/ 239
1 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE II. Règles générales de la quantité. » pp. 271-273
ion ēheu. 1° dans le génitif alīus (pour aliius) ; il est commun dans les autres génitifs en ius : unĭus, illĭus,
am, fīent. Il est bref aux autres temps : fĭeri, fĭerem. 3° I est commun dans Orĭon, Dĭana, Marĭa. O est long dans les
un oméga, comme trōes, herōes, etc. (en grec : τρώες, ἠρωες). Il est commun dans [ATTcaractere]he. 1° après la lettre
les, lacrymas, supremus, patris, etc., la voyelle qui précède devient commune . Ainsi, i, bref dans lĭber, est commun dans l[ATT
a voyelle qui précède devient commune. Ainsi, i, bref dans lĭber, est commun dans l[ATTcaractere]bri ; e, bref dans păter, est
s lĭber, est commun dans l[ATTcaractere]bri ; e, bref dans păter, est commun dans p[ATTcaractere]tris ; il en est ainsi dans t
2 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE III. Règles particulières de la quantité. » pp. 274-294
ă, ită, quiă et pută (adverbe), qui suivent la règle. A final est commun , mais le plus souvent long, dans les nombres card
etē, tempē. 3° à l’impér. des verbes en ēre, eo : monē, timē. Il est commun dans cav[ATTcaractere], et quelquefois bref dans
(On trouve quelquefois ē long chez les vieux poètes.) I final est commun  : 1° aux datifs grecs en i : Pallad[ATTcaractere
) ; dans l’interjection iō, dans ergō mis pour causā. O final est commun  : 1° dans les noms, au nominatif et au vocatif :
gō, sērmō, canto, ībō, etc. O final précédé d’une longue n’est devenu commun qu’à une époque postérieure. Il en fut ainsi de q
nĕc, donĕc, făc, où la finale est brève, et hἵc (pronom), où elle est commune . III L final. Les finales en l sont brève
eclamo, la particule re est généralement brève ; quelquefois elle est commune , comme dans r[ATTcaractere]cludo, r[ATTcaractere]
ts composés où pro remplace la préposition grecque προ, antè. Pro est commun dans pr[ATTcaractere]curo, pr[ATTcaractere]pino,
ρα, lyră, etc. 3. O final est bref dans egŏ et long dans εγώ ; il est commun dans les verbes latins, bien que, dans le grec, i
3 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre premier. Première espèce de mots.  » p. 6
rre, Paul, livre, chapeau.   11. — Il y a deux sortes de noms, le nom commun et le nom propre. Le nom commun est celui qui con
 — Il y a deux sortes de noms, le nom commun et le nom propre. Le nom commun est celui qui convient à plusieurs personnes ou à
à plusieurs choses semblables : homme, cheval, maison, sont des noms communs  ; car le mot homme convient à Pierre, à Paul, etc
.) Aïeul, ciel, œil, font au pluriel aïeux, cieux, yeux. 1. Le non commun convient à toutes les personnes, à toutes les cho
4 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
ne s’appelle hémistiche. D’autres vers ont dix pieds : on les appelle communs  ; et ils ont la césure après le quatrième. Il y e
ire que les grands vers féminins ont treize pieds ; les vers féminins communs , onze ; ainsi des autres. Mais cette dernière syl
ues-cri-mes-tou-jours |pré-cé-dent-les grands-cri-mes. Vers masculin commun , ou de dix pieds. On-vit-heu-reux | quand on-est
ix pieds. On-vit-heu-reux | quand on-est-sans-dé-sirs. Vers féminin commun , ou de dix pieds. Le-na-tu-rel | est-le sceau-du
nt pu le garantir, au milieu de son âge,                        De la commune loi. Il n’est plus, et les Dieux en des temps si
s d’entremêler les rimes, et de varier la mesure. Celle qui est assez commune et fort belle consiste à faire rimer les deux pre
er, ce que nous avons dit de l’imitation de la belle nature, principe commun de tous les beaux-arts. On imite la nature, en re
es, selon la diversité des sujets, et qu’elles n’aient jamais rien de commun et de trivial. Il y a des mots qui sont en eux-mê
le propre a de rude et de rebutant. Il y a d’autres mots qui sont si communs , qu’ils paraissent devoir être entièrement bannis
5 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
e nommer de part et d’autre trois combattants seulement pour la cause commune . Ce furent de l’un et de l’autre côté trois frère
ssent sans effort du sujet que traite l’écrivain. Elles sont simples, communes et souvent triviales. Il faut nécessairement les
’Asie aux Romains : il avait une grande taille ; sa pensée aurait été commune . Mais en disant que ce capitaine était armé d’un
lus vrai, de plus juste, mais en même temps de plus simple et de plus commun que cette pensée, la mort n’épargne personne. Voy
des rois, et les cabanes des pauvres  ? Une autre pensée vraie, mais commune , et tout à fait dénuée d’agréments, est celle-ci 
eur marche soutenue, dans leurs gradations, tendent toutes à la chute commune et finale. Il faut en bannir avec soin les mots q
leur est particulière. Les synonymes, qui se ressemblent par une idée commune , sont néanmoins distingués l’un de l’autre par qu
larer, découvrir, manifester, révéler, déceler, ont une signification commune , qui est de faire connaître ce qui était ignoré.
té des sujets ; agréments qui ont tous un même principe et une source commune , la propriété des termes. Il suffira de dire simp
ment du naturel. Dire en termes trop recherchés des choses simples et communes , pour les faire paraître plus grandes et plus ing
L’Enflure du style consiste, ou à présenter des pensées simples et communes sous des expressions sonores et pompeuses, ou à d
l’emploient pour étendre, orner, ennoblir une idée simple et souvent commune . C’est ainsi que Boileau s’est servi d’un tour tr
espèce de Synecdoque, par laquelle on prend un nom propre pour un nom commun ou pour un adjectif ; comme lorsqu’on dit d’un ho
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
op mous et le pouvoir trop fort. Depuis qu’il ne sert plus la défense commune , Le sceptre n’a servi qu’à sa propre fortune ; Af
besoin qu’on le guide. Il s’assied. Je dis qu’il faut régler, par un commun accord, La révolution dont nous tenons le sort. —
patience, et se promène vers la gauche. Eh bien ! substituer, pour le commun bonheur, Les lois de la morale aux lois d’un faux
Car ce n’est qu’à la loi que ces respects sont dus. Le nouveau droit commun confond toutes les classes ; Je ne distingue plus
t là des affiches, des proclamations, des journaux, des arrêtés de la Commune . Des volumes ouverts sont enfassés sur le planche
Vingt d’entre eux périrent sur l’échafaud, le 31 octobre 1793. 1. Commune . On entendait par ce mot un comité révolutionnair
tes parler ces trois hommes, qui, à peine vainqueurs de leurs ennemis communs , se sont insupportables l’un à l’autre, et qui, v
7 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
uité ; c’est qu’enfin tous deux se rencontraient ici sur leur terrain commun , la vérité et la raison. Oui, quelque sujet qu’on
nd aujourd’hui par les mots, unité humanitaire, unité sociale, la loi commune qui régit les individualités renfermées sous les
ns divers, ainsi, dans un livre, l’unité de dessein indique la pensée commune qui régit, l’idée finale où tendent, sous des for
visions de l’ouvrage son caractère propre et spécial ; elles n’ont de commun , outre l’éclat et la majesté d’une expression qui
our la conserver de l’autre, il a obtenu la variété. 2° La licence du commun des hommes est retenue par la crainte des diseour
veloppement semblable au précédent ; opposition entre la situation du commun des hommes32 et celle des grands33, traitée des d
ible. 29. La crainte du public est un autre frein pour la licence du commun des hommes. Quelque corrompues que soient nos mœu
8 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
s, grandes, magnifiques, nobles et sublimes ; — d’autres sont basses, communes ou triviales, fausses, gigantesques, etc. Ces der
un se dit ami ; mais fou qui s’y repose:             Rien n’est plus commun que ce nom,             Rien n’est plus rare que
être soigneusement bannies du style. Ce sont : 1° les pensées basses, communes ou triviales, qui n’offrent à l’esprit que des id
n les relève, leur donne quelque élégance, et les empêche de paraître communes . On se rappelle avec plaisir une bonne action.
trange problème. Qui de nous en tout temps est fidèle à soi-même ? Le commun caractère est de n’en point avoir : Le matin incr
dre de longs beuglements Pradon, et cette expression nous paraît trop commune  ; ce que Racine a remplacé heureusement par celle
9 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
loie des termes pompeux et recherchés pour dire des choses simples et communes . En voici des exemples : Platon a dit en parlant
ant de la piété de Louis XIV, relève le mot pavé, qui n’a rien que de commun et de bas par lui-même : Tu le vois tous les jou
temples. 4° Par une expression plus noble rapprochée du terme bas ou commun , ou par une allusion piquante : Ai-je besoin du
bjectes ou puériles, des images dégoûtantes, ou à se servir de termes communs ou ignobles, d’expressions vulgaires, triviales o
dans tous les sujets où l’on parle sérieusement de choses simples et communes . 139. Quels sont les qualités propres au style si
pelle une naïveté, ainsi que des manières de voir trop basses et trop communes , de même, dans le style, il faut se garder d’empl
res à la dignité du style (129) les expressions grossières, basses et communes  ; nous allons maintenant donner une idée de la pl
i vient souvent de ce qu’on veut paraître naturel, est un défaut très commun parmi les romantiques. II. Grâce. 160. Qu’
10 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
iez, avec une intention générale de le glorifier, les choses les plus communes que vous êtes engagés à faire. » C’est cette priè
s. « L’impie apporta en naissant les principes de religion naturelle communs à tous les hommes : il trouva écrite dans son cœu
mêmes parmi tous les peuples : le sentiment de l’immortalité leur est commun à tous. Ce n’est pas une secte ; car, outre que c
, de désavouer votre propre cœur ; et reconnaissez, dans un sentiment commun à tous les hommes, l’impression commune de l’aute
econnaissez, dans un sentiment commun à tous les hommes, l’impression commune de l’auteur qui les a tous formés ». À la certit
11 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
cette nomenclature, à appliquer toutes les faces d’une idée à ce type commun , à bien voir ce que chacun de ces universaux pour
dans un lexique, elles ont cependant un certain nombre de caractères communs qui, présents à la mémoire et saisis à propos, co
(res publica) ; « c’est la chose publique, le bien de tous, l’intérêt commun … Ce n’est pas sans motif que les anciens, si prud
ivement à toute autre… c’était donc la seule où se rencontrât le bien commun , la chose de tous, etc… » Il en est de même des m
e religare, lier de nouveau ; vouloir unir, relier, par une sympathie commune , les hommes divisés par l’égoïsme et l’antagonism
12 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
mœurs et les passions des hommes à leurs traits généraux, universels, communs à toute l’humanité, indépendants des variétés de
conquérant vulgaire. lbid., 256. L’unité d’action est une condition commune à toutes les œuvres de l’art ; mais Boileau la pr
la vigueur et l’éclat de l’expression. On voit que cette division est commune à la Rhétorique et à tous les arts. Le peintre, c
. La preuve se présente sous deux formes : les Arguments et les Lieux communs . Arguments, Syllogisme. — Les Arguments sont le
n souverain Oui, pour tout conserver, tienne tout en sa main. Lieux communs . — Tous les arguments que nous venons de passer e
r le raisonnement : on les appelle lieux communs intrinsèques. Lieux communs extrinsèques. — On rangeait sous ce titre tout ce
accident du sujet. Aristote y ajoutait froidement la torture. Lieux communs intrinsèques. La Définition. — La définition est
it, dans la discussion, dans l’attaque et dans la défense ! Une règle commune à l’ensemble et aux détails, au discours et à la
qualités. 4° Dénombrement imparfait. Dans ce sophisme, l’un des plus communs et qui se reproduit tous les jours, on affirme la
rit. — Un sot savant est sot plus qu’un sot ignorant. — Le sentiment commun est contre vos maximes, Puisque ignorant et sot s
l ferait horreur. » (Lettres sur les spectacles.) Ces principes sont communs à la dialectique et à l’éloquence, ajoutons à la
cienne division de la Rhétorique en trois parties. Cette division est commune à tous les arts, et elle est éternelle. Depuis le
e beau langage, Buffon n’a fait que résumer les règles de l’éloquence communes à l’orateur, au philosophe et au savant. Combien
hommes. Aussi Buffon passe-t-il en revue toutes les règles oratoires communes a tous les genres de discours ou d’écrits : l’ or
ants : il s’amoindrit et s’abaisse par la recherche de la familiarité commune et puérile. La simplicité, le naturel, la naïveté
qu’on y emploie est fort naturel, et qu’il s’écarte peu de la manière commune de parler, on s’imagine qu’il ne faut pas beaucou
nde raideur des vertus des vieux âges Heurte trop notre siècle et les communs usages. Molière. Que le sage se demande dans de
nt bien faits, justes et précis. Plusieurs sont passés dans la langue commune , comme ironie, apostrophe, métaphore, hyperbole.
