ent être les premiers objets de ses soins et de ses travaux. De la
critique
. Les ouvrages de critique, en matière de litté
de ses soins et de ses travaux. De la critique. Les ouvrages de
critique
, en matière de littérature, peuvent se rapporter
beautés et ces défauts, et de les détailler avec précision. Ainsi la
critique
doit être éclairée, judicieuse, équitable, impart
irée, judicieuse, équitable, impartiale, et honnête. Qualités de la
critique
. 1º. Éclairée. Un grand fonds de connaissances
ances, et principalement celles du genre dont il s’agit, sont pour le
critique
d’une indispensable nécessité. Il faut qu’avec l’
de ces deux arts suffit, avec les autres conditions requises dans la
critique
. 2º. Elle doit être judicieuse. Cette qualité con
iste dans une application juste et convenable des règles de l’art. La
critique
en effet n’exige pas toujours impérieusement une
que ces connaissances ne supposent pas toujours. Il faut donc que la
critique
soit fondée sur des raisons et des principes soli
bre des Odes sacrées de l’auteur de Didon. Au reste, en disant que la
critique
doit être judicieuse, j’ai voulu dire aussi qu’el
t la confiance de ceux qui sont capables par eux-mêmes d’apprécier sa
critique
, en la comparant à l’ouvrage même. Un journaliste
mps et mûrement sur les raisons des avocats qui l’ont traitée. 3º. La
critique
doit être équitable. Elle ne peut se dispenser d’
rateur, et serait injuste envers ces écrivains. Cependant on a vu des
critiques
, qui faisant un parallèle entre les deux maîtres
r la préférence à ce dernier. C’est là évidemment manquer, en fait de
critique
, à toutes les lois de l’équité. On ne serait pas
passant rapidement sur les grandes beautés dont il étincelle. 4º. La
critique
doit être impartiale, c’est-à-dire, exempte de pr
digne des suffrages des connaisseurs, on pourrait bien alors dire au
critique
: Voilà de vos arrêts, messieurs les gens de goû
r au-dessus de tout sentiment de haine ou de tout motif d’intérêt. Le
critique
vraiment honnête homme, prenant la plume, se dit
e sur lequel il va porter son jugement soit son ami ou son ennemi, ce
critique
se persuade sans peine que, s’il trahit la vérité
, ou en usant envers son ami d’une coupable indulgence. 5º. Enfin, la
critique
doit être honnête, conforme aux bienséances. Elle
op fortes. La bonne compagnie ne les souffre point ; et il importe au
critique
de faire voir qu’il la connaît. Plus son jugement
t si l’ouvrage apprécié était impie ou licencieux, c’est alors que le
critique
devrait s’armer, si l’on peut parler ainsi, d’une
ière de religion, il s’est seulement trompé sur certains articles, le
critique
doit se borner à réfuter son erreur par des preuv
ue oratoire. On peut donner, et l’on donne souvent aux ouvrages de
critique
, et aux didactiques, la forme du dialogue. Ce gen
aiter toutes sortes de matières. Écrivains didactiques ; écrivains
critiques
; dialogueurs. Tous les ouvrages didactiques q
sième siècle de l’ère chrétienne, avait composé en grec des Remarques
critiques
sur les anciens auteurs, et d’autres ouvrages de
tudes, la plume lui serait tombée des mains. Les meilleurs modèles de
critique
que je connaisse en notre langue, sont les Sentim
ts de l’Académie sur le Cid, tragédie de Corneille, et les Réflexions
critiques
sur le génie d’Horace, de Despréaux et de Roussea
qui a conservé le souvenir ému de son enseignement, il a renouvelé la
critique
par l’histoire, la biographie, les détails de mœu
t à l’état d’épigrammes qu’il faut saisir parfois ses arrêts1. La
critique
Lorsque la critique est devenue nécessairemen
qu’il faut saisir parfois ses arrêts1. La critique Lorsque la
critique
est devenue nécessairement un genre de littératur
f est la cause des plus grands abus de la censure littéraire2. Que le
critique
commence par aimer les beaux arts d’un amour sinc
, composé de connaissances et de réflexions, que possèdera d’abord la
critique
; il a pour fondement l’étude des anciens, qui so
à son succès, et soient plus fortes que l’alliage qui les altère. Le
critique
éclairé fera cette distinction ; il s’empressera
t l’abus n’est plus ridicule et plus nuisible. Pour être un excellent
critique
, il faudrait pouvoir être bon auteur. Dans un esp
sentiment de nos propres forces influe toujours sur nos opinions, le
critique
sans chaleur et sans imagination sentira faibleme
nd fonds d’esprit vrai et de gaieté cosmopolite. Je me souviens qu’un
critique
célèbre d’Allemagne, un peu sévère pour nos poëte
des lois du beau, à l’amour et à l’étude des modèles, ce serait cette
critique
qui semble se monter au ton des grands écrivains
n revue. L’histoire, la biographie, les détails de mœurs vivifient sa
critique
: une inflexible morale, un dévouement vrai et de
qu’il avait de nous faire goûter le beau et aimer le bien. » 1. La
critique
sans bonté trouble le goût et empoisonne les save
e sont plus les lettres. Quelque aménité même doit se trouver dans la
critique
. Il y a moyen de dire toutes les vérités poliment
s les vérités poliment. — Joubert disait : « Le zèle amer de certains
critiques
pour le bon goût, leurs indignations, leur véhéme
erver toujours la haine d’un sot livre. C’est une des inspirations du
critique
. 3. Pour beaucoup d’esprits trop servilement sou
À la bonne heure ! « La connaissance des esprits est le charme de la
critique
. Le maintien des bonnes règles n’en est que le mé
même en littérature. 4. Voici les conseils que Lamotte donnait aux
critiques
de son temps : « La critique est sans doute perm
i les conseils que Lamotte donnait aux critiques de son temps : « La
critique
est sans doute permise dans la république des let
x et détaillé les défauts et les beautés des ouvrages. Mais autant la
critique
est légitime et utile, autant la satire est injus
rficiels comme des séditieux qui ne cherchent qu’à brouiller ; et les
critiques
sages, au contraire, comme de bons citoyens qui n
i ne regardent que l’esprit ? Pourquoi du moins ne s’en pas tenir aux
critiques
honnêtes avec nos écrivains ? Pourquoi au lieu de
d’éclairer les autres, et de ne blesser personne. (Réflexions sur la
critique
.) Rivarol parle ainsi du goût et de la critique
. (Réflexions sur la critique.) Rivarol parle ainsi du goût et de la
critique
: « Le jugement se contente d’approuver et de co
de goût sont-ils les hauts justiciers de la littérature. L’esprit de
critique
est un esprit d’ordre : il connaît des délits con
ingt blessures avant d’en faire une. On dit qu’un homme a l’esprit de
critique
, lorsqu’il a reçu du ciel, non-seulement la facul
assez nombreux ; on y distingue surtout les traités, les articles de
critique
, et les dialogues philosophiques ou oratoires. Le
et mérite l’attention des lecteurs intelligents. § 21. Articles de
critique
. — Principes généraux. — Polémique. Les ouvrag
es de critique. — Principes généraux. — Polémique. Les ouvrages de
critique
, en matière de littérature, se rapportent au genr
beautés et ces défauts, et de les détailler avec précision. Ainsi la
critique
doit être éclairée, judicieuse, équitable, impart
c’est que l’ouvrage qu’il s’agit de juger soit parfaitement connu du
critique
. Il n’a, pour cela, qu’à en faire l’analyse exact
ondément les systèmes de philosophie reçus généralement avant eux. La
critique
est judicieuse quand elle fait une application ju
effet d’un jugement droit, d’un goût pur et sain. Il faut donc que la
critique
soit fondée sur des raisons et des principes soli
suppose, ne feront jamais apprécier un ouvrage à sa juste valeur. La
critique
n’est équitable qu’autant qu’elle apporte en preu
, et serait injuste envers ces deux écrivains. Cependant, on a vu des
critiques
qui, faisant un parallèle entre les deux maîtres
ence exclusive à ce dernier : c’est là évidemment manquer, en fait de
critique
, à toutes les règles de l’équité. On ne serait pa
apidement sur les plus grandes beautés dont il étincelle. Pour que la
critique
soit impartiale, il faut qu’elle soit exempte de
ons de l’amitié, et s’élever au-dessus de tout sentiment de haine. Le
critique
vraiment honnête homme se dit à lui-même, en pren
e l’auteur de l’ouvrage qu’il va juger soit son ami ou son ennemi, ce
critique
se persuade sans peine que s’il trahit la vérité,
n usant envers son ami d’une coupable indulgence. On dit enfin que la
critique
est polie ou honnête lorsqu’elle est conforme aux
rop fortes. La bonne compagnie ne les souffre point, et il importe au
critique
de faire voir qu’il la fréquente. Plus son jugeme
é du style41. On sera bien aise de trouver ici un modèle de bon style
critique
, et en même temps d’une grande justesse dans l’ap
nt l’abbé Desfontaines ne s’est pas toujours appliqué à conserver. La
critique
littéraire ne paraît pas avoir été exercée chez l
s d’autre chose. Il semble que l’imprimerie seule pouvait faire de la
critique
littéraire une profession. Cette science a, en Fr
i-même, dans ses examens de ses pièces ; Boileau, dans ses Réflexions
critiques
; Voltaire, dans une multitude de passages et d’a
ycée ou Cours de littérature ; Clément (de Dijon), dans ses Essais de
critique
; Chénier, dans son Tableau de la littérature ; e
son Tableau de la littérature ; enfin, les rédacteurs des journaux de
critique
et de littérature qu’on avait autrefois, et qui o
la discussion) consiste, la plupart du temps, en ce que des opinions
critiques
contraires sont soutenues par deux personnes qui
. La politesse ne doit pas moins régner dans ces ouvrages que dans la
critique
ordinaire. On pourrait même dire qu’elle y est pl
entiment dans sa réponse à madame Dacier, intitulée Réflexions sur la
critique
; quel parti il tire même de la dureté de paroles
hilosophique. On peut donner et l’on donne souvent aux ouvrages de
critique
et aux didactiques la forme du dialogue. Ce genre
on, Rhét, Écrivains didactiques. 40. Domairon, Rhét, des Ouvrages de
critique
. 41. Domairon, lieu cité, nos 1, 2, 3, 4 et 5.
génération qu’a charmée son enseignement, M. Villemain a renouvelé la
critique
par l’histoire, la biographie, les détails de mœu
é du culte public, et consacrer encore la religion elle-même1. La
critique
Lorsque la critique est devenue nécessairemen
nsacrer encore la religion elle-même1. La critique Lorsque la
critique
est devenue nécessairement un genre de littératur
f est la cause des plus grands abus de la censure littéraire3. Que le
critique
commence par aimer les beaux arts d’un amour sinc
, composé de connaissances et de réflexions, que possèdera d’abord la
critique
; il a pour fondement l’étude des anciens, qui so
à son succès, et soient plus fortes que l’alliage qui les altère. Le
critique
éclairé fera cette distinction ; il s’empressera
t l’abus n’est plus ridicule et plus nuisible. Pour être un excellent
critique
, il faudrait pouvoir être bon auteur. Dans un esp
sentiment de nos propres forces influe toujours sur nos opinions, le
critique
sans chaleur et sans imagination sentira faibleme
des lois du beau, à l’amour et à l’étude des modèles, ce serait cette
critique
qui semble se monter au ton des grands écrivains
n revue. L’histoire, la biographie, les détails de mœurs vivifient sa
critique
: une inflexible morale, un dévouement vrai et de
res de Paris, aujourd’hui secrétaire perpétuel de l’Académie. 2. La
critique
sans bonté trouble le goût, et empoisonne les sav
e sont plus les lettres. Quelque aménité même doit se trouver dans la
critique
. Il y a moyen de dire toutes les vérités poliment
s les vérités poliment. — Joubert disait : « Le zèle amer de certains
critiques
pour le bon goût, leurs indignations, leur véhéme
erver toujours la haine d’un sot livre. C’est une des inspirations du
critique
. 3. Pour beaucoup d’esprits trop servilement sou
A la bonne heure ! « La connaissance des esprits est le charme de la
critique
. Le maintien des bonnes règles n’en est que le mé
Nisard Né en 1806. [Notice]
Critique
conservateur, M. Nisard a fait un livre qui manqu
ux dont il nous fait si bien comprendre et sentir les mérites. La
critique
au dix-neuvième siècle Si je ne suis pas dupe
vain désir de distinguer, il y a eu, de notre temps, quatre sortes de
critique
littéraire. La première1 est comme une partie nou
proprement l’histoire des affaires de l’esprit. La seconde sorte1 de
critique
est à la première ce que les mémoires sont à l’hi
tés de la vie individuelle. Pour le fond comme pour la méthode, cette
critique
est celle qui s’éloigne le plus de la forme de l’
e à Plutarque et à Bayle3, et on les retrouve. La troisième4 sorte de
critique
choisit, parmi tous les objets d’étude qu’offrent
e y ajoute ses propres pensées, et de ce travail de comparaison et de
critique
, elle fait ressortir quelque vérité de l’ordre mo
u’elle se prive des grâces5 que donnent aux trois premières sortes de
critique
la diversité, la liberté, l’histoire mêlée aux le
t une place à part pour celui de l’écrivain supérieur6 qui a élevé la
critique
à la hauteur de l’histoire, et prouvé que la scie
on défaut de génie pour les trois autres. Il y a une autre sorte1 de
critique
qui ne se pique point d’être un genre, et qui en
aimable célébrité qu’il en a pris le modèle à Fénelon et à Rollin. La
critique
est la faculté générale et dominante du dix-neuvi
é pour une si belle plume une fortune plus haute que l’histoire ou la
critique
des systèmes ; peut-être un nouvel effort supérie
de la littérature française, pour commenter cette définition. 4. La
critique
doit avoir un idéal comme tous les arts. 5. Il y
1. Nous trouvons ici le précepte et l’exemple. 1. Éphraim Lessing,
critique
Allemand (1729-1781). Il se fit d’abord connaître
aigri même par trois chutes consécutives au théâtre, il porta dans la
critique
littéraire l’amertume d’un ton dur et tranchant,
éclat le petit scandale de ses injustices littéraires. Peut-être les
critiques
sévères ne trouvent-ils pas encore la réparation
ranchise courageuse avec laquelle il s’annonça dans la carrière de la
critique
, la seule pour laquelle il eût en effet une vocat
es, il ne faut pas, du moins, que la faiblesse réelle des ouvrages du
critique
contraste trop sensiblement avec la sévérité d’un
vent avec cette pureté froide qui repousse également la louange et la
critique
, parce que l’une serait sans fruit, et l’autre sa
onnus dans son poème, comme Renaud dans les jardins d’Armide. Mais la
critique
leur a présenté bientôt le bouclier d’Ubalde ; et
ur, c’est dans l’analyse et l’application des règles du goût et d’une
critique
toujours juste, toujours capable de diriger utile
de l’ouvrage fut contesté ; le succès fut général. Mais au milieu des
critiques
et des éloges également exagérés de part et d’aut
teaubriand à une seule et même cause, qui me paraît avoir échappé aux
critiques
qui m’ont précédé. Détracteurs et panégyristes se
rmettre de hasarder ici quelques idées que je soumets à mon tour à sa
critique
. Deux choses inconciliables de leur nature, ou qu
té d’une composition originale ; il n’est donc pas surprenant que les
critiques
qui se sont obstinés à chercher et à retrouver Vi
qui honore à la fois et les Muses du Tibre et celles de la Seine. La
critique
a dû relever, dans ce grand ouvrage, bien des mor
de poésie roule à travers tout l’ouvrage, entraîne le lecteur, et le
critique
lui-même, qui s’attache en vain à quelque faute u
tel d’une correction trop étudiée ; que Pitt pourra plaire à certains
critiques
, mais que Dryden a pour lui le peuple des lecteur
à l’instant dans la fange d’où ils étaient sortis ; je parle de cette
critique
aveugle ou malveillante qui ferme les yeux sur le
cilité du poète offrit encore des armes, ou plutôt des prétextes à la
critique
. On ne vit que la succession rapide de plusieurs
ut, ils sont fondés jusqu’à un certain point, il faut l’avouer, et la
critique
a pu craindre la contagion d’un exemple aussi séd
es mains de M. Delille, devient jamais l’école dominante. Mais que la
critique
se rassure ; ce genre, quelque facile qu’il puiss
nt quelques auteurs de notre siècle. « Nous ne reconnaissons pas à la
critique
, disent-ils11, le droit de questionner l’écrivain
L’ouvrage est-il bon ou est-il mauvais ? Voilà tout le domaine de la
critique
. Du reste, ni louanges, ni reproches pour les cou
éflexion. Non, la question du choix du sujet n’est pas interdite à la
critique
. Lorsque le génie peut élever et épurer nos âmes,
Caton ou les Philippiques ? Le sur quoi et le pourquoi interdits à la
critique
! Mais une fois cette idée admise, qui pourrait,
si l’on veut, mais un mérite d’un ordre inférieur dans l’appréciation
critique
. Aussi qu’arriva-t-il ? C’est qu’en effet on lut
e : Autant vaut le sujet, autant vaut le style. Vous prétendez que la
critique
ne doit juger que de l’emploi des matériaux et no
ne logomachie, et de toute façon la raison est encore de mon côté. La
critique
en effet ne doit pas seulement formuler sa senten
n des plus puissants éléments de ce pourquoi. Vous qui savez, dira la
critique
, combien la moralité, outre sa valeur intrinsèque
alice. Vous supposerez que Boileau écrit à Boursault pour réfuter ses
critiques
. (16 novembre 1883). • Lettre de Rollin à Fénelon
, a eu de tout temps le don d’exciter l’admiration des lettrés, et la
critique
a déjà épuisé ses formules pour composer des loua
e l’Énéide est la seule épopée savante qui, malgré les défauts qu’une
critique
parfois injuste ou paradoxale s’est plu à lui att
l’intérêt « comme les fleuves dans la mer » ? Un délicat et ingénieux
critique
l’a dit, « La Rochefoucauld est certainement le p
ps et de tous les pays. [12] (19 novembre 1885) Qu’appelle-t-on
critique
littéraire ? Quels sont, en français, les princip
ique littéraire ? Quels sont, en français, les principaux ouvrages de
critique
littéraire, antérieurs au xixe siècle ? Plan.
