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1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
: patience, pauvre impatiente que je suis de voir des fleurs, un beau ciel , de respirer l’air tout embaumé du printemps ! Qu
etient, quoique j’aie envie de descendre. J’aime tant ce qui vient du ciel  ! J’admire d’ailleurs ma muraille toute tapissée
é ; car chaque jour elle aime quelque chose. Ce matin j’ai vu un beau ciel , le marronnier verdoyant, et entendu chanter les
crire de ces inutilités2 ! L’ennui Le 5. — Pluie, vent froid, ciel d’hiver, le rossignol qui de temps en temps chant
t espérer au delà de la tombe, plus haut que n’est tombé ce corps. Le ciel , le ciel ! oh ! que mon âme monte au ciel ! Aujou
au delà de la tombe, plus haut que n’est tombé ce corps. Le ciel, le ciel  ! oh ! que mon âme monte au ciel ! Aujourd’hui gr
ue n’est tombé ce corps. Le ciel, le ciel ! oh ! que mon âme monte au ciel  ! Aujourd’hui grande venue de lettres que je n’ai
! Le plus petit plaisir que je te vois venir me semble immense. Et le ciel si beau, et les cigales, le bruit des champs, la
érances ! Ce rayon qui va passer sur Maurice, je le vois descendre du ciel  ; c’est le reflet de son auréole, de cette couron
mi, je suis ce fraisier en rapport avec la terre, avec l’air, avec le ciel , avec les oiseaux, avec tant de choses visibles e
e cours de ce ruisseau ! C’est la baignoire des oiseaux, le miroir du ciel , l’image de la vie, un chemin courant. » 1. S
2 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
tice d’été1, nous fûmes assaillis par un épouvantable vent du sud. Le ciel était serein ; on n’y voyait que quelques petits
sont de longues grèves sablées d’or, qui s’étendent sur des fonds de ciel bleus, ponceaux, écarlates et verts comme l’émera
s troupeaux abattus sur les flancs des collines, le cou tendu vers le ciel , aspirant l’air, faisaient retentir les vallons d
; des pluies épouvantables, semblables à des cataractes, tombèrent du ciel . Des torrents écumeux se précipitaient le long de
fort élevée sur l’horizon et brillait de l’éclat le plus pur dans un ciel sans nuages. Elle répandait les flots de sa lumiè
ordonner des matériaux fort intéressants, et ce n’est qu’à la vue du ciel que je peux recouvrer mes forces. Je préférerais
. » 1. Dans le même écrivain, je lis encore : « Mon Dieu, que le ciel est beau ce soir ! Tout en écrivant, j’ai tourné
les égaux, ayant deux angles aigus et deux angles obtus. 2. Point du ciel élevé perpendiculairement sur chaque point du glo
ient de rentrer dans le sein de la terre. Je vis le guide regarder le ciel et pâtir ; je lui demandai la cause de son troubl
l creuse jusqu’aux antiques fondements de la terre, et répand dans le ciel les entrailles brûlantes du désert. Enseveli dans
son cours ; l’air perdit sa chaleur cuisante, les sables tombèrent du ciel et laissèrent voir les étoiles : inutiles flambea
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
ment, à mes yeux, sur leurs ruines ; tantôt la lune se levant dans un ciel pur, entre deux urnes cinéraires à moitié brisées
t de race divine ; ils possèdent le seul talent incontestable dont le ciel ait fait présent à la terre. Leur vie est à la fo
de lumière. Une teinte singulièrement harmonieuse marie la terre, le ciel et les eaux ; toutes les surfaces, au moyen d’une
table, font comprendre l’apparition des habitants de l’Olympe sous le ciel mythologique ; quelquefois l’antique Rome semble
rlandes humides, et toutes les plantes s’inclinaient sous la pluie du ciel . Pendant que je contemplais ce tableau, mille idé
arbres, à l’horizon opposé. L’astre solitaire monta peu à peu dans le ciel  : tantôt il suivait paisiblement sa course azurée
eurs flots de verdure, en s’éloignant, semblent monter dans l’azur du ciel , où ils s’évanouissent. On voit, dans ces prairie
cens et nos soins ? N’entends-tu pas la France qui s’écrie : Mon beau ciel pleure une étoile de moins ? Où donc est-il ? s
ur des ruines, D’un pâle demi-deuil revêt tes sept collines, Et, d’un ciel toujours jeune éclaircissant l’azur, Fait briller
yage à Rome, Montaigne disait : « Qu’on ne voyait rien de Rome que le ciel sous lequel elle avait été assise et le plan de s
e ces vers qui feront mieux valoir les précédents : Mais de Diane au ciel l’astre vient de paraître ; Qu’il luit paisibleme
ns une nuit obscure, Que ton pâle flambeau se lève et le rassure : Le ciel d’où tu me luis est le sacré vallon, Et je sens q
moisson. Survint un vent aride et glacé, et la terre se dessécha. Le ciel en eut pitié ; il lui rendit ses tièdes rosées. »
4 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
décomposition de définition. MATIÈRE. L’Espérance. Il est dans le ciel une puissance divine, compagne assidue de la reli
le paraît plus belle à mesure quelle vieillit car elle nous montre le ciel , séjour du bonheur parfait. C’est la sœur de la f
La  seconde lui crie : fils de l’innocence ou du repentir, montez au ciel  !  Chateaubriand. ANALYSE. Forme. — Les deux p
es deux voix opposées qui crient, l’une : meurs ; l’autre : montez au ciel , font tressaillir en même temps d’épouvante et de
Meurs ! la seconde est respectueuse et emploie le pluriel : Montez au ciel  ! et ces derniers mots sont une allusion aux paro
’abbé Edgeworth disant à Louis XVI : « fils de saint Louis, montez au ciel . » Fond. — Ce parallèle appartient à l’ordre mo
nous sommes tristes et nous nous désespérons. Invoquons le secours du ciel , et unissons-nous à nos frères pour prier et trav
efforts,       Et fait si bien qu’il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l’e
us nobles images, s’empare de ces mystérieux rapports qui unissent le ciel et la terre, et nous fait respirer d’avance un pa
et comme pour montrer qu’après avoir représenté la sérénité d’un beau ciel , on sait aussi représenter l’horreur d’une tempêt
aleine, dans les forêts, la Reine des nuits montait peu à peu dans le ciel  : tantôt elle suivait paisiblement sa course azur
ur partage sa description en trois parties. Dans la première c’est le ciel avec la lune et les nuages qui se jouent dans l’a
’une chose, répartit le Gaulois frémissant de courroux ; c’est que le ciel tombe sur ma tête. — Cède-moi la terre, dit l’org
i réplique par une hyperbole, je ne crains qu’une chose, c’est que le ciel me tombe sur la tête. Mérovée entendant parler du
, c’est que le ciel me tombe sur la tête. Mérovée entendant parler du ciel , réclame la terre. Cette anti-thèse est peu natur
5 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
ouard, et vous trouveriez en lui tout ce qu’une mère peut demander au ciel … Faut-il donc qu’un bonheur si rare, si réel, don
canons, s’il est écrit que je dois vieillir en Calabre, la volonté du ciel soit faite en toutes choses. P.-L. Courier. Mile
xemple ni à vous, ni à qui que ce soit : il n’a pas seulement reçu du ciel un génie merveilleux pour la satire, mais il a en
de vous entraîner au-delà des bornes, quand elle s’aigrit. Plaise au ciel du moins qu’il ne se rencontre personne qui l’enf
odes de morale et dont tous les préceptes sont autant de bienfaits du ciel . Le cardinal Maury. N° 35. — L’Ange gardien.
t élevé ; son attitude est celle du commandement ; sa tête regarde le ciel , et présente une face auguste sur laquelle est im
t, courageux et docile. Esquisse générale, fidèle et expressive. Le ciel l’a fait pour nous. C’est le compagnon de l’homm
chever la distribution des biens de la terre ; c’est l’ambassadeur du ciel et comme l’apôtre de la Providence, obligé de la
les moyens de les convertir en charités qui leur servent à acheter le ciel  ; en sorte que le pauvre, dans l’ordre de la Prov
st être vainqueur que d’obtenir ce qu’on désire. Vous élevez jusqu’au ciel les victimes du malheur, telles qu’un Mucius Scév
mêmes ne bravent-ils pas avec une constance qui ne peut venir que du ciel , les croix et les tortures, les bêtes féroces et
e lumière, ou une âme proscrite ? apportes-tu avec toi les parfums du ciel ou les vapeurs de l’enfer ? tes intentions sont-e
! adieu ! adieu ! souviens-toi de moi ! HAMLET. O vous, puissances du ciel  ! ô terre ! et que dirai-je encore ? dois-je auss
n et Géronte. SCAPIN, faisant semblant de ne pas voir Géronte. O ciel  ! ô disgrâce imprévue ! ô misérable père ! pauvre
e, et qu’à l’heure que je parle on t’emmène esclave en Alger. Mais le ciel me sera témoin, que j’ai fait pour toi tout ce qu
toute la province lui donna une fête, et l’inscription que le fils du ciel , que l’empereur a écrite lui -même, apprendra à t
du Christ, à coté de sa mère, Un ange, le plus beau des habitants du ciel , Un frère adolescent, de ceux que Raphaël Entre s
et le Palais. Un homme s’égare pendant la nuit ; à la lueur d’un ciel étoilé, il découvre un palais ; il y entre. Des s
son œil enflammé d’espoir et de convoitise, tandis qu’un bel ange du ciel , à la figure douce et riante, aux ailes déployées
is impurs ; Cet enfant ne croit pas, il crache sur sa mère, Le nom du ciel n’est, pour lui qu’une farce amère ; C’est le lib
agers d’aller chercher cette belle âme, destinée aux jours heureux du ciel . L’ange mystérieux accourt près de la jeune fille
nt de Dieu le pardon de nos fautes et nous méritent une place dans le ciel . Guyet. Fables et apologues. Modèles
° 87. — La Goutte d’eau et la Source. Une goutte d’eau, tombée du ciel sur un oranger, roulait de feuille en feuille, et
r d’un mal épouvantable, d’un mal (remarquez cette répétition) que le ciel fait servir à sa justice de la peste enfin que le
ion assembla les animaux pour leur proposer d’apaiser le courroux du   ciel par la mort du plus coupable d’entre eux.  Chacun
que j’étais en pleine mer, et que je n’avais d’autre spectacle que le ciel et l’eau, je m’amusais quelquefois à dessiner les
il arrive d’ordinaire vers ce temps. Les nuages qu’il voiture dans le ciel à des distances égales comme son souffle, devinre
couronne de l’enfance autour de sa tête, ose déjà contempler le vaste ciel , la cime ondoyante des pins, et les abîmes de ver
s un brin d’herbe, pas une mousse ne soupire, que la lune est dans le ciel , que l’oreille de l’homme est attentive ; alors l
n ; mais, par un coup de son art, le musicien n’a fait que changer la ciel , et la cantate du plaisir est devenue la complain
répandues dans les airs n’y sont plus que des vapeurs enflammées. Le ciel semble une noire fournaise ; les yeux ne trouvent
des comètes et chargé d’exhalaisons funestes. O terre malheureuse, le ciel te refuse sa rosée ! les herbes et les fleurs mou
es d’aucun autre lac ; dans leur sein, frappées par la malédiction du ciel , gisent ensevelies Sodome et Gomorrhe, les cités
’on se figure un pays sans verdure et sans eau, un soleil brûlant, un ciel toujours sec, des plaines sablonneuses, des monta
eusement, imaginent qu’il est aisé de lui échapper. réfléchit dans le ciel , et lui donne l’apparence d’ éclair continuel ; c
échit dans le ciel, et lui donne l’apparence d’ éclair continuel ; ce ciel , à son tour, se reflète dans la mer, et la nature
e consternée Te demander le prix des travaux de l’année. Hélas ! d’un ciel en feu les globules glacés Écrasent, en tombant,
ient de rentrer dans le sein de la terre. Je vis le guide regarder le ciel et pâlir. Je lui demandai la cause de son trouble
l creuse jusqu’aux antiques fondements de la terre, et répand dans le ciel les entrailles brûlantes du désert. Enseveli dans
son cours, l’air perdit sa chaleur cuisante, les sables tombèrent du ciel et me laissèrent voir les étoiles, inutiles flamb
Le vent se modère, il tourne un peu pour nous ; nous fuyons, par un ciel gris et brumeux, vers le golfe de Damiette ; nous
mâts en enflammés tomber sur nous et embraser le navire. Le matin, le ciel est moins chargé, mais la mer ressemble à une lav
ouronnées à leurs pointes par de petits ifs qui semblent être dans le ciel . Ce chemin étroit, ces hauteurs, ces ténèbres rel
etour, Froid comme ces tombeaux objets de ton amour ! A peine sous ce ciel où la nuit suit tes traces, Un œil s’aperçoit-il
Et qui, voyant de Dieu l’image dans son maître, Croit s’approcher du ciel en vivant près du prêtre ; Quelques vases de terr
de soleil. L’astre du jour s’obscurcit tout-à-coup au milieu d’un ciel sans nuage ; une nuit soudaine et profonde invest
s à souffrir avec patience, et les avait envoyé devant elle au roi du ciel . Passant ensuite par les mêmes épreuves, elle voy
ère classe. Depuis quelque temps, des plaintes montées de la terre au ciel accusaient son peu de surveillance ; le coupable
en recueillit une : c’était la larme du repentir ; il l’éleva vers le ciel , et l’offrit au Seigneur. Un hosanna solennel ret
teur et le tigre. On avait établi, selon l’usage, surtout sous un ciel d’Afrique, au haut des gradins, des poteaux surmo
onie avec leur expression vive et passionnée. Au-dessus de l’arène le ciel était libre et vide, et des flots de lumière, qui
a mer sembla pousser un long gémissement. Je levais les mains vers le ciel , j’invoquai les céleste génies, guides fidèles de
effort pour endurcir le cœur des barbares contre les inspirations du ciel , et aveugler leurs yeux sur les prodiges de la pu
n front et y éclaire les ombres de la mort. Elle semblait dire : « le ciel s’ouvre, et je m’en vais en paix. » Sur ses joues
s se mêle à la blancheur des lis : elle fixe ses yeux éteints vers le ciel , et soulevant sa main froide et glacée, elle la p
e fatigue, il se jette au fond de cet antre : et là, rendant grâce au ciel , il tombe dans l’accablement. L’orage enfin s’apa
s d’or. Une odeur suave s’en exhale, sa taille légère s’élève vers le ciel  ; mais sa tête se penche encore sur les bords du
enfoncent ; son visage barbu et enflammé de colère se dresse vers le ciel en pinceau de pourpre ; et les vêtements qui couv
ix pieds plus bas, par des accidents de sculpture, et il demandait au ciel dans le fond de son âme en détresse de pouvoir un
i surplombait l’abîme, et le nain remonta péniblement sa tête vers le ciel . Ses yeux et son visage prirent un air de douleur
e soleil allait se lever, il dit au jeune Anglais : « Vois-tu ce beau ciel resplendissant de lumière ? as-tu du plaisir à le
e regarder ? — Oui, dit l’Anglais, j’ai du plaisir à regarder ce beau ciel . — Eh bien ! je n’en ai plus, » dit le sauvage en
vança en tremblant. Des balances d’or étaient attachées à la voûte du ciel . Sur un des plateaux s’élevait un amas de poids é
soif ; leurs troupeaux étaient languissants. Ils levèrent les yeux au ciel et implorèrent son secours. Tout-à-coup, le plus
erveilleuses. Il pensait qu’entre les hommes et le Dieu qui a fait le ciel avec tous ses astres, la mer avec tous ses abîmes
il tremblait, et continuait cependant à la suivre. La nuit venait, le ciel , qui avait été grisâtre tout le jour, commençait
n, il se disait : Dans cette lande si solitaire et si triste, sous un ciel bien noir, dans le silence absolu des ténèbres, c
n’avait pas de parole, et elle se tut. — Encore, au nom de Dieu et du ciel , de la terre et des enfers, je t’adjure, parle !.
ouillés sans doute en passant les mers, laissa vivre une femme que le ciel avait si visiblement protégée. Raynal. N° 183
flottaient autour d’elle comme les rayons de l’aurore sur la voûte du ciel . Sa main droite portait une baguette d’or, autour
. Mais quand j’y fus entré, j’aurais voulu avoir autant d’yeux que le ciel a d’étoiles, pour contempler à la fois la beauté
nom. Anonyme.    N° 185. — Les deux Nègres. Il était nuit, le ciel était serein ; la mer était calme, et la goélette
« Adieu ! petit maître ! à là-haut ! » Et du doigt ils montraient le ciel . Puis, aux longs éclats de la foudre, tous deux s
aume Tell. _ Il regarde son fils, s’arrête, lève les yeux vers le ciel , jette son arc et sa flèche, et demande à parler
ennent obscurcir sa vue, il invoque le Tout-Puissant, qui, du haut du ciel , veille sur les pères ; et, raidissant son bras q
Jusque dans les vaisseaux qui les ont apportés. Mais, le dirai-je ? ô ciel  ! rassurés par Pharnace, Et la honte en leur cœur
n vain l’homme timide implore un Dieu suprême ; Tranquille au haut du ciel , il nous laisse à nous même : Le parti le plus ju
nvoyaient la terreur aux deux bouts de la France ; Ma voix, au nom du ciel , promit sa délivrance. Le ciel veut par ton bras
outs de la France ; Ma voix, au nom du ciel, promit sa délivrance. Le ciel veut par ton bras l’accomplir aujourd’hui. Du trô
mêmes mots : « Humble fille des champs, lève-toi, Dieu t’appelle ; Au ciel , à ton pays, tremble d’être infidèle ! » Je cède
Quel opprobre pour moi ! s’il offre un sacrifice, Sur lui descend du ciel la flamme protectrice ; Et le ciel me renie ! et
e un sacrifice, Sur lui descend du ciel la flamme protectrice ; Et le ciel me renie ! et ses feux méprisants Insultent mon a
dit. Pour un moment le soleil se grossit, Perce d’un trait de feu le ciel qui s’éclaircit, Enchaîne tout à coup le vol de l
on cher fils ! ramène mon Abel ! Fuyez tous deux, fuyez la tempête du ciel . » Caïn reste plonge dans un affreux silence ; Sa
mme fut plus doux, et que ses yeux, en se rouvrant, ne vissent que le ciel et ce qu’il avait le plus aimé sur la terre. Alex
s de larmes ; je ne crois point qu’il y ait une autre musique dans le ciel , il y avait beaucoup de prélats ; j’ai dit à Guit
rières, lorsque je vis poindre le jour : mes yeux se tournant vers le ciel pour le remercier, j’aperçus la clé de ma chambre
ait une guirlande, et il la regardait avec amour. Oh ! que ma mère du ciel sera contente ! s’écriait-il, comme elles sont br
vers le sentier, à travers l’aubépine en fleurs, auprès de sa mère du ciel et du petit enfant. Et quand il entrait dans le s
n père !  mon père !..... Puis, tout-à-coup ? levant les yeux vers le ciel , et saisissant dans son sein la couronne mystique
e la reconnaissance et l’amour montent de leurs cœurs vers a reine du ciel , du sein de cette lumière miraculeuse une femme a
temps de là, une âme sainte vit deux formes lumineuses monter vers le ciel , et une troupe d’anges les accompagnait, et l’air
scocher sa flesche. Puis se relevant, les yeux et les mains tendus au ciel  : « O Jésus, dit-il, mon doux Jésus, je ne sçai p
t ; » et avec ces ardentes paroles il lança quant et quant son âme au ciel , comme une sacrée sagette, que comme divin archer
vec la plus vive émotion ; oui, je t’accepte comme le champion que le ciel m’a envoyé ! Mais non, tes blessures ne peuvent ê
le jugement de Dieu, dit le grand-maître, en levant les yeux vers le ciel  : fiat voluntas tua. » Walter-Scott. N° 216
orps du banneret. Tellis ne pouvait répondre qu’en levant les yeux au ciel , ce qui ne le justifiait pas. Mais Mathilde, voya
lle répondit à toutes ces questions en levant modestement les yeux au ciel , et d’une voix si ferme que tout le monde l’enten
t un lac marécageux qu’un rocher domine et qui ne reflétera jamais le ciel . Qui que vous soyez, berger ou voyageur, que le j
ir personne ; on l’y retrouva bientôt. Se résignant alors à ce que le ciel semblait exiger de sa charité, il continua d’accu
ais donc jamais, mon cher époux ! jamais, ni sur la terre, ni dans le ciel  ! Sommes-nous donc destinés à être séparés dans u
ossession du plus beau tronc du monde, vous seriez récompensé dans le ciel par une couronne de gloire immortelle.  Mais j’en
er votre confiance. Mais où est la mission que que vous avez reçue du ciel pour renverser les trônes ? Ah ! Laissez ce soin
bat où il ne manquera à la victoire, parée de toutes les richesses du ciel , que le bonheur de la partager avec vous. Légion
’une nombreuse famille, vous verrez tout prospérer autour de vous, le ciel ouvrira tous ses trésors ; il versera les pluies
ures à vos serments, vous violez ses commandements, la malédiction du ciel vous poursuivra, vous atteindra partout, vous fra
e désolera d’avance ceux où vous voudrez vous réfugier. Pour vous, le ciel deviendra d’airain, la terre sera de fer ; et la
per à leur fureur ; et vos cadavres resteront en proie aux oiseaux du ciel , sans que personne daigne les couvrir seulement d
disant que ce morceau fait le plus grand honneur à Voltaire. Plut au ciel qu’il n’en eût jamais écrit que de semblables ! G
âme Peut verser devant vous ses douleurs et sa flamme, Et confier au ciel les accents ignorés, Que lui seul connaîtra, que
t de l’âme où l’excès soit permis, Chance en bien tous les maux où le ciel m’a soumis ! Compagne de mes pas, dans toutes mes
6 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
s à les faire toutes. Quels effets incroyables de lumière ! les beaux ciels  ! quelles eaux ! quelle ordonnance ! quelle prodi
s voiles déchirées : les uns, sur le pont, ont les bras levés vers le ciel  ; d’autres se sont élancés dans les eaux. Ils son
nt à la surface, depuis le rivage jusqu’où2 l’horizon confine avec le ciel . Les vaisseaux sont immobiles ; les matelots, les
ableau de Vernet, qu’on a pris sur son chevalet et transporté dans le ciel . Quoique de tous nos peintres celui-ci soit le pl
sa toile comme on peuple une colonie ; puis il leur fait le temps, le ciel , la saison, le bonheur, le malheur qu’il lui plaî
s, vaisseaux ; cieux, lointains, calme, temps orageux, temps serein ; ciel de diverses saisons, lumières de diverses heures
7 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
des bois1 aux premiers feux du jour. Oui, souris à l’éclat dont le ciel se décore ! — Tu verras, si demain le cercueil me
ontre tous vos péchés vous ayez la prière   D’un mendiant puissant au ciel  ! La meilleraie 2 Mon frère, la tempête
poëtes, de l’âme   Qui s’élève en priant ; L’enfant paraît, adieu le ciel et la patrie Et les poëtes saints ! la grave caus
ns à nos plaisirs étranges, Tous les petis enfants, les yeux levés au ciel , Mains jointes et pieds nus, à genoux sur la pier
its ta couche qui chancelle, Pour celle qui te prit jeune âme dans le ciel , Et qui te mit au monde, et depuis tendre mère, F
il, le vautour à la tombe, L’hirondelle au printemps, et la prière au ciel  ! Lorsque pour moi vers Dieu ta voix s’est envolé
volées, Et louer le Seigneur en pompeux appareil, Et la nuit, dans le ciel des villes en éveil,   Monter des gerbes étoilées
8 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
e sa petite chambre. Ils ne se donnaient pas pour des étoiles dans le ciel ni leur maître pour un astre. Mais le monde est a
uletz massifz Faisans tel bruict, qu’il semble que la terre Contre le ciel veuille faire la guerre58. (Épîtres, I, 3.)
Là est l’amour, là le plaisir encore : Là, ô mon ame, au plus hault ciel guider. Tu y pourras recognoistre l’idee De la be
de may la rose En sa belle jeunesse, en sa premiere fleur, Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur, Quand l’aube de scs pl
3. Ainsi, en ta premiere et jeune nouveauté154, Quand la terre et le ciel honoroient la beauté, La Parque t’a tuée, et cend
.     Puis, alors que Vesper vient embrunir nos yeux, Attaché dans le ciel , je contemple les cieux, En qui Dieu nous escrit
) D’avoir encre et papier et plume entre les mains, Par les astres du ciel , qui sont ses caracteres, Les choses nous predit
223.) Tome VI, p. 189 sqq. Remontrance au peuple de France O ciel  ! ô mer ! ô terre ! ô Dieu pere commun Des Juifs,
mouvement, Sans respect224 de personne, à tous egalement ; Et fait du ciel là haut sur les testes humaines Tomber, comme il
Et toutes fois, Seigneur, tu le vois et l’endures ! Ne vois-tu pas du ciel ces petits animaux, Lesquels ne sont vestus que d
ct avoit usé ses ailes A s’appuyer sur eux, comme s’ils avoient eu Du ciel dru et menu mille langues de feu, Et comme s’ils
, Ils sçavent ses advis, ils sçavent ses affaires, Ils ont la clef du ciel et y entrent tous seuls, Ou qui veut y entrer, il
voye à ton heureux retour Rire les champs, verdoyer les campagnes, Le ciel sans nuë, et le haut des montagnes Toujours doré
Qui voit sans fin son fait : telle je la demande ; Et si les Dieux du ciel ne m’en faisoyent raison, J’esmouvrois, j’esmouvr
ordonnée De desrober la vie à qui nous l’a donnee ? J’atteste icy le ciel , seul juste balanceur De tout nostre fortune, et
, sans tenir nulle chose en un poinct328 ; Vous avez élevé jusques au ciel qui tonne La Romaine grandeur par l’effort de Bel
x, Où la nuict les reçoit recreus de leurs travaux, Où les flammes du ciel bruslent les Garamantes, Où souffle l’Aquilon ses
ure, Ains que laissant la tombe à mon terrestre faix, Je vole dans le ciel sur l’aile de mes faicts. Puis n’ay-je assez vécu
sortir d’ennuy. M’arrachant de ce monde, et delivrant la terre Et le ciel de mon corps, digne de son tonnerre… Las ! pourqu
scs ; Les roses des jardins ne durent qu’un matin : Mais ces roses du ciel n’auront jamais de fin. » Elle disoit ces mots à
eaus, Et bref la seule main du Dieu darde-tonnerre Montre la terre au ciel et le ciel à la terre378. (Ibid, IIe jour.)
