nguleux une espèce de crinière d’écume, où se peignaient çà et là les
couleurs
de l’arc-en-ciel. Il emportait aussi des tourbill
s chants éclatants des oiseaux, comme la douce verdure est un fond de
couleur
sur lequel se détache l’éclat des fleurs et des f
ux entretiens des amis qui veulent se reposer sous vos ombrages1.
Couleurs
des nuages sous les tropiques J’ai aperçu dan
piques, principalement sur la mer et pendant les tempêtes, toutes les
couleurs
qu’on peut voir sur la terre. Il y en a de cuivré
l’infini, en se distinguant à leur ouverture par quelques nuances de
couleur
de chair ou de rose. Les divers contours de ces v
onceaux, écarlates et verts comme l’émeraude. La réverbération de ces
couleurs
occidentales se répand sur la mer dont elle glace
éthyste, de rubis, ou plutôt ce n’est rien de tout cela : ce sont des
couleurs
et des formes célestes qu’aucun pinceau ne peut r
ule un petit ruisseau sur un fond d’ardoise, qui donne à ses eaux une
couleur
noirâtre, désagréable d’abord, mais qui cesse de
est son caractère propre de mêler des impressions morales à ses vives
couleurs
. Il y a en lui par avance du Chateaubriand. 1. F
nimera de plus en plus ; le ton s’élèvera, les objets prendront de la
couleur
; et le sentiment se joignant à la lumière, l’aug
rivain lui donne une vie, une existence réelle ; il le peint avec des
couleurs
si vraies, avec des traits si naturels et si inté
dont le devoir est de peindre un fait tel qu’il s’est passé, avec sa
couleur
locale, c’est-à-dire avec les circonstances parti
souvent employées. Il y a, en effet, des circonstances communes, des
couleurs
usées, qui ont besoin d’être rajeunies pour ne pa
er d’être neuf et de donner un air de jeunesse aux circonstances, aux
couleurs
et aux images qui paraissent avoir été épuisées p
imer la description. Non seulement deux tableaux opposés de ton et de
couleur
se font valoir l’un l’autre ; mais, dans le même
en est de ces gradations comme de celles du son, de la lumière et des
couleurs
: rien n’est heurté, mais il y a partout transiti
ransition naturelle et harmonieuse, comme dans l’arc-en-ciel dont les
couleurs
ne sont si douces à la vue que parce qu’elles s’a
principale ; et c’est pour le même personnage que sont réservées les
couleurs
les plus riches et les plus éclatantes. Les autre
t placer en relief l’objet le plus intéressant et le peindre avec des
couleurs
plus vives et plus magnifiques. Les objets second
res seront placés selon leur importance ; il en sera de même pour les
couleurs
, qui seront plus vives ou plus légères suivant la
escription ? Nous ne reviendrons point sur ce que nous avons dit des
couleurs
épuisées par un usage trop général, et de la néce
us prétexte de donner à son style de l’énergie et à son tableau de la
couleur
locale, de présenter des expressions triviales ou
de choses étrangères, elles adopteront le caractère, le style et les
couleurs
du fond qui doit les recevoir. II. 367. Com
qui est vraisemblable. Elle admet les traits les plus frappants, les
couleurs
les plus vives, les tableaux les plus animés, le
embelli, agrandi par l’imagination. Pour le style et la vivacité des
couleurs
, elle devra participer de la description historiq
ire sous les yeux ; cependant elle demande moins de vivacité dans les
couleurs
, et moins d’ornements dans le style, qui d’ailleu
essentiel de l’éthopée est de joindre la ressemblance à la beauté des
couleurs
et à la délicatesse ou à la force des traits. Pou
t-à-dire de faire des portraits ressemblants et de n’employer que des
couleurs
naturelles. L’orateur et le poète se servent de t
tours plus nombreux. S’il est permis au premier de forcer un peu les
couleurs
, en appuyant sur les points favorables à sa cause
e. Le portrait de La Fontaine, par La Harpe, mérite d’être cité ; les
couleurs
y sont parfaitement assorties au sujet. 382. Qu’e
e, une situation, une passion, etc. ; mais avec tant de feu, avec des
couleurs
si vives et si animées, des traits si énergiques
in de respecter la vérité de l’histoire et de donner à la fiction les
couleurs
de la vérité. — Le narrateur, s’il veut réussir,
ue les circonstances qui l’ont accompagné. La narration possédera les
couleurs
de la vraisemblance, dit Cicéron, si elle s’accor
ée que la narration fabuleuse, la narration historique a cependant sa
couleur
et sa lumière, et elle sait s’élever et se divers
semble avoir un fer brûlant pour flétrir le vice et le crime, et les
couleurs
les plus suaves pour représenter la vertu ; chez
sa cause. Sans détruire la substance du fait, il le présente sous des
couleurs
favorables ; il insiste sur les circonstances qui
’écrivain se sert de comparaisons, de métaphores, de descriptions, de
couleurs
, de pensées, de sentiments, de tours et d’express
e narrateur doit se préoccuper de donner à son style la convenance ou
couleur
locale, qui consiste dans certaines variétés, dan
té en se réunissant au couchant, où ils se revêtaient des plus riches
couleurs
, et se combinaient sous les formes les plus magni
s décomposés éclairèrent les arcades demi-transparentes du pont d’une
couleur
ponceau, se reflétèrent dans les vallons, et au s
s chants éclatants des oiseaux, comme la douce verdure est un fond de
couleur
sur lequel se détache l’éclat des fleurs et des f
des nuages en monceaux, du nord au midi, des nuages d’un éclat, d’une
couleur
molle et vive, du coton d’or sur un ciel bleu. »
ule un petit ruisseau sur un fond d’ardoise, qui donne à ses eaux une
couleur
noirâtre, désagréable d’abord, mais qui cesse de
est son caractère propre de mêler des impressions morales à ses vives
couleurs
. Il y a en lui par avance du Chateaubriand. 1. I
est son caractère propre de mêler des impressions morales à ses vives
couleurs
. Il y a en lui par avance du Chateaubriand. 1. V
des choses même qui sont l’objet des sciences purement abstraites. La
couleur
nous fournit, selon moi, le caractère le plus sim
on des idées influe en quelque sorte sur le plaisir que nous font les
couleurs
. Le vert, par exemple, peut nous paraître beau, p
on d’idées, tout ce que nous pouvons remarquer de plus, à l’égard des
couleurs
, c’est que ce sont les plus délicates et non les
quelque chose de sublime, et qui imprime un sentiment de respect. La
couleur
, la figure et le mouvement, considérés séparément
e, les arbres, les animaux, nous offrent à la fois la délicatesse des
couleurs
, la grâce des figures, souvent même le mouvement
ne jeunesse rêveuse, agitée et mélancolique, René (1805) fixa par des
couleurs
immortelles les principaux traits d’une âme qui s
rrangement des sons et le choix des mots, des effets d’harmonie et de
couleur
qui enchantent l’oreille et les yeux. Mais on a p
es eaux ; toutes les surfaces, au moyen d’une gradation insensible de
couleurs
, s’unissent par leurs extrémités, sans qu’on puis
rsés dans les vallées, des arbres de toutes les formes, de toutes les
couleurs
, de tous les parfums, se mêlent, croissent ensemb
tes ces masses de blanc, d’azur, de vert, de rose, à mêler toutes les
couleurs
, à réunir tous les murmures, il se passe de telle
, Une clarté douteuse et des jours inégaux ; Des différents objets la
couleur
affaiblie, Tout repose la vue, et l’âme recueilli
bois de confuses clameurs. Mariant leurs parfums, leurs formes, leurs
couleurs
, Suspendus sur les eaux, groupés sur les montagne
d’arbre en arbre s’élance, Court, s’abaisse, s’élève, et mêle à leurs
couleurs
Des chaînes de verdure et des voûtes de fleurs. L
peint. On écrira ainsi avec vérité, avec charme ; le style prendra la
couleur
locale ; enfin les difficultés s’aplaniront. L’im
moire et nos impressions que les livres ; nos compositions auront une
couleur
plus vraie, nous y ferons circuler davantage la c
n seulement le sens des idées, mais encore le génie de l’écrivain, la
couleur
de sa pensée et de son style ; c’est ainsi seulem
chaleur ; il s’inspire en composant ; son sujet lui apparaît avec des
couleurs
variées, sa pensée se produit par de vives et bri
t donc un tableau. Quand le style est revêtu d’images, il prend de la
couleur
et de l’éclat : on dit alors qu’il est pittoresqu
surcharger son style. Que dit-on d’une parure bigarrée de toutes les
couleurs
? Qu’elle est de mauvais goût. Il en est de même
ision ornée qui s’interdit trop la simplicité du mot propre. Il a des
couleurs
pures et un dessin correct. Buffon se rendait le
uliers et des figures discordantes. Quelque brillantes que soient les
couleurs
qu’il emploie, quelques beautés qu’il sème dans l
nimera de plus en plus ; le ton s’élèvera, les objets prendront de la
couleur
; et le sentiment, se joignant à la lumière, l’au
és1, voici le plus élégant pour la forme et le plus brillant pour les
couleurs
. Les pierres et les métaux polis par notre art ne
ps éternel. Les Indiens, frappés de l’éclat et du feu que rendent les
couleurs
de ces brillants oiseaux, leur avaient donné les
p. V.) 2. Ce conseil est périlleux. Il faut que le style ait de la
couleur
et du relief. 3. Fénelon écrivait : « A. Je vo
tigre, la majesté du cheval, la fierté et la rapidité de l’aigle, les
couleurs
brillantes du colibri, la légèreté de l’oiseau-mo
t perdu ; Du peuple ailé des airs brillante miniature, Où le ciel des
couleurs
épuisa la parure ; Et, pour tout dire enfin, le c
sont eux dont il faut observer et méditer les mœurs, les passions, la
couleur
locale. Si vous étudiez la nature, vous remarquer
la main de la nature ou de l’homme, une physionomie sui generis, une
couleur
locale, féconde en idées neuves pour celui qui ob
os écrits et dans vos paroles, et vous obtiendrez ce qu’on appelle la
couleur
locale. Ce mérite, négligé pendant plusieurs péri
i a si admirablement, j’ai presque dit si audacieusement, conservé la
couleur
locale dans l’Athalie, par exemple, parce que la
pas comprise comme lui. Deux écueils sont d’ailleurs à éviter dans la
couleur
locale. L’un est de donner par elle au style cett
i a été donné ; une aigrette mobile et légère, peinte des plus riches
couleurs
, orne sa tête, et l’élève sans la charger ; son i
l : non seulement la nature a réuni sur le plumage du paon toutes les
couleurs
du ciel et de la terre, pour en faire le chef-d’œ
mble prendre un nouvel éclat plus doux et plus moelleux, de nouvelles
couleurs
plus variées et plus harmonieuses ; chaque mouvem
Polygnote, tu promènes les pinceaux sur une toile impérissable ; tes
couleurs
sont vives et conservent une fraîcheur éternelle.
nimera de plus en plus ; le ton s’élèvera, les objets prendront de la
couleur
; et le sentiment, se joignant à la lumière, l’au
ils sont les maîtres de joindre à la grandeur de leur sujet autant de
couleur
, autant de mouvement, autant d’illusion qu’il leu
qui brûle tout, ni le rigoureux aquilon, n’ont osé effacer les vives
couleurs
qui ornent ce jardin. C’est auprès de cette belle
nts. 1° Le Sublime des images Toute image qui reproduit avec des
couleurs
vives et fortes, un grand objet, une grande actio
bon juge et d’un bon prince ; il nous le fait comprendre au moyen des
couleurs
les plus vives et les plus extraordinaires. Le vo
ui donnent au style une feinte caractéristique, connue sous le nom de
Couleur
locale. « Le style de l’Écriture, dit La Harpe,
ms dans la campagne, et se flétrit peu à peu vers le soir : ses vives
couleurs
s’effacent ; elle languit, elle se dessèche ; et
te, une bataille, un incendie, etc. ; mais avec tant de feu, avec des
couleurs
si vives et si animées, qu’on croit voir sous ses
es-uns de ceux qui s’offrent à ma mémoire. Voyez d’abord avec quelles
couleurs
le P. Berruyer, dans son Histoire du peuple de Di
elon, dans sa prose poétique, donne à tous les objets qu’il peint les
couleurs
les plus riches, les plus animées, et en même tem
st plus obscurci par des brouillards épais. Les prés font éclater les
couleurs
les plus vives ; Et dans leurs hu
s trop s’attacher aux autres ornements de l’art, il n’emploie que des
couleurs
simples et naturelles. On peut prendre pour modèl
ceux d’autrui. » L’orateur et le poète emploient dans l’éthopée des
couleurs
plus brillantes, des tours plus nombreux que ceux
prit de tracer, sur une superficie plate, l’image d’un objet avec ses
couleurs
naturelles. De là, l’origine de la peinture. On s
, par les masses ; la sculpture, par le relief ; la peinture, par les
couleurs
; la musique, par les sons inarticulés ; la danse
eintre, doit s’appliquer à l’écrivain. Ce que le premier fait par les
couleurs
, le second le fait par l’expression. Si donc un é
uns sur les autres. Par là les objets se renvoient mutuellement leurs
couleurs
. Il n’en est point qui n’emprunte des nuances, il
’en prête ; et aucun d’eux, lorsqu’ils sont réunis, n’a exactement la
couleur
qui lui serait propre, s’ils étaient séparés. De
objet à l’autre, conduit la vue par des passages imperceptibles. Les
couleurs
se mêlent sans se confondre ; elles contrastent
e chose, et la nature entière lui offre à profusion les images et les
couleurs
qui vivifient les idées. Tantôt les êtres animés
vert ? Il est difficile de mettre sur un buisson un bonnet de quelque
couleur
qu’il soit. 104. Centons. Pièce de poésie, plu
outes les règles ; comme elle revêt son style, brillant papillon, des
couleurs
les plus riches et les plus variées ; elle court,
r en passant l’affreuse vieillesse, et enfin la mort. Voilà de quelle
couleur
sont les réflexions d’une personne de mon âge.