es de critique littéraire, antérieurs au xixe siècle ? Plan. — La
critique
littéraire est l’art d’apprécier les mérites et l
er les mérites et les défauts des ouvrages de l’esprit. Autrefois, la
critique
était dogmatique, car on jugeait les œuvres litté
’hui, on se préoccupe plutôt de les expliquer que de les juger, et la
critique
, devenue, historique, étudie l’homme en même temp
ue, étudie l’homme en même temps que son œuvre. Parmi les ouvrages de
critique
littéraire, antérieurs au xixe siècle, on peut c
s XIV (1751) et son Commentaire sur Corneille (1764) ; les Réflexions
critiques
sur quelques poètes (1747), de Vauvenargues ; les
rement le genre de chacun d’eux, et faire la part de l’éloge et de la
critique
, tant pour les idées que pour le style (voy. plus
, méritent à leur auteur le titre glorieux que Racine lui a donné. Un
critique
a comparé une certaine partie de cet ouvrage à un
te a une langue à lui, et c’est ce qui a déchaîné contre lui certains
critiques
un peu étroits dans leurs jugements. Il ne faut p
rit du temps où elle a été composée. Développement 10. — Parmi les
critiques
qui ont comparé entre elles l’Iphigénie de Racine
n langage digne de la tragédie, digne des héros qu’il fait parler ? —
Critique
qui tombe à faux, car Euripide, en prêtant aux ro
e. On le voit, tous ces reproches et d’autres semblables que certains
critiques
, admirateurs trop exclusifs de la pièce de Racine
aux détracteurs du poète français, nous nous trouvons en présence de
critiques
absolument opposées ; en d’autres termes, ce que
s hommes de son temps. Ainsi peut-on justifier Racine et Euripide des
critiques
imméritées dont leurs deux tragédies ont été l’ob
e modèle, d’autre source de sujets que l’antiquité grecque. La partie
critique
de l’Épître aux Pisons est peu de chose ; il rail
plus complet que celui d’Horace. Il fait la théorie, l’histoire et la
critique
des différents genres. L’idylle, l’élégie, l’ode,
nt est consacré à la tragédie, à la comédie, et à l’épopée. La partie
critique
de l’Art poétique de Boileau est assez considérab
onnaître que Sabine s’offre un peu trop à mourir ; en dehors de cette
critique
, ce personnage secondaire joue le seul rôle qu’il
cette question, et qu’il se juge lui-même en homme qui se défie de la
critique
. Il avait raison : la critique, même quand elle p
e lui-même en homme qui se défie de la critique. Il avait raison : la
critique
, même quand elle parle par la bouche de Boileau,
eurs, certains génies ont le don rare et supérieur d’être leur propre
critique
, et de l’être avec impartialité et désintéresseme
imite le meilleur de ses idées. Voyons la part qu’il faut faire à ces
critiques
, et en indiquant les sources auxquelles il a puis
d’Aristote, et il est en effet le premier traité de l’Antiquité où la
critique
littéraire soit considérée comme une science à pa
quoique Longin y fasse preuve d’un éclectisme assez large, c’est une
critique
encore toute dogmatique. L’œuvre que Boileau semb
té plus d’une centaine de vers ; en outre le ton et l’allure de notre
critique
sont bien différents de ceux d’Horace ; « Il est,
latin trois livres de préceptes poétiques, qui n’ont pas une autorité
critique
reconnue, et qui ne sont guère intéressants que p
naturel, de l’abandon, de la verve, de l’Épître aux Pisons. Enfin sa
critique
est plus large que celle de Boileau : il ne mépri
vre d’être un panégyrique ; ce reproche est tout au moins exagéré. La
critique
fondée qu’on peut adresser au Siècle de Louis XIV
elle et inépuisable vérité. » [33] (11 août 1885) Un ingénieux
critique
a écrit : « On peut dire que notre littérature to
e déjà décisive de l’opinion publique ? « Saint-Évremond, dit un fin
critique
, est l’homme de société par excellence… La plupar
e caractère vif, enjoué, railleur, insouciant, le bon goût et le sens
critique
le plus délicat ; Molière, c’est à la fois la sai
6 novembre 1885) Faut-il penser avec La Bruyère que le plaisir de la
critique
nous ôte celui d’être vivement touchés de très be
touchés de très belles choses ? Développement. — Qu’est-ce que la
critique
? Entendue dans sa plus haute acception, ou peut
La Bruyère semble l’avoir pensé, puisqu’il a dit : « Le plaisir de la
critique
nous ôte celui d’être vivement touchés de très be
’être vivement touchés de très belles choses. » Quoi ! dira-t-on, la
critique
, en matière d’art, serait l’ennemie du sentiment
ste non seulement à être ému, mais à savoir pourquoi l’on est ému, la
critique
, loin de l’affaiblir, ne peut que la rendre et pl
ofonde et plus vive. Sans doute, pour juger, et tel est l’objet de la
critique
, il faut, au moins momentanément, s’affranchir de
elle pas à son esprit délicat ? Nous ne saurions donc admettre que la
critique
ait pour effet d’affaiblir l’émotion que les œuvr
crire en faux contre l’arrêt sévère par lequel il semble condamner la
critique
. Mais n’y a-t-il pas un autre sens à la pensée de
nsée de La Bruyère ? Et ne semble-t-il pas condamner le plaisir de la
critique
, plutôt que la critique elle-même ? Dans ce cas,
ne semble-t-il pas condamner le plaisir de la critique, plutôt que la
critique
elle-même ? Dans ce cas, son arrêt deviendrait ac
est un plaisir d’orgueil, et comme tel c’est un plaisir dangereux. La
critique
n’est qu’un moyen ; elle ne doit servir qu’à rech
ndonne avec trop de complaisance au plaisir d’une telle recherche, la
critique
n’est bientôt plus un moyen, elle devient un but
l’âme le loisir de se laisser toucher. Voilà comment le plaisir de la
critique
peut tarir, dans le cœur des imprudents qui le go
es œuvres de l’Art. Aussi, si c’est bien contre lui, et non contre la
critique
que La Bruyère a dirigé sa sentence, nous ne pouv
ratifier et y donner notre pleine et entière adhésion. En résumé, la
critique
, en contrôlant et en motivant nos impressions, lo
l’agrandit et la rend plus féconde et plus durable. Donc si c’est la
critique
que La Bruyère accuse d’affaiblir les émotions li
ndrons contre lui sa défense. Au contraire, s’il condamne, non pas la
critique
, mais le plaisir qu’on éprouve à philosopher ains
r de poèmes dramatiques, et tout en rendant justice à votre talent de
critique
, je ne puis résister à la tentation de plaider au
aidoyer pro domo sua : il veut seulement appeler l’attention du grand
critique
, et du public en même temps, sur un genre qui n’a
lutte, qui eût été inutile, ils eurent recours à la mauvaise foi, et,
critiques
impuissants, firent une guerre sourde aux chefs-d
imes de M. Corneille et la perfection de M. Racine ; mais notre grand
critique
pensait à sa fécondité merveilleuse et au naturel
Partout d’ailleurs, dans votre ouvrage, on remarque un goût sûr, une
critique
fine et profonde, une science que votre modestie
pour la forme que pour la matière, qui est un modèle de bon goût, de
critique
, et d’érudition littéraire. Ce ne sera pas là le
-être n’est-il pas indifférent d’ajouter que, vouée spécialement à la
critique
depuis bien des années déjà, notre plume a quelqu
lligence. Embrassant donc l’histoire, l’éloquence, la philosophie, la
critique
, la morale, la poésie, en un mot toutes les forme
ue écrivain. Des préambules substantiels, où la biographie éclaire la
critique
, offriront donc, comme en miniature, tous les tra
t du fruit défendu à des livres qu’un engouement irréfléchi lira sans
critique
, si on s’obstine à les proscrire des écoles, au l
r propre, et attache à chaque nom connu une idée précise. L’art de la
critique
, en un mot, dans son sens le plus pratique, consi
du cœur ne sont-elles pas nécessaires au goût ? Un goût sûr, dit un
critique
, n’exige pas moins un bon cœur qu’un bon esprit.
servations capables de diriger l’écrivain dans ses compositions et le
critique
dans ses appréciations. Si les règles ne sont pas
us les temps et chez toutes les nations. 19. Que faut-il entendre par
critique
? La critique est l’application du bon sens et d
chez toutes les nations. 19. Que faut-il entendre par critique ? La
critique
est l’application du bon sens et du goût à tous l
n du bon sens et du goût à tous les arts. Dans les belles-lettres, la
critique
n’est autre chose que l’art de juger un ouvrage d
ce qui est beau et ce qui est fautif ou défectueux. Les règles de la
critique
, comme les préceptes littéraires, reposent en ent
us avait été tué. Il demande s’il est croyable que, dans un moment si
critique
, Milon ait été assez insensé pour s’aliéner, par
nelle à l’Académie française ont de l’élégance et de la grâce, et les
critiques
ont fait les plus grands éloges des plaidoyers im
ntenant à examiner de quelle utilité peut être l’étude des traités de
critique
et de rhétorique pour ceux qui veulent faire des
ec autant de soin. On trouve, parmi les écrivains du dernier âge, des
critiques
très judicieux sur les différentes parties de l’a
rit sur la construction des phrases, surtout le premier, qui était un
critique
exact et judicieux. Je n’ai pas besoin de recomma
goût que dans ses Institutions. L’on y trouve toutes les règles d’une
critique
judicieuse. Il a présenté dans un ordre parfait t
composition, tant en prose qu’en vers, et à indiquer les règles de la
critique
qui leur sont plus particulièrement applicables.
e dernière partie de mon travail ; mais je sais que les dissertations
critiques
, lorsqu’elles sont poussées trop loin, deviennent
sans mérite. Les meilleurs ne sont pas toujours à l’abri d’une juste
critique
, car la perfection absolue n’appartient pas aux o
ont de beau. Cette précaution est parfaitement compatible avec cette
critique
juste et loyale, qui, en nous montrant les défaut
s ces réflexions sur les anciens et les modernes, je passe à l’examen
critique
des uns et des autres, tant dans les principaux g
assujetties à des formes assez régulières pour être du domaine de la
critique
, sont les ouvrages historiques, philosophiques, é
t pour cette raison que Denys d’Halicarnasse, l’un des plus judicieux
critiques
de l’antiquité, en a fait une censure si sévère.
la Guerre de Jugurtha ; son style cependant n’est pas à l’abri de la
critique
, on lui a reproché trop de recherche et d’affecta
ofondes et plus éclairées que celles des anciens. Il est vrai que les
critiques
ont signalé chez eux quelques imperfections. Mach
déterminés dans leurs actions par un intérêt politique. Mais, quelque
critique
qu’on ait pu faire de ces écrivains, ils n’en mér
es fautes de jugement et d’exactitude ; mais, quelque fondées que ces
critiques
puissent être, nous n’en devons pas moins regarde
. — Des histoires fictives. L’histoire tombe dans le domaine de la
critique
; d’abord parce que c’est un des plus nobles genr
s principes. Un dialogue sur un sujet de philosophie, de morale ou de
critique
, et dans lequel on a suivi l’une ou l’autre de ce
’il a introduits dans la plupart de ses ouvrages de philosophie et de
critique
, ne sont pas aussi animés ni aussi bien caractéri
dans laquelle se trouve la personne à qui elle est adressée. La saine
critique
ne fait entrer dans le genre épistolaire que ces
si facile qu’on pourrait le croire de répondre à cette question. Les
critiques
ont été d’avis différents, et se sont longtemps d
limites n’ont pas besoin d’être exactement déterminées. La véritable
critique
laisse ces discussions minutieuses à ces écrivain
s de composition poétique, et des règles les plus essentielles que la
critique
y rapporte. Je suivrai l’ordre le plus simple et
t par sa nature, des traités en prose de morale, de philosophie et de
critique
. D’un autre côté, sa forme même lui donne des ava
de Lucrèce de Rerum natura, les Géorgiques de Virgile, l’Essai sur la
critique
, par Pope ; les Plaisirs de l’Imagination, par Ak
certaine. Cependant on y trouve des passages d’un grand sens et d’une
critique
judicieuse ; et si même l’on considère que le poè
les Romains une forme différente de celle qu’elle a prise depuis. Les
critiques
se sont livrés à de longs débats sur sa naissance
es en vers, lorsqu’elles ont pour objet des questions de morale ou de
critique
, s’élèvent rarement au-dessus du ton poétique de
st incontestablement le meilleur des poètes didactiques français. Ses
critiques
n’ont voulu lui accorder que peu d’originalité da
les plus anciens monuments poétiques que nous ayons, ils sont pour la
critique
pleins d’intérêt et de curiosité ; ils nous montr
. Mais nous ne devons les examiner ici que sous le point de vue de la
critique
, et ce n’est pas sans plaisir que nous verrons qu
ouvrage, remarquable par son élégance et la justesse des observations
critiques
qu’il renferme. Comme en traitant ce sujet, je ne
e. Aussi, les essais en ce genre ont été si rarement heureux, que les
critiques
sévères ne veulent donner le nom de poème épique
et à l’Énéide. Il faut avouer qu’il n’est pas de sujet sur lequel les
critiques
aient déployé plus de pédanterie. Ils ont su, par
étendue et qu’elles fussent versifiées. Aussi, pour la développer, le
critique
ne manque pas d’établir un parallèle régulier ent
pauvre et la plus ridicule qui soit jamais entrée dans l’esprit d’un
critique
. Homère, ajoute encore le P. Le Bossu, voyait la
de cette réunion. Ce plan général une fois formé, dit toujours notre
critique
, il importait peu qu’Homère, pour le remplir, se
e genre de l’épopée plusieurs autres poèmes justement célèbres que la
critique
des pédants seule pouvait en exclure, parce qu’il
mite, et la beauté peut s’y reproduire sous mille formes diverses. La
critique
appliquée à de semblables détails n’est plus qu’u
us précise, et pour rendre plus facile l’application des règles de la
critique
, nous allons l’examiner sous trois rapports diffé
vrai, ne nous paraît pas très claire, et cette obscurité fut pour les
critiques
un motif de longues discussions. Le Bossu, entre
s que le dénouement d’une épopée fût toujours heureux. La plupart des
critiques
ont penché pour l’affirmative, et je ne suis pas
. On a souvent demandé quel était le héros du Paradis perdu. Quelques
critiques
ont répondu que c’était l’esprit infernal, et cet
c’est la partie la plus délicate et la plus difficile à toucher. Les
critiques
ont été de part et d’autre beaucoup trop loin à c
rais cependant adopter l’opinion de quelques-uns de nos plus célèbres
critiques
, qui ont voulu l’en exclure tout à fait, comme in
le ou d’une action épique. Je ne m’arrête pas à l’opinion de quelques
critiques
qui regardent ce poème comme une composition allé
ent, il me semble encore contesté par Homère, bien que la plupart des
critiques
n’aient pas hésité à l’attribuer à Virgile. L’un
; cependant ce serait pousser trop loin la délicatesse en matière de
critique
, que de ne vouloir pas l’admettre au nombre des p
ffectation qu’on lui a souvent reprochés, l’on a sans doute poussé la
critique
trop loin. L’affectation n’est certainement pas l
e si l’on retranchait de son poème soixante ou quatre-vingts vers, la
critique
n’y trouverait presque plus rien à reprendre. Boi
rouverait presque plus rien à reprendre. Boileau, Dacier, et d’autres
critiques
français du dernier siècle, affectèrent de décrie
le manque tout à fait de vigueur dans les descriptions de combats. La
critique
la plus sérieuse que l’on ait faite de cet ouvrag
u poème, ce qui est contraire à toutes les règles posées par la saine
critique
. La croyance populaire a personnifié les esprits,
caractère et de la conduite des hommes placés dans ces circonstances
critiques
qui les soumettent à une épreuve difficile, est u
agique est assurément une tache dans le théâtre des anciens. Quelques
critiques
ont soutenu que pour produire cette impression de
C’est pour diriger la marche des événements dans une tragédie que les
critiques
ont prescrit la règle fameuse des trois unités do
trois unités d’action, de lieu et de temps ; règle que la plupart des
critiques
ont regardée comme essentielle dans toute composi
ve pas une seule fois dans toute la Poétique d’Aristote. Ce judicieux
critique
définit cependant, avec la plus grande exactitude
emblable découverte est amenée avec art, et placée dans une situation
critique
, elle produit un très bon effet. Telle est, dans
stion intimement liée avec le sujet qui nous occupe, et que plusieurs
critiques
philosophes ont cherché à éclaircir : celle de sa
on dramatique. Pour rendre cette unité encore plus complète, quelques
critiques
ont exigé qu’il s’y joignît les unités de temps e
caractère des personnages que le poète peut mettre en scène. Quelques
critiques
ont pensé que la tragédie, par sa nature, exigeai
s principes posés, il m’a paru toujours surprenant que la plupart des
critiques
se soient accordés à regarder l’histoire d’Œdipe
eul sujet de l’intrigue dans toutes les tragédies modernes. Voltaire,
critique
aussi judicieux qu’excellent poète, se déclare ha
e la fortune, lorsqu’elle est placée dans une des situations les plus
critiques
de la vie ; que cette personne soit ou non dispos
que n’a-t-on point écrit sur lui ! Il n’est pas un de ses mots que la
critique
n’ait passé en revue, et cependant on doute encor
ien petit nombre d’auteurs dont toutes les pièces soient dignes d’une
critique
particulière, ou de grands éloges. Dans les tragé
uelques bizarreries aux yeux de l’observateur, qui donnent prise à la
critique
, qui exposent certaines personnes à devenir l’obj
nel que la tragédie, désormais consacrée à représenter des héros. Les
critiques
lui assignent trois différentes périodes chez les
nt avec simplicité. Ses pensées morales ne laissent aucune prise à la
critique
. Ses situations sont souvent touchantes et pleine
s’éleva jusqu’à la célébrité de Molière ; aucun, au jugement même des
critiques
français, ne se plaça, dans son art, aussi près d
avec Cibber, est peut-être la meilleure comédie de notre théâtre. La
critique
peut lui reprocher, sans doute, le défaut d’une d
ent paraître honnêtes, ne paraissent que pleines d’affectation. Cette
critique
de nos auteurs comiques les plus célèbres est loi
ût. » Ne nous étonnons donc point que lord Kaim, dans ses Éléments de
critique
, se soit exprimé au sujet de l’indécence de la co
re. Lorsque ce genre de composition parut en France, il fut entre les
critiques
le sujet d’une violente controverse. On le présen
s mots et des distinctions qui appartiennent sans doute à l’art de la
critique
, mais par lesquels on n’a jamais prétendu fixer,
approcher les opinions des littérateurs français de celles du célèbre
critique
anglais, sur les principales questions traitées d
produiraient les objets décrits s’ils étaient devant nos yeux. Notre
critique
range dans la classe du sublime dans les objets c
de n’avoir ni pompe ni ostentation (ce qui est un éloge plutôt qu’une
critique
) ; “Démosthène, ajoute Longin, ayant ramassé en s
lair de l’abondance, de la richesse et de l’harmonie de sa langue, la
critique
qu’en fait La Harpe, qui lui reproche, au contrai
ous les temps. » Démosthène, Cicéron. Tome I, page 375. « Les
critiques
ont fait du parallèle entre Cicéron et Démosthène
ntre Cicéron et Démosthène un sujet de nombreuses discussions. » Les
critiques
de toutes les nations, et dans tous les temps, on
e partage l’opinion de Voltaire ; il la motive en homme judicieux, en
critique
profond. « Je crois, dit-il, qu’il serait diffic
la même question, l’opinion de Fontenelle, l’un de nos plus judicieux
critiques
: « Le grand procès des anciens et des modernes
poèmes de Lucain, d’Alonzo d’Ercilla et de Milton, auxquels plusieurs
critiques
avaient refusé ce titre : « Que l’action soit si
areil amour, il n’y en a point d’une pareille poésie. « Mais tous les
critiques
judicieux, dont la France est pleine, se réuniren
conserve un air de vraisemblance, et qu’il soit traité avec goût. Les
critiques
les plus judicieux n’ont trouvé dans cet endroit
es diables, pendant la bataille qui se donne dans le ciel ? Ces mêmes
critiques
ont jugé que Milton péchait contre la vraisemblan
uestion n’ait pas été approfondie par quelques-uns des plus judicieux
critiques
de notre nation, et surtout par un auteur qui eût
humaines. Il semblerait, par ce passage, qu’il en voudrait faire une
critique
sévère ; cependant il se montre plus indulgent ;
nre, peuvent beaucoup, mais n’ont pas un long pouvoir. « Une foule de
critiques
ont regardé l’entreprise de La Chaussée comme une
te raison, celles qu’elle ne condamne point sont-elles à l’abri de la
critique
. Elle devait se borner à en apprécier le degré de
out proscrit ce travers. (Trad. de DARU.) 8. M. Crévier, judicieux
critique
, et auteur d’une Rhétorique française, caractéris
ur ses pointes et ses jeux de mots. Ainsi M. Addison, dans un article
critique
sur l’Aminte, inséré au Mentor moderne, cite que
s cette méprise sur les paroles de Sylvie, et en a fait la base de sa
critique
, que Fontenelle a répétée dans son Discours sur l
nt seule, elle admirait sa beauté. Lorsque je viens d’accuser tant de
critiques
judicieux d’avoir commis une inexactitude si étra
et brûle des sentiments qu’il exprime. » Le reproche que ce judicieux
critique
fait au style de Thomson n’est pas moins juste et
, liv. I, ch. ii. Il fait connaître les hypothèses que les différents
critiques
ont faites à ce sujet ; et lui-même il en propose
utres sont de véritables Traités de style, de composition et même, de
critique
littéraire. Rhétorique chez les modernes P
brégés des anciennes rhétoriques, c’est plutôt chez les maîtres de la
critique
contemporaine que la doctrine s’est produite sous
; on le trouve souvent dans la simplicité. On pourrait multiplier les
critiques
de détail ; il nous suffira de faire remarquer d’
mmun. Ex. Un Benjamin, pour un enfant favori. Un Aristarque, pour un
critique
sévère. Un Zoïle ; pour un critique envieux, et r
nt favori. Un Aristarque, pour un critique sévère. Un Zoïle ; pour un
critique
envieux, et réciproquement : le roi prophète, pou
ue, scientifique, littéraire. Éloge. Analyse littéraire. simple,
critique
Discours. politique, militaire, judiciaire, a
dans le sens le plus étendu du mot, la théorie générale et l’histoire
critique
des œuvres de l’esprit humain. Elle comprend donc
ur composer des ouvrages en vers ou en prose, pour en faire une étude
critique
, il faut certaines qualités spéciales, sans lesqu
ttéraire. C’est un sentiment qui guide dans la composition ou dans la
critique
des ouvragés de l’esprit ; il arrête les écarts d
té marqués par la nature à l’origine même de la poésie. Plus tard, la
critique
a séparé les genres et classé les œuvres des poèt
d, la critique a séparé les genres et classé les œuvres des poètes.
Critique
des anciennes classifications Nous avons laiss
de ce petit poème dans le sonnet suivant : Ne ris point du sonnet, ô
critique
moqueur. Par amour autrefois en fit le grand Shak
grands événements d’un peuple, et quelquefois l’humanité entière. Les
critiques
de tous les temps se sont beaucoup occupés de ce
stianisme) et M. Egger (Mémoires de littérature ancienne, p. 100).
