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1 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
s noms et dans les faits : c’est ce qui arrive pour la plupart de nos comédies . Il n’est pas possible que l’histoire ou la socié
aît pas que les Grecs aient connu la division de la tragédie ou de la comédie en actes. C’était une règle du théâtre latin qu’u
Une famille au temps de Luther par Delavigne n’en a qu’un. Quant aux comédies , nous en avons une multitude en un, deux, trois o
général du style. On a ainsi la tragédie, le drame proprement dit, la comédie et ses nombreuses espèces. Parlons d’abord de la
voix Qui disaient : « Portez-les au tombeau de nos rois. » § 74. Comédie . La comédie, selon Batteux, est la représentat
ent : « Portez-les au tombeau de nos rois. » § 74. Comédie. La comédie , selon Batteux, est la représentation d’une actio
manière de vivre des hommes dans la société ordinaire. En un mot, la comédie diffère de la tragédie par le sujet, qui est gai
être en rapport avec le sujet et les personnages. La fin morale de la comédie est de nous corriger de nos défauts par le ridicu
s défauts par le ridicule. Le ridicule est donc vraiment l’arme de la comédie  ; et l’on entend par ridicule une certaine diffor
sont de ces choses qu’on ne peut que sentir165. Quant au style de la comédie , il n’y a rien à ajouter à ce que nous avons déjà
 ; mais c’est là une exception fort rare. § 75. Diverses sortes de comédies . Les comédies sont bien plus libres et prêtent
une exception fort rare. § 75. Diverses sortes de comédies. Les comédies sont bien plus libres et prêtent bien plus à la v
y dominent, selon le comique qu’on y remarque. Quant au langage, les comédies sont en vers ou en prose ; ces dernières, toutes
ailleurs, sont toujours considérées comme de beaucoup inférieures aux comédies en vers. Parmi les comédies en prose, il y en a o
idérées comme de beaucoup inférieures aux comédies en vers. Parmi les comédies en prose, il y en a où l’on admet le patois des d
indigne de l’attention des littérateurs. La division faite entre les comédies quant aux qualités qui y dominent est surtout imp
és qui y dominent est surtout importante chez nous ; on distingue les comédies de caractère, les comédies de mœurs, les comédies
ut importante chez nous ; on distingue les comédies de caractère, les comédies de mœurs, les comédies d’intrigue, et les comédie
 ; on distingue les comédies de caractère, les comédies de mœurs, les comédies d’intrigue, et les comédies à tiroir. Les comédie
de caractère, les comédies de mœurs, les comédies d’intrigue, et les comédies à tiroir. Les comédies d’intrigue, dit Destouches
dies de mœurs, les comédies d’intrigue, et les comédies à tiroir. Les comédies d’intrigue, dit Destouches, dans la préface de l’
et les caractères n’y sont touchés que superficiellement. Ce genre de comédie égaye l’esprit, mais sans l’instruire ; il amuse
nstruire ; il amuse et ne va pas jusqu’au cœur. Dans l’autre genre de comédie , on présente un caractère dominant qui fait propr
re dominant qui fait proprement le sujet de la pièce. Telles sont les comédies de l’Avare, du Glorieux, du Menteur, etc., et ce
u Menteur, etc., et ce sont ces pièces-là qu’on appelle exclusivement comédies de caractère. Le poète peut associer à ce caractè
quette, de la médisante, et des petits-maîtres. Nous avons encore des comédies de caractère mixtes, c’est-à-dire formées de plus
s lieux où tout le monde se connaît. Ce sont ces pièces qu’on appelle comédies de mœurs. Toutes choses d’ailleurs égales, les co
choses d’ailleurs égales, les connaisseurs mettent au premier rang la comédie de caractère ; au second la comédie de mœurs ; et
sseurs mettent au premier rang la comédie de caractère ; au second la comédie de mœurs ; et au troisième la comédie d’intrigue.
die de caractère ; au second la comédie de mœurs ; et au troisième la comédie d’intrigue. Mais il faut remarquer que ces divisi
aut remarquer que ces divisions ne sont pas absolues. Il n’y a pas de comédie d’intrigue où on ne représente en même temps quel
les mœurs de l’époque où l’on vit : il n’y a pas, non plus, de bonne comédie de caractère ou de mœurs où les événements ne s’e
se trouvent, bien qu’à des degrés différents, dans toutes les bonnes comédies . Lorsque l’intrigue en est tout à fait absente, o
ies. Lorsque l’intrigue en est tout à fait absente, on tombe dans les comédies à tiroir, qui sont en effet moins estimées que le
médies à tiroir, qui sont en effet moins estimées que les autres. Ces comédies sont celles dont les scènes n’ont aucune liaison
eauté de Legrand et bien d’autres, vivront tant qu’on aimera la bonne comédie . Quant aux personnages admis dans la comédie, ils
nt qu’on aimera la bonne comédie. Quant aux personnages admis dans la comédie , ils peuvent être de tous les rangs. On voit des
lé, et dans le Pinto de Lemercier : ces pièces se nomment quelquefois comédies héroïques. Dans le Misanthrope, ce sont des marqu
e excite la terreur ou la pitié plutôt que le rire, ce n’est plus une comédie , c’est ce qu’on appelle un drame. Quand le poète
a sensibilité et à faire verser des larmes, la pièce reçoit le nom de comédie larmoyante ou tragédie bourgeoise. Ces deux noms
’étend quelquefois à une pièce entière et devient ainsi une véritable comédie d’une certaine espèce. Le titre de l’original, le
s que ce prince pour déplorer son malheur169. § 76. Histoire de la comédie . La comédie naquit après la tragédie. Le Margi
pour déplorer son malheur169. § 76. Histoire de la comédie. La comédie naquit après la tragédie. Le Margitès d’Homère, p
mme on y avait mis l’héroïque : ce qui fut d’autant plus aisé, que la comédie , dans ses commencements, peignait tout d’après na
re de s’habiller, et on le jouait sur le théâtre. Ce premier genre de comédie fut celui d’Eupolis, de Cratinus, d’Aristophane,
elui d’Eupolis, de Cratinus, d’Aristophane, et on l’appela la vieille comédie . La licence n’épargna pas même les dieux. Le peup
t ils les peignirent si bien, que personne ne s’y trompait. Ce fut la comédie moyenne. L’inconvénient qui avait attiré la premi
t de prendre pour sujet des aventures réelles. Cette défense amena la comédie à peu près telle que nous la concevons aujourd’hu
es généraux sans désigner personne. C’est ce qu’on appela la nouvelle comédie , dans laquelle Philémon, Diphile et surtout Ménan
reste de ces trois poètes que des fragments extrêmement courts170. La comédie se produisit à Rome vers le temps des guerres pun
des guerres puniques. Livius Andronicus, Grec de naissance, montra la comédie aux Romains par des traductions du grec. Névius,
’Ennius et à Térence, l’ami de Scipion et de Lélius, qui portèrent la comédie latine aussi loin qu’elle ait jamais été, nous av
’harmonie désirable. Térence a un genre tout différent de Plaute : sa comédie n’est que le tableau de la vie civile ; tableau o
la force comique, que les Romains désiraient en effet chez lui171. La comédie a eu chez nous, comme chez les Grecs, des commenc
s lueurs de vrai comique. Les Espagnols connurent avant nous la bonne comédie  ; nous leur devons même la première pièce de cara
, que nous avons eus depuis sa mort, et cette innombrable quantité de comédies qu’ils nous ont données et dans lesquelles on tro
dit que tous ceux qui ont excellé dans la tragédie ont fait de bonnes comédies . En effet, après Corneille, Racine a fait les Pla
Popularité. C’est Voltaire qui se trouve ici le plus mal partagé. Ses comédies sont faibles et d’un comique un peu larmoyant. Ma
l faut placer Regnard, puis Destouches, qui ont fait chacun plusieurs comédies excellentes : Piron, qui a fait la Métromanie ; G
tres dont la fécondité nous étonnerait à bon droit, si le genre de la comédie , surtout de la comédie en prose, n’était pas si p
nous étonnerait à bon droit, si le genre de la comédie, surtout de la comédie en prose, n’était pas si propre aux Français, qu’
corations et des machines. Dans les premiers temps, la tragédie et la comédie n’ont représenté que les faits purement humains ;
danse devant Cathos et Madelon. Mais ce n’est pas là précisément une comédie à couplets ou à ariettes : on donne ce nom à des
plus brièvement, comme on dit aujourd’hui, les vaudevilles, sont des comédies d’un genre léger, entremêlées de couplets, de pet
autre chose. D’abord, c’est le plus souvent un drame, et non pas une comédie proprement dite. Quand il est d’un genre gai, on
l de la pièce et la condition des personnages, en tragédie lyrique et comédie lyrique. Armide, Iphigénie en Aulide, sont des tr
nt des tragédies lyriques ; la Caravane, Panurge, Aristippe, sont des comédies lyriques. Du reste, ces deux genres sont presque
ragiques. 165. Batteux, Ce que c’est que le comique. 166. Domairon, Comédie d’intrigue, comédie de caractère. 167. Domairon,
eux, Ce que c’est que le comique. 166. Domairon, Comédie d’intrigue, comédie de caractère. 167. Domairon, des Pièces à scènes
169. Domairon, de la Parodie. 170. Batteux, Histoire abrégée de la comédie . 171. Batteux, Histoire abrégée de la comédie.
Histoire abrégée de la comédie. 171. Batteux, Histoire abrégée de la comédie . 172. Domairon, Poètes comiques. 173. Domairon,
2 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
Elle naît d’elle-même en Grèce. Les Osques de la Campanie jouent des comédies grossières nommées Atellanes, et les transmettent
t, badin, et provoque la gaîté par la peinture du ridicule : c’est la comédie  ; quelquefois enfin il met, comme la nature, le r
n côté sérieux et un côté comique : c’est de ce dernier que naquit la comédie . La partie sérieuse du dithyrambe s’ennoblit peu
à la campagne pour amuser de rustiques spectateurs : de là le nom de comédie , qui signifie chant du village. La comédie et la
ctateurs : de là le nom de comédie, qui signifie chant du village. La comédie et la tragédie ont donc pour origine commune le c
rement malheureux dans la tragédie : on le nomme catastrophe. Dans la comédie , c’est presque toujours un mariage qui termine la
t et de plus lamentable. C’est un genre mixte entre la tragédie et la comédie . Il n’a pas le ton élevé de la tragédie ; il choi
, il est l’expression des mœurs modernes. Ce drame se rapproche de la comédie par le ton simple du langage, il admet la prose a
ue : nous ne parlerons ici que du premier ; le second appartient à la comédie . La tragédie lyrique, ne peut être astreinte aux
’âme et favoriser la musique. Seconde section. Drame plaisant, ou comédie . § I. Définition et but de la comédie. La
ection. Drame plaisant, ou comédie. § I. Définition et but de la comédie . La comédie est la représentation d’une action
laisant, ou comédie. § I. Définition et but de la comédie. La comédie est la représentation d’une action montrée sous l
mes pour les rendre odieux, leurs infortunes pour nous attendrir ; la comédie peint les vices, les travers, les folies de l’hum
endre ridicules ou méprisables, et les redresser. 1° Moralité de la comédie . La comédie a donc un but moral : elle n’est p
ou méprisables, et les redresser. 1° Moralité de la comédie. La comédie a donc un but moral : elle n’est pas seulement de
s et les traduit sur la scène avec génie ou avec esprit. Cependant la comédie ne doit point s’ériger directement en école de mo
her à nous-mêmes : de toutes manières, l’effet moral est médiocre. La comédie en se servant du ridicule, doit se garder de jama
ar exemple, dans le Don Juan de Molière. Il faut ajouter aussi que la comédie s’attendrit parfois et fait verser des larmes ; c
exemples. Scribe a plusieurs pièces dans ce genre. 5° Règles de la comédie . La première règle, c’est l’étude de la nature
u. Art poét. La combinaison de l’action varie suivant les espèces de comédie  : elle est simple dans les pièces de mœurs, compl
nités de temps et de lieu paraît être moins rigoureuse encore pour la comédie que pour la tragédie : dans la haute comédie, ces
igoureuse encore pour la comédie que pour la tragédie : dans la haute comédie , ces unités font pourtant un excellent effet ; on
un excellent effet ; on aurait tort de les négliger. La marche de la comédie ressemble à celle de la tragédie : elle a une exp
acte que Molière porte ses grands coups. 6° Différentes espèces de comédies . La comédie emploie différents moyens pour amu
porte ses grands coups. 6° Différentes espèces de comédies. La comédie emploie différents moyens pour amuser ; de là deu
comédie emploie différents moyens pour amuser ; de là deux espèces de comédies  : la comédie de mœurs et la comédie d’intrigue.
e différents moyens pour amuser ; de là deux espèces de comédies : la comédie de mœurs et la comédie d’intrigue. Comédie de m
r amuser ; de là deux espèces de comédies : la comédie de mœurs et la comédie d’intrigue. Comédie de mœurs et de caractère.
espèces de comédies : la comédie de mœurs et la comédie d’intrigue. Comédie de mœurs et de caractère. La comédie de mœurs
s et la comédie d’intrigue. Comédie de mœurs et de caractère. La comédie de mœurs a pour but de peindre soit un caractère
but de peindre soit un caractère unique, et alors on l’appelle aussi comédie de caractère, soit un côté particulier des mœurs
s savantes, l’École des Maris et l’École des Femmes : c’est alors une comédie mixte. Une comédie de caractère est d’autant meil
des Maris et l’École des Femmes : c’est alors une comédie mixte. Une comédie de caractère est d’autant meilleure qu’elle peint
t ce qui assure l’immortalité aux grandes œuvres de Molière. Quand la comédie peint les mœurs particulières et locales, elle pe
énie qui peint l’homme en général coule en bronze sa propre statue. Comédie d’intrigue et autres. La comédie d’intrigue co
ule en bronze sa propre statue. Comédie d’intrigue et autres. La comédie d’intrigue consiste dans un enchaînement d’aventu
el est l’envieux de Destouches. Outre les deux classes précédentes de comédies , nous en distinguons encore d’autres, d’après leu
en distinguons encore d’autres, d’après leur forme ou leur objet. La comédie larmoyante, qui mêle l’attendrissement à la gaiet
pantomimes, des danses : le Malade imaginaire de Molière. La farce ou comédie populaire, qui est une caricature des mœurs ; ell
Mauvais Ménage, parodie de la Marianne de Voltaire. L’opéra-comique, comédie d’intrigue- mise en musique. Le vaudeville, petit
a-comique, comédie d’intrigue- mise en musique. Le vaudeville, petite comédie d’intrigue où l’on introduit des couplets : ce so
sprit qui les fasse vivre dans la mémoire. Le proverbe est une petite comédie dont l’intrigue a pour but de faire ressortir une
ale : le dénouement est comme la sentence de la pièce. Style de la comédie . Le style de la comédie doit être simple, aisé
me la sentence de la pièce. Style de la comédie. Le style de la comédie doit être simple, aisé, clair et naturel. Son pri
it jamais oublier, c’est l’élégance de la diction. Sans le style, les comédies les plus gaies et les plus heureuses ne vivent pa
la servante Martine parle tout autrement que Philaminte et Bélise. La comédie s’écrit en vers et en prose ; sous l’une ou l’aut
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
es par des éclairs d’intuition morale qui les rapprochent de la haute comédie dont il est le père. Non moins habile à nouer une
en ne manque à sa gloire, il manquait à la nôtre. Apologie de la comédie Je ne puis pas nier qu’il n’y ait eu des Père
s pas nier qu’il n’y ait eu des Pères de l’Église qui ont condamné la comédie  ; mais on ne peut pas nier aussi qu’il n’y en ait
en des esprits éclairés des mêmes lumières, c’est qu’ils ont pris la comédie différemment, et que les uns l’ont considérée dan
il ne faut qu’ôter le voile de l’équivoque, et regarder ce qu’est la comédie en soi, pour voir si elle est condamnable. On con
tre et s’est donné le soin de réduire en préceptes l’art de faire des comédies . Elle nous apprendra que ses plus grands hommes,
la vigueur de la vertu romaine. J’avoue qu’il y a eu des âges où la comédie s’est corrompue. Et qu’est-ce que dans le monde o
ubliquement dans Athènes, on ne doit point aussi vouloir interdire la comédie pour avoir été censurée en de certains temps. Cet
qu’il ne faut, et lui faire embrasser l’innocent avec le coupable. La comédie qu’elle a eu dessein d’attaquer n’est point du to
le. La comédie qu’elle a eu dessein d’attaquer n’est point du tout la comédie que nous voulons défendre : il se faut bien garde
s dont on abuse tous les jours, on doit bien faire la même grâce à la comédie , et approuver les pièces de théâtre où l’on verra
ais qu’il y a des esprits dont la délicatesse ne peut souffrir aucune comédie  ; qui disent que les plus honnêtes sont les plus
regardent pas directement Dieu et notre salut, il est certain que la comédie en doit être, et je ne trouve point mauvais qu’el
utiens qu’on ne leur en peut trouver un qui soit plus innocent que la comédie . (Préface du Tartuffe.) Réponse aux ennemis q
 ; et que, si quelque chose était capable de le dégoûter de faire des comédies , c’étaient les ressemblances qu’on y voulait touj
es choses qui peuvent convenir à cent personnes ? Comme l’objet de la comédie est de représenter en général tous les défauts de
les défauts qu’il peint, il faut, sans doute, qu’il ne fasse plus de comédies . » Molière. « Ma foi, chevalier, tu veux justif
e qu’il fait et tout ce qu’il dit. Crois-tu qu’il ait épuisé dans ses comédies tout le ridicule des hommes ? Eh ! sans sortir de
st pas bourgeoise1. Mais, marquis, par quelle raison, de grâce, cette comédie est-elle ce que tu dis ? Le Marquis. Pourquoi e
i disait tout haut : Ris donc, parterre, ris donc. Ce fut une seconde comédie que le chagrin de notre ami ; il la donna en gala
parlent hardiment de toutes choses sans s’y connaître ; qui, dans une comédie , se récrieront aux méchants endroits et ne bouger
affaires d’esprit ; et je suis sûre que si l’auteur lui eût montré sa comédie avant que de la faire voir au public, il l’eût tr
le plus des règles, et qui les savent mieux que les autres, font des comédies que personne ne trouve belles1. Dorante. Et c’e
ils veulent assujettir le goût du public, et ne consultons, dans une comédie , que l’effet qu’elle produit sur nous. Laissons-n
us empêcher d’avoir du plaisir. Uranie. Pour moi, quand je vois une comédie , je regarde seulement si les choses me touchent ;
e pas cela. Je dis bien que le grand art est de plaire, et que, cette comédie ayant plu à ceux pour qui elle est faite, je trou
il faut connaître les contraires. » 1. Parmi ces adversaires de la comédie , il faut signaler Bossuet et Rousseau. 2. On peu
la cour de France. C’est le cas de dire avec Horace, que parfois la comédie hausse le ton . 2. Cette insolente ironie prouve
rouve que don Juan est incurable dans sa froide perversité. 3. Cette comédie , l’École des femmes.. 4. Ce marquis représente c
férence du prix des places. 3. Rappelons-nous que Molière lisait ses comédies à sa servante. 1. Ce Lysandre est le cousin germ
4 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
enjouée et légère. De là, deux espèces de drames : la tragédie et la comédie . 413. Comment diviserez-vous ce traité ? Nous di
fin entièrement imaginée, comme dans Zaïre et dans presque toutes les comédies . Mais il faut toujours que l’action soit vraisemb
andeur, la sensibilité, la noblesse et surtout la grandeur d’âme ? La comédie corrige les mœurs en amusant : ridendo castigat
la tragédie, car bien souvent cette règle n’est pas observée dans la comédie ), il faut que cette partie du drame soit faite pa
le, le prologue a presque entièrement disparu de la tragédie et de la comédie  : il est maintenant remplacé par l’avant-propos e
ompli l’oracle, et il s’en punit. Voilà le chef-d’œuvre des Grecs. La comédie grecque, dans ses deux premiers âges, n’était guè
s célèbres, comme les Chevaliers, n’ont réellement pas d’intrigue. La comédie du troisième âge, celle de Ménandre, était mieux
au fait naufrage, ou il arrive au port : voilà le dénouement. Dans la comédie , le dénoûment n’est, pour l’ordinaire, qu’un écla
tre terrible ou touchant dans la tragédie, doit être plaisant dans la comédie , et d’une extrême vivacité. Pour peu qu’il soit l
it commencer le travail du poète, soit dans la tragédie, soit dans la comédie , lorsqu’il en médite le plan. Les actes sont sépa
trois actes, par exemple : Esther, les Plaideurs. Il existe même des comédies en un acte, comme les Précieuses ridicules. En gé
motion que produit un spectacle de cette durée ; et si l’action de la comédie semble très bien s’accommoder de lu division en t
actères doivent être, sinon toujours grands, ce qui convient peu à la comédie , au moins vrais et soutenus. Les mœurs doivent êt
vie commune. Le drame bourgeois se rapproche de la tragédie et de la comédie par le mélange des scènes tristes et gaies, ou pa
ue ou sérieux, le genre comique peut se diviser en trois parties : la comédie proprement dite, la comédie populaire et l’opéra,
que peut se diviser en trois parties : la comédie proprement dite, la comédie populaire et l’opéra, comique. De là, trois parag
pulaire et l’opéra, comique. De là, trois paragraphes. § I. — De la comédie proprement dite. 503. Qu’est-ce que la comédi
es. § I. — De la comédie proprement dite. 503. Qu’est-ce que la comédie  ? La comédie (κώμη, bourg, village, ᾄδω, je chan
e la comédie proprement dite. 503. Qu’est-ce que la comédie ? La comédie (κώμη, bourg, village, ᾄδω, je chante), est une œ
cules de la société, dans le dessein de les corriger. 504. Comment la comédie se distingue-t-elle de la tragédie ? La comédie
ger. 504. Comment la comédie se distingue-t-elle de la tragédie ? La comédie est suffisamment distinguée de la tragédie par le
ule est le seul ou le principal instrument qu’emploie la première. La comédie n’a pour objet ni les grandes infortunes des homm
et désagréables è la société. 505. Quel doit être le but moral de la comédie  ? Cette idée générale qu’on peut se faire de la
moral de la comédie ? Cette idée générale qu’on peut se faire de la comédie , comme étant une représentation satirique des tra
el. 506. Ce but est-il toujours atteint ? Nous dirons d’abord que la comédie , comme la satire, manque de l’autorité nécessaire
n flétrissant le vice sans atteindre la vertu, comme doit le faire la comédie , est véritablement immorale, puisque sous prétext
a piété et la vertu. Ce tort cependant ne tient pas à la nature de la comédie  ; il faut l’imputer au mauvais génie et à l’espri
prit dépravé de l’écrivain. Entre les mains d’un écrivain immoral, la comédie devient une source de corruption et d’égarement.
