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1 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
ces trois parties de toute composition, nous aurons occasion de faire connaître les préceptes relatifs au choix et à la préparati
ceux qu’une sotte vanité pousse à écrire avec rapidité. Tout le monde connaît les préceptes de Quintilien, d’Horace et de Boile
iptio, de scribere), est la définition de l’objet que l’on veut faire connaître . Elle le caractérise en déterminant sa nature, et
onnaître. Elle le caractérise en déterminant sa nature, et en faisant connaître les attributs et les qualités qui le distinguent
treprend de décrire la nature, ou bien il ne sait que nommer et faire connaître les choses, ou bien il n’aperçoit rien de neuf, r
article sera divisé en deux paragraphes. Dans le premier, nous ferons connaître les règles générales du genre ; dans le second, n
ions. § I. — Des règles générales de la description. 344. Faites connaître les règles générales de la description. Les règl
ère à le séparer nettement de toute autre chose. Il faudra donc faire connaître ses qualités particulières, ses attributs spéciau
autre que la description en général, en tant que cette dernière fait connaître exactement l’objet tel qu’il doit être dans son e
es hommes qui exercent une grande influence sur les événements soient connus , l’historien emploie assez fréquemment le portrai
caractéristiques et d’idées frappantes, qui, en se mêlant à des faits connus , forment pour ainsi dire un corps et non pas seul
abandonné à la seule nature, il semblait avoir tout oublié ou ne rien connaître du monde, de ses grandeurs, de ses peines, de ses
s citerons, parmi les contrastes les plus remarquables, les vers bien connus de Racine sur Sion : Déplorable Sion… ; la peintu
ouleurs de la vérité. — Le narrateur, s’il veut réussir, devra encore connaître parfaitement toutes les règles générales et parti
différentes parties qui la composent ; dans le troisième, nous ferons connaître ses différentes espèces ; enfin, le quatrième ser
naître et à augmenter sans cesse dans l’esprit du lecteur le désir de connaître le dénoûment. Il y a dans toute narration deux so
er l’événement de manière à faire croire qu’il est arrivé, en faisant connaître ses causes et ses motifs, ainsi que les circonsta
er l’intelligence du récit et exciter la curiosité et l’intérêt, fait connaître les circonstances relatives au lieu de la scène,
tres constituent le début pompeux et le début dramatique. 406. Faites connaître les qualités de l’exposition ordinaire. Destinée
doit surtout se faire remarquer par la clarté. On devra donc y faire connaître les circonstances préliminaires sans détour et av
le lecteur ou l’auditeur au milieu des faits comme s’ils étaient déjà connus  :                In medias res Non secùs ac nota
ortes d’exposition ? Outre l’exposition ordinaire ou simple qui fait connaître sans recherche et sans pompe ce qui est nécessair
s sans l’annoncer et sans le laisser entrevoir. — On peut aussi faire connaître dès le commencement ce qui doit arriver ; mais ce
ations qui, dans le corps du récit, ont vivement provoqué le désir de connaître l’issue de l’action. Ainsi, le dénoûment est la p
ction. Ainsi, le dénoûment est la partie de la narration où l’on fait connaître le résultat heureux ou malheureux de l’événement.
qui demande le plus de rapidité. Le résultat de l’événement une fois connu , l’intérêt est épuisé, la curiosité satisfaite ;
sire savoir ce qu’ils sont devenus. Dans ce cas, le narrateur le fera connaître très brièvement ; et le récit aura un complément
usqu’au style sublime, et Mme de Sévigné dont le talent de narrer est connu de tout le monde. Parmi les narrations historique
érité pour guide, la narration fabuleuse ne vit que de fictions et ne connaît d’autres bornes que celles de la possibilité et d
ée à transmettre à une personne absente ce qu’on désirerait lui faire connaître de vive voix. C’est de ce principe qu’il faut par
tres familières ou lettres proprement dites. 452. Est-il important de connaître les règles de l’art épistolaire ? Il n’est perso
s d’affaires. Chacun a donc intérêt à écrire convenablement et à bien connaître les règles relatives à la lettre. D’ailleurs, com
émonial rentrent aussi dans les convenances épistolaires. 459. Faites connaître brièvement les qualités du style épistolaire. Le
à orner les lettres, principalement les lettres d’amitié. 461. Faites connaître les principaux ornements du genre épistolaire. E
forcés, de tours proscrits depuis longtemps, d’expressions dont on ne connaît pas bien la valeur. Une manière trop négligée a q
us ces trois titres les différentes espèces de lettres, pour en faire connaître la nature et en déterminer les règles. I. — Let
ténuer, de redresser des renseignements que l’on croit faux, de faire connaître l’intention que l’on a eue ; mais, le plus souven
ut cela dépend du caractère de celui à qui l’on s’adresse. Il faut le connaître par soi-même ou par la voix publique. Dans ces le
i, je vous jure, ont réveillé bien d’honnêtes gens en votre honneur : connu ou non connu, chacun vous félicite à sa manière.
re, ont réveillé bien d’honnêtes gens en votre honneur : connu ou non connu , chacun vous félicite à sa manière. Souffrez donc
nésime. 479. Qu’avez-vous à dire sur les réponses ? Un proverbe bien connu dit que toute lettre mérite une réponse. Cependan
2 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213
ur de lui, qu’il vit seul avec sa femelle et ses petits, qui lui font connaître la voix de l’homme : sans eux il n’en connaîtrait
petits, qui lui font connaître la voix de l’homme : sans eux il n’en connaîtrait que les gémissements. Un signal lugubre est donné
mon cœur. Parmi toutes les idées qui me déchirent, celle de ne pas te connaître , celle de ne te connaître peut-être jamais, est l
idées qui me déchirent, celle de ne pas te connaître, celle de ne te connaître peut-être jamais, est la plus cruelle. Je t’ai gr
e particulier pour toi, par la raison que tu dis : parce que je ne te connais pas. Tu crois, peut-être, chère enfant, que je pr
, et je puis aussi t’assurer que l’idée de partir de ce monde sans te connaître est une des plus épouvantables qui puissent se pr
s épouvantables qui puissent se présenter à mon imagination. Je ne te connais pas, mais je t’aime comme si je te connaissais. I
mon imagination. Je ne te connais pas, mais je t’aime comme si je te connaissais . Il y a même, je t’assure, je ne sais quel charme
3 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
la morale de l’homme dans la vie civile. Comme chrétiens, nous devons connoître les grandes vérités de notre religion, et toutes
son. Elle nous montre de plus combien il nous importe d’étudier et de connoître nos semblables. Ainsi la morale de l’homme du mon
là le moyen d’être toujours content de soi. Il est donc essentiel de connoître ces vertus morales, et d’y conformer sa conduite,
prend jusqu’à quel point nous devons la porter. L’homme en place doit connoître le cœur humain, et les différens ressorts qui le
eloppé les meilleurs moyens de l’acquérir, il nous apprend à les bien connoître par rapport aux talens de l’esprit et aux qualité
L’Homme de cour, par Balthasar Gracïan. En nous traçant les moyens de connoître les hommes, l’auteur nous apprend parfaitement la
aître. Mais parmi toutes les religions qui ont été et qui sont encore connues des divers peuples, la raison n’admet que la meil
ée d’une manière si éclatante et si victorieuse. Il nous suffira d’en connoître et d’en bien saisir les preuves démonstratives. E
rans esprits qui aient jamais été au monde. » Ce n’est point assez de connoître les preuves de notre religion. Il nous importe be
e du monde. Le livre où l’on peut le mieux la puiser, est l’Art de se connoître soi-même, par Abbadie ; ouvrage écrit avec force,
e LI. Ce prince, dont les vertus sublimes et le mérite rare ne furent connus qu’après sa mort, et qui, dans tout le cours de s
ur la religion, et pour les devoirs qu’elle nous impose, me sont trop connus . Vous savez trop d’ailleurs (et j’ose bien assure
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
. Sereine et austère, malgré l’essor d’un cœur ardent, sa jeunesse ne connut que les troubles et les orages de la pensée. Mis
uoique toujours égale en elle-même, elle n’est pas toujours également connue . Les expériences qui nous en donnent l’intelligen
it impossible d’apercevoir. Notre vue a plus d’étendue, et quoiqu’ils connussent aussi bien que nous tout ce qu’ils pouvaient rema
en que nous tout ce qu’ils pouvaient remarquer de la nature, ils n’en connaissaient pas1 tant néanmoins, et nous voyons plus qu’eux.
senter un autre prodige aussi étonnant, qu’il recherche dans ce qu’il connaît les choses les plus délicates ; qu’un ciron lui o
de n’en point avoir. La grandeur de l’homme est grande en ce qu’il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable.
e l’homme est grande en ce qu’il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable. C’est donc être misérable que de s
rbre ne se connaît pas misérable. C’est donc être misérable que de se connaître misérable ; mais c’est être grand que de connaîtr
isérable que de se connaître misérable ; mais c’est être grand que de connaître qu’on est misérable. Toutes ces misères-là même p
sont misères de grand seigneur, misères d’un roi dépossédé1. L’homme connaît qu’il est misérable. Il est donc misérable, puisq
onc misérable, puisqu’il l’est ; mais il est bien grand, puisqu’il le connaît . Ce n’est point de l’espace que je dois chercher
naturelle. Qu’il se haïsse, qu’il s’aime : il a en lui la capacité de connaître la vérité et d’être heureux ; mais il n’a point d
and Condé, à qui il avait présenté Pascal, pour que le philosophe fît connaître au prince cette même machine arithmétique. (Voyez
5 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
passer sous silence les premiers principes, sous prétexte qu’ils sont connus . Cette supposition ne peut pas raisonnablement se
rt se communiquent réciproquement de la lumière, et que, pour en bien connaître toute la justesse et toute l’étendue, il faut les
eurs observations utiles qui en tiennent lieu. Son objet est de faire connaître les beautés et les défauts d’un ou de plusieurs o
que de médiocres ; louer un ouvrage sur le seul nom de l’auteur, déjà connu par d’excellents écrits, ce serait juger avec pré
les souffre point ; et il importe au critique de faire voir qu’il la connaît . Plus son jugement est sévère et défavorable à l’
stion qu’on veut discuter et résoudre, ou une vérité qu’on veut faire connaître et solidement établir. Les interlocuteurs doivent
ollin, après avoir lu cet excellent ouvrage, dit que s’il avait pu le connaître lorsqu’il travaillait à son Traité des études, la
lui serait tombée des mains. Les meilleurs modèles de critique que je connaisse en notre langue, sont les Sentiments de l’Académi
6 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre IV. Quatrième espèce de mots.  » pp. 12-15
re je dois à lui, à elle. Masculin, le. Féminin, la. Exemples. Je le connais , c’est-à-dire je connais lui. Je la connais, c’es
Masculin, le. Féminin, la. Exemples. Je le connais, c’est-à-dire je connais lui. Je la connais, c’est-à-dire je connais elle.
nin, la. Exemples. Je le connais, c’est-à-dire je connais lui. Je la connais , c’est-à-dire je connais elle. Pluriel. Masculin
connais, c’est-à-dire je connais lui. Je la connais, c’est-à-dire je connais elle. Pluriel. Masculin, ils ou eux. Féminin, el
à-dire je dois à eux, à elles. Les pour eux, elles. Exemple. Je les connais , c’est-à-dire je connais eux, elles.   37. — Il y
lles. Les pour eux, elles. Exemple. Je les connais, c’est-à-dire je connais eux, elles.   37. — Il y a encore un pronom de la
7 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
que l’on surpasse jamais. C’est le Racine des prosateurs ; et nous ne connaissons rien au-dessus d’un pareil éloge, quand il est au
a plus sûre marque que nous n’avons point de foi, et que nous ne nous connaissons pas nous-mêmes, c’est que nous ne savons que dire
nne, et qui fait tout le plaisir de ce commerce divin. Dieu veut être connu pour être aimé. Le monde perd à être approfondi ;
, vanité, chagrin, agitation et misère Mais, le Seigneur ! il faut le connaître et le goûter à loisir, pour sentir tout ce qu’il
goûter à loisir, pour sentir tout ce qu’il a d’aimable. Plus vous le connaissez , plus vous l’aimez ; plus vous vous unissez à lui
sentez qu’il n’y a de véritable bonheur sur la terre, que celui de le connaître et de l’aimer ». (Sermon sur la prière). C’est a
tte sans examen tout ce qui contrarie, non pas ses principes, il n’en connaît qu’un, et c’est de n’en point avoir, mais ses pen
e. L’éducation fortifia ces sentiments de la nature : on lui apprit à connaître un Dieu, à l’aimer, à le craindre ; on lui montra
châtiments, il attendit ses promesses. D’où vient donc qu’il n’a plus connu de Dieu ; que le crime lui a paru des polices hum
et qu’il a eu raison surtout de mépriser certains philosophes, qu’il connaissait bien, et qu’il a peints, comme il peignait tout c
8 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
n plus rationnelle, empruntons-lui son titre et tachons de faire bien connaître successivement les pièces dont il parle. Nous com
ésigner par des dénominations diverses, que nous devons d’abord faire connaître . Madame Deshoulières, par exemple, a écrit sur la
ous aime tendrement, Je n’écris que pour vous le dire. Tout le monde connaît ce madrigal de Voltaire à la marquise de Pompadou
couplet épigrammatique :         Cet homme gros et court,         Si connu dans l’histoire,         Ce grand comte d’Harcour
rodige effroyable ; » et cet autre assez heureusement tourné et bien connu  : Au mois de mai, se baignant dans la Seine, Cer
t ; Les lieux les plus cachés sont les lieux que j’habite. Le sage me connaît et la folle m’évite ; Personne ne me voit, jamais
le à trouver     Et plus encore à conserver.     Les curieux, pour me connaître ,     Avec grand soin me font la cour. Mais mon de
deviner est partagé en deux, rarement en trois autres, que l’on fait connaître par leurs définitions. En voici un exemple : Pou
(p. 136) ; à moins qu’elle ne soit faite tout entière sur un air déjà connu , auquel cas la longueur des vers est déterminée p
a liqueur que le poète célèbre qui les a fait naître78. Tout le monde connaît celle d’Adam Billaut, le menuisier de Nevers, qui
9 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
igueurs de la pauvreté et que l’on ne soulage pas, parce qu’on ne les connaît pas, et qu’on ne veut point les connaître ! Si l’
ulage pas, parce qu’on ne les connaît pas, et qu’on ne veut point les connaître  ! Si l’on savait l’extrémité de leurs besoins, on
Combien de honteux dans les familles particulières ! Parmi ceux qu’on connaît pour pauvres, et dont on ne veut ni ignorer, ni m
et ceux que l’on sait agir même de bonne foi là-dessus, et que chacun connaît pour véritablement touchés, ceux-là, dis-je, sont
nt aveuglément les singes de leurs actions. Combien crois-tu que j’en connaisse qui, par ce stratagème, ont rhabillé adroitement
s méchants hommes du monde ? On a beau savoir leurs intrigues, et les connaître pour ce qu’ils sont, ils ne laissent pas pour cel
10 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
passer sous silence les premiers principes, sous prétexte qu’ils sont connus . Cette supposition ne peut pas raisonnablement se
rt se communiquent réciproquement de la lumière, et que, pour en bien connaître toute la justesse et toute l’étendue, il faut les
teur est ainsi prévenu d’une relation réelle, qu’il ne peut cependant connaître en ce moment à fond. Mais, en général, un princip
s avions d’abord vu. Mais ce premier instant ne suffit pas pour faire connaître cette campagne, c’est-à-dire pour nous faire démê
eurs observations utiles qui en tiennent lieu. Son objet est de faire connaître les beautés et les défauts d’un ou de plusieurs o
éclairée, c’est que l’ouvrage qu’il s’agit de juger soit parfaitement connu du critique. Il n’a, pour cela, qu’à en faire l’a
 ; louer un ouvrage sur le seul nom de l’auteur, parce qu’il est déjà connu par d’excellents écrits, ce serait juger avec pré
arquables. Pour ne citer ici que les auteurs ou les ouvrages les plus connus , et qui roulent sur les matières purement littéra
stion qu’on veut discuter et résoudre, ou une vérité qu’on veut faire connaître et solidement établir. Les interlocuteurs doivent
nnemis ! le fils du grand Pompée agir en scélérat ! Ah ! Ménas, tu me connais mal. Ménas. Vous m’entendez encore plus mal. Ce
11 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
     Et plus encore à conserver.                 Les curieux, pour me connaître ,                 Avec grand soin me font leur cou
pour modèle, je ne ferai point difficulté de le citer, quoiqu’il soit connu de tout le monde. Grand Dieu, tes jugements sont
découvre d’abord et sans la moindre peine. Une des plus belles que je connaisse , est celle du grand Turenne par Chevreau. La voic
enre est odieux et infâme. Il n’y a que les méchants et les scélérats connus dans l’histoire, dont l’honnête homme puisse se p
s contre Dieu même Vomi quelque horrible blasphème. C’est qu’il ne le connaissait pas. Ces vers sont une traduction libre de l’épi
ettre à la postérité la mémoire de quelque événement, soit pour faire connaître aux passants un fait, une chose, une personne. La
on et la clarté font le principal mérite de ce petit ouvrage. Je n’en connais pas de plus belle pour un monument public, que ce
ce genre, Son épithalame de Manlius et de Junie est charmant. Je n’en connais point, dont le coloris soit plus frais et plus ag
ouveauté jusque dans le fond des choses, comme dans cette chanson peu connue  : Oiseaux, si tous les ans vous changez de clima
e du moins la vigne et les buveurs. Adam Billaut, que j’ai déjà fait connaître , offre les plus beaux modèles de chansons bachiqu
hansons bachiques dans le genre élevé. Voyez surtout cette chanson si connue  : Aussitôt que la lumière A redoré nos coteaux :
12 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
manier le raisonnement avec force et même avec dextérité, et qu’il en connaisse les règles, pour en mieux discerner les vices. Un
la couleur. Les bons livres en sont la source, et ce moyen est assez connu  : mais ce qui ne l’est pas de même, c’est le frui
siens, lorsqu’en parcourant les campagnes il leur fait distinguer et connaître les plantes dont ils doivent un jour savoir appli
, réels ou fantastiques, dont la pinture peut nous plaire : la vérité connue , la feinte, le mensonge, tout est de son ressort.
utile, et le vrai dans ces trois rapports, mais le vrai qui n’est pas connu ou qui n’est pas assez senti ; sans quoi l’éloque
ent et redoublent de force et d’impétuosité, c’est là qu’elle se fait connaître et perd le nom d’élocution pour prendre celui d’é
e à vaincre dans son auditoire, ne ferait que lui exposer des vérités connues , serait un beau parleur, et, si l’on veut, un hom
es, non-seulement comme plus simples, mais comme plus propres à faire connaître les grandes régions de l’éloquence1, et comme un
ou de la force à l’élocution. Mais il faut que l’élève apprenne à les connaître , et non pas à les employer. Celles qui, dans la c
l’agrément d’une femme que l’agrément des vers. Mais ceux qui ne s’y connaissent pas l’admireraient en cet équipage ; et il y a bi
je juge par ma montre. XXXII. On ne passe point dans le monde pour se connaître en vers, si l’on n’a mis l’enseigne de poëte, de
t Paul. Voilà le caractère chrétien. — Albe vous a nommé : je ne vous connais plus. Corneille8. — Voilà le caractère inhumain.
ite l’esprit juste pour ne pas raisonner faussement sur des principes connus . Tous les géomètres seraient donc fins, s’ils ava
la vue bonne, car ils ne raisonnent pas faux sur les principes qu’ils connaissent  ; et les esprits fins seraient géomètres, s’ils p
nt qu’au lieu qu’en parlant des choses humaines on dit qu’il faut les connaître avant que de les aimer, ce qui a passé en proverb
re disent en parlant des choses divines qu’il faut les aimer pour les connaître et qu’on n’entre dans la vérité que par la charit
urs de leurs actions. Ceux de l’esprit sont des vérités naturelles et connues à tout le monde, comme que le tout est plus grand
les choses qu’on veut faire croire sont bien établies sur des vérités connues , mais qui sont en même temps contraires aux plais
t dont le succès est bien incertain, puisqu’il faudrait pour en juger connaître tout ce qui se passe dans le plus intérieur de l’
e qui se passe dans le plus intérieur de l’homme, que l’homme même ne connaît presque jamais. Il paraît de là que quoi que ce s
der, il faut avoir égard à la personne à qui on en veut, dont il faut connaître l’esprit et le cœur, quels principes il accorde,
s pour plaire que pour démontrer, et que qui les saurait parfaitement connaître et pratiquer ne réussit aussi sûrement à se faire
je sais que si quelqu’un en est capable, ce sont des personnes que je connais , et qu’aucun autre n’a sur cela de si claires et
définitions. I. N’entreprendre de définir aucune des choses tellement connues d’elles-mêmes, qu’on n’ait point de termes plus c
I. N’employer dans la définition des termes que des mots parfaitement connus , ou déjà expliqués. Règles pour les axiomes. I. N
ur les définitions. Ne définir aucun des termes qui sont parfaitement connus . Pour les axiomes. N’omettre à demander aucun de
inition ; N’employer dans les définitions que des termes parfaitement connus ou déjà expliqués. Règle nécessaire pour les axi
de leur art, je voudrais que la chose fut véritable et qu’elle fût si connue , que je n’eusse pas eu la peine de rechercher ave
a pas à celui qui en aurait jeté la semence, sans y penser et sans la connaître , dans une terre abondante qui en aurait profité d
s, les ayant ouï estimer, les empruntent et s’en parent, mais sans en connaître l’excellence ; et c’est alors que la différence d
st certain qu’elles sont toutes naturelles et à notre portée, et même connues de tout le monde. Mais on ne sait pas les disting
uve souvent que l’expression qu’il cherchait depuis longtemps sans la connaître , et qu’il a enfin trouvée, est celle qui était la
reuses dans le choix des termes, qu’elles placent si juste, que, tout connus qu’ils sont, ils ont le charme de la nouveauté, e
es deux comiques ! J’ai lu Malherbe et Théophile25. Ils ont tous deux connu la nature, avec cette différence que le premier,
iter sur les théâtres, et qu’on nomme la terreur et la pitié, ont été connues de ces deux poètes : Oreste, dans l’Andromaque de
erbole exprime au-delà de la vérité, pour ramener l’esprit à la mieux connaître . Le sublime ne peint que la vérité, mais en un su
la société. Après cette étude générale vient la particulière. Il faut connaître les lois et les coutumes de son pays, le rapport
on Platon, se réduit à bien savoir ce qu’il faut persuader, et à bien connaître les passions des hommes et la manière de les émou
riosités de l’astrologie et des mathématiques ; surtout il veut qu’il connaisse la composition de l’homme et la nature de ses pas
s vérités générales ont un enchaînement nécessaire, et qu’il faut les connaître presque toutes, pour en traiter solidement une en
re soutenue par quelque cabale. Les gens qui savent les règles et qui connaissent le but de l’éloquence, n’ont que du dégoût et du
est pourtant pas par cet endroit qu’il faut voir Cicéron pour le bien connaître  ; c’est dans les harangues qu’il a faites, dans u
e force et de dignité. Il est très-capable de convaincre ; mais je ne connais guère de prédicateur qui persuade et qui touche m
armes, frappe bien plus au but de l’éloquence. B. Mais quel moyen de connaître en détail les gestes et les inflexions de voix co
rs n’ont point pris cette règle. Les pères de l’Eglise ne l’ont point connue  : saint Bernard, le dernier d’entre eux, marque s
et les mouvements propres à exciter les passions. Pour cela, il faut connaître la liaison que les passions ont entre elles, cell
ée. Mais la grossièreté des derniers temps est allée jusqu’à ne point connaître l’ordre d’un discours, à moins que celui qui le f
t éblouis ; mais dans la suite ces affectations fatiguent l’auditeur. Connaissez -vous l’architecture de nos vieilles églises, qu’o
ecture de nos vieilles églises, qu’on nomme gothique ? B. Oui, je la connais  ; on la trouve partout. A. N’avez-vous pas remar
, avaient entièrement dégénéré. Comme je vous le disais hier, il faut connaître Homère, Platon, Xénophon et les autres des ancien
raisonne avec une force singulière, qui est plein d’idées nobles, qui connaît le fond du cœur de l’homme, qui est poli et atten
une partie de l’éloquence. D’ailleurs nous voyons que saint Augustin connaissait bien le fond des véritables règles. Il dit qu’un
p beau met l’auditeur en défiance. Il y applique ces paroles que vous connaissez  : qui sophistice loquitur, odibilis est 60. Il tr
: tout tend à la persuasion : il place chaque chose avec dessein : il connaît bien l’Ecriture sainte et les mœurs des hommes ;
ction. Il avait profondément médité tout le détail de l’Évangile ; il connaissait à fond les maladies de l’homme, et c’est un grand
à la bonne voie ; et il y a encore bien des gens fort éloignés de la connaître . Il ne faut pas laisser de respecter non-seulemen
resque jamais bien examiné. Je répondis avec franchise : Hélas ! je connais assez peu Les lois de cet aimable dieu ; Mais je
conteur de voyage, Qui vous dit d’un air ingénu Ce qu’il n’a ni vu ni connu , Et qui vous ment à chaque page. Cependant, comm
: J’ai beaucoup d’or, de l’esprit davantage ; Je n’appris rien, je me connais à tout ; Je suis un aigle, en conseil, en affaire
jamais apprise, et encore plus tout de la musique italienne, qu’il ne connaissait que par de mauvais airs inconnus à Rome, et estro
le. Il est plus aisé de dire ce que ce temple n’est pas que de faire connaître ce qu’il est. J’ajouterai seulement en général, p
 ; Vous y venez pour fronder notre dieu : Contentez-vous de ne le pas connaître . M. Bardou se mit alors à crier : Tout le monde
Allemagne. Puis, me faisant approcher, elle me dit tout bas : Tu le connais  ; il fut ton ennemi, et tu lui rends justice. Tu
construite par Perrault et par Louis Le Vau, grands artistes trop peu connus . Là est le dessin de la porte Saint-Denis, dont l
t le dessin de la porte Saint-Denis, dont la plupart des Parisiens ne connaissent pas plus la beauté, que le nom de François Blonde
r. Lui-même il les efface, et semble encor nous dire : Ou sachez-vous connaître , ou gardez-vous d’écrire. Despréaux, par un ordr
lles l’humanité est soumise, et dont nul grand homme n’est exempt. Je connus alors que le dieu du Goût est très-difficile à sa
ui présenter ses héros ; Et c’est en répandant des larmes Que ce dieu connaît leurs défauts. Malheur à qui toujours raisonne, E
tremble de paraître : Si jamais vous le rencontrez, Il est aisé de le connaître  : Toujours accablé d’ornements, Composant sa voix
re-Il traite ensuite des passions et des mœurs, que tout orateur doit connaître . Il examine quelles preuves on doit employer dans
est à remarquer que la Grèce fut la seule contrée de la terre où l’on connût alors les lois de l’éloquence, parce que c’était
e les mêler à propos. La grande éloquence n’a guère pu en France être connue au barreau, parce qu’elle ne conduit pas aux honn
inrent qu’ensuite, comme l’avoue Burnet, évêque de Salisbury ; ils ne connurent point l’oraison funèbre ; ils évitèrent dans les
, ce don de discerner nos aliments, a produit dans toutes les langues connues la métaphore qui exprime, par le mot goût, le sen
’habitude pour se former. Il ne suffit pas, pour le goût, de voir, de connaître la beauté d’un ouvrage ; il faut la sentir, en êt
missement de l’empire de Shakespeare. Le vulgaire en aucun pays ne se connaît · en beaux vers ; et le vulgaire anglais aime mieu
pour l’ordinaire, ne s’introduise que chez l’oisiveté opulente. J’ai connu un commis des bureaux de Versailles, né avec beau
contredire visiblement. Si l’homme apprend les lois de la nature, il connaîtra ce que nous entendons par les causes des phénomèn
Henri IV était haï. Ce grand homme disait au duc de Sully : Ils ne me connaissent pas ; ils me regretteront. » Remontez à travers c
omparaison des Grecs et de leurs disciples les Romains, qui seuls ont connu la vraie prosodie. Il faut surtout que la nature
ls en disent du mal, parce qu’ils sentent que si M. Despréaux les eût connus , il les aurait méprisés autant qu’ils méritent de
s, des Grecs et des Romains ; mais, dès qu’il est venu aux temps plus connus , il s’est arrêté tout court. Je ne connais, après
’il est venu aux temps plus connus, il s’est arrêté tout court. Je ne connais , après lui, aucun historien où je trouve du subli
nt point entre ses mains ; mais ce sont toujours les mêmes fleurs. Je connais peu de génies variés tels que Pope, Addison » Mac
prêcherai donc éternellement cet art d’écrire que Despréaux a si bien connu et si bien enseigné, ce respect pour la langue, c
des Paul Véronèse et des Titien. Je sais, Monsieur, que le public ne connaît pas encore assez tous les défauts de Corneille ;
au caractère national. Aussi voit-on que celles des nations qui sont connues pour avoir eu en même temps le plus de souplesse
remière force pour être mâles et vigoureux, dans le temps même qu’ils connurent les délicatesses du luxe : et de là résulte l’éto
ne infinité de détails qui ont besoin d’être relevés, le poëte qui ne connaît que les ressources et les beautés du style simple
trompe, Julie. Rome n’est point sujette, ou mon fils est sans vie. Je connais mieux mon sang, il sait mieux son devoir. On l’a
e ce poëte en parallèle avec Racine. L’un et l’autre ont parfaitement connu le cœur de l’homme ; l’un et l’autre se sont atta
nt sans les dire. Les uns parlent, et toujours trop, afin de se faire connaître  ; les autres se font connaître parce qu’ils parle
nt, et toujours trop, afin de se faire connaître ; les autres se font connaître parce qu’ils parlent. Surtout Corneille paraît ig
t j’en rapporterais de grands exemples, si ses ouvrages étaient moins connus . Il est vrai qu’il la quitte un peu, par exemple,
ille ; c’est ce que j’appelle, en quelque sorte, Parler pour se faire connaître , et dire de grandes choses sans les inspirer. Mai
dialogue d’ailleurs admirable, Curiace parle ainsi d’abord : Je vous connais encore, et c’est ce qui me tue. Mais cette âpre v
ncore, et c’est ce qui me tue. Mais cette âpre vertu ne m’était point connue  : Comme notre malheur, elle est au plus haut poin
ent très-bien imaginées et très-bien conduites. Je crois même qu’il a connu mieux que personne l’art des situations et des co
eviens encore à Corneille afin de finir ce discours. Je crois qu’il a connu mieux que Racine le pouvoir des situations et des
’ils ne regardent qu’aux traits originaux de leurs modèles, et qu’ils connaissent mieux le prix de l’invention et du génie. Mais le
les que les autres ou pour éviter de répéter des choses qui sont trop connues . Pour finir, et marquer chacun de ces poëtes par
marquer. J.-B. Rousseau. On ne peut disputer à Rousseau d’avoir connu parfaitement la mécanique des vers. Égal peut-êtr
ue je ne le suis pour les véritables beautés de leurs ouvrages. Je ne connais peut-être pas tout le mérite de Rousseau, mais je
, et que tant de poètes après lui ont négligée, ou parce qu’ils ne la connaissaient pas, ou parce qu’il leur a été bien plus facile d
qui, par des exemples tirés de la peinture ou de la musique, me fait connaître les beautés de l’éloquence et l’étroite liaison d
pouvait mépriser la gloire la plus empruntée et la plus à nous qu’on connaisse . Il n’est pas besoin de citer, après un si grand
hevalier Guillaume Temple106, et une infinité d’autres qui sont aussi connus par leurs écrits que par leurs actions immortelle
nres le génie, et qui fait que les idées les plus simples et les plus connues ne peuvent vieillir. L. Les grands philosophes so
lace sur ce premier plan qu’un sujet sera circonscrit, et que l’on en connaîtra l’étendue ; c’est en se rappelant sans cesse ces
oit sa dimension, et on sait le placer. Il faut souvent, pour en bien connaître le sens, la force, la propriété, avoir appris son
et citées, et l’on doit en rendre digne tout ce qui est digne d’être connu , il devient nécessaire de les exprimer avec soin.
ements de l’esprit, opérations aussi agréables et aussi importantes à connaître que les pensées elles-mêmes. On reconnaît souvent
sont particulièrement propres à exprimer les pensées qui doivent être connues de tous, offertes à tous, et exposées, comme en u
présumées de bon aloi, comme l’or et l’argent marqués d’une empreinte connue . Ils inspirent de la confiance pour celui qui s’e
aisons, passer du proche au loin, de l’intérieur à l’extérieur, et du connu à l’inconnu. Il ne suffit pas en effet qu’elles s
es que les autres, ou pour éviter de répéter des choses qui sont trop connues . SUARD. 99. Œuvres choisies de Fénelon, Lettre
13 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26
2 », qui, dans la vérité, hurlaient plutôt qu’elles ne criaient. Vous connaissez peut-être les cris aigus de Madame de Choisi ; Ma
pas les petits intérêts, qui n’ont jamais été son faible, et où il ne connaissait pas les grands, qui d’un autre sens n’ont pas été
ison. Nous voyons les effets de cette irrésolution, quoique nous n’en connaissions pas la cause. Il n’a jamais été guerrier quoiqu’i
l y était entré, me fait conclure qu’il eût beaucoup mieux fait de se connaître et de se réduire à passer, comme il l’eût pu, pou
ait volontiers à ce projet. 2. Le cardinal était fine bouche, et s’y connaissait . 3. Mazarin avait là sa maison de campagne. 4.
l’épée que son bréviaire. 2. Turenne est encore ici tel que nous le connaissons  ; il a sang-froid, courage et prudence. 3. Le hé
14 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
uffit. Il doit instruire, c’est-à-dire, éclairer l’esprit, en faisant connaître la vérité ; plaire, c’est à-dire, flatter l’imagi
opose d’instruire, doit exposer clairement la vérité qu’il veut faire connaître . Mais après l’avoir exposée, il faut qu’il l’étab
principe de l’élévation de ce ministre fut le mérite, mais un mérite connu , estimé, éprouvé, qui ne s’élève à des emplois pl
de la patrie, etc. C’est de cette même manière que Fléchier nous fait connaître la vraie valeur, dans cet endroit de son oraison
rages, soit en prose, soit en vers, est l’imitation que je vais faire connaître . Imitation. Le mot imiter, dans le sens le p
ne tranquille paix, Ont su se faire un front qui ne rougit jamais. Je connais mes fureurs, je les rappelle toutes. Il me semble
icaces moyens de faire goûter une vérité, c’est de persuader qu’on la connaît , et qu’on en est soi-même convaincu. Les Païens m
rangées en bataille, sont au moment d’en venir aux mains. Un général connu par sa bravoure, et couvert d’honorables blessure
iculières. Un des devoirs les plus essentiels de l’orateur est de les connaître , ainsi que les usages et le commerce ordinaire de
es usages et le commerce ordinaire de la vie : c’est ce qu’on appelle connaître le cœur humain et le monde. Il est, sans doute, à
ture, qui est toujours et partout la même, qu’Aristote a parfaitement connue , puisqu’en peignant ses contemporains, il a peint
du défaut d’expérience ; la franchise et la simplicité, parce qu’ils connaissent peu les hommes, et qu’ils s’en défient encore moi
une ». Voilà les mœurs, les caractères que l’orateur doit étudier et connaître à fond, parce qu’il ne peut vraiment intéresser,
n, dans son discours sur les tentations des grands, prouve bien qu’il connaissait parfaitement ce qui caractérise ce vice. La voici
est lui-même dévoré ? Rappelons encore ici ce précepte si vrai et si connu , que, pour être éloquent, il faut sentir vivement
auditeur, qui, dès que le sujet lui a été annoncé, est impatient d’en connaître le fond. Si l’Orateur parle de lui-même, il prend
la gloire du Prince de Condé » ! Comparons deux exemples qui feront connaître l’art, avec lequel l’Orateur doit commencer son e
er le poignard ». Un orateur sacré qui expose une grande vérité déjà connue , peut aussi commencer son exorde d’une manière fr
rouver les choses qui sont claires par elles-mêmes, que tout le monde connaît , et que personne ne conteste : il suffit de les s
re ? Ah ! l’état où nous sommes n’en est-il pas une ? Pour moi, je ne connais point de nécessité plus pressante pour des hommes
us empêcher de les chérir, quand bien même nous ne les aurions jamais connus . Vous donc, que nous avons le bonheur de voir de
. Vous donc, que nous avons le bonheur de voir de nos yeux, dont nous connaissons les dispositions et les sentiments les plus intim
euse et plus véhémente. Je croirais sans peine que le lecteur, qui ne connaissait pas ces deux harangues, et qui en ignorait le suc
de ce sacrifice. Agréez ces derniers efforts d’une, voix qui vous fut connue  ; vous mettrez fin à tous ces discours. Au lieu d
15 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
ité, voilà ce qu’il faut pour réussir dans l’art d’écrire. 32. Faites connaître les éléments du style. Les éléments du style, qu
r des choses dont on n’aurait pas la notion dans l’esprit. 36. Faites connaître les qualités des pensées. Les qualités des pensé
çon, ferait bien ton affaire : C’est un fort bon enfant, sage, que tu connais  ; Épouse-le, crois-moi, tu ne saurais mieux faire
ins élevé et qui tient de la simplicité et de la bonhomie. 45. Faites connaître les défauts voisins de la naïveté. Remarquons d’
évu. Tel est le sentiment exprimé dans le dernier vers du dialogue si connu et si beau du Passant et de la Tourterelle : Que
Condé après la victoire de Senef, nous terminerons par le placet bien connu qui fut envoyé au même prince, au sujet d’une île
croît que des saules,       Et tu n’aimes que le laurier. 65. Faites connaître le sentiment gracieux. Le sentiment gracieux est
ains : Ituri in aciem, et majores et posteros cogitate. 67. Faites connaître le sentiment fort ou énergique. Le sentiment for
crainte. Zénobie dit à Rhadamiste, dans la tragédie de ce nom : Je connais la fureur de tes soupçons jaloux ; Mais j’ai trop
its qui ne sont pas les siens, mais ceux d’un objet analogue et mieux connu . Pour dire que l’homme conserve jusqu’à la mort d
être adaptées aux habitudes du peuple pour qui l’on écrit. 77. Faites connaître les règles à suivre pour les images usitées. Les
, si vives et si fortes, que l’âme est ravie d’admiration. 85. Faites connaître quelques images sublimes. Voici comment s’exprim
les pics sauvages. Comme un fil de Morvan me vêtissait d’orages. On connaît ces paroles d’un étranger à Fénelon : Monseigneu
d’une mauvaise santé, mais avoir une mauvaise santé, etc. 93. Faites connaître les autres défauts contraires à la pureté. Parmi
r que des termes qui ne disent ni trop ni trop peu, et pour cela d’en connaître la vraie signification. La propriété des mots, ai
ie des premiers chrétiens, des prolétaires du xiie  siècle, etc. Pour connaître la propriété des expressions, et par conséquent é
ine, sont précis ; Ovide et Voltaire sont souvent diffus. 105. Faites connaître la diffusion et la sécheresse. Les défauts oppos
16 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
émue, à être passionnée. De là, le sentiment par lequel nous pouvons connaître , comprendre et apprécier certaines choses sans le
et les défauts de chaque partie ; il voit des qualités distinctes, il connaît ce qui est digne de louange et ce qui doit être r
beautés les plus sublimes de l’éloquence et de la poésie. 15. Faites connaître les caractères du goût. Un goût exquis doit avoi
ne sont pas des lois imaginées avant que personne eût composé et fait connaître le talent de la parole. Il y avait des orateurs,
que n’est autre chose que l’art de juger un ouvrage d’esprit, pour en connaître les beautés et en signaler les défauts. Elle a do
qui sont propres à toutes les productions littéraires, et qu’il faut connaître avant de s’exercer à la composition. C’est l’art
mpositions. Comme la poésie a précédé l’éloquence, on en fera ensuite connaître les règles spéciales. Enfin, on s’occupera des pr
17 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
mble ajouter encor. Heureux, qui dès le temps de son adolescence, A connu cette ivresse, en abreuva son cœur ! Le vase, qui
x yeux vifs, aux fronts purs et limpides Toujours jeune et joyeux, ne connaît pas les rides ! Tout ce qui m’y ramène est aimabl
! Arrêtons. Respirons. Presque tremblant, je sonne ; La cloche au son connu jusqu’en mon sein résonne. La vaste porte, ouvran
e porte, ouvrant ses battants vermoulus, Me demande mon nom, et ne me connaît plus1. Hélas ! je ne suis pas un de vos anciens m
térieur me soulève avec elles, Me porte, et je m’envole à chaque lieu connu , Léger comme un oiseau vers son nid revenu. Ah !
