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1 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
onjugaison en re a quatre branches. Les voici : INFINITIF Présent. craindre . plaire. réduire. paraître. Participe. crain
ITIF Présent. craindre. plaire. réduire. paraître. Participe. craint . plu. réduit. paru. Parfait. avoir craint. p
aître. Participe. craint. plu. réduit. paru. Parfait. avoir craint . plu. réduit. paru. Gérondif présent. craign
raignant. plaisant. réduisant. paraissant. Gérondif passé. ayant craint . plu. réduit. paru. INDICATIF présent absolu.
ayant craint. plu. réduit. paru. INDICATIF présent absolu. je crains . plais. réduis. parais. tu crains. plais. rédui
INDICATIF présent absolu. je crains. plais. réduis. parais. tu crains . plais. réduis. parais. il craint. plaît. rédui
ains. plais. réduis. parais. tu crains. plais. réduis. parais. il craint . plaît. réduit. paraît. nous craignons. plaison
ns. plais. réduis. parais. il craint. plaît. réduit. paraît. nous craignons . plaisons. réduisons. paraissons. vous craignez
it. paraît. nous craignons. plaisons. réduisons. paraissons. vous craignez . plaisez. réduisez. paraissez. ils craignent. p
ons. paraissons. vous craignez. plaisez. réduisez. paraissez. ils craignent . plaisent. réduisent. paraissent. Conditionnel
gnent. plaisent. réduisent. paraissent. Conditionnel présent. je craindrais . plairais. réduirais. paraîtrais. Imparfait ou
lairais. réduirais. paraîtrais. Imparfait ou Présent relatif. je craignais . plaisais. réduisais. paraissais. Parfait indé
aignais. plaisais. réduisais. paraissais. Parfait indéfini. j’ai craint . plus. réduit. paru. Parfait défini. je crai
indéfini. j’ai craint. plus. réduit. paru. Parfait défini. je craignis . plus. réduisis. parus. tu craignis. plus. rédu
. paru. Parfait défini. je craignis. plus. réduisis. parus. tu craignis . plus. réduisis. parus. il craignit. plut. rédu
is. plus. réduisis. parus. tu craignis. plus. réduisis. parus. il craignit . plut. réduisit. parut. nous craignîmes. plûmes
sîmes. parûmes. vous craignîtes. plûtes. réduisîtes. parûtes. ils craignirent . plurent. réduisirent. parurent. Parfait antér
nirent. plurent. réduisirent. parurent. Parfait antérieur. j’eus craint . plu. réduit. paru. Plus-que-parfait. j’avai
r. j’eus craint. plu. réduit. paru. Plus-que-parfait. j’avais. craint . plu. réduit. paru. Conditionnel passé. j’au
aint. plu. réduit. paru. Conditionnel passé. j’aurais ou j’eusse craint . plu. réduit. paru. Futur simple. je craindr
j’aurais ou j’eusse craint. plu. réduit. paru. Futur simple. je craindrai . plairai. réduirai. paraîtrai. Futur composé.
craindrai. plairai. réduirai. paraîtrai. Futur composé. j’aurai craint . plu. réduit. paru. IMPÉRATIF Présent ou Futu
j’aurai craint. plu. réduit. paru. IMPÉRATIF Présent ou Futur. crains . plais. réduis. parais. qu’il craigne. plaise.
IMPÉRATIF Présent ou Futur. crains. plais. réduis. parais. qu’il craigne . plaise. réduise. paraisse. craignons. plaisons
plais. réduis. parais. qu’il craigne. plaise. réduise. paraisse. craignons . plaisons. réduisons. paraissons. craignez. pla
e. réduise. paraisse. craignons. plaisons. réduisons. paraissons. craignez . plaisez. réduisez. paraissez. qu’ils craignent
isons. paraissons. craignez. plaisez. réduisez. paraissez. qu’ils craignent . plaisent. réduisent. paraissent. SUBJONCTIF P
sent. réduisent. paraissent. SUBJONCTIF Présent ou Futur. que je craigne . plaise. réduise. paraisse. que tu craignes. pl
ésent ou Futur. que je craigne. plaise. réduise. paraisse. que tu craignes . plaises. réduises. paraisses. qu’il craigne. p
e. paraisse. que tu craignes. plaises. réduises. paraisses. qu’il craigne . plaise. réduise. paraisse. q. n. craignions. p
uises. paraisses. qu’il craigne. plaise. réduise. paraisse. q. n. craignions . plaisions. réduisions. paraissions. q. v. crai
isse. q. n. craignions. plaisions. réduisions. paraissions. q. v. craigniez . plaisiez. réduisiez. paraissiez. qu’ils craign
issions. q. v. craigniez. plaisiez. réduisiez. paraissiez. qu’ils craignent . plaisent. réduisent. paraissent. Imparfait.
arusse. que tu craignisses. plusses. réduisisses. parusses. qu’il craignît . plût. réduisît. parût. q. n. craignissions. pl
ns. q. v. craignissiez. plussiez. réduisissiez. parussiez. qu’ils craignissent . plussent. réduisissent. parussent. Parfait.
ignissent. plussent. réduisissent. parussent. Parfait. que j’aie craint . plu. réduit. paru. Plus-que-parfait. que j’
e j’aie craint. plu. réduit. paru. Plus-que-parfait. que j’eusse craint . plu. réduit. paru. Voilà les onze conjugaisons
Rendu. Rendant. Je rends. Je rendis. Branches de la 4e conjugaison. Craindre . Craint. Craignant. Je crains. Je craignis. Plair
ndant. Je rends. Je rendis. Branches de la 4e conjugaison. Craindre. Craint . Craignant. Je crains. Je craignis. Plaire. Plu.
ndis. Branches de la 4e conjugaison. Craindre. Craint. Craignant. Je crains . Je craignis. Plaire. Plu. Plaisant. Je plais. Je
ches de la 4e conjugaison. Craindre. Craint. Craignant. Je crains. Je craignis . Plaire. Plu. Plaisant. Je plais. Je plus. Réduir
2 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
onseils à son neveu contre la mollesse Ce que vous avez le plus à craindre , monsieur, c’est la mollesse et l’amusement. Ces
ra ce feu que quand il ne sera plus temps de l’étouffer. Il faut même craindre que vos sentiments de religion, se mêlant avec vo
ar votre propre goût dans une vie plus sérieuse et plus sombre : mais craignez que ce ne soit un sérieux aussi vide et aussi dan
que facilité naturelle de parler, et un long exercice, ne doit jamais craindre que les termes lui manquent. Ses moindres discour
teur livré à son imagination et sans science ne peut discerner. Je ne crains pas de dire que Démosthène me paraît supérieur à
omme ceux qui chargent une étoffe de trop de broderie. Le goût exquis craint le trop en tout, sans en excepter l’esprit même.
d’étendue de pensées, et de fécondité, sont ceux qui doivent le plus craindre cet écueil de l’excès d’esprit. C’est, dira-t-on,
mbien un homme est-il au-dessus de ce qu’on nomme esprit, quand il ne craint point d’en cacher une partie ! Afin qu’un ouvrage
s en pensant ainsi ; les plus excellents auteurs de nos jours doivent craindre de se tromper de même3. Propagation de l’Évan
trompons, nous bégayons, nous ne nous entendons pas nous-mêmes ; nous craignons même de voir que nous nous sommes trompés, et nou
de peur d’être humiliés par ses corrections. Sans doute, l’homme qui craint d’être corrigé par cette raison incorruptible, et
ésir d’être éclairé par elle, et qui se fait aimer par ceux mêmes qui craignaient de la voir ? Tout œil la voit ; et il ne verrait
et moins de mal. Un serpent qui se glisse entre les fleurs est plus à craindre qu’un animal sauvage qui s’enfuit vers sa tanière
er et sentir. Il faut que les bons vous aiment, que les méchants vous craignent , et que tous vous estiment. Hâtez-vous de vous co
s. D’ailleurs, quand le cœur est malade, tout le corps en souffre. Je crains pour vous les discussions d’affaires, et tous les
3 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
vit, en ce dernier rang de la milice, ne refuser aucune fatigue et ne craindre aucun péril ; faire par honneur ce que les autres
nous pouvions espérer, et nous ne pensions pas à ce que nous devions craindre . La Providence divine nous cachait un malheur plu
jours prêt à donner à la vertu les louanges qui lui sont dues, a fait craindre à l’iniquité le jugement et la censure ; vaillant
il était juste ; aimé, parce qu’il était bienfaisant ; et quelquefois craint , parce qu’il était sincère et irréprochable… Ne c
et quelquefois craint, parce qu’il était sincère et irréprochable… Ne craignez point que l’amitié ou la reconnaissance me prévie
4 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
’une ville où il n’y a pas un honnête homme qui ne le haïsse et ne le craigne . Quant à lui, il ne redoute rien, car il met tout
et livrer au supplice, et je m’imagine que si j’avais quelque chose à craindre , c’est que tous les honnêtes gens ne trouvassent
ces hommes perdus qui sont tes complices, il n’est personne qui ne te craigne , personne qui ne te haïsse ? Quelle est la turpit
r leurs regards et leur présence ? Si ceux qui t’ont donné le jour te craignaient et te haïssaient, et que tu n’eusses aucun espoir
eux. Eh bien ! la patrie, notre mère commune à tous, te déteste et te craint  ; depuis longtemps elle n’attend de toi que des c
sont révoltés contre l’État, n’ont conservé leurs droits de citoyens. Craindrais -tu les reproches de la postérité ? ce serait témo
tes concitoyens ! « Mais, si c’est le blâme que tu redoutes, pourquoi craindre plutôt celui qui s’attacherait à une courageuse s
l’ont au contraire rendue plus éclatante, à coup sûr je n’avais pas à craindre que la mort d’un parricide, de l’assassin de ses
que lui cause la retraite de Catilina. Il démontre qu’il n’est plus à craindre , mais qu’il faut se tenir en garde contre ses com
l’État. Mais quels hommes il nous a laissés ! combien ceux-là sont à craindre par l’énormité de leurs dettes, par leur influenc
rmée qui sont redoutables pour nous. Et nous devons d’autant plus les craindre que, me sachant instruit de leurs projets, ils n’
ngé l’existence. Il n’est point au monde de nation que nous puissions craindre , de roi en état de faire la guerre au peuple roma
la main. » Cependant voilà ce qu’on dira avant trois jours, et si je crains d’encourir quelques reproches dans la suite, ce s
t que Catilina se rend à Marseille, s’en plaignent moins qu’ils ne le craignent . Il n’est personne parmi eux qui, tout en s’apito
rien à redouter. Car, lorsque je chassais Catilina de la ville (je ne crains plus aujourd’hui qu’on me fasse un crime de parle
érité d’un Céthégus ne seraient à redouter pour moi. Lui seul était à craindre , lui seul, et encore tant qu’il restait à Rome. I
de piller l’Italie tout entière. Ah ! sans doute, vous avez raison de craindre , en présence d’un forfait si horrible et si abomi
le et si abominable, qu’on vous accuse d’agir avec trop de sévérité : craignez plutôt, en vous montrant trop indulgents, de para
ains mots, partis de vos rangs, parviennent à mon oreille : on paraît craindre que je ne dispose pas de forces assez considérabl
romains et cette formidable ligue de tous les honnêtes gens puissent craindre un instant d’être affaiblies ou ébranlées. XI.
hef Héjus, car Héjus est le premier citoyen de sa ville ; et il est à craindre que, portant la parole pour le public, il ne diss
’il vous avait vendu ces tapisseries six mille cinq cents sesterces ? craigniez -vous d’avoir plus à restituer, s’il était prouvé
vit que cette avidité de Verrès pour la vaisselle bien travaillée ne craignait pas de multiplier les accusations capitales, et q
jamais dû être accusé, ou que plus il aurait pillé, moins il aurait à craindre les lois et la justice. Aussi n’a-t-il rien fait
ceux du peuple romain ; pour les lois, pour la justice ; voyez s’il a craint les témoins, s’il a ménagé les négociants de la S
nteau. XXV. Je n’oserais entrer dans un pareil détail, si je ne craignais que vous ne prétendissiez en avoir plus appris pa
quelle voie, car le prince voulait tenir la chose secrète : non qu’il craignit , ou qu’il eût le moindre soupçon ; mais il ne vou
le respect qu’il doit à Jupiter Capitolin, et sur les reproches qu’il craint de la part de tant de peuples qui avaient vu fair
notre général ; crime contre la majesté de notre empire : il n’a pas craint de fouler aux pieds la gloire du nom romain, de r
e plutôt que son temple. Je ne vous fatiguerai pas plus longtemps, je crains déjà de m’être écarté du style oratoire et de la
qu’ils n’ont point eu à souffrir dans un temps où ils avaient tout à craindre , et de la colère d’un ennemi vainqueur, et de la
le statue d’Apollon, qu’ils appellent Téménitès : Verrès n’aurait pas craint de la faire enlever, si le transport en eût été f
son butin. LVI. Que vous dirai-je des portes de ce temple ? Je crains que ceux qui n’ont pas vu les choses par eux-même
avait associée à toutes ses pirateries et à tous ses brigandages. Je craignais d’ailleurs, si je témoignais le désir de voir les
s’est acquise dans les armes. Je ne saurais le dissimuler, juges ; je crains que Verrès ne doive à ses grands talents dans l’a
ebelles lui avait faite à la tête. À ce spectacle frappant, les juges craignirent que cet homme, dérobé par la fortune au fer des e
es lieux ? Est-ce que l’entrée fut facile aux ennemis, ou qu’on eut à craindre que l’exemple d’une telle révolte ne fût contagie
pour cela précisément que cette province n’a et n’avait alors rien à craindre d’elle-même ; car depuis le départ d’Aquilius, le
use : d’ailleurs, la domination des Romains leur est si chère, qu’ils craignent par-dessus tout de la voir s’affaiblir ou changer
rdonnances des préteurs, et par la police des maîtres, nous n’avons à craindre aucun trouble domestique de la part de cette prov
. Mais je vous en exempte, et je vous décharge de ce soin ; car je ne crains pas que l’on puisse persuader à personne que, qua
commun, mais que l’on vante comme un excellent général. Lorsque l’on craignait la guerre des esclaves, il faisait supplicier les
s couvrir par la grandeur des exploits et par l’éloge du général ? Je crains , en effet, de vous voir, à la fin de votre plaido
donc hardiment, puisqu’il est important pour vous de le soutenir. Ne craignez pas même, Hortensius, que je demande comment il é
lots de Syracuse, qui souvent en avaient entendu parler, et l’avaient craint dans ses courses, qui n’attendaient que le moment
lybée apparemment. Je vous comprends : cependant il n’est pas homme à craindre tous ceux qui habitent le bord de la mer. Non, ju
lerme. Où est-ce donc ? Devinez. Chez les hommes les plus éloignés de craindre les pirates, et les moins alarmés de leurs course
cés au milieu des terres, éminemment laboureurs, qui n’avaient jamais craint le nom de corsaire, et qui, sous votre préture, n
châtiment et éloigné ceux qui avaient des talents ou de la figure, il craignait le soulèvement du peuple si, suivant la coutume,
nnemi, et quand vous en auriez eu, vous n’aviez pas vécu de manière à craindre un jugement. N’est-ce point, comme il arrive ordi
us vouliez faire passer pour lui ; vous avez vous-même avoué que vous craigniez d’avance cette accusation. Si vous disiez qu’il e
montait le vaisseau des Centorbiens ; cependant comme ce jeune homme craignait , en voyant que son affaire était semblable à cell
innocents, Timarchide le vient trouver : il lui dit qu’il n’a point à craindre la mort, mais il l’avertit de penser à se garanti
rnements enlevés dans les villes et dans les temples. Ces bonnes gens craignent que ces vols ne soient permis et autorisés aujour
ces mers plus funestes aux nautoniers. Il était même d’autant plus à craindre , qu’il s’était fait une meute beaucoup plus grand
le fruit qu’il devait espérer de son négoce ? le danger qu’il avait à craindre de perdre la tête et la vie ? Ne suffit-il pas à
a fortune tant de dangers inévitables ; faut-il qu’ils aient encore à craindre pour leurs biens et leur vie, de la part de nos m
de Glabrion, qui, au milieu de la délibération, renvoya le témoin. Il craignait que la multitude ne parût avoir infligé par elle-
que influence supérieure dérobe Verrès à votre sévérité, ce que je ne crains pas et ce qui ne me paraît nullement possible ; s
nts. Verrès ne cessait de dire publiquement dans sa province qu’il ne craignait rien, par la confiance qu’il avait en votre habil
il faut les supporter. Les inimitiés sourdes et secrètes sont plus à craindre que celles qui sont connues et déclarées. À peine
5 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
gée par la passion que ce prince a ressentie pour Andromaque, n’a pas craint de confier au fils d’Agamemnon, à Oreste qui l’ai
neur du diadème ; Il respecte en Pyrrhus Achille et Pyrrhus même : Il craint les Grecs, il craint l’univers en courroux ; Mais
respecte en Pyrrhus Achille et Pyrrhus même : Il craint les Grecs, il craint l’univers en courroux ; Mais il se craint, dit-il
e : Il craint les Grecs, il craint l’univers en courroux ; Mais il se craint , dit-il, soi-même plus que tous. Il voudrait en v
ectacle : Je sais de quels remords son courage est atteint ; Le lâche craint la mort, et c’est tout ce qu’il craint. Quoi ! sa
courage est atteint ; Le lâche craint la mort, et c’est tout ce qu’il craint . Quoi ! sans qu’elle employât une seule prière, M
a seconde époque de la gloire du théâtre français. — Voltaire n’a pas craint d’appeler admirable cette pièce dont le sujet est
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14
és de ses grâces auront peut-être des desseins plus relevés ; mais je crains bien que celui-ci ne soit déjà que trop hardi pou
’obscurité de la nuit couvre des larcins et des meurtres. Que si vous craignez les hivers du septentrion, dites-moi quelles ombr
tre chose, vous savez qu’il n’y a aucune raison ni religion qui fasse craindre du mal après cette vie à ceux qui ont vécu en gen
cœur droit. 4. Descartes séjourna en Hollande de 1629 à 1649. 5. Il craint d’être déçu dans son espérance. Il avait bien rai
7 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
e, Ne découvre aux mortels cet empire odieux, Abhorré des mortels, et craint même des dieux5. Ces vers étincellent de beautés
au loin gémit, le jour fuit, le ciel gronde, Et l’Africain tremblant craint la chute du monde. Ce dernier vers est sublime.