rouve fort bien, ma mère, d’être bête, Et j’aime mieux n’avoir que de communs propos Que de me tourmenter à dire de grands mots
ime les liaisons, les articles, les particules. Le loup est l’ennemi commun  ; Chiens, chasseurs, villageois s’assemblent pour
e est encore une substitution de nom. Il consiste à prendre : Le nom commun pour le nom propre (et de même le nom patronymiqu
e par excellence. L’antonomase prend aussi le nom propre pour un nom commun , par une transposition très-élégante et très-usit
eur puérile. On retrouve à chaque pas dans la conversation et l’usage commun , les procédés, les formes, les figures employées
13 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
Ni vulgaire, c’est-à-dire pouvant appartenir à plusieurs sujets ; Ni commun , c’est-à-dire pouvant être également employé par
e de l’homme, car il prend sa source dans des qualités et des besoins communs à tous, penchant à l’imitation, association d’idé
s tropes, ceux d’usage ou de la langue qui entrent dans les habitudes communes du discours, et ceux d’invention ou de l’écrivain
concret, etc. L’antonomase, sorte de synecdoque, qui substitue un nom commun à un nom propre, et réciproquement, ou bien un no
m commun à un nom propre, et réciproquement, ou bien un nom propre ou commun à un autre moins expressif ; La métalepse qui emp
14 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
nature du sujet. Or, le sujet est grand, noble et sublime, ou il est commun , gracieux et familier. De là, doux classes bien d
incidents se rapportent à un personnage principal, comme à un centre commun . Le héros est l’âme, le mobile, le principe de l’
randes vertus, qu’il triomphe de la passion, qu’une âme élevée et peu commune soit le principe de ses défauts. Ce héros, doit t
personnages qui doivent y paraître. Mais ces deux poèmes ont cela de commun qu’ils n’en souffrent point d’inutiles. Dans le p
uront un caractère grand ou héroïque, si, éloignés de tout ce qui est commun et vulgaire, ils se font remarquer par des qualit
t. La raison veut que le merveilleux soit tiré du fond de la croyance commune des peuples pour lesquels on écrit, et que le poè
e ? Le poème héroï-comique est le récit comique d’une action simple, commune et presque toujours risible. Le poète y prend le
st l’opposé du poème héroï-comique, puisque celui-ci élève ce qui est commun à la hauteur de l’épopée, tandis que celui-là, pa
15 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
stice ; ils aimaient la vertu. Ils travaillaient avec une sollicitude commune pour l’intérêt commun ; ils n’avaient de différen
vertu. Ils travaillaient avec une sollicitude commune pour l’intérêt commun  ; ils n’avaient de différends que ceux qu’une dou
ntir que l’intérêt des particuliers se trouve toujours dans l’intérêt commun  ; que vouloir s’en séparer, c’est vouloir se perd
ui qui expirait était d’abord prise par un autre, qui, outre la cause commune , avait encore une mort particulière à venger. Tel
16 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
c les trois parties de l’invention oratoire. § 4. Preuves. — Lieux communs intérieurs et extérieurs. On entend par preuve
t s’y appliquer exactement, et n’être pas un début banal ou tellement commun et sans caractère, qu’on puisse le mettre à l’ent
raisemblable, si l’on ne dit rien qui choque le bon sens et l’opinion commune , si l’on montre les causes et les moyens des prin
avec lui. Si la réputation et la vertu pouvaient dispenser d’une loi commune , l’illustre et la vertueuse Julie vivrait encore
le point de céder au torrent, et de se laisser entraîner par l’erreur commune . À tant de calamités, à des plaies si hideuses et
cesseur24. Mais ces éloges, purement humains, n’avaient à peu près de commun que le nom avec notre oraison funèbre. Le dogme d
Tout doit y être plein de force et de dignité. Il ne souffre rien de commun , rien de médiocre. L’éloquence doit y déployer to
tement, les conseils d’arrondissement, les conseils des villes et des communes , les sociétés et associations particulières donne
ptait sur la douleur pour tirer de lui la vérité. 10. Batteux, Lieux communs de l’oraison. 11. Rhét, Lieux communs extérieur
a vérité. 10. Batteux, Lieux communs de l’oraison. 11. Rhét, Lieux communs extérieurs. 12. Batteux, des Mœurs comme moyen d
17 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
ialement chacune d’elles, quand l’une ou l’autre n’atteint pas le but commun . L’unité est d’ailleurs l’indispensable condition
ent que l’on ne peut s’élever à des vues très-générales dans un sujet commun et léger, et en même temps que là où l’on s’élève
et admirable eri de dévouement à l’honneur et à la patrie n’a rien de commun avec la généralisation des idées ; qu’au contrair
it toute la différence… Le style rend singulières les choses les plus communes , fortifie les plus faibles, donne de la grandeur
18 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VII. Vers, stances, classification des poèmes. »
quatre pieds s’appelle souvent petit vers ; celui de cinq pieds, vers commun  ; et celui de six pieds, grand vers ou vers alexa
ou superflues. Les rimes pauvres sont celles qui n’ont absolument de commun que le son consonant, comme voilà et creva, arrêt
es, selon la diversité des sujets, et qu’elles n’aient jamais rien de commun ni de trivial. Il y a des mots qui sont en eux-mê
19 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
ts intéressants, d’y découvrir, d’y développer ce que n’y voit pas le commun des hommes ; de choisir, entre les pensées qui se
ec beaucoup de travail, puisque telle de ses fables n’a que deux vers communs avec la première ébauche ; Bossuet corrigeait ave
te condition cependant, on pourra peindre les traits qui lui seraient communs avec d’autres objets. C’est ainsi qu’on évitera c
es formes très souvent employées. Il y a, en effet, des circonstances communes , des couleurs usées, qui ont besoin d’être rajeun
saillants, les traits les plus intéressants, sans admettre les idées communes , les images vulgaires, les détails minutieux et i
avec combien d’intelligence et de génie chacun d’eux a varié ce fond commun , par des circonstances tirées des lieux, des temp
les ambitieux, avec les pensées, les habitudes et les vices qui sont communs à chacune de ces catégories. Si le portrait convi
rejeter tout ce qui ne fait pas corps avec le sujet, tout ce qui est commun , usé, et tout ce qui n’est pas de nature à faire
s, des périodes symétriques, des mouvements passionnés, une abondance commune ou de mauvais goût, une sécheresse rebutante, une
rques avez-vous à faire sur la convenance du style, les circonstances communes et les expressions basses ? Le narrateur doit se
intéressantes par la diction les petites circonstances et les choses communes . Enfin, les mots trop communs et les expressions
es petites circonstances et les choses communes. Enfin, les mots trop communs et les expressions basses ne devront jamais paraî
20 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
et au naturel ? Les pensées simples et naturelles ne doivent être ni communes ni affectées. Les pensées trop communes et trop v
naturelles ne doivent être ni communes ni affectées. Les pensées trop communes et trop vulgaires n’offrent pas assez d’intérêt.
rément à cette autre pensée, déjà relevée par Horace, et qui est très commune  : Le chagrin nous suit partout : L’homme, dit-il,
t triviales qui sont le résultat d’instincts grossiers ou d’habitudes communes et sans dignité. Comme exemple de bassesse, nous
u peuple ; d’autres sont réservées au langage héroïque ; il en est de communes à tous les styles et à tous les tons. C’est au go
au fleuve, etc. La règle est simple, sûre et facile ; rien n’est plus commun cependant que de la voir négliger, et surtout par
Les images doivent être nobles, c’est-à-dire avoir une élévation peu commune unie à l’énergie et à la hardiesse, et ne rien of
peu commune unie à l’énergie et à la hardiesse, et ne rien offrir de commun ou de bas. La réminiscence d’un objet fétide, nou
21 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
justice ou grâce. Oui, ce don suffit aux enfants ; il suffit même au commun des hommes, dans les débats de la société. Mais p
loquence artificieuse, sera-t-on prudent de se fier au don naturel et commun de parler de ce qu’on fait bien, ou de ce qu’on s
l rare, curieux et piquant : l’éloquence ne veut qu’une vraisemblance commune  ; elle rejette les paradoxes, et tire sa force de
ou ce qui la distingue et l’excepte de la loi générale et de l’ordre commun . De ces études on verra se former, non pas un sys
rs dans lequel ces parties, distribuées selon l’usage, tendent au but commun de la persuasion : l’exorde, par sa modestie et s
a rhétorique ont trois degrés : que celles de la première classe sont communes à tous les hommes dont on veut former la raison,
ne sait pas la vérité d’une chose, il est bon qu’il y ait une erreur commune qui fixe l’esprit des hommes, comme, par exemple,
ur les entretiens ordinaires de la vie ; comme quand on parlera de la commune erreur qui est parmi les hommes que la lune est c
n ne sait pas la vérité d’une chose il est bon qu’il y ait une erreur commune , etc., qui est la pensée ci-dessus. XXII. Épigra
se En l’un, les principes sont palpables, mais éloignés de l’usage commun  ; de sorte qu’on a peine à tourner la tête de ce
appent. Mais dans l’esprit de finesse les principes sont dans l’usage commun et devant les yeux de tout le monde. On n’a que f
us véritables. Ceux de la volonté sont de certains désirs naturels et communs à tous les hommes, comme le désir d’être heureux,
es. Les unes se tirent, par une conséquence nécessaire, des principes communs et des vérités avouées. Celles-là peuvent être in
us universel. Pour la première objection, qui est que ces règles sont communes dans le monde : qu’il faut tout définir et tout p
a source de tous les défauts des raisonnements qui sont véritablement communs . Mais cela l’est si peu, que si l’on en excepte l
on prix par son abondance et qu’il ôtait en ajoutant. Rien n’est plus commun que les bonnes choses : il n’est question que de
ient pu faire. La nature, qui seule est bonne, est toute familière et commune . Je ne fais donc pas de doute que ces règles, éta
es, élevées, sublimes. Cela perd tout. Je voudrais les nommer basses, communes , familières : ces noms-là leur conviennent mieux 
son caractère au-dessus des jugements humains, il abandonne aux âmes communes le mérite d’une vie suivie et uniforme ; et il n’
t et sans peine des choses frivoles et puériles, quelquefois fades et communes , et d’être moins incertains de la pensée d’un aut
point les choses où il faut s’animer ; ils s’épuisent sur des choses communes , et sont réduits à dire faiblement celles qui dem
ent ni figure dans ses paroles. A un tel style il faudrait une action commune de conversation ; ou bien il faudrait à cette act
chose : il ne lui reste pour l’exécution qu’à trouver les expressions communes qui doivent faire le corps du discours. Croyez-vo
rées sans les apprendre par cœur, de plus, ces négligences lui seront communes avec les plus éloquents orateurs de l’antiquité,
s rend si incrédule : c’est que vous jugez de ceci par une expérience commune . Si les gens qui apprennent leurs sermons par cœu
ue ces grands hommes, qui avaient des vues plus hautes que les règles communes de l’éloquence, se conformaient au goût du temps,
qué que le peuple même s’exprime par des figures, que rien n’est plus commun , plus naturel que les tours qu’on appelle tropes.
nt celui de Téniers, ni l’architecture d’un temple celle d’une maison commune , ni la musique d’un opéra-tragédie celle d’un opé
nt tant d’autres, ont des beautés nécessaires qui leur sont également communes  : ces beautés sont la justesse des idées, leur co
urs ont voulu peindre ! Le style rend singulières les choses les plus communes , fortifie les plus faibles, donne de la grandeur
rès-estimables sont infectés de cette tâche. La source d’un défaut si commun vient, ce me semble, du reproche de pédantisme qu
maque. La douceur, l’harmonie, la peinture naïve et riante des choses communes , voilà son caractère ; il prodigue les fleurs de
ès-noble à la vérité, mais un peu barbare, et aussi propre aux hommes communs et bornés qu’aux gens d’esprit. Je ne vous croyai
la nature. Mais, dans chacune d’elles, tel ou tel caractère est plus commun , tel ou tel est plus rare ; et c’est le caractère
ion, il croit en faire assez pour plaire, en déployant, sur les idées communes , la parure d’une expression harmonieuse et brilla
u style simple s’abaissera nécessairement jusqu’à devenir familier et commun , toutes les fois qu’il n’aura pas de grandes chos
al. Comme il y a, du côté de l’esprit, des facultés indispensables et communes à tous les genres, il y a aussi, du côté du style
tendu On croirait ces deux règles inutiles à prescrire ; rien de plus commun cependant que de les voir négliger. On prend la p
ruction plus facile et plus attrayante ; ne quid nimis est leur règle commune , et si, d’un côté, l’emphase, l’enflure, la redon
l parle, et à ceux qui l’écoutent. Après ces qualités essentielles et communes à tous les genres, viennent celles qui les distin
s. J’aime bien mieux sa prose que ses vers, etc. Cependant l’opinion commune est qu’aucun des auteurs de notre théâtre n’a por
el que la peine qu’on se donne pour exprimer des choses ordinaires ou communes d’une manière singulière ou pompeuse ; rien ne dé
était trop intelligent pour ne pas aller puiser aussi à cette source commune de lumières. J. Joubert (1754-1824) Du styl
rt bons, car ils font trait. XX. Les hommes qui n’ont que des pensées communes et de plates cervelles, ne doivent employer que l
é lui vient de son excellence même, du choix des mots qui ne sont pas communs , du choix des mots qui ne sont pas vulgaires. Il
ensées plus sensibles ; car on reconnaît à un tel emploi de la langue commune , un homme qui sait la vie et les choses, et qui s
ellement appropriés et rendus habituels, que les expressions les plus communes lui suffisent pour exprimer des idées devenues vu
nt, mais qu’il se les sçachie approprier. La vérité et la raison sont communes à un chascun, et ne sont non plus à qui les a dit
èce de correctif. S. 96. Alceste n’est certainement pas un homme du commun  ; il y a peu de caractères plus nobles. S. 97.
22 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
littéraires se partagent en divers genres, mais il est des principes communs à tous. Concevoir, coordonner et exprimer ses id
oquée ne peut être recousue. (V. Hugo.) 50. Outre ces trois qualités communes à toutes les pensées, il est certains caractères
et la vie. 67. Les sentiments, comme les pensées, ont des caractères communs qui conviennent à tous les sujets, et des caractè
ractères particuliers qui varient avec les situations. Les caractères communs sont la vérité et le naturel, les caractères part
il n’a pas d’écho dans le cœur humain. On n’est touché que des choses communes à tous les hommes : les bizarreries et les except
vulgaire qui admire aisément ce qu’il ne comprend pas. Ce défaut est commun de nos jours. Diderot définit ainsi la naïveté :
nsiste à dire en termes brillants et recherchés des choses simples et communes . Un rhéteur ancien appelle les vautours des tombe
oque le plus le lecteur. Quoi de plus puéril en effet que des pensées communes et vulgaires tournées avec une froide recherche ?
noblesse et de l’élévation, quoiqu’il emploie assez souvent des mots communs et vulgaires : il le doit à cet art de les placer
, dans leurs plus beaux endroits, ils n’emploient que des expressions communes et ordinaires. Le comble de l’art, dit Marmontel,
e ou la grossièreté. Elle consiste à employer des expressions basses, communes , triviales, qu’on supporterait à peine dans les e
mpeux et des phrases magnifiques pour exprimer des pensées fausses ou communes . Rien ne rend le style rebutant comme des mots em
ἀντὶ, pour, ὄνομα, nom) consiste à employer un nom propre pour un nom commun , ou un nom commun pour un nom propre. 1º L’apôtre
nom) consiste à employer un nom propre pour un nom commun, ou un nom commun pour un nom propre. 1º L’apôtre pour saint Paul ;
particulière qui concerne le changement des noms propres et des noms communs . Quant à la synecdoque, elle n’est qu’une espèce
ntre elles que le sens demeure suspendu jusqu’à un repos qui leur est commun à toutes. 236. Toute phrase complexe et composée
sciences et des arts à ceux qui sont censés les ignorer. Rien de plus commun aujourd’hui que les doctrines vagues, fausses, in
plaisanterie, maniée finement et à propos, produit quelquefois sur le commun des lecteurs un plus grand effet que les raisons
, et elle se rapproche plus ou moins du roman, qui a quelque chose de commun et de familier. Si le poète veut intéresser le le
dans l’oubli. 481. Le poème héroï-comique donne à une action simple, commune , souvent même risible, la forme et le merveilleux
te d’épopée bourgeoise qui représente les scènes de la vie sociale et commune , et nous offre une action entièrement feinte ou d
. L’action dramatique peut être illustre, héroïque, sérieuse, ou bien commune , bourgeoise et enjouée. De là, trois espèces prin
s les plus funestes et des situations les plus malheureuses de la vie commune . Il diffère de la tragédie en ce qu’il remplace l
genre est difficile, parce qu’il faut montrer une action populaire et commune , souvent pleine de bassesse et de noirceur, et pa
g, ἄδω, chanter) est la représentation d’une action prise dans la vie commune et montrée sous le côté ridicule. L’objet de la c
Petit-Jean et de l’Intimé est une fine critique d’un défaut autrefois commun chez les avocats. De la comédie-ballet. 526
s qui rentrent dans le genre lyrique ; mais ces poésies n’ont rien de commun avec le petit poème dont nous venons de parler.
t sublime et à le mettre en activité ; il est négligé dans les choses communes , parce qu’elles sont au-dessous de lui et n’ont p
ts et des rapports sur lesquels nos regards ont glissé mille fois. Le commun des hommes regarde sans voir ; l’homme de génie v
semblait le principal délégué de Billaud-Varennes et du Comité de la Commune  ; retournons à l’Abbaye, nous y trouverons du gib
a-t-il entre le jugement et le goût ? 22. Le goût est-il une faculté commune à tous les hommes ? 23. Peut-on distinguer un bon
que faut-il pour bien juger un ouvrage ? 32. Quels sont les principes communs à toute composition ? 33. Comment se divisent les
ntiment doit-il accompagner la pensée ? 67. Quels sont les caractères communs et les caractères particulier8 des sentiments ? 6
23 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
s, elle les dirige vers un but, et les dispose pour produire un effet commun  ; elle met à profit les passions humaines, les éc
n’appartiennent qu’à l’éloquence parlée, les trois premières lui sont communes avec l’éloquence écrite. Invention, disposition,
cause, quoique d’un intérêt privé, se réfère au genre et au principe commun des choses. (De Orat. l. II, n°. 138.) Son usage
in inventione verborum et sententiarum aliquid habent dignitatis, in communes locos conferuntur. » (De inv. Rh., l. II, n°. 15.
