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1 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
Ier. Des exercices préparatoires à la composition 302. En quoi consistent les exercices préparatoires à la composition ? S
itation des maîtres qui excellent ou qui ont excellé en chaque temps, consiste dans l’art de transporter dans ses propres écrits
rfections que l’on découvre en eux ; car il est indubitable que l’art consiste en grande partie dans l’imitation : Neque enim d
conjux…  — Enfin, une autre manière, appelée méthode de reproduction, consiste à lire plusieurs fois avec attention un morceau i
ns l’imitation ? Il faut d’abord éviter cette imitation servile, qui consiste à se traîner sur les pas d’un écrivain et qui a f
le Jeune et tous les littérateurs modernes, c’est la traduction, qui consiste à transporter une pensée, un ouvrage d’une langue
nde la précision, la clarté, la pureté et l’élégance, son vrai mérite consiste surtout dans la fidélité, qui fait qu’on n’altère
commençants, puisque, avant d’écrire, ils doivent apprendre à penser, consiste à réfléchir profondément sur les qualités qui con
s. Nous dirons quelques mots sur chacune de ces sources. 318. En quoi consiste la définition considérée comme source d’amplifica
ification ? Exemples. La définition, telle que nous l’entendons ici, consiste non pas à expliquer sèchement la nature de l’obje
à dire sur l’amplification par les circonstances ? Les circonstances consistent dans les particularités accidentelles qui détermi
t de la gradation à l’article des figures. Quant à l’expolition, elle consiste à insister de plusieurs manières sur la même idée
2 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
ordinaires et à réussir dans ce qu’on entreprend. En littérature, il consiste à donner aux sujets que l’on traite et aux idées
tour à tour. Le talent est une aptitude habituelle et permanente qui consiste dans la justesse du coup d’œil, dans l’élégance e
t finit où finit son domaine. (Segrais.) 52. La naïveté de la pensée consiste dans la vue soudaine d’une vérité qu’on ne soupço
ui se rapportent aussi aux qualités générales du style. 87. La pureté consiste à éviter dans l’emploi de mots tout mélange incon
ir indique toujours un bien ou un avantage. 90. La propriété des mots consiste à rendre une idée par le terme juste qui lui corr
doit réunir la correction, la précision et l’ordre. 94. La correction consiste à disposer les mots et les propositions selon les
trouvera jamais un seul jour où il ait été éclipsé. 98. La précision consiste à employer le moins de mots possible et à choisir
ntraire à la précision s’appelle diffusion ou prolixité. La prolixité consiste à noyer sa pensée dans une surabondance de mots i
on bras Parleront au lieu d’elle et ne se tairont pas. 100. L’ordre consiste à disposer les mots selon l’importance des faits
té réelle. § II. De la pureté du style. 113. La pureté du style consiste à n’employer que les mots propres à la langue que
rait tout progrès. 113. Le néologisme, ou innovation dans le langage, consiste à employer des mots nouveaux et inutiles, ou étra
§ III. Du naturel dans le style. 121. Le naturel dans le style consiste à rendre un sentiment ou une idée sans effort et
coûter. 126. L’affectation, qui est le défaut contraire au naturel, consiste à dire en termes brillants et recherchés des chos
. 128. La noblesse du style, qu’on pourrait appeler aussi dignité, consiste dans une certaine élévation de sentiments et de p
ttre pour venger la patrie et soutenir le bon droit. 133. La bassesse consiste à employer des expressions populaires, ignobles e
s simple à un style noble et élevé. 136. Le mérite des bons écrivains consiste à changer de style selon le sujet qu’ils traitent
La monotonie, qui est un vice opposé à la convenance et à la variété, consiste à employer toujours et dans tous les sujets les m
quelques mots sur l’élégance et la richesse. 145. L’élégance du style consiste à donner à la pensée un tour noble et poli, et à
éfaut contraire à l’élégance est la platitude ou la grossièreté. Elle consiste à employer des expressions basses, communes, triv
re jusqu’à la platitude et à la trivialité. 147. La richesse du style consiste à présenter avec une certaine abondance les pensé
ine les regarder. 149. La sécheresse, qui est opposée à la richesse, consiste à dire froidement les choses et à bannir toute es
sarmé. 453. Le style faible, qui est le vice contraire à l’énergie, consiste à n’offrir que des conceptions vagues, confuses,
eux qui n’ont pas assez médité leur sujet. 154. La véhémence du style consiste dans la vivacité animée par le sentiment, et elle
philosophes et chez les mathématiciens. 156. La magnificence du style consiste à unir la grandeur des idées ou des sentiments à
7. L’écueil à éviter dans la magnificence, c’est l’enflure. L’enflure consiste à employer des termes pompeux et des phrases magn
ec une puissance invincible, domine tous ceux qui en sont frappés. Il consiste quelquefois dans une expression, dans une pensée,
nde différence entre le sublime et le style sublime. Le style sublime consiste dans une suite de grandes pensées rendues avec no
les reposent. § I. Des figures de mots. 167. Les figures de mots consistent dans la disposition des mots ou dans la significa
ation étrangère portent le nom de tropes (τρέπω, changer). Celles qui consistent dans l’arrangement des mots conservent proprement
(ἄλλος, autre, ἀγορεύω, dire), qui n’est qu’une métaphore continuée, consiste à dire une chose pour en faire entendre une autre
arundine longâ. (Horace.) 178. L’antonomase (ἀντὶ, pour, ὄνομα, nom) consiste à employer un nom propre pour un nom commun, ou u
. 191. La prolepse, qu’on appelle aussi antéoccupation et subjection, consiste à prévenir une objection pour la réfuter d’avance
tas te terret ? sed tu paradisum mente deambulas. 193. La suspension consiste à tenir le lecteur ou l’auditeur dans l’incertitu
soit nécessaire de s’y arrêter. 196. La prétérition ou prétermission consiste à paraître passer sous silence ce qu’on dit néanm
ndante et une gradation ascendante. 204. L’ironie (εἴρων, simulation) consiste à présenter précisément le contraire de ce qu’on
mécanique, qu’on pourrait aussi appeler euphonie ou mélodie du style, consiste dans l’heureux accord des sons que l’on emploie,
à ce point de vue, dépend du nombre et de la période. 232. Le nombre consiste dans un certain accord des mots, des membres et d
tyle. § II. De l’harmonie imitative. 243. L’harmonie imitative consiste dans le parfait rapport des sous avec les choses
De la lecture. 258. La lecture, telle que nous l’entendons ici, ne consiste pas à parcourir rapidement les pages d’un livre p
lète et détaillée. § II. De l’analyse. 270. L’analyse (ἀνά λύω) consiste à décomposer un ouvrage, à le réduire à sa plus s
mise à notre étude. § III. De la traduction. 275. La traduction consiste à faire passer d’une langue dans une autre les pe
it13. § IV. De l’imitation. 280. L’imitation, dit Marmontel, ne consiste pas à copier servilement un orateur ou un poète,
mposition proprement dite. 281. Dans un sens plus étendu, l’imitation consiste à former son esprit, son langage, ses habitudes d
é, la brièveté, l’intérêt et l’agrément. 309. L’unité de la narration consiste en ce que tous les détails et tous les faits néce
ssoires, les ornements et les épisodes ; le grand mérite du narrateur consiste à unir ensemble l’unité et la variété. Denique s
nique sit quodvis simplex duntaxat et unum. (Horace.) 310. La clarté consiste à mettre dans tout son jour le fait principal, de
it de ces détails inutiles qui fatiguent le lecteur. 311. La brièveté consiste à mettre dans la narration ce qu’il faut et rien
ours vrai : Soyez vif et pressé dans vos narrations. 312. L’intérêt consiste à attacher le lecteur aux événements que l’on rac
des obstacles à surmonter pour achever l’entreprise. 313. L’agrément consiste dans le judicieux emploi des ornements que peut c
éunir la vérité, l’impartialité, l’ordre, la moralité. 318. La vérité consiste à n’affirmer que les faits certains et à donner p
s mœurs et s’attacher à rendre la couleur locale. 319. L’impartialité consiste à raconter les faits tels qu’ils sont, sans égard
tri ou une profonde ignorance des devoirs de l’écrivain. 320. L’ordre consiste à placer chaque fait dans l’endroit qui lui convi
rtant et le mettre dans tout son jour. 321. La moralité de l’histoire consiste à bien juger les hommes et les événements, à mont
tique sont la vraisemblance et l’intérêt progressif. La vraisemblance consiste à présenter des faits imaginés de telle manière q
qui fait une description. Comme dans un tableau le talent du peintre consiste à opposer les ombres à la lumière, de même l’écri
n soit le soir. 335. La topographie (τόπος), ou description de lieu, consiste à décrire un temple, un palais, une ville, une sc
cherché dans sa parure. 338. L’éthopée (ἔθος, mœurs, ποιέω, décrire) consiste à représenter les vertus ou les vices, les qualit
être trop circonspects et trop délicats sur ce point. Ces convenances consistent surtout dans le tact et le discernement qui nous
rhéteurs s’accordent peu sur la nature de la poésie : les uns la font consister dans la versification, d’autres dans l’enthousias
s ces diverses opinions, nous croyons que l’essence du génie poétique consiste dans l’imagination et l’inspiration. 375. L’imagi
du nombre, de l’harmonie, de la rime ou de l’élégance des vers. Elle consiste dans l’usage privilégié de certaines hardiesses,
ce et d’harmonie, on fait usage de la transposition ou inversion, qui consiste à intervertir l’ordre grammatical des mots. Quelq
récisément dans l’inspiration et dans cette action de la divinité que consiste la poésie sacrée. 430. Les cantiques de Moïse et
u, une fin. Le commencement, qu’on appelle aussi exposition du sujet, consiste dans les causes qui déterminent l’action ; le mil
onseil ou de leur bras, de leur crédit ou de leur fortune. Son talent consistera précisément à réunir et à combiner leurs talents
mpose de chants. Ce récit peut se faire de deux manières. La première consiste à raconter les faits selon l’ordre chronologique,
enre. Au-dessous de ce genre badin est encore le poème burlesque, qui consiste à prêter à des héros ou à des dieux un langage ba
raisemblance, l’intégrité, l’unité. 490. La vraisemblance de l’action consiste à ne mettre sur la scène que ce que l’humée voit
s elle doit toujours être vraisemblable. 491. L’intégrité de l’action consiste à lui donner une juste étendue. Il faut donc qu’e
la surprise et détruire tout l’intérêt. 498. Le nœud ou intrigue, qui consiste dans les obstacles à l’accomplissement de l’actio
és et demandent beaucoup de richesses et d’ornements. La grande règle consiste à proportionner le style au rang, au caractère et
rler cependant un langage décent, pathétique et moral. L’art du poète consiste à embellir l’action qu’il met sur la scène, en él
n’est plus guère que la poésie descriptive. 547. Le poème descriptif consiste donc à décrire uniquement pour le plaisir de décr
asser L’une à dormir, et l’autre à ne rien faire. 582. L’inscription consiste en quelques vers placés sur un édifice, un monume
re et habituelle à réussir dans une chose : à l’égard des lettres, il consiste dans l’aptitude à donner aux sujets que l’on trai
des hommes cultivés est en état de le sentir. La production du talent consiste à donner la forme, et la création du génie à donn
lières des pensées ? 51. Qu’est-ce que la pensée simple ? 52. En quoi consiste la naïveté de la pensée ? 53. La naïveté exclut-e
Que faut-il observer sur les mots considérés isolément ? 87. En quoi consiste la pureté de langage ? 88. Qu’y a-t-il de plus co
barisme que d’employer des mots contrairement à l’usage ? 90. En quoi consiste la propriété du langage ? 91. Qu’est-ce qui rend
ue la phrase, et combien de conditions doit-elle réunir ? 94. En quoi consiste la correction ? 95. La correction est-elle bien i
défend la correction par rapport à l’emploi des pronoms ? 98. En quoi consiste la précision ? 99. Quel est le défaut contraire à
sion ? 99. Quel est le défaut contraire à la précision ? 100. En quoi consiste l’ordre à donner aux mots dans une phrase ? 101.
? 112. Est-il quelquefois permis d’obscurcir sa pensée ? 113. En quoi consiste la pureté du style ? 114. De combien de manières
n de manières peut-on pécher contre la pureté du style ? 115. En quoi consiste le néologisme ? 116. Ne fait-on pas, en notre tem
rdire aux écrivains l’emploi de tous les mots nouveaux ? 119. En quoi consiste le défaut qu’on appelle archaïsme ? 120. Qu’appel
qu’on appelle archaïsme ? 120. Qu’appelle-t-on purisme ? 121. En quoi consiste le naturel dans le style ? 122. •Quelle différenc
acilité ne résulte-t-elle pas du naturel dans le style ? 126. En quoi consiste l’affectation ? 127. Quelle impression produit su
pression produit sur le lecteur l’affectation du style ? 128. En quoi consiste la noblesse du style ? 129. La noblesse ne convie
 ? 132. Qu’est-ce qui fait la noblesse des expressions ? 133. En quoi consiste la bassesse du style ? 134. Qu’est-ce que la conv
137. La variété ne résulte-t-elle pas de la convenance ? 138. En quoi consiste la monotonie ? 139. À combien de genres différent
ar quels moyens le style tempéré parvient-il à plaire ? 14 5. Eu quoi consiste l’élégance du style ? 140. Quel est le défaut con
faut contraire à l’élégance, et en quoi consiste- t-il ? 147. En quoi consiste la richesse du style ? 148. Quand est-ce que l’ex
u style ? 148. Quand est-ce que l’expression est riche ? 149. En quoi consiste la sécheresse ? 150. Qu’est-ce que le style subli
du style ? 153. Quel est le vice contraire à l’énergie ? 154. En quoi consiste la véhémence du style ? 155. Qu’est-ce que le sty
véhémence du style ? 155. Qu’est-ce que le style froid ? 156. En quoi consiste la magnificence du style ? 157. Quel est l’écueil
e différence y a-t-il entre une image et une métaphore ? 175. En quoi consiste l’allégorie, et comment la distinguez-vous de la
ute une composition ? 177. Qu’est-ce que la catachrèse ? 178. En quoi consiste l’antonomase ? 17.9. Quand est-ce qu’a lieu la mé
uand est-ce que la prolepse prend le nom de subjection ? 193. En quoi consiste la suspension ? 194. Qu’est-ce que la concession 
ue la concession ? 195. Qu’est-ce que la communication ? 196. En quoi consiste la prétention ou prétermission ? 197. Qu’est-ce q
-t-il ? 224. I/harmonie a-t-elle une grande importance ? 225. En quoi consiste l’harmonie du style et d’où résulte-t-elle ? 226.
s et fortes ? 231. D’où résulte l’harmonie des phrases ? 232. En quoi consiste le nombre ? 233. Que demande la respiration, l’es
? 242. Quand est-ce que le style est appelé périodique ? 243. En quoi consiste l’harmonie imitative ? 244. L’harmonie imitative
257. Combien d’exercices embrasse l’étude des modèles ? 258. En quoi consiste une lecture bien entendue des modèles ? 259. La l
9. La lecture doit-elle être accompagnée de réflexions ? 270. En quoi consiste l’analyse ? 271. Combien d’opérations comprend l’
s’applique.t-elle pas à tous les genres de composition ? 275. En quoi consiste la traduction ? 276. La traduction est-elle un pu
ombien de choses faut-il considérer pour bien traduire ? 280. En quoi consiste l’imitation proprement dite ? 281. Comment faut-i
8. Quelles sont les qualités générâtes de la narration ? 309. En quoi consiste l’unité de la narration ? 310. En quoi consiste l
ration ? 309. En quoi consiste l’unité de la narration ? 310. En quoi consiste la clarté de la narration ? 311. En quoi consiste
tion ? 310. En quoi consiste la clarté de la narration ? 311. En quoi consiste la brièveté de la narration ? 312. En quoi consis
on ? 311. En quoi consiste la brièveté de la narration ? 312. En quoi consiste l’intérêt de la narration ? 313. Quels sont les o
t les qualités particulières à la narration historique ? 318. En quoi consiste la vérité de la narration historique ? 319. En qu
En quoi consiste la vérité de la narration historique ? 319. En quoi consiste l’impartialité de l’histoire ? 320. Quel est l’or
mplicité ? 346. Que demande le naturel dans une lettre ? 347. En quoi consiste la réalité ? 348. Quel est le genre d’abandon qui
la poésie dans le sens le plus large et le plus étendu ? 374. En quoi consiste l’essence du génie poétique ? 375. Qu’est-ce que
y a-t-il de combinaisons pour la disposition des rimes ? 403. En quoi consiste l’arrangement des rimes plates ou suivies ? 404.
e poème héroï-comique ? 482. Qu’est-ce que le poème badin, et en quoi consiste le poème burlesque ? 483. Qu’est-ce que le roman 
nt les qualités essentielles à toute action dramatique ? 490. En quoi consiste la vraisemblance de l’action ? 491. En quoi consi
e ? 490. En quoi consiste la vraisemblance de l’action ? 491. En quoi consiste l’intégrité de l’action ? 492. Qu’exige l’unité d
l’action et quelle est la fin de l’exposition du sujet ? 498. En quoi consiste le nœud ou l’intrigue et d’où découle-t-il ? 499.
descriptif chez les anciens et qu’est-il de nos jours ? 547. En quoi consiste le poème descriptif et quels sont les principaux
3 (1852) Précis de rhétorique
(2e Leçon) — Chapitre Ier. Invention2. 1. L’art de la composition consiste à rassembler plusieurs idées, à les mettre en ord
éclamation et les gestes du narrateur et de l’orateur. 4. L’invention consiste à créer un sujet. 5. Le sujet doit d’abord occupe
tion a des préceptes spéciaux pour chacune. Questionnaire. 1. En quoi consiste l’art de la composition ? 2. Voilà bien des chose
ème partie à ajouter aux trois que vous venez de citer ? — 4. En quoi consiste l’invention ? — 5. Dites un mot de plus de ce que
les événements le fournissent. 2. Le travail de l’invention oratoire consiste à trouver les moyens de persuader, c’est-à-dire,
n suivant les conseils qu’on lui donne. 11. Les bienséances oratoires consistent dans l’art de ne rien dire qui ne soit convenable
1. S’occupe-t-on souvent de son sujet dans un discours ? — 2. En quoi consiste le travail de l’invention oratoire ? — 3. Comment
ue la bienveillance ? — 10. Qu’est-ce que la prudence ? — 11. En quoi consistent les bienséances ? — 12. Qu’est-ce que les précaut
position : 1° l’ordre, — 2° la gradation, — 3° l’harmonie. 3. L’ordre consiste à séparer les matériaux de l’invention en autant
te, et la seconde gradation descendante. 5. Le mérite de la gradation consiste en ce que le discours ou l’action suit une marche
tomber sa proie. Ces deux derniers vers préparent le dénouement, qui consiste en ces seuls mots : Le renard s’en saisit… 13.
bien y a-t-il de qualités requises dans la disposition ? — 3. En quoi consiste l’ordre ? — 4. Qu’est-ce que la gradation ? — 5.
