s noms et dans les faits : c’est ce qui arrive pour la plupart de nos
comédies
. Il n’est pas possible que l’histoire ou la socié
aît pas que les Grecs aient connu la division de la tragédie ou de la
comédie
en actes. C’était une règle du théâtre latin qu’u
Une famille au temps de Luther par Delavigne n’en a qu’un. Quant aux
comédies
, nous en avons une multitude en un, deux, trois o
général du style. On a ainsi la tragédie, le drame proprement dit, la
comédie
et ses nombreuses espèces. Parlons d’abord de la
voix Qui disaient : « Portez-les au tombeau de nos rois. » § 74.
Comédie
. La comédie, selon Batteux, est la représentat
ent : « Portez-les au tombeau de nos rois. » § 74. Comédie. La
comédie
, selon Batteux, est la représentation d’une actio
manière de vivre des hommes dans la société ordinaire. En un mot, la
comédie
diffère de la tragédie par le sujet, qui est gai
être en rapport avec le sujet et les personnages. La fin morale de la
comédie
est de nous corriger de nos défauts par le ridicu
s défauts par le ridicule. Le ridicule est donc vraiment l’arme de la
comédie
; et l’on entend par ridicule une certaine diffor
sont de ces choses qu’on ne peut que sentir165. Quant au style de la
comédie
, il n’y a rien à ajouter à ce que nous avons déjà
; mais c’est là une exception fort rare. § 75. Diverses sortes de
comédies
. Les comédies sont bien plus libres et prêtent
une exception fort rare. § 75. Diverses sortes de comédies. Les
comédies
sont bien plus libres et prêtent bien plus à la v
y dominent, selon le comique qu’on y remarque. Quant au langage, les
comédies
sont en vers ou en prose ; ces dernières, toutes
ailleurs, sont toujours considérées comme de beaucoup inférieures aux
comédies
en vers. Parmi les comédies en prose, il y en a o
idérées comme de beaucoup inférieures aux comédies en vers. Parmi les
comédies
en prose, il y en a où l’on admet le patois des d
indigne de l’attention des littérateurs. La division faite entre les
comédies
quant aux qualités qui y dominent est surtout imp
és qui y dominent est surtout importante chez nous ; on distingue les
comédies
de caractère, les comédies de mœurs, les comédies
ut importante chez nous ; on distingue les comédies de caractère, les
comédies
de mœurs, les comédies d’intrigue, et les comédie
; on distingue les comédies de caractère, les comédies de mœurs, les
comédies
d’intrigue, et les comédies à tiroir. Les comédie
de caractère, les comédies de mœurs, les comédies d’intrigue, et les
comédies
à tiroir. Les comédies d’intrigue, dit Destouches
dies de mœurs, les comédies d’intrigue, et les comédies à tiroir. Les
comédies
d’intrigue, dit Destouches, dans la préface de l’
et les caractères n’y sont touchés que superficiellement. Ce genre de
comédie
égaye l’esprit, mais sans l’instruire ; il amuse
nstruire ; il amuse et ne va pas jusqu’au cœur. Dans l’autre genre de
comédie
, on présente un caractère dominant qui fait propr
re dominant qui fait proprement le sujet de la pièce. Telles sont les
comédies
de l’Avare, du Glorieux, du Menteur, etc., et ce
u Menteur, etc., et ce sont ces pièces-là qu’on appelle exclusivement
comédies
de caractère. Le poète peut associer à ce caractè
quette, de la médisante, et des petits-maîtres. Nous avons encore des
comédies
de caractère mixtes, c’est-à-dire formées de plus
s lieux où tout le monde se connaît. Ce sont ces pièces qu’on appelle
comédies
de mœurs. Toutes choses d’ailleurs égales, les co
choses d’ailleurs égales, les connaisseurs mettent au premier rang la
comédie
de caractère ; au second la comédie de mœurs ; et
sseurs mettent au premier rang la comédie de caractère ; au second la
comédie
de mœurs ; et au troisième la comédie d’intrigue.
die de caractère ; au second la comédie de mœurs ; et au troisième la
comédie
d’intrigue. Mais il faut remarquer que ces divisi
aut remarquer que ces divisions ne sont pas absolues. Il n’y a pas de
comédie
d’intrigue où on ne représente en même temps quel
les mœurs de l’époque où l’on vit : il n’y a pas, non plus, de bonne
comédie
de caractère ou de mœurs où les événements ne s’e
se trouvent, bien qu’à des degrés différents, dans toutes les bonnes
comédies
. Lorsque l’intrigue en est tout à fait absente, o
ies. Lorsque l’intrigue en est tout à fait absente, on tombe dans les
comédies
à tiroir, qui sont en effet moins estimées que le
médies à tiroir, qui sont en effet moins estimées que les autres. Ces
comédies
sont celles dont les scènes n’ont aucune liaison
eauté de Legrand et bien d’autres, vivront tant qu’on aimera la bonne
comédie
. Quant aux personnages admis dans la comédie, ils
nt qu’on aimera la bonne comédie. Quant aux personnages admis dans la
comédie
, ils peuvent être de tous les rangs. On voit des
lé, et dans le Pinto de Lemercier : ces pièces se nomment quelquefois
comédies
héroïques. Dans le Misanthrope, ce sont des marqu
e excite la terreur ou la pitié plutôt que le rire, ce n’est plus une
comédie
, c’est ce qu’on appelle un drame. Quand le poète
a sensibilité et à faire verser des larmes, la pièce reçoit le nom de
comédie
larmoyante ou tragédie bourgeoise. Ces deux noms
’étend quelquefois à une pièce entière et devient ainsi une véritable
comédie
d’une certaine espèce. Le titre de l’original, le
s que ce prince pour déplorer son malheur169. § 76. Histoire de la
comédie
. La comédie naquit après la tragédie. Le Margi
pour déplorer son malheur169. § 76. Histoire de la comédie. La
comédie
naquit après la tragédie. Le Margitès d’Homère, p
mme on y avait mis l’héroïque : ce qui fut d’autant plus aisé, que la
comédie
, dans ses commencements, peignait tout d’après na
re de s’habiller, et on le jouait sur le théâtre. Ce premier genre de
comédie
fut celui d’Eupolis, de Cratinus, d’Aristophane,
elui d’Eupolis, de Cratinus, d’Aristophane, et on l’appela la vieille
comédie
. La licence n’épargna pas même les dieux. Le peup
t ils les peignirent si bien, que personne ne s’y trompait. Ce fut la
comédie
moyenne. L’inconvénient qui avait attiré la premi
t de prendre pour sujet des aventures réelles. Cette défense amena la
comédie
à peu près telle que nous la concevons aujourd’hu
es généraux sans désigner personne. C’est ce qu’on appela la nouvelle
comédie
, dans laquelle Philémon, Diphile et surtout Ménan
reste de ces trois poètes que des fragments extrêmement courts170. La
comédie
se produisit à Rome vers le temps des guerres pun
des guerres puniques. Livius Andronicus, Grec de naissance, montra la
comédie
aux Romains par des traductions du grec. Névius,
’Ennius et à Térence, l’ami de Scipion et de Lélius, qui portèrent la
comédie
latine aussi loin qu’elle ait jamais été, nous av
’harmonie désirable. Térence a un genre tout différent de Plaute : sa
comédie
n’est que le tableau de la vie civile ; tableau o
la force comique, que les Romains désiraient en effet chez lui171. La
comédie
a eu chez nous, comme chez les Grecs, des commenc
s lueurs de vrai comique. Les Espagnols connurent avant nous la bonne
comédie
; nous leur devons même la première pièce de cara
, que nous avons eus depuis sa mort, et cette innombrable quantité de
comédies
qu’ils nous ont données et dans lesquelles on tro
dit que tous ceux qui ont excellé dans la tragédie ont fait de bonnes
comédies
. En effet, après Corneille, Racine a fait les Pla
Popularité. C’est Voltaire qui se trouve ici le plus mal partagé. Ses
comédies
sont faibles et d’un comique un peu larmoyant. Ma
l faut placer Regnard, puis Destouches, qui ont fait chacun plusieurs
comédies
excellentes : Piron, qui a fait la Métromanie ; G
tres dont la fécondité nous étonnerait à bon droit, si le genre de la
comédie
, surtout de la comédie en prose, n’était pas si p
nous étonnerait à bon droit, si le genre de la comédie, surtout de la
comédie
en prose, n’était pas si propre aux Français, qu’
corations et des machines. Dans les premiers temps, la tragédie et la
comédie
n’ont représenté que les faits purement humains ;
danse devant Cathos et Madelon. Mais ce n’est pas là précisément une
comédie
à couplets ou à ariettes : on donne ce nom à des
plus brièvement, comme on dit aujourd’hui, les vaudevilles, sont des
comédies
d’un genre léger, entremêlées de couplets, de pet
autre chose. D’abord, c’est le plus souvent un drame, et non pas une
comédie
proprement dite. Quand il est d’un genre gai, on
l de la pièce et la condition des personnages, en tragédie lyrique et
comédie
lyrique. Armide, Iphigénie en Aulide, sont des tr
nt des tragédies lyriques ; la Caravane, Panurge, Aristippe, sont des
comédies
lyriques. Du reste, ces deux genres sont presque
ragiques. 165. Batteux, Ce que c’est que le comique. 166. Domairon,
Comédie
d’intrigue, comédie de caractère. 167. Domairon,
eux, Ce que c’est que le comique. 166. Domairon, Comédie d’intrigue,
comédie
de caractère. 167. Domairon, des Pièces à scènes
169. Domairon, de la Parodie. 170. Batteux, Histoire abrégée de la
comédie
. 171. Batteux, Histoire abrégée de la comédie.
Histoire abrégée de la comédie. 171. Batteux, Histoire abrégée de la
comédie
. 172. Domairon, Poètes comiques. 173. Domairon,
Elle naît d’elle-même en Grèce. Les Osques de la Campanie jouent des
comédies
grossières nommées Atellanes, et les transmettent
t, badin, et provoque la gaîté par la peinture du ridicule : c’est la
comédie
; quelquefois enfin il met, comme la nature, le r
n côté sérieux et un côté comique : c’est de ce dernier que naquit la
comédie
. La partie sérieuse du dithyrambe s’ennoblit peu
à la campagne pour amuser de rustiques spectateurs : de là le nom de
comédie
, qui signifie chant du village. La comédie et la
ctateurs : de là le nom de comédie, qui signifie chant du village. La
comédie
et la tragédie ont donc pour origine commune le c
rement malheureux dans la tragédie : on le nomme catastrophe. Dans la
comédie
, c’est presque toujours un mariage qui termine la
t et de plus lamentable. C’est un genre mixte entre la tragédie et la
comédie
. Il n’a pas le ton élevé de la tragédie ; il choi
, il est l’expression des mœurs modernes. Ce drame se rapproche de la
comédie
par le ton simple du langage, il admet la prose a
ue : nous ne parlerons ici que du premier ; le second appartient à la
comédie
. La tragédie lyrique, ne peut être astreinte aux
’âme et favoriser la musique. Seconde section. Drame plaisant, ou
comédie
. § I. Définition et but de la comédie. La
ection. Drame plaisant, ou comédie. § I. Définition et but de la
comédie
. La comédie est la représentation d’une action
laisant, ou comédie. § I. Définition et but de la comédie. La
comédie
est la représentation d’une action montrée sous l
mes pour les rendre odieux, leurs infortunes pour nous attendrir ; la
comédie
peint les vices, les travers, les folies de l’hum
endre ridicules ou méprisables, et les redresser. 1° Moralité de la
comédie
. La comédie a donc un but moral : elle n’est p
ou méprisables, et les redresser. 1° Moralité de la comédie. La
comédie
a donc un but moral : elle n’est pas seulement de
s et les traduit sur la scène avec génie ou avec esprit. Cependant la
comédie
ne doit point s’ériger directement en école de mo
her à nous-mêmes : de toutes manières, l’effet moral est médiocre. La
comédie
en se servant du ridicule, doit se garder de jama
ar exemple, dans le Don Juan de Molière. Il faut ajouter aussi que la
comédie
s’attendrit parfois et fait verser des larmes ; c
exemples. Scribe a plusieurs pièces dans ce genre. 5° Règles de la
comédie
. La première règle, c’est l’étude de la nature
u. Art poét. La combinaison de l’action varie suivant les espèces de
comédie
: elle est simple dans les pièces de mœurs, compl
nités de temps et de lieu paraît être moins rigoureuse encore pour la
comédie
que pour la tragédie : dans la haute comédie, ces
igoureuse encore pour la comédie que pour la tragédie : dans la haute
comédie
, ces unités font pourtant un excellent effet ; on
un excellent effet ; on aurait tort de les négliger. La marche de la
comédie
ressemble à celle de la tragédie : elle a une exp
acte que Molière porte ses grands coups. 6° Différentes espèces de
comédies
. La comédie emploie différents moyens pour amu
porte ses grands coups. 6° Différentes espèces de comédies. La
comédie
emploie différents moyens pour amuser ; de là deu
comédie emploie différents moyens pour amuser ; de là deux espèces de
comédies
: la comédie de mœurs et la comédie d’intrigue.
e différents moyens pour amuser ; de là deux espèces de comédies : la
comédie
de mœurs et la comédie d’intrigue. Comédie de m
r amuser ; de là deux espèces de comédies : la comédie de mœurs et la
comédie
d’intrigue. Comédie de mœurs et de caractère.
espèces de comédies : la comédie de mœurs et la comédie d’intrigue.
Comédie
de mœurs et de caractère. La comédie de mœurs
s et la comédie d’intrigue. Comédie de mœurs et de caractère. La
comédie
de mœurs a pour but de peindre soit un caractère
but de peindre soit un caractère unique, et alors on l’appelle aussi
comédie
de caractère, soit un côté particulier des mœurs
s savantes, l’École des Maris et l’École des Femmes : c’est alors une
comédie
mixte. Une comédie de caractère est d’autant meil
des Maris et l’École des Femmes : c’est alors une comédie mixte. Une
comédie
de caractère est d’autant meilleure qu’elle peint
t ce qui assure l’immortalité aux grandes œuvres de Molière. Quand la
comédie
peint les mœurs particulières et locales, elle pe
énie qui peint l’homme en général coule en bronze sa propre statue.
Comédie
d’intrigue et autres. La comédie d’intrigue co
ule en bronze sa propre statue. Comédie d’intrigue et autres. La
comédie
d’intrigue consiste dans un enchaînement d’aventu
el est l’envieux de Destouches. Outre les deux classes précédentes de
comédies
, nous en distinguons encore d’autres, d’après leu
en distinguons encore d’autres, d’après leur forme ou leur objet. La
comédie
larmoyante, qui mêle l’attendrissement à la gaiet
pantomimes, des danses : le Malade imaginaire de Molière. La farce ou
comédie
populaire, qui est une caricature des mœurs ; ell
Mauvais Ménage, parodie de la Marianne de Voltaire. L’opéra-comique,
comédie
d’intrigue- mise en musique. Le vaudeville, petit
a-comique, comédie d’intrigue- mise en musique. Le vaudeville, petite
comédie
d’intrigue où l’on introduit des couplets : ce so
sprit qui les fasse vivre dans la mémoire. Le proverbe est une petite
comédie
dont l’intrigue a pour but de faire ressortir une
ale : le dénouement est comme la sentence de la pièce. Style de la
comédie
. Le style de la comédie doit être simple, aisé
me la sentence de la pièce. Style de la comédie. Le style de la
comédie
doit être simple, aisé, clair et naturel. Son pri
it jamais oublier, c’est l’élégance de la diction. Sans le style, les
comédies
les plus gaies et les plus heureuses ne vivent pa
la servante Martine parle tout autrement que Philaminte et Bélise. La
comédie
s’écrit en vers et en prose ; sous l’une ou l’aut
es par des éclairs d’intuition morale qui les rapprochent de la haute
comédie
dont il est le père. Non moins habile à nouer une
en ne manque à sa gloire, il manquait à la nôtre. Apologie de la
comédie
Je ne puis pas nier qu’il n’y ait eu des Père
s pas nier qu’il n’y ait eu des Pères de l’Église qui ont condamné la
comédie
; mais on ne peut pas nier aussi qu’il n’y en ait
en des esprits éclairés des mêmes lumières, c’est qu’ils ont pris la
comédie
différemment, et que les uns l’ont considérée dan
il ne faut qu’ôter le voile de l’équivoque, et regarder ce qu’est la
comédie
en soi, pour voir si elle est condamnable. On con
tre et s’est donné le soin de réduire en préceptes l’art de faire des
comédies
. Elle nous apprendra que ses plus grands hommes,
la vigueur de la vertu romaine. J’avoue qu’il y a eu des âges où la
comédie
s’est corrompue. Et qu’est-ce que dans le monde o
ubliquement dans Athènes, on ne doit point aussi vouloir interdire la
comédie
pour avoir été censurée en de certains temps. Cet
qu’il ne faut, et lui faire embrasser l’innocent avec le coupable. La
comédie
qu’elle a eu dessein d’attaquer n’est point du to
le. La comédie qu’elle a eu dessein d’attaquer n’est point du tout la
comédie
que nous voulons défendre : il se faut bien garde
s dont on abuse tous les jours, on doit bien faire la même grâce à la
comédie
, et approuver les pièces de théâtre où l’on verra
ais qu’il y a des esprits dont la délicatesse ne peut souffrir aucune
comédie
; qui disent que les plus honnêtes sont les plus
regardent pas directement Dieu et notre salut, il est certain que la
comédie
en doit être, et je ne trouve point mauvais qu’el
utiens qu’on ne leur en peut trouver un qui soit plus innocent que la
comédie
. (Préface du Tartuffe.) Réponse aux ennemis q
; et que, si quelque chose était capable de le dégoûter de faire des
comédies
, c’étaient les ressemblances qu’on y voulait touj
es choses qui peuvent convenir à cent personnes ? Comme l’objet de la
comédie
est de représenter en général tous les défauts de
les défauts qu’il peint, il faut, sans doute, qu’il ne fasse plus de
comédies
. » Molière. « Ma foi, chevalier, tu veux justif
e qu’il fait et tout ce qu’il dit. Crois-tu qu’il ait épuisé dans ses
comédies
tout le ridicule des hommes ? Eh ! sans sortir de
st pas bourgeoise1. Mais, marquis, par quelle raison, de grâce, cette
comédie
est-elle ce que tu dis ? Le Marquis. Pourquoi e
i disait tout haut : Ris donc, parterre, ris donc. Ce fut une seconde
comédie
que le chagrin de notre ami ; il la donna en gala
parlent hardiment de toutes choses sans s’y connaître ; qui, dans une
comédie
, se récrieront aux méchants endroits et ne bouger
affaires d’esprit ; et je suis sûre que si l’auteur lui eût montré sa
comédie
avant que de la faire voir au public, il l’eût tr
le plus des règles, et qui les savent mieux que les autres, font des
comédies
que personne ne trouve belles1. Dorante. Et c’e
ils veulent assujettir le goût du public, et ne consultons, dans une
comédie
, que l’effet qu’elle produit sur nous. Laissons-n
us empêcher d’avoir du plaisir. Uranie. Pour moi, quand je vois une
comédie
, je regarde seulement si les choses me touchent ;
e pas cela. Je dis bien que le grand art est de plaire, et que, cette
comédie
ayant plu à ceux pour qui elle est faite, je trou
il faut connaître les contraires. » 1. Parmi ces adversaires de la
comédie
, il faut signaler Bossuet et Rousseau. 2. On peu
la cour de France. C’est le cas de dire avec Horace, que parfois la
comédie
hausse le ton . 2. Cette insolente ironie prouve
rouve que don Juan est incurable dans sa froide perversité. 3. Cette
comédie
, l’École des femmes.. 4. Ce marquis représente c
férence du prix des places. 3. Rappelons-nous que Molière lisait ses
comédies
à sa servante. 1. Ce Lysandre est le cousin germ
enjouée et légère. De là, deux espèces de drames : la tragédie et la
comédie
. 413. Comment diviserez-vous ce traité ? Nous di
fin entièrement imaginée, comme dans Zaïre et dans presque toutes les
comédies
. Mais il faut toujours que l’action soit vraisemb
andeur, la sensibilité, la noblesse et surtout la grandeur d’âme ? La
comédie
corrige les mœurs en amusant : ridendo castigat
la tragédie, car bien souvent cette règle n’est pas observée dans la
comédie
), il faut que cette partie du drame soit faite pa
le, le prologue a presque entièrement disparu de la tragédie et de la
comédie
: il est maintenant remplacé par l’avant-propos e
ompli l’oracle, et il s’en punit. Voilà le chef-d’œuvre des Grecs. La
comédie
grecque, dans ses deux premiers âges, n’était guè
s célèbres, comme les Chevaliers, n’ont réellement pas d’intrigue. La
comédie
du troisième âge, celle de Ménandre, était mieux
au fait naufrage, ou il arrive au port : voilà le dénouement. Dans la
comédie
, le dénoûment n’est, pour l’ordinaire, qu’un écla
tre terrible ou touchant dans la tragédie, doit être plaisant dans la
comédie
, et d’une extrême vivacité. Pour peu qu’il soit l
it commencer le travail du poète, soit dans la tragédie, soit dans la
comédie
, lorsqu’il en médite le plan. Les actes sont sépa
trois actes, par exemple : Esther, les Plaideurs. Il existe même des
comédies
en un acte, comme les Précieuses ridicules. En gé
motion que produit un spectacle de cette durée ; et si l’action de la
comédie
semble très bien s’accommoder de lu division en t
actères doivent être, sinon toujours grands, ce qui convient peu à la
comédie
, au moins vrais et soutenus. Les mœurs doivent êt
vie commune. Le drame bourgeois se rapproche de la tragédie et de la
comédie
par le mélange des scènes tristes et gaies, ou pa
ue ou sérieux, le genre comique peut se diviser en trois parties : la
comédie
proprement dite, la comédie populaire et l’opéra,
que peut se diviser en trois parties : la comédie proprement dite, la
comédie
populaire et l’opéra, comique. De là, trois parag
pulaire et l’opéra, comique. De là, trois paragraphes. § I. — De la
comédie
proprement dite. 503. Qu’est-ce que la comédi
es. § I. — De la comédie proprement dite. 503. Qu’est-ce que la
comédie
? La comédie (κώμη, bourg, village, ᾄδω, je chan
e la comédie proprement dite. 503. Qu’est-ce que la comédie ? La
comédie
(κώμη, bourg, village, ᾄδω, je chante), est une œ
cules de la société, dans le dessein de les corriger. 504. Comment la
comédie
se distingue-t-elle de la tragédie ? La comédie
ger. 504. Comment la comédie se distingue-t-elle de la tragédie ? La
comédie
est suffisamment distinguée de la tragédie par le
ule est le seul ou le principal instrument qu’emploie la première. La
comédie
n’a pour objet ni les grandes infortunes des homm
et désagréables è la société. 505. Quel doit être le but moral de la
comédie
? Cette idée générale qu’on peut se faire de la
moral de la comédie ? Cette idée générale qu’on peut se faire de la
comédie
, comme étant une représentation satirique des tra
el. 506. Ce but est-il toujours atteint ? Nous dirons d’abord que la
comédie
, comme la satire, manque de l’autorité nécessaire
n flétrissant le vice sans atteindre la vertu, comme doit le faire la
comédie
, est véritablement immorale, puisque sous prétext
a piété et la vertu. Ce tort cependant ne tient pas à la nature de la
comédie
; il faut l’imputer au mauvais génie et à l’espri
prit dépravé de l’écrivain. Entre les mains d’un écrivain immoral, la
comédie
devient une source de corruption et d’égarement.
