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1 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
utant, chacun crut entendre les plaintes ou les soupirs de son propre cœur , et monta vers les régions sereines, porté par l’
t de puiser leur récompense Dans les trésors de tes faveurs ! Notre cœur , qui pour eux t’implore, A l’ignorance est condam
sous ta puissance, Je fuis, je crains que ta présence N’anéantisse un cœur mortel, Comme un feu que la foudre allume, Qui ne
ant et tendre, Et sentir, à défaut de mots cherchés en vain, Tout son cœur me parler d’un serrement de main3 ; Car, lorsque
in3 ; Car, lorsque l’amitié n’a plus d’autre langage, La main aide le cœur , et lui rend témoignage4. Quand je fus au somme
une ombre7 de malheur, Comme un frisson sur l’eau courut sur tout mon cœur  ; Et, sans donner de cause à ma terreur subite, J
ait dans ses mains sur son sein endormi, Comme un ami qui dort sur le cœur d’un ami3 ; Et, couché sur les pieds du maître qu
e fut à mon tour : « O saint ami ! lui dis-je, Dors. Ce n’est pas mon cœur , c’est mon œil qui s’afflige. En vain je vais fer
embla nous laisser maîtres. Oh ! que son sentiment soit béni dans son cœur  ! Ma mère, dont la joue avait repris couleur, Ma
, Qui, partant de nos pieds pour voler sur les toits, Rappelait à son cœur nos ramiers d’autrefois ; Écouter si le vent dans
e jasmin, Je regagnai tremblant la porte du chemin, Soutenant sur mon cœur ma mère à demi morte ; Et, dans le moment même où
n. L’œil fixé sur mon toit sans bruit et sans fumée, J’approchais, le cœur gros, de ma porte fermée, Là, quand mon pied poud
leva sur moi son regard sans mot dire ; Et, comme si son œil dans mon cœur eût pu lire, Elle m’ouvrit ma chambre et ne me pa
e ? Mais ce regard si doux, si triste de mon chien, Fit monter de mon cœur des larmes dans le mien2. J’entourai de mes bras
eul ami, viens, lui dis-je, aimons-nous ! Partout où le ciel mit deux cœurs , s’aimer est doux1 ! » Hélas ! rentrer tout seu
onde Déborde hors de vous dans un seul être au monde, Excepté dans le cœur du vieux chien du foyer, Que le bruit de vos pas
er, Que le bruit de vos pas errants fait aboyer ! N’avoir que ce seul cœur à l’unisson du vôtre, Où ce que vous sentez se re
s de son regard, et tu meurs de sa mort, Et par quelle pitié pour nos cœurs il te donne Pour aimer encor ceux que n’aime plus
ne t’a touché ; Jamais, d’un mot brutal contristant ta tendresse, Mon cœur n’a repoussé ta touchante caresse. Mais toujours,
on chagrin Rend ton œil fraternel inquiet ou serein, Révèle en toi le cœur avec tant d’évidence, Et que l’amour dépasse enco
ce, Et que l’amour dépasse encor l’intelligence ; Non, tu n’es pas du cœur la vaine illusion, Du sentiment humain une dérisi
s regards des instincts ou des âmes ? Partout où l’amitié consacre un cœur aimant, Partout où la nature allume un sentiment,
ue de toi devant Dieu je rougisse ; Lèche mes yeux mouillés, mets ton cœur près du mien, Et, seuls à nous aimer, aimons-nous
urer au milieu d’hommes joyeux ; je souhaite le bonjour à chacun avec cœur et chaleur. O Dieu riche, tu ne m’as pas pourtant
développer dans l’homme ce bonheur d’illustre origine qui relève les cœurs abattus, et met à la place de l’inquiète satiété
ères, les nécessités, les indigences de l’humanité ; il doit avoir le cœur riche et débordant de tolérance, de miséricorde,
ix cassée ne remplit plus le sanctuaire, mais retentit encore dans le cœur de son troupeau ; il meurt ; une pierre sans nom
En même temps, il y aura des orages sur la terre. 1. C’est avec le cœur qu’il convient de lire ces vers. On craint de gât
e famille, et a éprouvé une de ces grandes et saintes douleurs que le cœur n’oublie pas, retrouve ici ses plus profondes émo
es ; mais pourquoi est-ce que je regrette les vieilles, et replace de cœur les portes ôtées, les pierres tombées ? Mes pieds
si je ne renvoyais mes larmes. Pleurer une bête, c’est bête, mais le cœur n’a pas d’esprit, ni trop d’amour-propre souvent.
peu la note ? Mais n’en sourions pas : il ne faut point contrister le cœur des poëtes. 1. Cette cloche qui tinta sur son ce
2 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
indigente et humiliée, dont les souffrances romanesques aigrirent son cœur passionné. Les malheurs et les fautes d’un génie
l’aplomb d’un oracle, il eut l’ambition de façonner à sa fantaisie le cœur humain. Son idée fixe, je dirais presque sa monom
rale, il défendit les croyances éternelles du genre humain, il eut le cœur religieux, et fut excellent lorsqu’il eut raison
sans absoudre les écarts de son esprit, nous rend sympathiques à son cœur , et désarme les juges les plus sévères1. De l
nous n’avions avec qui les partager. S’il n’y a rien de moral dans le cœur de l’homme, d’où lui viennent donc ces transports
qui déchire ses entrailles, plutôt que César triomphant ? Otez de nos cœurs cet amour du beau, vous ôtez tout le charme de la
l’instant un mouvement de colère et d’indignation s’élève au fond du cœur , et nous porte à prendre la défense de l’opprimé.
Laissons dire les méchants qui montrent leur fortune et cachent leur cœur , et soyons sûrs que, s’il est un seul exemple de
ource du bonheur n’est tout entière ni dans l’objet désiré ni dans le cœur qui le possède, mais dans le rapport de l’un et d
désirs ne sont pas propres à produire la félicité, tous les états du cœur ne sont pas propres à la sentir. Si l’âme la plus
core que toutes les délices de la terre ne sauraient faire celui d’un cœur dépravé. Voulez-vous vivre heureux et sage ? n’at
un cœur dépravé. Voulez-vous vivre heureux et sage ? n’attachez votre cœur qu’à la beauté qui ne périt point ; que votre con
u l’ordonne, à vous mettre au-dessus des événements, à détacher votre cœur sans qu’ils le déchirent ; à être courageux dans
le moly3, qui empêche les hommes de le devenir4. Je suis de tout mon cœur et avec respect, etc. À M. de Malesherbes 1
ectuel : je rassemblais autour de moi tout ce qui pouvait flatter mon cœur  ; mes désirs étaient la mesure de mes plaisirs. N
d une fois j’avais pu doubler un certain coin, avec quel battement de cœur , avec quel pétillement de joie je commençais à re
pourpre des bruyères4 frappaient mes yeux d’un luxe qui touchait mon cœur  ; la majesté des arbres qui me couvraient de leur
éserte la terre ainsi parée. Je la peuplais bientôt d’êtres selon mon cœur , et chassant bien loin l’opinion, les préjugés, t
e qui m’avaient laissé de doux souvenirs, et de toutes celles que mon cœur pouvait désirer encore, je m’attendrissais jusqu’
e inexplicable que rien n’aurait pu remplir, un certain élancement de cœur vers une autre sorte de jouissance, dont je n’ava
grandes idées, j’aimais à me perdre en imagination dans l’espace, mon cœur , resserré dans les bornes des êtres, s’y trouvait
demain. » Je revenais à petits pas, la tête un peu fatiguée, mais le cœur content ; je me reposais agréablement au retour,
tout à la réputation, jugent de mes sentiments par les leurs. J’ai un cœur trop sensible à d’autres attachements pour l’être
à Paris que je l’étais, c’est à Paris qu’une bile noire rongeait mon cœur  ; et cette bile ne se fait que trop sentir dans t
t si chère : c’est qu’il n’y a plus de devoir pour elle ; on suit son cœur , et tout est fait. Voilà encore pourquoi j’ai tou
bienfaits ; car tout bienfait exige reconnaissance, et je me sens le cœur ingrat, par cela seul que la reconnaissance est u
mon ton familier ne vous déplaît pas ; car, dans l’épanchement de mon cœur , je n’en saurais prendre un autre : je me peindra
vivre. » 2. Chateaubriand a dit : « Chaque homme a au milieu du cœur un tribunal où il commence par se juger soi-même,
t plus tôt au bout de nos facultés que de notre carrière, et si notre cœur épuisé ne mourra point avant nous. Je vois que ce
Rousseau disait encore : « Quelque étroites que soient les bornes du cœur , on n’est point malheureux quand on s’y renferme 
sied au foyer désert ou rempli, et d’un de ses regards jeté sur notre cœur , il en tire cette larme unique où nous lisons ce
compterions-nous pas, et combien plus que nous ignorons, parce que le cœur de l’homme, si profond pour la misère, l’est bien
nos facultés, soit de l’esprit par la poésie et l’éloquence, soit du cœur par une affection récompensée, soit de la conscie
is, enfin, puisque vous l’avez voulu. De tous les sentiments dont mon cœur était pénétré pour vous, il n’y reste que l’admir
gêne et sans crainte. Je dispose en maître de la nature entière ; mon cœur , errant d’objet en objet, s’unit, s’identifie à c
n un vain balbutiement des lèvres, mais dans une sincère élévation de cœur à l’auteur de cette aimable nature dont les beaut
objets champêtres dont j’étais environné, les seuls dont l’œil et le cœur ne se lassent jamais. » 1. Son chien. 2. Ces
tre. Je me promenais dans une sorte d’extase, livrant mes sens et mon cœur à la jouissance de tout cela… Absorbé dans ma dou
es de dupe. « Un continuel besoin d’épanchement met à tout moment mon cœur sur mes lèvres. « C’est une chose bien singulière
tint ni à l’intérêt ni à l’indigence de m’épanouir ou de me serrer le cœur . « Deux choses presque inalliables s’unissent en
sées, et qui ne se présentent jamais qu’après coup. On dirait que mon cœur et ma tête n’appartient pas au même individu. Le
e toute mémoire verbale, et qui de la vie n’a pu retenir six vers par cœur . Il y a telle de mes périodes que j’ai tournée et
3 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
sillon, une harmonie enchanteresse, un choix de mots qui vont tous au cœur ou qui parlent à l’imagination ; un assemblage de
e développements ; un art de pénétrer dans les plus secrets replis du cœur humain ; de l’effrayer et de le consoler tour à t
malgré cette stérilité d’idées, dont l’esprit murmure quelquefois, le cœur est tellement satisfait, que Massillon vivra auta
l n’y a qu’un instant M. Maury, qui sonde et qui guérit les plaies du cœur , qui calme les troubles de -l’imagination, et qui
oi nous entretenir avec lui ; nos maux parleraient tout seuls ; notre cœur s’échapperait malgré nous-mêmes en saintes effusi
uasifs, ces remontrances pressantes qui en sollicitent le remède ? Un cœur qui souffre a-t-il besoin de maître pour savoir c
it ; vous savez prier alors ; vous n’allez pas chercher hors de votre cœur des leçons et des règles pour apprendre à lui exp
gêne et de contrainte ; avec qui vous n’aurez jamais ces effusions de cœur , cette douce confiance, cette sainte liberté que
). C’est avec un pareil langage que l’on touche, que l’on pénètre les cœurs les plus indifférents, et que l’on porte la persu
volonté se fasse ; c’est former quelque bon désir ; c’est élever son cœur à Dieu ; c’est soupirer après les biens qu’il nou
il ne faut qu’un instant de notre temps et un bon mouvement de notre cœur . On peut prier sans aucune pensée distincte ; il
peut prier sans aucune pensée distincte ; il ne faut qu’un retour du cœur d’un moment ; encore ce moment peut-il être emplo
preuves si convaincantes, toujours puisées dans la nature et dans le cœur de l’homme, que l’on ne peut pas ne pas rester co
plus déclarés ; il sait quel obstacle il va trouver dans la fierté du cœur de l’homme, eh bien ! c’est ce même cœur qu’il va
va trouver dans la fierté du cœur de l’homme, eh bien ! c’est ce même cœur qu’il va forcer de pardonner pour l’intérêt de sa
haine, c’est-à-dire, d’une passion noire et violente, qui déchire le cœur , qui répand le trouble et la tristesse au-dedans
Quel plaisir cruel que celui de haïr, c’est-à-dire, de porter sur le cœur le poids d’amertume qui empoisonne tout le reste
réponse est toujours celle que ceux qui l’écoutent avaient dans leur cœur . Prenons pour exemple le beau discours sur la vér
appuyées de leurs preuves, ne laissent souvent aucune trace dans les cœurs  ; et que les sophistes, qui ne prouvent rien, l’e
igion naturelle communs à tous les hommes : il trouva écrite dans son cœur une loi qui défendait la violence, l’injustice, l
pposés au devoir, lorsqu’il lui arrivait de s’y laisser emporter, son cœur prenait en secret le parti de sa vertu contre sa
et laissent-ils toujours un fonds d’ennui et de tristesse dans notre cœur  ? Si l’homme n’a rien au-dessus de la bête, que n
atisfaire ; que tout cela ensemble ne peut remplir l’immensité de son cœur , et lui laisse encore quelque chose à désirer ? —
s, de vous révolter contre toute la nature, de désavouer votre propre cœur  ; et reconnaissez, dans un sentiment commun à tou
e de vos mœurs, et non par l’impiété de vos sentiments : mettez votre cœur en repos, en y appelant Dieu, et non pas en douta
4 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
se à la Raison ; la troisième excite les passions ; elle s’adresse au Cœur . D’après cette triple opération, l’invention orat
n de l’Amitié par Florian : L’Amitié Tendre amitié, délices des bons cœurs , c’est dans le ciel que tu pris naissance ; tu de
r de la sagesse divine. L’Océan et Dieu. Son calme nous fait voir un cœur plein de douceur ; Sa colère, d’un Dieu le courr
accumulées avec soin pour exciter davantage les regrets dans tous les cœurs . Mort de Turenne Turenne meurt… et la renommée,
ième exemple : Maj. Il faut rechercher toutes les belles qualités du cœur  : Concl. Donc, il faut rechercher la clémence. O
t la mineure : Maj. Il faut rechercher toutes les belles qualités du cœur  ; Min. Or, la clémence est une des belles qualit
alités du cœur ; Min. Or, la clémence est une des belles qualités du cœur  : Concl. Donc il faut rechercher la clémence. Et
aut rechercher la clémence, car c’est une des plus belles qualités du cœur . On pourrait appliquer le même raisonnement à ces
le duel n’est qu’un préjugé barbare, qui n’a point sa racine dans le cœur humain, cite d’abord des exemples tirés de l’hist
i de coups, tuez-moi, si vous le voulez ; il faut que je décharge mon cœur , et qu’en valet fidèle je vous dise ce que je doi
ivant : Que dans tous vos discours la passion émue Aille chercher le cœur , l’échauffe et le remue. Notre célèbre Despréaux
Despréaux nous recommande donc avec justice d’agir fortement sur les cœurs de ceux qui nous écoutent, de les ébranler, de le
ommence à partager nos sentiments, quand nous faisons entrer dans son cœur la haine ou l’amitié, l’indignation ou la crainte
emière et indispensable condition pour exercer de l’influence sur les cœurs , c’est d’abord d’être soi-même bien touché, avant
2° La Sensibilité La Sensibilité est une disposition naturelle du cœur à recevoir aisément les impressions diverses de l
ent tout écrivain qui veut réussir ; point d’éloquence sans elle ; le cœur est le sanctuaire où elle réside. C’est elle qui
enfin auxquels l’humanité est exposée sur cette terre. C’est dans son cœur que l’écrivain puisera cette sensibilité qui donn
’en consolerai jamais ! Cependant sa mémoire ne vit plus que dans mon cœur  ; elle n’existe plus parmi ceux qui l’environnaie
, si nécessaires à l’écrivain pour plaire à l’esprit et attendrir les cœurs , nous ajouterons le Jugement. Le Jugement est cet
emuer les passions qui leur sont familières, pour pénétrer dans leurs cœurs par le côté le plus accessible ; car, on ne pense
tères de ses auditeurs, et de faire une étude spéciale et profonde du cœur humain. C’est en cela que nos grands orateurs sac
l’amour et tous les sentiments exaltés. Tous les mouvements de notre cœur sont ramenés à deux principes : la Haine, et l’Am
trat sacré qui nous lie pour la vie, la sainte indignation dont notre cœur est saisi à la vue d’une action basse et intéress
ue nous inspire le malheur, et cet enthousiasme qui fait battre notre cœur au récit d’un grand sacrifice ou d’une action hér
rd. Heureux l’orateur ou l’écrivain qui s’empare de ces mouvements du cœur fondés, sur la raison ! Son discours, armé contre
le. Hélas ! du crime affreux dont la honte me suit, Jamais mon triste cœur n’a recueilli le fruit. Jusqu’au dernier soupir d
e de sagesse ? 7° Amour L’Amour est le sentiment par lequel le cœur se porte vers un objet qui lui paraît aimable, et
fants d’Édouard ; l’amour de la patrie, si profondément gravé dans le cœur de tous les hommes, et l’amour non moins puissant
est tourné en dérision. Ne nous en étonnons pas : les transports des cœurs tendres paraissent autant de chimères à quiconque
même qu’en l’éprouvant ; mais il est aisé de remarquer dans tous les cœurs qu’il échauffe, dans toutes les actions qu’il ins
nd de ma pensée ? Et ne voyais-tu pas, dans mes emportements, Que mon cœur démentait ma bouche à tous moments ? Quand je l’a
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
termina de brillantes études vers l’époque où tombait l’empire : son cœur ressentit douloureusement les blessures de la Fra
ressif, par une diction vibrante et fébrile, sa prédication allait au cœur d’un auditoire qui avait lu Chateaubriand, Lamart
uditoire qui avait lu Chateaubriand, Lamartine et Victor Hugo. Le cœur Je ne croirai jamais que le cœur s’use, et je
Lamartine et Victor Hugo. Le cœur Je ne croirai jamais que le cœur s’use, et je sens tous les jours qu’il devient pl
e la vie et la réflexion détruisent l’enveloppe où il est étouffé. Le cœur peut mourir en tuant le corps ; mais je ne connai
ieu de ce monde où il ne reste rien de durable et d’immobile. Que nos cœurs soient le foyer1 de nos pères ! L’enfance du
et l’effusion de la grâce divine forment une fête mystérieuse que le cœur ne peut oublier jamais. Un examen C’était
maisons et la fait paraître vaste. Que je vous ai recherché dans mon cœur , en me promenant, solitaire, au milieu de ces hom
sol borné, et, no pouvant agrandir la partie commune, il agrandit son cœur pour s’y contenter de peu. Riche ou pauvre, qu’il
e l’image vénérable d’un homme qui n’a pas pesé sur la terre, dont le cœur n’a jamais conçu l’injustice, et dont la main ne
de la chose commune lui apparaissent, et sollicitent son génie ou son cœur . Il lit dans l’histoire de ses pères l’exemple de
res, que leur culte, la tradition de leurs vertus vive au fond de nos cœurs  ! 2. Général de l’Empire. Napoléon l’appelait le
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
aillir : chacun d’eux pourrait dire avec Chimène : Le trouble de mon cœur ne peut rien sur mon âme. Il en résulte parfois
nul n’avait soupçonnées avant Corneille. Aux peintures généreuses du cœur humain, il sut allier le sens historique, et l’in
ux Où gît d’un corps tout pur la cendre toute pure ; Mais le zèle du cœur vit encore en ces lieux. Avant que de payer le
r la gloire ? Est-il quelque faiblesse, est-il quelque action Dont un cœur vraiment noble ait plus d’aversion, Puisqu’un seu
3 ? Ce grand excès d’amour que je t’ai témoigné N’a point touché ton cœur , ou ne l’a point gagné ; Ingrat, tu m’as payé d’u
oit prétendre, Et le nouvel éclat de votre dignité Lui doit enfler le cœur d’une autre vanité. Exercez-la, monsieur3, et gou
re à ma ruine.   Monde, pour moi tu n’as plus rien :   Je porte en un cœur tout chrétien   Une flamme toute divine,   Et je
bien. Saintes douceurs du ciel, adorables idées1, Vous remplissez un cœur qui vous peut recevoir ; De vos sacrés attraits l
ais avec joie ; Tu ne la caches pas, tu veux que je ma voie2 ; Et ton cœur , insensible à ces tristes appas, Se figure un bon
4. Polyeucte. J’en verse5, et plût à Dieu qu’à force d’en verser, Ce cœur trop endurci se pût enfin percer ! Le déplorable
olyeucte. C’est en vain qu’on se met en défense : Ce Dieu touche1 les cœurs lorsque moins on y pense. Ce bien heureux moment
ême il a fallu me faire ; Quels combats j’ai donnés pour te donner un cœur Si justement acquis à son premier vainqueur6 : Et
ustement acquis à son premier vainqueur6 : Et si l’ingratitude en ton cœur ne domine, Fais quelque effort sur toi pour te re
ques au dernier point, Si vous désunissiez ce que vous avez joint. Un cœur à l’autre uni jamais ne se retire ; Et pour l’en
ours père7 : Rien n’en peut effacer le sacré caractère ; Je porte un cœur sensible, et vous l’avez percé. Je me joins avec
renonce à la vie. Polyeucte. Je suis chrétien5. Félix. Tu l’es ? O cœur trop obstiné ! Soldats, exécutez l’ordre que j’ai
e, Dont le sçavoir profond et les nobles écrits Touchant toujours les cœurs , enlèvent les esprits ; Tous ces traits immortels
r, et la loi morale reste supérieure à l’homme, dont elle contient le cœur sans l’étouffer. Il y a, entre Géronte et don Diè
ns le moindre danger, ce qui réunit la faiblesse d’âme à la dureté du cœur . Vous ne lui avez pas fait depuis deux jours la m
il est vrai, n’a pas le temps d’éprouver les alarmes qui troublent le cœur du vieil Horace, et qui trahissent malgré lui sa
outer ? La haine, l’amitié. Ici les mots perdent leur sens : ces deux cœurs ne parlent plus la même langue ; ce qui est héroï
st de trop. 1. Daignez considérer. Tout ce plaidoyer s’adresse à un cœur devenu sourd aux intérêts de la terre : aussi pré
aissance, vous qui avez tant de pouvoir ! » Voltaire. 4. Courages : cœurs . Dans ces deux vers, il a le ton d’un gentilhomme
oit qu’il n’est plus compris, et semble se décourager. 4. Cruel. Le cœur de l’épouse fait explosion ; elle ne peut plus se
bon sens sublime élève, agrandit l’âme, Ressuscite l’honneur dans un cœur abattu : Proverbes éternels dictés par la vertu ;
ents Plus brûlants que les siens, de plus d’idolâtrie Ont embrâsé les cœurs au nom de la patrie ? Vous aussi, magistrats, c’e
7 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
indigente et humiliée, dont les souffrance romanesques aigrirent son cœur passionné. Mécontent de lui-même et des autres, i
l’aplomb d’un oracle, et eut l’ambition de façonner à sa fantaisie le cœur humain. On pourrait dire de lui : ce fut un malad
rale, il défendit les croyances éternelles du genre humain, il eut le cœur religieux, et fut excellent lorsqu’il eut raison
sans absoudre les écarts de son esprit, nous rend sympathiques à son cœur , et désarme les juges les plus sévères. Les j
uvements de la nature vers les passions tendres et affectueuses : son cœur compatissant s’émeut sur les peines de ses sembla
plus charmant cent fois que la politesse, et plus fait pour lier les cœurs . Point d’importants laquais épiant nos discours,
retournant au travail, ses outils sur l’épaule, je lui réjouirais le cœur par quelques bons propos, par quelques coups de b
eille chanson rustique, et je danserais dans leur grange, de meilleur cœur qu’au bal de l’Opéra1 Le lever du soleil
majesté de Ecritures m’étonne ; la sainteté de l’Évangile parle à mon cœur . Voyez les livres des philosophes avec toute leur
ller si loin chercher des principes de la morale ; rentrez dans votre cœur , et vous les y trouvez3 ; non, je ne pourrais vou
agir. La vie laborieuse que Dieu nous impose n’a rien que de doux au cœur de l’homme de bien qui s’y livre en vue de rempli
tre. Je me promenais dans une sorte d’extase, livrant mes sens et mon cœur à la jouissance de tout cela. Absorbé dans ma dou
sage se retire en Dieu. » Et ailleurs :« La religion est la poésie du cœur  ; elle a des enchantements utiles à nos mœurs ; e
sultation est d’un médecin qui a le génie du bon sens, éclairé par le cœur . 3. C’est probable. 4. Réflexion veut dire ici
8 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
tant arrête : Étoile, écoute-moi, ne descends pas des cieux ! Le cœur est poëte Ah ! frappe-toi le cœur, c’est là
scends pas des cieux ! Le cœur est poëte Ah ! frappe-toi le cœur , c’est là qu’est le génie3. C’est là qu’est la pi
le souhaite ? Crois-tu qu’en te cherchant tu te retrouveras ? De ton cœur ou de toi lequel est le poëte ? C’est ton cœur, e
e retrouveras ? De ton cœur ou de toi lequel est le poëte ? C’est ton cœur , et ton cœur ne te répondra pas1 ……………… O ciel !
 ? De ton cœur ou de toi lequel est le poëte ? C’est ton cœur, et ton cœur ne te répondra pas1 ……………… O ciel ! qui t’aidera
s ; C’est ton âme, Ninette, et ta grandeur naïve, C’est cette voix du cœur qui seule au cœur arrive1, Que nul autre, après t
Ninette, et ta grandeur naïve, C’est cette voix du cœur qui seule au cœur arrive1, Que nul autre, après toi, ne nous rendra
pas, comédienne imprudente, Que ces cris insensés qui te sortaient du cœur De ta joue amaigrie augmentaient la pâleur ? Ne s
e orgueil part d’une âme blessée. Vous sentiez les tourments dont mon cœur est rempli, Et vous la connaissiez, cette amère p
omparez cette élégie d’André Chénier : Ah ! je les reconnais, et mon cœur se réveille. O sons ! ô douces voix chères à mon
e dialogue, nous entendons les sanglots sincères d’un poëte blessé au cœur . 3. Célèbre cantatrice, née à Séville, 1807, mor
comme les saints. » Joubert. 3. « L’impiété est un véritable vice du cœur . Il entre dans ce sentiment de l’horreur pour ce
. Alfred de Musset a dit encore ces beaux vers : Tant que mon faible cœur , encor plein de jeunesse, A ses illusions n’aura
9 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
s désormais vers les appas du monde             N’entraînent plus nos cœurs Fais briller de ta foi les lumières propices   
r corrompue             Eteindre tous les feux ! Que sans cesse nos cœurs , loin du sentier des vices,             Suivent t
Dis-lui que de mon fils l’amour est assez fort… Crois-tu que dans son cœur il ait juré sa mort ? L’amour peut-il si loin pou
e. Croyez-en ses transports : père, sceptre, alliés, Content de votre cœur , il met tout à vos pieds ; Sur lui, sur tout son
s-vous ? ô dieux !O ma chère Céphise, Ce n’est point avec toi que mon cœur se déguise. Ta foi dans mon malheur s’est montrée
our1. Céphise. Hélas ! Andromaque. Hélas !Ne me suis point, si ton cœur en alarmes Prévoit qu’il ne pourra commander à te
à mes larmes ? Et je le plains encore ! et, pour comble d’ennui, Mon cœur , mon lâche cœur, s’intéresse pour lui ! Je trembl
Et je le plains encore ! et, pour comble d’ennui, Mon cœur, mon lâche cœur , s’intéresse pour lui ! Je tremble au seul penser
en pleurs dissiper cet orage ; Il croit que, toujours faible, et d’un cœur incertain, Je parerai d’un bras les coups de l’au
ne ! Sa mort sera l’effet de l’amour d’Hermione ! Ce prince, dont mon cœur se faisait autrefois Avec tant de plaisir redire
sin l’épouvante et l’arrête. Enfin il est entré, sans savoir dans son cœur S’il en devait sortir coupable ou spectateur. He
nd de ma pensée ? Et ne voyais-tu pas, dans mes emportements, Que mon cœur démentait ma bouche à tous moments ? Quand je l’a
Pyrrhus qui meurt ? et suis-je Oreste enfin ? Quoi ! j’étouffe en mon cœur la raison qui m’éclaire ; J’assassine à regret un
 ; L’un et l’autre en mourant je les veux regarder : Réunissons trois cœurs qui n’ont pu s’accorder. Mais quelle épaisse nuit
’ingrate mieux que vous saura me déchirer ; Et je lui porte enfin mon cœur à dévorer. 1. Horace, Art poétique, v. 240 et
10 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Maintenon, 1635-1719 » pp. 138-145
État. C’était sa vocation. Aussi se dévoua-t-elle à son œuvre avec un cœur vraiment maternel. Elle fut la plus accomplie des
, le naturel, la délicatesse, et l’autorité que donne l’expérience du cœur humain, ou la science de la direction. MM. de Noa
ien une femme prudente et vertueuse peut insinuer la religion dans le cœur de son mari ; combien une bonne maîtresse de pens
rner, élever et contenter l’esprit ; craignez la science qui enfle le cœur  ; ne cherchez que la charité qui édifie. Il y a u
plus sur le recueillement, sur la présence de Dieu, sur l’oraison du cœur , sur l’adoration en esprit et en vérité, sur l’am
ès-désagréable à Dieu ; voyez son exemple ; vous savez l’Évangile par cœur  ; à quoi vous serviront tant d’instructions, si v
vous êtes élevée et altière. Comment accommodez-vous cette enflure de cœur avec cette dévotion dans laquelle on vous élève ?
ntente, ma chère fille, qu’au jour où vous aimerez Dieu de tout votre cœur  ; je ne vous parle pas ainsi à cause de la profes
guère vécu, et vous avez pourtant à renoncer à la tendresse de votre cœur et à la délicatesse de votre esprit ; allez à Die
uand elle prononça ses vœux, et des regrets troublèrent longtemps son cœur . 3. Madame de Maintenon gémit souvent sur elle-m
11 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
ritable est une douce chose ! Il cherche vos besoins au fond de votre cœur  ;               Il vous épargne la pudeur        
re : la cause, c’est l’amour filial, la reconnaissance, l’instinct du cœur  ; l’effet, c’est la gratitude du vieillard, le bo
lui qui la cultive ; il n’a pas la vertu sur les lèvres, mais dans le cœur , etc. 7° Les convenances et les mœurs. Dans
ne autant par le pathétique que par le raisonnement. C’est partout le cœur humain avec ses joies et ses douleurs, ses amours
se propage par un frémissement électrique, qui passe rapidement d’un cœur à un autre : il est impossible de voir une person
e le naturel et la vérité. On ne peut se méprendre au vrai langage du cœur  ; car c’est le cœur qui rend éloquent, dit Quinti
érité. On ne peut se méprendre au vrai langage du cœur ; car c’est le cœur qui rend éloquent, dit Quintilien. N’oublions pas
ns ; une émotion violente ne peut durer longtemps ; elle briserait le cœur . En tout l’exagération est pernicieuse : un orage
derrière soi que désastres et ruines. Les passions sont les orages du cœur . Les jeunes gens que le contact du monde n’a pas
sous des couleurs attrayantes, peuvent pervertir leur esprit et leur cœur . § III. Du raisonnement. Ce n’est pas tout
12 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
la pluie et le beau temps, en un mot laisser causer son esprit et son cœur  : voilà sa vie. Ses lettres sont le chef-d’œuvre
les qualités brillantes qui sont l’ornement d’une raison solide. Son cœur valut son esprit. Ame chevaleresque, elle resta f
tout cela me fit hier des plaintes qui me touchèrent sensiblement le cœur  ; et que sait-on même si plusieurs de ces vieux c
a chambre, met son épée contre la porte, et se la passe au travers du cœur  ; mais ce ne fut qu’au troisième coup, car il s’e
rouve cette tristesse avec tant d’autres qui sont présentement en mon cœur  ? Le péril extrême où se trouve mon fils, la guer
à la pauvre madame de Nogent3 ; madame de Longueville4 fait fendre le cœur , à ce qu’on dit, je ne l’ai point vue ; mais voic
ir en voyant ce portrait : c’étaient des cris qui faisaient fendre le cœur  ; ils ne pouvaient prononcer une parole ; ses val
e pour jamais : songez qu’il était mort, et qu’il avait une partie du cœur emportée. On crie, on pleure ; M. d’Hamilton fait
’entreprendrai-je pas. 2. Couvent de la Visitation, à Paris. 3. Un cœur à l’autre uni jamais ne se retire, Et pour l’en s
ue ici ? et de quelle façon toutes ces pensées me traversent-elles le cœur  ? Il n’y a point d’endroit, point de lieu, ni dan
elque chose, et de quelque façon que ce soit : aussi cela me perce le cœur . Je vous vois, vous m’êtes présente ; je pense, e
que personne votre propre affliction, et que je voudrais de tout mon cœur pouvoir la soulager. Ma consolation est de croire
13 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
antes et de plus pathétiques analyses les faiblesses et les orages du cœur humain : il excite la pitié, la sympathie, l’atte
. Que dès notre réveil notre voix te bénisse ; Qu’à te chercher notre cœur empressé T’offre ses premiers vœux ; et que par t
tes Dont elle avait puni les fureurs indiscrètes : Et moi, reine sans cœur , fille sans amitié, Esclave d’une lâche et frivol
té de l’empire. En vain de ce présent ils m’auraient honoré Si votre cœur devait en être séparé ; Si tant de soins ne sont
Cette sincérité, sans doute, est peu discrète ; Mais toujours de mon cœur ma bouche est l’interprète. Absente de la cour4,
it fait venir d’Amiens pour être suisse…5 C’est dommage, il avait le cœur trop au métier ; Tous les jours, le premier aux
rouve deux hommes en moi : L’un veut que, plein d’amour pour toi, Mon cœur te soit toujours fidèle ; L’autre, à tes volontés
larté est Dieu, source de toute lumière pour les intelligences et les cœurs . 4. Demander, c’est recevoir, quand on demande l
s de la nature. Dieu parle surtout à la conscience, à la raison et au cœur . Il suffit d’être bon et pur pour entendre son in
Il répète les maximes de Joad : il les a retenues dans la mémoire du cœur . 1. Oui, il est très-avancé pour son âge. 2. A
pas plus de noblesse et d’élégance dans les occasions où parlait son cœur . 2. Comme il voile la noirceur de ses haines sou
r nature ; le personnage ne s’exalte pas : la générosité coule de son cœur comme d’une source abondante et ouverte. 6. Que
e si, portant déjà le deuil, l’amertume, le désespoir souvent dans le cœur , ils en laissaient échapper quelques traits au de
s ? » 3. Son amour est composé de tous les plus nobles sentiments du cœur . 4. Le monstre s’éveille. 5. Il a le génie du c
e Dans la prison des sens, enchaîné sur la terre, Esclave, il sent un cœur né pour la liberté ; Malheureux, il aspire à la f
14 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
ressif, par une diction vibrante et fébrile, sa prédication allait au cœur d’un auditoire qui avait lu Chateaubriand, Lamart
e le croyez pas ; car l’Évangile, qui nous ordonne d’être humbles de cœur , nous ordonne aussi d’être certains que la gloir
mporain, ou sous la plume tardive d’un homme de génie, a dévoilé leur cœur et châtié leur mémoire. Les triomphes d’Alexandre
t, si chère que Rome leur fût, telle place qu’elle occupât dans leurs cœurs , ils entendaient une voix obscure qui leur demand
de la chose commune lui apparaissent et sollicitent son génie et son cœur . Il lit dans l’histoire de ses pères l’exemple de
elle-même. Ses yeux s’ouvriront sans qu’on y lise une pensée, et son cœur battra sans qu’on y sente une vertu. Heureusement
aisait, excepté le mensonge, la calomnie, la délation, la bassesse de cœur et d’esprit, à un moment qu’on n’attendait plus,
douloureuse surprise. Ils ont besoin de prouver à la France que leur cœur n’a point faibli, et que leur parole a conservé t
e reconnaître, et qu’à ma troisième phrase je me serai fait dans leur cœur un asile sacré1. On ne peut rien contre l’entraîn
’ils représentent, plus je veux, avec la grâce de celui qui tient les cœurs dans sa main, me tenir pur de tout ce qui peut co
’effrayent ni de l’injustice, ni de l’ingratitude ; qu’ils gardent un cœur ferme et pur, une foi inébranlable à la science,
es par le défaut de sincérité. La parole n’y est pas l’interprète des cœurs  ; elle n’est que le masque qui les cache et qui l
rodigue à l’envie les louanges et les adulations, et on porte dans le cœur la haine, la jalousie et le mépris de ceux qu’on
ochain ne trouvent que de l’indifférence, de la dureté même, dans les cœurs , lorsqu’on peut le négliger sans rien perdre, ou
pas de votre grâce et d’une protection singulière pour préserver mon cœur au milieu d’une corruption si universelle ! »
15 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
les espérances généreuses de rénovation sociale qui firent battre son cœur d’enfant. Puis vinrent les malheurs publics et pr
e et de l’enthousiasme ; elle excelle dans la peinture du monde et du cœur humain. Mais ses écrits ne nous offrent qu’une im
ublique se forme : les paroles sont devenues des actions, et tous les cœurs sensibles vantent avec transport un mémoire que l
ne même jouissance les sensations et l’âme ? Les palpitations de leur cœur ont-elles suivi le rhythme de la musique ? Une ém
use et profonde qui ne permet pas même à l’absence de nous effacer du cœur de nos amis. Il nous sert aussi d’asile à nous-mê
sans refroidir. Les affections les plus simples, celles que tous les cœurs se croient capables de sentir, l’amour maternel,
ait sa vie, qui nous ferait entendre de toutes parts le nom que notre cœur répète ? Pourquoi ne jouirait-on pas avec transpo
pellera ces moments où, pleins d’énergie, nous avions senti que notre cœur était impérissable, et nos derniers soupirs seron
Ferney, depuis la nouvelle de votre exil, il n’est pas entré dans mon cœur un sentiment qui me fît respirer. J’ai quelquefoi
vieillard qui demandait si l’on avait encore de l’amour. » « Quand le cœur est entier dans ce qu’il voit, on jouit admirable
16 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
as se contenter de lire, suivant Pline, mais qu’on doit apprendre par cœur . C’est un extrait de ce que les anciens philosoph
de l’amitié, trop bien fait pour ne pas intéresser vivement tous les cœurs qui connoissent le prix de ce sentiment délicieux
C’est un des plus propres que je connoisse pour former l’esprit et le cœur des jeunes gens. Dans ce petit nombre de livres q
quel point nous devons la porter. L’homme en place doit connoître le cœur humain, et les différens ressorts qui le font agi
n autre. Elle sera bonne dans celui-ci, et vicieuse dans celui-là. Le cœur , l’esprit, le caractère en font souvent tout le p
élicatesse et de jugement ! il suppose la plus grande connoissance du cœur humain, et l’on y reconnoît par-tout le profond m
lui faut qu’un coup d’œil, pour saisir les plus secrets mouvemens du cœur  : il ne lui faut qu’un trait pour les rendre. Par
bien connoître par rapport aux talens de l’esprit et aux qualités du cœur . Style pur, naturel et rapide, netteté et liaison
t J. J. Rousseau lui-même (a) : la sainteté de l’Evangile parle à mon cœur . Voyez les livres des philosophes avec toute leur
l’admiration, le respect, l’amour et tous les autres sentimens de son cœur envers l’objet qui les a fait naître. Mais parmi
Aussi l’homme dégagé des vices de l’esprit et des folles passions du cœur , y reconnoît-il sans peine l’empreinte de la divi
n qu’ils ne le sont qu’en ce qu’ils voudroient se persuader dans leur cœur qu’il n’y a pas de Dieu, parce qu’ils auroient in
livres ; à vous les graver bien profondément dans l’esprit et dans le cœur , et à les regarder à jamais comme la seule règle,
17 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
s entre eux, — Le goût est la connaissance des meilleurs objets. — Le cœur est la source de nos affections, de nos sentiment
nos affections, de nos sentiments. — Le sentiment est le mouvement du cœur qui décide de la convenance des objets, — L’espri
a mémoire les retient, La pensée les considère, Le goût les épure, Le cœur les éprouve, Le sentiment les approuve, Le jugeme
faire agir et parler suivant les lois de la nature et les caprices du cœur humain. 2° C’est de donner aux objets cette coule
plaira en se conciliant les esprits ; il touchera en s’adressant aux cœurs  : son devoir d’inventeur est donc 1° de découvrir
ous écoutent ; qu’ils croient que vous les aimez et que vous prenez à cœur leurs intérêts. 4. Prudence. Votre réputation d’h
s une seule cause. Il faut donc, pour être bon orateur, avoir dans le cœur les vertus de son état, sous peine de l’avilir, e
sentiments. Le raisonnement s’adresse à l’esprit, et le pathétique au cœur . Trois choses sont à remarquer dans le pathétique
mmuniquer aux autres une émotion qu’on ne ressent pas dans son propre cœur . 3° Considéré dans les moyens, le pathétique doit
nfin, ne peut être prolongé, car les mouvements violents fatiguent le cœur et les pleurs se tarissent vite. Si l’orateur n’o
auffer. Pour trouver le pathétique, il faut descendre dans son propre cœur et étudier avec ce maître par excellence les capr
leur caractère, au triomphe de sa cause. L’amour de Dieu excitera les cœurs pieux ; l’amour de la gloire animera des soldats 
les, si mes titres moraux ne suffisent pas, je tâcherai de toucher le cœur des juges par le spectacle de la pauvreté qui m’a
18 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
la pluie et le beau temps, en un mot laisser causer son esprit et son cœur  : voilà toute sa vie. Ses lettres sont l’incompar
elle le peint d’un coloris si vigoureux qu’il reste ineffaçable. Son cœur valut son esprit. Ame chevaleresque, elle resta f
veur. Pour moi, quand je l’ai aperçu, les jambes m’ont tremblé, et le cœur m’a battu si fort, que je n’en pouvois plus. En s
petite porte. Si vous saviez combien on est malheureux quand on a le cœur fait comme je l’ai, je suis assurée que vous auri
ue ici ? et de quelle façon toutes ces pensées me traversent-elles le cœur  ? Il n’y a point d’endroit, point de lieu, ni dan
r de quelque chose ; de quelque manière que ce soit, cela me perce le cœur  : je vous vois, vous m’êtes présente ; je pense e
s devez les aimer et respecter mes larmes, puisqu’elles viennent d’un cœur tout à vous1. Lamentation sur ses arbres abat
tout cela me fit hier des plaintes qui me touchèrent sensiblement le cœur  ; et que sait-on même si plusieurs de ces vieux c
vous savez fort bien, et notre ami Corbinelli7 en est témoin, que mon cœur le voulut d’abord, et que, lorsque nous cherchion
iez eu sujet de me trouver bien innocente, en voyant le retour de mon cœur pour vous, et sachant que le vôtre me trahissoit.
ir en voyant ce portrait : c’étoient des cris qui faisaient fendre le cœur  ; ils ne pouvaient prononcer une parole ; ses val
e pour jamais : songez qu’il étoit mort, et qu’il avoit une partie du cœur emportée. On crie, on pleure ; M. d’Hamilton fait
19 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
s ; Les deux rimes humains et mains, id. 34 id. ; Les deux rimes cœur et vainqueur, id. 36 id. ; Les cinq rimes adieu
de leurs mains, sans pitié pour eux-même, Se déchirer en deux dans le cœur qui les aime ! *** Heureuse je vivrai toujours,
ans détours pouvaient se faire entendre. D’un œil aussi content, d’un cœur aussi soumis Que j’acceptais l’époux que vous m’a
ée Me fasse rappeler votre bonté passée :    ' Ne craignez rien : mon cœur , de votre honneur jaloux, Ne fera point rougir un
journée Qui devait éclairer notre illustre hyménée ; Déjà, sûr de mon cœur à sa flamme promis, Il s’estimait heureux : vous
mes justes terreurs, Avez dans tout le camp répandu vos fureurs. Mon cœur pour la sauver vous ouvrait une voie ; Mais vous
ai votre fille ensemble et ma gloire à défendre : Pour aller jusqu’au cœur que vous voulez percer, Voilà par quel chemin vos
Un songe (me devrais-je inquiéter d’un songe ?) Entretient dans mon cœur un chagrin qui le ronge : Je l’évite partout, par
révue, Le prélat pousse un cri qui pénètre la nue. Il maudit dans son cœur le démon des combats, Et de l’horreur du coup il
, à genoux ! Le chantre, qui de loin voit approcher l’orage, Dans son cœur éperdu cherche en vain du courage : Sa fierté l’a
Arsace, à me charger de ce cruel emploi ? Soit vertu, soit amour, mon cœur s’en effarouche. L’aimable Bérénice entendrait de
ug, et c’est ce qui m’en plaît. (Sat. X.) Qu’on n’a reçu du ciel un cœur que pour aimer. (Sat. X.) Et qui, parce qu’il pl
au lecteur que ce qui peut lui plaire. (Art p., I.) Il faut que le cœur seul parle dans l’élégie, (Art p., II) Ce n’est
re. (Andr.. acte II, sc. 6 ) Agrippine à Néron. Dans le fond de ton cœur je sais que tu me hais. (Br., acte V, sc. 7.) Th
 : Hippolyte à Thésée. Le ciel n’est pas plus pur que le fond de mon cœur . (Ph., acte IV, sc. 2) Nous terminons volonti
ce qu’il y a de plus délicat, de plus tendre, de plus aimant dans le cœur humain, et spécialement dans le cœur de la femme,
s tendre, de plus aimant dans le cœur humain, et spécialement dans le cœur de la femme, depuis la jeune fille jusqu’à la mèr
sie de notre Lamartine, il n’est pas mauvais d’avoir dû apprendre par cœur le livre entier des Odes de J.-B. Rousseau. Le XI
i, du mensonge vainqueur, Partout se montre aux yeux, et va saisir le cœur . (Ep. IX.) 16. En réalité, il y a une lacune
20 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
est la personne même trahissant son caractère, et laissant parler son cœur avec ce naturel, cet abandon, cette bonne foi qui
rocèdent toujours d’un caractère élevé, d’une volonté vaillante, d’un cœur honnête, d’un esprit droit et d’une âme saine. GU
l’âme fait défaut, et les artifices de son noble langage laissent le cœur indifférent. Aussi, la postérité n’a-t-elle pas p
faiblir ; chacun d’eux pourrait dire avec Chimène : Le trouble de mon cœur ne peut rien sur mon âme. Aux peintures généreuse
ble de mon cœur ne peut rien sur mon âme. Aux peintures généreuses du cœur humain, il sut allier le sens historique. Chez lu
it la prise de Paris ; et l’avidité de leur ambition dévorait déjà le cœur d’un royaume dont ils pensaient avoir surpris les
supporteront la façon dont elles y sont dites, et ce qui pénétrera le cœur ne blessera point les oreilles115. La Rochefo
nner pour la raison, je deviens moi-même fort peu raisonnable. Son cœur J’ai les sentiments vertueux, les inclinations
ve provoque et cette hilarité bruyante dont les éclats réjouissent le cœur , et cette gaieté réfléchie qui est le sourire de
uvres animaux, travailler beaucoup et manger de même. Cela me fend le cœur ,193 de les voir ainsi exténués ; car enfin, j’ai
suis votre serviteur. don juan. Parbleu ! je suis à vous de tout mon cœur . m. dimanche. Vous m’honorez trop. Je… don juan
aître de philosophie. Mettre que les feux de ses yeux réduisent votre cœur en cendre ; que vous souffrez nuit et jour pour e
et j’ai fait tout cela du premier coup. Je vous remercie de tout mon cœur , et je vous prie de venir demain de bonne heure.
oins cruelle. Ses vertus de chacun le faisoyent révérer ; Il avoit le cœur grand, l’esprit beau, l’âme belle ; Et ce sont de
e d’inventer que d’apprendre. Sereine et austère, malgré l’essor d’un cœur ardent, sa jeunesse ne connut que les troubles de
timent de notre grandeur et de notre misère, il associe l’accent d’un cœur qui a souffert. De là, ce style incomparable qui
rs à Dieu dans le malheur, et lui a rendu grâces dans le bonheur. Son cœur a été tout entier342 à son Dieu, à son roi, à sa
oser cette épitaphe en ce lieu, qu’ils ont composée de l’abondance du cœur , pour rendre hommage à la vérité, et ne paraître
368 : « Appliquez-vous avec tout le soin possible à la garde de votre cœur  ; » ce qui nous doit porter à veiller avec soin s
re373. Ils ne savent pas se consulter eux-mêmes, et apprendre de leur cœur que toutes ces choses n’ajoutent rien d’elles-mêm
e ne paraît vif et agréable à notre esprit que ce qui passe par notre cœur . Le cœur388  est ce milieu qui altère la couleur
erres précieuses ; de même les plus indignes objets passant par notre cœur y peuvent avoir un éclat et une couleur trompeuse
la pluie et le beau temps, en un mot laisser causer son esprit et son cœur  : voilà toute sa vie. Ses lettres sont le chef-d’
les qualités brillantes qui sont l’ornement d’une raison solide. Son cœur valut son esprit. Ame chevaleresque, elle resta f
tais une jolie païenne409 ; que je faisais de vous une idole dans mon cœur  ; que cette sorte d’idolâtrie était aussi dangere
sa chambre, met son épée contre la porte et se la passe au travers du cœur  ; mais ce ne fut qu’au troisième coup, car il s’e
tristesse    avec tant d’autres    qui sont présentement    en    mon cœur  ? Le péril extrême où se trouve mon fils, la guer
a pauvre madame de Nogent473; madame de Longueville474 fait fendre le cœur , à ce qu’on dit ; je ne l’ai point vue, mais voic
ue c’était la centième sottise qu’il m’avait faite ; qu’il n’avait ni cœur , ni affection : en un mot, la mesure était comble
raîchies, leurs forces rassasiées vous auraient béni. Vous avec eu un cœur de fer, et le ciel sera de fer sur votre tête.
u’elle est infirme 558 ; moins je les entends, plus ils me percent le cœur . Mais si leur voix n’est pas assez forte, écoutez
établie par le sentiment unanime de la nation, qu’un gentilhomme sans cœur se dégrade lui-même, et n’est plus digne de voir
deviendra-t-il ? Hélas ! hélas581 ! L’enfer Nous portons en nos cœurs l’instrument de notre supplice. Je ferai sortir d
ui adresse cette parole : « O Seigneur ! votre serviteur a trouvé son cœur pour vous faire cette prière. » Heureux celui qui
son cœur pour vous faire cette prière. » Heureux celui qui trouve son cœur , qui retire de çà et de là les petites parcelles5
à pleurer ses égarements. Puissiez-vous donc, Monsieur, trouver votre cœur , et sentir pour qui il est fait ; et que sa vérit
vez être véritablement converti si vous ne travaillez à ôter de votre cœur non-seulement le péché, mais la cause qui vous y
l’auteur des mouvements y demeurerait en crédit ; ainsi, jamais votre cœur ne sera paisiblement à Dieu tant que cet amour vi
us a si longtemps séparé de lui, y régnera. Cependant, Sire, c’est ce cœur que Dieu demande. Votre Majesté a vu les termes a
juste sujet de pleurer que de sentir qu’on a engagé à la créature un cœur que Dieu veut avoir. Qu’il est malaisé de se reti
nnera la force, comme il vous en a déjà donné le désir. Tournez votre cœur à Dieu ; pensez souvent à l’obligation que vous a
vous avez de l’aimer de toutes vos forces, et au malheureux état d’un cœur qui, en s’attachant à la créature, par là se rend
nc Dieu qu’il vous affranchisse ; je l’en prie sans cesse de tout mon cœur . Mes inquiétudes redoublent de jour en jour, parc
x au dedans et au dehors ! Plus votre Majesté donnera sincèrement son cœur à Dieu, plus elle mettra en lui son attache et sa
tre Majesté. Dieu veuille vous les mettre à tous deux dans le fond du cœur , et achever son ouvrage, afin que tant de larmes,
ous ses discours l’abbé disert qui avait enseigné la rhétorique. Le cœur de Fléchier jugé par lui-même609 Son cœur a d
gné la rhétorique. Le cœur de Fléchier jugé par lui-même609 Son cœur a de la grandeur et de la générosité ; aucun inté
État. C’était sa vocation. Aussi se dévoua-t-elle à son œuvre avec un cœur vraiment maternel ; elle fut la plus accomplie de
e, le naturel, la délicatesse et l’autorité que donne l’expérience du cœur humain, j’allais dire la science de la direction.
