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1 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
ermait d’hommes corrompus, avait résolu le meurtre des plus illustres citoyens et l’incendie de la ville. Informé du complot, Ci
es hommes de cœur n’hésitassent pas à frapper avec plus de rigueur un citoyen dangereux que l’ennemi le plus redoutable. Aujour
i également au sénat que tu avais fixé le massacre des plus illustres citoyens au cinq des kalendes de novembre, ce jour où beau
tement ceux dont j’avais d’avance annoncé à plusieurs de nos premiers citoyens la visite chez moi, pour cette heure-là préciséme
ples des dieux immortels, les demeures des hommes, la vie de tous les citoyens , enfin toute l’Italie, sur lesquels tu appelles l
assassins, apostée par toi, devait tuer les consuls et les principaux citoyens  ? Que, si ta fureur criminelle demeura sans effet
ndale auquel tu n’aies pris part ; toi seul as pu égorger de nombreux citoyens , tyranniser et piller les alliés en toute impunit
ers romains, hommes honorables et vertueux, et pour tous ces généreux citoyens qui entourent le sénat, et dont toi-même, il n’y
de tes complices, va retrouver ton Mallius, soulève tous les mauvais citoyens , sépare-toi des bons, porte tes armes contre ta p
ise, chef d’une conjuration, soulève les esclaves et les plus mauvais citoyens  ; et cet homme, tu le laisses partir, sans voir q
’une fois, de simples particuliers, dans cette république, voyant des citoyens en compromettre la sûreté, les ont frappés de mor
a sûreté, les ont frappés de mort. Les lois relatives au supplice des citoyens romains ? mais jamais, dans cette ville, ceux qui
ux qui se sont révoltés contre l’État, n’ont conservé leurs droits de citoyens . Craindrais-tu les reproches de la postérité ? ce
e heure de plus. Car si autrefois les plus grands, les plus illustres citoyens , en frappant Saturninus, les Gracques, Flaccus, e
les maisons de la ville, ses remparts, la vie, la fortune de tous les citoyens . Et tous ces persécuteurs des honnêtes gens, ces
sources de Catilina les forces de la république. Enfin il exhorte les citoyens à veiller autour de leurs maisons et même à les f
artir d’ici ; s’être vu arraché le fer des mains par moi, laisser les citoyens pleins de vie et ces murailles debout, quel chagr
ennemi si redoutable, et de l’avoir laissé partir, je lui répondrais, citoyens , que la faute n’en est pas à moi, mais aux circon
, en le laissant se déclarer ouvertement votre ennemi. Et cet ennemi, citoyens , vous pouvez juger combien je le trouve redoutabl
l. Au premier mot d’exil, il s’est soumis, il s’en est allé. Eh bien, citoyens , hier, après avoir failli être assassiné dans ma
qui ne le regarda de l’œil dont on regarde, je ne dis pas un mauvais citoyen , mais le plus redoutable des ennemis ? Que dis-je
est alors que moi, moi ce consul impitoyable, qui d’un mot envoie les citoyens en exil, je demandai a Catilina s’il était vrai o
les projets, anéanti les espérances et les efforts ; non, ce sera un citoyen condamné sans procès, un innocent jeté en exil pa
s veulent seulement écouter ma voix. Je vous ferai connaître d’abord, citoyens , de quelles classes d’hommes se compose la troupe
er contre l’usure ; ils seraient aujourd’hui plus riches et meilleurs citoyens . Mais, du reste, ces hommes me semblent assez peu
s, que je suis là, que je veille sur la république ; ensuite, que les citoyens honnêtes sont pleins de courage, unis entre eux,
sent-ils donc qu’au milieu de Rome en cendres, noyée dans le sang des citoyens , ils verraient se réaliser leurs espérances sacri
s colonies, jadis fondées par Sylla, colonies formées, en général, de citoyens honnêtes et courageux, je le sais ; mais il en es
ôtre à tous. Ce sont des ennemis, à coup sûr ; cependant ils sont nés citoyens , et, à ce titre, je ne veux pas leur ménager les
t sur terre et sur mer, échappe aux fureurs parricides de ses mauvais citoyens , grâce à leur divine protection. Troisième d
t l’attentat a été dévoilé par lui en plein sénat, et engage tous les citoyens à se rendre, avec leurs femmes et leurs enfants,
tre son habitude, une partie de la nuit à veiller. Un grand nombre de citoyens , des plus élevés et des plus distingués, s’étaien
itions arrêtés d’avance, et où l’on massacrerait un nombre immense de citoyens , Catilina fût à portée d’arrêter ceux qui voudrai
mme le sénatus-consulte n’est point encore rédigé par écrit, je vais, citoyens , vous dire de mémoire les résolutions qui ont été
e décret porte ces mots : Pour avoir préservé Rome de l’incendie, les citoyens du massacre, l’Italie de la guerre. Si l’on compa
ie, les citoyens du massacre, l’Italie de la guerre. Si l’on compare, citoyens , le texte de ce décret avec d’autres analogues, o
’autres analogues, on est frappé de cette différence : que les autres citoyens ont obtenu un tel honneur pour avoir bien servi l
x du sénat, non seulement sa qualité de préteur, mais encore celle de citoyen  ; néanmoins il se démit officiellement de sa char
nous arrêter quand il faudra punir P. Lentulus : ce n’est plus qu’un citoyen ordinaire. VII. Maintenant, Romains, que le
ourd’hui que nous avons pu la voir en place. IX. Et maintenant, citoyens , peut-il exister un homme assez ennemi de la véri
es, des incendies, la ruine de la république, tout cela tramé par des citoyens romains ; et ces forfaits, que leur énormité même
, ont été, vous avez dû le reconnaître, non seulement médités par des citoyens impies, mais presque consommés. Comment d’ailleur
us tous avez été sauvés. Ce sont les dieux immortels qui m’ont guidé, citoyens , ce sont eux qui, éclairant mes conseils, dirigea
ous sommes fut alors couvert d’un monceau de cadavres, et le sang des citoyens y coula à grands flots. Cinna et Marius triomphèr
flots. Cinna et Marius triomphèrent à leur tour ; alors les premiers citoyens furent massacrés, et avec eux la république vit s
it, et la république eut à pleurer, sinon sa mort, du moins celle des citoyens qui périrent avec lui. Et cependant, Romains, tou
devenant impossible, elles ne purent s’éteindre que dans le sang des citoyens . Mais dans la guerre actuelle, la plus redoutable
uver leur salut dans le salut de Rome, j’ai si bien pris mes mesures, citoyens , que vous voilà tous sauvés. Et, tandis que vos e
de leur rage, tout sauvé. XI. En échange de si grands services, citoyens , je ne vous demande ni récompense pour mon courag
mais qu’une si vaste et si menaçante conjuration eût pour auteurs des citoyens romains, voilà ce que jamais je n’aurais pensé. M
e fois, dans cette république la peine capitale a été appliquée à des citoyens dangereux. L’autre est persuadé que la mort a été
ir au sénat, sans doute pour n’avoir pas à se prononcer sur la vie de citoyens romains. Ce sont les mêmes hommes qui, il y a tro
ains. Ce sont les mêmes hommes qui, il y a trois jours, privaient des citoyens romains de leur liberté, les mêmes qui décrétaien
Pour César, s’il sait que la loi Sempronia fut établie en faveur des citoyens romains, il sait aussi que l’homme qui se déclare
t aussi que l’homme qui se déclare l’ennemi de la patrie ne peut être citoyen à aucun titre ; il n’ignore pas également que l’a
s les fers pour sa vie : il va même jusqu’à ôter dans l’avenir à tout citoyen la possibilité de se faire valoir, en demandant l
ge Céthégus d’égorger les sénateurs, Gabinius de massacrer les autres citoyens , Cassius de livrer Rome aux flammes, Catilina de
in, qui est bien décidé à sauver son empire et la fortune de tous les citoyens . Autour de nous se sont rangés les hommes de tous
depuis la fondation de Rome, qui unisse dans une même pensée tous les citoyens , excepté ceux qui, voyant leur perte inévitable,
tiers une classe à part ; ce ne sont pas même, à mes yeux, de mauvais citoyens  ; je les relègue au nombre des ennemis les plus a
ait voler à la défense de l’État les tribuns du trésor, ces courageux citoyens  ; je les vois autour de nous, et, avec eux, la cl
courus ici, même les plus obscurs d’entre eux. Quel est, en effet, le citoyen pour qui ces temples, l’aspect de cette ville, la
ranchis. Depuis que leur mérite leur a valu l’heureuse fortune d’être citoyens romains, ils regardent comme leur véritable patri
i d’hommes et de classes que l’intérêt de leur fortune, les droits de citoyens auxquels ils sont admis, la liberté enfin, si dou
ondition soit tolérable, qui n’ait horreur d’un complot tramé par des citoyens romains, qui ne désire la conservation de cette r
s. À vous elle confie le soin de son salut, à vous la vie de tous les citoyens , à vous la citadelle et le Capitole, à vous les a
entat puisse être, je ne dis pas commis, mais simplement rêvé par des citoyens , voilà à quoi il vous faut aviser en ce jour. Si
eçu en grâce, se croit enchaîné par la reconnaissance. Mais quand des citoyens , égarés par je ne sais quel délire, se sont une f
donc une guerre éternelle qu’il me faudra soutenir contre les mauvais citoyens , je le vois ; mais, fort de votre appui et de cel
particuliers, dans les villes même, chez les Siciliens comme chez le citoyen romain, en un mot, que dans la Sicile entière, il
la plus indigne vos amis les Mamertins. II. Caïus Héjus est le citoyen de Messine le plus riche en meubles et en ornemen
e pour faire son apologie a pour chef Héjus, car Héjus est le premier citoyen de sa ville ; et il est à craindre que, portant l
l les avait vendues au prix qu’il en avait exigé. Mais ce respectable citoyen de Messine, qui voulait vous donner une juste idé
os larcins, vous poursuit comme les autres : voici un de ses premiers citoyens , député par elle à l’occasion de ce procès intent
nateur nommé par la ville pour présider à cette construction. Ce même citoyen , juges, reprenant sa qualité de particulier, s’ad
pages de Caton, celui-là qui fut consul. Et quel était cet homme ? un citoyen également illustre et puissant ; néanmoins la dig
croix sur laquelle, en présence de la multitude, il a fait élever un citoyen romain : attentat qu’il n’aurait osé commettre ai
raché du port de votre ville cette croix où coule encore le sang d’un citoyen de Rome ! vous ne l’avez pas jetée au fond de la
deraient, en venant de l’Italie, l’instrument du supplice d’un de nos citoyens , avant qu’ils pussent voir un ami de la républiqu
bitants de Rhégium, dont la puissance excite votre jalousie, et à nos citoyens établis parmi vous, afin de les humilier, et de l
arrasser de ces tapisseries. De plus, Philarque, ce riche et illustre citoyen de Centorbe, avait de magnifiques ornements de ch
public, il alla le matin, durant les jeux du cirque, chez L. Sisenna, citoyen recommandable. Comme il y avait des tables dressé
Lilybée, d’où nous nous sommes éloignés. Dioclès, surnommé Popilius, citoyen de cette ville, est le gendre de Pamphile, à qui
ui, par l’obligeante entremise de Catulus, reçut de Sylla le titre de citoyen romain, ne l’avez-vous pas enlevée publiquement d
en Sicile et s’était éloigné de sa maison. Tous les Siciliens et les citoyens romains qui sont dans cette île, voyant jusqu’où
dise : Il a enlevé une coupe à Eschyle de Tyndare, un vase à Thrason, citoyen de la même ville, un encensoir à Nymphodorus d’Ag
il n’était pas maître de ses mains. Cn. Pompée Philon était autrefois citoyen de Tyndare. Il invita Verrès à souper dans sa mai
a ville. Il fit ce que les Siciliens n’osaient faire ; comme il était citoyen romain, il crut qu’il le ferait sans risque : il
ment l’argenterie. Quoi ! n’en fit-il pas autant à Eupolème, illustre citoyen de Catane, l’hôte et l’ami de la famille des Lucu
e, que sa naissance, ses vertus, ses richesses, mettent à la tête des citoyens de cette ville, n’a-t-il pas déposé, après avoir
ue les chemins étaient difficiles à gravir. Il fait venir Archagathe, citoyen de cette ville, homme respecté dans sa patrie et
est exécuté : on l’arrache du doigt de L. Titius, père de famille et citoyen romain. Et sa passion pour les ornements de lits,
. Il chargeait des mêmes soins, a Nétum, Attale, homme fort riche, et citoyen de cette ville ; Lyson à Lilybée ; Critolaüs à En
n, je renouvelle cette consécration en présence de cette assemblée de citoyens romains ; je donne ce candélabre, je l’offre, je
bien soigneusement aux Ségestains et reportée dans leur ville, où les citoyens , avec de grands transports de joie et d’allégress
e toute cette ville rendait à cette déesse ; hommes libres, esclaves, citoyens , étrangers, personne n’osa toucher à sa statue. O
e, mais Rome tout entière. J’ai moi-même ici un rôle à remplir, comme citoyen d’une ville qu’il a rendue plus puissante et plus
l’avarice, souhaite déjà que tous les hommes de cœur et tous les bons citoyens se joignent à ses descendants pour les défendre e
les députés de Tyndare, tous connus par leur probité, et les premiers citoyens de cette ville ; ils nous ont dit que ce Mercure,
le protecteur, je ne dis pas de toute la Sicile, mais du dernier des citoyens  ? Par vos ordres, la statue d’un Marcellus a serv
en justice. Zosippe et Hisménias, hommes distingués, et les premiers citoyens de Tyndare, ont parlé de même en votre présence.