Critiques
des règles minutieuses des rhéteurs ; règles de b
e nos jours, où la précision sévère de la science historique et de la
critique
ont remplacé les légendes, les traditions, et où
tique par la leçon indirecte qu’elle nous donne ; de la satire par la
critique
de nos vices, et de la comédie par la mise en scè
longueur dans ce genre de poème. Elle a pour but la description et la
critique
de nos vices et de nos ridicules. La satire ne di
ctères. Des genres de composition en prose Genres en prose ;
critique
des anciennes classifications ; nouvelle division
parat. Les conditions dans lesquelles s’exerce l’art oratoire pour le
critique
, l’historien, le philosophe, le publiciste, même
u dans un art, on y discute des points d’histoire, de chronologie, de
critique
, etc. Le style de ce genre de discours académique
neuvième siècle, l’histoire renouvelée par le travail incessant de la
critique
et de l’érudition est avant tout une œuvre de sci
un grand talent de composition, une étude particulière des faits, une
critique
attentive et pénétrante dans leur appréciation. L
’étude. Différentes espèces d’histoire 1° Histoire narrative,
critique
et philosophique Au point de vue de la méthode
de vue de la méthode ou de la composition, l’histoire est narrative,
critique
et philosophique. 1° Elle est narrative, quand el
uintilien : Scribitur ad narrandum non ad probandum. 2° L’histoire
critique
, ajoute au récit exact des faits la recherche de
oire résume les innombrables découvertes faites par l’érudition et la
critique
dans le domaine de l’histoire ancienne et moderne
imple récit, quelquefois même dans l’énumération des faits sans étude
critique
, année par année, suivant l’ordre chronologique.
r la Société de l’histoire de France, qui en a soumis les textes à la
critique
la plus sévère et la plus pénétrante. 3° Biogr
éfixe, — Histoire de Charles XII par Voltaire, etc. 4° Histoire et
critique
littéraire L’histoire littéraire raconte les o
stes, savants, fait aussi partie de son domaine. Elle prend le nom de
critique
littéraire quand elle ne se contente pas de faire
es ont fait naître, le milieu dans lequel elles ont été enfantées. La
critique
applique donc le sentiment du beau et du vrai au
s Principes de littérature, se sont occupés seulement de la forme. La
critique
a été pour eux une partie de la rhétorique. À ce
chappent pas toujours à ce reproche. De notre temps, le domaine de la
critique
littéraire est plus vaste. Les questions de forme
at politique, social et religieux dans lequel elle a été produite. La
critique
est donc la reconstruction complète du passé litt
donc la reconstruction complète du passé littéraire d’une nation. La
critique
littéraire du dix-neuvième siècle prend un grand
ale, spéciale, ou particulière. La bibliographie générale est l’étude
critique
et raisonnée des différents ouvrages relatifs à t
sophes, 2° savants, 3° publicistes, 4° économistes, 5° moralistes, 6°
critiques
, auteurs de traités purement didactiques. On appe
e, — ὤντος, de l’être). 2° L’histoire de la philosophie, est l’étude
critique
des doctrines philosophiques chez les anciens et
s ; — au dix-neuvième, les Pensées et Maximes de Joubert, etc. 5° Les
critiques
, auteurs de traités purement didactiques, recherc
, Discours funèbres Différentes espèces d’histoire : 1° narrative,
critique
, philosophique. 2° universelle, générale, particu
l’histoire : Annales ou chroniques, Mémoires, Biographie, Histoire et
critique
littéraire, Bibliographie. Traités didactiques
sophes, 2° savants, 3° publicistes, 4° économistes, 5° moralistes, 6°
critiques
. Roman proprement dit : 1° fictif. 2° historiqu
on des recherches que j’ai résumées dans l’Essai sur l’histoire de la
Critique
, formait le complément naturel de ce travail, et
eurs, soit anciens, soit modernes, sur des questions d’histoire ou de
critique
littéraire. Le lecteur qui désirerait de plus am
vaux indiqués dans le chap. iii, § 4, de l’Essai sur l’histoire de la
Critique
. Quant aux extraits des Problèmes, on verra, dans
lligence. Embrassant donc l’histoire, l’éloquence, la philosophie, la
critique
, la morale, la poésie, en un mot toutes les forme
ue écrivain. Des préambules substantiels, où la biographie éclaire la
critique
, offriront donc, comme en miniature, tous les tra
t du fruit défendu à des livres qu’un engouement irréfléchi lira sans
critique
, si l’on s’obstine à les proscrire des écoles, au
r propre, et attache à chaque nom connu une idée précise. L’art de la
critique
, en un mot, dans son sens le plus pratique, consi
aux bons modèles, à ces ouvrages que l’admiration universelle et une
critique
éclairée nous signalent comme dignes de fixer not
ure, leurs riantes images vous délasseront l’esprit ; lisez aussi les
critiques
célèbres, pour vous habituer à juger avec goût le
er en eux la délicatesse du sentiment, à former leur jugement par une
critique
éclairée et impartiale. Nulle étude n’est plus av
d’Homère, de Raphaël, de Michel-Ange, de Racine, ne redoutent plus la
critique
. La critique est l’application raisonnée des lois
Raphaël, de Michel-Ange, de Racine, ne redoutent plus la critique. La
critique
est l’application raisonnée des lois du goût à l’
s défauts, mais aussi de faire ressortir les beautés d’un ouvrage. La
critique
est nécessaire aux progrès du talent. § V. Du
e de ce précieux traité semble justifier l’opinion émise par quelques
critiques
, que Longin ne fut que l’abréviateur d’un ouvrage
es mains d’un jeune homme. On y trouve tous les principes de la saine
critique
. C’est une éloquente et méthodique paraphrase des
e Longin et autres auteurs anciens. J’ai profité des observations des
critiques
modernes : La Harpe, Fénelon, Marmontel, Condilla
que la raison consacre, et de former soigneusement leur goût et leur
critique
. Dès qu’on prononce le mot critique, des préjugés
r soigneusement leur goût et leur critique. Dès qu’on prononce le mot
critique
, des préjugés s’élèvent aussitôt ; et sans doute
la froide application de certaines règles techniques : mais la saine
critique
est la source du bon sens et de la délicatesse ;
ses devoirs comme conséquence nécessaire d’une obligation morale. La
critique
et les belles-lettres le considèrent comme un êtr
énérale est, en définitive, juge souverain en cette matière. De la
critique
, du génie, des plaisirs du goût, du sublime. L
la critique, du génie, des plaisirs du goût, du sublime. La saine
critique
est l’application du goût et du bon sens aux beau
n remontant des applications particulières aux principes généraux. La
critique
n’a pour fondement que l’expérience et l’observat
un ouvrage digne des plus grands éloges sans connaître les lois de la
critique
. Homère a pu se laisser guider par son seul génie
t il n’y a pas d’auteur qui ne puisse profiter des observations de la
critique
sur les beautés et les fautes de ceux qui l’ont p
Sans doute, un censeur qui jugerait d’après les règles strictes de la
critique
, et jamais d’après les impressions qu’il reçoit,
ication des règles générales aux cas particuliers ; mais parce que la
critique
peut être quelquefois injuste ou aveugle, il n’en
érité les applaudissements du public ont souvent été condamnés par la
critique
, mais il faut observer qu’il y a deux sortes de p
ière de ces préjugés ; bientôt son admiration s’évanouit, et la saine
critique
finit par condamner les ouvrages, objets de l’adm
jours certain. Quelques auteurs triomphent, en dépit des règles de la
critique
. Les tragédies de Shakspeare, considérées comme p
tous autres écrivains à parler le langage des passions, que la saine
critique
nous a enseigné à le placer, malgré ses défauts,
eptions grandes et d’un noble orgueil. Despréaux, dans ses réflexions
critiques
sur sa traduction de Longin, définit le sublime :
le parfait sublime, de ces trois choses jointes ensemble. Le célèbre
critique
grec assigne cinq sources au sublime : 1º la gran
rofonde. Homère, dans tous les siècles, a toujours été admiré par les
critiques
pour la sublimité de ses conceptions. Il doit cet
ublime. On a dû entrer dans des détails circonstanciés, parce que nul
critique
n’en avait encore donné une explication exacte et
essentielles de la tragédie. Il en est de même du geste. Les anciens
critiques
ont toujours considéré l’action comme la qualité
le rendrait trop décousu et en bannirait l’harmonie. (Condillac.) Les
critiques
français font une division très judicieuse des di
plus haute importance. Denis d’Halicarnasse, l’un des plus judicieux
critiques
de l’antiquité, a composé un traité sur la constr
et dont les langues sont beaucoup moins harmonieuses. La doctrine des
critiques
grecs et romains sur ce point a égaré quelques es
le discours Pro lege Manilia, se reproduit onze fois, l’a exposé à la
critique
de ses contemporains ; cependant, nous devons dir
it le faire la déclamation la plus véhémente ; et, si l’attention des
critiques
et des rhéteurs a toujours été fortement appliqué
la chose le nom d’un autre objet qui ne lui ressemble pas. Dumarsais
critique
avec raison cette phrase du poète Théophile : « J
beuf, dans notre langue, présente la même exagération. La plupart des
critiques
citent, comme exemple de ce défaut, ces deux vers
elles peuvent éblouir le vulgaire, mais elles déplairont toujours au
critique
judicieux. En second lieu, les figures pour être
ue Buffon a exprimé en disant : le style c’est l’homme . Les anciens
critiques
n’ont pas négligé ces caractères généraux du styl
quemment employée ; mais, comme de la plupart des autres termes de la
critique
, on en fait souvent usage d’une manière vague et
ient souvent y aspirer : aussi trouvons-nous fréquemment de prétendus
critiques
qui exaltent les auteurs les plus froids à cause
ensées, et ce n’est pas actuellement mon but d’entrer dans cet examen
critique
. Les auteurs qui visent à l’esprit, par exemple,
avec raison la méthode indiquée, et recommandée depuis par plusieurs
critiques
, de se pénétrer de la substance d’un auteur, et d
t jamais nous faire négliger la pensée. Curam verborum, dit le grand
critique
romain, rerum volo esse solicitudinem. Il est pl
montrait clairement leurs véritables intérêts. Dans les circonstances
critiques
, lorsque le peuple, alarmé par un pressant danger
é complet, qui est, suivant mon opinion, l’écrit le plus judicieux de
critique
ancienne que nous ayons, et qui est très digne d’
orateur sans naturel et peu persuasif . Cicéron, dans ses ouvrages de
critique
, tout en reconnaissant ses fautes, laisse apercev
trouver ce nombre, ce rythme étudié, mais caché, que quelques anciens
critiques
lui attribuent. Il néglige les grâces secondaires
ibus causæ. À l’égard du parallèle de Cicéron et de Démosthène, les
critiques
ont beaucoup écrit sur ce sujet. Les différents g
ont Bourdaloue et Massillon. C’est une question très débattue par les
critiques
français de savoir lequel de ces deux orateurs mé
celles de Cicéron sont plus abondantes et plus élaborées. Les anciens
critiques
distinguent deux espèces d’exorde qu’ils appellen
itée par la situation même des auditeurs. Ils sont plus disposés à la
critique
que dans tout autre moment. Le sujet et les argum
a clarté, la vraisemblance et la brièveté sont les conditions que les
critiques
demandent principalement dans la narration ; chac
croire que Milon eût été assez pour éloigner de lui, à une époque si
critique
, et par plus odieux des assassinats, la faveur du
il se tait, et l’émotion s’évanouit entièrement. Aussi la plupart des
critiques
assignent-ils au pathétique, comme place naturell
ela ne manque jamais de glacer les passions. Il faut saisir l’instant
critique
favorable à l’émotion, quelle que soit la partie
la poésie ; et quoique la poésie puisse tirer de grands secours de la
critique
, cependant un poète, sans l’assistance de l’art e
nous disons, tout ce que nous écrivons. Les analyses, les discussions
critiques
, l’étude des diverses acceptions des mots, les ve
êne, cette contrainte, ennemie née du naturel et des grâces ; là, des
critiques
familières et réciproques indiquent à chacun la p
les facultés physiques et intellectuelles du jeune orateur. Plusieurs
critiques
français ont traité avec succès de l’éloquence. F
se bornèrent à édifier sur les bases posées par Aristote. De tous ces
critiques
, deux seulement subsistent encore, Démétrius de P
s de Quintilien. On y retrouve presque tous les principes de la saine
critique
. Il a classé dans un ordre excellent toutes les i
aux préceptes des réflexions et des exemples. Le souhait du judicieux
critique
, qui peut s’étendre à toutes les parties de la li
eurs autres, nous avons été heureux de nous rencontrer avec un savant
critique
, ancien inspecteur de l’Université, bien connu da
éry, Constant, Mazure, etc. Ces noms, qui sont ceux des princes de la
critique
, suffiraient pour montrer que notre travail est a
et excès ridicule auquel on avait donné le nom d’anglomanie. Une sage
critique
nous a éclairés sur les beautés et les défauts de
les il l’avait soumis, qu’il fit un cours complet de rhétorique et de
critique
. Il en commença la lecture au collège d’Edimbourg
t professeur d’Édimbourg publia à ce sujet, en 1763, une dissertation
critique
qui fut lue avec le plus vif intérêt par tous les
es éclairés, et je suis moi-même loin de nier que la rhétorique et la
critique
n’aient été souvent employées à corrompre le bon
dent le génie capable d’exécuter, nous apprennent à exercer une juste
critique
sur les productions du génie. Nous prononçons ce
uste critique sur les productions du génie. Nous prononçons ce mot de
critique
, et, sans doute, vont s’élever des préjugés de la
que n’était qu’une étude pédante de mots, de phrases et de tropes, la
critique
a été aussi considérée seulement comme l’art de d
donnent une tournure savante à leur pointilleuse censure. Mais cette
critique
est celle des pédagogues ; la véritable est un ar
te de la simple apparence. C’est de l’exercice du goût et d’une saine
critique
que notre intelligence retire le plus d’avantages
ses devoirs soumis aux règles de la morale. Les belles-lettres et la
critique
considèrent surtout l’homme comme doué de ces deu
es parties de l’art de parler ; enfin, nous terminerons par un examen
critique
des meilleurs ouvrages de prose ou de poésie.
gner les motifs particuliers sur lesquels repose son admiration ou sa
critique
. Le brouillard qui s’était épaissi sous ses yeux
ns la première ; la culture et l’art produisent la seconde. Parmi les
critiques
anciens, Longin possédait plus de délicatesse, Ar
ands exemples d’un goût délicat ; Dean Swift, s’il avait écrit sur la
critique
, eût été peut-être un modèle de pureté. Après avo
sont épurées, que les productions du génie sont soumises à une libre
critique
, et qu’enfin la science et la philosophie concour
um commenta delet dies, naturæ judicia confirmat . Lecture III. La
critique
. — Le génie. — Les plaisirs du goût. — Le sublime
— Les plaisirs du goût. — Le sublime dans les objets. LE goût, la
critique
, le génie, voilà des mots sans cesse employés san
ais actuellement indiquer quels sont la nature et les principes de la
critique
. La véritable critique est l’application des règl
er quels sont la nature et les principes de la critique. La véritable
critique
est l’application des règles du goût et du bon se
nts genres de beautés dans les conceptions du génie. Les règles de la
critique
ne sont point les résultats d’une déduction qu’on
onnements abstraits et indépendants des faits et des observations. La
critique
est un art qui n’a pour base que l’expérience due
là, je pense, ce qu’on peut dire de plus probable sur l’origine de la
critique
. Un grand génie, il est vrai, pourra, de lui-même
es ouvrages que ne réprouveront pas les règles les plus sévères de la
critique
, parce que, ces règles n’étant fondées que sur la
ne doit point être considéré comme un argument contre l’emploi de la
critique
considérée comme un art. La perfection n’a pas ét
le but vers lequel doivent tendre tous ses efforts. Les règles de la
critique
sont surtout destinées à nous faire voir les faut
tes que quelques méchants écrivains se sont permis d’élever contre la
critique
et contre ceux qui l’exercent. On a dit que les c
er contre la critique et contre ceux qui l’exercent. On a dit que les
critiques
mettaient des entraves à l’essor du génie ; l’on
’examen de la saine raison et du bon goût. Les déclamations contre la
critique
viennent souvent de ce que l’on suppose que c’est
ugent de cette manière sont des pédants qui ne méritent pas le nom de
critiques
. J’ai démontré que les vraies règles de cet art n
e bien considérable ; mais ce n’est pas plus un juste grief contre la
critique
, que le grand nombre de faux philosophes ou de ma
une nation. C’est alors que, malgré l’approbation générale, une juste
critique
condamne avec raison ; et le temps confirmera son
r exemple, que quelques compositions dans lesquelles les règles de la
critique
sont ouvertement violées, aient été néanmoins l’o
écrivain la langue des passions ; genres de beautés que la véritable
critique
nous apprend à admirer, comme la nature nous a ap
entir. J’en ai dit assez sur l’origine, l’usage et l’importance de la
critique
; je vais maintenant définir une autre expression
mpression sur l’esprit des autres. Un goût délicat forme un judicieux
critique
; mais il faut du génie pour être orateur ou poèt
u goût, après avoir fait connaître le caractère et l’importance de la
critique
, et établi la distinction qui existe entre le goû
progrès que l’on a faits depuis dans cette partie intéressante de la
critique
philosophique ne sont pas fort considérables, quo
nos yeux, et la description de cette même grandeur, quoique plusieurs
critiques
, inattentivement, je pense, les aient confondues
au-dessus d’elle-même. Un bel exemple en ce genre, cité par tous les
critiques
français, est le célèbre Qu’il mourût de Cornei
antes. Presque aucune des expressions qui appartiennent à l’art de la
critique
n’a été appliquée plus malencontreusement, et emp
us loin du sublime que celui d’aucun ouvrage classique ; cependant un
critique
allemand, Jean-Guillaume Bergerus, qui écrivait e
ne composition. Je voudrais ne pas être obligé de dire que le célèbre
critique
Longin, dans son traité sur ce sujet, a trop souv
je veuille rabaisser le mérite de son traité, car je ne connais aucun
critique
ancien ou moderne qui discerne avec plus de goût
et le plus beau. Homère a été, dans tous les siècles et par tous les
critiques
, admiré comme un poète sublime ; il doit presque
n qui, sous le même rapport, mérite quelque reproche de la part de la
critique
; c’est celle de l’éruption du mont Etna, sujet q
de importance dans le style soigné, et parce qu’il m’a semblé que les
critiques
n’avaient pas encore émis, sur ce sujet, des idée
couleurs les plus vives et les plus frappantes. Aussi la plupart des
critiques
placent l’éloquence à la tête des arts imitatifs
sentiellement de mettre la plus grande précision dans la langue de la
critique
, je dois faire observer que cette manière de s’ex
és accompagnent toujours la prononciation vive et accentuée. Tous les
critiques
anciens ont considéré l’action comme le talent pr
stérilité, surtout dans les matières sérieuses, comme l’histoire, la
critique
, la politique et la morale. Le génie studieux et
pages à Aristote, sans le nommer jamais autrement que « le modèle des
critiques
, le grand génie ou le grand juge de l’art, le pri
es critiques, le grand génie ou le grand juge de l’art, le prince des
critiques
, le grand maître de l’art, le philologue consommé
e de petits objets qu’on lui fait passer successivement en revue. Les
critiques
français distinguent le style en style périodique
préférence à la poésie moderne, que je n’ai pu lire ni l’éloge ni la
critique
sans indignation, sentiment que rien ne me fait p
aut est particulièrement sensible dans Isocrate ; aussi les meilleurs
critiques
, Denys d’Halicarnasse surtout, le lui ont reproch
r ce sujet pour deux raisons, d’abord parce que de tous les points de
critique
c’est celui que l’on peut le mieux soumettre à de
arrêtent et en dissertent longuement. Denys d’Halicarnasse, l’un des
critiques
les plus judicieux de l’antiquité, qui a écrit un
point se trouve complètement discuté, nous voyons combien ces anciens
critiques
différaient entre eux sur l’espèce de pied qui co
i revient onze fois dans son discours pro lege Manilia, l’exposa à la
critique
de ses contemporains. Cependant il faut dire, à l
ateur le plus habile. Cependant quel motif a pu fixer l’attention des
critiques
et des rhéteurs sur ces formes du discours ? C’es
la place de l’âme ou des affections, il n’y a rien encore ici pour la
critique
. Mais lorsque de son cœur elle en vient à sa main
rateur, comme dans d’autres endroits il a montré celui d’un judicieux
critique
. L’imagination brillante des Orientaux aimait à r
qu’aux compositions animées et pleines de feu, est celle que quelques
critiques
ont appelée vision, lorsqu’au lieu de rapporter u
de la solidité à ses raisonnements. L’on trouve à cet égard, dans les
critiques
anciens, des principes sûrs, pleins de sens, et d
es. C’est une règle qui n’a presque pas d’exception. Les plus anciens
critiques
avaient déjà distingué dans le style les caractèr
i les distinguent ne sont pas celles qui ont déterminé la division du
critique
grec. Ces trois genres, que la plupart des rhéteu
comme on fait de presque toutes les autres expressions de l’art de la
critique
, et sans y attacher une idée très précise. Cela v
Je crois que la définition la plus exacte nous en a été donnée par un
critique
français, M. Marmontel ; voici comme il s’expliqu
ère. Le portrait de sir Roger de Coverley décèle plus de génie que la
critique
de Milton. Des écrivains comme ceux que je viens
voles pourraient y prétendre ! Aussi l’on trouve souvent de prétendus
critiques
qui, dans les écrivains les plus lourds, vantent
oubliées. Ensuite, nous revoyons notre ouvrage avec l’œil froid de la
critique
, comme s’il était le fruit du travail d’un autre
fixer essentiellement notre attention : Curam verborum, dit le grand
critique
romain, rerum volo esse sollicitudinem. Ce conse
air a consacré les xxe , xxie , xxiie et xxiiie Lectures à l’examen
critique
du style des nºs 412, 413 et 414 du Spectateur ;
il est sous l’empire de quelque passion. Placez-le dans une situation
critique
, donnez-lui de grands intérêts à défendre, et vou
rs grecs, un traité que je regarde comme un des meilleurs morceaux de
critique
que nous connaissions, comme un de ceux que l’on
ue comme un orateur qui sait persuader. Cicéron, dans ses ouvrages de
critique
, ne dissimule pas les défauts d’Isocrate ; mais i
de retrouver chez lui ce rythme, cette harmonie que quelques anciens
critiques
veulent absolument lui attribuer. Il néglige les
loin, et paraissent dictés par l’envie ou l’inimitié personnelle. Ces
critiques
ont vu les défauts du grand orateur, mais ils les
es exiget, omnibus, nec pro causa modo, sed pro partibus causæ. Les
critiques
ont fait du parallèle entre Cicéron et Démosthène
ffaires de l’État, ou les causes d’un intérêt général. La plupart des
critiques
français, en comparant ensemble Démosthène et Cic
vantage de lire le traité d’Aristote sur la rhétorique, où, dit notre
critique
, « il a expliqué fort exactement tout le mystère
rhétorique l’art de connaître les hommes et de les émouvoir. Un autre
critique
de la même nation n’a cependant pas suivi l’opini
rs lus avec fruit ; ils renferment les idées les plus justes qu’aucun
critique
moderne ait publiées sur le même sujet. Le règne
anciens de Patru, ceux plus nouveaux de Cochin, de d’Aguesseau ; les
critiques
français les citent même comme des modèles d’éloq
ateurs favoris étaient vendus à Philippe. C’est dans ces conjonctures
critiques
que Démosthène monta à la tribune. Voici le comme
Cicéron sont plus développés, l’art s’y fait plus sentir. Les anciens
critiques
distinguent deux espèces d’introduction auxquelle
ituation des auditeurs qui l’exige. Ils sont alors plus disposés à la
critique
que dans aucun autre endroit du discours, parce q
tation à toujours partager leurs sermons en deux ou trois points. Les
critiques
ont beaucoup vanté une division établie par Massi
l’usage et l’abus de la philosophie en matière de goût. — Réflexions
critiques
sur la poésie et la peinture, t. ii, c. 22 à 31.