est que cupidité. Tous ces désirs de grandeur partent du vide671 d’un cœur inquiet. Toutes vos dettes sont payées ; vous pou
errez combien les grandeurs de ce monde sont au-dessous des désirs du cœur de l’homme672 ; il n’y a que Dieu qui puisse le r
uit. Mais ce n’est pas assez que l’esprit soit vaincu, il faut que le cœur soit séduit par le goût de la piété. Vous aimez l
’une princesse et qu’une paysanne678 puissent avoir. Jetez dans leurs cœurs les semences de toutes les vertus ; et en les ins
moi est dans la tristesse, dans l’abattement, et dans un serrement de cœur qui devrait bien terminer cette misérable et trop
ant qu’il parle avec tant de force, une douceur suprême lui ouvre les cœurs , et donne je ne sais comment un nouvel, éclat à l
ne songea-t-il pas à se faire chartreux ? N’est-ce point par bonté de cœur qu’il s’attira une disgrâce, en donnant à Madame
antes et de plus pathétiques analyses les faiblesses et les orages du cœur humain : il excite la pitié, la sympathie, l’atte
al, sans avoir plus d’attention à rien ; et j’eusse voulu de tout mon cœur que tous les gens que je voyais eussent été chacu
quelquefois l’esprit, mais qui ne devraient point vous tenir autant à cœur qu’elles font. Vous êtes engagé dans des études t
quand je vous reverrai, et vous me ferez plaisir alors de me parler à cœur ouvert là-dessus720, et de ne vous point cacher d
ment, que la mémoire est neuve, prompte et fidèle, que l’esprit et le cœur sont encore vides de passions, de soins et de dés
es grâces de la mythologie. Les deux muses y sont réconciliées par un cœur religieux et nourri de la parole homérique. Cet o
isage, courber ton corps, affaiblir tes membres, faire tarir dans ton cœur la source de la joie, te dégoûter du présent, te
aimez que votre autorité et votre gloire. Si le roi, dit-on, avait un cœur de père pour ses peuples, ne mettrait-il pas plut
attre quelque chose de votre gloire. Cette gloire, qui endurcit votre cœur , vous est plus chère que la justice, que votre pr
l est sensible à nos chansons ; il aime la poésie ; elle adoucira son cœur , et le rendra aussi aimable qu’il est fier848. »
âces soient sur ses lèvres ! Que la sagesse de Minerve règne dans son cœur . » La fauvette lui répondit : « Qu’il égale Orphé
mes de sa voix, et Hercule par ses hauts faits ! Qu’il porte dans son cœur l’audace d’Achille, sans en avoir la férocité ! Q
ent ensemble : « Il aime nos douces chansons ; elles entrent dans son cœur , comme la rosée tombe sur nos gazons brûlés par l
 ! Que l’âge d’or revienne par lui ! Que la sagesse se répande de son cœur sur tous les mortels, et que les fleurs naissent
sans rien avoir ; car le goût de lumière pure apaise la faim de leur cœur . Tous leurs désirs sont rassasiés, et leur plénit
entrée. Je ne sais quoi de divin coule sans cesse au travers de leur cœur comme un torrent de la Divinité même qui S’unit à
ls ne font tous ensemble qu’une seule voix, une seule pensée, un seul cœur , une même félicité, qui fait comme un flux et ref
vous me paraissez pénétré ; mais je ne saurais être en peine de votre cœur , ne doutant point qu’il ne soit dans la vraie pai
ntés de Dieu. Je vous plains seulement de cette plaie secrète dont le cœur demeure comme flétri874. Mais la souffrance est l
ur demeure comme flétri874. Mais la souffrance est la vie secrète des cœurs d’ici-bas ; car ce n’est que par un sentiment de
ies. Si peu que Dieu agisse dans ce moment, le premier mouvement d’un cœur accoutumé autrefois à lui, est de recourir à sa m
t déjà revenue à lui. Ce mot ineffable est tout-puissant ; il fait un cœur nouveau et un nouvel esprit au fond des entraille
esse et les vôtres. Je vous porte tous deux, tous les jours, dans mon cœur à l’autel, avec toute votre famille, qui me sera
n faible écoulement de la sienne. La mienne n’est qu’empruntée de son cœur  ; ce n’est qu’une goutte qui vient de cette sourc
pre faiblesse. Je suis ravi de ce que vous vous accoutumez à parler à cœur ouvert à la bonne duchesse (de Chevreuse) ; elle
use) ; elle vous fera du bien. L’exercice de la simplicité élargit le cœur 900 ; il s’étrécit en ne s’ouvrant point. On ne s
ti d’eux, mais pour leur faire justice en ne me déliant point de leur cœur . Je voudrais obliger tout le genre humain904, et
dogme. Il a de l’onction, il est insinuant, il connaît intimement le cœur humain, met la passion aux prises avec la foi, et
haine déguisée, qui répand sur ses paroles l’amertume cachée dans le cœur  ; une duplicité indigne, qui loue en face et déch
ous comme un vautour cruel, et s’attache à nous pour nous déchirer le cœur et nous punir du plaisir qu’il nous a lui-même do
s les réjouissances publiques ; c’est une vivacité d’ostentation ; le cœur n’y prend presque plus de part ; le long usage de
à notre fortune : l’intérêt est un grand attrait pour la plupart des cœurs  ; les titres qui nous rendent puissants se change
révéla sa gaieté spirituelle, son génie inventif, sa connaissance du cœur humain, et sa verve ingénieuse, qui peindra les p
ile l’y seconda, et beaucoup de qualités aimables lui attachèrent les cœurs , tandis que sa situation personnelle avec son épo
gnes et des pensées même ; car ce qui se dit dans ces épanchements de cœur que la conversation produit entre deux amis, ne p
e poëtes, et qui outrent également le langage de l’esprit et celui du cœur . Ils passent leur vie à chercher la nature, et la
i donnerai la préférence1096. » Le marquis stupéfait, la rage dans le cœur , alla chez ceux qu’il avait vus venir le plus fam
quelle instruction1105 ! » La bonté d’âme de Colin développa dans le cœur de Jeannot le germe d’un bon naturel, que le mond
ïr les imposteurs. Plus on avance en âge, plus il faut écarter de son cœur tout ce qui pourrait l’aigrir ; et le meilleur pa
si ce devoir (épuré et consacré par le christianisme) domine dans son cœur , il peut espérer que Dieu, devant qui tous les ho
1738. Mon très-cher enfant1119, pardonnez l’expression, la langue du cœur n’entend pas le cérémonial ; jamais vous n’éprouv
e que vous me dites de M. le duc de Bourgogne fait grand plaisir à un cœur français. J’attends avec impatience la paix ou qu
je me porterai bien, et j’irai vous offrir tous les sentiments de mon cœur . Lettre d’amitié A Madame Necker Quin
mignon les aime, et j’espère qu’il les agréera. J’y joins pour votre cœur l’hommage, le don de tout le mien, pour toutes le
mais ils m’ont embrassé tous les deux. Nous avions tous les trois le cœur bien serré. J’espère qu’ils s’aimeront. Notre sép
indigente et humiliée, dont les souffrances romanesques aigrirent son cœur passionné. Mécontent de lui-même et des autres, i
l’aplomb d’un oracle, il eut l’ambition de façonner à sa fantaisie le cœur humain. On pourrait dire de lui : ce fut un malad
ale, il défendit les croyances éternelles du genre humain ; il eut le cœur religieux, et fut excellent lorsqu’il eut raison
sans absoudre les écarts de son esprit, nous rend sympathiques à son cœur , et désarme les juges les plus sévères. Le noye
arts des coups impitoyables, dont chacun portait1309 au milieu de nos cœurs . En un moment, les planches, le conduit, le bassi
plus charmant cent fois que la politesse, et plus fait pour lier les cœurs . Point d’importuns laquais épiant nos discours, c
retournant au travail, ses outils sur l’épaule, je lui réjouirais le cœur par quelques bons propos, par quelques coups de b
eille chanson rustique, et je danserais dans leur grange, de meilleur cœur qu’au bal de l’Opéra1336. L’île de Saint Pierr
uvements de la nature vers les passions tendres et affectueuses : son cœur compatissant s’émeut sur les peines de ses sembla
ajesté des Écritures m’étonne ; la sainteté de l’Évangile parle à mon cœur . Voyez les livres des philosophes avec toute leur
ller chercher si loin des principes de la morale ; rentrez dans votre cœur et vous les y trouverez1386; et je ne pourrai vou
agir. La vie laborieuse que Dieu nous impose n’a rien que. de doux au cœur de l’homme de bien qui s’y livre en vue de rempli
tre. Je me promenais dans une sorte d’extase, livrant mes sens et mon cœur à la jouissance de tout cela. Absorbé dans ma dou
illet 1761. Votre lettre, ma chère Jacqueline, est venue réjouir mon cœur dans un moment où je n’étais guère en état d’y ré
ous désirez. Votre pauvre Jean-Jacques, qui vous embrasse de tout son cœur . Prière Les riches et les puissants croient
e ce mot excellent qui est de lui : « Les grandes pensées viennent du cœur . » Philosophe religieux par sentiment, il se cons
arce que je sais qu’il est difficile à la nature de tenir toujours le cœur des hommes au-dessus de leur condition. Je le pla
nuyer d’abord les uns les autres. Il n’y a que le vrai qui pénètre le cœur , qui l’intéresse, et qui ne s’épuise jamais. L
s ; ils les évitent ; ils se cachent au monde et à eux-mêmes, et leur cœur est toujours serré. Donnez plus d’essor à votre â
ices de la flatterie la cause abandonnée des peuples. Quelle bonté de cœur , quelle sincérité se remarque dans tes écrits ! Q
ant la mort inévitable, posa une main sur ses habits, l’autre sur son cœur , et, levant en haut ses yeux sereins, parut un an
e vous demander pardon de mes fautes, et c’est du plus profond de mon cœur que je regrette amèrement les chagrins qu’elles v
dans une partie1478 des droits que la nature m’avait donnés sur votre cœur , et de remplir les devoirs qu’elle m’impose enver
e et demande grâce à son juge. Je jure dans toute la sincérité de mon cœur , de ce cœur qui n’est pas dépravé, que les rigueu
grâce à son juge. Je jure dans toute la sincérité de mon cœur, de ce cœur qui n’est pas dépravé, que les rigueurs dont j’ai
plus grandes folies. Deux ans de solitude m’ont permis de scruter mon cœur  : il est bon, mais fougueux ; mon esprit lui-même
cu de la sincérité de cet aveu et de ces résolutions. Consultez votre cœur , mon père, et daignez, oh ! daignez me dire s’il
s sa bonté, me réservait un de ces moments si rares dans la vie où le cœur est inondé de joie par quelque bonheur extraordin
ar la fin de ta lettre, qui a touché la fibre la plus sensible de mon cœur . Parmi toutes les idées qui me déchirent, celle d
de répugnance, quand on s’est bien inculqué dans l’esprit et dans le cœur une pareille pensée ; il n’en est point (mon expé
et des espérances généreuses de rénovation sociale firent battre son cœur d’enfant. Puis vinrent les malheurs publics et pr
a trace se suit à la lueur des volcans qui l’ont consumée, remplit le cœur d’une profonde mélancolie. Venise On s’emba
autels, proscrit les prêtres. En purifiant l’air et attendrissant les cœurs , il contribua aussi à provoquer une renaissance p
. Au premier aspect de cette région désolée, un grand ennui saisit le cœur  ; mais lorsque, passant de solitude en solitude,
et le cours de l’astre le plus mystérieux. La fête des rois Les cœurs simples ne se rappellent point sans être attendri
ajeunissaient de leur jeunesse. Les fronts respiraient la gaieté, les cœurs étaient épanouis ; la salle du festin était merve
la ronde antique1558. La conscience Chaque homme a au milieu du cœur un tribunal où il commence par se juger soi-même,
doux au fort ; il fait des pauses, il est lent, il est vif : c’est un cœur que la joie enivre, un cœur qui palpite sous le p
auses, il est lent, il est vif : c’est un cœur que la joie enivre, un cœur qui palpite sous le poids de l’amour. Mais tout à
e la complainte de la douleur. Impression religieuse qui saisit le cœur dans les forêts de l’Amérique Pénétrez dans ce
milieu du brillant cortège des étoiles, et il se réjouissait dans son cœur , Réveil d’un camp Épuisé par les travaux de
 ! je n’oublierai point tes leçons ! je ne laisserai point tomber mon cœur des régions élevées où tu l’as placé. Les talents
s arrêts de Rome. Une poésie sombre colore ce pamphlet inspiré par un cœur courroucé qui voit dans tout abus un crime, dans
mais ne le haïssez pas, car qui sait si déjà Dieu n’a pas changé son cœur  ? L’homme qui, même de bonne foi, dit : « Je ne c
Gloire à Dieu dans les hauteurs des cieux. Il l’a écrit aussi dans le cœur de l’homme, et l’homme bon l’y conserve avec amou
. La prière1626 Quand vous avez prié, ne sentez-vous pas votre cœur plus léger et votre âme plus contente ? La    pri
sser loin de lui ? En vérité, je vous le dis : quiconque dit dans son cœur que Dieu méprise ses œuvres blasphème Dieu. Il en
aibles sans doute, pour vous exprimer les vœux et les sentiments d’un cœur qui ne cessera jamais d’être à vous. Je ne demand
nt on parle plus haut, et cela l’effraye ; il est honnête et loyal de cœur  ; cependant la crainte le rendrait aisément dissi
du foyer domestique, c’est là ce qui épanouit et remplit vraiment le cœur . Salomon a trop dit quand il a dit : « Vanité des
toutes les dispositions que la haine du joug romain laissait dans le cœur des peuples asservis. Il releva par l’enthousiasm
mais, et semble n’écrire que pour se satisfaire lui-même, ou quand le cœur lui en dit. Sans courir les hasards de la fantais
ne antichambre1725. La question est de descendre profondément dans le cœur  ; la matière de l’observation, nous l’avons tous
difficile est de trouver un bon observateur. Qui ne porte pas en son cœur le germe de toutes les passions, la racine de tou
cher dans une bibliothèque ces livres que les enfants savent déjà par cœur  : un Boileau, un Corneille, un Racine, un La Font
, de nos idées, de nos mœurs, en un mot de la société française et du cœur humain. En parlant non comme un livre, mais comme
termina de brillantes études vers l’époque où tombait l’empire : son cœur ressentit douloureusement les blessures de la Fra
ressif, par une diction vibrante et fébrile, sa prédication allait au cœur d’un auditoire qui avait lu Chateaubriand, Lamart
Héritier des crimes qui l’avaient précédé sur le trône, il avait eu à cœur de les surpasser, et de se faire par eux, dans la
sol borné, et, ne pouvant agrandir la patrie commune, il agrandit son cœur pour s’y contenter de peu. Riche ou pauvre, qu’il
e l’image vénérable d’un homme qui n’a pas pesé sur la terre, dont le cœur n’a jamais conçu l’injustice, et dont la main ne
maisons et la fait paraître vaste. Que je vous ai recherché dans mon cœur , en me promenant, solitaire, au milieu de ces hom
ntant de peu. Pour mon compte, je n’ambitionne rien de plus. Un grand cœur dans une petite maison est toujours ce qui m’a to
eu de ce monde où il ne reste rien de durable et d’immobile ; que nos cœurs soient le foyer1770 de nos pères ! Prosper Mé
r, et les messieurs aussi1822 ; ils meurent coup sur coup, frappés au cœur par cette mort de M. de Sacy, joyeux de le suivre
r1826 ? Heureux les simples de cœur1827 Heureux celui qui d’un cœur humble reconnaît dans la nature un auteur visible
nant à la statue de la Vierge dressée au sommet du rocher ou logée au cœur du chêne antique que hantaient jadis les fées ; q
ureux. Nous ne vous conseillons pas de la tête et des lèvres, mais du cœur  ; et nous ne savons rien de plus opportun à vous
sens, vous n’arrivez pas à leurs pensées, si vous ne sentez pas leur cœur dans leurs écrits, c’en est fait, vous êtes à jam
r dans Descartes la prudence d’un esprit supérieur et la probité d’un cœur droit. 53. A un R. P. jésuite qui avait été son
is ce que je n’aurai jamais à corriger, ce sont les sentiments de mon cœur pour vous et pour ceux qui m’ont élevé ; les même
fut grand que par son ministre, Richelieu. 102. On reconnaît ici le cœur d’un citoyen. Corneille parle comme un de ses hér
n sait que Corneille traduisit l’Imitation en vers. Il y mit tout son cœur . 111. Omne tulit punctum qui miscuit utile dulc
. Son instinct lui dit que ces gentillesses ne sont pas le langage du cœur . Et puis, il tient à son idée, il n’en démordra p
, il s’y est attaché de toutes les puissances de son esprit et de son cœur , et il n’a rien laissé sortir de ses mains qui n’
r ainsi dire, de bonne grâce. Alors, je ne sais quoi nous dit dans le cœur que nous la méritons d’autant plus que nous l’avo
, quand l’idée de Dieu cesse d’être notre lumière. 329. Ces cris du cœur sont familiers à Pascal ; ses pensées ont la cand
le mènerai dans la solitude, dit la Sagesse, et là, je parlerai à son cœur ; » c’est là où la vérité donne ses leçons, où les
a de côtés. 387. C’est-à-dire, comme il arrive d’ordinaire. 388. Le cœur , et l’imagination. 389. Que remplace comme, et
es choses mêmes, mais qu’elles empruntaient de la corruption de notre cœur . » « Le seul changement des rayons de notre vue
endrai-je pas. 392. Couvent de la Visitation, à Paris. 393. . Un cœur à l’autre uni jamais ne se retire, Et pour l’en a
ue ici ? et de quelle façon toutes ces pensées me traversent-elles le cœur  ? Il n’y a point d’endroit, point de lieu, ni dan
elque chose, et de quelque façon que ce soit : aussi cela me perce le cœur . Je vous vois, vous m’êtes présente ; je pense, e
voyez, Mme de Sévigné vous donne l’exemple ; elle sait ses fables par cœur . 421. Une ritournelle est une petite symphonie q
67. Enchanté. Voilà des contrastes qui font réfléchir à l’égoïsme du cœur humain. 468. La réception de Louis XIV était un
que personne votre propre affliction, et que je voudrais de tout mon cœur pouvoir la soulager. Ma consolation est de croire
esprit ne perd pas de vue, et qu’il trouve si vivement gravé dans mon cœur , que rien ne peut ni l’augmenter, ni le diminuer.
ntable qui m’est arrivé, sans répandre des larmes ; la bonté de votre cœur m’en répond. Vous perdez une amie d’un mérite et
gnements l’impuissante langueur Sous leur poids inutile accablera ton cœur , Si Dieu n’y verse encor son amour et sa grâce ;
aint François d’Assise.) 541. La pitié se mêle à l’ironie ; dans le cœur paternel du grand évèque. 542. Ce mot est tout l
vra. » 592. Il était tombé deux fois en disgrâce, et avait alors le cœur plein d’amertume. Bossuet s’adresse à une âme rel
ous égal- voit toute sa nature !... Chers enfants, bénissez, si votre cœur comprend, Cet œil qui voit l’insecte, et pour qui
tié du chemin, et le piquer d’honneur en lui montrant le courage d’un cœur féminin. 602. Engagement. Cette lettre est un m
e que Dieu le rendra victorieux de ses ennemis, s’il sait vaincre son cœur . 608. Bénira. Il y a là un encouragement, une c
jamais elles ne renversent. « O ma fille ! que je souhaite que nos cœurs soient comme cela bien pressés, bien calfeutrés d
eu ! ma fille, de même, cette souveraine bonté assurera le nid de nos cœurs pour son saint amour, contre tous les assauts du
porter à un substantif. 652. De pareils accents nous montrent que le cœur est la source de l’éloquence. 653. Il se refond
faibles avantages qui soit assez bon et assez solide pour remplir son cœur , et pour mériter ses soins et ses désirs ; il a m
je me soumets. Ce n’est pourtant pas sans douleur ni tristesse ; mon cœur en est blessé mais je souffre ces maux comme étan
non-seulement elle lui fait amitié, mais elle l’embrasse de tout son cœur , quoiqu’elle soit laide, vieille et dégoûtante. —
n fils soit un homme avant l’âge. 720. Il veut surtout s’adresser au cœur de son fils. Il fait appel à sa confiance. 721.
er la terre. Vauvenargues dit : « Qui peut soutenir son esprit et son cœur au-dessus de sa condition ? qui peut se sauver de
a Fontaine et les fabulistes, Michel Lévy.) 747. La Bruyère a eu le cœur tendre pour les humbles. 748. Voltaire écrivait
» Je lis encore : « Il y a des misères sur la terre qui saisissent le cœur  : il manque à quelques-uns jusqu’aux aliments ; i
Comme faict le mauvays enfant. En escrivant ceste parole A peu que le cœur ne me fend. 790. Rousseau dit aussi : « Un des
d’un prince appelé à régner. 811. Fénelon, vous le voyez, prenait à cœur sa responsabilité de maître et de guide. 812. Co
avec le chevalier Destouches, officier distingué. 904. Voilà bien le cœur de Fénelon. Il avait d’autant plus de mérite à ai
mparable de son style. Je ne parle pas de sa profonde connaissance du cœur humain et de ce terrible dialogue entre la passio
es ramollissantes, que de douces fomentations nous avons mises sur ce cœur  ! Et il ne s’est pas amolli, et sa dureté ne s’es
-vous pas sur son front le caractère d’un réprouvé ? La dureté de son cœur a endurci contre lui le cœur de Dieu ; les pauvre
ractère d’un réprouvé ? La dureté de son cœur a endurci contre lui le cœur de Dieu ; les pauvres l’ont déféré à son tribunal
ié quand le valet chasse le maître ; au reste, mon âme est à Dieu mon cœur au roi et mon corps entre les mains des méchants 
à l’intelligence du récit. 1089. Pauvre Colin ! il est dupe de son cœur . 1090. Aujourd’hui, bien des parents pensent enc
1102. C’est un blâme indirect et discret. 1103. Il a le bon sens du cœur . 1104. Du bel air, c’est-à-dire à la mode, mes
l’esprit et les ressources du génie, vous avez de l’humanité dans le cœur , vous faites du bien aux malheureux, vous dotez l
des vers qui auront l’un de ces défauts ne se retiendront jamais par cœur , ne se feront point relire ; et il n’y a de bons
’il me lapide à la première occasion, et je jouis dans le fond de mon cœur de la consolation d’avoir un ami tel que vous. »
e ? Mais ce regard si doux, si triste de mon chien, Fit monter de mon cœur des larmes dans le mien. J’entourai de mes bras s
ul ami, viens, lui dis-je, aimons-nous ! Car partout où Dieu mit deux cœurs , s’aimer est doux ! » 1244. Cette toile est pl
Cela, terme de fatuité dédaigneuse ! Ce morceau peut être appris par cœur . Il sera un excellent exercice de débit dialogué.
age se retire en Dieu. » Et ailleurs : « La religion est la poésie du cœur ; elle a des en­chantements utiles à nos mœurs; el
sultation est d’un médecin qui a le génie du bon sens, éclairé par le cœur . 1390. C’est probable. 1391. Réflexion veut di
net. Son nourrisson avait franchi la cinquantaine. Il a la mémoire du cœur . On sourira du tour sentimental de ce billet. 14
alheur des hommes réveillent la pitié d’une âme tendre, contentent le cœur , et plongent l’esprit dans une rêverie attendriss
, de ce pays si chéri, où des torrents de plaisirs avaient inondé mon cœur , l’air des Alpes, si salutaire et si pur ; le dou
mon oncle, je me répète : tout sentiment surabondant fait ainsi : mon cœur crie sans cesse qu’il vous respecte, qu’il vous a
te, qu’il vous aime, qu’il espère en vous: éclairez-le, guidez-le; ce cœur toujours ardent est devenu docile; il obéira à la
dage. » 1483. Il y a dans ce langage du tribun l’accent d’un noble cœur , et d’une raison courageuse. 1484. Il n’avait pa
un dixaine d’années. 1497. C’est le cas de dire qu’il a l’esprit du cœur . 1498. Le comte de Maistre était pauvre, comme s
ie, et la destruction se précipite dans la durée. « La piété est au cœur ce que la poésie est à l’imagination. « Dieu !
t m’ont frappé ; je suis devenu chrétien. Ma conviction est sortie du cœur  ; j’ai pleuré et j’ai cru. » 1585. Voici quel
pprobre. La première des vertus est le dévouement à la patrie. Le cœur d’un homme d’État doit être dans sa tête. On pe
erts ? D’où s’élèvera l’hymne au roi de l’univers ? Tout se tait: mon cœur seul parle dans ce silence. Là voix de l’univers,
s regards sur cette immense éternité, fixe, immobile, vaste comme mon cœur , inépuisable comme ses désirs, je voudrais, je vo
sur le vieillard et les trois jeunes hommes. 1652. Henri a plus de cœur  ; j’aurais plus de confiance en lui 1653. Aimeri
moi régnant, le moi vainqueur ; Est dans sa bouche ainsi que dans son cœur , Pour nous entretenir de soi, Heureux quand il tr
D’un vice ? il fut toujours l’objet de son mépris ; D’une vertu ? son cœur en connaît tout le prix ; D’aïeux ? eh ! n’a-t-il
rment et l’ennui. 1658. Il y a dans cet aveu un accent qui part du cœur . La sérénité est un des traits qui nous charment
ifient sa critique : une inflexible morale, un dé­vouement vrai et de cœur à tout ce qui honore, console et relève l’humanit
r Scott : « Eh bien ! on peut dire tout ce qu’on voudra ; maint noble cœur prendra parti pour Marie Stuart même quand tout c
ié ; il faut enfin avoir un visage qui ne soit point le miroir de son cœur . » 1712. Il était le 2e fils de Charles Bonapa
ême doit s’habituer déjà à regarder attentivement dans son âme et son cœur . 1725. L’attention fait la principale différence
ns les plus simples lois de ce monde qui est en nous, de notre propre cœur . » 1727. Séjour de campagne où se plaisait mad
rémit sur la terre et dans l’air ; Et le Pécheur fut seul qui prît un cœur de roche, Quand les rochers semblaient en avoir u
res, que leur culte, la tradition de leurs vertus vive au fond de nos cœurs 1771. En Corse, on appelle ainsi des chants impr
morale. Retenons ces fortes pensées par la mémoire du bon sens et du cœur . 1842. Il faut, dit Joubert, si l’on veut lire
21 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
quence1. 1. L’éloquence est la faculté de dominer les esprits, les cœurs et les volontés par la parole. 2. L’éloquence ne
la parole. 2. L’éloquence ne consiste pas seulement dans l’émotion du cœur . Quintilien a dit, il est vrai : Pectus est quod
ilien a dit, il est vrai : Pectus est quod disertos facit , c’est le cœur qui rend éloquent. M. Villemain a dit à son tour 
dans tout ce qui est capable de produire une forte impression sur les cœurs . Dans ce cas, l’éloquence n’est pas nécessairemen
º Dans un sens moyen, elle est la faculté de dominer les esprits, les cœurs et les volontés par la parole. Par conséquent, il
s ; on examina par quel art ils éclairaient l’esprit et touchaient le cœur . Ces observations, recueillies par des hommes jud
i n’aurait pas reçu une intelligence capable de grandes pensées et un cœur accessible aux fortes émotions étudierait vaineme
ceptes de rhétorique sont fondés sur l’expérience et sur la nature du cœur humain, l’essentiel est moins de les connaître qu
ment plutôt que pour sa mémoire, et étudier avant tout les secrets du cœur humain. 13. On peut dire, en un sens très véritab
x… Dans la prison des sens enchaîné sur la terre, Esclave, il sent un cœur né pour la liberté ; Malheureux, il aspire à la f
lui qui la cultive ; il n’a pas la vertu sur les lèvres, mais dans le cœur . 37. Les répugnants servent à prouver l’impossib
-même, et qui, pour faire aimer la vertu, n’a qu’à peindre son propre cœur  ! 91. Les principales vertus ou qualités morales
x trois autres. 92. La probité consiste dans une certaine droiture de cœur qui fait que nous ne voulons tromper personne. Ci
e vrai et sincère : c’est ce qui inspire la confiance et subjugue les cœurs . « L’éloquence, dit Fénelon, demande que l’on soi
nous aimons. Pour dominer ses auditeurs, l’orateur doit donc avoir le cœur bon et aimer sincèrement les hommes. Le méchant e
Quant à moi, je ne trouve rien de si digne de l’homme, que d’avoir un cœur sensible, non seulement aux bienfaits reçus, mais
élicatesses et des mystères de langage qui ne sont révélés que par le cœur et que n’enseignent pas les préceptes de rhétoriq
obert, son neveu, ces reproches pleins de tendresse : Examinez votre cœur , sondez vos intentions, consultez la vérité ; que
, ô mon fils ! mais pour vous avertir comme l’enfant bien-aimé de mon cœur . Vous avez beaucoup de maîtres en Jésus-Christ ;
e d’abord dans leurs sentiments, qu’il s’insinue peu à peu dans leurs cœurs , et qu’ensuite il amène son auditoire aux disposi
cent, je ne respectais pas un sentiment que la nature a gravé dans le cœur de tous les hommes. Mais je saurai, j’espère, exp
st par les passions que l’éloquence triomphe et qu’elle règne sur les cœurs . Celui qui sait les exciter à propos maîtrise à s
sensibilité. 125. La sensibilité est une disposition naturelle du cœur à recevoir aisément les impressions diverses de j
nt les sentiments des autres hommes et surtout en étudiant son propre cœur . Tout le monde, en effet, porte le germe des même
’homme vicieux se laisse dominer par elles. Massillon avouait que son cœur était le livre où il avait le plus appris. « C’es
our commander, les autres pour persuader ; les unes pour troubler les cœurs , les autres pour les adoucir et les gagner. Les p
. On voit des orateurs qui trouvent assez heureusement les avenues du cœur  ; mais comme s’ils craignaient eux-mêmes l’incend
chappe. Laisser ainsi son œuvre imparfaite, c’est ne pas connaître le cœur humain ; est-on arrivé jusqu’à lui, il veut qu’on
passion a son caractère qui lui est propre, et pour pénétrer dans les cœurs , l’orateur doit varier ses moyens de mille façons
cesse contre les penchants mauvais et les dangereuses inclinations du cœur . Les principaux moyens à employer pour calmer les
nnaît pas sa rouie. Abordez franchement votre sujet et allez droit au cœur de la question. § III. Divers genres d’exorde.
’exorde insinuant consiste à pénétrer adroitement dans l’esprit et le cœur de l’auditoire pour en changer les idées et les s
t d’adversaires qu’il se rencontre de préjugés et de passions dans le cœur de ceux qui l’écoutent, et il doit s’attacher à l
impressions, et la langue est un interprète fidèle des mouvements du cœur . 261. Le style pathétique évite le langage métaph
évite le langage métaphysique et abstrait. Si vous voulez toucher le cœur , parlez à la partie sensible de l’âme humaine, pe
ce, se tient en garde contre les artifices de l’orateur, et ferme son cœur à l’émotion. Tout le monde sait très bien que la
e, non plus son manuscrit et son cahier, mais son intelligence et son cœur . Par une agilité étonnante, dit Rollin, l’esprit
mémoire des choses sert de base à celle des mots. Pour apprendre par cœur un long discours, il faut mettre de l’ordre dans
ême une prononciation distincte charme toujours l’oreille et gagne le cœur de l’auditoire. 278. La prononciation doit être b
xions de sa voix grave ou légère, lente ou rapide, il arrive jusqu’au cœur de son auditoire. Cet art de plaire par la variét
s multipliés et plus marqués. 3º Si on parle de sa conscience, de son cœur , de quelque sentiment intime, on peut mettre la m
r ; et pour le faire, il s’appuie sur les plus généreux sentiments du cœur de l’homme : or, il est facile de soulever les pa
de vraiment glorieux, c’est de réprimer les mouvements désordonnés du cœur , c’est de gouverner et de maîtriser l’homme quand
ès d’indulgence ou de sévérité, et il s’appliquera plus à toucher les cœurs qu’à convaincre les esprits. 313. L’orateur chrét
er son discours. La dialectique, la rhétorique, et surtout l’étude du cœur humain, sont des ressources précieuses pour le pr
n enseigne, et des choses que l’on persuade… On a beau dire ; mais le cœur parle au cœur, et la langue ne parle qu’aux oreil
des choses que l’on persuade… On a beau dire ; mais le cœur parle au cœur , et la langue ne parle qu’aux oreilles. « Je dis
ction courte et retroussée, qui amuse plus les yeux qu’elle ne bat au cœur . » (Voir le nº xxi.) Article troisième. Néces
de plaire. Il faut que, par l’onction et le pathétique, il touche les cœurs et les détermine à des résolutions utiles à leur
touché soi-même des sentiments et des vérités que l’on exprime : d’un cœur sec et froid il ne sort que des paroles mortes et
ées pieuses, et donne du poids à ses discours : sa parole va droit au cœur . 322. Rien ne rend l’orateur sacré propre à touch
est vraiment attentif aux mouvements que Dieu excite dans son propre cœur , il les fera plus aisément passer dans le cœur de
excite dans son propre cœur, il les fera plus aisément passer dans le cœur des autres. « Les talents les plus rares, dit le
beaux morceaux de l’Écriture et des Pères : il faut les avoir dans le cœur (Voir le nº xxii). Chapitre deuxième. Différe
jugement, la science suffisante et la clarté d’élocution ; du côté du cœur , la probité et la bonne foi. 377. L’avocat veut c
oquence, dit La Bruyère, est un don de l’âme qui nous rend maîtres du cœur et de l’esprit des autres, et fait que nous leur
c cette chaleur de conviction qui frappe également les esprits et les cœurs  : on dit alors que ces écrits sont éloquents. De
isque l’éloquence se trouve partout où un homme domine l’esprit et le cœur des autres hommes, elle peut se rencontrer dans l
qu’amuser votre esprit et qui ne remuera point vos entrailles, votre cœur , quelque beau qu’il vous paraisse, ne sera point
e dire. » Et alors, ouvrant l’Évangile, non pas de la main, mais d’un cœur qui en était rempli, il se mit à comparer Jésus-C
e, ou attachés de plus près à sa personne sacrée, répandent ici leurs cœurs en votre présence, afin que cet enfant, qui est c
répare toutes nos pertes. Faites-en, grand Dieu ! un roi selon votre cœur , c’est-à-dire le père de son peuple, le protecteu
l’expérience. Pour la même raison, l’amour et la haine sont dans leur cœur sans vivacité ; mais, suivant le précepte de Bias
haïr un jour ; ils haïssent comme s’ils devaient un jour aimer. Leur cœur est petit, parce que la vie en a flétri les senti
empête s’éleva. Un air empoisonné de factions et de révoltes gagna le cœur de l’État et se répandit dans les parties les plu
ecueillies de sa bouche, puisqu’elles marquent si bien le fond de son cœur  : il disait donc, en parlant de cette prison malh
uniquement pour la raison et qui n’intéresseraient ni les sens, ni le cœur humain. Rejetez donc ces idées ou changez-les en
tissu de réflexions inanimées : cela peut éclairer l’esprit ; mais le cœur , qui veut être remué, l’imagination qui veut être
loi lui ont donnés, il peut présenter à la nation une défense que son cœur avoue, et développer devant elle les intentions q
e silence, d’une voix entrecoupée de sanglots que formaient dans leur cœur la tristesse, la pitié, la crainte, ils s’écrière
la religion et les secrets plus incompréhensibles encore peut-être du cœur humain. Quels trésors ! quelles grandeurs ! quels
le débitait. De bonne foi, est-ce en parlant ainsi que l’on gagne les cœurs  ? Et n’est-ce pas plutôt ainsi qu’on les refroidi
me les plus ignorants, voient ou plutôt sentent tout d’abord si votre cœur s’accorde avec vos paroles et vos gestes ; et qua
aire arriver la vérité évangélique à son oreille, à son esprit, à son cœur . Car, à quoi bon se donner tant de peine pour com
ges liées aux incidents de la vie, par des mouvements et des élans du cœur … Lorsque vous voyez que l’attention s’échappe, on
e, entrons jusque dans le sanctuaire du temple, c’est-à-dire jusqu’au cœur . Le cœur, c’est presque tout l’homme, nous ne som
s jusque dans le sanctuaire du temple, c’est-à-dire jusqu’au cœur. Le cœur , c’est presque tout l’homme, nous ne sommes quelq
, c’est presque tout l’homme, nous ne sommes quelque chose que par le cœur . C’est le cœur qui croit, corde creditur ; c’est
tout l’homme, nous ne sommes quelque chose que par le cœur. C’est le cœur qui croit, corde creditur ; c’est le cœur qui enf
e que par le cœur. C’est le cœur qui croit, corde creditur ; c’est le cœur qui enfante les vertus, c’est le cœur que Dieu de
roit, corde creditur ; c’est le cœur qui enfante les vertus, c’est le cœur que Dieu demande. Mais pour parler au cœur, il fa
fante les vertus, c’est le cœur que Dieu demande. Mais pour parler au cœur , il faut avoir soi-même un cœur et s’en servir. O
que Dieu demande. Mais pour parler au cœur, il faut avoir soi-même un cœur et s’en servir. Or, c’est une question aujourd’hu
une question aujourd’hui de savoir si beaucoup de prédicateurs ont un cœur . Nul ne peut s’en apercevoir : le cœur est descen
eaucoup de prédicateurs ont un cœur. Nul ne peut s’en apercevoir : le cœur est descendu de la chaire, et c’est à peine s’il
et faire, il y a la différence de la terre au ciel, et c’est avec son cœur qu’on franchit cette distance. Ah ! le cœur, si o
u ciel, et c’est avec son cœur qu’on franchit cette distance. Ah ! le cœur , si on voulait lui parler, on le trouverait souve
d’une demi-heure. Parlez à l’esprit, au bon sens, à l’imagination, au cœur de l’homme ; mettez le feu dans tout cela, saisis
r enfoncer le trait plus avant, en vous jetant sur une autre corde du cœur . Mais après cette suspension d’armes, il faut ret
plus de verve et de vaillance, enfoncer de : nouveau le trait dans le cœur , le tourner et le retourner dans la plaie. Que la
de la confession. L’âme a ses maladies, l’esprit ses troubles, le cœur ses chagrins, la conscience ses tourments, la vie
nd justice à lui-même, et qui combat pour le bien et le vrai dans nos cœurs . Ce besoin, cette disposition d’une conscience co
la doctrine on convainc les esprits, mais par la douceur on gagne les cœurs . De là, double instruction. 1º Apprenons à estim
as, les mouvements de la nature et de la grâce se confondent dans son cœur  ; il est difficile de les discerner et de les sép
l en est profondément pénétré, quand il s’identifie avec elle par son cœur et par son esprit. Alors il devient grand, puissa
âmes : les ramener à Dieu. Pour cela, combattez, étouffez dans votre cœur les mouvements naturels de l’orgueil, qui depuis
t trompé lui-même ; que, si sa bouche a dit le mensonge, du moins son cœur n’a pas connu la vérité. » Voilà, monsieur, ce qu
rasse votre général. Venez, général Petit, que je vous presse sur mon cœur  ! Qu’on m’apporte l’aigle ! que je l’embrasse aus
toutes les mères par le cri sublime qui confond ses accusateurs. Son cœur , modeste et calme, grandit toujours avec sa desti
commettre. Un jour viendra peut-être où elle élèvera un autel dans le cœur repentant de chacun de ses enfants à cette martyr
du plus haut des cieux les rênes de tous les royaumes, il a tous les cœurs en sa main : tantôt il retient les passions, tant
urir de voir ce portrait ; c’étaient des cris qui faisaient fendre le cœur  ; ils ne pouvaient prononcer une parole ; ses val
le pour jamais. Songez qu’il était mort, et qu’il avait une partie du cœur emportée. On crie, on pleure ; M. d’Hamilton fait
consacra à la religion, qui avait convaincu son esprit et touché son cœur , la puissance d’un talent qui grandit bientôt par
loquence ? 2. L’éloquence consiste-t-elle seulement dans l’émotion du cœur  ? 3. Tous les rhéteurs modernes entendent-ils le
22 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
ormons une juste idée du pouvoir qu’elle a sur les esprits et sur les cœurs . Examinons dans cette vue, 1°. en quoi elle consi
dessus d’elle-même. Une âme vraiment grande a des idées sublimes : un cœur vraiment sensible a des sentiments vifs et profon
une élocution belle et soutenue, s’ouvre avec douceur l’entrée de nos cœurs , et leur cause une émotion délicieuse et durable.
p sincère. À ces mots, il se couche, et chacun étonné Admire le grand cœur , le bon sens, l’éloquence         Du sauvage ains
ombre inimitié ne fuit point mon visage : « Je vois voler partout les cœurs à mon passage ». Tels étaient vos plaisirs. Quel
ort d’un coupable ; Vous résistiez, Seigneur, à leur sévérité ; Votre cœur s’accusait de trop de cruauté ; Et plaignant les
éron,) Me voilà prêt, Seigneur, avant que de partir, Faites percer ce cœur qui n’y peut consentir ; Appelez les cruels qui v
parut enseveli : dans cet enfant se réunissent les mouvements de son cœur et les vues de son esprit, les tendresses d’un pè
n mot, c’est elle qui règne souverainement sur les esprits et sur les cœurs  ; qui tantôt brise tout ce qui ose lui résister,
n : dans les endroits où il veut toucher, il doit parler fortement au cœur , élever l’âme par le sublime des pensées et des s
èrement propre à plaire, quoiqu’il pénètre aussi quelquefois jusqu’au cœur . Mais le propre du genre sublime est toujours d’é
23 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
t ; les sentiments, qui ont leur siège dans la sensibilité ou dans le cœur  ; les images, qui proviennent de l’imagination ;
nt et celle de bonheur ; et ma pensée est encore vraie, parce que les cœurs pervers ne sont pas heureux. La vérité de la pens
fisamment. C’est le défaut des phrases suivantes : Si quelquefois le cœur se révolte contre les droits de l’amitié, le resp
gue habitude ménage adroitement notre esprit, pour s’emparer de notre cœur . La fin de l’industrie est l’entière absorption
Damiette ? Louis impatient saute de son vaisseau. Le beau feu de son cœur lui fait mépriser l’eau. Il en est de même de ce
chose de plus qu’elle ne dit ; mais elle s’en distingue en ce que le cœur y a plus de part que l’esprit. La pensée délicate
animum Catonis. Bossuet dit de la reine d’Angleterre :   Son grand cœur a surpassé sa naissance ; toute autre place qu’un
ns ici, est, suivant l’Académie, un trait qui exprime un mouvement du cœur . C’est, dit Boiste, une affection, une passion, u
tion, une passion, un mouvement de l’âme. Sentir, c’est donc avoir le cœur touché, l’âme émue par quelque objet. Pour bien s
magination, mais encore et surtout de la sensibilité, c’est-à-dire du cœur et de l’âme. Si c’est le cœur qui rend éloquent,
tout de la sensibilité, c’est-à-dire du cœur et de l’âme. Si c’est le cœur qui rend éloquent, comme dit Quintilien, pectus
lumière et la conviction dans l’esprit. Les sentiments intéressent le cœur ou la sensibilité d’où ils partent, et ont pour e
tellement prédominant, qu’elles paraissent prendre naissance dans le cœur ou la volonté plutôt que dans l’intelligence. Hor
t de la sensibilité lorsqu’il a dit : Les grandes pensées viennent du cœur . 60. Quelles sont les différentes qualités des se
e vrai, c’est-à-dire n’être ni contrefait, ni affecté, mais sortir du cœur . Ce caractère se trouve dans la touchante prière
écrie : Il est encore plus vaillant que son père ! Et puisse alors le cœur de sa mère en tressaillir d’allégresse ! Un sent
est-ce que le sentiment naïf ? Le sentiment naïf est un mouvement du cœur qui échappe sans effort et sans apprêt, [et qui f
le sentiment délicat ? Le sentiment délicat est celui qui flatte le cœur par quelque chose de fin, d’extraordinaire, ou d’
sentiment gracieux. Le sentiment gracieux est celui qui présente au cœur des émotions douces et agréables, et qui plaît pa
ique ? Le sentiment pathétique est celui qui émeut, touche, agite le cœur , et souvent dispose à répandre des larmes. La Bib
s de l’esprit, c’est-à-dire parler en même temps à l’intelligence, au cœur et à l’imagination. Un style qui est tout en idée
24 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
ce Ce choix de morceaux destinés à être lus, médités et appris par cœur vient après mille autres excellents recueils qui
voix et d’une manière bien accentuée le morceau qui a été appris par cœur , puis fait répéter cette lecture par un des élève
nt, ces paroles sont dures ! » Et lui : « Mon fils, il faut qu’en ton cœur tu t’assures, Nous sommes arrivés aux lieux où je
fortement, qu’à ce seul souvenir Je sens un froid de mort jusqu’à mon cœur venir, Et mon sang s’arrêter comme en ce jour d’a
 Amuse notre ennui, tu rendras grâce aux dieux… » J’ai fait taire mon cœur qui voulait les confondre ; Ma bouche ne s’est po
bon sens sublime élève, agrandit l’âme, Ressuscite l’honneur dans un cœur abattu ; Proverbes éternels dictés par la vertu ;
ents Plus brûlants que les siens, de plus d’idolâtrie Ont embrasé les cœurs au nom de la patrie ? Vous aussi, magistrats ; c’
ui tourmente les hommes. S’ils pleurent en secret, qui lira dans leur cœur Verra que cet amour est toujours leur vainqueur.
upe d’onyx à Corinthe ravie ; Prends mes jeunes chevreaux, prends mon cœur , prends ma vie ; Jette tout à ses pieds ; apprend
elle s’exerce secrètement, et abandonne les méchants à leurs propres cœurs et à leurs propres pensées. Cette impunité appare
recs montraient aux décisions de la majorité. Les Dix mille, jetés au cœur de l’Asie, sans chefs et sans organisation, se fo
t presque infailliblement, d’une part l’inconstance, la sécheresse de cœur qui se développent dans une haute fortune, de l’a
le niera pas, car il frappe tous les yeux, s’il n’émeut pas tous les cœurs . Venez, suivez les pas de la religion d’amour, co
tes leurs espérances de succès sur le trouble qu’ils jettent dans les cœurs . L’éloquence de la chaire a cherché les siens dan
t quand nous descendions au royaume de mort, Plusieurs voix dans mon cœur ont jeté l’épouvante Sur ma vie à venir, encor qu
prit bénévole Qui m’avait, le premier, adressé la parole, Ouvrant mon cœur , ainsi que Béatrix voulait. Aussitôt, sans user
Condé ni l’héroïsme réfléchi de Turenne ; bien qu’il connût à fond le cœur humain et sût fort bien traiter avec les hommes,
nnement de ne pas trouver ce qu’on avait cru de quelques-uns faute de cœur ou d’assez d’esprit en eux, et plus en d’autres q
, n’aspirait point à l’admiration des hommes. Cet esprit si ferme, ce cœur si haut était profondément calme et modeste. Capa
même. C’est qu’il joignait à cet esprit indépendant et ferme un grand cœur , toujours prêt à agir selon sa pensée, en accepta
je ne sais quoi d’inquiet », comme dit Bossuet, qu’ils ont au fond du cœur  ; la démangeaison d’innover saisit tous les espri
la vieille monarchie avaient blessé des esprits justes et indigné des cœurs droits ; mais il n’était pas possible qu’elles n’
courbés, je sentais la sueur Descendre lentement de mon front sur mon cœur . Et le soir, en rentrant dans ma pauvre chaumière
france du jour, la peur du lendemain ?... Le mépris des valets, notre cœur le surmonte ; C’est pour mon pauvre enfant que je
Aujourd’hui je suis noble, et je défends ma terre. Aurais-je moins de cœur qu’un prince ou qu’un baron ? Ne serais-je França
est déjà mon seigneur, Il prouve assez son droit en montrant plus de cœur . Grâce à Dieu, nous valons toute cette noblesse ;
ombien revoyaient au beau pays de France Le chaume verdoyant ou notre cœur s’élance, La ruelle où de loin on entend aboyer L
és au supplice ! Tout saigne et se confond dans un vaste tombeau ; Le cœur de la patrie est aux mains du bourreau !… Il le
roit ; un frémissement de juste orgueil se produisit parmi ces jeunes cœurs  ; une ère nouvelle commençait. Nos titres de nobl
’on proscrit et le Dieu qu’on délaisse, Avaient au moins pour eux les cœurs de la jeunesse ! Sous ses drapeaux la Muse enrôla
ers des régions nouvelles, et a sondé plus profondément les replis du cœur  ; la chanson a été portée à la hauteur de l’ode p
le bronze et le marbre, et sur le sein des braves, Et jusque dans le cœur de ces troupeaux d’esclaves Qu’il foulait trembla
rir et pleurer. Oh ! de se confier noble et douce habitude ! Non, mon cœur n’est point né pour vivre en solitude : Il me fau
ponde à mon silence, et sente ma pensée. Ah ! si pour moi jamais tout cœur était fermé ; Si nul ne songe à moi, si je ne sui
a vie, Le malheureux qui, seul, exclu de tout lien, Ne connaît pas un cœur où reposer le sien, Une âme où dans ses maux, com
riers magnanimes, Votre vertu dans tout son jour : Voyons comment vos cœurs sublimes Du sort soutiendront le retour. Tant que
« Ô mort ! tu peux attendre, éloigne, éloigne-toi ; Va consoler les cœurs que la honte, l’effroi, Le pâle désespoir dévore.
, Ni poètes ni dieux, tu n’as rien, chasseresse ! Mais l’amour de ton cœur s’appelle d’un beau nom : La liberté ! Qu’importe
C’est là qu’à chaque pas l’homme la voit venir, Ou, s’il l’a dans le cœur , qu’il l’y sent tressaillir. A. de Musset 32.
t d’uniformes à la fois ; C’était sous des haillons que battaient les cœurs d’hommes, C’étaient alors de sales doigts Qui cha
! qu’un seul jour, éblouissant ma vue, Ce beau soleil me réchauffe le cœur  ! La liberté, que de loin je salue, Me crie : « A
t ; Aimer le vrai, le beau, chercher leur harmonie ; Écouter dans son cœur l’écho de son génie ; Chanter, rire, pleurer, seu
, ne révèle Dieu, comme la foi et la bonne foi de l’enfant, comme son cœur , sa voix et son regard ; ce cœur si innocent et s
la bonne foi de l’enfant, comme son cœur, sa voix et son regard ; ce cœur si innocent et si passionné, qui veut tout avoir
reproche… Je m’arrête de peur que ces lignes n’aillent navrer quelque cœur désespéré de n’avoir pas connu cette félicité ou,
res de la vieillesse, le sentiment de la paternité descend dans notre cœur et prend possession du vide qu’y ont laissé ses p
’esprit On consultait un homme, qui avait quelque connaissance du cœur humain, sur une tragédie qu’on devait représenter
 ! À son premier regard, avant qu’il eût parlé, Une stupeur muette au cœur me prend ! Troublé, Mon œil flotte au hasard : un
blé, Mon œil flotte au hasard : une âpre inquiétude Me tourmente… Mon cœur fléchit de lassitude… Je souffre !… Mais il parle
mes justes terreurs, Avez dans tout le camp répandu vos fureurs. Mon cœur pour la sauver vous ouvrait une voie ; Mais vous
ai votre fille ensemble et ma gloire à défendre : Pour aller jusqu’au cœur que vous voulez percer, Voilà par quel chemin vos
ayeur, et regarde Ériphile. Elle était à l’autel, et peut-être en son cœur Du fatal sacrifice accusait la lenteur. Elle-même
emnestre. C’était l’heure où le jour lutte avec les ténèbres ; Le cœur préoccupé d’images moins funèbres, Il me semblait
serpents irrités, Et l’horreur qu’inspirait leur foule meurtrière, Au cœur du suppliant éteignait la prière... A. Soumet.
iguais, libre, joyeuse et fière, Cet amour et ces soins qu’inspire un cœur de mère ?... Aussi quels doux transports, quand i
sauvée, a perdu sa constance, Et, façonnée aux lois, n’a même plus au cœur D’un peuple impolicé la sauvage vigueur. Partout,
ous, que nous l’avons perdu ; C’est vous qui sous le joug traînez des cœurs si braves ; Ils étaient plus que rois, ils sont m
Seigneur. Mais il s’est vu tantôt emprisonner : Cette offense en son cœur sera longtemps nouvelle. Il n’est point de secret
s peut-être il fera ce que vous n’osez faire. NÉRON. On répond de son cœur  ; et je vaincrai le mien. NARCISSE. Et l’hymen de
ppose à ses raisons un courage inutile : Je ne l’écoute point avec un cœur tranquille. NARCISSE. Burrhus ne pense pas, seign
Il ne dit, il ne fait que ce qu’on lui prescrit : Burrhus conduit son cœur , Sénèque son esprit. Pour toute ambition, pour ve
EUCTE. Je suis chrétien. FÉLIX.                           Tu l’es ? Ô cœur trop obstiné ! Soldats, exécutez l’ordre que j’ai
l’autre. Je vends et vous payez ; ce n’est plus qu’un contrat : Où le cœur n’est pour rien, personne n’est ingrat. Les rois
e Qu’un regard attendri quand il a pu vous plaire, Qu’un mot sorti du cœur quand il vous tend les bras, Il aime, il est à vo
avait mérité. FRANÇOIS DE PAULE, se levant. Et contre ses remords ton cœur cherche un refuge ! Tremble ! j’étais ton frère e
ils. Je n’ai pas un ami : je hais ou je méprise ; L’effroi me tord le cœur sans jamais lâcher prise. Il n’est point de retra
l t’accorde : Pleure, conjure, obtiens de sa miséricorde Qu’enfin ton cœur brisé s’ouvre à ces malheureux. Pardonne, et que
suis pas ; Un esprit de l’abîme, envoyé sur nos pas, A jeté dans nos cœurs cette haine funeste, Et des hommes méchants ont a
tolérance ; Car je n’ignore pas que Votre Majesté Dans le fond de son cœur m’a toujours détesté. LE ROI. Vous êtes clairvoya
avec ferveur, Auriez-vous supporté le joug de son sauveur ? Parlons à cœur ouvert en rompant notre chaîne : Si vous me haïss
nsommer L’œuvre républicaine en la faisant aimer : Elle aura tous les cœurs si l’ordre recommence. Pour cela que faut-il ? La
nsommer L’œuvre républicaine en la faisant aimer : Elle aura tous les cœurs si l’ordre recommence. Pour cela que faut-il ? La
it que par les bonnes mœurs ; Pour réformer l’État, réformez donc les cœurs  ; Sinon, vainqueurs d’un roi, mais vaincus par le
s cachots souterrains, qui t’ont prêté leur ombre. Ont laissé sur ton cœur quelque chose de sombre. Repose-toi, Marat, et sa
, et m’en vante. — Un homme sanguinaire ! Ah ! je fus toujours doux ; Cœurs sensibles et bons, je m’en rapporte à vous ! C’es
ent coquins, C’est vouer à la mort mille républicains ; Dès lors quel cœur de fer, quel homme sans entrailles Eût condamné l
nerre, L’orage s’épuisait en fracas débonnaire. La haine est pour ton cœur un fardeau trop pesant ? Tant pis ! — Il faut haï
dois de mourir tel que j’aurais dû vivre ! Dans un dédain haineux mon cœur s’était serré Au spectacle des gens dont j’étais
aride Épancher la fraîcheur de votre âme limpide, Et mettre dans mon cœur , aux portes du tombeau, La douceur d’admirer quel
la vie ; Vous saurez, fatigué d’un spectacle odieux, Qu’il existe des cœurs où reposer vos yeux... E. Augier 59. La P
e. Jeune, tu dois l’aimer : son charme décevant Fait battre mon vieux cœur , il m’enivre ; et souvent ; Au fond de la tribune
sans cesse nourrie Par le coupable encens de votre flatterie ; Et son cœur à railler trouverait moins d’appas, S’il avait ob
ez pourtant et d’un sévère blâme ! Oui, ma vie est coupable, oui, mon cœur a failli... Mais vous ne savez pas de quels coups
                   Que veux-tu, c’est ainsi que je voi ; Qui vend son cœur vendra son honneur et sa foi ; Et si tu consommai
 ! de toi-même vainqueur, Pour faire argent de tout, commence par ton cœur  ! Sois malheureux plutôt que d’être misérable, Ca
t encore payée par les générations présentes ; qu’ils captivèrent les cœurs par leur libéralité, qu’ils étonnèrent l’Europe p
loi lui ont donnés, il peut présenter à la nation une défense que son cœur avoue, et développer devant elle les intentions q
lui ; il cherche à se faire, non pas une âme artificielle, non pas un cœur original qui n’appartienne qu’à lui, mais une for
ne Démosthène ; ici, de Périclès La voix, l’ardente voix, de tous les cœurs maîtresse, Frappe, foudroie, agite, épouvante la
t que le besoin des affaires, et cédant aux mouvements impétueux d’un cœur vivement ému par les intérêts de la patrie, volen
re femme, qui déjà se sent moins aimée, demande qui donc lui ravit le cœur jadis si tendre de Thésée, je ferais comme ce jeu
ois profonde et déterminée. L’intelligence avance à chaque pas, et le cœur s’élance à la suite. La parole humaine, idéalisée
est lumineuse autant que pathétique ; elle parle à l’esprit comme au cœur  ; elle est en cela inimitable et inaccessible, qu
auté d’intelligence que nous avons avec lui incline nécessairement le cœur à l’aimer. Il faut de l’agréable et du réel ; mai
e le couronna au jour de ses fiançailles et au jour de la joie de son cœur . » Ravis au-dessus du temps, les écrivains sacrés
mberont au milieu de la terre, dit le Seigneur Dieu. Je troublerai le cœur des peuples, quand j’amènerai tes débris au milie
mot est une source de vérité et d’amour, inépuisable ici-bas à notre cœur et à notre intelligence ; voyez le récit de la Pa
z mon joug sur vous, et apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur , et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon
ager avec plus de simplicité à ceux qui la lisent les émotions de son cœur , les bons ou mauvais événements de sa vie, ses pe
x Domitien. Témoin de tant de vices, de cruautés et de bassesses, son cœur noble et généreux s’était pénétré d’une profonde
s ; qui ne flatte pas les oreilles, mais qui porte ses coups droit au cœur . De même qu’on voit un grand fleuve qui retient e
eu, ce pathétique, ce sublime qui ne viennent pas de l’esprit mais du cœur , et que les grands sentiments seuls peuvent enfan
ses atours. Parlerai-je d’iris ? Chacun la prône et l’aime ; C’est un cœur , mais un cœur… c’est l’humanité même : Si d’un pi
rlerai-je d’iris ? Chacun la prône et l’aime ; C’est un cœur, mais un cœur … c’est l’humanité même : Si d’un pied étourdi que
es de leurs aînés. Plus pur, plus élégant, plus tendre, Et parlant au cœur de plus près, Nous attachant sans nous surprendre
vifient sa critique : une inflexible morale, un dévouement vrai et de cœur à tout ce qui honore, console et relève l’humanit
s presque fait ensemble : pendant que M. Villemain nous échauffait le cœur par sa parole éloquente, nous l’inspirions par le
naît la différence, Et tient sa bourse ouverte à ses dignes amis. Mon cœur de vos bienfaits saura payer le prix ; Mais si to
elquefois loué ma modestie ; En public, en secret, vous savez que mon cœur Vous donna tous les noms du plus cher bienfaiteur
que c’était la centième sottise qu’il m’avait faite, qu’il n’avait ni cœur ni affection ; en un mot, la mesure était comble.
aimez que votre autorité et votre gloire. Si le roi, dit-on, avait un cœur de père pour ses peuples, ne mettrait-il pas plut
attre quelque chose de votre gloire. Cette gloire, qui endurcit votre cœur , vous est plus chère que la justice, que votre pr
ien finir par ce mariage, après des coquetteries de tant d’années. Le cœur m’a palpité à l’autel. Je compte venir, cet hiver
ché d’avoir perdu sa victime. J’ai très-mal fait de vous quitter, mon cœur me le dit tous les jours plus que vous ne pensez 
un article à mettre dans l’Encyclopédie. Sérieusement, cela serre le cœur . Tout ce que j’ai vu est- il possible ? se plaire
s mille ans. Ce qui est bien vrai, c’est que je vous aime de tout mon cœur , et que vous faites ma consolation. Voltaire.
as à être vu de près, et ce petit village en ruine parle bien plus au cœur que ces grandes pyramides qui n’étonnent que les
moment n’est pas venu ! Vous avez cherché, dans la sincérité de votre cœur , à résoudre vos difficultés, et vous n’êtes pas a
active et ingénieuse ne cessera de déterrer pour le tourment de votre cœur et de votre esprit. Heureusement Dieu ne met pas
il le faut ramener : Il est une leçon que je veux lui donner. J’ai du cœur des humains un peu d’expérience ; Laissez-moi fai
mon âme est assez ferme Pour en porter le poids… Mais si, fille sans cœur , J’avais au malheureux qui m’appelait sa sœur Ref
t conserver à ce nom toute sa dignité et n’en pas dégoûter les nobles cœurs , le réserve aux âmes réellement éprises du comman
moment Vos noms dans une église affichés saintement ; Apportez-là vos cœurs autant que vos dentelles. Ne parlez plus demain d
ui demander ; si vous le mettez dans la nécessité douloureuse pour un cœur bien fait de recevoir sans rendre ; si, en nourri
umône de son sang, le prêtre celle de sa parole, de sa pensée, de son cœur , qui ne connaîtra jamais les joies de la famille.
ne puisse payer ! Ozanam 106. La Propriété Il est dans le cœur de l’homme d’aimer à avoir son chez lui, comme au
r elle et sa postérité. De même que l’homme ne peut laisser errer son cœur sur tous les membres de la tribu, et qu’il a beso
vie ; le génie enfin doit avoir sa liste civile. J’y consens de grand cœur , et mon offrande est prête. Dites-moi seulement à
e espèce ? ou, après l’avoir conclu, ne ririez-vous pas de tout votre cœur de l’ingénuité de ces pauvres bêtes ? Vous avez d
ire, et le remplit d’une sombre majesté qui pénètre aussitôt tous les cœurs . En outre, comme la vie humaine est une chose d’u
et de luxe même. Lorsque cette vertu cesse, l’ambition entre dans les cœurs qui peuvent la recevoir et l’avarice envahit tout
service une constance inébranlable. Sursum corda, tenez en haut votre cœur , voilà toute la philosophie, celle que nous avons
enre humain et s’en aillent à l’écart porter aux vers leur pâture, un cœur palpitant d’amour pour la vérité, la justice, et
main, et non par la lumière. Noble instinct, conscience, ô vérité de cœur  ! D’un astre encor voilé prophétique chaleur, Tu
Pour t’élever de terre, homme, il te faut deux ailes, La pureté du cœur et la simplicité : Elles te porteront avec facili
clavage infâme Où par tous autres soins l’homme est précipité. Si ton cœur était droit, toutes les créatures Te seraient des
du plus haut des cieux les rênes de tous les royaumes ; il a tous les cœurs en sa main : tantôt il retient les passions, tant
s séparons. Guizot. L’Espoir en Dieu Tant que mon faible cœur , encor plein de jeunesse, À ses illusions n’aura
d’une femme, Et je ne puis m’enfuir hors de l’humanité...     Si mon cœur , fatigué du rêve qui l’obsède, À la réalité revie
reste-t-il donc ? Ma raison révoltée Essaye en vain de croire et mon cœur de douter, Le chrétien m’épouvante, et ce que dit
ront insensé. À qui m’adresserai-je, et quelle voix amie Consolera ce cœur que le doute a blessé ?     Il existe, dit-on, un
e orgueil part d’une âme blessée. Vous sentiez les tourments dont mon cœur est rempli, Et vous la connaissiez cette amère pe
eur de rhétorique au collége Louis-le Grand. 98. Ce touchant élan du cœur offre une bonne occasion de faire acte de justice
du en popularité bruyante ; il doit y gagner en considération dans le cœur des honnêtes gens. 99. Sans être un littérateur
25 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
ien essentiel d’ajouter qu’il doit avoir une connaissance profonde du cœur humain, pour en développer les replis les plus se
soit connue, qu’elle soit écoutée avec plaisir, et qu’elle touche les cœurs . Pour faire connaître la vérité, l’orateur chréti
vérité plus aimable et plus attrayante. Pour que la vérité touche les cœurs , l’orateur doit employer ces grandes et nobles fi
vons considérer la loi chrétienne : rapport à l’esprit, et rapport au cœur sous ces deux rapports, ses ennemis ont voulu la
et s’y reconnaît. Ce Jésuite connaissait parfaitement le monde et le cœur humain. Jamais Orateur ne les a peints sous des t
et ne leur laisse aucune ressource pour se justifier. En peignant le cœur humain, dont il avait une connaissance si profond
enchantent l’imagination, éclairent l’esprit, et remuent fortement le cœur . Voilà les deux plus parfaits modèles que puissen
jusqu’au comble, valeur, magnanimité, bonté naturelle, voilà pour le cœur  ; vivacité, pénétration, grandeur et sublimité du
Division. L’Orateur fonde l’éloge du Prince sur les qualités de son cœur , et nous en fait connaître la solidité, la droitu
r, et nous en fait connaître la solidité, la droiture, la piété. « Un cœur , dit-il, dont la solidité a été à l’épreuve de to
monde, c’est ce qui fera le sujet de votre admiration ; I. Partie. Un cœur dont la droiture s’est fait voir dans les états d
c’est ce qui doit être le sujet de votre instruction ; II. Partie. Un cœur dont la religion et la piété ont éclaté dans le m
formé, et qui le détacha de nous. Mais, 1re Circonstance, jamais son cœur ne se sentit plus cruellement déchiré, et il n’eu
e aucune part à nos disgrâces. 2e Circonstance ; il eut le mérite des cœurs droits et des grandes âmes, en se condamnant lui-
ns la pratique des devoirs de la religion. Mais dans le secret de son cœur il ne l’abandonna jamais ; il ne perdit jamais la
milieu même des égarements du monde, la religion se conserva dans son cœur  ; et elle ne s’y conserva, que parce qu’il avait
rva dans son cœur ; et elle ne s’y conserva, que parce qu’il avait un cœur droit, etc. IIIe Partie. L’Orateur nous représent
ce que la religion peut inspirer de plus saint et de plus tendre à un cœur fervent ». Ces trois circonstances de la mort du
bien que non seulement son esprit en était plein, mais encore que son cœur en était pénétré. Fléchier ne manque ni de force
ce frivole assemblage de figures éblouissantes, qui ne parlent ni au cœur ni à la raison. Il ne se permettra jamais la plai
t Fénelon 97, sans voir qu’il porte la république dans le fond de son cœur . Il remplit, dit Cicéron lui-même, l’idée que j’a
e et brillant. Partout il réunit la force et la grâce, et va jusqu’au cœur par des charmes qui lui sont naturels, et auxquel
nt à louer en général ses talents, son esprit, et les qualités de son cœur . On sent que ces éloges doivent varier suivant le
tée sans fard, elle a néanmoins besoin, pour triompher pleinement des cœurs , d’être revêtue de quelques ornements. Il faut do
26 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
pres foyers, Que parcourir bords lointains et barbares ; Sans quoi le cœur , victime des dangers, Revient chargé de vices étr
sitandines, Vivait naguère un perroquet fameux, A qui sont art et son cœur généreux, Ses vertus même, et ses grâces badines,
râces badines, Auraient dû faire un sort moins rigoureux, Si les bons cœurs étaient toujours heureux. Ver-Vert (c’était le no
……………………………… Ver-Vert vivait sans ennui, sans travaux ; Dans tous les cœurs il régnait sans partage : Pour lui sœur Thècle ou
ndrait, temps de crime et d’alarmes, Où ce Ver-Vert, tendre idole des cœurs , Ne serait plus qu’un triste objet d’horreurs ? A
, Bientôt l’élève égala ses régentes : Finalement Ver-Vert savait par cœur Tout ce que sait une mère de chœur2. ………………………………
réments, la douceur enfantine ; Son air heureux ne manquait point les cœurs . Mais la beauté, du tendre néophyte N’était encor
27 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Maintenon 1635-1719 » pp. 94-99
tat : c’était sa vocation. Aussi se dévoua-t-elle à son œuvre avec un cœur vraiment maternel ; elle fut la plus accomplie de
e, le naturel, la délicatesse et l’autorité que donne l’expérience du cœur humain, j’allais dire la science de la direction.
n’est que cupidité. Tous ces désirs de grandeur partent du vide4 d’un cœur inquiet. Toutes vos dettes sont payées ; vous pou
errez combien les grandeurs de ce monde sont au-dessous des désirs du cœur de l’homme5 ; il n’y a que Dieu qui puisse le ras
ès-désagréable à Dieu ; voyez son exemple ; vous savez l’Évangile par cœur  ; à quoi vous serviront tant d’instructions, si v
vous êtes élevée et altière. Comment accommodez-vous cette enflure de cœur avec cette dévotion dans laquelle on vous élève ?
moi est dans la tristesse, dans l’abattement, et dans un serrement de cœur qui devrait bien terminer cette misérable et trop
28 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
de rien6, Et vous jure, au surplus, qu’il est homme de bien, Que son cœur convoiteux d’ambition ne crève, Et pour ses facti
e. Toute sa sensibilité est dans sa tête ; cependant, par moments, le cœur semble battre en lui. Il est des instants où l’on
libérés. La rigueur de ses lois, après tant de licence, Redonnera du cœur à la faible innocence, Que dedans46 la misère on
onstres les plus noirs firent-ils jamais rien Que l’inhumanité de ces cœurs de vipères            Ne renouvelle au tien ? Pa
nation. Dans cette tragédie, les deux passions les plus vives dont le cœur humain puisse être possédé sont constamment mises
Maure au pied de sa muraille, Et, rendant le courage aux plus timides cœurs , Rappela les vaincus, et défit les vainqueurs. Ce
us devez respecter, quels que soient mes desseins, Ou le choix de mon cœur , ou l’œuvre de mes mains. Je l’ai fait votre égal
anneau dépend le diadème ; Il vaut bien un combat ; vous avez tous du cœur  ; Et je le garde… Don Lope.                     
le-même. Inutiles élans d’un vol impétueux Que pousse vers le ciel un cœur présomptueux, Que soutiennent en l’air quelques e
l voit ce malheur. Blanche. Avec beaucoup de honte, et plus encor de cœur . Du haut de l’escalier je le voyais descendre ; E
our un prince.     Voilà, ce qu’a pu faire et qu’a fait à vos yeux Un cœur que ravalait le nom de ses aïeux. La gloire qui m
lle-même a soufferts. Il y a dans ces ardents mais vains regrets d’un cœur païen toute la profondeur et toute l’efficacité d
stentation, le talent de satisfaire également l’oreille, l’esprit, le cœur , enfin la réunion de deux qualités en apparence i
                   Surpris, comme tu peux penser, Je sentis dans mon cœur tout mon sang se glacer : Je demeurai sans voix,
ur, Ce nom de roi des rois et de chef de la Grèce Chatouillait de mon cœur l’orgueilleuse faiblesse. Pour comble de malheur,
elle, Sa piété pour moi, ma tendresse pour elle, Un respect qu’en son cœur rien ne peut balancer, Et que j’avais promis de m
oins. Ulysse. Je suis père, seigneur, et faible comme un autre : Mon cœur se met sans peine à la place du vôtre ; Et, frémi
e, par la bouche de ce personnage, il nous a confessé les tortures de cœur que lui faisait éprouver sa femme, la séduisante
e me font point de peur ; Je sais comme je parle, et le ciel voit mon cœur . De tous vos façonniers on n’est point les esclav
ce cause à sa fiancée, et les inquiétudes perpétuelles qui agitent le cœur d’Angélique ne sont point présentées au spectateu
négligences. Il n’y manque, comme à ses personnages, que l’accent du cœur , la passion, la tendresse. Une distance énorme sé
ni qualité, Vous nourrissez dans l’âme une velléité De me barrer son cœur . Valère.                                       C
enté sur sauvageon. (Valère enfonce son chapeau.) Je crois qu’il a du cœur . — Je retiens ma colère ; Mais… Valère, mettant
ictime. Hector. Il est sec. Valère.                 De serpents mon cœur est dévoré, Tout semble en un moment contre moi c
n argent. Valère, se levant. Vingt fois le premier pris ! Dans mon cœur il s’élève Des mouvements de rage. (Il s’assied.)
ous rencontrez le tuf. J’y pourrais m’agrandir : J’ai de l’esprit, du cœur , plus que seigneur de France. Je joue, et j’y fer
               Oui, sans doute, monsieur. Lisette, bas. Crispin, le cœur me bat. Crispin, bas.                          