nombre et le courage des Agrigentins, et l’intervention de plusieurs citoyens romains, gens honnêtes et pleins de bravoure, qui
de bandelettes et de couronnes de verveine, suivis d’une multitude de citoyens . Tandis que je parlais à cette assemblée, ce n’ét
ient qu’elle réside au milieu d’eux : aussi me semblent-ils moins les citoyens d’Enna que les prêtres, les concitoyens et les po
s les corsaires et aux brigands de la Cilicie ; qu’en persécutant les citoyens , en déshonorant leurs femmes, il les a accablés d
in, vit et respecta, qu’il laissa à la religion de ce peuple, que les citoyens et les habitants de cette grande ville honoraient
arrivée de Verrès que la victoire de Marcellus ne leur avait coûté de citoyens . Ce conquérant, plein d’humanité, ne fut pas plut
e. Quelle somme, je le demande, les habitants de Rhégium, aujourd’hui citoyens romains, exigeraient-ils pour laisser emporter le
oumis et si généreux envers lui. Je ne voyais donc à Syracuse que des citoyens romains, je ne consultais que leurs registres, et
ui fit cet appel ? un magistrat ? non. Un sénateur ? encore moins. Un citoyen de Syracuse ? point du tout. Qui donc ? celui qui
le peuple comble d’éloge son sénat et lui témoigne sa gratitude ; les citoyens romains ne me quittent point : ma plus grande aff
des Siciliens, il a fait battre de verges et frapper de la hache des citoyens romains. L’orateur s’étend surtout en termes path
res publics, toute la ville de Lilybée, et une nombreuse assemblée de citoyens romains. Rien ne peut sauver les fugitifs ; on le
er des bras de la mort et les délivrer ! Était-ce pour réserver à des citoyens romains, qui n’étaient pas condamnés, cette croix
és pour des attentats qui menaçaient la vie et la fortune de tous les citoyens . Ici, c’est un événement si nouveau, qu’il semble
il ne fallait pas punir avec tant de rigueur un homme fort distingué, citoyen d’une ville respectable, ni le condamner sans l’e
renfermés par l’autorité publique. Comme Verrès y retenait plusieurs citoyens romains, et qu’il avait ordonné d’y conduire les
à la place de ceux qu’il avait fait conduire, chez lui, substitua des citoyens romains qu’il avait mis en prison auparavant. Il
raison, s’étaient volontairement associés avec eux. Ainsi, parmi ces citoyens romains, les uns, dans la crainte qu’ils ne fusse
ntenter contre la cruauté de Verrès et pour l’injuste mort de tant de citoyens romains, je m’expliquerai si énergiquement, que,
une physionomie agréable et les artistes sont conduits chez lui ; des citoyens romains, substitués pour en remplir le nombre, so
éposition de M. Annius, homme des plus illustres, qui déclara que des citoyens romains, avaient eu la tête tranchée, mais que le
romain est admirable et rare ! Annius, chevalier romain, dépose qu’un citoyen a eu la tête tranchée, vous vous taisez ; que le
ps ? pourquoi, dis-je, après avoir fait sans délai couper la tête aux citoyens romains pris par les pirates, avez-vous laissé à
que je vous ai contraint d’avouer qu’après avoir fait supplicier des citoyens romains, vous aviez laissé vivre et gardiez dans
et aux lieutenants ? Où étaient vos intendants, vos tribuns ? Si nul citoyen romain ne s’est trouvé digne de remplir ces fonct
e vaisseau d’Haluntium fut pris le premier : il était commandé par un citoyen d’Haluntium nommé Philarque, homme de distinction
la réputation de la ville, parce que Syracuse renferme une réunion de citoyens romains assez imposante pour mériter non seulemen
stice, vertu qui vous fut toujours inconnue. Dexion le père, l’un des citoyens les plus distingués de Tyndaris, était du nombre
aient donné pour obtenir leur congé. Il y avait encore un autre père, citoyen d’Herbite, nommé Eubulide, homme recommandable et
ait pas même prétexte d’accusation. On voyait parmi ces capitaines un citoyen d’Héraclée, nommé Furius (dans cette province plu
ge et la main de ton bourreau Sestius, lorsque, dans une assemblée de citoyens romains, tu fis trancher la tête à leurs concitoy
e importance, dans une cause qui intéressait tant d’hommes et tant de citoyens , il n’appela ni Vettius, son questeur, ni P. Cerv
sté par sa déposition. Voici Phalargus de Centorbe, l’un des premiers citoyens de cette ville si considérable ; il dit la même c
tre moi-même témoin de l’indignité de leur supplice. XLVII. Les citoyens de ces provinces, les laboureurs de ces champs, q
ces trophées, les a encore privées, par un crime détestable, de leurs citoyens les plus illustres. Voici ce que ceux de Tyndaris
nir la vie de l’un de ses plus irréprochables, de ses plus honorables citoyens . XLVIII. À qui les alliés auront-ils recour
yeux de tout le monde ; vous avez fait trancher la tête à des hommes, citoyens romains et connus pour tels. Vous avez eu l’audac
lle province, chez les plus fidèles alliés, devant de très honorables citoyens romains, dans les alarmes et les périls de toute
de l’armée navale au lieutenant du peuple romain et l’avez donné à un citoyen de Syracuse ; vos soldats dans la Sicile ont manq
l ne s’agit point ici de l’intérêt de nos alliés, il est question des citoyens romains, c’est-à-dire de la sûreté et de la conse
affaire était douteuse. Tout ce que je dirai touchant le supplice des citoyens romains, est si clair et si frappant, que je pour
à la folie, et il n’hésitait jamais de faire éprouver en public à des citoyens romains les supplices destinés aux esclaves conva
sans que Verrès fît un signe, tombait par habitude sur les corps des citoyens romains. LIV. Pouvez-vous nier, Verrès, que
ique de Lilybée, devant un concours nombreux du peuple, C. Servilius, citoyen romain, ancien négociant dans la ville de Palerme
e en est témoin, la Sicile l’a entendu dire. Oui ; je soutiens que ce citoyen romain fut, en votre présence, accablé de coups p
un sujet qui donnât lieu d’en user de la sorte avec justice contre un citoyen romain, je demande quelle fut la cause de ce trai
ais-je plutôt en particulier qu’en général sur le supplice des autres citoyens romains ? La prison que Denys, ce cruel tyran, fi
ières, fut, sous le gouvernement de Verrès, le domicile ordinaire des citoyens romains. Quiconque lui choquait la vue ou lui dép
s en quelque endroit, chez quelque peuple que soit violé le droit des citoyens romains, vous jugez que cela intéresse la liberté
ires et aux ennemis que vous avez osé renfermer un si grand nombre de citoyens romains ? Vous n’avez point songé à ce tribunal,
e que d’autres confirmeront. On tranchait la tête inhumainement à ces citoyens romains dans la prison, en sorte que cette parole
la prison, en sorte que cette parole et cette réclamation : « Je suis citoyen romain, » qui en a secouru et sauvé plusieurs che
ou de son exécution. Registre des Syracusains… Vous entendez que des citoyens romains ont été conduits par troupes dans les Car
étrangères, si quelque peuple avait fait de semblables outrages à un citoyen romain, l’État ne s’en vengerait-il pas ? ne leur
ancêtres ont entrepris de guerres importantes sur le rapport que des citoyens romains avaient reçu quelque injure, que l’on ava
leurs biens, je vous le passe encore ; mais qu’après avoir pris à des citoyens romains leurs vaisseaux, leurs esclaves, leurs ma
tant. Si je faisais ce récit chez les Scythes, et non en présence des citoyens , des plus recommandables sénateurs de Rome, sur l
Rome, sur la place publique, le détail de tous les tourments que des citoyens romains ont soufferts toucherait le cœur des barb
qu’une pareille cruauté ne paraît être permise à personne contre nos citoyens . Puis-je m’imaginer qu’il vous reste quelque ress
une issue moins déplorable quand il est permis de conserver tous les citoyens échappés aux fureurs politiques. Mais Verrès, qui
al. Ne les a-t-il pas conservés tous avec le plus grand zèle ? À quel citoyen suppliant sa main victorieuse n’a-t-elle pas offe
m’est pas permis de profiter d’un avantage si considérable. Tous les citoyens de Putéoles sont ici présents ; un grand nombre d
e à Leptis ? Quoiqu’il y eût parmi le peuple de Syracuse plus de cent citoyens romains qui le connaissaient, et qui, les larmes
ancher la tête, non à quelque étranger ou à quelque ennemi, mais à ce citoyen romain connu de toute l’assemblée, connu de Syrac
l’exécution des supplices. Il commença pour lors à faire conduire les citoyens romains la tête couverte ; néanmoins il les faisa
portes de Rome, fidèle, remplie d’excellents alliés, de très honnêtes citoyens , n’a-t-elle en tout temps reçu de si bon cœur dan
n’a-t-elle en tout temps reçu de si bon cœur dans ses villes tous les citoyens romains, que pour être témoin de leur supplice ?
ous les citoyens romains, que pour être témoin de leur supplice ? Ces citoyens , qui revenaient du fond de la Syrie et de l’Égypt
ient été traités avec honneur chez les barbares, parce qu’ils étaient citoyens de Rome, qui avaient échappé aux embûches des pir
arrivés dans leurs foyers ? LXI. Que rapporterai-je de Gavius, citoyen municipal de Cosa ? Où trouver une voix assez for
qu’il pût paraître vraisemblable Contraint par les larmes de tous les citoyens romain qui font le commerce dans la Sicile, press
pèce de parfum des lois, commença à se plaindre dans Messine qu’étant citoyen romain, on l’eût mis en prison. Il ne dissimula p
hasard, Verrès arriva le même jour. On lui rapporte qu’ils avaient un citoyen romain qui se plaignait d’avoir été dans les Carr
les verges. En vain ce malheureux criait-il à haute voix qu’il était citoyen romain, de la ville de Cosa ; qu’il avait servi s
te à tous les licteurs de le saisir et de le battre avec violence. Un citoyen romain, juges, être battu de verges sur la place
s ni gémissements ; il ne faisait que répéter ces paroles : « Je suis citoyen romain. » Il croyait, en rappelant un si beau tit
, tandis qu’il ne cessait de réclamer et de faire valoir son titre de citoyen , une croix, oui, une croix était préparée à cet i
romain ! tout cela est-il tombé au point de n’avoir pu empêcher qu’un citoyen romain, dans une province romaine, dans une ville
et infortuné ne vous retenaient pas, les pleurs, les gémissements des citoyens romains qui pour lors étaient présents ne pouvaie
rien sur vous ? Vous avez osé mettre en croix un homme qui se disait citoyen romain ! Je n’ai point voulu, juges, dans la prem
tion et la haine, et par la crainte d’un péril qui intéresse tous les citoyens . Je me suis prescrit des bornes, j’ai usé de modé
our les juges, que ce Gavius que vous avez fait mettre en croix était citoyen romain, bourgeois de leur ville, et non un espion
ait retarder son supplice, avait crié à diverses reprises qu’il était citoyen romain, mais que c’était un espion. Mes témoins s
s, mais l’avoir vu conduire au supplice, et entendu crier qu’il était citoyen romain. Vous dites la même chose, Verrès : vous a
votre soupçon : je vous accuse par vos propres paroles ; il se disait citoyen romain. Si, arrêté chez les Perses ou aux extrémi
, quel autre cri, Verrès, feriez-vous entendre que celui-ci : Je suis citoyen romain ? Et quand, sans être connu chez des peupl
qui que ce pût être, quoiqu’il vous fût inconnu, dès qu’il se disait citoyen romain, ne devait-il pas à ce titre obtenir d’un
répondants ; cependant, sur la confiance que leur inspire ce droit de citoyens romains, ils croient qu’ils seront en sûreté, non
ois et de l’opinion contient dans le devoir, non seulement auprès des citoyens romains, qui leur sont unis par le langage, par l
eur servira de protection. Ôtez cette espérance, ôtez ce refuge à nos citoyens  ; supposez qu’ils ne doivent se promettre aucun a
doivent se promettre aucun avantage de cette déclaration : « Je suis citoyen romain ; » et qu’un préteur ou tout autre puisse
unément ordonner tel supplice qu’il voudra contre un homme qui se dit citoyen romain, sous prétexte qu’il ne sait pas s’il l’es
t : dès ce moment, par le principe de votre défense vous fermez à nos citoyens toutes les provinces, tous les royaumes, toutes l
dans ce cas adoucir son supplice ; s’il ne l’eût pas connu pour être citoyen romain, alors, si c’était votre bon plaisir, vous
vous serait inconnu et n’aurait pas un riche répondant serait, fût-il citoyen romain, condamné à périr sur la croix. LXVI.
ontré l’ennemi déclaré du nom, des familles et des droits de tous les citoyens . Ce n’était pas à cet homme, c’était à tous les c
de tous les citoyens. Ce n’était pas à cet homme, c’était à tous les citoyens libres, que vous en vouliez. Dites-moi, quelle ra
ic) que vous choisissiez ce lieu afin que celui qui se vantait d’être citoyen romain pût de cette croix voir l’Italie et regard
le dernier supplice de l’esclavage. C’est un attentat d’enchaîner un citoyen romain ; c’est un grand crime de le frapper de ve
point, Verrès, Gavius seul, ce n’est point un seul homme, le premier citoyen venu, c’est la cause commune de l’État et de la l
r. LXVII. Si je parlais de cet affreux spectacle, non pas à des citoyens romains, non à des amis de notre république, non
eurs de la justice, je suis persuadé que Verrès leur paraîtra le seul citoyen romain digne d’être attaché à cette croix, et tou
s vive quand il s’agit de notre propre sang ? car le sang de tous les citoyens romains doit être regardé comme mêlé et confondu,
éclament la sûreté générale et la vérité. En cette occasion, tous les citoyens , soit présents, soit absents, implorent votre jus
est ici une cause éclatante, facile à soutenir, et flatteuse pour les citoyens . Enfin, s’il paraît ici que j’aie voulu m’élever
, vous avez été dépouillé de tous ces avantages. Les yeux de tous les citoyens sont aujourd’hui fixés sur chacun de nous, pour v
ession des alliés, la spoliation des dieux immortels, le supplice des citoyens romains expirant sur la croix, ne paraissent suiv
2 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
glée. Il allume des flambeaux qui ne s’éteindront plus. En un mot, le citoyen est digne de l’écrivain. « Le principal mérite de
de monter à des postes plus éminents, parce qu’il est permis à chaque citoyen de souhaiter d’être en état de rendre de plus gra
, je n’avais pas besoin d’être consolé par des grâces. Je suis un bon citoyen  ; mais dans quelques pays que je fusse né, je l’a
es pays que je fusse né, je l’aurais été tout de même. Je suis un bon citoyen , parce que j’ai toujours été content de l’état où
je n’ai jamais rougi d’elle ni envié celle des autres. Je suis un bon citoyen , parce que j’aime le gouvernement où je suis né,
république pouvait facilement subsister. Tout soldat était également citoyen  ; chaque consul levait une armée ; et d’autres ci
tait également citoyen ; chaque consul levait une armée ; et d’autres citoyens allaient à la guerre sous celui qui succédait. Le
agnes dans les pays qu’on soumettait, perdirent peu à peu l’esprit de citoyens  ; et les généraux, qui disposèrent des armées et
eraineté universelle, qu’on ne fut rien dans le monde si l’on n’était citoyen romain, et qu’avec ce titre on était tout, les pe
tait qu’un amour de l’égalité. Les peuples d’Italie étant devenus ses citoyens , chaque ville y apporta son génie, ses intérêts p
ille déchirée ne forma plus un tout ensemble ; et comme on n’en était citoyen que par une espèce de fiction, qu’on n’avait plus
es sans résistance ; et si l’on y voit de l’union, ce ne sont pas des citoyens qui sont unis, mais des corps morts ensevelis les
n était libre avec les lois, on veut être libre contre elles : chaque citoyen est comme un esclave échappé de la maison de son
est une dépouille ; et sa force n’est plus que le pouvoir de quelques citoyens et la licence de tous. Athènes eut dans son sein
et pendant qu’elle servit avec tant de honte. Elle avait vingt mille citoyens lorsqu’elle défendit les Grecs contre les Perses,
ils pas l’accuser devant les Romains ? Malheureux, qui voulaient être citoyens sans qu’il y eût de cité, et tenir leurs richesse
Bientôt Rome leur demanda pour otages trois cents de leurs principaux citoyens  ; elle se fit livrer les armes et les vaisseaux,
ela porta quelques peuples à se soumettre ; et comme on les fit aussi citoyens , d’autres posèrent encore les armes ; et enfin il
3 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »
de Cicéron : la multitude des auditeurs, et le concours nombreux des citoyens , dont la plus grande partie était entièrement dév
fait, parce qu’il a délivré la patrie d’un scélérat reconnu, et d’un citoyen pernicieux à la république. Arrêtons-nous un mome
dangereux, s’ensuit-il que le droit de le tuer appartienne au premier citoyen qui voudra s’en saisir, pour venger des injures p
ui environne habituellement vos sièges ; ce n’est plus ce concours de citoyens avides de nous entendre. Ces soldats placés devan
dre » 114. « Quant au reste des auditeurs (et je parle ici des vrais citoyens ), tous nous sont favorables ; et dans cette multi
endre aujourd’hui, seront un motif de plus pour vous, de conserver un citoyen qui brava constamment, pour votre salut, et cette
que leurs visages et leurs discours témoignèrent si souvent aux bons citoyens , c’est aujourd’hui surtout qu’elle se présente, c
constants de votre autorité ; ou si, persécutés si longtemps par les citoyens les plus pervers, nous devrons enfin le repos et
igieuses ; celui qui, à la tête de vils esclaves, a chassé de Rome un citoyen que le sénat, que le peuple, que toutes les natio
119. « Si donc, Milon, tenant son épée sanglante, s’écriait : Venez, citoyens , écoutez-moi : j’ai donné la mort à Clodius ; les
, la pudeur et la chasteté ne sont point bannis de Rome, c’est à moi, citoyens , à moi seul qu’on en est redevable ». 120. « Si
hangement dans sa contenance ni dans ses discours, est-ce une raison, citoyens juges, pour vous inspirer moins d’intérêt ? N’en
ne la devons-nous pas, cette pitié, quand il s agit de nos meilleurs citoyens  » ! 121. « Ils pénètrent, ils déchirent mon coeu
dans l’oppression, les chevaliers romains sans pouvoir, tous les bons citoyens sans espérance, leur ai consacré tout ce que le t
4 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
e faisait au moyen de petites tablettes que l’on distribuait à chaque citoyen , lequel sortait de son rang, et les jetait dans l
iteurs. C’est une âme pleine qui cherche à s’épancher : c’est un vrai citoyen qu’afflige l’état de son pays et l’insouciance de
s avoir conspiré la perte de Rome et de tout ce qu’elle renfermait de citoyens estimables, touchait au moment de réaliser ses in
s à la république, eût intérêt à la renverser ; tandis qu’un Cicéron, citoyen de Rome par emprunt, en serait le conservateur ?
