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1 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
= loger à une telle enseigne. Forêt, signifiant une étendue de pays couvert de bois, est féminin : = la forêt que nous allons
. Tels sont les verbes suivants. INFINITIF Présent. sentir. tenir. couvrir . Participe. senti. tenu. couvert. Parfait
ITIF Présent. sentir. tenir. couvrir. Participe. senti. tenu. couvert . Parfait. avoir senti. tenu. couvert. Gér
Participe. senti. tenu. couvert. Parfait. avoir senti. tenu. couvert . Gérondif présent. sentant. tenant. couvrant
sentant. tenant. couvrant. Gérondif passé. ayant senti. tenu. couvert . INDICATIF présent absolu. je sens. tiens. c
senti. tenu. couvert. INDICATIF présent absolu. je sens. tiens. couvre . tu sens. tiens. couvres. il sent. tient. co
NDICATIF présent absolu. je sens. tiens. couvre. tu sens. tiens. couvres . il sent. tient. couvre. nous sentons. tenon
je sens. tiens. couvre. tu sens. tiens. couvres. il sent. tient. couvre . nous sentons. tenons. couvrons. vous sentez.
s. tiens. couvres. il sent. tient. couvre. nous sentons. tenons. couvrons . vous sentez. tenez. couvrez. ils sentent. ti
ient. couvre. nous sentons. tenons. couvrons. vous sentez. tenez. couvrez . ils sentent. tiennent. couvrent. Conditionn
ns. couvrons. vous sentez. tenez. couvrez. ils sentent. tiennent. couvrent . Conditionnel présent. je sentirais. tiendra
ennent. couvrent. Conditionnel présent. je sentirais. tiendrais. couvrirais . Imparfait ou Présent relatif. je sentais. t
s. couvrirais. Imparfait ou Présent relatif. je sentais. tenais. couvrais . Parfait indéfini. j’ai senti. tenu. couvert
e sentais. tenais. couvrais. Parfait indéfini. j’ai senti. tenu. couvert . Parfait défini. je sentis. tins. couvris.
i. j’ai senti. tenu. couvert. Parfait défini. je sentis. tins. couvris . tu sentis. tins. couvris. il sentit. tint. c
rt. Parfait défini. je sentis. tins. couvris. tu sentis. tins. couvris . il sentit. tint. couvrit. nous sentîmes. tîn
sentis. tins. couvris. tu sentis. tins. couvris. il sentit. tint. couvrit . nous sentîmes. tînmes. couvrîmes. vous sentî
vrîmes. vous sentîtes. tîntes. couvrîtes. ils sentirent. tinrent. couvrirent . Parfait antérieur. j’eus senti. tenu. couve
rent. tinrent. couvrirent. Parfait antérieur. j’eus senti. tenu. couvert . Plus-que-parfait. j’avais senti. tenu. couv
eus senti. tenu. couvert. Plus-que-parfait. j’avais senti. tenu. couvert . Conditionnel passé. j’aurais ou j’eusse sen
u. couvert. Conditionnel passé. j’aurais ou j’eusse senti. tenu. couvert . Futur simple. je sentirai. tiendrai. couvri
eusse senti. tenu. couvert. Futur simple. je sentirai. tiendrai. couvrirai . Futur composé. j’aurai senti. tenu. couvert
ntirai. tiendrai. couvrirai. Futur composé. j’aurai senti. tenu. couvert . IMPÉRATIF Présent ou Futur. sens. tiens. co
i senti. tenu. couvert. IMPÉRATIF Présent ou Futur. sens. tiens. couvre . qu’il sente. tienne. couvre. sentons. tenons
ATIF Présent ou Futur. sens. tiens. couvre. qu’il sente. tienne. couvre . sentons. tenons. couvrons. sentez. tenez. co
ens. tiens. couvre. qu’il sente. tienne. couvre. sentons. tenons. couvrons . sentez. tenez. couvrez. qu’ils sentent. tien
sente. tienne. couvre. sentons. tenons. couvrons. sentez. tenez. couvrez . qu’ils sentent. tiennent. couvrent. SUBJONCT
nons. couvrons. sentez. tenez. couvrez. qu’ils sentent. tiennent. couvrent . SUBJONCTIF Présent ou Futur. que je sente.
nt. couvrent. SUBJONCTIF Présent ou Futur. que je sente. tienne. couvre . que tu sentes. tiennes. couvres. qu’il sente
t ou Futur. que je sente. tienne. couvre. que tu sentes. tiennes. couvres . qu’il sente. tienne. couvre. que nous sentio
ne. couvre. que tu sentes. tiennes. couvres. qu’il sente. tienne. couvre . que nous sentions. tenions. couvrions. que v
que nous sentions. tenions. couvrions. que vous sentiez. teniez. couvriez . qu’ils sentent. tiennent. couvrent. Imparfa
ns. que vous sentiez. teniez. couvriez. qu’ils sentent. tiennent. couvrent . Imparfait. que je sentisse. tinsse. couvris
risse. que tu sentisses. tinsses. couvrisses. qu’il sentît. tînt. couvrît . que nous sentissions. tinssions. couvrissions.
ntissent. tinssent. couvrissent. Parfait. que j’aie senti. tenu. couvert . Plus-que-parfait. que j’eusse senti. tenu.
senti. tenu. couvert. Plus-que-parfait. que j’eusse senti. tenu. couvert . La conjugaison en re a quatre branches. Les vo
Sentant. Je sens. Je sentis. Tenir. Tenu. Tenant. Je tiens. Je tins. Couvrir . Couvert. Couvrant. Je couvre. Je couvris. 3e Con
Je sens. Je sentis. Tenir. Tenu. Tenant. Je tiens. Je tins. Couvrir. Couvert . Couvrant. Je couvre. Je couvris. 3e Conjugaison.
enir. Tenu. Tenant. Je tiens. Je tins. Couvrir. Couvert. Couvrant. Je couvre . Je couvris. 3e Conjugaison. Recevoir. Reçu. Rece
Tenant. Je tiens. Je tins. Couvrir. Couvert. Couvrant. Je couvre. Je couvris . 3e Conjugaison. Recevoir. Reçu. Recevant. Je reç
 ; il chanta ; nous chantâmes ; vous chantâtes ; ils chantèrent. je couvris  ; tu couvris ; il couvrit ; nous couvrîmes ; vous
; nous chantâmes ; vous chantâtes ; ils chantèrent. je couvris ; tu couvris  ; il couvrit ; nous couvrîmes ; vous couvrîtes ;
mes ; vous chantâtes ; ils chantèrent. je couvris ; tu couvris ; il couvrit  ; nous couvrîmes ; vous couvrîtes ; ils couvriren
ris ; tu couvris ; il couvrit ; nous couvrîmes ; vous couvrîtes ; ils couvrirent . je reçus ; tu reçus ; il reçut ; nous reçûmes 
l’addition de se pour les autres. je couvrisse ; tu couvrisses ; il couvrît  ; nous couvrissions ; vous couvrissiez ; ils couv
oique la préposition soit un mot simple, cependant ces expressions, à couvert de, en présence de, en dépit de, à cause de, et a
2 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290
t était en flammes, et allait tomber sur la tête des malheureux qu’il couvrait . La porte brûlait, et les barricades qu’ils avaie
ant une mode alors assez commune, par une espèce de jupon de fer1 qui couvrait les cuisses et le ventre, et s’élargissait comme
ette qu’elle posa sur la table. Elle l’ouvrit, et en tira une chemise couverte de larges taches de sang. « Voici la chemise de v
un navire retombent, et remplissent le sillage qu’il vient de tracer. Couverte de cette vapeur épaisse que perçaient les cimes d
une sorte de panier, en forme de tonneau, qu’on remplit de terre pour couvrir des soldats dans un siége. 2. On nommait ainsi l
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
conscience nous est le sûr garant. C’est en vain que l’hypocrisie se couvre d’un voile ou que la fortune nous entoure d’un pr
t, malgré cette perpétuité d’intérêt et de commandement, ils n’ont pu couvrir aux yeux du monde les fautes de leurs pères, et m
s qu’on y sente une vertu. Heureusement la Providence de la parole le couvre de ses fécondes ailes ; elle se penche incessamme
contrée, il dort auprès du feu qui le réchauffe, ou de l’arbre qui le couvre , jusqu’à ce que la faim lui commande de disputer
rté, et le forum, la tribune, le sénat, ont été les noms dont ils ont couvert l’avilissement des âmes et l’opprobre de leur tyr
ans la chaire de Notre-Dame ; il sait bien qu’un immense auditoire me couvrira contre tout désir isolé et honteux ; il sait que
serverait plus assez. La responsabilité de M. l’Archevêque est donc à couvert  ; il doit savoir qu’il n’a rien à craindre, qu’il
ables, et la retraite est un bouclier dont j’ai acquis le droit de me couvrir . J’ai la certitude qu’aucun parti ne me soutiendr
4 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Molière. (1622-1673.) » pp. 29-34
. Vous savez bien, monsieur, qu’un des devants de mon pourpoint4 est couvert d’une grande tache de l’huile de la lampe. La M
ai. 2. Penser à… 3. Surtout de grosse toile dont les domestiques se couvraient , pour se garantir dans leur travail. 4. On appel
4. On appelait ainsi la partie de l’ancien habillement français qui couvrait le corps depuis le cou jusque vers la ceinture.
inture. 5. C’était le nom de la partie du vêtement de l’homme qui le couvrait depuis la ceinture jusqu’aux genoux. 1. Faire s
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
s douce vierge en était retirée. Elle mourut ainsi. — Par les taillis couverts , Les vallons embaumés, les genêts, les blés verts
au lever de l’aurore : Avec toute sa pompe avril venait d’éclore, Et couvrait en passant d’une neige de fleurs Ce cercueil virg
e de toute sa beauté autour du cimetière où il repose ; les arbres se couvrent de feuilles, et entre acent leurs branches ; les
lon poursuivre gaiement son chant infatigable, caché dans l’herbe qui couvre la tombe silencieuse de mon ami. La destruction i
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
nger au pas lourd s’étendait, sans soupçons, Devant nos chemins creux couverts par les buissons, Quand jaillit, à travers les ro
e palissade où tout assaut se brise. Là, de ces boucliers habile à se couvrir La troupe s’arrêta pour vaincre ou pour mourir. E
ez venir, par le sentier du bois, Les rouges tabliers, les corbeilles couvertes D’un linge blanc qui luit entre les feuilles vert
7 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
mps-Élyséesa. « Les hautes montagnes de Thraceb, qui de leurs fronts couverts de neige et de glace depuis l’origine du monde, f
leste. «  Au moment où le soleil commençait à se montrer, le ciel se couvrit de nuages de soufre et de bitume. La terre ouvert
celle-ci ? C’est Télémaque qui parle. « Nous aperçûmes des dauphinsa couverts d’une écaille qui paraissait d’or et d’azur. En s
ue naïade Devient la tonne de Bacchus. Les flots de la liqueur sacrée Couvrent la campagne altérée ; Tout boit, tout s’enivre, t
on à souhait pour le plaisir des yeux. Les montagnes voisines étaient couvertes de pampre vert qui pendait en feston : le raisin
fruit. Le figuier, l’olivier, le grenadier, et tous les autres arbres couvraient la campagne, et en faisaient un grand jardin. »
8 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
ds bâtiments en masures changés, Et de tant de chardons les campagnes couvertes ,   Que par ces enragés4 ? Les sceptres devant e
re de toute sa beauté autour du cimetière où il repose. Les arbres se couvrent de feuilles et entrelacent leurs branches ; les o
s le grillon poursuivre son chant infatigable, caché sous l’herbe qui couvre mon ami. La destruction d’un homme sensible qui e
9 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
oule ensuite dans une belle prairie ; elle a une forêt épaisse qui la couvre des vents4 froids et de l’aquilon. Je la vois dan
y auraient pu choisir une plus belle demeure ; la campagne autour est couverte d’hommes qui taillent et qui coupent, qui vont et
complaisances, son estime, son indifférence, son mépris. » 4. La couvre des vents, la protége contre : « Les montagnes de
ontre : « Les montagnes de Norwége sont des boulevards admirables qui couvrent de ce vent les pays du Nord. » (Montesquieu.) 1.
