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1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
nguleux une espèce de crinière d’écume, où se peignaient çà et là les couleurs de l’arc-en-ciel. Il emportait aussi des tourbill
s chants éclatants des oiseaux, comme la douce verdure est un fond de couleur sur lequel se détache l’éclat des fleurs et des f
ux entretiens des amis qui veulent se reposer sous vos ombrages1. Couleurs des nuages sous les tropiques J’ai aperçu dan
piques, principalement sur la mer et pendant les tempêtes, toutes les couleurs qu’on peut voir sur la terre. Il y en a de cuivré
l’infini, en se distinguant à leur ouverture par quelques nuances de couleur de chair ou de rose. Les divers contours de ces v
onceaux, écarlates et verts comme l’émeraude. La réverbération de ces couleurs occidentales se répand sur la mer dont elle glace
éthyste, de rubis, ou plutôt ce n’est rien de tout cela : ce sont des couleurs et des formes célestes qu’aucun pinceau ne peut r
ule un petit ruisseau sur un fond d’ardoise, qui donne à ses eaux une couleur noirâtre, désagréable d’abord, mais qui cesse de
est son caractère propre de mêler des impressions morales à ses vives couleurs . Il y a en lui par avance du Chateaubriand. 1. F
2 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
nimera de plus en plus ; le ton s’élèvera, les objets prendront de la couleur  ; et le sentiment se joignant à la lumière, l’aug
rivain lui donne une vie, une existence réelle ; il le peint avec des couleurs si vraies, avec des traits si naturels et si inté
dont le devoir est de peindre un fait tel qu’il s’est passé, avec sa couleur locale, c’est-à-dire avec les circonstances parti
souvent employées. Il y a, en effet, des circonstances communes, des couleurs usées, qui ont besoin d’être rajeunies pour ne pa
er d’être neuf et de donner un air de jeunesse aux circonstances, aux couleurs et aux images qui paraissent avoir été épuisées p
imer la description. Non seulement deux tableaux opposés de ton et de couleur se font valoir l’un l’autre ; mais, dans le même
en est de ces gradations comme de celles du son, de la lumière et des couleurs  : rien n’est heurté, mais il y a partout transiti
ransition naturelle et harmonieuse, comme dans l’arc-en-ciel dont les couleurs ne sont si douces à la vue que parce qu’elles s’a
principale ; et c’est pour le même personnage que sont réservées les couleurs les plus riches et les plus éclatantes. Les autre
t placer en relief l’objet le plus intéressant et le peindre avec des couleurs plus vives et plus magnifiques. Les objets second
res seront placés selon leur importance ; il en sera de même pour les couleurs , qui seront plus vives ou plus légères suivant la
escription ? Nous ne reviendrons point sur ce que nous avons dit des couleurs épuisées par un usage trop général, et de la néce
us prétexte de donner à son style de l’énergie et à son tableau de la couleur locale, de présenter des expressions triviales ou
de choses étrangères, elles adopteront le caractère, le style et les couleurs du fond qui doit les recevoir. II. 367. Com
qui est vraisemblable. Elle admet les traits les plus frappants, les couleurs les plus vives, les tableaux les plus animés, le
embelli, agrandi par l’imagination. Pour le style et la vivacité des couleurs , elle devra participer de la description historiq
ire sous les yeux ; cependant elle demande moins de vivacité dans les couleurs , et moins d’ornements dans le style, qui d’ailleu
essentiel de l’éthopée est de joindre la ressemblance à la beauté des couleurs et à la délicatesse ou à la force des traits. Pou
t-à-dire de faire des portraits ressemblants et de n’employer que des couleurs naturelles. L’orateur et le poète se servent de t
tours plus nombreux. S’il est permis au premier de forcer un peu les couleurs , en appuyant sur les points favorables à sa cause
e. Le portrait de La Fontaine, par La Harpe, mérite d’être cité ; les couleurs y sont parfaitement assorties au sujet. 382. Qu’e
e, une situation, une passion, etc. ; mais avec tant de feu, avec des couleurs si vives et si animées, des traits si énergiques
in de respecter la vérité de l’histoire et de donner à la fiction les couleurs de la vérité. — Le narrateur, s’il veut réussir,
ue les circonstances qui l’ont accompagné. La narration possédera les couleurs de la vraisemblance, dit Cicéron, si elle s’accor
ée que la narration fabuleuse, la narration historique a cependant sa couleur et sa lumière, et elle sait s’élever et se divers
semble avoir un fer brûlant pour flétrir le vice et le crime, et les couleurs les plus suaves pour représenter la vertu ; chez
sa cause. Sans détruire la substance du fait, il le présente sous des couleurs favorables ; il insiste sur les circonstances qui
’écrivain se sert de comparaisons, de métaphores, de descriptions, de couleurs , de pensées, de sentiments, de tours et d’express
e narrateur doit se préoccuper de donner à son style la convenance ou couleur locale, qui consiste dans certaines variétés, dan
3 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
té en se réunissant au couchant, où ils se revêtaient des plus riches couleurs , et se combinaient sous les formes les plus magni
s décomposés éclairèrent les arcades demi-transparentes du pont d’une couleur ponceau, se reflétèrent dans les vallons, et au s
s chants éclatants des oiseaux, comme la douce verdure est un fond de couleur sur lequel se détache l’éclat des fleurs et des f
des nuages en monceaux, du nord au midi, des nuages d’un éclat, d’une couleur molle et vive, du coton d’or sur un ciel bleu. »
ule un petit ruisseau sur un fond d’ardoise, qui donne à ses eaux une couleur noirâtre, désagréable d’abord, mais qui cesse de
est son caractère propre de mêler des impressions morales à ses vives couleurs . Il y a en lui par avance du Chateaubriand. 1. I
est son caractère propre de mêler des impressions morales à ses vives couleurs . Il y a en lui par avance du Chateaubriand. 1. V
4 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »
des choses même qui sont l’objet des sciences purement abstraites. La couleur nous fournit, selon moi, le caractère le plus sim
on des idées influe en quelque sorte sur le plaisir que nous font les couleurs . Le vert, par exemple, peut nous paraître beau, p
on d’idées, tout ce que nous pouvons remarquer de plus, à l’égard des couleurs , c’est que ce sont les plus délicates et non les
quelque chose de sublime, et qui imprime un sentiment de respect. La couleur , la figure et le mouvement, considérés séparément
e, les arbres, les animaux, nous offrent à la fois la délicatesse des couleurs , la grâce des figures, souvent même le mouvement
5 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
ne jeunesse rêveuse, agitée et mélancolique, René (1805) fixa par des couleurs immortelles les principaux traits d’une âme qui s
rrangement des sons et le choix des mots, des effets d’harmonie et de couleur qui enchantent l’oreille et les yeux. Mais on a p
es eaux ; toutes les surfaces, au moyen d’une gradation insensible de couleurs , s’unissent par leurs extrémités, sans qu’on puis
rsés dans les vallées, des arbres de toutes les formes, de toutes les couleurs , de tous les parfums, se mêlent, croissent ensemb
tes ces masses de blanc, d’azur, de vert, de rose, à mêler toutes les couleurs , à réunir tous les murmures, il se passe de telle
, Une clarté douteuse et des jours inégaux ; Des différents objets la couleur affaiblie, Tout repose la vue, et l’âme recueilli
bois de confuses clameurs. Mariant leurs parfums, leurs formes, leurs couleurs , Suspendus sur les eaux, groupés sur les montagne
d’arbre en arbre s’élance, Court, s’abaisse, s’élève, et mêle à leurs couleurs Des chaînes de verdure et des voûtes de fleurs. L
6 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
peint. On écrira ainsi avec vérité, avec charme ; le style prendra la couleur locale ; enfin les difficultés s’aplaniront. L’im
moire et nos impressions que les livres ; nos compositions auront une couleur plus vraie, nous y ferons circuler davantage la c
n seulement le sens des idées, mais encore le génie de l’écrivain, la couleur de sa pensée et de son style ; c’est ainsi seulem
chaleur ; il s’inspire en composant ; son sujet lui apparaît avec des couleurs variées, sa pensée se produit par de vives et bri
t donc un tableau. Quand le style est revêtu d’images, il prend de la couleur et de l’éclat : on dit alors qu’il est pittoresqu
surcharger son style. Que dit-on d’une parure bigarrée de toutes les couleurs  ? Qu’elle est de mauvais goût. Il en est de même
7 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
ision ornée qui s’interdit trop la simplicité du mot propre. Il a des couleurs pures et un dessin correct. Buffon se rendait le
uliers et des figures discordantes. Quelque brillantes que soient les couleurs qu’il emploie, quelques beautés qu’il sème dans l
nimera de plus en plus ; le ton s’élèvera, les objets prendront de la couleur  ; et le sentiment, se joignant à la lumière, l’au
és1, voici le plus élégant pour la forme et le plus brillant pour les couleurs . Les pierres et les métaux polis par notre art ne
ps éternel. Les Indiens, frappés de l’éclat et du feu que rendent les couleurs de ces brillants oiseaux, leur avaient donné les
p. V.) 2. Ce conseil est périlleux. Il faut que le style ait de la couleur et du relief. 3. Fénelon écrivait : « A. Je vo
tigre, la majesté du cheval, la fierté et la rapidité de l’aigle, les couleurs brillantes du colibri, la légèreté de l’oiseau-mo
t perdu ; Du peuple ailé des airs brillante miniature, Où le ciel des couleurs épuisa la parure ; Et, pour tout dire enfin, le c
8 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
sont eux dont il faut observer et méditer les mœurs, les passions, la couleur locale. Si vous étudiez la nature, vous remarquer
la main de la nature ou de l’homme, une physionomie sui generis, une couleur locale, féconde en idées neuves pour celui qui ob
os écrits et dans vos paroles, et vous obtiendrez ce qu’on appelle la couleur locale. Ce mérite, négligé pendant plusieurs péri
i a si admirablement, j’ai presque dit si audacieusement, conservé la couleur locale dans l’Athalie, par exemple, parce que la
pas comprise comme lui. Deux écueils sont d’ailleurs à éviter dans la couleur locale. L’un est de donner par elle au style cett
9 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
i a été donné ; une aigrette mobile et légère, peinte des plus riches couleurs , orne sa tête, et l’élève sans la charger ; son i
l : non seulement la nature a réuni sur le plumage du paon toutes les couleurs du ciel et de la terre, pour en faire le chef-d’œ
mble prendre un nouvel éclat plus doux et plus moelleux, de nouvelles couleurs plus variées et plus harmonieuses ; chaque mouvem
Polygnote, tu promènes les pinceaux sur une toile impérissable ; tes couleurs sont vives et conservent une fraîcheur éternelle.
nimera de plus en plus ; le ton s’élèvera, les objets prendront de la couleur  ; et le sentiment, se joignant à la lumière, l’au
ils sont les maîtres de joindre à la grandeur de leur sujet autant de couleur , autant de mouvement, autant d’illusion qu’il leu
qui brûle tout, ni le rigoureux aquilon, n’ont osé effacer les vives couleurs qui ornent ce jardin. C’est auprès de cette belle
nts. 1° Le Sublime des images Toute image qui reproduit avec des couleurs vives et fortes, un grand objet, une grande actio
bon juge et d’un bon prince ; il nous le fait comprendre au moyen des couleurs les plus vives et les plus extraordinaires. Le vo
ui donnent au style une feinte caractéristique, connue sous le nom de Couleur locale. « Le style de l’Écriture, dit La Harpe,
10 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
ms dans la campagne, et se flétrit peu à peu vers le soir : ses vives couleurs s’effacent ; elle languit, elle se dessèche ; et
te, une bataille, un incendie, etc. ; mais avec tant de feu, avec des couleurs si vives et si animées, qu’on croit voir sous ses
es-uns de ceux qui s’offrent à ma mémoire. Voyez d’abord avec quelles couleurs le P. Berruyer, dans son Histoire du peuple de Di
elon, dans sa prose poétique, donne à tous les objets qu’il peint les couleurs les plus riches, les plus animées, et en même tem
st plus obscurci par des brouillards épais. Les prés font éclater les couleurs les plus vives ;                 Et dans leurs hu
s trop s’attacher aux autres ornements de l’art, il n’emploie que des couleurs simples et naturelles. On peut prendre pour modèl
ceux d’autrui. » L’orateur et le poète emploient dans l’éthopée des couleurs plus brillantes, des tours plus nombreux que ceux
11 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »
prit de tracer, sur une superficie plate, l’image d’un objet avec ses couleurs naturelles. De là, l’origine de la peinture. On s
, par les masses ; la sculpture, par le relief ; la peinture, par les couleurs  ; la musique, par les sons inarticulés ; la danse
eintre, doit s’appliquer à l’écrivain. Ce que le premier fait par les couleurs , le second le fait par l’expression. Si donc un é
12 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
uns sur les autres. Par là les objets se renvoient mutuellement leurs couleurs . Il n’en est point qui n’emprunte des nuances, il
’en prête ; et aucun d’eux, lorsqu’ils sont réunis, n’a exactement la couleur qui lui serait propre, s’ils étaient séparés. De
objet à l’autre, conduit la vue par des passages imperceptibles. Les couleurs se mêlent sans se confondre ; elles contrastent
e chose, et la nature entière lui offre à profusion les images et les couleurs qui vivifient les idées. Tantôt les êtres animés
vert ? Il est difficile de mettre sur un buisson un bonnet de quelque couleur qu’il soit. 104. Centons. Pièce de poésie, plu
13 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
outes les règles ; comme elle revêt son style, brillant papillon, des couleurs les plus riches et les plus variées ; elle court,
r en passant l’affreuse vieillesse, et enfin la mort. Voilà de quelle couleur sont les réflexions d’une personne de mon âge.