utes de Molière. 507. Dans quel sens les vices appartiennent-ils à la comédie  ? Les vices n’appartiennent à la comédie qu’auta
ices appartiennent-ils à la comédie ? Les vices n’appartiennent à la comédie qu’autant qu’ils sont ridicules et méprisables ;
ce que le ridicule ? Le ridicule, qui est le principal élément de la comédie , est, suivant Aristote, un défaut, un vice même q
t-ce que les anciens appelaient vis comica ? Le vis comica, dont les comédies de Térence étaient dépourvues, au grand regret de
ne fait pas un mouvement qui ne soit d’un avare. Le plus souvent, la comédie repose sur le contraste de deux ridicules ou de d
it dans le Festin de Pierre. 513. Combien distingue-t-on d’espèces de comédie  ? On distingue trois espèces principales de comé
-on d’espèces de comédie ? On distingue trois espèces principales de comédie proprement dite ; la comédie d’intrigue, la coméd
n distingue trois espèces principales de comédie proprement dite ; la comédie d’intrigue, la comédie de caractère et la comédie
es principales de comédie proprement dite ; la comédie d’intrigue, la comédie de caractère et la comédie mixte. A ces trois gen
roprement dite ; la comédie d’intrigue, la comédie de caractère et la comédie mixte. A ces trois genres, on peut ajouter la com
caractère et la comédie mixte. A ces trois genres, on peut ajouter la comédie héroïque, la comédie larmoyante et la comédie-bal
ie mixte. A ces trois genres, on peut ajouter la comédie héroïque, la comédie larmoyante et la comédie-ballet. 514. Qu’est-ce
e, la comédie larmoyante et la comédie-ballet. 514. Qu’est-ce que la comédie d’intrigue ? La comédie d’intrigue, dit un auteur
et la comédie-ballet. 514. Qu’est-ce que la comédie d’intrigue ? La comédie d’intrigue, dit un auteur comique, consiste dans
que les mœurs et les caractères n’y sont que légèrement indiqués. La comédie d’intrigue n’offre point de caractère dominant ;
comme modèle en ce genre l’Étourdi, de Molière. 515. Qu’est-ce que la comédie de caractère ? La comédie de caractère ou de mœu
Étourdi, de Molière. 515. Qu’est-ce que la comédie de caractère ? La comédie de caractère ou de mœurs présente un caractère do
fait le principal objet de la pièce. Les plus remarquables parmi les comédies de caractère sont le,de Corneille ; l’Avare et le
les caractères des petits-maîtres, de la médisante, etc. Si, dans la comédie d’intrigue, l’action est l’objet principal, elle
n est l’objet principal, elle n’a qu’une influence secondaire dans la comédie de caractère : elle doit être subordonnée aux car
être subordonnée aux caractères et surtout au caractère principal. La comédie de caractère est plus utile et plus difficile que
ipal. La comédie de caractère est plus utile et plus difficile que la comédie d’intrigue. 516. Qu’appelle-t-on comédie mixte ?
ile et plus difficile que la comédie d’intrigue. 516. Qu’appelle-t-on comédie mixte ? La comédie mixte est le mélange bien com
e que la comédie d’intrigue. 516. Qu’appelle-t-on comédie mixte ? La comédie mixte est le mélange bien combiné des deux genres
t traiter ensemble, l’un comme usurier, l’autre comme dissipateur. La comédie mixte réunit, en les tempérant, tous les ressorts
eux mains, et prendre celle-ci pour la seconde. 518. Qu’est-ce que la comédie héroïque ? La comédie héroïque est celle dont le
elle-ci pour la seconde. 518. Qu’est-ce que la comédie héroïque ? La comédie héroïque est celle dont les personnages sont pris
usage de ce nom pour Don Sanche d’Aragon. Molière a aussi laissé une comédie héroïque, Don Garcie de Navarre. Plusieurs critiq
n Garcie de Navarre. Plusieurs critiques ne veulent point regarder la comédie héroïque comme un genre distinct, parce qu’ils pe
personnages que du rôle qu’on leur fait jouer. 519. Qu’est-ce que la comédie larmoyante ? La comédie larmoyante est celle où
qu’on leur fait jouer. 519. Qu’est-ce que la comédie larmoyante ? La comédie larmoyante est celle où il y a beaucoup de situat
’il nous propose nous touchent plus sensiblement. Nous pensons que la comédie attendrissante qui, d’ailleurs, se rapproche beau
es gestes, la pièce prend le nom de pantomime. On distingue encore la comédie historique, dont le sujet est tiré de l’histoire,
re la comédie historique, dont le sujet est tiré de l’histoire, et la comédie pastorale dont l’action se passe entre des berger
t dans une pièce. Les coups de théâtre font un très bel effet dans la comédie . Le poète doit ici faire goûter au spectateur tou
lus remarquable en ce genre. 522. Quel est le style qui convient à la comédie  ? Le style de la comédie doit être généralement
e. 522. Quel est le style qui convient à la comédie ? Le style de la comédie doit être généralement clair, simple, aisé et pur
ve et de feu, mais sans affectation et sans recherche. Le style de la comédie doit être assorti, non seulement à la nature du s
rysale se plaint de l’expulsion de Martine : Qu’importe… Le ton de la comédie s’élève quelque fois ; et ce genre admet la prose
e s’élève quelque fois ; et ce genre admet la prose. § II. — De la comédie populaire 523. Que comprend la comédie popula
la prose. § II. — De la comédie populaire 523. Que comprend la comédie populaire ? La comédie populaire, qui a pour obj
la comédie populaire 523. Que comprend la comédie populaire ? La comédie populaire, qui a pour objet le divertissement et
u à tiroir. 524. Qu’est-ce que la farce ? La farce est une espèce de comédie grossière et bouffonne, qui a pour but de faire r
ites sur la scène pour être jouées à la suite d’une tragédie ou d’une comédie , afin de délasser le spectateur du sérieux de la
sont les règles de la farce ? La farce doit suivre les règles de la comédie . Cependant, on n’y exige pas autant d’exactitude
pièces à tiroir ? On appelle pièces à tiroir, à scènes détachées ou comédies épisodiques, les pièces dont les scènes n’ont auc
ement, et où le ridicule est présenté en passant. Ce genre tient à la comédie par l’intrigue et les personnages, et à l’opéra p
e le vaudeville ? Le vaudeville ou comédie-vaudeville est une petite comédie dont le dialogue est nécessairement entremêlé de
tes sont composés pour la circonstance. D’un autre côté, si, comme la comédie , il doit censurer les vices et les ridicules, il
pposer aux passions humaines que les moqueries et les sarcasmes de la comédie . 538. Quels sont les principaux auteurs dramatiqu
ocle et Euripide, dans la tragédie ; Aristophane et Ménandre, dans la comédie . Chez les Latins, Sénèque et Pomponius Secundus,
et Pomponius Secundus, pour la tragédie ; Plaute et Térence, pour la comédie . En France, après les Mystères et les Miracles re
5 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre V. » pp. 82-88
piques, VIII, 8. — Aristote, à proprement dire, ne définit pas ici la comédie . Un grammairien publié par Cramer (Anecdota Paris
eloppe dans l’art. Ce type, c’est le grotesque  cette forme, c’est la comédie . » Et plus bas : « La comédie passe presque inape
est le grotesque  cette forme, c’est la comédie. » Et plus bas : « La comédie passe presque inaperçue dans le grand ensemble ép
tophane, Antiphane, Alexis, Ménandre, Philémon  plusieurs milliers de comédies , parmi lesquelles tant de chefs-d’œuvre  enfin, l
u moyen âge et aux temps modernes ! « Aristote définit simplement la comédie une imitation de personnes basses et fourbes. Je
bonne définition à la place de celle qui les satisfait si peu. — « La comédie est l’imitation des mœurs, mise en action : imita
et du simple dialogue. » (Marmontel, Éléments de littérature, au mot Comédie . ) Voilà qui s’éloigne bien d’Aristote  l’auteur
développant : « La malice naturelle aux hommes est le principe de la comédie . Nous voyons les défauts de nos semblables avec u
iguisés par la surprise. De cette disposition à saisir le ridicule la comédie tire sa force et ses moyens. » C’est vraiment com
ppropria, par de nombreuses innovations dans la pratique de l’art, la comédie auparavant dispersée » (c’est-à-dire dont on ne t
en mêlant les grands sentiments du tragique aux bas sentiments de la comédie . Il n’y a qu’à faire passer l’action dans le moin
qu’un Espagnol, assis fort à son aise, se met à tempester dès que la comédie dure plus de deux heures, quand il s’agirait même
6 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
stre, Iphigénie et Eriphile, qu’on ne voit qu’au second acte. Dans la comédie du Misanthrope, Celimène, Eliante, Arsinoë, dont
la tragédie ; car bien souvent cette règle n’est pas observée dans la comédie ) il faut qu’ils aient un grand intérêt à l’action
vrages que renferme ce genre, je parlerai dans cet article, 1°. de la comédie  ; 2°. des pièces de théâtre qui y ont rapport ; 3
s de théâtre qui y ont rapport ; 3° de l’opéra comique. I. De la Comédie . Le but de la comédie est de corriger les moe
port ; 3° de l’opéra comique. I. De la Comédie. Le but de la comédie est de corriger les moeurs en riant : ce n’est pa
pouvons retirer quelque avantage pour les moeurs. Définition de la Comédie , et du ridicule. La comédie est donc un poëme
ge pour les moeurs. Définition de la Comédie, et du ridicule. La comédie est donc un poëme qui imite par l’action, le ridi
e qu’on appelle la morale du monde poli. Les vices appartiennent à la comédie  ; mais ce n’est qu’autant qu’ils sont ridicules.
rands traits, pour qu’ils fassent une impression forte et durable. Comédies d’intrigue. Comédies caractère. Il y a des com
’ils fassent une impression forte et durable. Comédies d’intrigue. Comédies caractère. Il y a des comédies d’intrigue et d
et durable. Comédies d’intrigue. Comédies caractère. Il y a des comédies d’intrigue et des comédies de caractère. Les comé
ntrigue. Comédies caractère. Il y a des comédies d’intrigue et des comédies de caractère. Les comédies d’intrigue, dit un aut
. Il y a des comédies d’intrigue et des comédies de caractère. Les comédies d’intrigue, dit un auteur comique1, consistent da
t les caractères n’y étant touches que superficiellement. Ce genre de comédie , qui demande beaucoup d’imagination, égaie l’espr
ruit pas : il amuse et ne va pas jusqu’au cœur. Dans l’autre genre de comédie , on présente un caractère dominant, qui fait prop
e dominant, qui fait proprement le sujet de la pièce. Telles sont les comédies de l’Avare, du Glorieux, du Menteur, etc. Le poët
uette, de la médisante et. des petits-maîtres. Nous avons beaucoup de comédies de caractère mixte, c’est-à-direformées de plusie
tères n’est subalterne qu accessoire. Action et caractères dans la comédie . La comédie étant faite les hommes, il faut su
alterne qu accessoire. Action et caractères dans la comédie. La comédie étant faite les hommes, il faut subordonnée aux c
intérêt du spectateur. C’est un défaut qu’on a remarqué dans la belle comédie du Gx. Le caractère de Lisimon, riche bourgeois e
urs que le caractère même avec lequel on le fait contraster. Dans les comédies formées de plusieurs caractères qui brillent à-pe
r sur les autres, et les éclipser entièrement. Les caractères dans la comédie doivent être toujours présentés dans toute leur i
l faut l’imiter partout cette belle nature, et principalement dans la comédie . C’est là qu’on doit peindre les caractères, non
it à son valet, au moment où son mariage qui fait le dénouement de la comédie , vient d’être arrêté : Toi, Carlin, à l’instant
unes et d’amours. Mœurs générales, et mœurs particulières dans la comédie . Dans les comédies de caractère, il faut peind
Mœurs générales, et mœurs particulières dans la comédie. Dans les comédies de caractère, il faut peindre les mœurs générales
pays. C’est sur ces deux pivots que roulent les intrigues des bonnes comédies des anciens et des modernes. Une pièce de théâtre
aire à tous les hommes, dans tous les pays, dans tous les siècles. La comédie de l’Avare que Plaute a faite, il y a près de deu
santhrope, du Joueur, du Glorieux, du Grondeur et de plusieurs autres comédies en ce genre, qui ont été presque toutes transport
au Grec, au Romain, à l’Espagnol, au Français, à l’Italien, etc. Les comédies , dont l’intrigue n’est fondée que sur les mœurs p
u borné à un pays. Nous lisons avec plaisir l’Andrienne et les autres comédies de Térence, parce qu’elles sont bien écrites, bie
mœurs d’aujourd’hui sont bien différentes. Le succès de l’excellente comédie des Précieuses ridicules par Molière, a été égale
. Les coups de théâtre ou surprises font un très bel effet dans la comédie . Ce sont des événemons qui arrivent subitement, d
ion, et un sujet réel d’amusement, qui sont les deux fins de la bonne comédie . Son esprit ne peut certainement pas y puiser de
peut dire alors ce que le C. de B** dit (peut être avec raison) de la comédie de nos jours, dans son Epître sur le Goût, au duc
ont cet effet à cause de la situation du personnage. Analyse d’une comédie de Molière. Pour avoir un bel exemple de ce c
la disposition et la conduite de l’ouvrage. Il n’y a point dans cette comédie de caractère principal. Il y en a quatre, comme j
âtre que les Grecs ont laissés. Différens genres de Comique. La comédie se divise selon les sujets qu’elle traite. Si le
uvelle force. Le Misanthrope est tout entier dans le haut comique. La comédie de l’Ecole des Femmes, et celle du Bourgeois Gent
e idée ; que jamais les spectateurs ne se sont proposé d’entendre une comédie pour être attendris ; qu’il est vrai que la trist
mais que c’est par le côté ridicule, et non par ces endroits, que la comédie doit les imiter ; que le plaisir que donne le pat
e le comique larmoyant, n’est point celui qui convient à la véritable comédie  ; qu’il n’est point dans la nature qu’on passe ra
er deux sentimens opposés, la douleur et la joie ; qu’enfin le nom de comédie ne convient nullement à des pièces de ce genre, p
comédie ne convient nullement à des pièces de ce genre, parce que la comédie a toujours été regardée comme l’imitation d’une a
la décadence du goût, et que nous perdrions bientôt celui de la bonne comédie . Voltaire a fait des comédies larmoyantes ; et c
ous perdrions bientôt celui de la bonne comédie. Voltaire a fait des comédies larmoyantes ; et cependant il paroît bien loin d’
quelques années la littérature ; savoir s’il est permis de faire des comédies attendrissantes ? Il paroît se déclarer fortement
tes ? Il paroît se déclarer fortement contre ce genre, dont la petite comédie de Nanine tient beaucoup en quelques endroits. Il
othurne ; ce seroit manquer à-la-fois l’objet de la tragédie et de la comédie  ; ce seroit une espèce bâtarde, un monstre né de
eroit une espèce bâtarde, un monstre né de l’impuissance de faire une comédie et une tragédie véritable. Peut-être, dit-il aill
ne comédie et une tragédie véritable. Peut-être, dit-il ailleurs, les comédies héroïques sont-elles préférables à ce qu’on appel
s sont-elles préférables à ce qu’on appelle Tragédie bourgeoise ou la Comédie larmoyante. En effet, cette comédie larmoyante, a
appelle Tragédie bourgeoise ou la Comédie larmoyante. En effet, cette comédie larmoyante, absolument privée de comique, n’est a
l’impuissance, la stérilité de nos auteurs, qui ont fait inventer les comédies larmoyantes, parce qu’il ne faut pour cela ni esp
nement : avec peu de changement on l’ajuste à la scène ; et voilà une comédie à la mode. La Muse mercenaire croit avoir égalé o
p de spectateurs qui aiment beaucoup mieux entendre des douceurs à la comédie , que d’y voir jouer leurs défauts, et qui sont in
général de fadeurs….. Mais mon zèle pour la bonne, pour la véritable comédie va si loin, que j’aimerois mieux y être joué, que
mauvais goût de notre siècle a remis au monde ». On a donné le nom de Comédies héroïques, à celles où l’on a introduit des princ
roduit des princes et des rois. Mais elles ne sont pas plus de vraies comédies , que celles dont je viens de parler, parce que la
de vraies comédies, que celles dont je viens de parler, parce que la comédie , on ne sauroit trop le répéter, se borne à représ
des danses. Telle est le Malade Imaginaire de Molière. Style de la Comédie . Le style familier est celui auquel les Grecs
elui auquel les Grecs et les Latins se sont toujours attachés dans la comédie  : ils n’ont jamais franchi les bornes du discours
et précieuse par un excès de délicatesse, sont insupportables dans la comédie , et sont toujours régardés par les vrais connoiss
é du personnage, et à la situation où il se trouve. Voilà pourquoi la comédie élève quelquefois le ton ; c’est dans des sujets
né contre son fils. Venons à un exemple sensible que m’offre la belle comédie de la Métromanie, par Piron. Un jeune homme né a
ses yeux un art qu’il met au-dessus de tous les arts. Le style de la comédie , quel que soit le ton qu’on prenne, sera donc vra
es personnages agissans, doivent servir de base à l’élocution dans la comédie . On sait quelle est la manière de s’exprimer des
: nous ne pourrions choisir un meilleur modèle, un guide plus sûr. La comédie du Misanthrope Misanthrope est un chef-d’œuvre
odèle de comique et de dialogue tout à-la-fois. C’est une scène de la comédie des Fs. Les acteurs de cette scène, sont, Philami
t moi, je te fais grâce. Voilà les divers tons de style que prend la comédie , suivant les sujets qu’elle imite. Je vais faire
omiques. Nous devons aux Grecs l’invention de l’art dramatique. La comédie et la tragédie furent, dans leurs commencemens, c
ent les passans. Bientôt on sépara le sérieux du burlesque ; alors la comédie et la tragédie eurent chacune leur objet particul
é de leurs ouvrages. On distingue trois espèces ou trois âges dans la comédie grecque ; la vieille, la moyenne et la ne. Dans l
la comédie grecque ; la vieille, la moyenne et la ne. Dans la vieille comédie , qui commença vers le temps de la mort de Thespis
du aux poëtes comiques d’employer des noms connus. Alors à la vieille comédie succéda la me. Les noms y étoient supposés ; mais
s, furent donc obligés de recourir à des sujets purement imaginés. La comédie devint alors la satire générale des vices et des
dans l’état où nous la voyons aujourd’hui. C’est ce qu’on appelle la comédie ne. Parmi le grand nombre des poëtes qui se dist
Parmi le grand nombre des poëtes qui se distinguèrent dans la vieille comédie , Aristophane, né à Linde, dans l’île de Rhodes, v
uvrages nous soient parvenus. On y trouve aussi quelques pièces de la comédie me. Ce poëte avoit un génie libre, gai, et vraime
que ; il saisissoit très-bien le ridicule et le rendoit de même : ses comédies sont pleines de vivacité et de saillies. Mais il
Nuées, et Boivin ses Oiseaux. Poinsinet de Sivry a traduit toutes ses comédies , partie en vers, partie en prose ; mais il a été
thènes, vers l’an 342 avant Jésus-Christ, et surnommé le prince de la comédie nouvelle, ne nous est connu que par des fragmens,
, qui nous font juger que Plutarque avoit bien raison de préférer ses comédies à celles d’Aristophane. On voit dans ces morceaux
nsi que ceux de Diphile, qui se rendit célèbre dans la même espèce de comédie . Livius Andronicus, grec de naissance, fut à Rom
urs Romains, parmi lesquels on distingue Ennius, s’exercèrent dans la comédie latine, et lui ôtèrent de plus en plus sa premièr
celles des moeurs. Madame Dacier n’a traduit que quelques-unes de ses comédies . Je ne parle point de Limiers ni de Gueudeville,
de Me. On voit même, en comparant les fragmens du comique grec et les comédies du poëte latin, que celui-ci a souvent traduit mo
ossiers. Jodelle, qui vivoit sous Henri II, distribua, le premier, la comédie et la tragédie en actes, les actes en scènes, et
s lueurs de vrai comique. Les Espagnols connurent avant nous la bonne comédie . Nous leur devons même la première comédie de car
nurent avant nous la bonne comédie. Nous leur devons même la première comédie de caractère qui se soit soutenue, et qui se sout
e année, 1653, qu’il donna au théâtre de Lyon, l’Etourdi, sa première comédie , on joua sur le théâtre de Paris, les Rivales, de
tielle à l’action comique, qu’elle l’est à l’action tragique. Dans la comédie , en effet, l’action est subordonnée aux caractère
il avoit plu aux connoisseurs les plus délicats. Quant au style, ses comédies en prose sont écrites avec netteté, avec force, a
du monde. J’ai dit ailleurs que Molière avoit laissé le sceptre de la comédie entre les mains de Rd. Nul autre poëte comique n’
t le sel de l’enjouement : son dialogue est plein de feu. On a mis sa comédie du Joueur à côté des bonnes pièces de Molière. Vo
remplacé, quoiqu’il ne l’ait pas tout-à-fait égalé. Les plans de ses comédies sont tracés avec intelligence. Elles sont en géné
s : son comique est toujours noble, mais manquant un peu de gaîté. Sa comédie du Glorieux et celle du Philosophe marié, lui ont
s parmi nos poëtes comiques. Piron n’a enrichi notre scène que d’une comédie  : c’est la Métromanie, qui sera toujours comptée
odèles que puissent se proposer les jeunes poëtes dans le genre de la comédie . Mais nous avons encore une foule d’excellens com
ectateur, sans s’attacher trop scrupuleusement aux règles de la bonne comédie . Ses pièces sont en effet très-réjouissantes, et
ez souvent le Procureur arbitre, et l’Impromptu de campagne ; petites comédies , qui sont de Philippe Poisson, petit-fils du préc
de Philippe Poisson, petit-fils du précédent. Montfleury a, dans ses comédies , un style assez facile, et y présente des situati
seules qu’on joue encore de temps en temps. Le Mercure galant ou la Comédie sans titre, par Boursault, est une pièce bien con
s, et que le public voit toujours avec un nouveau plaisir. Ses autres comédies de caractère ou d’intrigue n’ont pas eu un grand
caractère ou d’intrigue n’ont pas eu un grand succès. La plupart des comédies de Hauteroche, sont gaies et bien conduites. On r
le premier auteur, étoit joué sous Charles VIII, temps où l’art de la comédie étoit encore dans le chaos. Brueys le rajeunit ve
nier, et en fit une pièce charmante. Il donna encore deux fort bonnes comédies , le Grondeur, et lt. Dans la première, le caractè
t après les meilleures pièces de Molière. Les uns disent que ces deux comédies furent l’ouvrage de Brueys et de Palaprat. Les au
res souvent neufs, et toujours soutenus, fait le principal mérite des comédies de Dy. Elles sont de plus dialoguées avec justess
t-il bien souvent incorrect et négligé. Il a fait une cinquantaine de comédies  : les plus estimées sont les Bourgeoises à la mod
res, et dont les pièces ont encore les suffrages des connoisseurs. La comédie de Turcaret a mérité à le Sage une place distingu
qui n’est pas indigne de son auteur. Fagan a fait un grand nombre de comédies  ; mais il en a peu de bonnes. Celles de ses pièce
ore quelques jolis détails dans l’Amitié rivale, et dans Joconde. Les comédies de Boissi sont remarquables, non par la force com
de Paris, à la grande satisfaction des bons connoisseurs. Les autres comédies de ce poëte sont médiocres. Marivaux est un poët
le Legs, et le Préjugé vaincu. On joue un grand nombre de ses autres comédies sur le théâtre Italien. Ce spectacle a été long-t
ujours avec un nouveau plaisir. Nous avons de Pont-de-Vesle une bonne comédie de caractère, le Complaisant, qui est restée au t
de nos meilleurs poëtes comiques est bien due à Gresset, auteur de la comédie du Méchant. Les caractères y sont dessinés avec l
is encore par l’excellente morale dont elle est remplie. De plusieurs comédies que Dorat nous a laissées, la Feinte par amour es
œurs, Madame la Baronne de Vasse et miss Wouters. Le goût de la bonne comédie n’a pénétré que tard en Allemagne. Le théâtre n’y
Friedel et de. II. Des Pièces de Théâtre qui ont rapport à la Comédie . De la Farce. Les ouvrages dramatiques q
De la Farce. Les ouvrages dramatiques qui se rapportent à la comédie , sont la Farce, les pièces à scènes détachées, et
été introduites sur la scène pour être représentées à la suite d’une comédie ou d’une tragédie, dans la vue de distraire le sp
ncipal mérite. Quoiqu’elles soient assujéties aux mêmes règles que la comédie , on n’y exige pas autant d’exactitude dans la con
trouvera dans toutes ces farces beaucoup de scènes dignes de la haute comédie . La Comtesse d’Escarbagnas, par exemple, est une
est le comique qui a le mieux réussi dans la farce après Molière. La comédie des Plaideurs,par Racine, est encore une excellen
l’Opéra Comique, mais n’en sont pas l’objet principal et direct. Une comédie en ce genre est une piece d’intrigue faite pour n
ui expriment un sentiment ou une passion. De toutes les parties d’une comédie de cette espèce, c’est la plus difficile à faire.
