utant, chacun crut entendre les plaintes ou les soupirs de son propre
cœur
, et monta vers les régions sereines, porté par l’
t de puiser leur récompense Dans les trésors de tes faveurs ! Notre
cœur
, qui pour eux t’implore, A l’ignorance est condam
sous ta puissance, Je fuis, je crains que ta présence N’anéantisse un
cœur
mortel, Comme un feu que la foudre allume, Qui ne
ant et tendre, Et sentir, à défaut de mots cherchés en vain, Tout son
cœur
me parler d’un serrement de main3 ; Car, lorsque
in3 ; Car, lorsque l’amitié n’a plus d’autre langage, La main aide le
cœur
, et lui rend témoignage4. Quand je fus au somme
une ombre7 de malheur, Comme un frisson sur l’eau courut sur tout mon
cœur
; Et, sans donner de cause à ma terreur subite, J
ait dans ses mains sur son sein endormi, Comme un ami qui dort sur le
cœur
d’un ami3 ; Et, couché sur les pieds du maître qu
e fut à mon tour : « O saint ami ! lui dis-je, Dors. Ce n’est pas mon
cœur
, c’est mon œil qui s’afflige. En vain je vais fer
embla nous laisser maîtres. Oh ! que son sentiment soit béni dans son
cœur
! Ma mère, dont la joue avait repris couleur, Ma
, Qui, partant de nos pieds pour voler sur les toits, Rappelait à son
cœur
nos ramiers d’autrefois ; Écouter si le vent dans
e jasmin, Je regagnai tremblant la porte du chemin, Soutenant sur mon
cœur
ma mère à demi morte ; Et, dans le moment même où
n. L’œil fixé sur mon toit sans bruit et sans fumée, J’approchais, le
cœur
gros, de ma porte fermée, Là, quand mon pied poud
leva sur moi son regard sans mot dire ; Et, comme si son œil dans mon
cœur
eût pu lire, Elle m’ouvrit ma chambre et ne me pa
e ? Mais ce regard si doux, si triste de mon chien, Fit monter de mon
cœur
des larmes dans le mien2. J’entourai de mes bras
eul ami, viens, lui dis-je, aimons-nous ! Partout où le ciel mit deux
cœurs
, s’aimer est doux1 ! » Hélas ! rentrer tout seu
onde Déborde hors de vous dans un seul être au monde, Excepté dans le
cœur
du vieux chien du foyer, Que le bruit de vos pas
er, Que le bruit de vos pas errants fait aboyer ! N’avoir que ce seul
cœur
à l’unisson du vôtre, Où ce que vous sentez se re
s de son regard, et tu meurs de sa mort, Et par quelle pitié pour nos
cœurs
il te donne Pour aimer encor ceux que n’aime plus
ne t’a touché ; Jamais, d’un mot brutal contristant ta tendresse, Mon
cœur
n’a repoussé ta touchante caresse. Mais toujours,
on chagrin Rend ton œil fraternel inquiet ou serein, Révèle en toi le
cœur
avec tant d’évidence, Et que l’amour dépasse enco
ce, Et que l’amour dépasse encor l’intelligence ; Non, tu n’es pas du
cœur
la vaine illusion, Du sentiment humain une dérisi
s regards des instincts ou des âmes ? Partout où l’amitié consacre un
cœur
aimant, Partout où la nature allume un sentiment,
ue de toi devant Dieu je rougisse ; Lèche mes yeux mouillés, mets ton
cœur
près du mien, Et, seuls à nous aimer, aimons-nous
urer au milieu d’hommes joyeux ; je souhaite le bonjour à chacun avec
cœur
et chaleur. O Dieu riche, tu ne m’as pas pourtant
développer dans l’homme ce bonheur d’illustre origine qui relève les
cœurs
abattus, et met à la place de l’inquiète satiété
ères, les nécessités, les indigences de l’humanité ; il doit avoir le
cœur
riche et débordant de tolérance, de miséricorde,
ix cassée ne remplit plus le sanctuaire, mais retentit encore dans le
cœur
de son troupeau ; il meurt ; une pierre sans nom
En même temps, il y aura des orages sur la terre. 1. C’est avec le
cœur
qu’il convient de lire ces vers. On craint de gât
e famille, et a éprouvé une de ces grandes et saintes douleurs que le
cœur
n’oublie pas, retrouve ici ses plus profondes émo
es ; mais pourquoi est-ce que je regrette les vieilles, et replace de
cœur
les portes ôtées, les pierres tombées ? Mes pieds
si je ne renvoyais mes larmes. Pleurer une bête, c’est bête, mais le
cœur
n’a pas d’esprit, ni trop d’amour-propre souvent.
peu la note ? Mais n’en sourions pas : il ne faut point contrister le
cœur
des poëtes. 1. Cette cloche qui tinta sur son ce
indigente et humiliée, dont les souffrances romanesques aigrirent son
cœur
passionné. Les malheurs et les fautes d’un génie
l’aplomb d’un oracle, il eut l’ambition de façonner à sa fantaisie le
cœur
humain. Son idée fixe, je dirais presque sa monom
rale, il défendit les croyances éternelles du genre humain, il eut le
cœur
religieux, et fut excellent lorsqu’il eut raison
sans absoudre les écarts de son esprit, nous rend sympathiques à son
cœur
, et désarme les juges les plus sévères1. De l
nous n’avions avec qui les partager. S’il n’y a rien de moral dans le
cœur
de l’homme, d’où lui viennent donc ces transports
qui déchire ses entrailles, plutôt que César triomphant ? Otez de nos
cœurs
cet amour du beau, vous ôtez tout le charme de la
l’instant un mouvement de colère et d’indignation s’élève au fond du
cœur
, et nous porte à prendre la défense de l’opprimé.
Laissons dire les méchants qui montrent leur fortune et cachent leur
cœur
, et soyons sûrs que, s’il est un seul exemple de
ource du bonheur n’est tout entière ni dans l’objet désiré ni dans le
cœur
qui le possède, mais dans le rapport de l’un et d
désirs ne sont pas propres à produire la félicité, tous les états du
cœur
ne sont pas propres à la sentir. Si l’âme la plus
core que toutes les délices de la terre ne sauraient faire celui d’un
cœur
dépravé. Voulez-vous vivre heureux et sage ? n’at
un cœur dépravé. Voulez-vous vivre heureux et sage ? n’attachez votre
cœur
qu’à la beauté qui ne périt point ; que votre con
u l’ordonne, à vous mettre au-dessus des événements, à détacher votre
cœur
sans qu’ils le déchirent ; à être courageux dans
le moly3, qui empêche les hommes de le devenir4. Je suis de tout mon
cœur
et avec respect, etc. À M. de Malesherbes 1
ectuel : je rassemblais autour de moi tout ce qui pouvait flatter mon
cœur
; mes désirs étaient la mesure de mes plaisirs. N
d une fois j’avais pu doubler un certain coin, avec quel battement de
cœur
, avec quel pétillement de joie je commençais à re
pourpre des bruyères4 frappaient mes yeux d’un luxe qui touchait mon
cœur
; la majesté des arbres qui me couvraient de leur
éserte la terre ainsi parée. Je la peuplais bientôt d’êtres selon mon
cœur
, et chassant bien loin l’opinion, les préjugés, t
e qui m’avaient laissé de doux souvenirs, et de toutes celles que mon
cœur
pouvait désirer encore, je m’attendrissais jusqu’
e inexplicable que rien n’aurait pu remplir, un certain élancement de
cœur
vers une autre sorte de jouissance, dont je n’ava
grandes idées, j’aimais à me perdre en imagination dans l’espace, mon
cœur
, resserré dans les bornes des êtres, s’y trouvait
demain. » Je revenais à petits pas, la tête un peu fatiguée, mais le
cœur
content ; je me reposais agréablement au retour,
tout à la réputation, jugent de mes sentiments par les leurs. J’ai un
cœur
trop sensible à d’autres attachements pour l’être
à Paris que je l’étais, c’est à Paris qu’une bile noire rongeait mon
cœur
; et cette bile ne se fait que trop sentir dans t
t si chère : c’est qu’il n’y a plus de devoir pour elle ; on suit son
cœur
, et tout est fait. Voilà encore pourquoi j’ai tou
bienfaits ; car tout bienfait exige reconnaissance, et je me sens le
cœur
ingrat, par cela seul que la reconnaissance est u
mon ton familier ne vous déplaît pas ; car, dans l’épanchement de mon
cœur
, je n’en saurais prendre un autre : je me peindra
vivre. » 2. Chateaubriand a dit : « Chaque homme a au milieu du
cœur
un tribunal où il commence par se juger soi-même,
t plus tôt au bout de nos facultés que de notre carrière, et si notre
cœur
épuisé ne mourra point avant nous. Je vois que ce
Rousseau disait encore : « Quelque étroites que soient les bornes du
cœur
, on n’est point malheureux quand on s’y renferme
sied au foyer désert ou rempli, et d’un de ses regards jeté sur notre
cœur
, il en tire cette larme unique où nous lisons ce
compterions-nous pas, et combien plus que nous ignorons, parce que le
cœur
de l’homme, si profond pour la misère, l’est bien
nos facultés, soit de l’esprit par la poésie et l’éloquence, soit du
cœur
par une affection récompensée, soit de la conscie
is, enfin, puisque vous l’avez voulu. De tous les sentiments dont mon
cœur
était pénétré pour vous, il n’y reste que l’admir
gêne et sans crainte. Je dispose en maître de la nature entière ; mon
cœur
, errant d’objet en objet, s’unit, s’identifie à c
n un vain balbutiement des lèvres, mais dans une sincère élévation de
cœur
à l’auteur de cette aimable nature dont les beaut
objets champêtres dont j’étais environné, les seuls dont l’œil et le
cœur
ne se lassent jamais. » 1. Son chien. 2. Ces
tre. Je me promenais dans une sorte d’extase, livrant mes sens et mon
cœur
à la jouissance de tout cela… Absorbé dans ma dou
es de dupe. « Un continuel besoin d’épanchement met à tout moment mon
cœur
sur mes lèvres. « C’est une chose bien singulière
tint ni à l’intérêt ni à l’indigence de m’épanouir ou de me serrer le
cœur
. « Deux choses presque inalliables s’unissent en
sées, et qui ne se présentent jamais qu’après coup. On dirait que mon
cœur
et ma tête n’appartient pas au même individu. Le
e toute mémoire verbale, et qui de la vie n’a pu retenir six vers par
cœur
. Il y a telle de mes périodes que j’ai tournée et
sillon, une harmonie enchanteresse, un choix de mots qui vont tous au
cœur
ou qui parlent à l’imagination ; un assemblage de
e développements ; un art de pénétrer dans les plus secrets replis du
cœur
humain ; de l’effrayer et de le consoler tour à t
malgré cette stérilité d’idées, dont l’esprit murmure quelquefois, le
cœur
est tellement satisfait, que Massillon vivra auta
l n’y a qu’un instant M. Maury, qui sonde et qui guérit les plaies du
cœur
, qui calme les troubles de -l’imagination, et qui
oi nous entretenir avec lui ; nos maux parleraient tout seuls ; notre
cœur
s’échapperait malgré nous-mêmes en saintes effusi
uasifs, ces remontrances pressantes qui en sollicitent le remède ? Un
cœur
qui souffre a-t-il besoin de maître pour savoir c
it ; vous savez prier alors ; vous n’allez pas chercher hors de votre
cœur
des leçons et des règles pour apprendre à lui exp
gêne et de contrainte ; avec qui vous n’aurez jamais ces effusions de
cœur
, cette douce confiance, cette sainte liberté que
). C’est avec un pareil langage que l’on touche, que l’on pénètre les
cœurs
les plus indifférents, et que l’on porte la persu
volonté se fasse ; c’est former quelque bon désir ; c’est élever son
cœur
à Dieu ; c’est soupirer après les biens qu’il nou
il ne faut qu’un instant de notre temps et un bon mouvement de notre
cœur
. On peut prier sans aucune pensée distincte ; il
peut prier sans aucune pensée distincte ; il ne faut qu’un retour du
cœur
d’un moment ; encore ce moment peut-il être emplo
preuves si convaincantes, toujours puisées dans la nature et dans le
cœur
de l’homme, que l’on ne peut pas ne pas rester co
plus déclarés ; il sait quel obstacle il va trouver dans la fierté du
cœur
de l’homme, eh bien ! c’est ce même cœur qu’il va
va trouver dans la fierté du cœur de l’homme, eh bien ! c’est ce même
cœur
qu’il va forcer de pardonner pour l’intérêt de sa
haine, c’est-à-dire, d’une passion noire et violente, qui déchire le
cœur
, qui répand le trouble et la tristesse au-dedans
Quel plaisir cruel que celui de haïr, c’est-à-dire, de porter sur le
cœur
le poids d’amertume qui empoisonne tout le reste
réponse est toujours celle que ceux qui l’écoutent avaient dans leur
cœur
. Prenons pour exemple le beau discours sur la vér
appuyées de leurs preuves, ne laissent souvent aucune trace dans les
cœurs
; et que les sophistes, qui ne prouvent rien, l’e
igion naturelle communs à tous les hommes : il trouva écrite dans son
cœur
une loi qui défendait la violence, l’injustice, l
pposés au devoir, lorsqu’il lui arrivait de s’y laisser emporter, son
cœur
prenait en secret le parti de sa vertu contre sa
et laissent-ils toujours un fonds d’ennui et de tristesse dans notre
cœur
? Si l’homme n’a rien au-dessus de la bête, que n
atisfaire ; que tout cela ensemble ne peut remplir l’immensité de son
cœur
, et lui laisse encore quelque chose à désirer ? —
s, de vous révolter contre toute la nature, de désavouer votre propre
cœur
; et reconnaissez, dans un sentiment commun à tou
e de vos mœurs, et non par l’impiété de vos sentiments : mettez votre
cœur
en repos, en y appelant Dieu, et non pas en douta
se à la Raison ; la troisième excite les passions ; elle s’adresse au
Cœur
. D’après cette triple opération, l’invention orat
n de l’Amitié par Florian : L’Amitié Tendre amitié, délices des bons
cœurs
, c’est dans le ciel que tu pris naissance ; tu de
r de la sagesse divine. L’Océan et Dieu. Son calme nous fait voir un
cœur
plein de douceur ; Sa colère, d’un Dieu le courr
accumulées avec soin pour exciter davantage les regrets dans tous les
cœurs
. Mort de Turenne Turenne meurt… et la renommée,
ième exemple : Maj. Il faut rechercher toutes les belles qualités du
cœur
: Concl. Donc, il faut rechercher la clémence. O
t la mineure : Maj. Il faut rechercher toutes les belles qualités du
cœur
; Min. Or, la clémence est une des belles qualit
alités du cœur ; Min. Or, la clémence est une des belles qualités du
cœur
: Concl. Donc il faut rechercher la clémence. Et
aut rechercher la clémence, car c’est une des plus belles qualités du
cœur
. On pourrait appliquer le même raisonnement à ces
le duel n’est qu’un préjugé barbare, qui n’a point sa racine dans le
cœur
humain, cite d’abord des exemples tirés de l’hist
i de coups, tuez-moi, si vous le voulez ; il faut que je décharge mon
cœur
, et qu’en valet fidèle je vous dise ce que je doi
ivant : Que dans tous vos discours la passion émue Aille chercher le
cœur
, l’échauffe et le remue. Notre célèbre Despréaux
Despréaux nous recommande donc avec justice d’agir fortement sur les
cœurs
de ceux qui nous écoutent, de les ébranler, de le
ommence à partager nos sentiments, quand nous faisons entrer dans son
cœur
la haine ou l’amitié, l’indignation ou la crainte
emière et indispensable condition pour exercer de l’influence sur les
cœurs
, c’est d’abord d’être soi-même bien touché, avant
2° La Sensibilité La Sensibilité est une disposition naturelle du
cœur
à recevoir aisément les impressions diverses de l
ent tout écrivain qui veut réussir ; point d’éloquence sans elle ; le
cœur
est le sanctuaire où elle réside. C’est elle qui
enfin auxquels l’humanité est exposée sur cette terre. C’est dans son
cœur
que l’écrivain puisera cette sensibilité qui donn
’en consolerai jamais ! Cependant sa mémoire ne vit plus que dans mon
cœur
; elle n’existe plus parmi ceux qui l’environnaie
, si nécessaires à l’écrivain pour plaire à l’esprit et attendrir les
cœurs
, nous ajouterons le Jugement. Le Jugement est cet
emuer les passions qui leur sont familières, pour pénétrer dans leurs
cœurs
par le côté le plus accessible ; car, on ne pense
tères de ses auditeurs, et de faire une étude spéciale et profonde du
cœur
humain. C’est en cela que nos grands orateurs sac
l’amour et tous les sentiments exaltés. Tous les mouvements de notre
cœur
sont ramenés à deux principes : la Haine, et l’Am
trat sacré qui nous lie pour la vie, la sainte indignation dont notre
cœur
est saisi à la vue d’une action basse et intéress
ue nous inspire le malheur, et cet enthousiasme qui fait battre notre
cœur
au récit d’un grand sacrifice ou d’une action hér
rd. Heureux l’orateur ou l’écrivain qui s’empare de ces mouvements du
cœur
fondés, sur la raison ! Son discours, armé contre
le. Hélas ! du crime affreux dont la honte me suit, Jamais mon triste
cœur
n’a recueilli le fruit. Jusqu’au dernier soupir d
e de sagesse ? 7° Amour L’Amour est le sentiment par lequel le
cœur
se porte vers un objet qui lui paraît aimable, et
fants d’Édouard ; l’amour de la patrie, si profondément gravé dans le
cœur
de tous les hommes, et l’amour non moins puissant
est tourné en dérision. Ne nous en étonnons pas : les transports des
cœurs
tendres paraissent autant de chimères à quiconque
même qu’en l’éprouvant ; mais il est aisé de remarquer dans tous les
cœurs
qu’il échauffe, dans toutes les actions qu’il ins
nd de ma pensée ? Et ne voyais-tu pas, dans mes emportements, Que mon
cœur
démentait ma bouche à tous moments ? Quand je l’a
termina de brillantes études vers l’époque où tombait l’empire : son
cœur
ressentit douloureusement les blessures de la Fra
ressif, par une diction vibrante et fébrile, sa prédication allait au
cœur
d’un auditoire qui avait lu Chateaubriand, Lamart
uditoire qui avait lu Chateaubriand, Lamartine et Victor Hugo. Le
cœur
Je ne croirai jamais que le cœur s’use, et je
Lamartine et Victor Hugo. Le cœur Je ne croirai jamais que le
cœur
s’use, et je sens tous les jours qu’il devient pl
e la vie et la réflexion détruisent l’enveloppe où il est étouffé. Le
cœur
peut mourir en tuant le corps ; mais je ne connai
ieu de ce monde où il ne reste rien de durable et d’immobile. Que nos
cœurs
soient le foyer1 de nos pères ! L’enfance du
et l’effusion de la grâce divine forment une fête mystérieuse que le
cœur
ne peut oublier jamais. Un examen C’était
maisons et la fait paraître vaste. Que je vous ai recherché dans mon
cœur
, en me promenant, solitaire, au milieu de ces hom
sol borné, et, no pouvant agrandir la partie commune, il agrandit son
cœur
pour s’y contenter de peu. Riche ou pauvre, qu’il
e l’image vénérable d’un homme qui n’a pas pesé sur la terre, dont le
cœur
n’a jamais conçu l’injustice, et dont la main ne
de la chose commune lui apparaissent, et sollicitent son génie ou son
cœur
. Il lit dans l’histoire de ses pères l’exemple de
res, que leur culte, la tradition de leurs vertus vive au fond de nos
cœurs
! 2. Général de l’Empire. Napoléon l’appelait le
aillir : chacun d’eux pourrait dire avec Chimène : Le trouble de mon
cœur
ne peut rien sur mon âme. Il en résulte parfois
nul n’avait soupçonnées avant Corneille. Aux peintures généreuses du
cœur
humain, il sut allier le sens historique, et l’in
ux Où gît d’un corps tout pur la cendre toute pure ; Mais le zèle du
cœur
vit encore en ces lieux. Avant que de payer le
r la gloire ? Est-il quelque faiblesse, est-il quelque action Dont un
cœur
vraiment noble ait plus d’aversion, Puisqu’un seu
3 ? Ce grand excès d’amour que je t’ai témoigné N’a point touché ton
cœur
, ou ne l’a point gagné ; Ingrat, tu m’as payé d’u
oit prétendre, Et le nouvel éclat de votre dignité Lui doit enfler le
cœur
d’une autre vanité. Exercez-la, monsieur3, et gou
re à ma ruine. Monde, pour moi tu n’as plus rien : Je porte en un
cœur
tout chrétien Une flamme toute divine, Et je
bien. Saintes douceurs du ciel, adorables idées1, Vous remplissez un
cœur
qui vous peut recevoir ; De vos sacrés attraits l
ais avec joie ; Tu ne la caches pas, tu veux que je ma voie2 ; Et ton
cœur
, insensible à ces tristes appas, Se figure un bon
4. Polyeucte. J’en verse5, et plût à Dieu qu’à force d’en verser, Ce
cœur
trop endurci se pût enfin percer ! Le déplorable
olyeucte. C’est en vain qu’on se met en défense : Ce Dieu touche1 les
cœurs
lorsque moins on y pense. Ce bien heureux moment
ême il a fallu me faire ; Quels combats j’ai donnés pour te donner un
cœur
Si justement acquis à son premier vainqueur6 : Et
ustement acquis à son premier vainqueur6 : Et si l’ingratitude en ton
cœur
ne domine, Fais quelque effort sur toi pour te re
ques au dernier point, Si vous désunissiez ce que vous avez joint. Un
cœur
à l’autre uni jamais ne se retire ; Et pour l’en
ours père7 : Rien n’en peut effacer le sacré caractère ; Je porte un
cœur
sensible, et vous l’avez percé. Je me joins avec
renonce à la vie. Polyeucte. Je suis chrétien5. Félix. Tu l’es ? O
cœur
trop obstiné ! Soldats, exécutez l’ordre que j’ai
e, Dont le sçavoir profond et les nobles écrits Touchant toujours les
cœurs
, enlèvent les esprits ; Tous ces traits immortels
r, et la loi morale reste supérieure à l’homme, dont elle contient le
cœur
sans l’étouffer. Il y a, entre Géronte et don Diè
ns le moindre danger, ce qui réunit la faiblesse d’âme à la dureté du
cœur
. Vous ne lui avez pas fait depuis deux jours la m
il est vrai, n’a pas le temps d’éprouver les alarmes qui troublent le
cœur
du vieil Horace, et qui trahissent malgré lui sa
outer ? La haine, l’amitié. Ici les mots perdent leur sens : ces deux
cœurs
ne parlent plus la même langue ; ce qui est héroï
st de trop. 1. Daignez considérer. Tout ce plaidoyer s’adresse à un
cœur
devenu sourd aux intérêts de la terre : aussi pré
aissance, vous qui avez tant de pouvoir ! » Voltaire. 4. Courages :
cœurs
. Dans ces deux vers, il a le ton d’un gentilhomme
oit qu’il n’est plus compris, et semble se décourager. 4. Cruel. Le
cœur
de l’épouse fait explosion ; elle ne peut plus se
bon sens sublime élève, agrandit l’âme, Ressuscite l’honneur dans un
cœur
abattu : Proverbes éternels dictés par la vertu ;
ents Plus brûlants que les siens, de plus d’idolâtrie Ont embrâsé les
cœurs
au nom de la patrie ? Vous aussi, magistrats, c’e
indigente et humiliée, dont les souffrance romanesques aigrirent son
cœur
passionné. Mécontent de lui-même et des autres, i
l’aplomb d’un oracle, et eut l’ambition de façonner à sa fantaisie le
cœur
humain. On pourrait dire de lui : ce fut un malad
rale, il défendit les croyances éternelles du genre humain, il eut le
cœur
religieux, et fut excellent lorsqu’il eut raison
sans absoudre les écarts de son esprit, nous rend sympathiques à son
cœur
, et désarme les juges les plus sévères. Les j
uvements de la nature vers les passions tendres et affectueuses : son
cœur
compatissant s’émeut sur les peines de ses sembla
plus charmant cent fois que la politesse, et plus fait pour lier les
cœurs
. Point d’importants laquais épiant nos discours,
retournant au travail, ses outils sur l’épaule, je lui réjouirais le
cœur
par quelques bons propos, par quelques coups de b
eille chanson rustique, et je danserais dans leur grange, de meilleur
cœur
qu’au bal de l’Opéra1 Le lever du soleil
majesté de Ecritures m’étonne ; la sainteté de l’Évangile parle à mon
cœur
. Voyez les livres des philosophes avec toute leur
ller si loin chercher des principes de la morale ; rentrez dans votre
cœur
, et vous les y trouvez3 ; non, je ne pourrais vou
agir. La vie laborieuse que Dieu nous impose n’a rien que de doux au
cœur
de l’homme de bien qui s’y livre en vue de rempli
tre. Je me promenais dans une sorte d’extase, livrant mes sens et mon
cœur
à la jouissance de tout cela. Absorbé dans ma dou
sage se retire en Dieu. » Et ailleurs :« La religion est la poésie du
cœur
; elle a des enchantements utiles à nos mœurs ; e
sultation est d’un médecin qui a le génie du bon sens, éclairé par le
cœur
. 3. C’est probable. 4. Réflexion veut dire ici
tant arrête : Étoile, écoute-moi, ne descends pas des cieux ! Le
cœur
est poëte Ah ! frappe-toi le cœur, c’est là
scends pas des cieux ! Le cœur est poëte Ah ! frappe-toi le
cœur
, c’est là qu’est le génie3. C’est là qu’est la pi
le souhaite ? Crois-tu qu’en te cherchant tu te retrouveras ? De ton
cœur
ou de toi lequel est le poëte ? C’est ton cœur, e
e retrouveras ? De ton cœur ou de toi lequel est le poëte ? C’est ton
cœur
, et ton cœur ne te répondra pas1 ……………… O ciel !
? De ton cœur ou de toi lequel est le poëte ? C’est ton cœur, et ton
cœur
ne te répondra pas1 ……………… O ciel ! qui t’aidera
s ; C’est ton âme, Ninette, et ta grandeur naïve, C’est cette voix du
cœur
qui seule au cœur arrive1, Que nul autre, après t
Ninette, et ta grandeur naïve, C’est cette voix du cœur qui seule au
cœur
arrive1, Que nul autre, après toi, ne nous rendra
pas, comédienne imprudente, Que ces cris insensés qui te sortaient du
cœur
De ta joue amaigrie augmentaient la pâleur ? Ne s
e orgueil part d’une âme blessée. Vous sentiez les tourments dont mon
cœur
est rempli, Et vous la connaissiez, cette amère p
omparez cette élégie d’André Chénier : Ah ! je les reconnais, et mon
cœur
se réveille. O sons ! ô douces voix chères à mon
e dialogue, nous entendons les sanglots sincères d’un poëte blessé au
cœur
. 3. Célèbre cantatrice, née à Séville, 1807, mor
comme les saints. » Joubert. 3. « L’impiété est un véritable vice du
cœur
. Il entre dans ce sentiment de l’horreur pour ce
. Alfred de Musset a dit encore ces beaux vers : Tant que mon faible
cœur
, encor plein de jeunesse, A ses illusions n’aura
s désormais vers les appas du monde N’entraînent plus nos
cœurs
Fais briller de ta foi les lumières propices
r corrompue Eteindre tous les feux ! Que sans cesse nos
cœurs
, loin du sentier des vices, Suivent t
Dis-lui que de mon fils l’amour est assez fort… Crois-tu que dans son
cœur
il ait juré sa mort ? L’amour peut-il si loin pou
e. Croyez-en ses transports : père, sceptre, alliés, Content de votre
cœur
, il met tout à vos pieds ; Sur lui, sur tout son
s-vous ? ô dieux !O ma chère Céphise, Ce n’est point avec toi que mon
cœur
se déguise. Ta foi dans mon malheur s’est montrée
our1. Céphise. Hélas ! Andromaque. Hélas !Ne me suis point, si ton
cœur
en alarmes Prévoit qu’il ne pourra commander à te
à mes larmes ? Et je le plains encore ! et, pour comble d’ennui, Mon
cœur
, mon lâche cœur, s’intéresse pour lui ! Je trembl
Et je le plains encore ! et, pour comble d’ennui, Mon cœur, mon lâche
cœur
, s’intéresse pour lui ! Je tremble au seul penser
en pleurs dissiper cet orage ; Il croit que, toujours faible, et d’un
cœur
incertain, Je parerai d’un bras les coups de l’au
ne ! Sa mort sera l’effet de l’amour d’Hermione ! Ce prince, dont mon
cœur
se faisait autrefois Avec tant de plaisir redire
sin l’épouvante et l’arrête. Enfin il est entré, sans savoir dans son
cœur
S’il en devait sortir coupable ou spectateur. He
nd de ma pensée ? Et ne voyais-tu pas, dans mes emportements, Que mon
cœur
démentait ma bouche à tous moments ? Quand je l’a
Pyrrhus qui meurt ? et suis-je Oreste enfin ? Quoi ! j’étouffe en mon
cœur
la raison qui m’éclaire ; J’assassine à regret un
; L’un et l’autre en mourant je les veux regarder : Réunissons trois
cœurs
qui n’ont pu s’accorder. Mais quelle épaisse nuit
’ingrate mieux que vous saura me déchirer ; Et je lui porte enfin mon
cœur
à dévorer. 1. Horace, Art poétique, v. 240 et
État. C’était sa vocation. Aussi se dévoua-t-elle à son œuvre avec un
cœur
vraiment maternel. Elle fut la plus accomplie des
, le naturel, la délicatesse, et l’autorité que donne l’expérience du
cœur
humain, ou la science de la direction. MM. de Noa
ien une femme prudente et vertueuse peut insinuer la religion dans le
cœur
de son mari ; combien une bonne maîtresse de pens
rner, élever et contenter l’esprit ; craignez la science qui enfle le
cœur
; ne cherchez que la charité qui édifie. Il y a u
plus sur le recueillement, sur la présence de Dieu, sur l’oraison du
cœur
, sur l’adoration en esprit et en vérité, sur l’am
ès-désagréable à Dieu ; voyez son exemple ; vous savez l’Évangile par
cœur
; à quoi vous serviront tant d’instructions, si v
vous êtes élevée et altière. Comment accommodez-vous cette enflure de
cœur
avec cette dévotion dans laquelle on vous élève ?
ntente, ma chère fille, qu’au jour où vous aimerez Dieu de tout votre
cœur
; je ne vous parle pas ainsi à cause de la profes
guère vécu, et vous avez pourtant à renoncer à la tendresse de votre
cœur
et à la délicatesse de votre esprit ; allez à Die
uand elle prononça ses vœux, et des regrets troublèrent longtemps son
cœur
. 3. Madame de Maintenon gémit souvent sur elle-m
ritable est une douce chose ! Il cherche vos besoins au fond de votre
cœur
; Il vous épargne la pudeur
re : la cause, c’est l’amour filial, la reconnaissance, l’instinct du
cœur
; l’effet, c’est la gratitude du vieillard, le bo
lui qui la cultive ; il n’a pas la vertu sur les lèvres, mais dans le
cœur
, etc. 7° Les convenances et les mœurs. Dans
ne autant par le pathétique que par le raisonnement. C’est partout le
cœur
humain avec ses joies et ses douleurs, ses amours
se propage par un frémissement électrique, qui passe rapidement d’un
cœur
à un autre : il est impossible de voir une person
e le naturel et la vérité. On ne peut se méprendre au vrai langage du
cœur
; car c’est le cœur qui rend éloquent, dit Quinti
érité. On ne peut se méprendre au vrai langage du cœur ; car c’est le
cœur
qui rend éloquent, dit Quintilien. N’oublions pas
ns ; une émotion violente ne peut durer longtemps ; elle briserait le
cœur
. En tout l’exagération est pernicieuse : un orage
derrière soi que désastres et ruines. Les passions sont les orages du
cœur
. Les jeunes gens que le contact du monde n’a pas
sous des couleurs attrayantes, peuvent pervertir leur esprit et leur
cœur
. § III. Du raisonnement. Ce n’est pas tout
la pluie et le beau temps, en un mot laisser causer son esprit et son
cœur
: voilà sa vie. Ses lettres sont le chef-d’œuvre
les qualités brillantes qui sont l’ornement d’une raison solide. Son
cœur
valut son esprit. Ame chevaleresque, elle resta f
tout cela me fit hier des plaintes qui me touchèrent sensiblement le
cœur
; et que sait-on même si plusieurs de ces vieux c
a chambre, met son épée contre la porte, et se la passe au travers du
cœur
; mais ce ne fut qu’au troisième coup, car il s’e
rouve cette tristesse avec tant d’autres qui sont présentement en mon
cœur
? Le péril extrême où se trouve mon fils, la guer
à la pauvre madame de Nogent3 ; madame de Longueville4 fait fendre le
cœur
, à ce qu’on dit, je ne l’ai point vue ; mais voic
ir en voyant ce portrait : c’étaient des cris qui faisaient fendre le
cœur
; ils ne pouvaient prononcer une parole ; ses val
e pour jamais : songez qu’il était mort, et qu’il avait une partie du
cœur
emportée. On crie, on pleure ; M. d’Hamilton fait
’entreprendrai-je pas. 2. Couvent de la Visitation, à Paris. 3. Un
cœur
à l’autre uni jamais ne se retire, Et pour l’en s
ue ici ? et de quelle façon toutes ces pensées me traversent-elles le
cœur
? Il n’y a point d’endroit, point de lieu, ni dan
elque chose, et de quelque façon que ce soit : aussi cela me perce le
cœur
. Je vous vois, vous m’êtes présente ; je pense, e
que personne votre propre affliction, et que je voudrais de tout mon
cœur
pouvoir la soulager. Ma consolation est de croire
antes et de plus pathétiques analyses les faiblesses et les orages du
cœur
humain : il excite la pitié, la sympathie, l’atte
. Que dès notre réveil notre voix te bénisse ; Qu’à te chercher notre
cœur
empressé T’offre ses premiers vœux ; et que par t
tes Dont elle avait puni les fureurs indiscrètes : Et moi, reine sans
cœur
, fille sans amitié, Esclave d’une lâche et frivol
té de l’empire. En vain de ce présent ils m’auraient honoré Si votre
cœur
devait en être séparé ; Si tant de soins ne sont
Cette sincérité, sans doute, est peu discrète ; Mais toujours de mon
cœur
ma bouche est l’interprète. Absente de la cour4,
it fait venir d’Amiens pour être suisse…5 C’est dommage, il avait le
cœur
trop au métier ; Tous les jours, le premier aux
rouve deux hommes en moi : L’un veut que, plein d’amour pour toi, Mon
cœur
te soit toujours fidèle ; L’autre, à tes volontés
larté est Dieu, source de toute lumière pour les intelligences et les
cœurs
. 4. Demander, c’est recevoir, quand on demande l
s de la nature. Dieu parle surtout à la conscience, à la raison et au
cœur
. Il suffit d’être bon et pur pour entendre son in
Il répète les maximes de Joad : il les a retenues dans la mémoire du
cœur
. 1. Oui, il est très-avancé pour son âge. 2. A
pas plus de noblesse et d’élégance dans les occasions où parlait son
cœur
. 2. Comme il voile la noirceur de ses haines sou
r nature ; le personnage ne s’exalte pas : la générosité coule de son
cœur
comme d’une source abondante et ouverte. 6. Que
e si, portant déjà le deuil, l’amertume, le désespoir souvent dans le
cœur
, ils en laissaient échapper quelques traits au de
s ? » 3. Son amour est composé de tous les plus nobles sentiments du
cœur
. 4. Le monstre s’éveille. 5. Il a le génie du c
e Dans la prison des sens, enchaîné sur la terre, Esclave, il sent un
cœur
né pour la liberté ; Malheureux, il aspire à la f
ressif, par une diction vibrante et fébrile, sa prédication allait au
cœur
d’un auditoire qui avait lu Chateaubriand, Lamart
e le croyez pas ; car l’Évangile, qui nous ordonne d’être humbles de
cœur
, nous ordonne aussi d’être certains que la gloir
mporain, ou sous la plume tardive d’un homme de génie, a dévoilé leur
cœur
et châtié leur mémoire. Les triomphes d’Alexandre
t, si chère que Rome leur fût, telle place qu’elle occupât dans leurs
cœurs
, ils entendaient une voix obscure qui leur demand
de la chose commune lui apparaissent et sollicitent son génie et son
cœur
. Il lit dans l’histoire de ses pères l’exemple de
elle-même. Ses yeux s’ouvriront sans qu’on y lise une pensée, et son
cœur
battra sans qu’on y sente une vertu. Heureusement
aisait, excepté le mensonge, la calomnie, la délation, la bassesse de
cœur
et d’esprit, à un moment qu’on n’attendait plus,
douloureuse surprise. Ils ont besoin de prouver à la France que leur
cœur
n’a point faibli, et que leur parole a conservé t
e reconnaître, et qu’à ma troisième phrase je me serai fait dans leur
cœur
un asile sacré1. On ne peut rien contre l’entraîn
’ils représentent, plus je veux, avec la grâce de celui qui tient les
cœurs
dans sa main, me tenir pur de tout ce qui peut co
’effrayent ni de l’injustice, ni de l’ingratitude ; qu’ils gardent un
cœur
ferme et pur, une foi inébranlable à la science,
es par le défaut de sincérité. La parole n’y est pas l’interprète des
cœurs
; elle n’est que le masque qui les cache et qui l
rodigue à l’envie les louanges et les adulations, et on porte dans le
cœur
la haine, la jalousie et le mépris de ceux qu’on
ochain ne trouvent que de l’indifférence, de la dureté même, dans les
cœurs
, lorsqu’on peut le négliger sans rien perdre, ou
pas de votre grâce et d’une protection singulière pour préserver mon
cœur
au milieu d’une corruption si universelle ! »
les espérances généreuses de rénovation sociale qui firent battre son
cœur
d’enfant. Puis vinrent les malheurs publics et pr
e et de l’enthousiasme ; elle excelle dans la peinture du monde et du
cœur
humain. Mais ses écrits ne nous offrent qu’une im
ublique se forme : les paroles sont devenues des actions, et tous les
cœurs
sensibles vantent avec transport un mémoire que l
ne même jouissance les sensations et l’âme ? Les palpitations de leur
cœur
ont-elles suivi le rhythme de la musique ? Une ém
use et profonde qui ne permet pas même à l’absence de nous effacer du
cœur
de nos amis. Il nous sert aussi d’asile à nous-mê
sans refroidir. Les affections les plus simples, celles que tous les
cœurs
se croient capables de sentir, l’amour maternel,
ait sa vie, qui nous ferait entendre de toutes parts le nom que notre
cœur
répète ? Pourquoi ne jouirait-on pas avec transpo
pellera ces moments où, pleins d’énergie, nous avions senti que notre
cœur
était impérissable, et nos derniers soupirs seron
Ferney, depuis la nouvelle de votre exil, il n’est pas entré dans mon
cœur
un sentiment qui me fît respirer. J’ai quelquefoi
vieillard qui demandait si l’on avait encore de l’amour. » « Quand le
cœur
est entier dans ce qu’il voit, on jouit admirable
as se contenter de lire, suivant Pline, mais qu’on doit apprendre par
cœur
. C’est un extrait de ce que les anciens philosoph
de l’amitié, trop bien fait pour ne pas intéresser vivement tous les
cœurs
qui connoissent le prix de ce sentiment délicieux
C’est un des plus propres que je connoisse pour former l’esprit et le
cœur
des jeunes gens. Dans ce petit nombre de livres q
quel point nous devons la porter. L’homme en place doit connoître le
cœur
humain, et les différens ressorts qui le font agi
n autre. Elle sera bonne dans celui-ci, et vicieuse dans celui-là. Le
cœur
, l’esprit, le caractère en font souvent tout le p
élicatesse et de jugement ! il suppose la plus grande connoissance du
cœur
humain, et l’on y reconnoît par-tout le profond m
lui faut qu’un coup d’œil, pour saisir les plus secrets mouvemens du
cœur
: il ne lui faut qu’un trait pour les rendre. Par
bien connoître par rapport aux talens de l’esprit et aux qualités du
cœur
. Style pur, naturel et rapide, netteté et liaison
t J. J. Rousseau lui-même (a) : la sainteté de l’Evangile parle à mon
cœur
. Voyez les livres des philosophes avec toute leur
l’admiration, le respect, l’amour et tous les autres sentimens de son
cœur
envers l’objet qui les a fait naître. Mais parmi
Aussi l’homme dégagé des vices de l’esprit et des folles passions du
cœur
, y reconnoît-il sans peine l’empreinte de la divi
n qu’ils ne le sont qu’en ce qu’ils voudroient se persuader dans leur
cœur
qu’il n’y a pas de Dieu, parce qu’ils auroient in
livres ; à vous les graver bien profondément dans l’esprit et dans le
cœur
, et à les regarder à jamais comme la seule règle,
s entre eux, — Le goût est la connaissance des meilleurs objets. — Le
cœur
est la source de nos affections, de nos sentiment
nos affections, de nos sentiments. — Le sentiment est le mouvement du
cœur
qui décide de la convenance des objets, — L’espri
a mémoire les retient, La pensée les considère, Le goût les épure, Le
cœur
les éprouve, Le sentiment les approuve, Le jugeme
faire agir et parler suivant les lois de la nature et les caprices du
cœur
humain. 2° C’est de donner aux objets cette coule
plaira en se conciliant les esprits ; il touchera en s’adressant aux
cœurs
: son devoir d’inventeur est donc 1° de découvrir
ous écoutent ; qu’ils croient que vous les aimez et que vous prenez à
cœur
leurs intérêts. 4. Prudence. Votre réputation d’h
s une seule cause. Il faut donc, pour être bon orateur, avoir dans le
cœur
les vertus de son état, sous peine de l’avilir, e
sentiments. Le raisonnement s’adresse à l’esprit, et le pathétique au
cœur
. Trois choses sont à remarquer dans le pathétique
mmuniquer aux autres une émotion qu’on ne ressent pas dans son propre
cœur
. 3° Considéré dans les moyens, le pathétique doit
nfin, ne peut être prolongé, car les mouvements violents fatiguent le
cœur
et les pleurs se tarissent vite. Si l’orateur n’o
auffer. Pour trouver le pathétique, il faut descendre dans son propre
cœur
et étudier avec ce maître par excellence les capr
leur caractère, au triomphe de sa cause. L’amour de Dieu excitera les
cœurs
pieux ; l’amour de la gloire animera des soldats
les, si mes titres moraux ne suffisent pas, je tâcherai de toucher le
cœur
des juges par le spectacle de la pauvreté qui m’a
la pluie et le beau temps, en un mot laisser causer son esprit et son
cœur
: voilà toute sa vie. Ses lettres sont l’incompar
elle le peint d’un coloris si vigoureux qu’il reste ineffaçable. Son
cœur
valut son esprit. Ame chevaleresque, elle resta f
veur. Pour moi, quand je l’ai aperçu, les jambes m’ont tremblé, et le
cœur
m’a battu si fort, que je n’en pouvois plus. En s
petite porte. Si vous saviez combien on est malheureux quand on a le
cœur
fait comme je l’ai, je suis assurée que vous auri
ue ici ? et de quelle façon toutes ces pensées me traversent-elles le
cœur
? Il n’y a point d’endroit, point de lieu, ni dan
r de quelque chose ; de quelque manière que ce soit, cela me perce le
cœur
: je vous vois, vous m’êtes présente ; je pense e
s devez les aimer et respecter mes larmes, puisqu’elles viennent d’un
cœur
tout à vous1. Lamentation sur ses arbres abat
tout cela me fit hier des plaintes qui me touchèrent sensiblement le
cœur
; et que sait-on même si plusieurs de ces vieux c
vous savez fort bien, et notre ami Corbinelli7 en est témoin, que mon
cœur
le voulut d’abord, et que, lorsque nous cherchion
iez eu sujet de me trouver bien innocente, en voyant le retour de mon
cœur
pour vous, et sachant que le vôtre me trahissoit.
ir en voyant ce portrait : c’étoient des cris qui faisaient fendre le
cœur
; ils ne pouvaient prononcer une parole ; ses val
e pour jamais : songez qu’il étoit mort, et qu’il avoit une partie du
cœur
emportée. On crie, on pleure ; M. d’Hamilton fait
s ; Les deux rimes humains et mains, id. 34 id. ; Les deux rimes
cœur
et vainqueur, id. 36 id. ; Les cinq rimes adieu
de leurs mains, sans pitié pour eux-même, Se déchirer en deux dans le
cœur
qui les aime ! *** Heureuse je vivrai toujours,
ans détours pouvaient se faire entendre. D’un œil aussi content, d’un
cœur
aussi soumis Que j’acceptais l’époux que vous m’a
ée Me fasse rappeler votre bonté passée : ' Ne craignez rien : mon
cœur
, de votre honneur jaloux, Ne fera point rougir un
journée Qui devait éclairer notre illustre hyménée ; Déjà, sûr de mon
cœur
à sa flamme promis, Il s’estimait heureux : vous
mes justes terreurs, Avez dans tout le camp répandu vos fureurs. Mon
cœur
pour la sauver vous ouvrait une voie ; Mais vous
ai votre fille ensemble et ma gloire à défendre : Pour aller jusqu’au
cœur
que vous voulez percer, Voilà par quel chemin vos
Un songe (me devrais-je inquiéter d’un songe ?) Entretient dans mon
cœur
un chagrin qui le ronge : Je l’évite partout, par
révue, Le prélat pousse un cri qui pénètre la nue. Il maudit dans son
cœur
le démon des combats, Et de l’horreur du coup il
, à genoux ! Le chantre, qui de loin voit approcher l’orage, Dans son
cœur
éperdu cherche en vain du courage : Sa fierté l’a
Arsace, à me charger de ce cruel emploi ? Soit vertu, soit amour, mon
cœur
s’en effarouche. L’aimable Bérénice entendrait de
ug, et c’est ce qui m’en plaît. (Sat. X.) Qu’on n’a reçu du ciel un
cœur
que pour aimer. (Sat. X.) Et qui, parce qu’il pl
au lecteur que ce qui peut lui plaire. (Art p., I.) Il faut que le
cœur
seul parle dans l’élégie, (Art p., II) Ce n’est
re. (Andr.. acte II, sc. 6 ) Agrippine à Néron. Dans le fond de ton
cœur
je sais que tu me hais. (Br., acte V, sc. 7.) Th
: Hippolyte à Thésée. Le ciel n’est pas plus pur que le fond de mon
cœur
. (Ph., acte IV, sc. 2) Nous terminons volonti
ce qu’il y a de plus délicat, de plus tendre, de plus aimant dans le
cœur
humain, et spécialement dans le cœur de la femme,
s tendre, de plus aimant dans le cœur humain, et spécialement dans le
cœur
de la femme, depuis la jeune fille jusqu’à la mèr
sie de notre Lamartine, il n’est pas mauvais d’avoir dû apprendre par
cœur
le livre entier des Odes de J.-B. Rousseau. Le XI
i, du mensonge vainqueur, Partout se montre aux yeux, et va saisir le
cœur
. (Ep. IX.) 16. En réalité, il y a une lacune
est la personne même trahissant son caractère, et laissant parler son
cœur
avec ce naturel, cet abandon, cette bonne foi qui
rocèdent toujours d’un caractère élevé, d’une volonté vaillante, d’un
cœur
honnête, d’un esprit droit et d’une âme saine. GU
l’âme fait défaut, et les artifices de son noble langage laissent le
cœur
indifférent. Aussi, la postérité n’a-t-elle pas p
faiblir ; chacun d’eux pourrait dire avec Chimène : Le trouble de mon
cœur
ne peut rien sur mon âme. Aux peintures généreuse
ble de mon cœur ne peut rien sur mon âme. Aux peintures généreuses du
cœur
humain, il sut allier le sens historique. Chez lu
it la prise de Paris ; et l’avidité de leur ambition dévorait déjà le
cœur
d’un royaume dont ils pensaient avoir surpris les
supporteront la façon dont elles y sont dites, et ce qui pénétrera le
cœur
ne blessera point les oreilles115. La Rochefo
nner pour la raison, je deviens moi-même fort peu raisonnable. Son
cœur
J’ai les sentiments vertueux, les inclinations
ve provoque et cette hilarité bruyante dont les éclats réjouissent le
cœur
, et cette gaieté réfléchie qui est le sourire de
uvres animaux, travailler beaucoup et manger de même. Cela me fend le
cœur
,193 de les voir ainsi exténués ; car enfin, j’ai
suis votre serviteur. don juan. Parbleu ! je suis à vous de tout mon
cœur
. m. dimanche. Vous m’honorez trop. Je… don juan
aître de philosophie. Mettre que les feux de ses yeux réduisent votre
cœur
en cendre ; que vous souffrez nuit et jour pour e
et j’ai fait tout cela du premier coup. Je vous remercie de tout mon
cœur
, et je vous prie de venir demain de bonne heure.
oins cruelle. Ses vertus de chacun le faisoyent révérer ; Il avoit le
cœur
grand, l’esprit beau, l’âme belle ; Et ce sont de
e d’inventer que d’apprendre. Sereine et austère, malgré l’essor d’un
cœur
ardent, sa jeunesse ne connut que les troubles de
timent de notre grandeur et de notre misère, il associe l’accent d’un
cœur
qui a souffert. De là, ce style incomparable qui
rs à Dieu dans le malheur, et lui a rendu grâces dans le bonheur. Son
cœur
a été tout entier342 à son Dieu, à son roi, à sa
oser cette épitaphe en ce lieu, qu’ils ont composée de l’abondance du
cœur
, pour rendre hommage à la vérité, et ne paraître
368 : « Appliquez-vous avec tout le soin possible à la garde de votre
cœur
; » ce qui nous doit porter à veiller avec soin s
re373. Ils ne savent pas se consulter eux-mêmes, et apprendre de leur
cœur
que toutes ces choses n’ajoutent rien d’elles-mêm
e ne paraît vif et agréable à notre esprit que ce qui passe par notre
cœur
. Le cœur388 est ce milieu qui altère la couleur
erres précieuses ; de même les plus indignes objets passant par notre
cœur
y peuvent avoir un éclat et une couleur trompeuse
la pluie et le beau temps, en un mot laisser causer son esprit et son
cœur
: voilà toute sa vie. Ses lettres sont le chef-d’
les qualités brillantes qui sont l’ornement d’une raison solide. Son
cœur
valut son esprit. Ame chevaleresque, elle resta f
tais une jolie païenne409 ; que je faisais de vous une idole dans mon
cœur
; que cette sorte d’idolâtrie était aussi dangere
sa chambre, met son épée contre la porte et se la passe au travers du
cœur
; mais ce ne fut qu’au troisième coup, car il s’e
tristesse avec tant d’autres qui sont présentement en mon
cœur
? Le péril extrême où se trouve mon fils, la guer
a pauvre madame de Nogent473; madame de Longueville474 fait fendre le
cœur
, à ce qu’on dit ; je ne l’ai point vue, mais voic
ue c’était la centième sottise qu’il m’avait faite ; qu’il n’avait ni
cœur
, ni affection : en un mot, la mesure était comble
raîchies, leurs forces rassasiées vous auraient béni. Vous avec eu un
cœur
de fer, et le ciel sera de fer sur votre tête.
u’elle est infirme 558 ; moins je les entends, plus ils me percent le
cœur
. Mais si leur voix n’est pas assez forte, écoutez
établie par le sentiment unanime de la nation, qu’un gentilhomme sans
cœur
se dégrade lui-même, et n’est plus digne de voir
deviendra-t-il ? Hélas ! hélas581 ! L’enfer Nous portons en nos
cœurs
l’instrument de notre supplice. Je ferai sortir d
ui adresse cette parole : « O Seigneur ! votre serviteur a trouvé son
cœur
pour vous faire cette prière. » Heureux celui qui
son cœur pour vous faire cette prière. » Heureux celui qui trouve son
cœur
, qui retire de çà et de là les petites parcelles5
à pleurer ses égarements. Puissiez-vous donc, Monsieur, trouver votre
cœur
, et sentir pour qui il est fait ; et que sa vérit
vez être véritablement converti si vous ne travaillez à ôter de votre
cœur
non-seulement le péché, mais la cause qui vous y
l’auteur des mouvements y demeurerait en crédit ; ainsi, jamais votre
cœur
ne sera paisiblement à Dieu tant que cet amour vi
us a si longtemps séparé de lui, y régnera. Cependant, Sire, c’est ce
cœur
que Dieu demande. Votre Majesté a vu les termes a
juste sujet de pleurer que de sentir qu’on a engagé à la créature un
cœur
que Dieu veut avoir. Qu’il est malaisé de se reti
nnera la force, comme il vous en a déjà donné le désir. Tournez votre
cœur
à Dieu ; pensez souvent à l’obligation que vous a
vous avez de l’aimer de toutes vos forces, et au malheureux état d’un
cœur
qui, en s’attachant à la créature, par là se rend
nc Dieu qu’il vous affranchisse ; je l’en prie sans cesse de tout mon
cœur
. Mes inquiétudes redoublent de jour en jour, parc
x au dedans et au dehors ! Plus votre Majesté donnera sincèrement son
cœur
à Dieu, plus elle mettra en lui son attache et sa
tre Majesté. Dieu veuille vous les mettre à tous deux dans le fond du
cœur
, et achever son ouvrage, afin que tant de larmes,
ous ses discours l’abbé disert qui avait enseigné la rhétorique. Le
cœur
de Fléchier jugé par lui-même609 Son cœur a d
gné la rhétorique. Le cœur de Fléchier jugé par lui-même609 Son
cœur
a de la grandeur et de la générosité ; aucun inté
État. C’était sa vocation. Aussi se dévoua-t-elle à son œuvre avec un
cœur
vraiment maternel ; elle fut la plus accomplie de
e, le naturel, la délicatesse et l’autorité que donne l’expérience du
cœur
humain, j’allais dire la science de la direction.