ment alors en moi fit naître Celle qui m’y guidait, lorsque, sans me connaître , De moi-même, en l’ouvrant, soudain elle parla, E
18 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
évoiler les desseins, les pensées de ses personnages, à nous en faire connaître les mœurs et le caractère, sans cependant s’amuse
r si Annibal avait les dents bêtes. pourvu que son historien me fasse connaître la grandeur de son génie ; qu’il me montre un esp
istence, sous un double point de vue ; dans les siècles où elle a été connue d’un seul peuple, et dans ceux où elle a été répa
s, de la morale sublime de la religion, et du droit canonique ; faire connaître le véritable esprit des lois, des règles, des déc
Mœurs des chrétiens ; excellent ouvrage où il nous fait parfaitement connaître ces hommes si admirables par leurs vertus ; supér
s qui puisse instruire un homme ignorant ? L’écrivain aurait dû faire connaître les personnages dont il parle, et raconter briève
la peinture des mœurs et des caractères. Il serait trop long de faire connaître ici tous les bons historiens tant anciens que mod
ar la description des objets, et par la richesse du style. En faisant connaître la situation des lieux, les beautés de la nature,
e dans l’art de saisir les moindres nuances des passions, et de faire connaître tout le manège des cours. Son coloris est mâle et
ous des traits frappants et vrais, les grands hommes qu’il veut faire connaître . L’abbé Vallart l’a traduit. Historiens frança
snoy. « Veut-on repasser, dit-il119, tous ces temps ; de troubles, et connaître même les différends survenus dans l’empire d’Alle
e coloris qu’on pourrait désirer. Le président Hénault qui assurément connaissait notre histoire, et qui était bien en état d’appré
swick en 1697, jusqu’à la paix d’Utrecht, en 1713. Ils font très bien connaître les affaires du temps. La pureté du style en égal
il n’a pas rempli le titre de son ouvrage : il s’y est borné à faire connaître les grands hommes du siècle dernier, en donnant u
19 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Silvestre de Sacy Né en 1804 » pp. 271-274
out entier ne soit rien en comparaison d’une âme, parce qu’une âme se connaît et que l’univers ne se connaît pas2, l’étude de l
araison d’une âme, parce qu’une âme se connaît et que l’univers ne se connaît pas2, l’étude de l’âme ne sera-t-elle pas toujour
authentique de sa supériorité, puisque c’est par elle que la science connaît l’univers et s’en empare. Mais l’âme, qui étudie
a science connaît l’univers et s’en empare. Mais l’âme, qui étudie et connaît tout, a le privilége de s’étudier et de se connaî
âme, qui étudie et connaît tout, a le privilége de s’étudier et de se connaître elle-même, de sonder sa destinée, de s’élever de
20 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
u’il n’y a pas plus de passage et de relations possibles de l’être au connaître que d’analogie et de représentation possibles de
on et Quintilien, chez les Romains. Mais celui de tous qui a le mieux connu son sujet et qui a traité le plus éloquemment de
nds orateurs ont employés avec succès. Il y a plaisir et profit à les connaître  ; mais nous ne les recommandons pas comme nécessa
s préceptes, dis-je, sont curieux, mais est-il bien nécessaire de les connaître pour savoir qu’avant de parler il faut avoir des
in toutes vos causes. La lecture d’un dossier ne suffit pas pour bien connaître une affaire. Le dossier c’est la procédure morte 
la procédure morte ; tandis que le client c’est la cause vivante. Qui connaît mieux que lui ses intérêts ? Qui est plus capable
à votre insu, vous a transporté, pour quelques heures, loin du monde connu que vous habitez dans un monde idéal que sa fanta
est le caractère, ou, comme disent les rhétoriques, les mœurs. Soyez connu pour un homme probe, loyal, désintéressé, incapab
deux antithèses. Cet Ulysse-là n’est pas le héros d’Homère, dont nous connaissons l’esprit fin et délié, mais un rhéteur qui a fait
es et les plus expérimentés penchent pour l’expectative. Mais Montluc connaît le prince et sait qu’à lui seul appartient le dro
un grand point. Mais avant qu’il puisse les apprécier, il faut qu’il connaisse les faits de la cause. L’exposition des faits s’a
issons de la route, la narration n’est qu’un moyen. Si les faits sont connus , ils se contentent de les effleurer et courent dr
ue, et vous la prononcerais avec assez de gravité. » Mais le Béarnais connaît trop les hommes pour avoir besoin de chercher sa
de la maladie et du tempérament du malade. Une fois leur inclination connue , vous n’avez plus qu’à l’entretenir et à tourner
mme les individus, leur caractère, et par conséquent leur style. Donc connaître les traits distinctifs de l’éloquence, c’est conn
ur style. Donc connaître les traits distinctifs de l’éloquence, c’est connaître la couleur qui lui convient. L’éloquence, étant u
botanistes, ce n’est point la science qui les a créées : hier encore, connues de tous, elles parfumaient les champs et les sent
osthène disait que ce qui domine dans l’éloquence, c’est l’action. On connaît aussi le mot d’Eschine aux Rhodiens. Il venait de
de tons, qui nous la donne ? L’éducation, l’usage, l’exercice : je ne connais pas d’autres maîtres. Les repos de la période son
21 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
i constitue la nature et la forme de l’histoire, et nous devons faire connaître d’abord ces principes généraux. Nous ajouterons q
c les dates ; il faut, avant de passer au second, que le premier soit connu tout entier, ou au moins par parties assez distin
s événements et les circonstances qui les accompagnent, il doit aussi connaître et surtout faire connaître les hommes. Le détail
tances qui les accompagnent, il doit aussi connaître et surtout faire connaître les hommes. Le détail des motifs qui les font agi
évoiler les desseins, les pensées de ses personnages, à nous en faire connaître les mœurs et le caractère sans cependant s’amuser
si Annibal avait les dents belles, pourvu que son historien me fasse connaître la grandeur de son génie, qu’il me montre un espr
r les soins de son roi, ils furent négligés en Angleterre, où l’on ne connut plus qu’une politique dure et inquiète, conforme
elle change et se modifie à mesure que des découvertes nouvelles font connaître de nouveaux rapports entre les êtres ; tandis que
stérieurs à sa mort, sont appelés le Nouveau Testament 50. Si on veut connaître l’histoire dans toute sa grandeur et dans toute s
ses connaissances et ses talents pour distinguer le vrai et le faire connaître aux autres, il faut qu’il soit profondément instr
ères, de la morale de la religion et du droit canonique ; qu’il fasse connaître le véritable esprit des lois, des règles, des déc
t environ un siècle et demi plus tard par Justin, écrivain latin, peu connu d’ailleurs. Chez nous, les histoires générales so
roposa d’imiter tout de ces deux conquérants, hors leurs vices. Il ne connut plus ni magnificence, ni jeu, ni délassement ; il
22 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
e Colomb1. Ses habitants vivaient dans une ignorance extrême. Loin de connaître les sciences, ils ne connaissaient pas les arts l
nt dans une ignorance extrême. Loin de connaître les sciences, ils ne connaissaient pas les arts les plus simples et les plus nécessa
ts que le roi envoya tenir les grands jours3 en quelques provinces le connurent dans leur voyage, et sentirent bientôt que son gé
ents un peu trop mise au jour et trop exercée. A Paris il fut bientôt connu de M. de Pontchartrain, alors contrôleur général,
urs d’autant plus ignoré qu’il est plus parfait. Mais qui voudrait le connaître et l’approfondir en serait effrayé. Entretenir pe
e qu’elle lui fût ; il accommodait la raison à l’usage de ceux qui la connaissaient le moins ; il conciliait avec bonté des esprits f
rt si difficile, quoique frivole, des agréments et du badinage. Il ne connaissait point à l’égard du travail la distinction des jou
23 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
s que contient cet ouvrage ont pour but de former le style en faisant connaître quels sont les moyens que l’on peut employer pour
le premier livre ; il lui vient en aide et offre l’avantage de faire connaître plus amplement les bons écrivains de notre pays.
sions qui constituèrent des idiomes particuliers : ici un objet était connu sous un certain nom ; là il prenait et admettait
ais l’effet d’un accord heureux avec les idées que nous voulons faire connaître . § IV. L’Écriture L’homme qui avait reçu du
e de nos langues actuelles. Il ne serait peut-être pas indifférent de connaître ici brièvement les nobles fonctions du grammairie
es langues, de l’écriture et de la grammaire, il est naturel de faire connaître que l’habitude fut bientôt prise d’assembler plus
24 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
lu qu’au sortir de leurs cours, les élèves des lycées et des collèges connussent , avec les plus grands noms de notre littérature,
n mot les plus visibles défauts de sa personne et les crimes les plus connus de sa vie, cette grande lettre, cette lettre inju
r, où les empoisonnements, les trahisons, les calomnies, soient moins connus , et où il soit demeuré plus de restes de l’innoce
ée, et en les empêchant de juger de ce qu’ils ne sont pas capables de connaître . Il est vrai néanmoins qu’une grande partie des f
t d’attention, qui fait que l’on juge témérairement de ce que l’on ne connaît que confusément et obscurément. Le peu d’amour qu
s’en trouve d’autres, au contraire, qui ayant assez de lumières pour connaître qu’il y a quantité de choses obscures et incertai
pas l’attention nécessaire, et qu’il y a bien des choses que l’on ne connaît que par un long et difficile examen, il est certa
ésents ; il comprend, il imagine les plus grandes choses ; il voit et connaît les plus petites ; ses pensées sont relevées, éte
onter les difficultés ; il se plie aisément à ce qu’il veut ; il sait connaître l’esprit et l’humeur de ceux avec qui il traite ;
vantageux, et il s’attache avec fermeté à ses pensées, parce qu’il en connaît toute la force et toute la raison. Il y a de la d
utient leur mauvaise conduite. La souveraine habileté consiste à bien connaître le prix des choses. La flatterie est une fausse m
’il en sait faire. Nous désirerions peu de choses avec ardeur si nous connaissions parfaitement ce que nous désirons. On est quelque
de personnes raisonnables, celles qui servent Dieu parce qu’elles le connaissent , et celles qui le cherchent parce qu’elles ne le
elles le connaissent, et celles qui le cherchent parce qu’elles ne le connaissent pas. L’immortalité de l’âme est une chose qui no
ce que je dis, qui fait réflexion sur tout et sur elle-même, et ne se connaît non plus que le reste. Je vois ces effroyables es
mme une ombre qui ne dure qu’un instant sans retour85. Tout ce que je connais est que je dois bientôt mourir, mais ce que j’ign
Rien n’accuse davantage une extrême faiblesse d’esprit que de ne pas connaître quel est le malheur d’un homme sans Dieu ; rien n
onnables : ou ceux qui servent Dieu de tout leur cœur parce qu’ils le connaissent , ou ceux qui le cherchent de tout leur cœur parce
ssent, ou ceux qui le cherchent de tout leur cœur parce, qu’ils ne le connaissent pas. Mais pour ceux qui vivent sans le connaître
arce, qu’ils ne le connaissent pas. Mais pour ceux qui vivent sans le connaître et sans le chercher, ils se jugent eux-mêmes si p
t du monde. Je voudrais de bon cœur voir le livre italien, dont je ne connais que le titre, qui vaut lui seul bien des livres,
des livres, Della opinione regina del mondo 99. J’y souscris sans le connaître , sauf le mal, s’il y en a. Ibid. (p. 187 de l’é
senter un autre prodige aussi étonnant, qu’il recherche dans ce qu’il connaît les choses les plus délicates. Qu’un ciron lui of
quelque apparence du milieu des choses, dans un désespoir éternel de connaître ni leur principe ni leur fin ? Toutes choses sont
de n’en point avoir. La grandeur de l’homme est grande en ce qu’il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable.
e l’homme est grande en ce qu’il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable. C’est dupe être misérable que de s
rbre ne se connaît pas misérable. C’est dupe être misérable que de se connaître misérable ; mais c’est être grand que de connaîtr
isérable que de se connaître misérable ; mais c’est être grand que de connaître qu’on est misérable. Toutes ces misères-là mêmes
re, ils trouvent et grandeur et misère en l’homme, En un mot, l’homme connaît qu’il est misérable. Il est donc misérable, puisq
onc misérable, puisqu’il l’est ; mais il est bien grand, puisqu’il le connaît . Ce n’est point de l’espace que je dois chercher
ou s’y abandonner par lâcheté ou en sortir par l’orgueil. Car, s’ils connaissaient l’excellence de l’homme, ils en ignoraient la cor
attentat d’y ajouter, comme s’ils n’avaient plus laissé de vérités à connaître . N’est-ce pas là traiter indignement la raison de
t donc, ces mauvais juges de la solidité et de l’éloquence, qu’ils ne connaissent ni l’une ni l’autre, quand, par une conséquence r
ntage des lettres de madame de Sévigné, c’est qu’elles nous font bien connaître et fort admirer le siècle qu’elle a honoré par se
jette, verra-t-il périr sans ressource ce qu’il a fait capable de le connaître et de l’aimer ? Ici un nouvel ordre de choses se
Fronde : quel fut le rôle de la princesse pendant ces troubles ? Elle connut par expérience toute la vanité et toute l’illusio
es humaines. La princesse Anne l’invite à se faire instruire194 : il connut bientôt les erreurs où les derniers de ses pères,
rdée, non plus comme un état de désolation, car ces mots ne sont plus connus , mais comme un état désirable, où, affranchi de t
riantes que le monde trouve si heureuses199 ! Mais surtout quand on a connu Jésus-Christ, et qu’on a eu part à ses grâces ; q
at, qui renouvelle contre Jésus-Christ, et encore contre Jésus-Christ connu et goûté, tous les outrages des Juifs, et le cruc
raître toutes les richesses de son esprit. Je ne dis rien qui ne soit connu . Toujours fidèle à l’État et à la grande Anne d’A
pas dans ces besoins ? Mais quel fruit lui en revint-il212, sinon de connaître par expérience le faible des grands politiques ;
pas, messieurs, de ces magnifiques paroles qui ne servent qu’à faire connaître , sinon un orgueil caché, du moins les efforts d’u
de, « blasphèment ce qu’ils ignorent, et se corrompent dans ce qu’ils connaissent naturellement227. » Hommes deux fois morts, dit l
reuses dans le choix des termes, qu’elles placent si juste, que, tout connus qu’ils sont, ils ont le charme de la nouveauté, e
s deux comiques ! J’ai lu Malherbe et Théophile242. Ils ont tous deux connu la nature, avec cette différence que le premier,
quid debeat, et quid amicis261. D’ordinaire, un déclamateur fleuri ne connaît point les principes d’une saine philosophie262, n
ngage plus propre à les captiver et à les soumettre : aucun n’a mieux connu le cœur humain et ne l’a peint avec plus d’éloque
ard de la croix ; et enfin, que je parle à une troupe illustre qui ne connaît les périls que pour les affronter, que mille acti
il n’enviera plus nos richesses et il respectera notre charité. C’est connaître peu la sainteté de notre ministère que de se pers
e la vertu qui puisse le rendre respectable ; mais c’est encore moins connaître le monde que de croire lui inspirer du respect po
s premiers élans dont on est si rarement maître, et qui par là, à qui connaît la carte et les gens, deviennent des inductions s
jouet de ses passions, et dupe de ses vertus mêmes ; un prince qui ne connut jamais sa force ni sa faiblesse ; qui ne sut se c
plus forte raison pour l’estimer beaucoup, c’est que, avec des fautes connues , il a plus de réputation qu’aucun de ses contempo
l’Europe reçurent à la fois des récompenses de lui, étonnés d’en être connus . « Quoique le roi ne soit pas votre souverain, le
ait-elle aussi étendue du temps de Henri IV ? non, sans doute ; on ne connaissait que l’italien et l’espagnol. Ce sont nos excellen
lui indiqua au pied d’une montagne, près de la cabane d’un montagnard connu d’elle et affidé, et elle promit de venir le pren
lace sur ce premier plan qu’un sujet sera circonscrit, et que l’on en connaîtra l’étendue ; c’est en se rappelant sans cesse ces
jusque dans cette possession imaginaire des faveurs du monde vous en connaîtrez l’imposture. Ô mortels, l’espérance enivre ; mais
lle en était responsable. On n’est pas né pour la gloire lorsqu’on ne connaît pas le prix du temps. La loi des esprits n’est pa
tre, et je vais l’accomplir. Je rends grâces au Dieu que tu m’as fait connaître De cette occasion qu’il a si tôt fait naître, Où
hrétiens, c’est le mien, c’est le vôtre ; Et la terre et le ciel n’en connaissent point d’autre. PAULINE. Adorez-le dans l’âme et n
nne415 : Avec trop de mérite il vous plut la former, Pour ne vous pas connaître et ne vous pas aimer, Pour vivre des enfers escla
ment n’est pas encor venu ; Il viendra, mais le temps ne m’en est pas connu . PAULINE. Quittez cette chimère, et m’aimez. POLY
que sur mon cœur puissent des noms si doux, À ces marques enfin je ne connais que vous. As-tu bien entendu ? dis-tu vrai, Timag
sé l’une et l’autre ; Comme par sa prudence il a tout adouci, Il vous connaît peut-être, et me connaît aussi. À Antiochus. Seig
me par sa prudence il a tout adouci, Il vous connaît peut-être, et me connaît aussi. À Antiochus. Seigneur, c’est un moyen de v
urprendre : Heureux si sa fureur qui me prive de toi Se fait bien tôt connaître en achevant sur moi436, Et si du ciel trop lent à
ur ces vérités paraissent, J’en laisse la vengeance aux dieux qui les connaissent , Et vais sans plus tarder… RODOGUNE.             
mme dont Marc-Aurèle         Nous fait un portrait fort fidèle467. On connaît les premiers : quant à l’autre, voici         Le
ble de sa verve maligne, a réjoui et réjouira tant de générations, ne connut que le sourire des lèvres et ne ressentit jamais
travers de son masque on voit à plein498 le traître : Partout il est connu pour tout ce qu’il peut être ; Et ses roulements
cette union veut naître ; Avant que513 nous lier, il faut nous mieux connaître  ; Et nous pourrions avoir telles complexions, Que
sultés539. Le village au-dessus forme un amphithéâtre ; L’habitant ne connaît ni la chaux ni le plâtre ; Et dans le roc, qui cè
lant vos prés délicieux, Ne puis-je ici fixer ma course vagabonde, Et connu de vous seuls oublier tout le monde544.     Mais
dre à témoin et la cour et la ville : — Non ; à d’autres, dit-il ; on connaît votre style. Combien de temps ces vers vous ont-i
travail occupé, Et, ne trompant jamais, n’était jamais trompé : On ne connaissait point la ruse et l’imposture ; Le Normand même al
u’en un sujet d’intrigue enveloppé, D’un secret tout à coup la vérité connue Change tout, donne à tout une face imprévue569. …
comme s’il n’eût cessé d’acquérir des forces, loin que son génie ait connu la décadence, sa dernière création fut son chef-d
iner. MONIME. Non, seigneur, vainement vous croyez m’étonner. Je vous connais  : je sais tout ce que je m’apprête, Et je vois qu
que je vive, Et rappelle en mon sein mon âme fugitive ? ASSUÉRUS. Ne connaissez -vous pas la voix de votre époux ? Encore un coup5
neur est bon, que son joug est aimable ! Heureux qui dès l’enfance en connaît la douceur ! Jeune peuple, courez à ce maître ado
neur est bon, que son joug est aimable ! Heureux qui dès l’enfance en connaît la douceur ! Athalie617 (Extraits.) Act
l’or sa soif insatiable, Il lui feint625 qu’en un lieu que vous seul connaissez , Vous cachez des trésors par David amassés. Enfin
moins quel pays est le vôtre ? JOAS. Ce temple est mon pays : je n’en connais point d’autre. ATHALIE. Où dit-on que le sort vou
e Phénice, dont, malgré ce titre, elle n’avait pas été jusque-là plus connue que des autres : femme du roi d’Arménie Rhadamist
l’ont arraché à ceux qui le poursuivaient : il les a servis sans être connus d’eux, et a mérité leur estime par sa valeur. Ins
permettre, Dans tes mains, en ces lieux, je viendrai me remettre. Je connais la fureur de tes soupçons jaloux ; Mais j’ai trop
ais on vient lui annoncer que ce Romain fuit, enlevant celle qu’il ne connaît que sous le nom d’Isménie. Il s’élance après eux,
vu poursuivre avec tant de courroux, Que j’ai cru qu’en effet j’étais connu de vous. PHARASMANE. Pourquoi me le cacher ? Ah,
seil et règle vos exploits. Croyez-moi, les humains, que j’ai trop su connaître , Méritent peu, mon fils, qu’on veuille être leur
 Horreur de ma patrie ! Parmi les malheureux que ton pouvoir a faits, Connais -tu bien Zamore, et vois-tu tes forfaits ? GUSMAN.
qu’un horrible serment Me donne au meurtrier qui m’ôta mon amant. Je connais mal peut-être une loi si nouvelle ; Mais j’en cro
Je meurs ; le voile tombe ; un nouveau jour m’éclaire : Je ne me suis connu qu’au bout de ma carrière ; J’ai fait, jusqu’au m
nés pour leur donner des lois. (À Zamore.) Des dieux que nous servons connais la différence : Les tiens t’ont commandé le meurt
ort suprême, Je commence à le croire, est la loi d’un Dieu même. J’ai connu l’amitié, la constance, la foi ; Mais tant de gra
on s’est soumis728, Il ignore en effet s’il a des ennemis : Je ne les connais plus. Déjà de la carrière L’auguste Vérité vient
à peine les consomme745 ; Et jamais le prix du grand homme N’est bien connu qu’après sa mort746. Oui, la mort seule nous dél
omme ingrat, son vieil ami qui l’aime. Parle : était-ce bien lui ? le connais -tu toi-même ? En quels lieux était-il ? où portai
ues aux Thermopyles. Il en gardait encore un douloureux effroi. Je le connais  ; je fus son ami comme toi. D’un même sort jaloux
eul m’est resté) Sa marque d’alliance et d’hospitalité. Vois si tu la connais . » — Ô surprise ! Immobile, Lycus a reconnu son p
a propriété des termes et la juste mesure des périodes. » 21. Pour connaître ce grand homme il faudra lire l’Éloge que lui a c
consiste dans la considération de la nature de nos âmes, que je pense connaître si clairement durer après cette vie, et être nées
urd’hui. 68. Le morceau du cardinal de Retz cité tout à l’heure fera connaître en détail les événements qui suivirent à Paris l’
i rappelle ces paroles de Descartes, dans l’une de ses lettres : « Je connais clairement que nos âmes doivent durer après cette
n cher Socrate, que ce n’est pas une nécessite, pour être orateur, de connaître ce qui est véritablement juste, mais seulement ce
dique M. Beuchot. 351. Charles-Édouard était le fils de Jacques III, connu sous le nom de chevalier de Saint-Georges et qui,
s occupations de l’Académie française forme une suite naturelle. Pour connaître complètement les règles de la composition et du s
e dieu des âges : Lui seul embrasse tous les temps. Rivarol, qui s’y connaissait , a donné aussi de l’esprit cette définition : « C
t beau que le vrai » ; ce qui rappelle cette définition de Platon, si connue , et surtout juste relativement au style : « Le be
Chateaubriand, égale les plus beaux mots d’Horace. Corneille, qui se connaissait si bien en sublime, a senti que l’amour pour la r
ement, complètement. Pascal dit aussi dans les Pensées : « Qui voudra connaître à plein la vanité de l’homme… » Aujourd’hui en pl
(Boileau), à 39 kil. de Paris, du côté de Mantes. Voltaire, qui avait connu l’illustre greffier, l’appelle dans son Épître à
aux incidents de la pièce et les saisir avec facilité. Il lui a fait connaître Athalie et Joad, le jour de l’action et le lieu d
ée. Par d’autres citations, il serait aisé de montrer que Racine, qui connaissait si bien les Grecs et les Romains, n’avait nulleme
Racine. Il se trouve dans la traduction de quelques vers de Grotius, connus sous le nom de Prosopopée d’Ostende, sur lesquels
é. C’est ce qui a fait dire à La Harpe : « Ce morceau est ce que l’on connaît de plus parfait en situation et en éloquence dram
c’est la force de la situation qui lui arrache son secret. Alzire ne connaît pas nos convenances sociales : loin de reculer de
Vous, loin d’oser ici condamner ma douleur, Jugez de ma constance et connaissez mon cœur… 722. L’intérêt va en grandissant : c
qué, dans son premier voyage en Angleterre (1727 à 1730) que Voltaire connut et adopta le système de Newton, à une époque où i
de la Philosophie de Newton : elle était adressée à Mme du Châtelet, connue par son goût pour les sciences exactes et par que
25 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Le Sage 1668-1747 » pp. 139-143
ssade, que je lui dis :« Seigneur cavalier, je ne croyais pas mon nom connu à Pennaflor. — Comment, connu ! reprit-il sur le
eur cavalier, je ne croyais pas mon nom connu à Pennaflor. — Comment, connu  ! reprit-il sur le même ton : nous tenons registr
té la dupe de ses démonstrations ni de ses hyperboles ; j’aurais bien connu à ses flatte ries outrées que c’était un de ces p
rmais en garde contre les louanges ; défiez-vous des gens que vous ne connaîtrez point6Vous en pourrez rencontrer d’autres qui vou
toujours du français gaulois. 6. « Défiez-vous des gens que vous ne connaîtrez point, etc. » Ce parasite est un spirituel compèr
26 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
Je leur dois le peu que je suis ; je leur dois même l’honneur d’être connu de vous. Mais consultons l’intérêt de nos affaire
ants pour éclairer le monde et conduire ses aveugles habitants, je ne connais rien d’aussi fou qu’un peuple de sages. Convenez-
est encore ce qui m’afflige. Oh ! que le sort dont j’ai joui n’est-il connu de tout l’univers ! chacun voudrait s’en faire un
ient la mesure de mes plaisirs. Non, jamais les plus voluptueux n’ont connu de pareilles délices, et j’ai cent fois plus joui
se sent quelque talent, et qui tarde jusqu’à quarante ans à le faire connaître , soit assez fou pour aller s’ennuyer le reste de
l pour la solitude, qui n’a fait qu’augmenter à mesure que j’ai mieux connu le monde. Je trouve mieux mon compte avec les êtr
me vois et tel que je suis ; car, passant ma vie avec moi, je dois me connaître , et je vois, par la manière dont ceux qui pensent
ns et ma conduite, qu’ils n’y entendent rien. Personne au monde ne me connaît que moi seul. Vous en jugerez quand j’aurai tout
harge et à décharge, je ne crains point d’être vu tel que je suis. Je connais mes grands défauts, et je sens vivement tous mes
ns le Dieu suprême, et très-persuadé que, de tous les hommes que j’ai connus en ma vie, aucun ne fut meilleur que moi1. 1.
r cette page de Lacordaire. (Ed. Poussielgue.) « La félicité, qui la connaît  ? qui l’a vue ? qui peut savoir où elle gît ? Job
ime la botanique. Le moly est un poison. 4. Madame de Beaumont, qui connut Rousseau, le caractérisait ainsi : « Il s’est él
ablir des nouveautés, l’obscurité de la retraite avec le désir d’être connu de tout le monde. On l’a vu invectiver contre les
27 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
neur qu’il met dans ma famille Montre à tous qu’il est juste, et fait connaître assez Qu’il sait récompenser les services passés.
ère de Chimène. D. rodrigue. Le… ? D. Diègue. Ne réplique point, je connais ton amour ; Mais qui peut vivre infâme est indign
hrétiens, c’est le mien, c’est le vôtre ; Et la terre et le ciel n’en connaissent point d’autre. Pauline. Adorez-le dans l’âme, et
ienne ; Avec trop de mérite il vous plut la former, Pour ne vous pas connaître et ne vous pas aimer, Pour vivre des enfers escla
nt n’est pas encor venu ; Il viendra2 ; mais le temps ne m’en est pas connu . Pauline. Quittez cette chimère, et m’aimez. Po
i ; Mais, de quoi que pour vous notre amour m’entretienne, Je ne vous connais plus, si vous n’êtes chrétienne1   C’en est asse
ujet. Rapprochez ces vers de Vauquelin de la Fresnaye, poëte normand, connu par son Art poétique : — Quelle es-tu, dis-le mo
, dis-le moy, si povrement vestue ? — Je suis Religion, fille de Dieu connue . — Pourquoy l’habit as-tu d’une si povre laine ?
que je peux me passer de votre hommage, et vous n’êtes pas en état de connaître la mère que vous avez ; vous apprendrez dans la v
vous aliénez de vous votre mère, votre frère, votre sœur. Je ne vous connais pas un lien sérieux. M. de Montmorency est ici, v
ot qui devrait être décisif, mais nous étonne un peu. 1. Je ne vous connais plus. C’est fanatique. Il a peur de faiblir, et s
s toujours ! (A Elvire.) 1. Ces beaux vers grondeurs n’étant guère connus , j’ai cru pouvoir les mettres en vue, parce qu’il
28 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
t le poète français qui, du consentement de tout le monde, a le mieux connu , avant Molière, les mœurs et le caractère des hom
me force. Ô Dieux ! quelle injustice ! Alors, mais las trop tard ! je connus mon supplice : Mais pour l’avoir, connu, je dus l
ors, mais las trop tard ! je connus mon supplice : Mais pour l’avoir, connu , je dus l’éviter, Tant le destin se plaît à me pe
au de la tête, Nous vint dire tout haut que la soupe était prête ; Je connus qu’il est vrai ce qu’Homère en écrit, Qu’il n’est
aujourd’hui nulle marque paraître ; En ce miracle seul, il peut assez connaître Quelle force a la main qui nous a garantis. Mais
e assurée ! Qu’elle a fait richement son armure étoffer ! Et qu’il se connaît bien, à la voir si parée,            Que tu vas t
lherbe plus encore que de Desportes. Les pièces du premier genre sont connues sous le titre de Bergeries. Elles tiennent à l’ar
aine, a été de dépeindre la politique des Romains au dehors, de faire connaître leur impérieuse manière d’agir avec les rois leur
narques Qui veulent aux vertus rendre de dignes marques De les savoir connaître , et ne pas ignorer Ceux d’entre leurs sujets qu’i
 ; Je ne veux rien devoir à ceux qui m’ont fait naître, Et suis assez connu sans les faire connaître. Mais, pour en quelque s
voir à ceux qui m’ont fait naître, Et suis assez connu sans les faire connaître . Mais, pour en quelque sorte obéir à vos lois, Se
ant de valeur que vous-même le dites, Il sait quelle est la vôtre, et connaît vos mérites, Et jugera de vous avec plus de raiso
t vos mérites, Et jugera de vous avec plus de raison Que moi qui n’en connais que la race et le nom. Marquis, prenez ma bague,
t grand pour vous, toute la cour y penche : De grâce, dites-moi, vous connaissez -vous bien ? Carlos. Plût à Dieu qu’en mon sort j
vous connaissez-vous bien ? Carlos. Plût à Dieu qu’en mon sort je ne connusse rien ! Si j’étais quelque enfant épargné des temp
d’œil sur moi rabat soudain à terre ! Je ne suis point don Sanche, et connais mes parents ; Ce bruit me donne en vain un nom qu
prince ; une heure ou deux peut-être Avec vos députés vous le feront connaître Laissez-moi cependant à cette obscurité Qui ne fa
e, Carlos, Don Manrique, Don Lope. Carlos. Eh bien ! madame, enfin on connaît ma naissance : Voilà le digne fruit de mon obéiss
que les lois de la décence ne semblaient pas devoir permettre : elle connaît , elle avoue tous ses crimes ; le silence même qu’
ont cause, où le vice est peint partout avec des couleurs qui en font connaître et haïr toute la difformité. Ce caractère de Phèd
ortel, Tartuffe ou l’Imposteur. On pouvait croire que le poète, assez connu pour être un libertin, avait voulu frapper de rid
nd écrivain. Nul, parmi les poètes ni parmi les prosateurs, n’a mieux connu , saisi et développé le génie et la force de la la
e en sait toujours assez, Quand la capacité de son esprit se hausse À connaître un pourpoint d’avec un haut-de-chausse. Les leurs
                                   Halte-là, mon beau-frère : Vous ne connaissez pas celui dont vous parlez. Cléante. Je ne le co
e : Vous ne connaissez pas celui dont vous parlez. Cléante. Je ne le connais pas, puisque vous le voulez ; Mais enfin, pour sa
quel homme ce peut être… Orgon. Mon frère, vous seriez charmé de le connaître enfin, Et vos ravissements ne prendraient point d
le sujet ait été bien creusé. Toujours favorisé par le jeu, il ne le connaissait que sous ses couleurs riantes, ou, s’il avait l’i
. Géronte. Le beau nom ! Il devait appeler Angélique, Pallas, du nom connu de la dame de pique. Hector. Secondement, il doi
oyons. Hector.               Premièrement Isaac de la Serre. Il est connu de vous. Géronte.                               
ffets véreux. Cela sent comme baume ; or donc ce de la Serre, Si bien connu de vous et de toute la terre, Ne nous doit rien.
lons, marquis, montre de la vigueur, Il craint… Je suis pourtant fort connu dans la ville ; Et si vous l’ignorez, sachez que
ansonnier et l’âme du festin : Je suis parfait en tout, ma valeur est connue , Je ne me bats jamais qu’aussitôt je ne tue. De c
lé ; J’ai la botte trompeuse, et le jeu très brouillé. Mes aïeux sont connus , ma race est ancienne80 : Mon trisaïeul était vic
ronte, en son fauteuil à bras, « Étant en son bon sens, comme on a pu connaître , « Par le geste et maintien qu’il nous a fait par
ruit aux vents engouffrés dans les arbres. Jamais désert ne fut moins connu des humains : À peine le soleil en savait les che
ent sans nul fond de beauté. Je ne nomme personne : on peut tous nous connaître . Je pris certain auteur autrefois pour mon maître
d il faut railler, j’ai ce que je souhaite. Alors, certes alors je me connais poète : Phœbus, dès que je parle, est prêt à m’ex
in ? Et que craindre, après tout, d’une fureur si vaine ? Personne ne connaît ni mon nom ni ma veine. On ne voit point mes vers
vère en cette posture Dans l’astre lumineux le dieu de la nature ; Il connaît des vertus l’usage précieux ; Il est reconnaissan
hyre, Appien, Et Lipse, leur écho, gens à Votre Excellence        Peu connus , comme je le pense,        Mais dans le tribunal
Le souvenir de tous mes maux. Emplois, grandeurs tant désirées, J’ai connu vos illusions : Je vis loin des préventions Que f
e idée de la poésie de Pindare, dont tout le monde parle sans la bien connaître , tel est le principal objet que se proposa Rousse
r la vie Dans les horreurs du trépas. Seigneur, il faut que la terre Connaisse en moi vos bienfaits ; Vous ne m’avez fait la gue
nsiste guère qu’à se servir avec plus ou moins de facilité des formes connues de la poésie, à revêtir de plus ou moins d’élégan
retiens ma colère, Espérant que bientôt il me sera permis De me faire connaître et de punir mon fils ; Et mon juste dépit lui pré
mérite. Œdipe. — Voltaire n’avait que dix-huit ans et n’était encore connu que par des pièces fugitives, par quelques épître
’antique, remontra à la France une grande et sévère poésie qu’elle ne connaissait plus depuis bien longtemps. La tragédie du Duc de
 ; le don de la comédie n’a pas été accordé à cet homme qui a si bien connu la plaisanterie et la satire, et qui a peint avec
mmencer. La morale du Discours sur la nature de l’homme est qu’on n’y connaît rien, et qu’il ne faut pas perdre son temps à la
e chef-d’œuvre du genre. D’Ailly, à la bataille d’Ivry, tue sans le connaître son fils qui combattait dans les rangs opposés. (
un de l’autre ils cherchent un passage, Dans ce cœur ennemi qu’ils ne connaissent pas. Le fer qui les couvrit brille et vole en écl
xiome Que rien n’est rien, que de rien ne vient rien. Du genre humain connais quelle est la trempe : Avec de l’or, je te fais p
nde, Qu’il n’est permis d’en aimer le fracas Qu’à l’étourdi qui ne le connaît pas. Après dîner, l’indolente Glycère Sort pour s
e. Puissé-je vivre et mourir dans tes bras, Loin du méchant qui ne te connaît pas ! Gresset (J.-B. Louis) (1709-1777) A
p resserré dans les bornes d’un cloître, Un tel mérite au loin se fit connoître  ; Dans tout Nevers, du matin jusqu’au soir, Il n’
he sans le savoir et la Gageure imprévue, écrivait à Sedaine qu’il ne connaissait personne qui entendit mieux le théâtre que lui et
cès d’enthousiasme, en parlant du Philosophe sans le savoir, qu’il ne connaissait rien qui ressemblât à cela ; que c’était une des
e vous remercie ! Que je valus hier, grâce à votre valeur !     Je me connais , et plus je m’apprécie,     Plus j’entrevois qu’i
se les torrents. Ainsi se forment les orbites Que tracent ces globes connus  ; Ainsi dans les bornes prescrites Volent et Merc
bien meilleure que ses vers : c’est là surtout qu’on peut apprendre à connaître l’homme et à l’aimer. Extrait d’Hamlet. Ac
tionnantes politiques. Ses productions les plus importantes ne seront connues que trente ans après sa mort ; mais elles exciter
portait aux modèles grecs n’est pas exclusif des modèles latins qu’il connaît , cultive et apprécie comme les véritables héritie
tte abondance d’images qui caractérisent la poésie antique. Non moins connue et non moins digne de l’être est la belle ode int
e plaît de se voir si savant. Que ne vient-il vers moi ? je lui ferai connaître Mille de mes larcins qu’il ignore peut-être, Mon
le à mon passage                 Mes tristes compagnons reclus Qui me connaissaient tous avant l’affreux message,                 Mai
issaient tous avant l’affreux message,                 Mais qui ne me connaissent plus ! Eh bien ! j’ai trop vécu. Quelle franchise
le même écrivain, une mélancolie ignorée du siècle de Louis XIV, qui connaissait seulement l’austère et sainte tristesse de l’éloq
uefois, Heureux de fuir la cour et d’oublier les rois.     J’ai trop connu Paris : mes légères pensées, Dans son enceinte im
issé plusieurs contes en vers et en prose, parmi lesquels le conte si connu du Meunier de Sans-Souci et le Doyen de Badajoz q
s la comédie des succès qui nous étonneraient aujourd’hui, si l’on ne connaissait pas la stérilité de l’époque. Les Étourdis (1787)
l se fit un silence. On avait beau chercher ; chacun, excepté soi, Ne connaissait personne à mettre en cet emploi. Cependant, à la
f, il montra l’homme d’abord étudiant les cieux ; ensuite cherchant à connaître le séjour qu’il habite ; puis se repliant sur lui
Chênedollé est un disciple d’André Chénier, dont l’un des premiers il connut et goûta avec enthousiasme la poésie. Il fait trè
de tes pas. Douce haleine, à nos champs si chère ! Qu’aux cités on ne connaît pas. À travers la cime agitée Du saule incliné s
……………………… ……………………………………     Je demande quel est l’Apelle     Le plus connu par ses portraits.     « C’est, me répond l’ami D
. « Ce poète de guinguette213 », comme il se qualifie lui-même214, ne connaît que le plaisir et le libertinage, et ne saurait j
Sous le chaume bien longtemps ; L’humble toit, dans cinquante ans, Ne connaîtra plus d’autre histoire. Là viendront les villageoi
n vivre loin d’elle ? Si l’on a vu les feux dont son golfe étincelle, Connu ses bords charmants, respiré son air doux, Le cie
s notre premier toit, semblent faire partie, Que l’on a toujours vus, connus , aimés, touchés, Cette première couche où Dieu no
iel plein de lumières, Viens sous mon ciel plein de zéphyrs ! « J’ai connu ton père et ta mère Dans leurs bons et leurs mauv
! — Lorsqu’elle était petite encore, Que sa sœur était tout enfant ! Connaissez -vous, sur la colline Qui joint Montlignon à Saint
quelques tons agréables à l’œil, d’ajouter quelques notes aux accents connus , quelques nombres et couplets aux rythmes en usag
ine, Avoir goûté les fruits de l’arbre et sa racine, Et fiers de tout connaître , ils raillent en sortant. Ô vous, plus humbles qu
s… qui sont venus peut-être ! En suis-je plus heureux qu’avant de les connaître  ? Et, tout rêvant ainsi, pauvre rêveur, voilà Que
aire, Son enfance et les jeux de mon père, son frère, Que je n’ai pas connu  ; car je naquis en deuil, Et mon berceau d’abord
lui-même : « On m’a dit l’an passé que j’imitais Byron ; Vous qui me connaissez , vous savez bien que non. Je hais comme la mort l
i perdu jusqu’à la fierté Qui faisait croire à mon génie. Quand j’ai connu la vérité, J’ai cru que c’était une amie ; Quand
nsi. Et de Wailly ni Boiste, au moins, n’en sont la cause. Non, je ne connais pas de métier plus honteux, Plus sot, plus dégrad
les nommer. Dupré.                                           Je les connais d’avance. Dans le grand monde il est aisé de devi
inant un repas d’une lieue à la ronde, Misérables bouffons, parasites connus , Des Lucullus nouveaux complaisants assidus ; D’a
t toujours à l’état latent. Mais peu à peu l’auteur apprend à voir, à connaître , à aimer l’auteur de la nature ; il s’élève des r
qu’un homme nous voie, Poète, sois le bienvenu ! L’orgueil, dont tu connais l’empire, T’avait dit, peut-être, à quoi sert La
du bandeau virginal. Dans son ravin, seule et paisible, La fleur n’y connaît pas l’ennui, Car le jardinier invisible Nous cult
ier invisible Nous cultive au désert pour lui. Il nous aime, il nous connaît toutes, Et, malgré son amour jaloux, Il cède aux
’en soulever les voiles ; Nature, histoire, il savait tout à fond, Et connaissait la marche des étoiles. Bien plus encor, dans ses
ut-être, Il eût voulu savoir du Paradis Ce qu’ici-bas l’homme ne peut connaître . Mais il avait une ancre dans sa foi, Qui le gar
i, voyant leur surprise s’accroître : « Moi, qui je suis ! nul ne me connaîtrait  !… Mais ce matin, en faisant ma prière, Je suis a
 On le voyait prier, prier souvent ; Mais son esprit cherchait à tout connaître . Un beau matin il s’en alla rêvant, Et nul depuis
lui. Intelligence ouverte aux beautés de toutes les littératures, il connaissait par une intime fréquentation Shakespeare, Byron,
on chemin Arrive, et faisant signe au prêtre de la main, Demande s’il connaît sous le bois un passage Vers certaine vallée amou
tait dans les Cent-Jours287. J’étudiais à Rennes. Ces temps vous sont connus , leurs discordes, leurs haines. Le pays se soulèv
use, D’un fanatisme ardent n’avaient pas eu l’excuse. Des hommes bien connus paraîtront devant vous. Girondins, Montagnards, j
convoitises qu’a fait naître de nos jours la soif de l’or. Elle fait connaître les courtiers, les agioteurs, les tripoteurs de l
tion de l’Odyssée comme très dramatique, mais comme un moyen de faire connaître les mœurs de l’époque et de montrer Homère aux sp
mblée où vous devez paraître. Êtes-vous bien au fait de ce qu’il faut connaître  ? George. Oh ! mon Dieu, non ; fort peu. Le Not
ée sera bientôt la femme d’un autre. George réplique : George. Je la connais , monsieur, et réponds de sa foi. Le Notaire. Je
it dans les fontaines bleues, Là-bas, sous les dattiers des panthères connus . Pas un oiseau ne passe en fouettant de son aile
nuances délicates du sentiment, ce poète qui a creusé des filons peu connus du sentiment et de la passion, a un domaine qui c
étaient pâles. « Je veux sortir d’ici ! » Mais il se sentit choir, Et connut ce que c’est que de ne pas pouvoir Quand on a dit
erait pas ce langage à un personnage historique, encore qu’il fût peu connu  ; son époque est connue, et cela suffit. Mais l’A
un personnage historique, encore qu’il fût peu connu ; son époque est connue , et cela suffit. Mais l’Agamemnon d’Homère, le ro
par ici, et d’ens, de intus, dedans. 75. C’est-à-dire : vous a fait connaître à grand bruit. Vaugelas a dit : « Tympaniser, pou
e romain au vingt et unième jour d’octobre. Saint Jérôme, qui l’avait connu , a écrit sa vie vers 392 (Oper., t. IV, p. II, p.