Ah ! ne me parlez point, monsieur, de testament ; C’est m’arracher le cœur trop tyranniquement. Géronte. Lisette, parle don
n fils, dit le vieillard, il faut qu’avec franchise Je vous ouvre mon cœur touchant votre entreprise. Où vous exposez-vous ?
e entre eux, force vieillards craintifs, Femmes, famille, enfants aux cœurs déjà captifs, Ils traversaient la plaine aux zéph
? Nous te sommes, Seigneur, serviteurs inutiles. Aide-nous, rends nos cœurs en vertus plus fertiles : Fais-nous suivre la mai
te et l’inquiétude, C’est toi qui me rends à moi-même : Tu calmes mon cœur agité, Et de ma seule oisiveté Tu me fais un bonh
re. La Fare n’est donc plus ! la Parque impitoyable À ravi de mon cœur cette chère moitié !          Pourquoi, cruelle,
mon amitié. Je te perds pour jamais, ami tendre et Adèle, Toi dont le cœur , toujours conforme à mes désirs, Goûtait avec le
ers des débauchés de la cour, il ne témoigne, en définitive, que d’un cœur bas, d’un caractère louche, tracassier, né pour l
Rougit de ma présence et se sent au supplice ; De sa confusion votre cœur est complice, Et, tout bouffi de gloire, il n’ose
i dire, que par accident qu’il remue fortement les grands ressorts du cœur humain. Plus rarement encore trouve-t-il la vérit
n ses propres expressions, s’abandonner à toute la sensibilité de son cœur . Les trois premiers actes sont froids, languissan
motif dont la scène est souillée révolte l’imagination et répugne au cœur . Le plus bel endroit de la pièce, la situation de
s précipités ! Mais un destin funeste enflamme leur courage ; Dans le cœur l’un de l’autre ils cherchent un passage, Dans ce
rage ; Dans le cœur l’un de l’autre ils cherchent un passage, Dans ce cœur ennemi qu’ils ne connaissent pas. Le fer qui les
es excédées. Elles chantaient déjà faute d’idées ; Dans le néant leur cœur est absorbé, Quand dans la chambre entre monsieur
isitandines, Vivait naguère un perroquet fameux, À qui son art et son cœur généreux, Ses vertus même et ses grâces badines,
râces badines, Auraient dû faire un sort moins rigoureux, Si les bons cœurs étaient toujours heureux. Vert-vert (c’était le n
gréments, la douceur enfantine. Son air heureux ne manquait point les cœurs . Mais la beauté du tendre néophyte N’était encor
si beau droit l’abus est trop facile. L’esprit est généreux, mais le cœur est fragile. Qu’un juge corruptible est un homme
      Ce nectar délectable,                      Charme et soutien du cœur . Le souverain de la nature A prévenu tous nos be
et que leur nom périsse ; Que Dieu verse la paix dans le fond de mon cœur  ; Qu’il pénètre mes sens, que son zèle m’enflamme
s vos plis un talisman vainqueur, Capable de gagner et l’esprit et le cœur . Dans ce cercle nombreux de bonne compagnie, Quel
des peuples et des temps. D’un regard sa justice éclaire L’abîme des cœurs insensés ! Il rit de l’orgueil téméraire Des rois
D’un peuple cher et malheureux, Repassaient avec les alarmes Dans son cœur tendre et généreux. À la mort la nuit joint ses o
en Russie, on vante nos auteurs. Comme l’humanité règne dans tous les cœurs  ! Vous ne lisez donc pas le Mercure de France ? I
chaleureuse de Ducis rencontre le vrai pathétique. Il puise dans son cœur les pensées élevées et les mots vibrants qui sont
ts qui sont, comme il le disait, « le plus sûr chemin pour arriver au cœur  ». Malheureusement il est difficile de se garder
uccombe ? Vous tairez-vous, mon fils, sur le bord de la tombe ? Votre cœur avec moi craint-il de s’épancher ? Hamlet. Plus
, sur ces dehors, que voulez-vous qu’on pense ? Hamlet. Mais, si mon cœur est pur, que me fait l’apparence ? Gertrude. Eh 
fils ! Hamlet.                 Eh bien, ma mère !… Ah ! dieux ! mon cœur peut être D’un transport renaissant ne serait plu
ure sensible, enthousiaste, esprit vif et orné, intelligence d’élite, cœur passionné pour le beau, caractère énergique, il a
eunes ans, Mes rustiques souhaits m’ont porté vers les champs, Si mon cœur dévorait vos champêtres histoires, Cet âge d’or s
ensible et charmante langueur Saisir l’ami des champs et pénétrer son cœur , Quand, sorti vers le soir des grottes reculées,
nne la mort ! que la mort me délivre…                 Ainsi donc, mon cœur abattu Cède au poids de ses maux ! — Non, non, pu
injure,                 L’encens de hideux scélérats, Ont pénétré vos cœurs d’une longue blessure,                 Sauvez-moi
r supplice.                 Allons, étouffe tes clameurs ; Souffre, ô cœur gros de haine, affamé de justice.                
« Ô Mort ! tu peux attendre ; éloigne, éloigne-toi ; Va consoler les cœurs que la honte, l’effroi,        Le pâle désespoir
, divin café, dont l’aimable liqueur Sans altérer la tête épanouit le cœur . Aussi, quand mon palais est émoussé par l’âge, A
riptifs parlent à l’âme moins qu’à non l’imagination, font du bien au cœur en charmant l’esprit.   Dans tous les genres, ce
prose, niais dénués d’imagination et de feu. Cet homme, qui avait un cœur si chaud pour ses amis, n’avait pour le public, s
in dans la pierre a tracée. Ô tableaux éloquents ! oh ! combien à mon cœur Plaît ce dôme noirci d’une divine horreur, Et le
peine un Dieu se fait entendre ; Il se cache au savant, se révèle au cœur tendre : Il doit moins se prouver qu’il ne doit s
blons ! malheur au temps, aux nations profane Chez qui, dans tous les cœurs affaibli par degré, Le culte des tombeaux cesse d
il le faut ramener. Il est une leçon que je veux lui donner : J’ai du cœur des humains un peu d’expérience. Laissez-moi fair
euple, pour l’entendre, accourait dans le temple ; Il parlait, et les cœurs s’ouvraient tous à sa voix. Quand, du saint minis
manque d’une forte originalité, rappellent Florian dont il savait par cœur toutes les fables, et dont il mettait au-dessus d
lètes de Millevoye offre bien des pauvretés, mais rien qui parte d’un cœur corrompu ni d’un esprit méchant. Quoique tout, ch
rangers, Vint m’y charmer souvent au milieu des dangers. Mais que mon cœur ému bat à votre présence ! Quels doux trésors de
anson, ce « ménétrier dont chaque coup d’archet avait pour cordes les cœurs de trente-six millions d’hommes exaltés ou attend
n jour, Je le vis avec sa cour : Il se rendait à Notre-Dame. Tous les cœurs étaient contents ; On admirait son cortège. Chacu
chante… Ainsi chantaient David et les prophètes. Ainsi, troublant le cœur des pâles matelots, Un cri sinistre et doux reten
eux qui meurt chrétien ! Grand Dieu ! leur cruauté Veut convertir les cœurs par le glaive et les flammes, Dans le temple où t
aspect, se détourne et gémit. Mais du poids qui l’oppresse enfin son cœur se lasse ; Il fuit les yeux cruels qui gênent ses
ait mérité. François de Paule, se levant. Et contre ses remords ton cœur cherche un refuge. Tremble ! j’étais ton frère, e
ils. Je n’ai pas un ami ; je hais ou je méprise ; L’effroi me tord le cœur sans jamais lâcher prise. Il n’est point de retra
l t’accorde ; Pleure, conjure, obtiens de sa miséricorde Qu’enfin ton cœur brisé s’ouvre à ces malheureux ; Pardonne, et que
eleine, adieu pour jamais ! Je pars : il le faut et je cède ; Mais le cœur me saigne en partant. Qu’un plus riche qui te pos
ivre, âme dépareillée, dans l’éternel célibat du génie. Quel poids au cœur  ! Quelle sublimité accablante ! Quelle douleur qu
on dos la pourpre est déjà prête, La cuirasse d’azur garnit son jeune cœur  ; Pour les luttes de l’air l’oiseau part en vainq
rché devant tous, triste et seul dans ma gloire, Et j’ai dit dans mon cœur  : « Que vouloir à présent ? « Pour dormir sur un
leurs il écrit : « Je ne puis jamais avoir un sentiment fort dans le cœur sans qu’il tende à l’infini, sans qu’il se résolv
capital du génie. Il a eu de l’âme, il a jeté quelques cris justes du cœur  ; mais, comme il le dit encore avec une mélancoli
’est vrai, rien n’est faux ; tout est songe et mensonge, Illusions du cœur qu’un vain espoir prolonge ! Nos seules vérités,
dont le sourire Cherchait encor mes yeux à l’heure où tout expire, Ce cœur source du mien, ce sein qui m’a conçu, Ce sein qu
e ce grand témoignage, Se releva de terre et sortit du nuage ; Et mon cœur ténébreux recouvra son flambeau ! Heureux l’homme
rts ? D’où s’élèvera l’hymne au roi de l’univers ? Tout se tait : mon cœur seul parle dans ce silence. La voix de l’univers,
embla nous laisser maîtres. Oh ! que son sentiment soit béni dans son cœur  ! Ma mère, dont la joue avait repris couleur, Ma
, Qui, partant de nos pieds pour voler sur les toits, Rappelait à son cœur nos ramiers d’autrefois ; Écouter si le vent dans
e jasmin, Je regagnai tremblant la porte du chemin, Soutenant sur mon cœur ma mère à demi morte, Et, dans le moment même où
aire de la République, et d’une Bretonne Vendéenne de naissance et de cœur , il trouva autour de son berceau de contradictoir
ourd et moqueur, Une lyre dans le bois sombre, Une oreille dans notre cœur . Elle donne vie et pensée Aux pauvres de l’hiver
s vainqueur ; Un oiseau chante à sa fenêtre, La gaîté chante dans son cœur . Alors, si l’orphelin, s’éveille, Sans toit, san
léger, mon ciel bleu, Lorsqu’elle me disait : « Mon père, » Tout mon cœur s’écriait : « Mon Dieu ! » À travers mes songes
ons par la vallée En tournant le coin du vieux mur ; Nous revenions, cœurs pleins de flamme, En parlant des splendeurs du ci
s sombre et le ciel bleu ? C’est là que nous vivions. — Pénètre, Mon cœur , dans ce passé charmant ! —  Je l’entendais sous
aissé les enfants en bas. » Qu’elle fût bien ou mal coiffée, Que mon cœur fût triste ou joyeux, Je l’admirais. C’était ma f
oire ;                      Je vous porte, apaisé, Les morceaux de ce cœur tout plein de votre gloire,                      
solu ; Je conviens qu’il est bon, je conviens qu’il est juste Que mon cœur ait saigné, puisque Dieu l’a voulu ! Je ne résis
ême de la propagande. Mais j’ai suivi naïvement les impulsions de mon cœur ou de ma fantaisie, et je pense d’ailleurs qu’aut
ce commune ; son analyse minutieuse des mouvements les plus cachés du cœur demande quelquefois une trop forte attention ; ma
Sans voyager, sentir ni respirer à l’aise, Ni donner plein essor à ce cœur qui vous pèse ; Dans son quartier natal compter b
cho sonore, Sans flambeau qui longtemps chasse l’oubli vaincu ; Ô mon cœur , toi qui sens, dis : Est-ce avoir vécu ? Pourquoi
es vos nuits, Vous n’auriez pas vécu pour cela plus peut-être Que tel cœur inconnu qu’un village a vu naître, Qu’un cloître
t vivre ; Le reste semble peu pour qui lit à ce livre. Ô vous dont le cœur pur, dans l’ombre s’échauffant, Aime ardemment un
avez agité bien des rêves de l’âme ; Vous vous êtes donné ce que tout cœur réclame, Des cœurs selon le vôtre, et vous avez p
s rêves de l’âme ; Vous vous êtes donné ce que tout cœur réclame, Des cœurs selon le vôtre, et vous avez pleuré En remuant de
détails, seul peut-être sur terre, Que j’en gardasse un culte en mon cœur solitaire, Et qu’à propos de rien, un jour d’été,
n la gloire, En la mémoire humaine, il est peu sûr de croire, Que les cœurs sont ingrats, et que bien mieux il vaut De bonne
t ; Aimer le vrai, le beau, chercher leur harmonie ; Écouter dans son cœur l’écho de son génie ; Chanter, rire, pleurer, seu
chètent bien ces défauts systématiques ! Né avec un tempérament et un cœur combustibles à l’excès, avec une imagination qui
t, mais beaucoup d’âme. Il a dit quelque part : « Ah ! frappe-toi le cœur , c’est là qu’est le génie. » Le cœur chez lui ré
ue part : « Ah ! frappe-toi le cœur, c’est là qu’est le génie. » Le cœur chez lui résista à tout, et ne cessa pas de comba
Ni poètes ni dieux ; tu n’as rien, chasseresse ! Mais l’amour de ton cœur s’appelle d’un beau nom : La liberté ! Qu’importe
C’est là qu’à chaque pas l’homme la voit venir, Ou, s’il l’a dans le cœur , qu’il l’y sent tressaillir. Ah ! malheur à celui
aisse la débauche Planter le premier clou sous sa mamelle gauche : Le cœur d’un homme vierge est un vase profond ; Lorsque l
ont il enseignait la douceur,       Le seul français et qui vienne du cœur  :                 Car, n’en déplaise à l’Italie,
our écrire trois mots quand il n’en faut que deux, Traiter son propre cœur comme un chien qu’on enchaîne, Et fausser jusqu’a
ont décharné, Le dégoût qui te prit des choses de ce monde, Ce mal de cœur sans fin, cette haine profonde, Qui te faisant at
troce en te fouettant l’humeur, Inondèrent de bile et ta plume et ton cœur . Aussi, d’après les mœurs de ta ville natale, Art
entière ; Soixante ans tu courus une triple carrière Sans reposer ton cœur sur un cœur attendri. Pauvre Buonarroti ! ton se
ixante ans tu courus une triple carrière Sans reposer ton cœur sur un cœur attendri. Pauvre Buonarroti ! ton seul bonheur a
livre où j’ai souffert, ce livre où j’ai pleuré ; Ainsi que tout mon cœur , il est à vous, ma mère. » Une des plus belles p
l’ombre enseveli, J’apprends la patience aux hommes inconnue, Et mon cœur apaisé vit d’espoir et d’oubli. Mais l’homme fai
ues Où l’âme va cueillir la pensée et l’amour. Prends ton vol, ô mon cœur  ! la terre n’a plus d’ombres, Et les oiseaux du c
rs, Que ne vous dois-je pas de tendresses viriles, De fierté dans mon cœur , de sève dans mes vers ? Par vous, j’aime à brav
on fait pour eux Il faut dire au moins quelque chose. Les vrais bons cœurs sont transparents ; On y voit toutes leurs tendre
à voir ; Mais ton Éden, uniforme, immuable… C’est un bonheur dont mon cœur craint l’espoir, Et cette idée est un poids qui m
ns le ravissement, Verse des pleurs de joie et de tristesse, Tout son cœur s’ouvre à cet enivrement Qui tour à tour le trans
bîmé Dans des torrents d’ineffables délices ; Il s’en abreuve, et son cœur enflammé Veut boire encore aux célestes calices.
main tout loisir de l’entendre. » Il se remet en marche, et dans son cœur , Qu’avec la foi l’espérance illumine, De ses bont
a miséricorde. » Paul, à ces mots, levant les mains au ciel, Et d’un cœur plein épanchant la prière : « Source de vie, être
chanté sur ma route. « Ce qu’elle a dit, je l’ai bien entendu ; Mon cœur le sait, je cours l’ouïr encore Près de l’oiseau
aînements de l’orgueil ; de n’avoir eu pour poétique que d’épurer les cœurs et de consoler les âmes. Il a aimé ardemment sa p
u Moustoir ; Et, dans ces souvenirs où je me sens revivre, Mon pauvre cœur troublé se délecte et s’enivre ! Aussi, sans me l
, Ils voulurent toucher et voir ces arrivants. Les femmes ! Dans leur cœur si la crainte est bien forte, Sur la crainte pour
illé n’entrevoyaient qu’à peine Celui qui vers l’instinct de tout son cœur l’entraîne, Par un mouvement brusque elle écarta
raître armés sous les halliers, Pour combattre, eux enfants, mais aux cœurs déjà graves, Celui qui revenait suivi de ses vieu
Les vallons de Bretagne ont vu passer l’artiste : « Ce pays plaît au cœur comme une chose triste. Qui peindra les aspects c
ndue, Que de sombres pensers ne troublaient plus ses sens. Et que son cœur brûlait comme un vase d’encens ; Même des assista
s tout dans mes vers : Je suis fière, il est vrai ; mais je parle aux cœurs fiers. Il n’appartient vraiment qu’aux races dégr
Le Notaire, s’approchant et lui prenant la main. Eh bien, c’est d’un cœur noble, et j’en suis réjoui. J’ai dû vous signaler
ent choisies. Quel est son idéal ? Rien pour lui n’est poétique si le cœur n’en éprouve une émotion réelle ; la poésie pour
rouve une émotion réelle ; la poésie pour lui est la participation du cœur à toute la vie, à l’exercice de toutes les facult
irement préjuger que son but suprême serait de faire retentir dans le cœur l’œuvre accomplie par le déploiement des plus hau
hée à son rêve profond,         Se redrapa plus solennelle. Mais mon cœur remué ne se put assoupir,         J’écoutais touj
si, entre le citoyen et le père qui se disputent la victoire dans son cœur , on ne voyait pas intervenir le roi, ou plutôt si
ce nom de roi des rois et de chef de la Grèce, qui chatouille de son cœur l’orgueilleuse faiblesse ! Aussi la rencontre du
orce avec son genre. Il s’adresse ordinairement plutôt au génie qu’au cœur . » (Lebrun.) 109. Des tombeaux. 110. « Rachetés
29 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
ce Ce choix de morceaux destinés à être lus, médités et appris par cœur vient après mille autres excellents recueils qui
voix et d’une manière bien accentuée le morceau qui a ôté appris par cœur , puis fait répéter cette lecture par un des élève
élus. » Cette brève réponse, à peine de l’oreille Elle m’entrait au cœur , que soudain, ô merveille l Je sentis une force
re Le sens de ce qu’ici tu viens de voir paraître, Plus il gonfle ton cœur , d’autant mieux il me plaît, Mais avant d’apaise
llent à sa vue, assistant au conseil des dieux, sondant les replis du cœur humain, et bientôt, riche de ses découvertes, ivr
de Jules César partant pour les Gaules. La rage s’empare de tous les cœurs , les yeux roulent du sang, la main frémit sur l’é
l’état ecclésiastique, ne lui avaient rien offert qui pût remplir son cœur et satisfaire son Âme ardente. Dégoûté du monde e
piété n’a rien de faible, ni de triste, ni de gêné ; elle élargit le cœur , elle est simple et aimable, elle se fait toute à
aire des choses admirables et craindre d’être admiré, n’avoir dans le cœur que Dieu et son devoir ; n’être touché que des ma
onde comment l’homme peut se transfigurer par la foi et l’amour. Quel cœur chrétien pourrait ne pas tressaillir d’admiration
on de ses sujets ; cet amour immense du prochain qui débordait de son cœur , qui, après avoir inondé son épouse chérie, sa mè
e sur ce point l’excès de son ambition ; il n’avait ni l’esprit ni le cœur au-dessus des périls, il n’avait ni l’un ni l’aut
faire un mérite de son dévouement. Lord Capell enfin, aussi noble de cœur que de race, digne héritier d’un grand-père célèb
euple, pour l’entendre, accourait dans le temple ; Il parlait, et les cœurs s’ouvraient tous à sa voix. Quand, du saint minis
ines et de rancœurs ; Soupçons de choses amères, Éloignez-vous de nos cœurs . Loin, bien loin, tristes pensées, Où nos misères
vos attentats ; Et la religion, mère autrefois sensible, S’arme d’un cœur d’airain contre ses fils ingrats.            Sor
baisse, il l’égorge, il jette à la curée Sur les chiens en sueur son cœur encor vivant. Dirons-nous aux héros des vieux te
nelle Vînt sur son tertre vert l’abattre d’un coup d’aile, Et sur son cœur de fer lui croiser les deux mains ? Clouerons-no
n mouvement sur la place publique ;            La voix bruyante et le cœur vain, Chacun bourdonne autour de l’œuvre politiqu
ronge sur terre            Tout ce qu’en tire le soleil ; Où dans le cœur humain l’égoïsme déborda,            Où rien de b
e livre où j’ai souffert, ce livre où j’ai pleuré, Ainsi que tout mon cœur , il est à vous, ma mère ! J’y mets tout ce que j
moi. Car, dans moi, rien n’est bon qui ne vous appartienne, À vous, cœur simple et fort, d’où l’orgueil est absent, Ma mèr
te en vous : le tronc et les rameaux Ne sont pas mieux soudés que mon cœur et le vôtre ; Et chaque coup de vent qui fait ple
eu présent et vainqueur, Si j’invoquai toujours son vrai nom dans mon cœur , C’est que j’avais appris ce nom de votre bouche.
demandai ma force aux sages de nos jours ; Leur sagesse a laissé mon cœur faible et sans arme. Si, pourtant, j’évitai l’éc
cience ! Des périlleux sentiers si je sors triomphant, C’est que mon cœur , toujours docile à vos prières, Laisse en vos dou
l et des fleurs autour de votre tête ! Sur ce lit de douleurs où, le cœur résigné, Vous souffrez vaillamment pour que Dieu
es je livre ; Sans doute, pour le nom que j’inscris sur ce livre, Mon cœur silencieux est un plus digne autel. J’ai tort de
age Essuie, en la tournant, une larme à ses yeux ; S’il trouve là son cœur de fds, et s’il sent mieux Ce qu’il doit à sa mèr
uit. Va donc, ô poésie, et porte-lui mes pleurs ! Porte-lui tout mon cœur saignant de son martyre. Elle en sait de ce cœur
! Porte-lui tout mon cœur saignant de son martyre. Elle en sait de ce cœur plus que tu n’en peux dire : Va, pourtant, lui pa
e célestes lueurs nous y furent données : La sagesse descend dans les cœurs fraternels. Je partis le premier, rappelé dans l
le mènerai dans la solitude, dit la Sagesse, et là je parlerai à son cœur , » c’est là où la vérité donne ses leçons, où les
e. Plaisirs, gloire, bonheur, patrie et liberté, Vous fuyez loin d’un cœur vide et désenchanté. Les travaux, les chagrins on
couler Sur le sol enfermant mes cendres endormies Des mots partis du cœur et des larmes amies ! J. Chénier. Le Bonheur
de nos foyers notre âme recueillie Goûte ce doux commerce à tous les cœurs si cher : Oui, l’instinct social est l’enfant de
s, Chacun vient retrouver ses vieilles connaissances. Là s’épanche le cœur  : le plus pénible aveu, Longtemps captif ailleurs
e sa conservation, sentiment que la nature imprime le premier dans le cœur de tous les êtres animés. L’apathique héron sembl
on ne gouvernent en tout ; autrement il vous perdra, quelque bonté de cœur qu’il ait. Choisissez, autant que vous pourrez, v
en mûrirez plus promptement. À l’égard des vrais et intimes amis, un cœur ouvert, rien pour eux de secret que le secret d’a
le seul peuple dont les mœurs peuvent se dépraver sans que le fond du cœur se corrompe ni que le courage s’altère ; il allie
ire, et dont la parole tombe de haut sur les intelligences et sur les cœurs avec l’autorité d’une mission divine et l’empire
l’avoir toujours à la main, toujours sous les yeux, toujours dans le cœur , un bon prêtre est un commentaire vivant de ce li
ix cassée ne remplit plus le sanctuaire, mais retentit encore dans le cœur de son troupeau ; il meurt, une pierre sans nom m
obscurs, des devoirs pénibles, des fonctions dont l’exercice brise le cœur et rebute les sens, pour ne recueillir souvent d’
ue la mort lui arrache, mais dont elle n’a pu arracher l’amour de son cœur . Massillon. L’Avarice « Debout ! dit l’A
ien-aimé ; leurs regards monteront au ciel, ou, dans une église, leur cœur se distillera en amour. Eugénie de Guérin 26.
ts n’est pas moins aisé que ferme : à peine sentons-nous battre notre cœur , nous qui sentons les moindres mouvements du deho
uels elles sont faites : la disposition des valvules, le battement du cœur et des artères, la délicatesse des parties du cer
ssière. On voit à quel dessein chaque chose a été faite ; pourquoi le cœur , pourquoi le cerveau, pourquoi les esprits, pourq
ur le porter partout, pour le faire circuler continuellement ? que le cœur n’est pas fait pour donner le branle à cette circ
l’ombre enseveli, J’apprends la patience aux hommes inconnue, Et mon cœur apaisé vit d’espoir et d’oubli. Laprade 28.
. Au premier aspect de cette région désolée, un grand ennui saisit le cœur . Mais lorsque, passant de solitude en solitude l’
Battre un homme à jeu sûr n’est pas d’une belle âme ;          Et le cœur est digne de blâme          Contre les gens qui n
n. Ulysse.     Je suis père, seigneur, et faible comme un autre. Mon cœur se met sans peine en la place du vôtre ; Et, frém
            Éloigne de moi cette épreuve ! Je ne saurais me faire un cœur obéissant ; Je hais ces oppresseurs qui poursuive
e offre à dédaigner : Je vous le dis, il faut ou périr ou régner. Mon cœur , désespéré d’un an d’ingratitude, Ne peut plus de
i mes sentiments. Pour vous encourager, ma voix manque de termes. Mon cœur ne forme point de pensers assez fermes, Moi-même
sert, pour esclave, et qui l’aime, pour traître ; Qui le souffre a le cœur lâche, mol, abattu, Et pour s’en affranchir tout
ans Avec le premier lait sucent tous ses enfants, Pour l’arracher des cœurs est trop enracinée. Maxime. Oui, seigneur, dans s
ent sa gloire et son bonheur, Germanicus toujours l’a trouvé dans mon cœur  ; Et ses nombreux bienfaits, quel que soit votre
tteste les saints droits d’un nœud qu’elle a formé, Et, portant à mon cœur des atteintes plus rudes, Me fait un long récit d
                            Je la cherche pour lui, Néarque. Et si ce cœur s’ébranle ? Polyeucte.                           
bras toujours vainqueur ; Mais j’aurai trop de force, ayant assez de cœur . À qui venge son père il n’est rien impossible. T
Ton bras est invaincu, mais n’est pas invincible. Le Comte. Ce grand cœur qui paraît aux discours que tu tiens, Par tes yeu
s animaux, de travailler beaucoup, de manger de même. Cela me fend le cœur , de les voir exténués ; car, enfin, j’ai une tend
u ciel qui connaît ma douleur, Et par tout ce qui peut émouvoir votre cœur , Relâchez-vous un peu des droits de la naissance,
de tout votre pouvoir. Orgon, se sentant attendrir. Allons ferme, mon cœur , point de faiblesse humaine ! Molière. La Cri
sar le marché fort bien fourni la paille. C’est dommage : il avait le cœur trop au métier ; Tous les jours le premier aux pl
ccents convaincus ; Tu n’aurais pas molli devant cent mille écus ; Le cœur vivait alors, et l’on t’eût bien fait rire, Si le
t si vaste et si relevé, les choses parleront assez d’elles-mêmes. Le cœur d’une grande reine, autrefois élevé par une si lo
ue celle dont il était privé. « Et, dit-elle, il se répandit dans mon cœur une joie si douce et une foi si sensible, qu’il n
vous, communes, écoutez celui qui porte vos applaudissements dans son cœur sans en être séduit. L’homme n’est fort que par l
meilleure réputation. C’était un fils unique connu par son excellent cœur , et qui faisait la gloire et les délices de ses p
patient, victime volontaire du dévouement le plus héroïque. Tous les cœurs déchirés poussent à la fois le même cri en sa fav
on souper, bon gîte, et le reste ? »           Ce discours ébranla le cœur           De notre imprudent voyageur ; Mais le d
gueurs du destin ; Il souffre sans murmure, il jouit en silence ; Son cœur dans la vertu trouve l’indépendance. L’avide ambi
loin du crime : Il fonde son bonheur sur les pensers d’autrui, Et son cœur abusé ne jouit pas pour lui.    Quand le peuple,
dieux, Isolé sur la terre, en proie à ses alarmes, Du remords sur son cœur il sent tomber les larmes ; Souvent lui-même, en
nfants ? » Et cette pensée ne le quittait point, et elle rongeait son cœur comme un ver ronge le fruit où il est caché. Or,
pleurs. J’avais une famille et pourtant je l’oublie ;          Et mon cœur bat d’un noble orgueil, Quand le pauvre a pressé
Battu des vents de mer, du soleil calciné, Comme un regret funèbre au cœur enraciné, Il vit dans le rocher, sans lui donner
elle ait répandu son odeur, Comme la vie, avant qu’elle ait charmé le cœur  ! Un oiseau de tendresse et de mélancolie S’y pos
es préceptes vainqueurs, Introduits par l’oreille, entrèrent dans les cœurs . Pour tant d’heureux bienfaits les muses révérées
est lumineuse autant que pathétique ; elle parle à l’esprit comme au cœur  ; elle est en cela inimitable et inaccessible ; e
ndés53 ? Que dans tous vos discours la passion émue Aille chercher le cœur , réchauffe et le remue54. Si d’un beau mouvement
e des romans. De cette passion la sensible peinture Est pour aller au cœur la route la plus sûre. Peignez donc, j’y consens,
u.     Des héros de roman fuyez les petitesses : Toutefois aux grands cœurs donnez quelques faiblesses. Achille déplairait, m
ands mots dont alors l’acteur emplit sa bouche, Ne partent point d’un cœur que sa misère touche. Boileau. Apologie du Ci
t, et dont toutes les flatteries ont une douceur fade qui fait mal au cœur à ceux qui les écoulent ? N’a-t-il pas ces lâches
e vieillard qui demandait si l’on avait encore de l’amour. « Quand le cœur est entier dans ce qu’il voit, on jouit admirable
mes égaux. La douce sympathie à leurs biens, à leurs maux Trouve mon cœur sensible, et votre heureuse adresse Me surprend p
n ne mesure bien, d’ailleurs, la force et l’étendue de l’esprit et du cœur humains que dans ces siècles fortunés ; la libert
que l’orateur de l’antiquité, qui doit connaître tous les détours du cœur humain, toutes les vicissitudes des émotions, tou
fond et sublime qui seul peut tout vaincre et tout remplacer dans les cœurs , l’enthousiasme religieux, qui donne à son accent
e sont point un jeu de son esprit, c’est le travail douloureux de son cœur  : elles le pénètrent, elles le consument ; c’est
! à ce nom seul se rassemblent les ris ; Les fronts sont déridés, les cœurs épanouis. Qui, dans les plis du cœur, surprend mi
 ; Les fronts sont déridés, les cœurs épanouis. Qui, dans les plis du cœur , surprend mieux la nature ? Qui sait mieux lui do
teurs. Je ne te louerai pas, dans mes portraits flatteurs, D’avoir du cœur humain corrigé le caprice, Détruit le ridicule et
çons et des larmes, Pour prix de ces leçons et de ces pleurs si doux, Cœurs sensibles, venez, je le confie à vous. Il n’est p
pas ; respectez son malheur ; Par des mots caressants apprivoisez son cœur . Hélas ! ce cœur brûlant, fougueux dans ses capri
on malheur ; Par des mots caressants apprivoisez son cœur. Hélas ! ce cœur brûlant, fougueux dans ses caprices, S’il a l’ait
’un perfide ; Son hôte, son parent, son ami, lui font peur : Tout son cœur s’épouvante au nom de bienfaiteur. Est-il quelque
res un enseignement pratique, songer moins à conduire l’esprit que le cœur , prendre plus de souci de la morale que de l’esth
le pour jamais : songez qu’il était mort et qu’il avait une partie du cœur emportée. On crie, on pleure ; M. d’Hamilton fait
t toujours de cette sorte, nous puissions jamais nous rencontrer. Mon cœur est en repos quand il est auprès de vous : c’est
it les raisons : je les ai senties et les sentirai longtemps. J’ai le cœur et l’imagination tout remplis de vous ; je n’y pu
contente, ma chère fille, que lorsque vous aimerez Dieu de tout votre cœur  : ce que je ne dis pas par rapport à la professio
agrins, mais on a aussi une solide consolation, et la paix au fond du cœur au milieu des plus grandes peines. Mme de Mainte
de Racine, à cette sagesse toujours éloquente, toujours maîtresse du cœur , qui ne lui fait dire que ce qu’il faut et de la
os fonctions, et qui les respecte le plus dans son esprit et dans son cœur  ; enfin l’homme qui vous contredit le plus souven
vaient rien de secret l’un pour l’autre, s’ouvrant mutuellement leurs cœurs , eurent reconnu qu’ils avaient tous deux le même
es yeux Faisaient à ce trésor de si tristes adieux, Que je sentis mon cœur s’amollir de tendresse ; La pitié l’emporta : jam
ui de quarante années d’égarement. Plein de ces désolantes idées, mon cœur était abattu et s’adressait tout bas à Dieu que j
sanglots, jetant des cris et des paroles entrecoupées. Je sentais mon cœur soulagé et dilaté, mais en même temps comme prêt
e situation, si ce n’est que c’est sans aucune comparaison ce que mon cœur a jamais senti de plus violent et de plus délicie
s ris ou des pleurs ! Qu’ils en cherchent la cause, et guérissent nos cœurs .     Habitant des tombeaux, que t’apprend leur si
D’où nous vient ce besoin ? pourquoi l’Être suprême Mit-il dans notre cœur , à l’intérêt porté, Un instinct qui nous lie à la
lheur. De nos désirs fougueux la tempête fatale Laisse au fond de nos cœurs la règle et la morale. C’est une source pure : en
t elle instruit. Contre-poids toujours prompt à rendre l’équilibre Au cœur plein de désirs, asservi, mais né libre ; Arme qu
esse passe et repasse à son aise, en attendant qu’elle s’établisse au cœur de la place et n’en sorte plus. Qui de nous ne l’
de plus sacré ou de plus cher, il faut que j’atteigne le fond de ton cœur . » Et alors même que par une sorte de négligence
és, je le veux bien, à cette inévitable lie qui dort toujours dans le cœur de l’homme ; ou bien cette lie est-elle tout notr
jours dans le cœur de l’homme ; ou bien cette lie est-elle tout notre cœur , et notre tristesse vient-elle seulement de l’ine
itable, sincère et fidèle à tous les hommes, et j’ai une tendresse de cœur pour ceux que Dieu m’a unis plus étroitement ; et
quoi suis-je appelée ? Avide d’un espoir qu’à peine j’entrevois, Mon cœur voudrait franchir plus de jours à la fois ? Si la
jours à la fois ? Si la nuit règne aux cieux, mon ardente insomnie ce cœur inquiet révèle son génie ; Mes compagnes en vain
squ’à nos jours. (Didier édit.) 47. Compar. Horace, Ep i, 74. 48. «  Cœur , disposition. » traduction du latin pectus, animu
30 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
n’est que cupidité. Tous ces désirs de grandeur partent du vide d’un cœur inquiet. Toutes vos dettes sont payées ; vous pou
errez combien les grandeurs de ce monde sont au-dessous des désirs du cœur de l’homme. Il n’y a que Dieu qui puisse le rassa
ontente, ma chère fille1, que lorsque vous aimerez Dieu de tout votre cœur  : ce que je ne dis pas par rapport à la professio
agrins, mais on a aussi une solide consolation, et la paix au fond du cœur au milieu des plus grandes peines. Ibid. 1.
Maintenon ne l’éblouit pas, et que son élévation ne changea point son cœur , comme le lui écrivait dans une lettre fort remar
lle lui disait, entre autres choses : « Votre dissipation me perce le cœur . Séparez-vous des plaisirs : ils coûtent toujours
le », a représenté celle-ci comme « ne consultant ni le devoir ni son cœur , mais l’opinion ; ne poursuivant qu’un seul et bi
31 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
e choix que des morceaux purs, n’offrant aucun danger pour les jeunes cœurs . Aussi l’élève qui aura rempli mes canevas, même
de la jeunesse. En travaillant à décomposer une œuvre qu’on sait par cœur , on sera surpris d’avoir jusqu’alors laissé dans
pas permis de croire que je sois digne d’un grand évêché, et que mon cœur me dit que je mérite un peu de part dans votre am
ns le dernier paragraphe eut fait couler les larmes, et versé dans le cœur de la pauvre mère le véritable baume pour les gra
esprit ne perd pas de vue, et qu’il trouve si vivement gravé dans mon cœur , que rien ne peut ni l’augmenter ni le diminuer.
ntable qui m’est arrivé, sans répandre des larmes ; la bonté de votre cœur m’en répond. Vous perdez une amie d’un mérite et
ma très chère, vous m’êtes toutes choses je vous embrasse de tout mon cœur , mais sincèrement et point du tout pour finir ma
udrais bien ne l’avoir pas fait, mais je suis naturelle, et quand mon cœur est en presse, je ne puis m’empêcher de me plaind
n’est pas dans le rang de ce qu’il y a de meilleur. Voilà ce que mon cœur a voulu vous dire de ma chère Pauline que j’aime
se résout pas facilement à la perdre. Au nom de Dieu, desserrez votre cœur , et vous serez peut-être surpris par un procédé q
n’attendez pas. Je ne puis croire qu’il y ait du venin caché dans son cœur , avec toutes les démonstrations qu’il nous a fait
à ce point ! Et combien ma douleur serait plus vive encore, si votre cœur pouvait rester longtemps insensible à la mort de
n, il ôte à sa lettre un grand mérite, celui de sembler dictée par le cœur , et l’on ne voit plus qu’un homme qui remplit ser
es sans fard, sans apprêts, sans figures ! N’est-ce pas le langage du cœur  ? Cependant, la Provence, quoique reconnaissante,
n de toute cette famille, qui se réjouit du bienfait obtenu, tous ces cœurs transportés de joie qui semblent être aux pieds d
e qui démontre l’ordre, l’unité de la nature. et explique l’énigme du cœur humain ; le plus puissant mobile pour porter l’ho
frères dans nos ennemis, dans l’Etre suprême un père ; la religion du cœur , la vertu en action, le plus beau de tous les cod
le sien ; cet ange protecteur, Cet invisible ami veille autour de son cœur , L’inspire, le conduit, le relève s’il tombe. Le
haine déguisée, qui répand sur ses paroles l’amertume cachée dans le cœur , une duplicité indigne, qui loue en face et déchi
des observations salutaires bien inculquées dans l’esprit et dans le cœur , contre le le défaut le plus dangereux, le plus e
obscurs, des devoirs pénibles, des fonctions dont l’exercice brise le cœur et rebute les sens, pour ne recueillir souvent d’
se changeait en un homme ordinaire, ses métaux se métamorphosaient en cœur humain. S’il était content de sa journée, il se f
té, ignorance, mensonge, improbité, suffisance, affectation, sottise, cœur dénaturé, le fat réunit en sa personne les vices
e de ce qu’on lui marchande son chien, sont nobles et font plaisir au cœur . Enfin, le dernier trait est pathétique. On surpr
eux de la gloire de son auteur, le riche, par ses bienfaits, parle au cœur de tous les hommes de la sagesse et de la bonté d
ectables, et découvrant leurs poitrines, il nous fait lire dans leurs cœurs magnanimes. Cette belle et nombreuse période revê
aient deux ornements de leur nation par leur courage. Je sens que mon cœur est encore touché pour sa patrie. Mais avançons p
n ! j’ai tort, je l’avoue ; mais ne sais-tu pas combien les meilleurs cœurs ont de peine à résiste à leur ressentiment. BAYAR
ête. HAMLET. O horreur !… Horreur !     LE SPECTRE. Si tu n’as pas un cœur dénaturé, ne laisse point ce forfait impuni. Reço
je aussi invoquer l’enfer ? O lâche attentat ! ne te brise pas, ô mon cœur  ; et vous, mes membres, ne vous glacez pas dans c
NTE. Ah ! maudite galère ! SCAPIN à part. Cette galère lui tient au cœur . GÉRONTE. Tiens, Scapin, je ne me souvenais pas q
de. DON JUAN. La jolie petite fille que c’est ! je l’aime de tout mon cœur . M. DIMANCHE. C’est trop d’honneur que vous lui f
suis votre serviteur. DON JUAN. Parbleu ! je suis à vous de tout mon cœur . M. DIMANCHE. Vous m’honorez trop. Je... DON JUAN
aites pour émouvoir la clémence de Dieu ? Dieu, qui sonde le fond des cœurs , à qui un soupir d’amour, un regret suffisent pou
offenser du langage si timide de sa créature, et si doux à son propre cœur  ? Non, mille fois non. Aussi voyez comme Dieu est
chercher de nouveau et avec plus de soin. Molière connaissait bien le cœur de  l’homme et la susceptibilité de son amour-pro
êt à jeter à Dieu le blasphème et la pierre. O race de Paris, race au cœur dépravé, Race ardente à mouvoir du fer ou du pavé
vous, sur qui le malheur appesantit sa main cruelle, justes, dont le cœur est plein d’amertume, et qui souvent maudissez l’
ps de croître de nouveau ; et je pense, il n’en est pas sûr, tant son cœur est éloigné du mal ; quelque diable, pour mal fai
ion dans l’âme, au moment où le loup finit. Lafontaine connaissait le cœur de l’homme ; il eût fait une faute en exposant le
l’onde Vint achever partout la défaite du monde ; La faim de tous les cœurs chassa les passions ; Les malheureux, vivant aprè
doux au fort ; il fait des poses ; il est lent, il est vif, c’est un cœur que la joie enivre, un cœur qui palpite sous le p
poses ; il est lent, il est vif, c’est un cœur que la joie enivre, un cœur qui palpite sous le poids de l’amour. Mais tout-à
chacun les secours que son état exige : homme de fer pour le péril et cœur de femme pour la pitié. Toute la nuit se passe ai
de soins bienveillants ; qu’il a chaud et qu’il n’a pas faim. Oh ! le cœur d’une mère est un trésor. Pauvre ou riche, elle e
u jugement inexorable, sa tête auguste fléchit ; elle retombe sur son cœur . En vain, il se force de la relever vers les cieu
t le corps à son ennemi. Quelle était la puissance qui avait brisé ce cœur farouche ? Quel charme avait triomphé de lui ? Ce
le protège l’univers de sa majesté suppliante ; elle va sans cesse du cœur du faible au cœur du fort, et plus sa plainte s’é
rs de sa majesté suppliante ; elle va sans cesse du cœur du faible au cœur du fort, et plus sa plainte s’élève de bas, plus
se au monde invisible et rêve ainsi que moi ! Ah ! si j’en, crois mon cœur et ta sainte influence, Astre ami du repos, des s
, Que mon âme un peu triste a besoin de lumière, Que le jour dans mon cœur entre par la paupière, Et que j’’aimais tout jeun
des prodiges qu’elle-même a opérés, sent une joie secrète inonder son cœur . Le sourire du bonheur siège sur ses lèvres verme
joie du triomphe et de l’enivrement de la victoire, et non point de cœur glacé de sens frémissants , et de l’âme des mort
de tous les points de la vaste chaîne, lui livrerait de plus près le cœur de l’Italie, est aussi celui où la nature a sembl
enait : « Mon Dieu ! vous ne voulez pas ; eh bien ! descendez dans le cœur de ma mère, inspirez-lui de me pardonner. » Et se
ges ignorent les larmes ; mais il comprenait le bien qu’elles font au cœur  ; il admirait l’expression divine qu’elles donnai
essa de ses ailes les cheveux de la jeune fille et fit entendre à son cœur ce mot consolant : Espère ! Evelart. N° 151.
du pain. Tu es bien cruel si déjà tu n’es ému en pensant à ce que mon cœur m’annonçait, et si tu ne pleures pas, qu’est-ce d
t sauver les chrétiens, osa tenter un dernier effort pour endurcir le cœur des barbares contre les inspirations du ciel, et
trace lumineuse. La frayeur et le découragement font place dans leur cœur aux transports de rage qui les animaient ; ils se
s en tombant, un rayon céleste l’éclaire ; la vérité descend dans son cœur , et d’une infidèle fait une chrétienne. D’une voi
et l’innocence ! » Ses tristes et douloureux accents retentissent au cœur de Tancrède, le pénètrent, éteignent son courroux
ait mourir ; mais soudain il rappelle toutes ses forces autour de son cœur  : étouffant la douleur qui le presse, il se hâte
aveur ce sentiment désormais renfermé ou éteint dans presque tous les cœurs . Elle portait dans ses bras une petite fille d’en
e. Elle ne la tenait pas couchée, mais appuyée sur un de ses bras, le cœur placé contre son cœur ; et l’on aurait pu croire
as couchée, mais appuyée sur un de ses bras, le cœur placé contre son cœur  ; et l’on aurait pu croire quelle respirait encor
la déposer ainsi dans la tombe. » L’homme mit sa main droite sur son cœur  ; puis, ému et subjugué, bien plus par ce nouveau
in des secours, il faut qu’il meure, Comme les champs, alors tous les cœurs sont glacés. De l’an renouvelé c’était Sa nuit pr
ans ses bras le corps glacé de Loïs ; elle veut le ranimer contre son cœur  ; mais le cœur de la mère ne peut plus réchauffer
corps glacé de Loïs ; elle veut le ranimer contre son cœur ; mais le cœur de la mère ne peut plus réchauffer le corps du fi
t plus réchauffer le corps du fils, et le corps du fils glacé déjà le cœur de la mère ; elle est près de mourir. Le druide,
ir et les perfides conseils de ses favoris avaient seuls corrompu son cœur  ; et en vieillissant, le crime, qui n’était autre
un enfant ailé dont le sourire doux et le regard pur pénétrèrent mon cœur d’une joie inconnue. Son faible pied, appuyé sur
... Le paysan s’est levé, et, les cheveux hérissés sur le front et le cœur battant de frayeur, s’est mis à fuir. Mais bientô
rame-né par un monstre des bois aux sentiments de l’humanité que son cœur farouche avait dépouillés sans doute en passant l
es plaintes, et je suis venue pour combler tes vœux, si toutefois ton cœur est aussi fort contre la tentation des richesses
eurs. Il semblait qu’un feu secret s’en échappât et vînt embraser mon cœur de désirs. Mes lèvres haletaient : je ne sentais
s, et implorai le pardon de mon imprévoyance. « Muaser, dit-elle, ton cœur est plus faible que je ne croyais ; il peut suppo
utour de lui des regards où se peint l’allégresse, et s’écrie : « Mon cœur est satisfait de l’éclat de cette fête ; il n’y m
badours chantent tout ce qu’il y a de noble, de grand, tout ce que le cœur souhaite, sent et éprouve ; mais, dans une sembla
is, le dirai-je ? ô ciel ! rassurés par Pharnace, Et la honte en leur cœur réveillant leur audace, Ils reprennent courage, i
vait encor sa main appesantie, Et marquant à mon bras la place de son cœur , Semblait d’un coup plus sûr implorer la faveur.
l’écho redouble sa frayeur ; De sinistres pensers viennent glacer son cœur . L’astre heureux qu’il regrette a mesuré dix heur
s précautions ! Tout soin est inutile ; L’heure approche, et déjà son cœur épouvanté Croit de l’affreuse nuit sentir l’obscu
ncore à sa terreur. Alors, de son destin sentant toute l’horreur, Son cœur tumultueux roule de rêve en rêve ; Il se lève, il
s lieux et de son épouvante. A leur aspect lugubre, il éprouve en son cœur Un plaisir agité d’un reste de terreur ; Enfin, t
ur la première fois ; Et, rempli d’une joie inconnue et profonde, Son cœur croit assister au premier jour du monde. Delille.
borer sa bannière. Des maux de mon pays en secret tourmenté, Tout mon cœur s’indignait, jour et nuit agité ; Et du bruit des
sainte. » L’immortelle à ces mots remonte dans les airs ; Et moi, le cœur ému de sentiments divers, Je m’éveille incertaine
arracher la mienne ; vous n’arriverez à lui qu’après m’avoir percé le cœur . Inhumains ! vous ne connaissez et donc pas les p
verre d’une main tremblante, elle l’approche de ses lèvres : mais son cœur se soulève à l’odeur du sang humain : elle maîtri
e tonnerre, Ensemble présageaient un grand crime à la terre. Caïn, le cœur gonflé du poison des enfers, Et d’une âcre sueur
m, sur ce front ingénu, L’ineffable beauté que donne la vertu, Et ton cœur te nourrit de cette sainte joie Qu’à ses plus che
imait, et parut plus touché de sa mort qu’on ne l’aurait attendu d’un cœur aussi sec que le sien. Depuis cet évènement, il d
sage, monte dans la nacelle, et, malgré les battements répétés de son cœur , s’assied courageusement à coté de son conducteur
’instrument, avait quelque chose de touchant et de doux qui allait au cœur  : chacun se tait, et d’un ton plaintif, il chanta
ux accords ni de ses allusions douloureuses : iraient-ils jusqu’à son cœur  ? pourraient-ils le fléchir ? Déjà la sombre sévé
lle pour jamais. Songez qu’il était mort et qu’il avait une partie du cœur emportée. Mme de Sévigné. N° 207. — Le prix d
pauvre écuelle : quand il se vit en cet état, la rage s’empara de son cœur  ; il coupa la gorge à trois enfants qui étaient d
fant, et alors, en voyant son premier sourire, il se passait dans son cœur des choses ineffables. Cependant l’enfant avait g
front de la Vierge, et quand il revenait dans les bras maternels, son cœur répétait : à demain. Le lendemain le revoyait au
te : ni les sciences, ni les livres n’avaient d’attrait pour lui, son cœur vivait dans une autre région. Et il cherchait la
le seuil, et tandis que la reconnaissance et l’amour montent de leurs cœurs vers a reine du ciel, du sein de cette lumière mi
Ce disant, la femme aux cheveux blancs tressaillit, et serra sur son cœur la jeune fille. A quelque temps de là, une âme sa
. il passe le torrent de Cédron et va au jardin de Gethsémani, où son cœur se fond ès larmes d’une très-aimable douleur, lor
ecevant le coup de lance, et montrant par l’ouverture de la playe son coeur divin ; puis osté de la croix et porté au sépulch
sang de son rédempteur ; il entre dans le sépulchre et ensevelit son cœur auprès du corps de son maistre. Puis ressuscitant
et suivre en terre : Hé ! Jésus, Jésus, mon amour, accordez donc à ce cœur qu’il vous suive et s’en aille après vous là-haut
ardent en l’amour de Dieu. Sur quoy, sans doute, dit le médecin, son cœur s’est donc esclaté d’excès et de ferveur d’amour.
mieux affermir son jugement, il le voulut ouvrir, et trouva ce brave cœur avec ce sacré mot gravé au-dedans d’iceluy : Jésu
avé au-dedans d’iceluy : Jésus mon amour ! L’amour doncques fit en ce cœur l’office de la mort, séparant l’âme du corps sans
vent quand le pauvre retournait à sa cabane avec joie et espérance au cœur , le suzerain revenait l’inquiétude dans l’âme et
rompt et par des interrogations précipitées il dépeint les lieux. Son cœur a reconnu en frémissant le détour du chemin maudi
foi ! Je veux que vous n’ayez pas à vous tenir en garde contre votre cœur , quand mon souvenir y réveillera quelque affectio
es douleurs, vous avez encore une consolation telle que la demande un cœur comme le vôtre. Ma disgrâce n’est pas entière pui
vous rester toujours fidèle ! En vous faisant mes adieux, mon pauvre cœur n’est point tranquille : combien je serais plus h
orces, vous marcherez au combat avec ardeur, je le sais : votre grand cœur ne connaît aucun danger ; mais le nombre triomphe
lus généreux et le plus reconnaissant de tous les maîtres. Ou, si vos cœurs compatissants justifient mon audace, me voici : s
illait sur leur front, et les paroles de mort ne laissaient dans leur cœur aucun désir de vengeance. Oui, vous êtes les prem
he qui, en leur faisant perdre une palme céleste, laisserait sur leur cœur un remords éternel. Ainsi séparés par votre révol
ieu veillait sur moi ; je m’attachais tout entière à mon fils, et mon cœur était plein de force. Te voir sans cesse, épier s
mortelles comme la vertu même, celles-ci seront placées dans tous les cœurs , et vous aurez autant de monuments honorables qu’
ntissez la mémoire de notre attentat, en faisant naître dans tous les cœurs la reconnaissance et l’amour. Il est aisé de livr
la Grèce Le secret de sa force, aux Perses leur faiblesse. Devant nos cœurs sanglants on verra le grand roi Pâlir de sa victo
puis aussi ne pas sentir la plaie cruelle que leur mort a fait à mon cœur , et ne point haïr et détester les Athéniens, aute
remière croyance. Une telle situation est bien faite pour émouvoir le cœur d’un gentilhomme généreux qui s’est exposé au mar
e sur moi ! Cette imprécation violente peint le premier mouvement du cœur . Lusignan a trop vécu, car il arrive à sa fille,
ce n’est plus la loi de Dieu ; cette loi est tellement gravée dans le cœur de Lusignan qu’il se l’est appropriée. O fille e
a faveur : il s’attend dès-lors à sa condamnation, s’il sent dans son cœur le venin des passions. Mais il est possible que c
e en soi la source de sa douleur, et rouvre lui-même sa plaie ; et le cœur , pour être touché, n‘a pas besoin que l’imaginati
ncs, cette fleur de jeunesse qui dans les autres lui fait tant mal au cœur .        Quoiqu’il en soit des motifs qui enflamme
plaisances et les tendresses qu’on a pour un fils aîné. C’est à votre cœur que j’en appelle, pères et mères, qui voyez croît
ger : tout cela nous dit assez que le premier de nos fils, dans notre cœur plus que dans nos biens, partage en aîné. D’où vi
n de la patrie, que les liens du sang rapprochent le plus près de son cœur et de sa tendresse ? Il servira l’État, je le veu
r au milieu des combats, le feu dans les yeux et la vengeance dans le cœur , faire payer tous les moments de sa captivité à d
durable ; qui verse par lui-même ou par des mains étrangères, dans le cœur de reniant, ces semence ; précieuses de l’éducati
çoit, et se rit de la tempête, parce qu’il est sûr de trouver dans un cœur trop tendre, un asile toujours prêt : tout ce qu’
le feu de l’adversité a tout dévoré ; cependant un captif cher à son cœur languit encore dans fers et lui tend les bras. Qu
nelle, est-il dans la nature des devoirs plus capables d’enflammer un cœur  ? Quels efforts ne fera-t-il pas pour partager sa
-il pas pour partager sa liberté avec ce cher esclave qui partage son cœur  ? Oui, Messieurs, n’en doutez pas, quelle que soi
usse a couvert le modeste portique, Mais où le Ciel encor parle à des cœurs pieux ! Salut, bois consacrés ! Salut, champ funé
ureux. Il en est un, sans doute, et je suis son ouvrage ; Lui-même au cœur du juste il empreint son image, Il doit venger sa
ombre : Nos chagrins, nos regrets, nos pertes sont sans nombre. Notre cœur égare, sans guide et sans appui, Est brûlé de dés
naissent tour à tour. Delille. N° 260. — L’Amitié. Pour les cœurs corrompus l’amitié n’est point faite. O divine am
par ton appui, Multiplier son être, et vivre dans autrui. Idole d’un cœur juste, et passion du sage, Amitié ! que ton nom c
couronne cet ouvrage ; Qu’il préside à mes vers comme il règne en mon cœur  : Tu m’appris à connaître, à chanter le bonheur.
tu nous laisses ainsi mourir de faim ? » Le Dante est ici le poète du cœur  ; jamais on n’a peint l’homme avec plus de talent
nature. La loi chrétienne, qui semblait contredire les afflictions du cœur , leur rendit quelque chose de plus saint et de pl
rendit quelque chose de plus saint et de plus pur. Tout le secret du cœur d’une mère est dans cette prière.