r par l’imagination : de cette manière, on peint d’après nature ; les
couleurs
sont vives, les traits naturels, la ressemblance
ement descriptif. Si l’on décrit une tempête, on peut jeter de belles
couleurs
sur ces éléments déchaînés ; mais si l’on y voit
fets : l’art de l’écrivain est le même ; l’opposition des tons et des
couleurs
, donne à l’ensemble du mouvement, de la variété,
arée pour recevoir les futures créations de quelque grand peintre. La
couleur
des eaux devint semblable à celle du verre liquid
e avec l’astre du jour et celui de la nuit, une trombe, brillante des
couleurs
du prisme, s’élevait de la mer comme un pilier de
nue dont on ne peut jamais se départir : c’est ce que l’on appelle la
couleur
locale, qui est une condition essentielle de la v
ffroi sur tes traits enchanteurs Se faner du printemps les brillantes
couleurs
; C’est par lui que, percé du trait qui me déchir
e choix et la distribution des ornements dont on doit l’embellir. Les
couleurs
les plus brillantes et les plus variées éclatent
ées éclatent dans ses fables : tout y est image et peinture. Mais ces
couleurs
y sont placées avec une simplicité merveilleuse :
et de thym parfumaient leur banquet. Faut-il peindre avec feu ? Les
couleurs
sont des plus fortes et des plus animées. Un rena
même faut-il que dans ces images la distribution et l’assortiment des
couleurs
paraissent être, non l’effet de l’art, mais l’ouv
llant des fleurs : De leurs nuances passagères Un souffle nourrit les
couleurs
. L’air qui les enfle et les colore, En voltigeant
ants contre les défauts, les vices des hommes, et les tracer avec des
couleurs
mâles et vigoureuses : c’est ce que fait Gresset
d’écrire, il faut bien sentir, et bien peindre le sentiment avec des
couleurs
vraies et naturelles. Il faut que le cœur seul p
s, toutes les réflexions ; et l’art en se cachant, les a revêtues des
couleurs
qui leur étaient propres. Le sentiment y est touj
orte. Il faut que sa morale soit toujours revêtue des plus brillantes
couleurs
, et animée de tout le feu de la poésie, comme on
au milieu de son enthousiasme même, sait si bien varier ses tons, ses
couleurs
, ses images, selon les vérités qu’il exprime, et
t les plaisirs qu’il chante ; c’est le sentiment qu’il peint avec les
couleurs
les plus douces. Ses tableaux, sans être trop ric
op répéter que le romancier doit toujours présenter la vertu sons des
couleurs
favorables et attrayantes, la faire respecter, la
des plus humiliantes disgrâces ; qu’il doit peindre le vice sous les
couleurs
les plus noires et les plus propres à inspirer l’
ieux, ils en jouissent comme de la saveur des fruits, du prestige des
couleurs
; mais leur être entier a-t-il retenti comme une
a musique a cessé, et tout, excepté ce qui m’est ravi, me paraît sans
couleur
. Je vous assure que si vous lisiez dans mon âme,
l’enthousiasme dans la voix pour être une grande cantatrice, dans la
couleur
pour être grand peintre, dans les sons pour être
lesquelles apparaissent tous les objets sans la moindre altération de
couleur
ou de contour. La netteté, la justesse, le nature
és puissantes de la révolution française. Un jour sa bannière à trois
couleurs
éclate sur les montagnes du mont Thabor, un jour
ne gloire immortelle. D’admirables armées faisaient flotter ses trois
couleurs
à la face des rois qui avaient voulu l’anéantir.
sée brillante est celle qui joint à la solidité d’une pensée vive des
couleurs
plus éclatantes et des images plus frappantes. La
ces fleurs nouvellement écloses qui parent nos jardins de leurs vives
couleurs
. C’est l’émeraude richement enchâssée, ou la rose
objets avec des tours ou des traits frappants, des expressions ou des
couleurs
extraordinaires, qui paraissent sortir de la règl
atériel, en un mot, de représentation sensible qui, pour donner de la
couleur
à la pensée, une forme à l’idée, et rendre un obj
es détails les plus pittoresques et les plus intéressants et avec ses
couleurs
les plus vives, diffère du tableau, dit Marmontel
nt. La métaphore de ces deux beaux vers de Corneille, Sur les noires
couleurs
d’un si triste tableau, Il faut passer l’éponge o
ublimes, c’est-à-dire qu’elles représentent de grands objets avec des
couleurs
si vraies, si vives et si fortes, que l’âme est r
le style poétique a d’attrayant et d’enchanteur. Virgile embellit des
couleurs
les plus agréables tous les préceptes qu’il donne
el exemple dans son poème intitulé les Éclipses, lorsqu’il décrit les
couleurs
qu’offrent à nos yeux les fils de la lumière sépa
’est-à-dire à les présenter sous forme d’images, et à les revêtir des
couleurs
naturelles du sujet, ou bien à accompagner le pré
ts contre les défauts et les vices des hommes, et les tracer avec des
couleurs
mâles et vigoureuses. C’est ce qu’à fait Gresset
l’enthousiasme, qui lui peint vivement les objets, et lui fournit les
couleurs
pour les rendre. La Fontaine avait l’un et l’autr
genre du sujet ; rien n’est agréable comme l’étonnante variété de ses
couleurs
toujours adaptées à des tableaux toujours divers,
emire, si les murs noircis, leurs tapis de mousse et de lierre, et la
couleur
pâle et mélancolique du ciel n’attestaient un pay
de leur foule agréable, Le prélat radouci veut se lever de table : La
couleur
lui renaît, sa voix change de ton ; Il fait par G
du style au sujet comprend une dernière qualité que nous nommerons la
Couleur
locale. Cette qualité consiste à emprunter ses ex
ar un écrivain de ce temps. Il se trouve naturellement empreint de la
couleur
de l’époque : le style et l’auteur sont contempor
porté en terre à deux lieues de là, chez les Minimes. Brantôme. La
couleur
locale répand un grand charme sur la narration, q
oura, les coutumes des Arabes, tout est en harmonie et empreint de la
couleur
locale la plus caractérisée. Lecture. — L’Arabe
glise, avec sa vierge, ses saints, ses vitraux qui reflètent en mille
couleurs
l’enfance de Jésus, sa fuite en Égypte, ou son su
i une faculté créatrice ; elle se représente les objets sous de vives
couleurs
, et les reproduit dans ses œuvres par des images
lle en voyant ses enfants mourir d’inanition ; il imagine, et quelles
couleurs
naturelles ! quelle émotion saisissante ! La lect
ormes ; la peinture, par la vérité de la composition, la richesse des
couleurs
et la perfection du dessin. La musique enchante l
sentir vivement les beautés de la nature. Ses descriptions ont de la
couleur
, de l’éclat et un charme pénétrant ; peintre ému,
uverte d’un brillant de rosée qui réfléchit à l’œil la lumière et les
couleurs
. Les oiseaux en chœur se réunissent, et saluent d
issé dans le ciel des vapeurs rouges dont la réflexion4 rendait l’eau
couleur
de rose ; les arbres des terrasses étaient chargé
t quelquefois n’être pas vraisemblable : alors il faut lui donner les
couleurs
de la vraisemblance. On y parviendra par la simpl
-y garde. Voisin, garde ton bien, j’aime fort ta réplique. § IV.
Couleur
locale Nous empruntons à M. de Calonne les lig
e les lignes suivantes, qui nous expliquent ce que l’on entend par la
Couleur
locale dans une narration : « Le plus grand méri
te teinte particulière et originale donnée à un sujet, et qu’on nomme
Couleur
locale. Le style des peuples varie, comme les cli
ançais du moyen fige ne parle pas comme le Français d’aujourd’hui. La
couleur
locale consiste donc à emprunter les descriptions
peuple chez lequel s’est passé le fait que l’on raconte. » Comme la
couleur
locale est un des cachets les plus précieux d’une
de plus délicat, de plus touchant ; quelque singularité piquante, une
couleur
plus riante et plus vive, des traits plus sensibl
riment quelques propriétés naturelles, comme la matière, la forme, la
couleur
, etc. Ainsi, l’eau est naturellement liquide, l’o
sert de périphrases plus étendues pour donner plus de grâce, plus de
couleur
à la pensée. Ainsi, pour peindre l’aurore, Virgil
des traits plus distincts et plus sensibles, ou la présenter sous des
couleurs
plus vives et plus gracieuses. V du dévelop
escription. La description consiste à peindre sous les plus vives
couleurs
les attributs ou qualités principales d’une chose
ique ne fait que constater les lois universelles de la nature. « Les
couleurs
vives d’une draperie, dit Condillac, donnent de l
’une draperie, dit Condillac, donnent de l’éclat à un beau teint, les
couleurs
sombres lui en donnent encore. Quand il ne s’embe
ours. Deux vérités opposées s’éclairent en se rapprochant, comme deux
couleurs
opposées se font ressortir l’une l’autre ; exempl
rrangement des sons et le choix des mots, des effets d’harmonie et de
couleurs
qui enchantent l’oreille et les yeux. Un nid
puis se déroule en nappe de neige ; et brille au soleil de toutes les
couleurs
: celle qui tombe au levant, descend dans une omb
s. 1. Carminées est un mot inventé par Chateaubriand ; il veut dire
couleur
de carmin, rougeâtres. 2. Saulaie, on dit plutô
les objets auxquels le poète fait allusion. Il faut des images et des
couleurs
nouvelles, sous peine de devenir insipide et ennu
st triste ou gai, il convient de donner à la nature des formes et des
couleurs
qui correspondent aux sentiments que le poète veu
poète le sujet de ses tableaux et de ses images. Le naturel dans les
couleurs
est surtout de l’essence du style bucolique, et l
s qui caractérisent la chose, et anime le tableau qu'elle en fait des
couleurs
les plus vives et les plus brillantes qu'offre le
on poétique est plus brillante et plus variée encore ; elle jette ses
couleurs
dans le discours de manière que le mélange des om
style est pittoresque quand il peint un site ou une attitude avec des
couleurs
variées et qui produisent un grand effet. Le styl
barrières du Louvre N'en défend pas nos rois. Un poëte a dit : Des
couleurs
du sujet je teindrai mon langage. Et il faut pre
r de plaisir ! (Corneille.) 8° L'hypotypose peint les faits avec des
couleurs
si vives et des images si vraies que l'auditeur c
ées sombres et religieuses, combinées entre elles et avec les riantes
couleurs
de la nature, faire jaillir une flamme si pure qu
, elles sont du style bas. Une lettre reproduira les accidents et les
couleurs
de la conversation ; le style en sera triste, gra
ont l'œil voit avec bonté Mon fauteuil, mes chenets d'ermite, Mon lit
couleur
de carmélite Et mon armoire de noyer ; O mes péna
cherche ta fleur Quand l'odorat l'a devinée. Dans nos jardins que tes
couleurs
Pour nous charmer osent paraître : Tu vis au loin
lesquelles apparaissent tous les objets sans la moindre altération de
couleur
ou de contour. Esprit alerte, étendu, vigoureux e
és puissantes de la révolution française. Un jour sa bannière à trois
couleurs
éclate sur les montagnes du mont Thabor, un jour
de plaisir. Ne se soutenant que d’apparence3 et n’étant animée que de
couleur
, elle agit principalement sur l’esprit du peuple,
elle ne fût pas fardée, mais qu’elle eût un teint naturel et une vive
couleur
, et, pour tout éclat, celui qui sort de la vérité
rtait l’oiseau : d’abord aux spectacteurs Elle en faisait admirer les
couleurs
, Les agréments, la douceur enfantine ; Son air he
étendre la goutte d’essence dans une masse d’eau ou dans des flots de
couleur
. La poésie ne consiste pas à tout dire, mais à to
aisie, et de lui demander pourquoi il a choisi tel sujet, broyé telle
couleur
, cueilli à tel arbre, puisé à telle source. L’ouv
domaine de la critique. Du reste, ni louanges, ni reproches pour les
couleurs
employées, mais seulement pour la façon dont elle
ent éblouir par l’éclat et l’imprévu du mot. L’affectation, la fausse
couleur
, la fausse éloquence, le faux lyrisme, le galimat
ont jeté dans le style une variété piquante, ils lui ont donné de la
couleur
, du pittoresque, de la chaleur. Ç’a été, à certai
élicatesses de l’art et l’habileté à ménager, à varier, à nuancer les
couleurs
. Avouons cependant, pour ne rien exagérer, que, d
-moi son bémol, prends la clef de nature… Son teint jaune, enfumé, de
couleur
de malade, Ferait donner au diable et céruse et p
lie N’eût pas même loyer ? Déjà l’étonnement leur fait la
couleur
blême ; Et ce lâche voisin56 qu’ils sont allés qu
comme amis de reconnaître que l’auteur de Britannicus avait d’autres
couleurs
sur sa palette que celles de l’île du Tendre. On
désordre dont elles sont cause, où le vice est peint partout avec des
couleurs
qui en font connaître et haïr toute la difformité
eusé. Toujours favorisé par le jeu, il ne le connaissait que sous ses
couleurs
riantes, ou, s’il avait l’idée de ses côtés les p
t, l’égayent et provoquent un franc rire. Le style de Regnard a de la
couleur
malgré ses négligences. Il n’y manque, comme à se
, qui jusque-là était d’un imitateur de Racine, a pris dans Zaïre une
couleur
qui lui est propre. Le mal est qu’il n’ait pas su
ortait l’oiseau : d’abord aux spectateurs Elle en faisait admirer les
couleurs
, Les agréments, la douceur enfantine. Son air heu
la Fontaine pour la naïveté et celui de l’Arioste pour l’harmonie des
couleurs
; enfin, à quelques fragments traduits ou imités,
ux dans Othello ou le More de Venise, joué en 1702. Ducis adoucit les
couleurs
du drame anglais autant qu’il lui fut possible sa
ferment quantité de vers admirables, pleins de dignité, d’énergie, de
couleur
, mais nulle part la diction n’en est soignée, ni
ui suivaient ses ébats dans la plaine, Les vierges aux belles
couleurs
, Qui le baisaient en foule, et sur sa blanche lai
ntribua beaucoup à révéler à la langue française ses richesses et ses
couleurs
. Il répandit avec abondance les tours heureux, ma
incertain ; Chacun sur le damier fixe, d’un œil avide, Les cases, les
couleurs
, et le plein et le vide. Les disques noirs et bla
u jeu rêveur qu’inventa Palamède, Sur des carrés égaux, différents de
couleur
, Combattant sans danger, mais non pas sans chaleu
ux. Sur le réchaud brûlant moi seul, tournant sa graine, À l’or de ta
couleur
fais succéder l’ébène ; Moi seul contre la noix,
its, les bois moins de feuillages ; Tout ce que le soleil prodigue de
couleurs
, Les sept rayons d’iris, l’émail brillant des fle
sées ; lui faire réfléchir la nature extérieure non seulement par des
couleurs
et des images, mais quelquefois par un simple et
is merveilleuse d’exactitude ; s’appliquant surtout à la justesse des
couleurs
, à la précision des lignes, nos paysagistes lui o
de la nouvelle école essayèrent de la retremper, de lui rendre de la
couleur
, de « lui faire reprendre du corps et de la saveu
aisir la rêveuse douleur, Le soir, foule à pas lents ces vallons sans
couleur
, Cherche les bois jaunis, et se plaît au murmure
le Souper d’Auteuil (1804) sont écrits d’un style sans force et sans
couleur
, et l’on en a trop vanté l’élégance et l’esprit.