ef la seule main du Dieu darde-tonnerre Montre la terre au ciel et le ciel à la terre378. (Ibid, IIe jour.) Le cheval
e l’accolant l’admire et le cherit, Tous les siens en ont joie, et le ciel mesme en rit440.     O qu’il a d’aise à voir reve
erdu ; Que la bouche luy saigne, et son front esperdu Face noircir du ciel les voutes esloignees ; Qu’elle esparpille en l’a
« Les temples du payen, du Turc, de l’idolastre, Haussent dedans le ciel et le marbre et l’albastre ; Et Dieu seul, au des
l’univers, où ta gloire on contemple, Pour marchepied la terre, et le ciel pour un temple. Où te chassera l’homme, o Dieu vi
un temple. Où te chassera l’homme, o Dieu victorieux ? Tu possédes le ciel , et les deux des haults cieux ! « Les premiers d
a peché sans fin souffre sans fin aussi. La clemence de Dieu fait au ciel son office, Il deploye aux enfers son ire et sa j
bon-homme des champs, Emportant à son col sa charrue inutile. Que le ciel faict d’horreur sur la France pleuvoir ! Delbenc,
ecevoir De ceux que le commun aisément peut avoir. Mon esprit, nay du ciel , au ciel toujours aspire, Et ce que chacun craint
e ceux que le commun aisément peut avoir. Mon esprit, nay du ciel, au ciel toujours aspire, Et ce que chacun craint, c’est c
orieux. Le jeune enfant Icare en sert de témoignage, Car si volant au ciel il perdit son plumage523, Touché des chauds rayon
moy ; J’ai purgé son esprit par ma divine flame, L’enlevant jusqu’au ciel et remplissant son ame D’amour, de beaux désirs,
s dormant, Le corps lourd, de l’esprit qui n’avoit point de cesse. Le ciel , pour appaiser ces étranges discords, A fait veni
29. Mon penser la suivit, au defaut de mes yeux, Jusqu’aux voûtes du ciel tout clair de sa venuë, Et voit qu’en tant de glo
vostre heureux secours, son vray phare et son port538. Voyez comme le ciel l’en ayant preservée, Elle brave l’orgueil des ve
Mars, Vous dire incessamment : O grand roy qui pardonnes, Dés que le ciel a mis là vengeance en tes mains, Il n’appartient
er les couronnes Qu’on donnoit aux sauveurs des citoyens Romains. Le ciel veuille assister la valeur de tes armes, Toy qui,
este gloire : ô l’honneur des bons princes, Vainquez et pardonnez, le ciel le veut ainsi : Puis, si tousjours ce mal travail
si tousjours ce mal travaille vos provinces, Vainquez et punissez, le ciel le veut aussi. Ne faites point qu’encor nous voyi
re où je vy, C’est, ès maux qne j’endure, La mémoire de l’heur que le ciel m’a ravy. Felicité passée Qui ne peux revenir, T
de ces jours la Messe à deux genoux, Faisant mainte oraison, l’œil au ciel , les mains jointes, Le cœur ouvert aux pleurs, et
s sergens j’ay porté reverence, Comme à des gens d’honneur par qui le ciel voulut Que je receusse un jour le bien de mon sal
er ni pieté ni clemence, Qui te parle pour eux. Ils ont beau vers le ciel leurs murailles accroistre716, Beau d’un soin ass
fils de la Terre La rage ambitieuse à leur honte parut, Elle sauva le ciel , et rua726 le tonnerre Dont Briare mourut. Déjà
a porte A quiconque osera d’une ame belle et forte Pour vivre dans le ciel en la terre mourir. « Le soir fut avancé de leur
se enfin Vous avez eu raison d’être son assassin ! À cette épreuve, ô ciel , mets-tu ma patience ? (Entre le duc.) LE DUC. La
attans : Si la gloire te plaît, l’occasion est belle ; La querelle du ciel à ce combat t’appelle, La torture, le fer et la f
s que de ses jours, Jamais nul accident ne bornera le cours. J’ai vu, ciel , tu le sais, par le nombre des âmes Que j’osai t’
ropre origine Et, comme les effets, la source en est divine. C’est du ciel que me vient cette noble vigueur Qui me fait des
                  Il n’en est plus besoin. Dedans cette action, où le ciel s’intéresse, Un ange tient la place, un ange me r
voyant mieux instruit, ne me suggère plus J’ai pleuré mes péchés, le ciel a vu mes larmes ; Dedans cette action il a trouvé
d Corneille. Vengeance Cléopâtre, seule 808. Enfin, grâces au ciel , j’ai moins d’un ennemi809. La mort de Séleucus m
leurs tombeaux, Dût le Parthe vengeur me trouver sans défense, Dût le ciel égaler le supplice à l’offense, Trône, à t’abando
tir ; Il vaut mieux mériter le sort le plus étrange. Tombe sur moi le ciel pourvu que je me venge813 ! J’en recevrai le coup
lle offre à ses amans des biens sans embarras, Biens purs, présens du ciel , qui naissent sous les pas. Solitude, où je trouv
ue jour Saluer à longs flots le soleil de la cour : Mais la faveur du ciel vous donne en récompense Du repos, du loisir, de
la Parque attendu, Le perdre à regretter celui que j’ai perdu ? Si le ciel me réserve encor quelque étincelle Du feu dont je
eunes désirs j’ai toujours consenti, Et je ne m’en suis pas, grâce au ciel , repenti. J’ai souffert qu’elle ait vu les belles
tout miel. ARISTE. Enfin, c’est mon humeur, et j’en rends grâce au ciel . Je ne suivrois jamais ces maximes sévères Qui fo
le moi du logis, qui frappe comme quatre. AMPHITRYON. Te confonde le ciel de me parler ainsi ! SOSIE. Ce ne sont point des
Mais notre hôte surtout, pour la justesse et l’art, Elevoit jusqu’au ciel Théophile et Ronsard, Quand un dès campagnards, r
de Burrhus978 Néron, Burrhus 979. BURRHUS. … De votre bouche, ô ciel , puis-je l’apprendre ? Vous-même, sans frémir, av
ence ? Songez-vous au bonheur qui les a signalés ? Dans quel repos, ô ciel  ! les avez-vous coulés ! Quel plaisir de penser e
énit, on m’aime : On ne voit point le peuple à mon nom s’alarmer ; Le ciel dans tous leurs pleurs ne m’entend point nommer ;
e ! ROXANE. Il est tard de vouloir s’opposer au vainqueur. ATALIDE. Ô ciel  ! ROXANE.              Le temps n’a point adouci
Les efforts d’un géant qu’on croyoit accablé Ont fait encor gémir le ciel , la terre et l’onde ; Mon empire s’en est troublé
Pour pénétrer les royaumes profonds Qui me sont échus en partage. Le ciel ne craindra plus que ses fiers ennemis Se relèven
ien de si terrible Qu’un regard de mes yeux. Les plus grands dieux du ciel , de la terre et de l’onde, Du soin de se venger s
ions, amours romanesques, s’y mêlent étrangement. Saint-Louis ravi au ciel , où le montrera aussi la Henriade de Voltaire, y
s petits débris. Le temps amènera la fin de toutes choses, Et ce beau ciel , ce lambris azuré, Ce théâtre où l’aurore espanch
donne à mon désert les restes de ma vie, Pour ne dépendre plus que du ciel et de moy ; Le temps et la raison m’ont fait perd
aynard) Godeau Soleil de Provence Que j’aime à voir le ciel qui rit d’un feu si pur, Qui sans tache et sans r
oit Du premier de ses traits l’orient blanchissoit ; Mille étoiles au ciel le disputoient encore À la foible clarté de la na
, songes, apparitions, revues anticipées faites sur la terre, dans le ciel ou dans l’enfer, des siècles et des héros à venir
our moi de l’antique harmonie Les magiques accords ; Si je pouvois du ciel franchir les vastes routes, Ou percer par mes cha
a pitié ; son ressort est la terreur. Corneille, disait-il, a pris le ciel , Racine la terre ; il ne me restait que l’enfer,
re en vain me dit que c’est mon père. Mais c’est peut-être ici que le ciel irrité Veut se justifier de trop d’impunité ; C’e
ns ce doute cruel, Mes veux, chargés de pleurs, se tournaient vers le ciel , Lorsqu’un de ces esprits, que le souverain être
ndant : Tu n’as point d’aile, et tu veux voler ! rampe. — ……………………… Ô ciel  ! Faut-il rentrer dans mon état cruel ! Faut-il m
er : Je dois un autre exemple, et je viens le donner. (À Alvarez.) Le ciel , qui veut ma mort, et qui l’a suspendue, Mon père
i me plonge au cercueil, Gémir l’humanité du poids de mon orgueil. Le ciel venge la terre : il est juste ; et ma vie Ne peut
ire. (À Alvarez.) Daignez servir de père à ces époux heureux : Que du ciel , par vos soins, le jour luise sur eux. Aux clarté
rapides clartés ; Ta main presser ton cœur, et ton regard austère Du ciel avec lenteur retomber sur la terre ? Qui donc con
rs, Quand le soleil pâlit, quand les vents homicides Elèvent jusqu’au ciel des montagnes arides, Et font voler au loin ces n
’ombre épouvantent nos murs. Même en un jour serein l’éclair luit, le ciel gronde ; Et la comète en feu vient effrayer le mo
1, Descends ; non, porte-moi sur ta route brûlante, Que je m’élève au ciel comme une flamme ardente. Déjà ce corps pesant se
chair, je ne suis plus à toi. Terre, fuis sous mes pas. L’éther où le ciel nage M’aspire. Je parcours l’océan sans rivage. P
yre informe, et les sons de sa voix « Émeuvent l’air et l’onde, et le ciel et les bois. » Mais il entend leurs pas, prête l
« Je vis près d’Apollon, à son autel de pierre, « Un palmier, don du ciel , merveille de la terre. « Vous croîtrez comme lui
ns les vallées ; Et les rochers de glace aux Alpes suspendus, Sous un ciel plus propice amollis et fondus, Se changent en va
tents ; On admirait son cortège. Chacun disait : Quel beau temps ! Le ciel toujours le protège. Son sourire était bien doux,
er à l’aventure. Je voudrais m’emparer de toute la nature. Combien le ciel est beau ! que le jour est serein ! Ne sommeillé-
mon pays ; là l’Écosse commence. Ces nuages errants qui traversent le ciel Peut-être hier ont vu mon palais paternel. Ils de
Font jaillir dans l’azur des milliers d’étincelles ; Qui, ravivant le ciel comme un miroir terni, Permet à l’œil charmé d’en
se noie, Un golfe de la mer, d’îles entrecoupé, Des blancs reflets du ciel par la lune frappé, Comme un vaste miroir, brisé
e ranime, Des sentiers du Seigneur innombrable ornement ; Quand d’un ciel de printemps l’aurore qui ruisselle Se brise et r
grain ; Pour voir la noble créature Aider Dieu, servir la nature, Le ciel ouvert roula son pli, Les fibres du sol palpitère
ns jaune d’or, les bois comme un point noir, Et les lacs renvoyant le ciel comme un miroir. La toise de pelouse à leur ombre
s pics sereins sont sortis des tempêtes, Laissent voir un pan bleu du ciel pur sur nos têtes ; On n’entend d’autre bruit, da
ples sans nombre Attendaient, prosternés sous un nuage sombre, Que le ciel eût dit oui ! Sentaient trembler sous eux les éta
oir toute la place ; Être aussi grand qu’un front peut l’être sous le ciel  ; Sire, vous pouvez prendre, à votre fantaisie, L
le mât d’un vaisseau perdu ! Longue nuit ! tourmente éternelle ! Le ciel n’a pas un coin d’azur. Hommes et choses, pêle-mê
et pâle, en attendant son heure, Semble toute la nuit errer au bas du ciel . (Les Rayons et les Ombres, XLIII.) Aux a
sa fleur première1370 ; Le jour avait encor cette même lumière Qui du ciel embelli couronna les hauteurs Quand Dieu la fit t
nus. L’eau monte à ses genoux et frappe son épaule ; Il peut lever au ciel l’un de ses deux bras nus. Son navire est coulé,
ès trois jours de marche, attend un jour d’orage, Pour boire l’eau du ciel sur ses palmiers poudreux ; Le soleil est de plom
poudreux ; Le soleil est de plomb, les palmiers en silence Sous leur ciel embrasé penchent leurs longs cheveux ; Elle cherc
? Mènerons-nous la chèvre aux ébéniers amers1409 ? Montrerons-nous le ciel à la Mélancolie ? Suivrons-nous le chasseur sur l
la grève, Écoute ces accents fugitifs comme un rêve, Lève les yeux au ciel , et triste se souvient1428. (Ibid. — Charpentier
qui tinte à la prière appelle. J’aime leurs murs verdis, par l’eau du ciel lavés, Leurs cours où l’herbe croît à travers les
 — La demoiselle se berce ; Et, s’il perce Dans la brume, au bord du ciel Un rayon d’or qui scintille, Elle brille Comme un
déesse Qui, mêlant son sourire nos simples travaux, Des habitants du ciel nous rendait les égaux, Éternisait notre âge et f
plages1447 La mer réfléchira toujours dans un flot pur Et l’océan du ciel et ses îles d’azur ; Comme un ardent lion aux1448
igts ; Car pour nous, vieux Bretons, rien ne vaut la patrie, Et notre ciel brumeux, et la lande fleurie ! (Marie. — Calman
mille bruits confus se répandent dans l’air, Et que vers l’orient le ciel devient plus clair, Heure mélodieuse, odorante et
, éditeur.) Combat de loups et de taureaux L’été, lorsque du ciel tombe enfin la nuit fraîche, Les bestiaux tout le
s oiseaux vers les bois rentraient à tire d’ailes : Et l’âme, vers le ciel prêt à le recevoir, Partit dans un soupir sur les
emin. Seule. Le soleil disparaît dans sa couche embrasée ; L’azur du ciel a pris une teinte rosée ; Après les feux du jour
c un long soupir, Le Rédempteur baissa la tête et rendit l’âme, Et le ciel s’empourpra d’une sanglante flamme ; On entendit
s étés, épandu sur la plaine, Tombe en nappe d’argent des hauteurs du ciel bleu. Tout se tait. L’air flambloie et brûle sans
Bords du Gange. Soleil levant La nue était d’or pâle, et d’un ciel doux et frais, Sur les jaunes bambous, sur les ro
e dressant Poussait par intervalle un cri rauque et puissant. Mais le ciel , dénouant ses larges draperies, Faisait aux flots
lé. Plus de Djennet1552, partout la flamme et le silence, Et le grand ciel cuivré sur l’étendue immense1553. (Poèmes barba
bares. A. Lemerre, éditeur.) Le nord Ô neiges, qui tombez du ciel inépuisable, Houles des hautes mers qui blanchiss
Dans l’abîme sans fond la Croix australe1559 allume Sur les côtes du ciel son phare constellé. Il râle de plaisir, il agite
vé, et il faudrait peu de chose pour que l’essor se fît jour en plein ciel et se déployât. À ce mouvement, à ces formes, à c
3. Du Bartas a fait, plus que Ronsard, abus de ces mots composés : le ciel porte-flambeau (1er vers du poème). Le feu donn
orte-chaud, jette-flamme, (IIe jour). Mercure eschelle (escalade)- ciel , invente-art, aime-lyre (IIIe jour). 374. Ab
ar le feu et le fer, vengées par Dieu sur la terre, et jugées dans le ciel . 459. Garnis et nourris. 460. Sont les termes «
bleau préliminaire) : Alors que la vermeilhe aurore Le bord de notre ciel colore, L’alouete, en ce même point, De sa gentil
ier sonnet, p. 115) ; Il mourut poursuivant une haute advanture ; Le ciel fut son désir, la mer sa sépulture : Est-il plus
15. Le plus serait exigé aujourd’hui, 716. Grandir, élever jusqu’au ciel . 717. Cf. Virgile, Æn., VIII, 242 sqq. : Non r
ait osé défier : La fortune t’appelle au rang de ses victimes ; Et le ciel , accusé de supporter tes crimes, Est resolu de se
Psyché, infra, une note d’une scène de Molière). Par quel ordre du ciel que je ne puis comprendre Voue dis je plus que je
roué de coups ? Ah ! tout cela n’est que trop véritable, Et, plût au ciel , le fût-il moins ! Cesse donc d’insulter au sort
sieurs fois dans ces Hymnes chrétiennes le mot olympe pris au sens de ciel . — Racine a écrit encore quatre Cantiques spiritu
ersonnages : Mais le soleil se cache, et la nuit tend ses voiles ; Le ciel de toutes parts se couronne d’étoiles. On ne voit
u pur et durable, Dieu mit avant les temps son trône inébranlable. Le ciel est sous ses pieds ; de mille astres divers Le co
tre-vingt-un ans, Maucroix écrivait : Chaque Jour est un bien que du ciel je reçoi ; Je jouis aujourd’hui de celui qu’il me
is-je ?· quelle horreur m’épouvaute et me suit ? Quel tremblement ! ô ciel lot quelle affreuse nuit ! dit Idoménée en entra
esprit mondain, Et dans le monde un homme de collège. Il demande au ciel de lui pardonner ses comédies : Gresset se tromp
Hérissé, Poireau part, et fait pleuvoir le sang, Monte aussi vite au ciel que l’éclair en descend, Regarde son soleil, d’un
rans, Ainsi que tu le crois, ne sont pas des tyrans. Il en est que te ciel guida dans cet empire Moins pour noue conquérir q
é, la plus élevée des quatre sphères célestes ; chez les modernes, le ciel des étoiles fixes, puis le ciel (Étym. : ἐν, πῦρ)
ères célestes ; chez les modernes, le ciel des étoiles fixes, puis le ciel (Étym. : ἐν, πῦρ). Ironiquement Être dans l’empyr
 :                                               Il est juste Que le ciel qui nous met au-dessus de nos lois Arme au moins
n triomphe irritée, Punit ce nouveau Prométhée D’avoir ravi le feu du ciel  ! La Gloire, fantôme céleste, Apparaît de loin à
pittoresques et charmants !                                … Sous un ciel calme et pur, Sur la vague aplanie étincelle l’az
ier, dans les vers qui précèdent, est sur la terre ; le voici dans le ciel . Il était, avec eux, bien loin de Racine et de Vo
(son beau-frère, par une pâle matinée de janvier 1816, par un de ces ciels d’hiver qui ressemblent a l’extrême automne et qu
poète ; le nom de Dieu sort et monte du concert immense et infini du ciel et de la terre, des montagnes, des forêts, des pl
donne l’accent de l’autorité à la voix du poète : il parle au nom du ciel , vates, disaient les Latins. 1351. À quel coup d
écrit par Dieu avec des couleurs et des rayons. « Nul ne se dérobe au ciel bleu, aux arbres verts, à la nuit sombre, au brui
lement humain, Va, marche, vogue et roule, et connaît son chemin ; Le ciel sombre, où parfois la blancheur semble éclore, À
pe de son aile, Quand je contemple, ému, cette fête éternelle. Que le ciel rayonnant donne au monde la nuit ! (Les Feuille
valerie errante ; Mourad, c’est la conquête turque ; Pan montant au ; ciel (le Satyre, Lég. des siècles, Série I), c’est la
leurs haleines Réveillent en sursaut et requins et baleines : Tout le ciel retentit d’épouvantables bonds. 1455. El-lé (e
er que la naine qu’il a contre lui-même et le pardon qu’il demande au ciel  ; ce n’est plus lui qui parle, c’est le poète. No
on sont semblables. Le rond et la couleur du tableau, la saison et le ciel diffèrent. 1489. Le maître, c’est le père qui, à
mûrés… Ces trésors de son cœur, réunis près du seuil. Ces étoiles au ciel dont la fête commence, Ces bruits errants du soir
20 : Cælum stellis fulgentibus aptum. Les anciens croyaient que le ciel était une sphère creuse et tournante, dont un hém
endant le jour, et réciproquement. Après eux, on continua à croire le ciel solide et de cristal, et à lui appliquer le mot d
le et terne ; 2° la voie lactée, blancheur irrégulière qui entoure le ciel en forme de ceinture, et qui, avec de forts téles
corail briller au fond des mers. « Celles-ci. leur disais-je, avec le ciel sont nées : Leur rayon vient à nous sur des milli
air étouffant : Le soleil darde à pic ses flammes sur la plaine ; Le ciel brûle implacable, et la terre se fend. La nature
) lui fait suivre l’ascension de la lune dans les cieux : Et dans le ciel couleur de perle La lune monte lentement. — Ce m
9 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
ta sphère ! L’orgueil et l’ambition m’ont précipité. J’osai, dans le ciel même, déclarer la guerre au Roi du ciel. Il ne mé
nt précipité. J’osai, dans le ciel même, déclarer la guerre au Roi du ciel . Il ne méritait pas un pareil retour, lui qui m’a
pour moi. Mal, sois mon unique bien ! Par toi du moins avec le Roi du ciel je partagerai l’empire : peut-être même régnerai-
u point que je ne voyais plus. « L’Amour, dont les doux feux dans ce ciel se répandent, Pour disposer le cierge à ces feux
sion dans ses tableaux et dans ses expressions ; mettre aux prises le ciel avec la terre, et les passions avec elles-mêmes ;
nt de leur bouche écumante leur poitrine enflammée, ou lèvent vers le ciel leurs naseaux brûlants pour respirer les sons bel
sous une croyance barbare, avec l’inspiration de Dieu, recherchant la ciel de la science selon la nature de ses qualités, dé
résiste, ou qu’il demande grâce, calme, intrépide, les yeux levés au ciel . Enfin, l’ayant dépouillé du pallium, de la chasu
nation. Dans ses visions, il entretenait un commerce habituel avec le ciel , et se croyait l’instrument de ses desseins, le d
usseau. Prise de Jérusalem par Saladin Seigneur, remerciez le ciel dont la clémence À pour votre bonheur placé votre
ra étendu, les bras croisés sur la poitrine et les yeux levés vers le ciel . On a vu une fois et on ne verra jamais un pareil
sublime et si touchante à la fois, on se demande si jamais le roi du ciel a eu sur la terre un serviteur plus fidèle que ce
rer à voix basse : « Ô Jérusalem, ô Jérusalem ! » Était-ce à celle du ciel ou à celle de la terre qu’il adressait ce regret
nte-Chapelle et Saint-Denis, tous deux purs, simples, élancés vers le ciel comme lui-même. Il en a laissé un plus beau et pl
aisant place au respect, La douleur un moment se tait son aspect. « Ô ciel  ! c’est monseigneur !… » On se lève, on s’empress
nez-la, je suis heureux de vous la rendre. — Quoi ! tant de peine ! ô ciel  ! vous avez pu la prendre, Et vous-même !… » Il r
oi ! de tant de mortels qu’ont nourris tes bontés, Ce petit nombre, ô ciel  ! rangea ses volontés            Sous le joug de
ers ? Mènerons-nous la chèvre aux ébéniers amers ? Montrerons-nous le ciel à la mélancolie ? Suivrons-nous le chasseur sur l
ne à la France France, ô belle contrée, ô terre généreuse, Que le ciel complaisant forma pour être heureuse ! Tu ne sens
sauts, et son fer intrépide Repoussa l’étranger, usurpateur avide. Le ciel les fit humains, hospitaliers et bons, Ami des do
laindrai plus de la flamme qui m’use, Des biens communs à tous que le ciel me refuse ; Je saurai le secret de mon repos détr
à son fils un quart d’heure de joie ! Puis, qu’elle prie et jette au ciel ce cri sacré, Plus fort, ô Dieu clément, que tout
Plus fort, ô Dieu clément, que toutes vos colères. Ce cri qui rend le ciel obéissant aux mères, Qui des bras de la mort, mal
heureux.        Charmante Paix, délices de la terre,        Fille du ciel , et mère des plaisirs,        Tu reviens combler
belle.        Mais quelle main puissante et secourable A rappelé du ciel cette Paix adorable ?        Quel Dieu, sensible
ges ;                      Fleurs, naissez sous ses pas.           Ô ciel , ô saintes destinées,        Qui prenez soin de s
illes amours. Ils vont étaler leur plumage, Voler et chanter dans le ciel , Sans entendre le cri de rage Qui sort du buisson
je tire un peu de miel. Tout m’enrichit et tout m’appelle ; et chaque ciel M’offrant quelque dépouille utile et précieuse, J
que j’étais en pleine mer, et que je n’avais d’autre spectacle que le ciel et l’eau, je m’amusais quelquefois à dessiner les
arrive d’ordinaire vers ce temps. Les nuages, qu’il voiturait dans le ciel à des distances égales comme son souffle, devinre
e offre à ses amants des biens sans embarras, Biens purs, présents du ciel , qui naissent sous les pas. Solitude où je trouve
ement la nature a réuni sur le plumage du paon toutes les couleurs du ciel et de la terre pour en faire le chef-d’œuvre de s
s’arrêter pour lire un verset des poésies sacrées, tantôt regarder le ciel ou l’horizon de la vallée, et redescendre à pas l
, de Marie ou de quelque saint bien-aimé ; leurs regards monteront au ciel , ou, dans une église, leur cœur se distillera en
de dire, lorsqu’il redoutait un orage à l’entrée de la nuit. « Que le ciel nous procure une nuit tranquille, à nous ainsi qu
rière les monts Vicentins. De grandes nuées violettes traversaient le ciel au-dessus de Venise. La tour de Saint-Marc, les c
essinaient en aiguilles noires sur le ton étincelant de l’horizon. Le ciel arrivait, par une admirable dégradation de nuance
enise si belle et si féerique. Cette noire silhouette, jetée entre le ciel et l’eau ardente comme dans une mer de feu, était
mer à l’onde écumante, Terre, qui produis tout ; soleil, flambeau du ciel , Embrassant, l’univers d’un regard éternel. Voyez
           De la mer les flots qui bondissent            Assiègent le ciel en grondant !            C’est, pour moi seul ce
coups ? Ah ! tout cela n’est que trop véritable,          Et plût au ciel le fût-il moins ! Cesse donc d’insulter au sort d
e plus grands honneurs un roi peut-il prétendre ? J’ai cru n’avoir au ciel que des grâces à rendre. Agamemnon, à part. Grand
es pleurs et la prière ! Astres, divins flambeaux, rois éclatants du ciel ,    Pâle clarté des nuits silencieuses,        So
la reconnaissance est au-dessus du don ? Suivez, suivez, seigneur, le ciel qui vous inspire : Votre gloire redouble à mépris
e ce mouvement qui vous vient d’agiter N’est qu’un avis secret que le ciel vous envoie, Qui pour vous conserver n’a plus que
on ne saurait changer sans lui faire une injure : Telle est la loi du ciel , dont la sage équité Sème dans l’univers cette di
le seul consulat est bon pour les Romains. Cinna. Il est vrai que du ciel la prudence infinie Départ à chaque peuple un dif
onsuls nous ont coûté des guerres. Maxime. Donc votre aïeul Pompée au ciel a résisté Quand il a combattu pour notre liberté 
ciel a résisté Quand il a combattu pour notre liberté ? Cinna. Si le ciel n’eût voulu que Rome l’eût perdue, Par les mains
s Braver l’idolâtrie, et montrer qui nous sommes : C’est l’attente du ciel , il nous la faut remplir ; Je viens de le promett
ais dans ce temple enfin la mort est assurée. Polyeucte. Mais dans le ciel déjà la palme est préparée. Néarque. Par une sain
Pourquoi mettre au hasard ce que la mort assure ? Quand elle ouvre le ciel , peut-elle sembler dure ? Je suis chrétien, Néarq
que cela veut dire. Mariane, aux genoux d’Orgon. Mon père, au nom du ciel qui connaît ma douleur, Et par tout ce qui peut é
nce. Ne me réduisez point, par cette dure loi, Jusqu’à me plaindre au ciel de ce que je vous doi ; Et cette vie, hélas ! que
onzague Ce fut un songe admirable, de ceux que Dieu fait venir du ciel par le ministère des anges, dont les images sont
iens ; mais, atteint du coup mortel, il lança de la poussière vers le ciel , en attestant les dieux vengeurs ; et de cette po
sur-le-champ de tous les côtés que c’est une déclaration manifeste du ciel , et qu’il faut absolument faire grâce au pauvre p
erclus, l’autre aveugle, et pauvres tous les deux. Ils demandaient au ciel de terminer leur vie ;           Mais leurs cris
; Homère, en les peignant, sait agrandir les dieux ; Newton saisit du ciel l’ensemble harmonieux ; Turenne, Scipion, s’élanç
ortel vers les champs, vers les arts entraîné, Qui voit sous l’œil du ciel avec ordre et mesure, Ses prodiges sans nombre in
cablé, Je me sens plus tranquille, agrandi, consolé. Il semble que le ciel par sa vaste puissance, Par sa bonté surtout, m’a
vaient. L’harmonie en naissant produisit ces miracles.     Depuis, le ciel en vers fit parler les oracles : Du sein d’un prê
pas si noble que le naturel, ni le travail des hommes que les dons du ciel , on vous pourrait encore dire que savoir l’art de
âtent de se précipiter dans la mer, et les arbres qui montent vers le ciel , pour vaincre les rayons du soleil par l’épaisseu
nature idéale. L’art s’épanouit avec volupté, comme la fleur sous un ciel serein. Il recherche la lumière, les souffles car
hent contre lui : il ressent leurs souffrances. Ses yeux cherchent le ciel  ; sa douleur est profonde ; elle est noble. Il se
icile et périlleux73. Nisard 74. Le Journaliste famélique Le ciel me conduisit chez un vieux journaliste, Charlatan
stianisme ; à respirer, avec quelque plaisir, l’encens qu’il offre au ciel  ; à entendre ses cantiques avec quelque approbati
ns mourants effleurait le rivage,        Et semblait à regret fuir un ciel sans nuage ; À ses fils attentifs Dimos, le vieux
uillage Que je repose encor de vous tous entouré ! Hâtez-vous, que du ciel le ministre sacré Vienne entendre l’aveu des faut
pour le tribunal correctionnel ; et dans le second, elle attendra du ciel la récompense que les hommes laissent à Dieu le s
stes sans raisons et qui chantent la mélancolie comme un don fatal du ciel , comme un mystérieux privilège des âmes délicates
uses d’inquiétude ou de chagrin ; de plus, la nature est en deuil, le ciel est sombre, une pluie lente et froide pénètre la
, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au ciel , un cri général, un crescendo public, un chorus u
re ; Ou, si dans tes secrets tu le retiens encore, Entends du haut du ciel le cri de mes besoins : L’atome et l’univers sont
s à nos plaisirs étranges, Tous les petits enfants, les yeux levés au ciel . Mains jointes et pieds nus, à genoux sur ta pier
its ta couche qui chancelle, Pour celle qui te prit jeune âme dans le ciel , Et qui te mit au monde, et depuis, tendre mère,
eil, le vautour à la tombe, L’hirondelle au printemps et la prière au ciel  ! Lorsque pour moi vers Dieu ta voix s’est envol
Loin de les fuir, cours aux jeux de tort âge ; Jouis des biens que le ciel fit pour toi • Aux doux ébats de l’innocente joie
10 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
lui ayant donné de son lait, en laissa tomber une goutte, qui fit au ciel cette tache blanche, qu’on nomme Voie Lactée. C’e
Comme elle était fort élevée, les poètes anciens la prenaient pour le ciel . Aujourd’hui le mot Olympe signifie également en
ur le ciel. Aujourd’hui le mot Olympe signifie également en poésie le ciel . Onde (fille de l’). On appelle ainsi quelquefoi
lité à ces dieux voyageurs. Jupiter, pour les en punir, fit tomber du ciel une pluie de feu, qui détruisit en un moment le b
Sainte. Phœbus. Quoique ce nom n’ait été donné à Apollon que dans le ciel où il était le soleil, les poètes le lui ont quel
on frère ; de sorte qu’ils passaient alternativement six mois dans le ciel et six mois dans les enfers. Enfin ils furent tou
remiers hommes, il alla, avec le secours de Pallas, dérober le feu du ciel pour les animer. Jupiter irrité de ce vol, le fit
e le Dieu Mars, par lequel ils prétendaient qu’il avait été enlevé au ciel . Aussi lui décernaient-ils les honneurs divins, e
Phthiotide en Thessalie ; et tous les Dieux et toutes les Déesses du ciel , de la terre et des eaux, excepté la Discorde, as
avec tout l’éclat de la beauté, et fut enlevée par les Heures dans le ciel . Les Dieux la trouvèrent si belle, qu’ils la nomm
après sa naissance, que d’un coup de pied il le précipita du haut du ciel sur la terre. Cette chute rendit Vulcain boiteux,
11 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
des émotions nouvelles que nous devons à ces beaux vers, où l’azur du ciel et les hautes cimes se réfléchissent comme dans l
et nuit, tel et tel, Qu’il a gagné la mort. — Oui, lui dis-je, et le ciel  ! » Et je montai. La chambre était déserte et som
cor garder La douce impression d’extases commencées2 ; Il avait vu le ciel déjà dans ses pensées, Et le bonheur de l’âme, en
Empruntait de la vie à cette terre aimée, Parcourant du regard et le ciel et les lieux, Voyait tout son passé remonter sous
 O pauvre et seul ami, viens, lui dis-je, aimons-nous ! Partout où le ciel mit deux cœurs, s’aimer est doux1 ! » Hélas ! r
jeux ma main novice encore ; L’homme n’enseigne pas ce qu’inspire le ciel  ; Le ruisseau n’apprend pas à couler dans sa pent
s’arrêter pour lire un verset des poésies sacrées, tantôt regarder le ciel ou l’horizon de la vallée, et redescendre à pas l
12 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »
e pour te fuir jusqu’au plus haut des airs ?         À mes regards le ciel te montre.         Descendrai-je dans les enfers 
oint d’être détruite et renversée, pour montrer que dans ce combat le ciel , les enfers, les choses mortelles et immortelles,
du malheur : de là ces métaphores empruntées d’une rosée qui tombe du ciel , d’une source imprévue qui s’échappe du sein d’un
périorité de son mérite, si le climat heureux de la Grèce, si le beau ciel de l’Italie n’ont rien inspiré qui surpasse, rien
13 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6
mme est un feu inextinguible et perpétuel ; qu’elle est originaire du ciel  ; que c’est une partie de Dieu même1 : et par con
que son associé. La même doctrine nous découvre les autres secrets du ciel avec la même certitude ; mais ce sont là les secr
idence. Il pensait exercer ses passions : il exécutait les arrêtés du ciel . Avant que de se perdre, il a eu le loisir de per
s grandes pièces qui se jouent sur la terre ont été composées dans le ciel , et c’est souvent un faquin qui en doit être l’At
14 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IX. De l’élégie. »
es les couleurs ; il cherche à y intéresser tout ce qui l’entoure, le ciel , la terre, les êtres animés et inanimés ; mais to
’enfoncer dans le désespoir, mais elle doit élever son regard vers le ciel et aspirer à Dieu. Lamartine a bien compris cette
oésie est vraiment celle des cœurs tendres et affligés. Mais c’est du ciel que descend toute consolation ; c’est dans les Li
15 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
ergers de ces lieux coulaient des jours tranquilles : Protégés par le ciel et par leur pauvreté, Ils semblaient des soldats
: Soit que, de son parti connaissant l’injustice, Il ne crùt point le ciel à ses armes propice ; Soit que l’âme, en effet, a
x s’élancent dans les airs : La terre au loin gémit, le jour fuit, le ciel gronde, Et l’Africain tremblant craint la chute d
alheurs, Madame, ayez pitié du plus malheureux père Qui jamais ait du ciel éprouvé la colère, Qui répand devant vous des lar
n d’un père accablé, furent portés ensemble Dans ce même sérail où le ciel nous rassemble. Châtillon. Il est vrai, dans l’h
Seigneur, que faites-vous ? Lusignan. Seigneur, que faites-vous ?O ciel  ! ô Providence ! Mes yeux, ne trompez point ma ti
16 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
ces rassasiées vous auraient béni. Vous avez eu un cœur de fer, et le ciel sera de fer sur votre tête. La charité Co
econnais pour les vivantes images de Dieu, qui se plaît de remplir le ciel et la terre des marques de sa bonté, ne laissant
icateurs qui se font eux-mêmes. Ne vous persuadez pas qu’on attire du ciel quand on veut cette divine parole. Ce n’est ni la
soit bien préparé : ni le bon grain, ni le laboureur, ni la rosée du ciel ne manqueront pas. Que si8, au contraire, vous êt
evant votre esprit et où fuirai-je devant votre face ? Si je monte au ciel , vous y êtes ; si je me jette au fond des enfers,
ment, Sans bouger de la terre, allez au firmament. Faites que tout le ciel branle à votre cadence. Et pesez vos discours mêm
utes les fleurs des champs parfument son sentier, Et l’azur d’un beau ciel y descend tout entier : Mais, à peine échappés de
17 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
ien enfourner ; Si dom Pèdre est venu, qu’il s’en peut retourner ; Le ciel nous fit ce bien qu’encor assez bonne heure, Nous
reluit, Ma joie, en moins d’un rien, comme un éclair s’enfuit, Et le ciel , qui des dents me rit à la pareille, Me bailla ge
On le tance, il s’excuse ; et moi, tout résolu, Puisqu’à mon dam30 le ciel l’avait ainsi voulu, Je tourne en raillerie un si
ni clémence.            Qui te parle pour eux. Ils ont beau vers le ciel leurs murailles accroître, Beau d’un soin assidu
soit cru, nous n’avons maladie            Qu’il ne sache guérir. Le ciel , qui doit le bien selon qu’on le mérite. Si de ce
fils de la Terre La rage ambitieuse à leur honte parut, Elle sauva le ciel , et rua le tonnerre,            Dont Briare mouru
elà d’elle-même. Inutiles élans d’un vol impétueux Que pousse vers le ciel un cœur présomptueux, Que soutiennent en l’air qu
Dona Isabelle, Dona Léonor, Dona Elvire, Blanche. Dona Elvire. Que le ciel est injuste ! Dona Isabelle. Il l’est et nous fa
race, Et paraîtra plus grande à qui comprendra bien Qu’à l’exemple du ciel j’ai fait beaucoup de rien. Au roi. — Sur Ci
; Le jeune Achille enfin, vanté par tant d’oracles, Achille, à qui le ciel promet tant de miracles, Recherche votre fille, e
e en ces lieux n’ensanglante l’autel. « Pour obtenir les vents que le ciel vous dénie,     « Sacrifiez Iphigénie. » Arcas.
