdit au point qu’il se crut devenu sourd pour le reste de ses jours. Jupiter,
58 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
atoires de la rhétorique. Quintilien l’a dit lui-même : « N’allez pas croire qu’il faille, sur chaque sujet, sur chaque pensée
r les anciens. Aussi, tout en dispensant d’y avoir recours plus tard, croyons -nous utile d’habituer à ce genre de travail les j
hypothèse. Voulez-vous amplifier cette pensée : « Les hommes doivent croire en un Dieu rémunérateur et vengeur » ? Exposez qu
celui qui nie la Providence dans le gouvernement de l’univers : « Il croit qu’un Etat ne peut être bien gouverné que par la
être bien gouverné que par la sagesse et le conseil d’un prince ; il croit qu’une maison ne peut subsister sans la vigilance
subsister sans la vigilance et l’économie d’un père de famille ; il croit qu’un vaisseau ne peut être bien conduit sans l’a
59 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28
ise sur la vie de M. le cardinal. Ce qui a fait que je ne l’ai jamais cru est que l’on n’en a jamais vu ni déposition ni in
l’esprit2, ne pouvait se lasser d’admirer ce grand événement. L’on se croyait bien obligé au ministre de ce que toutes les sema
nt son bonheur. Il donna toutes les apparences nécessaires pour faire croire qu’on l’avait forcé à cette résolution ; que les
trouva sur la tête de tout le monde, dans le temps que tout le monde croyait l’avoir encore à ses côtés3. Mémoires. Une sé
is beaucoup de ceux de la compagnie ayant représenté que les peuples1 croiraient qu’elle aurait été violentée si elle opinait au P
cette sédition lui a causée, nous dit ingénument « qu’elle n’eût pas cru que jamais dans ce Paris, le séjour des délices e
60 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
assez vu. Tant d’honneurs ne laissent pas d’être à charge : je ne me croyais pas un homme si curieux et si rare ; et, quoique
toujours3 occupée. Ils sont très-inutiles à l’État ; cependant ils se croient considérables, parce qu’ils s’entretiennent de pr
our les autres, et ils pensent pour vous.  — Monsieur, dit le savant, croyez -vous que je n’aie pas rendu un grand service au p
vrir tous les jours ? » Après ce petit conseil, ils se séparèrent, je crois , très-mécontents l’un de l’autre. Tibère
e serve de prix. Non, je ne serais pas tranquille si tout ce que j’ai cru honnête et convenable de faire n’était pas accomp
rpoint, mais je n’y veux point de taches. » 1. Dans cette page, on croit l’entendre causer. Il semble aussi qu’on lise son
61 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
ns André Chénier, poëte beaucoup moins naïf et inventeur qu’on ne l’a cru et qu’on ne l’a dit, à l’époque où ses œuvres fur
lement, mais parce que l’amour-propre est flatté par celui qui nous a cru capable d’entendre plus qu’il ne nous disait. « L
. — « Eh bien ! lui dit l’impératrice, vous avez vu la princesse ***. Croyez -vous qu’elle soit, comme on le dit, la plus belle
me on le dit, la plus belle personne de l’Allemagne ? — Madame, je le croyais hier. » Entre la finesse et la délicatesse je re
Molière, qui sut distinguer si bien le vrai dévot du tartufe, devait croire que tous les médecins n’étaient pas des Diafoirus
ommes, si leur chute est nécessaire au triomphe des opinions que vous croyez justes et utiles et du parti que vous défendez, m
dit-il encore, qui veulent toujours être énergiques et ingénieux. Ils croiraient ne pas bien écrire, s’ils ne terminaient pas chaq
62 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voiture 1598-1648 » pp. 15-17
ute, mademoiselle, de me voir entre ces messieurs-là, et vous eussiez cru qu’ils m’allaient couper la gorge. De peur d’en ê
udrais que vous eussiez vu la mine de mon neveu2 et de mon valet, qui croyaient que je les avais menés à la boucherie. Au sortir
s que je cours le plus grand danger que je courrai en ce voyage. Vous croyez que je me moque ; mais je veux mourir si je puis
que si je n’avais point d’autres affaires que celles de Florence, je crois que je m’en retournerais d’ici ; oui, je n’aurais
63 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
lité d’en entreprendre une autre qui serait la troisième. Je n’ai pas cru faire mieux que ce qu’a fait le professeur de Gen
s efforts que la vertu peut goûter. « Le monde, malgré sa corruption, croit devoir des hommages à la vertu. En effet, sa néce
ons qu’elle accorde. Modérée dans son opinion, elle la défend sans la croire infaillible ; les contrariétés ne peuvent l’irrit
que lui causait l’impossibilité de remplir ce devoir, il disait qu’il croyait avoir perdu presque tous ses contemporains. Cepen
à une composition que la richesse et le brillant des expressions, et croirait inutile d’examiner si les pensées n’en sont pas f
e que ceux dont nous avons parlé au sujet de la rhétorique. Si l’on a cru quelquefois que la rhétorique n’était qu’une étud
s la pratique, juge du rapport des moyens au but qu’on se propose, je crois que la question sera facile à résoudre ; car il e
ont si grands et si nombreux, que quelques personnes en sont venues à croire qu’en fait de goût, tout était arbitraire ; qu’on
lières les objets sur lesquels il s’exerce. En effet, par exemple, on crut longtemps que l’architecture grecque était la plu
tués, et que le troisième a pris la fuite : d’abord il se refuse à le croire  ; rendu certain du fait, cette conduite infâme du
vons chercher les exemples les plus frappants du sublime. Je penche à croire que les premiers siècles du monde, aussi bien que
é. Le roi des enfers épouvanté s’élance de son trône ; il s’écrie, et croit que Neptune, sous les coups de son trident, va dé
onvenable des détails dans les descriptions sublimes, n’a pas été, je crois , assez appréciée jusqu’à présent. Cette règle est
solument rien de commun avec le véritable sublime. Quelques personnes croient que des mots pompeux, des épithètes accumulées, u
trouver pour chanter ces troupes furieuses au milieu des combats ? Je crois entendre le bruit confus des tambours, les acclam
attention si je les prenais dans des ouvrages que personne ne lit. Je crois en outre que la méthode que j’ai adoptée contribu
s les ouvrages destinés seulement à plaire aux yeux. Je penche même à croire que la régularité n’a de charmes pour nous que pa
t est sublime. Mais, pour revenir à la beauté dans les mouvements, je crois qu’on doit, en général, admettre que le mouvement
ous attribuons à l’objet tout entier, parce que c’est en lui que nous croyons en voir la cause ; car nous regardons toujours la
rs bien différents de ceux dont nous venons de faire mention. Nous ne croyons pas qu’il soit important de pousser plus loin cet
chose signifiée. À l’égard des idées morales et intellectuelles, ils croient remarquer que les termes qui les expriment sont d
gues, certains sons radicaux constamment employés à les exprimer. Ils croient , par exemple, que ce qui est stable, fluide, sono
impose un joug et des chaînes et emporte les meubles de sa maison. Il croit que c’étaient autant de manières de s’exprimer fa
ce de l’art théâtral chez les anciens. Nous avons bien des raisons de croire que la prosodie, chez les Grecs et les Romains, é
nde importance sur le théâtre des anciens, que l’on est assez fondé à croire que le langage et l’action étaient souvent séparé
es. D’après ce que nous avons dit dans la précédente Lecture, on peut croire que le langage fut d’abord pauvre de mots, mais i
l’arrangement était abandonné aux caprices de l’imagination ; on peut croire encore que, dans les progrès successifs que les l
ogne, un homme que tout le monde évite par une anguille, parce qu’ils croyaient que ce poisson ne se trouvait jamais avec d’autre
pour les connaissances en général qu’un véhicule fort imparfait. On a cru que les hiéroglyphes avaient été imaginés par les
tions avec l’Égypte, et ceux de leurs écrivains qui en firent mention crurent voir dans cet usage la cause pour laquelle on les
bue expressément l’invention des lettres à Teuth l’Égyptien, que l’on croit être l’Hermès ou le Mercure des Grecs. Cadmus lui
Grèce, passait pour être originaire de Thèbes en Égypte. On peut donc croire que Moïse transporta les lettres égyptiennes dans
s, comme : « homme, lion, maison, rivière. » Il ne faut cependant pas croire que cette découverte des expressions générales ou
ou au féminin les noms des objets inanimés, toutes les fois que nous croyons qu’il en pourra résulter un plus bel effet oratoi
t être un objet d’amour ; la fortune est encore au féminin. M. Harris croit que les raisons qui ont déterminé le genre de ces
ain degré de perfection, cependant il y a d’assez puissants motifs de croire que ce fut la première à laquelle les hommes eure
n le nommant lorsqu’il n’était pas sous les yeux. Il est difficile de croire que leur invention remonte bien haut, car ce sont
c un peu plus ou un peu moins d’art, se retrouvent sans exception, je crois , dans toutes les langues du monde. Il est vrai qu
se lui est bien supérieure dans les compositions d’un genre élevé. On croit , en général, qu’une langue prend sa couleur domin
ance, et que sur ce point on nous puisse soupçonner de partialité, je crois cependant qu’il est possible de montrer avec quel
cquiert un style élégant et correct ; on se trompe fortement quand on croit y parvenir en ne cherchant qu’à flatter l’oreille
iplication des mots superflus qui le produit. Les écrivains médiocres croient se faire mieux comprendre en multipliant les expr
ant même mon esprit éprouve un mouvement d’hésitation. Notre auteur a cru exprimer une qualité avec plus d’énergie, et, dan
sent les plus propres pour réussir ; le prudent prend les voies qu’il croit les plus sûres, et ne s’expose pas dans des chemi
qualités les plus essentielles à la perfection d’une phsase, sont, je crois , au nombre de quatre : 1º la clarté et la précisi
les meilleurs écrivains, aussi strictement qu’elle devrait l’être. Je crois nécessaire de citer quelques exemples dans lesque
s s’entendaient mieux que nous. Si ce dernier sens était, comme je le crois , celui de Dean Swift, il se fût garanti de l’ambi
l’opinion. Je pourrais citer encore bien d’autres exemples ; mais je crois que ceux que je viens de rapporter suffiront pour
hommes voient de mauvais œil ce que leurs semblables ont de bon ; ils croient que leur réputation jette sur eux de la défaveur,
 ? « Il était extrêmement aimé » est la proposition principale ; nous croyons que nous allons avoir quelque preuve de cette ami
e, sont plus que finies. Lorsque nous en sommes arrivés à ce que nous croyons devoir être la conclusion, au mot qui, d’après ce
u ou à la fin, qu’il faudra les placer ? c’est ce qu’aucune règle, je crois , ne peut indiquer d’une manière précise. Cela dép
avec une espèce de flûte, lui donnait le ton qu’il devait prendre. On croyait que la musique était encore nécessaire à l’éloque
qu’aujourd’hui même on l’entendît avec plaisir, je ne puis cependant croire qu’une phrase anglaise également harmonieuse, pro
le est en grande partie très obscure et très vague. Tout nous porte à croire qu’ils donnaient à la mélodie du discours une att
une qualité qu’il faille tout à fait négliger dans la composition. Je crois , au contraire, qu’elle est d’une importance consi
ine et la nature des figures. Néanmoins, avant d’entamer ce sujet, je crois devoir placer ici deux observations générales. La
e dépend la beauté d’un ouvrage, nous devons cependant nous garder de croire qu’elle en dépende uniquement, ou même que ce soi
à les diviser en différentes classes, ont porté quelques personnes à croire que leurs ouvrages auraient tous les genres de be
mis à leur vraie place, et qu’on les trouve dans le sujet même. J’ai cru devoir faire ces deux observations avant d’en ven
if du mot voix, afin de lier notre pensée à une circonstance que nous croyons propre à lui donner de la vivacité ou de la force
que le ciel est ordinairement employé pour exprimer Dieu, parce qu’on croit que Dieu l’habite ; implorer l’assistance du ciel
re. » J’ai cité avec éloge cette phrase de lord Bolingbroke ; mais je crois devoir avertir que si j’emprunte souvent à cet au
une émotion qui nous agite, quelque faible qu’elle soit, nous porte à croire momentanément à la vie de l’objet qui la produit.