cité le mot sublime de César au pilote que la tempête effrayait : Que crains -tu ? tu portes César. Il paraît sans doute diffic
vaut mieux que la bonace : Et ce courroux des flots, ce péril que tu crains , Nuit à mes ennemis, et sert à mes desseins. La
Abborr’d by men, and dreadful e’en to gods. Abhorré des mortels, et craint même des dieux. 6. Pope a voulu l’étendre, l’
8 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
milieu des siens, et dans le sein d’une grande ville où il n’a rien à craindre ni pour ses biens ni pour sa vie, respire le feu
e viril où nous sommes encore, et que nous n’estimons pas assez. L’on craint la vieillesse, que l’on n’est pas sûr de pouvoir
n’est pas sûr de pouvoir atteindre. L’on espère de vieillir, et l’on craint la vieillesse ; c’est-à-dire, l’on aime la vie et
et l’on fuit la mort. C’est plus tôt fait de céder à la nature et de craindre la mort, que de faire de continuels efforts, s’ar
ions, et être continuellement aux prises avec soi-même pour ne la pas craindre . Si de tous les hommes les uns mouraient, les aut
9 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
des vainqueurs et des victoires. Pour accomplir vos volontés et faire craindre vos jugements, votre puissance renverse ceux que
crètement ? Ne veulent-elles pas être adorées ? Que n’ont-elles pas à craindre de leur amour-propre ? Et que peut se refuser la
ous parlez à ce traître ? Vous souffrez qu’il vous parle ? et vous ne craignez pas Que du fond de l’abîme entr’ouvert sous ses p
nts arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu, cher Abner, et n’ai point d’autre crainte.
soit soumis à Dieu. Mais qu’il n’ait point d’autre crainte ; qu’il ne craigne point la puissance et la fureur d’une Reine impie
nnais la fureur de tes soupçons jaloux ; Mais j’ai trop de vertu pour craindre mon époux. Son âme inaccessible à la crainte, pa
e, Ne découvre aux vivants cet empire odieux, Abhorré des mortels, et craint même des Dieux. Toutes ces images sont vraiment
10 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. —  Voiture. (1598-1648.) » pp. 7-11
mots ce qu’ils peuvent dire avec trois lettres. Ce qui est le plus à craindre , mademoiselle, c’est qu’après cette injustice on
France, que vous venez de mettre à couvert de tous les orages qu’elle craignait , s’étonne qu’à l’entrée de votre vie vous ayez fa
oileau, qui, au contraire, admirait beaucoup Voiture ; car il n’a pas craint , dans un de ses vers, de le mettre à côté d’Horac
11 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
il n’était pas ; quand on en parle, on dit : Ce n’est pas un homme. —  Craignez , monsieur, ce défaut qui serait la source de tant
dans ton cœur la source de la joie, te dégoûter du présent, te faire craindre l’avenir, te rendre insensible à tout, excepté à
moi ; quelques valets, sans doute, vous l’auront dit ; et moi, je ne crains pas de vous dire, puisque vous m’y forcez, que je
onseils à son neveu contre la mollesse Ce que vous avez le plus à craindre , monsieur, c’est la mollesse et l’amusement. Ces
et moins de mal. Un serpent qui se glisse entre les fleurs est plus à craindre qu’un animal sauvage qui s’enfuit vers sa tanière
12 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
a vie ait été un enchaînement continuel de prospérités, j’ai toujours craint que l’avenir ne me réservât quelque revers funest
nité sera-t-il plus révéré que par son frère ? Est-il quelqu’un qu’on craigne plus d’offenser, que celui dont le frère est puis
se : si je suis dans l’erreur, si l’âme reste et périt avec le corps, craignez , du moins, craignez les dieux qui ne meurent poin
l’erreur, si l’âme reste et périt avec le corps, craignez, du moins, craignez les dieux qui ne meurent point, qui voient tout,
e dont la magnificence et la majesté sont au-dessus de l’expression ; craignez , dis-je, les immortels, et que cette crainte vous
nser même qui puisse blesser la piété et la justice. Après les dieux, craignez les hommes en général, et les races futures. » Ma
13 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
rêt public tant de vues et de volontés différentes ? Comment se faire craindre , sans se mettre en danger d’être haï, et bien sou
nous pouvions espérer, et nous ne pensions pas à ce que nous devions craindre . La providence divine nous cachait un malheur plu
s vainqueurs et des victoires ! Pour accomplir vos volontés, et faire craindre vos jugements, votre puissance renverse ceux que
14 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
ur recevoir la parole de ces braves gens, ceux-ci, toujours en garde, craignent la surprise de quelque nouvelle attaque ; leur ef
omme soit un dieu qui jouisse d’une félicité fixe et immuable, Il est craint , bat, envié, et par ceux-là mêmes qui paraissent
discours à Télémaque ; il lui parle du châtiment des mauvais rois : Crains donc, mon fils, crains une condition si périlleus
il lui parle du châtiment des mauvais rois : Crains donc, mon fils, crains une condition si périlleuse : arme-loi de courage
15 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
donc devenu pour nous un fardeau qui nous pèse et nous fatigue : nous craignons , comme le dernier des malheurs, qu’on ne nous en
dernier des malheurs, qu’on ne nous en prive pour toujours ; et nous craignons presque comme un malheur égal d’en porter l’ennui
tune solide, et qui le mît pour l’avenir dans une situation à ne plus craindre aucun revers. Mais le temps est ce trésor précieu
r. Une démarche où la circonspection la plus attentive devrait encore craindre de se méprendre est toujours l’ouvrage des amusem
16 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
its plus que par ses exploits         L’instrument de notre supplice. Craignez , Romains, craignez que le ciel quelque jour Ne tr
s exploits         L’instrument de notre supplice. Craignez, Romains, craignez que le ciel quelque jour Ne transporte chez vous
uront des successeurs ; Vous allumez un feu qui ne pourra s’éteindre. Craint de tout l’univers, il vous faudra tout craindre,
i ne pourra s’éteindre. Craint de tout l’univers, il vous faudra tout craindre , Toujours punir, toujours trembler dans vos proje
17 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
imagination prennent un ton qu’ils ne peuvent soutenir ; que ceux qui craignent de perdre des pensées isolées, fugitives, et qui
aragraphe. Nous saisissons mal la liaison entre cette idée : « Ils ne craignent pas un public qui les craint et qui les respecte,
a liaison entre cette idée : « Ils ne craignent pas un public qui les craint et qui les respecte, et, à la honte du siècle, il
leur rend les rassurent sur le mépris secret qu’on a pour eux. Ils ne craignent pas un publie qui les craint et qui les respecte 
épris secret qu’on a pour eux. Ils ne craignent pas un publie qui les craint et qui les respecte ; et, à la honte du siècle, i
18 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
eines ; vrais espovantails de cheneviere5. Quand je pourrois me faire craindre , j’aimerois encores mieulx me faire aimer : il y
à recevoir du feu pour l’hyver, tresplaisamment percé1 : et si ie ne craignois non plus le soing que la despense, le soing qui m
tous les partis, le pire sera celuy qui la mettra en discorde. Et ne crains pour elle, qu’elle mesme. Et crains pour elle, au
qui la mettra en discorde. Et ne crains pour elle, qu’elle mesme. Et crains pour elle, autant certes, que pour autre piece11
19 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Maintenon, 1635-1719 » pp. 138-145
les, tout ce qui n’est que pour orner, élever et contenter l’esprit ; craignez la science qui enfle le cœur ; ne cherchez que la
e l’âme qui enseigne toute vérité, selon les termes de l’Écriture. Ne craignez point que des filles instruites avec cette simpli
rémonie, sans insinuation, et surtout, je vous prie, sans respect. Ne craignez ni de m’offenser ni de m’importuner. Personne au
20 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
assez de l’une ou de l’autre pour conquérir la liberté par le glaive. Craignez -vous de confier une épée à Eumène ? Alors exposez
croyez peu de gens ; gardezvous bien de vous croire trop vous-même : craignez de vous tromper, mais ne craignez jamais de laiss
ien de vous croire trop vous-même : craignez de vous tromper, mais ne craignez jamais de laisser voir aux autres que vous avez é
me inégal, faible, vil et insupportable. Défiez-vous de cet ennemi. «  Craignez les Dieux, ô Télémaque ; cette crainte est le plu
ue où nous sommes placés soit pour vous un aiguillon, un stimulant. «  Craignez -vous d’affronter les périls de la guerre ? Mais l
venues ici, accablées par le malheur, puisque la fortune nous force à craindre ce qui devrait être pour nous le plus doux à cont
ton cœur une telle démence ! Si tu ne renonces pas à tes desseins, je crains bien que tu n’attires sur ta tête, et par ta faut
prêts à recevoir sur nos toits et la flamme et les traits, et nous ne craindrons pas d’endurer pour la liberté ce que souffrit Sag
des enfants, je suis disposé à des arrangements pacifiques. « Mais je crains vivement, Scipion, qu’à cause de ta jeunesse et d
notre empire l’Hyphase et les nations placées au-delà de ce fleuve ? Craignez -vous que de nouvelles troupes de barbares ne s’op
, nous laissons de côté bien des nations belliqueuses, et nous devons craindre que les peuples dont l’obéissance n’est pas affer
. Chez eux commande la loi qui est leur maîtresse souveraine ; ils la craignent bien plus que vos sujets ne vous redoutent vous,
le mont Trachine, et m’offrir aux regards d’un père chéri. Hélas ! je crains bien, depuis tant d’années, d’avoir à déplorer sa
peau de moutons, m’a encore, par sa divine bonté, donné le courage de craindre aussi peu vos flammes que j’ai redouté vos épées.
u de changements dans la vie de l’homme qui ne présentent un avenir à craindre . Celui qui, par la modération de ses désirs, s’es
ne triomphent pas sur les deux éléments à la fois : on peut du moins craindre que, vainqueurs dans un combat naval, ils ne vien
ami, combien la pratique de l’agriculture est tombée en décadence, je crains en vérité que les hommes libres ne la regardent c
21 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
ra plus libre carrière à son émotion, il touche au bout, il a moins à craindre de s’abandonner, et il a besoin de frapper plus v
s furent à peine arrachés des mains du peuple par les magistrats, qui craignirent qu’il n’arrivât de plus grands désordres dans ce
nté et la maladie, la vie et la mort ; faire des choses admirables et craindre d’être admiré, n’avoir dans le cœur que Dieu et s
je reparte encore ; À peine dans Cambrai serai-je avant l’aurore ; Je crains d’inquiéter mes amis, ma maison…. — Oui, dit le v
une partie, Le tout s’il veut, j’ai bon consentement De l’agréer sans craindre aucunement. S’il ne le veut, afin d’y satisfaire,
ps unie à son époux aimé.        De ton retour le laboureur charmé Ne craint plus désormais qu’une main étrangère Moissonne av
ère, De nos champs fortunés devenir la barrière.        Son bras est craint du couchant à l’aurore : La foudre, quand il veut
entends leurs cris ; il faut nourrir Cette jeunesse printanière Qu’on craint toujours de voir mourir. Que de soucis et que de
l ne se vautre pas, comme le cheval, dans la fange et dans l’eau ; il craint même de se mouiller les pieds, et se détourne pou
bent chaque année ; le paon, comme s’il sentait la honte de sa perte, craint de se faire voir dans cet état humiliant et cherc
il prend des précautions avec les animaux qui peuvent se défendre. Il craint pour lui, et ne se bat que par nécessité, et jama
abusant du pouvoir qu’il a pu s’arroger. Aussi le tigre est-il plus à craindre que le lion : celui-ci souvent oublie qu’il est l
vir, en dévorant la première ; il désole le pays qu’il habite : il ne craint ni l’aspect ni les armes de l’homme ; il égorge,
onséquent se borner à un fort petit nombre. Point d’ami intime qui ne craigne Dieu, et que les pures maximes de la religion ne
cret que le secret d’autrui, excepté dans les choses où vous pourriez craindre qu’ils ne fussent préoccupés. Soyez chaud, désint
un homme que les petits enfants s’accoutument à aimer, à vénérer et à craindre  ; que les inconnus même appellent, mon père ; aux
. La fausse Piété Il n’est rien de plus dangereux ni de plus à craindre que l’intérêt mêlé dans la dévotion, ou que la dé
et auraient laissé là l’allégorie. Esope. Cela me fait trembler : je crains furieusement que l’on ne croie que les bêtes aien
a cause de mes maux, dois-je la révéler ? Je rougis de me taire et je crains de parler !… Ah ! disons-le !… Frappé par un pouv
r, Vous aviez des deux mers assuré les rivages : Le libre voyageur ne craignait plus d’outrages ; Hercule, respirant sur le bruit
’ingratitude, Ne peut plus de son sort souffrir l’incertitude : C’est craindre , menacer et gémir trop longtemps. Je meurs si je
e de tout le sang Dont vous l’avez vengé pour monter à son rang. N’en craignez point, seigneur, les tristes destinées ; Un plus
pas temps qu’il règne ? Jusqu’à quand voulez-vous que l’empereur vous craigne  ? Ne saurait-il rien voir qu’il n’emprunte vos ye
us sa tutelle ? Vivez, régnez pour vous, c’est trop régner pour elle. Craignez -vous ? Mais, seigneur, vous ne la craignez pas ;
est trop régner pour elle. Craignez-vous ? Mais, seigneur, vous ne la craignez pas ; Vous venez de bannir le superbe Pallas, Pal
guiser que j’ai peine à vous suivre : Sous l’horreur des tourments je crains de succomber. Polyeucte. Qui marche assurément n’
peur de tomber : Dieu fait part, au besoin, de sa force infinie. Qui craint de le nier, dans son âme le nie : Il croit le pou
eur ? Néarque.                                            Dieu même a craint la mort. Polyeucte. Il s’est offert pourtant : su
D’une indigne pitié ton audace est suivie : Qui m’ose ôter l’honneur craint de m’ôter la vie ? Le Comte. Retire-toi d’ici. D.
uis quand ce métier d’écouteur assidu ? Rodolphe. C’est depuis que tu crains , mon cher, d’être entendu. À toute heure, autrefo
nce se régénère. Pour moi qui, dans ma carrière publique, n’ai jamais craint que d’avoir tort-, moi qui, enveloppé de ma consc
ur eux goutte à goutte, et qui ne tarira jamais. La vérité qu’ils ont craint de voir fait leur supplice ; ils la voient, et n’
sort obscur et doux, la paix de l’innocence. Qui borne ses désirs ne craint pas l’indigence. Ah ! loin de la discorde et d’un
est le talent qui charme : l’esprit peut s’égarer sans doute, mais il craint l’erreur ; au lieu que le talent se familiarise d
ire. On peut rendre heureusement les pensées des philosophes : ils ne craignent pas la traduction qui tue le talent. L’homme qui
ligence, ils commencent à déchoir. Un tel sort n’est sans doute pas à craindre pour le pays qui conserve l’amour ces nobles étud
ant du Tasse à tout l’or de Virgile. Un clerc, pour quinze sous, sans craindre le holà, Peut aller au parterre attaquer Attila ;
s. Donnez-leur donc l’essor. Que le jeune bouton Espère le Zéphyr, et craigne l’Aquilon. À ce lis altéré versez l’eau qu’il imp
oute, et s’enfuit, et sans soins, sans désirs, Cache aux hommes qu’il craint ses sauvages plaisirs.     Mais s’il se montre à
monde aura été purifié. Non relinquam vos orphanos, veniam ad vos. Ne craignons rien ; nous reverrons le Christ, le Christ sauveu
’enseignement, et qui a l’allure la plus libre. La pénétration qui ne craint pas d’être subtile, la sensibilité, la raison, po
nocence de mœurs qui était alarmée à la vue du moindre danger, et qui craignait jusqu’il l’ombre du mal. Ils avaient grand besoin
u moins respire et peut-être m’entend. » En prononçant ces mots elle craint d’en trop dire,               Et vers le lit revi
a porte. Elle avait entendu mes plaintes, sa tendresse lui avait fait craindre de me troubler ; mais elle venait pour être à por
mémoire aussi ample et aussi présente que quelques autres. Mais je ne craindrai pas de dire que je pense avoir eu beaucoup d’heur
e par l’individualité et la vie, mais qui lui est bien supérieure, ne craignons pas de le dire, par la beauté intellectuelle et m
ent, et ma main De la main qui l’attend s’éloigne avec dédain L’Ange. Crains , jeune enfant, la tristesse sauvage Dont ton orgu
22 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
ran6. Mais un homme possédera-t-il sans trouble la gloire d’être plus craint que les dieux (on parlait ainsi en ce temps-là) ?
Et là-dedans il y a une solitude affreuse et terrible, qui est plus à craindre que les spectateurs et que l’échafaud, parce qu’e
e la personne que vous regrettez, ni la raison ni la religion ne font craindre du mal, après cette vie, à ceux qui ont vécu en g
és de l’esprit : elle plaît toujours quand elle est délicate, mais on craint toujours aussi, ceux qui s’en servent trop souven
sseins. Cette conduite est bientôt découverte ; elle se fait toujours craindre et ne mène jamais aux grandes choses. Il y a quel
trême plaisir que nous prenons à parler de nous-mêmes nous doit faire craindre de n’en donner guère à ceux qui nous écoutent. La
rel. Ils sont tout autres à l’égard de toutes les autres choses : ils craignent jusqu’aux plus légères, ils les prévoient, ils le
 ! Je parlerai, sire, avec toute la liberté d’un homme qui n’a rien à craindre ni à espérer, mais avec tout le respect et la sou
ose de plus solide, et conclut tout son discours en lui disant183 : «  Crains Dieu et garde ses commandements : car c’est là to
. Leur élévation en est la cause ; et il les épargne si peu, qu’il ne craint pas de les sacrifier à l’instruction du reste des
oint si le chien choisit, s’il se ressouvient, s’il affectionne, s’il craint , s’il imagine, s’il pense : quand donc l’on me di
que facilité naturelle de parler et un grand exercice, ne doit jamais craindre que les termes lui manquent : ses moindres discou
ois, de ne croire qu’à peine au spectacle et aux paroles ; ensuite de craindre trop peu de cause pour tant d’alarme ; enfin de r
voir l’opprimer. » Il changea de visage, et se tut un moment. « Je ne crains , me dit-il avec émotion, qu’un homme, dans lequel
prince ; cet état, ce qu’il avait souffert, et tout ce qu’il avait à craindre , mettait le comble à cet excès des plus horribles
imagination prennent un ton qu’ils ne peuvent soutenir ; que ceux qui craignent de perdre des pensées isolées, fugitives, et qui
éguiser que j’ai peine à vous suivre. Sous l’horreur des tourments je crains de succomber. POLYEUCTE. Qui marche assurément405
t peur de tomber : Dieu fait part au besoin de sa force infinie ; Qui craint de le nier, dans son âme le nie ; Il croit le pou
ur ? NÉARQUE.                                             Dieu même a craint la mort. POLYEUCTE. Il s’est offert pourtant, sui
isé qu’un, je briserai le reste. On m’y verra braver tout ce que vous craignez , Ces foudres impuissants qu’en leurs mains vous p
criminelle, Vivre, et ne pouvoir plus vous voir sans m’alarmer, Vous craindre toutes deux, toutes deux vous aimer ? Vivre avec
armer mon courroux. À Rodogune. Sur la foi de ses pleurs je n’ai rien craint de vous, Madame ; mais, ô dieux ! quelle rage est
digne de votre foi. Vous l’accusiez pourtant, quand votre âme alarmée Craignait qu’en expirant ce fils vous eût nommée : Mais de
et l’autre main ! Cette coupe est suspecte, elle vient de la reine ; Craignez de toutes deux quelque secrète haine. CLÉOPÂTRE.