aculté de l’esprit, bien moins d’observations que les rhéteurs et les
critiques
modernes. Le passage remarquable de Cicéron que n
rches sur l’origine et les idées du sublime et du beau. — Éléments de
critique
, c. 3. — Le Spectateur, t. VI. — Essai sur les pl
Introduction à la grammaire anglaise du docteur Lowth, avec les notes
critiques
. De tous les ouvrages qui ont paru de nos jours s
des mots dans la construction des phrases anglaises, les Éléments de
Critique
de lord Kaim (ch. 18), ainsi que le 2e vol. de la
à la Logique. On peut encore consulter avec avantage les Éléments de
critique
, dans lesquels on trouve sur chaque espèce de fig
s si parfois ils les perdent de vue, ce sont leurs fautes même que la
critique
doit relever le plus vivement, puisque leur supér
ns ce goût. Mais le sublime, le nec plus ultra du genre, c’est un des
critiques
de notre siècle dont les excentricités métaphoriq
ation de cette pièce (Trois Rois et trois Dames) on éprouvait, dit le
critique
, des voluptés de syntaxe à écouter ces phrases bi
lque distance qu’on les prolonge l’une et l’autre. » L’autre est d’un
critique
qui, dissertant sur les comédies de Molière, comp
i ait jamais éprouvé pareille déconvenue ? Le poëte, le romancier, le
critique
ne sont point, sans doute, des savants de profess
sensible, que le crayon même ou le pinceau puisse figurer à l’œil. Le
critique
Clément, M. Fontanier et moi, nous ne sommes pas
e est traduite en latin d’après l’arabe d’Averroès (voir Essai sur la
Critique
, p. 297 et suiv.) par Hermann l’Allemand (fol. 42
le drame, nous devons renvoyer d’abord à l’Essai sur l’Histoire de la
Critique
, p. 180 et suivantes, où nous avons exposé sur ce
irmée par des rapprochements qui avaient échappé jusqu’ici à tous les
critiques
, dans un important mémoire de M. J. Bernays, Grun
tre de portraits. Une merveilleuse sagacité psychologique assure à sa
critique
l’intérêt impérissable qui s’attache à toutes les
dérobe, et n’est au-dessous d’aucune science, ni d’aucune supériorité
critique
, si élevée et si distinguée qu’elle soit ; car il
sa fille d’alliance. 8. Bayle, auteur du Dictionnaire historique et
critique
, était un vif esprit. Né en 1647, il mourut en 17
ns eu le loisir, de nous engager dans des discussions approfondies de
critique
verbale. L’état de mutilation où nous est parvenu
à l’appui de l’opinion exposée dans notre Essai sur l’histoire de la
critique
, un argument considérable, le texte de Proclus, s
ste idée de chacune d’elles et lire ce qu’en ont écrit les principaux
critiques
. Un peu de forme n’y suffit pas, il y faut aussi
sions vagues et recherchées et le langage prétentieux qu’une certaine
critique
a mis à la mode. Écrire ainsi, c’est prouver seul
des de MM. Urbain et Jamey sur Corneille, Racine et Molière, le Cours
critique
et historique de Littérature de M. A. Henry, et i
econdaire spécial Sujets littéraires Histoire littéraire. –
Critique
générale. Usage de la langue mythologique des
s serait-elle un poème épique ? (Paris, avril 1890.) Qu’est-ce que la
critique
historique ? Quelles sont les règles fondamentale
la critique historique ? Quelles sont les règles fondamentales de la
critique
historique ? (Montpellier, juillet 1891.) Exposer
forme et du style n’y est pas moins nécessaire que la recherche et la
critique
des faits. » (A. Thierry, Conquête de l’Angleter
Rotrou adresse au poète une lettre chaleureuse, où il montre que les
critiques
plus ou moins fondées dont le Cid est devenu l’ob
se ; le style est souvent parfait. Molière a été pourtant l’objet des
critiques
les plus vives ; Fénelon notamment ne l’a pas épa
donné une austérité ridicule et odieuse à la vertu. » Montrez que ces
critiques
sont peu fondées, en prenant vos preuves dans les
? – Expliquer, en prenant pour exemple les Sermons, ce jugement d’un
critique
sur Bossuet : « Dans le style de Bossuet, la fra
) Les principes qu’il soutenait étaient ceux qu’avaient soutenus les
critiques
de l’antiquité. Il combattait pour le bon goût, p
le Siècle de Louis XIV, Charles XII, l’Essai sur les mœurs, la partie
critique
du Dictionnaire, la correspondance, les romans, t
n’avoir pas suivi les règles d’Aristote ; je suis peu touché de cette
critique
; qu’importe, s’il en a créé d’autres qui ne vale
es bons, appeler sur eux l’attention du public, c’est le rôle du vrai
critique
et c’est celui de Boileau. Il a voulu que son inf
norait la poésie à l’arrivée de Boileau. Satirique, il avait fait une
critique
impitoyable des écrivains trop pressés ; critique
, il avait fait une critique impitoyable des écrivains trop pressés ;
critique
, il affirme que sans la langue « l’auteur le plus
eau. L’homme qui avait décrié les mauvais poètes et loué les bons, le
critique
judicieux qui, d’un coup d’œil, avait discerné l’
t en dire tout autant d’Oronte, le bel esprit, qui affecte d’aimer la
critique
et qui fait une affaire à qui s’avise de trouver
je ne saurais rien dire qui fût plus à votre éloge. J’ai pourtant une
critique
à vous faire, ou, si vous l’aimez mieux, un repro
ous faire, ou, si vous l’aimez mieux, un reproche à vous adresser. La
critique
sera légère et le reproche sera doux. Je ne le fa
, éveille tous les sentiments ; il loue et il blâme, il conseille, il
critique
, il enseigne toujours. Je ne vois nulle part plus
ute prête pour les grandes œuvres. Bossuet arrivait donc à point. Les
critiques
les plus récents ont distingué trois époques dans
teur. La publication de ses sermons, par Dom Deforis, en 1772, mit la
critique
à même de réformer ce jugement. Maury remarqua to
é dans le sermon. De nos jours, Sainte-Beuve, et, après lui, toute la
critique
, ont donné à Bossuet sa vraie place, c’est-à-dire
nts qui demandent de la contention d’esprit. » On peut dire que cette
critique
est comme étouffée au xvii e siècle dans le chœur
tout ce qu’il y a d’artificiel dans le poème de Voltaire. Depuis, la
critique
n’a fait que renchérir sur les défauts, et la Hen
nne de pousser plus loin que lui l’hyperbole et le public suivait les
critiques
comme il les suit toujours. Si l’on ajoute que ce
mode. Chateaubriand lui-même à qui nous devons maintes pages de forte
critique
, fut séduit comme les autres ; il mit Zaïre et Mé
; il mit Zaïre et Mérope à côté d’Andromaque et d’Athalie. Depuis, la
critique
a porté la main sur l’idole. Elle a fait voir que
ien. Sainte-Beuve regardait Voltaire comme l’un des premiers parm nos
critiques
littéraires. Quand on a lu certaines pages exquis
n’y déguise pas plus sa pensée que sa parole. « Il eut, dit un de ses
critiques
, l’art du style familier, il lui donna toutes les
res. Clarté et concision dans l’histoire, élégance et netteté dans la
critique
, agrément et rapidité dans le conte, finesse et v
ire une. – N’était-ce pas recommander l’indulgence plus encore que la
critique
? Les critiques depuis Boileau ont toujours r
ce pas recommander l’indulgence plus encore que la critique ? Les
critiques
depuis Boileau ont toujours revendiqué, pour eux-
récision de langage qui lui était particulière, les obligations d’une
critique
équitable, plus portée à l’admiration qu’au blâme
ve de l’homme de goût. Le vrai goût est inconciliable avec cet esprit
critique
et chagrin qui n’aime rien, et qui sous prétexte
Il n’est guère, en effet, d’écrits, même parmi les meilleurs, où une
critique
attentive ne relève quelques défaillances du goût
où étincellent souvent des beautés sublimes, se vengera-t-il par une
critique
acerbe de maintes blessures faites à son goût ? T
rop clémente, Qu’il ait du moins pitié de qui vous a chéris ! – Maint
critique
prétend qu’à tout indifférente, Sauf au plaisir l
s), dans les reproches qu’il leur adresse, nous aurions aimé, dans sa
critique
, un mot de louange, un grain d’enthousiasme qui n
uggérer à l’autre une nouvelle pensée ; celle-ci amènera une nouvelle
critique
; de sorte qu’insensiblement, grâce au concours d
ne semble pas avoir connu ces incertitudes. Il faut remarquer que sa
critique
, comme la critique d’alors, était très dogmatique
r connu ces incertitudes. Il faut remarquer que sa critique, comme la
critique
d’alors, était très dogmatique et souvent peu écl
de juger trop vite. Pour trancher avec assurance, il fallait bien au
critique
des instruments de précision, des règles fixes. A
t à une discussion passionnée, elles offrent enfin ample matière à la
critique
, et voilà pourquoi il les jugera franchement mauv
er médiocre certaine œuvre plate, incolore, qui sera au-dessous de la
critique
. D’après cela, le médiocre serait donc essentiell
le de s’initier, avant d’aborder l’École de Sèvres, à la langue de la
critique
littéraire. Après qu’on aura étudié longuement, d
ature française), de René Doumic (Delaplane), le Précis historique et
critique
de la Littérature française, très riche en indica
e. – Esquisser rapidement et discrètement les erreurs où l’abus de la
critique
entraîne l’esprit : timidité, absence d’admiratio
u devant de toute production qui pouvait amuser son esprit. Aussi, un
critique
a-t-il pu dire d’elle : « En fait de lectures, el
émoire sur les moyens de remédier à tant d’infortunes. – Un ingénieux
critique
a écrit : « On peut dire que notre littérature to
donner lieu, avec un peu de bonne volonté, à toute une théorie de la
critique
. Nous n’irons pas si loin ; aussi bien, rien qu’e
de la méchanceté de Boileau par l’impression que produit sur nous sa
critique
? Moins encore, je crois. Si Fontenelle et ses am
, nous lui savons gré d’avoir fait de son temps justice, avec un sens
critique
bien rare, de tous ceux que nous avons maintenant
plement amusantes. Car, nous sommes tentés de pardonner à Boileau des
critiques
qu’à sa place nous aurions faites et nous ne lui
sque pas, et, à bien peu d’exceptions près, dès que paraît un nom, la
critique
devient littéraire, de morale qu’elle était aupar
it, qu’il a respecté leur honneur tout en dédaignant leurs écrits. La
critique
dans Boileau est donc toute littéraire ; ce n’est
de combien de temps ? quand l’auteur est mort, méconnu, découragé. La
critique
a plus d’influence que Boileau ne veut bien le di
tué à l’étude d’ensemble du morceau une analyse terre à terre et sans
critique
, ou quelques généralités banales, et comme appris
e et de Villemain ? Extrait du rapport de M. Jacquinet. Il y a là des
critiques
dont il est bon que les futures aspirantes tienne
ar un heureux et presque constant accord du savoir intelligent, de la
critique
judicieuse et du bien dire, et a conquis une note
és sans taches. Il tire même de là une règle à mettre en usage par le
critique
et par le poète lui-même. Étant donné ce sujet, l
, a essuyé d’ardentes réclamations, de rudes reproches, celui de sens
critique
fourvoyé, de goût rétréci par une aveugle et fâch
quez et justifiez la pensée contenue dans ce vers, souvent cité : La
critique
est aisée, et l’art est difficile. (Destouches, L
des platitudes ou des vers splendides et incompréhensibles. Par cette
critique
, qu’il exige, il développe donc la sûreté du goût
it.) Lanson Conseils sur l’art d’écrire. (Hachette.) Lintilhac Précis
critique
et historique de Littérature. Tome 1. Le tome II
la plupart de nos agrégées, c’est la science pédagogique et l’esprit
critique
. Elles savent mieux qu’elles n’enseignent, elles
eux sur la poésie, sur le stylo, sur la langue, c’est-à-dire l’esprit
critique
. Les épreuves d’histoire ont été généralement sat
l’an passé signalait, d’une façon générale, un certain défaut de sens
critique
, qui s’était trahi surtout aux épreuves orales de
hysionomies de poètes où les nuances sont si délicates. Mais, dans la
critique
littéraire, comme ailleurs, la vérité est surtout
Ordre des lettres Littérature. Expliquez, et appliquez à la
critique
littéraire et à l’enseignement cette pensée de Va
iration irréfléchie. Si cette disposition a des inconvénients pour la
critique
en général, elle est surtout regrettable dans l’e
des solides connaissances, ni leur interdire ce champ du raisonnement
critique
qui précisément a été trop fermé pour elles, nous
ordre beaucoup plus élevé : il fallait appliquer un grand principe de
critique
à un problème d’éducation. 2° Le sujet de la seco
A quels points de vue différents peut-on se placer pour l’étude et la
critique
des ouvrages de littérature ? Quels sont les avan
ème particulier ? Vous essaierez d’esquisser le portrait du véritable
critique
. Langue française. Commenter et apprécier ces li
t des aspirantes, en quelque sorte étrangères à l’histoire même de la
critique
, et uniquement préoccupées de Boileau et de Fénel
ns se présentent à chaque instant dans l’enseignement des lettres. La
critique
littéraire a été confondue tantôt avec l’histoire
e la chaire chrétienne ? Il faut bien que nous le répétions : le sens
critique
fait encore trop défaut. La sûreté et l’étendue d
nouvel et dernier apaisement, aux larges vues de la science et de la
critique
contemporaines, en état d’écrire désormais l’hist
les questions de langue et de grammaire que pour la littérature et la
critique
, les résultats de cette composition le démontrera
s omissions, les erreurs graves ont dénoté, une fois de plus, un sens
critique
incomplet ou une préparation insuffisante. Ces as
propre. Composition d’histoire 1. Sujet : Annibal. M. Eugène Manuel
critique
les copies qui ne sont pas composées, qui manquen
t une littérature mondaine, née du monde et pour le monde », a dit un
critique
contemporain, M. Paul Janet. Cette opinion n’est-
tyle, dans l’intimité des sentiments. Ne faites connaissance avec les
critiques
que lorsque vous aurez fréquenté les originaux, l
ains écrivains du xviii e et du xix e siècle. 2° Précis historique et
critique
de la Littérature française depuis les origines j
celle des animaux, image de celle des hommes. Vous ajoutez que si des
critiques
ont attaqué les morales des fables, c’est qu’ils
struction trop haute et des habitudes trop raffinées. Montrez que ces
critiques
ne sont pas fondées et insistez sur ce point qu’à
eint l’homme, le sauve et nage vers le bord….. Mais il est un instant
critique
pour la fragile embarcation, c’est celui où cessa
ant la réalité, où l’imagination voit se dresser devant elle l’esprit
critique
, l’on peut se poser ce délicat problème : « La sc
importante dans l’histoire des sciences. En s’ajoutant aux études de
critique
proprement dite, il n’en diminue en rien l’import
ent leurs préparatifs pour quitter la ville… Il dépeint leur position
critique
pendant près de trois jours au milieu des ténèbre
s… Il nuit à l’essor des exportations. – il expose les Français à des
critiques
désobligeantes mais justes trop souvent. D’ailleu
uoi l’Alliance française a été fondée. » Résumer les principales
critiques
élevées contre la colonisation. Les réfuter. Répo
ement secondaire spécial. Sujet littéraires 1 Histoire littéraire. –
Critique
générale 1 Le théâtre (Sujets généraux. – Cornei
unis en volume. 1. Il n’y a pas là de conseils très précis, mais des
critiques
qui ont leur portée et qui auront leur efficacité
n’eût pas voyagé. Mais vint ce temps d’affligeante mémoire, Ce temps
critique
où s’éclipse sa gloire. O crime ! ô honte ! ô cru
OEuvres choisies, qu’il a fait précéder d’un travail biographique et
critique
sur cet auteur. Le P. Daire, son compatriote, a é
r. » Ce précepte est surtout applicable à la poésie, qui, remarque un
critique
moderne, « est l’essence des choses : or, il faut
rtout, sont les plus effrénés partisans de l’antithèse. Les œuvres de
critique
et de théâtre de M. Victor Hugo en fourmillent. E
rvenir, il doit varier sans cesse ses discours, et être à lui-même un
critique
sévère de ses propres ouvrages. Voulez-vous du p
s pour vos vers la censure publique ?Soyez-vous à vous-même un sévère
critique
. Boilear, Art poét. Assurément, l’incendie de
au, Ode à la fortune. 108. Espérance est-il le mot propre ? Des
critiques
l’ont blâmé. C’est ainsi que Quintilien reproche
, le mieux qu’il me sera possible, des observations judicieuses de la
critique
. Si la voix de cette critique doit être écoutée p
ble, des observations judicieuses de la critique. Si la voix de cette
critique
doit être écoutée par un Auteur qui écrit pour sa
as non plus élevé le monument épique qui manque à la France ; mais sa
critique
, plus pénétrante, a mieux connu et déterminé les
leurs de l’antiquité ; mais chez lui aucune des défiances de l’esprit
critique
ne s’est encore éveillée. Ses disciples, Crevier
ion de fraîcheur et d’innocence champêtre, qui repose. Enfin, dans la
critique
littéraire, malgré les pages supérieures de Volta
es et littéraires24. » Didactique, sensée et froide chez La Harpe, la
critique
semble trop peu touchée par le fond des choses :
de la sécheresse de telle ou telle doctrine, en dépit de sa tendance
critique
et destructive, c’était un siècle ardent et sincè
éclamation ; des poètes émigrant vers le pamphlet ou le journal ; des
critiques
aigris par la polémique, chacun vivant au jour le
ait-il vrai que le dogme ancien se fût brisé au premier contact de la
critique
? Et le dix-neuvième siècle allait-il accepter ce
uiète, aventureuse dans tous les ordres de la pensée, un mouvement de
critique
universelle s’aidant de toutes les forces nouvell
auvais dix-huitième siècle, son matérialisme, son ironie négative, sa
critique
étroite et formaliste, sa poésie artificielle, et
tion. » Donner une secousse aux branches, remarque spirituellement un
critique
, c’est excellent pour faire tomber les fruits, no
ardinal de Bausset, écrivain délicat de l’Histoire de Fénelon, et des
critiques
ou savants distingués, comme Geoffroy, Feletz, Du
. La philosophie spiritualiste est relevée, l’histoire renouvelée, la
critique
agrandie, pendant que les âmes sont charmées par
aissées de côté ; elle commence, comme l’avait fait Descartes, par la
critique
de l’entendement humain, et construit les gigante
un éclectisme entendu au sens étroit et superficiel du mot, mais une
critique
qui fait la part du vrai dans tous les systèmes.
s une critique qui fait la part du vrai dans tous les systèmes. Cette
critique
est née surtout de la foi au progrès, de sorte qu
0, la philosophie française se caractérise par le retour à la méthode
critique
et analytique. Elle prend pour devise la science,
ences. C’est une sorte d’anarchie, mais d’anarchie féconde. Histoire,
critique
, analyse, ces mots, on le remarque, reviennent sa
ix-neuvième siècle sera, avant tout, le siècle de l’histoire et de la
critique
. Personne ne lui contestera d’avoir vraiment créé
n art ; qu’elle doit, par conséquent, tirer toute sa force de l’étude
critique
des documents originaux. Monuments écrits, textes
ité sur les problèmes nouveaux imposés aux sociétés démocratiques. La
critique
littéraire, classique sous l’Empire, mais plus él
toire et de l’antiquité, au contact plus fréquent avec l’étranger, la
critique
est devenue une des plus brillantes parties de no
on morale ; Sainte-Beuve, peintre de portraits avant tout, conçoit la
critique
comme une sorte d’histoire naturelle des esprits.