est que cupidité. Tous ces désirs de grandeur partent du vide671 d’un
cœur
inquiet. Toutes vos dettes sont payées ; vous pou
errez combien les grandeurs de ce monde sont au-dessous des désirs du
cœur
de l’homme672 ; il n’y a que Dieu qui puisse le r
uit. Mais ce n’est pas assez que l’esprit soit vaincu, il faut que le
cœur
soit séduit par le goût de la piété. Vous aimez l
’une princesse et qu’une paysanne678 puissent avoir. Jetez dans leurs
cœurs
les semences de toutes les vertus ; et en les ins
moi est dans la tristesse, dans l’abattement, et dans un serrement de
cœur
qui devrait bien terminer cette misérable et trop
ant qu’il parle avec tant de force, une douceur suprême lui ouvre les
cœurs
, et donne je ne sais comment un nouvel, éclat à l
ne songea-t-il pas à se faire chartreux ? N’est-ce point par bonté de
cœur
qu’il s’attira une disgrâce, en donnant à Madame
antes et de plus pathétiques analyses les faiblesses et les orages du
cœur
humain : il excite la pitié, la sympathie, l’atte
al, sans avoir plus d’attention à rien ; et j’eusse voulu de tout mon
cœur
que tous les gens que je voyais eussent été chacu
quelquefois l’esprit, mais qui ne devraient point vous tenir autant à
cœur
qu’elles font. Vous êtes engagé dans des études t
quand je vous reverrai, et vous me ferez plaisir alors de me parler à
cœur
ouvert là-dessus720, et de ne vous point cacher d
ment, que la mémoire est neuve, prompte et fidèle, que l’esprit et le
cœur
sont encore vides de passions, de soins et de dés
es grâces de la mythologie. Les deux muses y sont réconciliées par un
cœur
religieux et nourri de la parole homérique. Cet o
isage, courber ton corps, affaiblir tes membres, faire tarir dans ton
cœur
la source de la joie, te dégoûter du présent, te
aimez que votre autorité et votre gloire. Si le roi, dit-on, avait un
cœur
de père pour ses peuples, ne mettrait-il pas plut
attre quelque chose de votre gloire. Cette gloire, qui endurcit votre
cœur
, vous est plus chère que la justice, que votre pr
l est sensible à nos chansons ; il aime la poésie ; elle adoucira son
cœur
, et le rendra aussi aimable qu’il est fier848. »
âces soient sur ses lèvres ! Que la sagesse de Minerve règne dans son
cœur
. » La fauvette lui répondit : « Qu’il égale Orphé
mes de sa voix, et Hercule par ses hauts faits ! Qu’il porte dans son
cœur
l’audace d’Achille, sans en avoir la férocité ! Q
ent ensemble : « Il aime nos douces chansons ; elles entrent dans son
cœur
, comme la rosée tombe sur nos gazons brûlés par l
! Que l’âge d’or revienne par lui ! Que la sagesse se répande de son
cœur
sur tous les mortels, et que les fleurs naissent
sans rien avoir ; car le goût de lumière pure apaise la faim de leur
cœur
. Tous leurs désirs sont rassasiés, et leur plénit
entrée. Je ne sais quoi de divin coule sans cesse au travers de leur
cœur
comme un torrent de la Divinité même qui S’unit à
ls ne font tous ensemble qu’une seule voix, une seule pensée, un seul
cœur
, une même félicité, qui fait comme un flux et ref
vous me paraissez pénétré ; mais je ne saurais être en peine de votre
cœur
, ne doutant point qu’il ne soit dans la vraie pai
ntés de Dieu. Je vous plains seulement de cette plaie secrète dont le
cœur
demeure comme flétri874. Mais la souffrance est l
ur demeure comme flétri874. Mais la souffrance est la vie secrète des
cœurs
d’ici-bas ; car ce n’est que par un sentiment de
ies. Si peu que Dieu agisse dans ce moment, le premier mouvement d’un
cœur
accoutumé autrefois à lui, est de recourir à sa m
t déjà revenue à lui. Ce mot ineffable est tout-puissant ; il fait un
cœur
nouveau et un nouvel esprit au fond des entraille
esse et les vôtres. Je vous porte tous deux, tous les jours, dans mon
cœur
à l’autel, avec toute votre famille, qui me sera
n faible écoulement de la sienne. La mienne n’est qu’empruntée de son
cœur
; ce n’est qu’une goutte qui vient de cette sourc
pre faiblesse. Je suis ravi de ce que vous vous accoutumez à parler à
cœur
ouvert à la bonne duchesse (de Chevreuse) ; elle
use) ; elle vous fera du bien. L’exercice de la simplicité élargit le
cœur
900 ; il s’étrécit en ne s’ouvrant point. On ne s
ti d’eux, mais pour leur faire justice en ne me déliant point de leur
cœur
. Je voudrais obliger tout le genre humain904, et
dogme. Il a de l’onction, il est insinuant, il connaît intimement le
cœur
humain, met la passion aux prises avec la foi, et
haine déguisée, qui répand sur ses paroles l’amertume cachée dans le
cœur
; une duplicité indigne, qui loue en face et déch
ous comme un vautour cruel, et s’attache à nous pour nous déchirer le
cœur
et nous punir du plaisir qu’il nous a lui-même do
s les réjouissances publiques ; c’est une vivacité d’ostentation ; le
cœur
n’y prend presque plus de part ; le long usage de
à notre fortune : l’intérêt est un grand attrait pour la plupart des
cœurs
; les titres qui nous rendent puissants se change
révéla sa gaieté spirituelle, son génie inventif, sa connaissance du
cœur
humain, et sa verve ingénieuse, qui peindra les p
ile l’y seconda, et beaucoup de qualités aimables lui attachèrent les
cœurs
, tandis que sa situation personnelle avec son épo
gnes et des pensées même ; car ce qui se dit dans ces épanchements de
cœur
que la conversation produit entre deux amis, ne p
e poëtes, et qui outrent également le langage de l’esprit et celui du
cœur
. Ils passent leur vie à chercher la nature, et la
i donnerai la préférence1096. » Le marquis stupéfait, la rage dans le
cœur
, alla chez ceux qu’il avait vus venir le plus fam
quelle instruction1105 ! » La bonté d’âme de Colin développa dans le
cœur
de Jeannot le germe d’un bon naturel, que le mond
ïr les imposteurs. Plus on avance en âge, plus il faut écarter de son
cœur
tout ce qui pourrait l’aigrir ; et le meilleur pa
si ce devoir (épuré et consacré par le christianisme) domine dans son
cœur
, il peut espérer que Dieu, devant qui tous les ho
1738. Mon très-cher enfant1119, pardonnez l’expression, la langue du
cœur
n’entend pas le cérémonial ; jamais vous n’éprouv
e que vous me dites de M. le duc de Bourgogne fait grand plaisir à un
cœur
français. J’attends avec impatience la paix ou qu
je me porterai bien, et j’irai vous offrir tous les sentiments de mon
cœur
. Lettre d’amitié A Madame Necker Quin
mignon les aime, et j’espère qu’il les agréera. J’y joins pour votre
cœur
l’hommage, le don de tout le mien, pour toutes le
mais ils m’ont embrassé tous les deux. Nous avions tous les trois le
cœur
bien serré. J’espère qu’ils s’aimeront. Notre sép
indigente et humiliée, dont les souffrances romanesques aigrirent son
cœur
passionné. Mécontent de lui-même et des autres, i
l’aplomb d’un oracle, il eut l’ambition de façonner à sa fantaisie le
cœur
humain. On pourrait dire de lui : ce fut un malad
ale, il défendit les croyances éternelles du genre humain ; il eut le
cœur
religieux, et fut excellent lorsqu’il eut raison
sans absoudre les écarts de son esprit, nous rend sympathiques à son
cœur
, et désarme les juges les plus sévères. Le noye
arts des coups impitoyables, dont chacun portait1309 au milieu de nos
cœurs
. En un moment, les planches, le conduit, le bassi
plus charmant cent fois que la politesse, et plus fait pour lier les
cœurs
. Point d’importuns laquais épiant nos discours, c
retournant au travail, ses outils sur l’épaule, je lui réjouirais le
cœur
par quelques bons propos, par quelques coups de b
eille chanson rustique, et je danserais dans leur grange, de meilleur
cœur
qu’au bal de l’Opéra1336. L’île de Saint Pierr
uvements de la nature vers les passions tendres et affectueuses : son
cœur
compatissant s’émeut sur les peines de ses sembla
ajesté des Écritures m’étonne ; la sainteté de l’Évangile parle à mon
cœur
. Voyez les livres des philosophes avec toute leur
ller chercher si loin des principes de la morale ; rentrez dans votre
cœur
et vous les y trouverez1386; et je ne pourrai vou
agir. La vie laborieuse que Dieu nous impose n’a rien que. de doux au
cœur
de l’homme de bien qui s’y livre en vue de rempli
tre. Je me promenais dans une sorte d’extase, livrant mes sens et mon
cœur
à la jouissance de tout cela. Absorbé dans ma dou
illet 1761. Votre lettre, ma chère Jacqueline, est venue réjouir mon
cœur
dans un moment où je n’étais guère en état d’y ré
ous désirez. Votre pauvre Jean-Jacques, qui vous embrasse de tout son
cœur
. Prière Les riches et les puissants croient
e ce mot excellent qui est de lui : « Les grandes pensées viennent du
cœur
. » Philosophe religieux par sentiment, il se cons
arce que je sais qu’il est difficile à la nature de tenir toujours le
cœur
des hommes au-dessus de leur condition. Je le pla
nuyer d’abord les uns les autres. Il n’y a que le vrai qui pénètre le
cœur
, qui l’intéresse, et qui ne s’épuise jamais. L
s ; ils les évitent ; ils se cachent au monde et à eux-mêmes, et leur
cœur
est toujours serré. Donnez plus d’essor à votre â
ices de la flatterie la cause abandonnée des peuples. Quelle bonté de
cœur
, quelle sincérité se remarque dans tes écrits ! Q
ant la mort inévitable, posa une main sur ses habits, l’autre sur son
cœur
, et, levant en haut ses yeux sereins, parut un an
e vous demander pardon de mes fautes, et c’est du plus profond de mon
cœur
que je regrette amèrement les chagrins qu’elles v
dans une partie1478 des droits que la nature m’avait donnés sur votre
cœur
, et de remplir les devoirs qu’elle m’impose enver
e et demande grâce à son juge. Je jure dans toute la sincérité de mon
cœur
, de ce cœur qui n’est pas dépravé, que les rigueu
grâce à son juge. Je jure dans toute la sincérité de mon cœur, de ce
cœur
qui n’est pas dépravé, que les rigueurs dont j’ai
plus grandes folies. Deux ans de solitude m’ont permis de scruter mon
cœur
: il est bon, mais fougueux ; mon esprit lui-même
cu de la sincérité de cet aveu et de ces résolutions. Consultez votre
cœur
, mon père, et daignez, oh ! daignez me dire s’il
s sa bonté, me réservait un de ces moments si rares dans la vie où le
cœur
est inondé de joie par quelque bonheur extraordin
ar la fin de ta lettre, qui a touché la fibre la plus sensible de mon
cœur
. Parmi toutes les idées qui me déchirent, celle d
de répugnance, quand on s’est bien inculqué dans l’esprit et dans le
cœur
une pareille pensée ; il n’en est point (mon expé
et des espérances généreuses de rénovation sociale firent battre son
cœur
d’enfant. Puis vinrent les malheurs publics et pr
a trace se suit à la lueur des volcans qui l’ont consumée, remplit le
cœur
d’une profonde mélancolie. Venise On s’emba
autels, proscrit les prêtres. En purifiant l’air et attendrissant les
cœurs
, il contribua aussi à provoquer une renaissance p
. Au premier aspect de cette région désolée, un grand ennui saisit le
cœur
; mais lorsque, passant de solitude en solitude,
et le cours de l’astre le plus mystérieux. La fête des rois Les
cœurs
simples ne se rappellent point sans être attendri
ajeunissaient de leur jeunesse. Les fronts respiraient la gaieté, les
cœurs
étaient épanouis ; la salle du festin était merve
la ronde antique1558. La conscience Chaque homme a au milieu du
cœur
un tribunal où il commence par se juger soi-même,
doux au fort ; il fait des pauses, il est lent, il est vif : c’est un
cœur
que la joie enivre, un cœur qui palpite sous le p
auses, il est lent, il est vif : c’est un cœur que la joie enivre, un
cœur
qui palpite sous le poids de l’amour. Mais tout à
e la complainte de la douleur. Impression religieuse qui saisit le
cœur
dans les forêts de l’Amérique Pénétrez dans ce
milieu du brillant cortège des étoiles, et il se réjouissait dans son
cœur
, Réveil d’un camp Épuisé par les travaux de
! je n’oublierai point tes leçons ! je ne laisserai point tomber mon
cœur
des régions élevées où tu l’as placé. Les talents
s arrêts de Rome. Une poésie sombre colore ce pamphlet inspiré par un
cœur
courroucé qui voit dans tout abus un crime, dans
mais ne le haïssez pas, car qui sait si déjà Dieu n’a pas changé son
cœur
? L’homme qui, même de bonne foi, dit : « Je ne c
Gloire à Dieu dans les hauteurs des cieux. Il l’a écrit aussi dans le
cœur
de l’homme, et l’homme bon l’y conserve avec amou
. La prière1626 Quand vous avez prié, ne sentez-vous pas votre
cœur
plus léger et votre âme plus contente ? La pri
sser loin de lui ? En vérité, je vous le dis : quiconque dit dans son
cœur
que Dieu méprise ses œuvres blasphème Dieu. Il en
aibles sans doute, pour vous exprimer les vœux et les sentiments d’un
cœur
qui ne cessera jamais d’être à vous. Je ne demand
nt on parle plus haut, et cela l’effraye ; il est honnête et loyal de
cœur
; cependant la crainte le rendrait aisément dissi
du foyer domestique, c’est là ce qui épanouit et remplit vraiment le
cœur
. Salomon a trop dit quand il a dit : « Vanité des
toutes les dispositions que la haine du joug romain laissait dans le
cœur
des peuples asservis. Il releva par l’enthousiasm
mais, et semble n’écrire que pour se satisfaire lui-même, ou quand le
cœur
lui en dit. Sans courir les hasards de la fantais
ne antichambre1725. La question est de descendre profondément dans le
cœur
; la matière de l’observation, nous l’avons tous
difficile est de trouver un bon observateur. Qui ne porte pas en son
cœur
le germe de toutes les passions, la racine de tou
cher dans une bibliothèque ces livres que les enfants savent déjà par
cœur
: un Boileau, un Corneille, un Racine, un La Font
, de nos idées, de nos mœurs, en un mot de la société française et du
cœur
humain. En parlant non comme un livre, mais comme
termina de brillantes études vers l’époque où tombait l’empire : son
cœur
ressentit douloureusement les blessures de la Fra
ressif, par une diction vibrante et fébrile, sa prédication allait au
cœur
d’un auditoire qui avait lu Chateaubriand, Lamart
Héritier des crimes qui l’avaient précédé sur le trône, il avait eu à
cœur
de les surpasser, et de se faire par eux, dans la
sol borné, et, ne pouvant agrandir la patrie commune, il agrandit son
cœur
pour s’y contenter de peu. Riche ou pauvre, qu’il
e l’image vénérable d’un homme qui n’a pas pesé sur la terre, dont le
cœur
n’a jamais conçu l’injustice, et dont la main ne
maisons et la fait paraître vaste. Que je vous ai recherché dans mon
cœur
, en me promenant, solitaire, au milieu de ces hom
ntant de peu. Pour mon compte, je n’ambitionne rien de plus. Un grand
cœur
dans une petite maison est toujours ce qui m’a to
eu de ce monde où il ne reste rien de durable et d’immobile ; que nos
cœurs
soient le foyer1770 de nos pères ! Prosper Mé
r, et les messieurs aussi1822 ; ils meurent coup sur coup, frappés au
cœur
par cette mort de M. de Sacy, joyeux de le suivre
r1826 ? Heureux les simples de cœur1827 Heureux celui qui d’un
cœur
humble reconnaît dans la nature un auteur visible
nant à la statue de la Vierge dressée au sommet du rocher ou logée au
cœur
du chêne antique que hantaient jadis les fées ; q
ureux. Nous ne vous conseillons pas de la tête et des lèvres, mais du
cœur
; et nous ne savons rien de plus opportun à vous
sens, vous n’arrivez pas à leurs pensées, si vous ne sentez pas leur
cœur
dans leurs écrits, c’en est fait, vous êtes à jam
r dans Descartes la prudence d’un esprit supérieur et la probité d’un
cœur
droit. 53. A un R. P. jésuite qui avait été son
is ce que je n’aurai jamais à corriger, ce sont les sentiments de mon
cœur
pour vous et pour ceux qui m’ont élevé ; les même
fut grand que par son ministre, Richelieu. 102. On reconnaît ici le
cœur
d’un citoyen. Corneille parle comme un de ses hér
n sait que Corneille traduisit l’Imitation en vers. Il y mit tout son
cœur
. 111. Omne tulit punctum qui miscuit utile dulc
. Son instinct lui dit que ces gentillesses ne sont pas le langage du
cœur
. Et puis, il tient à son idée, il n’en démordra p
, il s’y est attaché de toutes les puissances de son esprit et de son
cœur
, et il n’a rien laissé sortir de ses mains qui n’
r ainsi dire, de bonne grâce. Alors, je ne sais quoi nous dit dans le
cœur
que nous la méritons d’autant plus que nous l’avo
, quand l’idée de Dieu cesse d’être notre lumière. 329. Ces cris du
cœur
sont familiers à Pascal ; ses pensées ont la cand
le mènerai dans la solitude, dit la Sagesse, et là, je parlerai à son
cœur
; » c’est là où la vérité donne ses leçons, où les
a de côtés. 387. C’est-à-dire, comme il arrive d’ordinaire. 388. Le
cœur
, et l’imagination. 389. Que remplace comme, et
es choses mêmes, mais qu’elles empruntaient de la corruption de notre
cœur
. » « Le seul changement des rayons de notre vue
endrai-je pas. 392. Couvent de la Visitation, à Paris. 393. . Un
cœur
à l’autre uni jamais ne se retire, Et pour l’en a
ue ici ? et de quelle façon toutes ces pensées me traversent-elles le
cœur
? Il n’y a point d’endroit, point de lieu, ni dan
elque chose, et de quelque façon que ce soit : aussi cela me perce le
cœur
. Je vous vois, vous m’êtes présente ; je pense, e
voyez, Mme de Sévigné vous donne l’exemple ; elle sait ses fables par
cœur
. 421. Une ritournelle est une petite symphonie q
67. Enchanté. Voilà des contrastes qui font réfléchir à l’égoïsme du
cœur
humain. 468. La réception de Louis XIV était un
que personne votre propre affliction, et que je voudrais de tout mon
cœur
pouvoir la soulager. Ma consolation est de croire
esprit ne perd pas de vue, et qu’il trouve si vivement gravé dans mon
cœur
, que rien ne peut ni l’augmenter, ni le diminuer.
ntable qui m’est arrivé, sans répandre des larmes ; la bonté de votre
cœur
m’en répond. Vous perdez une amie d’un mérite et
gnements l’impuissante langueur Sous leur poids inutile accablera ton
cœur
, Si Dieu n’y verse encor son amour et sa grâce ;
aint François d’Assise.) 541. La pitié se mêle à l’ironie ; dans le
cœur
paternel du grand évèque. 542. Ce mot est tout l
vra. » 592. Il était tombé deux fois en disgrâce, et avait alors le
cœur
plein d’amertume. Bossuet s’adresse à une âme rel
ous égal- voit toute sa nature !... Chers enfants, bénissez, si votre
cœur
comprend, Cet œil qui voit l’insecte, et pour qui
tié du chemin, et le piquer d’honneur en lui montrant le courage d’un
cœur
féminin. 602. Engagement. Cette lettre est un m
e que Dieu le rendra victorieux de ses ennemis, s’il sait vaincre son
cœur
. 608. Bénira. Il y a là un encouragement, une c
jamais elles ne renversent. « O ma fille ! que je souhaite que nos
cœurs
soient comme cela bien pressés, bien calfeutrés d
eu ! ma fille, de même, cette souveraine bonté assurera le nid de nos
cœurs
pour son saint amour, contre tous les assauts du
porter à un substantif. 652. De pareils accents nous montrent que le
cœur
est la source de l’éloquence. 653. Il se refond
faibles avantages qui soit assez bon et assez solide pour remplir son
cœur
, et pour mériter ses soins et ses désirs ; il a m
je me soumets. Ce n’est pourtant pas sans douleur ni tristesse ; mon
cœur
en est blessé mais je souffre ces maux comme étan
non-seulement elle lui fait amitié, mais elle l’embrasse de tout son
cœur
, quoiqu’elle soit laide, vieille et dégoûtante. —
n fils soit un homme avant l’âge. 720. Il veut surtout s’adresser au
cœur
de son fils. Il fait appel à sa confiance. 721.
er la terre. Vauvenargues dit : « Qui peut soutenir son esprit et son
cœur
au-dessus de sa condition ? qui peut se sauver de
a Fontaine et les fabulistes, Michel Lévy.) 747. La Bruyère a eu le
cœur
tendre pour les humbles. 748. Voltaire écrivait
» Je lis encore : « Il y a des misères sur la terre qui saisissent le
cœur
: il manque à quelques-uns jusqu’aux aliments ; i
Comme faict le mauvays enfant. En escrivant ceste parole A peu que le
cœur
ne me fend. 790. Rousseau dit aussi : « Un des
d’un prince appelé à régner. 811. Fénelon, vous le voyez, prenait à
cœur
sa responsabilité de maître et de guide. 812. Co
avec le chevalier Destouches, officier distingué. 904. Voilà bien le
cœur
de Fénelon. Il avait d’autant plus de mérite à ai
mparable de son style. Je ne parle pas de sa profonde connaissance du
cœur
humain et de ce terrible dialogue entre la passio
es ramollissantes, que de douces fomentations nous avons mises sur ce
cœur
! Et il ne s’est pas amolli, et sa dureté ne s’es
-vous pas sur son front le caractère d’un réprouvé ? La dureté de son
cœur
a endurci contre lui le cœur de Dieu ; les pauvre
ractère d’un réprouvé ? La dureté de son cœur a endurci contre lui le
cœur
de Dieu ; les pauvres l’ont déféré à son tribunal
ié quand le valet chasse le maître ; au reste, mon âme est à Dieu mon
cœur
au roi et mon corps entre les mains des méchants
à l’intelligence du récit. 1089. Pauvre Colin ! il est dupe de son
cœur
. 1090. Aujourd’hui, bien des parents pensent enc
1102. C’est un blâme indirect et discret. 1103. Il a le bon sens du
cœur
. 1104. Du bel air, c’est-à-dire à la mode, mes
l’esprit et les ressources du génie, vous avez de l’humanité dans le
cœur
, vous faites du bien aux malheureux, vous dotez l
des vers qui auront l’un de ces défauts ne se retiendront jamais par
cœur
, ne se feront point relire ; et il n’y a de bons
’il me lapide à la première occasion, et je jouis dans le fond de mon
cœur
de la consolation d’avoir un ami tel que vous. »
e ? Mais ce regard si doux, si triste de mon chien, Fit monter de mon
cœur
des larmes dans le mien. J’entourai de mes bras s
ul ami, viens, lui dis-je, aimons-nous ! Car partout où Dieu mit deux
cœurs
, s’aimer est doux ! » 1244. Cette toile est pl
Cela, terme de fatuité dédaigneuse ! Ce morceau peut être appris par
cœur
. Il sera un excellent exercice de débit dialogué.
age se retire en Dieu. » Et ailleurs : « La religion est la poésie du
cœur
; elle a des enchantements utiles à nos mœurs; el
sultation est d’un médecin qui a le génie du bon sens, éclairé par le
cœur
. 1390. C’est probable. 1391. Réflexion veut di
net. Son nourrisson avait franchi la cinquantaine. Il a la mémoire du
cœur
. On sourira du tour sentimental de ce billet. 14
alheur des hommes réveillent la pitié d’une âme tendre, contentent le
cœur
, et plongent l’esprit dans une rêverie attendriss
, de ce pays si chéri, où des torrents de plaisirs avaient inondé mon
cœur
, l’air des Alpes, si salutaire et si pur ; le dou
mon oncle, je me répète : tout sentiment surabondant fait ainsi : mon
cœur
crie sans cesse qu’il vous respecte, qu’il vous a
te, qu’il vous aime, qu’il espère en vous: éclairez-le, guidez-le; ce
cœur
toujours ardent est devenu docile; il obéira à la
dage. » 1483. Il y a dans ce langage du tribun l’accent d’un noble
cœur
, et d’une raison courageuse. 1484. Il n’avait pa
un dixaine d’années. 1497. C’est le cas de dire qu’il a l’esprit du
cœur
. 1498. Le comte de Maistre était pauvre, comme s
ie, et la destruction se précipite dans la durée. « La piété est au
cœur
ce que la poésie est à l’imagination. « Dieu !
t m’ont frappé ; je suis devenu chrétien. Ma conviction est sortie du
cœur
; j’ai pleuré et j’ai cru. » 1585. Voici quel
pprobre. La première des vertus est le dévouement à la patrie. Le
cœur
d’un homme d’État doit être dans sa tête. On pe
erts ? D’où s’élèvera l’hymne au roi de l’univers ? Tout se tait: mon
cœur
seul parle dans ce silence. Là voix de l’univers,
s regards sur cette immense éternité, fixe, immobile, vaste comme mon
cœur
, inépuisable comme ses désirs, je voudrais, je vo
sur le vieillard et les trois jeunes hommes. 1652. Henri a plus de
cœur
; j’aurais plus de confiance en lui 1653. Aimeri
moi régnant, le moi vainqueur ; Est dans sa bouche ainsi que dans son
cœur
, Pour nous entretenir de soi, Heureux quand il tr
D’un vice ? il fut toujours l’objet de son mépris ; D’une vertu ? son
cœur
en connaît tout le prix ; D’aïeux ? eh ! n’a-t-il
rment et l’ennui. 1658. Il y a dans cet aveu un accent qui part du
cœur
. La sérénité est un des traits qui nous charment
ifient sa critique : une inflexible morale, un dévouement vrai et de
cœur
à tout ce qui honore, console et relève l’humanit
r Scott : « Eh bien ! on peut dire tout ce qu’on voudra ; maint noble
cœur
prendra parti pour Marie Stuart même quand tout c
ié ; il faut enfin avoir un visage qui ne soit point le miroir de son
cœur
. » 1712. Il était le 2e fils de Charles Bonapa
ême doit s’habituer déjà à regarder attentivement dans son âme et son
cœur
. 1725. L’attention fait la principale différence
ns les plus simples lois de ce monde qui est en nous, de notre propre
cœur
. » 1727. Séjour de campagne où se plaisait mad
rémit sur la terre et dans l’air ; Et le Pécheur fut seul qui prît un
cœur
de roche, Quand les rochers semblaient en avoir u
res, que leur culte, la tradition de leurs vertus vive au fond de nos
cœurs
1771. En Corse, on appelle ainsi des chants impr
morale. Retenons ces fortes pensées par la mémoire du bon sens et du
cœur
. 1842. Il faut, dit Joubert, si l’on veut lire
quence1. 1. L’éloquence est la faculté de dominer les esprits, les
cœurs
et les volontés par la parole. 2. L’éloquence ne
la parole. 2. L’éloquence ne consiste pas seulement dans l’émotion du
cœur
. Quintilien a dit, il est vrai : Pectus est quod
ilien a dit, il est vrai : Pectus est quod disertos facit , c’est le
cœur
qui rend éloquent. M. Villemain a dit à son tour
dans tout ce qui est capable de produire une forte impression sur les
cœurs
. Dans ce cas, l’éloquence n’est pas nécessairemen
º Dans un sens moyen, elle est la faculté de dominer les esprits, les
cœurs
et les volontés par la parole. Par conséquent, il
s ; on examina par quel art ils éclairaient l’esprit et touchaient le
cœur
. Ces observations, recueillies par des hommes jud
i n’aurait pas reçu une intelligence capable de grandes pensées et un
cœur
accessible aux fortes émotions étudierait vaineme
ceptes de rhétorique sont fondés sur l’expérience et sur la nature du
cœur
humain, l’essentiel est moins de les connaître qu
ment plutôt que pour sa mémoire, et étudier avant tout les secrets du
cœur
humain. 13. On peut dire, en un sens très véritab
x… Dans la prison des sens enchaîné sur la terre, Esclave, il sent un
cœur
né pour la liberté ; Malheureux, il aspire à la f
lui qui la cultive ; il n’a pas la vertu sur les lèvres, mais dans le
cœur
. 37. Les répugnants servent à prouver l’impossib
-même, et qui, pour faire aimer la vertu, n’a qu’à peindre son propre
cœur
! 91. Les principales vertus ou qualités morales
x trois autres. 92. La probité consiste dans une certaine droiture de
cœur
qui fait que nous ne voulons tromper personne. Ci
e vrai et sincère : c’est ce qui inspire la confiance et subjugue les
cœurs
. « L’éloquence, dit Fénelon, demande que l’on soi
nous aimons. Pour dominer ses auditeurs, l’orateur doit donc avoir le
cœur
bon et aimer sincèrement les hommes. Le méchant e
Quant à moi, je ne trouve rien de si digne de l’homme, que d’avoir un
cœur
sensible, non seulement aux bienfaits reçus, mais
élicatesses et des mystères de langage qui ne sont révélés que par le
cœur
et que n’enseignent pas les préceptes de rhétoriq
obert, son neveu, ces reproches pleins de tendresse : Examinez votre
cœur
, sondez vos intentions, consultez la vérité ; que
, ô mon fils ! mais pour vous avertir comme l’enfant bien-aimé de mon
cœur
. Vous avez beaucoup de maîtres en Jésus-Christ ;
e d’abord dans leurs sentiments, qu’il s’insinue peu à peu dans leurs
cœurs
, et qu’ensuite il amène son auditoire aux disposi
cent, je ne respectais pas un sentiment que la nature a gravé dans le
cœur
de tous les hommes. Mais je saurai, j’espère, exp
st par les passions que l’éloquence triomphe et qu’elle règne sur les
cœurs
. Celui qui sait les exciter à propos maîtrise à s
sensibilité. 125. La sensibilité est une disposition naturelle du
cœur
à recevoir aisément les impressions diverses de j
nt les sentiments des autres hommes et surtout en étudiant son propre
cœur
. Tout le monde, en effet, porte le germe des même
’homme vicieux se laisse dominer par elles. Massillon avouait que son
cœur
était le livre où il avait le plus appris. « C’es
our commander, les autres pour persuader ; les unes pour troubler les
cœurs
, les autres pour les adoucir et les gagner. Les p
. On voit des orateurs qui trouvent assez heureusement les avenues du
cœur
; mais comme s’ils craignaient eux-mêmes l’incend
chappe. Laisser ainsi son œuvre imparfaite, c’est ne pas connaître le
cœur
humain ; est-on arrivé jusqu’à lui, il veut qu’on
passion a son caractère qui lui est propre, et pour pénétrer dans les
cœurs
, l’orateur doit varier ses moyens de mille façons
cesse contre les penchants mauvais et les dangereuses inclinations du
cœur
. Les principaux moyens à employer pour calmer les
nnaît pas sa rouie. Abordez franchement votre sujet et allez droit au
cœur
de la question. § III. Divers genres d’exorde.
’exorde insinuant consiste à pénétrer adroitement dans l’esprit et le
cœur
de l’auditoire pour en changer les idées et les s
t d’adversaires qu’il se rencontre de préjugés et de passions dans le
cœur
de ceux qui l’écoutent, et il doit s’attacher à l
impressions, et la langue est un interprète fidèle des mouvements du
cœur
. 261. Le style pathétique évite le langage métaph
évite le langage métaphysique et abstrait. Si vous voulez toucher le
cœur
, parlez à la partie sensible de l’âme humaine, pe
ce, se tient en garde contre les artifices de l’orateur, et ferme son
cœur
à l’émotion. Tout le monde sait très bien que la
e, non plus son manuscrit et son cahier, mais son intelligence et son
cœur
. Par une agilité étonnante, dit Rollin, l’esprit
mémoire des choses sert de base à celle des mots. Pour apprendre par
cœur
un long discours, il faut mettre de l’ordre dans
ême une prononciation distincte charme toujours l’oreille et gagne le
cœur
de l’auditoire. 278. La prononciation doit être b
xions de sa voix grave ou légère, lente ou rapide, il arrive jusqu’au
cœur
de son auditoire. Cet art de plaire par la variét
s multipliés et plus marqués. 3º Si on parle de sa conscience, de son
cœur
, de quelque sentiment intime, on peut mettre la m
r ; et pour le faire, il s’appuie sur les plus généreux sentiments du
cœur
de l’homme : or, il est facile de soulever les pa
de vraiment glorieux, c’est de réprimer les mouvements désordonnés du
cœur
, c’est de gouverner et de maîtriser l’homme quand
ès d’indulgence ou de sévérité, et il s’appliquera plus à toucher les
cœurs
qu’à convaincre les esprits. 313. L’orateur chrét
er son discours. La dialectique, la rhétorique, et surtout l’étude du
cœur
humain, sont des ressources précieuses pour le pr
n enseigne, et des choses que l’on persuade… On a beau dire ; mais le
cœur
parle au cœur, et la langue ne parle qu’aux oreil
des choses que l’on persuade… On a beau dire ; mais le cœur parle au
cœur
, et la langue ne parle qu’aux oreilles. « Je dis
ction courte et retroussée, qui amuse plus les yeux qu’elle ne bat au
cœur
. » (Voir le nº xxi.) Article troisième. Néces
de plaire. Il faut que, par l’onction et le pathétique, il touche les
cœurs
et les détermine à des résolutions utiles à leur
touché soi-même des sentiments et des vérités que l’on exprime : d’un
cœur
sec et froid il ne sort que des paroles mortes et
ées pieuses, et donne du poids à ses discours : sa parole va droit au
cœur
. 322. Rien ne rend l’orateur sacré propre à touch
est vraiment attentif aux mouvements que Dieu excite dans son propre
cœur
, il les fera plus aisément passer dans le cœur de
excite dans son propre cœur, il les fera plus aisément passer dans le
cœur
des autres. « Les talents les plus rares, dit le
beaux morceaux de l’Écriture et des Pères : il faut les avoir dans le
cœur
(Voir le nº xxii). Chapitre deuxième. Différe
jugement, la science suffisante et la clarté d’élocution ; du côté du
cœur
, la probité et la bonne foi. 377. L’avocat veut c
oquence, dit La Bruyère, est un don de l’âme qui nous rend maîtres du
cœur
et de l’esprit des autres, et fait que nous leur
c cette chaleur de conviction qui frappe également les esprits et les
cœurs
: on dit alors que ces écrits sont éloquents. De
isque l’éloquence se trouve partout où un homme domine l’esprit et le
cœur
des autres hommes, elle peut se rencontrer dans l
qu’amuser votre esprit et qui ne remuera point vos entrailles, votre
cœur
, quelque beau qu’il vous paraisse, ne sera point
e dire. » Et alors, ouvrant l’Évangile, non pas de la main, mais d’un
cœur
qui en était rempli, il se mit à comparer Jésus-C
e, ou attachés de plus près à sa personne sacrée, répandent ici leurs
cœurs
en votre présence, afin que cet enfant, qui est c
répare toutes nos pertes. Faites-en, grand Dieu ! un roi selon votre
cœur
, c’est-à-dire le père de son peuple, le protecteu
l’expérience. Pour la même raison, l’amour et la haine sont dans leur
cœur
sans vivacité ; mais, suivant le précepte de Bias
haïr un jour ; ils haïssent comme s’ils devaient un jour aimer. Leur
cœur
est petit, parce que la vie en a flétri les senti
empête s’éleva. Un air empoisonné de factions et de révoltes gagna le
cœur
de l’État et se répandit dans les parties les plu
ecueillies de sa bouche, puisqu’elles marquent si bien le fond de son
cœur
: il disait donc, en parlant de cette prison malh
uniquement pour la raison et qui n’intéresseraient ni les sens, ni le
cœur
humain. Rejetez donc ces idées ou changez-les en
tissu de réflexions inanimées : cela peut éclairer l’esprit ; mais le
cœur
, qui veut être remué, l’imagination qui veut être
loi lui ont donnés, il peut présenter à la nation une défense que son
cœur
avoue, et développer devant elle les intentions q
e silence, d’une voix entrecoupée de sanglots que formaient dans leur
cœur
la tristesse, la pitié, la crainte, ils s’écrière
la religion et les secrets plus incompréhensibles encore peut-être du
cœur
humain. Quels trésors ! quelles grandeurs ! quels
le débitait. De bonne foi, est-ce en parlant ainsi que l’on gagne les
cœurs
? Et n’est-ce pas plutôt ainsi qu’on les refroidi
me les plus ignorants, voient ou plutôt sentent tout d’abord si votre
cœur
s’accorde avec vos paroles et vos gestes ; et qua
aire arriver la vérité évangélique à son oreille, à son esprit, à son
cœur
. Car, à quoi bon se donner tant de peine pour com
ges liées aux incidents de la vie, par des mouvements et des élans du
cœur
… Lorsque vous voyez que l’attention s’échappe, on
e, entrons jusque dans le sanctuaire du temple, c’est-à-dire jusqu’au
cœur
. Le cœur, c’est presque tout l’homme, nous ne som
s jusque dans le sanctuaire du temple, c’est-à-dire jusqu’au cœur. Le
cœur
, c’est presque tout l’homme, nous ne sommes quelq
, c’est presque tout l’homme, nous ne sommes quelque chose que par le
cœur
. C’est le cœur qui croit, corde creditur ; c’est
tout l’homme, nous ne sommes quelque chose que par le cœur. C’est le
cœur
qui croit, corde creditur ; c’est le cœur qui enf
e que par le cœur. C’est le cœur qui croit, corde creditur ; c’est le
cœur
qui enfante les vertus, c’est le cœur que Dieu de
roit, corde creditur ; c’est le cœur qui enfante les vertus, c’est le
cœur
que Dieu demande. Mais pour parler au cœur, il fa
fante les vertus, c’est le cœur que Dieu demande. Mais pour parler au
cœur
, il faut avoir soi-même un cœur et s’en servir. O
que Dieu demande. Mais pour parler au cœur, il faut avoir soi-même un
cœur
et s’en servir. Or, c’est une question aujourd’hu
une question aujourd’hui de savoir si beaucoup de prédicateurs ont un
cœur
. Nul ne peut s’en apercevoir : le cœur est descen
eaucoup de prédicateurs ont un cœur. Nul ne peut s’en apercevoir : le
cœur
est descendu de la chaire, et c’est à peine s’il
et faire, il y a la différence de la terre au ciel, et c’est avec son
cœur
qu’on franchit cette distance. Ah ! le cœur, si o
u ciel, et c’est avec son cœur qu’on franchit cette distance. Ah ! le
cœur
, si on voulait lui parler, on le trouverait souve
d’une demi-heure. Parlez à l’esprit, au bon sens, à l’imagination, au
cœur
de l’homme ; mettez le feu dans tout cela, saisis
r enfoncer le trait plus avant, en vous jetant sur une autre corde du
cœur
. Mais après cette suspension d’armes, il faut ret
plus de verve et de vaillance, enfoncer de : nouveau le trait dans le
cœur
, le tourner et le retourner dans la plaie. Que la
de la confession. L’âme a ses maladies, l’esprit ses troubles, le
cœur
ses chagrins, la conscience ses tourments, la vie
nd justice à lui-même, et qui combat pour le bien et le vrai dans nos
cœurs
. Ce besoin, cette disposition d’une conscience co
la doctrine on convainc les esprits, mais par la douceur on gagne les
cœurs
. De là, double instruction. 1º Apprenons à estim
as, les mouvements de la nature et de la grâce se confondent dans son
cœur
; il est difficile de les discerner et de les sép
l en est profondément pénétré, quand il s’identifie avec elle par son
cœur
et par son esprit. Alors il devient grand, puissa
âmes : les ramener à Dieu. Pour cela, combattez, étouffez dans votre
cœur
les mouvements naturels de l’orgueil, qui depuis
t trompé lui-même ; que, si sa bouche a dit le mensonge, du moins son
cœur
n’a pas connu la vérité. » Voilà, monsieur, ce qu
rasse votre général. Venez, général Petit, que je vous presse sur mon
cœur
! Qu’on m’apporte l’aigle ! que je l’embrasse aus
toutes les mères par le cri sublime qui confond ses accusateurs. Son
cœur
, modeste et calme, grandit toujours avec sa desti
commettre. Un jour viendra peut-être où elle élèvera un autel dans le
cœur
repentant de chacun de ses enfants à cette martyr
du plus haut des cieux les rênes de tous les royaumes, il a tous les
cœurs
en sa main : tantôt il retient les passions, tant
urir de voir ce portrait ; c’étaient des cris qui faisaient fendre le
cœur
; ils ne pouvaient prononcer une parole ; ses val
le pour jamais. Songez qu’il était mort, et qu’il avait une partie du
cœur
emportée. On crie, on pleure ; M. d’Hamilton fait
consacra à la religion, qui avait convaincu son esprit et touché son
cœur
, la puissance d’un talent qui grandit bientôt par
loquence ? 2. L’éloquence consiste-t-elle seulement dans l’émotion du
cœur
? 3. Tous les rhéteurs modernes entendent-ils le
ormons une juste idée du pouvoir qu’elle a sur les esprits et sur les
cœurs
. Examinons dans cette vue, 1°. en quoi elle consi
dessus d’elle-même. Une âme vraiment grande a des idées sublimes : un
cœur
vraiment sensible a des sentiments vifs et profon
une élocution belle et soutenue, s’ouvre avec douceur l’entrée de nos
cœurs
, et leur cause une émotion délicieuse et durable.
p sincère. À ces mots, il se couche, et chacun étonné Admire le grand
cœur
, le bon sens, l’éloquence Du sauvage ains
ombre inimitié ne fuit point mon visage : « Je vois voler partout les
cœurs
à mon passage ». Tels étaient vos plaisirs. Quel
ort d’un coupable ; Vous résistiez, Seigneur, à leur sévérité ; Votre
cœur
s’accusait de trop de cruauté ; Et plaignant les
éron,) Me voilà prêt, Seigneur, avant que de partir, Faites percer ce
cœur
qui n’y peut consentir ; Appelez les cruels qui v
parut enseveli : dans cet enfant se réunissent les mouvements de son
cœur
et les vues de son esprit, les tendresses d’un pè
n mot, c’est elle qui règne souverainement sur les esprits et sur les
cœurs
; qui tantôt brise tout ce qui ose lui résister,
n : dans les endroits où il veut toucher, il doit parler fortement au
cœur
, élever l’âme par le sublime des pensées et des s
èrement propre à plaire, quoiqu’il pénètre aussi quelquefois jusqu’au
cœur
. Mais le propre du genre sublime est toujours d’é
t ; les sentiments, qui ont leur siège dans la sensibilité ou dans le
cœur
; les images, qui proviennent de l’imagination ;
nt et celle de bonheur ; et ma pensée est encore vraie, parce que les
cœurs
pervers ne sont pas heureux. La vérité de la pens
fisamment. C’est le défaut des phrases suivantes : Si quelquefois le
cœur
se révolte contre les droits de l’amitié, le resp
gue habitude ménage adroitement notre esprit, pour s’emparer de notre
cœur
. La fin de l’industrie est l’entière absorption
Damiette ? Louis impatient saute de son vaisseau. Le beau feu de son
cœur
lui fait mépriser l’eau. Il en est de même de ce
chose de plus qu’elle ne dit ; mais elle s’en distingue en ce que le
cœur
y a plus de part que l’esprit. La pensée délicate
animum Catonis. Bossuet dit de la reine d’Angleterre : Son grand
cœur
a surpassé sa naissance ; toute autre place qu’un
ns ici, est, suivant l’Académie, un trait qui exprime un mouvement du
cœur
. C’est, dit Boiste, une affection, une passion, u
tion, une passion, un mouvement de l’âme. Sentir, c’est donc avoir le
cœur
touché, l’âme émue par quelque objet. Pour bien s
magination, mais encore et surtout de la sensibilité, c’est-à-dire du
cœur
et de l’âme. Si c’est le cœur qui rend éloquent,
tout de la sensibilité, c’est-à-dire du cœur et de l’âme. Si c’est le
cœur
qui rend éloquent, comme dit Quintilien, pectus
lumière et la conviction dans l’esprit. Les sentiments intéressent le
cœur
ou la sensibilité d’où ils partent, et ont pour e
tellement prédominant, qu’elles paraissent prendre naissance dans le
cœur
ou la volonté plutôt que dans l’intelligence. Hor
t de la sensibilité lorsqu’il a dit : Les grandes pensées viennent du
cœur
. 60. Quelles sont les différentes qualités des se
e vrai, c’est-à-dire n’être ni contrefait, ni affecté, mais sortir du
cœur
. Ce caractère se trouve dans la touchante prière
écrie : Il est encore plus vaillant que son père ! Et puisse alors le
cœur
de sa mère en tressaillir d’allégresse ! Un sent
est-ce que le sentiment naïf ? Le sentiment naïf est un mouvement du
cœur
qui échappe sans effort et sans apprêt, [et qui f
le sentiment délicat ? Le sentiment délicat est celui qui flatte le
cœur
par quelque chose de fin, d’extraordinaire, ou d’
sentiment gracieux. Le sentiment gracieux est celui qui présente au
cœur
des émotions douces et agréables, et qui plaît pa
ique ? Le sentiment pathétique est celui qui émeut, touche, agite le
cœur
, et souvent dispose à répandre des larmes. La Bib
s de l’esprit, c’est-à-dire parler en même temps à l’intelligence, au
cœur
et à l’imagination. Un style qui est tout en idée
ce Ce choix de morceaux destinés à être lus, médités et appris par
cœur
vient après mille autres excellents recueils qui
voix et d’une manière bien accentuée le morceau qui a été appris par
cœur
, puis fait répéter cette lecture par un des élève
nt, ces paroles sont dures ! » Et lui : « Mon fils, il faut qu’en ton
cœur
tu t’assures, Nous sommes arrivés aux lieux où je
fortement, qu’à ce seul souvenir Je sens un froid de mort jusqu’à mon
cœur
venir, Et mon sang s’arrêter comme en ce jour d’a
Amuse notre ennui, tu rendras grâce aux dieux… » J’ai fait taire mon
cœur
qui voulait les confondre ; Ma bouche ne s’est po
bon sens sublime élève, agrandit l’âme, Ressuscite l’honneur dans un
cœur
abattu ; Proverbes éternels dictés par la vertu ;
ents Plus brûlants que les siens, de plus d’idolâtrie Ont embrasé les
cœurs
au nom de la patrie ? Vous aussi, magistrats ; c’
ui tourmente les hommes. S’ils pleurent en secret, qui lira dans leur
cœur
Verra que cet amour est toujours leur vainqueur.
upe d’onyx à Corinthe ravie ; Prends mes jeunes chevreaux, prends mon
cœur
, prends ma vie ; Jette tout à ses pieds ; apprend
elle s’exerce secrètement, et abandonne les méchants à leurs propres
cœurs
et à leurs propres pensées. Cette impunité appare
recs montraient aux décisions de la majorité. Les Dix mille, jetés au
cœur
de l’Asie, sans chefs et sans organisation, se fo
t presque infailliblement, d’une part l’inconstance, la sécheresse de
cœur
qui se développent dans une haute fortune, de l’a
le niera pas, car il frappe tous les yeux, s’il n’émeut pas tous les
cœurs
. Venez, suivez les pas de la religion d’amour, co
tes leurs espérances de succès sur le trouble qu’ils jettent dans les
cœurs
. L’éloquence de la chaire a cherché les siens dan
t quand nous descendions au royaume de mort, Plusieurs voix dans mon
cœur
ont jeté l’épouvante Sur ma vie à venir, encor qu
prit bénévole Qui m’avait, le premier, adressé la parole, Ouvrant mon
cœur
, ainsi que Béatrix voulait. Aussitôt, sans user
Condé ni l’héroïsme réfléchi de Turenne ; bien qu’il connût à fond le
cœur
humain et sût fort bien traiter avec les hommes,
nnement de ne pas trouver ce qu’on avait cru de quelques-uns faute de
cœur
ou d’assez d’esprit en eux, et plus en d’autres q
, n’aspirait point à l’admiration des hommes. Cet esprit si ferme, ce
cœur
si haut était profondément calme et modeste. Capa
même. C’est qu’il joignait à cet esprit indépendant et ferme un grand
cœur
, toujours prêt à agir selon sa pensée, en accepta
je ne sais quoi d’inquiet », comme dit Bossuet, qu’ils ont au fond du
cœur
; la démangeaison d’innover saisit tous les espri
la vieille monarchie avaient blessé des esprits justes et indigné des
cœurs
droits ; mais il n’était pas possible qu’elles n’
courbés, je sentais la sueur Descendre lentement de mon front sur mon
cœur
. Et le soir, en rentrant dans ma pauvre chaumière
france du jour, la peur du lendemain ?... Le mépris des valets, notre
cœur
le surmonte ; C’est pour mon pauvre enfant que je
Aujourd’hui je suis noble, et je défends ma terre. Aurais-je moins de
cœur
qu’un prince ou qu’un baron ? Ne serais-je França
est déjà mon seigneur, Il prouve assez son droit en montrant plus de
cœur
. Grâce à Dieu, nous valons toute cette noblesse ;
ombien revoyaient au beau pays de France Le chaume verdoyant ou notre
cœur
s’élance, La ruelle où de loin on entend aboyer L
és au supplice ! Tout saigne et se confond dans un vaste tombeau ; Le
cœur
de la patrie est aux mains du bourreau !… Il le
roit ; un frémissement de juste orgueil se produisit parmi ces jeunes
cœurs
; une ère nouvelle commençait. Nos titres de nobl
’on proscrit et le Dieu qu’on délaisse, Avaient au moins pour eux les
cœurs
de la jeunesse ! Sous ses drapeaux la Muse enrôla
ers des régions nouvelles, et a sondé plus profondément les replis du
cœur
; la chanson a été portée à la hauteur de l’ode p
le bronze et le marbre, et sur le sein des braves, Et jusque dans le
cœur
de ces troupeaux d’esclaves Qu’il foulait trembla
rir et pleurer. Oh ! de se confier noble et douce habitude ! Non, mon
cœur
n’est point né pour vivre en solitude : Il me fau
ponde à mon silence, et sente ma pensée. Ah ! si pour moi jamais tout
cœur
était fermé ; Si nul ne songe à moi, si je ne sui
a vie, Le malheureux qui, seul, exclu de tout lien, Ne connaît pas un
cœur
où reposer le sien, Une âme où dans ses maux, com
riers magnanimes, Votre vertu dans tout son jour : Voyons comment vos
cœurs
sublimes Du sort soutiendront le retour. Tant que
« Ô mort ! tu peux attendre, éloigne, éloigne-toi ; Va consoler les
cœurs
que la honte, l’effroi, Le pâle désespoir dévore.
, Ni poètes ni dieux, tu n’as rien, chasseresse ! Mais l’amour de ton
cœur
s’appelle d’un beau nom : La liberté ! Qu’importe
C’est là qu’à chaque pas l’homme la voit venir, Ou, s’il l’a dans le
cœur
, qu’il l’y sent tressaillir. A. de Musset 32.
t d’uniformes à la fois ; C’était sous des haillons que battaient les
cœurs
d’hommes, C’étaient alors de sales doigts Qui cha
! qu’un seul jour, éblouissant ma vue, Ce beau soleil me réchauffe le
cœur
! La liberté, que de loin je salue, Me crie : « A
t ; Aimer le vrai, le beau, chercher leur harmonie ; Écouter dans son
cœur
l’écho de son génie ; Chanter, rire, pleurer, seu
, ne révèle Dieu, comme la foi et la bonne foi de l’enfant, comme son
cœur
, sa voix et son regard ; ce cœur si innocent et s
la bonne foi de l’enfant, comme son cœur, sa voix et son regard ; ce
cœur
si innocent et si passionné, qui veut tout avoir
reproche… Je m’arrête de peur que ces lignes n’aillent navrer quelque
cœur
désespéré de n’avoir pas connu cette félicité ou,
res de la vieillesse, le sentiment de la paternité descend dans notre
cœur
et prend possession du vide qu’y ont laissé ses p
’esprit On consultait un homme, qui avait quelque connaissance du
cœur
humain, sur une tragédie qu’on devait représenter
! À son premier regard, avant qu’il eût parlé, Une stupeur muette au
cœur
me prend ! Troublé, Mon œil flotte au hasard : un
blé, Mon œil flotte au hasard : une âpre inquiétude Me tourmente… Mon
cœur
fléchit de lassitude… Je souffre !… Mais il parle
mes justes terreurs, Avez dans tout le camp répandu vos fureurs. Mon
cœur
pour la sauver vous ouvrait une voie ; Mais vous
ai votre fille ensemble et ma gloire à défendre : Pour aller jusqu’au
cœur
que vous voulez percer, Voilà par quel chemin vos
ayeur, et regarde Ériphile. Elle était à l’autel, et peut-être en son
cœur
Du fatal sacrifice accusait la lenteur. Elle-même
emnestre. C’était l’heure où le jour lutte avec les ténèbres ; Le
cœur
préoccupé d’images moins funèbres, Il me semblait
serpents irrités, Et l’horreur qu’inspirait leur foule meurtrière, Au
cœur
du suppliant éteignait la prière... A. Soumet.
iguais, libre, joyeuse et fière, Cet amour et ces soins qu’inspire un
cœur
de mère ?... Aussi quels doux transports, quand i
sauvée, a perdu sa constance, Et, façonnée aux lois, n’a même plus au
cœur
D’un peuple impolicé la sauvage vigueur. Partout,
ous, que nous l’avons perdu ; C’est vous qui sous le joug traînez des
cœurs
si braves ; Ils étaient plus que rois, ils sont m
Seigneur. Mais il s’est vu tantôt emprisonner : Cette offense en son
cœur
sera longtemps nouvelle. Il n’est point de secret
s peut-être il fera ce que vous n’osez faire. NÉRON. On répond de son
cœur
; et je vaincrai le mien. NARCISSE. Et l’hymen de
ppose à ses raisons un courage inutile : Je ne l’écoute point avec un
cœur
tranquille. NARCISSE. Burrhus ne pense pas, seign
Il ne dit, il ne fait que ce qu’on lui prescrit : Burrhus conduit son
cœur
, Sénèque son esprit. Pour toute ambition, pour ve
EUCTE. Je suis chrétien. FÉLIX. Tu l’es ? Ô
cœur
trop obstiné ! Soldats, exécutez l’ordre que j’ai
l’autre. Je vends et vous payez ; ce n’est plus qu’un contrat : Où le
cœur
n’est pour rien, personne n’est ingrat. Les rois
e Qu’un regard attendri quand il a pu vous plaire, Qu’un mot sorti du
cœur
quand il vous tend les bras, Il aime, il est à vo
avait mérité. FRANÇOIS DE PAULE, se levant. Et contre ses remords ton
cœur
cherche un refuge ! Tremble ! j’étais ton frère e
ils. Je n’ai pas un ami : je hais ou je méprise ; L’effroi me tord le
cœur
sans jamais lâcher prise. Il n’est point de retra
l t’accorde : Pleure, conjure, obtiens de sa miséricorde Qu’enfin ton
cœur
brisé s’ouvre à ces malheureux. Pardonne, et que
suis pas ; Un esprit de l’abîme, envoyé sur nos pas, A jeté dans nos
cœurs
cette haine funeste, Et des hommes méchants ont a
tolérance ; Car je n’ignore pas que Votre Majesté Dans le fond de son
cœur
m’a toujours détesté. LE ROI. Vous êtes clairvoya
avec ferveur, Auriez-vous supporté le joug de son sauveur ? Parlons à
cœur
ouvert en rompant notre chaîne : Si vous me haïss
nsommer L’œuvre républicaine en la faisant aimer : Elle aura tous les
cœurs
si l’ordre recommence. Pour cela que faut-il ? La
nsommer L’œuvre républicaine en la faisant aimer : Elle aura tous les
cœurs
si l’ordre recommence. Pour cela que faut-il ? La
it que par les bonnes mœurs ; Pour réformer l’État, réformez donc les
cœurs
; Sinon, vainqueurs d’un roi, mais vaincus par le
s cachots souterrains, qui t’ont prêté leur ombre. Ont laissé sur ton
cœur
quelque chose de sombre. Repose-toi, Marat, et sa
, et m’en vante. — Un homme sanguinaire ! Ah ! je fus toujours doux ;
Cœurs
sensibles et bons, je m’en rapporte à vous ! C’es
ent coquins, C’est vouer à la mort mille républicains ; Dès lors quel
cœur
de fer, quel homme sans entrailles Eût condamné l
nerre, L’orage s’épuisait en fracas débonnaire. La haine est pour ton
cœur
un fardeau trop pesant ? Tant pis ! — Il faut haï
dois de mourir tel que j’aurais dû vivre ! Dans un dédain haineux mon
cœur
s’était serré Au spectacle des gens dont j’étais
aride Épancher la fraîcheur de votre âme limpide, Et mettre dans mon
cœur
, aux portes du tombeau, La douceur d’admirer quel
la vie ; Vous saurez, fatigué d’un spectacle odieux, Qu’il existe des
cœurs
où reposer vos yeux... E. Augier 59. La P
e. Jeune, tu dois l’aimer : son charme décevant Fait battre mon vieux
cœur
, il m’enivre ; et souvent ; Au fond de la tribune
sans cesse nourrie Par le coupable encens de votre flatterie ; Et son
cœur
à railler trouverait moins d’appas, S’il avait ob
ez pourtant et d’un sévère blâme ! Oui, ma vie est coupable, oui, mon
cœur
a failli... Mais vous ne savez pas de quels coups
Que veux-tu, c’est ainsi que je voi ; Qui vend son
cœur
vendra son honneur et sa foi ; Et si tu consommai
! de toi-même vainqueur, Pour faire argent de tout, commence par ton
cœur
! Sois malheureux plutôt que d’être misérable, Ca
t encore payée par les générations présentes ; qu’ils captivèrent les
cœurs
par leur libéralité, qu’ils étonnèrent l’Europe p
loi lui ont donnés, il peut présenter à la nation une défense que son
cœur
avoue, et développer devant elle les intentions q
lui ; il cherche à se faire, non pas une âme artificielle, non pas un
cœur
original qui n’appartienne qu’à lui, mais une for
ne Démosthène ; ici, de Périclès La voix, l’ardente voix, de tous les
cœurs
maîtresse, Frappe, foudroie, agite, épouvante la
t que le besoin des affaires, et cédant aux mouvements impétueux d’un
cœur
vivement ému par les intérêts de la patrie, volen
re femme, qui déjà se sent moins aimée, demande qui donc lui ravit le
cœur
jadis si tendre de Thésée, je ferais comme ce jeu
ois profonde et déterminée. L’intelligence avance à chaque pas, et le
cœur
s’élance à la suite. La parole humaine, idéalisée
est lumineuse autant que pathétique ; elle parle à l’esprit comme au
cœur
; elle est en cela inimitable et inaccessible, qu
auté d’intelligence que nous avons avec lui incline nécessairement le
cœur
à l’aimer. Il faut de l’agréable et du réel ; mai
e le couronna au jour de ses fiançailles et au jour de la joie de son
cœur
. » Ravis au-dessus du temps, les écrivains sacrés
mberont au milieu de la terre, dit le Seigneur Dieu. Je troublerai le
cœur
des peuples, quand j’amènerai tes débris au milie
mot est une source de vérité et d’amour, inépuisable ici-bas à notre
cœur
et à notre intelligence ; voyez le récit de la Pa
z mon joug sur vous, et apprenez de moi que je suis doux et humble de
cœur
, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon
ager avec plus de simplicité à ceux qui la lisent les émotions de son
cœur
, les bons ou mauvais événements de sa vie, ses pe
x Domitien. Témoin de tant de vices, de cruautés et de bassesses, son
cœur
noble et généreux s’était pénétré d’une profonde
s ; qui ne flatte pas les oreilles, mais qui porte ses coups droit au
cœur
. De même qu’on voit un grand fleuve qui retient e
eu, ce pathétique, ce sublime qui ne viennent pas de l’esprit mais du
cœur
, et que les grands sentiments seuls peuvent enfan
ses atours. Parlerai-je d’iris ? Chacun la prône et l’aime ; C’est un
cœur
, mais un cœur… c’est l’humanité même : Si d’un pi
rlerai-je d’iris ? Chacun la prône et l’aime ; C’est un cœur, mais un
cœur
… c’est l’humanité même : Si d’un pied étourdi que
es de leurs aînés. Plus pur, plus élégant, plus tendre, Et parlant au
cœur
de plus près, Nous attachant sans nous surprendre
vifient sa critique : une inflexible morale, un dévouement vrai et de
cœur
à tout ce qui honore, console et relève l’humanit
s presque fait ensemble : pendant que M. Villemain nous échauffait le
cœur
par sa parole éloquente, nous l’inspirions par le
naît la différence, Et tient sa bourse ouverte à ses dignes amis. Mon
cœur
de vos bienfaits saura payer le prix ; Mais si to
elquefois loué ma modestie ; En public, en secret, vous savez que mon
cœur
Vous donna tous les noms du plus cher bienfaiteur
que c’était la centième sottise qu’il m’avait faite, qu’il n’avait ni
cœur
ni affection ; en un mot, la mesure était comble.
aimez que votre autorité et votre gloire. Si le roi, dit-on, avait un
cœur
de père pour ses peuples, ne mettrait-il pas plut
attre quelque chose de votre gloire. Cette gloire, qui endurcit votre
cœur
, vous est plus chère que la justice, que votre pr
ien finir par ce mariage, après des coquetteries de tant d’années. Le
cœur
m’a palpité à l’autel. Je compte venir, cet hiver
ché d’avoir perdu sa victime. J’ai très-mal fait de vous quitter, mon
cœur
me le dit tous les jours plus que vous ne pensez
un article à mettre dans l’Encyclopédie. Sérieusement, cela serre le
cœur
. Tout ce que j’ai vu est- il possible ? se plaire
s mille ans. Ce qui est bien vrai, c’est que je vous aime de tout mon
cœur
, et que vous faites ma consolation. Voltaire.
as à être vu de près, et ce petit village en ruine parle bien plus au
cœur
que ces grandes pyramides qui n’étonnent que les
moment n’est pas venu ! Vous avez cherché, dans la sincérité de votre
cœur
, à résoudre vos difficultés, et vous n’êtes pas a
active et ingénieuse ne cessera de déterrer pour le tourment de votre
cœur
et de votre esprit. Heureusement Dieu ne met pas
il le faut ramener : Il est une leçon que je veux lui donner. J’ai du
cœur
des humains un peu d’expérience ; Laissez-moi fai
mon âme est assez ferme Pour en porter le poids… Mais si, fille sans
cœur
, J’avais au malheureux qui m’appelait sa sœur Ref
t conserver à ce nom toute sa dignité et n’en pas dégoûter les nobles
cœurs
, le réserve aux âmes réellement éprises du comman
moment Vos noms dans une église affichés saintement ; Apportez-là vos
cœurs
autant que vos dentelles. Ne parlez plus demain d
ui demander ; si vous le mettez dans la nécessité douloureuse pour un
cœur
bien fait de recevoir sans rendre ; si, en nourri
umône de son sang, le prêtre celle de sa parole, de sa pensée, de son
cœur
, qui ne connaîtra jamais les joies de la famille.
ne puisse payer ! Ozanam 106. La Propriété Il est dans le
cœur
de l’homme d’aimer à avoir son chez lui, comme au
r elle et sa postérité. De même que l’homme ne peut laisser errer son
cœur
sur tous les membres de la tribu, et qu’il a beso
vie ; le génie enfin doit avoir sa liste civile. J’y consens de grand
cœur
, et mon offrande est prête. Dites-moi seulement à
e espèce ? ou, après l’avoir conclu, ne ririez-vous pas de tout votre
cœur
de l’ingénuité de ces pauvres bêtes ? Vous avez d
ire, et le remplit d’une sombre majesté qui pénètre aussitôt tous les
cœurs
. En outre, comme la vie humaine est une chose d’u
et de luxe même. Lorsque cette vertu cesse, l’ambition entre dans les
cœurs
qui peuvent la recevoir et l’avarice envahit tout
service une constance inébranlable. Sursum corda, tenez en haut votre
cœur
, voilà toute la philosophie, celle que nous avons
enre humain et s’en aillent à l’écart porter aux vers leur pâture, un
cœur
palpitant d’amour pour la vérité, la justice, et
main, et non par la lumière. Noble instinct, conscience, ô vérité de
cœur
! D’un astre encor voilé prophétique chaleur, Tu
Pour t’élever de terre, homme, il te faut deux ailes, La pureté du
cœur
et la simplicité : Elles te porteront avec facili
clavage infâme Où par tous autres soins l’homme est précipité. Si ton
cœur
était droit, toutes les créatures Te seraient des
du plus haut des cieux les rênes de tous les royaumes ; il a tous les
cœurs
en sa main : tantôt il retient les passions, tant
s séparons. Guizot. L’Espoir en Dieu Tant que mon faible
cœur
, encor plein de jeunesse, À ses illusions n’aura
d’une femme, Et je ne puis m’enfuir hors de l’humanité... Si mon
cœur
, fatigué du rêve qui l’obsède, À la réalité revie
reste-t-il donc ? Ma raison révoltée Essaye en vain de croire et mon
cœur
de douter, Le chrétien m’épouvante, et ce que dit
ront insensé. À qui m’adresserai-je, et quelle voix amie Consolera ce
cœur
que le doute a blessé ? Il existe, dit-on, un
e orgueil part d’une âme blessée. Vous sentiez les tourments dont mon
cœur
est rempli, Et vous la connaissiez cette amère pe
eur de rhétorique au collége Louis-le Grand. 98. Ce touchant élan du
cœur
offre une bonne occasion de faire acte de justice
du en popularité bruyante ; il doit y gagner en considération dans le
cœur
des honnêtes gens. 99. Sans être un littérateur
ien essentiel d’ajouter qu’il doit avoir une connaissance profonde du
cœur
humain, pour en développer les replis les plus se
soit connue, qu’elle soit écoutée avec plaisir, et qu’elle touche les
cœurs
. Pour faire connaître la vérité, l’orateur chréti
vérité plus aimable et plus attrayante. Pour que la vérité touche les
cœurs
, l’orateur doit employer ces grandes et nobles fi
vons considérer la loi chrétienne : rapport à l’esprit, et rapport au
cœur
sous ces deux rapports, ses ennemis ont voulu la
et s’y reconnaît. Ce Jésuite connaissait parfaitement le monde et le
cœur
humain. Jamais Orateur ne les a peints sous des t
et ne leur laisse aucune ressource pour se justifier. En peignant le
cœur
humain, dont il avait une connaissance si profond
enchantent l’imagination, éclairent l’esprit, et remuent fortement le
cœur
. Voilà les deux plus parfaits modèles que puissen
jusqu’au comble, valeur, magnanimité, bonté naturelle, voilà pour le
cœur
; vivacité, pénétration, grandeur et sublimité du
Division. L’Orateur fonde l’éloge du Prince sur les qualités de son
cœur
, et nous en fait connaître la solidité, la droitu
r, et nous en fait connaître la solidité, la droiture, la piété. « Un
cœur
, dit-il, dont la solidité a été à l’épreuve de to
monde, c’est ce qui fera le sujet de votre admiration ; I. Partie. Un
cœur
dont la droiture s’est fait voir dans les états d
c’est ce qui doit être le sujet de votre instruction ; II. Partie. Un
cœur
dont la religion et la piété ont éclaté dans le m
formé, et qui le détacha de nous. Mais, 1re Circonstance, jamais son
cœur
ne se sentit plus cruellement déchiré, et il n’eu
e aucune part à nos disgrâces. 2e Circonstance ; il eut le mérite des
cœurs
droits et des grandes âmes, en se condamnant lui-
ns la pratique des devoirs de la religion. Mais dans le secret de son
cœur
il ne l’abandonna jamais ; il ne perdit jamais la
milieu même des égarements du monde, la religion se conserva dans son
cœur
; et elle ne s’y conserva, que parce qu’il avait
rva dans son cœur ; et elle ne s’y conserva, que parce qu’il avait un
cœur
droit, etc. IIIe Partie. L’Orateur nous représent
ce que la religion peut inspirer de plus saint et de plus tendre à un
cœur
fervent ». Ces trois circonstances de la mort du
bien que non seulement son esprit en était plein, mais encore que son
cœur
en était pénétré. Fléchier ne manque ni de force
ce frivole assemblage de figures éblouissantes, qui ne parlent ni au
cœur
ni à la raison. Il ne se permettra jamais la plai
t Fénelon 97, sans voir qu’il porte la république dans le fond de son
cœur
. Il remplit, dit Cicéron lui-même, l’idée que j’a
e et brillant. Partout il réunit la force et la grâce, et va jusqu’au
cœur
par des charmes qui lui sont naturels, et auxquel
nt à louer en général ses talents, son esprit, et les qualités de son
cœur
. On sent que ces éloges doivent varier suivant le
tée sans fard, elle a néanmoins besoin, pour triompher pleinement des
cœurs
, d’être revêtue de quelques ornements. Il faut do
pres foyers, Que parcourir bords lointains et barbares ; Sans quoi le
cœur
, victime des dangers, Revient chargé de vices étr
sitandines, Vivait naguère un perroquet fameux, A qui sont art et son
cœur
généreux, Ses vertus même, et ses grâces badines,
râces badines, Auraient dû faire un sort moins rigoureux, Si les bons
cœurs
étaient toujours heureux. Ver-Vert (c’était le no
……………………………… Ver-Vert vivait sans ennui, sans travaux ; Dans tous les
cœurs
il régnait sans partage : Pour lui sœur Thècle ou
ndrait, temps de crime et d’alarmes, Où ce Ver-Vert, tendre idole des
cœurs
, Ne serait plus qu’un triste objet d’horreurs ? A
, Bientôt l’élève égala ses régentes : Finalement Ver-Vert savait par
cœur
Tout ce que sait une mère de chœur2. ………………………………
réments, la douceur enfantine ; Son air heureux ne manquait point les
cœurs
. Mais la beauté, du tendre néophyte N’était encor
tat : c’était sa vocation. Aussi se dévoua-t-elle à son œuvre avec un
cœur
vraiment maternel ; elle fut la plus accomplie de
e, le naturel, la délicatesse et l’autorité que donne l’expérience du
cœur
humain, j’allais dire la science de la direction.
n’est que cupidité. Tous ces désirs de grandeur partent du vide4 d’un
cœur
inquiet. Toutes vos dettes sont payées ; vous pou
errez combien les grandeurs de ce monde sont au-dessous des désirs du
cœur
de l’homme5 ; il n’y a que Dieu qui puisse le ras
ès-désagréable à Dieu ; voyez son exemple ; vous savez l’Évangile par
cœur
; à quoi vous serviront tant d’instructions, si v
vous êtes élevée et altière. Comment accommodez-vous cette enflure de
cœur
avec cette dévotion dans laquelle on vous élève ?
moi est dans la tristesse, dans l’abattement, et dans un serrement de
cœur
qui devrait bien terminer cette misérable et trop
de rien6, Et vous jure, au surplus, qu’il est homme de bien, Que son
cœur
convoiteux d’ambition ne crève, Et pour ses facti
e. Toute sa sensibilité est dans sa tête ; cependant, par moments, le
cœur
semble battre en lui. Il est des instants où l’on
libérés. La rigueur de ses lois, après tant de licence, Redonnera du
cœur
à la faible innocence, Que dedans46 la misère on
onstres les plus noirs firent-ils jamais rien Que l’inhumanité de ces
cœurs
de vipères Ne renouvelle au tien ? Pa
nation. Dans cette tragédie, les deux passions les plus vives dont le
cœur
humain puisse être possédé sont constamment mises
Maure au pied de sa muraille, Et, rendant le courage aux plus timides
cœurs
, Rappela les vaincus, et défit les vainqueurs. Ce
us devez respecter, quels que soient mes desseins, Ou le choix de mon
cœur
, ou l’œuvre de mes mains. Je l’ai fait votre égal
anneau dépend le diadème ; Il vaut bien un combat ; vous avez tous du
cœur
; Et je le garde… Don Lope.
le-même. Inutiles élans d’un vol impétueux Que pousse vers le ciel un
cœur
présomptueux, Que soutiennent en l’air quelques e
l voit ce malheur. Blanche. Avec beaucoup de honte, et plus encor de
cœur
. Du haut de l’escalier je le voyais descendre ; E
our un prince. Voilà, ce qu’a pu faire et qu’a fait à vos yeux Un
cœur
que ravalait le nom de ses aïeux. La gloire qui m
lle-même a soufferts. Il y a dans ces ardents mais vains regrets d’un
cœur
païen toute la profondeur et toute l’efficacité d
stentation, le talent de satisfaire également l’oreille, l’esprit, le
cœur
, enfin la réunion de deux qualités en apparence i
Surpris, comme tu peux penser, Je sentis dans mon
cœur
tout mon sang se glacer : Je demeurai sans voix,
ur, Ce nom de roi des rois et de chef de la Grèce Chatouillait de mon
cœur
l’orgueilleuse faiblesse. Pour comble de malheur,
elle, Sa piété pour moi, ma tendresse pour elle, Un respect qu’en son
cœur
rien ne peut balancer, Et que j’avais promis de m
oins. Ulysse. Je suis père, seigneur, et faible comme un autre : Mon
cœur
se met sans peine à la place du vôtre ; Et, frémi
e, par la bouche de ce personnage, il nous a confessé les tortures de
cœur
que lui faisait éprouver sa femme, la séduisante
e me font point de peur ; Je sais comme je parle, et le ciel voit mon
cœur
. De tous vos façonniers on n’est point les esclav
ce cause à sa fiancée, et les inquiétudes perpétuelles qui agitent le
cœur
d’Angélique ne sont point présentées au spectateu
négligences. Il n’y manque, comme à ses personnages, que l’accent du
cœur
, la passion, la tendresse. Une distance énorme sé
ni qualité, Vous nourrissez dans l’âme une velléité De me barrer son
cœur
. Valère. C
enté sur sauvageon. (Valère enfonce son chapeau.) Je crois qu’il a du
cœur
. — Je retiens ma colère ; Mais… Valère, mettant
ictime. Hector. Il est sec. Valère. De serpents mon
cœur
est dévoré, Tout semble en un moment contre moi c
n argent. Valère, se levant. Vingt fois le premier pris ! Dans mon
cœur
il s’élève Des mouvements de rage. (Il s’assied.)
ous rencontrez le tuf. J’y pourrais m’agrandir : J’ai de l’esprit, du
cœur
, plus que seigneur de France. Je joue, et j’y fer
Oui, sans doute, monsieur. Lisette, bas. Crispin, le
cœur
me bat. Crispin, bas.