es grandes, extraordinaires ou nouvelles. Mais tout ce qui est petit, commun ou vulgaire n’excite pas l’admiration et ne mérit
Tout doit y être plein de force et de dignité ; il ne souffre rien de commun , rien de médiocre. L’orateur chrétien ne se borne
approche successivement de cette idée moyenne qu’il prend pour mesure commune , chacune des deux idées qu’il veut comparer, et i
raison de deux idées, par le moyen d’une troisième qui sert de mesure commune . Exemples de syllogisme. Si je veux prouver que
je choisirai encore une troisième idée moyenne pour servir de mesure commune entre ces deux idées la vertu et le vrai bonheur 
ion, chacun, à son égard, ne rentrait-il pas dans le droit naturel et commun de pourvoir au salut de tous ? Cicéron raisonne d
impuissantes pour réprimer le crime, et que le criminel est l’ennemi commun , tout citoyen est autorisé à venir au secours des
nce de l’enthymème est surtout commode aux sophistes, pour dérober au commun des esprits le vice de leurs raisonnemens. Pour s
t il s’agit. Il recommande de ne pas recourir à des preuves vagues et communes à plusieurs sujets ; comme, par exemple, de louer
capitaines qui firent le siége de Troie, parce que tout cela lui est commun avec beaucoup d’autres ; mais d’employer des preu
un même titre, parce qu’ils ont un principe, des élémens et un objet communs . Les moyens de plaire et les moyens d’émouvoir o
mmuns. Les moyens de plaire et les moyens d’émouvoir ont un principe commun . En effet, toute émotion cause une impression de
uvoir ; l’intelligence, l’imagination, la sensibilité. Enfin, l’objet commun est d’achever l’œuvre de la conviction, et souven
s, fait plus d’impression ; pour cette raison, s’il s’agit d’un péril commun , il faut s’attacher à le faire paraître personnel
endant et de l’empire sur tous les cœurs. Le mot honneur est un terme commun à une foule d’idées différentes ; sa significatio
et abondance, charger même à propos les couleurs ; tirer d’une action commune , d’une situation vulgaire, une scène touchante, u
cord entre elles et qui aillent directement et sensiblement à une fin commune . Moyen de mettre de l’unité. Le moyen de mettre
derne donne rarement lieu à l’appareil de la haute éloquence. Dans le commun des procès, l’exorde n’est que l’exposé de la nat
euses. Précepte fondamental. Nous finirons par un principe général, commun à toutes les péroraisons, de quelque genre qu’ell
it toute la différence… Le style rend singulières les choses les plus communes , fortifie les plus faibles, donne de la grandeur
tant d’autres, ont des beautés nécessaires et qui leur sont également communes  ; ces beautés sont la justesse des idées, leur co
ont celles qui constituent son essence, et qui sont indispensables et communes à tous les genres d’ouvrage. Qualités particuliè
ion couvre et orne la petitesse de la matière. La pensée suivante est commune  : les bergers furent heureux dans les cabanes. Ne
ans un sens très-ingénieux. Lorsqu’on veut relever, ennoblir une idée commune , au lieu de son expression simple et habituelle,
raison fun. de Henriette, duchesse d’Orléans.) C’est le mot simple et commun qui en fait toute la force. Si l’orateur eût dit 
l doivent être placés, et dans les intervalles, les mots familiers et communs . Quelques exemples feront sentir cette industrie
lui-même, selon la remarque de Fénélon ; tout était dit pour le salut commun , aucun mot n’était pour l’orateur. (Lettre à l’Ac
t, en poésie, à relever des détails qui seraient trop simples et trop communs , s’ils n’étaient élégamment exprimés. C’est un ar
le synonymes. Ces mots se ressemblent parce qu’ils expriment une idée commune , mais ils l’expriment toujours avec quelques circ
e cette phrase ne seraient point du tout d’accord, n’auraient rien de commun avec son commencement. Cette phrase d’une traduct
est fausse ; car il n’y a rien de si naturel, de si ordinaire, de si commun , que les figures dans le langage des hommes. L’au
iment d’étonnement et d’admiration. Et cette autre pensée triviale et commune , on tirait le canon, ne s’embellit-elle pas singu
ajoutent des ornemens au discours ; ils relèvent des idées simples et communes par une expression qui ne l’est pas, et qui a le
ad. de Delille.) Antonomase. L’antonomase consiste à mettre un nom commun pour un nom propre, et un nom propre pour un nom
mettre un nom commun pour un nom propre, et un nom propre pour un nom commun . L’orateur romain, pour marquer Cicéron ; l’orat
Cicéron ; l’orateur athénien, pour désigner Démosthène ; c’est le nom commun pour le nom propre. Rien n’est plus usité que ces
s dans le style noble. Il y a une sorte d’emphase à substituer un nom commun à un nom propre dont l’usage est plus ordinaire.
n un protecteur des gens de lettres ; c’est le nom propre pour le nom commun . Boileau a dit : Aux Saumaises futurs préparer d
si que tout ce qui appartient à notre âme est exprimé dans le langage commun par des images sensibles. Nous disons la pénétrat
uvent employée comme simple ornement, pour relever une idée simple et commune par une image qui plaise à l’esprit du lecteur. C
: le roi vient ; et n’imitez pas ce poëte qui, trouvant ces mots trop communs , dit : « Ce grand roi roule ici ses pas impérieu
aturelle, qu’elle entre à chaque instant dans le discours familier du commun des hommes ; elle est aussi une des plus énergiqu
par vous déclarer que la grâce que vous ferez à Ligarius absent sera commune à tous ceux qui sont présens dans cette assemblée
on. Il ne faudrait pas énoncer d’une manière sententieuse des maximes communes , triviales, des vérités rebattues. Traits. Le m
défauts viennent de ce que l’écrivain présente des pensées simples et communes sous des expressions pompeuses, ou de ce qu’il ve
comment, que la plupart tombent dans ce vice, fondé sur cette maxime commune  : Dans un noble projet on tombe noblement. » Il e
entendre dans un autre ; là, un rapport délicat entre deux idées peu communes  : c’est une métaphore singulière ; c’est une rech
des passions deviennent froids quand ils sont exprimés en termes trop communs et dénués d’imagination. C’est ce qui fait que l’
e ces rapprochemens singuliers, souvent pour n’exprimer que des idées communes . C’est ainsi qu’on dit : C’est une idée heureuse
ui qui écrit en prose ne chante pas ; il parle, et il parle la langue commune . Il n’est point soutenu par la magie du rhythme,
tion, il est sûr de plaire à tout le monde, en disant même des choses commune et ordinaires. C’est de là qu’il arrive que tant
sonnes. Les moyens de plaire et les moyens d’émouvoir ont un principe commun . Différence qu’il y a entre les uns et les autres
fs se retrouvent dans toutes les langues : ils sont à la vérité moins communs et moins marqués dans la nôtre que dans le grec e
eux, négligent expriment un défaut contraire au travail, voilà l’idée commune à tous ; et voici les idées accessoires ou les nu
24 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — NOTIONS PRÉLIMINAIRES. » pp. 264-266
qui entrent dans la composition des vers sont longues, ou brèves, ou communes 23. Les syllabes longues se prononçent lentement 
oncent rapidement ; elles se marquent ainsi : făcĭnŏră. Les syllabes communes sont longues ou brèves à volonté ; elles se marqu
25 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
ours, de certaines façons de s’exprimer qui s’éloignent de la manière commune de parler. Cette définition, comme l’observe Duma
er éloignées du langage ordinaire, il n’y a rien de si naturel, de si commun dans le discours des hommes. L’expérience le prou
urs ont remarqué quel avantage on pouvait tirer du langage figuré, si commun dans les premiers temps. Ils ont vu que les figur
cile de confirmer par des exemples connus. L’usage et l’effet le plus commun des tropes est 1º de réveiller une idée principal
communément. Tous les hommes meurent également : voilà une idée bien commune . Voyez quelle noblesse elle emprunte de ces beaux
soleil se lève : il serait difficile de s’exprimer d’une manière plus commune , sans doute ; mais cette idée presque triviale va
eur le plus habile. Mais c’est précisément parce que la métaphore est commune par elle-même, qu’il faut savoir la choisir et la
26 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
e monde : c’est d’être toujours le même. J’aime encore mieux les gens communs que les gens monotones. J’ajoute que ce qui nuit
elques initiés, cet homme parle de sa croyance comme de la nourriture commune de tous les hommes. Sa mort est une de ces morts
r celui qui s’en sert ; car on reconnaît à un tel emploi de la langue commune un homme qui sait la vie et les choses et qui s’e
27 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
u style est un des plus grands obstacles à la clarté. C’est un défaut commun aux jeunes gens qui veulent donner trop de dévelo
d’une proposition. Ex.: « Les savants, qui sont plus instruits que le commun des hommes, devraient aussi les surpasser en sage
e. » Phrase principale: Les savants devraient surpasser en sagesse le commun des hommes. Phrase incidente explicative : qui so
hommes. Phrase incidente explicative : qui sont plus instruits que le commun des hommes. On pourrait supprimer l’incidence, et
suffit pas que les hommes instruits vous comprennent ; il faut que le commun des hommes vous entende aussi ; et d’autre part,
à voir dans les figures la chose et non l’expression. Rien n’est plus commun dans le langage ordinaire que les figures, nous n
ste à mettre ensemble sans conjonction deux noms dont l’un est un nom commun , ensuite que    dernier sert de qualificatif.   
al. L’antonomase se borne a deux applications. 1° Ou elle fait un nom commun d’un nom propre ; L’Orateur romain, pour Cicéron
u peuple, pour Louis XII. 2° Ou bien elle fait un nom propre d’un nom commun . Un Crésus, pour un homme très riche, Un Caton,
naturel et grammatical de dire rapidement. Ces hypallages sont très communes dans la langue latine, où elles font très bon eff
t. Il faut prendre garde d’employer celles qui sont vieillies ou trop communes , et les choisir neuves, autant que possible. La c
elle est dans la forme quand on remplace à propos une expression trop commune  : Si Boileau avait dit de Louis XIV, qu’il ne s’e
ui qui cherche trop les pensées, risque de s’en permettre beaucoup de communes , de forcées, de fausses même ; car rien n’est si
and on se sert de pensées et d’expressions rebattues et devenues trop communes à force d’être répétées. Comparer un homme en col
ujours dire qu’en général il n’offrira que ténèbres et phébus pour le commun des lecteurs. Pour le style romantique, la régula
28 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
devant le peuple assemblé, les discours du genre délibératif étaient communs  ; la fortune, la réputation, l’autorité, étaient
à taire ou à ne pas faire certaines choses pour le repos et l’intérêt commun . On ne peut violer cette loi sans être mauvais ci
ra écouter avec attention et bienveillance, s’il montre que l’intérêt commun est blessé, que l’humanité est outragée dans l’ac
e les Arguments proprement dits, et les Lieux des arguments, ou Lieux communs . Nous commencerons par les premiers. 1. Argumen
l’écoutent. Il ne négligera pas même ces doctrines abstraites que le commun des hommes ne méprise que parce qu’il les ignore.
et il parlera comme un orateur23. 2. Lieux des Arguments, ou Lieux communs . Les Lieux des Arguments, ou Lieux communs 24,
des Arguments, ou Lieux communs. Les Lieux des Arguments, ou Lieux communs 24, sont des espèces de répertoires où les ancien
il le pique, il lui montre l’abîme ouvert. Tout est dit pour le salut commun  ; aucun mot n’est pour l’orateur ; on le perd de
e séduise. Modération, désintéressement, piété, dévouement à la cause commune , amour des grands hommes, regrets pour celui dont
tte précaution, il s’expose à amplifier inutilement des idées vagues, communes , étrangères à la matière qu’il va traiter . Id qu
llum mihi occurrit, nisi aut exile, aut nugatorium, aut vulgare atque commune (de Orat., II, 77). L’exorde, comme nous l’avons
hangements pour remployer contre nous ; c’est ce qu’on appelle exorde commun . On l’appelle étranger ou d’emprunt (separatum, t
ac et jetés ensuite à la mer91 : « Qu’y a-t-il qui soit plus du droit commun que l’air pour les vivants, la terre pour les mor
ignorance, jointe à la vanité, rend cette façon de mal raisonner très commune . Sommes-nous témoins d’un effet dont nous ignoron
urs ont voulu peindre ! Le style rend singulières les choses les plus communes , fortifie les plus faibles, donne de la grandeur
s pensées, dont le sens est suspendu jusqu’à un dernier repos qui est commun à toutes. Chacune de ces pensées, prise séparémen
vons pas tous, et que pour juger il ne faut que le sentiment, présent commun de la nature. Il en est de même des rythmes. J’ai
truction plus facile et plus attrayante. Ne quid nimis est leur règle commune  ; et si d’un côté l’emphase, la divagation, la re
Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre ; Racan, par des mots communs qui ne font point d’image, qui ne peignent rien :
d’ingénuité et de bonne foi, qu’il intéresse dans les choses les plus communes . Il commence ainsi la fable de l’âne et du chien 
as celui de Téniers, ni l’architecture d’un temple celle d’une maison commune  : aussi chaque genre d’écrire a son style propre
on fausse : car il n’y a rien de si naturel, de si ordinaire et de si commun que les figures dans le langage des hommes ; et l
si que tout ce qui appartient à notre âme est exprimé dans le langage commun par des images sensibles. Nous disons la pénétrat
L’antonomase est une espèce de synecdoque par laquelle on met un nom commun pour un nom propre, ou bien un nom propre pour un
t un nom commun pour un nom propre, ou bien un nom propre pour un nom commun . L’orateur romain pour marquer Cicéron ; le destr
, pour désigner noblement le second Scipion l’Africain : c’est le nom commun pour le nom propre. Un Sardanapale, pour exprimer
, ou bien un protecteur des lettres : c’est le nom propre pour le nom commun . Boileau a dit : Aux Saumaises futurs préparer d
che plus ferme. Voici les principales. La répétition est une des plus communes et des plus énergiques. Le mot emporte la définit
ue les figures sont des manières de s’exprimer éloignées de la forme commune et ordinaire , comme si le mouvement ne nous étai
: le roi vient ; et n’imitez pas ce poète qui, trouvant ces mots trop communs , dit : Ce grand roi roule ici ses pas impérieux.
nnaissez-vous celui qui aurait consacré ses jours au bonheur de notre commune patrie, si le tyran avait pu souffrir une âme lib
iés, ces enfants de la grande famille qui entourent au loin leur mère commune d’un rempart invincible ? Vous allez transporter
it en vain son or et ses richesses ; l’empire n’aurait plus de centre commun , et bientôt nous verrions les membres dispersés d
respecter Paris. Cette capitale est pour tous nos Français un centre commun , une commune patrie ; les sciences et les lettres
aris. Cette capitale est pour tous nos Français un centre commun, une commune patrie ; les sciences et les lettres y réunissent
et développés ; mais le plus souvent il les confond. Ils sont appelés communs , parce qu’ils servent indifféremment à toutes les
Milone, regnaturum putaret ! (Pro Milone, c. 16.) 91. Quid enim tam commune , quam spiritus vivis, terra mortuis, mare fluctua
29 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
Antonomase L’Antonomase emploie un nom propre à la place d’un nom commun , et un nom commun à la place d’un nom propre. Ex.
