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1 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
ous considérer nous-mêmes sous deux rapports ; comme hommes, et comme chrétiens . Comme hommes, c’est-à-dire, comme membres de la
c’est ce que j’appelle la morale de l’homme dans la vie civile. Comme chrétiens , nous devons connoître les grandes vérités de not
obligations qu’elle nous impose : c’est ce que j’appelle la morale du chrétien . I. Morale de l’homme dans la vie civile. N
commandable par son esprit et par ses vertus, y a répandu des maximes chrétiennes , qui respirent la plus saine morale de l’évangile
r lequel je ne pourrai guères m’étendre davantage. C’est la morale du chrétien , dont la connoissance est absolument indispensabl
ale du chrétien, dont la connoissance est absolument indispensable au chrétien même, et la plus utile de toutes à celui qui ne l
lus utile de toutes à celui qui ne le seroit pas. II. Morale du chrétien . Vous savez que ces hommes fameux de l’ancienn
uel d’Epictète qui est un précis des maximes des Stoïciens, un manuel chrétien , suivant pied-à-pied celui du philosophe (c’est c
fait le Mourgues, jésuite, dans son excellent Parallèle de la morale chrétienne avec celle des anciens philosophes), et vous verr
e le héros. » C’est selon l’esprit de cet Evangile, que la morale du chrétien nous apprend à vivre. Elle veut que nous conformi
préférence. « Chose admirable ! s’écrie Montesquieu (a), la religion chrétienne qui ne semble avoir d’objet que la félicité de l’
bler. Nous devons lire ensuite le Traité de la vérité de la religion chrétienne , par Ae. C’est le meilleur ouvrage que nous ayons
ties qu’ils contiennent, la divinité du messie, auteur de la religion chrétienne , dont l’établissement, les progrès et la propagat
ésuite, nous en fournit les moyens dans son Exposition de la doctrine chrétienne par demandes et par réponses. Cet ouvrage précieu
s matières de foi. Mais une étude simplement spéculative de la morale chrétienne ne nous seroit pas d’une bien grande utilité, pui
e de soi-même ; connoissance la plus importante de toutes, et pour le chrétien , et même pour l’homme du monde. Le livre où l’on
uvrage, traduit de l’espagnol, qui est un vrai chef-d’œuvre de morale chrétienne  : c’est la Conversion du Pécheur, par le P. Salaz
es devoirs de la religion, il y en a deux sous le même titre d’ Année chrétienne , qu’on doit sans contredit mettre au nombre des m
rs (et j’ose bien assurer que vous ne l’oublierez jamais) que le vrai chrétien s’attire toujours l’estime générale ; que les hom
nt la mort fut tout à la fois, et celle du héros, et celle du parfait chrétien . En vous indiquant, mon cher ancien élève, ce pet
oigne sur-tout à ces qualités de l’homme du monde, les vertus du vrai chrétien  ; et l’on aura l’homme parfait, autant qu’il peut
2 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
es modernes ont souvent agité la question de savoir si le merveilleux chrétien peut être employé comme ressort d’une action épiq
’opinion de Boileau, qui dit, dans-son Art poétique : De la foi d’un chrétien les mystères terribles D’ornements égayés ne sont
e la poésie moderne doit reposer sur des bases nouvelles. La religion chrétienne , m effet, a renouvelé le monde et transformé les
ns quelque chose par les idées et les sentiments, c’est à la religion chrétienne que nous le devons : la proscrire des chants du p
teaubriand, dans son Génie du Christianisme, a prouvé que la religion chrétienne est poétiquement supérieure à l’Olympe païen, et,
il nous semble que la question avait déjà été résolue par les épopées chrétiennes du Dante, du Tasse, de Milton, de Klopstock. Cett
la vérité. Rien n’empêche donc d’introduire dans l’épopée le Dieu des chrétiens avec sa majesté terrible et douce, la sainte Vier
l’abîme. Il y a, dans les régions célestes où plane l’imagination du chrétien , tout un monde resplendissant de poésie, dont l’é
Camoëns, ce n’est pas d’avoir emprunté des personnages à la religion chrétienne , c’est d’avoir laissé à côté d’eux quelques souve
3 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
mmande, Orosmane, il va reconnaître son fils dans Nérestan, chevalier chrétien , qui était venu pour racheter les captifs de sa r
r Orosmane. Zaïre, Lusignan, Châtillon, Nérestan, plusieurs esclaves chrétiens . Lusignan. Du séjour du trépas quelle voix me r
ignan. Du séjour du trépas quelle voix me rappelle ? Suis-je avec des chrétiens  ?… Guidez mes pas tremblants ; Mes maux m’ont aff
lon. Vous vivez, vous calmez nos douleurs inquiètes. Tous nos tristes chrétiens … Lusignan. Tous nos tristes chrétiens…O jour !