utes de Molière. 507. Dans quel sens les vices appartiennent-ils à la
comédie
? Les vices n’appartiennent à la comédie qu’auta
ices appartiennent-ils à la comédie ? Les vices n’appartiennent à la
comédie
qu’autant qu’ils sont ridicules et méprisables ;
ce que le ridicule ? Le ridicule, qui est le principal élément de la
comédie
, est, suivant Aristote, un défaut, un vice même q
t-ce que les anciens appelaient vis comica ? Le vis comica, dont les
comédies
de Térence étaient dépourvues, au grand regret de
ne fait pas un mouvement qui ne soit d’un avare. Le plus souvent, la
comédie
repose sur le contraste de deux ridicules ou de d
it dans le Festin de Pierre. 513. Combien distingue-t-on d’espèces de
comédie
? On distingue trois espèces principales de comé
-on d’espèces de comédie ? On distingue trois espèces principales de
comédie
proprement dite ; la comédie d’intrigue, la coméd
n distingue trois espèces principales de comédie proprement dite ; la
comédie
d’intrigue, la comédie de caractère et la comédie
es principales de comédie proprement dite ; la comédie d’intrigue, la
comédie
de caractère et la comédie mixte. A ces trois gen
roprement dite ; la comédie d’intrigue, la comédie de caractère et la
comédie
mixte. A ces trois genres, on peut ajouter la com
caractère et la comédie mixte. A ces trois genres, on peut ajouter la
comédie
héroïque, la comédie larmoyante et la comédie-bal
ie mixte. A ces trois genres, on peut ajouter la comédie héroïque, la
comédie
larmoyante et la comédie-ballet. 514. Qu’est-ce
e, la comédie larmoyante et la comédie-ballet. 514. Qu’est-ce que la
comédie
d’intrigue ? La comédie d’intrigue, dit un auteur
et la comédie-ballet. 514. Qu’est-ce que la comédie d’intrigue ? La
comédie
d’intrigue, dit un auteur comique, consiste dans
que les mœurs et les caractères n’y sont que légèrement indiqués. La
comédie
d’intrigue n’offre point de caractère dominant ;
comme modèle en ce genre l’Étourdi, de Molière. 515. Qu’est-ce que la
comédie
de caractère ? La comédie de caractère ou de mœu
Étourdi, de Molière. 515. Qu’est-ce que la comédie de caractère ? La
comédie
de caractère ou de mœurs présente un caractère do
fait le principal objet de la pièce. Les plus remarquables parmi les
comédies
de caractère sont le,de Corneille ; l’Avare et le
les caractères des petits-maîtres, de la médisante, etc. Si, dans la
comédie
d’intrigue, l’action est l’objet principal, elle
n est l’objet principal, elle n’a qu’une influence secondaire dans la
comédie
de caractère : elle doit être subordonnée aux car
être subordonnée aux caractères et surtout au caractère principal. La
comédie
de caractère est plus utile et plus difficile que
ipal. La comédie de caractère est plus utile et plus difficile que la
comédie
d’intrigue. 516. Qu’appelle-t-on comédie mixte ?
ile et plus difficile que la comédie d’intrigue. 516. Qu’appelle-t-on
comédie
mixte ? La comédie mixte est le mélange bien com
e que la comédie d’intrigue. 516. Qu’appelle-t-on comédie mixte ? La
comédie
mixte est le mélange bien combiné des deux genres
t traiter ensemble, l’un comme usurier, l’autre comme dissipateur. La
comédie
mixte réunit, en les tempérant, tous les ressorts
eux mains, et prendre celle-ci pour la seconde. 518. Qu’est-ce que la
comédie
héroïque ? La comédie héroïque est celle dont le
elle-ci pour la seconde. 518. Qu’est-ce que la comédie héroïque ? La
comédie
héroïque est celle dont les personnages sont pris
usage de ce nom pour Don Sanche d’Aragon. Molière a aussi laissé une
comédie
héroïque, Don Garcie de Navarre. Plusieurs critiq
n Garcie de Navarre. Plusieurs critiques ne veulent point regarder la
comédie
héroïque comme un genre distinct, parce qu’ils pe
personnages que du rôle qu’on leur fait jouer. 519. Qu’est-ce que la
comédie
larmoyante ? La comédie larmoyante est celle où
qu’on leur fait jouer. 519. Qu’est-ce que la comédie larmoyante ? La
comédie
larmoyante est celle où il y a beaucoup de situat
’il nous propose nous touchent plus sensiblement. Nous pensons que la
comédie
attendrissante qui, d’ailleurs, se rapproche beau
es gestes, la pièce prend le nom de pantomime. On distingue encore la
comédie
historique, dont le sujet est tiré de l’histoire,
re la comédie historique, dont le sujet est tiré de l’histoire, et la
comédie
pastorale dont l’action se passe entre des berger
t dans une pièce. Les coups de théâtre font un très bel effet dans la
comédie
. Le poète doit ici faire goûter au spectateur tou
lus remarquable en ce genre. 522. Quel est le style qui convient à la
comédie
? Le style de la comédie doit être généralement
e. 522. Quel est le style qui convient à la comédie ? Le style de la
comédie
doit être généralement clair, simple, aisé et pur
ve et de feu, mais sans affectation et sans recherche. Le style de la
comédie
doit être assorti, non seulement à la nature du s
rysale se plaint de l’expulsion de Martine : Qu’importe… Le ton de la
comédie
s’élève quelque fois ; et ce genre admet la prose
e s’élève quelque fois ; et ce genre admet la prose. § II. — De la
comédie
populaire 523. Que comprend la comédie popula
la prose. § II. — De la comédie populaire 523. Que comprend la
comédie
populaire ? La comédie populaire, qui a pour obj
la comédie populaire 523. Que comprend la comédie populaire ? La
comédie
populaire, qui a pour objet le divertissement et
u à tiroir. 524. Qu’est-ce que la farce ? La farce est une espèce de
comédie
grossière et bouffonne, qui a pour but de faire r
ites sur la scène pour être jouées à la suite d’une tragédie ou d’une
comédie
, afin de délasser le spectateur du sérieux de la
sont les règles de la farce ? La farce doit suivre les règles de la
comédie
. Cependant, on n’y exige pas autant d’exactitude
pièces à tiroir ? On appelle pièces à tiroir, à scènes détachées ou
comédies
épisodiques, les pièces dont les scènes n’ont auc
ement, et où le ridicule est présenté en passant. Ce genre tient à la
comédie
par l’intrigue et les personnages, et à l’opéra p
e le vaudeville ? Le vaudeville ou comédie-vaudeville est une petite
comédie
dont le dialogue est nécessairement entremêlé de
tes sont composés pour la circonstance. D’un autre côté, si, comme la
comédie
, il doit censurer les vices et les ridicules, il
pposer aux passions humaines que les moqueries et les sarcasmes de la
comédie
. 538. Quels sont les principaux auteurs dramatiqu
ocle et Euripide, dans la tragédie ; Aristophane et Ménandre, dans la
comédie
. Chez les Latins, Sénèque et Pomponius Secundus,
et Pomponius Secundus, pour la tragédie ; Plaute et Térence, pour la
comédie
. En France, après les Mystères et les Miracles re
piques, VIII, 8. — Aristote, à proprement dire, ne définit pas ici la
comédie
. Un grammairien publié par Cramer (Anecdota Paris
eloppe dans l’art. Ce type, c’est le grotesque cette forme, c’est la
comédie
. » Et plus bas : « La comédie passe presque inape
est le grotesque cette forme, c’est la comédie. » Et plus bas : « La
comédie
passe presque inaperçue dans le grand ensemble ép
tophane, Antiphane, Alexis, Ménandre, Philémon plusieurs milliers de
comédies
, parmi lesquelles tant de chefs-d’œuvre enfin, l
u moyen âge et aux temps modernes ! « Aristote définit simplement la
comédie
une imitation de personnes basses et fourbes. Je
bonne définition à la place de celle qui les satisfait si peu. — « La
comédie
est l’imitation des mœurs, mise en action : imita
et du simple dialogue. » (Marmontel, Éléments de littérature, au mot
Comédie
. ) Voilà qui s’éloigne bien d’Aristote l’auteur
développant : « La malice naturelle aux hommes est le principe de la
comédie
. Nous voyons les défauts de nos semblables avec u
iguisés par la surprise. De cette disposition à saisir le ridicule la
comédie
tire sa force et ses moyens. » C’est vraiment com
ppropria, par de nombreuses innovations dans la pratique de l’art, la
comédie
auparavant dispersée » (c’est-à-dire dont on ne t
en mêlant les grands sentiments du tragique aux bas sentiments de la
comédie
. Il n’y a qu’à faire passer l’action dans le moin
qu’un Espagnol, assis fort à son aise, se met à tempester dès que la
comédie
dure plus de deux heures, quand il s’agirait même
stre, Iphigénie et Eriphile, qu’on ne voit qu’au second acte. Dans la
comédie
du Misanthrope, Celimène, Eliante, Arsinoë, dont
la tragédie ; car bien souvent cette règle n’est pas observée dans la
comédie
) il faut qu’ils aient un grand intérêt à l’action
vrages que renferme ce genre, je parlerai dans cet article, 1°. de la
comédie
; 2°. des pièces de théâtre qui y ont rapport ; 3
s de théâtre qui y ont rapport ; 3° de l’opéra comique. I. De la
Comédie
. Le but de la comédie est de corriger les moe
port ; 3° de l’opéra comique. I. De la Comédie. Le but de la
comédie
est de corriger les moeurs en riant : ce n’est pa
pouvons retirer quelque avantage pour les moeurs. Définition de la
Comédie
, et du ridicule. La comédie est donc un poëme
ge pour les moeurs. Définition de la Comédie, et du ridicule. La
comédie
est donc un poëme qui imite par l’action, le ridi
e qu’on appelle la morale du monde poli. Les vices appartiennent à la
comédie
; mais ce n’est qu’autant qu’ils sont ridicules.
rands traits, pour qu’ils fassent une impression forte et durable.
Comédies
d’intrigue. Comédies caractère. Il y a des com
’ils fassent une impression forte et durable. Comédies d’intrigue.
Comédies
caractère. Il y a des comédies d’intrigue et d
et durable. Comédies d’intrigue. Comédies caractère. Il y a des
comédies
d’intrigue et des comédies de caractère. Les comé
ntrigue. Comédies caractère. Il y a des comédies d’intrigue et des
comédies
de caractère. Les comédies d’intrigue, dit un aut
. Il y a des comédies d’intrigue et des comédies de caractère. Les
comédies
d’intrigue, dit un auteur comique1, consistent da
t les caractères n’y étant touches que superficiellement. Ce genre de
comédie
, qui demande beaucoup d’imagination, égaie l’espr
ruit pas : il amuse et ne va pas jusqu’au cœur. Dans l’autre genre de
comédie
, on présente un caractère dominant, qui fait prop
e dominant, qui fait proprement le sujet de la pièce. Telles sont les
comédies
de l’Avare, du Glorieux, du Menteur, etc. Le poët
uette, de la médisante et. des petits-maîtres. Nous avons beaucoup de
comédies
de caractère mixte, c’est-à-direformées de plusie
tères n’est subalterne qu accessoire. Action et caractères dans la
comédie
. La comédie étant faite les hommes, il faut su
alterne qu accessoire. Action et caractères dans la comédie. La
comédie
étant faite les hommes, il faut subordonnée aux c
intérêt du spectateur. C’est un défaut qu’on a remarqué dans la belle
comédie
du Gx. Le caractère de Lisimon, riche bourgeois e
urs que le caractère même avec lequel on le fait contraster. Dans les
comédies
formées de plusieurs caractères qui brillent à-pe
r sur les autres, et les éclipser entièrement. Les caractères dans la
comédie
doivent être toujours présentés dans toute leur i
l faut l’imiter partout cette belle nature, et principalement dans la
comédie
. C’est là qu’on doit peindre les caractères, non
it à son valet, au moment où son mariage qui fait le dénouement de la
comédie
, vient d’être arrêté : Toi, Carlin, à l’instant
unes et d’amours. Mœurs générales, et mœurs particulières dans la
comédie
. Dans les comédies de caractère, il faut peind
Mœurs générales, et mœurs particulières dans la comédie. Dans les
comédies
de caractère, il faut peindre les mœurs générales
pays. C’est sur ces deux pivots que roulent les intrigues des bonnes
comédies
des anciens et des modernes. Une pièce de théâtre
aire à tous les hommes, dans tous les pays, dans tous les siècles. La
comédie
de l’Avare que Plaute a faite, il y a près de deu
santhrope, du Joueur, du Glorieux, du Grondeur et de plusieurs autres
comédies
en ce genre, qui ont été presque toutes transport
au Grec, au Romain, à l’Espagnol, au Français, à l’Italien, etc. Les
comédies
, dont l’intrigue n’est fondée que sur les mœurs p
u borné à un pays. Nous lisons avec plaisir l’Andrienne et les autres
comédies
de Térence, parce qu’elles sont bien écrites, bie
mœurs d’aujourd’hui sont bien différentes. Le succès de l’excellente
comédie
des Précieuses ridicules par Molière, a été égale
. Les coups de théâtre ou surprises font un très bel effet dans la
comédie
. Ce sont des événemons qui arrivent subitement, d
ion, et un sujet réel d’amusement, qui sont les deux fins de la bonne
comédie
. Son esprit ne peut certainement pas y puiser de
peut dire alors ce que le C. de B** dit (peut être avec raison) de la
comédie
de nos jours, dans son Epître sur le Goût, au duc
ont cet effet à cause de la situation du personnage. Analyse d’une
comédie
de Molière. Pour avoir un bel exemple de ce c
la disposition et la conduite de l’ouvrage. Il n’y a point dans cette
comédie
de caractère principal. Il y en a quatre, comme j
âtre que les Grecs ont laissés. Différens genres de Comique. La
comédie
se divise selon les sujets qu’elle traite. Si le
uvelle force. Le Misanthrope est tout entier dans le haut comique. La
comédie
de l’Ecole des Femmes, et celle du Bourgeois Gent
e idée ; que jamais les spectateurs ne se sont proposé d’entendre une
comédie
pour être attendris ; qu’il est vrai que la trist
mais que c’est par le côté ridicule, et non par ces endroits, que la
comédie
doit les imiter ; que le plaisir que donne le pat
e le comique larmoyant, n’est point celui qui convient à la véritable
comédie
; qu’il n’est point dans la nature qu’on passe ra
er deux sentimens opposés, la douleur et la joie ; qu’enfin le nom de
comédie
ne convient nullement à des pièces de ce genre, p
comédie ne convient nullement à des pièces de ce genre, parce que la
comédie
a toujours été regardée comme l’imitation d’une a
la décadence du goût, et que nous perdrions bientôt celui de la bonne
comédie
. Voltaire a fait des comédies larmoyantes ; et c
ous perdrions bientôt celui de la bonne comédie. Voltaire a fait des
comédies
larmoyantes ; et cependant il paroît bien loin d’
quelques années la littérature ; savoir s’il est permis de faire des
comédies
attendrissantes ? Il paroît se déclarer fortement
tes ? Il paroît se déclarer fortement contre ce genre, dont la petite
comédie
de Nanine tient beaucoup en quelques endroits. Il
othurne ; ce seroit manquer à-la-fois l’objet de la tragédie et de la
comédie
; ce seroit une espèce bâtarde, un monstre né de
eroit une espèce bâtarde, un monstre né de l’impuissance de faire une
comédie
et une tragédie véritable. Peut-être, dit-il aill
ne comédie et une tragédie véritable. Peut-être, dit-il ailleurs, les
comédies
héroïques sont-elles préférables à ce qu’on appel
s sont-elles préférables à ce qu’on appelle Tragédie bourgeoise ou la
Comédie
larmoyante. En effet, cette comédie larmoyante, a
appelle Tragédie bourgeoise ou la Comédie larmoyante. En effet, cette
comédie
larmoyante, absolument privée de comique, n’est a
l’impuissance, la stérilité de nos auteurs, qui ont fait inventer les
comédies
larmoyantes, parce qu’il ne faut pour cela ni esp
nement : avec peu de changement on l’ajuste à la scène ; et voilà une
comédie
à la mode. La Muse mercenaire croit avoir égalé o
p de spectateurs qui aiment beaucoup mieux entendre des douceurs à la
comédie
, que d’y voir jouer leurs défauts, et qui sont in
général de fadeurs….. Mais mon zèle pour la bonne, pour la véritable
comédie
va si loin, que j’aimerois mieux y être joué, que
mauvais goût de notre siècle a remis au monde ». On a donné le nom de
Comédies
héroïques, à celles où l’on a introduit des princ
roduit des princes et des rois. Mais elles ne sont pas plus de vraies
comédies
, que celles dont je viens de parler, parce que la
de vraies comédies, que celles dont je viens de parler, parce que la
comédie
, on ne sauroit trop le répéter, se borne à représ
des danses. Telle est le Malade Imaginaire de Molière. Style de la
Comédie
. Le style familier est celui auquel les Grecs
elui auquel les Grecs et les Latins se sont toujours attachés dans la
comédie
: ils n’ont jamais franchi les bornes du discours
et précieuse par un excès de délicatesse, sont insupportables dans la
comédie
, et sont toujours régardés par les vrais connoiss
é du personnage, et à la situation où il se trouve. Voilà pourquoi la
comédie
élève quelquefois le ton ; c’est dans des sujets
né contre son fils. Venons à un exemple sensible que m’offre la belle
comédie
de la Métromanie, par Piron. Un jeune homme né a
ses yeux un art qu’il met au-dessus de tous les arts. Le style de la
comédie
, quel que soit le ton qu’on prenne, sera donc vra
es personnages agissans, doivent servir de base à l’élocution dans la
comédie
. On sait quelle est la manière de s’exprimer des
: nous ne pourrions choisir un meilleur modèle, un guide plus sûr. La
comédie
du Misanthrope Misanthrope est un chef-d’œuvre
odèle de comique et de dialogue tout à-la-fois. C’est une scène de la
comédie
des Fs. Les acteurs de cette scène, sont, Philami
t moi, je te fais grâce. Voilà les divers tons de style que prend la
comédie
, suivant les sujets qu’elle imite. Je vais faire
omiques. Nous devons aux Grecs l’invention de l’art dramatique. La
comédie
et la tragédie furent, dans leurs commencemens, c
ent les passans. Bientôt on sépara le sérieux du burlesque ; alors la
comédie
et la tragédie eurent chacune leur objet particul
é de leurs ouvrages. On distingue trois espèces ou trois âges dans la
comédie
grecque ; la vieille, la moyenne et la ne. Dans l
la comédie grecque ; la vieille, la moyenne et la ne. Dans la vieille
comédie
, qui commença vers le temps de la mort de Thespis
du aux poëtes comiques d’employer des noms connus. Alors à la vieille
comédie
succéda la me. Les noms y étoient supposés ; mais
s, furent donc obligés de recourir à des sujets purement imaginés. La
comédie
devint alors la satire générale des vices et des
dans l’état où nous la voyons aujourd’hui. C’est ce qu’on appelle la
comédie
ne. Parmi le grand nombre des poëtes qui se dist
Parmi le grand nombre des poëtes qui se distinguèrent dans la vieille
comédie
, Aristophane, né à Linde, dans l’île de Rhodes, v
uvrages nous soient parvenus. On y trouve aussi quelques pièces de la
comédie
me. Ce poëte avoit un génie libre, gai, et vraime
que ; il saisissoit très-bien le ridicule et le rendoit de même : ses
comédies
sont pleines de vivacité et de saillies. Mais il
Nuées, et Boivin ses Oiseaux. Poinsinet de Sivry a traduit toutes ses
comédies
, partie en vers, partie en prose ; mais il a été
thènes, vers l’an 342 avant Jésus-Christ, et surnommé le prince de la
comédie
nouvelle, ne nous est connu que par des fragmens,
, qui nous font juger que Plutarque avoit bien raison de préférer ses
comédies
à celles d’Aristophane. On voit dans ces morceaux
nsi que ceux de Diphile, qui se rendit célèbre dans la même espèce de
comédie
. Livius Andronicus, grec de naissance, fut à Rom
urs Romains, parmi lesquels on distingue Ennius, s’exercèrent dans la
comédie
latine, et lui ôtèrent de plus en plus sa premièr
celles des moeurs. Madame Dacier n’a traduit que quelques-unes de ses
comédies
. Je ne parle point de Limiers ni de Gueudeville,
de Me. On voit même, en comparant les fragmens du comique grec et les
comédies
du poëte latin, que celui-ci a souvent traduit mo
ossiers. Jodelle, qui vivoit sous Henri II, distribua, le premier, la
comédie
et la tragédie en actes, les actes en scènes, et
s lueurs de vrai comique. Les Espagnols connurent avant nous la bonne
comédie
. Nous leur devons même la première comédie de car
nurent avant nous la bonne comédie. Nous leur devons même la première
comédie
de caractère qui se soit soutenue, et qui se sout
e année, 1653, qu’il donna au théâtre de Lyon, l’Etourdi, sa première
comédie
, on joua sur le théâtre de Paris, les Rivales, de
tielle à l’action comique, qu’elle l’est à l’action tragique. Dans la
comédie
, en effet, l’action est subordonnée aux caractère
il avoit plu aux connoisseurs les plus délicats. Quant au style, ses
comédies
en prose sont écrites avec netteté, avec force, a
du monde. J’ai dit ailleurs que Molière avoit laissé le sceptre de la
comédie
entre les mains de Rd. Nul autre poëte comique n’
t le sel de l’enjouement : son dialogue est plein de feu. On a mis sa
comédie
du Joueur à côté des bonnes pièces de Molière. Vo
remplacé, quoiqu’il ne l’ait pas tout-à-fait égalé. Les plans de ses
comédies
sont tracés avec intelligence. Elles sont en géné
s : son comique est toujours noble, mais manquant un peu de gaîté. Sa
comédie
du Glorieux et celle du Philosophe marié, lui ont
s parmi nos poëtes comiques. Piron n’a enrichi notre scène que d’une
comédie
: c’est la Métromanie, qui sera toujours comptée
odèles que puissent se proposer les jeunes poëtes dans le genre de la
comédie
. Mais nous avons encore une foule d’excellens com
ectateur, sans s’attacher trop scrupuleusement aux règles de la bonne
comédie
. Ses pièces sont en effet très-réjouissantes, et
ez souvent le Procureur arbitre, et l’Impromptu de campagne ; petites
comédies
, qui sont de Philippe Poisson, petit-fils du préc
de Philippe Poisson, petit-fils du précédent. Montfleury a, dans ses
comédies
, un style assez facile, et y présente des situati
seules qu’on joue encore de temps en temps. Le Mercure galant ou la
Comédie
sans titre, par Boursault, est une pièce bien con
s, et que le public voit toujours avec un nouveau plaisir. Ses autres
comédies
de caractère ou d’intrigue n’ont pas eu un grand
caractère ou d’intrigue n’ont pas eu un grand succès. La plupart des
comédies
de Hauteroche, sont gaies et bien conduites. On r
le premier auteur, étoit joué sous Charles VIII, temps où l’art de la
comédie
étoit encore dans le chaos. Brueys le rajeunit ve
nier, et en fit une pièce charmante. Il donna encore deux fort bonnes
comédies
, le Grondeur, et lt. Dans la première, le caractè
t après les meilleures pièces de Molière. Les uns disent que ces deux
comédies
furent l’ouvrage de Brueys et de Palaprat. Les au
res souvent neufs, et toujours soutenus, fait le principal mérite des
comédies
de Dy. Elles sont de plus dialoguées avec justess
t-il bien souvent incorrect et négligé. Il a fait une cinquantaine de
comédies
: les plus estimées sont les Bourgeoises à la mod
res, et dont les pièces ont encore les suffrages des connoisseurs. La
comédie
de Turcaret a mérité à le Sage une place distingu
qui n’est pas indigne de son auteur. Fagan a fait un grand nombre de
comédies
; mais il en a peu de bonnes. Celles de ses pièce
ore quelques jolis détails dans l’Amitié rivale, et dans Joconde. Les
comédies
de Boissi sont remarquables, non par la force com
de Paris, à la grande satisfaction des bons connoisseurs. Les autres
comédies
de ce poëte sont médiocres. Marivaux est un poët
le Legs, et le Préjugé vaincu. On joue un grand nombre de ses autres
comédies
sur le théâtre Italien. Ce spectacle a été long-t
ujours avec un nouveau plaisir. Nous avons de Pont-de-Vesle une bonne
comédie
de caractère, le Complaisant, qui est restée au t
de nos meilleurs poëtes comiques est bien due à Gresset, auteur de la
comédie
du Méchant. Les caractères y sont dessinés avec l
is encore par l’excellente morale dont elle est remplie. De plusieurs
comédies
que Dorat nous a laissées, la Feinte par amour es
œurs, Madame la Baronne de Vasse et miss Wouters. Le goût de la bonne
comédie
n’a pénétré que tard en Allemagne. Le théâtre n’y
Friedel et de. II. Des Pièces de Théâtre qui ont rapport à la
Comédie
. De la Farce. Les ouvrages dramatiques q
De la Farce. Les ouvrages dramatiques qui se rapportent à la
comédie
, sont la Farce, les pièces à scènes détachées, et
été introduites sur la scène pour être représentées à la suite d’une
comédie
ou d’une tragédie, dans la vue de distraire le sp
ncipal mérite. Quoiqu’elles soient assujéties aux mêmes règles que la
comédie
, on n’y exige pas autant d’exactitude dans la con
trouvera dans toutes ces farces beaucoup de scènes dignes de la haute
comédie
. La Comtesse d’Escarbagnas, par exemple, est une
est le comique qui a le mieux réussi dans la farce après Molière. La
comédie
des Plaideurs,par Racine, est encore une excellen
l’Opéra Comique, mais n’en sont pas l’objet principal et direct. Une
comédie
en ce genre est une piece d’intrigue faite pour n
ui expriment un sentiment ou une passion. De toutes les parties d’une
comédie
de cette espèce, c’est la plus difficile à faire.