r : Patin, de Sacy, Gustave Planche, Jules Janin. Si, de son côté, la
critique
des arts n’a pas produit, comme en Allemagne, une
Dumas, Mérimée. Nous en détachons quelques traits : « Mérimée, dit le
critique
, n’a peut-être pas une meilleure idée de la natur
sa chute. Que le romantisme n’ait pas eu tort, dans plusieurs de ses
critiques
adressées à la tragédie classique, qu’il ait, non
vité ou dans le progrès de leur talent, dont il serait téméraire à la
critique
de prétendre fixer les traits, qui demain peut-êt
ux le beau, comme le vrai, n’a rien d’absolu. Sous ces influences, la
critique
, même chez d’illustres contemporains, n’a-t-elle
me livré au fatalisme de ses instincts ? Des successeurs de Balzac un
critique
a finement écrit : « On dit que Balzac a peint, c
r modeste, je ne suis point assez éclairé pour faire des observations
critiques
; et quand je le serais, je suis persuadé que les
tesquieu, est resté le plus populaire. Sans doute, depuis Niebuhr, la
critique
historique a jeté plus de lumière sur les points
où le dessein apparent de faire connaître l’Angleterre, couvrait des
critiques
hardies contre la religion et le pouvoir, étaient
es faits homogènes, et ainsi affaibli l’unité de l’ensemble. Si cette
critique
est juste (et encore d’habiles juges l’ont contes
l’ensemble, la manière dont la tradition, l’observation, le récit, la
critique
, sont réunis et mêlés. » Buffon, en effet, n’a nu
dre pour la vertu ce qui n’en est que l’émotion. Mais, ce que le même
critique
ajoute avec raison, quand on se souvient des roma
auseries qui ont véritablement, selon Sainte-Beuve, créé en France la
critique
des beaux-arts. Né à Langres, en 1713, Diderot ét
s actives qu’il écrivit son traité sur le Libre Arbitre et une lettre
critique
sur Corneille et Racine, qui amena entre Voltaire
des principes d’art réfléchis, Vauvenargues cependant a laissé, comme
critique
littéraire, des pages qui, on en jugera, méritent
une simplicité éclairée est un charme que rien n’égale269. Réflexions
critiques
sur quelques Poètes. Lettre au marquis de Mira
bonté généreuse, un courage qui ne se démentit pas aux jours les plus
critiques
de la Révolution278. Figaro et le comte Almaviv
sible acharnement les conduit, tous les insectes, les moustiques, les
critiques
, les maringoins, les envieux, les feuilletistes,
meilleurs possibles ; mais le ciel me préserve, dans une situation si
critique
, d’opposer les miens aux siens ! Vainement je les
e survivre. Sainte-Beuve, l’un des premiers, l’avait indiqué comme un
critique
d’une race plus fine que celle de La Harpe et plu
gne un succès mérité et durable, c’est qu’il marqua l’avènement de la
critique
nouvelle, agrandie par l’étude comparée des socié
discours parlementaires, il faut joindre plusieurs études d’art et de
critique
d’un grand prix : celle entre autres sur Corneill
l’Académie française. l’Éloge de Montaigne (1812), le Discours sur la
Critique
(1814) et l’Eloge de Montesquieu (1816) étaient p
meté du goût unie au charme de l’expression, la nouveauté enfin d’une
critique
qui mêlait aux larges vues d’ensemble les délicat
t son cours marque l’avènement définitif de cette forme supérieure de
critique
dont Mme de Staël avait la première donné l’exemp
bstacles qui avaient si longtemps entravé en France les progrès de la
critique
: elle ne s’enferma pas dans le cadre de règles a
1e pouvait échapper à ces influences. Là aussi, l’étude des idées, la
critique
des doctrines religieuses et sociales, ont pris l
que, et la pensée qui l’inspirait en traçant le Tableau historique et
critique
de la Poésie française et du Théâtre français au
la longue série de ses Portraits et Causeries, que nous prendrons du
critique
l’idée la plus juste. Les Causeries du Lundi et l
les lettres ne sont pas seulement le plaisir délicat de l’esprit. Lé
critique
n’est pas tout entier défini, quand on l’a appelé
partie, et mon admiration, je l’avoue, la laisse un peu en dehors. La
critique
s’est exercée depuis un certain nombre d’années s
tes, avec leur méthode, viendront assez tôt ; assez tôt commencera la
critique
: qu’elle ne saisisse pas l’enfant au sortir du b
de l’Histoire de la Littérature française. distingue quatre sortes de
critique
littéraire, et, sous les définitions qu’il en don
iété sur les auteurs, des auteurs sur la société. La seconde sorte de
critique
, celle de Sainte-Beuve, moins attentive aux lois
bleaux. » M. Nisard marque bien le caractère de la troisième sorte de
critique
, celle de Sâint-Marc Girardin, en disant qu’elle
rature comparée qui conclut par de la morale. » La quatrième sorte dé
critique
est celle de M. Nisard lui-même. La critique, tel
» La quatrième sorte dé critique est celle de M. Nisard lui-même. La
critique
, telle qu’il la comprend, est une science plus ja
qu’elle se prive dès grâces que donnent aux trois premières sortes de
critique
la diversité, la liberté, l’histoire mêlée aux le
aite du dix-huitième siècle, ont paru, par l’effet même de la méthode
critique
de l’écrivain, enfermées dans un cadre trop rigou
il est poète : outre que, s’il a pris soin d’envoyer son recueil à un
critique
, avec un compliment, celui-ci va l’analyser avec
Anglais, Allemand, mais point Français, sans qu’il y ait là malice du
critique
. Que, pour comble, Lucain se mette à l’admirer, l
ou le Stoïcisme et les Stoïciens. Caractère de Boileau et son sens
critique
. La connaissance que Boileau eut de la nature
rer les autres, ses jugements sont demeurés. On a si peu suspecté ses
critiques
de vanité, que, pour y trouver à reprendre, il a
n’eût pas voyagé. Mais vint ce temps d’affligeante mémoire, Ce temps
critique
où s’éclipse sa gloire. O crime ! ô honte ! ô cru
es éloges de Voltaire, qui le défendit contre les malveillances de la
critique
. « C’est un tableau de Raphaël, a dit Chateaubria
ndré Chénier, à marquer une préférence. Faut-il, avec un maître de la
critique
(M. Nisard) nommer les Idylles comme la plus bell
er en nous, » disait Sainte-Beuve. Il faut cependant terminer par une
critique
. La chanson, quoi qu’en disent des esprits indulg
e, dépassé le mérite ni amoindri le succès de son premier ouvrage. La
critique
même pourrait mêler quelques regrets à ses éloges
oète ne s’est élevé à des accents plus vrais, plus dramatiques, et la
critique
doit un hommage presque sans réserve à ces deux b
et modernes. Cette préférence était une erreur du goût public, et la
critique
, en reconnaissant l’intérêt dramatique de Cinq-Ma
œuvre de M. Victor Hugo, ce qui frappe, mais aussi ce qui intimide la
critique
, c’est son étendue même et la multiplicité de ses
et les civilisations disparues ont semées sur la route des temps. La
critique
sans doute garderait ses droits ; mais, quelles q
’art classique, l’intérêt toujours renouvelé de leurs tableaux. Cette
critique
ne regarde pas seulement le théâtre de M. Victor
t chanter à mon tour, Au pied du Golgotha, le cantique d’amour... La
critique
a pu se demander si la simplicité même, naïve et
Laprade au nom de l’Académie française, dût-on croire, avec l’éminent
critique
, que dans cette traduction moderne de l’Évangile
moral a fait aussi le succès de l’Honneur et l’Argent (1853). Mais la
critique
, en applaudissant de généreux sentiments et de be
française au dix-huitième siècle, 8e leçon. 17. Cours historique et
critique
de Littérature, p. 185. 18. Voir le Théâtre et l
de Massillon. Outre La Harpe, l’abbé Maury le loue beaucoup et ne le
critique
pas moins dans l’Essai sur l’Éloquence de la Chai
dirai-je de ce personnage qui a fait parler si longtemps une envieuse
critique
et qui l’a fait taire ; qu’on admire malgré soi,
ouant « les vues justes et rapides » qui recommandent ce chapitre, le
critique
estime cependant que Voltaire « y abonde trop dan
pas forcer l’analogie. C’est un défaut que n’a pas non plus évité la
critique
ancienne. M. Nisard, citant la définitiond e Volt
page 217. 197. Sainte-Beuve a repris à son compte quelques-unes des
critiques
indiquées ici par Voltaire. Voir, au tome XIV des
dans l’ouvrage cité (tome II, ch. xiv : Rousseau et Malesherbes). Le
critique
conclut ainsi : « Voilà ce que j’appelle un vérit
dre direct, on se le rappelle, est, de la part de Fénelon, l’objet de
critiques
peut-être plus spirituelles que justes. Relire le
e page de Sainte-Beuve, au tome VI des Causeries du Lundi, p. 441. Le
critique
trouve Lamartine dans sa prose plus voisin encore
ations sur les arts plastiques ; mais on peut dire qu’il a donné à la
critique
le sens du beau et lui a ouvert le monde de l’art
r les vaines traditions ou les faux bruits de l’histoire ; on a de la
critique
, on saisit bien le caractère des hommes et des te
nte ; il prête son éloquence au général carthaginois ; mais la partie
critique
est faible. Thiers s’efface derrière son récit, e
fonds véritable. » 537. La pensée de Sainte-Beuve sur le rôle de la
critique
est particulièrement développée dans un article d
rticulièrement développée dans un article de 1835 intitulé : Du Génie
critique
et de Bayle : « L’indifférence du fond, dira-t-il
le, aiguisée de plaisir, est une des conditions essentielles du génie
critique
, dont le propre, quand il est complet, consiste à
l’aise, à s’y jouer en maître et à connaître de toute chose Le génie
critique
prend tout en considération, fait tout valoir et
ter eux-mêmes et de retourner la tablature. » — Nous voilà loin de la
critique
à l’œil sévère et juste que Voltaire plaçait à l’
Beuve lui-même se réfute, car plus tard il écrivait : « Le propre des
critiques
, en général, comme l’indique assez leur nom, est
es hommes considérables auxquels s’est appliqué jusqu’ici ce titre de
critique
: Malherbe, Boileau (car tous deux étaient des cr
i ce titre de critique : Malherbe, Boileau (car tous deux étaient des
critiques
sous forme de poètes), le docteur Johnson en Angl
n véritable caractère de beauté durable. 553. On peut croire que le
critique
a fait légèrement tort à Perse, et cela peut être
ées, etc. » 564. Lire, sur J. B. Rousseau : Vauvenargues, Réflexions
critiques
sur quelques poètes ; La Harpe, Cours de Littérat
e analyse étendue de la pièce d’Alzire (tome VI, page 79 et suiv.) Le
critique
a défendu le dénouement de la tragédie. « L’empir
s Œuvres choisies, qu’il a fait précéder d’un travail biographique et
critique
sur cet auteur. Le P. Daire, son compatriote, a é
r. » Ce précepte est surtout applicable à la poésie, qui, remarque un
critique
moderne, cc est l’essence des choses : or, il fau
ions les plus récentes sont : 1* les Poésies d’André Chénier, édition
critique
par M. Becq de Fouquières, 1872 ; 2° les Œuvres p
re de Voltaire et les beaux vers d’André Chénier sont rappelés par le
critique
et commentés avec la finesse ordinaire de son goû
ent de ses Mémoires (1790-1815) et des Poésies inédites. Dans l’étude
critique
de l’œuvre de Lamartine, les Poésies inédites don
primitive du poète et dégagé son originalité. Dans le même volume, la
critique
devra faire son profit de certaines indications d
dit avec esprit « qu’il n’avait que sa place au parterre. » 768. La
Critique
de l’Ecole des Femmes, scène vii. 769. La librai
ages de M. A. Mézières dans le livre : Shakespeare, ses Œuvres et ses
Critiques
, page 524 et suivantes (3e édit., 1882). 795. «
heures, etc. » (Marmontel, au mot Unité.) Dans quel auteur grec notre
critique
a-t-il lu cette règle sur la durée de l’action th
s fugitives d’histoire et de littérature, Paris, 1704, p. 256.) — Nos
critiques
français sont bien autrement scrupuleux sur la qu
duit de réflexions tardives faites sur ce sujet par les poëtes et les
critiques
. En Grèce comme dans l’Occident moderne, la licen
pour Molière ; mais la postérité n’a pas ratifié la plupart de leurs
critiques
: elle s’est prononcée notamment contre les jugem
aussi, sa vie et ses œuvres ont été le sujet des travaux de nombreux
critiques
: on citera parmi eux Lemercier, tome II de son C
« S’il nous était enjoint de désigner précisément, observe un de nos
critiques
, le jour, le lieu et l’heure où Molière se révéla
st publié bien des Manuels de rhétorique, après les grands traités de
critique
, tels que la Lettre et les Dialogues de Fénelon s
marqués par la nature à la naissance même de la poésie. Plus tard la
critique
, aidée de l’observation et de l’expérience, sépar
tion et l’œuvre des maîtres. L’art poétique, qui exige encore chez le
critique
quelque chose de l’âme du poëte, est le recueil d
ient dans l’éloquence de Bossuet. Sa piété eût craint d’introduire la
critique
littéraire dans les livres saints. Avec la hardie
et le goût font aisément comprendre cette rigueur. Les poètes et les
critiques
du xviie siècle, exagérant la poétique des Grecs
es ont peintes dans un style immortel. Genres secondaires : Lettres,
Critique
, Romans. — Il serait injuste, après les trois gra
me de Maintenon, jusqu’à l’éblouissante variété de Voltaire ? 2. — La
critique
est le sentiment du beau et du vrai appliqué au j
es arts. Chez les anciens, elle était une partie de la Rhétorique. La
critique
moderne a parlé, dans la Lettre de Fénelon à l’Ac
rapides et sonnantes. » (Discours sur le style.) Il est vrai que le
critique
ajoute dédaigneusement : « C’est le corps qui par
’orateur et chez le poëte ; elle ne laisse qu’un regret, c’est que le
critique
n’ait pas osé admirer ses contemporains. Dans les
s que par une liaison arbitraire. » (II° Dialogue.) Nous croyons ces
critiques
beaucoup trop sévères : Fénelon, qui, dans son pr
Le poëte Lysidas fait contre Molière un sophisme de ce genre dans la
Critique
de l’École des femmes : « Arnolphe ne donne-t-il
emière fois, où il n’a nulle part, et que l’auteur aurait soumis à sa
critique
, et se persuader ensuite qu’on n’est pas entendu
et les sentiments à une analyse subtile, les tours et les mots à une
critique
rigoureuse. Le public subit cet empire, quelquefo
sion et du beau, qui distingue les vues de Pascal sur l’éloquence des
critiques
de Condillac sur le style. » (M. Villemain, Préfa
tons, à la gloire de Fénelon, qu’il a donné le ton et le modèle de la
critique
dans les Dialogues et la Lettre sur l’Éloquence,
une partie très-importante de l’Élocution, et ont beaucoup exercé les
critiques
anciens ou modernes. Voici comme les définit Duma
ion particulière. » (Traité des Tropes, art. 1.) Nous croyons que le
critique
eût été plus clair, plus court, et n’eût pas fait
ble outrage. Racine, Athalie, acte I, sc. ii, et acte II, sc, v. La
critique
a justement reproché à Fléchier l’abus de l’antit
ab. ii L’Enallage (ou changement) substitue un temps à un autre. Un
critique
plein de goût10 a rapporté spirituellement à cett
ents. Que de phrases creuses ou fausses débitées depuis qu’il y a des
critiques
et des jugements sur Eschyle et Corneille, Sophoc
té déplacée, et le traiter moins en poëte qu’en philosophe. Plusieurs
critiques
, Fénelon à leur tête, ont vivement blâmé le récit
monstre l’a fait périr ; je l’ai vu. — Il est aisé de répondre à ces
critiques
, et Voltaire l’a fait avec beaucoup de justesse.
dont elle attaquait les t accusait le despotisme du cœur. » Ici toute
critique
est superflue, il suffit de citer. 55. Nos roma
aire, que j’avais publiée, en 1849, dans l’Essai sur l’histoire de la
Critique
chez les Grecs, ouvrage depuis longtemps épuisé1.