Ah ! ne me parlez point, monsieur, de testament ; C’est m’arracher le
cœur
trop tyranniquement. Géronte. Lisette, parle don
n fils, dit le vieillard, il faut qu’avec franchise Je vous ouvre mon
cœur
touchant votre entreprise. Où vous exposez-vous ?
e entre eux, force vieillards craintifs, Femmes, famille, enfants aux
cœurs
déjà captifs, Ils traversaient la plaine aux zéph
? Nous te sommes, Seigneur, serviteurs inutiles. Aide-nous, rends nos
cœurs
en vertus plus fertiles : Fais-nous suivre la mai
te et l’inquiétude, C’est toi qui me rends à moi-même : Tu calmes mon
cœur
agité, Et de ma seule oisiveté Tu me fais un bonh
re. La Fare n’est donc plus ! la Parque impitoyable À ravi de mon
cœur
cette chère moitié ! Pourquoi, cruelle,
mon amitié. Je te perds pour jamais, ami tendre et Adèle, Toi dont le
cœur
, toujours conforme à mes désirs, Goûtait avec le
ers des débauchés de la cour, il ne témoigne, en définitive, que d’un
cœur
bas, d’un caractère louche, tracassier, né pour l
Rougit de ma présence et se sent au supplice ; De sa confusion votre
cœur
est complice, Et, tout bouffi de gloire, il n’ose
i dire, que par accident qu’il remue fortement les grands ressorts du
cœur
humain. Plus rarement encore trouve-t-il la vérit
n ses propres expressions, s’abandonner à toute la sensibilité de son
cœur
. Les trois premiers actes sont froids, languissan
motif dont la scène est souillée révolte l’imagination et répugne au
cœur
. Le plus bel endroit de la pièce, la situation de
s précipités ! Mais un destin funeste enflamme leur courage ; Dans le
cœur
l’un de l’autre ils cherchent un passage, Dans ce
rage ; Dans le cœur l’un de l’autre ils cherchent un passage, Dans ce
cœur
ennemi qu’ils ne connaissent pas. Le fer qui les
es excédées. Elles chantaient déjà faute d’idées ; Dans le néant leur
cœur
est absorbé, Quand dans la chambre entre monsieur
isitandines, Vivait naguère un perroquet fameux, À qui son art et son
cœur
généreux, Ses vertus même et ses grâces badines,
râces badines, Auraient dû faire un sort moins rigoureux, Si les bons
cœurs
étaient toujours heureux. Vert-vert (c’était le n
gréments, la douceur enfantine. Son air heureux ne manquait point les
cœurs
. Mais la beauté du tendre néophyte N’était encor
si beau droit l’abus est trop facile. L’esprit est généreux, mais le
cœur
est fragile. Qu’un juge corruptible est un homme
Ce nectar délectable, Charme et soutien du
cœur
. Le souverain de la nature A prévenu tous nos be
et que leur nom périsse ; Que Dieu verse la paix dans le fond de mon
cœur
; Qu’il pénètre mes sens, que son zèle m’enflamme
s vos plis un talisman vainqueur, Capable de gagner et l’esprit et le
cœur
. Dans ce cercle nombreux de bonne compagnie, Quel
des peuples et des temps. D’un regard sa justice éclaire L’abîme des
cœurs
insensés ! Il rit de l’orgueil téméraire Des rois
D’un peuple cher et malheureux, Repassaient avec les alarmes Dans son
cœur
tendre et généreux. À la mort la nuit joint ses o
en Russie, on vante nos auteurs. Comme l’humanité règne dans tous les
cœurs
! Vous ne lisez donc pas le Mercure de France ? I
chaleureuse de Ducis rencontre le vrai pathétique. Il puise dans son
cœur
les pensées élevées et les mots vibrants qui sont
ts qui sont, comme il le disait, « le plus sûr chemin pour arriver au
cœur
». Malheureusement il est difficile de se garder
uccombe ? Vous tairez-vous, mon fils, sur le bord de la tombe ? Votre
cœur
avec moi craint-il de s’épancher ? Hamlet. Plus
, sur ces dehors, que voulez-vous qu’on pense ? Hamlet. Mais, si mon
cœur
est pur, que me fait l’apparence ? Gertrude. Eh
fils ! Hamlet. Eh bien, ma mère !… Ah ! dieux ! mon
cœur
peut être D’un transport renaissant ne serait plu
ure sensible, enthousiaste, esprit vif et orné, intelligence d’élite,
cœur
passionné pour le beau, caractère énergique, il a
eunes ans, Mes rustiques souhaits m’ont porté vers les champs, Si mon
cœur
dévorait vos champêtres histoires, Cet âge d’or s
ensible et charmante langueur Saisir l’ami des champs et pénétrer son
cœur
, Quand, sorti vers le soir des grottes reculées,
nne la mort ! que la mort me délivre… Ainsi donc, mon
cœur
abattu Cède au poids de ses maux ! — Non, non, pu
injure, L’encens de hideux scélérats, Ont pénétré vos
cœurs
d’une longue blessure, Sauvez-moi
r supplice. Allons, étouffe tes clameurs ; Souffre, ô
cœur
gros de haine, affamé de justice.
« Ô Mort ! tu peux attendre ; éloigne, éloigne-toi ; Va consoler les
cœurs
que la honte, l’effroi, Le pâle désespoir
, divin café, dont l’aimable liqueur Sans altérer la tête épanouit le
cœur
. Aussi, quand mon palais est émoussé par l’âge, A
riptifs parlent à l’âme moins qu’à non l’imagination, font du bien au
cœur
en charmant l’esprit. Dans tous les genres, ce
prose, niais dénués d’imagination et de feu. Cet homme, qui avait un
cœur
si chaud pour ses amis, n’avait pour le public, s
in dans la pierre a tracée. Ô tableaux éloquents ! oh ! combien à mon
cœur
Plaît ce dôme noirci d’une divine horreur, Et le
peine un Dieu se fait entendre ; Il se cache au savant, se révèle au
cœur
tendre : Il doit moins se prouver qu’il ne doit s
blons ! malheur au temps, aux nations profane Chez qui, dans tous les
cœurs
affaibli par degré, Le culte des tombeaux cesse d
il le faut ramener. Il est une leçon que je veux lui donner : J’ai du
cœur
des humains un peu d’expérience. Laissez-moi fair
euple, pour l’entendre, accourait dans le temple ; Il parlait, et les
cœurs
s’ouvraient tous à sa voix. Quand, du saint minis
manque d’une forte originalité, rappellent Florian dont il savait par
cœur
toutes les fables, et dont il mettait au-dessus d
lètes de Millevoye offre bien des pauvretés, mais rien qui parte d’un
cœur
corrompu ni d’un esprit méchant. Quoique tout, ch
rangers, Vint m’y charmer souvent au milieu des dangers. Mais que mon
cœur
ému bat à votre présence ! Quels doux trésors de
anson, ce « ménétrier dont chaque coup d’archet avait pour cordes les
cœurs
de trente-six millions d’hommes exaltés ou attend
n jour, Je le vis avec sa cour : Il se rendait à Notre-Dame. Tous les
cœurs
étaient contents ; On admirait son cortège. Chacu
chante… Ainsi chantaient David et les prophètes. Ainsi, troublant le
cœur
des pâles matelots, Un cri sinistre et doux reten
eux qui meurt chrétien ! Grand Dieu ! leur cruauté Veut convertir les
cœurs
par le glaive et les flammes, Dans le temple où t
aspect, se détourne et gémit. Mais du poids qui l’oppresse enfin son
cœur
se lasse ; Il fuit les yeux cruels qui gênent ses
ait mérité. François de Paule, se levant. Et contre ses remords ton
cœur
cherche un refuge. Tremble ! j’étais ton frère, e
ils. Je n’ai pas un ami ; je hais ou je méprise ; L’effroi me tord le
cœur
sans jamais lâcher prise. Il n’est point de retra
l t’accorde ; Pleure, conjure, obtiens de sa miséricorde Qu’enfin ton
cœur
brisé s’ouvre à ces malheureux ; Pardonne, et que
eleine, adieu pour jamais ! Je pars : il le faut et je cède ; Mais le
cœur
me saigne en partant. Qu’un plus riche qui te pos
ivre, âme dépareillée, dans l’éternel célibat du génie. Quel poids au
cœur
! Quelle sublimité accablante ! Quelle douleur qu
on dos la pourpre est déjà prête, La cuirasse d’azur garnit son jeune
cœur
; Pour les luttes de l’air l’oiseau part en vainq
rché devant tous, triste et seul dans ma gloire, Et j’ai dit dans mon
cœur
: « Que vouloir à présent ? « Pour dormir sur un
leurs il écrit : « Je ne puis jamais avoir un sentiment fort dans le
cœur
sans qu’il tende à l’infini, sans qu’il se résolv
capital du génie. Il a eu de l’âme, il a jeté quelques cris justes du
cœur
; mais, comme il le dit encore avec une mélancoli
’est vrai, rien n’est faux ; tout est songe et mensonge, Illusions du
cœur
qu’un vain espoir prolonge ! Nos seules vérités,
dont le sourire Cherchait encor mes yeux à l’heure où tout expire, Ce
cœur
source du mien, ce sein qui m’a conçu, Ce sein qu
e ce grand témoignage, Se releva de terre et sortit du nuage ; Et mon
cœur
ténébreux recouvra son flambeau ! Heureux l’homme
rts ? D’où s’élèvera l’hymne au roi de l’univers ? Tout se tait : mon
cœur
seul parle dans ce silence. La voix de l’univers,
embla nous laisser maîtres. Oh ! que son sentiment soit béni dans son
cœur
! Ma mère, dont la joue avait repris couleur, Ma
, Qui, partant de nos pieds pour voler sur les toits, Rappelait à son
cœur
nos ramiers d’autrefois ; Écouter si le vent dans
e jasmin, Je regagnai tremblant la porte du chemin, Soutenant sur mon
cœur
ma mère à demi morte, Et, dans le moment même où
aire de la République, et d’une Bretonne Vendéenne de naissance et de
cœur
, il trouva autour de son berceau de contradictoir
ourd et moqueur, Une lyre dans le bois sombre, Une oreille dans notre
cœur
. Elle donne vie et pensée Aux pauvres de l’hiver
s vainqueur ; Un oiseau chante à sa fenêtre, La gaîté chante dans son
cœur
. Alors, si l’orphelin, s’éveille, Sans toit, san
léger, mon ciel bleu, Lorsqu’elle me disait : « Mon père, » Tout mon
cœur
s’écriait : « Mon Dieu ! » À travers mes songes
ons par la vallée En tournant le coin du vieux mur ; Nous revenions,
cœurs
pleins de flamme, En parlant des splendeurs du ci
s sombre et le ciel bleu ? C’est là que nous vivions. — Pénètre, Mon
cœur
, dans ce passé charmant ! — Je l’entendais sous
aissé les enfants en bas. » Qu’elle fût bien ou mal coiffée, Que mon
cœur
fût triste ou joyeux, Je l’admirais. C’était ma f
oire ; Je vous porte, apaisé, Les morceaux de ce
cœur
tout plein de votre gloire,
solu ; Je conviens qu’il est bon, je conviens qu’il est juste Que mon
cœur
ait saigné, puisque Dieu l’a voulu ! Je ne résis
ême de la propagande. Mais j’ai suivi naïvement les impulsions de mon
cœur
ou de ma fantaisie, et je pense d’ailleurs qu’aut
ce commune ; son analyse minutieuse des mouvements les plus cachés du
cœur
demande quelquefois une trop forte attention ; ma
Sans voyager, sentir ni respirer à l’aise, Ni donner plein essor à ce
cœur
qui vous pèse ; Dans son quartier natal compter b
cho sonore, Sans flambeau qui longtemps chasse l’oubli vaincu ; Ô mon
cœur
, toi qui sens, dis : Est-ce avoir vécu ? Pourquoi
es vos nuits, Vous n’auriez pas vécu pour cela plus peut-être Que tel
cœur
inconnu qu’un village a vu naître, Qu’un cloître
t vivre ; Le reste semble peu pour qui lit à ce livre. Ô vous dont le
cœur
pur, dans l’ombre s’échauffant, Aime ardemment un
avez agité bien des rêves de l’âme ; Vous vous êtes donné ce que tout
cœur
réclame, Des cœurs selon le vôtre, et vous avez p
s rêves de l’âme ; Vous vous êtes donné ce que tout cœur réclame, Des
cœurs
selon le vôtre, et vous avez pleuré En remuant de
détails, seul peut-être sur terre, Que j’en gardasse un culte en mon
cœur
solitaire, Et qu’à propos de rien, un jour d’été,
n la gloire, En la mémoire humaine, il est peu sûr de croire, Que les
cœurs
sont ingrats, et que bien mieux il vaut De bonne
t ; Aimer le vrai, le beau, chercher leur harmonie ; Écouter dans son
cœur
l’écho de son génie ; Chanter, rire, pleurer, seu
chètent bien ces défauts systématiques ! Né avec un tempérament et un
cœur
combustibles à l’excès, avec une imagination qui
t, mais beaucoup d’âme. Il a dit quelque part : « Ah ! frappe-toi le
cœur
, c’est là qu’est le génie. » Le cœur chez lui ré
ue part : « Ah ! frappe-toi le cœur, c’est là qu’est le génie. » Le
cœur
chez lui résista à tout, et ne cessa pas de comba
Ni poètes ni dieux ; tu n’as rien, chasseresse ! Mais l’amour de ton
cœur
s’appelle d’un beau nom : La liberté ! Qu’importe
C’est là qu’à chaque pas l’homme la voit venir, Ou, s’il l’a dans le
cœur
, qu’il l’y sent tressaillir. Ah ! malheur à celui
aisse la débauche Planter le premier clou sous sa mamelle gauche : Le
cœur
d’un homme vierge est un vase profond ; Lorsque l
ont il enseignait la douceur, Le seul français et qui vienne du
cœur
: Car, n’en déplaise à l’Italie,
our écrire trois mots quand il n’en faut que deux, Traiter son propre
cœur
comme un chien qu’on enchaîne, Et fausser jusqu’a
ont décharné, Le dégoût qui te prit des choses de ce monde, Ce mal de
cœur
sans fin, cette haine profonde, Qui te faisant at
troce en te fouettant l’humeur, Inondèrent de bile et ta plume et ton
cœur
. Aussi, d’après les mœurs de ta ville natale, Art
entière ; Soixante ans tu courus une triple carrière Sans reposer ton
cœur
sur un cœur attendri. Pauvre Buonarroti ! ton se
ixante ans tu courus une triple carrière Sans reposer ton cœur sur un
cœur
attendri. Pauvre Buonarroti ! ton seul bonheur a
livre où j’ai souffert, ce livre où j’ai pleuré ; Ainsi que tout mon
cœur
, il est à vous, ma mère. » Une des plus belles p
l’ombre enseveli, J’apprends la patience aux hommes inconnue, Et mon
cœur
apaisé vit d’espoir et d’oubli. Mais l’homme fai
ues Où l’âme va cueillir la pensée et l’amour. Prends ton vol, ô mon
cœur
! la terre n’a plus d’ombres, Et les oiseaux du c
rs, Que ne vous dois-je pas de tendresses viriles, De fierté dans mon
cœur
, de sève dans mes vers ? Par vous, j’aime à brav
on fait pour eux Il faut dire au moins quelque chose. Les vrais bons
cœurs
sont transparents ; On y voit toutes leurs tendre
à voir ; Mais ton Éden, uniforme, immuable… C’est un bonheur dont mon
cœur
craint l’espoir, Et cette idée est un poids qui m
ns le ravissement, Verse des pleurs de joie et de tristesse, Tout son
cœur
s’ouvre à cet enivrement Qui tour à tour le trans
bîmé Dans des torrents d’ineffables délices ; Il s’en abreuve, et son
cœur
enflammé Veut boire encore aux célestes calices.
main tout loisir de l’entendre. » Il se remet en marche, et dans son
cœur
, Qu’avec la foi l’espérance illumine, De ses bont
a miséricorde. » Paul, à ces mots, levant les mains au ciel, Et d’un
cœur
plein épanchant la prière : « Source de vie, être
chanté sur ma route. « Ce qu’elle a dit, je l’ai bien entendu ; Mon
cœur
le sait, je cours l’ouïr encore Près de l’oiseau
aînements de l’orgueil ; de n’avoir eu pour poétique que d’épurer les
cœurs
et de consoler les âmes. Il a aimé ardemment sa p
u Moustoir ; Et, dans ces souvenirs où je me sens revivre, Mon pauvre
cœur
troublé se délecte et s’enivre ! Aussi, sans me l
, Ils voulurent toucher et voir ces arrivants. Les femmes ! Dans leur
cœur
si la crainte est bien forte, Sur la crainte pour
illé n’entrevoyaient qu’à peine Celui qui vers l’instinct de tout son
cœur
l’entraîne, Par un mouvement brusque elle écarta
raître armés sous les halliers, Pour combattre, eux enfants, mais aux
cœurs
déjà graves, Celui qui revenait suivi de ses vieu
Les vallons de Bretagne ont vu passer l’artiste : « Ce pays plaît au
cœur
comme une chose triste. Qui peindra les aspects c
ndue, Que de sombres pensers ne troublaient plus ses sens. Et que son
cœur
brûlait comme un vase d’encens ; Même des assista
s tout dans mes vers : Je suis fière, il est vrai ; mais je parle aux
cœurs
fiers. Il n’appartient vraiment qu’aux races dégr
Le Notaire, s’approchant et lui prenant la main. Eh bien, c’est d’un
cœur
noble, et j’en suis réjoui. J’ai dû vous signaler
ent choisies. Quel est son idéal ? Rien pour lui n’est poétique si le
cœur
n’en éprouve une émotion réelle ; la poésie pour
rouve une émotion réelle ; la poésie pour lui est la participation du
cœur
à toute la vie, à l’exercice de toutes les facult
irement préjuger que son but suprême serait de faire retentir dans le
cœur
l’œuvre accomplie par le déploiement des plus hau
hée à son rêve profond, Se redrapa plus solennelle. Mais mon
cœur
remué ne se put assoupir, J’écoutais touj
si, entre le citoyen et le père qui se disputent la victoire dans son
cœur
, on ne voyait pas intervenir le roi, ou plutôt si
ce nom de roi des rois et de chef de la Grèce, qui chatouille de son
cœur
l’orgueilleuse faiblesse ! Aussi la rencontre du
orce avec son genre. Il s’adresse ordinairement plutôt au génie qu’au
cœur
. » (Lebrun.) 109. Des tombeaux. 110. « Rachetés
ce Ce choix de morceaux destinés à être lus, médités et appris par
cœur
vient après mille autres excellents recueils qui
voix et d’une manière bien accentuée le morceau qui a ôté appris par
cœur
, puis fait répéter cette lecture par un des élève
élus. » Cette brève réponse, à peine de l’oreille Elle m’entrait au
cœur
, que soudain, ô merveille l Je sentis une force
re Le sens de ce qu’ici tu viens de voir paraître, Plus il gonfle ton
cœur
, d’autant mieux il me plaît, Mais avant d’apaise
llent à sa vue, assistant au conseil des dieux, sondant les replis du
cœur
humain, et bientôt, riche de ses découvertes, ivr
de Jules César partant pour les Gaules. La rage s’empare de tous les
cœurs
, les yeux roulent du sang, la main frémit sur l’é
l’état ecclésiastique, ne lui avaient rien offert qui pût remplir son
cœur
et satisfaire son Âme ardente. Dégoûté du monde e
piété n’a rien de faible, ni de triste, ni de gêné ; elle élargit le
cœur
, elle est simple et aimable, elle se fait toute à
aire des choses admirables et craindre d’être admiré, n’avoir dans le
cœur
que Dieu et son devoir ; n’être touché que des ma
onde comment l’homme peut se transfigurer par la foi et l’amour. Quel
cœur
chrétien pourrait ne pas tressaillir d’admiration
on de ses sujets ; cet amour immense du prochain qui débordait de son
cœur
, qui, après avoir inondé son épouse chérie, sa mè
e sur ce point l’excès de son ambition ; il n’avait ni l’esprit ni le
cœur
au-dessus des périls, il n’avait ni l’un ni l’aut
faire un mérite de son dévouement. Lord Capell enfin, aussi noble de
cœur
que de race, digne héritier d’un grand-père célèb
euple, pour l’entendre, accourait dans le temple ; Il parlait, et les
cœurs
s’ouvraient tous à sa voix. Quand, du saint minis
ines et de rancœurs ; Soupçons de choses amères, Éloignez-vous de nos
cœurs
. Loin, bien loin, tristes pensées, Où nos misères
vos attentats ; Et la religion, mère autrefois sensible, S’arme d’un
cœur
d’airain contre ses fils ingrats. Sor
baisse, il l’égorge, il jette à la curée Sur les chiens en sueur son
cœur
encor vivant. Dirons-nous aux héros des vieux te
nelle Vînt sur son tertre vert l’abattre d’un coup d’aile, Et sur son
cœur
de fer lui croiser les deux mains ? Clouerons-no
n mouvement sur la place publique ; La voix bruyante et le
cœur
vain, Chacun bourdonne autour de l’œuvre politiqu
ronge sur terre Tout ce qu’en tire le soleil ; Où dans le
cœur
humain l’égoïsme déborda, Où rien de b
e livre où j’ai souffert, ce livre où j’ai pleuré, Ainsi que tout mon
cœur
, il est à vous, ma mère ! J’y mets tout ce que j
moi. Car, dans moi, rien n’est bon qui ne vous appartienne, À vous,
cœur
simple et fort, d’où l’orgueil est absent, Ma mèr
te en vous : le tronc et les rameaux Ne sont pas mieux soudés que mon
cœur
et le vôtre ; Et chaque coup de vent qui fait ple
eu présent et vainqueur, Si j’invoquai toujours son vrai nom dans mon
cœur
, C’est que j’avais appris ce nom de votre bouche.
demandai ma force aux sages de nos jours ; Leur sagesse a laissé mon
cœur
faible et sans arme. Si, pourtant, j’évitai l’éc
cience ! Des périlleux sentiers si je sors triomphant, C’est que mon
cœur
, toujours docile à vos prières, Laisse en vos dou
l et des fleurs autour de votre tête ! Sur ce lit de douleurs où, le
cœur
résigné, Vous souffrez vaillamment pour que Dieu
es je livre ; Sans doute, pour le nom que j’inscris sur ce livre, Mon
cœur
silencieux est un plus digne autel. J’ai tort de
age Essuie, en la tournant, une larme à ses yeux ; S’il trouve là son
cœur
de fds, et s’il sent mieux Ce qu’il doit à sa mèr
uit. Va donc, ô poésie, et porte-lui mes pleurs ! Porte-lui tout mon
cœur
saignant de son martyre. Elle en sait de ce cœur
! Porte-lui tout mon cœur saignant de son martyre. Elle en sait de ce
cœur
plus que tu n’en peux dire : Va, pourtant, lui pa
e célestes lueurs nous y furent données : La sagesse descend dans les
cœurs
fraternels. Je partis le premier, rappelé dans l
le mènerai dans la solitude, dit la Sagesse, et là je parlerai à son
cœur
, » c’est là où la vérité donne ses leçons, où les
e. Plaisirs, gloire, bonheur, patrie et liberté, Vous fuyez loin d’un
cœur
vide et désenchanté. Les travaux, les chagrins on
couler Sur le sol enfermant mes cendres endormies Des mots partis du
cœur
et des larmes amies ! J. Chénier. Le Bonheur
de nos foyers notre âme recueillie Goûte ce doux commerce à tous les
cœurs
si cher : Oui, l’instinct social est l’enfant de
s, Chacun vient retrouver ses vieilles connaissances. Là s’épanche le
cœur
: le plus pénible aveu, Longtemps captif ailleurs
e sa conservation, sentiment que la nature imprime le premier dans le
cœur
de tous les êtres animés. L’apathique héron sembl
on ne gouvernent en tout ; autrement il vous perdra, quelque bonté de
cœur
qu’il ait. Choisissez, autant que vous pourrez, v
en mûrirez plus promptement. À l’égard des vrais et intimes amis, un
cœur
ouvert, rien pour eux de secret que le secret d’a
le seul peuple dont les mœurs peuvent se dépraver sans que le fond du
cœur
se corrompe ni que le courage s’altère ; il allie
ire, et dont la parole tombe de haut sur les intelligences et sur les
cœurs
avec l’autorité d’une mission divine et l’empire
l’avoir toujours à la main, toujours sous les yeux, toujours dans le
cœur
, un bon prêtre est un commentaire vivant de ce li
ix cassée ne remplit plus le sanctuaire, mais retentit encore dans le
cœur
de son troupeau ; il meurt, une pierre sans nom m
obscurs, des devoirs pénibles, des fonctions dont l’exercice brise le
cœur
et rebute les sens, pour ne recueillir souvent d’
ue la mort lui arrache, mais dont elle n’a pu arracher l’amour de son
cœur
. Massillon. L’Avarice « Debout ! dit l’A
ien-aimé ; leurs regards monteront au ciel, ou, dans une église, leur
cœur
se distillera en amour. Eugénie de Guérin 26.
ts n’est pas moins aisé que ferme : à peine sentons-nous battre notre
cœur
, nous qui sentons les moindres mouvements du deho
uels elles sont faites : la disposition des valvules, le battement du
cœur
et des artères, la délicatesse des parties du cer
ssière. On voit à quel dessein chaque chose a été faite ; pourquoi le
cœur
, pourquoi le cerveau, pourquoi les esprits, pourq
ur le porter partout, pour le faire circuler continuellement ? que le
cœur
n’est pas fait pour donner le branle à cette circ
l’ombre enseveli, J’apprends la patience aux hommes inconnue, Et mon
cœur
apaisé vit d’espoir et d’oubli. Laprade 28.
. Au premier aspect de cette région désolée, un grand ennui saisit le
cœur
. Mais lorsque, passant de solitude en solitude l’
Battre un homme à jeu sûr n’est pas d’une belle âme ; Et le
cœur
est digne de blâme Contre les gens qui n
n. Ulysse. Je suis père, seigneur, et faible comme un autre. Mon
cœur
se met sans peine en la place du vôtre ; Et, frém
Éloigne de moi cette épreuve ! Je ne saurais me faire un
cœur
obéissant ; Je hais ces oppresseurs qui poursuive
e offre à dédaigner : Je vous le dis, il faut ou périr ou régner. Mon
cœur
, désespéré d’un an d’ingratitude, Ne peut plus de
i mes sentiments. Pour vous encourager, ma voix manque de termes. Mon
cœur
ne forme point de pensers assez fermes, Moi-même
sert, pour esclave, et qui l’aime, pour traître ; Qui le souffre a le
cœur
lâche, mol, abattu, Et pour s’en affranchir tout
ans Avec le premier lait sucent tous ses enfants, Pour l’arracher des
cœurs
est trop enracinée. Maxime. Oui, seigneur, dans s
ent sa gloire et son bonheur, Germanicus toujours l’a trouvé dans mon
cœur
; Et ses nombreux bienfaits, quel que soit votre
tteste les saints droits d’un nœud qu’elle a formé, Et, portant à mon
cœur
des atteintes plus rudes, Me fait un long récit d
Je la cherche pour lui, Néarque. Et si ce
cœur
s’ébranle ? Polyeucte.
bras toujours vainqueur ; Mais j’aurai trop de force, ayant assez de
cœur
. À qui venge son père il n’est rien impossible. T
Ton bras est invaincu, mais n’est pas invincible. Le Comte. Ce grand
cœur
qui paraît aux discours que tu tiens, Par tes yeu
s animaux, de travailler beaucoup, de manger de même. Cela me fend le
cœur
, de les voir exténués ; car, enfin, j’ai une tend
u ciel qui connaît ma douleur, Et par tout ce qui peut émouvoir votre
cœur
, Relâchez-vous un peu des droits de la naissance,
de tout votre pouvoir. Orgon, se sentant attendrir. Allons ferme, mon
cœur
, point de faiblesse humaine ! Molière. La Cri
sar le marché fort bien fourni la paille. C’est dommage : il avait le
cœur
trop au métier ; Tous les jours le premier aux pl
ccents convaincus ; Tu n’aurais pas molli devant cent mille écus ; Le
cœur
vivait alors, et l’on t’eût bien fait rire, Si le
t si vaste et si relevé, les choses parleront assez d’elles-mêmes. Le
cœur
d’une grande reine, autrefois élevé par une si lo
ue celle dont il était privé. « Et, dit-elle, il se répandit dans mon
cœur
une joie si douce et une foi si sensible, qu’il n
vous, communes, écoutez celui qui porte vos applaudissements dans son
cœur
sans en être séduit. L’homme n’est fort que par l
meilleure réputation. C’était un fils unique connu par son excellent
cœur
, et qui faisait la gloire et les délices de ses p
patient, victime volontaire du dévouement le plus héroïque. Tous les
cœurs
déchirés poussent à la fois le même cri en sa fav
on souper, bon gîte, et le reste ? » Ce discours ébranla le
cœur
De notre imprudent voyageur ; Mais le d
gueurs du destin ; Il souffre sans murmure, il jouit en silence ; Son
cœur
dans la vertu trouve l’indépendance. L’avide ambi
loin du crime : Il fonde son bonheur sur les pensers d’autrui, Et son
cœur
abusé ne jouit pas pour lui. Quand le peuple,
dieux, Isolé sur la terre, en proie à ses alarmes, Du remords sur son
cœur
il sent tomber les larmes ; Souvent lui-même, en
nfants ? » Et cette pensée ne le quittait point, et elle rongeait son
cœur
comme un ver ronge le fruit où il est caché. Or,
pleurs. J’avais une famille et pourtant je l’oublie ; Et mon
cœur
bat d’un noble orgueil, Quand le pauvre a pressé
Battu des vents de mer, du soleil calciné, Comme un regret funèbre au
cœur
enraciné, Il vit dans le rocher, sans lui donner
elle ait répandu son odeur, Comme la vie, avant qu’elle ait charmé le
cœur
! Un oiseau de tendresse et de mélancolie S’y pos
es préceptes vainqueurs, Introduits par l’oreille, entrèrent dans les
cœurs
. Pour tant d’heureux bienfaits les muses révérées
est lumineuse autant que pathétique ; elle parle à l’esprit comme au
cœur
; elle est en cela inimitable et inaccessible ; e
ndés53 ? Que dans tous vos discours la passion émue Aille chercher le
cœur
, réchauffe et le remue54. Si d’un beau mouvement
e des romans. De cette passion la sensible peinture Est pour aller au
cœur
la route la plus sûre. Peignez donc, j’y consens,
u. Des héros de roman fuyez les petitesses : Toutefois aux grands
cœurs
donnez quelques faiblesses. Achille déplairait, m
ands mots dont alors l’acteur emplit sa bouche, Ne partent point d’un
cœur
que sa misère touche. Boileau. Apologie du Ci
t, et dont toutes les flatteries ont une douceur fade qui fait mal au
cœur
à ceux qui les écoulent ? N’a-t-il pas ces lâches
e vieillard qui demandait si l’on avait encore de l’amour. « Quand le
cœur
est entier dans ce qu’il voit, on jouit admirable
mes égaux. La douce sympathie à leurs biens, à leurs maux Trouve mon
cœur
sensible, et votre heureuse adresse Me surprend p
n ne mesure bien, d’ailleurs, la force et l’étendue de l’esprit et du
cœur
humains que dans ces siècles fortunés ; la libert
que l’orateur de l’antiquité, qui doit connaître tous les détours du
cœur
humain, toutes les vicissitudes des émotions, tou
fond et sublime qui seul peut tout vaincre et tout remplacer dans les
cœurs
, l’enthousiasme religieux, qui donne à son accent
e sont point un jeu de son esprit, c’est le travail douloureux de son
cœur
: elles le pénètrent, elles le consument ; c’est
! à ce nom seul se rassemblent les ris ; Les fronts sont déridés, les
cœurs
épanouis. Qui, dans les plis du cœur, surprend mi
; Les fronts sont déridés, les cœurs épanouis. Qui, dans les plis du
cœur
, surprend mieux la nature ? Qui sait mieux lui do
teurs. Je ne te louerai pas, dans mes portraits flatteurs, D’avoir du
cœur
humain corrigé le caprice, Détruit le ridicule et
çons et des larmes, Pour prix de ces leçons et de ces pleurs si doux,
Cœurs
sensibles, venez, je le confie à vous. Il n’est p
pas ; respectez son malheur ; Par des mots caressants apprivoisez son
cœur
. Hélas ! ce cœur brûlant, fougueux dans ses capri
on malheur ; Par des mots caressants apprivoisez son cœur. Hélas ! ce
cœur
brûlant, fougueux dans ses caprices, S’il a l’ait
’un perfide ; Son hôte, son parent, son ami, lui font peur : Tout son
cœur
s’épouvante au nom de bienfaiteur. Est-il quelque
res un enseignement pratique, songer moins à conduire l’esprit que le
cœur
, prendre plus de souci de la morale que de l’esth
le pour jamais : songez qu’il était mort et qu’il avait une partie du
cœur
emportée. On crie, on pleure ; M. d’Hamilton fait
t toujours de cette sorte, nous puissions jamais nous rencontrer. Mon
cœur
est en repos quand il est auprès de vous : c’est
it les raisons : je les ai senties et les sentirai longtemps. J’ai le
cœur
et l’imagination tout remplis de vous ; je n’y pu
contente, ma chère fille, que lorsque vous aimerez Dieu de tout votre
cœur
: ce que je ne dis pas par rapport à la professio
agrins, mais on a aussi une solide consolation, et la paix au fond du
cœur
au milieu des plus grandes peines. Mme de Mainte
de Racine, à cette sagesse toujours éloquente, toujours maîtresse du
cœur
, qui ne lui fait dire que ce qu’il faut et de la
os fonctions, et qui les respecte le plus dans son esprit et dans son
cœur
; enfin l’homme qui vous contredit le plus souven
vaient rien de secret l’un pour l’autre, s’ouvrant mutuellement leurs
cœurs
, eurent reconnu qu’ils avaient tous deux le même
es yeux Faisaient à ce trésor de si tristes adieux, Que je sentis mon
cœur
s’amollir de tendresse ; La pitié l’emporta : jam
ui de quarante années d’égarement. Plein de ces désolantes idées, mon
cœur
était abattu et s’adressait tout bas à Dieu que j
sanglots, jetant des cris et des paroles entrecoupées. Je sentais mon
cœur
soulagé et dilaté, mais en même temps comme prêt
e situation, si ce n’est que c’est sans aucune comparaison ce que mon
cœur
a jamais senti de plus violent et de plus délicie
s ris ou des pleurs ! Qu’ils en cherchent la cause, et guérissent nos
cœurs
. Habitant des tombeaux, que t’apprend leur si
D’où nous vient ce besoin ? pourquoi l’Être suprême Mit-il dans notre
cœur
, à l’intérêt porté, Un instinct qui nous lie à la
lheur. De nos désirs fougueux la tempête fatale Laisse au fond de nos
cœurs
la règle et la morale. C’est une source pure : en
t elle instruit. Contre-poids toujours prompt à rendre l’équilibre Au
cœur
plein de désirs, asservi, mais né libre ; Arme qu
esse passe et repasse à son aise, en attendant qu’elle s’établisse au
cœur
de la place et n’en sorte plus. Qui de nous ne l’
de plus sacré ou de plus cher, il faut que j’atteigne le fond de ton
cœur
. » Et alors même que par une sorte de négligence
és, je le veux bien, à cette inévitable lie qui dort toujours dans le
cœur
de l’homme ; ou bien cette lie est-elle tout notr
jours dans le cœur de l’homme ; ou bien cette lie est-elle tout notre
cœur
, et notre tristesse vient-elle seulement de l’ine
itable, sincère et fidèle à tous les hommes, et j’ai une tendresse de
cœur
pour ceux que Dieu m’a unis plus étroitement ; et
quoi suis-je appelée ? Avide d’un espoir qu’à peine j’entrevois, Mon
cœur
voudrait franchir plus de jours à la fois ? Si la
jours à la fois ? Si la nuit règne aux cieux, mon ardente insomnie ce
cœur
inquiet révèle son génie ; Mes compagnes en vain
squ’à nos jours. (Didier édit.) 47. Compar. Horace, Ep i, 74. 48. «
Cœur
, disposition. » traduction du latin pectus, animu
n’est que cupidité. Tous ces désirs de grandeur partent du vide d’un
cœur
inquiet. Toutes vos dettes sont payées ; vous pou
errez combien les grandeurs de ce monde sont au-dessous des désirs du
cœur
de l’homme. Il n’y a que Dieu qui puisse le rassa
ontente, ma chère fille1, que lorsque vous aimerez Dieu de tout votre
cœur
: ce que je ne dis pas par rapport à la professio
agrins, mais on a aussi une solide consolation, et la paix au fond du
cœur
au milieu des plus grandes peines. Ibid. 1.
Maintenon ne l’éblouit pas, et que son élévation ne changea point son
cœur
, comme le lui écrivait dans une lettre fort remar
lle lui disait, entre autres choses : « Votre dissipation me perce le
cœur
. Séparez-vous des plaisirs : ils coûtent toujours
le », a représenté celle-ci comme « ne consultant ni le devoir ni son
cœur
, mais l’opinion ; ne poursuivant qu’un seul et bi
e choix que des morceaux purs, n’offrant aucun danger pour les jeunes
cœurs
. Aussi l’élève qui aura rempli mes canevas, même
de la jeunesse. En travaillant à décomposer une œuvre qu’on sait par
cœur
, on sera surpris d’avoir jusqu’alors laissé dans
pas permis de croire que je sois digne d’un grand évêché, et que mon
cœur
me dit que je mérite un peu de part dans votre am
ns le dernier paragraphe eut fait couler les larmes, et versé dans le
cœur
de la pauvre mère le véritable baume pour les gra
esprit ne perd pas de vue, et qu’il trouve si vivement gravé dans mon
cœur
, que rien ne peut ni l’augmenter ni le diminuer.
ntable qui m’est arrivé, sans répandre des larmes ; la bonté de votre
cœur
m’en répond. Vous perdez une amie d’un mérite et
ma très chère, vous m’êtes toutes choses je vous embrasse de tout mon
cœur
, mais sincèrement et point du tout pour finir ma
udrais bien ne l’avoir pas fait, mais je suis naturelle, et quand mon
cœur
est en presse, je ne puis m’empêcher de me plaind
n’est pas dans le rang de ce qu’il y a de meilleur. Voilà ce que mon
cœur
a voulu vous dire de ma chère Pauline que j’aime
se résout pas facilement à la perdre. Au nom de Dieu, desserrez votre
cœur
, et vous serez peut-être surpris par un procédé q
n’attendez pas. Je ne puis croire qu’il y ait du venin caché dans son
cœur
, avec toutes les démonstrations qu’il nous a fait
à ce point ! Et combien ma douleur serait plus vive encore, si votre
cœur
pouvait rester longtemps insensible à la mort de
n, il ôte à sa lettre un grand mérite, celui de sembler dictée par le
cœur
, et l’on ne voit plus qu’un homme qui remplit ser
es sans fard, sans apprêts, sans figures ! N’est-ce pas le langage du
cœur
? Cependant, la Provence, quoique reconnaissante,
n de toute cette famille, qui se réjouit du bienfait obtenu, tous ces
cœurs
transportés de joie qui semblent être aux pieds d
e qui démontre l’ordre, l’unité de la nature. et explique l’énigme du
cœur
humain ; le plus puissant mobile pour porter l’ho
frères dans nos ennemis, dans l’Etre suprême un père ; la religion du
cœur
, la vertu en action, le plus beau de tous les cod
le sien ; cet ange protecteur, Cet invisible ami veille autour de son
cœur
, L’inspire, le conduit, le relève s’il tombe. Le
haine déguisée, qui répand sur ses paroles l’amertume cachée dans le
cœur
, une duplicité indigne, qui loue en face et déchi
des observations salutaires bien inculquées dans l’esprit et dans le
cœur
, contre le le défaut le plus dangereux, le plus e
obscurs, des devoirs pénibles, des fonctions dont l’exercice brise le
cœur
et rebute les sens, pour ne recueillir souvent d’
se changeait en un homme ordinaire, ses métaux se métamorphosaient en
cœur
humain. S’il était content de sa journée, il se f
té, ignorance, mensonge, improbité, suffisance, affectation, sottise,
cœur
dénaturé, le fat réunit en sa personne les vices
e de ce qu’on lui marchande son chien, sont nobles et font plaisir au
cœur
. Enfin, le dernier trait est pathétique. On surpr
eux de la gloire de son auteur, le riche, par ses bienfaits, parle au
cœur
de tous les hommes de la sagesse et de la bonté d
ectables, et découvrant leurs poitrines, il nous fait lire dans leurs
cœurs
magnanimes. Cette belle et nombreuse période revê
aient deux ornements de leur nation par leur courage. Je sens que mon
cœur
est encore touché pour sa patrie. Mais avançons p
n ! j’ai tort, je l’avoue ; mais ne sais-tu pas combien les meilleurs
cœurs
ont de peine à résiste à leur ressentiment. BAYAR
ête. HAMLET. O horreur !… Horreur ! LE SPECTRE. Si tu n’as pas un
cœur
dénaturé, ne laisse point ce forfait impuni. Reço
je aussi invoquer l’enfer ? O lâche attentat ! ne te brise pas, ô mon
cœur
; et vous, mes membres, ne vous glacez pas dans c
NTE. Ah ! maudite galère ! SCAPIN à part. Cette galère lui tient au
cœur
. GÉRONTE. Tiens, Scapin, je ne me souvenais pas q
de. DON JUAN. La jolie petite fille que c’est ! je l’aime de tout mon
cœur
. M. DIMANCHE. C’est trop d’honneur que vous lui f
suis votre serviteur. DON JUAN. Parbleu ! je suis à vous de tout mon
cœur
. M. DIMANCHE. Vous m’honorez trop. Je... DON JUAN
aites pour émouvoir la clémence de Dieu ? Dieu, qui sonde le fond des
cœurs
, à qui un soupir d’amour, un regret suffisent pou
offenser du langage si timide de sa créature, et si doux à son propre
cœur
? Non, mille fois non. Aussi voyez comme Dieu est
chercher de nouveau et avec plus de soin. Molière connaissait bien le
cœur
de l’homme et la susceptibilité de son amour-pro
êt à jeter à Dieu le blasphème et la pierre. O race de Paris, race au
cœur
dépravé, Race ardente à mouvoir du fer ou du pavé
vous, sur qui le malheur appesantit sa main cruelle, justes, dont le
cœur
est plein d’amertume, et qui souvent maudissez l’
ps de croître de nouveau ; et je pense, il n’en est pas sûr, tant son
cœur
est éloigné du mal ; quelque diable, pour mal fai
ion dans l’âme, au moment où le loup finit. Lafontaine connaissait le
cœur
de l’homme ; il eût fait une faute en exposant le
l’onde Vint achever partout la défaite du monde ; La faim de tous les
cœurs
chassa les passions ; Les malheureux, vivant aprè
doux au fort ; il fait des poses ; il est lent, il est vif, c’est un
cœur
que la joie enivre, un cœur qui palpite sous le p
poses ; il est lent, il est vif, c’est un cœur que la joie enivre, un
cœur
qui palpite sous le poids de l’amour. Mais tout-à
chacun les secours que son état exige : homme de fer pour le péril et
cœur
de femme pour la pitié. Toute la nuit se passe ai
de soins bienveillants ; qu’il a chaud et qu’il n’a pas faim. Oh ! le
cœur
d’une mère est un trésor. Pauvre ou riche, elle e
u jugement inexorable, sa tête auguste fléchit ; elle retombe sur son
cœur
. En vain, il se force de la relever vers les cieu
t le corps à son ennemi. Quelle était la puissance qui avait brisé ce
cœur
farouche ? Quel charme avait triomphé de lui ? Ce
le protège l’univers de sa majesté suppliante ; elle va sans cesse du
cœur
du faible au cœur du fort, et plus sa plainte s’é
rs de sa majesté suppliante ; elle va sans cesse du cœur du faible au
cœur
du fort, et plus sa plainte s’élève de bas, plus
se au monde invisible et rêve ainsi que moi ! Ah ! si j’en, crois mon
cœur
et ta sainte influence, Astre ami du repos, des s
, Que mon âme un peu triste a besoin de lumière, Que le jour dans mon
cœur
entre par la paupière, Et que j’’aimais tout jeun
des prodiges qu’elle-même a opérés, sent une joie secrète inonder son
cœur
. Le sourire du bonheur siège sur ses lèvres verme
joie du triomphe et de l’enivrement de la victoire, et non point de
cœur
glacé de sens frémissants , et de l’âme des mort
de tous les points de la vaste chaîne, lui livrerait de plus près le
cœur
de l’Italie, est aussi celui où la nature a sembl
enait : « Mon Dieu ! vous ne voulez pas ; eh bien ! descendez dans le
cœur
de ma mère, inspirez-lui de me pardonner. » Et se
ges ignorent les larmes ; mais il comprenait le bien qu’elles font au
cœur
; il admirait l’expression divine qu’elles donnai
essa de ses ailes les cheveux de la jeune fille et fit entendre à son
cœur
ce mot consolant : Espère ! Evelart. N° 151.
du pain. Tu es bien cruel si déjà tu n’es ému en pensant à ce que mon
cœur
m’annonçait, et si tu ne pleures pas, qu’est-ce d
t sauver les chrétiens, osa tenter un dernier effort pour endurcir le
cœur
des barbares contre les inspirations du ciel, et
trace lumineuse. La frayeur et le découragement font place dans leur
cœur
aux transports de rage qui les animaient ; ils se
s en tombant, un rayon céleste l’éclaire ; la vérité descend dans son
cœur
, et d’une infidèle fait une chrétienne. D’une voi
et l’innocence ! » Ses tristes et douloureux accents retentissent au
cœur
de Tancrède, le pénètrent, éteignent son courroux
ait mourir ; mais soudain il rappelle toutes ses forces autour de son
cœur
: étouffant la douleur qui le presse, il se hâte
aveur ce sentiment désormais renfermé ou éteint dans presque tous les
cœurs
. Elle portait dans ses bras une petite fille d’en
e. Elle ne la tenait pas couchée, mais appuyée sur un de ses bras, le
cœur
placé contre son cœur ; et l’on aurait pu croire
as couchée, mais appuyée sur un de ses bras, le cœur placé contre son
cœur
; et l’on aurait pu croire quelle respirait encor
la déposer ainsi dans la tombe. » L’homme mit sa main droite sur son
cœur
; puis, ému et subjugué, bien plus par ce nouveau
in des secours, il faut qu’il meure, Comme les champs, alors tous les
cœurs
sont glacés. De l’an renouvelé c’était Sa nuit pr
ans ses bras le corps glacé de Loïs ; elle veut le ranimer contre son
cœur
; mais le cœur de la mère ne peut plus réchauffer
corps glacé de Loïs ; elle veut le ranimer contre son cœur ; mais le
cœur
de la mère ne peut plus réchauffer le corps du fi
t plus réchauffer le corps du fils, et le corps du fils glacé déjà le
cœur
de la mère ; elle est près de mourir. Le druide,
ir et les perfides conseils de ses favoris avaient seuls corrompu son
cœur
; et en vieillissant, le crime, qui n’était autre
un enfant ailé dont le sourire doux et le regard pur pénétrèrent mon
cœur
d’une joie inconnue. Son faible pied, appuyé sur
... Le paysan s’est levé, et, les cheveux hérissés sur le front et le
cœur
battant de frayeur, s’est mis à fuir. Mais bientô
rame-né par un monstre des bois aux sentiments de l’humanité que son
cœur
farouche avait dépouillés sans doute en passant l
es plaintes, et je suis venue pour combler tes vœux, si toutefois ton
cœur
est aussi fort contre la tentation des richesses
eurs. Il semblait qu’un feu secret s’en échappât et vînt embraser mon
cœur
de désirs. Mes lèvres haletaient : je ne sentais
s, et implorai le pardon de mon imprévoyance. « Muaser, dit-elle, ton
cœur
est plus faible que je ne croyais ; il peut suppo
utour de lui des regards où se peint l’allégresse, et s’écrie : « Mon
cœur
est satisfait de l’éclat de cette fête ; il n’y m
badours chantent tout ce qu’il y a de noble, de grand, tout ce que le
cœur
souhaite, sent et éprouve ; mais, dans une sembla
is, le dirai-je ? ô ciel ! rassurés par Pharnace, Et la honte en leur
cœur
réveillant leur audace, Ils reprennent courage, i
vait encor sa main appesantie, Et marquant à mon bras la place de son
cœur
, Semblait d’un coup plus sûr implorer la faveur.
l’écho redouble sa frayeur ; De sinistres pensers viennent glacer son
cœur
. L’astre heureux qu’il regrette a mesuré dix heur
s précautions ! Tout soin est inutile ; L’heure approche, et déjà son
cœur
épouvanté Croit de l’affreuse nuit sentir l’obscu
ncore à sa terreur. Alors, de son destin sentant toute l’horreur, Son
cœur
tumultueux roule de rêve en rêve ; Il se lève, il
s lieux et de son épouvante. A leur aspect lugubre, il éprouve en son
cœur
Un plaisir agité d’un reste de terreur ; Enfin, t
ur la première fois ; Et, rempli d’une joie inconnue et profonde, Son
cœur
croit assister au premier jour du monde. Delille.
borer sa bannière. Des maux de mon pays en secret tourmenté, Tout mon
cœur
s’indignait, jour et nuit agité ; Et du bruit des
sainte. » L’immortelle à ces mots remonte dans les airs ; Et moi, le
cœur
ému de sentiments divers, Je m’éveille incertaine
arracher la mienne ; vous n’arriverez à lui qu’après m’avoir percé le
cœur
. Inhumains ! vous ne connaissez et donc pas les p
verre d’une main tremblante, elle l’approche de ses lèvres : mais son
cœur
se soulève à l’odeur du sang humain : elle maîtri
e tonnerre, Ensemble présageaient un grand crime à la terre. Caïn, le
cœur
gonflé du poison des enfers, Et d’une âcre sueur
m, sur ce front ingénu, L’ineffable beauté que donne la vertu, Et ton
cœur
te nourrit de cette sainte joie Qu’à ses plus che
imait, et parut plus touché de sa mort qu’on ne l’aurait attendu d’un
cœur
aussi sec que le sien. Depuis cet évènement, il d
sage, monte dans la nacelle, et, malgré les battements répétés de son
cœur
, s’assied courageusement à coté de son conducteur
’instrument, avait quelque chose de touchant et de doux qui allait au
cœur
: chacun se tait, et d’un ton plaintif, il chanta
ux accords ni de ses allusions douloureuses : iraient-ils jusqu’à son
cœur
? pourraient-ils le fléchir ? Déjà la sombre sévé
lle pour jamais. Songez qu’il était mort et qu’il avait une partie du
cœur
emportée. Mme de Sévigné. N° 207. — Le prix d
pauvre écuelle : quand il se vit en cet état, la rage s’empara de son
cœur
; il coupa la gorge à trois enfants qui étaient d
fant, et alors, en voyant son premier sourire, il se passait dans son
cœur
des choses ineffables. Cependant l’enfant avait g
front de la Vierge, et quand il revenait dans les bras maternels, son
cœur
répétait : à demain. Le lendemain le revoyait au
te : ni les sciences, ni les livres n’avaient d’attrait pour lui, son
cœur
vivait dans une autre région. Et il cherchait la
le seuil, et tandis que la reconnaissance et l’amour montent de leurs
cœurs
vers a reine du ciel, du sein de cette lumière mi
Ce disant, la femme aux cheveux blancs tressaillit, et serra sur son
cœur
la jeune fille. A quelque temps de là, une âme sa
. il passe le torrent de Cédron et va au jardin de Gethsémani, où son
cœur
se fond ès larmes d’une très-aimable douleur, lor
ecevant le coup de lance, et montrant par l’ouverture de la playe son
coeur
divin ; puis osté de la croix et porté au sépulch
sang de son rédempteur ; il entre dans le sépulchre et ensevelit son
cœur
auprès du corps de son maistre. Puis ressuscitant
et suivre en terre : Hé ! Jésus, Jésus, mon amour, accordez donc à ce
cœur
qu’il vous suive et s’en aille après vous là-haut
ardent en l’amour de Dieu. Sur quoy, sans doute, dit le médecin, son
cœur
s’est donc esclaté d’excès et de ferveur d’amour.
mieux affermir son jugement, il le voulut ouvrir, et trouva ce brave
cœur
avec ce sacré mot gravé au-dedans d’iceluy : Jésu
avé au-dedans d’iceluy : Jésus mon amour ! L’amour doncques fit en ce
cœur
l’office de la mort, séparant l’âme du corps sans
vent quand le pauvre retournait à sa cabane avec joie et espérance au
cœur
, le suzerain revenait l’inquiétude dans l’âme et
rompt et par des interrogations précipitées il dépeint les lieux. Son
cœur
a reconnu en frémissant le détour du chemin maudi
foi ! Je veux que vous n’ayez pas à vous tenir en garde contre votre
cœur
, quand mon souvenir y réveillera quelque affectio
es douleurs, vous avez encore une consolation telle que la demande un
cœur
comme le vôtre. Ma disgrâce n’est pas entière pui
vous rester toujours fidèle ! En vous faisant mes adieux, mon pauvre
cœur
n’est point tranquille : combien je serais plus h
orces, vous marcherez au combat avec ardeur, je le sais : votre grand
cœur
ne connaît aucun danger ; mais le nombre triomphe
lus généreux et le plus reconnaissant de tous les maîtres. Ou, si vos
cœurs
compatissants justifient mon audace, me voici : s
illait sur leur front, et les paroles de mort ne laissaient dans leur
cœur
aucun désir de vengeance. Oui, vous êtes les prem
he qui, en leur faisant perdre une palme céleste, laisserait sur leur
cœur
un remords éternel. Ainsi séparés par votre révol
ieu veillait sur moi ; je m’attachais tout entière à mon fils, et mon
cœur
était plein de force. Te voir sans cesse, épier s
mortelles comme la vertu même, celles-ci seront placées dans tous les
cœurs
, et vous aurez autant de monuments honorables qu’
ntissez la mémoire de notre attentat, en faisant naître dans tous les
cœurs
la reconnaissance et l’amour. Il est aisé de livr
la Grèce Le secret de sa force, aux Perses leur faiblesse. Devant nos
cœurs
sanglants on verra le grand roi Pâlir de sa victo
puis aussi ne pas sentir la plaie cruelle que leur mort a fait à mon
cœur
, et ne point haïr et détester les Athéniens, aute
remière croyance. Une telle situation est bien faite pour émouvoir le
cœur
d’un gentilhomme généreux qui s’est exposé au mar
e sur moi ! Cette imprécation violente peint le premier mouvement du
cœur
. Lusignan a trop vécu, car il arrive à sa fille,
ce n’est plus la loi de Dieu ; cette loi est tellement gravée dans le
cœur
de Lusignan qu’il se l’est appropriée. O fille e
a faveur : il s’attend dès-lors à sa condamnation, s’il sent dans son
cœur
le venin des passions. Mais il est possible que c
e en soi la source de sa douleur, et rouvre lui-même sa plaie ; et le
cœur
, pour être touché, n‘a pas besoin que l’imaginati
ncs, cette fleur de jeunesse qui dans les autres lui fait tant mal au
cœur
. Quoiqu’il en soit des motifs qui enflamme
plaisances et les tendresses qu’on a pour un fils aîné. C’est à votre
cœur
que j’en appelle, pères et mères, qui voyez croît
ger : tout cela nous dit assez que le premier de nos fils, dans notre
cœur
plus que dans nos biens, partage en aîné. D’où vi
n de la patrie, que les liens du sang rapprochent le plus près de son
cœur
et de sa tendresse ? Il servira l’État, je le veu
r au milieu des combats, le feu dans les yeux et la vengeance dans le
cœur
, faire payer tous les moments de sa captivité à d
durable ; qui verse par lui-même ou par des mains étrangères, dans le
cœur
de reniant, ces semence ; précieuses de l’éducati
çoit, et se rit de la tempête, parce qu’il est sûr de trouver dans un
cœur
trop tendre, un asile toujours prêt : tout ce qu’
le feu de l’adversité a tout dévoré ; cependant un captif cher à son
cœur
languit encore dans fers et lui tend les bras. Qu
nelle, est-il dans la nature des devoirs plus capables d’enflammer un
cœur
? Quels efforts ne fera-t-il pas pour partager sa
-il pas pour partager sa liberté avec ce cher esclave qui partage son
cœur
? Oui, Messieurs, n’en doutez pas, quelle que soi
usse a couvert le modeste portique, Mais où le Ciel encor parle à des
cœurs
pieux ! Salut, bois consacrés ! Salut, champ funé
ureux. Il en est un, sans doute, et je suis son ouvrage ; Lui-même au
cœur
du juste il empreint son image, Il doit venger sa
ombre : Nos chagrins, nos regrets, nos pertes sont sans nombre. Notre
cœur
égare, sans guide et sans appui, Est brûlé de dés
naissent tour à tour. Delille. N° 260. — L’Amitié. Pour les
cœurs
corrompus l’amitié n’est point faite. O divine am
par ton appui, Multiplier son être, et vivre dans autrui. Idole d’un
cœur
juste, et passion du sage, Amitié ! que ton nom c
couronne cet ouvrage ; Qu’il préside à mes vers comme il règne en mon
cœur
: Tu m’appris à connaître, à chanter le bonheur.
tu nous laisses ainsi mourir de faim ? » Le Dante est ici le poète du
cœur
; jamais on n’a peint l’homme avec plus de talent
nature. La loi chrétienne, qui semblait contredire les afflictions du
cœur
, leur rendit quelque chose de plus saint et de pl
rendit quelque chose de plus saint et de plus pur. Tout le secret du
cœur
d’une mère est dans cette prière.