147. Tiriot ou Thiriot, et mieux Thierriot, né en 1699, mort en 1772, connut Voltaire dans une étude de procureur, se lia avec
29 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
as que les desseins sont découverts ! qu’éclairée de toutes parts, et connue de tous ceux qui sont ici, ta conjuration est arr
seul parmi nous qui n’en soit instruit ? Ô temps, ô mœurs ! Le sénat connaît ces complots, le consul les voit, et Catilina vit
re Partie. L’orateur se propose, dans cette première partie, de faire connaître les qualités du cœur du prince : 1° sa valeur : l
générosité pendant la Fronde. Deuxième Partie. L’orateur nous y fait connaître son héros par les qualités du cœur considérées so
ille de Rocroi À la nuit qu’il fallut passer en présence des ennemis, connue un vigilant capitaine, le duc d’Enghien reposa le
re ? Ah ! l’état où nous sommes n’en est-il pas une ? Pour moi, je ne connais point de nécessité plus pressante pour des hommes
de ce sacrifice. Agréez ces derniers efforts d’une voix qui vous fut connue , vous mettrez fin à tous ces discours. Au lieu de
30 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
et pathétique comme Bossuet, il a de l’onction, il est insinuant, il connaît intimement le cœur humain, met la passion aux pri
re. On se détermine d’ordinaire dans un âge où à peine la raison peut connaître , loin qu’elle soit capable de choisir. Une démarc
notre âme ; découvrant en nous mille dispositions cachées que nous ne connaissons pas, et qui n’attendent que l’occasion pour paraî
rmer comme le fil et toute la suite de notre destinée. Dieu seul nous connaît , et nous ne nous connaissons pas nous-mêmes : nos
e la suite de notre destinée. Dieu seul nous connaît, et nous ne nous connaissons pas nous-mêmes : nos penchants nous séduisent ; n
isir à nous-mêmes un état sans nous méprendre, parce que nous ne nous connaissons pas assez pour décider sur ce qui nous convient :
seuls dignes de ce nom. Tous nos soins devraient donc se borner à la connaître , tous nos talents à la manifester, tout notre zèl
31 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IX. De quelques autres figures qui appartiennent plus particulièrement à l’éloquence oratoire. »
de ; vous l’ignorez, et je l’ignore moi-même : vous seul, ô mon Dieu, connaissez ceux qui vous appartiennent ! Mais si nous ne con
ô mon Dieu, connaissez ceux qui vous appartiennent ! Mais si nous ne connaissons pas ceux qui lui appartiennent, nous savons du mo
o ». (De Prov. cons. nº 8). Nos orateurs français ont également bien connu tous les avantages de cette figure, heureusement
s, etc. etc. » (Pro Rosc. Am. nº 73 et 74). Massillon, qui a si bien connu et si heureusement employé toutes les ressources
heureusement employé toutes les ressources de l’éloquence, a surtout connu ce grand art de s’entretenir avec ses auditeurs,
lors que, fort de leur propre conscience qu’il a dévoilée, et dont il connaît tous les secrets, il prend hautement la parole po
32 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
il est clair cependant qu’il a adapté leurs discours à leur caractère connu , et que, s’il a quelquefois substitué sa pensée à
e ; car les discours ne contribuent pas moins que les actions à faire connaître les hommes. Il y a même une différence essentiell
, dans une circonstance importante pour lui, nous font d’autant mieux connaître l’esprit et les mœurs de ce peuple, que l’orateur
a victime de tous les genres de corruption. Le commun des lecteurs ne connaît de lui que son opulence, et l’on ignore assez gén
ignorent l’usage du vin, et n’ont que de l’eau pour boisson ; qui ne connaissent ni les figues, ni aucun autre fruit agréable. Vai
, et son pacte est celui que la nature a établi : il ne devait pas en connaître d’autre. 73« Jurando gratiam Scythas sancire ne
de la faiblesse avec laquelle vous cédez au malheur ». Il faut bien connaître le peuple à qui l’on parle, et être bien sûr de s
e qu’il va faire. « Oui, vous vous en prenez à moi, qui me flatte de connaître vos affaires aussi bien que personne, et de savoi
s point servir ; mais nous ne sommes pas jaloux de commander. Veux-tu connaître la nation des Scythes ? Un attelage de bœufs, une
33 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
faveur inconstante A des gens dont pas un, certes, n’en doit mourir. Connaissais tu si peu l’ingratitude humaine ? Quel rêve as-tu
ssée. Vous sentiez les tourments dont mon cœur est rempli, Et vous la connaissiez , cette amère pensée Qui fait frissonner l’homme e
’un nous entend, qu’il nous prenne en pitié2 ! O toi que nul n’a pu connaître , Et n’a renié sans mentir, Réponds-moi, toi qui m
i perdu jusqu’à la fierté Qui faisait croire à mon génie3. Quand j’ai connu la Vérité, J’ai cru que c’était une amie ; Quand
e but divin de l’humanité. 3. Mon père. Le père d’Alfred de Musset, connu sous le nom de Musset-Pathay, était lui-même un p
Joubert. 5. Ferme les yeux, et tu verras. Joubert. 1. Si l’on veut connaître ces rêveries et ces aventures, il faut lire le li
34 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
onner. Tous les hommes, dit Cicéron, par un sentiment secret, et sans connaître les règles de l’art, discernent ce qu’il y a de b
e l’esprit dans toute composition littéraire. De là cette division si connue dans les traités sur les belles-lettres : inventi
çon, ferait bien ton affaire ; C’est un fort bon enfant, sage, que tu connais  ; Épouse-le, crois-moi, tu ne saurais mieux faire
trancher enfin des discours superflus, Albe vous a nommé, je ne vous connais plus. Aussi, les cœurs généreux se révoltent con
vertu, et ils applaudissent à la noble réponse de Curiace : Je vous connais encore, et c’est ce qui me tue. (Horace, acte II
nouveaux. Voulez-vous être toujours compris, employez des termes bien connus de ceux qui vous lisent ou vous écoutent ; évitez
sciences ou à des professions que vos lecteurs ne sont pas obligés de connaître . 88. Ce qu’il y a de plus contraire à la pureté d
condition pour bien parler et bien écrire, et le jeune humaniste qui connaît et observe rigoureusement les règles de la gramma
rler successivement de ces diverses qualités, et pour mieux les faire connaître , nous dirons un mot des défauts qui leur sont opp
ait quelquefois trop haut quand il voulait être noble. Racine a mieux connu ces limites, et par la facilité avec laquelle il
ant, pour mieux observer ce que prescrit la convenance, il est bon de connaître les trois principaux genres que distinguent les a
160. Par ornements du style, nous entendons ici certains tours moins connus , certaines expressions plus choisies qui donnent
trope par excellence, nous nous attacherons particulièrement à faire connaître les règles qu’on doit suivre dans l’emploi de cet
l et assez sensible. Une métaphore recherchée et tirée d’un objet peu connu jette de l’obscurité dans le discours. Dumarsais
’avec elle. C’est comme un tableau à double face qui, sous des images connues , nous révèle des objets cachés qu’on a le plaisir
es de pensées. Comme nous ne voyons aucune utilité réelle à les faire connaître toutes, nous ne rappellerons que les plus importa
le prince coupable. Dans le discours où Auguste déclare à Cinna qu’il connaît tous ses projets, il y a aussi une longue suspens
la lettre de Mme de Sévigné sur le mariage de Lauzun et les vers bien connus de Scarron sont aussi des suspensions fréquemment
mais c’est uniquement pour frapper l’imagination et amener l’esprit à connaître les choses telles qu’elles sont. Les phrases hype
élémentaires, en le dégageant de tous ses ornements, afin d’en mieux connaître le fond et la valeur. L’analyse est un moyen infa
Horace et Boileau nous ont laissé sur ce point des conseils qui sont connus de tous ceux qui cultivent les lettres. Hâtez-vo
ation. 300. L’exposition a pour but de préparer les esprits, de faire connaître le lieu de la scène, l’époque de l’événement, les
jette tout à coup le lecteur au milieu du sujet, comme s’il lui était connu , et l’on amène ensuite avec art les premiers évén
d’autant plus vivement son attention qu’il lui reste plus de choses à connaître  ; mais ce début demande beaucoup d’habileté, parc
ue les personnages aient assez intéressé le lecteur pour qu’il désire connaître quel a été leur sort dans la suite, on peut lui e
tous les autres cas, il faut s’arrêter aussitôt que le dénouement est connu . Point de longueurs en ce moment décisif, point d
teur aux événements que l’on raconte, et à lui inspirer le désir d’en connaître le dénouement. Il faut que l’intérêt aille toujou
sés. 316. Le but de l’histoire est d’instruire l’homme en lui faisant connaître ses semblables, les causes et les effets des dive
edisent ou qui ne s’accordent pas avec le caractère de personnes déjà connues  ; et s’il en est qui paraissent inexplicables, il
ité pour guide ; celle-là, au contraire, ne vit que de fictions et ne connaît d’autres bornes que celles de la vraisemblance et
avec les actions, les temps, les lieux, les mœurs et les usages déjà connus . L’intérêt progressif convient spécialement à la
e ressortir les traits principaux des personnages que l’on veut faire connaître . La Bruyère fait ainsi le parallèle de Corneille
ions sur tous les grands événements de l’époque où il a vécu. Nous ne connaissons guère de lecture plus instructive pour un jeune h
èle en ce genre. 361. Les critiques littéraires ont pour but de faire connaître les beautés ou les défauts d’un ouvrage d’esprit.
s les livres des prophètes et des autres écrivains sacrés que nous ne connaissons pourtant que par une pâle et imparfaite traductio
mistiche. Ainsi on ne peut pas dire : C’est dans l’infortune — qu’on connaît ses amis ; Mais on dira bien : C’est dans l’adv
nnaît ses amis ; Mais on dira bien : C’est dans l’adversité — qu’on connaît ses amis. Est-on dans l’infortune ? — on connaît
l’adversité — qu’on connaît ses amis. Est-on dans l’infortune ? — on connaît ses amis. Il n’est pas nécessaire que le sens fi
et des portraits que par des actions et des discours qu’on doit faire connaître les mœurs et les caractères de ces personnages. H
labores Impulerit. 472. Après l’invocation, le poète fait peu à peu connaître les personnages principaux et les circonstances n
t feinte ou du moins mêlée à la fiction. Ce genre, qui était-il peine connu de l’antiquité, a pris de nos jours un développem
. Les Hébreux, chez qui la poésie eut toujours un caractère sacré, ne connurent jamais ni drame ni théâtre. Chez les Grecs, le dr
xposition, le nœud et le dénouement. L’exposition du sujet doit faire connaître les principaux personnages, laisser entrevoir le
ent a lieu lorsqu’un événement particulier met fin à l’action et fait connaître le sort des principaux personnages. Comme dans l’
entremêlée de couplets, de petits duos, le plus souvent sur des airs connus . Autrefois, on mettait seulement à la fin de la p
embrasse les pièces où la musique joue le principal rôle et qui sont connues sous le nom d’opéra. On distingue le grand opéra,
que les couplets du vaudeville se chantent généralement sur des airs connus , tandis qu’un compositeur spécial fait toujours l
est avec le roman le grand fléau de notre société. 539. Tout le monde connaît ce que les saints Pères et nos orateurs sacrés on
f. 546. Chez les anciens, le poème purement descriptif n’était pas connu . On se contentait d’employer fréquemment la métho
igner, une action qui cache cette vérité, un récit par lequel on fait connaître l’action et la vérité qu’elle renferme. Ainsi l’a
Elle doit être juste et naturelle, c’est-à-dire conforme au caractère connu des acteurs qu’on met en scène, et tout à fait pr
d’un portrait, d’une statue, pour rappeler un événement ou pour faire connaître au passant une personne ou une chose. Le style de
e. 587. L’énigme est une définition vague et obscure, où l’on fait connaître un objet par ses causes, ses propriétés et ses ef
ouver         Et plus encor à conserver.         Les curieux, pour me connaître ,         Avec grand soin me font Ta cour. Mais mo
randes veines, et ne laisse que des filons. S’il se saisit d’un sujet connu , il le pénètre si profondément, que ce champ, que
Ma chère petite Constance, comment donc est-il possible que je ne te connaisse point encore, que tes jolis petits bras ne se soi
d’aimer ton papa comme s’il était à côté de toi : quand même tu ne me connais pas, je ne suis pas moins dans ce monde, et je ne
e Nancy n’aurait fait un coup de cette sorte. Un bon oncle, que tu ne connais pas encore, te portera bientôt, de ma part, un li
tre, et je vais l’accomplir. Je rends grâces au Dieu que tu m’as fait connaître De cette occasion qu’il a sitôt lait naître, Où d
t de l’action ? 307. Faut-il s’arrêter aussitôt que le dénouement est connu 308. Quelles sont les qualités générâtes de la na
es sont les qualités que doivent avoir ces mœurs ? 467. Faut-il faire connaître tes mœurs des personnages plutôt par des discours
35 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
ils sur la nature et sur l’histoire de l’épigramme, nous allons faire connaître les parties dont elle se compose et les qualités
ettre à la postérité la mémoire de quelque événement, soit pour faire connaître aux passants un fait, une personne ou une chose.
nécessairement dans le genre simple. Tel est le suivant. 125. Faites connaître quelques sonnets. Le sonnet suivant, quoique dan
quoique dans le genre simple, n’est pas sans mérite, parce qu’il fait connaître les règles du genre, et donne ainsi le précepte e
itez un exemple de ce genre de poésie. Nous citerons le rondeau bien connu de Voiture, parce qu’il explique tout le mécanism
s difficile à trouver, Et plus encore à conserver Les curieux pour me connaître Avec grand soin me font la cour. Mais mon destin
ssez cette définition par des exemples. La charade suivante est bien connue  : Mon premier est cruel quand il est solitaire 
36 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
os mains auront cultivés, deviendront la proie de nations que vous ne connaissiez pas même de nom ; et vous serez vous-mêmes, avec
vils troupeaux, et vous ne trouverez pas même d’acheteurs ». Nous ne connaissons , dans aucun orateur grec ou romain, français ou é
s. Si on leur racontait, par exemple, que le plus bel exorde que l’on connaisse , et qui a produit le plus beau mouvement oratoire
ription : au Dieu inconnu ! Eh bien ! ce Dieu que vous adorez sans le connaître , c’est celui qui a fait le monde et tout ce qu’il
e vous afflige, je le vois, en vous tenant ce langage, parce que vous connaissez mon cœur ; vous savez qu’il est pur du sang qui a
37 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
ne m’astreindrai point à la division de ces trois genres, pour faire connaître les différentes espèces de discours, que chacun d
tions pastorales, les discours synodaux, etc. Il suffira que je fasse connaître ici ceux des trois premières espèces. I. Du Ser
t un grand docteur90, la prédication a trois fins, que la vérité soit connue , qu’elle soit écoutée avec plaisir, et qu’elle to
le soit écoutée avec plaisir, et qu’elle touche les cœurs. Pour faire connaître la vérité, l’orateur chrétien doit non seulement,
t si vraie, que chacun s’y voit lui-même et s’y reconnaît. Ce Jésuite connaissait parfaitement le monde et le cœur humain. Jamais O
après une longue étude des lettres françaises et surtout des latines, connaissait si bien toutes les finesses et toutes les beautés
es couronnées. De toutes parts on avait recours à lui, parce que l’on connaissait sa probité, et son incorruptible équité, etc. » F
fonde l’éloge du Prince sur les qualités de son cœur, et nous en fait connaître la solidité, la droiture, la piété. « Un cœur, di
n’est peut-être pas de discours en ce genre, dont le plan seul fasse connaître autant que celui-là, l’homme de génie et le grand
la raison et de l’équité. Dans la péroraison, l’Orateur pourra faire connaître les bonnes mœurs de son client. Il récapitulera e
n grand talent ; et un fragment de Démade. Il est fâcheux que nous ne connaissions que de nom Hypéride, dont Cicéron, qui avait fait
es circonstances de la vie des grands hommes qu’on loue, et les faire connaître par la peinture de leur caractère, de leurs senti
at qui délibèrent sur la paix ou sur la guerre, doivent non seulement connaître les forces du royaume, et les moyens par lesquels
flatter de bien traiter un sujet concernant le commerce, si l’on n’en connaît l’étendue et les différentes branches, la nature
sages et de justes propositions sur l’établissement des lois, il faut connaître les différentes espèces de gouvernement, et ce qu
ue personne, de savoir bien sa langue et de l’écrire correctement, de connaître la valeur des mots, et l’art de les bien placer.
38 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
s étaient ignorées en France ; il se vante surtout de nous avoir fait connaître Locke et Newton, les deux plus beaux génies de l’
e traductions d’ouvrages anglais, et que Boileau, Corneille et Racine connaissaient à peine les noms de Milton et de Shakspeare. À ce
en France qu’elle ne l’avait été dans aucun temps : nous avons voulu connaître des ouvrages justement célèbres, dont quelques tr
travail : « Les Leçons de Rhétorique de Blair, dit-il, sont trop bien connues , non seulement en Angleterre, mais encore dans to
our rassembler les fragments du poème de Fingal, et des autres pièces connues sous la dénomination de poésies d’Ossian. On ouvr
lui faisaient une obligation de suivre cette méthode. Il devait faire connaître à ses élèves tout ce qui pouvait contribuer à leu
le et pédante, l’application de ces principes ; pour apprendre à bien connaître ce que de faux ornements s’efforcent de cacher ;
application particulière à l’étude, qu’avec la meilleure des méthodes connues  ; mais, en même temps, quoique l’on ne puisse pas
r les fautes les plus graves, perfectionnent notre goût. Celui qui ne connaît pas encore les productions du génie n’éprouve, lo
ons pas combien ils sont opposés à la nature et au bon sens. Venons à connaître une fois comment l’art pouvait imiter avec plus d
eux s’appuient, n’est autre chose que l’expérience qui nous apprend à connaître ce qui plaît le plus généralement ; voilà pourquo
ncours des sentiments des hommes, comme à ce qui peut seul nous faire connaître le beau dans les arts, il n’est question que des
genre. C’est à ces ouvrages, en effet, que nous sommes redevables de connaître ces beautés qui enlèvent les suffrages de tous le
t de la force. Après avoir défini la nature du goût, après avoir fait connaître le caractère et l’importance de la critique, et é
cette opinion comme une théorie générale ; il me suffit d’avoir fait connaître en quoi consiste le sublime et dans quels objets
n sens plus obscur ou plus vague, que celle de sublime. Tout le monde connaît les Commentaires de César et le style dans lequel
cette censure je veuille rabaisser le mérite de son traité, car je ne connais aucun critique ancien ou moderne qui discerne ave
e. Mais comme son ouvrage sert en tout lieu de règle, je devais faire connaître ma façon de penser sur le genre d’utilité qu’on p
ité qu’on peut en retirer. Il faut le consulter, non pour apprendre à connaître le sublime, mais pour avoir des idées générales s
de la beauté ni la variété, ni l’uniformité, ni aucun principe que je connaisse . Nous ne pouvons lui assigner d’autre cause que l
signes arbitraires et de convention, qui ne parlent qu’à ceux qui les connaissent  ; ces signes sont les mots et l’écriture. Les par
former. Il se composait alors de races errantes et dispersées qui ne connaissaient de société que celle de la famille ; association
rtains signes, quelle autorité eussent-ils pu employer pour les faire connaître et admettre par les autres tribus, par les autres
rconstances les plus importantes où ils se trouvaient ; ils faisaient connaître aussi clairement leurs volontés en se donnant ou
uées d’accents aigus, graves ou circonflexes dont aujourd’hui nous ne connaissons plus la valeur ; nous savons seulement qu’ils ind
sanglante. On sait qu’en effet cette manière d’écrire était la seule connue au Mexique lors de la découverte du nouveau monde
es annales étaient sans doute bien inexactes, et les peuples qui n’en connaissaient pas d’autres devaient être plongés dans la barbar
nnent à l’ordre moral, ils se servaient de figures d’animaux dont ils connaissaient le penchant naturel, ou d’autres productions de l
’eût pensé à s’en servir, si les caractères de l’alphabet avaient été connus plus tôt. Cette invention en elle-même prouve ass
sition ; d’autres mots qui dénotent la qualité de ces objets, et font connaître ce que nous avançons à leur égard ; d’autres mots
roposons, il vaut encore mieux n’avoir recours qu’à ces dénominations connues . Il est assez naturel que nous commencions notre
stantif, comme « homme, lion ou arbre, » comment cet autre pouvait-il connaître entre tous les individus compris sous le même nom
ment parler, possède toute la force de l’article, indique un individu connu et déterminé parmi ceux de son espèce, comme le l
ifie a king, un roi ; ὁ βασιλεὺς, the king, le roi. Les Latins ne les connaissaient pas ; ils se servaient à leur place d’un pronom,
orts que chacun de ces objets pouvait avoir avec les autres, et faire connaître s’ils approchaient, s’éloignaient, se réunissaien
a personne qui parle ou à celle à qui l’on parle, et dont le sexe est connu , puisqu’on a cette personne sous les yeux, on n’a
moi-même. » La langue grecque, la plus parfaite de toutes les langues connues , possède exactement tous les temps et tous les mo
vec les progrès des langues, les verbes auxiliaires, déjà inventés et connus , eurent des temps et des modes comme les autres v
. Cette langue fut donc celle des Bretons, les plus anciens habitants connus de notre île, jusqu’à l’arrivée des Saxons en Ang
eut les déployer avantageusement qu’autant que l’on écrit ou que l’on connaît bien la sienne. Un écrivain peut produire un ouvr
objet se présente à moi ; c’est, je suppose, un animal dont je désire connaître bien la forme ; je veux qu’on lui ôte tout ce qui
pensée d’un écrivain, parce qu’il est probable que le sujet est déjà connu et familier au lecteur, et qu’on ne se méprendra
défauts ; il ne saurait être un excellent modèle à suivre. Cet auteur connaissait parfaitement la force de chaque expression ; cell
et montreront avec quelle rigoureuse exactitude il est nécessaire de connaître la valeur des termes lorsqu’on veut écrire avec p
t ou l’on parle avec d’autant plus de précision et de force, que l’on connaît mieux le sens de chaque mot, et que l’on apporte
idées de l’auteur soient claires et distinctes ; et la seconde, qu’il connaisse parfaitement la valeur des mots qu’il emploie. Au
le meilleur effet quand nos conceptions sont bien nettes, et que nous connaissons la valeur de chaque mot, et toute l’étendue de la
s les uns des autres de manière à ce que le sens ne soit complètement connu qu’à la fin. C’est la manière d’écrire la plus br
ncer en appuyant dessus qui indique à quoi ils se rapportent, et fait connaître le sens qu’ils doivent avoir. C’est à cela que no
ettres à un membre du parlement : « Je viens, monsieur, de vous faire connaître mon opinion aussi bien que celle de la majorité d
ons que fort peu de règles à cet égard. Ces motifs, je vais les faire connaître pour me justifier de n’avoir pas suivi les traces
t utiles pour former l’oreille à l’harmonie du langage, je vais faire connaître celles qui me paraissent les plus essentielles. L
ue, chez lui, le nombre nuit quelquefois à l’énergie. Cette finale si connue esse videatur, qui revient onze fois dans son dis
en offrent à chaque instant des exemples dont la plupart sont si bien connus et ont été cités si souvent, qu’il est inutile de
: « Il est impossible, quelque recherche que nous puissions faire, de connaître parfaitement la nature divine. » Mais en disant :
é. Je pense qu’il est possible de bien écrire et de bien parler, sans connaître le nom d’aucune des figures du discours, sans avo
rencontre tous les jours des personnes qui chantent agréablement sans connaître une note de la gamme ; cependant on a senti la né
autant susceptibles de perfectionnement que l’oreille et la voix ; et connaître les principes de ces beautés, apprécier les motif
ugmenta à mesure que les idées des hommes se multiplièrent, ou qu’ils connurent un plus grand nombre d’objets. Enfin, aucune lang
mot qui appartient proprement à l’objet principal, mot cependant bien connu , on emploie à sa place le nom d’une idée correspo
al au sens figuré ; et ils en sont restés là, comme s’il suffisait de connaître le nom et la classification des tropes pour les f
les divisions infinies et les noms divers des tropes n’étaient point connus de son temps, et sont une invention des rhéteurs
gles qui déterminent l’emploi des métaphores. Mais avant de les faire connaître , je vais citer un passage où cette figure se mont
vent, » il devient languissant et perd beaucoup de sa dignité. Je ne connais aucun auteur anglais plus heureux que M. Addison
rivières dont tout le monde voit le cours, mais dont peu de personnes connaissent la source ; » ce simple exemple montrera suffisam
lles ne doivent être prises que parmi ces objets remarquables et bien connus , que presque tous les lecteurs ont vus, et dont i
qu’elles produisaient alors. Ces sortes d’objets ne nous sont presque connus aujourd’hui que par ouï-dire, ou par les descript
tions que nous en avons lues ; en sorte que ces poètes feraient mieux connaître le naturel des lions et des serpents en les compa
des lions et des serpents en les comparant aux hommes, qu’ils ne font connaître les hommes en les comparant aux lions et aux serp
e les admettent d’ailleurs que comme une chose secondaire. Étudier et connaître son propre génie, suivre la nature, chercher à l’
de rassembler de très grandes beautés dans sa composition. Pour faire connaître ces caractères généraux du style, je ne puis qu’i
st que l’un, tout à fait dépourvu d’ornements, semble même ne les pas connaître , tandis qu’il suffit à l’autre de ne pas les rech
acité. Tous ses sujets, sérieux ou badins, sont traités en maître. Il connaissait mieux que qui que ce fût la pureté, l’étendue et
r un bon style. Dans la Lecture précédente, j’ai commencé à faire connaître les caractères généraux du style ; j’ai traité du
le nous montre sans déguisement les pensées d’un auteur, et nous fait connaître la véritable tournure de son esprit. Un style étu
croit converser avec lui ; ce n’est pas l’auteur que nous apprenons à connaître , c’est l’homme lui-même, et nous finissons par lu
cité. J’ai déjà parlé quelquefois de cet auteur. Je veux ici le faire connaître . C’est, sans contredit, un homme de grand mérite.
l’avaient imaginé. En troisième lieu, il est évident que nous devons connaître à fond le style des meilleurs auteurs, si nous vo
outes sortes de sujets. Lorsqu’on lit les auteurs dans l’intention de connaître leur style, il faut remarquer attentivement les p
servations qu’il ne faut jamais perdre de vue dans cette étude. Je ne connais pas d’exercice plus propre à former le style, que
es propres moyens. Gardons-nous principalement de prendre des phrases connues d’un auteur, ou d’en transcrire des passages enti
essources que l’art. C’est le fondement de cette règle si juste et si connue  :                    Si vis me flere, dolendum e
rochement entre les hommes étaient encore assez rares, et que l’on ne connaissait presque d’autres décisions que celles de la viole
il n’exerça toutefois qu’avec modération. L’histoire ne nous fait pas connaître les orateurs qui fleurirent depuis cette époque j
traire, était plein et soutenu ; et l’on prétend qu’il fit le premier connaître la méthode d’écrire en périodes régulières et har
é que je regarde comme un des meilleurs morceaux de critique que nous connaissions , comme un de ceux que l’on puisse consulter avec
arrière, et il est bien difficile que ce soit autrement. Il leur fait connaître cette régularité, cette harmonie et cette magnifi
re et le style de ce grand modèle. La vie de Démosthène est trop bien connue pour que nous nous y arrêtions ici. Son ardente a
ger. Nous le voyons mettre en usage tout ce qui peut animer un peuple connu par sa justice, son humanité et sa valeur, mais c
détermine à agir. Il n’a ni parade ni ostentation ; il semble ne pas connaître les moyens de s’insinuer ; ses introductions ne p
guerrier, absolument étrangers à la culture des beaux-arts, qu’ils ne connurent que plusieurs siècles après la fondation de leur
lement éloquent ; et c’est sous ce point de vue que nous allons faire connaître son mérite et ses défauts, si toutefois nous en t
de faire naître les passions douces qu’il réussit. Aucun écrivain ne connut mieux que Cicéron la valeur et la force des mots 
oduit l’obscurité, la langue dans laquelle il écrivit nous soit moins connue que celle des Latins, et que nous soyons moins fa
thène apprennent autre part que dans un traité de rhétorique l’art de connaître les hommes et de les émouvoir. Un autre critique
; mais ces grands noms de Démosthène et de Cicéron n’ont point encore connu de rivaux ; il serait présomptueux et absurde de
tion que celui du prédicateur ; j’aurai plus tard occasion d’en faire connaître la cause ; mais il suffit, pour être convaincu de
les modernes ; le système de nos lois est bien plus compliqué, et les connaître est le résultat d’une étude si pénible, si diffic
s règles un peu plus tard, parce que je crois devoir avant tout faire connaître l’esprit, le caractère et la manière propres à ch
tout à fait illimitée. Il est des restrictions qu’il importe de bien connaître pour éviter de dangereuses méprises. Premièrement
un événement, la nécessité ? mais la plus pressante nécessité que je connaisse pour des hommes libres, c’est de prévenir le désh
slation ; il pensait même qu’on pouvait être un excellent avocat sans connaître les lois. Il y avait à Rome une classe de citoyen
ragmatici, qui se chargeaient de remettre à l’orateur toutes les lois connues qui se rapportaient à la cause qu’il devait plaid
rties qui constituent un discours régulier, j’aurai occasion de faire connaître les règles qui s’appliquent à la conduite de la n
e avec intelligence et bonne foi. L’on est alors porté à croire qu’il connaît bien ce que l’on peut dire des deux côtés, mais q
ri au meurtre de son fils, qu’elle haïssait mortellement, parce qu’il connaissait tous les crimes dont elle s’était couverte. Tous
omment Cicéron présente cet incident étrange. Stalenus, dit-il, était connu pour un homme de peu de probité, et depuis longte
c intérêt. Il prouve que tous les faits n’étaient pas alors très bien connus , que ces décisions furent rendues à la hâte, et q
rangue de Cicéron. Ce que je me proposais surtout, c’était d’en faire connaître la distribution et la méthode, l’arrangement des
-uns des arguments. Mais c’est le plaidoyer qu’il faut lire pour bien connaître le sujet, et voir l’art avec lequel il est ménagé
le que de donner de la grâce et de la nouveauté à une chose déjà bien connue . Aucun genre de composition n’est plus propre à m
r il est impossible de réussir dans tel art que ce soit, si l’on n’en connaît bien la fin et l’objet. Ce but est de persuader a
ncipes qu’il veut inculquer aux autres ; ce n’est pas assez qu’il les connaisse par spéculation, il faut qu’il en soit vivement e
ard, je traiterai de la distribution du discours en général, je ferai connaître les règles relatives à la distribution des différ
y a toujours bien des choses que le prédicateur suppose suffisamment connues , et auxquelles il ne doit toucher que légèrement.
és à se relâcher à cet égard, que je ne crois pas nécessaire de faire connaître les inconvénients qui peuvent résulter d’une trop
l le mette par écrit. Alors, et seulement alors, il pourra chercher à connaître comment d’autres ont traité le même sujet. Par ce
ces règles générales, il était nécessaire que je fisse préalablement connaître le caractère distinctif et le but essentiel de ch
d’introduction, pour préparer l’esprit des auditeurs. On fait ensuite connaître le sujet, et l’on expose les faits qui y sont lié
aux dépens du public. Il termine son exorde en disant qu’il va faire connaître les motifs sur lesquels il appuie son opinion, et
ntion ; on l’emploie avec succès, lorsque l’on rencontre quelque fait connu qui se rapporte à la fois au texte et au sujet, e
n’y doit traiter qu’un seul point, ou que l’orateur ne veut pas faire connaître d’avance la méthode qu’il a l’intention de suivre
les et tendent au même but, en servant l’une et l’autre à faire mieux connaître la cause ou le sujet que l’on veut traiter, avant
persuadé que c’est en expliquant d’une manière lumineuse les vérités connues de la religion, qu’il donnera une grande idée de
s lettres ou les syllabes radicales, qui, dans la plupart des langues connues lui semblent posséder cette vertu expressive, son
objet particulier, et servaient à donner quelque information. à faire connaître quelque désir ou quelque crainte, suivant la posi
ont en effet les mots de presque toutes les langues barbares que nous connaissons . 24. A, en anglais, est notre article indéfini
de mon cœur, m’est ravi par les tempêtes ; il a disparu avant d’être connu par la renommée, sans que la nouvelle de sa perte
re, en ce qui y entre d’humain et du talent de l’orateur, est cachée, connue de peu de personnes, et d’une difficile exécution
39 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
es anciens, et sa complaisante admiration pour quelques modernes, qui connaissaient peu ou jugeaient mal ces mêmes anciens. Mais, ren
ossible de lui ôter une tache sans lui faire perdre une beauté. Je ne connais , parmi les modernes, que l’anglais Shakespeare qu
us avions de mieux en ce genre : il faut dire franchement que nous ne connaissons point de code aussi complet, en fait de goût et d
rt, et je ne sais même si celui de tous nos prosateurs qui a le moins connu et recherché l’art en écrivant, si le grand Bossu
lus : c’est peu enfin d’introduire dans le style, des formes qu’il ne connaissait pas, et dont Fénelon, Voltaire, Buffon et Roussea
es ; et peut-être les systèmes mêmes du grand Newton, jusqu’alors peu connus en France, durent-ils aux beaux vers de Voltaire
traducteur, était d’avoir fait lire et aimer Virgile, de ceux qui le connaissaient à peine de nom ; et d’avoir placé sur la toilette
ardées ; et surtout par une concision nerveuse que Voltaire n’a point connue , et que la traduction d’un ouvrage didactique com
iginal. J’ignore quel rang M. Delille, que je n’ai point l’honneur de connaître , donne à ses productions, dans son estime particu
der trop souvent par les mêmes formes périodiques ; de ne point assez connaître le grand art des transitions ; de recourir trop f
40 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
neur qu’il met dans ma famille Montre à tous qu’il est juste, et fait connaître assez Qu’il sait récompenser les services passés.