quelques renvois, désormais superflus, à l’Essai sur l’histoire de la
critique
, et en le complétant par quelques additions que l
llement déplacé, dans un autre ouvrage, par exemple, dans un livre de
critique
sur la Comédie italienne. Ainsi, tandis que les q
moyen de rester dans le vrai, ces genres ne sont pas du ressort de la
critique
, et les honnêtes gens s’en abstiennent. Et réelle
tituer des termes vagues et de convention85. Ils ont surtout égaré la
critique
. On conçoit, en effet, d’après tout ce qui a été
it pas aujourd’hui pour les Anglais ou les Allemands. C’est ce que la
critique
du xviie siècle n’a pas compris, et ses fausses
et j’en ai pu constater l’excellence. Quelques-uns des livres, que le
critique
judicieux et délicat avait choisis, sont dans les
va peu d’hommes dont l’esprit soit accompagné d’un goût sûr et d’une
critique
judicieuse. La vie des héros a enrichi l’histoire
beaux traits ; il les cite, et ils sont si beaux qu’ils font lire sa
critique
. Quelques habiles18 prononcent en faveur des anci
Il faut qu’un auteur reçoive avec une égale modestie les éloges et la
critique
que l’on fait de ses ouvrages. Entre toutes les d
rer au plaisir que donne la perfection d’un ouvrage. Le plaisir de la
critique
nous ôte celui d’être vivement touché de très-bel
de convient qu’ils sont mauvais : mais l’endroit de l’ouvrage que ces
critiques
croient citer, et qu’en effet ils ne citent point
point d’ouvrage si accompli qui ne fondît tout entier au milieu de la
critique
, si son auteur voulait en croire tous les censeur
des plus beaux poëmes que l’on puisse faire, et l’une des meilleures
critiques
qui aient été faites sur aucun sujet est celle du
emière lois, où il n’a nulle part, et que l’auteur aurait soumis à sa
critique
, et se persuader ensuite qu’on n’est pas entendu
ondent avec les savants, et que les sages renvoient au pédantisme. La
critique
souvent n’est pas une science : c’est un métier,
angue aura vieilli, en seront les derniers débris : on y remarque une
critique
sure, judicieuse et innocente, s’il est permis du
rai-je de ce personnage55 qui a fait parler si longtemps une envieuse
critique
qui l’a fait taire, qu’on admire malgré soi, qui
roïques, soit galantes et enjouées ; des imitateurs des anciens ; des
critiques
austères ; des esprits lins, délicats, subtils, i
pèce, qui s’efforçaient d’entrer, mais qui n’entraient point. Car la
Critique
, à l’œil sévère et juste, Gardant les clefs de ce
ut état et de tout âge, qui grattaient à la porte, et qui priaient la
Critique
de les laisser entrer. L’un apportait un roman ma
nce n’obtint un si beau triomphe. — Allez, frère Garassus, lui dit la
Critique
; allez, barbare ; sortez du Temple du Goût : sor
rgue et contredit : Je viens siffler tout ce qu’on applaudit. Lors la
Critique
apparut, et lui dit : Ami Bardou, vous êtes un gr
z ; je veux à Despréaux Contre les vers dire avec goût deux mots. La
Critique
le reconnut à la douceur de son maintien et à la
jour faisant le diable à quatre. Qu’est-ce que j’entends là ? dit la
Critique
. C’est moi, reprit le rimeur. J’arrive d’Allemagn
musique, Brekeke, kake, koax, koax, koax ! Ah ! bon dieu, s’écria la
Critique
, quel horrible jargon ! Elle ne put d’abord recon
e N’est faite que pour le bon sens. Après m’avoir donné cet avis, la
Critique
décida que Rousseau passerait devant Lamotte en q
la prairie, de la tragédie d’Aspar, d’Endymion, etc. ! Hé non, dit la
Critique
: ce n’est pas l’auteur de tout cela que tu vois,
bons vers latins, quoiqu’il fût métaphysicien et géomètre, et que la
Critique
le souffrait en cette place pour tâcher d’adoucir
cet exemple l’esprit dur de la plupart de ses confrères. Cependant la
Critique
, se tournant vers l’auteur des Mondes, lui dit :
s de votre jeunesse, comme font ces cyniques jaloux ; mais je suis la
Critique
: vous êtes chez le dieu du Goût, et voici ce que
espréaux : Que Segrais dans l’églogue en charme les forêts. Mais la
Critique
, ayant lu, par malheur pour lui, quelques pages d
sfaire, mais qu’il n’aime point à demi. Je vis que les ouvrages qu’il
critique
le plus en détail sont ceux qui en tout lui plais
ul auteur avec lui n’a tort Quand il a trouvé l’art de plaire ; Il le
critique
sans colère, Il l’applaudit avec transport. Melpo
de génie, qui a fait la statue colossale de Pierre Ier à Pétersbourg,
critique
avec raison l’attitude de Moïse, de Michel-Ange,
sur le goût, sur l’esprit et l’imagination, et qui ont prétendu à une
critique
judicieuse, Addison est celui qui a le plus d’aut
ne roule que sur les mots. L’auteur des trois volumes des Éléments de
critique
censure Shakespeare quelquefois ; mais il censure
plus Racine et nos auteurs tragiques. Le grand reproche que tous les
critiques
anglais nous font, c’est que tous nos héros sont
ouve dans Clélie, dans Astrée et dans Zaïde. L’auteur des Eléments de
critique
reprend surtout très-sévèrement Corneille d’avoir
ent mon courage ; Cette pleine victoire est leur dernier ouvrage. Le
critique
anglais trouve ces fadeurs ridicules et extravaga
dre ce service à l’esprit humain. Je me garde bien d’insister sur mes
critiques
: je les soumets à votre raison, à votre goût, et
telligibles qui étaient dans le manuscrit. Vous ne m’avez fait aucune
critique
. J’en suis d’autant plus fâché contre vous, que j
e n’avoir ni pompe ni ostentation (ce qui est un éloge plut) ! qu’une
critique
) ; « Démosthène, ajoute Longin, ayant ramassé en
ur ? (De Orat. 1. III.) Vauvenargues (1745-1774). Réflexions
critiques
sur quelques poètes La Fontaine. Lorsqu’o
que d’élévation et de délicatesse, plus de solidité et de sel dans la
critique
que de finesse ou de gaieté, et plus d’agrément q
de Corneille qui méritent le plus d’admiration98, pour répondre à une
critique
que j’en avais faite. Engagé par là à relire ses
iter et n’atteindront jamais à leur génie. Pour moi, quand je fais la
critique
de tant d’hommes illustres, mon objet est de pren
de ses admirateurs me fait comprendre encore l’extrême rigueur de ses
critiques
. Je vois qu’il n’est point dans le caractère des
eux, soit plus exposée à l’envie. Il ne m’appartient pas de faire une
critique
raisonnée de tous ses écrits, qui passent de bien
ne parle pas de l’Histoire de Charles XII, qui, par la faiblesse des
critiques
que l’on en a faites, a dû acquérir une autorité
nre, et souvent dans un genre assez petit, que peut-on répondre à des
critiques
si peu raisonnables ? J’espère que le petit nombr
écrits, et tel que, malgré leurs défauts et malgré les efforts de la
critique
, il a occupé sans relâche de ses veilles ses amis
ie sur le Cid, rédigés par Chapelain. 20. Bouhours, jésuite, habile
critique
né à Paris en 1628, mort en 1703: principaux ouvr
x, en 1715, mort en 1747. 88. Tragédie de Crébillon. 89. Réflexions
critiques
sur quelques poëtes. 90. L'Introduction à la c
quence : il sert à diriger le poète dans ses ouvrages, et fournit aux
critiques
les moyens d’apprécier les diverses compositions
versification, nécessité de corriger son travail et de consulter des
critiques
éclairés. Une courte digression renferme l’histoi
grammairiens, pas plus que les auteurs de poétique, pas plus que les
critiques
littéraires ; il constate les faits de la nature
dégage les lois. Ainsi comprise, la rhétorique est une branche de la
critique
: c’est la critique appliquée à l’art de parler e
nsi comprise, la rhétorique est une branche de la critique : c’est la
critique
appliquée à l’art de parler et d’écrire ; elle es
ce que la rhétorique ? C’est le fruit des observations faites par les
critiques
sur les discours des plus grands orateurs ; elle
s aux choses de l’esprit, cette division a été combattue par quelques
critiques
, elle a été accusée d’être arbitraire et tyranniq
muns. — Si les anciens rhéteurs ont trop vanté les lieux communs, les
critiques
modernes les ont trop rabaissés, les orateurs et
irateur ; alors élevant son éloquence à la hauteur de cette situation
critique
et décisive, il commence par cette audacieuse apo
l’exemple de Cicéron. Et quant à ceux qui voudraient s’autoriser des
critiques
de Fénelon, ils donneraient la mesure de leur suf
ue ceux qu’il fait parler. L’appréciation est digne de l’œuvre et du
critique
, de Virgile et de Fénelon. C’est au même titre qu
de la mort d’Hippolyte sont autre chose que de froids ornements. Les
critiques
dont cet admirable morceau a été l’objet attesten
u dix-huitième siècle. Massillon lui-même n’est pas à l’abri de cette
critique
, et pour expliquer certaines longueurs d’amplific
à en faire abus. Et ; cependant quelle grâce, quelle finesse dans la
critique
dont il l’a poursuivie : la moquerie lui semble l
é un portrait achevé de Napoléon, marquant avec une grande finesse de
critique
les transformations physiques et morales de cette
ant un cercle autour du roi Antiochus. De même Fénelon à la fin d’une
critique
du faux philanthrope : Le misanthrope est moins
du poison pour du poisson. C’est à peu près dans le même goût qu’un
critique
contemporain disait du maréchal de Richelieu :
révolte et lui fait pitié. Il faut même avouer qu’un grand nombre des
critiques
et des leçons morales de Boileau nous laissent fr
dans l’éloquence. Aussi Racine le fils a-t-il justifié en poëte et en
critique
de goût ce vers célèbre du récit de la mort d’Hip
même de la métaphore, comme dans cette expression de Voltaire sur les
critiques
du temps : Grands compositeurs de riens, pesant
sans un Mécénas, à quoi sert un Auguste ? De même pour désigner les
critiques
et commentateurs Aux Saumaises futurs préparer d
, qu’il lit pour la première fois, et que l’auteur aurait soumis à sa
critique
, et se persuader ensuite qu’on n’est pas entendu
ille est plus d’une fois tombé sous le coup de la vive et spirituelle
critique
de Molière : Ce style figuré dont on fait vanité
ût, c’est le choix. Rollin complète avec sagesse les observations du
critique
latin. Comme le style simple s’écarte peu de la
s historiques et les principes les plus généraux du droit ; enfin les
critiques
ou juges du mérite littéraire, comme Fénelon, Vol
bien et le mal, le vrai et le faux, dans les œuvres littéraires. Les
critiques
et les publicistes se sont multipliés au dix-neuv
ût inspirées par l’exemple des grands modèles ou par la réflexion des
critiques
constituent l’art d’écrire. Les principes essenti
us renferment une narration. Le portrait, le parallèle, l’éloge ou la
critique
sont des moyens employés dans la confirmation. En
tes les vérités qu’un prédicateur a expliquées, et éviter l’esprit de
critique
, de peur d’affaiblir l’autorité du ministère. L’
, le développement historique, le développement littéraire, l’analyse
critique
et le développement moral. 2. Du caractère. — On
e l’art coloré du Titien ? 10. Résumé et régles. — Les observations
critiques
justifiées par ces exemples se résument dans les
ales. — Développement historique. — Développement littéraire. Analyse
critique
. — Développement moral. 1. Du développement h
ittéraire. — 4. Modèle de développement littéraire. — 5. De l’analyse
critique
. — 6. Modèle d’analyse critique. — 7. Du développ
ppement littéraire. — 5. De l’analyse critique. — 6. Modèle d’analyse
critique
. — 7. Du développement moral. — 8. Modèle de déve
on presque scientifique. 4. Modèle de développement littéraire. De la
critique
. Sujet. — La critique est l’examen des œuvres de
. 4. Modèle de développement littéraire. De la critique. Sujet. — La
critique
est l’examen des œuvres de l’esprit ; mais elle p
lle procède du sentiment aussi bien que du jugement. Ainsi l’écrivain
critique
contribue à notre plaisir, presque à notre bonheu
otre bonheur, en nous associant à ses émotions. Développement. — La
critique
est inséparable des lettres ; elle en fait une pa
ensibilité, une autorité pour les jugements qu’elle prononce, mais la
critique
a une vie qui lui est propre, elle n’est pas un t
du poëte ou de l’artiste nous fait éprouver une impression vive ; le
critique
nous associe à ce qu’il a senti ; il nous fait pa
ntribuent à notre satisfaction, je dirais presque à notre bonheur. Le
critique
est celui qui nous parle de ses nobles jouissance
e ses émotions et se rencontre avec nos sympathies. 5. De l’analyse
critique
. — L’une des études les plus intéressantes pour l
ins et par les grands maîtres est la meilleure école du goût. L’étude
critique
de leurs œuvres est soumise à un ordre méthodique
les sentiments que l’auteur a voulu exprimer. L’esprit dominant de la
critique
doit être la tendance à découvrir et à expliquer
tion est seul fécond et vivifiant. Aussi le caractère essentiel de la
critique
est-il d’être impartial avec un désir sincère et
rir, de proclamer, d’admirer le bien et le beau. 6. Modèle d’analyse
critique
. — Une des applications les plus régulières et le
ières et les plus heureuses de ces principes élémentaires de la bonne
critique
se rencontre dans l’étude suivante de Batteux : A
onne critique se rencontre dans l’étude suivante de Batteux : ANALYSE
CRITIQUE
DE LA FABLE. Le chêne et le roseau. La Fontaine m
tre résumées dans les cinq règles suivantes comme les principes de la
critique
littéraire et morale. I. Le développement histori
doit y ajouter quelques ornements en harmonie avec le sujet. III. La
critique
littéraire doit être animée du désir de trouver l
ns théoriques sont l’étude des règles de l’art d’écrire et l’histoire
critique
de la littérature. Selon nous, il faut faire marc
de la narration et de la dissertation, nous avons parlé de l’analyse
critique
, en en donnant un modèle qui puisse guider dans c
des problèmes qui y sont discutés, voy. l’Essai sur l’Histoire de la
Critique
, p. 123, où je crois avoir montré combien de subt
d’Aristote sur Homère. — Voy. aussi notre Essai sur l’Histoire de la
Critique
, p. 123 et suiv. Les Illyriens.] M. Albert Dumont
e Boscovich, Pope, auteur de l’Essai sur l’homme et de l’Essai sur la
critique
, Rosset, Delille, Chênedollé. Article II.
e ? La satire badine on enjouée prend un ton piquant et léger ; elle
critique
, en plaisantant, les ridicules, les faiblesses du
et sans prévention. Il est fâcheux pour la gloire de Boileau, dont la
critique
est ordinairement saine, qu’il se soit laissé ent
tés, la prévention dans ses jugements, et faire disparaître ce que la
critique
a toujours de désagréable sous l’urbanité du repr
senter sous des images peu communes. Il répandra en même temps sur sa
critique
tout le sel et tout l’enjouement, toute la délica
tiné seulement à plaire ; c’est surtout une forme d’instruction et de
critique
, une narration qui doit signifier clairement la v
faire quelque chose ou le défendre. Nous ne répondrons point à cette
critique
, qui ne regarde point la poésie. Chapitre XX.
un style trop brillant les obscurcit. Chapitre XXV. De certaines
critiques
sur les défauts de la poésie ; des raisons qu’on
sie ; des raisons qu’on peut leur opposer. Nous parlerons ici des
critiques
, sur quels objets elles peuvent tomber, et de que
e sur la poésie. Avec cette distinction, on répondra à la plupart des
critiques
. Ainsi premièrement, si la chose employée par le
son beau-père se nommait Icadius, c’est l’erreur qui a occasionné la
critique
. En un mot, lorsqu’on voudra justifier un poète q
Égée d’Euripide et de l’autre dans le Ménélas de son Oreste. Ainsi la
critique
peut tomber sur cinq chefs ; sur l’impossible, su
es beautés et des défauts de eux genres et de leurs causes, enfin des
critiques
et de la manière d’y répondre. 1. C’est-à-di
la première édition Les tendances actuelles, écrivait récemment un
critique
, sont hostiles à l’étude sérieuse des lettres. Qu
hez les modernes, rappellent les autorités les plus hautes en fait de
critique
littéraire. De plus, les morceaux cités comme mod
le de trouver nombre d’auteurs, surtout parmi les poètes et les vrais
critiques
, qui ont été d’un avis tout contraire, n’admettan
ier de faire des tragédies et des odes en prose1. » Enfin, Dussault,
critique
célèbre de l’époque impériale, a dit avec autant
avoir mal à propos cru qu’il avait voulu faire un poème que quelques
critiques
lui ont trop sévèrement reproché le peu d’ordre q
chrétien, introduire les anges, les saints et les démons ? Il y a des
critiques
qui ne le pensent pas. Boileau même est de ce nom
. Il le devait, et il mériterait aujourd’hui même les reproches de la
critique
, s’il ne l’avait pas fait134. Les mœurs, considér
’Odyssée, ou le retour d’Ulysse dans sa patrie après cette guerre. La
critique
a relevé, dans l’Iliade et dans l’Odyssée, quelqu
ectueux143. Le succès prodigieux qu’a eu la Henriade répond assez aux
critiques
qui en ont été faites. Il suffit de dire ici que
ord, pourquoi ces catégories en rhétorique ? Les reconnaît-on dans la
critique
des arts ? S’il en était ainsi, les kermesses de
et composée des deux autres. Vous voyez qu’il ne s’agit ici que d’une
critique
d’individus et non des généralités de la rhétoriq
Fléchier, la Bruyère, madame de Sévigné ; malgré les reproches que la
critique
a pu adresser aux trois derniers, je les recomman
ifications, on établit des genres et des règles. C’est le règne de la
critique
. Des esprits laborieux essayent encore de reprodu
re procès. L’Avocat. — Je suis forcé de me rendre à vos raisons ; vos
critiques
m’éclairent, mais elles me découragent. Je crains
ne méprisez pas les contemporains. Nous avons d’excellents travaux de
critique
et d’histoire, étudiez-les : feuilletez même les
uence, et trace, à ce sujet, les règles du goût le plus sur, et de la
critique
la plus exercée. « Heureuse, s’écrie-t-il, l’uti
x moindres expressions, dans la balance exacte d’une juste et savante
critique
: c’est là qu’il ose retrancher tout ce qui ne pr
uraient comprendre. » Elle trouve ridicule la sévérité minutieuse des
critiques
grammaticales des novateurs ; elle se moque de la
le meilleur de l’œuvre de Malherbe, c’est la partie toute négative et
critique
. Il eut peu d’invention dans la forme, peu de con
eux qui fit ombrage à la médiocrité et exaspéra la jalousie. Tous les
critiques
, encouragés par Richelieu, d’abord favorable à la
Il s’applique à observer l’unité des temps, pour laquelle beaucoup de
critiques
s’étaient déjà prononcés ; mais cette docilité, d
les beaux esprits, avait applaudi à ces chefs-d’œuvre ; cependant des
critiques
reprochèrent au grand poète de n’y avoir pas asse
titres de gloire du grand poète, et signalons en même temps ce que la
critique
a droit de lui reprocher. Son génie a créé en Fra
s merveilles du théâtre de Molière. Cependant cette pièce prête à des
critiques
sérieuses. Le sujet est dénué d’intérêt, privé d’
érentes et des rimes croisées étaient ce qui leur allait le mieux. Un
critique
de nos jours a pu dire que La Fontaine est le seu
is aussi sa versification est négligée ou même fautive. Mais quelques
critiques
qu’on puisse faire du détail d’un grand nombre de
au xviie siècle, et ne pressentit rien des larges découvertes de la
critique
moderne ; mais dans les limites où il s’était enf
our la défigurer en prétendant l’embellir. Comme l’a très bien dit un
critique
, « les plus simples choses, l’herbe, les fleurs,
x flammes, dans lesquelles l’auteur l’avait jetée, par irritation des
critiques
que quelques-uns de ses amis avaient osé en faire
d et impatient écrivain se surveille, on sent qu’il redoute encore la
critique
. Poèmes. — La loi naturelle. — Le Désastre de
la réunir ; Et, pour la rendre illustre, il la faut asservir. La
Critique
. Virgile a-t-il bien fait de pincer Mévius ?
ups de sifflet. Je fis bien : chacun rit, et j’en ris même encore. La
critique
a du bon, je l’aime et je l’honore ; Le parterre
hasard Toute vertu, tout mérite et tout art. C’est lui qu’on vit, de
critiques
avide, Déshonorer le chef-d’œuvre d’Armide, Et, p
45 ». Mais bien des défauts se mêlent à ces qualités, suivant le même
critique
: « L’auteur de la Métromanie a des tours gauches
dant insulte pour insulte, il appela le ridicule et le mépris sur ses
critiques
, ses persécuteurs et leurs partisans. Son talent
ances de ses amis qui, voulant assurer sa gloire contre la fureur des
critiques
, ne cessaient de lui conseiller de simplifier l’o
se contre un poète qui n’avait jamais offensé personne. Assurément la
critique
avait lieu de s’exercer contre ce poème beaucoup
je veux le partager, Ou bien de ma défense eux-mêmes les charger. Le
critique
imprudent, qui se croit bien habile, Donnera sur
a dès son apparition, à la fin de 1769, un enthousiasme que le sévère
critique
Clément de Dijon fut presque le seul à ne pas par
galer son auteur173 : désormais il fut pour lui Virgilius Delille. La
critique
fut ensuite excessive à son égard comme la louang
r goût de style. Chateaubriand a convenablement tempéré l’éloge et la
critique
, quand il a dit : « Le chef-d’œuvre de Delille es
oins, de précautions et de courage, et malgré les protestations de la
critique
, il parvint à faire tolérer dans les vers des mot
lille passa ses dernières années entouré de gloire et respecté par la
critique
elle-même qui n’osait plus s’exercer que dans le
ontemporaine ou à la gothique architecture. » Nous ajouterons avec le
critique
poète que si l’on n’a pas réalisé tout cela, on a
tout l’art dramatique des Français. Il entreprit de démontrer que les
critiques
et les poètes français ne comprenaient pas la Poé
poète qui ne se souciait en aucune manière des leçons d’Aristote. Les
critiques
et les poètes français, sous la Restauration, rep
e élégant tout en restant un écrivain populaire. « Son talent, dit un
critique
, fut de renfermer dans un cadre étroit une idée c
elle est trop souvent contournée, obscure, incorrecte : sans être un
critique
d’un purisme pointilleux, on pourrait relever par
sens homme surtout par le sens qui adore. Si c’est là ce que certains
critiques
appellent panthéisme, irréligion, impiété, il fau
able et sous l’influence de cet esprit de mélancolie chrétienne et de
critique
philosophique que nous observerons tout à l’heure
ngtemps absorber, donne un nouveau recueil, les Contemplations, qu’un
critique
distingué a très bien défini : « Vingt années de
teur a donné comme « les mémoires d’une âme250 » ; l’admiration et la
critique
auront tour à tour et quelquefois simultanément l
plendissent, le poète, découragé, renonça au théâtre en maudissant la
critique
qui lui avait été si sévère. La critique, le chef
au théâtre en maudissant la critique qui lui avait été si sévère. La
critique
, le chef de l’école romantique en niait absolumen
r des rimes brillantes. Ne finissons pas cependant par des paroles de
critique
, et reconnaissons que, malgré tous ses défauts, n
les-Augustin) (1804-1869) Sainte-Beuve, si justement célèbre comme
critique
, est aussi un poète fort distingué, un des plus m
l faisait entrer dans la poésie française, selon les expressions d’un
critique
, et « ces défaillances de la raison, ces vertiges
es chants inspirés par l’amitié fussent entremêlés « d’épîtres à demi
critiques
». Mais le poète cesse de grandir. Le lettré vers
et la passion font passer par-dessus bien des défauts, et le glorieux
critique
pouvait ajouter : « Sous ces mètres rompus qui b
s d’éloquence, qui rappelle Hermann et Dorothée. Obligé de joindre la
critique
à l’éloge, nous dirons qu’un défaut considérable
cès d’une qualité. M. Sully-Prudhomme est généralement classé par les
critiques
parmi les Parnassiens. Il n’y a de titre que sa c
uivre les anciens, c’est suivre la nature. » (Du Resnel, Essai sur la
critique
, i.) 81. Le singulier est employé ici par lice
et suiv. 178. Tableau de la littérature française, ch. vii. 179.