32 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
Pour t’élever de terre, homme, il te faut deux ailes, La pureté du cœur et la simplicité : Elles te porteront avec facili
clavage infâme Où par tous autres soins l’homme est précipité. Si ton cœur était droit, toutes les créatures Te seraient des
it prétendre ; Et le nouvel éclat de votre dignité Lui doit enfler le cœur d’une autre vanité. Exercez-la, monsieur, et gouv
cène V. Don Diègue, don Rodrigue. D. Diègue. Rodrigue, as-tu du cœur  ? D. Rodrigue. Rodrigue, as-tu du cœur ?Tout au
. Diègue. Rodrigue, as-tu du cœur ? D. Rodrigue. Rodrigue, as-tu du cœur  ?Tout autre que mon père L’éprouverait sur l’heur
bras toujours vainqueur ; Mais j’aurai trop de force, ayant assez de cœur . A qui venge son père il n’est rien d’impossible 
Ton bras est invaincu1, mais non pas invincible. Le comte. Ce grand cœur qui paraît aux discours que tu tiens Par tes yeux
prisonnier de tant d’aimables charmes ; Je leur livrai mon âme, et ce cœur généreux Dès ce premier moment oublia tout pour e
sous le ciel père plus malheureux ? Est-il affront plus grand pour un cœur généreux ? Dorante n’est qu’un fourbe ; et cet in
r la gloire ? Est-il quelque faiblesse, est-il quelque action Dont un cœur vraiment noble ait plus d’aversion, Puisqu’un seu
e3 ? Ce grand excès d’amour que je t’ai témoigné N’a point touché ton cœur , ou ne l’a point gagné : Ingrat, tu m’as payé d’u
it naître ; Son père est mon ami. Dorante. Son père est mon ami.Mon cœur en un moment Étant de ses regards charmé si puiss
je suis bon, et, malgré ma colère, Je veux encore un coup montrer un cœur de père ; Je veux encore un coup pour toi me hasa
d’elle ou de don Diègue ? Tous les esprits sont en suspens, tous les cœurs sont émus. » 2. On se bornerait à dire aujourd’
33 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
à mon Dieu beaucoup plus qu’à moi-même. » ……………………………………………………… » Un cœur juste, un cœur saint, voilà ce qu’il demande. » À
ucoup plus qu’à moi-même. » ……………………………………………………… » Un cœur juste, un cœur saint, voilà ce qu’il demande. » À l’un de ses cô
u’une religion qui dit tout à l’esprit, sans presque jamais parler au cœur , ne peut offrir qu’un système de morale très inco
hâte de vivre, et de vivre avec moi. » Je demande, et saisis avec un cœur avide »  Ces moments que m’éclaire un soleil si r
en effet quelque chose de plus à l’homme pour remplir l’abîme de son cœur  : c’est que les biens fragiles et la gloire péris
donc la compensation que trouve l’Ecclésiaste pour remplacer, dans un cœur fatigué de tout, le vide qu’y a laissé la jouissa
le faible et le fort, Tous sont précipités dans les mêmes abîmes : Le cœur juste et sans fiel, le cœur pétri de crimes, Tous
ont précipités dans les mêmes abîmes : Le cœur juste et sans fiel, le cœur pétri de crimes, Tous sont également les vains jo
ière, J’ai longtemps ignoré cette vertu première, Cette docilité d’un cœur humble, ingénu, Et qui dans son néant ne s’est po
que la misère ; Lui-même il se déchire, et devient tour à tour De son cœur inquiet la proie et le vautour. (Prov. ch. 13).
Et sous de vains dehors masquant sa lâcheté, Percera, tôt ou tard, le cœur qu’il a flatté. (Prov. chap. 15). Horace : …………
lle nécessairement ? le sage va nous l’apprendre : Par le sommeil du cœur les yeux appesantis N’ont pour les biens réels, p
34 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
eu, ce pathétique, ce sublime qui ne viennent pas de l’esprit mais du cœur , et que les grands sentiments seuls peuvent enfan
re femme, qui déjà se sent moins aimée, demande qui donc lui ravit le cœur jadis si tendre de Thésée, je ferais comme ce jeu
’attachant aux solides espérances que lui fournissent la raison et le cœur . L’imagination est un enfant dont il faut faire l
sage de s’y présenter avec toutes ses forces réunies, la raison et le cœur se prêtant un mutuel appui, et l’imagination soum
es l’énergie de mes sentiments. Mon esprit épuisé ne sert plus ni mon cœur ni ma pensée ; ma plume est aussi faible que ma m
t chacune de ces lignes : il n’y en a pas une qui ne m’ait déchiré le cœur , et je n’aurais pas souffert davantage si j’eusse
n’est-ce pas en effet ce triste devoir que je viens d’accomplir ? Mon cœur n’est-il pas son vrai tombeau ? Encore quelques j
ur ne m’en séparer jamais ? O espérance divine, qui me fait battre le cœur au milieu des incertitudes de l’entendement ! ô p
er ; mais elle n’est que l’accessoire. L’important est la peinture du cœur humain. 1. Qui, forme fréquente au xviie  siècl
35 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
s violences, mais indestructible, et que nulle force ne déracinera du cœur de l’homme, élève ses réclamations par la voix de
tuation et d’intrigue que dans des analyses délicates et curieuses du cœur , dans un tour original donné au dialogue, précieu
dre du théâtre cette voix de l’humanité qui retentit toujours dans le cœur des hommes assemblés. Par la nature même des chos
rinale avec M. Nisard, elle est chez Saint-Marc Girardin une étude du cœur , qui conduit à une leçon morale ; Sainte-Beuve, p
ences de l’espèce ; la responsabilité morale niée scientifiquement au cœur même de l’homme et à l’origine de tous ses actes 
ur tout ce qui intéresse l’éducation de son esprit comme celle de son cœur , les meilleures leçons de la sagesse païenne comp
les modernes ; mais ce qui est vraiment de lui, c’est son âme et son cœur , qu’il mêle à tout, c’est le sentiment profond de
te homme a, par ses ouvrages d’histoire, enchanté le public. C’est le cœur qui parle au cœur. On sent une secrète satisfacti
s ouvrages d’histoire, enchanté le public. C’est le cœur qui parle au cœur . On sent une secrète satisfaction d’entendre parl
affaires ; et si, en cultivant l’esprit, elle négligeait de régler le cœur , elle ne répondrait pas à tout ce qu’on a droit d
at de bien remplir les postes publics. Ce sont les bonnes qualités du cœur qui donnent le prix aux autres, et qui, en faisan
Bourdaloue, sachons apprécier chez Massillon une fine connaissance du cœur humain, l’art de persuader par une parole insinua
55 : tout ce qui vous environne fournit des armes contre vous ; votre cœur lui-même vous dresse des embûches ; il faut sans
plus excusables, c’est qu’il leur en coûte si peu de se concilier les cœurs  : il ne faut pour cela ni effort ni étude ; une s
ie et la félicité des peuples, et son air doux et humain est pour les cœurs de ses sujets ce que la rosée du soir est pour le
ementia ejus quasi imber serotinus 67. Et peut-on laisser aliéner des cœurs qu’on peut gagner à si bas prix ? n’est-ce pas s’
, et laissent-ils toujours un fond d’ennui et de tristesse dans notre cœur  ? Si l’homme n’a rien au-dessus de la bête, que n
embarrasse, que tout cela ensemble ne peut remplir l’immensité de son cœur , et lui laisse encore quelque chose à désirer ? T
ilieu de ses plaisirs ; l’homme seul ne rencontre rien ici-bas où son cœur puisse se fixer. D’où vient cela, ô homme ? Ne se
ous êtes ici-bas déplacé ; que vous êtes fait pour le ciel, que votre cœur est plus grand que le monde, que la terre n’est p
rien pour vous ? Répondez si vous pouvez, ou plutôt interrogez votre cœur , et vous serez fidèle78. En second lieu, si tout
puissance, son immensité, ont pu s’anéantir, pour ainsi dire, dans le cœur et dans l’esprit des hommes. Des peuples entiers
mais le sentiment de l’immortalité de l’âme n’a pu s’effacer de leur cœur  ; mais ils se figurent tous une région que nos âm
s, de vous révolter contre toute la nature, de désavouer votre propre cœur  ; et reconnaissez, dans un sentiment commun à tou
ntôt après le Roi fut attaqué par des coups bien plus sensibles : son cœur , que lui-même avait ignoré jusqu’alors, par la pe
de ses sujets qui en furent les témoins, et ce qui lui ramena tant de cœurs qu’un règne si long et si dur lui avait aliénés97
Je dis seulement, en regardant M. le Duc, que j’y opinais de tout mon cœur . Tous les autres, excepté M. de la Force, qui dit
de luxe même161. Lorsque cette vertu cesse, l’ambition entre dans les cœurs qui peuvent la recevoir, et l’avarice envahit tou
sujets me rend tout possible et tout honorable. » Cette éloquence du cœur , dans un héros, est bien au-dessus de toutes les
jusqu’à Fontenelle du moins, s’était surtout appliqué à l’analyse du cœur humain et à l’expression des vérités morales. Ave
sentiments fondés sur la terreur se sont dès lors emparés à jamais du cœur et de l’esprit de l’homme ; à peine est-il encore
ns furent trouvées dans ses manuscrits, « Comme peintre de son propre cœur , a dit Villemain, en parlant de ce dernier ouvrag
endrissement de l’humanité ni la douceur de la commisération231 ; son cœur ne serait ému de rien, il ne serait pas sociable,
et les piétons toujours gais, légers et contents de tout. Combien le cœur rit quand on approche du gîte ! Combien un repas
; et je vous les dirai, encore attendri d’une première lecture où mon cœur écoutait avidement le vôtre, vous aimant comme mo
ilosophez paisiblement sur la nature de l’âme ; et, si le corps ou le cœur souffre, vous avez Tronchin pour médecin et pour
honore le plus les talents, et dont les écrits parlent le mieux à mon cœur  ; mais il s’agit de la cause de la Providence, do
ller chercher si loin les principes de la morale : rentrez dans votre cœur , et vous les y trouverez ; et je ne pourrai vous
agir : la vie laborieuse que Dieu nous impose n’a rien que de doux au cœur de l’homme de bien qui s’y livre en vue de rempli
ectuel : je rassemblais autour de moi tout ce qui pouvait flatter mon cœur  ; mes désirs étaient la mesure de mes plaisirs. N
d une fois j’avais pu doubler un certain coin, avec quel battement de cœur , avec quel pétillement de joie je commençais à re
a pourpre des bruyères frappaient mes yeux d’un luxe qui touchait mon cœur  ; la majesté des arbres qui me couvraient de leur
éserte la terre ainsi parée. Je la peuplais bientôt d’êtres selon mon cœur , et, chassant bien loin l’opinion, les préjugés,
e qui m’avaient laissé de doux souvenirs, et de toutes celles que mon cœur pouvait désirer encore, je m’attendrissais jusqu’
e inexplicable que rien n’aurait pu remplir, un certain élancement de cœur vers une autre sorte de jouissance, dont je n’ava
randes idées, j’aimais à me perdre en imagination dans l’espace ; mon cœur , resserré dans les bornes des êtres, s’y trouvait
demain. » Je revenais à petits pas, la tête un peu fatiguée, mais le cœur content ; je me reposais agréablement au retour,
nne la manière de m’affecter, par l’expérience que j’ai de mon propre cœur , il est rare que l’expression que je donne aux so
ices de la flatterie la cause abandonnée des peuples. Quelle bonté de cœur , quelle sincérité se remarque dans tes écrits ! q
n ne mesure bien, d’ailleurs, la force et l’étendue de l’esprit et du cœur humain que dans ces siècles fortunés ; la liberté
s grandes places. On peut-être au-dessus de l’un et de l’autre par le cœur . Les grandes pensées viennent du cœur. On n’est p
us de l’un et de l’autre par le cœur. Les grandes pensées viennent du cœur . On n’est pas né pour la gloire, lorsqu’on ne con
tre réglée275. Il faut de grandes ressources dans l’esprit et dans le cœur pour goûter la sincérité lorsqu’elle blesse, ou p
entendre autour de moi le concert de bénédictions d’une foule de bons cœurs , et vous sortirez détrompés ! Et vous qui m’avez
ant la mort inévitable, posa une main sur ses habits, l’autre sur son cœur , et levant en haut des yeux sereins, parut un ang
ril 1791, plein des plus sombres pressentiments. « J’emporte dans mon cœur , disait-il, le deuil de la monarchie, dont les dé
’un autre siècle par ses idées, il fut du sien par le penchant de son cœur . » Dans les Considérations sur la France, J. de M
s sa bonté, me réservait un de ces moments si rares dans la vie où le cœur est inondé de joie par quelque bonheur extraordin
manière d’être de l’esprit ; mais l’impiété est un véritable vice du cœur . Il entre dans ce sentiment de l’horreur pour ce
tère de son génie, d’exceller surtout dans la peinture du monde et du cœur humain, de sentir et d’exprimer la vie sociale, m
us, avant de soulever le rideau qui couvre la porte du temple : votre cœur ne bat-il pas à l’approche de ce sanctuaire ? et
s de sommeil ou d’oubli dans la vie, mais elle n’use ni ne flétrit le cœur  ; et, malheureusement pour nous, on peut sortir d
tive dans les scènes des passions, quand il souffrait lui-même par le cœur , ses écrits produisaient une impression plus vive
sentait-il alors que le sublime et le divin étant momentanés dans le cœur de l’homme, le poète est inférieur à l’inspiratio
velopper dans l’homme ce bonheur373 d’illustre origine qui relève les cœurs abattus, et met à la place de l’inquiète satiété
lève autour d’eux comme un appel au combat ; chaque battement de leur cœur est une pensée d’amour et de fierté. Dieu l’a don
ne se mêlent alors aux résolutions les plus désespérées ; et quand le cœur est entier dans ce qu’il veut, l’on jouit admirab
qui est due à des causes personnelles, à des besoins de raison et de cœur , au dernier adieu envoyé par une mère, mêlé de re
elait tous les enchantements de l’imagination et tous les intérêts du cœur au secours de cette même religion contre laquelle
e de Jules César partant pour les Gaules.La rage s’empare de tous les cœurs  ; les yeux roulent du sang ; la main frémit sur l
es épouses dont le lait soit du sang, et qui remplissent de valeur le cœur de nos fils. Pharamond, le bardit est achevé, les
t faire les mêmes réflexions sur les mêmes ruines. Notre vie et notre cœur sont entre les mains de Dieu : laissons-le donc d
nfants ? » Et cette pensée ne le quittait point, et elle rongeait son cœur comme un ver ronge le fruit où il est caché. Or,
nellement abandonné418. Faible chrétien, sursum corda ! attache à ton cœur les ailes de la foi aussi bien que celles de l’am
811. « Cette tristesse qui vous fait languir, m’alarme et me serre le cœur  : je la crains plus pour vous que toutes les doul
ouleurs sensibles. Je sais par expérience ce que c’est que d’avoir le cœur flétri et dégoûté de tout ce qui pourrait lui don
siffle ou qui murmure, n’apportent à mon esprit aucune pensée, à mon cœur aucun sentiment419. Tout glisse sur un fond d’apa
t vos prières ! » L’archevêque étendit les bras vers lui ; mais, d’un cœur moins ferme et affaibli par l’âge, il tomba évano
cun de ceux qui m’écoutent d’examiner sérieusement, et la main sur le cœur , si le début de la réformation d’un royaume doit
us ! Grâce à lui, ajouta-t-il en se déshabillant, j’ôte mon habit, le cœur aussi tranquille qu’en le quittant pour dormir. »
e tout ce qu’embrassent de difficile et de grand l’intelligence et le cœur de l’homme, la philosophie, l’histoire, la politi
la religion. C’était en touchant cette partie sensible et féconde du cœur humain que l’éloquence pouvait élever une tribune
s les orateurs de l’antiquité, qui doit connaître tous les détours du cœur humain, toutes les vicissitudes des émotions, tou
fond et sublime qui seul peut tout vaincre et tout remplacer dans les cœurs , l’enthousiasme religieux, qui doit donner à son
on, non celle qui reproduit des images, mais celle qui fait battre le cœur , car il est absurde de borner l’imagination à l’e
r il est absurde de borner l’imagination à l’empire des images451. Le cœur une fois ému ébranle tout le reste : c’est ainsi
imagination représentative452 ni sur l’intelligence ; elle est sur le cœur  : c’est un assez bel avantage. Le domaine de la m
out à cette religion de l’infini qui est en même temps la religion du cœur  ; elle excelle à transporter aux pieds de l’étern
ois profonde et déterminée. L’intelligence avance à chaque pas, et le cœur s’élance à sa suite. La parole humaine, idéalisée
est lumineuse autant que pathétique ; elle parle à l’esprit comme au cœur  ; elle est en cela inimitable, unique, qu’elle ra
ntradiction avec leurs caractères manifestes. Si, dans l’obscurité du cœur humain le champ est ouvert à toutes les interprét
ils en péril de mort, Frédégonde fut saisie des cruelles angoisses de cœur que la nature fait souffrir aux mères, et, sous l
éhémente les dominât, soit qu’elles voulussent, par un épanchement de cœur , diminuer le poids de quelque souffrance morale,
e amère indignation qui le rend plus pénible ; alors du fond de notre cœur oppressé de douleur, du fond de notre raison bles
c’est la nature même des choses qui est convaincue de méchanceté : le cœur de l’homme et toutes les félicités de la vie mis
cœur de l’homme et toutes les félicités de la vie mis en présence, le cœur de l’homme n’est point satisfait. Aussi ce retour
ement de l’espèce elle-même au milieu d’une mer de ténèbres glace son cœur et confond son imagination. Il se demande quelle
ir en la main cette image du Christ, si vous ne l’avez gravée dans le cœur . — Il est malaisé, lui répondit-elle, de l’avoir
 Il est malaisé, lui répondit-elle, de l’avoir en la main sans que le cœur en soit touché, et rien ne sied mieux an chrétien
pourtant que rien n’avait pu ébranler. Drouot, l’improbation dans le cœur , la tristesse sur le front, le respect à la bouch
resse de la maison. Elle n’a pas pris seulement la maison, mais notre cœur . Dans un logis de campagne où mon beau-père faisa
, ce mouvement éternel de retour, nous a toujours pris les yeux et le cœur , nous jetant dans le rêve, dans un monde de pensé
core, en langue d’hirondelle, à ceux qui, même alors, garderont notre cœur  ?… L’Oiseau. Saint-Marc Girardin.(1801-1873.
imerais mieux aussi que l’humanité fût un homme, vous ou moi, avec un cœur qui fût à vous ou à moi, et non à tout le monde,
ner une large part aux leçons morales, à l’observation approfondie du cœur humain. Notre temps a d’autres caractères. Dans l
e, et nulle part on n’apprend mieux à connaître ce noble esprit et ce cœur d’apôtre. Quelques mois avant sa mort il avait ét
’obtenons jamais que d’une manière imparfaite, qui fait saigner notre cœur . Et l’eussions-nous obtenu vivants, que nous en r
ns ; il n’est point aimé. Jamais un sentiment d’amour n’a effleuré le cœur du musulman répétant sa maxime : « Dieu est Dieu,
éteint pas. Roi des intelligences, Jésus-Christ est encore le roi des cœurs , et, par une grâce confirmatrice de celle qui n’a
Quand ces fameux Spartiates des Thermopyles se préparaient, dans leur cœur , à mourir pour le salut de la Grèce, ils gravèren
s légers périls qui lui donnent l’idée de ce que c’est que d’avoir du cœur  ; lui faire demander pardon, même à des serviteur
les nations qui se sont détachées successivement du point central, du cœur de l’Asie, sont reconnues aujourd’hui pour des fr
la vertu ; c’est celui-ci : Le vers se sent toujours des bassesses du cœur . Ne craignons pas d’accorder aux censeurs de Boil
gination qui crée les types, et de la sensibilité qui fait parler les cœurs . Boileau avait à établir des règles, à fixer des
lui-ci tout est forme et couleur. La pensée ne s’y joue pas autour du cœur  ; elle veut y entrer de force, et il semble qu’el
ns déchirer. Un mot en dira plus que tout ce détail : tout y vient du cœur , même l’esprit, qui chez tant d’autres vient de l
ut connaître, Seigneur, Les faiblesses égarées Dans les replis de son cœur  ? Prête-moi tes feux propices : Viens m’aider à f
yre, Ni fureurs ni transports575. Des veilles, des travaux, un faible cœur s’étonne ; Apprenons toutefois que le fils de Lat
ui semble recevoir ses mots de la rime, les a tirés cette fois de son cœur et de sa raison. Et, chose remarquable, du plus r
. Après leur entrevue, Pharasmane et l’ambassadeur se séparent, le cœur plein du désir de la vengeance. Aussitôt après, A
que ta main ennemie N’eût jamais attenté qu’aux jours de Zénobie ! Le cœur , à ton aspect, désarmé de courroux, Je ferais mon
iens-toi que, malgré ma fureur, Tu ne sortis jamais un instant de mon cœur  ; Que, si le repentir tenait lieu d’innocence, Je
c’en est trop. Puisque je te pardonne, Que servent les regrets où ton cœur s’abandonne ? Va, ce n’est pas à nous que les die
nt je suis prête à te suivre, Sûre que les remords qui saisissent ton cœur Naissent de ta vertu plus que de ton malheur… I
! venge-toi, c’est le sang de mon fils. RHADAMISTE. La soif que votre cœur avait de le répandre N’a-t-elle pas suffi, seigne
ait pu, trahissant ma fureur, Dans ce moment affreux s’emparer de mon cœur  ! Enfin, lorsque je perds une épouse si chère, He
i chère, Heureux, quoiqu’en mourant, de retrouver mon père602 ! Votre cœur s’attendrit : je vois couler vos pleurs. (A Arsam
le mari de ma mère. JOCASTE. Où suis-je ? quel démon, en unissant nos cœurs , Cher prince, a pu dans nous rassembler tant d’ho
! Zamore, en quels temps faut-il que je te voie ? Chaque mot dans mon cœur enfonce le poignard. ZAMORE. Tu gémis et me vois.
s indigne et du jour et de toi. ZAMORE. Ah, Montèze ! ah, cruel ! mon cœur n’a pu te croire. ALZIRE. A-t-il osé t’apprendre
t, ma patrie. Au nom de tous les trois, arrache-moi la vie. Voilà mon cœur , il vole au-devant de tes coups617. ZAMORE. Alzir
ta perte à leur Dieu m’a donnée ; Que je t’aimais toujours ; que mon cœur éperdu A détesté tes dieux, qui t’ont mal défendu
u n’es point coupable618. Puis-je encor me flatter de régner dans ton cœur  ? ALZIRE. Quand Montèze, Alvarez, peut-être un di
Z, à Montèze. Je vois le doigt de Dieu marqué dans nos malheurs. Mon cœur désespéré se soumet, s’abandonne Aux volontés d’u
opres foyers Que parcourir bords lointains et barbares ; Sans quoi le cœur , victime des dangers, Revient chargé de vices étr
isitandines, Vivait naguère un perroquet fameux, A qui son art et son cœur généreux, Ses vertus même, et ses grâces badines,
râces badines, Auraient dû faire un sort moins rigoureux, Si les bons cœurs étaient toujours heureux. Ver-Vert (c’était le no
uet de cour. Ver-Vert vivait sans ennui, sans travaux ; Dans tous les cœurs il régnait sans partage : Pour lui sœur Thècle ou
ndrait, temps de crime et d’alarmes, Où ce Ver-Vert, tendre idole des cœurs , Ne serait plus qu’un triste objet d’horreurs ? A
Bientôt l’élève égala ses régentes : Finalement, Ver-Vert savait par cœur Tout ce que sait une mère de chœur645. Trop resse
réments, la douceur enfantine ; Son air heureux ne manquait point les cœurs . Mais la beauté du tendre néophyte N’était encor
z-moi, tout succès est trompeur : Mon estime toujours commence par le cœur . Sans lui, l’esprit n’est rien ; et, malgré vos m
ejeté, Vous connaîtrez bientôt par votre expérience Que le bonheur du cœur est dans la confiance. Un commerce de suite avec
le seul bonheur honorable et paisible D’un esprit raisonnable et d’un cœur né sensible. Sans amis, sans repos, suspect et da
Brillant d’un vain éclat, et vivant pour moi-même, Sans épancher mon cœur , sans un ami qui m’aime, Porterai-je moi seul, de
mes doux Pénates d’argile, Attirez-les sous mon asile ! S’il est des cœurs faux, dangereux, Soyez de fer, d’acier pour eux.
rande poésie, celle qui traduit avec éclat les sentiments profonds du cœur humain. En effet, à la beauté simple et grave du
images chéries, Où se plaisent le mieux ses douces rêveries ? Ah ! le cœur le devine : en son secret réduit Elle évite la fo
des torrents. La forêt, le désert, voilà les lieux qu’elle aime. Son cœur , plus recueilli, jouit mieux de lui-même ; La nat
un grossier bonheur : D’un mot, d’un nom, d’un rêve, elle nourrit son cœur . Souvent, quand des cités les bruyantes orgies, A
l’écho redouble sa frayeur ; De sinistres pensers viennent glacer son cœur . L’astre heureux qu’il regrette a mesuré dix heur
s précautions ! tout soin est inutile ; L’heure approche, et déjà son cœur épouvanté Croit de l’affreuse nuit sentir l’obscu
ore à sa terreur. Alors, de son destin sentant toute l’horreur, Son cœur tumultueux roule de rêve en rêve ; Il se lève, il
s lieux et de son épouvante. A leur aspect lugubre, il éprouve en son cœur Un plaisir agité d’un reste de terreur ; Enfin, t
ur la première fois ; Et, rempli d’une joie inconnue et profonde, Son cœur croit assister au premier jour du monde. Ibid.,
ure aux pleurs qu’il voit répandre. » — Elle dit, et s’arrête, et, le cœur palpitant, S’enfuit : car l’étranger sur elle, en
on hôte. Ici l’on hait plus que l’enfer Le public ennemi, le riche au cœur de fer, Enfant de Némésis, dont le dédain barbare
de Némésis, dont le dédain barbare Aux besoins des mortels ferme son cœur avare. Je rends grâce à l’enfant qui t’a conduit
des haillons poudreux, de seuil en seuil traînés, Viennent tenter le cœur des humains fortunés. » — D’accueil et de faveur
ent pas. Toutefois ta richesse accueille mes misères ; Et puisque ton cœur s’ouvre à la voix des prières, Puisqu’il sait, mé
Les nombres tour à tour turbulents ou faciles : Tout porte au fond du cœur le tumulte et la paix ; Dans la mémoire au loin t
ou plus atroce injure, L’encens des hideux scélérats, Ont pénétré mon cœur d’une longue blessure, Sauvez-moi. Conservez un b
our chanter leur supplice ! Allons, étouffe tes clameurs ; Souffre, ô cœur gros de haine, affamé de justice, Toi, vertu, ple
e : Plaisir, gloire, bonheur, patrie et liberté, Vous fuyez loin d’un cœur vide et désenchanté. Les travaux, les chagrins, o
d’Yvetot, un chef-d’œuvre de piquante malice que le public savait par cœur depuis 1813, et qui avait dit-on, fait sourire l’
,    Je    le vis avec sa cour : Il se rendait à Notre-Dame. Tous les cœurs étaient contents ; On admirait son cortège. Chacu
yse, il compte avec une curieuse attention tous les battements de son cœur , il en suit les fibres les plus secrètes, il s’éc
surtout la poésie lyrique, riche d’un fonds aussi inépuisable que le cœur humain, et en même temps infiniment varié dans so
e lyrique n’écoute dans la nature que les voix qui éveillent dans son cœur des échos mystérieux, rapports secrets et liens i
de Noailles a écrit justement : « Contempler la nature et scruter le cœur de l’homme, telle fut la double voie frayée à la
ait les objets en les idéalisant. Les tristesses et les déceptions du cœur , les troubles de l’esprit en face du problème de
e. Dans la prison des sens enchaîné sur la terre, Esclave, il sent un cœur né pour la liberté, Malheureux, il aspire à la fé
reste. Mais silence, ô ma lyre ! Et toi, qui dans tes mains Tiens le cœur palpitant des sensibles humains, Byron, viens en
flamme Un rayon descendra dans l’ombre de ton âme ; Peut-être que ton cœur , ému de saints transports, S’apaisera soi-même à
pendait de la funèbre couche ; L’autre, languissamment replié sur son cœur , Semblait chercher encore et presser sur sa bouch
nom a changé son feuillage : Tu ne m’as pas quitté. Placé près de ce cœur , hélas ! où tout s’efface, Tu l’as contre le temp
olli. O dernier confident de l’âme qui s’envole, Viens, reste sur mon cœur  ! parle encore, et dis-moi Ce qu’elle te disait q
chante… Ainsi chantaient David et les prophètes ; Ainsi, troublant le cœur des pâles matelots, Un cri sinistre et doux reten
eux qui meurt chrétien ! Grand Dieu ! leur cruauté Veut convertir les cœurs par le glaive et les flammes, Dans le temple où t
aspect, se détourne et gémit. Mais du poids qui l’oppresse enfin son cœur se lasse ; Il fuit les yeux cruels qui gênent ses
t mérité782. FRANÇOIS DE PAULE, se levant. Et contre ses remords ton cœur cherche un refuge ! Tremble ! j’étais ton frère,
fils. Je n’ai pas un ami : je hais ou je méprise. L’effroi me tord le cœur sans jamais lâcher prise. Il n’est point de retra
l t’accorde : Pleure, conjure, obtiens de sa miséricorde Qu’enfin ton cœur brisé s’ouvre à ces malheureux. Pardonne, et que
e sang, la poudre et le goudron, S’enfonçaient dans le bois, comme au cœur des grands ormes Le coin du bûcheron. Un brouilla
crèce Borgia, 1833), aucune des souillures de la femme n’atteindra le cœur de la mère. Sans doute, la loi du contraste est v
qu’elle ! Elle est, ainsi que toi, bonne, simple, fidèle ! Elle a le cœur limpide et le front satisfait. Beaucoup ont sa pi
le, Faux plaisirs, vanités, remords, soucis rongeurs, Passions sur le cœur flottant comme une écume, Intimes souvenirs de ho
, Parlent encor de vous en remuant la cendre De leur foyer et de leur cœur  ! Et quand la tombe enfin a fermé leur paupière,
euses ; Il est des instruments aux concerts sans pareils, Et bien des cœurs contents, et bien des yeux vermeils. A l’Ave Mari
d silence Qui dominait alors cette ruine immense. Rien ne m’allait au cœur comme ces murs pendants, Ces terrains sillonnés d
entière ; Soixante ans tu courus une triple carrière Sans reposer ton cœur sur un cœur attendri. Pauvre Buonarotti ! Ton seu
ixante ans tu courus une triple carrière Sans reposer ton cœur sur un cœur attendri. Pauvre Buonarotti ! Ton seul bonheur au
au français que Brizeux a confié le meilleur de son esprit et de son cœur . Marie (1831) est un recueil d’idylles et d’élégi
t, sont vos présents. Ah ! Comme cette nuit, votre digne servante, Au cœur des étrangers doit jeter l’épouvante ! Comme elle
’eau. Cette fleur, Sulia, l’enfant grave et fidèle, La tenait sur son cœur quand j’arrivai près d’elle ; Mais à l’air vif du
’infini. Avec quels accents pénétrants, avec quelles larmes venues du cœur , et non de l’imagination, A. de Musset a dit le b
pleuré824.   L’espoir en Dieu.(Fragment.) Tant que mon faible cœur , encor plein de jeunesse, A ses illusions n’aura
né d’une femme, Et je ne puis m’enfuir hors de l’humanité825… Si mon cœur , fatigué du rêve qui l’obsède, A la réalité revie
reste-t-il donc ? Ma raison révoltée Essaye en vain de croire, et mon cœur de douter ; Le chrétien m’épouvante, et ce que di
ront insensé. A qui m’adresserai-je, et quelle voix amie Consolera ce cœur que le doute a blessé ? Il existe, dit-on, une ph
e orgueil part d’une âme blessée. Vous sentiez les tourments dont mon cœur est rempli, Et vous la connaissiez, cette amère p
ami. Quelque ennui solitaire Te ronge ; quelque chose a gémi dans ton cœur  ; Quelque amour t’est venu, comme on en voit sur
baisse, il l’égorge, il jette à la curée Sur les chiens en sueur son cœur encor vivant. Dirons-nous aux héros des vieux tem
rnelle Vînt sur son tertre vert l’abattre d’un coup d’aile Et sur son cœur de fer lui croiser les deux mains ? Clouerons-nou
même la souffrance. La bouche garde le silence Pour écouter parler le cœur . Ibid. L’étoile. Pâle étoile du soir, me
ines, Comme une larme aux yeux qui la voudraient cacher, Jaillit d’un cœur miné par de secrètes peines. Mais bientôt je reço
robes blanches, Sur ces buissons adieu les gais oiseaux ! Ainsi, mon cœur , dans les bois où tu songes L’automne arrive et l
forêts ; L’été s’en va ! mais qu’un autre le pleure : Pour nous, mon cœur , point de lâches regrets ! Fais tes adieux à la f
vent. Ce doux feuillage obscurcissait ta route. Son ombre aidait ton cœur à s’égarer ; La feuille tombe, et, sillonnant la
t, vierge et veuve, être chef de famille, Avoir le bras du fils et le cœur de la fille, Veiller, jusqu’au moment de les voir
tombé et révolté. La poésie d’Autran est douce, sans trouble pour le cœur . Une fois seulement Autran aborda le théâtre, et
onsommer L’œuvre républicaine en la faisant aimer. Elle aura tous les cœurs , si l’ordre recommence. Pour cela que faut-il ? L
it que par les bonnes mœurs ; Pour réformer l’État, réformez donc les cœurs , Sinon, vainqueurs d’un roi, mais vaincus par le
ccents convaincus ; Tu n’aurais pas molli devant cent mille écus : Le cœur vivait alors, et l’on t’eût bien fait rire, Si de
DOLPHE. Rodolphe !Que veux-tu, c’est ainsi que je voi ; Qui vend son coeur vendra son honneur et sa foi ; Et si tu consommai
subir cette gêne. (Il sort.) RODOLPHE (seul). L’ingrat ! Le mauvais cœur  ! — Mais non, il n’est qu’aigri ; C’est un état f
pris surtout à tâche de consoler la patrie en deuil et d’affermir les cœurs . Chez ceux, en effet, que nous présentons groupés
Chimène par la tendresse passionnée comme par la fermeté héroïque du cœur . Né à Paris en 1823, M. Eugène Manuel, dans plusi
priais, je pleurais ; la nuit autour de moi Descendait, pénétrant mon cœur d’un vague effroi. Tout à coup retentit le tonner
Comme un fardeau que pose un enfant qui s’arrête, Elle allégeait son cœur , se croyant sans témoin, Et les senteurs d’avril
Au lecteur (Sully-Prudhomme). Quand je vous livre mon poème, Mon cœur ne le reconnaît plus : Le meilleur demeure en moi
cer leur éclat tendre, Ni, sans les tuer, les étendre, Une épingle au cœur , deux à deux. Ainsi nos âmes restent pleines De v
ez pas, il est brisé. Souvent aussi la main qu’on aime, Effleurant le cœur , le meurtrit ; Puis le cœur se fend de lui-même,
t aussi la main qu’on aime, Effleurant le cœur, le meurtrit ; Puis le cœur se fend de lui-même, La fleur de son amour périt.
mée eut gravi la pente : « Mon Dieu ! disait-elle, ils m’ont pris mon cœur  ! « Tant qu’il est parti, mon âme est absente. »
rmée eut gravi la pente : « Mon Dieu, disait-elle, ils m’ont pris mon cœur . » Le petit turco se battait en brave ; Mais, qua
connaît accourt à vous, rafraîchit son front et rajeunit en vous son cœur . Vous êtes éternellement belles, éternellement pu
sans effort et sans calcul, par le simple mouvement de l’esprit et du cœur de l’homme. » 250. Après s’être faites d’abord à
oire. » 328. J. de Maistre ne touche jamais froidement aux choses du cœur , à la famille et à l’amitié. Dans une lettre il é
coulu « appeler les enchantements de l’imagination et les intérêts du cœur au secours de cette même religion contre laquelle
at d’une con­viction forte ; la morale, quand elle a survécu dans les cœurs , n’est plus le fruit d’une instruction domestique
de sa nature. Entré au service de la Couronne, il prit son pouvoir à cœur , comme il avait fait naguères les libertés du pay
de sa prospérité, de sa gloire, n’était pourtant pas éteint dans son cœur , et il comprenait à quelles conditions, par quels
rouve deux hommes en moi : L’un veut que, plein d’amour pour toi, Mon cœur te soit toujours fidèle ; L’autre, à tes volontés
d de Musset, les plaintes éloquentes de Lamartine, et fera jaillir du cœur et des lèvres du chrétien un acte de foi envers l
ur vivre en désirant la mort ! Grandir en regrettant l’enfance, où le cœur dort, Vieillir en regrettant la jeunesse ravie, M
moins celui qui, malgré toutes les basses attractions, a su tenir son cœur au niveau du beau, du bon et du grand. » 502. Ce
athies pour l’homme tout entier, pour sa raison, son imagination, son cœur , pour la liberté et pour la grâce, pour le dogme
(Virgile, Géorgiques, IV, 470.) 580. Dans le sens ancien d’esprits, cœurs . 581. Cette manière de dire que la santé du com
7. Déjà Racine, dans Phèdre, acte V, scène vi : Jusqu’au fond de nos cœurs notre sang s’est glacé. 598. Voltaire a dit,
rche fière, Il se défendit bien, et me blessa deux fois ; Et tout mon cœur s’émut de le voir aux abois. Vous pâlissez, Madam
ser ici condamner ma douleur, Jugez de ma constance et connaissez mon cœur … 620. Ce dénouement, le plus beau peut-être qu
ux ne le sont pas,… et le frère d’Étéocle sent se réveiller dans son cœur la fureur qui le livrera au châtiment mérité par
pprimées chez le poète français, et la lutte est circonscrite dans le cœur lui-même. 668. Ducis lut cette épître à l’Académ
et méritait d’inspirer Ducis : « L’amitié est faite pour le sage, les cœurs vils et corrompus n’y ont aucun droit. » 669. « 
faire parvenir à son père les vers qui étaient le dernier cri de son cœur . 732. Lire, sur Marie-Joseph Chénier, la 58e et
cie ; mais des remords, et surtout des sentiments de liberté dans son cœur , j’ai peine à les concevoir. » 743. Le dénouemen
sse ; Il laissa dans ses yeux sourire sa tristesse : Ce qui venait du cœur lui fut le bienvenu. 762. Une pensée analogue
ont le sourire Cherchait encor mes yeux, à l’heure où tout expire, Ce cœur , source du mien, ce sein qui m’a conçu, Ce sein q
aucun sujet ne l’a plus heureusement inspiré. Tout le monde sait par cœur ces vers pleins de tendresse et de grâce : Car v
nées ! A travers les indécisions d’une loyale intelligence, jamais un cœur plus affamé de la vérité ne s’est élancé vers ell
détachées et intitulé : Questions d’Art et de Morale. Il a surtout à cœur d’y établir deux points : à savoir, d’abord que l
arent. Il y a du sang dans toutes leurs paroles. Danton en a comme le cœur soulevé ; Marat en a soif, comme d’un calmant pou
fou pour n’avoir pas à lui porter plus de haine que n’en contient le cœur humain. Danton, par son retour à la générosité, e
rop misanthrope, unissant l’expérience, quelque ironie et beaucoup de cœur . C’est 1’Ariste de la pièce, un Ariste jeune, ani
36 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »
ntre le chemin que nous devons prendre pour porter l’émotion dans les cœurs , ou la conviction dans les esprits ; et c est d’a
Les preuves sont ou de raison ou de sentiment, et doivent toucher le cœur par leur pathétique, ou convaincre l’esprit par l
e pathétique, qui en est l’âme, et qui achève victorieusement sur les cœurs , ce que l’argumentation a commencé sur les esprit
t personne, parce qu’il faut que l’esprit soit convaincu, pour que le cœur se laisse persuader ; et que la règle générale es
ntent d’avoir convaincu les esprits, il ne cherche pas à émouvoir les cœurs , en touchant à propos la passion. Mais c’est là q
parce qu’ils seront naturels, et que l’on n’attaque jamais en vain le cœur des autres, quand on est fortement pénétré soi-mê
ustice et de la vérité. Ce que la nature a mis de sensibilité dans le cœur du juge, est le commentaire heureux du texte impa
. (Quint. lib. vi. c. 1). Du moment que l’on s’aperçoit que tous les cœurs sont émus, gardons-nous d’insister sur les plaint
37 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
communiquer aux autres l’émotion par le moyen de la parole. C’est le cœur qui rend éloquent dit Quintilien. Il faut observ
e : c’est une vérité qui ne devrait jamais être oubliée. L’émotion du cœur qui produit l’éloquence est le résultat d’une pas
esse et l’orgueil entraînent les hommes ; de l’autre, les passions du cœur , jamais satisfaites, jamais calmées. Mais le prêt
touche et enseigne, et qu’elle porte à la fois la conviction dans les cœurs et dans les esprits. La qualité essentielle à un
upera plus de discuter, de convaincre les esprits, que d’émouvoir les cœurs  ; elle pourra préparer à loisir ses moyens de per
dées ; elle sait que son triomphe tient à l’ébranlement momentané des cœurs . Cette éloquence est la plus dangereuse et la moi
dans les ouvrages destinés à convaincre les esprits et à toucher les cœurs . Il y a de l’éloquence partout où le style s’anim
rdaloue, Fénelon, Massillon, Bridaine, Maury, Frayssinous, Maccarthy, Cœur , Ravignan, Lacordaire. 30. Principaux orateurs
38 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
e d’inventer que d’apprendre. Sereine et austère, malgré l’essor d’un cœur ardent, sa jeunesse ne connut que les troubles de
timent de notre grandeur et de notre misère, il associe l’accent d’un cœur qui a souffert. De là ce style incomparable qui s
nc dans une correspondance qu’on tâche d’établir entre l’esprit et le cœur de ceux à qui l’on parle d’un côté, et de l’autre
xpressions dont on se sert ; ce qui suppose qu’on aura bien étudié le cœur de l’homme pour en savoir tous les ressorts, et p
lace de ceux qui veulent nous entendre, et faire essai sur son propre cœur du tour qu’on donne à son discours, afin de voir
, il s’y est attaché de toutes les puissances de son esprit et de son cœur , et il n’a rien laissé sortir de ses mains qui n’
ion, quand l’idée de Dieu cesse d’être notre lumière. 2. Ces cris du cœur sont familiers à Pascal ; ses pensées ont la cand
39 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
nt ; de se faire un jargon aussi ridicule que barbare, où l’âme et le cœur ne sont et ne peuvent être pour rien, puisqu’il n
t ici ces traits qui émeuvent puissamment la sensibilité, qui vont au cœur , parce qu’ils en sont partis, et qui nous affecte
antiez aux jours de vos solennités ! » — Ah ! que demandez-vous à nos cœurs attristés ? » Comment chanterions-nous aux terres
t de joie et de douleurs, » Jusqu’au dernier soupir, Sion chère à nos cœurs  ! » Quoi ! ne verrons-nous plus les tombes patern
ts tendres et de pensées sublimes, doit s’adresser alternativement au cœur et à l’imagination, frapper et émouvoir tour à to
coule avec les vers du poète, et qui ne trouverait pas insensible le cœur le plus étranger aux émotions de la nature. Le po
esure, et des sentences, des maximes étalées avec prétention. Mais le cœur , mais le sentiment n’y trouveront rien, absolumen
nger tes ans. » Quelle sérénité se peint sur ton visage ! » Comme ton cœur est pur, ton front est sans nuage ! » Tu dors, et
es morceaux qui plaisent plus à l’esprit qu’ils ne peuvent toucher le cœur . Il n’en est pas ainsi de la pièce suivante, la s
enfin touche à son terme ; » Sans appeler la mort, je l’attends d’un cœur ferme. » Je suis pécheur ; mais Dieu, s’il juge,
parts un Dieu se fait entendre ; Il se cache au savant, se révèle au cœur tendre : Il doit moins se prouver qu’il ne doit s
40 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
l’imagination l’incertitude de l’avenir, mais ne consultant que leur cœur sur la certitude du présent, persuadés d’ailleurs
templer sous le pinceau de l’orateur. C’est une beauté réelle. Que le cœur en soit épris ; que l’amour en devienne plus acti
lonnes et des inscriptions publient leur gloire : gravé dans tous les cœurs , bien mieux que sur la pierre, leur nom pénètre j
qui suivrait un moment de faiblesse, est-il plus insupportable à des cœurs généreux qu’une mort, oserai-je dire, insensible,
ornes mêmes de la vie ! Je le sens néanmoins, il sera difficile à vos cœurs de rester pénétrés de cette vérité, lorsque vous
que qui honore magnifiquement la vertu, doit être aussi la patrie des cœurs vertueux. Allez et retirez-vous après avoir donné
41 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bourdaloue, 1632-1704 » pp. 133-137
ui n’a rien d’excessif et tempère par sa douceur la science intime du cœur humain. Écrivain juste, clair, exact, uni, probe
, et peint à son imagination l’objet le plus conforme aux vœux de son cœur  ; mais dans le fond, ce n’est qu’une idée, et voi
récompense de tant de pas malheureusement perdus, que la rage dans le cœur et la honte devant les hommes. Je dis plus : c’es
les héros1. 1. Se miner, énergique et familier, pour se ronger le cœur , se consumer secrètement. 2. Nous éclairent, c
ver au-dessus et sur les ruines même des autres ; ce ver qui pique le cœur et ne le laisse jamais tranquille ; cette passion
omme font tous les objets extraordinaires ; mais ils n’auront pas les cœurs . » Madame de Sévigné a dit de Bourdaloue : « Jam
42 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
r Mathieu, ouvrage de valeur Et pleins de beaux dictons à réciter par cœur . (Molière, Sganarelle, I.) Nous voilà bien lo
, dont le rude tonnerre S’envole outre les airs : les uns font mal au cœur Des liseurs dégoustez, les autres leur font peur 
re dans : Il me fait voir assez | d’autres faits admirables ; Et mon cœur cessera | d’idolâtrer vos yeux ; Les premiers jou
nt de plaisir pour lettres recepvoir ? Qui eust cuydé66 le desir d’un cœur franc Estre caché dessoubz ung papier blanc ? Et
c Estre caché dessoubz ung papier blanc ? Et comment peult ung œil au cœur eslire Tant de confort par une lettre lire67… Bie
mour profonde, C’estoit donné toute la terre ronde : Car seulement au cœur on se prenoit. Et si par cas80 à s’aimer on venoi
ais si faut il pourtant que m’esvertue109. Isac, mon filz, helas ! le cœur me tremble. ISAAC. Vous avez peur, mon pere, ce m
le front la honte de mal-faire, Aux yeux la gravité et la clémence au cœur , La justice ou la main, et de ton adversaire, Eus
premier j’entendi les fleches resonner D’Apollon, qui me vint tout le cœur estonner180 ; Où premier admirant la belle Callio
enereux et hardy, En t’eschauffant le sang, ne rend accouardy216 Ton cœur à mespriser les perils de la terre, Pren les arme
queté des hauts Dieux à la table, Sans que honte et vergongne en leur cœur trouve lieu, Parlent profondement des mysteres de
aux loups ; Ostez l’ambition, la richesse excessive ; Arrachez de vos cœurs la jeunesse lascive, Soyez sobres de table, et so
egere on m’avoit fait la sœur, J’engraveray ton tort dans ton parjure cœur  : Car, quand tu m’auras fait croistre des morts l
magnanime empereur, Vray guerrier entre tous ; Cesar, qui d’un grand cœur S’acquit avecque nous l’entierc jouissance Du mon
plus aisément d’amis des ennemis. CÉSAR. On gaigne par bienfaits les cœurs les plus sauvages. ANTOINE. Rien ne sçauroit fléc
ourage, Surmontez vostre mal, surmontez vostre rage, Où est de vostre cœur la générosité ? Voulez vous succomber sous une ad
malheur de ton pere ? ANTIGONE. Nostre malheur est grand345, mais un cœur genereux Surmonte tout malheur, et n’est point ma
e sa mort plus mortes que vivantes ; Redoublant les souspirs en leurs cœurs soucieux, Les regrets en leur bouche, et les pleu
ient dessus son front le mespris de la mort : La merveille352 en leur cœur faisoit place à la crainte, De son prochain dange
s esprits, rendoit l’ame estonnee : Bref tous portans les yeux et les cœurs abbatus Regrettoient ses beautés et loüoient ses
aits d’amour mesme en la mort pourveue ; D’un aussi libre pas que son cœur estoit haut, Elle s’en va monter dessus son escha
mots, sur des souspirs, elle envoyoit aux deux, Qu’elle invoquoit du cœur , de la bouche et des yeux353… (L’Escossoise, ac
eres ? Cessent de plus mouvoir mes nerfs et mes arteres354, Cesse mon cœur de battre, et mes deux yeux de voir, Alors qu’un
tel esmoy : L’amour passionné qu’Assuére me porte Fait revivre en mon cœur mon esperance morte : Il prise trop Esther, il en
façonné395.     Di, que je fus d’ailleurs aimé de tout le monde, D’un cœur ouvert et franc, de conscience ronde, Et que j’ai
ence D’offencer Dieu en certaine science398, Nuisant à tel, qu’en mon cœur je sçay bien Estre tenu pour un homme de bien…   
oit qu’un coquin Qu’un cagnardier411 n’ayant ne pain ne vin… Tout son cœur met en ses vers le poete, Mais le Milourd412 son
mmeiller un peu, qu’il ne s’en peut, tenir…     Oh ! qu’il est en son cœur content et satisfait, Quand il tient un beau frui
bon fruict dès son apprentissage… Qui sçait bien à part soy dans son cœur consulter Tousjours un saint conseil Dieu lui vie
ira sa sagette : Mais cet cnfantelet Ne pouvant de sa fleche, Dans le cœur tendrelet, Luy faire aucune breche, Il va tout fu
s de vengeance de l’âpre huguenot. Il a versé ce qui débordait de son cœur . La prose de ses Mémoires y eût suffi ; mais l’ac
nos miseres, Que ceux qui n’ont point eu d’oreille à nos prieres, De cœur pour secourir, mais bien pour tourmenter, Point d
siecle, o abusez mocqueurs472, Imployables473 esprits, incorrigibles cœurs , Vos esprits trouveront en la fosse profonde Vray
parole. Les Saincts vous aimoient-ils ? un abyme est entr’ eux ; Leur cœur ne s’esmeut plus ; vous estes odieux. Mais n’espe
contente ; Chassant bien loin ma miserable attente Et les désirs des cœurs ambitieux. Si je ne loge en ces maisons dorées,
seurée, Poursuivant courageux une chose honorée, Que lasche et bas de cœur mille biens recevoir De ceux que le commun aiséme
e foy. « Je l’ay fait ennemy du tumulte des villes, J’ay repurgé son cœur d’affections serviles, Compagnon de ces dieux qui
Cette ame heureuse et sainte, aux mortels inconnuë, Coula d’un jeune cœur pour s’envoler aux cieux529. Mon penser la suivi
ance, Arment d’ingrats desseins leurs desirs insensés. Ayez escrit au cœur , d’un trait ineffaçable, Que tout vice fleurit sa
ue j’endure, ains les maux que j’ai faicts. L’avarice enchantant mon cœur de son breuvage M’a faict suivre à clos yeux541 l
de moy congé, Laissant mon ame en proye A cent mille soucis dont mon cœur est rongé. La pitié, la justice, La constance et
, la justice, La constance et la foy, Cedant à l’artifice, Dedans les cœurs humains sont esteintes pour moy544. L’ingratitud
viner les affaires secretes, Connoistre un bon visage, et juger si le cœur , Contraire à ce qu’on voit, ne seroit pas mocqueu
genoux, Faisant mainte oraison, l’œil au ciel, les mains jointes, Le cœur ouvert aux pleurs, et tout percé de pointes, Qu’u
à grands pas645, La queue en loup qui fuit et les yeux contre bas, Le cœur sautant de joye, et triste d’aparence. Depuis aux
nt il est heure, Dit le lyon, d’oster les grands peschés Desquels nos cœurs se trouvent empeschés. Il est besoin que chascun
hevaux, Les dévorant et par monts et par vaux, Dont il en sent en son cœur amertume. Sur ce respond, en faisant bonne mine,
jeunesse en moy ne continuë, Pour tout ce changement je n’ai perdu le cœur  ; Autant que de mon sang la force diminuë, Autant
ntiere aux choses viriles, l’esprit puissant aux grandes affaires, le cœur invincible aux adversités », n’a pas dérogé au go
oduire Où le plus fier tyran n’a jamais eu d’empire, Elle amollit les cœurs et soumet la beauté : Je puis donner la mort, toi
onstres les plus noirs firent-ils jamais rien Que l’inhumanité de ces cœurs de viperes Ne renouvelle au tien ? Par qui sont
ces vers pleins, francs, coulants, harmonieux, où l’imagination et le cœur mettent tour à tour ou à la fois de la couleur, d
e pour paistre la veuë ; Mais ce qui se pourra selon ma pauvreté D’un cœur libre et sans fard vous sera presenté. (Ibid.,
Il faut, mon frere, encor, après cette alliance, Pour joindre de nos cœurs l’estroicte liaison, Faire de nos maisons une seu
au quatorzieme779 ? Monseigneur, en ce triste estat, Confessez que le cœur vous bat, Comme il fait à tant que nous sommes780
chafaud l’est aussi, portez-y votre tête. Plus condamné que vous, mon cœur vous y suivra ; Je mourrai plus que vous du coup
et illustre effort. (Ιl l’embrasse.) Adieu : sur l’échafaud portez le cœur d’un prince, Et faites-y douter à toute la provin
La torture, le fer et la flamme t’attend : Offre à leurs cruautés un cœur ferme et constant ; Laisse à de lâches cœurs vers
Offre à leurs cruautés un cœur ferme et constant ; Laisse à de lâches cœurs verser d’indignes larmes, Tendre aux tyrans les m
Est une comédie où j’ignorois mon rôle ;   J’ignorois de quel feu mon cœur devoit brûler, Le démon me dictoit quand Dieu vou
Maure au pied de sa muraille, Et, rendant le courage aux plus timides cœurs , Rappela les vaincus et défit les vainqueurs. Ce
i-même dépend le diadème : Il vaut bien un combat ; vous avez tous du cœur  : Et je le garde… D. LOPE.                       
ont quelque chose d’étrange, Repassez-les deux fois au fond de votre cœur . Changez, si vous pouvez, de conduite et d’humeur
thym et la rosée. (VII, 16.) Son âme, avons-nous dit ; disons son cœur  : il saigne devant ce « trou », Non pas trou, ma
Louis cette même douceur : La plus belle victoire est de vaincre son cœur . Oronte est à présent un objet de clémence : S’il
ense toujours à un moment donné dans le langage de ces sages, gens de cœur et de tête qui parlent d’or, les Ariste, les Cléa
r le moi qui vous parle a de grands avantages ; Il a le bras fort, le cœur haut : J’en ai reçu des témoignages, Et ce diable
ses Si c’étoit un grand qui parlât933. (Amphitryon, II, 1). Le cœur d’un père Le Roi, père de Psyché, Psyché 934
us que vertu suprême. Je ne veux point dans cette adversité Parer mon cœur d’insensibilité, Et cacher l’ennui qui me touche 
coups, Je veux bien l’étaler, ma fille, aux yeux de tous, Et dans le cœur d’un roi montrer le cœur d’un homme. PSYCHÉ. Vous
aler, ma fille, aux yeux de tous, Et dans le cœur d’un roi montrer le cœur d’un homme. PSYCHÉ. Vous savez mieux que moi qu’a
’état où ces dieux me forcent à te rendre. Et l’autre ou te reçut mon cœur infortuné ; Tu connoîtras par là qu’ils me vienne
’ils m’ont donné. Je reçus d’eux en toi, ma fille, Un présent que mon cœur ne leur demandoit pas ; J’y trouvois alors peu d’
peu d’appas, Et leur en vis sans joie accroître ma famille ; Mais mon cœur , ainsi que mes yeux, S’est fait de ce présent une
sse ; À lui j’ai de mon âme attaché la tendresse ; J’en ai fait de ce cœur le charme et l’allégresse, La consolation de mes
h ! leur pouvoir se joue avec trop de rigueur Des tendresses de notre cœur . Pour m’ôter leur présent, me falloit-il attendre
ins cruelle. Ses vertus de chacun le faisoient révérer ; Il avoit le cœur grand, l’esprit beau, l’âme belle ; Et ce sont de
« n’a pas passé le Rhin » (Épît. IV) ; et, quoi qu’on en ait dit, le cœur , quand il pleure Molière (Épît. VII) ; la mélanco
idas, le roi Midas a des oreilles d’âne957 » (Satires, IX.) Le cœur de Boileau. La mort de Molière Avant qu’un pe
cement perdus. Que je l’aimois alors ! que je la trouvois belle ! Mon cœur , vous soupirez au nom de l’infidèle : Avez-vous
irituels et lettrés, où l’on avait en fins entretiens tant analysé le cœur et ses passions, où l’on avait tant aimé et tant
de ceux de Racine. Corneille peignit des âmes, Racine fit parler des cœurs , et jamais la passion dans ses tendresses, ses fu
t en foule, au lieu de se défendre, N’opposoit que des morts au grand cœur d’Alexandre ! Les autres, éblouis de ses moindres
La gloire est le seul bien qui nous puisse tenter, Et le seul que mon cœur cherche à lui disputer977. (Alexandre, II, 2.)
gez-vous dans quel sang vous allez vous baigner ? Néron dans tous les cœurs est-il las de régner ? Que dira-t-on de vous ? Qu
sombre inimitié ne fuit point mon visage ; Je vois voler partout les cœurs à mon passage ! » Tels étoient vos plaisirs. Quel
ort d’un coupable : Vous résistiez, seigneur, à leur sévérité ; Votre cœur s’accusoit de trop de cruauté ; Et, plaignant les
ron.) Me voilà prêt, seigneur : avant que de partir. Faites percer ce cœur qui n’y peut consentir ; Appelez les cruels qui v
re ! Tu ne remportois pas une grande victoire, Perfide, en abusant ce cœur préoccupé, Qui lui-même craignoit de se voir détr
e. HECTOR, à part. Il est sec. VALÈRE.                 De serpens mon cœur est dévoré ; Tout semble en un moment contre moi
voir recours : Je n’aimerai que vous ; m’aimeriez-vous toujours ? Mon cœur , dans les transports de sa fureur extrême, N’est
son argent. VALÈRE, se levant. Vingt fois le premier pris ! dans mon cœur il s’élève (Il s’assied.) Des mouvemens de rage.
HECTOR. « L’or est comme une femme ; on n’y sauroit toucher, « Que le cœur , par amour, ne s’y laisse attacher. « L’un et l’a
               Oui ? sans doute, monsieur. LISETTE, bas. Crispin, le cœur me bat. CRISPIN, bas.                           