s, on fut aisément conduit à leur attribuer quelque chose de divin, à croire que quelque pouvoir, quelque génie invisible les
sans envie ! Hélas ! jusqu’à la mort dans ces réduits secrets ! J’ai cru pouvoir nourrir mes douloureux regrets ! Je n’emp
st en même temps facile d’en faire un grand abus, c’est pourquoi nous croyons devoir entrer à ce sujet dans quelques détails. C
les concernent pourront très bien s’appliquer à toutes les autres. Je crois avoir donné un traité complet de la métaphore, la
s’il est terrible, elles le feront paraître plus redoutable. Mais je crois devoir entrer dans plus de détails. Je diviserai
citer. Ce genre de style paraît étudié, trop affecté, et nous porte à croire que l’écrivain attachait plus d’importance aux mo
ut lorsqu’elles sont placées à contretemps. Quelques jeunes écrivains croient qu’en les multipliant à tout propos, ils donnent
ître en nous est celui de l’indignation. Aussi je suis fort disposé à croire qu’il n’avait pas tort celui qui disait que, lors
igeaient à nous arrêter à, chaque mot pour le peser plus à loisir. Je crois qu’on pourrait donner à cette invention le nom de
qui, par leur importance, méritaient une discussion particulière, je crois devoir, avant de quitter ce sujet, ajouter quelqu
dée bien fausse de ce qui peut contribuer à embellir le style, que de croire que les figures sont des ornements détachés du su
(Instit. orat. lib. ix, c. 3.) Après ces observations judicieuses, je crois n’avoir qu’un seul conseil à ajouter, c’est de ne
n style nourri et développé, il la rend plus grande et plus riche. Je crois qu’au contraire la diffusion ne fait que l’affaib
ne laisserai pas échapper l’occasion de les répéter encore, car je ne crois pouvoir rien faire de mieux que de mettre le plus
. Un auteur qui s’exprime avec simplicité, écrit de manière à laisser croire à ceux qui le lisent qu’ils n’eussent point écrit
um, frustraque laboret Ausus idem. (Ars poet., v. 240.) Tout auteur croit pouvoir les traiter avec gloire, Mais il ne fait
signification. Il veut toujours dire un caractère mis à découvert. Je crois que la définition la plus exacte nous en a été do
style l’empreinte de son propre caractère. En lisant ses ouvrages, on croit converser avec lui ; ce n’est pas l’auteur que no
ès l’idée que je viens de donner du style de lord Shaftsbury, on peut croire qu’il doit séduire ceux qui consentent à l’admire
cette parade de langage qui caractérise la manière de Shaftsbury. Je crois avoir fait assez sentir les avantages de la simpl
manière opposée ; mais, afin de prévenir toute erreur à ce sujet, je crois nécessaire de faire observer qu’un auteur peut éc
xamen semblable du style d’un passage de Dean Swift. Nous n’avons pas cru devoir augmenter le volume de cet ouvrage par la
les débiter. Mais, avant de passer ces chapitres divers en revue, je crois devoir jeter un coup d’œil sur ce qu’on appelle e
ls assez étendus, qui, je l’espère, ne seront point inutiles ; car je crois qu’il est très important d’avoir une juste idée d
ins, et les exécute avec une hardiesse et un bonheur dont lui-même se croirait incapable en toute autre occasion. Mais s’agit-il
ésie que de ce que nous appelons actuellement l’art oratoire. Il faut croire , et je l’ai démontré plus haut, que le langage ét
s, à beaucoup près, si favorables à l’éloquence qu’on est tenté de le croire . Pisistrate, le contemporain de Solon, celui qui
m, interdum subobscuri. Ce style est bien différent de celui que l’on croit , de nos jours, convenir essentiellement à l’éloqu
pleins de feu et de véhémence, et c’est ce que son style nous porte à croire aisément. En lisant ses ouvrages, il semble que s
r également dans tous les genres d’éloquence. Jamais on ne trouva, je crois , dans le même écrivain, toute la force jointe à t
omposition, est bien loin de s’y trouver à la hauteur du sujet. Je ne crois pas qu’aucun art soit, chez nous, plus loin de sa
onstamment resserrée dans des bornes si étroites. La première est, je crois , le changement qu’a éprouvé la manière générale d
occuperons attentivement de ces règles un peu plus tard, parce que je crois devoir avant tout faire connaître l’esprit, le ca
à leur entendement et les convaincre ; et c’est une grande erreur de croire que, parce que les discours prononcés à la tribun
Quel que soit le rang de ceux qui l’écoutent, un orateur ne doit pas croire que, par une harangue ambitieuse ou par un style
aisonnement et de bon sens, est quelquefois meilleur juge qu’on ne le croit  ; et dans maintes affaires, un homme qui discute
it trop répéter à ceux qui se livrent à l’étude de l’art oratoire. Je crois , en second lieu, que l’art de persuader à la trib
servations qu’il ne faut jamais perdre de vue, lorsqu’à la tribune on croit devoir déployer toute la véhémence et la chaleur
oduit la plus forte impression. La faiblesse et l’hésitation laissent croire qu’un homme a peu de confiance en sa propre opini
se à ses conquêtes, n’enfante beaucoup de projets chimériques ; je ne crois pas toutefois qu’il se conduise de façon à laisse
roles et non par les actions ? Y a-t-il quelqu’un d’assez simple pour croire que c’est pour conquérir quelques misérables vill
ent aux frimas, aux travaux et aux dangers de tout genre ? et peut-on croire qu’il ne forme aucun dessein sur vos arsenaux, vo
s de dire ne peut cependant pas indifféremment s’appliquer ici, et je crois devoir commencer par bien établir la différence q
iner ceux qui l’écoutent à faire un choix ou à prendre un parti qu’il croit bon et utile. Pour y parvenir, il doit s’efforcer
uit une impression plus durable. Quant aux arguments, je pencherais à croire qu’ils sont au barreau susceptibles de plus de dé
quelles vertus un avocat doit réunir. Tels sont les conseils que j’ai cru devoir adresser à l’orateur qui se livre particul
âme mariage avec Sassia. Ces horribles détails, comme on peut bien le croire , sont peints des plus fortes couleurs de l’éloque
omme c’est ici qu’il déploie toute son adresse et tout son talent, je crois devoir rapporter cette partie de son plaidoyer (c
plus de simplicité. Cette objection aurait quelque poids si, comme le croient la plupart des personnes qui la mettent en avant,
de la manière dont il remplit ce but ; et s’il fallait, ce que je ne crois pas bien nécessaire, le prouver jusqu’à l’évidenc
iments, de sa propre conviction. Si cette conviction est, comme je le crois , nécessaire dans les autres genres de discours pu
’est ici surtout qu’il est de la plus grande importance que l’orateur croie fermement aux vérités qu’il annonce et à la sages
de clarté dans un ou deux discours seulement. Car c’est une erreur de croire qu’on traite un sujet d’autant plus à fond qu’on
à parler au cœur, et à faire en sorte que chacun des auditeurs puisse croire que le ministre s’adresse particulièrement à lui.
re plutôt fort et expressif que brillant. Mais qu’il se garde bien de croire que c’est en multipliant les épithètes qu’il donn
nt, et surtout se former une idée convenable des sujets religieux. Je crois même devoir aller plus loin, et dire que cette mé
rs sont, en général, si disposés à se relâcher à cet égard, que je ne crois pas nécessaire de faire connaître les inconvénien
ugé généralement répandu contre cet usage est fondé sur la nature. Je crois que ce que l’on gagne de cette manière en correct
dans leurs sermons une partie de l’ancienne méthode, l’église établie crut par cela même devoir s’en écarter davantage. On t
t son erreur, et, pour la réparer, il lui envoie un nouvel exorde. Je crois que, pour donner à un exorde du naturel et de la
Fénelon, et les motifs sur lesquels il fonde son opinion, je ne puis croire qu’il serait avantageux de renoncer tout à fait à
iscours se lient l’une à l’autre et tendent au même but. Lorsque l’on croit nécessaire d’introduire des divisions dans un pla
ion du départ d’une famille pour la campagne, qu’il est impossible de croire que ce voyage couvrît le projet d’un meurtre. Mi
nter le sens de l’auteur avec autant de fidélité que d’élégance. J’ai cru devoir conserver ses propres expressions sans scr
légance ordinaire entre à cet égard dans des détails intéressants. Il croit qu’il est impossible de donner aucune raison sati
64 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
ble de se juger lui-même ? Quel critique, quel rhéteur ne doit pas se croire au-dessous de cette tâche ? et n’est-ce pas alors
fait souvent que transcrire textuellement leurs leçons, et nous avons cru que, dans un livre de préceptes, la correction du
ère à persuader. Il ne faut pas faire à l’art de bien dire le tort de croire qu’il ne soit qu’un art frivole dont un déclamate
er ; être né avec le talent équivoque d’une conception prompte, et se croire par là au-dessus de la réflexion ; voler d’objets
rovidence, argumente ainsi par la comparaison du moins au plus : « Il croit qu’un État ne peut être bien gouverné que par la
être bien gouverné que par la sagesse et le conseil d’un prince ; il croit qu’une maison ne peut subsister sans la vigilance
t subsister sans la vigilance et l’économie d’un père de famille ; il croit qu’un vaisseau ne peut être bien conduit sans l’a
édit : l’instruction est un grand moyen de persuasion, et l’on aime à croire ceux que l’expérience paraît avoir éclairés. Par
nt témoigne assez d’estime pour cet art des sophistes : « N’allez pas croire qu’il faille, sur chaque sujet, sur chaque pensée
rs à mon passage ! Celui qui exprime si bien de tels sentiments fait croire qu’il les a dans le cœur : c’est là le langage de
isent, s’ils vous échauffent et vous enlèvent au-dessus de vous-même, croyez hardiment qu’ils ont atteint le but de l’éloquenc
eur, au milieu des femmes ; faites malgré les dieux ce que votre père crut indigne de lui. » Ce discours était propre à fair
toutes les passions humaines, quelles qu’elles soient, agitent aussi, croyez -moi, ceux qui l’environnent. Si jusqu’à présent e
ix ; il vous menace ; il tient, dit-on, des discours insolents. Et ne croyez pas qu’il se contente de ses anciennes usurpation
l’exemple des Grecs pour cultiver les lettres : cependant, si l’on en croit Tite-Live, l’éloquence nerveuse et populaire étai
uger, pour faire le cc terrible discernement des boucs et des brebis, croyez -vous que le plus grand nombre de tout ce que nous
s grand nombre de tout ce que nous sommes ici fût placé à la droite ? croyez -vous que les choses du moins fussent égales ? cro
cé à la droite ? croyez-vous que les choses du moins fussent égales ? croyez -vous qu’il s’y trouvât seulement dix justes, que
se convertissent jamais que pour retomber ; enfin un grand nombre qui croient n’avoir pas besoin de conversion : voilà le parti
mme égaré qui se préparait au suicide : « Qui es-tu ? qu’as-tu fait ? Crois -tu t’excuser sur ton obscurité ? Ta faiblesse t’e
ser à lui. De même, dans un temps où les juges, pris au hasard, ne se croyaient pas astreints à suivre les lois en rigueur, on po
milieu du feu ; je n’y grimperais pas aujourd’hui. » Vraiment, je le crois bien, répondit un autre, on ne nous tire plus des
e l’assemblée, ceux qui la composaient, les projets qu’on y a formés, crois -tu qu’aucun de nous a les ignore ? Ô siècle ! ô m
cun dessein d’attaquer Clodius : rien était-il plus propre à le faire croire que cette description si simple en apparence ? «
êt. 2º. La narration doit être vraisemblable. Le vrai même, pour être cru , a besoin de vraisemblance. Assignez donc aux per
au lieu de se borner à un petit nombre de choses essentielles, et ils croiraient voir de la concision dans cet autre exemple rappo
pareille rencontre. » Ce tableau est plein d’effet et de vérité ; on croit être présent à l’action. Que de circonstances réu
omment ne pas l’attribuer à Clodius, qui, s’il eût vu périr Milon, se croyait sûr de régner ? » De pareils endroits touchent,
ntes ; mais trop souvent ceux qui ont le talent de la plaisanterie se croient assez forts pour avoir le droit de les oublier. C
e deuil et de tristesse. On pouvait même craindre que les juges ne se crussent bravés par un homme dont le sort était entre leur
Cicéron106, lorsque je te rendais à la patrie, ô Tullius ! devais-je croire qu’il n’y aurait plus pour moi de place dans cett
t plus triste pour moi que ne l’a été mon départ : comment puis-je me croire rétabli, si ceux par qui je l’ai été sont arraché
Alexandre. Il faudrait, pour la clarté, changer ainsi la phrase : Je crus alors m’ouvrir un champ digne de moi. Au premier
temps ne craint plus de rivale. Pendant qu’on lit le second vers, on croit qu’il se rapporte au sujet énoncé dans le premier
s un discours du même auteur à l’Académie française, vous lisez : On croira ajouter quelque chose à la gloire de notre august
encore des marques de sa libéralité. Sa et lui sont équivoques : on croirait qu’ils se rapportent à Louis XIV ; cependant c’es
x un sublime si familier, si simple, que chacun soit d’abord tenté de croire qu’il l’aurait trouvé sans peine, quoique peu d’h
ficile de donner des leçons de l’un et de l’autre. Un esprit médiocre croit écrire divinement : un bon esprit croit écrire ra
e l’autre. Un esprit médiocre croit écrire divinement : un bon esprit croit écrire raisonnablement121. Rien n’est plus opposé
soient moins et qui servent comme de repos à l’oreille. On ne saurait croire combien un mot plus ou moins long à la fin d’une
pensées, et si l’on ressemblait à ce rhéteur qui, suivant Lucien, se croyait le premier des hommes, parce qu’il avait sans ces
s sommes obligés de nous reposer sur l’ingens du second vers, et nous croyons entendre cette voix qui perce si loin dans le sil
s théâtres, où se rassemble de toutes parts une foule ignorante, j’ai cru me convaincre que nous avons le sentiment inné de
avec un peu trop de négligence Cicéron et Quintilien. Il suffira, je crois , pour justifier les anciens rhéteurs, de laisser
la plupart de mes défenses ? J’en citerais des preuves, si je n’osais croire qu’elles sont connues, ou qu’on peut facilement l
Cicéron dit hautement le contraire, et c’est toujours lui qu’il faut croire dans ces grandes questions d’éloquence et de goût
familier noble, est une qualité plus précieuse et plus rare qu’on ne croit  ; bien peu d’auteurs y ont excellé. Il faut un he
es artifices d’une élocution brillante ne sauraient remplacer. Chacun croit y reconnaître son langage. Voilà pourquoi te1 mél
la vie de Scipion, en disant de sa jeunesse : « C’est le Scipion qui croit pour la destruction de l’Afrique. » Hic erit Scip
      Arbitre expert sur tous les cas. Lamotte, qui avec de l’esprit crut pouvoir imiter La Fontaine, ne devait pas réussir
rs, cherchent sans choix également partout la pompe des paroles : ils croient avoir tout fait, pourvu qu’ils aient fait un amas
nspectu, nous arrêtons notre prononciation sur celui-ci, nullam, nous croyons être à la place d’un homme qui jette au loin ses
e cherche Théramène ; il parle le langage de la douleur, qui lui fait croire que toute la nature a horreur comme lui de ce mon
t prius ignotum ferro quam scindimus æquor. (Georg., I, 50.) Mais ne croyons pas qu’il soit permis de prendre indifféremment u
suivant lui, ne sont point des figures. C’est que Cicéron n’a jamais cru que des figures fussent des façons de parler sing
crate, à qui ses amis ont ménagé les moyens de s’enfuir de sa prison, croit entendre les lois elles-mêmes qui lui disent : « 
et de cette épée, votre imagination vous transporte à Carthage ; vous croyez voir la flotte des Troyens qui fuit le rivage, et
ses et figures pareilles. Quand Florus dit : « Sore et Algide, qui le croirait  ? nous ont été formidables ; Satrique et Cornicul
alzac en fait l’éloge en cent endroit divers. Il est vrai, s’il m’eut cru , qu’il n’eût point fait de vers ; Il se tue à rim
citerons ce morceau comme une récapitulation de nos préceptes : « Je crois , dit-il197, voir cet orateur que nous cherchons p
trius de Phalère, il est probable du moins que les sophistes auraient cru , en s’y bornant, restreindre l’art dans des limit
sur le champ de bataille qu’on apprenait à combattre. Il ne faut pas croire cependant que les jeunes Romains fussent absolume
rera215 gouvernant à son gré, du haut de la tribune, ce peuple qui le croit son libérateur ; nous le verrons menaçant les fam
les vices qui vous poursuivent, et ne regardez pas derrière vous. Ne croyez pas cependant que le voyageur ne trouve chez les
empereur n’est plus ; on le dit en secret ; on tremble de paraître le croire . Mais bientôt des messages certains confirment le
c douleur cette libéralité qui fait tout pardonner aux tyrans, et ils croyaient regretter Domitien. Le souvenir du passé, l’incer
s mon cœur est romain ; je viens parler pour Rome ; braves guerriers, croyez les paroles d’un homme qu’on a proscrit pour n’av
ns au milieu de ceux que j’avais choisis pour mes concitoyens ; je me croirai encore dans ma patrie. » Aussitôt il se rendit ch
Jupiter, et dont les yeux brillaient d’une flamme divine, les Romains crurent voir et entendre le dieu dont il venait d’atteste
e il suffit pour les vaincre du souvenir de vos anciennes victoires ! Croyez -vous que ces Gaulois si fiers dont on nous menace
ne. Mais il est votre fils. Horace. Lui, mon fils !… il le fut. Nous croyons que La Harpe a justifié avec raison le vers de Co
65 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
nus aux enfers ? Que diras-tu, mon père, à ce spectacle horrible ? Je crois voir de ta main tomber l’urne terrible ; Je crois
tacle horrible ? Je crois voir de ta main tomber l’urne terrible ; Je crois te voir cherchant un supplice nouveau, Toi-même d
e Princesse demandant à Joad le jeune Éliacin, et les trésors qu’elle croit cachés dans le Temple, lui dit : Je devrais sur
figure soit particulièrement propre au style sublime, il ne faut pas croire qu’elle ne puisse, ainsi que bien d’autres, conve
ncore cet exemple n’est-il pas juste ; une chose que nous ne saurions croire à Paris ; comment la pourrait-on croire à Lyon ?