e évidente : Je veux bien à mon tour subir les mêmes lois. On ne peut craindre trop pour le salut des rois. Donnez donc cette pr
emps à les importuner. Quoi que je m’en promette, ils n’en ont rien à craindre  ; C’est le dernier éclat d’un feu prêt à s’éteind
s, plus que par ses exploits,         L’instrument de notre supplice. Craignez , Romains, craignez que le ciel quelque jour Ne tr
exploits,         L’instrument de notre supplice. Craignez, Romains, craignez que le ciel quelque jour Ne transporte chez vous
range pâleur De son teint tout à coup efface la couleur ! Esther, que craignez -vous ? suis-je pas votre frère590 ? Est-ce pour v
e mes États vous donner la moitié ? ESTHER. Eh ! se peut-il qu’un roi craint de la terre entière, Devant qui tout fléchit et b
is-je ? sur ce trône assis auprès de vous, Des astres ennemis595 j’en crains moins le courroux, Et crois que votre front prête
nts arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu, cher Abner, et n’ai point d’autre crainte62
as le trépas imprévu Dispersa tout son camp à l’aspect de Jéhu ; « Je crains Dieu, dites-vous, sa vérité me touche ! » Voici c
de quel père il est né, Quel il est. MATHAN.                   On le craint  : tout est examiné. À d’illustres parents s’il do
traits. Qu’on les fasse tous deux paraître en ma présence. ABNER. Je crains … ATHALIE.                    Manquerait-on pour m
dieux. JOAS.                                                  Il faut craindre le mien : Lui seul est Dieu, madame ; et le vôtre
ant mes remords, Tantôt m’éblouissant de tes riches trésors, Que j’ai craint de livrer aux flammes, au pillage. Qu’il règne do
Pour empêcher que Zénobie ne tombât aux mains d’un ennemi, il n’a pas craint de l’immoler, et cette image n’a plus cessé d’êtr
Néron ? Et depuis quand croit-il qu’au mépris de ma gloire, À ne plus craindre Rome instruit par la victoire, Oubliant désormais
ADAMISTE. Quoi ! loin de m’accabler, grands dieux ! c’est Zénobie Qui craint de me haïr, et qui s’en justifie ! Ah, punis-moi
nnais la fureur de tes soupçons jaloux ; Mais j’ai trop de vertu pour craindre mon époux. À la fin du quatrième acte, Arsame, q
terminées ; Et lorsque je punis qui m’avait outragé, Mon faible cœur craint -il de s’être trop vengé ? D’où peut naître le tro
E.                                       Quoique ma mort approche, Ne craignez pas, seigneur, un injuste reproche. J’ai reçu par
et prompt à les enfreindre, Il ose contempler des maîtres qu’il doit craindre . Il faut toujours qu’il tremble, et n’apprenne à
oudre. Notre nom, je l’avoue, inspire la terreur ; Les Espagnols sont craints , mais ils sont en horreur : Fléaux du nouveau mon
La mer tombe732 s’affaisse et roule vers ses bords. Comètes que l’on craint à l’égal du tonnerre733, Cessez d’épouvanter les
langue contre toi. Tu peux ici rester, même oisif et tranquille, Sans craindre qu’un affront ne trouble ton asile. — L’indigent
la mort de ceux que j’ai le plus aimés, mais aussi pour m’empêcher de craindre la mienne. Ce remède consiste dans la considérati
it Il irait embrasser la virile qu’il voit ; Mais de ses faux amis il craint la raillerie, Et ne brave ainsi Dieu que par polt
ussi haut pour abaisser la vanité humaine : l’éloquence chrétienne ne craint pas d’exposer dans leur cruelle réalité des table
t vrai et profond de tous ses devoirs. Elle les a tous remplis, et ne craint point la mort ; elle ne craint point Mithridate :
evoirs. Elle les a tous remplis, et ne craint point la mort ; elle ne craint point Mithridate : mais elle ne le brave point ;
ir, rassurer, ne doit nullement être traité de faute, comme n’ont pas craint de le faire quelques critiques : c’était, chose b
y. Pompée, I, 1 : La timide équité détruit l’art de régner. Quand on craint d’être injuste on a toujours à craindre, Et qui v
truit l’art de régner. Quand on craint d’être injuste on a toujours à craindre , Et qui veut tout pouvoir doit oser tout enfreind
ui nous transporte au milieu de vrais champs ». Aussi le même juge ne craint pas d’ajouter : « Les titres des genres existaien
23 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
z un peuple observateur bien plus scrupuleux des bienséances, n’a pas craint de comparer, dans sa Henriade, les troupes frança
a révolte enfreints ; Pour mériter que l’on vous aime, Aimez, servez, craignez vous-même Le Dieu par qui vous êtes craints. (Le
ous aime, Aimez, servez, craignez vous-même Le Dieu par qui vous êtes craints . (Lefranc). Nous compléterons cette magnifique a
ustérité Défendra le faible pupille. Le pauvre, sous ce défenseur, Ne craindra plus que l’oppresseur Lui ravisse son héritage :
24 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
nelle dépense. Ce royaume n’avait que deux sortes d’ennemis qu’il dût craindre , les huguenots et les Espagnols. Monsieur le card
n tire des conséquences, on compte sur ses doigts, on s’attendrit, on craint , on souhaite, on hait, on admire, on est triste,
lumière de notre vie. « Le Seigneur est ma lumière et mon salut, qui craindrai -je ? Le Seigneur est le protecteur de ma vie, de
st mort. Mais en vous parlant de sa mort et de ses souffrances, je ne crains pas d’avancer une proposition que vous traiteriez
er et sentir. Il faut que les bons vous aiment, que les méchants vous craignent , et que tous vous estiment. Hâtez-vous de vous co
. Opuscules divers. De la perfection du goût. Le goût exquis craint le trop en tout, sans en excepter l’esprit même.
e, d’étendue de pensées et de fécondité sont ceux qui doivent le plus craindre cet écueil de l’excès d’esprit. C’est, dira-t-on,
ion avec moi. Je veux qu’il me mette devant les yeux un laboureur qui craint pour ses moissons, un berger qui ne connaît que s
mbien un homme est-il au-dessus de ce qu’on nomme esprit, quand il ne craint pas d’en cacher une partie ! Afin qu’un ouvrage s
des affligés qui trouvent la joie dans les larmes, et des riches qui craignent d’avoir leur consolation en ce monde ; tout milie
st élevée à un haut point cette gloire du nom français, plus il est à craindre que, ne pouvant plus croître aujourd’hui, elle ne
rait nous en assurer dans ce temple, sans le désigner, qui de nous ne craindrait d’être le malheureux ? qui de nous ne retomberait
sait deux choses : il attachait à Rome des rois dont elle avait peu à craindre et beaucoup à espérer, et il en affaiblissait d’a
en affaiblissait d’autres dont elle n’avait rien à espérer et tout à craindre . Quand ils avaient plusieurs ennemis sur les bras
rent la longueur de ma vie comme celle de leurs enfants : les enfants craignent de me perdre, comme ils craignent de perdre leur
elle de leurs enfants : les enfants craignent de me perdre, comme ils craignent de perdre leur père. Mes sujets sont heureux, et
chaient toutes les espèces de dangers. Il se contentait de ne les pas craindre , et d’engager tout le monde à s’y précipiter pour
ivin, se répandant partout, réunira les natures ennemies ; l’homme ne craindra plus l’aspect de l’homme, le fer homicide n’armer
abusant du pouvoir qu’il a pu s’arroger. Aussi le tigre est-il plus à craindre que le lion : celui-ci souvent oublie qu’il est l
vir, en dévorant la première ; il désole le pays qu’il habite ; il ne craint ni l’aspect ni les armes de l’homme ; il égorge,
ve les tyrans de l’air ; il attend l’aigle sans le provoquer, sans le craindre  ; il repousse ses assauts en opposant à ses armes
er habitant d’une république tranquille, où les citoyens n’ont rien à craindre d’un maître qui ne demande qu’autant qu’il leur a
l’avoir écoutée, à se rendre un bon témoignage de soi. Le méchant se craint et se fuit ; il s’égaye en se jetant hors de lui-
, raillé, maudit de tout un peuple, est la plus horrible qu’on puisse craindre . Socrate prenant la coupe empoisonnée bénit celui
our elle tellement tournées Contre les vents séditieux, Qu’au lieu de craindre la tempête Il semble que jamais sa tête Ne fut pl
osée et la vive abondance              Et l’aimable douceur. Vous la craigniez , Hébreux, vous croyiez que la foudre, Que la mort
nous toujours des malheurs de la sorte ? Nous faudra-t-il toujours en craindre de plus grands, Et toujours redouter la main de n
Je n’ai point perdu temps, et voyant leur colère, Au point de ne rien craindre , en état de tout faire, J’ajoute en peu de mots :
tre nous, Mourant pour vous servir, tout me semblera doux. ÉMILIE. Ne crains point de succès qui souille ta mémoire : Le bon e
plices ! Ma cruauté se lasse, et ne peut s’arrêter : Je veux me faire craindre , et ne fais qu’irriter. Rome a pour ma ruine une
re, Quoiqu’on vous mésestime, on vous chérit encore ; Vicieux on vous craint  ; mais vous plaisez heureux544 ; Et pour vous l’o
alheureux. Vous l’avez vu naguère au bord de vos fontaines, Qui, sans craindre du sort les faveurs incertaines, Plein d’éclat, p
    Que le peuple est heureux                 Lorsqu’un roi généreux, Craint dans tout l’univers, veut encore qu’on l’aime :  
Contre sa langue homicide.         De ce monstre si farouche          Craignez la feinte douceur :         La vengeance est dans
pas temps qu’il règne ? Jusqu’à quand voulez-vous que l’empereur vous craigne  ? Ne saurait-il rien voir qu’il n’emprunte vos ye
urra vous redire Serez-vous toujours prête à partager l’empire ? Vous craindrez -vous sans cesse ? et vos embrassements Ne se pass
nc bientôt pleurer Britannicus ? NÉRON. Avant la fin du jour je ne le craindrai plus730. BURRHUS. Et qui de ce dessein vous inspi
uront des successeurs : Vous allumez un feu qui ne pourra s’éteindre. Craint de tout l’univers, il vous faudra tout craindre73
ion affaiblit votre règne : Ils croiront, en effet, mériter qu’on les craigne . Au joug depuis longtemps ils se sont façonnés ;
enté leur patience, et ne l’ai point lassée. D’un empoisonnement vous craignez la noirceur ? Faites périr le frère, abandonnez l
t les délicats, Dont la fière grandeur d’un rien se formalise, Et qui craint qu’avec elle on ne familiarise785 ; Et ma maxime
ussant Pasquin.                                               Sors ou crains mon courroux. LYCANDRE, retenant Pasquin. Reste.
MTE. Aux regards d’un valet dois-je exposer mon père ? LYCANDRE. Vous craignez bien plutôt d’exposer ma misère. Voilà votre moti
ouble mariage. ISABELLE, au comte. Mon cœur parle pour vous ; mais je crains vos hauteurs, LE COMTE. L’amour prendra le soin d
us faut-il de plus ? Mérope est à vos pieds ; Mérope les embrasse, et craint votre colère832. À cet effort affreux jugez si je
belle : La grâce décorait son front et ses discours, Et, comme elle, craindront de voir finir leurs jours         Ceux qui les pa
uvèrent la vie de Fouquet. 75. Les amis de Fouquet avaient longtemps craint pour sa tête ; il ne fut condamné qu’au bannissem
livre IX : D’animaux malfaisants c’était un très bon plat : Ils n’y craignaient tous deux aucun, tel qu’il pût être (*) Trouvait-
de douleur : c’est une affliction de raison et d’enfance à quoi l’on craint qu’il ne résiste pas. » 96. Le chevalier de Gri
ustice, disait aux courtisans avec une piquante familiarité : « On ne craint pas de faire misérablement languir des marchands
: Qui terret, plus ipse limet… ; et Racine, Britannicus, IV, III : Craint de tout l’univers, il vous faudra tout craindre.,
Britannicus, IV, III : Craint de tout l’univers, il vous faudra tout craindre ., Cf. Cicéron, de Off., II, 7. 506. De fleuve
nt nos anciennes richesses de tour et d’expression. 554. On n’a pas craint d’affirmer qu’il n’y avait, dans aucun genre et d
ommencement de ses Mémoires sur Louis IX : « Ce saint homme aimait et craignait Dieu sur toute rien » ; et La Bruyère, fidèle à c
ère de dire que la santé du comte du Luc était faible, ce qui faisait craindre pour ses jours, n’est pas exempte de recherche et
25 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
te valeur le néant de l’homme et de tout ce qui l’environne, il est à craindre cependant que le découragement ne résulte bientôt
onner à sa haute et incompréhensible sagesse, se confier en sa bonté, craindre sa justice, espérer en son éternité. — Il faut, p
elle les mettait à couvert des vains ombrages, et ne leur laissait à craindre que leurs propres fautes. Très reconnaissante des
26 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
la sagesse au philosophe sublime qui possède l’un et l’autre talent : craignez d’être trop sage ; craignez que l’esprit philosop
lime qui possède l’un et l’autre talent : craignez d’être trop sage ; craignez que l’esprit philosophique n’éteigne, ou du moins
l qui s’évanouit dans ses pensées, et que Dieu livre à ses illusions. Craignons une intempérance si funeste, et retenons dans une
27 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
sévérité, il savait se rendre redoutable au peuple dont il faut être craint , autant, par ses manières et par ses bons offices
auraient laissé là l’allégorie1. Esope. Cela me fait trembler : je crains furieusement que l’on ne croie que les bêtes aien
dans son enthousiasme pour le poëte qu’elle avait traduit (1699), ne craignait pas de le comparer, comme législateur, à Moïse lu
28 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
nous pouvions espérer, et nous ne pensions pas à ce que nous devions craindre . La providence divine nous cachait un malheur plu
s vainqueurs et des victoires ! Pour accomplir vos volontés, et faire craindre vos jugements, votre puissance renverse ceux que
uples instruits, charmés de tes vertus, Adorent ta grandeur, et ne la craignent plus. 1. Devenu évêque, Fléchier conserva le g
29 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Rochefoucauld 1613-1680 » pp. 18-21
y a des vipères dont la langue est venimeuse… ; il y a des hiboux qui craignent la lumière. Combien de chevaux, qu’on emploie à t
que endroit. Sans cesse on prend le masque, et quittant la nature, On craint de se montrer sous sa propre figure… Rarement un
30 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
        En remuant et tournant mes tisons. Arbitre de leur sort, sans craindre de reproche, Je les tourne, retourne, et règle en
oncession. La Concession est une figure, par laquelle l’orateur ne craint point d’accorder une chose, qui paraît lui être c
Religion en fournit un bien bel exemple. Le voici : « Un Prince qui craint Dieu, et qui gouverne sagement ses peuples, n’a p
ui craint Dieu, et qui gouverne sagement ses peuples, n’a plus rien à craindre des hommes. Sa gloire toute seule aurait pu faire
eant, dans sa belle Histoire du traité de Westphalie. Le voici. Je ne craindrai point qu’on le trouve trop long. « Malgré les po
31 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
dieux. Dès qu’il ouvrit les yeux pour les connaître, il apprit à les craindre  ; et la religion vint adoucir dans les mœurs ce q
hommes qui les implorent, et leur colère inévitable à ceux qui ne les craignent pas ; ils décrivaient ensuite les délices de la v
os bestiaux, ravagé vos campagnes ? Non ; nous sommes justes, et nous craignons les dieux. Que demandez-vous donc de nous ? Voule
32 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
ation de la clémence, de la générosité. Oui, je le soutiens, et je ne crains point d’être démenti par l’expérience, un enfant
é, raillé, maudit de tout un peuple, est la plus horrible qu’on puise craindre . Socrate, prenant la coupe empoisonné, bénit celu
ndre à Montmorency ; peut-être ne seront-ils3pas de votre goût, et je crains que vous ne preniez pas le parti de les suivre ;
33 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
rerais volontiers à ces arbres dont il faut choisir les fruits : mais craignez de vous asseoir sous leur ombre. » S’il est un dé
urs mourant. 4. Rapprochez ce passage de Fénelon : « Le goût exquis craint le trop en tout, sans en excepter l’esprit même.
, d’étendue de pensées et de fécondité, sont ceux qui doivent le plus craindre cet écueil de l’excès d’esprit. C’est, dira-t-on,
il faut travailler, il faut savoir sacrifier des vers ; vous n’avez à craindre que votre abondance, vous avez trop de sang, trop
34 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
is d’une sainte horreur ; Je me débats sous ta puissance, Je fuis, je crains que ta présence N’anéantisse un cœur mortel, Comm
on cercueil !!! Viens, viens, dernier ami que mon pas réjouisse, Ne crains pas que de toi devant Dieu je rougisse ; Lèche me
la terre. 1. C’est avec le cœur qu’il convient de lire ces vers. On craint de gâter son plaisir en l’analysant. Il y a des r
in. Mon cher petit chien, mon joli Bijou est malade, si malade que je crains qu’il n’en meure. Pauvre bête ! comme il est oppr
35 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
a plus libre carrière à son émotion ; il touche au bout, il a moins à craindre de s’abandonner, et il a besoin de frapper plus v
l’oreille, espère, Se trouble, et tend déjà la main à la prière. « Ne crains point, disent-ils, malheureux étranger (Si plutôt
ation, des combats continuels contre les forces de la nature ; il les craint , mais il les adore. Le travail et le développemen
yran. Mais un homme possèdera-t-il sans trouble la gloire d’être plus craint que les dieux (on parlait ainsi en ce temps-là) ?