grandeur formidable au monde ? Est-ce là ce grand arbre dont l’ombre couvrait toute la terre ? il n’en reste plus qu’un tronc i
10 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
e que d’avoir le cou coupé. Si votre hôtel lui sert d’asile, il est à couvert de l’un et de l’autre, et vous seriez bien aise d
urment de votre prospérité ; c’est souvent un esprit aigri, un ennemi couvert , mais qui ne cache sa haine sous les plus grands
ent, si précieux et si brillant ; qui dans le temps même qu’il paraît couvert et presque éteint, agit avec plus de violence et
rer. Ici on n’a pas la force de songer aux figures ; la pensée a tout couvert . On sent que l’on marche sur un terrain solide ;
e pas ; tantôt elle était presque nue ; d’autres fois elle paraissait couverte  ; ses cheveux noirs ou blancs, dorés ou argentés,
tés et même des hameaux, à l’abri de deux hautes montagnes ; elle est couverte d’anciens sapins, de gros hêtres. Le soleil tourn
vain sur cette vallée ; tous ses rayons sont interceptés ; une route couverte d’épais rameaux conduit à un grand souterrain. Un
cor épouvantaient la terre ; Marchant sur des débris, et de sang tout couverts , Ils se traînaient au bruit des armes et des fers
rents ; ils accompagnent les restes mortels en versant des larmes, et couverts de vêtements de deuil, jusqu’au lieu de sa sépult
es nuages, et le camphre le plus pur, tamisé par l’horrible de l’air, couvrit la terre d’un tapis éblouissant. Lorsque le pauvr
deur de leurs villes.... Enfin le fléau lent qui frappait les humains Couvrit le dernier point des œuvres de leurs mains ; Les
mille flottes parcourent vainement tes routes immenses ; l’homme, qui couvre la terre de ruines, voit son pouvoir s’arrêter su
vallons, et au sommet des rochers, tandis que des torrents de lumière couvraient ses contours de l’or le plus pur, et divergeaient
tion, je l’ai sous les veux. Il y a en effet une haute montagne toute couverte de bois épais : vers le nord, on en voit sortir d
oit des métamorphoses charmantes : un œil brillant, ensuite un petit, couvert de duvet. Ce nourrisson prend des plumes ; sa mèr
, que remplace un  jour plus affreux. Jamais le soleil ne se lève que couvert et abreuvé de vapeurs sanglantes, sinistres présa
l’éclair, le son, la pensée, elle se précipite dans la plaine qu’elle couvre d’amas neigeux. C’est l’avalanche froide, ou l’av
ler sous nos pas. Les rochers qui entourent la source de la lave sont couverts de soufre, de fumée, dont les couleurs ont quelqu
tre Disparaît tout-à-coup sous un voile grisâtre. Le nuage élargi les couvre de ses flancs ; Il pèse sur les airs tranquilles
abeille, et où sifflent les bouvreuils et les merles. Les arbres sont couverts de leurs fleurs, ou parés d’un naissant feuillage
es arbres déracinés, et la vague, écrasée sous le poids, rejaillit et couvre le pont. Tout le monde, excepté l’équipage et moi
douleur. Suspendus comme des voiles funèbres, de plus sombres nuages couvrent de leurs contours ténébreux le silencieux calvair
in serré entre deux murailles de roches, tantôt sèches et nues tantôt couvertes de grands arbres, quelquefois ornée par bandes, d
é du sort ; il leur donné la prière. La prière est la reine du monde. Couverte d’humbles habits, le front baissé, la main tendue
ié de prairies, de riches vallons, d’agréables collines, de montagnes couvertes de forêts, semé de fleurs de toute espèce, chargé
n torrents épaissis tombe du haut des airs, Et sans relâche amoncelée Couvre du St-Bernard les vieux sommets déserts. Plus de
bienfaisant a produit son effet, du sein de ce riche vêtement qui le couvre il laisse échapper libéralement les moissons doré
dont il flétrit la végétation ; ce manteau lui sert d’ornement et lui couvre à peine les épaules. Ses bras robustes, ses cuiss
r. Un hosanna solennel retentit dans la voûté céleste. Les nuées s’en couvrirent  ; Azaël recouvra sa splendeur première. Une force
cret de tes ombres, souffre que je déchire le voile épais dont tu les couvris , et que je les fasse briller dans tout leur éclat
lement dans le souvenir des mortels ! Ils ne savent ni reculer, ni se couvrir de leurs armes : l’ombre et la fureur leur ôtent
leur reste que la rage ; ils se percent et se déchirent ; sanglants, couverts de blessures, ils ne tiennent plus à la vie que p
nt, la plaça sur le char comme sur un lit, l’y arrangea avec soin, la couvrit d’un linceul, et lui adressa ces tristes paroles
oublia le chêne et son feuillage ; Et, seulement une fois, la rougeur Couvrit ses traits au nom du voyageur. Reposons-nous sous
er. Le père, ravi, cultive un champ, sème le blé. Bientôt la terre se couvre d’une moisson dorée, et le bruit se répand dans l
e se dresse vers le ciel en pinceau de pourpre ; et les vêtements qui couvraient ses bras meurtriers se hérissent d’épines. Le dru
e combat ; il était à mon côté, je l’ai vu mourir en homme ; il était couvert de blessures, mon fils, quand il est tombé ; mais
ouvelle décision est prise. Hodoul, le sang glacé dans les veines, se couvre le visage de ses mains : les femmes et l’enfant p
rnière fois, A de ce grand héros termine les exploits ? Enfin, las et couvert de sang et de poussière, Il s’était fait de morts
œur gonflé du poison des enfers, Et d’une âcre sueur les membres tout couverts , Appuyé sur sa bêche et regardant la foudre : — «
Gustave-Adolphe ; on distinguait, au milieu, des bannières suédoises couvertes de crêpes funèbres. Une assemblée immense couvrai
nnières suédoises couvertes de crêpes funèbres. Une assemblée immense couvrait les bancs. Les quatre ordres de l’État siégeaient
s, et qui paraissaient être des juges, étaient assis devant une table couverte de grands in-folio et de parchemins. Entre le trô
io et de parchemins. Entre le trône et la salle, il y avait un billot couvert d’un crêpe noir, et une hache reposait auprès. Pe
’autre, la lance en arrêt, la visière de leur casque baissée, si bien couverts par leur armure qu’ils ressemblaient plutôt à des
œil détruisit l’espoir que son arrivée avait fait naître : son cheval couvert de sueur semblait épuisé de fatigue, et le cheval
i, pendant toute la matinée, avait été d’une pâleur mortelle, s’était couvert du pourpre le plus foncé, comme si le sang de son
, au point que si l’un était borgne, l’autre devait avoir le même œil couvert . Or, comment faire la partie égale entre une fill
rsaire, cherchant avec beaucoup de sang-froid une place que le fer ne couvrit pas. afin de pouvoir frapper plus sûrement. Peu à
de son ennemi, qui allait la frapper de nouveau, et il tomba lui-même couvert de sang. Alors, sans se relever, elle se traîna p
, ondule entre les fragments éboulés dont le flanc de la montagne est couvert , au point le plus étroit du passage, là où le voy
ariage ; mais accompli malgré l’épouse, cet acte solennel semble déjà couvert de teintes lugubres. Les épithètes sont du plus h
ésors ; il versera les pluies dans le temps favorable, et la terre se couvrira des plus riches mois sons. Vous marcherez toujour
resteront en proie aux oiseaux du ciel, sans que personne daigne les couvrir seulement d’un peu de poussière. Le Seigneur vous
e et tes enfants étaient renfermés dans ses murailles ? Crois-tu que, couverte de la honte d’un refus injurieux, j’attende paisi
r la liste des crimes. Vous craindrez que la voix de vos accusateurs, Couverte maintenant par le bruit des flatteurs, N’aille un
amille, vous enlevez à la patrie, la gloire de mille exploits qui les couvriraient tous trois d’un éclat immortel. Mais pourquoi me
tête baissée, se jeter en aveugles au milieu des précipices. Celui-ci couvre son nom d‘un opprobre éternel, et fait rougir l’o
ieux Dans le fond du vallon, vers ce temple rustique Dont la mousse a couvert le modeste portique, Mais où le Ciel encor parle
11 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
es auteurs Et faire impunément la leçon aux docteurs, Qu’étant seul à couvert des traits de la satire, Vous avez tout pouvoir d
il pensez-vous qu’on regarde les vôtres ? Il n’est rien en ce temps à couvert de vos coups : Mais savez-vous aussi comme on par
ime, Et c’est aussi sur eux qu’il rejette son crime : Il cherche à se couvrir de ces noms glorieux. J’ai peu lu ces auteurs ; m
………………………………………………………… Mais la Nuit aussitôt de ses ailes affreuses4 Couvre des Bourguignons les campagnes vineuses, Revole v
12 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
t se précipiter Et courent au trépas qu’ils veulent éviter. Les flots couverts de morts interrompent leur course, Et le fleuve s
er mes ennemis ou vivre mes sujets… Choisissez. » A ces mots d’un roi couvert de gloire, Sur un champ de bataille, au sein de l
s guerriers, il fléchit leur courage. Ce n’est plus ce lion qui, tout couvert de sang, Portait avec effroi la mort de rang en r
on âme est déchirée ! A cet âge fatal j’étais dans Césarée ; Et, tout couvert de sang et chargé de liens, Je suivis en ces lieu
13 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Montluc, 1503-1577 » pp. -
s chausses11 de velours cramoeisin12 que j’avois appourtees d’Albe13, couvertes de passement d’or, et fort decoppées1 et bien fai
me font asleure8. Puis me vestis ung cazacquin9 de velours gris, tout couvert de petites tresses d’argent à deux petitz doigz l
le du royaume de Naples. 1. Découpées. 2. Je pris le pourpoint, qui couvrait le corps depuis le cou jusqu’à la ceinture. 3. B
14 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
e est de corriger les mœurs, en y donnant aux hommes des leçons qu’il couvre du voile de la fiction ; voile non moins léger qu
irs de l’amour vanter la douce amorce, Changer Narcisse212 en fleurs, couvrir Daphné213 d’écorce ; Et par quel art encor l’églo
ait-il le berceau des Achilles222 ? Dans ce monde imposteur, tout est couvert de fard ; Tout, jusqu’aux passions, est esclave d
r. Je les vois, prodiguant leur vie, Chercher ces combats meurtriers, Couverts de fange et de lauriers, Et pleins d’honneur et d
honorez, Vous dormez à l’abri de ces noms révérés : En vain vous vous couvrez des vertus de vos pères ; Ce ne sont à mes yeux q
us ses soldats égorgés, De la fidèle Judée275 Par ses armes obsédée, Couvrir les champs saccagés. Où sont ces fils de la terr
’on voit une peinture énergique de l’état présent de l’ancienne Troie couverte de mousse, et devenue le repaire des bêtes sauvag
phrate310 augmentait nos misères.                    Aux arbres, qui couvraient les eaux, Nos lyres tristement demeuraient suspen
habits Qu’avec orgueil Plutus324 étale, Ni vin rare ni mets exquis Ne couvrent ma table frugale. Mais dans ma douce pauvreté, De
enfers. Un bruit formidable Gronde dans les airs. Un voile effroyable Couvre l’Univers. La terre tremblante Frémit de terreur.
les plus riantes. Telles sont celles-ci : La nuit d’un voile obscur couvrait encor les airs, Et la seule Diane330 éclairait l’
15 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
, qu’offre ce père de notre théâtre, qu’elles suffiront à jamais pour couvrir et faire pardonner ses imperfections et ses faute
atter, Je te donne à combattre un homme à redouter : Je l’ai vu, tout couvert de sang et de poussière, Porter partout l’effroi
on nom pourrait trembler d’effroi. Les palmes dont je vois ta tête si couverte Semblent porter écrit le destin de ma perte. J’at
s basards n’osait verser la guerre, Rodrigue en votre cour vient d’en couvrir la terre. J’ai couru sur le lieu, sans force et s
e retrouve un instant son ancienne vigueur, II, 5 : Je l’ai vu, tout couvert de poudre et de fumée, Donner le grand exemple à
16 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
rce qu’elle a l’air plus propre et plus gaie7 que le chaume, qu’on ne couvre pas autrement les maisons dans mon pays, et que c
naissant qui l’éclaire les premiers rayons qui la dorent, la montrent couverte d’un brillant de rosée qui réfléchit à l’œil la l
iblesse et sans ostentation ? Quand Platon peint son juste imaginaire couvert de tout l’opprobre du crime et digne de tous les
17 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
leurs propres compagnons, qui leur arrachent de misérables dépouilles couvertes de sang et de fange ; ceux mêmes qui sont secouru
de dire, a-t-on avancé un seul fait que la malignité puisse seulement couvrir du moindre doute ? On s’était proposé un panégyri
18 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
le représente avec des brodequins aux pieds et des ailes aux épaules, couvert quelquefois d’un manteau. Asphalite (Lac), appel
e, ou pour marquer sa force, ou parce que dans ses voyages il s’était couvert de la peau d’un bouc, animal qu’on lui sacrifiait
et de soupçons, tourmenté sans cesse par la crainte d’être assassiné, couvert d’une large et forte cuirasse, chargé d’armes off
ions différentes. Depuis sa base jusqu’au tiers de sa hauteur, il est couvert d’oliviers, d’arbres fruitiers et de moissons ; d
tagne de Syrie (aujourd’hui Sourie, dans la Turquie d’Asie). Elle est couverte de forêts de sapins, de cyprès et de cèdres. Les
précipite avec grand bruit ; mais dans le temps de sa crue, ses eaux couvrent ces rochers, au-dessus desquels elles coulent pai
19 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
a caille et le rossignol, arrivent avec de tièdes brises. La terre se couvre de marguerites, de pensées, de jonquilles, de hya
abeille, et où sifflent les bouvreuils et les merles. Les arbres sont couverts de leurs fleurs ou parés d’un naissant feuillage.
x voyageurs célèbres, aux passagers inconnus. Quoique ses yeux soient couverts d’un bandeau, ses regards pénètrent l’avenir. Que
20 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
it ces tendres fruits que l’amour fit éclore, Et qu’un léger duvet ne couvrait pas encore. Pour lui plus de plaisir, plus d’hyme
r devant, par derrière, D’un voile éblouissant une vive lumière Et me couvrit au point que je ne voyais plus. « L’Amour, dont
eu. » Que l’intérêt est puissant, et qu’il est hardi quand il peut se couvrir du prétexte de la religion ! Il n’en fallut pas d
-fils Mérovée. Les cavaliers francs, en face de la cavalerie romaine, couvraient les deux côtés de leur infanterie : à leurs casqu
plusieurs barbes ou crochets tranchants et recourbés ; le bois était couvert de lames de fer dans presque toute sa longueur, d
rnière. Tout à coup l’église est envahie à grands cris par des hommes couverts de fer. L’épée à la main, renversant tout sur leu
Suspend autour de lui la course d’une armée, Et voit de fiers soldats couvrir de leurs drapeaux Le chêne protecteur de son nobl
Sicile se montrait à l’horizon ; la campagne et les collines étaient couvertes de l’armée des Maures. Au milieu des débris de Ca
flots séditieux Court, en grondant, battre les cieux Tout prêts à le couvrir de leur ruine immense. C’en est fait, l’Éternel,
devenus ces peuples de coupables            Dont Sion vit ses champs couverts  ? Le Tout-Puissant parlait ; ses accents redoutab
verts rameaux. En contemplant l’urne sacrée, Ses yeux de larmes sont couverts  ; Et là, d’une voix éplorée, Il raconte à l’ombre
t. Il passe sur le sable ; Mais qu’importe qu’Assur de ses flots soit couvert , Que l’aquilon sans cesse y fatigue son aile ? So
vallons et au sommet des rochers, tandis que des torrents de lumière couvraient ses contours de l’or le plus pur, et divergeaient
fenêtre est tournée Vers le champ des tombeaux, Où l’herbe moutonnée Couvre après la journée Le sommeil des hameaux. Plus d’
fois périr d’inanition ; car il n’a pas l’instinct, lorsque l’eau est couverte de glace, d’aller chercher à vivre dans des clima
s plages désertes, ces tristes contrées où l’homme n’a jamais résidé, couvertes ou plutôt hérissées de bois épais et noirs, dans
t inutiles aux habitants de la terre et des eaux ; des marécages qui, couverts de plantes aquatiques et fétides, ne nourrissent
rais infects qui occupent les lieux bas, et les forêts décrépites qui couvrent les terres élevées, s’étendent des espèces de lan
ui chantaient des hymnes en l’honneur de la déesse ; de jolis enfants couverts d’une simple tunique, et parés de leurs grâces na
e de riches négociants. Un baldaquin cramoisi, garni de franges d’or, couvrait le jeune couple et les parents. Une musique russe
ent se mêler et comme s’entendre pour former le voile transparent qui couvre alors ces campagnes. J. de Maistre. La Chute
nstructions les plus importantes que la morale puisse donner, et pour couvrir vos pensées sous des images aussi justes et aussi
é ses vœux d’une fausse espérance ? N’éclaircirez-vous point ce front couvert d’ennuis ? Agamemnon. Ah ! ma fille ! Iphigénie.
ts, Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et, de sang tout couvert , échauffant le carnage. Songe aux cris des vainqu
dont leur père est jaloux. Que des plus nobles fleurs leur tombe soit couverte  ; La gloire de leur mort m’a payé de leur perte :
nts et des eaux, Au retour des vainqueurs dispersant leurs vaisseaux, Couvrit la vaste mer de leurs mille naufrages, Je crois l
on nom pourrait trembler d’effroi. Les palmes dont je vois ta tête si couverte Semblent porter écrit le destin de ma perte. J’at
et de mille fleurs, au pied de ces belles montagnes de l’Estramadure, couvertes de troupeaux innombrables. Le Moine. Tout cela es
e Guise sur les Anglais, voilà ce même duc qui a pris Thionville pour couvrir Metz. Mon fils gouverne mal : il ne suit aucun de
nt des yeux de Saul converti cette espèce d’écailles dont ils étaient couverts . Qui donc ne s’écrierait à un si soudain changeme
a mort, si elle se répandait dans la demeure des vivants. Cette fumée couvrait un fleuve de feu et des tourbillons de flammes, d
Il arriva qu’au temps que la chanvre46 se sème, Elle vit un manant en couvrir maints sillons. « Ceci ne me plaît pas, dit-elle
a crue en rien,         Dès que vous verrez que la terre         Sera couverte , et qu’à leurs blés         Les gens n’étant plus
igeon auprès : cela lui donne envie ; Il y vole, il est pris : ce blé couvrait d’un lacs           Les menteurs et traîtres appa
es. Ces montagnes, ces bois qui bordent l’horizon                Sont couverts de métamorphoses. Ce cerf aux pieds légers est le
Il n’y eut jamais d’asile où l’innocence et la pureté fussent plus à couvert de l’air contagieux du siècle, ni d’école où les
pourtant avaient des écharpes de crêpe ; tous les tambours en étaient couverts , qui ne frappaient qu’un coup ; les piques traîna
n vous un client, et ils vous prodiguent tout le mépris dont ils sont couverts . Vous attendez d’eux votre première sentence ; il
verts rameaux. En contemplant l’urne sacrée, Ses yeux de larmes sont couverts  ; Et là, d’une voix éplorée, Il raconte à l’ombre
a beauté morale est le fond de toute vraie beauté. Ce fond est un peu couvert et voilé dans la nature ; l’art le dégage, et lui
21 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
x : Son front large est armé de cornes menaçantes, Tout son corps est couvert d'écailles jaunissantes ; Indomptable taureau, dr
en mugissant, Se roule, et leur présente une gueule enflammée Qui les couvre de feu, de sang et de fumée ; La frayeur les empo
rs de Malherbe sur la mort : Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre , Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille au
ous répandus ? Quel débris parle ici de votre résistance ? Quel champ couvert de morts me condamne au silence ? Voilà par quels
a grâce au discours : Il a donc été déchiré ce matin, ce voile qui te couvrait les yeux ? Que nous font, à nous, les discours de
e semble Zéphir. Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir 
anté ne voit que des ravages : Ici, de vieux tombeaux que la mousse a couverts  ; Là, des murs abattus, des colonnes brisées, Des
e tressais pour ce guerrier Qui tomba, trahi par Bellone, De son char couvert de laurier. Il voulut traverser la vie Avec la fo
donnerons la poétique de l'énigme et de la charade ; elle prescrit de couvrir le mot auquel s'appliquent ces petites pièces d'u
22 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
tæ artes. Cic. — Occulere (de ob et oculus), ne pas laisser à la vue, couvrir . Vulnera Appii apparent, nec occuli possunt. Cic.