uoi consiste l’ordre ? — 4. Qu’est-ce que la gradation ? — 5. En quoi consiste le mérite de la gradation ? — 6. Qu’est-ce que l’
dans le style. 8. Le pléonasme (plein d’abondance) est une figure qui consiste à se servir de mots inutiles pour le sens, mais q
Dieu peut bien des méchants arrêter les complots. 13. La conjonction consiste à répéter la même conjonction qui lie tous les me
s servant au dialogue, comme dit-il, reprit-il, etc. 16. L’apposition consiste à mettre ensemble sans conjonction deux noms dont
apporta recule épouvanté. [Racine.] 7. La métonymie est un trope qui consiste à mettre un mot à la place d’un autre. Métonymie
12e Leçon) — Suite des Tropes12. 1. La catachrèse est un trope qui consiste en un assemblage de mots qui semblent disparates,
et un bras de rivière n’est qu’une simple catachrèse. 4. L’allégorie consiste à présenter un objet à l’esprit de manière à lui
mière hirondelle pour aux premiers jours du printemps. 8. L’hyperbole consiste à exagérer les choses, soit en les augmentant : e
’en est fait, dans huit jours je pars pour l’Amérique. 11. L’ironie consiste à dire le contraire de ce qu’on veut faire entend
e pensées, sont celles qui sont plus particulières à l’orateur. Elles consistent à donner à la phrase une tournure plus propre à l
n, 24° l’Optation, 25° le Serment, 26° la Prosopopée. 3. L’expolition consiste à répéter plusieurs fois la même chose en termes
aveur d’une cause riche en preuves de toutes sortes. 8. La permission consiste à tout permettre à l’auditeur ; la subjection, à
ir violent d’obtenir quelque chose. 16. Le serment est une figure qui consiste à ajouter à son affirmation des circonstances ext
établis sent la sincérité d’une manière solennelle. 17. La prosopopée consiste à faire par1er ou agir une personne absente ou mo
ures ; je me réserve de vous fournir des exemples. Et d’abord en quoi consistent l’expolition et l’accumulation ? — 4. Précisez l’
pse ? —7. Que fait l’orateur au moyen de la concession ? — 8. En quoi consistent la permission et la subjection ? — 9. Qu’est-ce q
ion et de l’optation ? — 16. Qu’est-ce que le serment ? — 17. En quoi consiste la prosopopée ? (15e Leçon) — Section II. Spl
dessus des actions ordinaires de l’homme. 7. La majesté dans le style consiste à parler dignement et gravement des choses sainte
n présente à l’esprit une belle pensée en termes choisis. 9. La pompe consiste à donner à son sujet tout l’éclat dont il est sus
mplace à propos une expression trop commune. 11. La richesse du style consiste dans l’abondance des idées sur le même sujet, et
e sujet, et dans l’expression concise qui les rend ; et la profondeur consiste à exprimer en peu de mots un sens très étendu. 12
le sublime ? — 6. Quelles sont les sources du sublime ? — 7. En quoi consiste la majesté ? — 8. À quels sujets convient la magn
majesté ? — 8. À quels sujets convient la magnificence ? — 9. En quoi consiste la pompe ? — 10. Quand la noblesse est-elle dans
uand la noblesse est-elle dans le fond et dans la forme ? 11. En quoi consistent la richesse et la profondeur ? — 12. Résumez ce q
t en rejetant les mots durs et désagréables à entendre. 6. La variété consiste à arranger son style, tantôt en le coupant au moy
pres. 7. Les inversions contribuent beaucoup à varier le style. Elles consistent à présenter à l’esprit les pensées dans un ordre
upable et malheureux : l’auguste misérable. 9. Le choix des épithètes consiste à n’employer comme telles que les adjectifs qui r
x sortes ? — 5. Que cherche-t-on au moyen de l’euphonie ?— 6. En quoi consiste la variété ? — 7. À quoi servent les inversions ?
s inversions ? — 8. Quand fait-on une alliance de mots ? — 9. En quoi consiste le choix des épithètes ? — 10. Quel effet les ima
nérique de narration toutes ces compositions de médiocre étendue, qui consistent en un récit plus ou moins vif et animé, et qui n’
jets austères. 11. L’élocution convenable aux portraits et caractères consiste dans la précision des termes, un arrangement parf
ue le caractère ? — 10. Où peut-on placer un portrait ? — 11. En quoi consiste l’élocution convenable aux portraits et caractère
t l’audition des vers seraient insupportables. L’art du versificateur consiste à ménager les degrés du repos, pour le plus grand
plet, suivant le genre de la composition. 8. Quand une composition ne consiste qu’en un assemblage de 3, 4, 6, 8 ou 10 vers, on
4 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Règles pour les ouvrages de littérature »
ndre aussi parfait qu’il puisse l’être. Ce sont, 1º. La vérité : elle consiste dans l’exacte représentation des seuls objets, ou
s objets, ou réels, ou vraisemblables, on possibles. 2º. L’ordre : il consiste dans la disposition et l’arrangement des parties
qui doivent former l’ensemble d’un ouvrage. 3º. La proportion : elle consiste dans l’assortiment convenable et l’accord mutuel
ent convenable et l’accord mutuel de ces parties. 4º. L’agrément : il consiste dans le judicieux emploi des richesses du style,
hesses du style, et des divers autres ornements. 5º. L’utilité : elle consiste dans des instructions salutaires, relatives à nos
s, relatives à nos besoins et à notre bonheur. 6º. L’honnêteté : elle consiste dans le respect pour la vertu, que l’auteur de la
5 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
élocution à l’imagination pour donner la forme aux idées. L’invention consiste donc dans l’acquisition des idées ou du moins dan
appelaient topiques, lieux ou lieux communs. La théorie des topiques consiste en trois points : Études générales pour préparer
êt, de mœurs, de ton, enfin unité de dessein, la plus importante, qui consiste à établir dans un écrit un point fixe auquel tout
cipes renferment toutes les règles du début. Le début du poëme épique consiste dans l’exposition et l’invocation. Le drame se co
eut considérer comme une partie de la confirmation, la réfutation qui consiste à combattre les arguments, à réfuter les objectio
e sont la pureté, la propriété, la précision et le naturel. La pureté consiste à n’employer que les termes et les constructions
qui est l’exagération de la pureté. Chapitre XVII. La propriété consiste à employer toujours l’expression la plus juste po
étude des synonymes et des origines des différents mots. La précision consiste à dire ce qu’il faut et ni plus ni moins qu’il ne
n est la diffusion et la prolixité. Le naturel ou la vérité du style consiste dans un parfait accord entre l’expression et la n
labes nasales, et celle des consonnes rudes et sifflantes. Le rhythme consiste dans la disposition, selon les lois de l’euphonie
qualité relative et qui se modifie beaucoup selon les circonstances, consiste à n’employer que les termes les plus généraux et
, rapide et piquante. La comparaison abrégée se nomme trope. Le trope consiste à transporter un mot ou une phrase de son sens pr
onne. On range parmi les allusions verbales la syllepse oratoire, qui consiste à prendre, dans la même phrase, un mot dans les d
6 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
té du style ? La pureté, considérée comme qualité générale du style, consiste à écrire correctement, c’est-à-dire à n’employer
is premiers ; nous dirons quelques mots des deux autres. 115. En quoi consiste le néologisme ? Le néologisme consiste à employe
des deux autres. 115. En quoi consiste le néologisme ? Le néologisme consiste à employer sans besoin et sans goût des termes no
fectation du style, dit Bouhours, est un éloignement du naturel. Elle consiste à s’exprimer d’une manière singulière, forcée et
est le défaut opposé à la dignité du style ? C’est la bassesse, qui consiste à présenter des pensées abjectes ou puériles, des
t contraire à la convenance et à la variété ? C’est la monotonie qui consiste à mettre une uniformité constante dans l’élévatio
t, et qui frappent par je ne sais quoi de spontané et d’imprévu. Elle consiste dans le choix de certaines expressions simples d’
se. 143. Qu’est-ce que la finesse du style ? La finesse du style consiste dans la délicatesse des tours et l’heureux choix
d’affectation et de monotonie. III. Délicatesse. 146. En quoi consiste la délicatesse du style ? La délicatesse du styl
: l’élégance, la grâce et la richesse. I. Élégance. 157. En quoi consiste l’élégance ? L’élégance consiste, dit l’auteur d
sse. I. Élégance. 157. En quoi consiste l’élégance ? L’élégance consiste , dit l’auteur des Synonymes français, dans un tou
r la sensibilité et l’imagination. III. Richesse. 163. En quoi consiste la richesse du style ? La richesse du style cons
163. En quoi consiste la richesse du style ? La richesse du style consiste dans l’abondance des pensées, la variété et l’har
uelques mots du sublime proprement dit. I. Énergie. 170. En quoi consiste l’énergie du style ? L’énergie du style consiste
ie. 170. En quoi consiste l’énergie du style ? L’énergie du style consiste dans la vigueur des pensées, dans la force des se
pressions vagues et indéterminées. II. Véhémence. 173. En quoi consiste la véhémence du style ? La véhémence consiste da
ence. 173. En quoi consiste la véhémence du style ? La véhémence consiste dans l’impétuosité des idées, dans la succession
e. 175. Qu’est-ce que la magnificence ? La magnificence du style consiste dans la grandeur des pensées et dans la noblesse
7 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
u’appelle-t-on figures de mots ? Les figures de mots sont celles qui consistent dans la disposition des mots, ou dans la signific
’éloignent des lois générales du langage ; les figures oratoires, qui consistent dans un certain arrangement des expressions desti
mples plus nombreux dans notre Poétique, nos 104 et 105. 197. En quoi consiste l’ellipse ? L’ellipse consiste à retrancher dans
oétique, nos 104 et 105. 197. En quoi consiste l’ellipse ? L’ellipse consiste à retrancher dans une phrase un ou plusieurs mots
gles de la syntaxe. 202. Qu’est-ce que la répétition ? La répétition consiste à employer plusieurs fois et avec grâce la même e
Les principales espèces de répétitions sont : 1° La conversion, qui consiste à terminer de la même manière les différents memb
orde et la paix suivies du calme et de la tranquillité. 204. En quoi consistent la conjonction et la disjonction ? La conjonctio
la conjonction et la disjonction ? La conjonction est une figure qui consiste dans la répétition de la même particule copulativ
égorie n’est qu’une métaphore prolongée, ou une espèce de fiction qui consiste à présenter un objet à l’esprit, de manière à lui
La catachrèse est une métaphore hardie et quelquefois exagérée, qui consiste dans un assemblage de mots qui semblent disparate
aphore en ce qu’elle ne suppose pas comme elle de comparaison, et qui consiste à substituer un mot à un autre, lorsqu’il y a ent
emploie pour absum ; nous le pleurons, pour il est mort. 223. En quoi consiste l’allusion. L’allusion est une figure qui fait s
capable D’expier son forfait. On le lui fit bien voir. 235. En quoi consiste la litote ? La litote ou diminution est une espè
la litote ? La litote ou diminution est une espèce d’atténuation qui consiste à se servir, par modestie ou par égard, d’une exp
e d’autres qui paraissent plus justes ou plus fortes. Cette figure ne consiste pas à corriger une faute réelle qui serait échapp
a pitié ! Racine. 244. Qu’est-ce que l’ironie ? Astéisme. L’ironie consiste à dire précisément le contraire de ce qu’on pense
t, dans le Lutrin, l’éloge de Louis XIV par la Mollesse. 243. En quoi consiste la gradation ? La gradation consiste à présenter
V par la Mollesse. 243. En quoi consiste la gradation ? La gradation consiste à présenter une suite de pensées, d’images ou de
lanèque sentiam. 246. Qu’est-ce que la comparaison ? La comparaison consiste à rapprocher deux objets qui se ressemblent soit
ne la lettre de Mme de Sévigné sur le mariage de Lauzun. 250. En quoi consiste la permission ? La permission est une figure qu’
s me laisser seul dans ces maux que tu vois ! Fénelon. 256. En quoi consiste l’imprécation ? L’imprécation est une figure par
spèces d’harmonie ? On distingue deux espèces d’harmonie : l’une qui consiste dans l’arrangement des mots et des phrases, c’est
ent des mots et des phrases, c’est l’harmonie mécanique ; l’autre qui consiste dans le rapport de ce choix, de cet arrangement a
harmonie imitative. § I. — De l’harmonie mécanique. 266. En quoi consiste l’harmonie mécanique ? L’harmonie mécanique cons
266. En quoi consiste l’harmonie mécanique ? L’harmonie mécanique consiste dans l’accord des sons entre eux, accord produit
ette harmonie demande une oreille très délicate et très exercée. Elle consiste dans la texture, la coupe et l’enchaînement des p
n du sens constitue la propriété essentielle de la période, sa beauté consiste dans le nombre. Le nombre, qui appartient à la ph
épithètes, des alliances de mots, etc. Les ornements du style ne consistent pas seulement dans les figures et dans l’harmonie
ransitions adroites et délicates. Les transitions simples ou communes consistent dans les mots, dans un adverbe ou une conjonction
de l’enseignement familier, qu’avec une grande réserve. 291. En quoi consistent les transitions adroites et délicates ? Les tran
itions adroites et délicates ? Les transitions adroites et délicates consistent dans une pensée ou une réflexion qui, paraissant
8 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
clat, la hardiesse, la force, la majesté et la sublimité. 37. En quoi consiste la vérité des pensées ? Une pensée est vraie qua
rce que les cœurs pervers ne sont pas heureux. La vérité de la pensée consiste donc à unir son objet à ce qui a de la conformité
point commettre. 40. Qu’est-ce que la clarté des pensées ? La clarté consiste dans la vue nette et distincte de l’objet qu’on s
été tué de la main d’une femme. Un autre défaut voisin de la naïveté consiste dans les pensées basses et triviales qui sont le
puissance. De Bonald. La hardiesse a pour écueil l’extravagance qui consiste à dire des choses invraisemblables ou complètemen
presser ardemment A qui dévorerait ce règne d’un moment. 54. En quoi consiste la pensée majestueuse ? Une pensée est majestueu
’un matin. Incipe, parve puer, risu cognoscere matrem. 66. En quoi consiste la vivacité du sentiment ? Le sentiment vif est
Chateaubriand, et plusieurs élégies des poètes allemands. 69. En quoi consiste le sentiment grand ou noble ? Le sentiment grand
un composé d’images. L’image est le voile matériel d’une idée, et ne consiste que dans un petit nombre de mots ; quelquefois mê
étudier ce qu’il faut pour bien rendre, puisque le talent d’un auteur consiste à bien définir et à bien peindre, d’après La Bruy
et la convenance. 91. Qu’est-ce que la pureté du langage ? La pureté consiste à faire usage de mots qui appartiennent véritable
rop nouveaux ou hasardés sur des autorités insuffisantes. 92. En quoi consiste le barbarisme de mots ? Le barbarisme, qui est l
es anciennes. 94. Qu’est-ce que la propriété des mots ? La propriété consiste dans le choix des mots que l’usage le meilleur et
’appelle-t-on convenance dans les mots ? La convenance dans les mots consiste dans une certaine dignité de ton, dans un certain
a clarté, la précision, l’unité, la force et l’harmonie. 100. En quoi consiste la correction ? La correction consiste à dispose
e et l’harmonie. 100. En quoi consiste la correction ? La correction consiste à disposer les mots d’une phrase suivant les règl
récision de la phrase ? La précision (præcidere, couper, retrancher) consiste à retrancher de la phrase toutes les superfluités
ies. 104. La concision diffère-t-elle de la précision ? La concision consiste non pas seulement à supprimer les expressions inu
9 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
position ? La composition, en matière littéraire, est un travail qui consiste à découvrir les pensées et les sentiments qui se
Le choix du sujet étant fait, il faut s’occuper de la préparation qui consiste à disposer son esprit à la composition par le cal
sentiments qu’il renferme, un ouvrage joint le mérite de l’ordre, qui consiste dans la bonne disposition et dans l’assortiment c
ple rappelée par Horace, qui veut que le mérite d’une sage ordonnance consiste à dire d’abord ce qui doit d’abord être dit, et à
dans les tableaux, comme on peut le voir dans l’Énéide. 349. En quoi consiste la convenance dans la description ? La convenanc
a convenance dans la description ? La convenance dans la description consiste à peindre l’objet sous les traits qui lui sont pr
à plusieurs choses, ne conviennent en réalité à aucune. 350. En quoi consiste la nouveauté ? La nouveauté consiste à rajeunir,
réalité à aucune. 350. En quoi consiste la nouveauté ? La nouveauté consiste à rajeunir, par l’expression ou par le tour, des
hoisir les circonstances ? C’est dans le choix des circonstances que consiste le grand art de la description pittoresque. Il fa
369. Qu’est-ce que la description poétique ? La description poétique consiste à peindre une chose qui n’existe que dans l’imagi
n fasse un récit complet, sans rien omettre d’important. 397. En quoi consiste la brièveté de la narration ? La brièveté de la
i consiste la brièveté de la narration ? La brièveté de la narration consiste , non pas précisément à raconter le fait en peu de
t que l’intérêt aille toujours croissant jusqu’à la fin. Le grand art consiste donc à faire naître et à augmenter sans cesse dan
nts au Pérou, et la mort de Turenne, par Mme de Sévigné. 400. En quoi consiste l’agrément ? L’agrément consiste dans l’emploi d
e, par Mme de Sévigné. 400. En quoi consiste l’agrément ? L’agrément consiste dans l’emploi des ornements qui conviennent au su
onte en prose n’est autre chose qu’une narration badine. 435. En quoi consiste le mérite de la narration badine ? Le mérite de
le mérite de la narration badine ? Le mérite de la narration badine consiste dans la forme, dans l’art de dire des riens d’une
préoccuper de donner à son style la convenance ou couleur locale, qui consiste dans certaines variétés, dans certaines nuances q
celle d’Homère. Il doit encore observer les bienséances du style, qui consistent à modifier les convenances locales suivant le goû
la simplicité, le naturel, la facilité et la convenance. 455. En quoi consistent la simplicité et le naturel que demande la lettre
e sentiment, nous suggéreront le langage qui conviendra. 457. En quoi consiste la convenance relativement aux supérieurs et infé
un ton affectueux sont de nature à lui gagner les cœurs. 458. En quoi consiste la convenance dans les lettres adressées à des ég
Quant à ce qu’on appelle esprit, nous dirons avec M. Pérennès, qu’il consiste dans cette sagacité d’intelligence qui saisit pro
fades équivoques, en bons mots sans grâce et sans sel. L’autre défaut consiste dans le manque de soin. Il faut dire simplement l
caractère des lettres d’affaires ? Le mérite des lettres d’affaires consiste à dire clairement ce qu’il faut et rien de plus.