r par l’imagination : de cette manière, on peint d’après nature ; les couleurs sont vives, les traits naturels, la ressemblance
ement descriptif. Si l’on décrit une tempête, on peut jeter de belles couleurs sur ces éléments déchaînés ; mais si l’on y voit
fets : l’art de l’écrivain est le même ; l’opposition des tons et des couleurs , donne à l’ensemble du mouvement, de la variété,
arée pour recevoir les futures créations de quelque grand peintre. La couleur des eaux devint semblable à celle du verre liquid
e avec l’astre du jour et celui de la nuit, une trombe, brillante des couleurs du prisme, s’élevait de la mer comme un pilier de
nue dont on ne peut jamais se départir : c’est ce que l’on appelle la couleur locale, qui est une condition essentielle de la v
ffroi sur tes traits enchanteurs Se faner du printemps les brillantes couleurs  ; C’est par lui que, percé du trait qui me déchir
14 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
e choix et la distribution des ornements dont on doit l’embellir. Les couleurs les plus brillantes et les plus variées éclatent
ées éclatent dans ses fables : tout y est image et peinture. Mais ces couleurs y sont placées avec une simplicité merveilleuse :
et de thym parfumaient leur banquet. Faut-il peindre avec feu ? Les couleurs sont des plus fortes et des plus animées. Un rena
même faut-il que dans ces images la distribution et l’assortiment des couleurs paraissent être, non l’effet de l’art, mais l’ouv
llant des fleurs : De leurs nuances passagères Un souffle nourrit les couleurs . L’air qui les enfle et les colore, En voltigeant
ants contre les défauts, les vices des hommes, et les tracer avec des couleurs mâles et vigoureuses : c’est ce que fait Gresset
d’écrire, il faut bien sentir, et bien peindre le sentiment avec des couleurs vraies et naturelles. Il faut que le cœur seul p
s, toutes les réflexions ; et l’art en se cachant, les a revêtues des couleurs qui leur étaient propres. Le sentiment y est touj
orte. Il faut que sa morale soit toujours revêtue des plus brillantes couleurs , et animée de tout le feu de la poésie, comme on
au milieu de son enthousiasme même, sait si bien varier ses tons, ses couleurs , ses images, selon les vérités qu’il exprime, et
t les plaisirs qu’il chante ; c’est le sentiment qu’il peint avec les couleurs les plus douces. Ses tableaux, sans être trop ric
15 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre V. Du Roman. »
op répéter que le romancier doit toujours présenter la vertu sons des couleurs favorables et attrayantes, la faire respecter, la
des plus humiliantes disgrâces ; qu’il doit peindre le vice sous les couleurs les plus noires et les plus propres à inspirer l’
16 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
ieux, ils en jouissent comme de la saveur des fruits, du prestige des couleurs  ; mais leur être entier a-t-il retenti comme une
a musique a cessé, et tout, excepté ce qui m’est ravi, me paraît sans couleur . Je vous assure que si vous lisiez dans mon âme,
l’enthousiasme dans la voix pour être une grande cantatrice, dans la couleur pour être grand peintre, dans les sons pour être
17 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521
lesquelles apparaissent tous les objets sans la moindre altération de couleur ou de contour. La netteté, la justesse, le nature
és puissantes de la révolution française. Un jour sa bannière à trois couleurs éclate sur les montagnes du mont Thabor, un jour
ne gloire immortelle. D’admirables armées faisaient flotter ses trois couleurs à la face des rois qui avaient voulu l’anéantir.
18 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
sée brillante est celle qui joint à la solidité d’une pensée vive des couleurs plus éclatantes et des images plus frappantes. La
ces fleurs nouvellement écloses qui parent nos jardins de leurs vives couleurs . C’est l’émeraude richement enchâssée, ou la rose
objets avec des tours ou des traits frappants, des expressions ou des couleurs extraordinaires, qui paraissent sortir de la règl
atériel, en un mot, de représentation sensible qui, pour donner de la couleur à la pensée, une forme à l’idée, et rendre un obj
es détails les plus pittoresques et les plus intéressants et avec ses couleurs les plus vives, diffère du tableau, dit Marmontel
nt. La métaphore de ces deux beaux vers de Corneille, Sur les noires couleurs d’un si triste tableau, Il faut passer l’éponge o
ublimes, c’est-à-dire qu’elles représentent de grands objets avec des couleurs si vraies, si vives et si fortes, que l’âme est r
19 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
le style poétique a d’attrayant et d’enchanteur. Virgile embellit des couleurs les plus agréables tous les préceptes qu’il donne
el exemple dans son poème intitulé les Éclipses, lorsqu’il décrit les couleurs qu’offrent à nos yeux les fils de la lumière sépa
’est-à-dire à les présenter sous forme d’images, et à les revêtir des couleurs naturelles du sujet, ou bien à accompagner le pré
ts contre les défauts et les vices des hommes, et les tracer avec des couleurs mâles et vigoureuses. C’est ce qu’à fait Gresset
l’enthousiasme, qui lui peint vivement les objets, et lui fournit les couleurs pour les rendre. La Fontaine avait l’un et l’autr
genre du sujet ; rien n’est agréable comme l’étonnante variété de ses couleurs toujours adaptées à des tableaux toujours divers,
20 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
emire, si les murs noircis, leurs tapis de mousse et de lierre, et la couleur pâle et mélancolique du ciel n’attestaient un pay
de leur foule agréable, Le prélat radouci veut se lever de table : La couleur lui renaît, sa voix change de ton ; Il fait par G
du style au sujet comprend une dernière qualité que nous nommerons la Couleur locale. Cette qualité consiste à emprunter ses ex
ar un écrivain de ce temps. Il se trouve naturellement empreint de la couleur de l’époque : le style et l’auteur sont contempor
porté en terre à deux lieues de là, chez les Minimes. Brantôme. La couleur locale répand un grand charme sur la narration, q
oura, les coutumes des Arabes, tout est en harmonie et empreint de la couleur locale la plus caractérisée. Lecture. — L’Arabe
glise, avec sa vierge, ses saints, ses vitraux qui reflètent en mille couleurs l’enfance de Jésus, sa fuite en Égypte, ou son su
21 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
i une faculté créatrice ; elle se représente les objets sous de vives couleurs , et les reproduit dans ses œuvres par des images
lle en voyant ses enfants mourir d’inanition ; il imagine, et quelles couleurs naturelles ! quelle émotion saisissante ! La lect
ormes ; la peinture, par la vérité de la composition, la richesse des couleurs et la perfection du dessin. La musique enchante l
22 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
sentir vivement les beautés de la nature. Ses descriptions ont de la couleur , de l’éclat et un charme pénétrant ; peintre ému,
uverte d’un brillant de rosée qui réfléchit à l’œil la lumière et les couleurs . Les oiseaux en chœur se réunissent, et saluent d
issé dans le ciel des vapeurs rouges dont la réflexion4 rendait l’eau couleur de rose ; les arbres des terrasses étaient chargé
23 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
t quelquefois n’être pas vraisemblable : alors il faut lui donner les couleurs de la vraisemblance. On y parviendra par la simpl
-y garde. Voisin, garde ton bien, j’aime fort ta réplique. § IV. Couleur locale Nous empruntons à M. de Calonne les lig
e les lignes suivantes, qui nous expliquent ce que l’on entend par la Couleur locale dans une narration : « Le plus grand méri
te teinte particulière et originale donnée à un sujet, et qu’on nomme Couleur locale. Le style des peuples varie, comme les cli
ançais du moyen fige ne parle pas comme le Français d’aujourd’hui. La couleur locale consiste donc à emprunter les descriptions
peuple chez lequel s’est passé le fait que l’on raconte. » Comme la couleur locale est un des cachets les plus précieux d’une
24 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
de plus délicat, de plus touchant ; quelque singularité piquante, une couleur plus riante et plus vive, des traits plus sensibl
riment quelques propriétés naturelles, comme la matière, la forme, la couleur , etc. Ainsi, l’eau est naturellement liquide, l’o
sert de périphrases plus étendues pour donner plus de grâce, plus de couleur à la pensée. Ainsi, pour peindre l’aurore, Virgil
des traits plus distincts et plus sensibles, ou la présenter sous des couleurs plus vives et plus gracieuses. V du dévelop
escription. La description consiste à peindre sous les plus vives couleurs les attributs ou qualités principales d’une chose
25 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
ique ne fait que constater les lois universelles de la nature. « Les couleurs vives d’une draperie, dit Condillac, donnent de l
’une draperie, dit Condillac, donnent de l’éclat à un beau teint, les couleurs sombres lui en donnent encore. Quand il ne s’embe
ours. Deux vérités opposées s’éclairent en se rapprochant, comme deux couleurs opposées se font ressortir l’une l’autre ; exempl
26 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
rrangement des sons et le choix des mots, des effets d’harmonie et de couleurs qui enchantent l’oreille et les yeux. Un nid
puis se déroule en nappe de neige ; et brille au soleil de toutes les couleurs  : celle qui tombe au levant, descend dans une omb
s. 1. Carminées est un mot inventé par Chateaubriand ; il veut dire couleur de carmin, rougeâtres. 2. Saulaie, on dit plutô
27 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
les objets auxquels le poète fait allusion. Il faut des images et des couleurs nouvelles, sous peine de devenir insipide et ennu
st triste ou gai, il convient de donner à la nature des formes et des couleurs qui correspondent aux sentiments que le poète veu
poète le sujet de ses tableaux et de ses images. Le naturel dans les couleurs est surtout de l’essence du style bucolique, et l
28 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
s qui caractérisent la chose, et anime le tableau qu'elle en fait des couleurs les plus vives et les plus brillantes qu'offre le
on poétique est plus brillante et plus variée encore ; elle jette ses couleurs dans le discours de manière que le mélange des om
style est pittoresque quand il peint un site ou une attitude avec des couleurs variées et qui produisent un grand effet. Le styl
barrières du Louvre N'en défend pas nos rois. Un poëte a dit : Des couleurs du sujet je teindrai mon langage. Et il faut pre
r de plaisir ! (Corneille.) 8° L'hypotypose peint les faits avec des couleurs si vives et des images si vraies que l'auditeur c
ées sombres et religieuses, combinées entre elles et avec les riantes couleurs de la nature, faire jaillir une flamme si pure qu
, elles sont du style bas. Une lettre reproduira les accidents et les couleurs de la conversation ; le style en sera triste, gra
ont l'œil voit avec bonté Mon fauteuil, mes chenets d'ermite, Mon lit couleur de carmélite Et mon armoire de noyer ; O mes péna
cherche ta fleur Quand l'odorat l'a devinée. Dans nos jardins que tes couleurs Pour nous charmer osent paraître : Tu vis au loin
29 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
lesquelles apparaissent tous les objets sans la moindre altération de couleur ou de contour. Esprit alerte, étendu, vigoureux e
és puissantes de la révolution française. Un jour sa bannière à trois couleurs éclate sur les montagnes du mont Thabor, un jour
30 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6
de plaisir. Ne se soutenant que d’apparence3 et n’étant animée que de couleur , elle agit principalement sur l’esprit du peuple,
elle ne fût pas fardée, mais qu’elle eût un teint naturel et une vive couleur , et, pour tout éclat, celui qui sort de la vérité
31 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
rtait l’oiseau : d’abord aux spectacteurs Elle en faisait admirer les couleurs , Les agréments, la douceur enfantine ; Son air he
étendre la goutte d’essence dans une masse d’eau ou dans des flots de couleur . La poésie ne consiste pas à tout dire, mais à to
32 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre III. du choix du sujet. » pp. 38-47
aisie, et de lui demander pourquoi il a choisi tel sujet, broyé telle couleur , cueilli à tel arbre, puisé à telle source. L’ouv
domaine de la critique. Du reste, ni louanges, ni reproches pour les couleurs employées, mais seulement pour la façon dont elle
33 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
ent éblouir par l’éclat et l’imprévu du mot. L’affectation, la fausse couleur , la fausse éloquence, le faux lyrisme, le galimat
ont jeté dans le style une variété piquante, ils lui ont donné de la couleur , du pittoresque, de la chaleur. Ç’a été, à certai
élicatesses de l’art et l’habileté à ménager, à varier, à nuancer les couleurs . Avouons cependant, pour ne rien exagérer, que, d
-moi son bémol, prends la clef de nature… Son teint jaune, enfumé, de couleur de malade, Ferait donner au diable et céruse et p
lie            N’eût pas même loyer ? Déjà l’étonnement leur fait la couleur blême ; Et ce lâche voisin56 qu’ils sont allés qu
comme amis de reconnaître que l’auteur de Britannicus avait d’autres couleurs sur sa palette que celles de l’île du Tendre. On
désordre dont elles sont cause, où le vice est peint partout avec des couleurs qui en font connaître et haïr toute la difformité
eusé. Toujours favorisé par le jeu, il ne le connaissait que sous ses couleurs riantes, ou, s’il avait l’idée de ses côtés les p
t, l’égayent et provoquent un franc rire. Le style de Regnard a de la couleur malgré ses négligences. Il n’y manque, comme à se
, qui jusque-là était d’un imitateur de Racine, a pris dans Zaïre une couleur qui lui est propre. Le mal est qu’il n’ait pas su
ortait l’oiseau : d’abord aux spectateurs Elle en faisait admirer les couleurs , Les agréments, la douceur enfantine. Son air heu
la Fontaine pour la naïveté et celui de l’Arioste pour l’harmonie des couleurs  ; enfin, à quelques fragments traduits ou imités,
ux dans Othello ou le More de Venise, joué en 1702. Ducis adoucit les couleurs du drame anglais autant qu’il lui fut possible sa
ferment quantité de vers admirables, pleins de dignité, d’énergie, de couleur , mais nulle part la diction n’en est soignée, ni
ui suivaient ses ébats dans la plaine,         Les vierges aux belles couleurs , Qui le baisaient en foule, et sur sa blanche lai
ntribua beaucoup à révéler à la langue française ses richesses et ses couleurs . Il répandit avec abondance les tours heureux, ma
incertain ; Chacun sur le damier fixe, d’un œil avide, Les cases, les couleurs , et le plein et le vide. Les disques noirs et bla
u jeu rêveur qu’inventa Palamède, Sur des carrés égaux, différents de couleur , Combattant sans danger, mais non pas sans chaleu
ux. Sur le réchaud brûlant moi seul, tournant sa graine, À l’or de ta couleur fais succéder l’ébène ; Moi seul contre la noix,
its, les bois moins de feuillages ; Tout ce que le soleil prodigue de couleurs , Les sept rayons d’iris, l’émail brillant des fle
sées ; lui faire réfléchir la nature extérieure non seulement par des couleurs et des images, mais quelquefois par un simple et
is merveilleuse d’exactitude ; s’appliquant surtout à la justesse des couleurs , à la précision des lignes, nos paysagistes lui o
de la nouvelle école essayèrent de la retremper, de lui rendre de la couleur , de « lui faire reprendre du corps et de la saveu
aisir la rêveuse douleur, Le soir, foule à pas lents ces vallons sans couleur , Cherche les bois jaunis, et se plaît au murmure
le Souper d’Auteuil (1804) sont écrits d’un style sans force et sans couleur , et l’on en a trop vanté l’élégance et l’esprit.