que j’avais promis de mieux récompenser. Non, je ne croirai point, ô ciel  ! que ta justice Approuve la fureur de ce noir sa
de faire honte à Achille de son impatience. Agamemnon déclare que le ciel protège Troie, qu’il faut renoncer à une conquête
e plus grands honneurs un roi peut-il prétendre ? J’ai cru n’avoir au ciel que des grâces à rendre. Agamemnon, à part. Gra
oux. Il attirait les yeux de l’assemblée entière Par l’ardeur dont au ciel il poussait sa prière : Il faisait des soupirs, d
r reprendre, Aux pauvres, à mes yeux, il allait le répandre. Enfin le ciel chez moi me le fit retirer, Et, depuis ce temps-l
vos discours ne me font point de peur ; Je sais comme je parle, et le ciel voit mon cœur. De tous vos façonniers on n’est po
gens, dis-je, qu’on voit, d’une ardeur non commune, Par le chemin du ciel courir à leur fortune ; Qui, brûlants et priants,
ices, Et, pour perdre quelqu’un, couvrent insolemment De l’intérêt du ciel leur lier ressentiment ; D’autant plus dangereux
olitaire, Ces déserts, ces forêts, ces antres écartés, Des favoris du ciel autrefois habités : Les lions et les saints ont e
é. De son côté, la pieuse bergère ne s’occupe que de ses brebis et du ciel , qui bénit ses soins et qui console ses ennuis. L
r brille, et la bergère s’épouvante : « Que vois-je ! cria-t-elle. Ô ciel  ! qu’allez-vous faire ? Votre corps est à Dieu :
plaisir. Le tableau de Malc et de sa vertueuse compagne s’occupant du ciel en gardant leurs troupeaux, est le morceau le plu
e compagnes. Les vents, en sa faveur, leur offraient un air doux ; Le ciel les préservait de la fureur des loups, Et, gardan
dure loi, La mort d’un vol affreux vienne fondre sur moi, Soit que le ciel me garde un cours long et tranquille, À Rome ou d
oire, il volait aux alarmes. Ce jour, sa jeune épouse, en accusant le ciel , En détestant la ligue et ce combat mortel, Arma
oudain. La terre en retentit, leurs lances sont rompues : Comme en un ciel brûlant deux effroyables nues, Qui, portant le to
ieux Le peu de temps que me laissent les dieux. Tendre amitié, don du ciel , beauté pure, Porte un jour doux dans ma retraite
tres des sombres bords. Il n’a point d’Hébé, d’ambroisie, Ni dans le ciel ni dans ses vers : Sa nébuleuse poésie Est fille
éternel, Sur leur axe ils tournent encore Dans les vastes plaines du ciel . Quelle intelligence secrète Règle en son cours c
’un air superbe Leur col mouvant, gonflé de noirs poisons, Et vers le ciel deux menaçantes crêtes, Rouges de sang, se dresse
sture, Qui t’a donné le droit d’affliger la nature ? Si les ordres du ciel s’expliquent par ta voix, Donne donc le pouvoir d
ême ? Gertrude, se laissant tomber d’effroi aux pieds d’Hamlet. Ah, ciel  ! Hamlet.                Qu’ordonnes-tu ? De fra
are à pas lents au penchant des vallées, Et voit des derniers feux le ciel se colorer, Et sur les monts lointains un beau jo
seaux de l’oiseleur cruel, Plus vive, plus heureuse, aux campagnes du ciel        Philomèle chante et s’élance170. « Est-ce
La Partie de trictrac et d’échecs. (L’Homme des champs, I.) Le ciel devient-il sombre ? eh bien ! dans ce salon, Près
re où de Bruno les disciples cachés Renferment tous leurs vœux sur le ciel attachés ; Cloître saint, ouvre-moi tes modestes
, Cèdres du haut Liban, sur votre cime altière, Vous portiez jusqu’au ciel leur ardente prière ! Cet antre protégeait leur p
et prépara l’auguste sacrifice : Tantôt ses bras tendus rendaient le ciel propice, Tantôt il adorait, humblement incliné. Ô
nt place au respect, La douleur, un moment, se tait à son aspect. « Ô ciel  ! c’est Monseigneur !… » On se lève, on s’empress
lus d’éclat, ta verdure est plus belle ; Ton soleil est plus pur, ton ciel plus enchanté : Aussi rien à mes yeux n’égale ta
irlandes pompeuses. Le Léman à mes yeux de ses fertiles bords Sous un ciel de printemps prodigue les trésors ; Le Valais m’a
s ; On admirait son cortège. Chacun disait : « Quel beau temps ! « Le ciel toujours le protège. » Son sourire était bien dou
mes douleurs, J’entends le tourbillon qui gronde. Eh ! qu’importe au ciel irrité Cet instant passé sous l’ombrage ? Faut-il
golfe étincelle, Connu ses bords charmants, respiré son air doux, Le ciel sur d’autres bords n’est plus le ciel pour nous.
mants, respiré son air doux, Le ciel sur d’autres bords n’est plus le ciel pour nous. Que la froide Allemagne et que ses noi
and la nuit n’est plus, quand le jour          N’est pas encore ! Ce ciel terne, où manque un soleil, N’est jamais bleu, ja
me de Jésus-Christ, qui pleura Lazare, est l’ange de la pitié dans le ciel . Elle a compassion de l’archange déchu dont elle
printemps, mourir avec les roses ; Sur l’aile du zéphir nager dans un ciel pur ; Balancé sur le sein des fleurs à peine éclo
se, Et, sans se satisfaire, effleurant toute chose, Retourne enfin au ciel chercher la volupté. La Cascade. (Harmonies p
e ou s’achève, D’un œil indifférent je le suis dans son cours ; En un ciel sombre ou pur qu’il se couche ou se lève, Qu’impo
tu vas briller ; La nature trahit nos yeux par ses merveilles, Et le ciel coloré de ses teintes vermeilles           Ne sou
ore, Ou, si dans tes secrets tu le retiens encore, Entends du haut du ciel le cri de mes besoins ; L’atome et l’univers sont
on natale en l’absence du nouveau possesseur. Elle a voulu revoir ce ciel de son enfance, Revenir et mourir au lieu de sa n
Empruntait de la vie à cette terre aimée, Parcourant du regard et le ciel et les lieux, Voyait tout son passé remonter sous
s les Rayons et les Ombres peut-être l’horizon est-il plus élargi, le ciel plus bleu, le calme plus profond249 ». À seize an
e la beauté, Et qui, gracieuse, étale Plus de pompe orientale Sous un ciel plus enchanté. Cadix a les palmiers ; Murcie a l
nsée Aux pauvres de l’hiver sauvés, Du soleil à pleine croisée, Et le ciel pur qui dit : Vivez ! Sur les chaumières dédaign
re est égal aux chaumières Sous ma coupole de saphirs. Viens sous mon ciel plein de lumières, Viens sous mon ciel plein de z
ole de saphirs. Viens sous mon ciel plein de lumières, Viens sous mon ciel plein de zéphyrs ! « J’ai connu ton père et ta m
ds et verts ! Elle faisait mon sort prospère, Mon travail léger, mon ciel bleu, Lorsqu’elle me disait : « Mon père, » Tout
. Les anges se miraient en elle. Que son bonjour était charmant ! Le ciel mettait en sa prunelle Ce regard qui jamais ne me
Nous revenions, cœurs pleins de flamme, En parlant des splendeurs du ciel . Je composais cette jeune âme Comme l’abeille fai
on à Saint-Leu, Une terrasse qui s’incline Entre un bois sombre et le ciel bleu ? C’est là que nous vivions. — Pénètre, Mon
nd272. Tout le jour il regarde, inquiet du voyage, S’il verra dans le ciel remuer un nuage, Ou frissonner au vent son beau p
l’œil sur vos tisons d’où la flamme jaillit, Ou regardant, couché, le ciel de votre lit ; Ou vierge du Seigneur, dans l’étro
é. Ô moi, si jusqu’ici j’ai tant gémi sur terre, Si j’ai tant vers le ciel lancé de plainte amère, C’est moins de ce qu’escl
oms éternels peuplent de leurs images, Où l’orange est si mûre, où le ciel est si bleu ; C’est plutôt, jusqu’ici, d’avoir ai
le Saint-Louis, le long d’un quai désert, L’autre soir je passai ; le ciel était couvert, Et l’horizon brumeux eût paru noir
Il couche sur la neige, il soupe quand il tue ; Il vit dans l’air du ciel , qui n’appartient qu’à Dieu L’air du ciel ! l’air
tue ; Il vit dans l’air du ciel, qui n’appartient qu’à Dieu L’air du ciel  ! l’air de tous ! vierge comme le feu ! Oui, la l
s ton vol, ô mon cœur ! la terre n’a plus d’ombres, Et les oiseaux du ciel , les rêves infinis, Les blanches visions qui cher
t fort, Cherchant, cherchant toujours, dit la légende. Sur terre, au ciel , point d’arcane profond Qu’il n’essayât d’en soul
odorants, gazons, roses vermeilles ; On croirait être en un jardin du ciel , Tant la forêt se remplit de merveilles ! Le moi
de la terre ; L’air qu’il respire est plus délicieux, C’est l’air du ciel qui l’inonde et l’éclaire. L’oiseau devient plus
e le même en sa miséricorde. » Paul, à ces mots, levant les mains au ciel , Et d’un cœur plein épanchant la prière : « Sourc
uter, Pendant cent ans, dans une ardente extase, Un des biseaux qu’au ciel tu fais chanter, Et dont la voix de ton amour emb
s, jetant son linceul, chaque ressuscité Levait avec amour, levait au ciel sa tête Sur laquelle roula le flot de la tempête 
roula le flot de la tempête ; Et tous, pour attester l’appui venu du ciel , Suspendaient leurs habits au-dessus de l’autel.
autant que des misères ; Heureux ou malheureux, l’homme s’adresse au ciel Pour bénir le miel pur, pour écarter le fiel.
i, je vous prie, à quoi Marat ressemble. Barbaroux. Vous préserve le ciel de l’observer de près ! Mais vous devineriez son
bruits cessent, l’air brûle, et la lumière immense         Endort le ciel et la forêt. Les Éléphants. Le sable roug
illet, Comme un grand ciseleur le héros travaillait Sous la braise du ciel et les pieds dans la terre, Il travaillait sans p
n. À cette époque de sa vie il tourna quelquefois ses regards vers le ciel et demanda des inspirations à la harpe du Roi-pro
r, t. III, p. 369-370, note, édit. Lemerre.) 170. Aux campagnes du ciel appelle immédiatement s’élance ; Philomèle chante
18 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
que j’étais en pleine mer, et que je n’avais d’autre spectacle que le ciel et l’eau, je m’amusais quelquefois à dessiner les
fort élevée sur l’horizon, et brillait de l’éclat le plus pur dans un ciel sans nuages. Elle répandait les flots de sa lumiè
ssignolent. Les nuages laissent parfois de grandes clairières dans le ciel par où le soleil précipite des torrents de lumièr
nuages d’un éclat, d’une couleur molle et vive, du coton d’or sur un ciel bleu. » 1. Bernardin mêle toujours à ses descr
19 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
llon, fils, selon la fable, de Jupiter et de Latone. Il était dans le ciel Phœbus, ou le Soleil, monté sur un char resplendi
re dont son fils Esculape avait été frappé par Jupiter, fut chassé du ciel et privé des honneurs de la divinité pendant neuf
esse des forêts et de la chasse. Elle était Phœbé, ou la lune dans le ciel  ; Diane sur la terre, et Hécate dans les enfers.
scorde (la), divinité poétique, que la fable dit avoir été chassée du ciel par Jupiter, parce qu’elle brouillait continuelle
ël, qui, après avoir opéré un grand nombre de miracles, fut enlevé au ciel sur un char de feu, vers l’an 895 avant Jésus-Chr
aples. Les poètes ont feint que les géants qui voulaient escalader le ciel pour détrôner Jupiter, furent ensevelis sous ces
stence des Dieux ; ce qui a fait dire qu’ils voulaient les chasser du ciel . Au reste, le mont Etna, dont la forme ressemble
rères, Neptune et Pluton, l’empire du monde, se réservant pour lui le ciel et la terre. C’est alors que les Titans, géants t
ent la guerre, et entassèrent plusieurs montagnes ; pour escalader le ciel . Mais Jupiter les écrasa tous à coups de foudre s
et frère de Jupiter et de Pluton. Après que Saturne eut été chassé du ciel , ses trois fils se partagèrent l’Empire du monde 
20 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
de, si cet esprit était plus froid, et une des meilleures âmes que le ciel ait jamais créées, quoiqu’il ne soit occupé que d
stianisme ; à respirer, avec quelque plaisir, l’encens qu’il offre au ciel  ; à entendre ses cantiques avec quelque approbati
e : « Je suis propre à semer, mais non pas à bâtir et à fonder. « Le ciel n’a mis dans mon intelligence que des rayons, et
 ; il lui disait un jour : « Ah ! monsieur le grand maître, au nom du ciel et de vous même, gouvernez fraternellement, noble
st un devoir si le soin de l’entretenir est le seul dont il plaise au ciel de nous charger, il faut attiser ce feu sacré, en
21 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
des cris étouffés, et par des larmes amères, et par des élans vers le ciel , et par des plaintes tendres et pitoyables, elle
bientôt l’espace ne fut plus tendu que du double azur de la mer et du ciel , comme une toile préparée pour recevoir les futur
la lune au milieu du firmament, une mer sans rivage, l’infini dans le ciel et sur les flots ! Jamais tu ne m’as pas troublé
ns ordre dans l’orient, où la lune montait avec lenteur ; le reste du ciel était pur ; vers le nord, formant un glorieux tri
s’élevait de la mer comme un pilier de cristal supportant la voûte du ciel . « Il eût été bien à plaindre, celui qui, dans ce
s comme sa fraîche baleine. L’astre solitaire monta peu à peu dans le ciel  : tantôt il suivait paisiblement sa course azurée
u’une chose, répartit le Gaulois frémissant de courroux, c’est que le ciel tombe sur ma tête. « — Cède-moi la terre, dit l’o
élans de cœur si passionnés, qu’il lui semblait à tout moment que le ciel allait faire éclater son innocence par quelque gr
qu’en vain j’interroge, esprit, hôte inconnu, Avant de m’animer, quel ciel habitais-tu ? Quel pouvoir t’a jeté sur ce globe
seaux de l’oiseleur cruel, Plus vive, plus heureuse, aux campagnes da ciel            Philomèle chante et s’élance. 4° Est
en vain dans l’âme de la captive une croyance, une aspiration vers le ciel  ; j’y vois une gracieuse imagination, avec l’empr
pressions sont bien choisies : réseaux pour filets ; les campagnes du ciel , périphrase poétique pour les airs. La chute de l
22 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
e par mes larmes — Je n’ai point encore la force de lever les yeux au ciel … Je regarde toujours autour de moi et je ne la tr
ui les protège tous deux ; si rien ne peut réussir, que la volonté du ciel soit faite ! Avis. Celle lettre devra être famil
ne veux point vous humilier, mais vous prier de crier miséricorde au ciel — … Triomphez de votre colère. — Songez à Dieu et
u lieu de moi ; et moi, je partirai véritablement, quand il plaira au ciel et à M. de Grignan, qui me gouverne de bonne foi,
sa nature, par exemple : s’il se tient droit, c’est pour regarder le ciel  ; s’il a le port majestueux, c’est un signe de no
our le protéger. Du troupeau qu’il gouverne il est le vrai berger. Le ciel l’a fait pour nous, et dans leur cour rustique, I
’avantage d’une si haute naissance, et par ces grandes pensées que le ciel envoie, et par une espèce d’instinct admirable do
nder vengeance. Hamlet. Exclamations à la vue du spectre, vient-il du ciel ou de l’enfer ? Il l’interroge. Le spectre. Il di
il lui dit trois fois : Adieu. Hamlet, resté seul, prend à témoin le ciel et la terre. Il promet la vengeance, et jure que 
ses fils et les conserve à la vertu. N° 73. — L’Ange. Il est au ciel aux pieds de Jésus-Christ, à côté de la sainte Vi
t le Palais. Un voyageur s’égare pendant la nuit ; à la lueur d’un ciel étoilé, il découvre un palais ; il y entre. Des s
de ses frères, Espérance, Foi, Charité : tels sont leurs noms que le ciel a révélés à la terre. Ces trois anges entourèrent
maux malades de la peste Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur, Inventa pour punir les crimes de la
joie. Le lion tint conseil et dit : — Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune ; Que le
ntagnes sont escaladées par l’eau35… Quand rien ne se vit plus — … le ciel reprit sa sérénité36 — N° 101. — L’Océan Dé
dans les soirées chaudes de l’été, que les nuages se groupent dans le ciel , de manière à former des figures fantastiques. Vo
il arrive d’ordinaire vers ce temps. Les nuages qu’il voiture dans le ciel à des distances égales comme son souffle, devinre
r… La fleur, la feuille, l’herbe, la source — tout se dessèche — … Le ciel est brûlant — … Point d’air — … La nuit est sans
e de Soleil L’astre du jour s’obscurcit tout-à-coup au milieu d’un ciel sans nuages83… Un froid humide a saisi l’atmosphè
Dieu, qui exila sur la terre Azaël, jusqu’à ce qu’il eût rapporte au ciel la chose la plus précieuse aux yeux de Dieu — … L
t dans les nues ? L’ange reprend sa beauté, il se sent attiré vers le ciel — … Mais en partant il dit à la jeune fille : — E
issant à sa suite un sillon de lumière — Portrait de la messagère du ciel . — Elie dit aux barbares : — Exhortation vive et
l’espace — … Nœud. Je vis des balances d’or suspendues à la voûte du ciel — … Un des plateaux était chargé de poids énormes
s le pays la Pierre de sang. Nœud. Après avoir longtemps regardé le ciel , le jeune pâtre se mit à envisager le tertre qui
en présence de l’équipage de la goélette. Ces nègres qui montrent le ciel , qui embrassent leur jeune maître, l’enfant de Mm
e. N° 194. — Mort d’Abel Un orage se préparait ; le courroux du ciel semblait présager quelque crime. (Tableau des ind
quels lieux aller sur ta terre, il pousse des soupirs d’amour vers le ciel — … Il meurt, on ouvre son corps, et l’on voit ce
rêtent à la Naïade une ombre hospitalière. Il me semble les voir : le ciel était tout enfeu ce jour-là ; les branches des de
s, fille chérie, je me mets sous ta protection. Ah ! Prie pour moi le ciel , prie le grand Jupiter, prie les Muses, consolatr
le rustique dont la mousse a couvert le portique modeste ; mais où le ciel parle encore à des cœurs pieux ! Bois consacrés,
ant vous mon âme peut verser sa flamme et ses douleurs, et confier au ciel des accents ignorés, que lui connaîtra seul, que
prit longtemps, dans un couvent, à protéger la terre, en invoquant le ciel , et s’élançant des autels vers les malheureux, de
xcès ne soit point défendu, change en biens tous les maux auxquels le ciel m’a condamné. Ma compagne chérie, partout ; en to
a carte, la forme d’une botte. 3. Beauté de l’ange. 4. Cantiques du ciel . 5. Misère et chute de l’homme. 6. La nature en
ourage à admirer la nature. 49. Le petit s’enhardit, il contemple le ciel , il va prendre son vol. 50. Parlez de la modeste
plus belles fleurs. 89. Le Sirius est l’étoile la plus brillante du ciel  ; ou redoute son influence comme malfaisante, à c
23 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
lévation. Par le merveilleux, le poète nous transporte de la terre au ciel , du ciel aux enfers ; il remue tous les ressorts
Par le merveilleux, le poète nous transporte de la terre au ciel, du ciel aux enfers ; il remue tous les ressorts connus ;
ne seule la vie à tout ce qui existe ! Jéhovah est celui qui est ; le ciel est sa demeure ; la terre est l’appui de ses pied
nes et les collines. A sa voix les fleuves rebroussent leur cours, le ciel se roule comme un livre, les mers s’entrouvrent,
il épargne le soin de le chercher. Le Jupiter d’Homère, ébranlant le ciel d’un signe de ses sourcils, est sans doute fort m
s d’esprits angéliques et de saints, tous couronnés de gloire dans le ciel , et disposés dans une brillante hiérarchie d’amou
faire tomber dans l’abîme. Les hommes occupent le milieu, touchant au ciel par leurs vertus, à l’enfer par leurs vices ; aim
eur bâton blanc et leur habit de feuilles de palmier ? Les oiseaux du ciel les nourrissent, les lions portent leurs messages
alliance de Dieu et des hommes. Redites-nous cette histoire, chère au ciel , l’histoire de Joseph et de ses frères. Le chœur
24 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
il vos couleurs éclatantes D’or, de pourpre et d’azur embellissent le ciel , Naissez, montez, tombez, et louez l’Éternel ! Cé
était couvert d’impénétrables voiles, Et des cris résonnaient sous ce ciel sans étoiles ; C’est pourquoi tout d’abord je me
n empire n’est plus et ta gloire est flétrie ! Sous l’azur d’un beau ciel , qui promet d’heureux jours, Quel est ce passager
ieu, mânes sacrés des héros et des rois ! Doux sommets de l’Ida, beau ciel de la patrie, Adieu pour la dernière fois ! Le pâ
héros et des rois ! Adieu, terre chérie ! Doux sommets de l’Ida, beau ciel de la patrie, Vous entendez nos chants pour la de
e lyre informe, et les sons de sa voix Émeuvent l’air et l’onde et le ciel et les bois. »     Mais il entend leurs pas, prêt
los, Je vis près d’Apollon, à son autel de pierre, Un palmier, don du ciel , merveille de la terre. Vous croîtrez, comme lui,
s princes se glorifient tant qu’il leur plaira de ne voir rien que le ciel qui soit plus élevé que leur trône ; qu’ils parle
urpin disait, tenant les saintes amulettes : « Sire, on voit dans le ciel des nuages de feu : Suspendez votre marche, il ne
ur dernière oppression ; qu’une si sainte mission, étant approuvée du ciel et suivie des acclamations publiques, les mettrai
à la cour. Le conseil du roi regarda ce grand succès comme un coup du ciel , dont il se fallait prévaloir pour arrêter le cou
e soldat écoutait au milieu du silence : Tout se taisait au loin ; le ciel profond et pur Reposait sur les monts sa coupole
crire la nature, Déshonorer la force, et sur l’esprit dompté Faire du ciel en nous régner la volonté ! Comme du lit des mers
vres de Dieu. On s’élance vers les espaces jusqu’ici inaccessibles du ciel , et, après avoir complété le système de Newton da
ples sans nombre Attendaient, prosternés sous un nuage sombre, Que le ciel eût dit oui ! Sentaient trembler sous eux les Éta
tardive autrefois à saisir sa victime, La mort précipita ses pas. Du ciel malgré les Dieux sur une aile rapide Dédale affro
seaux de l’oiseleur cruel, Plus vive, plus heureuse, aux campagnes du ciel Philomèle chante et s’élance. « Est-ce à moi de
Il couche sur la neige, il soupe quand il tue ; Il vit dans l’air du ciel qui n’appartient qu’à Dieu. L’air du ciel ! l’air
tue ; Il vit dans l’air du ciel qui n’appartient qu’à Dieu. L’air du ciel  ! l’air de tous ! vierge comme le feu ! Oui, la l
is pâlir les fleurs. Arrachez-moi des fanges de Lutèce ; Sous un beau ciel mes yeux devaient s’ouvrir. Tout jeune aussi je r
, Vierges d’Athène, encouragez ma voix, Pour vos climats je quitte un ciel avare Où le génie est l’esclave des rois. Sauvez
vous attendrir, Mêlez ma cendre aux cendres de Tyrtée : Sous ce beau ciel je suis venu mourir. Béranger. Les hautes
s Cantabres, dont les lignes hardies se découpaient nettement sous un ciel très-pur. Ces montagnes plongeaient leur pied dan
ux, naïf et lumineux, qui plonge sans efforts dans les profondeurs du ciel  ! Leurs anges voient toujours Dieu, a dit Notre-S
jour, s’avance en notre âpre contrée Un jeune homme cherchant sous ce ciel étranger Ce que cherche un héros, la gloire et le
demander, puisque vous le savez ? ACHILLE. Pourquoi je le demande ? Ô ciel  ! le puis-je croire, Qu’on ose des fureurs avouer
s, qui, de l’Asie embrassant la conquête, Querellez tous les jours le ciel qui vous arrête ; Vous, qui, vous offensant de me
Non, votre fille vit, et les dieux sont contents. Rassurez-vous : le ciel a voulu vous la rendre. CLYTEMNESTRE. Elle vit !