10 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
entre elles et avec les données fournies par l’histoire. 341. En quoi consiste l’unité épique ? L’unité épique consiste dans l’
ar l’histoire. 341. En quoi consiste l’unité épique ? L’unité épique consiste dans l’unité d’action ou d’entreprise. Or, l’acti
le poète l’expose. Cette grandeur et cette importance de l’entreprise consistent dans l’héroïsme et la sublimité du motif détermin
ques ? Les qualités que doivent posséder les personnages de l’épopée consistent dans ce qu’on appelle caractères et mœurs poétiqu
r, à parler et à agir d’une manière plutôt que d’une autre. Les mœurs consistent dans la manière habituelle de se conduire. Les mœ
erons plus loin. 361. Qu’entendez-vous par mœurs ? Les mœurs locales consistent dans le ton et les manières qui conviennent au si
vieillard en jeune homme, un jeune homme en vieillard. 364. En quoi consiste la ressemblance dans les mœurs poétiques ? Elle
64. En quoi consiste la ressemblance dans les mœurs poétiques ? Elle consiste dans la conformité aux données fournies par l’his
t-ce que le merveilleux dans l’épopée ? Le merveilleux dans l’épopée consiste dans l’entremise des êtres qui, n’étant pas soumi
i appelé parce qu’il existe indépendamment des croyances religieuses, consiste à personnifier, et à habiller d’un voile transpar
récit des faits. Ce récit peut se faire de deux manières. La première consiste à suivre l’ordre naturel des événements, comme Ho
e siège. Alors le récit se nomme simple ou direct. La seconde manière consiste à se jeter brusquement au milieu des événements p
poèmes que l’on a coutume de rattacher au genre épique, parce qu’ils consistent essentiellement dans le récit, et que l’on compre
ue l’action paraisse ainsi plus comique. Le merveilleux qu’il emploie consiste dans le ministère plaisant de quelque divinité pa
11 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
rroir, dont un habile connaisseur saisit toutes les nuances. Le style consiste donc dans le choix et dans l’arrangement, non seu
s, Et fait des jours sereins de rues jours les plus sombres. En quoi consiste le plaisir que nous font éprouver ces beaux vers 
La pureté de style n’est pas moins nécessaire que la clarté ; elle consiste à n’employer que des mots et des constructions pr
langage jusqu’à l’affectation. 3° De la propriété. La propriété consiste à rendre l’idée par le mot propre, tel qu’il a ét
ppelle la correction du style. 4° De la précision. La précision consiste à dire ce qu’il faut, avec le moins de termes pos
t qu’il est diffus, lâche ou prolixe. 5° Du naturel. Le naturel consiste à rendre l’idée sans effort et sans apprêt, à par
est aimable. Boileau. 6° De la noblesse. La noblesse du style consiste à n’employer que les termes convenables, et à évi
) l’harmonie des mots, 2) l’harmonie des phrases. L’harmonie des mots consiste dans le choix et l’arrangement des mots considéré
par les mouvements hardis et les figures passionnées. La magnificence consiste dans l’élévation des pensées, l’harmonie des péri
                                           Qu’il mourût ! Le sublime consiste ici dans l’héroïque sacrifice du sentiment patern
uste, n’aurait pas écrit ainsi ; car il dit qu’on ne sait pas en quoi consiste l’agrément qui est l’objet de la poésie. Pourtant
jet à un autre, le lien qui unit les parties d’une composition ; elle consiste en un mot, un tour, une pensée, qui sert d’interm
          On le fit pour cuire vos choux. 3° Litote. La litote consiste à dire moins pour faire entendre plus. C’est ains
oyé par les objets qui l’ont reçu. » Le néologisme est un défaut qui consiste à innover sans raison dans les langues, à employe
12 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
se de la forme. Sans doute, le principal mérite de ce genre de poésie consiste dans la justesse des pensées, la solidité des pri
Une autre manière plus poétique et plus propre à embellir ce genre, consiste à peindre les préceptes, c’est-à-dire à les prése
tif 262. Qu’est-ce que le poème descriptif ? Le poème descriptif consiste , non dans une action continue, comme l’épopée, le
       Toujours peindre et toujours décrire : Dans l’art d’intéresser consiste l’art d’écrire. Souvent dans vos tableaux placez
et ce sont les mêmes que celles du style épistolaire. La lettre, qui consiste dans un entretien par écrit entre deux personnes
ces difficultés et de ces obstacles, c’est le dénoûment. 298. En quoi consiste la naïveté nécessaire à la fable ? Ce qui répand
aïveté, ce caractère dominant du génie de La Fontaine. Or, la naïveté consiste à faire croire que l’on parle sans réflexion, lor
on en général et principalement la brièveté et la clarté. La brièveté consiste à ne point prendre les choses de trop loin, à ne
ination et une extrême finesse sous une extrême naïveté. 306. En quoi consiste la simplicité du style dans la fable ? La simpli
n quoi consiste la simplicité du style dans la fable ? La simplicité consiste à rendre en peu de mots, et avec les termes ordin
r : … La Parque et ses ciseaux Avec peine y mordaient. 309. En quoi consiste le gracieux et où se place-t-il ? Nous avons déf
poulets autour de… … adieu veau, vache, cochon, couvée. 311. En quoi consiste la naïveté du style ? Ici encore nous renvoyons
ire, être revêtu des ornements qui lui conviennent. Or, ces ornements consistent dans les images et les descriptions, dans les pen
13 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
n déterminer l’objet dont on parle, il faut le définir. La définition consiste à donner une explication claire et précise d’une
hose n’est pas, on fait comprendre ce qu’elle est : c’est en cela que consistent les contraires. « Voulez-vous la paix, préparez
un ton léger qui semble insulter à sa douleur. L’art des convenances consiste à modifier son langage d’après le genre de compos
dépend de l’usage qu’on en fait. Dans leurs limites naturelles, elles consistent à aimer le bien et à détester le mal. La règle de
e. L’exemple est un genre de raisonnement fréquemment employé ; il consiste à conclure par des rapports de ressemblance ou d’
r ce qui n’a pas besoin de l’être. Ambiguïté des termes. Ce sophisme consiste à abuser du sens des mots, en les prenant tantôt
14 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
s esprits, les cœurs et les volontés par la parole. 2. L’éloquence ne consiste pas seulement dans l’émotion du cœur. Quintilien
ires, les répugnants et les circonstances. 30. La définition oratoire consiste à expliquer la nature d’une chose pour en tirer d
qu’il aime est fragile ! (Lamartine.) 32. L’énumération des parties consiste à parcourir les différentes parties d’un tout ou
La comparaison, qu’il ne faut pas confondre avec la figure de ce nom, consiste à tirer une conclusion au moyen de certains rappr
et l’ambiguïté des mots. 79. L’ignorance du sujet (ignoratio elenchi) consiste à prouver ce que personne ne conteste, et à imput
fait donc une double pétition de principe. 81. L’erreur sur la cause consiste à donner pour cause à un effet quelconque un fait
pu prévenir qu’en blessant leur conscience. 84. L’ambiguïté des mots consiste à prendre des termes en des acceptions différente
nsidérées dans l’orateur. 89. Les mœurs considérées dans l’orateur consistent dans les qualités propres à lui concilier l’estim
que la modestie serve de complément aux trois autres. 92. La probité consiste dans une certaine droiture de cœur qui fait que n
dit à mes paroles. (Discours pour la couronne.) 94. La bienveillance consiste dans le zèle que montre l’orateur pour les intérê
onne des auditeurs9. 98. Considérées dans les auditeurs, les mœurs consistent dans le soin que prend l’orateur de connaître le
nom de catholique. 109. Relativement aux auditeurs, les bienséances consistent à observer les égards qui sont dus à leurs qualit
ne convient pas. Relativement aux passions oratoires, le discernement consiste à connaître la nature et le caractère de chaque p
rde pompeux, et l’exorde véhément ou ex abrupto. 171. L’exorde simple consiste à indiquer brièvement et sans art le sujet qu’on
duits à consulter encore. (1re Philippique.) 172. L’exorde insinuant consiste à pénétrer adroitement dans l’esprit et le cœur d
grand que cette possession est plus précieuse. 173. L’exorde pompeux consiste à déployer, dès le début du discours, tout ce que
tis terram. 174. L’exorde véhément, qu’on appelle aussi ex abrupto, consiste à se jeter brusquement en matière et à prendre dè
éron dans sa Milonienne. 186. Le grand art de la narration judiciaire consiste à préparer l’esprit des juges aux preuves que l’o
t s’il emploie des termes simples et naturels. » 189. La brièveté ne consiste pas précisément à se renfermer dans peu de mots,
ques rhéteurs pensent que la meilleure manière d’arranger les preuves consiste à commencer par les moins frappantes pour s’éleve
rme aride et compassée sous un tour rapide et gracieux. La difficulté consiste à faire valoir chaque preuve de la manière la plu
eur genre d’amplification est sans contredit celui de Démosthènes. Il consiste uniquement à donner à ses raisonnements de la for
ondance. 217. La prolixité, qui est peut-être le vice le plus commun, consiste à noyer une pensée dans une multitude de mots sup
qu’on lit, et la stérilité fait place à l’abondance. 219. La futilité consiste à se jeter dans des détails inutiles et frivoles.
La surabondance est un défaut moins à craindre que la futilité : elle consiste à entasser avec profusion les expressions et les
mation quand l’orateur a de grands préjugés à vaincre. La méthode qui consiste à renvoyer toutes les objections à la fin du disc
ut exprimer ses pensées. Or, d’après Cicéron, la manière de s’énoncer consiste en deux choses, l’action et la parole : Quo modo
Article deuxième. De la convenance du style. 256. La convenance consiste à changer le style selon le sujet que l’on traite
on. 265. L’action, dit Cicéron, est comme l’éloquence du corps et consiste dans la voix et le geste . Démosthènes, interrogé
2. La mémoire des choses ou des idées est mille fois préférable. Elle consiste , non à retenir servilement le texte d’un discours
qu’on ne fait dans la conversation ordinaire. Tout le secret de l’art consiste à étudier ces nuances diverses dans les personnes
its il y a de légères suspensions à faire. La seconde espèce de repos consiste à s’arrêter avant ou après une pensée saillante ;
elle s’occupe des choses beaucoup plus que des mots, et ne fait point consister l’éloquence à polir une phrase ou à compasser une
combattre ce préjugé, et faire comprendre aux fidèles que la sainteté consiste dans les vertus communes et dans cette piété unif
u panégyrique la forme morale ou la forme historique. La forme morale consiste à diviser le panégyrique d’après les deux ou troi
le saint et qui forment le fond de son caractère. La forme historique consiste à diviser le discours d’après les époques ou les
ans la conscience de ceux qui l’écoutent. Cette rectitude de jugement consiste à bien poser la question, à montrer nettement l’o
et qu’ils ignorent les besoins des hommes : c’est que la magnanimité consiste à se croire capable d’exécuter de grandes choses,
istère, et c’est surtout dans les devoirs de notre condition que doit consister notre piété ; mais, du reste, que cette parfaite
tions préliminaires. 1. Qu’est-ce que l’éloquence ? 2. L’éloquence consiste-t -elle seulement dans l’émotion du cœur ? 3. Tous l
-ils ? 29. Quels sont les principaux lieux intrinsèques ? 30. En quoi consiste la définition oratoire ? 31. Comment la définitio
oratoire diffère-t-elle de la définition philosophique ? 32. En quoi consiste l’énumération des parties ? 33. Que faut-il enten
sorte ? 78. Combien compte-t-on de genres de sophismes ? 79. En quoi consiste l’ignorance du sujet ? 80. Qu’est-ce que la pétit
-on tirer une conclusion générale d’un fait particulier ? 84. En quoi consiste l’ambiguïté des mots, et de combien de manières t
nditions faut-il à un orateur pour plaire à l’auditoire ? 89. En quoi consistent les mœurs considérées dans l’orateur, et quelle e
les sont les principales vertus nécessaires à l’orateur ? 92. En quoi consiste la probité, et quelle est son importance ? 93. Qu
 ? 93. Que faut-il entendre par prudence dans l’orateur ? 94. En quoi consiste la bienveillance, et que produit-elle sur les aud
la bienveillance, et que produit-elle sur les auditeurs ? 95. En quoi consiste la modestie, et quelle est sa nécessité ? 96. Out
omment l’orateur montrera-t-il qu’il possède ces vertus ? 98. En quoi consistent les mœurs considérées dans les auditeurs, et comm
es bienséances relativement à la personne de l’orateur ? 109. En quoi consistent les bienséances relatives aux auditeurs ? 110. Qu
s orateurs ? 170. Combien y a-t-il d’espèces d’exordes ? 171. En quoi consiste l’exorde simple, et quand faut-il l’employer ? 17
-il l’employer ? 172. Qu’est-ce que l’exorde insinuant ? 173. En quoi consiste l’exorde pompeux, et à quels sujets convient-il ?
nsiste l’exorde pompeux, et à quels sujets convient-il ? 174. En quoi consiste l’exorde véhément ou ex abrupto ? 175. L’exorde v
un discours ? 185. Où se place la narration judiciaire ? 186. En quoi consiste le grand art de la narration judiciaire ? 187. Qu
la clarté de la narration, et quelle est sa nécessité ? 189. En quoi consiste la brièveté de la narration ? 190. Que demande la
 ? 190. Que demande la vraisemblance dans la narration ? 191. En quoi consiste l’intérêt de la narration judiciaire ? 192. Qu’es
défauts ordinaires des amplifications des jeunes gens ? 217. En quoi consiste la prolixité, et d’où vient-elle ? 218. D’où vien
D’où vient la stérilité, et comment peut-on y remédier ? 219. En quoi consiste la futilité ? 220. La surabondance est-elle un dé
2. Quelles sont les principales qualités d’un bon plan ? 243. En quoi consistent la justesse, la netteté, la simplicité et la féco
55. Faut-il écrire un discours comme on écrit un livre ? 256. En quoi consiste la convenance ? 257. Les trois genres de style ne
avantages et les inconvénients de la mémoire des mots ? 272. En quoi consiste la mémoire des choses, et quelle est son utilité 
d’éloquence ? 300. Quel est l’objet de l’éloquence sacrée, et en quoi consiste la prédication ? 301. L’éloquence sacrée est-elle
Ne peut-il pas y avoir de l’éloquence dans les écrits ? 415. En quoi consiste l’éloquence des philosophes et des moralistes ? 4
15 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
a manière dont nous rendons nos pensées. Voyons d’abord en quoi elles consistent , et quelles en sont les qualités. Définition et
s’offre à l’esprit, sans que celui-ci paraisse l’avoir cherché. Elle consiste , dit le P. Bouhours 1, dans je ne sais quel air s
é. Verrès, citoyen romain, exerçant en Sicile la préture, charge qui consistait à rendre la justice, voulait s’approprier les col
finesse, de la profondeur, de l’esprit ? Quelle erreur ! L’esprit n’a consisté ni ne consistera jamais dans une manière de s’exp
profondeur, de l’esprit ? Quelle erreur ! L’esprit n’a consisté ni ne consistera jamais dans une manière de s’exprimer entortillée
e, la propriété des termes. Il suffira de dire simplement en quoi ils consistent , pour en donner une idée claire et distincte. Le
mprend le néologisme et l’enflure. Néologisme. Le Néologisme ne consiste pas seulement à introduire des mots nouveaux qui
cela, ne serait pas bien entendue. Enflure. L’Enflure du style consiste , ou à présenter des pensées simples et communes s
spèce, les mots conservent leur signification propre : ces figures ne consistent donc que dans un certain emploi de ces mots. Les
le caractère d’une passion fougueuse, d’un sentiment vif et profond, consiste à répéter plusieurs fois avec grâce les mêmes exp
servir Dieu selon l’esprit du monde. » Gradation. La Gradation consiste à présenter une suite d’idées, d’images ou de sen
ivre. » Adjonction. L’Adjonction, différente de la répétition, consiste à n’exprimer qu’une fois ce à quoi plusieurs part
et les périls dont elle était menacée. Métonymie. La Métonymie consiste à se servir d’un nom pour un autre, lorsqu’il y a
16 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
on. [Perception intellectuelle] 1° La perception intellectuelle consiste à voir sans nuages dans son esprit l’idée qu’on v
it, ou moins nette ou plus pure. (Id.) [Naturel] 3° Le naturel consiste à rendre une idée sans efforts comme si elle se p
opriété du mot surtout que dépend la clarté du discours. La propriété consiste à rendre une pensée par le terme qui convient seu
         N’en défend pas nos rois. [Précision] 8° La précision consiste à exprimer une idée d’une manière si exacte qu’on
 Abondance. 2. Le Pléonasme (plein d’abondance) est une figure qui consiste à se servir de mots qui sont inutiles pour le sen
nction est une figure qui tire son nom du mot même qui la forme. Elle consiste dans la répétition de la conjonction qui lie tous
chez point.    (Lafontaine.) VIII. Apposition. 8. L’apposition consiste à mettre ensemble sans conjonction deux noms dont
L. Rac.) IX. Onomatopée. — Imitation des sons. 9. L’onomatopée consiste dans la formation d’un mot, dont le son est imita
nte. VIII. Hyperbole. — Excès. 17. L’hyperbole est un trope qui consiste à dire des choses plus fortes et plus étendues qu
la rage. Il y a encore une autre figure qu’on nomme antiphrase et qui consiste à employer une locution, une phrase dans un sens
s bel effet. Il est facile d’apercevoir par ce peu d’exemples en quoi consiste le mérite de l’allusion, et quelles précautions l
indépendantes des mots, et subsistent, malgré leur changement. Elles consistent à donner à la phrase une tournure plus propre à l
parlerai quand il en sera temps. I. Expolition. 26. L’expolition consiste à répéter plusieurs fois la même chose en termes
mes chagrins, mes peines. VIII. Dubitation. 33. La dubitation consiste à exposer plusieurs idées et à se montrer embarra
pensée, ou qui ne la rend qu’imparfaitement. L’artifice la correction consiste à faire remarquer l’expression nouvelle qu’on emp
’endure ! (C.) XXV. Serment. 49. Le serment est une figure qui consiste il ajouter à son affirmation des circonstances ex
popée est la plus hardie et la plus belle de toutes les figures. Elle consiste à faire agir ou parler une personne absente ou mo
âme son effet surnaturel. II. Majesté. La majesté dans le style consiste à parler dignement et gravement des choses sainte
par elle-même, et magnifiquement exprimée. IV. Pompe. La pompe consiste à donner à son sujet tout l’éclat dont il est sus
Je n’ai pas besoin de recommander la noblesse d’expression, celle qui consiste à rejeter les mots trop bas ou à les employer au
r considération personnelle. VI. Richesse. La richesse du style consiste dans l’abondance des idées sur le même sujet, et
rtent toutes à une seule : Dieu VII. Profondeur. La profondeur consiste à exprimer un sens très-étendu en peu de mots, de
ui cherche partout des moyens pour vaincre. L’énergie de l’expression consiste dans ce mot, un ennemi. Un seul ennemi n’est pas
ts, et dire par exemple : Le thé a-t-il guéri ton rhume ? L’euphonie consiste dans l’ harmonie des mots entre eux, et son but e
es pensées fine, naïve, délicate et badine.   PENSÉE FINE. La finesse consiste dans l’art de s’emparer d’une pensée ordinaire, e
se littéraire. L’analyse, que nous nommerons aussi décomposition, consiste à examiner séparément les éléments constitutifs d
ns le style ou la pensée. On distingue deux sortes d’enflures : l’une consiste dans des pensées simples et vulgaires qu’un espri
17 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
n veut, à ce tour de phrase, « car il n’est pas en mon pouvoir… » qui consiste à passer brusquement du style indirect au style d
tion, Action. Première partie. Invention. L’invention oratoire consiste à découvrir dans un sujet tout ce qu’il contient
suit et voit échapper. Énumération des parties. L’énumération consiste à détailler les diverses parties d’un tout pour j
tion, et c’est là ce qu’on nomme argumenter. L’art de l’argumentation consiste donc à poser en principe une proposition d’une ce
ét., II, ch. xx), lequel remarque ailleurs que « le discours oratoire consiste tantôt en exemples, tantôt en enthymèmes et que c
personnel. Reste enfin l’argument dit personnel ou ad hominem. Il consiste à opposer à la partie adverse ce qu’elle a dit ou
Deuxième partie. Disposition. La disposition, dans l’art oratoire, consiste à mettre, chacune dans leur ordre, les parties fo
es attribue. Enfin, une qualité spéciale que doit avoir la narration, consiste en ce que les ornements, les agréments du style s
L’ignorance du sujet ou, en termes de l’école, ignoratio elenchi, qui consiste à prouver ce qui n’est pas mis en question ou ce
tous les ornements dont le sujet peut être susceptible, c’est en quoi consiste l’élocution. Qu’un peintre veuille composer un ta
ion naïve ou délicate, grande, forte ou vive. La naïveté de la pensée consiste dans je ne sais quel air ingénu mais spirituel et
écision, la convenance. Joignez-y le naturel et l’harmonie. La pureté consiste à n’employer que des mots, locutions ou tours de
opriété, mais encore de leur arrangement. Or, l’habileté de l’orateur consistera à les arranger de telle sorte que leur concours e
’arrangement qui est le plus propre à donner de la force au discours, consiste à disposer certaines expressions de manière qu’il
scours périodique opposé au style coupé. Tout le secret de la période consiste dans l’emploi de certaines particules qui servent
L’harmonie poétique répond exactement à la mélodie du chant. Elle consiste dans une succession naturelle et sensible de sons
s de vers qui demandent, du début à la fin, un style simple : le goût consiste à ne pas s’y méprendre. Ne serait-il pas ridicule
Au genre simple se rattache le genre naïf qui en est une variété. Il consiste à dire les choses de manière que la réflexion ne
n étalage. La finesse, qu’on peut définir la délicatesse de l’esprit, consiste à laisser deviner sans peine une partie de sa pen