me, à sa manière, elle nous répondait ; Son poil était si beau, d’une
couleur
si noire ! Trois marques seulement, plus blanches
berceau, je dotai son jeune âge, Je vouai son enfance à tes blanches
couleurs
. Ce nom, ce vêtement, m’étaient d’un doux présage
s. Partout il prodigue le même luxe d’épithètes, la même surcharge de
couleurs
voyantes. Éloa, dont le sujet est la chute d’un
terre et désaltérait l’onde, Fourmillait à leurs pieds de parfums, de
couleurs
; Les pas disparaissaient sous le velours des fle
e odorant d’étamines, de fleurs, D’ailes de papillons, d’insectes, de
couleurs
, Comme d’un pré trop mûr qu’un pied de faucheur f
entiment soit béni dans son cœur ! Ma mère, dont la joue avait repris
couleur
, Ma mère, dont la force un moment ranimée Emprunt
(1829), chef-d’œuvre de diction souple et éblouissante, de relief, de
couleur
, de versification riche et pittoresque, d’harmoni
cation jamais, nous dit-il. Il s’est imposé une fidélité absolue à la
couleur
des temps et à l’esprit des civilisations moderne
s mollement la molle sérénade ; Elle peint ses maisons de plus riches
couleurs
; Et l’on dit que les vents suspendent leurs hale
: « Sous ces mètres rompus qui boitent en marchant, Sous ces fausses
couleurs
au contraste tranchant, Sous ce vernis trop vif q
ur satirique, son imagination brillante et mobile, son instinct de la
couleur
et du pittoresque rachètent bien ces défauts syst
hacun de ses noms dit assez son histoire. À gauche, ces rochers de la
couleur
du feu, C’est l’Enfer de Plô-Goff ; sur la droite
s légers, le£ plus riantes fleurs, Dans les vases dorés unirent leurs
couleurs
. Vêtu d’un ornement aussi blanc que la neige, Le
il rend souvent avec plus de vérité que le fils de Santi l’Homaka la
couleur
de l’Iliade et de l’Odyssée. Comparer ses imitati
ces artifices pénibles, de ces surprises, de ces oppositions, de ces
couleurs
tranchantes, de ces accumulations d’images désord
et d’avoir, dans quelques pièces, aggloméré d’une façon excessive les
couleurs
et les images, les abus réfléchis d’archaïsmes et
bienheureuses. Plût au ciel qu’il fût ici ! Il nous dirait de quelle
couleur
était la main qui a pris sa chevelure. » — Chacu
que, le langage de ces grands hommes d’État manque de véhémence et de
couleur
. La conviction a une éloquence à elle, dont l’art
ité, quand Démosthène va vous le tracer lui-même avec d’incomparables
couleurs
? Frappés de ces maux, la plupart des hommes poli
hènes sur les ruines de leur ennemi. (J’efface, en les analysant, les
couleurs
de cette éloquence, mais mon dessein est moins de
es, la même force et la même valeur. Les formules abstraites n’ont ni
couleur
ni harmonie propres. Mais il n’en est pas de même
e là ces expressions si justement appliquées au travail oratoire : la
couleur
et le mouvement, c’est-à-dire l’art de noter les
plus grande importance. Je connais tel seigneur qui aurait changé de
couleur
à ces dernières paroles de ma lettre, mais un duc
més, voici le plus élégant pour la forme et le plus brillant pour les
couleurs
. Les pierres et les métaux polis par notre art ne
are. De même, qu‘est-ce qu’un pauvre selon le monde ? Hélas ! quelles
couleurs
pourraient nous le dépeindre ? C’est un être isol
tait fouillée et parcourue en tout sens par quatre aspics de diverses
couleurs
; l’un était vert, l’autre rouge, un troisième ja
ait la vénération la plus profonde. Ses regards étaient perçants, ses
couleurs
brillantes ; elle était jeune, quoiqu’à son air o
emme hideuse. Ses habits composés de bandes inégales, variées de cent
couleurs
différentes, la faisaient connaître ; le vent en
plaisir, se jouait au milieu des roses au doux parfum et aux tendres
couleurs
; mais le vent du matin les trahit, et la fourmi,
étailler la confession des autres grands seigneurs, son ton revêt une
couleur
d’indignation rehaussée par une extrême concision
té en se réunissant au couchant, où ils se revêtaient des plus riches
couleurs
, et se combinaient sous les formes les plus magni
décomposés éclairèrent les arcades demi-transparentes du pont, d’une
couleur
ponceau, se reflétèrent dans les vallons, et au s
éternelle. Cette masse noire d’eaux ondoyantes ne ressemblent, ni en
couleur
, ni en qualité, à celles d’aucun autre lac ; dans
st en éruption, il en déroule un torrent de feu. Ce torrent est d’une
couleur
funèbre ; néanmoins quand il brûle les vignes ou
rent la source de la lave sont couverts de soufre, de fumée, dont les
couleurs
ont quelque chose d’infernal : un vert livide, un
facer ; les jardins moins fleuris, les fleurs moins brillantes, leurs
couleurs
moins vives, les prairies moins riantes, les eaux
puis se déroule en nappe de neige, et brille au soleil de toutes les
couleurs
: celle ci qui tombe au levant descend dans une o
. Chateaubriand. N° 123. — Mort du Messie. Un instant les
couleurs
de la vie ont reparu sur la face du Sauveur ; mai
r. La première chose qui me frappe est le choix que Dieu a fait de la
couleur
générale qui embellit toutes les plantes qu’il vi
pu en soutenir l’éclat ou la dureté ? S’il les eût obscurcies par des
couleurs
plus sombres, qui aurait pu faire ses délices d’u
t, au lieu de l’épuiser. Mais ce que je croyais d’abord n’être qu’une
couleur
est une diversité de teintures qui m’étonne. C’es
qui augmente mon admiration, que les nuances innombrables d’une même
couleur
m’attirent toujours, et ne me rassasient jamais.
vers celle de Dieu, il semble allumer aux rayons de sa chevelure les
couleurs
variées de son armure étincelante. Cependant l’ét
céder bientôt, vient attrister la nature. Une écharpe légère, dont la
couleur
rappelle la verdure du printemps, entoure ses rei
laciale. Le tyran de l’année, vêtu d’un manteau où s’imprime la morne
couleur
dont il flétrit la végétation ; ce manteau lui se
xtrêmement gracieux. Ces îles de fleurs, peuplées d’animaux de toutes
couleurs
, cette colonie qui va doucement aborder dans une
ant à la prairie, il l’avait tellement diaprée de papillons aux mille
couleurs
, que chaque brin d’herbe avait le sien. C’était,
là où le soleil étincelle toujours, là où tout mûrit, où tout est de
couleur
d’or et d’azur. Et d’abord il vit un cortège magn
et dans toutes les veines un feu qui dévore et consume, au milieu des
couleurs
les plus intolérables, le malheureux qui en est a
de l’autre ; — Oh ! pour ça, je m’en vante, et je suis assuré Par la
couleur
, la taille, ou la tête ou la queue, Que je les po
et les rues de la ville furent aussitôt illuminées avec des verres à
couleurs
variées et brillantes. Ekber, fatigué, s’était co
Il regarde avec plus d’attention, et distingue comme une boule d’une
couleur
brunâtre qui se meut en sautillant… puis, arrivée
is à moitié de la bruyère, et parfois s’élevant au-dessus de sa fleur
couleur
de pourpre, et retombant pour sauter de nouveau.
les, pour contempler à la fois la beauté ravissante et les brillantes
couleurs
des fleurs, des arbres et des buissons. Mais les
n nègre avait ouï la sentence, il frappe sur l’épaule de son frère de
couleur
; il échange avec lui quelques paroles vives et b
t contre le roc, se confondit bientôt tellement avec la pierre par la
couleur
de son sac et l’immobilité de sa personne, que le
extérieur, et qui ne se distingue des habitations voisines que par la
couleur
plus sombre qu’elle doit à son ancienneté. Cepend
ces femmes dont le costume oriental brille de l’éclat des plus vives
couleurs
, et ces jeunes filles russes, qui, placées aux fr
e était immobile à son chevet, s’efforçant de contenir la plus grande
couleur
que l’âme puisse supporter sans se briser. Quelqu
et je me porte fort bien ; seulement mes cheveux ont un peu changé de
couleur
. Écoutez donc, mon cher ami, ma triste, lamentabl
TIE. Représentez-vous, Messieurs, un parterre émaillé des plus belles
couleurs
, où une main avide vient de porter le ravage et l
et peignez-nous la vivacité d’un sentiment que toute l’énergie de mes
couleurs
ne saurait qu’affaiblir ? Mais que dis-je ! vous
més, voici le plus élégant pour la forme et le plus brillant pour les
couleurs
. Les pierres et les métaux polis par notre art ne
ps éternel. Les Indiens, frappés de l’éclat et du feu que rendent les
couleurs
de ces brillants oiseaux, leur avaient donné les
puis m’en lavay fort le vizaige, jusques à qu’il eust prins un peu de
couleur
roge13, et en beuz, avec un petit morceau de pain
rande pièce de fer qui protégeait le cou et les épaules. 6. C’est la
couleur
de ses vêtements. 7. N’étaient pas grands : gran
sujet ; c’est là qu’il faut faire briller la vérité, la fidélité, la
couleur
locale. Sous la plume d’un écrivain habile, les c
surtout de ces lectures dangereuses où les passions, peintes sous des
couleurs
attrayantes, peuvent pervertir leur esprit et leu
e on se représente, avec les circonstances les plus frappantes et les
couleurs
les plus vives, les objets vers lesquels se porte
rappé les sens, elle ne diffère de la mémoire que par la vivacité des
couleurs
. Lorsque, joignant la réflexion, la combinaison à
atique, est l’imitation de la vie. Mais elle les peint avec de fortes
couleurs
, sous des traits énergiques, qui inspirent la cra
nature, même insensible, la pensée, le sentiment et la vie ; par des
couleurs
riantes et des grâces qui éveillent la sensibilit
nt pas à l’imagination. Elle cherche les images, les comparaisons, la
couleur
, l’éclat. Elle prête la vie aux objets inanimés,
tes, où le sentiment poétique, évoqué péniblement, tourne à la fausse
couleur
et à la fausse chaleur. Elle énerve l’esprit, alt
, le devoir, et qui les fait aimer en leur donnant le sentiment et la
couleur
. La poésie didactique expose et peint les conquêt
onnance générale avant de commencer l’ébauche ; il peint enfin, et la
couleur
est pour lui ce que le style est pour l’écrivain.