es conseils ai fait couler vos larmes : Et qui viens, puisqu’enfin le ciel est apaisé, Réparer tout l’ennui que je vous ai c
’ennui que je vous ai causé. CLYTEMNESTRE. Ma fille ! Ah ! prince ! Ô ciel  ! je demeure éperdue. Quel miracle, seigneur, que
blanchissante d’écume : La flamme du bûcher d’elle-même s’allume ; Le ciel brille d’éclairs, s’entr’ouvre, et parmi nous Jet
ndue, Et croit que, s’élevant au travers de ses feux, Elle portait au ciel notre encens et nos vœux. Tout s’empresse, tout p
er leur auguste alliance. CLYTEMNESTRE. Par quel prix, quel encens, ô ciel , puis-je jamais Récompenser Achille, et payer tes
. Il ne le tendra pas. ANTINOÜS.                               Que le ciel l’extermine ! Il l’a tendu. Les prétendants se lè
j’ai vécu, Les vainqueurs sont jaloux du bonheur du vaincu. Quand le ciel me voulut, en rappelant Mécène, Après tant de fav
    Je n’adore qu’un Dieu, maître de l’univers, Sous qui tremblent le ciel , la terre, et les enfers ; Un Dieu qui, nous aima
ans. Je n’aurais pas rendu mon poste, mais j’embrasse Comme faveur du ciel , sire, votre disgrâce. LE ROI. Tout est donc pour
sérables inquiétudes de la vanité. À Dieu ne plaise qu’un ministre du ciel pense jamais avoir besoin d’excuse auprès de vous
ne crois pas les moyens de M. Necker les meilleurs possible ; mais le ciel me préserve, dans une situation très-critique, d’
et des sources fécondes où puisait son génie, rassemblant les eaux du ciel et les torrents de la montagne, il faisait jailli
vérité et de beauté ; tous ces hommes, en tant qu’ils avaient reçu du ciel les dons de l’intelligence et que la lumière de D
t-il à s’irriter : « il les roule comme un livre, et toute l’armée du ciel tombe comme la feuille de la vigne et du figuier.
e le soir ; si le vent de la colère divine emporte toute la milice du ciel comme une feuille séchée, qu’est-ce donc que l’ho
r la face d’un champ, et je ferai habiter sur toi tous les oiseaux du ciel et je rassasierai de toi tous les animaux de la t
et je rassasierai de toi tous les animaux de la terre. Les astres du ciel s’attristeront sur toi, et j’étendrai les ténèbre
yée par ces sombres tableaux. Quelquefois on entend comme une voix du ciel , comme le son ravissant du concert des anges ; qu
ssante qui suit un immense désir satisfait, la tranquille sérénité du ciel même : Celui que la terre attendait est venu, « L
le doit désirer ; cette prière merveilleuse, qui est comme le lien du ciel et de la terre, est-elle d’un homme ? Est-ce un h
tte simplicité de style, conserve toute la vigueur qu’elle apporte du ciel , d’où elle descend. Bossuet. Caractère de
n jour, voulez aux pieds du prêtre, qui fera descendre la sanction du ciel sur votre volonté chancelante. Ayez ce courage, c
vos arts, que sont-ils près de ceux de la Grèce ; Avez-vous son beau ciel , sa langue enchanteresse ? Des poètes toujours Ho
ntes ressources : On se laisse attirer vers l’astre radieux, Et si le ciel a mis des brillants dans vos yeux, Vous aurez de
.., Oh ! cherchons des billets pour un bal de féerie, Pour arriver au ciel prenons par la mairie. Ou plutôt, jeune femme, av
rageuse, L’escalier de Lazare. À son humble logis, Frappez et dans le ciel on ouvrira. Qu’importe Son triste et noir palier 
core plus insensé, pour montrer que vous aviez raison. Mais au nom du ciel , qu’est-ce que cela prouve de l’un et de l’autre
our éviter le mélange entre les trésors de la terre et les trésors du ciel . Saint-Marc Girardin. La Guerre Si vo
ce, lui ont indiqués. Mais là ne s’arrêtent point les facultés que le ciel a départies à l’homme. Il a reçu de plus cette in
qu’en vain j’interroge, esprit, hôte inconnu, Avant de m’animer, quel ciel habitais-tu ? Quel pouvoir t’a jeté sur ce globe
u précipice, Mais comme l’incendie éclaire l’édifice, Comme le feu du ciel dans un nuage errant Éclaire l’horizon, mais en l
, il est un, il est juste, il est bon ; La terre voit son œuvre et le ciel sait son nom ! Heureux qui le connaît, plus heure
Dieu fait homme est une religion qui, d’une part, élève l’âme vers le ciel , vers son principe absolu, vers un autre monde, e
mpter, Faire ce qu’on a fait, être ce que nous sommes, Et regarder le ciel sans m’en inquiéter. Je ne puis ; — malgré moi l’
ieux. Une immense espérance a traversé la terre ; Malgré nous vers le ciel il faut lever les yeux ! »     Que me reste-t-il
tour, sont tous deux immortels ; L’autre115 découvre au loin, dans le ciel solitaire, Un inutile Dieu qui ne veut pas d’aute
teur allemand116 Qui, du philosophisme achevant la ruine, Déclare le ciel vide, et conclut au néant. Voilà donc les débris
l vous pardonne. Tous, vous avez souffert, le reste est oublié. Si le ciel est désert, nous n’offensons personne ; Si quelqu
25 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
serve sous la simplicité du style toute la vigueur qu’elle apporte du ciel , d’où elle descend. C’est par cette vertu divine
avant que vous y eussiez répandu tant de volatiles ? Mais combien le ciel même était-il pauvre, avant que vous l’eussiez se
fait qu’ouvrir votre main, et vous avez rempli de bénédictions3 » le ciel et la terre. O Dieu, que mon âme est pauvre ! C’e
ndait avec la grande ; et la place du croissant ne parut plus dans le ciel , où il tenait auparavant un si beau rang parmi le
ète, s’est élevé comme un grand arbre, comme les cèdres du Liban : le ciel l’a nourri de sa rosée, la terre l’a engraissé de
vec tout le reste ; des colonnes qui semblent vouloir porter jusqu’au ciel le magnifique témoignage de notre néant ; et rien
lle demeure, avec le roi de la terre, il faut encore servir le Roi du ciel . » Servez donc ce Roi immortel et si plein de mis
mparer l’Oraison funèbre du prince de Condé : C’est lui qui envoie du ciel , etc… Quel autre a fait un Cyrus ?… Quel autre a
ée d’en haut que pour faire que la vertu soit aidée, que les voies du ciel soient élargies, et que l’empire de la terre serv
u ciel soient élargies, et que l’empire de la terre serve l’empire du ciel . » (Oraison funèbre d’Henriette de France, exorde
26 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
h. Princesse, assurez-vous1, je les prends sous ma garde. Athalie, O ciel  ! plus j’examine, et plus je le regarde… C’est lu
se De m’avoir si longtemps caché votre présence ? Ces trésors dont le ciel voulut vous embellir, Les avez-vous reçus pour le
nne son suffrage, Répudie Octavie, et me fait dénouer Un hymen que le ciel ne veut point avouer. Songez-y donc, madame, et p
tend vous revêtir, La gloire d’un refus sujet au repentir. Junie. Le ciel connaît, seigneur, le fond de ma pensée. Je ne me
éger une. Homme, ou qui que tu sois, Diable, conclus ; ou bien que le ciel te confonde ! L’intimé. Je finis. Dandin. Ah !
évolte contre ta loi. L’un, tout esprit et tout céleste, Veut qu’au ciel sans cesse attaché, Et des biens éternels touché,
27 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
le poëte ? C’est ton cœur, et ton cœur ne te répondra pas1 ……………… O ciel  ! qui t’aidera ! que ferai-je moi-même, Quand cel
les paupières, Dès qu’un rayon d’espoir a brillé dans leurs yeux ? Le ciel de ses élus devient-il envieux ? Ou faut-il croir
l vous pardonne : Tous vous avez souffert, le reste est oublié. Si le ciel est désert, nous n’offensons personne ; Si quelqu
mpter, Faire ce qu’on a fait, être ce que nous sommes, Et regarder le ciel sans m’en inquiéter. Je ne puis ; — malgré moi l’
28 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
s princes se glorifient tant qu’il leur plaira de ne voir rien que le ciel qui soit plus élevé que leur trône ; qu’ils parle
u Capitole, où ils croyaient que Dieu était aussi présent que dans le ciel , et qu’il avait enfermé le destin de la monarchie
de ne cherche point d’autre finesse que de faire descendre Apollon du ciel , qui, d’autorité absolue, ordonne qu’Oreste épous
lle n’est pas morte, et qu’il l’a dérobée à leurs coups et enlevée au ciel dans l’instant qu’ils pensaient la tuer. Cette so
, on ne doit plus s’étonner de rien. Il y a une constellation dans le ciel qu’il a plu à quelques personnes de nommer Balanc
ur dernière oppression ; qu’une si sainte mission, étant approuvée du ciel et suivie des acclamations publiques, les mettrai
à la cour. Le conseil du roi regarda ce grand succès comme un coup du ciel , dont il se fallait prévaloir pour arrêter le cou
asser pour incompatibles et séparer si cruellement deux choses que le ciel et que la nature ont jointes ensemble. Qu’ils sac
de la patience et de la misère133, qu’à celui qui, par le courroux du ciel et de Votre Majesté, s’est vu enlever en un seul
i chère et si précieuse à ses peuples, l’huile sainte et descendue du ciel . En ce jour, sire, avant que Votre Majesté reçût
re les bénédictions et les cantiques, à la face des autels, devant le ciel et la terre, les hommes et les anges, proférer de
s de larmes ; je ne crois point qu’il y ait une autre musique dans le ciel … Le roi est à Charleroi, et y fera un long séjour
age, n’est-il qu’une ombre ? Ce que Jésus-Christ est venu chercher du ciel en la terre, ce qu’il a cru pouvoir, sans se ravi
e était engagée. Que dirai-je ? Était-ce là de ces tempêtes par où le ciel a besoin de se décharger quelquefois ? et le calm
vous qui jugez la terre, et vous qui ouvrez aux hommes les portes du ciel  ; et vous, plus que tous les autres, princes et p
vec tout le reste ; des colonnes qui semblent vouloir porter jusqu’au ciel le magnifique témoignage de notre néant221 : et r
elle demeure, avec le roi de la terre il faut encore servir le roi du ciel . Servez donc ce roi immortel et si plein de misér
; une sécheresse effroyable ; nul pain qu’il ne lui faille envoyer du ciel  ; nul rafraîchissement qu’il ne lui faille tirer
us bénir, prêts à vous instruire, selon l’ordre qu’ils en ont reçu du ciel . C’est en leur nom que je vous parle ; c’est par
urs ; tout un peuple traverse l’abîme à pied sec, un pain descendu du ciel le nourrit au désert ; l’homme parle à la pierre,
gue et si terrible expérience, que l’Église, comme suspendue entre le ciel et la terre, n’a besoin que de la main invisible
s que je parle sous l’autel même de l’agneau qui est venu pacifier le ciel et la terre ; dans un temple consacré au chef d’u
de sang et de sueur. » « Seigneur, lui dis-je, il est heureux que le ciel ait épargné au genre humain le nombre des hommes
passer comme des ombres qui ne laissent point de traces ; et plût au ciel que le nom de tous ces prétendus héros dont on a
s Braver l’idolâtrie, et montrer qui nous sommes : C’est l’attente du ciel , il nous la faut remplir ; Je viens de le promett
ais dans ce temple enfin la mort est assurée. POLYEUCTE. Mais dans le ciel déjà la palme est préparée. NÉARQUE. Par une sain
Pourquoi mettre au hasard ce que la mort assure ? Quand elle ouvre le ciel , peut-elle sembler dure ? Je suis chrétien, Néarq
nnez celui de vous offrir ! POLYEUCTE. À cet heureux transport que le ciel vous envoie, Je reconnais Néarque, et j’en pleure
Dieu des chrétiens, c’est le mien, c’est le vôtre ; Et la terre et le ciel n’en connaissent point d’autre. PAULINE. Adorez-l
bien digne des pleurs que mon amour vous donne ; Et, si l’on peut au ciel sentir quelques douleurs, J’y pleurerai pour vous
me quitter, tu veux donc me séduire ? POLYEUCTE. C’est peu d’aller au ciel , je veux vous y conduire. PAULINE. Imaginations !
TE. Je n’adore qu’un Dieu, maître de l’univers, Sous qui tremblent le ciel , la terre et les enfers ; Un Dieu qui, nous aiman
ve de toi Se fait bien tôt connaître en achevant sur moi436, Et si du ciel trop lent à la réduire en poudre, Son crime redou
à roi. Je t’ai défait d’un père, et d’un frère, et de moi : Puisse le ciel tous deux vous prendre pour victimes, Et laisser
   L’instrument de notre supplice. Craignez, Romains, craignez que le ciel quelque jour Ne transporte chez vous les pleurs e
la Parque attendu, Le perdre à regretter celui que j’ai perdu ? Si le ciel me réserve encor quelque étincelle Du feu dont je
nsidérable511. ALCESTE. Monsieur. ORONTE.                  Sois-je du ciel écrasé, si je mens ! Et, pour vous confirmer ici
is que pour un traître un fol espoir vous flatte. À quelle épreuve, ô ciel , réduis-tu Mithridate ! Par quel charme secret la
ns vous agitent, vous pressent ? Je vois qu’en m’écoutant vos yeux au ciel s’adressent. Parlez : de vos désirs le succès est
aime, Cette Esther, l’innocence et la sagesse même, Que je croyais du ciel les plus chères amours, Dans cette source impure
r. Comme l’eau sur la terre ils allaient le répandre :     Du haut du ciel sa voix s’est fait entendre ;         L’homme sup
funeste         Son zèle ardent s’est exposé :     Elle a parlé ; le ciel a fait le reste… UNE AUTRE.         Ton Dieu n’es
tice en secret vous irrite, Que vous avez encor le cœur israélite. Le ciel en soit béni ! Mais ce secret courroux, Cette ois
échirés ; Des prophètes menteurs la troupe confondue, Et la flamme du ciel sur l’autel descendue ; Elie aux éléments parlant
verrait à ses pieds tous les rois de la terre. JOAD. Aux promesses du ciel pourquoi renoncez-vous ? ABNER. Ce roi fils de Da
oncez-vous ? ABNER. Ce roi fils de David, où le chercherons-nous ? Le ciel même peut-il réparer les ruines De cet arbre séch
juge un peuple téméraire : Quoi que son insolence ait osé publier, Le ciel même a pris soin de me justifier. Sur d’éclatants
le ? ABNER. De quel crime un enfant peut-il être capable ? MATHAN. Le ciel nous le fait voir un poignard à la main : Le ciel
apable ? MATHAN. Le ciel nous le fait voir un poignard à la main : Le ciel est juste et sage et ne fait rien en vain. Que ch
deux lévites, le chœur, suite d’Athalie. ATHALIE, à la vue de Joas. Ô ciel  ! plus j’examine, et plus je le regarde. C’est lu
répondez650. JOSABETH.                                             Le ciel jusque aujourd’hui. ATHALIE. Pourquoi vous presse
ur ces maîtres du monde Que le soin d’adoucir ma misère profonde ! Le ciel , qui soumit tout à leurs augustes lois694… RHADAM
suis ce cruel, cet inhumain, ce traître, Cet époux meurtrier. Plût au ciel qu’aujourd’hui Vous eussiez oublié ses crimes ave
e, Que ne lui rendez-vous un époux digne d’elle ! Par quel bonheur le ciel , touché de mes regrets, Me permet-il encor de rev
gloire ; Et j’ai pleuré longtemps sur ces tristes vainqueurs, Que le ciel fit si grands, sans les rendre meilleurs. Je touc
tout est en sang, par nous tout est en poudre714 ; Et nous n’avons du ciel imité que la foudre. Notre nom, je l’avoue, inspi
us que vous je désire Qu’ici la vérité fonde un nouvel empire, Que le ciel et l’Espagne y soient sans ennemis : Mais les cœu
s, nos tyrans, tous ont su que je t’aime : Je l’ai dit à la terre, au ciel , à Gusman même721 ; Et dans l’affreux moment, Zam
ue rendue ! Ah ! si l’amour encor te parlait aujourd’hui !… ALZIRE. Ô ciel , c’est Gusman même, et son père avec lui. Act
l étonnement. ZAMORE.                                       Quoi ! le ciel a permis Que ce vertueux père eût cet indigne fil
nt le père et punissant le fils. ALVAREZ, à Gusman. De ce discours, ô ciel  ! que je me sens confondre ! Vous sentez-vous cou
ectez ses bienfaits, respectez sa misère. Quel est l’état horrible, ô ciel , où je me vois ! L’un tient de moi la vie, à l’au
er : Je dois un autre exemple, et je viens le donner. (À Alvarez.) Le ciel , qui veut ma mort, et qui l’a suspendue, Mon père
i me plonge au cercueil, Gémir l’humanité du poids de mon orgueil. Le ciel venge la terre : il est juste ; et ma vie Ne peut
ire. (À Alvarez.) Daignez servir de père à ces époux heureux : Que du ciel , par vos soins, le jour luise sur eux. Aux clarté
r entend sa voix. Je vois l’humide empire S’élever, s’avancer vers le ciel qui l’attire ; Mais un pouvoir central arrête ses
ante et triste vie Rousseau quitte aujourd’hui les fers ; Et, loin du ciel de sa patrie, La mort termine ses revers744. D’où
eprends courage : Toujours un vent glacé ne souffle point l’orage. Le ciel d’un jour à l’autre est humide ou serein, Et tel
uta avec plaisir, dit M. de Chateaubriand, « ce doux Massillon que le ciel miséricordieux lui avait réservé dans ses revers.
iasme, puisque le chrétien aime Dieu comme la souveraine beauté et le ciel comme sa patrie. » Génie du Christianisme, II,
29 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
ffle de Dieu qui vient parfois électriser un mortel ; c’est un don du ciel qui n’est accordé qu’à des natures d’élite. L’ins
. Mais autant les hommes de génie sont rares, autant l’inspiration du ciel visite rarement l’homme de génie lui-même ; il a
ieuse et vagabonde, elle aime les espaces sans bornes qui séparent le ciel de la terre ; là, comme un météore changeant, ell
le ; il cherche à la réaliser dans son œuvre, à la faire descendre du ciel sur la terre : il ne réussit jamais qu’imparfaite
30 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
insi, par le grec, commence et grandit l’idée religieuse. Au culte du ciel se joint le culte de la Terre, cette autre divini
roposition est simple, quand elle n’a qu’un sujet et un attribut : le ciel est une merveille. Elle est composée, quand elle
ets ou plusieurs attributs ou plusieurs tant sujets qu’attributs : le ciel et la terre sont des merveilles ou de beaux et me
e le sujet ou l’attribut ou l’un et l’autre se trouvent modifiés : le ciel dont vous contemplez l’immensité, est l’œuvre de
a-t-il quelque autre sanctuaire que la terre et la mer et l’air et le ciel et le giron de la vertu ? Pourquoi chercher des d
e où Marc-Aurèle, qui fut aussi guerrier et philosophe, rend grâce au ciel , en commençant, de lui avoir donné une mère pieus
es peuples de Germanie ! Que ton âme, divin Auguste, en possession du ciel , que ton image, ô mon père Drusus, que ta mémoire
sérables inquiétudes de la vanité. À Dieu ne plaise qu’un ministre du ciel pense jamais avoir besoin d’excuse auprès de vous
gémissait sous ses tentes, la nature elle-même semblait en deuil ; le ciel de la Germanie était plus obscur ; les tempêtes a
brassant les uns les autres ou se déchirant eux-mêmes, levant vers le ciel des bras consumés ou précipitant leurs corps fuma
vous qui jugez la terre, et vous qui ouvrez aux hommes les portes du ciel et vous plus que les autres, princes et princesse
vec tout le reste ; des colonnes qui semblent vouloir porter jusqu’au ciel le magnifique témoignage de notre néant. Et rien,
ses immortels cheveux Frémissent, hérissés sur sa tête divine, Et du ciel ébranlé la majesté s’incline. Virgile, abrégeant
ux s’élancent dans les airs. La terre au loin gémit, le jour fuit, le ciel gronde Et l’Africain, tremblant, craint la chute
age, n’est-il qu’une ombre ? Ce que Jésus-Christ est venu chercher du ciel en terre, ce qu’il a cru pouvoir, sans s’avilir,
vue ceux à qui l’on parle pour s’adresser brusquement à d’autres, au ciel , à la terre, aux esprits célestes ou infernaux, e
ssent ! Mais quoi ? Quelle vapeur vient obscurcir les airs ? Grâce au ciel  ! on m’entr’ouvre un chemin aux enfers, Descendon
suis descendue ! J’ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Le ciel , tout l’univers est plein de mes aïeux. Où me cac
 !               Plus heureux le peuple innocent, Qui dans le Dieu du ciel a mis sa confiance ! Exclamation. L’exclam
L’imprécation est une figure par laquelle on invoque les dieux du ciel ou des enfers ou telle autre puissance supérieure
pour faire parler des présents ou des absents, des êtres inanimés, le ciel , la terre, ou imaginaires, souvent des morts qu’o
s et redoutant la vengeance céleste, s’écrie :                  … Du ciel qui tonne sur ma tête, J’entends la voix qui crie
ni tous vos arts, le plus beau spectacle qui ait jamais paru sous le ciel , l’assemblée de deux cents hommes vertueux, digne
échirés ? Des prophètes menteurs la troupe confondue, Et la flamme du ciel sur l’autel descendue ?… Le morceau continue ain
longa. Dieu dit à Moïse : « Je ferai pleuvoir pour vous des pains du ciel  », et ces pains étaient la manne. C’est par catac
Grâce aux cieux, mon malheur passe mon espérance ! Oui, je te loue, ô ciel , de ta persévérance !… Et il termine cette sangl
urtant de sa cime frappe les astres, Auguste, peut se mesurer avec le ciel , mais il est trop petit pour (ou inférieur à) son
31 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
nt mon adversaire s’est délivré, celui-ci seul a eu à sa naissance le ciel favorable. Il est le seul de ses frères qui a réu
et en une saison en laquelle, outre les hommes, nous avions encore le ciel à combattre. Et au lieu que devant Amiens les Esp
royaume est en effroi. Les mauvaises nouvelles viennent en foule, le ciel est couvert de tous côtes. Durant cette tempête,
es souverains ont de faire mourir les hommes, il le fait descendre du ciel en disant que « ce n’est pas en vain qu’ils porte
t de toutes parts, d’orient, d’occident, d’aquilon et de midi. Que le ciel en rende gloire à Dieu ; que la terre s’en réjoui
uleux. Ce fut un songe admirable, de ceux que Dieu même fait venir du ciel par le ministère des anges, dont les images sont
ndait avec la grande ; et la place du croissant ne parut plus dans le ciel , où il tenait auparavant un si beau rang parmi le
ieu, agisse en maître et en souverain, qu’il ait créé d’une parole le ciel et la terre, qu’il fasse des prodiges dans l’univ
sert-il pas encore à confirmer tous les prodiges de la nature dont le ciel et la terre, comme de concert, honorèrent ce Dieu
ont deux points imperceptibles ; ne laissez pas de les ouvrir vers le ciel  : qu’y apercevez-vous quelquefois ? la lune dans
s. Mais ne vous laissez pas tromper par les dehors ; il n’y a rien au ciel de si petit que la lune : sa superficie est treiz
urse ; à peine la vue peut-elle atteindre236 à discerner la partie du ciel qui les sépare, c’est comme une étoile qui paraît
composent la voie de lait238, cette trace lumineuse qu’on remarque au ciel dans une nuit sereine du nord au midi, et qui, pa
sanctifié doit être la vie de votre cœur. Il vous regarde du haut du ciel , où il prie pour vous, et où il veut que vous rég
er l’empire romain. Dieu les a multipliés et tenus en réserve sous un ciel glacé, pour punir Rome païenne et enivrée du sang
tempérie de l’air, ni le milieu fatal de la ligne où l’on découvre un ciel nouveau, ni les flottes ennemies, ni les côtes ba
à la vue d’une foule de créanciers dont les clameurs montent jusqu’au ciel . Ainsi la justice fait taire la charité, mais la
l pécheur de cette assemblée du côté des réprouvés, et qu’une voix du ciel viendrait nous en assurer dans ce temple, sans le
otion où j’étais m’a réveillé. Je me suis trouvé les mains élevées au ciel , et faisant des efforts pour dire : Grand Jupiter
t élevé ; son attitude est celle du commandement : sa tête regarde le ciel , et présente une face auguste sur laquelle est im
m’étendant tout de mon long dans le bateau, les yeux tournés vers le ciel , je me laissais aller et dériver lentement au gré
ouchent faiblement. Vous n’avez point encor de part à nos misères, Le ciel vous a sauvé votre époux, et vos frères ; Si nous
ci le jour heureux Qui doit conclure enfin nos desseins généreux : Le ciel entre nos mains a mis le sort de Rome ; Et son sa
ans, S’il les déteste morts, les adore vivants. Pour moi, soit que le ciel me soit dur ou propice, Qu’il m’élève à la gloire
j’ai vécu, Les vainqueurs sont jaloux du bonheur du vaincu. Quand le ciel me voulut, en rappelant Mécène, Après tant de fav
Émilie, Fulvie (confidente d’Émilie). AUGUSTE.     En est-ce assez, ô ciel  ! et le sort pour me nuire A-t-il quelqu’un des m
jour Saluer à longs flots le soleil de la cour578 : Mais la faveur du ciel vous donne en récompense Du repos, du loisir, de
out ; Mais il met peu de poids aux choses qu’il résout : Il a reçu du ciel certaine bonté d’âme Qui le soumet d’abord à ce q
INE. Qui parle d’offenser grand’mère ni grand-père607 ? PHILAMINTE. Ô ciel  ! BÉLISE.              Grammaire est prise608 à c
rois, pour moi, le timbre un peu fêlé. PHILAMINTE. Quelle bassesse, ô ciel  ! et d’âme et de langage ! BÉLISE, Est-il de peti
calomnie en main quelquefois te poursuit. En cela, comme en tout, le ciel qui nous conduit, Racine, fait briller sa profond
ire entrer, À leurs traits délicats se laissent pénétrer ? Et plût au ciel encor, pour couronner l’ouvrage, Que Montausier v
, Passer du grave au doux, du plaisant au sévère ! Son livre, aimé du ciel et chéri des lecteurs, Est souvent chez Barbin en
rage de mes mains. Pallas n’emporte pas tout l’appui d’Agrippine : Le ciel m’en laisse assez pour venger ma ruine. Le fils d
e sein. NÉRON. Burrhus ! BURRHUS.                  De votre bouche, ô ciel  ! puis-je l’apprendre ? Vous-même, sans frémir av
ence ? Songez-vous au bonheur qui les a signalés ? Dans quel repos, ô ciel , les avez-vous coulés ! Quel plaisir de penser et
énit, on m’aime ; On ne voit point le peuple à mon nom s’alarmer ; Le ciel dans tous leurs pleurs ne m’entend point nommer ;
Tel que le vieux pasteur des troupeaux de Neptune, Protée, à qui le ciel , père de la Fortune,             Ne cache aucuns
’antique harmonie             Les magiques accords ; Si je pouvais du ciel franchir les vastes routes Ou percer par mes chan
celui des années             Que vous lui réservez. Ainsi daigne le ciel , toujours pur et tranquille, Verser sur tous les
ans un juste équilibre             Tous nos biens et nos maux772. Le ciel nous vend toujours les biens qu’il nous prodigue7
erre sanglante, Énerva leur puissance en corrompant leurs mœurs Et le ciel irrité, ressuscitant l’audace             D’une c
ette, M. Josse (notaire). LE COMTE, à part. Ah ! le voici lui-même. Ô ciel  ! quel incident ! LISIMON, à Lycandre. Que voulez
nt assez punis. Mon fils, rassurez-vous : nos malheurs sont finis. Le ciel , enfin pour nous devenu plus propice, A de mes en
e telle aventure Des jeux de la fortune est une preuve sûre. Grâce au ciel , votre sœur est digne de son sang : Sa vertu, plu
? Tu n’aurais employé qu’une juste défense ? ÉGISTHE. J’en atteste le ciel  : il sait mon innocence. Aux bords de la Tamise,
race d’Alcide ? » L’un et l’autre à ces mots ont levé le poignard. Le ciel m’a secouru dans ce triste hasard : Cette main du
, Sa voix m’attendrissait, tout mon cœur s’est troublé. Cresphonte, ô ciel  !… j’ai cru. Que j’en rougis de honte ! Oui, j’ai
est innocent, mais ma main est coupable. Que je suis malheureux ! Le ciel sait qu’aujourd’hui J’aurais donné ma vie et pour
Égisthe et ferme le fond du théâtre.                                Ô ciel  ! MÉROPE, s’avançant.                            