t la conversion de Félix et de Pauline. Nous avons vu ailleurs que la
comédie
étant le contraste des ridicules, parce qu’elle p
536 avant Jésus-Christ, le berceau de la tragédie ; comme celui de la
comédie
. Quelques années après, Eschyle, né à Athènes, fi
les sont excellentes. Les tragédies de Corneille et de Racine, et les
comédies
de Molière écoutées attentivement, sont d’admirab
rompu en Angleterre. Molière et Racine sont de grands modèles pour la
comédie
et la tragédie. » Ces aveux, auxquels on pourroit
entendre dans la tragédie proprement dite, et le plus souvent dans la
comédie
, des rois, des héros, des grands, des bourgeois,
tes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot, id. 1. Destouches,
comédie
de l’Ex. 1. Boileau, Art Poét., chap. III. 2.
e scion les genres et les sujets. Elle a des nuances infinies dans la
comédie
, depuis Le Misanthrope jusqu’au Bourgeois gentilh
ns le Roman de la Rose. On doit ranger parmi les allégories certaines
comédies
d’Aristophane (Les Oiseaux, — Plutus, allégorie s
e parler plusieurs personnages de ses romans, de ses drames et de ses
comédies
. Quand le dialogue comprend plus de deux personna
’ïambe trimètre dans le dialogue de la poésie dramatique (tragédie et
comédie
) : les vers saphique et alcaïque dans la poésie l
oman en vers sur Alexandre le Grand. Le poème épique, la tragédie, la
comédie
et le poème didactique sont écrits en vers de dou
ri L’Arioste Le Tasse 1265 — 1321 1474 — 1533 1544 — 1595 Divine
Comédie
. Roland furieux. Jérusalem délivrée. Anglais
e sans déclamation dans la tragédie, familier sans trivialité dans la
comédie
. Trois parties dans le poème dramatique Que
assions. 2° Le nœud de l’action, qui prend le nom d’intrigue, dans la
comédie
, se forme au premier acte et se resserre graduell
uivants. 3° Le dénouement a lieu au dernier par une péripétie dans la
comédie
, par une catastrophe dans la tragédie. Les modern
die. Les modernes ne tiennent plus guère compte de cette règle, et la
comédie
a souvent un dénouement malheureux. Division d
ames. Mimodrame. Opéra. Ballet. satirique, larmoyant, romantique.
Comédie
: Vaudeville. Proverbe. Opéra-comique. Opéret
e l’ancien théâtre grec, qui tenait le milieu entre la tragédie et la
comédie
, ou, plutôt, qui prenait alternativement le ton d
re (comédie-ballet). 2° Genre comique, ses diverses espèces La
comédie
est la représentation d’une action de la vie comm
igat ridendo mores ). Toutefois, de nos jours, on a introduit dans la
comédie
des éléments qui autrefois étaient exclusivement
tiennent en même temps une action triste et plaisante. Le style de la
comédie
doit être simple, vif et enjoué. Le vers n’est pa
la seule forme appliquée à un sujet comique. Il y a aussi beaucoup de
comédies
en prose. Ex. L’Avare de Molière, et la plus gran
médies en prose. Ex. L’Avare de Molière, et la plus grande partie des
comédies
de nos jours. Voir les règles et caractères de la
partie des comédies de nos jours. Voir les règles et caractères de la
comédie
dans Horace (Art poétique, du vers 153 au vers 30
dans Fénelon (Lettre à l’Académie, § 7, son projet d’un Traité sur la
comédie
), etc. Trois sortes de comédie Il y a trois
, § 7, son projet d’un Traité sur la comédie), etc. Trois sortes de
comédie
Il y a trois principales sortes de comédie : 1
etc. Trois sortes de comédie Il y a trois principales sortes de
comédie
: 1° la comédie de mœurs ou haute comédie ; 2° la
rtes de comédie Il y a trois principales sortes de comédie : 1° la
comédie
de mœurs ou haute comédie ; 2° la comédie d’intri
trois principales sortes de comédie : 1° la comédie de mœurs ou haute
comédie
; 2° la comédie d’intrigue ; 3° la comédie à tiro
s sortes de comédie : 1° la comédie de mœurs ou haute comédie ; 2° la
comédie
d’intrigue ; 3° la comédie à tiroir. 1° La comédi
comédie de mœurs ou haute comédie ; 2° la comédie d’intrigue ; 3° la
comédie
à tiroir. 1° La comédie de mœurs ou haute comédie
te comédie ; 2° la comédie d’intrigue ; 3° la comédie à tiroir. 1° La
comédie
de mœurs ou haute comédie consiste à peindre, com
d’intrigue ; 3° la comédie à tiroir. 1° La comédie de mœurs ou haute
comédie
consiste à peindre, comme dans les comédies de Mo
comédie de mœurs ou haute comédie consiste à peindre, comme dans les
comédies
de Molière, tantôt des travers éternels de l’huma
s d’une époque (Les Précieuses ridicules). Elle prend aussi le nom de
comédie
de caractère lorsqu’elle peint un caractère domin
ctère lorsqu’elle peint un caractère dominant (Tartuffe), et celui de
comédie
mixte quand elle présente un mélange de plusieurs
re eux, mais dont aucun n’est le principal (L’École des maris). 2° La
comédie
d’intrigue consiste dans un enchaînement d’aventu
bier de Séville et le Mariage de Figaro de Beaumarchais). Ce genre de
comédie
n’a pour but, ni d’instruire, ni de corriger nos
truire, ni de corriger nos défauts, mais d’amuser notre esprit. 3° La
comédie
à tiroir consiste dans une série de portraits ou
, — Le Fâcheux de Destouches.) Vaudeville Le vaudeville est une
comédie
d’un genre léger, entremêlée de couplets, de duos
familiers ou populaires. Opéra-comique L’opéra-comique est une
comédie
d’un genre léger, dont la partie chantée est entr
ù parurent Eschyle, Sophocle et Euripide. Venue après la tragédie, la
comédie
eut la même origine. La partie grave et liturgiqu
ouffonnes et de grossières plaisanteries à l’adresse des passants. La
comédie
est sortie peu à peu du comos, comme la tragédie
de son nom. De Mégare (ancienne Grèce), le dorien Susarion apporta la
comédie
dans les bourgs de l’Attique. Les promenades qu’y
en a donnée. Grâce à la situation politique et sociale d’Athènes, la
comédie
prit rapidement un essor qui la fit considérer co
affecta d’en parodier les formes générales, et mêla tous les tons. La
comédie
ancienne se produisit presque simultanément dans
t presque simultanément dans deux centres, en Sicile et à Athènes. La
comédie
sicilienne introduisit dans les farces bachiques
la première idée philosophique avec Épicharme. qui inaugura ainsi la
Comédie
de mœurs et de caractère. Politique et personnell
actère. Politique et personnelle avec Cratinus et Aristophane dans la
comédie
athénienne, elle cessa de l’être avec Antiphane e
tiphane et Alexis dans la moyenne ; elle redevint générale et morale (
comédie
de mœurs et de caractère) avec Philémon et Ménand
ndronicus, Nævius, Ennius et Sénèque. Ils furent plus heureux dans la
comédie
. Importée par Livius Andronicus, comme la tragédi
ans la comédie. Importée par Livius Andronicus, comme la tragédie, la
comédie
grecque reparaît sur la scène avec Plaute et Tére
n est chez nous l’expression la plus complète et la mieux réussie.
Comédie
en France Bien plus que la tragédie, la comédi
mieux réussie. Comédie en France Bien plus que la tragédie, la
comédie
a changé aujourd’hui d’objet et de caractère. Apr
pièces étranges dont L’Avocat Patelin est resté le meilleur type. La
comédie
française n’a, été véritablement un genre littéra
el génie. Après Molière, qui représente avec Regnard presque toute la
comédie
de son époque, on peut citer au xviiie siècle De
ariage de Figaro et Le Barbier de Séville nous offrent des modèles de
comédie
étincelante d’action, de vivacité et d’esprit. Ce
Ces trois derniers comiques n’ont écrit qu’en prose. De nos jours la
comédie
est en grande faveur ; elle est presque la seule
ndeau, Théodore Barrière, etc., n’ont employé que la prose dans leurs
comédies
. Ils en ont même transformé le fond, puisqu’elles
que toujours un côté tragique. L’usage seul lui a conservé son nom de
comédie
. 4° Genre didactique et philosophique P
elle nous donne ; de la satire par la critique de nos vices, et de la
comédie
par la mise en scène d’êtres ou d’animaux que l’o
la fable, simple et concise dans Ésope, Babrius et Phèdre, une ample
comédie
à cent actes divers . Si Boileau n’en a pas parlé
est une leçon de sagesse et de conduite qui a la prétention, comme la
comédie
, de les guérir par la moquerie on la flétrissure.
Motte-Houdart n’ont jamais existé que dans leur imagination. Romans,
comédies
, opéras, poésies légères, presque tout est placé
die, Drame, Mélodrame, Mimodrame, Opéra, Ballet. 2° Genre comique.
Comédie
: 1° de mœurs, 2° d’intrigue, 3° à tiroir. Prover
cause, de subtilités ingénieuses, dont Racine a fait justice dans sa
comédie
des Plaideurs, ne sont guère connus que des érudi
produit ; il en est souvent la satire. Ex. Gil Blas de Lesage ; — la
Comédie
humaine de Balzac, etc. 6° Le roman intime nous i
xandre Dumas, A. de Vigny, Mérimée, Edmond About, Ferdinand Fabre, la
Comédie
humaine d’Honoré de Balzac et les romans innombra
trop rapprochés de la vie réelle pour être racontés en vers. Seule la
comédie
en prose a conquis son droit de bourgeoisie litté
Octave Feuillet, de Théodore Barrière, de Labiche ; quelques-unes des
comédies
d’Émile Augier, de Jules Sandeau et d’une foule d
plus étendu que ce qui nous reste. Il devait traiter en détail de la
comédie
, du drame satirique, des mimes, du nome, du dithy
, selon l’ordre naturel, par les principes. L’épopée, la tragédie, la
comédie
, le dithyrambe, la plupart des airs de flûte et d
le chant, le vers ; comme les dithyrambes, les nomes, la tragédie, la
comédie
; avec cette différence seulement que les dithyra
us trois ensemble dans toutes leurs parties, et que la tragédie et la
comédie
les emploient séparément dans leurs différentes p
lopes. Enfin la même différence se trouve dans la tragédie et dans la
comédie
: celle-ci fait les hommes plus mauvais qu’ils ne
itre que les Doriens s’attribuent l’invention de la tragédie et de la
comédie
. De la comédie : ceux de Mégare, nos voisins, dis
riens s’attribuent l’invention de la tragédie et de la comédie. De la
comédie
: ceux de Mégare, nos voisins, disent qu’elle est
es s’appellent κῶμαι et chez les Athéniens δῆμοι : or ce mot κωμῳδοί (
comédie
) vient, selon eux, non de κωμάζειν (faire festin)
caractères différents de la poésie. Origines de la tragédie et de la
comédie
. La poésie semble devoir sa naissance à deux
imitations sont dramatiques), il a aussi donné la première idée de la
comédie
, en peignant dramatiquement le vice, non en odieu
le vice, non en odieux, mais en ridicule : car son Margitès est à la
comédie
ce que l’Iliade et l’Odyssée sont à la tragédie.
ie ce que l’Iliade et l’Odyssée sont à la tragédie. La tragédie et la
comédie
s’étant une fois montrées, tous ceux que leur gén
un ou à l’autre de ces deux genres préférèrent, les uns, de faire des
comédies
au lieu de satires ; les autres, des tragédies au
question. La tragédie étant donc née comme d’elle-même, ainsi que la
comédie
: l’une du dithyrambe, l’autre des farces satiriq
ar il serait long d’en marquer tous les degrés. Chapitre V. De la
comédie
; sa définition. Comparaison de la tragédie et de
ie ; sa définition. Comparaison de la tragédie et de l’épopée. La
comédie
est, comme nous l’avons dit, l’imitation du mauva
uteurs la tragédie s’est perfectionnée. Il n’en est pas de même de la
comédie
, parce que celle-ci n’attira pas dans ses commenc
spectacle, le chant. Nous parlerons ci-après de l’épopée et de la
comédie
. Ici il ne sera question que de la tragédie ; et
ade, ou ce qu’on lui a fait. Ce procédé est sensible, surtout dans la
comédie
, où les poètes composent d’abord leur sujet selon
ous n’avons rien d’égal à Sophocle et à Euripide ; dans aucune de nos
comédies
le dialogue n’est plus correct, plus gracieux, d’
distinctif de la poésie, cependant il y a des vers, tels que ceux des
comédies
de Térence, si familiers, et dont la mesure est s
culière que la pastorale a prise dans nos temps modernes, celle d’une
comédie
ou d’un drame régulier, dans lequel une intrigue,
oujours restée fort obscure ; elle semble être un reste de l’ancienne
comédie
, écrite en prose mêlée de vers, et toujours plein
et la tranquillité ; inspirer la pitié est le but de la tragédie ; la
comédie
a pour objet de signaler les ridicules. L’admirat
e discussion régulière et attentive. La poésie dramatique comprend la
comédie
, qui représente des incidents de la vie gais et l
agédie a toujours été considérée comme un amusement plus noble que la
comédie
. La première a pour sujets les grandes passions,
ecture et celle qui suit, puis nous traiterons particulièrement de la
comédie
. La tragédie, considérée comme la représentation
is s’y soumettent assez rarement, soit dans la tragédie, soit dans la
comédie
. Sur notre théâtre, les personnages se succèdent
Il mérite ce nom de grand, parce que, dans la tragédie comme dans la
comédie
, son génie naturel n’a point trouvé d’égaux pour
historiques, ce ne sont, à proprement parler, ni des tragédies ni des
comédies
, mais bien des compositions dramatiques d’une esp
ndeur et de la majesté des idées religieuses. Lecture XLVII. De la
comédie
en général, de la comédie chez les Grecs, les Rom
idées religieuses. Lecture XLVII. De la comédie en général, de la
comédie
chez les Grecs, les Romains, les Français et les
édie chez les Grecs, les Romains, les Français et les Anglais. La
comédie
se distingue assez de la tragédie par son esprit
pal et peut-être le seul instrument de l’autre, c’est le ridicule. La
comédie
n’embrasse ni les grandes infortunes, ni les gran
de la risée des autres, ou les rendent incommodes dans la société. La
comédie
, considérée comme une représentation satirique de
ères et les objets qui le méritaient le moins. Mais ce n’est pas à la
comédie
même qu’il faut en faire le reproche, on n’en doi
es écrivains. Dans la main d’un auteur sans mœurs et sans probité, la
comédie
peut devenir un instrument de corruption ; dans c
ment, non seulement innocent et gai, mais encore louable et utile. La
comédie
française est une excellente école de mœurs, tand
La comédie française est une excellente école de mœurs, tandis que la
comédie
anglaise ne fut trop souvent que l’école du vice.
l’action dramatique dans la tragédie, sont également applicables à la
comédie
, aussi ne nous y arrêterons-nous pas longtemps. I
te peut-être d’observer ces règles plus rigoureusement encore dans la
comédie
que dans la tragédie. En effet, le sujet d’une co
encore dans la comédie que dans la tragédie. En effet, le sujet d’une
comédie
nous est presque toujours plus familier, et, comm
lessés. Il ne faut jamais perdre de vue que le principal mérite d’une
comédie
consiste dans la vraisemblance et le naturel de l
outes les époques, même aux plus reculées. C’est le contraire dans la
comédie
, et la raison en est fort simple. Les grands vice
ans la société, les nuances délicates des caractères dans lesquels la
comédie
puise ses sujets, changent considérablement selon
nous sont connus. Il est donc évident que la scène et le sujet d’une
comédie
doivent être choisis parmi nous, et au siècle où
Térence n’ont pas suivi ce précepte ; ils ont placé la scène de leurs
comédies
dans la Grèce, et puisé leurs sujets dans les mœu
autres poètes grecs. On sait que, dans la suite, il y eut à Rome une
comédie
où les mœurs nationales étaient représentées ; on
nom de comœdia palliata. On peut admettre deux espèces différentes de
comédies
. Dans l’une, c’est l’intrigue ou l’action qui est
est entièrement subordonnée. Les Français ont un plus grand nombre de
comédies
de caractère ; tels sont les chefs-d’œuvre de Mol
iques de cette nation. Les Anglais semblent donner la préférence à la
comédie
d’intrigue. Dans les pièces de Congrève, et, en g
lus d’incidents, que dans celles du théâtre français. Pour rendre une
comédie
parfaite, il faudrait y réunir ces deux genres, c
rait y réunir ces deux genres, c’est-à-dire qu’elle fût à la fois une
comédie
de caractère et une comédie d’intrigue. Sans une
s, c’est-à-dire qu’elle fût à la fois une comédie de caractère et une
comédie
d’intrigue. Sans une action intéressante et bien
e l’ouvrage est bien moins essentielle, bien moins importante dans la
comédie
que dans la tragédie. Dans la comédie, en effet,
, bien moins importante dans la comédie que dans la tragédie. Dans la
comédie
, en effet, l’attention se porte moins sur les évé
eur d’un déguisement. L’on y cherchait en vain le véritable but de la
comédie
. L’attention du spectateur, au lieu de suivre le
ère, se portait sur les révolutions surprenantes de l’intrigue, et la
comédie
n’était qu’un roman. Une des fautes que les auteu
oie qu’un autre homme a plus de deux mains ? Les caractères, dans une
comédie
, doivent être bien distincts les uns des autres ;
contrastes que le monde ne présente que très rarement. Le style de la
comédie
doit être pur, élégant et vif, rarement plus élev
s roideur, et sans affectation de bel esprit. Un trop petit nombre de
comédies
anglaises se font remarquer par le tour heureux d
résente l’application des principes généraux de l’art dramatique à la
comédie
. Pour avoir une idée encore plus juste de ce genr
L’on pense généralement que, parmi les Grecs, la tragédie précéda la
comédie
, et l’origine et les progrès de celle-ci nous son
ssignent trois différentes périodes chez les Grecs, et distinguent la
comédie
ancienne, la comédie moyenne et la comédie nouvel
entes périodes chez les Grecs, et distinguent la comédie ancienne, la
comédie
moyenne et la comédie nouvelle. La comédie ancien
s Grecs, et distinguent la comédie ancienne, la comédie moyenne et la
comédie
nouvelle. La comédie ancienne était une satire di
nt la comédie ancienne, la comédie moyenne et la comédie nouvelle. La
comédie
ancienne était une satire directe et avouée contr
ulier, et qui ne ressemblent en rien à ce qu’on est convenu d’appeler
comédie
. Elles montrent jusqu’à quel point les Athéniens
ère et insupportable. On sait comme cet auteur traita Socrate dans sa
comédie
des Nuées ; cette pièce peut avoir contribué à no
e trente-trois ans plus tard. Aristophane a placé des chœurs dans ses
comédies
, mais sans aucune régularité. Ils sont tantôt sér
romettre la tranquillité publique. Le chœur fut aussi retranché de la
comédie
, parce qu’il n’avait été qu’un instrument d’abus
re. Il ne nous est resté aucune de ces sortes de pièces auxquelles la
comédie
nouvelle succéda bientôt. Lorsqu’il ne fut plus p
il ne fut plus permis d’employer au théâtre le ridicule personnel, la
comédie
devint ce qu’elle a toujours été depuis, la peint
ntribua fortement à réformer le goût de ses contemporains, et que ses
comédies
étaient des modèles de correction et d’élégance.