ntonomase emploie un nom propre à la place d’un nom commun, et un nom commun à la place d’un nom propre. Ex. : Le Sauveur, pou
La douceur, pour l’homme doux, etc. 6° Les noms propres devenus noms communs , pour désigner une classe particulière d’individu
Périphrase La Périphrase ou circonlocution sert à relever une idée commune , à éviter la répétition des mêmes termes, à orner
r que le roi vient, n’imitez pas ce poète qui, trouvant ces mots trop communs , dit : Ce grand roi roule ici ses pas majestueux
plus imprévue, la plus grande, la plus petite, la plus rare, la plus commune , la plus éclatante, la plus secrète jusqu’aujourd
ainsi la pensée contenue dans les deux derniers vers précédents : Le commun caractère est de n’en point avoir : Le matin incr
ient avec grâce, et paraissaient disposés à se grouper vers un centre commun . Soudain ces nuages s’écartent, et le soleil couc
30 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
i saute à la gorge de son ennemi. Ainsi encore l’orgueil national est commun à toutes les races, mais bien plus puissant chez
ui permettra de puiser à pleines mains l’or et l’argent dans le butin commun , et d’en charger ses vaisseaux ; il le laissera l
une civilisation à peine ébauchée. Un orateur veut rallier à la cause commune un chef dissident, et, au lieu de lui faire enten
espérance, refrénant avec l’une la fierté et témérité insolente de la commune en prospérité, et avec l’autre reconfortant son e
le parti populaire, et pour parler comme le bon Amyot, gratifia à la commune 8. Il lâcha la bride au peuple, faisant toute cho
fils légitime de la maison, c’est un intrus, un homme qui n’a rien de commun avec la Grèce, un Macédonien, pour tout dire, un
ine le trouva inexpugnable. Ce qu’un citoyen peut faire pour le salut commun , il le fit, sans hésitation, sans peur, sans arri
bles intérêts ; qu’elle n’aurait pu trahir la cause de l’indépendance commune , sans manquer à son devoir et aux traditions des
31 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
u sujet, et les lieux communs extrinsèques ou hors du sujet. Lieux communs intrinsèques. Les principaux lieux communs int
e la patrie ; et l'effet était la gloire, le salut de Rome. Lieux communs extrinsèques. Les principaux lieux communs ext
simple, tempéré ou sublime. Le tour doit être facile, gracieux et peu commun . Le style est pur quand il n'emploie que des expr
dent, forme un sens qui ne se termine qu'au dernier repos, lequel est commun à toutes. Chacune de ces pensées prise séparément
rtiennent : 1° les expressions hardies qui, en s'éloignant de l'usage commun , charment l'esprit en même temps qu'elles l'étonn
sont tirées de sujets bas ou qu'elles emploient des expressions trop communes . On reproche à Tertullien d'avoir dit que le délu
rattachent l'antonomase et l'antiphrase. L'antonomase emploie un nom commun pour un nom propre, ou un nom propre pour un nom
mploie un nom commun pour un nom propre, ou un nom propre pour un nom commun  : Un Mécène est un protecteur des lettres, etc. L
rreur, la pitié, on l'appelle tragédie. Si elle est prise dans la vie commune et peint nos travers, nos ridicules, elle prend l
moins gai que la comédie. Le drame est pris ordinairement dans la vie commune  ; et il déplore des malheurs attachés à des préju
32 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
ns sa composition. On appelle ornements du style certains tours moins communs , certains arrangements de mots moins usités, cert
ornes du langage. Dans la suite, le plaisir et l’agrément l’ont rendu commun . Ainsi, si l’on dit une feuille de papier, c’est
ant la vertu sur un papier coupable. Boileau. Cette figure est plus commune en latin que dans notre langue. Le vers suivant,
ort n’est pas assez naturel, ni la comparaison assez sensible pour le commun des lecteurs, parce que ces figures embrouillent
’esprit, est une espèce de métaphore par laquelle on se sert d’un nom commun ou d’une périphrase pour un nom propre, ou d’un n
u d’une périphrase pour un nom propre, ou d’un nom propre pour un nom commun , ou enfin d’un nom propre déterminé par un adject
mun, ou enfin d’un nom propre déterminé par un adjectif ou par un nom commun au lieu d’un autre nom propre. 217. Citez des exe
aises. 290. Combien y a-t-il de sortes de transitions ? — Transitions communes  ? Si l’on veut considérer les diverses espèces d
s, on pourra les réduire à deux classes principales : les transitions communes et les transitions adroites et délicates. Les tra
et les transitions adroites et délicates. Les transitions simples ou communes consistent dans les mots, dans un adverbe ou une
33 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre premier. »
evant laquelle il parle, et dont les intérêts lui sont par conséquent communs , ne soit et ne paraisse pas intimement convaincu
s’il saura s’élever au-dessus des petites passions, fronder l’opinion commune quand elle ne sera pas d’accord avec le bien géné
34 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
sies. D’abord, il faut éviter d’employer celles qui sont vulgaires et communes  ; mais choisir au contraire celles qui offrent qu
du sentiment, les choses les plus simples et les événements les plus communs . 11 n’est presque point d’objet qui ne puisse ser
r les traits les plus frappants, et les présenter sous des images peu communes . Il répandra en même temps sur sa critique tout l
dinaires, les plus petits détails, la description des objets les plus communs , pourvu que tout y soit exprimé avec grâce, comme
énement plaisant vrai ou supposé, dont le modèle est pris dans la vie commune , et que l’on fait dans le but d’amuser et en même
récit qui ne serait qu’un enchaînement d’aventures, sans une tendance commune qui les réunit en un point, serait un roman et no
35 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
bonheur d’avoir sacrifié au salut de la république une vie que la loi commune de la nature leur aurait tôt ou tard enlevée ; ma
aturel la peine qu’on se donne pour exprimer des choses ordinaires ou communes . Il pense que l’écrivain perd son temps à faire d
el que la peine qu’on se donne pour exprimer des choses ordinaires ou communes du ne manière singulière ou pompeuse : rien ne dé
lle qui appartienne à un peuple particulier, mais quelle est la ville commune de tous les peuples, et le centre de leur commerc
naître ? Jusques à quand ne verrez-vous pas que la nature, votre mère commune , présente également la nourriture tous ses enfant
tère la simplicité, cependant il admet quelques figures dont les plus communes sont la Métaphore et la Comparaison, la Répétitio
s : ce sont les palmes et les cèdres, les lions et les aigles, objets communs en Palestine et qui donnent au style une feinte c
36 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
ésent. VI. Nous ne pourrions en effet donner une (autre) dénomination commune aux mimes de Sophron, à ceux de Xénarque9, et aux
re cette qualification ; mais, entre Homère et Empédocle, il n’y a de commun que l’emploi du mètre. Aussi est-il juste d’appel
èmes épiques. VIII. Des parties qui les composent, les unes leur sont communes , les autres sont propres à la tragédie. Aussi, lo
cette partie, l’entrée (πάροδος) et la station. II. Ces éléments sont communs à toutes (les tragédies). Les éléments particulie
uté sans anapeste et sans trochée. VII. Le commos est une lamentation commune au chœur et aux acteurs en scène. VIII. Nous avon
e la vue, mais seulement des effets prodigieux, cela n’a plus rien de commun avec la tragédie, car il ne faut pas chercher, da
, tel événement prend place après tel autre sans qu’ils aient une fin commune . III. C’est ce que font la presque généralité des
ucune des deux façons, c’est ainsi (dira-t-on) que les voit l’opinion commune  ; par exemple, ce qui se dit sur les dieux. Car i
dialectique179. L’une comme l’autre s’occupe de certaines choses qui, communes par quelque point à tout le monde, peuvent être c
sitions prises pour chaque genre particulier, et lieux 206 ce qui est commun à tous indistinctement. Parlons d’abord des espèc
our lui-même. XVII. La justice, qui est en quelque sorte d’un intérêt commun . Tels sont, à peu près, tous les biens reconnus c
genres247. XXXV. La louange et les délibérations possèdent une forme commune , car ce que tu établiras en principe dans la déli
approchements, sinon avec des personnages illustres, du moins avec le commun des hommes, puisque la supériorité semble être la
tre la marque d’une vertu. XL. Généralement parlant, parmi les formes communes à tous les genres de discours, l’amplification es
un contrairement à la loi ; or la loi est tantôt particulière, tantôt commune . J’appelle « loi particulière » celle dont la réd
dont la rédaction écrite constitue un fait de gouvernement, et « loi commune  » celle qui, sans avoir été jamais écrite, semble
sibilité, nous en parlerons dans la suite274, car ces caractères sont communs à toutes les parties de la rhétorique275. II. Ceu
deux manières. II. Je veux parler de la loi particulière et de la loi commune . La loi particulière est celle que chaque collect
rtes de lois se divisent en : loi non écrite et en loi écrite. La loi commune est celle qui existe conformément à la nature. En
te conformément à la nature. En effet, il y a un juste et un injuste, communs de par la nature, que tout le monde reconnaît par
si la loi écrite est contraire à notre cause, il faut invoquer la loi commune et les considérations d’équité comme étant plus j
ité est éternelle, qu’elle n’est pas sujette au changement, et la loi commune non plus ; car elle est conforme à la nature ; le
idérer si elles sont contraires soit à une loi écrite, soit à une loi commune , soit à ce qui est juste, soit à ce qui est honnê
. Il y a encore amitié entre ceux pour qui les biens et les maux sont communs , et qui ont les mêmes amis et les mêmes ennemis :
maraderie plus que les autres âges, parce qu’ils se plaisent à la vie commune et que rien n’est encore apprécié par eux au poin
alheureux, de l’homme sans puissance. Chapitre XVIII Des traits communs à tous les genres de discours. I. L’emploi des
en rapport avec les mœurs, il nous reste à discourir sur les (lieux) communs . III. En effet, il est nécessaire à tous les orat
e de ce qui est impossible : par exemple, cette proposition qu’il y a commune mesure entre le diamètre (d’un cercle et la circo
eur emploi, leur opportunité. I. Il nous reste à parler des preuves communes à tous (les genres), puisque l’on a parlé des pre
l’on a parlé des preuves particulières (à chacun d’eux). Les preuves communes sont de deux sortes : l’exemple et l’enthymème, c
is du moins, de se bien porter. En effet, ce paraît être une opinion commune . Il en est d’autres qui, aussitôt énoncées, devie
erre et l’eau, c’est se laisser asservir », ou « participer à la paix commune , c’est exécuter les conditions qu’elle impose438 
; car il est admissible que ce fut là son mobile. XXI. Un autre lieu, commun à ceux qui plaident et à ceux qui délibèrent, c’e
i convient. Par exemple, le mot voyant, qui n’a pas une signification commune , accordé avec le bruit ou la couleur ; tandis que
accordé avec le bruit ou la couleur ; tandis que le mot percevant est commun . Il y a obscurité lorsque tu parles d’un fait que
VIII. L’opportunité ou l’inopportunité dans l’application est un fait commun à tous ces artifices. IX. Or il est un remède reb
’on parle par antithèse. Dans cette phrase : « Et jugeant que la paix commune aux autres était la guerre pour eux-mêmes en part
ore : « Les (deux) villes ont été mises au même niveau644. » Un trait commun à deux choses très différentes, la surface et les
espèces (d’exorde) mis en usage sont des expédients d’une application commune . On les emprunte soit à la personne de l’orateur
l y a de bien en le mêlant à ce qu’il y a de mal. Or c’est un procédé commun à l’imputation malveillante et à la défense, puis
t τόπος, qui, pour lui, désigne proprement un procédé d’argumentation commun soit aux trois classes de questions dialectiques,
xii, 243. Cp. Cic., De senectute, § 4. 394. Littéralement, Mars est commun . Hom., Il., xviii, 309. 395. Cp. ci-dessus, liv.
toire. 506. Poét., ch. xx-xxii. 507. Suivant qu’elle est élevée ou commune . 508. Chap. xxi. 509. Γλῶτται, les mots étrange
37 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
ds pas que la Mécanique céleste de Laplace soit obscure, parce que le commun des lecteurs ne la comprend pas. Mais dans tout c
progrès des technologies diverses, qui, après avoir envahi le langage commun , s’infiltrent dans la langue littéraire, les doct
des mots, dans l’art de relever les petites idées froides, puériles, communes , par une expression recherchée. » Et le xviiie  
38 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mirabeau, 1749-1791 » pp. 368-376
et son ambition incertaine, et il n’eut jamais avec lui aucun intérêt commun . Seul ainsi avec son génie, il attaquait le despo
repartie de Mirabeau au grand maître des cérémonies de la cour : “Les communes de France ont résolu de délibérer ; et vous, mons
taques à la vérification des pouvoirs, j’en recevrai au sein même des Communes . Et, qu’il me soit permis de le dire, à vous qui
39 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Préface. »
52, met au nombre des matières qui doivent entrer dans l’enseignement commun à la section des lettres et à la section des scie
des divisions, et que chacune d’elles se subdivise autant que l’usage commun le demande. C’est ici le moment de dire comment l
40 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Préface de la première édition » pp. -
bonheur, soutien de l’infortune, De l’enfant, du vieillard nourriture commune , ……… L’étude…… Rend à son nourrisson la nature as
volume, les principes généraux de l’art d’écrire, principes qui sont communs à tous les genres de productions littéraires. Dan
41 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre premier. Objet de l’Éloquence de la chaire. »
gesse, contribue plus efficacement qu’ils ne le pensent à la félicité commune . Qu’il est grand en effet, qu’il est beau, le min
éristiques de l’éloquence qui convient à la chaire : mais il n’est ni commun ni facile de réunir ces deux caractères d’éloquen
42 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nicole, 1625-1695 » pp. 72-75
cela il est utile de considérer ce qui suit1. Les défauts étant aussi communs qu’ils sont, c’est une sottise d’en être surpris
utrui comme des maladies, mais aussi comme des maladies qui nous sont communes  ; car nous y sommes sujets comme eux. Il n’y a po
43 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
’ébranleront jamais, et, si faible que soit notre part dans l’édifice commun , elle y sera éternellement. Ainsi, aux jours du m
cesse l’occupation de ses propres intérêts, les intérêts de la chose commune lui apparaissent et sollicitent son génie et son
en quelque sorte prêter leur voix à toute la nature pour célébrer en commun les louanges et les bienfaits de celui qui les a
faisant entre eux qu’une même famille, dont les intérêts doivent être communs , il semble, ô mon Dieu, que dans ce monde corromp
44 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
 ; dans le poëme et le roman ; dès qu’on y sème ces détails de la vie commune et positive qui leur donnent un air de franchise,
it pardonner malaisément. Si l’on décrit les campagnes, les épithètes communes sont d’autant plus à redouter qu’elles s’offrent
et font qu’elle ressemble à tout. » Mais songez-y bien. La fuite du commun et du banal mène souvent soit au recherché et à l
45 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188
eptes de la tactique, au coup d’œil du général. C’est une observation commune à toute la rhétorique. Bien que les plus grands o
ne soupçonnait pas l’existence. Démontrez la vulgarité des arguments communs , l’insignifiance des faibles, l’absurdité des con
angers à la question ; méfiez vous des similitudes, et appuyez sur le commun proverbe : Comparaison n’est pas raison ; dévoile
46 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre premier. Du Goût. »
ifformités de la nature. Cette faculté est, jusqu’à un certain point, commune à tous les hommes ; et rien de plus général que l
t ne laisse échapper que de légères étincelles : les beautés les plus communes sont celles qui les affectent le plus agréablemen
47 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290
nêtre étroite. Sa cuirasse se terminait, suivant une mode alors assez commune , par une espèce de jupon de fer1 qui couvrait les
silence parmi les assaillants ; puis, tous ensemble, et comme par un commun accord, ils poussèrent une clameur de guerre pour
48 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Racine, 1639-1699 » pp. 150-154
e du moment que des esprits sublimes, passant de bien loin les bornes communes , se distinguent, s’immortalisent par des chefs-d’
un grand poëte était un homme comme un autre, et ne se distinguait du commun des mortels que par l’excellence de son esprit. O
49 (1839) Manuel pratique de rhétorique
parties forment un ensemble, puisqu’elles concourent toutes à un but commun , il doit exister des liens qui les unissent ; cet
preuves, que les anciens nommaient lieux oratoires, et qui leur sont communs avec les logiciens : le mal serait de leur donner
eur veut produire. D’abord il y a des sujets peu relevés, ordinaires, communs  ; alors il s’agit seulement de présenter la pensé
es, soit dans les mots, soit dans les tours, n’a rien qui ne paraisse commun , ordinaire et facile ; il n’a ni élévation, ni éc
arallèles ; les pensées y sont relevées par les contrastes, les idées communes embellies par l’expression, l’oreille flattée par
sion. Il est inutile de dire que des pensées ordinaires ou des images communes exprimées en mots pompeux, ne seraient qu’une emp
t qui, de l’autre doivent être liés pour produire un effet général et commun . C’est par là qu’il y a unité dans l’ensemble, di
out, la matière pour la chose7 ; 4° l’Antonomase, qui applique un nom commun à un individu, un nom propre à plusieurs8 ; 5° la
sieurs8 ; 5° la Métaphore, translatio ; c’est le principal et le plus commun des tropes ; alors qu’elle a le plus de hardiesse
froide si elle est continuée trop longtemps. Tous ces tropes sont si communs qu’à peine les remarque-t-on dans le discours.