es des objets telles qu’il les reçoit, sans en altérer les traits, la
couleur
et la forme. » (Lucien, De la manière d’écrire l’
gine les événements. Elle supprime tout ce qui est plat, fade et sans
couleur
; elle agrandit ou crée les personnages, décrit e
ils sont les maîtres de joindre à la grandeur de leur sujet autant de
couleur
, autant de mouvement, autant d’illusion qu’il leu
l faut que le souffle pénètre ces éléments inanimés, et leur donne la
couleur
, le mouvement et la vie. C’est la partie de l’art
’image est de rendre les objets sensibles à l’esprit, et de donner la
couleur
et le mouvement même aux abstractions. La suite e
lustre qui vient de la flatterie est superficiel, et que les fausses
couleurs
, quelque industrieusement qu’on les applique, ne
ns ma chaumière. Quand secoûrai-je la poussière Qui ternit ses nobles
couleurs
? Il est caché sous l’humble paille Où je dors
Europe entière. Quand secoûrai-je la poussière, Qui ternit ses nobles
couleurs
? Son aigle est resté dans la poudre, Fatigué d
libre et fière. Quand secoûrai-je la poussière Qui ternit ses nobles
couleurs
? 2. Le 25 décembre 1799, lorsque l’Autriche
ivain qui a su le mieux, au xviie siècle, revêtir notre langue de la
couleur
antique, ni l’impartialité du critique qui a just
enus, ma mere ; Puis tout à coup il veoit qu’il se mescompte, Dont la
couleur
au visage luy monte, D’avoir failly honteux Dieu
hardie : Je te veulx peindre icy, comme un bon artisan, De toutes ses
couleurs
l’Apollon courtisan. A ce gentil mestier, il faul
elle jeunesse, en sa premiere fleur, Rendre le ciel jaloux de sa vive
couleur
, Quand l’aube de scs pleurs au point du jour l’ar
mille façons A ces vertes forests apprenons nos chansons. Icy de cent
couleurs
s’esmaille la prairie, Icy la tendre vigne aux or
ennuyé, je regardois les fleurs, Feuilles, tiges, rameaux, especes et
couleurs
, Et l’entrecoupement de leurs formes diverses Pei
ailes de sa muse gracieuse et fleurissante, toutes diaprées de vives
couleurs
, ne le portent pas si haut. A chaque page les épi
es, pers, Qui, d’une humeur248 bigarree, Emaillent de mille fleurs De
couleurs
Leur parure diapree249 ; Avril, l’honneur des so
il a fait432 ! Quand il tient une grappe en sa vigne choisie, Dont la
couleur
combat avec la cramoisie ! Jamais il ne se fâ
s féconds et profitables. Souvent nous nous plaisons aux parfums, aux
couleurs
, Sans chercher les vertus des odorantes fleurs. L
Au front superbe, aux voûtes peinturées D’azur, d’esmail, et de mille
couleurs
, Mon œil se paist des thresors de la plaine, Rich
ent leur discours tout si relevé d’art581, Et peignent leur defaux de
couleur
et de fard. Aussi je les compare à ces femmes jol
rs ceste aimable peinture610, Quelle main sur la terre en braye611 la
couleur
, Leurs secrettes vertus, leurs degrez de chaleur
aische et drue Là où je vis la rosee espandue. L’aube naissante avoit
couleur
vermeille Et vous estoit aux roses tant pareille
olie N’eust pas mesme loyer734 ? Desjà l’estonnement735 leur fait la
couleur
blesme736 ; Et ce lasche737 voisin, qu’ils sont a
x, où l’imagination et le cœur mettent tour à tour ou à la fois de la
couleur
, de la grâce, de la bonne humeur, et, à l’occasio
s-je, dit-il ; c’est quelque victuaille ! Et, si je ne me trompe à la
couleur
du mets, Je dois faire aujourd’hui bonne chère ou
les airs Rompant le voile épais qui couvroit la nature, Redonnent la
couleur
et l’âme à l’univers. Ô Christ, notre unique lum
des, stances, élégies, épîtres, épigrammes, a de l’imagination, de la
couleur
, de la verve et du mauvais goût. Banni, condamné
, chansons, etc., qui en font plutôt une sorte de poète moraliste. La
couleur
a manqué à son style, le prosaïsme le gâte ; il a
ué à la brillante elegance de Voltaire, la vérité et la variété de la
couleur
dans le style dramatique. Songe de Macbeth1144
criptive, qui remplace trop souvent l’inspiration par l’industrie, la
couleur
parle dessin, le dessin par l’enjolivement. Les r
s, Le plus beau qui soit né sur des levres humaines, ses formes, ses
couleurs
, ses précisions et ses éclats d’expressions ses h
patrie remplissent ses yeux, quelques vers sans dessin, mais non sans
couleur
. Le Franc de Pompignan Ode sur la mort de
ges dorés, Ces épis balançant leurs têtes jaunissantes, Et toutes ces
couleurs
qui, fuyant par degrés, Semblent au loin se perdr
classique, les idées d’indépendance et d’audace dans l’invention, la
couleur
et le style. Ce nom, V. Hugo le discute et l’écar
ments, architecture, curieux et amoureux, jusqu’au fanatisme, de la «
couleur
locale » dans le style et le décor : Shakespeare
ques, si romantisme veut dire inspiration personnelle, imagination et
couleur
. Le romantisme tentait même, sans le conquérir, l
nté. Les travaux, les chagrins ont doublé mes années, Ma vie est sans
couleur
, et mes pâles journées M’offrent de longs ennuis
lumière monter de nuage en nuage, Les informes objets reprendre leurs
couleurs
, Et les prés reverdir, et renaître les fleurs, Et
e ses doigts, sous lesquels tout devenait rythme, mélodie, musique et
couleur
. La poésie fut comme une éclosion et un épanouiss
ton, Ossian, « une des palettes où son imagination a broyé le plus de
couleurs
» (Confidences), Fénelon, Jean-Jacques, Bernardin
enfant trouve une petite graine, Et tout d’abord, charmé de ses vives
couleurs
, Pour la planter il prend un pot de porcelaine Or
’est la vigueur absente. Je le vois dans tes yeux, sur ton front sans
couleur
, C’est un fruit de l’orgueil que ta lâche douleur
à voir, sous l’onde diaphane, Ces vergers où chaque arbre, émaillé de
couleurs
, Porte des fruits vivants et de vivantes fleurs !
dessus des neiges des Cordillères. Poésie toute : plastique, toute de
couleurs
et de, sons, faite plus pour les yeux Que pour l’
tard, moucheté de taches blanches, rouges, verdes, grises, et de cent
couleurs
differentes, nettoyee par des esgouts faits à gar
e gallerie vitree, lambrissee sur un plancher de carreaux emaillez de
couleur
: le frontispice, à grandes colonnes canellees et
urs coques, tortillees et abouties en poincte, mouchetees detaches de
couleur
, aspres et grumeleuses en quelques endroits, ils
vent sur la grève de la mer : il porte la barbe longue et herissee de
couleur
bleuë, et semble qu’une infinité de ruisseaux cou
is, variare. 249. Diaprer (date du xiiie siècle), varier de vives
couleurs
. Étymol. : diaspre, sorte de drap à fleurs, venan
ru comme dans auteur. 586. Piolés, bigarrés (de pie, oiseau de deux
couleurs
). Roman de la Rose : Estoit la terre piolee et po
57. Ne s’emploie plus qu’au pluriel. 758. De l’italien incarnato, de
couleur
rouge de chair (en latin incarnars ; racine caro,
nuict dont la noire pasleur Peint les champs et les prez d’une mesme
couleur
. Les troupeaux que la faim a chassez des bocages
uste ; il était assez puni. » Quinault trouve en passant le ton et la
couleur
de la poésie pastorale. Segrais a peu de vers aus
Voilà un caractère qui ne se dément pas. — Le songe de Thyeste a une
couleur
sombre et sauvage, que nous retrouverons dans mai
i le gâtent. Mais son style tragique en reproduit souvent les sombres
couleurs
, par exemple dans le récit suivant, par lequel, m
monieux amusent l’esprit sans y rien graver. Description, mais peu de
couleur
, pas même de dessin. 1189. Poème en huit chants
s vers sentis ; un souvenir ému y vibre et leur donne de l’accent. La
couleur
du paysage est restée dans l’imagination du poète
laciers aux vallées. Mais le reste, vague et creux, n’a ni dessin ni
couleur
. Les allégories commencent pour ne jamais s’arrêt
aison ; elle restera à l’avantage du chansonnier qui a le trait et la
couleur
. 1295. De Napoléon. 1296. Et la grand’mère va
indépendance que dans les Méditations. Le dessin en est moins pur, la
couleur
plus éclatante. C’est une intarissable profusion
ccuser le trait du dessin, et donner du relief à l’image, du ton à la
couleur
. Hommes et choses, attitudes, gestes, groupes, dé
u, sur lequel il a médité, rêvé, senti, livre écrit par Dieu avec des
couleurs
et des rayons. « Nul ne se dérobe au ciel bleu, a
us les sens : il la voit, l’entend, la respire, dans ses aspects, ses
couleurs
, ses harmonies, ses parfums : Tout chante et mur
s couchants, dans les Chants du Crép., XXXV.) Mais Te sentiment et la
couleur
, resserrés dans une strophe, dans un vers, dans u
estera pas ce : qu’elle a de saisissant et de puissant, ni surtout la
couleur
sombre et âpre de cette poésie, la vérité de cett
ever dans ce morceau, d’une harmonie douce et pleine et d’une fraîche
couleur
, que l’expression trop abstraite de ce vers, et,
ucine rouge épanouit sa cloche, Et mariant on l’air leurs tranchantes
couleurs
. À sa fenêtre font comme un cadre de fleurs. (P
Mer de Galilée, est, traverse du N. au S. par le Jourdain. 1472. La
couleur
et l’harmonie de leur style rappellent celui des
olythéisme. 1476. Le propriétaire qui exploite ses bois marque, à la
couleur
, d’un signe convenu les arbres qui doivent être a
). Plus d’un trait et d’une expression sont semblables. Le rond et la
couleur
du tableau, la saison et le ciel diffèrent. 1489
de la tribu dans le désert. Voilà l’art de peindre sans décrire. Les
couleurs
et l’harmonie du passage suivant, qui a quelques
fait suivre l’ascension de la lune dans les cieux : Et dans le ciel
couleur
de perle La lune monte lentement. — Ce morceau e
e tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre5 des lois, et avec les
couleurs
de la justice, lorsqu’on va, pour ainsi dire, noy
ts saisissants, à frapper l’imagination, à revêtir sa pensée de vives
couleurs
. 1. Cette loi datait de la République. L’ancienn
rd incertain. Chacun sur le damier fixe d’un œil avide Les cases, les
couleurs
, et le plein et le vide. Les disques noirs et bla
u jeu rêveur qu’inventa Palamède, Sur des carrés égaux, différents de
couleur
, Combattant sans danger, mais non pas sans chaleu
t à l’ignorant comme au botaniste par leur parfum et l’éclat de leurs
couleurs
; mais le naturaliste qui sait leurs noms, qui co
tyle ; une esquisse, mais point de tableau ; du dessin, mais point de
couleur
; il ne faut donc pas en négliger l’étude. Loin d
hent, se meuvent, et reflètent ainsi dans les eaux la teinte de leurs
couleurs
! Allez à la campagne, tournez vos regards vers l
oires aussi bien qu’il est possible ; mais le peintre a trop voulu la
couleur
brillante et l’harmonie. Pétillant de près, vigou
e. Quant au style de l’épitre, il doit, comme le caméléon, prendre la
couleur
de chaque objet qu’il touche. On nomme héroïde un
i nous voulons l’appliquer à des objets d’une autre espèce, comme aux
couleurs
et aux mouvements, nous verrons qu’elle ne leur c
a en mon pouvoir, les causes particulières de la beauté de chacun. La
couleur
est un genre de beauté bien simple, et c’est, par
séquence, que, comme cet organe varie chez différentes personnes, les
couleurs
favorites de ces mêmes personnes varient égalemen
ion d’idées a quelquefois beaucoup d’influence sur le plaisir que les
couleurs
nous procurent. Le vert, par exemple, peut nous s
ces associations d’idées, nous devons encore observer, à l’égard des
couleurs
, que les plus belles sont en général les plus ten
endres, et non celles qui jettent un éclat très vif : telles sont les
couleurs
dont la nature a paré ses productions, et que l’a
ever et au coucher du soleil. C’est dans ces objets que la beauté des
couleurs
déploie toute sa richesse ; aussi furent-ils touj
rs, et partout, le sujet favori des descriptions poétiques. Après les
couleurs
, nous allons nous occuper des formes des corps. E
attention de ceux qui veulent agir ou déclamer avec grâce. Quoique la
couleur
, la forme et le mouvement soient chacun une cause
t les animaux, nous sommes charmés à la fois et de la délicatesse des
couleurs
, et de la grâce des contours, et de l’aisance des
nous avons parlé jusqu’à présent ; on y trouve réunies la beauté des
couleurs
dans les nuances délicates du teint, et la beauté
, et néanmoins diffère entièrement de celui que produit la beauté des
couleurs
, des formes, des variétés, et des autres objets d
rouve l’impression de beauté dont j’ai parlé d’abord, et j’admire des
couleurs
brillantes, un fini superbe, et des formes agréab
hysique ou moral n’a rien qu’on ne puisse peindre à l’esprit avec les
couleurs
les plus vives et les plus frappantes. Aussi la p
ême qu’il faùt qu’un peintre qui représente une prairie emploie de la
couleur
verte ; ainsi, dans les commencements du langage,
agération et à l’hyperbole, et portés à décrire chaque objet avec des
couleurs
bien plus vives et des expressions bien plus éner
rvaient les Péruviens. Ils avaient un assemblage de petites cordes de
couleurs
variées, et, au moyen de nœuds de différentes gro
itions d’un genre élevé. On croit, en général, qu’une langue prend sa
couleur
dominante dans le caractère national du peuple qu
e le même. Ce sont, en quelque sorte, des nuances diverses d’une même
couleur
qu’un écrivain soigneux emploie avec succès suiva
core demander ce que l’adverbe ajoutait au sens de volume : est-ce sa
couleur
? est-ce quelque autre qualité ? Sa véritable pla
quelques autres qualités qui frappent les yeux, excepté toutefois les
couleurs
; mais il est bien plus borné dans ses opérations
pourvu que nous ne perdions pas de vue que le langage figuré prend la
couleur
de l’imagination, de l’affection ou de la passion
un trop vif éclat les fatigue. » Cette allusion heureuse à l’une des
couleurs
qui flattent le plus notre vue, rend la pensée de
ntent de transmettre nos idées, il les peint aux yeux, il donne de la
couleur
et du relief aux pensées les plus abstraites. Ses