t la conversion de Félix et de Pauline. Nous avons vu ailleurs que la comédie étant le contraste des ridicules, parce qu’elle p
536 avant Jésus-Christ, le berceau de la tragédie ; comme celui de la comédie . Quelques années après, Eschyle, né à Athènes, fi
les sont excellentes. Les tragédies de Corneille et de Racine, et les comédies de Molière écoutées attentivement, sont d’admirab
rompu en Angleterre. Molière et Racine sont de grands modèles pour la comédie et la tragédie. » Ces aveux, auxquels on pourroit
entendre dans la tragédie proprement dite, et le plus souvent dans la comédie , des rois, des héros, des grands, des bourgeois,
tes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot, id. 1. Destouches, comédie de l’Ex. 1. Boileau, Art Poét., chap. III. 2.
7 (1881) Rhétorique et genres littéraires
e scion les genres et les sujets. Elle a des nuances infinies dans la comédie , depuis Le Misanthrope jusqu’au Bourgeois gentilh
ns le Roman de la Rose. On doit ranger parmi les allégories certaines comédies d’Aristophane (Les Oiseaux, — Plutus, allégorie s
e parler plusieurs personnages de ses romans, de ses drames et de ses comédies . Quand le dialogue comprend plus de deux personna
’ïambe trimètre dans le dialogue de la poésie dramatique (tragédie et comédie ) : les vers saphique et alcaïque dans la poésie l
oman en vers sur Alexandre le Grand. Le poème épique, la tragédie, la comédie et le poème didactique sont écrits en vers de dou
ri L’Arioste Le Tasse 1265 — 1321 1474 — 1533 1544 — 1595 Divine Comédie . Roland furieux. Jérusalem délivrée. Anglais
e sans déclamation dans la tragédie, familier sans trivialité dans la comédie . Trois parties dans le poème dramatique Que
assions. 2° Le nœud de l’action, qui prend le nom d’intrigue, dans la comédie , se forme au premier acte et se resserre graduell
uivants. 3° Le dénouement a lieu au dernier par une péripétie dans la comédie , par une catastrophe dans la tragédie. Les modern
die. Les modernes ne tiennent plus guère compte de cette règle, et la comédie a souvent un dénouement malheureux. Division d
ames. Mimodrame. Opéra. Ballet. satirique, larmoyant, romantique. Comédie  :     Vaudeville. Proverbe. Opéra-comique. Opéret
e l’ancien théâtre grec, qui tenait le milieu entre la tragédie et la comédie , ou, plutôt, qui prenait alternativement le ton d
re (comédie-ballet). 2° Genre comique, ses diverses espèces La comédie est la représentation d’une action de la vie comm
igat ridendo mores ). Toutefois, de nos jours, on a introduit dans la comédie des éléments qui autrefois étaient exclusivement
tiennent en même temps une action triste et plaisante. Le style de la comédie doit être simple, vif et enjoué. Le vers n’est pa
la seule forme appliquée à un sujet comique. Il y a aussi beaucoup de comédies en prose. Ex. L’Avare de Molière, et la plus gran
médies en prose. Ex. L’Avare de Molière, et la plus grande partie des comédies de nos jours. Voir les règles et caractères de la
partie des comédies de nos jours. Voir les règles et caractères de la comédie dans Horace (Art poétique, du vers 153 au vers 30
dans Fénelon (Lettre à l’Académie, § 7, son projet d’un Traité sur la comédie ), etc. Trois sortes de comédie Il y a trois
, § 7, son projet d’un Traité sur la comédie), etc. Trois sortes de comédie Il y a trois principales sortes de comédie : 1
etc. Trois sortes de comédie Il y a trois principales sortes de comédie  : 1° la comédie de mœurs ou haute comédie ; 2° la
rtes de comédie Il y a trois principales sortes de comédie : 1° la comédie de mœurs ou haute comédie ; 2° la comédie d’intri
trois principales sortes de comédie : 1° la comédie de mœurs ou haute comédie  ; 2° la comédie d’intrigue ; 3° la comédie à tiro
s sortes de comédie : 1° la comédie de mœurs ou haute comédie ; 2° la comédie d’intrigue ; 3° la comédie à tiroir. 1° La comédi
comédie de mœurs ou haute comédie ; 2° la comédie d’intrigue ; 3° la comédie à tiroir. 1° La comédie de mœurs ou haute comédie
te comédie ; 2° la comédie d’intrigue ; 3° la comédie à tiroir. 1° La comédie de mœurs ou haute comédie consiste à peindre, com
d’intrigue ; 3° la comédie à tiroir. 1° La comédie de mœurs ou haute comédie consiste à peindre, comme dans les comédies de Mo
comédie de mœurs ou haute comédie consiste à peindre, comme dans les comédies de Molière, tantôt des travers éternels de l’huma
s d’une époque (Les Précieuses ridicules). Elle prend aussi le nom de comédie de caractère lorsqu’elle peint un caractère domin
ctère lorsqu’elle peint un caractère dominant (Tartuffe), et celui de comédie mixte quand elle présente un mélange de plusieurs
re eux, mais dont aucun n’est le principal (L’École des maris). 2° La comédie d’intrigue consiste dans un enchaînement d’aventu
bier de Séville et le Mariage de Figaro de Beaumarchais). Ce genre de comédie n’a pour but, ni d’instruire, ni de corriger nos
truire, ni de corriger nos défauts, mais d’amuser notre esprit. 3° La comédie à tiroir consiste dans une série de portraits ou
, — Le Fâcheux de Destouches.) Vaudeville Le vaudeville est une comédie d’un genre léger, entremêlée de couplets, de duos
familiers ou populaires. Opéra-comique L’opéra-comique est une comédie d’un genre léger, dont la partie chantée est entr
ù parurent Eschyle, Sophocle et Euripide. Venue après la tragédie, la comédie eut la même origine. La partie grave et liturgiqu
ouffonnes et de grossières plaisanteries à l’adresse des passants. La comédie est sortie peu à peu du comos, comme la tragédie
de son nom. De Mégare (ancienne Grèce), le dorien Susarion apporta la comédie dans les bourgs de l’Attique. Les promenades qu’y
en a donnée. Grâce à la situation politique et sociale d’Athènes, la comédie prit rapidement un essor qui la fit considérer co
affecta d’en parodier les formes générales, et mêla tous les tons. La comédie ancienne se produisit presque simultanément dans
t presque simultanément dans deux centres, en Sicile et à Athènes. La comédie sicilienne introduisit dans les farces bachiques
la première idée philosophique avec Épicharme. qui inaugura ainsi la Comédie de mœurs et de caractère. Politique et personnell
actère. Politique et personnelle avec Cratinus et Aristophane dans la comédie athénienne, elle cessa de l’être avec Antiphane e
tiphane et Alexis dans la moyenne ; elle redevint générale et morale ( comédie de mœurs et de caractère) avec Philémon et Ménand
ndronicus, Nævius, Ennius et Sénèque. Ils furent plus heureux dans la comédie . Importée par Livius Andronicus, comme la tragédi
ans la comédie. Importée par Livius Andronicus, comme la tragédie, la comédie grecque reparaît sur la scène avec Plaute et Tére
n est chez nous l’expression la plus complète et la mieux réussie. Comédie en France Bien plus que la tragédie, la comédi
mieux réussie. Comédie en France Bien plus que la tragédie, la comédie a changé aujourd’hui d’objet et de caractère. Apr
pièces étranges dont L’Avocat Patelin est resté le meilleur type. La comédie française n’a, été véritablement un genre littéra
el génie. Après Molière, qui représente avec Regnard presque toute la comédie de son époque, on peut citer au xviiie  siècle De
ariage de Figaro et Le Barbier de Séville nous offrent des modèles de comédie étincelante d’action, de vivacité et d’esprit. Ce
Ces trois derniers comiques n’ont écrit qu’en prose. De nos jours la comédie est en grande faveur ; elle est presque la seule
ndeau, Théodore Barrière, etc., n’ont employé que la prose dans leurs comédies . Ils en ont même transformé le fond, puisqu’elles
que toujours un côté tragique. L’usage seul lui a conservé son nom de comédie . 4° Genre didactique et philosophique P
elle nous donne ; de la satire par la critique de nos vices, et de la comédie par la mise en scène d’êtres ou d’animaux que l’o
la fable, simple et concise dans Ésope, Babrius et Phèdre, une ample comédie à cent actes divers . Si Boileau n’en a pas parlé
est une leçon de sagesse et de conduite qui a la prétention, comme la comédie , de les guérir par la moquerie on la flétrissure.
 Motte-Houdart n’ont jamais existé que dans leur imagination. Romans, comédies , opéras, poésies légères, presque tout est placé
die, Drame, Mélodrame, Mimodrame, Opéra, Ballet.   2° Genre comique. Comédie  : 1° de mœurs, 2° d’intrigue, 3° à tiroir. Prover
cause, de subtilités ingénieuses, dont Racine a fait justice dans sa comédie des Plaideurs, ne sont guère connus que des érudi
produit ; il en est souvent la satire. Ex. Gil Blas de Lesage ; — la Comédie humaine de Balzac, etc. 6° Le roman intime nous i
xandre Dumas, A. de Vigny, Mérimée, Edmond About, Ferdinand Fabre, la Comédie humaine d’Honoré de Balzac et les romans innombra
trop rapprochés de la vie réelle pour être racontés en vers. Seule la comédie en prose a conquis son droit de bourgeoisie litté
Octave Feuillet, de Théodore Barrière, de Labiche ; quelques-unes des comédies d’Émile Augier, de Jules Sandeau et d’une foule d
8 (1875) Poétique
plus étendu que ce qui nous reste. Il devait traiter en détail de la comédie , du drame satirique, des mimes, du nome, du dithy
, selon l’ordre naturel, par les principes. L’épopée, la tragédie, la comédie , le dithyrambe, la plupart des airs de flûte et d
le chant, le vers ; comme les dithyrambes, les nomes, la tragédie, la comédie  ; avec cette différence seulement que les dithyra
us trois ensemble dans toutes leurs parties, et que la tragédie et la comédie les emploient séparément dans leurs différentes p
lopes. Enfin la même différence se trouve dans la tragédie et dans la comédie  : celle-ci fait les hommes plus mauvais qu’ils ne
itre que les Doriens s’attribuent l’invention de la tragédie et de la comédie . De la comédie : ceux de Mégare, nos voisins, dis
riens s’attribuent l’invention de la tragédie et de la comédie. De la comédie  : ceux de Mégare, nos voisins, disent qu’elle est
es s’appellent κῶμαι et chez les Athéniens δῆμοι : or ce mot κωμῳδοί ( comédie ) vient, selon eux, non de κωμάζειν (faire festin)
caractères différents de la poésie. Origines de la tragédie et de la comédie . La poésie semble devoir sa naissance à deux
imitations sont dramatiques), il a aussi donné la première idée de la comédie , en peignant dramatiquement le vice, non en odieu
le vice, non en odieux, mais en ridicule : car son Margitès est à la comédie ce que l’Iliade et l’Odyssée sont à la tragédie.
ie ce que l’Iliade et l’Odyssée sont à la tragédie. La tragédie et la comédie s’étant une fois montrées, tous ceux que leur gén
un ou à l’autre de ces deux genres préférèrent, les uns, de faire des comédies au lieu de satires ; les autres, des tragédies au
question. La tragédie étant donc née comme d’elle-même, ainsi que la comédie  : l’une du dithyrambe, l’autre des farces satiriq
ar il serait long d’en marquer tous les degrés. Chapitre V. De la comédie  ; sa définition. Comparaison de la tragédie et de
ie ; sa définition. Comparaison de la tragédie et de l’épopée. La comédie est, comme nous l’avons dit, l’imitation du mauva
uteurs la tragédie s’est perfectionnée. Il n’en est pas de même de la comédie , parce que celle-ci n’attira pas dans ses commenc
spectacle, le chant. Nous parlerons ci-après de l’épopée et de la comédie . Ici il ne sera question que de la tragédie ; et
ade, ou ce qu’on lui a fait. Ce procédé est sensible, surtout dans la comédie , où les poètes composent d’abord leur sujet selon
9 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
ous n’avons rien d’égal à Sophocle et à Euripide ; dans aucune de nos comédies le dialogue n’est plus correct, plus gracieux, d’
distinctif de la poésie, cependant il y a des vers, tels que ceux des comédies de Térence, si familiers, et dont la mesure est s
culière que la pastorale a prise dans nos temps modernes, celle d’une comédie ou d’un drame régulier, dans lequel une intrigue,
oujours restée fort obscure ; elle semble être un reste de l’ancienne comédie , écrite en prose mêlée de vers, et toujours plein
et la tranquillité ; inspirer la pitié est le but de la tragédie ; la comédie a pour objet de signaler les ridicules. L’admirat
e discussion régulière et attentive. La poésie dramatique comprend la comédie , qui représente des incidents de la vie gais et l
agédie a toujours été considérée comme un amusement plus noble que la comédie . La première a pour sujets les grandes passions,
ecture et celle qui suit, puis nous traiterons particulièrement de la comédie . La tragédie, considérée comme la représentation
is s’y soumettent assez rarement, soit dans la tragédie, soit dans la comédie . Sur notre théâtre, les personnages se succèdent
Il mérite ce nom de grand, parce que, dans la tragédie comme dans la comédie , son génie naturel n’a point trouvé d’égaux pour
historiques, ce ne sont, à proprement parler, ni des tragédies ni des comédies , mais bien des compositions dramatiques d’une esp
ndeur et de la majesté des idées religieuses. Lecture XLVII. De la comédie en général, de la comédie chez les Grecs, les Rom
idées religieuses. Lecture XLVII. De la comédie en général, de la comédie chez les Grecs, les Romains, les Français et les
édie chez les Grecs, les Romains, les Français et les Anglais. La comédie se distingue assez de la tragédie par son esprit
pal et peut-être le seul instrument de l’autre, c’est le ridicule. La comédie n’embrasse ni les grandes infortunes, ni les gran
de la risée des autres, ou les rendent incommodes dans la société. La comédie , considérée comme une représentation satirique de
ères et les objets qui le méritaient le moins. Mais ce n’est pas à la comédie même qu’il faut en faire le reproche, on n’en doi
es écrivains. Dans la main d’un auteur sans mœurs et sans probité, la comédie peut devenir un instrument de corruption ; dans c
ment, non seulement innocent et gai, mais encore louable et utile. La comédie française est une excellente école de mœurs, tand
La comédie française est une excellente école de mœurs, tandis que la comédie anglaise ne fut trop souvent que l’école du vice.
l’action dramatique dans la tragédie, sont également applicables à la comédie , aussi ne nous y arrêterons-nous pas longtemps. I
te peut-être d’observer ces règles plus rigoureusement encore dans la comédie que dans la tragédie. En effet, le sujet d’une co
encore dans la comédie que dans la tragédie. En effet, le sujet d’une comédie nous est presque toujours plus familier, et, comm
lessés. Il ne faut jamais perdre de vue que le principal mérite d’une comédie consiste dans la vraisemblance et le naturel de l
outes les époques, même aux plus reculées. C’est le contraire dans la comédie , et la raison en est fort simple. Les grands vice
ans la société, les nuances délicates des caractères dans lesquels la comédie puise ses sujets, changent considérablement selon
nous sont connus. Il est donc évident que la scène et le sujet d’une comédie doivent être choisis parmi nous, et au siècle où
Térence n’ont pas suivi ce précepte ; ils ont placé la scène de leurs comédies dans la Grèce, et puisé leurs sujets dans les mœu
autres poètes grecs. On sait que, dans la suite, il y eut à Rome une comédie où les mœurs nationales étaient représentées ; on
nom de comœdia palliata. On peut admettre deux espèces différentes de comédies . Dans l’une, c’est l’intrigue ou l’action qui est
est entièrement subordonnée. Les Français ont un plus grand nombre de comédies de caractère ; tels sont les chefs-d’œuvre de Mol
iques de cette nation. Les Anglais semblent donner la préférence à la comédie d’intrigue. Dans les pièces de Congrève, et, en g
lus d’incidents, que dans celles du théâtre français. Pour rendre une comédie parfaite, il faudrait y réunir ces deux genres, c
rait y réunir ces deux genres, c’est-à-dire qu’elle fût à la fois une comédie de caractère et une comédie d’intrigue. Sans une
s, c’est-à-dire qu’elle fût à la fois une comédie de caractère et une comédie d’intrigue. Sans une action intéressante et bien
e l’ouvrage est bien moins essentielle, bien moins importante dans la comédie que dans la tragédie. Dans la comédie, en effet,
, bien moins importante dans la comédie que dans la tragédie. Dans la comédie , en effet, l’attention se porte moins sur les évé
eur d’un déguisement. L’on y cherchait en vain le véritable but de la comédie . L’attention du spectateur, au lieu de suivre le
ère, se portait sur les révolutions surprenantes de l’intrigue, et la comédie n’était qu’un roman. Une des fautes que les auteu
oie qu’un autre homme a plus de deux mains ? Les caractères, dans une comédie , doivent être bien distincts les uns des autres ;
contrastes que le monde ne présente que très rarement. Le style de la comédie doit être pur, élégant et vif, rarement plus élev
s roideur, et sans affectation de bel esprit. Un trop petit nombre de comédies anglaises se font remarquer par le tour heureux d
résente l’application des principes généraux de l’art dramatique à la comédie . Pour avoir une idée encore plus juste de ce genr
L’on pense généralement que, parmi les Grecs, la tragédie précéda la comédie , et l’origine et les progrès de celle-ci nous son
ssignent trois différentes périodes chez les Grecs, et distinguent la comédie ancienne, la comédie moyenne et la comédie nouvel
entes périodes chez les Grecs, et distinguent la comédie ancienne, la comédie moyenne et la comédie nouvelle. La comédie ancien
s Grecs, et distinguent la comédie ancienne, la comédie moyenne et la comédie nouvelle. La comédie ancienne était une satire di
nt la comédie ancienne, la comédie moyenne et la comédie nouvelle. La comédie ancienne était une satire directe et avouée contr
ulier, et qui ne ressemblent en rien à ce qu’on est convenu d’appeler comédie . Elles montrent jusqu’à quel point les Athéniens
ère et insupportable. On sait comme cet auteur traita Socrate dans sa comédie des Nuées ; cette pièce peut avoir contribué à no
e trente-trois ans plus tard. Aristophane a placé des chœurs dans ses comédies , mais sans aucune régularité. Ils sont tantôt sér
romettre la tranquillité publique. Le chœur fut aussi retranché de la comédie , parce qu’il n’avait été qu’un instrument d’abus
re. Il ne nous est resté aucune de ces sortes de pièces auxquelles la comédie nouvelle succéda bientôt. Lorsqu’il ne fut plus p
il ne fut plus permis d’employer au théâtre le ridicule personnel, la comédie devint ce qu’elle a toujours été depuis, la peint
ntribua fortement à réformer le goût de ses contemporains, et que ses comédies étaient des modèles de correction et d’élégance.