er et nous flétrir ? De grâce, Sextus Clodius, montrez ce code, votre commun ouvrage, que vous avez, dit-on, emporté de la mai
nobles à celles qui auraient quelque chose ou de trop dur ou de trop commun  : « Une partie des esclaves fut massacrée ; les
e même temps et dans les mêmes campagnes, ces deux hommes que la voix commune de toute l’Europe allait aux plus grands capitain
50 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
u elle est illustre, héroïque, sérieuse, touchante ; ou bien elle est commune , enjouée et légère. De là, deux espèces de drames
ue toutes les parties ont un même principe et aboutissent à un centre commun . On doit s’y proposer un seul but ; et tous les m
s tendent de près ou de loin, médiatement ou immédiatement, à une fin commune . C’est par cette division de l’action totale en d
ertaine étendue. Cette espèce, ordinaire à nos théâtres, n’est pas si commune à celui des Grecs. Ils usent fréquemment du dialo
tragique, constitue le troisième ressort de la tragédie. Les actions communes , en effet, les qualités vulgaires ne suffisent pa
us nuisibles qu’utiles à la tragédie, parce que c’est un ressort trop commun et trop facile ; et Bossuet pense avec raison que
s les plus funestes et des situations les plus malheureuses de la vie commune . Le drame bourgeois se rapproche de la tragédie e
e autre éloquence. Les malheurs domestiques, les événements de la vie commune , ont aussi l’avantage d’être plus près de nous, e
tuations pathétiques ou attendrissantes. Ce genre présente les vertus communes avec des traits qui les font aimer, et dans des p
51 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
ui trouve son bonheur et son existence dans l’existence et le bonheur commun . » Je ne suivrai pas cet exemple. Je ne crois pas
ant de périls, déjouèrent tant de résistances pour passer au sein des communes , à qui ce dévouement donna les encouragements et
deur de Suède ; mais cette union mal assortie fut bientôt rompue d’un commun accord. Les grands événements qui agitaient la Fr
s regards, quelques mots dits à voix basse, qui sortaient de la ligne commune  ; mais la petite opinion du petit pays, toute-pui
quel plaisir de découverte qui inspire un intérêt continuel. Tout est commun , tout est prosaïque dans l’extérieur de la plupar
Quelques raisonneurs prétendent que l’enthousiasme dégoûte de la vie commune , et que, ne pouvant pas toujours rester dans cett
’en fis deux fois le tour, et je comptai mille cinq cent soixante pas communs  ; mais il faut remarquer que j’embrasse dans ce c
qui avaient précédé ou préparé la nôtre ; de là aussi cette tendance commune des historiens de cette époque à laisser dans l’o
e dignité. Les écoles historiques de la restauration eurent ce mérite commun de rejeter ces fausses délicatesses. L’érudit dut
ord fut irrévocablement résolue ; son procès commença. La chambre des communes tout entière y voulut assister, pour soutenir l’a
voulut assister, pour soutenir l’accusation de sa présence. Avec les communes d’Angleterre siégeaient les commissaires d’Écosse
ents comme juges ; les évêques, d’après le vœu violemment exprimé des communes , s’étaient récusés, comme dans tout procès de vie
ait la poursuite, se récria avec emportement : « C’était, dit-il, aux communes que s’adressait cette injure, et il y avait crime
nt d’énergie embarrassait et humiliait les accusateurs. Deux fois les communes sommèrent les lords de mener plus vite un procès
ncu, du moins quant à la preuve de la haute trahison. L’agitation des communes devint extrême ; à la faveur du texte de la loi e
ions furieuses ; les conseils de Strafford furent entendus ; mais les communes ne leur répondirent point, n’assistèrent même pas
sayait, par des concessions et des promesses, d’adoucir les chefs des communes , on conspirait pour faire évader le prisonnier. M
par le capitaine Billingsley, officier mécontent : il en informa les communes . Chaque jour voyait naître et échouer, pour le sa
, aucune crainte, ne le ferait consentir à sa mort. Mais la haine des communes était inflexible et plus hardie que la douleur du
t à presser l’accomplissement de ses vœux. Cinquante-neuf membres des communes avaient voté contre le bill ; leurs noms furent p
quant. Les lords, provoqués par un message du roi, se plaignirent aux communes de ces désordres ; les communes ne répondirent po
un message du roi, se plaignirent aux communes de ces désordres ; les communes ne répondirent point. Cependant le bill demeurait
ouble des esprits. Le bruit se répandit dans la cité que la salle des communes était minée et près de sauter ; la milice prit le
d’agitations, des mesures savamment combinées assuraient l’empire des communes et le succès de leurs desseins. À l’imitation du
nte et des libertés publiques, fut adopté par les deux chambres ; les communes voulurent même l’imposer à tous les citoyens ; et
périeures qui travaillent l’esprit humain. L’insouciance, aujourd’hui commune , ne pense seulement pas à ces questions, n’imagin
conflits d’opinions, ces maîtres et ces orateurs avaient une ambition commune , celle d’entretenir dans la jeunesse le goût des
tes allusions pour une souveraineté affaiblie et tombante. Cette voie commune d’enthousiasme et d’ardeur pour la réformation so
n effet, toute classification suppose un principe qui serve de mesure commune . Cette mesure n’est autre que l’expression. L’exp
souffrances et des révolutions de notre pays. L’affranchissement des communes , l’élévation graduelle du tiers-état, devenaient
la terre, où il va ; aucun ne sait par quel lien il se rattache à la commune humanité ! Quand on réfléchit à cette histoire de
toutes ces circonstances sous une même formule ; car ce qui leur est commun à toutes et ce qui fait qu’elles conduisent égale
res fortes et généreuses qui doivent s’élever au-dessus des destinées communes . Ce n’est point sans difficulté qu’il a cultivé s
ges et les habiles des divers siècles ajoutent sans cesse à ce trésor commun où puise l’humanité, qui sans eux serait restée d
t alors au goût public c’était l’art secondaire d’embellir les objets communs par les grâces de l’expression et les artifices d
’on se dit tout haut que Tibère et Livie, Heureux secrètement dans le commun malheur, Cachent leur allégresse et non pas leur
encontres ; elle retombait aussitôt dans la sphère préférée des idées communes cl vulgaires, où rien ne contrariait le sans-faço
a vierge héroïque, les accents du génie. Il était l’écho du la pensée commune lorsqu’il pleurait sur les malheurs de la Grèce,
les uns des autres, et concourent tous par un jeu naturel à l’action commune  : si l’auteur effleure le drame à certains instan
l’école classique avait élevée entre la langue poétique et la langue commune fut reculée, et le mot propre remplaça les élégan
nd maître des cérémonies, vint, après le départ du roi, signifier aux communes l’ordre de se séparer : « Oui, Monsieur, s’écria
contre son gré la poursuite de Strafford, décrétée par la chambre des communes . 128. Cette note, écrite de la main de Strafford
on avait pour effet de suspendre les formes (égales de la juridiction commune et de priver l’accusé de tous les privilèges atta
pplication de cette loi d’exception. Le bill d’attainder porté par la commune contre Strafford déclarait que le crime de haute
et l’idée de la raison comme concevant l’ordre absolu qui est la base commune de ces grandes doctrines. On voit par là l’accord
le 17 avril 1790, et Mirabeau, se faisant l’interprète de la douleur commune , proposa à l’assemblée nationale de porter pendan
Vers parasites amenés pour le besoin de la rime, épithètes vagues ou communes (temps affreux, palais pompeux), hémistiches d’un
52 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VII. Fontenelle. »
ffecte de n’emprunter ses métaphores que des arts les moins connus du commun des lecteurs. Il multiplie à tous propos les mass
présence, et que plus il les rapproche, plus les traits qui leur sont communs ou différents, doivent se rapprocher aussi de l’œ
53 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VIII. Petites pièces anciennes. »
, parce qu’elle nous montre notre poète s’occupant des affaires de sa commune , et tâchant d’obtenir du surintendant Fouquet une
ui nous paraît aujourd’hui fort exagéré, était si bien dans l’opinion commune au xviie  siècle, que Lancelot, à la fin de son T
54 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
es qui veulent être fines et ingénieuses, et ne sont dans le fait que communes , obscures et affectées. « Voici, dit-il, tout le
ci, dit-il, tout le secret de ces tours recherchés. Prenez une pensée commune , exprimez-la d’abord avec obscurité, devenez ensu
ilité, tantôt de l’intempérance des idées, souvent d’une diction trop commune , quelquefois d’une dieuon trop recherchée. » 92
55 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
oulage mes faibles yeux. Je demande un poëte aimable, proportionné au commun des hommes, qui fasse tout pour eux et rien pour
de liaison avec aucun autre homme qui ait pu leur donner des notions communes , parlent aux deux extrémités de la terre sur un c
ont, est unique. Où est-elle cette sagesse ? Où est-elle cette raison commune et supérieure tout ensemble à toutes les raisons
bornée ; enfin elle ne possède jamais rien que d’emprunt. L’autre est commune à tous les hommes, supérieure à eux ; elle est pa
s que jamais avec nous. Nous le trouvons sans cesse dans notre centre commun . Il nous y voit, il nous y procure les vrais seco
56 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
n prendrai un autre, à la fois moins rigoureux et plus utile au salut commun . Si j’ordonne ta mort, la république ne sera pas
etraite pour te dérober à leurs yeux. Eh bien ! la patrie, notre mère commune à tous, te déteste et te craint ; depuis longtemp
mises au grand jour, il se lève, et demande aux Gaulois ce qu’il a de commun avec eux, et ce qu’ils sont venus faire chez lui 
cruels ; les temples, les sanctuaires, cette belle patrie, notre mère commune , au fléau de l’incendie ; enfin, l’Italie tout en
ouverai bien des villes qui, jalouses de concourir avec vous au salut commun , ne regarderont pas comme indigne d’elles de vous
de la liberté, cette lumière même qui nous éclaire, cette terre de la commune patrie, ne soient à la fois et le bien le plus pr
de contribuer, autant du moins qu’il l’ose et qu’il le peut, au salut commun de l’État ? Si donc quelqu’un d’entre vous s’est
né de torches et de poignards par des conspirateurs sacrilèges, notre commune patrie tend vers vous ses mains suppliantes. À vo
uivie. En effet, la mort, dont peut-être ils me menacent, est le sort commun de tous les hommes ; mais une gloire comme celle
Héjus est de Messine : la ville de Messine est la seule qui, par une commune délibération, fait publiquement l’éloge de Verrès
tais en Sicile, les Centorbains, et tous les Siciliens, disaient d’un commun accord (car la chose était claire et connue) que
les donnent qu’à regret, quoique ce soit pour le salut et la défense commune . Ne doutez pas qu’il n’en ait coûté des larmes bi
qui en a violé la sainteté ; mais aujourd’hui qu’il s’agit d’un culte commun à tous les peuples, d’une déesse que nos pères on
ur entrée particulière, mais ensuite ils se réunissent dans un bassin commun . Par ce moyen, la partie de Syracuse qu’on appell
diesse de l’emporter ? On célébrait tous les ans à Syracuse des fêtes communes à Apollon et à Esculape ; Aristée, que les Grecs
avaient point agi d’intelligence avec les autres envoyés pour le bien commun de la Sicile. LXIII. Considérant que leur r
s je les exhortai à ne point abandonner l’intérêt général et la cause commune , et à rétracter cet éloge que la force et la crai
r, et d’un préteur accusé, que l’on ne défend pas comme un préteur du commun , mais que l’on vante comme un excellent général.
n, qui était noble, et celle d’Eschrion, d’une naissance au-dessus du commun , souffrirent impatiemment que la fille du comédie
plus déclaré, le plus pernicieux du peuple romain, ou plutôt l’ennemi commun de tous les peuples et de toutes les nations, a-t
res intérêts plutôt que ceux du peuple pourraient l’exiger ? L’ennemi commun serait sous la garde d’un particulier ? Ceux même
essés de la faim, cueillirent des racines de palmiers sauvages, aussi communs en ce lieu que dans une grande partie de la Sicil
r leur autorité, leur réputation et leur gloire : telle est l’opinion commune . XXXVIII. Comment ce pirate a-t-il osé péné
ues réciproques d’un attachement inviolable ? Que deviendra la vie en commun sur cet agréable rivage ? Il ne lui était pas pos
uple romain ne veut point que l’on porte des accusations triviales et communes contre Verrès ; il attend des crimes d’un genre n
ue plusieurs braves généraux ont souvent échoué au milieu des chances communes et hasardeuses des combats, et sur terre et sur m
tels ! quel en fut donc le sujet ? Quoique je fasse injure à la cause commune et à nos droits par une telle question, comme s’i
ce n’est point un seul homme, le premier citoyen venu, c’est la cause commune de l’État et de la liberté que vous avez immolée
57 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
fie chant du village. La comédie et la tragédie ont donc pour origine commune le chant lyrique nommé dithyrambe. Ce poème était
e, de manière à ce que toutes les parties de la pièce aient un centre commun . L’observation de ces trois unités a pour but de
ame romantique. 1° Le drame bourgeois représente les scènes de la vie commune dans ce qu’elles ont de plus touchant et de plus
antité de causes, mais qui paraissent toutes se rattacher à un centre commun  : le contraste. Nous avons de chaque chose une id
58 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
d ? Célimène. Et ne faut-il pas bien que monsieur contredise1 ? A la commune voix veut-on qu’il se réduise, Et qu’il ne fasse
ujours en main l’opinion contraire, Et penserait paraître un homme du commun , Si l’on voyait qu’il fût de l’avis de quelqu’un.