le, de l’impression que produisent sur notre esprit la lumière et les
couleurs
, considérées selon le système de M. Locke, comme
maginaire, et cette gloire environne encore toute la création. Si les
couleurs
n’existaient plus, si la lumière et l’ombre ne se
donne du brillant et de la force à une description, et en prêtant une
couleur
, une substance et d’autres qualités sensibles aux
ble ; c’est à l’heureuse combinaison des ombres que la lumière et les
couleurs
doivent tout leur éclat. Is enim est eloquens, d
n’offre point comme la poésie la ressource du nombre, ni celle de la
couleur
brillante du style. On y peut cependant interroge
à midi porté sur un rayon. Il est tombé, ta jeunesse est flétrie, tes
couleurs
ont disparu sous le glaive de Cuchullin. » On tr
i est propre, et les descriptions d’un bon poète doivent en porter la
couleur
. Introduire sur la scène des objets inconnus ou q
ressortir la blancheur d’un objet, nous choisirions un autre objet de
couleur
noire et d’un volume à peu près égal, et que nous
se composait que d’un petit nombre de mots, et ensuite à cause de la
couleur
que devaient lui donner des hommes encore presque
nt à qui rien ne résiste, écrase son adversaire, il le peint avec les
couleurs
les plus fortes ; et, ce qui fait surtout le méri
héniens, passer pour un peuple flegmatique. Leur langue avait pris la
couleur
de leur esprit elle était régulière, forte et maj
ublime et de véhémente qu’elle était, elle est devenue froide et sans
couleurs
. Cependant, à la hauteur où elle est aujourd’hui,
der ; il employait ensuite son éloquence à leur donner la forme et la
couleur
qu’il jugeait la plus convenable, et la plus prop
es détails, comme on peut bien le croire, sont peints des plus fortes
couleurs
de l’éloquence de Cicéron, et c’était effectiveme
incestueux, ses violences, ses cruautés ; il peint des plus odieuses
couleurs
l’acharnement et la fureur qu’elle a mis dans ses
rité, dont ils avaient déjà la connaissance et même la conviction, de
couleurs
assez belles et assez fortes pour produire sur le
s positive des nations plus modernes, qui, en donnant à la poésie une
couleur
plus égale, lui enlève en partie son caractère d’
ousiasme réel. Il faut que sa morale soit revêtue des plus brillantes
couleurs
, et que ses spéculations les plus abstraites soie
t les plaisirs qu’il chante ; c’est le sentiment qu’il peint avec les
couleurs
les plus douces. Ses tableaux, sans être trop ric
s ce genre, il faut bien sentir et bien peindre le sentiment avec des
couleurs
vraies et naturelles. Ici, l’âme du poète doit êt
teinte à l’autre que l’air ambiant produit dans la nature, et si ses
couleurs
crient, si ses jours papillotent, c’est qu’il a v
à la fois égal et varié, égal par le tissu, varié par le dessin et la
couleur
. Chose assez étrange ! L’école appelée romantique
abriques, ou encore d’après les impressions des sens, les formes, les
couleurs
, les bruits, les odeurs ; si le sujet est vaste,
anderai encore ici le procédé des peintres, quand, par le mélange des
couleurs
, ils parviennent, eu étudiant scrupuleusement la
us expéditif, mais rien de plus insignifiant. Nulle expression, nulle
couleur
, nulle vie dans leurs esquisses. Ces gens-là, pou
ogène à un jeune homme de votre âge : « Courage, enfant ; ce sont les
couleurs
de la vertu ! » Contez-moi votre affaire, cela me
propos le bel esprit ; mais on aime à voir Buffon orner de brillantes
couleurs
ses descriptions de la nature ; Chateaubriand, da
n voyait sur le visage des jeunes filles la plus belle fraîcheur, les
couleurs
les plus vives et la plus parfaite immobilité : s
vail commencé des Martyrs, le désir de donner à ses récits leur vraie
couleur
locale, lui inspirèrent la pensée d’un voyage en
voûte abaissée, ce soleil impuissant qui ne peint les objets d’aucune
couleur
; quand nous venions à nous rappeler les paysages
au-milieu des morts. Au brillant éclat des armes a succédé la sombre
couleur
de la poussière et du ramage. Les casques sont br
nt les pentes, vues du point où j’étais, paraissaient douces et d’une
couleur
harmonieuse. Ténédos était devant la proue du vai
élevé sur vos pavois, vous est rendu : venez le joindre. Arrachez ces
couleurs
que la nation a proscrites et qui, pendant vingt-
tre gloire. La victoire marchera au pas de charge : l’aigle, avec les
couleurs
nationales, volera de clocher en clocher jusqu’au
e philosophique, celle qui s’applique moins à donner à l’histoire les
couleurs
et l’intérêt du drame qu’à retirer de l’étude des
it une plus large place à la peinture des caractères, et trouvait les
couleurs
sévèrement brillantes qui convenaient le mieux au
ure encore nouvelle pour le peintre philosophe, n’a point exagéré les
couleurs
. Mais bientôt sont venus les imitateurs, les élèv
Lacépède154, l’histoire naturelle prend un luxe d’images, un éclat de
couleurs
que ne soutient plus la correction du dessin, la
ontours et les formes les plus arrêtés, de vivant et d’animé comme la
couleur
, de pathétique et d’infini comme le son. Le mot e
sentiment, la pensée qui n’a pas de formes, la pensée qui n’a pas de
couleur
, la pensée qui ne laisse échapper aucun son, qui
tion semblait être pour l’art comme une aide docile qui apprêtait ses
couleurs
. M. Augustin Thierry, en effet, devient comme le
conquête des Franks, ni même cette seconde conquête, opérée sous une
couleur
politique par les fondateurs de la dynastie Carol
de l’océan, et partout de nouveaux peuples, des peuples de toutes les
couleurs
, blancs, noirs, rouges, cuivrés, à crânes de tout
r le coup fatal. Elle prit place sur ce siège lugubre sans changer de
couleur
, et sans rien perdre de sa grâce et de sa majesté
e qui reproduit les objets sans la moindre atténuation de forme ou de
couleur
. S’il fallait mêler quelques réserves à ce jugeme
ont l’œil voit avec bonté Mon fauteuil, mes chenets d’ermite, Mon lit
couleur
de carmélite301 Et mon armoire de noyer, Ô mes P
s malheureux, tendre mélancolie, Trouverai-je pour toi d’assez douces
couleurs
? Que ton souris me plaît et que j’aime tes pleur
vous abreuviez nos campagnes brûlantes, Soit qu’au gré du soleil vos
couleurs
éclatantes D’or, de pourpre et d’azur embellissen
é. Les travaux, les chagrins, ont doublé mes années ; Ma vie est sans
couleur
, et mes pâles journées M’offrent de longs ennuis
lgaires qui l’entouraient, Malgré le sol sans ombre et les deux sans
couleurs
, rêvait déjà aux splendeurs du monde oriental et
un style qui restait naturel au milieu de sa richesse d’images et de
couleurs
, servaient d’expression aux sentiments les plus p
ues, sa plume, on pourrait dire son pinceau, trouvera sans effort les
couleurs
qui conviennent ; le rythme assoupli, maîtrisé, s
te, celle où l’on ne fait pas de prisonniers, A. de Musset arbora les
couleurs
romantiques et se jeta au plus vif de la mêlée. I
retour intelligent vers les traditions classiques. Après les excès de
couleurs
et d’expressions de l’école romantique, les yeux
ceau d’un grand peintre, l’histoire peut reprendre de la vie et de la
couleur
. 51. Voir le cheval de guerre dans Virgile, Géor
savants des traditions païennes M. de Chateaubriand mêle de nouvelles
couleurs
empruntées au monde jeune et barbare qu’il peint
ire. Sans contester que cette restitution contribue à la vérité de la
couleur
historique, il est difficile de ne pas éprouver q
lle de son caractère ( indomitum animum ). 366. Ce passage est d’une
couleur
toute moderne et qui ne convient ni à l’époque do
e qu’il en faut pour n’être pas nuit, et pour empêcher que toutes les
couleurs
ne soient noires. Tellement que, de l’obscurité e
oiseaux qui ne sont recommandables que par leur ramage, et par leurs
couleurs
. Combien de perroquets, qui parlent sans cesse, e
ce qui passe par notre cœur. Le cœur388 est ce milieu qui altère la
couleur
naturelle des objets, et qui nous les fait paraît
ndignes objets passant par notre cœur y peuvent avoir un éclat et une
couleur
trompeuse qui nous les peut rendre agréables390.
elles sont encore toutes aux arbres, elles n’ont fait que changer de
couleur
: au lieu d’être vertes, elles sont aurore, et de
l’art, sinon l’embellissement de la nature ? Tu peux ajouter quelques
couleurs
pour orner cet admirable tableau ; mais comment p
ffacer, les jardins moins fleuris, les fleurs moins brillantés, leurs
couleurs
moins vives, les prairies moins riantes, les eaux
ent s’humilier devant celle de Paris, et des religieux de différentes
couleurs
qui venaient en corps citer saint Paul et saint A
les plus éclatantes prennent dans notre imagination la teinture et la
couleur
des vices : s’il est dévot, nous l’accusons d’hyp
ronnées de tous côtés de rochers affreux par leur hauteur et par leur
couleurs
; ils paraissent de fer, et sont tout à fait esca
blanches, longues et mal rangées ; les mains bien faites, mais de la
couleur
de son âge. Elle parle peu, au moins à ce que j’a
ne de mérite, au contraire, est une fleur qu’on ne désigne pas par sa
couleur
, mais que lion nomme par son nom, que lion cultiv
yrannie que celle que l’on exerce à l’ombre1022 des lois, et avec les
couleurs
de la justice, lorsqu’on va, pour ainsi dire, noy
, surtout une âme bonne, dans un corps tout noir. On peut juger de la
couleur
de la peau par celle des cheveux, qui, chez les É
inir, quand un tailleur apporta à Jeannot un habit de velours à trois
couleurs
, avec une veste de Lyon1083 de fort bon goût ; le
rps, trop bas de jambes, la tête nue, les yeux hagards1217, la langue
couleur
de sang toujours1218 hors de la gueule, n’a que l
sentir vivement les beautés de la nature. Ses descriptions ont de la
couleur
, de l’éclat et un charme pénétrant ; peintre ému,
verte d’un brillant de rosée, qui réfléchit à l’œil la lumière et les
couleurs
. Les oiseaux en chœur se réunissent, et saluent d
é dans le ciel des vapeurs rouges dont la réflexion1391 rendait l’eau
couleur
de rose ; les arbres des terrasses étaient chargé
té en se réunissant au couchant, où ils se revêtaient des plus riches
couleurs
, et se combinaient sous les formes les plus magni
s décomposés éclairèrent les arcades demi-transparentes du pont d’une
couleur
ponceau, se reflétèrent dans les vallons, et au s
nuages. Les pluies que leurs pitons1462 attirent peignent souvent les
couleurs
de l’arc-en-ciel sur leurs flancs verts et bruns,
enu par l’abondance des eaux : le ciel et la terre sont ainsi de deux
couleurs
si fortement tranchées, que cette nature elle-mêm
reflet des lanternes qui éclairent les gondoles ; car, de nuit, leur
couleur
noire empêche de les distinguer. On dirait que ce
rrangement des sons et le choix des mots, des effets d’harmonie et de
couleurs
qui enchantent l’oreille et les yeux. La catara
puis se déroule en nappe de neige, et brille au soleil de toutes les
couleurs
: celle qui tombe au levant, descend dans une omb
r le coup fatal. Elle prit place sur ce siège lugubre sans changer de
couleur
, et sans rien perdre de sa grâce et de sa majesté
lesquelles apparaissent tous les objets sans la moindre altération de
couleur
ou de contour. Esprit alerte étendu, vigoureux et
’essor, la nouveauté, l’ardeur, l’éclat, l’imagination, la poésie, la
couleur
, le mouvement, l’accent pathétique d’une verve or
s, du scepticisme, et une sécheresse qui se refuse trop l’éclat de la
couleur
. Son style est d’ailleurs aussi français que celu
fleurs ceste aimable peinture : Quelle main sur la terre en broyë la
couleur
, Leurs secreltes vertus, leurs degrés de chaleur
’une peinture qui n’a que des traits informes et un mélange confus de
couleurs
; mais sitôt que celui qui sait le secret vous le
i baise les vostres et qui est vostre serviteur. 569. Remarquez la
couleur
épique de ce récit. 570. Comparez la résistance
ransparents de la douce lumière, Les reflets nuancés des plus tendres
couleurs
, Les parfums que le soir enlève au sein des fleur
ts saisissants, à frapper l’imagination, à revêtir sa pensée de vives
couleurs
. 1018. Cette loi datait de la République. L’anci
il prend parti pour ou contre son sujet. Il mêle des sentiments à ses
couleurs
. Ce n’est point de la photographie. 1227. De n
des nuages en monceaux, du nord au midi, des nuages d’un éclat, d’une
couleur
molle et vive, du coton d’or sur un ciel bleu. »
1494. Ce trait de sentiment anime la description et lui donne une
couleur
personnelle, une valeur morale. 1495. Il dit ail
es rues, la vision d’une ville, mais ville brillante de lumière et de
couleur
! – présentant noblement aux regards ses murs int
s façades de ses maisons teintes, par le temps et par les étés, de la
couleur
jaune et dorée des édifices de Pæstum ou de Rome
1546. Carminées est un mot inventé par Chateaubriand ; il veut dire
couleur
de carmin, rougeâtres. 1547. Saulaie, on dit pl
qui éveille les soldats. Ne pourrait-on pas donner à cette scène une
couleur
moderne, et s’exercer à la transposer ? 1571. Le
Musée de l’artillerie. 1784. C’est-à-dire ne pas forcer le trait, la
couleur
; être sobre et simple. 1785. M. Sainte-Beuve ve
au sud de celui d’York. 1830. Ce tableau est excellent, parce que la
couleur
exprime des sentiments, et une physionomie. 1831
idées de leur temps ; seulement leur imagination s’était enrichie des
couleurs
d’une autre époque, d’une civilisation, d’un cult
i se mêlait à l’originalité native de l’esprit français. Les diverses
couleurs
des différents âges de l’antiquité dominaient en
voris comme elle a ses victimes ; Et toujours des objets altérant les
couleurs
, Ainsi que nos plaisirs elle accroît, nos douleur
més, voici le plus élégant pour la forme et le plus brillant pour les
couleurs
. Les pierres et les métaux… sont moins éclatants.