i sans peine827 : Mais je suis malheureux, innocent, étranger ; Si le ciel t’a fait roi, c’est pour me protéger. J’ai tué ju
barbare. ISMÉNIE.                                                   Ô ciel  ! que faites-vous ? POLYPHONTE. Quoi ! vos regard
E, en l’embrassant.                                   Tu l’es : et ce ciel que j’atteste, Ce ciel qui t’a formé dans un sein
                               Tu l’es : et ce ciel que j’atteste, Ce ciel qui t’a formé dans un sein si funeste, Et qui tro
et ma mère. Je sais peu de mes droits quelle est la dignité ; Mais le ciel m’a fait naître avec trop de fierté, Avec un cœur
s tyrans ? Il soutiendra son peuple, il vengera la terre. Écoutez, le ciel parle ; entendez son tonnerre : Sa voix qui se dé
seaux de l’oiseleur cruel, Plus vive, plus heureuse, aux campagnes du ciel         Philomèle chante et s’élance. « Est-ce à
are à pas lents au penchant des vallées, Et voit des derniers feux le ciel se colorer, Et sur les monts lointains un beau jo
s Quelque bord fréquenté des pénates rustiques, Des regards d’un beau ciel doucement animé, Des fleurs et de l’ombrage, et t
Contre tous vos péchés, vous ayez la prière D’un mendiant puissant au ciel . 149. Les sermons de Bossuet n’ont été publiés
ité) les calculs suivants : « D’après Argelander, il y a dans tout le ciel de 5 à 6 000 étoiles visibles à l’œil nu, sans in
, qui par son éclat, il est vrai, l’emporte sur toutes les étoiles du ciel , est, à distance égale,  fois et demie plus brill
un trait emprunté à la nôtre. » 380. Forme elliptique pour : Plût au ciel qu’il ne pût l’éteindre… 381. Ici, comme en bea
onds cheveux flottaient sur ses traits pâlissants ; Et les vierges du ciel , avec des chants de fête, Aux palmes du martyre u
uatrain qu’il fit dans sa vieillesse : Chaque jour est un don que du ciel que je reçoi ; Je jouis aujourd’hui du soleil qu’
32 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
e crois pas les moyens de M. Necker les meilleurs possibles ; mais le ciel me préserve, dans une situation si critique, d’op
uva toutes les tristesses de l’exil quand il lui fallut vivre sous le ciel froid et sombre de l’Angleterre et dans la sociét
nation ; leur sommet se perd dans les airs, et semble porter jusqu’au ciel une grande pensée de l’homme. Ce monument, qui vi
voulez oublier et jouir ; je ne sais si je désirerais que votre beau ciel me fit ce genre de bien. — Ne croyez pas cependan
fit pas ; il faut avoir une âme que la tempête ait agitée, mais où le ciel soit descendu pour ramener le calme. La première
ux, l’horizon sévère des landes bretonnes, l’aspect mélancolique d’un ciel toujours brumeux, contribuèrent avec l’austérité
n peu de terre étrangère sur ce cadavre ! N’espérons donc que dans le ciel , et nous ne craindrons plus l’exil : il y a dans
de canards sauvages, tous rangés à la file, traversent en silence un ciel mélancolique. S’ils aperçoivent du haut des airs
nous, nous apercevions les horizons noirs et plais de la Germanie, ce ciel sans lumières qui semble vous écraser sous sa voû
parfum de nos orangers, la beauté de nos fleurs, l’azur velouté d’un ciel où se joue une lumière dorée,, alors il nous pren
t, de leur bouche écumante leur poitrine enflammée, ou lèvent vers le ciel leurs naseaux brûlants, pour respirer les sons be
u’une chose, repartit le Gaulois frémissant de courroux, c’est que le ciel tombe sur ma tête61. — Cède-moi la terre ! dit l’
tôt la voix de la douleur se ranime et monte en longs accents vers le ciel . On voit errer des chevaux sans maîtres, qui bond
prière, les bras étendus en forme de croix et les yeux levés vers le ciel . La trompette sonne pour la troisième fois. Les c
exhale son dernier soupir sans effort et sans douleur ; elle rend au ciel un souffle divin qui semblait tenir à peine à ce
timent éclairé, fondé sur ce goût du beau dans tous les genres que le ciel leur avait si libéralement départi : enfin, en pa
mpereur Alexandre deux jours avant la bataille d’Austerlitz. Fasse le ciel que des hommes vendus ou fanatisés, plus les enne
de la patrie ! Jésus-Christ121 Il n’y a pas de Dieu dans le ciel , si un homme a pu concevoir et exécuter avec un p
temps ; lui seul, en créant cette immolation, a créé un lien entre le ciel et la terre. Tous ceux qui croient sincèrement en
si celui de ces gages sacrés que m’a laissés une sainte maintenant au ciel … (à ces mots il s’arrêta, fondit en larmes, et re
dans les regards du comte, et pour toute réponse il leva il mains au ciel , en disant ; « Nolite confidere in principibus et
l vous fait faire un grand trajet : il vous transporte de la terre au ciel . — Le Roi. Je passe d’une couronne corruptible a
illit, se dit à lui-même quelques mots à voix basse, leva les yeux au ciel , s’agenouilla, posa sa tête sur le billot : l’exé
-lui surtout quelques voix pures et suaves, et il vous ravit jusqu’au ciel , il vous emporte dans les espaces de l’infini, il
Pergolèse, sur le vieux texte consacré ! Ils ont un moment entrevu le ciel , et leur âme a pu y monter sans distinction de ra
té au milieu d’une immense nature, qu’il se trouve seul en face de ce ciel sans fin, en face de cet horizon qui s’étend au l
quer dans la neige que de se séparer de leurs canons. Heureusement le ciel était serein, et on n’eut pas à braver, outre les
ues, Elle recueille en paix ses esprits prophétiques. Élevant vers le ciel un œil fixe, arrêté, Confident des décrets de la
mon pardon, tout mon camp, sans alarmes. Croira voir par vos mains le ciel bénir mes armes ; Et mes soldats vainqueurs viend
sacrilèges. Je plaindrai les Thébains, s’il faut que pour leur roi Le ciel n’ait qu’à choisir entre Étéocle et toi288. Le tr
ôt.Seigneur, il est mon frère. ŒDIPE. Qu’entends-je ? où suis-je ?… Ô ciel  ! si c’était la vertu ! Je balance… je doute… Ing
nous soulages. Trésor de tous les lieux, bonheur de tous les âges, Le ciel te fit pour l’homme, et tes charmes touchants Son
n nous rassemble. Avec les mêmes goûts nous vieillissons ensemble. Le ciel , qui de si près approcha nos berceaux, Ne voudra
x299. » Que de fois j’ai béni ta clarté douce et sûre, Amitié, don du ciel , flamme invisible et pure, À mon dernier soupir é
y joindrez vos larmes ; Et le corps sur la terre, et l’esprit dans le ciel , Vos vœux iront ensemble aux pieds de l’Éternel.
il vos couleurs éclatantes D’or, de pourpre et d’azur embellissent le ciel , Naissez, montez, tombez, et louez l’Éternel ! Cé
dent les forfaits, Son ministre devine et prévient les arrêts ; Et le ciel à la fois fit naître en sa colère Tibère pour Séj
tents ; On admirait son cortège. Chacun disait : Quel beau temps ! Le ciel toujours le protège. Son sourire était bien doux 
re, la harpe éolienne, dont les cordes effleurées par les souffles du ciel rendaient des sons harmonieux, ne sont plus des s
i, dans le sein de Dieu, célébraient ses louanges ; Et s’arrachant du ciel dans un pénible effort, Son œil avec effroi retom
blasphémé, ne pouvant le connaître : Et ma voix, se brisant contre ce ciel d’airain, N’a pas même eu l’honneur d’irriter le
Mais un jour que, plongé dans ma propre infortune, J’avais lassé le ciel d’une plainte importune. Une clarté d’en haut dan
ndu : J’ai jeté sur la terre un regard confondu, J’ai cherché dans le ciel le jour de ta justice ; Il s’est levé, Seigneur,
 ! » Ainsi ma voix monta vers la voûte céleste : Je rendis gloire au ciel , et le ciel fit le reste. Mais silence, ô ma lyre
ma voix monta vers la voûte céleste : Je rendis gloire au ciel, et le ciel fit le reste. Mais silence, ô ma lyre ! Et toi, q
ie : C’est pour la vérité que Dieu fit le génie. Jette un cri vers le ciel , ô chantre des enfers403 ! Le ciel même aux damné
fit le génie. Jette un cri vers le ciel, ô chantre des enfers403 ! Le ciel même aux damnés enviera tes concerts. Peut-être q
Jusqu’au jour où, des morts perçant la voûte sombre, Une voix dans le ciel les appelant sept fois, Ensemble éveillera ceux q
a vie, déclinait rapidement : il allait redemander une fois encore au ciel plus clément de l’Italie un répit à des souffranc
à nos plaisirs étranges ; Tous les petits enfants, les yeux levés au ciel , Mains jointes et pieds nus, à genoux sur la pier
its ta couche qui chancelle, Pour celle qui te prit jeune âme dans le ciel , Et qui te mit au monde, et depuis, tendre mère,
il, le vautour à la tombe, L’hirondelle au printemps, et la prière au ciel  ! Lorsque pour moi vers Dieu ta voix s’est envol
mpter, Faire ce qu’on a fait, être ce que nous sommes, Et regarder le ciel sans m’en inquiéter. Je ne puis ; — malgré moi l’
vieux Une immense espérance a traversé la terre ; Malgré nous vers le ciel il faut lever les yeux ! » Que me reste-t-il don
tour, sont tous deux immortels452 ; L’autre découvre au loin, dans le ciel solitaire, Un inutile Dieu qui ne veut pas d’aute
rhéteur allemand Qui, du philosophisme achevant la ruine, Déclare le ciel vide et conclut au néant457. Voilà donc les débr
il vous pardonne. Tous vous avez souffert, le reste est oublié. Si le ciel est désert, nous n’offensons personne ; Si quelqu
ers ? Mènerons-nous la chèvre aux ébéniers amers ? Montrerons-nous le ciel à la Mélancolie ? Suivrons-nous le chasseur sur l
moi seul est la faute ; Je suis mauvais ami ; George a raison. — Ah ! ciel  ! Quoi ! comment réparer mon langage cruel ! Geo
e Oratore. III, 2. 89. Castor et Pollux, fils de Tyndare, forment au ciel le signe des Gémeaux, astre favorable aux navigat
! jour saint ! jour immortel ! Jour le plus beau qu’ait fait luire le ciel Depuis qu’au fier Clovis Bellone fut propice ! Ô
était, suivant lui, après l’éloignement de cette princesse, Comme le ciel , s’il perdait ses étoiles, La mer ses eaux, le na
Eripuit cœlo fulmen sceptrumque tyrannis. « (Il) ravit la foudre au ciel et le sceptre aux tyrans. » 259. S’il fallait
s Quelque bord fréquenté des pénates rustiques, Des regards d’un beau ciel doucement animé, Des fleurs et de l’ombrage, et t
t matinal :   J’ai sur l’Hymette éveillé les abeilles. C’est tout un ciel , tout un paysage en un vers. » 392. Liv. II,
33 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
ures à vos serments, vous violez ses commandements, la malédiction du ciel vous poursuivra, vous atteindra partout, vous fra
e désolera d’avance ceux où vous voudrez vous réfugier. Pour vous, le ciel deviendra d’airain, la terre sera de fer ; et la
per à leur fureur ; et vos cadavres resteront en proie aux oiseaux du ciel , sans que personne daigne les couvrir seulement d
34 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre VII. Septième espèce de mots.  » pp. 41-42
able. Sous. Mettre un tapis sous les pieds ; tout ce qui est sous le ciel . Vers. Les yeux levés vers le ciel ; l’aimant se
s pieds ; tout ce qui est sous le ciel. Vers. Les yeux levés vers le ciel  ; l’aimant se tourne vers le nord.   94. — Pour m
35 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
au Capitole, où ils croient que Dieu était aussi présent que dans le ciel , et qu’il avait enfermé le destin de la monarchie
par les prophètes, attendu des nations, cet homme enfin, descendu du ciel , a chassé, a exterminé les dieux de la terre10.
en docteurs des rois et des nations, en professeurs de la science du ciel . Ils ont pris dans leurs filets les orateurs et l
ommes que pour être le champ d’une bataille, néanmoins l’ombre que le ciel faisait de tous côtés m’empêchait de désirer cell
jours la Charente, dans laquelle les animaux qui vont boire voient le ciel aussi clairement que nous faisons43. Mais cette b
et les glorieux sujets des actions de grâces104 qu’elle a rendues au ciel pour les triomphes que votre courage invincible e
e d’un honnête homme, et qu’il y a de la lâcheté à déguiser ce que le ciel nous a fait naître, à se parer, aux yeux du monde
t des animaux, et nous enseigne les causes de tous météores, l’arc en ciel , les feux volants, les comètes, les éclairs, le t
prix ne trouvent point de lieux laids ; car on voit en tous lieux le ciel et la terre, qui sont des spectacles capables de
des cris étouffés, et par des larmes amères, et par des élans vers le ciel , et par des plaintes tendres et pitoyables, elle
ma nourrice ; cela m’aurait ôté bien des ennuis, et m’aurait donné le ciel bien sûrement et bien aisément. Mais parlons d’au
econnais pour les vivantes images de Dieu, qui se plaît de remplir le ciel et la terre des marques de sa bonté, ne laissant
s’est cachée 532 des yeux de tous les vivants ; les oiseaux mêmes du ciel , c’est-à-dire les esprits élevés, n’ont pu découv
icateurs qui se font eux-mêmes. Ne vous persuadez pas qu’on attire du ciel quand on veut cette divine parole. Ce n’est ni la
soit bien préparé : ni le bon grain, ni le laboureur, ni la rosée du ciel ne manqueront pas. Que si551, au contraire, vous
atures vivantes et inanimées portent leurs lois en elles-mêmes. Et le ciel , et le soleil, et les astres, et les éléments, et
ces rassasiées vous auraient béni. Vous avec eu un cœur de fer, et le ciel sera de fer sur votre tête. La charité Comb
a l’action de grâces : toute la France suivit ; on y élevait jusqu’au ciel le coup d’essai du duc d’Enghien : c’en serait as
evant votre esprit et où fuirai-je devant votre face ? Si je monte au ciel , vous y êtes ; si je me jette au fond des enfers,
e759. Je me récrie, et je dis : Quel plaisir de vivre sous un si beau ciel et dans ce séjour si délicieux760 ! Je descends d
tent : j’en veux sortir. Il y a une chose qu’on n’a point vue sous le ciel , et que selon toutes les apparences on ne verra j
voit Eustrate assis dans sa nacelle, où il jouit d’un air pur et d’un ciel serein : il avance d’un bon vent, et qui a toutes
les apparences de devoir durer ; mais il787 tombe tout d’un coup, le ciel se couvre, l’orage se déclare, un tourbillon enve
4. Le jeune prince855 Le Soleil, ayant laissé le vaste tour du ciel en paix, avait fini sa course et plongé ses cheva
voie au-delà du même lac, couronnées des Alpes qui s’élèvent jusqu’au ciel en amphithéâtre1153 ; enfin une maison où je ne s
es premiers avec ma troupe1335. Si quelques ; mariages, plus bénis du ciel que ceux des villes, se faisaient à mon voisinage
sans être froid ; le soleil, après son coucher, avait laissé dans le ciel des vapeurs rouges dont la réflexion1391 rendait
une espèce de niche ou d’arcade enfoncée dans un mur de terrasse ; le ciel de mon lit était formé par les têtes des arbres ;
, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au ciel , un cri général, un crescendo public, un chorus u
que j’étais en pleine mer, et que je n’avais d’autre spectacle que le ciel et l’eau, je m’amusais quelquefois à dessiner les
s signes d’une longue tempête : la mer y paraissait confondue avec le ciel . Il s’en détachait sans cesse des nuages d’une fo
our former le voile transparent qui couvre alors ces campagnes. Si le ciel , dans sa bonté, me réservait un de ces moments si
3. » Tout cela se passait sur le quai, un beau matin, et à la face du ciel et de la terre. L’Empereur était à cheval. Rien n
bre régulier comme l’architecture, borde le Canal presque partout. Le ciel est d’un bleu vif qui contraste avec le vert écla
de la campagne ; ce vert est entretenu par l’abondance des eaux : le ciel et la terre sont ainsi de deux couleurs si fortem
ets à votre suffrage. Vous me dites que vous ne me suivez pas dans le ciel ni dans les tombeaux ; il me semble qu’on esprit
e pas une feuille, pas une mousse ne soupire, que la lune est dans le ciel , que l’oreille de l’homme est attentive, le premi
dont les ombres transparentes semblent craindre1565 de cacher le beau ciel de la Grèce : ce n’étaient point des ténèbres ; c
au tableau sévère de la vérité1578. L’espérance Il est dans le ciel une puissance divine, compagne assidue de la reli
deur et la durée de ton empire. La Perse est une noble contrée que le ciel a comblée de ses dons. Elle est habitée par des h
rviteur fidèle que je t’envoie, et je te souhaite les bénédictions du ciel , un règne long et glorieux, et une fin heureuse.
mière, et, assis devant la porte, oublie ses fatigues en regardant le ciel  ; ainsi, quand le soir se fait, l’homme d’espéran
faut lever les yeux pour reconnaître sa route. Votre patrie, c’est le ciel , et quand vous regardez le ciel, est-ce qu’en vou
ître sa route. Votre patrie, c’est le ciel, et quand vous regardez le ciel , est-ce qu’en vous il ne se remue rien ? Est-ce q
e plus que cette promesse ? Soyons fidèles aujourd’hui, demain, et le ciel nous est assuré. Bossuet, dans son oraison funèbr
illit, se dit à lui-même quelques mots à voix basse, leva les yeux au ciel , s’agenouilla, posa la tête sur le billot ; l’exé
majestueuse. Je contemple avec ravissement cette nature inconnue, ce ciel du nord avec ses étoiles éclatantes, mille fois p
la première et la plus noble des études ? Compter les astres dans le ciel , chercher dans les entrailles de la terre l’histo
. Le théâtre antique était placé sur le penchant d’un coteau, avec le ciel pour plafond, les montagnes et la mer pour décora
s aiment à évoquer le souvenir pour éclairer les brouillards de notre ciel  ; montagnes, qui vous transfigurez dans une auréo
tarit l’été par la verdure et la fleur des lauriers roses ; clarté du ciel surtout, clarté pleine de pourpre et d’or, qui de
dmirablement dessinées par le doigt de Dieu, la Grèce et l’Italie. Un ciel pur, en versant sur elles des flots de lumière, l
Apparut vide et nue au peuple confondu. L’enfer eut un grand cri, le ciel un grand silence ; La mort même, étonnée, adore s
s grandes pièces qui se jouent sur la terre ont été composées dans le ciel . » 27. Qui vont tomber. 28. Il les compare à
s, 1628. 33. Je lis ailleurs dans Balzac : « Sous la sérénité d’un ciel si bénin, il me semblait visiblement de renaître,
ment, Sans bouger de la terre, allez au firmament. Faites que tout le ciel branle à votre cadence, Et pesez vos discours mes
ossuet monte ici, pour ainsi dire, les degrés qui vont de la terre au ciel . — A la différence de Pascal, il est plus frappé
ces choses se trouvait à Rome. Rome était la boutique où les dons du ciel étaient mis en œuvre, et où s’achevaient les bien
utes les fleurs des champs parfument son sentier, Et l’azur d’un beau ciel y descend tout entier ; Mais, à peine échappés de
rent pourtant point, et qu’il n’y ait aucune ouverture que du côté du ciel , pour aspirer et respirer à notre Sauveur ! Et ce
et ne vivent que de l’air, qui se cachent en mer, et ne voient que le ciel  ! Ils nagent comme poissons, et chantent comme oi
esprit ; que, parmi les vanités de la terre, nous visions toujours au ciel  ; que, vivant avec les hommes, nous le louions av
L’âne passait auprès, et, se mirant dans l’eau, Il rendait grâce au ciel en se trouvant si beau : « Pour les ânes, dit-il,
it grâce au ciel en se trouvant si beau : « Pour les ânes, dit-il, le ciel a fait la terre ; « L’homme est né mon esclave, i
u de la lumière, de la médecine, des arts et de la poésie ; chassé du ciel pour avoir tué les Cyclopes, il se retira chez Ad
CRATE Dans un point de l’espace inaccessible aux hommes, Peut-être au ciel , peut-être aux lieux même où nous sommes, Il est
e aux lieux même où nous sommes, Il est un autre monde, un Élysée, un ciel , Que ne parcourent pas de longs ruisseaux de miel
autres voluptés lui prêtent d’autres sens. — Quoi ! des corps dans le ciel  ? la mort avec la vie ? — Oui, des corps transfor
hale en jets d’or et d’azur, Le cristal des ruisseaux roulant dans un ciel pur, La pourpre dont l’aurore aime à teindre ses
i de Sodome, Gomorrhe, Adama, Seboim et Lesa, consumées par le feu du ciel . 914. Cette figure, la plus hardie qu’on ait ja
 ; les pauvres l’ont déféré à son tribunal son procès lui est fait au ciel  ; et quoiqu’il ait fait largesse en mourant des b
fait largesse en mourant des biens qu’il ne pouvait plus retenir, le ciel est de fer à ses prières, et il n’y a plus pour l
ait en parlant de Voltaire, âgé de quarante ans (1734) : « Plaise au ciel que la magie de son style n’accrédite pas de faus
r, sur nos défauts s’exprimer à sou tour ; Si, pour nous réformer, le ciel prudent et sage De la parole enfin lui permettait
84. Joubert a dit : « On ne comprend la terre que quand on a connu le ciel . Sans le monde religieux, le monde sensible offre
us tendre conviction, il ajouta : « Que ferait une âme isolée dans le ciel même ? » Ces mots touchants furent presque les de
ssignolent. Les nuages laissent parfois de grandes clairières dans le ciel par où le soleil précipite des torrents de lumièr
nuages d’un éclat, d’une couleur molle et vive, du coton d’or sur un ciel bleu. » 1458. Bernardin mêle toujours à ses de
pel à mes propres sentiments) ; c’est sous la tranquille splendeur du ciel du sud, ou par les temps pluvieux, au bord de l’O
ne peuvent être imaginés ; ils ont été vus. 1471. Zénith. Point du ciel perpendiculaire à chaque point du globe terrestre
ensées et Lettres. (2 vol. in-12.) Joubert disait de lui-même : « Le ciel n’a mis dans mon intelligence que des rayons, et
aussi, ô Providence ! Mais nous qui ne connaissons pas les décrets du ciel , et à qui le ciel a donné d’autres lumières pour
e ! Mais nous qui ne connaissons pas les décrets du ciel, et à qui le ciel a donné d’autres lumières pour juger et pour nous
e ; Oui, ces superbes tours, ces palais merveilleux Qui menaçaient le ciel de leur faite orgueilleux. Ces temples que leurs
de ses dômes éclatants, se découpent à nu et crûment sur le bleu d’un ciel d’Orient ; et la ville, ainsi portée et présentée
pour le tribunal correctionnel, et, dans le second, elle attendra du ciel la récompense que les hommes laissent à Dieu le s
and il s’apaise, on sent non la joie, mais la tristesse. On dirait un ciel encore voilé qui se souvient de l’orage. 1631. F
s XVI à la dernière heure, lui dit : « Fils de saint Louis, montez au ciel . » 1649. L’ordre de Saint-George existe encore e
ins ouverts, Capables de tenir dans leurs flancs l’univers ; Puis un ciel tourmenté, nuage sur nuage ; Le soleil, comme un
36 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
avec eux, Laissent pénétrer l’air dans leurs couches fécondes, Et du ciel orageux interceptent les ondes. J’ai vu des vigne
Et du ciel orageux interceptent les ondes. J’ai vu des vignerons, du ciel favorisés, Couvrir leurs ceps de pierre ou de vas
e corps né de la poudre, à la poudre est rendu ; L’esprit retourne au ciel dont il est descendu. Les descriptions et les pe
chevaux d’Achille, et du dieu de la Thrace(c), Souffloient le feu du ciel , d’où descendoit leur race. Après cette descript
e ? tout sentoit notre douleur profonde : Tout annonçoit nos maux, le ciel , la terre et l’onde, Le hurlement des chiens et l
mbre, épouvantent nos murs ; Même en un jour serein l’éclair luit, le ciel gronde, Et la comète en feu vient effrayer le mon
s combattans Une seconde fois s’égorger dans ses champs. Deux fois le ciel souffrit que ces fatales plaines S’engraissassent
porté dans les jardins fortunés de l’Elyséed. Cependant la vue de ce ciel serein, de ces riches côteaux, de cette plaine ri
rs tombeaux. Mais dans ces jours, hélas ! si du bruit du tonnerre, Le ciel dans son courroux épouvante la terre, Ils frisson
cordée à tous tant que nous sommes. C’est par ses nœuds sacrés que le ciel nous unit : Le ciel nous récompense, et lé ciel n
ue nous sommes. C’est par ses nœuds sacrés que le ciel nous unit : Le ciel nous récompense, et lé ciel nous punit. Quiconque
s nœuds sacrés que le ciel nous unit : Le ciel nous récompense, et lé ciel nous punit. Quiconque en ses discours, par un pub
e. J’adorai comme un Dieu ce mortel orgueilleux, Qui fit la guerre au ciel , et détrôna les Dieux. L’âme ne me parut qu’une f
belle venant montrer à son tuteur le logis de Valère, dit à part : O ciel  ! sois-moi propice ; et seconde en ce jour Le str
harge avec joie de cette commission, et veut décacheter la lettre. Ah ciel  ! gardez-vous bien de l’ouvrir, dit Isabelle. Lu
st une coquette dont le misanthrope est amoureux. Alceste à part. O ciel  ! de mon transport puis-je être ici le maître. C
déloyautés n’ont rien de comparable ; Que le sort, les démons, et le ciel en courroux N’ont jamais rien produit d’aussi méc
rtine. Qui parle d’offenser grand mère ni grand père ? Philaminte. O ciel  ! Belise. Grammaire est prise à contre-sens par
aue en ces lieux n’ensanglante l’autel. Pour obtenir les vents que le ciel vous dénie, Sacrifiez Iphigénie. Agamemnon press
j’ai vécu, Les vainqueurs sont jaloux du bonheur du vaincu. Quand le ciel me voulut, en rappelant Mécène(a), Après tant de
ttoit mon envie ; Je distinguois déjà le port de Cydonie(c) : Mais le ciel ne m’offroit ces objets ravissans, Que pour rendr
es vents opposés, les vagues ramassées, De l’abîme profond jusques au ciel poussées, Dans les airs embrasés, agitoient mes v
mes Braver l’idolâtrie et montrer qui nous sommes. C’est l’attente du ciel  ; il nous la faut remplir ; Je viens de le promet
is dans ce temple enfin la mort est assurée. Polyeucte. Mais dans le ciel déjà la palme est préparée. Néarque. Néarque. P
Pourquoi mettre au hasard ce que la mort assure ? Quand elle ouvre le ciel , peut-elle sembler dure ? Je suis chrétien, Néarq
pe la plus éblouissante. On y voit au nombre des acteurs les dieux du ciel , de la terre, des enfers ; des ombres, des démons
Les efforts d’un géant qu’on croyoit accablé, Ont fait encor gémir le ciel , la terre et l’onde. Mon empire s’en est troublé 
Pour pénétrer les royaumes profonds Qui me sont échus en partage. Le ciel ne craindra plus que ses fiers ennemis Se relèven
liguèrent contre lui les peuples armés de l’Asie et de l’Afrique. Le ciel daigna favoriser ses efforts ; et le héros ramena
travaux au-delà des forces humaines, établit un nouvel empire sous un ciel inconnu et sous d’autres étoiles. Qu’on ne me van
vant les yeux vers l’astre de la nuit, Déesse, dit-il, qui brillez au ciel et qui présidez aux forêts, si mon père Hyrtacus
le seul coupable. Celui-ci n’a osé ni pu vous nuire. J’en jure par le ciel et par ces astres : son crime est d’avoir trop ai
a colère. Barbare, dit-il à Pyrrhus, s’il y a quelque justice dans le ciel , qui punisse les crimes, que les Dieux vengent l’
répandues dans les airs, n’y sont plus que des vapeurs enflammées. Le ciel semble une noire fournaise : les yeux ne trouvent
es comètes et chargé d’exhalaisons funestes. O terre malheureuse ! le ciel te refuse sa rosée ! Les herbes et les fleurs mou
, il doit éclore un monde, Dont l’habitant nouveau comblé des dons du ciel , Sera le favori du Fils de l’Eternel. C’est là qu
lendeur Eclaira des enfers l’obscure profondeur. Long-temps contre le ciel ses ennemis hurlèrent : Long-temps les boucliers
es de notre nation, lorsque S. Louis transporte Henri IV en esprit au ciel et aux enfers. Ce brillant morceau nous intéresse
mme un cédre, et leur donne des lois. Ce roi, qu’à nos ayeux donna le ciel propice, Sur son trône avec lui fit asseoir la ju
traits des humains qui doivent naître un jour….. Approchons-nous ; le ciel te permet de connoître Les rois et les héros qui
ct s’enfuit, Et vers la vérité le doute les conduit. Et toi, Fille du ciel , toi, puissante harmonie, Art charmant, qui polis
eau. Brontin tient un maillet, et Boirude un marteau. La lune, qui du ciel voit leur démarche altière, Retire en leur faveur
37 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
par les prophètes, attendu des nations, cet homme enfin, descendu du ciel , a chassé, a exterminé les dieux de la terre3.