t fructus in horreâ ; le jardinier avant les gelées, occulit cinaras, couvre ses artichauts ; un avare, occultat nummos. I
Clypeus (de γλυφω, creuser) était un bouclier rond et creux ; il couvrait toute la poitrine. — Parma était aussi un bouclie
IX. — Humare, sepelire, tumulare. Humare (de humus), proprement, couvrir de terre. Humare hostium cadavera. — Sepelire (de
ac. Il s’excusait sur les prières de sa mère. — Obtegere (tegere ob), couvrir en face, par devant. Seque servorum libertorumque
e pericla. Ov. CCXXXVI. — Tegere, operire, cooperire. Tegere, couvrir , mettre à l’abri. Fronde teguntur aves Ov. — Oper
nse. Propugnare pro æquitate. Cic. — Protegere (tegere pro), mettre à couvert , protéger. Africanus in acie Halienum scuto prote
CCXLIX. — Velare, amicire, obnubere. Velare(de velum, voile), couvrir d’un voile, voiler. Caput velare. Cic. — Amicire
αµρι, autour, et icere pour jacere), mettre un habit autour du corps, couvrir , envelopper. Croceo velantur amictu. Ov. — Obnube
roceo velantur amictu. Ov. — Obnubere (d’ob et de nubes), proprement, couvrir d’un nuage. Nubes obnubant cœlum. Var. Il signifi
ent, couvrir d’un nuage. Nubes obnubant cœlum. Var. Il signifie aussi couvrir d’un voile, voiler. CCL. — Venter, ventriculus
e de casque, faite d’osier et recouverte de cuir, dont les soldats se couvraient la tête et une partie du corps pour aller à la sa
t aux remparts. — Crates, claies, espèce de treillis d’osier que l’on couvrait de terre, et qui mettait à couvert les soldats. —
pèce de treillis d’osier que l’on couvrait de terre, et qui mettait à couvert les soldats. — Testudo, tortue. Scutis, dit Tite-
23 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
ut va bien. » La nuit vient, le feu d’artifice ne réussit pas, il fut couvert d’un nuage2 ; il coûtait seize mille francs. A qu
ur le corps, qui ne voulait pas le quitter, et se pâmait de crier. On couvre le corps d’un manteau, on le porte dans une haie,
avaient pourtant des écharpes de crêpe, tous les tambours en étaient couverts , ils ne battaient qu’un coup, les piques traînant
24 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
utenir leur effort redoublé : Il voit, plus que jamais, ses campagnes couvertes De Romains que la guerre enrichit de nos pertes.
rment qui vous lie. Assez d’autres viendront, à mes ordres soumis, Se couvrir des lauriers qui vous furent promis, Et, par d’he
   ATHALIE. Dans ce désordre à mes yeux se présente Un jeune enfant couvert d’une robe éclatante, Tels qu’on voit des Hébreux
les rattrape. Évrard seul, en un coin prudemment retiré, Se croyait à couvert de l’insulte sacré Mais le prélat vers lui fait u
le suivant : Dans ce désordre à mes yeux se présente Un jeune enfant couvert d’une robe éclatante, Tels qu’on voit des Hébreux
25 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
ent se lève et l’heure est avancée,           Et je n’ai rien pour me couvrir . Tandis qu’en vos palais tout flatte voire envie
aible, sur la terre il reposait sa tête : Et la neige, en tombant, le couvrait à demi, Lorsqu’une douce voix, à travers la tempê
26 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
asard ni de fortune, ou parlons-en seulement comme d’un nom dont nous couvrons notre ignorance. Ce qui est hasard, à l’égard de
me tapissée d’herbes et de fleurs, et avant encore que vous l’eussiez couverte de tant d’animaux2 ! Que la mer était pauvre dans
ouvertement à la débauche, si peu qu’elle s’étudie à se ménager, à se couvrir des belles couleurs de fidélité, de discrétion, d
racontant ce détail, par mille adresses il vous retire ses pieds : il couvre soigneusement tous les vestiges de son crime ; il
ranches ; les familles de ses domestiques, les peuples se mettaient à couvert sous son ombre1  ; un grand nombre de créatures,
grandeur formidable au monde ? est-ce là ce grand arbre dont l’ombre couvrait toute la terre ? Il n’en reste plus qu’un tronc i
27 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
nifique coucher du soleil, une redoutable tempête, une belle campagne couverte de riches moissons, ou une vallée riante située a
aissant qui l’éclaire, les premiers rayons qui la dorent, la montrent couverte d’un brillant réseau de rosée, qui réfléchit à l’
. Mort du Fils d’Idoménée L’enfant tombe dans son sang ; ses yeux se couvrent des ombres de la mort ; il les entrouvre à la lum
gras pâturages, et ne pouvant trouver assez d’étables pour être mis à couvert . C’étaient de toutes parts des bruits confus de g
des Juifs, il fut une insolente race ; Répandus sur la terre, ils eu couvraient la face ; Un seul osa d’Aman attirer le courroux 
28 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
ésors ; il versera les pluies dans le temps favorable, et la terre se couvrira des plus riches moissons. Vous marcherez toujours
resteront en proie aux oiseaux du ciel, sans que personne daigne les couvrir seulement d’un peu de poussière. Le Seigneur vous
29 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Rochefoucauld, 1613-1680 » pp. 32-37
nder la profondeur ni percer les ténèbres de ses abîmes. Là, il est à couvert des yeux les plus pénétrants ; il fait mille inse
s méconnaît ou ne peut se résoudre à les avouer. De cette nuit qui le couvre naissent les ridicules persuasions qu’il a de lui
30 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
s plages désertes, ces tristes contrées où l’homme n’a jamais résidé, couvertes ou plutôt hérissées de bois épais et noirs dans t
t inutiles aux habitants de la terre et des eaux ; des marécages qui, couverts de plantes aquatiques et fétides, ne nourrissent
rais infects qui occupent les lieux bas, et les forêts décrépites qui couvrent les terres élevées, s’étendent des espèces de lan
la nature : elle reprend ses droits, efface les ouvrages de l’homme, couvre de poussière et de mousse ses plus fastueux monum
31 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
lages             L’embellit tous les ans, L’enrichit de doux fruits, couvre de pâturages             Ses vallons et ses champ
ts, Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et, de sang tout couvert , échauffant le carnage ; Songe aux cris des vainq
ever ma princesse, Et regagner le port, où bientôt nos amis Viendront couverts du sang que je vous ai promis. Hermione. Qu’ont-
32 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
les dons que les autres oiseaux n’ont qu’en partie. — Ses habits sont couverts de topaze, de rubis et d’émeraudes. — Il ne se po
otte du Sommeil On voit dans l’Arabie une petite vallée solitaire, couverte d’arbres touffus. — Le soleil ne peut y pénétrer.
mps, les prairies qui s’étendaient à perte de vue, les belles plaines couvertes d’innombrables troupeaux. Il trouva en abondance
. Un ver luisant était sur l’herbe — … Un crapaud s’approche et le couvre de son venin — … L’insecte se récrie ; — mais le
ation, je l’ai sous les yeux. Je suis près d’une haute montagne toute couverte de bois épais. Au nord est la source d’un fleuve,
Morte. « C’était autrefois, dit l’Ecriture-Sainte, une belle campagne couverte de jardins, ombragés d’arbres délicieux. N° 10
printemps ; celle-ci se forme, lorsque les sommets des montagnes sont couverts d’une couche épaisse de neige, à demi détachée de
françaises. Un chemin resserré entre des roches, tantôt nues, tantôt couvertes d’arbres ou de buissons conduit au monastère. Ce
du vieillard, et laisse échapper la neige — … Un manteau de couleur… couvre à peine ses robustes épaules — … Ses membres sont
s escadrons s’entr’ouvrent, D’une voûte d’airain les rangs pressés se couvrent , Les toux croisent les feux, le fer frappe le fer
s endormirent — … À l’aube du jour, un prêtre les trouva par terre et couverts de neige — … Ils se tenaient embrasses, l’aîné av
Gustave-Adolphe sont rangés avec ordre, les bannières suédoises sont couvertes de crêpes. Une assemblée immense composée des qua
tait un enfant avec les insignes de la royauté, à gauche un vieillard couvert du manteau des anciens administrateurs de la Suèd
voir le corps, avec les feuilles de genièvre et les fleurs dont on le couvre . Alexandre examine le défunt, et remarque quelque
ntre les deux chênes embrasés, le malheureux roi de Thèbes, le visage couvert d’un long voile, tenant d’une main le couteau sac
ais sa douleur n’est rien auprès de l’honneur de sa patrie prête à se couvrir de honte. Les Athéniens ont été injustes, les die
met parmi eux, et le combat recommence. Les Français sont furieux, et couvrent de morts le champ de bataille. Le duc réussit enf
gieux dans le fond du vallon vers ce temple rustique dont la mousse a couvert le portique modeste ; mais où le ciel parle encor
oresque des villes montrant encore leurs dômes au-dessus des eaux qui couvrent enfin toutes les œuvres humaines. 35. Lutte de l
33 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
tout va bien. » Minuit vint, le feu d’artifice ne réussit pas, il fut couvert d’un nuage : il coûtait seize mille francs. A qua
joie et toutes mes douleurs. Je vous avoue que le reste de ma vie est couvert d’ombre et de tristesse, quand je songe que je la
34 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
vallons, et au sommet des rochers, tandis que des torrents de lumière couvraient ses contours de l’or le plus pur2 ; mais la masse
des collines, le feuillage des arbres, et jusqu’aux rochers du rivage couverts d’algues et de mousse, comme si tous ces objets l
35 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
quatre coins de la France, et qu’à cent pas d’ici la terre est toute couverte de troupes, les armées ennemies, d’un commun cons
es ne le laissent jamais manquer de frais et de vert. Les cygnes, qui couvraient autrefois toute la rivière, se sont retirés en ce
rtable71, la fraîcheur du soir malsaine, et où l’obscurité de la nuit couvre des larcins et des meurtres. Que si vous craignez
Vous savez bien, monsieur, qu’un des devants de mon pourpoint178 est couvert d’une grande tache de l’huile de la lampe. la me
ut va bien. » La nuit vient, le feu d’artifice ne réussit pas, il fut couvert d’un nuage463 ; il coûtait seize mille francs. A
tre main droite me tient. Et j’ai dit : Peut-être que les ténèbres me couvriront  ; mais la nuit a été un jour autour de moi. Devan
contre les autres, sous quelque apparence de zèle et de raison qu’ils couvrent leurs intérêts ou leurs ressentiments. Défiez-vou
oule ensuite dans une belle prairie ; elle a une forêt épaisse qui la couvre des vents758 froids et de l’aquilon. Je la vois d
arences de devoir durer ; mais il787 tombe tout d’un coup, le ciel se couvre , l’orage se déclare, un tourbillon enveloppe la n
ui des tambours. Je passe la belle rivière de Dordogne, presque toute couverte des bateaux qui accompagnent le mien. Au bord m’a
enfant d’une figure très-belle et très-noble ; on voit Pallas qui le couvre de son égide : en même temps les trois Grâces830
é par l’Aurore qui sème son chemin de roses, il aperçut tout l’Olympe couvert de nuages ; il vit les restes d’une tempête qui a
nt, si précieux et si brillant ; qui, dans le temps même qu’il paraît couvert et presque éteint, agit avec plus de violence et
nt ainsi, mon panégyriste s’assit vis-à-vis de moi. On lui apporta un couvert . Il se jeta d’abord sur l’omelette avec tant d’av
es digues qu’on lui oppose, et enfin les renverser dans un moment, et couvrir les campagnes qu’elles conservaient, aussi la pui
oujours devant les yeux, et dans ses songes mêmes, je lui apparaîtrai couvert de sang ; il croira voir les funestes tables, et
it bout de bougie ; le matin, je prends mon chapeau de paille dont se couvre ma tête, et je me sers de mon castor d’Angleterre
vit avancer une chaise1097 roulante à l’antique, espèce de tombereau couvert , avec des rideaux de cuir, suivi de quatre charre
son ancien camarade. Jeannot reconnut Colin : la honte et les pleurs couvrirent son visage. « Tu m’as abandonné, lui dit Colin ;
le sérieux et le comique1124. A la bonne heure, qu’un laid visage se couvre de ce masque. Rien n’est si rare que le beau natu
tionnée à la longueur de son corps ; l’épaisse et grande crinière qui couvre ses épaules et ombrage sa face, son regard assuré
, le procureur assis ; le président chapeau bas, le procureur la tête couverte de son bonnet ; le président parlait, le procureu
s et larges ondes, parmi des masses rustiques tapissées de mousses et couvertes , ainsi que les côtés, d’arbres et de broussailles
qu’elle a l’air plus propre et plus gaie1318 que le chaume, qu’on ne couvre pas autrement les maisons dans mon pays, et que c
aissant qui l’éclaire, les premiers rayons qui la dorent, la montrent couverte d’un brillant de rosée, qui réfléchit à l’œil la
iblesse et sans ostentation ! Quand Platon peint son juste imaginaire couvert de tout l’opprobre du crime et digne de tous les
adversité n’a pu éteindre1406. Les misères cachées La terre est couverte d’esprits inquiets que la rigueur de leur conditi
vallons, et au sommet des rochers, tandis que des torrents de lumière couvraient ses contours de l’or le plus pur1457; mais la mas
Et dans l’instant, un tourbillon affreux de vent enleva la brume qui couvrait l’île d’Ambre et son canal. Le Saint-Géran 1466 p
bientôt après, revenant sur ses pas avec une nouvelle furie, elle le couvrait d’énormes voûtes d’eau, qui soulevaient tout l’av
premier que j’aperçus fut le corps de Virginie ; elle était à moitié couverte de sable, dans l’attitude où nous l’avions vu pér
des collines, le feuillage des arbres, et jusqu’aux rochers du rivage couverts d’algues et de mousse, comme si tous ces objets l
riches négociants. Un baldaquin1491 cramoisi, garni de franges d’or, couvrait le jeune couple et les parents. Une musique russe
ent se mêler et comme s’entendre pour former le voile transparent qui couvre alors ces campagnes. Si le ciel, dans sa bonté, m
e des anciens qui s’offre à vous telle qu’elle était. Le volcan qui a couvert cette ville de cendres, l’a préservée des outrage
a caille et le rossignol, arrivent avec de tièdes brises. La terre se couvre de marguerites, de pensées, de jonquilles, de hya
abeille, et où sifflent les bouvreuils et les merles. Les arbres sont couverts de leurs fleurs ou parés d’un naissant feuillage.
x voyageurs célèbres, aux passagers inconnus. Quoique ses yeux soient couverts d’un bandeau, ses regards pénètrent l’avenir. Que
er. Ce spectacle était grand : des coups de canon d’alarme, le rivage couvert de feux, la mer en fureur et mugissante, toute la
es regards, et cherchant le peuple pour lui parler ; mais les troupes couvraient seules la place ; nul ne pouvait approcher. Il se
les a sauvés. Du navire sortent des enfants, des blessés, des femmes. Couvertes de longues robes blanches, le visage caché sous u
ine, arrosée avec un art merveilleux, coupée en champs presque égaux, couverts de blés, de prairies, de jardinages, de vergers,
x pieds et demi de hauteur et douze pieds carrés d’étendue ; il était couvert de frise noire d’Angleterre, ainsi que le siège,
20, en arrachant au tigre ou au lion la peau qui les recouvre pour en couvrir sa nudité ; puis les arts se développant, il faut
plusieurs fois par jour, et tandis que l’animal privé de raison, mais couvert d’un plumage ou d’une fourrure qui le protège, tr
mmença une scène d horreur qui passe toute description. Le pont était couvert de six à sept cents créatures humaines1749, dont
t était en flammes, et allait tomber sur la tête des malheureux qu’il couvrait . La porte brûlait, et les barricades qu’ils avaie
une mode alors assez commune, par une espèce de jupon de fer1783 qui couvrait les cuisses et le ventre, et s’élargissait comme
es nourrissent, et commence le désert. Une plaine immense, onduleuse, couverte et comme tapissée de bruyères, s’étend fort au-de
, conduisent dans le Derbyshire. Ailleurs, des allées d’un sol ferme, couvertes de ce fin gazon anglais dont le marcher est si do
. Surtout de toile grossière. 178. On appelait ainsi un vêtement qui couvrait le corps, depuis le cou, jusque vers la ceinture.