nt ni moins beau. Son style se plie à tous les objets, et en prend la
couleur
: sublime, quand il déploie a nos regards l’immen
d’étés en faisait l’ornement ; elle avait effacé, par l’éclat de ses
couleurs
, la plupart de ses compagnes, et, longtemps après
1º Par le jardin ; 2º par la plante majestueuse ; 3º par l’éclat des
couleurs
et les parfums de la fleur ; 4ºpar l’hiver ; 5º p
sant lui répond sur un ton un peu fier et glorieux et prend pitié des
couleurs
sombres du grillon — … Tout-à-coup, un oiseau noc
ord, puis roule sur les flancs tremble — … Les rochers sont tachés de
couleur
verdâtre, jaunâtre, rougeâtre — … On dirait que l
vous vous étendrez davantage, en parlant de leurs pyramides, de leurs
couleurs
, et des effets impuissants du soleil sur ces mass
changer tout entier. N° 123. — Mort du Messie. Un instant, les
couleurs
de la vie ont reparu sur la face du Sauveur, mais
ysage diversifié de prairies80… Pourquoi le créateur a-t-il choisi la
couleur
verte, de préférence au blanc, au rouge, ou à des
l choisi la couleur verte, de préférence au blanc, au rouge, ou à des
couleurs
plus sombres81 ? — …La verdure délasse l’œil — …
s le bras du vieillard, et laisse échapper la neige — … Un manteau de
couleur
… couvre à peine ses robustes épaules — … Ses memb
accessoires. 81. Le blanc est trop éclatant, le rouge trop vif, les
couleurs
sombres trop tristes, etc. 82. La verdure n’est
une ceinture rouge pour les femmes, de robes d’étoffes des plus vives
couleurs
. 114. Electre, fille d’Agamemnon et de Clytemnes
par les mouvements de l’âme, et rarement son expression reçoit de la
couleur
. C’est un excellent théologien, plutôt qu’un puis
c avec celles de son maître ; mais chez Lacépède l’éclat excessif des
couleurs
montre que l’imitation de Buffon a aussi ses dang
Elles se chargent une dernière fois d’innombrables grappes, mais sans
couleur
et sans saveur : suprême effort de la vigne qui l
parti pris, l’irrégularité méthodique, la témérité, la confusion des
couleurs
par satiété du beau, s’éloignent, par cela même,
ou d’une concision obscure ; mais en même temps quel relief ! quelle
couleur
! quelle audace ! comme tout y est animé et "y fo
op rude, dans la crainte d’altérer dans leurs tableaux l’harmonie des
couleurs
, et le dix-septième siècle s’était montré trop do
tableau les gradations, le clair-obscur, la perspective, l’accord des
couleurs
, la correction du dessin ; mais peu à peu ses ore
érités ; mais vous ne les corrigerez pas. On ne peut peindre avec des
couleurs
plus fortes les horreurs de la société humaine, d
issé éblouir ou dominer par son sujet. S’il peint avec les plus vives
couleurs
le caractère et les mœurs des animaux, s’il crée
st impossible de lui refuser un sens remarquable de la forme et de la
couleur
, toutes sortes d’idées justes et neuves, l’art en
Jean-Jacques. Diderot a innové dans la langue, et y a fait entrer des
couleurs
de la palette et de l’arc-en-ciel : il voit déjà
s marchent, se meuvent, et reflètent dans les eaux la teinte de leurs
couleurs
! Allez à la campagne, tournez vos regards vers l
is observées étaient toutes distinguées les unes des antres par leurs
couleurs
, leurs formes et leurs allures. Il y en avait de
e plantes, ces poils et ces canaux se présentent avec des formes, des
couleurs
et des fluides différents. Il y a même des glande
e, demi-transparente, parsemée de brillants, et teinte des plus vives
couleurs
. Les êtres qui vivent sous leurs riches reflets d
urs un degré de plus que les nôtres, et leur poésie est plus haute en
couleur
. Il est généralement vrai que les figures des Gre
emier, mais avec le plus grand succès, donné l’exemple d’appliquer la
couleur
locale aux tableaux que l’imagination emprunte au
ire ; non pas qu’il soit lui-même exempt de préjugés ; non pas que sa
couleur
soit toujours vraie ; mais il a réveillé des souv
an milieu des morts. Au brillant éclat des armes a succédé la sombre
couleur
de la poussière et du carnage. Les casques sont b
es eaux ; toutes les surfaces, au moyen d’une gradation insensible de
couleurs
, s’unissent par leurs extrémités, sans qu’on puis
e philosophique, celle qui s’applique moins à donner à l’histoire les
couleurs
et l’intérêt du drame qu’à retirer de l’étude des
it une plus large place à la peinture des caractères, et trouvait les
couleurs
sévèrement brillantes qui convenaient le mieux au
ure encore nouvelle pour le peintre philosophe, n’a point exagéré les
couleurs
. Mais bientôt sont venus les imitateurs, les élèv
Lacépède447, l’histoire naturelle prend un luxe d’images, un éclat de
couleurs
que ne soutient plus la correction du dessin, la
ontours et les formes les plus arrêtés, de vivant et d’animé comme la
couleur
, de pathétique et d’infini comme le son. Le mot e
sentiment, la pensée qui n’a pas de formes, la pensée qui n’a pas de
couleur
, la pensée qui ne laisse échapper aucun son, qui
tion semblait être pour l’art comme une aide docile qui apprêtait ses
couleurs
. Augustin Thierry, en effet, devient comme le con
de l’Océan, et partout de nouveaux peuples, des peuples de toutes les
couleurs
, blancs, noirs, rouges, cuivrés, à crânes de tout
r le coup fatal. Elle prit place sur ce siège lugubre sans changer de
couleur
, et sans rien perdre de sa grâce et de sa majesté
e qui reproduit les objets sans la moindre atténuation de forme ou de
couleur
. Nous ne placerons pas Thiers, comme l’a fait C
sensible. De là tant de tableaux, de portraits, si pleins de vie, de
couleur
et de relief, toute une société qui se ranime, et
e. Si tout est chant dans le premier, dans celui-ci tout est forme et
couleur
. La pensée ne s’y joue pas autour du cœur ; elle
lier l’un de ses principaux mérites, qui fut de revêtir de brillantes
couleurs
les plus hautes idées de la science, et, pendant
ts626. Chacun de ses rayons, dans sa substance pure, Porte en soi les
couleurs
dont se peint la nature ; Et, confondus ensemble,
ortait l’oiseau : d’abord aux spectateurs Elle en faisait admirer les
couleurs
, Les agréments, la douceur enfantine ; Son air he
ont l’œil voit avec bonté Mon fauteuil, mes chenets d’ermite, Mon lit
couleur
de carmélite671 Et mon armoire de noyer, O mes P
s malheureux, tendre mélancolie, Trouverai-je pour toi d’assez douces
couleurs
? Que ton souris me plaît, et que j’aime tes pleu
uccès ; Mais enfin, malgré lui, ce langage français, Si faible en ses
couleurs
, si froid et si timide, L’a contraint d’être lour
les détours de ces âmes profondes, S’y teindre, s’y tremper de leurs
couleurs
fécondes ? Un rimeur voit partout un nuage725, et
ression de flamme aux magiques tableaux Qu’a trempés la nature en ses
couleurs
fertiles, Les nombres tour à tour turbulents ou f
s vestiges. De là du Castillan la pompe et la fierté, Teint encor des
couleurs
du langage indompté Qu’au Tage transplantaient le
é. Les travaux, les chagrins, ont doublé mes années ; Ma vie est sans
couleur
, et mes pâles journées M’offrent de longs ennuis
lgaires qui l’entouraient, Malgré le sol sans ombre et les cieux sans
couleurs
, rêvait déjà aux splendeurs du monde oriental et
un style qui restait naturel au milieu de sa richesse d’images et de
couleurs
, servaient d’expression aux sentiments les plus p
atique de Cinq-Mars, a relevé avec raison le manque de vérité dans la
couleur
et le travestissement des caractères, de celui de
Hugo dépasserait de beaucoup des questions de formes, de nombre et de
couleur
. Il faudrait, pour avoir une idée de cette riches
savantes d’un talent à la fois solitaire et populaire, unissant à la
couleur
indigène la grâce originale, et, sous ses vers et
te, celle où l’on ne fait pas de prisonniers. A. de Musset arbora les
couleurs
romantiques et se jeta au plus vif de la mêlée. I
; Et tous passaient ainsi, la face et les mains noires, Égaux, par la
couleur
dont ils furent brunis, A ces peuples épars de Ta
retour intelligent vers les traditions classiques. Après les excès de
couleurs
et d’expressions de l’école romantique, les yeux
ceau d’un grand peintre, l’histoire peut reprendre de la vie et de la
couleur
. 376. Voir le cheval de guerre dans Virgile, Geo
a su clairement exprimer, en revêtant sa pensée des plus magnifiques
couleurs
, la sphère de Copernic, la révolution du soleil s
étendre la goutte d’essence dans une masse d’eau ou dans des flots de
couleur
. La poésie ne consiste pas à tout dire, mais à to
te, et la manière dont on imite. Car, comme ceux qui imitent avec les
couleurs
et le trait exécutent les uns par certaines règle
les mœurs n’ont que le second rang. Elles sont à l’action ce que les
couleurs
sont au dessin : les couleurs les plus vives répa
rang. Elles sont à l’action ce que les couleurs sont au dessin : les
couleurs
les plus vives répandues sur une table feraient m
tronqué. Si l’on étend cette action comme elle doit l’être, c’est une
couleur
délayée. Si de plusieurs actions on tâche de n’en
rance. Il chante sa peine sur tous les tons, la peint sous toutes les
couleurs
; il cherche à y intéresser tout ce qui l’entoure
d incertain. Chacun sur son damier fixe d’un œil avide Les cases, les
couleurs
, et le plein et le vide. Les disques noirs et bla
u jeu rêveur qu’inventa Palamède, Sur des carrés égaux, différents de
couleur
, Combattant sans danger, mais non pas sans chaleu
autre. Les mœurs seront égales, si l’objet qu’on a présenté avec les
couleurs
qui le désignent est toujours le même ; s’il agit
meilleur style de début est celui qui est le plus en harmonie avec la
couleur
de l’écrit tout entier. Dans un livre didactique,
eur conduite à l’égard des juges. Nous ne sommes plus au temps où les
couleurs
de deuil, la barbe longue et le désordre des vête
rgers de convention ; les scènes rustiques sont embellies des riantes
couleurs
de la poésie. La pastorale ne peut, il est vrai,
de l’Elocution. Sans cela le meilleur écrivain s’égare ; au milieu de
couleurs
brillantes, de détails admirables, on reconnaît q
e et les caprices du cœur humain. 2° C’est de donner aux objets cette
couleur
locale qui les rapproche de l’histoire. Sur le pr
lorsque l’objet dont elle est l’image se peint dans l’esprit avec des
couleurs
extraordinaires. Horace nous en donne un bel exem
s semble légitime de dire que le récit de Racine brille de toutes les
couleurs
de la poésie, et que c’est un des plus beaux morc
nouveau dans l’histoire de notre poésie. Chez lui, tout est forme et
couleur
; le monde moral et le monde physique se confonde
’exprimer tous les mouvements de l’âme humaine, de peindre toutes les
couleurs
, ou toutes les formes de la nature2. Le matin
autres objets également beaux, mais d’une espèce différente, comme la
couleur
et le mouvement, nous découvrons bientôt qu’elle
qu’à la confusion. Cherchons donc ailleurs les principes du beau. Les
couleurs
nous présentent l’exemple le plus simple du beau
les divers sujets, ils ont aussi, avec plus ou moins de variété, des
couleurs
favorites ; il est probable encore que certaines
ociations d’idées contribuent aux plaisirs que nous font éprouver les
couleurs
. Le vert, par exemple, peut paraître plus agréabl
ion de ceux qui étudient la grâce du geste et de l’action. Quoique la
couleur
, la forme et le mouvement soient des principes di
ne puisse par ces moyens être présenté et mis sous nos yeux avec des
couleurs
vives et fortes ; aussi ont-ils été toujours mis
s Ils durent exalter tous les objets, les peindre avec les plus vives
couleurs
et les expressions les plus véhémentes. Ces raiso
r là nous nous sommes privés de la faculté de donner à nos écrits ces
couleurs
vives et frappantes qui résultaient des inversion
t ressortir les plus petites différences, les plus légères nuances et
couleurs
de pensées. Jamais par des expressions littérales
n. Il nous charme par une série de peintures magnifiques, dispose les
couleurs
de la manière la plus habile, fait ressortir les
es circonstances d’un événement que nous voulons représenter sous des
couleurs
très vives soit en bien soit en mal. C’est moins
x autres : alors il n’y a pas de règles pour s’assurer de l’effet des
couleurs
qu’il emploie ; chacun en juge différemment, parc
istible, il terrasse son adversaire, et le peint avec les plus noires
couleurs
. Le principal mérite de ce discours, c’est que to
es arrangeait alors dans la forme populaire, les parait de toutes les
couleurs
de l’éloquence, et leur donnait le tour le plus c
ma conscience. Mais s’il peint d’une manière frappante, avec de vives
couleurs
, la ferveur et la tendresse de l’amitié, ou les s
cette circonstance, est peinte de la manière la plus vive et avec les
couleurs
les plus propres à exciter contre lui l’indignati
attentivement ces ouvrages, je m’aperçois que leur style donne de la
couleur
au mien. » Mais, en supposant même ses modèles b
oup d’auteurs, qu’il convient de former son esprit et de donner de la
couleur
à son style… Notre intention, pour nous… a été qu
ou des souvenirs, il a de l’harmonie, du rhythme, parfois même de la
couleur
et de la noblesse dans les détails du style. Mais
chaleur du sentiment, la dureté du cœur, la lumière de l’esprit, les
couleurs
de la vérité, la fleur de l’âge, le flambeau de l
; les jardins sont moins fleuris, les fleurs moins brillantes, leurs
couleurs
moins vives, les prairies moins riantes les eaux
sujets : Une teinte pourprée s’étendait sur l’horizon. Des nuages de
couleur
d’ambre flottaient avec grâce, et paraissaient di
pour tout dire enfin, de leur triumvirat. Mais je ne trouve point de
couleurs
assez noires Pour en représenter les tragiques hi
s n’ont pas la simplicité d’un témoignage sincère, si vous forcez les
couleurs
de votre tableau, si vous laissez trop percer le
en varie l’ordonnance et la forme, et les teint, pour ainsi dire, des
couleurs
de son génie. Dans Démosthène et dans Mirabeau, e
c connaître les traits distinctifs de l’éloquence, c’est connaître la
couleur
qui lui convient. L’éloquence, étant une dialecti
érentes, que l’art peut varier à son gré, comme le peintre nuance les
couleurs
de ses tableaux. Le geste suit tous ces mouvement
un accent assez ferme, mais où manque trop souvent le sentiment de la
couleur
originale. 1. Ce mot était alors dissyllabe. 2.