au Capitole, où ils croient que Dieu était aussi présent que dans le ciel , et qu’il avait enfermé le destin de la monarchie
en docteurs des rois et des nations, en professeurs de la science du ciel . Ils ont pris dans leurs filets les orateurs et l
38 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
ait osé défier : La Fortune t’appelle au rang de ses victimes, Et le ciel , accusé de supporter tes crimes,   Est résolu de
i pitié ni clémence,   Qui te parle pour eux6. Ils ont beau vers le ciel leurs murailles accroître, Beau d’un soin assidu
le séjour de la mort, — et le soir, tandis que la lune brille dans le ciel et que je médite près de ce triste lieu, j’entend
39 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
euse, aux ailes de colombe, De mes sabots, là, j’oubliai le poids. Du ciel , ici, sur moi la foudre tombe, Et m’apprivoise av
;   On admirait son cortége.   Chacun disait : Quel beau temps !   Le ciel toujours le protége.   Son sourire était bien dou
euples sans nombre Attendaient prosternés sous un nuage sombre Que le ciel eût dit oui ! Sentaient trembler sous eux les Eta
40 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
bre d’ambition, de soins debarrassé, » Je me plais dans le rang où le ciel m’a placé : » Et, pauvre sans regret, ou riche sa
de, Que le caprice vain d’un aveugle hasard. À ce désordre affreux le ciel n’a point de part, Et du lâche Rufin la ruine exe
té de l’homme de bien, et avoir joui, avec une apparente sécurité, du ciel même qu’ils irritaient ? Où serait donc le prix d
nfaits qu’il répand. ……………………………………………… Tels ces arbres heureux et du ciel protégés, Que l’humide Aquilon n’a jamais outragé
Tantôt dans ses guérets, tantôt dans son bercail, Il rend hommage au ciel des fruits de son travail. (Ibid.) C’est là préc
41 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
rian : L’Amitié Tendre amitié, délices des bons cœurs, c’est dans le ciel que tu pris naissance ; tu descendis sur la terre
’on se figure un pays sans verdure et sans eau, un soleil brûlant, un ciel toujours sec, des plaines sablonneuses, des monta
évitablement damner. Il s’exprime ainsi : Sganarelle, à don Juan. Ô ciel  ! qu’entends-je ici ? Il ne vous manquait plus qu
donne la vie ; la vie finit par la mort ; la mort nous fait passer au ciel  ; le ciel est au-dessus de la terre ; la terre n’
ie ; la vie finit par la mort ; la mort nous fait passer au ciel ; le ciel est au-dessus de la terre ; la terre n’est point
dre. La terre lui présente tous ses crimes et ceux de sa famille ; le ciel , des aïeux, qui la font rougir ; les enfers, des
. Elle s’écrie : J’ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Le ciel , tout l’univers est plein de mes aïeux. Où me cac
42 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222
que je connais bon ; je m’en rapporterai à ton jugement. — Grâces au ciel , lui dis-je, Monseigneur, vous êtes encore fort é
homélie que celle qui n’a pas votre approbation. Mon esprit, grâce au ciel , n’a encore rien perdu de sa vigueur. Désormais j
, allez dire à mon trésorier qu’il vous compte cent ducats, et que le ciel vous conduise avec cette somme. Adieu, monsieur G
43 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
de Pauline7   Que comme un obstacle à mon bien. Saintes douceurs du ciel , adorables idées1, Vous remplissez un cœur qui vo
Dieu des chrétiens, c’est le mien, c’est le vôtre ; Et la terre et le ciel n’en connaissent point d’autre. Pauline. Adorez-
t bien digne des pleurs que mon amour vous donne ; Et si l’on peut au ciel sentir quelques douleurs,J’y pleurerai pour vous
e quitter, tu veux donc me séduire ? Polyeucte. C’est peu d’aller au ciel , je vous y veux conduire. Pauline. Imaginations 
  Je n’adore qu’un Dieu, maître de l’univers4 Sous qui tremblent le ciel , la terre et les enfers ; Un Dieu qui, nous aiman
e, amour, plaisir, fugitive beauté ; Beauté, présent d’un jour que le ciel nous envie, Ainsi vous tomberez, si la main du gé
44 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
ait un art d’empoisonner les hommes. La philosophie est un présent du ciel  ; elle nous a été donnée pour porter nos esprits
ue nous savons peu ce que nous faisons, quand nous ne laissons pas au ciel le soin des choses qu’il nous faut, quand nous vo
es transports incroyables ; et ce fils, que j’obtiens en fatiguant le ciel de mes prières, est le chagrin et le supplice de
mettre une borne à tes déréglements, prévenir sur toi le courroux du ciel , et laver, par ta punition, la honte de t’avoir f
45 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
:              Il fait si bien qu’il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l’e
eur fût inaltérable, et sans aucun mélange de soucis et de peines. Le ciel , sous lequel ils vivaient, n’était pas toujours s
ment fixée sur son père : seulement il regardait de temps en temps le ciel à travers le feuillage, et des larmes de joie cou
ux courbés sous le poids de leurs fruits ? Pourquoi la bénédiction du ciel serait-elle sur nos troupeaux et sur les producti
, tu verses des larmes de joie ; lorsque tournant tes regards vers le ciel , tu me donnes ta bénédiction d’un air content, ah
. Mais sans cesse ignorants de nos propres besoins, Nous demandons au ciel ce qu’il nous faut le moins. Les peintures vives
nce, Vous le verrez bientôt les cheveux hérissés, Et les yeux vers le ciel de fureur élancés, Ainsi qu’un possédé que le prê
ue jour Saluer à grands flots le soleil de la Cour. Mais la faveur du ciel vous donne en récompense Du repos, du loisir, de
st l’ode proprement dite, qui, suivant Boileau 267, Élevant jusqu’au ciel son vol ambitieux, Entretient dans ses vers comme
es tempêtes, et contre l’impiété effrénée des mortels, qui bravant le ciel par leurs crimes, ne permettent pas à Jupiter de
l’abondance et l’impétuosité, à un fleuve qui grossi par les eaux du ciel , se précipite en bouillonnant, du haut des montag
46 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
ents ; Non que j’y croie au fond l’honnêteté blessée : Me préserve le ciel d’en avoir la pensée ! Mais aux ombres du crime o
; Et qu’encor vaut-il mieux s’en remettre, au besoin, A ceux à qui le ciel en a commis le soin. Madame, je vous crois aussi
grand homme. Tels hommes rarement se peuvent présenter. Et, quand le ciel les donne, il faut en profiter. De ces mains, don
nd à franchir ses limites. Boileau.) 3. Ce mot gloire veut dire le ciel entr’ouvert. 4. Je lis dans Balzac cette page p
faire rire ; toutes les richesses de la nature sont à moi, depuis le ciel jusqu’à l’eau des rivières, et j’obtiens aisément
47 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
e lyre informe, et les sons de sa voix Emeuvent l’air et l’onde et le ciel et les bois. »     Mais il entend leurs pas, prêt
los, Je vis près d’Apollon, à son autel de pierre, Un palmier, don du ciel , merveille de la terre2. Vous croîtrez, comme lui
ts, et son fer intrépide Chassa l’impie Anglais, usurpateur avide. Le ciel les fit humains, hospitaliers et bons, Amis des d
48 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
Quelle maison pour lui ! L’on y tournait à peine.             Plût au ciel que de vrais amis, Telle qu’elle est, dit-il, el
es presse tour à tour. Et de son cœur la voix reconnaissante Bénit le ciel et rend grâce à l’amour. Parny. Lecture. — Voi
dicis : Paissez, chères brebis, jouissez de la joie           Que le ciel vous envoie. À la fin sa clémence a pitié de vos
) se recourbe en replis tortueux, jettent la terreur dans l’âme ; le ciel et la terre en sont épouvantés. L’admirable ficti
49 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
nce ; elle élève sa tige, étend ses rameaux, préparant aux oiseaux du ciel , aux plus frêles créatures, un doux ombrage et un
ent dans leur ceinture. Le reste leur sera donné comme aux oiseaux du ciel , qui trouvent chaque jour la pâture de chaque jou
ue présente la surface des forêt ; les arbres gris se perdent dans un ciel gris. À l’occident de la maison est un étang enca
re un instant. Ce travail si pénible, c’est le travail qui enfante le ciel  : il est là ; il est tout près de nous ; levons l
50 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
Pense de l’art des vers atteindre la hauteur : S’il ne sent point du ciel l’influence secrète, Si son astre en naissant ne
demander, puisque vous le savez ? ACHILLE. Pourquoi je le demande ? O ciel  ! le puis-je croire, Qu’on ose des fureurs avouer
s, qui, de l’Asie embrassant la conquête, Querellez tous les jours le ciel , qui vous arrête ; Vous, qui, vous offensant de m
st-ce toi, chère Elise ? O jour trois fois heureux ! Que béni soit le ciel qui te rend à mes vœux, Toi qui, de Benjamin comm
st un joug, et c’est ce qui m’en plaît. (Sat. X.) Qu’on n’a reçu du ciel un cœur que pour aimer. (Sat. X.) Et qui, parce
l pouvait composer avec de pareils éléments : Hippolyte à Thésée. Le ciel n’est pas plus pur que le fond de mon cœur. (Ph
51 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
er l’empire romain. Dieu les a multipliés et tenus en réserve sous un ciel glacé, pour punir Rome païenne et enivrée du sang
tempérie de l’air, ni le milieu fatal de la ligne où l’on découvre un ciel nouveau, ni les flottes ennemies, ni les côtes ba
sanctifié doit être la vie de votre cœur. Il vous regarde du haut du ciel où il prie pour vous, et où il veut que vous régn
Christ voulait que ses disciples fussent pour lui quand il montait au ciel  : « Si vous m’aimiez, disait-il, vous vous réjoui
nature idéale. L’art s’épanouit avec volupté, comme la fleur sous un ciel serein. Il recherche la lumière, les souffles car
vres de l’homme ? La lumière grise et terne ou brillante et dorée, le ciel habituellement serein ou orageux, l’aspect riant
52 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre II. Du Sublime dans les Choses. »
sont ces plaines où l’œil ne rencontre point de limites, la voûte du ciel ou l’étendue sans bornes de l’Océan. Tout ce qui
reur : la perspective, par exemple, d’une plaine immense, l’aspect du ciel pendant une belle nuit, ou les sentiments moraux
53 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
s soupirs seront peut-être comme une noble pensée qui remonte vers le ciel . « O France ! terre de gloire et d’amour ! si l’e
nspirât même le mépris des périls, à quoi vous serviraient votre beau ciel , vos esprits si brillants, votre nature si fécond
e ; mais parfois il me semble que j’ai fatigué la Divinité, et que le ciel est d’airain pour moi. Loin de tourner la vivacit
54 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
e fut un peu avant Noël, — [alors] qu’on mettait jambons au sel. — Le ciel était clair et étoilé, — et le vivier était telle
ours la Charente, dans laquelle les animaux qui vont boire, voient le ciel aussi clairement que nous faisons470, et jouissen
que nous savons peu ce que nous faisons quand nous ne laissons pas au ciel le soin des choses qu’il nous faut, quand nous vo
es transports incroyables ; et ce fils, que j’obtiens en fatiguant le ciel de vœux, est le chagrin et le supplice de cette v
e d’un honnête homme, et qu’il y a de la lâcheté à déguiser ce que le ciel nous a fait naître, à se parer, aux yeux du monde
voir tous les secrets de l’avenir, faire descendre, comme on veut, du ciel sur les métaux des impressions de bonheur644, com
n’a été en ma puissance de concevoir comme648 on trouve écrit dans le ciel jusqu’aux plus petites particularités de la fortu
, et ne témoignez pas à votre frère un visage chagrin, pendant que le ciel , et Dieu même, si l’on peut parler de la sorte, l
Lorsque j’arrivai, je1066 fus regardé comme si j’avais été envoyé du ciel  : vieillards, hommes, femmes, enfants, tous voula
es et leur inspire une douce rêverie : le bon Parouba1140 admirait le ciel , comme un Allemand admire Saint-Pierre de Rome114
toujours au centre de votre promenade et vous voyez ce qu’on nomme le ciel , et qui n’est point le ciel, arrondi sur votre tê
promenade et vous voyez ce qu’on nomme le ciel, et qui n’est point le ciel , arrondi sur votre tête. — Et ces étoiles, monsie
Le chameau Les Arabes regardent le chameau comme un présent du ciel , un animal sacré, sans le secours duquel ils ne p
’on se figure un pays sans verdure et sans eau, un soleil brûlant, un ciel toujours sec, des plaines sablonneuses, des monta
des premiers avec ma troupe1196. Si quelques mariages, plus bénis du ciel que ceux des villes, se faisaient à mon voisinage
, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au ciel , un cri général, un crescendo public, un chorus u
omte. — Vous êtes gentilhomme ? (Le greffier écrit.) Figaro. — Si le ciel l’eût voulu, je serais le fils d’un prince.    Le
s, qui couvent sous les herbes ; les alouettes, qui s’élèvent vers le ciel , au-dessus de leurs nids. On entend de tous côtés
dant grâce, il ôta sa pipe de sa bouche, et, levant son rotin vers le ciel , il jura, par un affreux serment, qu’il pardonnai
our former le voile transparent qui couvre alors ces campagnes. Si le ciel , dans sa bonté, me réservait un de ces moments si
y avait pas un qui ne fût fou sans remède. « C’est une bénédiction du ciel , disaient-ils, pour eux et pour leurs parents, s’
eurs flots de verdure, en s’éloignant, semblent monter dans l’azur du ciel , où ils s’évanouissent. On voit dans ces prairies
its dont les ombres transparentes semblent craindre de cacher le beau ciel de la Grèce : ce n’étaient point des ténèbres, c’
ouver. Un instant séparés sur la terre, nous nous rejoindrons dans le ciel . » Eudore avait réservé pour ce dernier moment un
nsée de la terre, il tourne son esprit et son cœur uniquement vers le ciel . (Les Martyrs, livre XXIV.) Les Francs1426
l vous fait faire un grand trajet ; il vous transporte de la terre au ciel . — Le Roi. Je passe d’une couronne corruptible à
illit, se dit à lui-même quelques mots à voix basse, leva les yeux au ciel , s’agenouilla, posa sa tête sur le billot : l’exé
ries par la vieillesse et consumées par le zèle, il les éleva vers le ciel , d’où lui était venu le courage et d’où lui venai
heur et de celle de sa femme. Nous les vîmes élever leurs bras nus au ciel , se tordre les mains comme dans les convulsions d
le soleil va paraître, elle part du sillon comme une flèche, porte au ciel l’hymne de joie. Sainte poésie, fraîche comme l’a
l ne retombera pas. Tremblant, il nage soutenu du paternel souffle du ciel , des cris rassurants de sa mère… Tout est fini… D
t la terre !… Et, encore une fois, le vaste silence de la terre et du ciel  ! et comme un commandement militaire à un peuple
ie avec un sourire malin. — Allons, mon petit Pierre, tu cherches ton ciel de lit ? Il est fait de verdure, ce soir, mon enf
t prier le bon Dieu pour qu’elle aille se réchauffer avec lui dans le ciel . Crois-tu qu’elle y soit à présent ? — Je l’espèr
et l’adieu d’âmes tourmentées qui s’efforcent de trouver le chemin du ciel , et qu’une invincible fatalité force à planer non
n excitait à la dévorer. Elle ne cessait de prier, les yeux élevés au ciel . Aucune bête, ce jour-là, ne voulut d’elle. Ce pa
lumière et de la vie, — et qu’une sorte de pâleur s’étendait dans le ciel , alors Kobus s’éveillait ; il avait entendu ces c
lieue, et le cri des grands aigles qui se perdent dans l’immensité du ciel . (La Grèce contemporaine 1716, chap. I, ii.)
deux jours, la grande voix sinistre1795 gémissait autour de nous. Le ciel était très noir ; il était comme dans ce tableau
ssus1803, gerbes d’écume lancées de la mer, pluie et grêle lancées du ciel  ; essayant avec leurs mains crispées de froid qui
rideaux sombres, derrière toutes ces masses d’eau qui étaient dans le ciel / le soleil venait de disparaître, parce que c’éta
our leur faire une plus rude guerre, Tout l’élément du feu tombait du ciel en terre. Après ce passe-temps, on dansa jusqu’au
nt de faire assassiner Britannicus2420 Burrhus De votre bouche, ô ciel  ! puis-je rapprendre ? Vous-même, sans frémir, av
ence ? Songez-vous au bonheur qui les a signalés ? Dans quel repos, ô ciel  ! les avez-vous coulés ! Quel plaisir de penser e
énit, on m’aime : On ne voit point le peuple à mon nom s’alarmer ; Le ciel dans tous leurs pleurs ne m’entend point nommer ;
mourut par un crime, un crime l’a vengé. Changez avec l’État, que le ciel a changé : Périsse avec Valois votre juste colère
tre juste colère ! Bourbon n’a point versé le sang de votre frère. Le ciel , le juste ciel, qui vous chérit tous deux, Pour v
pé dans un piège funeste, Sous les coups d’un barbare.... Isménie. O ciel  ! que faites-vous2490 ? Polyphonie. Quoi ! vos r
Égisthe. Moi ! votre fils ? Mérope, en l’embrassant. Tu l’es : et ce ciel que j’atteste, Ce ciel qui t’a formé dans un sein
ls ? Mérope, en l’embrassant. Tu l’es : et ce ciel que j’atteste, Ce ciel qui t’a formé dans un sein si funeste, Et qui tro
er : Je dois un autre exemple, et je viens le donner. (A Alvarez.) Le ciel , qui veut ma mort, et qui l’a suspendue, Mon père
i me plonge au cercueil, Gémir l’humanité du poids de mon orgueil. Le ciel venge la terre : il est juste ; et ma vie Ne peut
ire. (A Alvarez.) Daignez servir de père à ces époux heureux : Que du ciel , par vos soins, le jour luise sur eux ! Aux clart
e pleurs délicieux. (Les Jardins, chant II.) Soirée d’hiver Le ciel devient-il sombre ? Eh bien ! dans ce salon, Près
l’uniforme verdure. Vois l’abricot naissant, sous les yeux d’un beau ciel , Arrondir son fruit doux et blond comme le miel ;
le, Que j’ai, non pas pour moi, contraint d’être fertile ; Où sous un ciel brûlant je moissonne le grain Qui va nourrir un a
eaux de^ l’oiseleur cruel, Plus vive, plus heureuse, aux campagnes du ciel Philomèle2588 chante et s’élance. Est-ce à moi de
pour mon âme ! Tombez, murs impuissants, tombez ! Laissez-moi voir ce ciel que vous me dérobez ! Architecte divin, tes dômes
rta qu’une pensée De sa jeunesse au tombeau ! Triste, hélas ! dans le ciel même, Pour revoir celui qu’elle aime Elle revient
619 ! Étends sur eux la main de ta clémence ! Ils ont péché ; mais le ciel est un don ! Ils ont souffert ; c’est une autre i
ndri, Ne refuserait pas de la rendre à leur cri.... Mais remettant au ciel un cœur transi de doute Pour qu’un guide invisibl
e, Marquait de leur sueur les haltes de leur route.... Les étoiles du ciel commençaient de jaillir, La nuit dans ses terreur
75 disait, tenant les saintes amulettes2676 : « Sire, on voit dans le ciel des nuages de feu ; Suspendez votre marche : il n
îne. Sort cruel ! Je voudrais embaumer ton vol de mon haleine Dans le ciel  ! Mais non, tu vas trop loin ! Parmi des fleurs s
Saint-Leu2695, Une terrasse qui s’incline Entre un bois sombre et le ciel bleu ? C’est là que nous vivions. — Pénètre, Mon
veux-tu, pleureuse ? Je suis la tempête et l’effroi ; Je finis où le ciel commence : Est-ce que j’ai besoin de toi, Petite,
et pâlit. C’est la mère. Elle est seule. Et dehors, blanc d’écume, Au ciel , aux vents, aux rocs, à la nuit, à la brume, Le s
s peuples noirs devant moi sont passés ; Je crois avoir plané dans le ciel solitaire ; Il m’a semblé parfois que je quittais
r paupière Des rayons colorés de la chaude lumière, Et contemplent le ciel dans ses feux les plus beaux ; Que d’autres, près
e, Et s’endorment le soir au doux chant des oiseaux : Ils ont reçu du ciel un regard favorable. Ils sont nés, ces mortels, s
la main à la main, L’un y boit son bonheur, et l’autre sa misère ; Le ciel a mis l’oubli pour tous au fond du verre ; Je sui
poli ? Ah ! celui-là vit mal qui ne vit que pour lui. L’âme, rayon du ciel , prisonnière invisible, Souffre dans son cachot27
Ton orgueil est scellé comme un cercueil de plomb. Tu crois punir le ciel en lui gardant rancune ; Et tout ce que tu peux,
un peu, « Aux blanches terrasses de Malte, « Entre l’eau bleue et le ciel bleu. » La sixième : « Qu’on est à l’aise « Au Ca
u soleil d’or, au printemps vert ! (Émaux et Camées.) Noël Le ciel est noir, la terre est blanche ; Cloches, carillo
us. La neige au chaume coud ses franges ; Mais sur le toit s’ouvre le ciel , Et, tout en blanc, le chœur des anges Chante aux
bleu, Plongé, comme l’on fait d’un vêtement de laine, Dans la cuve du ciel par un teinturier dieu ? » Puis, s’approchant du
fus-je compté Parmi ceux qui sont morts en criant : « Liberté ! » Le ciel voyait ma gloire avec un œil d’envie2851 ; Le cie
: « Liberté ! » Le ciel voyait ma gloire avec un œil d’envie2851 ; Le ciel n’a prolongé ma déplorable vie Que pour mieux avi
’Eschyle, acte IV, sc. iv.) Réhabilitation de la fourmi2854 Le ciel obscurci, la bise venue, La cigale, ayant chanté
 Mangez et chantez, aimable personne ! Vos chants me feront revoir le ciel bleu, Et me rendront plus que je ne vous donne ! 
orday2856 Le soleil disparaît dans sa couche embrasée ; L’azur du ciel a pris une teinte rosée ; Après les feux du jour,
nés Surpassent en vigueur nos amis blasonnés2865. Non, m’en garde le ciel  ! que j’absolve leurs crimes, Moi, leur victime,
Nous les méprisions trop ; et moi-même, après tout, Je sens que si le ciel m’eût fait naître en roture, J’aurais mal enduré
iv.) La chasse de l’aigle L’aigle noir aux yeux d’or, prince du ciel mongol, Ouvre, dès le premier rayon de l’aube cla
, Elle rit aux enfants sans quitter son travail, Sur le fond clair du ciel , tout en noir, adossée A la barre du large et pui
laires, Et, pareille au linot, de buisson en buisson, Elle lançait au ciel ses notes les plus claires. O souffle des beaux j
t que tous les remords, tous les pleurs d’ici-bas, Toutes les eaux du ciel ne l’effaceraient pas ! Berthe. Tu veux partir,
it pas que l’Empereur pardonne, S’il faut que la mort parle et que le ciel ordonne, Eh bien, Gérald, au nom de mon père....
Dont je traînais partout l’implacable anathème, Quand j’implorais du ciel une pitié suprême, Je trouvais des lions debout d
les herbes, Plus de rires le soir sur les meules de gerbes ! Adieu le ciel , l’enclos, mon grand-père et mon chien !… » Quand
rant les gâteaux et le miel, Ni tant d’amis nouveaux n’effacèrent ton ciel , Provence, de mon cœur tout plein de ta mémoire.
uand les premiers oiseaux, chantant leurs chansonnettes, Font dans le ciel plus pur vibrer leurs voix plus nettes, A l’époqu
. Pierre Je ne dis pas ; mais quand vous verrez cette terre, Son beau ciel , la prairie immense et solitaire, Et les vierges
gas2971 dans l’équipage ? Pierre Non, bien sûr. janik, regardant le ciel et comme se parlant à elle-même. Et le soir, qua
n malin, Je suis un grand chemin qui marche2977. En miroitant sous le ciel clair Je porte les vaisseaux jusqu’à la vaste mer
Exécrations, serments accompagnés de malédictions, comme : « Que le ciel me punisse, si… ». 394. Quand et quand, en même
. — Si lés animaux de la terre de Balzac voient dans la Charente « le ciel aussi clairement que nous faisons », c’est que l’
st que l’eau de cette rivière est très pure et très limpide et que le ciel s’y reflète : c’est tout ce que voulait dire Balz
fallu qu’on pût montrer, dans plusieurs cas, qu’un état identique du ciel avait correspondu à des événements identiques dan
on n’a jamais observé deux moments précis où l’on pût affirmer que le ciel était exactement dans le même état. — Il est prob
les pauvres l’ont déféré à son tribunal ; son procès lui est fait au ciel  ; et, quoiqu’il ait fait largesse en mourant des
t fait largesse en mourant des biens qu’il ne pouvait pas retenir, le ciel est de fer à ses prières, et il n’y a plus pour l
e d’un homme aurait dépendu de la position de certains astres dans le ciel au moment de sa naissance. 990. Un panégyrique é
lui un coup malheureux. 2443. Andromaque, V, v : Oui, je te loue, ô ciel  ! de ta persévérance. 2444. Il est sec : il est
ndue que la destinée de chaque homme dépendait de la position dans le ciel de certains astres au moment de sa naissance. — S
tant, un rayon de pensée, De voir étinceler sur son front assombri Ce ciel , qui d’un rayon n’est jamais appauvri ! Elle est
55 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
e d’un honnête homme, et qu’il y a de la lâcheté à déguiser ce que le ciel nous a fait naître, à se parer, aux yeux du monde
ue nous savons peu ce que nous faisons, quand nous ne laissons pas au ciel le soin des choses qu’il nous faut, quand nous vo
es transports incroyables ; et ce fils, que j’obtiens en fatiguant le ciel de mes prières, est le chagrin et le supplice de
, mettre un terme à tes déréglements, prévenir sur toi le courroux du ciel , et laver, par ta punition, la honte de t’avoir f
56 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
trompant, donne de vrais plaisirs : Mais aux mortels chéris à qui le ciel l’envoie, Elle n’inspire point une infidèle joie 
humains ; Les écueils sont fréquents, les vents sont incertains ; Le ciel , pour aborder cette rive étrangère, Accorde à tou
t Les pleurs de l’innocent que vous faites couler, Mon vengeur est au ciel  : apprenez à trembler1. 1. Je lis dans M. Sa
sait en parlant de Voltaire, âgé de quarante ans (1734) : « Plaise au ciel que la magie de son style n’accrédite pas de faus
57 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
 Mais l’innocence est la vertu des anges, La fleur qui ne germe qu’au ciel . (P. Reynier.) 48. Une pensée juste est celle qu
ncapable d’occuper le premier. De même, on dirait sans figure : Si le ciel et la terre pouvaient parler, ils répondraient. M
rre.) Pour nous montrer qu’une princesse a bien profité des grâces du ciel , Bossuet nous dit : Cette jeune plante, ainsi ar
el, Bossuet nous dit : Cette jeune plante, ainsi arrosée des eaux du ciel , ne fut pas longtemps sans porter des fruits. 17
oir le nº v.) Chateaubriand peint ainsi l’espérance : Il est dans le ciel une puissance divine, compagne assidue de la reli
il se rapporte. Je ne vois point le peuple à mon nom s’alarmer ; Le ciel dans tous leurs pleurs ne m’entend point nommer.