Tout cela, si je puis vous parler franchement, Madame, fut blâmé d’un commun sentiment. « A quoi bon, disaient-ils, cette mine
son caractère au-dessus des jugements humains, il abandonne aux âmes communes le mérite d’une vie suivie et uniforme ; et il n’
59 (1873) Principes de rhétorique française
t parler, sût écrire, sans étude et sans travail. Cette illusion trop commune me rappelle quelques pauvres aventuriers de notre
uve rien contre l’excellence de cet art car la rhétorique n’a rien de commun avec l’artifice mensonger qui ajoute aux objets d
it pas être confondue avec l’art de parler et d’écrire : rien de plus commun , de plus vulgaire, de plus facile que la pratique
rivain. 7. Extension des règles de la rhétorique. — C’est une erreur commune que de borner l’empire de la rhétorique à l’art o
t nées que plus tard, ce sont comme des rameaux détachés de la souche commune . L’orateur parfait étant l’homme qui sait persuad
n philosophique st la preuve oratoire. — Si le syllogisme est le fond commun de tout raisonnement, si l’esprit humain ne peut
hétorique ont indiqué encore d’après le maître certains points de vue communs à tous les sujets ; c’est là ce qu’on appelle les
aisse entendre dans un autre, là un rapport délicat et deux idées peu communes  ; c’est une métaphore singulière ; c’est une rech
e le néant de ses pompes et de ses grandeurs. Enfin, de cette pensée commune  : La mort n’épargne personne, Malherbe tire une p
e cherche pas à plaire, maïs à être utile. Tout est dit pour le salut commun  ; aucun mot n’est pour l’orateur ; on le perd de
éduisent : modération, désintéressement, piété, dévouement à la cause commune , regrets pour celui dont on pleure la perte, tout
ut à fait stérile, ou bien à ne trouver que des idées banales, vides, communes et vulgaires. Ce ridicule trop commun a été rail
ue des idées banales, vides, communes et vulgaires. Ce ridicule trop commun a été raillé par Racine, lorsque au IIIe acte de
ut quand il pourrait servir à soutenir la thèse opposée, il est alors commun et par conséquent fort dangereux. On appelle étra
un sujet de début. VIII. Se tenir en garde contre tout exorde banal, commun , étranger.     IX. Le style de l’exorde doit avan
timé fait trop précipitamment un récit trop long. C’est une confusion commune de croire qu’on abrège parce qu’on dit beaucoup d
est une source très-fréquente d’erreurs ; en effet, par une curiosité commune , nous cherchons à toutes choses une cause ; et pa
ment ce qui est vrai à quelque égard. Ces trois sophismes ont cela de commun que l’erreur naît de l’irréflexion avec laquelle
prit est tenté, de généraliser, on peut donc les réunir sous le titre commun d’induction précipitée. C’est commettre cette err
l’expression ou dans le style, je style approprie les choses les plus communes , fortifie es plus faibles, donne de la grandeur a
tours généraux et les tours particuliers.   2. Les tours généraux ou communs . — Les tours généraux ou communs sont ceux qui, d
culiers.   2. Les tours généraux ou communs. — Les tours généraux ou communs sont ceux qui, dépendant du mouvement même de la
rs il s’en reproduit mille. * Il semble que le temps soit un ennemi commun contre lequel les hommes sont conjurés. Racine f
s traits, des sentiments et des mots qui doivent concourir à un effet commun . Ainsi Boileau, dans le portrait de Chapelain :
as failli, quand vous vous êtes sacrifiés pour la liberté et le salut commun  ; j’en jure par nos ancêtres qui ont combattu à M
figures de pensée persistent encore. Les plus frappantes et les plus communes des figures de mots sont les tropes. Ce nom, qui
mase c’est-à-dire substitution de mot, la figure qui substitue le nom commun au nom propre ou réciproquement : Ainsi, l’ orate
es intérêts partout abandonnés.... La répétition du verbe est la plus commune  : Guillot dormait alors profondément, Son chien d
out moment, m’offriront devant toi. Racine. Le loup est l’ennemi commun  : Chiens, chasseurs, villageois, s’assemblent pou
rappelle qu’il s’est laissé tomber à terre ; il a embrassé notre mère commune  ; ainsi les oracles ont toujours raison. C’est à
ands tonnerres contre les Philistins. Le meilleur remède à ce mal si commun , c’est d’user de répétitions fréquentes, de prépo
ce, sa physionomie en perdant/sa vivacité et sa précision. Mérite non commun ni facile de clore en peu de mots beaucoup de sen
and l’écrivain ‘orme son style d’expressions choisies dans le langage commun qu’if approprie à son sujet. Aristote fait de cet
d’ingénuité et de bonne foi, qu’il intéresse dans les choses les plus communes . Il commence ainsi la fable de    l’Ane et le Chi
du critique latin. Comme le style simple s’écarte peu de la manière commune de parler, on s imagine qu’il ne faut pas beaucou
Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre ; Racan, par des mots communs qui ne font point image et ne peignent rien : Les
s cette époque si brillante, si féconde, si admirable, qu’y a-t-il de commun , je le demande, entre Venise, la reine des mers d
cet art aux mille couleurs du Titien et de Véronèse. ; qu’y a-t-il de commun entre cette aristocratique Venise et la démocrati
point, comme ses premiers travaux, sur l’état positif, les instincts communs , les vœux déterminés de la société ; il se perd e
ir un homme honnête et intelligent, habile et vertueux ; c’est la fin commune , générale, nécessaire. Mais, de plus, il a toujou
60 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre V. De l’Éloquence politique chez les Français. »
e entre les trois ordres convoqués pour travailler de concert au bien commun , et à la régénération de toutes les parties de l’
re, entre les deux premiers ordres de l’état et les représentants des communes , une lutte qui affligea sensiblement le monarque,
61 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
rlant plaisamment de choses sérieuses, l’autre pompeusement de choses communes ou insignifiantes. Pour éviter toute espèce de bu
ans les sentiments, dans les habitudes, qui doivent les distinguer du commun des citoyens et se refléter dans leur langage. « 
rsonnalité, à la répulsion instinctive de la douleur et du sacrifice, communs à l’humanité si égoïste, et à laquelle pourtant,
62 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
emé passagèrement sur un sol borné, et, no pouvant agrandir la partie commune , il agrandit son cœur pour s’y contenter de peu.
cesse l’occupation de ses propres intérêts, les intérêts de la chose commune lui apparaissent, et sollicitent son génie ou son
63 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
lle soit intéressante, courte et claire ; c’est-à-dire que, sans être commune et triviale, elle soit exprimée en peu de mots et
     Que vous avez à redouter,                 Cette crainte nous est commune  ;         Sur notre liberté chacun veut attenter 
du sentiment, les choses les plus simples et les événements les plus communs . Il n’est presque point d’objets qui ne puissent
r les traits les plus frappants, et les présenter sous des images peu communes . Il répandra en même temps sur sa critique tout l
de la Chartreuse. Pourrais-je, en proie aux soins vulgaires, Dans la commune illusion, Offusquer mes propres lumières Du bande
dinaires, les plus petits détails, la description des objets les plus communs , pourvu que tout y soit exprimé avec grâce. C’est
chanteurs de la prospérité. Dans le palais des rois cette plainte est commune  : On n’y connaît que trop les jeux de la fortune,
s jours de fleurs nouvelles Ont soin de parer son front ; Et par leur commun suffrage, Avec elles il partage Le sceptre du dou
64 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
ces qui devaient les différencier, tous ces personnages ont un défaut commun , l’exagération du sentiment de l’injure, plus de
de compositions. L’auteur n’y tourne guère que dans un cercle d’idées communes et cent fois rebattues, exprimées le plus souvent
ger celui de l’expression : il n’est que trop facile, et surtout trop commun , de se croire sublime, parce qu’on prodigue de gr
enflammée par tant d’objets réunis ? On conçoit aisément que rien de commun , rien d’ordinaire ne peut sortir d’une réunion de
65 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
point, comme ses premiers travaux, sur l’état positif, les instincts communs , les vœux déterminés de la société ; en combinais
igence, sa puissante volonté au service de la pensée générale, du vœu commun  ; maintenant il veut employer la force publique a
qui pleurent : c’est un des préceptes de Marc-Aurèle, et la doctrine commune des stoïciens. Le sage, dit Virgile, ne compatit
orsqu’il a déjà été altéré par les gouvernements divers. Les qualités communes aux peuples de l’Italie et de la Grèce, les quali
t son ambition incertaine ; et il n’eut jamais avec lui aucun intérêt commun . Seul ainsi avec son génie, il attaquait le despo
nde et intarissable ! Bonaparte pouvait enrichir également le domaine commun  ; il agissait sur la nation la plus intelligente,
ntend ; d’autant mieux dite qu’elle l’est plus brièvement, mérite non commun , savez-vous ? ni facile de clore en peu de mots b
ceptre, ils n’ont plus de flatteurs ; Et tombent avec eux d’une chute commune Tous ceux que leur fortune Faisait leurs serviteu
e tombe, l’homme reste, Et le héros s’évanouit. L’effort d’une vertu commune Suffit pour faire un conquérant : Celui qui dompt
tre, en succombant sous le fardeau des âges, Un jour tu subiras notre commun destin, Tu seras insensible à la voix du matin, E
és, par la réflexion qu’ils éprouvent sur les parois, à une direction commune  ; leur divergence primitive est détruite ; ils fo
entendre dans un autre ; là, un rapport délicat entre deux idées peu communes  : c’est une métaphore singulière, c’est une reche
et nos vœux. Tout s’empresse, tout part ; la seule Iphigénie Dans ce commun bonheur pleure son ennemie. Des mains d’Agamemnon
rangs à plaindre les victimes, Et, par leur attentat contre le droit commun , En s’adressant à tous, font craindre pour chacun
p mous, et le pouvoir trop fort. Depuis qu’il ne sert plus la défense commune , Le sceptre n’a servi que sa propre fortune ; Aff
l’un contient l’autre, et cet heureux partage Tourne leur jalousie au commun avantage. Mais un règne trop long fait des loisir
ont encore assassiné personne ; Je n’ai pour ennemis que ceux du bien commun  ; Je leur fais bonne guerre, et n’en proscris pas
l’Euphrate, Faites voir à l’Asie un autre Mithridate. Que nos tyrans communs en pâlissent d’effroi, Et que le bruit, à Rome, e
ue le peuple a besoin qu’on le guide. Je dis qu’il faut régler par un commun accord La révolution dont nous tenons le sort. — 
ent puissant, unité d’action, Tout est là ! Mais d’abord désarmons la Commune . Deux souverainetés, c’est trop. Il n’en faut qu’
rez fait bientôt que changer de service. Eh bien ! substituer pour le commun bonheur Les lois de la morale aux lois d’un faux
Car ce n’est qu’à la loi que ces respects sont dus. Le nouveau droit commun confond toutes les classes ; Je ne distingue plus
end ? CÉLIMÈNE. Et ne faut-il pas bien que monsieur contredise ? À la commune voix veut-on qu’il se réduise, Et qu’il ne fasse
ujours en main l’opinion contraire, Et penserait paraître un homme du commun , Si l’on voyait qu’il fût de l’avis de quelqu’un.
pas même cette ressource dans un royaume où le mécontentement serait commun à toute la province. On dira que le danger que j’
Tuileries ? Savez-vous comment sont décernés les mandats d’arrêt ? La commune de Paris s’en repose à cet égard sur son comité d
et consolide le règne de la liberté. Je demande que les membres de la commune répondent sur leurs têtes de la sûreté de tous le
ut remonter de ruine en ruine jusqu’au jour de l’affranchissement des communes , sinistre précurseur de la liberté de la presse,
rne et qui n’eut que peu de confidents. Joubert 71. Des Lieux communs On a reproché souvent à Horace de n’avoir cha
à lui, mais une forme exquise et nouvelle pour des idées qui lui sont communes avec le genre humain. Sur deux cents fragments qu
ant de ce sol de nuages sur le sol populaire, sur la patrie des idées communes , pour y retrouver, comme Antée touchant la terre,
(Trad. de Juvénal). La Loi du Travail Le travail est la loi commune des hommes ; c’est aussi celle des intelligences,
ù l’on habite ensemble ; on la regarde comme une mère et une nourrice commune , on s’y attache, et cela unit. C’est ce que les L
tant arrivé en Judée, il appelle ses concitoyens, que l’amour de leur commune patrie unissait ensemble. « Vous savez, dit-il, n
yen employé pour les garantir ou les rétablir a-t-il quelque chose de commun avec le but qu’on veut atteindre ? Alors il ne fa
soi des forces assez imposantes ou assez d’alliés intéressés au salut commun pour décourager d’avance l’adversaire et pour ass
ture, tous y tendent avec énergie. Voilà ce que tous les êtres ont de commun . Mais, cette destination, la plupart l’ignorent e
66 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
es vertus, les vices, les mœurs, les usages, les caractères de la vie commune  ; c’est l’histoire de chacun et l’histoire de tou
e, raisonneur, observateur des peuples septentrionaux. Il n’a rien de commun avec le Midi, pays des chimères, des aventures, d
67 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
t et qui avaient faveur à la cour avaient peur d’être oubliés dans la commune persécution ; ils allaient s’accuser eux-mêmes, s
ient, tandis que ses qualités heureuses étaient devenues la propriété commune de la langue qu’il avait embellie. » 3. Cette e
68 (1852) Précis de rhétorique
néanmoins un sens vrai : Les savants, qui sont plus instruits que le commun des hommes, devraient aussi les surpasser en sage
-il à la correction du style ? — 13. La pureté du style est-elle bien commune  ? N’est-ce pas la même chose que la correction ?
s conjonction deux noms dont l’un est un nom propre et l’autre un nom commun , en sorte que ce dernier sert de qualificatif, ou
). 6. L’antonomase est un trope par lequel on substitue tantôt un nom commun à un nom propre : ex. : l’Apôtre pour saint Paul 
opre : ex. : l’Apôtre pour saint Paul ; tantôt un nom propre à un nom commun  : ex. : un Benjamin pour un enfant chéri. 7. La m
au présent ce qui devrait être au passé. C’est une figure extrêmement commune dans la conversation et le style. Ex. : L’autre j
r sa tête dans son chapeau. Il faut être sobre de cette figure, assez commune dans la poésie et dans la langue latine, mais con
elle est dans la forme quand on remplace à propos une expression trop commune . 11. La richesse du style consiste dans l’abondan
and on se sert de pensées et d’expressions rebattues et devenues trop communes à force d’être répétées. 3. Le bas, c’est tout ce
produite forcément par l’enjambement. L’espèce d’enjambement la plus commune aux poètereaux, c’est celle du génitif, et c’est
69 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
que je l’ai retouchée ; que cela serve du moins à amuser les douleurs communes de notre éloignement. J’ai bien peur que vous ne
des vers ? — Ah ! monsieur, il les fait détestables. — Cela est fort commun , madame ; mais que peut un ambassadeur de France
nous a créés tous doit être manifeste à tous, et les preuves les plus communes sont les meilleures, par la raison qu’elles sont
es les plus communes sont les meilleures, par la raison qu’elles sont communes  ; il ne faut que des yeux et point d’algèbre pour
le, hormis les beaux-arts. Il ne saurait ravaler son génie aux choses communes . Cependant le bonheur des hommes mérite bien auss
70 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
partout : ici, tellement familière qu’elle se confond avec le langage commun  ; là, si neuve et si brillante qu’elle réveille p
 ; l’on en voit encore moins qui soient sublimes et transcendants. Le commun des hommes nage entre les deux extrémités. » Le m
un décor d’opéra… » Autre fromage ; sottise la plus grande et la plus commune de toutes. Quelle gloire pour le Créateur, d’avoi
71 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
res fortes et généreuses qui doivent s’élever au-dessus des destinées communes . Ce n’est point sans difficulté qu’il a cultivé s
ges et les habiles des divers siècles ajoutent sans cesse à ce trésor commun où puise l’humanité, qui sans eux serait restée d
72 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
s et à tous les degrés de la société française, un désir et un effort communs pour faire pénétrer et prévaloir l’équité dans l’
ge : les songes furent en possession de la mode. Tel est le caractère commun que présentent, dans la diversité de leur génie e
ncilie le principe de la monarchie absolue et celui de la liberté des communes  ; l’abbé Mably qui propose comme modèle à la Fran
madame de Staël. Entre ces deux esprits si divers, il y a des points communs . Ils croient l’un et l’autre que l’accord doit êt
donne pour base à la science la méthode expérimentale. Cette méthode commune laisse, d’ailleurs, subsister entre les écoles de
t permis de parler ainsi, une certaine teinture d’esprit qui leur est commune , et qui dans cette diversité de génie et de style
nos pères, nous y conduisent ; ce sont aujourd’hui les morts les plus communes et les plus fréquentes. Comptez, si vous le pouve
mêmes parmi tous les peuples ; le sentiment de l’immortalité leur est commun à tous. Ce n’est pas une secte : car, outre que c
, de désavouer votre propre cœur ; et reconnaissez, dans un sentiment commun à tous les hommes, l’impression commune de l’aute
econnaissez, dans un sentiment commun à tous les hommes, l’impression commune de l’auteur qui les a formés. Carême, lre semain
ne joie secrète lorsqu’on a fait quelque règlement qui allait au bien commun . J’aime les maisons où je puis me tirer d’affaire
ent éviter de devenir la proie ; tous également pénétrés du sentiment commun d’une terreur funeste, tous également pressés par
pourront demeurer séparées, mais qui, toujours réunies par les liens communs des usages et du langage, formeront une petite na
el que la peine qu’on se donne pour exprimer des choses ordinaires ou communes d’une manière singulière ou pompeuse, rien ne dég
onheur de croire. Si je ramène ces questions diverses à leur principe commun , il me semble qu’elles se rapportent toutes à cel
outes ses hauteurs, et ne laisse entre elle et lui que la rime. Étant commune à tous les hommes, elle a plus de juges que la ve
enfle la voix, s’arme de la rime et de la mesure, et tire une pensée commune du sentier vulgaire ; mais aussi que de faiblesse
mourant. Les esprits extraordinaires tiennent grand compte des choses communes et familières, et les esprits communs n’aiment et
ennent grand compte des choses communes et familières, et les esprits communs n’aiment et ne recherchent que les choses extraor
Quelques raisonneurs prétendent que l’enthousiasme dégoûte de la vie commune , et que, ne pouvant pas toujours rester dans cett
rait-ce encore un pamphlet ? — Peut-être, me dit-il, dans l’acception commune  ; mais, proprement parlant, le pamphlet n’a qu’un
en quelque vérité, dont il n’a d’autre certitude que le consentement commun . Il parle, il agit, donc il croit : car on n’agit
ord fut irrévocablement résolue ; son procès commença. La chambre des communes tout entière y voulut assister, pour soutenir l’a
voulut assister, pour soutenir l’accusation de sa présence. Avec les communes d’Angleterre siégeaient les commissaires d’Écosse
ents comme juges ; les évêques, d’après le vœu violemment exprimé des communes , s’étaient récusés, comme dans tout procès de vie
it la, poursuite, se récria avec emportement : « C’était, dit-il, aux communes que s’adressait cette injure, et il y avait crime
nt d’énergie embarrassait et humiliait les accusateurs. Deux fois les communes sommèrent les lords de mener plus vite un procès
ncu, du moins quant à la preuve de la haute trahison. L’agitation des communes devint extrême ; à la faveur du texte de la loi e
ions furieuses ; les conseils de Strafford furent entendus ; mais les communes ne leur répondirent point, n’assistèrent même pas
sayait, par des concessions et des promesses, d’adoucir les chefs des communes  ; on conspirait pour faire évader le prisonnier.