aient des modèles de correction et d’élégance. Il ne nous reste de la comédie nouvelle, chez les anciens, que les pièces de Pla
Son Amphitryon a été imité par Molière et Dryden ; son avare, dans sa comédie intitulée Aulularia, a fourni le sujet de l’un de
usqu’au cœur ; aussi doit-il être regardé comme le fondateur de cette comédie sérieuse que nous avons vue reparaître parmi nous
t à la correction de Térence. Lorsque nous en venons à l’examen de la comédie moderne, le premier objet qui se présente à notre
tes. Ses pièces en vers, comme le Misanthrope et le Tartufe, sont des comédies d’un genre plus noble, dans lesquelles le vice es
gue, et terminait même quelquefois d’une manière invraisemblable. Ses comédies en vers manquent d’intérêt dans quelques endroits
ême il en existe, ont possédé comme Molière le véritable esprit de la comédie , et en ont atteint le but aussi bien que lui. Le
e uniformité dans la conduite et le caractère des individus. Aussi la comédie s’exerce sur un champ plus vaste, et peut prendre
t à la liberté un esprit de licence, d’indécence même, qui a placé la comédie anglaise au-dessous des plus médiocres production
le caractère de Shakspeare se déploie avec autant d’avantage dans ses comédies que dans ses tragédies. On y retrouve son génie p
rès beaux passages, et beaucoup d’imagination et d’invention dans les comédies de Beaumont et de Fletcher ; mais, en général, le
op changé, la conversation a pris un tour trop différent pour que ces comédies aient conservé jusqu’aujourd’hui leur sel et leur
u’aujourd’hui leur sel et leur agrément. Car il faut remarquer qu’une comédie qui n’est absolument fondée que sur la mode et le
charme et tout son intérêt. Cette observation s’applique surtout aux comédies du pays où nous vivons, parce que les changements
. Dès lors le libertin [the rake] devint le caractère principal de la comédie , et, à quelques exceptions près, le héros de tout
, le premier auteur dramatique digne de célébrité. On trouve dans ses comédies , comme dans ses autres ouvrages, de grands traits
vé qu’il était, on interdit la représentation de quelques-unes de ses comédies . Après Dryden, les auteurs comiques les plus dist
, Vanburgh, Farquhar et Congrève. Cibber a composé un grand nombre de comédies  ; et, bien que dans la plupart il y ait assez d’e
à laquelle Vanburgh travailla avec Cibber, est peut-être la meilleure comédie de notre théâtre. La critique peut lui reprocher,
Stratagème 51 ; je dis, qui prêtent le moins à la censure, parce ses comédies , comme celles de Congrève, ont généralement un to
ment observé sur le théâtre de sa nation, et dit que le langage de la comédie anglaise est celui de la débauche, et non de la b
incipales causes de la corruption des mœurs à Londres ; il dit que la comédie n’y ressemble en rien à celle des autres nations,
e, dont on y fait toujours un objet de pure plaisanterie. « Quant aux comédies , les Anglais n’en ont point, dit l’ingénieux Dide
s Éléments de critique, se soit exprimé au sujet de l’indécence de la comédie anglaise en termes beaucoup plus forts que ceux d
ent contre leur Créateur les talents qu’ils ont reçus de lui ! Si les comédies de Congrève ne furent pas à ses derniers moments
, toutefois, de pouvoir faire remarquer que depuis quelques années la comédie anglaise a éprouvé une réformation sensible. Nous
ès sont purgées des scènes licencieuses et des rôles dégoûtants de la comédie plus ancienne. Si elles n’ont pas l’esprit, l’ais
que le nôtre, mais qui, depuis quelques années, a produit un genre de comédie plus grave et plus élevé qu’aucun de ceux dont j’
rave et plus élevé qu’aucun de ceux dont j’ai déjà parlé. Ce genre de comédie sérieuse ou touchante, et à laquelle ses adversai
ieuse ou touchante, et à laquelle ses adversaires ont donné le nom de comédie larmoyante, n’est pas d’invention moderne. Plusie
copié Ménandre, il est probable que tel était aussi le caractère des comédies de ce dernier. Il n’exclut ni la gaîté ni le ridi
pleurs de joie ou d’attendrissement qu’il fait verser. En anglais, la comédie des Amants sincères 52, par Steele, est de ce gen
novation dangereuse que rien ne pouvait justifier. Ce n’est point une comédie , disait-on, car il n’a pour objet ni de faire rir
èce de composition. Assurément il n’est pas nécessaire que toutes les comédies soient faites d’après un même modèle ; les unes p
différents goûts, des récréations à la fois agréables et utiles53. La comédie touchante et sérieuse n’a aucun droit à posséder
l’enjouement et la vivacité. En général, quelque forme que prenne la comédie , qu’elle soit gaie ou sérieuse, on peut toujours
liade.” « Ne disputons jamais sur les noms. Irai-je refuser le nom de comédie aux pièces de M. Congrève ou à celles de Calderon
on, voyageant en Italie dans sa jeunesse, vit représenter à Milan une comédie intitulée Adam ou le Péché originel, écrite par u
ino, et dédiée à Marie de Médicis, reine de France. Le sujet de cette comédie était la chute de l’homme. Les acteurs étaient Di
té sans esprit peut avoir de plus bas et de plus détestable. » La comédie . Tome II, page 390. Si le Cours de Littérature
ntiels de composition ; cette question est de savoir « si l’art de la comédie est plus difficile que celui de la tragédie. » Il
nstant, et que nos littérateurs n’ont jamais traitée à fond : « si la comédie doit être écrite en vers ou en prose. » Blair n’h
e écrite en vers ou en prose. » Blair n’hésite pas à prononcer que la comédie , étant la représentation fidèle de la conversatio
tout par un auteur qui eût donné au théâtre, avec un égal succès, des comédies du même genre, en prose et en vers. Voltaire l’a
derai seulement pourquoi les Grecs et les Romains firent toutes leurs comédies en vers, et pourquoi les modernes ne les font sou
die en prose ; et on se moqua de lui. Il n’en a pas été de même de la comédie  : Molière avait écrit son Avare en prose pour le
eux de la poésie, en« lève son âme d’une plus rapide secousse.” » Comédie larmoyante. Tome II, page 307. C’est, je crois
ait pas de quoi. Dans une lettre à M. de Somarocof, il lui dit que la comédie larmoyante, à la honte de la nation, a succédé au
apables de faire seulement une bonne plaisanterie ont voulu faire des comédies , uniquement pour gagner de l’argent. Ils n’avaien
aire des tragédies ; ils n’avaient pas assez de gaîté pour écrire des comédies  ; ils ne savaient pas seulement faire parler un v
ns font quelque illusion. Ces pièces bâtardes ne sont ni tragédies ni comédies . Quand on n’a point de chevaux, on est fort heure
« Quelques personnes s’amusaient à jouer dans un château de petites comédies qui tenaient de ces farces qu’on appelle parades 
le Quinault, ayant vu cette farce, conçut qu’on en pourrait faire une comédie très intéressante, et d’un genre tout nouveau pou
ière fait parler ses personnages. Dès lors le comique fut banni de la comédie . On y substitua le pathétique ; on disait que c’é
re naïve et plaisante des mœurs. « On ne travaille dans le goût de la comédie larmoyante que parce que ce genre est plus aisé ;
le dégrade : en un mot, les Français ne surent plus rire. « Quand la comédie fut ainsi défigurée, la tragédie le fut aussi : o
e fit La Chaussée lorsqu’il introduisit sur notre théâtre ce genre de comédie mixte, dont les anciens avaient donné l’idée dans
s autres, selon qu’il est bien ou mal traité. « Il est inférieur à la comédie et à la tragédie, parce qu’empruntant quelque cho
gédie, il veut émouvoir, et il est beaucoup moins touchant ; comme la comédie , il veut amuser, et il est beaucoup moins gai ; e
dialogue que la convenance relative aux intérêts des personnages. La comédie demande davantage : elle veut que l’on fasse naît
vaut pas trop la peine d’être entendu : au lieu que la tragédie et la comédie ont, dans la nature de leur dialogue, de quoi sou
e même de la morale, qui occupe ici une plus grande place que dans la comédie  ; les sujets étant ordinairement fondés sur des r
esse, d’humanité, ils tendent à l’instruction plus directement que la comédie  ; ils contiennent beaucoup plus de préceptes et d
e, de la Gouvernante, et de l’École des maris, que dans aucune de nos comédies . On y verse des larmes douces, que la raison et l
10 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
vieux conseiller des requêtes faisait grand bruit au Palais contre la comédie des Plaideurs. Le président Lamoignon prend la dé
culte de Bacchus, se développa d’abord dans la tragédie, puis dans la comédie . Au temps de Périclès, Eschyle, le premier grand
dies. À côté des grands tragiques, le siècle de Périclès vit aussi la comédie atteindre à la perfection avec son illustre repré
ustre représentant Aristophane, dont le nom domine la période appelée comédie ancienne et même toute la comédie grecque. Mais c
nt le nom domine la période appelée comédie ancienne et même toute la comédie grecque. Mais ce ne furent pas les poètes seuls q
vations sur le Cid, de Scudéry ; les Réflexions sur la tragédie et la comédie , de Saint-Évremond (1613-1703) ; les Examens (166
théâtre l’y suivit, et il composa, dans cette triste situation, trois comédies , aujourd’hui perdues, qu’il vendit aux édiles. Le
ique, d’ailleurs. Le troisième chant est consacré à la tragédie, à la comédie , et à l’épopée. La partie critique de l’Art poéti
machine, essai assez heureux d’opéra ; — Don Sanche d’Aragon (1650), comédie héroïque, où l’intérêt se soutient encore assez b
rement de Guilhem de Castro. Citons aussi Don Sanche d’Aragon (1650), comédie héroïque où s’annonce le drame moderne, et que Co
ntrarié par un malencontreux mari ; ce serait un véritable canevas de comédie  : le sujet est un sujet tout religieux et chrétie
it de ses fables :                … Je fais de cet ouvrage Une ample comédie à cent actes divers                Et dont la scè
bre 1885) Montrer comment les fables de La Fontaine sont « une ample comédie à cent actes divers. » Développement. — La Fo
t lui-même en quelque endroit qu’il faisait de l’apologue « une ample comédie à cent actes divers, et dont la scène est l’unive
plus souvent les héros de ses fables, peuvent être des personnages de comédie . Mais on ne tarde pas à voir combien ces masques
comme si l’on nous présentait le miroir. La Fontaine fait même de la comédie de caractères. On peut en prendre comme preuve le
dans le Corbeau et le Renard, dans le Loup et l’Agneau. Une véritable comédie , aux personnages nombreux et variés, c’est la fab
chant de l’Art poétique, parmi ses réflexions et ses préceptes sur la Comédie , la Tragédie, l’Épopée. L’influence de cette œuvr
val malheureux le fait même tomber parfois au rang d’un personnage de comédie , témoin sa tentative d’enlèvement qu’Émilie repou
7] (12 août 1884) Expliquer cette opinion de Voltaire : « La bonne comédie fut ignorée jusqu’à Molière. » Développement
de la scène comique, et Voltaire a pu dire que jusqu’à lui « la bonne comédie fut ignorée. » Nous voyons combien cette apprécia
e la révolution immense qu’il a opérée dans le fond et la forme de la comédie . La comédie d’Aristophane n’est qu’une satire vio
ion immense qu’il a opérée dans le fond et la forme de la comédie. La comédie d’Aristophane n’est qu’une satire violente et bru
ppement naturel de l’action. Tout autre est le talent de Térence. Ses comédies sont des peintures délicates, de fines miniatures
honnête que Plaute, et par là il se rapproche davantage de la grande comédie  ; mais en même temps il est plus sentimental que
naissance. Pendant le moyen âge, ce qui correspond véritablement à la comédie c’est la farce, dont la farce de l’Avocat Patheli
âge. Le premier enthousiasme de la Renaissance se manifeste, dans la comédie , par des traductions et des imitations antiques (
siècle, un peu avant 1650, apparaissent les premiers linéaments de la comédie moderne, avec l’Eugène de Jodelle (supérieure à s
de Jodelle (supérieure à ses tragédies) ; puis viennent les premières comédies en prose (Larivey, d’origine italienne, donne Les
Esprits ; Odet de Turnèbe, fils de l’helléniste, Les Mécontents). Les comédies de cette seconde partie du xvie  siècle sont des
ière de Machiavel et de l’Arioste, deviennent le fond obligé de toute comédie . L’imitation italienne défraie toutes les œuvres
, ne puisent pas ailleurs leurs inspirations. La licence du ton de la comédie reste excessive, et si l’on y trouve quelques tra
mprunté à l’Espagne, la tragi-comédie (Hardy, Théophile, Scudéri). La comédie devient alors un genre mixte, plus près de la tra
it paraître Mélite, de Corneille, qui est un pas immense fait vers la comédie de mœurs : le dialogue est débarrassé des trivial
s, le langage aisé et souple de la conversation. Le ton de la « bonne comédie  » est trouvé, et l’on peut dire que Corneille en
à ces premières œuvres de génie le caractère essentiel de toute vraie comédie  ; la vie. Corneille a le tempérament tragique ; i
oir des types vivants. Aussi plus de mœurs romanesques : il faut à la comédie des mœurs véritables, empruntées à la nation et a
s à la nation et au temps où vit le poète. Molière va donc fonder une comédie qui puisera tous ses traits dans la société conte
ne comédie qui puisera tous ses traits dans la société contemporaine, comédie toute d’observation, toute psychologique, où le p
uvre seule vit devant nous. La farce peut donc fort bien être déjà la comédie de caractères à son plus humble degré ; Boileau n
t, que Molière a renouvelé entièrement, et nous pouvons dire fondé la comédie en France, et il ne l’a pas transformée seulement
mais encore pour la forme ; car après Corneille même la langue de la comédie était à trouver, et le style du Menteur, dans les
uniformément digne par un enjouement et une verve, qui ont donné à la comédie son véritable ton. Lorsqu’on examine ainsi l’œuvr
ne fait repasser devant nos yeux les cent actes divers de cette ample comédie humaine à laquelle il assiste lui-même en spectat
en puisse donner est la différence qui existe entre la tragédie et la comédie . La première, empreinte de gravité et de pompe, t
quelle M. de La Fontaine fait d’un petit conte une véritable scène de comédie , se découvre surtout dans les dialogues où il don
sur la scène ses premières pièces, quels modèles trouva-t-il ? aucune comédie faite selon les règles, aucun goût, les vraies be
une fantaisie de mauvais aloi. Dans cet état primitif et humble de la comédie parmi nous, notre illustre ami, après avoir quelq
scène retentit encore des acclamations que soulevèrent ses nombreuses comédies , représentées depuis sur tant de théâtres, tradui
dans toutes les mémoires. Et, non content d’avoir fondé chez nous la comédie , Molière s’est encore montré acteur de génie en i
ement sera celui de la postérité. Molière a porté la perfection de la comédie aussi loin qu’il était possible. Ses personnages
’est dans ce développement de vues personnelles sur la tragédie et la comédie . Et ce n’est pas tout, vous ne laissez de côté au
11 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94
a inséré à la fin du premier livre de sa Psyché une comparaison de la comédie et de la tragédie, qui mérite encore aujourd’hui
faut bien que la tragédie nous renvoie chagrins et mal satisfaits, la comédie tout à fait contents et de belle humeur  car si n
ur les maux d’autrui les larmes que nous gardions pour les nôtres. La comédie , au contraire, nous faisant laisser notre mélanco
isir qui se rencontre en la tragédie et qui ne se rencontre pas en la comédie . » Sur la terreur et la pitié, comparez : Rhétor
12 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
s académique 2 Monsieur, Votre discours a réussi comme une de vos comédies , et vous venez de retrouver ici les applaudisseme
connaîtrait tout ce qu’il y a de création littéraire dans le genre de comédie dont vous renouvelez sans cesse les intentions ou
voir heureusement saisi l’esprit de notre siècle, et fait le genre de comédie dont il s’accommode le mieux et qui lui ressemble
omédie dont il s’accommode le mieux et qui lui ressemble le plus, une comédie vive, dégagée, pressée, non pas un grand tableau
je m’en tiens, je l’avoue, à l’ancienne opinion, et je chargerai vos comédies de réfuter en partie votre discours. ………………… Les
sujet d’intrigue et de mœurs longtemps médité, vous avez éparpillé la comédie dans une foule de brillantes esquisses, et reprod
13 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIII. » pp. 104-105
iers, v. 233, 508, 1318  Paix, v. 735, etc. Il appartient plutôt à la comédie .] Surtout à la nouvelle comédie, car les ancienne
. 735, etc. Il appartient plutôt à la comédie.] Surtout à la nouvelle comédie , car les anciennes comédies finissaient quelquefo
lutôt à la comédie.] Surtout à la nouvelle comédie, car les anciennes comédies finissaient quelquefois d’une manière assez tragi
14 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253
des meilleurs de notre scène, il a parfaitement atteint le but de la comédie . On a prétendu qu’il avait connu par lui-même cet
taquer le modèle du genre ; mais, par une épitre placée en tête de la comédie des Ménechmes, il fit amende honorable : le succe
ie est agréable ; Ses jours sont enchaînés par des plaisirs nouveaux. Comédie , opéra, bonne chère, cadeaux : Il traîne en tous
nt plaisant », et Voltaire pensait que « celui qui ne goûte point les comédies de Regnard n’est pas digne d’admirer Molière. » L
ié d’une manière supérieure. On sait que Dufresny, connu par quelques comédies spirituelles, accusa Regnard de lui avoir pris le
15 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
personnelle, et, encouragé par le succès, il avait fait suivre cette comédie de quelques autres ; à vingt-neuf ans, abordant l
ptions tragiques nous donnait encore, dans le Menteur, notre première comédie de caractère, demeurée l’une des meilleures1. S’é
t de Voltaire : « Non-seulement on doit à Corneille la tragédie et la comédie , mais on lui doit l’art de penser. » 2. On peut
de repasser du héroïque au naïf (on a vu qu’il avait commencé par des comédies ), je n’osai descendre de si haut sans m’assurer d
Corneille d’égale que la modestie. — On a remarqué, relativement à la comédie , que nos plus illustres tragiques s’y étaient ess
ne intitulée : le Dépositaire infidèle, liv. IX, fab. 1. 1. A cette comédie qui offre, comme dit Voltaire, les plus comiques
ler à son valet, c’est là une belle leçon morale qui ressort de cette comédie . 1. « La facilité plaisante des mensonges de Do
père et lui, où le poëte a su être éloquent sans sortir du ton de la comédie , font toujours revoir le Menteur avec plaisir. » 
16 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
du théâtre dit classique a été élargi, ou plutôt supprimé ; plusieurs comédies de Molière sont mises entre les mains des élèves
d’humanités. Pour Molière ? Choisir nos citations dans celles de ses comédies en vers qui sont restées en dehors du programme,
ifiée et régénérée tirer, à l’imitation de l’Italie, odes, tragédies, comédies , épopées, églogues, satires. La même année il pub
sme, de restaurer la tragédie antique par sa Cléopâtre et de créer la comédie par Eugène ou la Rencontre ; — Antoine de Baïf, q
né en 1558 son César fort admiré de Ronsard, et suivi plus tard d’une comédie , la Trésorière. — De toutes parts on s enrôlait a
tragédies modernes, voire contemporaines. D’autres reproduisaient des comédies de l’Arioste. L’expression complète de cette fusi
comédies de l’Arioste. L’expression complète de cette fusion, dans la comédie , sont la personne et le théâtre de Pierre Larivey
gine par son père, Champenois et Troyen de naissance, imitateur de la comédie latine et de la comédie italienne. (Voir nos Morc
enois et Troyen de naissance, imitateur de la comédie latine et de la comédie italienne. (Voir nos Morceaux choisis de prosateu
nt », sa Cléopâtre captive, et donné encore la même année la première comédie régulière, son Eugène ou la Rencontre ; après avo
Jodelle fit, outre sa Cléopâtre, écrite en vers de dix syllabes et sa comédie en vers de huit syllabes, une Didon se sacrifiant
auvoisis, élève du savant Muret, donna avant l’âge de dix-huit ans sa comédie de la Trésorière, qui a plus d’un rapport avec l’
s vinrent, aussi applaudies que son début, la tragédie de César et la comédie des Esbahis, l’une qu’on accusa d’être un plagiat
ccusa d’être un plagiat de Muret, l’autre qui est une imitation de la Comédie du Sacrifice de Charles Estienne. Réserves faites
acteurs aux gages desquels il écrit. Ce chiffre dit tout. Tragédies, comédies , tragi-comédies, pastorales dramatiques (importat
e Gombauld ; Lygdamon (1629), tragédie, et l’Amour tyrannique (1638), comédie , dont Voltaire dit (Préface de Sophonisbe) que « 
ces pièces, comme les invraisemblances et les gasconnades gâtent les comédies , sans les compromettre auprès du public ; mais l’
coin de génie, et enfin le grand Corneille (1606-1684), qui, dans ses comédies (1625-1634), épure le dialogue encore libre et mê
eux rival observe avec un art consommé ; Moliere, la perfection de la comédie , n’était la hâte de quelques dénouements ; — La F
son frère à l’Académie en 1684, donne trente-huit pièces, tragédies, comédies , tragi-comédies. Deux de ses tragédies n’ont jama
té. — Longepierre (1659-1721) fait applaudir sa Médée (1694). Dans la comédie nous retrouvons Quinault et Campistron. Des acteu
55-1709), qui faisait rire Despréaux, vieux et difficile. La dernière comédie de Regnard, le Légataire, couvre de sa gaîté d’ét
Palais-Cardinal. Il reste de Rotrou dix-sept tragi-comédies et douze comédies . Il a imité Hercule mourant, de Sophocle et de Sé
rien prêté à personne ; elle reste la marque propre de son génie, Ses comédies et tragi-comédies ont les défauts qui, malgré Cor
une et noble tête, voisine de celle du vieux Corneille au foyer de la Comédie Française. Rotrou, comme les héros de son ami, mo
effacé mes forfaits. Ce monde périssable et sa gloire frivole Est une comédie où j’ignorois mon rôle ;   J’ignorois de quel feu
ieurs reprises, s’y fixa en 1662 et y mourut en 1684. Le succès de sa comédie de Mélite (1629) lui fit quitter le barreau pour
petit avocat normand, arrivé la veille avec sa pièce en poche, donna comédies sur comédies en cinq actes et en vers, entra dans
normand, arrivé la veille avec sa pièce en poche, donna comédies sur comédies en cinq actes et en vers, entra dans la « société
r, dans Pompée (1642), Rodogune (1644), Héraclius (1647), Don Sanche, comédie héroïque (1650), Nicomède (1651). Poète comique,
nom de Corneille a ceux de Molière et de Quinault ; Pulchérie (1672), comédie héroïque « où il n’y a, dit Voltaire, ni comique
Racine), si ce n’est par leur air de grandeur. Le vieux Géronte de la Comédie lui-même est leur frère, et son étourdi de fils a
moraliste comme La Bruyère, dramatique comme Molière, en son « ample comédie à cent actes divers. » Chacun de ses personnages
(1646-1658), dirigeant une troupe de théâtre, écrivant pour elle des comédies et jouant lui-même, à travers la province, de Nan
n à Toulouse et Bordeaux. De cette première période il est resté deux comédies , l’Étourdi et le Dépit Amoureux, et le souvenir e
de « farces » nombreuses, esquisses qui depuis sont devenues dans ses comédies des portraits. En 1658 il arriva à Paris où il dé
t une révolution dans l’histoire du goût et une date dans celle de la comédie . Dès lors il écrivit pour les fêtes et les amusem
tes et les amusements du roi, pour le public, pour l’immortalité, des comédies de tout genre, en vers, en prose, en un acte, en
ilien, les Amants Magnifiques), la pastorale héroïque (Mélicerte), la comédie héroïque (Don Garcie de Navarre), la comédie à ti
héroïque (Mélicerte), la comédie héroïque (Don Garcie de Navarre), la comédie à tiroirs (les Fâcheux), — jusqu’à la comédie de
Garcie de Navarre), la comédie à tiroirs (les Fâcheux), — jusqu’à la comédie de mœurs (l’École des Maris, l’École des Femmes,
Savantes, le Bourgeois Gentilhomme, la Comtesse d’Escarbagnas) et la comédie de caractère (Don Juan, Tartufe, le Misanthrope,
et peintre des ridicules et des vices de la nature humaine, a tiré la comédie de ce cercle d’imbroglios et de bouffonneries san
ille ridicules de caractère et de langage richement déployés dans ses comédies , en est le fond solide et se résume et se condens
’elle ait vu les belles compagnies, Les divertissemens, les bals, les comédies  : Ce sont choses, pour moi, que je tiens de tout
mbre des humains, On reconnut le prix de sa muse éclipsée : L’aimable comédie , avec lui terrassée, En vain d’un coup si rude es
ine dramatique, où Corneille avait aussi paru avec éclat : l’amusante comédie des Plaideurs (1668) accommode à nos mœurs les Gu
(Épître dédicatoire de Sophonisbe, 1774), et assez d’esprit dans ses comédies , pour entrer à l’Académie française (1670) avant
écrivit des épîtres, des satires, et se fit connaître en 1694 par des comédies en prose. Une pièce en cinq actes et en vers, le
nq actes et en vers, le Joueur (1696), son portrait, est la meilleure comédie de caractère après les chefs-d’œuvre de Molière,
l (1708) est la plus amusante et malheureusement la plus immorale des comédies d’intrigue. Les Ménechmes (1705) sont une vive et
spirituelles requêtes à Richelieu et à Anne d’Autriche, amusa par ses comédies Louis XIV enfant, et le sévère Boileau lui-même p
Cortez ; — Grèsset avec Édouard III ; — Saurin (1706-1781), dont les comédies sont oubliées, dont le Spartacus, comme tant d’au
nt le chef-d’œuvre, Tibère, fut écrit dans le silence de l’Empire. La comédie n’a pas un Voltaire qui l’illustra pendant un dem
Lesage, qui est en prose (1708) ; — Destouches (1680-1754) donne à la comédie de caractère son Glorieux (1732) ; — Piron (1689-
es la tragédie, à part le théâtre de Voltaire, n’a rien à opposer, la comédie subit des transformations qui sont une décadence.