Critique
littéraire, Delille, t. V, p. 92. 180. J. Chénie
des nouvelles éditions. 241. Confidences. 242. Voir Sainte-Beuve,
Critiques
littéraires, XIV. 243. Correspondance, t. II, p
onde ; Dandin lui crie : Avocat, ah ! passons au déluge ! C’est une
critique
spirituelle de ces préambules qui ne finissent pa
leux résultats,, les lettres avec leur influence et leur utilité ; la
critique
@ littéraire, si propre à donner de la finesse et
détruits, je t’attendrais encore ! Lamartine, § VI. De l’analyse
critique
. La lecture et la composition sont sans doute
dont la jeunesse peut tirer les plus grands fruits : c’est l’analyse
critique
, appliquée aux chefs-d’œuvre de la littérature et
t des élèves se forme en partie sur la foi du maître et sur celle des
critiques
dont ils font la lecture ; mais il faut aussi qu’
Villemain mettra facilement sur la voie. Mais, avant d’aborder cette
critique
en grand, il est éminemment utile de rappliquer à
rs Ceux qui les passeront près d’elle. Modèle d’analyse
critique
. Je me sens doucement ému à la lecture de ce m
emière fois, où il n’a nulle part, et que l’auteur aurait soumis à sa
critique
; et se persuader ensuite qu’on n’est pas entendu
des pronoms. Si l’on disait, par exemple : nous ne trouvons point la
critique
qu’a faite Eugène d’un ouvrage d’Ariste, dans le
près : nous ne trouvons point dans le recueil des œuvres d’Eugène, la
critique
qu’il a faite d’un ouvrage d’Ariste ; ou ; nous n
; ou ; nous ne trouvons point dans le recueil des œuvres d’Ariste, la
critique
d’un de ses ouvrages, qui a été faite par Eugène.
uivante, sans être précisément louche, n’est pas à l’abri d’une juste
critique
: cet illustre infortunéf fut conduit à Pignerol
eux, je me suis imposé la loi de m’appuyer toujours de l’autorité des
critiques
sages et éclairés, dont le goût sûr et les connai
satire de Bossuet. Son éloge de Racine essuya également de nombreuses
critiques
, et ces critiques étaient fondées. Ce qui choqua
Son éloge de Racine essuya également de nombreuses critiques, et ces
critiques
étaient fondées. Ce qui choqua le plus, ce fut d’
arc-Aurèle, etc. » J’ose être ici d’un avis moins sévère que ce grand
critique
; et je trouve, au contraire, que cette formule r
Harpe lui-même, cet homme dont le goût est ordinairement si sûr et la
critique
si judicieuse, poussa la complaisance académique
crédit que lui donnaient ses protecteurs académiques, imposaient à la
critique
des entraves de tous les genres. M. le cardinal M
et célèbre Richelieu son protecteur ; ses Dissertations politiques et
critiques
; Aristippe ou la Cour, et la Relation à Ménandre
oit moins curieuse de ses ornements que de ses armes3. Dissertations
critiques
, IIe. 1. Nous avons suivi l’édition in-folio d
, est celle qui est relative à l’imité nécessaire au drame. Parmi les
critiques
, les uns suivant l’école classique, c’est-à-dire
vent être considérées sous des points de vue divers. Aujourd’hui, les
critiques
les plus classiques et les plus purs admettent, d
ette étroite enceinte. — En matière d’art, dirons-nous avec un savant
critique
, M. J. Janin, il y a peu de règles pratiques dont
hétorique : il faut de la tolérance en matière de dégoût, dit le sage
critique
. Il est certain que de bons drames dans le goût r
de réunir deux de ses fables pour en faire une, et que pour cela ses
critiques
l’appelaient un demi-Ménandre. 438. Le nœud est-i
scène de ce genre est conduite avec art, et placée dans une situation
critique
, elle produit un grand effet. Telle est la fameus
ans la tragédie, pour produire une impression assez profonde ; et des
critiques
ont remarqué qu’on ne trouve aucun drame remarqua
a aussi laissé une comédie héroïque, Don Garcie de Navarre. Plusieurs
critiques
ne veulent point regarder la comédie héroïque com
et célèbre Richelieu son protecteur ; ses Dissertations politiques et
critiques
; Aristippe ou la Cour, et la Relation à Ménandre
endre ta comédie en faisant la satire de ceux qui la condamnent. La
Critique
de l’École des femmes (1663), sc. VI. Jusqu’à
Il faut qu’un auteur reçoive avec une égale modestie les éloges et la
critique
que l’on fait de ses ouvrages. Entre toutes les d
de convient qu’ils sont mauvais : mais l’endroit de l’ouvrage que ces
critiques
croient citer, et qu’en effet ils ne citent point
point d’ouvrage si accompli qui ne fondît tout entier au milieu de la
critique
, si son auteur voulait en croire tous les censeur
des plus beaux poèmes que l’on puisse faire ; et l’une des meilleures
critiques
qui aient été faites sur aucun sujet est celle du
emière fois, où il n’a nulle part, et que l’auteur aurait soumis à sa
critique
, et se persuader ensuite qu’on n’est pas entendu
langue aura vieilli, en seront les derniers débris. On y remarque une
critique
sûre, judicieuse et innocente, s’il est permis du
ai-je de ce personnage247 qui a fait parler si longtemps une envieuse
critique
et qui l’a fait taire ; qu’on admire malgré soi,
40. Les comédies… 41. La Bruyère dit également : « Le plaisir de la
critique
nous ôte celui d’être vivement touché de très bel
où elles sont tirées. 191. Rapprochez de cette pensée la scène de la
Critique
de l’École des Femmes citée dans le même recueil,
Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue. 199. On peut lire cette
critique
, annotée par Voltaire et publiée sous ce titre «
absolue et inexacte par sa généralité même, a été l’objet d’une juste
critique
dans une leçon de M. Saint-Marc Girardin sur Corn
nargues, entre autres écrivains, a aussi comparé, dans ses Réflexions
critiques
sur quelques poètes, Corneille et Racine, mais en
ur de la sobriété, à la proportion de la pensée avec le langage ». La
critique
n’a pas, toutefois, épargné le style si concis et
élé des anciens ; elle suffirait à placer Fénelon au premier rang des
critiques
, en même temps qu’elle est de nature à expliquer
rim, sentio orationem meam illorum tactu quasi colorari. » 288. Les
critiques
contradictoires dont le Traité des Études fut l’o
ir encore sur cet orateur l’abbé Maury, qui le loue beaucoup et ne le
critique
guère moins, Essai sur l’éloquence de la chaire,
dans son Cours analytique de littérature générale ; les Observations
critiques
de Palissot, dans son édition de Corneille ; le t
nté de Dieu s’accomplisse ! » 526. On peut s’étonner que les travaux
critiques
manquent presque entièrement sur Rotrou, l’un de
, en ayant soin, pour être juste, d’adoucir la sévérité de ce dernier
critique
. 547. Parmi les travaux qui concernent La Fontai
de l’abbé Guillon et de Charles Nodier, que recommandent des travaux
critiques
érudits et piquants ; surtout celle de M. Walcken
uyère (discours de réception de l’Académie), Vauvenargues (Réflexions
critiques
sur quelques poètes), Marmontel (Éléments de litt
à une analyse minutieuse et peu favorable de cet apologue ; mais ses
critiques
mal fondées ont fait dire très sagement qu’au lie
us ces vers aucune trace d’effort : de là l’observation suivante d’un
critique
estimé, M. Gustave Planche : « Ce qui caractérise
pour Molière ; mais la postérité n’a pas ratifié la plupart de leurs
critiques
: elle s’est prononcé notamment contre les jugeme
aussi, sa vie et ses œuvres ont été le sujet des travaux de nombreux
critiques
: on citera parmi eux Lemercier, tome II de son C
Chrysale, forcé par cela même de s’en occuper. Aucun écrivain, dit un
critique
au sujet de ce passage, n’a fait parler le bon se
été plusieurs fois rencontré. 626. Peut-on, suivant la remarque d’un
critique
, peindre avec plus de vérité, avec un comique plu
An juvat ad tragicos soccum deferre cothurnos ? 676. Allusion à la
Critique
du Cid, entreprise par l’Académie, à l’instigatio
leau. Pope lui a beaucoup emprunté, à son tour, dans son Essai sur la
Critique
. 682. De ces préceptes il en faut rapprocher d’a
mités. 706. Quelques grammairiens trop scrupuleux ont, bien à tort,
critique
ce tour, qui est d’une hardiesse d’autant plus he
iompher qu’en la niant. 746. On a prétendu que ces beaux vers, où la
critique
a signalé toutefois un léger anachronisme (ces go
mmenté. L’académicien Auger a rédigé sur lui un Essai biographique et
critique
; déjà Vauvenargues lui avait consacré un article
iennent proverbes en naissant, tels encore que ceux qui suivent : La
critique
est aisée et l’art est difficile… Quand on fait t
riée des nuances les plus délicates de la pensée et du sentiment. Ces
critiques
contre la rigueur de la langue française avaient
Geoffroy, mais en se tenant en garde contre la passion qui a rendu ce
critique
trop rarement juste pour Voltaire. Surtout il fau
a gloire et l’infortune n’ont rien de commun. — L’élégance, ajoute le
critique
, exigeait de plus que l’infortune n’eût pas d’épi
ose elle-même ». 835. Vauvenargues a jugé Mérope dans ses Réflexions
critiques
sur quelques poètes : « J’admire, dit-il, les gra
du Christianisme, t. II, p. 153 et 386 de l’édit. in-8° de 1822), nos
critiques
les plus accrédités, MM. Villemain, Sainte-Beuve
plus gracieuse que la jeune Captive. » — Ces vers de Tibulle, que le
critique
a le tort de ne pas indiquer plus nettement, sont
tions de son auditoire, la manière dont on parle. Distinction que les
critiques
ont résumée après lui en cette formule : plaire,
isemblance que dans l’enchaînement des preuves ? Que conclure de ces
critiques
? Que si la rhétorique a la prétention d’établir
trouve le conseil rassemblé et le roi fort indécis. La situation est
critique
: la France, menacée d’une double invasion au nor
nfant qui livre sa joue aux baisers, et sa simplicité même désarme la
critique
. Elle a des maladresses heureuses et des témérité
il disputait à son rival la première charge de l’État, dans ce moment
critique
(car vous savez, juges, combien un candidat est t
baptiser. On les cueillait déjà vingt ou trente siècles avant que les
critiques
eussent songé à les nommer et à les classer. Aujo
fondés. Pour répondre à l’honneur que m’ont fait et mes juges et mes
critiques
, je crois devoir faire précéder cette édition nou
u’ils s’en écartaient, le plus souvent ils faisaient fausse route. Un
critique
a loué Montesquieu en disant : il fut assez profo
productions des écrivains, les principes du bon goût, le talent de la
critique
et celui de la composition. 2. Le mot littérature
, la sensibilité, l’imagination et le jugement, la même œuvre, dit un
critique
, jugée par trois esprits, peut être diversement a
t fondées sur la nature de l’homme, et elles existaient avant que les
critiques
les eussent étudiées et formulées dans leurs écri
orte est environnée de flammes, nous sortirons par la fenêtre. 31. La
critique
est l’application des règles à tous les arts ; et
les meilleurs discours de Bossuet. Un écrivain de génie peut être un
critique
d’un goût peu sûr ; et, au contraire, sans être u
, au contraire, sans être un grand écrivain, on peut exceller dans la
critique
. 32. Les œuvres littéraires se partagent en diver
pas. 74. Les sentiments dont l’expression nous émeut le plus, dit un
critique
, sont ceux qui émanent d’une âme belle et vertueu
squ’au plus haut degré du sublime. (Voyez le nº viii.) 221. Plusieurs
critiques
modernes reprochent aux auteurs anciens d’avoir a
’on hait ce que l’on a ; ce qu’on n’a pas, on l’aime. (Voltaire.) Un
critique
a adressé le quatrain suivant à un poète contempo
e ; 3º le premier jet de l’esprit ; 4º la révision du travail ; 5º la
critique
d’un maître ou d’un ami. 287. Il importe avant to
ce qui est bien de ce qui est mal. Sans doute, on doit distinguer la
critique
sincère de ces censeurs pointilleux qui ne songen
ctique sont les ouvrages élémentaires, les ouvrages de polémique, les
critiques
ou analyses littéraires, les considérations relig
oliques de notre temps peuvent servir de modèle en ce genre. 361. Les
critiques
littéraires ont pour but de faire connaître les b
sent la connaissance et l’application des préceptes de l’art. 362. La
critique
d’un ouvrage doit être avant tout éclairée, consc
er le mérite et la valeur. Mais ils peuvent du moins soumettre à leur
critique
des œuvres de peu d’étendue et des compositions o
es compositions ou des fragments détachés. Rien de plus utile que ces
critiques
raisonnées sur une production littéraire dont on
cine, parce que l’éloquence de Petit-Jean et de l’Intimé est une fine
critique
d’un défaut autrefois commun chez les avocats.
n attaque directement les vices et les travers des hommes, et où l’on
critique
les mauvais ouvrages. La satire vient du mot lati
les généralement invariables et sans exception ? 31. Qu’est-ce que la
critique
et que faut-il pour bien juger un ouvrage ? 32. Q
es qui conviennent aux œuvres de polémique ? 361. Quel est le but des
critiques
ou analyses littéraires ? 362. Comment faut-il fa
des critiques ou analyses littéraires ? 362. Comment faut-il faire la
critique
d’un outrage ? 363. Les jeunes gens peuvent-ils j
théorique et pratique de la version grecque et latine, suivi d’études
critiques
sur diverses traductions, à l’usage des classes s
à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs
critiques
anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron Chanoi
es trois volumes, ne marche qu’appuyé sur les autorités des meilleurs
critiques
anciens et modernes, qu’il a su habilement fondre
vre encore dans cet âge de goût et de raison où le plus judicieux des
critiques
écrivait : Ubi plura nitent in carmine, non ego p
x pompes du Capitole ! » (Méditations. — Préface de Ch. Nodier.) La
critique
est aisée, et l’art est difficile. (Destouches,
ses historiographes. Racine, d’ailleurs, plus sensible aux mauvaises
critiques
des ignorants et des envieux, et surtout à l’étra
s, sa compétence par l’Art poétique, sa supériorité par le Lutrin. Il
critique
, il enseigne, il pratique ; voilà le mal, voilà l
C’est un corps de science militaire, enrichi de notes historiques et
critiques
, où toutes les grandes parties de la guerre sont
s en matière de goût, de chronologie, de géographie, d’histoire et de
critique
. L’abbé Gédoin en a donné une traduction. Denys
on, qui continue cette histoire. Le P. Maimbourg, jésuite, malgré les
critiques
sévères, et bien souvent injustes qu’on en a fait
près leurs ouvrages, dont il doit donner une analyse exacte, avec une
critique
judicieuse et impartiale. Pour remplir avec succè
lui, et essayèrent en vain, par leurs discours et par leurs frivoles
critiques
, de rabaisser un mérite qu’ils ne pouvaient égale
rceaux choisis à l’usage de la classe de seconde. 2. Aussi un de nos
critiques
a-t-il fait tout récemment cette judicieuse remar
mmenté. L’académicien Auger a rédigé sur lui un Essai biographique et
critique
; déjà Vauvenargues lui avait consacré un article
trouble et le désordre de la nature sont, d’après l’observation d’un
critique
, merveilleusement caractérisés dans ces vers. » M
le choix de ses sujets et l’étendue de ses vues. Elle a renouvelé la
critique
par l’intuition d’une sensibilité clairvoyante. S
lui remettant son discours. On y a trouvé du pathos ; c’est assez la
critique
des gens de cette cour ; c’est le ridicule que le
n écrire l’histoire. Quel est-il ? est-ce l’esprit, l’imagination, la
critique
, l’art de composer, le talent de peindre ? Je rép
r les vaines traditions ou les faux bruits de l’histoire ; on a de la
critique
, on saisit bien le caractère des hommes et des te
ne biographie sommaire de l’auteur, puis un aperçu bibliographique et
critique
, d’après les meilleures autorités, sur la valeur
able de leur composition, les manuscrits qui nous en restent, etc. La
critique
moderne, qui a repris et révisé ce travail, a pou
d’Aristote (voir Thurot, ouvrage cité, p. 273, note 1), est meilleur
critique
lorsqu’il écrit : Quis Aristotele nervosior, The
duction française et commentaire, dans son Essai sur l’histoire de la
critique
chez les Grecs. Cette édition a été réimprimée pl
iration éclairée autant qu’enthousiaste. Bayle, dans son Dictionnaire
critique
(art. Aristote) le met au-dessus de tous les ouvr
a poétique, l’histoire et la philosophie, etc., 1693.) Antonio Lullo,
critique
espagnol cité dans la notice bibliographique que
latine qui doit remonter au xiiie siècle et que reproduit l’édition
critique
de Spengel. La notice déjà citée de Buhle signale
34). P. Vettori, en 1548, mit en œuvre, le premier, avec une sagacité
critique
que la postérité a proclamée, l’excellent manuscr
(1831) mérite une mention particulière et a servi de base aux travaux
critiques
des philologues allemands L. Spengel, A. Brandis,
. Nous avons vu que M. Egger, en 1819, a fait suivre son Essai sur la
critique
chez les Grecs d’une traduction de la Poétique, q
de la première : « quam hic referamus indigna est », et renvoie à la
critique
qu’il en a faite à Munich (Gelehrte Anzeigen, 184
laire est d’une lecture facile et agréable, mais encourrait plutôt la
critique
opposée. Elle avoisine la paraphrase. Mais à quoi
e, c’est d’après ces observations qu’il faudra résoudre (réfuter) les
critiques
introduites dans les controverses. (A)147 Il y a
re, et Euripide tels qu’ils sont. Voilà comment il faut réfuter cette
critique
. X. D. Si l’on dit qu’ils ne sont représentés d’a
duise, ou à cause d’un plus grand mal, afin de l’éviter. XIII. G. Les
critiques
qui ont trait au style, il faut les détruire, par
plus connu, c’est ce qui est seul. XV. I. (On peut encore réfuter la
critique
en alléguant) l’accentuation, comme Hippias de Th
ngage. XXIII. Portant sur une inconséquence ou sur une méchanceté, la
critique
sera fondée si c’est sans aucune nécessité que l’
méchanceté, comme celle de Ménélas dans Oreste. XXIV. Ainsi donc les
critiques
se tirent de cinq espèces (d’idées), présentées s
utation de Pindaros. Or, ce que ces acteurs étaient aux yeux de leurs
critiques
, l’art tout entier (de la tragédie) l’est pour l’
que ce n’est pas la danse, mais la danse mal exécutée (qui prête à la
critique
), comme celle qu’on reprochait à Callipide, et qu
e leurs différences, sur ce qui les rend bonnes ou mauvaises, sur les
critiques
auxquelles elles prêtent et les réponses qu’on pe
vec vraisemblance. » (Thurot, Analyse de l’édition 2 de Vahlen (Revue
critique
, xvii, 131.) 22. Voir les chap. xxiii et xxiv.
uite du dernier chapitre. 24. Voir Egger, Essai sur l’histoire de la
critique
chez les Grecs, suivi de la Poétique d’Aristote e
8. Voir une remarque importante de M. Thurot sur cette phrase. (Revue
critique
, février 1875, p. 131.) 39. G. Hermann, d’après
e. 55. Nous supprimons τὸ αὐτὸ avec Reizius et M. Thurot. (Cp. Revue
critique
, février 1875, p. 131.) 56. Qui sachent ce qu’il
t ici la correction de M. Thurot ἀναγκαίας, ou même ἀναγκαίου. (Revue
critique
, février 1875, p. 132.) 64. Pièce dont l’auteur
l qui fait office de Deus ex machina (vers 1319-22). 68. Voir Egger (
Critique
chez les Grecs, p. 136 et suiv.). 69. Le meurtre
Χρυσοκέρων ἔλαφον θήλειαν. (Olymp., iii, 52.) 150. Autre réponse aux
critiques
. 151. Iliade, x, 153. 152. Homère (Iliade, i,
tique. Sur Glaucon, cp. Poétique, ch. xxv. Voir Egger, Histoire de la
critique
chez les Grecs, p. 22. 495. La grandeur se rappo
partie, comme Sophocle. » (Voir Spengel, notes, et Egger, Hist. de la
critique
chez les Grecs, p. 226.) 676. En dehors de la ca
et célèbre Richelieu son protecteur ; ses Dissertations politiques et
critiques
; Aristippe ou la Cour, et la Relation à Ménandre
iscours sur la tragédie, modèles de saine discussion littéraire et de
critique
élevée, parurent au moment où Racine et Molière a
nation qui avait le goût le plus sûr, a tiré souvent ses excellentes
critiques
? L’évêque Burnet avoue que ce goût, acquis en Fr
vains efforts de votre rhétorique Justement fatigué, s’endort ou vous
critique
. Le secret est d’abord de plaire et de toucher :
que utinam scriptis adjuncta foret vis Comica !…………………… 241. Cette
critique
injuste, répétée par Fénelon, n’a nullement été r
ir encore sur cet orateur l’abbé Maury, qui le loue beaucoup et ne le
critique
guère moins, Essai sur l’éloquence de la chaire,
in-8º). Ce livre peut être regardé comme le jugement définitif de la
critique
historique sur un écrivain si original, mais si p
311. « Avec les Mémoires du cardinal de Retz, observe un excellent
critique
, il semblait que la perfection fût atteinte, en i
nt professeur le remarque, si les grands écrivains sont les meilleurs
critiques
à consulter, on songera que chacun d’eux, néanmoi
où le ferme et magnifique langage de Buffon offre quelque prise à la
critique
. On y souhaiterait plus d’abandon, un ton parfois
dans son Cours analytique de littérature générale ; les Observations
critiques
de Palissot, dans son édition de Corneille, le tr
ccomplit le fait qui est le sujet de ce drame : au dire des meilleurs
critiques
, dont quelques-uns le jugent supérieur même à Cin
t suivre. 404. On a blâmé ce zèle ardent de Polyeucte : c’est là une
critique
bien étroite. Rien n’est plus naturel et plus dra
ièce à toutes ses autres compositions. Il est certain que l’élite des
critiques
s’est accordée à en reconnaître l’effet théâtral,
s de l’abbé Guillon et de Charles Nodier que recommandent des travaux
critiques
érudits et piquants ; surtout celle de M. Walcken
uyère (discours de réception de l’Académie), Vauvenargues (Réflexions
critiques
sur quelques poètes), Marmontel (Éléments de litt
pour Molière ; mais la postérité n’a pas ratifié la plupart de leurs
critiques
: elle s’est prononcée notamment contre les jugem
aussi, sa vie et ses œuvres ont été le sujet des travaux de nombreux
critiques
: on citera parmi eux Lemercier, tome II de son C
les autres, à l’Athalie de Racine. Il est superflu de revenir sur les
critiques
fort diverses adressées à cette excellente compos
pas digne d’en sortir pour être livré à l’impression. Ajoutons qu’un
critique
ingénieux a remarqué que Molière désignait par le
ion de J.-J. Rousseau, qui se déclare grand admirateur de celui qu’il
critique
, est non pas d’avoir rendu Alceste amoureux, mais
e M. Patin lui a consacré : Études sur les tragiques grecs, ou Examen
critique
d’Eschyle, de Sophocle et d’Euripide, 3 vol. in-8
qu’altiers (prononcé altières) rimait parfaitement avec fiers. 576.
Critique
dirigée contre le début des Troyennes de Sénèque
ent être traité de faute, comme n’ont pas craint de le faire quelques
critiques
: c’était, chose bien différente, une locution fo
sortie d’Assuérus a paru trop peu motivée, et a été l’objet de vives
critiques
. Toutefois on peut remarquer, pour la défense de
sie. Les suffrages des étrangers ont confirmé ce jugement. Le célèbre
critique
allemand G. Schlegel, sévère jusqu’à l’injustice
tit nombre de vers, en effet, comme l’ont fait observer les meilleurs
critiques
, Racine a mis le spectateur à même de savoir tout
sorte de s’abaisser au mensonge : c’est là, remarque sur ce point un
critique
, une de ces convenances délicates dont les ouvrag
au meurtre de Zacharie dont se souillera Joas. — Là-dessus, quelques
critiques
ont prétendu que ce coup d’œil jeté sur l’avenir
qu’y faire découvrir un mérite, et que la sévérité ou l’injustice des
critiques
n’ont eu pour effet que de montrer la sagesse et
un chef-d’œuvre de tout point. Ce mariage d’Alzire, continue le même
critique
, au milieu de la pièce, avec un homme qu’elle abh
s Œuvres choisies, qu’il a fait précéder d’un travail biographique et
critique
sur cet auteur. Le P. Daire, son compatriote, a é
on en croit La Harpe, préférait même la Chartreuse à Vert-Vert, et ce
critique
se montre disposé à partager son sentiment. « Per
du Christianisme, t. II, p. 153 et 386 de l’édit. in-8º de 1822), nos
critiques
les plus accrédités, MM. Villemain, Sainte-Beuve
mnes effundit habenas. 777. Voilà, pour emprunter les paroles d’un
critique
éminent (M. Nisard), « une poésie jeune, fraîche,
res. Son nom passe aujourd’hui pour une injure, et ne se donne qu’aux
critiques
envieux, méchans et peu éclairés.
ale, II, 7 : ἔχειν γραμματιϰήν, et Métaphysique, IV, 23. Protagoras.]