e de la finesse, ne serait plus qu’affecté, maniéré. Or, le grand art consiste à faire goûter ce qu’on dit, plus qu’à faire admi
Art. III. Style sublime. Le style sublime, différent du sublime, consiste à exprimer en termes nobles et pompeux une suite
places Qu’on voit fumer encor du sang des Curiaces ‘ ? Cette figure consiste pareillement à faire des questions ménagées avec
icté. Concession. La concession, autre figure de raisonnement, consiste , suivant l’expression du mot, à concéder quelque
rection ou épanorthôse (du grec ἐπαρνόρθωσις) figure de raisonnement, consiste à corriger, rétracter ou atténuer ce qu’on vient
on. La prétérition ou prétermission, autre figure de raisonnement, consiste à feindre de passer sous silence ce qu’on ne dit
᾽ ἂν ἔχοιμι διεξελθεῖν, παραλείψω. » Suspension. La suspension consiste à faire attendre ce qu’on va dire, à l’annoncer d
plus que Mars soit jardinier. On appelle allusion nominale celle qui consiste dans une ressemblance accidentelle de noms et dan
ue sera-ce de le mettre en croix ? » Dialogisme. Le dialogisme consiste à établir un dialogue entre deux ou plusieurs int
èle des rois, vos successeurs !… » Déprécation. La déprécation consiste à substituer au simple raisonnement d’instantes p
répétition, la réversion, l’apposition. Adjonction. L’adjonction consiste à n’exprimer qu’une fois le mot ou les mots auxqu
ne connaît plus Dieu ni elle-même. » Complexion. La complexion consiste à finir plusieurs phrases de suite par les mêmes
sprit du monde. » Conversion. La conversion est une figure qui consiste à terminer les divers membres qui composent une p
e, c’est Antoine qui l’a détruite. » Répétition. La répétition consiste à répéter plusieurs fois les mêmes expressions, a
in des brigands à qui tu t’es donnée ? Réversion. La réversion consiste à faire revenir en quelque sorte les mots et tour
gréable de voir une personne qui rit. C’est dans ce rapprochement que consiste la métaphore. La métaphore, toutefois, diffère de
es allures. Catachrèse. La catachrèse (en grec κατάχρησις, abus) consiste à se servir abusivement d’un mot pour un autre, l
fie transposition ou échange de noms, nom mis pour un autre. Ce trope consiste donc à faire emploi d’un mot pour un autre, lorsq
. La métalepse (en grec μετάληψις) est une espèce de métonymie qui consiste à expliquer ce qui suit pour faire entendre ce qu
— Hypallage. L’hypallage (en grec, ἡ ὑπαλλαγή) est une figure qui consiste à intervertir l’ordre grammatical. Virgile, pour
servez les silences. Accents divers. La flexibilité de la voix consiste encore à se plier aux accents divers que réclame
18 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre Ier. Considérations générales. »
ints. Les auteurs de l’Encyclopédie ont, à l’imitation de Bacon, fait consister la poésie dans le fond des choses, non dans la fo
les ouvrages, on ne doive compter les suivantes : 1º. La vérité. Elle consiste dans l’exacte représentation des objets réels, po
s vraisemblables, dans la donnée principale du livre. 2º. L’ordre. Il consiste dans la disposition et l’arrangement des parties
ment convenable et l’accord mutuel de ces parties. 4º. L’agrément. Il consiste , pour la composition, dans l’invention de détails
19 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
je considère ici dans sa forme seulement, par opposition à la prose, consiste dans un certain arrangement des paroles, suivant
es, et de varier la mesure. Celle qui est assez commune et fort belle consiste à faire rimer les deux premiers vers, et à termin
faut inventer et peindre. De l’art d’inventer. L’art d’inventer consiste à trouver les objets qui existent et où ils sont,
: ce sera alors dans la nature et dans la belle nature. Voilà en quoi consiste l’art de l’imiter, cette belle nature : voilà ce
de frapper ? Le poète doit encore s’attacher au choix des tours. Ils consistent dans le judicieux emploi des métaphores et des fi
ssement. Cette harmonie, un des plus puissants attraits de la poésie, consiste d’abord dans le mélange des rimes : j’ai déjà fai
gréablement flattée par le retour des mêmes sons. L’harmonie poétique consiste aussi à rompre la mesure à propos, surtout dans l
ue les préceptes les plus étendus. Il y a une harmonie imitative, qui consiste à faire si bien concerter les mots avec les chose
20 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
ards et la Savoie. Vol. II, nº 78. 2° Pureté La Pureté du style consiste à s’exprimer correctement, c’est à-dire, à se con
e sujet dont on parle, qu’on ne dit rien de superflu. » La Précision consiste donc à ne dire que ce qui est nécessaire, et à n’
La Vraie Gloire. Vol. II, nº 81. 4° Naturel Le Naturel du style consiste à rendre une idée, une image, un sentiment avec u
ils payèrent leurs peines… La Fontaine. Puisque le naturel du style consiste à rendre ses pensées et ses sentiments avec aisan
n à Scillonte. Vol. II, nº 83. 6° Noblesse Le Noblesse du style consiste à éviter les images populaires et les expressions
° Le vrai Chrétien. Vol. II, nº 85. 7° Convenance La Convenance consiste à adapter le style au sujet. Chaque sujet a un st
tyle doit être uni, facile, naturel et rapide. Disons d’abord en quoi consistent ces qualités, pour pouvoir les discerner dans les
dernière qualité que nous nommerons la Couleur locale. Cette qualité consiste à emprunter ses expressions, ses comparaisons, se
oposons, intitulé : Mort de Bayard, nous fera bien comprendre en quoi consiste ce cachet, indispensable à certaines compositions
ns suffisamment expliqué, au sujet des qualités de la phrase, en quoi consiste l’Harmonie, l’une des plus agréables qualités du
2° Enflure, Exagération ou Style ampoulé L’Enflure, l’Exagération consiste à employer hors de propos des expressions sonores
ravestis. Vol. II, nos 93 et 94. 4° Néologisme Le Néologisme ne consiste pas seulement à introduire les mots nouveaux qui
dre sur ses écrits ne dégénère en trivialité et bassesse, Ces défauts consistent à employer des expressions de mauvais goût, que l
21 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VIII. Petites pièces anciennes. »
ne fait plus aujourd’hui et qui cependant méritent d’être connus. Ils consistent presque toujours dans un certain arrangement des
oublé, le lai, la ballade et le sonnet. Le triolet, autrefois rondel, consiste à répéter le même vers trois fois dans un huitain
onfondait dans l’origine avec le triolet, qui portait le même nom. Il consistait comme lui à ramener le premier ou les deux premie
une sorte d’épitaphe satirique fort bien tournée, et dont l’agrément consiste surtout dans la suspension rapide de la fin. Ci-
22 (1881) Rhétorique et genres littéraires
sentielles du grandiose et du sublime.) I. Invention L’invention consiste à trouver les moyens de persuader. Pour atteindre
ce est une variété de la comparaison. Contraires Les contraires consistent à prouver le sujet en tirant la conclusion de deu
les plus essentielles et les plus difficiles de l’art oratoire. Elles consistent dans l’accord parfait des idées, des sentiments,
n, ou opportunité et mesure. II. Disposition La disposition consiste à mettre en ordre les matériaux fournis par l’inv
Britannicus dans Racine, etc.). 5° Confirmation La confirmation consiste à développer les preuves avec choix et avec ordre
es dépend des convenances du sujet. Le plus suivi et le plus puissant consiste à mettre les preuves les plus concluantes au débu
etc. (Tartuffe, acte I, scène v.) 6° Réfutation La réfutation consiste à répondre d’avance aux objections, ou à détruire
ntels ; 7° l’équivoque ou ambiguïté des mots. 1° L’ignorance du sujet consiste à prouver contre son adversaire ce qu’il ne nie p
(Lettre à d’Alembert sur les spectacles.) 2° La pétition de principe consiste à définir un objet par le terme qui a besoin d’êt
n mouvement luminaire des corps lumineux. » 4° L’erreur sur la cause consiste dans une induction vicieuse qui conclut d’un effe
Le naturel ; 8° La noblesse ; 9° L’harmonie. 1° Clarté La clarté consiste à ne laisser aucun doute sur la pensée, à la fair
ots complète la justesse des pensées. 3° Précision La précision consiste dans l’expression la plus juste et la plus complè
. (Nicomède, acte III, scène ii.) 6° Pureté La pureté du style consiste à n’employer que les termes consacrés par l’autor
qui a été le privilège de La Fontaine. 8° Noblesse La noblesse consiste à éviter les expressions grossières et triviales,
Indispensable à l’unité, à la force et à la grâce de la pensée, elle consiste dans l’habile arrangement des propositions et de
ressante et des mouvements passionnés. La véritable harmonie du style consiste dans l’habile mélange de la période et de la phra
le varier Une division plus simple et mieux fondée, est celle qui consiste à distinguer le style de la poésie du style de la
nt les expressions, elles restent toujours. Les autres, au contraire, consistent dans l’emploi des mots ; changez-les, la figure d
bien qu’un autre. (Acte II, scène xiv.) Réticence La réticence consiste à interrompre une phrase commencée qu’elle laisse
iv.) Correction La correction est un procédé de rhétorique qui consiste à revenir sur une idée exprimée pour la modifier
 v.) Concession La concession est une figure de discussion qui consiste à accorder à son adversaire une chose contestable
Hypotypose L’hypotypose (ὑποτύπωσις, de ὑπὸ-τυπόω, je représente) consiste à peindre les objets avec des traits si saisissan
Corneille, Horace, acte IV, scène v.) Dubitation La dubitation consiste à feindre l’incertitude dans ses paroles ou ses a
Litote La litote ou diminution (λιτότης, de λιτός mince, petit) consiste à dire moins pour faire entendre plus ; c’est le
-ἐκ-δέχομαι, je reçois) est une variété de la métonymie. Cette figure consiste à étendre ou à restreindre le sens propre des mot
ne composition littéraire pouvait se passer de règles, que sa méthode consiste à n’en point avoir. La lettre, par la nature mult
tions Nous avons laissé de côté les anciennes classifications, qui consistaient à diviser les œuvres poétiques en grands genres e
e madrigal est une petite pièce de poésie ingénieuse et galante. Elle consiste à exprimer en quelques vers délicats, des pensées
gue ; 3° la comédie à tiroir. 1° La comédie de mœurs ou haute comédie consiste à peindre, comme dans les comédies de Molière, ta
ucun n’est le principal (L’École des maris). 2° La comédie d’intrigue consiste dans un enchaînement d’aventures qui se complique
riger nos défauts, mais d’amuser notre esprit. 3° La comédie à tiroir consiste dans une série de portraits ou de tableaux amenés
, Roucher dans Les Mois, déploient une grande facilité, mais leur art consiste trop souvent à ne pas appeler les choses par leur
, et plus tard chez les modernes. 6° Inscription L’inscription consiste en un ou plusieurs vers gravés sur un monument po
l’éloquence, n’en ont pas connu la forme la plus élevée. Chez eux, il consistait seulement dans l’éloge ou le blâme, le panégyriqu
Virginius Rufus, à Agricola par Tacite. Chez les modernes, les éloges consistent en oraisons funèbres, dont nous avons déjà parlé,
aut pas faire l’histoire au profit d’une seule idée ». L’impartialité consiste donc à n’avoir aucun parti pris politique ou reli
e sont : 1° Annales ou chroniques Les annales ou chroniques, qui consistent  ; le plus souvent dans un simple récit, quelquefo
23 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
e qualité des mots : La Pureté. Section II. — Pureté La Pureté consiste en général à parler purement sa langue et à ne se
riété des mots ; 3° Les Synonymes. § 1. Correction La Correction consiste d’après Boileau, à éviter les barbarismes et les
que dans le caractère ; l’atticisme des Grecs, et l’urbanité romaine consistaient dans une sorte d’abandon, dans une négligence aim
s monumentales. Section IV. — Élégance ou Ornements L’Élégance consiste dans les ornements qu’on donne au discours. Il y
armonie des périodes. § I. Harmonie des mots L’Harmonie des mots consiste à ne choisir que les mots les plus coulants, les
nons de l’envisager, peut s’appeler harmonie mécanique, parce qu’elle consiste uniquement dans les mots pris matériellement et c
utre espèce d’harmonie qu’on appelle imitative. L’harmonie imitative consiste à représenter les objets par le son des mots. Les
ette précieuse qualité du style, nous remarquerons que tout le talent consiste à conserver le plus d’égalité possible entre les
24 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
ent et par des personnages qui n’imiteraient pas. En un mot, l’épopée consiste dans le récit de l’action, res acta refertur, et
es choses de ce genre doivent être connues par le récit. 419. En quoi consiste l’intégrité de l’action ? L’intégrité de l’actio
onsiste l’intégrité de l’action ? L’intégrité de l’action dramatique consiste dans la juste étendue qu’on lui donne. L’action s
te voilà le milieu ; Auguste lui pardonne, c’est la fin. 420. En quoi consiste l’unité dramatique ? Une question littéraire, qu
, et qui est, de l’aveu de tous, la plus importante des trois unités, consiste dans le rapport que tous les incidents ont à un c
apporte toujours à la personne qui joue le premier rôle. 422. En quoi consiste l’unité de temps ? L’unité de temps, entendue d’
fondée sur la nature des choses et qui, comme dans toute composition, consiste dans un commencement, un milieu et une fin. Ces t
e (ἐπίτασις), doit sortir nécessairement de l’exposition du sujet. Il consiste dans les obstacles qui retardent l’accomplissemen
faible, et peut beaucoup pour le succès de la meilleure. 442. En quoi consiste l’art du dénoûment ? L’art du dénoûment consiste
leure. 442. En quoi consiste l’art du dénoûment ? L’art du dénoûment consiste à le préparer sans l’annoncer. Le préparer, c’est
ent réciproquement, se rencontrent, comme dans l’Avare. 447. En quoi consiste le dénoûment par révolution ? Le dénoûment a lie
ui n’avait plus rien à lui faire dire, puisque la perfection du drame consiste à faire en sorte qu’à la représentation tout se p
mais d’une tristesse stérile et par conséquent pénible. 486. En quoi consiste la beauté du drame ? Pour qu’un drame soit beau,
de tous les arts et de toutes les inventions de l’homme. 493. En quoi consiste le merveilleux dans l’opéra ? Le merveilleux de
e merveilleux dans l’opéra ? Le merveilleux de l’action dans l’opéra consiste dans l’intervention de quelque divinité ou de que
ens principaux de bien peindre les ridicules et les vices. Le premier consiste à opposer un ridicule à un autre ridicule, un vic
la comédie d’intrigue ? La comédie d’intrigue, dit un auteur comique, consiste dans un enchaînement d’aventures plaisantes qui t
25 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
ce qu’est ou plutôt de ce que doit être la rhétorique : La rhétorique consiste dans la faculté de découvrir tous les moyens poss
res d’exemples recueillis de divers orateurs et poetes, dont la grace consiste en la diction grecque et y est tellement attachée
ux manières de traduire les ouvrages techniques de l’antiquité. L’une consiste à faire passer dans notre langue toute la pensée
26 septembre 1882. La Poétique Chapitre premier La poésie consiste dans l’imitation. — Trois différences entre les i
es de poésie, selon la manière d’imiter. I. La troisième différence consiste dans la manière d’imiter chacun de ces êtres. En
cessité. II. En effet, la différence entre l’historien et le poète ne consiste pas en ce que l’un écrit en vers, et l’autre en p
, indépendamment de la question de vers ou de prose. Cette différence consiste en ce que l’un parle de ce qui est arrivé, et l’a
a reconnaissance est celle de certains personnages, il y en a une qui consiste en ce que l’un des deux seulement est reconnu, lo
Chapitre XVI Des quatre formes de la reconnaissance. I. En quoi consiste la reconnaissance, on l’a dit plus haut. Quant au
squ’à la fin de la pièce. Ainsi, dans le Lyncée de Théodecte, le nœud consiste dans les faits accomplis jusques et y compris l’e
claire sans être plate. II. L’élocution la plus claire est celle qui consiste en termes propres, mais qui est terre à terre. La
ppressé sans avoir la fièvre. Ainsi donc, nous venons de dire en quoi consistent la vraisemblance, le signe et la preuve matériell
quelles elles sont déjà et quelles elles peuvent être ; en quoi elles consistent  ; en quoi elles peuvent s’accroître ; quelles gue
tion de la défense du territoire, il ne faut pas ignorer en quoi elle consiste , mais connaître, au contraire, l’effectif des gar
enons donc chacun de ces biens de la même façon, pour voir en quoi il consiste . V. La noblesse, pour une race, pour un État, c’e
u point de vue des particuliers, la descendance prospère et nombreuse consiste à avoir à soi un grand nombre d’enfants et consti
la cession, par don ou par vente. En somme, l’essence de la richesse consiste plutôt dans l’usage que dans la propriété, car l’
ôt dans l’usage que dans la propriété, car l’exercice de la propriété consiste dans l’usage et l’usage même est une richesse. VI
humains. XI. La beauté varie suivant l’âge. La beauté du jeune homme consiste à avoir un corps apte à supporter les fatigues ré
igueur et de l’agilité. La beauté de l’homme, dans la force de l’âge, consiste à bien supporter les fatigues de la guerre et à p
réable qui, en même temps, inspire la crainte. La beauté du vieillard consiste à suffire aux travaux nécessaires sans mauvaise h
ison d’un excès de ces avantages. XIV. La valeur agonistique du corps consiste dans la réunion de la belle taille, de la force e
ire aux hommes de bien sera l’ami des gens honnêtes. XVII. Le bonheur consiste dans la production ou l’existence des biens qui,
mieux) que ceux qui le sont moins. En effet, l’avantage des premiers consiste dans l’usage prolongé qu’on en fait et celui des
ela, on voit clairement où prendre les contraires. En effet, le blâme consiste dans les arguments inverses. Chapitre X De
ler et que l’on a été amené à les désirer. VI. Mais, comme le plaisir consiste dans la sensation d’une impression et que l’imagi
n. VII. Il arrive donc nécessairement que toutes les choses agréables consistent soit dans la sensation des choses présentes, soit
’ensuit, nécessairement, que l’on trouve du plaisir dans les jeux qui consistent en combats, en concours de flûte, en joutes orato
par eux procure un avantage positif, tandis que la peine infligée ne consiste qu’en affronts, et ceux qui trouvent, au contrair
les catégories de personnes à qui l’on cause un préjudice, et en quoi consiste le préjudice causé : il y a d’abord les gens qui
njustice et donnerons toutes les autres. V. Le fait d’être préjudicié consiste à subir l’injustice de la part de gens qui la fon
involontairement, on voit clairement, d’après ce qui précède, en quoi consistent les dommages, car on a distingué précédemment les
tention (à notre égard). Sont de ce nombre et les gens dont le mérite consiste dans leur vertu, et les personnes qui jouissent d
loin de leur pensée. XVI. Maintenant que l’on voit clairement en quoi consiste la crainte, ce qui la fait naître, quel est l’éta
st d’après les explications qui précèdent. En effet, si l’indignation consiste à s’affliger de voir quelqu’un réussir sans le mé
des hommes qui en sont pourvus, II. Le caractère moral de la noblesse consiste en ce que celui qui la possède est d’autant plus
cher à l’augmenter ; et la noblesse, c’est l’honneur des ancêtres. Il consiste aussi à mépriser même ceux qui sont d’une conditi
uction est un point de départ. Il y a deux espèces d’exemples : l’une consiste à relater des faits accomplis antérieurement ; da
ectique, la réfutation et le syllogisme. XV. L’enthymème démonstratif consiste à conclure d’après des faits reconnus ; le réfuta
rconstances, il y a, comme conséquence, un mélange de bien et de mal, consiste à établir les arguments d’après cette conséquence
se tire de l’éventualité d’après laquelle le fait serait le même, et consiste à dire que la cause serait identique. Exemple emp
re opinion, c’est qu’à un moment donné les dieux n’existent pas. » Il consiste aussi, d’une manière générale, à considérer le ré
l’occupe ; en d’autres termes, décider s’il faut philosopher437. » Il consiste encore à dire que « donner la terre et l’eau, c’e
, ne pas combattre, dussent-ils ne pas y rester441. XX. Un autre lieu consiste à dire que telle chose, qui aurait pu être causée
le ait besoin d’huile. » XXIII. Un autre lieu propre à la réfutation consiste à examiner les faits qui ne concordent pas, pour
457. II. Les lieux des enthymèmes apparents sont d’abord le lieu, qui consiste dans l’expression. Une partie de ce lieu, c’est,
t un nouvel argument se produire. Une autre partie de ce premier lieu consiste dans l’homonymie, comme de dire que la souris est
i ce lieu tombe dans celui qui s’obtient par omission. VIII. Un autre consiste à présenter comme cause ce qui n’est pas cause. T
, Maintenant, on devra établir que le mérite principal de l’élocution consiste dans la clarté ; la preuve, c’est que le discours
ours, s’il ne fait pas une démonstration, ne remplit pas son rôle. Il consiste aussi à ne tomber ni dans la bassesse, ni dans l’
. Voilà donc une première cause de froideur ; il en est une autre qui consiste dans l’emploi des termes étranges. C’est ainsi qu
c. I. La principale condition à remplir, c’est de parler grec. Cela consiste en cinq choses. II. Premièrement, dans les conjon
est venue, et, après avoir causé, elle est partie. » VI. La cinquième consiste à nommer correctement ce qui est en grand nombre,
causé ». VII. Pratiquer le procédé avantageux d’Antimaque556, lequel consiste à parler de choses qui n’importent pas au sujet,
élocution continue. III. Elle procède par tours et retours quand elle consiste en périodes. Or j’appelle période une forme d’élo
t. I. Ces explications données sur ces points, il faut dire en quoi consiste ce qu’on appelle les propos piquants et les mots
e de l’adversaire. Ceux qui se rapportent à l’orateur ou au défendeur consistent à lancer ou à détruire une imputation (διαϐολήν).