Et là dedans il y a une solitude affreuse et terrible, qui est plus à craindre que les spectateurs et que l’échafaud, parce qu’e
front soucieux Est plus sombre et plus noir que l’orage des cieux. Il craint la trahison, et tandis qu’il y songe, Le cor écla
t à sa propre pensée, et agir résolument selon ce qu’il pensait, sans craindre la responsabilité. C’est surtout la faiblesse des
r : on dirait qu’il se sent chargé de la liberté de l’avenir et qu’il craint de la compromettre. Ce ne sont pas ses destinées
Le tyran fastueux redoute ton caprice, Et du monarque altier la mère craint de voir Sous ton pied dédaigneux s’écrouler l’édi
ux, scrupuleux, timide ; il marche doucement et légèrement, il semble craindre de fouler la terre ; il marche les yeux baissés e
t dans l’âge mûr de soins et de désirs, L’homme fuit l’imprudence, et craint les repentirs ; Il cherche les honneurs, les amis
est porté à la colère et à l’espérance ; la première fait que nous ne craignons pas, la seconde que nous avons confiance. Les jeu
d’offense Je veux moins de valeur et plus d’obéissance. Fuyez. Je ne crains point votre impuissant courroux ; Et je romps tou
remettre son amante ; Lui-même il m’a chargé de conduire vos pas : Ne craignez rien. CLYTEMNESTRE.                              
s : Ne craignez rien. CLYTEMNESTRE.                              Moi, craindre  ! Ah ! courons, cher Arcas, Le plus affreux péril
par leur attentat contre le droit commun, En s’adressant à tous, font craindre pour chacun. Athènes, récemment, en offrit un exe
. Aucun d’eux n’est tenté d’abuser de l’empire, Car chacun à son tour craint de l’éprouver pire, Sachant que le pouvoir lui gl
la foi de nos yeux, Et laissons le dedans à pénétrer aux Dieux, Nous craignons votre exemple, et doutons si dans Rome Il n’instr
ion affaiblit votre règne : Ils croiront, en effet, mériter qu’on les craigne . Au joug, depuis longtemps, ils se sont façonnés 
enté leur patience, et ne l’ai point lassée. D’un empoisonnement vous craignez la noirceur ? Faites périr le frère, abandonnez l
es chemins Qui conduit au repos les malheureux humains. Mourons ! Que craindre encor quand on a cessé d’être ? La mort, c’est le
’un œil d’envie Par le faible agité sur les flots de la vie ! Mais il craint dans ses maux, au-delà du trépas, Des maux plus g
encor son mal ; Moi, que d’un faux aveu sa voix flatteuse abuse S’il craint qu’en sommeillant un rêve ne l’accuse ; Moi, que
n je sors de moi : fils rebelle jadis, Je me vois dans mon père et me crains dans mon fils. Je n’ai pas un ami : je hais ou je
uand luiront-ils pour nous ces beaux jours fraternels ? Quand nous ne craindrons plus les complots criminels. L’échafaud jusqu’alo
ement. Or, quelque puissant que soit un roi, il a toujours beaucoup à craindre de l’indisposition de la nation, parce que ce n’e
te de ne pas retarder les précautions. S’il n’y avait que le peuple à craindre , je dirais qu’il y a tout à espérer ; car le peup
et ils furent saisis d’une grande crainte ; et l’ange leur dit ; « Ne craignez point ; je vous annonce ce qui sera pour tout le
se cachaient plus. Sulpicia, plus hardie dans un sexe plus faible, ne craignit point d’attaquer Domitien ; mais la satire n’étai
contraient pas d’adversaires : ils élevaient la voûte du temple, sans craindre qu’aucune main fût assez hardie pour en saper les
pas si peu que d’offenser une personne de si haute condition96, et de craindre moins ses ressentiments que les vôtres. Tout ce q
ivres. Jusque-là je suis assez glorieux pour vous dire que je ne vous crains ni ne vous aime. Après tout, pour vous parler sér
vous ne pouvez vous imaginer que vous cessiez jamais de l’être. Vous craignez d’ouvrir les yeux ; vous craignez qu’on ne vous l
vous cessiez jamais de l’être. Vous craignez d’ouvrir les yeux ; vous craignez qu’on ne vous les ouvre ; vous craignez d’être ré
gnez d’ouvrir les yeux ; vous craignez qu’on ne vous les ouvre ; vous craignez d’être réduit à rabattre quelque chose de votre g
ères et de quatre-vingt-deux sociétés de province, mon nom n’a rien à craindre du temps ni de l’envie. La France a toujours véné
ascendant et ce pouvoir suprême... Quand chacun consterné tremble et craint pour soi-même, S’il se présente un homme au langa
sais : pouvais-je l’ignorer ? CRÉON. En lutte avec ma loi tu n’as pas craint d’entrer ! ANTIGONE. Ce n’est pas Jupiter dont la
dit Bossuet, à l’homme de bien de ne vouloir que ce qui est juste, il craint de corrompre la pureté de ses desseins innocents,
Prévost-Paradol. L’Exemple Ainsi donc, ne sois pas vicieux ; crains de l’être, Rien que pour empêcher ceux qui te doi
. Quand vous redoutez si fort d’obliger celui qui reçoit l’aumône, je crains que vous n’ayez jamais éprouvé qu’elle oblige aus
couler votre sang jusqu’à la dernière goutte, sans que vous puissiez craindre d’en échapper. Mais comme vous devenez d’année à
t des sentiments d’humanité qui dominent de plus en plus les âmes. On craint plus qu’autrefois la ruine et la mort ; on est pl
voir dans Démosthène quelle peine il fallut pour la réveiller : on y craignait Philippe, non pas comme l’ennemi de la liberté, m
jugement. Je suis las d’entendre répéter à l’homme : « Tu n’as rien à craindre , rien à attendre, et tu ne dois rien qu’à toi. »
36 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
l vous intéresse pour lui ; il veut le faire aimer ; il vous engage à craindre pour sa vie ; il vous montre son père accablé de
e, éternel, comme celui d’un dieu : il en est qui le haïssent, qui le craignent , qui lui portent envie, même parmi ceux qui lui p
inaction44. » Voilà ces traits qui faisaient dire à Philippe : Je ne crains point les Athéniens, je ne crains que Démosthène.
i faisaient dire à Philippe : Je ne crains point les Athéniens, je ne crains que Démosthène. On voit un homme qui porte la pat
défendre. Rapproche de moi les malheureux que mon abord intimide : ne crains d’abuser ni de ma bourse ni de mon crédit ; prend
s presque portés à la perfection, si je le pensais ainsi, ou si je ne craignais d’être accusé de présomption, même en disant la v
es revenus dissipés, les fermes et les a bâtiments dégradés, ont fait craindre avec raison que l’abbaye ne se trouvât bientôt su
qui donne à tous la vie, le souffle et toutes choses, etc. » Il faut craindre seulement que ces exordes, comme ceux des autres
une contrainte funeste à l’éloquence ; et adoptons-la néanmoins, sans craindre qu’elle ralentisse la rapidité des mouvements ora
publics avaient immortalisé les conquêtes, et qui n’avait jamais eu à craindre que les écueils qui naissent du sein même de la l
harges, et quelle vive inquiétude entraîne le désir du consulat. Nous craignons non seulement les reproches publics, mais les pen
roles, il a énervé son style, et fait tout autre chose qu’amplifier : craignez ce verbiage. Il est des matières de discussion où
grande sobriété. Le talent de la plaisanterie est très rare ; on doit craindre de tomber dans le bas ou le froid, et surtout d’o
ids et insipides. Qu’il respecte surtout l’amitié, la dignité ; qu’il craigne de faire des blessures mortelles ; que tous ses t
sans les marques ordinaires de deuil et de tristesse. On pouvait même craindre que les juges ne se crussent bravés par un homme
t fixant de ses vœux l’inconstance fatale, Phèdre depuis longtemps ne craint plus de rivale. Pendant qu’on lit le second vers
té : Et depuis longtemps Phèdre, fixant l’inconstance de ses vœux, ne craint plus de rivale. Dans un discours du même auteur
est auteur ; je veux qu’il me mette devant les yeux un laboureur qui craint pour ses moissons, un berger qui ne connaît que s
pas la première place ; et une fois sûr de sa manière, il n’a rien à craindre , il ne tombera pas. L’orateur tempéré, pourvu qu’
nts arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu, cher Abner, et n’ai point d’autre crainte.
n ne peut éteindre ; L’orgueil de voir vingt rois vous servir et vous craindre  ; Tous les droits de l’empire en vos mains confié
qu’il est doux de plaindre Le sort d’un ennemi, quand il n’est plus à craindre  ! Bossuet, en prononçant l’oraison funèbre de la
n sang apaise ma colère. Alors ce vieillard courageux lui répond : Je craignais d’être réellement vaincu ; mais, je le vois, tu n
Tib. Gracchus186 : « Dès qu’il voit que le peuple chancelle et semble craindre que l’autorité du sénat ne change les projets de
serve Quintilien (VIII, 6), on doit user sobrement de l’hyperbole, et craindre de tomber dans l’enflure. Souvent, pour vouloir p
asse subitement à une autre idée. On se sert de la réticence quand on craint de s’expliquer, quand on aurait trop de choses à
, dans les morceaux de dignité, exige des sons pleins, lents, modérés craignez seulement trop de ressemblance avec la déclamatio
rs du discours203. Dans le geste, seconde partie de l’action, il faut craindre bien plus le trop que le trop peu. « L’orateur,
montré sur cette scène que des personnages muets et froids, s’il eût craint de faire retentir dans les conseils ou sur les ch
le temple de Janus, qui me fasse oublier Domitien et mes maux, qui ne craigne pas le mérite et qui encourage la vertu. Alors, p
ermains sur le bord de leurs forêts, et les Cimbres et les Teutons ne craindront -ils point de rencontrer à leur tour un Marius au
des Césars et sur l’autel de nos dieux ! Alors nous n’aurions plus à craindre que, lasse enfin de nos superbes dédains, elle al
: quel cœur si insensible n’en serait ému de pitié ? Ô mes sujets, ne craignez rien de moi, tandis que vous souffrez ! Non, le B
37 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
vous servirez le vôtre : Ce sont deux puissants dieux. Joas. Il faut craindre le mien. Lui seul est Dieu, madame, et le vôtre n
ed victa Catoni 3. Dandin. Vraiment, il plaide bien. L’intimé. Sans craindre aucune chose, Je prends donc la parole, et je vie
e donner le temps de réfléchir, dans le trouble qui l’agite. 3. Elle craint que Joas ne fasse une réponse imprudente, et elle
é. 1. C’est le cri de l’âme. On attendait cette réponse. 2. Elle ne craint plus que pour Britannicus. Racine est le plus gra
38 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
un mot, exciter des regrets tels que ceux qui en seraient témoins ne craignissent ni de les éprouver, ni de les inspirer eux-mêmes.
érudition ecclésiastique un peu indigeste. Joubert y vit un péril, il craignit ces hors-d’œuvre dans un ouvrage qui devait avant
mémoire de son cœur, dans sa conscience. Il citait de génie. Joubert craint pour son ami les nuages de poussière que soulève
39 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
me qui vit loin des villes ; il ne fréquente point les méchants et ne craint pas la contagion du vice. Il se nourrit de fruits
ns la bouche de César parlant à un pilote effrayé par la tempête. Ne crains point le courroux des flots ; abandonne la voile
ne va pas au-devant de mes vœux. Avance au milieu des tempêtes, et ne crains rien sous ma sauvegarde. Cette tempête qui menace
ortable. Qu’avait dit César, selon le témoignage de l’histoire ? Que crains -tu ? Tu portes César et sa fortune. Lucain a déf
latif le plus.. Je n’accuse Boileau que sous toutes réserves : car je crains que cet auteur immortel n’ait voulu donner ici, c
, vous parlez à ce traître, Vous souffrez qu’il vous parle et vous ne craignez pas Que du fond de l’abîme entr’ouvert sous vos p
nfin plus ils sont agréables en eux-mêmes, plus la profusion en est à craindre , parce que les impressions vives sont plus près q
ants arrêter les complots, Soumis avec respect à sa volonté sainte Je crains Dieu, cher Abner et n’ai point d’autre crainte.
° Le dernier vers contient une figure grammaticale ; la répétition je crains et crainte ajoute une plus grande élévation à l’i
te ajoute une plus grande élévation à l’intrépidité de l’homme qui ne craint que Dieu. 2° Il y a deux métaphores dans le premi
suivant : Je suis soumis à la volonté de Dieu. Donc je ne dois point craindre les méchants, en sous-entendant cette majeure : c
tte majeure : celui qui est soumis à la volonté de Dieu ne doit point craindre les méchants. Existe-t-il une méthode pour décomp
e avec soin chaque remarque ; 5° pour nous aider dans notre style, ne craignons pas tantôt de répéter les expressions de l’auteur
40 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
la loi de Dieu. Cette loi de charité n’est difficile qu’à ceux qui la craignent et qui la voudraient élargir, etc. ». Prédicat
. Jaloux par piété d’y maintenir le bon ordre, il sut se faire obéir, craindre et aimer. Divers exemples, etc. » 5º. Grand dans
u. Animé de cet esprit, et parlant dans la chaire de la vérité, je ne craindrai point de vous parler de ses malheurs ; je vous fe
ur les autres un exemple propre à confondre l’impiété ». Je n’ai pas craint de citer ici tous ces divers exemples, parce que
; et ils ne pourront s’empêcher de remarquer que le célèbre Bossuet a craint de toucher ce point délicat de son histoire. Div
des discours qu’il prononça étant avocat ou procureur-général. Je ne craindrai pas de dire qu’ils ne sont point inférieurs aux p
traite les habiles écrivains de gens inutiles dans les états, nous ne craindrons point de dire, à l’avantage des lettres, et de ce
41 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
e les engager à honorer, à imiter le dévouement de ceux qui n’ont pas craint de mourir pour une si belle cause. Deuxième Pa
u d’hommes au niveau de leur renommée. Mais ici l’orateur n’à point à craindre la comparaison de l’austère vérité. La mort qu’il
42 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VII. Fontenelle. »
iscipline, nulle ancienne habitude de valeur, nulle réputation qu’ils craignissent de perdre, et qui leur enflât le courage, allaien
, parce que le brillant en impose ici sur la solidité, et qu’il est à craindre qu’il ne reste de tout ce fracas d’antithèses plu
43 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VIII. Petites pièces anciennes. »
ois point hérétique ; Car je te fais un serment authentique Que si tu crains ce doux médicament, Ton médecin, pour ton soulage
partie, Le tout, s’il veut ; j’ai bon consentement De l’accepter sans craindre aucunement. S’il ne le veut, afin d’y satisfaire,
44 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voiture, 1598-1648 » pp. 21-25
nelle dépense. Ce royaume n’avait que deux sortes d’ennemis qu’il dût craindre , les huguenots et les Espagnols. M. le cardinal,
r et le plus aimé d’un royaume, mais non pas le plus grand et le plus craint . Il connaît que les plus nobles et les plus ancie
45 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bourdaloue, 1632-1704 » pp. 133-137
e ; d’y recevoir l’encens du public et ses soumissions ; de s’y faire craindre , honorer, respecter. Tout cela rassemblé dans un
les faux semblants 3 Il n’est rien de plus dangereux ni de plus à craindre que l’intérêt mêlé dans la dévotion, ou que la dé
46 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
à son talent, par respect pour leurs propres lumières, qu’ils eussent craint de compromettre en pensant autrement. Mais c’est
nts de la nature : on lui apprit à connaître un Dieu, à l’aimer, à le craindre  ; on lui montra la vertu dans les règles ; on la
eux. » Ô homme ! je vous montrerai une voie plus sûre de vous calmer. Craignez cet avenir que vous vous efforcez de ne pas croir
47 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
éjà lorsqu’ils sont encore ignorants et faibles ; un lâche respect ne craignit pas de le fatiguer par des efforts ; une discipli
tant du berceau. Que dis-je ? on l’arracha de Rome et de la cour ; on craignit pour lui un spectacle funeste. Eh ! comment dans
e commençait à échauffer la sensibilité de l’orateur. Il semble qu’il craigne de s’abandonner, et qu’un pouvoir invincible maît
48 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
amme, la délicatesse au madrigal. Toutes deux sourient, mais si je ne craignais de donner moi-même dans le maniéré, je dirais que
pensée, la délicatesse ménage le sentiment ; elle désire à la fois et craint d’être comprise ; c’est la Galatée de Virgile, Q
, mais soyez circonspect dans cette imitation, et là plus qu’ailleurs craignez l’abus. C’est dans l’enjouement, en effet, qu’il
49 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
l’enceinte même de nos maisons. Hors de Rome, Catilina cesse d’être à craindre pour nous : ce n’est plus qu’un ennemi déclaré, à
et fin à tous les maux des humains, qui ne voient au-delà ni peines à craindre ni plaisirs à espérer. Mais, au nom des dieux, po
hesses des malheureux proscrits. » Je suis bien éloigné sans doute de craindre le retour de ces jours affreux sous le consulat d
a moins d’obstacles à vaincre ? Ainsi de deux choses l’une : ou César craint quelque chose des conjurés, et alors son avis est
rreur générale ; et c’est pour moi et pour vous une raison de plus de craindre davantage. » Rappelez-vous donc bien que la résol
50 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
es que j’ai vu applaudis au théâtre et méprisés à la lecture, me font craindre pour le mien le même sort. Il aurait dû dire, vus
qu’il y a quelques participes, entre autres ceux des verbes plaindre, craindre , fuir, qu’il est bon d’éviter au féminin : = la p
= je doute qu’il soit en état de bien répondre : = vous avez tort de craindre que je n’aie été trahi : = il désire que vous fas
e vous soyez, quoique vous soyez éclairé, tout éclairé que vous êtes, craignez de vous tromper. Article V. Observation
nd verbe. = N’empêchez pas qu’on chante. Il en est de même des verbes craindre , avoir peur, appréhender. Les deux exemples se tr
es deux exemples se trouvent dans ces vers de Racine : Hélas ! on ne craint point qu’il venge un jour son père ; On craint qu
acine : Hélas ! on ne craint point qu’il venge un jour son père ; On craint qu’il n’essuyât les larmes de sa mère. Il faut c
t seulement ne, lorsqu’il s’agit d’un effet qu’on ne désire pas. = Je crains , j’ai peur, j’appréhende que vous ne perdiez votr
procès. Lorsqu’il s’agit d’un effet qu’on désire, on met ne pas. = Je crains que ce fripon ne soit pas puni. Il en est de même
51 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
ous aimer, comme je fais. Je vous le dirais plus souvent, sans que je craigne d’être fade ; mais je suis toujours ravie de vos
9. —A M. le président de Moulceau. Votre politesse ne doit point craindre , Monsieur, de renouveler ma douleur, en me parlan
mauvaise chère, et je tiens que mourir de faim est un malheur plus à craindre que d’avoir le cou coupé. Si votre hôtel lui sert
ne qui ne songe qu’à plaire et à se corriger, qui vous aime, qui vous craint , et qui a bien de l’esprit, n’est pas dans le ran
une cruauté sans excuse. Après vous être rendu coupable comme David, craindriez -vous de suivre l’exemple que ce Roi-Prophète n’a
is qui ne cache sa haine sous les plus grands éloges, que parce qu’il craint tout de votre autorité : c’est toujours un esprit
rêt public tant de vues et de volontés différentes ? Comment se faire craindre , sans se mettre en danger d’être haï et bien souv
eux d’une fouine, ses petits yeux n’avaient presque point de cils, et craignaient la lumière, dont ils étaient garantis par l’abat-
en dire : car leur beauté est au-dessus de toute expression. Si je ne craignais d’employer une comparaison trop recherchée, je di
e remontrance d’Abraham et va en se serrant jusqu’à la dernière. L’on craint à chaque instant de voir repoussée les demandes d
pses. Dans l’esprit de l’avare le mot le s’accorde avec l’objet qu’il craint qu’on ne lui ait volé, et aucun rapport ne se tro
m’annoncent ta présence.    Et qui es-tu donc, mortel, pour ne pas me craindre  ? Je suis chrétien, répondit celui-ci en souriant
la fable par la plupart des auteurs. Mais Lafontaine n’avait point à craindre de la part du lecteur un sentiment d’indifférence
arder le ciel et pâlir. Je lui demandai la cause de son trouble. « Je crains , dit-il, le vent du midi ; sauvons-nous. » Tourna
fait deviner le séjour le plus assuré d’une famille en espérance ? Ne craignez pas qu’elle se loge sous la paille inflammable d’
e qu’il ne conçoit pas, et se remplit de noirs présages, aimant mieux craindre qu’ignorer. Heureux dans ce moment, les peuples à
s jambes, les autres sous les bras, comme on porte un malade que l’on craint d’incommoder. Voltaire. N° 144 — Bataille d
ent déclaré qu’il expirerait dès qu’on ôterait le fer de la plaie. Il craignit que son bouclier ne fut tombé entre les mains de
e ne te demande point grâce pour un corps qui bientôt n’a plus rien à craindre de tes coups ; mais aie pitié de mon âme. Que tes
n : il était vieux, sans père et sans enfants, il n’avait plus rien à craindre , il n’avait plus rien à espérer. Il répondit ains
, mon fils, et ne me regarde pas. — Non, non, lui répond l’enfant, ne craignez rien, je veux vous regarder, je ne verrai point l
nt donne un affreux plaisir ; On se plaît à les voir s’observer et se craindre , Avancer, s’arrêter, se mesurer, s’atteindre : Le
perdu. Ce fil libérateur, il le baise, il l’adore, Il s’en assure, il craint qu’il ne s’échappe encore ; Il veut le suivre, il
és insensibles, et la lumière se relirait lentement, comme un ami qui craint de nous affliger par un brusque départ. Le silenc
l’unique espoir ! C’est parmi ces glaciers qu’a disparu ton père ! Je crains de ne pas te revoir. » Ainsi de Val-Rosa parlait
u que vous ayez confié à la lune trompeuse le soin de guider vos pas, craignez ce lieu. Il y a là des choses dont la pensée fait
. Il y a là des choses dont la pensée fait trembler celui même qui ne craint pas la mort. Cependant peut-être votre destinée e
sur le front : Meinrad parlait toujours en serviteur de Dieu, qui ne craint point les hommes et ne cherche que la justice ici
rêt de sapins, si noire et si profonde que les chasseurs eux-mêmes en craignaient les aventures, et qu’on l’appelait Forêt-Sombre,
r moi, et que vous puissiez unir encore vos prières aux miennes, sans craindre de blesser les saines doctrines de la religion. E
te lice où si souvent vous avez admiré l’héroïsme de vos concitoyens. Craignez de vous tromper vous-mêmes ; craignez que ce prét
l’héroïsme de vos concitoyens. Craignez de vous tromper vous-mêmes ; craignez que ce prétexte, coupable d’ailleurs, de prêter v
s actions. Mais tant que je respire, souffre la compagnie de ta mère, crains d’encourir la disgrâce de Dieu, en me plongeant d
mes il sait faire des anges ; il les élève au-dessus de la nature. Ne craignez pas que l’impunité corrompe vos autres villes. Hé
il y ait différents lieux pour nos âmes après la mort, je n’ai rien à craindre de ces endroits obscurs et ténébreux où sont relé
eau, de moutons, m’a encore, par sa divine bonté, donné le courage de craindre aussi peu vos flammes que j’ai redouté vos épées.