r Pense de l’art des vers atteindre la hauteur, S’il ne sent point du ciel l’influence secrète. § II. Des figures de pe
mage n’est-il qu’une ombre ? Ce que Jésus-Christ est venu chercher du ciel en ferre, ce qu’il a cru pouvoir, sans se ravilir
Grâce aux dieux, mon malheur passe mon espérance ! Oui, je te loue, ô ciel , de la persévérance. Ta haine a pris plaisir à fo
lum,     Sidera pro facibus, pro lacrymis maria. Son cercueil est le ciel  ; son tombeau, l’univers ; Les astres, ses flambe
thalie.) 218. L’imprécation est une figure par laquelle on invoque le ciel , les enfers, ou quelque puissance supérieure, con
des ennemis ; tantôt elle sert à appeler sur soi-même la punition du ciel sous la forme d’un souhait ou d’un serment : Si
rusalem in principio laetitiæ meæ ! (Ps. c xxxvi.) Tombe sur moi le ciel , pourvu que je me venge ! (Corneille.) On peut v
gradée, et souvenez-vous que ce serait un sacrilège de porter dans le ciel des affections grossières et terrestres. En secon
éal de la grandeur. En un mot, les poètes épiques ont pour domaine le ciel , la terre, les enfers, et ils sont vraiment les p
retenir la tristesse dans son cœur. La tranquillité et le silence, un ciel obscur, un bois solitaire, des ruines grandioses,
ous garder ? L’injuste fortune Me les a ravis, En vain j’importune Le ciel par mes cris ; Il rit de mes craintes, Et, sourd
anmoins au nombre des ravisseurs qui ne posséderont pas le royaume du ciel , franchissez le pas, et ne mettez pas d’autres bo
, Et de ses propres mains déchire ses entrailles ! Que le courroux du ciel , allumé par mes vœux, Fasse pleuvoir sur elle un
es te dévorent, les vers forment ton vêtement. Comment es-tu tombé du ciel , astre brillant, fils de l’aurore ? Comment es-tu
e et sainte. Les mains croisées sur la poitrine et levant les yeux au ciel  : Je suis celui que tous cherchez, dit-il, mon sa
s dignes prêtres ; ils prieront pour vous sur la terre et moi dans le ciel . La dignité et le courage du vieillard les émure
elire aux pages du saint livre L’histoire du berger que protégeait le ciel , Ou Débora partant pour sauver Israël. Bientôt d’
! N’êtes-vous plus le Dieu qui commande aux armées ? Si nos fautes du ciel allument le courroux, Ne frappez que moi seule, o
l’histoire de ma vie : Je n’ai point mérité qu’elle me soit ravie. Le ciel , qu’on ose ici m’accuser de trahir, Avait tout co
maux leur tristesse, aux voluptés leurs charmes ; De l’homme vers le ciel élance tous les vœux. Absent de cet atome et prés
mes Braver l’idolâtrie et montrer qui nous sommes. C’est l’attente du ciel , il nous faut la remplir ; Je viens de le promett
ais dans ce temple enfin la mort est assurée. POLYEUCTE. Mais dans le ciel déjà la palme est préparée. NÉARQUE. Par une sain
Pourquoi mettre au hasard ce que la mort assure ? Quand elle ouvre le ciel , peut-elle sembler dure ? Je suis chrétien, Néarq
de notre famille ? « Mon cœur et Néomi me l’assurent tous deux, — « Ô ciel , répond Booz, ô jour trois fois heureux) « Vous ê
58 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
r, dit à son fils Antiochus et à la princesse son épouse : Puisse le ciel tous deux vous prendre pour victimes, Et laisser
, Et de ses propres mains déchire ses entrailles ! Que le courroux du ciel allumé par mes vœux, Fasse pleuvoir sur elle un d
udre il les fait tous rentrer. Au seul son de sa voix la mer fuit, le ciel tremble : Il voit comme un néant tout l’univers e
se trouvent dans ce Poète. Jupitera leur avait permis de descendre du ciel , et de se mêler dans le combat des Grecs et des T
que ce père des Dieux, en secouant sa terrible chevelure, ébranle le ciel , la terre et les mers . Ces trois poètes, dit Rol
59 (1839) Manuel pratique de rhétorique
caractère sacré dont il est revêtu, il presse, il commande au nom du, ciel même, et termine par une protestation touchante d
mage n’est-il qu’une ombre ? Ce que Jésus-Christ est venu chercher du ciel en la terre, ce qu’il a cru pouvoir, sans s’avili
anée ; « Des enfants de Lévi la troupe consternée « En poussa vers le ciel des hurlements affreux. « Moi seul, donnant l’exe
arrêt qui nous condamne, est un arrêt injuste ; « Mais il est dans le ciel un tribunal auguste, « Que le faible opprimé jama
n replis tortueux. Ses longs mugissements font trembler le rivage, Le ciel avec horreur voit ce monstre sauvage ; La terre s
tendant la main Il ouvre un œil mourant qu’il referme soudain ; « Le ciel , dit-il, m’arrache une innocente vie, « Prends so
vain l’homme timide invoque un Dieu suprême, « Tranquille au haut du ciel , il nous laisse à nous-même ; « Le parti le plus
ça l’action de grâces ; toute la France suivit, on y élevait jusqu’au ciel le coup d’essai du duc d’Enghien ; c’en serait as
vous qui jugez la terre, et -vous qui ouvrez aux hommes les portes du ciel  ; et vous, plus que tous les autres princes et pr
vec tout le reste ; des colonnes qui semblent vouloir porter jusqu’au ciel le magnifique témoignage de notre néant, et rien
elle demeure, avec le roi de la terre il faut encore servir le roi du ciel . Servez donc ce roi immortel et plein de misérico
ni tous vos arts, le plus beau spectacle qui ait jamais paru sous le ciel , l’assemblée de deux cents hommes vertueux, digne
’avantage d’une si haute naissance, et par ces grandes pensées que le ciel envoie, et par une espèce d’instinct admirable do
un roi se servir de ces deux grands chefs, et profiter du secours du ciel  ; et après qu’il en est privé par la mort de l’un
60 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
lheur à ceux que ce poids-ci regarde,     Cria notre homme, et que le ciel m’en garde ! À d’autres. » Il poursuit, prend et
ou la crainte ; Quelques-uns seulement par l’ennui des plaisirs. « Ô ciel  ! n’est-il donc point de fortune légère ?     Dis
ortes éclatantes ; Depuis que ma bergère a quitté ces beaux lieux, Le ciel n’a plus ni jour, ni clarté pour mes yeux. § 
poésie : Paissez, chères brebis, jouissez de la joie         Que le ciel nous envoie ; À la fin sa clémence a pitié de nos
ir nouveau, Fait palpiter mon cœur et penser mon cerveau ? Il lève au ciel les yeux, il s’incline, il s’écrie : « Demandez-l
étrir         Dans sa fleur trop tôt moissonnée !         Adieu, beau ciel , il faut mourir ! Tu ne reverras plus tes riante
fils de la terre La rage ambitieuse à leur honte parut, Elle sauva le ciel et rua le tonnerre         Dont Briare mourut. D
61 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
plus funeste des dernières années de Louis XIV, où il semblait que le ciel voulût faire expier à la France ses prospérités o
la ville, les sénateurs publièrent que les dieux l’avaient enlevé au ciel  ; et lui firent dresser des autels. Numa Pompiliu
s tapis de mousse et de lierre, et la couleur pâle et mélancolique du ciel n’attestaient un pays pluvieux. Ce fut bien un gé
étincelle mille fois sur les voûtes, comme feraient les étoiles d’un ciel  ; elle soutient les chapiteaux avec sa couronne a
rt avec le courage du chrétien, et s’avouant heureux d’être appelé au ciel le vendredi saint. Toutes les institutions péris
effable ravissement. Les poètes surtout, si heureusement favorisés du ciel , savent répandre sur leurs écrits cette mélodie e
t point, et vous êtes cause que je ne me plains ni de l’inclémence du ciel , ni de la stérilité de la terre, ni de l’avarice
62 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
e offre à ses amants des biens sans embarras, Biens purs, présents du ciel , qui naissent sous les pas. Solitude où je trouve
e ses efforts, Et fait si bien qu’il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine Et dont les pieds touchaient à l’em
s, L’instrument de notre supplice. Craignez, Romains, craignez que le ciel quelque jour Ne transporte chez vous les pleurs e
ux malades de la peste Un mal qui répand la terreur2, Mal que le ciel en sa fureur, Inventa pour punir les crimes de la
ie. Le lion tint conseil, et dit : « Mes chers amis5, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune. Que le
e, fit à l’âge de quatre-vingts ans : Chaque jour est un bien que du ciel je reçoi, Je jouis aujourd’hui de celui qu’il me
râces naïves et les doctes muses. Pleurez, vous tous qui avez reçu du ciel un cœur et un esprit capables de sentir tous les
63 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
ux s’élancent dans les airs. La terre au loin gémit, le jour fuit, le ciel gronde, Et l’Africain tremblant craint la chute d
ses immortels cheveux Frémissent, hérissés sur sa tête divine ; Et du ciel ébranlé la majesté s’incline6. (M. E. Aignan). V
utons Brébeuf : Quitte, quitte, dit-il, la terreur qui te presse. Le ciel à mes desseins plus que moi s’intéresse ; Et s’il
64 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253
ois de tous côtés, sans espoir, sans ressource, Et n’ai pas, grâce au ciel , un écu dans ma bourse. Hector !… Que ce coquin e
crois, au plus tôt votre argent. Valère. J’aurais les mille écus ! ô ciel  ! quel coup de grâce ! Hector, mon cher Hector, v
embarrassée. 2. Ainsi Racine, dans Andromaque : Oui, je te loue, ô ciel , de ta persévérance. 3. On dirait aujourd’hui 
65 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
pe un nerf qui l’élève et le porte au cerveau. D’innombrables filets, ciel  ! quel tissu fragile ! Cependant ma mémoire en a
e corps, né de la poudre, à la poudre est rendu, L’esprit retourne au ciel dont il est descendu.     Peut-on lui disputer sa
tout chargé de richesses immenses ? Platon, combien de fois jusqu’au ciel tu t’élances ! Descartes, qui souvent m’y ravis a
66 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
is des premiers avec ma troupe10. Si quelques mariages, plus bénis du ciel que ceux des villes, se faisaient à mon voisinage
sans être froid ; le soleil, après son coucher, avait laissé dans le ciel des vapeurs rouges dont la réflexion4 rendait l’e
une espèce de niche ou d’arcade enfoncée dans un mur de terrasse ; le ciel de mon lit était formé par les têtes des arbres ;
67 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
la vertu qui sont fort utiles ; que la théologie enseigne à gagner le ciel  ; que la philosophie donne moyen de parler vraise
rais notre théologie, et prétendais autant qu’aucun autre à gagner le ciel  ; mais ayant appris, comme chose très-assurée, qu
réussir il était besoin d’avoir quelque extraordinaire assistance du ciel et d’être plus qu’homme. Je ne dirai rien de la p
68 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
la colombe, et mes yeux se sont fatigués, constamment élevés vers le ciel . » Seigneur, me suis-je écrié, le mal m’accable :
suet, aigle de l’Éternel167, Élevait, dans son vol, la terre jusqu’au ciel . Sublime Bossuet ! aux éclats de ta foudre, Quand
riginal est cependant encore au-dessus : « Voilà ce que je demande au ciel , dit Ruth ; et puisse-t-il y ajouter le bienfait
elle qui, en l’appelant l’aigle de l’Éternel, place sa chaire dans le ciel , et n’entend plus, dans son éloquence, que la fou
69 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
e seul est debout ; elle l’a fait, en quelque sorte, pour regarder le ciel , sa patrie et son séjour. C’est la vertu qui form
p ; vous êtes sauvé ! Je suis le premier des chirurgiens ; et, par le ciel  ! pour traiter les ulcères des chevaux, mon talen
la verdure, le commerce le plus doux rapproche ces âmes fortunées. Le ciel y est toujours serein, les arbres toujours verts,
comme saisis d’enchantement ! Non, quand les astres descendraient du ciel pour s’offrir aux hommes, ils ne seraient pas l’o
xtraordinaire. Tout à coup le lac d’Albe, sans le secours des eaux du ciel , sans aucun débordement de rivière, sort de ses l
tre secours : [illisible chars][texte coupé]endez-nous la sérénité du ciel … Inutiles prières. En vain, pour dernière ressour
que crilége, et c’est lui qui nous livre au courroux des divinités du ciel et de la mer. Eh bien ! que le sort prononce… Mai
vire. — Jonas. [illisible chars][texte coupé] puissance inévitable du ciel  ! Me voilà pris et découvert. [illisible chars][t
nfantée par le caprice de l’imagination, qu’un avertissement émané du ciel . Un songe encore bien fidèlement vérifié, fut cel
moi. Seule, m’empêchera-t-on d’user d’un droit qui m’appartient ? Le ciel peut faire luire les beaux jours, et les plonger
n fils. Chute et mort d’Icare. 44. « Vole à une égale distance du ciel et de la terre ; car, si tu descendais trop bas,
ux ; il abandonna son guide ; et, entraîné par le désir de toucher au ciel , il poussa plus haut son essor. Les dévorantes ap
, ni les froids rigoureux : L’air, par une atmosphère saine et par un ciel d’une admirable pureté : L’eau, par deux fleuves,
mains que ma Rome doit être la capitale du monde : ainsi l’ordonne le ciel . Qu’ils cultivent donc l’art de la guerre ; qu’il
une source d’infortune, et abandonne-toi tout entière à la volonté du ciel . Qui peut facilement dispenser les biens, peut au
gosier ; et l’odieux métal fait son juste supplice. Alors, levant au ciel ses mains et ses bras tout resplendissants : Grâc
mille volumes. Version XC. Sur Platon. 90. Platon, à qui le ciel donna pour patrie Athènes, et pour maître Socrate
s ; et même il semblait que Jupiter, s’il fût en personne descendu du ciel , n’eût pu s’exprimer avec plus de grâce, avec une
sion insensée du gain, sortirent de leurs demeures et affrontèrent ce ciel de glace, succombèrent, ou, s’ils survécurent, il
contact de l’idiome latin, aucune forme étrangère ; et, sous un autre ciel , au milieu des entretiens de ses maîtres, elle se
tre Antipater. Enfin, vous auriez assassiné Alexandre lui-même, si le ciel eût permis qu’il tombât sous les coups d’un morte
e grandes et merveilleuses destinées : il pouvait donc compter sur le ciel , et poursuivre l’exécution de ses projets. Versi
n deuil, pas un gémissement, pas un sujet de tristesse. Contemplez le ciel  : à peine y trouverez-vous un tel bonheur, puisqu
raticable même pour une petite troupe sans équipages ; la terre et le ciel n’y fournissent point d’eau. On n’y voit que des
veur des dieux, soit par un effet du hasard, des nuages couvrirent le ciel , et cachèrent l’astre étincelant : précieux soula
gue, ses enfants, sa vie, en affrontant la mort pour la défendre : le ciel l’avait fait naître, non-seulement pour jeter les
Version XXXVIII. L’homme est injuste appréciateur des présents du ciel . 38. Voyez comme les présents du ciel sont in
ppréciateur des présents du ciel. 38. Voyez comme les présents du ciel sont injustement appréciés, même par certains ind
és loin des regards humains, avant que la renommée les plaçât dans le ciel . Quoi donc ? toi, Cléon, et moi, nous faisons des
tu peux faire un dieu ; il est plus facile de donner l’empire que le ciel . Puissent les dieux propices avoir entendu sans i
prendre leurs travaux, avant la floraison des féves ; et, tant que le ciel le permet, elles ne perdent aucun jour dans l’ina
uste, l’unique modèle des vertus antiques » ; puis, les yeux levés au ciel , ils priaient les dieux « de protéger ses enfants
t tendus avidement vers lui ; on le contemple comme un être envoyé du ciel , comme le dieu même de la Victoire. On vante ce q
nterdit tout secours humain, ils voudraient pouvoir le placer dans le ciel . Ils couvrent les affronts par des honneurs, les
choses et d’expressions, mais trop amoureux de son génie ; et plût au ciel qu’il eût mieux aimé en modérer l’essor, que de s
résentera, que ce soit le temps du jour ou de la nuit, je saluerai le ciel en partant, et je déclarerai ce que j’ai la consc
res, et ne profitent point à un sol qui n’est pas habitué aux eaux du ciel . L’unique espoir de l’Egypte est dans le Nil : au
été libéral ou avare de ses ondes. Jamais le laboureur ne regarde le ciel . Sur un sol sablonneux et altéré, le Nil apporte
ons ; une tribune au sénat ; un fronton à sa maison ; un mois dans le ciel  ; puis le titre de Père de la patrie, de Dictateu
ainte, dit Aratus, par la dépravation des humains de s’exiler dans le ciel , fût, pendant son règne, retournée sur la terre,
ent dès le berceau à chérir le sol natal et à l’habiter. Et plaise au ciel que vous appeliez des maîtres assez illustres pou
ute montagne, pour surprendre le secret du mouvement des astres et du ciel  ; et Chrysippe prit trois fois de l’ellébore, pou
dis-je ? il fixait même en idée le jour où il reverrait sa patrie ! O ciel  ! comme la mort l’a arrêté loin du but qu’il se p
t trahi par les armes ; l’autre, acquittant des vœux qu’il a faits au ciel , périt écrasé sous les ruines de ses pénates ; un
a couronne. 246 38. L’homme est injuste appréciateur des présents du ciel . 248 39. Importance de l’action dans les plaidoy
70 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
iècle. C’est avec André Chénier que la poésie française retrouvera un ciel lumineux. La prose au dix-huitième siècle. — Le
oint parce que vous êtes ici-bas déplacé ; que vous êtes fait pour le ciel , que votre cœur est plus grand que le monde, que
dessus, je sortis du bois, et poussai vers le religieux, en priant le ciel de me pardonner l’action que j’allais faire, car
que je connais bon ; je m’en rapporterai à ton jugement86. — Grâce au ciel , lui dis-je, Monseigneur, vous êtes encore fort é
i a le malheur de n’avoir pas votre approbation. Mon esprit, grâce au ciel , n’a rien encore perdu de sa vigueur. Désormais,
, allez dire à mon trésorier qu’il vous compte cent ducats, et que le ciel vous conduise avec cette somme ! Adieu, monsieur
t surprendre. Si la modestie est une vertu nécessaire à ceux à qui le ciel a donné de grands talents132, que peut-on dire de
s ravages des Barbares152 ; et saint Augustin fit voir que la cité du ciel était différente de cette cité de la terre, où le
les que ceux du tonnerre, la vue de ces combats de la terre contre le ciel , fondement de la fable des Titans et des assauts
rconstances, ennemis ou amis de leurs voisins ; mais lorsque, sous un ciel dur, dans une terre ingrate, ils se trouveront gê
s à les faire toutes. Quels effets incroyables de lumière ! les beaux ciels  ! quelles eaux ! quelle ordonnance ! quelle prodi
s voiles déchirées : les uns, sur le pont, ont les bras levés vers le ciel  ; d’autres se sont élancés dans les eaux. Ils son
à la surface, depuis le rivage jusqu’où259 l’horizon confine avec le ciel . Les vaisseaux sont immobiles ; les matelots, les
ableau de Vernet, qu’on a pris sur son chevalet et transporté dans le ciel . Quoique de tous nos peintres celui-ci soit le pl
sa toile comme on peuple une colonie ; puis il leur fait le temps, le ciel , la saison, le bonheur, le malheur qu’il lui plaî
culaire autour de la tête, ils voient en même temps toute la voûte du ciel , dont ceux d’un astronome n’embrassent tout au pl
’agenouilla, et fit sa prière, les mains jointes et les yeux levés au ciel . Les vagues qui assourdissaient en brisant sur la
s signes d’une longue tempête ; la mer y paraissait confondue avec le ciel . Il s’en détachait sans cesse des nuages d’une fo
e crois pas les moyens de M. Necker les meilleurs possibles ; mais le ciel me préserve, dans une situation si critique, d’op
our former le voile transparent qui couvre alors ces campagnes. Si le ciel , dans sa bonté, me réservait un de ces moments si
oli, celui du second plus coloré. Chateaubriand prend pour matière le ciel , la terre et les enfers ; Saint-Pierre choisit un
teaubriand produit avec le feu ; il fond toutes ses pensées au feu du ciel . Bernardin écrit au clair de lune, Chateaubriand
voulez oublier et jouir ; je ne sais si je désirerais que votre beau ciel me fît ce genre de bien. — Ne croyez pas cependan
ux, l’horizon sévère des landes bretonnes, l’aspect mélancolique d’un ciel toujours brumeux, contribuèrent, avec l’austérité
nt de leur bouche écumante leur poitrine enflammée, ou lèvent vers le ciel leurs naseaux brûlants, pour respirer les sons be
timent éclairé, fondé sur ce goût du beau dans tous les genres que le ciel leur avait si libéralement départi : enfin, en pa
de lumière. Une teinte singulièrement harmonieuse marie la terre, le ciel et les eaux ; toutes les surfaces, au moyen d’une
si celui de ces gages sacrés que m’a laissés une sainte maintenant au ciel … (à ces mots il s’arrêta, fondit en larmes, et, r
dans les regards du comte, et pour toute réponse il leva les mains au ciel , en disant : « Nolite confidere in principibus et
-lui surtout quelques voix pures et suaves, et il vous ravit jusqu’au ciel  ; il vous emporte dans les espaces de l’infini, i
Pergolèse, sur le vieux texte consacré ! Ils ont un moment entrevu le ciel , et leur âme a pu y monter sans distinction de ra
té au milieu d’une immense nature, qu’il se trouve seul en face de ce ciel sans fin, en face de cet horizon qui s’étend au l
quer dans la neige que de se séparer de leurs canons. Heureusement le ciel était serein, et on n’eut pas à braver, outre les
a terre, dans la torture d’un titanique enfantement, poussa contre le ciel la noire et chauve Maladetta. Cependant une main
d’un mont à l’autre ; enfin le prodigieux cirque et ses tours dans le ciel . Au pied, douze sources alimentent le gave, qui m
pâturages est obligé d’acheter nos troupeaux et nos vins. Là, le beau ciel , le doux climat, et l’indigence ; ici, la brume e
monde, un souvenir pieux prononce encore notre nom ; mais bientôt le ciel et la terre ont fait un pas ; l’oubli descend, le
ste, comme du règne de Louis XIV. Écoutons-les parler, sous leur beau ciel , et comme sous leur coupole d’azur, les grands po
e, la harpe éolienne, dont les cordes, effleurées par les souffles du ciel , rendaient des sons harmonieux, ne sont plus des
our moi de l’antique harmonie Les magiques accords ; Si je pouvais du ciel franchir les vastes routes Ou percer par mes chan
rieux Souffle sa piquante froidure ; La terre reprend sa verdure ; Le ciel brille des plus beaux feux. Pour entendre vos dou
emprunté ses sujets à l’antiquité. « Corneille, disait-il, a pris le ciel , Racine, la terre, il ne me restait plus que l’en
s, nos tyrans, tons ont su que je t’aime : Je l’ai dit à la terre, au ciel , à Gusman même619 ; Et dans l’affreux moment, Zam
e rendue ! Ah ! si l’amour encor te parlait aujourd’hui !…… ALZIRE. O ciel , c’est Gusman même, et son père avec lui. Alzir
r entend sa voix. Je vois l’humide empire S’élever, s’avancer vers le ciel qui l’attire ; Mais un pouvoir central arrête ses
ns ce doute cruel, Mes yeux, chargés de pleurs, se tournaient vers le ciel , Lorsqu’un de ces esprits, que le souverain Être
des vapeurs d’un système, Prend ces brouillards épais pour le jour du ciel même. « Écoute, me dit-il, prompt à me consoler,
eprends courage : Toujours un vent glacé ne souffle point l’orage. Le ciel d’un jour à l’autre est humide ou serein, Et tel
, dans le sein de Dieu, célébraient ses louanges ; Et, s’arrachant du ciel dans un pénible effort, Son œil avec effroi retom
blasphémé, ne pouvant le connaître ; Et ma voix, se brisant contre ce ciel d’airain, N’a pas même eu l’honneur d’irriter le
du ; J’ai jeté sur la terre un regard confondu ; J’ai cherché dans le ciel le jour de ta justice ; Il s’est levé, Seigneur,
ie : C’est pour la vérité que Dieu fit le génie. Jette un cri vers le ciel , ô chantre des enfers760 ! Le ciel même aux damné
fit le génie. Jette un cri vers le ciel, ô chantre des enfers760 ! Le ciel même aux damnés enviera tes concerts. Peut-être q
rivage, Et sur l’ancre éternelle à jamais affermis, Dans un golfe du ciel aborder endormis762 ? Nouvelles Méditations poé
Jusqu’au jour où, des morts perçant la voûte sombre, Une voix dans le ciel les appelant sept fois, Ensemble éveillera ceux q
nacée, déclinait rapidement : il allait redemander une fois encore au ciel plus clément de l’Italie un répit à des souffranc
in 793 disait, tenant les saintes amulettes : « Sire, on voit dans le ciel des nuages de feu ; « Suspendez votre marche : il
Hérissé, l’oiseau part et fait pleuvoir le sang, Monte aussi vite au ciel que l’éclair en descend, Regarde son soleil, d’un
à nos plaisirs étranges ; Tous les petits enfants, les yeux levés au ciel , Mains jointes et pieds nus, à genoux sur la pier
its ta couche qui chancelle, Pour celle qui te prit jeune âme dans le ciel , Et qui te mit au monde, et depuis, tendre mère,
il, le vautour à la tombe, L’hirondelle au printemps, et la prière au ciel  ! Lorsque pour moi vers Dieu ta voix s’est envolé
relire ce poème après quelques-unes des Harmonies de Lamartine, où le ciel d’Italie est si pur, la mer si caressante, la vie
brûlantes, Que les cris répétés des cigales bruyantes ; L’heure où le ciel est rouge, où le cyprès est noir, Et Rome en son
et fleurit ; c’est l’aurore ! Je veux chanter aussi : blonde fille du ciel , Ainsi, de fleur en fleur, va butinant son miel L
cette race cruelle Que la mer a rendue aussi féroce qu’elle, Vers le ciel élevait son exécrable vœu ; Et, croyant l’honorer
x, Connus des gens de mer, ont traversé les eaux. Lutte affreuse ! Lé ciel est plus noir que de l’encre ; Tous les vents déc
s les grands récifs mugissant, bondissant, Comme des insensés vers le ciel s’élançant ! Un vent si furieux sur l’angle d’une
mpter, Faire ce qu’on a fait, être ce que nous sommes, Et regarder le ciel sans m’en inquiéter. Je ne puis ; — malgré moi l’
ieux. Une immense espérance a traversé la terre ; Malgré nous vers le ciel il faut lever les yeux ! » Que me reste-t-il donc
tour, sont tous deux immortels827 ; L’autre découvre au loin, dans le ciel solitaire, Un inutile Dieu qui ne veut pas d’aute
rhéteur allemand Qui, du philosophisme achevant la ruine, Déclare le ciel vide et conclut au néant832. Voilà donc les débri
il vous pardonne. Tous vous avez souffert, le reste est oublié. Si le ciel est désert, nous n’offensons personne ; Si quelqu
ers ? Mènerons-nous la chèvre aux ébéniers amers ? Montrerons-nous le ciel à la Mélancolie ? Suivrons-nous le chasseur sur l
fait taire Le chœur ailé qui chantait les amours. D’hiver chez toi le ciel avance l’heure ; Il t’a banni de tes chères forêt
On doutait, à les voir incertains de leur vol, S’ils descendaient du ciel ou s’ils montaient du sol. C’était comme un essai
est le riant tableau de la campagne, de la Provence surtout, avec son ciel pur, ses oliviers aux feuilles d’argent, ses érab
de ; Deux villes y riaient au soleil, et le monde N’avait pas sous le ciel de plus belles cités. Mais, rebelles aux lois de
es déserts. Oui, ce fut un spectacle émouvant pour les âmes ! Sous le ciel de Provence, étincelant de flammes, Il était beau
si peu ; Je n’aime pas l’été, qui donne sa poussière, Et dévoile son ciel implacablement bleu. Je redoute l’automne, ouvran
aires ; Et, pareille au linot, de buisson en buisson, Elle lançait au ciel ses notes les plus claires ! O souffle des beaux
te, le fou, Avide seulement d’horizon et d’espace ; Celui qui suit au ciel les oiseaux, et qui passe. On n’entend qu’une foi
Oratore, III, il. 385. Castor et Pollux, fils de Tyndare, forment au ciel le signe des Gémeaux, astre favorable aux navigat
e ou s’achève, D’un œil indifférent je le suis dans son cours ; En un ciel sombre ou pur, qu’il se couche ou se lève, Qu’imp
était, suivant lui, après l’éloignement de cette princesse, Comme le ciel , s’il perdait ses étoiles, La mer ses eaux, le na
Eripuit Cœlo fulmen sceptrumque tyrannis. « (II) ravit la foudre au ciel et le sceptre aux tyrans. » 498. S’il fallait
ut matinal : J’ai sur l’Hymette éveillé les abeilles. C’est tout un ciel , tout un.paysage en un vers. » 750. Livre II, c
mars à une tiède et chaude matinée de vrai printemps, ou encore d’un ciel gris, froid, où le bleu paraît à peine, à un vrai
ou encore d’un ciel gris, froid, où le bleu paraît à peine, à un vrai ciel pur, serein et tout éthéré du midi, ne rendraient
71 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lamennais 1782-1854 » pp. 243-246
e plus que cette promesse ? Soyons fidèles aujourd’hui, demain, et le ciel nous est assuré. Bossuet, dans son oraison funèbr
and il s’apaise, on sent non la joie, mais la tristesse. On dirait un ciel encore voilé qui se souvient de l’orage. 3. Il a
72 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260
majestueuse. Je contemple avec ravissement cette nature inconnue, ce ciel du Nord avec ses étoiles éclatantes, mille fois p
t sage et bon. L’homme n’est point un orphelin : il a un père dans le ciel . Que fera ce père de son enfant quand celui-ci lu
73 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
ine1. Je me récrie, et je dis : Quel plaisir de vivre sous un si beau ciel et dans ce séjour si délicieux2 ! Je descends dan
tent : j’en veux sortir. Il y a une chose qu’on n’a point vue sous le ciel , et que, selon toutes les apparences, on ne verra
: L’âne passait auprès, et se mirant dans l’eau, Il rendait grâce au ciel en se trouvant si beau : « Pour les ânes, dit-il,
it grâce au ciel en se trouvant si beau : « Pour les ânes, dit-il, le ciel a fait la terre ; « L’homme est né mon esclave, i
74 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
appelle tout d’abord les regards, distribuer le tout par groupes, le ciel , le terrain, les eaux, puis le feuillage et les f
ances à l’infini. Le vert et le bleu, ce revêtement de la terre et du ciel , se modifient continuellement suivant les climats
nfin dans les objets physiques un élément moral. Sans ce feu, ravi au ciel comme celui de Prométhée , l’art se matérialise,
75 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
e pas une feuille, pas une mousse ne soupire, que la lune est dans le ciel , que l’oreille de l’homme est attentive, le premi
arbres, à l’horizon opposé. L’astre solitaire monta peu à peu dans le ciel  : tantôt il suivait paisiblement sa course azurée
istianisme, 1re partie, 5e livre.) L’espérance Il est dans le ciel une puissance divine, compagne assidue de la reli
76 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
ival qui a remporté le prix de la lutte, de la course ou du chant. Le ciel sous lequel il vit n’est pas toujours serein ; se
ible autour de sa houlette pendant son absence, — ou bien obtenant du ciel , pour apaiser sa marâtre, le changement en fleurs
ortes éclatantes ; Depuis que ma bergère a quitté ces beaux lieux, Le ciel n’a plus ni jour ni clarté pour mes yeux. 155. Q
77 (1854) Éléments de rhétorique française
parlaient un langage dont la source nous est inconnue. Attirés par un ciel plus doux et par un pays plus fertile, ils conçur
’on se figure un pays sans verdure et sans eau, un soleil brûlant, un ciel toujours sec, des plaines sablonneuses, des monta
’élevaient. L’harmonie en naissant produisit ces miracles ; Depuis le ciel en vers fit parler les oracles, etc. Racine, vou
point parce que vous êtes ici-bas déplacé, que vous êtes fait pour le ciel , que votre cœur est plus grand que le monde, que
guerre. Mais le moment lut manqué : le terme fatal approchait ; et le ciel , qui semblait suspendre, en faveur de la piété de
vec tout le reste ; des colonnes qui semblent vouloir porter jusqu’au ciel le magnifique témoignage de noire néant ; et rien
lle demeure, avec le roi de la terre, il faut encore servir le roi du ciel . » Servez donc ce roi immortel et si plein de mis
ie, L’Ode, avec plus d’éclat et non moins d’énergie, Élevant jusqu’au ciel son vol ambitieux, etc. Pour lier ainsi toutes l
ujours nouveau : sans habitation fixe, sans autre abri que celui d’un ciel serein, ils respirent un air plus pur que celui d
n’a pu lui survivre et qu’elle vient de se donner la mort : Grâce au ciel , mon malheur passe mon espérance ! Oui, je te lou
Grâce au ciel, mon malheur passe mon espérance ! Oui, je te loue, ô ciel , de ta persévérance ! Il finit par ce vers si te
r par la Mollesse (Lutrin, chant II) : Ce doux siècle n’est plus. Le ciel impitoyable A placé sur le trône un prince infati
« Où irai-je, ô Seigneur ? où fuir devant votre face ? Si je monte au ciel , vous y êtes. Si je vais aux extrémités de la ter
Mais, malheureuse, dis-moi donc, que t’ai-je fait (interrogation) ? O ciel  ! quelle fut ma folie en t’épousant (exclamation)
e séjour ? la terre n’est pour lui qu’un séjour : il est fait pour le ciel Rien ne trouble sa fin ; cet hémistiche nous rapp
e s’ouvrir pour recevoir le Sage : c’est le soleil qui se retire d’un ciel pur, pour se ranimer bientôt à la voix du matin.