nte. I. En ce qui concerne l’imputation à réfuter, le premier moyen consiste dans les arguments avec lesquels on pourrait détr
onséquent, ce procédé s’emploie en toute occasion. II. Un autre moyen consiste à répondre, sur les faits contestés : ou qu’ils n
oins utile, — ou quelque autre chose de ce genre. III. Un autre moyen consiste à dire qu’il y a erreur, malechance, nécessité. A
e haïr si j’avais agi avec l’intention qu’on me prête. » IV. Un autre consiste à voir si l’accusateur n’a pas été impliqué (dans
avant, soit lui-même, ou dans la personne de ses proches. V. Un autre consiste à voir si l’on implique (dans une imputation) des
urd’hui, lesquels ont été reconnus non coupables. VII. Un autre moyen consiste à lancer une imputation contre l’accusateur. Car
e se fie pas au fait690. Un lieu communément utile aux deux (parties) consiste à produire des conjectures. Ainsi, dans le Teucer
spions. X. Un autre moyen, pour celui qui veut lancer une imputation, consiste à placer un blâme sévère à côté d’un éloge insign
ien la cause des actes, — et un élément tiré de l’art, et cet élément consiste à démontrer ce qui existe, si la chose est diffic
la rapidité ou de la brièveté, mais de la juste mesure : or celle-ci consiste à dire tout ce qui rendra évident le fait en ques
II. Le point qui vient après celui-là, les faits une fois démontrés, consiste naturellement à les grandir et à les rabaisser ;
26 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
rale sont bien tracés par Boileau dans son Art poétique. 153. En quoi consistent la simplicité et la douceur du style de la pastor
la pastorale ? La simplicité, qui forme ici la qualité fondamentale, consiste à n’employer que les termes ordinaires, et à les
tyle de la pastorale doit être naïf et gracieux. La naïveté du style consiste dans le choix de certaines expressions simples, p
tre vue : Et fugit ad salices, et se cupit ante videri. Le gracieux consiste à montrer les choses riantes et agréables avec to
e est moins animée : ordinairement elle n’admet même pas d’action, et consiste en un tableau gracieux présentant des images, des
27 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
reçus ; et c’est surtout dans une ample récolte d’idées générales que consiste sa richesse. D’ailleurs, puisque les meilleurs es
Définition de l’invention et de la persuasion. L’invention oratoire consiste dans la connaissance et dans le choix des moyens
de discours. Tout cela, qu’on le nomme art, observation ou pratique, consiste à bien connaître les régions dans lesquelles on v
panégyriques. « Les vertus louables par elles-mêmes sont celles qui consistent dans un heureux naturel, dans la douceur et la bi
où procédent tous les argumens possibles. Nous avons déjà dit en quoi consistent ces lieux. Nous allons donner une explication de
tu, ôtent la vertu à la jeunesse. » (Caton.) La force de ces pensées consiste dans la connexité de la sentence avec sa raison.
l’analogie. Deuxième espèce d’induction. La 2e. espèce d’induction consiste à tirer une conséquence générale d’un dénombremen
Synthèse. La synthèse, qu’on appelle aussi méthode de composition, consiste à commencer par les généralités pour descendre en
t excellé, et particulièrement de Démosthène, apprend que l’éloquence consiste plus à pousser brusquement ce qui intéresse, ce q
les charmes qu’on leur attribue. « De sorte que l’art de persuader consiste autant en celui d’agréer qu’en celui de convaincr
ent il garde des affections secrètes qu’on pénètre avec peine ; l’art consiste à les déplier. Quel est alors le secret d’y parve
onforme à ce qu’en ont dit Cicéron et Quintilien. Le premier les fait consister à placer à propos tout ce qu’on dit et tout ce q
e trouble dans l’âme, et y exciter les plus grands mouvemens, en quoi consiste le triomphe de l’éloquence….. Vif, ardent, impétu
chose. La manière de traiter le ridicule par la chose, est celle qui consiste dans le récit, la peinture, le détail de l’objet
est dans le mot. La manière de ridiculiser par le mot est celle qui consiste dans un trait lancé, dont le tour piquant, le mot
e a rapport aux diverses parties du discours. La première ordonnance consiste à mettre à la place qui leur est marquée par la n
ans lesquelles on en aperçoit une infinité d’autres. L’unité du plan consiste à former un tout de parties qui soient d’accord e
vorable. On peut se rendre l’auditeur favorable par trois moyens qui consistent à l’intéresser par le sentiment, à attirer son at
onem. (De inv. Rh., l. I, n. 15.) L’exorde simple. Le début simple consiste à exposer en peu de mots et avec netteté ce dont
e. Ce qui est pur raisonnement et preuve directe du point dans lequel consiste la cause, est nécessairement sec et peu agréable.
ervations qui nous sont fournies par Aristote et Quintilien. En quoi consiste la preuve dans le panégyrique. 1°. Dans le panég
é. 1°. Il ne faut pas se faire une fausse idée de la brièveté ; elle consiste non pas à se renfermer en peu de mots, mais à ne
ns dix. « Quand je recommande la brièveté, dit Quintilien, je la fais consister non à dire moins qu’il ne faut, mais à dire tout
effets, qui, enfin, rendent un événement naturel. « La vraisemblance consiste à présenter les choses comme on les voit dans la
est-à-dire, qu’elle ait de l’agrément, qu’elle soit piquante. Il fait consister l’agrément dans une élégance propre à cette parti
nsidérée dans l’éloquence du barreau et de la tribune. La réfutation consiste à détruire les moyens que l’adversaire vous oppos
change sur les choses est le plus dangereux. Cette sorte de tromperie consiste , nous dit Aristote : 1°. A prouver autre chose qu
donne pour tel absolument et simplement. Les principaux sophismes qui consistent dans les mots sont : 1°. Le passage du sens divis
oles. (Cic., Orat., n. 75 et suiv. — Quint., l. XII, c. 10.) En quoi consistent le style simple, le style tempéré et le style sub
e simple, le style tempéré et le style sublima. Selon eux, le simple consiste dans l’expression nue, claire et précise de la pe
x à l’orateur, puisqu’il doit les embrasser tous, et que son habileté consiste à savoir les employer à propos selon la différenc
it de quelque nature qu’il soit, exige ces qualités ; les différences consistent dans les idées propres à chaque sujet, dans les t
De la correction. Ce que c’est que la correction. La correction consiste à ne se servir que de mots de la langue, à les em
le. Ce que c’est que la noblesse du style. La noblesse du style consiste à éviter les termes bas, les idées populaires, à
la phrase. L’art d’enchâsser les mots familiers dans le style noble, consiste à les associer avec des mots qui les relèvent ; à
urel. Ce que c’est que le naturel du style. Le naturel du style consiste à rendre ses pensées et ses sentimens avec aisanc
s explique la nature et l’usage du nombre en ces termes : « Le nombre consiste dans la succession de temps marqués par des inter
bjets s’identifient, pour ainsi dire, et se confondent. En quoi elle consiste . Pour écrire convenablement il faut penser, sent
récision, la netteté, la force, la gravité. Précision. La précision consiste à se renfermer tellement dans son sujet, qu’on ne
perflu. Il ne faut pas confondre cette qualité avec la concision, qui consiste à rendre les idées avec le moins de mots qu’il es
nt celle dont nous avons déjà parlé sous le nom d’euphonie, et qui ne consiste qu’à ne pas offenser les oreilles par des sons di
faut. » (Volt., Dict. phil., au mot grâce.) Finesse. « La finesse consiste à ne pas exprimer directement sa pensée, mais à l
ci videatur. (Rhet. ad Heren., l. IV, n. 12.) Pureté. 1°. La pureté consiste à ne se servir que des mots de la langue dans laq
une espèce de gradation à laquelle il ne faut jamais manquer, et qui consiste à ne point faire succéder une proposition de médi
règle fondamentale pour la construction des périodes et des phrases, consiste à communiquer ses idées dans l’ordre le plus clai
ie aux phrases et aux périodes. Moyen d’en donner aux périodes. Ils consistent 1°. à éviter la rencontre de syllabes dures et qu
rdi, de libre. Hyperbates de pensées. Les hyperbates de pensées qui consistent dans le dérangement de l’ordre naturel suivant le
u contraire, subsistent indépendamment des mots qu’on emploie : elles consistent uniquement dans le tour donné à la pensée. Il y a
r vers moi les yeux ? (Trad. de Delille.) Antonomase. L’antonomase consiste à mettre un nom commun pour un nom propre, et un
d. Allégorie. La métaphore continuée devient allégorie. L’allégorie consiste à dire une chose pour en faire entendre une autre
rler ici. Comme ce n’est point dans une stérile abondance de mots que consiste la beauté d’une langue, mais dans ces tours de ph
pas, comme les tropes, au changement ou à l’emploi des mots, mais qui consistent dans le tour même donné à la phrase et à la pensé
e vous avez changé le tour de la phrase. Comme les figures de pensées consistent uniquement dans la manière de concevoir une pensé
l’âme du discours, parce que, disent-ils, toute la force de l’orateur consiste à augmenter ou à diminuer : Vis oratoris omnis in
développée avec une certaine abondance, il ne faut pas croire qu’elle consiste dans la multitude des paroles ; elle est employée
ité sont les deux qualités qui font le mérite de l’hypotypose ; elles consistent à saisir les traits naturels et les vrais caractè
folie, ni abandonner sans déshonneur ? » Concession. La concession consiste à accorder à l’adversaire, à celui contre qui on
es êtres vivans. Il y a plusieurs sortes de prosopopées. La première consiste à attribuer à des objets inanimés les propriétés
objets ou des personnes absentes. Une troisième espèce de prosopopée consiste à faire parler les présens, les absens, les morts
oint, et qu’il ne peut nous faire éprouver. Réticence. La réticence consiste à interrompre son discours, et à laisser entendre
’elle le sépare de ce qui ne lui convient pas. Le faux dans la pensée consiste donc à lier des idées qui se répugnent, ou à désu
es avec esprit qu’on doit étudier avec soin. Aristote dit que cet art consiste à ne se pas servir simplement du mot propre qui n
marquer la limite qui sépare la poésie de la prose. La difficulté ne consiste pas à reconnaître les mots que notre langue, en c
sque nous sommes obligés de traiter des questions imprévues. En quoi consiste l’improvisation. Il n’admet pas la possibilité d
quam non didicerit agat. (L. X, c. 7.) Le travail de l’improvisation consiste donc à suppléer sur-le-champ à ce qui nous avait
choses. La première est celle dont nous avons parlé jusqu’ici, et qui consiste à réciter fidèlement est à rendre mot pour mot ce
mot pour mot ce qu’on a appris par cœur. Mémoire des choses. L’autre consiste à retenir, non les mots, mais le fond, le sens, l
sidérable qu’il faut éviter, c’est de chanter en prononçant. Ce chant consiste à baisser ou à élever sur le même ton plusieurs m
meilleures choses tout leur effet. Articulation. 2°. L’articulation consiste dans l’expression nette et distincte, des lettres
amilier est celui que l’on emploie dans la conversation ordinaire. Il consiste dans des inflexions de voix douces et simples. L
ître et le plus sûr guide qu’on puisse suivre. La perfection de l’art consiste à l’imiter. Seulement, à la manière des peintres,
été, Les études les plus instructives qu’on puisse faire en ce genre consistent à observer la société. Le ton de la conversation
s dont il puisse faire usage quand l’occasion s’en présente. Ce fonds consiste en une grande abondance de choses et de mots. » (
. Comment on parvient à varier les formes de l’argumentation. En quoi consiste la preuve dans le panégyrique. De l’exemple dans
sse. Adoptée par Blair. Division de Cicéron et de Quintilien. En quoi consistent le style simple, le style tempéré et le style sub
rait presque dire les plus minutieuses, sur cette partie de l’art qui consiste dans le nombre et l’harmonie du style. (De Orat.,
y a une autre sorte d’harmonie, qu’on appelle harmonie imitative, qui consiste dans le rapport des sons de la langue avec les ob
Son importance. Ce qu’on entend par convenance du style En quoi elle consiste . Elle doit être considérée sous deux rapports. (
toires de M. de Lamalle. De la tribune. Dans l’improvisation. En quoi consiste l’improvisation. Moyens d’y réussir. Manière de s
cent grammatical. (1). Nous ne parlerons pas de l’accent tonique qui consiste dans une élévation et un abaissement consécutifs
28 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
Contraires, qui se rapprochent de la Comparaison et de la Définition, consistent à prouver le sujet en tirant la conclusion de deu
qu’elle émeut les hommes en sa faveur : ainsi dans l’éloquence, tout consiste à ajouter à la preuve solide les moyens d’intéres
Rollin, une espèce de passions que les rhéteurs appellent êthos, qui consiste dans des sentiments plus doux, plus tendres, plus
et d’attendrir, en s’insinuant doucement jusqu’au fond du cœur… Elles consistent , pour ceux qui sont supérieurs, et qu’on a offens
bonnes Ne fait qu’anéantir la force des couronnes : Le droit des rois consiste a ne rien épargner ; La timide équité détruit l’a
ts Rome soit séparée, etc. Mais un ordre plus puissant et plus suivi consiste à mettre les preuves les plus concluantes au débu
tion, qui est souvent nécessaire, toujours puissante et irrésistible, consiste à redoubler la pensée, pour la faire comprendre e
e monnaie à l’égal de la bonne ? 5° Réfutation. — La Réfutation, qui consiste à détruire les arguments d’un adversaire, n’est e
mes : 1° Ignorance du sujet (qui pro quo). Ce sophisme ou paralogisme consiste à fausser la question en démontrant ce qui n’est
l’ usage et les maximes du monde à exacte probité ; en ce qu’il fait consister la sagesse dans un certain milieu entre le vice e
est un paralogisme fréquent dans le monde et dans la conversation. Il consiste à donner pour solution la question elle-même, à d
eur des faits accidentels. C’est encore un sophisme par induction. Il consiste à conclure du particulier au général, d’un fait a
ions. Il y a une sorte d’éloquence propre à ce genre de discours, qui consiste , si je ne me trompe, à parler avec clarté et avec
larté, plus facile à définir par ses contraires que directement. Elle consiste à ne laisser aucun doute, aucune hésitation sur l
unes gens par l’étude des vrais modèles. 2° Propriété. — La Propriété consiste dans le rapport parfait du mot et de la pensée. E
ut se passer de la clarté, et qui n’existe que par elle. La Précision consiste à dire ce qu’il faut, et rien que ce qu’il faut,
Il faut se garder de confondre la précision et la concision. Celle-ci consiste à employer le moins de mots possible pour rendre
urel. — Le Naturel est difficile à définir par sa simplicité même. Il consiste dans le rapport parfait des pensées et des sentim
eur, et qu’il les trouve, pour ainsi dire, tout taillés, son habileté consiste à les mettre dans un tel ordre, et à les arranger
e. » (Histoire de Charles XII, livre II). La vraie harmonie du style consiste dans le mélange et le tempérament habile de la pé
d’œuvres sublimes. Au reste, l’habileté de l’orateur et de l’écrivain consiste à employer a propos toutes les formes de la pensé
nvient à toutes les phrases et à tous les assemblages de mots, et qui consiste à signifier quelque chose, en vertu de la constru
istent, quels que soient les mots employés. Les autres, au contraire, consistent dans l’emploi des termes : changez les mots, la f
. Id., liv. VII fab. xiv. 4° Hypotypose ou tableau sensible. — Elle consiste à peindre les objets avec des traits si vifs que
onymie. — La Métonymie est la substitution d’un nom à un  autre. Elle consiste à prendre : La cause pour l’effet : ainsi, Cérés
. iv. Antonomase. — Ce trope est encore une substitution de nom. Il consiste à prendre : Le nom commun pour le nom propre (et
29 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre premier. De l’art de la composition en général. »
omposant : l’invention, la disposition et l’élocution. 1° L’invention consiste à trouver ce que l’on doit dire. Si le sujet a ét
présentent d’elles-mêmes. 3° L’élocution, qu’on appelle aussi style, consiste à exprimer ses idées par la parole ou par l’écrit
l’ennui à la place du plaisir qu’il croyait trouver. 3° La convenance consiste à se conformer aux exigences du sujet que l’on tr
30 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
ejette tout ce qui est languissant et superflu. Le sel de l’épigramme consiste dans un trait plaisant, ingénieux et inattendu ;
Le Madrigal peut avoir le même nombre de vers que l’épigramme : il consiste également dans une seule pensée ; et ces deux pet
Le Sonnet qu’on rapporte, aussi bien que le madrigal, à l’épigramme, consiste dans quelques pensées, dont la dernière doit avoi
bserver ces trois choses. Mais la beauté de ce petit genre de poésie consiste dans l’application heureuse qu’on fait des deux p
De l’Épitaphe, et de l’Inscription. De l’Épitaphe. L’Épitaphe consiste dans quelques vers gravés ou supposés devoir l’êt
la Suze, est la meilleure en ce genre qui s’offre à ma mémoire. Elle consiste en quatre vers latins que les uns attribuent au p
31 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
de la musique, etc. Pour ce qui regarde les belles-lettres, le talent consiste à donner un forme agréable et une disposition heu
s qui produisent un effet contraire, et il démêle en quoi précisément consistent ces défauts et jusqu’où ils s’écartent des règles
r pour caractères la délicatesse et la pureté. La délicatesse du goût consiste principalement dans la perfection de cette espèce
vous par préceptes littéraires ? Les préceptes ou règles littéraires consistent dans un ensemble de principes et d’observations c
32 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures Les figures sont des e
nées. Section I. — Figures de grammaire Les figures de grammaire consistent dans l’emploi d’une forme grammaticale ; ce sont 
t argent sont de nature différente, c’est dans leur rapprochement que consiste la figure, à laquelle on a donné le nom de catach
tre chose distincte, mais que l’esprit est disposé à confondre : Elle consiste à prendre : 1° La cause pour l’effet, comme : viv
oins que le mot dont on se sert ne signifie dans le sens propre. Elle consiste à prendre : 1° La partie pour le tout et réciproq
, l’imprécation et la déprécation. § I. Répétition La Répétition consiste à reproduire plusieurs fois les mêmes expressions
de Polyphonte. Vol. II, nº 44. § VII. Correction La Correction consiste à corriger ce que l’on vient d’avancer, soit en e
ts Spartiates. Vol. II, nº 47. § VIII. Concession La Concession consiste à accorder quelque chose à son adversaire, pour e
sa, fille, fait usage de cette figure dans son discours. Cette figure consiste encore à faire des questions avec art, ou à y rép
Du latin præteritus, passé, ou de prætermissus, omis. La Prétérition consiste à feindre de passer sous silence ou de ne toucher
es qui plaisent par la suspension § I. Réticence La Réticence consiste à s’interrompre au milieu d’une phrase et à laiss
33 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
n, mi le même langage que le simple citoyen et le berger. 29. En quoi consiste la poésie du style ? Si la poésie des choses con
r. 29. En quoi consiste la poésie du style ? Si la poésie des choses consiste dans la création et la disposition des objets, la
jets, la poésie du style, ainsi appelée par opposition à la première, consiste dans les pensées, les expressions, les tours, les
langage mesuré ou assujéti aux lois de la versification. 36. En quoi consiste la versification ? La versification, de versus f
ucoup d’autres sont pleins de poésie sans faire des vers. 38. En quoi consiste la poésie du vers ? Pour donner une définition p
al, qui, comme l’hémistiche, porte encore le nom de repos prosodique, consiste dans la suspension des sons et de la voix à la fi
aphe, les mêmes caractères ou des caractères équivalents. La richesse consiste dans une parfaite consonnance. Quand la rime n’a
la rime ou de l’élégance du vers. Les principales licences poétiques consistent dans l’emploi de certaines expressions plus spéci
ants. 104. Qu’est-ce que l’inversion ? L’inversion ou transposition consiste à ne pas exprimer les mots dans l’ordre direct ou
34 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
x des Pensées Le second des ornements que peut recevoir le discours consiste dans le Choix des Pensées. « Une pensée, dit Dom
sur votre dos. » 13° Pensées brillantes Les pensées brillantes consistent dans le choix d’une heureuse comparaison, relevée
liberté et ses États. 18° Pensées sublimes Les pensées sublimes consistent en une idée, ou une suite d’idées les plus grande
les idées doivent s’accorder entre elles. Le deuxième point important consiste à savoir les lier ensemble, et faire en sorte qu’
ième espèce de liaison ou transition est visible, facile à saisir, et consiste dans certains mots, ou certaines parties de phras
35 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
vécu ce que vivent les roses, L'espace d'un matin. 5° Les contraires consistent à dire qu'une chose n'est pas, pour prouver ce qu
discours oratoire, aussi bien que dans le poëme dramatique, etc., ne consiste pas toujours à dire peu ; que cette brièveté cons
tique, etc., ne consiste pas toujours à dire peu ; que cette brièveté consiste à ne rien dire de trop où de déplacé. Le style de
ression. Il peut combattre par l'ironie, la pétition de principe, qui consiste à répondre la même chose que ce qui est en questi
mais en termes différents. La confusion de la cause avec l'effet, qui consiste à prendre pour cause d'un effet ce qui n'est pas
rs, quoi qu'il fasse, un mauvais écrivain. Les alliances de mots qui consistent à combiner heureusement des mots pour les ennobli