éternelle Vous ne souillerez point une vie aussi belle, Madame ; vous craindrez que l’équitable voix, Qui dicte après leur mort l
injustes victimes, Ne place son trépas sur la liste des crimes. Vous craindrez que la voix de vos accusateurs, Couverte maintena
es chargés d’iniquités ; en ce temple, il n’y a que des chrétiens qui craignent Dieu et ses jugements. Patience, nous allons voir
ur recevoir la parole de ces braves gens, ceux-ci, toujours en garde, craignent la surprise de quelque nouvelle attaque ; leur ef
nous pouvions espérer, et nous ne pensions pas à ce que nous devions craindre . La providence divine nous cachait un malheur plu
es vainqueurs et des victoires. Pour accomplir vos volontés, et faire craindre vos jugements, votre puissance renverse ceux que
à sa famille de ses soins et de ses sollicitudes ; or, n’est-il pas à craindre que la dernière de ces deux obligations étant la
la première a meilleure partie de son activité ? n’est-il pas fort à craindre que son zèle n‘embrasse avec chaleur que cette po
52 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
ez tesmoignage De vostre naturel et de vostre courage Pour Cesar ; ne craignons de tomber au danger De vostre propre mort pour la
les assauts sont l’esbat du royaume. Nostre ame est courageuse et ne craint nul effort ; Nous ne prisons rien tant qu’une hon
? ANTOINE. Ceux que de force on fait vivre en captivité. CÉSAR. Je ne crains point ceux-là qui restent de la guerre. ANTOINE.
Je ne crains point ceux-là qui restent de la guerre. ANTOINE. Je les crains plus que ceux qu’ensevelit la terre. CÉSAR. On fa
Et rançonnent la ferme ou les biens du bourgeois.     Le jour, il ne craint rien, et dans sa maison belle On ne pose la nuit
ni derriere il n’a de gens au guet, Il marche en tous endroits, sans craindre aucun aguet427 ; Il est sobre et joyeux, sans pre
r les hameaux437, On reçoit les presens des riches pastoureaux. Il ne craint jamais faire en la mer de naufrage, Il se rit de
lices, Et le procés friand aime fort les espices510 ; — Apollon est à craindre , avec son arc d’argent, Comme avec un exploit est
on est à craindre, avec son arc d’argent, Comme avec un exploit est à craindre un sergent511. — D’Apollon et Bacchus on vante la
r. Mon esprit, nay du ciel, au ciel toujours aspire, Et ce que chacun craint , c’est ce que je désire. L’honneur suit522 les ha
i souloient539 la France consumer, Que ny ton ennemy ne peut assez te craindre , Ny ton sujet loyal ne peut assez t’aimer… Crois
’, n’avez-vous jamais leu de ma prose ? » Moy de dire que si, tant je craignois qu’il eust Quelque procès-verbal qu’entendre il m
ymera la danse, Ny au banquet qui ne voudra manger, Ny sur la mer qui craindra le danger, Ny à la Cour qui dira ce qu’il pense.
r ; User de biens, et ne les desirer ; Ne souhaiter la mort, et ne la craindre . (Pibrac). Rapin Plaisirs du gentilh
i n’espouse point de querelle Si le droict n’y est apparent ; Mais ne craint de monter en selle, Quand l’occasion l’y appelle
’un trouble si confus un esprit assailli Se confesse coupable, et qui craint a failli. N’avez-vous point ou prise avecque votr
rtu ce généreux effort, Cette grande victime à votre frère mort. J’ai craint de prononcer autant que vous d’entendre L’arrêt q
s que mes péchés. Je sais de quel repos cette peine est suivie, Et ne crains point la mort qui conduit à la vie. J’ai souhaité
en plus que le rebelle. J’offense justement un injuste pouvoir, Et ne crains point la mort qui punit le devoir ; La plus cruel
ine en mes mains a remis ; J’en userai fort bien : vous n’avez rien à craindre , Et pas un de vous trois n’aura lieu de se plaind
r s’y connoître bien827, Qui de tous les honneurs que l’univers étale Craint la pompe fatale, Et ne l’estime rien. Vraiment s
emps à les importuner. Quoi que je m’en promette, ils n’en ont rien à craindre  ; C’est le dernier éclat d’un feu prêt à s’éteind
alheureux. Vous l’avez vu naguère au bord de vos fontaines, Qui, sans craindre du sort les faveurs incertaines, Plein d’éclat, p
t sans foiblesse Rendre hommage aux esprits de Home et de la Grèce. «  Craindre ces écrivains ! on écrit tant chez nous ! La Fran
uront des successeurs : Vous allumez un feu qui ne pourra s’éteindre. Craint de tout l’univers, il vous faudra tout craindre,
i ne pourra s’éteindre. Craint de tout l’univers, il vous faudra tout craindre , Toujours punir, toujours trembler dans vos proje
nétrer les royaumes profonds Qui me sont échus en partage. Le ciel ne craindra plus que ses fiers ennemis Se relèvent jamais de
tir. Ma vigueur est passée, Mon dernier jour est dessus l’horizon. Tu crains ta liberté. Quoy ! n’est-tu pas lassée D’avoir so
, par l’amour, et par la destinée ; En un mot, donnez-moi ce que vous craignez tous, Et je serai plus riche et plus content que
Cyrano de Bergerac Défi aux dieux TERENTIUS. Respecte et crains des dieux l’effroyable tonnerre. SEJANUS. Il ne t
US. Un peu d’encens brûlé rajuste bien des choses. TERENTIUS. Qui les craint , ne craint rien. SEJANUS.                        
d’encens brûlé rajuste bien des choses. TERENTIUS. Qui les craint, ne craint rien. SEJANUS.                                   
rmes états ce fantasque soutien, [l’homme, Va, va, Terentius, qui les craint , ne craint rien1023. TERENTIUS. Mais, s’il n’en é
ce fantasque soutien, [l’homme, Va, va, Terentius, qui les craint, ne craint rien1023. TERENTIUS. Mais, s’il n’en étoit point,
le secret de sa poésie : La solitude est mon plus grand effroi : Je crains l’ennui d’être seul avec moi ; Et j’ai trouvé ce
sant le murmure, Livrera ces méchans au pouvoir infernal. Justes, ne craignez pas le vain pouvoir des hommes ; Quelque élevés q
onnois la fureur de tes soupçons jaloux, Mais j’ai trop de vertu pour craindre mon époux. (Ibid., IV, 5). La mort de Rhad
E.                                       Quoique ma mort approche, Ne craignez pas, seigneur, un injuste reproche. J’ai reçu par
t les délicats, Dont la fière grandeur d’un rien se formalise, Et qui craint qu’avec elle on ne familiarise1118 ; Et ma maxime
vous faire haïr universellement. CLÉON. Cela m’est fort égal : on me craint , on m’estime ; C’est tout ce que je veux, et je t
querelles, Les plaintes, les rapports, les histoires nouvelles, Être craint à la fois et désiré partout, Voilà ma destinée et
avec ce mauvais ton, Tous ces gens dont il est l’oracle et le bouffon Craignent pour eux le sort des absens qu’il leur livre Et q
pplaudi : Mais quelqu’un voudroit-il en faire son ami ? VALÈRE. On le craint , c’est beaucoup. ARISTE.                         
ais jugez avec moi combien l’est davantage Un méchant affiché dont on craint le passage, Qui traînant avec lui les rapports, l
dont l’eau coule Dans un lieu sauvage et couvert, Oui, comme toi, je crains la foule ; Comme toi, j’aime le désert. Ruisseau
Vomit sa fange vagabonde, N’en sauroit altérer le cours… Mais si tu crains la tyrannie D’un monstre jaloux et pervers, Quitt
e ; Observe beaucoup, parle peu ; Voudroit faire fortune au jeu, Mais craint de hasarder sa mise ; Pour jouer à coup sûr pèse
cle en arrêt, et la joie en échec ; Sur lui tremble de donner prise ; Craint un malentendu, redoute une méprise ; Contredit ra
oreille, espère, Se trouble, et tend déjà les mains à la prière. « Ne crains point, disent-ils, malheureux étranger ; « (Si pl
; À la crainte, au remords, il faut me résigner… Tout oser, mais tout craindre , est-ce donc là régner ? Quel prestige soutient c
                            Ah ! laisse-moi jouir D’un bonheur que je crains de voir s’évanouir. Laisse mes libres pas errer à
encor son mal ; Moi, que d’un faux aveu sa voix flatteuse abuse S’il craint qu’en sommeillant un rêve ne l’accuse ; Moi, que
n je sors de moi : fils rebelle jadis, Je me vois dans mon père et me crains dans mon fils. Je n’ai pas un ami : je hais ou je
marin, je l’eus comme pirate. Mais qui m’a fait mon sort ? Personne. Craint de tous, Qui peut m’aimer ? Personne, Or, j’en ap
Godwin, Édouard Lindsey.   GODWIN. Sûr de l’opinion, vous ne me craignez guère ; Vous dédaignez la presse, et vous avez gr
du divin sacrifice, Fatigué de mourir dans un trop long supplice, Il craint que ses enfants ne le laissent vivant ; Alors, il
par leur attentat contre le droit commun, En s’adressant à tous, font craindre pour chacun. Athènes, récemment, en offrit un exe
ur estre grand ne doit rien ignorer… Il faut premierement apprendre à craindre Dieu Dont vous estes l’image, et porter au milieu
uperbes, Vous verrez là dessous les plus petites herbes, La fleur qui craint le vent, le naissant arbrisseau, En son nid l’esc
la chaude rage D’avancer en crédit nous brûle le courage ; Où nous ne craignons point l’effort des medisans, Où nous n’endurons p
s et les Dieux ; Il hume purement l’air plus serein des cieux ; Il ne craint d’un voisin l’envieuse rancune ; Luy-mesme il est
urments atteint, Vous rendra sa douleur connue, Et raisonnablement il craint , Que vous n’en soyez point esmue. Vous verrez sa
mes de Saint-Pierre, stances : Ce furent de beaux lis, etc. 804. Craindriez forme deux syllabes. C’est Un reste de la métriqu
nds et du sort, C’est icy que J’attends la mort Sans la desirer ni la craindre . 1011. Voyez la Poésie au xviie  siècle. 101
unestes reliques ; Et, tandis qu’à sa perte en secret tu t’appliques. Crains qu’on ne te prépare un destin plus affreux. Sa c
un destin plus affreux. Sa chute quelque jour te peut être commune. Crains ton poste, ton rang, la cour et la fortune ; Nul
faire un ennemi l’objet de tes désirs ? etc. 1023. Il veut dire : craint ce qui n’existe pas. Terentius entendait que qui
l veut dire : craint ce qui n’existe pas. Terentius entendait que qui craint les dieux, ne craint rien en dehors d’eux. Ainsi
ce qui n’existe pas. Terentius entendait que qui craint les dieux, ne craint rien en dehors d’eux. Ainsi dit Joad : Je crains
raint les dieux, ne craint rien en dehors d’eux. Ainsi dit Joad : Je crains Dieu, cher Abner, et n’ai point d’autre crainte.
e la biche sauvage, Qui va cherchant sa mère aux rochers écartés : Il craint du doux zéphyr les trembles agités ; Le moindre o
Couronné de lauriers t’envoyer aux galères. Ces petits beaux esprits craignaient la vérité Et du sel de tes vers la piquante âcret
des agrèmens au chalumeau champêtre. Mais il vantait des soins qu’il craignait de connaître, Et de ses faux bergers il lit de be
méchant n’est ni estimé, ni respecté, ni homme d’esprit, ni aimé, ni craint , ni heureux, ni homme de probité. — C’est ce qu’é
r, qui d’une main agile Le soir emplis de lait trente vases d’argile, Crains la génisse pourpre, au farouche regard, Qui march
Syrtes (Odyss., XI, 93 sqq.). « Quant aux arbres de notre verger, je crains bien de n’y en trouver d’autres que le lotos, qui
La vérité est, nous dit A. de Vigny (Stello chap. 20 et suiv.), qu’il craignait d’éveiller imprudemment l’attention de Robespierr
53 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Corneille, 1606-1684 » pp. 26-31
pas si peu que d’offenser une personne de si haute condition3, et de craindre moins ses ressentiments que les vôtres. Tout ce q
ivres. Jusque-là je suis assez glorieux pour vous dire que je ne vous crains ni ne vous aime. Après tout, pour vous parler sér
54 (1873) Principes de rhétorique française
ce sentiment se rattache l’indulgence pour autrui : il faut toujours craindre de tomber dans le vice que signale Quintilien de
ts arrêter les complots ; Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu, cher Abner, et n’ai point d’autre crainte :
de ce syllogisme ; L’homme qui met sa confiance en Dieu, n’a rien à craindre des méchants ; or, je mets ma confiance en Dieu :
ina la pensée d’un exil volontaire : En vérité, si mes serviteurs me craignaient autant que vos concitoyens vous craignent, j’aban
ité, si mes serviteurs me craignaient autant que vos concitoyens vous craignent , j’abandonnerais aussitôt ma maison ; et vous ne
e, éternel, comme celui d’un dieu : il en est qui le haïssent, qui le craignent , qui lui portent envie, même parmi ceux qui lui p
inaction.    Voilà ces traits qui faisaient dire à Philippe : Je ne crains point les Athéniens, je ne crains que Démosthène.
i faisaient dire à Philippe : Je ne crains point les Athéniens, je ne crains que Démosthène. Voilà un homme qui porte la patri
enu, dirigé, réglé dans ses mouvements et sa marche. Ceux-là, comment craindraient -ils jamais d’être trop clairs et trop faciles à c
émiques ne sont guère qu’une suite de récits. La monotonie est donc à craindre , et la variété difficile ; aussi dans les composi
publics avaient immortalisé les conquêtes, et qui n’avait jamais eu à craindre que les écueils qui naissent du sein même de la l
même des heures et des éléments, sans entrer dans des fougues à faire craindre que tout no rompît dans son corps, opiniâtre à l’
ût et de la vérité ; enfin la contagion de l’exemple est aussi fort à craindre . Que de fois nous pouvons être entraînés à ce sop
rière à leur sensibilité ; ils touchent au but ; ils ont donc moins à craindre de s’abandonner et ils ont besoin de frapper plus
a force ou de l’agrément, — Dans cette proposition ; L’homme juste ne craint pas les vaines menaces des méchants, l’adjectif
n appelle membres ; tantôt il n’y en a que deux : Que ne doit-on pas craindre de ses vices, | si ses bonnes qualités sont si da
mort : La grâce décorait son front et ses discours ; Et comme elle, craindront de voir finir leurs jours Ceux qui les passeront
et si de ces hauteurs où on est habitué à le voir, à l’admirer, à le craindre , à le haïr, il descend pour être rieur, familier,
fin d’une critique du faux philanthrope : Le misanthrope est moins à craindre  : il fait plus de peur et moins de mal. Un serpen
et moins de mal. Un serpent qui se glisse entre les fleurs est plus à craindre qu’un animal sauvage qui s’enfuit vers sa tanière
, Où me perdant, j’ai trouvé tant de peines. Le Père Lemoyne n’a pas craint de dire, dans un poëme épique : Louis, impatient
eaux. Mais, dit Quintilien, on doit user sobrement de l’hyperbole et craindre de tomber dans l’enflure. Souvent pour vouloir po
vous parlez à ce traître ? Vous souffrez qu’il vous parle et vous ne craignez pas Que du fond de l’abîme entr’ouvert sous ses p
ng apaise ma colère. » Alors ce vieillard courageux lui répond : « Je craignais d’avoir le dessous ; mais, je le vois, tu ne veux
nctions, suivant le conseil et l’exemple de l’empereur Auguste qui ne craignait rien tant que de laisser quelque obscurité dans s
uperflus et les termes abstraits. V. Se défier des pronoms et ne pas craindre les répétitions de mots. VI. La précision retran
est auteur ; je veux qu’il me mette devant les yeux un laboureur qui craint pour ses moissons, un berger qui ne connaît que s
nous pouvions espérer, et nous ne pensions pas à ce que nous devions craindre . Tantôt l’ordre logique est interverti. — Ainsi B
nce en Dieu c’est le vers de Joad menacé de la fureur d’Athalie : Je crains Dieu, cher Abner, et n’ai point d’autre crainte.