on lit, Son onde en grossissant se corrompt et pâlit. L’ombre qui les couvrait s’écarte de ses rives ; Le rocher nu contient ses
omplaisances, son estime, son indifférence, son mépris. » 758. La couvre des vents, la protège contre : « Les montagnes de
ontre : « Les montagnes de Norwége sont des boulevards admirables qui couvrent de ce vent les pays du nord. «  (Montesquieu.)
ue. 979. Elle jouait franc jeu. 980. C’est-à-dire tenait les paris, couvrait les mises. 981. Amusée à, tour rare, et vif. 9
’horizon terminé par des collines qui vont se joindre à des montagnes couvertes de glaces éternelles, éloignées de vingt-cinq lie
aient autrefois le domaine de plusieurs saints archevêques, et qui se couvrent aujourd’hui des plus belles moissons (à regret sa
eux, l’écluse est étroite et glissante ; la côte est rude ; vous êtes couvert de sueur ; mais vous aurez beau faire, vous arriv
ne sorte de panier, en forme de tonneau, qu’on rem­plit de terre pour couvrir des soldats dans un siège. 1782. On nommait ains
36 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
lontiers, qu’il a toujours l’air de signifier quelque chose, et qu’il couvre heureusement le vide absolu d’idées, et le défaut
mes années Je touchais à mon couchant. La Mort, déployant ses ailes, Couvrait d’ombres éternelles La clarté dont je jouis ; Et
Ô moment solennel ! ce peuple prosterné, Ce temple dont la mousse a couvert les portiques, Ses vieux murs, son jour sombre et
37 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
ut flamboyant d’érable, A voir la blanche nappe étendue, et la table, Couverte par ses mains de légume et de fruit, Nous rassemb
Elle ne proférait ni plainte ni murmure ; Seulement, du drap noir qui couvrait sa figure Un mouvement léger, convulsif, continu,
lace et le tour qu’il lui donne. 3. Les artistes grecs avaient aussi couvert d’un voile le visage de Niobé. 4. Cette réticenc
38 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
sette qu’elle posa sur la table. Elle l’ouvrit et en tira une chemise couverte de larges taches de sang. « Voici la chemise de v
un navire retombent et remplissent le sillage qu’il vient de tracer. Couverte de cette vapeur épaisse que perçaient les cimes d
39 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
struire, sans donner à son instruction une forme allégorique, sans la couvrir du voile de la fiction. Mais son ouvrage ne seroi
raduction en vers de l’abbé De. Tes ceps sont-ils plantés ? Il faut couvrir de terre, Engraisser de fumier le lit qui les res
eux interceptent les ondes. J’ai vu des vignerons, du ciel favorisés, Couvrir leurs ceps de pierre ou de vases brisés : Ainsi d
e, cette couleur chérie dont elle se plaît, au retour du printemps, à couvrir le feuillage des chênes sur le haut des montagnes
ce marais avec ses habitans ; les Français enrichis par le commerce, couvrent de leurs flottes toute l’étendue des deux mers, d
marche sur les nobles traces de son père ou de son oncle ; soit qu’il couvre sa tête du casque de Mars(b), on du mortier de Th
éges, et dans bien des cérémonies qu’ils font l’un et l’autre pour se couvrir , le tuteur lui dit qu’il sait qu’il aime Isabelle
honnête ne sont rien à ses yeux, en comparaison de la gloire dont se couvre le grand poëte. N’est-il pas naturel qu’il parle
e Tous les mots d’un billet, qui montre tant de flamme. Ajustez, pour couvrir un manquement de foi, Ce que je m’en vais lire…..
acrés rameaux qu’on veut réduire en poudre, Vous qui mettez sa tête à couvert de la foudre, L’abandonnerez-vous à l’infâme cout
soutenir leur effort redoublé. Il voit plus que jamais ses campagnes couvertes De Romains que la guerre enrichit de ses pertes.
ns ; Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et de sang tout couvert échauffant le carnage : Songe aux cris des vainqu
Voile azuré des airs, embrassez la nature. Terre enfante des fruits, couvre toi de verdure. Naissez, mortels, pour obéir aux
sont filles du maître des dieux ; elles marchent tristement, le front couvert de confusion, les yeux trempés de larmes, et ne p
minie, cédant à la vivacité des sentimens qu’elle a pour Tancrède, se couvre des armes de Clorinde son amie, et sort de Jérusa
son épée, le blesse, puis se retire, se remet sous les armes et s’en couvre tout entier. Le Circassien voit couler son propre
les périls et la mort, tel le Circassien percé d’une double blessure, couvert d’une double honte, tout à la colère et à la veng
emi vainqueur au milieu de son palais, il s’arme d’un fer inutile, se couvre en vain d’une cuirasse, dont ses foibles et tremb
s autour de l’autel qu’elles embrassoient. Hécube voyant le vieux roi couvert des armes d’un jeune homme : malheureux époux, lu
cours précipité sur la bréche ils s’élancent. Armé d’un fer sanglant, couvert d’un bouclier, Henri vole à leur tête et monte le
e, que remplace un jour plus affreux. Jamais le soleil ne se lève que couvert de vapeurs sanglantes : sinistre présage d’un jou
) débordé, le Ganged, le Nil(e) même, lorsqu’il franchit ses rives et couvre l’Egypte(f) de ces eaux fécondes, suffiroient à p
victoire des Troyens les a affoiblis ; si le champ de bataille a été couvert de leurs morts, et si leur perte a égalé la nôtre
mœurs ! ô temps d’éternelle mémoire ! Le peuple étoit heureux, le roi couvert de gloire : De ses aimables lois chacun goûtoit l
vaincre et chanter vos conquêtes ; Il n’est point de lauriers qui ne couvrent vos têtes. Un peuple de Héros va naître en ces cl
40 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
igeon auprès : cela lui donne envie ; Il y vole, il est pris : ce blé couvrait d’un lacs     Les menteurs et traîtres appâts. Le
les vers qui précèdent. Il faut alors que la noblesse de l’expression couvre la simplicité de la pensée. C’est, ainsi que le R
t presser vos laitages ; Ou, gardant les seuls bords qui vous peuvent couvrir . Avec moi de ce pas venez vaincre ou mourir. Boi
ne sont que fleurs et parfums ; à l’automne, les prunelles violettes couvrent ces rameaux qui, en avril, blanchiront les premie
ans ton manteau de roi ; Et l’aigle impérial qui, jadis, sous ta loi, Couvrait le monde entier de tonnerre et de flamme, Cuit, p
41 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
en contradiction avec eux-mêmes. Le voleur qui dépouille les passants couvre encore la nudité du pauvre, et le plus féroce ass
leurs sentences ; il les affichent dans les journaux ; les quais sont couverts de leurs écrits, et l’Orphelin 2, parce qu’on l’a
s yeux d’un luxe qui touchait mon cœur ; la majesté des arbres qui me couvraient de leur ombre, la délicatesse des arbustes qui m’
se que sentir le calme et le bonheur de ma situation. Je trouvais mon couvert mis sur ma terrasse. Je soupais de grand appétit 
42 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
racontant ce détail, par mille adresses il vous retire ses pieds : il couvre soigneusement tous les vestiges de son crime ; il
tre main droite me tient. Et j’ai dit : Peut-être que les ténèbres me couvriront  ; mais la nuit a été un jour autour de moi. Devan
on lit, Son onde en grossissant se corrompt et pâlit. L’ombre qui les couvrait s’écarte de ses rives ; Le rocher nu contient ses
43 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
s pu encore les dévorer. Que dites-vous des Anglais ? Voyez comme ils couvrent toutes les mers1 ! C’est une immense baleine. La
e en faiblesse d’une odeur de maroquin noir dont ses livres sont tous couverts . Il a beau me crier aux oreilles, pour me ranimer
, Métamorphoses, IV, 689. Et latum sub pectore possidet æquor « Elle couvre de son corps une vaste étendue de mer. » 2. Dan
44 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
nt il veut se saisir ; et vous voyez pendant ce temps-là les rivières couvertes de têtes d’Indiens qui se sont mis dans l’eau jus
nstructions les plus importantes que la morale puisse donner, et pour couvrir vos pensées sous des images aussi justes et aussi
45 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
es digues qu’on lui oppose, et enfin les renverser dans un moment, et couvrir les campagnes qu’elles conservaient, ainsi la pui
e en faiblesse d’une odeur de maroquin noir dont ses livres sont tous couverts . Il a beau me crier aux oreilles, pour me ranimer
46 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
de mai à Paris, lorsqu’il est beau. La campagne est encore riante et couverte de gazons ; les petits pois sont en fleurs ; on t
upées de pins et de cyprès, et, dans l’éloignement, la cime des Alpes couverte de neiges. » 1. Ce mot veut dire ici sentiment
47 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
portait la gloire de sa nation jusqu’aux extrémités de la terre ; qui couvrait son camp du bouclier, et forçait celui des ennemi
ouvelle se répandit par toute la France comme un brouillard épais qui couvrit la lumière du ciel, et remplit tous les esprits d
48 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
ue l’on ne voit buisson ni haie — qui en mai ne se veuille parer — et couvrir de feuilles nouvelles. — Les bois recouvrent leur
ux de terre, et les ayant rompus en pièces, comme de coutume, j’en265 couvris trois ou quatre cents pièces d’émail, et les envo
nt que j’avais perdu tous les vaisseaux que j’avais faits ; et, ayant couvert les dites pièces du dit émail, je les mis dans le
ment, je trouvai moyen d’avoir des étoffes pour faire des émaux, pour couvrir la dite besogne, s’étant bien portée en première
sse estimées impossibles. Quand les dites couleurs furent broyées, je couvris tous mes vaisseaux et médailles du dit émail ; pu
extrême383. J’ai été plusieurs années que n’ayant rien de quoi faire couvrir mes fourneaux, j’étais toutes les nuits à la merc
es ne le laissent jamais manquer de frais et de vert. Les cygnes, qui couvraient autrefois toute la rivière, se sont retirés en ce
 Vous savez bien, monsieur, qu’un des devants de mon pourpoint587 est couvert d’une grande tache de l’huile de la lampe. La Me
pourtant avaient des écharpes de crêpe, tous les tambours en étaient couverts , qui726 ne frappaient qu’un coup ; les piques tra
jolis, parce que les premières grâces de l’enfance ont un lustre qui couvre tout ; on y voit je ne sais quoi de tendre et d’a
ainsi, mon panégyriste990 s’assit vis-à-vis de moi. On lui apporta un couvert . Il se jeta d’abord sur l’omelette avec tant d’av
, il vit avancer une chaise roulante à l’antique, espèce de tombereau couvert , accompagné de rideaux de cuir, suivi de quatre c
son ancien camarade. Jeannot reconnut Colin ; la honte et les pleurs couvrirent son visage : « Tu m’as abandonné, dit Colin ; mai
parce qu’elle a l’air plus propre et plus gai que le chaume, qu’on ne couvre pas autrement les maisons dans mon pays, et que c
s yeux d’un luxe qui touchait mon cœur ; la majesté des arbres qui me couvraient de leur ombre, la délicatesse des arbustes qui m’
se que sentir le calme et le bonheur de ma situation. Je trouvais mon couvert mis sur ma terrasse. Je soupais de grand appétit
 ; car l’indigence est presque toujours officieuse. Un livre était-il couvert de poussière, un de ses pans s’offrait à l’essuye
le palais de son souverain réserva ses sabots1228. Lorsque le matin, couvert de la somptueuse écarlate, j’entre dans mon cabin
t, le procureur assis, le président chapeau bas, le procureur la tête couverte de son bonnet ; le président parlait, le procureu
e de riches négociants. Un baldaquin cramoisi, garni de franges d’or, couvrait le jeune couple et les parents. Une musique russe
ent se mêler et comme s’entendre pour former le voile transparent qui couvre alors ces campagnes. Si le ciel, dans sa bonté, m
ébergent1359 dans les golfes de la péninsule armoricaine. La terre se couvre de marguerites, de pensées, de jonquilles, de nar
des hôtelleries où les étrangers trouvaient en passant le vivre et le couvert . Cette hospitalité, qu’on admire chez les anciens
à terre sur une natte et ensevelie sous les haillons dont on l’avait couverte . Elle dégagea son bras avec beaucoup de répugnanc
rist1419. Le temple des esprits des ténèbres est fermé, ses portes ne Couvriront plus, et des verrous d’airain en défendront l’ent
-fils Mérovée. Les cavaliers francs, en face de la cavalerie romaine, couvraient les deux côtés de leur infanterie ; à leurs casqu
es feux mal éteints des bivouacs. Des milliers de Cosaques éparpillés couvraient la plaine. Les premiers qui m’aperçurent firent c
ait en avant, enseignes déployées ; les tambours battaient ; le bruit couvrait toutes les voix. A la droite du roi était l’évêqu
ses regards et cherchant le peuple pour lui parler : mais les troupes couvraient seules la place ; nul ne pouvait approcher : il s
x pieds et demi de hauteur et douze pieds carrés d’étendue ; il était couvert de frise1520 noire d’Angleterre, ainsi que le siè
loppés. La statue du Soleil, toute en or pur, avec les lames d’or qui couvraient son temple, pesait, dit-on, mille talents1564. De
une forêt de chênes, de bouleaux et de hêtres. Les deux rives étaient couvertes d’ombre et de mystère ; le lieu paraissait inhabi
i s’étageait sur les pentes de Fourvières1693.... Une foule exaspérée couvrait les gradins et appelait les chrétiens à grands cr
atismes et disant : « Je reste ». Tartarin-Quichotte, très exalté. —  Couvre -toi de gloire, Tartarin. Tartarin-Sancho, très c
re-toi de gloire, Tartarin. Tartarin-Sancho, très calme. — Tartarin, couvre -toi de flanelle. Tartarin-Quichotte, de plus en
hoquet d’agonie, sont restés des jours et des nuits, trempés, salis, couverts d’une couche boueuse de sueur froide et de sel, d
France on les voit naître, Mais tel qu’à Borne on les voit être1935, Couvert d’un poil gris argentin, Bas et poli comme satin,
eilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre , Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille au
iva qu’au temps que la chanvre2150 se sème, Elle vit un manant2151 en couvrir maints sillons. « Ceci ne me plaît pas, dit-elle
u’ici l’on ne m’a crue en rien, Dès que vous verrez que la terre Sera couverte , et qu’à leurs blés Les gens n’étant plus occupés
ce sans seconde2256 De marcher à l’heure qu’il est ! Que mon maître, couvert de gloire, Me joue ici d’un vilain tour2257 ! Quo
es, D’une rivière seule y forment vingt rivières. Tous ses bords sont couverts de saules non plantés2384 Et de noyers souvent d
ts, Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et, de sang tout couvert , échauffant le carnage. Songe aux cris des vainqu
soutenir leur effort redoublé. Il voit plus que jamais ses campagnes couvertes De Romains que la guerre enrichit de nos pertes D
re, Qu’élève en périssant leur courage indompté. Sous le flot qui les couvre , entendez-vous encore Ce cri : « Vive la liberté 
’étendue.., Son esprit est frappé d’une horrible lueur ; Son front se couvre à froid d’une moite sueur ; Il tourne sous l’assa
einte sur ses flocons blancs. Adieu, flots, dont le cours tranquille, Couvert de berceaux verdoyants, A ma nacelle d’île en île
a haute taille, Parcourait à cheval, le soir d’une bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit. Il lui sembla d
vide, la maison S’anime : un rayon d’or luit sur chaque cloison ; Le couvert s’élargit ; comme des fruits d’automne, D’enfants
s douce vierge en était retirée. Elle mourut ainsi. — Par les taillis couverts , Les vallons embaumés, les genêts, les blés verts
au lever de l’aurore : Avec toute sa pompe Avril venait d’éclore, Et couvrait en passant d’une neige de fleurs Ce cercueil virg
us fouillons, Nous arrachons la houille à la terre fangeuse ; La nuit couvre nos reins de sa mante brumeuse, Et la mort, vieux
, n’imita rien. Il est sorti du sol de la patrie, Le vert laurier qui couvre son tombeau ; Comme l’antique, il est nouveau2764
sé ma perruque ? Outre que les rubans me font mal à la nuque, Je suis couvert de poudre, et j’en ai plein les yeux. Quinola. C
rs à tout vent, Et ses racines dans la bière. Un simple marbre a tout couvert  ; Le buis n’y vient plus en bordure ; Le thuya, l
ôtés des bandes de moineaux Se disputent les grains dont la terre est couverte . Brins d’osier, brins d’osier, Courbez-vous, asso
un jour, le riche comte Vint, parmi ses vassaux, en superbes habits, Couvert de diamants, de saphirs, de rubis Et de lourds se
st ce dernier sens qu’il a ici. 265. En = parmi elles. Entendez : je couvris d’émail trois ou quatre cents de ces pièces. 266
ngeoise. 273. Le désir. 274. Persévérer dans la recherche. 275. Je couvris (couvrai est une forme dialectale) tous les fragm
e marché, votre cas. Métaphore prise de la langue du commerce. 432. Couvrir , dissimuler. 433. Faillez, manquez. 434. Gard
t la veste de travail des palefreniers. 587. Vêtement de dessus, qui couvrait le corps du cou à la ceinture. 588. Haut-de-cha
irconscription administrative appelée généralité. 787. Espèce de lit couvert dans lequel on se faisait ou traîner par des chev
par l’assiégeant devant la place assiégée afin de pouvoir s’avancer à couvert . — Gabion, panier plein de terre destiné à protég
mot bardeau désigne en réalité une planche mince et courte destinée à couvrir les maisons. 1151. Vêtissent, forme vicieuse ;
ne l’avait vu sourire. Il était debout, la main appuyée sur une table couverte de cartes et de plans, au milieu desquels s’éleva
du moyen âge. 1629. Pics-verts ou piverts. 1630. Chaumine, cabane couverte de chaume. — Village de chaumme, village qui se d
e cou découvert. 2354. Le pourpoint était le vêtement de dessus, qui couvrait le corps depuis le cou jusqu’à la ceinture. La mo
voir la note 1 de la page 672. 2724. Chanfrein, pièce d’armure qui couvrait le devant de la tête du cheval. — Girel, mot espa
e la tête du cheval. — Girel, mot espagnol qui désigne les pièces qui couvraient les épaules et le poitrail du cheval. 2725. Sa
mpourpré, saison des fleurs, a souri aux hommes. La terre noire s’est couverte d’un tapis de gazon, et les plantes rajeunies se
re verdoie, quand le berger joue du chalumeau, quand les troupeaux se couvrent de belles toisons, quand les matelots se mettent
49 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — E — article »
rnes lui ont donné, parce que les épaisses forêts dont ses côtes sont couvertes en font paroître les eaux noires.