ne chose que nous ne saurions croire à Paris ; comment la pourrait-on croire à Lyon ? une chose qui fait crier miséricorde à t
ville ; une chose enfin qui se fera dimanche, où ceux qui la verront, croiront avoir la berlue ; une chose qui se fera dimanche,
malheur effroyable         Qui vient d’arriver à mes yeux,         Je croirai désormais, grands Dieux !         Qu’il n’est rie
, sans mourir de douleur, J’ai vu… siècles futurs, vous ne pourrez le croire  ; Ah ! j’en frémis encor de dépit et d’horreur ;
ur ce tribunal que la foudre environne, Il voit le même Dieu, qu’il a cru , sans le voir, L’objet de son amour, la fin de so
66 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
puérilement minutieuse ; c’est le conseil de Cicéron, et l’on en peut croire , sur cet article, celui de tous les écrivains peu
eautés en ce genre, auxquelles il n’avait sûrement pas songé. Nous ne croyons pas, par exemple, que quand Fléchier nous représe
our terminer tout à coup par ces quatre brèves : quĭ l’ă frâppĕ. Nous croyons bien moins encore que le grave, l’austère Bossuet
Or, que tous les hommes presque se sauvent, la foi nous défend de le croire . Il est donc de foi que vous ne devez rien préten
combats ici dominent également dans ces deux écrivains ; comme je les crois , en général, de fort mauvais modèles à proposer a
67 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
et hommage tacite rendu partout à la vertu sublime de Socrate, Platon crut devoir à sa mémoire un monument plus éclatant enc
derniers moments les principes qu’il avait professés, parce qu’il les croyait utiles, et que le bonheur des hommes y semblait e
sation, faute des moyens nécessaires pour vous convaincre, si j’avais cru devoir faire et dire ce qui pouvait me dérober au
que tu anéantis, autant qu’il est en toi, et les lois et la patrie ? Crois -tu donc qu’une ville puisse subsister, si les jug
pour tes enfants que tu voudrais vivre ? Tes enfants ! Ah ! Socrate, crois en ces lois qui t’ont élevé, qui t’ont nourri ; e
68 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
ait aller la philosophie, descendre de cette vaine hauteur, où ils se croyaient élevés, pour apprendre à bégayer humblement dans
, et y attache toutes ses pensées. Dites-moi, je vous prie, celui qui croit avoir le présent tellement à soi, quand1 est-ce q
us hardie : si bien que les jeunes gens, enivrés de leurs espérances, croient tenir tout ce qu’ils poursuivent ; toutes leurs i
préside à tous les temps et prévient tous les conseils. Alexandre ne croyait pas travailler pour ses capitaines, ni ruiner sa
action paisible et intérieure qui occupe l’âme en elle-même ; ils ne croient pas s’exercer s’ils ne s’agitent, ni se mouvoir s
ressés, et se plaignent de cette contrainte ; mais, chrétiens, ne les croyez pas : ils se moquent, ils ne savent ce qu’ils veu
son ressort, et pour le moins aussi fragiles que l’édifice même qu’il croit chancelant ! C’est trop parler de la fortune dans
pénètre de l’autre ; elle bouillonne même par-dessous la terre. Vous croyez être bien muni aux environs, le fondement manque
voici en la personne de Jésus-Christ la résurrection et la vie : qui croit en lui ne meurt pas ; qui croit en lui est déjà v
hrist la résurrection et la vie : qui croit en lui ne meurt pas ; qui croit en lui est déjà vivant d’une vie spirituelle et i
Majesté ne l’ignore pas ; et pour lui dire sur ce fondement ce que je crois être de son obligation précise et indispensable,
notre être ? Dites-le-nous2, ô mort, car les hommes superbes ne m’en croiraient pas. Mais, ô mort, vous êtes muette, et vous ne p
airement. 5. Lorsque sur cette mer on vogue à pleines voiles, Qu’on croit avoir pour soi les vents et les étoiles, Il est b
la terre qu’il n’aura conquise que pour Jésus-Christ ; son aigle, qui croyait voler au gré de la politique du sénat, est forcé
69 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »
viendra cependant que leur patriotisme en vaut bien un autre, et l’on croit sans peine à leur sincérité, quand ils s’écrient,
vince, même contre le gré du sénat ; et s’il ne l’obtenait, pas il se croyait absolument perdu. » Quant à l’autre (Pison), bons
euse ! quel air sombre et farouche ! quel regard terrible ! On aurait cru voir un de ces anciens Romains, un de ces vieux r
res, il tomba presque expirant, et n’évita la mort que parce qu’on le croyait déjà tué. Comme ses ennemis le voyaient étendu pa
it tant d’hommes nouveaux à la gloire et aux honneurs. Le seul moyen, croyez -moi, d’acquérir de la distinction, des honneurs e
, dès que les flammes du bûcher eurent consumé son corps, nous devons croire aussi que ceux qui, par leurs conseils ou par leu
70 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mirabeau, 1749-1791 » pp. 368-376
attu par le sentiment de son impuissance. Entre les royalistes qui ne crurent pas à son dévouement, et les républicains qui se
auteur peut se tromper ; que, fût-il exempt de toute erreur, on peut croire qu’il ne l’est pas ; que, quand tout le monde a t
nd talent ne saurait triompher des circonstances. Et moi aussi, je ne crois pas les moyens de M. Necker les meilleurs possibl
n cet horrible sacrifice ferait du moins disparaître le déficit. Mais croyez -vous, parce que vous n’aurez pas payé, que vous n
vous, parce que vous n’aurez pas payé, que vous ne devrez plus rien ? Croyez -vous que les milliers, les millions d’hommes, qui
l’exprimer. À travers sa sévérité même, je vois sa sensibilité. S’il croyait ses remontrances inutiles, il ne m’en ferait pas.
71 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
sez ma patience à bout, Une fois en ma vie il faut vous dire tout. On croirait , à vous voir, dans vos libres caprices, Discourir
parler et d’écrire. Mais moi, qui dans le fond sais bien ce que j’en crois , Qui compte tous les jours vos défauts par mes do
t bien souvent quelle mouche le pique. Mais c’est un jeune fou qui se croit tout permis, Et qui pour un bon mot va perdre vin
va perdre vingt amis1 Il ne pardonne pas aux vers de la Pucelle, Et croit régler le monde au gré de sa cervelle. Jamais dan
zac en fait l’éloge en cent endroits divers4 Il est vrai, s’il m’eût cru , qu’il n’eût point fait de vers. Il se tue à rime
tracer le cours Des outrages cruels qu’il me fait tous les jours. Je croyais , loin des lieux d’où ce prince m’exile, Que l’Egl
omère en vain se déchaina. Et la palme du Cid, malgré la même audace, Croit et s’élève encore au sommet du Parnasse. 1. Pr
72 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nicole, 1625-1695 » pp. 72-75
malins, certains insolents et pleins d’eux-mêmes. On en trouvera qui croiront que tout leur est dû, et qui, ne faisant jamais r
contraire à celui que l’on prétend. On se met en colère pour se faire croire , et l’on est d’autant moins cru qu’on fait paraît
On se met en colère pour se faire croire, et l’on est d’autant moins cru qu’on fait paraître plus de colère. On se pique d
us de colère. On se pique de ce qu’on n’est pas aussi estimé que l’on croit le mériter, et on l’est d’autant moins qu’on cher
73 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
redevable à l’Iliade et à l’Odyssée. Il n’en est rien, et nul n’a pu croire à cette filiation cachée des épopées postérieures
nouveler du même coup la langue poétique : Ronsard eut donc raison de croire qu’à un art nouveau, il fallait une langue nouvel
nthrope parce qu’il a vu les hommes de trop près, et qui ne veut plus croire ni au désintéressement, ni à l’abnégation, ni à a
trigues et aux mesquines compétitions d’amour-propre de la Fronde, de croire encore, que l’amour-propre, l’intérêt, l’égoïsme
tière si combustible qui puisse s’allumer sans feu. Et il ne faut pas croire qu’un homme ait peine à éprouver aussi souvent la
trie, la passion de la gloire, sentiments naturels à un peuple qui se croyait né pour commander aux autres ; l’esprit de gouver
spondance n’est pas destinée à être imprimée. Mais il ne faudrait pas croire , sous prétexte que les lettres d’affaires sont le
pée. On a voulu en donner comme explication le manque de sujets. Nous croyons au contraire que si un pays a dans ses annales de
, en effet, dit à Curiace, l’applaudissant de la lâcheté dont elle le croit capable : Tu fuis une bataille à tes vœux si fun
able à lui-même jusqu’à la fin ; après son crime, il ne semble pas se croire coupable, même du plus petit emportement. Il dema
i nous déchirer par des guerres civiles ? Il va même jusqu’à laisser croire qu’il va renoncer à une gloire qui lui coûte le b
et de jours Polyeucte et Pauline ! 2. L’importance de ce rôle a fait croire à Voltaire que tout l’intérêt du drame est l’amou
on toute théorique des lois universelles, des préceptes absolus qu’il croit pouvoir être appliqués à toute littérature ; c’es
ation. — Boileau déclare n’avoir jamais lu Vida, et nous pouvons l’en croire  : l’eût-il connu d’ailleurs, il ne lui aurait guè
ient en certaine estime les formes poétiques du moyen âge même, qu’il croit mériter d’être étudiées. La lecture de Vauquelin
e suppose pas toute l’étendue du mal dont l’empereur est capable ; il croit encore possible un retour sinon à la vertu, du mo
lie repousse avec mépris, et sa réapparition soudaine, alors qu’on le croyait noyé dans les eaux du Tibre. Bien différente est
d pas sur le rôle qu’il joue, pas plus que sur les ridicules qu’il se croit obligé d’encenser. Dans la scène du sonnet, les a
ysionomie propre et sont vraiment l’homme même ; de plus il a tort de croire que le mouvement ou la marche de la pensée résult
qui ne leur paraisse exquis et relevé ; ils sont toujours guindés, et croiraient se trop abaisser en nommant les choses par leur n
ti dans une querelle qui passionnait la société cultivée du temps, ne croit pouvoir porter un coup plus décisif à ses adversa
ivée des connaisseurs ; et si telle est l’opinion de La Bruyère, s’il croit , comme Rousseau le dira plus tard, que « dès que
arti, dans mes écrits, pour une secte philosophique, je pencherai, je crois , vers le stoïcisme. En matière politique, je puis
rs l’ait fait dire sans raison. Après une servitude aussi abjecte, je crois impossible un retour sérieux à la liberté. Au poi
deux amants dont le bonheur est à jamais perdu ! Rodrigue, qui l’eût cru  ? — Chimène, qui l’eût dit, Que notre heur fût si
s verrez que je n’exagère rien dans cette lettre. Adieu, Monsieur, et croyez toujours à ma constante amitié. [6] (17 août
e revenir d’une opinion au moins rigoureuse. Tout d’abord, je ne puis croire que vous ne trouviez aucune valeur au sujet ; il
eil, je vous engage sincèrement à cesser vos attaques contre le Cid ; croyez -moi, nombre de gens ne le persécutent, aujourd’hu
ce ministre prudent et ferme qu’il faut aujourd’hui à la France ? Je crois pouvoir vous l’indiquer, Sire, et je vous prie de
nté aux anciens, les genres qui avaient illustré leur littérature, je crus devoir leur emprunter en même temps la langue don
n si beau talent chez un homme dont jusqu’à présent, pour ma part, je croyais le succès passager. Je ne veux pas dire par là qu
il peut bien me souffler, je vais vous le dire en quelques mots. Vous croyez , Monsieur, que le principal ornement de ces fable
t goût. Je vous demanderai seulement d’en relâcher quelque peu, et de croire que les grâces lacédémoniennes ne sont plus telle
mandable. Il me sera impossible de l’imiter en cela ; en revanche, je crois que je ferai bien d’égayer l’ouvrage plus qu’il n
un homme à ce renard et à ce lion. Les fables le lui enseigneront. Je crois donc, pour tous ces motifs, que je ferai une œuvr
qui me concerne, assez de plaisir et de délassement pour que je m’en croie payé suffisamment. — Voilà, Monsieur, les raisons
ur moi. Ne craignez pas de me rendre la pareille, ma chère enfant, et croyez à toute ma tendresse. [14] (14 août 1884) U
on cœur par ces réflexions, que j’ai étendues plus que je ne l’aurais cru . Il ne me reste plus qu’à conserver la mémoire de
mortaliser notre siècle et à glorifier notre pays. Je vous prie de me croire , Monsieur, votre humble serviteur. [18] (13 
oir hérité de l’admiration de son fondateur pour Corneille, auquel il croyait devoir sa langue et ses chefs-d’œuvre. « Sans le
74 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
beau feu te transporte ; Et loin de la pleurer d’avoir perdu le jour, Crois qu’on ne meurt jamais quand on meurt de la sorte1
A son père. Étant sorti de vous, la chose est peu douteuse. Géronte. Croyez -vous qu’il suffit d’être sorti de moi ? Dorante.