Chimène. D. Rodrigue. Le… ? D. Diègue. Le… ?Ne réplique point, je connais ton amour : Mais qui peut vivre infâme est indign
e. D. Rodrigue. A moi, comte, deux mots. Parle.Ote-moi d’un doute1. Connais -tu bien don Diègue ? Le comte. Connais-tu bien
. Parle.Ote-moi d’un doute1. Connais-tu bien don Diègue ? Le comte. Connais -tu bien don Diègue ?Oui. D. Rodrigue. Connais-t
Diègue ? Le comte. Connais-tu bien don Diègue ?Oui. D. Rodrigue. Connais -tu bien don Diègue ? Oui.Parlons bas ; écoute. Sa
es à la main ? D. Rodrigue. Mes pareils à deux fois ne se font point connaître , Et pour leurs coups d’essai veulent des coups de
ent d’une sérénade qui lui avait été donnée sur l’eau, et dont ils ne connaissaient pas l’auteur, lorsque Dorante, leur ami, les acco
s sur mon âme un absolu pouvoir, De Lucrèce en un mot, vous la pouvez connaître … Géronte. Dis vrai : je la connais, et ceux qui
crèce en un mot, vous la pouvez connaître… Géronte. Dis vrai : je la connais , et ceux qui l’on fait naître ; Son père est mon
er un cœur de père ; Je veux encore un coup pour toi me hasarder : Je connais ta Lucrèce, et la vais demander ; Mais si de ton
41 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
rtagerons ce chapitre en deux articles : dans le premier, nous ferons connaître les règles de la grande épopée ; et, dans le deux
entreprise épique doit avoir plusieurs qualités que nous allons faire connaître . Ces qualités sont : la réalité et la vraisemblan
ve un autre inconvénient : c’est que, dans le récit d’événements très connus , la vérité et la fiction ne se mêlent pas d’une m
es caractères. Les mœurs doivent encore être égales ; nous avons fait connaître cette qualité en parlant des caractères. — C’est
caractères. — C’est par les discours et par les actions que l’on fait connaître les mœurs et les caractères. III. — Merveilleu
de la terre au ciel, du ciel aux enfers ; il remue tous les ressorts connus  ; il s’empare de tout ce qui est excellent, et le
quels on écrit, et que le poète ne fasse agir que les agents célestes connus et honorés dans les pays et dans les temps oh s’e
oix, ou plus souvent une figure humaine, ordinairement même un visage connu , parce qu’un inconnu causerait du trouble dans l’
uation des personnages au moment où le poème commence, en lui faisant connaître les circonstances nécessaires pour l’intelligence
rmette au lecteur de se reposer, sans cesser toutefois de le porter à connaître la suite de l’entreprise. III. — Dénoûment.
Le poète présente quelquefois les portraits de certains personnages connus dans l’histoire, d’où il a tiré le sujet de son p
s, où il voit, dans les Champs-Élysées, son père Anchise qui lui fait connaître les héros les plus célèbres de la république roma
42 (1875) Poétique
’est donc pas une nécessité que les sujets soient tirés des histoires connues . Il serait même ridicule de l’exiger, par la rais
t même ridicule de l’exiger, par la raison évidente que les histoires connues ne le sont que du petit nombre, et que les pièces
et le délivrer de ses frayeurs par rapport à sa mère, en lui faisant connaître qui il était, et on fait tout le contraire. De mê
ce simple, quand l’un des personnages reconnaît l’autre dont il était connu , et la reconnaissance double, lorsque deux person
se faire comme chez les anciens, par des personnes qui sachent et qui connaissent  ; comme Euripide lui-même l’a fait dans sa Médée,
ipide lui-même l’a fait dans sa Médée, qui égorge ses enfants qu’elle connaît . Secondement, on peut achever, mais sans connaîtr
ses enfants qu’elle connaît. Secondement, on peut achever, mais sans connaître , et reconnaître après avoir achevé, comme l’Œdipe
me manière, qui est d’aller jusqu’au moment d’achever, parce qu’on ne connaît pas, et de reconnaître avant que d’achever. Il n’
es ; car il faut achever ou ne pas achever, avec connaissance ou sans connaître . Être au moment d’achever avec connaissance et ne
ère est d’achever ; et dans cette espèce, il est mieux d’achever sans connaître et de reconnaître après avoir achevé : l’ignoranc
poème, lorsque le discours ou la manière d’agir d’un personnage font connaître quelle est sa pensée, son dessein. Les mœurs sont
fils. Cet homme, après des travaux infinis, revient chez lui, se fait connaître à quelques amis fidèles, attaque ses ennemis, les
autres vers que l’héroïque : nous l’avons dit, la nature même a fait connaître quel devait être son partage. Homère, admirable p
édit qu’elles mourraient au lieu où elles avaient été exposées. On ne connaît point le sujet de cette pièce. 8. C’est-à-dire q
43 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
pas ? Le style de l’apologue doit être simple, naturel et élégant. On connaît ces diverses qualités du style82 ; nous rappelons
avait donné l’idée de ces allégories. Les fables étaient certainement connues en Grèce avant Ésope, puisqu’on en lit dans Hésio
nt nous avons le recueil. Babrius, poète grec très estimé, dont on ne connaît pas précisément l’époque, a mis en vers une grand
gle à la porte de sa bergère ; parce que les bergers ne doivent point connaître les degrés des passions qui mènent à de tels empo
bre justement admiré. Virgile, né à Mantoue 70 ans avant J.-C, se fit connaître à Rome par ses poésies pastorales. Il est le seul
vers que nous avons cités de lui tout à l’heure le font suffisamment connaître . Madame Deshoulières, née en 1653, a fait plusieu
juste titre Segrais et Racan. La petite pièce des Deux ruisseaux fera connaître et sa manière et la nature de ses pensées : Daph
tant qu’il brille et qu’il vole, Par un souffle s’évanouit. Français, connaissez votre image : Des modes vous êtes l’ouvrage ; Leu
un monastère : « Alidor, dit un fourbe, il est de mes amis ; Je l’ai connu laquais avant qu’il fût commis. C’est un homme d’
et Chénier sont bien moins réservés quand ils reprochent à des hommes connus et qu’ils nomment, leur lâcheté, leur hypocrisie
telle que l’ont donnée Horace, Perse et Juvénal, et telle que nous la connaissons aujourd’hui100, c’est-à-dire qu’il y traita un su
ospérité. Dans les palais des rois cette plainte est commune ; On n’y connaît que trop les jeux de la fortune, Ses trompeuses f
rtune, Ses trompeuses faveurs, ses appas inconstants ; Mais on ne les connaît que quand il n’est plus temps. Lorsque sur cette
es et de certaines villes qui ont eu peu de part dans les révolutions connues de l’histoire ancienne116. Je ne parle pas d’Anac
44 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
ure. Ils se conservent dans un repos de corruption, et parmi des maux connus et accoutumés. Et si on voulait les réveiller, si
rds ni de couleuvres, et, de toutes les sortes de reptiles39, nous ne connaissons que les melons et les fraises. Je ne veux pas vou
st la plus secrète partie de mon désert, et qui jusqu’ici n’avait été connue de personne. C’est un pays à souhaiter42 et à pei
er, où les empoisonnements, les trahisons, les calomnies soient moins connus , et où il soit demeuré plus de restes de l’innoce
ache125 à ce que je dis. Je suis fort resserré126 avec ceux que je ne connais pas, et je ne suis pas même extrêmement ouvert av
je ne suis pas même extrêmement ouvert avec la plupart de ceux que je connais . C’est un défaut, je le sais bien, et je ne négli
beaucoup de petites choses pour rire, ce n’est pas du moins que je ne connaisse pas ce que valent les bagatelles bien dites, et q
rand plaisir que de m’avertir sincèrement de mes défauts. Ceux qui me connaissent un peu particulièrement, et qui ont eu la bonté d
ours, quand on le quitte pour en prendre un autre. Il faut essayer de connaître celui qui nous est naturel, n’en point sortir, et
s cet air et ces manières que la nature leur a donnés, et qu’ils n’en connaissent point d’autres. Ils les changent et les corrompen
65 » qui, dans la vérité, hurlaient plutôt qu’elles ne criaient. Vous connaissez peut-être les cris aigus de Madame de Choisi ; Ma
prendrai à laisser M. Dimanche dans une antichambre, et je vous ferai connaître les gens. m. dimanche. Monsieur, cela n’est rien
décident toujours225, et parlent hardiment de toutes choses sans s’y connaître  ; qui, dans une comédie, se récrieront aux méchan
nes du monde à lui apprendre à lire271; et il avait neuf ans qu’il ne connaissait pas encore ses lettres. Bon ! disais-je en moi-mê
. Sereine et austère, malgré l’essor d’un cœur ardent, sa jeunesse ne connut que les troubles de la pensée. Mis en relation av
ne branlent287 presque que par ses secousses. Nos magistrats ont bien connu ce mystère. Leurs robes rouges, leurs hermines do
t du monde. Je voudrais de bon cœur voir le livre italien, dont je ne connais que le titre, qui vaut lui seul bien des livres,
es livres, dell’ Opinione, regina del mondo 295. J’y souscris sans le connaître , sauf le mal, s’il y en a296. Du divertissemen
ur à courir après un lièvre qu’ils ne voudraient pas avoir acheté, ne connaissent guère notre nature. Ce lièvre ne nous garantirait
sans repartie307. Mais ils ne répondent pas cela, parce qu’ils ne se connaissent pas eux-mêmes308; ils ne savent pas que ce n’est
endormi dans une île déserte et effroyable, et qui s’éveillerait sans connaître où il est, et sans moyen d’en sortir. Et sur cela
habits ne furent faits405. » Cela fut reçu agréablement. Ah ! que je connais un homme de qualité406 à qui j’aurais bien plutôt
exquis vin de Saint-Laurent433. Mon cher cousin, quelle vie ! vous la connaissez sous de moindres degrés de soleil : elle ne fait
e Roi en fit là-dessus, et qu’il jugeât par là combien il est loin de connaître jamais la vérité 457. La mort de Vatel458 A
s surtout qui voit les saints tellement ravis de ce divin exercice de connaître , d’aimer et de louer Dieu, qu’ils ne le quittent
férence que les autres créatures du monde visible l’ont reçue sans la connaître , au lieu qu’elle a été inspirée à l’homme par un
urs va-t-il rencontrer ! Il est perdu : je ne le vois plus ; il ne se connaît plus lui-même, et ne sait où il est ; il marche p
cur et caché, n’ayant pour tout exercice que l’obéissance, et n’étant connu au monde que comme le fils d’un charpentier. Oh !
son patronage, il devint précepteur chez M. de Caumartin, qui lui fit connaître la société la plus choisie. Des vers latins adres
pprobations sincères et désintéressées ; un homme qui le loue sans le connaître , un auditeur qui s’écrie, un passant qui le montr
igueurs de la pauvreté et que l’on ne soulage pas, parce qu’on ne les connaît pas, et qu’on ne veut point les connaître ! Si l’
ulage pas, parce qu’on ne les connaît pas, et qu’on ne veut point les connaître  ! Si l’on savait l’extrémité de leurs besoins, on
Combien de honteux dans les familles particulières ! Parmi ceux qu’on connaît pour pauvres, et dont on ne veut ni ignorer, ni m
ls devraient y mettre eux-mêmes. En protégeant quelqu’un qui vous est connu , songez au tort que vous faites à un homme de mér
onnu, songez au tort que vous faites à un homme de mérite que vous ne connaissez pas. Soyez tendre aux prières des malheureux. Die
l oublie de dire ce qu’il sait ou de parler d’événements qui lui sont connus , et, s’il le fait quelquefois, il s’en tire mal ;
’ils méritent, et ils ne méritent guère que ce qu’ils craignent ; ils connaissent si c’est à tort ou avec raison qu’on les châtie,
lus aguerries s’étaient cachées dans un coin de la belle île que vous connaissez  ; de là, elles vinrent en bon ordre de bataille m
qu’aux autres, ou qu’il paraît aimer davantage. Non, sa bizarrerie ne connaît personne ; elle s’en prend sans choix à tout le m
rez pas tous les devoirs de votre état. Il faut mépriser le monde, et connaître néanmoins le besoin de le ménager ; il faut s’en
renant, on apprend tout. Que sait celui qui n’a pas été tenté ? Il ne connaît ni la bonté de Dieu, ni sa propre faiblesse. Je s
ainsi ? Rien ne serait plus sot et plus déplacé ; mais j’ai appris à connaître les hommes en vieillissant, et je crois que le me
à la morale plus qu’au dogme. Il a de l’onction, il est insinuant, il connaît intimement le cœur humain, met la passion aux pri
ande : vous l’ignorez, je l’ignore moi-même ; vous seul, ô mon Dieu ! connaissez ceux qui vous appartiennent ; mais si nous ne con
ô mon Dieu ! connaissez ceux qui vous appartiennent ; mais si nous ne connaissons pas ceux qui lui appartiennent, nous savons du mo
sade, que je lui dis : « Seigneur cavalier, je ne croyais pas mon nom connu à Pennaflor. — Comment, connu ! reprit-il sur le
eur cavalier, je ne croyais pas mon nom connu à Pennaflor. — Comment, connu  ! reprit-il sur le même ton ; nous tenons registr
té la dupe de ses démonstrations ni de ses hyperboles ; j’aurais bien connu à ses flatteries outrées que c’était un de ces pa
rmais en garde contre les louanges ; défiez-vous des gens que vous ne connaîtrez point962. Vous en pourrez rencontrer d’autres qui
profiter des instructions qu’elle avait reçues. Son habile père, qui connaissait à fond notre cour, la lui avait peinte, et lui av
autrefois les femmes sous leurs ornements et leurs parures. Vous les connaissez  ; ils ne sont pas rares chez les Orientaux, où le
iée, et en ne lui donnant que de vagues espérances. Il apprit mieux à connaître le monde dans une demi-journée que dans tout le r
s, dites-moi, qui a fait vingt bons vers alexandrins de suite ? Je ne connais personne dont on puisse en citer un pareil nombre
a pour tout instinct qu’une rage constante, une fureur aveugle qui ne connaît , qui ne distingue rien, et qui lui fait souvent d
il ne veut boire que de la plus claire, et aux ruisseaux qui lui sont connus  ; il boit aussi sobrement qu’il mange, et n’enfon
, je vous demande mille pardons... ; je n’avais pas l’honneur de vous connaître ... : sans cela… » Le président le prend par la ma
ouverais en échange des biens d’un prix inestimable, des biens si peu connus de mes égaux, la franchise et le vrai plaisir. Je
etite île, qu’on appelle à Neufchâtel l’île de la Motte, est bien peu connue , même en Suisse. Aucun voyageur, que je sache1339
ination, pleine d’un seul objet, se refusait à tout le reste ; ils ne connaissaient ni pitié, ni miséricorde ; ils auraient sacrifié
Paris, le 20 décembre 1754. Sans avoir l’honneur, monsieur, d’être connu de vous, j’espère qu’ayant à vous offrir des excu
ournent de moi. — Je plains ces misères cachées que la crainte d’être connues rend plus pesantes1408. Un homme aimable Êt
principal mérite à tourner continuellement en ridicule tout ce qu’il connaît sur la terre de sérieux et de respectable. Le
ctable. Le mérite frivole Un homme du monde n’est pas celui qui connaît le mieux les autres hommes, qui a le plus de prév
x-mêmes sont tout d’une pièce1415; ils craignent les hommes qu’ils ne connaissent pas ; ils les évitent ; ils se cachent au monde e
ligion et la vertu, c’est-à-dire comme une chose qu’ils ne peuvent ni connaître , ni pratiquer, ni aimer. Personne néanmoins n’ign
Figaro. Aux vertus qu’on exige dans un domestique, Votre Excellence connaît -elle beaucoup de maîtres qui fussent dignes d’êtr
y résisterait1451 ? Son portrait, par lui-même Vous qui m’avez connu , vous qui m’avez suivi sans cesse, ô mes amis ! d
86. Que ceux qui prophétisaient depuis huit jours mon opinion sans la connaître , qui calomnient en ce moment mon discours sans l’
mon cœur. Parmi toutes les idées qui me déchirent, celle de ne pas te connaître , celle de ne te connaître peut-être jamais1498, e
idées qui me déchirent, celle de ne pas te connaître, celle de ne te connaître peut-être jamais1498, est la plus cruelle. Je t’a
e particulier pour toi, par la raison que tu dis : parce que je ne te connais pas. Tu crois peut-être, chère enfant, que je pre
, et je puis aussi t’assurer que l’idée de partir de ce monde sans te connaître est une des plus épouvantables qui puissent se pr
lus épouvantables qui puissent se présenter mon imagination. Je ne te connais pas, mais je t’aime comme si je te connaissais. I
mon imagination. Je ne te connais pas, mais je t’aime comme si je te connaissais . Il y a même, je t’assure, je ne sais quel charme
et cet indicateur muet de ce qui doit être évité ou ne doit pas être connu . Ce qu’est leur cristal aux fontaines, un verre à
blime ; l’amour des plaisirs innocents, les seuls qu’on ait longtemps connus  ; la facilité d’être heureux par l’habitude où l’
comme spirituel, éclairé, mais un peu frondeur. Je lui demandai s’il connaissait le duc de Mendoce. — Fort peu, répondit-il ; mais
vis à peu près tel que je l’avais passé deux lieues plus haut sans le connaître  : il peut avoir devant Sparte la largeur de la Ma
t le clergé destiné à la cérémonie : c’est un vieux pasteur qui n’est connu que sous le nom de curé, et ce nom vénérable, dan
araître. En effet, il ne suffit pas qu’il existe : il faut qu’il soit connu  ; il faut qu’il se connaisse lui-même. Jusque-là
suffit pas qu’il existe : il faut qu’il soit connu ; il faut qu’il se connaisse lui-même. Jusque-là toutes les tentatives sont va
ses1594. Le Directoire exécutif de la République française avait fait connaître à S. M. l’Empereur le désir de mettre fin à la gu
partout1598 des agents qui m’informent de tout ce qu’il m’importe de connaître . Par eux, je sais en quels lieux et dans quels te
fait cependant trembler toutes les puissances de l’Inde. Tu me feras connaître ce que tu désires, et nous renouvellerons les rap
emier besoin, et prier Dieu, c’est commencer à posséder Dieu, Le père connaît les besoins de son fils : faut-il à cause de cela
vie1650 » L’enfance et la vieillesse Après l’enfance, ce que je connais de plus intéressant au monde, c’est la vieillesse
d’un ministre, et chacun d’eux ignore les inquiétudes des autres. Les connût -il, il n’y prendrait aucune part. Passez seulemen
, et particulièrement leur histoire militaire ; il faut surtout qu’il connaisse les hommes, car les hommes à la guerre ne sont pa
ivres très-bons dans leur genre, je n’en doute pas, que tout le monde connaît et avec lesquels je ne ferai jamais connaissance.
out entier ne soit rien en comparaison d’une âme, parce qu’une âme se connaît et que l’univers ne se connaît pas1731, l’étude d
araison d’une âme, parce qu’une âme se connaît et que l’univers ne se connaît pas1731, l’étude de l’âme ne sera-t-elle pas touj
authentique de sa supériorité, puisque c’est par elle que la science connaît l’univers et s’en empare. Mais l’âme qui étudie e
la science connaît l’univers et s’en empare. Mais l’âme qui étudie et connaît tout, a le privilège de s’étudier et de se connaî
’âme qui étudie et connaît tout, a le privilège de s’étudier et de se connaître elle-même, de sonder sa destinée, de s’élever de
des temples, où il dédaignait de consulter la sagesse : l’Orient l’a connu , et toutes les mers l’ont porté. Il est venu s’as
s prémices d’immortalité qui me détachaient de moi-même ; et enfin je connus , en aimant cet homme, qu’on pouvait aimer Dieu, e
enant, solitaire, au milieu de ces hommes de votre âge ! Pas un ne me connaissait ni ne se souciait de moi ; j’étais comme n’exista
Tous ses personnages ont des traits nets, précis et arrêtés. Une fois connus , ils ne s’oublient jamais. On croit en eux, parce
mpérissable qui s’attache à toutes les œuvres où l’homme apprend à se connaître . Nul ne s’insinue avec plus d’adresse dans l’inti
l, c’est le bien-être par une fortune rapide. Nous ne manquons pas de connaître des gens qui y sont parvenus : c’est presque une
rmer au-delà, il en garde un souvenir propre, et attache à chaque nom connu une idée précise. L’art de la critique, en un mot
ieu jugeait ainsi les lettres de Balzac : « Bien que j’aie déjà fait connaître à l’un de vos amis le jugement que je faisais des
qui en aient un contraire, j’ose vous assurer que le temps leur fera connaître que les défauts qu’ils remarquent en vos lettres
Il leur faudrait un Hôtel des Invalides. 148. C’est le proverbe bien connu , Larmes de crocodile. 149. Dans cette page que
t volontiers à ce projet. 159. Le cardinal était fine bouche, et s’y connaissait . 160. Mazarin avait là sa maison de campagne. 1
pée que son bréviaire. 165. Turenne est encore ici tel que nous le connaissons  ; il a sang-froid, courage et prudence. 166. Le
eraient la bouche. 308. Pour Socrate, toute la sagesse consiste à se connaître soi-même. 309. La prise, c’est-à-dire la proie
dans toute cette page une tristesse éloquente, celle d’un penseur qui connaît à fond la misère humaine, et en souffre, parce qu
pourquoi je vous en parle. Les appartements des prélats, dont vous ne connais­sez que le salon, sont meublés fort honnêtement, et l
ait capable de contenir tout le soin d’un Etat, cet homme donc que je connaissais , voyant que ce matin la marée n’était pas arrivée
vertu. Je n’ai point changé de sentiment pour vous depuis que je vous connais , et je crois vous avoir dit plus d’une fois qu’on
nce, qu’ils méprisaient, était Louis de Bourbon, alors duc d’Enghien, connu depuis sous le nom du grand Condé, La plupart des
n coup, mais il se déploie petit à petit, et il gagna beaucoup à être connu . Il ne s’empresse pas à acquérir l’estime et l’am
’estime et l’amitié des uns et des antres; il choisit ceux qu’il veut connaître et qu’il veut aimer, et pour peu qu’il trouve de
et ceux que l’on sait agir même de bonne foi là-dessus, et que chacun connaît pour véritablement touchés, ceux-là, dis-je. sont
nt aveuglément les signes de leurs actions. Combien crois-tu que j’en connaisse qui, par ce stratagème ont rhabillé adroitement l
s méchants hommes du monde ? On a beau savoir leurs intrigues, et les connaître pour ce qu’ils sont ; ils ne laissent pas pour ce
laissent un vide affreux, une inquiétude, une lassitude, une envie de connaître autre chose, parce qu’en tout cela rien ne satisf
on s’est donné à Dieu. Après ceux qui ont les premières places, je ne connais rien de plus malheureux que ceux qui les envient.
me. 712. La phrase est elliptique et veut dire : Ces mouvements sont connus de.. 713. Cette théorie est commode, mais bien p
omparaison des Grecs et de leurs disciples les Romains, qui seuls ont connu la vraie prosodie Il faut surtout que la nature a
d’une extrême frugalité, ses mœurs d’une pureté irréprochable. Il ne connaissait ni le jeu ni l’ennui : son seul délassement était
met de la vie vous en dérobe le déclin ; de ses deux pentes vous n’en connaissez qu’une, celle que vous montez. Elle est riante, e
très-difficile de peindre le bonheur. Est-ce parce que les hommes le connaissent peu ? Voilà pourquoi les descriptions des enfers
ours du français gau’ois. 962. « Défiez-vous des gens que vous ne connaîtrez point, etc. » Ce parasité est un spirituel compèr
République. L’ancienne jurisprudence avait institué un tribunal pour connaître des entreprises tentées contre le peuple romain,
ais jamais il n’est sérieux. Ses grâces mêmes sont effrontées. « Il connut la clarté et se joua dans la lumière, mais pour l
s êtes arrivé à soixante-dix ans avec la machine frêle que je vous ai connue , et les travaux sans nombre auxquels vous l’avez
ement de pieds dans le parterre qui doit faire plaisir à un homme qui connaît son monde et qui a vécu ; c’est votre approbation
de Saint-Marc était fermier général. 1271. Diderot mourut pauvre et connut presque l’indigence. 1272. L’Hotel du fermier gé
Décliner son nom veut dire, se nommer dans un lieu où l’on n’est pas connu . 1275. Comme un homme distrait qui rêve à autre
ique. 1284. Joubert a dit : « On ne comprend la terre que quand on a connu le ciel. Sans le monde religieux, le monde sensib
et cet indicateur muet de ce qui doit être évité ou ne doit pas être connu . De là cette timidité qui rend circonspects tous
oralistes. La conscience lui suffit. 1387. C’est un mal que Rousseau connaît par expérience. 1388. Voltaire écrivait à une da
ris sur le vif ! 1393. Rousseau disait des voyages à pied : « Je ne connais qu’une manière de voyager plus agréable que d’all
auteur. Ce n’est que dans un commerce libre et ingénu qu’on peut bien connaître les hommes, qu’on se tâte, qu’on se démêle, qu’on
’est un bien qu’on ne saurait trop estimer, c’est ce que la nature ne connaît point et ne veut point connaître ; il n’y a que D
rop estimer, c’est ce que la nature ne connaît point et ne veut point connaître  ; il n’y a que Dieu qui en donne le pouvoir à ceu
fortune ! ô destin ! peut-être aussi, ô Providence ! Mais nous qui ne connaissons pas les décrets du ciel, et à qui le ciel a donné
attirent, et lui concilient presque tous ceux qui l’approchent. Je ne connais aucune femme et même aucun homme qui soit plus co
Je me permettrai de ne pas partager ici l’avis de Mme de Staël. Je ne connais pas de ville plus charmante que Venise. 1528. Le
ant de l’onde, ils passent en chantant loin des bords, et le monde ne connaît rien d’eux que leurs voix. 1583. Écrit au coup
e ? il fut toujours l’objet de son mépris ; D’une vertu ? son cœur en connaît tout le prix ; D’aïeux ? eh ! n’a-t-il pas les si
iverselle. 1669. Allusions à ses oraisons funèbres. 1670. Qui veut connaître le vrai génie de Bossuet doit lire avant tout ses
arce que le roi en a. Qui aurait dit qu’on se piquerait un jour de se connaître en vers dans le pays des Vandales ? On y prend po
tous les temps ; de sorte qu’en le lisant nous apprenons à nous mieux connaître . 1814. Ces grands hommes se disent : « Il me res
qui, par le mot de plaisirs, n’imaginent que ceux des sens ! Faute de connaître les plaisirs de l’âme qui durent, ils courent apr
45 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
un mystère pour un seul d’entre nous" ? Ô temps ! ô mœurs ! le sénat connaît ces complots, le consul les voit, et cependant ce
dans mon lit. Tous ces détails, vous étiez à peine séparés que je les connaissais déjà. Je fis garder et défendre ma maison par des
ant, ces premiers crimes, je n’y insiste point ; d’ailleurs, ils sont connus de tous, et bien d’autres les ont suivis. Que de
che la sanction d’un arrêt, que leur silence te fait si manifestement connaître  ? Ah ! si j’avais tenu le même langage au jeune e
r mon consulat ! Aujourd’hui, en effet, les passions de ces hommes ne connaissent plus de bornes ; leur monstrueuse audace ne saura
plans qu’il avait adoptés pour la conduite de la guerre, je fis tout connaître . Puis, le voyant interdit, confondu, je lui deman
d’y parvenir, s’ils veulent seulement écouter ma voix. Je vous ferai connaître d’abord, citoyens, de quelles classes d’hommes se
s lui seraient réduits à l’impuissance. Mais quand je vis ceux que je connaissais comme les plus furieux et les plus criminels se t
ment pour la république ; je leur exposai toute l’affaire et leur fis connaître les mesures que je croyais devoir prendre. Eux, e
t. Sur son aveu : « En effet, lui dis-je, il porte une empreinte bien connue  ; c’est l’image de ton aïeul, un grand homme, qui
l était à craindre, lui seul, et encore tant qu’il restait à Rome. Il connaissait tout, avait accès partout : fallait-il s’adresser
ins, toutes nos dissension domestiques, non seulement celles que vous connaissez par ouï-dire, mais encore celles dont vous avez g
. Je ne crois pas non plus inutile, pères conscrits, de vous faire connaître l’ardeur qui anime les affranchis. Depuis que leu
vos délices ? puis-je mieux faire que de choisir vos apologistes ? On connaîtra sans doute plus aisément comment vous avez traité
r du même Héjus ces tapisseries si renommées dans toute la Sicile, et connues sous le nom de tapisseries attaliques ? Vous pouv
Siciliens, disaient d’un commun accord (car la chose était claire et connue ) que vous aviez enlevé ces objets à Philarque, co
z fait votre butin. XIII. Il est à présent essentiel, juges, de connaître la méthode qu’il employait dans ses perquisitions
que Verrès était fort curieux des ouvrages de leur art. Ils l’avaient connu lorsqu’il alla à Cibyre avec de vaines obligation
a donné une somme d’argent à des peintres grecs. Après les avoir bien connus et éprouvés, il les conduisit avec lui en Sicile.
s toujours étonné que Verrès eût du goût en cette partie, lui dont je connaissais la stupidité en tout le reste. XV. Ce récit
tte démarche peut le conduire. Ils lui représentent que la vérité est connue , que son procédé le rend odieux, qu’il y a de la
us citer n’est pas fort ancien. Il y en a beaucoup parmi vous qui ont connu L. Pison, père de celui qui fut préteur. Lorsqu’i
ort à la pierre. Voici un fait qui paraît incroyable ; mais il est si connu , que Verrès n’aura pas, je pense, le front de le
es, sous le prétexte de les montrer à ses ouvriers. Ce prince, qui ne connaît point le caractère de cet homme, lui fait porter
la part de tant de peuples qui avaient vu faire cet ouvrage et qui en connaissaient la destination. Verrès s’emporte et le menace ; m
vriez vous-même en dénoncer l’auteur et en poursuivre la punition. Je connais donc les dispositions que vous devez apporter sur
us avez entendu, il n’y a pas longtemps, les députés de Tyndare, tous connus par leur probité, et les premiers citoyens de cet
u devenir l’instrument de leur supplice ? Avez-vous prétendu donner à connaître qu’il n’y avait point de protection efficace cont
t bientôt de ce qui se passe ; la trompette donne le signal qui était connu de tous les environs. Les habitants de la campagn
s donc le seul qui soyez curieux de ces vases de Corinthe ? vous seul connaissez bien le juste mélange de ces métaux et la délicat
u burin ? Scipion, cet homme universel et d’un goût si exquis, ne s’y connaissait donc pas ? Et vous, Verrès, sans principes, sans
qui se vantent d’être connaisseurs en cette partie. C’est parce qu’il connaissait la beauté de ces ouvrages qu’il ne les croyait pa
ppris par une femme, puisque les hommes n’ont jamais vu, n’ont jamais connu l’intérieur de ce lieu saint ? Juges, que pensez-
ne, d’où Flamininus le fit transporter et placer dans le Capitole. On connaissait trois statues de Jupiter, chef des armées, toutes
rrès. Alors chaque membre du sénat en particulier commença à me faire connaître , autant que cela était possible dans une expositi
ui les a dépouillés de ce qu’ils avaient conservé dans ce jour fatal. Connaissez , juges, toute l’impudence et la folle vanité de c
ts on oppose comme un mur impénétrable le nom d’excellent général. Je connais le terrain. Je vois le champ où Hortensius va dép
ls de Dioclès de Palerme, et surnommé Géminus ? Y a-t-il rien de plus connu dans la Sicile ? Quelle action plus indigne d’un
lance, ses soins protecteurs pour la province, vous sont suffisamment connus . Comme il y a plusieurs sortes de généraux, ce qu
tes de généraux, ce qui est essentiel au sujet se réduit à vous faire connaître de quel genre est celui-ci, de crainte que, les g
on juge quand des soupçons bien fondés ne font point impression. Vous connaissez l’homme, vous n’ignorez pas la conduite que tienn
s un chef de pirates sans qu’il ait eu la tête tranchée ? Faites-nous connaître quelqu’un qui ait fait comme vous : montrez-nous
u parler des prisons souterraines de Syracuse : plusieurs de vous les connaissent . Ce vaste et magnifique ouvrage, construit par le
, le chef de vos pirates de terre. Et comme si Verrès eût voulu faire connaître à tout le monde qu’il s’était conduit ainsi pour
armi ces citoyens romains, les uns, dans la crainte qu’ils ne fussent connus , étaient traînés, la tête enveloppée, de la priso
longtemps après, sur ma requête et malgré vous, devant ceux qui ne le connaissent point, un homme que vous donnez pour ce capitaine
dans le temps trancher la tête à Syracuse, en présence de ceux qui le connaissaient , à la vue de presque toute la Sicile ? Voyez la d
ans le port (car je veux m’expliquer plus clairement pour ceux qui ne connaissent pas les lieux), je veux dire jusqu’à la ville, et
miers sauvages qu’ils avaient trouvées dans nos vaisseaux, pour faire connaître à tout le monde la méchanceté de Verrès et les ca
ovince plusieurs portent comme celui-ci des noms latins) ; cet homme, connu et estimé dans sa patrie tant qu’il vécut, le fut
mène. » Il dit encore dans son apologie (et, si le peuple romain vous connaît bien, ce n’est pas sans fondement qu’il l’a dit p
e ; vous avez fait trancher la tête à des hommes, citoyens romains et connus pour tels. Vous avez eu l’audace d’emmener chez v
eût parmi le peuple de Syracuse plus de cent citoyens romains qui le connaissaient , et qui, les larmes aux yeux, le défendirent avec
non à quelque étranger ou à quelque ennemi, mais à ce citoyen romain connu de toute l’assemblée, connu de Syracuse entière.
quelque ennemi, mais à ce citoyen romain connu de toute l’assemblée, connu de Syracuse entière. Ces bruits, ces clameurs, ce
ois et de votre jugement. Mais aujourd’hui, Verrès, que tout le monde connaît dans quel état est votre cause, et qu’on en prévo
d’autres témoins de même espèce, et qui disaient non seulement avoir connu Gavius, mais l’avoir vu conduire au supplice, et
entendre que celui-ci : Je suis citoyen romain ? Et quand, sans être connu chez des peuples sauvages et habitant aux extrémi
t en des lieux qu’ils n’avaient jamais vus, dont les habitants ne les connaissent même point, où ils ne trouvent pas toujours des r
me, vous pouviez dans ce cas adoucir son supplice ; s’il ne l’eût pas connu pour être citoyen romain, alors, si c’était votre
ens romains, non à des amis de notre république, non à des hommes qui connussent le nom du peuple romain, enfin non à des hommes,
sser croire qu’il disait vrai. LXIX. Je me flatte que j’ai fait connaître à mes plus grands ennemis l’intégrité avec laquel
nimitiés sourdes et secrètes sont plus à craindre que celles qui sont connues et déclarées. À peine quelqu’un d’entre les noble
46 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
, Des cieux, du globe de la terre, Du droit civil, du droit canon, Et connaissait assez les choses Par leurs effets et par leurs ca
n ne fit jamais par la soif de l’or (quatrième membre) ; voilà ce que connaît de vous l’Europe, et ce que dira la postérité » (
la, de savoir d’abord quelles doivent être les qualités du style ; de connaître ensuite le style figuré, c’est-à-dire, les tours,
toutes les autres sont comprises dans ces deux là. Je vais les faire connaître , et je dirai ensuite un mot des défauts qui leur
que des termes qui ne disent ni trop ni trop peu, et pour cela, d’en connaître la véritable signification. Tous les mots en ont
er, révéler, déceler, ont une signification commune, qui est de faire connaître ce qui était ignoré. Mais chacun d’eux en a aussi
en dire assez, pour qu’on sente la nécessité où je suis de leur faire connaître les fautes de style échappées à nos meilleurs écr
par l’usage. Ce n’est pas qu’on ne puisse quelquefois unir deux mots connus , qui n’ont jamais été liés ensemble. Mais il faut
On voit tous les jours des personnes qui chantent agréablement, sans connaître les notes, les clés, ni les règles de la musique 
rs de ma loi ; C’est le sang des martyrs…… ô fille encor trop chère, Connais -tu ton destin ? Sais-tu quelle est ta mère ? Sai
, qu’enlevée à tout ce qu’elle a de sagesse et de modération, elle ne connaît plus Dieu ni elle-même. » Périphrase. La P
Égyptiens : « Des villes entières adorent des chiens ; et personne ne connaît Dianea. C’est un crime de manger des oignons et d
stesse. Voilà les principales figures de mots, qu’il est important de connaître d’une manière particulière. Quant aux figures de
47 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
ur la magistrature ; des voiles, pour des vaisseaux, etc. 188. Faites connaître l’origine des figures. Le langage figuré offre u
, Et mourons-y du moins fidèle à mon devoir. Marmontel. 200. Faites connaître l’hypallage. L’hypallage est une figure par laqu
que expression explicative ou quelque habile préparation. 212. Faites connaître les autres règles. 4° Il faut éviter les métapho
rection. La Fontaine s’est servi d’une charmante allégorie pour faire connaître les périls de la bonne fortune : Lorsque sur cet
e O Navis, d’Horace ; le portrait de l’Envie, par Ovide ; la pièce si connue de Mme Deshoulières : Dans ces prés fleuris… ; l’
prit plus ou moins qu’il ne signifie dans le sens propre. 221. Faites connaître les principales sortes de synecdoque. La synecdo
ces places Qu’on voit fumer encor du sang des Curiaces ? 233. Faites connaître l’antéoccupation et la subjection. L’antéoccupat
quoique le plus juste, n’avait jamais été le plus grand. 234. Faites connaître l’atténuation et l’exagération. L’atténuation ou
viæ ejus ! II. Figures de pensée propres à plaire. 237. Faites connaître les principales figures d’imagination. Les princ
de faire l’éloge de sa clémence, afin de sauver Ligarius. 241. Faites connaître la dubitation. La dubitation exprime l’incertitu
nde ; vous l’ignorez, et je l’ignore moi-même. Vous seul, ô mon Dieu, connaissez ceux qui vous appartiennent : mais si nous ne con
ô mon Dieu, connaissez ceux qui vous appartiennent : mais si nous ne connaissons pas ceux qui lui appartiennent, nous savons du mo
es sentiments de l’orateur à l’égard de celui dont il parle, qui font connaître l’ironie. Il est évident que, dans un écrit, elle
plus d’impression sur l’imagination et d’amener l’esprit à les mieux connaître . Elle emploie des mots qui, pris à la lettre, von
nde-t-elle à être employée avec beaucoup de discernement. 260. Faites connaître les règles de la prosopopée. La première de ces
usseau, Saint-Lambert, Delille, Chateaubriand, Lamartine. 279. Faites connaître quelques règles relatives à l’harmonie imitative.
mesures lentes pour les sujets tristes et mélancoliques. 286. Faites connaître des exemples de cette espèce d’harmonie. Peintu
s fréquemment employées dans la poésie que dans la prose. 294. Faites connaître avec quelques détails les principaux effets des é
ment à la composition. Pour réussir ici, l’écrivain doit parfaitement connaître le génie de la langue et la force des mots, et êt
48 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
s auditeurs jusqu’à la conclusion. On les mène pas à pas d’une vérité connue à une autre vérité, jusqu’à ce qu’on les force, p
qui l’a traité avec beaucoup de sens, se donne la peine de nous faire connaître les moyens dont il se servait, lorsqu’il parlait
son grand âge : « Agréez ces derniers efforts d’une voix qui vous fut connue  : vous mettrez fin à tous ces discours. Au lieu d
. Aucun art ne peut apprendre à bien parler sur une matière qu’on ne connaît point, ou, si cet art existe, c’est un art de cha
t toujours quelque chose qu’il ne faut point imiter. Cherchons à bien connaître les beautés particulières et caractéristiques d’u
st-à-dire à ne point parler trop souvent, ou sur des sujets qu’ils ne connaissent pas, et à ne prendre la parole que lorsqu’ils ont
crivains de l’antiquité que nous devons avoir recours ; et ne les pas connaître , est un juste sujet de reproche à faire à ceux qu
bre de choses très utiles, et l’on ne peut que gagner beaucoup à bien connaître l’idée que Cicéron s’était formée de l’éloquence.