50 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — P — article »
ées du mot phénicien Pareni, qui signifie Bu. Aussi sont-elles toutes couvertes d’arbres du côté de l’Espagne.
51 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — P — article »
le siége de Troie. Lié de l’amitié la plus intime avec Achille, il se couvrit des armes de ce héros, pendant la querelle de cel
52 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
nstruire sans donner à son instruction une forme allégorique, sans la couvrir du voile de la fiction. Cependant son ouvrage ne
nces qui lui plaisent, qui lui dérobent la sécheresse du sujet, et le couvrent en quelque sorte d’un vernis poétique ; il faut q
le allégorique ? L’action de l’apologue est allégorique, puisqu’elle couvre une maxime ou une vérité utile et ingénieusement
teur, Vrai Cerbère. Tantôt les attitudes : Un pauvre bûcheron, tout couvert de ramée, Sous le faix du fagot aussi bien que de
53 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
leur eschappe depuis qu’une fois l’ont miz entre leurs serres, Et se couvrent les testes aulcuns de bonnets à quatre gouttieres
ier quadrannier, les yeujx flamboyans comme une gueulle d’enfer, tout couvert de mortiers entrelassez de pillons82 ; seulement
rlant de ses ennemis, que, sauf les faulses couleurs de quoy il veult couvrir sa mauvaise cause et l’ordure de sa pestilente am
fruict des punitions est l’amendement des delinquants, Dieu chastie à couvert et à cachettes, et ne met la derniere main sur ce
nt, je trouvay moyen d’avoir des estoffes pour faire des esmaux, pour couvrir ladite besogne s’estant bien portee en premiere c
’eusse estimé impossibles. Quand lesdites couleurs furent broyees, je couvris tous mes vaisseaux et medailles dudit email, puis
it extreme. J’ay esté plusieurs annees que n’ayant rien de quoy faire couvrir mes fourneaux, j’estois toutes les nuits à la mer
ouvassent à qui durera plus le temps, à ceux qui sont dans le fort, à couvert , à leur aise, devant un bon feu, ou à ceux qui so
disoit un jour le bon et sage M. Conrart289. Quoiqu’ils tâchent de se couvrir par un silence contraint, l’émotion de leur espri
il n’a pas ébranlé jusques aux racines ce tronc, qui de deux branches couvre le septentrion et le couchant et qui donne de l’o
est en effroi. Les mauvaises nouvelles viennent en foule. Le ciel est couvert de tous côtés. Durant cette tempête, M. le Cardin
puisse arriver qu’à un prince, et que dans un moindre rang on soit à couvert de ces malheurs. L’histoire dédaigne de les marqu
bons mots, mauvais caractère. Le moi est haïssable ; vous, Miton, le couvrez , vous ne l’ôtez pas pour cela ; vous êtes donc to
peuple entra dans le sanctuaire ; il leva le voile qui doit toujours couvrir tout ce que l’on peut dire, tout ce que l’on peut
bition, des soins et un sérieux aussi triste qu’il est vain. Tout est couvert d’un air gai, vous diriez qu’on ne songe qu’à s’y
ans ; l’autre étoit, au contraire, fort petite et son visage étoit si couvert de mouches, que je ne pus juger autre chose, sino
craindra, il tâchera, du moins puisqu’il le peut, et si aisément, de couvrir son crime. Si, solide, il préférera un bien légit
à redouter l’imagination de l’empereur, et quand vous pensiez être à couvert par l’innocence, non-seulement de vos actions, ma
y auroient pu choisir une plus belle demeure ; la campagne autour est couverte d’hommes qui taillent et qui coupent, qui vont et
. Il se sert de la parole comme un homme modeste de son habit pour se couvrir . Il tonne, il foudroie, c’est un torrent qui entr
oir aucune entrée. Les hautes montagnes de Thrace, qui, de leur front couvert de neige et de glace depuis l’origine du monde, f
isoit cette politesse superficielle dont le monde se contente, et qui couvre souvent tant de barbarie ; mais sa bonté, son hum
it ni aux gens ni aux choses ; vous l’auriez cru au lever ou au petit couvert servant à l’ordinaire. Ce phlegme dura sans la mo
genoux et rendant à nos pieds un hommage au trône, tandis qu’assis et couverts sur les hauts sièges aux côtés du même trône, ces
celans, dont les formidables regards étoient la terreur de l’univers, couverts d’une sombre nuit, et ce bras redoutable qui fais
e d’avoir la tête emportée. Si votre hôtel lui sert d’asile, il est à couvert de l’un et de l’autre, et vous serez bien aise d’
une armoire ménagée dans l’épaisseur de la muraille, où il fut trouvé couvert de papiers. La frayeur l’empêcha de dire un seul
ise ; et qui en ôteroit les gens d’affaires, leurs alliés et adhérens couverts et découverts, et ceux que le Roy soutient par se
née, et me promet beaucoup de fruit pour la saison. Un petit espalier couvert de cinq abricotiers et de cinq pêchers fait tout
 : Le voilà lui-même, ce grand vizir Atalmuc, cet aigle tutélaire qui couvre de ses ailes la Perse comme son nid, et qui veill
écesseurs ont saisie. Il y a du mérite dans leurs efforts ; ce mérite couvre leurs défauts. Le public, amoureux des nouveautés
Cachemire. Le feu que des génies inspirés du ciel avaient allumé fut couvert de cendres. La nature parut épuisée. La gloire de
de l’or qu’il leur présenta. Le roi et la reine le firent asseoir et couvrir comme un grand d’Espagne, le nommèrent grand-amir
amais. « Seigneur, lui dis-je, Marius raisonnoit comme vous, lorsque, couvert du sang de ses ennemis et de celui des Romains, i
esse et sans ostentation ! Quand Platon553 peint son Juste imaginaire couvert de tout l’opprobre du crime, et digne de tous les
se que sentir le calme et le bonheur de ma situation, Je trouvois mon couvert mis sur ma terrasse. Je soupois de grand appétit 
ute espèce, et tantôt m’établissant au sommet d’un tertre sablonneux, couvert de gazon, de serpolet et de fleurs. Quand le lac
es plus touffus qu’il se fait entendre ; elle s’y tient ordinairement couverte , ne se montre que par instans au bord des buisson
droite, dans un coin, un lit qui ne paroît pas trop mauvais ; il est couvert avec soin. Sur le devant, du même côté, un grand
our qu’on pût distinguer aucun objet sur la mer, qui d’ailleurs étoit couverte de brume : nous n’entrevîmes au large qu’un nuage
usqu’à présent j’ai publié les justices du Très-Haut dans des temples couverts de chaume ; j’ai prêché les rigueurs de la pénite
les plus élevées : devant nous fuyoit une longue et profonde vallée, couverte dans toutes ses parties d’une neige dont la blanc
ce d’un océan ; les sommets épouvantables qui bordoient eette vallée, couverts comme elle de neiges et de glaciers, réfléchissoi
e de riches négociants. Un baldaquin cramoisi, garni de franges d’or, couvrait le jeune couple et les parents. Une musique russe
ent se mêler et comme s’entendre pour former le voile transparent qui couvre alors ces campagnes. Si le ciel, dans sa bonté, m
s rajeuni le sol, et qui est demeurée antique comme les ruines qui la couvrent . Rien n’est comparable, pour la beauté aux lignes
champs d’une manière pittoresque. En hiver les toits des maisons sont couverts d’herbe, comme les toits de chaume de nos paysans
es et du Dieu de l’Évangile. La rouille des siècles qui commence à le couvrir lui donne de nobles rapports avec ces vétérans, r
mé quelque chose d’aussi menaçant et d’aussi terrible. Ces grenadiers couverts de blessures, vainqueurs de l’Europe, qui avaient
na un courrier venant de Cannes. Il portait une livrée écarlate toute couverte de galons ; c’était un courrier du prince de Mona
z des généraux, des officiers qui passent leur vie à signer, parafer, couverts d’encre et de poussière, accuser réception, apost
onsul romain montrait au peuple, il y a dix-huit siècles, les épaules couvertes de sang et de pourpre, les mains liées sur un sce
’Empereur Napoléon, qui avait sauvé la France de l’anarchie et qui la couvrait de gloire en Europe, n’était pourtant, dans la pe
antiques dès qu’il gravit les chaînes plus élevées dont ces collines couvrent le pied, ou qu’en suivant les lits des torrents q
t poussé de profondes racines sous le sol de toute l’Allemagne, qu’il couvrait alors de ses impénétrables rameaux. Comment l’aba
it que ce fût un volcan éteint et détruit. Tout autour la terre était couverte de débris de casques et de cuirasses, de tambours
e ce corps délicat et tendre, a émoussé le fer, brisé l’épée ennemie, couvert de son sein le sein de la France. La récompense,
âge, de votre talent et de votre gloire. Je ne suis plus qu’une ruine couverte d’un peu de mousse et de quelques petites fleurs
s des plaines de bruyères, et quelquefois entre des buissons qui sont couverts de fleurs, et qui chantent. Pourquoi ne sommes-no
, et ils étendent de l’un à l’autre leurs larges têtes immobiles, qui couvrent d’ombre un espace immense ; les sentiers de sable
nt le sol le plus doux aux pieds des chevaux. Le reste du terrain est couvert d’un léger duvet de gazon, semé de fleurs du roug
palmiers épars dans les campagnes ; l’aspect gracieux des chaumières couvertes d’orangers et de vignes retombant sur les toits ;
ve d’artillerie à cheval, la porte au galop sur le plateau du moulin, couvre le désordre du centre, rallie les caissons, les r
la façade ridée et rechignée de l’Hôtel-Dieu, et son toit qui semble couvert de pustules et de verrues. Puis, à droite, à gauc
bord de l’eau son groupe de tours. Les futaies des jardins du roi qui couvraient la pointe occidentale de la Cité masquaient l’îlo
’enveloppait ; un linceul de brume, une tristesse céleste et calme le couvraient  ; l’odeur si enivrante des chèvrefeuilles et des
re de toute sa beauté auprès du cimetière où il repose. Les arbres se couvrent de feuilles et entrelacent leurs branches, les oi
on poursuivre gaiement son chant infatigable,, caché sous l’herbe qui couvre la tombe silencieuse de mon ami. La destruction i
les tristes marécages où se cultive le sel, font croire à des Arabes couverts de leurs burnous. Aussi Guérande, avec son joli p
ne l’avait vu sourire. Il était debout, la main appuyée sur une table couverte de cartes et de plans, au milieu desquels s’éleva
ptés. Un enfant de six à sept ans, beau comme un ange, et les épaules couvertes , sur sa blouse, d’une peau d’agneau qui le faisai
ne sont que fleurs et parfums ; à l’automne, les prunelles violettes couvrent ces rameaux qui, en avril, blanchiront les premie
sou parisis, 15 deniers ; — tournois, 12 deniers. 54. Statue de bois couverte de lames d’argent, relique de la ville de Charrou
s’était approché de lui, et « écartant des mains les cheveux qui lui couvraient le front, lui avait dit : Courage ! je vois bien
ine. 962. Cavaliers (reuter, cavalier) allemands. 963. Vêtement qui couvrait le corps depuis le cou jusqu’à la ceinture. 964.
54 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — L — article » p. 416
Fleurus, de Leuse, de Steinkerque et de Nerwinde. Il mourut en 1695, couvert de gloire et regretté comme le plus grand général
55 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
rre qui nous porte ; regardons cette voûte immense des cieux qui nous couvre , ces abîmes d’air et d’eau qui nous environnent e
e propriété. Les marais desséchés deviennent fertiles ; les sables ne couvrent d’ordinaire que la surface de la terre ; et quand
56 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mirabeau, 1749-1791 » pp. 368-376
e du salut ? N’y devez-vous pas concourir ? Du sein des voûtes qui me couvrent , je puis mal voir ; mais ceux qui voient mieux qu
de ses preuves, dispose leur plan d’attaque et les rauge en bataille. Couvert des armes de la dialectique, il sonne la charge,
57 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
t les cabanes des pauvres ». Le pauvre, en sa cabane où le chaume le couvre                    Est sujet à ses lois ; Et la g
 !… Oui, je déteste celles qui, plus chastes en paroles qu’en effets, couvrent d’un voile de vertu leurs égarements cachés. De q
au moment d’en venir aux mains. Un général connu par sa bravoure, et couvert d’honorables blessures, harangue ses troupes. Voy
portait la gloire de sa nation jusqu’aux extrémités de la terre ; qui couvrait son camp d’un bouclier, et forçait celui des enne
t : il alluma tout son zèle contre l’avarice ; il leva les voiles qui couvraient ce mystère d’iniquité, et rapporta durant trois j
tant de Rois, lumières de la France, mais aujourd’hui obscurcies, et couvertes de votre douleur comme d’un nuage ; venez voir le
58 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
sa main, Et puis me fit entrer dans l’infernal chemin. Là tout était couvert d’impénétrables voiles, Et des cris résonnaient s
e fois. Je ne parlerai pas. Adieu ; ce lit me blesse, Ce tapis qui me couvre accable ma faiblesse ; Tout me pèse et me lasse.
le espérance Me dit… » Elle s’incline, et, dans un doux silence, Elle couvre ce front, terni par les douleurs, De baisers mate
pprouvée du ciel et suivie des acclamations publiques, les mettrait à couvert de toute crainte ; mais quand il y aurait du péri
erdu depuis près de quinze siècles, soulève en ce moment le voile qui couvre l’écriture de Ninive et de Babylone. Les lettres,
Des instincts éternels séparer nos mensonges, Des nuages obscurs qui couvrent l’horizon Dégager lentement le jour de la raison,
es durs crampons, les coins, le plomb liquide Arment sa main de fer. Couverts de voiles blancs, l’Espoir et la Constance Ne qui
rment d’assez vastes plaines. Le Bocage, comme l’indique son nom, est couvert d’arbres. On y voit peu de grandes forêts ; mais
. Souvent des champs assez étendus restent longtemps incultes. Ils se couvrent alors de grands genêts ou d’ajoncs épineux. Toute
eux. Toutes les vallées et même les dernières pentes des coteaux sont couvertes de prairies. Vue d’un point élevé, la contrée par
tre les haies. Quelquefois les arbres laissent voir le toit aplati et couvert de tuiles rouges de quelques bâtiments, ou la poi
y auraient pu choisir une plus belle demeure ; la campagne autour est couverte d’hommes qui taillent et qui coupent, qui vont et
retagne Ô landes ! ô forêts ! pierres sombres et hautes, Bois qui couvrez nos champs, mers qui battez nos côtes, Villages o
rment qui vous lie. Assez d’autres viendront, à mes ordres soumis, Se couvrir des lauriers qui vous furent promis ; Et, par d’h
as, Sur les seules hauteurs concentrent leurs éclats, Et le peuple, à couvert , voit courir, sur sa tête, Vers d’autres régions,
soutenir leur effort redoublé ; Il voit plus que jamais ses campagnes couvertes De Romains que la guerre enrichit de nos pertes.