it presque flétri. Alors la liberté ne savait pas dans Rome Du simple citoyen distinguer le grand homme. Malgré tous ses exploi
régner enfin, Abdique insolemment le pouvoir souverain, Comme un bon citoyen meurt heureux et tranquille, En bravant le courro
qu’elle portait dans son sein ». 60. « S’il se trouve cependant des citoyens qui, animés de ce zèle qui eût dû être général, m
erte commune. Quoique nos ennemis par le fait, ils sont cependant nés citoyens , et c’est ce qui m’engage à leur donner un nouvel
os hommages, et conjurez-les de défendre, contre l’audace de quelques citoyens indignes de ce nom, celle ville dont l’éclat égal
assions leur doivent être étrangères. Ce qui ne serait dans un simple citoyen qu’un mouvement de colère, est traité, dans celui
hâtiment, pour peu qu’il ait paru trop sévère. » Je sais que Silanus, citoyen ferme et courageux, a dit ce que lui inspire l’in
le défend ? Mais d’autres lois portent qu’on ne fera point mourir les citoyens condamnés, et qu’on leur permettra de vivre dans
ra s’élever, me direz-vous, contre un décret arraché au sénat par des citoyens parricides ? Qui s’élèvera ? Le temps, les circon
Après la défaite des Athéniens, les Lacédémoniens confièrent à trente citoyens le gouvernement de l’état. Ils commencèrent par f
ette liberté, et firent indistinctement périr les bons et les mauvais citoyens au gré de leur caprice et frappèrent tout le rest
ne de la loi Porcia, et de plusieurs autres qui permettent l’exil aux citoyens condamnés. Cette considération me paraît d’un gra
florissante qu’entre nos mains, puisque nous avons plus d’alliés, de citoyens et de troupes en tout genre qu’ils n’en eurent ja
eut s’en saisir. » Mais laissons ces reproches et venons au fait. Des citoyens distingués par leur naissance ont conspiré l’ince
’avons donc pas un moment à perdre, et voici mon avis : » Puisque des citoyens pervers ont mis par leurs complots la république
le carnage, l’incendie et les cruautés les plus inouïes contre leurs citoyens et contre leur patrie, il faut, suivant l’usage d
5 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »
absence, le tribun Sextius, de concert avec Pompée, et tous les bons citoyens , s’occupèrent si efficacement de son retour, qu’i
fet rappelé par un décret du sénat, et reçu par toutes les classes de citoyens , avec les démonstrations de la joie la plus vive
à la fois, dans Cicéron, l’homme d’état, le grand orateur et le vrai citoyen .   Exorde. Cicéron commence son discours par des
issante, et dans un aussi illustre empire, il se rencontrât si peu de citoyens assez fermes, assez intrépides, pour oser dévouer
onne bien plus aujourd’hui de rencontrer encore de braves et généreux citoyens , que de trouver des hommes timides et plus occupé
uilles pour eux-mêmes, ils se plaisent à précipiter dans le péril les citoyens les plus fermes et les plus courageux. Ce qui m’i
mbre ; ils repoussent avec violence M. Cispius, tribun du peuple, bon citoyen , homme ferme, qui se rendait au Forum : ils font
Clodius, qui avait déjà triomphé plus d’une fois dans le massacre des citoyens , pousse un cri, s’anime, se jette sur le tribun d
grand génie, une grande fermeté. Dans une si prodigieuse multitude de citoyens , il en est beaucoup, ou, qui se sentant coupables
6 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
tions formelles faites aux lois. 1º Une loi défend de couronner aucun citoyen chargé d’une administration quelconque, avant qu’
qu’on va lire. « C’est ici le lieu de vous dire un mot de ces braves citoyens , qu’il a envoyés à un péril manifeste, quoique le
odieux. Il assemble autour de la tribune les ombres de ces infortunés citoyens  ; il les place entre le peuple et Démosthène : il
Platée, à Salamine, à Artémise ; j’en jure par cette foule de grands citoyens , dont les cendres reposent dans des monuments pub
e peuple était-il donc ingrat ? Non, mais il était magnanime ; et les citoyens auxquels il n’accordait pas cet honneur, étaient
ur prix de ses trahisons. Croyez-vous que Thémistocle, que nos braves citoyens morts à Marathon et à Platée, que les tombeaux mê
aucun de vous, Dieux puissants, ne favorise leurs désirs (des mauvais citoyens ) ! mais rectifiez, s’il est possible, leur esprit
7 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
a main, et quarante récompenses militaires : il montre au peuple huit citoyens qu’il a arrachés à la mort dans les combats, et q
mains calleuses, teint brûlé, forte lignée de paysans. — « Regardez, citoyens , dit l’homme au peuple, voilà ma magie, voilà mes
ue de prosopopées touchantes ! Un jour l’orateur Crassus défendait un citoyen accusé par un certain Brutus, quand, au milieu de
tion des coutumes des ancêtres, sa morale aux devoirs du soldat et du citoyen . On donnait des consultations à ses clients ; on
reçut Démosthène, et vous verrez la différence des temps et des pays. Citoyen d’une municipalité qui n’a avec les autres peuple
l n’était destiné qu’à défendre la cause du sénat et les intérêts des citoyens , il lui suffirait de lire les annales de Rome, le
e la tribune. Ses Philippiques sont l’œuvre d’un grand esprit et d’un citoyen courageux. Elles respirent la haine de la tyranni
isons pathétiques, comme s’il avait des juges à passionner et non des citoyens à convaincre. Il prend Catilina à partie comme se
de ses dangers, de l’anxiété de sa famille, de la désolation des bons citoyens . Son discours est beau, mais ce n’est pas avec de
8 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
qu’elle s’adressera à des passions plus élevées. Ulysse, alors devenu citoyen , s’appellera Démosthène ; il ne frappera plus les
e de tant de gloire et de puissance. Mais il n’était pas donné à tout citoyen de monter sur ce piédestal et de s’y maintenir. I
dans une cité de soixante-dix mille hommes, un groupe de vingt mille citoyens libres, tous égaux et maîtres des affaires. Quara
pares, vir bonus dicendi peritus, le premier entre ses égaux, un bon citoyen qui sait parler. S’il dit : — Il faut déclarer la
vues s’accordent avec les traditions des ancêtres, avec l’honneur des citoyens et les principes politiques de l’État. C’est le l
que pour s’entretenir la main7. Enfin, à qui persuadera-t-on que des citoyens qui, par la seule force de la persuasion, firent
écier leur éloquence ? Par les effets qu’elle a produits. J’ai vu des citoyens réunir les Grecs divisés, chasser les barbares de
ien, regardez les peuples libres comme autant d’associations dont les citoyens sont les actionnaires et les orateurs les gérants
e et Philocrate, se vendaient effrontément au Macédonien. Les autres, citoyens honnêtes, mais faibles ou obstinés, comme Isocrat
contenter de ses conquêtes, peut-être se trouverait-il à Athènes des citoyens disposés à se résigner et à acheter le repos au p
soixante talents pour équiper quarante trirèmes et lever une armée de citoyens , et comment il n’est sorti de ce beau décret qu’u
épond à leurs vœux, il rend un service à l’État, il fait œuvre de bon citoyen . Si je vous fais admirer cette habileté, ce n’est
omme Plutarque, l’or de la Macédoine le trouva inexpugnable. Ce qu’un citoyen peut faire pour le salut commun, il le fit, sans
9 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
et pris toutes les mesures de précaution, convoque auprès de lui les citoyens dans le prétoire, et leur parle en ces termes : P
parle en ces termes : Première partie. « Hommes de cœur, excellents citoyens , nous avons appris que les Turcs, nos ennemis ach
e ne l’aurais voulu et qu’il n’est nécessaire. Votre valeur, généreux citoyens , est trop ardente, pour avoir besoin d’aiguillons
ssible de se fier à sa clémence, à sa loyauté ?… Combattons, généreux citoyens , combattons avec l’aide de Dieu, qu’il faut avant
onné sa foi, je lui ai donné la mienne ; il m’a inscrit au nombre des citoyens , m’a nommé général et m’a confié la direction de
lle conformité de pensées et d’intentions, qu’ils paraissent être les citoyens d’une seule et unique cité. Aujourd’hui, ces guer
mère des Gracques, à son second fils Caïus Gracchus. Le sang d’un citoyen romain a coulé sur les degrés du Capitole. Tibéri
tendresse la plus chère, de leurs liaisons les plus douces, tous ces citoyens qui ne leur avaient fait aucun mal ! Aussi, plus
que pouvait-on attendre d’une nation qui avait si rudement traité les citoyens de Mytilène, innocents de tout crime, possédés se
s mêmes épreuves ; en sorte qu’ils n’imiteront pas un grand nombre de citoyens , qui, étant peu expérimentés, désirent la guerre,
s deveniez des meurtriers, que vous rougissiez vos mains du sang d’un citoyen , que dis-je ? du sang d’un empereur, prenez garde
bien malgré moi, j’en atteste les dieux, j’ai tiré l’épée contre les citoyens , quand on me forçait de réclamer le fer à la main
pitulation ; ils ne doivent pas, je pense, être comptés au nombre des citoyens , ni admis dans ce conseil. Je m’adresse à ceux qu
i : « Je désire, lui dit-il, t’adresser une question. Tu es Grec, et citoyen d’une ville qui n’est ni la plus faible, ni la mo
.C.). Il avait été proposé d’admettre les affranchis au nombre des citoyens romains : — une vive opposition se manifesta au S
t indigne de la majesté de Rome que des esclaves usurpent le titre de citoyens  ? Mais ignorez-vous donc par quels moyens notre c
assimilés à des troupeaux ! Si vous rendez aux affranchis le titre de citoyens , sénateurs, cette égalité procurera, à eux de dou
et vous donner assez d’or et d’argent pour vous mettre au niveau des citoyens les plus opulents. Je suis persuadé que rien ne s
que ce que peut, et même ce que doit faire le plus honnête homme, le citoyen le plus dévoué à sa patrie. Je vous prie seulemen
res, tandis que des hommes, et des hommes tels que les soldats et les citoyens romains, étaient obligés à errer çà et là avec le
la honte abaissant nos paupières nous oblige à fermer les yeux ? Nos citoyens , plongés dans l’humiliation la plus profonde, son
ngage à veiller à la conservation de leur liberté et à songer que les citoyens d’une ville sont avant tout nés pour leur patrie
s seulement pour eux-mêmes : « Permettez-moi de vous le dire encore, citoyens  : jamais notre ville n’a préféré une sûreté honte
aient pas de cultiver les Fabricius, les Cincinnatus et tant d’autres citoyens distingués. — Tous les pères de famille ont laiss
rmer au décret et de faire périr Marius ; mais il ne se trouva pas un citoyen qui voulût se charger de cette mission. Enfin un
10 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
uaire de la justice, elle défende la fortune, la vie et l’honneur des citoyens  ; soit que, dans les sociétés littéraires, elle e
iscuter les grandes affaires nationales : un orateur va parler. Aucun citoyen n’ignore qu’on admire en lui des connaissances ét
36, Préteur de Sicile, qui avait condamné au dernier supplice Gavius, citoyen romain. Voici, à peu près, le sens littéral de ce
ral de ce morceau. « Au milieu de la place publique de Messine37, un citoyen romain était cruellement frappé de verges ; tandi
faisait entendre d’autre plainte, d’autre cri que celui-ci : Je suis citoyen romain. Il croyait qu’en réclamant ce titre, il s
nt même, où sa voix gémissante répétait, sans interruption, le nom de citoyen romain, le supplice de la croix, oui de la croix,
qui défendaient de condamner au supplice des verges ou de la mort un citoyen de Rome, sans l’ordre du peuple romain, s’écrie p
fois rendue au peuple romain ! Tout s’est-il évanoui, jusque-là qu’un citoyen romain, dans une des provinces du peuple romain,
pectacle. Tu as osé faire attacher à une croix un homme qui se disait citoyen romain » ! L’orateur n’en reste pas là : il j’ap
it de la ville, qui est près du détroit, afin que celui qui se disait citoyen romain, pût du haut de cette croix jeter ses dern
t si pathétiques. « Si j’adressais ces plaintes, je ne dis pas à des citoyens romains, je ne dis pas à quelques-uns de nos alli
avait donnée de faire réparer les murs d’Athènes, Ctésiphon, illustre citoyen de cette ville, persuada aux Athéniens de lui déc
angue de Démosthène. La voici. « Au reste, messieurs, il faut que le citoyen naturellement vertueux (car en parlant de moi, je
11 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
rnes étroites dans lesquelles il semble que la nature l’ait renfermé. Citoyen de toutes les républiques, habitant de tous les e
, ni cette rumeur du peuple, ni ce concours empressé de tous les bons citoyens , ni l’attention de choisir un lieu fortifié pour
de Thucydide, c’est qu’on fit dans Athènes des obsèques publiques aux citoyens qui avaient été tués à la guerre de Samos, l’an 4
ndre par le talent de la parole les biens, l’honneur, la vie même des citoyens , contre la mauvaise foi, l’imposture, la calomnie