me, à sa manière, elle nous répondait ; Son poil était si beau, d’une couleur si noire ! Trois marques seulement, plus blanches
berceau, je dotai son jeune âge, Je vouai son enfance à tes blanches couleurs . Ce nom, ce vêtement, m’étaient d’un doux présage
s. Partout il prodigue le même luxe d’épithètes, la même surcharge de couleurs voyantes. Éloa, dont le sujet est la chute d’un
terre et désaltérait l’onde, Fourmillait à leurs pieds de parfums, de couleurs  ; Les pas disparaissaient sous le velours des fle
e odorant d’étamines, de fleurs, D’ailes de papillons, d’insectes, de couleurs , Comme d’un pré trop mûr qu’un pied de faucheur f
entiment soit béni dans son cœur ! Ma mère, dont la joue avait repris couleur , Ma mère, dont la force un moment ranimée Emprunt
(1829), chef-d’œuvre de diction souple et éblouissante, de relief, de couleur , de versification riche et pittoresque, d’harmoni
cation jamais, nous dit-il. Il s’est imposé une fidélité absolue à la couleur des temps et à l’esprit des civilisations moderne
s mollement la molle sérénade ; Elle peint ses maisons de plus riches couleurs  ; Et l’on dit que les vents suspendent leurs hale
: « Sous ces mètres rompus qui boitent en marchant, Sous ces fausses couleurs au contraste tranchant, Sous ce vernis trop vif q
ur satirique, son imagination brillante et mobile, son instinct de la couleur et du pittoresque rachètent bien ces défauts syst
hacun de ses noms dit assez son histoire. À gauche, ces rochers de la couleur du feu, C’est l’Enfer de Plô-Goff ; sur la droite
s légers, le£ plus riantes fleurs, Dans les vases dorés unirent leurs couleurs . Vêtu d’un ornement aussi blanc que la neige, Le
il rend souvent avec plus de vérité que le fils de Santi l’Homaka la couleur de l’Iliade et de l’Odyssée. Comparer ses imitati
ces artifices pénibles, de ces surprises, de ces oppositions, de ces couleurs tranchantes, de ces accumulations d’images désord
et d’avoir, dans quelques pièces, aggloméré d’une façon excessive les couleurs et les images, les abus réfléchis d’archaïsmes et
34 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
bienheureuses. Plût au ciel qu’il fût ici ! Il nous dirait de quelle couleur était la main qui a pris sa chevelure. » — Chacu
que, le langage de ces grands hommes d’État manque de véhémence et de couleur . La conviction a une éloquence à elle, dont l’art
ité, quand Démosthène va vous le tracer lui-même avec d’incomparables couleurs  ? Frappés de ces maux, la plupart des hommes poli
hènes sur les ruines de leur ennemi. (J’efface, en les analysant, les couleurs de cette éloquence, mais mon dessein est moins de
es, la même force et la même valeur. Les formules abstraites n’ont ni couleur ni harmonie propres. Mais il n’en est pas de même
e là ces expressions si justement appliquées au travail oratoire : la couleur et le mouvement, c’est-à-dire l’art de noter les
35 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
plus grande importance. Je connais tel seigneur qui aurait changé de couleur à ces dernières paroles de ma lettre, mais un duc
més, voici le plus élégant pour la forme et le plus brillant pour les couleurs . Les pierres et les métaux polis par notre art ne
are. De même, qu‘est-ce qu’un pauvre selon le monde ? Hélas ! quelles couleurs pourraient nous le dépeindre ? C’est un être isol
tait fouillée et parcourue en tout sens par quatre aspics de diverses couleurs  ; l’un était vert, l’autre rouge, un troisième ja
ait la vénération la plus profonde. Ses regards étaient perçants, ses couleurs brillantes ; elle était jeune, quoiqu’à son air o
emme hideuse. Ses habits composés de bandes inégales, variées de cent couleurs différentes, la faisaient connaître ; le vent en
plaisir, se jouait au milieu des roses au doux parfum et aux tendres couleurs  ; mais le vent du matin les trahit, et la fourmi,
étailler la confession des autres grands seigneurs, son ton revêt une couleur d’indignation rehaussée par une extrême concision
té en se réunissant au couchant, où ils se revêtaient des plus riches couleurs , et se combinaient sous les formes les plus magni
décomposés éclairèrent les arcades demi-transparentes du pont, d’une couleur ponceau, se reflétèrent dans les vallons, et au s
éternelle. Cette masse noire d’eaux ondoyantes ne ressemblent, ni en couleur , ni en qualité, à celles d’aucun autre lac ; dans
st en éruption, il en déroule un torrent de feu. Ce torrent est d’une couleur funèbre ; néanmoins quand il brûle les vignes ou
rent la source de la lave sont couverts de soufre, de fumée, dont les couleurs ont quelque chose d’infernal : un vert livide, un
facer ; les jardins moins fleuris, les fleurs moins brillantes, leurs couleurs moins vives, les prairies moins riantes, les eaux
puis se déroule en nappe de neige, et brille au soleil de toutes les couleurs  : celle ci qui tombe au levant descend dans une o
. Chateaubriand.    N° 123. — Mort du Messie. Un instant les couleurs de la vie ont reparu sur la face du Sauveur ; mai
r. La première chose qui me frappe est le choix que Dieu a fait de la couleur générale qui embellit toutes les plantes qu’il vi
pu en soutenir l’éclat ou la dureté ? S’il les eût obscurcies par des couleurs plus sombres, qui aurait pu faire ses délices d’u
t, au lieu de l’épuiser. Mais ce que je croyais d’abord n’être qu’une couleur est une diversité de teintures qui m’étonne. C’es
qui augmente mon admiration, que les nuances innombrables d’une même couleur m’attirent toujours, et ne me rassasient jamais.
vers celle de Dieu, il semble allumer aux rayons de sa chevelure les couleurs variées de son armure étincelante. Cependant l’ét
céder bientôt, vient attrister la nature. Une écharpe légère, dont la couleur rappelle la verdure du printemps, entoure ses rei
laciale. Le tyran de l’année, vêtu d’un manteau où s’imprime la morne couleur dont il flétrit la végétation ; ce manteau lui se
xtrêmement gracieux. Ces îles de fleurs, peuplées d’animaux de toutes couleurs , cette colonie qui va doucement aborder dans une
ant à la prairie, il l’avait tellement diaprée de papillons aux mille couleurs , que chaque brin d’herbe avait le sien. C’était,
là où le soleil étincelle toujours, là où tout mûrit, où tout est de couleur d’or et d’azur. Et d’abord il vit un cortège magn
et dans toutes les veines un feu qui dévore et consume, au milieu des couleurs les plus intolérables, le malheureux qui en est a
de l’autre ; — Oh ! pour ça, je m’en vante, et je suis assuré Par la couleur , la taille, ou la tête ou la queue, Que je les po
et les rues de la ville furent aussitôt illuminées avec des verres à couleurs variées et brillantes. Ekber, fatigué, s’était co
Il regarde avec plus d’attention, et distingue comme une boule d’une couleur brunâtre qui se meut en sautillant… puis, arrivée
is à moitié de la bruyère, et parfois s’élevant au-dessus de sa fleur couleur de pourpre, et retombant pour sauter de nouveau.
les, pour contempler à la fois la beauté ravissante et les brillantes couleurs des fleurs, des arbres et des buissons. Mais les
n nègre avait ouï la sentence, il frappe sur l’épaule de son frère de couleur  ; il échange avec lui quelques paroles vives et b
t contre le roc, se confondit bientôt tellement avec la pierre par la couleur de son sac et l’immobilité de sa personne, que le
extérieur, et qui ne se distingue des habitations voisines que par la couleur plus sombre qu’elle doit à son ancienneté. Cepend
ces femmes dont le costume oriental brille de l’éclat des plus vives couleurs , et ces jeunes filles russes, qui, placées aux fr
e était immobile à son chevet, s’efforçant de contenir la plus grande couleur que l’âme puisse supporter sans se briser. Quelqu
et je me porte fort bien ; seulement mes cheveux ont un peu changé de couleur . Écoutez donc, mon cher ami, ma triste, lamentabl
TIE. Représentez-vous, Messieurs, un parterre émaillé des plus belles couleurs , où une main avide vient de porter le ravage et l
et peignez-nous la vivacité d’un sentiment que toute l’énergie de mes couleurs ne saurait qu’affaiblir ? Mais que dis-je ! vous
36 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Buffon. (1707-1788.) » pp. 146-152
més, voici le plus élégant pour la forme et le plus brillant pour les couleurs . Les pierres et les métaux polis par notre art ne
ps éternel. Les Indiens, frappés de l’éclat et du feu que rendent les couleurs de ces brillants oiseaux, leur avaient donné les
37 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Montluc, 1503-1577 » pp. -
puis m’en lavay fort le vizaige, jusques à qu’il eust prins un peu de couleur roge13, et en beuz, avec un petit morceau de pain
rande pièce de fer qui protégeait le cou et les épaules. 6. C’est la couleur de ses vêtements. 7. N’étaient pas grands : gran
38 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
sujet ; c’est là qu’il faut faire briller la vérité, la fidélité, la couleur locale. Sous la plume d’un écrivain habile, les c
surtout de ces lectures dangereuses où les passions, peintes sous des couleurs attrayantes, peuvent pervertir leur esprit et leu
39 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
e on se représente, avec les circonstances les plus frappantes et les couleurs les plus vives, les objets vers lesquels se porte
rappé les sens, elle ne diffère de la mémoire que par la vivacité des couleurs . Lorsque, joignant la réflexion, la combinaison à
40 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
atique, est l’imitation de la vie. Mais elle les peint avec de fortes couleurs , sous des traits énergiques, qui inspirent la cra
nature, même insensible, la pensée, le sentiment et la vie ; par des couleurs riantes et des grâces qui éveillent la sensibilit
nt pas à l’imagination. Elle cherche les images, les comparaisons, la couleur , l’éclat. Elle prête la vie aux objets inanimés,
tes, où le sentiment poétique, évoqué péniblement, tourne à la fausse couleur et à la fausse chaleur. Elle énerve l’esprit, alt
, le devoir, et qui les fait aimer en leur donnant le sentiment et la couleur . La poésie didactique expose et peint les conquêt
onnance générale avant de commencer l’ébauche ; il peint enfin, et la couleur est pour lui ce que le style est pour l’écrivain.