Pour t’élever de terre, homme, il te faut deux ailes, La pureté du
cœur
et la simplicité : Elles te porteront avec facili
clavage infâme Où par tous autres soins l’homme est précipité. Si ton
cœur
était droit, toutes les créatures Te seraient des
it prétendre ; Et le nouvel éclat de votre dignité Lui doit enfler le
cœur
d’une autre vanité. Exercez-la, monsieur, et gouv
cène V. Don Diègue, don Rodrigue. D. Diègue. Rodrigue, as-tu du
cœur
? D. Rodrigue. Rodrigue, as-tu du cœur ?Tout au
. Diègue. Rodrigue, as-tu du cœur ? D. Rodrigue. Rodrigue, as-tu du
cœur
?Tout autre que mon père L’éprouverait sur l’heur
bras toujours vainqueur ; Mais j’aurai trop de force, ayant assez de
cœur
. A qui venge son père il n’est rien d’impossible
Ton bras est invaincu1, mais non pas invincible. Le comte. Ce grand
cœur
qui paraît aux discours que tu tiens Par tes yeux
prisonnier de tant d’aimables charmes ; Je leur livrai mon âme, et ce
cœur
généreux Dès ce premier moment oublia tout pour e
sous le ciel père plus malheureux ? Est-il affront plus grand pour un
cœur
généreux ? Dorante n’est qu’un fourbe ; et cet in
r la gloire ? Est-il quelque faiblesse, est-il quelque action Dont un
cœur
vraiment noble ait plus d’aversion, Puisqu’un seu
e3 ? Ce grand excès d’amour que je t’ai témoigné N’a point touché ton
cœur
, ou ne l’a point gagné : Ingrat, tu m’as payé d’u
it naître ; Son père est mon ami. Dorante. Son père est mon ami.Mon
cœur
en un moment Étant de ses regards charmé si puiss
je suis bon, et, malgré ma colère, Je veux encore un coup montrer un
cœur
de père ; Je veux encore un coup pour toi me hasa
d’elle ou de don Diègue ? Tous les esprits sont en suspens, tous les
cœurs
sont émus. » 2. On se bornerait à dire aujourd’
à mon Dieu beaucoup plus qu’à moi-même. » ……………………………………………………… » Un
cœur
juste, un cœur saint, voilà ce qu’il demande. » À
ucoup plus qu’à moi-même. » ……………………………………………………… » Un cœur juste, un
cœur
saint, voilà ce qu’il demande. » À l’un de ses cô
u’une religion qui dit tout à l’esprit, sans presque jamais parler au
cœur
, ne peut offrir qu’un système de morale très inco
hâte de vivre, et de vivre avec moi. » Je demande, et saisis avec un
cœur
avide » Ces moments que m’éclaire un soleil si r
en effet quelque chose de plus à l’homme pour remplir l’abîme de son
cœur
: c’est que les biens fragiles et la gloire péris
donc la compensation que trouve l’Ecclésiaste pour remplacer, dans un
cœur
fatigué de tout, le vide qu’y a laissé la jouissa
le faible et le fort, Tous sont précipités dans les mêmes abîmes : Le
cœur
juste et sans fiel, le cœur pétri de crimes, Tous
ont précipités dans les mêmes abîmes : Le cœur juste et sans fiel, le
cœur
pétri de crimes, Tous sont également les vains jo
ière, J’ai longtemps ignoré cette vertu première, Cette docilité d’un
cœur
humble, ingénu, Et qui dans son néant ne s’est po
que la misère ; Lui-même il se déchire, et devient tour à tour De son
cœur
inquiet la proie et le vautour. (Prov. ch. 13).
Et sous de vains dehors masquant sa lâcheté, Percera, tôt ou tard, le
cœur
qu’il a flatté. (Prov. chap. 15). Horace : …………
lle nécessairement ? le sage va nous l’apprendre : Par le sommeil du
cœur
les yeux appesantis N’ont pour les biens réels, p
eu, ce pathétique, ce sublime qui ne viennent pas de l’esprit mais du
cœur
, et que les grands sentiments seuls peuvent enfan
re femme, qui déjà se sent moins aimée, demande qui donc lui ravit le
cœur
jadis si tendre de Thésée, je ferais comme ce jeu
’attachant aux solides espérances que lui fournissent la raison et le
cœur
. L’imagination est un enfant dont il faut faire l
sage de s’y présenter avec toutes ses forces réunies, la raison et le
cœur
se prêtant un mutuel appui, et l’imagination soum
es l’énergie de mes sentiments. Mon esprit épuisé ne sert plus ni mon
cœur
ni ma pensée ; ma plume est aussi faible que ma m
t chacune de ces lignes : il n’y en a pas une qui ne m’ait déchiré le
cœur
, et je n’aurais pas souffert davantage si j’eusse
n’est-ce pas en effet ce triste devoir que je viens d’accomplir ? Mon
cœur
n’est-il pas son vrai tombeau ? Encore quelques j
ur ne m’en séparer jamais ? O espérance divine, qui me fait battre le
cœur
au milieu des incertitudes de l’entendement ! ô p
er ; mais elle n’est que l’accessoire. L’important est la peinture du
cœur
humain. 1. Qui, forme fréquente au xviie siècl
s violences, mais indestructible, et que nulle force ne déracinera du
cœur
de l’homme, élève ses réclamations par la voix de
tuation et d’intrigue que dans des analyses délicates et curieuses du
cœur
, dans un tour original donné au dialogue, précieu
dre du théâtre cette voix de l’humanité qui retentit toujours dans le
cœur
des hommes assemblés. Par la nature même des chos
rinale avec M. Nisard, elle est chez Saint-Marc Girardin une étude du
cœur
, qui conduit à une leçon morale ; Sainte-Beuve, p
ences de l’espèce ; la responsabilité morale niée scientifiquement au
cœur
même de l’homme et à l’origine de tous ses actes
ur tout ce qui intéresse l’éducation de son esprit comme celle de son
cœur
, les meilleures leçons de la sagesse païenne comp
les modernes ; mais ce qui est vraiment de lui, c’est son âme et son
cœur
, qu’il mêle à tout, c’est le sentiment profond de
te homme a, par ses ouvrages d’histoire, enchanté le public. C’est le
cœur
qui parle au cœur. On sent une secrète satisfacti
s ouvrages d’histoire, enchanté le public. C’est le cœur qui parle au
cœur
. On sent une secrète satisfaction d’entendre parl
affaires ; et si, en cultivant l’esprit, elle négligeait de régler le
cœur
, elle ne répondrait pas à tout ce qu’on a droit d
at de bien remplir les postes publics. Ce sont les bonnes qualités du
cœur
qui donnent le prix aux autres, et qui, en faisan
Bourdaloue, sachons apprécier chez Massillon une fine connaissance du
cœur
humain, l’art de persuader par une parole insinua
55 : tout ce qui vous environne fournit des armes contre vous ; votre
cœur
lui-même vous dresse des embûches ; il faut sans
plus excusables, c’est qu’il leur en coûte si peu de se concilier les
cœurs
: il ne faut pour cela ni effort ni étude ; une s
ie et la félicité des peuples, et son air doux et humain est pour les
cœurs
de ses sujets ce que la rosée du soir est pour le
ementia ejus quasi imber serotinus 67. Et peut-on laisser aliéner des
cœurs
qu’on peut gagner à si bas prix ? n’est-ce pas s’
, et laissent-ils toujours un fond d’ennui et de tristesse dans notre
cœur
? Si l’homme n’a rien au-dessus de la bête, que n
embarrasse, que tout cela ensemble ne peut remplir l’immensité de son
cœur
, et lui laisse encore quelque chose à désirer ? T
ilieu de ses plaisirs ; l’homme seul ne rencontre rien ici-bas où son
cœur
puisse se fixer. D’où vient cela, ô homme ? Ne se
ous êtes ici-bas déplacé ; que vous êtes fait pour le ciel, que votre
cœur
est plus grand que le monde, que la terre n’est p
rien pour vous ? Répondez si vous pouvez, ou plutôt interrogez votre
cœur
, et vous serez fidèle78. En second lieu, si tout
puissance, son immensité, ont pu s’anéantir, pour ainsi dire, dans le
cœur
et dans l’esprit des hommes. Des peuples entiers
mais le sentiment de l’immortalité de l’âme n’a pu s’effacer de leur
cœur
; mais ils se figurent tous une région que nos âm
s, de vous révolter contre toute la nature, de désavouer votre propre
cœur
; et reconnaissez, dans un sentiment commun à tou
ntôt après le Roi fut attaqué par des coups bien plus sensibles : son
cœur
, que lui-même avait ignoré jusqu’alors, par la pe
de ses sujets qui en furent les témoins, et ce qui lui ramena tant de
cœurs
qu’un règne si long et si dur lui avait aliénés97
Je dis seulement, en regardant M. le Duc, que j’y opinais de tout mon
cœur
. Tous les autres, excepté M. de la Force, qui dit
de luxe même161. Lorsque cette vertu cesse, l’ambition entre dans les
cœurs
qui peuvent la recevoir, et l’avarice envahit tou
sujets me rend tout possible et tout honorable. » Cette éloquence du
cœur
, dans un héros, est bien au-dessus de toutes les
jusqu’à Fontenelle du moins, s’était surtout appliqué à l’analyse du
cœur
humain et à l’expression des vérités morales. Ave
sentiments fondés sur la terreur se sont dès lors emparés à jamais du
cœur
et de l’esprit de l’homme ; à peine est-il encore
ns furent trouvées dans ses manuscrits, « Comme peintre de son propre
cœur
, a dit Villemain, en parlant de ce dernier ouvrag
endrissement de l’humanité ni la douceur de la commisération231 ; son
cœur
ne serait ému de rien, il ne serait pas sociable,
et les piétons toujours gais, légers et contents de tout. Combien le
cœur
rit quand on approche du gîte ! Combien un repas
; et je vous les dirai, encore attendri d’une première lecture où mon
cœur
écoutait avidement le vôtre, vous aimant comme mo
ilosophez paisiblement sur la nature de l’âme ; et, si le corps ou le
cœur
souffre, vous avez Tronchin pour médecin et pour
honore le plus les talents, et dont les écrits parlent le mieux à mon
cœur
; mais il s’agit de la cause de la Providence, do
ller chercher si loin les principes de la morale : rentrez dans votre
cœur
, et vous les y trouverez ; et je ne pourrai vous
agir : la vie laborieuse que Dieu nous impose n’a rien que de doux au
cœur
de l’homme de bien qui s’y livre en vue de rempli
ectuel : je rassemblais autour de moi tout ce qui pouvait flatter mon
cœur
; mes désirs étaient la mesure de mes plaisirs. N
d une fois j’avais pu doubler un certain coin, avec quel battement de
cœur
, avec quel pétillement de joie je commençais à re
a pourpre des bruyères frappaient mes yeux d’un luxe qui touchait mon
cœur
; la majesté des arbres qui me couvraient de leur
éserte la terre ainsi parée. Je la peuplais bientôt d’êtres selon mon
cœur
, et, chassant bien loin l’opinion, les préjugés,
e qui m’avaient laissé de doux souvenirs, et de toutes celles que mon
cœur
pouvait désirer encore, je m’attendrissais jusqu’
e inexplicable que rien n’aurait pu remplir, un certain élancement de
cœur
vers une autre sorte de jouissance, dont je n’ava
randes idées, j’aimais à me perdre en imagination dans l’espace ; mon
cœur
, resserré dans les bornes des êtres, s’y trouvait
demain. » Je revenais à petits pas, la tête un peu fatiguée, mais le
cœur
content ; je me reposais agréablement au retour,
nne la manière de m’affecter, par l’expérience que j’ai de mon propre
cœur
, il est rare que l’expression que je donne aux so
ices de la flatterie la cause abandonnée des peuples. Quelle bonté de
cœur
, quelle sincérité se remarque dans tes écrits ! q
n ne mesure bien, d’ailleurs, la force et l’étendue de l’esprit et du
cœur
humain que dans ces siècles fortunés ; la liberté
s grandes places. On peut-être au-dessus de l’un et de l’autre par le
cœur
. Les grandes pensées viennent du cœur. On n’est p
us de l’un et de l’autre par le cœur. Les grandes pensées viennent du
cœur
. On n’est pas né pour la gloire, lorsqu’on ne con
tre réglée275. Il faut de grandes ressources dans l’esprit et dans le
cœur
pour goûter la sincérité lorsqu’elle blesse, ou p
entendre autour de moi le concert de bénédictions d’une foule de bons
cœurs
, et vous sortirez détrompés ! Et vous qui m’avez
ant la mort inévitable, posa une main sur ses habits, l’autre sur son
cœur
, et levant en haut des yeux sereins, parut un ang
ril 1791, plein des plus sombres pressentiments. « J’emporte dans mon
cœur
, disait-il, le deuil de la monarchie, dont les dé
’un autre siècle par ses idées, il fut du sien par le penchant de son
cœur
. » Dans les Considérations sur la France, J. de M
s sa bonté, me réservait un de ces moments si rares dans la vie où le
cœur
est inondé de joie par quelque bonheur extraordin
manière d’être de l’esprit ; mais l’impiété est un véritable vice du
cœur
. Il entre dans ce sentiment de l’horreur pour ce
tère de son génie, d’exceller surtout dans la peinture du monde et du
cœur
humain, de sentir et d’exprimer la vie sociale, m
us, avant de soulever le rideau qui couvre la porte du temple : votre
cœur
ne bat-il pas à l’approche de ce sanctuaire ? et
s de sommeil ou d’oubli dans la vie, mais elle n’use ni ne flétrit le
cœur
; et, malheureusement pour nous, on peut sortir d
tive dans les scènes des passions, quand il souffrait lui-même par le
cœur
, ses écrits produisaient une impression plus vive
sentait-il alors que le sublime et le divin étant momentanés dans le
cœur
de l’homme, le poète est inférieur à l’inspiratio
velopper dans l’homme ce bonheur373 d’illustre origine qui relève les
cœurs
abattus, et met à la place de l’inquiète satiété
lève autour d’eux comme un appel au combat ; chaque battement de leur
cœur
est une pensée d’amour et de fierté. Dieu l’a don
ne se mêlent alors aux résolutions les plus désespérées ; et quand le
cœur
est entier dans ce qu’il veut, l’on jouit admirab
qui est due à des causes personnelles, à des besoins de raison et de
cœur
, au dernier adieu envoyé par une mère, mêlé de re
elait tous les enchantements de l’imagination et tous les intérêts du
cœur
au secours de cette même religion contre laquelle
e de Jules César partant pour les Gaules.La rage s’empare de tous les
cœurs
; les yeux roulent du sang ; la main frémit sur l
es épouses dont le lait soit du sang, et qui remplissent de valeur le
cœur
de nos fils. Pharamond, le bardit est achevé, les
t faire les mêmes réflexions sur les mêmes ruines. Notre vie et notre
cœur
sont entre les mains de Dieu : laissons-le donc d
nfants ? » Et cette pensée ne le quittait point, et elle rongeait son
cœur
comme un ver ronge le fruit où il est caché. Or,
nellement abandonné418. Faible chrétien, sursum corda ! attache à ton
cœur
les ailes de la foi aussi bien que celles de l’am
811. « Cette tristesse qui vous fait languir, m’alarme et me serre le
cœur
: je la crains plus pour vous que toutes les doul
ouleurs sensibles. Je sais par expérience ce que c’est que d’avoir le
cœur
flétri et dégoûté de tout ce qui pourrait lui don
siffle ou qui murmure, n’apportent à mon esprit aucune pensée, à mon
cœur
aucun sentiment419. Tout glisse sur un fond d’apa
t vos prières ! » L’archevêque étendit les bras vers lui ; mais, d’un
cœur
moins ferme et affaibli par l’âge, il tomba évano
cun de ceux qui m’écoutent d’examiner sérieusement, et la main sur le
cœur
, si le début de la réformation d’un royaume doit
us ! Grâce à lui, ajouta-t-il en se déshabillant, j’ôte mon habit, le
cœur
aussi tranquille qu’en le quittant pour dormir. »
e tout ce qu’embrassent de difficile et de grand l’intelligence et le
cœur
de l’homme, la philosophie, l’histoire, la politi
la religion. C’était en touchant cette partie sensible et féconde du
cœur
humain que l’éloquence pouvait élever une tribune
s les orateurs de l’antiquité, qui doit connaître tous les détours du
cœur
humain, toutes les vicissitudes des émotions, tou
fond et sublime qui seul peut tout vaincre et tout remplacer dans les
cœurs
, l’enthousiasme religieux, qui doit donner à son
on, non celle qui reproduit des images, mais celle qui fait battre le
cœur
, car il est absurde de borner l’imagination à l’e
r il est absurde de borner l’imagination à l’empire des images451. Le
cœur
une fois ému ébranle tout le reste : c’est ainsi
imagination représentative452 ni sur l’intelligence ; elle est sur le
cœur
: c’est un assez bel avantage. Le domaine de la m
out à cette religion de l’infini qui est en même temps la religion du
cœur
; elle excelle à transporter aux pieds de l’étern
ois profonde et déterminée. L’intelligence avance à chaque pas, et le
cœur
s’élance à sa suite. La parole humaine, idéalisée
est lumineuse autant que pathétique ; elle parle à l’esprit comme au
cœur
; elle est en cela inimitable, unique, qu’elle ra
ntradiction avec leurs caractères manifestes. Si, dans l’obscurité du
cœur
humain le champ est ouvert à toutes les interprét
ils en péril de mort, Frédégonde fut saisie des cruelles angoisses de
cœur
que la nature fait souffrir aux mères, et, sous l
éhémente les dominât, soit qu’elles voulussent, par un épanchement de
cœur
, diminuer le poids de quelque souffrance morale,
e amère indignation qui le rend plus pénible ; alors du fond de notre
cœur
oppressé de douleur, du fond de notre raison bles
c’est la nature même des choses qui est convaincue de méchanceté : le
cœur
de l’homme et toutes les félicités de la vie mis
cœur de l’homme et toutes les félicités de la vie mis en présence, le
cœur
de l’homme n’est point satisfait. Aussi ce retour
ement de l’espèce elle-même au milieu d’une mer de ténèbres glace son
cœur
et confond son imagination. Il se demande quelle
ir en la main cette image du Christ, si vous ne l’avez gravée dans le
cœur
. — Il est malaisé, lui répondit-elle, de l’avoir
Il est malaisé, lui répondit-elle, de l’avoir en la main sans que le
cœur
en soit touché, et rien ne sied mieux an chrétien
pourtant que rien n’avait pu ébranler. Drouot, l’improbation dans le
cœur
, la tristesse sur le front, le respect à la bouch
resse de la maison. Elle n’a pas pris seulement la maison, mais notre
cœur
. Dans un logis de campagne où mon beau-père faisa
, ce mouvement éternel de retour, nous a toujours pris les yeux et le
cœur
, nous jetant dans le rêve, dans un monde de pensé
core, en langue d’hirondelle, à ceux qui, même alors, garderont notre
cœur
?… L’Oiseau. Saint-Marc Girardin.(1801-1873.
imerais mieux aussi que l’humanité fût un homme, vous ou moi, avec un
cœur
qui fût à vous ou à moi, et non à tout le monde,
ner une large part aux leçons morales, à l’observation approfondie du
cœur
humain. Notre temps a d’autres caractères. Dans l
e, et nulle part on n’apprend mieux à connaître ce noble esprit et ce
cœur
d’apôtre. Quelques mois avant sa mort il avait ét
’obtenons jamais que d’une manière imparfaite, qui fait saigner notre
cœur
. Et l’eussions-nous obtenu vivants, que nous en r
ns ; il n’est point aimé. Jamais un sentiment d’amour n’a effleuré le
cœur
du musulman répétant sa maxime : « Dieu est Dieu,
éteint pas. Roi des intelligences, Jésus-Christ est encore le roi des
cœurs
, et, par une grâce confirmatrice de celle qui n’a
Quand ces fameux Spartiates des Thermopyles se préparaient, dans leur
cœur
, à mourir pour le salut de la Grèce, ils gravèren
s légers périls qui lui donnent l’idée de ce que c’est que d’avoir du
cœur
; lui faire demander pardon, même à des serviteur
les nations qui se sont détachées successivement du point central, du
cœur
de l’Asie, sont reconnues aujourd’hui pour des fr
la vertu ; c’est celui-ci : Le vers se sent toujours des bassesses du
cœur
. Ne craignons pas d’accorder aux censeurs de Boil
gination qui crée les types, et de la sensibilité qui fait parler les
cœurs
. Boileau avait à établir des règles, à fixer des
lui-ci tout est forme et couleur. La pensée ne s’y joue pas autour du
cœur
; elle veut y entrer de force, et il semble qu’el
ns déchirer. Un mot en dira plus que tout ce détail : tout y vient du
cœur
, même l’esprit, qui chez tant d’autres vient de l
ut connaître, Seigneur, Les faiblesses égarées Dans les replis de son
cœur
? Prête-moi tes feux propices : Viens m’aider à f
yre, Ni fureurs ni transports575. Des veilles, des travaux, un faible
cœur
s’étonne ; Apprenons toutefois que le fils de Lat
ui semble recevoir ses mots de la rime, les a tirés cette fois de son
cœur
et de sa raison. Et, chose remarquable, du plus r
. Après leur entrevue, Pharasmane et l’ambassadeur se séparent, le
cœur
plein du désir de la vengeance. Aussitôt après, A
que ta main ennemie N’eût jamais attenté qu’aux jours de Zénobie ! Le
cœur
, à ton aspect, désarmé de courroux, Je ferais mon
iens-toi que, malgré ma fureur, Tu ne sortis jamais un instant de mon
cœur
; Que, si le repentir tenait lieu d’innocence, Je
c’en est trop. Puisque je te pardonne, Que servent les regrets où ton
cœur
s’abandonne ? Va, ce n’est pas à nous que les die
nt je suis prête à te suivre, Sûre que les remords qui saisissent ton
cœur
Naissent de ta vertu plus que de ton malheur… I
! venge-toi, c’est le sang de mon fils. RHADAMISTE. La soif que votre
cœur
avait de le répandre N’a-t-elle pas suffi, seigne
ait pu, trahissant ma fureur, Dans ce moment affreux s’emparer de mon
cœur
! Enfin, lorsque je perds une épouse si chère, He
i chère, Heureux, quoiqu’en mourant, de retrouver mon père602 ! Votre
cœur
s’attendrit : je vois couler vos pleurs. (A Arsam
le mari de ma mère. JOCASTE. Où suis-je ? quel démon, en unissant nos
cœurs
, Cher prince, a pu dans nous rassembler tant d’ho
! Zamore, en quels temps faut-il que je te voie ? Chaque mot dans mon
cœur
enfonce le poignard. ZAMORE. Tu gémis et me vois.
s indigne et du jour et de toi. ZAMORE. Ah, Montèze ! ah, cruel ! mon
cœur
n’a pu te croire. ALZIRE. A-t-il osé t’apprendre
t, ma patrie. Au nom de tous les trois, arrache-moi la vie. Voilà mon
cœur
, il vole au-devant de tes coups617. ZAMORE. Alzir
ta perte à leur Dieu m’a donnée ; Que je t’aimais toujours ; que mon
cœur
éperdu A détesté tes dieux, qui t’ont mal défendu
u n’es point coupable618. Puis-je encor me flatter de régner dans ton
cœur
? ALZIRE. Quand Montèze, Alvarez, peut-être un di
Z, à Montèze. Je vois le doigt de Dieu marqué dans nos malheurs. Mon
cœur
désespéré se soumet, s’abandonne Aux volontés d’u
opres foyers Que parcourir bords lointains et barbares ; Sans quoi le
cœur
, victime des dangers, Revient chargé de vices étr
isitandines, Vivait naguère un perroquet fameux, A qui son art et son
cœur
généreux, Ses vertus même, et ses grâces badines,
râces badines, Auraient dû faire un sort moins rigoureux, Si les bons
cœurs
étaient toujours heureux. Ver-Vert (c’était le no
uet de cour. Ver-Vert vivait sans ennui, sans travaux ; Dans tous les
cœurs
il régnait sans partage : Pour lui sœur Thècle ou
ndrait, temps de crime et d’alarmes, Où ce Ver-Vert, tendre idole des
cœurs
, Ne serait plus qu’un triste objet d’horreurs ? A
Bientôt l’élève égala ses régentes : Finalement, Ver-Vert savait par
cœur
Tout ce que sait une mère de chœur645. Trop resse
réments, la douceur enfantine ; Son air heureux ne manquait point les
cœurs
. Mais la beauté du tendre néophyte N’était encor
z-moi, tout succès est trompeur : Mon estime toujours commence par le
cœur
. Sans lui, l’esprit n’est rien ; et, malgré vos m
ejeté, Vous connaîtrez bientôt par votre expérience Que le bonheur du
cœur
est dans la confiance. Un commerce de suite avec
le seul bonheur honorable et paisible D’un esprit raisonnable et d’un
cœur
né sensible. Sans amis, sans repos, suspect et da
Brillant d’un vain éclat, et vivant pour moi-même, Sans épancher mon
cœur
, sans un ami qui m’aime, Porterai-je moi seul, de
mes doux Pénates d’argile, Attirez-les sous mon asile ! S’il est des
cœurs
faux, dangereux, Soyez de fer, d’acier pour eux.
rande poésie, celle qui traduit avec éclat les sentiments profonds du
cœur
humain. En effet, à la beauté simple et grave du
images chéries, Où se plaisent le mieux ses douces rêveries ? Ah ! le
cœur
le devine : en son secret réduit Elle évite la fo
des torrents. La forêt, le désert, voilà les lieux qu’elle aime. Son
cœur
, plus recueilli, jouit mieux de lui-même ; La nat
un grossier bonheur : D’un mot, d’un nom, d’un rêve, elle nourrit son
cœur
. Souvent, quand des cités les bruyantes orgies, A
l’écho redouble sa frayeur ; De sinistres pensers viennent glacer son
cœur
. L’astre heureux qu’il regrette a mesuré dix heur
s précautions ! tout soin est inutile ; L’heure approche, et déjà son
cœur
épouvanté Croit de l’affreuse nuit sentir l’obscu
ore à sa terreur. Alors, de son destin sentant toute l’horreur, Son
cœur
tumultueux roule de rêve en rêve ; Il se lève, il
s lieux et de son épouvante. A leur aspect lugubre, il éprouve en son
cœur
Un plaisir agité d’un reste de terreur ; Enfin, t
ur la première fois ; Et, rempli d’une joie inconnue et profonde, Son
cœur
croit assister au premier jour du monde. Ibid.,
ure aux pleurs qu’il voit répandre. » — Elle dit, et s’arrête, et, le
cœur
palpitant, S’enfuit : car l’étranger sur elle, en
on hôte. Ici l’on hait plus que l’enfer Le public ennemi, le riche au
cœur
de fer, Enfant de Némésis, dont le dédain barbare
de Némésis, dont le dédain barbare Aux besoins des mortels ferme son
cœur
avare. Je rends grâce à l’enfant qui t’a conduit
des haillons poudreux, de seuil en seuil traînés, Viennent tenter le
cœur
des humains fortunés. » — D’accueil et de faveur
ent pas. Toutefois ta richesse accueille mes misères ; Et puisque ton
cœur
s’ouvre à la voix des prières, Puisqu’il sait, mé
Les nombres tour à tour turbulents ou faciles : Tout porte au fond du
cœur
le tumulte et la paix ; Dans la mémoire au loin t
ou plus atroce injure, L’encens des hideux scélérats, Ont pénétré mon
cœur
d’une longue blessure, Sauvez-moi. Conservez un b
our chanter leur supplice ! Allons, étouffe tes clameurs ; Souffre, ô
cœur
gros de haine, affamé de justice, Toi, vertu, ple
e : Plaisir, gloire, bonheur, patrie et liberté, Vous fuyez loin d’un
cœur
vide et désenchanté. Les travaux, les chagrins, o
d’Yvetot, un chef-d’œuvre de piquante malice que le public savait par
cœur
depuis 1813, et qui avait dit-on, fait sourire l’
, Je le vis avec sa cour : Il se rendait à Notre-Dame. Tous les
cœurs
étaient contents ; On admirait son cortège. Chacu
yse, il compte avec une curieuse attention tous les battements de son
cœur
, il en suit les fibres les plus secrètes, il s’éc
surtout la poésie lyrique, riche d’un fonds aussi inépuisable que le
cœur
humain, et en même temps infiniment varié dans so
e lyrique n’écoute dans la nature que les voix qui éveillent dans son
cœur
des échos mystérieux, rapports secrets et liens i
de Noailles a écrit justement : « Contempler la nature et scruter le
cœur
de l’homme, telle fut la double voie frayée à la
ait les objets en les idéalisant. Les tristesses et les déceptions du
cœur
, les troubles de l’esprit en face du problème de
e. Dans la prison des sens enchaîné sur la terre, Esclave, il sent un
cœur
né pour la liberté, Malheureux, il aspire à la fé
reste. Mais silence, ô ma lyre ! Et toi, qui dans tes mains Tiens le
cœur
palpitant des sensibles humains, Byron, viens en
flamme Un rayon descendra dans l’ombre de ton âme ; Peut-être que ton
cœur
, ému de saints transports, S’apaisera soi-même à
pendait de la funèbre couche ; L’autre, languissamment replié sur son
cœur
, Semblait chercher encore et presser sur sa bouch
nom a changé son feuillage : Tu ne m’as pas quitté. Placé près de ce
cœur
, hélas ! où tout s’efface, Tu l’as contre le temp
olli. O dernier confident de l’âme qui s’envole, Viens, reste sur mon
cœur
! parle encore, et dis-moi Ce qu’elle te disait q
chante… Ainsi chantaient David et les prophètes ; Ainsi, troublant le
cœur
des pâles matelots, Un cri sinistre et doux reten
eux qui meurt chrétien ! Grand Dieu ! leur cruauté Veut convertir les
cœurs
par le glaive et les flammes, Dans le temple où t
aspect, se détourne et gémit. Mais du poids qui l’oppresse enfin son
cœur
se lasse ; Il fuit les yeux cruels qui gênent ses
t mérité782. FRANÇOIS DE PAULE, se levant. Et contre ses remords ton
cœur
cherche un refuge ! Tremble ! j’étais ton frère,
fils. Je n’ai pas un ami : je hais ou je méprise. L’effroi me tord le
cœur
sans jamais lâcher prise. Il n’est point de retra
l t’accorde : Pleure, conjure, obtiens de sa miséricorde Qu’enfin ton
cœur
brisé s’ouvre à ces malheureux. Pardonne, et que
e sang, la poudre et le goudron, S’enfonçaient dans le bois, comme au
cœur
des grands ormes Le coin du bûcheron. Un brouilla
crèce Borgia, 1833), aucune des souillures de la femme n’atteindra le
cœur
de la mère. Sans doute, la loi du contraste est v
qu’elle ! Elle est, ainsi que toi, bonne, simple, fidèle ! Elle a le
cœur
limpide et le front satisfait. Beaucoup ont sa pi
le, Faux plaisirs, vanités, remords, soucis rongeurs, Passions sur le
cœur
flottant comme une écume, Intimes souvenirs de ho
, Parlent encor de vous en remuant la cendre De leur foyer et de leur
cœur
! Et quand la tombe enfin a fermé leur paupière,
euses ; Il est des instruments aux concerts sans pareils, Et bien des
cœurs
contents, et bien des yeux vermeils. A l’Ave Mari
d silence Qui dominait alors cette ruine immense. Rien ne m’allait au
cœur
comme ces murs pendants, Ces terrains sillonnés d
entière ; Soixante ans tu courus une triple carrière Sans reposer ton
cœur
sur un cœur attendri. Pauvre Buonarotti ! Ton seu
ixante ans tu courus une triple carrière Sans reposer ton cœur sur un
cœur
attendri. Pauvre Buonarotti ! Ton seul bonheur au
au français que Brizeux a confié le meilleur de son esprit et de son
cœur
. Marie (1831) est un recueil d’idylles et d’élégi
t, sont vos présents. Ah ! Comme cette nuit, votre digne servante, Au
cœur
des étrangers doit jeter l’épouvante ! Comme elle
’eau. Cette fleur, Sulia, l’enfant grave et fidèle, La tenait sur son
cœur
quand j’arrivai près d’elle ; Mais à l’air vif du
’infini. Avec quels accents pénétrants, avec quelles larmes venues du
cœur
, et non de l’imagination, A. de Musset a dit le b
pleuré824. L’espoir en Dieu.(Fragment.) Tant que mon faible
cœur
, encor plein de jeunesse, A ses illusions n’aura
né d’une femme, Et je ne puis m’enfuir hors de l’humanité825… Si mon
cœur
, fatigué du rêve qui l’obsède, A la réalité revie
reste-t-il donc ? Ma raison révoltée Essaye en vain de croire, et mon
cœur
de douter ; Le chrétien m’épouvante, et ce que di
ront insensé. A qui m’adresserai-je, et quelle voix amie Consolera ce
cœur
que le doute a blessé ? Il existe, dit-on, une ph
e orgueil part d’une âme blessée. Vous sentiez les tourments dont mon
cœur
est rempli, Et vous la connaissiez, cette amère p
ami. Quelque ennui solitaire Te ronge ; quelque chose a gémi dans ton
cœur
; Quelque amour t’est venu, comme on en voit sur
baisse, il l’égorge, il jette à la curée Sur les chiens en sueur son
cœur
encor vivant. Dirons-nous aux héros des vieux tem
rnelle Vînt sur son tertre vert l’abattre d’un coup d’aile Et sur son
cœur
de fer lui croiser les deux mains ? Clouerons-nou
même la souffrance. La bouche garde le silence Pour écouter parler le
cœur
. Ibid. L’étoile. Pâle étoile du soir, me
ines, Comme une larme aux yeux qui la voudraient cacher, Jaillit d’un
cœur
miné par de secrètes peines. Mais bientôt je reço
robes blanches, Sur ces buissons adieu les gais oiseaux ! Ainsi, mon
cœur
, dans les bois où tu songes L’automne arrive et l
forêts ; L’été s’en va ! mais qu’un autre le pleure : Pour nous, mon
cœur
, point de lâches regrets ! Fais tes adieux à la f
vent. Ce doux feuillage obscurcissait ta route. Son ombre aidait ton
cœur
à s’égarer ; La feuille tombe, et, sillonnant la
t, vierge et veuve, être chef de famille, Avoir le bras du fils et le
cœur
de la fille, Veiller, jusqu’au moment de les voir
tombé et révolté. La poésie d’Autran est douce, sans trouble pour le
cœur
. Une fois seulement Autran aborda le théâtre, et
onsommer L’œuvre républicaine en la faisant aimer. Elle aura tous les
cœurs
, si l’ordre recommence. Pour cela que faut-il ? L
it que par les bonnes mœurs ; Pour réformer l’État, réformez donc les
cœurs
, Sinon, vainqueurs d’un roi, mais vaincus par le
ccents convaincus ; Tu n’aurais pas molli devant cent mille écus : Le
cœur
vivait alors, et l’on t’eût bien fait rire, Si de
DOLPHE. Rodolphe !Que veux-tu, c’est ainsi que je voi ; Qui vend son
coeur
vendra son honneur et sa foi ; Et si tu consommai
subir cette gêne. (Il sort.) RODOLPHE (seul). L’ingrat ! Le mauvais
cœur
! — Mais non, il n’est qu’aigri ; C’est un état f
pris surtout à tâche de consoler la patrie en deuil et d’affermir les
cœurs
. Chez ceux, en effet, que nous présentons groupés
Chimène par la tendresse passionnée comme par la fermeté héroïque du
cœur
. Né à Paris en 1823, M. Eugène Manuel, dans plusi
priais, je pleurais ; la nuit autour de moi Descendait, pénétrant mon
cœur
d’un vague effroi. Tout à coup retentit le tonner
Comme un fardeau que pose un enfant qui s’arrête, Elle allégeait son
cœur
, se croyant sans témoin, Et les senteurs d’avril
Au lecteur (Sully-Prudhomme). Quand je vous livre mon poème, Mon
cœur
ne le reconnaît plus : Le meilleur demeure en moi
cer leur éclat tendre, Ni, sans les tuer, les étendre, Une épingle au
cœur
, deux à deux. Ainsi nos âmes restent pleines De v
ez pas, il est brisé. Souvent aussi la main qu’on aime, Effleurant le
cœur
, le meurtrit ; Puis le cœur se fend de lui-même,
t aussi la main qu’on aime, Effleurant le cœur, le meurtrit ; Puis le
cœur
se fend de lui-même, La fleur de son amour périt.
mée eut gravi la pente : « Mon Dieu ! disait-elle, ils m’ont pris mon
cœur
! « Tant qu’il est parti, mon âme est absente. »
rmée eut gravi la pente : « Mon Dieu, disait-elle, ils m’ont pris mon
cœur
. » Le petit turco se battait en brave ; Mais, qua
connaît accourt à vous, rafraîchit son front et rajeunit en vous son
cœur
. Vous êtes éternellement belles, éternellement pu
sans effort et sans calcul, par le simple mouvement de l’esprit et du
cœur
de l’homme. » 250. Après s’être faites d’abord à
oire. » 328. J. de Maistre ne touche jamais froidement aux choses du
cœur
, à la famille et à l’amitié. Dans une lettre il é
coulu « appeler les enchantements de l’imagination et les intérêts du
cœur
au secours de cette même religion contre laquelle
at d’une conviction forte ; la morale, quand elle a survécu dans les
cœurs
, n’est plus le fruit d’une instruction domestique
de sa nature. Entré au service de la Couronne, il prit son pouvoir à
cœur
, comme il avait fait naguères les libertés du pay
de sa prospérité, de sa gloire, n’était pourtant pas éteint dans son
cœur
, et il comprenait à quelles conditions, par quels
rouve deux hommes en moi : L’un veut que, plein d’amour pour toi, Mon
cœur
te soit toujours fidèle ; L’autre, à tes volontés
d de Musset, les plaintes éloquentes de Lamartine, et fera jaillir du
cœur
et des lèvres du chrétien un acte de foi envers l
ur vivre en désirant la mort ! Grandir en regrettant l’enfance, où le
cœur
dort, Vieillir en regrettant la jeunesse ravie, M
moins celui qui, malgré toutes les basses attractions, a su tenir son
cœur
au niveau du beau, du bon et du grand. » 502. Ce
athies pour l’homme tout entier, pour sa raison, son imagination, son
cœur
, pour la liberté et pour la grâce, pour le dogme
(Virgile, Géorgiques, IV, 470.) 580. Dans le sens ancien d’esprits,
cœurs
. 581. Cette manière de dire que la santé du com
7. Déjà Racine, dans Phèdre, acte V, scène vi : Jusqu’au fond de nos
cœurs
notre sang s’est glacé. 598. Voltaire a dit,
rche fière, Il se défendit bien, et me blessa deux fois ; Et tout mon
cœur
s’émut de le voir aux abois. Vous pâlissez, Madam
ser ici condamner ma douleur, Jugez de ma constance et connaissez mon
cœur
… 620. Ce dénouement, le plus beau peut-être qu
ux ne le sont pas,… et le frère d’Étéocle sent se réveiller dans son
cœur
la fureur qui le livrera au châtiment mérité par
pprimées chez le poète français, et la lutte est circonscrite dans le
cœur
lui-même. 668. Ducis lut cette épître à l’Académ
et méritait d’inspirer Ducis : « L’amitié est faite pour le sage, les
cœurs
vils et corrompus n’y ont aucun droit. » 669. «
faire parvenir à son père les vers qui étaient le dernier cri de son
cœur
. 732. Lire, sur Marie-Joseph Chénier, la 58e et
cie ; mais des remords, et surtout des sentiments de liberté dans son
cœur
, j’ai peine à les concevoir. » 743. Le dénouemen
sse ; Il laissa dans ses yeux sourire sa tristesse : Ce qui venait du
cœur
lui fut le bienvenu. 762. Une pensée analogue
ont le sourire Cherchait encor mes yeux, à l’heure où tout expire, Ce
cœur
, source du mien, ce sein qui m’a conçu, Ce sein q
aucun sujet ne l’a plus heureusement inspiré. Tout le monde sait par
cœur
ces vers pleins de tendresse et de grâce : Car v
nées ! A travers les indécisions d’une loyale intelligence, jamais un
cœur
plus affamé de la vérité ne s’est élancé vers ell
détachées et intitulé : Questions d’Art et de Morale. Il a surtout à
cœur
d’y établir deux points : à savoir, d’abord que l
arent. Il y a du sang dans toutes leurs paroles. Danton en a comme le
cœur
soulevé ; Marat en a soif, comme d’un calmant pou
fou pour n’avoir pas à lui porter plus de haine que n’en contient le
cœur
humain. Danton, par son retour à la générosité, e
rop misanthrope, unissant l’expérience, quelque ironie et beaucoup de
cœur
. C’est 1’Ariste de la pièce, un Ariste jeune, ani
ntre le chemin que nous devons prendre pour porter l’émotion dans les
cœurs
, ou la conviction dans les esprits ; et c est d’a
Les preuves sont ou de raison ou de sentiment, et doivent toucher le
cœur
par leur pathétique, ou convaincre l’esprit par l
e pathétique, qui en est l’âme, et qui achève victorieusement sur les
cœurs
, ce que l’argumentation a commencé sur les esprit
t personne, parce qu’il faut que l’esprit soit convaincu, pour que le
cœur
se laisse persuader ; et que la règle générale es
ntent d’avoir convaincu les esprits, il ne cherche pas à émouvoir les
cœurs
, en touchant à propos la passion. Mais c’est là q
parce qu’ils seront naturels, et que l’on n’attaque jamais en vain le
cœur
des autres, quand on est fortement pénétré soi-mê
ustice et de la vérité. Ce que la nature a mis de sensibilité dans le
cœur
du juge, est le commentaire heureux du texte impa
. (Quint. lib. vi. c. 1). Du moment que l’on s’aperçoit que tous les
cœurs
sont émus, gardons-nous d’insister sur les plaint
communiquer aux autres l’émotion par le moyen de la parole. C’est le
cœur
qui rend éloquent dit Quintilien. Il faut observ
e : c’est une vérité qui ne devrait jamais être oubliée. L’émotion du
cœur
qui produit l’éloquence est le résultat d’une pas
esse et l’orgueil entraînent les hommes ; de l’autre, les passions du
cœur
, jamais satisfaites, jamais calmées. Mais le prêt
touche et enseigne, et qu’elle porte à la fois la conviction dans les
cœurs
et dans les esprits. La qualité essentielle à un
upera plus de discuter, de convaincre les esprits, que d’émouvoir les
cœurs
; elle pourra préparer à loisir ses moyens de per
dées ; elle sait que son triomphe tient à l’ébranlement momentané des
cœurs
. Cette éloquence est la plus dangereuse et la moi
dans les ouvrages destinés à convaincre les esprits et à toucher les
cœurs
. Il y a de l’éloquence partout où le style s’anim
rdaloue, Fénelon, Massillon, Bridaine, Maury, Frayssinous, Maccarthy,
Cœur
, Ravignan, Lacordaire. 30. Principaux orateurs
e d’inventer que d’apprendre. Sereine et austère, malgré l’essor d’un
cœur
ardent, sa jeunesse ne connut que les troubles de
timent de notre grandeur et de notre misère, il associe l’accent d’un
cœur
qui a souffert. De là ce style incomparable qui s
nc dans une correspondance qu’on tâche d’établir entre l’esprit et le
cœur
de ceux à qui l’on parle d’un côté, et de l’autre
xpressions dont on se sert ; ce qui suppose qu’on aura bien étudié le
cœur
de l’homme pour en savoir tous les ressorts, et p
lace de ceux qui veulent nous entendre, et faire essai sur son propre
cœur
du tour qu’on donne à son discours, afin de voir
, il s’y est attaché de toutes les puissances de son esprit et de son
cœur
, et il n’a rien laissé sortir de ses mains qui n’
ion, quand l’idée de Dieu cesse d’être notre lumière. 2. Ces cris du
cœur
sont familiers à Pascal ; ses pensées ont la cand
nt ; de se faire un jargon aussi ridicule que barbare, où l’âme et le
cœur
ne sont et ne peuvent être pour rien, puisqu’il n
t ici ces traits qui émeuvent puissamment la sensibilité, qui vont au
cœur
, parce qu’ils en sont partis, et qui nous affecte
antiez aux jours de vos solennités ! » — Ah ! que demandez-vous à nos
cœurs
attristés ? » Comment chanterions-nous aux terres
t de joie et de douleurs, » Jusqu’au dernier soupir, Sion chère à nos
cœurs
! » Quoi ! ne verrons-nous plus les tombes patern
ts tendres et de pensées sublimes, doit s’adresser alternativement au
cœur
et à l’imagination, frapper et émouvoir tour à to
coule avec les vers du poète, et qui ne trouverait pas insensible le
cœur
le plus étranger aux émotions de la nature. Le po
esure, et des sentences, des maximes étalées avec prétention. Mais le
cœur
, mais le sentiment n’y trouveront rien, absolumen
nger tes ans. » Quelle sérénité se peint sur ton visage ! » Comme ton
cœur
est pur, ton front est sans nuage ! » Tu dors, et
es morceaux qui plaisent plus à l’esprit qu’ils ne peuvent toucher le
cœur
. Il n’en est pas ainsi de la pièce suivante, la s
enfin touche à son terme ; » Sans appeler la mort, je l’attends d’un
cœur
ferme. » Je suis pécheur ; mais Dieu, s’il juge,
parts un Dieu se fait entendre ; Il se cache au savant, se révèle au
cœur
tendre : Il doit moins se prouver qu’il ne doit s
l’imagination l’incertitude de l’avenir, mais ne consultant que leur
cœur
sur la certitude du présent, persuadés d’ailleurs
templer sous le pinceau de l’orateur. C’est une beauté réelle. Que le
cœur
en soit épris ; que l’amour en devienne plus acti
lonnes et des inscriptions publient leur gloire : gravé dans tous les
cœurs
, bien mieux que sur la pierre, leur nom pénètre j
qui suivrait un moment de faiblesse, est-il plus insupportable à des
cœurs
généreux qu’une mort, oserai-je dire, insensible,
ornes mêmes de la vie ! Je le sens néanmoins, il sera difficile à vos
cœurs
de rester pénétrés de cette vérité, lorsque vous
que qui honore magnifiquement la vertu, doit être aussi la patrie des
cœurs
vertueux. Allez et retirez-vous après avoir donné
ui n’a rien d’excessif et tempère par sa douceur la science intime du
cœur
humain. Écrivain juste, clair, exact, uni, probe
, et peint à son imagination l’objet le plus conforme aux vœux de son
cœur
; mais dans le fond, ce n’est qu’une idée, et voi
récompense de tant de pas malheureusement perdus, que la rage dans le
cœur
et la honte devant les hommes. Je dis plus : c’es
les héros1. 1. Se miner, énergique et familier, pour se ronger le
cœur
, se consumer secrètement. 2. Nous éclairent, c
ver au-dessus et sur les ruines même des autres ; ce ver qui pique le
cœur
et ne le laisse jamais tranquille ; cette passion
omme font tous les objets extraordinaires ; mais ils n’auront pas les
cœurs
. » Madame de Sévigné a dit de Bourdaloue : « Jam
r Mathieu, ouvrage de valeur Et pleins de beaux dictons à réciter par
cœur
. (Molière, Sganarelle, I.) Nous voilà bien lo
, dont le rude tonnerre S’envole outre les airs : les uns font mal au
cœur
Des liseurs dégoustez, les autres leur font peur
re dans : Il me fait voir assez | d’autres faits admirables ; Et mon
cœur
cessera | d’idolâtrer vos yeux ; Les premiers jou
nt de plaisir pour lettres recepvoir ? Qui eust cuydé66 le desir d’un
cœur
franc Estre caché dessoubz ung papier blanc ? Et
c Estre caché dessoubz ung papier blanc ? Et comment peult ung œil au
cœur
eslire Tant de confort par une lettre lire67… Bie
mour profonde, C’estoit donné toute la terre ronde : Car seulement au
cœur
on se prenoit. Et si par cas80 à s’aimer on venoi
ais si faut il pourtant que m’esvertue109. Isac, mon filz, helas ! le
cœur
me tremble. ISAAC. Vous avez peur, mon pere, ce m
le front la honte de mal-faire, Aux yeux la gravité et la clémence au
cœur
, La justice ou la main, et de ton adversaire, Eus
premier j’entendi les fleches resonner D’Apollon, qui me vint tout le
cœur
estonner180 ; Où premier admirant la belle Callio
enereux et hardy, En t’eschauffant le sang, ne rend accouardy216 Ton
cœur
à mespriser les perils de la terre, Pren les arme
queté des hauts Dieux à la table, Sans que honte et vergongne en leur
cœur
trouve lieu, Parlent profondement des mysteres de
aux loups ; Ostez l’ambition, la richesse excessive ; Arrachez de vos
cœurs
la jeunesse lascive, Soyez sobres de table, et so
egere on m’avoit fait la sœur, J’engraveray ton tort dans ton parjure
cœur
: Car, quand tu m’auras fait croistre des morts l
magnanime empereur, Vray guerrier entre tous ; Cesar, qui d’un grand
cœur
S’acquit avecque nous l’entierc jouissance Du mon
plus aisément d’amis des ennemis. CÉSAR. On gaigne par bienfaits les
cœurs
les plus sauvages. ANTOINE. Rien ne sçauroit fléc
ourage, Surmontez vostre mal, surmontez vostre rage, Où est de vostre
cœur
la générosité ? Voulez vous succomber sous une ad
malheur de ton pere ? ANTIGONE. Nostre malheur est grand345, mais un
cœur
genereux Surmonte tout malheur, et n’est point ma
e sa mort plus mortes que vivantes ; Redoublant les souspirs en leurs
cœurs
soucieux, Les regrets en leur bouche, et les pleu
ient dessus son front le mespris de la mort : La merveille352 en leur
cœur
faisoit place à la crainte, De son prochain dange
s esprits, rendoit l’ame estonnee : Bref tous portans les yeux et les
cœurs
abbatus Regrettoient ses beautés et loüoient ses
aits d’amour mesme en la mort pourveue ; D’un aussi libre pas que son
cœur
estoit haut, Elle s’en va monter dessus son escha
mots, sur des souspirs, elle envoyoit aux deux, Qu’elle invoquoit du
cœur
, de la bouche et des yeux353… (L’Escossoise, ac
eres ? Cessent de plus mouvoir mes nerfs et mes arteres354, Cesse mon
cœur
de battre, et mes deux yeux de voir, Alors qu’un
tel esmoy : L’amour passionné qu’Assuére me porte Fait revivre en mon
cœur
mon esperance morte : Il prise trop Esther, il en
façonné395. Di, que je fus d’ailleurs aimé de tout le monde, D’un
cœur
ouvert et franc, de conscience ronde, Et que j’ai
ence D’offencer Dieu en certaine science398, Nuisant à tel, qu’en mon
cœur
je sçay bien Estre tenu pour un homme de bien…
oit qu’un coquin Qu’un cagnardier411 n’ayant ne pain ne vin… Tout son
cœur
met en ses vers le poete, Mais le Milourd412 son
mmeiller un peu, qu’il ne s’en peut, tenir… Oh ! qu’il est en son
cœur
content et satisfait, Quand il tient un beau frui
bon fruict dès son apprentissage… Qui sçait bien à part soy dans son
cœur
consulter Tousjours un saint conseil Dieu lui vie
ira sa sagette : Mais cet cnfantelet Ne pouvant de sa fleche, Dans le
cœur
tendrelet, Luy faire aucune breche, Il va tout fu
s de vengeance de l’âpre huguenot. Il a versé ce qui débordait de son
cœur
. La prose de ses Mémoires y eût suffi ; mais l’ac
nos miseres, Que ceux qui n’ont point eu d’oreille à nos prieres, De
cœur
pour secourir, mais bien pour tourmenter, Point d
siecle, o abusez mocqueurs472, Imployables473 esprits, incorrigibles
cœurs
, Vos esprits trouveront en la fosse profonde Vray
parole. Les Saincts vous aimoient-ils ? un abyme est entr’ eux ; Leur
cœur
ne s’esmeut plus ; vous estes odieux. Mais n’espe
contente ; Chassant bien loin ma miserable attente Et les désirs des
cœurs
ambitieux. Si je ne loge en ces maisons dorées,
seurée, Poursuivant courageux une chose honorée, Que lasche et bas de
cœur
mille biens recevoir De ceux que le commun aiséme
e foy. « Je l’ay fait ennemy du tumulte des villes, J’ay repurgé son
cœur
d’affections serviles, Compagnon de ces dieux qui
Cette ame heureuse et sainte, aux mortels inconnuë, Coula d’un jeune
cœur
pour s’envoler aux cieux529. Mon penser la suivi
ance, Arment d’ingrats desseins leurs desirs insensés. Ayez escrit au
cœur
, d’un trait ineffaçable, Que tout vice fleurit sa
ue j’endure, ains les maux que j’ai faicts. L’avarice enchantant mon
cœur
de son breuvage M’a faict suivre à clos yeux541 l
de moy congé, Laissant mon ame en proye A cent mille soucis dont mon
cœur
est rongé. La pitié, la justice, La constance et
, la justice, La constance et la foy, Cedant à l’artifice, Dedans les
cœurs
humains sont esteintes pour moy544. L’ingratitud
viner les affaires secretes, Connoistre un bon visage, et juger si le
cœur
, Contraire à ce qu’on voit, ne seroit pas mocqueu
genoux, Faisant mainte oraison, l’œil au ciel, les mains jointes, Le
cœur
ouvert aux pleurs, et tout percé de pointes, Qu’u
à grands pas645, La queue en loup qui fuit et les yeux contre bas, Le
cœur
sautant de joye, et triste d’aparence. Depuis aux
nt il est heure, Dit le lyon, d’oster les grands peschés Desquels nos
cœurs
se trouvent empeschés. Il est besoin que chascun
hevaux, Les dévorant et par monts et par vaux, Dont il en sent en son
cœur
amertume. Sur ce respond, en faisant bonne mine,
jeunesse en moy ne continuë, Pour tout ce changement je n’ai perdu le
cœur
; Autant que de mon sang la force diminuë, Autant
ntiere aux choses viriles, l’esprit puissant aux grandes affaires, le
cœur
invincible aux adversités », n’a pas dérogé au go
oduire Où le plus fier tyran n’a jamais eu d’empire, Elle amollit les
cœurs
et soumet la beauté : Je puis donner la mort, toi
onstres les plus noirs firent-ils jamais rien Que l’inhumanité de ces
cœurs
de viperes Ne renouvelle au tien ? Par qui sont
ces vers pleins, francs, coulants, harmonieux, où l’imagination et le
cœur
mettent tour à tour ou à la fois de la couleur, d
e pour paistre la veuë ; Mais ce qui se pourra selon ma pauvreté D’un
cœur
libre et sans fard vous sera presenté. (Ibid.,
Il faut, mon frere, encor, après cette alliance, Pour joindre de nos
cœurs
l’estroicte liaison, Faire de nos maisons une seu
au quatorzieme779 ? Monseigneur, en ce triste estat, Confessez que le
cœur
vous bat, Comme il fait à tant que nous sommes780
chafaud l’est aussi, portez-y votre tête. Plus condamné que vous, mon
cœur
vous y suivra ; Je mourrai plus que vous du coup
et illustre effort. (Ιl l’embrasse.) Adieu : sur l’échafaud portez le
cœur
d’un prince, Et faites-y douter à toute la provin
La torture, le fer et la flamme t’attend : Offre à leurs cruautés un
cœur
ferme et constant ; Laisse à de lâches cœurs vers
Offre à leurs cruautés un cœur ferme et constant ; Laisse à de lâches
cœurs
verser d’indignes larmes, Tendre aux tyrans les m
Est une comédie où j’ignorois mon rôle ; J’ignorois de quel feu mon
cœur
devoit brûler, Le démon me dictoit quand Dieu vou
Maure au pied de sa muraille, Et, rendant le courage aux plus timides
cœurs
, Rappela les vaincus et défit les vainqueurs. Ce
i-même dépend le diadème : Il vaut bien un combat ; vous avez tous du
cœur
: Et je le garde… D. LOPE.
ont quelque chose d’étrange, Repassez-les deux fois au fond de votre
cœur
. Changez, si vous pouvez, de conduite et d’humeur
thym et la rosée. (VII, 16.) Son âme, avons-nous dit ; disons son
cœur
: il saigne devant ce « trou », Non pas trou, ma
Louis cette même douceur : La plus belle victoire est de vaincre son
cœur
. Oronte est à présent un objet de clémence : S’il
ense toujours à un moment donné dans le langage de ces sages, gens de
cœur
et de tête qui parlent d’or, les Ariste, les Cléa
r le moi qui vous parle a de grands avantages ; Il a le bras fort, le
cœur
haut : J’en ai reçu des témoignages, Et ce diable
ses Si c’étoit un grand qui parlât933. (Amphitryon, II, 1). Le
cœur
d’un père Le Roi, père de Psyché, Psyché 934
us que vertu suprême. Je ne veux point dans cette adversité Parer mon
cœur
d’insensibilité, Et cacher l’ennui qui me touche
coups, Je veux bien l’étaler, ma fille, aux yeux de tous, Et dans le
cœur
d’un roi montrer le cœur d’un homme. PSYCHÉ. Vous
aler, ma fille, aux yeux de tous, Et dans le cœur d’un roi montrer le
cœur
d’un homme. PSYCHÉ. Vous savez mieux que moi qu’a
’état où ces dieux me forcent à te rendre. Et l’autre ou te reçut mon
cœur
infortuné ; Tu connoîtras par là qu’ils me vienne
’ils m’ont donné. Je reçus d’eux en toi, ma fille, Un présent que mon
cœur
ne leur demandoit pas ; J’y trouvois alors peu d’
peu d’appas, Et leur en vis sans joie accroître ma famille ; Mais mon
cœur
, ainsi que mes yeux, S’est fait de ce présent une
sse ; À lui j’ai de mon âme attaché la tendresse ; J’en ai fait de ce
cœur
le charme et l’allégresse, La consolation de mes
h ! leur pouvoir se joue avec trop de rigueur Des tendresses de notre
cœur
. Pour m’ôter leur présent, me falloit-il attendre
ins cruelle. Ses vertus de chacun le faisoient révérer ; Il avoit le
cœur
grand, l’esprit beau, l’âme belle ; Et ce sont de
« n’a pas passé le Rhin » (Épît. IV) ; et, quoi qu’on en ait dit, le
cœur
, quand il pleure Molière (Épît. VII) ; la mélanco
idas, le roi Midas a des oreilles d’âne957 » (Satires, IX.) Le
cœur
de Boileau. La mort de Molière Avant qu’un pe
cement perdus. Que je l’aimois alors ! que je la trouvois belle ! Mon
cœur
, vous soupirez au nom de l’infidèle : Avez-vous
irituels et lettrés, où l’on avait en fins entretiens tant analysé le
cœur
et ses passions, où l’on avait tant aimé et tant
de ceux de Racine. Corneille peignit des âmes, Racine fit parler des
cœurs
, et jamais la passion dans ses tendresses, ses fu
t en foule, au lieu de se défendre, N’opposoit que des morts au grand
cœur
d’Alexandre ! Les autres, éblouis de ses moindres
La gloire est le seul bien qui nous puisse tenter, Et le seul que mon
cœur
cherche à lui disputer977. (Alexandre, II, 2.)
gez-vous dans quel sang vous allez vous baigner ? Néron dans tous les
cœurs
est-il las de régner ? Que dira-t-on de vous ? Qu
sombre inimitié ne fuit point mon visage ; Je vois voler partout les
cœurs
à mon passage ! » Tels étoient vos plaisirs. Quel
ort d’un coupable : Vous résistiez, seigneur, à leur sévérité ; Votre
cœur
s’accusoit de trop de cruauté ; Et, plaignant les
ron.) Me voilà prêt, seigneur : avant que de partir. Faites percer ce
cœur
qui n’y peut consentir ; Appelez les cruels qui v
re ! Tu ne remportois pas une grande victoire, Perfide, en abusant ce
cœur
préoccupé, Qui lui-même craignoit de se voir détr
e. HECTOR, à part. Il est sec. VALÈRE. De serpens mon
cœur
est dévoré ; Tout semble en un moment contre moi
voir recours : Je n’aimerai que vous ; m’aimeriez-vous toujours ? Mon
cœur
, dans les transports de sa fureur extrême, N’est
son argent. VALÈRE, se levant. Vingt fois le premier pris ! dans mon
cœur
il s’élève (Il s’assied.) Des mouvemens de rage.
HECTOR. « L’or est comme une femme ; on n’y sauroit toucher, « Que le
cœur
, par amour, ne s’y laisse attacher. « L’un et l’a
Oui ? sans doute, monsieur. LISETTE, bas. Crispin, le
cœur
me bat. CRISPIN, bas.