s lignes extraites du récit du supplice de Gavius. Ce Gavius était un citoyen romain qui s’était échappé de la prison où le pré
ndrait bientôt compte de sa conduite, pour avoir mis dans les fers un citoyen romain. Le premier magistrat de Messine était une
 ; et, contre toute loi, en dépit des privilèges attachés au titre de citoyen romain, il ordonne qu’il soit dépouillé, attaché
ous les coups de fouet, au milieu de la place publique de Messine, un citoyen romain. Cependant, aucun gémissement n’échappa de
le bruit des coups répétés, on entendait seulement ces mots : Je suis citoyen romain. En rappelant ce titre, il croyait écarter
d’un tel abus de pouvoir. Ô doux nom de liberté ! Ô droits sacrés du citoyen  ! loi Porcia ! loi de Sempronius !… étiez-vous do
nce du peuple romain, dans une ville de nos alliés, devait-on voir un citoyen romain attaché à l’infâme poteau, et battu de ver
12 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
ité ; il allume des flambeaux qui ne s’éteindront plus. En un mot, le citoyen est digne de l’écrivain. Il mourut épuisé par ses
de tranquillité dans un État, où les mœurs font toujours de meilleurs citoyens que les lois. C’est, de toutes les puissances, el
-même dans le plus bas esclavage de quelques-uns de ses plus indignes citoyens , et s’exterminer par ses propres arrêts ! on n’él
-1811) : Quand Sous le crime heureux tout languit abattu, Malheur au citoyen coupable de vertu, Et dont la gloire pure offensa
13 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre III. Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. »
fondés à la célébrité. Comme orateur, c’est son chef-d’œuvre ; comme citoyen , c’est une de ses plus belles actions. Après un t
er. 90. «  Plût aux Dieux que Rome eût assez de braves et intègres citoyens , pour que vous fussiez embarrassés sur le choix d
vos plaintes amères, à ces soupçons si donloureux pour nous. Tous les citoyens de Rome, ceux surtout qui vous doivent la vie, on
us étiez né pour vous seul. Mais aujourd’hui que le salut de tous les citoyens et le sort de la republique dépendent de la condu
14 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
parent du maître du monde, il fut forcé à s’éclairer comme le dernier citoyen  ». À ce premier tableau de l’éducation physique
ire, on m’ordonna de me rendre au palais. S’il n’eût été qu’un simple citoyen , je me serais rendu chez lui ; mais je crus que l
s. (Ce qui était tout simple assurément). S’il n’eût été qu’un simple citoyen , je me serais rendu chez lui ; mais je crus que l
ns cette assemblée du peuple romain était une foule d’étrangers et de citoyens de toutes les parties de l’empire. Les uns se tro
15 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
smes ! J’étais stoïcien avec Sénèque ; j’aurais voulu être le parfait citoyen avec Cicéron, l’homme juste, généreux, aimable, n
rivait ; tout y tend à former non-seulement l’honnête homme et le bon citoyen , mais le galant homme et l’homme aimable. Enfin u
es orateurs et des écrivains de Rome a été aussi le plus grand de ses citoyens . « Je sais que ce dernier point est contesté. On
ne sensibilité si profonde : O doux nom de liberté ! droits sacrés du citoyen  ! loi Porcia ! loi Sempronia ! O nomen dulce libe
16 (1839) Manuel pratique de rhétorique
odius, pouvais-je penser que je me verrais un jour abandonné des bons citoyens  ? Et toi (car il s’adresse souvent à moi), lorsqu
air calme que vous lui voyez. Il ne convient point d’avoir servi des citoyens ingrats ; seulement il avoue qu’ils sont faibles,
t à vous que je m’adresse dans les dangers d’un homme courageux, d’un citoyen invincible. Pourra-t-on, je ne dis pas sous vos y
Est-ce pour bannir sous mes yeux ceux mêmes qui m’ont rétabli, si les citoyens auxquels je dois mon rappel sont arrachés, de mes
république : « Et puisqu’il s’agit de la mort de Clodius, imaginez, citoyens , car nos pensées sont libres, et notre âme peut s
espoir ; en un mot, les campagnes elles-mêmes déplorent la perte d’un citoyen si bienfaisant, si utile, si débonnaire, etc. »
eau, et qu’on apprête les verges. Ce malheureux s’écriait qu’il était citoyen romain, habitant de la ville de Cosa ; qu’il avai
la fois. « Dans la place publique de Messine, on battait de verges un citoyen romain, et au milieu des coups qui l’accablaient,
ccablaient, on n’entendait d’autre gémissement que ces mots : Je suis citoyen romain. Il pensait que cette réclamation seule él
me qu’il répétait sans cesse et faisait tristement retentir le nom de Citoyen romain, une croix infâme était dressée pour ce ma
que. « Ô doux nom de liberté ! ô droits augustes attachés au titre de citoyen  ! loi Porcia ! loi Sempronia ! puissance tribunit
u peuple ! est-ce là votre pouvoir, et a-t-il été rétabli, pour qu’un citoyen romain, dans une ville de l’empire, dans une vill
comment pouvais-tu être insensible aux pleurs et aux gémissements des citoyens romains présents à cet affreux spectacle ? tu as
tu as osé, Verrès, tu as osé mettre en. Croix quelqu’un qui se disait citoyen romain ! » Pour exemple d’éthopée, on cite celle
t le charme des hommes futiles. Que vit donc Cynéas de majestueux ? Ô citoyens  ! il vit un spectacle que ne donneront jamais vos
de la Milonienne, met dans la bouche de son client des vœux d’un bon citoyen , d’une âme élevée et supérieure aux passions du v
17 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
hose, le pauvre comme le riche, l’ignorant comme le savant, le simple citoyen comme l’homme d’État. Elle offre surtout des ense
omme honnête ; s’il a été un homme d’État glorieux, il a été aussi un citoyen dévoué. C’est par ce côté du bon sens, de l’honnê
Rois, magistrats, législateurs suprêmes, Princes, guerriers, simples citoyens mêmes, Dans ce sincère et fidèle miroir Peuvent a
18 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IV. Éloge de Trajan, par Pline le jeune. »
g de ses proches, ou n’en sortoit que pour dévorer nos plus illustres citoyens . Alors veillaient aux portes la menace et l’épouv
0. « Notre empereur est d’autant plus grand, qu’il croit n’être qu’un citoyen comme nous. Il se souvient qu’il est homme, et qu
19 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
fer tout succombe ; Par un même trépas, dans une même tombe, Tous les citoyens sont plongés. Adieu, champs où fut Troie ! adieu
 ! nous chantions sur vos rives, Quand des murs de Priam les nombreux citoyens , Enrichis dans la paix, triomphaient dans la guer
evinrent les égaux et les frères du maître, du puissant, du riche, du citoyen . Il y eut une seconde création morale de l’humani
ui dans le parlement anglais, paraît avoir été vertu familière à tout citoyen grec. Le goût et le talent de l’éloquence étaient
mes se disciplinait si facilement, on peut juger de ce qu’étaient des citoyens , pères de famille, attachés au sol de la patrie e
ant ; mais vous oubliez que je n’ai jamais fait prendre le deuil à un citoyen . » En un mot, il fut homme de bien et admirable d
ances pour briller. Dans la paix la plus profonde, sur le cercueil du citoyen le plus obscur, elle trouvera ses mouvements les
otestants l’état civil, c’est-à-dire à les reconnaître au moins comme citoyens , comme membres de l’État ; le clergé, par l’organ
age ! Les Prussiens arrivaient !… On entendait des cris. « Aux armes, citoyens , il faut sauver Paris ! » Et l’on voyait courir,
enne. Aucune distinction n’appelait aux emplois publics une classe de citoyens préférablement aux autres. Il n’y avait plus de n
emphis à Vienne, de Cadix à Moscou : il se défend avec une poignée de citoyens sur une terre sans célébrité, dans le cercle étro
nérailles, n’arrête ni n’étonne le passant : qu’avaient à pleurer les citoyens  ? Washington a été le représentant des besoins, d
jurons Qui mâchait la cartouche, et qui, noire de poudre, Criait aux citoyens  : Mourons ! II Quant à tous ces beaux fil
nchi du péril de nos rivaux anciens, Il s’essaie à présent contre les citoyens . Son audace s’accroît du peu de résistance ; Rome
tout le monde, et les nobles anciens, Tombés nobles, se sont relevés citoyens  ! MARAT. Tu n’y comprends rien. DANTON.          
être guillotineur ! MARAT. À ton gré ! ROBESPIERRE.                    Citoyens , trêve à cette dispute ! Le patriote est calme et
usque sur leurs vaisseaux leur troupe était atteinte. C’est qu’alors, citoyens , sans fourbe et sans détour, Loin d’être sycophan
aux pour l’honneur véritable, Souviens-toi qu’il vaut mieux tomber en citoyen Sous le mépris de tous, que mériter le tien. C
parler ; mais il ne faut pas se dissimuler que si aucune assemblée de citoyens avait ce droit, elle en ferait le même usage. C’e
ançais : choisissez parmi les plus riches, afin de sacrifier moins de citoyens . Mais choisissez ; car ne faut-il pas qu’un petit
et nous précipiter dans l’anarchie. Ils ont frémi du serinent que les citoyens ont prêté de protéger de toutes leurs forces la s
où nous pourrons à notre gré nous désaltérer de sang. Et savez-vous, citoyens , comment disposent de la liberté des citoyens ces
de sang. Et savez-vous, citoyens, comment disposent de la liberté des citoyens ces hommes qui s’imaginent qu’on a fait la révolu
ême. Voilà de quelle étrange série dépendent la liberté et la vie des citoyens  ; voilà entre quelles mains repose la sûreté publ
de tous les prisonniers. Vergniaud. Défense de Louis XVI Citoyens représentants de la nation, Il est donc enfin arr
vous la démontrer ; il n’a pas pu vous en produire les preuves. Moi, citoyens , je vous les apporte, je les apporte à ce peuple
; mais il est permis à Louis de regretter qu’une multitude immense de citoyens ait reçu l’impression des inculpations dont il es
d nous aurons démontré qu’il est innocent. Je ne dois pas d’ailleurs, citoyens , vous dissimuler, et ça été pour nous une profond
d’efforts, je n’ai pas eu seulement huit jours. Je vous supplie donc, citoyens , de m’entendre avec l’indulgence que notre respec
rivait ; tout y tend à former non-seulement l’honnête homme et le bon citoyen , mais le galant homme et l’homme aimable. Mais un
es orateurs et des écrivains de Rome a été aussi le plus grand de ses citoyens . Je sais que ce dernier point est contesté. On re
publique ; D’impertinents bavards, soi-disant orateurs, Des meilleurs citoyens ardents persécuteurs, Excitent à dessein les hain
e ; et son autorité Calme un instant les flots de ce peuple irrité. «  Citoyens , leur dit-il, la divine justice À vos vœux redoub
les rois. » Tout le peuple applaudit une seconde fois, « Voici donc, citoyens , le parti qu’il faut suivre : Parmi ces sénateurs
voir aucun vice, Et que tout le sénat soit ainsi composé. Vous voyez, citoyens , que rien n’est plus aisé. » La motion aux voix e
 ! Eh ! que ne disiez-vous que vous vouliez leurs places ? Ajournons, citoyens , ce dangereux procès ; D’Annibal qui s’avance arr
e serait plus bénigne et plus légère à ses os. C’est pourquoi de bons citoyens s’affectionnent à leur terre natale. « J’étais de
hose, le pauvre comme le riche, l’ignorant comme le savant, le simple citoyen comme l’homme d’État. Elle offre surtout des ense
omme honnête ; s’il a été un homme d’État glorieux, il a été aussi un citoyen dévoué. C’est par ce côté du bon sens, de l’honnê
ntiendraient entre eux la paix, comme les tribunaux le font parmi les citoyens  ? Mais comme, en dépit d’espérances toujours rena
n était libre avec les lois, on veut être libre contre elles : chaque citoyen est comme un esclave échappé de la maison de son
est une dépouille ; et sa force n’est plus que le pouvoir de quelques citoyens et la licence de tous. Athènes eut dans son sein
et pendant qu’elle servit avec tant de honte. Elle avait vingt mille citoyens lorsqu’elle défendit les Grecs contre les Perses,
ils pas l’accuser devant les Romains ? Malheureux, qui voulaient être citoyens sans qu’il y eût de cité, et tenir leurs richesse
Bientôt Rome leur demanda pour otages trois cents de leurs principaux citoyens  ; elle se fit livrer les armes et les vaisseaux,
c, la patrie, la société, et cette admirable civilité qui fait le bon citoyen ... Bossuet. La poésie est plus utile et plus
20 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
le courage du génie. Suivons Périclès. « Le grand intérêt de chaque citoyen consiste moins dans sa prospérité personnelle, qu
é personnelle, que dans le bonheur de la cité dont il fait partie. Le citoyen le plus heureux, si sa patrie vient à tomber, tom
es, vous n’avez plus la force de maintenir vos résolutions ; mais les citoyens d’une puissante république, des hommes élevés dan
ques et dans d’autres occasions, peut exciter la jalousie de quelques citoyens  ; mais elle fait admirer aux étrangers la grandeu
21 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