utile des écrivains anciens sur l’art oratoire, c’est Quintilien. Je connais peu de livres plus remplis de bon sens ; j’en con
Quintilien. Je connais peu de livres plus remplis de bon sens ; j’en connais peu où l’on découvre plus de goût que dans ses In
ces écrivains célèbres en ont réuni les suffrages, et ce tribunal ne connaît point d’appel. En matière de raisonnement, les ho
e que Newton profita des découvertes plus récentes qu’Aristote ne put connaître . Mais il en est tout autrement en matière de goût
originalité du génie, Milton et Shakspeare ne le cèdent à aucun poète connu . Il est à propos d’observer que les temps anciens
ez nuit et jour ces antiques modèles. (Trad. de Daru.) Sans les bien connaître , on ne passera jamais pour un homme instruit ; on
chefs était moins bien appréciée, et les causes politiques moins bien connues que dans nos temps modernes. Une plus longue expé
ressorts secrets des événements. C’est ainsi qu’au lieu de nous faire connaître la situation des partis qui divisaient alors la v
la profondeur et la clarté de ses connaissances stratégiques. Tacite connaissait supérieurement le cœur humain ; ses pensées sont
t encore l’avantage d’être très instructifs, et d’apprendre surtout à connaître le cœur humain. Quoique sa politique soit souvent
n des plus grands et des plus aimables princes des temps modernes. Je connais peu d’ouvrages où l’on trouve plus de sagesse et
uve plus de sagesse et de vertu que dans les Mémoires de Sully ; j’en connais peu qui soient plus propres à former l’esprit et
esprit, les vertus et les vices des hommes célèbres, et les leur fait connaître d’une manière plus intime et plus exacte que le g
érite véritablement supérieur, et c’est à lui que nous devons de bien connaître les personnages les plus éminents de l’antiquité.
s, qu’il est digne de toute l’attention de ceux qui veulent écrire ou connaître l’histoire des temps qu’il a parcourus. Lectur
retenir sur quelque matière importante. Tout ce qu’ils nous donnent à connaître , c’est que l’un des personnages, homme instruit e
rincipalement à Atticus. Le cours de sa correspondance nous apprend à connaître plusieurs des principaux personnages de la ville
ne classe d’ouvrages très nombreux et en général assez insignifiants, connus sous le nom de romans ou nouvelles. Il semble au
Blas, par Le Sage, est un livre plein de bon sens, qui nous apprend à connaître le monde. Les romans de Marivaux, et surtout Mari
écisément où finit l’éloquence et commence la poésie. Pourvu que l’on connaisse bien la nature de chacune, leurs limites n’ont pa
Grèce. Mais la poésie existait longtemps avant que leurs noms fussent connus , et même chez des peuples où ils ne parvinrent ja
rs principaux amusements. La découverte de l’Amérique nous a appris à connaître l’homme dans l’état de sauvage. Les récits des vo
purent axer l’attention des hommes encore barbares, et même ils n’en connurent point d’autres. De froids raisonnements ou de sim
nt les historiens les plus anciens, tels que Saxo Grammaticus13. Nous connaissons l’admiration que les Celtes, les Gaulois, les Bre
différentes formes, dans la poésie des nations qui nous sont le mieux connues , et dans celle des peuples du nord de l’Europe, d
ages et des allusions aux objets que leur offrait la nature et qu’ils connaissaient le mieux ; mais je ne crois pas que les scènes ca
rsque, rassemblés dans les grandes villes, les hommes eurent appris à connaître la distinction des rangs et le tumulte des cours.
r de Ptolémée que Théocrite écrivit les premières pastorales que nous connaissions , et c’est à la cour d’Auguste que Virgile les imi
licité où la vie champêtre était aisée et abondante, où les hommes ne connaissaient presque d’autres richesses que leurs troupeaux, o
des hommes lancés dans le tourbillon des villes. Nous avons déjà fait connaître une des principales difficultés que le poète doit
anglais, quelques compositions lyriques d’un très grand mérite. L’on connaît l’ode de Dryden à sainte Cécile ; celles de M. Gr
l quelques épisodes agréables. Ce sont toujours les parties les mieux connues de l’ouvrage, celles qui contribuent le plus à so
lques exemples vont rendre ces règles générales plus sensibles. Je ne connais , en aucune langue, de compositions descriptives p
répondent à la grandeur et à l’importance du sujet. Ceux qui veulent connaître à fond la matière qui va nous occuper, pourront l
sies sacrées, et même de tous les poèmes en général, il faudrait bien connaître les occasions particulières pour lesquelles ils o
mence par la poésie épique. Nous emploierons cette Lecture à en faire connaître les principes généraux ; nous examinerons ensuite
à la Jérusalem, les trois poèmes épiques les plus réguliers que nous connaissions , elle fait rentrer dans le genre de l’épopée plus
mieux développés. Dans la poésie dramatique, les personnages se font connaître par leurs sentiments et leurs passions, dans l’ép
là, il éprouvera le désavantage de ne pouvoir, dans un événement bien connu , donner du naturel au mélange de la fiction et de
et leurs imperfections. Voilà pourquoi des histoires modernes et bien connues peuvent fournir d’excellents sujets à la tragédie
teur peut y puiser des noms, des caractères et des événements à peine connus , et profiter de la distance des temps ou de l’élo
exposé sans pompe et sans affectation ; car, suivant le précepte bien connu d’Horace, le poète ne doit ni débuter sur un ton
humain que nous admirons dans Homère. Quand on lit ce grand poète, on connaît intimement tous ses héros ; il semble que l’on ai
le la poésie de quelques livres de l’Ancien Testament. Ceux qui ne le connaissent que par la traduction de M. Pope, ne peuvent s’en
ge de Pope nous n’apercevons plus la simplicité du vieux barde. Je ne connais pas, il est vrai, d’auteur dont il soit plus diff
livre, surtout le discours qu’il lui adresse après qu’elle lui a fait connaître qu’elle n’ignore pas qu’il a résolu de l’abandonn
mpée : au lieu de donner de l’importance à des faits si récents et si connus , les divinités de la fable n’y eussent produit qu
glais suivirent leur exemple ; mais il est probable qu’aucun d’eux ne connaissait bien son poème, ou qu’au moins ils le lurent avec
caractères, la richesse des descriptions et la beauté du style, je ne connais qu’Homère, Virgile et Milton qui lui puissent êtr
t aussi d’une date trop récente, et appartient à une partie trop bien connue de l’histoire. Pour remédier à cet inconvénient,
es ne se trouvèrent jamais réunis. Au milieu de faits si généralement connus , de telles fictions choquent le lecteur, et forme
ontestable qu’il laisse loin derrière lui Virgile, et tous les poètes connus . Les premier et second livres du Paradis perdu so
ais qu’il puisât ce sujet dans l’histoire ou parmi les faits les plus connus . C’est ce que firent presque tous les tragiques g
esquels il sera dans la suite obligé de passer avec rapidité. Il fera connaître les personnages qui doivent jouer un rôle dans la
’aveugle destin. Dans une rencontre fortuite, il tue son père sans le connaître , ensuite il épouse sa propre mère ; enfin, découv
ivé ce bel art avec le plus de succès. J’ai déjà eu occasion de faire connaître les caractères essentiellement distinctifs de la
tains caractères, qu’autant que ces mœurs et ces caractères nous sont connus . Il est donc évident que la scène et le sujet d’u
médie, et l’origine et les progrès de celle-ci nous sont encore moins connus . Ce qu’il y a de plus probable, c’est qu’ainsi qu
cienne était une satire directe et avouée contre certains personnages connus que l’on mettait en scène sous leur propre nom. T
de théâtre ; mais un tel nombre cessera de nous étonner lorsque nous connaîtrons la nature de ces pièces. Il paraît, s’il faut en
e décision, sans doute, n’est point due à la partialité ; car je n’en connais aucun qui lui puisse être raisonnablement préféré
ompe, Julie ; Rome n’est point sujette, ou mon fils est sans vie ; Je connais mieux mon sang ; il sait mieux son devoir. « On l
de ; vous l’ignorez, et je l’ignore moi-même. Vous seul, ô mon Dieu ! connaissez ceux qui vous appartiennent. — Mes frères, notre
r qui seul la sentence de mort devrait tomber ; grand Dieu ! que l’on connaît peu dans le monde les terreurs de votre loi ! « “
tor, vainement loué par ceux qui ne louent que l’antique. Personne ne connaît plus Dryas ; on n’a guère entendu parler d’Exadiu
nsible au mérite des anciens et des modernes, apprécie leurs beautés, connaît leurs fautes, et les pardonne ! » De la poési
c le ton ordinaire de la parole. » Quant à Voltaire, il a assez fait connaître son opinion à cet égard : « Pour les poèmes en p
r que notre poésie ne soit pas confondue avec la prose. Tout le monde connaît ces vers : Où me cacher ? fuyons dans la nuit inf
économiques ne plairaient assurément pas en vers français. Quiconque connaîtra bien le goût de notre nation sentira qu’il serait
u de réputation, les beaux esprits de la cour de Charles II, ou ne le connaissaient pas, ou n’avaient pour lui nulle estime. Il n’est
s ; la seconde est la beauté des détails. « Je fus le premier qui fis connaître aux Français quelques morceaux de Milton et de Sh
en parlant de ses dieux, les caractérisait par leurs attributs qu’on connaissait  ; mais un lecteur chrétien a envie de rire quand
it ; mais un lecteur chrétien a envie de rire quand on veut lui faire connaître à fond Nisroth, Moloc et Abdiel. On a reproché à
e son génie, ce sont Othello et Macbeth. » Ces deux pièces, les plus connues du théâtre de Shakspeare, ont été transportées su
sur notre théâtre, et qu’ils devaient n’avoir en vue que de le faire connaître à leurs compatriotes, il fallait qu’ils conservas
té ordinaire des églogues étaient écrites avant qu’une traduction fît connaître en Angleterre les idylles de Gessner, dans lesque
aucana, poème épique espagnol, par Alonzo de Ercilla, parce que je ne connais point la langue dans laquelle il est écrit, et qu
otes de son Essai sur la poésie épique. 32. Milton semble avoir bien connu la portée de son génie ; il semble avoir senti qu
osophie de la Rhétorique du docteur Campbell, liv. I, ch. ii. Il fait connaître les hypothèses que les différents critiques ont f
ait son guide. Ce n’est point dans les livres qu’il avait appris à la connaître . Il descendaitau fond de son cœur, et c’est là qu
49 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
des caractères ; il les a puisés la plupart dans les individus qu’il connaissait  ; ses ennemis l’accusèrent d’avoir fait des portr
sont bien placés qu’à la fin d’un règne ou d’un siècle, pour en faire connaître les personnages principaux. En ne dépeignant que
ions, leurs actions remarquables, sont dignes d’être particulièrement connus , on ne prodiguera point les portraits et on dispo
en est simple. Dans l’histoire, un personnage se développe et se fait connaître par ses actions ; dans les mémoires, le lecteur e
imple. Une plaideuse ruinée explique ses malheurs à un chicaneur bien connu , et en attend des consolations et des conseils. E
les laissent deviner, qui en donnent ridée, mais qui ne la font point connaître positivement. Remarquons ces derniers mots. Si ap
ès une allégorie on prend soin de l’expliquer, d’appliquer aux objets connus et sensibles chaque trait de la composition, on n
mes à son genre, ils tournent au profit de la vérité qu’il veut faire connaître ou des vertus qu’il veut inspirer. Il admet dans
urel, répartie fine et transition habile. On voit bien que le roseau connaît tout l’orgueil du chêne ; mais il cache sa pensée
lecteur remarque les mots Reine des nuits, cette périphrase est bien connue , mais elle est placée là si à propos que la lune
on de mieux à faire que de créer un genre qui, reposant sur des bases connues et avérées, ne fût cependant pas ennemi des embel
teaubriand. ANALYSE.   Le commencement de cette belle narration fait connaître la situation du principal personnage. La grande f
50 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
il préparait des chefs-d’œuvre de narration historique et il faisait connaître les découvertes de Newton. Précurseur de la révol
agédie classique et le drame moderne ? (Toulouse, avril 1888.) Faites connaître d’après Boileau et au moyen d’exemples que vous c
st celle des pièces du théâtre classique que vous préférez, et faites connaître les raisons de votre préférence. (Grenoble, avril
: « C’est un véritable homme de bien. » (Clermont, août 1891.) Faire connaître et comparer les caractères d’Alceste et de Philin
t oubli et engage Boileau à le réparer. (Paris, juillet 1888.) Faire connaître et apprécier l’influence exercée par Boileau sur
, près de l’île de Pharos, une ville qui portera son nom et leur fait connaître les raisons qui lui dictent cette résolution. [Al
définir toutes les autres ; et de ne point prouver toutes les choses connues des hommes et de prouver toutes les autres ; cont
is de Rouen, pour lui rendre compte de la nouvelle pièce et lui faire connaître le succès éclatant qu’elle a obtenu. (Paris, août
du xvii e et du xviii e siècles ? Quels sont leurs ouvrages les plus connus  ? Quel reproche peut-on faire aux historiens de c
u plus d’un siècle après, à la date du 5 octobre 1789, et faites-nous connaître la situation du roi Louis XVI à cette époque. (Pa
l’importance maritime, commerciale, industrielle ou agricole ; faites connaître le caractère des habitants, la physionomie du pay
au xvi e siècle. Résultats économiques des découvertes. (1886.) Faire connaître l’origine, les motifs et les applications du prin
-t-il défendue dans son épitre contre Malherbe et son école ? – Faire connaître , d’après Boileau, la réforme opérée par Malherbe.
yère ? Pascal, La Rochefoucauld et La Bruyère se sont appliqués à connaître et à peindre l’homme et ils en ont fait un portra
pe. Molière a eu tous les dons qui font le grand poète comique ; il a connu les hommes ; il a su descendre jusqu’au fond de l
Ie siècle ? La poésie didactique se propose d’instruire, de faire connaître les règles d’un art quelconque. Pour bien enseign
lleur poème didactique du xvii e siècle, le seul qui soit aujourd’hui connu est l’Art poétique de Boileau. Le poète y enseign
ujours vaincu, est chose nouvelle au théàtre. Les anciens n’ont guère connu d’autres ressorts dramatiques que la terreur ou l
est que M. Corneille possède un art secret supérieur à celui que nous connaissons . Vous voudrez bien, d’ailleurs, considérer que le
sa supériorité, et elle ne fait que grandir jusqu’à la fin. Faire connaître brièvement quel a été le rôle de Boileau parmi se
œur ou de leur intelligence. On n’y réussit qu’à la condition de bien connaître l’homme et de posséder pleinement son sujet. Pasc
fait à chacun d’eux sa juste part. Les grands écrivains n’en ont pas connu d’autre ; c’est parce qu’ils ont bien pensé qu’il
Il a d’abord pour lui son antiquité. Sans parler des Indous que nous connaissons mal, la Bible nous offre plus d’une parabole et l
porte envie, c’est au savetier. Les deux portraits sont achevés. Nous connaissons les personnages, écoutons-les parler. La Fontaine
omme, Et reprenez vos cent écus. Il échange l’or contre la joie ; il connaît maintenant le prix de celle-ci, et la richesse ne
sa logique. « Il est, dit-il, très capable de convaincre, mais je ne connais guère de prédicateur qui persuade et qui touche m
utation par ses sermons, mais elle a passé avec lui. Ils sont surtout connus l’un et l’autre par une oraison funèbre de Turenn
attention et pour la retenir, d’inépuisables ressources. La Bruyère a connu tous les secrets de l’art d’écrire et personne, m
voit clair jusque dans les replis du cœur, et qui nous apprend à nous connaître nous-mêmes, en dépouillant les autres de tous les
de les égaler aux chefs-d’œuvre de Corneille et de Racine. Voltaire a connu tous les ressorts dramatiques ; il a su faire une
ettres, à des loisirs studieux, mais l’ambition m’en a détourné, j’ai connu le pouvoir et je ne puis plus m’en passer. Monte
maine du roi lui-même n’en sera pas exempt ; c’est vous dire qu’on ne connaîtra point de privilégiés. La libre circulation des gr
princes, Et, le combat fini, calcule les profits ! – Combien j’en ai connu sur la machine ronde Qui, pouvant vivre à l’aise
, c’est-à-dire troublée, plaintive et passionnée, elle montre qu’elle connaît son devoir. Phœdime, si je puis, je ne le verrai
nité exquise d’Audromaque envers Pyrrhus, pour sauver Astyanax. Nous connaissons le dénouement : au moment où Monime s’apprête, av
onnel et la question reste en suspens. La Bruyère ne semble pas avoir connu ces incertitudes. Il faut remarquer que sa critiq
our eux une place au grand foyer des peuples libres ! Messieurs, vous connaissez tous l’homme de cœur dont je viens d’évoquer la g
ats qui se préparent à une autre école. Il y a corrélation entre eux. Connaître les extraits de rapports qui s’appliquent par exe
s pouvoir attribuer cet oubli à des motifs indignes du caractère bien connu de Boileau. L’importance de la fable comme genre
religieuse qui finit par avoir raison d’elle ; à seize ans, l’une ne connaît presque de l’existence que les côtés faciles et c
mmencé la vie diversement, elles la continuèrent de même. Pour qui ne connaîtrait pas les lettres de Mme de Sévigné, l’étude même r
t soucieux de justice, qui étudierait la vie de Mme de Maintenon sans connaître ses lettres, n’aurait qu’une ressource : s’absten
Mme de Sévigné ne comprend pas toujours ses devoirs de justice, elle connaît du moins et pratique ses devoirs de charité ; dan
de cristal. » Autant Mme de Sévigné est expansive, ouverte, facile à connaître , autant Mme de Maintenon se livre peu. Elle écriv
ses amis et sa famille, qui s’étend à presque toute sa vie, on ne la connaît pas mieux qu’auparavant. Elle n’est elle-même qu’
le a observé, et qui explique pourquoi sa correspondance nous la fait connaître si peu, principe qui consiste « à ne rien laisser
on, qui, à tant d’égards, a été une institutrice remarquable, n’a pas connu un des principes de la morale, qui est de respect
il faut railler, j’ai ce que je souhaite, Alors, certes, alors je me connais poète. Je sens que mon esprit travaille de génie.
grande influence ; il était bien en cour ; une simple malice de lui, connue et goûtée du roi, pouvait rendre un auteur ridicu
é qu’elles pouvaient généraliser le sujet, faute peut-être d’en avoir connu suffisamment le point spécial, et se sont étendue
xvii e, et dont il avait lui-même, dans son œuvre d’écrivain, si bien connu et mis à profit les ressources ? N’y a-t-il pas à
s d’un tel sujet, et nous avons dû pardonner à nos jeunes lettrées de connaître beaucoup mieux les grands salons du xvii e siècle
. En quoi l’étude des langues étrangères peut-elle nous aider à mieux connaître et à mieux pratiquer la nôtre ? – Que pensez-vous
es n’a pas changé et qu’il est devenu plus grand depuis qu’on a mieux connu la patrie. – La Fontaine aux champs. – La Fontain
s plus neuves. Ils ont encore contre eux leurs longs alexandrins ; je connais des jeunes filles et non des moins intelligentes,
rand nombre. Cela n’a rien de très extraordinaire ; il y a des hommes connus qui en sont à ce point ; je trouve cela rassurant
jeunes filles après l’avoir lu, s’analyseront ; c’est inévitable ; se connaître est bon ; il peut leur enseigner cela ; mais où s
juste fierté, car il se sent faible et petit devant le tout, mais il connaît sa puissance sur la nature ; il sait qu’il est un
e, l’esprit de finesse, ont bien aussi leur prix » (Renan). Le second connaît le prix de l’observation patiente, minutieuse, si
lles semblent s’être plus occupées de s’instruire que d’instruire, de connaître que d’apprécier. Une autre conséquence de leur se
curiosités de l’histoire de la langue, ils sont tenus aujourd’hui de connaître les principes essentiels qui en fécondent l’étude
s, les exercices ordinaires de nos aspirantes y suffisaient. Ce qu’on connaît le mieux de notre littérature, c’est le théâtre.
littérature. C’est dans cette pensée que nous avions emprunté le mot connu de Vauvenargues. Les idées qu’il éveille ont été
ce de Junie, d’Iphigénie ou d’Esther, de Célimène ou d’Henriette ? On connaissait La Rochefoucauld ; mais n’avait-on rien à dire de
reuve n’a pas surpris. Non seulement le sujet était généralement bien connu , mais il a été traité avec une exactitude et une
ipes. Il est vrai que la plupart des hommes ne sont guère capables de connaître profondément ; mais il est vrai aussi que cette s
iments, ses passions ; enfin, si les œuvres poétiques sont assez bien connues , si les tragiques grecs, en particulier, ont été
ts très superficiels, ne suffisaient pas. L’éloquence aussi était peu connue . Enfin l’histoire de l’art, au plus beau siècle d
concours d’enseignement, il est bien évident que nous voulons surtout connaître d’après quelles règles les maîtresses de nos lycé
cette opinion : que l’esprit humain, dans sa marche vers le vrai, ne connaît qu’une seule voie, et que la séparation qu’on pré
omme ceux qui ont une montre à l’égard des autres. » – « Voulez-vous connaître la morale ? lisez les poètes », disait un penseur
it français lui-même, vif, léger, brillant, piquant ? Le moyen age ne connaissait pas le style périodique, apanage des langues synt
ises par cœur, des souvenirs empruntés aux manuels et aux précis trop connus . Elles chercheront à faire œuvre personnelle. Pou
. » Mais quelles sont les lectures qu’il faut avoir faites pour bien connaître les alentours des questions littéraires, les biog
liger. La collection des grands écrivains publiée chez Hachette est à connaître . Nous signalons surtout : Mme de Sévigné par M. G
gie est très importante. Certainement il faut savoir de la pédagogie, connaître les théories, mais il faut surtout apporter des o
? Que faire de nos filles ? Les volumes de Gausseron, encore trop peu connus , forment toute une encyclopédie pédagogique, écri
e, par Michel Bréal (voir Lectures pédagogiques). Littérature. Faire connaître le Cid. Importance de cette pièce dans l’histoire
préférence. Concours de 1884. Littérature. D’après ce que vous connaissez de la correspondance de Mme de Sévigné, quelle id
spire le ton dogmatique. » Morale. Lequel est le plus difficile, de connaître les autres ou de se connaître soi-même ? Conco
orale. Lequel est le plus difficile, de connaître les autres ou de se connaître soi-même ? Concours de 1890. Littérature o
iction ne devait pas se réaliser. Pour quelles causes ? – Faites-nous connaître le caractère d’Éliante, dans le Misanthrope. Mont
s. » – On vantait, dans une réunion, le savoir d’une jeune fille qui connaissait , outre sa langue maternelle, le latin, le grec et
famille a opté conformément à la demande de la jeune fille. Elle fait connaître à son amie la profession qu’elle a décidé d’embra
aire plaisir et à se rendre utile. » Commentez ces paroles et faites connaître dans quelle mesure elles peuvent trouver leur app
mmes qui ont tenu la plume en ce siècle si fécond en littérateurs. Il connaît tous les auteurs, il connaît toutes les œuvres. S
ce siècle si fécond en littérateurs. Il connaît tous les auteurs, il connaît toutes les œuvres. Ses épîtres sont toutes fourni
ttre à son inspecteur primaire, une institutrice qui débute, lui fait connaître les difficultés qu’elle éprouve pour le classemen
ire plaisir et à se rendre utile. » Commentez ces paroles et faites connaître dans quelle mesure elles peuvent trouver leur app
r d’un style naïf et pittoresque, où s’agite une petite société qu’il connaît et qu’il aime, celle des animaux, image de celle
on. Avant de consulter sa fantaisie, consulter sa bourse. » – Faites connaître comment une jeune fille de 15 à 18 ans peut le mi
es, – surtout les grands événements, ceux que l’on ne peut pas ne pas connaître . L’érudition est inutile. Il s’agit simplement de
te. Sans entrer dans une étude particulière de l’esthétique, on devra connaître , pour l’histoire artistique : le Précis de l’hist
aîtres italiens, peintres et sculpteurs ? Citez leurs œuvres les plus connues . – Quels sont les grands peintres : – de l’école
les œuvres. – Quels sont les artistes de l’antiquité grecque que vous connaissez  ? Citez leurs principales œuvres. – Quels sont le
sainte Geneviève. – Raconter les principales prises de Rome que vous connaissez . – Raconter le règne de Clovis. – Raconter le règ
ux annales de la France maritime, il est nécessaire que les candidats connaissent à fond dates et faits et qu’ils se soient livrés
urs, dialogue, portrait, développement de pensées. Il convient qu’ils connaissent des ouvrages où on leur parle de la mer et des ma
s son extérieur, ne le désignait à l’attention. Duguay-Trouin, qui le connaissait bien, l’arrête, et, le saluant avec respect, dit
belle conduite, parle de ses victoires, et ajoute que, s’il n’est pas connu à la cour, il est la terreur des ennemis. Vous me
e rendront compte que pour rédiger ce rapport, il était nécessaire de connaître à fond, même en ses parties anecdotiques, le cour
– « A qui ? » – A Darius, souverain tout-puissant, dont la volonté ne connaît pas d’obstacle et qui n’a d’autre règle que sa fa
sa famille sans savoir à qui il doit sa liberté. Son fils seul croit connaître l’auteur de ce bienfait : c’est sans doute l’étra
s, à sa gauche sa sœur la gouvernante Marie, il prit la parole et fit connaître son dessein. Il rappela brièvement les actes qu’i
mposition, une narration historiques. Le règne de Charles-Quint était connu des candidats. Il fallait ne pas le raconter par
ouanges à la vie des champs. (Metz.) éloge de la science. Désir de connaître naturel à l’homme. Exercice instinctif de ses sen
plaignent souvent de la fortune ; c’est qu’ils sont faibles et ne se connaissent pas assez eux-mèmes ; c’est à eux surtout, et non
u inconnu ; c’est ce dieu, le seul vrai Dieu, que vous adorez sans le connaître , que je viens vous annoncer aujourd’hui….. ….. J’
nesse. Ma philosophie repose sur l’inscription du temple de Delphes : Connais -toi toi-même. Elle s’appuie sur la conscience pou
lques instants, son cœur est troublé ; mais bientôt il se rassure, il connaît le courage de ses soldats, il se fie aux disposit
la fille de Henri IV, la veuve de Charles Ier, qui meurt après avoir connu toutes les misères et toutes les grandeurs, toute
llit tout, est préférable à la réalité. Quand le terme des choses est connu , cette perspective corrompt notre félicité. – Con
it la marche et il peut se garantir de leurs effets. L’eau, le feu, –  connus , étudiés, utilisés, – deviennent ses aides dans l
principes, leurs moyens et leurs fins ? Concours de 1886. Faire connaître par des analyses et des exemples les différences
es grands écrivains, des grands artistes, des grands savants que vous connaissez . – Un ouvrier vient d’être broyé par une machine
du poète ont été vraies en 1889 au point de vue industriel. – Faites connaître les bienfaits principaux que la France doit à la
e rédigées avant le concours. Une préparation pratique s’impose. Nous connaissons bon nombre de jeunes gens qui après avoir tourné
oge de la science. 1° Elle satisfait dans l’homme son besoin inné de connaître . 2° Elle met l’homme en possession des forces de
evenu chez soi pour l’ouverture de la chasse. Les bateaux à vapeur ne connaissent plus de vents contraires sur l’Océan, de courants
uté des inventions contemporaines. – Leur rapidité. Si l’antiquité connaissait l’art de tirer parti des forces de l’homme ou des
rs le plus négligée, quand ils ne l’ont pas complètement omise. On ne connaît cependant qu’à demi l’histoire des sciences, quan
rares, difficiles, enveloppées de mystère ; leurs travaux ne sont pas connus hors du cercle le plus étroit. 3° Peu à peu la sc
re lui ont acquis l’affection de tous ceux qui ont eu l’honneur de le connaître personnellement. Dans un de ses derniers voyages,
a été présenté par l’ambassadeur de Suède au roi Louis-Philippe, qui connaît non seulement la Suède, jadis visitée par lui, ma
ents et quels profits me procurerait ce voyage. Lire la jolie page si connue sur les voyages à pied, par J.-J. Rousseau. Lire
ter – par des exemples empruntés aux différentes professions que vous connaissez  – le proverbe suivant : « Les étincelles n’effra
hangeant les provinces, selon les régions que l’on habite et que l’on connaît .) – Dans une lettre à un ami, vous lui dites comm
plaindre qu’il y avait beaucoup trop d’impôts (énumérez ceux que vous connaissez ), que le percepteur était exigeant et que le Gouv
er cette pensée d’un poète latin : « Heureux l’homme des champs, s’il connaît son bonheur. » – Un agriculteur, un industriel,
z à un de vos amis pour lui raconter ce que vous avez vu et lui faire connaître vos impressions. – Il ne faut pas pousser l’écon
ez faire aujourd’hui. » – Commenter ces deux vers d’une romance bien connue  : Combien j’ai douce souvenance Du joli lieu de
e les faire souffrir ou de les tuer ? On parle d’animaux féroces : en connaissez -vous un plus féroce que l’homme, surtout quand il
e faut entr’aider, c’est la loi de nature. » Qui a dit cela ? Si vous connaissez le récit qui suit, racontez-le. En tout cas, dite
er le pourquoi, non le comment de l’arrêt. Les conséquences sont plus connues , plus faciles à déduire. On les trouve énumérées
. – Surtout, elle est indispensable au commerce. – Par elle, le marin connaît les côtes, l’emplacement des ports, traverse les
’échange de leurs produits. 2° Paragraphe. – Par elle, le commerçant connaît les ressources des divers pays, ce qu’il leur fau
e, ce qu’il peut acheter. 3° Paragraphe. – Par elle, le consommateur connaît plus de bien-être, et à meilleur compte, car elle
. 2° Paragraphe. – Intérêt des voyages à l’étranger. – Ils nous font connaître des peuples parfois rivaux dont nous diminuons l’
s. Et aussi complexité, entrecroisement des intérêts. – Difficulté de connaître tout ce qui se rapporte au commerce. 1erParagrap
s été habitués à observer autour d’eux le mouvement des affaires. Ils connaissent peu ou point les langues étrangères, indispensabl
51 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
e les accès ordinaires d’une maladie chronique dont le traitement est connu . La douceur de ce régime salutaire, la paix de ce
e qui manque à la France ; mais sa critique, plus pénétrante, a mieux connu et déterminé les conditions de l’épopée, mieux co
ésuite, et siégeant à l’hôtel de Rohan ; mais l’autre, plus hardie et connue sous le nom de club de l’entresol, comptait parmi
-elle pas bientôt à d’autres problèmes, que le dix-huitième siècle ne connaissait pas, et qui intéressent les fondements mêmes de l
tion absolue et arrive à cette dernière formule : « Rien ne peut être connu que les faits et les lois qui ne sont que des fai
qu’ils avaient outragé, à leurs crimes qu’ils n’ont pas eu loisir de connaître , loin de les détester ; sans le secours des derni
s que tu deviendras un excellent voleur de grand chemin, ou je ne m’y connais pas. » Le lieutenant et les autres applaudirent à
emarque demande un esprit désintéressé. Je fais choix du tien, que je connais bon ; je m’en rapporterai à ton jugement86. — Grâ
gence que par respect pour la volonté du feu Roi. Tout le monde aussi connaît sa vertu, son mérite, son application, sa probité
écise des grandes vérités sociales. Cependant Montesquieu, curieux de connaître et d’étudier les peuples chez eux, entreprend en
ins. Il a cru ses recherches utiles, parce que le bon sens consiste à connaître les nuances des choses. » Ces lignes essentielles
de sa prison. Il passa en Angleterre. La société anglaise, encore mal connue en France, fut pour Voltaire comme une révélation
Cependant les Lettres philosophiques, où le dessein apparent de faire connaître l’Angleterre, couvrait des critiques hardies cont
i quinze années d’une retraite féconde en travaux. Le premier, il fit connaître la philosophie naturelle de Newton, mais en y mêl
tait ruiné : il fallait un prince qui sût faire la guerre et la paix, connaître toutes les blessures de son État, et y apporter l
lé, dans lequel les blessés et les malades eurent le secours qu’on ne connaissait point encore. Chaque troupe auparavant avait soin
il ne le croirait pas. Il n’est que trop vrai que Henri IV ne fut ni connu ni aimé pendant sa vie. Il ne commença à devenir
, ce don de discerner nos aliments, a produit dans toutes les langues connues la métaphore qui exprime par le mot goût le senti
comme lui, d’habitude189. Il ne suffit pas, pour le goût, de voir, de connaître la beauté d’un ouvrage ; il faut la sentir, en êt
e le firent gémir dans les prisons, à soixante et dix ans, pour avoir connu le mouvement de la terre ; et ce qu’il y a de plu
ne et laborieuse, voyagea en Italie, en Angleterre, et se fit d’abord connaître par la traduction de la Statique des Végétaux de
, puisqu’elle est nécessaire. Ainsi l’état de pure nature est un état connu  : c’est le sauvage vivant dans le désert, mais vi
vant dans le désert, mais vivant en famille, connaissant ses enfants, connu d’eux, usant de la parole et se faisant entendre.