. Ah ! ne me parlez pas, monsieur, de testament ; C’est m’arracher le
cœur
trop tyranniquement. GÉRONTE. Lisette, parle donc
t « Que tout est ici-bas fragile et transitoire… » CRISPIN. Ah ! quel
cœur
de rocher et quelle âme assez noire Ne se fendroi
US. Oui, je sais que tu peux, par un coup légitime, Percer ce traître
cœur
que je t’offre en victime ; Que ma foi démentie a
pe, Est un dangereux aiguillon. Souvent, quoique l’esprit, quoique le
cœur
soit bon, On commence par être dupe, On finit par
1719-1797), sans créer de théories, trouve plus sûrement le chemin du
cœur
, et, sans système et sans phrases, fait pleurer p
ître, sa Chartreuse ; après lui, dans les épîtres pleines de sens, de
cœur
et de bonhomie, du vieux Ducis. C’est encore A.
lyre, Ni fureurs ni transports. Des veilles, des travaux, un foible
cœur
s’étonne1054 : Apprenons toutefois que le fils de
aît de faire Vous attendez votre salaire ; Vous voulez régner sur les
cœurs
; Votre avare magnificence Par les faveurs qu’ell
Toute vouée à la vertu. Ce n’est point la vertu qu’il aime ; Mais son
cœur
ivre de lui-même Voudroit usurper des autels ; Et
64. RHADAMISTE. Dans l’état où je suis me connois-je moi-même ? Mon
cœur
, de soins divers sans cesse combattu, Ennemi du f
enger de la nature entière. Je ne sais quel poison se répand dans mon
cœur
; Mais, jusqu’à mes remords, tout y devient fureu
Laissez agir, seigneur, Des soupçons en effet si dignes de son
cœur
. Vous ne connoissez pas l’époux de Zénobie, Ni le
e plains-tu ? De l’amour de ton frère ? ah ! barbare ! quand même Mon
cœur
eût pu se rendre à son amour extrême, Le bruit de
bjet ; Je voulois de ses feux éteindre l’espérance, Et chasser de son
cœur
un amour qui m’offense. Mais puisqu’à tes soupçon
Mais puisqu’à tes soupçons tu veux t’abandonner, Connois donc tout ce
cœur
que tu peux soupçonner. Je vais, par un seul trai
près cet aveu, je ne vous dis plus rien. Vous connoissez assez1068 un
cœur
comme le mien Pour croire que sur lui l’amour ait
! Ah ! quel sang ai-je donc répandu ?… RHADAMISTE. La soif que votre
cœur
avoit de le répandre N’a-t-elle pas suffi, seigne
ait pu, trahissant ma fureur, Dans ce moment affreux s’emparer de mon
cœur
! Enfin, lorsque je perds une épouse si chère, He
e si chère, Heureux, quoiqu’en mourant, de retrouver mon père ! Votre
cœur
s’attendrit ; je vois couler vos pleurs. (À Arsam
, « D’un désir curieux les trompeuses saillies ; « Hélas ! combien le
cœur
a-t-il de maladies « Sûr de ta liberté, rapporte
t disputes immortelles ; « Ferme en tes sentimens, et simple dans ton
cœur
, « Aime la vérité, mais pardonne à l’erreur. « Fu
Il a vu de quel air je prenais mon congé ; Il sait si mon esprit, mon
cœur
était changé… Profitons bien du temps ; ce so
, et je vous la pardonne ; Je la chéris en vous, puisqu’elle vient du
cœur
. Vos vers ne sont pas d’un flatteur ; Vous peigne
caractère. LE COMTE. Eh ! compatissez donc à la noble fierté Dont mon
cœur
, il est vrai, n’a que trop hérité. Du reste, soye
z-moi, tout succès est trompeur : Mon estime toujours commence par le
cœur
. Sans lui, l’esprit n’est rien ; et, malgré vos m
ejeté, Vous connoîtrez bientôt par votre expérience Que le bonheur du
cœur
est dans la confiance, Un commerce de suite avec
le seul bonheur honorable et paisible D’un esprit raisonnable et d’un
cœur
né sensible. Sans amis, sans repos, suspect et da
: L’esprit qu’on veut avoir gâte celui qu’on a1136. De la joie et du
cœur
on perd l’heureux langage Pour l’absurde talent d
Regarder pleins de pleurs leurs rapides clartés ; Ta main presser ton
cœur
, et ton regard austère Du ciel avec lenteur retom
rompe aussi par raison tes sens et leur furie. N’attends pas dans ton
cœur
de mollesse abattu Que l’air brûlant du vice ait
ire, il fut le dispensateur de ses abondantes aumônes. Âme généreuse,
cœur
« sensible », comme on disait alors avec une affe
………………………… Parlerai-je d’Iris ? Chacun la prône et l’aime ; (C’est un
cœur
, mais un cœur… c’est l’humanité même : Si d’un pi
lerai-je d’Iris ? Chacun la prône et l’aime ; (C’est un cœur, mais un
cœur
… c’est l’humanité même : Si d’un pied étourdi que
(Satire II, Mon Apologie.) Adieu à la vie J’ai révélé mon
cœur
au Dieu de l’innocence, Il a vu mes pleurs pénite
dit dans leur colère : Qu’il meure et sa gloire avec lui ! Mais à mon
cœur
calmé le Seigneur dit en père : Leur haine sera t
es empires écroulés ! Eût-il, sans ce tableau magique Dont son noble
cœur
est flatté, Rompu le charme léthargique De l’indo
Amuse notre ennui ; tu rendras grâce aux dieux… « J’ai lait taire mon
cœur
qui voulait les confondre ; « Ma bouche ne s’est
viles richesses Vendre ma liberté, descendre à des bassesses ; Si mon
cœur
par mes sens devoit être amolli, Ô Temps ! je te
un jour. (Thomas.) Panard Les lois Pour contenir le
cœur
des hommes indociles On a cru que les lois étoien
e confidence personnelle au public ; et joies, douleurs, effusions du
cœur
, rêves de l’esprit, fantaisies de l’imagination,
e. Plaisirs, gloire, bonheur, patrie et liberté, Vous fuyez loin d’un
cœur
vide et désenchanté. Les travaux, les chagrins on
couler Sur le sol enfermant mes cendres endormies Des mots partis du
cœur
et des larmes amies1283 ! Millevoye (1782-18
n jour, Je le vis avec sa cour : Il se rendait à Notre-Dame. Tous les
cœurs
étaient contents ; On admirait son cortège. Chacu
d’autres jours. Illusions, mensonges, Qu’importe ! On fut heureux. Le
cœur
se reconnaît, Et l’homme tout entier quelques ins
e suis pas : Un esprit de l’abîme envoyé sur nos pas, À jeté dans nos
cœurs
cette haine funeste, Et des hommes méchants ont a
dévorer, Les bourreaux en suspens, la flamme déjà prête. Sentant son
cœur
faillir, elle baissa la tête, Et se prit à pleure
sir vous tente ! Qui s’en passe l’envie affronte un tel danger Que le
cœur
doit faillir seulement d’y songer. À moi de droit
ils. Je n’ai pas un ami : je hais ou je méprise ; L’effroi me tord le
cœur
sans jamais lâcher prise. Il n’est point de retra
avos payés ! Et c’est ce bruit flatteur qu’on nomme une victoire ! Un
cœur
né généreux poursuit une autre gloire. Je confie
tiques et religieuses (1829), Recueillements poétiques (1839), de son
cœur
, de son imagination, de ses doigts, sous lesquels
de Staël, Chateaubriand, etc., et y abreuvait son imagination et son
cœur
. Dans l’institution ecclésiastique de Belley il «
vah ! ton nom seul me soulage ! Il est le seul écho qui réponde à mon
cœur
! Ou plutôt ces élans, ces transports sans langag
ui plie, Pèsent de tout leur front sur le joug qui les lie ; Comme un
cœur
généreux leurs flancs battent d’ardeur ; Ils font
i est etranger dans le domaine de la muse ; il a répandu son âme, son
cœur
, son imagination, ses rêveries et ses enthousiasm
dents ! Encor si ce banni n’eût rien aimé sur terre !.. — Mais les
cœurs
de lion sont les vrais cœurs de père. Il aimait s
’eût rien aimé sur terre !.. — Mais les cœurs de lion sont les vrais
cœurs
de père. Il aimait son fils, ce vainqueur ! Deux
portrait d’un enfant et la carte du monde, Tout son génie et tout son
cœur
! Le soir, quand son regard se perdait dans l’al
lèvre en riant ! Le père alors posait ses coudes sur sa chaise, Son
cœur
plein de sanglots se dégonflait à l’aise, Il pleu
de ; Remonte, fils du Rhin, compagnon intrépide ; Tes enfants sur ton
cœur
vont venir se presser. Sors de ta lourde armure,
loire. Il a, seul, près d’Inspruck1396, emporté l’aigle noire1397, Du
cœur
de la mêlée, aux bouches des canons. Vingt fois s
ami. Quelque ennui solitaire Te ronge ; quelque chose a gémi dans ton
cœur
; Quelque amour t’est venu, comme on en voit sur
baisse, il l’égorge, il jette à la curée Sur les chiens en sueur son
cœur
encor vivant…1410 Dirons-nous aux héros des vieu
le Vint sur son tertre vert1412 l’abattre d’un coup d’aile Et sur son
cœur
de fer lui croiser les deux mains ? Clouerons-nou
même la souffrance. La bouche garde le silence Pour écouter parler le
cœur
. LA MUSE. Crois-tu donc que je sois comme le vent
cette sainte blessure Que les noirs séraphins t’ont faite au fond du
cœur
: Rien ne nous rend si grands qu’une grande doule
était vide et la plage déserte ; Pour toute nourriture il apporte son
cœur
. Sombre et silencieux, étendu sur la pierre, Part
nt ; Alors, il se soulève, ouvre son aile au vent, Et, se frappant le
cœur
avec un cri sauvage, Il pousse dans la nuit un si
d’oubli, d’amour et de malheur, Ce n’est pas un concert à dilater le
cœur
. Leurs déclamations sont comme des épées ; Elles
terre ; Ainsi doivent dormir nos sentiments éteints. Ces reliques du
cœur
ont aussi leur poussière ; Sur leurs restes sacré
u te plains t’a préservé peut-être, Enfant ; car c’est par là que ton
cœur
s’est ouvert. L’homme est un apprenti, la douleur
gage Dont il enseignait la douceur, Le seul français et qui vienne du
cœur
; Car, n’en déplaise à l’Italie1419 La Fontaine,
notre esprit moqueur, Ferait croire, après tout, que nous manquons de
cœur
; Que c’était une triste et honteuse misère Que c
tes pleurs Je conçois ce que vaut pour l’âme droite et pure, Pour le
cœur
déchiré par l’ongle de l’injure, Pour un amant du
me se déroule, Et l’aspect affligeant même des lieux d’horreur. Où le
cœur
se soulage et qui parlent au cœur Qu’importe que
ant même des lieux d’horreur. Où le cœur se soulage et qui parlent au
cœur
Qu’importe que le jeu de mes forces sublimes, Sur
aquelle manque un peu d’épanouissement, mais sous laquelle le sang du
cœur
circule et bat, comme bruit l’eau vive sous le te
au Moustoir ; Et dans ces souvenirs où je me sens revivre, Mon pauvre
cœur
troublé se délecte et s’enivre ! Aussi, sans me l
ue de grandes choses. Il peut égarer l’imagination, mais il hausse le
cœur
. Au lieu de s’humilier et de s’aigrir comme Oberm
e, gémissant de mes coups assidus, Parle au noir bûcheron qui fend le
cœur
du chêne Comme aux pâles rêveurs sur la mousse ét
ne Pour écouter l’eau sourdre et la brise voler ; J’ai fait taire mon
cœur
et gardé mon haleine Pour recevoir l’esprit qui d
u, Du ruisseau qui gazouille aussi gai que l’oiseau… LE POÈTE. Pauvre
cœur
, dupe, hélas ! de ta propre imposture, Tu n’enten
I LE POÈTE. Ah ! puissé-je abdiquer, au sein de quelque fleur, De ce
cœur
importun la vie et la chaleur ! Pour la sève pais
her du doigt les pages de ce livre, En écoutant le maître1489 avec le
cœur
joyeux. Venez donc, et montons à travers les bru
ein, Il faut, pour rester juste, il faut, pour rester libre, Un ferme
cœur
servi par des membres d’airain. Aussi bien qu’un
reviendrons plus forts et mieux prêts au combat, Si nous pressons du
cœur
la terre maternelle Qui relève son fils dès que l
eil du firmament ! Est-il rien de plus doux que ce recueillement ? Au
cœur
le plus troublé des tumultes du monde Rien vaut-i
er, par un effort moqueur, D’un respect inconnu qu’on sent au fond du
cœur
; Car en ces temps grossiers, où la règle est nou
si nous sommes vainqueurs, Non plus des ennemis, mais de nos propres
cœurs
. Dans l’oubli du passé noyons notre rancune ; Ne
les lieux eux-mêmes éveillent en lui les souvenirs de la patrie ou du
cœur
. (Voyez Œuvres complètes, édit. A. Lemerre). C
l’autre. Les amis et imitateurs de Marot font à l’envi les blasons du
cœur
, de l’esprit, du soupir, de la larme, du front, d
nser. Étymol. : cogitare. 67. Comment un œil peut-il faire goûter au
cœur
tant… ? 68. Je me réjouissais. Étymol. : deduce
La Fontaine, IV, 20 : Il avoit dans la terre une somme enfouie, Son
cœur
avec, n’ayant d’autre déduit Que d’y ruminer jour
e, qui remuent Satan lui-même, et les élans de son souvenir et de son
cœur
vers sa mère. On songera naturellement à comparer
oublié ses odes en strophes, antistrophes et épodes, et l’on sait par
cœur
cette odelette, comme on n’a retenu de Bertaut qu
sage, du trop plein des longueurs, des redites, mais de l’emotion, du
cœur
. Ces métaphores finales, un peu banales, sont à l
craindre Dieu Dont vous estes l’image, et porter au milieu De vostre
cœur
son nom et sa sainte parole. Comme le seul secour
, la prolixité complaisante de l’esprit y fait place à l’abondance du
cœur
, et la période s’y déroule avec une ampleur toute
au berger, Avoir eu part à l’ombre, avoir part au danger. 466. Les
cœurs
sont les temples vivants de Dieu. 467. D’où la c
reprise, arrêtée encore, pour passer aux lèvres et porter la mort au
cœur
de la meurtrière, qui meurt à temps pour se trahi
, la colère, la vengeance, toutes les passions qui peuvent dévorer le
cœur
humain n’ont été exprimées avec plus de grandeur
bague en main, sont deux coups de théâtre des plus heureux. L’élan de
cœur
, de fierté et d’impatience de la reine, la soudai
alant homme on toutes les manières, Homme de qualité, de mérite et de
cœur
, Tout ce qu’il vous plaira, mais fort méchant aut
llégories du Roman de la Rose), le premier il a tiré la poésie de son
cœur
. » 962. Marot n’a pas inventé ni perfectionné l
, non exempte d’emphase ; Alexandre vient dans les Indes conquérir le
cœur
de la sœur du roi Taxile, comme César vient en Eg
arez encore, Alexandre, V, 3 : PORUS. Aussi bien n’attends pas qu’un
cœur
comme le mien Reconnaisse un vainqueur et te dema
te l’ai déjà dit, César, je suis Romaine, Et, quoique ta captive, un
cœur
comme le mien, De peur de s’oublier, ne te demand
leurs et de ses fureurs, qui marquent surtout ces alternatives de son
cœur
et la marche progressive de l’action vers le déno
i eum, et non est inventus locus ejus. — Cf. Louis Racine : Dans ton
cœur
tu disois : « À Dieu même pareil, J’établirai mon
luy réponde ? « Rien », répondit le ministre. — Le mot resta sur le
cœur
du poète. Il dit de Pégase : Les ministres trait
r le début du VIIe chant d’Alaric : Il n’est rien de si doux pour un
cœur
plein de gloire Que la paisible nuit qui suit une
riers magnanimes, Votre vertu dans tout son jour ; Voyons comment vos
cœurs
sublimes Du sort soutiendront le retour. Tant que
vainqueurs L’un et l’autre dignes modèles Que se proposent les grands
cœurs
; Mais le succès a fait leur gloire ; Et si le sc
on des professions diverses du Pauvre diable. Ce qui tient surtout au
cœur
de Voltaire, c’est de stigmatiser la critique pér
igrammes.) Le Franc, philosophe et chrétien, avait l’âme élevée, le
cœur
généreux, et du talent, mais « il donnait prise s
aître, Et de ses faux bergers il lit de beaux esprits. Je veux que le
cœur
parle, ou que l’auteur se taise ; Ne célébrons ja
Et, fidèle à son culte de toutes les nobles activités de l’homme de
cœur
et de goût : Mais ne détournons point nos mains
en lais verser peut-être, Dans Versaille étonné j’attendris de grands
cœurs
… C’est ainsi qu’on peut vivre à l’ombre de ses bo
rie, mais qu’ont sauvé le pathétique et un vers célèbre : À tous les
cœurs
bien nés que la patrie est chère ! (II, 1.) L’
re, heureux de dire à son tour : Mon fils est glorieux, mais il a le
cœur
bon. La pièce finit par un double mariage : ains
je suis bon, et, malgré ma colère, Je veux encore un coup montrer un
cœur
de père… Mais si de ton côté le moindre obstacle
laisse pour adieux ce bon conseil : Écoutez, profitez et méritez mon
cœur
. (III, 4.) C’est Lisette qui le prévient encor
ît bien petit. Vous vous perdez, monsieur… et, en le quittant : Mon
cœur
seul m’a dicté cette utile leçon. Votre gloire ir
mble, c’est avec cet amour du torrent que j’ai laissé échapper de mon
cœur
mes sombres et incultes ouvrages. » Il a versé so
nnes âmes qui mêlent leurs provisions avec les vôtres et mettent leur
cœur
en commun avec vous. On entend le bruit de la vag
cesse sur la terre, de se faire sentir à lui, et de lui noyer tout le
cœur
dans une seule goutte d’amertume. » (Sainte-Beuve
en son dénouement amer. Faut-il y voir un triste pressentiment de son
cœur
? L’année même où il mourait en laissant cette él
on sans quelque douceur, Pour y chercher des vers, ou pour calmer mon
cœur
. Mais l’âme y devient triste et s’y sent solitair
avec une éloquence de poésie plus pénétrante et plus ravissante. Son
cœur
a parlé à tous les cœurs. — La mélancolie des sou
oésie plus pénétrante et plus ravissante. Son cœur a parlé à tous les
cœurs
. — La mélancolie des souvenirs éveillée par les l
s d’oiseaux, enveloppée dans des effusions de l’âme, dans des cris du
cœur
, dans des élans de la foi. On est quelquefois hal
lante ou un arbre. 1336. Que meut leur respiration, comme on dit le
cœur
, l’artère bat. Voltaire a dit : Tant que l’âme ba
, excitant par son rire moqueur Le vautour Angleterre à lui ronger le
cœur
. Cf. la Violence (Bία) et la Force (Κράτος) clou
élève très haut « ad excelsa », l’œil sur le monde et sur l’homme, le
cœur
vibrant. Lamartine monte aussi haut, mais vers Di
lle harmonie fraternelle des êtres, on ne peut rester insensible à ce
cœur
de poète qui se répand sur toute la nature, qui a
Oreste jusqu’à l’autel où il tombe épuisé et fou. Juvénal met dans le
cœur
du coupable et le fouet vengeur, et le témoin qui
te en son nom ce qu’il sent et ce qu’il souffre ; mais l’éloquence du
cœur
ne les fait-elle pas frères ? Et A. de Musset ne
alheurs réels, soit à la sensibilité qui aiguisait les ennuis de leur
cœur
, ou les sujets, ou les inspirations de leur poési
france, les consolations de la poésie : Ah ! je les reconnais, et mon
cœur
se réveille, Ô sons ! ô douces voix chères à mon
ie ! Souvent je les outrage et fuis et les oublie ; Et, sitôt que mon
cœur
est en proie au chagrin, Je les vois revenir le f
ée, Que la brise secoue et que boit le soleil ; Puis l’oubli vient au
cœur
, comme aux yeux le sommeil. (A. de Musset, Port
n », Mathurin Régnier, De l’immortel Molière, immortel devancier… Ce
cœur
sans peur, sans gone et sans inquiétude. Qui vécu
telle nature », rassure ici la raison du poète, comme elle console le
cœur
du chantre des Nuits : La Muse. Poète, prends t
, Parlent encor de vous en remuant la cendre De leur foyer et de leur
cœur
. Et quand la tombe enfin a fermé leur paupière,
, Le meilleur des parfums, celui des gerbes mûrés… Ces trésors de son
cœur
, réunis près du seuil. Ces étoiles au ciel dont l
leus Avec le frôlement d’un lourd manteau de soie, Tout cela dans son
cœur
met une sainte joie. (Vers la Saint-Jean, II, 9
arfait dans le choix de ses exemples, cherche constamment à former le
cœur
en même temps que l’esprit, faisant ressortir ave
er l’esprit des jeunes humanistes, à épurer leur goût et à orner leur
cœur
, et qui mérite une place distinguée parmi les liv
de justesse. Les exemples sont bien choisis et de nature à former le
cœur
autant que l’esprit des jeunes gens. En un mot, v
assique. Car il est très propre à former tout ensemble l’esprit et le
cœur
des élèves. Recevez, je vous prie, avec mes sincè
velopper sûrement le goût littéraire, élever les esprits et orner les
cœurs
. En parcourant ce Cours de littérature, je me dis
et de mes établissements d’éducation religieuse. Je prie Dieu de tout
cœur
pour qu’il bénisse vos laborieux efforts, et leur
pre à instruire exactement les esprits et à former chrétiennement les
cœurs
des jeunes gens auxquels il est destiné. Je suis
ne faut permettre, a dit Nicole, que les enfants apprennent rien par
cœur
qui ne soit excellent ; car les choses qu’ils ont
contestés et les plus purs, les morceaux les plus propres à former le
cœur
autant que l’esprit de la jeunesse. Nous avons vo
à nos collègues n’être pas demeuré trop loin du but que nous avions à
cœur
d’atteindre, et si ces recueils en particulier, r
elle s’exerce secrètement, et abandonne les méchants à leurs propres
cœurs
et à leurs propres pensées. Cette impunité appare
istesse n’appartiennent qu’aux femmes, et que, pour paraître homme de
cœur
, on doive s’efforcer de montrer toujours un visag
s les endroits où elle portait ses armes. Nous avions pénétré dans le
cœur
de la Flandre, ayant assujetti toute la rivière d
nvient le plus sont contraints de le louer. Chacun dit du bien de son
cœur
, et personne n’en ose dire de son esprit. Les déf
ude et sans émotion. C’est une chose monstrueuse de voir dans un même
cœur
, et en même temps, cette sensibilité pour les moi
plus impertinents des hommes. S’ils sont fâchés dans le fond de leur
cœur
de n’avoir pas plus de lumières, qu’ils ne le dis
omme sans Dieu ; rien ne marque davantage une mauvaise disposition du
cœur
que de ne pas souhaiter la vérité des promesses é
n puisse appeler raisonnables : ou ceux qui servent Dieu de tout leur
cœur
parce qu’ils le connaissent, ou ceux qui le cherc
ur parce qu’ils le connaissent, ou ceux qui le cherchent de tout leur
cœur
parce, qu’ils ne le connaissent pas. Mais pour ce
le détourner de ce désir, et c’est la qualité La plus ineffaçable du
cœur
de l’homme. Et ceux qui méprisent le plus les hom
23 sa fidélité à son protecteur déchu ; mais Louis XIV, dont le noble
cœur
rendait tôt ou tard justice à l’élévation des sen
point, et qui regardent le bien de son service. Veuille le maître des
cœurs
et le roi des rois que, pour en reconnaître la vé
tre Majesté de croire que je puis faillir de la plume, mais jamais du
cœur
ni de la pensée… Mais avant que d’entrer dans les
point seulement sa sévérité, mais aussi sa bonté, sa clémence et son
cœur
vraiment royal pour y venir donner leur suffrage.
es services pour plus que beaucoup d’argent, ait fait plus d’état des
cœurs
des citoyens que de leurs bourses, et n’ait pas c
core un temple à Votre Majesté, elle lui promet du moins l’empire des
cœurs
où Dieu même désire de régner, et en fait toute s
aroles, dignes d’être gravées sur le bronze, mais plus encore dans le
cœur
d’un si grand roi : Je jure et promets de garder
ement aux maux de ceux qui l’entourent, quelles solides qualités d’un
cœur
droit, généreux et vraiment chrétien ne joint-ell
c’est-à-dire moi. Il n’y a lieu dans cette maison qui ne me blesse le
cœur
; toute votre chambre me tue : j’y ai fait mettre
se bien garder de s’abandonner à ses pensées et aux mouvements de son
cœur
: j’aime mieux m’occuper de la vie que vous faite
ère ; j’ai voulu aujourd’hui me permettre cette lettre d’avance ; mon
cœur
en avait besoin, je n’en ferai pas une coutume148
t que vous m’êtes si chère, que vous faites toute l’occupation de mon
cœur
… Lettre du 7 mai 1672. À monsieur de Coulange
ment universel à son père ou à son grand-père, et qui n’ait encore le
cœur
attendri de tout ce qu’il a ouï réciter des bonté
t si vaste et si relevé, les choses parleront assez d’elles-mêmes. Le
cœur
d’une grande reine, autrefois élevé par une si lo
onvaincus de notre néant ; mais s’il faut des coups de surprise à nos
cœurs
enchantés de l’amour du monde, celui-ci est assez
à Saint-Cloud de toutes parts ; on trouve tout consterné, excepté le
cœur
de cette princesse. Partout on entend des cris ;
tte princesse si précises et si littérales… La voilà, malgré ce grand
cœur
, cette princesse si admirée et si chérie ! la voi
elle s’attirait de confiance, tant il lui était naturel de gagner les
cœurs
! Elle déclarait aux chefs des partis jusqu’où el
en vont avec les années et les intérêts ; et la profonde obscurité du
cœur
de l’homme, qui ne sait jamais ce qu’il voudra, q
ses fautes dont il faisait une si sincère reconnaissance, il n’y eut
cœur
qui ne s’attendrît à l’entendre parler de lui-mêm
la leur tous les instruments trop composés qui pouvaient amollir les
cœurs
. L’harmonie qui ne va qu’à flatter l’oreille n’es
s propre à les captiver et à les soumettre : aucun n’a mieux connu le
cœur
humain et ne l’a peint avec plus d’éloquence. Par
s et des combats, ce sont des guerres qui se terminent toutes dans le
cœur
, et des combats de la grâce. D’ailleurs, je me so
, et seul a de quoi fixer les agitations et les désirs insatiables du
cœur
humain280. Établissement miraculeux de l’Égli
iséricorde envers les hommes, mais votre empire, maître souverain des
cœurs
, n’aura point d’autres bornes que celles de l’éte
nement de ne pas trouver ce qu’on avait cru de quelques-uns, faute de
cœur
ou d’assez d’esprit en eux, et plus en d’autres q
e concilier ni la crainte ni l’amour ; qui, avec peu de vices dans le
cœur
, avait toutes sortes de défauts dans l’esprit, pr
l faudrait qu’ils fissent trop de miracles pour arracher à présent du
cœur
de tous les capitaines romains l’ambition de régn
s. Tout ce long amas d’infortunes uniques se présentait sans cesse au
cœur
du prince, et il ne perdait pas l’espérance : il
ù il était attendu. Ce qui est étrange, et ce qui prouve bien que les
cœurs
étaient à lui, c’est que les Anglais ne furent av
esprit. On consultait un homme, qui avait quelque connaissance du
cœur
humain, sur une tragédie qu’on devait représenter
oreille et d’occuper les yeux ; il faut agir sur l’âme, et toucher le
cœur
en parlant à l’esprit. Le style n’est que l’ordre
lèvent sans peine au-dessus de ces réflexions accablantes. Lorsque le
cœur
, pressé sous le poids des affaires, commence à se
eurs yeux le flambeau sacré de la foi ; l’envie n’entre pas dans leur
cœur
; l’ambition ne le trouble point ; l’injustice et
pecter comme elles méritent de l’être ! Plus heureux qui porte en son
cœur
celles d’un heureux naturel ! Il est bien facile
gnements l’impuissante langueur Sous leur poids inutile accablera ton
cœur
, Si Dieu n’y verse encor son amour et sa grâce ;
Je la cherche pour lui. NÉARQUE. Et si ce
cœur
s’ébranle ? POLYEUCTE.
s avec joie : Tu ne la caches pas, tu veux que je la voie413 ; Et ton
cœur
, insensible à ces tristes appas, Se figure un bon
mes. POLYEUCTE. J’en verse, et plût à Dieu qu’à force d’en verser, Ce
cœur
trop endurci se pût enfin percer ! Le déplorable
C’est en vain qu’on se met en défense : Ce Dieu touche les
cœurs
lorsque moins on y pense. Ce bienheureux moment n
e suis chrétien419. FÉLIX. Tu l’es ? ô
cœur
trop obstiné ! Soldats, exécutez l’ordre que j’ai
suis amant et fils, je vous aime et respecte ; Mais, quoi que sur mon
cœur
puissent des noms si doux, À ces marques enfin je
vieille haine Qu’en dépit de la paix me garde l’inhumaine, Qu’en son
cœur
du passé soutient le souvenir, Et que j’avais rai
un coup si plein d’horreur, Pour me faire un passage à vous percer le
cœur
. À Cléopâtre. Où fuirais-je de vous après tant de
st que sous l’inspiration vraie qui le dirige on aperçoit toujours le
cœur
de l’homme. Nul ne prend plus d’intérêt que lui à
incère. » À ces mots, il se couche ; et chacun étonné Admire le grand
cœur
, le bon sens, l’éloquence473 Du sauvage
urire des lèvres et ne ressentit jamais la véritable joie, la paix du
cœur
. Des qualités élevées de caractère le rendaient c
ous déclare net que je ne le suis plus, Et ne veux nulle place en des
cœurs
corrompus. PHILINTE. Je suis donc bien coupable,
ncère, et qu’en homme d’honneur On ne lâche aucun mot qui ne parte du
cœur
. PHILINTE. Lorsqu’un homme vous vient embrasser a
mps, Morbleu ! vous n’êtes pas pour être de mes gens : Je refuse d’un
cœur
la vaste complaisance Qui ne fait de mérite aucun
e veux que l’on soit homme, et qu’en toute rencontre Le fond de notre
cœur
dans nos discours se montre, Que ce soit lui qui
aise à votre austère honneur, Il est bon de cacher ce qu’on a dans le
cœur
. Serait-il à propos, et de la bienséance, De dire
e l’on m’a dit que vous étiez ici, J’ai monté pour vous dire, et d’un
cœur
véritable, Que j’ai conçu pour vous une estime in
ette estime m’a mis Dans un ardent désir d’être de vos amis. Oui, mon
cœur
au mérite aime à rendre justice, Et je brûle qu’u
i je mens ! Et, pour vous confirmer ici mes sentiments, Souffrez qu’à
cœur
ouvert, monsieur, je vous embrasse Et qu’en votre
, J’aime mieux ma mie. Voilà ce que peut dire un
cœur
vraiment épris. (À Philinte, qui rit.) Oui, monsi
ue, et je quitte la place. Je suis votre valet, monsieur, de tout mon
cœur
. ALCESTE. Et moi je suis, monsieur, votre humble
plaît, et qu’on peut longtemps plaire. L’esprit lasse aisément, si le
cœur
n’est sincère551. En vain par sa grimace un bouff
e. Prenez-le tête à tête : ôtez-lui son théâtre ; Ce n’est plus qu’un
cœur
bas, un coquin ténébreux ; Son visage essuyé n’a
mandes ? Que dans tous vos discours la passion émue Aille chercher le
cœur
, l’échauffe et le remue. Si d’un beau mouvement l
e des romans. De cette passion la sensible peinture Est pour aller au
cœur
la route la plus sûre. Peignez donc, j’y consens,
u. Des héros de roman fuyez les petitesses : Toutefois aux grands
cœurs
donnez quelques faiblesses. Achille déplairait, m
rands mots dont alors l’acteur emplit sa bouche Ne partent point d’un
cœur
que sa misère touche. J. Racine (1639-1699.)
me ; Ne songez maintenant qu’à répondre à ma flamme. Songez que votre
cœur
est un bien qui m’est dû. MONIME. Hé ! pourquoi d
erfide ! il vous sied bien de tenir ce discours, Vous qui, gardant au
cœur
d’infidèles amours, Quand je vous élevais au comb
’avez des trahisons préparé la plus noire ! Ne vous souvient-il plus,
cœur
ingrat et sans foi, Plus que tous les Romains con
soler ? Cependant, quand je veux oublier cet outrage. Et cacher à mon
cœur
cette funeste image, Vous osez à mes yeux rappele
voir tout prêt à me réduire en poudre. Hélas ! sans frissonner, quel
cœur
audacieux Soutiendrait les éclairs qui partaient
on saisissement. Calmez, reine, calmez la frayeur qui vous presse. Du
cœur
d’Assuérus souveraine maîtresse, Éprouvez seuleme
ussière, Jette sur son esclave un regard si serein Et m’offre sur son
cœur
un pouvoir souverain ? ASSUÉRUS. Croyez-moi, chèr
N, à part. Ah ! dieux ! ASSUÉRUS. Ah ! de quel coup me percez-vous le
cœur
! Vous la fille d’un Juif ! Hé quoi ! tout ce que
it ce grand ouvrage. UNE ISRAELITE, seule. De l’amour de son Dieu son
cœur
s’est embrasé ; Au péril d’une mort funes
’ont rien de comparable Aux torrents de plaisirs qu’il répand dans un
cœur
. Que le Seigneur est bon, que son joug est aimabl
Je vois que l’injustice en secret vous irrite, Que vous avez encor le
cœur
israélite. Le ciel en soit béni ! Mais ce secret
ngrat ? Quoi ! toujours les plus grandes merveilles Sans ébranler ton
cœur
frapperont tes oreilles ? Faut-il, Abner, faut-il
. Un songe (me devrais-je inquiéter d’un songe ?) Entretient dans mon
cœur
un chagrin qui le ronge : Je l’évite partout, par
tes Dont elle avait puni les fureurs indiscrètes : Et moi, reine sans
cœur
, fille sans amitié, Esclave d’une lâche et frivol
acrée, Et qui doit du soleil égaler la durée. Mais d’où vient que mon
cœur
frémit d’un saint effroi664 ? s’ouvrent, Est-ce l
s instruments. Que du Seigneur la voix se fasse entendre, Et qu’à nos
cœurs
son oracle divin Soit ce qu’à l’herbe tendre
essé d’être présente à ses regards : les regrets ont rallumé dans son
cœur
une passion désormais sans objet. Il a vécu au mi
vue est facile à prévoir. Pharasmane et l’ambassadeur se séparent, le
cœur
ulcéré et plein du désir de la vengeance. Immédia
que ta main ennemie N’eût jamais attenté qu’aux jours de Zénobie ! Le
cœur
, à ton aspect, désarmé de courroux, Je ferais mon
iens-toi que, malgré ma fureur, Tu ne sortis jamais un instant de mon
cœur
; Que, si le repentir tenait lieu d’innocence, Je
c’en est trop. Puisque je te pardonne, Que servent les regrets où ton
cœur
s’abandonne ? Va, ce n’est pas à nous que les die
nt je suis prête à te suivre, Sûre que les remords qui saisissent ton
cœur
Naissent de ta vertu plus que de ton malheur… Zé
t été terminées ; Et lorsque je punis qui m’avait outragé, Mon faible
cœur
craint-il de s’être trop vengé ? D’où peut naître
! venge-toi, c’est le sang de mon fils. RHADAMISTE. La soif que votre
cœur
avait de le répandre N’a-t-elle pas suffi, seigne
ait pu, trahissant ma fureur, Dans ce moment affreux s’emparer de mon
cœur
! Enfin, lorsque je perds une épouse si chère, He
si chère, Heureux, quoiqu’en mourant, de retrouver mon père704 Votre
cœur
s’attendrit ; je vois couler vos pleurs. (À Arsam
ommé sauvage. « Eh bien ! vous gémissez : je sens qu’à ce récit Votre
cœur
, malgré vous, s’émeut et s’adoucit. L’humanité vo
mériter la vie ; À la religion gagnons-les à ce prix : Commandons aux
cœurs
même, et forçons les esprits716. De la nécessité
vel empire, Que le ciel et l’Espagne y soient sans ennemis : Mais les
cœurs
opprimés ne sont jamais soumis. J’en ai gagné plu
! Zamore, en quels temps faut-il que je te voie ? Chaque mot dans mon
cœur
enfonce le poignard. ZAMORE. Tu gémis et me vois.
s indigne et du jour et de toi. ZAMORE. Ah, Montèze ! ah, cruel ! mon
cœur
n’a pu te croire. ALZIRE. A-t-il osé t’apprendre
, ma patrie. Au nom. de tous les trois, arrache-moi la vie. Voilà mon
cœur
, il vole au-devant de tes coups719. ZAMORE. Alzir
ta perte à leur Dieu m’a donnée ; Que je t’aimais toujours ; que mon
cœur
éperdu A détesté tes dieux, qui t’ont mal défendu
n’es point coupable720 : Puis-je encor me flatter de régner dans ton
cœur
? ALZIRE. Quand Montèze, Alvarez, peut-être un di
on respect pour vous eût été ma réponse724 (À Alzire.) Madame, votre
cœur
doit vous instruire assez À quel point en secret
ton crime. Qui des deux osera se venger aujourd’hui ? Qui percera ce
cœur
que l’on arrache à lui ? Toujours infortunée et t
EZ, à Montèze. Je vois le doigt de Dieu marqué dans nos malheurs. Mon
cœur
désespéré se soumet, s’abandonne Aux volontés d’u
ent pas. Toutefois ta richesse accueille mes misères ; Et puisque ton
cœur
s’ouvre à la voix des prières ; Puisqu’il sait, m
s au dix-septième siècle dans le sens le plus étendu du latin animus,
cœur
, esprit. 6. M.-J. Chénier, dans sa tragédie de
prince de la sagesse avait coutume d’affirmer que si l’on ouvrait le
cœur
des tyrans, on le verrait déchiré de coups et de
taire : « Les Mémoires de La Rochefoucauld sont lus, et l’on sait par
cœur
ses Pensées. » Parmi les travaux consacrés à cet
ont nous sommes faits, sort tout à coup un je ne sais quoi, un cri du
cœur
, un mouvement instinctif et irréfléchi, quelquefo
, si féconde en bons offices, qu’elle semblait le multiplier, un seul
cœur
et un seul corps ne paraissant pas pouvoir suffir
tait point étranger à ces douces affections de l’âme, à ce langage du
cœur
, à ces expressions sensibles dont le charme est t
ropres expressions, gagnait tour à tour et perdait du terrain dans le
cœur
du chrétien et de l’homme. 300. Elle partageait
lliers et du duc de Chevreuse, son beau-frère, qu’ils n’étaient qu’un
cœur
et qu’une âme, et que M. de Cambrai (Fénelon) en
l avait reçu de la nature le don de lire dans les esprits et dans les
cœurs
à travers les physionomies et les visages ; et ce
moignages de Voltaire, de Marmontel, etc., sur cet homme « d’un grand
cœur
et d’un esprit fait pour tout embrasser », comme
rs oppresseurs. 473. Excellente progression dans les mots : le grand
cœur
et le bon sens, voilà bien la double source de l’
age a consacré la même figure dans cette manière de parler : avoir le
cœur
bien placé. 491. Cette expression, Bizarre en ef
a dit aussi : « L’esprit ne saurait jouer longtemps le personnage du
cœur
», et La Bruyère : « L’on est plus sociable et d’
a Bruyère : « L’on est plus sociable et d’un meilleur commerce par le
cœur
que par l’esprit. » 552. Imitation de Virgile.
e d’un prince faire éclater prématurément des qualités d’esprit et de
cœur
qui promettaient un règne heureux au pays. Pour s
ssance. 696. Déjà Racine, dans Phèdre, V, 6 : Jusqu’au fond de nos
cœurs
notre sang s’est glacé. 697. Voltaire a dit a
rs célèbre de Racine : Le jour n’est pas plus pur que le fond de mon
cœur
. 715. Le mariage d’Alzire, avec Gusman est reg
e les deux races. 716. Pascal : « Vouloir mettre la religion dans le
cœur
et dans l’esprit par la force et les menaces, ce
ser ici condamner ma douleur, Jugez de ma constance et connaissez mon
cœur
… 722. L’intérêt va en grandissant : cette renc
surtout à ce sentiment de justice si profondément gravé dans tous les
cœurs
. On aimera toujours à voir la puissance injuste h
ril 1791, plein des plus sombres pressentiments. « J’emporte dans mon
cœur
, disait-il, le deuil de la monarchie, dont les dé
on y admira la richesse de l’imagination, la profonde connaissance du
cœur
humain, l’observation vraie et pénétrante de la s
érence que je mourais d’ennui, d’impatience et de dégoûts, au fond du
cœur
. J’avais déjà passé quatre années les plus fastid
le de me comprendre ; le visage humain exerce un grand pouvoir sur le
cœur
humain ; et quand vous lisez sur ce visage une dé
us, avant de soulever le rideau qui couvre la porte du temple : votre
cœur
ne bat-il pas à l’approche de ce sanctuaire ? et
s de sommeil ou d’oubli dans la vie, mais elle n’use ni ne flétrit le
cœur
; et, malheureusement pour nous, on peut sortir d
tive dans les scènes des passions, quand il souffrait lui-même par le
cœur
, ses écrits produisaient une impression plus vive
sentait-il alors que le sublime et le divin étant momentanés dans le
cœur
de l’homme, le poète est inférieur à l’inspiratio
évelopper dans l’homme ce bonheur37 d’illustre origine qui relève les
cœurs
abattus, et met à la place de l’inquiète satiété
lève autour d’eux comme un appel au combat ; chaque battement de leur
cœur
est une pensée d’amour et de fierté. Dieu l’a don
ne se mêlent alors aux résolutions les plus désespérées ; et quand le
cœur
est entier dans ce qu’il veut, l’on jouit admirab
elant tous les enchantements de l’imagination et tous les intérêts du
cœur
au secours de cette même religion contre laquelle
urs et ses frères ; il ne laisse rien après lui : il emporte tout son
cœur
. La solitude lui a préparé le vivre et le couvert
s reçu aucune injure. L’amour de la patrie se ranimait au fond de mon
cœur
; l’Arcadie se montrait à moi dans tous ses charm
de Jules César partant pour les Gaules. La rage s’empare de tous les
cœurs
, les yeux roulent du sang, la main frémit sur l’é
es épouses dont le lait soit du sang, et qui remplissent de valeur le
cœur
de nos fils. Pharamond, le bardit est achevé, les
. Les Romains qui fuyaient tournent le visage, l’espérance revient au
cœur
du plus faible et du moins courageux : ainsi, apr
baume pour des plaies que vous ne pourrez guérir ! L’un est frappé au
cœur
du fer d’une javeline, et sent s’échapper de ce c
un est frappé au cœur du fer d’une javeline, et sent s’échapper de ce
cœur
les images chères et sacrées de la patrie ; l’aut
e. Il la serre contre sa poitrine, il aurait voulu la cacher dans son
cœur
. Le tigre arrive aux deux martyrs ; il se lève de
j’aperçus quelques débris et un long mur de construction antique : le
cœur
commence à me battre. Le janissaire73 se tourne v
t faire les mêmes réflexions sur les mêmes ruines. Notre vie et notre
cœur
sont entre les mains de Dieu : laissons-le donc d
enfants, une épouse à son époux, un frère à son frère, en un mot, le
cœur
; c’est là ce qu’il veut pour lui ; il l’exige ab
t, c’est le règne de la charité. Lui seul, il est parvenu à élever le
cœur
des hommes jusqu’à l’invisible, jusqu’au sacrific
ard, mon accent, une parole de moi : j’allumais le feu sacré dans les
cœurs
… Certes, je possède le secret de cette puissance
’ai pas davantage le secret d’éterniser mon nom et mon amour dans les
cœurs
, et d’y opérer des prodiges sans le secours de la
et vos prières ! » L’archevêque étendit les bras vers lui ; mais d’un
cœur
moins ferme et affaibli par l’âge, il tomba évano
cun de ceux qui m’écoutent d’examiner sérieusement, et la main sur le
cœur
, si le début de la réformation d’un royaume doit
us ! Grâce à lui, ajouta-t-il en se déshabillant, j’ôte mon habit, le
cœur
aussi tranquille qu’en le quittant pour dormir. »
la religion. C’était en touchant cette partie sensible et féconde du
cœur
humain que l’éloquence pouvait élever une tribune
s les orateurs de l’antiquité, qui doit connaître tous les détours du
cœur
humain, toutes les vicissitudes des émotions, tou
fond et sublime qui seul peut tout vaincre et tout remplacer dans les
cœurs
, l’enthousiasme religieux, qui doit donner à son
oreille et d’occuper les yeux : il faut agir sur l’âme, et toucher le
cœur
en parlant à l’esprit. » Mais cela même rentre da
frères, ils ne la suivirent pas longtemps du même pas ni avec le même
cœur
. André Chénier était de la race de ces hommes gén
n, non celle qui reproduit des images, mais celle qui l’ait battre le
cœur
, car il est absurde de borner l’imagination a l’e
r il est absurde de borner l’imagination a l’empire des images175. Le
cœur
une fois ému ébranle tout le reste : c’est ainsi
imagination représentative176 ni sur l’intelligence ; elle est sur le
cœur
: c’est un assez bel avantage. Le domaine de la m
out à cette religion de l’infini qui est en même temps la religion du
cœur
; elle excelle à transporter aux pieds de l’étern
ois profonde et déterminée. L’intelligence avance à chaque pas, et le
cœur
s’élance à sa suite. La parole humaine, idéalisée
est lumineuse autant que pathétique ; elle parle à l’esprit comme au
cœur
; elle est en cela inimitable, unique, qu’elle ra
ontradiction avec leurs caractères manifestes. Si dans l’obscurité du
cœur
humain le champ est ouvert à toutes les interprét
ils en péril de mort, Frédegonde fut saisie des cruelles angoisses de
cœur
que la nature fait souffrir aux mères, et, sous l
éhémente les dominât, soit qu’elles voulussent, par un épanchement de
cœur
, diminuer le poids de quelque souffrance morale,
e amère indignation qui le rend plus pénible ; alors du fond de notre
cœur
oppressé de douleur, du fond de notre raison bles
c’est la nature même des choses qui est convaincue de méchanceté : le
cœur
de l’homme et toutes les félicités de la vie mis
cœur de l’homme et toutes les félicités de la vie mis en présence, le
cœur
de l’homme n’est point satisfait. Aussi ce retour
ement de l’espèce elle-même au milieu d’une mer de ténèbres glace son
cœur
et confond son imagination. II se demande quelle
ir en la main cette image du Christ, si vous ne l’avez gravée dans le
cœur
. — Il est malaisé, lui répondit-elle, de l’avoir
Il est malaisé, lui répondit-elle, de l’avoir en la main sans que le
cœur
en soit touché, et rien ne sied mieux au chrétien
tire un couteau de son sein, frappe Marat, et enfonce le fer jusqu’au
cœur
. « À moi ! s’écrie-t-il, à moi ! » Sa gouvernante
? MACBETH. Il en est un. Nolfock276 a déjà su m’instruire Que dans le
cœur
du roi sans doute il veut me nuire. FRÉDEGONDE. E
Brillant d’un vain éclat, et vivant pour moi-même, Sans épancher mon
cœur
, sans un ami qui m’aime, Porterai-je moi seul, de
énible esclavage. De mes tilleuls à peine ai-je aperçu l’ombrage, Mon
cœur
s’ouvre à la joie, au calme, à l’amitié. J’ai rev
nos yeux des larmes de l’aurore, Nous disons : « C’est ainsi que nos
cœurs
rapprochés L’un vers l’autre, en naissant, se son
mes doux Pénates d’argile, Attirez-les sous mon asile ! S’il est des
cœurs
faux, dangereux, Soyez de fer, d’acier pour eux.
rande poésie, celle qui traduit avec éclat les sentiments profonds du
cœur
humain. En effet, à la beauté simple et grave du
aye. En ce bois solitaire Placez donc, s’il se peut, pour consoler le
cœur
, L’asile du travail ou celui du malheur. Il e
ais, Viendrez au milieu d’eux dans une paix profonde Désenchanter vos
cœurs
des voluptés du monde318 : Loin de ce monde où rè
images chéries, Où se plaisent le mieux ses douces rêveries ? Ah ! le
cœur
le devine : en son secret réduit Elle évite la fo
des torrents. La forêt, le désert, voilà les lieux qu’elle aime. Son
cœur
, plus recueilli, jouit mieux de lui-même ; La nat
un grossier bonheur : D’un mot, d’un nom, d’un rêve, elle nourrit son
cœur
. Souvent, quand des cités les bruyantes orgies, A
orace. Là nos voix pour prier venaient se réunir. Plus loin… Ah ! mon
cœur
bat à ce seul souvenir ! Je remportai la palme, e
puissant les secrètes douceurs, Rappellent la pensée et ramènent les
cœurs
, Surtout lorsque, imposant, ou sublime, ou sévère
l’écho redouble sa frayeur ; De sinistres pensers viennent glacer son
cœur
. L’astre heureux qu’il regrette a mesuré dix heur
s précautions ! tout soin est inutile ; L’heure approche, et déjà son
cœur
épouvanté Croit de l’affreuse nuit sentir l’obscu
e à sa terreur. Alors, de son destin sentant toute l’horreur, Son
cœur
tumultueux roule de rêve en rêve ; Il se lève, il
s lieux et de son épouvante. À leur aspect lugubre, il éprouve en son
cœur
Un plaisir agité d’un reste de terreur ; Enfin, t
ur la première fois ; Et, rempli d’une joie inconnue et profonde, Son
cœur
croit assister au premier jour du monde. (Ibid.
ens caché mes destinées, Loin du palais d’Auguste et plus loin de son
cœur
. Seule, d’un sort jaloux fléchissant la rigueur,
veront en lui Un père aussi sensible, un plus puissant appui ; Et ton
cœur
, pénétrant sous le froid mausolée, Sentira tressa
: Plaisirs, gloire, bonheur, patrie et liberté, Vous fuyez loin d’un
cœur
vide et désenchanté. Les travaux, les chagrins, o
couler Sur le sol enfermant mes cendres endormies Des mots partis du
cœur
et des larmes amies389 ! La Promenade (Élégie)
d’Yvetot, un chef-d’œuvre de piquante malice que le public savait par
cœur
depuis 1813, et qui avait, dit-on, fait sourire l
n jour, Je le vis avec sa cour : Il se rendait à Notre-Dame. Tous les
cœurs
étaient contents ; On admirait son cortège. Chacu
yse, il compte avec une curieuse attention tous les battements de son
cœur
, il en suit les libres les plus secrètes, il s’éc
surtout la poésie lyrique, riche d’un fonds aussi inépuisable que le
cœur
humain, et en même temps infiniment varié dans so
e lyrique n’écoute dans la nature que les voix qui éveillent dans son
cœur
des échos mystérieux, rapports secrets et liens i
de Noailles a écrit justement : « Contempler la nature et scruter le
cœur
de l’homme, telle fut la double voie frayée à la
ait les objets en les idéalisant. Les tristesses et les déceptions du
cœur
, les troubles de l’esprit en face du problème de
e. Dans la prison des sens enchaîné sur la terre, Esclave, il sent un
cœur
né pour la liberté, Malheureux, il aspire à la fé
reste. Mais silence, ô ma lyre ! Et toi, qui dans tes mains Tiens le
cœur
palpitant des sensibles humains, Byron, viens en
flamme Un rayon descendra dans l’ombre de ton âme ; Peut-être que ton
cœur
, ému de saints transports, S’apaisera soi-même à
pendait de la funèbre couche ; L’autre, languissamment replié sur son
cœur
, Semblait chercher encore et presser sur sa bouch
nom a changé son feuillage : Tu ne m’as pas quitté. Placé près de ce
cœur
, hélas ! où tout s’efface, Tu l’as contre le temp
lli. Ô dernier confident de l’âme qui s’envole, Viens, reste sur mon
cœur
! parle encore, et dis-moi Ce qu’elle te disait q
chante… Ainsi chantaient David et les prophètes ; Ainsi, troublant le
cœur
des pâles matelots, Un cri sinistre et doux reten
eux qui meurt chrétien ! Grand Dieu ! leur cruauté Veut convertir les
cœurs
par le glaive et les flammes, Dans le temple où t
aspect, se détourne et gémit. Mais du poids qui l’oppresse enfin son
cœur
se lasse ; Il fuit les yeux cruels qui gênent ses
l’autre. Je vends et vous payez ; ce n’est plus qu’un contrat : Où le
cœur
n’est pour rien, personne n’est ingrat. Les rois
e Qu’un regard attendri quand il a pu vous plaire, Qu’un mot sorti du
cœur
quand il vous tend les bras, Il aime, il est à vo
it mérité429. FRANÇOIS DE PAULE, se levant. Et contre ses remords ton
cœur
cherche un refuge ! Tremble ! j’étais ton frère e
ils. Je n’ai pas un ami : je hais ou je méprise ; L’effroi me tord le
cœur
sans jamais lâcher prise. Il n’est point de retra
l t’accorde : Pleure, conjure, obtiens de sa miséricorde Qu’enfin ton
cœur
brisé s’ouvre à ces malheureux. Pardonne, et que
oute la loi du contraste est vraie en elle-même ; elle existe dans le
cœur
de l’homme, elle doit avoir sa place dans le dram
u’elle ! Elle est, ainsi que toi, bonne, simple et fidèle ! Elle a le
cœur
limpide et le front satisfait. Beaucoup ont sa pi
le, Faux plaisirs, vanités, remords, soucis rongeurs, Passions sur le
cœur
flottant comme une écume, Intimes souvenirs de ho
it, le remords implacable S’est fait ver du sépulcre et leur ronge le
cœur
. Tu peux avec un mot, tu peux d’une parole, Fair
, qui les tient sous son ombre, Leur plonge sans pitié des racines au
cœur
! Prie, afin que le père, et l’oncle et les aïeu
e prie, Un peu d’amour ! Ô toi qui ne sais pas tromper, Porte-lui ton
cœur
plein d’innocence et d’extase, Tremblante et l’œi
ls accents mélancoliques et pénétrants, avec quelles larmes venues du
cœur
et non de l’imagination, A. de Musset a parlé de
er cri fut une prière449. L’espoir en Dieu Tant que mon faible
cœur
, encor plein de jeunesse, À ses illusions n’aura
né d’une femme, Et je ne puis m’enfuir hors de l’humanité450… Si mon
cœur
, fatigué du rêve qui l’obsède, À la réalité revie
reste-t-il donc ? Ma raison révoltée Essaye en vain de croire et mon
cœur
de douter, Le chrétien m’épouvante, et ce que dit
ront insensé. À qui m’adresserai-je, et quelle voix amie Consolera ce
cœur
que le doute a blessé ? Il existe, dit-on, une p
e orgueil part d’une âme blessée. Vous sentiez les tourments dont mon
cœur
est rempli, Et vous la connaissiez, cette amère p
ami. Quelque ennui solitaire Te ronge ; quelque chose a gémi dans ton
cœur
; Quelque amour t’est venu, comme on en voit sur
baisse, il l’égorge, il jette à la curée Sur les chiens en sueur son
cœur
encor vivant. Dirons-nous aux héros des vieux tem
rnelle Vînt sur son tertre vert l’abattre d’un coup d’aile Et sur son
cœur
de fer lui croiser les deux mains ? Clouerons-nou
même la souffrance. La bouche garde le silence Pour écouter parler le
cœur
. Ibid. Ponsard (1814-1867) [Notice]
ccents convaincus ; Tu n’aurais pas molli devant cent mille écus : Le
cœur
vivait alors, et l’on t’eût bien fait rire, Si de
DOLPHE. Rodolphe !Que veux-tu, c’est ainsi que je voi ; Qui vend son
cœur
vendra son honneur et sa foi ; Et si tu consommai
. (Il sort.) Scène VII RODOLPHE (seul). L’ingrat ! le mauvais
cœur
! — Mais non, il n’est qu’aigri ; C’est un état f
dévorer » Les bourreaux en suspens, la flamme déjà prête, Sentant son
cœur
faillir, elle baissa la tête Et se prit à pleurer
de sa nature. Entré au service de la couronne, il prit son pouvoir à
cœur
, comme il avait fait naguères les libertés du pay
de sa prospérité, de sa gloire, n’était pourtant pas éteint dans son
cœur
, et il comprenait à quelles conditions, par quels
rouve deux hommes en moi ; L’un veut que, plein d’amour pour toi, Mon
cœur
te soit toujours fidèle L’autre, à tes volontés r
usset, les plaintes éloquentes de M. de Lamartine, et fera jaillir du
cœur
et des lèvres du chrétien un acte de loi et d’amo
our vivre en désirant ta mort ! Grandir en regrettant l’enfance où le
cœur
dort, Vieillir en regrettant la jeunesse ravie, M
pprimées chez le poète français, et la lutte est circonscrite dans le
cœur
lui-même. 284. 1797. — Ducis en 1778 avait donné
et méritait d’inspirer Ducis : « L’amitié est faite pour le sage, les
cœurs
vils et corrompus n’y ont aucun droit. » 297. «
lé des souvenirs de son enfance avec une émotion pénétrante : Là mon
cœur
en tout lieu se retrouve lui-même ; Tout s’y souv
de regards, observant leurs visages, n’y lussent la fausseté de leurs
cœurs
. » (Trad. de M. Burnouf.) 350. Un fils devait ai
ice : mais des remords, et surtout des sentiments de liberté dans son
cœur
, j’ai peine à les concevoir. » 352. Bien que Ché
sse ; Il laissa dans ses yeux sourire sa tristesse ; Ce qui venait du
cœur
lui fut le bienvenu. 405. Un des traits de M.
aucun sujet ne l’a plus heureusement inspiré. Tout le monde sait par
cœur
ces vers pleins de tendresse et de grâce : Car v
ont le sourire Cherchait encor mes yeux, à l’heure où tout expire. Ce
cœur
, source du mien, ce sein qui m’a conçu, Ce sein q
sensibilité à des cendres éteintes. Pour éveiller la prière dans nos
cœurs
et la faire jaillir de nos lèvres, il faut nous p
nées ! À travers les indécisions d’une loyale intelligence, jamais un
cœur
plus affamé de la vérité ne s’est élancé vers ell
rop misanthrope, unissant l’expérience, quelque ironie et beaucoup de
cœur
. C’est l’Ariste de la pièce, un Ariste jeune, ani
s de ce poëte, pour faire pleinement éclore ce que son esprit et sont
cœur
renfermaient de germes précieux, que fallait-il t
ndir le champ de la satire2. Adieux à la vie1. J’ai révélé mon
cœur
au Dieu de l’innocence. Il a vu mes pleur
leur colère : Qu’il meure, et sa gloire avec lui ! Mais à mon
cœur
calmé le Seigneur dit en père : Leur hain
ses atours. Parlerai-je d’Iris ? Chacun la prône et l’aime ; C’est un
cœur
, mais un cœur… c’est l’humanité même : Si d’un pi
rlerai-je d’Iris ? Chacun la prône et l’aime ; C’est un cœur, mais un
cœur
… c’est l’humanité même : Si d’un pied étourdi que
enrichissait la rime ; S’ouvrait par notre oreille un chemin vers nos
cœurs
, Et nous divertissait pour nous rendre meilleurs.
faible et inconnue s’élève ; mais elle sera l’interprète de tous les
cœurs
. Si elle ne l’est pas, elle est téméraire : si el
ite : mais quand un peuple entier aime éperdument, peut-il errer ? Le
cœur
du prince sentit ce que voulait dire ce cri de la
t après sa victoire ! J’ai perdu, dit-il dans un de ces billets où le
cœur
parle, et où le héros se peint, j’ai perdu un hon
ant cet homme si grand et si simple, ne doive s’écrier du fond de son
cœur
: Si la frontière de ma province est en sûreté, s
plus heureux, c’est à vous, c’est à vos travaux, c’est à votre grand
cœur
que je le dois »103. 103. Il ne peut être que
que nos amis et nos connaissances jugent de notre esprit et de notre
cœur
: une lettre peint mieux l’homme qu’un volume ent
ssez-vous guider par la vivacité de l’esprit, et surtout par celle du
cœur
. Faites comme madame de Sévigné, modèle admirable
dans son chapeau, et revient gaillard. » Veut-on maintenant juger du
cœur
de cet écrivain dans un récit touchant, où elle a
me l’effet en est différent ? « Madame de Longueville fait fendre le
cœur
, à ce qu’on dit : Je ne l’ai point vue, mais voic
dance intime, entretenue avec un parent ou un ami, à qui l’on parle à
cœur
ouvert, sans aucune contrainte, est à la fois un
leur moyen de charmer ses loisirs, et de donner à son esprit et à son
cœur
un aliment qui y fasse circuler la vie. C’est là
eux ce qu’on pense, il y a moins de décousu dans les propos, enfin le
cœur
se montre davantage, s’il est vrai que l’absence
la réalité de notre affection : or le soupçon est un poignard dans le
cœur
. 2) Lettres de convenance et d’affaires. La
et très bien faite, je le soutiens ; car trois mots qui viennent d’un
cœur
bien sincère et bien à vous, valent un trésor. Di
esprit ne perd pas de vue, et qu’il trouve si vivement gravé dans mon
cœur
, que rien ne peut ni l’augmenter, ni la diminuer.
ntable qui m’est arrivé, sans répandre des larmes ; la bonté de votre
cœur
m’en répond. Vous perdez une amie d’un mérite et
lles : je n’en sais que par la renommée ; ce n’est pas assez pour mon
cœur
. Ne doutez jamais, mon cher confrère de l’intérêt
sance, qui convint et qui fût assortie à toute celle que j’ai dans le
cœur
pour le bien que vous venez de faire au pauvre pe
de sa créature : voilà ce qu’on ne saurait peindre et ce que tout le
cœur
de l’homme suffit à peine pour sentir. » Passons
é, il se mit à prier avec une confiance si ardente, avec des élans de
cœur
si passionnés, qu’il lui semblait à tout moment q
de Dieu, démontrée par les phénomènes de la nature et par la voix du
cœur
; la conscience, loi morale du devoir, qui inclin
il ne peut ni passer, ni renaître ; il a sa source éternelle dans le
cœur
de l’homme juste, et dans la règle inaltérable de
7° Ô mort ! tu peux attendre, éloigne, éloigne-toi ! Va consoler les
cœurs
que la honte, l’effroi, Le pâle désesp
en harmonie avec sa position. Quelles pensées, quels rêves agitent le
cœur
à seize ans ? La vie s’ouvre, souriante et pleine
i nous rend plus parfaits, c'est un sentiment que Dieu a mis dans nos
cœurs
; or, la morale chrétienne nous rend plus parfait
x espèces de droits ou lois : le droit naturel, qui est écrit dans le
cœur
de tous les hommes ; et le droit civil qui astrei
même de son sujet les argument propres à porter la persuasion dans le
cœur
des juges. Des mœurs. Les mœurs oratoire
midable Répond en gémissant à ce cri redoutable. Jusqu'au fond de nos
cœurs
notre sang s'est glacé ; Des coursiers attentifs
Ces noms de roi des rois et de chef de la Grèce Chatouillaient de mon
cœur
l'orgueilleuse faiblesse. (Racine.) Corneille po
rait votre aspect enchanteur Si le plaisir encore était fait pour mon
cœur
. (Delille.) 4° L'exclamation est l'expression sp
ent ton bras d'immoler mon amant ! Rome, qui t'a vu naître et que ton
cœur
adore ! Rome, enfin, que je hais parce qu'elle t'
le plus à l'effet qu'il veut produire. Amour, sentiment qui porte le
cœur
à désirer la possession d'une personne qui lui pa
ins ont un langage qui porte, comme la parole, la persuasion dans les
cœurs
; mais l'orateur use le moins possible de ces moy
à ses moyens, il ne portera que difficilement la persuasion dans les
cœurs
, il ne touchera que faiblement. » (Châteaubriand.