. Ah ! ne me parlez pas, monsieur, de testament ; C’est m’arracher le cœur trop tyranniquement. GÉRONTE. Lisette, parle donc
t « Que tout est ici-bas fragile et transitoire… » CRISPIN. Ah ! quel cœur de rocher et quelle âme assez noire Ne se fendroi
US. Oui, je sais que tu peux, par un coup légitime, Percer ce traître cœur que je t’offre en victime ; Que ma foi démentie a
pe, Est un dangereux aiguillon. Souvent, quoique l’esprit, quoique le cœur soit bon, On commence par être dupe, On finit par
1719-1797), sans créer de théories, trouve plus sûrement le chemin du cœur , et, sans système et sans phrases, fait pleurer p
ître, sa Chartreuse ; après lui, dans les épîtres pleines de sens, de cœur et de bonhomie, du vieux Ducis.   C’est encore A.
lyre, Ni fureurs ni transports. Des veilles, des travaux, un foible cœur s’étonne1054 : Apprenons toutefois que le fils de
aît de faire Vous attendez votre salaire ; Vous voulez régner sur les cœurs  ; Votre avare magnificence Par les faveurs qu’ell
Toute vouée à la vertu. Ce n’est point la vertu qu’il aime ; Mais son cœur ivre de lui-même Voudroit usurper des autels ; Et
64.   RHADAMISTE. Dans l’état où je suis me connois-je moi-même ? Mon cœur , de soins divers sans cesse combattu, Ennemi du f
enger de la nature entière. Je ne sais quel poison se répand dans mon cœur  ; Mais, jusqu’à mes remords, tout y devient fureu
       Laissez agir, seigneur, Des soupçons en effet si dignes de son cœur . Vous ne connoissez pas l’époux de Zénobie, Ni le
e plains-tu ? De l’amour de ton frère ? ah ! barbare ! quand même Mon cœur eût pu se rendre à son amour extrême, Le bruit de
bjet ; Je voulois de ses feux éteindre l’espérance, Et chasser de son cœur un amour qui m’offense. Mais puisqu’à tes soupçon
Mais puisqu’à tes soupçons tu veux t’abandonner, Connois donc tout ce cœur que tu peux soupçonner. Je vais, par un seul trai
près cet aveu, je ne vous dis plus rien. Vous connoissez assez1068 un cœur comme le mien Pour croire que sur lui l’amour ait
 ! Ah ! quel sang ai-je donc répandu ?… RHADAMISTE. La soif que votre cœur avoit de le répandre N’a-t-elle pas suffi, seigne
ait pu, trahissant ma fureur, Dans ce moment affreux s’emparer de mon cœur  ! Enfin, lorsque je perds une épouse si chère, He
e si chère, Heureux, quoiqu’en mourant, de retrouver mon père ! Votre cœur s’attendrit ; je vois couler vos pleurs. (À Arsam
, « D’un désir curieux les trompeuses saillies ; « Hélas ! combien le cœur a-t-il de maladies « Sûr de ta liberté, rapporte
t disputes immortelles ; « Ferme en tes sentimens, et simple dans ton cœur , « Aime la vérité, mais pardonne à l’erreur. « Fu
Il a vu de quel air je prenais mon congé ; Il sait si mon esprit, mon cœur était changé…     Profitons bien du temps ; ce so
, et je vous la pardonne ; Je la chéris en vous, puisqu’elle vient du cœur . Vos vers ne sont pas d’un flatteur ; Vous peigne
caractère. LE COMTE. Eh ! compatissez donc à la noble fierté Dont mon cœur , il est vrai, n’a que trop hérité. Du reste, soye
z-moi, tout succès est trompeur : Mon estime toujours commence par le cœur . Sans lui, l’esprit n’est rien ; et, malgré vos m
ejeté, Vous connoîtrez bientôt par votre expérience Que le bonheur du cœur est dans la confiance, Un commerce de suite avec
le seul bonheur honorable et paisible D’un esprit raisonnable et d’un cœur né sensible. Sans amis, sans repos, suspect et da
 : L’esprit qu’on veut avoir gâte celui qu’on a1136. De la joie et du cœur on perd l’heureux langage Pour l’absurde talent d
Regarder pleins de pleurs leurs rapides clartés ; Ta main presser ton cœur , et ton regard austère Du ciel avec lenteur retom
rompe aussi par raison tes sens et leur furie. N’attends pas dans ton cœur de mollesse abattu Que l’air brûlant du vice ait
ire, il fut le dispensateur de ses abondantes aumônes. Âme généreuse, cœur « sensible », comme on disait alors avec une affe
………………………… Parlerai-je d’Iris ? Chacun la prône et l’aime ; (C’est un cœur , mais un cœur… c’est l’humanité même : Si d’un pi
lerai-je d’Iris ? Chacun la prône et l’aime ; (C’est un cœur, mais un cœur … c’est l’humanité même : Si d’un pied étourdi que
(Satire II, Mon Apologie.) Adieu à la vie J’ai révélé mon cœur au Dieu de l’innocence, Il a vu mes pleurs pénite
dit dans leur colère : Qu’il meure et sa gloire avec lui ! Mais à mon cœur calmé le Seigneur dit en père : Leur haine sera t
es empires écroulés ! Eût-il, sans ce tableau magique Dont son noble cœur est flatté, Rompu le charme léthargique De l’indo
Amuse notre ennui ; tu rendras grâce aux dieux… « J’ai lait taire mon cœur qui voulait les confondre ; « Ma bouche ne s’est
viles richesses Vendre ma liberté, descendre à des bassesses ; Si mon cœur par mes sens devoit être amolli, Ô Temps ! je te
un jour. (Thomas.) Panard Les lois Pour contenir le cœur des hommes indociles On a cru que les lois étoien
e confidence personnelle au public ; et joies, douleurs, effusions du cœur , rêves de l’esprit, fantaisies de l’imagination,
e. Plaisirs, gloire, bonheur, patrie et liberté, Vous fuyez loin d’un cœur vide et désenchanté. Les travaux, les chagrins on
couler Sur le sol enfermant mes cendres endormies Des mots partis du cœur et des larmes amies1283 ! Millevoye (1782-18
n jour, Je le vis avec sa cour : Il se rendait à Notre-Dame. Tous les cœurs étaient contents ; On admirait son cortège. Chacu
d’autres jours. Illusions, mensonges, Qu’importe ! On fut heureux. Le cœur se reconnaît, Et l’homme tout entier quelques ins
e suis pas : Un esprit de l’abîme envoyé sur nos pas, À jeté dans nos cœurs cette haine funeste, Et des hommes méchants ont a
dévorer, Les bourreaux en suspens, la flamme déjà prête. Sentant son cœur faillir, elle baissa la tête, Et se prit à pleure
sir vous tente ! Qui s’en passe l’envie affronte un tel danger Que le cœur doit faillir seulement d’y songer. À moi de droit
ils. Je n’ai pas un ami : je hais ou je méprise ; L’effroi me tord le cœur sans jamais lâcher prise. Il n’est point de retra
avos payés ! Et c’est ce bruit flatteur qu’on nomme une victoire ! Un cœur né généreux poursuit une autre gloire. Je confie
tiques et religieuses (1829), Recueillements poétiques (1839), de son cœur , de son imagination, de ses doigts, sous lesquels
de Staël, Chateaubriand, etc., et y abreuvait son imagination et son cœur . Dans l’institution ecclésiastique de Belley il «
vah ! ton nom seul me soulage ! Il est le seul écho qui réponde à mon cœur  ! Ou plutôt ces élans, ces transports sans langag
ui plie, Pèsent de tout leur front sur le joug qui les lie ; Comme un cœur généreux leurs flancs battent d’ardeur ; Ils font
i est etranger dans le domaine de la muse ; il a répandu son âme, son cœur , son imagination, ses rêveries et ses enthousiasm
dents ! Encor si ce banni n’eût rien aimé sur terre !.. —  Mais les cœurs de lion sont les vrais cœurs de père. Il aimait s
’eût rien aimé sur terre !.. —  Mais les cœurs de lion sont les vrais cœurs de père. Il aimait son fils, ce vainqueur ! Deux
portrait d’un enfant et la carte du monde, Tout son génie et tout son cœur  ! Le soir, quand son regard se perdait dans l’al
lèvre en riant ! Le père alors posait ses coudes sur sa chaise, Son cœur plein de sanglots se dégonflait à l’aise, Il pleu
de ; Remonte, fils du Rhin, compagnon intrépide ; Tes enfants sur ton cœur vont venir se presser. Sors de ta lourde armure,
loire. Il a, seul, près d’Inspruck1396, emporté l’aigle noire1397, Du cœur de la mêlée, aux bouches des canons. Vingt fois s
ami. Quelque ennui solitaire Te ronge ; quelque chose a gémi dans ton cœur  ; Quelque amour t’est venu, comme on en voit sur
baisse, il l’égorge, il jette à la curée Sur les chiens en sueur son cœur encor vivant…1410 Dirons-nous aux héros des vieu
le Vint sur son tertre vert1412 l’abattre d’un coup d’aile Et sur son cœur de fer lui croiser les deux mains ? Clouerons-nou
même la souffrance. La bouche garde le silence Pour écouter parler le cœur . LA MUSE. Crois-tu donc que je sois comme le vent
cette sainte blessure Que les noirs séraphins t’ont faite au fond du cœur  : Rien ne nous rend si grands qu’une grande doule
était vide et la plage déserte ; Pour toute nourriture il apporte son cœur . Sombre et silencieux, étendu sur la pierre, Part
nt ; Alors, il se soulève, ouvre son aile au vent, Et, se frappant le cœur avec un cri sauvage, Il pousse dans la nuit un si
d’oubli, d’amour et de malheur, Ce n’est pas un concert à dilater le cœur . Leurs déclamations sont comme des épées ; Elles
terre ; Ainsi doivent dormir nos sentiments éteints. Ces reliques du cœur ont aussi leur poussière ; Sur leurs restes sacré
u te plains t’a préservé peut-être, Enfant ; car c’est par là que ton cœur s’est ouvert. L’homme est un apprenti, la douleur
gage Dont il enseignait la douceur, Le seul français et qui vienne du cœur  ; Car, n’en déplaise à l’Italie1419 La Fontaine,
notre esprit moqueur, Ferait croire, après tout, que nous manquons de cœur  ; Que c’était une triste et honteuse misère Que c
tes pleurs Je conçois ce que vaut pour l’âme droite et pure, Pour le cœur déchiré par l’ongle de l’injure, Pour un amant du
me se déroule, Et l’aspect affligeant même des lieux d’horreur. Où le cœur se soulage et qui parlent au cœur Qu’importe que
ant même des lieux d’horreur. Où le cœur se soulage et qui parlent au cœur Qu’importe que le jeu de mes forces sublimes, Sur
aquelle manque un peu d’épanouissement, mais sous laquelle le sang du cœur circule et bat, comme bruit l’eau vive sous le te
au Moustoir ; Et dans ces souvenirs où je me sens revivre, Mon pauvre cœur troublé se délecte et s’enivre ! Aussi, sans me l
ue de grandes choses. Il peut égarer l’imagination, mais il hausse le cœur . Au lieu de s’humilier et de s’aigrir comme Oberm
e, gémissant de mes coups assidus, Parle au noir bûcheron qui fend le cœur du chêne Comme aux pâles rêveurs sur la mousse ét
ne Pour écouter l’eau sourdre et la brise voler ; J’ai fait taire mon cœur et gardé mon haleine Pour recevoir l’esprit qui d
u, Du ruisseau qui gazouille aussi gai que l’oiseau… LE POÈTE. Pauvre cœur , dupe, hélas ! de ta propre imposture, Tu n’enten
I LE POÈTE. Ah ! puissé-je abdiquer, au sein de quelque fleur, De ce cœur importun la vie et la chaleur ! Pour la sève pais
her du doigt les pages de ce livre, En écoutant le maître1489 avec le cœur joyeux. Venez donc, et montons à travers les bru
ein, Il faut, pour rester juste, il faut, pour rester libre, Un ferme cœur servi par des membres d’airain. Aussi bien qu’un
reviendrons plus forts et mieux prêts au combat, Si nous pressons du cœur la terre maternelle Qui relève son fils dès que l
eil du firmament ! Est-il rien de plus doux que ce recueillement ? Au cœur le plus troublé des tumultes du monde Rien vaut-i
er, par un effort moqueur, D’un respect inconnu qu’on sent au fond du cœur  ; Car en ces temps grossiers, où la règle est nou
si nous sommes vainqueurs, Non plus des ennemis, mais de nos propres cœurs . Dans l’oubli du passé noyons notre rancune ; Ne
les lieux eux-mêmes éveillent en lui les souvenirs de la patrie ou du cœur . (Voyez Œuvres complètes, édit. A. Lemerre). C
l’autre. Les amis et imitateurs de Marot font à l’envi les blasons du cœur , de l’esprit, du soupir, de la larme, du front, d
nser. Étymol. : cogitare. 67. Comment un œil peut-il faire goûter au cœur tant… ? 68. Je me réjouissais. Étymol. : deduce
La Fontaine, IV, 20 : Il avoit dans la terre une somme enfouie, Son cœur avec, n’ayant d’autre déduit Que d’y ruminer jour
e, qui remuent Satan lui-même, et les élans de son souvenir et de son cœur vers sa mère. On songera naturellement à comparer
oublié ses odes en strophes, antistrophes et épodes, et l’on sait par cœur cette odelette, comme on n’a retenu de Bertaut qu
sage, du trop plein des longueurs, des redites, mais de l’emotion, du cœur . Ces métaphores finales, un peu banales, sont à l
craindre Dieu Dont vous estes l’image, et porter au milieu De vostre cœur son nom et sa sainte parole. Comme le seul secour
, la prolixité complaisante de l’esprit y fait place à l’abondance du cœur , et la période s’y déroule avec une ampleur toute
au berger, Avoir eu part à l’ombre, avoir part au danger. 466. Les cœurs sont les temples vivants de Dieu. 467. D’où la c
reprise, arrêtée encore, pour passer aux lèvres et porter la mort au cœur de la meurtrière, qui meurt à temps pour se trahi
, la colère, la vengeance, toutes les passions qui peuvent dévorer le cœur humain n’ont été exprimées avec plus de grandeur
bague en main, sont deux coups de théâtre des plus heureux. L’élan de cœur , de fierté et d’impatience de la reine, la soudai
alant homme on toutes les manières, Homme de qualité, de mérite et de cœur , Tout ce qu’il vous plaira, mais fort méchant aut
llégories du Roman de la Rose), le premier il a tiré la poésie de son cœur . » 962. Marot n’a pas inventé ni perfectionné l
, non exempte d’emphase ; Alexandre vient dans les Indes conquérir le cœur de la sœur du roi Taxile, comme César vient en Eg
arez encore, Alexandre, V, 3 : PORUS. Aussi bien n’attends pas qu’un cœur comme le mien Reconnaisse un vainqueur et te dema
te l’ai déjà dit, César, je suis Romaine, Et, quoique ta captive, un cœur comme le mien, De peur de s’oublier, ne te demand
leurs et de ses fureurs, qui marquent surtout ces alternatives de son cœur et la marche progressive de l’action vers le déno
i eum, et non est inventus locus ejus. — Cf. Louis Racine : Dans ton cœur tu disois : « À Dieu même pareil, J’établirai mon
luy réponde ? « Rien », répondit le ministre. — Le mot resta sur le cœur du poète. Il dit de Pégase : Les ministres trait
r le début du VIIe chant d’Alaric : Il n’est rien de si doux pour un cœur plein de gloire Que la paisible nuit qui suit une
riers magnanimes, Votre vertu dans tout son jour ; Voyons comment vos cœurs sublimes Du sort soutiendront le retour. Tant que
vainqueurs L’un et l’autre dignes modèles Que se proposent les grands cœurs  ; Mais le succès a fait leur gloire ; Et si le sc
on des professions diverses du Pauvre diable. Ce qui tient surtout au cœur de Voltaire, c’est de stigmatiser la critique pér
igrammes.) Le Franc, philosophe et chrétien, avait l’âme élevée, le cœur généreux, et du talent, mais « il donnait prise s
aître, Et de ses faux bergers il lit de beaux esprits. Je veux que le cœur parle, ou que l’auteur se taise ; Ne célébrons ja
Et, fidèle à son culte de toutes les nobles activités de l’homme de cœur et de goût : Mais ne détournons point nos mains
en lais verser peut-être, Dans Versaille étonné j’attendris de grands cœurs … C’est ainsi qu’on peut vivre à l’ombre de ses bo
rie, mais qu’ont sauvé le pathétique et un vers célèbre : À tous les cœurs bien nés que la patrie est chère ! (II, 1.) L’
re, heureux de dire à son tour : Mon fils est glorieux, mais il a le cœur bon. La pièce finit par un double mariage : ains
je suis bon, et, malgré ma colère, Je veux encore un coup montrer un cœur de père… Mais si de ton côté le moindre obstacle
laisse pour adieux ce bon conseil : Écoutez, profitez et méritez mon cœur . (III, 4.) C’est Lisette qui le prévient encor
ît bien petit. Vous vous perdez, monsieur… et, en le quittant : Mon cœur seul m’a dicté cette utile leçon. Votre gloire ir
mble, c’est avec cet amour du torrent que j’ai laissé échapper de mon cœur mes sombres et incultes ouvrages. » Il a versé so
nnes âmes qui mêlent leurs provisions avec les vôtres et mettent leur cœur en commun avec vous. On entend le bruit de la vag
cesse sur la terre, de se faire sentir à lui, et de lui noyer tout le cœur dans une seule goutte d’amertume. » (Sainte-Beuve
en son dénouement amer. Faut-il y voir un triste pressentiment de son cœur  ? L’année même où il mourait en laissant cette él
on sans quelque douceur, Pour y chercher des vers, ou pour calmer mon cœur . Mais l’âme y devient triste et s’y sent solitair
avec une éloquence de poésie plus pénétrante et plus ravissante. Son cœur a parlé à tous les cœurs. — La mélancolie des sou
oésie plus pénétrante et plus ravissante. Son cœur a parlé à tous les cœurs . — La mélancolie des souvenirs éveillée par les l
s d’oiseaux, enveloppée dans des effusions de l’âme, dans des cris du cœur , dans des élans de la foi. On est quelquefois hal
lante ou un arbre. 1336. Que meut leur respiration, comme on dit le cœur , l’artère bat. Voltaire a dit : Tant que l’âme ba
, excitant par son rire moqueur Le vautour Angleterre à lui ronger le cœur . Cf. la Violence (Bία) et la Force (Κράτος) clou
élève très haut « ad excelsa », l’œil sur le monde et sur l’homme, le cœur vibrant. Lamartine monte aussi haut, mais vers Di
lle harmonie fraternelle des êtres, on ne peut rester insensible à ce cœur de poète qui se répand sur toute la nature, qui a
Oreste jusqu’à l’autel où il tombe épuisé et fou. Juvénal met dans le cœur du coupable et le fouet vengeur, et le témoin qui
te en son nom ce qu’il sent et ce qu’il souffre ; mais l’éloquence du cœur ne les fait-elle pas frères ? Et A. de Musset ne
alheurs réels, soit à la sensibilité qui aiguisait les ennuis de leur cœur , ou les sujets, ou les inspirations de leur poési
france, les consolations de la poésie : Ah ! je les reconnais, et mon cœur se réveille, Ô sons ! ô douces voix chères à mon
ie ! Souvent je les outrage et fuis et les oublie ; Et, sitôt que mon cœur est en proie au chagrin, Je les vois revenir le f
ée, Que la brise secoue et que boit le soleil ; Puis l’oubli vient au cœur , comme aux yeux le sommeil. (A. de Musset, Port
n », Mathurin Régnier, De l’immortel Molière, immortel devancier… Ce cœur sans peur, sans gone et sans inquiétude. Qui vécu
telle nature », rassure ici la raison du poète, comme elle console le cœur du chantre des Nuits : La Muse. Poète, prends t
, Parlent encor de vous en remuant la cendre De leur foyer et de leur cœur . Et quand la tombe enfin a fermé leur paupière,
, Le meilleur des parfums, celui des gerbes mûrés… Ces trésors de son cœur , réunis près du seuil. Ces étoiles au ciel dont l
leus Avec le frôlement d’un lourd manteau de soie, Tout cela dans son cœur met une sainte joie. (Vers la Saint-Jean, II, 9
43 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
arfait dans le choix de ses exemples, cherche constamment à former le cœur en même temps que l’esprit, faisant ressortir ave
er l’esprit des jeunes humanistes, à épurer leur goût et à orner leur cœur , et qui mérite une place distinguée parmi les liv
de justesse. Les exemples sont bien choisis et de nature à former le cœur autant que l’esprit des jeunes gens. En un mot, v
assique. Car il est très propre à former tout ensemble l’esprit et le cœur des élèves. Recevez, je vous prie, avec mes sincè
velopper sûrement le goût littéraire, élever les esprits et orner les cœurs . En parcourant ce Cours de littérature, je me dis
et de mes établissements d’éducation religieuse. Je prie Dieu de tout cœur pour qu’il bénisse vos laborieux efforts, et leur
pre à instruire exactement les esprits et à former chrétiennement les cœurs des jeunes gens auxquels il est destiné. Je suis
44 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
ne faut permettre, a dit Nicole, que les enfants apprennent rien par cœur qui ne soit excellent ; car les choses qu’ils ont
contestés et les plus purs, les morceaux les plus propres à former le cœur autant que l’esprit de la jeunesse. Nous avons vo
à nos collègues n’être pas demeuré trop loin du but que nous avions à cœur d’atteindre, et si ces recueils en particulier, r
elle s’exerce secrètement, et abandonne les méchants à leurs propres cœurs et à leurs propres pensées. Cette impunité appare
istesse n’appartiennent qu’aux femmes, et que, pour paraître homme de cœur , on doive s’efforcer de montrer toujours un visag
s les endroits où elle portait ses armes. Nous avions pénétré dans le cœur de la Flandre, ayant assujetti toute la rivière d
nvient le plus sont contraints de le louer. Chacun dit du bien de son cœur , et personne n’en ose dire de son esprit. Les déf
ude et sans émotion. C’est une chose monstrueuse de voir dans un même cœur , et en même temps, cette sensibilité pour les moi
plus impertinents des hommes. S’ils sont fâchés dans le fond de leur cœur de n’avoir pas plus de lumières, qu’ils ne le dis
omme sans Dieu ; rien ne marque davantage une mauvaise disposition du cœur que de ne pas souhaiter la vérité des promesses é
n puisse appeler raisonnables : ou ceux qui servent Dieu de tout leur cœur parce qu’ils le connaissent, ou ceux qui le cherc
ur parce qu’ils le connaissent, ou ceux qui le cherchent de tout leur cœur parce, qu’ils ne le connaissent pas. Mais pour ce
le détourner de ce désir, et c’est la qualité La plus ineffaçable du cœur de l’homme. Et ceux qui méprisent le plus les hom
23 sa fidélité à son protecteur déchu ; mais Louis XIV, dont le noble cœur rendait tôt ou tard justice à l’élévation des sen
point, et qui regardent le bien de son service. Veuille le maître des cœurs et le roi des rois que, pour en reconnaître la vé
tre Majesté de croire que je puis faillir de la plume, mais jamais du cœur ni de la pensée… Mais avant que d’entrer dans les
point seulement sa sévérité, mais aussi sa bonté, sa clémence et son cœur vraiment royal pour y venir donner leur suffrage.
es services pour plus que beaucoup d’argent, ait fait plus d’état des cœurs des citoyens que de leurs bourses, et n’ait pas c
core un temple à Votre Majesté, elle lui promet du moins l’empire des cœurs où Dieu même désire de régner, et en fait toute s
aroles, dignes d’être gravées sur le bronze, mais plus encore dans le cœur d’un si grand roi : Je jure et promets de garder
ement aux maux de ceux qui l’entourent, quelles solides qualités d’un cœur droit, généreux et vraiment chrétien ne joint-ell
c’est-à-dire moi. Il n’y a lieu dans cette maison qui ne me blesse le cœur  ; toute votre chambre me tue : j’y ai fait mettre
se bien garder de s’abandonner à ses pensées et aux mouvements de son cœur  : j’aime mieux m’occuper de la vie que vous faite
ère ; j’ai voulu aujourd’hui me permettre cette lettre d’avance ; mon cœur en avait besoin, je n’en ferai pas une coutume148
t que vous m’êtes si chère, que vous faites toute l’occupation de mon cœur … Lettre du 7 mai 1672. À monsieur de Coulange
ment universel à son père ou à son grand-père, et qui n’ait encore le cœur attendri de tout ce qu’il a ouï réciter des bonté
t si vaste et si relevé, les choses parleront assez d’elles-mêmes. Le cœur d’une grande reine, autrefois élevé par une si lo
onvaincus de notre néant ; mais s’il faut des coups de surprise à nos cœurs enchantés de l’amour du monde, celui-ci est assez
à Saint-Cloud de toutes parts ; on trouve tout consterné, excepté le cœur de cette princesse. Partout on entend des cris ;
tte princesse si précises et si littérales… La voilà, malgré ce grand cœur , cette princesse si admirée et si chérie ! la voi
elle s’attirait de confiance, tant il lui était naturel de gagner les cœurs  ! Elle déclarait aux chefs des partis jusqu’où el
en vont avec les années et les intérêts ; et la profonde obscurité du cœur de l’homme, qui ne sait jamais ce qu’il voudra, q
ses fautes dont il faisait une si sincère reconnaissance, il n’y eut cœur qui ne s’attendrît à l’entendre parler de lui-mêm
la leur tous les instruments trop composés qui pouvaient amollir les cœurs . L’harmonie qui ne va qu’à flatter l’oreille n’es
s propre à les captiver et à les soumettre : aucun n’a mieux connu le cœur humain et ne l’a peint avec plus d’éloquence. Par
s et des combats, ce sont des guerres qui se terminent toutes dans le cœur , et des combats de la grâce. D’ailleurs, je me so
, et seul a de quoi fixer les agitations et les désirs insatiables du cœur humain280. Établissement miraculeux de l’Égli
iséricorde envers les hommes, mais votre empire, maître souverain des cœurs , n’aura point d’autres bornes que celles de l’éte
nement de ne pas trouver ce qu’on avait cru de quelques-uns, faute de cœur ou d’assez d’esprit en eux, et plus en d’autres q
e concilier ni la crainte ni l’amour ; qui, avec peu de vices dans le cœur , avait toutes sortes de défauts dans l’esprit, pr
l faudrait qu’ils fissent trop de miracles pour arracher à présent du cœur de tous les capitaines romains l’ambition de régn
s. Tout ce long amas d’infortunes uniques se présentait sans cesse au cœur du prince, et il ne perdait pas l’espérance : il
ù il était attendu. Ce qui est étrange, et ce qui prouve bien que les cœurs étaient à lui, c’est que les Anglais ne furent av
esprit. On consultait un homme, qui avait quelque connaissance du cœur humain, sur une tragédie qu’on devait représenter
oreille et d’occuper les yeux ; il faut agir sur l’âme, et toucher le cœur en parlant à l’esprit. Le style n’est que l’ordre
lèvent sans peine au-dessus de ces réflexions accablantes. Lorsque le cœur , pressé sous le poids des affaires, commence à se
eurs yeux le flambeau sacré de la foi ; l’envie n’entre pas dans leur cœur  ; l’ambition ne le trouble point ; l’injustice et
pecter comme elles méritent de l’être ! Plus heureux qui porte en son cœur celles d’un heureux naturel ! Il est bien facile
gnements l’impuissante langueur Sous leur poids inutile accablera ton cœur , Si Dieu n’y verse encor son amour et sa grâce ;
                            Je la cherche pour lui. NÉARQUE. Et si ce cœur s’ébranle ? POLYEUCTE.                           
s avec joie : Tu ne la caches pas, tu veux que je la voie413 ; Et ton cœur , insensible à ces tristes appas, Se figure un bon
mes. POLYEUCTE. J’en verse, et plût à Dieu qu’à force d’en verser, Ce cœur trop endurci se pût enfin percer ! Le déplorable
           C’est en vain qu’on se met en défense : Ce Dieu touche les cœurs lorsque moins on y pense. Ce bienheureux moment n
e suis chrétien419. FÉLIX.                                Tu l’es ? ô cœur trop obstiné ! Soldats, exécutez l’ordre que j’ai
suis amant et fils, je vous aime et respecte ; Mais, quoi que sur mon cœur puissent des noms si doux, À ces marques enfin je
vieille haine Qu’en dépit de la paix me garde l’inhumaine, Qu’en son cœur du passé soutient le souvenir, Et que j’avais rai
un coup si plein d’horreur, Pour me faire un passage à vous percer le cœur . À Cléopâtre. Où fuirais-je de vous après tant de
st que sous l’inspiration vraie qui le dirige on aperçoit toujours le cœur de l’homme. Nul ne prend plus d’intérêt que lui à
incère. » À ces mots, il se couche ; et chacun étonné Admire le grand cœur , le bon sens, l’éloquence473         Du sauvage
urire des lèvres et ne ressentit jamais la véritable joie, la paix du cœur . Des qualités élevées de caractère le rendaient c
ous déclare net que je ne le suis plus, Et ne veux nulle place en des cœurs corrompus. PHILINTE. Je suis donc bien coupable,
ncère, et qu’en homme d’honneur On ne lâche aucun mot qui ne parte du cœur . PHILINTE. Lorsqu’un homme vous vient embrasser a
mps, Morbleu ! vous n’êtes pas pour être de mes gens : Je refuse d’un cœur la vaste complaisance Qui ne fait de mérite aucun
e veux que l’on soit homme, et qu’en toute rencontre Le fond de notre cœur dans nos discours se montre, Que ce soit lui qui
aise à votre austère honneur, Il est bon de cacher ce qu’on a dans le cœur . Serait-il à propos, et de la bienséance, De dire
e l’on m’a dit que vous étiez ici, J’ai monté pour vous dire, et d’un cœur véritable, Que j’ai conçu pour vous une estime in
ette estime m’a mis Dans un ardent désir d’être de vos amis. Oui, mon cœur au mérite aime à rendre justice, Et je brûle qu’u
i je mens ! Et, pour vous confirmer ici mes sentiments, Souffrez qu’à cœur ouvert, monsieur, je vous embrasse Et qu’en votre
,                     J’aime mieux ma mie. Voilà ce que peut dire un cœur vraiment épris. (À Philinte, qui rit.) Oui, monsi
ue, et je quitte la place. Je suis votre valet, monsieur, de tout mon cœur . ALCESTE. Et moi je suis, monsieur, votre humble
plaît, et qu’on peut longtemps plaire. L’esprit lasse aisément, si le cœur n’est sincère551. En vain par sa grimace un bouff
e. Prenez-le tête à tête : ôtez-lui son théâtre ; Ce n’est plus qu’un cœur bas, un coquin ténébreux ; Son visage essuyé n’a
mandes ? Que dans tous vos discours la passion émue Aille chercher le cœur , l’échauffe et le remue. Si d’un beau mouvement l
e des romans. De cette passion la sensible peinture Est pour aller au cœur la route la plus sûre. Peignez donc, j’y consens,
u.     Des héros de roman fuyez les petitesses : Toutefois aux grands cœurs donnez quelques faiblesses. Achille déplairait, m
rands mots dont alors l’acteur emplit sa bouche Ne partent point d’un cœur que sa misère touche. J. Racine (1639-1699.)
me ; Ne songez maintenant qu’à répondre à ma flamme. Songez que votre cœur est un bien qui m’est dû. MONIME. Hé ! pourquoi d
erfide ! il vous sied bien de tenir ce discours, Vous qui, gardant au cœur d’infidèles amours, Quand je vous élevais au comb
’avez des trahisons préparé la plus noire ! Ne vous souvient-il plus, cœur ingrat et sans foi, Plus que tous les Romains con
soler ? Cependant, quand je veux oublier cet outrage. Et cacher à mon cœur cette funeste image, Vous osez à mes yeux rappele
voir tout prêt à me réduire en poudre. Hélas ! sans frissonner, quel cœur audacieux Soutiendrait les éclairs qui partaient
on saisissement. Calmez, reine, calmez la frayeur qui vous presse. Du cœur d’Assuérus souveraine maîtresse, Éprouvez seuleme
ussière, Jette sur son esclave un regard si serein Et m’offre sur son cœur un pouvoir souverain ? ASSUÉRUS. Croyez-moi, chèr
N, à part. Ah ! dieux ! ASSUÉRUS. Ah ! de quel coup me percez-vous le cœur  ! Vous la fille d’un Juif ! Hé quoi ! tout ce que
it ce grand ouvrage. UNE ISRAELITE, seule. De l’amour de son Dieu son cœur s’est embrasé ;         Au péril d’une mort funes
’ont rien de comparable Aux torrents de plaisirs qu’il répand dans un cœur . Que le Seigneur est bon, que son joug est aimabl
Je vois que l’injustice en secret vous irrite, Que vous avez encor le cœur israélite. Le ciel en soit béni ! Mais ce secret
ngrat ? Quoi ! toujours les plus grandes merveilles Sans ébranler ton cœur frapperont tes oreilles ? Faut-il, Abner, faut-il
. Un songe (me devrais-je inquiéter d’un songe ?) Entretient dans mon cœur un chagrin qui le ronge : Je l’évite partout, par
tes Dont elle avait puni les fureurs indiscrètes : Et moi, reine sans cœur , fille sans amitié, Esclave d’une lâche et frivol
acrée, Et qui doit du soleil égaler la durée. Mais d’où vient que mon cœur frémit d’un saint effroi664 ? s’ouvrent, Est-ce l
s instruments. Que du Seigneur la voix se fasse entendre, Et qu’à nos cœurs son oracle divin     Soit ce qu’à l’herbe tendre
essé d’être présente à ses regards : les regrets ont rallumé dans son cœur une passion désormais sans objet. Il a vécu au mi
vue est facile à prévoir. Pharasmane et l’ambassadeur se séparent, le cœur ulcéré et plein du désir de la vengeance. Immédia
que ta main ennemie N’eût jamais attenté qu’aux jours de Zénobie ! Le cœur , à ton aspect, désarmé de courroux, Je ferais mon
iens-toi que, malgré ma fureur, Tu ne sortis jamais un instant de mon cœur  ; Que, si le repentir tenait lieu d’innocence, Je
c’en est trop. Puisque je te pardonne, Que servent les regrets où ton cœur s’abandonne ? Va, ce n’est pas à nous que les die
nt je suis prête à te suivre, Sûre que les remords qui saisissent ton cœur Naissent de ta vertu plus que de ton malheur… Zé
t été terminées ; Et lorsque je punis qui m’avait outragé, Mon faible cœur craint-il de s’être trop vengé ? D’où peut naître
! venge-toi, c’est le sang de mon fils. RHADAMISTE. La soif que votre cœur avait de le répandre N’a-t-elle pas suffi, seigne
ait pu, trahissant ma fureur, Dans ce moment affreux s’emparer de mon cœur  ! Enfin, lorsque je perds une épouse si chère, He
si chère, Heureux, quoiqu’en mourant, de retrouver mon père704 Votre cœur s’attendrit ; je vois couler vos pleurs. (À Arsam
ommé sauvage. « Eh bien ! vous gémissez : je sens qu’à ce récit Votre cœur , malgré vous, s’émeut et s’adoucit. L’humanité vo
mériter la vie ; À la religion gagnons-les à ce prix : Commandons aux cœurs même, et forçons les esprits716. De la nécessité
vel empire, Que le ciel et l’Espagne y soient sans ennemis : Mais les cœurs opprimés ne sont jamais soumis. J’en ai gagné plu
! Zamore, en quels temps faut-il que je te voie ? Chaque mot dans mon cœur enfonce le poignard. ZAMORE. Tu gémis et me vois.
s indigne et du jour et de toi. ZAMORE. Ah, Montèze ! ah, cruel ! mon cœur n’a pu te croire. ALZIRE. A-t-il osé t’apprendre
, ma patrie. Au nom. de tous les trois, arrache-moi la vie. Voilà mon cœur , il vole au-devant de tes coups719. ZAMORE. Alzir
ta perte à leur Dieu m’a donnée ; Que je t’aimais toujours ; que mon cœur éperdu A détesté tes dieux, qui t’ont mal défendu
n’es point coupable720 : Puis-je encor me flatter de régner dans ton cœur  ? ALZIRE. Quand Montèze, Alvarez, peut-être un di
on respect pour vous eût été ma réponse724 (À Alzire.) Madame, votre cœur doit vous instruire assez À quel point en secret
ton crime. Qui des deux osera se venger aujourd’hui ? Qui percera ce cœur que l’on arrache à lui ? Toujours infortunée et t
EZ, à Montèze. Je vois le doigt de Dieu marqué dans nos malheurs. Mon cœur désespéré se soumet, s’abandonne Aux volontés d’u
ent pas. Toutefois ta richesse accueille mes misères ; Et puisque ton cœur s’ouvre à la voix des prières ; Puisqu’il sait, m
s au dix-septième siècle dans le sens le plus étendu du latin animus, cœur , esprit. 6. M.-J. Chénier, dans sa tragédie de
prince de la sagesse avait coutume d’affirmer que si l’on ouvrait le cœur des tyrans, on le verrait déchiré de coups et de
taire : « Les Mémoires de La Rochefoucauld sont lus, et l’on sait par cœur ses Pensées. » Parmi les travaux consacrés à cet
ont nous sommes faits, sort tout à coup un je ne sais quoi, un cri du cœur , un mouvement instinctif et irréfléchi, quelquefo
, si féconde en bons offices, qu’elle semblait le multiplier, un seul cœur et un seul corps ne paraissant pas pouvoir suffir
tait point étranger à ces douces affections de l’âme, à ce langage du cœur , à ces expressions sensibles dont le charme est t
ropres expressions, gagnait tour à tour et perdait du terrain dans le cœur du chrétien et de l’homme. 300. Elle partageait
lliers et du duc de Chevreuse, son beau-frère, qu’ils n’étaient qu’un cœur et qu’une âme, et que M. de Cambrai (Fénelon) en
l avait reçu de la nature le don de lire dans les esprits et dans les cœurs à travers les physionomies et les visages ; et ce
moignages de Voltaire, de Marmontel, etc., sur cet homme « d’un grand cœur et d’un esprit fait pour tout embrasser », comme
rs oppresseurs. 473. Excellente progression dans les mots : le grand cœur et le bon sens, voilà bien la double source de l’
age a consacré la même figure dans cette manière de parler : avoir le cœur bien placé. 491. Cette expression, Bizarre en ef
a dit aussi : « L’esprit ne saurait jouer longtemps le personnage du cœur  », et La Bruyère : « L’on est plus sociable et d’
a Bruyère : « L’on est plus sociable et d’un meilleur commerce par le cœur que par l’esprit. » 552. Imitation de Virgile.
e d’un prince faire éclater prématurément des qualités d’esprit et de cœur qui promettaient un règne heureux au pays. Pour s
ssance. 696. Déjà Racine, dans Phèdre, V, 6 : Jusqu’au fond de nos cœurs notre sang s’est glacé. 697. Voltaire a dit a
rs célèbre de Racine : Le jour n’est pas plus pur que le fond de mon cœur . 715. Le mariage d’Alzire, avec Gusman est reg
e les deux races. 716. Pascal : « Vouloir mettre la religion dans le cœur et dans l’esprit par la force et les menaces, ce
ser ici condamner ma douleur, Jugez de ma constance et connaissez mon cœur … 722. L’intérêt va en grandissant : cette renc
surtout à ce sentiment de justice si profondément gravé dans tous les cœurs . On aimera toujours à voir la puissance injuste h
45 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
ril 1791, plein des plus sombres pressentiments. « J’emporte dans mon cœur , disait-il, le deuil de la monarchie, dont les dé
on y admira la richesse de l’imagination, la profonde connaissance du cœur humain, l’observation vraie et pénétrante de la s
érence que je mourais d’ennui, d’impatience et de dégoûts, au fond du cœur . J’avais déjà passé quatre années les plus fastid
le de me comprendre ; le visage humain exerce un grand pouvoir sur le cœur humain ; et quand vous lisez sur ce visage une dé
us, avant de soulever le rideau qui couvre la porte du temple : votre cœur ne bat-il pas à l’approche de ce sanctuaire ? et
s de sommeil ou d’oubli dans la vie, mais elle n’use ni ne flétrit le cœur  ; et, malheureusement pour nous, on peut sortir d
tive dans les scènes des passions, quand il souffrait lui-même par le cœur , ses écrits produisaient une impression plus vive
sentait-il alors que le sublime et le divin étant momentanés dans le cœur de l’homme, le poète est inférieur à l’inspiratio
évelopper dans l’homme ce bonheur37 d’illustre origine qui relève les cœurs abattus, et met à la place de l’inquiète satiété
lève autour d’eux comme un appel au combat ; chaque battement de leur cœur est une pensée d’amour et de fierté. Dieu l’a don
ne se mêlent alors aux résolutions les plus désespérées ; et quand le cœur est entier dans ce qu’il veut, l’on jouit admirab
elant tous les enchantements de l’imagination et tous les intérêts du cœur au secours de cette même religion contre laquelle
urs et ses frères ; il ne laisse rien après lui : il emporte tout son cœur . La solitude lui a préparé le vivre et le couvert
s reçu aucune injure. L’amour de la patrie se ranimait au fond de mon cœur  ; l’Arcadie se montrait à moi dans tous ses charm
de Jules César partant pour les Gaules. La rage s’empare de tous les cœurs , les yeux roulent du sang, la main frémit sur l’é
es épouses dont le lait soit du sang, et qui remplissent de valeur le cœur de nos fils. Pharamond, le bardit est achevé, les
. Les Romains qui fuyaient tournent le visage, l’espérance revient au cœur du plus faible et du moins courageux : ainsi, apr
baume pour des plaies que vous ne pourrez guérir ! L’un est frappé au cœur du fer d’une javeline, et sent s’échapper de ce c
un est frappé au cœur du fer d’une javeline, et sent s’échapper de ce cœur les images chères et sacrées de la patrie ; l’aut
e. Il la serre contre sa poitrine, il aurait voulu la cacher dans son cœur . Le tigre arrive aux deux martyrs ; il se lève de
j’aperçus quelques débris et un long mur de construction antique : le cœur commence à me battre. Le janissaire73 se tourne v
t faire les mêmes réflexions sur les mêmes ruines. Notre vie et notre cœur sont entre les mains de Dieu : laissons-le donc d
enfants, une épouse à son époux, un frère à son frère, en un mot, le cœur  ; c’est là ce qu’il veut pour lui ; il l’exige ab
t, c’est le règne de la charité. Lui seul, il est parvenu à élever le cœur des hommes jusqu’à l’invisible, jusqu’au sacrific
ard, mon accent, une parole de moi : j’allumais le feu sacré dans les cœurs … Certes, je possède le secret de cette puissance
’ai pas davantage le secret d’éterniser mon nom et mon amour dans les cœurs , et d’y opérer des prodiges sans le secours de la
et vos prières ! » L’archevêque étendit les bras vers lui ; mais d’un cœur moins ferme et affaibli par l’âge, il tomba évano
cun de ceux qui m’écoutent d’examiner sérieusement, et la main sur le cœur , si le début de la réformation d’un royaume doit
us ! Grâce à lui, ajouta-t-il en se déshabillant, j’ôte mon habit, le cœur aussi tranquille qu’en le quittant pour dormir. »
la religion. C’était en touchant cette partie sensible et féconde du cœur humain que l’éloquence pouvait élever une tribune
s les orateurs de l’antiquité, qui doit connaître tous les détours du cœur humain, toutes les vicissitudes des émotions, tou
fond et sublime qui seul peut tout vaincre et tout remplacer dans les cœurs , l’enthousiasme religieux, qui doit donner à son
oreille et d’occuper les yeux : il faut agir sur l’âme, et toucher le cœur en parlant à l’esprit. » Mais cela même rentre da
frères, ils ne la suivirent pas longtemps du même pas ni avec le même cœur . André Chénier était de la race de ces hommes gén
n, non celle qui reproduit des images, mais celle qui l’ait battre le cœur , car il est absurde de borner l’imagination a l’e
r il est absurde de borner l’imagination a l’empire des images175. Le cœur une fois ému ébranle tout le reste : c’est ainsi
imagination représentative176 ni sur l’intelligence ; elle est sur le cœur  : c’est un assez bel avantage. Le domaine de la m
out à cette religion de l’infini qui est en même temps la religion du cœur  ; elle excelle à transporter aux pieds de l’étern
ois profonde et déterminée. L’intelligence avance à chaque pas, et le cœur s’élance à sa suite. La parole humaine, idéalisée
est lumineuse autant que pathétique ; elle parle à l’esprit comme au cœur  ; elle est en cela inimitable, unique, qu’elle ra
ontradiction avec leurs caractères manifestes. Si dans l’obscurité du cœur humain le champ est ouvert à toutes les interprét
ils en péril de mort, Frédegonde fut saisie des cruelles angoisses de cœur que la nature fait souffrir aux mères, et, sous l
éhémente les dominât, soit qu’elles voulussent, par un épanchement de cœur , diminuer le poids de quelque souffrance morale,
e amère indignation qui le rend plus pénible ; alors du fond de notre cœur oppressé de douleur, du fond de notre raison bles
c’est la nature même des choses qui est convaincue de méchanceté : le cœur de l’homme et toutes les félicités de la vie mis
cœur de l’homme et toutes les félicités de la vie mis en présence, le cœur de l’homme n’est point satisfait. Aussi ce retour
ement de l’espèce elle-même au milieu d’une mer de ténèbres glace son cœur et confond son imagination. II se demande quelle
ir en la main cette image du Christ, si vous ne l’avez gravée dans le cœur . — Il est malaisé, lui répondit-elle, de l’avoir
 Il est malaisé, lui répondit-elle, de l’avoir en la main sans que le cœur en soit touché, et rien ne sied mieux au chrétien
tire un couteau de son sein, frappe Marat, et enfonce le fer jusqu’au cœur . « À moi ! s’écrie-t-il, à moi ! » Sa gouvernante
? MACBETH. Il en est un. Nolfock276 a déjà su m’instruire Que dans le cœur du roi sans doute il veut me nuire. FRÉDEGONDE. E
Brillant d’un vain éclat, et vivant pour moi-même, Sans épancher mon cœur , sans un ami qui m’aime, Porterai-je moi seul, de
énible esclavage. De mes tilleuls à peine ai-je aperçu l’ombrage, Mon cœur s’ouvre à la joie, au calme, à l’amitié. J’ai rev
nos yeux des larmes de l’aurore, Nous disons : « C’est ainsi que nos cœurs rapprochés L’un vers l’autre, en naissant, se son
mes doux Pénates d’argile, Attirez-les sous mon asile ! S’il est des cœurs faux, dangereux, Soyez de fer, d’acier pour eux.
rande poésie, celle qui traduit avec éclat les sentiments profonds du cœur humain. En effet, à la beauté simple et grave du
aye. En ce bois solitaire Placez donc, s’il se peut, pour consoler le cœur , L’asile du travail ou celui du malheur.     Il e
ais, Viendrez au milieu d’eux dans une paix profonde Désenchanter vos cœurs des voluptés du monde318 : Loin de ce monde où rè
images chéries, Où se plaisent le mieux ses douces rêveries ? Ah ! le cœur le devine : en son secret réduit Elle évite la fo
des torrents. La forêt, le désert, voilà les lieux qu’elle aime. Son cœur , plus recueilli, jouit mieux de lui-même ; La nat
un grossier bonheur : D’un mot, d’un nom, d’un rêve, elle nourrit son cœur . Souvent, quand des cités les bruyantes orgies, A
orace. Là nos voix pour prier venaient se réunir. Plus loin… Ah ! mon cœur bat à ce seul souvenir ! Je remportai la palme, e
puissant les secrètes douceurs, Rappellent la pensée et ramènent les cœurs , Surtout lorsque, imposant, ou sublime, ou sévère
l’écho redouble sa frayeur ; De sinistres pensers viennent glacer son cœur . L’astre heureux qu’il regrette a mesuré dix heur
s précautions ! tout soin est inutile ; L’heure approche, et déjà son cœur épouvanté Croit de l’affreuse nuit sentir l’obscu
e à sa terreur.     Alors, de son destin sentant toute l’horreur, Son cœur tumultueux roule de rêve en rêve ; Il se lève, il
s lieux et de son épouvante. À leur aspect lugubre, il éprouve en son cœur Un plaisir agité d’un reste de terreur ; Enfin, t
ur la première fois ; Et, rempli d’une joie inconnue et profonde, Son cœur croit assister au premier jour du monde. (Ibid.
ens caché mes destinées, Loin du palais d’Auguste et plus loin de son cœur . Seule, d’un sort jaloux fléchissant la rigueur,
veront en lui Un père aussi sensible, un plus puissant appui ; Et ton cœur , pénétrant sous le froid mausolée, Sentira tressa
 : Plaisirs, gloire, bonheur, patrie et liberté, Vous fuyez loin d’un cœur vide et désenchanté. Les travaux, les chagrins, o
couler Sur le sol enfermant mes cendres endormies Des mots partis du cœur et des larmes amies389 ! La Promenade (Élégie)
d’Yvetot, un chef-d’œuvre de piquante malice que le public savait par cœur depuis 1813, et qui avait, dit-on, fait sourire l
n jour, Je le vis avec sa cour : Il se rendait à Notre-Dame. Tous les cœurs étaient contents ; On admirait son cortège. Chacu
yse, il compte avec une curieuse attention tous les battements de son cœur , il en suit les libres les plus secrètes, il s’éc
surtout la poésie lyrique, riche d’un fonds aussi inépuisable que le cœur humain, et en même temps infiniment varié dans so
e lyrique n’écoute dans la nature que les voix qui éveillent dans son cœur des échos mystérieux, rapports secrets et liens i
 de Noailles a écrit justement : « Contempler la nature et scruter le cœur de l’homme, telle fut la double voie frayée à la
ait les objets en les idéalisant. Les tristesses et les déceptions du cœur , les troubles de l’esprit en face du problème de
e. Dans la prison des sens enchaîné sur la terre, Esclave, il sent un cœur né pour la liberté, Malheureux, il aspire à la fé
reste. Mais silence, ô ma lyre ! Et toi, qui dans tes mains Tiens le cœur palpitant des sensibles humains, Byron, viens en
flamme Un rayon descendra dans l’ombre de ton âme ; Peut-être que ton cœur , ému de saints transports, S’apaisera soi-même à
pendait de la funèbre couche ; L’autre, languissamment replié sur son cœur , Semblait chercher encore et presser sur sa bouch
nom a changé son feuillage : Tu ne m’as pas quitté. Placé près de ce cœur , hélas ! où tout s’efface, Tu l’as contre le temp
lli. Ô dernier confident de l’âme qui s’envole, Viens, reste sur mon cœur  ! parle encore, et dis-moi Ce qu’elle te disait q
chante… Ainsi chantaient David et les prophètes ; Ainsi, troublant le cœur des pâles matelots, Un cri sinistre et doux reten
eux qui meurt chrétien ! Grand Dieu ! leur cruauté Veut convertir les cœurs par le glaive et les flammes, Dans le temple où t
aspect, se détourne et gémit. Mais du poids qui l’oppresse enfin son cœur se lasse ; Il fuit les yeux cruels qui gênent ses
l’autre. Je vends et vous payez ; ce n’est plus qu’un contrat : Où le cœur n’est pour rien, personne n’est ingrat. Les rois
e Qu’un regard attendri quand il a pu vous plaire, Qu’un mot sorti du cœur quand il vous tend les bras, Il aime, il est à vo
it mérité429. FRANÇOIS DE PAULE, se levant. Et contre ses remords ton cœur cherche un refuge ! Tremble ! j’étais ton frère e
ils. Je n’ai pas un ami : je hais ou je méprise ; L’effroi me tord le cœur sans jamais lâcher prise. Il n’est point de retra
l t’accorde : Pleure, conjure, obtiens de sa miséricorde Qu’enfin ton cœur brisé s’ouvre à ces malheureux. Pardonne, et que
oute la loi du contraste est vraie en elle-même ; elle existe dans le cœur de l’homme, elle doit avoir sa place dans le dram
u’elle ! Elle est, ainsi que toi, bonne, simple et fidèle ! Elle a le cœur limpide et le front satisfait. Beaucoup ont sa pi
le, Faux plaisirs, vanités, remords, soucis rongeurs, Passions sur le cœur flottant comme une écume, Intimes souvenirs de ho
it, le remords implacable S’est fait ver du sépulcre et leur ronge le cœur . Tu peux avec un mot, tu peux d’une parole, Fair
, qui les tient sous son ombre, Leur plonge sans pitié des racines au cœur  ! Prie, afin que le père, et l’oncle et les aïeu
e prie, Un peu d’amour ! Ô toi qui ne sais pas tromper, Porte-lui ton cœur plein d’innocence et d’extase, Tremblante et l’œi
ls accents mélancoliques et pénétrants, avec quelles larmes venues du cœur et non de l’imagination, A. de Musset a parlé de
er cri fut une prière449. L’espoir en Dieu Tant que mon faible cœur , encor plein de jeunesse, À ses illusions n’aura
né d’une femme, Et je ne puis m’enfuir hors de l’humanité450… Si mon cœur , fatigué du rêve qui l’obsède, À la réalité revie
reste-t-il donc ? Ma raison révoltée Essaye en vain de croire et mon cœur de douter, Le chrétien m’épouvante, et ce que dit
ront insensé. À qui m’adresserai-je, et quelle voix amie Consolera ce cœur que le doute a blessé ? Il existe, dit-on, une p
e orgueil part d’une âme blessée. Vous sentiez les tourments dont mon cœur est rempli, Et vous la connaissiez, cette amère p
ami. Quelque ennui solitaire Te ronge ; quelque chose a gémi dans ton cœur  ; Quelque amour t’est venu, comme on en voit sur
baisse, il l’égorge, il jette à la curée Sur les chiens en sueur son cœur encor vivant. Dirons-nous aux héros des vieux tem
rnelle Vînt sur son tertre vert l’abattre d’un coup d’aile Et sur son cœur de fer lui croiser les deux mains ? Clouerons-nou
même la souffrance. La bouche garde le silence Pour écouter parler le cœur . Ibid. Ponsard (1814-1867) [Notice]
ccents convaincus ; Tu n’aurais pas molli devant cent mille écus : Le cœur vivait alors, et l’on t’eût bien fait rire, Si de
DOLPHE. Rodolphe !Que veux-tu, c’est ainsi que je voi ; Qui vend son cœur vendra son honneur et sa foi ; Et si tu consommai
. (Il sort.) Scène VII RODOLPHE (seul). L’ingrat ! le mauvais cœur  ! — Mais non, il n’est qu’aigri ; C’est un état f
dévorer » Les bourreaux en suspens, la flamme déjà prête, Sentant son cœur faillir, elle baissa la tête Et se prit à pleurer
de sa nature. Entré au service de la couronne, il prit son pouvoir à cœur , comme il avait fait naguères les libertés du pay
de sa prospérité, de sa gloire, n’était pourtant pas éteint dans son cœur , et il comprenait à quelles conditions, par quels
rouve deux hommes en moi ; L’un veut que, plein d’amour pour toi, Mon cœur te soit toujours fidèle L’autre, à tes volontés r
usset, les plaintes éloquentes de M. de Lamartine, et fera jaillir du cœur et des lèvres du chrétien un acte de loi et d’amo
our vivre en désirant ta mort ! Grandir en regrettant l’enfance où le cœur dort, Vieillir en regrettant la jeunesse ravie, M
pprimées chez le poète français, et la lutte est circonscrite dans le cœur lui-même. 284. 1797. — Ducis en 1778 avait donné
et méritait d’inspirer Ducis : « L’amitié est faite pour le sage, les cœurs vils et corrompus n’y ont aucun droit. » 297. «
lé des souvenirs de son enfance avec une émotion pénétrante : Là mon cœur en tout lieu se retrouve lui-même ; Tout s’y souv
de regards, observant leurs visages, n’y lussent la fausseté de leurs cœurs . » (Trad. de M. Burnouf.) 350. Un fils devait ai
ice : mais des remords, et surtout des sentiments de liberté dans son cœur , j’ai peine à les concevoir. » 352. Bien que Ché
sse ; Il laissa dans ses yeux sourire sa tristesse ; Ce qui venait du cœur lui fut le bienvenu. 405. Un des traits de M. 
aucun sujet ne l’a plus heureusement inspiré. Tout le monde sait par cœur ces vers pleins de tendresse et de grâce : Car v
ont le sourire Cherchait encor mes yeux, à l’heure où tout expire. Ce cœur , source du mien, ce sein qui m’a conçu, Ce sein q
sensibilité à des cendres éteintes. Pour éveiller la prière dans nos cœurs et la faire jaillir de nos lèvres, il faut nous p
nées ! À travers les indécisions d’une loyale intelligence, jamais un cœur plus affamé de la vérité ne s’est élancé vers ell
rop misanthrope, unissant l’expérience, quelque ironie et beaucoup de cœur . C’est l’Ariste de la pièce, un Ariste jeune, ani
46 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
s de ce poëte, pour faire pleinement éclore ce que son esprit et sont cœur renfermaient de germes précieux, que fallait-il t
ndir le champ de la satire2. Adieux à la vie1. J’ai révélé mon cœur au Dieu de l’innocence.         Il a vu mes pleur
leur colère :         Qu’il meure, et sa gloire avec lui ! Mais à mon cœur calmé le Seigneur dit en père :         Leur hain
ses atours. Parlerai-je d’Iris ? Chacun la prône et l’aime ; C’est un cœur , mais un cœur… c’est l’humanité même : Si d’un pi
rlerai-je d’Iris ? Chacun la prône et l’aime ; C’est un cœur, mais un cœur … c’est l’humanité même : Si d’un pied étourdi que
enrichissait la rime ; S’ouvrait par notre oreille un chemin vers nos cœurs , Et nous divertissait pour nous rendre meilleurs.