demeurer dans un état semblable à celui des nations sauvages que nous connaissons . Cela dépendra surtout de la proximité ou de l’él
il ne veut boire que de la plus claire, et aux ruisseaux qui lui sont connus . Il boit aussi sobrement qu’il mange, et n’enfonc
contre ceux qui, par état, ne sont faits que pour importuner ; il les connaît aux vêtements, à la voix, à leurs gestes, et les
ye à toutes sortes de métiers sans se fixer à aucun, mais curieuse de connaître , de sentir, passionnée pour la lecture et les lib
e ? Oui, je le soutiens : pour sentir les grands biens, il faut qu’il connaisse les petits maux : telle est sa nature. Si le phys
re. Si le physique va trop bien, le moral se corrompt. L’homme qui ne connaîtrait pas la douleur ne connaîtrait ni l’attendrissemen
n, le moral se corrompt. L’homme qui ne connaîtrait pas la douleur ne connaîtrait ni l’attendrissement de l’humanité ni la douceur
comme l’eau : de cruelles épreuves leur apprennent bientôt qu’ils ne connaissent ni leur état, ni leurs forces ; ne pouvant tout,
ue à sa vue. Qui est-ce qui, aimant un peu l’agriculture, ne veut pas connaître les productions particulières au climat des lieux
ieur, me sont parvenus dans ma solitude239 ; et quoique tous mes amis connaissent l’amour que j’ai pour vos écrits, je ne sais de q
est encore ce qui m’afflige. Oh ! Que le sort dont j’ai joui n’est-il connu de tout l’univers ! Chacun voudrait s’en faire un
ient la mesure de mes plaisirs. Non, jamais les plus voluptueux n’ont connu de pareilles délices, et j’ai cent fois plus joui
indigné ; il n’épargne pas les mots durs à cet enfant dénaturé qui ne connaît plus ni père, ni mère, ni devoirs, et qui lui ren
es soient tout bons ou tout méchants, absolument grands ou petits, ne connaissent pas la nature. Introduction à la Connaissance de
ensées viennent du cœur. On n’est pas né pour la gloire, lorsqu’on ne connaît pas le prix du temps. Ce n’est point un grand ava
écu dans son intimité l’ont aimé avec passion. Avant M. de Loménie on connaissait surtout le Beaumarchais du dehors, le dramaturge,
Figaro. — Aux vertus qu’on exige dans un domestique, Votre Excellence connaît -elle beaucoup de maîtres qui fussent dignes d’êtr
les ordinaires sur nos noms et qualités, on nous demanda si nous nous connaissions . « Pour cela non, dit madame Goëzmann, je ne le «
s nous connaissions. « Pour cela non, dit madame Goëzmann, je ne le «  connais ni ne veux jamais le connaître. » Et l’on écrivit
ela non, dit madame Goëzmann, je ne le « connais ni ne veux jamais le connaître . » Et l’on écrivit. — « Je n’ai pas l’honneur non
e connaître. » Et l’on écrivit. — « Je n’ai pas l’honneur non plus de connaître madame ; « mais en la voyant je ne puis m’empêche
arce qu’il est « mon ennemi capital, et parce qu’il a une âme atroce, connue « pour telle dans tout Paris, » etc. Je trouvai l
x, sans ostentation et sans reproche. O vous qui me calomniez sans me connaître , venez entendre autour de moi le concert de bénéd
foule de bons cœurs, et vous sortirez détrompés ! Et vous qui m’avez connu , vous qui m’avez suivi sans cesse, ô mes amis ! d
tre occupées, comme moi, à observer. Je dédaignai, comme suffisamment connues , toutes les tribus des autres insectes qui étaien
des fumées de Paris. Je ne l’observais qu’à des moments perdus. Je ne connaissais point les insectes qui le visitaient dans le cour
ignorance doit être aussi merveilleuse que leur science. Comme ils ne connaissent à fond que l’harmonie des plus petits objets, cel
ans doute, qu’il y a des hommes, et parmi les hommes, des savants qui connaissent tout, qui expliquent tout ; qui, passagers comme
e peuvent atteindre, tandis qu’eux, à la faveur de leur petitesse, en connaissent un autre dans les dernières divisions de la matiè
Je conjure celui qui répond oui de considérer que son plan n’est pas connu , qu’il faut du temps pour le développer, l’examin
, une longue expérience, la réputation du premier talent de financier connu , et, s’il faut tout dire, une destinée telle qu’e
us. Que ceux qui prophétisaient depuis huit jours mon opinion sans la connaître , qui calomnient eh ce moment mon discours sans l’
qu’avez-vous ? que vous est-il arrivé ? Je n’ai pas l’honneur de vous connaître . (Je croyais que cet homme était fou). — Monsieur
nie violemment à la France, il s’exila et alla vivre en Suisse, où il connut Mme de Staël. Le premier ouvrage qui rendit son n
aires, d’une tendresse passionnée à l’égard de ses filles, dont il ne connut la dernière qu’en 1814, attentif de loin à leur é
. Pour nous, contentons-nous de savoir que tout a sa raison, que nous connaîtrons un jour. Ne nous fatiguons pas à savoir les pourq
de vingt-quatre ans, il fréquenta la société des hommes de lettres et connut particulièrement Diderot, dont il reçut l’éveil e
ui a le don de transporter les autres hors et loin de tout ce qui est connu . Cette règle trop négligée, et que les savants mê
œuvre de Mme de Staël, initiait la France à un monde nouveau, qu’elle connaissait mal et dédaignait. La curiosité du dix-huitième s
se à l’homme, à la créature bornée, un invincible effroi. Ce que nous connaissons est aussi inexplicable que l’inconnu ; mais nous
une espèce de confrérie, dont les mots de ralliement servent à faire connaître les adeptes les uns aux antres. Quand les étrange
e confondait pas l’incrédulité raisonneuse, il apprenait à la foule à connaître la religion autrement que par les sarcasmes que l
vis à peu près tel que je l’avais passé deux lieues plus haut sans le connaître  ; il peut avoir devant Sparte la largeur de la Ma
e. Votre pamphlet que nous venons de condamner, par exemple, je ne le connais point ; je ne sais, en vérité, ni ne veux savoir
à cet excès ? Y a t-il de vrais athées ? Peut-être : car, hélas ! qui connaît les bornes de la perversité humaine ! « Cependant
Dieu ? Ainsi, des choses qu’ils croient, il n’en est aucune qu’ils ne connaissent , qu’ils ne comprennent parfaitement. Que croient-
la vie. Rien ne leur est plus incompréhensible que leur être. Ils ne connaissent rien pleinement ; leur science ne se compose que
utre père, il ne s’y était point arrêté : « car, disait-il, Dieu, qui connaît toutes ses créatures et qui veille sur elles, vei
amais Dieu n’abandonne les siens. Son amour a des secrets que nous ne connaissons point. Croyons, espérons, aimons, et poursuivons
ctacle, la grandeur de la cause et l’attente qu’excitait le caractère connu de l’accusé. Conduit par eau de la Tour à Westmin
C’est lui, plus encore que tous les orateurs de l’antiquité, qui doit connaître tous les détours du cœur humain, toutes les vicis
par vanité, ou par tout autre motif de ce genre qui paraisse et soit connu , et supposons que cette action produise les meill
s pouvez vivre assez longtemps avec le bonheur de ce monde avant d’en connaître la vanité. Mais cet étourdissement ne peut durer
, à la constante hostilité qui se déclare entre elles dès qu’elles se connaissent  ; quand on songe à cette obscure prédestination q
lle est cette loi sous laquelle marche le troupeau des hommes sans la connaître , et qui l’emporte avec eux d’une origine ignorée
e de ma vie déjà avancée, mes descendants seront peut-être charmés de connaître les moyens que j’ai employés pour cela, et qui, g
par un décret public498. Sans doute il ne sera pas facile à ceux qui connaîtront le mieux Franklin de l’égaler. Le génie ne s’imit
ianisme a renouvelé la société, en lui révélant des vertus qu’elle ne connaissait pas, dire quelle force il possède, toujours activ
jeunes gens sur la vie chrétienne, et nulle part on n’apprend mieux à connaître ce noble esprit et ce cœur d’apôtre. Quelques moi
les et en arrache cet accent qui me trouble moi-même, et que je ne me connaissais pas. Qui donc est aimé des grands hommes ? Qui da
et il est difficile de faire naître ce sentiment dans une âme qui ne connaît rien de la vie, qui se voit entourée de soins et
est aujourd’hui certain que, sauf pour Piquet à la Houppe, dont on ne connaît pas encore l’analogue, Perrault, dans tous ses au
uraient pas compris. Et il n’est guère probable que Perrault lui même connût ce recueil. » Ainsi donc, il est bien entendu que
, qu’il sente par où ses aïeux, les premiers hommes, ont passé. On ne connaît bien, a-t-on dit, que ce qu’on aime : on ne compr
nt à écrire. Ils ont un sentiment confus des beautés du style, ils en connaissent assez bien le mécanisme ; mais, comme ils manquen
rt mal. L’histoire de Perse, c’est l’histoire d’un jeune homme que je connais , que nous connaissons tous, qui porte un nom géné
de Perse, c’est l’histoire d’un jeune homme que je connais, que nous connaissons tous, qui porte un nom générique, celui d’homme d
ours raison en critiquant le gouvernement et le prince, même sans les connaître . S’il a quelques images dans la tète, du mouvemen
ller, toutes parées, à mes lectures, pour gagner la réputation de s’y connaître  ; j’ai un piano dans l’entr’acte, et une belle ch
randir ou aies rabaisser. Pradon ne jugeait si mal que parce qu’il se connaissait plus mal encore. Il est tout simple que, s’étant
stât le don de l’observation à Molière, prétendant qu’avant lui on ne connaissait ni marquis ni précieuses. De même, avant Boileau
connaissait ni marquis ni précieuses. De même, avant Boileau qui donc connaissait de méchants poètes ? Ces marquis et ces méchants
lui révèle le secret de ces larmes des choses dont parle Virgile, il connut la sensibilité de l’homme de Térence : rien de ce
58, elle s’épanche en des vers d’une harmonie que Racine même n’a pas connue . Cuvier comparait ces vers, apparus pour la premi
, mais des visages. C’est la pensée de Pascal retournée : « L’univers connaît l’homme, et s’il écrasait l’homme, il saurait qu’
l, c’est le bien-être par une fortune rapide. Nous ne manquons pas de connaître des gens qui y sont parvenus : c’est presque une
essein de donner une idée des fougues de l’ode, qu’aucun Français n’a connues , » il n’a guère étendu les limites du genre telle
ille Compose son cher trésor. Mais sans tes clartés sacrées, Qui peut connaître , Seigneur, Les faiblesses égarées Dans les replis
ans les sources de ta grâce : Et, de ses eaux abreuvé, Ma gloire fera connaître Que le Dieu qui m’a fait naître Est le Dieu qui m
quand Pharasmane apprend que ce Romain fuit, enlevant celle qu’il ne connaît que sous le nom d’Isménie il s’élance après eux,
d’Arsame, il s’étonne de ressentir une pitié et un trouble dont il va connaître la cause. Rhadamiste, porté par des soldats, va l
vu poursuivre avec tant de courroux, Que j’ai cru qu’en effet j’étais connu de vous. PHARASMANE. Pourquoi me le cacher ? Ah,
Je meurs ; le voile tombe ; un nouveau jour m’éclaire : Je ne me suis connu qu’au bout de ma carrière ; J’ai fait, jusqu’au m
nés pour leur donner des lois. (A Zamore.) Des dieux que nous servons connais la différence : Les tiens t’ont commandé le meurt
ort suprême, Je commence à le croire, est la loi d’un Dieu même. J’ai connu l’amitié, la constance, la foi ; Mais tant de gra
ton s’est soumis, Il ignore, en effet, s’il a des ennemis : Je ne les connais plus. Déjà de la carrière L’auguste Vérité vient
sprits, que le souverain Être Plaça près de son trône, et fit pour le connaître , Qui respirent dans lui, qui brûlent de ses feux,
ivresse ; Apprenez, insensés, qui cherchez le plaisir, Et l’art de le connaître , et celui de jouir. Les plaisirs sont les fleurs
esserré dans les bornes d’un cloître646, Un tel mérite au loin se fit connaître  : Dans tout Nevers, du matin jusqu’au soir, Il n’
e si honteux succès ont-ils de quoi vous plaire ? Du rôle de plaisant connaissez la misère. J’ai rencontré souvent de ces gens à b
au milieu de la société, Et partout fugitif, et partout rejeté, Vous connaîtrez bientôt par votre expérience Que le bonheur du cœ
u monde Et marqua de sa croix les drapeaux des Césars. Jaloux de tout connaître , un jeune amant des arts, L’amour de ses parents,
omme ingrat, son vieil ami qui l’aime. Parle : était-ce-bien lui ? le connais -tu toi-même ? En quels lieux était-il ? où portai
ues aux Thermopyles. Il en gardait encore un douloureux effroi. Je le connaisse fus son ami comme toi. D’un même sort jaloux, une
m’est resté) Sa marque d’alliance et d’hospitalité718. Vois si tu la connais . » De surprise immobile, Lycus a reconnu son prop
massant en foule à mon passage, Mes tristes compagnons reclus, Qui me connaissaient tous avant l’affreux message, Mais qui ne me conn
us, Qui me connaissaient tous avant l’affreux message, Mais qui ne me connaissent plus... S’il est écrit aux cieux que jamais une é
i.Téméraire ! Vous les avez gardés ? PISON. Vous les avez gardés ?Je connaissais Tibère738. TIBÈRE. Et des audacieux connaissez-vo
s les avez gardés ?Je connaissais Tibère738. TIBÈRE. Et des audacieux connaissez -vous le sort ? PISON. Vous ne pouvez, César, comm
Sous le chaume bien longtemps. L’humble toit, dans cinquante ans, Ne connaîtra pas d’autre histoire. Là viendront les villageois
ue le jour d’aujourd’hui ; Notre crime est d’être homme et de vouloir connaître  : Ignorer et servir, c’est la loi de notre être.
le mal où le mieux pouvait être, Et je l’ai blasphémé, ne pouvant le connaître  ; Et ma voix, se brisant contre ce ciel d’airain,
qui n’était pas a paru devant toi ! J’ai reconnu ta voix avant de me connaître , Je me suis élancé jusqu’aux portes de l’Être : M
bien accompli cette loi de mon être ; La nature insensible obéit sans connaître , Moi seul, te découvrant sous la nécessité, J’imm
la nuit… De ces astres brillants, son plus sublime ouvrage, Dieu seul connaît le nombre, et 1a distance, et l’âge : Les uns, dé
rs le nuage ; Toute la mer brûlait. Mais quand le jour revint, chacun connut son œuvre. Les trois vaisseaux flottaient démâtés
t tableau ; Elle est pleine d’oubli pour les choses passées ; Elle ne connaît pas les mauvaises pensées, Qui passent dans l’esp
recevait à l’Académie française : « Bien des gens, lui disait-il, ne connaissent pas M. Barbier : l’auteur des ïambes est connu de
ui disait-il, ne connaissent pas M. Barbier : l’auteur des ïambes est connu de tout le monde. Ainsi les noms de nos vieux mar
as cherche la passe, Et ne peut la trouver ; et ces derniers signaux, Connus des gens de mer, ont traversé les eaux. Lutte aff
. » Sous ses cheveux dorès, le pâtre au blanc visage, Je l’avais bien connu  : son âge était mon âge ; Comme j’aimais Marie, i
ai perdu jusqu’à la fierté Qui faisait croire à mon génie. Quand j’ai connu la Vérité, J’ai cru que c’était une amie ; Quand
abandonne au sein des tourbillons, Montaigne s’examine, et ne peut se connaître . Pascal fuit en tremblant ses propres visions. Py
ssée. Vous sentiez les tourments dont mon cœur est rempli, Et vous la connaissiez , cette amère pensée Qui fait frissonner l’homme e
, il faudrait Du soleil, de l’azur, un recoin de forêt, Un des arbres connus de notre paysage, Et la montagne, enfin, pour cad
ule, La vierge avait conquis les honneurs d’une aïeule. Son pas était connu , son nom était béni Sous les chaumes obscurs où l
des cachots. L’aloès, le palmier, s’éloignent de ses plages ; Elle ne connaît point le reflet des feuillages, Ni la molle fraîc
e sera pas fondée, Si l’on ne suit ma simple et lumineuse idée. On la connaît déjà : je l’ai dans mes écrits Indiquée aux pense
oulais te donner ce redoutable emploi. Ton audace m’a plu ; mais j’ai connu bien vite Que l’audace était grande et la sphère
victorieux dans la mollesse échoue859. ROBESPIERRE, à demi-voix. J’en connais de plus fous. MARAT. J’en connais de plus fous.J
59. ROBESPIERRE, à demi-voix. J’en connais de plus fous. MARAT. J’en connais de plus fous.J’ai, la lanterne en main, Cherché ;
urquoi pas portefaix ou commissionnaire ? RODOLPHE. Eh ! Ma foi, j’en connais qui te valent. — Enfin, Il faut prendre un parti,
ent à Roncevaux pour y faire un pèlerinage d’expiation. AMAURY. Vous connaissez , Radbert, le but de mon voyage. Ou plutôt de ce l
de grands yeux bleus. De joie et d’amour sa vie était pleine : Il ne connaissait le mal ni la haine ; Bien aimé de tous, et partou
avait béni son enfant. L’écolier quittait les héros d’Homère : Car on connaissait la défaite amère, Et que l’ennemi marchait triomp
frappé d’une balle ; Mais un vieux soldat l’a pris sur son dos. Il ne connaît pas la fuite fatale ; La mort a déjà cerné son fr
Coppée).(Fragment.) SILVIA. Et n’ai-je pas le droit de chercher à connaître Celui qui prétendait dormir sous ma fenêtre ? ZAN
toucher et manier, elle- ne perd rien à être vue de près : plus on la connaît , plus on l’admire ; elle se courbe par bonté vers
t instructive, par le grand nombre d’hommes et de peuples qu’il avait connus  ; elle était coupée comme son style, pleine de se
e la tyrannie exercée par les comédiens sur les auteurs. Si l’on veut connaître la nature de ces rapports souvent difficiles, on
re du souper « qu’il était une des quatre fins de l’homme. » 200. On connaît le célèbre aphorisme qui semblait la conclusion d
marcher d’un pas rapide ou tombe épuisé sur la route ; celui qui vous connaît accourt à vous, rafraîchit son front et rajeunit
ntées à la vie ordinaire. 254. Cette esquisse est devenue le tableau connu sous le nom de la Malédiction paternelle. Il a ét
ibrairie L’heureux, en 20 vol. in-8°. 501. La page est essentielle à connaître  : « C’est cette qualité, appliquée aux grands obj
fait tomber toute sévérité, car ce serait un malheur ; mais quand on connaît l’humanité et ses faiblesses, quand on sait ce qu
terrain de chacun, à s’y trouver à l’aise, à s’y jouer en maître et à connaître de toute chose Le génie critique prend tout en co
iture sur Uranie. — Georges de Scudéry (1601-1667), qui reste surtout connu par ses Observations sur le Cid (1637), et sa sœu
t madame la « dauphine est une princesse accomplie ; mais je crois me connaître en vers un « peu mieux qu’eux. » Louis XIV ne man
a pas de le savoir, « Pour cela dit-il, Despréaux a bien raison. » On connaît aussi la vive riposte de Boileau à Louis XIV, qui
adé. Je sais de personnes bien dignes de foi et de respect, qui l’ont connu de près à Bruxelles, que, pendant le long séjour
es compositions de Rousseau, et La Harpe allait jusqu’à dire qu’il ne connaissait rien qui lui fût supérieur, dans notre langue, po
c’est la force de la situation qui lui arrache son secret. Alzire ne connaît pas nos convenances sociales : loin de reculer de
Vous, loin d’oser ici condamner ma douleur, Jugez de ma constance et connaissez mon cœur… 620. Ce dénouement, le plus beau peu
rononçait encore claître, que l’on écrivait cloistre, comme on disait connaître , tout en écrivant connoistre : ce qui fait que ce
ureux et facile, nous rend avec fidélité l’image de ce Ducis trop peu connu , le Ducis des Épîtres, le poète familier et aimab
Trithème, l’ami et le secrétaire de Charlemagne. Le roman historique connu sous le nom de Chronique de l’Archevêque Turpin a
les Orientales de M. V. Hugo. 798. Sainte-Beuve. 799. Si l’on veut connaître en théorie et en action la révolution tentée par
pierre, il nous fait sentir quelque chose de cette crainte inouïe que connurent nos pères, et qui s’appela la Terreur, crainte d’
52 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre II. Seconde espèce de mots. » p. 7
est un petit mot que l’on met devant les noms communs, et qui en fait connaître le genre et le nombre. Nous n’avons qu’un article
els, soit masculins, soit féminins, les pères, les mères. Ainsi, l’on connaît qu’un nom est du genre masculin, quand on peut me
nom est du genre masculin, quand on peut mettre le devant ce nom ; on connaît qu’un nom est du genre féminin, quand on peut met
53 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Nicole. (1625-1695.) » pp. 40-47
lut. Il savait tous leurs égarements dans les choses de la nature. Il connaissait mieux que personne en quoi consistait la véritabl
uence. La vérité de tous les événements passés lui était parfaitement connue . Cependant il n’a point donné charge à ses apôtre
x qui nous incommodent, et de les rendre raisonnables en leur faisant connaître qu’ils ont tort d’agir avec nous comme ils font.
véritable cause de ce sentiment, mais cette cause n’en fait que mieux connaître l’injustice. Car si nous nous faisions justice à
ls étaient entièrement conformes à la vérité, et si ceux qui les font connaissaient tous nos véritables maux. S’ils nous font donc qu
54 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Rochefoucauld. (1613-1680.) » pp. 15-19
chefoucauld. (1613-1680.) [Notice] La Rochefoucauld, que l’on connut dans sa jeunesse sous le nom de prince de Marsill
air et dans ces manières que la nature leur a donnés, et qu’ils n’en connaissent point d’autres2. Ils les changent et les corrompe
ous rend si changeants dans nos amitiés, c’est qu’il est difficile de connaître les qualités de l’âme et facile de connaître cell
t qu’il est difficile de connaître les qualités de l’âme et facile de connaître celles de l’esprit. Tout le monde se plaint de sa
55 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
nt instruire, mais aussi éclairer l’esprit, et intéresser, en faisant connaître le fait que l’on expose et en l’exposant agréable
fin, 7° les Circonstances. 1° Définition La Définition nous fait connaître un objet par rémunération des qualités ou attribu
s le même rôle que la définition. Elle a aussi pour but de bien faire connaître l’objet qui occupe l’écrivain. Elle présente l’én
et le met sous les yeux du lecteur. Chateaubriand voulant nous faire connaître le caractère des chevaux arabes, nous en fait la
jour. La Bruyère se sert ingénieusement de ce moyen pour nous faire connaître la différence Qui existe entre la Personne à la m
veut arriver. Il y a plusieurs sortes de raisonnements. Nous ferons : connaître les principaux, qui sont : 1° le Syllogisme ; 2°
éclairés, les plus braves, les plus vertueux de la terre n’ont point connu le duel, je dis qu’il n’est point une institution
qu’enfin elle se brise ; et, comme dit fort bien cet auteur que je ne connais pas, l’homme est, en ce monde, ainsi que l’oiseau
s ajouterons le Jugement. Le Jugement est cette faculté qui nous fait connaître la nature et le caractère des passions. C’est d’a
de ainsi de tenir compte de toutes ces nuances : Étudiez la cour, et connaissez la ville ; L’une et l’autre est toujours en modèl
pouse enlevée, Qu’il cherche une victoire à mon sang réservée : Je ne connais Priant, Hélène, ni Paris, Je voulais votre fille,
56 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
i ait assez de vigueur pour se soutenir jusqu’à la fin. Je vais faire connoître ces grands poëmes, en exposant les règles, 1°. du
er ; le terroir qui convient à chacune de ces espèces ; la manière de connoître la nature d’un sol, et de cultiver la vigne et le
u’en les surmontant qu’il peut mériter le nom de vrai poëte, et faire connoître tout le prix de son travail. Voyez de quelles cou
ntion des chars, est, pour ainsi dire, enchâssée dans les préceptes. Connois donc et son âge, et sa race, et son cœur, Et sur
. Je ne croirai pas inutile d’en citer ici un morceau qui fera autant connoître le mérite du traducteur, que le caractère et les
ous les principaux qui doivent concourir à l’action, et qu’on y fasse connoître en partie leur caractère. Il faut donc que ces pe
-on, le spectateur peut-il ne pas prévoir le dénouement dans un sujet connu  ? Je conviens que cela est impossible. Mais il n’
e surpris d’un accueil si étrange, et se croyant outragé, trahi, veut connoître le crime et le coupable. Voilà le nœud qui se ser
caractères des personnages dramatiques Le poëte ne peut bien faire connoître et bien représenter ses personnages que par les m
avancé. Les mœurs seront ressemblantes, si les mœurs des personnages connus sont précisément celles que l’histoire ou la fabl
e de lui donner. Mais pour’ ceux que l’histoire on la fable nous fait connoître , ils doivent être peints tels que nous les y trou
aine des for faits qu’on ose m’imputer. C’est par-là qu’Hippolyte est connu dans la Grèce. J’ai poussé la vertu jusques à la
si dans ces circonstances mêmes le dialogue tend à son but. Pour bien connoître l’art du dialogue, qui est une des parties les pl
la mauière de vivre des hommes dans la société ordinaire. Pour faire connoître tous les divers ouvrages que renferme ce genre, j
, ensuite imaginer, arranger, distribuer une action propre à le faire connoître et à le développer. Il faut donc que toutes les p
ce soient des soubrettes, des valets, ou d’autres acteurs) le feront connoître par leurs discours ou par des récits dont il soit
e vos yeux entendu le langage ; Que vos secrets desirs lui sont assez connus  ; Et que c’est vous donner des soucis superflus,
e premier acte ne renferme en grande partie que des discours qui font connoître les personnages, et qu’il n’y a pas beaucoup d’ac
uit. Pour réussir dans ces trois genres, il faut bien étudier et bien connoître les mœurs de tous les états. Le haut comique sur-
ans chaque âme est marquée à de différens traits…… Etudiez la cour et connoissez la ville, L’une et l’autre est toujours en modèle
st de sa nature consacré à peindre le ridicule ; qu’il n’a jamais été connu sous une autre idée ; que jamais les spectateurs
le mettre à bout, j’ai des moyens tout prêts. Jetez ici les yeux, et connoissez vos traits ; Ce billet découvert suffit pour vous
Nous enseigne les lois. Martine. J’ai, madame, à vous dire Que je ne connois point ces gens-là. Philaminte. Quel martyre ! B
e en sait toujours assez, Quand la capacité de son esprit se hausse A connoître un pourpoint d’avec un haut-de-chausse. Les leurs
que prend la comédie, suivant les sujets qu’elle imite. Je vais faire connoître les bons poëtes comiques, soit anciens, soit mode
oms. Ils mettoient sur la scène des aventures réelles, des caractères connus  ; ils représentoient au naturel les vices, les ri
ret par lequel il fut défendu aux poëtes comiques d’employer des noms connus . Alors à la vieille comédie succéda la me. Les no
sus-Christ, et surnommé le prince de la comédie nouvelle, ne nous est connu que par des fragmens, qui nous font juger que Plu
ar intervalles quelques foibles lueurs de vrai comique. Les Espagnols connurent avant nous la bonne comédie. Nous leur devons mêm
té de le répéter) comme le premier poëte comique de tous les théâtres connus . On lui reproche avec raison de n’être pas souven
plaisent pas moins à la lecture qu’à la représentation. Je vais faire connoître les principaux, en commençant par ceux qui furent
iqu’il n’y ait que le Bon Soldat, et le Baron de la Crasse qui soient connues au théâtre. On y voit aussi reparoître assez souv
e autre nation : mais elle n’en a pas un bien grand nombre qui soient connus lors de leur pays. Lopez de Vega, né en 1562, et
st en général un ouvrage en vers, composé sur quelque pièce de poésie connue , que l’on détourne à un autre sujet et à un autre
ier est tout entier, ou presque tout entier en chansons, sur des airs connus . Je dis presque tout entier, parce que souvent il
que nous entendons Cléopâtre, dont l’horrible caractère nous est déjà connu , dire avec emportement : Sors de mon cœur, natur
chevé, soit avant la tragédie, comme Œdipe qui a tué son père sans le connoître , soit dans la tragédie, comme Orosmane qui tue Za
e que lui fournit l’histoire, et qu’il ne falsifie pas les caractères connus . Quant à l’usage, au retranchement des circonstan
ente, qu’un oracle effrayant lui annonce qu’elle ne peut, sans périr, connoître le sang dont elle sort ; mais que le plus funeste
colère. Près d’imposer silence à ce bruit imposteur, Achille en veut connoître et confondre l’auteur. Bannissez ces soupçons qui
rop sous les yeux des jeunes gens, pourvu qu’ils soient bons. Veut-on connoître le vrai langage des héros tragiques qu’enflamment
ennemi même avant que de naître ; Et tu le fus encor quand tu pus me connoître  ; Et l’inclination jamais n’a démenti Ce sang qui
ain Ne puisse après ma mort tomber mieux qu’en ta main. Apprends à te connoître et descends en toi-même. On t’honore dans Rome, o
r trancher enfin ces discours superflus, Albe vous a nommé je ne vous connais plus. Curiace. Je vous connois encore, et c’est
perflus, Albe vous a nommé je ne vous connais plus. Curiace. Je vous connois encore, et c’est ce qui me tue : A ces mots, dit
tre, et je vais l’accomplir. Je rends graces au Dieu que tu m’as fait connoître , De cette occasion qu’il a sitot fait naître, Où
. Heureux ou malheureux, il suffit qu’on me craigne. Britannicus. Je connois mal Junte, on de tels sentimens Ne mériteront pas
rler à lui-même, et le monologue ne fera jamais un bon effet. Je n’en connois pas de plus beau ni de plus propre à confirmer ce
il nous en est parvenu dix-neuf. Le P. Brumoi nous fait parfaitement connoître le caractère et le génie de ces trois tragiques d
e dans son Théâtre des Grecs sur la plupart de ces tragédies, en font connoître le goût, le génie et le caractère. Nous n’en avon
ons vraiment attendrissantes. Chateaubrun s’est fait avantageusement connoître par son Philoctète et ses Troyennes ; pièces très
et le Castor et Pollux de Bd. Les opéras d’Italie, qui sont les plus connus et les plus admirés en France, sont ceux de Me. I
diesse, tout le feu, toute l’étendue du génie. Fondé sur un événement connu , soit par l’histoire, soit par la tradition, soit
s divinités du paganisme), telle que la religion existante la faisoit connoître aux peuples, par rapport aux choses humaines ; et
ur lesquels on écrit, et que le poëte ne fasse agir que les divinités connues et honorées dans les pays et dans les temps où s’
nt à entendre ce que sont les épisodes dans l’épopée. Mais pour faire connoître en même temps et l’effet qu’ils doivent y produir
ns oratoire, les portraits brillans, ne sont pas ce qui fait le mieux connoître ces divers caractères. Ce sont les propres discou
e présente quelquefois avec art les portraits de certains personnages connus dans l’histoire, d’où il a tiré le sujet de son p
fers, et voit dans les Champs-Elysées, son père Anchise, qui lui fait connoître les héros les plus célèbres de la République roma
qui doivent naître un jour….. Approchons-nous ; le ciel te permet de connoître Les rois et les héros qui de toi doivent naître.
e, Digne appui de son roi, digne rival d’Eugène(a). Après avoir fait connoître par les exemples le style de l’épopée, il est à p
oit en Grèce, vers l’an 980 avant J.C., est le plus ancien des poëtes connus , et le père de la poésie épique. La critique a re
égulier ; mais il n’y a presque pas de poésie. Cet ouvrage dont je ne connois pas de traduction, fut, comme je l’ai dit ailleur
très-beaux : on a trouvé le reste foible et très-souvent bas. Je n’en connois pas de traduction. Milton, né à Londres en 1608,
57 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
succédé, dans les fêtes de Bacchus, à la poésie lyrique. 409. Faites connaître l’origine de la poésie dramatique. L’origine de
re dramatique en trois parties : dans un premier article, nous ferons connaître les règles qui concernent le drame en général ; d
onstre et traîné par ses chevaux. Les choses de ce genre doivent être connues par le récit. 419. En quoi consiste l’intégrité d
emps avant notre nouvelle école littéraire, le drame romantique était connu en Europe. Il suffira de nommer ses principaux re
ur faciliter l’intelligence de ce qui va suivre. Elle doit leur faire connaître les principaux personnages qui paraîtront sur la
u de sa faiblesse. Iphigénie va sacrifier son frère Oreste qu’elle ne connaît pas. Le sacrifiera-t-elle ? voilà le nœud qui inq
de deux manières : par reconnaissance, lorsqu’un personnage, ou ne se connaît pas lui-même, ou ne connaît pas celui avec lequel
naissance, lorsqu’un personnage, ou ne se connaît pas lui-même, ou ne connaît pas celui avec lequel il se trouve ; ou par périp
e péripétie pour conclusion. IV. — Actes et scènes. 448. Faites connaître la division matérielle du drame. Outre la divisi
es, entraînés hors de la scène par des circonstances qui doivent être connues des spectateurs, sont censés agir loin du théâtre
’en sont pas susceptibles. En second lieu, le premier acte doit faire connaître tous les acteurs avec leurs caractères. On les fa
t faire connaître tous les acteurs avec leurs caractères. On les fait connaître en les faisant paraître eux-mêmes, comme dans Cin
u drame bourgeois, et la tragédie lyrique ou opéra. Nous allons faire connaître dans les trois paragraphes suivants le caractère
Nous ferons comprendre cette vérité par des exemples. Ainsi, veut-on connaître le vrai langage des héros tragiques qu’enflamment
mythologique, l’opéra de Thétis et Pélée, par Fontenelle. 494. Faites connaître les règles propres à ce genre d’opéra. Dans l’op
ou comique noble, le comique bourgeois et le bas comique. 512. Faites connaître l’objet de chaque genre de comique ? Le comique
, de Molière, la rencontre d’Harpagon avec son fils, lorsque, sans se connaître , ils viennent traiter ensemble, l’un comme usurie
t de la composition. Seulement ses couplets doivent être sur des airs connus , tandis que les airs de l’opéra à ariettes sont c
58 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
e,             Homme, quel usage fais-tu ? Des plantes, des métaux tu connais la vertu, Des différents pays les mœurs, la polit
rême ;             Et sur tant de choses savant,             Tu ne te connais pas toi-même. À des personnes mortes : tel est l
e des âmes simples, faut-il donc tant de peines et d’appareil pour te connaître  ? Tes principes ne sont-ils pas gravés dans tous
rbes Troyens ? Trop aveugle Didon ! puis-je après cette injure Ne pas connaître encor cette race parjure ? Et comment mes soupirs
ion de la colère et du désespoir. Les deux plus beaux exemples que je connaisse en ce genre d’imprécation, se trouvent dans Corne
pprend du vieillard Phorbas que le Roi Laius, qu’il avait tué sans le connaître , était son père, et que la Reine Jocaste, dont il
hadamisthe par Crébillon. C’est Zénobie qui parle à Rhadamisthe : Je connais la fureur de tes soupçons jaloux ; Mais j’ai trop
; et ce Dieu vient en maître. Malheureux, qui pour lors commence à le connaître  ! Ses anges ont partout fait entendre leur voix ;
t de la convenance du style en général. L’Écrivain, qui non seulement connaît les principes de sa langue, et qui les observe, q
59 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
accrues avec ses ressources. Se servir de l’esprit de son temps pour connaître celui des autres siècles ; unir la fermeté des ju
ds motifs qui les ont produits. En effet, les événements essentiels à connaître éclatent avec évidence, s’accomplissent avec suit
e de ma vie déjà avancée, mes descendants seront peut-être charmés de connaître les moyens que j’ai employés pour cela, et qui, g
ât par un décret public. Sans doute il ne sera pas facile, à ceux qui connaîtront le mieux Franklin, de l’égaler. Le génie ne s’imi
e chacun, suivant ce qu’il peut être, Doit pratiquer, voir, entendre, connaître  ; Et, leur exemple en diverses façons Donnant à t
60 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
arquins Brute.5. Je veux le bien de Rome, et je le veux solide. Connais mieux mes projets. Jusqu’ici l’entretien Roula1
ds1 ; J’en ai pour tout un jour d’une belle peinture ; De mes auteurs connus je me fais la lecture, Ou bien à travers champs j
rés verdir et les bois bourgeonner. Mais aller chez des gens que l’on connaît à peine, Pour échanger sans but quelque parole va
e sera pas fondée, Si l’on ne suit ma simple et lumineuse idée. On la connaît déjà ; je l’ai dans mes écrits1 Indiquée aux pen
oulais te donner ce redoutable emploi. Ton audace m’a plu ; mais j’ai connu bien vite Que l’audace était grande et la sphère
e victorieux dans la mollesse échoue. Robespierre, à demi-voix. J’en connais de plus fous. Marat. J’ai, la lanterne en main,
r Robespierre, il nous fait sentir quelque chose de cette crainte que connurent nos pères, et qui s’appelle la Terreur, crainte d
61 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voiture, 1598-1648 » pp. 21-25
oyen de gagner bientôt tous les autres. Étant si sage qu’il est, il a connu après tant d’expériences ce qui est de meilleur,
s aimé d’un royaume, mais non pas le plus grand et le plus craint. Il connaît que les plus nobles et les plus anciennes conquêt
’à cette heure. Alors les bourgeois de Paris seront ses gardes, et il connaîtra combien il est plus doux d’entendre ses louanges
c d’Enghien, puis prince de Condé, né en 1621, mort en 1686. Il avait connu intimement Voiture à l’hôtel Rambouillet. 3. Le
62 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
éléments, les lettres de l’argumentation. Qui veut s’en servir, et ne connaît pas à fond son sujet, ou ne possède pas une érud
a prévient, et nous nous trouvons corrompus, avant presque d’avoir pu connaître ce que nous sommes. Ce penchant infortuné, qui so
t-ils pas à l’éclaircir en même temps qu’à la développer ! Pour faire connaître le chameau, Buffon décrira l’Arabie ; il peindra
pour satisfaire leur orgueil et pour honorer leur paresse : il se fit connaître au public par l’application à ses devoirs, la con
ssance des affaires, l’éloignement de tout intérêt. » A ces exemples connus la littérature contemporaine pourrait en ajouter
63 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
s. « Monsieur, me dit-il, j’habite ici une terre étrangère, et je n’y connais personne. Bien des gens me font de pareilles ques
que je dusse troubler le repos d’une grande ville où je n’étais point connu . Cela me fit résoudre à quitter l’habit persan, e
ncore dans ma physionomie quelque chose d’admirable. Cet essai me fit connaître ce que je valais réellement. Libre de tous les or
rdin1. Ah ! bon Dieu ! dis-je en moi-même : quel homme est-ce là ! Il connaîtra tout à l’heure les rues d’Ispahan mieux que moi.