s inquiètes. Tous nos tristes chrétiens… Lusignan. Tous nos tristes chrétiens …O jour ! o douce voix ! Châtillon, c’est donc vou
st inconnu, Par la gloire amené des rives de la France, Venait de dix chrétiens payer la délivrance : Le soudan, comme lui gouver
uvert de sang et chargé de liens, Je suivis en ces lieux la foule des chrétiens . Lusignan. Vous, seigneur !… Ce sérail éleva vot
uit sa fortune et la mienne, Mon Dieu qui me la rends, me la rends-tu chrétienne  ? Tu pleures, malheureuse, et tu baisses les yeux
au sang qui coule dans tes veines ! C’est le sang de vingt rois, tous chrétiens comme moi ; C’est le sang des héros, défenseurs d
nan. M’ôter, par un seul mot, ma honte et mes ennuis ; Dire : Je suis chrétienne . Zaïre. Dire : Je suis chrétienne.Oui… seigneur
te et mes ennuis ; Dire : Je suis chrétienne. Zaïre. Dire : Je suis chrétienne .Oui… seigneur… je le suis. Lusignan. Dieu, reçoi
4 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
, pour étonner l’imagination, pour intéresser le sentiment. L’orateur chrétien est l’organe de la religion, l’interprète de Dieu
que l’église enseigne, et à déraciner les vices contraires aux vertus chrétiennes . Ainsi, suivant un grand docteur90, la prédicatio
t qu’elle touche les cœurs. Pour faire connaître la vérité, l’orateur chrétien doit non seulement, comme je l’ai déjà dit, possé
a bien mieux que tous les préceptes. C’est celui du sermon sur la loi chrétienne , par le père Bourdaloue. « Division. Deux rappor
« Division. Deux rapports sous lesquels nous devons considérer la loi chrétienne  : rapport à l’esprit, et rapport au cœur sous ces
I. Partie : loi souverainement aimable, II. Partie. » I. Partie. Loi chrétienne , loi souverainement raisonnable. Il ne nous appar
uissants, pour que je m’attache à ma religion, etc. » II. Partie. Loi chrétienne , loi souverainement aimable. Jésus-Christ nous l’
par toutes sortes de moyens, d’entretenir, prétends qu’autant la loi chrétienne est parfaite, autant l’onction qui raccompagne, l
dicateurs, dit l’Abbé Fleury, dans son ouvrage des mœurs des premiers chrétiens , n’étaient pas des discoureurs oisifs, comme les
e fit applaudir à la cour de Louis XIV. « Le vrai goût de l’éloquence chrétienne , dit-il dans la préface de ses Sermons, s’est tou
ingue ceux du P. Griffet. Cet Orateur ne s’écarte jamais de la morale chrétienne , et y ramène tous ses sujets. C’est le vrai moyen
on préconise les rares vertus, ou les glandes actions. Le Panégyrique Chrétien est uniquement consacré à la louange des Saints.