aient des modèles de correction et d’élégance. Il ne nous reste de la
comédie
nouvelle, chez les anciens, que les pièces de Pla
Son Amphitryon a été imité par Molière et Dryden ; son avare, dans sa
comédie
intitulée Aulularia, a fourni le sujet de l’un de
usqu’au cœur ; aussi doit-il être regardé comme le fondateur de cette
comédie
sérieuse que nous avons vue reparaître parmi nous
t à la correction de Térence. Lorsque nous en venons à l’examen de la
comédie
moderne, le premier objet qui se présente à notre
tes. Ses pièces en vers, comme le Misanthrope et le Tartufe, sont des
comédies
d’un genre plus noble, dans lesquelles le vice es
gue, et terminait même quelquefois d’une manière invraisemblable. Ses
comédies
en vers manquent d’intérêt dans quelques endroits
ême il en existe, ont possédé comme Molière le véritable esprit de la
comédie
, et en ont atteint le but aussi bien que lui. Le
e uniformité dans la conduite et le caractère des individus. Aussi la
comédie
s’exerce sur un champ plus vaste, et peut prendre
t à la liberté un esprit de licence, d’indécence même, qui a placé la
comédie
anglaise au-dessous des plus médiocres production
le caractère de Shakspeare se déploie avec autant d’avantage dans ses
comédies
que dans ses tragédies. On y retrouve son génie p
rès beaux passages, et beaucoup d’imagination et d’invention dans les
comédies
de Beaumont et de Fletcher ; mais, en général, le
op changé, la conversation a pris un tour trop différent pour que ces
comédies
aient conservé jusqu’aujourd’hui leur sel et leur
u’aujourd’hui leur sel et leur agrément. Car il faut remarquer qu’une
comédie
qui n’est absolument fondée que sur la mode et le
charme et tout son intérêt. Cette observation s’applique surtout aux
comédies
du pays où nous vivons, parce que les changements
. Dès lors le libertin [the rake] devint le caractère principal de la
comédie
, et, à quelques exceptions près, le héros de tout
, le premier auteur dramatique digne de célébrité. On trouve dans ses
comédies
, comme dans ses autres ouvrages, de grands traits
vé qu’il était, on interdit la représentation de quelques-unes de ses
comédies
. Après Dryden, les auteurs comiques les plus dist
, Vanburgh, Farquhar et Congrève. Cibber a composé un grand nombre de
comédies
; et, bien que dans la plupart il y ait assez d’e
à laquelle Vanburgh travailla avec Cibber, est peut-être la meilleure
comédie
de notre théâtre. La critique peut lui reprocher,
Stratagème 51 ; je dis, qui prêtent le moins à la censure, parce ses
comédies
, comme celles de Congrève, ont généralement un to
ment observé sur le théâtre de sa nation, et dit que le langage de la
comédie
anglaise est celui de la débauche, et non de la b
incipales causes de la corruption des mœurs à Londres ; il dit que la
comédie
n’y ressemble en rien à celle des autres nations,
e, dont on y fait toujours un objet de pure plaisanterie. « Quant aux
comédies
, les Anglais n’en ont point, dit l’ingénieux Dide
s Éléments de critique, se soit exprimé au sujet de l’indécence de la
comédie
anglaise en termes beaucoup plus forts que ceux d
ent contre leur Créateur les talents qu’ils ont reçus de lui ! Si les
comédies
de Congrève ne furent pas à ses derniers moments
, toutefois, de pouvoir faire remarquer que depuis quelques années la
comédie
anglaise a éprouvé une réformation sensible. Nous
ès sont purgées des scènes licencieuses et des rôles dégoûtants de la
comédie
plus ancienne. Si elles n’ont pas l’esprit, l’ais
que le nôtre, mais qui, depuis quelques années, a produit un genre de
comédie
plus grave et plus élevé qu’aucun de ceux dont j’
rave et plus élevé qu’aucun de ceux dont j’ai déjà parlé. Ce genre de
comédie
sérieuse ou touchante, et à laquelle ses adversai
ieuse ou touchante, et à laquelle ses adversaires ont donné le nom de
comédie
larmoyante, n’est pas d’invention moderne. Plusie
copié Ménandre, il est probable que tel était aussi le caractère des
comédies
de ce dernier. Il n’exclut ni la gaîté ni le ridi
pleurs de joie ou d’attendrissement qu’il fait verser. En anglais, la
comédie
des Amants sincères 52, par Steele, est de ce gen
novation dangereuse que rien ne pouvait justifier. Ce n’est point une
comédie
, disait-on, car il n’a pour objet ni de faire rir
èce de composition. Assurément il n’est pas nécessaire que toutes les
comédies
soient faites d’après un même modèle ; les unes p
différents goûts, des récréations à la fois agréables et utiles53. La
comédie
touchante et sérieuse n’a aucun droit à posséder
l’enjouement et la vivacité. En général, quelque forme que prenne la
comédie
, qu’elle soit gaie ou sérieuse, on peut toujours
liade.” « Ne disputons jamais sur les noms. Irai-je refuser le nom de
comédie
aux pièces de M. Congrève ou à celles de Calderon
on, voyageant en Italie dans sa jeunesse, vit représenter à Milan une
comédie
intitulée Adam ou le Péché originel, écrite par u
ino, et dédiée à Marie de Médicis, reine de France. Le sujet de cette
comédie
était la chute de l’homme. Les acteurs étaient Di
té sans esprit peut avoir de plus bas et de plus détestable. » La
comédie
. Tome II, page 390. Si le Cours de Littérature
ntiels de composition ; cette question est de savoir « si l’art de la
comédie
est plus difficile que celui de la tragédie. » Il
nstant, et que nos littérateurs n’ont jamais traitée à fond : « si la
comédie
doit être écrite en vers ou en prose. » Blair n’h
e écrite en vers ou en prose. » Blair n’hésite pas à prononcer que la
comédie
, étant la représentation fidèle de la conversatio
tout par un auteur qui eût donné au théâtre, avec un égal succès, des
comédies
du même genre, en prose et en vers. Voltaire l’a
derai seulement pourquoi les Grecs et les Romains firent toutes leurs
comédies
en vers, et pourquoi les modernes ne les font sou
die en prose ; et on se moqua de lui. Il n’en a pas été de même de la
comédie
: Molière avait écrit son Avare en prose pour le
eux de la poésie, en« lève son âme d’une plus rapide secousse.” »
Comédie
larmoyante. Tome II, page 307. C’est, je crois
ait pas de quoi. Dans une lettre à M. de Somarocof, il lui dit que la
comédie
larmoyante, à la honte de la nation, a succédé au
apables de faire seulement une bonne plaisanterie ont voulu faire des
comédies
, uniquement pour gagner de l’argent. Ils n’avaien
aire des tragédies ; ils n’avaient pas assez de gaîté pour écrire des
comédies
; ils ne savaient pas seulement faire parler un v
ns font quelque illusion. Ces pièces bâtardes ne sont ni tragédies ni
comédies
. Quand on n’a point de chevaux, on est fort heure
« Quelques personnes s’amusaient à jouer dans un château de petites
comédies
qui tenaient de ces farces qu’on appelle parades
le Quinault, ayant vu cette farce, conçut qu’on en pourrait faire une
comédie
très intéressante, et d’un genre tout nouveau pou
ière fait parler ses personnages. Dès lors le comique fut banni de la
comédie
. On y substitua le pathétique ; on disait que c’é
re naïve et plaisante des mœurs. « On ne travaille dans le goût de la
comédie
larmoyante que parce que ce genre est plus aisé ;
le dégrade : en un mot, les Français ne surent plus rire. « Quand la
comédie
fut ainsi défigurée, la tragédie le fut aussi : o
e fit La Chaussée lorsqu’il introduisit sur notre théâtre ce genre de
comédie
mixte, dont les anciens avaient donné l’idée dans
s autres, selon qu’il est bien ou mal traité. « Il est inférieur à la
comédie
et à la tragédie, parce qu’empruntant quelque cho
gédie, il veut émouvoir, et il est beaucoup moins touchant ; comme la
comédie
, il veut amuser, et il est beaucoup moins gai ; e
dialogue que la convenance relative aux intérêts des personnages. La
comédie
demande davantage : elle veut que l’on fasse naît
vaut pas trop la peine d’être entendu : au lieu que la tragédie et la
comédie
ont, dans la nature de leur dialogue, de quoi sou
e même de la morale, qui occupe ici une plus grande place que dans la
comédie
; les sujets étant ordinairement fondés sur des r
esse, d’humanité, ils tendent à l’instruction plus directement que la
comédie
; ils contiennent beaucoup plus de préceptes et d
e, de la Gouvernante, et de l’École des maris, que dans aucune de nos
comédies
. On y verse des larmes douces, que la raison et l
vieux conseiller des requêtes faisait grand bruit au Palais contre la
comédie
des Plaideurs. Le président Lamoignon prend la dé
culte de Bacchus, se développa d’abord dans la tragédie, puis dans la
comédie
. Au temps de Périclès, Eschyle, le premier grand
dies. À côté des grands tragiques, le siècle de Périclès vit aussi la
comédie
atteindre à la perfection avec son illustre repré
ustre représentant Aristophane, dont le nom domine la période appelée
comédie
ancienne et même toute la comédie grecque. Mais c
nt le nom domine la période appelée comédie ancienne et même toute la
comédie
grecque. Mais ce ne furent pas les poètes seuls q
vations sur le Cid, de Scudéry ; les Réflexions sur la tragédie et la
comédie
, de Saint-Évremond (1613-1703) ; les Examens (166
théâtre l’y suivit, et il composa, dans cette triste situation, trois
comédies
, aujourd’hui perdues, qu’il vendit aux édiles. Le
ique, d’ailleurs. Le troisième chant est consacré à la tragédie, à la
comédie
, et à l’épopée. La partie critique de l’Art poéti
machine, essai assez heureux d’opéra ; — Don Sanche d’Aragon (1650),
comédie
héroïque, où l’intérêt se soutient encore assez b
rement de Guilhem de Castro. Citons aussi Don Sanche d’Aragon (1650),
comédie
héroïque où s’annonce le drame moderne, et que Co
ntrarié par un malencontreux mari ; ce serait un véritable canevas de
comédie
: le sujet est un sujet tout religieux et chrétie
it de ses fables : … Je fais de cet ouvrage Une ample
comédie
à cent actes divers Et dont la scè
bre 1885) Montrer comment les fables de La Fontaine sont « une ample
comédie
à cent actes divers. » Développement. — La Fo
t lui-même en quelque endroit qu’il faisait de l’apologue « une ample
comédie
à cent actes divers, et dont la scène est l’unive
plus souvent les héros de ses fables, peuvent être des personnages de
comédie
. Mais on ne tarde pas à voir combien ces masques
comme si l’on nous présentait le miroir. La Fontaine fait même de la
comédie
de caractères. On peut en prendre comme preuve le
dans le Corbeau et le Renard, dans le Loup et l’Agneau. Une véritable
comédie
, aux personnages nombreux et variés, c’est la fab
chant de l’Art poétique, parmi ses réflexions et ses préceptes sur la
Comédie
, la Tragédie, l’Épopée. L’influence de cette œuvr
val malheureux le fait même tomber parfois au rang d’un personnage de
comédie
, témoin sa tentative d’enlèvement qu’Émilie repou
7] (12 août 1884) Expliquer cette opinion de Voltaire : « La bonne
comédie
fut ignorée jusqu’à Molière. » Développement
de la scène comique, et Voltaire a pu dire que jusqu’à lui « la bonne
comédie
fut ignorée. » Nous voyons combien cette apprécia
e la révolution immense qu’il a opérée dans le fond et la forme de la
comédie
. La comédie d’Aristophane n’est qu’une satire vio
ion immense qu’il a opérée dans le fond et la forme de la comédie. La
comédie
d’Aristophane n’est qu’une satire violente et bru
ppement naturel de l’action. Tout autre est le talent de Térence. Ses
comédies
sont des peintures délicates, de fines miniatures
honnête que Plaute, et par là il se rapproche davantage de la grande
comédie
; mais en même temps il est plus sentimental que
naissance. Pendant le moyen âge, ce qui correspond véritablement à la
comédie
c’est la farce, dont la farce de l’Avocat Patheli
âge. Le premier enthousiasme de la Renaissance se manifeste, dans la
comédie
, par des traductions et des imitations antiques (
siècle, un peu avant 1650, apparaissent les premiers linéaments de la
comédie
moderne, avec l’Eugène de Jodelle (supérieure à s
de Jodelle (supérieure à ses tragédies) ; puis viennent les premières
comédies
en prose (Larivey, d’origine italienne, donne Les
Esprits ; Odet de Turnèbe, fils de l’helléniste, Les Mécontents). Les
comédies
de cette seconde partie du xvie siècle sont des
ière de Machiavel et de l’Arioste, deviennent le fond obligé de toute
comédie
. L’imitation italienne défraie toutes les œuvres
, ne puisent pas ailleurs leurs inspirations. La licence du ton de la
comédie
reste excessive, et si l’on y trouve quelques tra
mprunté à l’Espagne, la tragi-comédie (Hardy, Théophile, Scudéri). La
comédie
devient alors un genre mixte, plus près de la tra
it paraître Mélite, de Corneille, qui est un pas immense fait vers la
comédie
de mœurs : le dialogue est débarrassé des trivial
s, le langage aisé et souple de la conversation. Le ton de la « bonne
comédie
» est trouvé, et l’on peut dire que Corneille en
à ces premières œuvres de génie le caractère essentiel de toute vraie
comédie
; la vie. Corneille a le tempérament tragique ; i
oir des types vivants. Aussi plus de mœurs romanesques : il faut à la
comédie
des mœurs véritables, empruntées à la nation et a
s à la nation et au temps où vit le poète. Molière va donc fonder une
comédie
qui puisera tous ses traits dans la société conte
ne comédie qui puisera tous ses traits dans la société contemporaine,
comédie
toute d’observation, toute psychologique, où le p
uvre seule vit devant nous. La farce peut donc fort bien être déjà la
comédie
de caractères à son plus humble degré ; Boileau n
t, que Molière a renouvelé entièrement, et nous pouvons dire fondé la
comédie
en France, et il ne l’a pas transformée seulement
mais encore pour la forme ; car après Corneille même la langue de la
comédie
était à trouver, et le style du Menteur, dans les
uniformément digne par un enjouement et une verve, qui ont donné à la
comédie
son véritable ton. Lorsqu’on examine ainsi l’œuvr
ne fait repasser devant nos yeux les cent actes divers de cette ample
comédie
humaine à laquelle il assiste lui-même en spectat
en puisse donner est la différence qui existe entre la tragédie et la
comédie
. La première, empreinte de gravité et de pompe, t
quelle M. de La Fontaine fait d’un petit conte une véritable scène de
comédie
, se découvre surtout dans les dialogues où il don
sur la scène ses premières pièces, quels modèles trouva-t-il ? aucune
comédie
faite selon les règles, aucun goût, les vraies be
une fantaisie de mauvais aloi. Dans cet état primitif et humble de la
comédie
parmi nous, notre illustre ami, après avoir quelq
scène retentit encore des acclamations que soulevèrent ses nombreuses
comédies
, représentées depuis sur tant de théâtres, tradui
dans toutes les mémoires. Et, non content d’avoir fondé chez nous la
comédie
, Molière s’est encore montré acteur de génie en i
ement sera celui de la postérité. Molière a porté la perfection de la
comédie
aussi loin qu’il était possible. Ses personnages
’est dans ce développement de vues personnelles sur la tragédie et la
comédie
. Et ce n’est pas tout, vous ne laissez de côté au
a inséré à la fin du premier livre de sa Psyché une comparaison de la
comédie
et de la tragédie, qui mérite encore aujourd’hui
faut bien que la tragédie nous renvoie chagrins et mal satisfaits, la
comédie
tout à fait contents et de belle humeur car si n
ur les maux d’autrui les larmes que nous gardions pour les nôtres. La
comédie
, au contraire, nous faisant laisser notre mélanco
isir qui se rencontre en la tragédie et qui ne se rencontre pas en la
comédie
. » Sur la terreur et la pitié, comparez : Rhétor
s académique 2 Monsieur, Votre discours a réussi comme une de vos
comédies
, et vous venez de retrouver ici les applaudisseme
connaîtrait tout ce qu’il y a de création littéraire dans le genre de
comédie
dont vous renouvelez sans cesse les intentions ou
voir heureusement saisi l’esprit de notre siècle, et fait le genre de
comédie
dont il s’accommode le mieux et qui lui ressemble
omédie dont il s’accommode le mieux et qui lui ressemble le plus, une
comédie
vive, dégagée, pressée, non pas un grand tableau
je m’en tiens, je l’avoue, à l’ancienne opinion, et je chargerai vos
comédies
de réfuter en partie votre discours. ………………… Les
sujet d’intrigue et de mœurs longtemps médité, vous avez éparpillé la
comédie
dans une foule de brillantes esquisses, et reprod
iers, v. 233, 508, 1318 Paix, v. 735, etc. Il appartient plutôt à la
comédie
.] Surtout à la nouvelle comédie, car les ancienne
. 735, etc. Il appartient plutôt à la comédie.] Surtout à la nouvelle
comédie
, car les anciennes comédies finissaient quelquefo
lutôt à la comédie.] Surtout à la nouvelle comédie, car les anciennes
comédies
finissaient quelquefois d’une manière assez tragi
des meilleurs de notre scène, il a parfaitement atteint le but de la
comédie
. On a prétendu qu’il avait connu par lui-même cet
taquer le modèle du genre ; mais, par une épitre placée en tête de la
comédie
des Ménechmes, il fit amende honorable : le succe
ie est agréable ; Ses jours sont enchaînés par des plaisirs nouveaux.
Comédie
, opéra, bonne chère, cadeaux : Il traîne en tous
nt plaisant », et Voltaire pensait que « celui qui ne goûte point les
comédies
de Regnard n’est pas digne d’admirer Molière. » L
ié d’une manière supérieure. On sait que Dufresny, connu par quelques
comédies
spirituelles, accusa Regnard de lui avoir pris le
personnelle, et, encouragé par le succès, il avait fait suivre cette
comédie
de quelques autres ; à vingt-neuf ans, abordant l
ptions tragiques nous donnait encore, dans le Menteur, notre première
comédie
de caractère, demeurée l’une des meilleures1. S’é
t de Voltaire : « Non-seulement on doit à Corneille la tragédie et la
comédie
, mais on lui doit l’art de penser. » 2. On peut
de repasser du héroïque au naïf (on a vu qu’il avait commencé par des
comédies
), je n’osai descendre de si haut sans m’assurer d
Corneille d’égale que la modestie. — On a remarqué, relativement à la
comédie
, que nos plus illustres tragiques s’y étaient ess
ne intitulée : le Dépositaire infidèle, liv. IX, fab. 1. 1. A cette
comédie
qui offre, comme dit Voltaire, les plus comiques
ler à son valet, c’est là une belle leçon morale qui ressort de cette
comédie
. 1. « La facilité plaisante des mensonges de Do
père et lui, où le poëte a su être éloquent sans sortir du ton de la
comédie
, font toujours revoir le Menteur avec plaisir. »
du théâtre dit classique a été élargi, ou plutôt supprimé ; plusieurs
comédies
de Molière sont mises entre les mains des élèves
d’humanités. Pour Molière ? Choisir nos citations dans celles de ses
comédies
en vers qui sont restées en dehors du programme,
ifiée et régénérée tirer, à l’imitation de l’Italie, odes, tragédies,
comédies
, épopées, églogues, satires. La même année il pub
sme, de restaurer la tragédie antique par sa Cléopâtre et de créer la
comédie
par Eugène ou la Rencontre ; — Antoine de Baïf, q
né en 1558 son César fort admiré de Ronsard, et suivi plus tard d’une
comédie
, la Trésorière. — De toutes parts on s enrôlait a
tragédies modernes, voire contemporaines. D’autres reproduisaient des
comédies
de l’Arioste. L’expression complète de cette fusi
comédies de l’Arioste. L’expression complète de cette fusion, dans la
comédie
, sont la personne et le théâtre de Pierre Larivey
gine par son père, Champenois et Troyen de naissance, imitateur de la
comédie
latine et de la comédie italienne. (Voir nos Morc
enois et Troyen de naissance, imitateur de la comédie latine et de la
comédie
italienne. (Voir nos Morceaux choisis de prosateu
nt », sa Cléopâtre captive, et donné encore la même année la première
comédie
régulière, son Eugène ou la Rencontre ; après avo
Jodelle fit, outre sa Cléopâtre, écrite en vers de dix syllabes et sa
comédie
en vers de huit syllabes, une Didon se sacrifiant
auvoisis, élève du savant Muret, donna avant l’âge de dix-huit ans sa
comédie
de la Trésorière, qui a plus d’un rapport avec l’
s vinrent, aussi applaudies que son début, la tragédie de César et la
comédie
des Esbahis, l’une qu’on accusa d’être un plagiat
ccusa d’être un plagiat de Muret, l’autre qui est une imitation de la
Comédie
du Sacrifice de Charles Estienne. Réserves faites
acteurs aux gages desquels il écrit. Ce chiffre dit tout. Tragédies,
comédies
, tragi-comédies, pastorales dramatiques (importat
e Gombauld ; Lygdamon (1629), tragédie, et l’Amour tyrannique (1638),
comédie
, dont Voltaire dit (Préface de Sophonisbe) que «
ces pièces, comme les invraisemblances et les gasconnades gâtent les
comédies
, sans les compromettre auprès du public ; mais l’
coin de génie, et enfin le grand Corneille (1606-1684), qui, dans ses
comédies
(1625-1634), épure le dialogue encore libre et mê
eux rival observe avec un art consommé ; Moliere, la perfection de la
comédie
, n’était la hâte de quelques dénouements ; — La F
son frère à l’Académie en 1684, donne trente-huit pièces, tragédies,
comédies
, tragi-comédies. Deux de ses tragédies n’ont jama
té. — Longepierre (1659-1721) fait applaudir sa Médée (1694). Dans la
comédie
nous retrouvons Quinault et Campistron. Des acteu
55-1709), qui faisait rire Despréaux, vieux et difficile. La dernière
comédie
de Regnard, le Légataire, couvre de sa gaîté d’ét
Palais-Cardinal. Il reste de Rotrou dix-sept tragi-comédies et douze
comédies
. Il a imité Hercule mourant, de Sophocle et de Sé
rien prêté à personne ; elle reste la marque propre de son génie, Ses
comédies
et tragi-comédies ont les défauts qui, malgré Cor
une et noble tête, voisine de celle du vieux Corneille au foyer de la
Comédie
Française. Rotrou, comme les héros de son ami, mo
effacé mes forfaits. Ce monde périssable et sa gloire frivole Est une
comédie
où j’ignorois mon rôle ; J’ignorois de quel feu
ieurs reprises, s’y fixa en 1662 et y mourut en 1684. Le succès de sa
comédie
de Mélite (1629) lui fit quitter le barreau pour
petit avocat normand, arrivé la veille avec sa pièce en poche, donna
comédies
sur comédies en cinq actes et en vers, entra dans
normand, arrivé la veille avec sa pièce en poche, donna comédies sur
comédies
en cinq actes et en vers, entra dans la « société
r, dans Pompée (1642), Rodogune (1644), Héraclius (1647), Don Sanche,
comédie
héroïque (1650), Nicomède (1651). Poète comique,
nom de Corneille a ceux de Molière et de Quinault ; Pulchérie (1672),
comédie
héroïque « où il n’y a, dit Voltaire, ni comique
Racine), si ce n’est par leur air de grandeur. Le vieux Géronte de la
Comédie
lui-même est leur frère, et son étourdi de fils a
moraliste comme La Bruyère, dramatique comme Molière, en son « ample
comédie
à cent actes divers. » Chacun de ses personnages
(1646-1658), dirigeant une troupe de théâtre, écrivant pour elle des
comédies
et jouant lui-même, à travers la province, de Nan
n à Toulouse et Bordeaux. De cette première période il est resté deux
comédies
, l’Étourdi et le Dépit Amoureux, et le souvenir e
de « farces » nombreuses, esquisses qui depuis sont devenues dans ses
comédies
des portraits. En 1658 il arriva à Paris où il dé
t une révolution dans l’histoire du goût et une date dans celle de la
comédie
. Dès lors il écrivit pour les fêtes et les amusem
tes et les amusements du roi, pour le public, pour l’immortalité, des
comédies
de tout genre, en vers, en prose, en un acte, en
ilien, les Amants Magnifiques), la pastorale héroïque (Mélicerte), la
comédie
héroïque (Don Garcie de Navarre), la comédie à ti
héroïque (Mélicerte), la comédie héroïque (Don Garcie de Navarre), la
comédie
à tiroirs (les Fâcheux), — jusqu’à la comédie de
Garcie de Navarre), la comédie à tiroirs (les Fâcheux), — jusqu’à la
comédie
de mœurs (l’École des Maris, l’École des Femmes,
Savantes, le Bourgeois Gentilhomme, la Comtesse d’Escarbagnas) et la
comédie
de caractère (Don Juan, Tartufe, le Misanthrope,
et peintre des ridicules et des vices de la nature humaine, a tiré la
comédie
de ce cercle d’imbroglios et de bouffonneries san
ille ridicules de caractère et de langage richement déployés dans ses
comédies
, en est le fond solide et se résume et se condens
’elle ait vu les belles compagnies, Les divertissemens, les bals, les
comédies
: Ce sont choses, pour moi, que je tiens de tout
mbre des humains, On reconnut le prix de sa muse éclipsée : L’aimable
comédie
, avec lui terrassée, En vain d’un coup si rude es
ine dramatique, où Corneille avait aussi paru avec éclat : l’amusante
comédie
des Plaideurs (1668) accommode à nos mœurs les Gu
(Épître dédicatoire de Sophonisbe, 1774), et assez d’esprit dans ses
comédies
, pour entrer à l’Académie française (1670) avant
écrivit des épîtres, des satires, et se fit connaître en 1694 par des
comédies
en prose. Une pièce en cinq actes et en vers, le
nq actes et en vers, le Joueur (1696), son portrait, est la meilleure
comédie
de caractère après les chefs-d’œuvre de Molière,
l (1708) est la plus amusante et malheureusement la plus immorale des
comédies
d’intrigue. Les Ménechmes (1705) sont une vive et
spirituelles requêtes à Richelieu et à Anne d’Autriche, amusa par ses
comédies
Louis XIV enfant, et le sévère Boileau lui-même p
Cortez ; — Grèsset avec Édouard III ; — Saurin (1706-1781), dont les
comédies
sont oubliées, dont le Spartacus, comme tant d’au
nt le chef-d’œuvre, Tibère, fut écrit dans le silence de l’Empire. La
comédie
n’a pas un Voltaire qui l’illustra pendant un dem
Lesage, qui est en prose (1708) ; — Destouches (1680-1754) donne à la
comédie
de caractère son Glorieux (1732) ; — Piron (1689-
es la tragédie, à part le théâtre de Voltaire, n’a rien à opposer, la
comédie
subit des transformations qui sont une décadence.