onde fut mon bourreau, la terre mon geôlier Des captifs que ces tours couvrent de leurs murailles Gémissent oubliés au fond de s
u sein de leurs cachots, du fond de leur souffrance, À ta voix qu’ils couvraient leurs cris ont répondu ; Fais-les taire, et de Di
usqu’à présent j’ai publié les justices du Très-Haut dans des temples couverts de chaume ; j’ai prêché les rigueurs de la pénite
gnes, il faut que votre majesté se souvienne que vos ancêtres se sont couverts de gloire, mais que cette gloire est encore payée
evêque tressaillit visiblement ; une pâleur qui vint jusqu’à mes yeux couvrit son visage, il releva la tête et jeta sur moi un
nce sur l’humanité. Reconnaissons-le : alors même que la nuit païenne couvrait la terre, ils firent briller d’admirables clartés
ntait la colline des Oliviers, pleurant et marchant nu-pieds, la tête couverte  ; et tout le peuple, la tête couverte, montait en
t et marchant nu-pieds, la tête couverte ; et tout le peuple, la tête couverte , montait en pleurant. » Mais voilà qu’un bruit lu
nder la profondeur ni percer les ténèbres de ses abîmes. Là, il est à couvert des yeux les plus pénétrants ; il fait mille inse
s méconnaît ou ne peut se résoudre à les avouer. De cette nuit qui le couvre naissent les ridicules persuasions qu’il a de lui
ment ou de la gloire, et le plus souvent de ces deux biens ensemble ; couvrir du nom d’ambition tout autre désir que celui-là,
’une doctrine qui est sûre dans les discussions publiques de se faire couvrir d’applaudissements, parce qu’elle s’adresse au pl
à son goût, enclôt de limites, qu’il espère livrer à ses descendants couvert d’arbres qui n’auront pas grandi pour lui, mais p
asard ni de fortune, ou parlons-en seulement comme d’un nom dont nous couvrons notre ignorance. Ce qui est hasard, à l’égard de
59 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
s de Tusculum, et assis, soit dans une salle de gymnase, soit sous le couvert d’un platane, au pied de la statue de Platon, con
il bat en retraite, mais sans jeter les armes et sans cesser de s’en couvrir . Il fuit, mais en combattant, et se retire dans s
’esprit le même effet que le contact du monde sur les manières ; elle couvre d’un vernis uniforme les défauts et les qualités 
crés rameaux, qu’on veut réduire en poudre, Vous qui mettez sa tête à couvert de la foudre, L’abandonnerez-vous à l’infâme cou
avantageux possible. Le génie a, comme la beauté, un rayonnement qui couvre toutes les imperfections. Nous avons un orateur q
60 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
       Et nous laisse crier. Le pauvre, en sa cabane, où le chaume te couvre             Est sujet à ses lois Et la garde qui
plus purs et qui souvent n’en laisse percer qu’un seul, dans un ciel couvert de nuages. Le lecteur surpris agréablement s’occu
ux, Son front large est armé de cornes menaçantes, Tout son corps est couvert d’écailles jaunissantes ; Indomptable taureau, dr
t donc  que la force de la pensée et du sentiment soit telle, qu’elle couvre la figure et ne permette pas d’y songer. » (Longi
approche promptement l’idée du chaos avec celle des choses cachées et couvertes de voiles. — La pensée est sublime, car il faut u
deuxième plan ; enfin, en venant à la rencontre de l’ennemi il avait couvert les campagnes d’innombrables bataillons, et c’est
ai telle chose et vous opposer, etc. La figure, comme on le remarque, couvre la transition et celle-ci acquiert alors un mérit
squ’à présent, j’ai publié les justices du Très-Haut dans des temples couverts de chaume ; J’ai prêché les rigueurs de la pénite
tracer un mot, si leur chambre n’est dans le plus grand désordre, et couverte de livres ouverts ; je pourrais même nommer un au
61 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
iens contre les passants. Il y en a qui ne sont pas si aises d’être à couvert quand il pleut que de voir mouiller les autres qu
il n’a pas ébranlé jusques aux racines ce tronc, qui de deux branches couvre le septentrion et le couchant et qui donne de l’o
est en effroi. Les mauvaises nouvelles viennent en foule, le ciel est couvert de tous côtes. Durant cette tempête, monsieur le
le corps, qui ne voulait pas le quitter, et se pâmait de crier95. On couvre le corps d’un manteau, on le porte dans une haie 
avaient pourtant des écharpes de crêpe ; tous les tambours en étaient couverts , ils ne battaient qu’un coup ; les piques traînan
asard ni de fortune, ou parlons-en seulement comme d’un nom dont nous couvrons notre ignorance. Ce qui est hasard, à l’égard de
qu’une seule forteresse qui montre de tous côtés un front redoutable. Couverte de toutes parts, elle est capable de tenir la pai
sans vaisseaux, tenait en vain aux deux mers : maintenant on les voit couvertes depuis le levant jusqu’au couchant de nos flottes
es ; là, des allées en palissade222 qui n’ont pas de fin, et qui vous couvrent des vents du nord ; d’un côté, c’est un bois épai
! vengez-vous ; laissez une éternelle nuit sur la face de cette terre couverte d’un déluge d’iniquités. Extrait de la première
s plages désertes, ces tristes contrées où l’homme n’a jamais résidé, couvertes ou plutôt hérissées de bois épais et noirs dans t
t inutiles aux habitants de la terre et des eaux ; des marécages qui, couverts de plantes aquatiques et fétides, ne nourrissent
ais infects, qui occupent les lieux bas, et les forêts décrépites qui couvrent les terres élevées, s’étendent des espèces de lan
la nature : elle reprend ses droits, efface les ouvrages de l’homme, couvre de poussière et de mousse ses plus fastueux monum
tionnée à la longueur de son corps ; l’épaisse et grande crinière qui couvre ses épaules et ombrage sa face, son regard assuré
fois périr d’inanition ; car il n’a pas l’instinct, lorsque l’eau est couverte de glace, d’aller chercher à vivre dans des clima
en contradiction avec eux-mêmes. Le voleur qui dépouille les passants couvre encore la nudité du pauvre, et le plus féroce ass
iblesse et sans ostentation ? Quand Platon peint son juste imaginaire couvert de tout l’opprobre du crime et digne de tous les
ute espèce, et tantôt m’établissant au sommet d’un tertre sablonneux, couvert de gazon, de serpolet et de fleurs. Quand le lac
es forfaits, tantôt des rois dégradés par l’adversité, au point de se couvrir de haillons et de tendre la main, à l’exemple des
e la Meuse L’Allemagne a vu nos guerriers Par une conquête fameuse Se couvrir le front de lauriers440. Tout a fléchi sous leur
, qu’offre ce père de notre théâtre, qu’elles suffiront à jamais pour couvrir et faire pardonner ses imperfections et ses faute
dont leur père est jaloux. Que des plus nobles fleurs leur tombe soit couverte  ; La gloire de leur mort m’a payé de leur perte :
pigeon auprès : cela lui donne envie. Il y vole, il est pris ; ce blé couvrait d’un las558         Les menteurs et traîtres app
nous, est un amusement, Un voile ingénieux, un prétexte, mon frère, À couvrir d’autres feux dont je sais le mystère ; Et je veu
t l’ardeur du combat étincelle en ses yeux. En ce moment il part, et, couvert d’une nue, Du fameux fort de Skink prend la route
t presser vos laitages ; Ou, gardant les seuls bords qui vous peuvent couvrir , Avec moi, de ce pas, venez vaincre ou mourir. »
ple, soldats. (On voit dans le fond du théâtre le corps de Polyphonte couvert d’une robe sanglante.) MÉROPE. Guerriers, prêtres
on tend et qu’on étend, en sorte qu’ils paraissent comme une muraille couverte de feuilles. 223. Petits cours d’eau : ce sont d
ussi flotter comme un navire, D’une écume brillante on voit les monts couverts Fendre d’un cours égal le flot grondant des airs,
re partie de son règne, fut l’admirable secret dont il sut en général couvrir ses desseins. 341. C’était le fils posthume du c
vers (Poèmes sur les victoires du roi) : Tu reviens, ô mon roi, tout couvert de lauriers ; Les palmes à la main tu nous rends
ait ces deux adjectifs cicatricé et cicatrisé : le premier signifiait couvert de cicatrices, le second se disait d’une plaie qu
62 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
x voyageurs célèbres, aux passagers inconnus. Quoique ses yeux soient couverts d’un bandeau, ses regards pénètrent l’avenir ; qu
es allégories. L’auteur personnifie l’Espérance, il en fait une femme couverte d’un bandeau et lisant dans l’avenir, pour désign
a court. L’action de 1’apologue est allégorique, c’est-à-dire qu’elle couvre une maxime ou une vérité. Cette maxime ou cette v
e zéphir. Encore si vous naissiez à l’abri du feuillage       Dont je couvre le voisinage,       Vous n’auriez pas tant à souf
63 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
ous répandus ? Quel débris parle ici de votre résistance ? Quel champ couvert de morts me condamne au silence ? figure alors ;
ien qu’il n’y a eu ni combats, ni flots de sang, ni débris, ni champs couverts de morts, et qu’il n’y a point de réponse possibl
64 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
asse, tend son enfant à son mari qui est en bas ; ailleurs, une femme couverte d’habits magnifiques qui se sauve avec ses deux p
l veut imiter un désert : il y fait transporter des roches énormes et couvrir le sol de sable, de pierres. Là il lui faut un si
. On peindra ensuite son arrivée dans la salle du bal ; il entre tout couvert de boue, d’eau et de sang dans cette salle splend
ent russe ; l’action s’engage, Jules est vainqueur. Le colonel russe, couvert de blessures, allait être immolé par un soldat al
u milieu d’une division russe. Après une résistance opiniâtre, Jules, couvert de blessures, demeure au pouvoir des ennemis. On
l va succomber. Tout à coup d’une forêt voisine s’élance un chevalier couvert d’armes noires ; il rallie les Hongrois, il déliv
plièrent comme dans le pays d’où ils étaient originaires. La Grèce se couvrit de mûriers. L’industrie de la soie ; passa ensuit
animal sort du bois et s’enfuit à travers les champs. La plaine était couverte de beaux épis qui promettaient une riche moisson 
demande comment il est mort. « En brave, répondent-ils, après s’être couvert de gloire. — Puisqu’il en est ainsi, dit Xénophon
habitants de la ville : il jette devant eux les habits dont il était couvert , et paraît à leurs yeux étonnés revêtu du costume
était moins celui d’un homme vertueux que celui de la vertu même, les couvrit de confusion et leur arracha des larmes. Sujet. P
conduite on frappe mortellement la France dans son honneur ; qu’on la couvre de honte aux yeux de toute l’Europe ; qu’on décou
i Eudes, comte de Paris, qui, durant le siège de cette ville, s’était couvert de gloire. Eudes fut le premier roi de la troisiè
65 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
le pourront du théâtre se faire une tribune ; et Montesquieu, sous le couvert d’une licencieuse ironie, trace le programme de l
peuple entra dans le sanctuaire ; il leva le voile qui doit toujours couvrir tout ce que l’on peut dire, tout ce que l’on peut
e, et qui sait enlever l’obstacle et l’espace sans jamais faillir. Il couvre d’immenses toiles sans fatiguer jamais ni son pin
au contre Diderot. Le matérialisme, qui se glisse aujourd’hui sous le couvert de la science, ne triomphera pas davantage, et le
t une preuve certaine qu’on perdrait en se montrant de trop près : on couvre de la fierté des défauts et des faiblesses que la
e servir ; de là, ils s’étendaient sur la mer du Pont : Mithridate la couvrait de ses vaisseaux, et allait continuellement achet
ilosophiques, où le dessein apparent de faire connaître l’Angleterre, couvrait des critiques hardies contre la religion et le po
les conduire au bagage ; mais les nuages de poussière et de fumée qui couvraient là campagne, et l’égarement d’esprit naturel dans
écesseurs ont saisie. Il y a du mérite dans leurs efforts ; ce mérite couvre leurs défauts. Le public, amoureux des nouveautés
n vous un client, et ils vous prodiguent tout le mépris dont ils sont couverts . Vous attendez d’eux votre première sentence ; il
e le mal, le même penchant à la petite rapine ; comme eux, ils savent couvrir leur marche, dissimuler leur dessein, épier les o
s yeux d’un luxe qui touchait mon cœur ; la majesté des arbres qui me couvraient de leur ombre, la délicatesse des arbustes qui m’
se que sentir le calme et le bonheur de ma situation. Je trouvais mon couvert mis sur ma terrasse. Je soupais de grand appétit 
droite, dans un coin, un lit qui ne paraît pas trop mauvais ; il est couvert avec soin. Sur le devant, du même côté, un grand
âtrant jusqu’à l’extrémité de la jetée, que des ondées d’écume marine couvraient de temps en temps. Une d’entre elles se tenait à
et dans l’instant, un tourbillon affreux de vent enleva la brume qui couvrait l’île d’Ambre et son canal. Le Saint-Géran 301 pa
bientôt après, revenant sur ses pas avec une nouvelle furie, elle le couvrait d’énormes voûtes d’eau, qui soulevaient tout l’av
mie du matin ; que diable ! à cette heure-ci à boire au Roi. Le grand couvert est fini il y a longtemps ; qu’est-ce que cela ve
bien pis, déshonoré aux yeux de ma famille. J’ai été tantôt au grand couvert  ; j’ai bien étudié le ton de la voix de mon vende
oi ; c’est-il bien ? Vous allez peut-être souvent, monsieur, au grand couvert , faire votre cour, ah ! daignez me le dire : A bo
ent se mêler et comme s’entendre pour former le voile transparent qui couvre alors ces campagnes. Si le ciel, dans sa bonté, m
ont pas, ou qu’elles n’ont qu’une fois. Dans Atala, les passions sont couvertes de longs voiles blancs. Saint-Pierre n’a qu’une l
portique de l’église ; arrêtez-vous, avant de soulever le rideau qui couvre la porte du temple : votre cœur ne bat-il pas à l
t, à chaque refrain, ils frappaient du fer d’un javelot leur poitrine couverte de fer. Déjà les Francs sont à la portée du trait
ait la ville moderne. Il faut se figurer tout cet espace tantôt nu et couvert d’une bruyère jaune, tantôt coupé par des bouquet
échit à cette histoire de l’espèce humaine, à cette nuit profonde qui couvre en tous lieux son berceau, à ces races qui se tro
menses, auprès desquels les nôtres ne sont que des pygmées, et qui ne couvraient de leur ombre aucun être animé. Vous savez qu’on
x pieds et demi de hauteur et douze pieds carrés d’étendue ; il était couvert défrisé noire d’Angleterre, ainsi que le siège, l
abrupt, sec et sauvage ; le français, en pente douce, mieux ombragé, couvert de belles prairies, fournit à l’autre une grande
e ciel et la terre ont fait un pas ; l’oubli descend, le silence nous couvre , aucun rivage n’envoie plus sur notre tombe la br
n’être qu’une femme le lendemain d’une victoire, et ses cicatrices ne couvrir qu’un caractère débile et sans portée. Le caractè
s combles s’entr’ouvrirent ; De traits affreux de sang les marbres se couvrirent  ; De l’autel ébranlé par de longs tremblements Un
ents du Très-Haut, substances éternelles, Qui brûlez de ses feux, qui couvrez de vos ailes Le trône où votre maître est assis p
 : Je les vois, prodiguant leur vie, Chercher ces combats meurtriers, Couverts de fange et de lauriers, Et pleins d’honneur et d
L’esprit de fausseté, l’art affreux des noirceurs, Abhorré, méprisé, couvert d’ignominie, Chez les honnêtes gens demeure sans
ains puisses-tu n’acquérir Que l’espace eu tombant que ton corps doit couvrir  ! Et, pour comble d’horreur, couché sur la poussi