e, faire jaillir une flamme si pure qu'elle va chercher les replis du
cœur
humain, et pourtant si douce que jamais elle ne b
ne, ne s'ést pas écrié : Ici, pour nous toucher, la foi parle à nos
cœurs
, Et son accent si doux charme encor nos douleurs
ères et l'épitre : les lettres familières doivent tout au naturel, au
cœur
, au sentiment ; c'est une conversation écrite : c
ète. « Ma chérie, On voit que la nature elle-même a placé dans votre
cœur
le goût de la vertu ; dans l'âge ou les femmes de
ton front pâlissant Dieu met le repentir ; Je vois la vérité dans ton
cœur
descendue, Je retrouve ma fille après l'avoir per
tes leurs espérances de succès sur le trouble qu'ils jettent dans les
cœurs
. L'éloquence religieuse a cherché les siens dans
aste univers ? Mais les préceptes que ma mère Imprima dans mon tendre
cœur
Dévoilant pour moi ce mystère, Je dis à tous : C
est bruit. Mais c'est Dieu qui calme l'orage Qui mugit au fond de nos
cœurs
; Du flot qui bondit sur la plage C'est lui qui c
ces biens, qu'il nous dispense Comme un bon père, il veut de nous Un
cœur
aimant, pur et sans tache, L'humble prière et l'é
Sa foi le sauve du péché ; Du crime, enfant de cette vie, Jamais son
cœur
n'est entaché. Prions : l'oiseau sous le feuillag
'oiseau sous le feuillage A la terre offre ses concerts ; Offrons nos
cœurs
et notre hommage Au créateur de l'univers1. (V. J
à tes ajustements. Si ton oreille entend l'aveu sincère, L'aveu d'un
cœur
qui flatte ton espoir, Que ton secret, dans le se
loin de sa belle patrie, Le héros mourut dans les fers. Pourtant son
cœur
était sensible ; Il fut brisé par la douleur Quan
Ah ! de ce dévoûment sublime Le riche est loin ; fier, corrompu, Son
cœur
a médité le crime, De ma douleur il s'est repu. E
d’ornement. Enfin il y en a qui pénètrent jusques dans le fond de nos
cœur
, les remuent, les agitent, les entraînent : l’Écr
re, que les enfers ont vomi sur la terre, Assouvis la fureur dont ton
cœur
est épris : Joins un malheureux père à son malheu
t renversées de leurs fondements posés au centre de la terre, que les
cœurs
de ces hommes justes ne pourraient pas même être
sont sans interruption, à chaque moment, dans le même saisissement de
cœur
où est une mère, qui revoit son cher fils qu’elle
; et cette joie qui échappe bientôt à la mère, ne s’enfuit jamais du
cœur
de ces hommes. Jamais elle ne languit un instant
périls. Je ne sais quoi de divin coule sans cesse au travers de leur
cœur
, comme un torrent de la Divinité même qui s’unit
ls ne font tous ensemble qu’une seule voix, une seule pensée, un seul
cœur
. Une même félicité fait comme un flux et un reflu
n’aura pas besoin de garde qui veille à la porte de son Palais ; les
cœurs
de ses sujets entoureront son trône, et brilleron
ar un mérite différent : Tour à tour ils nous font entendre Ce que le
cœur
a de plus tendre, Ce que l’esprit a de plus grand
douleur extrême, Dans l’état où je suis, me connais-je moi-même ? Mon
cœur
de soins divers sans-cesse combattu, Ennemi du fo
enger de la nature entière. Je ne sais quel poison se répand dans mon
cœur
; Mais jusqu’à mes remords, tout y devient fureur
une main, portant l’autre en arrière, Le cou tendu, l’œil fixe, et le
cœur
palpitant, D’une oreille attentive avec peine éco
ne faut permettre, a dit Nicole, que les enfants apprennent rien par
cœur
qui ne soit excellent ; car les choses qu’ils ont
contestés et les plus purs, les morceaux les plus propres à former le
cœur
autant que l’esprit de la jeunesse. Nous avons vo
à nos collègues n’être pas demeuré trop loin du but que nous avions à
cœur
d’atteindre, et si ces recueils en particulier, r
firent voir tout d’un coup une armée de quarante mille hommes dans le
cœur
de l’Allemagne, avec un chef qui avait toutes les
s crainte34. Il connaît que les plus nobles conquêtes sont celles des
cœurs
et des affections. Il voit qu’il n’y a pas tant d
ennui, de son autorité privée, ne laisserait pas de sortir au fond du
cœur
, où il a des racines naturelles, et de remplir l’
ement aux maux de ceux qui l’entourent, quelles solides qualités d’un
cœur
droit, généreux et vraiment chrétien ne joint-ell
sensible et douce, et que les moments qui délivrent tout d’un coup le
cœur
et l’esprit d’une si terrible peine font sentir u
vient. De telles vengeances rudes et basses ne sauraient partir d’un
cœur
comme celui de notre maître79. On se sert de son
que c’était la centième sottise qu’il m’avait faite, qu’il n’avait ni
cœur
ni affection ; en un mot, la mesure était comble.
j’étais une jolie païenne ; que je faisais de vous une idole dans mon
cœur
; que cette sorte d’idolâtrie était aussi dangere
ns ravis l’autre jour chez M. de La Rochefoucauld ; nous apprîmes par
cœur
celle du Singe et du Chat87. Et le reste. Cela es
e pour jamais : songez qu’il était mort, et qu’il avait une partie du
cœur
emportée. On crie, on pleure ; M. d’Hamilton fait
plus haut des cieux les rênes de tous les royaumes100 ; il a tous les
cœurs
en sa main : tantôt il retient les passions, tant
établie par le sentiment unanime de la nation, qu’un gentilhomme sans
cœur
se dégrade lui-même et n’est plus digne de voir l
Louis y vient par de longs détours ; et la reine, qui l’accompagne au
cœur
de l’hiver, joint au plaisir de le suivre celui d
ur, Alger, riche des dépouilles de la chrétienté114. Tu disais en ton
cœur
avare : « Je tiens la mer sous mes lois, et les n
ue celle dont il était privé. « Et, dit-elle, il se répandit dans mon
cœur
une joie si douce et une foi si sensible, qu’il n
ent prétendre135. (Panégyrique de saint Bernard.) De la dureté du
cœur
et de ses causes. Voyez, dit saint Augustin,
vain, ô pauvre Lazare, que tu gémis à la porte, ceux-ci sont déjà au
cœur
; ils ne s’y présentent pas, mais ils l’assiègent
t qu’à un Dieu de connaître distinctement et par soi-même le fond des
cœurs
et d’en révéler les plus intimes secrets, les int
é le voile du temple. Il faut que la vue de sa croix fasse fendre nos
cœurs
, peut-être plus durs que les pierres. Il faut qu’
d’autrui : personne presque, par la disposition de son esprit, de son
cœur
et de sa fortune, n’est en état de se livrer au p
st bon, et fait de main d’ouvrier201… Le poème tragique vous serre le
cœur
dès son202 commencement, vous laisse à peine dans
faibles avantages qui soit assez bon et assez solide pour remplir son
cœur
et pour mériter ses soins et ses désirs ; il a mê
ses pensées dans la conversation. Toujours maître de l’oreille et du
cœur
de ceux qui l’écoutent, il ne leur permet pas d’e
été n’a rien de faible, ni de triste, ni de gêné253 ; elle élargit le
cœur
, elle est simple et aimable, elle se fait sentir
s, et que l’esprit de foi qui l’a sanctifié doit être la vie de votre
cœur
. Il vous regarde du haut du ciel, où il prie pour
t exemple contagieux ne leur apprenne à aimer la vie et à ouvrir leur
cœur
aux joies empoisonnées du siècle. L’Évangile, dan
iance de la sagesse antique et de la piété chrétienne, d’assainir les
cœurs
aussi bien que d’éclairer les esprits, et de crée
s propre à les captiver et à les soumettre : aucun n’a mieux connu le
cœur
humain et ne l’a peint avec plus d’éloquence. Par
uvent remplir ces vastes édifices, mais ils laisseront toujours votre
cœur
vide. Trouver tous les jours dans votre opulence
ils vous montreront la joie, mais ils ne la laisseront pas dans votre
cœur
. Employez-les à faire des heureux, à rendre la vi
tribut doux et secret dans notre âme : le long usage, qui endurcit le
cœur
à tous les plaisirs, le rend ici tous les jours p
es une gloire plus pure et plus touchante que celle de régner sur les
cœurs
? La gloire des conquêtes est toujours souillée d
es et de colonnes superbes pour l’immortaliser ; elle s’élève dans le
cœur
de chaque sujet un monument plus durable que l’ai
rit que sur le marbre ; le titre de père du peuple est gravé dans les
cœurs
. Et quelle félicité pour le souverain de regarder
comme sa famille, ses sujets comme ses enfants ; de compter que leurs
cœurs
sont encore plus à lui que leurs biens et leurs p
On était plongé dans les divertissements à Saint-Germain, lorsqu’au
cœur
de l’hiver, au mois de janvier, on fut étonné de
de Racine, à cette sagesse toujours éloquente, toujours maîtresse du
cœur
, qui ne lui fait dire que ce qu’il faut et de la
de votre lumière immortelle ; comblez vos bienfaits en pénétrant son
cœur
d’un trait de votre amour : ce sentiment divin, s
e sa conservation, sentiment que la nature imprime le premier dans le
cœur
de tous les êtres animés. L’apathique héron sembl
l’instant un mouvement de colère et d’indignation s’élève au fond du
cœur
, et nous porte à prendre la défense de l’opprimé.
s avoue que la sainteté de l’Évangile est un argument qui parle à mon
cœur
. Voyez les livres des philosophes avec toute leur
se à présent ce qu’il y a là d’assez attrayant. pour exciter dans mon
cœur
es regrets si vifs, si tendres, et si durables, q
ux écarts. Il n’était pas propre à s’appesantir sur les faiblesses du
cœur
humain ni sur des crimes ignobles : il lui fallai
airs ta divine éloquence ; Fais-la couler sans bruit au milieu de mon
cœur
: Qu’elle ait de la rosée et la vive abondance
mes sentiments. Pour vous encourager, ma voix manque de termes., Mon
cœur
ne forme point de pensers assez fermes, Moi-même
rendez point tout à fait malheureuses. LE VIEIL HORACE. Sabine, votre
cœur
se console aisément : Nos malheurs jusqu’ici vous
pères, Renouvelant leur haine avec leur souvenir, Je redouble en leur
cœur
l’ardeur de le punir : Je leur fais des tableaux
rs : tu ferais pour vivre un lâche et vain effort, Si tant de gens de
cœur
font des vœux pour ta mort. Et si tout ce que Rom
Ô Romains ! ô vengeance ! ô pouvoir absolu ! Ô rigoureux combat d’un
cœur
irrésolu Qui fuit en même temps tout ce qu’il se
r ? VENCESLAS. J’ai beaucoup à vous dire. (À part.) Ciel, prépare son
cœur
, et le touche aujourd’hui. LADISLAS, à part. Que
vis qu’un flatteur lui conseille. VENCESLAS. Prêtez-moi, Ladislas, le
cœur
avec l’oreille. J’attends toujours du temps qu’il
ptre et peut-être ma vie, C’est un emploi célèbre et digne d’un grand
cœur
!. Votre caprice enfin veut régler ma faveur : Je
ure : Pour conserver les vœux étouffez le murmure, Et régnez dans les
cœurs
par un sort dépendant Plusse votre vertu que de v
que, sous l’inspiration vraie qui le dirige, on aperçoit toujours le
cœur
de l’homme. Nul ne prend plus d’intérêt que lui à
on soupé, bon gîte, et le reste557 ? » Ce discours ébranla le
cœur
De notre imprudent voyageur ; Mais le dés
Louis cette même douceur : La plus belle victoire est de vaincre son
cœur
. Oronte est à présent un objet de clémence : S’il
urire des lèvres et ne ressentit jamais la véritable joie, la paix du
cœur
. Des qualités élevées de caractère le rendaient c
s du leur, Vous pût de leur estime attirer la chaleur. CLITANDRE. Mon
cœur
n’a jamais pu, tant il est né sincère, Même dans
cer à quelque complaisance. Un amant fait sa cour où590 s’attache son
cœur
, Il veut de tout le monde y gagner la faveur ; Et
lise. ARISTE. Clitandre auprès de vous me fait son interprète, Et son
cœur
est épris des grâces d’Henriette592. CHRYSALE. Qu
Clitandre abuse vos esprits, Et c’est d’un autre objet que son
cœur
est épris. ARISTE. Vous raillez, ce n’est pas Hen
est faite d’un air, je pense, à pouvoir dire Qu’on n’a pas pour594 un
cœur
soumis à son empire ; Et Dorante, Damis, Cléonte
s ne m’ont jamais dit un mot de leur amour ; Mais, pour m’offrir leur
cœur
et vouer leur service, Les muets truchements ont
e, et décharge ma rate. De folles on vous traite, et j’ai fort sur le
cœur
… PHILAMINTE. Comment donc ! CHRYSALE, à Bélise.
t cependant, avec toute sa diablerie, Il faut que je l’appelle et mon
cœur
et ma mie. ARISTE. Allez, c’est se moquer. Votre
homme, À faire condescendre une femme à vos vœux, Et prendre assez de
cœur
pour dire un Je le veux ! Vous laisserez sans hon
ez raison, et je vois que j’ai tort. Allons, il faut enfin montrer un
cœur
plus fort, Mon frère. ARISTE. C
ant Trissotin chaque fois qu’il se dispose à lire. Je sens d’aise mon
cœur
tressaillir par avance. J’aime la poésie avec ent
sentiment, un endroit impayable. ARMANDE. De quoi qu’on die aussi mon
cœur
est amoureux. BÉLISE. Je suis de votre avis, quoi
ers, morale et politique. PHILAMINTE. La morale a des traits dont mon
cœur
est épris, Et c’était autrefois l’amour des grand
olère enflamme Ressuscite l’honneur déjà mort en leur âme ; Et, leurs
cœurs
s’allumant d’un reste de chaleur, La honte fait e
Ne crois pas toutefois par tes savants ouvrages, Entraînant tous les
cœurs
, gagner tous les suffrages. Sitôt que d’Apollon u
Craignez la feinte douceur : La vengeance est dans son
cœur
, Et la pitié dans sa bouche. La
gez-vous dans quel sang vous allez vous baigner ? Néron dans tous les
cœurs
est-il las de régner ? Que dira-t-on de vous ? qu
sombre inimitié ne fuit point mon visage ; Je vois voler partout les
cœurs
à mon passage. » Tels étaient vos plaisirs. Quel
ort d’un coupable ; Vous résistiez, seigneur, à leur sévérité ; Votre
cœur
s’accusait de trop de cruauté ; Et plaignant les
ron.) Me voilà prêt, seigneur : avant que de partit, Faites percer ce
cœur
qui n’y peut consentir ; Appelez les-cruels qui v
Seigneur. Mais il s’est vu tantôt emprisonner : Cette offense en son
cœur
sera longtemps nouvelle. Il n’est point de secret
s peut-être il fera ce que vous n’osez faire. NÉRON. On répond de son
cœur
, et je vaincrai le mien. NARCISSE. Et l’hymen de
ppose à ses raisons un courage inutile : Je ne l’écoute point avec un
cœur
tranquille. NARCISSE. Burrhus ne pense pas, seign
ne dit, il ne fait que ce qu’on lui prescrit : « Burrhus conduit son
cœur
, Sénèque son esprit. « Pour toute ambition, pour
Ni fureurs ni transports761. Des veilles, des travaux, un faible
cœur
s’étonne ; Apprenons toutefois que le fils de Lat
Rougit de ma présence. Il se sent au supplice. De sa confusion votre
cœur
est complice ; Et, tout bouffi de gloire, il n’os
caractère. LE COMTE. Eh ! compatissez donc à la noble fierté Dont mon
cœur
, il est vrai, n’a que trop hérité. Du reste, soye
endez-moi méprisable ; Jouissez du plaisir de me voir si confus : Mon
cœur
, tout fier qu’il est, ne vous méconnaît plus. Oui
es son père. LYCANDRE relève le comte et l’embrasse. En sondant votre
cœur
, j’ai frémi, j’ai tremblé ; Mais, malgré votre or
n ! nous allons donc faire un double mariage. ISABELLE, au comte. Mon
cœur
parle pour vous ; mais je crains vos hauteurs, LE
feront mon caractère. LYCANDRE. Mon fils est glorieux ; mais il a le
cœur
bon : Cela répare tout. LISIMON.
Il a vu de quel air je prenais mon congé : Il sait si mon esprit, mon
cœur
était changé. Profitons bien du temps810 ; ce son
moindre événement vous porte un coup mortel : Tout sert à déchirer ce
cœur
trop maternel816, Tout fait parler en vous la voi
ce meurtrier ! Se peut-il qu’un mortel Sous des dehors si doux ait un
cœur
si cruel ? Approche, malheureux, et dissipe tes c
ents ni victimes : Né dans la pauvreté, j’offrais de simples vœux, Un
cœur
pur et soumis, présent des malheureux. Il semblai
e ? hélas ! tandis qu’il m’a parlé, Sa voix m’attendrissait, tout mon
cœur
s’est troublé. Cresphonte, ô ciel !… j’ai cru. Qu
. J’avais dit à vos pieds la simple vérité, J’avais déjà fléchi votre
cœur
irrité ; Vous étendiez sur moi votre main protect
est mon malheur, S’il était votre fils, je suis trop condamnable. Mon
cœur
est innocent, mais ma main est coupable. Que je s
déjà dit. MÉROPE. Tu m’arraches le
cœur
. Quelle indigne pitié suspendait ma fureur ! C’en
accuser d’imposture. Ce n’est pas aux tyrans à sentir la nature ; Ton
cœur
, nourri de sang, n’en peut être frappé : Oui, c’e
me crois son fils : mes preuves sont ses larmes, Mes sentiments, mon
cœur
par la gloire animé, Mon bras qui t’eût puni, s’i
rments : ma détestable erreur, Ce matin, de mon fils allait percer le
cœur
. Je pleure à vos genoux mon crime involontaire. C
a dignité ; Mais le ciel m’a fait naître avec trop de fierté, Avec un
cœur
trop haut, pour qu’un tyran l’abaisse. De mon pre
i reste à ma douleur. Quels témoins voulez-vous plus certains que mon
cœur
? Regardez ce vieillard : c’est lui dont la prude
« Ô mort ! tu peux attendre, éloigne, éloigne-toi ; Va consoler les
cœurs
que la honte, l’effroi, Le pâle désespoir
brave la noirceur : C’est là qu’il sait les fuir ; son asile est son
cœur
. De ce faîte serein, son olympe sublime844, Il vo
it, juge, connaît. Un démon magnanime Agite ses pensers, vit dans son
cœur
brûlant, Travaille son sommeil actif et vigilant,
dans la guerre, opulent dans la paix ; Son beau nom remplissant leur
cœur
et leur histoire, Les siècles prosternés au pied
ensible et charmante langueur Saisir l’ami des champs et pénétrer son
cœur
, Quand, sorti vers le soir des grottes reculées,
qu’il est ressuscité : ils attaquent par là toutes les puissances. Le
cœur
des hommes est étrangement penchant à la légèreté
ur mesure et leur harmonie cadencée ; par exemple : En pénétrant son
cœur
d’un trait de votre amour ; Ce sentiment divin se
agir ; la vie laborieuse que Dieu nous impose n’a rien que de doux au
cœur
de l’homme de bien qui s’y livre en vue de rempli
gique de l’antiquité, celui qui mieux que ses devanciers a pénétré le
cœur
humain dans ses replis les plus cachés, et en a d
e l’honneur échappé de la bouche du premier, succède une pensée où le
cœur
du second se réfugie. La grande beauté de ce cara
ient pour montrer combien ce sentiment était naturel et nécessaire au
cœur
du poète qui s’est écrié : Qu’un ami véritable e
e souvent ce terme dans le sens de situation d’esprit, disposition du
cœur
. 556. Cette ancienne superstition est attestée
loyer à relire ce chef-d’œuvre qui touche, pénètre et charme tous les
cœurs
. 563. Ainsi Phèdre, dans ses Fables, IV, 20 :
7 : At secura quies et nescia fallere vita… 580. C’est le sens de
cœur
, esprit, signalé déjà plus haut. 581. Le s’élid
s grand nombre, il faut le reconnaître, l’oreille est le vestibule du
cœur
. Vaugelas a même été jusqu’à dire dans la préface
u contraste qu’elle offre avec la précédente et de la connaissance du
cœur
humain qui s’y révèle. On peut voir la comparaiso
tout le tableau de ce bonheur passe devant ses yeux sans séduire son
cœur
. Cf. la strophe admirable de Malherbe : La gloir
corda. Virg., Géorg., IV, 470. 766. Dans le sens ancien d’esprits,
cœurs
. 767. Cette manière de dire que la santé du comt
nel ne pouvant d’ordinaire être considéré comme une blessure pour les
cœurs
qui l’éprouvent. 816. La rime est rarement riche
n rang, il en prend les sentiments ; il avait la fierté d’un homme de
cœur
, il a facilement la dignité d’un roi. Aussi, dès
t tantôt remplis de violence, tantôt de hauteur. La pièce me serre le
cœur
dès le commencement et me mène jusqu’à la catastr
elle annonce trouvaient des esprits disposés à les accueillir, et des
cœurs
pénétrés d’avance de leur utilité. Moins heureux
plus constant pour ramener à des principes si longtemps méconnus des
cœurs
emportés loin d’eux-mêmes par le torrent qui a to
de la vertu : ses titres, la loi de la nature empreinte dans tous les
cœurs
, et la loi révélée, écrite et consignée dans le d
er ; l’enfance abandonnée, pour qui il cherche dans son auditoire des
cœurs
paternels ; la vieillesse souffrante, l’indigence
rarement pathétique, rarement très éloquent, lorsque sa langue et son
cœur
ne sont point d’intelligence ; et si ce principe
n ami se livrera au sentiment, et laissera courir la plume : c’est au
cœur
seul à dicter les lettres d’amitié. On recommande
te avec la plus vive chaleur, et avec cette éloquence qui entraîne le
cœur
et la volonté de celui à qui il écrit. Pline le j
us une place dans votre maison ; et croyez que vous aurez un homme de
cœur
et de probité. » Votre cœur doit fournir ce que
n ; et croyez que vous aurez un homme de cœur et de probité. » Votre
cœur
doit fournir ce que vous avez à dire dans une let
pas permis de croire que je sois digne d’un grand Évêché, et que mon
cœur
me dit que je mérite un peu de part dans votre am
primer franche et naturelle, qui soit un sûr garant des sentiments du
cœur
. Dire qu’on se trompa hier, c’est faire voir, sui
our vous et pour vos pareils, dans un de ces moments où Dieu parle au
cœur
des bons Rois, celui qui nous gouverne a jeté les
dinaires ne vous acquitteraient peut-être pas. Si les inspirations du
cœur
valaient toujours celles de la raison, je romprai
lu vous écrire dans l’époque la plus importante de votre vie ; et mon
cœur
a volé pour cela jusqu’à vous : c’est lui qui m’a
chose. 5° Pensées délicates Les pensées délicates flattent le
cœur
par quelque chose d’un peu mystérieux, mais que l
La pensée tendre est celle qui exprime un sentiment doux et cher au
cœur
. Andromaque dit en parlant de son cher fils : Je
ne main caressante, Contre son sein les presse tour à tour. Et de son
cœur
la voix reconnaissante Bénit le ciel et rend grâc
, et résolu de punir ses ennemis, il fait taire les mouvements de son
cœur
qui lui conseillaient la vengeance, il s’écrie :
aison funèbre de la reine d’Angleterre, nous donne une grande idée du
cœur
de cette princesse en disant : Son grand cœur su
nne une grande idée du cœur de cette princesse en disant : Son grand
cœur
surpasse sa naissance : toute autre place qu’un t
Boileau a dit avec raison dans une de ses satires : La vertu d’un
cœur
noble est la marque certaine. La vertu doit donc
esse ; et c’est pour cela qu’une pensée noble ne peut sortir que d’un
cœur
vertueux ; elle contient l’expression d’un sentim
Louis cette même douceur : La plus belle victoire est de vaincre son
cœur
. Lecture. — Aux Nymphes de Vaux. Vol. II, nº 7.
puissant2 ? Un souffle les emporte ; La force la plus forte, C’est un
cœur
innocent ! Bien souvent Dieu repousse Du pied l
our vivre en désirant la mort ! Grandir en regrettant l’enfance où le
cœur
dort, Vieillir en regrettant la jeunesse ravie, M
mon enfance et de mon allégresse ? Qui donc t’ouvre toujours en nos
cœurs
presque éteints, O lumineuse fleur1, des souvenir
ère auquel il faut croire ; Je vous porte, apaisé, Les débris de ce
cœur
tout plein de votre gloire, Que vous avez brisé
solu ; Je conviens qu’il est bon, je conviens qu’il est juste Que mon
cœur
ait saigné, puisque Dieu l’a voulu ! Je ne résist
t comme vous brisez dans vos métamorphoses Les fils mystérieux où nos
cœurs
sont liés ! D’autres vont maintenant passer où no
nsi que toi, bonne, simple et fidèle ! Elle a le front limpide, et le
cœur
satisfait. Beaucoup ont sa pitié : nul ne lui fai
, MM. Hachette et Pagnerre.) La grandeur Que t’importe, mon
cœur
, ces naissances des rois, Ces victoires qui font
e soleil dore les sommets glacés, est aussi celui qui a ordonné à mon
cœur
de battre, et à mon esprit de penser. Non, mon am
tions ; mais le roman a aussi sa vérité à lui : il fait l’histoire du
cœur
humain. L’histoire de l’homme ne consiste pas seu
onner si on leur interdit ces frivoles et dangereuses lectures : leur
cœur
et leur esprit n’y peuvent rien gagner, ils ont t
les plus innocents en apparence, peut fausser l’esprit et troubler le
cœur
où règnent la candeur et la simplicité de la vert
la vie pratique. Alors viennent les déceptions et les mécomptes ; le
cœur
se brise à chaque pas qu’il fait dans la vie ; to
fortement de l’esprit d’observation et d’analyse intime ; il peint le
cœur
humain en pénétrant dans tous ses replis les plus
s détails et les effets des passions. C’est surtout des sentiments du
cœur
qu’il tire ses plus grandes ressources. La positi
ans efforts et cette hilarité bruyante dont les éclats réjouissent le
cœur
, et cette gaieté réfléchie qui est le sourire de
5. — Ah ! vraiment, mon pauvre Sosie, A te revoir j’ai de la joie au
cœur
. — Madame, ce m’est trop d’honneur, Et mon destin
lus tôt qu’il pourra, madame, assurément, Mais bien plus tard que son
cœur
ne souhaite1. (Ah !) — Mais quel est l’état où la
ugles Célimène. Enfin, s’il faut qu’à vous4 s’en rapportent les
cœurs
, On doit, pour bien aimer, renoncer aux douceurs,
x ; La naine un abrégé des merveilles des cieux ; L’orgueilleuse a le
cœur
digne d’une couronne ; La fourbe a de l’esprit ;
sans cesse nourrie Par le coupable encens de votre flatterie ; Et son
cœur
à railler trouverait moins d’appas, S’il avait ob
avis qui touche votre honneur, Témoigner l’amitié que pour vous a mon
cœur
. Hier3, j’étais chez des gens de vertu singulière
n, par ce qu’elle a d’aigreur, Que mon sincère avis vous a blessée au
cœur
. Célimène. Au contraire, madame, et, si l’on éta
le bien ; rien ne compte aux sots. Saint-Marc Girardin.) 4. Le mot
cœur
a ici le sens de courage. 5. Il s’agit de duels,
esprit ou de sa beauté. Il est parfois permis de faire l’éloge de son
cœur
. On vous le pardonne, bien que le mieux soit de v
i en disent beaucoup. 1. Veut paraître. Voilà le trait qui porte au
cœur
. Bien touché ! Comparez le portrait de Lise, la c
amais et semble n’écrire que pour se satisfaire lui-même, ou quand le
cœur
lui en dit. Sans courir les hasards du caprice, i
ésintéressement, à l’héroïsme. Ces grands hommes ne dissèquent pas le
cœur
pour aller y chercher dans quelque coin obscur un
re à la place qu’une sèche et désespérante anatomie des petitesses du
cœur
! Encore cette anatomie est-elle exacte ? Ce moi,
a lumière que la morale chrétienne a répandue sur les plaies de notre
cœur
et sur les misères de ce monde, il n’est plus pos
ager avec plus de simplicité à ceux qui la lisent les émotions de son
cœur
, les bons ou mauvais événements de sa vie, ses pe
! Ils disent bien, parce qu’ils pensent bien. C’est du trésor de leur
cœur
que sortent tant de généreux mouvements, tant de
ants envers leur mémoire. Il faut les aimer, avoir leur image dans le
cœur
comme on a leurs noms dans la bouche, et se faire
r les lire ; ils en paraient leurs esprits, ils en nourrissaient leur
cœur
. Dans ces livres, M. Duplessis et M. Parison avai
est ne point sacrifier aux passions, qui sont les faux dieux de notre
cœur
; être chrétien n’est pas seulement se détacher d
! quelle sainte jalousie leurs actions n’allument-elles pas dans son
cœur
! La similitude est un rapport de convenance qui
s une plaie qui me dévorait ; l’espérance même était éteinte dans mon
cœur
. Tels sont les principaux lieux communs intérieu
r l’orateur, la nécessité d’une étude très longue et très délicate du
cœur
humain, étude dont nos grands orateurs sacrés nou
’est par les passions que l’éloquence triomphe, qu’elle règne sur les
cœurs
. Quiconque sait les exciter à propos maîtrise à s
ue vous voulez lui faire. La troisième règle est de bien connaître le
cœur
de l’homme en général, et les inclinations partic
ien essentiel d’ajouter qu’il doit avoir une connaissance profonde du
cœur
humain, pour en développer les replis les plus se
soit connue, qu’elle soit écoutée avec plaisir, et qu’elle touche les
cœurs
. On peut appliquer au sermon toutes les règles qu
evons considérer la loi chrétienne : rapport à l’esprit et rapport au
cœur
. Sous ces deux rapports, ses ennemis ont voulu la
à des plaies si hideuses et si touchantes, vous ne fermâtes pas votre
cœur
, et n’endurcîtes pas, Seigneur, vos entrailles ;
de la piété, que serait-ce que le prince de Condé avec tout ce grand
cœur
et ce grand génie ? Non, mes frères, si la piété
jusqu’au comble : valeur, magnanimité, bonté naturelle, voilà pour le
cœur
; vivacité, pénétration, grandeur et sublimité du
onvaincus de notre néant ; mais s’il faut des coups de surprise à nos
cœurs
enchantés de l’amour du monde, celui-ci est assez
à Saint-Cloud de toutes parts ; on trouve tout consterné, excepté le
cœur
de cette princesse. Partout on entend des cris ;
silence, d’une voix entrecoupée de sanglots que formaient dans leurs
cœurs
la tristesse, la pitié, la crainte, ils s’écrière
idées remplirais-je vos esprits, et quelle impression ferait sur vos
cœurs
le récit de tant d’actions édifiantes et glorieus
à ce frivole assemblage de figures éblouissantes qui ne parlent ni au
cœur
ni à la raison27. Plusieurs des oraisons de Cicér
’oreille et d’occuper les yeux ; il faut agir sur l’âme et toucher le
cœur
en parlant à l’esprit. Les réponses aux discours
es grâces de la mythologie. Les deux muses y sont réconciliées par un
cœur
religieux et nourri de la parole homérique, par u
la leur tous les instruments trop composés qui pouvaient amollir les
cœurs
. L’harmonie qui ne va qu’à flatter l’oreille n’es
rsailles ne rajeunit pas de même ; il y faut un visage riant, mais le
cœur
ne rit guère. Si peu qu’il reste de désirs et de
il dit que « le nombre des sots est infini ». Je souhaite de tout mon
cœur
, Madame, que vous ayez « le bon esprit que Dieu d
ngile, à tous ceux qui le lui demandent ». Ce remède, pour guérir les
cœurs
, est préférable aux eaux qui ne guérissent que le
piété n’a rien de faible, ni de triste, ni de gêné ; elle élargit le
cœur
, elle est simple et aimable, elle se fait toute à
s, et que l’esprit de foi qui l’a sanctifié doit être la vie de votre
cœur
. Il vous regarde du haut du ciel où il prie pour
t où il veut que vous régniez un jour en Dieu avec lui. Unissez votre
cœur
au sien. À la duchesse de Beauvilliers sur la
elle a été mise à de longues et rudes épreuves. D’ailleurs, quand le
cœur
est malade, tout le corps en souffre. Je crains p
quence est un don de l’âme, lequel nous rend maître de l’esprit et du
cœur
des autres, qui fait que nous leur inspirons et q
la vertu. C’est une de ces formules définitives qu’il faut savoir par
cœur
. 1. Non : l’art exprime le beau ; il ne doit pas
de vous et de toutes vos peines. Dieu veuille mettre au fond de votre
cœur
blessé sa consolation ! La plaie est horrible, ma
privé de le voir depuis tant d’années, je lui parle, je lui ouvre mon
cœur
, je crois le trouver devant Dieu ; et quoique je
témoignage nous décide à le réimprimer. Et puis, nous devions avoir à
cœur
, sans lui rien faire perdre de ses mérites, de lu
de porter la conviction dans l’esprit, la persuasion dans l’âme ou le
cœur
de l’auditeur. Plus simplement on la définit le t
elle en diffère dans son acception restreinte, en ce qu’elle parle au
cœur
, l’autre à l’esprit. Convaincre, c’est donc porte
son évidence. Persuader, c’est remuer et par là maîtriser l’âme ou le
cœur
de l’auditeur, c’est le contraindre à vouloir, à
es genres et parle tous les langages qui peuvent se faire entendre du
cœur
humain. Trois genres d’éloquence. Le champ d
grossière la douce persuasion, maîtriser dans une certaine mesure les
cœurs
, on dut, ne fût-ce que par un sentiment d’envie,
, et, pour le prouver, Massillon montre que le vice est dans tous les
cœurs
, dans tous les états, dans toutes les conditions.
tes de la vertu, l’orateur peut bien éblouir les esprits, séduire les
cœurs
, lorsqu’il n’est pas connu, mais bientôt le contr
t égale, vous êtes tous également illustres par votre naissance ; vos
cœurs
, également grands, sont également dignes de comma
’à part ces émotions douces, ces moyens insinuants qui s’adressent au
cœur
, il faille, à l’occasion, ravir, entraîner, subju
tes : Que, dans tous vos discours, la passion émue Aille chercher le
cœur
, l’échauffe et le remue. Mais le plus sûr moyen
ilité et imagination. On définit la sensibilité une disposition du
cœur
à recevoir aisément les impressions de la douleur
re, aux ressorts qu’on veut mettre en jeu, par l’étude approfondie du
cœur
humain, le commerce des hommes, l’imitation des g
e de Pison et de Plancine, je dépose mes dernières prières dans votre
cœur
. Dites à mon père et à mon frère de quelles amert
t affreux scélérat ; l’amour de la patrie qu’il éveille dans tous les
cœurs
par le pressentiment des maux irrésistibles qu’eû
n pareil fléau, l’enthousiasme religieux qu’il réveille dans tous les
cœurs
pour le culte des dieux, pour la majesté des aute
éclatent. Ainsi s’opère graduellement la persuasion, à mesure que les
cœurs
sont plus fortement touchés. Citons comme un parf
ortel souvenir d’Auguste et de Drusus vienne à se réveiller dans leur
cœur
et le repentir y va pénétrer et la révolte s’arrê
ennemis ! Vous, pareillement dont je vois changés les visages et les
cœurs
, si vous rendez ses députés au Sénat, à l’empereu
ma tendresse ou ma haine ? Et quel droit désormais avez-vous sur mon
cœur
, Vous qui l’avez rempli d’amertume et d’horreur ?
tenté qu’aux jours de votre épouse, Les cieux me sont témoins que men
cœur
, tout à vous. Vous chérirait encore en mourant pa
élas ! vous connaîtrez leur mère ! Vous plaindrez, mais trop tard, ce
cœur
infortuné Que seul dans l’univers vous avez soupç
rd, ce cœur infortuné Que seul dans l’univers vous avez soupçonné, Ce
cœur
qui n’a point su, trop superbe peut-être, Déguise
g silence, d’une voix entrecoupée de sanglots que formaient dans leur
cœur
la tristesse, la piété, la crainte, ils s’écrière
désigne de l’œil ceux de nous qu’il voue à la mort ! Et nous, gens de
cœur
, nous croyons assez faire pour la république que
ctimes : ses derniers soupirs soufflent la douleur et la mort dans le
cœur
de son royal époux. Les cendres du jeune prince (
abuerit. » Et Bossuet, parlant de la reine d’Angleterre : « Son grand
cœur
surpassa sa naissance, toute autre place qu’un tr
yle ; mais elle veut que ces grâces se montrent dans la simplicité du
cœur
et dans l’abandon d’une sorte de négligence. Voic
l’écrivain, un tact qui trouve sa mesure dans l’étude approfondie du
cœur
. Virgile (Én., X, 392), à propos d’une parfaite r
séduire et faire périr son mari, adresse au tyran ces paroles : Ton
cœur
ne connaît plus ni vertus ni remords. Pour sauver
r, frappe, ton bras vengeur Ne saurait le manquer dans le fond de mon
cœur
. Quelle noblesse, quelle force, quelle sublimité
tte admirable expression de tous les regrets, de toutes les peines de
cœur
qui lui rendent cher le trépas, et dites si la pl
Loin de moi, quelque remords peut-être, À défaut de l’amour, dans son
cœur
a pu naître. Peut-être, dans sa fuite, averti par
r but de flatter l’imagination, de plaire à l’esprit ou de gagner les
cœurs
, sont des figures d’ornement et se rapportent au
enfin, plus vives, plus énergiques, qui remuent plus efficacement le
cœur
, plus propres par cela même aux grands mouvements
dit à ne point déguiser aux personnes élevées en dignité ou qu’on a à
cœur
de ne pas offenser, certaines choses qui pourraie
eau. Si des gouttes de miel tombent dans le calice, Monarques, votre
cœur
en doit le sacrifice Aux peuples, vot
ar un mérite différent : Tour à tour ils nous font entendre Ce que le
cœur
a de plus tendre, Ce que l’esprit a de plus grand
r aspect de cette région désolée (la Judée), un grand ennui saisit le
cœur
. Mais lorsque, passant de solitude en solitude, l
une main, portant l’autre en arrière, Le cou tendu, l’œil fixe et le
cœur
palpitant D’une oreille attentive avec peine écou
our te connaître ? Tes principes ne sont-ils pas gravés dans tous les
cœurs
, et ne suffit-il pas, pour apprendre tes lois, de
Mon époux est vivant et moi je brûle encore ! Pour qui ? Quel est le
cœur
où prétendent mes vœux ? Chaque mot sur mon front
, il tue Polydore, et s’empare de son or. À quoi ne pousses tu pas le
cœur
des humains, sacrée soif de l’or ? » … Tantaene a
grands modèles revivre en vous par l’imitation plus encore que par le
cœur
! Puissiez-vous devenir, vous-même, le modèle des
e presse, il me jette à tes pieds ; César, au nom des dieux, dans ton
cœur
oubliés, Au nom de tes vertus, de Rome et de toi-
propre, instante prière ou supplications adressées à celui qu’on a à
cœur
de persuader. Fénelon, dans son Télémaque, fait p
e, pour dire qu’il a du jugement ou de la présence d’esprit ; il a du
cœur
, pour dire du courage ; mais dans Plaute, dans Pe
accent des grands mouvements : il est propre à peindre l’agitation du
cœur
, l’écart de l’imagination, la véhémence des passi
s captive, subjugue l’intelligence, saisit l’imagination et touche le
cœur
. Le beau, a dit Platon, est la splendeur du vrai.
es hommes possèdent plus ou moins dans leur intelligence et dans leur
cœur
les moyens de sentir et d’apprécier le beau. Cepe
ionné au mérite de l’ouvrage. La délicatesse a donc sa source dans le
cœur
; la pureté, dans la raison. Longin possédait plu
s’emparer de l’homme tout entier et subjuguer son imagination et son
cœur
. Pour atteindre ce but, il y a des moyens à prend
pensées qui émanent de l’intelligence, les sentiments qui partent du
cœur
, les images que produit l’imagination, et enfin l
e la plus juste devant Dieu et devant les hommes. De même, les nobles
cœurs
applaudissent à l’enthousiasme du fils qui se cro
rs superflus, Albe vous a nommé, je ne vous connais plus. Aussi, les
cœurs
généreux se révoltent contre cette âpre vertu, et
Par sentiments nous entendons ici les affections et les mouvements du
cœur
. Ils diffèrent un peu des passions dramatiques et
sont des affections violentes et pleines de tempêtes qui sont à notre
cœur
ce que les orages sont à l’Océan ; les sentiments
vrai est celui qui n’est pas contrefait et affecté, mais qui part du
cœur
, s’adresse au cœur et touche le cœur. Hector, arm
n’est pas contrefait et affecté, mais qui part du cœur, s’adresse au
cœur
et touche le cœur. Hector, armé pour le combat et
ait et affecté, mais qui part du cœur, s’adresse au cœur et touche le
cœur
. Hector, armé pour le combat et prêt à partir, pr
est plus brave que son père ! — Et cette voix de la foule réjouira le
cœur
de sa mère. 69. Le sentiment est naturel quand i
on saisit bientôt avec plaisir et bonheur. La délicatesse est pour le
cœur
ce que la finesse est pour l’esprit. Elle laisse
Rochejaquelein.) 72. Le sentiment noble est celui qui part d’un grand
cœur
et qui remplit l’âme d’un sentiment d’admiration.
re, l’égoïsme est étroit, et, grâce à Dieu, il n’a pas d’écho dans le
cœur
humain. On n’est touché que des choses communes à
s images. En effet, si l’on maîtrise l’intelligence par la pensée, le
cœur
par le sentiment, c’est par l’image qu’on captive
t, je suis morte, autant vaut ; Hélas ! je n’en puis plus ; le pauvre
cœur
me faut. (Heudon.) Qui sent son père ou sa mère
père ou sa mère coupable De quelque tort ou faute reprochable Cela de
cœur
bas et lâche le rend, Combien qu’il l’eût de sa n
son, sans rien ajouter qui puisse flatter l’imagination ou toucher le
cœur
. On ne supporte ce style que chez les philosophes
me des mots emphatiques et sonores qui ne parlent ni à l’esprit ni au
cœur
. L’enflure, dit Longin, n’est pas moins vicieuse
e sens propre ; mais si l’on dit : la chaleur du combat, la dureté du
cœur
, ils sont pris dans le sens figuré. Des tropes.
ngrat ? Quoi ! toujours les plus grandes merveilles Sans ébranler ton
cœur
frapperont tes oreilles ? 217. La déprécation ou
es et choquantes ? L’oreille, d’après Quintilien, est le vestibule du
cœur
. Il est un heureux choix de mots harmonieux. Fuy
nombre est celui-ci : Le jour n’est pas plus pur que le fond de mon
cœur
. 4º Il faut éviter aussi l’assemblage des mots o
des pages en courant, et il ne reste rien ni dans l’esprit ni dans le
cœur
. Le travail de translation commande la lenteur et
nation et de votre sensibilité. Il y a là un mouvement d’esprit et de
cœur
dont il faut savoir profiter, et que souvent on n
u’en sacrifiant aux faux dieux. « Une tentation horrible s’empare du
cœur
d’Eudore : Cymodocée aux lieux infâmes ! La poitr
à ses devoirs et qu’il est suivi de ces mots : Je suis chrétien ! le
cœur
oppressé bat à l’aise et le lecteur triomphe avec
les bourreaux et les victimes. Une telle impartialité annoncerait un
cœur
flétri ou une profonde ignorance des devoirs de l
t nous avons déjà parlé. Elles doivent être écrites sous la dictée du
cœur
, pourvu toutefois que le cœur ne nourrisse que de
doivent être écrites sous la dictée du cœur, pourvu toutefois que le
cœur
ne nourrisse que des sentiments louables. Dans un
ez court, tâchez de rajeunir un sujet aussi usé en puisant dans votre
cœur
des sentiments vrais et sincères, et mêlez à tout
beau idéal ou belle nature, nous entendons ici ce que l’esprit et le
cœur
de l’homme peuvent concevoir de meilleur et de pl
n devoir de repousser tout ce qui dégrade l’imagination et souille le
cœur
. Corrompre avec le bien, c’est le plus grand des
e la poésie est sans doute de plaire et de charmer les esprits et les
cœurs
; mais sa fin dernière et principale, comme celle
plus rigoureuse unité. Malgré les sentiments qui se pressent dans son
cœur
, malgré la précipitation de sa marche, tout se ra
ts une expression variée de tous les sentiments qui peuvent agiter le
cœur
de l’homme, et des consolations pour toutes les s
læ . 473. Après cette préparation, le poète entre franchement dans le
cœur
du récit, et c’est là que commence le nœud ou la
s qu’elles excitent et tous les désordres qu’elles produisent dans le
cœur
qui en est la proie. 509. Pour arriver à cette tr
l’esprit humain, ils semblent n’avoir pour but que d’allumer dans le
cœur
le feu des passions les plus funestes, quelquefoi
tourer des objets qui sont propres à entretenir la tristesse dans son
cœur
. La tranquillité et le silence, un ciel obscur, u
a forcé de convenir que le christianisme, en élevant et en épurant le
cœur
, le dispose à la plus sublime et à la plus attend
crets qu’elle n’a révélés qu’à lui ; il pénètre plus avant dans notre
cœur
que nous n’y pénétrions nous-mêmes avant qu’il no
véhémence épuisée, son souffle y ajoute des degrés de chaleur dont le
cœur
humain est surpris d’être susceptible ; c’est la
de loin, tes filles s’élèveront à tes côtés. Alors tu verras, et ton
cœur
admirera, et il sera inondé de délices, quand la
ent ton bras d’immoler mon amant ! Rome, qui t’a vu naître et que ton
cœur
adore ! Rome enfin que je hais, parce qu’elle t’h
versé sur la terre, toi qui frappais les nations ? Tu disais dans ton
cœur
: Je monterai au plus haut des cieux, j’établirai
me mon courage, Il chante, je vole au carnage, Bellone règne dans mon
cœur
; Anacréon monte sa lyre ; Mes armes tombent ; je
ieu, Chanter devant l’autel les louanges de Dieu. Deux besoins de mon
cœur
, l’aumône et la prière, Remplissaient mes instant
ple et faible mortelle, « J’ai porté la houlette, et, priant dans mon
cœur
, « Protégé nos cités contre Attila vainqueur. « P
les ne durent pas. Ma chère petite amie, je te recommande de tout mon
cœur
d’être bien sage, bien douce, bien obéissante ave
r à ton papa. Ta maman, ton frère, ta sœur, t’embrassent de tout leur
cœur
; et moi, ma chère enfant, juge si je t’embrasse,
t moi, ma chère enfant, juge si je t’embrasse, si je te serre sur mon
cœur
, si je pense à toi continuellement. Adieu, mon cœ
te serre sur mon cœur, si je pense à toi continuellement. Adieu, mon
cœur
, adieu, ma Constance. Mon Dieu, quand pourrais-je
2.) XV. Dithyrambe. Immortalité de l’âme. D’où me vient de mon
cœur
l’ardente inquiétude ? En vain je promène
e à ma main languissante, Et les tristes ennuis sont rentrés dans mon
cœur
! Volons aux plaines de Bellone ;
nes de Bellone ; Peut-être son brillant laurier À mon
cœur
va faire oublier Le noir chagrin qui l’en
Autour de moi le sang bouillonne. À ces tableaux mon
cœur
frissonne Et la pitié plaintive a crié dans mon c
ces tableaux mon cœur frissonne Et la pitié plaintive a crié dans mon
cœur
. D’un air moins turbulent l’Ambition m’appelle, S
ment combattu ; Et sans doute l’être suprême Dans nos
cœurs
le grava lui-même, Pour combattre le vice et sauv
a reine caresse cet enfant, et, peu après, l’amour se glisse dans son
cœur
. Dans un grand repas qu’elle donne à Énée, elle l
a furie Alecto, évoquée des enfers par Junon, souffle sa rage dans le
cœur
de la reine Amate, qui a promis sa fille à Turnus
Je la cherche pour lui. NÉARQUE. Et si ce
cœur
s’ébranle ? POLYEUCTE.
nger tes ans. « Quelle sérénité se peint sur ton visage ! « Comme ton
cœur
est pur, ton front est sans nuage, « Tu dors, et
issez la fille : « Est-il vrai que Booz soit de notre famille ? « Mon
cœur
et Néomi me l’assurent tous deux, — « Ô ciel, rép
e n’est plus un bonheur. — Ah ! que ne lisez-vous dans le fond de mon
cœur
« Lui dit Ruth ; vous verriez que la loi de ma mè
. Après ces preuves tirées des faits, l’auteur rassure l’esprit et le
cœur
de l’homme ; l’un contre l’obscurité des mystères
es autres ne s’adressant qu’à la raison, mais celui-ci s’adressant au
cœur
qui est ce que Dieu demande particulièrement ; et
atale couleur ! Hélas ! de quels soucis cuisans n’agite-t-elle pas le
cœur
des mortels ! quelles guerres sanglantes n’a-t-el
nce, il faut soigner le père. Des gris et des bais-bruns on estime le
cœur
: Le blanc, l’alézan-clair languissent sans vigue
ssée dans les préceptes. Connois donc et son âge, et sa race, et son
cœur
, Et sur tout dans la lice observe son ardeur. Le
prédis ces tragiques fureurs. Qui couvent sourdement dans l’abîme des
cœurs
. Quand César(c) expira, plaignant notre misère, D
t l’éclat de l’imagination, et un grand nombre de peintures vraies du
cœur
humain ; dans le second, une élégante noblesse, e
à lui seul, affoiblit beaucoup l’intérêt qu’on prend à Andromaque. Le
cœur
est partagé entre ces deux personnages. Aussi ent
ôt qu’elle apprend qu’Aricie en est aimée, la jalousie entre dans son
cœur
et lui ferme la bouche sur l’aveu qu’elle alloit
uré, Fulvie, et je le jure encore : Quoique j’aime Cinna, quoique mon
cœur
l’adore, S’il veut me posséder, Auguste doit péri
s l’inflexible rigueur. Le jour n’est pas plus pur que le fond de mon
cœur
. On voit clairement que la situation où se trouv
e qu’il n’est pas dans la nature. Le monologue doit être un combat du
cœur
. Le personnage y paroît irrésolu, et délibérant,
l’esprit ; mais il ne l’instruit pas : il amuse et ne va pas jusqu’au
cœur
. Dans l’autre genre de comédie, on présente un ca
s donner avis Que depuis que par vons tous ses pas sont suivis, Son
cœur
qu’avec excès votre poursuite outrage, N’a que tr
e âme est blessée, Elle vous eût plutôt fait savoir sa pensée, Si son
cœur
avoit eu dans son émotion A qui pouvoir donner ce
son, et trouve que les leçons qu’il lui a données, ont germé dans son
cœur
, et qu’enfin elle se montre digne d’être sa femme
que j’ai prise. Mais sur-tout songez que le temps presse, et que deux
cœurs
qui s’aiment, doivent s’entendre à demi-mot. Sgan
s, lui réplique celui-ci, Voulez-vous qu’elle-même elle explique son
cœur
? J’y consens volontiers pour vous tirer d’erreur
Suivez-moi ; vous verrez s’il est rien que j’avance, Et si son jeune
cœur
entre nous deux balance. (Voilà ce coup de théât
objets à ma vue, Qui m’inspirant pour eux différens sentimens, De mon
cœur
agité font tous les mouvemens. L’un par un juste
n âme une allégresse entière ; Et l’autre par sa vue inspire dans mon
cœur
De secrets mouvemens et de haine et d’horreur. Me
, Si je lui refusois ce qu’exige sa flamme, Qu’à céder malgré moi mon
cœur
s’est vu réduit ; Et pour justifier cette intrigu
y distinguer, sans avoir une connoissance profonde de la nature et du
cœur
humain. Que la nature donc soit votre étude uniq
mique. Quiconque voit bien l’homme, et d’un esprit profond De tant de
cœurs
cachés a pénétré le fond, Qui sait bien ce que c’
ut naître sans dépendance, Que jamais par la force on n’entra dans un
cœur
, Et que toute ame est libre à nommer son vainqueu
it parlé sans feinte ; Et rejetant mes vœux dès le premier abord, Mon
cœur
n’auroit eu droit de s’en plaindre qu’au sort. Ma
uelle trahison pouvez-vous donc vous plaindre ? Alceste. Ah ! que ce
cœur
est double et sait bien l’art de feindre ! Mais,
aujourd’hui. Mais je veux consentir qu’elle soit pour un autre ; Mon
cœur
en a-t-il moins à se plaindre du vôtre ? En serez
grâces de Térence. Quel homme a eu une connoissance plus profonde du
cœur
humain, a pénétré plus avant dans les replis d’un
sse. Son principal mérite consiste à saisir avec art les mouvemens du
cœur
, et à les peindre avec intérêt. Mais on lui repro
tuation où se trouvent les principaux personnages, remue fortement le
cœur
, et l’agite avec véhémence. Or, nulle action théâ
re âme. Que dans tous vos discours la passion émue Aille chercher le
cœur
, l’échauffe et le remue. Si d’un beau mouvement l
e caractère nous est déjà connu, dire avec emportement : Sors de mon
cœur
, nature, ou fais qu’ils m’obéissent ; Fais-les se
raignions d’en éprouver de semblables. La nature a donné à l’homme un
cœur
sensible et compatissant : la seule image des mis
innocent de son amour. Quel est l’homme qui, rentrant dans son propre
cœur
, ne se jugera pas capable d’un pareil excès s’il
s les agrémens, et tout l’intérêt qui peuvent satisfaire à la fois le
cœur
, l’imagination et la raison. L’histoire dit que C
touffer la voix de la nature, qui crie encore plus fortement dans son
cœur
, à l’approche du jour où Iphigénie doit arriver,
igénie, qui paroît dans ce même moment, à venir recevoir à l’autel un
cœur
qui l’adore. Cette princesse prête à l’y suivre,
’ai votre fille ensemble et ma gloire à défendre. Pour aller jusqu’au
cœur
que vous voulez percer, Voilà par quels chemins v
gloire intéressée emporte la balance. Achille menaçant détermine mon
cœur
: Ma pitié sembleroit un effet de ma peur. Il app
age trop vive de l’amour ne peut que corrompre l’esprit et amollir le
cœur
. Elle est au moins l’occasion du danger, si elle
ux des spectateurs, qui font une grande impression sur eux. Ainsi nos
cœurs
étant tournés à la galanterie, le plus sûr moyen
pas qu’il puisse séduire l’innocence, ou amollir encore davantage les
cœurs
foibles et trop sensibles. C’est au poëte à ne ja
présence….. Ciel ! avec quel respect et quelle complaisance Tous les
cœurs
en secret l’assuroient de leur foi ! Parle ; peut
mis….. Neptune, l’instrument d’une indigne foiblesse, S’empara de mon
cœur
, et dicta la promesse. S’il n’en eût inspiré le b
L’éclat de son grand nom lui fait peu de jaloux ; Et peu d’hommes au
cœur
l’ont assez imprimée, Pour oser aspirer à tant de
re : Mais votre fermeté tient un peu du barbare. Peu, même des grands
cœurs
, tireroient vanité D’aller par ce chemin à l’immo
a fait, Je crois faire pour elle autant que vous pour Rome ; J’ai le
cœur
aussi bon ; mais enfin je suis homme. Je vois que
e sort si contraire. Encor qu’à mon devoir je coure sans terreur, Mon
cœur
s’en effarouche, et j’en frémis d’horreur ; J’ai
verez la mort. Polyeucte. Je la cherche pour lui. Néarque. Et si ce
cœur
s’ébranle ? Polyeucte. Il sera mon appui. Néarq
ut se rappeler qu’il doit toujours être dans la tragédie un combat de
cœur
. On veut absolument que le spectateur s’intéresse
evoirs que tout auteur d’une tragédie doit remplir…… Il faut tenir le
cœur
des hommes dans sa main ; il faut arracher des la
attachante ; ne rien dire d’inutile ; instruire l’esprit et remuer le
cœur
; être toujours éloquent en vers, et de l’éloquen
ajoute cette réflexion de la Bruyère. Le poëme tragique vous serre le
cœur
dès son commencement, vous laisse à peine dans to
t plus touchant. Ce tragique est tout sentiment, va toujours droit au
cœur
, et sait merveilleusement l’attendrir. Ses tragéd
lus vrai. Le talent particulier de Racine est de parler intimement au
cœur
et de l’attendrir. Il s’en faut bien qu’il ait d’
s de Molière écoutées attentivement, sont d’admirables leçons pour le
cœur
et pour l’esprit. Il n’y a point, et il n’y eut j
les portes ; et Alceste délivrée par Alcide, ramène la joie dans les
cœurs
. Mais cette joie disparoît presqu’aussitôt, pour
des enfers. Acte V Le triomphe d’Alcide répand la joie dans tous les
cœurs
. Mais Admète est obligé de céder son épouse. Aprè
et qui le plus souvent laissent l’esprit vide, et ne parlent point au
cœur
. On voit avec plus de plaisir une tragédie-lyriqu
eux coupables, Soyez aujourd’hui déchaînés ; Goûtez l’unique bien des
cœurs
infortunés Ne soyez pas seuls misérables….. Ma ri
omparables Aux troubles qu’elle m’a donnés. Goûtons l’unique bien des
cœurs
infortunés, Ne soyons pas seuls misérables. Voic
reux si j’avois évité Le charme trop fatal dont il fut enchanté ! Son
cœur
n’eut que trop de tendresse, Je suis tombé dans s
aux anciens Romains ; et Didon, victime de l’amour intéresse tous les
cœurs
. L’Iliade et l’Odyssée offrent également en bien
; Le fanatisme affreux, la discorde farouche, La sombre politique, au
cœur
faux, à l’œil louche, Le démon des combats respir
rappent agréablement l’esprit : de l’autre, ils affectent vivement le
cœur
, qui se livre alors sans réserve aux mouvemens d’
ion et notre intérêt à être éclairés et à étendre nos lumières. Notre
cœur
se porte vers la vertu, parce que nous sentons qu
opée ; mais que dans l’ode son inspiration est prophétique : c’est le
cœur
qui est dans l’ivresse du transport : le poëte po
e, de ces élans, impétueux, fruits d’une imagination échauffée par un
cœur
vivement ému, et qui conviennent essentiellement
’une élégante poésie, attire par le plaisir, persuade et maîtrise les
cœurs
les plus rebelles. Ainsi nous présentons à un enf
t ; tous restent muets, immobiles, et l’agitation n’est que dans leur
cœur
. Déjà les deux combattans étoient épuisés, et peu
c lui fit asseoir la justice ; Il pardonna souvent ; il régna sur les
cœurs
, Et des yeux de son peuple il essuya les pleurs.