Que ton effronterie a surpris ma vieillesse, Qu’un homme de mon âge a cru légèrement Ce qu’un homme du tien débite impudemm
de l’état déplorable Où ta mort va laisser ta femme inconsolable ; Je croyais que l’amour t’en parlerait assez, Et je ne voulai
La fausse humilité ne met plus en crédit ; Je sais ce que je vaux, et crois ce qu’on m’en dit ; Pour me faire admirer, je ne
Staël à un de ses fils, et rapprochez la fiction de la réalité : « Je crois de mon devoir de vous écrire, Albert, bien qu’un
calmer sur vos rapports avec moi depuis que vous êtes au monde ? Vous croyez que la vie consiste dans le plaisir : elle est to
ed ; mais, Dieu merci, je ne me serais pas couchée en paix si j’avais cru avoir blessé une personne malheureuse, et je n’au
(A Elvire.) 1. Ces beaux vers grondeurs n’étant guère connus, j’ai cru pouvoir les mettres en vue, parce qu’ils montrent
l’œil ardent, Que ce soit lui, qu’il vive, et qu’en le regardant, On croie entendre encor ces vers remplis de flamme, Dont l
75 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
cache par ostentation : un Pamphile, en un mot, veut être grand ; il croit l’être, il ne l’est pas, il est d’après un grand3
seuls dans leur jeunesse, corrompus par la paresse ou par le plaisir, croient faussement, dans un âge plus avancé, qu’il leur s
l n’est humilié par un plus grand qu’il ne remplit pas, et dont il se croit digne : plus capable d’inquiétude que de fierté o
ement de l’esprit des autres, qu’il y est le premier trompé, et qu’il croit souvent dire son goût ou expliquer sa pensée, lor
ue ; et, incapable de savoir jusqu’où l’on peut avoir de l’esprit, il croit naïvement que ce qu’il en a est tout ce que les h
il sait que tout lui sied bien, et que sa parure est assortie ; qu’il croit que tous les yeux sont ouverts sur lui, et que le
éi ; l’esprit facile, insinuant ; le cœur ouvert, sincère, et dont on croit voir le fond, et ainsi très-propre à se faire des
la cour et sur le courtisan ; et parce qu’il les a entendues, il s’en croit complice et responsable. Tyran de la société et m
naîtrait-il là ? 3. Louis XIV ne s’exposait pas volontiers, si j’en crois ce vers de Boileau : Louis, les animant du feu d
; mais qui peut vous en promettre autant de vos petits-fils ? Ne m’en croyez pas ; regardez cette unique fois de certains homm
76 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
jeux olympiques, a relevé la gloire d’Athènes aux yeux des Grecs, qui croyaient cette république abattue. J’ai lancé dans la lice
les mêmes moyens, et travaillons comme eux à la prospérité publique. Croyez que la jeunesse et la vieillesse ne peuvent rien
ges et de tous les ordres que consiste la force principale de l’état. Croyez aussi que si les Athéniens restent tranquilles, l
et la gloire d’Athènes et le salut de l’armée. Si quelqu’un cependant croit pouvoir réussir avec de moindres préparatifs, je
e. Songez à vos exploits passés ; chargez vos ennemis avec ardeur, et croyez que la nécessité présente et votre position criti
es nuits sont toujours plus longues que leur sommeil : et tu pourrais croire que des frondes et des lances durcies au feu fero
ans le pays qui les a vus naître qu’il faut leur chercher des rivaux. Crois -moi, consacre à te procurer des guerriers, tant d
qu’un homme, songe toujours que tu es un homme ». 73. « Au reste, ne crois pas que les Scythes jurent l’amitié : notre serme
77 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
qu’on vous donne la main. Pauvre6 voyageur égaré et présomptueux, qui croyez savoir le chemin, qui vous refusez la conduite, q
foi vienne à votre secours et vous apprenne du moins ce qu’il faut en croire  ? La parole de Dieu Oui, mes frères, c’es
action paisible et intérieure qui occupe l’âme en elle-même ; ils ne croient pas s’exercer s’ils ne s’agitent, ni se mouvoir s
ressés, et se plaignent de cette contrainte ; mais, chrétiens, ne les croyez pas : ils se moquent, ils ne savent ce qu’ils veu
te pardonne, aie pitié de ceux qu’il afflige1. L’attention Ne croyez pas, monseigneur2, qu’on vous reprenne si sévèrem
, et y attache toutes ses pensées. Dites-moi, je vous prie, celui qui croit avoir le présent tellement à soi, quand3 est-ce q
us hardie ; si bien que les jeunes gens, enivrés de leurs espérances, croient tenir tout ce qu’ils poursuivent : toutes leurs i
tuart.) 6. Lorsque sur cette mer on vogue à pleines voiles, Qu’on croit avoir pour soi les vents et les étoiles. Il est b
78 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
moins nécessaire que les deux premiers1. Ce bien, c’est la gloire. Ne croyez pas que la gloire soit un mouvement d’orgueil par
u-dessous de nous ceux qui n’ont pas atteint la même élévation. Ne le croyez pas ; car l’Évangile, qui nous ordonne d’être hu
p, de cet abîme sourd et insensible, de cet enfant qui à peine a fait croire par un sourire qu’il entendait l’amour qui l’a mi
rucifix ; il a nommé Dieu, et les enfants ont souri, et les mères ont cru aux lèvres qui apportaient à leurs fils la bénédi
estinée, a perdu peu à peu le sens des grandes choses, il n’a plus su croire , ni délibérer, ni se dévouer. Avec l’abaissement
’est-ce qu’un nom ? Et non-seulement ce nom, si retentissant que nous croyions qu’il soit, finira bien vite dans le temps, quand
la puissance ! Nous nous surfaisons tous le bruit de notre nom ; nous croyons tous que tout le monde s’occupe de nous. Les uns
gouvernement ? Puisse la France ne cesser jamais de l’honorer et d’y croire  ! » 1. Le style de ce morceau n’est point irr
79 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
e l’aimerais pas ! moi, je ne le haïrais pas ! fait sentir combien on croit avoir de raisons d’aimer ou de haïr. » Voilà la
st en ce sens qu’on a appelé les langues des méthodes analytiques. Or croyez -vous que cette succession de parties puisse être
nue pour telle de la personne intéressée, n’est qu’infidèle ; s’il la croit fidèle, elle est perfide. » C’est une syllepse de
-je su éviter l’un et l’autre excès, le dernier surtout ? Je n’ose le croire . Mais quelque longue que soit ma nomenclature , j
es l’étude de ce livre, et leur en faire mieux saisir la marche, j’ai cru utile d’y ajouter un résumé de tout l’ouvrage.
vaincre son cœur. Oronte est A présent un objet de clemence ; S’il a cru les conseils d’une aveugle puissance, Il est asse
e pronom ; car souvent le contraire a beaucoup de grâce. » Les Latins croyaient donc aussi à l’ordre naturel ; s’ils s’en écartai
80 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
jeune Ecclésiastique, pour qui elle s’intéressait, lui disait : « Je crois votre lettre très exacte, et dans toutes les règl
mitié intime, il s’imagine certainement que je peux plus que je ne le crois moi-même. Je lui ai dit bien des raisons pour m’e
vous supplie d’accorder à Septimius une place dans votre maison ; et croyez que vous aurez un homme de cœur et de probité. »
Toute la différence que j’y vois, c’est qu’il ne m’est pas permis de croire que je sois digne d’un grand Évêché, et que mon c
t en agréments et en amabilité. « 4°. Je fuirais les passions. Je les crois au moins une trêve à nos devoirs. Cependant, comm
une jeune épouse qui s’était renfermée dans Leucate. Les Ligueurs la crurent plus facile à vaincre : ils l’avertirent du desse
, dont il est à présumer qu’ils ne sont pas connus, il conviendra, je crois , qu’ils ajoutent le titre ou de leur terre, ou de
81 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
nnent au même ordre d’idées et se développent sur le même terrain. Ne croyez pas, en effet, qu’il s’agisse de passer brusqueme
que poids que soit un si grand nom dans la balance, nous persistons à croire que l’art n’est point la reproduction fidèle et i
s juger, pour faire le terrible discernement des boues et des brebis, croyez -vous que le plus grand nombre de tout ce que nous
s grand nombre de tout ce que nous sommes ici fût placé à la droite ? croyez -vous que les choses du moins fussent égales ? cro
cé à la droite ? croyez-vous que les choses du moins fussent égales ? croyez -vous qu’il s’y trouvât seulement dix justes, que
se convertissent jamais que pour retomber ; enfin un grand nombre qui croient n’avoir pas besoin de conversion : voilà le parti
82 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Maintenon, 1635-1719 » pp. 138-145
e, et à qui je demande instamment de me conduire dans le chemin qu’il croit le plus sûr pour mon salut. Où trouverai-je la vé
vous aime trop, ma chère nièce, pour ne pas vous dire tout ce que je crois qui pourra vous être utile, et je manquerais bien
ne vous conviendra jamais, quoi qu’il puisse vous arriver. Vous vous croyez une personne importante, parce que vous êtes nour
 ? » Oui, ma chère fille, on le peut, et il ne nous est pas permis de croire que Dieu nous manque. « Cherchez et vous trouvere
ur. Après le mariage secret de madame de Maintenon avec Louis XIV, il crut devoir changer de ton avec sa pénitente. 2. Fill
83 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454
’embarras. Il nous en vient, dit-on ; tant que j’aurai cet espoir, ne croyez pas, madame, que je tourne jamais un regard en ar
nés de myrtes et d’aloès, et ces palmiers dans les vallées, vous vous croyez au bord du Gange ou sur le Nil, hors qu’il n’y a
dans un des angles du jardin ; de grands arbres grêles, qui sont, je crois , des acacias, s’élèvent à la hauteur du toit, et
elle de César se passe très-bien d’un pareil service, et personne, je crois , n’a mieux su se recommander soi-même à la postér
e vit après eux. Alexandre fut grand guerrier ; on le dit, je le veux croire  ; mais Homère est grand poëte ; je le vois, j’en
84 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. —  Voiture. (1598-1648.) » pp. 7-11
ute, mademoiselle, de me voir entre ces messieurs-là, et vous eussiez cru qu’ils allaient me couper la gorge. De peur d’en
udrais que vous eussiez vu la mine de mon neveu1 et de mon valet, qui croyaient que je les avais menés à la boucherie. Au sortir
quelques années, que j’eusse dû vivre plus longtemps que Car, j’eusse cru qu’il m’eût promis une vie plus longue que celle
e faisait pas bon vous rien disputer. Mais j’avoue que je n’eusse pas cru que vous vous fussiez emporté à ce point-là : et
85 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
tre impuissance même. Pardonnez-moi si je le prends dans mes paroles. Croyez -vous qu’en ce moment j’exprime tout ce que je veu
s vue je ne sais où, est restée imprimée dans notre cerveau ; nous ne croyons pas à ces récits magnifiques, mais nous les aimon
ar il mourut. C’est là un peu mon histoire ; seulement je n’ai jamais cru que ma maison fût faite parce que j’en avais amas
. » (Pascal. Pensées.) 1. Nous lisons dans Diderot (Salons) : « Je crois que nous avons plus d’idées que de mots. Combien
ibrairie Didier. 3. Il dit finement ailleurs : « J’ai la vanité de croire que tout cela ne vaut pas l’ouvrage que je voulai
86 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
cques. Hé bien ! ne l’avais-je pas deviné2 ? Vous ne m’avez pas voulu croire . Je vous avais bien dit que je vous fâcherais de
à ceux qui vous entendent parler ; et songez qu’en ne disant mot, on croira peut-être que vous êtes d’habiles gens1. M. J
nt tout cela, je ne veux pas me donner un nom où d’autres en ma place croiraient pouvoir prétendre, et je vous dirai franchement q
mes prières, est le chagrin et le supplice de cette vie même, dont je croyais qu’il devait être la joie et la consolation. De q
e vanité ? et qu’avez-vous fait dans le monde pour être gentilhomme ? Croyez -vous qu’il suffise d’en porter le nom et les arme
ique. 3. Rien de si divertissant que les angoisses d’un avare qui se croit obligé de donner un festin, en restant fidèle à s
de certaines gens qui se sont promis de s’admirer réciproquement, il croit , avec quelque mérite qu’il a posséder tout celui
87 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
dont il épousa la fille Pythias, et les années 345-344 à Mitylène. On croit que c’est à cette époque qu’il composa la Politiq
imatias qui a été expliqué en tant de manières différentes qu’on peut croire qu’il n’a été entendu de personne ». Notre intent
te dans la faculté de découvrir tous les moyens possibles de se faire croire sur tout sujet. Le savant professeur avait touché
te rhetorica conscripti et editi fuerint. Halæ Sax., 1837, in-4º.) Il croit que l’ouvrage fut rédigé par Aristote pendant sa
e numéro 1869 de Paris, dont le manuscrit d’Oxford est la copie. On a cru pendant un temps à l’existence d’une paraphrase g
liberté pouvait devenir un contresens. » Il ajoute : « Je n’ai point cru devoir employer la traduction de M. Dacier, qui e
action. I. Ce qui fait que la fable est une, ce n’est pas, comme le croient quelques-uns, qu’elle se rapporte à un seul perso