s oiseaux qui ne sont recommandables que par leur ramage et par leurs
couleurs
. Combien de perroquets, qui parlent sans cesse, e
ëte, et faire connoître tout le prix de son travail. Voyez de quelles
couleurs
Virgile embellit les préceptes qu’il donne sur la
poëme latin des éclipses, par le P. Boscovich, jésuite. Il s’agit des
couleurs
qu’offrent à nos yeux les fils de la lumière sépa
t superbe élève sa tête au milieu des champs ; et telle est encore la
couleur
ardente du sang qui coule dans nos veines. La deu
deuxième espèce dans l’ordre des rayons, a reçu de l’or le nom de sa
couleur
. Cruelle et fatale couleur ! Hélas ! de quels sou
re des rayons, a reçu de l’or le nom de sa couleur. Cruelle et fatale
couleur
! Hélas ! de quels soucis cuisans n’agite-t-elle
de ses travaux. Au milieu vous voyez ce vert, ami de la nature, cette
couleur
chérie dont elle se plaît, au retour du printemps
ois. Le bleu qui se montre à sa suite, offre à nos regards cette même
couleur
qui règne sur la plaine d’une mer tranquille, qua
du poëte est de peindre le précepte, c’est-à-dire, de le revêtir des
couleurs
naturelles de son objet. C’est ce que fait Virgil
ursiers dans la mer, vont éteindre le jour. Du pourpre, de l’azur les
couleurs
différentes, Souvent marquent son front de leurs
s différens genres de coloris qu’il emploie. On pourroit dire que ses
couleurs
sont tour à tour riantes comme le printemps, étin
sur lui. Il faut par conséquent qu’il soit peint avec de plus fortes
couleurs
que les autres. C’est ce qu’on voit dans toutes l
’il l’emporte sur tous les autres, et qu’il soit peint de plus fortes
couleurs
que le caractère même avec lequel on le fait cont
Présentez-en par-tout les images naïves : Que chacun y soit peint des
couleurs
les plus vives. La nature féconde en bizarres por
’ailleurs les acteurs étoient revêtus d’habits de même forme, de même
couleur
que ceux de ces particuliers ridiculisés, et port
aisit fort bien les traits essentiels d’un caractère, et le peint des
couleurs
qui lui sont propres. Il écrit purement ; mais il
s beaux morceaux de notre poésie. Voyez l’éclat et la vivacité de ces
couleurs
, l’harmonie et la rapidité de ce style. Du côté
quoique cet ouvrage ne soit qu’en prose mesurée. Tout y est peint des
couleurs
simples et vraies de la nature. Huber en a donné
très-brillans, se ressemblent presque tous, l’auteur ayant puisé ses
couleurs
dans l’antithèse ; que le sentiment y est étouffé
ore davantage. Si mes paons de leur beau plumage Me font admirer les
couleurs
, Je crois voir nos jeunes seigneurs Avec leur bri
vainement sous ses pinceaux flatteurs De la belle nature assortit les
couleurs
. Des xx redoublés admirant la puissance, Il croit
ent à l’action, et se détachent comme des nuances sur la vivacité des
couleurs
. 357. Quelles sont les qualités nécessaires aux c
tures, s’avilir les termes, et qui, dans tout, porte le mouvement, la
couleur
et le feu. Le poète est inspiré dans l’ode et dan
ique. La vigueur et la variété du coloris, l’éclat et la vivacité des
couleurs
, l’harmonie et la rapidité du style, telles sont
se servaient les Péruviens ; ils avaient plusieurs petites cordes de
couleurs
différentes, qui portaient des nœuds dont la gros
devient bientôt. La lumière décomposée peint les nuages, et forme ces
couleurs
brillantes qui précèdent le lever du soleil. C’es
eux. Sur le réchaud brûlant moi seul tournant la graine, A l’or de ta
couleur
fais succéder l’ébène ; Moi seul, contre la noix
au bord des précipices. Le tableau est achevé ; et comme toutes les
couleurs
en sont graduées ! comme les nuances sont bien ma
; les jardins sont moins fleuris, les fleurs moins brillantes, leurs
couleurs
moins vives, tes prairies moins riantes, les eaux
bâtre, etc. ; mais il y a aussi synecdoque, puisque l’on considère la
couleur
abstractivement, c’est-à-dire indépendamment de l
tandis qu’à une description empruntée il manque toujours la vie et la
couleur
. Les jeunes gens sont naturellement disposés à se
mis, il faut conserver jusqu’à la fin aux personnages et aux faits la
couleur
qu’on leur a donnée d’abord. Dans Homère, il sera
inir, quand un tailleur apporta à Jeannot un habit de velours à trois
couleurs
, avec une veste de Lyon de fort bon goût ; le tou
tiquité avec enthousiasme, mais sans idolâtrie ; et, en employant les
couleurs
d’une autre époque et d’un autre pays, ils restèr
dées de leur temps : seulement, leur imagination s’était enrichie des
couleurs
d’une autre époque, d’une civilisation, d’un cult
i se mêlait à l’originalité native de l’esprit français. Les diverses
couleurs
des différents âges de l’antiquité dominaient en
ession se présentera sans peine, et le style prendra naturellement la
couleur
du sujet. Buffon indique les principaux défauts d
uliers et des figures discordantes. Quelque brillantes que soient les
couleurs
qu’il emploie, quelques beautés qu’il sème dans l
animera de plus en plus, le ton s’élèvera, les objets prendront de la
couleur
; et le sentiment, se joignant à la lumière, l’au
ils sont les maîtres de joindre à la grandeur de leur sujet autant de
couleur
, autant de mouvement, autant d’illusion qu’il leu
egardait ses guerriers, et ils vainquirent ». Voilà bien le ton, les
couleurs
et la fidélité de l’histoire décrivant un grand é
uer sur une composition quelconque ; c’est par le ton général, par la
couleur
religieuse qu’elle prête au style par l’onction d
chement sentencieuses, et qui prennent naturellement ici le ton et la
couleur
du sujet. Le plus saint des devoirs, celui qu’en
olette, pour la guirlande de Julie de Rambouillet 158. Modeste en ma
couleur
, modeste en mon séjour, Franche d’ambition, je me
orte du chaos et renaisse : Vertumne176 étend ses tapis verts, Et les
couleurs
de la jeunesse Brillent sur le front des hivers.
t des metaphores, desquelles la beaulté flestrit de vieillesse, et la
couleur
s’est ternie par maniement trop ordinaire : mais
erité en ses iugements, parlant de ses ennemis, que, sauf les faulses
couleurs
de quoy il veult couvrir sa mauvaise cause et l’o
non oisifs, orné de graves sentences, et varié de toutes manieres de
couleurs
et ornemens poëtiques. Quant aux Epistres, ce n’e
isoit faire des choses que j’eusse estimé impossibles. Quand lesdites
couleurs
furent broyees, je couvris tous mes vaisseaux et
mocqué de tous : toutesfois je faisois toujours quelques vaisseaux de
couleurs
diverses, qui me nourrissoient tellement quelleme
les belles fleurs des jardins de France, et s’en peignent de diverses
couleurs
, et, en un moment, de petits vers rampants contre
et de l’éloquence. Mais, Messieurs, l’éloquence est morte, toutes ses
couleurs
s’effacent, toutes ses grâces s’évanouissent, si
facer ; les jardins moins fleuris, les fleurs moins brillantes, leurs
couleurs
moins vives, les prairies moins riantes, les eaux
ect, heurté, enchevêtré parfois, mais tout de fougue, de feu, tout en
couleur
et en relief, est à lui, hardi, personnel, trouvé
s grande importance. Je connois tels seigneurs qui auroient changé de
couleur
à ces dernières paroles de ma lettre ; mais un du
tableau les gradations, le clair-obscur, la perspective, l’accord des
couleurs
, la correction du dessin ; mais peu à peu ses ore
, surtout une bonne âme, dans un corps tout noir. On peut juger de la
couleur
de la peau par celle des cheveux, qui, chez les É
randeur par la quantité des accidens de lumière et par la variété des
couleurs
, je crus reconnoître que tout étoit contenu dans
à mes sens. J’étois assis à l’ombre d’un bel arbre ; des fruits d’une
couleur
vermeille descendoient en forme de grappe à la po
vois approché ce fruit de mes yeux ; j’en considérois la forme et les
couleurs
; une odeur délicieuse me le fit approcher davant
e lever et le coucher du soleil. Figurez-vous, à l’horizon, une belle
couleur
orange qui se nuance de vert, et vient se perdre
perle. Quelquefois ils se disposent en longues bandes cramoisies, de
couleur
ponceau et écarlate ; toutes ces teintes sont viv
e du réseau parut relevée d’un filet d’or. L’or se changea ensuite en
couleur
de feu et en ponceau, et le fond du ciel se color
es chants éclatans des oiseaux, comme la douce verdure est un fond de
couleur
sur lequel se détache l’éclat des fleurs et des f
es, entortillées ou paradoxales, qui donnent au discours le ton et la
couleur
les plus contraires à l’éloquence. Mais c’est le
; il la combine, il l’arrondit toujours ; il en soigne l’élégance, la
couleur
, la noblesse, la pompe et l’harmonie, avec un goû
formoient une longue suite d’échelons dont les derniers étoient de la
couleur
du ciel, dans lequel ils se perdent. Rien de plus
et longtemps avant l’aurore, ils en annoncent le retour par une belle
couleur
rose admirablement nuancée sur les glaces d’argen
notre histoire (Révolution, Consulat et Empire) ; Lamartine, avec la
couleur
éblouissante d’un peintre, et quelquefois l’imagi
aité de la Providence, d’ailleurs si beau et si estimable, une légère
couleur
de déclamation. Tout homme souffre parce qu’il es
ue de la force, a, en ses années de maturité, toutes les magies de la
couleur
, de l’harmonie et de l’éloquence. Dans les sol
bignonias, de longues graminées, des plantes saxatiles de toutes les
couleurs
; à ma droite règnent de vastes prairies. À mesur
de bataille des siècles. La lumière automnale de cette scène avait la
couleur
violette des veilleuses, qui s’épanouissent dans
es eaux ; toutes les surfaces, au moyen d’une gradation insensible de
couleurs
, s’unissent par leurs extrémités, sans qu’on puis
nge de la nature vivante et de la nature inanimée, offraient de vives
couleurs
. Pline les a quelquefois saisies dans leurs plus
’heureux mélange du bleu et du blanc éclatant, termine la réunion des
couleurs
les plus simples, et en même temps les mieux ména
e des chartes la Vérité des faits et retrouver sous leur poussière la
couleur
des temps. Il y a usé ses yeux, mais non épuisé s
u financier, du stratégiste. Son style manque souvent de relief et de
couleur
, mais non de netteté et de lumière ; il est toujo
épais, dessinés gracieusement, et, sur ce front, des cheveux de même
couleur
, abondants, soyeux, qui se bouclent naturellement
s l’expression de la pensée que dans les mystérieuses harmonies de la
couleur
. Ce groupe renferme, comme les autres, plusieurs
os secrets, vous qui êtes lumineux comme nous, qui faites aussi de la
couleur
une éclatante satisfaction pour les yeux, et qui,
Son œil voit tout, sa main rend tout. Il a les traits du burin et les
couleurs
de la palette : pas une ligne qu’il ne dessine, p
e d’un ciel de Russie, et à faire ruisseler, étinceler ou chatoyer la
couleur
et la lumière sur les toiles de Véronèse et de Re
l glaçaient d’or quelque mamelon plus rapproché et chatoyant de mille
couleurs
comme une gorge de pigeon. D’autres croupes bizar
ité ; les premiers plans, plus rapprochés de notre époque, sont d’une
couleur
plus robuste et plus chaude. Si Alexandre, avec s
elants ; mon carton se tord à côté de moi sous le soleil ; ma boîte à
couleurs
craque, comme du bois qui brûle. On n’entend plus
appa plus que leur beauté ; ce fut la franchise inattendue de tant de
couleurs
étranges. Je retrouvais ces nuances bizarres si b
reflets bleus, qu’ils comparent au pigeon dans l’ombre ; ces chevaux
couleur
de roseau, ces chevaux écarlates comme le premier
sang d’une blessure. D’autres, d’un gris foncé, sous le lustre de la
couleur
, devenaient exactement violets ; d’autres encore,
leil traverse imperturbablement une étendue sans tache, dont la vraie
couleur
est l’azur. Il descend dans un ciel clair et disp
ière et l’ombre et d’accoutumer les yeux à la nuit par la douceur des
couleurs
grises. Alors les étoiles s’allument au dessus de
3, c’était un long cordon de maisons à solives sculptées, à vitres de
couleur
, surplombant d’étage en étage sur le pavé, un int
les plus achevées de notre littérature : c’est un simple dessin sans
couleur
aucune, mais des plus expressifs et des plus parl
n pût juger de l’art avec lequel Buffon approprie le mouvement et les