ont qui devrait se cacher, Les échappés de l’indigence673, Que Plutus couvrit de ses dons, Si surpris de leur opulence, Si bas
nte : — « Ami, le Ciel écoute qui l’implore. Ce soir, lorsque la nuit couvrira l’horizon, Passe le pont mobile, entre dans la ma
eau le sage revêtu, Seul, vit avec les dieux et brave un sort inique. Couvert de chauds tissus, à l’ombre du portique, Sur de m
ts qui s’effrayent de la victoire qu’ils ont remportée et cherchent à couvrir la retraite des vaincus : efforts impuissants qui
scarpés, Que l’hiver a blanchis, que la foudre a frappés, Des rivages couverts des débris du naufrage, Ou des champs tout noirci
ssi flotter comme un navire ; D’une écume brillante on voit les monts couverts Fendre d’un cours égal le flot grondant des airs 
de fut mon bourreau, la terre mon geôlier : Des captifs que ces tours couvrent de leurs murailles Gémissent oubliés au fond de s
u sein de leurs cachots, du fond de leur souffrance, A ta voix qu’ils couvraient leurs cris ont répondu ; Fais-les taire, et de Di
vin de Crète ; L’aspect du sang n’est doux qu’au regard des méchants. Couvrons un jeu cruel de voluptés sublimes. Malheur à qui
a hante taille, Parcourait à cheval, le soir d’une bataille, Le champ couvert de morts, sur qui tombait la nuit. Il lui sembla
a rive a d’heureuses retraites Où s’échangent de longs serments ; J’y couvre sous mes voix discrètes Les douces plaintes des a
partout, Un homme, un chevalier, immobile et debout. Un blanc linceul couvrait jusqu’aux pieds le fantôme, Mais laissait deviner
x plats fumants de longs regards amis ; On comprend, et voilà que mon couvert est mis. SILVIA. J’entends ; et vous allez à Flor
trée de Richelieu mourant et porté dans cette sorte de chambre mobile couverte d’un drap écarlate. 187. Ce jugement sur Louis X
Sur les rochers déserts, dans le fond des forêts… Polynice se croit couvert du pardon de son père ; mais le grand prêtre le r
les vallons embaumés : Avec toute sa pompe avril venait d’éclore, Et couvrait en passant d’une neige de fleurs Ce cercueil virg
chant XVe). Je l’entends ! je l’entends ! priez Dieu ! sa charrette, Couverte d’un drap blanc, et que mène un squelette, Arrive
ertile en colombes. » 835. Le Pélion, montagne de la Thessalie, est couvert de plus. 836. Fleuve de Thessalie. Voir Iliade,
66 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
is et lourd bouclier fait pour mettre les esprits bornés et timides à couvert de la raison, et une arme acérée et dangereuse do
xaltation de leur victoire. C’est dire en d’autres termes : vous avez couvert de gloire vos personnes et vos aigles, et de conf
gré des vents, comme une épaisse laine, Voltige à gros flocons tombe, couvre la plaine Et confond les vallons, les chemins, l’
xtraordinaire, et nous le fait remarquer malgré nous. Je l’ai trouvé couvert d’une affreuse poussière, Revêtu de lambeaux, tou
eux Dans le fond du vallon, vers ce temple rustique, Dont la mousse a couvert le modeste portique, Mais où le ciel encor parle
67 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
ant ses défenses pour façonner le jouet d’un enfant : ses tables sont couvertes de cadavres. Le philosophe peut même découvrir co
ir qu’on a besoin de lui : il part ; il arrive sur une place publique couverte d’une foule pressée et palpitante. On lui jette u
68 (1854) Éléments de rhétorique française
pour ébranler, nous le sentirions aux mouvements de ses racines, qui couvrent la terre où nous marchons. Puisse le grand Esprit
es les parties de ce vaste pays, et les colonies romaines dont il fut couvert devinrent autant d’écoles où les Gaulois appriren
n passait avec ses sandales d’écorce de bouleau, auprès d’un sénateur couvert de pourpre ; la litière d’un consulaire était arr
e corps, qui ne voulait pas le quitter, et qui se pâmait de crier. On couvre le corps d’un manteau, on le porte dans une haie,
avaient pourtant des écharpes de crêpe ; tous les tambours en étaient couverts , ils ne battaient qu’un coup, les piques traînant
y auraient pu choisir une plus belle demeure ; la campagne autour est couverte d’hommes qui vont et qui viennent, qui taillent e
ous répandus ? Quel débris parle ici de votre résistance ? Quel champ couvert de morts me condamne au silence ? De la dubit
u hasard, semblent se rapporter à la fois à plusieurs substantifs, et couvrent la phrase entière d’obscurité. Comment se reconna
ans le calice. C’est ainsi qu’on dit la terre pour les peuples qui la couvrent  ; l’Europe, l’Asie, la France, pour les habitants
acrés rameaux qu’on veut réduire en pondre. Vous qui mettez sa tête à couvert de la foudre, L’abandonnerez-vous à l’infâme cout
e humaine que la puissance infinie : «  Au commencement, les ténèbres couvraient la face de l’abîme, et l’esprit de Dieu était por
te sous mille formes. Les habitants, couchés par terre dans les rues, couvraient leur tête de leurs manteaux, comme s’ils ne leur
il vit avancer une chaise roulante, à l’antique, espèce de tombereau couvert , accompagné de rideaux de cuir, suivi de quatre c
son ancien camarade. Jeannot reconnut Colin ; la honte et les pleurs couvrirent son visage. « Tu m’as abandonné, dit Colin ; mais
trie à des malheureux, et des regrets à ceux qui n’ont rien perdu. Il couvre nos berceaux des charmes de l’innocence, et les t
e sur des rochers les respects de l’univers. C’est ainsi qu’il vous a couvertes de majesté, ruines de la Grèce et de Rome, et vou
c une vitesse extraordinaire, et entraînent avec elles les débris qui couvrent les flancs des hautes vallées. Ces débris sont d’
elles vont heurter avec violence le pied de ces croupes de débris qui couvrent les flancs de toutes les hautes vallées ; elles e
ments. Ce sont de riches parures qui n’ont de prix qu’autant qu’elles couvrent un corps nerveux et plein de vie. « L’orateur, di
69 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
illies, des rapetasseries poétiques dignes de tout le mépris dont les couvraient Malherbe, Racan, Desmarets. Elle se relevait un p
lle un valet, la chandelle s’allume, On apporte la nappe et met-on le couvert  ; Et suis parmi ces gens comme un homme sans vert
s bâtiments en masures changés ? Et de tant de chardons les campagnes couvertes ,            Que par ces enragés ? Les sceptres d
’ennemis. Ces colosses d’orgueil furent tous mis en poudre ; Et tous couverts des monts qu’ils avaient arrachés, Phlègres qui l
re et haïr toute la difformité. Ce caractère de Phèdre suffirait pour couvrir tous les défauts de plan et de conduite qu’il ser
soutenir leur effort redoublé ; Il voit plus que jamais ses campagnes couvertes De Romains que la guerre enrichit de nos pertes.
vindicatifs, sans foi, pleins d’artifices, Et, pour perdre quelqu’un, couvrent insolemment De l’intérêt du ciel leur lier ressen
ches. Malc aimait un ruisseau coulant entre les roches. Des cèdres le couvraient d’ombrages toujours verts : Ils défendaient ce li
u souffris, tu mourus… Il faut porter ta croix, goûter de ton calice, Couvrir son front de cendre et son corps de cilice. »
e mes années Je touchais à mon couchant. La mort déployant ses ailes, Couvrait d’ombres éternelles La clarté dont je jouis ; Et
les gouttes de rosée, des perles liquides, les prés sont émaillés ou couverts de riches broderies, le gazon est un tapis d’émer
et, d’une main tremblante, Attacha tristement sa cuirasse pesante, Et couvrit , en pleurant, d’un casque précieux Ce front si pl
colorée, S’élancent loin des rangs, d’une course assurée ; Sanglants, couverts de fer et la lance à la main, D’un choc épouvanta
assage, Dans ce cœur ennemi qu’ils ne connaissent pas. Le fer qui les couvrit brille et vole en éclats. Sous leurs coups redoub
mes funèbres ; Il affermit la terre et chassa les ténèbres ; Les eaux couvraient au loin les rochers et les monts : Mais au bruit
est ceint du diadème ; J’enchaîne à mes pieds les revers. Mes palais couvrent les montagnes, Mon peuple inonde les campagnes, L
ne ébranlent l’univers ! Le dieu qui foudroyait soupire, Et l’Ida se couvre de fleurs ; Je pleure à ce tendre sourire Qu’Andr
Se montre digne encor de l’empire des bois ; Il combat de la tête, il couvre de blessures L’aboyant ennemi dont il sent les mo
. Ô moment solennel ! ce peuple prosterné, Ce temple dont la mousse a couvert les portiques ; Ses vieux murs, son jour sombre e
vertueux, Sous ces pierres sans art tranquillement-sommeille : Elles couvrent peut-être un Turenne, un Corneille, Qui dans l’om
re ; J’ai vu la rose au loin fleurir sur ses buissons, Ses plaines se couvrir de leurs doubles moissons, Et ses ceps opulents,
nde fut mon bourreau, la terre mon geôlier. Des captifs que ces tours couvrent de leurs murailles Gémissent oubliés au fond de s
Du sein de leurs cachots, du fond de leur souffrance À ta voix qu’ils couvraient leurs cris ont répondu. Fais-les taire, et de Die
nat ; Je vois avec horreur vos maximes d’État. Croyez-vous m’abuser ? Couverts de noms sublimes, Ces crimes consacrés en sont-il
inte sur ses flocons blancs. Adieu, flots, dont le cours tranquille, Couvert de berceaux verdoyants, À ma nacelle, d’île en îl
en fussent engraissés ! Pour que l’herbe des morts, dont sa tête est couverte , Grandit, là, sous mes pieds, plus épaisse et plu
es merveilles ;            Madrid a le Manzanarès. Bilbao, des flots couverte , Jette une pelouse verte Sur ses murs noirs et ca
a haute taille, Parcourait à cheval, le soir d’une bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit. Il lui sembla d
uis, le long d’un quai désert, L’autre soir je passai ; le ciel était couvert , Et l’horizon brumeux eût paru noir d’orages, San
ien.       Il est sorti du sol de la patrie       Le vert laurier qui couvre son tombeau ;                 Comme l’antique, il
70 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
ous ne reverrons plus nos campagnes désertes,         Au lieu d’épis, couvertes De tant de bataillons l’un à l’autre opposés. L’i
’il y a toujours dans le cœur du satirique un germe de cruauté qui se couvre de l’intérêt de la vertu, pour avoir le plaisir d
       Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre ,         Est sujet à ses lois, Et la garde qui ve
d’ennemis. Ces colosses d’orgueil furent tous mis en poudre, Et tout couvert des monts qu’ils avaient arrachés ; Phlègre qui l
71 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
ambition, et sait jusqu’où l’on doit conquérir ; au milieu d’ennemis couverts ou déclarés, se procurer le loisir des jeux, des
y auraient pu choisir une plus belle demeure ; la campagne autour est couverte d’hommes qui taillent et qui coupent, qui vont et
grandeur formidable au monde ? Est-ce là ce grand arbre dont l’ombre couvrait toute la terre ? il n’en reste plus qu’un tronc i
72 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
ucun intérêt à la pensée. Si l’on disait, en parlant de la neige qui couvre les campagnes : Candida nix operit campos, l’épit
es, « Et nous laisse crier. « Le pauvre, en sa cabane où le chaume le couvre , « Est sujet à ses lois, « Et la garde qui veille
grand autel ; un laurier antique inclinait sur lui son feuillage, et couvrait les pénates de son ombre hospitalière. Là, Hécube
73 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
ur le corps, qui ne vouloit pas le quitter, et se pâmoit de crier. On couvre le corps d’un manteau, on le porte dans une haie,
avoient pourtant des écharpes de crêpe, tous les tambours en étoient couverts , ils ne battoient qu’un coup, les piques traînant
74 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
portique de l’église ; arrêtez-vous, avant de soulever le rideau qui couvre la porte du temple : votre cœur ne bat-il pas à l
 : il emporte tout son cœur. La solitude lui a préparé le vivre et le couvert  ; les bois ne sont point armés contre lui ; il re
’abeille et où sifflent les bouvreuils et les merles. Les arbres sont couverts de leurs fleurs ou parés d’un naissant feuillage.
t, à chaque refrain, ils frappaient du fer d’un javelot leur poitrine couverte de fer. Déjà les Francs sont à la portée du trait
« Tu vaincras par ce signe. » Tous les centurions étaient des martyrs couverts des cicatrices du fer et du feu. Que pouvait cont
a première de ces régions, et a plus voisine de moi, était inculte et couverte de bruyères ; la seconde offrait un terrain labou
ait la ville moderne. Il faut se figurer tout cet espace tantôt nu et couvert d’une bruyère jaune, tantôt coupé par des bouquet
rchait avant, enseignes déployées ; les tambours battaient ; le bruit couvrait toutes les voix. À la droite du roi était l’évêqu
ses regards et cherchant le peuple pour lui parler : mais les troupes couvraient seules la place ; nul ne pouvait approcher : il s
e plusieurs barbes ou crochets tranchants et recourbés. Le bois était couvert de lames de fer dans presque toute sa longueur, d
échit à cette histoire de l’espèce humaine, à cette nuit profonde qui couvre en tous lieux son berceau, à ces races qui se tro
menses, auprès desquels les nôtres ne sont que des pygmées, et qui ne couvraient de leur ombre aucun être animé. Vous savez qu’on
x pieds et demi de hauteur et douze pieds carrés d’étendue ; il était couvert de frise noire d’Angleterre, ainsi que le siège,
u qui éclairèrent la route comme en plein jour et lui permirent de la couvrir d’une grêle de projectiles. Sur treize canonniers
orsqu’on s’avisa d’un moyen ingénieux, mais fort périlleux encore. On couvrit la rue de paille et de fumier ; on disposa des ét
ains puisses-tu n’acquérir Que l’espace en tombant que ton corps doit couvrir  ! Et, pour comble d’horreur, couché sur la poussi
ont qui devrait se cacher, Les échappés de l’indigence303, Que Plutus couvrit de ses dons, Si surpris de leur opulence, Si bas
ux qui s’effrayent de la victoire qu’ils ont remportée et cherchent à couvrir la retraite des vaincus : efforts impuissants qui
Et, par elle, un empire attendu quarante ans De ses lauriers tardifs couvrit mes cheveux blancs. Sous le règne d’Auguste on ad
uand, privés de tombeaux aux forêts d’Hercynie, Les ossements romains couvraient la Germanie, Quand Varus expiait d’imprudentes te
lus, mais on voyait sa cendre ; De pleurs reconnaissants on venait la couvrir . Hélas ! et c’était moi qui devais les tarir ! Co
scarpés, Que l’hiver a blanchis, que la foudre a frappés, Des rivages couverts des débris du naufrage, Ou des champs tout noirci
de fut mon bourreau, la terre mon geôlier : Des captifs que ces tours couvrent de leurs murailles Gémissent oubliés au fond de s
u sein de leurs cachots, du fond de leur souffrance, À ta voix qu’ils couvraient leurs cris ont répondu ; Fais-les taire, et de Di
t. Il passe sur le sable ; Mais qu’importe qu’Assur de ses flots soit couvert , Que l’aquilon sans cesse y fatigue son aile ? So
u Lundi, t. XI : Henri IV écrivain. 114. L’armée du Nord, destinée à couvrir la Belgique et la Hollande, était commandée par B
nous représente Pison « descendant en plein jour sur la rive du Tibre couverte de peuple, entouré de nombreux clients, le front
uc, pour recevoir sur eux le sang de leur père. Ils en sortirent tout couverts , et en cet état on les conduisit à la Bastille da
rtile en colombes. » 460. Le Pélion, montagne de la Thessalie, est couvert de pins. 461. Fleuve de Thessalie. Iliade, liv. 