ouches fait à peine sourire. Arrive, avec La Chaussée (1692-1754), la comédie sentimentale qui fait pleurer ; on l’a appelé la
92-1754), la comédie sentimentale qui fait pleurer ; on l’a appelé la comédie larmoyante. Voltaire y fut pris. Il déclara que L
e. » Il n’avait jamais réussi à faire rire dans ses essais manqués de comédie . Imitateur tardif de La Chaussée dans l’Enfant Pr
davantage. Lui qui avait tant d’esprit, il n’en eut pas assez dans la comédie pour se refuser à en donner mal à propos à ses pe
e, et grimacer en les faisant pleurer. — La Chaussée a passé avec ses comédies en vers ; — Marivaux (1688-1763), fin prosateur,
comédies en vers ; — Marivaux (1688-1763), fin prosateur, père de la comédie subtile et raffinée, est resté, ne fût-ce que dan
l, acteur et auteur, père de Mlle Mars, Palissot (1730-1814), dont la comédie satirique des Philosophes fit grand bruit, et sur
la Philinte de Molière (1790) venge Alceste en châtiant l’égoïsme. La comédie larmoyante conduisit au drame, l’innovation du si
l’innovation du siècle, qui tient à la tragédie par ses sujets, à la comédie par ses personnages, à l’une et à l’autre par les
t pour lui ils disparaissent dans le retentissement prodigieux de ses comédies , le Barbier de Séville (1775) et le Mariage de Fi
son, Beaumarchais mit le mémoire en drame et le drame en mémoire. Ses comédies sont, comme ses Mémoires, des factums contre le s
istrature, dans les autres la noblesse ; ses Mémoires sont, comme ses comédies , des drames pleins de mouvement, d’esprit et de f
le torrent de gaieté et un inépuisable pétillement d’esprit. Dans ses comédies c’est toujours Beaumarchais, dans ses Mémoires c’
qui parle, joue et rit avec son public. Dernière transformation de la comédie au xviiie  siècle : elle avait peint les mœurs du
de Quinault. Le xviiie  siècle créa un genre nouveau qui tient de la comédie par le dialogue, de l’opéra par la musique : c’es
théâtre de la foire (Saint-Germain et Saint-Laurent), sous le nom de comédie à ariettes, et sous celui de vaudeville, qui depu
it une place et un nom ; Sedaine, Marmontel, Desforges, connu par ses comédies de Tom Jones et du Sourd ou l’Auberge pleine, écr
l’origine d’un autre genre qui complétera cette revue du théâtre, la comédie italienne. Les premiers comédiens italiens venus
 de la fadeur de Dorat (1734-1780), qui n’en fit pas moins tragédies, comédies , poèmes didactiques, tous bien morts aujourd’hui.
ravité que démentent ses nombreuses excursions dans d’autres genres : comédies , opéras, cantates, allégories, épigrammes, et le
nre où il se fait le maître, telles que la fable pour La Fontaine, la comédie pour Molière. Il a, avec une variété et une facil
quelques épisodes ; des vingt et une Tragédies, quelques scènes ; des Comédies rien. Des Odes on ne parle pas. Dans les Contes e
que leurs titres significatifs rangent dans le genre plus élevé de la comédie , la comédie de caractère. « Le choix n’était pas
tres significatifs rangent dans le genre plus élevé de la comédie, la comédie de caractère. « Le choix n’était pas toujours he
y vécut « heureux par la modération de ses désirs et le succès de ses comédies  ». Elles furent nombreuses ; on y a signalé des e
osophe marié (1727) est toujours lu et le Glorieux (1782) est une des comédies de caractère les plus estimées de notre théâtre.
ès, et, sous le patronage de Crébillon, pour le Théâtre Français, des comédies et des tragédies qui n’en eurent pas. Mais il fit
ait la Piromanie, et par elle il est resté un des représentants de la comédie du xviiie  siècle. Elle compte parmi les cinq ou
geste-là vous devient interdit : Nous sommes, vous et moi, membres de comédie . Notre corps n’admet point la méthode hardie De s
ous plaît-il ? de l’anglais, du toscan ? Vers, prose, algèbre, opéra, comédie  ? Poème épique, histoire, ode ou roman ? Parlez !
ses supérieurs, quitta l’ordre, écrivit à Paris des tragédies et des comédies , fut de l’Académie à trente-neuf ans, puis tout à
c. » Collé (1709-1783) y donne la main à Panard par ses chansons, ses comédies de la Partie de Chasse de Henri IV, qui est sa me
crivit avec délicatesse des petits vers et sema de traits piquants sa comédie de L’Impertinent. Autre est Rulhière (1735-1791)
d’un aimable poète comique, Collin d’Harleville (1755-1806), dont les comédies principales appartiennent au xviiie  siècle. Le «
au xviiie  siècle par le plus vif de ses succès, les Étourdis (1787), comédie de belle et bonne humeur, dont M. Nisard a dit av
44), ont eu un succès populaire, n’ont pas été plus heureux. Seule la comédie , si elle n’a rien laissé au répertoire, a laissé
sé au répertoire, a laissé le souvenir de succès de bon aloi. Dans la comédie trois noms sont inséparables, unis par l’amitié,
it le chef-d’œuvre du troisième, la Petite Ville (1801) : poète de la comédie bourgeoise, son auteur, écrivain, acteur, directe
n auteur, écrivain, acteur, directeur de théâtre, donna quatre-vingts comédies , vaudevilles et opéras. Alexandre Duval, de Renne
fils de l’auteur des Lettres sur l’Italie, écrivit sous l’Empire des comédies dont le souvenir lui valut, âgé de soixante, ans,
ocat de 1806. Pinto (1805) et Plaute (1808) donnent une place dans la comédie à l’universel N. Lemercier. Étienne (1778-1845),
la tribune, préluda à celui de ses Deux Gendres (1810) par de jolies comédies , et y ajouta celui de ses opéras-comiques, Cendri
(1832) associe au nom d’Hérold le nom de Planard (1783-1855), que ses comédies n’eussent point sauvé. Le Roman d’une Heure (1803
ar ses Vêpres Siciliennes (1819), son Paria (1821), et préluda par sa comédie des Comédiens (1819) à son triomphe de l’École de
gène Scribe (1791-1861) commença la carrière dramatique (vaudevilles, comédies , opéras-comiques, opéras) la plus longue du siècl
-chemin, qui ne demandait qu’une place à côté de la tragédie et de la comédie , mais le drame qui, en les absorbant en lui, pren
(1830), Antony (1831), Caligula (1837), etc., et aussi à d’heureuses comédies , une renommée populaire attachée depuis à ses inn
é les théories romantiques, le public était resté fidèle à la vieille comédie , à Scribe, sans souci de son style, à Bayard son
lle du roman, à apporter à un genre de poésie éminemment national, la comédie , des transformations qu’il nous reste à signaler.
omme l’ont ait Pixérécourt sous l’Empire et tant d’autres depuis : la comédie , pour nous en tenir à elle, et ne rien dire de to
é de Carmontelle ; quelquefoisvoisine du drame avec Octave Feuillet ; comédie villageoise sous la plume de G. Sand ; comédie de
avec Octave Feuillet ; comédie villageoise sous la plume de G. Sand ; comédie de mœurs et d’intrigue sous celle de J. Sandeau,
ous celle de J. Sandeau, de Ponsard, de Legouvé, de C. Doucet, etc. ; comédie d’intrigue, ou, — comme elle l’avait déjà été dan
ibe et une fois dans le Don Juan d’Autriche (1835) de C. Delavigne, —  comédie historique avec cet A. Dumas père qui s’est fait
de théâtre, elle le montre sur la scène aux yeux de ses spectateurs ; comédie savamment et fortement nouée, âpre, où le mot vib
die savamment et fortement nouée, âpre, où le mot vibre et marque. La comédie riait encore avec Turcaret et Figaro ; elle ne ri
vant et son art de composer une physionomie. C. Delavigne a donné des comédies heureuses : les Comédiens (1820), l’École des Vie
l’Espoir en Dieu, etc., et, en prose, des Nouvelles, des Contes, des Comédies ou Proverbes, jouées tard, mais toujours jouées d
seleur est toute plastique ; son inspiration un peu courte (à part la Comédie de la Mort) est à l’aise dans un cadre réduit, et
845), dans le feu de la Révolution avec Charlotte Corday (1850) et sa comédie du Lion amoureux (1866), au milieu de ses contemp
édie du Lion amoureux (1866), au milieu de ses contemporains avec ses comédies de l’Honneur et l’Argent (1853), et de la Bourse
s son drame italien, archaïque dans son étude antique, coloré dans sa comédie politique et militaire de 1795, simple dans ses c
oloré dans sa comédie politique et militaire de 1795, simple dans ses comédies bourgeoises de nos jours, revêt partout des idées
. Il est vrai cependant. 318. Comparez à ce premier bégaiement de la comédie le ton et l’ampleur de développement qu’elle avai
té dans sa Trésorière, n’a pas été le premier pas dans le retour à la comédie antique, non plus que sa Cléopâtre dans la tragéd
4, p. 81. — Ce passage montre ce que Garnier aurait pu faire dans la comédie . 350. De baume, basme (balsamum, бάλσαμον). 351
aigne. Étym. : cum, rivalis. Jean de la Taille a écrit Les Corrivaux, comédie . 624. Débarrasser les pieds, d’un animal, à la p
Marcelle minauder coquettement : Dieu ! comment en ce lieu faire la comédie  ! De combien d’importuns j’ai la tête étourdie !
rardin, Cours de littér. dramat., XVIII.) 815. Don Sanche d’Aragon, comédie héroïque. — Dona Isabelle, reine de Castille, doi
de la comique discret et noble qui répond parfaitement au titre de «  comédie héroïque » Un souffle de galanterie et de fierté
s rares : Martin bâton accourt : l’âne change de ton : Ainsi unit la comédie (IV, 5). Le chat sortant de sa cage Lui fit v
es Contes, emprunté des sujets aux Contes de Boccace (1313-1385), aux comédies et aux nouvelles de Machiavel (1469-1530), au poè
e Térence, imites eux-mêmes des Ἀδελφοί de Ménandre. Chacune des deux comédies nous montre deux frères qui ont des idées différe
e bon cœur un tuteur qui lui laisse une honnête liberté. La charmante comédie de l’École des Femmes (1662) pourrait aussi être
rente bien venantes. 898. Ariste est un de ces sages qui, dans les comédies de Molière, représentent le bon sens, Chrysalde d
eur a infligé un fâcheux, acharné à les suivre. Les trois actes de la comédie de Molière en amènent successivement une douzaine
même sa rencontre avec le premier, qui l’a retardé en l’emmenant à la comédie , au cours (Voir le Recueil des classes de grammai
es les règles ». Voyez comment Molière met en scène les ennemis de sa comédie dans la Critique de l’École des Femmes. 960. Le
sette. — On a raconté qu’une aventure réelle avait donné lieu à cette comédie . On montre encore, près Besançon, un château ruin
. Le café Procope, qui existe encore, situé en face de la salle ou la Comédie française joua de 1689 à 1770, rue des Fossés-Sai
réron. Et Gresset, qui, retiré à Amiens, avait dans une Lettre sur la comédie , fait amende honorable pour son passé ? Gresset
e monde un homme de collège. Il demande au ciel de lui pardonner ses comédies  : Gresset se trompe, il n’est pas si coupable ;
l ajouta : « Maintenant applaudissez. » C’était la formule finale des comédies antiques. 1105. Médecin genevois (1709-1781), qu
r bon. La pièce finit par un double mariage : ainsi devait finir une comédie , mais Tufière est-il corrigé ? Destouches le lui
 Vers qui ont une sorte de beauté bien rare et presque unique dans la comédie , le sublime de l’expression. » (La Harpe.) 1124.
l, pour plaire à sa place. Francaleu, père de Lucile, ne rêve qu’à la comédie qu’on va jouer chez lui. Lisette, la soubrette ma
ables À quinze pieds du paradis… 1262. Cf. Voltaire, l’Indiscret, comédie (1725) : …À la cour, mon fils, l’art le plus néc
ue naguère pas un ne l’aurait osé croire. Et, dans le Lion amoureux, comédie , la Marquise (II, 2) : Je me disais qu’il faut q
nquêtes, C’est une œuvre inouïe. Cf. Émile Augier. Dans la Jeunesse, comédie , Hubert dit à son jeune beau-frère (II, 5), qui m
17 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
instincts qui inspirent les frondeurs de tous les temps. Un valet de comédie , un aventurier devint un tribun qui proclama les
u dans le théâtre ; me fussé-je mis une pierre au cou ! Je broche une comédie dans les mœurs du sérail : auteur espagnol, je cr
mes de Barca, de Tripoli, de Tunis, d’Alger et du Maroc ; et voilà ma comédie flambée pour plaire aux princes mahométans, dont
ontre Alonzo Calderon, jeune auteur dramatique. Il est question d’une comédie mort-née, que chacun désavoue et rejette sur l’au
alheur j’en avais un, je m’efforcerais de l’oublier quand je fais une comédie , ne connaissant rien d’insipide au théâtre comme
18 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26
us parlent. Ses discours ont grand air. Son récit intéresse comme une comédie . Il eut l’éloquence de César, mais paraîtrait un
loud, et dit en badinant à Madame de Vendôme, qu’il fallait donner la comédie à M. de Lisieux. Le bonhomme, qui admirait les pi
M. de Turenne, M. de Brion, Voiture et moi. Brion se chargeait de la comédie et des violons, et moi je me chargeais de la coll
19 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Argument analytique de la Poétique d’Artistote. » pp. -
oïque, genre ïambique (ou satirique)  origine de la tragédie et de la comédie . § 3. Premiers progrès de la tragédie. V. Définit
la comédie. § 3. Premiers progrès de la tragédie. V. Définition de la comédie   ses premiers progrès. Comparaison de la tragédie
20 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
e de l’Astrée et par l’ambition de réussir au théâtre. Cette sorte de comédie , dont il emprunta le sujet et la forme aux Italie
de mon contentement. Corneille (Pierre) (1606-1634) Quelques comédies médiocres furent le début de Pierre Corneille, ce
es, et bien que le Cid ait été d’abord appelé par son auteur tragédie comédie , à cause de l’heureux dénouement de la pièce et d
e moderne, imagina la possibilité d’un genre où les personnages de la comédie figureraient dans une action héroïque. Entrevoyan
eauté. Nicomède, joué un an après Don Sanche d’Aragon, est aussi une comédie héroïque. La tendresse et la passion y sont rempl
enre où la familiarité du langage, et parfois même les procédés de la comédie , servent à rehausser, par le contrastera grandeur
e sorte, par lequel il revint au genre qu’il avait d’abord traité, la comédie du Menteur, donnée à la scène en 1642. Cette imit
e à la scène en 1642. Cette imitation de Lope de Vega est la première comédie de caractère qui ait paru en France, la première
droit de lui reprocher. Son génie a créé en France la tragédie et la comédie . Il a tout renouvelé au théâtre : sujets, sentime
lait le triomphe du Cid, Racine déserta un moment la tragédie pour la comédie . Un procès qu’il eut au sujet d’un bénéfice qu’il
é parfaite, et concourent tous merveilleusement à l’effet général. La comédie renferme des parties admirables ; partout on renc
n, est le véritable créateur, pour le fond comme pour la forme, de la comédie de caractère, où non seulement les travers contem
mentionner l’Étourdi ou les Contre-temps, et le Dépit amoureux, deux comédies en cinq actes, représentées en 1658, et qui offre
grande fête que Fouquet donnait à Louis XIV, inaugurèrent un genre de comédie plus élevée et plus durable. Dans cette comédie-b
le porte son lâche et misérable Imposteur est moins du ressort de la comédie que de celui de la justice, emploie un art admira
prochablement correct. En 1672, Molière produisit sa troisième grande comédie en vers. Par les Précieuses ridicules, sa premièr
eau donna le fini aux vers qui ne l’avaient pas reçu. Telles sont les comédies par lesquelles Molière s’est placé au premier ran
e produisit sur le théâtre pendant une sorte d’interrègne de la haute comédie désertée depuis la mort de Molière. Le Joueur, re
egnard donna le Distrait. Cette pièce ne peut être regardée comme une comédie de caractère ; la distraction ne forme pas, à pro
faut l’avouer ; mais la verve sauve tout. Telles sont les principales comédies de Regnard. Ce génie exclusivement enclin à la ga
est, avec le Menteur de Corneille, ce qu’il y eut de plus parfait en comédie avant les chefs-d’œuvre de Molière. Le Passage
rticuliers, ensuite sur les grandes scènes, un nombre considérable de comédies dont deux méritent d’être distinguées et de vivre
marié (1727), Destouches sort enfin du médiocre. C’est une véritable comédie  : l’action en est conduite avec art, le dénouemen
qui produisait des contrastes de mœurs et de caractères dignes de la comédie . C’est la première où le pathétique se soit produ
gée de Lisette et de Frontin, il n’y a rien de bien plaisant dans les comédies régulières du modéré, tranquille et honnête Desto
égulières du modéré, tranquille et honnête Destouches. S’il rendit la comédie un peu sérieuse et froide, il sut au moins en con
le de son fils ; il tire de ses dédains une vengeance appropriée à la comédie , et nous rions volontiers de rembarras du comte d
frent un débordement de lieux communs sur la tyrannie et la liberté. Comédies . — Voltaire a fait quelques belles tragédies, il
a fait quelques belles tragédies, il n’a pas produit une seule bonne comédie  ; le don de la comédie n’a pas été accordé à cet
tragédies, il n’a pas produit une seule bonne comédie ; le don de la comédie n’a pas été accordé à cet homme qui a si bien con
les vices et les ridicules. Vainement chercherait-on dans toutes ses comédies un seul caractère comique. Tous ses personnages n
e les représente pas, il les crée. D’ailleurs il fut novateur dans la comédie plus que dans la tragédie. Il voulut faire entrer
la comédie plus que dans la tragédie. Il voulut faire entrer dans la comédie l’élément de l’intérêt, et créa, le drame sous sa
tant récrié contre le genre de la Chaussée. Il n’admettait pas que la comédie dégénérât en tragédie bourgeoise. Les morceaux sé
é de mille écrits injurieux, et donné en spectacle au public dans une comédie intitulée le Temple du Goût, composée par Romagne
45) ; mais il remporta un véritable triomphe en donnant, en 1747, une comédie de caractère, le Méchant trop véritable peinture
en traitant sa passion favorite. Suivant la pensée de La Harpe, cette comédie « est une aventure plaisante très ingénieusement
était pas amoureux, et ne désire pas la fortune144 ». Cette charmante comédie est riche en détails heureux, elle étincelle de t
nt appropriées, elles pourraient la plupart s’appliquer à toute autre comédie . Un autre défaut de cette pièce, c’est le manque
plaudissements149, au Théâtre-Français, le Philosophe sans le savoir, comédie en cinq actes, en prose, son chef-d’œuvre, et en
même, l’auteur des Petites Lettres sur de grands philosophes et de la comédie des Philosophes, ne se montra pas plus favorable
our le théâtre, où il introduisit une utile réforme en abandonnant la comédie maniérée et minaudière qui, après le Méchant, ava
un accès de fièvre, retouché à loisir après la santé retrouvée. Cette comédie méritait le succès qu’elle obtint par la manière
ette bouffonne et bien versifiée, représentée en 1791 ; les Artistes, comédie en trois actes (1796) ; les Mœurs du jour ou le b
1800), Malice pour malice, en trois actes (1803), Il veut tout faire, comédie épisodique en un acte. Toutes les pièces de Colli
tre. Il échoua complètement dans le drame tragique, et obtint dans la comédie des succès qui nous étonneraient aujourd’hui, si
âtre eurent du succès ; À vingt-cinq, ma muse enhardie Accoucha d’une comédie Qui fut sifflée en paraissant209… Il composa plu
ssant209… Il composa plus de cent pièces de théâtre de toute espèce, comédies , opéras-comiques, vaudevilles, farces, parodies,
nter, en 1820, peu de temps après les Vêpres siciliennes, sa première comédie , les Comédiens, écrite en représailles des contra
contestables. Delavigne ne se tint pas à cette hauteur dans une autre comédie représentée quelques années plus tard : la Prince
Mlle Mars ne purent soutenir cette mauvaise pièce. La dernière grande comédie de Casimir Delavigne, la Popularité, jouée pour l
t reçue et est encore regardée comme un des rares modèles de la haute comédie politique. Cependant la confusion de l’intrigue e
e, tout exprimer sans recherche, passant d’une naturelle allure de la comédie à la tragédie, du sublime au grotesque ». En outr
d’ennui ! Étienne (Ch.-Guillaume) (1778-1845) Quelques bonnes comédies en vers ont donné à Étienne une place honorable p
s et Palaprat (1807), et les Deux Gendres (1810), Brueys et Palaprat, comédie en un acte, le premier ouvrage qu’Étienne écrivit
nouveauté un si grand succès, sont faiblement écrits, mais c’est une comédie de mœurs très ingénieuse et très spirituelle, quo
age de la prose qu’il dédaignait, si ce n’est pour traduire la Divine Comédie du Dante. Il n’aimait que la poésie, et lui porta
estables. Ponsard est aussi un poète comique. Il a écrit deux grandes comédies en vers, à intention satirique, l’Honneur et l’Ar
onneur et l’Argent. Il suffira pour faire apprécier le genre de cette comédie dont le succès vint en partie de ce que la bourge
’honneur sur la fortune est irréprochable. La Bourse, satire plus que comédie , flagelle les rapacités et les ardentes convoitis
les convenances dramatiques sont souvent oubliées. Ce n’est là qu’une comédie de circonstance dont la postérité ne se souviendr
sard a voulu imiter aussi la poésie latine ; il a essayé de faire une comédie d’une ode d’Horace. Ce fut un pitoyable échec. Se
21 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VII. Satire. »
apitre VII. Satire. Son origine. La satire touche de près à la comédie  ; chez les Grecs, elle prit même naissance sur le
médie ; chez les Grecs, elle prit même naissance sur le théâtre : les comédies d’Aristophane sont essentiellement satiriques. Le
22 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre I. » pp. 73-74
, et longtemps après lui. Xénarque.] Il y a eu un poëte de la moyenne comédie qui portait ce nom et qu’il ne faut sans doute pa
νɩϰοì λόγοɩ. Si ce rapprochement est juste, dès le fils de Sophron la comédie syracusaine aurait admis l’usage du dialecte atti
23 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
ccuse l’ignorance ou la mauvaise foi de celui qui parle. Mais dans la comédie on les accepte comme un simple badinage. De quel
hommes ; la tragédie à nous inspirer de l’horreur pour le crime ; la comédie à nous corriger de nos travers ; l’élégie nous fa
genre comique nous pouvons distinguer quatre espèces particulières de comédies  : la comédie proprement dite, la comédie populair
nous pouvons distinguer quatre espèces particulières de comédies : la comédie proprement dite, la comédie populaire, la comédie
re espèces particulières de comédies : la comédie proprement dite, la comédie populaire, la comédie-ballet et le vaudeville.