nt le plus éloquent, mais encore le plus pur et le plus dévoué de ses citoyens . Sujet et plan. Eschine est vaincu et déclaré cal
s et des confiscations. Vers le milieu de septembre suivant, Roscius, citoyen d’Amérie (petite ville de 16 lieues de Rome) qui
t agitation du père : il répond qu’il restera fidèle à ses devoirs de citoyen et de soldat. 2e partie. Don Jayme exécute son af
e profiter du désordre pour exterminer les sénateurs et tous les bons citoyens . C’était dans l’année 63 avant J.-C. Cette conspi
l fait passer dans leur âme la noble ardeur dont il est enflammé. Les citoyens et les soldats, pleins d’ardeur, marchent à l’enn
Deux propriétés contiguës, séparées par un mur, appartenaient à deux citoyens d’Athènes, l’un riche, l’autre pauvre. L’une cons
valeur, dont le sol était maigre et tout à fait improductif ; mais le citoyen pauvre auquel cet enclos appartenait y trouvait s
e discours doit être à la fois modeste et ferme. En demandant que les citoyens pauvres ne soient pas sacrifiés aux caprices des
l’orateur ne doit faire paraître ni animosité ni jalousie contre les citoyens à qui la fortune a été plus favorable qu’à son cl
lle est si odieuse, si injuste, si criminelle, que des chrétiens, des citoyens et des hommes doivent la rejeter avec horreur. P
 ; car ils sont impolitiques, et peuvent rendre la patrie odieuse aux citoyens . Telles seront les trois parties successivement d
contre Mélanthe. Exorde : C’est avec regret que l’orateur accuse un citoyen recommandable par ses talents. Narration : Il a
emandait aux dieux la faveur de guérir ses malades. Connu pour un bon citoyen , pourrait-il avoir souhaité le malheur de son pay
ssitôt qu’ils avaient cessé de vivre, un conseil formé de l’élite des citoyens se rassemblait pour décider sur leur mémoire. S’i
dre plus élevé : l’intérêt de la république, les droits d’un généreux citoyen dont tout le malheur vient d’avoir combattu avec
int fortifiée ; elle ne voulait d’autre rempart que le courage de ses citoyens . Pendant que cette attaque avait lieu sur plusieu
devoirs d’élève en quittant le gymnase ; il a manqué aux devoirs d’un citoyen en prenant les armes sans autorisation, et enfin,
nécessité de maintenir parmi les jeunes gens l’obéissance, parmi les citoyens la discipline : La république a assez d’hommes po
faut encourager par tous les moyens possibles dans le cœur des jeunes citoyens cet enthousiasme qui brave tout pour la défense d
22 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
le législateur qui, en consacrant l’ancienne loi sur la sépulture des citoyens moissonnés dans les combats, crut devoir y ajoute
ns de talent d’un seul orateur, je croirais suffisant de décerner aux citoyens que des vertus réelles ont rendus recommandables,
23 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »
, le récipiendaire prit pour sujet de son discours l’homme de lettres citoyen . Voici l’idée qu’il s’en forme, et de quels trait
rme, et de quels traits il le caractérise : « J’aime à me peindre ce citoyen généreux méditant dans son cabinet solitaire. La
24 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
vée ni de solitude ; l’État se chargeait pour ainsi dire d’amuser les citoyens . Toute la Grèce courait aux jeux Olympiques pour
ue formait une première et grande uniformité ; le reste de la vie des citoyens , se passant sur la place publique, était trop ouv
25 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
deux cents chevaliers, Cicéron lui-même, et un nombre infini d’autres citoyens . Après ces exécutions sanglantes, Octave et Antoi
d’enchaîner, de lier, de garrotter, de frapper ou de mettre à mort un citoyen romain : elle permettait seulement de condamner à
n citoyen romain : elle permettait seulement de condamner à l’exil un citoyen convaincu d’un crime capital. Potose, montagne d
l’an de Rome 630, environ 124 ans avant J.-C., défendait de juger un citoyen , pour crime capital, sans l’aveu du peuple. Elle
son fils, sur un char traîné par des colombes ou des cygnes. Verrès, citoyen romain, qui exerça la charge de préteur en Sicile
26 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
ui dans le parlement anglais, parait avoir été vertu familière à tout citoyen grec. Le goût et le talent de l’éloquence étaient
mes se disciplinait si facilement, on peut juger de ce qu’étaient des citoyens pères de famille, attachés au sol de la patrie et
27 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
ù il est attaché : Civis romanus sum, il énonce d’abord sa qualité de citoyen romain, celle qui peut lui être le plus utile dan
dans la ville, ni l’effroi du peuple, ni le concours de tous les bons citoyens , ni les regards, ni les visages de ceux qui t’ent
onis, tribunus plebis, Marcus Drusus occisus est. Cic., pro Mil. Un citoyen de la naissance la plus distinguée, le défenseur
i periculum non timeret ? Cic. Quelle femme n’oserait faire mourir un citoyen pernicieux, un scélérat, si elle n’avait rien à c
moi de manifester de la crainte, en commençant à défendre la cause du citoyen le plus courageux. IV On place ordinairemen
els sont les chefs d’une république, tels sont d’ordinaire les autres citoyens . Quot oratores, totidem penè reperiuntur genera
28 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mirabeau, 1749-1791 » pp. 368-376
ançais : choisissez parmi les plus riches, afin de sacrifier moins de citoyens . Mais choisissez ; ne faut-il pas qu’un petit nom
r, de décréter un impôt extraordinaire du quart des revenus de chaque citoyen . Cette mesure extrême et urgente allait être ajou
29 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
n’a jamais rien compris… — Madame, ai-je dit, si votre mari avait été citoyen de Berg-op-Zoom, M. le chevalier de Beauteville l
eauteville lui aurait très-mal fait passer son temps ; mais, s’il est citoyen de Genève, et s’il a écrit des sottises, soyez tr
fort faisant la loi, non-seulement de peuple à peuple, mais encore de citoyen à citoyen. » 2. Joubert a dit de Voltaire :
nt la loi, non-seulement de peuple à peuple, mais encore de citoyen à citoyen . » 2. Joubert a dit de Voltaire : « Impétueu
30 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
ion à Robespierre et à son parti. La gradation. — « Si empoisonner un citoyen romain est un crime, si le battre de verges est u
rançais. Choisissez parmi les plus riches, afin de sacrifier moins de citoyens . Mais choisissez ; car ne faut-il pas qu’un petit
31 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
guérir nos maux. — 9. La Gaule était remplie de marchands, pleine de citoyens Romains. — 10. La maison d’Antoine était pleine d
spoir ne porte l’honnête homme à faire des choses honteuses. — 2. Les citoyens dangereux excitent le peuple à la sédition. — 3.
ait une multitude innombrable d’hommes très-courageux et d’excellents citoyens . — 10. Le bon et laborieux propriétaire a toujour
vec joie les leçons des vieillards. — 12. La victoire prive l’État de citoyens courageux. — 13. Mummius dépouilla Corinthe de se
son patrimoine à Fabius Maximus, fils de Fabius Maximus Allobrogicus, citoyen et général très-illustre. — 16. L’eau et le feu f
ris en pitié le bas peuple de Rome, ont secouru la misère des pauvres citoyens . — 5. Alcibiade porta les armes pour les Lacédémo
rinale, Viminale et Esquiline ; le premier il fit le dénombrement des citoyens , et divisa le peuple Romain en tribus, en classes
aîtres, réputé le plus savant, instruisait les enfants des principaux citoyens . Il avait coutume avant la guerre de mener ses él
un mot, il menaçait la ville du fer et de la flamme, et tous les bons citoyens de la mort. Il sollicitait les Allobroges, peuple
de la Grèce, eût ignoré à jamais le monument du plus ingénieux de ses citoyens , si un homme d’Arpinum ne le lui avait révélé.
« Vous vous souvenez, juges, que le Tibre était rempli de cadavres de citoyens , que les égouts en regorgeaient, que sur le Forum
ibal. — 5. Pendant la bataille de Pharsale, César cria d’épargner les citoyens . — 6. Alexandre se dirigeant en hâte vers Babylon
Il nous importe que le souverain ne soit pas élu par les plus mauvais citoyens . — 8. La loi Oppia ne permettait pas aux femmes r
utilius, tribun du peuple, l’en fit sortir, disant qu’il n’était plus citoyen . — 12. Vous devez prendre garde d’écrire ou de pa
s chefs, et les chefs à la justice. Il conseilla l’épargne à tous les citoyens , pensant que les fatigues de la guerre deviendrai
non la somme, mais la personne. Il partagea également entre tous les citoyens la totalité des terres, afin que l’égalité des pa
ublique, déclara qu’il se réjouissait fort que sa patrie possédât des citoyens meilleurs que lui. — 11. Protagoras d’Abdère ayan
la foi et la justice en rendant odieux, par une fausse accusation, un citoyen très-digne et très-honorable, dont il était le li
 — 3. Émilius Lépidus, étant encore enfant, tua un ennemi et sauva un citoyen . — 4. Publilius, étant dictateur, porta des lois
l’eau et le feu seraient interdits à quiconque aurait fait mourir un citoyen Romain sans condamnation. Quoique Cicéron ne fût
s, en poussant des hurlements lamentables, en présence d’une foule de citoyens . Quelqu’un d’entre eux lui ayant jeté un morceau
server les fruits. Il pourvut à ses frais à la sépulture de plusieurs citoyens pauvres, qui n’avaient pas laissé assez pour (ou
 — 3. Il est certain que les lois ont été inventées pour le salut des citoyens . — 4. Lénéus, affranchi du grand Pompée, montra u
tardaient à venir, ils armèrent, sans attendre ce secours, dix mille citoyens et mille Platéens auxiliaires, et allèrent livrer
qu’à paraître bien mériter de la patrie en sauvant ces deux éminents citoyens , Cicéron et Caton. § 249. Valoir la peine.
32 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
ragédie d’Horace, par Corneille, Sabine, native d’Albe, et femme d’un citoyen de Rome, voit la guerre allumée entre ces deux vi
le naïf a toujours quelque chose de petit ou de moins élevé. Verrès, citoyen romain, exerçant en Sicile la préture, charge qui
ncienne beauté ; mais les ruines de tant de murs, sous lesquelles des citoyens paisibles ont été ensevelis ; mais tant de calami
it d’une Oraison de Cicéron : « C’est un crime de mettre aux fers un citoyen romain ; c’est une scélératesse de le faire battr
33 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
décider si tu n’es que le plus vil des hommes ou seulement un honnête citoyen  », je me serais prosterné, et j’aurais répondu :
3 Pour lire un joli poëme, s’amuser d’un ouvrage, il faut, mon cher citoyen , avoir le cœur sérieux, la tête libre ; et bien p
34 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
s ; et ce que n’avaient pu obtenir les larmes et les gémissements des citoyens , une femme l’obtint par un ingénieux expédient :
à Abdère ; or il était de cette ville. Le hasard fit que. Démocrite, citoyen d’Abdère comme lui, Démocrite, un des personnages
Il ne voulut pas se donner la peine de monter jusque-là. Il manda un citoyen d’Haluntium, Archagathe, qui jouit de la plus hau
la république de Sparte tint pendant quelque temps les regards de ses citoyens détournés du spectacle de l’Asie, de peur que cet
ait plus monter davantage, la fin du plus vertueux, du plus noble des citoyens  : il périt à l’âge de cinquante-huit ans, la veil
n était plongé, firent prévaloir l’autre tradition. Une démarche d’un citoyen servit encore, dit-on, à l’accréditer. Proculus J
strats. Il fit une égale répartition de tous les biens entre tous les citoyens , pour établir l’égalité civile par celle des fort
r, tristement déchirée par les factions, s’il ne s’était rencontré un citoyen , qui sut, en employant l’apologue, obtenir plus p
apport du climat ? Et pourtant on y rencontre plus d’étrangers que de citoyens . Version C. Marius. 100. L’ambition d’a
[illisible chars][texte coupé]appé de la foudre ; et il se trouva un citoyen qui lui ouvrit [illisible chars][texte coupé]es b
u terrain et par un coteau : il résolut d’en faire le siége. Mais les citoyens [illisible chars][texte coupé]rent bientôt élevé
ui donne peu de rivaux. Son père, Néoclès, était noble. Il épousa une citoyenne d’Halicarnasse, dont il eut Thémistocle. La licen
à leur chute, que cette humeur vagabonde et cette dispersion de leurs citoyens , à qui l’amour du commerce et de la navigation av
lui parle, je le tiens… Nous avons et nous aurons peut-être quelques citoyens qui égalent ses vertus, mais personne qui égale s
i, à la nouvelle de cette récente calamité, après avoir partagé comme citoyen la publique affliction, puisse s’empêcher de te d
-moi ce langage !), et de surprendre dans leur carrière les meilleurs citoyens  ? Peu s’en faut que cette nation, frappée de si t
is de leur fécondité, en voyant à quel prince elles avaient donné des citoyens , à quel général elles avaient donné des soldats.