dans les morceaux de dignité, exige des sons pleins, lents, modérés ; craignez seulement trop de ressemblance avec la déclamatio
de lui-même et dépasse le but de l’action oratoire. Il faut donc ici craindre le trop et non pas le trop peu ; il faut modérer
de l’excellent jusqu’à ce qu’on ait le goût sûr, de manière à ne plus craindre qu’il puisse être gâté par des modèles imparfaits
le temple de Janus, qui me fasse oublier Domitien et mes maux, qui ne craigne pas le mérite et qui encourage la vertu. Alors, p
vrage achevé. Mais vous, monsieur, qu’en pensez-vous ? Fénelon. — Je crains de vous parler sur ce sermon et de vous ôter l’es
eur d’affaiblir l’autorité du ministère. L’abbé. — Non, monsieur, ne craignez rien, ce n’est point par curiosité que je vous qu
ma profession m’engage à prêcher. Parlez-moi donc sans réserve, et ne craignez ni de me contredire, ni de me scandaliser. Fénel
nté et la maladie, la vie et la mort ; faire des choses admirables et craindre d’être admiré ; n’avoir dans le cœur que Dieu et
r : on dirait qu’il se sent chargé de la liberté de l’avenir et qu’il craint de la compromettre. Ce ne sont pas ses destinées
55 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
vie, aux excellents principes que sa jeunesse avait reçus, il n’a pas craint de revenir sur ses pas, de juger ses propres juge
modernes ; sans quoi l’on appauvrit la langue, au lieu de l’enrichir. Craignons donc de laisser ou de voir s’établir une école no
ge de la poésie, et à la poésie le style et les formes théologiques : craignons d’adopter une poétique qui constituerait les faut
ondés jusqu’à un certain point, il faut l’avouer, et la critique a pu craindre la contagion d’un exemple aussi séduisant ; car c
56 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
imagination prennent un ton qu’ils ne peuvent soutenir ; que ceux qui craignent de perdre des pensées isolées, fugitives, et qui
ivin, se répandant partout, réunira les nations ennemies ; l’homme ne craindra plus l’aspect de l’homme ; le fer homicide n’arme
ve les tyrans de l’air ; il attend l’aigle sans le provoquer, sans le craindre  ; il repousse ses assauts en opposant à ses armes
er habitant d’une république tranquille, où les citoyens n’ont rien à craindre d’un maître qui ne demande qu’autant qu’il leur a
57 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
us fort que deux sera moins fort que quatre ; et ainsi les faibles ne craindront rien lorsque, s’aimant les uns les autres, ils se
aura été purifié. Non relinquam vos orphanos ; veniam ad vos 1. Ne craignons rien ; nous reverrons le Christ, le Christ sauveu
du détachement de soi et de tout ce qui se rapporte à soi. Quiconque craint ou désire quelque chose de la terre, n’est pas li
58 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
rerais volontiers à ces arbres dont il faut choisir les fruits ; mais craignez de vous asseoir sous leur ombre. » S’il est un dé
nté et la maladie, la vie et la mort ; faire des choses admirables et craindre d’être admiré ; n’avoir dans le cœur que Dieu et
lairés. » 1. Rapprochez ce passage de Fénelon : « Le goût exquis craint le trop en tout, sans en excepter l’esprit même.
, d’étendue de pensées et de fécondité, sont ceux qui doivent le plus craindre cet écueil de l’excès d’esprit. C’est, dira-t-on,
il faut travailler, il faut savoir sacrifier des vers ; vous n’avez à craindre que votre abondance, vous avez trop de sang, trop
59 (1839) Manuel pratique de rhétorique
en fait des anges ; il les affranchit de la tyrannie de la nature. Ne craignez pas que notre impunité corrompe les autres villes
s habitants d’Antioche ; leur sort est si misérable qu’il n’est pas à craindre qu’il tente aucune autre ville. Il y a plus, cet
es, car si nous cédons à un premier mouvement, combien n’est-il pas à craindre que nous ayons bientôt à nous repentir de trop de
érieux et compliqué, quand l’auditeur a assez de lumières pour ne pas craindre les efforts qu’exige une attention soutenue. Mais
arrêter les complots. « Soumis avec respect à sa volonté sainte, « Je crains Dieu, cher Abner, et n’ai point d’autre crainte. 
nous pouvions espérer, et nous ne pensions pas à ce que nous devions craindre . La providence divine nous cachait un malheur plu
es vainqueurs et des victoires ! Pour accomplir vos volontés et faire craindre vos jugements, votre puissance renverse ceux que
rêt public tant de vues et de volontés différentes ! Comment se faire craindre , sans se mettre en danger d’être haï, et bien sou
nt donne un affreux plaisir ; On se plaît à les voir s’observer et se craindre , Avancer, s’arrêter, se mesurer, s’atteindre : Le
ur recevoir la parole de ces braves gens, ceux-ci, toujours en garde, craignent la surprise de quelque nouvelle attaque ; leur ef
ous parlez à ce traître ! Vous souffrez qu’il vous parle ? et vous ne craignez pas Que du fond de l’abîme entr’ouvert sous ses p
60 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
mort de madame de Sévigné, sa mère, 1699. Votre politesse ne doit pas craindre , Monsieur, de renouveler ma douleur, en me parlan
sourire amer : es-tu d’une race noble et antique ? Esclave romain, ne crains -tu pas ma framée ? « — Je ne crains qu’une chose,
e et antique ? Esclave romain, ne crains-tu pas ma framée ? « — Je ne crains qu’une chose, répartit le Gaulois frémissant de c
te levée, il ne fuit ni ne cherche son ennemi. On voit aisément qu’il craint moins de mourir que de mal faire, et qu’il redout
belle. La grâce décorait son front et ses discours ; Et, comme elle, craindront de voir finir leurs jours            Ceux qui les
t ses discours. Puis le poète ajoute en finissant : Et, comme elle, craindront de voir finir leurs jours         Ceux qui les pa
61 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
affliction : Hélas ! je n’ai plus faim. — Ce proverbe : Chat échaudé craint l’eau froide, renferme une pensée on ne peut plus
aintive Tourterelle ? — Je gémis, j’ai perdu ma compagne fidèle. — Ne crains -tu pas que l’oiseleur     Ne te fasse mourir comm
ts arrêter les complots ; Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu, cher Abner, et n’ai point d’autre crainte.
nnais la fureur de tes soupçons jaloux ; Mais j’ai trop de vertu pour craindre mon époux. L’abbé Edgeworth de Firmont, qui avai
est pas de même de celle qui se trouve dans ce vers de La Fontaine : Craignez le fond des bois et leur vaste silence. En effet
62 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
du crime ; anxius futuri, inquiet de l’avenir ; timidus procellœ, qui craint la tempête. Ils disent : cuncta terrarum (sous-en
ne languori desidiœque se tradat. Cic. La vieillesse n’a rien tant à craindre que de se laisser aller à la langueur et à l’oisi
fication, dans les ornements, dans la réfutation, il y a plus lieu de craindre la critique que d’admirer l’orateur. XVI Le
oloris mortisque timorem effugies. En vivant sagement, vous n’aurez à craindre ni la douleur ni la mort. IV Quand il y a t
gens vereor ne memoriam perdam. Cic. Et en lisant les épitaphes je ne crains pas de perdre la mémoire. Peccavit igitur Romulus
rait par si non. Ex. : Si non homines, at certe Deum time. Si vous ne craignez pas les hommes, au moins craignez Dieu. XV
nes, at certe Deum time. Si vous ne craignez pas les hommes, au moins craignez Dieu. XV Les verbes de doute, comme dubito,
63 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
à s’entasser en pyramide, les uns sur les autres, de manière à faire craindre aux habitants du parterre l’éboulement des specta
xpressions communes chiens, boucs, pavé, etc. Ex. : Joad à Abner. Je crains Dieu, dites-vous ; sa vérité me touche ! Voici co
carille. Mais, au moins, y a-t-il sûreté ici pour moi ?   Cathos. Que craignez -vous ?   Mascarille. Quelque vol de mon cœur, que
re enjoué.   Cathos. Je vois bien que c’est un Amilcar.   Madelon. Ne craignez rien, nos yeux n’ont point de mauvais desseins, e
é, dans leur marmite infâme. 5° Trivialité et Bassesse Il faut craindre quelquefois, en voulant éviter l’affectation et l
64 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
trois ou quatre rossignols qui sont sur ma tête. Madame de La Fayette craint toujours pour votre vie ; elle vous cède sans dif
ux malfaisants c’était un très bon plat ;                     Ils n’y craignaient tous deux aucun, quel qu’il put être.            
terait dans les animaux, vous faites presque depuis que vous existez. Craindriez -vous de devenir trop nombreux ? Eh ! reposez-vous
nts arrêter les complots, Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu, cher Abner, et n’ai point d’autre crainte.
n, la Répétition, l’Apostrophe et la Prosopopée. Ex. : J’ai toujours craint la colère de Dieu, comme des flots suspendus sur
65 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
forfaits, plus que par ses exploits, L’instrument de notre supplice. Craignez , Romains, craignez que le ciel quelque jour Ne tr
par ses exploits, L’instrument de notre supplice. Craignez, Romains, craignez que le ciel quelque jour Ne transporte chez vous
gnée ? J’en vois deux, dont l’une est qu’entre nos ennemis Les plus à craindre sont souvent les plus petits ; L’autre, qu’aux gr
ulement être ce que je suis ; Ne souhaiter la mort, et moins encor la craindre  : Je ne te saurois mieux tous mes souhaits dépein
ien. Une fois patrice, restera-t-il paysan du Danube ? Il y a lieu de craindre pour son éloquence et sa vertu. 6. Octogénaire.
66 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
ommes ? L’ignorant qui ne prévoit rien sent peu le prix de la vie, et craint peu de la perdre ; l’homme éclairé voit des biens
te les douceurs de l’amitié, et que j’apprends à jouir de la vie sans craindre la mort. Je leur dois le peu que je suis ; je leu
que du lait de vos vaches ; et, quant aux arbres de votre verger, je crains bien de n’y en trouver d’autres que le lotos, qui
muerais pas le bout du doigt pour cela. À charge et à décharge, je ne crains point d’être vu tel que je suis. Je connais mes g
67 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
bon citoyen, parce que j’aime le gouvernement où je suis né, sans le craindre , et que je n’en attends d’autre faveur que ce bie
ltiplier dans toutes les boutiques, sur toutes les cheminées, tant on craignait de ne m’avoir pas assez vu. Tant d’honneurs ne la
voir dans Démosthène quelle peine il fallut pour la réveiller : on y craignait Philippe, non pas comme l’ennemi de la liberté, m
68 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
. Si j’étais à mon début dans la carrière militaire, et si je pouvais craindre les hasards des combats, ce langage serait tout à
éal an VI. Sa présence réjouit l’armée qui commençait à murmurer et à craindre qu’il ne fût pas à la tête de l’expédition. — C’é
nt le quart d’une obole,    Tu te romprais toutes les dents.    Je ne crains que celles du Temps. » Ceci s’adresse à vous, esp
69 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »
que le correspondant supporte avec grandeur d’âme les affections, ne craignons pas de chercher des consolations dans des motifs
ntieuse. L’amour méprisé est fort, dit-il, et M. Levasseur commence à craindre de recevoir des invectives au lieu d’aimables rep
70 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
emble. Il caresse, il menace, il punit, il absout. Même absent, on le craint  : il voit, il entend tout ; Un invisible oiseau l
che jamais ; Peu savent la trouver, mais la trouvent sans peine. Elle craint le travail, et redoute la gêne ; L’air d’effort l
71 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
yran. Mais un homme possédera-t-il sans trouble la gloire d’être plus craint que les dieux ? (On parlait ainsi en ce temps-là.
Et là-dedans il y a une solitude affreuse et terrible, qui est plus à craindre que les spectateurs et que l’échafaud, parce qu’e
72 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
és de ses grâces auront peut-être des desseins plus relevés ; mais je crains bien que celui-ci ne soit déjà que trop hardi pou
’obscurité de la nuit couvre des larcins et des meurtres. Que si vous craignez les hivers du septentrion, dites-moi quelles ombr
l y a des vipères dont la langue est venimeuse… Il y a des hiboux qui craignent la lumière. Combien de chevaux, qu’on emploie a t
t du Chat. D’animaux malfaisants c’était un très-bon plat : Ils n’y craignaient tous deux aucun, quel qu’il pût être. Trouvait-on
. Vous n’avez jamais vu Paris comme il est ; tout le monde pleure, ou craint de pleurer ! L’esprit tourne à la pauvre madame d
périeure au monde et à toutes les vertus qui le composent, n’a rien à craindre que de son auteur506 ? Le néant des grandeurs
ur recevoir la parole de ces braves gens, ceux-ci, toujours en garde, craignent la surprise de quelque nouvelle attaque : leur ef
tous les soins nécessaires pour mettre la justice en état de se faire craindre . Le samedi et le dimanche, car nous étions arrivé
rêt public tant de vues et de volontés différentes ? Comment se faire craindre , sans se mettre en danger d’être haï, et bien sou
qu’ils souffrent, parce qu’on ne veut pas s’en instruire, parce qu’on craint d’en entendre parler, parce qu’on les éloigne de
ceur, à la paix, au pardon des injures ; et, par la raison contraire, craignez et n’écoutez pas ceux qui voudront vous exciter c
et un gouvernement687. Le petit de Vilette viendra, et je commence à craindre d’avoir à marier mesdemoiselles de la Vrillière.
et le repos. Je vous verrai tous avec plus de plaisir, n’ayant plus à craindre vos propositions ; je les saurai par le roi : je
mpunément de malins portraits, et se vouer à un genre périlleux, sans craindre les orages. Toutefois, le nom de Théophraste serv
ux, scrupuleux, timide ; il marche doucement et légèrement, il semble craindre de fouler la terre744 ; il marche les yeux baissé
personne, ce qu’ils méritent, et ils ne méritent guère que ce qu’ils craignent  ; ils connaissent si c’est à tort ou avec raison
dans ton cœur la source de la joie, te dégoûter du présent, te faire craindre l’avenir, te rendre insensible à tout, excepté à
vous ne pouvez vous imaginer que vous cessiez jamais de l’être. Vous craignez d’ouvrir les yeux ; vous craignez qu’on ne vous l
vous cessiez jamais de l’être. Vous craignez d’ouvrir les yeux ; vous craignez qu’on ne vous les ouvre ; vous craignez d’être ré
gnez d’ouvrir les yeux ; vous craignez qu’on ne vous les ouvre ; vous craignez d’être réduit à rabattre quelque chose de votre g
’il n’était pas ; quand on en parle on dit : Ce n’est pas un homme. —  Craignez , monsieur ; ce défaut qui serait la source de tan
hommages de l’ambition968. Douce, timide, mais adroite, bonne jusqu’à craindre de faire la moindre peine à personne, légère et v
rerais volontiers à ces arbres dont il faut choisir les fruits ; mais craignez de vous asseoir sous leur ombre. » S’il est un dé
ant du pouvoir qu’il a pu s’arroger1210. Aussi le tigre est-il plus à craindre que le lion : celui-ci souvent oublie qu’il est r
en dévorant la première ; il désole1214 le pays qu’il habite ; il ne craint ni l’aspect ni les armes de l’homme ; il égorge,
il ne se vautre pas comme le cheval dans la fange et dans l’eau ; il craint même de se mouiller les pieds1234, et se détourne
tion, de la clémence, de la générosité. Oui, je le soutiens, et je ne crains point d’être démenti par l’expérience, un enfant
, raillé, maudit de tout un peuple, est la plus horrible qu’on puisse craindre . Socrate, prenant la coupe empoisonnée, bénit cel
à Montmorency ; peut-être ne seront-ils1390 pas de votre goût, et je crains que vous ne preniez pas le parti de les suivre ;
aborder ces solitaires, pour leur donner mes consolations ; mais ils craignent d’être arrachés à leurs pensées, et ils se détour
ti la pauvreté, ni la douleur, ou ils n’y réfléchissent point, ou ils craignent d’être obligés d’y réfléchir1414. La familiari
e. Ceux qui ne sortent pas d’eux-mêmes sont tout d’une pièce1415; ils craignent les hommes qu’ils ne connaissent pas ; ils les év
t seule fous les objets de la terre, de la mer et des cieux. Ce qu’on craignait arriva. Les câbles de l’avant rompirent, et, comm
té Il se rencontre des hommes qui n’aiment point Dieu et qui ne le craignent point : fuyez-les, car il sort d’eux une vapeur d
tion de grâces pour son père ? Quand les animaux souffrent, quand ils craignent , ou quand ils ont faim, ils poussent des cris pla
d’une couronne corruptible à une couronne immortelle, où je n’aurai à craindre aucun trouble, aucune espèce de trouble ; » et se
toute autre parole. Il n’aime pas à se montrer ému ; on dirait qu’il craint de laisser voir qu’on peut exercer sur lui de l’i
e force et notre secours dans les détresses. « C’est pourquoi nous ne craindrons point, quand même la terre se bouleverserait, qua
le mènent-ils ? où est la bénédiction ? où est la prière1817 ? Je le crains  ; Pascal1818 seul, s’il est du cortège, a prié. M
ilieu des herbages. Tout cela sent le travail prospère et la paix. On craint Dieu dans ces modestes demeures, et on espère en
Alkmaer. Trois fois il revint en France (1644, 1647 et 1648). 60. Il craint d’être déçu dans son espérance. Il avait bien rai
. État, c’est-à-dire estime de la réputation. Il dit ailleurs : « Je crains plus la réputation que je ne la désire ; estimant
leurs louanges comme des offenses, et, indocile à la flatterie, il en craignait jusqu’à l’apparence. Telle était la délicatesse,
que endroit. Sans cesse on prend le masque, et quittant la nature, On craint de se montrer sous sa propre figure... Rarement u
Parisienne. 444. Ile ; elle veut dire que sa maison n’avait rien à craindre , mais était, pourtant enveloppée par le feu. 445
de Moulceau : « Le 28 avril 1696. « Votre politesse ne doit point craindre , Monsieur, de renouveler ma douleur, en me parlan
et estourdisse si fort une nature bien née. Si vous avez envie qu’il craigne la honte et le chastiment, ne l’y endurcissez pas
aute voix, à déjeuner, au duc de Bourgogne. Caligula et Néron ! Il ne craint pas de les nommer. — Comme tout cela rit, et parl
un homme de finance. 1130. Il lui disait ailleurs : « Mon cher ami, craignez , en atteignant le grand, de sauter au gigantesque
oint d’appui, ni principe d’énergie. » Mais ce péril n’est pas fort à craindre . L’Égoïsme a été assez joliment peint par Delille
73 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
cachée. — 3. Les roses brillent, mais elles piquent. — 4. Les hommes craignent , désirent, s’affligent, se réjouissent. — 5. Nous
e de la colère, entre un homme ivre et un ivrogne, entre un homme qui craint et un homme craintif : un homme en colère peut n’
rtent leurs blessures à leurs mères, à leurs épouses, et celles-ci ne craignent pas de compter les plaies ou d’en mesurer la gran
semés en toute saison. — 6. Le sage, durant les temps de prospérité, craint les retours de la fortune. — 7. Lycurgue entrepri
te ou injuste et rigoureuse. — 4. Si un tyran est haï parce qu’il est craint , il veut être craint parce qu’il est haï. — 5. Si
ureuse. — 4. Si un tyran est haï parce qu’il est craint, il veut être craint parce qu’il est haï. — 5. Si Pausanias de Lacédém
inture doit être un poëme muet. — 2. O que vous êtes insensé, si vous craignez la mort lorsqu’il tonne ! — 3. Si les fruits sont
si ce n’est la sage ? — 11. Que fera dans les ténèbres l’homme qui ne craint rien, si ce n’est d’avoir un témoin et un juge ? 
ser pour un opprobre. — 3. Pensez sans cesse à la mort, afin de ne la craindre jamais. — 4. Les Athéniens environnèrent leur vil
ur. — 8. Elle est à plaindre la vie de ceux qui aiment mieux se faire craindre que se faire aimer. — 9. Le roi Pélias désirait p
santant selon son habitude. « Vous voyez, dit-il à ses compagnons qui craignaient de faire naufrage, que les dieux immortels accord
role digne d’être entendue par tous les peuples du monde ! § 196. Craindre de, prendre garde de, se garder bien de, etc.
s. corrigé. 1. J’appréhende que vous n’aimiez mieux vous faire craindre que vous faire aimer. — 2. Je crains de ne pas po
vous n’aimiez mieux vous faire craindre que vous faire aimer. — 2. Je crains de ne pas pouvoir vous accorder ce que vous me de
de ne pas pouvoir vous accorder ce que vous me demandez. — 3. Pompée craignait d’avoir un égal. — 4. Je craignais de voir arrive
que vous me demandez. — 3. Pompée craignait d’avoir un égal. — 4. Je craignais de voir arriver ce qui est arrivé effectivement. 