omposé l’Héracléide, la Théséide et autres poèmes analogues ; car ils croient qu’Hercule, par exemple, étant le seul héros, la
qui est possible est probable ; or, ce qui n’est pas arrivé, nous ne croyons pas encore que ce soit possible ; mais ce qui est
t, les choses fausses ; or le moyen, c’est le paralogisme. Les hommes croient , étant donné tel fait qui existe, tel autre exist
telles qu’elles existaient ou existent, ou telles qu’on dit ou qu’on croit qu’elles sont, ou enfin telles qu’elles devraient
otre naissance et de notre pouvoir. De même encore les choses dont on croit avoir besoin, lors même qu’elles sont de mince va
indépendamment des choses qu’il a faites, si nous sommes fondés à le croire capable de les faire. XXXIV. La béatification et
XXVIII. Il est encore agréable de se livrer à des occupations où l’on croit se surpasser soi-même. De là ces vers du poète271
st principalement lorsqu’on est soi-même dans ces conditions que l’on croit avoir la puissance de nuire ; mais, si l’on n’y e
nt la réputation est détestable ; les uns, parce qu’ils ne seront pas crus coupables, les autres, parce qu’ils ne peuvent pl
rs, parce qu’ils n’ont jamais été victimes, les seconds, parce qu’ils croient ne plus pouvoir l’être. XXII. Ceux qui ont été po
mal que tout le monde ou le grand nombre fait habituellement ; car on croit en obtenir le pardon. XXXIII. On prend les choses
t des blessures. XXX. Si l’on accepte le serment, on allègue que l’on croit à sa propre bonne foi, mais non à celle de l’adve
mme impossible ; mais la personne en colère désire des choses qu’elle croit possibles. Aussi rien de plus juste que ces vers
VI. La cause du plaisir qu’éprouvent ceux qui outragent, c’est qu’ils croient se donner un avantage de plus sur ceux auxquels i
est causée par le sentiment de la supériorité. VIII. De ceux dont on croit devoir attendre un bon office. Sont dans ce cas c
, ou, du moins, qu’elles semblent ne pas l’être, tandis que, s’ils se croient amplement pourvus de ce qu’on leur conteste d’une
l que ne leur en auraient causé les effets de notre colère ; car l’on croit , dans ce cas, avoir obtenu justice. XV. De même,
nt infligé ; car la colère ne s’attaque pas à ce qui est juste. On ne croit plus, dès lors, subir un traitement contraire à c
’est qu’aimer. II. « Aimer », ce sera vouloir pour quelqu’un ce qu’on croit lui être un bien, eu égard à son intérêt et non a
disposition dans laquelle nous les voyons à l’égard des autres, nous croyons qu’ils l’auront à notre égard. XVIII. Ceux qui ne
’ait demandé et, une fois rendu, non divulgué ; autrement, on donne à croire qu’il a été rendu dans un intérêt personnel, et n
neste, il est évident que personne ne craint rien : ni parmi ceux qui croient ne devoir rien éprouver, ni en fait d’épreuves do
qui croient ne devoir rien éprouver, ni en fait d’épreuves dont on se croit exempt, ni de la part de gens de qui l’on n’en at
e gens de qui l’on n’en attend pas, ni dans les situations où l’on se croit à l’abri. Il s’ensuit donc, nécessairement, que l
s’ensuit donc, nécessairement, que la crainte s’empare de ceux qui se croient exposés à une épreuve, qu’ils craignent ceux de q
l’épreuve elle-même et la situation qui doit l’amener. XIV. On ne se croit exposé aux épreuves ni lorsqu’on est, ni lorsqu’o
ce, l’étendue de nos relations d’amitié, la puissance. — Ni lorsqu’on croit avoir traversé des passes terribles, au point d’ê
aversent ou l’ont déjà traversée, par le fait de gens desquels ils ne croyaient pas devoir l’attendre et quand cette épreuve, ain
e. XVIII. Étant donnée cette disposition, on a de l’assurance si l’on croit avoir réussi en beaucoup d’affaires et n’avoir pa
os pareils, ni à nos inférieurs, ni aux personnes sur lesquelles nous croyons avoir un avantage ; or on croit avoir un avantage
i aux personnes sur lesquelles nous croyons avoir un avantage ; or on croit avoir un avantage sur quelqu’un lorsqu’on l’a emp
us forts que lui, ou sur ceux de sa force. XX. De même encore si l’on croit posséder en plus grand nombre, ou dans une plus g
ourable. XXII. De même lorsque, se livrant à un premier effort, on se croit à l’abri d’épreuves présentes, ou futures, et que
e celui qui va être pris de pitié est dans un état d’esprit tel qu’il croira pouvoir prouver quelque malheur, ou lui-même, ou
a pitié n’est le fait ni de ceux qui sont tout à fait perdus, car ils croient ne plus pouvoir rien éprouver, ayant essuyé toute
en éprouver, ayant essuyé toutes sortes d’épreuves, ni de ceux qui se croient au comble de la félicité. Ceux-là, au contraire,
-là, au contraire, vous blessent par leur arrogance ; en effet, s’ils croient que tous les biens sont faits pour eux, il est év
tout entier à ses propres épreuves. VII. On aura de la pitié si l’on croit qu’il existe d’honnêtes gens ; car, si l’on n’a c
t pas susceptibles de s’indigner : il n’est rien dont ils se puissent croire eux-mêmes être dignes. XVI. On voit aisément, d’a
et, principalement, ce qui est un objet de convoitise, ou ce que nous croyons nous être dû, ou encore les choses dont la posses
ables, trouvent dans ces circonstances un motif d’émulation ; car ils croient avoir une part de cette honorabilité et s’en juge
qu’on tienne peu de compte de leur personne, et se fâchent quand ils croient qu’on leur fait tort. VI. Ils ont le goût des hon
pas subi l’épreuve du besoin. De plus, rien n’élève l’âme comme de se croire digne de grandes choses ; or cette opinion est pr
, l’amitié comme la haine, et tous les autres sentiments de même. Ils croient tout savoir et tranchent sur toutes choses. De là
nt rien et, en toute chose, ils agissent moins qu’il ne faut. II. Ils croient , ils ne savent pas ; et, quand on discute, ils aj
ci le sont par humanité, et les vieillards par faiblesse ; car ils se croient toujours au moment d’avoir une épreuve à subir :
voit les sages passer leur vie à la porte des riches. » III. Ils se croient dignes d’occuper les charges ; car ils croient po
riches. » III. Ils se croient dignes d’occuper les charges ; car ils croient posséder ce qu’il faut pour les mériter. En somme
contraint et forcé406 ; ou ceci : Mais, puisque le mensonge se fait croire parmi les mortels, Il faut penser que, par contre
n autre chose qu’un dieu ou une œuvre de dieu ; or, du moment où l’on croit que c’est une œuvre de dieu, on croit nécessairem
de dieu ; or, du moment où l’on croit que c’est une œuvre de dieu, on croit nécessairement qu’il existe des dieux418. » Autre
mes à l’âme fière ont la même tendance et que, par suite, on pourrait croire qu’il avait l’âme élevée. Et parce qu’un individu
aura une mise élégante et fera des promenades nocturnes (on pourrait croire que c’est) un libertin, parce que tout cela est l
sions qui affectent les juges eux-mêmes, soit les dispositions où ils croient que sont les orateurs, soit encore la démonstrati
qu’elle est le contraire de celle qui ne finit pas et que l’auditeur croit toujours posséder un sens, vu qu’on lui présente
dans l’esprit : « Il marchait ayant aux pieds… des engelures. » On croyait que le poète allait dire : des souliers. Seulemen
étaphores. Par exemple, on dira d’un homme au visage balafré : « Vous croiriez voir un panier de mûres. » En effet, les meurtris
le : Comme Philammon se battant avec le ballon de gymnastique…, vous croiriez que Philammon combat un ballon. Dans celui-ci :
i-ci : Il porte des jambes torses, comme des branches de persil, on croirait qu’il a non pas des jambes, mais des branches de
ans les discours démonstratifs, on doit faire en sorte que l’auditeur croie avoir une part des louanges, soit lui-même en per
ément consiste à démontrer ce qui existe, si la chose est difficile à croire , ou à montrer quelle en est la qualité ou la quan
sont incroyables, mais que ta nature est ainsi faite. En effet, on ne croit pas que quelqu’un fasse, de gaieté de cœur, autre
énonce la conclusion. Ainsi Socrate : Mélitus disant que celui-ci ne croyait pas à l’existence des dieux, il lui demanda si lu
0. Cp. Homère (Iliade, iii, 292). Le mot εἴρηκε qui va suivre, ferait croire que les deux citations sont du même poète, Homère
us, dont les deux fils périrent par le fait de Méléagre. Le scoliaste croit qu’Énée adresse ce discours à Althée, fille de Th
). 499. Cp. Cicéron, De Oratore, iii, fin. 500. Allusion indirecte, croit -on, aux discours d’Isocrate, lesquels, généraleme
les de Platon (Diog., liv. X, i, 4) ; mais le présent καλοῦσι donne à croire , selon nous, qu’Aristote parle exclusivement des
. Démétrius, § 34. 583. C’est ce qui arrive, au propre, lorsque l’on croit avoir tant de marches à descendre et qu’il y en a
présents et persuader par les paroles. » (Il., ix, 526.) 600. « Ils crurent qu’il n’était pas le père de l’enfant, mais plutô
t-être faut-il corriger ἀργόν en ἀγνόν. 604. Ouvrage perdu, que l’on croit être la source de la Rhétorique à Alexandre. 605
88 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
t-il trouvé des admirateurs dans tous les temps ; et ceux même qui ne croyaient pas à sa doctrine, ont cru à son talent, par resp
tous les temps ; et ceux même qui ne croyaient pas à sa doctrine, ont cru à son talent, par respect pour leurs propres lumi
de tout ce qui doit et peut nous la faire chérir ? Comment ne pas en croire un ami qui nous dit : « Ah ! mes frères, si nous
s aux enfants, et s’est toujours maintenu sur la terre. » Ô vous, qui croyez être un amas de boue, sortez donc du monde, où vo
de vous calmer. Craignez cet avenir que vous vous efforcez de ne pas croire  : ne nous demandez plus ce qui se passe dans cett
ne refusera plus de se soumettre aux mystères qu’elle vous ordonne de croire . L’avenir cessera de vous paraître incroyable, dè
89 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
n’eût été qu’un simple citoyen, je me serais rendu chez lui ; mais je crus que la première leçon que je devais à un prince,
n’eût été qu’un simple citoyen, je me serais rendu chez lui ; mais je crus que la première leçon que je devais à un prince,
phie serait-elle l’ennemi des hommes et le fléau des états ? Romains, croyez -en un vieillard qui, depuis quatre-vingts ans, ét
la nécessité d’être vertueux sur le trône qui t’épouvante ? Alors je crus entendre une voix secrète qui me dit : Quoi que t
ôt après Rome et l’univers le perdirent ». La péroraison, si l’on en croit La Harpe, est encore au-dessus de tout ce que l’o
s. Si tu n’as des vertus, on te rendra des hommages et l’on te haïra. Crois -moi, on n’abuse point les peuples ; la justice ou
90 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
emporains. Leur dessin est si naturel, leur coloris si vrai, que vous croyez avoir déjà vu quelque part ce qui n’existe que da
ation qui agrandit ; la confession de l’âne est celle qui atténue. Ne croyons donc pas, avec le jésuite Colonia, dans son trait
cussion. C’est alors que Mirabeau, déterminé à emporter le vote, — je crois voir Condé en face des gros bataillons de l’armée
distingue par l’esprit d’observation, le naturel et la précision. On croit sentir dans ses lettres la circonspection d’une p
cine, où éclate une partialité revoltante en faveur du premier, s’est cru obligé, pour la faire comprendre, de signer l’art
tait l’action du sang. Sa façon de dire les terminaisons en i faisait croire à quelque chant d’oiseau ; le ch prononcé par ell
91 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
u de grâce. C’est d’instinct qu’il juge l’éloquence. En le lisant, on croit l’écouter. Sa parole écrite semble née sans effor
t que le talent inspire à tous ceux qui sont dignes d’en avoir. Il se croira chargé des intérêts de tout bon ouvrage qui paraî
et de lumières qui ne peut exister sans un talent distingué ; mais je crois aussi que la perfection du goût, dans l’absence d
t été soutenu que par des favoris et des ministres. Son âme, que l’on croyait subjuguée par la mollesse et les plaisirs, se dép
de vérité. Le secret de votre longue prospérité théâtrale, c’est, je crois , d’avoir heureusement saisi l’esprit de notre siè
. Loin donc de partager l’opinion que vous venez de soutenir, loin de croire , comme vous, que le théâtre est par état en oppos
92 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
avec Tahureau, et d’Aubigné à la cour de Henri III ; Ronsard s’était cru le maître de Garnier qu’il chanta et qui le pleur
ier, le dernier venu, qui, pour ne pas renier son oncle Desportes, se croit un disciple de Ronsard et ne veut pas être un ten
la rime, sur les inversions. Fénelon a dit de lui : « Son langage est cru et informe », et, comme Boileau, « il parloit gre
Si elle entend ceste mort violente ? Si je t’allegue, helas ! qui me croira  ? S’on ne le croit, las ! quel bruict en courra ?