47 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
faible et inconnue s’élève ; mais elle sera l’interprète de tous les cœurs . Si elle ne l’est pas, elle est téméraire : si el
ite : mais quand un peuple entier aime éperdument, peut-il errer ? Le cœur du prince sentit ce que voulait dire ce cri de la
t après sa victoire ! J’ai perdu, dit-il dans un de ces billets où le cœur parle, et où le héros se peint, j’ai perdu un hon
ant cet homme si grand et si simple, ne doive s’écrier du fond de son cœur  : Si la frontière de ma province est en sûreté, s
plus heureux, c’est à vous, c’est à vos travaux, c’est à votre grand cœur que je le dois »103. 103. Il ne peut être que
48 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
que nos amis et nos connaissances jugent de notre esprit et de notre cœur  : une lettre peint mieux l’homme qu’un volume ent
ssez-vous guider par la vivacité de l’esprit, et surtout par celle du cœur . Faites comme madame de Sévigné, modèle admirable
dans son chapeau, et revient gaillard. » Veut-on maintenant juger du cœur de cet écrivain dans un récit touchant, où elle a
me l’effet en est différent ? « Madame de Longueville fait fendre le cœur , à ce qu’on dit : Je ne l’ai point vue, mais voic
dance intime, entretenue avec un parent ou un ami, à qui l’on parle à cœur ouvert, sans aucune contrainte, est à la fois un
leur moyen de charmer ses loisirs, et de donner à son esprit et à son cœur un aliment qui y fasse circuler la vie. C’est là
eux ce qu’on pense, il y a moins de décousu dans les propos, enfin le cœur se montre davantage, s’il est vrai que l’absence
la réalité de notre affection : or le soupçon est un poignard dans le cœur . 2) Lettres de convenance et d’affaires. La
et très bien faite, je le soutiens ; car trois mots qui viennent d’un cœur bien sincère et bien à vous, valent un trésor. Di
esprit ne perd pas de vue, et qu’il trouve si vivement gravé dans mon cœur , que rien ne peut ni l’augmenter, ni la diminuer.
ntable qui m’est arrivé, sans répandre des larmes ; la bonté de votre cœur m’en répond. Vous perdez une amie d’un mérite et
lles : je n’en sais que par la renommée ; ce n’est pas assez pour mon cœur . Ne doutez jamais, mon cher confrère de l’intérêt
sance, qui convint et qui fût assortie à toute celle que j’ai dans le cœur pour le bien que vous venez de faire au pauvre pe
de sa créature : voilà ce qu’on ne saurait peindre et ce que tout le cœur de l’homme suffit à peine pour sentir. » Passons
é, il se mit à prier avec une confiance si ardente, avec des élans de cœur si passionnés, qu’il lui semblait à tout moment q
de Dieu, démontrée par les phénomènes de la nature et par la voix du cœur  ; la conscience, loi morale du devoir, qui inclin
il ne peut ni passer, ni renaître ; il a sa source éternelle dans le cœur de l’homme juste, et dans la règle inaltérable de
7° Ô mort ! tu peux attendre, éloigne, éloigne-toi ! Va consoler les cœurs que la honte, l’effroi,            Le pâle désesp
en harmonie avec sa position. Quelles pensées, quels rêves agitent le cœur à seize ans ? La vie s’ouvre, souriante et pleine
49 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
i nous rend plus parfaits, c'est un sentiment que Dieu a mis dans nos cœurs  ; or, la morale chrétienne nous rend plus parfait
x espèces de droits ou lois : le droit naturel, qui est écrit dans le cœur de tous les hommes ; et le droit civil qui astrei
même de son sujet les argument propres à porter la persuasion dans le cœur des juges. Des mœurs. Les mœurs oratoire
midable Répond en gémissant à ce cri redoutable. Jusqu'au fond de nos cœurs notre sang s'est glacé ; Des coursiers attentifs
Ces noms de roi des rois et de chef de la Grèce Chatouillaient de mon cœur l'orgueilleuse faiblesse. (Racine.) Corneille po
rait votre aspect enchanteur Si le plaisir encore était fait pour mon cœur . (Delille.) 4° L'exclamation est l'expression sp
ent ton bras d'immoler mon amant ! Rome, qui t'a vu naître et que ton cœur adore ! Rome, enfin, que je hais parce qu'elle t'
le plus à l'effet qu'il veut produire. Amour, sentiment qui porte le cœur à désirer la possession d'une personne qui lui pa
ins ont un langage qui porte, comme la parole, la persuasion dans les cœurs  ; mais l'orateur use le moins possible de ces moy
à ses moyens, il ne portera que difficilement la persuasion dans les cœurs , il ne touchera que faiblement. » (Châteaubriand.
e, faire jaillir une flamme si pure qu'elle va chercher les replis du cœur humain, et pourtant si douce que jamais elle ne b
ne, ne s'ést pas écrié : Ici, pour nous toucher, la foi parle à nos cœurs , Et son accent si doux charme encor nos douleurs 
ères et l'épitre : les lettres familières doivent tout au naturel, au cœur , au sentiment ; c'est une conversation écrite : c
ète. « Ma chérie, On voit que la nature elle-même a placé dans votre cœur le goût de la vertu ; dans l'âge ou les femmes de
ton front pâlissant Dieu met le repentir ; Je vois la vérité dans ton cœur descendue, Je retrouve ma fille après l'avoir per
tes leurs espérances de succès sur le trouble qu'ils jettent dans les cœurs . L'éloquence religieuse a cherché les siens dans
aste univers ? Mais les préceptes que ma mère Imprima dans mon tendre cœur Dévoilant pour moi ce mystère, Je dis à tous : C
est bruit. Mais c'est Dieu qui calme l'orage Qui mugit au fond de nos cœurs  ; Du flot qui bondit sur la plage C'est lui qui c
ces biens, qu'il nous dispense Comme un bon père, il veut de nous Un cœur aimant, pur et sans tache, L'humble prière et l'é
Sa foi le sauve du péché ; Du crime, enfant de cette vie, Jamais son cœur n'est entaché. Prions : l'oiseau sous le feuillag
'oiseau sous le feuillage A la terre offre ses concerts ; Offrons nos cœurs et notre hommage Au créateur de l'univers1. (V. J
à tes ajustements. Si ton oreille entend l'aveu sincère, L'aveu d'un cœur qui flatte ton espoir, Que ton secret, dans le se
loin de sa belle patrie, Le héros mourut dans les fers. Pourtant son cœur était sensible ; Il fut brisé par la douleur Quan
Ah ! de ce dévoûment sublime Le riche est loin ; fier, corrompu, Son cœur a médité le crime, De ma douleur il s'est repu. E
50 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
d’ornement. Enfin il y en a qui pénètrent jusques dans le fond de nos cœur , les remuent, les agitent, les entraînent : l’Écr
re, que les enfers ont vomi sur la terre, Assouvis la fureur dont ton cœur est épris : Joins un malheureux père à son malheu
t renversées de leurs fondements posés au centre de la terre, que les cœurs de ces hommes justes ne pourraient pas même être
sont sans interruption, à chaque moment, dans le même saisissement de cœur où est une mère, qui revoit son cher fils qu’elle
 ; et cette joie qui échappe bientôt à la mère, ne s’enfuit jamais du cœur de ces hommes. Jamais elle ne languit un instant 
périls. Je ne sais quoi de divin coule sans cesse au travers de leur cœur , comme un torrent de la Divinité même qui s’unit
ls ne font tous ensemble qu’une seule voix, une seule pensée, un seul cœur . Une même félicité fait comme un flux et un reflu
n’aura pas besoin de garde qui veille à la porte de son Palais ; les cœurs de ses sujets entoureront son trône, et brilleron
ar un mérite différent : Tour à tour ils nous font entendre Ce que le cœur a de plus tendre, Ce que l’esprit a de plus grand
douleur extrême, Dans l’état où je suis, me connais-je moi-même ? Mon cœur de soins divers sans-cesse combattu, Ennemi du fo
enger de la nature entière. Je ne sais quel poison se répand dans mon cœur  ; Mais jusqu’à mes remords, tout y devient fureur
une main, portant l’autre en arrière, Le cou tendu, l’œil fixe, et le cœur palpitant, D’une oreille attentive avec peine éco
51 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
ne faut permettre, a dit Nicole, que les enfants apprennent rien par cœur qui ne soit excellent ; car les choses qu’ils ont
contestés et les plus purs, les morceaux les plus propres à former le cœur autant que l’esprit de la jeunesse. Nous avons vo
à nos collègues n’être pas demeuré trop loin du but que nous avions à cœur d’atteindre, et si ces recueils en particulier, r
firent voir tout d’un coup une armée de quarante mille hommes dans le cœur de l’Allemagne, avec un chef qui avait toutes les
s crainte34. Il connaît que les plus nobles conquêtes sont celles des cœurs et des affections. Il voit qu’il n’y a pas tant d
ennui, de son autorité privée, ne laisserait pas de sortir au fond du cœur , où il a des racines naturelles, et de remplir l’
ement aux maux de ceux qui l’entourent, quelles solides qualités d’un cœur droit, généreux et vraiment chrétien ne joint-ell
sensible et douce, et que les moments qui délivrent tout d’un coup le cœur et l’esprit d’une si terrible peine font sentir u
vient. De telles vengeances rudes et basses ne sauraient partir d’un cœur comme celui de notre maître79. On se sert de son
que c’était la centième sottise qu’il m’avait faite, qu’il n’avait ni cœur ni affection ; en un mot, la mesure était comble.
j’étais une jolie païenne ; que je faisais de vous une idole dans mon cœur  ; que cette sorte d’idolâtrie était aussi dangere
ns ravis l’autre jour chez M. de La Rochefoucauld ; nous apprîmes par cœur celle du Singe et du Chat87. Et le reste. Cela es
e pour jamais : songez qu’il était mort, et qu’il avait une partie du cœur emportée. On crie, on pleure ; M. d’Hamilton fait
plus haut des cieux les rênes de tous les royaumes100 ; il a tous les cœurs en sa main : tantôt il retient les passions, tant
établie par le sentiment unanime de la nation, qu’un gentilhomme sans cœur se dégrade lui-même et n’est plus digne de voir l
Louis y vient par de longs détours ; et la reine, qui l’accompagne au cœur de l’hiver, joint au plaisir de le suivre celui d
ur, Alger, riche des dépouilles de la chrétienté114. Tu disais en ton cœur avare : « Je tiens la mer sous mes lois, et les n
ue celle dont il était privé. « Et, dit-elle, il se répandit dans mon cœur une joie si douce et une foi si sensible, qu’il n
ent prétendre135. (Panégyrique de saint Bernard.) De la dureté du cœur et de ses causes. Voyez, dit saint Augustin,
vain, ô pauvre Lazare, que tu gémis à la porte, ceux-ci sont déjà au cœur  ; ils ne s’y présentent pas, mais ils l’assiègent
t qu’à un Dieu de connaître distinctement et par soi-même le fond des cœurs et d’en révéler les plus intimes secrets, les int
é le voile du temple. Il faut que la vue de sa croix fasse fendre nos cœurs , peut-être plus durs que les pierres. Il faut qu’
d’autrui : personne presque, par la disposition de son esprit, de son cœur et de sa fortune, n’est en état de se livrer au p
st bon, et fait de main d’ouvrier201… Le poème tragique vous serre le cœur dès son202 commencement, vous laisse à peine dans
faibles avantages qui soit assez bon et assez solide pour remplir son cœur et pour mériter ses soins et ses désirs ; il a mê
ses pensées dans la conversation. Toujours maître de l’oreille et du cœur de ceux qui l’écoutent, il ne leur permet pas d’e
été n’a rien de faible, ni de triste, ni de gêné253 ; elle élargit le cœur , elle est simple et aimable, elle se fait sentir
s, et que l’esprit de foi qui l’a sanctifié doit être la vie de votre cœur . Il vous regarde du haut du ciel, où il prie pour
t exemple contagieux ne leur apprenne à aimer la vie et à ouvrir leur cœur aux joies empoisonnées du siècle. L’Évangile, dan
iance de la sagesse antique et de la piété chrétienne, d’assainir les cœurs aussi bien que d’éclairer les esprits, et de crée
s propre à les captiver et à les soumettre : aucun n’a mieux connu le cœur humain et ne l’a peint avec plus d’éloquence. Par
uvent remplir ces vastes édifices, mais ils laisseront toujours votre cœur vide. Trouver tous les jours dans votre opulence
ils vous montreront la joie, mais ils ne la laisseront pas dans votre cœur . Employez-les à faire des heureux, à rendre la vi
tribut doux et secret dans notre âme : le long usage, qui endurcit le cœur à tous les plaisirs, le rend ici tous les jours p
es une gloire plus pure et plus touchante que celle de régner sur les cœurs  ? La gloire des conquêtes est toujours souillée d
es et de colonnes superbes pour l’immortaliser ; elle s’élève dans le cœur de chaque sujet un monument plus durable que l’ai
rit que sur le marbre ; le titre de père du peuple est gravé dans les cœurs . Et quelle félicité pour le souverain de regarder
comme sa famille, ses sujets comme ses enfants ; de compter que leurs cœurs sont encore plus à lui que leurs biens et leurs p
On était plongé dans les divertissements à Saint-Germain, lorsqu’au cœur de l’hiver, au mois de janvier, on fut étonné de
de Racine, à cette sagesse toujours éloquente, toujours maîtresse du cœur , qui ne lui fait dire que ce qu’il faut et de la
de votre lumière immortelle ; comblez vos bienfaits en pénétrant son cœur d’un trait de votre amour : ce sentiment divin, s
e sa conservation, sentiment que la nature imprime le premier dans le cœur de tous les êtres animés. L’apathique héron sembl
l’instant un mouvement de colère et d’indignation s’élève au fond du cœur , et nous porte à prendre la défense de l’opprimé.
s avoue que la sainteté de l’Évangile est un argument qui parle à mon cœur . Voyez les livres des philosophes avec toute leur
se à présent ce qu’il y a là d’assez attrayant. pour exciter dans mon cœur es regrets si vifs, si tendres, et si durables, q
ux écarts. Il n’était pas propre à s’appesantir sur les faiblesses du cœur humain ni sur des crimes ignobles : il lui fallai
airs ta divine éloquence ; Fais-la couler sans bruit au milieu de mon cœur  : Qu’elle ait de la rosée et la vive abondance   
mes sentiments. Pour vous encourager, ma voix manque de termes., Mon cœur ne forme point de pensers assez fermes, Moi-même
rendez point tout à fait malheureuses. LE VIEIL HORACE. Sabine, votre cœur se console aisément : Nos malheurs jusqu’ici vous
pères, Renouvelant leur haine avec leur souvenir, Je redouble en leur cœur l’ardeur de le punir : Je leur fais des tableaux
rs : tu ferais pour vivre un lâche et vain effort, Si tant de gens de cœur font des vœux pour ta mort. Et si tout ce que Rom
Ô Romains ! ô vengeance ! ô pouvoir absolu ! Ô rigoureux combat d’un cœur irrésolu Qui fuit en même temps tout ce qu’il se
r ? VENCESLAS. J’ai beaucoup à vous dire. (À part.) Ciel, prépare son cœur , et le touche aujourd’hui. LADISLAS, à part. Que
vis qu’un flatteur lui conseille. VENCESLAS. Prêtez-moi, Ladislas, le cœur avec l’oreille. J’attends toujours du temps qu’il
ptre et peut-être ma vie, C’est un emploi célèbre et digne d’un grand cœur  !. Votre caprice enfin veut régler ma faveur : Je
ure : Pour conserver les vœux étouffez le murmure, Et régnez dans les cœurs par un sort dépendant Plusse votre vertu que de v
que, sous l’inspiration vraie qui le dirige, on aperçoit toujours le cœur de l’homme. Nul ne prend plus d’intérêt que lui à
on soupé, bon gîte, et le reste557 ? »         Ce discours ébranla le cœur         De notre imprudent voyageur ; Mais le dés
Louis cette même douceur : La plus belle victoire est de vaincre son cœur . Oronte est à présent un objet de clémence : S’il
urire des lèvres et ne ressentit jamais la véritable joie, la paix du cœur . Des qualités élevées de caractère le rendaient c
s du leur, Vous pût de leur estime attirer la chaleur. CLITANDRE. Mon cœur n’a jamais pu, tant il est né sincère, Même dans
cer à quelque complaisance. Un amant fait sa cour où590 s’attache son cœur , Il veut de tout le monde y gagner la faveur ; Et
lise. ARISTE. Clitandre auprès de vous me fait son interprète, Et son cœur est épris des grâces d’Henriette592. CHRYSALE. Qu
       Clitandre abuse vos esprits, Et c’est d’un autre objet que son cœur est épris. ARISTE. Vous raillez, ce n’est pas Hen
est faite d’un air, je pense, à pouvoir dire Qu’on n’a pas pour594 un cœur soumis à son empire ; Et Dorante, Damis, Cléonte
s ne m’ont jamais dit un mot de leur amour ; Mais, pour m’offrir leur cœur et vouer leur service, Les muets truchements ont
e, et décharge ma rate. De folles on vous traite, et j’ai fort sur le cœur … PHILAMINTE. Comment donc ! CHRYSALE, à Bélise.  
t cependant, avec toute sa diablerie, Il faut que je l’appelle et mon cœur et ma mie. ARISTE. Allez, c’est se moquer. Votre
homme, À faire condescendre une femme à vos vœux, Et prendre assez de cœur pour dire un Je le veux ! Vous laisserez sans hon
ez raison, et je vois que j’ai tort. Allons, il faut enfin montrer un cœur plus fort, Mon frère. ARISTE.                   C
ant Trissotin chaque fois qu’il se dispose à lire. Je sens d’aise mon cœur tressaillir par avance. J’aime la poésie avec ent
sentiment, un endroit impayable. ARMANDE. De quoi qu’on die aussi mon cœur est amoureux. BÉLISE. Je suis de votre avis, quoi
ers, morale et politique. PHILAMINTE. La morale a des traits dont mon cœur est épris, Et c’était autrefois l’amour des grand
olère enflamme Ressuscite l’honneur déjà mort en leur âme ; Et, leurs cœurs s’allumant d’un reste de chaleur, La honte fait e
Ne crois pas toutefois par tes savants ouvrages, Entraînant tous les cœurs , gagner tous les suffrages. Sitôt que d’Apollon u
       Craignez la feinte douceur :         La vengeance est dans son cœur ,         Et la pitié dans sa bouche.         La
gez-vous dans quel sang vous allez vous baigner ? Néron dans tous les cœurs est-il las de régner ? Que dira-t-on de vous ? qu
sombre inimitié ne fuit point mon visage ; Je vois voler partout les cœurs à mon passage. » Tels étaient vos plaisirs. Quel
ort d’un coupable ; Vous résistiez, seigneur, à leur sévérité ; Votre cœur s’accusait de trop de cruauté ; Et plaignant les
ron.) Me voilà prêt, seigneur : avant que de partit, Faites percer ce cœur qui n’y peut consentir ; Appelez les-cruels qui v
Seigneur. Mais il s’est vu tantôt emprisonner : Cette offense en son cœur sera longtemps nouvelle. Il n’est point de secret
s peut-être il fera ce que vous n’osez faire. NÉRON. On répond de son cœur , et je vaincrai le mien. NARCISSE. Et l’hymen de
ppose à ses raisons un courage inutile : Je ne l’écoute point avec un cœur tranquille. NARCISSE. Burrhus ne pense pas, seign
ne dit, il ne fait que ce qu’on lui prescrit : « Burrhus conduit son cœur , Sénèque son esprit. « Pour toute ambition, pour
    Ni fureurs ni transports761. Des veilles, des travaux, un faible cœur s’étonne ; Apprenons toutefois que le fils de Lat
Rougit de ma présence. Il se sent au supplice. De sa confusion votre cœur est complice ; Et, tout bouffi de gloire, il n’os
caractère. LE COMTE. Eh ! compatissez donc à la noble fierté Dont mon cœur , il est vrai, n’a que trop hérité. Du reste, soye
endez-moi méprisable ; Jouissez du plaisir de me voir si confus : Mon cœur , tout fier qu’il est, ne vous méconnaît plus. Oui
es son père. LYCANDRE relève le comte et l’embrasse. En sondant votre cœur , j’ai frémi, j’ai tremblé ; Mais, malgré votre or
n ! nous allons donc faire un double mariage. ISABELLE, au comte. Mon cœur parle pour vous ; mais je crains vos hauteurs, LE
feront mon caractère. LYCANDRE. Mon fils est glorieux ; mais il a le cœur bon : Cela répare tout. LISIMON.                 
Il a vu de quel air je prenais mon congé : Il sait si mon esprit, mon cœur était changé. Profitons bien du temps810 ; ce son
moindre événement vous porte un coup mortel : Tout sert à déchirer ce cœur trop maternel816, Tout fait parler en vous la voi
ce meurtrier ! Se peut-il qu’un mortel Sous des dehors si doux ait un cœur si cruel ? Approche, malheureux, et dissipe tes c
ents ni victimes : Né dans la pauvreté, j’offrais de simples vœux, Un cœur pur et soumis, présent des malheureux. Il semblai
e ? hélas ! tandis qu’il m’a parlé, Sa voix m’attendrissait, tout mon cœur s’est troublé. Cresphonte, ô ciel !… j’ai cru. Qu
. J’avais dit à vos pieds la simple vérité, J’avais déjà fléchi votre cœur irrité ; Vous étendiez sur moi votre main protect
est mon malheur, S’il était votre fils, je suis trop condamnable. Mon cœur est innocent, mais ma main est coupable. Que je s
déjà dit. MÉROPE.                                    Tu m’arraches le cœur . Quelle indigne pitié suspendait ma fureur ! C’en
accuser d’imposture. Ce n’est pas aux tyrans à sentir la nature ; Ton cœur , nourri de sang, n’en peut être frappé : Oui, c’e
me crois son fils : mes preuves sont ses larmes, Mes sentiments, mon cœur par la gloire animé, Mon bras qui t’eût puni, s’i
rments : ma détestable erreur, Ce matin, de mon fils allait percer le cœur . Je pleure à vos genoux mon crime involontaire. C
a dignité ; Mais le ciel m’a fait naître avec trop de fierté, Avec un cœur trop haut, pour qu’un tyran l’abaisse. De mon pre
i reste à ma douleur. Quels témoins voulez-vous plus certains que mon cœur  ? Regardez ce vieillard : c’est lui dont la prude
« Ô mort ! tu peux attendre, éloigne, éloigne-toi ; Va consoler les cœurs que la honte, l’effroi,         Le pâle désespoir
brave la noirceur : C’est là qu’il sait les fuir ; son asile est son cœur . De ce faîte serein, son olympe sublime844, Il vo
it, juge, connaît. Un démon magnanime Agite ses pensers, vit dans son cœur brûlant, Travaille son sommeil actif et vigilant,
dans la guerre, opulent dans la paix ; Son beau nom remplissant leur cœur et leur histoire, Les siècles prosternés au pied
ensible et charmante langueur Saisir l’ami des champs et pénétrer son cœur , Quand, sorti vers le soir des grottes reculées,
qu’il est ressuscité : ils attaquent par là toutes les puissances. Le cœur des hommes est étrangement penchant à la légèreté
ur mesure et leur harmonie cadencée ; par exemple : En pénétrant son cœur d’un trait de votre amour ; Ce sentiment divin se
agir ; la vie laborieuse que Dieu nous impose n’a rien que de doux au cœur de l’homme de bien qui s’y livre en vue de rempli
gique de l’antiquité, celui qui mieux que ses devanciers a pénétré le cœur humain dans ses replis les plus cachés, et en a d
e l’honneur échappé de la bouche du premier, succède une pensée où le cœur du second se réfugie. La grande beauté de ce cara
ient pour montrer combien ce sentiment était naturel et nécessaire au cœur du poète qui s’est écrié : Qu’un ami véritable e
e souvent ce terme dans le sens de situation d’esprit, disposition du cœur . 556. Cette ancienne superstition est attestée
loyer à relire ce chef-d’œuvre qui touche, pénètre et charme tous les cœurs . 563. Ainsi Phèdre, dans ses Fables, IV, 20 :
7 : At secura quies et nescia fallere vita… 580. C’est le sens de cœur , esprit, signalé déjà plus haut. 581. Le s’élid
s grand nombre, il faut le reconnaître, l’oreille est le vestibule du cœur . Vaugelas a même été jusqu’à dire dans la préface
u contraste qu’elle offre avec la précédente et de la connaissance du cœur humain qui s’y révèle. On peut voir la comparaiso
tout le tableau de ce bonheur passe devant ses yeux sans séduire son cœur . Cf. la strophe admirable de Malherbe : La gloir
corda. Virg., Géorg., IV, 470. 766. Dans le sens ancien d’esprits, cœurs . 767. Cette manière de dire que la santé du comt
nel ne pouvant d’ordinaire être considéré comme une blessure pour les cœurs qui l’éprouvent. 816. La rime est rarement riche
n rang, il en prend les sentiments ; il avait la fierté d’un homme de cœur , il a facilement la dignité d’un roi. Aussi, dès
t tantôt remplis de violence, tantôt de hauteur. La pièce me serre le cœur dès le commencement et me mène jusqu’à la catastr
52 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre premier. Objet de l’Éloquence de la chaire. »
elle annonce trouvaient des esprits disposés à les accueillir, et des cœurs pénétrés d’avance de leur utilité. Moins heureux
plus constant pour ramener à des principes si longtemps méconnus des cœurs emportés loin d’eux-mêmes par le torrent qui a to
de la vertu : ses titres, la loi de la nature empreinte dans tous les cœurs , et la loi révélée, écrite et consignée dans le d
er ; l’enfance abandonnée, pour qui il cherche dans son auditoire des cœurs paternels ; la vieillesse souffrante, l’indigence
rarement pathétique, rarement très éloquent, lorsque sa langue et son cœur ne sont point d’intelligence ; et si ce principe
53 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
n ami se livrera au sentiment, et laissera courir la plume : c’est au cœur seul à dicter les lettres d’amitié. On recommande
te avec la plus vive chaleur, et avec cette éloquence qui entraîne le cœur et la volonté de celui à qui il écrit. Pline le j
us une place dans votre maison ; et croyez que vous aurez un homme de cœur et de probité. » Votre cœur doit fournir ce que
n ; et croyez que vous aurez un homme de cœur et de probité. » Votre cœur doit fournir ce que vous avez à dire dans une let
pas permis de croire que je sois digne d’un grand Évêché, et que mon cœur me dit que je mérite un peu de part dans votre am
primer franche et naturelle, qui soit un sûr garant des sentiments du cœur . Dire qu’on se trompa hier, c’est faire voir, sui
our vous et pour vos pareils, dans un de ces moments où Dieu parle au cœur des bons Rois, celui qui nous gouverne a jeté les
dinaires ne vous acquitteraient peut-être pas. Si les inspirations du cœur valaient toujours celles de la raison, je romprai
lu vous écrire dans l’époque la plus importante de votre vie ; et mon cœur a volé pour cela jusqu’à vous : c’est lui qui m’a
54 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
chose. 5° Pensées délicates Les pensées délicates flattent le cœur par quelque chose d’un peu mystérieux, mais que l
La pensée tendre est celle qui exprime un sentiment doux et cher au cœur . Andromaque dit en parlant de son cher fils : Je
ne main caressante, Contre son sein les presse tour à tour. Et de son cœur la voix reconnaissante Bénit le ciel et rend grâc
, et résolu de punir ses ennemis, il fait taire les mouvements de son cœur qui lui conseillaient la vengeance, il s’écrie :
aison funèbre de la reine d’Angleterre, nous donne une grande idée du cœur de cette princesse en disant : Son grand cœur su
nne une grande idée du cœur de cette princesse en disant : Son grand cœur surpasse sa naissance : toute autre place qu’un t
Boileau a dit avec raison dans une de ses satires : La vertu d’un cœur noble est la marque certaine. La vertu doit donc
esse ; et c’est pour cela qu’une pensée noble ne peut sortir que d’un cœur vertueux ; elle contient l’expression d’un sentim
Louis cette même douceur : La plus belle victoire est de vaincre son cœur . Lecture. — Aux Nymphes de Vaux. Vol. II, nº 7.
55 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
puissant2 ? Un souffle les emporte ; La force la plus forte, C’est un cœur innocent ! Bien souvent Dieu repousse Du pied l
our vivre en désirant la mort ! Grandir en regrettant l’enfance où le cœur dort, Vieillir en regrettant la jeunesse ravie, M
mon enfance et de mon allégresse ? Qui donc t’ouvre toujours en nos cœurs presque éteints, O lumineuse fleur1, des souvenir
ère auquel il faut croire ;   Je vous porte, apaisé, Les débris de ce cœur tout plein de votre gloire,   Que vous avez brisé
solu ; Je conviens qu’il est bon, je conviens qu’il est juste Que mon cœur ait saigné, puisque Dieu l’a voulu ! Je ne résist
t comme vous brisez dans vos métamorphoses Les fils mystérieux où nos cœurs sont liés ! D’autres vont maintenant passer où no
nsi que toi, bonne, simple et fidèle ! Elle a le front limpide, et le cœur satisfait. Beaucoup ont sa pitié : nul ne lui fai
, MM. Hachette et Pagnerre.) La grandeur Que t’importe, mon cœur , ces naissances des rois, Ces victoires qui font
e soleil dore les sommets glacés, est aussi celui qui a ordonné à mon cœur de battre, et à mon esprit de penser. Non, mon am
56 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
tions ; mais le roman a aussi sa vérité à lui : il fait l’histoire du cœur humain. L’histoire de l’homme ne consiste pas seu
onner si on leur interdit ces frivoles et dangereuses lectures : leur cœur et leur esprit n’y peuvent rien gagner, ils ont t
les plus innocents en apparence, peut fausser l’esprit et troubler le cœur où règnent la candeur et la simplicité de la vert
la vie pratique. Alors viennent les déceptions et les mécomptes ; le cœur se brise à chaque pas qu’il fait dans la vie ; to
fortement de l’esprit d’observation et d’analyse intime ; il peint le cœur humain en pénétrant dans tous ses replis les plus
s détails et les effets des passions. C’est surtout des sentiments du cœur qu’il tire ses plus grandes ressources. La positi
57 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
ans efforts et cette hilarité bruyante dont les éclats réjouissent le cœur , et cette gaieté réfléchie qui est le sourire de
5. — Ah ! vraiment, mon pauvre Sosie, A te revoir j’ai de la joie au cœur . — Madame, ce m’est trop d’honneur, Et mon destin
lus tôt qu’il pourra, madame, assurément, Mais bien plus tard que son cœur ne souhaite1. (Ah !) — Mais quel est l’état où la
ugles Célimène. Enfin, s’il faut qu’à vous4 s’en rapportent les cœurs , On doit, pour bien aimer, renoncer aux douceurs,
x ; La naine un abrégé des merveilles des cieux ; L’orgueilleuse a le cœur digne d’une couronne ; La fourbe a de l’esprit ;
sans cesse nourrie Par le coupable encens de votre flatterie ; Et son cœur à railler trouverait moins d’appas, S’il avait ob
avis qui touche votre honneur, Témoigner l’amitié que pour vous a mon cœur . Hier3, j’étais chez des gens de vertu singulière
n, par ce qu’elle a d’aigreur, Que mon sincère avis vous a blessée au cœur . Célimène. Au contraire, madame, et, si l’on éta
le bien ; rien ne compte aux sots. Saint-Marc Girardin.) 4. Le mot cœur a ici le sens de courage. 5. Il s’agit de duels,
esprit ou de sa beauté. Il est parfois permis de faire l’éloge de son cœur . On vous le pardonne, bien que le mieux soit de v
i en disent beaucoup. 1. Veut paraître. Voilà le trait qui porte au cœur . Bien touché ! Comparez le portrait de Lise, la c
58 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
amais et semble n’écrire que pour se satisfaire lui-même, ou quand le cœur lui en dit. Sans courir les hasards du caprice, i
ésintéressement, à l’héroïsme. Ces grands hommes ne dissèquent pas le cœur pour aller y chercher dans quelque coin obscur un
re à la place qu’une sèche et désespérante anatomie des petitesses du cœur  ! Encore cette anatomie est-elle exacte ? Ce moi,
a lumière que la morale chrétienne a répandue sur les plaies de notre cœur et sur les misères de ce monde, il n’est plus pos
ager avec plus de simplicité à ceux qui la lisent les émotions de son cœur , les bons ou mauvais événements de sa vie, ses pe
! Ils disent bien, parce qu’ils pensent bien. C’est du trésor de leur cœur que sortent tant de généreux mouvements, tant de
ants envers leur mémoire. Il faut les aimer, avoir leur image dans le cœur comme on a leurs noms dans la bouche, et se faire
r les lire ; ils en paraient leurs esprits, ils en nourrissaient leur cœur . Dans ces livres, M. Duplessis et M. Parison avai
59 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
est ne point sacrifier aux passions, qui sont les faux dieux de notre cœur  ; être chrétien n’est pas seulement se détacher d
 ! quelle sainte jalousie leurs actions n’allument-elles pas dans son cœur  ! La similitude est un rapport de convenance qui
s une plaie qui me dévorait ; l’espérance même était éteinte dans mon cœur . Tels sont les principaux lieux communs intérieu
r l’orateur, la nécessité d’une étude très longue et très délicate du cœur humain, étude dont nos grands orateurs sacrés nou
’est par les passions que l’éloquence triomphe, qu’elle règne sur les cœurs . Quiconque sait les exciter à propos maîtrise à s
ue vous voulez lui faire. La troisième règle est de bien connaître le cœur de l’homme en général, et les inclinations partic
ien essentiel d’ajouter qu’il doit avoir une connaissance profonde du cœur humain, pour en développer les replis les plus se
soit connue, qu’elle soit écoutée avec plaisir, et qu’elle touche les cœurs . On peut appliquer au sermon toutes les règles qu
evons considérer la loi chrétienne : rapport à l’esprit et rapport au cœur . Sous ces deux rapports, ses ennemis ont voulu la
à des plaies si hideuses et si touchantes, vous ne fermâtes pas votre cœur , et n’endurcîtes pas, Seigneur, vos entrailles ;
de la piété, que serait-ce que le prince de Condé avec tout ce grand cœur et ce grand génie ? Non, mes frères, si la piété
jusqu’au comble : valeur, magnanimité, bonté naturelle, voilà pour le cœur  ; vivacité, pénétration, grandeur et sublimité du
onvaincus de notre néant ; mais s’il faut des coups de surprise à nos cœurs enchantés de l’amour du monde, celui-ci est assez
à Saint-Cloud de toutes parts ; on trouve tout consterné, excepté le cœur de cette princesse. Partout on entend des cris ;
silence, d’une voix entrecoupée de sanglots que formaient dans leurs cœurs la tristesse, la pitié, la crainte, ils s’écrière
idées remplirais-je vos esprits, et quelle impression ferait sur vos cœurs le récit de tant d’actions édifiantes et glorieus
à ce frivole assemblage de figures éblouissantes qui ne parlent ni au cœur ni à la raison27. Plusieurs des oraisons de Cicér
’oreille et d’occuper les yeux ; il faut agir sur l’âme et toucher le cœur en parlant à l’esprit. Les réponses aux discours
60 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
es grâces de la mythologie. Les deux muses y sont réconciliées par un cœur religieux et nourri de la parole homérique, par u
la leur tous les instruments trop composés qui pouvaient amollir les cœurs . L’harmonie qui ne va qu’à flatter l’oreille n’es
rsailles ne rajeunit pas de même ; il y faut un visage riant, mais le cœur ne rit guère. Si peu qu’il reste de désirs et de
il dit que « le nombre des sots est infini ». Je souhaite de tout mon cœur , Madame, que vous ayez « le bon esprit que Dieu d
ngile, à tous ceux qui le lui demandent ». Ce remède, pour guérir les cœurs , est préférable aux eaux qui ne guérissent que le
piété n’a rien de faible, ni de triste, ni de gêné ; elle élargit le cœur , elle est simple et aimable, elle se fait toute à
s, et que l’esprit de foi qui l’a sanctifié doit être la vie de votre cœur . Il vous regarde du haut du ciel où il prie pour
t où il veut que vous régniez un jour en Dieu avec lui. Unissez votre cœur au sien. À la duchesse de Beauvilliers sur la
elle a été mise à de longues et rudes épreuves. D’ailleurs, quand le cœur est malade, tout le corps en souffre. Je crains p
quence est un don de l’âme, lequel nous rend maître de l’esprit et du cœur des autres, qui fait que nous leur inspirons et q
la vertu. C’est une de ces formules définitives qu’il faut savoir par cœur . 1. Non : l’art exprime le beau ; il ne doit pas
de vous et de toutes vos peines. Dieu veuille mettre au fond de votre cœur blessé sa consolation ! La plaie est horrible, ma
privé de le voir depuis tant d’années, je lui parle, je lui ouvre mon cœur , je crois le trouver devant Dieu ; et quoique je
61 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
témoignage nous décide à le réimprimer. Et puis, nous devions avoir à cœur , sans lui rien faire perdre de ses mérites, de lu
de porter la conviction dans l’esprit, la persuasion dans l’âme ou le cœur de l’auditeur. Plus simplement on la définit le t
elle en diffère dans son acception restreinte, en ce qu’elle parle au cœur , l’autre à l’esprit. Convaincre, c’est donc porte
son évidence. Persuader, c’est remuer et par là maîtriser l’âme ou le cœur de l’auditeur, c’est le contraindre à vouloir, à
es genres et parle tous les langages qui peuvent se faire entendre du cœur humain. Trois genres d’éloquence. Le champ d
grossière la douce persuasion, maîtriser dans une certaine mesure les cœurs , on dut, ne fût-ce que par un sentiment d’envie,
, et, pour le prouver, Massillon montre que le vice est dans tous les cœurs , dans tous les états, dans toutes les conditions.
tes de la vertu, l’orateur peut bien éblouir les esprits, séduire les cœurs , lorsqu’il n’est pas connu, mais bientôt le contr
t égale, vous êtes tous également illustres par votre naissance ; vos cœurs , également grands, sont également dignes de comma
’à part ces émotions douces, ces moyens insinuants qui s’adressent au cœur , il faille, à l’occasion, ravir, entraîner, subju
tes : Que, dans tous vos discours, la passion émue Aille chercher le cœur , l’échauffe et le remue. Mais le plus sûr moyen
ilité et imagination. On définit la sensibilité une disposition du cœur à recevoir aisément les impressions de la douleur
re, aux ressorts qu’on veut mettre en jeu, par l’étude approfondie du cœur humain, le commerce des hommes, l’imitation des g
e de Pison et de Plancine, je dépose mes dernières prières dans votre cœur . Dites à mon père et à mon frère de quelles amert
t affreux scélérat ; l’amour de la patrie qu’il éveille dans tous les cœurs par le pressentiment des maux irrésistibles qu’eû
n pareil fléau, l’enthousiasme religieux qu’il réveille dans tous les cœurs pour le culte des dieux, pour la majesté des aute
éclatent. Ainsi s’opère graduellement la persuasion, à mesure que les cœurs sont plus fortement touchés. Citons comme un parf
ortel souvenir d’Auguste et de Drusus vienne à se réveiller dans leur cœur et le repentir y va pénétrer et la révolte s’arrê
ennemis ! Vous, pareillement dont je vois changés les visages et les cœurs , si vous rendez ses députés au Sénat, à l’empereu
ma tendresse ou ma haine ? Et quel droit désormais avez-vous sur mon cœur , Vous qui l’avez rempli d’amertume et d’horreur ?
tenté qu’aux jours de votre épouse, Les cieux me sont témoins que men cœur , tout à vous. Vous chérirait encore en mourant pa
élas ! vous connaîtrez leur mère ! Vous plaindrez, mais trop tard, ce cœur infortuné Que seul dans l’univers vous avez soupç
rd, ce cœur infortuné Que seul dans l’univers vous avez soupçonné, Ce cœur qui n’a point su, trop superbe peut-être, Déguise
g silence, d’une voix entrecoupée de sanglots que formaient dans leur cœur la tristesse, la piété, la crainte, ils s’écrière
désigne de l’œil ceux de nous qu’il voue à la mort ! Et nous, gens de cœur , nous croyons assez faire pour la république que
ctimes : ses derniers soupirs soufflent la douleur et la mort dans le cœur de son royal époux. Les cendres du jeune prince (
abuerit. » Et Bossuet, parlant de la reine d’Angleterre : « Son grand cœur surpassa sa naissance, toute autre place qu’un tr
yle ; mais elle veut que ces grâces se montrent dans la simplicité du cœur et dans l’abandon d’une sorte de négligence. Voic
l’écrivain, un tact qui trouve sa mesure dans l’étude approfondie du cœur . Virgile (Én., X, 392), à propos d’une parfaite r
séduire et faire périr son mari, adresse au tyran ces paroles : Ton cœur ne connaît plus ni vertus ni remords. Pour sauver
r, frappe, ton bras vengeur Ne saurait le manquer dans le fond de mon cœur . Quelle noblesse, quelle force, quelle sublimité
tte admirable expression de tous les regrets, de toutes les peines de cœur qui lui rendent cher le trépas, et dites si la pl
Loin de moi, quelque remords peut-être, À défaut de l’amour, dans son cœur a pu naître. Peut-être, dans sa fuite, averti par
r but de flatter l’imagination, de plaire à l’esprit ou de gagner les cœurs , sont des figures d’ornement et se rapportent au
enfin, plus vives, plus énergiques, qui remuent plus efficacement le cœur , plus propres par cela même aux grands mouvements
dit à ne point déguiser aux personnes élevées en dignité ou qu’on a à cœur de ne pas offenser, certaines choses qui pourraie
eau. Si des gouttes de miel tombent dans le calice, Monarques, votre cœur en doit le sacrifice             Aux peuples, vot
ar un mérite différent : Tour à tour ils nous font entendre Ce que le cœur a de plus tendre, Ce que l’esprit a de plus grand
r aspect de cette région désolée (la Judée), un grand ennui saisit le cœur . Mais lorsque, passant de solitude en solitude, l
une main, portant l’autre en arrière, Le cou tendu, l’œil fixe et le cœur palpitant D’une oreille attentive avec peine écou
our te connaître ? Tes principes ne sont-ils pas gravés dans tous les cœurs , et ne suffit-il pas, pour apprendre tes lois, de
Mon époux est vivant et moi je brûle encore ! Pour qui ? Quel est le cœur où prétendent mes vœux ? Chaque mot sur mon front
, il tue Polydore, et s’empare de son or. À quoi ne pousses tu pas le cœur des humains, sacrée soif de l’or ? » … Tantaene a
grands modèles revivre en vous par l’imitation plus encore que par le cœur  ! Puissiez-vous devenir, vous-même, le modèle des
e presse, il me jette à tes pieds ; César, au nom des dieux, dans ton cœur oubliés, Au nom de tes vertus, de Rome et de toi-
propre, instante prière ou supplications adressées à celui qu’on a à cœur de persuader. Fénelon, dans son Télémaque, fait p
e, pour dire qu’il a du jugement ou de la présence d’esprit ; il a du cœur , pour dire du courage ; mais dans Plaute, dans Pe
accent des grands mouvements : il est propre à peindre l’agitation du cœur , l’écart de l’imagination, la véhémence des passi
62 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
s captive, subjugue l’intelligence, saisit l’imagination et touche le cœur . Le beau, a dit Platon, est la splendeur du vrai.
es hommes possèdent plus ou moins dans leur intelligence et dans leur cœur les moyens de sentir et d’apprécier le beau. Cepe
ionné au mérite de l’ouvrage. La délicatesse a donc sa source dans le cœur  ; la pureté, dans la raison. Longin possédait plu
s’emparer de l’homme tout entier et subjuguer son imagination et son cœur . Pour atteindre ce but, il y a des moyens à prend
pensées qui émanent de l’intelligence, les sentiments qui partent du cœur , les images que produit l’imagination, et enfin l
e la plus juste devant Dieu et devant les hommes. De même, les nobles cœurs applaudissent à l’enthousiasme du fils qui se cro
rs superflus, Albe vous a nommé, je ne vous connais plus. Aussi, les cœurs généreux se révoltent contre cette âpre vertu, et
Par sentiments nous entendons ici les affections et les mouvements du cœur . Ils diffèrent un peu des passions dramatiques et
sont des affections violentes et pleines de tempêtes qui sont à notre cœur ce que les orages sont à l’Océan ; les sentiments
vrai est celui qui n’est pas contrefait et affecté, mais qui part du cœur , s’adresse au cœur et touche le cœur. Hector, arm
n’est pas contrefait et affecté, mais qui part du cœur, s’adresse au cœur et touche le cœur. Hector, armé pour le combat et
ait et affecté, mais qui part du cœur, s’adresse au cœur et touche le cœur . Hector, armé pour le combat et prêt à partir, pr
est plus brave que son père ! — Et cette voix de la foule réjouira le cœur de sa mère. 69. Le sentiment est naturel quand i
on saisit bientôt avec plaisir et bonheur. La délicatesse est pour le cœur ce que la finesse est pour l’esprit. Elle laisse
Rochejaquelein.) 72. Le sentiment noble est celui qui part d’un grand cœur et qui remplit l’âme d’un sentiment d’admiration.
re, l’égoïsme est étroit, et, grâce à Dieu, il n’a pas d’écho dans le cœur humain. On n’est touché que des choses communes à
s images. En effet, si l’on maîtrise l’intelligence par la pensée, le cœur par le sentiment, c’est par l’image qu’on captive
t, je suis morte, autant vaut ; Hélas ! je n’en puis plus ; le pauvre cœur me faut. (Heudon.) Qui sent son père ou sa mère
père ou sa mère coupable De quelque tort ou faute reprochable Cela de cœur bas et lâche le rend, Combien qu’il l’eût de sa n
son, sans rien ajouter qui puisse flatter l’imagination ou toucher le cœur . On ne supporte ce style que chez les philosophes
me des mots emphatiques et sonores qui ne parlent ni à l’esprit ni au cœur . L’enflure, dit Longin, n’est pas moins vicieuse
e sens propre ; mais si l’on dit : la chaleur du combat, la dureté du cœur , ils sont pris dans le sens figuré. Des tropes.
ngrat ? Quoi ! toujours les plus grandes merveilles Sans ébranler ton cœur frapperont tes oreilles ? 217. La déprécation ou
es et choquantes ? L’oreille, d’après Quintilien, est le vestibule du cœur . Il est un heureux choix de mots harmonieux. Fuy
nombre est celui-ci : Le jour n’est pas plus pur que le fond de mon cœur . 4º Il faut éviter aussi l’assemblage des mots o
des pages en courant, et il ne reste rien ni dans l’esprit ni dans le cœur . Le travail de translation commande la lenteur et
nation et de votre sensibilité. Il y a là un mouvement d’esprit et de cœur dont il faut savoir profiter, et que souvent on n
u’en sacrifiant aux faux dieux. « Une tentation horrible s’empare du cœur d’Eudore : Cymodocée aux lieux infâmes ! La poitr
à ses devoirs et qu’il est suivi de ces mots : Je suis chrétien ! le cœur oppressé bat à l’aise et le lecteur triomphe avec
les bourreaux et les victimes. Une telle impartialité annoncerait un cœur flétri ou une profonde ignorance des devoirs de l
t nous avons déjà parlé. Elles doivent être écrites sous la dictée du cœur , pourvu toutefois que le cœur ne nourrisse que de
doivent être écrites sous la dictée du cœur, pourvu toutefois que le cœur ne nourrisse que des sentiments louables. Dans un
ez court, tâchez de rajeunir un sujet aussi usé en puisant dans votre cœur des sentiments vrais et sincères, et mêlez à tout
beau idéal ou belle nature, nous entendons ici ce que l’esprit et le cœur de l’homme peuvent concevoir de meilleur et de pl
n devoir de repousser tout ce qui dégrade l’imagination et souille le cœur . Corrompre avec le bien, c’est le plus grand des
e la poésie est sans doute de plaire et de charmer les esprits et les cœurs  ; mais sa fin dernière et principale, comme celle
plus rigoureuse unité. Malgré les sentiments qui se pressent dans son cœur , malgré la précipitation de sa marche, tout se ra
ts une expression variée de tous les sentiments qui peuvent agiter le cœur de l’homme, et des consolations pour toutes les s
læ . 473. Après cette préparation, le poète entre franchement dans le cœur du récit, et c’est là que commence le nœud ou la
s qu’elles excitent et tous les désordres qu’elles produisent dans le cœur qui en est la proie. 509. Pour arriver à cette tr
l’esprit humain, ils semblent n’avoir pour but que d’allumer dans le cœur le feu des passions les plus funestes, quelquefoi
tourer des objets qui sont propres à entretenir la tristesse dans son cœur . La tranquillité et le silence, un ciel obscur, u
a forcé de convenir que le christianisme, en élevant et en épurant le cœur , le dispose à la plus sublime et à la plus attend
crets qu’elle n’a révélés qu’à lui ; il pénètre plus avant dans notre cœur que nous n’y pénétrions nous-mêmes avant qu’il no
véhémence épuisée, son souffle y ajoute des degrés de chaleur dont le cœur humain est surpris d’être susceptible ; c’est la
de loin, tes filles s’élèveront à tes côtés. Alors tu verras, et ton cœur admirera, et il sera inondé de délices, quand la
ent ton bras d’immoler mon amant ! Rome, qui t’a vu naître et que ton cœur adore ! Rome enfin que je hais, parce qu’elle t’h
versé sur la terre, toi qui frappais les nations ? Tu disais dans ton cœur  : Je monterai au plus haut des cieux, j’établirai
me mon courage, Il chante, je vole au carnage, Bellone règne dans mon cœur  ; Anacréon monte sa lyre ; Mes armes tombent ; je
ieu, Chanter devant l’autel les louanges de Dieu. Deux besoins de mon cœur , l’aumône et la prière, Remplissaient mes instant
ple et faible mortelle, « J’ai porté la houlette, et, priant dans mon cœur , « Protégé nos cités contre Attila vainqueur. « P
les ne durent pas. Ma chère petite amie, je te recommande de tout mon cœur d’être bien sage, bien douce, bien obéissante ave
r à ton papa. Ta maman, ton frère, ta sœur, t’embrassent de tout leur cœur  ; et moi, ma chère enfant, juge si je t’embrasse,
t moi, ma chère enfant, juge si je t’embrasse, si je te serre sur mon cœur , si je pense à toi continuellement. Adieu, mon cœ
te serre sur mon cœur, si je pense à toi continuellement. Adieu, mon cœur , adieu, ma Constance. Mon Dieu, quand pourrais-je
2.) XV. Dithyrambe. Immortalité de l’âme. D’où me vient de mon cœur l’ardente inquiétude ?         En vain je promène
e à ma main languissante, Et les tristes ennuis sont rentrés dans mon cœur  !         Volons aux plaines de Bellone ;        
nes de Bellone ;         Peut-être son brillant laurier         À mon cœur va faire oublier         Le noir chagrin qui l’en
        Autour de moi le sang bouillonne.         À ces tableaux mon cœur frissonne Et la pitié plaintive a crié dans mon c
ces tableaux mon cœur frissonne Et la pitié plaintive a crié dans mon cœur . D’un air moins turbulent l’Ambition m’appelle, S
ment combattu ;         Et sans doute l’être suprême         Dans nos cœurs le grava lui-même, Pour combattre le vice et sauv
a reine caresse cet enfant, et, peu après, l’amour se glisse dans son cœur . Dans un grand repas qu’elle donne à Énée, elle l
a furie Alecto, évoquée des enfers par Junon, souffle sa rage dans le cœur de la reine Amate, qui a promis sa fille à Turnus
                            Je la cherche pour lui. NÉARQUE. Et si ce cœur s’ébranle ? POLYEUCTE.                           
nger tes ans. « Quelle sérénité se peint sur ton visage ! « Comme ton cœur est pur, ton front est sans nuage, « Tu dors, et
issez la fille : « Est-il vrai que Booz soit de notre famille ? « Mon cœur et Néomi me l’assurent tous deux, — « Ô ciel, rép
e n’est plus un bonheur. — Ah ! que ne lisez-vous dans le fond de mon cœur « Lui dit Ruth ; vous verriez que la loi de ma mè
63 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
. Après ces preuves tirées des faits, l’auteur rassure l’esprit et le cœur de l’homme ; l’un contre l’obscurité des mystères
es autres ne s’adressant qu’à la raison, mais celui-ci s’adressant au cœur qui est ce que Dieu demande particulièrement ; et
atale couleur ! Hélas ! de quels soucis cuisans n’agite-t-elle pas le cœur des mortels ! quelles guerres sanglantes n’a-t-el
nce, il faut soigner le père. Des gris et des bais-bruns on estime le cœur  : Le blanc, l’alézan-clair languissent sans vigue
ssée dans les préceptes. Connois donc et son âge, et sa race, et son cœur , Et sur tout dans la lice observe son ardeur. Le
prédis ces tragiques fureurs. Qui couvent sourdement dans l’abîme des cœurs . Quand César(c) expira, plaignant notre misère, D
t l’éclat de l’imagination, et un grand nombre de peintures vraies du cœur humain ; dans le second, une élégante noblesse, e
à lui seul, affoiblit beaucoup l’intérêt qu’on prend à Andromaque. Le cœur est partagé entre ces deux personnages. Aussi ent
ôt qu’elle apprend qu’Aricie en est aimée, la jalousie entre dans son cœur et lui ferme la bouche sur l’aveu qu’elle alloit
uré, Fulvie, et je le jure encore : Quoique j’aime Cinna, quoique mon cœur l’adore, S’il veut me posséder, Auguste doit péri
s l’inflexible rigueur. Le jour n’est pas plus pur que le fond de mon cœur . On voit clairement que la situation où se trouv
e qu’il n’est pas dans la nature. Le monologue doit être un combat du cœur . Le personnage y paroît irrésolu, et délibérant,
l’esprit ; mais il ne l’instruit pas : il amuse et ne va pas jusqu’au cœur . Dans l’autre genre de comédie, on présente un ca
s donner avis Que depuis que par vons tous ses pas sont suivis, Son cœur qu’avec excès votre poursuite outrage, N’a que tr
e âme est blessée, Elle vous eût plutôt fait savoir sa pensée, Si son cœur avoit eu dans son émotion A qui pouvoir donner ce
son, et trouve que les leçons qu’il lui a données, ont germé dans son cœur , et qu’enfin elle se montre digne d’être sa femme
que j’ai prise. Mais sur-tout songez que le temps presse, et que deux cœurs qui s’aiment, doivent s’entendre à demi-mot. Sgan
s, lui réplique celui-ci, Voulez-vous qu’elle-même elle explique son cœur  ? J’y consens volontiers pour vous tirer d’erreur
Suivez-moi ; vous verrez s’il est rien que j’avance, Et si son jeune cœur entre nous deux balance. (Voilà ce coup de théât
objets à ma vue, Qui m’inspirant pour eux différens sentimens, De mon cœur agité font tous les mouvemens. L’un par un juste
n âme une allégresse entière ; Et l’autre par sa vue inspire dans mon cœur De secrets mouvemens et de haine et d’horreur. Me
, Si je lui refusois ce qu’exige sa flamme, Qu’à céder malgré moi mon cœur s’est vu réduit ; Et pour justifier cette intrigu
y distinguer, sans avoir une connoissance profonde de la nature et du cœur humain. Que la nature donc soit votre étude uniq
mique. Quiconque voit bien l’homme, et d’un esprit profond De tant de cœurs cachés a pénétré le fond, Qui sait bien ce que c’
ut naître sans dépendance, Que jamais par la force on n’entra dans un cœur , Et que toute ame est libre à nommer son vainqueu
it parlé sans feinte ; Et rejetant mes vœux dès le premier abord, Mon cœur n’auroit eu droit de s’en plaindre qu’au sort. Ma
uelle trahison pouvez-vous donc vous plaindre ? Alceste. Ah ! que ce cœur est double et sait bien l’art de feindre ! Mais,
aujourd’hui. Mais je veux consentir qu’elle soit pour un autre ; Mon cœur en a-t-il moins à se plaindre du vôtre ? En serez
grâces de Térence. Quel homme a eu une connoissance plus profonde du cœur humain, a pénétré plus avant dans les replis d’un
sse. Son principal mérite consiste à saisir avec art les mouvemens du cœur , et à les peindre avec intérêt. Mais on lui repro
tuation où se trouvent les principaux personnages, remue fortement le cœur , et l’agite avec véhémence. Or, nulle action théâ
re âme. Que dans tous vos discours la passion émue Aille chercher le cœur , l’échauffe et le remue. Si d’un beau mouvement l
e caractère nous est déjà connu, dire avec emportement : Sors de mon cœur , nature, ou fais qu’ils m’obéissent ; Fais-les se
raignions d’en éprouver de semblables. La nature a donné à l’homme un cœur sensible et compatissant : la seule image des mis
innocent de son amour. Quel est l’homme qui, rentrant dans son propre cœur , ne se jugera pas capable d’un pareil excès s’il
s les agrémens, et tout l’intérêt qui peuvent satisfaire à la fois le cœur , l’imagination et la raison. L’histoire dit que C
touffer la voix de la nature, qui crie encore plus fortement dans son cœur , à l’approche du jour où Iphigénie doit arriver,
igénie, qui paroît dans ce même moment, à venir recevoir à l’autel un cœur qui l’adore. Cette princesse prête à l’y suivre,
’ai votre fille ensemble et ma gloire à défendre. Pour aller jusqu’au cœur que vous voulez percer, Voilà par quels chemins v
gloire intéressée emporte la balance. Achille menaçant détermine mon cœur  : Ma pitié sembleroit un effet de ma peur. Il app
age trop vive de l’amour ne peut que corrompre l’esprit et amollir le cœur . Elle est au moins l’occasion du danger, si elle
ux des spectateurs, qui font une grande impression sur eux. Ainsi nos cœurs étant tournés à la galanterie, le plus sûr moyen
pas qu’il puisse séduire l’innocence, ou amollir encore davantage les cœurs foibles et trop sensibles. C’est au poëte à ne ja
présence….. Ciel ! avec quel respect et quelle complaisance Tous les cœurs en secret l’assuroient de leur foi ! Parle ; peut
mis….. Neptune, l’instrument d’une indigne foiblesse, S’empara de mon cœur , et dicta la promesse. S’il n’en eût inspiré le b
L’éclat de son grand nom lui fait peu de jaloux ; Et peu d’hommes au cœur l’ont assez imprimée, Pour oser aspirer à tant de
re : Mais votre fermeté tient un peu du barbare. Peu, même des grands cœurs , tireroient vanité D’aller par ce chemin à l’immo
a fait, Je crois faire pour elle autant que vous pour Rome ; J’ai le cœur aussi bon ; mais enfin je suis homme. Je vois que
e sort si contraire. Encor qu’à mon devoir je coure sans terreur, Mon cœur s’en effarouche, et j’en frémis d’horreur ; J’ai
verez la mort. Polyeucte. Je la cherche pour lui. Néarque. Et si ce cœur s’ébranle ? Polyeucte. Il sera mon appui. Néarq
ut se rappeler qu’il doit toujours être dans la tragédie un combat de cœur . On veut absolument que le spectateur s’intéresse
evoirs que tout auteur d’une tragédie doit remplir…… Il faut tenir le cœur des hommes dans sa main ; il faut arracher des la
attachante ; ne rien dire d’inutile ; instruire l’esprit et remuer le cœur  ; être toujours éloquent en vers, et de l’éloquen
ajoute cette réflexion de la Bruyère. Le poëme tragique vous serre le cœur dès son commencement, vous laisse à peine dans to
t plus touchant. Ce tragique est tout sentiment, va toujours droit au cœur , et sait merveilleusement l’attendrir. Ses tragéd
lus vrai. Le talent particulier de Racine est de parler intimement au cœur et de l’attendrir. Il s’en faut bien qu’il ait d’
s de Molière écoutées attentivement, sont d’admirables leçons pour le cœur et pour l’esprit. Il n’y a point, et il n’y eut j
les portes ; et Alceste délivrée par Alcide, ramène la joie dans les cœurs . Mais cette joie disparoît presqu’aussitôt, pour
des enfers. Acte V Le triomphe d’Alcide répand la joie dans tous les cœurs . Mais Admète est obligé de céder son épouse. Aprè
et qui le plus souvent laissent l’esprit vide, et ne parlent point au cœur . On voit avec plus de plaisir une tragédie-lyriqu
eux coupables, Soyez aujourd’hui déchaînés ; Goûtez l’unique bien des cœurs infortunés Ne soyez pas seuls misérables….. Ma ri
omparables Aux troubles qu’elle m’a donnés. Goûtons l’unique bien des cœurs infortunés, Ne soyons pas seuls misérables. Voic
reux si j’avois évité Le charme trop fatal dont il fut enchanté ! Son cœur n’eut que trop de tendresse, Je suis tombé dans s
aux anciens Romains ; et Didon, victime de l’amour intéresse tous les cœurs . L’Iliade et l’Odyssée offrent également en bien
; Le fanatisme affreux, la discorde farouche, La sombre politique, au cœur faux, à l’œil louche, Le démon des combats respir
rappent agréablement l’esprit : de l’autre, ils affectent vivement le cœur , qui se livre alors sans réserve aux mouvemens d’
ion et notre intérêt à être éclairés et à étendre nos lumières. Notre cœur se porte vers la vertu, parce que nous sentons qu
opée ; mais que dans l’ode son inspiration est prophétique : c’est le cœur qui est dans l’ivresse du transport : le poëte po
e, de ces élans, impétueux, fruits d’une imagination échauffée par un cœur vivement ému, et qui conviennent essentiellement
’une élégante poésie, attire par le plaisir, persuade et maîtrise les cœurs les plus rebelles. Ainsi nous présentons à un enf
t ; tous restent muets, immobiles, et l’agitation n’est que dans leur cœur . Déjà les deux combattans étoient épuisés, et peu
c lui fit asseoir la justice ; Il pardonna souvent ; il régna sur les cœurs , Et des yeux de son peuple il essuya les pleurs.
tés ton langage enchanteur, Et tes sons souverains de l’oreille et du cœur . Français vous savez vaincre et chanter vos conqu
La reine caresse cet enfant ; et peu à peu l’amour se glisse dans son cœur . Dans un grand repas qu’elle donne à Enée, elle l
a furie Alecto, évoquée des enfers par Junon, souffle sa rage dans le cœur de la reine Amate, qui a promis sa fille à Turnus
e séjour à ce monarque auguste, Que les cieux, que la terre et que le cœur du juste ? C’est lui qui nous soutient, c’est lui
i ! le pardon sonnant te retrouve en ces lieux ? Où donc est ce grand cœur , dont tantôt l’allégresse Sembloit du jour trop l
t à leur tête. A suivre ce grand chef l’un et l’autre s’apprête. Leur cœur semble allumé d’un zèle tout nouveau. Brontin tie
cette conscience dont la voix terrible se fait si souvent entendre au cœur du méchant ; en vain se flatteroit-il d’acquérir
64 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
les litanies du souvenir. Elle fut digne d’avoir un talent égal à son cœur . Dans l’enceinte étroite d’un horizon borné du cô
ant ; le courage fut ici du côté de la faiblesse, et ces soupirs d’un cœur mystique se concilient avec un bon sens prudent q
on, de revoir le cours ordinaire des choses, quand tout est changé au cœur  ! Mon pauvre ami, quel vide tu me fais ! Partout
e de renommée qui va s’attacher au nom que j’ai le plus aimé. Oh ! le cœur voudrait tant immortaliser ce qu’il aime ! Mauric
ce fraisier qu’il décrit avec tant de charme, tant d’esprit, tant de cœur , qui ferait, dit-il, écrire des volumes sans fin,
si je me mettais à me décrire, sans compter ce qui vit aux replis du cœur , comme ces insectes qui logent dans l’épaisseur d
65 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
vertu ; celle-ci sort triomphante de la lutte ; mais au fond de notre cœur , l’impression du mal reste plus vive que celle du
lieu de le laisser dans le ciel, ils l’ont mis sur la terre, jans le cœur de l’homme lui-même : ils ont fondé leur drame su
nisme des passions ; c’est le devoir aux prises avec les penchants du cœur , qui amène les situations pathétiques et tragique
de la fatalité. Le théâtre moderne, fondé sur le choc des passions du cœur , a donc l’avantage d’être plus moral, plus fécond
es situations pleines d’intérêt, des mouvements toujours nouveaux. Le cœur humain est lui-même le théâtre d’un drame sans ce
la nature-, il est sûr, en tous temps et en tous lieux, de remuer les cœurs . Les passions les plus dramatiques sont l’ambitio
xcellence : De cette passion la sensible peinture Est, pour aller au cœur , la route la plus sûre. Boileau, Art poét. Les
qui conviennent à la passion véhémente, aux mouvements pathétiques du cœur . Les descriptions ne sont bonnes que quand elles
Molière, un philosophe sérieux et observateur, qui connait à fond le cœur humain et la société, qui en saisit les côtés fai
que. Quiconque voit bien l’homme, et, d’un esprit profond, De tant de cœurs cachés a pénétré le fond ; Qui sait bien ce que c
66 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
cette rébellion. Une poésie sombre colore ce pamphlet inspiré par un cœur courroucé, qui voit dans tout abus un crime, dans
ans cette détresse. » Et cette parole fut écoutée, et ils prièrent de cœur le Père qui est dans les cieux1. Et quand ils eur
ardent, plus abondant, et « enseignera toutes choses à ceux dont les cœurs se dilateront pour le recevoir », et « renouvelle
de moins de deuils ? Non sans doute, elles se ressemblent toutes. Mon cœur , cependant, vous envoie ses vœux ; il demande pou
eur chair tomber sous de flambantes lames, Et n’ai rien obtenu de ces cœurs glorieux Que de les avoir vus pousser des chants
s les avantages de ce monde ; mais qu’un rayon divin descend dans son cœur , pour lui causer un genre de félicité qui ne ress
« Voilà votre lettre du 18, qui a été bien retardée. Elle me brise le cœur . Oh ! que le bon Dieu vous aide, vous soutienne,
s regards sur cette immense éternité, fixe, immobile, vaste comme mon cœur , inépuisable comme ses désirs, je voudrais m’élan
67 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
s ; qui ne flatte pas les oreilles, mais qui porte ses coups droit au cœur . De même qu’on voit un grand fleuve qui retient e
u plus haut des cieux les rênes de tous les royaumes3 ; il a tous les cœurs en sa main : tantôt il retient les passions, tant
vé superbement, et qu’il a porté son faîte jusqu’aux nues, et que son cœur s’est enflé dans sa hauteur : pour cela, dit le S
onvaincus de notre néant ; mais s’il faut des coups de surprise à nos cœurs enchantés de l’amour du monde, celui-ci est assez
à Saint-Cloud de toutes parts ; on trouve tout consterné, excepté le cœur de cette princesse4 : partout on entend des cris 
princesse si précises et si littérales !… La voilà, malgré son grand cœur , cette princesse si admirable et si chérie ! la v
ment universel à son père ou à son grand-père, et qui n’ait encore le cœur attendri de ce qu’il a ouï réciter des bontés de
extrême de son peuple envers lui1. C’est ainsi qu’il avait gagné les cœurs  ; et s’il avait ôté de sa vie la tache que Votre
vous vous fassiez entendre aux oreilles, et que vous portiez dans les cœurs des vérités plus articulées3. Voici la belle médi
nstructions irrégulières se trahit l’essor spontané d’une âme et d’un cœur . 8. Nous dirions : ravis par une certaine douceu
plaisance de notre amour-propre, dans cette secrète intrigue de notre cœur , que nous ne pouvons nous tirer de leurs mains ni
une modestie fausse ; mais c’est l’émotion sincère qui parle. 1. Le cœur de la reine avait été déposé dans l’église des re
n pleine d’onction et de mélancolie. 1. « Qui vous touche si fort au cœur . » Allusion à la lettre que Bossuet écrivit à Lou
s pauvres peuples. Puisse Votre Majesté avoir le moyen d’assouvir son cœur de ce plaisir vraiment chrétien et vraiment royal
esse ces sujets d’éternelle méditation. 2. Ces mouvements partent du cœur . Il y a de l’enthousiasme dans la foi de Bossuet.