Je craignais de voir arriver ce qui est arrivé effectivement. — 5. Je crains que vous ne puissiez pas porter le poids de votre
de votre fortune. — 6. Les Gaulois, s’étant exhortés mutuellement, ne craignirent pas d’engager la bataille dans une position défav
mantins refusèrent de le recevoir. Étant ensuite revenu à Rome, il ne craignit pas d’entrer au sénat ; Rutilius, tribun du peupl
était souvent ce mot de tragédie : « Qu’on me haïsse, pourvu qu’on me craigne  .» — 11. Romulus eut pour successeur Numa Pompili
ère, de nous abandonner aux désirs et aux transports des passions, de craindre la douleur ou la mort. — 8. Capoue, qui avait fai
vaient point de général à opposer à Scipion. — 3. La mort n’est pas à craindre pour l’homme de cœur. — 4. Les ignorants louent d
de sa mère, qui l’avertissait de se méfier du médecin Philippe et de craindre un empoisonnement, prit sans s’émouvoir le breuva
s son avantage, dit que ce général ne savait pas vaincre. — 7. Tibère craignait le tonnerre outre mesure ; et, pour peu que le ci
son nom fameux par un trait d’éclat. Je ne vois pas ce qu’il avait à craindre , en gardant la vie. En effet César, étant clément
èle, et il le sera. Car souvent on enseigne la trahison à force de la craindre , et on autorise la faute par ses soupçons. Quelle
enu ce qui ne se doit confier qu’à des amis ; d’autres, au contraire, craignent de mettre dans leur confidence leurs amis les plu
74 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
la pureté et de la justesse du langage. La précision a deux écueils à craindre  : la prolixité, qui dégénère en une abondance sté
ennemis que je puisse haïr. (Corneille). L’imbécille Ibrahim, sans craindre sa naissance, Traîne, exempt de péril, une éterne
75 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
mémoire aussi ample et aussi présente que quelques autres. Mais je ne craindrai pas de dire que je pense avoir eu beaucoup d’heur
tre chose, vous savez qu’il n’y a aucune raison ni religion qui fasse craindre du mal après cette vie à ceux qui ont vécu en gen
76 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
e rochers ; ensuite, vers le soir, ils calmissent un peu, comme s’ils craignaient de déranger leur ouvrage. Quand le soleil vient à
rder le ciel et pâtir ; je lui demandai la cause de son trouble : “Je crains , dit-il, le vent du midi ; sauvons-nous.” « Tourn
77 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
t de prudence à un général, pour conduire ses soldats ; pour se faire craindre , sans se mettre en danger d’être haï ; pour se fa
cachés. De quel front osent-elles lever les yeux sur leurs époux ? ne craignent -elles point, que les ténèbres mêmes, complices de
re et difficile d’acquérir. » Ils sont timides à l’excès, et portés à craindre tous les maux qui peuvent arriver ; d’autant plus
n industrieuse cruauté. « Tu ne peux point nier, puisque tu n’as pas craint de le dire publiquement, que tu n’aies fait plant
mme soit un dieu, qui jouisse d’une félicité fixe et immuable. Il est craint , haï, envié, et par ceux-là même qui paraissent l
st pas possible de lire ce morceau, sans être vivement ému ; et je ne crains point qu’on me reproche de l’avoir rapporté tout
78 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
, Ne découvre aux vivants cet empire odieux, Abhorre des mortels et craint même des dieux. Fragments de l’Iliade ; traduits
ose, Esther, vous comptez votre vie ? Dieu parle, et d’un mortel vous craignez le courroux ? Que dis-je ? votre vie, Esther, est
rds du matin Que vois-je ? Regardez à l’horizon lointain…          Ne craignez rien, filles timides : C’est sans doute par l’ond
eux blancs Que le sort des combats respecta quarante ans. Frappez, ne craignez rien, Coligny vous pardonne, Ma vie est peu de ch
ant mes remords, Tantôt m’éblouissant de tes riches trésors, Que j’ai craint de livrer aux flammes, au pillage. Qu’il règne do
79 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
Thémistocle, ni Périclès n’avaient été orateurs ; et, en effet, il ne craignait pas de leur refuser ce titre. — Car, disait-il, à
e personne, non plus que le moindre gentil homme : doncques ne doy-je craindre , puisque j’ay à parler devant un roy roldat. »
ence et en réputation, plus il a une haute idée de son art et plus il craint de rester au-dessous de son sujet et de l’attente
passion est un état violent dont l’âme se fatigue vite et qu’on doit craindre de prolonger. Ensuite il faut voir si le sujet qu
e serait-ce donc si vous aviez entendu rugir le lion ? » — Cicéron ne craint pas de dire que sans l’action le meilleur orateur
80 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
table ; il a d’ailleurs de quoi humilier le chêne à son tour ; car il craint les vents moins que lui, et leur situation réelle
sourire amer ; es-tu d’une race noble et antique ? Esclave romain, ne crains -tu point ma framée ? — Je ne crains qu’une chose,
e et antique ? Esclave romain, ne crains-tu point ma framée ? — Je ne crains qu’une chose, répartit le Gaulois frémissant de c
l’appelant esclave romain. Celui-ci réplique par une hyperbole, je ne crains qu’une chose, c’est que le ciel me tombe sur la t
81 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
ur Versailles. Ces réunions, que le vieux cardinal ministre finit par craindre et par supprimer, attestent l’esprit nouveau et l
er l’homme, jusque là en disgrâce chez tous ceux qui pensent, on peut craindre , dit Prévost-Paradol, « que la vertu ne demeure d
man prit une singulière extension, en s’emparant avec audace, et sans craindre de faire éclater son cadre naturel, des questions
’on dispute tout bas l’éclat et les prééminences60 de leurs ancêtres, craignent toujours qu’on n’ignore la grandeur de leur race,
de confiance en soi-même qui sied bien aux grands, qui fait qu’on ne craint point de s’avilir en s’abaissant66, et qui est co
» A ces mots, que je prononçai d’un air menaçant, le religieux sembla craindre pour sa vie. « Attendez, me dit-il, je vais donc
que tu jugeras que ma tête s’affaiblira, donne m’en aussitôt avis. Ne crains pas d’être franc et sincère : je recevrai cet ave
ais donc avec joie à l’enregistrement de la déclaration, et que je ne craignais pas d’y ajouter les très humbles remerciements de
x celui qui a assez de vanité pour ne dire jamais de bien de lui, qui craint ceux qui l’écoutent, et ne compromet point son mé
iens, faisant un trafic continuel de la frayeur des Romains. Il était craint de ses sujets, et il ne paraît pas qu’il en fût h
voir dans Démosthène quelle peine il fallut pour la réveiller : on y craignait Philippe, non pas comme l’ennemi de la liberté, m
ns que j’espérais, vous ne faîtes que m’affliger ; on dirait que vous craignez que je ne voie pas assez combien je suis malheure
x animaux et sauvages qui habitent épars ces lieux retirés, et qui ne craignent ni la chute des toits, ni l’embrasement des maiso
ndre à Montmorency ; peut-être ne seront-ils pas de votre goût, et je crains que vous ne preniez pas le parti de les suivre ;
te lettre fût assez ridicule pour vous faire rire vous-même ; mais je crains qu’elle n’ait que ce qui est nécessaire pour vous
, de la mer et des cieux. Dans les balancements du vaisseau, ce qu’on craignait arriva. Les câbles de son avant rompirent ; et, c
’y a que la puissance, dans quelque genre que ce soit, que les hommes craignent assez pour l’aimer de cette manière369. De l’All
tristesse qui vous fait languir, m’alarme et me serre le cœur : je la crains plus pour vous que toutes les douleurs sensibles.
que la moindre goutte de mon sang retombe sur aucun de vous ! Mais je crains que vous ne soyez dans une mauvaise voie. » Il s’
e se montrer plus hardiment encore. La récolte avait été mauvaise, on craignait la famine. Un évêque, ancien serviteur de René, q
sonne ne songe qu’à jouir du présent sans respecter le passé, et sans craindre l’avenir. Entre deux siècles aussi opposés, il n’
t qu’en voyant Figaro déployer tant d’esprit et tant de hardiesse, on craint involontairement qu’il n’en abuse pour mal faire.
’une affection sincère, qui sache conserver la fermeté. L’enfant doit craindre plus que toute autre chose, de faire de la peine
éllènique première, je ne l’isole point, et c’est pour cela que je ne crains pas de lui tant attribuer. Vous le savez comme mo
poésie ; j’ai des amis qui vous applaudiront ; j’ai des dames qui ne craignent pas de venir bâiller, toutes parées, à mes lectur
ils se mesurent aux louanges dont ils se payent entre eux. Boileau ne craignit pas de se voir tel qu’il était, ou plutôt il eut
; c’est celui-ci : Le vers se sent toujours des bassesses du cœur. Ne craignons pas d’accorder aux censeurs de Boileau qui lui a
on590 ? Et depuis quand croit-il qu’au mépris de ma gloire, A ne plus craindre Rome instruit par la victoire, Oubliant désormais
ADAMISTE. Quoi ! loin de m’accabler, grands dieux ! c’est Zénobie Qui craint de me haïr et qui s’en justifie ! Ah ! punis-moi
 ! RHADAMISTE. Quel trouble me saisit ! Quoique ma mort approche, Ne craignez pas, seigneur, un injuste reproche. J’ai reçu par
ndre ? ŒDIPE. J’entrevois des malheurs que je ne puis comprendre ; Je crains que par les dieux le pontife inspiré Sur mes dest
s malheureux. Vous vous troublez, seigneur, à ce récit funeste ; Vous craignez de m’entendre et d’écouter le reste. ŒDIPE. Ah !
, et vous allez trembler. Du sein de ma patrie il fallut m’exiler. Je craignis que ma main, malgré moi criminelle, Aux destins e
La mer tombe627, s’affaisse et roule vers ses bords. Comètes que l’on craint à l’égal du tonnerre628, Cessez d’épouvanter les
avec ce mauvais ton, Tous ces gens dont il est l’oracle et le bouffon Craignent pour eux le sort des absents qu’il leur livre, Et
pplaudi ; Mais quelqu’un voudrait-il en faire son ami ? VALÈRE. On le craint , c’est beaucoup650. Ariste. Mérite pitoyable ! P
ais jugez avec moi combien l’est davantage Un méchant affiché dont on craint le passage, Qui, traînant avec lui les rapports,
du696. Ce fil libérateur, il le baise, il l’adore, Il s’en assure, il craint qu’il ne s’échappe encore ; Il veut le suivre, il
nom de tous les dieux il la conjure, il prie, Et qu’il n’est point à craindre , et qu’une ardente faim L’aiguillonne et le tue,
s sur la tête des rois. Belle vierge, sans doute enfant d’une déesse, Crains de laisser périr l’étranger en détresse : L’étran
langue contre toi. Tu peux ici rester, même oisif et tranquille, Sans craindre qu’un affront ne trouble ton asile. » — « L’indig
e. L’avertit dès l’abord que, s’il y veut monter, Il faut savoir tout craindre et savoir tout tenter, Et, recueillant affronts o
dans les camps perdu quarante années. TIBÈRE. J’estime sa fierté, je crains peu son courroux. Pison, votre péril m’attache en
 ; elle a fini pour moi740. TIBÈRE. Non ; vous avez un fils : vous la craindrez encore741. PISON. Oseriez-vous, cruel !… TIBÈRE.
ne méritait pas un père aussi coupable ; Et le seul châtiment que je craigne aujourd’hui, C’est l’affreux désespoir d’être ind
n je sors de moi : fils rebelle jadis, Je me vois dans mon père et me crains dans mon fils. Je n’ai pas un ami : je hais ou je
front soucieux Est plus sombre et plus noir que l’orage des cieux. Il craint la trahison, et, tandis qu’il y songe, Le cor écl
té humaine a son contrecoup dans l’art. Bonnes ou mauvaises, il est à craindre que les passions ne ressemblent alors à des insti
ne race douce et forte. Si parfois on a regretté que le poète semblât craindre de se rapprocher de l’homme, qu’il réservât pour
pièce, alors qu’il était riche et heureux, George a déclaré qu’il ne craignait pas l’adversité, et que jamais le besoin d’argent
uis quand ce metier d’écouteur assidu ? RODOLPHE. C’est depuis que tu crains , mon cher, d’être entendu. A toute heure, autrefo
ns la Lettre à l’Académie, § v : Projet de Poétique :« Le goût exquis craint le trop en tout, sans en excepter l’esprit même. 