u côté de Sylla : c’était une précaution pour sa postérité. Aussi les citoyens ne se montrèrent point ingrats, et sur cette seul
es compatriotes par ses lumières et son crédit, engage les principaux citoyens de sa ville à fonder chez eux des écoles publique
eux aller lui-même au-devant des hommes, entrer dans les ateliers des citoyens , assister aux réunions publiques, se mêler à la v
lique romaine après la défaite de Carthage. 84. Les divisions des citoyens en parti populaire et en faction du sénat, et tou
nistraient la république avec un esprit de paix et de modération. Les citoyens ne se disputaient point les honneurs et le pouvoi
esse usa donc sans ménagement de la victoire, se défit d’une foule de citoyens par le fer ou par l’exil, et se prépara pour l’av
honte d’avoir pour collègues dans le triumvirat les plus pervers des citoyens  ; son indisposition pendant la bataille de Philip
e bienveillance, égale pour tous, voulant porter aux honneurs plus de citoyens que les honneurs n’en pouvaient admettre, et ce f
ails sur les mœurs des Germains. 308 72. Pline engage les principaux citoyens de sa ville à fonder chez eux des écoles publique
12. 2. §§ 474 et 472. 3. § 80. 4. § 220. 5. § 472. 6. § 219. *. Citoyen d’Athènes, qui avait proposé au peuple de récompe
35 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
ans le cœur de tous les hommes ; l’autre civil, qui astreint tous les citoyens d’une même ville, d’une même république, à taire
os et l’intérêt commun. On ne peut violer cette loi sans être mauvais citoyen  ; on ne peut violer la loi naturelle sans offense
i au délibératif. On prouve qu’il faut admettre Archias au nombre des citoyens romains ; pourquoi ? parce qu’il a un génie qui f
verges dans la place de Messine, quoiqu’il réclamât le privilège des citoyens , puis attaché à une croix sur un rivage d’où il p
étiques. C’est là qu’on voit ces grandes idées : « Mettre aux fers un citoyen a romain, c’est un crime ; le battre de verges, c
pour se procurer l’impunité, enlevait tout le peuple en montrant les citoyens qu’il avait conservés, les dépouilles des ennemis
t dans un bois sacré, d’où il ne pouvait plus montrer le Capitole aux citoyens . Apparuit tribunis (dit Tite-Live, VI, 20), nisi
ville, ni la consternation du peuple, ni ce frémissement général des citoyens vertueux, ni ce lieu fortifié où s’assemble le sé
non seulement que vous ne devez pas retrancher Archias du nombre des citoyens , puisqu’il est véritablement citoyen, mais que, s
etrancher Archias du nombre des citoyens, puisqu’il est véritablement citoyen , mais que, s’il ne l’était pas, vous devriez l’ad
élicat, si frêle, si incertain, si variable, que la bienveillance des citoyens à l’égard de quiconque prétend aux charges publiq
magnifique. Jubellius Tauréa et Pacuvius Calavius, seuls de tous les citoyens de Capoue, furent admis à ce repas ; et le dernie
n., II, 56.) Cette apostrophe fait sentir toute la tendresse d’un bon citoyen pour sa patrie. Changez une lettre, staret, maner
nte ferme la bouche à tout le monde. Seule, la femme de ce malheureux citoyen , fondant en larmes, et se jetant aux pieds du vai
projets de son tribun, il convoque l’assemblée publique. Cependant un citoyen pervers, tout rempli de pensées funestes et crimi
eule plainte, tombe en silence. Le meurtrier, arrosé du sang d’un bon citoyen , s’avance la tête haute comme s’il eût fait une b
de Cicéron (in Verr., V, 66) : « C’est un crime de mettre aux fers un citoyen romain ; c’est un attentat de le battre de verges
dans son camp le fils de votre empereur en le menaçant de vos armes ? Citoyens , vous qui foulez aux pieds avec tant de mépris l’
faites descendre dans un même tombeau, pour consoler les mânes de vos citoyens , ne vous accusent pas auprès du Juge suprême ? Co
perdu ses tables, et l’épée du vainqueur, encore fumante du sang des citoyens , traçait seule nos lois ; Constantin, même après
36 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
auvages qui viennent s’abreuver dans ses eaux ; cette campagne que le citoyen de Rome dédaigne maintenant de cultiver, se réser
’opinion d’une nation, d’hommes renommés pour leur sagesse, de garuds citoyens , d’Illustres poëtes, je n’exclus pas même les pro
37 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
as croire à la vertu dans ces affreux climats ; qu’il ait confondu le citoyen indolent et incapable avec le citoyen perfide et
climats ; qu’il ait confondu le citoyen indolent et incapable avec le citoyen perfide et dangereux ; qu’il n’ait pas toujours e
38 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre II. Éloge de Démosthène par Lucien. »
isonniers que j’ai rachetés, des pères dont j’ai doté les filles, des citoyens indigents dont j’ai acquitté les dettes. Ce n’est
39 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre V. Du Roman. »
e principe, n’est digne ni du nom d’honnête homme, ni de celui de bon citoyen . Romanciers. Je croirais hors de propos de r
40 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
bien public, et au bien de nos semblables. La qualité de sujet et de citoyen , ainsi que l’humanité naturelle, jointe à notre p
nés de la morale dont je parle ici, dans ses Devoirs de l’homme et du citoyen . Cet ouvrage profond, solide, lumineux et méthodi
41 (1854) Éléments de rhétorique française
nt on n’osait se servir dans les actes publics ; usage pernicieux aux citoyens , dont le sort était réglé dans une langue qu’ils
me susceptible de recevoir trois applications différentes ; quand des citoyens , réunis en corps politique, discutent les intérêt
sauvages qui viennent s’abreuver dans ses eaux ; cettecampagne que le citoyen de Rome dédaigne maintenant de cultiver, se réser
oulever l’indignation contre le supplice de M. Marius et de plusieurs citoyens distingués, battus de verges par l’ordre des magi
es conversations de tous les jours. Mais écoutez Cicéron, lorsque des citoyens romains, des citoyens innocents, au mépris du dro
us les jours. Mais écoutez Cicéron, lorsque des citoyens romains, des citoyens innocents, au mépris du droit des gens et des loi
rappait de verges, s’écrie-t-il, au milieu de la place de Messine, un citoyen romain. Ce malheureux, au milieu des souffrances
sait entendre d’autres cris, d’autres plaintes que celle-ci : Je suis citoyen romain. Il croyait, en rappelant ce titre, qu’il
au peuple romain ! O institutions sacrées, qu’êtes-vous devenues ? Un citoyen romain, dans une province romaine, au sein d’une
Rome les haches et les faisceaux qu’il faisait porter devant lui, un citoyen romain était lié et  battu de verges sur la place
arracher des biens plus méprisables qu’eux ; Entraîner au tombeau des citoyens qu’on aime, Laisser à ces tyrans la moitié de soi
le mot principal, comme dans ce jugement sur Cicéron : « Il était bon citoyen  : mais de mollesse et de vanité ambitieuse, il en
Obéit à leur voix dans cette ville immense. L’esclavage est pour les citoyens esclaves. Racine dit, dans Athalie ; A vous fair
ée de décréter un impôt extraordinaire du quart des revenus de chaque citoyen . Un grand nombre de députés voulaient qu’on exami
ançais : choisissez parmi les plus riches, afin de sacrifier moins de citoyens  ; mais choisissez : car ne faut-il pas qu’un peti
e combinaison d’événements qui peut forcer l’homme le plus obscur, le citoyen le plus paisible, à prendre la parole en présence
société repose, et qui doivent revenir dans l’entretien habituel des citoyens  ; les découvertes de l’industrie, qui pourvoit au
42 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
ccomber au milieu de ses succès, et qui, après avoir été le modèle du citoyen , servira de modèle à l’orateur. Le général Foy a
factieux, il prononçait ces terribles harangues qui enflammaient les citoyens de Rome et les excitaient à la guerre civile. Cet
tait inspiré d’un Dieu et possédé de l’esprit d’Apollon même : « Non, citoyens , non, vous n’avez pas failli, j’en jure par les m
ce serait un art méprisable indigne de l’étude d’un bon ou d’un sage citoyen  ; mais rien n’est plus éloigné de la vérité. Pour
t et le maniement habile des passions et des intérêts de la masse des citoyens . La confection des lois, la paix, la guerre, le c
river aux dignités, objet de la convoitise de l’homme ambitieux et du citoyen vertueux. Chez une nation si spirituelle et si vi
mourut, il se glorifia de n’avoir jamais fait porter le deuil à aucun citoyen pendant sa longue administration. Une remarque im
de la guerre du Péloponnèse, Cléon, Alcibiade, Critias et Théramène, citoyens distingués d’Athènes, qui se firent remarquer par
ançais : choisissez parmi les plus riches, afin de sacrifier moins de citoyens  ; mais choisissez, car ne faut-il pas qu’un petit
ence captivait les cœurs ; tout chez lui était image et sentiment. «  Citoyens , disait-il, profitons des leçons de l’expérience 
plus populaire que les harangues que Démosthène adressait à tous les citoyens d’Athènes. Cependant si on les examine avec soin,
s la loi, comme cela se pratique aujourd’hui, mais à une assemblée de citoyens romains. De là tous ces artifices d’éloquence pop
cée par Verrès, alors gouverneur de Sicile, contre un certain Gavius, citoyen romain. Ce Gavius s’était échappé des prisons où
ferait rendre compte de sa conduite pour avoir jeté dans les fers un citoyen . Le premier magistrat de Messine, créature de Ver
les bourreaux ; et, contre la loi, contre les privilèges avérés d’un citoyen romain, le fait dépouiller et battre de verges de
mer opposé aux côtes de l’Italie, « Afin que cet homme qui se disait citoyen romain pût, du haut de sa croix, apercevoir l’Ita
us seul que Verrès insultait, c’était vous, ô Romains, c’était chaque citoyen qui m’écoute ; il vous bravait dans la personne d
43 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
ancienne beauté ; mais les ruines de tant de murs, sous lesquels des citoyens paisibles ont été ensevelis ; mais tant de calami
du public, à ceux qui peuvent découvrir îles voluptés nouvelles. Les citoyens ne se souviennent que des bouffons qui les ont di
les plaisirs, semble n’avoir de délicatesse que pour les peines ; un citoyen fut fatigué toute la nuit d’une feuille de rose q
t le prêtre et dont il vendait chèrement le sacerdoce aux plus riches citoyens  ; de sa manie à se donner tantôt pour Jupiter, ta
44 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de L’Hospital, 1505-1573 » pp. -
fut suivi dans sa retraite de Vignay par les regrets de tous les bons citoyens . « Quand cette neige sera fondue, avait-il dit en
45 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
par le roi Fait des procès-verbaux, tyrannise, emprisonne, Ravit aux citoyens le pain que je leur donne, Et traîne en des cacho
s satires éloquentes avaient leur raison d’être. Aujourd’hui tous les citoyens sont égaux devant l’impôt, et les percepteurs ne
46 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
nchi du péril de nos rivaux anciens, Il s’essaye à présent contre les citoyens . Son audace s’accroît du peu de résistance ; Rome
tout le monde, et les nobles anciens, Tombés nobles, se sont relevés citoyens . Marat. Tu n’y comprends rien. Danton. Non ; j
47 (1811) Cours complet de rhétorique « Préface. »
on qu’il en fera aisément un orateur habile, quand il en aura fait un citoyen vertueux. Parcourons ce que Cicéron a écrit sur l
48 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre premier. »
emande pas plus. Mais qu’un orateur public, qu’un homme d’état, qu’un citoyen enfin, qui fait partie de l’assemblée devant laqu
49 (1873) Principes de rhétorique française
uvert au genre délibératif, c’est là que se sont illustrés les grands citoyens des républiques anciennes : Périclès, Démosthène,
: Si un peuple a son honneur à défendre, il en est de même de chaque citoyen . De l’espéce au genre : Si chaque citoyen a pou
en est de même de chaque citoyen. De l’espéce au genre : Si chaque citoyen a pour devoir de défendre son honneur, le même de
 ! ne le croyez pas ; c’est un hypocrite de patriotisme et un mauvais citoyen  : il n’y a de bon citoyen que l’honnête homme.
t un hypocrite de patriotisme et un mauvais citoyen : il n’y a de bon citoyen que l’honnête homme. 4. Les circonstances. — C’
république pouvait facilement subsister. Tout soldat était également citoyen  ; chaque consul avait une armée ; et d’autres cit
était également citoyen ; chaque consul avait une armée ; et d’autres citoyens allaient à la guerre sous celui qui succédait. Le
uissant. Manlius Capitolinus, pour s’assurer l’impunité, montrait aux citoyens qu’il avait sauvés, les dépouilles des ennemis tu
e comparer entre eux ces deux récits d’un même fait, le supplice d’un citoyen romain frappé de verges. Voici comment Caïus Grac
tracé par Cicéron ! On frappait de verges sur la place de Messine un citoyen romain. Ce malheureux, au milieu des souffrances
ait entendre ’d’autres cris, d’autres plaintes que celle-ci : Je suis citoyen romain. II croyait, en rappelant ce litre, qu’il
carter tous les supplices. O doux nom de liberté ! ô droits sacrés du citoyen  ! ô lois de Porçius et de Sempronius ! puissance
ribunitienne, ô institutions de la patrie, qu’êtes-vous devenues ? Un citoyen romain, dans une province romaine, au sein d’une
dres d’un homme qui devait à Rome les faisceaux portés devant lui, un citoyen romain a été lié et battu de verges sur la place
ville, ni l’agitation du peuple, ni le frémissement de tous les bons citoyens , ni le choix de ce lieu fortifié pour la convocat
non seulement que vous ne devez pas retrancher Archias du nombre des citoyens parce qu’il est véritablement citoyen ; mais que
trancher Archias du nombre des citoyens parce qu’il est véritablement citoyen  ; mais que s’il ne l’était pas vous devriez l’ado
us grands, effets. La prosopopée des guerriers morts à Marathon ; les citoyens romains attachés sur le gibet de Verrès ; la nuit
nte ferme la bouche à tout le monde. Seule, la femme de ce malheureux citoyen , fondant en larmes, et se jetant aux pieds du bri
dans son camp le fils de votre empereur en le menaçant de vos armes ? Citoyens , vous qui foulez aux pieds avec tant de mépris l’
ancienne beauté ; mais les ruines de tant de murs, sous lesquels des citoyens paisibles, ont été ensevelis ; mais tant de calam
unérailles n’arrête ni n’étonne le passant : qu’avaient à pleurer les citoyens  ? Les sciences et les lettres. Sujet. — Les sci
y avoir une éducation spéciale et professionnelle qui larme aussi le citoyen elle prépare à servir sa patrie dans telle ou tel
50 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
te encore des éloges ? nous devons des actions de grâces. Quel est le citoyen , qui, en voyant cet homme si grand et si simple,
51 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
1. Allusion aux funérailles du général Foy. Un concours immense de citoyens accompagna son cercueil. Ses enfants furent dotés
52 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
er que les juges délibèrent sur l’utilité de conserver à la patrie un citoyen honnête, courageux, dévoué et innocent ; voilà le
s fureurs, des violences, des attentats publics et particuliers de ce citoyen pervers ; le contraste de son caractère et de ses
les armes à la main, avez assiégé, cerné le fils de votre Empereur ! citoyens , vous qui avez foulé, à ce point, l’autorité du S
« J’espère vous faire voir, magistrats, que non seulement Archias est citoyen romain, mais que, s’il ne l’était pas, il mériter
erne, vous enveloppe et vous investit de toute part. » En quel temps, citoyens d’Athènes, en quel temps a ferez-vous ce que vous
Cicéron contre Verrès, V, 66 : « C’est un crime de mettre aux fers un citoyen romain, c’est un attentat de le battre de verges 
inte ferme la bouche à tout le monde. Seule la femme de ce malheureux citoyen fondant en larmes et se jetant aux pieds du vainq
mplot, le chef de la conjuration et qui fait appel à tous les pervers citoyens , tu le laisseras s’en aller ?… » L’autre se peut
t le charme des hommes futiles. Que vit donc Cynéas de majestueux ? Ô citoyens  ! il vit un spectacle que ne donneront jamais vos
s et ses avantages, elle a aussi ses défauts et ses inconvénients. Un citoyen , mal renseigné, ayant annoncé dans Athènes la mor
53 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »
art merveilleux s’empara de tous les esprits ; et les plus illustres citoyens de la république s’y distinguèrent. Bientôt la Gr
54 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Louis XIV, 1638-1715 » pp. 146-149
rdres qui font aller de concert les magistrats et les capitaines, les citoyens et les soldats, les provinces et les armées par m
55 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
nquille ; Qui ne connaît point d’autres biens, Que ceux que ses vrais citoyens De sa bonté peuvent attendre ; Et qui, prompt à l
jets : il prête un langage différent au monarque, au héros, au simple citoyen , au berger, en prenant, pour ainsi dire, leurs se
56 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre premier. Objet du genre judiciaire. »
s juges versés dans la connaissance des lois, mais d’une assemblée de citoyens romains. De là, ces moyens de l’éloquence populai
57 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »
u’il est honteux de se taire, lorsqu’Isocrate parle, etc. Mais, comme citoyen , sa conduite a été généralement admirée : après l
58 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26
ait pour être républicain, parce qu’il n’était ni sujet fidèle ni bon citoyen  ; aussi vain, plus hardi et moins honnête homme q
59 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
umentales, nous retrouvons toutes les joies ou toutes les douleurs du citoyen . Il a l’éloquence du patriotisme. Si l’on a pu re
60 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
ains redoutable assemblage ; Venez, vainqueurs des rois, vengeurs des citoyens , Vous tous, mes vrais amis, mes égaux, mes soutie
ous qui avez assiégé le fils de votre empereur dans son propre camp ; citoyens  ? vous qui foulez aux pieds l’autorité du sénat.