ouches fait à peine sourire. Arrive, avec La Chaussée (1692-1754), la
comédie
sentimentale qui fait pleurer ; on l’a appelé la
92-1754), la comédie sentimentale qui fait pleurer ; on l’a appelé la
comédie
larmoyante. Voltaire y fut pris. Il déclara que L
e. » Il n’avait jamais réussi à faire rire dans ses essais manqués de
comédie
. Imitateur tardif de La Chaussée dans l’Enfant Pr
davantage. Lui qui avait tant d’esprit, il n’en eut pas assez dans la
comédie
pour se refuser à en donner mal à propos à ses pe
e, et grimacer en les faisant pleurer. — La Chaussée a passé avec ses
comédies
en vers ; — Marivaux (1688-1763), fin prosateur,
comédies en vers ; — Marivaux (1688-1763), fin prosateur, père de la
comédie
subtile et raffinée, est resté, ne fût-ce que dan
l, acteur et auteur, père de Mlle Mars, Palissot (1730-1814), dont la
comédie
satirique des Philosophes fit grand bruit, et sur
la Philinte de Molière (1790) venge Alceste en châtiant l’égoïsme. La
comédie
larmoyante conduisit au drame, l’innovation du si
l’innovation du siècle, qui tient à la tragédie par ses sujets, à la
comédie
par ses personnages, à l’une et à l’autre par les
t pour lui ils disparaissent dans le retentissement prodigieux de ses
comédies
, le Barbier de Séville (1775) et le Mariage de Fi
son, Beaumarchais mit le mémoire en drame et le drame en mémoire. Ses
comédies
sont, comme ses Mémoires, des factums contre le s
istrature, dans les autres la noblesse ; ses Mémoires sont, comme ses
comédies
, des drames pleins de mouvement, d’esprit et de f
le torrent de gaieté et un inépuisable pétillement d’esprit. Dans ses
comédies
c’est toujours Beaumarchais, dans ses Mémoires c’
qui parle, joue et rit avec son public. Dernière transformation de la
comédie
au xviiie siècle : elle avait peint les mœurs du
de Quinault. Le xviiie siècle créa un genre nouveau qui tient de la
comédie
par le dialogue, de l’opéra par la musique : c’es
théâtre de la foire (Saint-Germain et Saint-Laurent), sous le nom de
comédie
à ariettes, et sous celui de vaudeville, qui depu
it une place et un nom ; Sedaine, Marmontel, Desforges, connu par ses
comédies
de Tom Jones et du Sourd ou l’Auberge pleine, écr
l’origine d’un autre genre qui complétera cette revue du théâtre, la
comédie
italienne. Les premiers comédiens italiens venus
de la fadeur de Dorat (1734-1780), qui n’en fit pas moins tragédies,
comédies
, poèmes didactiques, tous bien morts aujourd’hui.
ravité que démentent ses nombreuses excursions dans d’autres genres :
comédies
, opéras, cantates, allégories, épigrammes, et le
nre où il se fait le maître, telles que la fable pour La Fontaine, la
comédie
pour Molière. Il a, avec une variété et une facil
quelques épisodes ; des vingt et une Tragédies, quelques scènes ; des
Comédies
rien. Des Odes on ne parle pas. Dans les Contes e
que leurs titres significatifs rangent dans le genre plus élevé de la
comédie
, la comédie de caractère. « Le choix n’était pas
tres significatifs rangent dans le genre plus élevé de la comédie, la
comédie
de caractère. « Le choix n’était pas toujours he
y vécut « heureux par la modération de ses désirs et le succès de ses
comédies
». Elles furent nombreuses ; on y a signalé des e
osophe marié (1727) est toujours lu et le Glorieux (1782) est une des
comédies
de caractère les plus estimées de notre théâtre.
ès, et, sous le patronage de Crébillon, pour le Théâtre Français, des
comédies
et des tragédies qui n’en eurent pas. Mais il fit
ait la Piromanie, et par elle il est resté un des représentants de la
comédie
du xviiie siècle. Elle compte parmi les cinq ou
geste-là vous devient interdit : Nous sommes, vous et moi, membres de
comédie
. Notre corps n’admet point la méthode hardie De s
ous plaît-il ? de l’anglais, du toscan ? Vers, prose, algèbre, opéra,
comédie
? Poème épique, histoire, ode ou roman ? Parlez !
ses supérieurs, quitta l’ordre, écrivit à Paris des tragédies et des
comédies
, fut de l’Académie à trente-neuf ans, puis tout à
c. » Collé (1709-1783) y donne la main à Panard par ses chansons, ses
comédies
de la Partie de Chasse de Henri IV, qui est sa me
crivit avec délicatesse des petits vers et sema de traits piquants sa
comédie
de L’Impertinent. Autre est Rulhière (1735-1791)
d’un aimable poète comique, Collin d’Harleville (1755-1806), dont les
comédies
principales appartiennent au xviiie siècle. Le «
au xviiie siècle par le plus vif de ses succès, les Étourdis (1787),
comédie
de belle et bonne humeur, dont M. Nisard a dit av
44), ont eu un succès populaire, n’ont pas été plus heureux. Seule la
comédie
, si elle n’a rien laissé au répertoire, a laissé
sé au répertoire, a laissé le souvenir de succès de bon aloi. Dans la
comédie
trois noms sont inséparables, unis par l’amitié,
it le chef-d’œuvre du troisième, la Petite Ville (1801) : poète de la
comédie
bourgeoise, son auteur, écrivain, acteur, directe
n auteur, écrivain, acteur, directeur de théâtre, donna quatre-vingts
comédies
, vaudevilles et opéras. Alexandre Duval, de Renne
fils de l’auteur des Lettres sur l’Italie, écrivit sous l’Empire des
comédies
dont le souvenir lui valut, âgé de soixante, ans,
ocat de 1806. Pinto (1805) et Plaute (1808) donnent une place dans la
comédie
à l’universel N. Lemercier. Étienne (1778-1845),
la tribune, préluda à celui de ses Deux Gendres (1810) par de jolies
comédies
, et y ajouta celui de ses opéras-comiques, Cendri
(1832) associe au nom d’Hérold le nom de Planard (1783-1855), que ses
comédies
n’eussent point sauvé. Le Roman d’une Heure (1803
ar ses Vêpres Siciliennes (1819), son Paria (1821), et préluda par sa
comédie
des Comédiens (1819) à son triomphe de l’École de
gène Scribe (1791-1861) commença la carrière dramatique (vaudevilles,
comédies
, opéras-comiques, opéras) la plus longue du siècl
-chemin, qui ne demandait qu’une place à côté de la tragédie et de la
comédie
, mais le drame qui, en les absorbant en lui, pren
(1830), Antony (1831), Caligula (1837), etc., et aussi à d’heureuses
comédies
, une renommée populaire attachée depuis à ses inn
é les théories romantiques, le public était resté fidèle à la vieille
comédie
, à Scribe, sans souci de son style, à Bayard son
lle du roman, à apporter à un genre de poésie éminemment national, la
comédie
, des transformations qu’il nous reste à signaler.
omme l’ont ait Pixérécourt sous l’Empire et tant d’autres depuis : la
comédie
, pour nous en tenir à elle, et ne rien dire de to
é de Carmontelle ; quelquefoisvoisine du drame avec Octave Feuillet ;
comédie
villageoise sous la plume de G. Sand ; comédie de
avec Octave Feuillet ; comédie villageoise sous la plume de G. Sand ;
comédie
de mœurs et d’intrigue sous celle de J. Sandeau,
ous celle de J. Sandeau, de Ponsard, de Legouvé, de C. Doucet, etc. ;
comédie
d’intrigue, ou, — comme elle l’avait déjà été dan
ibe et une fois dans le Don Juan d’Autriche (1835) de C. Delavigne, —
comédie
historique avec cet A. Dumas père qui s’est fait
de théâtre, elle le montre sur la scène aux yeux de ses spectateurs ;
comédie
savamment et fortement nouée, âpre, où le mot vib
die savamment et fortement nouée, âpre, où le mot vibre et marque. La
comédie
riait encore avec Turcaret et Figaro ; elle ne ri
vant et son art de composer une physionomie. C. Delavigne a donné des
comédies
heureuses : les Comédiens (1820), l’École des Vie
l’Espoir en Dieu, etc., et, en prose, des Nouvelles, des Contes, des
Comédies
ou Proverbes, jouées tard, mais toujours jouées d
seleur est toute plastique ; son inspiration un peu courte (à part la
Comédie
de la Mort) est à l’aise dans un cadre réduit, et
845), dans le feu de la Révolution avec Charlotte Corday (1850) et sa
comédie
du Lion amoureux (1866), au milieu de ses contemp
édie du Lion amoureux (1866), au milieu de ses contemporains avec ses
comédies
de l’Honneur et l’Argent (1853), et de la Bourse
s son drame italien, archaïque dans son étude antique, coloré dans sa
comédie
politique et militaire de 1795, simple dans ses c
oloré dans sa comédie politique et militaire de 1795, simple dans ses
comédies
bourgeoises de nos jours, revêt partout des idées
. Il est vrai cependant. 318. Comparez à ce premier bégaiement de la
comédie
le ton et l’ampleur de développement qu’elle avai
té dans sa Trésorière, n’a pas été le premier pas dans le retour à la
comédie
antique, non plus que sa Cléopâtre dans la tragéd
4, p. 81. — Ce passage montre ce que Garnier aurait pu faire dans la
comédie
. 350. De baume, basme (balsamum, бάλσαμον). 351
aigne. Étym. : cum, rivalis. Jean de la Taille a écrit Les Corrivaux,
comédie
. 624. Débarrasser les pieds, d’un animal, à la p
Marcelle minauder coquettement : Dieu ! comment en ce lieu faire la
comédie
! De combien d’importuns j’ai la tête étourdie !
rardin, Cours de littér. dramat., XVIII.) 815. Don Sanche d’Aragon,
comédie
héroïque. — Dona Isabelle, reine de Castille, doi
de la comique discret et noble qui répond parfaitement au titre de «
comédie
héroïque » Un souffle de galanterie et de fierté
s rares : Martin bâton accourt : l’âne change de ton : Ainsi unit la
comédie
(IV, 5). Le chat sortant de sa cage Lui fit v
es Contes, emprunté des sujets aux Contes de Boccace (1313-1385), aux
comédies
et aux nouvelles de Machiavel (1469-1530), au poè
e Térence, imites eux-mêmes des Ἀδελφοί de Ménandre. Chacune des deux
comédies
nous montre deux frères qui ont des idées différe
e bon cœur un tuteur qui lui laisse une honnête liberté. La charmante
comédie
de l’École des Femmes (1662) pourrait aussi être
rente bien venantes. 898. Ariste est un de ces sages qui, dans les
comédies
de Molière, représentent le bon sens, Chrysalde d
eur a infligé un fâcheux, acharné à les suivre. Les trois actes de la
comédie
de Molière en amènent successivement une douzaine
même sa rencontre avec le premier, qui l’a retardé en l’emmenant à la
comédie
, au cours (Voir le Recueil des classes de grammai
es les règles ». Voyez comment Molière met en scène les ennemis de sa
comédie
dans la Critique de l’École des Femmes. 960. Le
sette. — On a raconté qu’une aventure réelle avait donné lieu à cette
comédie
. On montre encore, près Besançon, un château ruin
. Le café Procope, qui existe encore, situé en face de la salle ou la
Comédie
française joua de 1689 à 1770, rue des Fossés-Sai
réron. Et Gresset, qui, retiré à Amiens, avait dans une Lettre sur la
comédie
, fait amende honorable pour son passé ? Gresset
e monde un homme de collège. Il demande au ciel de lui pardonner ses
comédies
: Gresset se trompe, il n’est pas si coupable ;
l ajouta : « Maintenant applaudissez. » C’était la formule finale des
comédies
antiques. 1105. Médecin genevois (1709-1781), qu
r bon. La pièce finit par un double mariage : ainsi devait finir une
comédie
, mais Tufière est-il corrigé ? Destouches le lui
Vers qui ont une sorte de beauté bien rare et presque unique dans la
comédie
, le sublime de l’expression. » (La Harpe.) 1124.
l, pour plaire à sa place. Francaleu, père de Lucile, ne rêve qu’à la
comédie
qu’on va jouer chez lui. Lisette, la soubrette ma
ables À quinze pieds du paradis… 1262. Cf. Voltaire, l’Indiscret,
comédie
(1725) : …À la cour, mon fils, l’art le plus néc
ue naguère pas un ne l’aurait osé croire. Et, dans le Lion amoureux,
comédie
, la Marquise (II, 2) : Je me disais qu’il faut q
nquêtes, C’est une œuvre inouïe. Cf. Émile Augier. Dans la Jeunesse,
comédie
, Hubert dit à son jeune beau-frère (II, 5), qui m
instincts qui inspirent les frondeurs de tous les temps. Un valet de
comédie
, un aventurier devint un tribun qui proclama les
u dans le théâtre ; me fussé-je mis une pierre au cou ! Je broche une
comédie
dans les mœurs du sérail : auteur espagnol, je cr
mes de Barca, de Tripoli, de Tunis, d’Alger et du Maroc ; et voilà ma
comédie
flambée pour plaire aux princes mahométans, dont
ontre Alonzo Calderon, jeune auteur dramatique. Il est question d’une
comédie
mort-née, que chacun désavoue et rejette sur l’au
alheur j’en avais un, je m’efforcerais de l’oublier quand je fais une
comédie
, ne connaissant rien d’insipide au théâtre comme
us parlent. Ses discours ont grand air. Son récit intéresse comme une
comédie
. Il eut l’éloquence de César, mais paraîtrait un
loud, et dit en badinant à Madame de Vendôme, qu’il fallait donner la
comédie
à M. de Lisieux. Le bonhomme, qui admirait les pi
M. de Turenne, M. de Brion, Voiture et moi. Brion se chargeait de la
comédie
et des violons, et moi je me chargeais de la coll
oïque, genre ïambique (ou satirique) origine de la tragédie et de la
comédie
. § 3. Premiers progrès de la tragédie. V. Définit
la comédie. § 3. Premiers progrès de la tragédie. V. Définition de la
comédie
ses premiers progrès. Comparaison de la tragédie
e de l’Astrée et par l’ambition de réussir au théâtre. Cette sorte de
comédie
, dont il emprunta le sujet et la forme aux Italie
de mon contentement. Corneille (Pierre) (1606-1634) Quelques
comédies
médiocres furent le début de Pierre Corneille, ce
es, et bien que le Cid ait été d’abord appelé par son auteur tragédie
comédie
, à cause de l’heureux dénouement de la pièce et d
e moderne, imagina la possibilité d’un genre où les personnages de la
comédie
figureraient dans une action héroïque. Entrevoyan
eauté. Nicomède, joué un an après Don Sanche d’Aragon, est aussi une
comédie
héroïque. La tendresse et la passion y sont rempl
enre où la familiarité du langage, et parfois même les procédés de la
comédie
, servent à rehausser, par le contrastera grandeur
e sorte, par lequel il revint au genre qu’il avait d’abord traité, la
comédie
du Menteur, donnée à la scène en 1642. Cette imit
e à la scène en 1642. Cette imitation de Lope de Vega est la première
comédie
de caractère qui ait paru en France, la première
droit de lui reprocher. Son génie a créé en France la tragédie et la
comédie
. Il a tout renouvelé au théâtre : sujets, sentime
lait le triomphe du Cid, Racine déserta un moment la tragédie pour la
comédie
. Un procès qu’il eut au sujet d’un bénéfice qu’il
é parfaite, et concourent tous merveilleusement à l’effet général. La
comédie
renferme des parties admirables ; partout on renc
n, est le véritable créateur, pour le fond comme pour la forme, de la
comédie
de caractère, où non seulement les travers contem
mentionner l’Étourdi ou les Contre-temps, et le Dépit amoureux, deux
comédies
en cinq actes, représentées en 1658, et qui offre
grande fête que Fouquet donnait à Louis XIV, inaugurèrent un genre de
comédie
plus élevée et plus durable. Dans cette comédie-b
le porte son lâche et misérable Imposteur est moins du ressort de la
comédie
que de celui de la justice, emploie un art admira
prochablement correct. En 1672, Molière produisit sa troisième grande
comédie
en vers. Par les Précieuses ridicules, sa premièr
eau donna le fini aux vers qui ne l’avaient pas reçu. Telles sont les
comédies
par lesquelles Molière s’est placé au premier ran
e produisit sur le théâtre pendant une sorte d’interrègne de la haute
comédie
désertée depuis la mort de Molière. Le Joueur, re
egnard donna le Distrait. Cette pièce ne peut être regardée comme une
comédie
de caractère ; la distraction ne forme pas, à pro
faut l’avouer ; mais la verve sauve tout. Telles sont les principales
comédies
de Regnard. Ce génie exclusivement enclin à la ga
est, avec le Menteur de Corneille, ce qu’il y eut de plus parfait en
comédie
avant les chefs-d’œuvre de Molière. Le Passage
rticuliers, ensuite sur les grandes scènes, un nombre considérable de
comédies
dont deux méritent d’être distinguées et de vivre
marié (1727), Destouches sort enfin du médiocre. C’est une véritable
comédie
: l’action en est conduite avec art, le dénouemen
qui produisait des contrastes de mœurs et de caractères dignes de la
comédie
. C’est la première où le pathétique se soit produ
gée de Lisette et de Frontin, il n’y a rien de bien plaisant dans les
comédies
régulières du modéré, tranquille et honnête Desto
égulières du modéré, tranquille et honnête Destouches. S’il rendit la
comédie
un peu sérieuse et froide, il sut au moins en con
le de son fils ; il tire de ses dédains une vengeance appropriée à la
comédie
, et nous rions volontiers de rembarras du comte d
frent un débordement de lieux communs sur la tyrannie et la liberté.