La première idée qui se présente, remarque Michelet, c’est que le roi craignait que les moines n’eussent fait de l’histoire une s
tout valoir et se laisse d’abord aller, sauf à revenir bientôt. Il ne craint pas de se mésallier ; il va partout, le long des
ère de dire que la santé du comte du Luc était faible, ce qui faisait craindre pour ses jours, n’est pas exempte de recherche et
l’acte ii, scène i, la profession de foi du méchant lui-même : On me craint , on m’estime, C’est tout ce que je veux, et je ti
querelles, Les plaintes, les rapports, les histoires nouvelles, Etre craint à la fois et désiré partout, Voilà ma destinée et
82 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
conscience n’est que ruyne de l’ame, il te convient servir, aymer, et craindre Dieu, et en luy mettre toutes tes pensees et tout
ant de milliasses d’hommes enterrez avant nous, nous encouragent à ne craindre d’aller trouver si bonne compaignie en l’aultre m
reprinse, d’une si franche naïfveté, qu’ayant faict une faulte, il ne craint aucunement de la recognoistre et corriger en l’en
moins d’aise et de repos que le plus chetif de ceux qu’il opprime. Il craint tous ceux qui le craignent et le hayssent. Inquie
que le plus chetif de ceux qu’il opprime. Il craint tous ceux qui le craignent et le hayssent. Inquietude continue que la tyrann
re trop longtemps à punir et à exterminer, oultre qu’il n’est point à craindre que iamais ils eschappent, car ils demeurent tous
l’ordre ancien des sieges et juridictions. Il est aulcungs juges qui craignent la reputation et opinion du peuple, disant : Si j
erité, et ce qu’il appartient, et ce que Dieu veult et le roy ; et ne craignez poinct le peuple. Faictes comme celuy de qui dict
t long, aussi puis-je dire avec vérité qu’ils y aiment le profit et y craignent de perdre autant qu’en lieu du monde. Par ainsi,
i est preste à faire tout ce qui se devra et pourra faire, n’a rien à craindre , et toutes choses seront faites bien à temps. Que
rdy, quelque défiance que j’aye au reste, et qui ont fait que je n’ay craint de rendre au Pape la lettre que Vostre Majesté lu
veritables, et vous les courtisez par des esperances fausses : ils ne craignent que Dieu, vous une femme, devant laquelle vous jo
i les choses honteuses vous estoyent seures : mais vous n’avez rien à craindre tant que de demeurer. Pour nous deux nous parlion
s ; il se présentera partout à la mauvaise fortune, et parce qu’il ne craindra point, il méritera d’être respecté. Un poète a di
nelle dépense. Ce royaume n’avoit que deux sortes d’ennemis qu’il dût craindre  : les huguenots et les Espagnols. M. le Cardinal,
eur et le plus aimé d’un royaume, et non pas le plus grand et le plus craint . Il connoît que les plus nobles conquêtes sont ce
és de ses grâces auront peut-être des desseins plus relevés ; mais je crains bien que celui-ci ne soit déjà que trop hardi pou
as si peu que d’offenser une personne de si haute condition317, et de craindre moins ses ressentimens que les vôtres. Tout ce qu
je suis assez glorieux pour vous dire de porte à porte que je ne vous crains ni ne vous aime. Après tout, pour vous parler sér
traite les habiles écrivains de gens inutiles dans les États, nous ne craindrons point de le dire à l’avantage des lettres et de c
 ! Je parlerai, sire, avec toute la liberté d’un homme qui n’a rien à craindre ni à espérer, mais avec tout le respect et la sou
ne dérobera point, il aimera mieux du moins se payer. Si, méchant, il craindra , il tâchera, du moins puisqu’il le peut, et si ai
fermera du moins toutes les portes, toutes les ouvertures, par où il craindra qu’elle n’échappe. Si, maladroit et stupide, il n
que point eu de part. Soyez toujours, mon fils, en état de vous faire craindre par les armes, mais ne les employez qu’au besoin,
des ordres pour mettre ma flotte en état qu’elle n’ait pas beaucoup à craindre , et je crois pouvoir dire avec vérité que, quand
rémonie, sans insinuation, et surtout, je vous prie, sans respect. Ne craignez ni de m’offenser ni de m’importuner. Personne au
ément au train commun de la vie, et, peu sûre d’elle-même, il étoit à craindre qu’elle ne s’échappât437 parmi les plaisirs ou da
ce Germanicus, si cher aux Romains, dans une armée où il eut moins à craindre les ennemis de l’empire qu’un empereur qu’il avoi
pure de la vérité qui l’éclairé, toutes les sciences humaines, on ne craint point d’assurer qu’il les méprisera presque toute
tre judicieux pour le choix des circonstances ; mais il ne faut point craindre de dire tout ce qui sert ; et c’est une politesse
faut l’être. (Ibid., II, fin.) Démosthène et Cicéron Je ne crains pas de dire que Démosthène me paroît supérieur à
ieu a voulu. Dans ma plus vive douleur, je lui ai offert celui que je craignois tant de perdre. On ne peut être plus touché que j
x qui excellent dans le métier dont vous souhaitez vous instruire. Ne craignez point de les interroger quand vous serez parvenu
vous ne pouvez νous imaginer que vous cessiez jamais de l’être. Vous craignez d’ouvrir les yeux ; vous craignez qu’on ne vous l
vous cessiez jamais de l’être. Vous craignez d’ouvrir les yeux ; vous craignez qu’on ne vous les ouvre ; vous craignez d’être ré
gnez d’ouvrir les yeux ; vous craignez qu’on ne vous les ouvre ; vous craignez d’être réduit à rabattre quelque chose de votre g
érils sont moins fréquents que dans les solitudes, les pièges moins à craindre , les séductions moins ordinaires, les chutes plus
fois, de ne croire qu’à peine au spectacle et aux paroles, ensuite de craindre trop peu de cause pour tant d’alarme, enfin de re
surrective pour nous. Moi cependant je mourois de joie ; j’en étois à craindre la défaillance ; mon cœur, dilaté à l’excès, ne t
u’on ne s’amusât point à croire que ce n’étoit rien, que tout étoit à craindre de l’insolence du peuple, que déjà les rues étoie
a la reine dans sa créance que l’aventure du jour n’étoit nullement à craindre . Elle tourna la chose en raillerie, et me demanda
mon esprit de toutes façons, il ne me fournit aucun expédient. Je ne craignois rien tant que l’aube du jour : elle arriva pourta
sse que j’ai pour mon petit espalier et pour quelques œillets me fait craindre pour eux le froid de la nuit que je ne sentirois
que tu jugeras que ma tête s’affoiblira, donne-m’en aussitôt avis. Ne crains pas d’être franc et sincère. Je recevrai cet aver
nt qu’elle le put ; mais on retint Colombo quatre années ; soit qu’on craignit qu’il ne prît pour lui ce qu’il avait découvert,
x celui qui a assez de vanite pour ne dire jamais du bien de lui, qui craint ceux qui l’écoutent, et ne compromet point son mé
nel. Il peut même quelquefois jeter les yeux sur les talent. Qu’il ne craigne point ses rivaux, qu’on appelle les hommes de mér
oir l’opprimer. » Il changea de visage, et se tut un instant. « Je ne crains , me dit-il avec émotion, qu’un homme, dans lequel
, raillé, maudit de tout un peuple, est la plus horrible qu’on puisse craindre . Socrate prenant la coupe empoisonnée bénit celui
endre à Montmorency. Peut-être ne seront-ils pas de votre goût, et je crains que vous ne preniez pas le parti de les suivre ;
erçus à peine que je perdois le sens de la vue ; j’existois trop pour craindre de cesser d’être, et ce fut vainement que l’obscu
les bois de hauteur, sur les vieux arbres des plus belles futaies. Il craint l’eau plus encore que la terre, et l’on assure qu
ier en courant sur les arbres les uns après les autres ; ils semblent craindre l’ardeur du soleil ; ils demeurent pendant le jou
anloit son âme. Un nombre innombrable de Romains qui n’avoient jamais craint la mort dans les batailles, manquoient de cet aut
te lettre fût assez ridicule pour vous faire rire vous-même ; mais je crains qu’elle n’ait que ce qui est nécessaire pour vous
d’où vous puissiez opposer une forte résistance ; car alors l’ennemi craindrait d’être poursuivi et enveloppé par les débris même
ense, arrosent peut-être de leur sang les plaines de la Champagne, ne craignons pas d’arroser de quelques sueurs les plaines de S
gne !… Ο mes collègues ! Je vous dirai, comme Brutus à Cicéron : Nous craignons trop la mort, et l’exil, et la pauvreté, nimium t
res à son intérêt ou à ses devoirs : il veut l’en détourner ; mais il craint d’éloigner de lui sa confiance par une opposition
l ne se rendît ridicule par le bon cœur de son amour-propre. Un autre craignait tellement d’avoir l’air de désirer de faire effet
ions de grâces pour son père ? Quand les animaux souffrent, quand ils craignent , ou quand ils ont faim, ils poussent des cris pla
avec peu d’envie d’être tué, ils se sont offerts pour leur pays. Ils craignent d’être pendus ; et malgré la peine que cela leur
our-là, et qui était aussi simple que l’Héloïse, tenait un peu, je le crains , de celui de Bitaubé838. Le malheur de Ducis est
nt, puisque, pour pardonner, il n’a pas besoin de l’aveu du péché. Je crains qu’il y n’ait quelque chose de profane à oser com
mais, quoi qu’on en ait dit ; capable d’amitiés persévérantes, et qui craignait l’amour plutôt qu’elle ne l’ignora ; tels sont le
clairon, c’est le midi qui commence. À cette heure-là, je n’ai plus à craindre aucune visite, car personne autre que moi n’aurai
en traversant par le rayon de son regard la tête de Laurence. Vous ne craignez donc pas de me parler avant la bataille ? De quoi
gelée, comme s’ils voulaient tromper la marche du temps, comme s’ils craignaient d’être surpris et interrompus dans les derniers é
i exerce un charme magique. Cf. Corneille, Polyeucte, I, 3 : Mais je crains des Chrétiens les complots et les charmes. 371
répondre. 449. Cf. Bossuet (Or. fun. de Condé) : « Jamais homme ne craignît moins que la familiarité blessât le respect. » Et
, Lettre du 26 février 1774), semble, après la lecture du 4e Mémoire, craindre que cette amitié ne finisse par lui faire tort :
83 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
de l’aborder franchement. On l’emploie ou pour éviter un mot que l’on craint d’employer, ou pour donner de l’élégance et de l’
allusion. — On effleure en passant le souvenir d’une idée, soit qu’on craigne d’y insister, soit qu’on veuille donner à penser
84 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
uront des successeurs. Vous allumez un feu qui ne pourra s’éteindre ; Craint de tout l’univers, il vous faudra tout craindre,
ne pourra s’éteindre ; Craint de tout l’univers, il vous faudra tout craindre , Toujours punir, toujours trembler dans vos proje
taire ce qui ne doit pas être révélé. 118. Enfin, lorsque l’orateur craint de produire de trop pénibles impressions, en rapp
e qui va périr sans lui donner des grâces touchantes, sans nous faire craindre d’avance pour son sort. Virgile, qui l’avait pris
ui trouvent assez heureusement les avenues du cœur ; mais comme s’ils craignaient eux-mêmes l’incendie qu’ils vont allumer, ils lai
oratoires dont nous avons déjà parlé. Cet exorde s’emploie lorsqu’on craint des dispositions contraires, lorsqu’on veut comba
ls qui ne vont pas au but. 220. La surabondance est un défaut moins à craindre que la futilité : elle consiste à entasser avec p
ions. Élevée, elle admire ; tournée vers la gauche ou la droite, elle craint , elle s’indigne, elle rejette, elle méprise ; méd
auditeur est prévenu en faveur du personnage, et l’orateur a plutôt à craindre de rester au-dessous que d’être trop riche et tro
nde facilité naturelle de parler et un grand exercice, ne doit jamais craindre que les termes lui manquent ; ses moindres discou
ainte, la seconde en leur inspirant la confiance ; l’homme emporté ne craint rien ; l’homme qui espère le succès n’en a que pl
n il est aisé de perdre et difficile d’acquérir. Ils sont timides, et craignent tous les maux avant qu’ils n’arrivent. En effet,
hymème. Si nous n’avons fait ni l’un ni l’autre, c’est que nous avons craint d’être long ; il sera facile d’achever de vive vo
détail, avec une assurance et un aplomb qui semble dire : je ne vous crains pas. En effet, ils ont l’œil ferme, le front haut
e bout du pied, de peur de salir sa chaussure. Eh ! mon ami ! si vous craignez tant la boue pour votre chaussure, mettez-la sur
is cette vertu d’en haut qui nous rend supérieurs à nous-mêmes, qu’on craint d’être réduit à ses propres forces dans cette sit
ent domine la plupart du temps : c’est l’amour-propre, la vanité, qui craint de tomber au-dessous de soi-même et de l’attente
t, en même temps, par une tactique aussi déloyale qu’imprudente, sans craindre la contradiction flagrante de sa conduite publiqu
bataille. Comme le cheval de Job, il est né pour la guerre ; loin de craindre la mêlée, il la cherche. Le catholicisme, en se r
consiste la futilité ? 220. La surabondance est-elle un défaut bien à craindre dans la jeunesse ? 221. Qu’est-ce que la réfutati
85 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
umulte et la guerre ? Possédé d’un ennui qu’il ne saurait dompter, Il craint d’être à soi-même, et songe à s’éviter. C’est là
qui réunit Les dons d‘Orphée et ceux d’Alcide ; Doublement elle vous craignit , Et jetant son ciseau perfide, Chez ses sœurs ell
ce, Va jusques sous le dais faire pâlir le vice, Et souvent sans rien craindre , à l’aide d’un bon mot, Va venger la raison des a
heureux. Vous l’avez vu naguère aux bords de vos fontaines, Qui sans craindre du sort les faveurs incertaines, Plein d’éclat, p
       De l’impie et du pécheur. Dieu m’a dit : de Bazan308 pourquoi crains -tu les pièges ? La mer engloutira ces tyrans sacr
osait encor dans le sein du sommeil. Elle approche, elle hésite, elle craint , elle admire :                 La surprise enchaî
86 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
nt, Mais d’un corps tout de glace inutile ornement, Fer, jadis tant à craindre , et qui, dans cette offense M’as servi de parade
D’une indigne pitié ton audace est suivie : Qui m’ose ôter l’honneur craint de m’ôter la vie ! Le comte. Retire-toi d’ici !
c vu l’Allemagne et la guerre ? Dorante. Je m’y suis fait quatre ans craindre comme un tonnerre2. Cliton, à part. Que lui va-t
87 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
lez qu’elle entraîne rapidement, et n’ouvrez vos soupapes que si vous craignez que la chaudière n’éclate. Je ne sais à l’occasio
ion de Bajazet, que Boileau admirait tant : L’imbécile Ibrahim, sans craindre sa naissance, Traine, exempt de périls, une étern
88 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
nds et du sort, C’est ici que j’attends la mort Sans la désirer ni la craindre . L’inscription sur un tombeau s’appelle épitaphe
e de l’empire de Flore, Hâte-toi de t’épanouir. Que dis-je ? hélas ! crains de paraître ; Diffère un moment de t’ouvrir. L’in
89 (1854) Éléments de rhétorique française
ut pas s’effrayer de la mort quand on a assez bien vécu pour n’en pas craindre les suites ; il commence par poser plusieurs fait
son sujet en trois points : « La piété des grands a trois écueils à craindre , qui peuvent changer en vices toutes les vertus :
saires. Dans la chaire même, où le ministre de l’Evangile n’a point à craindre de réplique, il faut qu’il sonde le fond des cœur
nt des mauvais rois, termine son discours par ces simples paroles : «  Crains donc, mon fils, crains une condition si périlleus
rmine son discours par ces simples paroles : « Crains donc, mon fils, crains une condition si périlleuse ; arme-toi de courage
e mystère de votre humilité et de voire pauvreté ? Leur dirai-je : Ne craignez rien ? Dans l’état où je les suppose, ce serait l
Dans l’état où je les suppose, ce serait les tromper. Leur dirai-je : Craignez  ? Je m’éloignerais de l’esprit du mystère même qu
certains airs nationaux sur les Suisses éloignés de leur pays : « On craint de vous faire entendre ces airs de la patrie, qui
a terre est si petite à l’égard de Jupiter, Jupiter nous voit-il ? Je crains que nous ne lui soyons inconnus ; il faudrait qu’
ur recevoir la parole de ces braves gens, ceux-ci, toujours en garde, craignent la surprise de quelque nouvelle attaque : leur ef
d’Enghien paraît détruit ; l’Espagnol va ressaisir la victoire ; nous craignons pour nos soldats : Trois fois le jeune vainqueur
ur recevoir la parole de ces braves gens, ceux-ci, toujours en garde, craignent la surprise de quelque nouvelle attaque ; leur ef
« Je parlerai, sire, avec toute la liberté d’un homme qui n’a rien à craindre , ni à espérer, mais avec tout le respect et la so
imagination prennent un ton qu’ils ne peuvent soutenir ; que ceux qui craignent de perdre des pensées isolées, fugitives, et qui
main qui la tracée, ils seront disposés d’avance à tout applaudir. Ne craignez pas d’être long : les lettres de ceux qu’on aime
admet, pourvu qu’il soit naturel. De plus, en écrivant on n’a point à craindre d’être arrêté à chaque instant par les réponses d
éné de parler : elle doit se persuader que les médisants sont haïs et craints par ceux mêmes qu’ils amusent ; qu’un reproche, q
onversation. Souvent on juge un homme sur une parole qui lui échappe. Craignez de vous contredire, mais n’allez pas tomber dans
l ne se rendît ridicule par le bon cœur de son amour-propre. Un autre craignait tellement d’avoir l’air de désirer de faire effet
90 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
Si du sel ou du sable un grain ne peut périr, L’être qui pense en moi craindra-t -il de mourir ? Qu’est-ce donc que l’instant où l’
cendoit leur race. Après cette description si belle du cheval, je ne craindrai point de citer celle du coq, tirée du poëme de Ro
mme suspendues, paroissent voguer dans les champs de l’air, et devoir craindre le sort d’Icare(b). Ici au contraire, on croiroit
inna et Maxime, autre chef de la conjuration. Un ordre si prompt fait craindre d’abord aux deux amans que tout ne soit découvert
rra trompé par sa femme. Léonor lui proteste qu’Ariste n’aura point à craindre cette disgrace, s’il faut qu’elle en soit l’épous
e au jour suivant. AI. Isabelle pour qui ce mariage fatal est plus à craindre que le trépas même, sort de sa chambre aussitôt q
oins et votre adresse à feindre, Mon astre me disoit ce que j’avois à craindre . Mais ne présumez pas que, sans être vengé, Je so
de Rodogune, la situation d’Antiochus et de Seleucus son frère. Nous craignons pour ces deux princes, lorsque nous entendons Clé
’une meilleure fortune, soit que nous en ayons éprouvé, soit que nous craignions d’en éprouver de semblables. La nature a donné à
’étoit, il ne pourroit exciter ni la terreur ni la pitié. Pourroit-on craindre pour un scélérat menacé de perdre une vie si fune
i dit après Aristote, de ce que nous avons éprouvé, ou de ce que nous craignons d’éprouver de semblables malheurs. Dans le premie
ter dans ces malheurs. D’un autre côté, la terreur tragique nous fait craindre pour nous mêmes le danger et les suites funestes
n bien moins élevée, ne sera-t-il pas humilié ? Que n’aura-t-il pas à craindre , lui qui étant sujet aux mêmes foiblesses que ces
n(b) ? Et depuis quand croit-il, qu’au mépris de ma gloire, A ne plus craindre Rome(c) instruit par la victoire, Oubliant désorm
nheur de son règne. Néron. Heureux ou malheureux, il suffit qu’on me craigne . Britannicus. Je connois mal Junte, on de tels s
nétrer les royaumes profonds Qui me sont échus en partage. Le ciel ne craindra plus que ses fiers ennemis Se relèvent jamais de
la peinture : c’est ici qu’elle doit déployer tous ses trésors, sans craindre d’être accusée d’un faste et d’une magnificence d
ir si Euryale le suit. Déjà il a traversé le bois, et n’a plus rien à craindre de l’ennemi. Déjà il est au-delà de ces lacs qu’o
issance. Je le vois comme vous, par la gloire animé, Mieux obéi, plus craint , peut-être moins aimé ; Je le vois éprouvant des
ne part, et critiques de l’autre, également outrés. Les uns n’ont pas craint de mettre cet ouvrage au-dessus de l’Iliade et de
91 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXII. » pp. 122-123
grand philosophe tourmente fort l’auteur de la Jérusalem délivrée  il craint d’y voir une condamnation tacite de ce genre d’or
92 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
and politique, quoiqu’il n’eût point été populaire, et d’un général à craindre , quoiqu’il eût perdu beaucoup de batailles. Toujo
mpta tous les pays qu’il trouva sur son passage. Il revint à Babylone craint et respecté, non pas comme un conquérant, mais co
aient le conseil. Les grands généraux étaient morts ; on avait tout à craindre sous un jeune roi qui n’avait encore donné de lui
93 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
mpunément de malins portraits, et se vouer à un genre périlleux, sans craindre les orages. Toutefois, le nom de Théophraste serv
e enfin supérieur et puissant qui se fait aimer et révérer des siens, craindre des étrangers ; qui fait d’une cour, et même de t
peinture, a parlé à son maître avec force et avec liberté, et a plus craint de lui nuire que de lui déplaire ; il lui a permi
94 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
Qui plaît à quelques gens et choque tout le reste. La suite en est à craindre  : en ce hardi métier La peur plus d’une fois fit
ce, Va jusque sous le dais faire pâlier le vice, Et souvent sans rien craindre , à l’aide d’un bon mot, Va venger la raison des a
95 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
discours s’écartant N’aille chercher trop loin quelque mot éclatant. Craignez -vous pour vos vers la censure publique ? Soyez-vo
qu’avec du soucy gaignant de la richesse, Il s’en deffend l’usage, et craint de s’en servir, Que tant plus il en a, moins s’en
96 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
’enseignement, et qui a l’allure la plus libre. La pénétration qui ne craint pas d’être subtile, la sensibilité, la raison, po
ne grande répugnance à écrire. Ils sentent déjà la difficulté, et ils craignent la fatigue, que ne paye pas toujours le succès. A
97 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE I. Des différentes sortes de vers. » pp. 267-270
. Les césures rendent le vers plus harmonieux ; il ne faut donc pas craindre de les multiplier. On doit seulement éviter d’en
98 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Définition et division. »
nce de bien dire est importante, noble, sublime, et combien l’on doit craindre de la dégrader, en l’éloignant de la vérité et de
99 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre X. Genre pastoral. »
ien n’est moins heureux ni moins poétique. D’un autre côté, elle doit craindre , en voulant l’embellir, de sortir du naturel et d
100 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Principes généraux des Belles-Lettres. » pp. 1-5
t les plus variés ! Le possesseur des trésors littéraires n’a point à craindre de se trouver avec lui-même. Combien de fois au c
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