es des objets telles qu’il les reçoit, sans en altérer les traits, la couleur et la forme. » (Lucien, De la manière d’écrire l’
gine les événements. Elle supprime tout ce qui est plat, fade et sans couleur  ; elle agrandit ou crée les personnages, décrit e
ils sont les maîtres de joindre à la grandeur de leur sujet autant de couleur , autant de mouvement, autant d’illusion qu’il leu
l faut que le souffle pénètre ces éléments inanimés, et leur donne la couleur , le mouvement et la vie. C’est la partie de l’art
’image est de rendre les objets sensibles à l’esprit, et de donner la couleur et le mouvement même aux abstractions. La suite e
lustre qui vient de la flatterie est superficiel, et que les fausses couleurs , quelque industrieusement qu’on les applique, ne
41 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
ns ma chaumière. Quand secoûrai-je la poussière Qui ternit ses nobles couleurs  ? Il est caché sous l’humble paille Où je dors
Europe entière. Quand secoûrai-je la poussière, Qui ternit ses nobles couleurs  ? Son aigle est resté dans la poudre, Fatigué d
libre et fière. Quand secoûrai-je la poussière Qui ternit ses nobles couleurs  ? 2. Le 25 décembre 1799, lorsque l’Autriche
42 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
ivain qui a su le mieux, au xviie  siècle, revêtir notre langue de la couleur antique, ni l’impartialité du critique qui a just
enus, ma mere ; Puis tout à coup il veoit qu’il se mescompte, Dont la couleur au visage luy monte, D’avoir failly honteux Dieu
hardie : Je te veulx peindre icy, comme un bon artisan, De toutes ses couleurs l’Apollon courtisan. A ce gentil mestier, il faul
elle jeunesse, en sa premiere fleur, Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur , Quand l’aube de scs pleurs au point du jour l’ar
mille façons A ces vertes forests apprenons nos chansons. Icy de cent couleurs s’esmaille la prairie, Icy la tendre vigne aux or
ennuyé, je regardois les fleurs, Feuilles, tiges, rameaux, especes et couleurs , Et l’entrecoupement de leurs formes diverses Pei
ailes de sa muse gracieuse et fleurissante, toutes diaprées de vives couleurs , ne le portent pas si haut. A chaque page les épi
es, pers, Qui, d’une humeur248 bigarree, Emaillent de mille fleurs De couleurs Leur parure diapree249 ; Avril, l’honneur des so
il a fait432 ! Quand il tient une grappe en sa vigne choisie, Dont la couleur combat avec la cramoisie !     Jamais il ne se fâ
s féconds et profitables. Souvent nous nous plaisons aux parfums, aux couleurs , Sans chercher les vertus des odorantes fleurs. L
Au front superbe, aux voûtes peinturées D’azur, d’esmail, et de mille couleurs , Mon œil se paist des thresors de la plaine, Rich
ent leur discours tout si relevé d’art581, Et peignent leur defaux de couleur et de fard. Aussi je les compare à ces femmes jol
rs ceste aimable peinture610, Quelle main sur la terre en braye611 la couleur , Leurs secrettes vertus, leurs degrez de chaleur 
aische et drue Là où je vis la rosee espandue. L’aube naissante avoit couleur vermeille Et vous estoit aux roses tant pareille
olie N’eust pas mesme loyer734 ? Desjà l’estonnement735 leur fait la couleur blesme736 ; Et ce lasche737 voisin, qu’ils sont a
x, où l’imagination et le cœur mettent tour à tour ou à la fois de la couleur , de la grâce, de la bonne humeur, et, à l’occasio
s-je, dit-il ; c’est quelque victuaille ! Et, si je ne me trompe à la couleur du mets, Je dois faire aujourd’hui bonne chère ou
les airs Rompant le voile épais qui couvroit la nature, Redonnent la couleur et l’âme à l’univers. Ô Christ, notre unique lum
des, stances, élégies, épîtres, épigrammes, a de l’imagination, de la couleur , de la verve et du mauvais goût. Banni, condamné
, chansons, etc., qui en font plutôt une sorte de poète moraliste. La couleur a manqué à son style, le prosaïsme le gâte ; il a
ué à la brillante elegance de Voltaire, la vérité et la variété de la couleur dans le style dramatique. Songe de Macbeth1144
criptive, qui remplace trop souvent l’inspiration par l’industrie, la couleur parle dessin, le dessin par l’enjolivement. Les r
s, Le plus beau qui soit né sur des levres humaines, ses formes, ses couleurs , ses précisions et ses éclats d’expressions ses h
patrie remplissent ses yeux, quelques vers sans dessin, mais non sans couleur . Le Franc de Pompignan Ode sur la mort de
ges dorés, Ces épis balançant leurs têtes jaunissantes, Et toutes ces couleurs qui, fuyant par degrés, Semblent au loin se perdr
classique, les idées d’indépendance et d’audace dans l’invention, la couleur et le style. Ce nom, V. Hugo le discute et l’écar
ments, architecture, curieux et amoureux, jusqu’au fanatisme, de la «  couleur locale » dans le style et le décor : Shakespeare
ques, si romantisme veut dire inspiration personnelle, imagination et couleur . Le romantisme tentait même, sans le conquérir, l
nté. Les travaux, les chagrins ont doublé mes années, Ma vie est sans couleur , et mes pâles journées M’offrent de longs ennuis
lumière monter de nuage en nuage, Les informes objets reprendre leurs couleurs , Et les prés reverdir, et renaître les fleurs, Et
e ses doigts, sous lesquels tout devenait rythme, mélodie, musique et couleur . La poésie fut comme une éclosion et un épanouiss
ton, Ossian, « une des palettes où son imagination a broyé le plus de couleurs  » (Confidences), Fénelon, Jean-Jacques, Bernardin
enfant trouve une petite graine, Et tout d’abord, charmé de ses vives couleurs , Pour la planter il prend un pot de porcelaine Or
’est la vigueur absente. Je le vois dans tes yeux, sur ton front sans couleur , C’est un fruit de l’orgueil que ta lâche douleur
à voir, sous l’onde diaphane, Ces vergers où chaque arbre, émaillé de couleurs , Porte des fruits vivants et de vivantes fleurs !
dessus des neiges des Cordillères. Poésie toute : plastique, toute de couleurs et de, sons, faite plus pour les yeux Que pour l’
tard, moucheté de taches blanches, rouges, verdes, grises, et de cent couleurs differentes, nettoyee par des esgouts faits à gar
e gallerie vitree, lambrissee sur un plancher de carreaux emaillez de couleur  : le frontispice, à grandes colonnes canellees et
urs coques, tortillees et abouties en poincte, mouchetees detaches de couleur , aspres et grumeleuses en quelques endroits, ils
vent sur la grève de la mer : il porte la barbe longue et herissee de couleur bleuë, et semble qu’une infinité de ruisseaux cou
is, variare. 249. Diaprer (date du xiiie  siècle), varier de vives couleurs . Étymol. : diaspre, sorte de drap à fleurs, venan
ru comme dans auteur. 586. Piolés, bigarrés (de pie, oiseau de deux couleurs ). Roman de la Rose : Estoit la terre piolee et po
57. Ne s’emploie plus qu’au pluriel. 758. De l’italien incarnato, de couleur rouge de chair (en latin incarnars ; racine caro,
nuict dont la noire pasleur Peint les champs et les prez d’une mesme couleur . Les troupeaux que la faim a chassez des bocages
uste ; il était assez puni. » Quinault trouve en passant le ton et la couleur de la poésie pastorale. Segrais a peu de vers aus
Voilà un caractère qui ne se dément pas. — Le songe de Thyeste a une couleur sombre et sauvage, que nous retrouverons dans mai
i le gâtent. Mais son style tragique en reproduit souvent les sombres couleurs , par exemple dans le récit suivant, par lequel, m
monieux amusent l’esprit sans y rien graver. Description, mais peu de couleur , pas même de dessin. 1189. Poème en huit chants
s vers sentis ; un souvenir ému y vibre et leur donne de l’accent. La couleur du paysage est restée dans l’imagination du poète
laciers aux vallées. Mais le reste, vague et creux, n’a ni dessin ni couleur . Les allégories commencent pour ne jamais s’arrêt
aison ; elle restera à l’avantage du chansonnier qui a le trait et la couleur . 1295. De Napoléon. 1296. Et la grand’mère va
indépendance que dans les Méditations. Le dessin en est moins pur, la couleur plus éclatante. C’est une intarissable profusion
ccuser le trait du dessin, et donner du relief à l’image, du ton à la couleur . Hommes et choses, attitudes, gestes, groupes, dé
u, sur lequel il a médité, rêvé, senti, livre écrit par Dieu avec des couleurs et des rayons. « Nul ne se dérobe au ciel bleu, a
us les sens : il la voit, l’entend, la respire, dans ses aspects, ses couleurs , ses harmonies, ses parfums : Tout chante et mur
s couchants, dans les Chants du Crép., XXXV.) Mais Te sentiment et la couleur , resserrés dans une strophe, dans un vers, dans u
estera pas ce : qu’elle a de saisissant et de puissant, ni surtout la couleur sombre et âpre de cette poésie, la vérité de cett
ever dans ce morceau, d’une harmonie douce et pleine et d’une fraîche couleur , que l’expression trop abstraite de ce vers, et,
ucine rouge épanouit sa cloche, Et mariant on l’air leurs tranchantes couleurs . À sa fenêtre font comme un cadre de fleurs. (P
Mer de Galilée, est, traverse du N. au S. par le Jourdain. 1472. La couleur et l’harmonie de leur style rappellent celui des
olythéisme. 1476. Le propriétaire qui exploite ses bois marque, à la couleur , d’un signe convenu les arbres qui doivent être a
). Plus d’un trait et d’une expression sont semblables. Le rond et la couleur du tableau, la saison et le ciel diffèrent. 1489
de la tribu dans le désert. Voilà l’art de peindre sans décrire. Les couleurs et l’harmonie du passage suivant, qui a quelques
fait suivre l’ascension de la lune dans les cieux : Et dans le ciel couleur de perle La lune monte lentement. — Ce morceau e
43 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
e tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre5 des lois, et avec les couleurs de la justice, lorsqu’on va, pour ainsi dire, noy
ts saisissants, à frapper l’imagination, à revêtir sa pensée de vives couleurs . 1. Cette loi datait de la République. L’ancienn
44 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
rd incertain. Chacun sur le damier fixe d’un œil avide Les cases, les couleurs , et le plein et le vide. Les disques noirs et bla
u jeu rêveur qu’inventa Palamède, Sur des carrés égaux, différents de couleur , Combattant sans danger, mais non pas sans chaleu
45 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
t à l’ignorant comme au botaniste par leur parfum et l’éclat de leurs couleurs  ; mais le naturaliste qui sait leurs noms, qui co
tyle ; une esquisse, mais point de tableau ; du dessin, mais point de couleur  ; il ne faut donc pas en négliger l’étude. Loin d
46 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
hent, se meuvent, et reflètent ainsi dans les eaux la teinte de leurs couleurs  ! Allez à la campagne, tournez vos regards vers l
oires aussi bien qu’il est possible ; mais le peintre a trop voulu la couleur brillante et l’harmonie. Pétillant de près, vigou
47 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VIII. Épître. »
e. Quant au style de l’épitre, il doit, comme le caméléon, prendre la couleur de chaque objet qu’il touche. On nomme héroïde un
48 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
i nous voulons l’appliquer à des objets d’une autre espèce, comme aux couleurs et aux mouvements, nous verrons qu’elle ne leur c
a en mon pouvoir, les causes particulières de la beauté de chacun. La couleur est un genre de beauté bien simple, et c’est, par
séquence, que, comme cet organe varie chez différentes personnes, les couleurs favorites de ces mêmes personnes varient égalemen
ion d’idées a quelquefois beaucoup d’influence sur le plaisir que les couleurs nous procurent. Le vert, par exemple, peut nous s
ces associations d’idées, nous devons encore observer, à l’égard des couleurs , que les plus belles sont en général les plus ten
endres, et non celles qui jettent un éclat très vif : telles sont les couleurs dont la nature a paré ses productions, et que l’a
ever et au coucher du soleil. C’est dans ces objets que la beauté des couleurs déploie toute sa richesse ; aussi furent-ils touj
rs, et partout, le sujet favori des descriptions poétiques. Après les couleurs , nous allons nous occuper des formes des corps. E
attention de ceux qui veulent agir ou déclamer avec grâce. Quoique la couleur , la forme et le mouvement soient chacun une cause
t les animaux, nous sommes charmés à la fois et de la délicatesse des couleurs , et de la grâce des contours, et de l’aisance des
nous avons parlé jusqu’à présent ; on y trouve réunies la beauté des couleurs dans les nuances délicates du teint, et la beauté
, et néanmoins diffère entièrement de celui que produit la beauté des couleurs , des formes, des variétés, et des autres objets d
rouve l’impression de beauté dont j’ai parlé d’abord, et j’admire des couleurs brillantes, un fini superbe, et des formes agréab
hysique ou moral n’a rien qu’on ne puisse peindre à l’esprit avec les couleurs les plus vives et les plus frappantes. Aussi la p
ême qu’il faùt qu’un peintre qui représente une prairie emploie de la couleur verte ; ainsi, dans les commencements du langage,
agération et à l’hyperbole, et portés à décrire chaque objet avec des couleurs bien plus vives et des expressions bien plus éner
rvaient les Péruviens. Ils avaient un assemblage de petites cordes de couleurs variées, et, au moyen de nœuds de différentes gro
itions d’un genre élevé. On croit, en général, qu’une langue prend sa couleur dominante dans le caractère national du peuple qu
e le même. Ce sont, en quelque sorte, des nuances diverses d’une même couleur qu’un écrivain soigneux emploie avec succès suiva
core demander ce que l’adverbe ajoutait au sens de volume : est-ce sa couleur  ? est-ce quelque autre qualité ? Sa véritable pla
quelques autres qualités qui frappent les yeux, excepté toutefois les couleurs  ; mais il est bien plus borné dans ses opérations
pourvu que nous ne perdions pas de vue que le langage figuré prend la couleur de l’imagination, de l’affection ou de la passion
un trop vif éclat les fatigue. » Cette allusion heureuse à l’une des couleurs qui flattent le plus notre vue, rend la pensée de
ntent de transmettre nos idées, il les peint aux yeux, il donne de la couleur et du relief aux pensées les plus abstraites. Ses