e mort violente ? Si je t’allegue, helas ! qui me croira ? S’on ne le croit , las ! quel bruict en courra ? Seray-je pas d’un
s courtisan tu seras. ……………………………………………………… ……………………… Si tu m’en veux croire , Au jugement commun ne hasarde ta gloire, Mais, s
croupie, Regrettant mon amour et vostre fier desdain. Vivez, si m’en croyez , n’attendez à demain ; Cueillez dès aujourd’huy l
telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez , mignonne, Tandis que vostre âge fleuronne En sa
ssent. Les bois montrent déjà leurs limoneus rameaus ; Ja la montagne croit par le décroit des eaus, Et bref la seule main du
2 ; Avoir nouveaus placets en main et en pochette ; Dire estre de son cru tout cela qu’on achette A beaus deniers contans :
duisit ces Psaumes qui « valaient mieux que ses potages », si l’on en croit la boutade de Malherbe, dont son neveu Régnier le
u. Indépendant de caractère et léger de mœurs, il voudrait bien faire croire (Sat. III) que, s’il n’a pas « avancé », c’est qu
a pensée, indépendant jusqu’à maudire la muse même qui l’obsède : Je crois prendre en galère une rame à la main. Mais quels
t dit, avecq’ une sambieu615 : « Ouy bien pour vous, Monsieur, qui ne croyez en Dieu. »     Sotte discretion, je voulus faire
va renaistre La bonne opinion des courages françois739 : Et le monde croira , s’il doit avoir un maistre, Qu’il faut que tu le
m seulement770, Et qui, bornant le monde aux bords de son domaine, Ne croit point d’autre mer que la Marne ou la Seine ! En c
urrois du dernier m’excuser de l’erreur D’un bras qui s’est mépris et crut trop ma fureur : Ma haine et mon amour qu’il voul
itre en ce rang a pu vous établir ? CARLOS. J’ai vu la place vide, et cru la bien remplir. D. MANRIQUE. Un soldat bien remp
………………………… On s’empresse à vous voir, on s’efforce à vous plaire ; On croit lire en vos yeux ce qu’il faut qu’on espère ; On
prétendez plus partager avec moi Ni la puissance ni l’emploi. Si vous croyez qu’un sceptre accable qui le porte À moins qu’il
La fausse humilité ne met plus en crédit ; Je sais ce que je vaux et crois ce qu’on m’eu dit. Pour me faire admirer, je ne f
x ? Achève : les derniers n’ont rien qui dégénère, Rien qui les fasse croire enfans d’un autre père ; Ce sont des malheureux é
uver la gloire Des yeux qui me semblent doux, Et dans mille ans faire croire Ce qu’il me plaira de vous. Chez cette race nouv
Téthys sur la rive Avoit laissé mainte huître ; et notre rat d’abord Crut voir en les voyant des vaisseaux de haut bord. «
front de ceux qu’un vain luxe environne Que la Fortune vend ce qu’on croit qu’elle donne. Approche-t-il du but, quitte-t-il
st plus temps. Lorsque sur cette mer on vogue à pleines voiles, Qu’on croit avoir pour soi les vens et les étoiles, Il est bi
vaincre son cœur. Oronte est à présent un objet de clémence : S’il a cru les conseils d’une aveugle puissance, Il est asse
eurs Qui, plus savans que moi, sont moins admirateurs. Si vous les en croyez , on ne peut sans foiblesse Rendre hommage aux esp
verve comique. Son style sain, dru, nourri, de franche veine, de bon cru , a la sève, l’éclat et le nerf ; emporté d’un ple
eu sait ! Bref, c’est une merveille, Et j’en ai refusé cent pistoles, crois -moi, Au retour918 d’un cheval amené pour le roi.
frivole. Je suis homme d’honneur, j’en donne ma parole : Et vous m’en croirez , s’il vous plaît. Je vous dis que, croyant n’être
mmun : Mais cela ne laisse pas d’être. AMPHITRYON. Le moyen d’en rien croire , à moins qu’être insensé ! SOSIE. Je ne l’ai pas
yen d’en rien croire, à moins qu’être insensé ! SOSIE. Je ne l’ai pas cru , moi, sans une peine extrême931. Je me suis d’êtr
veux être pendu si j’ai bu que de l’eau ! À mon serment on m’en peut croire . AMPHITRYON. Il faut donc qu’au sommeil tes sens
trême ; Et lorsque pour toujours on perd ce que je perds, La sagesse, crois -moi, peut pleurer elle-même. En vain l’orgueil du
trême, Et, lorsque pour toujours on perd ce que tu perds, La sagesse, crois -moi, peut pleurer elle-même. On se propose à tor
bien souvent quelle mouche le pique ; Mais c’est un jeune fou qui se croit tout permis, Et qui pour un bon mot va perdre vin
a perdre vingt amis952. Il ne pardonne pas aux vers de la Pucelle, Et croit régler le monde au gré de sa cervelle. Jamais dan
lzac en fait l’éloge en cent endroits divers. Il est vrai, s’il m’eût cru , qu’il n’eût point fait de vers. Il se tue à rime
s ; Et, leur crainte écoutant je ne sais quels oracles, Ils n’ont pas cru qu’un dieu pût trouver des obstacles. Mais nous,
Je voudrois, disiez-vous, ne savoir pas écrire980. » Non, ou vous me croirez , ou bien de ce malheur Ma mort m’épargnera la vue
s ordres absolus. « Je ne veux point douter de votre obéissance, « Et crois que maintenant Bajazet ne vit plus. « Je laisse s
s deux de ma crédulité ! Quel penchant, quel plaisir je sentois à les croire  ! Tu ne remportois pas une grande victoire, Perfi
Sur le propos de leur Iphigénie. Coras lui dit : La pièce est de mon cru . Leclerc répond : Elle est mienne et non vôtre. M
, et parfois des ressouvenirs de Molière. Son style est « du meilleur cru  », il a « le corps et le bouquet ». Heureux si no
SCRUPULE, à Géronte. Rien n’est plus véritable ; et vous pouvez m’en croire . GÉRONTE. Il faut donc que mon mal m’ait ôté la m
                                   C’est votre léthargie. GÉRONTE. Je crois qu’ils ont raison, et mon mal est réel. LISETTE.
rente à ce maître fripon, Qu’Éraste auroit chassé, s’il m’avoit voulu croire  ! CRISPIN, toujours à genoux. Ne vous repentez p
oint, ni ceux qui les débitent. On le dit, monseigneur, mais je ne le crois pas, Car les vers sont aimés de ceux qui les méri
e sa parole ait perdu la mémoire ? Hélas ! hélas ! à qui doit-on plus croire  ? Daphnis trompeur et perfide ! je croi Qu’en l’u
 : peut-être je l’ai dû. Peut-être plus tranquille, aurois-tu lieu de croire Que sans moi tes desseins auroient flétri ta gloi
e compte pour rien que Rome favorable Me déclare innocent quand tu me crois coupable. Je viens donc par ta main expier mon fo
Quel poison pour l’esprit sont les fausses louanges ! Heureux qui ne croit point à de flatteurs discours ! Penser trop bien
ait pâlir la renommée surfaite de J.-B. Rousseau. Entre Rousseau, qui croit être antique parce qu’il est mythologique, et Ché
ivé, avec des fortunes diverses, tous les genres de poésie, et a même cru doter enfin la France de l’épopée qui lui manquai
ublieux du chantre de Roland et des chansons de geste du moyen âge, a cru trouver l’épopée de la France pour donner un déme
ité aux Saisons, aujourd’hui illisibles, où Saint-Lambert (1717-1803) croyait donner un Thomson à la France. Ses apostrophes ét
donne plus de mouvement à l’action, plus de spectacle à la scène ; il croit faire merveille en habillant de rouge le sénat ro
la Grèce et à Rome ; il lit Shakespeare, l’appelle « fou sublime » et croit le perfectionner dans Zaïre ; puis quand Ducis (1
exemple : Et lorsqu’à cet excès l’esclavage est monté, L’esclavage, crois -moi, touche à la liberté ; le Barnewelt, un qui
eur intérêt sait prendre Un dehors sensible, empressé : Mais nous, ne croyons pas leur rendre Un amour désintéressé. Malgré leu
e vantes, sans hésiter, De répondre à qui t’interroge ; Mais qui t’en croit peut bien se mécompter. Je te conseillerois de su
s dis plus rien. Vous connoissez assez1068 un cœur comme le mien Pour croire que sur lui l’amour ait quelque empire. Mon époux
pprendre ? Je vous l’ai vu poursuivre avec tant de courroux, Que j’ai cru qu’en effet j’étois connu de vous. PHARASMANE. Po
i. — Il faut s’instruire et se sonder soi-même, S’interroger, ne rien croire que soi, Que son instinct ; bien savoir ce qu’on
t les bourgeois Doivent très-rarement importuner les rois. La cour te croira fou : reste chez toi, bonhomme. — Non, je n’y pui
que les sages ; Tu n’as plus à répondre aux discours de Paris.     Je crois voir à la fois Athène et Sibaris Transportés dans
ais l’agréable peinture, Surpassa les jardins vantés par Épicure ; Je crois Ferney plus beau. Les regards étonnés, Sur cent v
rtu ! Ah ! la loi qui t’oblige à cet effort suprême, Je commence à le croire , est la loi d’un Dieu même. J’ai connu l’amitié,
comique qu’au dernier vers du dénouement :   J’aurais mieux fait, je crois , d’épouser Célimène.   Le Médisant n’était qu’une
donc, je te prie ? À Pasquin ? LE COMTE.                     Je l’ai cru . LISIMON.                                      To
                  Tout de bon ? Je parie Qu’un peu de vanité t’a fait croire cela. LE COMTE. Non ; mais je suis peu fait à ces
SIMON Oh bien ! tu t’y feras, mon enfant. Sur les tiennes, À mon âge, crois -tu que je forme les miennes ? LE COMTE. Vous aure
Lisimon. LYCANDRE. On me l’a peint tout autre ; et j’ai peine à vous croire . Tout ce discours ne tend qu’à cacher votre gloir
amis. …………………………………………………………… Monsieur l’homme accompli, qui du moins croyez l’être, Prenez, prenez leçon, car voilà votre maî
S. Je ne puis revenir de mon étonnement : Après un tel prodige, on en croira mille autres. Quoi ! mon oncle, c’est vous ? et v
onsumée, Au sein du sot orgueil, se repaît de fumée. Eh ! malheureux, crois -moi, fuis ce terroir ingrat : Prends un parti sol
plus au-dessus du droit, Plus grave, plus sensé, plus noble qu’on ne croit  ! La fraude impunément, dans le siècle où nous so
le étrange manie ! Hé, dis-moi, misérable ! À de si grands esprits te crois -tu comparable ? Et ne sais-tu pas bien qu’au méti
désiré partout, Voilà ma destinée et mon unique goût. Quant aux amis, crois -moi, ce vain nom qu’on se donne Se prend chez tou
dans ses succès. VALÈRE. Lui refuseriez-vous l’esprit ? J’ai peine à croire … ARISTE. Mais à l’esprit méchant je ne vois point
fausse lumière : La réputation des mœurs est la première ; Sans elle, croyez -moi, tout succès est trompeur : Mon estime toujou
lien ; Il a la fleur de tout, n’est esclave de rien… ARISTE. Vous le croyez heureux ? Quelle âme méprisable Si c’est là son b
Ariste, Cléon.   CLÉON.                                            Croyez -vous aux méchans ?… Pour moi, je n’y crois pas :
                          Croyez-vous aux méchans ?… Pour moi, je n’y crois pas : soit dit sans intérêt, Tout le monde est mé
imes, La Harpe, dans Rousseau trouver de belles rimes1160. Si l’on en croit Mercier1161, Racine a de l’esprit ; Mais Perrault
’être obscur ; Et ce froid d’Alembert, chancelier du Parnasse, Qui se croit un grand homme et fit une préface1167 ; Et tant d
Bravant les droits les plus augustes, Mutiler les fils d’Apollon ? Le croirez -vous, races futures ? J’ai vu Zoïle aux mains imp
pudeur asservir le génie ; Au bas du Pinde il trotte à petits pas, Et croit franchir les sommets d’Aonie. Au grand Corneille
et l’orgueil circonspect De ce mortel pour lui plein de respect, Qui croit en conversant sa gloire compromise ; Observe beau
voie argentée, Soleils amoncelés dans le céleste azur, Où le peuple a cru voir les traces d’un lait pur1201, Descends ; non
t dû l’attendre ; « Mais, toujours soupçonneux, l’indigent étranger «  Croit qu’on rit de ses maux et qu’on veut l’outrager. «
e1209 ! « Mais venez, que mes mains cherchent à vous connaître ; « Je crois avoir des yeux : vous êtes beaux tous trois ; « V
ard Les lois Pour contenir le cœur des hommes indociles On a cru que les lois étoient de sûrs moyens ; Mais ce son
1785-1873) que l’avenir devait tirer de pair. Quant aux poètes qui se croyaient le génie épique, écrasés par le présent, ils s’ad
91, et qui trouva ailleurs qu’au théâtre la popularité. M.-J. Chénier crut faire accepter les conseils libéraux qu’il donnai
avait quitté le jour, Chaque son retentit dans mon âme navrée, Et je crus mourir à mon tour. Tout ce qui m’entourait me rac
elle du colimaçon1288. La girafe et le dromadaire L’homme, je crois , n’est pas plus grand que nous, Disait un dromada
s irréligieuses s’il n’avait écrit dans une lettre à Lamennais : « Je crois comme les petits enfants, et je suis tente de cri
crois comme les petits enfants, et je suis tente de crier au génie : Croyez et fermez les yeux. » Le chant du cosaque