Comédies
. — Voltaire a fait quelques belles tragédies, il
a fait quelques belles tragédies, il n’a pas produit une seule bonne
comédie
; le don de la comédie n’a pas été accordé à cet
tragédies, il n’a pas produit une seule bonne comédie ; le don de la
comédie
n’a pas été accordé à cet homme qui a si bien con
les vices et les ridicules. Vainement chercherait-on dans toutes ses
comédies
un seul caractère comique. Tous ses personnages n
e les représente pas, il les crée. D’ailleurs il fut novateur dans la
comédie
plus que dans la tragédie. Il voulut faire entrer
la comédie plus que dans la tragédie. Il voulut faire entrer dans la
comédie
l’élément de l’intérêt, et créa, le drame sous sa
tant récrié contre le genre de la Chaussée. Il n’admettait pas que la
comédie
dégénérât en tragédie bourgeoise. Les morceaux sé
é de mille écrits injurieux, et donné en spectacle au public dans une
comédie
intitulée le Temple du Goût, composée par Romagne
45) ; mais il remporta un véritable triomphe en donnant, en 1747, une
comédie
de caractère, le Méchant trop véritable peinture
en traitant sa passion favorite. Suivant la pensée de La Harpe, cette
comédie
« est une aventure plaisante très ingénieusement
était pas amoureux, et ne désire pas la fortune144 ». Cette charmante
comédie
est riche en détails heureux, elle étincelle de t
nt appropriées, elles pourraient la plupart s’appliquer à toute autre
comédie
. Un autre défaut de cette pièce, c’est le manque
plaudissements149, au Théâtre-Français, le Philosophe sans le savoir,
comédie
en cinq actes, en prose, son chef-d’œuvre, et en
même, l’auteur des Petites Lettres sur de grands philosophes et de la
comédie
des Philosophes, ne se montra pas plus favorable
our le théâtre, où il introduisit une utile réforme en abandonnant la
comédie
maniérée et minaudière qui, après le Méchant, ava
un accès de fièvre, retouché à loisir après la santé retrouvée. Cette
comédie
méritait le succès qu’elle obtint par la manière
ette bouffonne et bien versifiée, représentée en 1791 ; les Artistes,
comédie
en trois actes (1796) ; les Mœurs du jour ou le b
1800), Malice pour malice, en trois actes (1803), Il veut tout faire,
comédie
épisodique en un acte. Toutes les pièces de Colli
tre. Il échoua complètement dans le drame tragique, et obtint dans la
comédie
des succès qui nous étonneraient aujourd’hui, si
âtre eurent du succès ; À vingt-cinq, ma muse enhardie Accoucha d’une
comédie
Qui fut sifflée en paraissant209… Il composa plu
ssant209… Il composa plus de cent pièces de théâtre de toute espèce,
comédies
, opéras-comiques, vaudevilles, farces, parodies,
nter, en 1820, peu de temps après les Vêpres siciliennes, sa première
comédie
, les Comédiens, écrite en représailles des contra
contestables. Delavigne ne se tint pas à cette hauteur dans une autre
comédie
représentée quelques années plus tard : la Prince
Mlle Mars ne purent soutenir cette mauvaise pièce. La dernière grande
comédie
de Casimir Delavigne, la Popularité, jouée pour l
t reçue et est encore regardée comme un des rares modèles de la haute
comédie
politique. Cependant la confusion de l’intrigue e
e, tout exprimer sans recherche, passant d’une naturelle allure de la
comédie
à la tragédie, du sublime au grotesque ». En outr
d’ennui ! Étienne (Ch.-Guillaume) (1778-1845) Quelques bonnes
comédies
en vers ont donné à Étienne une place honorable p
s et Palaprat (1807), et les Deux Gendres (1810), Brueys et Palaprat,
comédie
en un acte, le premier ouvrage qu’Étienne écrivit
nouveauté un si grand succès, sont faiblement écrits, mais c’est une
comédie
de mœurs très ingénieuse et très spirituelle, quo
age de la prose qu’il dédaignait, si ce n’est pour traduire la Divine
Comédie
du Dante. Il n’aimait que la poésie, et lui porta
estables. Ponsard est aussi un poète comique. Il a écrit deux grandes
comédies
en vers, à intention satirique, l’Honneur et l’Ar
onneur et l’Argent. Il suffira pour faire apprécier le genre de cette
comédie
dont le succès vint en partie de ce que la bourge
’honneur sur la fortune est irréprochable. La Bourse, satire plus que
comédie
, flagelle les rapacités et les ardentes convoitis
les convenances dramatiques sont souvent oubliées. Ce n’est là qu’une
comédie
de circonstance dont la postérité ne se souviendr
sard a voulu imiter aussi la poésie latine ; il a essayé de faire une
comédie
d’une ode d’Horace. Ce fut un pitoyable échec. Se
apitre VII. Satire. Son origine. La satire touche de près à la
comédie
; chez les Grecs, elle prit même naissance sur le
médie ; chez les Grecs, elle prit même naissance sur le théâtre : les
comédies
d’Aristophane sont essentiellement satiriques. Le
, et longtemps après lui. Xénarque.] Il y a eu un poëte de la moyenne
comédie
qui portait ce nom et qu’il ne faut sans doute pa
νɩϰοì λόγοɩ. Si ce rapprochement est juste, dès le fils de Sophron la
comédie
syracusaine aurait admis l’usage du dialecte atti
ccuse l’ignorance ou la mauvaise foi de celui qui parle. Mais dans la
comédie
on les accepte comme un simple badinage. De quel
hommes ; la tragédie à nous inspirer de l’horreur pour le crime ; la
comédie
à nous corriger de nos travers ; l’élégie nous fa
genre comique nous pouvons distinguer quatre espèces particulières de
comédies
: la comédie proprement dite, la comédie populair
nous pouvons distinguer quatre espèces particulières de comédies : la
comédie
proprement dite, la comédie populaire, la comédie
re espèces particulières de comédies : la comédie proprement dite, la
comédie
populaire, la comédie-ballet et le vaudeville.
e, la comédie populaire, la comédie-ballet et le vaudeville. De la
comédie
proprement dite. 519. La comédie proprement di
ballet et le vaudeville. De la comédie proprement dite. 519. La
comédie
proprement dite (ϰὡμη, bourg, ἄδω, chanter) est l
e dans la vie commune et montrée sous le côté ridicule. L’objet de la
comédie
est donc de corriger les vices et les travers de
o mores. 520. D’après sa définition, on voit que le but moral de la
comédie
est de rendre l’homme meilleur en lui montrant ce
souvent qu’on a jeté du ridicule sur la vertu, et jamais peut-être la
comédie
n’est parvenue à rendre l’homme meilleur au moyen
é. Au reste, ce but si noble est souvent oublié par les poètes, et la
comédie
n’est d’ordinaire qu’une excitation aux passions
le troisième, c’est d’outrer un peu la peinture. Mais la plupart des
comédies
sont fondées sur le contraste de deux vices oppos
rossier. 524. D’après les sujets que traite le poète, on distingue la
comédie
d’intrigue, la comédie de caractère et la comédie
es sujets que traite le poète, on distingue la comédie d’intrigue, la
comédie
de caractère et la comédie mixte. La comédie d’in
te, on distingue la comédie d’intrigue, la comédie de caractère et la
comédie
mixte. La comédie d’intrigue présente un enchaîne
a comédie d’intrigue, la comédie de caractère et la comédie mixte. La
comédie
d’intrigue présente un enchaînement d’aventures p
ens et forment un embarras qui croît toujours jusqu’au dénouement. La
comédie
de caractère ou de mœurs présente un caractère do
ontrastent entre eux, comme le Misanthrope et les Femmes savantes. La
comédie
mixte est celle où se combinent ensemble les deux
quent les situations. Ce sont les pièces les plus agréables. De la
comédie
populaire. 525. La comédie populaire est une p
les pièces les plus agréables. De la comédie populaire. 525. La
comédie
populaire est une petite pièce dont le but est de
vocats. De la comédie-ballet. 526. On appelle comédie-ballet la
comédie
dans laquelle la danse joue un rôle important : t
Du vaudeville. 528. Le vaudeville ou la comédie-vaudeville est une
comédie
d’un genre léger, entremêlée de couplets, de peti
tre ou même le demander. Au reste, nous citons en courant ce genre de
comédies
pour ne point laisser de lacune dans notre cours
s. De l’opéra-comique. 534. L’opéra-comique était autrefois une
comédie
mêlée de chant. Aujourd’hui, il ne diffère du gra
pposer aux passions humaines que les moqueries et les sarcasmes de la
comédie
. Troisième section. Genres secondaires.
hez les différents peuples ? 518. Combien distingue-t-on d’espèces de
comédies
? 519. Qu’est-ce que la comédie proprement dite,
Combien distingue-t-on d’espèces de comédies ? 519. Qu’est-ce que la
comédie
proprement dite, et quel en est l’objet ? 520. La
t-ce que la comédie proprement dite, et quel en est l’objet ? 520. La
comédie
a-t-elle rendu l’homme meilleur au moyen du ridic
cule ? 521. Qu’est-ce que le ridicule, le risible, le comique dans la
comédie
? 522. Quels sont les principaux moyens de peindr
t-il de sortes de comiques ? 524. Combien distingue-t-on de sortes de
comédies
, et quel est le caractère de chacune d’elles ? 52
, et quel est le caractère de chacune d’elles ? 525. Qu’est-ce que la
comédie
populaire, et quand est-ce qu’elle prend le nom d
traité ; Blair, leç. xlv, xlvi ; Marmontel, articles Drame, Tragédie,
Comédie
, Comique, Opéra, Chœur, etc. ; Laurentie, De l’ét
es par des éclairs d’intuition morale qui les rapprochent de la haute
comédie
dont il est le père. Non moins habile à nouer une
discours dans lequel il doit raconter le combat de son maître. Cette
comédie
, et cette scène en particulier, sont imitées de P
2. Ces importants, par leurs démonstrations bruyantes, donnaient la
comédie
au parterre. 3. On est toujours ridicule quand o
servitude. En l’État où je suis, tous les princes du monde jouent des
comédies
pour me faire rire ; toutes les richesses de la n
ient si haut notre scène tragique, Molière, reculant les bornes de la
comédie
, se créait une gloire sans rivale. Jamais encore
trace en détail les règles de la tragédie. Il dit peu de chose de la
comédie
et de l’épopée, parce qu’il se réservait d’en par
pose en détail les règles relatives à la tragédie, à l’épopée et à la
comédie
. — Boileau est beaucoup plus complet que ses préd
parlent hardiment de toutes choses sans s’y connaître ; qui, dans une
comédie
, se récrieront aux méchants endroits, et ne bouge
ute, est quelque chose de beau, quand elle est bien touchée ; mais la
comédie
a ses charmes ; et quand, pour la difficulté, vou
et quand, pour la difficulté, vous mettriez un peu plus du côté de la
comédie
, peut-être que vous ne vous abuseriez pas ; car e
t la cour de France. C’est le cas de dire avec Horace, que parfois la
comédie
hausse le ton. 2. Cette insolente ironie prouve
vie commune et peint nos travers, nos ridicules, elle prend le nom de
comédie
. La tragédie et la comédie doivent renfermer une
vers, nos ridicules, elle prend le nom de comédie. La tragédie et la
comédie
doivent renfermer une moralité. La durée de l'act
tout à coup la face. La tragédie est toujours en cinq actes, mais la
comédie
peut n'avoir que trois actes et même que deux. La
eut du sang, elle finit presque toujours par un événement funeste. La
comédie
corrige les mœurs en riant. La tragédie est toujo
édie corrige les mœurs en riant. La tragédie est toujours en vers. La
comédie
s'écrit en prose ou en vers indifféremment. Pour
et la Mérope de Voltaire, et Marino Faliero de C. Delavigne. Pour la
comédie
, voyez le Misanthrope et le Tartufe de Molière, l
ame est une pièce d'un genre mixte ; il tient de la tragédie et de la
comédie
, mais les larmes et le rire sont deux impressions
e, et le drame est moins touchant que la tragédie et moins gai que la
comédie
. Le drame est pris ordinairement dans la vie comm
la toile tombe. Le vaudeville. Le vaudeville est une espèce de
comédie
en prose mêlée de couplets ; il tient de la coméd
est une espèce de comédie en prose mêlée de couplets ; il tient de la
comédie
et de l'opéra. La satire du vice, les modes ridic
priés à chaque genre. — 89. Du ton qui convient à la Tragédie et à la
Comédie
. — 99. Il faut tenir compte du sujet, du temps, d
ligence des écrivains Romains. — 275. Origine de la Tragédie et de la
Comédie
. — 295. De l’art et du génie. — 309. Connaissance
la place que lui a si bien marquée la nature. Quelquefois pourtant la
comédie
même élève le ton : voyez comme la colère inspire
ausser le cothurne et à parler avec majesté. Ensuite parut la vieille
Comédie
, et elle compta de brillants succès ; mais la lib
Archiloque 226de l’iambe qui lui est propre : 227les brodequins (la
comédie
) 228et les cothurnes majestueux (la tragédie) 2
ayant obtenue convenablement. 262Quelquefois, cependant, 263même la
comédie
élève la voix, 264Chremesque iratus : et Chrémès
à marcher chaussé du cothurne. 802A ces deux poëtes 803succéda la
Comédie
Antique, 804non sans une grande gloire ; 805mai
ture. » Exemple : Molière, en prenant l’avare pour sujet d’une de ses
comédies
, nous a peint un caractère général, communia ; et
r Horace sur un poëte comique, auquel nous devons l’idée de plusieurs
comédies
excellentes de Molière. Plaute a certainement un
mmairiens d’Alexandrie ont reconnu, comme on le sait, trois sortes de
comédies
: l’ancienne, la moyenne et la nouvelle. La premi
. La première avait des chœurs chantants, comme la tragédie, c’est la
comédie
d’Aristophane : Eupolis, atque Cratinus, Aristop
aient la robe prétexte, qui n’appartenait qu’aux nobles ; Togatas, la
comédie
, parce que les acteurs portaient la toge, vêtemen
s loin qu’Aristote et soutient que la tragédie a le même droit que la
comédie
sur les sujets d’invention mais l’histoire du th
u’ensuite on donnât des noms aux personnages, comme on en use dans la
comédie
: c’est ainsi qu’il travaillait lui-même, quand i
u dans le théâtre ; me fussé-je mis une pierre au cou ! Je broche une
comédie
dans les mœurs du sérail : auteur espagnol, je cr
mes de Barca, de Tripoli, de Tunis, d’Alger et du Maroc ; et voilà ma
comédie
flambée pour plaire aux princes mahométans, dont
ar et sous Auguste. Plaute et Térence avaient déjà fait connaître la
comédie
. Cicéron, quoique moins nerveux que Démosthène, d
n portrait achevé du cœur de l’homme. Molière enleva le sceptre de la
comédie
aux Grecs et aux Latins, et le laissa entre les m
e. Enfin, après avoir bu et mangé tout son saoûl5, il voulut finir la
comédie
. « Seigneur Gil Blas, me dit-il en se levant de t
, j’ai toujours fait le métier d’auteur, j’ai composé des romans, des
comédies
, toutes sortes d’ouvrages d’esprit. J’ai fait mon
ure, la peinture naïve de l’humanité, une représentation de la grande
comédie
aux cent actes divers1, se déroulant, se découpan
Est-il ? et s’il est, dans quelles conditions vit-il encore ? Quelle
comédie
jouent donc tous ces gens, qui la plupart furent
e est à Angélique et que ce rôle tentera les femmes qui iront voir la
comédie
? La femme qui voudra être Angélique n’avait rien
ie ? La femme qui voudra être Angélique n’avait rien à apprendre à la
comédie
, et ce n’est pas Molière qui l’a pervertie. L’épo
mme qui s’est sottement marié. Voilà la vraie moralité qui sort de la
comédie
de George Dandin ; voilà la leçon que donne l’exp
vie a inspiré promptement deux genres dramatiques, la tragédie et la
comédie
. Les Grecs, dans les fêtes de Bacchus, firent par
, iii. Des succès fortunés du théâtre tragique Dans Athènes naquit la
comédie
antique. Là le Grec, né moqueur, par nulle jeux p
ésente les grands événements qui excitent les violentes passions ; la
comédie
se borne à représenter les mœurs des hommes dans
omme le devoir et le bien, en le pénétrant de terreur et de pitié. La
comédie
l’instruit et le corrige par la peinture gaie et
des travers et des vices. Il faut distinguer dans le genre comique la
comédie
de mœurs, ou haute comédie, qui s’attache à la pe
l faut distinguer dans le genre comique la comédie de mœurs, ou haute
comédie
, qui s’attache à la peinture des caractères, comm
peinture des caractères, comme dans l’Avare et le Misanthrope ; et la
comédie
d’intrigue, où la gaîté naît des incidents imprév
n trouvera dans Boileau les autres caractères de la tragédie et de la
comédie
; les règles de la progression dramatique, de la
mort d’Hippolyte, et cent autres ! Est-il besoin de rappeler, dans la
comédie
, les brillantes narrations des Fâcheux et du Ment
causes et les effets. Or souvent, certaines compositions littéraires,
comédies
, satires, essais de morale, ne sont autre chose q
partout à côté de la vérité. Les peintures plaisantes et naïves de la
comédie
nous montrent que les sophismes ne sont pas moins
r être compris et goûtés, une disposition d’esprit analogue. Aussi la
comédie
est-elle, de tous les genres littéraires, le plus
et terribles de la tragédie jusqu’à la gaîté familière et naïve de la
comédie
. Dans la comédie même, que de nuances depuis le M
a tragédie jusqu’à la gaîté familière et naïve de la comédie. Dans la
comédie
même, que de nuances depuis le Misanthrope jusqu’
nds par moralité. Le sujet d’une fable, d’un roman, d’un drame, d’une
comédie
, peut avoir ce mérite de moralité. Quelle moralit
t un paradoxe étroit et subtil, vous croyez arriver à un drame, à une
comédie
, à un roman ; à peine aviez-vous la matière d’un
s familières, où l’on se livre à l’abandon de l’esprit et du cœur. La
comédie
emploie ce style avec succès, pour reproduire la
dans le Bourgeois gentilhomme. Citons, dans ce genre, le début de la
comédie
de Racine, les Plaideurs : Petit Jean. Ma foi !
l’honneur n’est qu’une maladie. Ma foi ! j’étais un franc portier de
comédie
: On avait beau heurter et m’ôter son chapeau, On
e est la finesse, la naïveté ou la grâce ; elle convient surtout à la
comédie
, à la satire et à la fable : La Fontaine l’emploi
acrés murs que n’a pu conserver mon Hector ! Racine. Dans la Divine
Comédie
de Dante, Ugolin raconte les tourments terribles
mpli. (Clermont, août 1886.) Résumer les préceptes de Boileau sur la
comédie
. Dire quelles sont, selon lui, les sources du vra
s élevée. (Montpellier, novembre 1888.) Nicole, dans son Traité de la
Comédie
(1659), avait fort maltraité le théâtre en généra
octobre 1889.) Vous direz quels sont les principaux personnages de la
comédie
des Plaideurs de Racine, et vous ferez ressortir
braves ont-ils jamais songé à se plaindre des rôles grotesques que la
comédie
italienne fait jouer au docteur (type de pédant)
icules et montrer à quelles préoccupations littéraires répondit cette
comédie
de Molière. (Poitiers, août 1891.) Lettre à un a
les Femmes savantes. Quelle est la conclusion morale à tirer de cette
comédie
? (Paris, octobre 1883.) Est-il vrai, comme l’a p
ques scènes de l’ouvrage. (Rennes, novembre 1888.) Les femmes dans la
comédie
des Femmes savantes. (Poitiers, décembre 1890.) D
(Poitiers, décembre 1890.) Déterminer et apprécier la moralité de la
comédie
de Molière intitulée : Les femmes savantes. (Cler
intitulée : Les femmes savantes. (Clermont, août 1888.) Quelle est la
comédie
de Molière que vous préférez ? Analysez-la et app
au xvii e siècle, et prendre des exemples dans l’histoire et dans les
comédies
de Molière. (Grenoble, avril 1887.) Sainte-Beuve
ntaine. La Fontaine a dit qu’il fait dans ses fables : « une ample
comédie
à cent actes divers ». Expliquez cette parole du
let 1890.) Montrer comment les fables de La Fontaine sont « une ample
comédie
à cent actes divers ». (Poitiers, novembre 1888.)