couleurs
de son style à son sujet. 563. Buffon distingue
e pour des tableaux futurs. Voyez, par exemple, sur les formes et les
couleurs
des nuages, dans les Harmonies de la Nature (livr
malgré un arrangement noble et bien conçu, d’un dessin vague et d’une
couleur
terne : les termes abstraits y abondent. Une desc
x autres. 659. On remarque l’art avec lequel Chateaubriand donne des
couleurs
antiques, appropriées au sujet et au temps des Ma
alistes. Et n’est-ce pas en effet un grand sujet d’admiration que ces
couleurs
brillantes, cet éclat de l’or, de l’acier, du rub
ne Chasse au faucon, Musée du Luxembourg). 903. Pantoufle en cuir de
couleur
sans quartier et sans talon. 904. Voyez plus hau
83. Le sublime d’image est celui qui peint de grands objets avec des
couleurs
si frappantes qu’on est saisi d’admiration. Homèr
raitent. À chaque page, à chaque phrase même, ils savent varier leurs
couleurs
. Tantôt lents et tantôt rapides, tantôt simples e
stance. Enfin ils prennent pour devise ce beau vers de Delille : Des
couleurs
du sujet je teindrai mon langage. 137. Le princi
employer toujours et dans tous les sujets les mêmes tons et les mêmes
couleurs
. Rien de plus intolérable que ce défaut. « Oh ! l
ri ses sentiments et ses pensées, le style se teint naturellement des
couleurs
du sujet, et l’on s’exprime tout à la fois avec c
le poids des années. 172. Par la métaphore, on donne un corps et des
couleurs
aux choses les plus abstraites, et on présente le
ge, il faut que l’expression nous représente l’idée nouvelle avec les
couleurs
de son premier objet et forme une espèce de table
encore des signes ; et l’harmonie imitative, qui donne à la phrase la
couleur
du sujet que l’on traite, est un des caractères d
uire le passé avec son costume et ses mœurs et s’attacher à rendre la
couleur
locale. 319. L’impartialité consiste à raconter l
actériser l’objet dont on parle, elle en présente le tableau avec des
couleurs
si vraies, des traits si naturels, qu’on ne lit p
es objets présents à la pensée et les ‘peint aux autres sous de vives
couleurs
. Elle donne à toutes les choses, même à celles qu
nture, puisqu’elle donne à tous les objets une figure, une forme, une
couleur
: ut pictura poesis . Elle ne raconte pas seulem
iptions, il a besoin plus que jamais de choix et de vivacité dans les
couleurs
, d’harmonie et de rapidité dans le style. L’épopé
ts fait dire par une violette à Mlle de Rambouillet : Modeste est ma
couleur
, modeste est mon séjour. Franche d’ambition, je m
nimal. Verre, n. m. corps transparent, vase de verre. Vert, adj. de
couleur
verte, qui n’est pas mûr. 73. Voie, n. f. route,
Le style est pittoresque s’il peint vivement les objets, s’il a de la
couleur
et du mouvement. Le récit de Théramène, ou la mor
fait image comme la peinture ; elle donne aux objets du corps, de la
couleur
, de la vie ; elle rend sensibles les choses même
ir ; les jardins sont moins fleuris, les fleurs moins brillantes, les
couleurs
moins vives, les prairies moins riantes, les eaux
charmant et dessiné avec une fidélité scrupuleuse, un goût sûr et des
couleurs
vives et bien nuancées. § 3. Parallèles. P
entez jamais de basse circonstance. Soyez riche, — Peignez avec des
couleurs
vives et tellement vraies qu’on ne puisse méconna
es morsures cruelles, etc. ; mettez au contraire en lumière ses vives
couleurs
, ses plis et ses replis. — Mais si vous voulez le
tableau les gradations, le clair-obscur, la perspective, l’accord des
couleurs
, la correction du dessin ; mais peu à peu ses ore
érités, mais vous ne les corrigerez pas3. On ne peut peindre avec des
couleurs
plus fortes les horreurs de la société humaine4,
seuls qui aient en un pinceau correct, qui aient toujours employé des
couleurs
vives, et copié fidèlement la nature. Ce qui m’a
e, des épithètes plus libres et plus éclatantes. Ce sont là comme les
couleurs
dont la poésie, qui est une peinture parlante, se
vement les images des choses dont elle parle. Il va sans dire que ces
couleurs
varieront selon les sujets, et que le monarque et
rps un objet représenté sur la toile. Ce que la peinture fait par les
couleurs
, la poésie le fait par l’expression. Aussi emploi
à sa cendre un monument célèbre. Que le jour de la nuit emprunte les
couleurs
. Soupirons, gémissons sur ce tombeau funèbre
corps un objet présente sur la toile. Ce que fait la peinture par les
couleurs
, la poésie doit le faire par l’expression. Aussi
ffacer, les jardins moins fleuris, les fleurs moins brillantes, leurs
couleurs
moins vives, les prairies moins riantes, les eaux
ux fleurs cette aimable peinture Quelle main sur la terre en broye la
couleur
, Leurs secrettes vertus, leurs degrés de chaleur
spectacle est différent. Lisez les premières légendes de Rome, à leur
couleur
dramatique, vous reconnaîtrez déjà le génie de la
i l’avocat a besoin de toutes les ressources de l’art pour donner les
couleurs
de la vraisemblance à une cause douteuse, le simp
». Plus loin, il trace le portrait de Démosthène ; et c’est avec des
couleurs
dignes du peintre et du modèle. « Ce fut dans le
esque tous les anciens poëtes ont faite. » En étalant les plus belles
couleurs
.] Aristote, sur la Génération des animaux, II, 6
s, du scepticisme, et une sécheresse qui se refuse trop l’éclat de la
couleur
. Son style est aussi français que celui de Voltai
e, au sud de celui d’York. 2. Ce tableau est excellent, parce que la
couleur
exprime des sentiments, et une physionomie. 1.
res, a le plus d’afrinité avec son génie. Il donne à ses emprunts une
couleur
chrétienne, et accommode ses réminiscences mythol
ts, ni à ses anges, — après Roland que vivante je demeure ! — Perd la
couleur
, choit aux pieds de Charlemagne, — immédiatement
tes sait se faire une robe si élégante, — qu’il y a là cent paires de
couleurs
, — d’herbes, de fleurs indiennes et persanes — et
e les dites pièces pour voir si mes drogues pourraient faire quelques
couleurs
de blanc : car je ne cherchais autre émail que le
ail blanc, pour lequel j’avais tant travaillé. Touchant des282 autres
couleurs
, je ne m’en mettais aucunement en peine ; ce peu
it faire des choses que j’eusse estimées impossibles. Quand les dites
couleurs
furent broyées, je couvris tous mes vaisseaux et
e grandes pertes ; aucune lois que352 j’avais dedans le four diverses
couleurs
d’émaux, les uns étaient brûlés premier que353 le
bles à divers degrés ; le vert des lézards était brûlé premier que la
couleur
des serpents fût fondue ; aussi360 la couleur des
it brûlé premier que la couleur des serpents fût fondue ; aussi360 la
couleur
des serpents, écrevisses, tortues et cancres étai
et moqué de tous. Toutefois je faisais toujours quelques vaisseaux de
couleurs
diverses, qui me nourrissaient tellement quelleme
de son immense bonté, puisqu’il ne se lève pas plus tard, ni avec des
couleurs
moins vives, pour les ennemis de Dieu que pour se
e pour les papillons ; il en a de toutes les tailles et de toutes les
couleurs
. Quel temps prenez-vous pour lui rendre visite ?
inir, quand un tailleur apporta à Jeannot un habit de velours à trois
couleurs
, avec une veste de Lyon de fort bon goût : le tou
nt des êtres d’un autre ordre, des nuées de papillons peints de mille
couleurs
, volent sans bruit sur les fleurs ; ici l’abeille
rsés dans les vallées, des arbres de toutes les formes, de toutes les
couleurs
, de tous les parfums, se mêlent, croissent ensemb
dre ces masses de blanc, d’azur, de vert, de rose, à mêler toutes les
couleurs
, à réunir tous les murmures : alors il sort de te
s’écrie Eudore, dans le déguisement d’un lâche déserteur et sous les
couleurs
de l’idolâtrie : je déchirerai plutôt de mes main
ille et ne leur cachait pas le genou. Les yeux de ces Barbares ont la
couleur
d’une mer orageuse ; leur chevelure blonde, ramen
poil frisé, noir par tout le corps, si ce n’est au museau qu’il avait
couleur
de feu ; et c’était bien le meilleur chien du pay
eu méritée, et leurs sympathies prirent, selon l’esprit du temps, une
couleur
superstitieuse. On disait qu’une lampe de cristal
r le coup fatal. Elle prit place sur ce siège lugubre sans changer de
couleur
et sans rien perdre de sa grâce et de sa majesté
à une distancé assez rapprochée une ville immense, brillante de mille
couleurs
, surmontée d’une foule de dômes dorés resplendiss
ue les tulipes de nos jardins, confondent et varient leurs brillantes
couleurs
; quand les abeilles, descendues de l’Hymette1713
rci de mouillure, la flottille de petits canots fraîchement peints de
couleurs
vives, s’alignant au bas de l’échelle, se balança
qui ont assuré sa gloire. Son style, à la fois aisé et savant, d’une
couleur
, d’un souplesse, d’un charme incomparables, sa pe
s têtes. Fontanet me dit une fois : « Si, avec du carton et le papier
couleur
d’argent qui enveloppe le chocolat, nous faisions
t point trop ardents, Mais desquels la prunelle perse1937 Imitait la
couleur
diverse Qu’on voit en cet arc1938 pluvieux Qui se
d’éclat ! Le pourpre, l’oranger, l’opale, l’incarnat, De leurs riches
couleurs
étalent l’abondance. Hélas ! tout cet éclat marqu
ncertain2532. Chacun sur le damier fixe d’un œil avide Les cases, les
couleurs
, et le plein et le vide. Les disques noirs et bla
u rêveur qu’inventa Palamède2534 Sur des carrés égaux, différents de
couleur
, Combattant sans danger, mais non pas sans chaleu
be, qui se jouait splendide sur leur tête, Teignit le firmament de sa
couleur
de fête. Cette gaieté semblait une insulte des ci
nt sont-elles assez médiocres. Mais d’autres sont remarquables par la
couleur
et par le sentiment, et il en est quelques-unes,
s, Près des grands lis, on voit pendre sous les ramures Leurs grappes
couleur
d’ambre ou couleur de rubis. Voici l’heure. Déjà
lis, on voit pendre sous les ramures Leurs grappes couleur d’ambre ou
couleur
de rubis. Voici l’heure. Déjà dans l’ombreuse cui
auche de la Charente à 7 kilomètres nord d’Angoulême. 465. Pierre de
couleur
rouge parsemée de taches blanches. 466. Pour, e
uisses, garde d’honneur des rois de France. 885. Tranchant, dont la
couleur
est sans nuance. 886. Justaucorps, vêtement d’h
ceau et le suivant sont tirés. 1067. Un arc-en-ciel nuancé de mille
couleurs
, allusion aux toilettes variées des Parisiennes.
uer ici tout ce qu’il mettait d’esprit, de verve, d’originalité et de
couleur
dans le récit des événements militaires auxquels
un jour de son oncle. 1688. Brelan, réunion de trois cartes de même
couleur
ou du même point, ce qui est, au jeu, un coup trè
renoncule dont la fleur est remarquable par l’éclat et la variété des
couleurs
, et dont le nom, transcrit littéralement du grec,
page xxv, note 1. 1854. Gloire. Le mot parait aujourd’hui avoir une
couleur
archaïque ; mais il n’a pas disparu de la langue.
37. Pers : bleu ou vert foncé. 1938. L’arc-en-ciel. 1939. Ebenin,
couleur
d’ébène. 1940. Lionnin, de lion. N’est pas deme
nons, avec les premiers vers de cette strophe, à ces expressions sans
couleur
et sans précision (titres magnifiques, ressorts p
u), avant de s’arrêter devant un certain numéro marqué d’une certaine
couleur
. 2774. Les râteaux avec lesquels les préposés au
mposite. 2813. Saphir, proprement pierre précieuse et brillante, de
couleur
bleue ; ici, cette couleur elle-même, qui fait re
oprement pierre précieuse et brillante, de couleur bleue ; ici, cette
couleur
elle-même, qui fait ressembler l’étendue d’une me
pastel pâli par le vent des années, Qui sourit tristement sous ses
couleurs
fanées. Je vous entends encor sur les sommets loi
oir la note 1 de la page 757. 2941. Turquoise, pierre précieuses de
couleur
bleue et qui n’est pas transparente. 2942. Qua
l’art, sinon l’embellissement de la nature ? Tu peux ajouter quelques
couleurs
pour orner cet admirable tableau. Mais comment po
écrire, où l’on ne parvient qu’en sachant prendre le ton et garder la
couleur
de son sujet. Un exemple va venir à l’appui de ce
it : Ἤ ὅτι τὸ ἀϰουστὸν ϰίνησιν ἔχει μόνον, ἣν ὁ ψόφος ἡμᾶς ϰινεῖ Les
couleurs
ébranlent l’organe de la vue.] Voyez le traité De
▲