. L'énergie est une des qualités essentielles du style sublime ; elle consiste à rendre sa pensée par des expressions fortes ou
 ! L'élégance convient plus particulièrement au style tempéré ; elle consiste a n'employer que des expressions coulantes et ple
acédémonien. On dit : Il est plus fort qu'un lion, etc. 11° La litote consiste à dire moins pour faire entendre plus. Quand Chim
 ; non, c'est de l'avoir fait reine malheureuse. 19° La prétermission consiste à dire une chose qu'on feint de vouloir taire :
s, seigneur, me défend de poursuivre. (Racine.) 21° La La dubitation consiste à paraître incertain de ce qu'on doit dire ou de
tituent le genre et l'espèce ? Qu'est ce que la comparaison ? En quoi consistent les contraires ? A quoi servent les choses qui ré
réceptes. Selon Victor Hugo, les préceptes de la nouvelle littérature consistent à voir plus que des mots dans les mots, et plus q
36 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
pendant d’apercevoir entre elles une différence. La pureté du langage consiste , par exemple, à n’employer que les termes et les
qui sont trop nouveaux encore et employés sans autorité. La propriété consiste à choisir, pour nous exprimer, les termes les plu
yle concis, ne dédaigne pas les beautés du langage ; mais il les fait consister seulement dans le choix et dans l’arrangement des
nt ces deux espèces de fautes dans le passage suivant : « La latinité consiste à parler purement, sans aucun vice dans l’élocuti
37 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »
la danse, par les mouvements et les attitudes du corps. Mais en quoi consiste cette imitation de la belle nature ? C’est ce que
ême. C’est la description vraie qui nous en est tracée, « Tout ce qui consiste en imitation, dit Aristote 5, est agréable, quand
, ni à la contenance des sons. Le discours mesuré y est assujetti, et consiste , par conséquent, dans un certain arrangement des
38 (1873) Principes de rhétorique française
bonnes Ne fait qu’anéantir la force des couronnes. Le droit des rois consiste à ne rien épargner ; La timide équité détruit l’a
i donne en tout neuf lieux intrinsèques. 3. De la définition. — Elle consiste à tirer un argument de la nature même de la chose
n des parties. — Ce n’est souvent qu’une définition développée ; elle consiste à indiquer les différentes parties d’un tout, à m
N’en défend pas les rois. 5. Le genre et l’espèce. — Ce lieu commun consiste à étendre au genre ce qui est vrai de l’espéce ;
8. Utilité des lieux communs. 1. La comparaison. —  La comparaison consiste à tirer une conclusion du rapport entre deux idée
2. Lescontraires. — Ce lieu commun est une espèce de comparaison qui consiste à bien faire voir ce qu’est une chose, en disant
eilleures chances de succès. La modestie qui appelle la bienveillance consiste bien moins à parler de soi-même en termes humbles
rateur ou l’écrivain adoucit ce qui pourrait paraître choquant. Elles consistent à bien se garder de heurter de front les opinions
qui est essentiel avec autant de mots qu’il convient. La brièveté ne consiste pas à être le plus court possible, ce serait du l
lus court possible, ce serait du laconisme et de la sécheresse ; elle consiste à ne dire que ce qu’il faut et surtout à ne pas r
i quand la confirmation veut faire valoir de faibles raisons, son art consiste à les accumuler et à les présenter dans un ensemb
sophismes de pensée. 7. Des sophimes de mots. — Les sophismes de mots consistent à employer les mêmes mots en leur donnant des acc
e par excellence est la pétition de principe. La pétition de principe consiste à proposer comme preuve à l’appui d’une opinion u
ipe peut avoir sa source dans l’ignorance du sujet, c’est-à-dire peut consister à déplacer la question, à traiter un point tout d
rifique qui les fait sonner. L’erreur la plus ordinaire sur la cause consiste à croire que deux événements qui se succèdent son
icieux est une espèce toute particulière de pétition de principe ; il consiste à prendre pour preuve une proposition, un jugemen
u un objet est antérieur à ses qualités ou attributs. L’ordre logique consiste donc à énoncer d’abord le sujet, puis le verbe, e
s dans lesquelles on pourrait les résumer. I. La construction logique consiste à énoncer le sujet, puis le verbe, ensuite l’attr
oposition : Dieu fait la loi aux rois. Le développement de cette idée consiste à substituer au simple mot Dieu trois périphrases
 10. Régles de ces figures. 1. De la comparaison. — La comparaison consiste à rapprocher deux choses qui se ressemblent ; ain
une partie de la sienne à Colbert. 5. De l’allusion. — L’ allusion consiste à indiquer une chose, un fait, une personne qui o
l’avait précédée. 4. De l’hyperbole. — L’hyperbole est la figure qui consiste à dire plus que la réalité, à dépasser le but, af
phrase est une contrevérité ; c’est, comme l’astéisme, une figure qui consiste à dire le contraire de ce qu’on pense et de ce qu
à l’attente qu’elle a dû exciter. 8. De la réticence. — La réticence consiste à s’arrêter comme dans la suspension, mais pour l
occupation est une figure qui est surtout propre à la réfutation elle consiste à prévoir une objection et à se la faire d’avance
a licence. — La licence est une correction habilement déguisée ; elle consiste à se donner les apparences d’une liberté portée à
avoir de dur ou de pédantesque. 8. De la correction. — La correction consiste à se reprendre comme pour dire plus ou mieux que
on magistral et presque paternel. 3. De l’apostrophe. — l’apostrophe consiste à s’adresser à une personne en se détournant vive
tymologie, cette espèce de métaphore est un changement de mots ; elle consiste à prendre : 1° Le nom de la cause pour le nom de
lieu d’elle et ne se tairont pas. 4. De l’inversion. — Cette figure consiste à renverser l’ordre grammatical des mots : elle e
l hardi avait d’abord effrayé nos provinces. Quant à l’inversion qui consiste à débuter dans une proposition par des complément
ts dont je veux vous entretenir. 8. De l’apposition. — Cette figure consiste dans l’emploi de substantifs à titre d’adjectifs
l’harmonie. 3. De la correction et de la propriété. — La correction consiste à respecter les règles de la grammaire et de l’us
goût et U raison perdent leurs droits. 4. De la clarté. — La clarté consiste à faire voir au grand jour la pensée. Les mots n’
La Bruyère. 5. De la précision. — La précision est la qualité qui consiste à n’employer que les termes nécessaires à l’expre
iffusion ou la prolixité est le contraire de la précision ; ce défaut consiste à dire les choses avec plus de mots qu’il n’est n
cas qui accompagne leur décadence. 2. De la noblesse. — La noblesse consiste à éviter toujours les termes bas et les images gr
ses ? Que des chiens dévorants se disputaient entre eux. La noblesse consiste surtout à ne pas imiter Corneille quand il introd
harmonie imitative. 4. De l’harmonie des mots. — L’harmonie des mots consiste à chercher les sons les plus doux, les plus agréa
De l’harmonie des périodes. — L’harmonie des phrases et des périodes consiste dans la succession régulière et symétrique des pr
rompt. Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? Elle consiste encore dans l’imitation des mouvements lents ou v
ité et de la variété. — L’unité se rattache à la convenance ; elle le consiste à donner au style d’un ouvrage tout entier un mêm
e cela ; je vais maintenant parler de ceci ; l’habileté de l’écrivain consiste à voiler la nudité et la sécheresse de cet aveu.
— Le discours direct est un emploi particulier de la prosopopée ; il consiste à ne pas se contenter, dans un récit, de rapporte
èveté et la naïveté. 2. De la concision ou brièveté. — La concision consiste dans le soin d’énoncer la pensée avec le moins de
eté. — La naïveté est la perfection du naturel ; c’est la qualité qui consiste à dire les choses comme elles viennent, sans réfl
aut pas confondre la simplicité avec la platitude. III. La concision consiste à supprimer tout ornement superflu ; mais elle es
’ élégance et la finesse. 2. De la richesse. — La richesse du style consiste dans l’abondance des idées, des images et des mot
cherche des images nouvelles et surprenantes, il y a une richesse qui consiste à réveiller plusieurs idées par un seul mot, à fa
e est une qualité difficile à définir, son nom veut dire choix ; elle consiste en effet dans le choix d’expressions distinguées 
lumière qui échauffent peu, mais qui ravissent. Le sublime de pensée consiste dans la grandeur d’une idée, soit exprimée simple
le Grand : Dieu seul est grand, mes frères ! Ce sublime de sentiment consiste dans une émotion vive et noble qui exalte l’âme e
l’ancienne méthode d’éducation oratoire, à cette méthode pratique qui consistait à suivre au forum un orateur qui servait de modèl
té, peut procurer à coup sûr cette facilité d’élocution. Cet exercice consiste à lire avec soin un morceau d’un grand classique,
t qu’on doit y ajouter comme auxiliaires. Dans ce cas tout le travail consiste à reconnaître ces éléments, à bien distinguer l’i
lle tirer au-delà ou en deçà du but, et s’écarter du juste milieu qui consiste à se régler sur le besoin. Avez-vous beaucoup de
lettre chacun doit s’imaginer qu’il l’eût écrite ainsi. La bienséance consiste dans l’art délicat de mettre le langage en harmon
—  Sous ce titre peuvent être réunies toutes les compositions qui ne consistent pas simplement dans l’amplification littéraire d’
éveilla en sursaut, Une manière plus sévère de traiter un sujet moral consiste à développer les arguments à l’appui de la thèse
39 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
llipse (de ελλειψς, omission, manque, suppression) est une figure qui consiste à supprimer dans le discours un ou plusieurs mots
TICLE II. du pléonasme. Le pléonasme (de la racine πλεος, plein) consiste dans l’emploi de mots superflus, quant au sens et
bate. L'hyperbate (de υπερϐατον, transposition) est une figure qui consiste dans le déplacement, le mélange, la confusion nat
de l’hellénisme. L'hellénisme (de ελληνισµος, imitation des Grecs) consiste à imiter dans le discours certaines manières de p
ος, tour, changement, tiré du verbe τρἐπω, je tourne,) parce qu’elles consistent à changer le sens propre d’un mot en un autre sen
(de µετα, qui marque le changement, et ονοµα, nom) est une figure qui consiste à prendre une chose pour une autre, à substituer
he (du grec συνεχδοϰὴ, compréhension) est une espèce de métonymie qui consiste à prendre : 1° La partie pour le tout. Ainsi, l’o
r, au lieu de, et ονοµα, nom) est une seconde espèce de métonymie qui consiste à employer un nom commun pour un nom propre, ou u
L'hypallage (du grec υπαλλαγη, changement) est une figure mixte21 qui consiste à changer le rapport naturel des idées et des mot
te, qui porte à la fois sur la constructions et sur la pensée, et qui consiste à opposer les mots aux mots, les pensées aux pens
métrie. III de la périphrase. La périphrase ou circonlocution consiste à exprimer en plusieurs mots ce qu’on aurait pu d
ses pour l’ornement du discours, surtout en poésie. Le génie du poëte consiste à amuser l’imagination par des images qui, au fon
. La gradation, qui est d’un usage si fréquent parmi les orateurs, consiste à disposer les mots par degrés, de telle sorte qu
La litote (de λιτὸτης, simplicité, diminution) est une figure qui consiste à dire moins, par modestie ou par égard, pour fai
L'hyperbole (de υπερϐολη, excès, surabondance) est une figure qui consiste à exagérer en plus ou en moins la vérité des chos
ωπον, visage, figure, personne, et ποιεω, je fais) est une figure qui consiste à animer les choses purement matérielles, à leur
stes solitudes, etc. » Le degré le plus élevé de la personnification consiste à représenter les objets inanimés non seulement c
abolie, etc. » VIII de l’ironie. L'ironie est une figure qui consiste à dire le contraire de ce qu’on pense et de ce qu
erreries, etc., et se règle par l’éclat et la magnificence. — Ornatus consiste dans le soin des cheveux, du visage et de tout le
40 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
semblables Nous avons établi que les figures de la première classe consistent dans des rapprochements d’idées. Elles dérivent d
illeure définition du trope est encore celle de Quintilien : le trope consiste à transporter un mot ou une phrase de son sens pr
ot est une création de M. Fontanier. La personnification, disent-ils, consiste à faire d’un être abstrait un être réel par une s
icale, dont il sera bientôt question. La syllepse oratoire, en effet, consiste à prendre un mot dans les deux sens, au propre et
élèbre, mais détournés de leur sens primitif. Paronomase. Figure qui consiste à employer dans une même phrase, en les faisant c
41 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Préface de la première édition. » pp. -
commencé par les Principes de l’Art d’écrire ; principes que je fais consister dans la correction, dans les agréments, dans la c
uels sont les ornements dont on peut embellir le discours, et en quoi consiste l’éloquence. À ces trois points, qui font la divi
42 (1839) Manuel pratique de rhétorique
cours est prononcé, prononcer d’une manière convenable, voilà en quoi consiste l’art de la rhétorique qui est renfermé dans la d
llante ou rapide, selon que le sujet l’exige ; 3° la comparaison, qui consiste à rapprocher les choses des circonstances, pour c
les. La pureté du style résulte 1° de la correction grammaticale, qui consiste à se conformer strictement aux principes, de la l
ont des bornes fixes et qu’il est aisé de reconnaître. Le beau simple consiste en un point au-dessous duquel on tombe dans le tr
littérature. Style élevé. C’est dans ce genre que Cicéron fait consister l’éloquence tout entière, le pouvoir victorieux e
é qui répondent à la grandeur des idées ; et c’est en cela qu’on fait consister le sublime d’expression. Il est inutile de dire q
t d’en faire une source abondante de beautés. L’art dans cette partie consiste à partager le discours en un certain nombre de ta
a réticence est moins fréquente chez les orateurs qu’en poésie ; elle consiste à s’arrêter au milieu d’un récit, d’un développem
ues-uns regardent comme figure la périphrase où circonlocution : elle consiste à substituer des tours et des expressions plus do
urtout la remarquer dans les morceaux pathétiques, et on voit qu’elle consiste à disposer les pensées, les images, les mouvement
rendre le dernier et le plus attendrissant hommage. Ici la gradation consiste dans la nuance des sentiments et non pas dans le
éré ou fleuri ? — Quand y a-t-il style sublime ou pompeux ? — En quoi consiste ce qu’on nomme la convenance du style ? — Quelles
ont ses nombres, ses dangers ? En quel genre de style Cicéron fait-il consister l’éloquence ? — À quel caractère reconnaît-on le
— Citez des exemples d’anté-occupation ? — De concession ? — En quoi consiste la suspension ? — Donnez des exemples ? — En quoi
— En quoi consiste la suspension ? — Donnez des exemples ? — En quoi consiste la réticence ? — Citez des morceaux où elle se re
tition ? — De gradation ? — Citez un modèle de prosopopée ? — En quoi consiste cette figure ? — Donnez des exemples de dubitatio
D’obsécration ? — D’imprécation ? — Qu’exprime l’optation ? — En quoi consiste l’imprécation ? Qu’est-ce que le nombre en généra
43 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
on dont un élève studieux peut tirer un grand profit, c’est celui qui consiste à lire avec attention des morceaux choisis, et à
la comparaison des modèles qu’il se forme : l’enseignement du maître consiste à faire ressortir les beautés, à les montrer aux
de l’esprit à réussir dans un travail quelconque. En littérature, il consiste à produire des œuvres qui satisfassent le goût. L
tout deviner ; il faut l’aider par de bons principes. L’art du maître consiste à faire marcher simultanément la pratique et les
44 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
ejette tout ce qui est languissant et superflu. Le sel de l’épigramme consiste dans le trait plaisant et inattendu, dans la pens
Le madrigal peut avoir le même nombre de vers que l’épigramme ; il consiste également dans une seule pensée, et n’en diffère
nt, le nom d’épigrammes à quelques contes très courts, et dont le sel consiste principalement dans le trait final. Telle est cet
ai de ma vie Qu’auparavant je ne sache nager. » Le sel de ces récits consiste en ce que l’esprit suit paisiblement le récit, cr
45 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
eter tout ce qui est languissant et superflu. La pensée ou pointe qui consiste dans un trait plaisant, ingénieux ou inattendu, e
on ? L’inscription, qui n’est autre chose que l’épigramme des Grecs, consiste en quelques vers gravés sur un édifice, un monume
ppant et de relevé. La forme mécanique ou artificielle du sonnet, qui consiste dans l’arrangement et la qualité des rimes, est a
plet ne peut guère avoir de plus jolie forme que celle-ci. Son mérite consiste dans l’application heureuse que l’on fait des deu
46 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
faire comprendre la vérité que l’on a avancée. Tout l’art de prouver consiste donc à poser une proposition vraie et qui ne souf
de biens ses plus injustes et ses plus cruels ennemis. L’énumération consiste à séparer un tout en ses diverses parties, que l’
§ 7. Disposition. Exorde. La disposition, dans l’art oratoire, consiste à arranger toutes les parties fournies par l’inve
ui-là, et montre les raisons qui doivent déterminer à l’embrasser. Il consiste donc à conseiller et à dissuader. Ceux qui parlen
l’avenir. Le genre judiciaire a pour objet le juste et l’injuste. Il consiste à accuser ou à défendre, ou, comme on dit parmi n
uelque objet extérieur. La narration doit être courte. La brièveté ne consiste pas à exposer d’une manière sèche l’événement, ma
suit ordinairement ; quelquefois, elle précède la confirmation. Elle consiste à détruire les objections ou difficultés proposée
e excellents. Durant les premiers siècles du christianisme, le sermon consistait dans l’explication soit de l’Évangile qu’on venai
eu cité. 8. Petit traité des figures, § 33, p. 114. 9. La question consistait dans les tortures que l’on faisait subir à l’accu
47 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
on a coutume de faire, pour apprendre les règles de la versification, consiste à retourner les vers, c’est-à-dire à disposer con
pso. IV de la périphrase. La périphrase ou circonlocution consiste à exprimer en plusieurs mots ce qu’on aurait pu d
la répétition. 1° De l’énumération des parties. L'énumération consiste à mettre sous les yeux les diverses parties d’un
uissances de la campagne. 2° De la description. La description consiste à peindre sous les plus vives couleurs les attrib
n ne saurait reproduire.) 3° De la comparaison. La comparaison consiste à mettre en regard deux idées qui ont entre elles
vate nepolem. V. Remarque. — Au lieu d’ajouter des mots, l’élégance consiste quelquefois à en retrancher. Soit cette matière :
48 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVII. les qualités essentielles du style. — propriété, précision, naturel  » pp. 230-239
t point un homme d’esprit qui veut se faire entendre. » La propriété consiste à rencontrer cette expression qui est la bonne ;
ue l’on doit entendre par précision. « La précision, dit Aristote, ne consiste pas à être rapide et concis, mais à dire ce qu’il
sortes de redondances. Une grande partie de l’artifice du vers latin consiste dans ces répétitions que les poétiques nomment re
49 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
se dont il parle une raison pour persuader ce qu’il en dit. L’art ici consiste à ne pas négliger des traits essentiels, favorabl
u. » (Lettre à l’Académie française.)   2º. L’énumération des parties consiste à parcourir les différentes parties d’un tout, le
iscours, plus je me révolterais contre sa vanité. Les mœurs oratoires consistent donc dans le talent et l’aptitude de l’orateur à
ul mot, il s’écria qu’on l’avait ensorcelé. Que dirai-je de l’art qui consiste à émouvoir la compassion ? Je m’y suis d’autant p
de partie. De la disposition. La Disposition, dans l’art oratoire, consiste à mettre en ordre toutes les parties fournies par
r insinuation, nommé par les Grecs ἔφοδος56, aditus ad causam, et qui consiste surtout à préparer les esprits. La comparaison de
Lysias sur le meurtre d’Ératosthène72 : Le grand art de la narration consiste donc à présenter le germe de tous les moyens qui
ration qu’à l’exorde ou à la preuve77. La brièveté qu’on exige ici ne consiste donc pas à se renfermer dans peu de paroles, mais
publiques. » IV. De la preuve ou confirmation. La confirmation consiste à établir les moyens sur lesquels on s’appuie, à
et d’arriver, par l’émotion des esprits, à la persuasion87. » Elle ne consiste pas dans la multitude des paroles, mais dans la g
rémonies et des spectacles. V. De la réfutation. La réfutation consiste à détruire les moyens contraires aux nôtres. Elle
sé au sens composé, et réciproquement. Ce sophisme, comme le suivant, consiste dans les mots. Nous lisons dans l’Évangile : Les
a pourtant sa noblesse. Boil., Art poét., ch. i. La pureté du style consiste à s’exprimer correctement, c’est-à-dire, à n’empl
ligible. » C’est peu d’être clair, il faut être précis. La précision consiste à n’employer que les termes nécessaires à l’expre
uence attendrissante. Au style précis est opposé le style diffus, qui consiste à dire peu avec beaucoup de paroles. Je me suis h
ont tout ce que les auteurs médiocres en imitent. Le naturel du style consiste à rendre une idée, une image, un sentiment, sans
mes et sans effort s’arranger dans ses périodes. La noblesse du style consiste à éviter les images populaires et les termes bas.