tés ton langage enchanteur, Et tes sons souverains de l’oreille et du
cœur
. Français vous savez vaincre et chanter vos conqu
La reine caresse cet enfant ; et peu à peu l’amour se glisse dans son
cœur
. Dans un grand repas qu’elle donne à Enée, elle l
a furie Alecto, évoquée des enfers par Junon, souffle sa rage dans le
cœur
de la reine Amate, qui a promis sa fille à Turnus
e séjour à ce monarque auguste, Que les cieux, que la terre et que le
cœur
du juste ? C’est lui qui nous soutient, c’est lui
i ! le pardon sonnant te retrouve en ces lieux ? Où donc est ce grand
cœur
, dont tantôt l’allégresse Sembloit du jour trop l
t à leur tête. A suivre ce grand chef l’un et l’autre s’apprête. Leur
cœur
semble allumé d’un zèle tout nouveau. Brontin tie
cette conscience dont la voix terrible se fait si souvent entendre au
cœur
du méchant ; en vain se flatteroit-il d’acquérir
les litanies du souvenir. Elle fut digne d’avoir un talent égal à son
cœur
. Dans l’enceinte étroite d’un horizon borné du cô
ant ; le courage fut ici du côté de la faiblesse, et ces soupirs d’un
cœur
mystique se concilient avec un bon sens prudent q
on, de revoir le cours ordinaire des choses, quand tout est changé au
cœur
! Mon pauvre ami, quel vide tu me fais ! Partout
e de renommée qui va s’attacher au nom que j’ai le plus aimé. Oh ! le
cœur
voudrait tant immortaliser ce qu’il aime ! Mauric
ce fraisier qu’il décrit avec tant de charme, tant d’esprit, tant de
cœur
, qui ferait, dit-il, écrire des volumes sans fin,
si je me mettais à me décrire, sans compter ce qui vit aux replis du
cœur
, comme ces insectes qui logent dans l’épaisseur d
vertu ; celle-ci sort triomphante de la lutte ; mais au fond de notre
cœur
, l’impression du mal reste plus vive que celle du
lieu de le laisser dans le ciel, ils l’ont mis sur la terre, jans le
cœur
de l’homme lui-même : ils ont fondé leur drame su
nisme des passions ; c’est le devoir aux prises avec les penchants du
cœur
, qui amène les situations pathétiques et tragique
de la fatalité. Le théâtre moderne, fondé sur le choc des passions du
cœur
, a donc l’avantage d’être plus moral, plus fécond
es situations pleines d’intérêt, des mouvements toujours nouveaux. Le
cœur
humain est lui-même le théâtre d’un drame sans ce
la nature-, il est sûr, en tous temps et en tous lieux, de remuer les
cœurs
. Les passions les plus dramatiques sont l’ambitio
xcellence : De cette passion la sensible peinture Est, pour aller au
cœur
, la route la plus sûre. Boileau, Art poét. Les
qui conviennent à la passion véhémente, aux mouvements pathétiques du
cœur
. Les descriptions ne sont bonnes que quand elles
Molière, un philosophe sérieux et observateur, qui connait à fond le
cœur
humain et la société, qui en saisit les côtés fai
que. Quiconque voit bien l’homme, et, d’un esprit profond, De tant de
cœurs
cachés a pénétré le fond ; Qui sait bien ce que c
cette rébellion. Une poésie sombre colore ce pamphlet inspiré par un
cœur
courroucé, qui voit dans tout abus un crime, dans
ans cette détresse. » Et cette parole fut écoutée, et ils prièrent de
cœur
le Père qui est dans les cieux1. Et quand ils eur
ardent, plus abondant, et « enseignera toutes choses à ceux dont les
cœurs
se dilateront pour le recevoir », et « renouvelle
de moins de deuils ? Non sans doute, elles se ressemblent toutes. Mon
cœur
, cependant, vous envoie ses vœux ; il demande pou
eur chair tomber sous de flambantes lames, Et n’ai rien obtenu de ces
cœurs
glorieux Que de les avoir vus pousser des chants
s les avantages de ce monde ; mais qu’un rayon divin descend dans son
cœur
, pour lui causer un genre de félicité qui ne ress
« Voilà votre lettre du 18, qui a été bien retardée. Elle me brise le
cœur
. Oh ! que le bon Dieu vous aide, vous soutienne,
s regards sur cette immense éternité, fixe, immobile, vaste comme mon
cœur
, inépuisable comme ses désirs, je voudrais m’élan
s ; qui ne flatte pas les oreilles, mais qui porte ses coups droit au
cœur
. De même qu’on voit un grand fleuve qui retient e
u plus haut des cieux les rênes de tous les royaumes3 ; il a tous les
cœurs
en sa main : tantôt il retient les passions, tant
vé superbement, et qu’il a porté son faîte jusqu’aux nues, et que son
cœur
s’est enflé dans sa hauteur : pour cela, dit le S
onvaincus de notre néant ; mais s’il faut des coups de surprise à nos
cœurs
enchantés de l’amour du monde, celui-ci est assez
à Saint-Cloud de toutes parts ; on trouve tout consterné, excepté le
cœur
de cette princesse4 : partout on entend des cris
princesse si précises et si littérales !… La voilà, malgré son grand
cœur
, cette princesse si admirable et si chérie ! la v
ment universel à son père ou à son grand-père, et qui n’ait encore le
cœur
attendri de ce qu’il a ouï réciter des bontés de
extrême de son peuple envers lui1. C’est ainsi qu’il avait gagné les
cœurs
; et s’il avait ôté de sa vie la tache que Votre
vous vous fassiez entendre aux oreilles, et que vous portiez dans les
cœurs
des vérités plus articulées3. Voici la belle médi
nstructions irrégulières se trahit l’essor spontané d’une âme et d’un
cœur
. 8. Nous dirions : ravis par une certaine douceu
plaisance de notre amour-propre, dans cette secrète intrigue de notre
cœur
, que nous ne pouvons nous tirer de leurs mains ni
une modestie fausse ; mais c’est l’émotion sincère qui parle. 1. Le
cœur
de la reine avait été déposé dans l’église des re
n pleine d’onction et de mélancolie. 1. « Qui vous touche si fort au
cœur
. » Allusion à la lettre que Bossuet écrivit à Lou
s pauvres peuples. Puisse Votre Majesté avoir le moyen d’assouvir son
cœur
de ce plaisir vraiment chrétien et vraiment royal
esse ces sujets d’éternelle méditation. 2. Ces mouvements partent du
cœur
. Il y a de l’enthousiasme dans la foi de Bossuet.
autels, proscrit les prêtres. En purifiant l’air et attendrissant les
cœurs
, il contribua aussi, malgré ses défauts, à provoq
ds modestes étaient joints, et ses mains d’albâtre pressaient sur son
cœur
un crucifix d’ébène ; le scapulaire de ses vœux é
espérer de vivre longtemps dans le souvenir de nos amis, puisque leur
cœur
, où s’est gravée notre image, est comme l’objet d
pas encore assez vaine, de la trace que notre mémoire laisse dans le
cœur
des hommes, cendre et poussière 3. Avant de par
à acheter si chèrement un tombeau. Toutefois, Dieu qui voyait que mon
cœur
ne marchait point dans les voies iniques de l’amb
eraine beauté et le souverain génie, là où est le Dieu qui a placé le
cœur
de l’honnête homme dans un fort inaccessible aux
és, je le veux bien, à cette inévitable lie qui dort toujours dans le
cœur
de l’homme ? ou bien cette lie est-elle tout notr
jours dans le cœur de l’homme ? ou bien cette lie est-elle tout notre
cœur
et notre tristesse vient-elle seulement de l’inex
ement dans la nature, une perspective bien graduée, vous gagneront le
cœur
peu à peu, et donneront pour vous à cette petite
seule peut répandre un baume adoucissant sur les plaies saignantes du
coeur
. Bannissons du style toutes les fleurs du langage
tres de condoléance n’ont pas besoin de préceptes. Dans la douleur le
cœur
parle et parle bien. Voir Canevas n° 7 à 9. §
erait que le remercîment vient de la politesse, de l’usage, et non du
cœur
. Nous devons laisser voir que nous sommes touchés
attribue les fautes à des circonstances fatales, et non à un mauvais
cœur
, qu’on engage à se corriger par des tournures adr
on ne cherchera pas dans une lettre de trace de logique, car c’est le
cœur
qui parle : or, le cœur ne raisonne pas. Si parfo
une lettre de trace de logique, car c’est le cœur qui parle : or, le
cœur
ne raisonne pas. Si parfois le syllogisme s’y cac
joug de fer. Il hérissa d’épines les voies du salut. Mais s’il eut le
cœur
médiocre, parce que la charité lui fit défaut, re
l ne cherche pas à plaire. Son discours est triste, et ne dit rien au
cœur
. Ajoutons qu’il confond souvent le raisonnement a
and Pasteur2. Deux ou trois jours devant la mort, comme elle avoit le
cœur
plus eslevé à Dieu, aussy parloit-elle d’une plus
ence à leur resister, le venin que tenoient aucuns3 caché dedans leur
cœur
s’est ietté. Mais tout cela n’est que fumee : car
qu’il luy plaise d’apaiser tous les tumultes qui pourroient rompre le
cœur
des infirmes : car c’est ce qui me poise7 plus qu
dogme. Il a de l’onction, il est insinuant, il connaît intimement le
cœur
humain, met la passion aux prises avec la foi, et
ous comme un vautour cruel, et s’attache à nous pour nous déchirer le
cœur
et nous punir du plaisir qu’il nous a lui-même do
s les réjouissances publiques ; c’est une vivacité d’ostentation ; le
cœur
n’y prend presque plus de part ; le long usage de
à notre fortune ; l’intérêt est un grand attrait pour la plupart des
cœurs
; les titres qui nous rendent puissants se change
l’homme. Elle seule est la lumière de notre esprit, la règle de notre
cœur
, la source des vrais plaisirs, le fondement de no
s mérité5 ? L’honneur ne dépend pas d’un injuste caprice, Et quand le
cœur
est pur, il suffit. Lucrèce. Non, nourrice. Ce n
z bien respecter la pudeur Que d’avoir seulement son culte au fond du
cœur
. La nourrice. Eh bien ! soit. Prolongez cette re
sauvée, a perdu sa constance, Et, façonnée aux lois, n’a même plus au
cœur
D’un peuple impolicé6 la sauvage vigueur. Partout
onsommer L’œuvre républicaine en la faisant aimer. Elle aura tous les
cœurs
, si l’ordre recommence. Pour cela, que faut-il ?
t que par les bonnes mœurs3 ; Pour réformer l’État, réformez donc les
cœurs
, Sinon, vainqueurs d’un roi, mais vaincus par le
. Elle n’agit pas seulement sur les manières, mais sur l’esprit et le
cœur
; elle rend modérés et doux tous les sentiments,
parés. Il y a du sang dans toutes leurs paroles. Danton en a comme le
cœur
soulevé ; Marat en a soif comme d’un calmant pour
ire fou, pour n’avoir pas à porter plus de haine que n’en contient le
cœur
humain. Danton, par son retour à la générosité, e
harmonieux, de mêler l’utile à l’agréable, en faisant goûter à notre
cœur
les préceptes de la morale la plus pure, et à not
r la fougue de son imagination brûlante, et par les mouvements de son
cœur
vivement ému, il part comme un torrent qui rompt
un torrent, un orage : elle emporte tout avec elle ; elle ébranle les
cœurs
; elle nous fait parcourir l’univers, elle nous f
ment par un refrain. Destiné à éclairer l’intelligence ; à toucher le
cœur
et à satisfaire le goût, le cantique doit briller
eaux les plus riants de la nature, les mouvements les plus ingénus du
cœur
humain, l’enjouement, le plaisir, la mollesse, la
els sont les sentiments qui conviennent à l’élégie ? Il faut que le
cœur
seul parle dans l’élégie Le but de l’élégie, tel
mais encore lorsqu’elle décrit en passant des objets gracieux. Que le
cœur
soit vivement pénétré, et il suggérera à l’esprit
ort de Jonathas et de Saül. La religion chrétienne qui, en épurant le
cœur
, le dispose à la poésie la plus sublime et la plu
te ordinairement par le malheur, est plus ou moins forte, et donne au
cœur
plus ou moins de puissance pour exprimer ses sent
née à exprimer la gaieté et la joie, à récréer l’esprit, à toucher le
cœur
par de gracieuses images, la chanson, infidèle à
udeville de Panard : Le perroquet et l’acteur Tous deux récitent par
cœur
: Voilà la ressemblance. Devant le public ass
jette toute recherche d’esprit, l’esprit étant l’écueil du langage du
cœur
. Son caractère est la naïveté ; tout doit y être
La romance présente trop souvent un danger réel : c’est d’amollir le
cœur
et de l’accoutumer à une espèce de sensiblerie po
it nombre de paroles sanglantes qui appellent la mort. Il a fini : le
cœur
lui bat, mais c’est de joie ; il s’applaudit, il
le cœur lui bat, mais c’est de joie ; il s’applaudit, il dit dans son
cœur
: « Nul ne roue mieux que moi. »Il descend : il t
ar la fin de ta lettre, qui a touché la fibre la plus sensible de mon
cœur
. Parmi toutes les idées qui me déchirent, celle d
rs une dizaine d’années. 2. C’est le cas de dire qu’il a l’esprit du
cœur
. 3. Le comte de Maistre était pauvre, comme son
ement aux maux de ceux qui l’entourent, quelles solides qualités d’un
cœur
droit, généreux et vraiment chrétien ne joint-ell
a chambre, met son épée contre la porte, et se la passe au travers du
cœur
; mais ce ne fut qu’au troisième coup, car il s’e
bre. Ne comprenez-vous point bien l’effet que cela peut faire dans un
cœur
comme le mien ? Si vous continuez de vous bien po
uve cette tristesse avec tant d’autres qui sont présentement dans mon
cœur
! Le péril extrême où se trouve mon fils ; la gue
à la pauvre madame de Nogent1 ; madame de Longueville fait fendre le
cœur
, à ce qu’on dit : je ne l’ai point vue, mais voic
par cette mémorable disgrâce qui révéla tout ensemble le génie et le
cœur
du favori reconnaissant, ami de Molière, de Racin
spirituelle sagesse ressemble à la volupté d’un esprit droit et d’un
cœur
excellent2. Le laboureur et ses enfants
me pique, En ai pris la fuite de peur, Le maudissant de très-bon
cœur
. Sans lui, j’aurais fait connaissance Avec cet
l veut, Bon souper, bon gîte, et le reste ?4 » Ce discours ébranla le
cœur
De notre imprudent voyageur. Mais le désir de voi
incère. » A ces mots, il se couche3, et chacun étonné Admire le grand
cœur
, le bon sens, l’éloquence4 Du sauvage ainsi pros
ts d’imagination. — Le sophi, un roi de Perse. 2. On retrouve ici le
cœur
de la Fontaine. 3. Vont…pleuvant. — Aller, cons
. 5. Travaux, fatigues. On voit bien que sa prière s’adresse à un
cœur
un peu égoïste, qui aime surtout ses caprices, se
argner, pour songer à tout ! » 2. Courage, ce que vous avez dans le
cœur
, votre disposition ; sens encore très-usité au XV
é entre le caractère de La Fontaine et celui du pigeon voyageur ? Son
cœur
, Chose légère, ne fut jamais très-sédentaire. 6.
n leur nom, comme s’il sentait leur présence en lui-même, et dans son
cœur
. 5. Esclaves. Ce mot est le signal de la colère
. 3. Se couche. Attitude de suppliant qui se résigne. 4. Le grand
cœur
et le bon sens. C’est là toute l’éloquence. 5.
es petits docteurs imberbes ont l’orgueil qui accompagne la dureté du
cœur
. 1. Quittez le long espoir, etc., imitation
à cette terre sans grâce un charme particulier ; c’est là qu’est mon
cœur
; c’est là que le repos m’est doux ; c’est là que
ïves et les doctes muses. Pleurez, vous tous qui avez reçu du ciel un
cœur
et un esprit capables de sentir tous les charmes
étranger à toute passion, sauf à l’amitié, cette volupté choisie des
cœurs
épicuriens, privé par la mort de la Boétie d’une
ces mines fieres et tyranniques d’un homme qui n’a plus de sang ny au
cœur
ny aux veines ; vrais espovantails de cheneviere5
ant contre la France, que ie ne regarde Paris de bon œil. Elle2 a mon
cœur
des mon enfance. Et m’en est aduenu comme des cho
4. Elle ne met pas en œuvre. 5. L’enthousiasme qui pénètre dans le
cœur
comme la pointe d’un trait. 6. Frappe aussi par
son heureuse situation. 8. Voilà un vœu qui est encore dans tous les
cœurs
. 9. Si elle ne fait qu’un corps animé par une se
u feu ; Par elle vous gardez, sous une rude écorce, Les tendresses du
cœur
et la croyance en Dieu. Si la France un matin vou
! A ceux qui vous diront la ville et ses merveilles Fermez bien votre
cœur
, paysans, mes amis ! A l’appel des cités fermez b
e d’inventer que d’apprendre. Sereine et austère, malgré l’essor d’un
cœur
ardent, sa jeunesse ne connut que les troubles et
timent de notre grandeur et de notre misère, il associe l’accent d’un
cœur
qui a souffert. De là ce style incomparable qui s
le détourner de ce désir, et c’est la qualité la plus ineffaçable du
cœur
de l’homme. Et ceux qui méprisent le plus les ho
nes variétés, d’une présomption démesurée à un horrible abattement de
cœur
. Malgré la vue de toutes nos misères qui nous tou
nc dans une correspondance qu’on tâche d’établir entre l’esprit et le
cœur
de ceux à qui l’on parle d’un côté, et de l’autre
xpressions dont on se sert ; ce qui suppose qu’on aura bien étudié le
cœur
de l’homme pour en savoir tous les ressorts, et p
lace de ceux qui veulent nous entendre, et faire essai sur son propre
cœur
du tour qu’on donne à son discours, afin de voir
e sont point un jeu de son esprit, c’est le travail douloureux de son
cœur
: elles le pénètrent, elles le consument ; c’est
x discours de son Énéide. Qu’il s’attache à Racine et qu’il sache par
cœur
Phèdre, Britannicus, Iphigénie, Athalie. Qu’il ét
immortelles que la vertu même, celles-ci seront placées dans tous les
cœurs
, et vous aurez autant de monuments qu’il y a d’ho
e conquête une seule parole peut vous procurer ! elle vous gagnera le
cœur
de tous les hommes. Quelle récompense vous recevr
Les statues que lui élèvera sa clémence seront placées dans tous les
cœurs
. 3° Le souvenir de la clémence de Constantin a su
èles et affectionnés. 1° La clémence de l’empereur lui gagnera les
cœurs
de tous les hommes. 2° L’Éternel l’en récompenser
rebelles en sujets fidèles et affectionnés ; et qu’en lui gagnant les
cœurs
de tous les hommes, il lui assure des récompenses
es sentiments les plus élevés : c’est par la clémence qu’on gagne les
cœurs
; elle seule nous procure une gloire durable ; la
immortelles que la vertu même, celles-ci seront placées dans tous les
cœurs
, et vous aurez autant de monuments qu’il y a d’ho
ance et d’amour que la clémence de -l’empereur excitera dans tous les
cœurs
, et qui perpétueront à jamais le souvenir de sa v
, et qui est ici personnifié. Actions de miséricorde. Sensibilité du
cœur
, attendrissement sur la misère, sur les maux d’au
bon usage qui les apprend ; mais le principe en est toujours dans un
cœur
droit et vertueux ; l’homme de bien se respecte t
1° dans le sujet ; 2° dans l’âme de l’orateur lui -même ; 3° dans le
cœur
de ses auditeurs. Pour les découvrir et les excit
s pour cela il faut qu’il ait la sensibilité. La nature a mis dans le
cœur
de l’homme la sensibilité ; par elle, il s’échauf
sse ou les mœurs, et de la satire amère qui vient de la méchanceté du
cœur
. Style tempéré. Le style tempéré ou médiocr
t annonce qu’il veut plaire plutôt qu’éclairer l’esprit et toucher le
cœur
. Aussi ce genre abonde en descriptions, en parall
e pathétique tantôt tendre, tantôt véhément : « Pour moi, juges, mon
cœur
se déchire, mon âme est pénétrée d’une douleur mo
ve en soi la source de sa douleur, et ouvre lui-même sa plaie ; et le
cœur
, pour être touché, n’a pas besoin d’être ému. « P
se à son tour par la communication : « Mais siérait-il, Abner, à des
cœurs
généreux « De livrer au supplice un enfant malheu
des rois ; « Et bientôt en oracle on érigea ma voix. « J’étudiai leur
cœur
, je flattai leurs caprices, « Je leur semai de fl
dable Répond, en gémissant, à ce cri redoutable. Jusqu’au fond de nos
cœurs
notre sang s’est glacé. Des coursiers attentifs l
t les louanges de Dieu, en instruisant sa famille, et laisse tous les
cœurs
remplis tant de l’éclat de sa vie que de la douce
ières dont se forme la foudre qui tombe sur les montagnes, il sort du
cœur
des peuples des iniquités dont vous déchargez les
rdents, des souhaits tendres et empressés d’une âme généreuse ou d’un
cœur
reconnaissant. Cette figure manque rarement son e
ante : « Si quis piorum manibus, etc.17 ». L’obsécration intéresse le
cœur
, émeut la pitié, désarme la colère. Elle supplie,
tes Dont elle avait puni les fureurs indiscrètes ; Et moi, reine sans
cœur
, fille sans amitié, Esclave d’une lâche et frivol
nd de ma pensée ? Et ne voyais-lu pas, dans mes emportements, Que mon
cœur
démentait ma bouche à tous moments ? Quand je l’a
, § Style élevé, péroraison de la Milonienne : « Pour moi, juges, mon
cœur
se déchire… »]. 17. Voir page 46 [= § Style élev
es l’énergie de mes sentiments. Mon esprit épuisé ne sert plus ni mon
cœur
ni ma pensée ; ma plume est aussi faible que ma m
t chacune de ces lignes : il n’y en a pas une qui ne m’ait déchiré le
cœur
, et je n’aurais pas souffert davantage si j’eusse
n’est-ce pas en effet ce triste devoir que je viens d’accomplir ? Mon
cœur
n’est-il pas son vrai tombeau ? Encore quelques j
ur ne m’en séparer jamais ? O espérance divine, qui me fait battre le
cœur
au milieu des incertitudes de l’entendement ! ô p
it vers sa source une roule nouvelle, Plus tôt qu’on ne verrait votre
cœur
dégagé : Voyez couler ces flots dans cette vaste
r ; et en retournant sur mes pas, j’ai une tristesse mortelle dans le
cœur
, et je regarde avec envie les sentiments que j’av
tendre se rappellent de quel ton il disait à Flaminius : Attale a le
cœur
grand, l’esprit grand, l’âme grande, Et toutes le
de Trasimène… à Attale : Vous avez de l’esprit, si vous n’avez du
cœur
… à Laodice, après son entretien avec l’ambassade
riers je n’ai rien à vous dire ; C’est à servir l’Etat que leur grand
cœur
aspire. De votre dictateur ils ont percé le flanc
uvent remplir ces vastes édifices, mais ils laisseront toujours votre
cœur
vide… etc. Massillon, Petit Careine. Interro
due variée, et qui parussent mieux faits les uns pour être appris par
cœur
, les autres pour être lus en classe ou dans la fa
u temps serein, — si joyeux qu’ils montrent en chantant — -qu’en leur
cœur
il y a tant de joie — qu’il leur faut chanter for
à être gais et amoureux, — à cause du temps beau et doux. — Très dur
cœur
a celui qui, en mai, n’est pas amoureux, — quand
Le roi jeta un regard sur eux tout à fait en colère, car il avait le
cœur
si dur et si rempli de grand courroux qu’il ne pu
tier de Mauni et dit : « Ha ! gentil seigneur veuillez réfréner votre
cœur
. Vous avez la gloire et la renommée de souveraine
sa femme, qui pleurait devant lui à genoux très tendrement. Ainsi son
cœur
s’amollit, car c’est à contre-cœur qu’il l’eût fâ
e suffisant à l’escrime. L’estimation et le prix un homme consiste au
cœur
et en la volonté : c’est là où gît son vrai bonhe
Don Juan. — La jolie petite fille que c’est ! je l’aime de tout mon
cœur
. M. Dimanche. — C’est trop d’honneur que vous lu
is votre serviteur. Don Juan. — Parbleu ! je suis à vous de tout mon
cœur
. M. Dimanche. — Vous m’ honorez trop. Je.... Do
s animaux, de travailler beaucoup, de manger de même. Cela me fend le
cœur
de les voir ainsi exténués604; car enfin j’ai une
s pleurant, et toujours mourant : il me semblait qu’on m’arrachait le
cœur
et lame ; et en effet quelle rude séparation ! Je
l’autre jour ravis chez M. de la Rochefoucauld699. Nous apprîmes par
cœur
celle du Singe et du Chat 700 : D’animaux malfais
que c’était la centième sottise qu’il m’avait faite, qu’il n’avait ni
cœur
, ni affection ; en un mot, la mesure était comble
urir de voir ce portrait : c’étaient des cris qui faisaient fendre le
cœur
; ils ne pouvaient prononcer une parole ; ses val
le pour jamais : songez qu’il était mort et qu’il avait une partie du
cœur
emportée. On crie, on pleure ; M. d’Hamilton fait
mauvais riche La félicité toute seule742 est capable d’endurcir le
cœur
de l’homme. L’aise, la joie, l’abondance rempliss
omme font tous les objets extraordinaires ; mais ils n’auront pas les
cœurs
. Lorsque Dieu forma le cœur et les entrailles de
raordinaires ; mais ils n’auront pas les cœurs. Lorsque Dieu forma le
cœur
et les entrailles de l’homme, il y mit premièreme
dont nous sortons. La bonté devait donc faire comme le fond de notre
cœur
, et devait être en même temps le premier attrait
antage, comme une fontaine publique qu’on élève pour la répandre. Les
cœurs
sont à ce prix ; et les grands dont la bonté n’es
médisance ! combien d’amitiés rompues par une raillerie ! combien de
cœurs
aigris et envenimés par les rapports indiscrets !
isse, il la voit de plus près, il ne l’a jamais vue si belle, il a le
cœur
épanoui de joie ; il la quitte pour l’Orientale ;
te à la lecture d’un testament avec des yeux rouges et humides, et le
cœur
serré de la perte de celui dont il espère recueil
libéralité consiste moins à donner beaucoup qu’à donnera propos. (Du
cœur
.) Il vaut mieux s’exposer à l’ingratitude que de
le feu, et l’appareil d’un festin magnifique par toute la cuisine. Le
cœur
de Termes en tressaillit. Il donna sous main ordr
i vus autrefois. Qui t’ôterait tes gestes et tes paroles apprises par
cœur
sans jugement, ne laisserait rien de toi. D’un jo
lle passa à juste titre pour un homme d’un esprit brillant, mais d’un
cœur
sec et dénué de toute passion généreuse. La den
uvent remplir ces vastes édifices, mais ils laisseront toujours votre
cœur
vide. Trouver tous les jours dans votre opulence
ils vous montreront la joie, mais ils ne la laisseront pas dans votre
cœur
. Employez-les à faire des heureux, à rendre la vi
tribut doux et secret dans notre âme ; le long usage, qui endurcit le
cœur
à tous les plaisirs, le rend ici tous les jours p
ement de sa victoire ; et le malheureux maréchal, porté dans tous les
cœurs
français, ne put survivre aux bonnes grâces de so
t toujours, ils nous trouvaient sensibles ; ils ne voyaient que notre
cœur
au-dessus d’eux1079 ; nous descendions jusqu’à le
lui donnerai la préférence. » Le marquis, stupéfait, la rage dans le
cœur
, alla chercher son ancien gouverneur, déposa ses
urs. Quelle instruction ! » La bonté d’âme de Colin développa dans le
cœur
de Jeannot le germe du bon naturel, que le monde
fusément les rimes. Je cherche où est le charme attendrissant que mon
cœur
trouve à cette chanson : c’est un caprice auquel
frants ; et les piétons toujours gais et contents de tout. Combien le
cœur
rit quand on approche du gîte ! combien un repas
us charmant cent fois que la politesse1193 et plus fait pour lier les
cœurs
. Point d’importun laquais épiant nos discours, cr
retournant au travail, ses outils sur l’épaule, je lui réjouirais le
cœur
par quelques bons propos, par quelques coups de b
ieille chanson rustique, et je danserais dans leur grange de meilleur
cœur
qu’au bal de l’Opéra. (Emile, livre IV.) Le p
d une fois j’avais pu doubler un certain coin, avec quel battement de
cœur
, avec quel pétillement de joie je commençais à re
a pourpre des bruyères frappaient mes yeux d’un luxe qui touchait mon
cœur
; la majesté des arbres qui me couvraient de leur
randes idées, j’aimais à me perdre en imagination dans l’espace ; mon
cœur
resserré dans les bornes des êtres s’y trouvait t
demain. » Je revenais à petits pas, la tête un peu fatiguée, mais le
cœur
content ; je me reposais agréablement au retour,
me rappelle mon premier état, et l’orgueil s’arrête à l’entrée de mon
cœur
. Non, mon ami, non, je ne suis point corrompu. Ma
u du vase où cuisaient ces châtaignes si savoureuses et si douces, le
cœur
nous palpitait de joie. Je me souviens aussi du p
ictions, je partis donc avec mon père. Il me portait en croupe, et le
cœur
me battait de joie ; mais il me battit de frayeur
ous qui me reprochez mon père, vous n’avez pas d’idée de son généreux
cœur
; en vérité, horlogerie à part, je n’en vois aucu
derrière la maison. Je n’ai jamais fait de repas plus agréable ; mon
cœur
se dilatait dans l’innocence et la joie d’une sit
t encore à l’homme juste, puisqu’il lui resterait la paix, la paix du
cœur
! trésor inestimable, santé de l’âme, charme de l
s’endormir : Je n’ai pas perdu la journée 1341 ; qui ne voit dans son
cœur
aucune passion haineuse, aucun désir coupable ; q
s sa bonté, me réservait un de ces moments si rares dans la vie où le
cœur
est inondé de joie par quelque bonheur extraordin
ageur de laisser après lui beaucoup de souvenirs, et de vivre dans le
cœur
des étrangers quelquefois plus longtemps que dans
milieu du brillant cortège des étoiles, et il se réjouissait dans son
cœur
. (Les Martyrs, livre I.) Un martyr Le peup
: ce fut sa dernière pensée de la terre, il tourne son esprit et son
cœur
uniquement vers le ciel. (Les Martyrs, livre XXI
ais : qui sait combien ils dureront ? » Le pauvre père se tut, et, le
cœur
plein d’angoisse, il s’en retournait lentement ch
que tu n’as point été seulement juste, et que la charité pénétra ton
cœur
, parce que ta main s’ouvrit pour répandre sur tes
et des lambeaux de plaintes qui déchiraient l’air et qui fendaient le
cœur
: « O mer féroce ! mer sourde ! mer pire que les
r féroce ! mer sourde ! mer pire que les démons de l’enfer ! mer sans
cœur
et sans honneur ! criait-elle avec des vocabulair
: « Nous désirons prier pour Votre Grâce, afin que Dieu éclaire votre
cœur
à votre dernière heure, et que vous mouriez ainsi
ir en la main cette image du Christ, si vous ne l’avez gravée dans le
cœur
. — Il est malaisé, lui répondit-elle, de l’avoir
Il est malaisé, lui répondit-elle, de l’avoir en la main sans que le
cœur
en soit touché, et rien ne sied mieux au chrétien
uelque chose d’empoisonné qui se fait sentir aux lèvres d’un homme de
cœur
sitôt qu’il touche les bords du vase de perdition
instant, le sentiment de la grandeur de mon sacrifice me déchirant le
cœur
, je tombai à genoux, et, appuyant mon front sur l
sensée1558 ! L’excellent général Eblé, dont ce spectacle déchirait le
cœur
, voulut rétablir un peu d’ordre, mais ce fut en v
u ordre de détruire les ponts dès sept heures du matin. Mais ce noble
cœur
, aussi humain qu’intrépide, ne pouvait s’y décide
plus servir qu’aux Russes si on différait davantage, il se décida, le
cœur
navré, et en détournant les yeux de cette scène a
de leurs généraux de Sicile, qui avait toujours pris leurs intérêts à
cœur
. Il arrive à Tunis, bien muni d’argent, les haran
u national1572 cet humble oiseau si pauvrement vêtu, mais si riche de
cœur
et de chant. Quelle vie précaire, aventurée, au m
érils, sa vie précaire, ses épreuves cruelles, n’endurcissent pas son
cœur
: elle reste bonne autant que gaie, sociable et c
e de joie. Sainte poésie, fraîche comme l’aube, pure et gaie comme un
cœur
d’enfant ! Cette voix sonore et puissante donne l
uvait étouffer entièrement l’air sublime des guerres fraternelles. Le
cœur
du jeune homme, saisi de cette douceur inattendue
l Drouot n’était point marié. Libre ainsi d’entraves, la bonté de son
cœur
s’exerçait à l’aise à l’égard des siens et des in
ment toutes les lettres de l’alphabet, mais encore des ornements, des
cœurs
, des rosaces, Adam et Eve, le portrait de Louis X
cinq genres d’écriture, mes pleins et mes déliés, mes ornements, mes
cœurs
et mes rosaces avec Oblet. (Mes Mémoires, XXXI.)
l’horizon lumineux de gloire s’ouvre devant lui1637. Soudainement le
cœur
se gonfle de colère à la pensée de la tyrannie. U
ueur du feu du bivouac, Germain regarda son petit ange assoupi sur le
cœur
de la jeune fille, qui, le soutenant dans ses bra
olière Aimer Molière, j’entends l’aimer sincèrement et de tout son
cœur
, c’est, savez-vous ? avoir une garantie en soi co
relle, qui est comme l’atmosphère des grands caractères et des grands
cœurs
. Il m’a fait connaître la sensation délicieuse d’
ous savez que les mauvaises têtes n’ont pas toujours les plus mauvais
cœurs
. Vous me querellez de ma robe de chambre : vous e
ncle, ou je me trompe, ou vous n’avez pas déjeuné. Vous êtes resté le
cœur
à jeun sur cette maudite lettre de change ; avalo
ardente avait été le stimulant qui maintient les nerfs débiles et les
cœurs
défaillants. Aussi s’élança-t-elle dans l’âpre ca
ufs pendant ces jours. Mais garde-toi de prendre des détours dans ton
cœur
, pour t’autoriser à jurer si tu n’es pas sûr de l
n péremptoire, Sur les climats de France occidentale1844. Prenez haut
cœur
, doncque, France et Bretagne1845, Car, si en camp
i, lion lié, Par moi seras maintenant délié : Tu le vaux bien, car le
cœur
joli as ; Bien y parut quand tu me délias. Secour
sir, mes amours : Eh quoi ! ô souvenance grève1930 ! A peu1931 que le
cœur
ne me crève Quand j’en parle ou quand j’en écris
à craindre Dieu, Dont vous êtes l’image, et porter au milieu De votre
cœur
, son nom et sa sainte parole, Comme le seul secou
’Annibal ; Ce perfide ennemi de la grandeur romaine N’en a mis en son
cœur
que mépris et que haine. Nicomède. Non, mais il
ir absolu, C’est aux rois d’obéir alors qu’elle commande. Attale a le
cœur
grand, l’esprit grand, l’âme grande, Et toutes le
r la gloire ? Est-il quelque faiblesse, est-il quelque action Dont un
cœur
vraiment noble ait plus d’aversion, Puisqu’un seu
!... Ce grand excès d’amour que je t’ai témoigné N’a point touché ton
cœur
, ou ne l’a point gagné2144. Ingrat, tu m’as payé
de ce qui s’allait faire ; Et jusques à des vers qu’il en savait par
cœur
, Il me les récitait2233 tout haut avant l’acteur.
cour il avait de faveur, Disant qu’à m’y servir il s’offrait de grand
cœur
. Je le remerciais doucement de la tête, Minutant2
. » « Ha ! vraiment, mon pauvre Sosie, A te revoir j’ai de la joie au
cœur
. » « Madame, ce m’est trop d’honneur, Et mon dest
s tôt qu’il pourra, madame, assurément, « Mais bien plus tard que son
cœur
ne souhaite. » (Ah2263 !) « Mais quel est l’état
tre bras. Battre un homme à jeu sûr n’est pas d’une belle âme ; Et le
cœur
est digne de blâme Contre les gens qui n’en ont p
st-il quelque talent que l’argent ne me donne ? C’est ainsi qu’en son
cœur
ce financier raisonne. Mais pour moi, que l’éclat
gez-vous dans quel sang vous allez vous baigner ? Néron dans tous les
cœurs
est-il las de régner ? Que dira-t-on de vous ? qu
sombre inimitié ne fuit point mon visage ; Je vois voler partout les
cœurs
à mon passage ! » Tels étaient vos plaisirs. Quel
ort d’un coupable : Vous résistiez, seigneur, à leur sévérité ; Votre
cœur
s’accusait de trop de cruauté ; Et, plaignant les
ron.) Me voilà prêt, seigneur : avant que de partir. Faites percer ce
cœur
qui n’y peut consentir. (Britannicus, acte III, s
e victime. hector, à part. Il est sec2444. Valère. De serpents mon
cœur
est dévoré : Tout semble en un moment contre moi
voir recours : Je n’aimerai que vous ; m’aimeriez-vous toujours ? Mon
cœur
, dans les transports de sa fureur extrême, N’est
uittant votre triste personne. Le moindre déplaisir puisse saisir mon
cœur
. Un écolier qui sort d’avec son précepteur, Un hé
ton front pâlissant Dieu met le repentir : Je vois la vérité dans ton
cœur
descendue ; Je retrouve ma fille après l’avoir pe
me crois son fils ; mes preuves sont ses larmes, Mes sentiments, mon
cœur
par la gloire animé, Mon bras, qui t’eût puni s’i
rments : ma détestable erreur, Ce matin, de mon fils allait percer le
cœur
. Je pleure à vos genoux mon crime involontaire. C
ez, à Montèze. Je vois le doigt de Dieu marqué dans nos malheurs. Mon
cœur
désespéré se soumet, s’abandonne Aux volontés d’u
solitaire. Mais ces ruines même ont pour moi des attraits. Là, si mon
cœur
nourrit quelques profonds regrets, Si quelque sou
Mais le souper2537 s’annonce, et l’heure de la table Réunit tous les
cœurs
: un flacon délectable Verse avec son nectar les
s célèbres. Ode imitée de plusieurs psaumes2539 J’ai révélé mon
cœur
au Dieu de l’innocence ; Il a vu mes pleurs pénit
ans leur colère : « Qu’il meure, et sa gloire avec lui ! » Mais à mon
cœur
calmé le Seigneur dit en père : « Leur haine sera
le nageant Tire le brin de jonc, et s’en va dirigeant Cette nef à son
cœur
si chère. On aborde, on débarque, et jugez du pla
sée, Et de vos rossignols les soupirs caressants, Bien ne plaît à mon
cœur
, rien ne flatte mes sens ; Je suis esclave. Le Ch
e ; et la nature entière Est plus nue à mes yeux, plus horrible à mon
cœur
, Que ce vallon de mort qui te fait tant d’horreur
n : les danses, les jeux, les plaisirs des bergers, Sont à mon triste
cœur
des plaisirs étrangers. Que parles-tu de dieux, d
orgueil. Le Chevrier. Berger infortuné ! ta plaintive détresse De ton
cœur
dans le mien fait passer la tristesse. Vois cette
ne et sois maudit ; car, si j’étais plus sage, Ces dons sont pour mon
cœur
d’un sinistre présage. De mon despote avare ils c
e. O mort ! tu peux attendre ; éloigne, éloigne-toi ! Va consoler les
cœurs
que la honte, l’effroi, Le pâle désespoir dévore.
x de ma saison ; Et quand je dis en moi-même : « Où sont ceux que ton
cœur
aime ? » Je regarde le gazon. Leur tombe est sur
ens, Leur âme en secret murmure De plus intimes accents ; Au fond des
cœurs
qui sommeillent, Leurs souvenirs qui s’éveillent
Des baisers sont sur sa bouche ; Sur ce sein qui fut leur couche Son
cœur
les rappelle à soi ; Des pleurs voilent son souri
oublier, c’est s’oublier soi-même ; N’êtes-vous pas un débris de nos
cœurs
? Dieu de pardon ! Leur Dieu ! Dieu de leurs père
refuserait pas de la rendre à leur cri.... Mais remettant au ciel un
cœur
transi de doute Pour qu’un guide invisible illumi
s’affaissèrent. Nul n’osait de sa voix faire entendre le son ; Leurs
cœurs
ne se parlaient que par leur seul frisson : En pr
, Et leurs têtes, pendant du bras qui les supporte, Battirent sur son
cœur
comme une chose morte. Son œil pétrifié sans pleu
es yeux Faisaient à ce trésor de si tristes adieux, Que je sentis mon
cœur
s’amollir de tendresse ; La pitié l’emporta. Jama
eleine, adieu pour jamais ! Je pars, il le faut, et je cède ; Mais le
cœur
me saigne en partant. Qu’un plus riche qui te pos
sang, la poudre et le goudron, S’enfonçaient dans les bois, comme au
cœur
des grands ormes Le coin du bûcheron. Un brouilla
is sombre et le ciel bleu ? C’est là que nous vivions. — Pénètre, Mon
cœur
, dans ce passé charmant ! — Je l’entendais sous
laissé les enfants en bas. » Qu’elle fût bien ou mal coiffée, Que mon
cœur
fût triste ou joyeux, Je l’admirais. C’était ma f
te ? Qu’est-ce donc que Jeannie emporte en s’en allant ? Pourquoi son
cœur
bat-il ? Pourquoi son pas tremblant Se hâte-t-il
femme ! » Et montrait sur son front qu’éclairait l’âtre en flamme Son
cœur
bon et content que Jeannie éclairait. « Je suis v
Et tous font converger leurs piques sur Roland. L’infant, monstre de
cœur
, est monstre de stature ; Le rocher de Roland lui
x prairies, Et la rosée en perle attachée aux rameaux, O terre de mon
cœur
, ô collines chéries, Et pourtant, pauvres gens, p
ajesté, Mais parce que, du jour où nous vînmes au monde, La misère au
cœur
dur, notre nourrice immonde, Nous marqua pour la
ts ; Ce dont nous te prions, enfants de la misère, C’est d’amollir le
cœur
des puissants de la terre, Et d’en faire pour nou
mitié, Et, que demain je meure ou que demain je vive, Pendant que mon
cœur
bat, t’en donner la moitié. (Premières Poésies.)
gage Dont il enseignait la douceur, Le seul français et qui vienne du
cœur
; Car n’en déplaise à l’Italie2763, La Fontaine,
es-tu ton père ? aimes-tu ta patrie ? Au souffle du matin sens-tu ton
cœur
frémir, Et t’agenouilles-tu lorsque tu vas dormir
x savoir, saine et douce liqueur, Nourrissait la raison en égayant le
cœur
. C’était là son grand art : la lettre inanimée Vi
’on fait pour eux Il faut dire au moins quelque chose. Les vrais bons
cœurs
sont transparents ; On y voit toute leur tendress
ce qu’on a conté, Et, quoique vivant de paille menue, Elle a dans le
cœur
beaucoup de bonté. « Mangez, lui dit-elle, ouvrez
et l’injure ; J’aurais haï, comme eux, une inégalité Contre qui tout
cœur
fier doit être révolté ; J’aurais, dans mon élan
ui pousse ces vainqueurs, Et court en un instant dans des milliers de
cœurs
? À lutter contre lui vous sentez-vous de taille,
u ! Mieux qu’un guerrier de fer et d’airain revêtu, Le jeune homme au
cœur
pur2875 marche dans la sagesse. Le myrte efféminé
d’un geste viril Le haut commandement du maître sur le fleuve (Si le
cœur
lui manquait, l’homme, que dirait-il ?) Et, refou
Comme un fardeau que pose un porteur qui s’arrête, Elle allégeait son
cœur
, se croyant sans témoin, Et les senteurs d’avril
… » « Mais voici… — reprit-il, se faisant violence Pour maîtriser son
cœur
, dans le profond silence : — Plus d’un me survivr
Où posera ma tête, et m’appelant trois fois : « Moser ! » de tout son
cœur
, de sa plus forte voix, Sans me raconter rien, et
r, ma mère est veuve et je suis orphelin. D’un passé douloureux notre
cœur
est trop plein... Elle ne vous connaît que par de
, Et comment cet ivrogne affreux, cet assassin, Était à son retour un
cœur
loyal et sain ! Vous le prenez bien haut, jeune h
’aime sire Gérald, autant que je l’honore ; Je l’aime maintenant d’un
cœur
plus attendri, Car ce qui l’a frappé ne l’a pas a
, Que l’expiation ne fut pas assez ample ; Et j’aime mieux briser mon
cœur
en ce moment Que d’être un jour témoin de votre é
qui me consolez dans mes horribles transes, Peut-être cet élan de vos
cœurs
généreux S’arrêterait bientôt à me voir plus heur
lence. Eh bien… je me soumets : qui t’aime te ressemble. Dieu lit nos
cœurs
pareils : que Dieu seul les rassemble ! — Adieu,
r… Comme elles, La ménagère échappe aux menaces du temps ; La paix du
cœur
se lit dans ses calmes prunelles, Et son front re
st dans sa bouche2933.... On n’achète pas l’appétit. Vois ce lâche au
cœur
plein de rage, Ce difforme au front attristé....
du village, Rythmé par les sanglots de la mer sur la plage. Dans les
cœurs
son écho lugubre retentit : Celle qui reste songe
A l’école !… » — Il faut partir, coûte que coûte ; Je partis, mais le
cœur
me défaillit en route. « Je veux mourir ici : je
ême, Comme un oiseau blessé se blottit pour mourir. Voulant m’ôter du
cœur
la Provence lointaine, Des mères par pitié m’embr
miel, Ni tant d’amis nouveaux n’effacèrent ton ciel, Provence, de mon
cœur
tout plein de ta mémoire. Le soleil n’avait pas d
as coupable. — Mais, chose étrange, Jacquemin était un marin selon le
cœur
de Legoëz ; Pierre est un brave lui aussi, et qui
s, Plongeant du pied sous le sol dur Et portant vos têtes sublimes Au
cœur
de l’immortel azur. Vous avez la grâce et la forc
us portez fièrement la gloire De votre verte éternité ! Librement mon
cœur
se dilate Et s’épanouit au soleil, O fraîcheur du
Tirer à ceulx, tirer contre ceux, 110. devdPar amour, en gagnant le
cœur
de ceux qui étaient dans la place. 111. Intelli
ies, dont aucune n’est certaine. 512. Le courage assez généreux, le
cœur
assez noble. Courage se trouve très fréquemment d
réquemment dans l’ancienne langue et au xviie siècle avec le sens de
cœur
. — Généreux, c’est proprement qui est de bonne ra
lles, mais soutenue, échauffée par l’ardent amour qu’il sent dans son
cœur
pour Dieu. — La charité (même étymologie que l’ad
ne plus penser qu’à mes devoirs religieux. 695. Une idole dans mon
cœur
. Arnauld d’Andilly voulait dire que Mme de Sévign
s courons le risque, par cela même que nous sommes heureux, que notre
cœur
s’endurcisse. 743. Amour-propre, amour de soi-m
tés exactement de l’Evangile de Saint-Luc, XVI, 9. « La dureté de son
cœur
, dit encore un peu plus loin Bossuet en parlant d
lus loin Bossuet en parlant du mauvais riche, a endurci contre lui le
cœur
de Dieu ; les pauvres l’ont déféré à son tribunal
s talon). — Mais ce mot, surtout aujourd’hui, implique la bassesse du
cœur
plutôt que celle de la condition. 903. Le grand
à l’égard des études et des travaux de l’esprit, non la sécheresse du
cœur
et l’incapacité d’éprouver un sentiment affectueu
tion du mot célèbre de don Diègue, dans le Cid : « Rodrigue, as-tu du
cœur
? » Il faut reconnaître qu’en effet Géronte s’élè
Donne-moi l’intelligence, pour que je connaisse ta loi. — Incline mon
cœur
pour que j’entende les paroles de ta bouche… — Qu
il vient de trouver (le plus tôt qu’il pourra, mais plus tard que son
cœur
ne souhaite). 2264. Télèbe, ville principale de
e l’ancien espagnol fanfa, vanterie. 2279. Entendez : le courage (le
cœur
) n’est plus une vertu, mais au contraire il mérit
mère de tous les désirs généreux, tandis que la servitude corrompt le
cœur
même de celui qu’elle opprime. 2584. Lustration
erait le mot propre, mais encore elle éveille un sentiment dans notre
cœur
. 2612. Aux sources ruisselantes, pour laisser p
(connaissez-vous...), qui en amène elle-même une autre (pénètre, mon
cœur
...), et le récit reprend ensuite (je l’entendais
ppose la jeunesse de son pays à celle de l’Asie efféminée. 2875. Au
cœur
pur. L’opposition n’est pas entre le guerrier et
ier et le jeune homme, mais entre les armes de fert et d’airain et le
cœur
pur considéré comme la plus forte des armures pou
errai plus, terre qui n’es plus nôtre ! Mais ton cher souvenir en mon
cœur
n’est pas mort ; Devant mes yeux ta claire imag
ruit montagnard la confuse saveur Me remet mon pays et ma jeunesse au
cœur
. (Le Livre de la payse) 2927. Lucrèce (95-51
le plus terrible des poisons, l’alcool, sur la santé, l’esprit et le
cœur
de notre peuple. Il ne s’agit point ici du maudit
si l’on n’apprend la Rhétorique, qui est l’art de s’insinuer dans les
cœurs
en charmant les oreilles ? Cet art, nous le possé
joie, l’espérance, tout un monde d’harmonies, qui dorment au fond des
cœurs
mortels, s’éveillera au rhythme savant de vos par
autres promèneront leur pinceau), mais en observateur qui a creusé le
cœur
humain. Il dessina à grands traits les caractères
lus beaux monuments de l’éloquence et de la poésie ; apprenez-les par
cœur
; récitez-les pour vous exercer l’oreille et la m
es, que cette forêt est de carton, que ce soleil est un lustre. Votre
cœur
est ému, vos larmes coulent. L’auteur est un magi
ce dans l’intelligence des auditeurs : l’esprit ébranlé entraînera le
cœur
à son tour, le triomphe de l’éloquence sera compl
besoin de recourir à l’art des précautions oratoires pour forcer les
cœurs
; ils vous seront ouverts avant même que vous aye
litiques. Conclusion. Ce n’est pas des cahiers des rhéteurs, c’est du
cœur
même de la cause que vous devez tirer tous vos dé
sion. Mais comment triompher des esprits, si on ne se rend maître des
cœurs
? Tant que la raison reste calme, tant qu’elle se
-vous jamais assisté à une grande fête de l’éloquence ? La raison, le
cœur
, l’oreille, les yeux, tout y est satisfait. Il se
essaire pour remuer les passions, où la chercher ? — En vous-même. Le
cœur
en est la source intarissable. — Quoi ! je plaide
frapper fort c’est de frapper juste. Si donc vous voulez arriver aux
cœurs
de vos juges, commencez par étudier leur caractèr
serait tracer à l’inspiration les limites où elle doit s’arrêter ? Le
cœur
a sa logique comme la raison. Il y a dans les éla
et ses repos réglés par la respiration de l’orateur : elle prend les
cœurs
en charmant les oreilles. Mais, si harmonieuse qu
e ce mot excellent qui est de lui : « Les grandes pensées viennent du
cœur
. » Philosophe religieux par sentiment, il se cons
n ne mesure bien, d’ailleurs, la force et l’étendue de l’esprit et du
cœur
humains que dans ces siècles fortunés ; la libert
s pour ma conduicte et pour le gouvernement des affaires. À Dieu, mon
cœur
, je vous baise cent mille fois. Ce iii e septembr
arce que je sais qu’il est difficile à la nature de tenir toujours le
cœur
des hommes audessus de leur condition. Je le plai
grandes places : on peut être au-dessus de l’un et de l’autre par le
cœur
. » Citons encore de lui quelques pensées détaché
et du parfait, s’arrêtant précisément où il faut. 14. Les qualités du
cœur
ne sont-elles pas nécessaires au goût ? Un goût
écrire, si l’on est étranger aux affections vertueuses. Celui dont le
cœur
est dur ou manque de délicatesse, qui ne sait poi
truisent les semences de goût que la nature a répandues dans tous les
cœurs
. Or, pour empêcher le goût de tomber dans des éca
i ne les ont point cultivées, et ce qui vaut mieux encore, élèvent le
cœur
en ennoblissant les sentiments et en perfectionna
a vieillesse, la paternité ; faire vibrer toutes les nobles cordes du
cœur
humain, et mépriser les succès qu’obtiennent les
sophie et de l’éloquence, qui fut réellement celui de la langue et du
cœur
, les Romains ne laissèrent pas de s’adonner à l’é
absorbée par les détails de l’expression : le travail d’apprendre par
cœur
est mécanique, dès qu’il est commandé, et se rédu
douces larmes, ou cette douleur déchirante qui pénètre dans tous les
cœurs
. Enfin, la conclusion de ce long cours d’étude se
e Cicéron, les sentiments et les pensées, en mettant le doigt sur les
cœurs
. Sans cela l’éloquence est vague, et manque des d
nc dans une correspondance qu’on tâche d’établir entre l’esprit et le
cœur
de ceux à qui l’on parle d’un côté, et de l’autre
xpressions dont on se sert ; ce qui suppose qu’on aura bien étudié le
cœur
de l’homme pour en savoir tous les ressorts et po
lace de ceux qui doivent nous entendre, et faire essai sur son propre
cœur
du tour qu’on donne à son discours, pour voir si
auté d’intelligence que nous avons avec lui incline nécessairement le
cœur
à l’aimer. XVIII. Ce n’est pas dans Montagne, mai
l’un ni l’autre. — On ne consulte que l’oreille parce qu’on manque de
cœur
. — La règle est l’honnêteté. Différence entre l
la manière qu’il lui plaît. Je sais qu’il a voulu qu’elles entrent du
cœur
dans l’esprit, et non pas de l’esprit dans le cœu
u’elles entrent du cœur dans l’esprit, et non pas de l’esprit dans le
cœur
, pour humilier cette superbe puissance du raisonn
ités de notre portée : et c’est d’elles que je dis que l’esprit et le
cœur
sont comme les portes par où elles sont reçues da
te liaison ensemble et avec les vérités avouées et avec les désirs du
cœur
sont si sûres de leur effet, qu’il n’y a rien qui
à la personne à qui on en veut, dont il faut connaître l’esprit et le
cœur
, quels principes il accorde, quelles choses il ai
. Croira-t-on, en vérité, que deux personnes qui ont lu et appris par
cœur
le même livre, le sachent également, si l’un le c
d’autrui : personne presque, par la disposition de son esprit, de son
cœur
et de sa fortune, n’est en état de se livrer au p
urer au théâtre que de s’y morfondre. Le poëme tragique vous serre le
cœur
dès son commencement, vous laisse à peine dans to
e vérité, et l’éloquence un don de l’âme, lequel nous rend maîtres du
cœur
et de l’esprit des autres, qui fait que nous leur
omme un écueil de vouloir imiter ceux qui écrivent par humeur, que le
cœur
fait parler, à qui il inspire les termes et les l
ment, que la mémoire est neuve, prompte et fidèle, que l’esprit et le
cœur
sont encore vides de passions, de soins et de dés
ore ; frein, effréné ; front, effronté ; ris, ridicule ; loi, loyal ;
cœur
, cordial ; bien, bénin : mal, malicieux. Heur se
ses pensées dans la conversation : toujours maître de l’oreille et du
cœur
de ceux qui écoutent, il ne leur permet pas d’env
qu’amuser votre esprit, et qui ne remuera point vos entrailles, votre
cœur
, quelque beau qu’il paraisse, ne sera point éloqu
t tendre qu’à mouvoir les ressorts cachés que la nature a mis dans te
cœur
des hommes. Ainsi consultez-vous vous-même, pour
int capable de gagner les hommes et de faire entrer la vertu dans les
cœurs
. Il est bon de remarquer cela en passant, pour co
jamais de vrai orateur, c’est-à-dire d’homme qui sache entrer dans le
cœur
des autres, et qui les entraîne. B. Je ne m’en é
a orné ses harangues ? Il me semble que l’esprit s’y amuse, et que le
cœur
n’en est point ému. A. Il faut distinguer, Monsi
effet ; un seul regard, jeté bien à propos, pénètre dans le fond des
cœurs
, et pour persuader, ne disions-nous pas qu’il fau
a méthode qu’il a suivie après tant d’autres. Tant qu’on prêchera par
cœur
et souvent, on tombera dans cet embarras. B. Com
embarras. B. Comment donc ? Voudriez-vous qu’on ne prêchât point par
cœur
? Jamais il ne ferait des discours pleins de forc
esse. A. Je ne voudrais pas empêcher les prédicateurs d’apprendre par
cœur
certains discours extraordinaires ; ils auraient
manière la plus vive et la plus touchante : ou celui qui apprend par
cœur
, ou celui qui parle sans réciter mot à mot ce qu’
ce qu’il a appris ? B. Je soutiens que c’est celui qui a appris par
cœur
. A. Attendez ; posons bien l’état de la question
n homme qui compose exactement tout son discours et qui l’apprend par
cœur
jusqu’à la moindre syllabe ; de l’autre, je suppo
importe : outre qu’il peut les avoir préparées sans les apprendre par
cœur
, de plus, ces négligences lui seront communes ave
sieur, en même temps les avantages d’un homme qui n’apprend point par
cœur
: il se possède, il parle naturellement, il ne pa
entre pas dans l’esprit, ce qui attire l’attention, ce qui touche les
cœurs
, et ce qui ne fait point ces effets. Il reprend l
vagues et infructueuses. Voyez combien l’orateur qui ne parle que par
cœur
est loin de ce but. Représentez-vous un homme qui
B. Quoi ! Vous croyez que Démosthène et Cicéron ne savaient point par
cœur
ces harangues si achevées que nous avons d’eux ?
avons plusieurs raisons de croire qu’ils ne les apprenaient point par
cœur
mot à mot. Les discours mêmes de Démosthène, tels
e qu’il en dit ne marque point que l’on doive apprendre mot à mot par
cœur
; au contraire, il paraît se borner à vouloir qu’
une expérience commune. Si les gens qui apprennent leurs sermons par
cœur
prêchaient sans cette préparation, ils prêcheraie
onds de doctrine pour se lier à eux-mêmes. La méthode d’apprendre par
cœur
met je ne sais combien d’esprits bornés et superf
, monsieur, ce que vous demandez de l’orateur qui n’apprend point par
cœur
ce qu’il doit dire ? A. Vous l’avez très-bien exp
. Remarquez encore que la plupart des gens qui n’apprennent point par
cœur
ne se préparent pas assez : il faudrait étudier s
e dernier, que tous les enfants des Israélites devaient apprendre par
cœur
. Jamais nulle ode grecque ou latine n’a pu attein
orce singulière, qui est plein d’idées nobles, qui connaît le fond du
cœur
de l’homme, qui est poli et attentif à garder dan
ît bien l’Ecriture sainte et les mœurs des hommes ; il entre dans les
cœurs
, il rend les choses sensibles ; il a des pensées
tié ; Et dans toi la nature avait associé A l’esprit le plus ferme un
cœur
facile et tendre. Parmi ces gens d’esprit nous t
es de leurs aînés. Plus pur, plus élégant, plus tendre, Et parlant au
cœur
de plus près, Nous attachant sans nous surprendre
les tours qu’on appelle tropes. Ainsi, dans toutes les langues, « le
cœur
brûle, le courage s’allume, les yeux étincellent,
euvent imiter ces grands modèles, feraient mieux de les apprendre par
cœur
et de les débiter à leur auditoire (supposé encor
fet dans la bouche du maréchal de Biron ce que Henri IV avait dans le
cœur
. Il y aurait encore bien des choses à dire sur l’
ous quitte pas. .......Crois-tu, si je l’épouse, Qu’Andromaque en son
cœur
n’en sera pas jalouse ? Tu vois que c’en est fait
sée D’arracher un hommage à tant d’autres offert, Et d’entrer dans un
cœur
de toutes parts ouvert. Mais de faire fléchir un
, si, portant déjà le deuil, l’amertume, le désespoir souvent dans le
cœur
, ils en laissaient échapper quelques traits au de
ne craignais d’être long. Massillon et Cheminais savaient Racine par
cœur
, et déguisaient les vers de ce divin poëte dans l
ument obligé de prononcer : Si vous aviez la rigueur De m’ôter votre
cœur
, Vous m’ôteriez la vi-eu. 80 Arcabonne est forc
t m échauffer ; mais je n’ai besoin de personne pour ranimer dans mon
cœur
les sentiments d’attachement et de respect que j’
vous gronde de ne m’avoir point écrit ; mais je vous aime de tout mon
cœur
de m’avoir envoyé ce petit antidote contre le poi
vous sa jeunesse inspirée Suivit les arts et les vertus ; L’Envie au
cœur
faux, à l’œil louche, Et le Fanatisme farouche, S
de Racine, à cette sagesse toujours éloquente, toujours maîtresse du
cœur
, qui ne lui fait dire que ce qu’il faut, et de la
emme ; De vivre votre ami, votre amant, votre époux ; De partager mon
cœur
entre la gloire et vous. Ne croyez pas non plus q
le définir. Que dans ces vers d’une épître que tout le monde sait par
cœur
: Contente d’un mauvais soupe, Que tu changeais
lheureux nourrissent les faiblesses, Les poussent au penchant où leur
cœur
est enclin, Et leur osent du crime aplanir le che
e en parallèle avec Racine. L’un et l’autre ont parfaitement connu le
cœur
de l’homme ; l’un et l’autre se sont attachés à p
nière et non pas ton esclave, Et tu ne prétends pas qu’il m’abatte le
cœur
Jusqu’à te rendre hommage et te nommer seigneur.
te l’ai déjà dit, César, je suis Romaine : Et quoique ta captive, un
cœur
comme le mien, De peur de s’oublier, ne te demand
vrais rien à ce qu’il fait pour nous, Si, comme par soi-même un grand
cœur
juge un autre, Je n’aimais mieux juger sa vertu p
nière et non pas ton esclave, Et tu ne prétends pas qu’il m’abatte le
cœur
Jusqu’à te rendre hommage et te nommer seigneur.