le, de l’impression que produisent sur notre esprit la lumière et les couleurs , considérées selon le système de M. Locke, comme
maginaire, et cette gloire environne encore toute la création. Si les couleurs n’existaient plus, si la lumière et l’ombre ne se
donne du brillant et de la force à une description, et en prêtant une couleur , une substance et d’autres qualités sensibles aux
ble ; c’est à l’heureuse combinaison des ombres que la lumière et les couleurs doivent tout leur éclat. Is enim est eloquens, d
n’offre point comme la poésie la ressource du nombre, ni celle de la couleur brillante du style. On y peut cependant interroge
à midi porté sur un rayon. Il est tombé, ta jeunesse est flétrie, tes couleurs ont disparu sous le glaive de Cuchullin. » On tr
i est propre, et les descriptions d’un bon poète doivent en porter la couleur . Introduire sur la scène des objets inconnus ou q
ressortir la blancheur d’un objet, nous choisirions un autre objet de couleur noire et d’un volume à peu près égal, et que nous
se composait que d’un petit nombre de mots, et ensuite à cause de la couleur que devaient lui donner des hommes encore presque
nt à qui rien ne résiste, écrase son adversaire, il le peint avec les couleurs les plus fortes ; et, ce qui fait surtout le méri
héniens, passer pour un peuple flegmatique. Leur langue avait pris la couleur de leur esprit elle était régulière, forte et maj
ublime et de véhémente qu’elle était, elle est devenue froide et sans couleurs . Cependant, à la hauteur où elle est aujourd’hui,
der ; il employait ensuite son éloquence à leur donner la forme et la couleur qu’il jugeait la plus convenable, et la plus prop
es détails, comme on peut bien le croire, sont peints des plus fortes couleurs de l’éloquence de Cicéron, et c’était effectiveme
incestueux, ses violences, ses cruautés ; il peint des plus odieuses couleurs l’acharnement et la fureur qu’elle a mis dans ses
rité, dont ils avaient déjà la connaissance et même la conviction, de couleurs assez belles et assez fortes pour produire sur le
49 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
s positive des nations plus modernes, qui, en donnant à la poésie une couleur plus égale, lui enlève en partie son caractère d’
ousiasme réel. Il faut que sa morale soit revêtue des plus brillantes couleurs , et que ses spéculations les plus abstraites soie
t les plaisirs qu’il chante ; c’est le sentiment qu’il peint avec les couleurs les plus douces. Ses tableaux, sans être trop ric
s ce genre, il faut bien sentir et bien peindre le sentiment avec des couleurs vraies et naturelles. Ici, l’âme du poète doit êt
50 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
teinte à l’autre que l’air ambiant produit dans la nature, et si ses couleurs crient, si ses jours papillotent, c’est qu’il a v
à la fois égal et varié, égal par le tissu, varié par le dessin et la couleur . Chose assez étrange ! L’école appelée romantique
51 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
abriques, ou encore d’après les impressions des sens, les formes, les couleurs , les bruits, les odeurs ; si le sujet est vaste,
anderai encore ici le procédé des peintres, quand, par le mélange des couleurs , ils parviennent, eu étudiant scrupuleusement la
52 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
us expéditif, mais rien de plus insignifiant. Nulle expression, nulle couleur , nulle vie dans leurs esquisses. Ces gens-là, pou
ogène à un jeune homme de votre âge : « Courage, enfant ; ce sont les couleurs de la vertu ! » Contez-moi votre affaire, cela me
53 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XV. Genre didactique en prose. »
propos le bel esprit ; mais on aime à voir Buffon orner de brillantes couleurs ses descriptions de la nature ; Chateaubriand, da
54 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
n voyait sur le visage des jeunes filles la plus belle fraîcheur, les couleurs les plus vives et la plus parfaite immobilité : s
vail commencé des Martyrs, le désir de donner à ses récits leur vraie couleur locale, lui inspirèrent la pensée d’un voyage en
voûte abaissée, ce soleil impuissant qui ne peint les objets d’aucune couleur  ; quand nous venions à nous rappeler les paysages
au-milieu des morts. Au brillant éclat des armes a succédé la sombre couleur de la poussière et du ramage. Les casques sont br
nt les pentes, vues du point où j’étais, paraissaient douces et d’une couleur harmonieuse. Ténédos était devant la proue du vai
élevé sur vos pavois, vous est rendu : venez le joindre. Arrachez ces couleurs que la nation a proscrites et qui, pendant vingt-
tre gloire. La victoire marchera au pas de charge : l’aigle, avec les couleurs nationales, volera de clocher en clocher jusqu’au
e philosophique, celle qui s’applique moins à donner à l’histoire les couleurs et l’intérêt du drame qu’à retirer de l’étude des
it une plus large place à la peinture des caractères, et trouvait les couleurs sévèrement brillantes qui convenaient le mieux au
ure encore nouvelle pour le peintre philosophe, n’a point exagéré les couleurs . Mais bientôt sont venus les imitateurs, les élèv
Lacépède154, l’histoire naturelle prend un luxe d’images, un éclat de couleurs que ne soutient plus la correction du dessin, la
ontours et les formes les plus arrêtés, de vivant et d’animé comme la couleur , de pathétique et d’infini comme le son. Le mot e
sentiment, la pensée qui n’a pas de formes, la pensée qui n’a pas de couleur , la pensée qui ne laisse échapper aucun son, qui
tion semblait être pour l’art comme une aide docile qui apprêtait ses couleurs . M. Augustin Thierry, en effet, devient comme le
conquête des Franks, ni même cette seconde conquête, opérée sous une couleur politique par les fondateurs de la dynastie Carol
de l’océan, et partout de nouveaux peuples, des peuples de toutes les couleurs , blancs, noirs, rouges, cuivrés, à crânes de tout
r le coup fatal. Elle prit place sur ce siège lugubre sans changer de couleur , et sans rien perdre de sa grâce et de sa majesté
e qui reproduit les objets sans la moindre atténuation de forme ou de couleur . S’il fallait mêler quelques réserves à ce jugeme
ont l’œil voit avec bonté Mon fauteuil, mes chenets d’ermite, Mon lit couleur de carmélite301 Et mon armoire de noyer, Ô mes P
s malheureux, tendre mélancolie, Trouverai-je pour toi d’assez douces couleurs  ? Que ton souris me plaît et que j’aime tes pleur
vous abreuviez nos campagnes brûlantes, Soit qu’au gré du soleil vos couleurs éclatantes D’or, de pourpre et d’azur embellissen
é. Les travaux, les chagrins, ont doublé mes années ; Ma vie est sans couleur , et mes pâles journées M’offrent de longs ennuis
lgaires qui l’entouraient, Malgré le sol sans ombre et les deux sans couleurs , rêvait déjà aux splendeurs du monde oriental et
un style qui restait naturel au milieu de sa richesse d’images et de couleurs , servaient d’expression aux sentiments les plus p
ues, sa plume, on pourrait dire son pinceau, trouvera sans effort les couleurs qui conviennent ; le rythme assoupli, maîtrisé, s
te, celle où l’on ne fait pas de prisonniers, A. de Musset arbora les couleurs romantiques et se jeta au plus vif de la mêlée. I
retour intelligent vers les traditions classiques. Après les excès de couleurs et d’expressions de l’école romantique, les yeux
ceau d’un grand peintre, l’histoire peut reprendre de la vie et de la couleur . 51. Voir le cheval de guerre dans Virgile, Géor
savants des traditions païennes M. de Chateaubriand mêle de nouvelles couleurs empruntées au monde jeune et barbare qu’il peint
ire. Sans contester que cette restitution contribue à la vérité de la couleur historique, il est difficile de ne pas éprouver q
lle de son caractère ( indomitum animum ). 366. Ce passage est d’une couleur toute moderne et qui ne convient ni à l’époque do
55 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
e qu’il en faut pour n’être pas nuit, et pour empêcher que toutes les couleurs ne soient noires. Tellement que, de l’obscurité e
oiseaux qui ne sont recommandables que par leur ramage, et par leurs couleurs . Combien de perroquets, qui parlent sans cesse, e
ce qui passe par notre cœur. Le cœur388  est ce milieu qui altère la couleur naturelle des objets, et qui nous les fait paraît
ndignes objets passant par notre cœur y peuvent avoir un éclat et une couleur trompeuse qui nous les peut rendre agréables390.
elles sont encore toutes aux arbres, elles n’ont fait que changer de couleur  : au lieu d’être vertes, elles sont aurore, et de
l’art, sinon l’embellissement de la nature ? Tu peux ajouter quelques couleurs pour orner cet admirable tableau ; mais comment p
ffacer, les jardins moins fleuris, les fleurs moins brillantés, leurs couleurs moins vives, les prairies moins riantes, les eaux
ent s’humilier devant celle de Paris, et des religieux de différentes couleurs qui venaient en corps citer saint Paul et saint A
les plus éclatantes prennent dans notre imagination la teinture et la couleur des vices : s’il est dévot, nous l’accusons d’hyp
ronnées de tous côtés de rochers affreux par leur hauteur et par leur couleurs  ; ils paraissent de fer, et sont tout à fait esca
blanches, longues et mal rangées ; les mains bien faites, mais de la couleur de son âge. Elle parle peu, au moins à ce que j’a
ne de mérite, au contraire, est une fleur qu’on ne désigne pas par sa couleur , mais que lion nomme par son nom, que lion cultiv
yrannie que celle que l’on exerce à l’ombre1022 des lois, et avec les couleurs de la justice, lorsqu’on va, pour ainsi dire, noy
, surtout une âme bonne, dans un corps tout noir. On peut juger de la couleur de la peau par celle des cheveux, qui, chez les É
inir, quand un tailleur apporta à Jeannot un habit de velours à trois couleurs , avec une veste de Lyon1083 de fort bon goût ; le
rps, trop bas de jambes, la tête nue, les yeux hagards1217, la langue couleur de sang toujours1218 hors de la gueule, n’a que l
sentir vivement les beautés de la nature. Ses descriptions ont de la couleur , de l’éclat et un charme pénétrant ; peintre ému,
verte d’un brillant de rosée, qui réfléchit à l’œil la lumière et les couleurs . Les oiseaux en chœur se réunissent, et saluent d
é dans le ciel des vapeurs rouges dont la réflexion1391 rendait l’eau couleur de rose ; les arbres des terrasses étaient chargé
té en se réunissant au couchant, où ils se revêtaient des plus riches couleurs , et se combinaient sous les formes les plus magni
s décomposés éclairèrent les arcades demi-transparentes du pont d’une couleur ponceau, se reflétèrent dans les vallons, et au s
nuages. Les pluies que leurs pitons1462 attirent peignent souvent les couleurs de l’arc-en-ciel sur leurs flancs verts et bruns,
enu par l’abondance des eaux : le ciel et la terre sont ainsi de deux couleurs si fortement tranchées, que cette nature elle-mêm
reflet des lanternes qui éclairent les gondoles ; car, de nuit, leur couleur noire empêche de les distinguer. On dirait que ce
rrangement des sons et le choix des mots, des effets d’harmonie et de couleurs qui enchantent l’oreille et les yeux. La catara
 puis se déroule en nappe de neige, et brille au soleil de toutes les couleurs  : celle qui tombe au levant, descend dans une omb
r le coup fatal. Elle prit place sur ce siège lugubre sans changer de couleur , et sans rien perdre de sa grâce et de sa majesté
lesquelles apparaissent tous les objets sans la moindre altération de couleur ou de contour. Esprit alerte étendu, vigoureux et
’essor, la nouveauté, l’ardeur, l’éclat, l’imagination, la poésie, la couleur , le mouvement, l’accent pathétique d’une verve or
s, du scepticisme, et une sécheresse qui se refuse trop l’éclat de la couleur . Son style est d’ailleurs aussi français que celu
fleurs ceste aimable peinture : Quelle main sur la terre en broyë la couleur , Leurs secreltes vertus, leurs degrés de chaleur 
’une peinture qui n’a que des traits informes et un mélange confus de couleurs  ; mais sitôt que celui qui sait le secret vous le
i baise les vostres et qui est vostre serviteur. 569. Remarquez la couleur épique de ce récit. 570. Comparez la résistance
ransparents de la douce lumière, Les reflets nuancés des plus tendres couleurs , Les parfums que le soir enlève au sein des fleur
ts saisissants, à frapper l’imagination, à revêtir sa pensée de vives couleurs . 1018. Cette loi datait de la République. L’anci
il prend parti pour ou contre son sujet. Il mêle des sentiments à ses couleurs . Ce n’est point de la photographie. 1227. De n
des nuages en monceaux, du nord au midi, des nuages d’un éclat, d’une couleur molle et vive, du coton d’or sur un ciel bleu. »
1494. Ce trait de sentiment anime la description et lui donne une couleur personnelle, une valeur morale. 1495. Il dit ail
es rues, la vision d’une ville, mais ville brillante de lumière et de couleur  ! – présentant noblement aux regards ses murs int
s façades de ses maisons teintes, par le temps et par les étés, de la couleur jaune et dorée des édifices de Pæstum ou de Rome 
1546. Carminées est un mot inventé par Chateaubriand ; il veut dire couleur de carmin, rougeâtres. 1547. Saulaie, on dit pl
qui éveille les soldats. Ne pourrait-on pas donner à cette scène une couleur moderne, et s’exercer à la transposer ? 1571. Le
Musée de l’artillerie. 1784. C’est-à-dire ne pas forcer le trait, la couleur  ; être sobre et simple. 1785. M. Sainte-Beuve ve
au sud de celui d’York. 1830. Ce tableau est excellent, parce que la couleur exprime des sentiments, et une physionomie. 1831
56 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
idées de leur temps ; seulement leur imagination s’était enrichie des couleurs d’une autre époque, d’une civilisation, d’un cult
i se mêlait à l’originalité native de l’esprit français. Les diverses couleurs des différents âges de l’antiquité dominaient en
57 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
voris comme elle a ses victimes ; Et toujours des objets altérant les couleurs , Ainsi que nos plaisirs elle accroît, nos douleur
més, voici le plus élégant pour la forme et le plus brillant pour les couleurs . Les pierres et les métaux… sont moins éclatants.