mots, et qui demande une oreille plus délicate et plus exercée. Elle consiste dans la texture, la coupe et l’enchaînement des p
trais au rang des Fabius et des Scipions. » L’harmonie de la période consiste à ne pas laisser trop d’inégalité entre les membr
nons de l’envisager, peut s’appeler harmonie mécanique, parce qu’elle consiste uniquement dans les mots matériellement pris et c
ais il est une autre sorte d’harmonie qu’on appelle imitative, et qui consiste dans le rapport des sons avec les objets qu’ils e
des sujets qui demandent d’un bout à l’autre un style simple. Le goût consiste à ne pas s’y tromper. « Rien de plus inconvenant,
ance, la richesse, la finesse, la délicatesse, la naïveté. L’élégance consiste à donner à la pensée un tour noble et poli, et à
l serait un rhéteur, et il est un homme d’État. La véritable richesse consiste dans le nombre des idées qu’un seul mot réveille,
, et tout ne doit pas être lumière. » (De Orat., III, 26.) La finesse consiste à laisser deviner sans peine une partie de sa pen
or le grand art, en écrivant, n’est pas d’avoir seul de l’esprit ; il consiste plus à persuader à ses lecteurs qu’ils en ont, et
x sortes de sublime : l’un qu’on nomme sublime de pensée, parce qu’il consiste dans une grande idée, soit exprimée simplement, s
exige les qualités que nous avons nommées générales ; les différences consistent dans les formes du style. Ainsi un personnage de
e, il y a plusieurs nuances ; et c’est dans l’art de les assortir que consiste la perfection de l’éloquence et de la poésie. C’e
mots. Comme ce n’est point dans une stérile abondance de mots que consiste la beauté d’une langue, mais dans ces tours de ph
tion n’est pas exacte ; on le voit par ces exemples. II. La métonymie consiste 1º à prendre la cause pour l’effet : c’est ainsi
que l’on peut confondre avec l’annomination ou la paronomase, et qui consiste à répéter un mot dans une signification différent
mœoptote (similiter cadens), l’homœotéleute (similiter desinens), qui consistent dans la symétrie des cas et des désinences, mais
ue, quippe ignari philosophiæ 175. La grande découverte de Scaliger consiste à distinguer ainsi les figures : ou elles disent
l’a-t-il dit ? — À personne. » Le dialogisme, selon quelques anciens, consiste le plus souvent à donner à chacun de ceux que l’o
grande partie de sa vivacité et de ses couleurs. La principale beauté consiste à peindre un préteur du peuple romain dans l’atti
50 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
ne des qualités indispensables du sublime. La force d’une description consiste en grande partie dans sa concision ; mais elle co
mettre l’objet décrit dans son jour le plus favorable. C’est en quoi consistent le grand art de l’écrivain, et la grande difficul
le droit de l’épée, Justifiant César, a condamné Pompée. La froideur consiste à défigurer un objet ou un sentiment sublime, en
51 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
’instinct des animaux, puisqu’on en ôte la principale différence, qui consiste en ce que les effets du raisonnement augmentent s
n’être pas dans l’estime d’une âme ; et toute la félicité des hommes consiste dans cette estime. La plus grande bassesse de l’h
ue l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien. Toute notre dignité consiste donc en la pensée. C’est de là qu’il faut nous re
ue l’amour-propre les porte plus volontiers à y faire réflexion. Elle consiste donc dans une correspondance qu’on tâche d’établi
52 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
esprits et sur les cœurs. Examinons dans cette vue, 1°. en quoi elle consiste  ; 2°. quels en sont les différents genres ou cara
n sont les différents genres ou caractères. Article I. En quoi consiste l’Éloquence. L’éloquence est le talent de pers
ne l’est pas moins. Éloquence acquise par l’étude. L’éloquence consiste , comme je viens de le dire, dans un trait vif et
53 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
ges y aillent et viennent naturellement. Unité de temps. Cette unité consiste en ce que l’action dramatique ne dure qu’un jour
lui qui se montre sur la scène comique doit toujours être délicat. Il consiste à peindre d’une manière très ressemblante et très
e haut comique. En opposition avec ce comique, il y en a un autre qui consiste dans des tours de souplesse des valets ou des sou
es comédies d’intrigue, dit Destouches, dans la préface de l’Envieux, consistent dans un enchaînement d’aventures qui tiennent le
ur la scène et qui ne fait que leur donner la réplique. Voilà en quoi consiste toute l’action de ces pièces : il n’y a, par cons
54 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
chacun ce qui lui est dû sans préjudice du bien public ; que la force consiste à braver les périls et à supporter les travaux :
des filets d’eau ? C’était la cause elle-même ; et sa méthode, à lui, consistait à la méditer profondément, à bien savoir quelle e
ue l’amour-propre les porte plus volontiers à y faire réflexion. Elle consiste donc dans une correspondance qu’on tâche d’établi
ffrable. XXVIII. Il y a un certain modèle d’agrément et de beauté qui consiste en un certain rapport entre notre nature faible o
ison en est qu’on sait bien quel est l’objet de la géométrie et qu’il consiste en preuves, et quel est l’objet de la médecine, e
’il consiste en preuves, et quel est l’objet de la médecine, et qu’il consiste en la guérison ; maison ne sait pas en quoi consi
decine, et qu’il consiste en la guérison ; maison ne sait pas en quoi consiste l’agrément qui est l’objet de la poésie. Ou ne sa
beauté poétique. Mais qui s’imaginera une femme sur ce modèle-là, qui consiste à dire de petites choses avec de grands mots, ver
de miroirs et de chaînes dont il rira, parce qu’on sait mieux en quoi consiste l’agrément d’une femme que l’agrément des vers. M
ieux par les charmes qu’on lui donne. De sorte que l’art de persuader consiste autant en celui d’agréer qu’en celui de convaincr
i n’est proprement que la conduite des preuves méthodiques parfaites, consiste en trois parties essentielles : à définir les ter
ellente et géométrique. Après avoir établi10........... Voilà en quoi consiste cet art de persuader, qui se renferme dans ces de
nécessaire pour cela d’étudier les éléments de géométrie, puisqu’elle consiste en ces deux mots qu’on sait à la première lecture
qui louent, et la manière de les raconter. Tout l’esprit d’un auteur consiste à bien définir et à bien peindre. Moïse. Homère,
e foi, je ne m’en souviens plus. C. Vous parliez de l’éloquence, qui consiste toute à émouvoir. B. Oui, j’avais peine à compre
ur en faire un orateur ? B. Oui, sans doute. A. Et c’est en cela que consiste la différence de la conviction de la philosophie
qu’elle émeut les hommes en sa faveur. Ainsi, dans l’éloquence, tout consiste à ajouter à la preuve solide les moyens d’intéres
ne qui vous contentera peut-être. Nous avons déjà dit que l’éloquence consiste non-seulement dans la preuve, mais encore dans l’
persuader. A. Sans doute, ils ont le même but : toute la différence consiste en ce que je vous ai dit. Les poètes ont au-dessu
de celui qui parle. B. Mais ces mouvements, en quoi les faites-vous consister  ? A. Dans les paroles et dans les actions du cor
n enthousiasme soudain. C’est une espèce de musique : toute la beauté consiste dans la variété des tons qui haussent ou qui bais
nature ? A. Je vous l’ai déjà dit : tout l’art des bons orateurs ne consiste qu’à observer ce que la nature fait quand elle n’
oquence sublime n’appartient, dit-on, qu’à la liberté ; c’est qu’elle consiste à dire des vérités hardies, à étaler des raisons
si rare de la déclamation), que de prêcher celle qui leur est propre, consiste dans l’art de préparer les événements, dans leur
t, de quelque nature qu’il soit, exige ces qualités ; les différences consistent dans les idées propres à chaque sujet, dans les t
aisanterie qui l’avait fait réussir dans des madrigaux. La perfection consisterait à savoir assortir toujours son style à la matière
eau désespoir alors le secourût. Comme le mauvais goût, au physique, consiste à n’être flatté que par des assaisonnements trop
de grâce. Mais la grâce n’est-elle pas arbitraire ? Non, puisqu’elle consiste à donner aux objets qu’on représente de la vie et
crire tant de lettres seulement pour montrer un peu de cet esprit qui consiste en jeux de mots et en pointes ? N’est-on pas révo
éâtres. Du goût des connaisseurs En général, le goût fin et sûr consiste dans le sentiment· prompt d’une beauté parmi les
s le secret de rendre les ombres diaphanes, le voile transparent, que consiste l’art d’être fin et délicat, sans être obscur. C’
n, car elle est toujours relative à l’effet que l’on se propose et ne consiste qu’à se réduire aux vrais moyens de l’obtenir. Ai
le naturel sont, dans le style, inséparables de la décence. La vérité consiste à faire parler à chacun son langage, dans la situ
pensées. De sa nature il est donc énergique : car l’énergie du style consiste à serrer l’expression, afin de donner plus de res
 ! Rien de plus difficile à définir que les grâces : celles du style consistent dans l’aisance, la souplesse, la variété de ses m
nt-elles pas superficielles ! Qui ne sait que la science de la guerre consiste à profiter des fautes de ses ennemis ? Qui ne sai
sera déterminé par l’espace qu’elle doit parcourir. C’est en cela que consiste la sévérité du style ; c’est aussi ce qui en fera
erver, pour peu qu’on écrive avec force. LXXVIII. Le style littéraire consiste à donner un corps et une configuration à la pensé
55 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
les expliquer, de les développer. Le mérite de ces sortes d’ouvrages consiste donc principalement dans la méthode, et dans la c
qu’il ne le possède comme il faut. L’analyse d’un ouvrage, en effet, consiste à dire ce qu’il y a dans cet ouvrage, quelles en
ue (c’est un mot grec qui signifie propre au combat, à la discussion) consiste , la plupart du temps, en ce que des opinions crit
56 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
      On devient plus homme de bien. Dubitation. La Dubitation consiste dans une délibération sur ce qu’on doit dire ou f
le sublime. Voici en quoi l’un et l’autre diffèrent. Le style sublime consiste à exprimer noblement une suite d’idées grandes, d
sées. Ce que je viens de dire, peut faire assez comprendre en quoi consiste le sublime d’une pensée. Cependant pour en donner
sublime. III. Du Sublime des Images. Le sublime des images consiste à représenter un grand objet avec les couleurs le
57 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
sera déterminé par l’espace qu’elle doit parcourir. C’est en cela que consiste la sévérité du style ; c’est aussi ce qui en fera
5. Si on les enchaîne. La Bruyère dit : « Tout l’esprit d’un auteur consiste à bien définir et à bien peindre. Moïse, Homère,
ivait : « A. Je vous l’ai déjà dit : tout l’art des bons orateurs ne consiste qu’à observer ce que la nature fait quand elle n’
. En l’usage et expérience de cette sentence, qui est très-véritable, consiste tout le fruict que je tire des livres. » 1. D
58 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
aussitôt ; et sans doute ce ne serait pas sans fondement, si elle ne consistait qu’à trouver des défauts dans les écrits, et dans
par le juste discernement du vrai mérite d’un ouvrage ; la correction consiste à savoir rejeter les prétentions trompeuses d’un
et la majesté de son sujet. Les fautes les plus contraires au sublime consistent à être froid et boursouflé. Le style est froid, l
ne absence totale, ou au moins une grande pénurie de génie. Le Phébus consiste principalement à s’efforcer de faire sortir un ob
considérés comme le second degré de l’art d’écrire. Ces hiéroglyphes consistaient en certaines figures naturelles destinées à peind
s, exige ces trois qualités : pureté, propriété, précision. La pureté consiste à employer les expressions de la langue que l’on
mis, et accueilli de la manière la plus amicale. » Le second principe consiste à ne jamais entasser dans une seule phrase des ch
on de la phrase, j’arrive à la troisième, que j’ai appelée force, qui consiste en une disposition de mots ou de membres de phras
de mots et figures de pensées. Les premières sont appelées tropes, et consistent dans l’emploi d’un mot dans une acception différe
ots sont employés dans leur acception propre et littérale ; la figure consiste alors dans le tour de la pensée, comme dans les e
eur, et détruit parmi nous cette règle où les anciens Grecs faisaient consister toute leur félicité, de ne souffrir point de maît
propose de traiter d’abord est appelée hyperbole ou exagération. Elle consiste à porter un objet au-delà de ses limites naturell
re à plus juste titre à la métaphore. Le second degré de cette figure consiste à introduire un objet inanimé remplissant les fon
d la jouissance que la nature a jointe à toute action de l’esprit qui consiste à comparer deux objets et à découvrir des ressemb
tre espèce de figure propre à animer la composition ; c’est celle qui consiste à peindre à nos yeux comme présent un événement p
e d’employer à propos les richesses de l’amplification oratoire. Elle consiste dans une exagération artificielle des circonstanc
habitude, elle nous y prépare et nous y dispose seulement. Le naturel consiste dans la facilité qu’on a de faire une chose, lors
ent bientôt languissante et fatigante. Le second degré de l’éloquence consiste à ne pas chercher seulement à plaire, mais à inst
e l’influence et du pouvoir ; et quelle éloquence ? non pas celle qui consistait simplement en phrases pompeuses et brillantes, ma
propriée au sujet. Je ne veux pas parler de cette méthode étudiée qui consiste à présenter toutes les divisions et subdivisions
hez les Romains une classe d’hommes appelés pragmatici, dont l’office consistait à donner à l’orateur tous les documents et toutes
directement et simplement où il vise ; l’insinuatio est un tour « qui consiste à présenter à l’auditoire, au lieu de l’objet qu’
n de trop, je l’approuve sans réserve ; si, au contraire, la brièveté consiste à n’employer que les mots strictement nécessaires
l’art leur donne sont l’analyse et la synthèse. La méthode analytique consiste à cacher le point que l’on veut prouver jusqu’à c
que l’intensité des sons, à faire clairement entendre l’orateur, elle consiste dans l’articulation complète de toutes les lettre
application et le soin. L’étude de l’action, pour le discours public, consiste donc principalement à se préserver de mouvements
59 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
s Troie, — et passons à l’apostrophe. « L’apostrophe, dit Marmontel, consiste à détourner tout à coup la parole et à l’adresser
a reprendre, et pour y substituer une autre idée. Enfin la suspension consiste à disposer la phrase sans l’interrompre, de telle
s donc parler ici ni de ce que les anciens appelaient anastrophe, qui consistait à transposer deux mots me cum pour cum me ; his a
60 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
Chapitre premier. De l’invention. L’invention consiste à créer un sujet et ses accessoires. C’est la pre
rateur n’a rien à rechercher. Tout le travail de l’invention oratoire consiste à trouver les moyens de persuader, c’est-à-dire d
semblée de magistrats, etc. 5. Bienséances. Les bienséances oratoires consistent dans l’art de ne rien dire qui ne soit convenable
61 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
nt et qui règle définitivement le sort des personnages. Le dénouement consiste , en effet, dans une action finale, qui décide ce
ir ce que deviendront en particulier les personnes. C’est en cela que consiste l’achèvement ; par exemple, dans l’Iliade, la réc
ier, rapporte tout à lui-même. Venons aux qualités des acteurs. Elles consistent dans le caractère et les mœurs qu’on leur donne.