a couronné. Est mort dans une île déserte1301. Longtemps aucun ne l’a cru  ; On disait : Il va paraître ; Par mer il est acc
ma personne. Vous l’avez fait. LE COMTE.                              Croyez … LOUIS.                                          
ments achetés Bernard, Victor, jeune poète.   VICTOR. Non, ne le croyez pas, je me tiendrais infâme Si ce honteux espoir
En opposant toujours la justice au faux droit, Et le fait qu’on doit croire au bruit menteur qu’on croit, Les noms dont elle
ce au faux droit, Et le fait qu’on doit croire au bruit menteur qu’on croit , Les noms dont elle est fière à ceux dont elle a
out semble se nourrir, Et que l’homme, ébloui de cet air qui rayonne, Croit qu’un jour si vivant ne pourra plus mourir ; Jéh
des ouvrages de toute nature avec une inépuisable fécondité. Et n’en croyons qu’à demi la classification que nous venons d’ess
entend sa voix dans les échos mourante, Il s’arrête enchanté, car il croit que ses yeux Viennent d’apercevoir la sœur de ses
it demeuré, J’ai souri de l’entendre, et plus souvent pleuré ! Car je croyais ouïr de ces bruits prophétiques Qui précédaient l
de la mêlée, aux bouches des canons. Vingt fois ses cuirassiers l’ont cru , dans la bataille, Coupé par les boulets, brisé p
nce. La bouche garde le silence Pour écouter parler le cœur. LA MUSE. Crois -tu donc que je sois comme le vent d’automne, Qui
rend si grands qu’une grande douleur. Mais, pour en être atteint, ne crois pas, ô poète, Que ta voix ici-bas doive rester mu
qu’un amour trompé ? Est-ce donc sans motif qu’agit la Providence, Et crois -tu donc distrait le Dieu qui t’a frappé ? Le coup
e point délaissée, Avec notre finesse et notre esprit moqueur, Ferait croire , après tout, que nous manquons de cœur ; Que c’ét
ortir de ce siècle ou d’en avoir raison… Ah ! j’oserais parler, si je croyais bien dire. J’oserais ramasser le fouet de la sati
anglantent aux dards. Ainsi germa l’amour dans mon âme surprise ; Je croyais ne semer qu’une fleur de printemps ; C’est un gra
uvage des noms, soit passée dans ce style dru, court, de tons vifs et crus , et lui ait donné cette fraîcheur saine et forte,
qui s’écoule, Mes songes les plus frais m’inondèrent en foule ! Je me croyais enfant, heureux comme autrefois, Et, malgré moi,
tes yeux ou tristes ou méchants, Jeune homme aux blanches mains, qui crois aimer les [champs ! Quel noir démon t’invite à ce
le ? — Prenons garde, messieurs, à ces dissensions. Je me connais, je crois , en agitations ; J’ai vu de près le peuple et j’e
ne illusion et possesseur d’un songe, Centre ignorant d’un tout qu’il croyait fait pour lui1519, Et que par la pensée il conqui
e. Et quand, le télescope étant vaincu, mon œil Du vide et de la nuit croit atteindre le seuil, Au regard impuissant succède
nt l’espagnol a fait hijo. C’est ainsi que foris a donné hors. On l’a cru longtemps venu de hilote, εἰλώτης, esclave lacédé
je préfère la peinture de son enfance champêtre. 78. M. de Pothon crut à son « bon vouloir de sage devenir » ; il le pré
t a, l’horoscopie, degré plus avancé dans la superstition. On pouvait croire à l’influence secrète de l’étoile, sans croire qu
perstition. On pouvait croire à l’influence secrète de l’étoile, sans croire que l’homme pût la deviner et la prédire. La Font
evant qu’ils soient venus ? C’est erreur, ou plutôt c’est crime de le croire . 191. Ronsard, qui a été diffus en maint sonne
e Ducis qui offrent des similitudes avec ceux de Garnier : Oed. Va, crois -moi, prends pitié de ton malheureux père. Ma fill
m. : tra, vices (échanges). 480. Les images précises, les contrastes crus de te court tableau sont plus expressifs et aussi
n bréviaire. (Littré.) Régnier n’avait pas reçu les ordres, non plus, croit -on, que son oncle Desportes. 568. Cf. Vauquelin,
humeurs ; 2° disposition du caractère, que la superstition a toujours cru être influencée par les astres : … De verser sur
r du lion ! « C’est un larron. » Et son respect de la légalité ! « Je crois juste… les lois anciennes… » L’art est déjà parfa
passion pour une jeune princesse élevée à la cour de son père : il la croit aimée du duc de Courlande, premier ministre de so
La Harpe, Fontenelle avait écrit de l’Agésilas de son oncle. Il faut croire qu’il est de Corneille, puisque son nom y est ; e
net que je vous envoie n’est rien moins qu’une consolation. Mais j’ai cru qu’il falloit en user de la sorte avec vous, et q
confort », dit-il dans son sonnet sur la mort de son fils. — Voltaire croit à la douleur et à la consolation, même un peu tro
le bien. Ainsi fait Fénelon : le langage de Ronsard était, dit-il, «  cru et informe… Il parloit grec en françois ». 964.
la dissimulation de Bajazet et d’Atalide, qui cachent leur amour, se croit sûre de celui de Bajazet, et vient le chercher po
que ces vers retentissants soient placés dans la bouche de Cérès. On croit entendre un chœur des dieux de l’Olympe. La pério
notaires sont mandés. Tout à coup Géronte tombe en léthargie : on le croit mort. Orispin revêt ses habits, et, dans la demi-
on, Un hôpital de grand renom. Et la liste, qui suit, est longue. Je crois , ajoute-t-il, que, pour la charge que je demande,
édée dans Corneille (I, 3) ? Jason me répudie ! Eh ! qui l’auroît pu croire  ! S’il a manqué d’amour, manque-t-il de mémoire !
ès lors sa situation est troublante, entre trois hommes, dont l’un se croit le droit de l’épouser, l’autre de l’aimer, et don
L’autre jour, au fond d’un vallon, Un serpent mordit Jean Fréron. Que croyez -vous qu’il arriva ? Ce fut le serpent qui creva.
.) Chez ton neveu Dongois je passai mon enfance, Bon bourgeois qui se crut un homme d’importance. Je veux t’écrire un mot su
ue l’éclair en descend, Regarde son soleil, d’un bec ouvert l’aspire, Croit reprendre la vie au flamboyant empire ; Dans un f
la Sicile normande et sarrazine, un siècle avant les Croisades, où il croit peindre par quelques périphrases ternes les mœurs
aimait et aime encore Zamore, roi d’une autre partie du Potoze. On le croyait mort : il reparaît, admire et respecte, la fidéli
 :                            … Tous ces conquérans, Ainsi que tu le crois , ne sont pas des tyrans. Il en est que te ciel gu
corrigé ? Destouches le lui fait dire. Molière n’y eût peut-être pas cru  : son Harpagon tourne le dos à tout le monde pour
de Delille, de celui-ci entre autres semblent faire de lui, ce qu’il croyait être, « le poète des champs », comme il l’a dit.
mirables Tuer les gens sans les blesser. J’ai vu, ce qu’on ne pourra croire . Des Tritons, animaux marins, Pour danser, troque
eproduction qui nous a été accordée limitant nos emprunts, nous avons cru devoir, au lieu de les morceler en passages écour
goutte à force Des Nymphes qui vivoient dessous la dure écorce Je ne crois pas plus à cette mythologie ; mais je sais d’où e
omme ils le font tous ; et ce n’est que de son interlocuteur qu’il le croit . Le trait est excellent, et on pourrait dire qu’i
d cette scène tranquille. Seul, perché sur un toit, un poulet étourdi Croit encore au matin et chante en plein midi. (Ch. R
ne si grande et si pleine victoire Que naguère pas un ne l’aurait osé croire . Et, dans le Lion amoureux, comédie, la Marquise
Virgile, Æn., XI, 20 : Cælum stellis fulgentibus aptum. Les anciens croyaient que le ciel était une sphère creuse et tournante,
la terre pendant le jour, et réciproquement. Après eux, on continua à croire le ciel solide et de cristal, et à lui appliquer
93 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
ingue sur-le-champ ce qu’il doit apprendre et retenir mot à mot. Nous croyons aussi rendre service aux jeunes professeurs en in
administrer. Expliquez votre pensée, lui dit Cicéron ; car, comment croyez -vous que c’était par inimitié que Roscius mettait
a mauvaise facilité de parler de tout et d’avoir raison partout. Nous croyons qu’il y a également un excès dans ces pompeux élo
rarement usage de ces procédés pour composer un discours. N’allez pas croire , dit Quintilien, qu’il faille sur chaque sujet, s
son adversaire, c’est une peine complètement perdue. Le vieil Horace croit que son fils, après la mort des deux frères, a fu
. « L’éloquence, dit Fénelon, demande que l’on soit homme de bien, et cru tel. » M. Berryer est aussi illustre par sa prob
par un sentiment de réserve, je passe mes actions sous silence, vous croirez que je ne puis ni détruire les charges, ni montre
anité ! ô néant ! ô mortels ignorants de leurs destinées ! L’eût-elle cru , il y a dix mois ? Et vous, messieurs, eussiez-vo
out dire sur le sujet en question. Celui qui ne veut rien perdre fait croire qu’il est indigent, et, lorsqu’il emploie des rai
avec majesté. 207. Quand vous avez des preuves peu fortes et que vous croyez utile de les employer, entassez-les ensemble pour
s riens. On ne sait point distinguer l’accessoire du principal, et on croit que le sujet est d’autant mieux traité qu’on a pr
est manqué, on fait rire. Si l’on trompe l’attente des auditeurs qui croient toucher à la fin, pour reprendre et recommencer e
de l’âme humaine, peignez les objets réels de manière que l’auditeur croie les voir de ses propres yeux, et s’il s’agit de r
ire ni trop lente ni trop rapide. Si elle est trop lente, elle laisse croire que l’orateur a de la peine à trouver ce qu’il ve
e consulter la nature et de suivre son impulsion. C’est une erreur de croire que, dans le discours public, on doit parler autr
, c’est dans des exercices fréquents et bien dirigés. Néanmoins, nous croyons utile de poser ici quelques principes généraux co
bles les sublimes vérités que vous annoncez. 315. C’est une erreur de croire que le prédicateur ne doit point songer à plaire.
e une espèce de comédie, on le laisse dire pour la cérémonie, mais on croit et on fait comme lui. » Au contraire, la seule vo
on fait comme lui. » Au contraire, la seule voix d’un homme que l’on croit saint réveille des idées pieuses, et donne du poi
du sermon en ce que celui-ci s’adresse généralement à des hommes qui croient les vérités de la foi, tandis que la conférence e
qui l’écoutent à tel choix, à telle action, à telle entreprise qu’il croit utile et convenable ; et pour atteindre ce but, i
ler aux pieds les titres qui l’honorent, se charger d’une cause qu’il croit injuste et mauvaise. Quand il découvre une injust
oles d’un client qui lui demandait le secours de sa voix, refusait de croire à la justice de sa plainte, à cause du ton incert
onde, attachez-vous donc, non pas à montrer de l’esprit, mais à faire croire aux autres qu’ils en ont : amenez-les adroitement
sent ; s’ils vous échauffent et vous enlèvent au-dessus de vous-même, croyez hardiment qu’ils ont atteint le but de l’éloquenc
nt d’un sage, la vie et la mort de Jésus sont d’un Dieu. » On pouvait croire que la force de cette confession ne serait point
encore présents partout. Après avoir accompli l’œuvre de Dieu sans y croire , il disparut, cette œuvre achevée, et se coucha c
ne souffrent pas le mépris, et leur ressentiment éclate dès qu’ils se croient offensés. L’honneur les flatte, mais la victoire
orent les besoins des hommes : c’est que la magnanimité consiste à se croire capable d’exécuter de grandes choses, et que de p
, ils haïssent à l’excès ; il en est de même des autres passions. Ils croient tout savoir, ils prononcent en maîtres, et voilà
insulter que pour nuire. Ils sont sensibles à la pitié, parce qu’ils croient les hommes vertueux et meilleurs qu’ils ne sont ;
me. Puis donc que nous sommes les enfants de Dieu, nous ne devons pas croire que la Divinité soit semblable à l’or, à l’argent
créé l’homme et qui lui a donné tout ce qu’il possède ? Pouvons-nous croire avec quelque apparence de raison que ce Dieu soit
r que le moment actuel ; nous ne sommes occupés que de Louis, et nous croirons avoir rempli toute notre tâche quand nous aurons
tenant, Messieurs, si après l’exposé que je viens de faire, quelqu’un croit qu’on doit licencier les armées, qu’il se lève et
débit oratoire ; mais on pèche si souvent contre ces règles que nous croyons devoir signaler leurs plus insignes infracteurs.