e, la comédie populaire, la comédie-ballet et le vaudeville. De la comédie proprement dite. 519. La comédie proprement di
ballet et le vaudeville. De la comédie proprement dite. 519. La comédie proprement dite (ϰὡμη, bourg, ἄδω, chanter) est l
e dans la vie commune et montrée sous le côté ridicule. L’objet de la comédie est donc de corriger les vices et les travers de
o mores. 520. D’après sa définition, on voit que le but moral de la comédie est de rendre l’homme meilleur en lui montrant ce
souvent qu’on a jeté du ridicule sur la vertu, et jamais peut-être la comédie n’est parvenue à rendre l’homme meilleur au moyen
é. Au reste, ce but si noble est souvent oublié par les poètes, et la comédie n’est d’ordinaire qu’une excitation aux passions
le troisième, c’est d’outrer un peu la peinture. Mais la plupart des comédies sont fondées sur le contraste de deux vices oppos
rossier. 524. D’après les sujets que traite le poète, on distingue la comédie d’intrigue, la comédie de caractère et la comédie
es sujets que traite le poète, on distingue la comédie d’intrigue, la comédie de caractère et la comédie mixte. La comédie d’in
te, on distingue la comédie d’intrigue, la comédie de caractère et la comédie mixte. La comédie d’intrigue présente un enchaîne
a comédie d’intrigue, la comédie de caractère et la comédie mixte. La comédie d’intrigue présente un enchaînement d’aventures p
ens et forment un embarras qui croît toujours jusqu’au dénouement. La comédie de caractère ou de mœurs présente un caractère do
ontrastent entre eux, comme le Misanthrope et les Femmes savantes. La comédie mixte est celle où se combinent ensemble les deux
quent les situations. Ce sont les pièces les plus agréables. De la comédie populaire. 525. La comédie populaire est une p
les pièces les plus agréables. De la comédie populaire. 525. La comédie populaire est une petite pièce dont le but est de
vocats. De la comédie-ballet. 526. On appelle comédie-ballet la comédie dans laquelle la danse joue un rôle important : t
Du vaudeville. 528. Le vaudeville ou la comédie-vaudeville est une comédie d’un genre léger, entremêlée de couplets, de peti
tre ou même le demander. Au reste, nous citons en courant ce genre de comédies pour ne point laisser de lacune dans notre cours 
s. De l’opéra-comique. 534. L’opéra-comique était autrefois une comédie mêlée de chant. Aujourd’hui, il ne diffère du gra
pposer aux passions humaines que les moqueries et les sarcasmes de la comédie . Troisième section. Genres secondaires.
hez les différents peuples ? 518. Combien distingue-t-on d’espèces de comédies  ? 519. Qu’est-ce que la comédie proprement dite,
Combien distingue-t-on d’espèces de comédies ? 519. Qu’est-ce que la comédie proprement dite, et quel en est l’objet ? 520. La
t-ce que la comédie proprement dite, et quel en est l’objet ? 520. La comédie a-t-elle rendu l’homme meilleur au moyen du ridic
cule ? 521. Qu’est-ce que le ridicule, le risible, le comique dans la comédie  ? 522. Quels sont les principaux moyens de peindr
t-il de sortes de comiques ? 524. Combien distingue-t-on de sortes de comédies , et quel est le caractère de chacune d’elles ? 52
, et quel est le caractère de chacune d’elles ? 525. Qu’est-ce que la comédie populaire, et quand est-ce qu’elle prend le nom d
traité ; Blair, leç. xlv, xlvi ; Marmontel, articles Drame, Tragédie, Comédie , Comique, Opéra, Chœur, etc. ; Laurentie, De l’ét
24 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
es par des éclairs d’intuition morale qui les rapprochent de la haute comédie dont il est le père. Non moins habile à nouer une
discours dans lequel il doit raconter le combat de son maître. Cette comédie , et cette scène en particulier, sont imitées de P
2. Ces importants, par leurs démonstrations bruyantes, donnaient la comédie au parterre. 3. On est toujours ridicule quand o
servitude. En l’État où je suis, tous les princes du monde jouent des comédies pour me faire rire ; toutes les richesses de la n
ient si haut notre scène tragique, Molière, reculant les bornes de la comédie , se créait une gloire sans rivale. Jamais encore
25 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — De la Poétique » pp. 2-4
trace en détail les règles de la tragédie. Il dit peu de chose de la comédie et de l’épopée, parce qu’il se réservait d’en par
pose en détail les règles relatives à la tragédie, à l’épopée et à la comédie . — Boileau est beaucoup plus complet que ses préd
26 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
parlent hardiment de toutes choses sans s’y connaître ; qui, dans une comédie , se récrieront aux méchants endroits, et ne bouge
ute, est quelque chose de beau, quand elle est bien touchée ; mais la comédie a ses charmes ; et quand, pour la difficulté, vou
et quand, pour la difficulté, vous mettriez un peu plus du côté de la comédie , peut-être que vous ne vous abuseriez pas ; car e
t la cour de France. C’est le cas de dire avec Horace, que parfois la comédie hausse le ton. 2. Cette insolente ironie prouve
27 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
vie commune et peint nos travers, nos ridicules, elle prend le nom de comédie . La tragédie et la comédie doivent renfermer une
vers, nos ridicules, elle prend le nom de comédie. La tragédie et la comédie doivent renfermer une moralité. La durée de l'act
tout à coup la face. La tragédie est toujours en cinq actes, mais la comédie peut n'avoir que trois actes et même que deux. La
eut du sang, elle finit presque toujours par un événement funeste. La comédie corrige les mœurs en riant. La tragédie est toujo
édie corrige les mœurs en riant. La tragédie est toujours en vers. La comédie s'écrit en prose ou en vers indifféremment. Pour
et la Mérope de Voltaire, et Marino Faliero de C. Delavigne. Pour la comédie , voyez le Misanthrope et le Tartufe de Molière, l
ame est une pièce d'un genre mixte ; il tient de la tragédie et de la comédie , mais les larmes et le rire sont deux impressions
e, et le drame est moins touchant que la tragédie et moins gai que la comédie . Le drame est pris ordinairement dans la vie comm
la toile tombe. Le vaudeville. Le vaudeville est une espèce de comédie en prose mêlée de couplets ; il tient de la coméd
est une espèce de comédie en prose mêlée de couplets ; il tient de la comédie et de l'opéra. La satire du vice, les modes ridic
28 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
priés à chaque genre. — 89. Du ton qui convient à la Tragédie et à la Comédie . — 99. Il faut tenir compte du sujet, du temps, d
ligence des écrivains Romains. — 275. Origine de la Tragédie et de la Comédie . — 295. De l’art et du génie. — 309. Connaissance
la place que lui a si bien marquée la nature. Quelquefois pourtant la comédie même élève le ton : voyez comme la colère inspire
ausser le cothurne et à parler avec majesté. Ensuite parut la vieille Comédie , et elle compta de brillants succès ; mais la lib
Archiloque 226de l’iambe qui lui est propre : 227les brodequins (la comédie ) 228et les cothurnes majestueux (la tragédie) 2
ayant obtenue convenablement. 262Quelquefois, cependant, 263même la comédie élève la voix, 264Chremesque iratus : et Chrémès
à marcher chaussé du cothurne. 802A ces deux poëtes 803succéda la Comédie Antique, 804non sans une grande gloire ; 805mai
ture. » Exemple : Molière, en prenant l’avare pour sujet d’une de ses comédies , nous a peint un caractère général, communia ; et
r Horace sur un poëte comique, auquel nous devons l’idée de plusieurs comédies excellentes de Molière. Plaute a certainement un
mmairiens d’Alexandrie ont reconnu, comme on le sait, trois sortes de comédies  : l’ancienne, la moyenne et la nouvelle. La premi
. La première avait des chœurs chantants, comme la tragédie, c’est la comédie d’Aristophane : Eupolis, atque Cratinus, Aristop
aient la robe prétexte, qui n’appartenait qu’aux nobles ; Togatas, la comédie , parce que les acteurs portaient la toge, vêtemen
29 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IX. » pp. 98-101
s loin qu’Aristote et soutient que la tragédie a le même droit que la comédie sur les sujets d’invention  mais l’histoire du th
u’ensuite on donnât des noms aux personnages, comme on en use dans la comédie  : c’est ainsi qu’il travaillait lui-même, quand i
30 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Beaumarchais 1732-1799 » pp. 199-202
u dans le théâtre ; me fussé-je mis une pierre au cou ! Je broche une comédie dans les mœurs du sérail : auteur espagnol, je cr
mes de Barca, de Tripoli, de Tunis, d’Alger et du Maroc ; et voilà ma comédie flambée pour plaire aux princes mahométans, dont
31 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »
ar et sous Auguste. Plaute et Térence avaient déjà fait connaître la comédie . Cicéron, quoique moins nerveux que Démosthène, d
n portrait achevé du cœur de l’homme. Molière enleva le sceptre de la comédie aux Grecs et aux Latins, et le laissa entre les m
32 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Le Sage 1668-1747 » pp. 139-143
e. Enfin, après avoir bu et mangé tout son saoûl5, il voulut finir la comédie . « Seigneur Gil Blas, me dit-il en se levant de t
, j’ai toujours fait le métier d’auteur, j’ai composé des romans, des comédies , toutes sortes d’ouvrages d’esprit. J’ai fait mon
33 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Sainte-Beuve 1804-1870 » pp. 291-295
ure, la peinture naïve de l’humanité, une représentation de la grande comédie aux cent actes divers1, se déroulant, se découpan
Est-il ? et s’il est, dans quelles conditions vit-il encore ? Quelle comédie jouent donc tous ces gens, qui la plupart furent
34 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
e est à Angélique et que ce rôle tentera les femmes qui iront voir la comédie  ? La femme qui voudra être Angélique n’avait rien
ie ? La femme qui voudra être Angélique n’avait rien à apprendre à la comédie , et ce n’est pas Molière qui l’a pervertie. L’épo
mme qui s’est sottement marié. Voilà la vraie moralité qui sort de la comédie de George Dandin ; voilà la leçon que donne l’exp
35 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
vie a inspiré promptement deux genres dramatiques, la tragédie et la comédie . Les Grecs, dans les fêtes de Bacchus, firent par
, iii. Des succès fortunés du théâtre tragique Dans Athènes naquit la comédie antique. Là le Grec, né moqueur, par nulle jeux p
ésente les grands événements qui excitent les violentes passions ; la comédie se borne à représenter les mœurs des hommes dans
omme le devoir et le bien, en le pénétrant de terreur et de pitié. La comédie l’instruit et le corrige par la peinture gaie et
des travers et des vices. Il faut distinguer dans le genre comique la comédie de mœurs, ou haute comédie, qui s’attache à la pe
l faut distinguer dans le genre comique la comédie de mœurs, ou haute comédie , qui s’attache à la peinture des caractères, comm
peinture des caractères, comme dans l’Avare et le Misanthrope ; et la comédie d’intrigue, où la gaîté naît des incidents imprév
n trouvera dans Boileau les autres caractères de la tragédie et de la comédie  ; les règles de la progression dramatique, de la
mort d’Hippolyte, et cent autres ! Est-il besoin de rappeler, dans la comédie , les brillantes narrations des Fâcheux et du Ment
causes et les effets. Or souvent, certaines compositions littéraires, comédies , satires, essais de morale, ne sont autre chose q
partout à côté de la vérité. Les peintures plaisantes et naïves de la comédie nous montrent que les sophismes ne sont pas moins
r être compris et goûtés, une disposition d’esprit analogue. Aussi la comédie est-elle, de tous les genres littéraires, le plus
et terribles de la tragédie jusqu’à la gaîté familière et naïve de la comédie . Dans la comédie même, que de nuances depuis le M
a tragédie jusqu’à la gaîté familière et naïve de la comédie. Dans la comédie même, que de nuances depuis le Misanthrope jusqu’
36 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre III. du choix du sujet. » pp. 38-47
nds par moralité. Le sujet d’une fable, d’un roman, d’un drame, d’une comédie , peut avoir ce mérite de moralité. Quelle moralit
t un paradoxe étroit et subtil, vous croyez arriver à un drame, à une comédie , à un roman ; à peine aviez-vous la matière d’un
37 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
s familières, où l’on se livre à l’abandon de l’esprit et du cœur. La comédie emploie ce style avec succès, pour reproduire la
dans le Bourgeois gentilhomme. Citons, dans ce genre, le début de la comédie de Racine, les Plaideurs : Petit Jean. Ma foi !
l’honneur n’est qu’une maladie. Ma foi ! j’étais un franc portier de comédie  : On avait beau heurter et m’ôter son chapeau, On
e est la finesse, la naïveté ou la grâce ; elle convient surtout à la comédie , à la satire et à la fable : La Fontaine l’emploi
acrés murs que n’a pu conserver mon Hector ! Racine. Dans la Divine Comédie de Dante, Ugolin raconte les tourments terribles
38 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
mpli. (Clermont, août 1886.) Résumer les préceptes de Boileau sur la comédie . Dire quelles sont, selon lui, les sources du vra
s élevée. (Montpellier, novembre 1888.) Nicole, dans son Traité de la Comédie (1659), avait fort maltraité le théâtre en généra
octobre 1889.) Vous direz quels sont les principaux personnages de la comédie des Plaideurs de Racine, et vous ferez ressortir
braves ont-ils jamais songé à se plaindre des rôles grotesques que la comédie italienne fait jouer au docteur (type de pédant)
icules et montrer à quelles préoccupations littéraires répondit cette comédie de Molière. (Poitiers, août 1891.) Lettre à un a
les Femmes savantes. Quelle est la conclusion morale à tirer de cette comédie  ? (Paris, octobre 1883.) Est-il vrai, comme l’a p
ques scènes de l’ouvrage. (Rennes, novembre 1888.) Les femmes dans la comédie des Femmes savantes. (Poitiers, décembre 1890.) D
(Poitiers, décembre 1890.) Déterminer et apprécier la moralité de la comédie de Molière intitulée : Les femmes savantes. (Cler
intitulée : Les femmes savantes. (Clermont, août 1888.) Quelle est la comédie de Molière que vous préférez ? Analysez-la et app
au xvii e siècle, et prendre des exemples dans l’histoire et dans les comédies de Molière. (Grenoble, avril 1887.) Sainte-Beuve
ntaine. La Fontaine a dit qu’il fait dans ses fables : « une ample comédie à cent actes divers ». Expliquez cette parole du
let 1890.) Montrer comment les fables de La Fontaine sont « une ample comédie à cent actes divers ». (Poitiers, novembre 1888.)