autours. On dit aussi, en parlant des lieux : une vallée de Tempé, un ciel d’Italie, un soleil d’Afrique, un point de vue he
que, un point de vue helvétique, pour exprimer une fraîche vallée, un ciel pur, un climat brûlant, un paysage pittoresque. 1
s commencé. Quoi ! fus-tu placé sur la terre pour n’y rien faire ? Le ciel ne l’imposa-t-il point, avec ta vie, une tâche po
ute-puissance de l’Éternel : Au seul son de sa voix, ta mer fuit, le ciel tremble ; Il voit comme un néant tout l’univers e
es (Corneille) ; » ou « La reine des nuits, montant peu à peu dans le ciel , tantôt suivant paisiblement sa course azurée, ta
avait pas un qui ne fût fou sans remède : « C’est une bénédiction du ciel , disaient-ils, pour eux et pour leurs parents, s’
e vertu, ou dans quelqu’un de ces événements qu’on nomme des coups du ciel , ou dans quelques-unes de ces émotions sublimes,
et des sources fécondes où puisait son génie, rassemblant les eaux du ciel et les torrents de la montagne, il faisait jailli
e crois pas les moyens de M. Necker les meilleurs possibles ; mais le ciel me préserve, dans une situation très-critique, d’
le de la patience et de la misère, qu’à celui qui, par le courroux du ciel et de Votre Majesté, s’est vu enlever en un seul
répandant sur la tête de Votre Majesté l’huile sainte et descendue du ciel . En ce jour, sire, avant que Votre Majesté reçût
re les bénédictions et les cantiques, à la face des autels, devant le ciel et la terre, les hommes et les anges, proférer de
des cris étouffés, et par des larmes amères, et par des élans vers le ciel , et par des plaintes tendres et pitoyables, elle
78 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »
. ; le blanc nous retrace l’innocence ; le bleu la sérénité d’un beau ciel Indépendamment de cette association d’idées, tout
, les feuilles des fleurs, et l’admirable variété que nous déploie le ciel au lever et au coucher du soleil. Les figures nou
79 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
le presse et part comme un torrent qui rompt ses digues. Il passe du ciel à la terre, il parcourt la nature entière ; dans
L’ode avec plus d’éclat, mais non moins d’énergie, Élevant jusqu’au ciel son vol ambitieux, Entretient dans ses vers comme
80 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
   L’instrument de notre supplice. Craignez, Romains, craignez que le ciel quelque jour Ne transporte chez vous les pleurs e
ence ? Songez-vous au bonheur qui les a signalés ? Dans quel repos, ô ciel  ! les avez-vous coulés ! Quel plaisir de penser e
t, on m’aime ; « On ne voit point le peuple à mon nom s’alarmer. « Le ciel dans tous leurs pleurs ne m’entend point nommer ;
81 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
l’honnêteté, écrit dans un style aussi clair et aussi brillant que le ciel le plus pur ! Que de douces matinées m’ont fait p
de leur âme au-dessus des accidents de la fortune et de la colère du ciel  ; un Platon pénétrant jusque dans le sanctuaire d
qui pousseraient d’elles-mêmes en pleine terre, sous l’influence d’un ciel clément. 2. C’est l’oraison funèbre de la littér
82 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
nction icy hors demourer, attendent que la dedans tumbe la fouldre du ciel , et en cendre les reduise comme aultres Titanes p
y ie, de par Dieu :   Ce noble gueux m’ha plus fort estonné Que si du ciel en autumne eust tonné.   Retournans trouvasmes la
que nous oyions l’un de l’aultre, ie croys par quelque ordonnance du ciel . Nous nous embrassions par nos noms : et à nostre
é et assis aux plus hauts sieges du monde ; d’autres elle a exhalé au ciel , et n’en a receu aucun qu’elle n’aye rendu. (De
rinces et peuples ont jugé et recogneu les victoires estre donnees du ciel . La cause du roi est plus juste, je le crois ; ma
gues vigiles. Ce sont les ailes dont les escrits des hommes volent au ciel … Regarde nostre imitateur premierement ceux qu’il
re ; car tu n’en trouveras aucun icy bas, d’autant que le monde et le ciel l’ont pris et l’ont porté ensepvelyr dans le sein
vidence. Il pensoit exercer ses passions ; il exécutoit les arrêts du ciel . Avant que de se perdre, il a eu le loisir de per
s grandes pièces qui se jouent sur la terre ont été composées dans le ciel , et c’est souvent un faquin qui en doit être l’At
u Capitole, où ils croyoient que Dieu étoit aussi présent que dans le ciel , et qu’il avoit enfermé le destin de la monarchie
et en une saison en laquelle, outre les hommes, nous avions encore le ciel à combattre. Et au lieu que devant Amiens les Esp
royaume est en effroi. Les mauvaises nouvelles viennent en foule. Le ciel est couvert de tous côtés. Durant cette tempête,
e d’un honnête homme, et qu’il y a de la lâcheté â déguiser ce que le ciel nous a fait naître, à se parer, aux yeux du monde
tte simplicité de style, conserve toute la vigueur qu’elle apporte du ciel , d’où elle descend. C’est par cette vertu divine
toit engagée380. Que dirai-je ? Etoit-ce là de ces tempêtes par où le ciel a besoin de se décharger quelquefois ? et le calm
le de la patience et de la misère, qu’à celui qui, par le courroux du ciel et de Votre Majesté, s’est vu enlever en un seul
i chère et si précieuse à ses peuples, l’huile sainte et descendue du ciel . En ce jour, sire, avant que Votre Majesté reçût
re les bénédictions et les cantiques, à la face des autels, devant le ciel et la terre, les hommes et les anges, proférer de
certaine fermeté qui sent la menace. Je ne connois puissance sous le ciel qui soit capable de me faire avancer un pas par u
er l’empire romain. Dieu les a multipliés et tenus en réserve sous un ciel glacé, pour punir Rome païenne et enivrée du sang
tempérie de l’air, ni le milieu fatal de la ligne où l’on découvre un ciel nouveau, ni les flottes ennemies, ni les côtes ba
ussé vos revenus et vos dépenses à l’infini. On vous a élevé jusqu’au ciel pour avoir effacé, disoit-on, la grandeur de vos
hommes. Ainsi son orgueil, dit l’esprit de Dieu, sera monté jusqu’au ciel , sa tête aura touché dans les nuées ; ses succès
je veux dire ces peuples, les meilleurs à leur Roy qui soient sous le ciel , en quelque partie de l’univers que puissent être
solitude contribuent à me faire songer plus que jamais aux choses du ciel  : Quæ sursum sunt sapite, non quæ super terram 51
que je connois bon ; je m’en rapporterai à ton jugement. — Grâces au ciel , lui dis-je, Monseigneur, vous êtes, encore fort
homélie que celle qui n’a pas votre approbation. Mon esprit, grâce au ciel , n’a encore rien perdu de sa vigueur. Désormais j
, allez dire à mon trésorier qu’il vous compte cent ducats, et que le ciel vous conduise avec cette somme. Adieu, monsieur G
ordonnance… » Je frémis à ce mot d’ordonnance et dis en moi-même : Ô ciel , voici le cardinal Spinola ! la voiture est prête
s languirent longtemps à Cachemire. Le feu que des génies inspirés du ciel avaient allumé fut couvert de cendres. La nature
veau-Monde : il était regardé partout comme un homme unique envoyé du ciel . C’était alors à qui s’embarquerait sous ses ordr
nécessité, et n’épuise pas, à vouloir lui résister, des forces que le ciel ne t’a point données pour étendre ou prolonger to
m’étendant tout de mon long dans le bateau, les yeux tournés vers le ciel , je me laissois aller et dériver lentement au gré
tois remis en mouvement et je marchois la tête haute et levée vers le ciel  ; je me heurtai légèrement contre un palmier : sa
Qu’on se figure un pays sans verdure, sans eau, un soleil brûlant, un ciel toujours sec, des plaines sablonneuses, des monta
passer comme des ombres qui ne laissent point de traces ; et plût au ciel que le nom de tous ces prétendus héros dont on a
te les champs avec elle. Va voir le soleil se lever et se coucher, le ciel se colorer de nuages. Promène-toi dans la prairie
res brûlantes du jour, à peindre la fraîcheur des heures du matin, le ciel te prépare de nouveaux phénomènes. La lumière s’a
agenouilla, et fit sa prière, l’es mains jointes et les yeux levés au ciel . Les vagues qui assourdissoient en brisant sur la
le danger sur la mer, l’inquiétude sur la terre, la confiance dans le ciel , donnoient à l’amour de cette pauvre paysanne une
ent se perdre au zénith dans une teinte lilas, tandis que le reste du ciel est d’un magnifique azur. Les nuages, qui flotten
’or se changea ensuite en couleur de feu et en ponceau, et le fond du ciel se colora de teintes légères, de pourpre, de vert
gères, de pourpre, de vert et de bleu céleste. Souvent il se forme au ciel des paysages d’une variété singulière, où se renc
étoit levée : on voyoit autour d’elle trois grands cercles noirs. Le ciel étoit d’une obscurité affreuse. On distinguoit, à
s par les échos. Ces coups de canon lointains, joints à l’aspect d’un ciel orageux, me firent frémir. Je ne pouvois douter q
jusqu’au petit point du jour ; mais il faisoit trop peu de clarté au ciel pour qu’on pût distinguer aucun objet sur la mer,
s signes d’une longue tempête ; la mer y paroissoit confondue avec le ciel . Il s’en détachoit sans cesse des nuages d’une fo
e crois pas les moyens de M. Necker les meilleurs possibles ; mais le ciel me préserve, daus une situation si critique, d’op
accoutumé à me prêcher moi-même ! À Dieu ne plaise qu’un ministre du ciel pense jamais avoir besoin d’excuse auprès de vous
avec grandeur. Il débite un ramas de fables qu’il dit avoir reçues du ciel  ; mais il gagne des batailles. Après avoir joui v
larmes, et de vingt mille bras en prière. Le pontife lève les yeux au ciel et il prie ; le peuple baisse les yeux à terre et
t s’élevoit sur un fond bleuâtre, aux planes rives de l’Euphrate ; le ciel étoit pur, l’air calme et serein ; l’éclat mouran
les révolutions des empires.) Ramond Dans les Alpes Le ciel vu des hauts sommets Du haut de notre rocher, nou
ne longue suite d’échelons dont les derniers étoient de la couleur du ciel , dans lequel ils se perdent. Rien de plus majestu
r du ciel, dans lequel ils se perdent. Rien de plus majestueux que le ciel vu de ces hauteurs ; pendant la nuit, les étoiles
sque nettement tranché, et contrastant avec l’obscurité profonde d’un ciel dont le bleu foncé semble fuir loin derrière cet
sa lumière la plus vive ; le lac complètement dégelé réfléchissoit un ciel tout d’azur ; les glaciers étinceloient et la cim
et rare phénomène ! Quel calme dans l’air et quelle sérénité dans le ciel qui nous inondoit de clartés ! ………………………………………………
our former le voile transparent qui couvre alors ces campagnes. Si le ciel , dans sa bonté, me réservait un de ces moments si
uence. Dans les solitudes américaines657 journal sans date Le ciel est pur sur ma tête, l’onde limpide sous mon cano
arbres, à l’horizon opposé. L’astre solitaire monta peu à peu dans le ciel  : tantôt il suivait paisiblement sa course azurée
h. 3.) Paysage d’Arcadie sous la lune Suspendue au milieu du ciel de l’Arcadie, la lune était presque, comme le sol
issant le sommet du monticule qui domine la ville, incrustait dans le ciel bleu son relief blanc. Avec l’ascension du soleil
de lumière. Une teinte singulièrement harmonieuse marie la terre, le ciel et les eaux ; toutes les surfaces, au moyen d’une
table, font comprendre l’apparition des habitants de l’Olympe sous ce ciel mythologique ; quelquefois l’antique Rome semble
l fameux : il y a deux mille ans que Cicéron se croyait exilé sous le ciel de l’Asie, et qu’il écrivait à ses amis : Urbem,
faut lever les yeux pour reconnaître sa route. Votre patrie, c’est le ciel  ; et quand vous regardez le ciel, est-ce qu’en vo
tre sa route. Votre patrie, c’est le ciel ; et quand vous regardez le ciel , est-ce qu’en vous il ne se remue rien ? est-ce q
is non pas une autre âme, un autre corps, une autre terre ni un autre ciel  ; et par conséquent le sort que lui ont fait tous
a terre ressemble un peu à celle où quelques philosophes croyaient le ciel de pierres de taille et la lune grande comme le P
dernier, donna sa pièce de monnaie, et la nuit suivante, comme si le ciel eût fait un miracle, les vents changèrent et le t
verdure colore, que tant de moissons enrichissent et qu’enveloppe un ciel si doux ? (Écrit en 1820. Dix ans d’études hist
une toute jeune fille, confondant la voix de son cœur avec la voix du ciel , conçoit l’idée étrange, improbable, absurde, si
x des êtres, c’est l’oiseau, parce que bercé, soulevé de l’haleine du ciel , il nage, il monte sans effort, comme en rêve. La
de son pays originaire, du village de Haute-Luce (Alta lux) voisin du ciel , et, les jours de fête, s’inspirant, dans sa pieu
je suis seul dans ma chambre : la pluie tombe, les vents sifflent, le ciel est sombre, mais je suis calme dans mon gîte comm
u et le baisa. Et son fils lui dit : « Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, et je ne suis plus digne d’être ap
nturier de lui avoir dérobé son secret et de l’avoir colporté sous un ciel où il devait enfanter de tels chefs-d’œuvre. Pour
s édifices gothiques, mauresques, byzantins ou grecs, sur l’azur d’un ciel d’Espagne ou de Grèce, ou sur la neige d’un ciel
ecs, sur l’azur d’un ciel d’Espagne ou de Grèce, ou sur la neige d’un ciel de Russie, et à faire ruisseler, étinceler ou cha
éditeur). En Russie. — Effet de neige sous le soleil877 Le ciel devient clair et d’un bleu qui n’a aucun rapport
curité ne peut éteindre tout à fait la blancheur de la neige. Sous le ciel le plus sombre on distingue sa pâleur livide étal
3 d’ombre et de lumière et lancent des éclairs comme des miroirs ; le ciel ouate de ce bleu particulier à Venise l’interstic
est durcie pour l’éternité dans le marbre éthéré de l’apothéose. D’un ciel d’azur que découpe le fronton du temple, et que d
puissance de relief, tous les contrastes de tons vifs et crus dont le ciel , de jour ou de nuit, de soir ou de matin, les ter
2. Pas un nuage, pas un souffle, c’est-à-dire que la paix est dans le ciel . Le corps se baigne dans une atmosphère que rien
ndue sans tache, dont la vraie couleur est l’azur. Il descend dans un ciel clair et disparait, ne laissant après lui, pour i
et de ce grand pays devenu vague. D’abord on les compte ; bientôt le ciel en est illuminé. La nuit s’éclaire à mesure que t
ent le plus magnifique de tous les sites que j’ai vus dans ma vie. Le ciel , les montagnes, les neiges, l’horizon bleu de la
la plus menuisée, la plus déchiquetée, qui ait jamais laissé voir le ciel à travers son cône de dentelle. Devant Notre-Dame
e séjour de la mort ; — et le soir, tandis que la lune brille dans le ciel et que je médite près de ce triste lieu, j’entend
se dissipe dans les airs. Mais l’aube matinale commence à blanchir le ciel  ; les noires dées qui m’agitaient s’évanouissent
urtout à contempler les montagnes éloignées qui se confondent avec le ciel dans l’horizon. Ainsi que l’avenir, l’éloignement
ne gloire qui environne la tête d’un saint ; Une gloire du Titien (le ciel ouvert avec les saints) ; « Une lumière surnatur
eaumarchais ; jamais je ne me suis tant amusé. Que de friponneries, ô ciel  ! que d’horreurs ! que d’avilissement dans la nat
Les feuillages immobiles se découpaient nettement sur le fond bleu du ciel  ; les insectes qui vivent- de lumière, demoiselle
qu’elle inondait de sa blanche lumière ; les étoiles étincelaient au ciel  ; la rivière se déroulait comme un ruban d’argent
83 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
nt un murmure, une plainte, une voix ; Les étoiles glissaient dans le ciel taciturne, Les troupeaux réunis sous le bercail n
u’ait produit le xviie  siècle ? Il fait noir comme dans un four, Le ciel s’est habillé ce soir en scaramouche, Et je ne vo
des cris étouffés, et par des larmes amères, et par des élans vers le ciel , et par des plaintes tendres et pitoyables, elle
84 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
au : Brontin tient un maillet, et Boirude un marteau. La lune, qui du ciel voit leur démarche altière, Retire en leur faveur
utrin va paraître, Qui doit y soulever un peuple de mutins : Ainsi le ciel l’écrit au livre des destins.     A ce triste dis
aient dans Paris le monarque indolent5. Ce doux siècle n’est plus. Le ciel impitoyable A placé sur le trône un prince infati
85 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
é ses palais de chaume, J’ai chanté ses pommiers en fleur. Mais son ciel est triste et s’ennuie ; Mais point de vin, même
ond d’un tonneau. Ici, le soleil sur ma tête Rit sans cesse dans un ciel pur, Où la lumière sur l’azur Verse un air d’éter
86 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
on poitrail rouge au vent, son bec ouvert, et l’œil En feu, jetait au ciel sa chanson matinale4, Hélas ! qu’interrompit soud
le séjour de la mort ; et, le soir, tandis que a lune brille dans le ciel , et que je médite près de ce triste lieu, j’enten
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
, l’alouette, en secouant sa plume, Chante, et comme un rubis dans le ciel bleu s’allume2. Mais déjà la faucille est au pied
ans l’air lourd plus de voix, hors5 le bruit des cigales Frappant le ciel cuivré de leurs notes égales. Entre les moissonne
88 (1873) Principes de rhétorique française
ence ? Songez-vous au bonheur qui les a signalés ? Dans quel repos, ô ciel  ! les avez-vous coulés ! Quel plaisir de penser e
énit, on m’aime ; On ne voit point le peuple à mon nom s’alarmer ; Le ciel dans tous leurs pleurs ne m’entend point nommer ;
échirés ; Des prophètes menteurs la troupe confondue, Et la flamme du ciel sur l’autel descendue ; Elie aux éléments parlant
randeur Il ne nous reste plus que la triste mémoire. Sion, jusques au ciel élevée autrefois, Jusqu’aux enfers maintenant aba
e offre à ses amants des biens sans embarras, Biens purs, présents du ciel qui naissent sous les pas. Solitude où je trouve
ateur du monde et de tout ce qui est dans le monde,   Dieu, maître du ciel et de la terre, n’habite point dans les temples b
jà dit que mon cœur lut pardonne, Et c’est faire, monsieur, ce que le ciel ordonne. Cléante. Et vous ordonne-t-il, mons
e du grand Condé : Ces colonnes qui semblent vouloir porter jusqu’au ciel le magnifique témoignage de notre néant. 9. Règ
e présente le plus souvent à l’esprit : Oui, l’homme est né pour le ciel  ; c’est sa destinée d’y tendre librement ; oui, l
ion et d’exemple !    Bossuet.   A Dieu ne plaise qu’un ministre du ciel pense jamais avoir besoin d’excuse auprès de vous
Grâce au Dieu ! mon malheur passe mon espérance. Qui je te loue, ô ciel de ta persévérance Eh bien ! je meurs content et
des cris étouffés, et par des larmes amères, et par des élans vers le ciel , et par des plaintes tendres et pitoyables, elle
, au lieu de la lune dit : La reine des nuits monta peu à peu dans le ciel — le jour bleuâtre et velouté de la lune poussait
l faut du temps pour le développer, l’examiner, le démontrer… mais le ciel me préserve d’opposer mes projets aux siens ! 8
on. — L’ imprécation est une prière négative qui appelle la colère du ciel ou des enfers sur une chose ou une personne. Davi
trate assis dans sa nacelle où il jouit    d’un air    pur    et d’un ciel serein ; il avance d’un bon vent et qui a toutes
es     apparences de devoir durer ; mais il tombe tout d’un coup ; le ciel se couvre, l’orage se déclare ; un tourbillon env
st calme, tout est tranquille, toutes les tempêtes sont apaisées ; le ciel est serein, les vagues dociles, le vaisseau s ava
mmeille ; assuré sur la face de la mer calmée et sur la protection du ciel dont il a fait si souvent l’épreuve, il abandonne
vant Alexandre, pour les peuples de la terre ; Implorer le secours du ciel , pour de Dieu. 4° Le signe pour la chose signifi
e figure. De même au lieu de ce vers de Corneille : Tombe sur moi le ciel pourvu que je me venge ! Ecrivez : Que le ciel t
e : Tombe sur moi le ciel pourvu que je me venge ! Ecrivez : Que le ciel tombe sur moi, et vous détruisez cette figure de
rd, et flatteurs d’applaudir. La Fontaine. Oui, les rois dans le ciel ont un jugé sévère, L’innocence, un vengeur et l’
sur l’heure et sans peine accordées. Corneille. Tombe sur moi le ciel pourvu que je me venge ! Nos grands orateurs fou
mme eux orphelin. On ne voit point le peuple à mon nom s’alarmer, Le ciel dans tous fûtes pleurs ne m’entend point nommer.
on épure ses intentions, là on -transporte ses désirs de la terre au ciel , là on perd tout le goût du monde. Bossuet.
ron : Ne crois pas qu’en mourant je te laisse tranquille ; Rome, le ciel , ce jour que tu reçus de moi, Partout, à tout mom
use, dis-moi donc (apostrophe) : que t’ai-je fait (interrogation) ? O ciel  ! quelle  fut ma folie en t’épousant (exclamation
imaux malades de la peste : Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel , en sa fureur, Inventa pour punir les crimes de l
in : Le lion tint conseil, et dit : « Mes chers amis, Je vois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune, etc. »
u’il parait élevé comme le cèdre du Liban et qu’il semble insulter le ciel par une gloire orgueilleuse qu’il ne croit tenir
Corneille touche à l’enflure ; Cinna dit en parlant de Pompée : Le ciel choisit sa mort pour servir dignement D’une marqu
l’examine, on voit qu’elle manque de solidité. En effet, pourquoi le ciel devait-il faire l’honneur à Pompée de rendre les
ire serait plus vrai : les mânes de Pompée devaient plutôt obtenir du ciel le maintien éternel de cette liberté, pour laquel
lés d’un travail inutile et qui, suspendus aux cordages, demandent au ciel avec des cris lamentables de seconder leurs derni
hommes. Ainsi, son orgueil, dit l’esprit de Dieu, sera monté jusqu’au ciel  ; sa tête aura touché dans les nues ; ses succès
nte-Chapelle et Saint-Denis, tous deux purs, simples, élancés vers le ciel comme lui-même. Il en a laissé un plus beau et pl
e ses efforts, Et fait si bien qu’il déracine Celui de qui la tète au ciel était voisine, Et dent les pieds touchaient à l’e
89 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
replis tortueux ; Ses longs mugissements font trembler le rivage. Le ciel avec horreur voit ce monstre sauvage ; La terre s
tendant la main, Il ouvre un œil mourant qu'il referme soudain : « Le ciel , dit-il, m'arrache une innocente vie. Prends soin
mmeil de son âge, Sans pressentir mes douloureux tourments ; Reine du ciel , accorde-lui longtemps Ce doux repos qui n'est pl
s Et de ses propres mains déchire ses entrailles ! Que le courroux du ciel , allumé par mes vœux, Fasse pleuvoir sur elle un
Grâce aux dieux, mon malheur passe mon espérance ! Oui, je te loue, ô ciel , de ta persévérance. Dans la situation d'Oreste,
e ses efforts, Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine 1, Et dont les pieds touchaient à l
rintemps ? Qui que tu sois, ô bienfaisance ! Fille de la terre ou du ciel , Dans la coupe de l'indigence Que ta main verse u
roduire que les idées de ces écrivains. 1. On ne dit pas voisine au ciel , mais le vers suivant ou tout autre serait moins
90 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
helin. Racine. Je ne vois point le peuple à mon nom s’alarmer ; Le ciel dans tous leurs pleurs ne m’entend point nommer.
esse docile aux inspirations de la grâce, ainsi arrosée des eaux du ciel , ne fut pas longtemps sans porter des fruits . C
Grâce aux dieux, mon malheur passe mon espérance ! Oui, je te loue, ô ciel , de ta persévérance. Il termine cette affreuse i
enfants. Corneille. L’hyperbole suivante est aussi très forte : Le ciel avec horreur voit ce monstre sauvage ; La terre s
e l’orateur ou le personnage que fait parler le poète, s’adressant au ciel , aux enfers ou à quelque puissance supérieure, ap
its ruisseaux Traînent languissamment leurs gémissantes eaux. Mais le ciel en fureur, la mer pleine de rage Font-ils d’un br
; des pluies épouvantables, semblables à des cataractes, tombèrent du ciel . Des torrents écumeux se précipitaient le long de
ssage de Bossuet : Des colonnes qui semblent vouloir porter jusqu’au ciel le magnifique témoignage de notre néant. Ou qui
91 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
à ses peuples chéris Sera ce qu’aux champs défleuris Est l’eau que le ciel leur envoie ; Et tant que luira le soleil, L’homm
e par les cheveux de ma tête : l’esprit m’enleva entre la terre et le ciel , et me transporta à Jérusalem, à l’entrée de la p
ombé. Mais notre opprobre même assure notre gloire : Des promesses du ciel rappelons la mémoire, etc. (Religion, ch. 4).
92 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
s vue Un poignard à la main sur Pyrrhus se courber, Lever les yeux au ciel , se frapper et tomber. Oreste. Grâce aux dieux,
Grâce aux dieux, mon malheur passe mon espérance ! Oui, je te loue, ô ciel , de ta persévérance : Appliqué sans relâche au so
r ? D’où vient que je frissonne ? Quelle horreur me saisit ? Grâce au ciel , j’entrevoi… Dieux ! quels ruisseaux de sang coul
93 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
mme tout le reste ; des colonnes qui semblent vouloir porter jusqu’au ciel le magnifique témoignage de votre néant ». Ce do
et élevé ; son attitude est celle du commandement. Sa tête regarde le ciel , et présente une face auguste sur laquelle est im
94 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
Turquie, né d’une mère grecque, à Constantinople, élevé sous le beau ciel du Languedoc, André Chénier connut dès l’enfance
eaux de l’oiseleur cruel, Plus vive, plus heureuse, aux campagnes du ciel  Philomèle chante, et s’élance. Est-ce à moi de m
95 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
joueurs attablés autour d’un trictrac ou devant un jeu d’échecs : Le ciel devient-il sombre ? eh bien, dans ce salon, Près
et qui a, dans ses poèmes des Phénomènes et des Pronostics, décrit le ciel et ses mouvements, tels que les supposaient les a
’on est presque maître de prendre pour rêverie ce qui est l’oracle du ciel ou les inspirations de l’enfer129. Ici, une diffi
’invocation. Il ne peut savoir humainement ce qui s’est passé dans le ciel  : il prie donc quelque muse de l’en instruire. Ho
96 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
de Médicis : Paissez, chères brebis, jouissez de la joie     Que le ciel vous envoie : A la fin sa clémence a pitié de nos
dre il les fait tous rentrer. Au seul son de sa voix, la mer fuit, le ciel tremble ; Il voit comme un néant tout l’univers e
quitter, tu veux donc me séduire ? Polyeucte. C’est peu d’aller au ciel , je veux vous y conduire. On engageait Louis XII
immédiatement avant le moment fatal : Fils de saint Louis, montez au ciel  ! 72. Qu’avez-vous à dire sur la convenance des
nt d’un climat pluvieux compare la vue de ce qu’il aime à la vue d’un ciel sans nuages ; l’habitant d’un climat brûlant la c
97 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
la comète ces malheurs : Post hoc, ergo propter hoc. Il y a dans le ciel une constellation qu’il a plu à quelques personne
om du Très Haut et publie ses oracles et ses volontés. Placé entre le ciel et la terre, médiateur entre Dieu et les hommes,
eux, et leur décernent, sans aucune façon, la première place dans le ciel . Ces hyperboles sont de mauvais goût ; montrez pl
e pieux surtout qui lui donna la naissance, et qui, prosterné dans le ciel comme nous l’espérons, devant la face de votre gl
-vous donc vers nous : Deus virtutum, convertere. Regardez du haut du ciel , et voyez, non les dissolutions publiques ou secr
de nuit, parce qu’elles en ont le désordre et l’ignorance ! Plaise au ciel , qu’en présence du Roi des rois, tu sois inondé d
qui a fait le monde et tout ce qui est dans le monde, le Seigneur du ciel et de la terre, qui n’habite point dans des templ
des temps plus heureux, et pouvaient être une juste récompense que le ciel accordait au zèle et à la ferveur de nos pères. M
vous qui jugez la terre, et vous qui ouvrez aux hommes les portes du ciel  ; et vous, plus que tous les autres, princes et p
vec tout le reste ; des colonnes qui semblent vouloir porter jusqu’au ciel le magnifique témoignage de notre néant ; et rien
elle demeure, avec le roi de la terre il faut encore servir le roi du ciel . Servez donc ce roi immortel et si plein de misér
lus petit coquillage. Il monte au-dessus des nuées dans les palais du ciel , tout resplendissants de lumière et tout peuplés
s les concitoyens, que des enfants également chers à Dieu, et dans le ciel , que la patrie commune de tous les hommes. Et tan
sur le bord des chemins : comme ces mendiants aussi, ils regardent le ciel ou tiennent continuellement la tête penchée sur l
illusion complète. Vous avez beau lever les yeux et les bras vers le ciel , faire un appel à la divine miséricorde, donner à
mmes. Mais entre savoir et faire, il y a la différence de la terre au ciel , et c’est avec son cœur qu’on franchit cette dist
et par la pitié, par la haine et. par l’amour, par l’enfer et par le ciel . Que votre parole soit toujours puissante et vict
’homme, l’embrasse et l’emporte avec elle, à la vertu, au bonheur, au ciel . (L’abbé Mullois.) XXIII. Plan du sermon de M
e crois pas les moyens de M. Necker les meilleurs possibles ; mais le ciel me préserve, dans une situation aussi critique, d
t, et bien que le nuage de l’esclavage ait pu un instant obscurcir le ciel , l’astre étincelant de la liberté va luire sur to
devez fixer leurs regards, appeler leur intérêt sur cet enfant que le ciel vous a donné. Ah ! je serai peut-être le premier
tume et de désespoir : eh bien ! je le jure par vous, j’en atteste le ciel , je ne changerais pas ma douloureuse existence co
quoi vouloir atteindre des objets plus élevés au-dessus de toi que le ciel n’est élevé au-dessus de la terre ? Pourquoi ce c
? De quel sein la glace est-elle sortie, et qui a enfanté la gelée du ciel  ? Qui durcit les eaux comme la pierre, et qui fer
98 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
Dont les bords trop souvent sont attristés par moi, Si quelque pan du ciel par moment s’y dévoile, Si quelque flot y chante
ure monte à toi. Abri dans la tourmente, où l’arbre du poëte Sous un ciel déjà sombre obscurément végète, Et d’où la séve m
ens ; mais atteint d’un coup mortel, il lança de la poussière vers le ciel en attestant les Dieux vengeurs, et de cette pous
99 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
proportions colossales ; elle peut embrasser la terre, l’enfer et le ciel  ; elle ne connaît d’autres bornes que celles de l
pas des humains qui peuvent entasser des montagnes pour escalader le ciel  : ce sont des géants rivaux des divinités en forc
100 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539
Hérissé, l’oiseau part, et fait pleuvoir le sang, Monte aussi vite au ciel que l’éclair en descend3, Regarde son4 soleil, d’
llée, Et, se montrant au jour avec un cri joyeux, Au charme d’un beau ciel , craintive, ouvre les yeux ; Puis, sur le pâle sa
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