nt ni moins beau. Son style se plie à tous les objets, et en prend la couleur  : sublime, quand il déploie a nos regards l’immen
d’étés en faisait l’ornement ; elle avait effacé, par l’éclat de ses couleurs , la plupart de ses compagnes, et, longtemps après
1º Par le jardin ; 2º par la plante majestueuse ; 3º par l’éclat des couleurs et les parfums de la fleur ; 4ºpar l’hiver ; 5º p
sant lui répond sur un ton un peu fier et glorieux et prend pitié des couleurs sombres du grillon — … Tout-à-coup, un oiseau noc
ord, puis roule sur les flancs tremble — … Les rochers sont tachés de couleur verdâtre, jaunâtre, rougeâtre — … On dirait que l
vous vous étendrez davantage, en parlant de leurs pyramides, de leurs couleurs , et des effets impuissants du soleil sur ces mass
changer tout entier. N° 123. — Mort du Messie. Un instant, les couleurs de la vie ont reparu sur la face du Sauveur, mais
ysage diversifié de prairies80… Pourquoi le créateur a-t-il choisi la couleur verte, de préférence au blanc, au rouge, ou à des
l choisi la couleur verte, de préférence au blanc, au rouge, ou à des couleurs plus sombres81 ? — …La verdure délasse l’œil — …
s le bras du vieillard, et laisse échapper la neige — … Un manteau de couleur … couvre à peine ses robustes épaules — … Ses memb
accessoires. 81. Le blanc est trop éclatant, le rouge trop vif, les couleurs sombres trop tristes, etc. 82. La verdure n’est
une ceinture rouge pour les femmes, de robes d’étoffes des plus vives couleurs . 114. Electre, fille d’Agamemnon et de Clytemnes
58 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre IV. Prédicateurs français. »
par les mouvements de l’âme, et rarement son expression reçoit de la couleur . C’est un excellent théologien, plutôt qu’un puis
59 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
c avec celles de son maître ; mais chez Lacépède l’éclat excessif des couleurs montre que l’imitation de Buffon a aussi ses dang
Elles se chargent une dernière fois d’innombrables grappes, mais sans couleur et sans saveur : suprême effort de la vigne qui l
parti pris, l’irrégularité méthodique, la témérité, la confusion des couleurs par satiété du beau, s’éloignent, par cela même,
ou d’une concision obscure ; mais en même temps quel relief ! quelle couleur  ! quelle audace ! comme tout y est animé et "y fo
op rude, dans la crainte d’altérer dans leurs tableaux l’harmonie des couleurs , et le dix-septième siècle s’était montré trop do
tableau les gradations, le clair-obscur, la perspective, l’accord des couleurs , la correction du dessin ; mais peu à peu ses ore
érités ; mais vous ne les corrigerez pas. On ne peut peindre avec des couleurs plus fortes les horreurs de la société humaine, d
issé éblouir ou dominer par son sujet. S’il peint avec les plus vives couleurs le caractère et les mœurs des animaux, s’il crée
st impossible de lui refuser un sens remarquable de la forme et de la couleur , toutes sortes d’idées justes et neuves, l’art en
Jean-Jacques. Diderot a innové dans la langue, et y a fait entrer des couleurs de la palette et de l’arc-en-ciel : il voit déjà
s marchent, se meuvent, et reflètent dans les eaux la teinte de leurs couleurs  ! Allez à la campagne, tournez vos regards vers l
is observées étaient toutes distinguées les unes des antres par leurs couleurs , leurs formes et leurs allures. Il y en avait de
e plantes, ces poils et ces canaux se présentent avec des formes, des couleurs et des fluides différents. Il y a même des glande
e, demi-transparente, parsemée de brillants, et teinte des plus vives couleurs . Les êtres qui vivent sous leurs riches reflets d
urs un degré de plus que les nôtres, et leur poésie est plus haute en couleur . Il est généralement vrai que les figures des Gre
emier, mais avec le plus grand succès, donné l’exemple d’appliquer la couleur locale aux tableaux que l’imagination emprunte au
ire ; non pas qu’il soit lui-même exempt de préjugés ; non pas que sa couleur soit toujours vraie ; mais il a réveillé des souv
an milieu des morts. Au brillant éclat des armes a succédé la sombre couleur de la poussière et du carnage. Les casques sont b
es eaux ; toutes les surfaces, au moyen d’une gradation insensible de couleurs , s’unissent par leurs extrémités, sans qu’on puis
e philosophique, celle qui s’applique moins à donner à l’histoire les couleurs et l’intérêt du drame qu’à retirer de l’étude des
it une plus large place à la peinture des caractères, et trouvait les couleurs sévèrement brillantes qui convenaient le mieux au
ure encore nouvelle pour le peintre philosophe, n’a point exagéré les couleurs . Mais bientôt sont venus les imitateurs, les élèv
Lacépède447, l’histoire naturelle prend un luxe d’images, un éclat de couleurs que ne soutient plus la correction du dessin, la
ontours et les formes les plus arrêtés, de vivant et d’animé comme la couleur , de pathétique et d’infini comme le son. Le mot e
sentiment, la pensée qui n’a pas de formes, la pensée qui n’a pas de couleur , la pensée qui ne laisse échapper aucun son, qui
tion semblait être pour l’art comme une aide docile qui apprêtait ses couleurs . Augustin Thierry, en effet, devient comme le con
de l’Océan, et partout de nouveaux peuples, des peuples de toutes les couleurs , blancs, noirs, rouges, cuivrés, à crânes de tout
r le coup fatal. Elle prit place sur ce siège lugubre sans changer de couleur , et sans rien perdre de sa grâce et de sa majesté
e qui reproduit les objets sans la moindre atténuation de forme ou de couleur .   Nous ne placerons pas Thiers, comme l’a fait C
sensible. De là tant de tableaux, de portraits, si pleins de vie, de couleur et de relief, toute une société qui se ranime, et
e. Si tout est chant dans le premier, dans celui-ci tout est forme et couleur . La pensée ne s’y joue pas autour du cœur ; elle
lier l’un de ses principaux mérites, qui fut de revêtir de brillantes couleurs les plus hautes idées de la science, et, pendant
ts626. Chacun de ses rayons, dans sa substance pure, Porte en soi les couleurs dont se peint la nature ; Et, confondus ensemble,
ortait l’oiseau : d’abord aux spectateurs Elle en faisait admirer les couleurs , Les agréments, la douceur enfantine ; Son air he
ont l’œil voit avec bonté Mon fauteuil, mes chenets d’ermite, Mon lit couleur de carmélite671 Et mon armoire de noyer, O mes P
s malheureux, tendre mélancolie, Trouverai-je pour toi d’assez douces couleurs  ? Que ton souris me plaît, et que j’aime tes pleu
uccès ; Mais enfin, malgré lui, ce langage français, Si faible en ses couleurs , si froid et si timide, L’a contraint d’être lour
les détours de ces âmes profondes, S’y teindre, s’y tremper de leurs couleurs fécondes ? Un rimeur voit partout un nuage725, et
ression de flamme aux magiques tableaux Qu’a trempés la nature en ses couleurs fertiles, Les nombres tour à tour turbulents ou f
s vestiges. De là du Castillan la pompe et la fierté, Teint encor des couleurs du langage indompté Qu’au Tage transplantaient le
é. Les travaux, les chagrins, ont doublé mes années ; Ma vie est sans couleur , et mes pâles journées M’offrent de longs ennuis
lgaires qui l’entouraient, Malgré le sol sans ombre et les cieux sans couleurs , rêvait déjà aux splendeurs du monde oriental et
un style qui restait naturel au milieu de sa richesse d’images et de couleurs , servaient d’expression aux sentiments les plus p
atique de Cinq-Mars, a relevé avec raison le manque de vérité dans la couleur et le travestissement des caractères, de celui de
Hugo dépasserait de beaucoup des questions de formes, de nombre et de couleur . Il faudrait, pour avoir une idée de cette riches
savantes d’un talent à la fois solitaire et populaire, unissant à la couleur indigène la grâce originale, et, sous ses vers et
te, celle où l’on ne fait pas de prisonniers. A. de Musset arbora les couleurs romantiques et se jeta au plus vif de la mêlée. I
; Et tous passaient ainsi, la face et les mains noires, Égaux, par la couleur dont ils furent brunis, A ces peuples épars de Ta
retour intelligent vers les traditions classiques. Après les excès de couleurs et d’expressions de l’école romantique, les yeux
ceau d’un grand peintre, l’histoire peut reprendre de la vie et de la couleur . 376. Voir le cheval de guerre dans Virgile, Geo
 a su clairement exprimer, en revêtant sa pensée des plus magnifiques couleurs , la sphère de Copernic, la révolution du soleil s
étendre la goutte d’essence dans une masse d’eau ou dans des flots de couleur . La poésie ne consiste pas à tout dire, mais à to
60 (1875) Poétique
te, et la manière dont on imite. Car, comme ceux qui imitent avec les couleurs et le trait exécutent les uns par certaines règle
les mœurs n’ont que le second rang. Elles sont à l’action ce que les couleurs sont au dessin : les couleurs les plus vives répa
rang. Elles sont à l’action ce que les couleurs sont au dessin : les couleurs les plus vives répandues sur une table feraient m
tronqué. Si l’on étend cette action comme elle doit l’être, c’est une couleur délayée. Si de plusieurs actions on tâche de n’en
61 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IX. De l’élégie. »
rance. Il chante sa peine sur tous les tons, la peint sous toutes les couleurs  ; il cherche à y intéresser tout ce qui l’entoure
62 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
d incertain. Chacun sur son damier fixe d’un œil avide Les cases, les couleurs , et le plein et le vide. Les disques noirs et bla
u jeu rêveur qu’inventa Palamède, Sur des carrés égaux, différents de couleur , Combattant sans danger, mais non pas sans chaleu
autre. Les mœurs seront égales, si l’objet qu’on a présenté avec les couleurs qui le désignent est toujours le même ; s’il agit
63 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
meilleur style de début est celui qui est le plus en harmonie avec la couleur de l’écrit tout entier. Dans un livre didactique,
eur conduite à l’égard des juges. Nous ne sommes plus au temps où les couleurs de deuil, la barbe longue et le désordre des vête
64 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre X. Genre pastoral. »
rgers de convention ; les scènes rustiques sont embellies des riantes couleurs de la poésie. La pastorale ne peut, il est vrai,
65 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
de l’Elocution. Sans cela le meilleur écrivain s’égare ; au milieu de couleurs brillantes, de détails admirables, on reconnaît q
e et les caprices du cœur humain. 2° C’est de donner aux objets cette couleur locale qui les rapproche de l’histoire. Sur le pr
66 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
lorsque l’objet dont elle est l’image se peint dans l’esprit avec des couleurs extraordinaires. Horace nous en donne un bel exem
s semble légitime de dire que le récit de Racine brille de toutes les couleurs de la poésie, et que c’est un des plus beaux morc
67 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
nouveau dans l’histoire de notre poésie. Chez lui, tout est forme et couleur  ; le monde moral et le monde physique se confonde
’exprimer tous les mouvements de l’âme humaine, de peindre toutes les couleurs , ou toutes les formes de la nature2. Le matin
68 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
autres objets également beaux, mais d’une espèce différente, comme la couleur et le mouvement, nous découvrons bientôt qu’elle
qu’à la confusion. Cherchons donc ailleurs les principes du beau. Les couleurs nous présentent l’exemple le plus simple du beau 
les divers sujets, ils ont aussi, avec plus ou moins de variété, des couleurs favorites ; il est probable encore que certaines
ociations d’idées contribuent aux plaisirs que nous font éprouver les couleurs . Le vert, par exemple, peut paraître plus agréabl
ion de ceux qui étudient la grâce du geste et de l’action. Quoique la couleur , la forme et le mouvement soient des principes di
ne puisse par ces moyens être présenté et mis sous nos yeux avec des couleurs vives et fortes ; aussi ont-ils été toujours mis
s Ils durent exalter tous les objets, les peindre avec les plus vives couleurs et les expressions les plus véhémentes. Ces raiso
r là nous nous sommes privés de la faculté de donner à nos écrits ces couleurs vives et frappantes qui résultaient des inversion
t ressortir les plus petites différences, les plus légères nuances et couleurs de pensées. Jamais par des expressions littérales
n. Il nous charme par une série de peintures magnifiques, dispose les couleurs de la manière la plus habile, fait ressortir les
es circonstances d’un événement que nous voulons représenter sous des couleurs très vives soit en bien soit en mal. C’est moins
x autres : alors il n’y a pas de règles pour s’assurer de l’effet des couleurs qu’il emploie ; chacun en juge différemment, parc
istible, il terrasse son adversaire, et le peint avec les plus noires couleurs . Le principal mérite de ce discours, c’est que to
es arrangeait alors dans la forme populaire, les parait de toutes les couleurs de l’éloquence, et leur donnait le tour le plus c
ma conscience. Mais s’il peint d’une manière frappante, avec de vives couleurs , la ferveur et la tendresse de l’amitié, ou les s
cette circonstance, est peinte de la manière la plus vive et avec les couleurs les plus propres à exciter contre lui l’indignati
attentivement ces ouvrages, je m’aperçois que leur style donne de la couleur au mien. » Mais, en supposant même ses modèles b
69 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Préface » pp. -
oup d’auteurs, qu’il convient de former son esprit et de donner de la couleur à son style… Notre intention, pour nous… a été qu
70 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Jean-Baptiste Rousseau 1670-1741 » pp. 441-444
ou des souvenirs, il a de l’harmonie, du rhythme, parfois même de la couleur et de la noblesse dans les détails du style. Mais
71 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
chaleur du sentiment, la dureté du cœur, la lumière de l’esprit, les couleurs de la vérité, la fleur de l’âge, le flambeau de l
 ; les jardins sont moins fleuris, les fleurs moins brillantes, leurs couleurs moins vives, les prairies moins riantes les eaux
sujets : Une teinte pourprée s’étendait sur l’horizon. Des nuages de couleur d’ambre flottaient avec grâce, et paraissaient di
pour tout dire enfin, de leur triumvirat. Mais je ne trouve point de couleurs assez noires Pour en représenter les tragiques hi
72 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
s n’ont pas la simplicité d’un témoignage sincère, si vous forcez les couleurs de votre tableau, si vous laissez trop percer le
en varie l’ordonnance et la forme, et les teint, pour ainsi dire, des couleurs de son génie. Dans Démosthène et dans Mirabeau, e
c connaître les traits distinctifs de l’éloquence, c’est connaître la couleur qui lui convient. L’éloquence, étant une dialecti
érentes, que l’art peut varier à son gré, comme le peintre nuance les couleurs de ses tableaux. Le geste suit tous ces mouvement
73 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Racan. (1589-1670.) » pp. 165-168
un accent assez ferme, mais où manque trop souvent le sentiment de la couleur originale. 1. Ce mot était alors dissyllabe. 2.