ovembre 1888.) Boileau. Résumer les préceptes de Boileau sur la
comédie
. – Dire quelles sont, selon lui, les sources du v
878.) La Fontaine a dit de ses fables qu’elles étaient : « Une ample
comédie
à cent actes divers. » Démontrer, par des exempl
xemples que La Fontaine prête à chacun des personnages « de son ample
comédie
» un langage conforme à son caractère. – La Fonta
surtout inspirés de Molière ? En quoi lui sont-ils inférieurs ? – La
comédie
au xviii e siècles n’a-t-elle pas tenté des voies
tingue par ses mœurs polies et son langage agréable et délicat que la
comédie
adopte aussitôt. Si Molière écrivait le Bourgeois
er et le renvoyer content. Il faut donc que le vice soit puni dans la
comédie
. Si Tartufe s’installait dans la maison d’Orgon e
Cette théorie est contraire à celle de la tragédie classique et de la
comédie
. Le poète tragique et le poète comique mettaient
iette sont d’un ordre plus relevé, comme aussi leur langage. Les deux
comédies
se développent différemment. Trissotin n’est pas
que le bas comique emploie sans scrupule. Les personnages de la haute
comédie
et ceux de la comédie bouffonne appartiennent à d
loie sans scrupule. Les personnages de la haute comédie et ceux de la
comédie
bouffonne appartiennent à des mondes différents,
ais naturel, des caractères vrais, voilà, sans doute, ce que la haute
comédie
doit surtout nous offrir. Nulle part ces qualités
rtant, le ton du persiflage, et c’est toujours le langage de la haute
comédie
. Éliante, enfin, parle comme doit le faire une fe
ge, caractères, tout, dans le Misanthrope, appartient donc à la haute
comédie
. Cette pièce, avec toutes ces qualités, en est-el
t le Financier. La Fontaine nous offre dans ses fables « une ample
comédie
à cent actes divers ». La comédie se propose de f
s offre dans ses fables « une ample comédie à cent actes divers ». La
comédie
se propose de faire rire les hommes et elle a de
’aucun des sept sages. Voilà le principal personnage de cette courte
comédie
mis sous nos yeux en quatre vers. Il est heureux,
ands biens. La Fontaine ne se lasse pas de le répéter. C’est bien une
comédie
qui vient de se jouer sous nos yeux. Les personna
nnages. Ce fut l’œuvre de La Fontaine. Il a défini la fable une ample
comédie
à cent actes divers. Son œuvre est à la fois dram
posée en ses divers éléments tout comme une tragédie de Racine ou une
comédie
de Molière. L’exposition y est toujours simple et
norez les joies des fêtes, le bonheur que l’on goûte en entendant une
comédie
ou une tragédie qui touche notre cœur et élève no
ces lignes d’une lettre de Voltaire : « Je regarde la tragédie et la
comédie
comme des écoles de vertu, de raison et de biensé
pplique à la Tragédie – et à Corneille (école de grandeur d’âme) – La
Comédie
correspond à raison et à bienséances – et à Moliè
rifiant sa famille à sa patrie ? 2 e Paragraphe. – A. Montrer que la
comédie
est une école de raison et de bienséances. Défini
éviter, sous peine de tomber dans le ridicule, de devenir un type de
comédie
. B. Montrer la raison et les bienséances en acti
ie, on peut accepter à la lettre la définition de Voltaire, – Pour la
comédie
, on doit faire certaines réserves. Molière ne sor
on. – En général, approuver la pensée – indiquer vos réserves pour la
comédie
, tout en les restreignant. Morale. Devoirs enver
es Sciences.) Concours de 1887. Littérature. Analyser, dans la
comédie
des Femmes savantes, les caractères, à la fois se
raient fourni tout ce qu’on peut dire de savant sur la tragédie et la
comédie
, l’étymologie de toutes deux, leur origine, leur
e l’éducation des filles ? – Dans quelle mesure peut-on dire que « la
comédie
corrige les mœurs » ? Voltaire indique-t-il cette
vre absolument le conseil de Mme de Sévigné ? – Dans quelle mesure la
Comédie
, qui peint les mœurs, peut-elle les corriger ? Vo
mables. Démontrer, par l’étude de la tragédie de Britannicus et de la
comédie
du Misanthrope, que l’assertion de Nicole n’est p
infini d’une manière neuve et frappante : tout a ses bornes. La haute
comédie
a les siennes. Il n’y a dans la nature humaine qu
ncore ? – Expliquer et commenter ce jugement de Voltaire : « La bonne
comédie
fut ignorée jusqu’à Molière. » – Apprécier l’inf
. Caractériser nos principaux historiens modernes. – Qu’est-ce que la
comédie
? Quelles sont les principales espèces de comédie
– Qu’est-ce que la comédie ? Quelles sont les principales espèces de
comédies
? Esquisser l’historique du genre en France jusqu
exion de Balzac est extrêmement juste. Corneille le premier, dans ses
comédies
, a mis cette réelle gaîté de style, sans rapport
a raison : autant il sut mettre de vraie et de franche galté dans des
comédies
, dans des satires, dans des contes faits pour amu
on littéraire, qu’après Corneille, Molière, Bossuet…, la tragédie, la
comédie
, l’éloquence religieuse…, n’ont fait que décliner
nte et d’Arsinoé dans le Misanthrope, et analysez les scènes de cette
comédie
qui ont le plus captivé votre intérêt. – Que pens
uvent, sous couleur d’éloges, se cachait la note moqueuse. Tragédies,
comédies
, odes, pièces légères, petits vers badins, il ana
rèce. On peut demander des soins à Hippocrate. On peut aller rire aux
comédies
d’Aristophane. On peut s’entretenir de philosophi
humble en apparence, il a fait, comme il le dit lui-même, Une ample
comédie
à cent actes divers. L’apologue qui, traité1 par
ravissants, La mouche à la fourmi ; faisant de cet ouvrage Une ample
comédie
à cent actes divers, Et dont la scène est l’uni
propriétaire. — Marri, vieux mot : triste, fâché. 8. Farce, petite
comédie
populaire 9. Bat la campagne, locution proverbi
t ravissant de naïveté. 2. La Fontaine appelait la fable une ample
comédie
aux cent actes divers. Cette définition convient
a Fontaine lui donne une physionomie gauloise. C’est un personnage de
comédie
. 3. J’ajoute encore une aile. V. La Bruyère, De
une maison princière lui permit d’assister de près au spectacle de la
comédie
humaine, où figuraient les originaux de la cour e
que ne haïssent rien tant que d’être naturels ; vrais personnages de
comédie
, des Floridors, des Mondoris4. On ne tarit point
x acteurs ont pris leur place. Quel fond à faire sur un personnage de
comédie
! »
que la médisance est la félicité des oreilles. L’audace de l’ancienne
comédie
a eu beaucoup plus d’applaudissements que la mode
Paris en 1622, il termina sa carrière en 1673. Appréciation de la
comédie
de l’École des Femmes. Le marquis, le chevali
jugements qui se font là-dessus : car enfin j’ai ouï condamner cette
comédie
à certaines gens par les mêmes choses que j’ai vu
étestable. Dorante, Mais, marquis, par quelle raison, de grâce, cette
comédie
est-elle ce que tu dis ? LE MARQUIS. Pourquoi ell
i disait tout haut : Ris donc, parterre, ris donc. Ce fut une seconde
comédie
que le chagrin de notre ami : il la donna en gala
les autres aussi, que le bon sens n’a point de place déterminée à la
comédie
; que la différence du demi-louis d’or et de la p
parlent hardiment de toutes choses sans s’y connaître ; qui, dans une
comédie
, se récrieront aux méchants endroits et ne branle
affaires d’esprit ; et je suis sûr que si l’auteur lui eût montré sa
comédie
avant que de la faire voir au public, il l’eût tr
us belle du monde. LE MARQUIS. Enfin, chevalier, tu crois défendre ta
comédie
en faisant la satire de ceux qui la condamnent.
), sc. VI. Jusqu’à quel point faut-il observer les règles dans une
comédie
? Lysidas, poète ; Dorante, Uranie. LYSIDAS.
le plus des règles, et qui les savent mieux que les autres, font des
comédies
que personne ne trouve belles. DORANTE. Et c’est
ils veulent assujettir le goût du public, et ne consultons, dans une
comédie
, que l’effet qu’elle fait sur nous. Laissons-nous
us empêcher d’avoir du plaisir41. URANIE. Pour moi, quand je vois une
comédie
, je regarde seulement si les choses me touchent ;
e pas cela. Je dis bien que le grand art est de plaire, et que, cette
comédie
ayant plu à ceux pour qui elle est faite, je trou
dans ses accès d’emportement, tant il se contrefait bien. Après cette
comédie
, jouée à ses propres dépens, vous croyez bien qu’
personnelle, et, encouragé par le succès, il avait fait suivre cette
comédie
de quelques autres ; à vingt-neuf ans, abordant l
ptions tragiques nous donnait encore, dans le Menteur, notre première
comédie
de caractère, demeurée l’une des meilleures469. S
matique. Né à Dreux en 1609, il donna, dès l’âge de dix-huit ans, une
comédie
qui obtint des applaudissements et les méritait,
ombre des humains, On reconnut le prix de sa muse éclipsée. L’aimable
comédie
, avec lui terrassée, En vain d’un coup si rude es
ement essayé dans l’allégorie, à présent délaissée, ainsi que dans la
comédie
et l’épître, mais avec assez peu de succès. Au pr
Destouches (1680-1754.) [Notice.] Le troisième rang dans la
comédie
a été, du moins jusqu’à notre siècle, mérité par
it véritablement l’oint du Seigneur. 12. Cette licence de l’ancienne
comédie
grecque a été également flétrie par Cicéron : « G
fin de son Discours sur la satire. 39. L’École des femmes. 40. Les
comédies
… 41. La Bruyère dit également : « Le plaisir de
désignait alors toutes les pièces de théâtre : de là encore le nom de
Comédie
française pour Théâtre français. 206. Cela veut
lui-même et quelques-uns de ses amis ». 413. Les Grenouilles. Cette
comédie
, qui sous une forme bouffonne et fantastique trai
voulait que la guerre fût poussée avec vigueur. Le chef de l’ancienne
comédie
grecque voyait dans les tendances philosophiques
t de Voltaire : « Non seulement on doit à Corneille la tragédie et la
comédie
, mais on lui doit l’art de penser. » 470. On pe
d’admettre dans leurs vers ces expressions qui ne conviennent qu’à la
comédie
. 524. Il faut ici se rappeler une excellente obs
acine contre les dégoûts dont l’abreuvaient ses ennemis. 585. Cette
comédie
, représentée pour la première fois le 11 mars 167
érité, je n’irai jamais. » Ce qui recommande surtout cette excellente
comédie
, c’est la raison qui y domine : c’est elle qui, p
raité de morale dans ce discours de Molière, chef-d’œuvre de la bonne
comédie
? Ce sont de tels morceaux qui l’ont fait justeme
nous fait haïr les affectations d’une fausse délicatesse. Dans cette
comédie
, comme dans les autres chefs-d’œuvre de Molière,
s autres passages de ce chapitre peuvent encore être rapprochés de la
comédie
des Femmes savantes. 634. . On écrirait aujourd’
st ainsi que Martial (VIII, 3) emploie la même image pour désigner la
comédie
et la tragédie : An juvat ad tragicos soccum def
es lettres (de 1747, au comte d’Argental), il va jusqu’à égaler cette
comédie
aux meilleures de Molière. C’était trop. En revan
pas le changer en fils sacrilège, maudit par son père : autrement la
comédie
finirait par une scène de tragédie. Nous aimons a
bable que nous possédons le livre Ier et que le second traitait de la
comédie
, du dithyrambe, des nomes, des chants, et peut-êt
premières dans l’ordre naturel. II. L’épopée3, la poésie tragique, la
comédie
, la poésie dithyrambique, l’aulétique, la cithari
ce sont la poésie dithyrambique, celle des nomes11, la tragédie et la
comédie
. Ces genres diffèrent en ce que les uns emploient
ne, dans les Cyclopes. V. La même différence sépare la tragédie et la
comédie
. Celle-ci tend à imiter des êtres pires, celle-là
ες). De là vient aussi que les Doriens revendiquent la tragédie et la
comédie
, les Mégariens, la comédie, ceux de ce pays allég
les Doriens revendiquent la tragédie et la comédie, les Mégariens, la
comédie
, ceux de ce pays alléguant que celle-ci est née s
e ; poésie ïambique (ou satirique). — Origine de la tragédie et de la
comédie
. — Premiers progrès de la tragédie. I. Il y a d
es au drame), de même il fut le premier à faire voir les formes de la
comédie
, en dramatisant non seulement le blâme, mais enco
ent le blâme, mais encore le ridicule ; en effet, le Margitès est aux
comédies
ce que l’Iliade et l’Odyssée sont aux tragédies.
yssée sont aux tragédies. X. Dès l’apparition de la tragédie et de la
comédie
, les poètes s’attachant à l’une ou à l’autre, sui
XII. Ainsi donc, improvisatrice à sa naissance, la tragédie, comme la
comédie
, celle-ci tirant son origine des poèmes dithyramb
ter à chaque détail en particulier. Chapitre V Définition de la
comédie
; ses premiers progrès. — Comparaison de la tragé
remiers progrès. — Comparaison de la tragédie et de l’épopée. I. La
comédie
, nous l’avons dit déjà, est une imitation de ce q
i que leurs auteurs, ne sont pas restées ignorées ; mais celles de la
comédie
le sont, parce qu’on n’y a pas prêté d’attention
diens. On le formait (d’abord) à volonté. III. Depuis le moment où la
comédie
affecta certaines formes19, on cite un petit nomb
es eut pour premiers auteurs Épicharme et Phormis. VI. À l’origine la
comédie
vint de Sicile. À Athènes, ce fut Cratès qui, le
iade ou ce qui lui a été fait. V. On a déjà vu procéder ainsi pour la
comédie
. Après avoir constitué une fable d’après les vrai
l’on puise dans la tragédie ; c’est plutôt celui qui appartient à la
comédie
. Là, en effet, des personnages donnés par la fabl
que. Il est probable que les chapitres suivants étaient relatifs à la
comédie
, puis à la poésie dithyrambique et aux nomes ou c
e, extraits, ou du moins inspirés des pages où Aristote parlait de la
comédie
, figurent dans un recueil anonyme sur les divisio
ours est décousu, ou bien encore de ce qu’il n’a aucune suite. IV. La
comédie
est différente de la médisance, attendu que la mé
s en rien cacher, les faits à la charge d’une personne, tandis que la
comédie
a besoin de ce que l’on appelle la « représentati
ste proportion de terreur dans les tragédies, et de ridicule dans les
comédies
. VII Les mœurs de la comédie sont la bouffonnerie
les tragédies, et de ridicule dans les comédies. VII Les mœurs de la
comédie
sont la bouffonnerie, la dissimulation et la fanf
s l’art musical qu’il faudra puiser les principes convenables. XI. La
comédie
est l’imitation d’une action ridicule, d’une éten
dapte pas un terme fleuri559 au nom d’une chose ordinaire ; sinon, la
comédie
apparaît, et c’est ce qui arrive à Cléophon560 ;
artie du prologue ; tel Sophocle : Mon père était Polybos675… Pour la
comédie
, c’est la même chose. On le voit, la fonction la
Deipnosoph., l. XI, p. 502), le mot serait d’Anaxandride, poète de la
comédie
moyenne. 546. Ces éléments sont la clarté, la pr
. Τίνα αἱρεῖται ἐπίτροπον. 570. Allusion possible à quelque scène de
comédie
. 571. Cp. Poétique, iv, §§ 7 et 19. — Démétrius,
as du jargon provincial, du patois. De tout temps, il fut permis à la
comédie
, au roman même, de reproduire ce langage corrompu
jour, ne permet pourtant l’emploi du jargon villageois, même dans la
comédie
, qu’à deux conditions : s’il contribue au comique
our le prouver, et les vers en sont parfois totalement dépourvus : la
comédie
, par exemple, n’est qu’une conversation rimée.
Le genre lyrique. Le genre épique. Le genre dramatique. Tragédie.
Comédie
Le genre didactique. Six genres secondaires :
er ce que son péché a de moins pardonnable ? 1. C’est une excellente
comédie
, dont le dénoûment, remarque Chamfort, a le mérit
hâteaux en Espagne forment le sujet et le titre d’une des plus jolies
comédies
de Collin d’Harleville. 3. Des ces deux personna
par un usage trop fréquent et trop vulgaire ; elle veut que, dans la
comédie
même, et jusque dans les rôles de valets, qui son
vers suivant est défectueux : Ma foi, j’étais un franc — portier de
comédie
. Le repos de l’hémistiche est trop faible dans c
dans les sujets légers, familiers et badins. Ainsi, dans la fable, la
comédie
et les poésies dont la simplicité forme le caract
nt tour à tour masculins et féminins. Ainsi l’épopée, la tragédie, la
comédie
, l’épître, la satire, les ouvrages didactiques, l
Que de traités du poëme épique ! que de volumes sur la tragédie et la
comédie
! que d’Essais sur les éloges , sur l’éloquence d
moyen âge, l’Odyssée, le Roland et la Messiade ; votre poétique de la
comédie
sera incomplète, si je n’y puis rattacher Aristop
: tels sont les vers suivants : Ma foi, j’étais un franc—portier de
comédie
. Racine. Adieu ; je m’en vais à—Paris pour mes
res élevés de poésie ; elle peut être plus faiblement marquée dans la
comédie
et dans les genres secondaires. La césure ne peut
pas lieu d’être affligée, il lui serait horrible de lui voir jouer la
comédie
. Elle lui répondit bien naturellement que, sans c
voir jouer la comédie. Elle lui répondit bien naturellement que, sans
comédie
, la pitié et le spectacle la touchaient, et la bi
, et réimprimés en partie par Meineke, à la suite des Fragments de la
Comédie
Ancienne. — Ne pouvant entrer, à propos de ce tex
eaux. Ce qui est certain, c’est qu’il existait un drame de l’Ancienne
Comédie
intitulé ІІέρσαɩ, et que l’on attribuait vulgaire
’ai travaillé quelquefois (cinq ou six fois, dit-il plus bas, sur 483
comédies
) selon les règles de l’art. Mais quand j’ai vu de
discuter les droits des prétendants à la succession d’un acteur de la
Comédie
italienne, ne se permit pas de le désigner par so
dans un autre ouvrage, par exemple, dans un livre de critique sur la
Comédie
italienne. Ainsi, tandis que les qualités que j’a
rsonnages sous les yeux du lecteur, il a fait de la fable. Une ample
comédie
à cent actes divers23. La Fontaine. § II
pas prendre tout à coup une allure froide et sévère ; le style de la
comédie
choquerait dans la tragédie, et réciproquement. 2
t le savoir-faire d’une industrie timide qui corrige Shakespeare. Ses
comédies
ne font rire qu’à ses dépens, mais il reste sans
ociété de trois ou quatre intimes amis il faut voler1 à l’opéra, à la
comédie
, voir des curiosités comme un étranger, embrasser
na vers le théâtre, et y prouva la souplesse de son invention par des
comédies
spirituelles ou des drames animés, dont l’intérêt
a forme d’Églogues, d’Odes, de Satires, d’Épopées, de Tragédies ou de
Comédies
. Inutile de faire remarquer que la raison n’est p
er de tout un amphithéâtre un ris universel sur quelque endroit d’une
comédie
, et que cela suppose au contraire qu’il est plais
ique : comment pourrait-il faire le fond ou l’action principale de la
comédie
? Ces caractères, dit-on, sont naturels : ainsi,
plus aussi il sera froid et insipide37. Il semble que le roman et la
comédie
pourraient être aussi utiles qu’ils sont nuisible
caractère original et inimitable ; mais il est inégal. Ses premières
comédies
sont sèches, languissantes, et ne laissaient pas
, l’autre une harangue à l’Académie ; celui-ci venait de composer une
comédie
métaphysique ; celui-là tenait un petit recueil d
nt, avec d’autres mérites, celui de l’élégance. On dit rarement d’une
comédie
, qu’elle est écrite élégamment. La naïveté et la
épêche d’ambassadeur ne doit pas être écrite comme un sermon ; que la
comédie
ne doit point se servir des tours hardis de l’ode
idées propres à chaque sujet, dans les tropes. Ainsi un personnage de
comédie
n’aura ni idées sublimes, ni idées philosophiques
ert quel devint mon ennui ! ne pourrait convenir à un amant dans une
comédie
, parce que cette belle expression figurée, dans l
on ; et ces deux peuples conséquemment n’auront pas la même espèce de
comédie
. La poésie sera différente chez le peuple qui ren
s trop prosaïques, et d’une familiarité qui n’est le propre que de la
comédie
. Mais ces vers se perdent dans la foule des bons
rs si séducteurs, qu’on lui pardonne ces sentiments d’une coquette de
comédie
: Phèdre en vain s’honorait des soupirs de Thésé
une fête pour le mariage de M. le Dauphin, dans laquelle il entre une
comédie
, et je m’aperçois plus que jamais que ce délié, c
re sont peu estimés, et le Misanthrope, qui est le chef-d’œuvre de la
comédie
, est une comédie sans action. Mais c’est le privi
és, et le Misanthrope, qui est le chef-d’œuvre de la comédie, est une
comédie
sans action. Mais c’est le privilège des hommes c
douter que La Bruyère n’ait eu en vue ici l’Homme à bonnes fortunes,
comédie
de Baron. L’auteur peint le ridicule de certaines
Tartuffe, le Misanthrope, ne sont pas assurément des sujets bas ; la
comédie
n’en peut guère traiter de plus relevés. Pourquoi
relevés. Pourquoi 1’Avare encore serait-il un sujet trop bas pour la
comédie
? Passe pour les Fourberies de Scapin, le Médecin
directeur, ne fut pas toujours le maître de choisir les sujets de ses
comédies
ni d’en soigner l’exécution. SUARD. 95. On ne p
chefs d’œuvre. Il rentra ensuite dans le monde, et par une excellente
comédie
, l’une des pièces dont la réputation s’est mainte
us parlent. Ses discours ont grand air. Son récit intéresse comme une
comédie
. Il eut l’éloquence de César, mais paraîtrait un
22. A la fois auteur et acteur, il fit représenter un grand nombre de
comédies
, dans lesquelles il joua toujours le principal rô
ut quelques heures après (17 février 1673). La verve comique dont ses
comédies
sont animées, la variété, le naturel, la profonde
-sur-Mer en 1747. Il obtint son premier succès en 1707 avec la petite
comédie
de Crispin rival de son maître, et donna la même
mité de l’espagnol, le Diable boiteux. Ses deux chefs-d’œuvre sont la
comédie
de Turcaret ou le Financier (1709) et l’Histoire
. Enfin, après avoir bu et mangé tout son soûl995, il voulut finir la
comédie
: « Seigneur Gil Blas, me dit-il en se levant de
ns bonne foi et des juges prévaricateurs (1774-1775), plus tard, deux
comédies
étincelantes et hardies, le Barbier de Séville (1
tre Alonzo Calderon, jeune auteur dramatique. » Il est question d’une
comédie
mort-née, que chacun désavoue et rejette sur l’au
e mon grand-père, se livrant à sa fourbe railleuse, joua une scène de
comédie
d’une audace singulière. Il reprocha gravement au
vous ! quand on meurt de faim, il faut bien tâcher de se distraire. (
Comédies
et proverbes : Il ne faut jurer de rien, acte I,
84, Pierre Corneille fit représenter sa première pièce de théâtre, la
comédie
de Mélite, en 1629. Sa tragédie du Cid (1636) obt
Rodogune (vers 1644), Nicomède (1651), Sertorius (1662), ainsi que la
comédie
du Menteur (vers 1643) et la comédie héroïque de
, Sertorius (1662), ainsi que la comédie du Menteur (vers 1643) et la
comédie
héroïque de Don Sanche d’Aragon (1650). La plus i
aris en 1695, Jean de La Fontaine, qui a laissé de petits poèmes, des
comédies
, des poésies diverses, des lettres, est surtout c
j’ai maudit cette innocente envie Qui m’a pris à dîné2219 de voir la
comédie
, Où, pensant m’égayer, j’ai misérablement Trouvé