61 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Remarques particulières sur chaque espèce de mots. » pp. 46-52
arler de soi. Chacun songe à soi. N’aimer que soi, c’est être mauvais citoyen .   128. — Il ne faut pas se servir du pronom son,
62 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
e ne savait pas même où elle allait. 2. Aujourd’hui, tout soldat est citoyen . 3. Ce mot voulait dire : Indiscipline, qui n’ob
63 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42
ait pour être républicain, parce qu’il n’était ni sujet fidèle ni bon citoyen  ; aussi vain, plus hardi et moins honnête homme q
64 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Calvin, 1509-1564 » pp. -
it l’usage des souliers à la mode de Berne, fit attacher au pilori un citoyen surpris avec un jeu de cartes. Il prétendait insp
65 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Satire Ménippée, 1594 » pp. -
Démosthène bourgeois, aussi honnête qu’habile. Jamais la probité d’un citoyen n’a parlé plus brave et plus loyal langage. Tout
66 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
la richesse y produit encore des voluptueux, elle y produit aussi des citoyens  ; si elle énerve des âmes, elle en fortifie d’aut
67 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
u délibératif. On prouvait qu’il fallait mettre Archias au nombre des citoyens romains, parce qu’il avait un génie qui pouvait f
de Cicéron pour le poëte Archias : On ne saurait disputer le nom de citoyen à un homme qui en est réellement en possession, e
en être investi sur-le-champ ; Or le poëte Archias est véritablement citoyen romain, et, s’il ne l’était pas, il mériterait d’
pour réprimer le crime, et que le criminel est l’ennemi commun, tout citoyen est autorisé à venir au secours des lois ; Or c’e
sius dit à Brutus dans la Mort de César : » ……. Si tu n’étais qu’un citoyen vulgaire, » Je te dirais : Va, sers, sois tyran s
us, en apprenant par le même messager, la mort de tant de milliers de citoyens romains massacrés dans le même temps, de quels se
ur du peuple romain ? Eux, ils ne purent supporter que la liberté des citoyens de Rome éprouvât la plus légère atteinte ; vous,
celle d’un jeune homme. Le magistrat ne s’exprime pas comme le simple citoyen , etc…. Il est difficile de garder un ton convenab
l’espérance ou la crainte de ceux qui l’entendent. Ainsi, le père, le citoyen , le propriétaire blessé dans ses droits, dans son
on honneur, dans ses biens, rencontre parmi ses juges, des pères, des citoyens , des propriétaires blessés comme lui, ou qui peuv
t quelque action vertueuse qui attire à l’accusé la haine des mauvais citoyens , et les fait conspirer contre lui. Surtout, on n’
ône ; le sujet, dans un état despotique, le trouve à bien servir ; le citoyen , dans une république, à jouir de la liberté. Ains
propre à l’éloquence du barreau. La vie, l’honneur ou les biens des citoyens compromis, la loi toujours présente, l’autorité d
dans celles qui mettent en péril la dignité, la vie ou la fortune des citoyens , le style s’élèvera convenablement et s’animera a
rai-je fait s’il eût été fidèle ? Mais ce tour serait languissant. «  Citoyens , étrangers, ennemis, peuples, rois, empereurs, le
ont combattu à Platée, à Salamine, à Arthémise ; par tous ces grands citoyens dont la Grèce a recueilli les cendres dans des mo
la Couronne.) Par ce serment, ajoute Longin, il déifie ces anciens citoyens , et montre qu’il faut regarder tous ceux qui meur
soldats, vous qui assiégez dans sa tente le fils de votre empereur ? citoyens , vous qui foulez aux pieds avec tant de mépris l’
lles, l’auteur du crime, le chef de la conjuration, le corrupteur des citoyens , tu le laisses sortir de Rome ! Tu l’envoies pren
ortune où vous êtes, c’est le pouvoir de conserver un grand nombre de citoyens  ; ce qu’il y a de meilleur dans votre âme, c’est
que et assemble pour ainsi dire, autour de la tribune, les ombres des citoyens morts à la bataille de Chéronée. Ce qu’on entend
68 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
que le chef, le premier habitant d’une république tranquille, où les citoyens n’ont rien à craindre d’un maître qui ne demande
e, et brief, en toutes sciences libérales et arts méchaniques, si les citoyens ne jouissent d’une paix très-haute et assurée, qu
69 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
e subsister, si les jugements publics y perdent leur force, si chaque citoyen peut les enfreindre à son gré ? — Eh quoi ! si la
70 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
pour lui annoncer la mort de Franklin, avril 1790. Il fait l’éloge du citoyen , du savant et du philosophe, et rappelle les rela
ne veulent pas se soustraire aux charges que leur impose le titre de citoyens anglais, mais ils entendent jouir des franchises
ce titre leur assure. Ils sont, eux aussi, les descendants des grands citoyens qui ont acheté au prix de longues luttes les libe
. (Besançon, avril 1891.) L’étude de l’économie politique est pour un citoyen instruit un devoir et presque une nécessité. (Bor
, mais ils obéissent à des motifs fort différents. Burrhus est un bon citoyen  ; il aime Néron dont il est le gouverneur et il a
million de protestants les droits qui devraient appartenir à tous les citoyens . Ces protestants qu’on a l’air de considérer comm
rticuliers et celle de l’État, il faut encore essayer d’améliorer les citoyens eux-mêmes. Une administration mauvaise nuit à la
s d’admiration, ces dialogues sublimes de l’amour et de l’honneur, du citoyen et du père, des roi et des grands, quand d’un cou
puté Guadet propose à l’Assemblée législative de décerner le titre de citoyen français à l’Anglais William Wilberforce (26 août
e législative de décerner à l’Anglais William Wilberforce le titre de citoyen français, je ne pouvais me flatter de concilier d
vos suffrages. Certes, c’est un nom glorieux entre tous que celui de citoyen  ; les Romains s’en sont montrés justement avares,
tière avec une prodigalité insouciante, le titre et les privilèges du citoyen français. Comme la plupart d’entre vous sans dout
ancipation des esclaves. J’estime qu’en déclarant William Wilberforce citoyen français l’Assemblée Législative fera œuvre de ha
vous propose, Messieurs, de donner à William Wilberforce le titre de citoyen français. Concours et examens de l’enseignem
apercevoir. (Section des Lettres.) Morale. L’Etat et les devoirs du citoyen envers l’Etat. (Section des Lettres et section de
assique. Etymologiquement, le « classicus », le « classique », est un citoyen qui appartient à la première des cinq classes ins
e la destinée de la femme se résume en ces mots : épouse et mère d’un citoyen . » – Développer et commenter cette pensée : « C
eignements peut y puiser la jeunesse ? Pédagogie. C’est préparer des citoyens , que d’apprendre aux enfants l’histoire et la géo
quoi l’enfant doit-il obéir à ses parents, l’écolier à son maître, le citoyen aux lois de son pays ? Concours de 1889. L
r. Pourquoi ? A. Elle a la responsabilité des actes accomplis par ses citoyens . Elle doit les mettre à même de remplir le plus u
: « Le but de l’éducation doit être de faire des hommes, de faire des citoyens , de faire des heureux. » – De la politesse. Néce
ue des devoirs sociaux, des vertus qui font l’honnête homme et le bon citoyen . – Tracez l’idéal d’un caractère d’instituteur. –
de nouveau services. Répondez comme il convient à des Français, à des citoyens , à des éducateurs de la jeunesse, qui doivent sur
Antonius, ne la relâchent que pour une forte rançon, et insultent des citoyens romains, qu’ils ont la barbarie de noyer dans les
e Sainte-Sophie, assemble les généraux, les officiers, les principaux citoyens , et cherche à ranimer leur courage par le discour
vie, à soixante-dix ans….. J’ai rempli fidèlement tous mes devoirs de citoyen ….. Soldat, j’ai combattu vaillamment pour mon pay
ux devoirs de l’âge qui suit. L’âge mùr, – l’homme complet, – l’homme citoyen , époux et père. La vieillesse, – âge du repos, – 
’une nation qui a subi de grands désastres se relève, il faut que les citoyens qui la composent sachent bien que la confiance en
he, que Chappe venait d’inventer. C’était l’annonce d’une victoire. «  Citoyens , dit Carnot, voici la nouvelle qui nous arrive à
71 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
gtième année, c’est qu’on fit dans Athènes des obsèques publiques aux citoyens qui avaient été tués à la guerre de Samos, l’an 4
re, par le talent de la parole, les biens, l’honneur, la vie même des citoyens contre les détours frauduleux de la mauvaise foi,
roult. Il y eut à Rome une infinité de personnages consulaires, ou de citoyens distingués, qui coururent avec éclat la carrière
72 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « PRÉFACE. » pp. -12
en, et que personne ne s’y trompe. Je comprends par moralité celle du citoyen , de l’homme d’honneur, de l’homme actif et pratiq
73 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
ent le plus solide de la domination à laquelle il aspirait. Né simple citoyen d’une république, il forma, dans une condition pr
elles ne sont violées par un prince qui, étant toujours le plus grand citoyen de l’État, a le plus d’intérêt à sa conservation.
74 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
onore des écrits de trois novateurs, hommes de bien, utiles et grands citoyens  : — Ambroise Paré (1517-1590), chirurgien de Char
omme de la chambre de Charles IX ; à Rome, en 1581, il reçut celui de citoyen romain. Il fut élu pendant cette dernière absence
ng, qu’on emprisonne tes Senateurs, qu’on chasse et bannisse tes bons citoyens et Conseillers, qu’on pende, qu’on massacre tes p
n Roy débonnaire232, si facile, si familier, qui s’estoit rendu comme citoyen et bourgeois de ta ville qu’il a enrichie, qu’il
ur ancienne beauté, mais les ruines de tant de murs sous lesquels des citoyens paisibles ont été ensevelis, mais tant de calamit
s orateurs chrétiens un homme qui a plus agi que parlé, « le meilleur citoyen que la France ait eu », dit Maury, Vincent de Pau
urs publiques, était toute sa pensée. Personne ne fut jamais meilleur citoyen , sans le dire, sans le savoir » (Villemain, Table
dit le philosophe. On nous a déjà établi ce beau paradoxe, reprit le citoyen  ; mais ce sont des discours de sage, c’est-à-dire
ans de sollicitations que la cour d’Isabelle consentit au bien que le citoyen de Gênes voulait lui faire. La cour d’Espagne éta
un innocent. Il croyait que les lois étaient faites pour secourir les citoyens , autant que pour les intimider. Son principal tal
fort faisant la loi, non seulement de peuple à peuple, mais encore de citoyen à citoyen. Cette scène du monde, presque de tous
nt la loi, non seulement de peuple à peuple, mais encore de citoyen à citoyen . Cette scène du monde, presque de tous les temps
que pour être le monarque particulier de chaque nation et le premier citoyen de chaque ville. Les Romains conquirent tout pour
Vous avez divulgué ce fatal secret, et ôté ce qui fait seul les bons citoyens d’une république trop riche et trop grande, le dé
c’est l’abeille de la France551. La France n’a jamais eu de meilleur citoyen que Louis XII. Le maréchal de Catinat a soutenu l
ançais : choisissez parmi les plus riches, afin de sacrifier moins de citoyens . Mais choisissez ; car ne faut-il pas qu’un petit
vient cette espèce de torpeur dans laquelle paraissent ensevelis les citoyens restés à Paris ? Ne nous le dissimulons pas, il e
ses, afin de soulever contre elle les nations amies de l’humanité ! Ô citoyens de Paris, je vous le demande avec la plus profond
ts que la bassesse de leurs moyens et l’audace de leurs prétentions ? Citoyens , vous les reconnaîtrez facilement. Lorsque l’enne
pour le repousser, vous engage à égorger froidement des femmes et des citoyens désarmés, celui-là est un ennemi de votre gloire,
est ami de votre gloire, ami de votre bonheur : il veut vous sauver ! Citoyens , repoussez donc les traîtres, abjurez donc vos di
ans nos discordes, de ne pas triompher sur nos ruines ! Au camp donc, citoyens , au camp ! Eh quoi ! tandis que vos frères, que v
e nouveau604 ? » Ah ! détestons cette avilissante mollesse ! Au camp, citoyens , au camp ! Tandis que nos frères, pour notre défe
eurs les plaines de Saint-Denis pour protéger leur retraite. Au camp, citoyens , au camp ! Oublions tout, excepté la Patrie. Au c
camp, citoyens, au camp ! Oublions tout, excepté la Patrie. Au camp, citoyens , au camp ! (Prononcé dans l’Assemblée Législati
ue de quelques articles additionnels à cette loi, pour envelopper les citoyens et les cités entières dans la proscription. Augus
r le génie divin de Caligula : pour y avoir manqué un grand nombre de citoyens furent déchirés de coups, condamnés aux raines et
ement, un air ouvert et calme. Tout donnait de l’ombrage au tyran. Un citoyen avait-il de de la popularité, c’était un rival du
ient bien. Hominem publicis bonis mæstum. Suspect. Si au contraire un citoyen se donnait du bon temps, il ne se divertissait qu
ut dans son lit ; ce qui parut tenir du prodige. » La mort de tant de citoyens recommandables semblait une moindre calamité que
dans sa feuille, pousse au désespoir et à la révolte vingt classes de citoyens  ; qui, pour s’étourdir sur ses remords et ses cal
selle, le créateur du mot bienfaisance ; et Turgot (1727-1781), grand citoyen , comme Vauban, et économiste éminent. La philosop
enaient leur bassesse pour de la raison ne trouvassent ridicule qu’un citoyen obscur osât lutter seul contre toute la puissance
marche assurée, il a donné la mesure de son insuffisance, et que les citoyens les plus modérés sont forcés de convenir que l’Ét
ination, la passion. Toujours dans le prêtre et le moine respirait le citoyen  : il fut l’apôtre ardent et aimé de l’union du ca
bourgeois ; il parlera autrement. Les bourgeois, qui ne sont pas des citoyens d’Athènes ou de Rome, n’auront pas cette rage de
de Cyrène, et souvent aussi dans les maisons et à la table de riches citoyens , dont il célébrait, pour des présents ou par amit
tions anciennes la liberté, c’est la liberté politique, la liberté du citoyen  : ce n’est pas de sa liberté personnelle que l’ho
erté personnelle que l’homme est préoccupé, c’est de sa liberté comme citoyen  ; il appartient à une association, il est dévoué
, de n’être pas devenus des maréchaux. Ils ont eu l’honneur de mourir citoyens et libres, sans être réduits, comme Moreau814, à
ec les Brutus et les Manlius de l’ancienne Rome, il disparaît dans le citoyen . On dirait qu’au commencement des sociétés les in
tte dans les anses. 598. Contribution du quart des revenus de chaque citoyen , demandée à l’Assemblée nationale par Necker, min