il l’appuie par des preuves solides, convaincantes ou du moins qu’il croit telles ; il les développe avec vigueur et précisi
re. Rien n’est froid, en fait d’éloquence, comme une chaleur factice. Croire qu’on va toucher, émouvoir un auditoire, quand on
omme, nous ne sommes quelque chose que par le cœur. C’est le cœur qui croit , corde creditur ; c’est le cœur qui enfante les v
et faiblissent pendant l’action. Ainsi de ces beaux parleurs, qui se croient en mesure d’aborder tous les sujets, d’affronter
il est le ministre ; et c’est ce qui a lieu le plus souvent quand il croit n’avoir rien fait, comme aussi, par contre, il ar
auteur a pu se tromper ; que, fût-il exempt de toute erreur, on peut croire qu’il s’est trompé ; que, quand tout le monde a t
nd talent ne saurait triompher des circonstances. Et moi aussi, je ne crois pas les moyens de M. Necker les meilleurs possibl
, cet horrible sacrifice ferait du moins disparaître le déficit. Mais croyez -vous, parce que vous n’aurez pas payé, que vous n
vous, parce que vous n’aurez pas payé, que vous ne devrez plus rien ? Croyez -vous que les milliers, que les millions d’hommes,
ui la réparation des outrages dont vous avez accablé mon père et moi. Croyez que je lui demanderais pardon, à votre fils, de l
n, à votre fils, de la nécessité cruelle à laquelle je serais réduit. Croyez que je lui dirais : « Votre père a eu des vertus,
des défauts sans doute, et c’est le partage de l’humanité ; mais dis, crois -tu pouvoir mais être plus attaché à tes devoirs,
ontre l’existence la plus brillante qui m’enlèverait à votre défense. Croyez que tous les supplices qui peuvent accabler l’hum
votre fils, dans l’instant où vous avez été si cruellement outragé ; croyez que j’ai remporté la victoire la plus difficile p
us difficile peut-être qu’il soit donné à l’homme de remporter ; mais croyez surtout que je n’ai pu la remporter que pour vous
e les émigrés. « Personne, disait-il fièrement à Malouet, personne ne croira que j’ai vendu la liberté de mon pays, que je lui
éparer le mal qu’il avait fait : la mort le saisit au moment où il se croyait sûr de sauver la monarchie, la France et sa propr
et la lance, il bouillonne, il frémit, il dévore la terre, il ne peut croire dans son ivresse que la trompette l’appelle ; l’a
ntendaient de deux lieues. Ils criaient qu’on les menât au combat… Ne croyez pas que son souvenir soit jamais fini dans ce pay
r, et devait communier le lendemain dimanche, qui était le jour qu’il croyait donner la bataille. Il monta à cheval le samedi,
94 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
lui la faible humanité, Et la revêt de gloire et d’immortalité ! Ne croit -on pas ailleurs entendre l’Aigle de Meaux lui-mêm
re jusqu’au ciel. Sublime Bossuet ! aux éclats de ta foudre, Quand on croyait des rois voir tressaillir la poudre, Et de leurs
part, et donne à toutes ses productions un caractère particulier. Je crois , par exemple, que l’esprit seul des livres saints
mbeaux, Et souhaitent que Dieu pardonne à leurs bourreaux. Voilà, je crois , des beautés réelles, des beautés qui seront de t
’un de ces graves et lourds prédicateurs de perfection morale, qui se croient bonnement appelés à convertir le genre humain, do
ux que tu fais ? » Ah ! s’il parle de moi, de ma tendresse extrême, »  Crois -moi, ce songe, hélas ! c’est la vérité même » !
re et des cieux, Tout enflamme, agrandit, émeut l’homme sensible : Il croit avoir franchi ce monde inaccessible, Où sur des h
95 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
n par l’autre. Pour faire voir la marche que le poëte a suivie, je ne crois pouvoir mieux faire que d’emprunter les propres p
de l’air, et devoir craindre le sort d’Icare(b). Ici au contraire, on croiroit qu’ils fendent les noires ondes du Styx(c), et qu
ampagnes, où l’astre du jour darde ses rayons les plus purs, qu’il se croit aussi-tôt transporté dans les jardins fortunés de
s de Pompignan eu a traduit, ou imité en vers le premier livre. Je ne croirai pas inutile d’en citer ici un morceau qui fera au
t dire à Lucrèce qui s’adresse au cardinal : Aveugle que j’étois, je crus voir la nature. Je marchai dans la nuit, conduit
hevaux. Il y a même des choses vraies qu’il auroit de la répugnance à croire , s’il les voyoit, et qu’il croira sans peine, lor
ies qu’il auroit de la répugnance à croire, s’il les voyoit, et qu’il croira sans peine, lorsqu’il en entendra le récit, parce
it été faite. Elle est vraisemblable, lorsqu’il y a quelque raison de croire qu’elle a été faite. Deux sortes de vraisembla
ois derniers points, par des exemples pris de Racine et de Ce. Je crois en avoir dit assez pour ne laisser rien ignorer d
encore de séduire Hippolyte par l’offre de l’empire d’Athènes qu’elle croit appartenir à son fils, et qu’elle veut lui céder,
avantage. Mais si quelque vertu m’est tombée en partage, Seigneur, je crois sur-tout avoir fait éclater La haine des for fait
nt pour aller signer le contrat de mariage : J’aurois mieux fait, je crois , d’épouser Célimène. Le Métromane de Piron, vena
anarelle lui rend compte de sa commission, et lui dit qu’il a lieu de croire que son amant abandonnera ses vues. J’ai bien peu
gardez-vous bien de l’ouvrir, dit Isabelle. Lui voulez-vous donner à croire que c’est moi ? Une fille d’honneur doit toujours
s la résolution de m’en affranchir par quelque voie que ce soit, j’ai cru que je devois plutôt vous choisir que le désespoi
soit, j’ai cru que je devois plutôt vous choisir que le désespoir. Ne croyez pas pourtant que vous soyez redevable de tout à m
lui demande d’un ton railleur où est sa Léonor. Celui-ci répond qu’il croit qu’elle est au bal chez son amie. Sganarelle aprè
ur les marier. Ariste qui n’a jamais gêné en rien sa pupille, ne peut croire qu’elle se soit jetée dans cette intrigue à son i
e lui répond : Je ne sais pas sur quoi vous tenez ce discours : Mais croyez que je suis la même que toujours, Que rien ne peu
juste à la scène ; et voilà une comédie à la mode. La Muse mercenaire croit avoir égalé ou surpassé celle de Molière ou de Re
plus au-dessus du droit, Plus grave, plus sensé, plus noble qu’on ne croit . Le vice impunément, dans le siècle où nous somme
; Et l’on ne donne emploi, charge, ni bénéfice, Qu’à tout ce qu’il se croit on ne fasse injustice. Clitandre. Mais le jeune
e vue, J’ai pris, pour mon malheur, le poison qui me tue, Et que j’ai cru trouver quelque sincérité Dans les traitres appas
convaincu tout-à-fait. Osez-vous recourir à ces ruses grossières ? Et croyez -vous les gens si privés de lumières ? Voyons, voy
je n’en veux rien faire ; et, dans cette occurrence, Tout ce que vous croirez m’est de peu d’importance. Alceste. De grâce, mo
r ce billet. Célimène. Non, il est pour Oronte ; et je veux qu’on le croie . Je reçois tous ses soins avec beaucoup de joie ;
l’a cent fois instruite. Martine. Tout ce que vous prêchez, est, je crois , bel et bon ; Mais je ne saurois, moi, parler vot
illevesées ; On cherche ce qu’il dit, après qu’il a parlé ; Et je lui crois , pour moi, le timbre un peu félé. Puisons encore
us illustres personnages en seroient les auteurs. Mais il ne faut pas croire que cette action doive, pour qu’elle soit malheur
tant de rois, Puisqu’il devoit servir, fût tombé sous vos loix. J’ai cru que sa prison deviendroit son asile. Jadis Priam(
pu soupçonner ton ennemi d’un crime ; Malgré lui-même, enfin, je l’ai cru magnanime. Ah ! s’il l’étoit assez, pour nous lai
ouffée par l’indignation que m’a causée son oppresseur. En un mot, je crois que dans ces tragédies, le spectateur fait plus d
empressement. Le roi n’a point voulu d’autre éclaircissement ; Il en croit mes transports, et sans presque m’entendre, Il vi
 ! Ma fille toute seule étoit plus redoutable. Ton insolent amour qui croit m’épouvanter, Vient de hâter le coup que tu veux
, accorder la victoire ? Son téméraire orgueil que je vais redoubler, Croira que je lui cède, et qu’il m’a fait trembler. De q
juste milieu entre ces deux sentimens ; et je n’aurois pas de peine à croire que le sien fût approuvé même des esprits les plu
Tant qu’il y sera peint sous l’un de ces deux côtés seulement, je ne crois pas qu’il puisse séduire l’innocence, ou amollir
les projets, Je ne me compte point pour un de vos sujets. Rome a trop cru de moi : mais mon âme ravie Remplira son attente,
fortune ennemie. Mais vous savez trop bien l’histoire de ma vie, Pour croire que long-temps soigneux de me cacher, J’attende e
mes fils, que je prétends marcher. Ce dessein vous surprend, et vous croyez peut-être Que le seul désespoir aujourd’hui le fa
voit jusqu’à Cyrus(b) remonter ces aïeux ? Que dis-je ? En quel état croyez -vous la surprendre ? Vide de légions qui la puiss
emblent à leur tour pour leurs propres foyers. Annibal(a) l’a prédit, croyons en ce grand homme, Jamais on se vaincra les Romai
(a), M’apporter dans ma cour les ordres de Néron(b) ? Et depuis quand croit -il, qu’au mépris de ma gloire, A ne plus craindre
) montre en effet Qu’elle m’estime autant que Rome(a) vous a fait, Je crois faire pour elle autant que vous pour Rome ; J’ai
uis tout-à-fait. La foi que j’ai reçue, aspire à son effet. Qui fuit, croit lâchement, et n’a qu’une foi morte. Néarque. Mén
soit dans cet article, soit dans celui du poëme dramatique, peut, je crois , donner une notion suffisante de l’art et du méri
en France les éloges les plus outrés de Shakespeare ; et s’il faut en croire certains écrivains, c’est le premier génie qui ai
prix qu’il avoit demandé, et leur dit : Non, non, vous ne devez pas croire Qu’un vainqueur des tyrans soit tyran à son tour.
qualité qu’elle doit avoir. Elle doit être encore entière, et ue. Je crois m’être assez étendu sur ce sujet dans l’article d
té faite ; qu’elle est vraisemblable, lorsqu’il y a quelque raison de croire qu’elle a été faite. Ainsi les personnages de l’é
vu que l’un soit une suite nécessaire de l’autre. Mais il ne faut pas croire que l’unité du personnage puisse faire ici l’unit
e partie de ses armes, monte à cheval, vole, et suit les traces qu’il croit voir. Mais il s’égare pendant la nuit, arrive à u
en général faire lui-même la fonction de moraliste. Le lecteur, qui a cru n’entendre qu’un narrateur inspiré, seroit choqué
les uns contre les autres. On les voit s’étendre, puis se replier. On croit , à leurs mouvemens, à leurs marches, à leurs diff
après ce revers ; Et ces Dieux par le sort bannis des cieux déserts, Croirois -je que d’une aile en silence aguerrie, Ils ne vol
course ; C’est là que de nos maux va s’éteindre la source. Non, je ne croirois pas qu’en ces antres cachés A des fers éternels n
ler s’établir dans le pays d’où les Troyens tiroient leur origine. Il crut que c’étoit la Crête : mais à peine y fut-il arri
ui sommeillent : Déjà de toutes parts les Chanoines s’éveillent. L’un croit que le tonnerre est tombé sur les toits, Et que l
utre encor agité de vapeurs plus funèbres, Pense être au Jeudi Saint, croit qu’on dit les ténèbres ; Et déjà tout confus, ten
main, puisqu’il dit lui-même que c’est un événement que l’antiquité a cru , et dont le souvenir ne s’effacera jamais. Or, on
96 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145
vé dans le palatinat de Posnanie, il apprend que les deux rois, qu’il croyait à cinquante lieues de lui, avaient fait ces cinqu
llembourg dépendait d’échapper au roi de Suède ; le roi, de son côté, croyait sa gloire intéressée à prendre Schullembourg et l
ssance, et il faut avec cela que je vous importune encore. Non, ne me croyez pas assez hardi ; mais voici le fait. Un grand ga
qui suis bonhomme, je lui donne la lettre. Dès qu’il la tient, il se croit trop heureux. — « Je verrai M. d’Argenson ! » — E
97 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Maintenon 1635-1719 » pp. 94-99
e, et à qui je demande instamment de me conduire dans le chemin qu’il croit le plus sûr pour mon salut. Où trouverai-je la vé
vous aime trop, ma chère nièce, pour ne pas vous dire tout ce que je crois qui pourra vous être utile, et je manquerais bien
ne vous conviendra jamais, quoi qu’il puisse vous arriver. Vous vous croyez une personne importante, parce que vous êtes nour
ur. Après le mariage secret de madame de Maintenon avec Louis XIV, il crut devoir changer de ton avec sa pénitente. 1. Fill
98 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Rabelais, 1483-1553 » pp. -
cordeliers, où sa libre humeur faillit lui coûter cher, s’il faut en croire l’anecdote qui nous le montre condamné à une pris
Champagne, de Picardie, de Beauce, de Touraine et de Poitou. Tous les crus de notre sol plantureux fermentent ici comme dans
uelque bon traict6 deuant7 : car vous vous en trouuerez bien, et m’en croyez sur mon honneur. A quoy obtemperantz8 allerent à
é l’âme d’vn sergeant1 en fricassee à son desieuner. Dont pouez2 bien croire ce que dict Nicolas de Lyra3 sur le passaige du p
397 ou 400). Il convertit une partie de la Gaule. 12. Parce qu’on le croyait un bourdon (bâton de pèlerin). 13. Fallait. 14.
u Vésuve. 3. Qu’il en fût né d’une façon si merveilleuse que. 4. Il crut . 5. Hercule, fils de Jupiter et d’Alcmène, femme
99 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre V. Barreau français. — Le Normant et Cochin. »
’adaptent et se fondent heureusement dans les sujets qu’il traite. On croit y voir la probité s’exprimer par la bouche de Cic
. Le premier redoutable, mais suspect à ses juges, qui, à force de le croire habile, le regardaient comme dangereux : le secon
personne qui, quelques années après, devint insolvable. Le Normant se crut obligé à la restitution de la somme, et il la res
100 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Corneille, 1606-1684 » pp. 26-31
ce4, et qu’aux choses de cette nature, où je n’ai point d’intérêt, je crois le monde sur sa parole : ne mêlons point de parei
t de Paris l’ont reçue et caressée en fille d’honneur ? Pour me faire croire ignorant, vous avez tâché d’imposer aux simples,
essous de Claveret2 ; et pour réparer des offenses si sensibles, vous croyez faire assez de m’exhorter à vous répondre sans ou
les caractères de leur temps, de leur nation et de leur humeur ! J’ai cru jusqu’ici que l’amour étoit une passion trop char
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