République. L’ancienne jurisprudence avait institué un tribunal pour connaître des entreprises tentées contre le peuple romain,
64 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
devint par son patronage précepteur chez M. de Caumartin, qui lui fit connaître la société la plus choisie. Des vers latins adres
ace le portrait d’un de vos amis et des miens, d’un original que vous connaissez aussi bien que moi. S’il y a plaisir à vous obéir
n coup, mais il se déploie petit à petit, et il gagne beaucoup à être connu . Il ne s’empresse pas à acquérir l’estime et l’am
estime et l’amitié des uns et des autres ; il choisit ceux qu’il veut connaître et qu’il veut aimer ; et pour peu qu’il trouve de
ipales est sans doute le bonheur d’avoir une femme et des enfants qui connaissent et qui aiment la vertu et la solide religion. Je
65 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
rhéteurs modernes les plus estimés ; persuadé que si Fénélon les eût connus , il aurait consenti qu’on joignît leurs textes à
raison, d’avoir traité, dans sa Rhétorique, du genre judiciaire sans connaître ce qui lui est propre. Pour me mettre à l’abri d’
et qu’on peut employer dans toute sorte de sujets seraient inutiles à connaître  ? Qu’est-ce donc que le fruit de l’étude, sinon u
indre aux préceptes de rhétorique les règles de la logique. J’ai fait connaître les différentes formes de raisonnement dont on a
sportées dans le discours. L’homme qui dans le commerce de la société connaît ce qui convient dans les manières et dans les pro
adversaire fait arme contre lui ; mais elles négligent trop de faire connaître en quoi un argument peut pécher, et comment on do
auts du style n’y sont pas assez détaillés. Il est vrai qu’en faisant connaître les qualités d’un bon style on en indique les vic
sé de plus sage et dit de plus exquis sur la pratique d’un art qu’ils connaissaient si bien et dont ils nous ont laissé de si admirab
i, pour parler convenablement sur une matière, il ne suffit pas de la connaître , il faut connaître encore tout ce qui peut s’y ra
enablement sur une matière, il ne suffit pas de la connaître, il faut connaître encore tout ce qui peut s’y rapporter. Des connai
ut cela, qu’on le nomme art, observation ou pratique, consiste à bien connaître les régions dans lesquelles on veut chasser et al
inv. Rh., l. II, n°. 15.) Après ces observations, nous allons faire connaître les lieux, l’esprit, le caractère et la manière p
il est impossible de réussir dans quel art que ce soit, si l’on n’en connaît bien la fin et l’objet. § Ier. Éloquence de la
-à-fait illimitée. Il est quelques restrictions qu’il importe de bien connaître pour éviter de dangereuses méprises. Si l’orateur
t, aux personnes devant qui l’on parle ; car il est important de bien connaître les dispositions de l’auditeur, ses sentimens, se
oyen des tableaux oratoires. Diverses espèces de panégyriques. Nous connaissons parmi nous le panégyrique des saints, l’Oraison f
s, l’esprit, les qualités du cœur de quelque homme illustre, de faire connaître les services qu’il peut avoir rendus aux arts, au
t les mêmes. Comme on ne peut louer dignement les hommes de bien sans connaître leurs vertus, il n’est pas possible non plus de b
es lieux, nous n’en persistons pas moins à croire qu’elle est bonne à connaître , et qu’elle peut être d’une utile instruction, su
lé trouvé sur une personne l’inculpe plus que l’inclination qu’on lui connaît pour le vol. Des Présomptions. Définitio
énérale du cœur humain ; ou sur le caractère, les qualités, les mœurs connues de ceux qu’il s’agit de juger. Tel est le fond où
el, pensant et libre. Les philosophes, pour mieux les observer et les connaître , les ont rangées par classes, leur ont donné des
n de l’esprit par laquelle on tire un jugement d’autres jugemens déjà connus . Cette opération suppose une comparaison préalabl
laisirs d’un petit nombre d’heureux qui l’habitent, et qui souvent ne connaissent pas le Dieu qui les comble de bienfaits ! Si Dieu
ogisme dont une des prémisses est supprimée comme trop claire et trop connue , comme étant facilement suppléée par ceux à qui l
Ailleurs, Aricie dit à sa confidente : L’insensible Hippolyte est-il connu de toi ? Sur quel frivole espoir penses-tu qu’il
il. Le premier est le plus audacieux des acquéreurs ; l’autre, qui ne connaît ni le fonum ni les tribunaux, redoute les procès
our l’or sa soif insatiable, Il lui feint qu’en un lieu que vous seul connaissez Vous cachez des trésors par David amassés. Enfin,
er le repos, Et dormir en plein champ le harnais sur le dos ? Je vous connais pour noble à ces illustres marques ; Alors soyez
r cet exemple. Nous avons indiqué les formes de raisonnement les plus connues , sans prétendre épuiser la matière ; car chaque e
e servir de l’une et de l’autre. L’analyse lui est indispensable pour connaître un sujet, pour en examiner toutes les parties. Qu
assions, des préjugés de ceux à qui l’on s’adresse. Un habile orateur connaît ses auditeurs et de quelle manière il faut les pr
ous allons exposer pareillement le second et le troisième, en faisant connaître les moyens que l’on peut tirer des personnes. Mo
oluntatis propendeat in nos. (De orat. l. II.) Pour plaire, il faut connaître le cœur humain en général et ses auditeurs en par
der, il faut avoir égard à la personne à qui on en veut, dont il faut connaître l’esprit et le cœur, quels principes il accorde,
ose, dont il veut se rendre maître par le discours. Un tel homme doit connaître à fond toutes les affections, toutes les habitude
ais, de l’aveu du même poëte, le commerce de la société peut le faire connaître encore mieux2. C’est là qu’on étudie l’homme à to
de s’étudier soi-même. Les hommes se ressemblent tous : celui qui se connaît bien soi-même peut se flatter de connaître aussi
semblent tous : celui qui se connaît bien soi-même peut se flatter de connaître aussi les autres. L’orateur trouve moyens de pla
leurs facultés, à leurs lumières, à leurs inclinations. Il tâchera de connaître leur opinion particulière, leurs préventions. (Ci
. Mais ce sont les mœurs du défenseur, sa droiture et sa délicatesse connues , son respect de la vérité, son amour de la justic
iculière pour ne point irriter les esprits. Il est important de faire connaître les tours qu’il doit employer en ces occasions di
onvenables, lorsqu’on hasarde un sentiment contraire à celui d’hommes connus par leur sagesse et leurs lumières1. « On ne parl
ur profiter de toutes les ressources de l’éloquence ; car, si l’on ne connaît pas la nature de l’homme en général, et le caract
eur à remplir du bruit de ses armes la terre entière ; le soldat n’en connaît point d’autre que celui de braver le péril, de te
avoir exposé les moyens d’exciter les passions, il convient de faire connaître ceux qu’on emploie pour les calmer. Moyens pour
c. cit.) Sources du ridicule. On entreprendrait vainement de faire connaître en détail les choses capables d’exciter le rire ;
c l’éclat qu’il eut à la tribune et au barreau de Rome. Tout le monde connaît les exordes des sermons de Masillon, ceux des ora
sion, l’ordre et la méthode, les repos et la variété. Nous avons fait connaître les deux premiers dans le chapitre précédent ; dé
out ce qui aura été prouvé dans cette première partie servira à faire connaître l’énormité du crime de Catilina, et l’orateur se
ent dans un tel excès, qu’ils prouvaient bien souvent des choses plus connues et plus claires d’elles-mêmes, que celles qu’ils
n. Quand l’historien raconte un fait, il n’a pour but que de le faire connaître . L’avocat se propose de plus l’avantage de sa cau
on d’une clause ; si tout est dans une question de droit ; si le juge connaît déjà le fait par l’exposé de l’adversaire, il n’y
aux arts et aux sciences. 4°. A faire un dénombrement imparfait. Vous connaissez une ou plusieurs manières dont une chose se fait,
le tempéré ou le moyen, et le sublime, et cette division est la plus connue dans nos écoles. (Cic., Orat., n. 75 et suiv. — Q
er. Ces choses ont entre elles des rapports si intimes, qu’on ne peut connaître l’une sans connaître les autres. Les pensées et l
tre elles des rapports si intimes, qu’on ne peut connaître l’une sans connaître les autres. Les pensées et les sentimens dépenden
doit parler dans nos chambres législatives. Au reste, l’orateur doit connaître à fond la matière qu’il veut traiter, l’intérêt q
blit. Netteté. Pour avoir de la netteté dans le style, il faut bien connaître son sujet, en bien posséder l’ensemble, savoir l’
e se servir que des mots de la langue dans laquelle on écrit. Comment connaît -on que des mots sont français ? Par l’usage, par
exprimer la pensée avec le moins de termes qu’on peut. L’esprit veut connaître  ; rien n’est plus impatient que lui quand il atte
des plus difficiles de l’art d’écrire. Boileau loue Malherbe d’avoir connu et enseigné le pouvoir d’un mot mis à sa place. (
, et je l’ai lu avec plaisir. — C’est l’homme le plus vertueux que je connaisse , et il a de la probité. Cependant il ne faut pas
s, ils ont honte de la vaine joie que leur cause la flatterie, et ils connaissent que la vraie gloire ne peut s’accorder qu’avec le
, ils ont honte de la vaine joie que leur cause la flatterie ; et ils connaissent que la vraie gloire ne peut s’accorder qu’avec le
la postérité sait nous la rendre. » (La Bruyère.) « Il l’avait bien connu que cette dignité et cette gloire dont on l’honor
recherches que nous puissions faire, il nous est aussi impossible de connaître la nature divine, que d’atteindre la hauteur du c
l’autre. Il suit de là qu’on distingue différens tropes. Nous ferons connaître les principaux, c’est-à-dire les plus nécessaires
emple un vers d’Homère que Boileau a traduit ainsi : Vous ne sauriez connaître , au fort de la mêlée, Quel parti suit le fils du
e l’usage autorise. C’est par une liaison fine et juste des mots déjà connus , qu’ils enrichissent le langage, selon le précept
la longue liste qu’ils en ont faite ; nous nous contenterons de faire connaître les plus énergiques et en même temps les plus usi
comparaison ; 3°. qu’elles ne soient pas tirées d’objets rares ou peu connus , ce qui les rendrait peu intelligibles pour le gr
vait devant les yeux. Par ce moyen, il les lui fait plus parfaitement connaître et comprendre, et produit sur lui une impression
plus naturel ; dans la délibération, il importe encore plus de faire connaître les hommes et par conséquent de les peindre ; dan
s affections personnelles n’ont eu certainement aucune influence ; je connais trop la sagesse et l’équité de son caractère. Tou
ans leurs cœurs la surprise et l’admiration. Dans le genre simple, on connaît la fameuse lettre de madame de Sévigné à M. de Co
e, et ce silence est une victoire que nous remportons. Exemples. On connaît ce beau début de Cicéron qui, ne pouvant contenir
ette égalité dont se forme le sage, Qui jamais moins que l’homme en a connu l’usage ? …………………….. Ce roi des animaux, combien
z-vous sur les suites inséparables d’une naissance illustre ? Vous en connaissez qui, avec un nom encore plus distingué que le vôt
sermons, panégyriques des saints, oraisons funèbres. Notre barreau en connaît peu l’usage. Prosopopée La prosopopée ou person
t d’empressement ! etc… » (In Pis., n. 58.) Il n’est personne qui ne connaisse et qui n’admire l’ironie qui fait l’exorde du pla
les qualités principales dont se forme un bon style, c’est avoir fait connaître implicitement les défauts d’où il en résulte un m
cune espèce de préparation n’aurait précédé. Il suppose que l’orateur connaît déjà le fond du sujet sur lequel il est obligé de
s les faces, puisqu’il est impossible de traiter une matière qu’on ne connaît pas : Neque enim quisquam est qui causam quam no
accent grammatical est celui qu’on met sur les voyelles pour en faire connaître la prononciation. Il y a trois sortes d’accens :
et pour en tirer du fruit. « Il faut, dit Cicéron, lire les poètes, connaître l’histoire, avoir continuellement dans les mains
ourquoi elles y sont. Voilà pourquoi après avoir tout considéré, tout connu , il faut y revenir. » (Quint., lac. cit.) A-t-on
t toujours quelque chose qu’il ne faut point imiter. Cherchons à bien connaître les véritables beautés et n’imitons que cela. Pou
ition à multiplier les noms sans nécessité : « L’orateur, dit-il, qui connaît le point litigieux, les prétentions de la partie
on entend par moyens de plaire dans le discours. Pour plaire, il faut connaître le cœur humain en général et ses auditeurs en par
66 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
étant donné tout entier aux travaux et à la guerre, il n’avait jamais connu la société2. Le goût Le sens, le don de d
, le don de discerner nos aliments, a produit dans toutes les langues connues la métaphore qui exprime par le mot goût le senti
elquefois besoin, comme lui, d’habitude. Il ne suffit pas de voir, de connaître la beauté d’un ouvrage ; il faut la sentir, en êt
prêcherai donc éternellement cet art d’écrire que Despréaux a si bien connu et si bien enseigné, ce respect pour la langue, c
e le firent gémir dans les prisons, à soixante et dix ans, pour avoir connu le mouvement de la terre ; et ce qu’il y a de plu
e genre humain s’il fallait étudier la dynamique et l’astronomie pour connaître l’Être suprême ? Celui qui nous a créés tous doit
ces que des écrivains inconnus font courir sous mon nom, qui est trop connu . Lorsqu’on imprime une prétendue lettre de feu mi
mais jamais il n’est sérieux. Ses grâces mêmes sont effrontées. « Il connut la clarté et se joua dans la lumière, mais pour l
n’a de goût que par accident ; il faut s’attendre qu’un peuple qui ne connut pas d’abord le mérite du Misanthrope et d’Athalie
ls en disent du mal, parce qu’ils sentent que si M. Despréaux les eût connus , il les aurait méprisés autant qu’ils méritent de
Bibliothèque de l’Institut. De tous les ouvrages de Pigalle, le plus connu et le plus digne de l’être est sans contredit le
67 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
de versus facere, est l’art, la manière de faire des vers. Elle fait connaître le mécanisme du vers et enseigne les règles de la
ur : Un sort errant ne conduit qu’à l’erreur. Vert-Vert. 46. Faites connaître le vers de huit syllabes. Le vers de huit syllab
émistiche. Ainsi, on ne doit pas dire : C’est dans l’infortune qu’on connaît ses amis. Mais on dira bien : Est-on dans l’inf
onnaît ses amis. Mais on dira bien : Est-on dans l’infortune ? — on connaît ses amis. C’est dans l’adversité — qu’on connaî
l’infortune ? — on connaît ses amis. C’est dans l’adversité — qu’on connaît ses amis. En effet, dans ces vers le repos a lie
Le bon Socrate, Ésope, et certain paysan Des rives du Danube… Vous connaissez l’impétueuse ardeur De nos Français ; ce sont fo
tragédie en rimes croisées, c’est la Tancrède de Voltaire. 85. Faites connaître les rimes mêlées. On appelles rimes mêlées, cell
es de nombre impair sont de cinq, sept et neuf vers. Après avoir fait connaître les règles relatives à chacune de ces stances, no
yr cueille sur les fleurs Les parfums que la terre exhale. 93.Faites connaître les stances de six vers. Dans la stance de six v
le bras du Dieu des armées S’armera pour notre secours ? 95.Faites connaître les règles de la stance de dix vers. Voici pour
al, la stance n’a pas moins de quatre vers ni plus de dix. 97. Faites connaître le tercet et la stance de cinq vers. Le tercet e
68 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
cts divers, et les inclinations compatibles ou opposées que nous leur connaissons . Il paraît, par exemple, qu’il n’est pas vraisemb
e tant qu’un secret. Le porter loin est difficile aux dames.       Je connais même sur ce fait       Bon nombre d’hommes qui so
de plus gracieux ! Elle est, à mon avis, la plus propre à nous faire connaître le vrai génie de ce charmant fabuliste. La Motte
n souvent égalé. De la Métamorphose. C’est ici le lieu de faire connaître la Métamorphose, mot qui signifie changement. C’e
ulette, une panetière. Quoi qu’il en soit, le plus ancien poète grec, connu par des ouvrages dans le genre pastoral, est Théo
tant qu’il brille et qu’il vole, Par un souffle s’évanouit. Français, connaissez votre image ; Des modes vous êtes l’ouvrage ; Leu
iller par les grâces du bel esprit et le faste des ornements. Je n’en connais pas d’autre traduction que celle de Martignac, qu
er le repos, Et dormir en plein champ le harnois sur le dos ? Je vous connais pour noble à ces illustres marques. Alors soyez i
rospérité. Dans le palais des rois cette plainte est commune : On n’y connaît que trop les jeux de la fortune, Ses trompeuses f
ortune, Ses trompeuses faveurs, ses appas inconstants. Mais on ne les connaît que quand il n’est plus temps. Lorsque sur cette
rale. Poètes élégiaques. Il ne nous reste des Grecs aucun poème connu sous le nom d’élégie. Mais on peut principalement
de la délicatesse, du sentiment et de la facilité. La Fontaine n’est connu en ce genre que par la belle élégie que j’ai cité
queur et l’abat, etc. » Ces exemples suffisent sans doute pour faire connaître le ton de l’ode. Mais il faut, comme le dit Boile
lors qu’il l’a parfaitement rempli. Mais parmi toutes les odes que je connais , celle qui, à mon avis, peut donner la plus juste
Le souvenir de tous mes maux. Emplois, grandeurs tant désirées, J’ai connu vos illusions. Je vis loin des préventions Qui fo
iques. Mais les ouvrages du plus grand nombre ont été perdus. Nous ne connaissons Simonide, Stésichore, Alcée, et Tyrthée, que par
m. Né, en 1555, dans un siècle qui sortait à peine de la barbarie, il connut le premier le génie de notre langue, et fut, parm
69 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
oses comparées aient entre elles une analogie réelle ; que l’écrivain connaisse parfaitement celle qu’il compare et celle à laque
 : In maxuma fortuna minuma licentia est. Tout le monde, par exemple, connaît et admire le charmant petit poëme de la Fontaine,
aphores dont les écrivains des deux derniers siècles, les eussent-ils connues , se seraient soigneusement gardés, parce que leur
leur fait éclater sa prison de verre, sous les yeux de son gardien. » Connaissez -vous aucune fleur, même exotique, qui possède cet
istorique, une fiction mythologique, une opinion en vogue, un passage connu de quelque écrivain, c’est ce qu’on appelle l’all
rsonnage mis en scène rappelle à son insu aux lecteurs un fait qu’ils connaissent , mais auquel ils ne songeaient pas, parce que, au
it rappeler des faits, des idées, des opinions, des mots généralement connus , et appartenant en quelque sorte au domaine publi
70 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Pascal. (1623-1662.) » pp. 35-39
le remède à vos misères. Toutes vos lumières ne peuvent arriver qu’à connaître que ce n’est point dans vous-mêmes que vous trouv
ils donné des remèdes à vos maux, puisqu’ils ne les ont pas seulement connus  ? Vos maladies principales sont l’orgueil, qui vo
le moyen de vous guérir de vos injustices, que ces sages n’ont point connues … Dieu a voulu racheter les hommes, et ouvrir le s
s impénétrables. Nous sommes si présomptueux, que nous voudrions être connus de toute la terre, et même des gens qui viendront
71 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42
on sens, toutefois3 que son intérêt ne le portait point au mal, qu’il connaissait parfaitement quand il le faisait. Il ne considéra
pas les petits intérêts, qui n’ont jamais été son faible, et où il ne connaissait pas les grands, qui d’un autre sens n’ont pas été
ison. Nous voyons les effets de cette irrésolution, quoique nous n’en connaissions pas la cause. Il n’a jamais été guerrier quoiqu’i
l y était entré, me fait conclure qu’il eût beaucoup mieux fait de se connaître et de se réduire à passer, comme il l’eût pu, pou
72 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre I. » pp. 73-74
e les poëmes d’Homère aient jamais été chantés. Homère, cependant, ne connaît pas d’autres poëtes que les aèdes ou chanteurs  l
ros, poëte comique syracusain, que l’on place après Rhinton, nous est connu par un assez long fragment en dialecte attique.  
Plutarque, De la Manière d’entendre les poëtes, chap. II : « Nous ne connaissons pas une fable sans poésie et sans fiction. Les ve
73 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
er ce qu’est la comédie en soi, pour voir si elle est condamnable. On connaîtra , sans doute, que n’étant autre chose qu’un poëme
qui décident toujours, et parlent hardiment de toutes choses sans s’y connaître  ; qui, dans une comédie, se récrieront aux méchan
e de l’Ecole des Femmes, sc. vii.) 1. Platon disait : « On ne peut connaître les choses honnêtes et sérieuses, si l’on ne conn
: « On ne peut connaître les choses honnêtes et sérieuses, si l’on ne connaît les malhonnêtes et risibles ; et, pour acquérir d
risibles ; et, pour acquérir de la prudence et de la sagesse, il faut connaître les contraires. » 1. Parmi ces adversaires de l
résente ces gens du monde qui condamnent d’un mot les ouvrages qu’ils connaissent à peine et seraient incapables de juger. 1. Cau
74 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
tels vous firent naître ! Mais venez, que mes mains cherchent à vous connaître  ; Je crois avoir des yeux : vous êtes beaux tous
pitalière ! Car sur tes bords heureux je suis déjà venu ; Amis, je la connais . Vos pères m’ont connu : Ils croissaient comme vo
ords heureux je suis déjà venu ; Amis, je la connais. Vos pères m’ont connu  : Ils croissaient comme vous ; mes yeux s’ouvraie
ençons par les dieux : Souverain Jupiter ; Soleil, qui vois, entends, connais tout, et toi, mer, Fleuves, terre, et noirs dieux
n mot les plus visibles défauts de sa personne et les crimes les plus connus de sa vie, cette grande lettre, cette lettre inju
ples naissent sous ses pas, Races barbares et mêlées Que leur mère ne connaît pas ; Les uns indomptés et farouches, Les autres
s. Lamennais 10. L’Éloquence chrétienne Les anciens n’ont connu que l’éloquence judiciaire et politique : l’éloqu
sme impétueux de Condé ni l’héroïsme réfléchi de Turenne ; bien qu’il connût à fond le cœur humain et sût fort bien traiter av
e. Elle regardait avec une certaine inquiétude cette Europe qui ne la connaissait pas, et à qui elle demandait aussi de la sympathi
Provence, et issu d’une famille noble. De bonne heure il s’était fait connaître par ses désordres, ses querelles et une éloquence
climater chez nous cette virilité, cette indépendance d’esprit qui ne connaît que le droit et n’a pour la révolte pas plus de g
tous les droits. L. Vitet. La Jeunesse de 1880 Ah ! j’ai connu des jours et je les ai vécu Où les droits désarmé
ue fait-il de la vie, Le malheureux qui, seul, exclu de tout lien, Ne connaît pas un cœur où reposer le sien, Une âme où dans s
’est-à-dire, l’utilité des phares ; les miroirs métalliques profonds, connus sous le nom de miroirs paraboliques, en ont fourn
l oublie de dire ce qu’il sait ou de parler d’événements qui lui sont connus  ; et, s’il le fait quelquefois, il s’en tire mal 
que ces lignes n’aillent navrer quelque cœur désespéré de n’avoir pas connu cette félicité ou, l’ayant connue, de l’avoir per
uelque cœur désespéré de n’avoir pas connu cette félicité ou, l’ayant connue , de l’avoir perdue sans retour. Montalembert 4
ouse enlevée ; Qu’il cherche une victoire à mon sang réservée ; Je ne connais Priam, Hélène, ni Paris : Je voulais votre fille,
ue celle-là me guide : Je veux le bien de Rome, et je le veux solide. Connais mieux mes projets : jusqu’ici l’entretien Roula s
et je tiens pour certain Qu’il prépare au pays un glorieux destin. Tu connais maintenant mon sentiment intime ; Dis-moi s’il a
n ennemi même avant que de naître, Et tu le fus encor quand tu me pus connaître , Et l’inclination jamais n’a démenti Ce sang qui
ain Ne puisse après ma mort tomber mieux qu’en ta main. Apprends à te connaître , et descends en toi-même ; On t’honore dans Rome,
e vous n’oserez croire ? Mais, seigneur, les Romains ne vous sont pas connus  : Non, non, dans leurs discours ils sont plus ret
ses maux, au-delà du trépas, Des maux plus grands encore, et qu’il ne connaît pas. Redoutable avenir, tu glaces mon courage ! V
premier pas, Mais dont l’emportement, croissant dans la carrière, Ne connaît bientôt plus ni fossé ni barrière. Qu’on ne détou
ourra d’après vos plans achever l’édifice. RICHELIEU. Pour moi, je ne connais propre à me succéder Que le père Joseph. LE ROI.
e sera pas fondée, Si l’on ne suit ma simple et lumineuse idée. On la connaît déjà ; je l’ai dans mes écrits Indiquée aux pense
oulais te donner ce redoutable emploi : Ton audace m’a plu, mais j’ai connu bien vite Que l’audace était grande et la sphère
la Capoue Où le victorieux dans la mollesse échoue. ROBESPIERRE. J’en connais de plus fous. MARAT.                             
! vieux mot, spectre abattu ! Où sont-ils ? qui sont-ils ! à quoi les connais -tu ? MARAT. C’est facile : les mains blanches et
ace guerrière et forte ; en toute circonstance, Athènes de ses fils a connu la vaillance. Le Barbare l’atteste, et peut s’en
                                            Mais… la mienne ; Et j’en connais une autre à vendre qui la vaut. MADAME HUGUET. To
ande : vous l’ignorez, je l’ignore moi-même ; vous seul, ô mon Dieu ! connaissez ceux qui vous appartiennent ; mais, si nous ne co
mon Dieu ! connaissez ceux qui vous appartiennent ; mais, si nous ne connaissons pas ceux qui lui appartiennent, nous savons du mo
Je conjure celui qui répond oui de considérer que son plan n’est pas connu  ; qu’il faut du temps pour le développer, l’exami
, une longue expérience, la réputation du premier talent de financier connu , et, s’il faut tout dire, une destinée telle qu’e
elle serait ridicule. Conseillers de la couronne, auteurs de la loi, connus ou inconnus, qu’il nous soit permis de vous le de
dont ils ont besoin et l’espace qu’il faut à leurs idées, vivent peu connus sur la terre, et y meurent sans monument, n’ayant
de prendre ses rangs. Quoique non préparé sur les mots, si l’orateur connaît bien les choses, s’il sent vivement, s’il est sou
prit humain lui-même. » Belle et profonde parole, messieurs ! Je n’en connais guère qui soit plus digne de ce grand esprit, qui
ël respire encore et parle dans ses tableaux. La Fontaine m’est mieux connu que si, lui vivant, je le voyais sans lire ce qu’
e humaine rassurée éprouve comme un grand repos qu’elle n’avait point connu . Prenez un homme que vous voudrez ; qu’il raconte
e notre langue. Pour apprendre les langues à inversions, il suffit de connaître les mots et leurs régimes ; pour apprendre la lan
 ; mais jamais il n’est sérieux. Ses grâces mêmes sont effrontées. Il connut la clarté et se joua dans la lumière, mais pour l
tudes de sa jeunesse au gouvernement, dans sa vie austère et pure, ne connut guère d’autre passion que l’ambition. Au contrair
Lui-même il les efface, et semble encor nous dire : « Ou sachez vous connaître , ou gardez-vous d’écrire. »   Après avoir salué D
ats. Le sage, généreux même dans l’indigence, De l’or faux et du vrai connaît la différence, Et tient sa bourse ouverte à ses d
rs que vous marquez sur un ouvrage de deux mille, et que ceux qui s’y connaissent n’appelleront jamais de simples traductions ; vou
e je vous veux laisser pour tel que vous êtes, maintenant que je vous connais  ; mais vous n’aurez pas sujet de vous plaindre, q
ilée le firent gémir dans les prisons, à soixante-dix ans, pour avoir connu le mouvement de la terre ; et ce qu’il y a de plu
ion d’aller à Paris pour ses affaires ; le roi lui fit répondre qu’il connaissait mieux ses affaires que lui-même, et qu’il n’avait
opérateur. C’est que, moi, je crois comme les petits enfants. J’en ai connu un qui avait un Jésus de cire ; sa bonne, en touc
on trop nécessaire. Je ne suppose pas qu’un Français raisonnable, qui connaît son siècle et son pays, puisse lire deux pages de
Il se fit un silence. On avait beau chercher, chacun, excepté soi, Ne connaissait personne à mettre en cet emploi. Cependant, à la
t du monde. Je voudrais de bon cœur voir le livre italien, dont je ne connais que le titre, qui vaut lui seul bien des livres,
ien des livres, Della opinione regina del mondo. J’y souscris sans le connaître , sauf le mal, s’il y en a. Pascal. L’Amou
inie d’un tout si fini. Le microscope nous découvre dans chaque objet connu mille objets qui ont échappé à notre connaissance
de ces sages encore ignorés de l’antique Orient et de ces sages mieux connus de notre vieille Europe, hommes admirables, simpl
ne. CRÉON. Toi, réponds, et sois brève ! En deux mots, téméraire, Connaissais -tu l’édit que j’ai rendu naguère ? ANTIGONE. Oui,
, Connaissais-tu l’édit que j’ai rendu naguère ? ANTIGONE. Oui, je le connaissais  : pouvais-je l’ignorer ? CRÉON. En lutte avec ma
travaux, de nos entreprises, de nos dévoûments mêmes ? Le chrétien ne connaît qu’un seul but infaillible et nécessaire : le sal
e de ma vie déjà avancée, mes descendants seront peut-être charmés de connaître les moyens que j’ai employés pour cela, et qui, g
ât par un décret public. Sans doute il ne sera pas facile, à ceux qui connaîtront le mieux Franklin, de l’égaler. Le génie ne s’imi
dépendance ; mais c’est un espoir éternellement trompé. Non, nous ne connaissons pas un homme, si bien partagé qu’il soit des bien
ir en se rendant ce témoignage qu’il ne doit rien à personne. Nous ne connaissons pas de fils qui se soit jamais acquitté envers sa
sang, le prêtre celle de sa parole, de sa pensée, de son cœur, qui ne connaîtra jamais les joies de la famille. Et la patrie à so
rvé aux natures raisonnables, et le seul être doué de raison que nous connaissions , c’est l’homme. L’homme est, par sa constitution,
e et la sienne. Non-seulement l’homme a le pouvoir et de sentir et de connaître les choses qui lui sont bonnes ou mauvaises, mais
es substances inertes, il en résulte une substance active, capable de connaître , de vouloir et d’aimer ? Merveilleux effet de l’o
palpitant d’amour pour la vérité, la justice, et une intelligence qui connaît Dieu. Lamennais. Le Plaisir Oui je di
on ; La terre voit son œuvre et le ciel sait son nom ! Heureux qui le connaît , plus heureux qui l’adore ! Lamartine. La
ent les États et poser les fondements de la tranquillité publique. Il connaît la sagesse humaine, toujours courte par quelque e
st d’origine et d’institution divine. L’une vient de l’homme avide de connaître  ; l’autre est la lumière venue de Dieu, c qui écl
bandonne au sein des tourbillons ; Montaigne s’examine, et ne peut se connaître  ; Pascal fuit en tremblant ses propres visions ;
ssée. Vous sentiez les tourments dont mon cœur est rempli, Et vous la connaissiez cette amère pensée Qui fait frissonner l’homme en
qu’un nous entend, qu’il nous prenne en pitié ! Ô toi que nul n’a pu connaître , Et n’a renié sans mentir, Réponds-moi, toi qui m
que d’être applaudi. M. Saint-Marc Girardin. 62. Le distique si connu d’Ovide est une paraphrase d’un mot de Polynice d
75 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
en soi-même : « Comment ! je ne fais que penser en mon pot ; les gens connaissent bien à ma façon219 qu’il y a quelque chose de nou
me mis à faire des vaisseaux de terre, combien que jamais je n’eusse connu terre292, et ayant employé l’espace de sept ou hu
des hommes illustres de Plutarque et les petits traités de cet auteur connus sous le nom d’Œuvres morales ; cette traduction,
utant plus enquise et soupçonnée391 que moins elle était apparente et connue , une dame romaine, sage au demeurant392, mais fem
tres par haine particulière ? Il n’y a pas trois semaines que je vous connais  ; quelle raison vous a pu mouvoir à entreprendre
mé par Richelieu, à son retour à Paris, où ses Lettres l’avaient fait connaître , conseiller d’État et historiographe de France. C
la plus secrète partie de mon désert et qui, jusques ici, n’avait été connue de personne. C’est un pays à souhaiter et à peind
cennes. Vous vous étonnerez du choix de ce dernier ; et si vous aviez connu le bonhomme Broussel, vous ne seriez pas moins su
homme avait une sorte d’éloquence qui lui était particulière : il ne connaissait point d’interjection ; il n’était pas congru537 d
la Rochefoucauld, qui fut mêlé aux troubles de la Fronde, est surtout connu par le petit livre intitulé Réflexions et Sentenc
prendrai à laisser M. Dimanche dans une antichambre, et je vous ferai connaître les gens. M. Dimanche. — Monsieur, cela n’est ri
ne branlent662 presque que par ses secousses. Nos magistrats ont bien connu ce mystère. Leurs robes rouges, leurs hermines do
e Roi en fît là-dessus, et qu’il jugeât par là combien il est loin de connaître jamais la vérité. (Lettre du ler décembre 1664.)
Le soleil n’en est pas plus nébuleux dans les pays où Dieu n’est pas connu , la pluie n’en arrose pas moins les champs et les
’il ne voulut point perdre un vieux gentilhomme qu’il avait autrefois connu particulièrement, et qui n’avait que fort peu de
France dans cette cour, revenu à Paris depuis quelques jours, que je connais familièrement, que j’ai fort interrogé, et qui ne
oublie de dire ce qu’il sait, ou de parler d’événements qui lui sont connus  ; et s’il le fait quelquefois, il s’en tire mal,
. » Termes, s’étant fait un front d’airain, fit semblant de ne le pas connaître , et se mit à le repousser assez brutalement. « Oh
uctions en vers et en prose. Il réussit mieux quand il tenta de faire connaître au public les lois de l’astronomie et les découve
e nous ne comptions peut-être pas alors pour un assez grand bien, peu connus . (Éloge de M. Varignon.) Massillon (1663-174
sade, que je lui dis : « Seigneur cavalier, je ne croyais pas mon nom connu à Peñaflor984. — Comment, connu ! reprit-il sur l
r cavalier, je ne croyais pas mon nom connu à Peñaflor984. — Comment, connu  ! reprit-il sur le même ton ; nous tenons registr
la dupe de ses démonstrations ni de ses hyperboles987 ; j’aurais bien connu , à ces flatteries outrées, que c’était un de ces
ormais en garde contre les louanges. Défiez-vous des gens que vous ne connaîtrez point. Vous en pourrez rencontrer d’autres qui vo
être instruit de tout, et comparer les rapports avec ce qu’il aurait connu par lui-même. Les vingt dernières années de sa vi
son projet, qui était à peu près le même que celui de Vauban, sans se connaître l’un l’autre1042. De ce travail naquit un livre s
que je dusse troubler le repos d’une grande ville où je n’étais point connu . Cela me fit résoudre à quitter l’habit persan et
ncore dans ma physionomie quelque chose d’admirable. Cet essai me fit connaître ce que je valais réellement ; libre de tous les o
1071. « Ah ! bon Dieu ! dis-je en moi-même, quel homme est-ce là ? Il connaîtra tout à l’heure les rues d’Ispahan1072 mieux que m
Il fut traité à peu près de même par tous ses amis, et apprit mieux à connaître le monde dans une demi-journée que dans tout le r
il ne veut boire que de la plus claire et aux ruisseaux qui lui sont connus . Il boit aussi sobrement qu’il mange… Il est susc
algré la protection de personnages illustres ou puissants, à se faire connaître du public, il conquit tout d’un coup la célébrité
ur faire chercher le reste des paroles, si tant est que quelqu’un les connaisse encore. Mais je suis presque sûr que le plaisir q
ue à sa vue. Qui est-ce qui, aimant un peu l’agriculture, ne veut pas connaître les productions particulières au climat des lieux
dans le pays. Il me semble qu’un seul fait de cette espèce fait mieux connaître la Suisse que toutes les descriptions des voyageu
ouverais en échange des biens d’un prix inestimable, des biens si peu connus de mes égaux, la franchise et le vrai plaisir. Je
Paris, le 29 décembre 1754. Sans avoir l’honneur, monsieur, d’être connu de vous, j’espère qu’ayant à vous offrir des excu
t, je vous demande mille pardons..., je n’avais pas l’honneur de vous connaître … ; sans cela… » Le président le prend par la main
fut tour à tour horloger, musicien, financier, écrivain, est surtout connu pour avoir écrit, d’abord, à propos d’un procès d
c. viii.) Apologie de Beaumarchais par lui-même Vous qui m’avez connu , vous qui m’avez suivi sans cesse, ô mes amis, di
à part, je n’en vois aucun contre qui je voulusse le troquer. Mais je connais trop bien le prix du temps, qu’il m’apprit à mesu
populaire Je dois rendre cette justice à notre peuple que je n’en connais point, en Europe, de plus généreux. Je pourrais c
gers : « Il n’en vient guère, nous dit le vieillard ; ce lieu est peu connu  ; mais quand il s’en présente, nous ne refusons p
ises dans tout leur jour, et l’on raisonne ensuite comme si on ne les connaissait pas. Cependant peut-on s’empêcher de contempler a
plus d’exagération et moins de profondeur que s’il les avait vraiment connus .... Schiller était le meilleur ami, le meilleur p
d’histoire naturelle, de philologie et de bibliographie, est surtout connu comme conteur. L’expérience qu’il avait acquise d
t adossés au flanc gauche de ma jument se trouvait un fourrier que je connaissais . Cet homme, attaqué et blessé par plusieurs grena
’abbé Hugues-Félicité-Robert de la Mennais, dit Lamennais, qui se fit connaître , par la publication du premier volume de son Essa
it avoir établi une muette intelligence entre ces deux âmes qui ne se connaissaient que dans ce retentissement. La veille du jour où
la ville pour prison, mais ils y étaient surveillés de près. J’avais connu cet officier en France. Nous nous retrouvâmes ave
us cuisants remords. Personne n’était plus raisonnable… Quand je l’ai connue , elle était déjà bien triste de nos épreuves, mai
rois mille âmes. Mon Dieu ! c’est comme une petite république. On n’y connaît ni le juge, ni l’huissier. Le maire fait tout. Il
grand penseur et un grand écrivain. Citons, parmi ses livres les plus connus , de vastes poèmes en prose : Ahasvérus (1830), Me
château de Nohant (Indre), Aurore Dupin dame Dudevant, qui s’est fait connaître sous le pseudonyme de George Sand, est un des plu
l’attrait de spectacles dignes d’une caverne de voleurs… Tout le pays connaît l’aventure du greffier qu’on laissa entrer avec q
nu1648 pour n’y plus retourner. Qu’ai-je besoin d’une femme que je ne connais pas ? — Mon petit père, dit l’enfant, pourquoi do
lus tard suivi des Consolations et des Pensées d’août, se lit surtout connaître comme critique. Dès 1828, l’Académie française av
Legouvé, fils du poète Gabriel-Jean-Baptiste Legouvé1666, s’est fait connaître lui-même comme poète, comme romancier, comme aute
e l’atmosphère des grands caractères et des grands cœurs. Il m’a fait connaître la sensation délicieuse d’aimer les yeux levés, d
entes études de critique et de philosophie de Renan ne sont pas moins connues et n’ont pas exercé sur la pensée française, à no
leur sœur en croix les remplissait de joie et d’ardeur. Attale était connu de toute la ville ; aussi la ville l’appela-t-ell
c un million de Français, tous patriotes comme lui. Le monde n’a rien connu de plus généreux, de plus désintéressé, de plus g
re, ni la fortune, ni les relations1744 ne comptent pour rien. On n’y connaît ni les protections ni les influences1745; l’émula
lle, que tout bon Provençal se paye à sa majorité. C’est au plus s’il connaissait Beaucaire, et cependant Beaucaire n’est pas bien
ombre, je jouissais d’un vaste horizon et j’éprouvais, entre des murs connus , ces surprises qui font le charme des voyages. C’
our dans des paysages et des milieux divers, ces marins bretons qu’il connaît bien pour avoir vécu de leur vie, Mon frère Yves
an passe une porte, Et ne daigne me regarder ; Et plus je ne lui suis connu , Ni mes vers ni ma poésie, Non plus qu’un étrange
prendre à commander, A ouïr vos sujets, les voir et demander1986, Les connaître par nom et leur faire justice, Honorer la vertu e
nce doux. Audience et faveur vous donnerez à tous. Votre palais royal connaîtrez en présence1991, Et ne commettrez point une petit
ême dans cette ville en 1532, mort en 1589, Jean-Antoine de Baïf, qui connut Ronsard au collège Coqueret, à Paris2014, fut, si
nsemble, Font qu’on est mal reçu, si l’on ne leur ressemble. Cliton. Connaissez mieux Paris, puisque vous en parlez. Paris est un
endroits Dont il n’ait le rebut aussi bien que le choix. Comme on s’y connaît mal, chacun s’y fait de mise2125. Et vaut communé
e, S’il le échauffe au dedans. Cet avis écouté seulement par caprice, Connu sans être aimé, cru sans être observé, C’est ce q
poèmes, des comédies, des poésies diverses, des lettres, est surtout connu par ses douze livres de Fables. Les sujets de ces
âge avancé, A quoi me résoudrai-je ? II est temps que j’y pense. Vous connaissez mon bien, mon talent, ma naissance Dois-je dans l
sse2226. » Au visage sur l’heure un rouge m’est monté Que l’on me vît connu d’un pareil éventé2227. Je l’étais peu pourtant ;
is on en voit paraître, De ces gens qui de rien2228 veulent fort vous connaître , Dont il faut au salut2229 les baisers essuyer, E
tend, ai-je dit, c’est injure.... — Tu te moques, marquis : nous nous connaissons tous, Et je trouve avec toi des passe-temps plus
es ouvrages ; C’est par eux qu’à mes yeux il a d’abord paru, Et je le connaissais avant que l’avoir vu2323. Je vis, dans le fatras
s-rimés2341 je vous trouve adorable. Trissotin. Si la France pouvait connaître votre prix, Vadius. Si le siècle rendait justice
rtez de tous côtés vos regards brusquement ; Et ceux que vous pourrez connaître , Ne manquez pas, d’un haut ton, De les saluer par
oches, Prenez le parti doucement D’attendre le prince au passage : Il connaîtra votre visage Malgré votre déguisement ; Et lors,
insultés. Le village au-dessus forme un amphithéâtre : L’habitant ne connaît ni la chaux ni le plâtre ; Et dans le roc, qui cè
ant vos prés délicieux, Ne puis-je ici fixer ma course vagabonde, Et, connu de vous seuls, oublier tout le monde2391 ! (Épîtr
tre effacés, Qu’en lui laissant mon fils, c’est l’estimer assez. Fais connaître à mon fils les héros de sa race ; Autant que tu p
n de ce Paradis perdu de Milton que son père et Boileau n’avaient pas connu et qui commençait à trouver en France un public p
énissaient leurs bourreaux2483 ! Eux seuls étaient chrétiens, je n’en connais point d’autres ; Ils mouraient pour leurs rois, v
urs de ma loi ; C’est le sang des martyrs. O fille encore trop chère, Connais -tu ton destin ? Sais-tu quelle est ta mère ? Sais
Je meurs ; le voile tombe, un nouveau jour m’éclaire ; Je ne me suis connu qu’au bout de ma carrière. J’ai fait, jusqu’au mo
nés pour leur donner des lois. (A Zamore.) Des dieux que nous servons connais la différence : Les tiens t’ont commandé le meurt
ort suprême, Je commence à le croire, est la loi d’un Dieu même. J’ai connu l’amitié, la constance, la foi ; Mais tant de gra
ou malicieux. Le Roi d’Yvetot Il était un roi d’Yvetot2593   Peu connu dans l’histoire, Se levant tard, se couchant tôt,
mbles Ne dites pas, enfants, comme d’autres ont dit : « Dieu ne me connaît pas, car je suis trop petit ; Dans sa création ma
es Et du guide infidèle enseveli les pas. Le pied du passereau ne s’y connaîtrait pas2630. Il revient épuisé de sa course inutile.