75 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre V. Barreau français. — Le Normant et Cochin. »
, l’homme n’a rien dont il puisse s’approprier la gloire. Le Normant couvrait la science d’un avocat de toutes les grâces d’un
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Vauvenargues 1715-1747 » pp. 196-198
ique pour sa douce mémoire1. Les misères cachées La terre est couverte d’esprits inquiets que la rigueur de leur conditi
77 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
dans Malherbe, elle se retira, laissant sur le terrain qu’elle avait couvert et bouleversé le limon, fécond sur lequel devaien
………………… De jour en jour une campaigne verte Voit on icy de gens toute couverte , La pique au poing, les trenchantes espees Ceinct
isé de me reprendre, Mais malaisé de faire mieux. Quand il mourut on couvrit sa tombe de fleurs et de vers. R. Garnier fit une
cyme d’Athos une large campagne : Neptune quelquefois183 de blé sera couvert  : La matiere demeure et la forme se perd. (Éleg
lle playe en l’estomac ouvert, Meurs dessus un rempart de poudre tout couvert . «      Pour menace ou prière217, ou courtoise re
les costes des vaisseaux269 De gravelle270 emaillees, et de mousses couvertes , Les autres leur serroyent les levres entrouverte
lat bat, abat ; destrappe, grappe385, attrape Le vent qui va devant ; couvert de tourbillons386 Escroule sous ses pieds les bl
e on void, dessous la feuille verte, La grappe cramoisie et de pampre couverte Se desrober aux yeux : ainsi sous les discours D’
ux, vieux et difficile. La dernière comédie de Regnard, le Légataire, couvre de sa gaîté d’étranges libertés contre la morale
ds bastimens en masures changés, Et de tant de chardons les campagnes couvertes , Que713 par ces enragés ? Les sceptres devant eu
jetoit728. Ces colosses d’orgueil furent tous mis en poudre, Et tous couverts des monts qu’ils avoient arrachés729 ; Phlegre730
egere ? Il n’y va que du sort d’une pauvre bergere. Et vous, qui nous couvrez d’une feinte bonté Les projets inhumains de vostr
les âges. La mort et le bucheron837 Un pauvre bûcheron, tout couvert de ramée838, Sous le faix du fagot aussi bien que
 ; Et mes chiens après lui, mais si bien en haleine, Qu’on les auroit couverts tous d’un seul justaucorps. Il vient à la forêt.
ime, Et c’est aussi sur eux qu’il rejette son crime : Il cherche à se couvrir de ces noms glorieux. J’ai peu lu ces auteurs ; m
grit, Mais dessus quel endroit tombera ton tonnerre, Qui ne soit tout couvert de sang de Jésus-Christ ? (Des Barreaux)
r : Je les vois, prodiguant leur vie, Chercher ces combats meurtriers Couverts de fange et de lauriers, Et pleins d’honneur et d
L’esprit de fausseté, l’art affreux des noirceurs, Abhorré, méprisé, couvert d’ignominie, Chez les honnêtes gens demeure sans
out cela, Beaucoup d’honnêtes gens sont de ces fripons-là. L’agrément couvre tout, il rend tout légitime : Aujourd’hui dans le
sseau Ruisseau peu connu dont l’eau coule Dans un lieu sauvage et couvert , Oui, comme toi, je crains la foule ; Comme toi,
neau1151 ! Que j’aime cette église antique, Ces murs que la flamme a couverts , Et l’oraison mélancolique Dont la cloche attendr
et le noir Macarée, Qui de trois fiers lions, dépouillés par sa main, Couvrait ses quatre flancs, armait son double sein. Courbé
ges D’un jour marqué par vos regrets. Ainsi le tombeau de Virgile Est couvert du laurier fertile Qui par vos soins ne meurt jam
Mélancolie Comme tout est changé ! Ce ruisseau solitaire Roule couvert de mousse au milieu des roseaux. On n’entend sur
r à l’Académie, qui aurait pu lui savoir gré d’avoir atteint, sous le couvert du nom Tibère, celui qu’il avait lui-même frappé
358.) Nuits de juin L’été, lorsque le jour a fui, de fleurs couverte La plaine verse au loin un parfum enivrant ; Les
rameau. Les courants l’emportaient, les glaçons la retiennent, Et la couvrent des plis d’un épais manteau blanc. Les noirs chev
it majestueusement ; Il a vu la bouteille aux gens de mer sacrée ; Il couvre de signaux sa flamme diaprée, Lance un canot en m
; La joie a pour symbole une plante brisée, Humide encore de pluie et couverte de fleurs. Ne te disais-tu pas guéri de ta folie 
imita rien1420. Il est sorti du sol de la patrie, Le vert laurier qui couvre son tombeau ; Comme l’antique, il est nouveau.
resse sa tête, où le soir les colombes Viennent nicher et se mettre à couvert . Mais le matin elles quittent les branches : Com
s douce vierge en était retirée. Elle mourut ainsi. — Par les taillis couverts , Les vallons embaumés, les genêts, les blés verts
au lever de l’aurore : Avec toute sa pompe avril venait d’éclore, Et couvrait en passant d’une neige de fleurs Ce cercueil virg
Coat-Lorh. Ô landes ! ô forêts ! pierres sombres et hautes, Bois qui couvrez nos champs, mers qui battez nos côtes, Villages o
Sur les seules hauteurs concentrent leurs éclats1500, Et le peuple, à couvert , voit courir, sur sa tête, Vers d’autres régions,
attend cette mer sinistre qui l’assiège : Elle arrive, déferle et le couvre en entier. Dans l’abîme sans fond la Croix austra
Étym. : satullare, de sattullus, diminutif de satur, rassasié. 187. Couverts de joncs. 188. Étym. ; hamus, appâter, garnir d’
il sçauroit souhaiter pour son contentement. Or dedans ceste gallerie couverte se monstroit une infinité de tableaux, faits de l
peine laisseront leurs traces dans les herbes, Tandis que vous verrez couvrir en la saison Vos costeaux de raisin, vos campagne
sidus, Et par le rude choix de Jours justes supplices Les ont si bien couverts que Dieu ne les voit plus. (Psaume 8e.) Ailleu
cieux. L’âme de mon aïeul se présente à mes yeux : Ce fantôme léger, couvert d’un vieux suaire, Et tristement vêtu d’un long d
laisse dormir sa colère terrible, Et sous deux grands rochers qui la couvrent des vens Elle abaisse l’orgueil des flots toujour
s du pays de Gex émigrèrent sur le territoire de Genève. Le pays « se couvrit de marais ; il y eut quatre-vingts charrues de mo
s des plaines de bruyères, et quelquefois entre des buissons qui sont couverts de fleurs, et qui chantent. Pourquoi ne sommes-no
s des plaines de bruyères, et quelquefois entre des buissons qui sont couverts de fleurs et qui chantent. » 1333. Scipion l’Af
. 1430. Ombreux signifie :1° qui produit de l’ombre, comme ici ; 2° couvert d’ombre « vallée ombreuse ». (V. Hugo, Feuill. d’
a rempli ses livres, il en remplit la nature. C’est, ici, l’hiver qui couvre les herbes de « filigrane d’argent » ; c’est, là,
-lé et de l’Izôle. 1456. Ajoncs. — Étymol. : Lande, terrain inculte, couvert de bruyères, genêts, fougères, etc. (venant de, s
des volcans. 1557. Vastes plaines qui s’étendent à l’est des Andes. Couvertes de broussailles et de forêts, elles nourrissent d
78 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
t les âges. Je marchais devant lui, quand, porté sur les flots, Il en couvrait la face et parlait au chaos. Je posais avec lui l
ours ;         Du voile des sombres années         Demain tu dormiras couvert ,         Et dans ces tours abandonnées         Si
79 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
caractères de la nouveauté : Le pauvre en sa cabane où le chaume le couvre                Est sujet à ses lois ; Et la garde
ans le portrait qu’il nous en fait : son front, ses cornes, son corps couvert d’écailles, et Sa croupe (qui) se recourbe en re
80 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VI. »
ement, un milieu et une fin. L’action de la fable est allégorique, et couvre toujours une vérité morale. La vérité doit naît
81 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
aines que vous avez sous les yeux doivent être arrosées de leur sang, couvertes de leurs cadavres. » Ibidem. V. Abdérame à s
pénétré dans la tente d’Achille : il embrasse les genoux du héros et couvre de baisers ces mains terribles qui lui ont ravi t
et les montagnes ; déjà il me semble vous voir au champ de bataille, couverts de sueur et de poussière, chargeant les barbares.
it pu mettre un terme à ton esclavage. Mais puisse la terre amoncelée couvrir mes cendres, avant que j’entende tes cris doulour
ux domestiques, et qu’ils étaient dans l’ignorance totale du lieu qui couvrait les cendres de leurs pères. » « On vous appelle,
it d’aucune utilité. Et si tu avais été emporté du champ de bataille, couvert de sang, gémissant comme un simple mortel, toi fi
ant son glaive nu, n’ose attenter aux jours de Marius vieux, désarmé, couvert de vêtements déchirés ; il s’enfuit, comme ébloui
rsuite, le découvrirent et le retirèrent de l’eau, presque nu et tout couvert de fange. Conduit à Minturnes, Marius fut remis e
82 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
suivante : « Le comte de Guiche a fait une action dont le succès le couvre de gloire ; car si elle eût tourné autrement, il
me dit Voisard. Un bâtiment non achevé, dont le toit n’est pas encore couvert , semblait agité par le vent ; la charpente remuai
e, Et tantôt, retombant le long des pavillons, De leurs funèbres plis couvrir leurs bataillons. Mais sur le front des camps déj
s escadrons s’entrouvrent ; D’une voûte d’airain les rangs pressés se couvrent  ; Les feux croisent les feux, le fer frappe le fe
83 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
end s’écrier : Ils meurent donc comme le reste des hommes, ces héros couverts de gloire, ces foudres de guerre qui ont fait tre
avec son époux : ce peu de terre que nous voyons dans cette chapelle couvre ces grands noms et ces grands mérites. Quel tombe
aujourd’hui l’éloge ? L’épouse de Jésus-Christ ne s’était jamais vue couverte de plus de taches et de rides que dans ces temps
portait la gloire de sa nation jusqu’aux extrémités de la terre ; qui couvrait son camp du bouclier, et forçait celui des ennemi
84 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre IV. De l’Éloquence chez les modernes. »
mi les nations modernes. Les ruines, dont la chute de l’empire romain couvrit l’Europe entière, achevèrent d’étouffer le peu qu
85 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »
rs que nous devons Au sang de nos guerriers, aux périls des Bourbons. Couvrons du moins de fleurs ces tombes glorieuses ; Arrach
86 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de L’Hospital, 1505-1573 » pp. -
is lui confiait la garde des sceaux. Les chefs de l’État voulaient se couvrir de sa renommée, et se servir de sa docilité, parm
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Napoléon 1696-1821 » pp. 234-237
er. Ce spectacle était grand : des coups de canon d’alarme, le rivage couvert de feux, la mer en fureur et mugissante, toute la
88 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
e. Vous savez bien, monsieur, qu’un des devants de mon pourpoint8 est couvert d’une grande tache de l’huile de la lampe. La M
7. Surtout de toile grossière. 8. On appelait ainsi un vêtement qui couvrait le corps, depuis le cou, jusque vers la ceinture.
89 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VIII. L’éloquence militaire. »
e. Où sont-ils, les braves, les cent mille camarades que j’ai laissés couverts de lauriers ? Que sont-ils devenus ? Ils sont mor
90 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213
tir qu’on a besoin de lui : il part, il arrive sur une place publique couverte d’une foule pressée et palpitante. On lui jette u
91 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Mignet Né en 1796 » pp. 261-264
ine, arrosée avec un art merveilleux, coupée en champs presque égaux, couverts de blés, de prairies, de jardinages, de vergers,
92 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
j’arrive aux faits qui se rapportent, non plus à l’ignominie dont te couvrent tes désordres personnels, non plus aux embarras e
garni d’une barbe artistement arrangée. Ils ont des tuniques qui leur couvrent les bras et descendent jusqu’aux talons, et porte
ehors, un ennemi venu de loin ; mais, présents au milieu de vous, ils couvrent de leur divine protection leurs temples et vos ma
es et mit son collègue hors de Rome. Le lieu où nous sommes fut alors couvert d’un monceau de cadavres, et le sang des citoyens
r l’avoir, aux discours malins du public et à l’infamie dont il s’est couvert  ? Qui d’entre vous ignore quel prix on met à ces
infâmes de Verrès, ni des violences et des outrages dont il les avait couverts et accablés, qu’ils se plaignirent : que la divin
ment grand, et rempli de poissons de toute espèce, serait entièrement couvert des eaux de la mer, s’il n’était défendu par une
e présenta au milieu de l’assemblée, et, déchirant la tunique qui lui couvrait la poitrine, il fit voir aux juges et à tout le p
, comme les rois de Bithynie, dans une litière, dont le coussin était couvert d’une étoffe transparente et rempli de roses de M
’il l’emmena de la province avec lui. XIII. Dans ces jours, où, couvert d’un manteau de pourpre et d’une tunique traînant
a cruauté, son arrogance, son impiété, son audace, vous tâchez de les couvrir par la grandeur des exploits et par l’éloge du gé
récipité sa fuite ; car le navire qu’il montait se trouvait seul bien couvert , et il était si grand, qu’il aurait pu servir de
découverts, et d’être indulgent pour celui qui seul avait un vaisseau couvert et le moins mal équipé ? Que Cléomène périsse ave
r de toutes ses forces les yeux de ce malheureux. Il tombe, le visage couvert de son sang. Les bourreaux qui le voient étendu n
. Il commença pour lors à faire conduire les citoyens romains la tête couverte  ; néanmoins il les faisait mourir en public, parc
ome tellement flétris pour avoir acquitté Verrès, que leur nom semble couvert non de cire, mais de fange. Ainsi, Hortensius, s’
93 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Marc Girardin Né en 1801 » pp. 275-278
mmença une scène d’horreur qui passe toute description. Le pont était couvert de six cents créatures humaines4, dont plusieurs,
94 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
grit. Mais dessus quel endroit tombera ton tonnerre, Qui ne soit tout couvert du sang de Jésus-Christ ? Article III. Du
r, Les riches trésors d’Amalthée172. Ses cygnes volent à l’entour, Et couvrent d’une aile argentée Les plaisirs qui forment sa c
95 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Simon 1625-1695 » pp. 144-147
tique : 4. Elle jouait franc jeu 5. C’est-à-dire tenait les paris, couvrait les mises 6. Amusée à, tour rare et vif. 7. Ce
96 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
einte sur ses flocons blancs. Adieu, flots, dont le cours tranquille, Couvert de berceaux verdoyants, A ma nacelle, d’île en îl
97 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
ualités d’emprunt, ne manquerait pas de révolter l’auditoire et de le couvrir de ridicule. C’est donc sur l’autorité de la vert
mouvements, des élans passionnés, dans les mesquines affaires : on se couvrirait de ridicule, à la façon de l’Intimé dans les Plai
portait la gloire de sa nation jusqu’aux extrémités de la terre, qui couvrait son camp du bouclier et forçait celui des ennemis
usqu’à présent j’ai publié les justices du Très Haut dans des temples couverts de chaume ; j’ai prêché les rigueurs de la pénite
         Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane où le chaume le couvre                 Est sujet à ses lois, Et la garde
a haute taille, Parcourait à cheval, le soir d’une bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit. Il lui sembla d
e tant de rois, lumières de la France, mais aujourd’hui obscurcies et couvertes de votre douleur comme d’un nuage, venez voir le
s, dans le morne silence de la douleur, s’approchent de la pierre qui couvre sa tombe, passent sur cette pierre la lame de leu
alheureux lutte, tendit divellere, contre ces effroyables nœuds, tout couvert de sang et du poison de ces monstres, images terr
ontinue ; et, pour caractériser la transparence du voile dont elle se couvre , un poète a bien dit : L’Allégorie habite un pal
98 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260
roblème redoutable que nous avons si souvent agité ensemble ! ô abîme couvert de tant nuages mêlés d’un peu de lumière ! Après
99 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
écesseurs ont saisie. Il y a du mérite dans leurs efforts ; ce mérite couvre leurs défauts. Le public, amoureux des nouveautés
char d’Apollon s’embourberait dans les neiges détrempées de pluie qui couvrent le Brandebourg. Attendez-moi, aimez-moi, recevez-
n vous un client, et ils vous prodiguent tout le mépris dont ils sont couverts . Vous attendez d’eux votre première sentence ; il
100 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
durcis aux travaux, vieillis dans les combats ; Accoutumés au sang et couverts de blessures, Leur fer et leurs mousquets composa
s doute à leurs voisins. Ils brillent sous l’or et la pourpre qui les couvrent et leurs armes répandent un éclat, étalent un lux
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