75 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
à peindre d’une manière très ressemblante et très vive les mœurs des citoyens , et à y joindre en même temps un certain grotesqu
la concevons aujourd’hui, faisant non plus la satire personnelle des citoyens , mais attaquant les vices généraux sans désigner
76 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
l fut lieutenant général de police de la ville de Paris, en 1697. Les citoyens d’une ville bien policée jouissent de l’ordre qui
77 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521
ise qui, vivement émue par toutes les joies ou toutes les douleurs du citoyen , fait tressaillir les fibres les plus vives du pa
78 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
ron dans la défense du poète Archias : il démontre que son client est citoyen romain, et il charme ses auditeurs par l’éloge du
in : « Celui qui ne gémit pas comme voyageur ne se réjouira pas comme citoyen . Qui non gemit peregrinus, non gaudebit civis. »
, que fallait-il ? Vouloir le salut d’Athènes ? et vous et les autres citoyens vous seriez accourus à la tribune. Compter parmi
ient parlé. Ah ! c’est qu’un tel jour, une telle crise, appelaient un citoyen non seulement riche et dévoué, mais qui eût encor
l faut et rien de plus. Le magistrat ne s’exprime pas comme le simple citoyen , et celui dont la réputation s’étend au loin peut
vœux de tout le militaire français, de toute la noblesse, de tous les citoyens éclairés qui sont encore alarmés par l’arrêt du m
i voir, dit Cicéron dans son pro Archia, non seulement qu’Archias est citoyen romain, mais que, s’il ne l’était pas, vous devri
st permis sans doute à Louis de regretter qu’une multitude immense de citoyens aient reçu l’impression des inculpations dont il
s’était rendue à Annibal et l’avait reçu dans ses murs. Deux frères, citoyens les plus considérables de la ville, donnèrent à m
rançais. Choisissez parmi les plus riches, afin de sacrifier moins de citoyens . Mais choisissez ; car ne faut-il pas qu’un petit
ns laquelle il a élevé au-dessus d’eux-mêmes et les magistrats et les citoyens dont il était environné. Mais il a eu un instant
79 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
mp fertile ; entre le sauvage de la Colchide et l’Assyrien ; entre le citoyen de Thèbes et celui d’Argos. Suivez la tradition,
s carrefours : il y aurait à de quoi révolter patriciens, chevaliers, citoyens aisés ; et les applaudissements de la canaille qu
n puits ou dans une fosse ; il aura beau crier à tue-tête : « A moi ! citoyens , au secours ! » gardez-vous bien de l’en tirer, a
ttant des merles, 1326il aurait-beau crier longtemps : 1327« Holà ! citoyens  ! au secours ! » 1328qu’il n’y ait personne 132
80 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
il est affreux d’empoisonner le bien, Et de porter le nom de mauvais citoyen . Non, le gain les excite, et l’argent les enfièvr
renard gascon ; une Hélène au beau plumage ; Sa Majesté fourrée ; un citoyen du Mans, chapon de son métier ; Monsieur du Corbe
81 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
ue le sujet l’exige, il peut être formé de femmes, de jeunes gens, de citoyens , d’esclaves, de prêtres, de soldats : seuls, les
ion sans cesse grandissante, voilà la seule préoccupation de tout bon citoyen . Aussi voyons-nous les enfants apprendre, dès le
t très en honneur à Rome, il faut citer les Gracques, ces deux grands citoyens , qui parvinrent, à force d’éloquence, à faire ado
a de sa vie, et la postérité doit conserver une haute estime au grand citoyen qui prononça les Catilinaires et les Philippiques
amine rien… Albe vous a nommé, je ne vous connais plus. Chez lui, le citoyen est admirable, mais l’homme est vraiment sauvage.
d’emmener avec lui la troupe odieuse de ses complices : le mépris des citoyens , l’aversion du Sénat, ses complots déjoués, tout
déjoués, tout l’y engage. Qu’il délivre donc de sa présence les bons citoyens , et coure se joindre aux brigands de l’armée de M
82 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
que pour être le monarque particulier de chaque nation et le premier citoyen de chaque ville. Les Romains conquirent tout pour
83 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
ni l’effroi répandu parmi le peuple, ni le concours de tous les bons citoyens , ni l’appareil redoutable de ce lieu auguste, ni
84 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
us. Liberis civibus nata est eloquentia. L'éloquence est née pour les citoyens libres. Aptum ad insidias hostis locum cepit. L'e
Cic. Marius est fort blâmable d’avoir fait mourir un grand nombre de citoyens . Dans ce dernier sens, on ajoute élégamment le co
fiée ; on se la figure comme animée et capable de parler au cœur d’un citoyen . (Gantrelle, Gram. lat.) 8. La proposition incid
85 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
inances, ne demandait rien moins que le quart de la fortune de chaque citoyen  ; songez quelle opposition devait soulever et sou
86 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
s, tantôt il personnifie la patrie, pour gémir sur les attentats d’un citoyen rebelle. Il élève son discours par la hardiesse d
87 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
qu’à brouiller ; et les critiques sages, au contraire, comme de bons citoyens qui ne travaillent qu’à faire fleurir la raison e
88 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
sique, pris en ce sens, parait chez les Romains, où il signifiait les citoyens de la première classe, qui possédaient un revenu
89 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
es vertus publiques ; et les titres de bon parent, de bon ami, de bon citoyen , méritent bien d’être gravés sur le marbre. 121.
90 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
l’article, soit simple, soit particulé : = les pauvres et les riches citoyens sont égaux dans le sanctuaire de la justice : = v
a pauvreté n’est pas un vice. Voyez aussi cette phrase de Fléchier : citoyens , étrangers, ennemis, peuples, rois, empereurs le
aurait eu, si l’orateur, faisant usage de l’article, avait dit : les citoyens , les étrangers, les ennemis, les peuples, les roi
91 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
timents, dans les habitudes, qui doivent les distinguer du commun des citoyens et se refléter dans leur langage. « Des âmes sans
92 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
vous ont dirigé dans l’École que vous quittez, et principalement à ce Citoyen vertueuxa que ses grandes qualités ont, pour ains
93 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
afic dans lequel ils veulent tout attirer à eux, et asservir tous les citoyens . Le misanthrope fait plus de peur et moins de mal
94 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
n crucem tollere ? In Verr., 66. C'est un crime de mettre aux fers un citoyen romain, c’est un attentat de le battre de verges,
sont au désespoir ; les campagnes elles-mêmes déplorent la perte d’un citoyen si bienfaisant, si utile, si débonnaire. Le plus
idum. Civitas (de civis, formé de coire) désigne une totalité de citoyens formant un corps politique. Cœtus hominum jure so
qu’on levait les impôts par tribus) était l’argent que payait chaque citoyen à raison de ses revenus. — Vectigal (de vehere) c
95 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
e jugement que ce grand philosophe portait de l’un des plus illustres citoyens d’Athènes, qui avait longtemps gouverné la Républ
ostérité. Mais Platon demandait si l’on pouvait nommer un seul homme, citoyen ou étranger, esclave ou libre, à commencer par se
n était libre avec les lois, on veut être libre contre elles ; chaque citoyen est comme un esclave échappé de la maison de son
est une dépouille ; et sa force n’est plus que le pouvoir de quelques citoyens et la licence de tous. Athènes eut dans son sein
et pendant qu’elle servit avec tant de honte. Elle avait vingt mille citoyens lorsqu’elle défendit les Grecs contre les Perses,
pas l’accuser devant les Romains164 ? Malheureux, qui voulaient être citoyens sans qu’il y eût de cité, et tenir leurs richesse
Bientôt Rome leur demanda pour otages trois cents de leurs principaux citoyens  ; elle se fit livrer les armes et les vaisseaux,
ux. Les paroles qu’il y prononça sont encore dans la mémoire des bons citoyens qui savent l’histoire de leur pays : « Déjà par l
tendait que sa mort, qui la prédisait sans cesse : le sort du moindre citoyen paisible dans sa famille était bien préférable au
e nos regrets, que l’homme animal farouche fût plus digne que l’homme citoyen civilisé ? Oui, car tous les malheurs viennent de
arrive-t-il qu’avec une vie et des intentions toujours honorables, un citoyen se voie aussi violemment déchiré ? qu’un homme ga
ibution patriotique, qui devait s’élever au quart du revenu de chaque citoyen . Mirabeau soutint la proposition du ministre : à
rançais. Choisissez parmi les plus riches, afin de sacrifier moins de citoyens . Mais choisissez : car ne faut-il pas qu’un petit
e plus profond. L’on n’aperçoit d’abord sur le visage de ces généreux citoyens que du calme : il y a trop de dignité dans leurs
hiloctète ou d’Hécube ; nous aurions pu ouïr les applaudissements des citoyens aux discours de Démosthène. Mais, hélas ! aucun s
les deux chambres ; les communes voulurent même l’imposer à tous les citoyens  ; et, sur le refus des lords, elles déclarèrent q
de une vertu plus malheureuse et même plus mal employée que celle des citoyens qu’on a appelés les derniers Romains ? Brutus, en
hose, le pauvre comme le riche, l’ignorant comme le savant, le simple citoyen comme l’homme d’État. Elle offre surtout des ense
omme honnête ; s’il a été un homme d’État glorieux, il a été aussi un citoyen dévoué. C’est par ce côté du bon sens, de l’honnê
les intérêts mécontents ? Et comment y aurait-il puissance, si chaque citoyen n’est pas prêt à prendre, au premier ordre, le po
monde ! Livreras-tu toujours à l’exil, aux bourreaux, Tes plus grands citoyens , tes plus grands généraux ! A tes meilleurs enfan
tout le monde, et les nobles anciens, Tombés nobles, se sont relevés citoyens . MARAT. Tu n’y comprends rien. DANTON. Tu n’y co
l’Assemblée nationale de porter pendant trois jours le deuil du grand citoyen . Son éloge a été heureusement résumé dans un vers
96 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
ribution patriotique qui devait s’élever au quart du revenu de chaque citoyen . Mirabeau soutint la proposition du ministre : à
rançais. Choisissez parmi les plus riches, afin de sacrifier moins de citoyens . Mais choisissez ; car ne faut-il pas qu’un petit
s qui sont liés avec les ministres et leurs agents ; de l’autre, « le citoyen paisible, vertueux, ignoré, sans ambition, qui tr
à celui de reconstruire : vous compterez la plupart de ces énergiques citoyens qui, au commencement des états généraux (c’est ai
e plus profond. L’on n’aperçoit d’abord sur le visage de ces généreux citoyens que du calme ; il y a trop de dignité dans leurs
hiloctète ou d’Hécube ; nous aurions pu ouïr les applaudissements des citoyens aux discours de Démosthène. Mais, hélas ! aucun s
les deux chambres ; les communes voulurent même l’imposer à tous les citoyens  ; et sur le refus des lords, elles déclarèrent qu
de une vertu plus malheureuse et même plus mal employée que celle des citoyens qu’on a appelés les derniers Romains ? Brutus, en
hose, le pauvre comme le riche, l’ignorant comme le savant, le simple citoyen comme l’homme d’État. Elle offre surtout des ense
omme honnête ; s’il a été un homme d’État glorieux, il a été aussi un citoyen dévoué. C’est par ce côté du bon sens, de l’honnê
ennemie. Quand sous le crime heureux tout languit abattu Malheur aux citoyens coupables de vertu, Et dont la gloire offense, à
eunesse française d’avoir voulu porter elle-même le cercueil du grand citoyen . Aussi, quelle que soit la célébrité que lui aien
l’assemblée nationale de porter pendant trois jours le deuil du grand citoyen . Son éloge a été heureusement résumé dans un vers
97 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
it athée par principes, je conviens qu’il pourra se trouver plusieurs citoyens qui, nés tranquilles et doux, assez riches pour n
98 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
racchus prononçait ces terribles harangues qui armaient la moitié des citoyens de Rome contre l’autre moitié. Quintilien, en blâ
gouvernement essentiellement démocratique, et où le corps entier des citoyens formait la législature. Il y avait cependant un s
a longue administration il n’avait pas fait porter le deuil à un seul citoyen . Une remarque particulière que Suidas fait au suj
ponnèse, nous voyons paraître Cléon, Alcibiade, Critias et Théramène, citoyens qui, dans Athènes, occupèrent un rang élevé, et s
s développée, plus lente que celle qui était à la portée des derniers citoyens d’Athènes, et que sans ce développement et cette
ait populaires, qui furent prononcées devant l’assemblée générale des citoyens d’Athènes ; et comme le sujet des unes et des aut
ses armées étaient au cœur de leur pays. Il tint le même langage aux citoyens de Phères, jusqu’au moment où il commença l’attaq
aginaires qui n’existent que par écrit. Je veux une armée composée de citoyens  ; que ce soit en une force athénienne que vous pl
llent avocat sans connaître les lois. Il y avait à Rome une classe de citoyens appelés pragmatici, qui se chargeaient de remettr
personnes versées dans la jurisprudence, mais devant une assemblée de citoyens romains. Aussi l’orateur employa-t-il avec succès
a ville de Larinum. Dans une contestation publique sur les droits des citoyens de cette ville, ils avaient été d’opinions opposé
t de ce bruit, et l’on s’écriait partout que la vie et la liberté des citoyens n’étaient plus en sûreté, si l’on ne repoussait p
les termes les plus honorables, et appuyés d’un concours nombreux de citoyens de cette ville présents à l’audience, et prêts à
erres conquises par la république, pour en faire le partage entre les citoyens . Des magistrats factieux avaient souvent proposé
onné de ses victoires au lieu de gardes Ce poète s’adresse ainsi à un citoyen qui a formé le projet d’assassiner le héros au mi
99 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
nobles figures, le chancelier de l’Hospital (1505-1573), aussi grand citoyen qu’éloquent orateur, et le président de Thou, don
100 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
religion. Composez vos bataillons, non pas de gens sans aveu, mais de citoyens qui se nourrissent des principes de la république
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