par le capitaine Billingsley, officier mécontent : il en informa les communes . Chaque jour voyait naître et échouer, pour le sa
, aucune crainte, ne le ferait consentir à sa mort. Mais la haine des communes était inflexible et plus hardie que la douleur du
t à presser l’accomplissement de ses vœux. Cinquante-neuf membres des communes avaient voté contre le bill ; leurs noms furent p
quant. Les lords, provoqués par un message du roi, se plaignirent aux communes de ces désordres : les communes ne répondirent po
un message du roi, se plaignirent aux communes de ces désordres : les communes ne répondirent point. Cependant le bill demeurait
ouble des esprits. Le bruit se répandit dans la cité que la salle des communes était minée et près de sauter ; la milice prit le
d’agitations, des mesures savamment combinées assuraient l’empire des communes et le succès de leurs desseins. A l’imitation du
nte et des libertés publiques, fut adopté par les deux chambres ; les communes voulurent même l’imposer à tous les citoyens ; et
n effet, toute classification suppose un principe qui serve de mesure commune . Cette mesure n’est autre que l’expression. L’exp
souffrances et des révolutions de notre pays. L’affranchissement des communes , l’élèvation graduelle du tiers état, devenaient
la terre, où il va ; aucun ne sait par quel lien il se rattache à la commune humanité ! Quand on réfléchit à cette histoire de
toutes ces circonstances sous une même formule : car ce qui leur est commun à toutes, et ce qui fait qu’elles conduisent égal
res fortes et généreuses qui doivent s’élever au-dessus des destinées communes . Ce n’est point sans difficulté qu’il a cultivé s
ges et les habiles des divers siècles ajoutent sans cesse à ce trésor commun où puise l’humanité, qui sans eux serait restée d
l’idée de ses Contes de Fées ; il les a pris dans le grand réservoir commun , et là d’où ils lui arrivaient avec toute leur fr
e fées, a sa note et sa gamme. D’où nous vient-il, pourtant, ce fonds commun de contes merveilleux, d’ogres, de géants, de Bel
tendue. Dieu parle, et le cahos se dissipe à sa voix : Vers un centre commun tout gravite à la fois625. Ce ressort si puissant
terre est libre ainsi que moi ; « C’est le plus beau présent de notre commun Roi. « La liberté, qu’il donne à tout être qui pe
aisé, Combien il en faut peu, comme il est méprisé !… On dit l’esprit commun  ; par son succès bizarre, La méchanceté prouve à
alors au goût public, c’était l’art secondaire d’embellir les objets communs par les grâces de l’expression et les artifices d
a vierge héroïque, les accents du génie. Il était l’écho de la pensée commune lorsqu’il pleurait sur les malheurs de la Grèce,
les uns des autres, et concourent tous par un jeu naturel à l’action commune  : si l’auteur effleure le drame à certains instan
rière élevée par les classiques entre la langue poétique et la langue commune fut reculée. Mais le romantisme ne sut pas se con
n gouvernement régulier856. DANTON. Je dis qu’il faut régler, par un commun accord, La révolution dont nous tenons le sort. —
ervice. Danton se lève avec impatience. Eh bien ! Substituer, pour le commun bonheur, Les lois de la morale aux lois d’un faux
Car ce n’est qu’à la loi que ces respects sont dus. Le nouveau droit commun confond toutes les classes ; Je ne distingue plus
dire à Rollin (Traité des Études, I, 1) : « On a justement comparé le commun des traductions à un revers de tapisserie qui tou
haute société, les mœurs sont plus pures, les vertus domestiques plus communes , que le caractère français a gagné en force et en
ontre son gré, la poursuite de Strafford, décrétée par la chambre des communes . 427. Cette note, écrite de la main de Strafford
n, avait pour effet de suspendre les formes légales de la juridiction commune et de priver l’accusé de tous les privilèges atta
plication de cette loi d’exception. Le bill d’attainder, porté par la commune contre Strafford, déclarait que le crime de haute
le 17 avril 1790, et Mirabeau, se faisant l’interprète de la douleur commune , proposa à l’Assemblée nationale de porter pendan
e chaîne et clostures ? Si le lieu estoit plus grant que d’une prison commune , aussi estoit-il plus grant que prisonnniers comm
que d’une prison commune, aussi estoit-il plus grant que prisonnniers communs . » 525. Voir la partie intitulée Poétique du Chr
ites parler ces trois hommes qui, à peine vainqueurs de leurs ennemis communs , sont insupportables l’un à l’autre, et qui, venu
73 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
uquel la raison prête une nouvelle puissance. Le goût est une faculté commune à tous les hommes, puisque ce n’est qu’un attrait
même à l’égard des objets de sentiment ou goût intime. Les sensations communes aux hommes doivent servir de titre pour fonder le
ciper à l’effet. La moindre circonstance inutile, une pensée basse ou commune suffit pour faire évanouir le charme. Telle est l
’attention du lecteur, invoque sa muse, et vante, par des expressions communes et insignifiantes, la grandeur et la majesté de s
u analogues, ils les rangèrent en classes, et leur donnèrent des noms communs ou génériques, et l’expérience leur apprit bientô
ent que l’on veut exprimer. La première espèce d’harmonie est la plus commune  ; la deuxième est plus rare, et appartient au bea
ressemblance qui existe entre deux objets. C’est le premier, le plus commun et le plus beau de tous les tropes. Elle a beauco
ideatur. Il faut éviter, dans le choix des métaphores, des tableaux communs et vulgaires. Il est quelquefois beau d’être naïf
vent, blanc comme la neige, et autres semblables. Les termes les plus communs de nos compliments sont, pour la plupart, d’extra
ité de conception de nos auditeurs ; notre style doit être tel que le commun des hommes puisse nous suivre sans efforts. Un st
udinem. Il est plus facile de revêtir de belles expressions une idée commune et triviale, que de posséder un fonds de pensées
sister aux efforts de tous les souverains ligués et unis par le péril commun . La France, dont il avait méprisé les droits, l’a
rhéteurs. Ces trois espèces d’éloquence ont des règles qui leur sont communes  ; j’en parlerai par la suite avec détails ; mais
e la dirigent. Il faut, au contraire, tirer son discours d’une source commune où tout le monde puise ; et s’il s’écarte de ces
’occuper à établir les règles de la construction du discours qui sont communes à ces trois genres. Les vues générales que j’ai o
et et dans chaque cause De là leur doctrine sur les topiques, ou loci communes et sedes argumentorum, qui joue un rôle si import
scours insipide et fatigant. Mais la précipitation est un défaut plus commun , et dont il faut tâcher de se garantir avec soin,
s prononciations vulgaires ou locales ; c’est un défaut grave et trop commun peut-être parmi les jeunes gens de province qui s
servent de modèles. Quelques-uns de ces regards et de ces gestes sont communs à tous les hommes. Il y a aussi certaines particu
mettre en garde contre une certaine divagation d’esprit qui est très commune chez ceux qui commencent à parler en public. Il d
L’éloquence, dans la véritable acception du mot, n’est pas un talent commun et facile à acquérir. Certes, pour composer une h
tarir les sources de son talent. Platon, le premier, a dit qu’un lien commun unit tous les arts et toutes les sciences dont la
ces. Cette heureuse méthode par laquelle plusieurs esprits mettent en commun leurs travaux et leurs sciences, fait évanouir pr
74 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
hesses, et l’objet et la victime de tous les genres de corruption. Le commun des lecteurs ne connaît de lui que son opulence,
e faut-il pas que tous se réunissent pour venir au secours de la mère commune , et déploient une fermeté d’âme… dont vous êtes b
! Je vous vois perdre courage au premier revers ; désespérer du salut commun , vous reprocher à vous-même, aussi injustement qu
75 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
es. » Or, pourquoi la faculté de saisir et de formuler les rapports, commune à divers degrés, organiquement ou accidentellemen
poésie, du moins en ne la considérant que sous les faces qui lui sont communes avec la prose, et sans empiéter sur le domaine de
76 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
na, et le temple de la déesse Persuasion, qu’elle-même, selon le dire commun , avait bâti sur ses lèvres, que sont-ce autre cho
ient, tandis que ses qualités heureuses étaient devenues la propriété commune de la langue qu’il avait embellie. »
77 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
ets Séparent rarement leurs plus chers intérêts : Leurs plaisirs sont communs aussi bien que leurs peines. L’âme, guide du corp
stances représentées sont dans le second. L’action dramatique est, ou commune , bourgeoise, enjouée ; ou illustre, héroïque, sér
iculièrement chacune de ces deux espèces, donnons une idée des règles communes à l’une et à l’autre : elles conviennent aussi en
t l’accomplissement, ont un même principe, et aboutissent à un centre commun . On doit s’y proposer un seul but ; et tous les m
e, en imaginant, comme il l’a fait dans Polieucte, un grand vestibule commun à tous les appartemens du palais, et où Cinna, Em
a scène des personnages qui font une action amusante et risible, mais commune , c’est-à-dire relative au caractère, aux moeurs,
arvient à ces deux fins, en représentant une action prise dans la vie commune , digne de risée, et de laquelle nous pouvons reti
vices qui règnent dans tous les temps, où il dessinera ces caractères communs au Grec, au Romain, à l’Espagnol, au Français, à
que la tristesse et la compassion ont lieu dans les actions de la vie commune , mais que c’est par le côté ridicule, et non par
oujours été regardée comme l’imitation d’une action prise dans la vie commune , et propre à instruire, non pas en remuant les gr
. En effet que seroit-ce qu’une intrigue tragique entre des hommes du commun  ? Ce seroit seulement avilir le cothurne ; ce ser
cela, il n’auroit pas été l’homme universel ; il n’auroit pas plu au commun des spectateurs, comme il avoit plu aux connoisse
scène du monde. Ainsi les actions qui se passent dans des conditions communes , entre des hommes ordinaires, ne peuvent pas être
se mesurer avec notre valeur ; Et comme il voit en nous des ames peu communes , Hors de l’ordre commun il nous fait des fortunes
eur ; Et comme il voit en nous des ames peu communes, Hors de l’ordre commun il nous fait des fortunes. Combattre un ennemi po
t par sa variété. Ce sont des actes détachés, et réunis sous le titre commun de Ballet ; petit poëme dramatique qui diffère de
. Le récit est ce qui la distingue de la tragédie, et ce qu’elle a de commun avec l’histoire : le récit poétique, c’est-à-dire
fiés, et cestaines fictions hardies qui sont hors du cercle des idées communes . 1°. L’intervention des dieux : première branche
africains d’un orage emportés, Ce n’est qu’une aventure ordinaire et commune , Qu’un coup peu surprenant des traits de la fortu
ette première branche du merveilleux soit tirée du fond de la créance commune des peuples pour lesquels on écrit, et que le poë
personnages qui doivent y paroître. Mais ces deux poëmes ont cela de commun , qu’ils n’en souffrent point d’inutiles. Dans l’é
ndes vertus ; qu’il triomphe de sa passion ; qu’une âme élevée et peu commune soit le principe de ses défauts. Voulez-vous lon
paraisons, une foule de traits sublimes dans ce récit d’une action si commune , donnent à ce charmant ouvrage tout le sel, tout
oins d’égard à la vérité, qu’à ce qui est considéré comme vrai par le commun de ses contemporains. De toutes les traductions q
78 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
est quelque grand orateur en françois, parce qu’il desdaigne l’usance commun de parler. » Cette excellente leçon ne va-t-elle
e sobriété, de tact ou de choix ; mais fallait-il envelopper dans une commune proscription les élus et les réprouvés ? D’autre
es uns ou à la prétendue science des autres, à l’absence de principes communs , s’ajoutaient les incertitudes ou les bévues des
. 1. Maigret, grammairien qui publia en 1542 un Traité touchant le commun usage de l’écriture, et en 1550, le Tretté de la
79 (1881) Rhétorique et genres littéraires
on Action 1° Arguments. 1° Arguments proprement dits ; 2° Lieux communs  : Intrinsèques ; Extrinsèques. 2° Mœurs. Qualités
urs sur le style, le passage où il fait la revue des règles oratoires communes à tous les genres de discours ou d’écrits : ordre
ut en sa main. (P. Corneille, Cinna, acte V, scène i.) II° Lieux communs Les arguments que nous venons d’énumérer se ra
de la preuve. Les anciens rhéteurs les appelaient lieux communs (loci communes chez les Latins, τόποι chez les Grecs, d’où le no
ion. Ex. Un sot savant est sot plus qu’un sot ignorant. Le sentiment commun est contre vos maximes, Puisque ignorant et sot s
sonnelle et vivante que l’écrivain donne à sa pensée. L’élocution est commune à tout le monde, le style appartient au véritable
nversion, la périphrase. L’autre emprunte ses expressions à la langue commune  ; son allure est libre et dégagée. Il ne suffit p
que les idées. Ex. de disjonction :            Le loup est l’ennemi commun  : Chiens, chasseurs, villageois s’assemblent pour
α, de ἀντὶ, au lieu de — ὄνομα, nom) substitue un nom propre à un nom commun . Ex. Un Benjamin, pour un enfant favori. Un Aris
( ut pictura, poesis , a dit Horace). Outre les conditions générales communes à toutes les productions de l’esprit humain (géni
, a été complètement modifiée comme sujet et comme forme. Elle n’a de commun avec l’ancienne qu’une certaine simplicité dans l
vaut seul un long poëme. Cette opinion sur le sonnet était tellement commune au xviie  siècle que Lancelot, dans son Traité de
es espèces La comédie est la représentation d’une action de la vie commune sous une forme plaisante. Son but est de corriger
, dans Buffon, etc. L’éthopée est une variété de la description, plus commune aux historiens qu’aux poètes, dans laquelle on pe
80 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
ments des passions deviennent, froids quand ils sont rendus en termes communs et dénués d’imagination. Voilà pourquoi l’amour s
ilité, tantôt de l’intempérance des idées, souvent d’une diction trop commune , quelquefois d’une diction trop recherchée. Entr
81 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
toujours eu le défaut d’être un peu vague, elle eut celui de devenir commune . Les passions, de leur côté, apprivoisées par les
, s’éloigne plus ou moins de ce qui en eût été l’expression simple et commune . » Tout cela me semble long et gêné. 97. Et c’es
82 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204
e aux traits du céleste courroux ; Peut-être il obtiendra la guérison commune  : L’histoire nous apprend qu’en de tels accidents
oit Faire avancer ses gens et hâter la victoire.     La mouche, en ce commun besoin, Se plaint qu’elle agit seule, et qu’elle
83 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
ai jamais présumé que mon esprit fût en rien plus parfait que ceux du commun  ; même j’ai souvent souhaité d’avoir la pensée au
un tableau, afin que chacun en puisse juger, et qu’apprenant du bruit commun les opinions qu’on en aura, ce soit un nouveau mo
84 (1854) Éléments de rhétorique française
ement émus par un sentiment d’affection, ils n’avaient d’autre langue commune que des sons énergiques et rapides. Ainsi, ces ex
particulier à certaines régions ou à certains climats, mais qu’il est commun à toutes les nations, lorsque leur langage est à
es et les peuplades peu éloignées les unes des autres se soumirent en commun aux mêmes lois grammaticales mais les montagnes,
s (l’an 212 de l’ère chrétienne), les lois de Rome devinrent le droit commun dans presque toute la Gaule ; la plupart des habi
orps humain ou des choses d’un usage journalier, et qui n’ont rien de commun avec le latin ou l’allemand, sont de l’ancien gau
se entendre dans un autre, là un rapport délicat entre deux idées peu communes  ; c’est une métaphore singulière ; c’est une rech
urs ont voulu peindre ! Le style rend singulières les choses les plus communes , fortifie les plus faibles, donne de la grandeur
 » Une idée peut être juste, et cependant être contraire à l’opinion commune  : c’est ce qu’on appelle un paradoxe. Mais, la pl
ste à exprimer d’une manière qui vous est propre les pensées qui sont communes à tous. Une idée juste ou non, quand elle est adm
. » Remarquez comme toutes ces idées sont unies ensemble par un lien commun  ; comme toutes les parties de ce développement se
Écoutez Pascal voulant prouver que amour de la gloire est une passion commune à tous les hommes, et remarquez comme tous les fa
quefois l’orateur semble se confondre avec ses auditeurs, faire cause commune avec eux, et les consulter sur ce qu’il doit leur
t en parlant des rois qui meurent : Et tombent avec eux, d’une chute commune , Tous ceux que la fortune Fit leurs adorateurs.