ovembre 1888.) Boileau. Résumer les préceptes de Boileau sur la comédie . – Dire quelles sont, selon lui, les sources du v
878.) La Fontaine a dit de ses fables qu’elles étaient : « Une ample comédie à cent actes divers. » Démontrer, par des exempl
xemples que La Fontaine prête à chacun des personnages « de son ample comédie  » un langage conforme à son caractère. – La Fonta
surtout inspirés de Molière ? En quoi lui sont-ils inférieurs ? – La comédie au xviii e siècles n’a-t-elle pas tenté des voies
tingue par ses mœurs polies et son langage agréable et délicat que la comédie adopte aussitôt. Si Molière écrivait le Bourgeois
er et le renvoyer content. Il faut donc que le vice soit puni dans la comédie . Si Tartufe s’installait dans la maison d’Orgon e
Cette théorie est contraire à celle de la tragédie classique et de la comédie . Le poète tragique et le poète comique mettaient
iette sont d’un ordre plus relevé, comme aussi leur langage. Les deux comédies se développent différemment. Trissotin n’est pas
que le bas comique emploie sans scrupule. Les personnages de la haute comédie et ceux de la comédie bouffonne appartiennent à d
loie sans scrupule. Les personnages de la haute comédie et ceux de la comédie bouffonne appartiennent à des mondes différents,
ais naturel, des caractères vrais, voilà, sans doute, ce que la haute comédie doit surtout nous offrir. Nulle part ces qualités
rtant, le ton du persiflage, et c’est toujours le langage de la haute comédie . Éliante, enfin, parle comme doit le faire une fe
ge, caractères, tout, dans le Misanthrope, appartient donc à la haute comédie . Cette pièce, avec toutes ces qualités, en est-el
t le Financier. La Fontaine nous offre dans ses fables « une ample comédie à cent actes divers ». La comédie se propose de f
s offre dans ses fables « une ample comédie à cent actes divers ». La comédie se propose de faire rire les hommes et elle a de
’aucun des sept sages. Voilà le principal personnage de cette courte comédie mis sous nos yeux en quatre vers. Il est heureux,
ands biens. La Fontaine ne se lasse pas de le répéter. C’est bien une comédie qui vient de se jouer sous nos yeux. Les personna
nnages. Ce fut l’œuvre de La Fontaine. Il a défini la fable une ample comédie à cent actes divers. Son œuvre est à la fois dram
posée en ses divers éléments tout comme une tragédie de Racine ou une comédie de Molière. L’exposition y est toujours simple et
norez les joies des fêtes, le bonheur que l’on goûte en entendant une comédie ou une tragédie qui touche notre cœur et élève no
ces lignes d’une lettre de Voltaire : « Je regarde la tragédie et la comédie comme des écoles de vertu, de raison et de biensé
pplique à la Tragédie – et à Corneille (école de grandeur d’âme) – La Comédie correspond à raison et à bienséances – et à Moliè
rifiant sa famille à sa patrie ? 2 e Paragraphe. – A. Montrer que la comédie est une école de raison et de bienséances. Défini
éviter, sous peine de tomber dans le ridicule, de devenir un type de comédie . B. Montrer la raison et les bienséances en acti
ie, on peut accepter à la lettre la définition de Voltaire, – Pour la comédie , on doit faire certaines réserves. Molière ne sor
on. – En général, approuver la pensée – indiquer vos réserves pour la comédie , tout en les restreignant. Morale. Devoirs enver
es Sciences.) Concours de 1887. Littérature. Analyser, dans la comédie des Femmes savantes, les caractères, à la fois se
raient fourni tout ce qu’on peut dire de savant sur la tragédie et la comédie , l’étymologie de toutes deux, leur origine, leur
e l’éducation des filles ? – Dans quelle mesure peut-on dire que « la comédie corrige les mœurs » ? Voltaire indique-t-il cette
vre absolument le conseil de Mme de Sévigné ? – Dans quelle mesure la Comédie , qui peint les mœurs, peut-elle les corriger ? Vo
mables. Démontrer, par l’étude de la tragédie de Britannicus et de la comédie du Misanthrope, que l’assertion de Nicole n’est p
infini d’une manière neuve et frappante : tout a ses bornes. La haute comédie a les siennes. Il n’y a dans la nature humaine qu
ncore ? – Expliquer et commenter ce jugement de Voltaire : « La bonne comédie fut ignorée jusqu’à Molière. » – Apprécier l’inf
. Caractériser nos principaux historiens modernes. – Qu’est-ce que la comédie  ? Quelles sont les principales espèces de comédie
– Qu’est-ce que la comédie ? Quelles sont les principales espèces de comédies  ? Esquisser l’historique du genre en France jusqu
exion de Balzac est extrêmement juste. Corneille le premier, dans ses comédies , a mis cette réelle gaîté de style, sans rapport
a raison : autant il sut mettre de vraie et de franche galté dans des comédies , dans des satires, dans des contes faits pour amu
on littéraire, qu’après Corneille, Molière, Bossuet…, la tragédie, la comédie , l’éloquence religieuse…, n’ont fait que décliner
nte et d’Arsinoé dans le Misanthrope, et analysez les scènes de cette comédie qui ont le plus captivé votre intérêt. – Que pens
uvent, sous couleur d’éloges, se cachait la note moqueuse. Tragédies, comédies , odes, pièces légères, petits vers badins, il ana
rèce. On peut demander des soins à Hippocrate. On peut aller rire aux comédies d’Aristophane. On peut s’entretenir de philosophi
39 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
humble en apparence, il a fait, comme il le dit lui-même, Une ample comédie à cent actes divers. L’apologue qui, traité1 par
ravissants, La mouche à la fourmi ; faisant de cet ouvrage Une ample comédie à cent actes divers,   Et dont la scène est l’uni
propriétaire. — Marri, vieux mot : triste, fâché. 8. Farce, petite comédie populaire 9. Bat la campagne, locution proverbi
t ravissant de naïveté. 2. La Fontaine appelait la fable une ample comédie aux cent actes divers. Cette définition convient
a Fontaine lui donne une physionomie gauloise. C’est un personnage de comédie . 3. J’ajoute encore une aile. V. La Bruyère, De
40 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
une maison princière lui permit d’assister de près au spectacle de la comédie humaine, où figuraient les originaux de la cour e
que ne haïssent rien tant que d’être naturels ; vrais personnages de comédie , des Floridors, des Mondoris4. On ne tarit point
x acteurs ont pris leur place. Quel fond à faire sur un personnage de comédie  ! »
41 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
que la médisance est la félicité des oreilles. L’audace de l’ancienne comédie a eu beaucoup plus d’applaudissements que la mode
Paris en 1622, il termina sa carrière en 1673. Appréciation de la comédie de l’École des Femmes. Le marquis, le chevali
jugements qui se font là-dessus : car enfin j’ai ouï condamner cette comédie à certaines gens par les mêmes choses que j’ai vu
étestable. Dorante, Mais, marquis, par quelle raison, de grâce, cette comédie est-elle ce que tu dis ? LE MARQUIS. Pourquoi ell
i disait tout haut : Ris donc, parterre, ris donc. Ce fut une seconde comédie que le chagrin de notre ami : il la donna en gala
les autres aussi, que le bon sens n’a point de place déterminée à la comédie  ; que la différence du demi-louis d’or et de la p
parlent hardiment de toutes choses sans s’y connaître ; qui, dans une comédie , se récrieront aux méchants endroits et ne branle
affaires d’esprit ; et je suis sûr que si l’auteur lui eût montré sa comédie avant que de la faire voir au public, il l’eût tr
us belle du monde. LE MARQUIS. Enfin, chevalier, tu crois défendre ta comédie en faisant la satire de ceux qui la condamnent.
), sc. VI. Jusqu’à quel point faut-il observer les règles dans une comédie  ? Lysidas, poète ; Dorante, Uranie. LYSIDAS.
le plus des règles, et qui les savent mieux que les autres, font des comédies que personne ne trouve belles. DORANTE. Et c’est
ils veulent assujettir le goût du public, et ne consultons, dans une comédie , que l’effet qu’elle fait sur nous. Laissons-nous
us empêcher d’avoir du plaisir41. URANIE. Pour moi, quand je vois une comédie , je regarde seulement si les choses me touchent ;
e pas cela. Je dis bien que le grand art est de plaire, et que, cette comédie ayant plu à ceux pour qui elle est faite, je trou
dans ses accès d’emportement, tant il se contrefait bien. Après cette comédie , jouée à ses propres dépens, vous croyez bien qu’
personnelle, et, encouragé par le succès, il avait fait suivre cette comédie de quelques autres ; à vingt-neuf ans, abordant l
ptions tragiques nous donnait encore, dans le Menteur, notre première comédie de caractère, demeurée l’une des meilleures469. S
matique. Né à Dreux en 1609, il donna, dès l’âge de dix-huit ans, une comédie qui obtint des applaudissements et les méritait,
ombre des humains, On reconnut le prix de sa muse éclipsée. L’aimable comédie , avec lui terrassée, En vain d’un coup si rude es
ement essayé dans l’allégorie, à présent délaissée, ainsi que dans la comédie et l’épître, mais avec assez peu de succès. Au pr
Destouches (1680-1754.) [Notice.] Le troisième rang dans la comédie a été, du moins jusqu’à notre siècle, mérité par
it véritablement l’oint du Seigneur. 12. Cette licence de l’ancienne comédie grecque a été également flétrie par Cicéron : « G
fin de son Discours sur la satire. 39. L’École des femmes. 40. Les comédies … 41. La Bruyère dit également : « Le plaisir de
désignait alors toutes les pièces de théâtre : de là encore le nom de Comédie française pour Théâtre français. 206. Cela veut
lui-même et quelques-uns de ses amis ». 413. Les Grenouilles. Cette comédie , qui sous une forme bouffonne et fantastique trai
voulait que la guerre fût poussée avec vigueur. Le chef de l’ancienne comédie grecque voyait dans les tendances philosophiques
t de Voltaire : « Non seulement on doit à Corneille la tragédie et la comédie , mais on lui doit l’art de penser. » 470. On pe
d’admettre dans leurs vers ces expressions qui ne conviennent qu’à la comédie . 524. Il faut ici se rappeler une excellente obs
acine contre les dégoûts dont l’abreuvaient ses ennemis. 585. Cette comédie , représentée pour la première fois le 11 mars 167
érité, je n’irai jamais. » Ce qui recommande surtout cette excellente comédie , c’est la raison qui y domine : c’est elle qui, p
raité de morale dans ce discours de Molière, chef-d’œuvre de la bonne comédie  ? Ce sont de tels morceaux qui l’ont fait justeme
nous fait haïr les affectations d’une fausse délicatesse. Dans cette comédie , comme dans les autres chefs-d’œuvre de Molière,
s autres passages de ce chapitre peuvent encore être rapprochés de la comédie des Femmes savantes. 634. . On écrirait aujourd’
st ainsi que Martial (VIII, 3) emploie la même image pour désigner la comédie et la tragédie : An juvat ad tragicos soccum def
es lettres (de 1747, au comte d’Argental), il va jusqu’à égaler cette comédie aux meilleures de Molière. C’était trop. En revan
pas le changer en fils sacrilège, maudit par son père : autrement la comédie finirait par une scène de tragédie. Nous aimons a
42 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
bable que nous possédons le livre Ier et que le second traitait de la comédie , du dithyrambe, des nomes, des chants, et peut-êt
premières dans l’ordre naturel. II. L’épopée3, la poésie tragique, la comédie , la poésie dithyrambique, l’aulétique, la cithari
ce sont la poésie dithyrambique, celle des nomes11, la tragédie et la comédie . Ces genres diffèrent en ce que les uns emploient
ne, dans les Cyclopes. V. La même différence sépare la tragédie et la comédie . Celle-ci tend à imiter des êtres pires, celle-là
ες). De là vient aussi que les Doriens revendiquent la tragédie et la comédie , les Mégariens, la comédie, ceux de ce pays allég
les Doriens revendiquent la tragédie et la comédie, les Mégariens, la comédie , ceux de ce pays alléguant que celle-ci est née s
e ; poésie ïambique (ou satirique). — Origine de la tragédie et de la comédie . — Premiers progrès de la tragédie. I. Il y a d
es au drame), de même il fut le premier à faire voir les formes de la comédie , en dramatisant non seulement le blâme, mais enco
ent le blâme, mais encore le ridicule ; en effet, le Margitès est aux comédies ce que l’Iliade et l’Odyssée sont aux tragédies.
yssée sont aux tragédies. X. Dès l’apparition de la tragédie et de la comédie , les poètes s’attachant à l’une ou à l’autre, sui
XII. Ainsi donc, improvisatrice à sa naissance, la tragédie, comme la comédie , celle-ci tirant son origine des poèmes dithyramb
ter à chaque détail en particulier. Chapitre V Définition de la comédie  ; ses premiers progrès. — Comparaison de la tragé
remiers progrès. — Comparaison de la tragédie et de l’épopée. I. La comédie , nous l’avons dit déjà, est une imitation de ce q
i que leurs auteurs, ne sont pas restées ignorées ; mais celles de la comédie le sont, parce qu’on n’y a pas prêté d’attention
diens. On le formait (d’abord) à volonté. III. Depuis le moment où la comédie affecta certaines formes19, on cite un petit nomb
es eut pour premiers auteurs Épicharme et Phormis. VI. À l’origine la comédie vint de Sicile. À Athènes, ce fut Cratès qui, le
iade ou ce qui lui a été fait. V. On a déjà vu procéder ainsi pour la comédie . Après avoir constitué une fable d’après les vrai
l’on puise dans la tragédie ; c’est plutôt celui qui appartient à la comédie . Là, en effet, des personnages donnés par la fabl
que. Il est probable que les chapitres suivants étaient relatifs à la comédie , puis à la poésie dithyrambique et aux nomes ou c
e, extraits, ou du moins inspirés des pages où Aristote parlait de la comédie , figurent dans un recueil anonyme sur les divisio
ours est décousu, ou bien encore de ce qu’il n’a aucune suite. IV. La comédie est différente de la médisance, attendu que la mé
s en rien cacher, les faits à la charge d’une personne, tandis que la comédie a besoin de ce que l’on appelle la « représentati
ste proportion de terreur dans les tragédies, et de ridicule dans les comédies . VII Les mœurs de la comédie sont la bouffonnerie
les tragédies, et de ridicule dans les comédies. VII Les mœurs de la comédie sont la bouffonnerie, la dissimulation et la fanf
s l’art musical qu’il faudra puiser les principes convenables. XI. La comédie est l’imitation d’une action ridicule, d’une éten
dapte pas un terme fleuri559 au nom d’une chose ordinaire ; sinon, la comédie apparaît, et c’est ce qui arrive à Cléophon560 ;
artie du prologue ; tel Sophocle : Mon père était Polybos675… Pour la comédie , c’est la même chose. On le voit, la fonction la
Deipnosoph., l. XI, p. 502), le mot serait d’Anaxandride, poète de la comédie moyenne. 546. Ces éléments sont la clarté, la pr
. Τίνα αἱρεῖται ἐπίτροπον. 570. Allusion possible à quelque scène de comédie . 571. Cp. Poétique, iv, §§ 7 et 19. — Démétrius,
43 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
as du jargon provincial, du patois. De tout temps, il fut permis à la comédie , au roman même, de reproduire ce langage corrompu
jour, ne permet pourtant l’emploi du jargon villageois, même dans la comédie , qu’à deux conditions : s’il contribue au comique
44 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
our le prouver, et les vers en sont parfois totalement dépourvus : la comédie , par exemple, n’est qu’une conversation rimée.
Le genre lyrique. Le genre épique. Le genre dramatique. Tragédie. Comédie Le genre didactique. Six genres secondaires :
45 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204
er ce que son péché a de moins pardonnable ? 1. C’est une excellente comédie , dont le dénoûment, remarque Chamfort, a le mérit
hâteaux en Espagne forment le sujet et le titre d’une des plus jolies comédies de Collin d’Harleville. 3. Des ces deux personna
46 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
par un usage trop fréquent et trop vulgaire ; elle veut que, dans la comédie même, et jusque dans les rôles de valets, qui son
vers suivant est défectueux : Ma foi, j’étais un franc — portier de comédie . Le repos de l’hémistiche est trop faible dans c
dans les sujets légers, familiers et badins. Ainsi, dans la fable, la comédie et les poésies dont la simplicité forme le caract
nt tour à tour masculins et féminins. Ainsi l’épopée, la tragédie, la comédie , l’épître, la satire, les ouvrages didactiques, l
47 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
Que de traités du poëme épique ! que de volumes sur la tragédie et la comédie  ! que d’Essais sur les éloges , sur l’éloquence d
moyen âge, l’Odyssée, le Roland et la Messiade ; votre poétique de la comédie sera incomplète, si je n’y puis rattacher Aristop
48 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
 : tels sont les vers suivants : Ma foi, j’étais un franc—portier de comédie . Racine. Adieu ; je m’en vais à—Paris pour mes
res élevés de poésie ; elle peut être plus faiblement marquée dans la comédie et dans les genres secondaires. La césure ne peut
49 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233
pas lieu d’être affligée, il lui serait horrible de lui voir jouer la comédie . Elle lui répondit bien naturellement que, sans c
voir jouer la comédie. Elle lui répondit bien naturellement que, sans comédie , la pitié et le spectacle la touchaient, et la bi
50 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XII. » p. 103
, et réimprimés en partie par Meineke, à la suite des Fragments de la Comédie Ancienne. — Ne pouvant entrer, à propos de ce tex
51 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre II. » pp. 75-76
eaux. Ce qui est certain, c’est qu’il existait un drame de l’Ancienne Comédie intitulé ІІέρσαɩ, et que l’on attribuait vulgaire
52 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXVI. » pp. 135-136
’ai travaillé quelquefois (cinq ou six fois, dit-il plus bas, sur 483 comédies ) selon les règles de l’art. Mais quand j’ai vu de
53 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
discuter les droits des prétendants à la succession d’un acteur de la Comédie italienne, ne se permit pas de le désigner par so
dans un autre ouvrage, par exemple, dans un livre de critique sur la Comédie italienne. Ainsi, tandis que les qualités que j’a
54 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VI. »
rsonnages sous les yeux du lecteur, il a fait de la fable. Une ample comédie à cent actes divers23. La Fontaine. § II
55 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre premier. De l’art de la composition en général. »
pas prendre tout à coup une allure froide et sévère ; le style de la comédie choquerait dans la tragédie, et réciproquement. 2
56 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
t le savoir-faire d’une industrie timide qui corrige Shakespeare. Ses comédies ne font rire qu’à ses dépens, mais il reste sans
ociété de trois ou quatre intimes amis il faut voler1 à l’opéra, à la comédie , voir des curiosités comme un étranger, embrasser
57 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
na vers le théâtre, et y prouva la souplesse de son invention par des comédies spirituelles ou des drames animés, dont l’intérêt
58 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
a forme d’Églogues, d’Odes, de Satires, d’Épopées, de Tragédies ou de Comédies . Inutile de faire remarquer que la raison n’est p
59 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
er de tout un amphithéâtre un ris universel sur quelque endroit d’une comédie , et que cela suppose au contraire qu’il est plais
ique : comment pourrait-il faire le fond ou l’action principale de la comédie  ? Ces caractères, dit-on, sont naturels : ainsi,
plus aussi il sera froid et insipide37. Il semble que le roman et la comédie pourraient être aussi utiles qu’ils sont nuisible
caractère original et inimitable ; mais il est inégal. Ses premières comédies sont sèches, languissantes, et ne laissaient pas
, l’autre une harangue à l’Académie ; celui-ci venait de composer une comédie métaphysique ; celui-là tenait un petit recueil d
nt, avec d’autres mérites, celui de l’élégance. On dit rarement d’une comédie , qu’elle est écrite élégamment. La naïveté et la
épêche d’ambassadeur ne doit pas être écrite comme un sermon ; que la comédie ne doit point se servir des tours hardis de l’ode
idées propres à chaque sujet, dans les tropes. Ainsi un personnage de comédie n’aura ni idées sublimes, ni idées philosophiques
ert quel devint mon ennui ! ne pourrait convenir à un amant dans une comédie , parce que cette belle expression figurée, dans l
on ; et ces deux peuples conséquemment n’auront pas la même espèce de comédie . La poésie sera différente chez le peuple qui ren
s trop prosaïques, et d’une familiarité qui n’est le propre que de la comédie . Mais ces vers se perdent dans la foule des bons 
rs si séducteurs, qu’on lui pardonne ces sentiments d’une coquette de comédie  : Phèdre en vain s’honorait des soupirs de Thésé
une fête pour le mariage de M. le Dauphin, dans laquelle il entre une comédie , et je m’aperçois plus que jamais que ce délié, c
re sont peu estimés, et le Misanthrope, qui est le chef-d’œuvre de la comédie , est une comédie sans action. Mais c’est le privi
és, et le Misanthrope, qui est le chef-d’œuvre de la comédie, est une comédie sans action. Mais c’est le privilège des hommes c
douter que La Bruyère n’ait eu en vue ici l’Homme à bonnes fortunes, comédie de Baron. L’auteur peint le ridicule de certaines
Tartuffe, le Misanthrope, ne sont pas assurément des sujets bas ; la comédie n’en peut guère traiter de plus relevés. Pourquoi
relevés. Pourquoi 1’Avare encore serait-il un sujet trop bas pour la comédie  ? Passe pour les Fourberies de Scapin, le Médecin
directeur, ne fut pas toujours le maître de choisir les sujets de ses comédies ni d’en soigner l’exécution. SUARD. 95. On ne p
60 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
chefs d’œuvre. Il rentra ensuite dans le monde, et par une excellente comédie , l’une des pièces dont la réputation s’est mainte
61 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42
us parlent. Ses discours ont grand air. Son récit intéresse comme une comédie . Il eut l’éloquence de César, mais paraîtrait un
62 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
22. A la fois auteur et acteur, il fit représenter un grand nombre de comédies , dans lesquelles il joua toujours le principal rô
ut quelques heures après (17 février 1673). La verve comique dont ses comédies sont animées, la variété, le naturel, la profonde
-sur-Mer en 1747. Il obtint son premier succès en 1707 avec la petite comédie de Crispin rival de son maître, et donna la même
mité de l’espagnol, le Diable boiteux. Ses deux chefs-d’œuvre sont la comédie de Turcaret ou le Financier (1709) et l’Histoire
. Enfin, après avoir bu et mangé tout son soûl995, il voulut finir la comédie  : « Seigneur Gil Blas, me dit-il en se levant de
ns bonne foi et des juges prévaricateurs (1774-1775), plus tard, deux comédies étincelantes et hardies, le Barbier de Séville (1
tre Alonzo Calderon, jeune auteur dramatique. » Il est question d’une comédie mort-née, que chacun désavoue et rejette sur l’au
e mon grand-père, se livrant à sa fourbe railleuse, joua une scène de comédie d’une audace singulière. Il reprocha gravement au
vous ! quand on meurt de faim, il faut bien tâcher de se distraire. ( Comédies et proverbes : Il ne faut jurer de rien, acte I,
84, Pierre Corneille fit représenter sa première pièce de théâtre, la comédie de Mélite, en 1629. Sa tragédie du Cid (1636) obt
Rodogune (vers 1644), Nicomède (1651), Sertorius (1662), ainsi que la comédie du Menteur (vers 1643) et la comédie héroïque de
, Sertorius (1662), ainsi que la comédie du Menteur (vers 1643) et la comédie héroïque de Don Sanche d’Aragon (1650). La plus i
aris en 1695, Jean de La Fontaine, qui a laissé de petits poèmes, des comédies , des poésies diverses, des lettres, est surtout c
j’ai maudit cette innocente envie Qui m’a pris à dîné2219 de voir la comédie , Où, pensant m’égayer, j’ai misérablement Trouvé
ment. Je rendais grâce au Ciel, et croyais de justice2235 Qu’avec la comédie eût fini mon supplice ; Mais, comme si c’en eût é
emier chef-d’œuvre, Andromaque, est de 1667. Puis viennent l’amusante comédie des Plaideurs (1668) et six tragédies : Britannic
a laissé, outre le récit de ses voyages et des poésies diverses, des comédies bien moins profondes que celles de Molière, mais