74 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Rochefoucauld 1613-1680 » pp. 18-21
s oiseaux qui ne sont recommandables que par leur ramage et par leurs couleurs . Combien de perroquets, qui parlent sans cesse, e
75 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
ëte, et faire connoître tout le prix de son travail. Voyez de quelles couleurs Virgile embellit les préceptes qu’il donne sur la
poëme latin des éclipses, par le P. Boscovich, jésuite. Il s’agit des couleurs qu’offrent à nos yeux les fils de la lumière sépa
t superbe élève sa tête au milieu des champs ; et telle est encore la couleur ardente du sang qui coule dans nos veines. La deu
deuxième espèce dans l’ordre des rayons, a reçu de l’or le nom de sa couleur . Cruelle et fatale couleur ! Hélas ! de quels sou
re des rayons, a reçu de l’or le nom de sa couleur. Cruelle et fatale couleur  ! Hélas ! de quels soucis cuisans n’agite-t-elle
de ses travaux. Au milieu vous voyez ce vert, ami de la nature, cette couleur chérie dont elle se plaît, au retour du printemps
ois. Le bleu qui se montre à sa suite, offre à nos regards cette même couleur qui règne sur la plaine d’une mer tranquille, qua
du poëte est de peindre le précepte, c’est-à-dire, de le revêtir des couleurs naturelles de son objet. C’est ce que fait Virgil
ursiers dans la mer, vont éteindre le jour. Du pourpre, de l’azur les couleurs différentes, Souvent marquent son front de leurs
s différens genres de coloris qu’il emploie. On pourroit dire que ses couleurs sont tour à tour riantes comme le printemps, étin
sur lui. Il faut par conséquent qu’il soit peint avec de plus fortes couleurs que les autres. C’est ce qu’on voit dans toutes l
’il l’emporte sur tous les autres, et qu’il soit peint de plus fortes couleurs que le caractère même avec lequel on le fait cont
Présentez-en par-tout les images naïves : Que chacun y soit peint des couleurs les plus vives. La nature féconde en bizarres por
’ailleurs les acteurs étoient revêtus d’habits de même forme, de même couleur que ceux de ces particuliers ridiculisés, et port
aisit fort bien les traits essentiels d’un caractère, et le peint des couleurs qui lui sont propres. Il écrit purement ; mais il
s beaux morceaux de notre poésie. Voyez l’éclat et la vivacité de ces couleurs , l’harmonie et la rapidité de ce style. Du côté
quoique cet ouvrage ne soit qu’en prose mesurée. Tout y est peint des couleurs simples et vraies de la nature. Huber en a donné
très-brillans, se ressemblent presque tous, l’auteur ayant puisé ses couleurs dans l’antithèse ; que le sentiment y est étouffé
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
ore davantage. Si mes paons de leur beau plumage Me font admirer les couleurs , Je crois voir nos jeunes seigneurs Avec leur bri
vainement sous ses pinceaux flatteurs De la belle nature assortit les couleurs . Des xx redoublés admirant la puissance, Il croit
77 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
ent à l’action, et se détachent comme des nuances sur la vivacité des couleurs . 357. Quelles sont les qualités nécessaires aux c
tures, s’avilir les termes, et qui, dans tout, porte le mouvement, la couleur et le feu. Le poète est inspiré dans l’ode et dan
ique. La vigueur et la variété du coloris, l’éclat et la vivacité des couleurs , l’harmonie et la rapidité du style, telles sont
78 (1854) Éléments de rhétorique française
se servaient les Péruviens ; ils avaient plusieurs petites cordes de couleurs différentes, qui portaient des nœuds dont la gros
devient bientôt. La lumière décomposée peint les nuages, et forme ces couleurs brillantes qui précèdent le lever du soleil. C’es
eux. Sur le réchaud brûlant moi seul tournant la graine, A l’or de ta couleur fais succéder l’ébène ; Moi seul, contre la noix
au bord des précipices. Le tableau est achevé ; et comme toutes les couleurs en sont graduées ! comme les nuances sont bien ma
 ; les jardins sont moins fleuris, les fleurs moins brillantes, leurs couleurs moins vives, tes prairies moins riantes, les eaux
bâtre, etc. ; mais il y a aussi synecdoque, puisque l’on considère la couleur abstractivement, c’est-à-dire indépendamment de l
tandis qu’à une description empruntée il manque toujours la vie et la couleur . Les jeunes gens sont naturellement disposés à se
mis, il faut conserver jusqu’à la fin aux personnages et aux faits la couleur qu’on leur a donnée d’abord. Dans Homère, il sera
inir, quand un tailleur apporta à Jeannot un habit de velours à trois couleurs , avec une veste de Lyon de fort bon goût ; le tou
tiquité avec enthousiasme, mais sans idolâtrie ; et, en employant les couleurs d’une autre époque et d’un autre pays, ils restèr
dées de leur temps : seulement, leur imagination s’était enrichie des couleurs d’une autre époque, d’une civilisation, d’un cult
i se mêlait à l’originalité native de l’esprit français. Les diverses couleurs des différents âges de l’antiquité dominaient en
ession se présentera sans peine, et le style prendra naturellement la couleur du sujet. Buffon indique les principaux défauts d
uliers et des figures discordantes. Quelque brillantes que soient les couleurs qu’il emploie, quelques beautés qu’il sème dans l
animera de plus en plus, le ton s’élèvera, les objets prendront de la couleur  ; et le sentiment, se joignant à la lumière, l’au
ils sont les maîtres de joindre à la grandeur de leur sujet autant de couleur , autant de mouvement, autant d’illusion qu’il leu
79 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
egardait ses guerriers, et ils vainquirent ». Voilà bien le ton, les couleurs et la fidélité de l’histoire décrivant un grand é
80 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
uer sur une composition quelconque ; c’est par le ton général, par la couleur religieuse qu’elle prête au style par l’onction d
chement sentencieuses, et qui prennent naturellement ici le ton et la couleur du sujet. Le plus saint des devoirs, celui qu’en
81 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
olette, pour la guirlande de Julie de Rambouillet 158. Modeste en ma couleur , modeste en mon séjour, Franche d’ambition, je me
orte du chaos et renaisse : Vertumne176 étend ses tapis verts, Et les couleurs de la jeunesse Brillent sur le front des hivers.
82 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
t des metaphores, desquelles la beaulté flestrit de vieillesse, et la couleur s’est ternie par maniement trop ordinaire : mais
erité en ses iugements, parlant de ses ennemis, que, sauf les faulses couleurs de quoy il veult couvrir sa mauvaise cause et l’o
non oisifs, orné de graves sentences, et varié de toutes manieres de couleurs et ornemens poëtiques. Quant aux Epistres, ce n’e
isoit faire des choses que j’eusse estimé impossibles. Quand lesdites couleurs furent broyees, je couvris tous mes vaisseaux et
mocqué de tous : toutesfois je faisois toujours quelques vaisseaux de couleurs diverses, qui me nourrissoient tellement quelleme
les belles fleurs des jardins de France, et s’en peignent de diverses couleurs , et, en un moment, de petits vers rampants contre
et de l’éloquence. Mais, Messieurs, l’éloquence est morte, toutes ses couleurs s’effacent, toutes ses grâces s’évanouissent, si
facer ; les jardins moins fleuris, les fleurs moins brillantes, leurs couleurs moins vives, les prairies moins riantes, les eaux
ect, heurté, enchevêtré parfois, mais tout de fougue, de feu, tout en couleur et en relief, est à lui, hardi, personnel, trouvé
s grande importance. Je connois tels seigneurs qui auroient changé de couleur à ces dernières paroles de ma lettre ; mais un du
tableau les gradations, le clair-obscur, la perspective, l’accord des couleurs , la correction du dessin ; mais peu à peu ses ore
, surtout une bonne âme, dans un corps tout noir. On peut juger de la couleur de la peau par celle des cheveux, qui, chez les É
randeur par la quantité des accidens de lumière et par la variété des couleurs , je crus reconnoître que tout étoit contenu dans
à mes sens. J’étois assis à l’ombre d’un bel arbre ; des fruits d’une couleur vermeille descendoient en forme de grappe à la po
vois approché ce fruit de mes yeux ; j’en considérois la forme et les couleurs  ; une odeur délicieuse me le fit approcher davant
e lever et le coucher du soleil. Figurez-vous, à l’horizon, une belle couleur orange qui se nuance de vert, et vient se perdre
perle. Quelquefois ils se disposent en longues bandes cramoisies, de couleur ponceau et écarlate ; toutes ces teintes sont viv
e du réseau parut relevée d’un filet d’or. L’or se changea ensuite en couleur de feu et en ponceau, et le fond du ciel se color
es chants éclatans des oiseaux, comme la douce verdure est un fond de couleur sur lequel se détache l’éclat des fleurs et des f
es, entortillées ou paradoxales, qui donnent au discours le ton et la couleur les plus contraires à l’éloquence. Mais c’est le
; il la combine, il l’arrondit toujours ; il en soigne l’élégance, la couleur , la noblesse, la pompe et l’harmonie, avec un goû
formoient une longue suite d’échelons dont les derniers étoient de la couleur du ciel, dans lequel ils se perdent. Rien de plus
et longtemps avant l’aurore, ils en annoncent le retour par une belle couleur rose admirablement nuancée sur les glaces d’argen
notre histoire (Révolution, Consulat et Empire) ; Lamartine, avec la couleur éblouissante d’un peintre, et quelquefois l’imagi
aité de la Providence, d’ailleurs si beau et si estimable, une légère couleur de déclamation. Tout homme souffre parce qu’il es
ue de la force, a, en ses années de maturité, toutes les magies de la couleur , de l’harmonie et de l’éloquence. Dans les sol
bignonias, de longues graminées, des plantes saxatiles de toutes les couleurs  ; à ma droite règnent de vastes prairies. À mesur
de bataille des siècles. La lumière automnale de cette scène avait la couleur violette des veilleuses, qui s’épanouissent dans
es eaux ; toutes les surfaces, au moyen d’une gradation insensible de couleurs , s’unissent par leurs extrémités, sans qu’on puis
nge de la nature vivante et de la nature inanimée, offraient de vives couleurs . Pline les a quelquefois saisies dans leurs plus
’heureux mélange du bleu et du blanc éclatant, termine la réunion des couleurs les plus simples, et en même temps les mieux ména
e des chartes la Vérité des faits et retrouver sous leur poussière la couleur des temps. Il y a usé ses yeux, mais non épuisé s
u financier, du stratégiste. Son style manque souvent de relief et de couleur , mais non de netteté et de lumière ; il est toujo
épais, dessinés gracieusement, et, sur ce front, des cheveux de même couleur , abondants, soyeux, qui se bouclent naturellement
s l’expression de la pensée que dans les mystérieuses harmonies de la couleur . Ce groupe renferme, comme les autres, plusieurs
os secrets, vous qui êtes lumineux comme nous, qui faites aussi de la couleur une éclatante satisfaction pour les yeux, et qui,
Son œil voit tout, sa main rend tout. Il a les traits du burin et les couleurs de la palette : pas une ligne qu’il ne dessine, p
e d’un ciel de Russie, et à faire ruisseler, étinceler ou chatoyer la couleur et la lumière sur les toiles de Véronèse et de Re
l glaçaient d’or quelque mamelon plus rapproché et chatoyant de mille couleurs comme une gorge de pigeon. D’autres croupes bizar
ité ; les premiers plans, plus rapprochés de notre époque, sont d’une couleur plus robuste et plus chaude. Si Alexandre, avec s
elants ; mon carton se tord à côté de moi sous le soleil ; ma boîte à couleurs craque, comme du bois qui brûle. On n’entend plus
appa plus que leur beauté ; ce fut la franchise inattendue de tant de couleurs étranges. Je retrouvais ces nuances bizarres si b
reflets bleus, qu’ils comparent au pigeon dans l’ombre ; ces chevaux couleur de roseau, ces chevaux écarlates comme le premier
sang d’une blessure. D’autres, d’un gris foncé, sous le lustre de la couleur , devenaient exactement violets ; d’autres encore,
leil traverse imperturbablement une étendue sans tache, dont la vraie couleur est l’azur. Il descend dans un ciel clair et disp
ière et l’ombre et d’accoutumer les yeux à la nuit par la douceur des couleurs grises. Alors les étoiles s’allument au dessus de
3, c’était un long cordon de maisons à solives sculptées, à vitres de couleur , surplombant d’étage en étage sur le pavé, un int
les plus achevées de notre littérature : c’est un simple dessin sans couleur aucune, mais des plus expressifs et des plus parl
n pût juger de l’art avec lequel Buffon approprie le mouvement et les couleurs de son style à son sujet. 563. Buffon distingue
e pour des tableaux futurs. Voyez, par exemple, sur les formes et les couleurs des nuages, dans les Harmonies de la Nature (livr
malgré un arrangement noble et bien conçu, d’un dessin vague et d’une couleur terne : les termes abstraits y abondent. Une desc