la présence d’esprit. Les alarmes pour la fortune troublent autant e commun des hommes que la crainte de la mort, et n’inspir
l’espérance d’une union prochaine. Le mariage fut proposé par un ami commun  : les parents, éblouis de la splendeur de cette a
el que la peine qu’on se donne pour exprimer des choses ordinaires ou communes d’une manière singulière ou pompeuse ; rien ne dé
onseil général de votre département, ou seulement du conseil de votre commune  : si vous ne savez pas lier ensemble quelques idé
appe à leur ignorance quelque tournure inusitée ou quelque expression commune , leurs paroles font sourire la gravité du tribuna
plus clair, et éviter, en les exprimant, les répétitions, les termes communs et les constructions embarrassées : sur tous ces
les beaux-arts et la littérature, ce luxe de la vie sociale, ce lien commun qui rapproche les hommes de toutes les classes, e
c’est un travers à éviter. Un défaut bien différent et beaucoup plus commun , c’est de plaisanter sans motif, de rire à tout p
85 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
ndre les règles de cet art pour être éloquent, et rien ne serait plus commun que les orateurs. 10. L’étude des préceptes est i
t règles particulières. Les règles générales embrassent les principes communs à toutes sortes de discours ; les règles particul
fendre sa vie contre un injuste agresseur. 41. Les autorités humaines communes à tous les genres sont au nombre de cinq : les ma
e exemple. (Voir le nº iv.) 47. Outre ces lieux extrinsèques qui sont communs à tous les genres d’éloquence, les rhéteurs en as
sée a perdu son énergie et sa beauté. Toutefois, l’enthymème est plus commun dans le discours, et Aristote l’appelle le syllog
isent pas, ou ce qu’ils disent dans un autre sens. C’est un vice très commun dans toutes les polémiques et même dans les discu
angers personnels nous frappent et nous touchent plus que les dangers communs  ; appliquez-vous donc à faire voir dans les péril
es dangers communs ; appliquez-vous donc à faire voir dans les périls communs des périls personnels. Pour inspirer la pitié, fa
is sa volonté. Vous conviendrez tous, ô juges, que ces débats me sont communs avec Ctésiphon, et que je ne leur dois pas moins
erait devant une assemblée de philosophes et de savants. Rien de plus commun pourtant que l’oubli de cette règle. Une foule d’
la surabondance. 217. La prolixité, qui est peut-être le vice le plus commun , consiste à noyer une pensée dans une multitude d
, est vraiment éloquent qui s’exprime avec simplicité dans les sujets communs , avec majesté dans les grands sujets, et qui ne s
ateur, est toujours sûr de plaire, même en disant les choses les plus communes . Ses paroles semblent couler de source et sans pr
faire comprendre aux fidèles que la sainteté consiste dans les vertus communes et dans cette piété uniforme et constante qui est
itieux de Philippe, et de se joindre aux autres Grecs contre l’ennemi commun qui voulait tout envahir. Mais il reste encore à
essés, ils le sont encore dans le choix d’un ami. Leur défaut le plus commun , c’est de passer les bornes ; ils violent à chaqu
aire nous-mêmes ; et pourquoi ? pour payer enfin à la nature la dette commune et inévitable ; suivre ceux-ci, précéder ceux-là 
ue des enfants également chers à Dieu, et dans le ciel, que la patrie commune de tous les hommes. Et tandis que l’enthousiasme
e ses exemples. La Providence l’a attaché, ce semble, à une vie assez commune , afin qu’elle nous devint imitable. Il a borné to
a loi naturelle ? 41. Combien y a-t-il de genres d’autorités humaines communes à tous les genres ? 42. Quel usage fait-on des ma
eut-il être vicieux ? 168. Expliquez les défauts de l’exorde les plus communs  ? 169. Les défauts de l’exorde ne sont-ils pas fr
86 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
de là que vient la doctrine de leurs topiques ou lieux communs [loci communes , sedes argumentorum], qui tiennent une si grande
n les divisait en intrinsèques et extrinsèques ; quelques-uns étaient communs à tous les genres de discours, d’autres étaient p
cours, d’autres étaient particuliers à tel ou tel genre. Les topiques communs ou généraux étaient pris dans la différence entre
ion vive et durable. Car c’est un principe naturel, c’est un principe commun à toutes les conclusions, qu’elles doivent renfer
nez-les pour modèles. La plupart de ces gestes et de ces regards sont communs à tous les hommes ; mais quelques-uns ont dans ch
dividus de tous rangs et de toutes professions, qui n’ont ensemble de commun qu’une ridicule manie de parler devant beaucoup d
e sont, comme je l’ai déjà démontré, les affections et les sentiments communs à tous les hommes. Ces sentiments ont été suffisa
ndirect ; il faut que, liées ensemble, elles se rattachent à une base commune , et produisent sur l’esprit du lecteur l’impressi
andes opérations du gouvernement. Dans d’autres États, le pouvoir des communes exerça pendant un certain temps une influence con
il a décrit, toutes les grandes opérations des peuples avaient un but commun , et pouvaient être considérées comme les parties
que l’histoire, mais il n’est peut-être pas moins instructif pour le commun des lecteurs, parce qu’il leur fait voir, en quel
ouissances très vives. Ainsi, la musique et la poésie ont une origine commune  ; les mêmes circonstances les firent naître, le c
des directions diverses au génie et aux mœurs descendus d’une source commune . Cependant la différence des climats et de la man
en forme sont vagues et obscures, ses expressions sont nécessairement communes et faibles. Ce sont des mots qu’il nous donne, bi
onstances. Premièrement, elles ne doivent pas être si vulgaires ou si communes qu’elles méritent à peine l’attention ; il faut q
Il substituait ainsi, par le manque de goût le plus étrange, l’image commune et triviale d’une rivière sablonneuse à l’image p
ière bien plus minutieuse, les détails de ce que nous appelons la vie commune  ; mais il se montre, à cet égard, bien inférieur
la poésie, mais il montre généralement une ardeur et une énergie peu communes . Je rapporterai les expressions élégantes de l’év
re d’États indépendants, obligés souvent de se réunir contre l’ennemi commun . Dans cette situation politique, l’instruction la
incidents Se rapportent à un personnage principal, comme à un centre commun . Nous nous intéressons plus vivement à l’entrepri
jeta le plan de son poème ; et, bien qu’il ne vécût, selon l’opinion commune , que deux ou trois siècles seulement après cette
se reproduisent trop souvent, et sont trop remplis des lieux les plus communs de la morale. Ces défauts étaient peut-être néces
s et les passions des hommes, son poème eût été un peu mieux goûté du commun des lecteurs. Le sujet qu’il a préféré convenait
livre des Tropes, que les figures de rhétorique ne sont nulle part si communes que dans les querelles des halles. Essayons de le
t dans la fureur de Cromwell, et, par une fatalité qui n’est que trop commune , ce zélé républicain fut le serviteur d’un tyran.
s, un nommé Mazen ou Mazenius, et beaucoup d’autres, tous inconnus au commun des lecteurs ; il a pu prendre dans le Tasse la d
riste situation de personnages qui ne sont point au-dessus de l’ordre commun , leur entretien ne peut être que sérieux dans tou
en vers sur le geste et la voix de l’orateur : Loquere ; hoc vitium commune , loquatur Ut nemo, ac tensa declamitet omnia voce
in tabernaculis aut suum fatum querebantur, aut cum familiaribus suis commune periculum miserabantur. Vulgo totis castris testa
ontel, dans sa Poétique française, fait remarquer que cette coupe est commune aux Italiens et aux Anglais, et soutient que les
87 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
persuadé que la douleur du coup qui nous frappe aujourd’hui nous est commune , et que vous partagez sans réserve les sentiments
r le fer de leur cruauté innée, de leur perfidie habituelle, un péril commun nous menace tous, moi, mes chevaliers et vous-mêm
, prêt à affronter avec vous les hasards des batailles, pour le salut commun . Ayez confiance en moi, et surtout songez que Die
rojet d’apporter dans le sein de ta patrie des malheurs qui te seront communs avec ceux dont la tête est menacée. Où vas-tu por
regrets qu’ils nous inspirent. La gloire acquise ne leur est-elle pas commune avec nous ? Ne doivent-ils pas la partager comme
comblerait d’éloges ceux qui ont sacrifié leur existence à la liberté commune , et pourtant on n’aurait pas honte de préférer le
rahi vos alliés, et quand vous pouvez anéantir à tout jamais l’ennemi commun , vous lui rendrez toutes ses forces, en lui resti
sont pour vous et les récompenses pour les autres. Mais tout nous est commun  : je partage vos périls et vos peines ; le prix e
présentes. Si nous réussissons, les avantages nous appartiendront en commun . Ce ne sont pas des espérances frivoles et légère
ne cherche pas à vous flatter ; en agissant autrement, notre liberté commune ne serait peut-être pas sauvegardée dans l’avenir
88 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
t du barreau ont, comme le duel, leurs moments de crise où les règles communes de l’attaque et de la défense deviennent inutiles
enfermés dans un défilé. Un tribun militaire se dévoue pour le salut commun . Pour donner à l’armée le temps de se dégager, il
ne étoffe légère dessine les formes du corps. Les idées sont un fonds commun que chacun peut s’approprier par l’usage qu’il en
palette des aspects différents. De même les arguments sont la matière commune de l’éloquence : mais chaque orateur en varie l’o
que les boulets pleuvent fait une métaphore ; un maire qui dit que sa commune compte soixante feux fait une synecdoche. Quand u
89 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — V — article » p. 425
usin, et se fit remarquer en diverses actions par une intrépidité peu commune . Louis XIV, témoin de son courage au siège de Mae
90 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
range problème : Qui de nous en tout temps est fidèle à soi-même ? Le commun caractère est de n’en point avoir : Le matin incr
ntendre dans un autre ; là, un rapprochement délicat entre deux idées communes  ; c’est une métaphore singulière ; c’est une rech
ceux qui restent ; ils n’ont plus rien à pleurer. Ces réflexions sont communes  : qu’importe ? en sont-elles moins naturelles ? E
ci quels sont les écueils à éviter : 1° Rejetez les locutions basses, communes , triviales ; 2° Ne manquez jamais d’égards, de re
91 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
es, selon la diversité des sujets, et qu’elles n’aient jamais rien de commun ni de trivial. Il préfère surtout les expressions
es emploient pour étendre, orner, ennoblir une idée simple et souvent commune . C’est ainsi que Boileau s’est servi d’un tour tr
e plus que les sons essentiels, on l’appelle suffisante, régulière ou commune  ; elle est riche ou heureuse lorsqu’elle offre un
on roi, N’ont pu le garantir, au milieu de son âge,             De la commune loi. Pour vous l’amante de Céphale Enrichit Flo
92 (1853) Éléments de la grammaire française « Table des matières. »
s 16 Mots 3 Mots dans lesquels la lettre k est aspirée 69 Nom 5 —  commun 5 — propre 5 — formation du pluriel 5 Nombre 5
93 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre II. Seconde espèce de mots. » p. 7
icle. 15. — L’Article est un petit mot que l’on met devant les noms communs , et qui en fait connaître le genre et le nombre.
94 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
gner à la campagne les débauches, les vices, et tous ces désordres si communs dans nos villes. Il semble que le séjour des cham
comme lui sur de bonnes raisons, J’entre, autant que je peux, dans le commun système,         En remuant et tournant mes tison
e, et généralement dans tous ceux, où l’on parle de choses simples et communes . On compte parmi les figures qui lui sont propres
95 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
els, étant le livre même, se succèdent sans interruption et sans lien commun , je n’en suis guère plus partisan que d’un salon
nversation ordinaire, qu’il évite toute forme antipathique au langage commun , toute emphase, toute fleur de diction, principal
96 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
re la figure qu’on a souvent appelée antonomase, qui substitue un nom commun à un nom propre, et réciproquement, ou encore un
commun à un nom propre, et réciproquement, ou encore un nom propre ou commun à un autre qui présenterait la même idée, mais d’
97 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
mêmes. Ils semblaient oublier que la justice et la vérité sont la loi commune de tout écrivain, et que celui qui parle sur les
s, quel vif et piquant dialogue marquaient votre part dans ce travail commun  ! C’est par là, Monsieur, que vos pièces, transpl
98 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
t qui les fixe sous la forme la plus parfaite, les retranche du fonds commun  ; ils n’appartiennent plus qu’à l’artiste dont le
énie est le partage d’un bien petit nombre ; le talent même n’est pas commun . N’arrive pas qui le veut à un savoir profond ; m
99 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
pression de l’article. On supprime encore l’article avant les noms communs , pris dans une partie indéterminée de leur signif
e principalement l’article, pour déterminer la signification des noms communs , soit, comme je l’ai dit ailleurs, qu’on veuille
mien, le tien, le sien, etc., ne peuvent point se rapporter à un nom commun , qui n’est point précédé de l’article, ou d’un mo
evant, dans, au travers, près, vis-à-vis, et hors. L’usage le plus commun aujourd’hui, est de supprimer le que après la pré
ieurs choses liées ensemble, auxquelles on veut rendre la négociation commune , les bons grammairiens exigent qu’en supprimant p
re à la langue française. Cette construction est contraire aux règles communes de la grammaire : mais elle est autorisée par l’u
100 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
style qui en fait toute la différence : il relève les choses les plus communes , fait ressortir les plus singulières, donne de la
. » Également enchanté et de l’esprit laconique et de la modestie peu commune du jeune Alamir, le président l’embrassa avec cor
e et Corneille ont heureusement placé dans leurs vers les expressions communes chiens, boucs, pavé, etc. Ex. : Joad à Abner. Je
n parle en termes trop recherchés, trop étudiés des choses simples et communes . C’est un défaut qui se fait remarquer dans les é
/ 239