é en 1670, à Paris, Jean-Baptiste Rousseau, qui a laissé de médiocres comédies , des allégories, des épîtres et d’assez bonnes ép
des romans poétiques, Numa Pompilius, Gonzalve de Cordoue, de petites comédies , à la fois gaies et touchantes, dans lesquelles i
s lesquelles il renouvelle le type d’Arlequin, le valet bouffon de la comédie italienne, des contes en vers et en prose, des po
ent les malheurs récents de la patrie (1818). Puis il donna plusieurs comédies et tragédies, représentées presque toutes avec su
c succès : l’École des vieillards (1823), Don Juan d’Autriche (1835), comédies  ; les Vêpres siciliennes (1819), le Paria (1821),
à la Malibran, l’Espoir en Dieu. Comme prosateur, Musset a laissé des Comédies et Proverbes, œuvres pleines à la fois de fantais
nter avec un succès retentissant une tragédie, Lucrèce (1843), et une comédie , l’Honneur et l’Argent (1853). Ses autres œuvres
), Galilée (1867), drames, la Bourse (1856), le Lion amoureux (1866), comédies . Signalons encore un petit poème, Homère (1852),
ramatique qu’il est célèbre : sans parler d’œuvres moins importantes, comédies , à-propos, le succès de sa Fille de Roland (1875)
plusieurs recueils de poésies, et fait représenter des drames et des comédies en vers. Quoique l’œuvre de ce poète délicat soit
(1869), fantaisie délicieuse et dont le succès fut retentissant, deux comédies en un acte, pleines de charme et de sensibilité,
atiques de M. Richepin, parmi lesquelles nous rappellerons les jolies comédies de Monsieur Scapin (1886) et du Flibustier (1888)
ns laquelle Molière le représente au vif, était une des parties de la comédie de Don Juan qui amusaient le plus les contemporai
ce que Molière a fait admirablement comprendre dans plusieurs de ses comédies . 838. Giton et, plus bas, Phédon. Voir la note
nce : c’étaient Clio (Muse de l’histoire), Euterpe (musique). Thalie ( comédie ), Melpomène (tragédie), Terpsichore (danse), Erat
s (1780). 1356. En 1804. 1357. C'est-à-dire de la tragédie et de la comédie régulières, telles que les ont comprises Corneill
ure, la peinture naïve de l’humanité, une représentation de la grande comédie « aux cent actes divers », se déroulant, se décou
1673. Agamemnon est la plus célèbre tragédie, Pinto, la plus célèbre comédie de Lemercier. 1674. Hetzel et Cie, éditeurs. 1
qui il succéda à l’Académie. Rappelons cependant que plusieurs de ses comédies et de ses tragédies, qui nous paraissent aujourd’
grec qui signifie vieillard ; il est commun à beaucoup de pères de la comédie classique. 2138. On a souvent rapproché cette br
n qui a le même sens. 2218. Un fâcheux, un importun. Le héros de la comédie de Molière, celui dans la bouche duquel est placé
a lire, est sans cesse importuné par les fâcheux, d’où le titre de la comédie  : les Fâcheux. 2219. Diné ou diner (la seconde
Sosie, à moins qu’il n’ait été caché dans la bouteille. 2299. Cette comédie en trois actes est imitée de l’Amphitryon du comi
laute avait été imité, avant Molière, par Rotrou (1609-1650), dans sa comédie les Sosies (sur Rotrou, voir le recueil du second
s marchands à la mode, des librairies notamment. Corneille a fait une comédie intitulée la Galerie du Palais. 2328. Au Cours
e est agréable ; Ses jours sont enchaînés par des plaisirs nouveaux ; Comédie , opéra, bonne chère, cadeaux : Il traîne en tous
63 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Corneille, 1606-1684 » pp. 26-31
e dans quelques scènes du Menteur (1642), Corneille inaugura la haute comédie , et prépara la route à Molière. Réponse de Co
64 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VII. des passions  » pp. 89-97
n chapon, que Cicéron contre Catilina, n’est plus qu’un personnage de comédie . C’est le dévot demandant à Jupiter son tonnerre
65 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211
onarque les splendeurs de sa magnifique demeure. » Néanmoins, dans la comédie qui fut jouée à cette occasion, la scène que nous
66 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -
fortune au Louvre. Dans un dialogue qui rappelle Monsieur de Crac, la comédie de Collin d’Harleville, d’Aubigné le met aux pris
67 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
elle séduisait, fascinait, même les membres du comité de lecture à la Comédie française. Pourquoi ce talent est-il donc prisé s
jugements qui se font là-dessus : car enfin j’ai ouï condamner cette comédie à certaines gens par les mêmes choses que j’ai vu
étestable. Dorante. Mais, marquis, par quelle raison, de grâce, celle comédie est-elle ce que tu dis ! Le marquis. Pourquoi ell
sait tout haut : « Ris donc, parterre, ris donc. » Ce fut une seconde comédie que le chagrin de notre ami : il la donna en gala
les autres aussi, que le bon sens n’a point de place déterminée à la comédie  ; que la différence du demi-louis d’or et de la p
parlent hardiment de toutes choses sans s’y connaître ; qui, dans une comédie , se récrieront aux méchants endroits et ne branle
affaires d’esprit ; et je suis sûr que si l’auteur lui eût montré sa comédie avant de la faire voir au public, il l’eût trouvé
us belle du monde. Le marquis. Enfin, chevalier, tu crois défendre ta comédie en faisant la satire de ceux qui la condamnent…
l’honneur n’est qu’une maladie, Ma foi : j’étais un franc portier de comédie , On avait beau heurter et m’ôter son chapeau, On
qui surprend, frappe, saisit, attache. Boileau. La Tragédie et la Comédie Dorante. Vous croyez donc, monsieur Lysidas,
ute, est quelque chose de beau, quand elle est bien touchée ; mais la comédie a ses charmes, et je tiens que l’une n’est pas mo
et quand, pour la difficulté, vous mettriez un peu plus du côté de la comédie , peut-être que vous ne vous abuseriez pas : car e
peine, si j’étais en la même délibération. Balzac. Des Sujets de comédie Le marquis. Mais, dis-moi, chevalier, ne croi
qu’il fait et tout ce qu’il dit. Crois-tu qu’il ait épuisé, dans ses comédies , tous les ridicules des hommes ? et, sans sortir
gt ? il souffre un martyre sans égal. Et ne croyez pas qu’il joue une comédie  : il parle ainsi de bonne foi, tant l’habitude a
thode. Je ne me soucie pas qu’on me donne son avis particulier sur la comédie , je veux qu’on m’en apprenne la naissance et les
, crois-moi, je conduis au bonheur. Mme A. Tastu. 1. La Divine Comédie . (Michel Lévy édit.) 2. Élevaient. 3. L’Église
68 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222
ne se montre impitoyable que dans sa guerre contre les financiers. Sa comédie de Turcaret (1708) stigmatise à jamais ceux de so
69 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
int. Ainsi Boileau, parlant dans un même chant du poème épique, de la comédie et de la tragédie, au lieu de mettre ensemble ces
illeurs poètes de l’Italie. Jean Milton naquit à Londres en 1608. Une comédie intitulée Adam ou le Péché originel, qu’il vit re
70 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
e dans quelques scènes du Menteur (1642), Corneille inaugura la haute comédie , et prépara la route à Molière1. Épitaphe 2
s un régime direct. 1. Dans le Menteur, Corneille inaugure la haute comédie  ; ici, il l’élève au ton de la tragédie. Comparez
71 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
une maison princière lui permit d’assister de près au spectacle de la comédie humaine, où figuraient les originaux de la cour e
qui ne haïssent rien tant que d’être naturels ; vrais personnages de comédie , des Floridors, des Mondoris6. On ne tarit point
72 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
). Le Chab-Nameh, ou livre des Rois, par Ferdoucy (persan). La Divine Comédie , du Dante (italien). La Jérusalem délivrée, du Ta
73 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
Dans la poésie noble, dans l’épopée par exemple la tragédie, la haute comédie , etc., cette exception à la règle générale ne ser
gédie proprement dite. La tragédie populaire. La tragédie lyrique. La comédie (haute). La comédie populaire. La poésie didactiq
e. La tragédie populaire. La tragédie lyrique. La comédie (haute). La comédie populaire. La poésie didactique comprend : Le poê
74 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
lui de sa famille d’outre-mont (Giunto, l’Arrivé). Il donna plusieurs comédies , imitées des Italiens. L’une d’elles, les Esprits
éunions moins nombreuses et plus rares, ridiculisèrent, même avant la comédie de Molière (1659), les noms de précieux et de pré
s. Avant ou après l’Art poétique, Molière atteint la perfection de la comédie  ; Racine, de la tragédie ; La Fontaine, de la Fab
’avez reproché mes vanités, et nommé le comte de Gormas un capitan de comédie , vous ne vous êtes pas souvenu que vous avez mis
cequ’il y a des valets qui bouffonnent, il veut que ce soit aussi une comédie , et lui donne l’un et l’autre nom, par un composé
nité, permettez-moi de conclure, a simili, que nous pouvons faire une comédie entre des personnes illustres, quand nous nous en
des hommes, je pense avoir quelque droit de dire la même chose de la comédie , et de prendre pour maxime que c’est par la seule
uis troupe de Monsieur, enfin (1665) comédiens du Roi. Aucun genre de comédie ne lui est resté étranger, depuis les comédies de
du Roi. Aucun genre de comédie ne lui est resté étranger, depuis les comédies de caractère, de mœurs et d’intrigue. Jusqu’aux f
s types impérissables. De l’emploi et de l’abus des règles dans la comédie Lysidas, poète, Dorante 357, le Marquis, Ura
r le chevalier témoigne pour l’auteur, on m’avouera que ces sortes de comédies ne sont pas proprement des comédies, et qu’il y a
r, on m’avouera que ces sortes de comédies ne sont pas proprement des comédies , et qu’il y a une grande différence de toutes ces
oute, est quelque chose de beau quand elle est bien touchée ; mais la comédie a ses charmes, et je tiens que l’une n’est pas mo
and, pour la difficulté, vous vous mettriez un peu plus du côté de la comédie , peut-être que vous ne vous abuseriez pas. Car en
ue courte et un petit rabat uni ; que la grande épreuve de toutes vos comédies , c’est le jugement de la Cour ; que c’est son goû
ux qui possèdent Aristote et Horace voient d’abord, madame, que cette comédie pèche contre toutes les règles de l’art. URANIE.
le plus des règles, et qui les savent mieux que les autres, font des comédies que personne ne trouve belles. DORANTE. Et c’est
ù ils veulent assujettir le goût du public, et ne consultons dans une comédie que l’effet qu’elle fait sur nous. Laissons-nous
nous empêcher d’avoir du plaisir. URANIE. Pour moi, quand je vois une comédie , je regarde seulement si les choses me touchent ;
de pas cela. Je dis bien que le grand art est de plaire, et que cette comédie ayant plu à ceux pour qui elle est faite, je trou
nu que pour faire nombre ; encore n’avoit-on que faire de moi ; et la comédie ne seroit pas moins bien jouée, quand je serois d
ssous de rien » (Caract., I) ; qui fit siffler Aspar et applaudir des comédies et des opéras de même valeur ou à peu près ; qui
on de Waldstein ; — ni le Parisien Paul Scarron (1610-1660), dont les comédies faisaient rire, enfant, le roi qui devait plus ta
gnol, et pour le théâtre, et surtout pour le théâtre de la foire, des comédies et des farces. Il eut dans ces deux genres un pre
, l’autre général : Turcaret, le financier du xviiie  siècle, dans la comédie de ce nom (1709) ; Gil Blas, héros du roman dont
Ils avaient commencé par rire, avec toute l’Europe, de cette première comédie , bouffonne et éloquente, qu’il leur avait donnée
t représentée, dans le domaine de la prose, par les fines et subtiles comédies de Marivaux (1688-1763), dont le style donne un m
s croissante des œuvres de ce genre, que celles des maîtres, la vaste Comédie humaine de Balzac, peinture tantôt des ridicules
raité ce sujet avec une sorte de prédilection. Voltaire en a fait une comédie , ou plutôt un drame, car toutes les comédies de V
n. Voltaire en a fait une comédie, ou plutôt un drame, car toutes les comédies de Voltaire tournent au drame, quand elles ne tou
ar Virgile, son doux maître, dans les cercles mystérieux de la Divine Comédie . Pendant un certain temps, toute l’ardeur propre
c naquit à Tours et mourut à Paris. L’œuvre de Balzac est une autre «  comédie à cent actes divers, » comme le disait La Fontain
mme le disait La Fontaine de ses fables. Il l’a lui-même intitulée la Comédie humaine ; ce nom rassemble tous ses romans dans u
its qui suivent donneront à peine une ombre de cette vaste et vivante comédie humaine : on ne découpe pas un coin dans les imme
la farce de la vie applaudissez. » (C’était la formule de la fin des comédies ). Voir Suétone, 98. — « Notre existence va de l’a
À qui lit ou Au lecteur ; formule italienne : À chi lege. Ligdamon, comédie de Scudéry. 321. Claveret, poète dramatique cont
remier président. » (Cardinal de Retz.) 357. Il défend Molière et sa comédie de l’École des Femmes (1662). 358. Dans le sens
jouait dans les tragédies de Racine. (V. Boileau, Épître VII.) 419. Comédie se prend encore, non plus dans ce sens très génér
ui disait : « Rendez-nous ce service. » — « La Cour rend des… » 783. Comédies de Sedaine. 784. Il n’avait encore publié que de
qui se soutiennent et se prônent mutuellement. Voyez La Camaraderie, comédie d’E. Scribe (1837) 867. Nicolas Poussin (1594-16
75 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
ement essayé dans l’allégorie, à présent délaissée, ainsi que dans la comédie et l’épître, mais avec assez peu de succès. Au pr
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
ociété de trois ou quatre intimes amis, il faut voler à l’opéra, à la comédie , voir des curiosités comme un étranger, embrasser
77 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
us convenable que la colère, pour arriver à son but. Elle tient de la comédie et se contente de jouer autour du cœur humain san
nte que pour les autres compositions poétiques, comme la tragédie, la comédie , l’épopée, la fable, etc. Mais un récit qui ne se
78 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
de Virgile et de Milton en douze, celle du Tasse en vingt, la Divine Comédie en trente-trois, etc. Comme cette division a été
nt l’Iliade et l’Odyssée, d’Homère ; l’Énéide, de Virgile ; la Divine Comédie , du Dante ; la Jérusalem délivrée, du Tasse ; la
79 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
majus nascitur Iliade. 4. Ces mots rappellent cette devise de la comédie  : Castigat ridendo mores ; on dit qu’elle fut l’œ
80 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
donné tout le grandiose de la tragédie à un caractère comique que la comédie elle-même semble avoir craint de toucher après lu
81 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
t surtout le portrait moral, est mieux placé et plus à l’aise dans la comédie . Voyez le chef-d’œuvre de Molière, le double port
82 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
omiques : Je ne dis pas cela… Oh ! moi, c’est autre chose…, certaines comédies même, presque d’un bout à l’autre, ne seraient qu
83 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
assions ou les travers qui nous présentent sans cesse un drame ou une comédie vivante, il vaut mieux interroger notre mémoire e
84 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
écrivains. Parmi les anciens, Phèdre dans ses Fables,Térence dans ses Comédies , Horace dans ses Épîtres et ses Satyres, Cicéron
85 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
les vices des hommes. C’est une des différences de la satire avec la comédie . Celle-ci attaque les vices, mais obliquement et
èce dramatique qui tenait une sorte de milieu entre la tragédie et la comédie . Ses acteurs n’étaient ni des héros, ni des homme
86 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
ires, homme qui êtes de tous les secrets, et sans lequel cette grande comédie du monde manquerait d’un personnage nécessaire ;
définition de la concupiscence, dans ses Maximes et réflexions sur la comédie , VIII. 1. Daniel. Altitudine cabitorum sexagint
87 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
emblance. Si, d’un côté, les prologues et les parabases de l’ancienne comédie rentraient dans les exigences du début, de l’autr
88 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
souvenez-vous, par exemple, du commencement de cette charmante petite comédie de Molière, le Sicilien, ou l’Amour peintre, le s
89 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Rabelais, 1483-1553 » pp. -
10. Je ne ris jamais d’aussi bon cœur. 11. Patelinage signifia une comédie analogue à la farce de Maître Patelin. Depuis lor
90 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
parait. 2. La morgue est une contenance froide et bautaine. 3. Une comédie . 4. Ils se rapporte aux enfants. 5. Dans les c
91 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
mes alors sortaient en masque, usage qu’on retrouve dans les vieilles comédies de Corneille, et qui avait été apporté d’Italie p
92 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
ans ses accès d’emportement, tant il se contrefait bien4. Après cette comédie jouée à ses propres dépens, vous croyez bien qu’a
93 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
cueillaient s’adressaient moins au poète qu’au tribun. Sans doute, la comédie et le drame, écrits tantôt en vers et tantôt en p
, au contraire, prétendent renouveler le théâtre en admettant dans la comédie , contre le précepte de Boileau et l’exemple de Mo
de réforme, comme le dix-huitième siècle, il était impossible que la comédie ne devînt pas, comme la tragédie, une tribune dis
Raynouard quelques scènes vigoureuses et un trait admirable. Dans la comédie , Collin d’Harleville, Andrieux et Picard sont tro
s à donner toute la mesure de son talent. Mais, en 1707, une piquante comédie , Crispin rival de son maître, et le roman du Diab
cène. Deux ans après (1709), Le Sage essayait avec un rare bonheur la comédie de caractère. Les gens de finance étaient un suje
s autres. « Nous voudrions, ajoute M. Patin, trouver exprimée dans la comédie cette réclamation du sentiment moral qui se révol
bouffonnerie à l’éloquence, change ses adversaires en personnages de comédie , tourne en scènes les formalités de la justice, a
tif, raisonneur, le roi, a-t-on bien dit, et le dernier des valets de comédie  : ce sont là quelques-unes des causes qui, en s’a
érature. Dans la tragédie, des tirades contre le fanatisme ; dans les comédies et les drames, des maximes d’égalité ; dans les o
i lui appartient. Figaro ne ressemble pas aux valets ordinaires de la comédie . Ce n’est pas un Jodelet qui amuse par sa naïveté
rtu 562. Bien des ouvrages de Rousseau sont tombés dans l’oubli : ses comédies sans gaieté, ses épîtres, ses froides allégories 
raient plus atteindre. Le théâtre de Voltaire, sans compter plusieurs comédies à peu prés oubliées, se compose de vingt-huit tra
hefs-d’œuvre. Il rentra ensuite dans le monde, et, par une excellente comédie , l’une des pièces dont la réputation s’est mainte
t par représailles les Comédiens. Il était piquant de donner ainsi la comédie aux dépens de ceux qui la jouent : la pièce, d’ai
que excellent et d’une fine observation morale firent le succès d’une comédie dont l’intrigue était faible et le sujet trop spé
achantes par leurs malheurs. C. Delavigne ne tarda pas à revenir à la comédie de mœurs. L’École des Vieillards (1823) est regar
s pleurs, N’admet pas dans ses vers de tragiques douleurs. Une autre comédie , la Princesse Aurélie (1828), sorte de tableau sa
ns pas de raisonnement pour nous empêcher d’avoir du plaisir768. » La comédie historique de Don Juan d’Autriche (1835) fut de l
rquait pas seulement dans ses poésies, mais dans les Nouvelles et les Comédies , où son esprit charmant courait et se jouait avec
n poète tragique ne paraisse pas un peu dépaysé dans le domaine de la comédie . M. Nisard, recevant Ponsard au nom de l’Académie
habitudes de retraite studieuse au foyer maternel ! Mais, en fait de comédie , les types en seront toujours au plus épais de la
grand Corneille dans sa petite maison de Rouen. Mais les héros de la comédie ne sont pas si commodes. Il faut les aller cherch
ures. » C’est le propre frère du comte d’Argenson qui parle ainsi. La comédie de Gresset donna naissance à plusieurs autres piè
94 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
voir des extraits. Vous savez ce que je vous ai dit des opéras et des comédies  ; on en doit jouer à Marly : il est très importan
r soin de ne pas remonter plus haut que la clarté ne l’exige. Dans la comédie des Plaideurs de Racine, l’Intimé, plaidant pour
95 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
, dans quelques scènes du Menteur (1642), Corneille inaugura la haute comédie , et prépara la route à Molière. Dédicace de Rod
us parlent. Ses discours ont grand air. Son récit intéresse comme une comédie . Il eut l’éloquence de César, mais paraîtrait un
loud, et dit en badinant à Madame de Vendôme, qu’il fallait donner la comédie à M. de Lisieux. Le bonhomme, qui admirait les pi
M. de Turenne, M. de Brion. Voiture et moi. Brion se chargeait de la comédie , et des violons, et moi je me chargeais de la col
parlent hardiment de toutes choses sans s’y connaître ; qui, dans une comédie , se récrieront aux méchants endroits, et ne bouge
ute, est quelque chose de beau, quand elle est bien touchée ; mais la comédie a ses charmes, et quand, pour la difficulté, vous
et quand, pour la difficulté, vous mettriez un peu plus du côté de la comédie , peut-être que vous ne vous abuseriez pas ; car e
peu d’envie à mademoiselle de La Chapelle, de ce qu’elle a lu plus de comédies et plus de romans que vous. Je vous dirai, avec l
ablement à toute autre chose. Croyez-moi, quand vous saurez parler de comédie et de romans, vous n’en serez guère plus avancé p
une maison princière lui permit d’assister de près au spectacle de la comédie humaine, où figuraient les originaux de la cour e
s ses accès d’emportement, tant il se contrefait bien829. Après cette comédie jouée à ses propres dépens, vous croyez bien qu’a
Enfin, après avoir bu et mangé tout son saoûl961, il voulut finir la comédie . « Seigneur Gil Blas,    me    dit-il    en    se
j’ai toujours fait le métier d’auteur ; j’ai composé des romans, des comédies , toutes sortes d’ouvrages d’esprit. J’ai fait mon
t le savoir-faire d’une industrie timide qui corrige Shakespeare. Ses comédies ne font rire qu’à ses dépens ; mais il reste sans
ise ne voulut pas qu’il apprît le latin1090, parce qu’on ne jouait la comédie et l’opéra qu’en français ; elle empêcha aussi qu
été de trois ou quatre intimes amis il faut voler1144 à l’opéra, à la comédie , voir des curiosités comme un étranger, embrasser
ure, la peinture naïve de l’humanité, une représentation de la grande comédie aux cent actes divers1794, se déroulant, se décou
Est-il ? et s’il est, dans quelles conditions vit-il encore ? Quelle comédie jouent donc tous ces gens, qui la plupart furent
x acteurs ont pris leur place. Quel fond à faire sqr un personnage de comédie  ! 795. Je lis dans Sainte-Beuve : La Bruyère n’
96 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
t le savoir faire d’une industrie timide qui corrige Shakespeare. Ses comédies ne font rire qu’à ses dépens ; mais il reste sans
97 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
sions une expression familière, sans mêler à la tragédie le ton de la comédie . Il use avec discrétion de la couleur locale, san
98 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
l’une et l’autre. » L’autre est d’un critique qui, dissertant sur les comédies de Molière, compare Agnès « à cette fleur exotiqu
99 (1852) Précis de rhétorique
ans la poésie noble, dans l’épopée par exemple, la tragédie, la haute comédie , etc., cette exception à la règle générale ne ser
gédie proprement dite. La tragédie populaire. La tragédie lyrique. La comédie (haute). La comédie populaire. La poésie didactiq
e. La tragédie populaire. La tragédie lyrique. La comédie (haute). La comédie populaire. La poésie didactique comprend : Le poè
100 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
Richelieu entendant la lecture que lui faisait Colletet d’une de ses comédies , lui donna six cents livres pour six vers seuleme
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