x autres. 659. On remarque l’art avec lequel Chateaubriand donne des couleurs antiques, appropriées au sujet et au temps des Ma
alistes. Et n’est-ce pas en effet un grand sujet d’admiration que ces couleurs brillantes, cet éclat de l’or, de l’acier, du rub
ne Chasse au faucon, Musée du Luxembourg). 903. Pantoufle en cuir de couleur sans quartier et sans talon. 904. Voyez plus hau
83 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
83. Le sublime d’image est celui qui peint de grands objets avec des couleurs si frappantes qu’on est saisi d’admiration. Homèr
raitent. À chaque page, à chaque phrase même, ils savent varier leurs couleurs . Tantôt lents et tantôt rapides, tantôt simples e
stance. Enfin ils prennent pour devise ce beau vers de Delille : Des couleurs du sujet je teindrai mon langage. 137. Le princi
employer toujours et dans tous les sujets les mêmes tons et les mêmes couleurs . Rien de plus intolérable que ce défaut. « Oh ! l
ri ses sentiments et ses pensées, le style se teint naturellement des couleurs du sujet, et l’on s’exprime tout à la fois avec c
le poids des années. 172. Par la métaphore, on donne un corps et des couleurs aux choses les plus abstraites, et on présente le
ge, il faut que l’expression nous représente l’idée nouvelle avec les couleurs de son premier objet et forme une espèce de table
encore des signes ; et l’harmonie imitative, qui donne à la phrase la couleur du sujet que l’on traite, est un des caractères d
uire le passé avec son costume et ses mœurs et s’attacher à rendre la couleur locale. 319. L’impartialité consiste à raconter l
actériser l’objet dont on parle, elle en présente le tableau avec des couleurs si vraies, des traits si naturels, qu’on ne lit p
es objets présents à la pensée et les ‘peint aux autres sous de vives couleurs . Elle donne à toutes les choses, même à celles qu
nture, puisqu’elle donne à tous les objets une figure, une forme, une couleur  : ut pictura poesis . Elle ne raconte pas seulem
iptions, il a besoin plus que jamais de choix et de vivacité dans les couleurs , d’harmonie et de rapidité dans le style. L’épopé
ts fait dire par une violette à Mlle de Rambouillet : Modeste est ma couleur , modeste est mon séjour. Franche d’ambition, je m
84 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Principaux homonymes. » pp. 63-65
nimal. Verre, n. m. corps transparent, vase de verre. Vert, adj. de couleur verte, qui n’est pas mûr. 73. Voie, n. f. route,
85 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
Le style est pittoresque s’il peint vivement les objets, s’il a de la couleur et du mouvement. Le récit de Théramène, ou la mor
fait image comme la peinture ; elle donne aux objets du corps, de la couleur , de la vie ; elle rend sensibles les choses même
ir ; les jardins sont moins fleuris, les fleurs moins brillantes, les couleurs moins vives, les prairies moins riantes, les eaux
86 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
charmant et dessiné avec une fidélité scrupuleuse, un goût sûr et des couleurs vives et bien nuancées. § 3. Parallèles. P
entez jamais de basse circonstance. Soyez riche, — Peignez avec des couleurs vives et tellement vraies qu’on ne puisse méconna
es morsures cruelles, etc. ; mettez au contraire en lumière ses vives couleurs , ses plis et ses replis. — Mais si vous voulez le
87 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
tableau les gradations, le clair-obscur, la perspective, l’accord des couleurs , la correction du dessin ; mais peu à peu ses ore
érités, mais vous ne les corrigerez pas3. On ne peut peindre avec des couleurs plus fortes les horreurs de la société humaine4,
seuls qui aient en un pinceau correct, qui aient toujours employé des couleurs vives, et copié fidèlement la nature. Ce qui m’a
88 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
e, des épithètes plus libres et plus éclatantes. Ce sont là comme les couleurs dont la poésie, qui est une peinture parlante, se
vement les images des choses dont elle parle. Il va sans dire que ces couleurs varieront selon les sujets, et que le monarque et
rps un objet représenté sur la toile. Ce que la peinture fait par les couleurs , la poésie le fait par l’expression. Aussi emploi
89 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
à sa cendre un monument célèbre. Que le jour de la nuit emprunte les couleurs . Soupirons, gémissons sur ce tombeau funèbre     
corps un objet présente sur la toile. Ce que fait la peinture par les couleurs , la poésie doit le faire par l’expression. Aussi
90 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
ffacer, les jardins moins fleuris, les fleurs moins brillantes, leurs couleurs moins vives, les prairies moins riantes, les eaux
ux fleurs cette aimable peinture Quelle main sur la terre en broye la couleur , Leurs secrettes vertus, leurs degrés de chaleur 
91 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
spectacle est différent. Lisez les premières légendes de Rome, à leur couleur dramatique, vous reconnaîtrez déjà le génie de la
i l’avocat a besoin de toutes les ressources de l’art pour donner les couleurs de la vraisemblance à une cause douteuse, le simp
92 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
». Plus loin, il trace le portrait de Démosthène ; et c’est avec des couleurs dignes du peintre et du modèle. « Ce fut dans le
93 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94
esque tous les anciens poëtes ont faite. » En étalant les plus belles couleurs .] Aristote, sur la Génération des animaux, II, 6 
94 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290
s, du scepticisme, et une sécheresse qui se refuse trop l’éclat de la couleur . Son style est aussi français que celui de Voltai
95 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
e, au sud de celui d’York. 2. Ce tableau est excellent, parce que la couleur exprime des sentiments, et une physionomie. 1.
96 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Racine, 1639-1699 » pp. 150-154
res, a le plus d’afrinité avec son génie. Il donne à ses emprunts une couleur chrétienne, et accommode ses réminiscences mythol
97 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
ts, ni à ses anges, — après Roland que vivante je demeure ! — Perd la couleur , choit aux pieds de Charlemagne, — immédiatement
tes sait se faire une robe si élégante, — qu’il y a là cent paires de couleurs , — d’herbes, de fleurs indiennes et persanes — et
e les dites pièces pour voir si mes drogues pourraient faire quelques couleurs de blanc : car je ne cherchais autre émail que le
ail blanc, pour lequel j’avais tant travaillé. Touchant des282 autres couleurs , je ne m’en mettais aucunement en peine ; ce peu
it faire des choses que j’eusse estimées impossibles. Quand les dites couleurs furent broyées, je couvris tous mes vaisseaux et
e grandes pertes ; aucune lois que352 j’avais dedans le four diverses couleurs d’émaux, les uns étaient brûlés premier que353 le
bles à divers degrés ; le vert des lézards était brûlé premier que la couleur des serpents fût fondue ; aussi360 la couleur des
it brûlé premier que la couleur des serpents fût fondue ; aussi360 la couleur des serpents, écrevisses, tortues et cancres étai
et moqué de tous. Toutefois je faisais toujours quelques vaisseaux de couleurs diverses, qui me nourrissaient tellement quelleme
de son immense bonté, puisqu’il ne se lève pas plus tard, ni avec des couleurs moins vives, pour les ennemis de Dieu que pour se
e pour les papillons ; il en a de toutes les tailles et de toutes les couleurs . Quel temps prenez-vous pour lui rendre visite ?
inir, quand un tailleur apporta à Jeannot un habit de velours à trois couleurs , avec une veste de Lyon de fort bon goût : le tou
nt des êtres d’un autre ordre, des nuées de papillons peints de mille couleurs , volent sans bruit sur les fleurs ; ici l’abeille
rsés dans les vallées, des arbres de toutes les formes, de toutes les couleurs , de tous les parfums, se mêlent, croissent ensemb
dre ces masses de blanc, d’azur, de vert, de rose, à mêler toutes les couleurs , à réunir tous les murmures : alors il sort de te
s’écrie Eudore, dans le déguisement d’un lâche déserteur et sous les couleurs de l’idolâtrie : je déchirerai plutôt de mes main
ille et ne leur cachait pas le genou. Les yeux de ces Barbares ont la couleur d’une mer orageuse ; leur chevelure blonde, ramen
poil frisé, noir par tout le corps, si ce n’est au museau qu’il avait couleur de feu ; et c’était bien le meilleur chien du pay
eu méritée, et leurs sympathies prirent, selon l’esprit du temps, une couleur superstitieuse. On disait qu’une lampe de cristal
r le coup fatal. Elle prit place sur ce siège lugubre sans changer de couleur et sans rien perdre de sa grâce et de sa majesté
à une distancé assez rapprochée une ville immense, brillante de mille couleurs , surmontée d’une foule de dômes dorés resplendiss
ue les tulipes de nos jardins, confondent et varient leurs brillantes couleurs  ; quand les abeilles, descendues de l’Hymette1713
rci de mouillure, la flottille de petits canots fraîchement peints de couleurs vives, s’alignant au bas de l’échelle, se balança
qui ont assuré sa gloire. Son style, à la fois aisé et savant, d’une couleur , d’un souplesse, d’un charme incomparables, sa pe
s têtes. Fontanet me dit une fois : « Si, avec du carton et le papier couleur d’argent qui enveloppe le chocolat, nous faisions
t point trop ardents, Mais desquels la prunelle perse1937 Imitait la couleur diverse Qu’on voit en cet arc1938 pluvieux Qui se
d’éclat ! Le pourpre, l’oranger, l’opale, l’incarnat, De leurs riches couleurs étalent l’abondance. Hélas ! tout cet éclat marqu
ncertain2532. Chacun sur le damier fixe d’un œil avide Les cases, les couleurs , et le plein et le vide. Les disques noirs et bla
u rêveur qu’inventa Palamède2534 Sur des carrés égaux, différents de couleur , Combattant sans danger, mais non pas sans chaleu
be, qui se jouait splendide sur leur tête, Teignit le firmament de sa couleur de fête. Cette gaieté semblait une insulte des ci
nt sont-elles assez médiocres. Mais d’autres sont remarquables par la couleur et par le sentiment, et il en est quelques-unes,
s, Près des grands lis, on voit pendre sous les ramures Leurs grappes couleur d’ambre ou couleur de rubis. Voici l’heure. Déjà
lis, on voit pendre sous les ramures Leurs grappes couleur d’ambre ou couleur de rubis. Voici l’heure. Déjà dans l’ombreuse cui
auche de la Charente à 7 kilomètres nord d’Angoulême. 465. Pierre de couleur rouge parsemée de taches blanches. 466. Pour, e
uisses, garde d’honneur des rois de France. 885. Tranchant, dont la couleur est sans nuance. 886. Justaucorps, vêtement d’h
ceau et le suivant sont tirés. 1067. Un arc-en-ciel nuancé de mille couleurs , allusion aux toilettes variées des Parisiennes.
uer ici tout ce qu’il mettait d’esprit, de verve, d’originalité et de couleur dans le récit des événements militaires auxquels
un jour de son oncle. 1688. Brelan, réunion de trois cartes de même couleur ou du même point, ce qui est, au jeu, un coup trè
renoncule dont la fleur est remarquable par l’éclat et la variété des couleurs , et dont le nom, transcrit littéralement du grec,
page xxv, note 1. 1854. Gloire. Le mot parait aujourd’hui avoir une couleur archaïque ; mais il n’a pas disparu de la langue.
37. Pers : bleu ou vert foncé. 1938. L’arc-en-ciel. 1939. Ebenin, couleur d’ébène. 1940. Lionnin, de lion. N’est pas deme
nons, avec les premiers vers de cette strophe, à ces expressions sans couleur et sans précision (titres magnifiques, ressorts p
u), avant de s’arrêter devant un certain numéro marqué d’une certaine couleur . 2774. Les râteaux avec lesquels les préposés au
mposite. 2813. Saphir, proprement pierre précieuse et brillante, de couleur bleue ; ici, cette couleur elle-même, qui fait re
oprement pierre précieuse et brillante, de couleur bleue ; ici, cette couleur elle-même, qui fait ressembler l’étendue d’une me
pastel pâli par le vent des années,    Qui sourit tristement sous ses couleurs fanées. Je vous entends encor sur les sommets loi
oir la note 1 de la page 757. 2941. Turquoise, pierre précieuses de couleur bleue et qui n’est pas transparente. 2942. Qua
98 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre V. Des sermons de Bossuet. »
l’art, sinon l’embellissement de la nature ? Tu peux ajouter quelques couleurs pour orner cet admirable tableau. Mais comment po
99 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VII. Fontenelle. »
écrire, où l’on ne parvient qu’en sachant prendre le ton et garder la couleur de son sujet. Un exemple va venir à l’appui de ce
100 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur les extraits des problèmes » pp. -144
it : Ἤ ὅτι τὸ ἀϰουστὸν ϰίνησιν ἔχει μόνον, ἣν ὁ ψόφος ἡμᾶς ϰινεῖ  Les couleurs ébranlent l’organe de la vue.] Voyez le traité De
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