Critique
relevée aussi par le scholiaste de Venise et par
ire dans l’Éloge de Montesquieu de M. Villemain une page d’excellente
critique
sur cet épisode : « Ces trois périodes, dit l’émi
48, et il eut, en un an et demi, vingt-deux éditions. Malgré quelques
critiques
fondées qu’on en a faites, on peut dire avec M. W
de l’abbé Guillon et de Charles Nodier, que recommandent des travaux
critiques
érudits et piquants ; surtout celle de M. Walcken
uyère (discours de réception de l’Académie), Vauvenargues (Réflexions
critiques
sur quelques poëtes), Marmontel (Eléments de litt
ration est une œuvre meilleure que d’éveiller chez elle le goût de la
critique
et le stérile plaisir d’un ingénieux dénigrement.
eu présent à l’esprit ce mot charmant de Vauvenargues : « Ce sont les
critiques
injustes qu’il faut craindre lie hasarder, et non
meilleurs possibles ; mais le ciel me préserve, dans une situation si
critique
, d’opposer les miens aux siens ! Vainement je les
ureuse révolution qui de nos jours a fécondé et étendu le champ de la
critique
, en lui donnant par son alliance avec la philosop
onsonnes. L’Allemagne marqua la rupture définitive avec cet esprit de
critique
orgueilleuse et étroite. L’étude comparée des soc
l’imagination enfin n’occupe personne, ce sont les petits faits, les
critiques
minutieuses, qui font nécessairement le sujet des
lises rouvertes, le culte rétabli. « Ce fut presque, a dit un éminent
critique
, le son des cloches populaires retentissant après
élicatesses. L’érudit dut précéder le peintre, et la sagacité du sons
critique
fut justement regardée comme la première des qual
l’Académie française. L’Éloge de Montaigne (1812), le Discours sur la
critique
(1814) et l’Éloge de Montesquieu (1816) étaient p
meté du goût unie au charme de l’expression, la nouveauté enfin d’une
critique
qui mêlait aux larges vues d’ensemble les délicat
cours de M. Villemain marqua l’avènement de Cette forme supérieure de
critique
dont Mme de Staël avait la première offert d’admi
bstacles qui avaient si longtemps entravé en France les progrès de la
critique
: elle n’eut pas la dangereuse ambition de préten
te et dogmatique des arts ; elle n’eut pas non plus la timidité de la
critique
du dix-huitième siècle, qui trop souvent, dépourv
que des jugements sans hauteur, sans équité et sans autorité. L’école
critique
de Mme de Staël et de M. Villemain s’agrandit de
propre talent. Les grands écrivains n’en sont pas moins les meilleurs
critiques
à étudier. Chacun d’eux ne donne qu’un point de v
liquer que juger et condamner ; il n’estime pas, comme certaine école
critique
, que l’on puisse enfermer un homme dans une formu
es éloges de Voltaire, qui le défendit contre les malveillances de la
critique
. « C’est un tableau de Raphaël, a dit M. de Chate
en nous », disait M. Sainte-Beuve. Il faut cependant terminer par une
critique
. La chanson, quoiqu’un disent des esprits trop in
le dépassé le mérite ni amoindri le succès de son premier ouvrage. La
critique
même pourrait mêler quelques regrets à ses éloges
au milieu de son succès des réserves plus sévères. Sans parler de la
critique
faite à M. de Lamartine d’avoir mêlé une thèse à
sereines de la poésie et citons, en terminant, la page qu’un éminent
critique
écrivait naguère sur M. de Lamartine poète ; ce s
oète ne s’est élevé à des accents plus vrais, plus dramatiques, et la
critique
doit un hommage presque sans réserve à ces deux b
lus personnelle, plus intime, et aussi d’un charme plus pénétrant. La
critique
aurait plus à reprendre dans les derniers recueil
moral a fait aussi le succès de l’Honneur et l’Argent (1853). Mais la
critique
, en applaudissant de généreux sentiments et de be
qui combattaient avec un filet. 68. C’est bien à tort que certains
critiques
ont blâmé ce mouvement d’effroi, cette courte déf
ccupation exclusive de cette idée a conduit M. Taine à cette sorte de
critique
fataliste dont il a lui-même tracé la théorie au
l principe, c’est nier la morale et l’histoire. 145. Discours sur la
critique
, — Les œuvres de M. Villemain ont été publiées da
’entrée en scène de Mme de Staël et de M. de Chateaubriand. » Le même
critique
signale les portraits de Gresset, de d’Aguesseau
4. Les cinq premières lettres sur l’histoire de France sont la partie
critique
de l’ouvrage. M. Augustin Thierry passe en revue
onte ; il prête son éloquence au général carthaginois, mais la partie
critique
est faible. M. Thiers s’efface derrière son récit
re et celle de Ducis. Des considérations générales sur l’esprit de la
critique
française au dix-huitième siècle, sur la manière
, III, 9.) 363. On peut sans doute adresser à cette scène une légère
critique
: elle retarde la marche de l’action dramatique e
ndit avec esprit « qu’il n’avait que sa place au parterre ». 410. La
Critique
de l’École des femmes, sc. VII. 411. La librairi
e opposition d’une admirable beauté rachète les fautes de goût que la
critique
pourrait relever dans les vers précédents : ce so
telle que nous l’avons exposée dans notre Essai sur l’Histoire de la
Critique
, p. 180 et suiv. Batteux, qui a traduit deux fois
troisième édition de notre Traité d’élégance et de versification à la
critique
des hommes spéciaux, espérant que leur jugement,
er, Anecdota Oxon., t. IV, p. 312, 313. Comparez notre Histoire de la
Critique
chez les Grecs, p. 93. Les Mégariens, etc.] On sa
hènes, les auteurs cités dans la note C, à la fin de l’Histoire de la
Critique
. — Dacier : « comme on dit que cela se pratiquait
, épris de la perfection, il fut l’ami et le mentor de Chateaubriand.
Critique
supérieur, raffiné jusqu’à l’excès, il n’écrivit
t persuader en charmant. Nous trouvons dans ces conseils d’un ami une
critique
fine, juste, tempérée, exquise et définitive du G
avec la tragédie nombreux mérites d’Homère. XXV. Divers problèmes de
critique
au sujet des défauts de la poésie. Solution de ce
qui avons d’autres mœurs) plus rustiques, qu’agréables. Malgré cette
critique
, ses idylles seront toujours mises au nombre des
senter sous des images peu communes. Il répandra en même temps sur sa
critique
tout le sel et tout l’enjouement, toute la délica
, dans lequel on attaque directement les vices des hommes, et où l’on
critique
de même les mauvais ouvrages. Le poète peut le fa
n, sans partialité. Il est fâcheux pour la gloire de Boileau, dont la
critique
est ordinairement saine, qu’il se soit laissé ent
e de poésie. On pourra y appliquer le peu que j’ai dit ailleurs de la
critique
. Poètes satiriques. La satire était chez le
es couvrant de ridicule. Point d’aigreur, point d’emportement dans sa
critique
: elle est toujours douce et badine, assaisonnée
sertion d’Aristote, voy. la note D, § 1, à la fin de l’Histoire de la
Critique
. Je transcris ici, comme termes de comparaison, l
ncerne ce dernier poëte, je l’ai tradulte dans le sens d’une allusion
critique
à la trilogie. Aristote a pu blâmer ces sortes de
e un seul volume, à des histoires, œuvres de science littéraire et de
critique
, dont la lecture serait pour eux prématurée, et à
rt plus large qu’on ne l’a fait jusqu’ici à des modèles d’un genre de
critique
qui a été cultivé de nos jours avec talent et suc
de critique qui a été cultivé de nos jours avec talent et succès, la
critique
des beaux-arts. Ces passages et les notes qui, à
Rabelais (1495 (?)-1553) Notice François Rabelais, que la
critique
la plus récente a rajeuni d’une douzaine d’années
jeux, gymnastique, curiosités bibliographiques ; esprit d’examen, de
critique
, d’émancipation intellectuelle ; guerre à l’intol
la mode. Le monarque dit : l’État, c’est moi ; le poète satirique et
critique
dit : le goût, c’est moi. Mais les hommes de géni
elques courtes allusions d’une politesse un peu ironique au suffisant
critique
qui s’était vanté d’avoir contribué à « changer l
prononcé un éloge du grand Corneille, qui est un excellent morceau de
critique
et, en même temps, un acte de loyale et généreuse
lui, et essayêrent en vain, par leurs discours et par leurs frivoles
critiques
, de rabaisser un mérite qu’ils ne pouvoient égale
tte grande, cette sérieuse, cette véritable éloquence, résistez à une
critique
importune, qui tantôt flattant la paresse par une
aisseroit à la fin aucun lieu à l’art. Faites paroître à sa place une
critique
sévère, mais raisonnable, et travaillez sans relâ
lent en courtes productions de toute espèce, vers, lettres, opuscules
critiques
ou historiques, etc., fut mieux qu’un bel esprit
française (1714), qui est le plus fin et le plus charmant ouvrage de
critique
du siècle. Il y développe, à propos des principau
goûté du coadjuteur (depuis cardinal de Retz), poète, bel esprit, fin
critique
, qui, dans son Discours sur la tragédie, « fait c
cour du duc de Savoie. U écrivit plusieurs ouvrages d’histoire et de
critique
. Le style sobre et précis, les portraits serrés d
t déjà relâché dans les dernières années du règne de Louis XIV, juge,
critique
et doute. — La Révolution se fait dans les idées
; Diderot fonde l’Encyclopédie, qui ne naît pas vivace, mais crée la
critique
artistique ; Bernardin de Saint-Pierre est un pei
r modeste, je ne suis point assez éclairé pour faire des observations
critiques
; et quand je le serois, je suis persuadé que les
ch. iv) : Que Segrais dans l’Églogue en charme les forêts ; mais la
Critique
, ayant lu par malheur pour lui quelques pages de
deviné et pleuré par Voltaire, après s’être fait une place parmi les
critiques
par ses jugements sur les principaux écrivains fr
Grimm573, qui sont le premier et restent l’incomparable modèle de la
critique
des beaux-arts en France. De l’allégorie dans
ment les conduit, tous les insectes, les moustiques, les cousins, les
critiques
, les maringouins, les envieux, les feuillistes, l
meilleurs possibles ; mais le ciel me préserve, daus une situation si
critique
, d’opposer les miens aux siens. Vainement je les
isme avec le baron d’Holbach (1723-1789). Dans l’histoire, à l’esprit
critique
qui manquait chez Rollin, se joint l’esprit de sy
chez l’abbé Dubos (1670-1742), apôtre du tiers-état dans son Histoire
critique
de rétablissement de la monarchie dans les Gaules
53-1766) et Garnier (1729-1805) ne sont plus guère connus que par les
critiques
d’Augustin Thierry. — Volney (1767-1820) qui a ex
de Dijon, à l’esprit le plus piquant dans ses Lettres historiques et
critiques
, écrites en Italie. — La science juridique et l’é
yle et au goût des arts, dont témoignent ses Lettres sur l’Italie. La
critique
littéraire est exercée avec savoir et avec goût p
au et de Diderot, dont la Correspondance littéraire, philosophique et
critique
avec Catherine II et plusieurs princes d’Allemagn
avec circonspection, avant d’aborder les maîtres contemporains de la
critique
régénérée, et qui a fait oublier ses tragédies de
sociaux, des gouvernements et des mœurs : elle devient une méthode de
critique
et de contrôle, et élargit son domaine par ses ap
Il convient de faire une place, sur les confins de la morale et de la
critique
littéraire, aux plumes fines et délicates de deux
ger, mais de haut prix, ont révélés ; et de vivants, comme M. Martha,
critique
pénétrant de Sénèque, critique ému de Lucrèce, et
élés ; et de vivants, comme M. Martha, critique pénétrant de Sénèque,
critique
ému de Lucrèce, et M. Havet qui compte aussi aux
ému de Lucrèce, et M. Havet qui compte aussi aux premiers rangs de la
critique
historique et religieuse. La critique littéraire,
aussi aux premiers rangs de la critique historique et religieuse. La
critique
littéraire, qui, avec La Harpe, ne jugeait que le
ux aussi, ont leur révolution romantique, stimulent et développent la
critique
artistique. Son vocabulaire s’enrichit et se popu
es, revues, discours et rapports académiques, tout lui appartient. La
critique
des arts du dessin n’avait été, avec Fénelon et R
été, avec Fénelon et Rollin, que le hasard d’un rapprochement avec la
critique
littéraire, le plus souvent aux dépens de l’art g
. Guizot et Thiers, n’a commencé par faire son salon ? En ce genre de
critique
, la plume de Gustave Planche est doctorale ; cell
utier est pittoresque ; celle de M. Vitet, sobre, fine et savante. La
critique
artistique reflète l’esprit du siècle. Éclairée p
spirent le sentiment le plus exquis. L’esprit d’analyse, qui guide la
critique
dans les diverses applications que nous avons rap
es d’érudition, auxquels s’ajoutent la recherche, le classement et la
critique
philologique des monuments littéraires de l’antiq
ue journalière de ces feuilles volantes. Deux d’entre elles, école de
critique
et foyer d’intelligence sous l’Empire et dans une
s l’ordre des travaux relevant de la science, de l’érudition et de la
critique
, s’est imposée comme une loi nécessaire et saluta
ites précisément ce qu’il a dit des vestales640. La seule observation
critique
que je me permettrai sur votre théologie peut êtr
aître le souverain. Le récit des campagnes est une analyse narrative,
critique
et technique : il fait connaître l’homme de guerr
nie, le portent au plus haut degré du talent, et par l’autorité d’une
critique
large et savante, que traduisaient une parole et
Cromwell et de Grégoire VII, et diverses études d’histoire moderne ;
critique
(c’est sa meilleure part), il a professé et écrit
re sur l’un de ces deux points de sérieuses réserves, sur l’autre des
critiques
un peu railleuses. Mais il reste que l’art de rev
n rôle dans l’école romantique, d’abord par son Tableau historique et
critique
de la poésie française au xvie siècle (1828), qu
Son premier ouvrage était déjà un premier pas dans la carrière de la
critique
; le second, des Portraits isolés, publiés dans d
un maître, furent pour lui un apprentissage pour arriver à ce rôle de
critique
hebdomadaire et universel qu’il a rempli pendant
rs, rustiques, sauvages et fanatiques, sont exclus de l’urbanité ; le
critique
acariâtre, fût-il exact, n’y saurait prétendre. L
aise, député dans plusieurs de nos Assemblées politiques, professeur,
critique
, publiciste, a fait goûter dans sa chaire de la S
le, 1829. — Charpentier, éditeur.) Nisard (né en 1806) Si la
critique
littéraire est un tableau historique chez Villema
lleurs qui l’ont marqué et fixé eux-mêmes, et ont mis dans la main du
critique
la règle inflexible qu’il applique aux autres. M.
et de la naïveté, les qualités de ses livres, intelligence, sagacité
critique
, sentiment de la vie. Je lui trouvai le visage ca
sa supériorité et son originalité sont dans ses nombreux ouvrages de
critique
artistique, modèles de goût sûr et élevé, de styl
e sobre et fin. Son étude sur Lesueur (1843), qui contient un tableau
critique
de l’histoire de la peinture jusqu’au milieu du x
’école des Beaux-Arts871 Peinture murale par P. Delaroche Le
critique
décrit d’abord le long portique à deux colonnes,
pour le théâtre, particulièrement l’opéra ; il a exercé longtemps la
critique
dramatique ; mais chez lui c’est surtout le narra
III, 7°. — Des textes portent feust demeuré. 66. Fatuus, sot. 67.
Critique
de l’administration de la justice, particulièreme
Érudit, Auteur d’un grand nombre d’ouvrages, entre autres d’un Examen
critique
des historiens d’Alexandre le Grand. 709. C’est
Célèbre acteur tragique (1722-1778) ; il a laissé des Mémoires. 835.
Critique
(1743-1814), célèbre surtout par la rédaction des
2), né près de Toul, vécut à Rome. 871. C’est le titre adopté par le
critique
. La composition du peintre est aussi connue sous
; à Hippolyte Taine, de l’Académie française, philosophe, historien,
critique
littéraire et artistique ; à Erckmann-Chatrian, d
tre de portraits. Une merveilleuse sagacité psychologique assure à sa
critique
l’intérêt impérissable qui s’attache à toutes les
egret, est un de ceux qui montrent le mieux en résumé le caractère du
critique
et de l’écrivain chez M. Sainte-Beuve. Nous l’avo
d’après les parodies absurdes ou les sarcasmes grossiers de certains
critiques
. Mais, en attendant que nous opposions des raison
une omission que nous avons expliquée dans Essai sur l’Histoire de la
Critique
, p. 203 et suiv., ne mentionne même pas le rôle d
uvrage d’Aristote sur la Poétique. Voyez l’Essai sur l’Histoire de la
Critique
, p. 137 et suiv.
as établie aussi nettement dans le langage ordinaire que l’a pensé ce
critique
, comme, après tout, elle est commode, nous l’avon
n leur donne aussi, signifie chant des bouviers ; cependant plusieurs
critiques
ne comptent parmi les bucoliques que celles dont
dans son Épître à Auguste, défend les poètes de son temps contre les
critiques
amoureux de l’antiquité, qui leur préféraient les
être, mais n’est pas nécessairement, comme l’ont dit à tort quelques
critiques
, découlent à peu près toutes les règles spéciales
l’Art poétique, il s’efforce de montrer, contre l’opinion de quelques
critiques
ses contemporains, que le roman en vers appartien
réfère commencer, comme il dit, par le commencement42, sa spirituelle
critique
ne s’adresse qu’à ceux qui abusent du précepte. E
a en vue : tel cet exorde d’Isocrate dont Longin fait si justement la
critique
dans son Traité du sublime. Sans être aussi dépla
comme on parle de vous ? « Gardez-vous, dira l’un, de cet esprit
critique
: On ne sait bien souvent quelle mouche le pique.
de plusieurs satires dirigées contre l’auteur de Lutrin ; quant à la
critique
qui concerne Hainaut (ou Hesnault), elle a paru p
pour vos vers la censure publique ? Soyez-vous à vous-même un sévère
critique
: L’ignorance toujours est prête à s’admirer. Fai
Il faut qu’un auteur reçoive avec une égale modestie les éloges et la
critique
que l’on fait de ses ouvrages. » (La Buyère. Ouvr
e la faire voir au public, il l’eût trouvée la plus belle du monde1. (
Critique
de l’École des Femmes.) Contre l’abus des règ
soutiens qu’elle ne pèche contre aucune des règles dont vous parlez. (
Critique
de l’Ecole des Femmes, sc. vii.) 1. Platon dis
philosophie der Alten (1840), t. II, p. 256-280, a défendu contre les
critiques
de Ritter l’authenticité de ce chapitre.
sans les judicieuses remarques qu’on y a insérées. Ce sont des notes
critiques
, morales, politiques et historiques, qu’Amelot de
t pas souvent obscur et inintelligible, comme l’ont prétendu quelques
critiques
, qui l’avoient sans doute lu avec précipitation.
ses exemples. Sa lettre sur les occupations de l’ Académie révèle le
critique
supérieur, l’admirateur enthousiaste mais imparti
mais, sans vouloir fâcher ni les uns ni les autres, je me livre à la
critique
des deux côtés4. Ma conclusion est qu’on ne peut
temps étaient toutes neuves, et depuis sont devenues familières à la
critique
. 1. Fénelon dans sa lettre à l’Académie alla jus
lèvent au-dessus d’elle-même. Toutes les fois que, dans une situation
critique
et dangereuse, nous voyons un homme déployer un c
I, 17 : Εἴ τιψεύδεται έϰτòς τοῦ πράγματος. La poursuite d’Hector.] Un
critique
ancien, Magaclide, cité par le scholiaste de Veni
e ce passage de la faiblesse à l’héroïsme. Malgré l’autorité d’un tel
critique
et de ceux qui l’ont suivi, je crois que ces mouv
ns dire que le grand poète a été vigoureusement défendu par plusieurs
critiques
, entre autres par MM. Bescherelle et Philarète Ch
poète ; un Démosthènes, pour un illustre orateur ; un Zoïle, pour un
critique
passionné et jaloux ; un Aristarque, pour un crit
Zoïle, pour un critique passionné et jaloux ; un Aristarque, pour un
critique
sévère et éclairé ; un Saumaise, pour un excellen
; et c’est pour cela qu’elle est rangée parmi les tropes par quelques
critiques
. C’est, le plus souvent, l’inflexion de la voix e
287. Qu’appelle-t-on transitions ? Les transitions, que quelques
critiques
rangent parmi les figures, mais que tous placent
s Aristote jusqu’à La Harpe ? Je dois beaucoup à chacun de ces grands
critiques
en particulier ; formé par leurs leçons, et profo
moire sur la Poétique d’Aristote (Berlin, 1829). Voyez l’Essai sur la
Critique
, p. 177. — « Aristote ne juge point à propos d’en
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