voir la brièveté, la clarté, la vraisemblance ; et ses ornements, qui consistent dans les pensées, les expressions, les tours, les
62 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
les expliquer, de les développer. Le mérite de ces sortes d’ouvrages consiste donc principalement dans la méthode et dans le st
quises dans la critique. 2º. Elle doit être judicieuse. Cette qualité consiste dans une application juste et convenable des règl
63 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
auvre d’invention et d’effet, c’est le merveilleux philosophique ; il consiste dans l’emploi des personnages allégoriques, tels
ont l’unité, l’intégrité, la grandeur, l’intérêt. L’unité de l’action consiste à faire converger toutes les parties autour d’un
64 (1854) Éléments de rhétorique française
au Seigneur ; adorate Dominum, adorez le Seigneur. Cette méthode, qui consiste à varier la terminaison des noms‌ 4, est sans dou
connaître toutes les ressources qu’il peut offrir : c’est en cela que consiste l’invention. Cicéron compare l’orateur ou l’écriv
soulève les passions : c’est au cœur qu’elle s’adresse. La troisième consiste à prouver ; elle s’adresse à la partie la plus no
à la raison. I. Des faits. La premiere méthode de développement consiste à chercher ce qu’il y a de réel au fond du sujet,
t. De la définition. Avant tout, il faut bien déterminer en quoi consiste l’objet dont on veut parler : il faut le définir,
e, y découvrir les idées particulières dont elle se compose. Le style consiste donc dans le choix et dans l’arrangement non-seul
qui croient atteindre par là l’originalité. La véritable originalité consiste à exprimer d’une manière qui vous est propre les
uchait. L’allusion n’est pas toujours une comparaison déguisée : elle consiste aussi à rappeler un mot ou un fait connu, comme d
n’est qu’une longue alternative de peines et de plaisirs. La peinture consiste en partie dans l’art de disposer les jours et les
intes oratoires. Reste une troisième classe de figures, celles qui consistent à jouer, pour ainsi dire, avec la pensée, soit en
t oubliée, ou plutôt il ne s’en était jamais si bien souvenu, si elle consiste plus dans des fonctions utiles aux peuples, que d
e deux qualités bien distinctes, la pureté et la propriété. La pureté consiste à n’employer que des mots et des constructions pr
il vient d’un mot latin qui signifie couper, retrancher. La précision consiste donc à retrancher toute superfluité, à dire tout
ait, ni n’est sur ses jambes comme un homme d’esprit. » La répétition consiste aussi à rapprocher deux mots dont la racine est l
ent par avance. De la synecdoque. Il y a un genre de trope qui consiste à faire concevoir à l’esprit plus ou moins que l’
style naïf rentre dans le précédent ; mais il en diffère en ce qu’il consiste surtout dans la simplicité des pensées, tandis qu
a simplicité des pensées, tandis que le style simple, proprement dit, consiste dans la simplicité des mots. Marmontel définit ai
cis renferme les pensées dans le moins de mots possible. La précision consiste à retrancher le superflu ; la concision va plus l
les siècles précédents  » Du style véhément. Le style véhément consiste moins dans les mots que dans un choix de pensées
ts de l’action oratoire ; mais il est bon qu’ils sachent en quoi elle consiste , quels en sont les lois et les procédés, afin de
méthodiques leur révèlent quelle est leur place sur la terre, en quoi consiste la destinée humaine, sur quelles bases reposent l
sera déterminé par l’espace qu’elle doit parcourir. C’est en cela que consiste la sévérité du style ; c’est aussi ce qui en fera
sa frivolité même un germe de mort. Il y a un genre de frivolité qui consiste à dire du mal des absents. C’est un sujet qui par
65 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
être plaidées à plusieurs reprises, et la grande habileté de l’avocat consiste à tirer avantage de cette forme de plaidoyers. No
es troupes de leur valeur. Le mérite de ces deux espèces de harangues consiste dans la brièveté et l’à propos. Le style sera éle
faut prononcer fi plutôt que fisse. L’exactitude de la prononciation consiste encore à observer les règles de la quantité, c’es
sont susceptibles de différents degrés ; la vérité de la déclamation consiste à se placer dans le degré convenable, ni au-desso
t l’audition des vers seraient insupportables. L’art du versificateur consiste à ménager les degrés du repos, pour le plus grand
t, suivant le genre de la composition.    8. Quand une composition ne consiste qu’en un assemblage de 3, 4, 6, 8 ou dix vers, on
66 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
qualités du style82 ; nous rappelons cependant ici que la simplicité consiste à dire en peu de mots, et avec les termes ordinai
parfait exemple dans la fable du Savetier et du Financier. L’élégance consiste à choisir et à montrer les choses agréables avec
e à tous ceux que trompe le nom de la liberté, et qui croient qu’elle consiste à se révolter contre les lois, à secouer le joug
’était alors qu’une sorte de chanson en dialogue, dont tout le mérite consistait dans la force et la vivacité des réparties. Tout
n effet, le poète n’est pas le personnage mis en scène ; son art même consiste souvent à se faire oublier. Mais, dans l’ode, c’e
67 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
charme, qui intéresse, qu’il a du génie ou de l’esprit. Mais en quoi consistent réellement l’esprit et le génie ? Si l’on y réflé
contribueront également à perfectionner celui-là. Maintenant, en quoi consiste la rhétorique ? et a-t-elle été comprise de même
68 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — T — article »
t ce surnom à Mercure, regardé comme l’inventeur de leur science, qui consiste à transmuer tous les métaux en or ; science aussi
69 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
successivement chacun de ces titres ; et d’abord la pureté. La pureté consiste à n’employer que les termes et les constructions
ssances, dans les personnes qui ont un grand usage du monde. Celui-ci consiste dans des tours de phrases particuliers, dans un u
70 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
d’ornements. Énumération des parties. L’Énumération des parties consiste à diviser un tout en ses parties. L’orateur en fa
tion se rencontrent aussi chez les riches. Persuadés que leur bonheur consiste dans l’opulence, ils dédaignent tout ce qui ne le
e d’ivresse que l’habitude a dissipée dans les premiers. » L’opulence consiste moins dans la possession que dans l’emploi des ri
. II. De la Narration. Après l’exorde, vient la narration, qui consiste à instruire l’auditeur du fond du sujet. S’il s’a
enne autorité ». La réfutation fait partie de la confirmation : elle consiste à détruire les difficultés qui pourraient être pr
pèce d’âme par la force et les grâces de l’expression : voilà en quoi consiste l’élocution. C’est à elle que l’éloquence doit pr
71 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
au moins qu’elle ne dépasse pas vingt-quatre heures. L’unité d’action consiste à développer un seul fait, une seule intrigue pri
ment l’effet qu’il cherche. 3° Force comique. Le génie du poète consiste à atteindre cette force comique dont parlaient le
opre statue. Comédie d’intrigue et autres. La comédie d’intrigue consiste dans un enchaînement d’aventures plaisantes, qui
72 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
: tels sont les célèbres Caractères de La Bruyère ; le parallèle, qui consiste à peindre les ressemblances et les différences qu
locale, qui est une condition essentielle de la vraisemblance ; elle consiste à bien observer les convenances de temps, de lieu
r un commencement ou exposition, un nœud, un dénouement. L’exposition consiste à expliquer le sujet ; c’est l’entrée en scène ;
d’une épée, et n’est propre qu’a faire de braves scélérats. « En quoi consiste ce préjugé ? Dans l’opinion la plus extravagante
derrière : cela s’appelle être brave en ce pays-là ; et l’honneur ne consiste pas à se faire tuer par son ennemi, mais à le tue
73 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
fige ne parle pas comme le Français d’aujourd’hui. La couleur locale consiste donc à emprunter les descriptions et les formes d
 III. — De la Dissertation, ou Pensée à développer La Dissertation consiste à développer une pensée, à l’étendre et à la pour
est plus sérieux que la narration. Pour bien faire comprendre en quoi consiste cet exercice, nous citerons quelques sujets qui p
us allons citer quelques exemples pour mieux faire comprendre en quoi consiste cette qualité. Il appelle esprit : 1° une compara
74 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
ome de Cicéron. La clarté dans la disposition du récit on de la thèse consiste à présenter les faits ou les principes sans ambag
partîmes. — Chaque phrase est courte, le récit est long. La précision consistait à dire tout simplement : Je m’embarquai. » Je va
75 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
age. » N’est-ce pas dans l’intervention personnelle de l’orateur que consiste en grande partie le triomphe de Bossuet, dans la
ui traitent de la disposition, par le résumé suivant : La disposition consiste à coordonner et à lier entre elles les idées que
76 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
Lamartine. § XI. Des licences. Les licences poétiques peuvent consister  : 1° dans l’orthographe ; 2° dans les mots ; 3° d
et de sept syllabes. Sa forme la plus ordinaire et la plus symétrique consiste à mettre un repos marqué au quatrième vers, un au
77 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
osition : 1. L’ordre. — 2. La gradation. — 3. L’harmonie. 1. L’ordre consiste à séparer les accessoires de l’invention en autan
oires qu’il a réservées pour les dernières. Le mérite de la gradation consiste en ce que le discours ou l’action suit une marche
78 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
manière convenable. La disposition est une opération de l’esprit qui consiste à ranger et à enchaîner les idées pour que chacun
ation des parties ; 3° La gradation. Nous avons déjà expliqué en quoi consistaient ces trois qualités, pour le développement desquel
79 (1853) Éléments de la grammaire française « Préface. » p. 2
rien n’entre dans le vase. Il y a aussi un ordre à garder ; cet ordre consiste principalement à ne pas supposer des choses que v
80 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Argument analytique de la Poétique d’Artistote. » pp. -
Argument analytique de la Poétique d’Artistote. I. § 1. La poésie consiste dans l’imitation  trois différences entre les imi
81 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
point où toutes ses parties doivent tendre et aboutir. C’est en quoi consistent la justesse et l’unité d’action dans la fable. Il
soient propres, justes, sans équivoque et sans ambiguïté. La naïveté consiste à dire ingénument tout ce que l’on pense, sans qu
âces de la nature. Horace en a parfaitement exprimé le caractère : il consiste , suivant lui, dans une douceur naïve, ingénue, ma
Ode signifie Chant, Chanson, Hymne, Cantique. Ce poème, dont la forme consiste dans une suite de stances ou strophes, qui doiven
mes, l’écrivain ne remplit point le personnage de poète : l’art, même consiste à le faire oublier. Dans l’apologue, ce sont des
un effet merveilleux dans l’ode, et qui la caractérise. Voilà en quoi consiste l’art d’agrandir un sujet, de faire un plan vaste
82 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
ur et les Dieux. Correction. La Correction est une figure, qui consiste à rétracter ou à expliquer une pensée qu’on vient
attaquer sans folie, ni abandonner sans déshonneur ? » Cette figure consiste aussi à faire des questions avec art, pour ramene
des pensées les unes aux autres, pour les développer davantage : elle consiste aussi un peu dans le choix des mots opposés, comm
83 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
ns de Rhétorique et de Belles-Lettres, il recommande aux jeunes gens, consistait à lire avec la plus grande attention les meilleur
c’est un art, on s’imagine qu’il est fastueux et décevant ; qu’il ne consiste que dans l’étude minutieuse et frivole des mots,
tyle dans la troisième ; nous examinerons, dans la quatrième, en quoi consiste l’éloquence proprement dite, ou quelles sont les
réduits à deux : la délicatesse et la pureté. La délicatesse du goût consiste principalement dans la perfection de cette sensib
gement que l’on porte sur le véritable mérite d’un ouvrage. La pureté consiste à écarter toutes les fausses prétentions au mérit
les compositions dramatiques de Suckling et d’Etheridge. La question consiste à savoir ce que nous devons conclure d’exemples s
cette différence, qu’il faut ensuite ne jamais perdre de vue. Le goût consiste dans la faculté de juger, le génie dans la facult
des objets grands et sublimes, mais chacun s’en forme une idée. Elle consiste dans une espèce d’admiration, dans une sorte d’ép
ure une espèce de grandeur, qu’on appelle grandeur de manière, et qui consiste principalement à présenter l’objet sous un point
me une théorie générale ; il me suffit d’avoir fait connaître en quoi consiste le sublime et dans quels objets on peut le rencon
s, seront par elles-mêmes ou sublimes ou triviales. C’est en cela que consiste le grand art de l’écrivain, mais c’est là aussi q
es accumulées, une espèce d’enflure dans les expressions, enflure qui consiste dans l’emploi de termes plus élevés que ceux du l
tion du mont Etna, il serait inutile d’en ajouter d’autres. L’enflure consiste à placer avec effort un objet vulgaire ou trivial
nt à nos yeux les tableaux et les-statues. Au lieu que la description consiste à rappeler à l’esprit l’idée d’un objet au moyen
es de l’Amérique. L’arrangement le plus ordinaire des mots, en latin, consiste à placer d’abord le mot qui exprime l’objet princ
artie du discours que nous nommons article. La propriété de l’article consiste à indiquer et à isoler de la masse l’individu don
tation sur la formation des langues. Quant à la seconde question, qui consiste à savoir laquelle des deux méthodes dont il s’agi
de ces qualités les plus simples, car c’est dans leur assemblage que consistent presque toujours ses diverses qualités complexes.
différence bien marquée, quoique cependant il y en ait une. La pureté consiste dans l’usage des mots et des constructions propre
e : il vient de præcidere [couper, retrancher, abréger]. La précision consiste donc à retrancher toute superfluité, et à abréger
qui violent cette première règle s’écartent aussi de la seconde, qui consiste à ne pas accumuler dans une même phrase des chose
le l’oreille est sensible ; nous allons chercher actuellement en quoi consiste cette mélodie, quelles en sont les causes, et à q
ne s’est occupé que de leur effet musical. L’excellence d’une phrase consiste , pour lui, en quatre choses : la douceur des sons
ns actuellement nous occuper s’appelle hyperbole ou exagération. Elle consiste à agrandir un objet et à le faire sortir des just
sur l’hyperbole. Venons-en maintenant à ces sortes de figures qui ne consistent que dans la pensée, et où les mots sont pris dans
ur adressons. Le premier et le moins élevé des degrés de cette figure consiste à attribuer à des objets inanimés quelques-unes d
entir la différence de ces deux vers. Le second degré de cette figure consiste à prêter aux objets inanimés des actions que pour
pports avec la prosopopée, que nous n’en dirons que peu de mots. Elle consiste à s’adresser à une personne absente ou morte, com
principal une ressemblance trop évidente. Le charme d’une comparaison consiste surtout en ce qu’elle nous fait découvrir entre d
quement arrangées. Il y a une autre espèce d’antithèse dont la beauté consiste à nous surprendre par un contraste inattendu entr
du genre le plus sublime. L’interrogation, littéralement parlant, ne consiste qu’à adresser une question ; mais lorsque les hom
mention d’une pratique fort répandue dans ces derniers temps, et qui consiste à faire imprimer en caractères italiques les mots
Quintilien l’appelle amplification, et il y a beaucoup insisté. Elle consiste en une exagération faite avec art de toutes les c
e mots et une construction soignée, facile et harmonieuse. L’élégance consiste encore dans l’emploi de toutes les grâces et de t
e des moyens secondaires pour intéresser en prêchant. Le grand secret consiste à parler au cœur, et à faire en sorte que chacun
il désire animer ceux qui l’écoutent. L’art et l’adresse de l’orateur consistent surtout à donner en commençant la clef du ton sur
; et, bien que les auditeurs ne puissent pas dire précisément en quoi consiste son défaut, ils ne sentiront pas moins que ce déf
s comme supérieur à tous les orateurs dans l’art de raconter, art qui consiste principalement à être clair, vraisemblable et per
84 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre III. »
re l’objet dont on parle et son attribut. Des phrases. La phrase consiste en une ou plusieurs propositions formant un sens
85 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
odes auxquelles on a donné le nom d’analyse et de synthèse. L’analyse consiste à cacher d’abord son intention ou le but de son d
syllabe. Nous allons actuellement traiter des tons dans le débit. Ils consistent dans ces modulations de la voix, dans cette varié
s ou les vers n’avaient entre eux aucun rapport, et toute leur beauté consistait dans l’élégance de l’expression, ou dans la fines
ns ses premiers périodes, la musique était extrêmement simple ; et ne consistait presque qu’en certaines inflexions pathétiques qu
l’instruction est le but avoué de ces ouvrages, leur principal mérite consiste dans la justesse des pensées, la clarté et l’exac
rément. Le grand art de répandre de l’intérêt sur un poème didactique consiste à reposer l’attention du lecteur, et à l’amuser e
s ne sont autre chose que des ouvrages de sentiment, tout leur mérite consiste dans la justesse et la vérité de l’expression, et
mordant qui frappe l’imagination et soutient l’attention. Leur mérite consiste aussi beaucoup dans le choix et la fidélité des c
’imagination des lecteurs. Le grand art d’une description pittoresque consiste donc dans le choix des circonstances. Premièremen
uvent être étendues et prolongées, parce que leur principal mérite ne consiste pas dans leur force. Mais si l’on veut produire u
est originale et tout à fait particulière dans sa construction. Elle consiste à diviser chaque période en membres presque toujo
aire recueillir à la fin quelque maxime vulgaire de morale. Son effet consiste dans l’impression que produisent sur l’esprit du
prise isolément, aussi bien que le poème dans tout son ensemble ; il consiste dans l’impression que produisent les grands exemp
opée ; et c’est à en ménager adroitement la marche et les progrès que consiste surtout l’art du poète ; il faut qu’il excite not
ines de feu et de poésie ; cependant le principal mérite de Lucain ne consiste ni dans l’art de raconter ni dans l’art de décrir
recs, les premiers inventeurs des représentations théâtrales, elle ne consista longtemps qu’en une espèce d’ode ou d’hymne que l
l’ai déjà définie en traitant de la poésie épique ; j’ai dit qu’elle consistait à faire concourir vers un seul et même but les in
s projets différents, et tendre à un but opposé ; mais l’art du poète consiste à les faire agir dans un même cercle, de manière
nt quelquefois trop dépourvues d’intérêt. Voici, par exemple, en quoi consiste tout le sujet de l’Œdipe à Colone de Sophocle : Œ
rt d’Œdipe. Dans le Philoctète du même auteur, l’intrigue ou la fable consiste presque tout entière dans les efforts qu’Ulysse e
voix de celui qui les appelle. La perfection de l’art, au contraire, consiste à imiter, autant que possible, le cours ordinaire
rver, et qui ne sont peut-être pas aussi nécessaires. L’unité de lieu consiste à ne jamais changer le lieu de la scène, c’est-à-
toujours aux spectateurs. Le principal mérite du Caton de M. Addison consiste dans le tour des pensées morales que le poète a p
Il ne faut jamais perdre de vue que le principal mérite d’une comédie consiste dans la vraisemblance et le naturel de l’action,
ercevoir. Dans tous les genres de composition, la perfection de l’art consiste surtout à cacher l’art lui-même. Un bon auteur co
celle qui a peut-être le plus d’influence sur le succès d’un ouvrage, consiste à conserver pendant toute la pièce un dialogue co
avec aisance autour de l’assemblée. L’action, dans le débit oratoire, consiste presque tout entière dans les mouvements de la ma
86 (1875) Poétique
utres espèces. Ch. Batteux. Poétique. Chapitre I. La poésie consiste dans l’imitation. Moyens à l’aide desquels on imi
e ces hommes soient bons ou méchants, car c’est en cela que les mœurs consistent  : c’est par la bonté et par la méchanceté que les
st donc l’imitation d’une action. La pensée a le troisième rang. Elle consiste à faire dire ce qui est dans le sujet ou ce qui c
alheur au bonheur. Chapitre VIII. De l’unité de la fable. L’unité consiste , non dans l’unité du héros, mais dans l’unité de
87 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXII. » pp. 122-123
teurs anciens, qui reconnaissent que le griphe, espèce d’énigme, peut consister en un seul mot composé. Voy. Athénée, X, p. 448,
88 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
rganes vocaux dans l’émission des sons. « La dureté, dit Marmontel72, consiste dans la difficulté qu’oppose l’articulation à l’o
sons, il arrive à cette conclusion incroyable : la beauté du style ne consiste ni dans l’heureux choix des expressions, ni dans
89 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
ion ! ton Dieu régnera sur toi ! » Cependant la richesse du style ne consiste pas toujours dans cette brillante abondance de dé
nalité pousse à forcer la métaphore. « La beauté de ce vers, dit-il, consiste dans cette métaphore rapide du mot dévorer ; tout
90 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
t par développement d’idée. Le pléonasme, dans le langage ordinaire, consiste à ajouter à la phrase des mots qui lui sont ou qu
tre, pour éviter le vice de pléonasme (voilà notre périssologie), qui consiste à ne dire qu’une même chose en paroles différente
91 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
ation. La réfutation se lie naturellement à la confirmation : elle consiste à détruire les preuves et les objections qu’on no
… est une jolie transition. 6. On nomme prétérition cette figure qui consiste à feindre d’omettre la chose même dont on parle.
92 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre V. Genre didactique et descriptif en vers. »
en l’amusant, on y introduit des descriptions et des épisodes ; l’art consiste à les amener naturellement, et à les bien encadre
93 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
que la morale du Christianisme a sur toute autre morale. Cet avantage consiste dans le précepte de la charité, Je plus doux de t
Le nœud ou intrigue fait tout l’intérêt d’un ouvrage dramatique. Il consiste , comme je l’ai déjà dit, dans les obstacles qui r
es, doit donc être une bonté poétique ; bonte qui, suivant Corneille, consiste dans le caractèrè brillant et élevé d’une habitud
tere par la fierté des traits dont Corneille l’a peint. D’autres font consister cette bonté poétique (et c’est ici le sentiment l
médies de caractère. Les comédies d’intrigue, dit un auteur comique1, consistent dans un enchaînement d’aventures qui tiennent le
ces personnages, sur-tout le principal. Qu’on se rappelle ici en quoi consiste la belle nature : c’est dans la perfection des ob
l, frappe à la porte de Valère. Après un jeu de théâtre plaisant, qui consiste dans l’offre que Valère fait à Sganarelle d’entre
s : par conséquent, le premier objet et le plus grand mérite du poëte consistent , non pas précisément à bien nouer et à bien dénou
ond ordre, qui a de l’agrément et de la finesse. Son principal mérite consiste à saisir avec art les mouvemens du cœur, et à les
e ou une divinité, par des motifs différens ou opposés. Voilà en quoi consiste ordinairement toute l’action de ces pièces : elle
me. Je vois que votre honneur demande tout mon sang, Que tout le mien consiste à vous percer le flanc ; Prêt d’épouser la sœur,
tragédie. Voici en peu de mots à quoi ils se réduisent et en quoi ils consistent . Ce sont les propres paroles de Voltaire, dont je
lement de la tragédie proprement dite. Le Merveilleux de cette action consiste dans l’intervention de quelque divinité, ou de qu
sse sensible au lecteur. J’ai dit encore que l’intégrité d’une action consiste dans son commencement, son milieu et sa fin ; ce
tique, bonnes, convenables, ressemblantes et égales : on a vu en quoi consistent toutes ces qualités. Il est sur-tout essentiel de
, commence son récit : il peut le faire de deux manières. La première consiste à suivre l’ordre naturel des événemens ; comme le
t durant ce siége. Alors la fable se nomme simple. La seconde manière consiste à se jeter brusquement au milieu des événemens, p
qui, sans être proprement épiques, tiennent à ce genre, en ce qu’ils consistent essentiellement dans le récit. Les uns ont des ac
commune, et presque toujours risible. Le merveilleux qu’il y emploie, consiste dans le ministère comique de quelque divinité pay
94 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
ra dans l’ordre et l’arrangement les plus convenables : c’est en quoi consiste la forme de l’histoire. Un esprit susceptible de
ent enchaînés sans la moindre contrainte. Le grand art de l’historien consiste à passer d’un sujet à un autre, non seulement san
e de l’Histoire. On vient de voir que la perfection d’une histoire consiste en grande partie, dans l’exposition et la liaison
95 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre II. Qualités et devoirs de l’Orateur du Barreau. »
on appelle esprit peut être de quelque usage au barreau, lorsqu’il ne consiste toutefois que dans une réplique vive et animée, d
96 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre II. Défense de Fouquet, par Pélisson. »
notre mauvaise éducation ». Tout cela était vrai : et voilà en quoi consiste précisément le courage de le dire, et de le dire
97 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre V. — De l’Action »
a troisième qualité de la Prononciation est la variété. Cette qualité consiste dans les diverses inflexions de la voix, c’est-à-
98 (1811) Cours complet de rhétorique « Préface. »
de mieux, sur un art qu’ils connaissaient si bien ; mais l’essentiel consistait à donner l’âme et la vie à ce corps de préceptes,
99 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre II. Des qualités essentielles du poète » pp. 16-21
chaleur et d’exaltation, prend le nom d’enthousiasme. L’enthousiasme consiste donc dans une représentation très vive et très fr
100 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
crisie, ne pensez pas que je la borne à cette espèce particulière qui consiste dans l’abus de la piété, et qui fait les faux dév
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