es vraisemblances sévères n’y sont pas blessées. La pièce me serre le
cœur
dès le commencement, et me mène jusqu’à la catast
rois l’humanité, dont les paroles tendres et persuasives pénètrent le
cœur
, et qui, par la noblesse et la vérité de ses pein
ices de la flatterie la cause abandonnée des peuples. Quelle bonté de
cœur
, quelle sincérité se remarque dans tes écrits ! Q
ui n’imaginent pas est conter. XVIII. Les grandes pensées viennent du
cœur
. XIX. Quand on a beaucoup de lumière, on admire p
’oreille et d’occuper les yeux ; il faut agir sur l’âme et toucher le
cœur
en parlant à l’esprit. Le style n’est que l’ordre
’ils sont complètement dénués de poésie. V. Il n’est pas une corde du
cœur
humain que, dans sa richesse et sa grandeur infin
sions brillantes sont le naturel de ceux qui ont la mémoire ornée, le
cœur
ému, l’esprit éclairé et l’œil perçant. XXI. Un s
insi sur Racine : Plus pur, plus élégant, plus tendre, En parlant au
cœur
de plus près, Nous attachant sans nous surprendre
ie de quels horribles rapports ils ont rempli vos aureilles et vostre
cœur
, pour vous rendre nostre cause fort odieuse : mai
ie n’aye pretendu composer une defense, mais seulement adoucir vostre
cœur
pour donner audience à nostre cause. Lequel, comb
suffisant à l’escrime. L’estimation et le prix d un homme consiste au
cœur
et en la volonté : c’est là où gist son vray honn
oup d’essay au regard de ce qui adviendra, si sans espoir de paix les
cœurs
s’embrasent du tout en fureur, car ce n’est encor
n pere des hommes et de la nature. Arriere donc ces pestes qui, d’ung
coeur
felon et sanguinaire, pour assouvir leur vengeanc
longtemps entreteneu ceste seule couronne, reconneue et servye d’ung
cœur
franc en fidelité françoise, et non par tyrannie,
peuple, afin qu’il eprouve celle de Dieu ; qu’il ne tienne poinct son
cœur
, et Dieu ouvrira le sien ; qu’il donne au public
ue ce n’est rien de nous sans la bonté divine, laquelle nous donne le
cœur
et le courage pour entreprendre et executter les
euvent, mais qui la relève toujours par une saillie de l’esprit ou du
cœur
. Marguerite de Valois fut mariée à Henri de Bourb
ay vouée à votre majesté m’est si naturelle et tellement innée en mon
cœur
, qu’il faut qu’elle ait durée229 autant comme il
tes pour ma conduite et pour le gouvernement des affaires. Adieu, mon
cœur
. Ce IIIe septembre, à Calais. À Du Plessis Mo
uand bien le Pape sera maintenant et tousjours à l’advenir tel en son
cœur
, comme Vostre Majesté a entendu par ma lettre pre
ironné de tout son petit peuple, et la Charité n’entre jamais dans un
cœur
qu’elle n’y loge avec soy tout le train des aultr
pasteur, il se rendit pasteur de tant de peuples ; convertissant son
cœur
à Dieu, il convertit celui de tous les bons catho
euse Providence du Pere celeste aura insensiblement mis dans ce grand
cœur
royal, en ce dernier article de la vie, la contri
, je suis perdu ! Enseignez-moy qui m’a desrobbé mon ame, ma vie, mon
cœur
et toute mon esperance ! Que n’ay-je un licol pou
x et de la tranquillité du dedans. Il rassurera par sa bonne mine les
cœurs
effrayés. Il se tiendra droit sur les ruines qui
firent voir tout d’un coup une armée de quarante mille hommes dans le
cœur
de l’Allemagne, avec un chef qui avoit toutes les
plus craint. Il connoît que les plus nobles conquêtes sont celles des
cœurs
et des affections. Il voit qu’il n’y a pas tant d
avec joie, pourvu qu’on en parle335. La vanité est si ancrée dans le
cœur
de l’homme, qu’un goujat, un cuisinier, un croche
Sévigné : « Ce qui s’appelle, ajoute-t-elle, chercher dans le fond du
cœur
avec une lanterne », c’est ce qu’il a fait (à Mme
oit pas, mais elle se conquéroit… Comme sa foiblesse régnoit dans son
cœur
par la frayeur et dans son esprit par l’irrésolut
nversation. Maximes diverses L’esprit est toujours la dupe du
cœur
. L’amour-propre est le plus grand de tous les f
t vient plus du jugement que de l’esprit. Chacun dit du bien de son
cœur
, et personne n’en ose dire de son esprit. Le tr
s ouvrages, lorsque des sottises ont tout Paris. Je vous avoue que le
cœur
m’en saigne quelquefois, et cela est honteux pour
s ; qui ne flatte pas les oreilles, mais qui porte ses coups droit au
cœur
. De même qu’on voit un grand fleuve qui retient e
t si vaste et si relevé, les choses parleront assez d’elles-mêmes. Le
cœur
d’une grande reine, autrefois élevé par une si lo
elle s’attiroit de confiance, tant il lui étoit naturel de gagner les
cœurs
! Elle déclaroit aux chefs des partis jusqu’où el
en vont avec les années et les intérêts ; et la profonde obscurité du
cœur
de l’homme, qui ne sait jamais ce qu’il voudra, q
ment universel à son père ou à son grand-père, et qui n’ait encore le
cœur
attendri de ce qu’il a ouï réciter des bontés de
r extrême de son peuple envers lui. C’est ainsi qu’il avoit gagné les
cœurs
; et s’il avoit ôté de sa vie la tache que Votre
des divisions (Dialog. sur l’Éloq., I) et l’habitude d’apprendre par
cœur
et de réciter ses discours (Ibid., II). — L’étude
silence, d’une voix entrecoupée de sanglots que formoient dans leurs
cœurs
la tristesse, la pitié, la crainte, ils s’écrière
idées remplirois-je vos esprits, et quelle impression feroit sur vos
cœurs
le récit de tant d’actions édifiantes et glorieus
ni par l’utilité d’une liaison que l’on se faisoit une entrée dans le
cœur
de M. de Turenne. Le bonheur pouvoit lui montrer
buter, il n’avoit point aussi cet air caressant qui semble mendier le
cœur
de tout le monde sans vouloir pourtant engager le
é par de vaines espérances. Ce grand homme avoit rendu l’accès de son
cœur
difficile sans être rude, et il en avoit pour ain
aire ces difficiles observations qu’il faut employer pour pénétrer le
cœur
humain ? L’inégalité de son humeur vous a-t-elle
e dépendance tyrannique ? Enfin, dans ce commerce qui vous ouvroit ce
cœur
jusqu’au fond, y avez-vous jamais rien trouvé qui
y ajouter quelque chose ? Si vous étiez les maîtres de vous former un
cœur
à vous-même, en voudriez-vous un plus grand, plus
point, et qui regardent le bien de son service. Veuille le maître des
coeurs
et le roi des rois que, pour en reconnoître la vé
tre Majesté de croire que je puis faillir de la plume, mais jamais du
cœur
ni de la pensée. La première question est celle
point seulement sa sévérité, mais aussi sa bonté, sa clémence et son
cœur
vraiment royal pour y venir donner leur suffrage.
e en toute sorte de condition, il n’a pas conservé à Votre Majesté le
cœur
et l’affection de ses sujets, son grand et vérita
elle n’écoute plus rien qu’elle-même et les mouvemens généreux de son
cœur
. Que l’histoire marque un jour dans ses monumens
core un temple à Votre Majesté, elle lui promet du moins l’empire des
cœurs
, où Dieu même désire de régner, et en fait toute
aroles, dignes d’être gravées sur le bronze, mais plus encore dans le
cœur
d’un si grand roi : Je jure et promets de garder
roi enfin et non pas du particulier, prenez hardiment l’élévation de
cœur
et d’esprit dont vous serez capable ; ne trahisse
n voir à peu près quelles sont mes forces, mais ils ne voient pas mon
cœur
; mais moi, qui sens et connois l’un et l’autre,
ier ; elle a des élans de tendresse, de joie, de douleur, des cris au
cœur
, des saillies d’esprit, des échappées de mélancol
rs pleurant et toujours mourant : il me sembloit qu’on m’arrachoit le
cœur
et l’âme ; et en effet, quelle rude sépa- ration
reçu ma bague ; je fonds en larmes en les lisant ; il semble que mon
cœur
veuille se fendre par la moitié ; il semble que v
n est de votre santé… Adieu, ma chère enfant, l’unique passion de mon
cœur
, le plaisir et la douleur de ma vie. Aimez-moi to
ins à cela cette tutelle. Je me trouve disposée à vous recevoir ; mon
cœur
s’abandonne à cette espérance ; vous avez besoin
difficile de m’en donner une meilleure et qui touche plus droit à mon
cœur
; mais il faut tout sacrifier et me résoudre à pa
ôtent tous les plaisirs de la vie, et une séparation qui me blesse le
cœur
à toutes les heures du jour, et bien plus que je
7. Je vous avoue qu’elle me comble d’une joie si vive, qu’à peine mon
cœur
, que vous connoissez, la peut contenir. Il est se
tout cela me fit hier des plaintes qui me touchèrent sensiblement le
cœur
; et que sait-on même si plusieurs de ces vieux c
n’est que cupidité. Tous ces désirs de grandeur partent du vide d’un
cœur
inquiet. Toutes vos dettes sont payées ; vous pou
errez combien les grandeurs de ce monde sont au-dessous des désirs du
cœur
de l’homme. Il n’y a que Dieu qui puisse le rassa
ntente, ma chère fille, qu’au jour où vous aimerez Dieu de tout votre
cœur
; je ne vous parle pas ainsi à cause de la profes
guère vécu, et vous avez pourtant à renoncer à la tendresse de votre
cœur
et à la délicatesse de votre esprit ; allez à Die
, ils ne parloient qu’à ses oreilles ; et Dieu ne parlant point à son
cœur
, ou plutôt Dieu parlant à son cœur, mais lui n’éc
s ; et Dieu ne parlant point à son cœur, ou plutôt Dieu parlant à son
cœur
, mais lui n’écoutant que les Scythes qui ne faiso
rreurs que de s’attirer leur aversion. Il ne faut pas leur blesser le
cœur
lorsqu’on veut leur guérir l’esprit, puisque les
er le cœur lorsqu’on veut leur guérir l’esprit, puisque les plaies du
cœur
sont plus dangereuses que celles de l’esprit ; ou
t sans rien avoir, car ce goût de lumière pure apaise la faim de leur
cœur
; tous leurs désirs sont rassasiés, et leur pléni
nt renversées de leurs fondemens posés au centre de la terre, que les
cœurs
de ces hommes justes ne pourroient pas même être
sont sans interruption, à chaque moment, dans le même saisissement de
cœur
où est une mère qui revoit son cher fils qu’elle
; et cette joie, qui échappe bientôt à la mère, ne s’enfuit jamais du
cœur
de ces hommes ; jamais elle ne languit un instant
périls. Je ne sais quoi de divin coule sans cesse au travers de leurs
cœurs
, comme un torrent de la divinité même qui s’unit
ls ne font tous ensemble qu’une seule voix, une seule pensée, un seul
cœur
: une même félicité fait comme un flux et reflux
a perte irréparable que j’ai faite, avec un abattement, qui montre un
cœur
très-foible. Maintenant mon imagination est un pe
, là est la vraie liberté 473. Si une fois vous l’aimez de tout votre
cœur
, vous serez presque toujours en joie avec le cœur
aimez de tout votre cœur, vous serez presque toujours en joie avec le
cœur
au large. Si vous n’allez à lui qu’en juif, par l
rez point, et vous ne trouverez au lieu de lui que gêne et trouble de
cœur
. Ne manquez jamais d’aller à toutes les choses où
endue. Dieu est témoin que la personne qui vous parle le fait avec un
cœur
plein de zèle, de respect, de fidélité, et d’atte
t ce qui regarde votre véritable intérêt. Vous êtes né, Sire, avec un
cœur
droit et équitable ; mais ceux qui vous ont élevé
aimez que votre autorité et votre gloire. Si le Roi, dit-on, avoit un
cœur
de père pour son peuple, ne mettroit-il pas plutô
attre quelque chose de votre gloire. Cette gloire, qui endurcit votre
cœur
, vous est plus chère que la justice, que votre pr
Le conquérant Si ce poison (l’ambition) gagne et infecte le
cœur
du prince, si le souverain, oubliant qu’il est le
peuples ; s’il aime mieux conquérir des provinces que régner sur les
cœurs
; s’il lui paroît plus glorieux d’être le destruc
s les réjouissances publiques ; c’est une vivacité d’ostentation ; le
cœur
n’y prend presque plus de part ; le long usage de
t deux hommes dans ce fin et froid Normand qui, à force de garder son
cœur
et son corps de toute émotion, sut vivre cent ans
ce ne sont là que le dehors de l’homme, et tout cela change ; mais le
cœur
ne change point, et tout l’homme est dans le cœur
la change ; mais le cœur ne change point, et tout l’homme est dans le
cœur
. On est ignorant dans un siècle, mais la mode d’ê
i composoient une autre politesse plus rare, qui étoit toute dans son
cœur
. Il seyoit bien à tant de vertu de négliger des d
nement de ne pas trouver ce qu’on avoit cru de quelques-uns, faute de
cœur
ou d’assez d’esprit en eux, et plus en d’autres q
ndant je mourois de joie ; j’en étois à craindre la défaillance ; mon
cœur
, dilaté à l’excès, ne trouvoit plus d’espace à s’
endre celle vivifiante lecture dont tous les mots résonnoient sur mon
coeur
, comme l’archet sur un instrument, et d’examiner
ien, et qui en portoit l’admiration et le dévouement pour lui dans le
cœur
de tous les habitans des Pays-Bas quels qu’ils fu
ils disoient, si on le leur refusoit, à le ravoir par force. Comme le
cœur
de la reine n’étoit pas susceptible de foi- bless
qu’il se vit contraint de céder : on eût dit que je lui arrachois le
cœur
. Je me sentis plus léger et plus gai depuis le dé
sement du système y contenu. Je n’ai plus qu’à prier Dieu de tout mon
cœur
que le tout soit pris en aussi bonne part que je
es autres, qui croît avec les années, qui survit à tous les désirs du
cœur
humain, et qui prend de nouvelles forces dans la
s de leurs aînés. Plus pur, plus élégant, plus tendre, Et parlant au
cœur
de plus près, Nous attachant, sans nous surprendr
ommes de mérite ; il leur est égal dès qu’il les aime. Qu’il gagne le
cœur
, mais qu’il ne captive point l’esprit. Qu’il se r
dans le monde une nation qui eût une humeur sociale, une ouverture de
cœur
, une joie dans la vie, un goût, une facilité à co
l faudroit qu’ils fissent trop de miracles pour arracher à présent du
cœur
de tous les capitaines romains l’ambition de régn
(Rollin) a, par ses ouvrages d’histoire, enchanté le public. C’est le
cœur
qui parle au cœur ; on sent une secrète satisfact
s ouvrages d’histoire, enchanté le public. C’est le cœur qui parle au
cœur
; on sent une secrète satisfaction d’entendre par
aux apparences, ne juge du bonheur des hommes que par l’état de leurs
cœurs
, verra leurs misères dans leurs succès mêmes ; il
ajesté des Écritures m’étonne ; la sainteté de l’Évangile parle à mon
cœur
. Voyez les livres des philosophes avec toute leur
ectuel : je rassemblois autour de moi tout ce qui pouvoit flatter mon
cœur
; mes désirs étoient la mesure de mes plaisirs. N
d une fois j’avois pu doubler un certain coin, avec quel battement de
cœur
, avec quel pétillement de joie je commençois à re
a pourpre des bruyères frappoient mes yeux d’un luxe qui touchoit mon
cœur
: la majesté des arbres qui me couvroient de leur
éserte la terre ainsi parée. Je la peuplois bientôt d’êtres selon mon
cœur
, et chassant bien loin l’opinion, les préjugés, t
e qui m’avoient laissé de doux souvenirs, et de toutes celles que mon
cœur
pouvoit désirer encore, je m’attendrissois jusqu’
e inexplicable que rien n’auroit pu remplir, un certain élancement de
cœur
vers une autre sorte de jouissance, dont je n’avo
randes idées, j’aimois à me perdre en imagination dans l’espace ; mon
cœur
, resserré dans les bornes des êtres, s’y trouvoit
demain. » Je revenois à petits pas, la tête un peu fatiguée, mais le
cœur
content : je me reposois agréablement au retour,
ise a présent ce qu’il y a là d’assez attrayant pour exciter dans mon
cœur
des regrets si vifs, si tendres, et si durables,
qui souvent ne doit point être : il n’y a rien là de solide à quoi le
cœur
se puisse attacher. Aussi n’a-t-on guère ici-bas
aller chercher si loin les principes de la morale. Rentrez dans votre
cœur
, vous les y trouverez ; et je ne pourrois rien di
agir : la vie aborieuse que Dieu nous impose n’a rien que de doux au
cœur
de l’homme de bien qui s’y livre en vue de rempli
il en peint la tranquillité, il en exprime même le bonheur : car les
cœurs
sensibles n’entendent pas sans une douce émotion
te, de la sécurité dans les périls, et dans le monde cette liberté de
cœur
qui nous rend attentifs à tout ce qui s’y passe e
n ne mesure bien, d’ailleurs, la force et l’étendue de l’esprit et du
cœur
humains que dans ces siècles fortunés ; la libert
ous qui me reprochez mon père, vous n’avez pas l’idée de son généreux
cœur
! En vérité, horlogerie à part, je n’en vois aucu
ant la mort inévitable, posa une main sur ses habits, l’autre sur son
cœur
, et, levant en haut des yeux sereins, parut un an
aux, député à l’Assemblée législative et à la Convention (1791-1793).
Cœur
noble, belle et lucide intelligence, parole abond
u contraire un homme ne vous parle des Prussiens que pour indiquer le
cœur
où vous devez frapper, lorsqu’il ne vous propose
nne un libre cours à ses soupirs et à ses plaintes. C’en est fait, le
cœur
cède, la vérité triomphe ; les deux amis s’embras
i, on n’abuse point les peuples ; la justice outragée veille dans les
cœurs
; maître du monde tu peux m’ordonner de mourir, m
sembloit offrir quelque chose de plus qu’humain, et portoit dans les
cœurs
je ne sais quelle émotion qui élevoit l’âme en l’
roit le moins périlleux pour y tomber. Le vrai jour pour voir tout le
cœur
d’une mère, c’est bien la clarté d’un incendie !
re des temps passés, la comparaison de l’état présent, tout éleva mon
cœur
à de hautes pensées. Je m’assis sur le tronc d’un
e avec M. Νisard, elle est, avec M. Saint-Marc Girardin, une étude du
cœur
humain, féconde en rapprochements instructifs et
s sa bonté, me réservait un de ces moments si rares dans la vie où le
cœur
est inondé de joie par quelque bonheur extraordin
ndes gaie et bien portante. Ce que tu me dis de Chambéry m’a serré le
cœur
; je suis cependant bien aise que tu aies vu par
it Lamartine (Préface des Méditations), apportaient à l’oreille et au
cœur
le « souffle lointain de morale, de poésie, de li
x qu’on se rappelle après dix années de révolution, contristent votre
cœur
, étouffent vos mouvements, en imposent à votre ta
e, de certaines pensées, de certains sentiments qui ont ébranlé votre
cœur
font époque dans l’histoire de vos impressions so
aucune parole douce ne peut se faire entendre dans les abîmes de son
cœur
. L’infortuné qui, par le concours de quelques cal
; moi j’irai errant dans me solitudes ; pas un seul battement de mon
cœur
ne sera pas comprimé, pas une seule de mes pensée
ie, comme je vous disais autrefois l’impression que faisaient sur mon
cœur
les solitudes du Nouveau-Monde. Sans autre préamb
tir une âme élevée, une imagination forte, un esprit fin et juste, un
cœur
compatissant et sincère ; il faut encore trouver
es revers, si notre nom prononcé dans la postérité va faire battre un
cœur
généreux deux mille ans après notre vie ? Nous ne
atteint le zénith de la gloire et du succès, la tête lui tourne ou le
cœur
se gâte. Il avait débuté avec l’âme de Trajan, il
cœur se gâte. Il avait débuté avec l’âme de Trajan, il finit avec le
cœur
de Néron et les mœurs d’Héliogabale. Et cet Annib
ur de ces lignes, qui vous toucheront, si quelque pitié habite en vos
cœurs
. Buvez et faites brindisi 705, à sa santé, mes bo
ors les siennes. Ah ! j’en aperçois la raison. Pénétrez au fond de ce
cœur
, qu’y découvrez-vous ? des penchants que la relig
nfants ? » Et cette pensée ne le quittait point, et elle rongeait son
cœur
comme un ver ronge le fruit où il est caché. Or,
I.) La prière Quand vous avez prié, ne sentez-vous pas votre
cœur
plus léger et votre âme plus contente ? La prière
usser loin de lui ? En vérité, je vous le dis, quiconque dit dans son
cœur
que Dieu méprise ses œuvres blasphème Dieu. Il en
itte envers lui et parfait devant Dieu ? En déposant au fond de notre
cœur
le germe de l’amour et de la pitié, de tous les s
commune, rencontra pour parler de lui des expressions qui venaient du
cœur
de tous. Quel était donc cet homme ? Qu’avait-il
r a donnée Debelloy : et c’est là le sublime de leur action ; avec un
cœur
d’homme, un cœur de bourgeois, si vous voulez, av
oy : et c’est là le sublime de leur action ; avec un cœur d’homme, un
cœur
de bourgeois, si vous voulez, avec peu d’envie d’
it parcourus. Quoi qu’en ait dit un illustre écrivain737, la bonté du
cœur
n’est pas étrangère à ses écrits. S’il a oublié l
la religion. C’était en touchant cette partie sensible et féconde du
cœur
humain, que l’éloquence pouvait élever une tribun
que l’orateur de l’antiquité, qui doit connaître tous les détours du
cœur
humain, toutes les vicissitudes des émotions, tou
nd et sublime qui, seul, peut tout vaincre et tout remplacer dans les
cœurs
, l’enthousiasme religieux qui doit donner à son a
e, où semblaient retentir les battements trop précipités de son noble
cœur
. Depuis son entrée dans la vie sédentaire, ou, co
, le désir de revoir sa patrie devint une douloureuse passion dans le
cœur
de ce vieillard qui l’avait sincèrement aimée et
toujours ; Dieu saura bien reconnaître les siens751. » Vous avez eu à
cœur
, Monsieur, et je n’ai garde de vous le contester,
cœur, Monsieur, et je n’ai garde de vous le contester, vous avez eu à
cœur
de laver de telles barbaries la mémoire de l’illu
es et d’une immense portée. Le plus pauvre d’esprit, s’il a en lui un
cœur
d’homme, peut les comprendre et les pratiquer, et
es gens qui ne nous connaissez plus, mais que nous portons dans notre
cœur
, parce que vous êtes la semence et l’espoir de l’
service une constance inébranlable. Sursum corda, tenez en haut votre
cœur
, voilà toute la philosophie, celle que nous avons
vant Pascal ; mais Pascal, c’est un grand esprit inspiré par un grand
cœur
et servi par un art consommé. Il a tour à tour la
qui ont honoré les sciences, on peut prétendre qu’elles dessèchent le
cœur
, qu’elles énervent l’esprit. « Ainsi, vous voudri
i dire un jour : La religion est perdue, la foi n’a plus de bases, le
cœur
ne se laisse plus émouvoir, même par le spectacle
ait Sedaine, j’aurai le droit de répondre : Vous ne connaissez pas le
cœur
humain. Bailly résista fermement aux sollicitatio
e ; mais, sentant qu’il n’y avait plus de remède, il tâcha de prendre
cœur
de796 sa fortune. Il regarda patiemment les voleu
pourtant que rien n’avait pu ébranler. Drouot, l’improbation dans le
cœur
, la tristesse sur le front, le respect à la bouch
aque heure les pulsations de l’opinion publique ; il fait palpiter le
cœur
de l’histoire. « Il semble, dit M. Despois de son
Arc. » Telle est la force de cette histoire, telle sa tyrannie sur le
cœur
, sa puissance pour arracher les larmes. Bien dite
ul événement personnel n’a droit d’émouvoir davantage un bon et digne
cœur
. La vérité, la foi et la patrie ont eu leurs mart
enfant de douze ans, une toute jeune fille, confondant la voix de son
cœur
avec la voix du ciel, conçoit l’idée étrange, imp
ccepte la mort. C’est une fille, une enfant, qui n’a de force que son
cœur
. Le sacrifice n’est pas accepté et subi ; la mort
nique devant qui tout s’efface. Les vrais sages ici et les savants du
cœur
ne diront pas comme Moïse : « Dieu a passé… Je l’
uvenons-nous toujours, Français, que la Patrie, chez nous, est née du
cœur
d’une femme, de sa tendresse et de ses larmes, du
irer de ses limbes. Mais il y a le Ducis homme et caractère, poëte au
cœur
chaud, d’autant plus poëte qu’il parle en prose e
x pas de la Cour, Ducis resta de tout temps un homme de la Savoie, au
cœur
d’or, aux vertus de famille, sans un jour de déso
ous pas aussitôt comme Ducis, dans cette prose naturelle et sortie du
cœur
, a le mot large et pittoresque ? tout cela se noy
sa mère et sa grand’mère, et vos deux aînés Paul et Virginie : votre
cœur
s’attendrit et jouit. La Providence est visibleme
e poétique à son usage, il n’y a qu’en prose, et dans ce qui saute du
cœur
sur le papier, que le poëte s’est montré tout à l
que parce qu’il était foncièrement poëte par l’imagination et par le
cœur
. M. Campenon843, dans ses Lettres sur Ducis, a ra
ation est celui où la loi, à la fois compatissante et sage, impose au
cœur
de l’homme une règle qui s’accorde avec ses affec
ns que le théâtre est disposé à substituer aux émotions véritables du
cœur
humain, tout est dit, ou plutôt tout se devine, e
me temps, il explique, par cette belle histoire, comment il entend le
cœur
d’un père à qui le repentir suffit sans l’aveu, e
sement. Dans la parabole de l’Enfant prodigue, les deux sentiments du
cœur
humain qui ont entre eux une secrète et divine sy
raire des nations : il y a les sentiments que l’homme trouve dans son
cœur
et qui sont le fond de toutes les sociétés ; il y
e et de la fortune, le dédain de vivre petitement, dédain plus vif au
cœur
des fils de ceux qui ont fait de grandes choses.
e irréparable, se ménageaient toujours pour un retour de fortune ; le
cœur
de la meilleure mère qui fut jamais, quoi qu’on e
! Je le regardai et l’écoutai avidement, des yeux, des oreilles et du
cœur
. Imaginez-vous une belle figure douce et souriant
avec sa propre voix et fait réfléchir le duc de Brunswick. De pareils
cœurs
promettent des bras terribles. Les soldats frança
ongue vie et d’éclatantes victoires il légua, dans son testament, son
cœur
au village de ce nom, pour que la plus noble part
sté, dont les confidences douloureuses trouvent le chemin de tous les
cœurs
. On a de lui encore deux romans touchants, les Pr
re, au moment où son amitié était devenue un besoin pressant pour mon
cœur
. Nous nous soutenions mutuellement dans les trava
ct du danger, auraient peut-être empêché ses cris d’aller jusqu’à mon
cœur
. — Sa mort eût été utile à son pays et funeste au
’en consolerai jamais ! Cependant sa mémoire ne vit plus que dans mon
cœur
; elle n’existe plus que parmi ceux qui l’environ
agitaient s’évanouissent avec la nuit, et l’espérance renaît dans mon
cœur
. — Non, celui qui inonde ainsi l’Orient de lumièr
e soleil dore les sommets glacés, est aussi celui qui a ordonné à mon
cœur
de battre et à mon esprit de penser. Non, mon ami
mes idées alors sont vagues, indécises ; la tristesse repose dans mon
cœur
sans l’accabler ; mes regards errent sur cette ca
sque le chagrin s’appesantit sur moi, et que je ne trouve pas dans le
cœur
des hommes ce que le mien désire, l’aspect de la
r, l’éloignement fait naître eh moi le sentiment de l’espérance ; mon
cœur
opprimé croit qu’il existe peut-être une terre bi
erversité des hommes et des malheurs inséparables de l’humanité ; mon
cœur
se refuse à les croire. Je me représente toujours
spirer plus librement. J’évite d’être vu par ces mêmes hommes que mon
cœur
brûle de rencontrer ; et du haut de la colline, c
ts, leur froide écorce me repousse ; elle n’a rien de commun avec mon
cœur
, qui palpite et qui brûle. Accablé de fatigue, la
qui avaient laissé des traces ineffaçables dans ses yeux et dans son
cœur
. La description détaillée de bien des sites et de
i spirituel, ce « je ne sais quoi de divin » qui coule au travers des
cœurs
(cette fusion se trouve déjà chez Virgile, Æn., V
objet1. (Causeries du lundi, Ed. Garnier.) Heureux les simples de
cœur
M. Sainte-Beuve a l’esprit hospitalier pour
Il n’en est aucun qu’il ne puisse comprendre. Heureux celui qui d’un
cœur
humble reconnaît dans la nature un auteur visible
ant à la statue de la Vierge dressée au sommet du rocher, ou logée au
cœur
du chêne antique que hantaient jadis les fées, qu
urir, et les messieurs aussi2 ; ils meurent coup sur coup, frappés au
cœur
par cette mort de M. de Sacy, joyeux de le suivre
l’entendement et dans la mémoire.. Lire ne suffit pas ; apprendre par
cœur
est stérile, appliquer et s’exercer beaucoup est
ceux qu’on peut aimer en toute confiance. » Quel homme d’esprit et de
cœur
ne souhaiterait pour lui-même ou pour son fils de
e résolution ; c’est s’emparer tout à la fois de leur esprit, de leur
cœur
et de leur volonté. C’est un art très-sérieux, de
r un discours comme l’Oraison funèbre du grand Condé. Un cri parti du
cœur
remue et saisit ; mais il ne suffit pas à convain
i par des exercices qui mettent les préceptes en action. Cultiver son
cœur
, orner sa mémoire, lire et méditer les grands mod
fait de sa propre conduite un éloge qui aurait dû lui gagner tous les
cœurs
; voilà le démonstratif uni au délibératif1. — En
our n’écrire et ne dire que ce qu’on pense sérieusement et au fond du
cœur
. La méditation du sujet sera d’autant plus fécond
e perfectionnent pas seulement l’intelligence, elles forment aussi le
cœur
. Il faut ajouter que ces études ne sont point con
sombre inimitié ne fuit point mon visage ; Je vois voler partout les
cœurs
à mon passage ! Celui qui exprime si bien de tel
ui exprime si bien de tels sentiments fait croire qu’il les a dans le
cœur
; c’est à la fois le langage de la vertu et de l’
. L’homme a des mœurs réelles lorsqu’il a véritablement et au fond du
cœur
les vertus que nous avons nommées ; il a des mœur
eau, sous une forme vive : Le vers se sent toujours des bassesses du
cœur
. 12. Place qui convient aux mœurs. — Bien que l
tout doit respirer je ne sais quoi de doux et de tendre, qui parte du
cœur
et qui aille droit, au cœur. Les mœurs de celui q
s quoi de doux et de tendre, qui parte du cœur et qui aille droit, au
cœur
. Les mœurs de celui qui parle doivent se peindre
e qui démontre l’ordre, L’unité de la nature, et explique l’énigme du
cœur
humain ; le plus puissant mobile pour porter l’ho
frères dans nos ennemis, dans l’Etre suprême un père ; la religion du
cœur
, la vertu en action, le plus beau de tous les cod
l’inflexible rigueur ; Le jour n’est pas plus pur que le fond de mon
cœur
, Et l’on veut qu’Hippolyte, épris d’un feu profan
feints d’une véritable sensibilité ; on sort d’une représentation, le
cœur
encore tout ému du récit de l’infortune d’un héro
tendre, et vous l’éloignez même rudement, et achevez de lui serrer le
cœur
de tristesse ! Ame inhumaine ! Avez-vous donc lai
ne crains que Démosthène. Voilà un homme qui porte la patrie dans son
cœur
; il ne cherche pas à plaire, maïs à être utile.
d’artifice ; la nature même des moyens qu’il emploie pour remuer les
cœurs
agit plus fortement encore sur lui que sur aucun
a mort de l’un rouvre la plaie que l’autre avait faite au fond de mon
cœur
. Je ne vous verrai plus ! qui fermera mes yeux ?
ui déchirera le sein de la jeune fille et D’un œil curieux, Dans son
cœur
palpitant consultera les Dieux : Quand, opposant
n’est pas l’esprit du juge qu’on attaque, c’est la sensibilité de son
cœur
; et on ne peut le toucher que par une éloquence
e, se dégoûtent bien vite de ce qui ne dit rien à l’imagination ni au
cœur
. Voilà pourquoi il est bon de montrer aux hommes
triomphes et de nos revers, c’est le dernier cri qui s’échappe de mon
cœur
, cri sincère que je voudrais faire parvenir au cœ
s’échappe de mon cœur, cri sincère que je voudrais faire parvenir au
cœur
de tous les Français, afin de leur persuader à to
à, il est fondé en logique et conforme à une parfaite connaissance du
cœur
et de l’esprit humain. En effet, l’exorde est pla
s pour celui dont on pleure la perte, tout contribue à lui gagner les
cœurs
. Leçon XIII. Des trois sortes d’exorde. 1.
C’est le cas où une vive passion de joie ou de douleur occupe déjà le
cœur
de ceux qui écoutent ou qui lisent. Alors on peut
elques termes brefs et précis. Après avoir préparé les esprits et les
cœurs
par un tableau sublime de la toute-puissance de D
t n’empêchent ni l’orateur ni l’écrivain d’échauffer et de remuer les
cœurs
. Bourdaloue n’est pas moins nerveux, Massillon n’
son manteau et saute hors de la voiture pour se défendre en homme de
cœur
; ceux qui étaient ave Clodius tirent l’épée ; le
usse a couvert le modeste portique, Mais où le Ciel encor parle à des
cœurs
pieux ! 6. Règles pour la description. — Autant
vieux Priam, quel admirable appel aux sentiments les plus naturels du
cœur
humain, quel puissant argument personnel11 ! 5.
fils en grâce avec le père. Tartufe. Je vous ai déjà dit que mon
cœur
lut pardonne, Et c’est faire, monsieur, ce que le
auxquelles étaient condamnés les enfants trouvés. Cette éloquence du
cœur
est assurée de trouver un écho dans la sympathie
, l’écrivain doit se préoccuper de plaire à l’oreille, d’entraîner le
cœur
et de frapper l’imagination ; à ces trois intérêt
plus propre à produire l’effet le plus puissant sur l’imagination, le
cœur
et l’oreille. Pour atteindre ce but ce serait d’a
bunaux ne laisse exécuter que les plus nécessaires, faisant grâce aux
cœurs
égarés, susceptibles de retour et de raison. Le
clémence ajoutait de nouvelles grâces. Si l’équité régnait dans le
cœur
des hommes, | si la vérité et la vertu leur étaie
s. Bossuet. Le tour démonstratif : La voilà, malgré son grand
cœur
, cette princesse si admirable et si chérie. Bo
lheureux nourrissent les faiblesses, Les poussent au penchant où leur
cœur
est enclin Et leur osent du crime aplanir le chem
eu. La douleur que j’en éprouvai fut comme une nuit profonde dont mon
cœur
aurait été enveloppé. Massillon dit aux gens de
ien finir par ce mariage, après des coquetteries de tant d’années. Le
cœur
m’a palpité à l’autel. Mme de Sévigné s’étant fo
pique : Louis, impatient, saute de son vaisseau ; Le beau feu de son
cœur
lui fait mépriser l’eau. Quoi de plus ridicule q
x ; La naine un abrégé des merveilles des cieux ; L’orgueilleuse a le
cœur
digne d’une couronne ; La fourbe a de l’esprit ;
t tout bas le jugement de La Bruyère : « diseur de bons mots, mauvais
cœur
. » Il faut donc se rappeler cette observation de
ingrat ? Quoi, toujours les plus grandes merveilles Sans ébranler ton
cœur
frapperont tes oreilles ? Quelle figure convient
ans détour pouvaient se faire entendre ; D’un œil aussi content, d’un
cœur
aussi soumis Que j’acceptais l’époux que vous m’a
t épargnés les vers Si, tout sorti qu’il est d’une source divine, Son
cœur
dément en lui sa superbe origine, Et, n’ayant rie
’est-il pas d’un chrétien de pardonner l’offense Et d’éteindre en son
cœur
tout désir de vengeance ? Et devez-vous souffrir,
e la prosopopée dans l’oraison funèbre de la reine d’Angleterre : Ce
cœur
qui n’a jamais vécu que pour lui, se réveille tou
e de famille allait proférer encore quelques mots dignes de sou grand
cœur
, il le perce de son épée. Il me semble, ajoute Ci
pensée, la chaleur du sentiment, la dureté de l’âme, l’aveuglement du
cœur
, le torrent des passions, le poids de la volonté.
étranges métaphores : Avec lui vainement je voudrais vous lier, Son
cœur
est un logis qui n’a pas d’escalier. On voyait. a
uivants : L’éloquence de Bossuet est un torrent qui enflamme tous les
cœurs
. Alors Ulysse, la plus ferme colonne de la Grèce,
ces métaphores qui sont niaises d’abord comme : Un peu d’eau de mon
cœur
qui se mêle à la tienne. pour les larmes ; puis
; puis brutales comme : Mme de Lafayette étudia à fond l’anatomie du
cœur
. ou atténuées comme : La reine Blanche était atti
es idées et les images qui doivent saisir l’imagination ou toucher le
cœur
. Ainsi la métaphore qui assimile la vie humaine à
t, et, tort qui se reposa Sur de tels paresseux. La Fontaine. Le
cœur
est pour Pyrrhus et les vœux pour Oreste. Racin
plus ardents, je partais par le grand soleil… Avec quel battement de
cœur
je commençais. ; respirer !… Ainsi s’écoulèrent p
ce de cette maxime de La Rochefoucauld : L’esprit est souvent dupe du
cœur
; mettez : Nous nous trompons souvent dans nos ju
armonie du style est de lire tout haut, d’apprendre et de réciter par
cœur
les plus beaux morceaux de nos grands poëtes et d
effet des sons et l’effet même des objets sur 1 imagination ou sur le
cœur
, c’est le rhythme. 7. De l’onomatopée. — L’ ono
: Ce nom de roi des rois et de chef de ta Grèce Chatouillait de mon
cœur
l’orgueilleuse faiblesse. Ces formes vives et i
; elle montre en lui un sentiment qui déborde pour ainsi dire de son
cœur
et qui a besoin de se répandre. L’abondance est s
lumière. 3. De la délicatesse. — La délicatesse est une qualité du
cœur
comme la finesse est une qualité de l’esprit ; el
ritable est une douce chose ! Il cherche vos besoins au fond de votre
cœur
, Il vous épargne la pudeur De les lui découvrir v
uelle de ses idées et de ses sentiments; alors son imagination et son
cœur
sont dans un état d’excitation et d’extase auquel
exposition de la vérité qui est destinée à la faire pénétrer dans le
cœur
en même temps que dans l’esprit, à la faire aimer
s tons convenables aux passions qu’il se proposera d’exciter dans les
cœurs
… N’a-t-on pas vu des gens qui s’exprimaient mal r
ales : 1° Ou bien il doit prononcer un discours préparé et appris par
cœur
: c’est un procédé assez usité parmi les orateurs
parlé. II. La voix doit être animée de toutes les passions mêmes du
cœur
. III. Elle doit avoir toujours de la douceur et
vent avec elle un soupçon de malignité : Diseur de bons mots, mauvais
cœur
. Le naturel par-dessus tout ; Mme de Sévigné écri
être connaissez-vous mes malheurs ; j’ai vu le jour en Asie, mais mon
cœur
est romain. Je viens vous parler pour Rome ; brav
ales où chacun se retrouvait ; il a fait une anatomie des passions du
cœur
humain qui égale les Maximes de M. de la Rochefou
obscurs, des devoirs pénibles, des fonctions dont l’exercice brise le
cœur
et rebute les sens, pour ue recueillir souvent d’
c’est la peinture des dispositions ou des ’ passions qui dominent le
cœur
d’un homme et lui donnent sa physionomie morale.
ire des choses admirables et craindre d’être admiré ; n’avoir dans le
cœur
que Dieu et Sun devoir ; n’être touché que îles m
s simple toujours s’oubliant lui-même. Autre développement. — Quel
cœur
chrétien pourrait ne pas tressaillit d’admiration
de ses sujets ; à cet amour immense du prochain qui débordait de son
cœur
et qui après avoir inondé son épouse chérie, sa m
à développer l’intelligence de la jeunesse, à orner sa mémoire et son
cœur
, à former son jugement, son goût et son style. Ce
e, la patrie et l’humanité. L’amour de nos semblables chassera de nos
cœurs
l’égoïsme, vile passion qui éteint toute impulsio
toujours discerner le bien du mal : cette loi morale, en épurant nos
cœurs
, fortifiera aussi notre esprit. Laissons surtout
peut révéler l’origine et le but de notre existence ; elle élève nos
cœurs
à Dieu par la foi, elle les touche et les enflamm
e nos connaissances, elle les agrandit ; elle nous forme à la fois le
cœur
et l’esprit ; elle nous initie aux secrets de la
iles qui l’ont enthousiasmée un instant. Les mauvais livres gâtent le
cœur
et le goût : ils n’apprennent rien ; ils égarent
cement perdus. Que je l’aimais alors ! que je la trouvais belle ! Mon
cœur
, vous soupirez au nom de l’infidèle : Avez-vous o
rmé d’un fer vainqueur, Le bandeau sur les yeux, tenter l’assaut d’un
cœur
Aussi peu sensible qu’aimable. Bientôt ap
andeau sur les yeux pour les garantir de la suie, tentant l’assaut du
cœur
de la cheminée, enfin chantant, selon l’habitude,
dernière s’appelle la queue ; celle du milieu se nomme quelquefois le
cœur
. Quelquefois aussi ces mots s’entendent non d’une
Je suis assez propre au rustique, Quand on me veut tirer le
cœur
, Qu’a vu plus d’une fois renaître le lecteur. Mon
Afrique ; la tête est or, métal, dont la suppression laisse ange ; le
cœur
est an, par la suppression duquel on a le mot org
surtout qui le premier a puisé la rhétorique dans la connaissance du
cœur
de l’homme. J’ai tâché de les imiter aussi sous u
C’est la faculté de bien dire, le don de subjuguer les esprits et les
cœurs
: Dos animos percellendi atque movendi. (Cic.) L
que ces règles ont été puisées immédiatement dans la connaissance du
cœur
humain. Trois genres de causes. Les anciens ava
l veut traiter. Les ressources qu’on peut tirer de son esprit, de son
cœur
, des connaissances acquises, deviendraient inutil
oyens que la nature nous a donnés pour agir sur l’imagination, sur le
cœur
et sur la raison. Elle admet les trois moyens de
nce, et s’attacher à les inculquer, à les graver profondément dans le
cœur
. Voilà le véritable but du genre d’éloquence dont
; pour y parvenir, il n’est pas d’étude plus nécessaire que celle du
cœur
humain et des événemens de la vie. Pénétrer dans
des événemens de la vie. Pénétrer dans les replis les plus cachés du
cœur
, montrer l’homme à l’homme, lui peindre son carac
sujet de leur prix est de louer les talens, l’esprit, les qualités du
cœur
de quelque homme illustre, de faire connaître les
de l’art oratoire. Les passions ne s’allument pas si aisément dans le
cœur
des juges, qui sont ordinairement des personnes d
homme juge de l’homme, et les faits étant du ressort du sentiment, le
cœur
doit les juger. Alors, l’éloquence pathétique peu
ves aux actions des hommes se forment sur la connaissance générale du
cœur
humain ; ou sur le caractère, les qualités, les m
e fin, se propose encore de plaire et de toucher, qui parle autant au
cœur
qu’à l’esprit, ne peut s’accommoder de la forme s
à ce puissant génie, » A ce héros armé contre la tyrannie, » Dont le
cœur
inflexible, au bien déterminé, » Épura tout le sa
offre à dédaigner : Je vous le dis, il faut ou périr ou régner. Mon
cœur
désespéré d’un an d’ingratitude Ne peut plus de s
phigénie : Ah ! seigneur, qu’éloigné du malheur qui m’opprime, Votre
cœur
aisément se montre magnanime ! Mais que si vous v
voir les étrangers, si attentif à écouter tout le monde et à tirer du
cœur
des hommes la vérité qu’on cache aux rois. Sésost
ritable est une douce chose ! Il cherche vos besoins au fond de votre
cœur
, Il vous épargne la pudeur De les lui découvrir v
r, les autres pour persuader ; ceux-là pour agiter, pour troubler les
cœurs
, et ceux-ci pour les adoucir et les gagner. » (L.
pendeat in nos. (De orat. l. II.) Pour plaire, il faut connaître le
cœur
humain en général et ses auditeurs en particulier
à la personne à qui on en veut, dont il faut connaître l’esprit et le
cœur
, quels principes il accorde, quelles choses il ai
it s’appliquer à en deviner les secrets. Sa grande étude est celle du
cœur
humain en général, et celle des dispositions actu
ûts et aux inclinations de ceux qui l’écoutent. Manière d’étudier le
cœur
humain. Aristote (Rh., l. II, c. 12 et suivans)
son insu, ses pensées, ses sentimens les plus occultes. Il échappe au
cœur
, dans la conduite extérieure, des traits qui le p
e dans le sujet même ; d’autres, dans les dispositions d’esprit et de
cœur
de ses auditeurs ; les autres, enfin, dans son pr
essité indispensable qui lui arrache de la bouche des plaintes que le
cœur
voudrait supprimer, et qu’au travers même de ces
er. § II. Moyens qu’on trouve dans les dispositions d’esprit et de
cœur
des auditeurs. Les moyens de cette sorte sont
dans la personne de l’orateur, ce qui lui concilie les esprits et les
cœurs
, c’est la décence, la modestie, un ton de voix do
la raison. Mais il y a long-temps que l’esprit est devenu la dupe du
cœur
. Les charmes secrets de la passion ont pris la pl
on ; et si l’esprit juge, l’on peut dire que ce n’est qu’après que le
cœur
a donné ses conclusions. La plupart du temps on n
un se faisant une raison de sa passion, ce qui est un plaisir dans le
cœur
est une vérité dans l’esprit. Ainsi, l’orateur es
dans l’esprit. Ainsi, l’orateur est obligé d’aller à l’esprit par le
cœur
; et pour gagner la raison, c’est une nécessité p
domine ; c’est ce qui assure à l’éloquence l’empire qu’elle a sur les
cœurs
. » (Quint., l. VI, c. 2.) L’usage des passions
us y conformons seulement notre visage et nos paroles, sans que notre
cœur
y ait part, nous ne ferons que nous exposer au ri
êt, et donnera au discours de l’ascendant et de l’empire sur tous les
cœurs
. Le mot honneur est un terme commun à une foule d
rtains et une cause juste ; car, pour avoir le droit de s’adresser au
cœur
, il est nécessaire de satisfaire l’esprit. Commen
xceptions. Il est des causes où il est permis à l’avocat de parler au
cœur
, de solliciter la pitié en faveur de ce qui en es
re n’est pas encore dans l’âme des auditeurs. Il suffit de donner aux
cœurs
une légère impulsion, et de les ouvrir aux sentim
s heureux : parce qu’il n’y a rien de plus doux que de régner sur les
cœurs
. » La division de l’oraison funèbre de Turenne p
mant les principales preuves ; en second lieu, achever de toucher les
cœurs
en les échauffant par le sentiment. (Quint., l. V
pé les oreilles des auditeurs. (L. VI, c. 1.) Achever de toucher les
cœurs
. 2°. Si la nature de la cause donne lieu à une é
l’écoutent sont autant d’ennemis qui s’élèvent contre lui du fond des
cœurs
. Aborder leurs sophismes pour en dévoiler la faib
lité ; la sublimité du style instruit en même temps qu’elle remue les
cœurs
. Ils rapportaient ensuite les parties du discours
sent à l’intelligence et à l’imagination ; les autres agissent sur le
cœur
. Toutes les grandes scènes de la nature, tous les
aordinaires inspirées par la vertu et par l’héroïsme, portent dans le
cœur
une surprise mêlée de joie, qui nous ravit et nou
l’oreille qu’on s’adresse pour convaincre l’esprit, pour émouvoir le
cœur
, il ne faut pas commencer par la rebuter. Il est
liger aucun moyen de plaire. Rien autant que le plaisir ne dispose le
cœur
à s’ouvrir aux vérités qu’on lui présente. Dans
e silence, d’une voix entrecoupée de sanglots que formaient dans leur
cœur
la tristesse, la pitié, la crainte, ils s’écrière
élicité, et porter partout où elle passait la paix et la joie dans le
cœur
des peuples ! » Quand un morceau demande de la v
r l’oreille, d’occuper les yeux, il faut agir sur l’âme et toucher le
cœur
en parlant à l’esprit. » (Disc. de récep. à l’Aca
i l’entendent, doit parler aux oreilles et aux yeux, à l’esprit et au
cœur
. Intéressez-donc les oreilles de l’auditeur par l
esprit, par la clarté, la justesse et la grandeur des idées ; et son
cœur
enfin, par la véhémence, par la chaleur, par l’on
ez à votre pinceau une flexibilité douce et insinuante, laissez votre
cœur
le conduire sans effort, sans recherche ; si elle
le montre en lui un sentiment qui se déborde, pour ainsi dire, de son
cœur
, et qui a besoin de se répandre. Est-il nécessai
on lui conserve le nom de phrase. « Les grandes pensées viennent du
cœur
. » (Vauvenargues.) « Nous n’avons pas toujours
ns cette maxime de La Rochefoucault, L’esprit est souvent la dupe du
cœur
; s’il eût dit, L’amour, le goût que nous avons
Je n’en ai reçu que trois de ces lettres aimables qui me pénètrent le
cœur
. » (Mad. de Sévigné.) Retranchez le pronom en, la
. J’ai cru que, tôt ou tard à ton devoir rendu, Tu me rapporterais un
cœur
qui m’était dû. Je t’aimais inconstant, qu’aurais
C’est par imitation qu’on a dit : un cri perçant, une tête froide, un
cœur
dur, un raisonnement clair, etc….. Effet des tro
s noms de roi des rois, et de chef de la Grèce, Chatouillaient de mon
cœur
l’orgueilleuse faiblesse. Le verbe chatouiller e
car si les yeux, le visage, le geste, font tant d’impression sur les
cœurs
, quelle force n’aura pas l’air même du discours,
roduit de l’inspiration, le langage de l’imagination d’accord avec le
cœur
. Alors, seulement alors, les figures sont les vér
r ; et en retournant sur mes pas, j’ai une tristesse mortelle dans le
cœur
, et je regarde avec envie les sentimens que j’ava
plusieurs personnes. Portraits. Les portraits peignent l’esprit le
cœur
, le caractère, la figure, le port, le maintien d’
tre que les enfers ont vomi sur la terre, Assouvis la fureur dont ton
cœur
est épris ; Joins un malheureux père à son malheu
rend les auditeurs attentifs, et contribue à faire naître dans leurs
cœurs
la surprise et l’admiration. Dans le genre simple
même, partout où je t’incommoderai le moins. Il n’y a que les grands
cœurs
qui sachent combien il y a de gloire à être bon.
xprime ainsi : « C’est alors que l’intérêt, infaillible scrutateur du
cœur
humain, vous montre à découvert cette injustice s
gistrat cachait peut-être depuis long-temps dans la profondeur de son
cœur
, et qui n’attendait qu’une occasion pour éclore a
dans cette période une sentence, l’intérêt, infaillible scrutateur du
cœur
humain. Mais elle entre dans le tissu du discours
e qui forme le dessein de rompre avec son amant, dit : Quand on a le
cœur
tendre il ne faut pas qu’on aime. Cette pensée e
eu se rendre égal ? Faux dans le sentiment. Sentir, c’est avoir le
cœur
touché, l’âme émue par quelque objet. Tout sentim
quelque objet. Tout sentiment doit être vrai, c’est-à-dire sortir du
cœur
. S’il est contrefait, il est faux et il ne saurai
est contrefait, il est faux et il ne saurait toucher. Il n’y a que le
cœur
qui puisse parler au cœur. Lorsqu’un écrivain ou
x et il ne saurait toucher. Il n’y a que le cœur qui puisse parler au
cœur
. Lorsqu’un écrivain ou un orateur nous crie sans
auds mots dont alors l’acteur emplit sa bouche, Ne partent point d’un
cœur
que sa misère touche. (Art poét., ch. 3.) 3°.
orner aux oreilles. Ils vous escamoteraient les dix talens. Que si le
cœur
vous en dit, je vous cède la tribune. Mais, tout
exigent un nouveau mot. Mais fait-on de nouvelles découvertes dans le
cœur
humain ? Y a-t-il une autre grandeur que celle de
oin d’être débités de mémoire. De la chaire. L’usage de réciter par
cœur
est généralement établi dans l’éloquence de la ch
s exigent. Elle suppose une connaissance approfondie des sciences, du
cœur
humain, des caractères, des passions, des mœurs d
dre tous les jours, si c’est possible, si fieri potest, quotidiè, par
cœur
et mot à mot quelque morceau intéressant d’un bon
à réciter fidèlement est à rendre mot pour mot ce qu’on a appris par
cœur
. Mémoire des choses. L’autre consiste à retenir,
des choses sert de base à celle des mots. Quand on veut apprendre par
cœur
un long discours, rien n’est plus propre à soulag
principe de la déclamation oratoire. Sous tous les points de vue, le
cœur
est le siége de l’éloquence : Pectus est quod dis
: Pectus est quod disertos facit. L’accent de l’homme ému retentit au
cœur
de ses semblables ; l’émotion produit l’émotion.
t par tous les chemins possibles dans l’âme, dans l’esprit et dans le
cœur
de ceux qui nous écoutent. La variété du débit, l
vez comment elle vous porte à exprimer le sentiment qui remplit votre
cœur
; sur quel ton, avec quelles inflexions de voix e
et 97 § II. Moyens qu’on trouve dans les dispositions d’esprit et de
cœur
des auditeurs 98 § III. Moyens que l’orateur tro
moyens de plaire dans le discours. Pour plaire, il faut connaître le
cœur
humain en général et ses auditeurs en particulier
main en général et ses auditeurs en particulier. Manière d’étudier le
cœur
humain. 1. Rem tibi Socraticæ poterunt ostende
s. Manière de résumer les principaux argumens. Achever de toucher les
cœurs
. Péroraison dans les discours de la tribune. Dans
pose sur une princesse aimable, qui réunissait toutes les qualités du
cœur
aux talents de l’esprit le plus cultivé, et qui n
apable d’élévation ». On connaît cette célèbre exclamation, dont les
cœurs
retentissent encore aujourd’hui : « Ô nuit désas
à Saint-Cloud de toutes parts ; on trouve tout consterné, excepté le
cœur
de cette princesse. Partout on entend des cris ;
re erreur appelle et croit grand : « Enfin, la voilà malgré ce grand
cœur
, cette princesse si admirée et si chérie ! la voi
parlât à une personne si élevée : on sentait seulement au fond de son
cœur
qu’on eût voulu lui rendre au centuple la grandeu
silence, d’une voix entrecoupée de sanglots que formaient dans leurs
cœurs
la tristesse, la pitié, la crainte, ils s’écrière
idées remplirais-je vos esprits, et quelle impression ferait sur vos
cœurs
le récit de tant d’actions édifiantes et glorieus
e en soi la source de sa douleur, et rouvre lui-même sa plaie ; et le
cœur
, pour être touché, n’a pas besoin que l’imaginati
s père, et vous avez ressenti la douleur que cause la nature dans les
cœurs
tendres comme le vôtre ; mais vous êtes chrétien
, nos frontières découvertes, et les ennemis prêts à pénétrer dans le
cœur
de l’État. Ensuite, oubliant l’intérêt général, o
plus dignes d’excuses, si portant déjà le deuil, l’amertume, dans le
cœur
, ils en laissaient échapper quelques traits au-de
connaissances étendues, un esprit profond, un discernement juste, un
cœur
droit et pur, dévoré de l’amour du bien général.
e, tous prêtent, à son discours, une oreille attentive. Bientôt leurs
cœurs
sont embrasés de la même flamme qui échauffe l’or
le commerce ordinaire de la vie : c’est ce qu’on appelle connaître le
cœur
humain et le monde. Il est, sans doute, à propos
omme s’ils devaient aimer un jour. L’amour et la haine sont dans leur
cœur
sans vivacité. Il n’en est pas de même de leur pa
oir presque à chaque page qu’il avait fait une étude bien profonde du
cœur
humain. Il serait aisé de le prouver par une foul
’adoucissait les peines de notre état présent, et ne liait encore nos
cœurs
au monde, il ne faudrait, pour nous en détromper,
eur est vraiment éloquent : ce n’est que par elles qu’il triomphe des
cœurs
, y exerce un empire souverain, les arrache au vic
essent lui-même ? Quel est le général d’armée qui fera naître dans le
cœur
de ses soldats la passion de la gloire, s’il n’en
ong et morne silence, d’une voix entrecoupée que formaient dans leurs
cœurs
la tristesse, la piété, la crainte, ils s’écrière
publique, ni la crainte du peuple, ni ton arrêt déjà prononcé dans le
cœur
de tous les gens de bien, ni le respect dû à ce l
times ! Ses derniers soupirs souillent la douleur et la mort, dans le
cœur
de son royal époux66 : les cendres du jeune princ
tte véhémence et cette impétuosité, qui ébranlent et transportent les
cœurs
. Eschine en fournit un très bel exemple dans la p
us n’exauce de semblables vœux ; mais rectifiez plutôt l’esprit et le
cœur
de ces hommes pervers. Que si leur malice invétér
, la conviction dans les esprits, et qui la rendent la souveraine des
cœurs
. Un peintre qui veut composer un tableau, imagine
nt ; elles doivent naître du fond du sujet, tirer leur source dans le
cœur
même de l’orateur, dans les passions qui l’animen
e, on suit les battements de son esprit, on surprend le secret de son
cœur
. Ainsi, le style n’est autre chose que la façon d
ors même qu’ils ne seraient pas le langage le plus entraînant pour le
cœur
. Nous n’avons qu’à ouvrir ce poète pour y trouver
uld où cette qualité est sensible. « L’esprit est souvent la dupe du
cœur
. » Quand le style manque de précision, on dit qu
et le bon goût. Le langage peint l’homme : il vient de l’abondance du
cœur
. Ce n’est pas qu’il faille toujours choisir ses t
ux lettres familières, où l’on se livre à l’abandon de l’esprit et du
cœur
. La comédie emploie ce style avec succès, pour re
se sur le fait. La naïveté est un sentiment qui a l’air d’échapper au
cœur
, de se trahir ingénument et sans réflexion. La Fo
ibilité ; car si la finesse tient à l’esprit, la délicatesse tient au
cœur
. Racine, qui est profondément sensible, brille pa
le bronze et le marbre, et sur le sein des braves, Et jusque dans le
cœur
de ces troupeaux d’esclaves Qu’il fo
rtout aux sciences, il y a encore une justesse relative qui suffit au
cœur
. C’est la justesse de sentiment et la justesse d’
prit, ce n’est pas d’une justesse absolue. Quand Lamartine dit : Mon
cœur
, lassé de tout, même de l’espérance, N’ira pas de
est l’objet de la poésie. Pourtant, il faut avouer que le langage du
cœur
et de l’imagination a des charmes non moins persu
a Motte termine son récit. Assurément il veut faire entendre que deux
cœurs
unis par le sentiment, cessent bientôt de l’être,
le plus agréable ? Les jeunes gens surtout doivent pour se former le
cœur
et le goût, les lire, et les relire sans cesse. L
e, Tout exige de nous des droits dont je me plains ; Et tout enfin du
cœur
des perfides humains Ne laisse vo
s gagnez des batailles Contre les mêmes ennemis ; Vous régnez sur des
cœurs
soumis, L’un à Berlin, l’autre à Versailles245, e
nt épargnés les vers Si tout sorti qu’il est d’une source divine, Son
cœur
dément en lui sa superbe origine, Et n’ayant rien
siveté ?… On ne m’éblouit point d’une apparence vaine ; La vertu d’un
cœur
noble est la marque certaine, Si vous êtes sorti
ristesse. Cette sorte de poésie est donc consacrée aux mouvements du
cœur
: mais elle se borne aux sentiments doux, soit de
le sentiment avec des couleurs vraies et naturelles. Il faut que le
cœur
seul parle dans l’élégie. C’est le précepte que
que déplacés. Ornements propres à l’élégie. Ce n’est pas que le
cœur
puisse, sans le talent, produire une bonne élégie
nne une certaine élévation et une certaine délicatesse à ce poète. Le
cœur
fournit les sentiments ; l’imagination les met en
lorsqu’elle décrit, en passant, des objets gracieux et riants. Que le
cœur
soit donc vivement pénétré ; il suggérera à l’esp
Louis cette même douceur : La plus belle victoire est de vaincre son
cœur
. Oronte est à présent un objet de clémence ; S’il
r la fougue de son imagination brûlante, et par les mouvements de son
cœur
vivement ému, il prend un essor rapide, et chante
te et les regrets. Mais cette éclatante journée À peine a rassuré les
cœurs
; De la plus haute destinée Rome recueille les ho
’homme ferme et constant dans le bien. La gloire et la vertu dans un
cœur
magnanime Ont-elles enfanté quelque projet sublim
sque tout entière. C’est toi qui me rends à moi-même ; Tu calmes mon
cœur
agité ; Et de ma seule oisiveté Tu me fais un bon
La surprise enchaîne ses sens ; Et l’amour du héros pour qui son
cœur
soupire, À sa timide voix arrache ces accents :
’ils aient un rapport intime avec nous, pour qu’ils intéressent notre
cœur
; voilà le bon. Quelques comparaisons familières
Voilà le bon, qui a un rapport intime avec nous, qui intéresse notre
cœur
. On voit bien que ce que je dis ici du peintre, d
onheur de ses sujets, il nous présentera le bon qui intéressera notre
cœur
. Peu importe que ces objets imités, lorsqu’ils so
Il est vrai que l’âme de ce scélérat, ainsi décrite, inspire à notre
cœur
le plus vil mépris, l’aversion la plus forte. Mai
de trouver dans son père un excellent maître qui forma également son
cœur
et son esprit. Les leçons qu’il reçut de lui, en
ie ; vous l’avez rempli avec succès : je vous en félicite de tout mon
cœur
, je m’en félicite moi-même, ou plutôt nous devons
s éclatants qui en démontrent la vérité ; l’autre, de vous remplir le
cœur
et l’esprit des préceptes qu’elle renferme, et qu
ue parce qu’elles flattent l’orgueil de l’esprit ou la dépravation du
cœur
, qui voudraient pouvoir se mettre au large, en se
j’étais une jolie païenne ; que je faisais de vous une idole dans mon
cœur
; que cette sorte d’idolâtrie était aussi dangere
ns ravis l’autre jour chez M. de La Rochefoucauld ; nous apprîmes par
cœur
celle du Singe et du Chat : D
poitrine ; expression de génie, si l’on peut appeler ainsi ce que le
cœur
a inventé. Cette expression en rappelle une plus
t son agonie est mêlée des angoisses cruelles dont la nature perce le
cœur
du malheureux expirant sans secours, loin de sa f
id mortel glace ses sens, roidit ses nerfs, et, pénétrant jusqu’à son
cœur
, en arrête le mouvement ; il n’est plus qu’un cad
lles pensées de Kératry, sur la Reconnaissance. Mémoire précieuse du
cœur
, céleste reconnaissance, c’est par toi que les am
puis aussi ne pas sentir la plaie cruelle que leur mort a faite à mon
cœur
, et ne point haïr et délester les Athéniens, aute
de tous les points de la vaste chaîne, lui livrerait de plus près le
cœur
de l’Italie, est aussi celui où la nature a sembl
i était près de périr me semblait de bénédictions, et je consolais le
cœur
de la veuve. J’étais l’œil de l’aveugle et le pie
: toutes ces images sont pleines de hardiesse et de vivacité, ici le
cœur
parle avec tendresse, avec amour ; là les compara
car, sans la foi, l’âme est privée de lumières ; sans la charité, le
cœur
est vide de bonnes œuvres : sans l’espérance, la
de Moïse, que tous les enfants des Israélites devaient apprendre par
cœur
, Ce beau cantique est plein d’éloquence. Le tour
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