ment. Je rendais grâce au Ciel, et croyais de justice2235 Qu’avec la
comédie
eût fini mon supplice ; Mais, comme si c’en eût é
emier chef-d’œuvre, Andromaque, est de 1667. Puis viennent l’amusante
comédie
des Plaideurs (1668) et six tragédies : Britannic
a laissé, outre le récit de ses voyages et des poésies diverses, des
comédies
bien moins profondes que celles de Molière, mais
é en 1670, à Paris, Jean-Baptiste Rousseau, qui a laissé de médiocres
comédies
, des allégories, des épîtres et d’assez bonnes ép
des romans poétiques, Numa Pompilius, Gonzalve de Cordoue, de petites
comédies
, à la fois gaies et touchantes, dans lesquelles i
s lesquelles il renouvelle le type d’Arlequin, le valet bouffon de la
comédie
italienne, des contes en vers et en prose, des po
ent les malheurs récents de la patrie (1818). Puis il donna plusieurs
comédies
et tragédies, représentées presque toutes avec su
c succès : l’École des vieillards (1823), Don Juan d’Autriche (1835),
comédies
; les Vêpres siciliennes (1819), le Paria (1821),
à la Malibran, l’Espoir en Dieu. Comme prosateur, Musset a laissé des
Comédies
et Proverbes, œuvres pleines à la fois de fantais
nter avec un succès retentissant une tragédie, Lucrèce (1843), et une
comédie
, l’Honneur et l’Argent (1853). Ses autres œuvres
), Galilée (1867), drames, la Bourse (1856), le Lion amoureux (1866),
comédies
. Signalons encore un petit poème, Homère (1852),
ramatique qu’il est célèbre : sans parler d’œuvres moins importantes,
comédies
, à-propos, le succès de sa Fille de Roland (1875)
plusieurs recueils de poésies, et fait représenter des drames et des
comédies
en vers. Quoique l’œuvre de ce poète délicat soit
(1869), fantaisie délicieuse et dont le succès fut retentissant, deux
comédies
en un acte, pleines de charme et de sensibilité,
atiques de M. Richepin, parmi lesquelles nous rappellerons les jolies
comédies
de Monsieur Scapin (1886) et du Flibustier (1888)
ns laquelle Molière le représente au vif, était une des parties de la
comédie
de Don Juan qui amusaient le plus les contemporai
ce que Molière a fait admirablement comprendre dans plusieurs de ses
comédies
. 838. Giton et, plus bas, Phédon. Voir la note
nce : c’étaient Clio (Muse de l’histoire), Euterpe (musique). Thalie (
comédie
), Melpomène (tragédie), Terpsichore (danse), Erat
s (1780). 1356. En 1804. 1357. C'est-à-dire de la tragédie et de la
comédie
régulières, telles que les ont comprises Corneill
ure, la peinture naïve de l’humanité, une représentation de la grande
comédie
« aux cent actes divers », se déroulant, se décou
1673. Agamemnon est la plus célèbre tragédie, Pinto, la plus célèbre
comédie
de Lemercier. 1674. Hetzel et Cie, éditeurs. 1
qui il succéda à l’Académie. Rappelons cependant que plusieurs de ses
comédies
et de ses tragédies, qui nous paraissent aujourd’
grec qui signifie vieillard ; il est commun à beaucoup de pères de la
comédie
classique. 2138. On a souvent rapproché cette br
n qui a le même sens. 2218. Un fâcheux, un importun. Le héros de la
comédie
de Molière, celui dans la bouche duquel est placé
a lire, est sans cesse importuné par les fâcheux, d’où le titre de la
comédie
: les Fâcheux. 2219. Diné ou diner (la seconde
Sosie, à moins qu’il n’ait été caché dans la bouteille. 2299. Cette
comédie
en trois actes est imitée de l’Amphitryon du comi
laute avait été imité, avant Molière, par Rotrou (1609-1650), dans sa
comédie
les Sosies (sur Rotrou, voir le recueil du second
s marchands à la mode, des librairies notamment. Corneille a fait une
comédie
intitulée la Galerie du Palais. 2328. Au Cours
e est agréable ; Ses jours sont enchaînés par des plaisirs nouveaux ;
Comédie
, opéra, bonne chère, cadeaux : Il traîne en tous
e dans quelques scènes du Menteur (1642), Corneille inaugura la haute
comédie
, et prépara la route à Molière. Réponse de Co
n chapon, que Cicéron contre Catilina, n’est plus qu’un personnage de
comédie
. C’est le dévot demandant à Jupiter son tonnerre
onarque les splendeurs de sa magnifique demeure. » Néanmoins, dans la
comédie
qui fut jouée à cette occasion, la scène que nous
fortune au Louvre. Dans un dialogue qui rappelle Monsieur de Crac, la
comédie
de Collin d’Harleville, d’Aubigné le met aux pris
elle séduisait, fascinait, même les membres du comité de lecture à la
Comédie
française. Pourquoi ce talent est-il donc prisé s
jugements qui se font là-dessus : car enfin j’ai ouï condamner cette
comédie
à certaines gens par les mêmes choses que j’ai vu
étestable. Dorante. Mais, marquis, par quelle raison, de grâce, celle
comédie
est-elle ce que tu dis ! Le marquis. Pourquoi ell
sait tout haut : « Ris donc, parterre, ris donc. » Ce fut une seconde
comédie
que le chagrin de notre ami : il la donna en gala
les autres aussi, que le bon sens n’a point de place déterminée à la
comédie
; que la différence du demi-louis d’or et de la p
parlent hardiment de toutes choses sans s’y connaître ; qui, dans une
comédie
, se récrieront aux méchants endroits et ne branle
affaires d’esprit ; et je suis sûr que si l’auteur lui eût montré sa
comédie
avant de la faire voir au public, il l’eût trouvé
us belle du monde. Le marquis. Enfin, chevalier, tu crois défendre ta
comédie
en faisant la satire de ceux qui la condamnent…
l’honneur n’est qu’une maladie, Ma foi : j’étais un franc portier de
comédie
, On avait beau heurter et m’ôter son chapeau, On
qui surprend, frappe, saisit, attache. Boileau. La Tragédie et la
Comédie
Dorante. Vous croyez donc, monsieur Lysidas,
ute, est quelque chose de beau, quand elle est bien touchée ; mais la
comédie
a ses charmes, et je tiens que l’une n’est pas mo
et quand, pour la difficulté, vous mettriez un peu plus du côté de la
comédie
, peut-être que vous ne vous abuseriez pas : car e
peine, si j’étais en la même délibération. Balzac. Des Sujets de
comédie
Le marquis. Mais, dis-moi, chevalier, ne croi
qu’il fait et tout ce qu’il dit. Crois-tu qu’il ait épuisé, dans ses
comédies
, tous les ridicules des hommes ? et, sans sortir
gt ? il souffre un martyre sans égal. Et ne croyez pas qu’il joue une
comédie
: il parle ainsi de bonne foi, tant l’habitude a
thode. Je ne me soucie pas qu’on me donne son avis particulier sur la
comédie
, je veux qu’on m’en apprenne la naissance et les
, crois-moi, je conduis au bonheur. Mme A. Tastu. 1. La Divine
Comédie
. (Michel Lévy édit.) 2. Élevaient. 3. L’Église
ne se montre impitoyable que dans sa guerre contre les financiers. Sa
comédie
de Turcaret (1708) stigmatise à jamais ceux de so
int. Ainsi Boileau, parlant dans un même chant du poème épique, de la
comédie
et de la tragédie, au lieu de mettre ensemble ces
illeurs poètes de l’Italie. Jean Milton naquit à Londres en 1608. Une
comédie
intitulée Adam ou le Péché originel, qu’il vit re
e dans quelques scènes du Menteur (1642), Corneille inaugura la haute
comédie
, et prépara la route à Molière1. Épitaphe 2
s un régime direct. 1. Dans le Menteur, Corneille inaugure la haute
comédie
; ici, il l’élève au ton de la tragédie. Comparez
une maison princière lui permit d’assister de près au spectacle de la
comédie
humaine, où figuraient les originaux de la cour e
qui ne haïssent rien tant que d’être naturels ; vrais personnages de
comédie
, des Floridors, des Mondoris6. On ne tarit point
). Le Chab-Nameh, ou livre des Rois, par Ferdoucy (persan). La Divine
Comédie
, du Dante (italien). La Jérusalem délivrée, du Ta
Dans la poésie noble, dans l’épopée par exemple la tragédie, la haute
comédie
, etc., cette exception à la règle générale ne ser
gédie proprement dite. La tragédie populaire. La tragédie lyrique. La
comédie
(haute). La comédie populaire. La poésie didactiq
e. La tragédie populaire. La tragédie lyrique. La comédie (haute). La
comédie
populaire. La poésie didactique comprend : Le poê
lui de sa famille d’outre-mont (Giunto, l’Arrivé). Il donna plusieurs
comédies
, imitées des Italiens. L’une d’elles, les Esprits
éunions moins nombreuses et plus rares, ridiculisèrent, même avant la
comédie
de Molière (1659), les noms de précieux et de pré
s. Avant ou après l’Art poétique, Molière atteint la perfection de la
comédie
; Racine, de la tragédie ; La Fontaine, de la Fab
’avez reproché mes vanités, et nommé le comte de Gormas un capitan de
comédie
, vous ne vous êtes pas souvenu que vous avez mis
cequ’il y a des valets qui bouffonnent, il veut que ce soit aussi une
comédie
, et lui donne l’un et l’autre nom, par un composé
nité, permettez-moi de conclure, a simili, que nous pouvons faire une
comédie
entre des personnes illustres, quand nous nous en
des hommes, je pense avoir quelque droit de dire la même chose de la
comédie
, et de prendre pour maxime que c’est par la seule
uis troupe de Monsieur, enfin (1665) comédiens du Roi. Aucun genre de
comédie
ne lui est resté étranger, depuis les comédies de
du Roi. Aucun genre de comédie ne lui est resté étranger, depuis les
comédies
de caractère, de mœurs et d’intrigue. Jusqu’aux f
s types impérissables. De l’emploi et de l’abus des règles dans la
comédie
Lysidas, poète, Dorante 357, le Marquis, Ura
r le chevalier témoigne pour l’auteur, on m’avouera que ces sortes de
comédies
ne sont pas proprement des comédies, et qu’il y a
r, on m’avouera que ces sortes de comédies ne sont pas proprement des
comédies
, et qu’il y a une grande différence de toutes ces
oute, est quelque chose de beau quand elle est bien touchée ; mais la
comédie
a ses charmes, et je tiens que l’une n’est pas mo
and, pour la difficulté, vous vous mettriez un peu plus du côté de la
comédie
, peut-être que vous ne vous abuseriez pas. Car en
ue courte et un petit rabat uni ; que la grande épreuve de toutes vos
comédies
, c’est le jugement de la Cour ; que c’est son goû
ux qui possèdent Aristote et Horace voient d’abord, madame, que cette
comédie
pèche contre toutes les règles de l’art. URANIE.
le plus des règles, et qui les savent mieux que les autres, font des
comédies
que personne ne trouve belles. DORANTE. Et c’est
ù ils veulent assujettir le goût du public, et ne consultons dans une
comédie
que l’effet qu’elle fait sur nous. Laissons-nous
nous empêcher d’avoir du plaisir. URANIE. Pour moi, quand je vois une
comédie
, je regarde seulement si les choses me touchent ;
de pas cela. Je dis bien que le grand art est de plaire, et que cette
comédie
ayant plu à ceux pour qui elle est faite, je trou
nu que pour faire nombre ; encore n’avoit-on que faire de moi ; et la
comédie
ne seroit pas moins bien jouée, quand je serois d
ssous de rien » (Caract., I) ; qui fit siffler Aspar et applaudir des
comédies
et des opéras de même valeur ou à peu près ; qui
on de Waldstein ; — ni le Parisien Paul Scarron (1610-1660), dont les
comédies
faisaient rire, enfant, le roi qui devait plus ta
gnol, et pour le théâtre, et surtout pour le théâtre de la foire, des
comédies
et des farces. Il eut dans ces deux genres un pre
, l’autre général : Turcaret, le financier du xviiie siècle, dans la
comédie
de ce nom (1709) ; Gil Blas, héros du roman dont
Ils avaient commencé par rire, avec toute l’Europe, de cette première
comédie
, bouffonne et éloquente, qu’il leur avait donnée
t représentée, dans le domaine de la prose, par les fines et subtiles
comédies
de Marivaux (1688-1763), dont le style donne un m
s croissante des œuvres de ce genre, que celles des maîtres, la vaste
Comédie
humaine de Balzac, peinture tantôt des ridicules
raité ce sujet avec une sorte de prédilection. Voltaire en a fait une
comédie
, ou plutôt un drame, car toutes les comédies de V
n. Voltaire en a fait une comédie, ou plutôt un drame, car toutes les
comédies
de Voltaire tournent au drame, quand elles ne tou
ar Virgile, son doux maître, dans les cercles mystérieux de la Divine
Comédie
. Pendant un certain temps, toute l’ardeur propre
c naquit à Tours et mourut à Paris. L’œuvre de Balzac est une autre «
comédie
à cent actes divers, » comme le disait La Fontain
mme le disait La Fontaine de ses fables. Il l’a lui-même intitulée la
Comédie
humaine ; ce nom rassemble tous ses romans dans u
its qui suivent donneront à peine une ombre de cette vaste et vivante
comédie
humaine : on ne découpe pas un coin dans les imme
la farce de la vie applaudissez. » (C’était la formule de la fin des
comédies
). Voir Suétone, 98. — « Notre existence va de l’a
À qui lit ou Au lecteur ; formule italienne : À chi lege. Ligdamon,
comédie
de Scudéry. 321. Claveret, poète dramatique cont
remier président. » (Cardinal de Retz.) 357. Il défend Molière et sa
comédie
de l’École des Femmes (1662). 358. Dans le sens
jouait dans les tragédies de Racine. (V. Boileau, Épître VII.) 419.
Comédie
se prend encore, non plus dans ce sens très génér
ui disait : « Rendez-nous ce service. » — « La Cour rend des… » 783.
Comédies
de Sedaine. 784. Il n’avait encore publié que de
qui se soutiennent et se prônent mutuellement. Voyez La Camaraderie,
comédie
d’E. Scribe (1837) 867. Nicolas Poussin (1594-16
ement essayé dans l’allégorie, à présent délaissée, ainsi que dans la
comédie
et l’épître, mais avec assez peu de succès. Au pr
ociété de trois ou quatre intimes amis, il faut voler à l’opéra, à la
comédie
, voir des curiosités comme un étranger, embrasser
us convenable que la colère, pour arriver à son but. Elle tient de la
comédie
et se contente de jouer autour du cœur humain san
nte que pour les autres compositions poétiques, comme la tragédie, la
comédie
, l’épopée, la fable, etc. Mais un récit qui ne se
de Virgile et de Milton en douze, celle du Tasse en vingt, la Divine
Comédie
en trente-trois, etc. Comme cette division a été
nt l’Iliade et l’Odyssée, d’Homère ; l’Énéide, de Virgile ; la Divine
Comédie
, du Dante ; la Jérusalem délivrée, du Tasse ; la
majus nascitur Iliade. 4. Ces mots rappellent cette devise de la
comédie
: Castigat ridendo mores ; on dit qu’elle fut l’œ
donné tout le grandiose de la tragédie à un caractère comique que la
comédie
elle-même semble avoir craint de toucher après lu
t surtout le portrait moral, est mieux placé et plus à l’aise dans la
comédie
. Voyez le chef-d’œuvre de Molière, le double port
omiques : Je ne dis pas cela… Oh ! moi, c’est autre chose…, certaines
comédies
même, presque d’un bout à l’autre, ne seraient qu
assions ou les travers qui nous présentent sans cesse un drame ou une
comédie
vivante, il vaut mieux interroger notre mémoire e
écrivains. Parmi les anciens, Phèdre dans ses Fables,Térence dans ses
Comédies
, Horace dans ses Épîtres et ses Satyres, Cicéron
les vices des hommes. C’est une des différences de la satire avec la
comédie
. Celle-ci attaque les vices, mais obliquement et
èce dramatique qui tenait une sorte de milieu entre la tragédie et la
comédie
. Ses acteurs n’étaient ni des héros, ni des homme
ires, homme qui êtes de tous les secrets, et sans lequel cette grande
comédie
du monde manquerait d’un personnage nécessaire ;
définition de la concupiscence, dans ses Maximes et réflexions sur la
comédie
, VIII. 1. Daniel. Altitudine cabitorum sexagint
emblance. Si, d’un côté, les prologues et les parabases de l’ancienne
comédie
rentraient dans les exigences du début, de l’autr
souvenez-vous, par exemple, du commencement de cette charmante petite
comédie
de Molière, le Sicilien, ou l’Amour peintre, le s
10. Je ne ris jamais d’aussi bon cœur. 11. Patelinage signifia une
comédie
analogue à la farce de Maître Patelin. Depuis lor
parait. 2. La morgue est une contenance froide et bautaine. 3. Une
comédie
. 4. Ils se rapporte aux enfants. 5. Dans les c
mes alors sortaient en masque, usage qu’on retrouve dans les vieilles
comédies
de Corneille, et qui avait été apporté d’Italie p
ans ses accès d’emportement, tant il se contrefait bien4. Après cette
comédie
jouée à ses propres dépens, vous croyez bien qu’a
cueillaient s’adressaient moins au poète qu’au tribun. Sans doute, la
comédie
et le drame, écrits tantôt en vers et tantôt en p
, au contraire, prétendent renouveler le théâtre en admettant dans la
comédie
, contre le précepte de Boileau et l’exemple de Mo
de réforme, comme le dix-huitième siècle, il était impossible que la
comédie
ne devînt pas, comme la tragédie, une tribune dis
Raynouard quelques scènes vigoureuses et un trait admirable. Dans la
comédie
, Collin d’Harleville, Andrieux et Picard sont tro
s à donner toute la mesure de son talent. Mais, en 1707, une piquante
comédie
, Crispin rival de son maître, et le roman du Diab
cène. Deux ans après (1709), Le Sage essayait avec un rare bonheur la
comédie
de caractère. Les gens de finance étaient un suje
s autres. « Nous voudrions, ajoute M. Patin, trouver exprimée dans la
comédie
cette réclamation du sentiment moral qui se révol
bouffonnerie à l’éloquence, change ses adversaires en personnages de
comédie
, tourne en scènes les formalités de la justice, a
tif, raisonneur, le roi, a-t-on bien dit, et le dernier des valets de
comédie
: ce sont là quelques-unes des causes qui, en s’a
érature. Dans la tragédie, des tirades contre le fanatisme ; dans les
comédies
et les drames, des maximes d’égalité ; dans les o
i lui appartient. Figaro ne ressemble pas aux valets ordinaires de la
comédie
. Ce n’est pas un Jodelet qui amuse par sa naïveté
rtu 562. Bien des ouvrages de Rousseau sont tombés dans l’oubli : ses
comédies
sans gaieté, ses épîtres, ses froides allégories
raient plus atteindre. Le théâtre de Voltaire, sans compter plusieurs
comédies
à peu prés oubliées, se compose de vingt-huit tra
hefs-d’œuvre. Il rentra ensuite dans le monde, et, par une excellente
comédie
, l’une des pièces dont la réputation s’est mainte
t par représailles les Comédiens. Il était piquant de donner ainsi la
comédie
aux dépens de ceux qui la jouent : la pièce, d’ai
que excellent et d’une fine observation morale firent le succès d’une
comédie
dont l’intrigue était faible et le sujet trop spé
achantes par leurs malheurs. C. Delavigne ne tarda pas à revenir à la
comédie
de mœurs. L’École des Vieillards (1823) est regar
s pleurs, N’admet pas dans ses vers de tragiques douleurs. Une autre
comédie
, la Princesse Aurélie (1828), sorte de tableau sa
ns pas de raisonnement pour nous empêcher d’avoir du plaisir768. » La
comédie
historique de Don Juan d’Autriche (1835) fut de l
rquait pas seulement dans ses poésies, mais dans les Nouvelles et les
Comédies
, où son esprit charmant courait et se jouait avec
n poète tragique ne paraisse pas un peu dépaysé dans le domaine de la
comédie
. M. Nisard, recevant Ponsard au nom de l’Académie
habitudes de retraite studieuse au foyer maternel ! Mais, en fait de
comédie
, les types en seront toujours au plus épais de la
grand Corneille dans sa petite maison de Rouen. Mais les héros de la
comédie
ne sont pas si commodes. Il faut les aller cherch
ures. » C’est le propre frère du comte d’Argenson qui parle ainsi. La
comédie
de Gresset donna naissance à plusieurs autres piè
voir des extraits. Vous savez ce que je vous ai dit des opéras et des
comédies
; on en doit jouer à Marly : il est très importan
r soin de ne pas remonter plus haut que la clarté ne l’exige. Dans la
comédie
des Plaideurs de Racine, l’Intimé, plaidant pour
, dans quelques scènes du Menteur (1642), Corneille inaugura la haute
comédie
, et prépara la route à Molière. Dédicace de Rod
us parlent. Ses discours ont grand air. Son récit intéresse comme une
comédie
. Il eut l’éloquence de César, mais paraîtrait un
loud, et dit en badinant à Madame de Vendôme, qu’il fallait donner la
comédie
à M. de Lisieux. Le bonhomme, qui admirait les pi
M. de Turenne, M. de Brion. Voiture et moi. Brion se chargeait de la
comédie
, et des violons, et moi je me chargeais de la col
parlent hardiment de toutes choses sans s’y connaître ; qui, dans une
comédie
, se récrieront aux méchants endroits, et ne bouge
ute, est quelque chose de beau, quand elle est bien touchée ; mais la
comédie
a ses charmes, et quand, pour la difficulté, vous
et quand, pour la difficulté, vous mettriez un peu plus du côté de la
comédie
, peut-être que vous ne vous abuseriez pas ; car e
peu d’envie à mademoiselle de La Chapelle, de ce qu’elle a lu plus de
comédies
et plus de romans que vous. Je vous dirai, avec l
ablement à toute autre chose. Croyez-moi, quand vous saurez parler de
comédie
et de romans, vous n’en serez guère plus avancé p
une maison princière lui permit d’assister de près au spectacle de la
comédie
humaine, où figuraient les originaux de la cour e
s ses accès d’emportement, tant il se contrefait bien829. Après cette
comédie
jouée à ses propres dépens, vous croyez bien qu’a
Enfin, après avoir bu et mangé tout son saoûl961, il voulut finir la
comédie
. « Seigneur Gil Blas, me dit-il en se
j’ai toujours fait le métier d’auteur ; j’ai composé des romans, des
comédies
, toutes sortes d’ouvrages d’esprit. J’ai fait mon
t le savoir-faire d’une industrie timide qui corrige Shakespeare. Ses
comédies
ne font rire qu’à ses dépens ; mais il reste sans
ise ne voulut pas qu’il apprît le latin1090, parce qu’on ne jouait la
comédie
et l’opéra qu’en français ; elle empêcha aussi qu
été de trois ou quatre intimes amis il faut voler1144 à l’opéra, à la
comédie
, voir des curiosités comme un étranger, embrasser
ure, la peinture naïve de l’humanité, une représentation de la grande
comédie
aux cent actes divers1794, se déroulant, se décou
Est-il ? et s’il est, dans quelles conditions vit-il encore ? Quelle
comédie
jouent donc tous ces gens, qui la plupart furent
x acteurs ont pris leur place. Quel fond à faire sqr un personnage de
comédie
! 795. Je lis dans Sainte-Beuve : La Bruyère n’
t le savoir faire d’une industrie timide qui corrige Shakespeare. Ses
comédies
ne font rire qu’à ses dépens ; mais il reste sans
sions une expression familière, sans mêler à la tragédie le ton de la
comédie
. Il use avec discrétion de la couleur locale, san
l’une et l’autre. » L’autre est d’un critique qui, dissertant sur les
comédies
de Molière, compare Agnès « à cette fleur exotiqu
ans la poésie noble, dans l’épopée par exemple, la tragédie, la haute
comédie
, etc., cette exception à la règle générale ne ser
gédie proprement dite. La tragédie populaire. La tragédie lyrique. La
comédie
(haute). La comédie populaire. La poésie didactiq
e. La tragédie populaire. La tragédie lyrique. La comédie (haute). La
comédie
populaire. La poésie didactique comprend : Le poè
Richelieu entendant la lecture que lui faisait Colletet d’une de ses
comédies
, lui donna six cents livres pour six vers seuleme
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