en 1793, mort en 1843, Jean-François-Casimir Delavigne se fit d’abord connaître par quelques pièces de poésie que lui inspirèrent
s le nuage : Toute la mer brûlait. Mais, quand le jour revint, chacun connut son œuvre. Les trois vaisseaux flottaient démâtés
qu’elle était petite encore, Que sa sœur2693 était tout enfant2694… — Connaissez -vous, sur la colline Qui joint Montlignon à Saint
ns ? — Frank, réponds, est-ce toi ? Ce n’est pas d’aujourd’hui que je connais ta vie. Tu le es qu’un paresseux, plein d’orgueil
Né en 1813 à Marseille, mort en 1877, Joseph Autran se fit d’abord connaître par un poème sur la Mer (1835) ; un autre poème,
ut l’été, Alla demander quelque charité Chez une fourmi qu’elle avait connue  : « J’ai grand faim, dit-elle, et me voilà nue… »
n, toi l’écrivain que j’aime, Jean-Jacques2857 ! bien souvent tu l’as connu , toi-même, Ce profond sentiment, triste et délici
, fils de la tombe ! Parmi les autres confondu, Nul regard ne peut le connaître  : Dans la corbeille il est perdu ; Seul je le voi
l huit cent trois, je n’ai plus de nourrice, Et j’ai, depuis dix ans, connu de tels chagrins, Que ce n’est pas l’adieu ni la
elin. D’un passé douloureux notre cœur est trop plein... Elle ne vous connaît que par deux ans de honte, Et de vingt ans de ple
temps déjà ces périls sont passés ; Ma mère a fait de moi ce que vous connaissez . Si le mal fût venu, vous étiez le coupable ; Je
able ; Je voudrais l’oublier, je m’en sens incapable ; Je n’ai jamais connu qu’elle, je lui dois tout. Vous étiez mort pour m
it rien ! Enfant, ai-je entendu quelque bonne parole ? Je n’ai jamais connu le chemin de l’école ; Je lis, c’est tout au plus
des poésies diverses et quelques courts poèmes ; il s’est aussi fait connaître comme critique et comme romancier. Mais c’est sur
leur échelle, Les métiers bourdonnaient, les champs étaient semés. Je connus mon bonheur, et qu’au monde où nous sommes Nul ne
pportait comme un de ses oiseaux ; Mais la nature, ici, ne pouvait me connaître . Et même, à la cité, toits aigus des maisons, Pav
nt les premières œuvres ont été publiées dès 1872, s’est surtout fait connaître , quatre ans plus tard, par sa Chanson des Gueux,
en 1855) M. Maurice Bouchor n’avait pas vingt ans quand il se fit connaître par un recueil de vers d’une verve copieuse et ju
ons, à propos de chaque auteur, dans le recueil du second cycle, fait connaître les éditions que nous suivions. Nous avons cru su
es « bonnes paroles et les bons enseignements du roi », c’est la plus connue , celle à laquelle Joinville doit surtout sa réput
importante, le Grand Testament, appartient à un genre de poèmes fort connu au moyen âge, où le poète, disant adieu à ses ami
es deux premiers vers (cinq syllabes chacun) d’une chanson alors très connue . — Sus, qui est ici préposition avec le sens de s
expression indéterminée, remplaçant le nom de terre sous lequel était connu ce gentilhomme, et que Montaigne ignore ou ne veu
dans l’Alzire de Voltaire (voir page 604). Des dieux que nous servons connais la différence : Les tiens t’ont commandé le meurt
ançais, est encore fréquent au xvie siècle. Le xviie siècle a aussi connu cet emploi, qui est devenu plus rare dans la lang
vie de Montaigne. 445. Police, règlement : le règlement fameux bien connu (c’est ici le sens du démonstratif). 446. Faill
n appel, mais par pièces écrites et sans audiences ni plaidoiries, et connaissaient aussi en première instance de certaines causes do
es corps constitués, et particulièrement les parlements. 537. Il ne connaissait point d’interjection. Entendez que son éloquence
doute par dérivation qu’il a ensuite été appliqué au légume que nous connaissons sons ce nom. 601. Pâté en pot. fait avec du bœu
ieuses. Sens dérivé du mot, qui désigne d’abord une personne avide de connaître , et, ensuite, un objet capable d’exciter la curio
révôt proprement dit était un officier de la maison du roi, chargé de connaître des crimes qui pouvaient se commettre à la Cour o
Napolitains contre les Espagnols (1647-1648) ; mais il était surtout connu en France pour son élégante frivolité. 875. Que
es anciens placent à l’origine des sociétés et où les hommes auraient connu la félicité parfaite. 916. Des oracles. Non seu
ait certains arbres comme les interprètes de la Divinité, qui faisait connaître ses volontés par l’agitation et le bruissement de
est fort ingénieuse ; car le faune est un habitant des forêts ; il ne connaît pas les habitudes des cours ; et, non sans malice
que résultat heureux. 1042. La correction exigerait : sans qu’ils se connussent . 1043. Il est intitulé : Détail de la France (16
Pierre 1er. C’est sous ce nom, qui devint illustre, que devait être connu dans l’histoire le jeune frère de Foedor et de la
s familles de Russie Maffeu (ou Matheof, Mathieu) n’est pas autrement connu . 1098. A la Chine, se disait aussi bien que : e
ue des violons de village… Ne mettons rien à côté de Virgile. Vous le connaissez par les traductions ; mais les poètes ne se tradu
ue, par un lieutenant-colonel du même régiment, M. de Lorri, Voltaire connut le dévouement du chevalier d’Assas. « J’en suis s
on verra qu’il parle d’eux comme il parlerait des hommes, cherchant à connaître leurs sentiments intimes d’après leur apparence e
u de prix, une friandise qu’on leur offre. L’origine du mot n’est pas connue . 1189. Sous-entendu : si j’étais riche. Cette pr
bandes d’étoffes tressées. 1228. Allusion à un conte populaire très connu , dont on trouvera une version dans la fable de La
u sang, comte de Charolais (1700-1760), s’était particulièrement fait connaître par des cruautés restées impunies. 1238. Le prés
restées impunies. 1238. Le président de Meinières (1705-1785), assez connu dans la société littéraire du temps. 1239. Proc
, qui, dans une de ses satires, représente l’empereur Tibère (14-37), connu d’ailleurs par sa dissimulation et ses cruautés,
Pierre. C’était la prison Mamertine, ou [...] cachot de cette prison, connu sous le nom de Tullianum, et où, [...] tradition,
Guizot (1829-1908), devenue Mme Conrad de Witt, s’est fait elle-même connaître par ses travaux originaux et par les soins qu’ell
1794. 1585. Epictète, philosophe du ier siècle de l’ère chrétienne, connu pour l’austérité de ses mœurs et de sa doctrine,
e la Noue, dit Bras-de-Fer (1531-1591), célèbre capitaine calviniste, connu pour sa bravoure et son esprit politique. C’est l
nalistes et de nos critiques littéraires les plus estimés et les plus connus . 1749. Rue des Minimes : rue Culture-Sainte-Cat
s les œuvres de cet homme du monde, qui fut un excellent écrivain. On connaît assez les spirituels dialogues de Lucien (iie si
. Toutefois la distinction des deux verbes n’est déjà plus usuelle ni connue au temps de Marot, qui les confond lui-même, puis
’une espèce de farce assez grossière que les Grecs et les Romains ont connue  : on avait cependant, dès l’antiquité, tiré des m
, en s’adressant à ce roi : Tant d’ennemis à tes pieds abattus... Ont connu ta fortune, et que (a) l’art de la guerre A moins
 : de lui, d’elle ; à lui, à elle, etc. Mais le xviie siècle n’a pas connu cette distinction. 2057. Voir page 492, note 2.
tant né en 1601. — Cependant, pendant ce temps. (a) Entendez : et ont connu , ont appris que... 2061. Dedans l’ombre, on di
Ton serviteur, oui, je le suis. Donne-moi l’intelligence, pour que je connaisse ta loi. — Incline mon cœur pour que j’entende les
ugé sur le fait d’avoir entendu ta parole sans l’exécuter, de l’avoir connue sans l’aimer, d’y avoir cru sans l’observer. — Pa
in, qui est, au plus tard, du xve siècle, et dont l’auteur n’est pas connu . 2148. Ésope est probablement un personnage lége
2190. Dans quelque endroit. L’histoire du meunier et son fils était connue longtemps avant Malherbe ; plusieurs auteurs ital
ent racontée. 2191. S’éclata. Voir la note 7 de la page 20. 2192. Connaît , reconnaît. 2193. Cure, souci. 2194. D’aventu
t latin qui a passé en français dans le sens de personnage dont on ne connaît pas le nom, avec une nuance de dénigrement ou de
e (1679 ; — l’épître que Boileau lui dédie est de 1674), et qui était connu comme l’un des hommes les plus spirituels de son
e trop bien les paroles à double entente de la reine. 2491. Vous la connaissez . Mérope se doute bien que Polyphonte n’ignore pas
êt de faire remarquer que c’est à ce mot, dont le sens est d’ailleurs connu , et qui vient d’une origine germanique, qu’il fau
e espérait que se trouverait le salut. 2633. C’est du phénomène bien connu du mirage que le poète veut ici parler 2634. Voi
Roland, il est représenté mourant avec Roland lui-même. Mais Vigny ne connaissait pas notre vieux poème, qui ne fut publié pour la
32) a conservé le souvenir de cette légende. Mais Alfred de Vigny la connaissait sans doute par un ouvrage qui fut célèbre dans le
. Le poète interrompt son récit pour ouvrir une espèce de parenthèse ( connaissez -vous...), qui en amène elle-même une autre (pénèt
old : « Les vagues bondissent au-dessous de moi comme un coursier qui connaît son cavalier. La bienvenue à leur rugissement ! R
t déjà séjourné quelque temps à la cour d’Hiéron, à Syracuse. Nous ne connaissons pas les causes de cet exil volontaire. Autran a f
teint seul ne renaît jamais ! » Et Méganire lui ayant demandé s’il se connaissait un rival : « Non, ma fille, répond-il, pas un ; o
mble à mes chagrins, Je m’ensevelirais dans les lieux souterrains. Tu connais le seul but auquel mon âme aspire ; Je veux que s
ter concevant son dessein et l’exécutant, prend soin de nous la faire connaître comme une jeune fille dont les sentiments sont ex
originale. 2976. Luron, joyeux compère (l’origine du mot n’est pas connue ). 2977. « Les rivières sont des chemins qui marc
76 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
ammaires, c’est toujours la seconde qui doit triompher. Tout le monde connaît les vers de Boileau : Surtout qu’en vos écrits l
ue soient l’érudition et l’habitude de l’écrivain, est-il possible de connaître assez à fond les phases de la langue, pour ne pas
emagne, faire parler les personnages en anglais ou en allemand. Je ne connais guère qu’une circonstance où ces pastiches puisse
t, à toutes les idées de celui qui l’a sérieusement étudié, et qui le connaît bien. Le terrain, jadis ingrat pour tous, ne l’es
envolé avec la mode. Parlerai-je du jargon d’Almack que nous ont fait connaître Byron et les romans de la haute vie anglaise, ou
77 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
obscurité. » Ce jour même des miens est le dernier peut-être : » Trop connu de la terre, on meurt sans se connaître. » Je l’a
est le dernier peut-être : » Trop connu de la terre, on meurt sans se connaître . » Je l’attends cette mort, sans crainte, sans dé
point dans moi, je ne le trouvais pas. Je me suis fait une étude De connaître les mortels : J’ai vu leurs chagrins cruels Et le
ton emploi ? Tu prétends réformer les décrets de ton maître, Tu ne te connais pas, et tu veux le connaître ! C’est d’après sa
former les décrets de ton maître, Tu ne te connais pas, et tu veux le connaître  ! C’est d’après sa propre expérience, que parlai
l’Ecclésiaste. Séduit lui-même un instant par cette ambition de tout connaître et de tout vouloir juger, il avait abordé l’école
il faut courir devant les magistrats, Pour répondre de tel que je ne connais pas. Vite, courons, de peur que l’on ne nous prév
78 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
las pour divinité. Il n’y a que les peuples en voie de finir qui n’en connaissent plus le prix, parce que, plaçant la matière au-de
là que le commencement de l’homme. Lui, le prédestiné de l’infini, ne connaît encore que le sein de sa mère, son berceau, sa ch
u peuple. Un peuple est assoupi dans les mœurs de la barbarie ; il ne connaît pas même le premier des arts, qui est d’assujetti
st heureux. Mais nous voulons tous en sortir, croyant que nous sommes connus hors de notre village. C’est là que les échecs no
e suis monsieur un tel, disons-nous « d’un petit air modeste. — Je ne connais pas”, répond l’interlocuteur. Quel désappointemen
amartine : il a dit son nom, et il a trouvé que son nom n’était point connu . « C’était dans le Liban, il est vrai, mais vous,
lupté, le désir insatiable d’accumuler, voilà les vertus que le monde connaît et estime, voilà les vertus auxquelles il porte s
79 (1839) Manuel pratique de rhétorique
sation même. Si l’on ne compose pas soi-même, il est encore besoin de connaître les règles pour apprécier dignement les compositi
ont il faut également trouver les parties constitutives. Les éléments connus , il faut diriger notre attention sur l’ordre dans
e la disposition de ses parties constitutives. — Maintenant que vous connaissez les parties constitutives de ce morceau, examinez
ront ensuite quelques portraits d’hommes célèbres et d’une biographie connue , des parallèles, soit entre de grands hommes d’un
n, nous indiquerons l’Exercice suivant conseillé par Blair : « Je ne connais , dit cet excellent rhéteur, aucun exercice plus u
us apprendra à les corriger. Elle servira en particulier à nous faire connaître , entre plusieurs manières d’exprimer la même pens
e nous lui présentons. Il y trouvera des termes nouveaux dont il faut connaître la valeur, et qui, alors, se présenteront à lui c
r, et qui, alors, se présenteront à lui comme les signes d’idées déjà connues . Traité de rhétorique. Sommaire. Définiti
la logique, et l’art de parler correctement, qui est la grammaire. On connaît la grammaire par les études grammaticales. La tra
de rhétorique ont pour objet la composition du discours ; il faut les connaître , soit qu’on veuille composer soi-même, soit qu’il
les compositions des autres. Les règles du discours en général étant connues , servent à juger — ou à diriger toutes sortes de
clure de l’une à l’autre ; 4° la cause et les effets : la cause étant connue , on en tire les effets qu’elle est propre à produ
spèce ne peut pas également se dire du genre. Il n’est pas inutile de connaître en gros ces différentes sources de preuves, que l
l se pénètre lui-même d’une passion quelconque, il faut de plus qu’il connaisse les dispositions de l’auditeur, qu’il commence pa
’admiration qu’elle commande n’est pas l’effet d’un goût réfléchi qui connaît les règles, mais l’éruption subite et involontair
ouces, il y a des passions véhémentes. La nature seule, sans que nous connaissions encore les règles, nous porte déjà à choisir et m
ut-il informer ? Sur le fait ? il est constant. Sur l’auteur ? il est connu . Pompée a donc vu que, nonobstant l’aveu du fait,
ieuse ou noble, présente à l’esprit une image au moyen de laquelle il connaît l’objet dont on veut l’occuper. Les poètes abonde
g et de fumée. La frayeur les emporte, et sourds à cette fois, Ils ne connaissent plus ni le frein, ni la voix. En efforts impuissa
pas que tes desseins sont découverts ! qu’éclairée de toutes parts et connue de tous ceux qui sont ici, ta conjuration est arr
mi nous un seul qui n’en soit instruit ? Ô temps ! ô mœurs ! Le sénat connaît tes complots, le consul les voit, et Catilina vit
de ce sacrifice. Agréez ces derniers efforts d’une voix qui vous fut connue . Vous mettrez fin à tous ces discours. Au lieu de
iel envoie, et par une espèce d’instinct admirable dont les hommes ne connaissent pas le secret, semble né pour entraîner la fortun
80 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — De la Poétique » pp. 2-4
e. Ainsi, de même que l’éloquence a précédé la rhétorique qui en fait connaître les règles, de même la poésie a précédé la poétiq
n mot de chacun de ces ouvrages. Aristote. La plus ancienne poétique connue est celle d’Aristote, célèbre philosophe, né à St
nous parlerons de la poésie en général ; dans la seconde, nous ferons connaître les règles particulières applicables aux différen
81 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
la tragédie de la mort de César par Voltaire. Cassius a. Écoute. Tu connais avec quelle furie Jadis Catilinab menaça sa patri
ption, à laquelle se rapportent plusieurs autres figures que je ferai connaître . Antithèse. L’Antithèse est une figure, par
toucher et manier : elle ne perd rien à être vue de près ; plus on la connaît , plus on l’admire. Elle se courbe par bonté vers
qu’elle est, développe le caractère de ses personnages, pour le faire connaître dans toute son étendue ; et sans trop s’attacher
e pour faire les fonctions de tous les emplois, et, ce qui peut faire connaître l’étendue de son génie, tandis qu’il paraissait d
istoire leur donne. Parmi tous les portraits de cette espèce, je n’en connais pas de mieux frappé que celui de Rhadamisthe, dan
in, Jouet infortuné de ma douleur extrême, Dans l’état où je suis, me connais -je moi-même ? Mon cœur de soins divers sans-cesse
er au crime. Je cède au repentir, mais sans en profiter ; Et je ne me connais que pour me détester. Dans ce cruel séjour sais-j
82 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
style propre aux lettres familières, est renfermé dans ce précepte si connu et si souvent recommandé ; qu’on doit écrire comm
Tout cela dépend du caractère de celui à qui l’on demande. Il faut le connaître par soi-même, ou par la voix publique. À ces sort
nt, ni moins pathétique dans ses lettres de recommandation. Nous n’en connaissons qu’une tout entière d’Horace, celle qu’il écrivit
tête d’une armée. Tibère en effet agréa Septimius, et le fit ensuite connaître d’Auguste, qui ne tarda pas à lui donner son affe
grandeur à d’autres personnes que les circonstances de la vie feront connaître . La politesse exige que dans le cours d’une lettr
mière fois à des personnes, dont il est à présumer qu’ils ne sont pas connus , il conviendra, je crois, qu’ils ajoutent le titr
83 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre III. du choix du sujet. » pp. 38-47
s de l’art ; que de géographie précise du monde intellectuel, on n’en connaît pas ; qu’on n’a pas encore vu les cartes routière
ujet doit être en rapport avec le talent de l’écrivain. Tout le monde connaît la maxime d’Horace : Sumite materiam vestris, qu
me, un roman qui appartiennent à une époque ou à un pays que l’auteur connaît mal ou ne peut connaître, dont le but n’est pas f
iennent à une époque ou à un pays que l’auteur connaît mal ou ne peut connaître , dont le but n’est pas franc et bien déterminé, o
84 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
uriants. Il est classique, par une facture dont l’aisance apparente a connu le travail et les lenteurs de la lime1. Souve
Hélas ! soudain, tristement il s’écrie : « C’est un drapeau que je ne connais pas2 ! » Ah ! si jamais vous vengez la patrie, Di
ous le chaume bien longtemps.   L’humble toit, dans cinquante ans, Ne connaîtra plus d’autre histoire.   Là viendront les village
. 1. C’est le style d’un poëte lyrique. 2. Le drapeau blanc. Il ne connaît que le drapeau tricolore. 3. Jemmapes, village
85 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
e de ceux qui forment une pièce. Il ne paraît pas que les Grecs aient connu la division de la tragédie ou de la comédie en ac
e devait contenir. On a demandé, par exemple, que le premier acte fît connaître tous les acteurs et une partie de leurs caractère
le que le sujet en demande. Le poète ne peut bien distinguer et faire connaître ses personnages que par les mœurs et les caractèr
ons, étaient mêlés sans goût, sans choix. Jodelle, Garnier, Hardi, ne connurent que l’existence de l’art ; à peine soupçonnèrent-
idicules des provinciaux et les caquets des lieux où tout le monde se connaît . Ce sont ces pièces qu’on appelle comédies de mœu
chez nos vieux poètes quelques lueurs de vrai comique. Les Espagnols connurent avant nous la bonne comédie ; nous leur devons mê
t ensemble Font qu’on est mal reçu si l’on ne leur ressemble. CLITON. Connaissez mieux Paris, puisque vous en parlez : Paris est u
ndroits Dont il n’ait le rebut aussi bien que le choix ; Comme on s’y connaît mal, chacun s’y fait de mise, Et vaut communément
uplets, de petits duos, de petits trios, le plus souvent sur des airs connus . Autrefois, on mettait seulement à la fin de la p
86 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
er votre ouvrage, de le surcharger et de le grossir outre mesure ; je connais d’excellents livres classiques qu’on a fini, à fo
érience et sur la nature du cœur humain, l’essentiel est moins de les connaître que d’en découvrir l’esprit et l’usage. Si l’on m
tiens n’est pas ce que l’on pense ; On les hait ; la raison, je ne la connais pas. Enfin, chez les chrétiens les mœurs sont inn
n, dit Bossuet, il faut sentir qu’on est voyageur ; et celui-là ne le connaît pas qui ne court point sans relâche à la bienheur
théories. Il est bon d’observer comment la nature des choses se fait connaître par la définition, par la division du genre en se
ux raisonnements. Pour démontrer clairement la vérité, l’orateur doit connaître les diverses formes que la preuve peut revêtir da
z négligé un élément essentiel qui modifierait cette conclusion. Vous connaissez plusieurs manières dont une chose se fait, et vou
oire de faire prononcer l’acquittement à l’unanimité. Sa probité bien connue lui donnait le droit de commencer sa plaidoirie p
la politique et les projets de Philippe. Celui qui ne les aurait pas connus par une étude longue et attentive, fût-il zélé, f
s auditeurs, les mœurs consistent dans le soin que prend l’orateur de connaître le caractère et les dispositions de l’auditoire e
Quand l’orateur possède les vertus que nous avons indiquées, quand il connaît et respecte les dispositions de son auditoire, il
es parties de la rhétorique. 106. S’il est difficile, dit Cicéron, de connaître ce qui convient le mieux dans chaque action de la
mmes. Mais je saurai, j’espère, exposer devant vous ce que vous devez connaître , et vous taire ce qui ne doit pas être révélé. 1
lui-même certaines qualités personnelles, et, en second lieu, il doit connaître les moyens ou les ressorts qui servent à exciter
pas. Relativement aux passions oratoires, le discernement consiste à connaître la nature et le caractère de chaque passion, les
us appris. « C’est moi que j’étudie, disait Fontenelle, quand je veux connaître les autres. » 135. On entend par pathétique l’em
ion qui lui échappe. Laisser ainsi son œuvre imparfaite, c’est ne pas connaître le cœur humain ; est-on arrivé jusqu’à lui, il ve
e, se tournent et se retournent en tous sens comme un voyageur qui ne connaît pas sa rouie. Abordez franchement votre sujet et
le fait dans tous ses rapports et tous ses aspects, parce que vous ne connaîtrez bien un événement qu’en l’étudiant dans ses cause
on le fera ressortir au moyen des règles que nous avons données pour connaître les sophismes. 226. Lorsqu’on est obligé de réfut
ans les détails. Le syllogisme est également la pierre de touche pour connaître la solidité des preuves et des pensées qui compos
our ; l’élocution achève l’ouvrage et lui donne l’âme et la vie. Pour connaître le mérite des pensées et apprécier une belle ordo
bre ; 2º les gestes imitatifs, qui, par des signes pittoresques, font connaître les personnes et les choses ; 3º les gestes affec
plus de cacher votre marche aux auditeurs quand il leur importe de la connaître . 336. La péroraison d’un sermon peut renfermer ju
, mais qui serait dans la chaire un véritable sacrilège. La chaire ne connaît de vraiment grand que ce qui est fondé sur la rel
et presque toujours inutiles pour le bien de la cause. L’orateur doit connaître tous les points de vue de la question, le fort et
t, par rapport à la science, sont graves et nombreux. Il doit d’abord connaître la jurisprudence ou le droit civil, qui est la sc
l’équité. Que jamais il n’ait donc recours au mensonge ou au sophisme connu pour tel. Vainement il dirait que son devoir est
et la bravoure, et ces mots ont été vraiment prononcés. Tout le monde connaît certaines paroles chevaleresques échappées à Fran
de l’Église n’aurait désavoué, il termina par ce mot : « Enfin, je me connais en hommes, et je te dis que Jésus-Christ n’était
ces hauteurs auxquelles vous aspirez, vous direz à votre tour : Je me connais en hommes, et je te dis que Jésus-Christ n’était
e vous souvenez point alors du mal que j’ai fait et que je n’ai point connu  ; puisque de ne l’avoir pas connu, dans l’obligat
que j’ai fait et que je n’ai point connu ; puisque de ne l’avoir pas connu , dans l’obligation où j’étais de le connaître, c’
; puisque de ne l’avoir pas connu, dans l’obligation où j’étais de le connaître , c’est déjà un crime dont vous seriez en droit de
était écrit : Au Dieu inconnu. Ce Dieu donc, que vous adorez sans le connaître , est celui que je vous annonce : Le Dieu qui a fa
x ; il vient seulement leur manifester le Dieu qu’ils adorent sans le connaître , et que leurs pères ont aussi honoré. Mais remarq
ne dit point aux Athéniens que ce Dieu inconnu qu’il veut leur faire connaître est le Dieu d’Isaac et de Jacob ; ces dénominatio
de ce sacrifice. Agréez ces derniers efforts d’une voix qui vous fut connue  ; vous mettrez fin à tous ces discours. Au lieu d
s peur ! » « Pour faire du bien aux enfants, disait quelqu’un qui s’y connaît , il faut les intéresser, les faire rire, les fair
les de Dieu ; 2º elle met l’homme à sa véritable place en lui faisant connaître sa nature et sa destination ; elle règle mieux qu
tendra une main secourable ? qui deviendra son guide et sa lumière ? Connaissez -vous, en dehors du christianisme, beaucoup de ces
et laissé au fond d’un impénétrable tombeau par le seul être qui nous connaisse au monde, le seul qui puisse nous faire entendre
Je conjure celui qui répond oui de considérer que son plan n’est pas connu , qu’il faut du temps pour le développer, l’examin
même ; que, si sa bouche a dit le mensonge, du moins son cœur n’a pas connu la vérité. » Voilà, monsieur, ce que je dirais à
n, de lui offrir quelques espérances, quelques illusions consolantes. Connaissez -vous, messieurs, un spectacle plus émouvant que c
nt les États, et poser les fondements de la tranquillité publique. Il connaît la sagesse humaine, toujours courte par quelque e
ieu d’un… Jamais homme n’a été si près d’être parfait ; et plus on le connaissait , plus on l’aimait, et plus on le regrette. Les so
’idée. Tous ceux qui ont pris part aux luttes de la presse périodique connaissent cette ivresse de la polémique, qui finit par exer
urope, les armes à la main, ce fils des croisés, pour rappeler un mot connu , se croise à sa manière, et, dans ses véhémentes
et comment peut-on faire des digressions ? 246. Quel est le moyen de connaître si le plan est juste et solide ? 247. Tous les ge
a seconde source de la prédication ? 312. Le prédicateur doit-il bien connaître la théologie ? 313. Quelle est l’utilité des scie
87 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Préface » pp. -
, au moins pour ce qui concerne la poésie, aucun des traités que nous connaissons ne nous a paru répondre complètement à l’idée que
trer avec un savant critique, ancien inspecteur de l’Université, bien connu dans la presse religieuse. Après avoir pris conna
us recevons d’un professeur distingué, dont les savants ouvrages sont connus dans toute la France, ces encouragements bienveil
88 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
Nœud et Dénouement. PREMIÈRE PARTIE. L’Exposition. L’exposition fait connaître  : 1° Le caractère original de Bougainville ; 2° Q
liger de ce qui a un rapport direct avec le sujet. Il faut bien faire connaître les personnages, leurs actions, leurs caractères 
ron Au long bec, emmanché d’un long cou ; et qu’Andrieux nous fait connaître Frédéric II Qui tout roi qu’il était fut un pen
bon abbé est déconcerté, puis bientôt l’ouvrier lui apprend qu’il est connu pour honnête homme dans son quartier, mais que de
sonnes surtout qui veulent posséder une instruction complète, devront connaître quels sont les défauts à éviter dans ce genre de
e est sujette aux règles de l’art d’écrire, il est important qu’elles connaissent , je ne dirai pas les règles de ce style, qui n’en
s par Toulouse, où je rendrai mes respects à Clémence Isaure que vous connaissez si bien. Si vous y gagnez le prix, mandez-le moi 
ettre de madame de Scudéry au Comte de Bussy « Ne vous vantez plus de connaître l’amitié, monsieur ; il y a six mois que je ne vo
evrez qu’on ne peut l’être sans rendre à Dieu ce qu’on lui doit. Vous connaissez la religion : je puis même dire que vous la conna
lui doit. Vous connaissez la religion : je puis même dire que vous la connaissez belle et noble comme elle est : ainsi, il n’est p
89 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
nt les États, et poser les fondements de la tranquillité publique. Il connaît la sagesse humaine toujours courte par quelque en
re lumière infinie ! Le soleil s’avançait, et son approche se faisait connaître par une céleste blancheur qui se répandait de tou
prise est bientôt cessée, après que j’ai eu médité que ceux qui ne se connaissent point en pierreries sont trompés par le moindre é
t en pierreries sont trompés par le moindre éclat, et que le monde se connaît si peu en vertu, que la moindre apparence éblouit
ue la vie est dans l’action. Mais les mondains, toujours dissipés, ne connaissent pas l’efficace de cette action paisible et intéri
de ce sacrifice. Agréez ces derniers efforts d’une voix qui vous fut connue , vous mettrez fin à tous ces discours. Au lieu de
écise et indispensable, elle doit, avant toutes choses, s’appliquer à connaître à fond les misères des provinces, et surtout ce q
acun est jaloux de ce qu’il est, et on aime mieux être aveugle que de connaître son faible ; surtout les grandes fortunes veulent
car les flatteurs du dehors, âmes vénales et prostituées, savent bien connaître la force de cette flatterie intérieure. C’est pou
ci l’unique remède : un amour généreux de la vérité, un désir de nous connaître nous-mêmes tels que nous sommes, à quelque prix q
que ce soit. Quelle honte et quelle faiblesse que nous voulions tout connaître , excepté nous-mêmes ; que les autres sachent nos
90 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
de s’essayer à composer sur cet instrument, il faut nécessairement le connaître , le posséder, en avoir compris toutes les ressour
dans la Chrestomathie française de M. Vinet, le meilleur livre que je connaisse en ce genre. A l’imitation de ces habiles profess
de sciences diverses, plus on aura ouvert de sources à l’invention. «  Connaître , a dit madame de Staël, sert beaucoup pour invent
s vérités générales ont un enchaînement nécessaire, et qu’il faut les connaître presque toutes pour en traiter solidement une en
e et à l’excentrique ; elle présente la méthode la plus efficace pour connaître à fond les annales des peuples anciens et moderne
91 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
phe des chœurs grecs et les imitations qu’en ont faites les modernes. Connaissez -vous rien de plus grand que l’antithèse de Socrat
sait qu’elle fut admirée dans un âge où les autres ne sont pas encore connues  ; qu’elle eut de la sagesse dans un temps où l’on
es temps qui doit devenir la règle et la loi de Dieu. » Tout le monde connaît l’épigramme d’Ausone : Pauvre Didon, où t’a rédu
nde ; vous l’ignorez et je l’ignore moi-même. Vous seul, ô mon Dieu ! connaissez ceux qui vous appartiennent. Mais si nous ne conn
ô mon Dieu ! connaissez ceux qui vous appartiennent. Mais si nous ne connaissons pas ceux qui lui appartiennent, nous savons du mo
92 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
je vous ai remis, il y a dix ans, un exemplaire qui vous aurait fait connaître son mérite si vous l’aviez lu, mais que vous n’av
ui a le don de transporter les autres hors et loin de tout ce qui est connu . Cette règle trop négligée, et que les savants mê
bienséances, le paraître hautement et publiquement. Sans moi, vous ne connaîtriez pas, hors de votre famille, les délices de la con
t dont il ont besoin et l’espace qu’il faut à leurs idées, vivent peu connus sur la terre, et y meurent sans monument, n’ayant
é doit nécessairement avoir dans sa bibliothèque. N’ayant pu le faire connaître ici que par échappée, nous conseillons de lire l’
93 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
la même importance que dans les républiques anciennes, mérite d’être connue , et comme exercice d’esprit, et à cause de ses an
orateur. Il doit instruire, c’est-à-dire éclairer l’esprit en faisant connaître la vérité ; plaire, c’est-à-dire flatter l’imagin
mais ce n’est pas le but principal. Si l’art prescrit à l’orateur de connaître les mœurs de ceux à qui il parle, c’est afin de p
’impression que vous voulez lui faire. La troisième règle est de bien connaître le cœur de l’homme en général, et les inclination
oute qu’avec la maligne curiosité d’un auditeur prévenu. Mais Cicéron connaît la passion dominante de ce juge ; c’en est assez
d étudions la narration. La narration est un récit par lequel on fait connaître à l’auditeur le fond du sujet. L’orateur raconte
rouver les choses qui sont claires par elles-mêmes, que tout le monde connaît , et que personne ne conteste ; il suffit de les é
anciens. Prenons pour exemple l’éloquence sacrée, que les anciens ne connaissaient pas, et qui a produit chez nous les chefs-d’œuvre
vant saint Augustin, la prédication a trois fins : que la vérité soit connue , qu’elle soit écoutée avec plaisir, et qu’elle to
ù il avait choisi sa solitude, parut à la tête du peuple de Dieu, fut connu depuis Dan jusqu’à Bersabée, régla les différends
us. Que ceux qui prophétisaient depuis huit jours mon opinion sans la connaître , qui calomnient en ce moment mon discours, sans l
ent, exclu du concours et même du jugement des pièces dont il pouvait connaître les auteurs. Aussi fit-il parvenir son discours à
94 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
t un monastère : Alidor ! dit un fourbe, il est de mes amis : Je l’ai connu laquais avant qu’il fût commis : C’est un homme d
venimée, qui assaisonne les railleries du sel le plus amer : elle est connue sous le nom de sarcasme. C’est ainsi qu’un homme
, qu’enlevée à tout ce qu’elle a de sagesse et de modération, elle ne connaît ni Dieu ni elle-même. Mascaron, Oraison funèbre
e idée et lui donner plus de noblesse. Ainsi Boileau, pour nous faire connaître qu’il a une perruque et cinquante-huit ans, se se
st-il besoin de nouvelles recherches et de spéculations pénibles pour connaître ce qu’est Dieu ? Nous n’avons qu’à lever les yeux
et eu beautés ; elle est faite pour plaire à. l’esprit et nous faire connaître les objets avec les qualités qui leur appartienne
eu n’aurait jamais commandé ce sacrifice à une mère ! » Si l’on veut connaître quelques beaux exemples d’hypotypose, on pourra l
iable de s’instruire, et du goût pour les arts qu’il protège sans s’y connaître . Il a de l’agrément dans la conversation : de la
sainte. Une femme apparut………………………… La Vaccine. Voltaire nous fait connaître le moment où Égisthe attaque Polyphonte, dans une
su hauts : la Lettre de madame de Sévigné à M. de Coulanges est bien connue  : Je m’en vais vous mander la chose la plus éton
oint avoir : Le matin incrédule, on est dévot le soir. Tout le monde connaît cette célèbre antithèse, qui est même une petite
ent à leurs ennemis, et finirent par en être les victimes : tous deux connaissaient le grand art de s’attacher les hommes et de les e
95 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
 : le succès dépend du tireur. L’exaltation furieuse d’un sauvage qui connaît les passions de la foule et qui les partage peut
arts, par un culte profond du beau et un amour inné de la proportion. Connaître bien ce personnage, c’est connaître l’éloquence g
t un amour inné de la proportion. Connaître bien ce personnage, c’est connaître l’éloquence grecque, jusqu’au temps où l’art des
Grecs, la ruse est un don divin qui se confond avec la sagesse. Nous connaissons l’homme : voyons maintenant l’orateur. Il a dans
l’amère déception qu’ils viennent d’éprouver. Mais l’orateur, qui les connaît , sait l’art de les calmer. Il leur rappelle d’abo
est à son orgueil, à son ambition, à sa convoitise. L’homme d’Ithaque connaît merveilleusement le cœur humain ; il a étudié les
Thomas. Étudions donc le caractère de cet orateur, et, quand nous le connaîtrons , nous connaîtrons et la nature de son éloquence,
donc le caractère de cet orateur, et, quand nous le connaîtrons, nous connaîtrons et la nature de son éloquence, et les causes de l
s que soulevait chez eux le moindre écart de parole ? Mais Démosthène connaissait cette multitude comme un bon pilote connaît la me
ole ? Mais Démosthène connaissait cette multitude comme un bon pilote connaît la mer qui a bercé son enfance. C’est plaisir de
plus claires, ses attaques plus directes : — Le meilleur avis, je le connais , Athéniens, mais quelle tournure prendre pour l’é
orts de Chéronée et convia les générations futures à les imiter. Vous connaissez cette belle revendication du droit contre la forc
96 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Rochefoucauld 1613-1680 » pp. 18-21
ours, quand on le quitte pour en prendre un autre. Il faut essayer de connaître celui qui nous est naturel, n’en point sortir, et
s cet air et ces manières que la nature leur a donnés, et qu’ils n’en connaissent point d’autres. Ils les changent et les corrompen
. Il leur faudrait un Hôtel des Invalides. 5. C’est le proverbe bien connu  : Larmes de crocodile. 6. La misanthropie du ph
97 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Napoléon 1696-1821 » pp. 234-237
araître. En effet, il ne suffit pas qu’il existe : il faut qu’il soit connu  ; il faut qu’il se connaisse lui-même. Jusque-là
suffit pas qu’il existe : il faut qu’il soit connu ; il faut qu’il se connaisse lui-même. Jusque-là toutes les tentatives sont va
neuses2. Le Directoire exécutif de la République française avait fait connaître à S. M. l’Empereur le désir de mettre fin à la gu
98 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
és, l’épopée se soumet à des règles et à des convenances que l’ode ne connaissait pas. Caractères et destinées de la poésie épique
modernes, elle a emprunté quelque chose de la poésie lyrique. Elle ne connaît pas les élans et l’enthousiasme de l’ode ; mais s
raison ; dans la théodicée, elle démontre l’existence de Dieu et fait connaître ses attributs infinis. C’est parmi les philosophe
une habileté qui est le fruit de l’étude et de l’expérience. Ceux-là connaissent , l’art oratoire, et l’ont usage de la Rhétorique.
tes les forces de la nature, qui s’emploient au mal comme au bien. On connaît l’apologue d’Ésope servant des langues à son maît
éfini l’homme une intelligence servie par des organes : il importe de connaître le jeu et les secrets de toutes ses facultés. Les
uestion tout entière, et persuade en déterminant le sens des mots. On connaît les belles définitions que Fléchier a faites de l
haine des forfaits qu’on ose m’imputer, C’est par là qu’Hippolyte est connu dans la Grèce ; J’ai poussé la vertu jusques à la
ts dont il peignit Burrhus. C’est par la probité que Burrhus se fait connaître du spectateur : — Burrhus pour le mensonge eut t
saire du discours que dans le genre judiciaire ; quand les faits sont connus , il n’y a plus de récit. Dans le discours, la nar
finir un objet par le terme qui a besoin d’être défini. Tout le monde connaît le fameux raisonnement du Malade imaginaire sur l
la juste mesure, sans longueur et sans insuffisance. On peut la faire connaître , comme la clarté, par ses contraires, la diffusio
mploient également le pronom en pour désigner un nom de personne. Il connaît Nicodème, il connaît sa marâtre, Il en sait, il e
pronom en pour désigner un nom de personne. Il connaît Nicodème, il connaît sa marâtre, Il en sait, il en voit la haine opini
à sa parole, en quelque endroit que vous soyez de cet auditoire, peu connus des hommes et connus de Dieu, vous commencerez à
que endroit que vous soyez de cet auditoire, peu connus des hommes et connus de Dieu, vous commencerez à lever la tête. » (Or.
yère, la belle apostrophe à Zénobie, etc. En voici des exemples moins connus  : « C’est, sans doute un grand spectacle de voir
énétration effrayante, une éloquence passionnée que la philosophie ne connaissait pas avant lui. Descartes, pressé comme Pascal du
orps. Il en est de même des expressions figurées ; elles font d’abord connaître ce qu’on pense ; elles ont d’abord cette propriét
alédiction. Chacun sait par cœur celle de Camille. En voici une moins connue  : « Enfin, enfin disent les démons, nous ne sero
incertain, comme si mon autorité était douteuse ?  Race infidèle, me connaissez -vous à cette fois ? suis-je votre roi ? suis-je v
re mieux entendre. C’est encore une figure familière à la passion. On connaît la réponse d’Alceste furieux à Célimène : Que to
ur, je ne tairai pas ces paroles qu’il répéta si souvent,  qu’il vous connaissait , etc. » (Oraison funèbre de Louis de Bourbon.)
ein de goût10 a rapporté spirituellement à cette figure des vers bien connus de La Fontaine : Le renard sera bien habile S’il
Auguste ? Boileau, Satire Ie, v. 89. Citons encore, comme utiles à connaître , l’Antiphrase, qui exprime une idée par son contr
., — et l’Euphémisme qui adoucit l’expression d’une idée fâcheuse. On connaît le célèbre euphémisme de Cicéron annonçant au peu
99 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
. Sereine et austère, malgré l’essor d’un cœur ardent, sa jeunesse ne connut que les troubles de la pensée. Mis en relation av
i ne branlent1 presque que par ses secousses. Nos magistrats ont bien connu ce mystère. Leurs robes rouges, leurs hermines do
endormi dans une île déserte et effroyable, et qui s’éveillerait sans connaître où il est, et sans moyen d’en sortir. Et sur cela
dans toute cette page une tristesse éloquente, celle d’un penseur qui connaît à fond la misère humaine, et en souffre, parce qu
100 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
à Constantinople, élevé sous le beau ciel du Languedoc, André Chénier connut dès l’enfance la langue d’Homère. Il devait inaug
posé des charmes. Ton corps débile a vu trois retours du soleil, Sans connaître Cérès, ni tes yeux le sommeil ! Prends, mon fils,
e plaît de se voir si savant. Que ne vient-il vers moi ? je lui ferai connaître Mille de mes larcins qu’il ignore peut-être3. Mo
croire que le caractère original doive exclure l’art d’imiter. Je ne connais point de grands hommes qui n’aient adopté de modè
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