68 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
autels, proscrit les prêtres. En purifiant l’air et attendrissant les cœurs , il contribua aussi, malgré ses défauts, à provoq
ds modestes étaient joints, et ses mains d’albâtre pressaient sur son cœur un crucifix d’ébène ; le scapulaire de ses vœux é
espérer de vivre longtemps dans le souvenir de nos amis, puisque leur cœur , où s’est gravée notre image, est comme l’objet d
pas encore assez vaine, de la trace que notre mémoire laisse dans le cœur des hommes, cendre et poussière 3. Avant de par
à acheter si chèrement un tombeau. Toutefois, Dieu qui voyait que mon cœur ne marchait point dans les voies iniques de l’amb
eraine beauté et le souverain génie, là où est le Dieu qui a placé le cœur de l’honnête homme dans un fort inaccessible aux
és, je le veux bien, à cette inévitable lie qui dort toujours dans le cœur de l’homme ? ou bien cette lie est-elle tout notr
jours dans le cœur de l’homme ? ou bien cette lie est-elle tout notre cœur et notre tristesse vient-elle seulement de l’inex
ement dans la nature, une perspective bien graduée, vous gagneront le cœur peu à peu, et donneront pour vous à cette petite
69 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »
seule peut répandre un baume adoucissant sur les plaies saignantes du coeur . Bannissons du style toutes les fleurs du langage
tres de condoléance n’ont pas besoin de préceptes. Dans la douleur le cœur parle et parle bien. Voir Canevas n° 7 à 9. §
erait que le remercîment vient de la politesse, de l’usage, et non du cœur . Nous devons laisser voir que nous sommes touchés
attribue les fautes à des circonstances fatales, et non à un mauvais cœur , qu’on engage à se corriger par des tournures adr
on ne cherchera pas dans une lettre de trace de logique, car c’est le cœur qui parle : or, le cœur ne raisonne pas. Si parfo
une lettre de trace de logique, car c’est le cœur qui parle : or, le cœur ne raisonne pas. Si parfois le syllogisme s’y cac
70 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Calvin, 1509-1564 » pp. -
joug de fer. Il hérissa d’épines les voies du salut. Mais s’il eut le cœur médiocre, parce que la charité lui fit défaut, re
l ne cherche pas à plaire. Son discours est triste, et ne dit rien au cœur . Ajoutons qu’il confond souvent le raisonnement a
and Pasteur2. Deux ou trois jours devant la mort, comme elle avoit le cœur plus eslevé à Dieu, aussy parloit-elle d’une plus
ence à leur resister, le venin que tenoient aucuns3 caché dedans leur cœur s’est ietté. Mais tout cela n’est que fumee : car
qu’il luy plaise d’apaiser tous les tumultes qui pourroient rompre le cœur des infirmes : car c’est ce qui me poise7 plus qu
71 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
dogme. Il a de l’onction, il est insinuant, il connaît intimement le cœur humain, met la passion aux prises avec la foi, et
ous comme un vautour cruel, et s’attache à nous pour nous déchirer le cœur et nous punir du plaisir qu’il nous a lui-même do
s les réjouissances publiques ; c’est une vivacité d’ostentation ; le cœur n’y prend presque plus de part ; le long usage de
à notre fortune ; l’intérêt est un grand attrait pour la plupart des cœurs  ; les titres qui nous rendent puissants se change
l’homme. Elle seule est la lumière de notre esprit, la règle de notre cœur , la source des vrais plaisirs, le fondement de no
72 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
s mérité5 ? L’honneur ne dépend pas d’un injuste caprice, Et quand le cœur est pur, il suffit. Lucrèce. Non, nourrice. Ce n
z bien respecter la pudeur Que d’avoir seulement son culte au fond du cœur . La nourrice. Eh bien ! soit. Prolongez cette re
sauvée, a perdu sa constance, Et, façonnée aux lois, n’a même plus au cœur D’un peuple impolicé6 la sauvage vigueur. Partout
onsommer L’œuvre républicaine en la faisant aimer. Elle aura tous les cœurs , si l’ordre recommence. Pour cela, que faut-il ?
t que par les bonnes mœurs3 ; Pour réformer l’État, réformez donc les cœurs , Sinon, vainqueurs d’un roi, mais vaincus par le
. Elle n’agit pas seulement sur les manières, mais sur l’esprit et le cœur  ; elle rend modérés et doux tous les sentiments,
parés. Il y a du sang dans toutes leurs paroles. Danton en a comme le cœur soulevé ; Marat en a soif comme d’un calmant pour
ire fou, pour n’avoir pas à porter plus de haine que n’en contient le cœur humain. Danton, par son retour à la générosité, e
73 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
harmonieux, de mêler l’utile à l’agréable, en faisant goûter à notre cœur les préceptes de la morale la plus pure, et à not
r la fougue de son imagination brûlante, et par les mouvements de son cœur vivement ému, il part comme un torrent qui rompt
un torrent, un orage : elle emporte tout avec elle ; elle ébranle les cœurs  ; elle nous fait parcourir l’univers, elle nous f
ment par un refrain. Destiné à éclairer l’intelligence ; à toucher le cœur et à satisfaire le goût, le cantique doit briller
eaux les plus riants de la nature, les mouvements les plus ingénus du cœur humain, l’enjouement, le plaisir, la mollesse, la
els sont les sentiments qui conviennent à l’élégie ? Il faut que le cœur seul parle dans l’élégie Le but de l’élégie, tel
mais encore lorsqu’elle décrit en passant des objets gracieux. Que le cœur soit vivement pénétré, et il suggérera à l’esprit
ort de Jonathas et de Saül. La religion chrétienne qui, en épurant le cœur , le dispose à la poésie la plus sublime et la plu
te ordinairement par le malheur, est plus ou moins forte, et donne au cœur plus ou moins de puissance pour exprimer ses sent
née à exprimer la gaieté et la joie, à récréer l’esprit, à toucher le cœur par de gracieuses images, la chanson, infidèle à
udeville de Panard : Le perroquet et l’acteur Tous deux récitent par cœur  :     Voilà la ressemblance. Devant le public ass
jette toute recherche d’esprit, l’esprit étant l’écueil du langage du cœur . Son caractère est la naïveté ; tout doit y être
La romance présente trop souvent un danger réel : c’est d’amollir le cœur et de l’accoutumer à une espèce de sensiblerie po
74 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213
it nombre de paroles sanglantes qui appellent la mort. Il a fini : le cœur lui bat, mais c’est de joie ; il s’applaudit, il
le cœur lui bat, mais c’est de joie ; il s’applaudit, il dit dans son cœur  : « Nul ne roue mieux que moi. »Il descend : il t
ar la fin de ta lettre, qui a touché la fibre la plus sensible de mon cœur . Parmi toutes les idées qui me déchirent, celle d
rs une dizaine d’années. 2. C’est le cas de dire qu’il a l’esprit du cœur . 3. Le comte de Maistre était pauvre, comme son
75 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
ement aux maux de ceux qui l’entourent, quelles solides qualités d’un cœur droit, généreux et vraiment chrétien ne joint-ell
a chambre, met son épée contre la porte, et se la passe au travers du cœur  ; mais ce ne fut qu’au troisième coup, car il s’e
bre. Ne comprenez-vous point bien l’effet que cela peut faire dans un cœur comme le mien ? Si vous continuez de vous bien po
uve cette tristesse avec tant d’autres qui sont présentement dans mon cœur  ! Le péril extrême où se trouve mon fils ; la gue
à la pauvre madame de Nogent1 ; madame de Longueville fait fendre le cœur , à ce qu’on dit : je ne l’ai point vue, mais voic
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
par cette mémorable disgrâce qui révéla tout ensemble le génie et le cœur du favori reconnaissant, ami de Molière, de Racin
spirituelle sagesse ressemble à la volupté d’un esprit droit et d’un cœur excellent2. Le laboureur et ses enfants
me pique,   En ai pris la fuite de peur,   Le maudissant de très-bon cœur .   Sans lui, j’aurais fait connaissance Avec cet
l veut, Bon souper, bon gîte, et le reste ?4 » Ce discours ébranla le cœur De notre imprudent voyageur. Mais le désir de voi
incère. » A ces mots, il se couche3, et chacun étonné Admire le grand cœur , le bon sens, l’éloquence4 Du sauvage ainsi pros
ts d’imagination. — Le sophi, un roi de Perse. 2. On retrouve ici le cœur de la Fontaine. 3. Vont…pleuvant. — Aller, cons
. 5. Travaux, fatigues. On voit bien que sa prière s’adresse à un cœur un peu égoïste, qui aime surtout ses caprices, se
argner, pour songer à tout ! » 2. Courage, ce que vous avez dans le cœur , votre disposition ; sens encore très-usité au XV
é entre le caractère de La Fontaine et celui du pigeon voyageur ? Son cœur , Chose légère, ne fut jamais très-sédentaire. 6.
n leur nom, comme s’il sentait leur présence en lui-même, et dans son cœur . 5. Esclaves. Ce mot est le signal de la colère
. 3. Se couche. Attitude de suppliant qui se résigne. 4. Le grand cœur et le bon sens. C’est là toute l’éloquence. 5.
es petits docteurs imberbes ont l’orgueil qui accompagne la dureté du cœur . 1. Quittez le long espoir, etc., imitation
à cette terre sans grâce un charme particulier ; c’est là qu’est mon cœur  ; c’est là que le repos m’est doux ; c’est là que
ïves et les doctes muses. Pleurez, vous tous qui avez reçu du ciel un cœur et un esprit capables de sentir tous les charmes
77 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
étranger à toute passion, sauf à l’amitié, cette volupté choisie des cœurs épicuriens, privé par la mort de la Boétie d’une
ces mines fieres et tyranniques d’un homme qui n’a plus de sang ny au cœur ny aux veines ; vrais espovantails de cheneviere5
ant contre la France, que ie ne regarde Paris de bon œil. Elle2 a mon cœur des mon enfance. Et m’en est aduenu comme des cho
4. Elle ne met pas en œuvre. 5. L’enthousiasme qui pénètre dans le cœur comme la pointe d’un trait. 6. Frappe aussi par
son heureuse situation. 8. Voilà un vœu qui est encore dans tous les cœurs . 9. Si elle ne fait qu’un corps animé par une se
u feu ; Par elle vous gardez, sous une rude écorce, Les tendresses du cœur et la croyance en Dieu. Si la France un matin vou
! A ceux qui vous diront la ville et ses merveilles Fermez bien votre cœur , paysans, mes amis ! A l’appel des cités fermez b
78 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
e d’inventer que d’apprendre. Sereine et austère, malgré l’essor d’un cœur ardent, sa jeunesse ne connut que les troubles et
timent de notre grandeur et de notre misère, il associe l’accent d’un cœur qui a souffert. De là ce style incomparable qui s
le détourner de ce désir, et c’est la qualité la plus ineffaçable du cœur de l’homme. Et ceux qui méprisent le plus les ho
nes variétés, d’une présomption démesurée à un horrible abattement de cœur . Malgré la vue de toutes nos misères qui nous tou
nc dans une correspondance qu’on tâche d’établir entre l’esprit et le cœur de ceux à qui l’on parle d’un côté, et de l’autre
xpressions dont on se sert ; ce qui suppose qu’on aura bien étudié le cœur de l’homme pour en savoir tous les ressorts, et p
lace de ceux qui veulent nous entendre, et faire essai sur son propre cœur du tour qu’on donne à son discours, afin de voir
e sont point un jeu de son esprit, c’est le travail douloureux de son cœur  : elles le pénètrent, elles le consument ; c’est
79 (1839) Manuel pratique de rhétorique
x discours de son Énéide. Qu’il s’attache à Racine et qu’il sache par cœur Phèdre, Britannicus, Iphigénie, Athalie. Qu’il ét
immortelles que la vertu même, celles-ci seront placées dans tous les cœurs , et vous aurez autant de monuments qu’il y a d’ho
e conquête une seule parole peut vous procurer ! elle vous gagnera le cœur de tous les hommes. Quelle récompense vous recevr
Les statues que lui élèvera sa clémence seront placées dans tous les cœurs . 3° Le souvenir de la clémence de Constantin a su
èles et affectionnés. 1° La clémence de l’empereur lui gagnera les cœurs de tous les hommes. 2° L’Éternel l’en récompenser
rebelles en sujets fidèles et affectionnés ; et qu’en lui gagnant les cœurs de tous les hommes, il lui assure des récompenses
es sentiments les plus élevés : c’est par la clémence qu’on gagne les cœurs  ; elle seule nous procure une gloire durable ; la
immortelles que la vertu même, celles-ci seront placées dans tous les cœurs , et vous aurez autant de monuments qu’il y a d’ho
ance et d’amour que la clémence de -l’empereur excitera dans tous les cœurs , et qui perpétueront à jamais le souvenir de sa v
, et qui est ici personnifié. Actions de miséricorde. Sensibilité du cœur , attendrissement sur la misère, sur les maux d’au
bon usage qui les apprend ; mais le principe en est toujours dans un cœur droit et vertueux ; l’homme de bien se respecte t
1° dans le sujet ; 2° dans l’âme de l’orateur lui -même ; 3° dans le cœur de ses auditeurs. Pour les découvrir et les excit
s pour cela il faut qu’il ait la sensibilité. La nature a mis dans le cœur de l’homme la sensibilité ; par elle, il s’échauf
sse ou les mœurs, et de la satire amère qui vient de la méchanceté du cœur . Style tempéré. Le style tempéré ou médiocr
t annonce qu’il veut plaire plutôt qu’éclairer l’esprit et toucher le cœur . Aussi ce genre abonde en descriptions, en parall
e pathétique tantôt tendre, tantôt véhément : « Pour moi, juges, mon cœur se déchire, mon âme est pénétrée d’une douleur mo
ve en soi la source de sa douleur, et ouvre lui-même sa plaie ; et le cœur , pour être touché, n’a pas besoin d’être ému. « P
se à son tour par la communication : « Mais siérait-il, Abner, à des cœurs généreux « De livrer au supplice un enfant malheu
des rois ; « Et bientôt en oracle on érigea ma voix. « J’étudiai leur cœur , je flattai leurs caprices, « Je leur semai de fl
dable Répond, en gémissant, à ce cri redoutable. Jusqu’au fond de nos cœurs notre sang s’est glacé. Des coursiers attentifs l
t les louanges de Dieu, en instruisant sa famille, et laisse tous les cœurs remplis tant de l’éclat de sa vie que de la douce
ières dont se forme la foudre qui tombe sur les montagnes, il sort du cœur des peuples des iniquités dont vous déchargez les
rdents, des souhaits tendres et empressés d’une âme généreuse ou d’un cœur reconnaissant. Cette figure manque rarement son e
ante : « Si quis piorum manibus, etc.17 ». L’obsécration intéresse le cœur , émeut la pitié, désarme la colère. Elle supplie,
tes Dont elle avait puni les fureurs indiscrètes ; Et moi, reine sans cœur , fille sans amitié, Esclave d’une lâche et frivol
nd de ma pensée ? Et ne voyais-lu pas, dans mes emportements, Que mon cœur démentait ma bouche à tous moments ? Quand je l’a
, § Style élevé, péroraison de la Milonienne : « Pour moi, juges, mon cœur se déchire… »]. 17. Voir page 46 [= § Style élev
80 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260
es l’énergie de mes sentiments. Mon esprit épuisé ne sert plus ni mon cœur ni ma pensée ; ma plume est aussi faible que ma m
t chacune de ces lignes : il n’y en a pas une qui ne m’ait déchiré le cœur , et je n’aurais pas souffert davantage si j’eusse
n’est-ce pas en effet ce triste devoir que je viens d’accomplir ? Mon cœur n’est-il pas son vrai tombeau ? Encore quelques j
ur ne m’en séparer jamais ? O espérance divine, qui me fait battre le cœur au milieu des incertitudes de l’entendement ! ô p
81 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
it vers sa source une roule nouvelle, Plus tôt qu’on ne verrait votre cœur dégagé : Voyez couler ces flots dans cette vaste
r ; et en retournant sur mes pas, j’ai une tristesse mortelle dans le cœur , et je regarde avec envie les sentiments que j’av
tendre se rappellent de quel ton il disait à Flaminius : Attale a le cœur grand, l’esprit grand, l’âme grande, Et toutes le
de Trasimène… à Attale : Vous avez de l’esprit, si vous n’avez du cœur … à Laodice, après son entretien avec l’ambassade
riers je n’ai rien à vous dire ; C’est à servir l’Etat que leur grand cœur aspire. De votre dictateur ils ont percé le flanc
uvent remplir ces vastes édifices, mais ils laisseront toujours votre cœur vide… etc. Massillon, Petit Careine. Interro
82 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
due variée, et qui parussent mieux faits les uns pour être appris par cœur , les autres pour être lus en classe ou dans la fa
u temps serein, — si joyeux qu’ils montrent en chantant — -qu’en leur cœur il y a tant de joie — qu’il leur faut chanter for
à être gais et amoureux, — à cause du temps beau et doux. — Très dur cœur a celui qui, en mai, n’est pas amoureux, — quand
Le roi jeta un regard sur eux tout à fait en colère, car il avait le cœur si dur et si rempli de grand courroux qu’il ne pu
tier de Mauni et dit : « Ha ! gentil seigneur veuillez réfréner votre cœur . Vous avez la gloire et la renommée de souveraine
sa femme, qui pleurait devant lui à genoux très tendrement. Ainsi son cœur s’amollit, car c’est à contre-cœur qu’il l’eût fâ
e suffisant à l’escrime. L’estimation et le prix un homme consiste au cœur et en la volonté : c’est là où gît son vrai bonhe
Don Juan. — La jolie petite fille que c’est ! je l’aime de tout mon cœur . M. Dimanche. — C’est trop d’honneur que vous lu
is votre serviteur. Don Juan. — Parbleu ! je suis à vous de tout mon cœur . M. Dimanche. — Vous m’ honorez trop. Je.... Do
s animaux, de travailler beaucoup, de manger de même. Cela me fend le cœur de les voir ainsi exténués604; car enfin j’ai une
s pleurant, et toujours mourant : il me semblait qu’on m’arrachait le cœur et lame ; et en effet quelle rude séparation ! Je
l’autre jour ravis chez M. de la Rochefoucauld699. Nous apprîmes par cœur celle du Singe et du Chat 700 : D’animaux malfais
que c’était la centième sottise qu’il m’avait faite, qu’il n’avait ni cœur , ni affection ; en un mot, la mesure était comble
urir de voir ce portrait : c’étaient des cris qui faisaient fendre le cœur  ; ils ne pouvaient prononcer une parole ; ses val
le pour jamais : songez qu’il était mort et qu’il avait une partie du cœur emportée. On crie, on pleure ; M. d’Hamilton fait
mauvais riche La félicité toute seule742 est capable d’endurcir le cœur de l’homme. L’aise, la joie, l’abondance rempliss
omme font tous les objets extraordinaires ; mais ils n’auront pas les cœurs . Lorsque Dieu forma le cœur et les entrailles de
raordinaires ; mais ils n’auront pas les cœurs. Lorsque Dieu forma le cœur et les entrailles de l’homme, il y mit premièreme
dont nous sortons. La bonté devait donc faire comme le fond de notre cœur , et devait être en même temps le premier attrait
antage, comme une fontaine publique qu’on élève pour la répandre. Les cœurs sont à ce prix ; et les grands dont la bonté n’es
médisance ! combien d’amitiés rompues par une raillerie ! combien de cœurs aigris et envenimés par les rapports indiscrets !
isse, il la voit de plus près, il ne l’a jamais vue si belle, il a le cœur épanoui de joie ; il la quitte pour l’Orientale ;
te à la lecture d’un testament avec des yeux rouges et humides, et le cœur serré de la perte de celui dont il espère recueil
libéralité consiste moins à donner beaucoup qu’à donnera propos. (Du cœur .) Il vaut mieux s’exposer à l’ingratitude que de
le feu, et l’appareil d’un festin magnifique par toute la cuisine. Le cœur de Termes en tressaillit. Il donna sous main ordr
i vus autrefois. Qui t’ôterait tes gestes et tes paroles apprises par cœur sans jugement, ne laisserait rien de toi. D’un jo
lle passa à juste titre pour un homme d’un esprit brillant, mais d’un cœur sec et dénué de toute passion généreuse. La den
uvent remplir ces vastes édifices, mais ils laisseront toujours votre cœur vide. Trouver tous les jours dans votre opulence
ils vous montreront la joie, mais ils ne la laisseront pas dans votre cœur . Employez-les à faire des heureux, à rendre la vi
tribut doux et secret dans notre âme ; le long usage, qui endurcit le cœur à tous les plaisirs, le rend ici tous les jours p
ement de sa victoire ; et le malheureux maréchal, porté dans tous les cœurs français, ne put survivre aux bonnes grâces de so
t toujours, ils nous trouvaient sensibles ; ils ne voyaient que notre cœur au-dessus d’eux1079 ; nous descendions jusqu’à le
lui donnerai la préférence. » Le marquis, stupéfait, la rage dans le cœur , alla chercher son ancien gouverneur, déposa ses
urs. Quelle instruction ! » La bonté d’âme de Colin développa dans le cœur de Jeannot le germe du bon naturel, que le monde
fusément les rimes. Je cherche où est le charme attendrissant que mon cœur trouve à cette chanson : c’est un caprice auquel
frants ; et les piétons toujours gais et contents de tout. Combien le cœur rit quand on approche du gîte ! combien un repas
us charmant cent fois que la politesse1193 et plus fait pour lier les cœurs . Point d’importun laquais épiant nos discours, cr
retournant au travail, ses outils sur l’épaule, je lui réjouirais le cœur par quelques bons propos, par quelques coups de b
ieille chanson rustique, et je danserais dans leur grange de meilleur cœur qu’au bal de l’Opéra. (Emile, livre IV.) Le p
d une fois j’avais pu doubler un certain coin, avec quel battement de cœur , avec quel pétillement de joie je commençais à re
a pourpre des bruyères frappaient mes yeux d’un luxe qui touchait mon cœur  ; la majesté des arbres qui me couvraient de leur
randes idées, j’aimais à me perdre en imagination dans l’espace ; mon cœur resserré dans les bornes des êtres s’y trouvait t
demain. » Je revenais à petits pas, la tête un peu fatiguée, mais le cœur content ; je me reposais agréablement au retour,
me rappelle mon premier état, et l’orgueil s’arrête à l’entrée de mon cœur . Non, mon ami, non, je ne suis point corrompu. Ma
u du vase où cuisaient ces châtaignes si savoureuses et si douces, le cœur nous palpitait de joie. Je me souviens aussi du p
ictions, je partis donc avec mon père. Il me portait en croupe, et le cœur me battait de joie ; mais il me battit de frayeur
ous qui me reprochez mon père, vous n’avez pas d’idée de son généreux cœur  ; en vérité, horlogerie à part, je n’en vois aucu
derrière la maison. Je n’ai jamais fait de repas plus agréable ; mon cœur se dilatait dans l’innocence et la joie d’une sit
t encore à l’homme juste, puisqu’il lui resterait la paix, la paix du cœur  ! trésor inestimable, santé de l’âme, charme de l
s’endormir : Je n’ai pas perdu la journée 1341 ; qui ne voit dans son cœur aucune passion haineuse, aucun désir coupable ; q
s sa bonté, me réservait un de ces moments si rares dans la vie où le cœur est inondé de joie par quelque bonheur extraordin
ageur de laisser après lui beaucoup de souvenirs, et de vivre dans le cœur des étrangers quelquefois plus longtemps que dans
milieu du brillant cortège des étoiles, et il se réjouissait dans son cœur . (Les Martyrs, livre I.) Un martyr Le peup
 : ce fut sa dernière pensée de la terre, il tourne son esprit et son cœur uniquement vers le ciel. (Les Martyrs, livre XXI
ais : qui sait combien ils dureront ? » Le pauvre père se tut, et, le cœur plein d’angoisse, il s’en retournait lentement ch
que tu n’as point été seulement juste, et que la charité pénétra ton cœur , parce que ta main s’ouvrit pour répandre sur tes
et des lambeaux de plaintes qui déchiraient l’air et qui fendaient le cœur  : « O mer féroce ! mer sourde ! mer pire que les
r féroce ! mer sourde ! mer pire que les démons de l’enfer ! mer sans cœur et sans honneur ! criait-elle avec des vocabulair
: « Nous désirons prier pour Votre Grâce, afin que Dieu éclaire votre cœur à votre dernière heure, et que vous mouriez ainsi
ir en la main cette image du Christ, si vous ne l’avez gravée dans le cœur . — Il est malaisé, lui répondit-elle, de l’avoir
 Il est malaisé, lui répondit-elle, de l’avoir en la main sans que le cœur en soit touché, et rien ne sied mieux au chrétien
uelque chose d’empoisonné qui se fait sentir aux lèvres d’un homme de cœur sitôt qu’il touche les bords du vase de perdition
instant, le sentiment de la grandeur de mon sacrifice me déchirant le cœur , je tombai à genoux, et, appuyant mon front sur l
sensée1558 ! L’excellent général Eblé, dont ce spectacle déchirait le cœur , voulut rétablir un peu d’ordre, mais ce fut en v
u ordre de détruire les ponts dès sept heures du matin. Mais ce noble cœur , aussi humain qu’intrépide, ne pouvait s’y décide
plus servir qu’aux Russes si on différait davantage, il se décida, le cœur navré, et en détournant les yeux de cette scène a
de leurs généraux de Sicile, qui avait toujours pris leurs intérêts à cœur . Il arrive à Tunis, bien muni d’argent, les haran
u national1572 cet humble oiseau si pauvrement vêtu, mais si riche de cœur et de chant. Quelle vie précaire, aventurée, au m
érils, sa vie précaire, ses épreuves cruelles, n’endurcissent pas son cœur  : elle reste bonne autant que gaie, sociable et c
e de joie. Sainte poésie, fraîche comme l’aube, pure et gaie comme un cœur d’enfant ! Cette voix sonore et puissante donne l
uvait étouffer entièrement l’air sublime des guerres fraternelles. Le cœur du jeune homme, saisi de cette douceur inattendue
l Drouot n’était point marié. Libre ainsi d’entraves, la bonté de son cœur s’exerçait à l’aise à l’égard des siens et des in
ment toutes les lettres de l’alphabet, mais encore des ornements, des cœurs , des rosaces, Adam et Eve, le portrait de Louis X
cinq genres d’écriture, mes pleins et mes déliés, mes ornements, mes cœurs et mes rosaces avec Oblet. (Mes Mémoires, XXXI.)
l’horizon lumineux de gloire s’ouvre devant lui1637. Soudainement le cœur se gonfle de colère à la pensée de la tyrannie. U
ueur du feu du bivouac, Germain regarda son petit ange assoupi sur le cœur de la jeune fille, qui, le soutenant dans ses bra
olière Aimer Molière, j’entends l’aimer sincèrement et de tout son cœur , c’est, savez-vous ? avoir une garantie en soi co
relle, qui est comme l’atmosphère des grands caractères et des grands cœurs . Il m’a fait connaître la sensation délicieuse d’
ous savez que les mauvaises têtes n’ont pas toujours les plus mauvais cœurs . Vous me querellez de ma robe de chambre : vous e
ncle, ou je me trompe, ou vous n’avez pas déjeuné. Vous êtes resté le cœur à jeun sur cette maudite lettre de change ; avalo
ardente avait été le stimulant qui maintient les nerfs débiles et les cœurs défaillants. Aussi s’élança-t-elle dans l’âpre ca
ufs pendant ces jours. Mais garde-toi de prendre des détours dans ton cœur , pour t’autoriser à jurer si tu n’es pas sûr de l
n péremptoire, Sur les climats de France occidentale1844. Prenez haut cœur , doncque, France et Bretagne1845, Car, si en camp
i, lion lié, Par moi seras maintenant délié : Tu le vaux bien, car le cœur joli as ; Bien y parut quand tu me délias. Secour
sir, mes amours : Eh quoi ! ô souvenance grève1930 ! A peu1931 que le cœur ne me crève Quand j’en parle ou quand j’en écris 
à craindre Dieu, Dont vous êtes l’image, et porter au milieu De votre cœur , son nom et sa sainte parole, Comme le seul secou
’Annibal ; Ce perfide ennemi de la grandeur romaine N’en a mis en son cœur que mépris et que haine. Nicomède. Non, mais il
ir absolu, C’est aux rois d’obéir alors qu’elle commande. Attale a le cœur grand, l’esprit grand, l’âme grande, Et toutes le
r la gloire ? Est-il quelque faiblesse, est-il quelque action Dont un cœur vraiment noble ait plus d’aversion, Puisqu’un seu
!... Ce grand excès d’amour que je t’ai témoigné N’a point touché ton cœur , ou ne l’a point gagné2144. Ingrat, tu m’as payé
de ce qui s’allait faire ; Et jusques à des vers qu’il en savait par cœur , Il me les récitait2233 tout haut avant l’acteur.
cour il avait de faveur, Disant qu’à m’y servir il s’offrait de grand cœur . Je le remerciais doucement de la tête, Minutant2
. » « Ha ! vraiment, mon pauvre Sosie, A te revoir j’ai de la joie au cœur . » « Madame, ce m’est trop d’honneur, Et mon dest
s tôt qu’il pourra, madame, assurément, « Mais bien plus tard que son cœur ne souhaite. » (Ah2263 !) « Mais quel est l’état
tre bras. Battre un homme à jeu sûr n’est pas d’une belle âme ; Et le cœur est digne de blâme Contre les gens qui n’en ont p
st-il quelque talent que l’argent ne me donne ? C’est ainsi qu’en son cœur ce financier raisonne. Mais pour moi, que l’éclat
gez-vous dans quel sang vous allez vous baigner ? Néron dans tous les cœurs est-il las de régner ? Que dira-t-on de vous ? qu
sombre inimitié ne fuit point mon visage ; Je vois voler partout les cœurs à mon passage ! » Tels étaient vos plaisirs. Quel
ort d’un coupable : Vous résistiez, seigneur, à leur sévérité ; Votre cœur s’accusait de trop de cruauté ; Et, plaignant les
ron.) Me voilà prêt, seigneur : avant que de partir. Faites percer ce cœur qui n’y peut consentir. (Britannicus, acte III, s
e victime. hector, à part. Il est sec2444. Valère. De serpents mon cœur est dévoré : Tout semble en un moment contre moi
voir recours : Je n’aimerai que vous ; m’aimeriez-vous toujours ? Mon cœur , dans les transports de sa fureur extrême, N’est
uittant votre triste personne. Le moindre déplaisir puisse saisir mon cœur . Un écolier qui sort d’avec son précepteur, Un hé
ton front pâlissant Dieu met le repentir : Je vois la vérité dans ton cœur descendue ; Je retrouve ma fille après l’avoir pe
me crois son fils ; mes preuves sont ses larmes, Mes sentiments, mon cœur par la gloire animé, Mon bras, qui t’eût puni s’i
rments : ma détestable erreur, Ce matin, de mon fils allait percer le cœur . Je pleure à vos genoux mon crime involontaire. C
ez, à Montèze. Je vois le doigt de Dieu marqué dans nos malheurs. Mon cœur désespéré se soumet, s’abandonne Aux volontés d’u
solitaire. Mais ces ruines même ont pour moi des attraits. Là, si mon cœur nourrit quelques profonds regrets, Si quelque sou
Mais le souper2537 s’annonce, et l’heure de la table Réunit tous les cœurs  : un flacon délectable Verse avec son nectar les
s célèbres. Ode imitée de plusieurs psaumes2539 J’ai révélé mon cœur au Dieu de l’innocence ; Il a vu mes pleurs pénit
ans leur colère : « Qu’il meure, et sa gloire avec lui ! » Mais à mon cœur calmé le Seigneur dit en père : « Leur haine sera
le nageant Tire le brin de jonc, et s’en va dirigeant Cette nef à son cœur si chère. On aborde, on débarque, et jugez du pla
sée, Et de vos rossignols les soupirs caressants, Bien ne plaît à mon cœur , rien ne flatte mes sens ; Je suis esclave. Le Ch
e ; et la nature entière Est plus nue à mes yeux, plus horrible à mon cœur , Que ce vallon de mort qui te fait tant d’horreur
n : les danses, les jeux, les plaisirs des bergers, Sont à mon triste cœur des plaisirs étrangers. Que parles-tu de dieux, d
orgueil. Le Chevrier. Berger infortuné ! ta plaintive détresse De ton cœur dans le mien fait passer la tristesse. Vois cette
ne et sois maudit ; car, si j’étais plus sage, Ces dons sont pour mon cœur d’un sinistre présage. De mon despote avare ils c
e. O mort ! tu peux attendre ; éloigne, éloigne-toi ! Va consoler les cœurs que la honte, l’effroi, Le pâle désespoir dévore.
x de ma saison ; Et quand je dis en moi-même : « Où sont ceux que ton cœur aime ? » Je regarde le gazon. Leur tombe est sur
ens, Leur âme en secret murmure De plus intimes accents ; Au fond des cœurs qui sommeillent, Leurs souvenirs qui s’éveillent
Des baisers sont sur sa bouche ; Sur ce sein qui fut leur couche Son cœur les rappelle à soi ; Des pleurs voilent son souri
oublier, c’est s’oublier soi-même ; N’êtes-vous pas un débris de nos cœurs  ? Dieu de pardon ! Leur Dieu ! Dieu de leurs père
refuserait pas de la rendre à leur cri.... Mais remettant au ciel un cœur transi de doute Pour qu’un guide invisible illumi
s’affaissèrent. Nul n’osait de sa voix faire entendre le son ; Leurs cœurs ne se parlaient que par leur seul frisson : En pr
, Et leurs têtes, pendant du bras qui les supporte, Battirent sur son cœur comme une chose morte. Son œil pétrifié sans pleu
es yeux Faisaient à ce trésor de si tristes adieux, Que je sentis mon cœur s’amollir de tendresse ; La pitié l’emporta. Jama
eleine, adieu pour jamais ! Je pars, il le faut, et je cède ; Mais le cœur me saigne en partant. Qu’un plus riche qui te pos
sang, la poudre et le goudron, S’enfonçaient dans les bois, comme au cœur des grands ormes Le coin du bûcheron. Un brouilla
is sombre et le ciel bleu ? C’est là que nous vivions. — Pénètre, Mon cœur , dans ce passé charmant ! —  Je l’entendais sous
laissé les enfants en bas. » Qu’elle fût bien ou mal coiffée, Que mon cœur fût triste ou joyeux, Je l’admirais. C’était ma f
te ? Qu’est-ce donc que Jeannie emporte en s’en allant ? Pourquoi son cœur bat-il ? Pourquoi son pas tremblant Se hâte-t-il
femme ! » Et montrait sur son front qu’éclairait l’âtre en flamme Son cœur bon et content que Jeannie éclairait. « Je suis v
Et tous font converger leurs piques sur Roland. L’infant, monstre de cœur , est monstre de stature ; Le rocher de Roland lui
x prairies, Et la rosée en perle attachée aux rameaux, O terre de mon cœur , ô collines chéries, Et pourtant, pauvres gens, p
ajesté, Mais parce que, du jour où nous vînmes au monde, La misère au cœur dur, notre nourrice immonde, Nous marqua pour la
ts ; Ce dont nous te prions, enfants de la misère, C’est d’amollir le cœur des puissants de la terre, Et d’en faire pour nou
mitié, Et, que demain je meure ou que demain je vive, Pendant que mon cœur bat, t’en donner la moitié. (Premières Poésies.)
gage Dont il enseignait la douceur, Le seul français et qui vienne du cœur  ; Car n’en déplaise à l’Italie2763, La Fontaine,
es-tu ton père ? aimes-tu ta patrie ? Au souffle du matin sens-tu ton cœur frémir, Et t’agenouilles-tu lorsque tu vas dormir
x savoir, saine et douce liqueur, Nourrissait la raison en égayant le cœur . C’était là son grand art : la lettre inanimée Vi
’on fait pour eux Il faut dire au moins quelque chose. Les vrais bons cœurs sont transparents ; On y voit toute leur tendress
ce qu’on a conté, Et, quoique vivant de paille menue, Elle a dans le cœur beaucoup de bonté. « Mangez, lui dit-elle, ouvrez
et l’injure ; J’aurais haï, comme eux, une inégalité Contre qui tout cœur fier doit être révolté ; J’aurais, dans mon élan
ui pousse ces vainqueurs, Et court en un instant dans des milliers de cœurs  ? À lutter contre lui vous sentez-vous de taille,
u ! Mieux qu’un guerrier de fer et d’airain revêtu, Le jeune homme au cœur pur2875 marche dans la sagesse. Le myrte efféminé
d’un geste viril Le haut commandement du maître sur le fleuve (Si le cœur lui manquait, l’homme, que dirait-il ?) Et, refou
Comme un fardeau que pose un porteur qui s’arrête, Elle allégeait son cœur , se croyant sans témoin, Et les senteurs d’avril
… » « Mais voici… — reprit-il, se faisant violence Pour maîtriser son cœur , dans le profond silence : — Plus d’un me survivr
Où posera ma tête, et m’appelant trois fois : « Moser ! » de tout son cœur , de sa plus forte voix, Sans me raconter rien, et
r, ma mère est veuve et je suis orphelin. D’un passé douloureux notre cœur est trop plein... Elle ne vous connaît que par de
, Et comment cet ivrogne affreux, cet assassin, Était à son retour un cœur loyal et sain ! Vous le prenez bien haut, jeune h
’aime sire Gérald, autant que je l’honore ; Je l’aime maintenant d’un cœur plus attendri, Car ce qui l’a frappé ne l’a pas a
, Que l’expiation ne fut pas assez ample ; Et j’aime mieux briser mon cœur en ce moment Que d’être un jour témoin de votre é
qui me consolez dans mes horribles transes, Peut-être cet élan de vos cœurs généreux S’arrêterait bientôt à me voir plus heur
lence. Eh bien… je me soumets : qui t’aime te ressemble. Dieu lit nos cœurs pareils : que Dieu seul les rassemble ! — Adieu,
r… Comme elles, La ménagère échappe aux menaces du temps ; La paix du cœur se lit dans ses calmes prunelles, Et son front re
st dans sa bouche2933.... On n’achète pas l’appétit. Vois ce lâche au cœur plein de rage, Ce difforme au front attristé....
du village, Rythmé par les sanglots de la mer sur la plage. Dans les cœurs son écho lugubre retentit : Celle qui reste songe
A l’école !… » — Il faut partir, coûte que coûte ; Je partis, mais le cœur me défaillit en route. « Je veux mourir ici : je
ême, Comme un oiseau blessé se blottit pour mourir. Voulant m’ôter du cœur la Provence lointaine, Des mères par pitié m’embr
miel, Ni tant d’amis nouveaux n’effacèrent ton ciel, Provence, de mon cœur tout plein de ta mémoire. Le soleil n’avait pas d
as coupable. — Mais, chose étrange, Jacquemin était un marin selon le cœur de Legoëz ; Pierre est un brave lui aussi, et qui
s, Plongeant du pied sous le sol dur Et portant vos têtes sublimes Au cœur de l’immortel azur. Vous avez la grâce et la forc
us portez fièrement la gloire De votre verte éternité ! Librement mon cœur se dilate Et s’épanouit au soleil, O fraîcheur du
Tirer à ceulx, tirer contre ceux, 110. devdPar amour, en gagnant le cœur de ceux qui étaient dans la place. 111. Intelli
ies, dont aucune n’est certaine. 512. Le courage assez généreux, le cœur assez noble. Courage se trouve très fréquemment d
réquemment dans l’ancienne langue et au xviie siècle avec le sens de cœur . — Généreux, c’est proprement qui est de bonne ra
lles, mais soutenue, échauffée par l’ardent amour qu’il sent dans son cœur pour Dieu. — La charité (même étymologie que l’ad
ne plus penser qu’à mes devoirs religieux. 695. Une idole dans mon cœur . Arnauld d’Andilly voulait dire que Mme de Sévign
s courons le risque, par cela même que nous sommes heureux, que notre cœur s’endurcisse. 743. Amour-propre, amour de soi-m
tés exactement de l’Evangile de Saint-Luc, XVI, 9. « La dureté de son cœur , dit encore un peu plus loin Bossuet en parlant d
lus loin Bossuet en parlant du mauvais riche, a endurci contre lui le cœur de Dieu ; les pauvres l’ont déféré à son tribunal
s talon). — Mais ce mot, surtout aujourd’hui, implique la bassesse du cœur plutôt que celle de la condition. 903. Le grand
à l’égard des études et des travaux de l’esprit, non la sécheresse du cœur et l’incapacité d’éprouver un sentiment affectueu
tion du mot célèbre de don Diègue, dans le Cid : « Rodrigue, as-tu du cœur  ? » Il faut reconnaître qu’en effet Géronte s’élè
Donne-moi l’intelligence, pour que je connaisse ta loi. — Incline mon cœur pour que j’entende les paroles de ta bouche… — Qu
il vient de trouver (le plus tôt qu’il pourra, mais plus tard que son cœur ne souhaite). 2264. Télèbe, ville principale de
e l’ancien espagnol fanfa, vanterie. 2279. Entendez : le courage (le cœur ) n’est plus une vertu, mais au contraire il mérit
mère de tous les désirs généreux, tandis que la servitude corrompt le cœur même de celui qu’elle opprime. 2584. Lustration
erait le mot propre, mais encore elle éveille un sentiment dans notre cœur . 2612. Aux sources ruisselantes, pour laisser p
(connaissez-vous...), qui en amène elle-même une autre (pénètre, mon cœur ...), et le récit reprend ensuite (je l’entendais
ppose la jeunesse de son pays à celle de l’Asie efféminée. 2875. Au cœur pur. L’opposition n’est pas entre le guerrier et
ier et le jeune homme, mais entre les armes de fert et d’airain et le cœur pur considéré comme la plus forte des armures pou
errai plus, terre qui n’es plus nôtre ! Mais ton cher souvenir en mon cœur n’est pas mort ;   Devant mes yeux ta claire imag
ruit montagnard la confuse saveur Me remet mon pays et ma jeunesse au cœur . (Le Livre de la payse) 2927. Lucrèce (95-51
le plus terrible des poisons, l’alcool, sur la santé, l’esprit et le cœur de notre peuple. Il ne s’agit point ici du maudit
83 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
si l’on n’apprend la Rhétorique, qui est l’art de s’insinuer dans les cœurs en charmant les oreilles ? Cet art, nous le possé
joie, l’espérance, tout un monde d’harmonies, qui dorment au fond des cœurs mortels, s’éveillera au rhythme savant de vos par
autres promèneront leur pinceau), mais en observateur qui a creusé le cœur humain. Il dessina à grands traits les caractères
lus beaux monuments de l’éloquence et de la poésie ; apprenez-les par cœur  ; récitez-les pour vous exercer l’oreille et la m
es, que cette forêt est de carton, que ce soleil est un lustre. Votre cœur est ému, vos larmes coulent. L’auteur est un magi
ce dans l’intelligence des auditeurs : l’esprit ébranlé entraînera le cœur à son tour, le triomphe de l’éloquence sera compl
besoin de recourir à l’art des précautions oratoires pour forcer les cœurs  ; ils vous seront ouverts avant même que vous aye
litiques. Conclusion. Ce n’est pas des cahiers des rhéteurs, c’est du cœur même de la cause que vous devez tirer tous vos dé
sion. Mais comment triompher des esprits, si on ne se rend maître des cœurs  ? Tant que la raison reste calme, tant qu’elle se
-vous jamais assisté à une grande fête de l’éloquence ? La raison, le cœur , l’oreille, les yeux, tout y est satisfait. Il se
essaire pour remuer les passions, où la chercher ? — En vous-même. Le cœur en est la source intarissable. — Quoi ! je plaide
frapper fort c’est de frapper juste. Si donc vous voulez arriver aux cœurs de vos juges, commencez par étudier leur caractèr
serait tracer à l’inspiration les limites où elle doit s’arrêter ? Le cœur a sa logique comme la raison. Il y a dans les éla
et ses repos réglés par la respiration de l’orateur : elle prend les cœurs en charmant les oreilles. Mais, si harmonieuse qu
84 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
e ce mot excellent qui est de lui : « Les grandes pensées viennent du cœur . » Philosophe religieux par sentiment, il se cons
n ne mesure bien, d’ailleurs, la force et l’étendue de l’esprit et du cœur humains que dans ces siècles fortunés ; la libert
s pour ma conduicte et pour le gouvernement des affaires. À Dieu, mon cœur , je vous baise cent mille fois. Ce iii e septembr
arce que je sais qu’il est difficile à la nature de tenir toujours le cœur des hommes audessus de leur condition. Je le plai
grandes places : on peut être au-dessus de l’un et de l’autre par le cœur . » Citons encore de lui quelques pensées détaché
85 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
et du parfait, s’arrêtant précisément où il faut. 14. Les qualités du cœur ne sont-elles pas nécessaires au goût ? Un goût
écrire, si l’on est étranger aux affections vertueuses. Celui dont le cœur est dur ou manque de délicatesse, qui ne sait poi
truisent les semences de goût que la nature a répandues dans tous les cœurs . Or, pour empêcher le goût de tomber dans des éca
i ne les ont point cultivées, et ce qui vaut mieux encore, élèvent le cœur en ennoblissant les sentiments et en perfectionna
a vieillesse, la paternité ; faire vibrer toutes les nobles cordes du cœur humain, et mépriser les succès qu’obtiennent les
86 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
sophie et de l’éloquence, qui fut réellement celui de la langue et du cœur , les Romains ne laissèrent pas de s’adonner à l’é
absorbée par les détails de l’expression : le travail d’apprendre par cœur est mécanique, dès qu’il est commandé, et se rédu
douces larmes, ou cette douleur déchirante qui pénètre dans tous les cœurs . Enfin, la conclusion de ce long cours d’étude se
e Cicéron, les sentiments et les pensées, en mettant le doigt sur les cœurs . Sans cela l’éloquence est vague, et manque des d
nc dans une correspondance qu’on tâche d’établir entre l’esprit et le cœur de ceux à qui l’on parle d’un côté, et de l’autre
xpressions dont on se sert ; ce qui suppose qu’on aura bien étudié le cœur de l’homme pour en savoir tous les ressorts et po
lace de ceux qui doivent nous entendre, et faire essai sur son propre cœur du tour qu’on donne à son discours, pour voir si
auté d’intelligence que nous avons avec lui incline nécessairement le cœur à l’aimer. XVIII. Ce n’est pas dans Montagne, mai
l’un ni l’autre. — On ne consulte que l’oreille parce qu’on manque de cœur . — La règle est l’honnêteté. Différence entre l
la manière qu’il lui plaît. Je sais qu’il a voulu qu’elles entrent du cœur dans l’esprit, et non pas de l’esprit dans le cœu
u’elles entrent du cœur dans l’esprit, et non pas de l’esprit dans le cœur , pour humilier cette superbe puissance du raisonn
ités de notre portée : et c’est d’elles que je dis que l’esprit et le cœur sont comme les portes par où elles sont reçues da
te liaison ensemble et avec les vérités avouées et avec les désirs du cœur sont si sûres de leur effet, qu’il n’y a rien qui
à la personne à qui on en veut, dont il faut connaître l’esprit et le cœur , quels principes il accorde, quelles choses il ai
. Croira-t-on, en vérité, que deux personnes qui ont lu et appris par cœur le même livre, le sachent également, si l’un le c
d’autrui : personne presque, par la disposition de son esprit, de son cœur et de sa fortune, n’est en état de se livrer au p
urer au théâtre que de s’y morfondre. Le poëme tragique vous serre le cœur dès son commencement, vous laisse à peine dans to
e vérité, et l’éloquence un don de l’âme, lequel nous rend maîtres du cœur et de l’esprit des autres, qui fait que nous leur
omme un écueil de vouloir imiter ceux qui écrivent par humeur, que le cœur fait parler, à qui il inspire les termes et les l
ment, que la mémoire est neuve, prompte et fidèle, que l’esprit et le cœur sont encore vides de passions, de soins et de dés
ore ; frein, effréné ; front, effronté ; ris, ridicule ; loi, loyal ; cœur , cordial ; bien, bénin : mal, malicieux. Heur se
ses pensées dans la conversation : toujours maître de l’oreille et du cœur de ceux qui écoutent, il ne leur permet pas d’env
qu’amuser votre esprit, et qui ne remuera point vos entrailles, votre cœur , quelque beau qu’il paraisse, ne sera point éloqu
t tendre qu’à mouvoir les ressorts cachés que la nature a mis dans te cœur des hommes. Ainsi consultez-vous vous-même, pour
int capable de gagner les hommes et de faire entrer la vertu dans les cœurs . Il est bon de remarquer cela en passant, pour co
jamais de vrai orateur, c’est-à-dire d’homme qui sache entrer dans le cœur des autres, et qui les entraîne. B. Je ne m’en é
a orné ses harangues ? Il me semble que l’esprit s’y amuse, et que le cœur n’en est point ému. A. Il faut distinguer, Monsi
effet ; un seul regard, jeté bien à propos, pénètre dans le fond des cœurs , et pour persuader, ne disions-nous pas qu’il fau
a méthode qu’il a suivie après tant d’autres. Tant qu’on prêchera par cœur et souvent, on tombera dans cet embarras. B. Com
embarras. B. Comment donc ? Voudriez-vous qu’on ne prêchât point par cœur  ? Jamais il ne ferait des discours pleins de forc
esse. A. Je ne voudrais pas empêcher les prédicateurs d’apprendre par cœur certains discours extraordinaires ; ils auraient
manière la plus vive et la plus touchante : ou celui qui apprend par cœur , ou celui qui parle sans réciter mot à mot ce qu’
ce qu’il a appris ? B. Je soutiens que c’est celui qui a appris par cœur . A. Attendez ; posons bien l’état de la question
n homme qui compose exactement tout son discours et qui l’apprend par cœur jusqu’à la moindre syllabe ; de l’autre, je suppo
importe : outre qu’il peut les avoir préparées sans les apprendre par cœur , de plus, ces négligences lui seront communes ave
sieur, en même temps les avantages d’un homme qui n’apprend point par cœur  : il se possède, il parle naturellement, il ne pa
entre pas dans l’esprit, ce qui attire l’attention, ce qui touche les cœurs , et ce qui ne fait point ces effets. Il reprend l
vagues et infructueuses. Voyez combien l’orateur qui ne parle que par cœur est loin de ce but. Représentez-vous un homme qui
B. Quoi ! Vous croyez que Démosthène et Cicéron ne savaient point par cœur ces harangues si achevées que nous avons d’eux ?
avons plusieurs raisons de croire qu’ils ne les apprenaient point par cœur mot à mot. Les discours mêmes de Démosthène, tels
e qu’il en dit ne marque point que l’on doive apprendre mot à mot par cœur  ; au contraire, il paraît se borner à vouloir qu’
une expérience commune. Si les gens qui apprennent leurs sermons par cœur prêchaient sans cette préparation, ils prêcheraie
onds de doctrine pour se lier à eux-mêmes. La méthode d’apprendre par cœur met je ne sais combien d’esprits bornés et superf
, monsieur, ce que vous demandez de l’orateur qui n’apprend point par cœur ce qu’il doit dire ? A. Vous l’avez très-bien exp
. Remarquez encore que la plupart des gens qui n’apprennent point par cœur ne se préparent pas assez : il faudrait étudier s
e dernier, que tous les enfants des Israélites devaient apprendre par cœur . Jamais nulle ode grecque ou latine n’a pu attein
orce singulière, qui est plein d’idées nobles, qui connaît le fond du cœur de l’homme, qui est poli et attentif à garder dan
ît bien l’Ecriture sainte et les mœurs des hommes ; il entre dans les cœurs , il rend les choses sensibles ; il a des pensées
tié ; Et dans toi la nature avait associé A l’esprit le plus ferme un cœur facile et tendre. Parmi ces gens d’esprit nous t
es de leurs aînés. Plus pur, plus élégant, plus tendre, Et parlant au cœur de plus près, Nous attachant sans nous surprendre
les tours qu’on appelle tropes. Ainsi, dans toutes les langues, « le cœur brûle, le courage s’allume, les yeux étincellent,
euvent imiter ces grands modèles, feraient mieux de les apprendre par cœur et de les débiter à leur auditoire (supposé encor
fet dans la bouche du maréchal de Biron ce que Henri IV avait dans le cœur . Il y aurait encore bien des choses à dire sur l’
ous quitte pas. .......Crois-tu, si je l’épouse, Qu’Andromaque en son cœur n’en sera pas jalouse ? Tu vois que c’en est fait
sée D’arracher un hommage à tant d’autres offert, Et d’entrer dans un cœur de toutes parts ouvert. Mais de faire fléchir un
, si, portant déjà le deuil, l’amertume, le désespoir souvent dans le cœur , ils en laissaient échapper quelques traits au de
ne craignais d’être long. Massillon et Cheminais savaient Racine par cœur , et déguisaient les vers de ce divin poëte dans l
ument obligé de prononcer : Si vous aviez la rigueur De m’ôter votre cœur , Vous m’ôteriez la vi-eu. 80 Arcabonne est forc
t m échauffer ; mais je n’ai besoin de personne pour ranimer dans mon cœur les sentiments d’attachement et de respect que j’
vous gronde de ne m’avoir point écrit ; mais je vous aime de tout mon cœur de m’avoir envoyé ce petit antidote contre le poi
vous sa jeunesse inspirée Suivit les arts et les vertus ; L’Envie au cœur faux, à l’œil louche, Et le Fanatisme farouche, S
de Racine, à cette sagesse toujours éloquente, toujours maîtresse du cœur , qui ne lui fait dire que ce qu’il faut, et de la
emme ; De vivre votre ami, votre amant, votre époux ; De partager mon cœur entre la gloire et vous. Ne croyez pas non plus q
le définir. Que dans ces vers d’une épître que tout le monde sait par cœur  : Contente d’un mauvais soupe, Que tu changeais
lheureux nourrissent les faiblesses, Les poussent au penchant où leur cœur est enclin, Et leur osent du crime aplanir le che
e en parallèle avec Racine. L’un et l’autre ont parfaitement connu le cœur de l’homme ; l’un et l’autre se sont attachés à p
nière et non pas ton esclave, Et tu ne prétends pas qu’il m’abatte le cœur Jusqu’à te rendre hommage et te nommer seigneur.
te l’ai déjà dit, César, je suis Romaine : Et quoique ta captive, un cœur comme le mien, De peur de s’oublier, ne te demand
vrais rien à ce qu’il fait pour nous, Si, comme par soi-même un grand cœur juge un autre, Je n’aimais mieux juger sa vertu p
nière et non pas ton esclave, Et tu ne prétends pas qu’il m’abatte le cœur Jusqu’à te rendre hommage et te nommer seigneur.
es vraisemblances sévères n’y sont pas blessées. La pièce me serre le cœur dès le commencement, et me mène jusqu’à la catast
rois l’humanité, dont les paroles tendres et persuasives pénètrent le cœur , et qui, par la noblesse et la vérité de ses pein
ices de la flatterie la cause abandonnée des peuples. Quelle bonté de cœur , quelle sincérité se remarque dans tes écrits ! Q
ui n’imaginent pas est conter. XVIII. Les grandes pensées viennent du cœur . XIX. Quand on a beaucoup de lumière, on admire p
’oreille et d’occuper les yeux ; il faut agir sur l’âme et toucher le cœur en parlant à l’esprit. Le style n’est que l’ordre
’ils sont complètement dénués de poésie. V. Il n’est pas une corde du cœur humain que, dans sa richesse et sa grandeur infin
sions brillantes sont le naturel de ceux qui ont la mémoire ornée, le cœur ému, l’esprit éclairé et l’œil perçant. XXI. Un s
insi sur Racine : Plus pur, plus élégant, plus tendre, En parlant au cœur de plus près, Nous attachant sans nous surprendre
87 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
ie de quels horribles rapports ils ont rempli vos aureilles et vostre cœur , pour vous rendre nostre cause fort odieuse : mai
ie n’aye pretendu composer une defense, mais seulement adoucir vostre cœur pour donner audience à nostre cause. Lequel, comb
suffisant à l’escrime. L’estimation et le prix d un homme consiste au cœur et en la volonté : c’est là où gist son vray honn
oup d’essay au regard de ce qui adviendra, si sans espoir de paix les cœurs s’embrasent du tout en fureur, car ce n’est encor
n pere des hommes et de la nature. Arriere donc ces pestes qui, d’ung coeur felon et sanguinaire, pour assouvir leur vengeanc
longtemps entreteneu ceste seule couronne, reconneue et servye d’ung cœur franc en fidelité françoise, et non par tyrannie,
peuple, afin qu’il eprouve celle de Dieu ; qu’il ne tienne poinct son cœur , et Dieu ouvrira le sien ; qu’il donne au public
ue ce n’est rien de nous sans la bonté divine, laquelle nous donne le cœur et le courage pour entreprendre et executter les
euvent, mais qui la relève toujours par une saillie de l’esprit ou du cœur . Marguerite de Valois fut mariée à Henri de Bourb
ay vouée à votre majesté m’est si naturelle et tellement innée en mon cœur , qu’il faut qu’elle ait durée229 autant comme il
tes pour ma conduite et pour le gouvernement des affaires. Adieu, mon cœur . Ce IIIe septembre, à Calais. À Du Plessis Mo
uand bien le Pape sera maintenant et tousjours à l’advenir tel en son cœur , comme Vostre Majesté a entendu par ma lettre pre
ironné de tout son petit peuple, et la Charité n’entre jamais dans un cœur qu’elle n’y loge avec soy tout le train des aultr
pasteur, il se rendit pasteur de tant de peuples ; convertissant son cœur à Dieu, il convertit celui de tous les bons catho
euse Providence du Pere celeste aura insensiblement mis dans ce grand cœur royal, en ce dernier article de la vie, la contri
, je suis perdu ! Enseignez-moy qui m’a desrobbé mon ame, ma vie, mon cœur et toute mon esperance ! Que n’ay-je un licol pou
x et de la tranquillité du dedans. Il rassurera par sa bonne mine les cœurs effrayés. Il se tiendra droit sur les ruines qui
firent voir tout d’un coup une armée de quarante mille hommes dans le cœur de l’Allemagne, avec un chef qui avoit toutes les
plus craint. Il connoît que les plus nobles conquêtes sont celles des cœurs et des affections. Il voit qu’il n’y a pas tant d
avec joie, pourvu qu’on en parle335. La vanité est si ancrée dans le cœur de l’homme, qu’un goujat, un cuisinier, un croche
Sévigné : « Ce qui s’appelle, ajoute-t-elle, chercher dans le fond du cœur avec une lanterne », c’est ce qu’il a fait (à Mme
oit pas, mais elle se conquéroit… Comme sa foiblesse régnoit dans son cœur par la frayeur et dans son esprit par l’irrésolut
nversation. Maximes diverses L’esprit est toujours la dupe du cœur .   L’amour-propre est le plus grand de tous les f
t vient plus du jugement que de l’esprit.   Chacun dit du bien de son cœur , et personne n’en ose dire de son esprit.   Le tr
s ouvrages, lorsque des sottises ont tout Paris. Je vous avoue que le cœur m’en saigne quelquefois, et cela est honteux pour
s ; qui ne flatte pas les oreilles, mais qui porte ses coups droit au cœur . De même qu’on voit un grand fleuve qui retient e
t si vaste et si relevé, les choses parleront assez d’elles-mêmes. Le cœur d’une grande reine, autrefois élevé par une si lo
elle s’attiroit de confiance, tant il lui étoit naturel de gagner les cœurs  ! Elle déclaroit aux chefs des partis jusqu’où el
en vont avec les années et les intérêts ; et la profonde obscurité du cœur de l’homme, qui ne sait jamais ce qu’il voudra, q
ment universel à son père ou à son grand-père, et qui n’ait encore le cœur attendri de ce qu’il a ouï réciter des bontés de
r extrême de son peuple envers lui. C’est ainsi qu’il avoit gagné les cœurs  ; et s’il avoit ôté de sa vie la tache que Votre
des divisions (Dialog. sur l’Éloq., I) et l’habitude d’apprendre par cœur et de réciter ses discours (Ibid., II). — L’étude
silence, d’une voix entrecoupée de sanglots que formoient dans leurs cœurs la tristesse, la pitié, la crainte, ils s’écrière
idées remplirois-je vos esprits, et quelle impression feroit sur vos cœurs le récit de tant d’actions édifiantes et glorieus
ni par l’utilité d’une liaison que l’on se faisoit une entrée dans le cœur de M. de Turenne. Le bonheur pouvoit lui montrer
buter, il n’avoit point aussi cet air caressant qui semble mendier le cœur de tout le monde sans vouloir pourtant engager le
é par de vaines espérances. Ce grand homme avoit rendu l’accès de son cœur difficile sans être rude, et il en avoit pour ain
aire ces difficiles observations qu’il faut employer pour pénétrer le cœur humain ? L’inégalité de son humeur vous a-t-elle
e dépendance tyrannique ? Enfin, dans ce commerce qui vous ouvroit ce cœur jusqu’au fond, y avez-vous jamais rien trouvé qui
y ajouter quelque chose ? Si vous étiez les maîtres de vous former un cœur à vous-même, en voudriez-vous un plus grand, plus
point, et qui regardent le bien de son service. Veuille le maître des coeurs et le roi des rois que, pour en reconnoître la vé
tre Majesté de croire que je puis faillir de la plume, mais jamais du cœur ni de la pensée. La première question est celle
point seulement sa sévérité, mais aussi sa bonté, sa clémence et son cœur vraiment royal pour y venir donner leur suffrage.
e en toute sorte de condition, il n’a pas conservé à Votre Majesté le cœur et l’affection de ses sujets, son grand et vérita
elle n’écoute plus rien qu’elle-même et les mouvemens généreux de son cœur . Que l’histoire marque un jour dans ses monumens
core un temple à Votre Majesté, elle lui promet du moins l’empire des cœurs , où Dieu même désire de régner, et en fait toute
aroles, dignes d’être gravées sur le bronze, mais plus encore dans le cœur d’un si grand roi : Je jure et promets de garder
roi enfin et non pas du particulier, prenez hardiment l’élévation de cœur et d’esprit dont vous serez capable ; ne trahisse
n voir à peu près quelles sont mes forces, mais ils ne voient pas mon cœur  ; mais moi, qui sens et connois l’un et l’autre,
ier ; elle a des élans de tendresse, de joie, de douleur, des cris au cœur , des saillies d’esprit, des échappées de mélancol
rs pleurant et toujours mourant : il me sembloit qu’on m’arrachoit le cœur et l’âme ; et en effet, quelle rude sépa- ration 
reçu ma bague ; je fonds en larmes en les lisant ; il semble que mon cœur veuille se fendre par la moitié ; il semble que v
n est de votre santé… Adieu, ma chère enfant, l’unique passion de mon cœur , le plaisir et la douleur de ma vie. Aimez-moi to
ins à cela cette tutelle. Je me trouve disposée à vous recevoir ; mon cœur s’abandonne à cette espérance ; vous avez besoin
difficile de m’en donner une meilleure et qui touche plus droit à mon cœur  ; mais il faut tout sacrifier et me résoudre à pa
ôtent tous les plaisirs de la vie, et une séparation qui me blesse le cœur à toutes les heures du jour, et bien plus que je
7. Je vous avoue qu’elle me comble d’une joie si vive, qu’à peine mon cœur , que vous connoissez, la peut contenir. Il est se
tout cela me fit hier des plaintes qui me touchèrent sensiblement le cœur  ; et que sait-on même si plusieurs de ces vieux c
n’est que cupidité. Tous ces désirs de grandeur partent du vide d’un cœur inquiet. Toutes vos dettes sont payées ; vous pou
errez combien les grandeurs de ce monde sont au-dessous des désirs du cœur de l’homme. Il n’y a que Dieu qui puisse le rassa
ntente, ma chère fille, qu’au jour où vous aimerez Dieu de tout votre cœur  ; je ne vous parle pas ainsi à cause de la profes
guère vécu, et vous avez pourtant à renoncer à la tendresse de votre cœur et à la délicatesse de votre esprit ; allez à Die
, ils ne parloient qu’à ses oreilles ; et Dieu ne parlant point à son cœur , ou plutôt Dieu parlant à son cœur, mais lui n’éc
s ; et Dieu ne parlant point à son cœur, ou plutôt Dieu parlant à son cœur , mais lui n’écoutant que les Scythes qui ne faiso
rreurs que de s’attirer leur aversion. Il ne faut pas leur blesser le cœur lorsqu’on veut leur guérir l’esprit, puisque les
er le cœur lorsqu’on veut leur guérir l’esprit, puisque les plaies du cœur sont plus dangereuses que celles de l’esprit ; ou
t sans rien avoir, car ce goût de lumière pure apaise la faim de leur cœur  ; tous leurs désirs sont rassasiés, et leur pléni
nt renversées de leurs fondemens posés au centre de la terre, que les cœurs de ces hommes justes ne pourroient pas même être
sont sans interruption, à chaque moment, dans le même saisissement de cœur où est une mère qui revoit son cher fils qu’elle
; et cette joie, qui échappe bientôt à la mère, ne s’enfuit jamais du cœur de ces hommes ; jamais elle ne languit un instant
périls. Je ne sais quoi de divin coule sans cesse au travers de leurs cœurs , comme un torrent de la divinité même qui s’unit
ls ne font tous ensemble qu’une seule voix, une seule pensée, un seul cœur  : une même félicité fait comme un flux et reflux
a perte irréparable que j’ai faite, avec un abattement, qui montre un cœur très-foible. Maintenant mon imagination est un pe
, là est la vraie liberté 473. Si une fois vous l’aimez de tout votre cœur , vous serez presque toujours en joie avec le cœur
aimez de tout votre cœur, vous serez presque toujours en joie avec le cœur au large. Si vous n’allez à lui qu’en juif, par l
rez point, et vous ne trouverez au lieu de lui que gêne et trouble de cœur . Ne manquez jamais d’aller à toutes les choses où
endue. Dieu est témoin que la personne qui vous parle le fait avec un cœur plein de zèle, de respect, de fidélité, et d’atte
t ce qui regarde votre véritable intérêt. Vous êtes né, Sire, avec un cœur droit et équitable ; mais ceux qui vous ont élevé
aimez que votre autorité et votre gloire. Si le Roi, dit-on, avoit un cœur de père pour son peuple, ne mettroit-il pas plutô
attre quelque chose de votre gloire. Cette gloire, qui endurcit votre cœur , vous est plus chère que la justice, que votre pr
Le conquérant Si ce poison (l’ambition) gagne et infecte le cœur du prince, si le souverain, oubliant qu’il est le
peuples ; s’il aime mieux conquérir des provinces que régner sur les cœurs  ; s’il lui paroît plus glorieux d’être le destruc
s les réjouissances publiques ; c’est une vivacité d’ostentation ; le cœur n’y prend presque plus de part ; le long usage de
t deux hommes dans ce fin et froid Normand qui, à force de garder son cœur et son corps de toute émotion, sut vivre cent ans
ce ne sont là que le dehors de l’homme, et tout cela change ; mais le cœur ne change point, et tout l’homme est dans le cœur
la change ; mais le cœur ne change point, et tout l’homme est dans le cœur . On est ignorant dans un siècle, mais la mode d’ê
i composoient une autre politesse plus rare, qui étoit toute dans son cœur . Il seyoit bien à tant de vertu de négliger des d
nement de ne pas trouver ce qu’on avoit cru de quelques-uns, faute de cœur ou d’assez d’esprit en eux, et plus en d’autres q
ndant je mourois de joie ; j’en étois à craindre la défaillance ; mon cœur , dilaté à l’excès, ne trouvoit plus d’espace à s’
endre celle vivifiante lecture dont tous les mots résonnoient sur mon coeur , comme l’archet sur un instrument, et d’examiner
ien, et qui en portoit l’admiration et le dévouement pour lui dans le cœur de tous les habitans des Pays-Bas quels qu’ils fu
ils disoient, si on le leur refusoit, à le ravoir par force. Comme le cœur de la reine n’étoit pas susceptible de foi- bless
qu’il se vit contraint de céder : on eût dit que je lui arrachois le cœur . Je me sentis plus léger et plus gai depuis le dé
sement du système y contenu. Je n’ai plus qu’à prier Dieu de tout mon cœur que le tout soit pris en aussi bonne part que je
es autres, qui croît avec les années, qui survit à tous les désirs du cœur humain, et qui prend de nouvelles forces dans la
s de leurs aînés. Plus pur, plus élégant, plus tendre, Et parlant au cœur de plus près, Nous attachant, sans nous surprendr
ommes de mérite ; il leur est égal dès qu’il les aime. Qu’il gagne le cœur , mais qu’il ne captive point l’esprit. Qu’il se r
dans le monde une nation qui eût une humeur sociale, une ouverture de cœur , une joie dans la vie, un goût, une facilité à co
l faudroit qu’ils fissent trop de miracles pour arracher à présent du cœur de tous les capitaines romains l’ambition de régn
(Rollin) a, par ses ouvrages d’histoire, enchanté le public. C’est le cœur qui parle au cœur ; on sent une secrète satisfact
s ouvrages d’histoire, enchanté le public. C’est le cœur qui parle au cœur  ; on sent une secrète satisfaction d’entendre par
aux apparences, ne juge du bonheur des hommes que par l’état de leurs cœurs , verra leurs misères dans leurs succès mêmes ; il
ajesté des Écritures m’étonne ; la sainteté de l’Évangile parle à mon cœur . Voyez les livres des philosophes avec toute leur
ectuel : je rassemblois autour de moi tout ce qui pouvoit flatter mon cœur  ; mes désirs étoient la mesure de mes plaisirs. N
d une fois j’avois pu doubler un certain coin, avec quel battement de cœur , avec quel pétillement de joie je commençois à re
a pourpre des bruyères frappoient mes yeux d’un luxe qui touchoit mon cœur  : la majesté des arbres qui me couvroient de leur
éserte la terre ainsi parée. Je la peuplois bientôt d’êtres selon mon cœur , et chassant bien loin l’opinion, les préjugés, t
e qui m’avoient laissé de doux souvenirs, et de toutes celles que mon cœur pouvoit désirer encore, je m’attendrissois jusqu’
e inexplicable que rien n’auroit pu remplir, un certain élancement de cœur vers une autre sorte de jouissance, dont je n’avo
randes idées, j’aimois à me perdre en imagination dans l’espace ; mon cœur , resserré dans les bornes des êtres, s’y trouvoit
demain. » Je revenois à petits pas, la tête un peu fatiguée, mais le cœur content : je me reposois agréablement au retour,
ise a présent ce qu’il y a là d’assez attrayant pour exciter dans mon cœur des regrets si vifs, si tendres, et si durables,
qui souvent ne doit point être : il n’y a rien là de solide à quoi le cœur se puisse attacher. Aussi n’a-t-on guère ici-bas
aller chercher si loin les principes de la morale. Rentrez dans votre cœur , vous les y trouverez ; et je ne pourrois rien di
agir : la vie aborieuse que Dieu nous impose n’a rien que de doux au cœur de l’homme de bien qui s’y livre en vue de rempli
il en peint la tranquillité, il en exprime même le bonheur : car les cœurs sensibles n’entendent pas sans une douce émotion
te, de la sécurité dans les périls, et dans le monde cette liberté de cœur qui nous rend attentifs à tout ce qui s’y passe e
n ne mesure bien, d’ailleurs, la force et l’étendue de l’esprit et du cœur humains que dans ces siècles fortunés ; la libert
ous qui me reprochez mon père, vous n’avez pas l’idée de son généreux cœur  ! En vérité, horlogerie à part, je n’en vois aucu
ant la mort inévitable, posa une main sur ses habits, l’autre sur son cœur , et, levant en haut des yeux sereins, parut un an
aux, député à l’Assemblée législative et à la Convention (1791-1793). Cœur noble, belle et lucide intelligence, parole abond
u contraire un homme ne vous parle des Prussiens que pour indiquer le cœur où vous devez frapper, lorsqu’il ne vous propose
nne un libre cours à ses soupirs et à ses plaintes. C’en est fait, le cœur cède, la vérité triomphe ; les deux amis s’embras
i, on n’abuse point les peuples ; la justice outragée veille dans les cœurs  ; maître du monde tu peux m’ordonner de mourir, m
sembloit offrir quelque chose de plus qu’humain, et portoit dans les cœurs je ne sais quelle émotion qui élevoit l’âme en l’
roit le moins périlleux pour y tomber. Le vrai jour pour voir tout le cœur d’une mère, c’est bien la clarté d’un incendie !
re des temps passés, la comparaison de l’état présent, tout éleva mon cœur à de hautes pensées. Je m’assis sur le tronc d’un
e avec M. Νisard, elle est, avec M. Saint-Marc Girardin, une étude du cœur humain, féconde en rapprochements instructifs et
s sa bonté, me réservait un de ces moments si rares dans la vie où le cœur est inondé de joie par quelque bonheur extraordin
ndes gaie et bien portante. Ce que tu me dis de Chambéry m’a serré le cœur  ; je suis cependant bien aise que tu aies vu par
it Lamartine (Préface des Méditations), apportaient à l’oreille et au cœur le « souffle lointain de morale, de poésie, de li
x qu’on se rappelle après dix années de révolution, contristent votre cœur , étouffent vos mouvements, en imposent à votre ta
e, de certaines pensées, de certains sentiments qui ont ébranlé votre cœur font époque dans l’histoire de vos impressions so
aucune parole douce ne peut se faire entendre dans les abîmes de son cœur . L’infortuné qui, par le concours de quelques cal
 ; moi j’irai errant dans me solitudes ; pas un seul battement de mon cœur ne sera pas comprimé, pas une seule de mes pensée
ie, comme je vous disais autrefois l’impression que faisaient sur mon cœur les solitudes du Nouveau-Monde. Sans autre préamb
tir une âme élevée, une imagination forte, un esprit fin et juste, un cœur compatissant et sincère ; il faut encore trouver
es revers, si notre nom prononcé dans la postérité va faire battre un cœur généreux deux mille ans après notre vie ? Nous ne
atteint le zénith de la gloire et du succès, la tête lui tourne ou le cœur se gâte. Il avait débuté avec l’âme de Trajan, il
cœur se gâte. Il avait débuté avec l’âme de Trajan, il finit avec le cœur de Néron et les mœurs d’Héliogabale. Et cet Annib
ur de ces lignes, qui vous toucheront, si quelque pitié habite en vos cœurs . Buvez et faites brindisi 705, à sa santé, mes bo
ors les siennes. Ah ! j’en aperçois la raison. Pénétrez au fond de ce cœur , qu’y découvrez-vous ? des penchants que la relig
nfants ? » Et cette pensée ne le quittait point, et elle rongeait son cœur comme un ver ronge le fruit où il est caché. Or,
I.) La prière Quand vous avez prié, ne sentez-vous pas votre cœur plus léger et votre âme plus contente ? La prière
usser loin de lui ? En vérité, je vous le dis, quiconque dit dans son cœur que Dieu méprise ses œuvres blasphème Dieu. Il en
itte envers lui et parfait devant Dieu ? En déposant au fond de notre cœur le germe de l’amour et de la pitié, de tous les s
commune, rencontra pour parler de lui des expressions qui venaient du cœur de tous. Quel était donc cet homme ? Qu’avait-il
r a donnée Debelloy : et c’est là le sublime de leur action ; avec un cœur d’homme, un cœur de bourgeois, si vous voulez, av
oy : et c’est là le sublime de leur action ; avec un cœur d’homme, un cœur de bourgeois, si vous voulez, avec peu d’envie d’
it parcourus. Quoi qu’en ait dit un illustre écrivain737, la bonté du cœur n’est pas étrangère à ses écrits. S’il a oublié l
la religion. C’était en touchant cette partie sensible et féconde du cœur humain, que l’éloquence pouvait élever une tribun
que l’orateur de l’antiquité, qui doit connaître tous les détours du cœur humain, toutes les vicissitudes des émotions, tou
nd et sublime qui, seul, peut tout vaincre et tout remplacer dans les cœurs , l’enthousiasme religieux qui doit donner à son a
e, où semblaient retentir les battements trop précipités de son noble cœur . Depuis son entrée dans la vie sédentaire, ou, co
, le désir de revoir sa patrie devint une douloureuse passion dans le cœur de ce vieillard qui l’avait sincèrement aimée et
toujours ; Dieu saura bien reconnaître les siens751. » Vous avez eu à cœur , Monsieur, et je n’ai garde de vous le contester,
cœur, Monsieur, et je n’ai garde de vous le contester, vous avez eu à cœur de laver de telles barbaries la mémoire de l’illu
es et d’une immense portée. Le plus pauvre d’esprit, s’il a en lui un cœur d’homme, peut les comprendre et les pratiquer, et
es gens qui ne nous connaissez plus, mais que nous portons dans notre cœur , parce que vous êtes la semence et l’espoir de l’
service une constance inébranlable. Sursum corda, tenez en haut votre cœur , voilà toute la philosophie, celle que nous avons
vant Pascal ; mais Pascal, c’est un grand esprit inspiré par un grand cœur et servi par un art consommé. Il a tour à tour la
qui ont honoré les sciences, on peut prétendre qu’elles dessèchent le cœur , qu’elles énervent l’esprit. « Ainsi, vous voudri
i dire un jour : La religion est perdue, la foi n’a plus de bases, le cœur ne se laisse plus émouvoir, même par le spectacle
ait Sedaine, j’aurai le droit de répondre : Vous ne connaissez pas le cœur humain. Bailly résista fermement aux sollicitatio
e ; mais, sentant qu’il n’y avait plus de remède, il tâcha de prendre cœur de796 sa fortune. Il regarda patiemment les voleu
pourtant que rien n’avait pu ébranler. Drouot, l’improbation dans le cœur , la tristesse sur le front, le respect à la bouch
aque heure les pulsations de l’opinion publique ; il fait palpiter le cœur de l’histoire. « Il semble, dit M. Despois de son
Arc. » Telle est la force de cette histoire, telle sa tyrannie sur le cœur , sa puissance pour arracher les larmes. Bien dite
ul événement personnel n’a droit d’émouvoir davantage un bon et digne cœur . La vérité, la foi et la patrie ont eu leurs mart
enfant de douze ans, une toute jeune fille, confondant la voix de son cœur avec la voix du ciel, conçoit l’idée étrange, imp
ccepte la mort. C’est une fille, une enfant, qui n’a de force que son cœur . Le sacrifice n’est pas accepté et subi ; la mort
nique devant qui tout s’efface. Les vrais sages ici et les savants du cœur ne diront pas comme Moïse : « Dieu a passé… Je l’
uvenons-nous toujours, Français, que la Patrie, chez nous, est née du cœur d’une femme, de sa tendresse et de ses larmes, du
irer de ses limbes. Mais il y a le Ducis homme et caractère, poëte au cœur chaud, d’autant plus poëte qu’il parle en prose e
x pas de la Cour, Ducis resta de tout temps un homme de la Savoie, au cœur d’or, aux vertus de famille, sans un jour de déso
ous pas aussitôt comme Ducis, dans cette prose naturelle et sortie du cœur , a le mot large et pittoresque ? tout cela se noy
sa mère et sa grand’mère, et vos deux aînés Paul et Virginie : votre cœur s’attendrit et jouit. La Providence est visibleme
e poétique à son usage, il n’y a qu’en prose, et dans ce qui saute du cœur sur le papier, que le poëte s’est montré tout à l
que parce qu’il était foncièrement poëte par l’imagination et par le cœur . M. Campenon843, dans ses Lettres sur Ducis, a ra
ation est celui où la loi, à la fois compatissante et sage, impose au cœur de l’homme une règle qui s’accorde avec ses affec
ns que le théâtre est disposé à substituer aux émotions véritables du cœur humain, tout est dit, ou plutôt tout se devine, e
me temps, il explique, par cette belle histoire, comment il entend le cœur d’un père à qui le repentir suffit sans l’aveu, e
sement. Dans la parabole de l’Enfant prodigue, les deux sentiments du cœur humain qui ont entre eux une secrète et divine sy
raire des nations : il y a les sentiments que l’homme trouve dans son cœur et qui sont le fond de toutes les sociétés ; il y
e et de la fortune, le dédain de vivre petitement, dédain plus vif au cœur des fils de ceux qui ont fait de grandes choses.
e irréparable, se ménageaient toujours pour un retour de fortune ; le cœur de la meilleure mère qui fut jamais, quoi qu’on e
! Je le regardai et l’écoutai avidement, des yeux, des oreilles et du cœur . Imaginez-vous une belle figure douce et souriant
avec sa propre voix et fait réfléchir le duc de Brunswick. De pareils cœurs promettent des bras terribles. Les soldats frança
ongue vie et d’éclatantes victoires il légua, dans son testament, son cœur au village de ce nom, pour que la plus noble part
sté, dont les confidences douloureuses trouvent le chemin de tous les cœurs . On a de lui encore deux romans touchants, les Pr
re, au moment où son amitié était devenue un besoin pressant pour mon cœur . Nous nous soutenions mutuellement dans les trava
ct du danger, auraient peut-être empêché ses cris d’aller jusqu’à mon cœur . — Sa mort eût été utile à son pays et funeste au
’en consolerai jamais ! Cependant sa mémoire ne vit plus que dans mon cœur  ; elle n’existe plus que parmi ceux qui l’environ
agitaient s’évanouissent avec la nuit, et l’espérance renaît dans mon cœur . — Non, celui qui inonde ainsi l’Orient de lumièr
e soleil dore les sommets glacés, est aussi celui qui a ordonné à mon cœur de battre et à mon esprit de penser. Non, mon ami
mes idées alors sont vagues, indécises ; la tristesse repose dans mon cœur sans l’accabler ; mes regards errent sur cette ca
sque le chagrin s’appesantit sur moi, et que je ne trouve pas dans le cœur des hommes ce que le mien désire, l’aspect de la
r, l’éloignement fait naître eh moi le sentiment de l’espérance ; mon cœur opprimé croit qu’il existe peut-être une terre bi
erversité des hommes et des malheurs inséparables de l’humanité ; mon cœur se refuse à les croire. Je me représente toujours
spirer plus librement. J’évite d’être vu par ces mêmes hommes que mon cœur brûle de rencontrer ; et du haut de la colline, c
ts, leur froide écorce me repousse ; elle n’a rien de commun avec mon cœur , qui palpite et qui brûle. Accablé de fatigue, la
qui avaient laissé des traces ineffaçables dans ses yeux et dans son cœur . La description détaillée de bien des sites et de
i spirituel, ce « je ne sais quoi de divin » qui coule au travers des cœurs (cette fusion se trouve déjà chez Virgile, Æn., V
88 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Sainte-Beuve 1804-1870 » pp. 291-295
objet1. (Causeries du lundi, Ed. Garnier.) Heureux les simples de cœur M. Sainte-Beuve a l’esprit hospitalier pour
Il n’en est aucun qu’il ne puisse comprendre. Heureux celui qui d’un cœur humble reconnaît dans la nature un auteur visible
ant à la statue de la Vierge dressée au sommet du rocher, ou logée au cœur du chêne antique que hantaient jadis les fées, qu
urir, et les messieurs aussi2 ; ils meurent coup sur coup, frappés au cœur par cette mort de M. de Sacy, joyeux de le suivre
89 (1873) Principes de rhétorique française
l’entendement et dans la mémoire.. Lire ne suffit pas ; apprendre par cœur est stérile, appliquer et s’exercer beaucoup est
ceux qu’on peut aimer en toute confiance. » Quel homme d’esprit et de cœur ne souhaiterait pour lui-même ou pour son fils de
e résolution ; c’est s’emparer tout à la fois de leur esprit, de leur cœur et de leur volonté. C’est un art très-sérieux, de
r un discours comme l’Oraison funèbre du grand Condé. Un cri parti du cœur remue et saisit ; mais il ne suffit pas à convain
i par des exercices qui mettent les préceptes en action. Cultiver son cœur , orner sa mémoire, lire et méditer les grands mod
fait de sa propre conduite un éloge qui aurait dû lui gagner tous les cœurs  ; voilà le démonstratif uni au délibératif1. — En
our n’écrire et ne dire que ce qu’on pense sérieusement et au fond du cœur . La méditation du sujet sera d’autant plus fécond
e perfectionnent pas seulement l’intelligence, elles forment aussi le cœur . Il faut ajouter que ces études ne sont point con
sombre inimitié ne fuit point mon visage ; Je vois voler partout les cœurs à mon passage ! Celui qui exprime si bien de tel
ui exprime si bien de tels sentiments fait croire qu’il les a dans le cœur  ; c’est à la fois le langage de la vertu et de l’
. L’homme a des mœurs réelles lorsqu’il a véritablement et au fond du cœur les vertus que nous avons nommées ; il a des mœur
eau, sous une forme vive : Le vers se sent toujours des bassesses du cœur . 12. Place qui convient aux mœurs. — Bien que l
tout doit respirer je ne sais quoi de doux et de tendre, qui parte du cœur et qui aille droit, au cœur. Les mœurs de celui q
s quoi de doux et de tendre, qui parte du cœur et qui aille droit, au cœur . Les mœurs de celui qui parle doivent se peindre
e qui démontre l’ordre, L’unité de la nature, et explique l’énigme du cœur humain ; le plus puissant mobile pour porter l’ho
frères dans nos ennemis, dans l’Etre suprême un père ; la religion du cœur , la vertu en action, le plus beau de tous les cod
l’inflexible rigueur ; Le jour n’est pas plus pur que le fond de mon cœur , Et l’on veut qu’Hippolyte, épris d’un feu profan
feints d’une véritable sensibilité ; on sort d’une représentation, le cœur encore tout ému du récit de l’infortune d’un héro
tendre, et vous l’éloignez même rudement, et achevez de lui serrer le cœur de tristesse ! Ame inhumaine ! Avez-vous donc lai
ne crains que Démosthène. Voilà un homme qui porte la patrie dans son cœur  ; il ne cherche pas à plaire, maïs à être utile.
d’artifice ; la nature même des moyens qu’il emploie pour remuer les cœurs agit plus fortement encore sur lui que sur aucun
a mort de l’un rouvre la plaie que l’autre avait faite au fond de mon cœur . Je ne vous verrai plus ! qui fermera mes yeux ?
ui déchirera le sein de la jeune fille et D’un œil curieux, Dans son cœur palpitant consultera les Dieux : Quand, opposant
n’est pas l’esprit du juge qu’on attaque, c’est la sensibilité de son cœur  ; et on ne peut le toucher que par une éloquence
e, se dégoûtent bien vite de ce qui ne dit rien à l’imagination ni au cœur . Voilà pourquoi il est bon de montrer aux hommes
triomphes et de nos revers, c’est le dernier cri qui s’échappe de mon cœur , cri sincère que je voudrais faire parvenir au cœ
s’échappe de mon cœur, cri sincère que je voudrais faire parvenir au cœur de tous les Français, afin de leur persuader à to
à, il est fondé en logique et conforme à une parfaite connaissance du cœur et de l’esprit humain. En effet, l’exorde est pla
s pour celui dont on pleure la perte, tout contribue à lui gagner les cœurs . Leçon XIII. Des trois sortes d’exorde. 1.
C’est le cas où une vive passion de joie ou de douleur occupe déjà le cœur de ceux qui écoutent ou qui lisent. Alors on peut
elques termes brefs et précis. Après avoir préparé les esprits et les cœurs par un tableau sublime de la toute-puissance de D
t n’empêchent ni l’orateur ni l’écrivain d’échauffer et de remuer les cœurs . Bourdaloue n’est pas moins nerveux, Massillon n’
son manteau et saute hors de la voiture pour se défendre en homme de cœur  ; ceux qui étaient ave Clodius tirent l’épée ; le
usse a couvert le modeste portique, Mais où le Ciel encor parle à des cœurs pieux ! 6. Règles pour la description. — Autant
vieux Priam, quel admirable appel aux sentiments les plus naturels du cœur humain, quel puissant argument personnel11 ! 5.
fils en grâce avec le père. Tartufe. Je vous ai déjà dit que mon cœur lut pardonne, Et c’est faire, monsieur, ce que le
auxquelles étaient condamnés les enfants trouvés. Cette éloquence du cœur est assurée de trouver un écho dans la sympathie
, l’écrivain doit se préoccuper de plaire à l’oreille, d’entraîner le cœur et de frapper l’imagination ; à ces trois intérêt
plus propre à produire l’effet le plus puissant sur l’imagination, le cœur et l’oreille. Pour atteindre ce but ce serait d’a
bunaux ne laisse exécuter que les plus nécessaires, faisant grâce aux cœurs égarés, susceptibles de retour et de raison. Le
clémence ajoutait de nouvelles grâces.   Si l’équité régnait dans le cœur des hommes, | si la vérité et la vertu leur étaie
s.    Bossuet. Le tour démonstratif    : La voilà, malgré son grand cœur , cette princesse si admirable et si chérie.    Bo
lheureux nourrissent les faiblesses, Les poussent au penchant où leur cœur est enclin Et leur osent du crime aplanir le chem
eu. La douleur que j’en éprouvai fut comme une nuit profonde dont mon cœur aurait été enveloppé. Massillon dit aux gens de
ien finir par ce mariage, après des coquetteries de tant d’années. Le cœur m’a palpité à l’autel. Mme de Sévigné s’étant fo
pique : Louis, impatient, saute de son vaisseau ; Le beau feu de son cœur lui fait mépriser l’eau. Quoi de plus ridicule q
x ; La naine un abrégé des merveilles des cieux ; L’orgueilleuse a le cœur digne d’une couronne ; La fourbe a de l’esprit ;
t tout bas le jugement de La Bruyère : « diseur de bons mots, mauvais cœur . » Il faut donc se rappeler cette observation de
ingrat ? Quoi, toujours les plus grandes merveilles Sans ébranler ton cœur frapperont tes oreilles ? Quelle figure convient
ans détour pouvaient se faire entendre ; D’un œil aussi content, d’un cœur aussi soumis Que j’acceptais l’époux que vous m’a
t épargnés les vers Si, tout sorti qu’il est d’une source divine, Son cœur dément en lui sa superbe origine, Et, n’ayant rie
’est-il pas d’un chrétien de pardonner l’offense Et d’éteindre en son cœur tout désir de vengeance ? Et devez-vous souffrir,
e la prosopopée dans l’oraison funèbre de la reine d’Angleterre : Ce cœur qui n’a jamais vécu que pour lui, se réveille tou
e de famille allait proférer encore quelques mots dignes de sou grand cœur , il le perce de son épée. Il me semble, ajoute Ci
pensée, la chaleur du sentiment, la dureté de l’âme, l’aveuglement du cœur , le torrent des passions, le poids de la volonté.
étranges métaphores : Avec lui vainement je voudrais vous lier, Son cœur est un logis qui n’a pas d’escalier. On voyait. a
uivants : L’éloquence de Bossuet est un torrent qui enflamme tous les cœurs . Alors Ulysse, la plus ferme colonne de la Grèce,
ces métaphores qui sont niaises d’abord comme : Un peu d’eau de mon cœur qui se mêle à la tienne. pour les larmes ; puis
 ; puis brutales comme : Mme de Lafayette étudia à fond l’anatomie du cœur . ou atténuées comme : La reine Blanche était atti
es idées et les images qui doivent saisir l’imagination ou toucher le cœur . Ainsi la métaphore qui assimile la vie humaine à
t, et, tort qui se reposa Sur de tels paresseux. La Fontaine. Le cœur est pour Pyrrhus et les vœux pour Oreste. Racin
plus ardents, je partais par le grand soleil… Avec quel battement de cœur je commençais. ; respirer !… Ainsi s’écoulèrent p
ce de cette maxime de La Rochefoucauld : L’esprit est souvent dupe du cœur  ; mettez : Nous nous trompons souvent dans nos ju
armonie du style est de lire tout haut, d’apprendre et de réciter par cœur les plus beaux morceaux de nos grands poëtes et d
effet des sons et l’effet même des objets sur 1 imagination ou sur le cœur , c’est le rhythme. 7. De l’onomatopée. — L’ ono
: Ce nom de roi des rois et de chef de ta Grèce Chatouillait de mon cœur l’orgueilleuse faiblesse. Ces formes vives et i
 ; elle montre en lui un sentiment qui déborde pour ainsi dire de son cœur et qui a besoin de se répandre. L’abondance est s
lumière. 3. De la délicatesse. — La délicatesse est une qualité du cœur comme la finesse est une qualité de l’esprit ; el
ritable est une douce chose ! Il cherche vos besoins au fond de votre cœur , Il vous épargne la pudeur De les lui découvrir v
uelle de ses idées et de ses sentiments; alors son imagination et son cœur sont dans un état d’excitation et d’extase auquel
exposition de la vérité qui est destinée à la faire pénétrer dans le cœur en même temps que dans l’esprit, à la faire aimer
s tons convenables aux passions qu’il se proposera d’exciter dans les cœurs … N’a-t-on pas vu des gens qui s’exprimaient mal r
ales : 1° Ou bien il doit prononcer un discours préparé et appris par cœur  : c’est un procédé assez usité parmi les orateurs
parlé. II. La voix doit être animée de toutes les passions mêmes du cœur . III. Elle doit avoir toujours de la douceur et
vent avec elle un soupçon de malignité : Diseur de bons mots, mauvais cœur . Le naturel par-dessus tout ; Mme de Sévigné écri
être connaissez-vous mes malheurs ; j’ai vu le jour en Asie, mais mon cœur est romain. Je viens vous parler pour Rome ; brav
ales où chacun se retrouvait ; il a fait une anatomie des passions du cœur humain qui égale les Maximes de M. de la Rochefou
obscurs, des devoirs pénibles, des fonctions dont l’exercice brise le cœur et rebute les sens, pour ue recueillir souvent d’
c’est la peinture des dispositions ou des ’ passions qui dominent le cœur d’un homme et lui donnent sa physionomie morale.
ire des choses admirables et craindre d’être admiré ; n’avoir dans le cœur que Dieu et Sun devoir ; n’être touché que îles m
s simple toujours s’oubliant lui-même. Autre développement. — Quel cœur chrétien pourrait ne pas tressaillit d’admiration
de ses sujets ; à cet amour immense du prochain qui débordait de son cœur et qui après avoir inondé son épouse chérie, sa m
90 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
à développer l’intelligence de la jeunesse, à orner sa mémoire et son cœur , à former son jugement, son goût et son style. Ce
e, la patrie et l’humanité. L’amour de nos semblables chassera de nos cœurs l’égoïsme, vile passion qui éteint toute impulsio
toujours discerner le bien du mal : cette loi morale, en épurant nos cœurs , fortifiera aussi notre esprit. Laissons surtout
peut révéler l’origine et le but de notre existence ; elle élève nos cœurs à Dieu par la foi, elle les touche et les enflamm
e nos connaissances, elle les agrandit ; elle nous forme à la fois le cœur et l’esprit ; elle nous initie aux secrets de la
iles qui l’ont enthousiasmée un instant. Les mauvais livres gâtent le cœur et le goût : ils n’apprennent rien ; ils égarent
91 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
cement perdus. Que je l’aimais alors ! que je la trouvais belle ! Mon cœur , vous soupirez au nom de l’infidèle : Avez-vous o
rmé d’un fer vainqueur, Le bandeau sur les yeux, tenter l’assaut d’un cœur         Aussi peu sensible qu’aimable. Bientôt ap
andeau sur les yeux pour les garantir de la suie, tentant l’assaut du cœur de la cheminée, enfin chantant, selon l’habitude,
dernière s’appelle la queue ; celle du milieu se nomme quelquefois le cœur . Quelquefois aussi ces mots s’entendent non d’une
  Je suis assez propre au rustique,         Quand on me veut tirer le cœur , Qu’a vu plus d’une fois renaître le lecteur. Mon
Afrique ; la tête est or, métal, dont la suppression laisse ange ; le cœur est an, par la suppression duquel on a le mot org
92 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
surtout qui le premier a puisé la rhétorique dans la connaissance du cœur de l’homme. J’ai tâché de les imiter aussi sous u
C’est la faculté de bien dire, le don de subjuguer les esprits et les cœurs  : Dos animos percellendi atque movendi. (Cic.) L
que ces règles ont été puisées immédiatement dans la connaissance du cœur humain. Trois genres de causes. Les anciens ava
l veut traiter. Les ressources qu’on peut tirer de son esprit, de son cœur , des connaissances acquises, deviendraient inutil
oyens que la nature nous a donnés pour agir sur l’imagination, sur le cœur et sur la raison. Elle admet les trois moyens de
nce, et s’attacher à les inculquer, à les graver profondément dans le cœur . Voilà le véritable but du genre d’éloquence dont
 ; pour y parvenir, il n’est pas d’étude plus nécessaire que celle du cœur humain et des événemens de la vie. Pénétrer dans
des événemens de la vie. Pénétrer dans les replis les plus cachés du cœur , montrer l’homme à l’homme, lui peindre son carac
sujet de leur prix est de louer les talens, l’esprit, les qualités du cœur de quelque homme illustre, de faire connaître les
de l’art oratoire. Les passions ne s’allument pas si aisément dans le cœur des juges, qui sont ordinairement des personnes d
homme juge de l’homme, et les faits étant du ressort du sentiment, le cœur doit les juger. Alors, l’éloquence pathétique peu
ves aux actions des hommes se forment sur la connaissance générale du cœur humain ; ou sur le caractère, les qualités, les m
e fin, se propose encore de plaire et de toucher, qui parle autant au cœur qu’à l’esprit, ne peut s’accommoder de la forme s
à ce puissant génie, » A ce héros armé contre la tyrannie, » Dont le cœur inflexible, au bien déterminé, » Épura tout le sa
offre à dédaigner : Je vous le dis, il faut ou périr ou régner. Mon cœur désespéré d’un an d’ingratitude Ne peut plus de s
phigénie : Ah ! seigneur, qu’éloigné du malheur qui m’opprime, Votre cœur aisément se montre magnanime ! Mais que si vous v
voir les étrangers, si attentif à écouter tout le monde et à tirer du cœur des hommes la vérité qu’on cache aux rois. Sésost
ritable est une douce chose ! Il cherche vos besoins au fond de votre cœur , Il vous épargne la pudeur De les lui découvrir v
r, les autres pour persuader ; ceux-là pour agiter, pour troubler les cœurs , et ceux-ci pour les adoucir et les gagner. » (L.
pendeat in nos. (De orat. l. II.) Pour plaire, il faut connaître le cœur humain en général et ses auditeurs en particulier
à la personne à qui on en veut, dont il faut connaître l’esprit et le cœur , quels principes il accorde, quelles choses il ai
it s’appliquer à en deviner les secrets. Sa grande étude est celle du cœur humain en général, et celle des dispositions actu
ûts et aux inclinations de ceux qui l’écoutent. Manière d’étudier le cœur humain. Aristote (Rh., l. II, c. 12 et suivans)
son insu, ses pensées, ses sentimens les plus occultes. Il échappe au cœur , dans la conduite extérieure, des traits qui le p
e dans le sujet même ; d’autres, dans les dispositions d’esprit et de cœur de ses auditeurs ; les autres, enfin, dans son pr
essité indispensable qui lui arrache de la bouche des plaintes que le cœur voudrait supprimer, et qu’au travers même de ces
er. § II. Moyens qu’on trouve dans les dispositions d’esprit et de cœur des auditeurs. Les moyens de cette sorte sont
dans la personne de l’orateur, ce qui lui concilie les esprits et les cœurs , c’est la décence, la modestie, un ton de voix do
la raison. Mais il y a long-temps que l’esprit est devenu la dupe du cœur . Les charmes secrets de la passion ont pris la pl
on ; et si l’esprit juge, l’on peut dire que ce n’est qu’après que le cœur a donné ses conclusions. La plupart du temps on n
un se faisant une raison de sa passion, ce qui est un plaisir dans le cœur est une vérité dans l’esprit. Ainsi, l’orateur es
dans l’esprit. Ainsi, l’orateur est obligé d’aller à l’esprit par le cœur  ; et pour gagner la raison, c’est une nécessité p
domine ; c’est ce qui assure à l’éloquence l’empire qu’elle a sur les cœurs . » (Quint., l. VI, c. 2.) L’usage des passions
us y conformons seulement notre visage et nos paroles, sans que notre cœur y ait part, nous ne ferons que nous exposer au ri
êt, et donnera au discours de l’ascendant et de l’empire sur tous les cœurs . Le mot honneur est un terme commun à une foule d
rtains et une cause juste ; car, pour avoir le droit de s’adresser au cœur , il est nécessaire de satisfaire l’esprit. Commen
xceptions. Il est des causes où il est permis à l’avocat de parler au cœur , de solliciter la pitié en faveur de ce qui en es
re n’est pas encore dans l’âme des auditeurs. Il suffit de donner aux cœurs une légère impulsion, et de les ouvrir aux sentim
s heureux : parce qu’il n’y a rien de plus doux que de régner sur les cœurs . » La division de l’oraison funèbre de Turenne p
mant les principales preuves ; en second lieu, achever de toucher les cœurs en les échauffant par le sentiment. (Quint., l. V
pé les oreilles des auditeurs. (L. VI, c. 1.) Achever de toucher les cœurs . 2°. Si la nature de la cause donne lieu à une é
l’écoutent sont autant d’ennemis qui s’élèvent contre lui du fond des cœurs . Aborder leurs sophismes pour en dévoiler la faib
lité ; la sublimité du style instruit en même temps qu’elle remue les cœurs . Ils rapportaient ensuite les parties du discours
sent à l’intelligence et à l’imagination ; les autres agissent sur le cœur . Toutes les grandes scènes de la nature, tous les
aordinaires inspirées par la vertu et par l’héroïsme, portent dans le cœur une surprise mêlée de joie, qui nous ravit et nou
l’oreille qu’on s’adresse pour convaincre l’esprit, pour émouvoir le cœur , il ne faut pas commencer par la rebuter. Il est
liger aucun moyen de plaire. Rien autant que le plaisir ne dispose le cœur à s’ouvrir aux vérités qu’on lui présente. Dans
e silence, d’une voix entrecoupée de sanglots que formaient dans leur cœur la tristesse, la pitié, la crainte, ils s’écrière
élicité, et porter partout où elle passait la paix et la joie dans le cœur des peuples ! » Quand un morceau demande de la v
r l’oreille, d’occuper les yeux, il faut agir sur l’âme et toucher le cœur en parlant à l’esprit. » (Disc. de récep. à l’Aca
i l’entendent, doit parler aux oreilles et aux yeux, à l’esprit et au cœur . Intéressez-donc les oreilles de l’auditeur par l
esprit, par la clarté, la justesse et la grandeur des idées ; et son cœur enfin, par la véhémence, par la chaleur, par l’on
ez à votre pinceau une flexibilité douce et insinuante, laissez votre cœur le conduire sans effort, sans recherche ; si elle
le montre en lui un sentiment qui se déborde, pour ainsi dire, de son cœur , et qui a besoin de se répandre. Est-il nécessai
on lui conserve le nom de phrase. « Les grandes pensées viennent du cœur . » (Vauvenargues.) « Nous n’avons pas toujours
ns cette maxime de La Rochefoucault, L’esprit est souvent la dupe du cœur  ; s’il eût dit, L’amour, le goût que nous avons
Je n’en ai reçu que trois de ces lettres aimables qui me pénètrent le cœur . » (Mad. de Sévigné.) Retranchez le pronom en, la
. J’ai cru que, tôt ou tard à ton devoir rendu, Tu me rapporterais un cœur qui m’était dû. Je t’aimais inconstant, qu’aurais
C’est par imitation qu’on a dit : un cri perçant, une tête froide, un cœur dur, un raisonnement clair, etc….. Effet des tro
s noms de roi des rois, et de chef de la Grèce, Chatouillaient de mon cœur l’orgueilleuse faiblesse. Le verbe chatouiller e
car si les yeux, le visage, le geste, font tant d’impression sur les cœurs , quelle force n’aura pas l’air même du discours,
roduit de l’inspiration, le langage de l’imagination d’accord avec le cœur . Alors, seulement alors, les figures sont les vér
r ; et en retournant sur mes pas, j’ai une tristesse mortelle dans le cœur , et je regarde avec envie les sentimens que j’ava
plusieurs personnes. Portraits. Les portraits peignent l’esprit le cœur , le caractère, la figure, le port, le maintien d’
tre que les enfers ont vomi sur la terre, Assouvis la fureur dont ton cœur est épris ; Joins un malheureux père à son malheu
rend les auditeurs attentifs, et contribue à faire naître dans leurs cœurs la surprise et l’admiration. Dans le genre simple
même, partout où je t’incommoderai le moins. Il n’y a que les grands cœurs qui sachent combien il y a de gloire à être bon.
xprime ainsi : « C’est alors que l’intérêt, infaillible scrutateur du cœur humain, vous montre à découvert cette injustice s
gistrat cachait peut-être depuis long-temps dans la profondeur de son cœur , et qui n’attendait qu’une occasion pour éclore a
dans cette période une sentence, l’intérêt, infaillible scrutateur du cœur humain. Mais elle entre dans le tissu du discours
e qui forme le dessein de rompre avec son amant, dit : Quand on a le cœur tendre il ne faut pas qu’on aime. Cette pensée e
eu se rendre égal ? Faux dans le sentiment. Sentir, c’est avoir le cœur touché, l’âme émue par quelque objet. Tout sentim
quelque objet. Tout sentiment doit être vrai, c’est-à-dire sortir du cœur . S’il est contrefait, il est faux et il ne saurai
est contrefait, il est faux et il ne saurait toucher. Il n’y a que le cœur qui puisse parler au cœur. Lorsqu’un écrivain ou
x et il ne saurait toucher. Il n’y a que le cœur qui puisse parler au cœur . Lorsqu’un écrivain ou un orateur nous crie sans
auds mots dont alors l’acteur emplit sa bouche, Ne partent point d’un cœur que sa misère touche. (Art poét., ch. 3.) 3°.
orner aux oreilles. Ils vous escamoteraient les dix talens. Que si le cœur vous en dit, je vous cède la tribune. Mais, tout
exigent un nouveau mot. Mais fait-on de nouvelles découvertes dans le cœur humain ? Y a-t-il une autre grandeur que celle de
oin d’être débités de mémoire. De la chaire. L’usage de réciter par cœur est généralement établi dans l’éloquence de la ch
s exigent. Elle suppose une connaissance approfondie des sciences, du cœur humain, des caractères, des passions, des mœurs d
dre tous les jours, si c’est possible, si fieri potest, quotidiè, par cœur et mot à mot quelque morceau intéressant d’un bon
à réciter fidèlement est à rendre mot pour mot ce qu’on a appris par cœur . Mémoire des choses. L’autre consiste à retenir,
des choses sert de base à celle des mots. Quand on veut apprendre par cœur un long discours, rien n’est plus propre à soulag
principe de la déclamation oratoire. Sous tous les points de vue, le cœur est le siége de l’éloquence : Pectus est quod dis
: Pectus est quod disertos facit. L’accent de l’homme ému retentit au cœur de ses semblables ; l’émotion produit l’émotion.
t par tous les chemins possibles dans l’âme, dans l’esprit et dans le cœur de ceux qui nous écoutent. La variété du débit, l
vez comment elle vous porte à exprimer le sentiment qui remplit votre cœur  ; sur quel ton, avec quelles inflexions de voix e
et 97 § II. Moyens qu’on trouve dans les dispositions d’esprit et de cœur des auditeurs 98 § III. Moyens que l’orateur tro
moyens de plaire dans le discours. Pour plaire, il faut connaître le cœur humain en général et ses auditeurs en particulier
main en général et ses auditeurs en particulier. Manière d’étudier le cœur humain. 1. Rem tibi Socraticæ poterunt ostende
s. Manière de résumer les principaux argumens. Achever de toucher les cœurs . Péroraison dans les discours de la tribune. Dans
93 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
pose sur une princesse aimable, qui réunissait toutes les qualités du cœur aux talents de l’esprit le plus cultivé, et qui n
apable d’élévation ». On connaît cette célèbre exclamation, dont les cœurs retentissent encore aujourd’hui : « Ô nuit désas
à Saint-Cloud de toutes parts ; on trouve tout consterné, excepté le cœur de cette princesse. Partout on entend des cris ;
re erreur appelle et croit grand : « Enfin, la voilà malgré ce grand cœur , cette princesse si admirée et si chérie ! la voi
parlât à une personne si élevée : on sentait seulement au fond de son cœur qu’on eût voulu lui rendre au centuple la grandeu
94 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
silence, d’une voix entrecoupée de sanglots que formaient dans leurs cœurs la tristesse, la pitié, la crainte, ils s’écrière
idées remplirais-je vos esprits, et quelle impression ferait sur vos cœurs le récit de tant d’actions édifiantes et glorieus
e en soi la source de sa douleur, et rouvre lui-même sa plaie ; et le cœur , pour être touché, n’a pas besoin que l’imaginati
s père, et vous avez ressenti la douleur que cause la nature dans les cœurs tendres comme le vôtre ; mais vous êtes chrétien 
, nos frontières découvertes, et les ennemis prêts à pénétrer dans le cœur de l’État. Ensuite, oubliant l’intérêt général, o
95 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
plus dignes d’excuses, si portant déjà le deuil, l’amertume, dans le cœur , ils en laissaient échapper quelques traits au-de
connaissances étendues, un esprit profond, un discernement juste, un cœur droit et pur, dévoré de l’amour du bien général.
e, tous prêtent, à son discours, une oreille attentive. Bientôt leurs cœurs sont embrasés de la même flamme qui échauffe l’or
le commerce ordinaire de la vie : c’est ce qu’on appelle connaître le cœur humain et le monde. Il est, sans doute, à propos
omme s’ils devaient aimer un jour. L’amour et la haine sont dans leur cœur sans vivacité. Il n’en est pas de même de leur pa
oir presque à chaque page qu’il avait fait une étude bien profonde du cœur humain. Il serait aisé de le prouver par une foul
’adoucissait les peines de notre état présent, et ne liait encore nos cœurs au monde, il ne faudrait, pour nous en détromper,
eur est vraiment éloquent : ce n’est que par elles qu’il triomphe des cœurs , y exerce un empire souverain, les arrache au vic
essent lui-même ? Quel est le général d’armée qui fera naître dans le cœur de ses soldats la passion de la gloire, s’il n’en
ong et morne silence, d’une voix entrecoupée que formaient dans leurs cœurs la tristesse, la piété, la crainte, ils s’écrière
publique, ni la crainte du peuple, ni ton arrêt déjà prononcé dans le cœur de tous les gens de bien, ni le respect dû à ce l
times ! Ses derniers soupirs souillent la douleur et la mort, dans le cœur de son royal époux66 : les cendres du jeune princ
tte véhémence et cette impétuosité, qui ébranlent et transportent les cœurs . Eschine en fournit un très bel exemple dans la p
us n’exauce de semblables vœux ; mais rectifiez plutôt l’esprit et le cœur de ces hommes pervers. Que si leur malice invétér
, la conviction dans les esprits, et qui la rendent la souveraine des cœurs . Un peintre qui veut composer un tableau, imagine
nt ; elles doivent naître du fond du sujet, tirer leur source dans le cœur même de l’orateur, dans les passions qui l’animen
96 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
e, on suit les battements de son esprit, on surprend le secret de son cœur . Ainsi, le style n’est autre chose que la façon d
ors même qu’ils ne seraient pas le langage le plus entraînant pour le cœur . Nous n’avons qu’à ouvrir ce poète pour y trouver
uld où cette qualité est sensible. « L’esprit est souvent la dupe du cœur . » Quand le style manque de précision, on dit qu
et le bon goût. Le langage peint l’homme : il vient de l’abondance du cœur . Ce n’est pas qu’il faille toujours choisir ses t
ux lettres familières, où l’on se livre à l’abandon de l’esprit et du cœur . La comédie emploie ce style avec succès, pour re
se sur le fait. La naïveté est un sentiment qui a l’air d’échapper au cœur , de se trahir ingénument et sans réflexion. La Fo
ibilité ; car si la finesse tient à l’esprit, la délicatesse tient au cœur . Racine, qui est profondément sensible, brille pa
le bronze et le marbre, et sur le sein des braves, Et jusque dans le cœur de ces troupeaux d’esclaves              Qu’il fo
rtout aux sciences, il y a encore une justesse relative qui suffit au cœur . C’est la justesse de sentiment et la justesse d’
prit, ce n’est pas d’une justesse absolue. Quand Lamartine dit : Mon cœur , lassé de tout, même de l’espérance, N’ira pas de
est l’objet de la poésie. Pourtant, il faut avouer que le langage du cœur et de l’imagination a des charmes non moins persu
97 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
a Motte termine son récit. Assurément il veut faire entendre que deux cœurs unis par le sentiment, cessent bientôt de l’être,
le plus agréable ? Les jeunes gens surtout doivent pour se former le cœur et le goût, les lire, et les relire sans cesse. L
e, Tout exige de nous des droits dont je me plains ; Et tout enfin du cœur des perfides humains                 Ne laisse vo
s gagnez des batailles Contre les mêmes ennemis ; Vous régnez sur des cœurs soumis, L’un à Berlin, l’autre à Versailles245, e
nt épargnés les vers Si tout sorti qu’il est d’une source divine, Son cœur dément en lui sa superbe origine, Et n’ayant rien
siveté ?… On ne m’éblouit point d’une apparence vaine ; La vertu d’un cœur noble est la marque certaine, Si vous êtes sorti
ristesse. Cette sorte de poésie est donc consacrée aux mouvements du cœur  : mais elle se borne aux sentiments doux, soit de
le sentiment avec des couleurs vraies et naturelles. Il faut que le cœur seul parle dans l’élégie. C’est le précepte que
que déplacés. Ornements propres à l’élégie. Ce n’est pas que le cœur puisse, sans le talent, produire une bonne élégie
nne une certaine élévation et une certaine délicatesse à ce poète. Le cœur fournit les sentiments ; l’imagination les met en
lorsqu’elle décrit, en passant, des objets gracieux et riants. Que le cœur soit donc vivement pénétré ; il suggérera à l’esp
Louis cette même douceur : La plus belle victoire est de vaincre son cœur . Oronte est à présent un objet de clémence ; S’il
r la fougue de son imagination brûlante, et par les mouvements de son cœur vivement ému, il prend un essor rapide, et chante
te et les regrets. Mais cette éclatante journée À peine a rassuré les cœurs  ; De la plus haute destinée Rome recueille les ho
’homme ferme et constant dans le bien. La gloire et la vertu dans un cœur magnanime Ont-elles enfanté quelque projet sublim
sque tout entière. C’est toi qui me rends à moi-même ; Tu calmes mon cœur agité ; Et de ma seule oisiveté Tu me fais un bon
     La surprise enchaîne ses sens ; Et l’amour du héros pour qui son cœur soupire, À sa timide voix arrache ces accents :
98 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »
’ils aient un rapport intime avec nous, pour qu’ils intéressent notre cœur  ; voilà le bon. Quelques comparaisons familières
Voilà le bon, qui a un rapport intime avec nous, qui intéresse notre cœur . On voit bien que ce que je dis ici du peintre, d
onheur de ses sujets, il nous présentera le bon qui intéressera notre cœur . Peu importe que ces objets imités, lorsqu’ils so
Il est vrai que l’âme de ce scélérat, ainsi décrite, inspire à notre cœur le plus vil mépris, l’aversion la plus forte. Mai
99 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129
de trouver dans son père un excellent maître qui forma également son cœur et son esprit. Les leçons qu’il reçut de lui, en
ie ; vous l’avez rempli avec succès : je vous en félicite de tout mon cœur , je m’en félicite moi-même, ou plutôt nous devons
s éclatants qui en démontrent la vérité ; l’autre, de vous remplir le cœur et l’esprit des préceptes qu’elle renferme, et qu
ue parce qu’elles flattent l’orgueil de l’esprit ou la dépravation du cœur , qui voudraient pouvoir se mettre au large, en se
100 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
j’étais une jolie païenne ; que je faisais de vous une idole dans mon cœur  ; que cette sorte d’idolâtrie était aussi dangere
ns ravis l’autre jour chez M. de La Rochefoucauld ; nous apprîmes par cœur celle du Singe et du Chat :                     D
poitrine ; expression de génie, si l’on peut appeler ainsi ce que le cœur a inventé. Cette expression en rappelle une plus
t son agonie est mêlée des angoisses cruelles dont la nature perce le cœur du malheureux expirant sans secours, loin de sa f
id mortel glace ses sens, roidit ses nerfs, et, pénétrant jusqu’à son cœur , en arrête le mouvement ; il n’est plus qu’un cad
lles pensées de Kératry, sur la Reconnaissance. Mémoire précieuse du cœur , céleste reconnaissance, c’est par toi que les am
puis aussi ne pas sentir la plaie cruelle que leur mort a faite à mon cœur , et ne point haïr et délester les Athéniens, aute
de tous les points de la vaste chaîne, lui livrerait de plus près le cœur de l’Italie, est aussi celui où la nature a sembl
i était près de périr me semblait de bénédictions, et je consolais le cœur de la veuve. J’étais l’œil de l’aveugle et le pie
 : toutes ces images sont pleines de hardiesse et de vivacité, ici le cœur parle avec tendresse, avec amour ; là les compara
car, sans la foi, l’âme est privée de lumières ; sans la charité, le cœur est vide de bonnes œuvres : sans l’espérance, la
de Moïse, que tous les enfants des Israélites devaient apprendre par cœur , Ce beau cantique est plein d’éloquence. Le tour
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