re de Dieu, et pour obéir à Dieu et il préféra toujours la qualité de Chrétien à celle de Roi. De là procédait ce zèle admirable
 5º. Grand dans sa conduite avec les étrangers. C’était dans le monde chrétien , le pacificateur et le médiateur de tous les diff
nt eu ce Prince pour Maître et pour Chef ». La sainteté de la chaire chrétienne ne permet pas à l’Orateur de se borner, dans l’él
ce que le monde a admiré dans ce Prince ; mais je le dirai en Orateur chrétien , pour vous faire encore davantage admirer en lui
a vérité, au zélateur de la justice, au vrai sage, et surtout au vrai chrétien . Quant à la marche qu’ils doivent suivre dans la
nous représente ici son Héros mourant. « Il est mort, dit-il, en sage Chrétien , parce qu’il a voulu que sa mort fût précédée de
écédée de sa conversion et de son retour à Dieu. Il est mort en Héros chrétien , parce qu’il a fait paraître, en mourant, toute l
tre, en mourant, toute la grandeur de son âme. Il est mort en parfait Chrétien , parce qu’il a consacré les derniers moments de s
ce n’est proprement qu’à la renaissance des lettres que les Orateurs chrétiens commencèrent à louer les hommes illustres après l
s a conservé. Cet orateur vivait dans le cinquième siècle avant l’ère chrétienne . Peu de temps après la mort de Périclès, parut da
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
destin vois la suite effroyable3 Le Scythe va venger la Perse et les chrétiens . Encore un peu plus outre4, et ton heure est venu
ine.   Monde, pour moi tu n’as plus rien :   Je porte en un cœur tout chrétien   Une flamme toute divine,   Et je ne regarde Pau
t, Et ne peut m’assurer de celui qui le suit ? Pauline. Voilà de vos chrétiens les ridicules songes ; Voilà jusqu’à quel point v
bois, de marbre, ou d’or5, comme vous les voulez : C’est le Dieu des chrétiens , c’est le mien, c’est le vôtre ; Et la terre et l
en témoignez rien1. Polyeucte. Que je sois tout ensemble idolâtre et chrétien  ! Pauline. Ne feignez qu’un moment : laissez par
és il faut que je l’obtienne6 ; Elle a trop de vertus pour n’être pas chrétienne  ; Avec trop de mérite il vous plut la former, Po
fait verser des larmes. Il a peur de lui-même, et se persuade que le chrétien pleure au lieu de l’époux. 6. Il faut, prière i
t met du baume sur les blessures. 8. A jamais. C’est déjà l’épouse chrétienne . 9. T’adore. Voilà le mot qui devrait être déci
connais plus. C’est fanatique. Il a peur de faiblir, et son stoïcisme chrétien s’endurcit jusqu’à la cruauté, pour couper court
. Voilà une sainte colère. 4. Je n’adore qu’un Dieu. C’est le Credo chrétien mis en vers. Il se réfugie au pied de la croix.
e le ferais. Il brave, et veut enfin attirer la foudre. 2. Je suis chrétien , est un des mots sublimes de Corneille. Tout le r
le ainsi : Je renonce à la haine et déteste l’envie Qui m’a fait des chrétiens persécuter la vie ; Leur créance est ma foi, leur
eur espoir est le mien ; C’est leur Dieu que j’adore ; enfin, je suis chrétien  ! Quelque effort qui s’oppose à l’ardeur qui m’en
. Chère Pauline. Voici un mot qui nous fait aimer Polyeucte. Ici, le chrétien et l’époux se confondent. 2. Je lis dans M. de
6 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
e, puisqu’elle avait pour but de délivrer le tombeau du Christ et les chrétiens de la Terre-Sainte ; le sujet de l’Odyssée et cel
, Adam et le Démon. 369. Le merveilleux peut-il figurer dans un sujet chrétien  ? L’intervention des dieux du paganisme, qui pro
popées modernes, c’est-à-dire dans celles dont l’histoire des peuples chrétiens a fourni ou peut fournir le sujet. La raison veut
passée l’action qu’il raconte. Mais peut-on introduire, dans un sujet chrétien , Dieu, les anges, les saints, les démons ? Boilea
ianisme puisse se prêter au merveilleux de l’épopée : De la foi d’an chrétien les mystères terribles, D’ornements égayés ne son
le, nous soutenons, avec la plupart des critiques, que le merveilleux chrétien peut être, dans un poème épique, la source des be
’illustre auteur des Martyrs ne craint pas d’affirmer que le Dieu des chrétiens est poétiquement supérieur au Jupiter antique. Qu
ment jusqu’à nous, et a pitié de nos souffrances. 371. Le merveilleux chrétien se borne-t-il aux ressources que lui fournit la D
ppements à cette question ? Les auteurs sacrés, les grands écrivains chrétiens et les annales de l’Église, nous offrent encore l
regards. Mais quel essaim de vénérables ombres, à la voix d’un poète chrétien , se réveille dans la caverne de Membré ? Abraham,
Anatole de Ségur vient d’exprimer les mêmes idées sur le merveilleux chrétien dans l’Introduction de son beau Poème de saint Fr
373. Quelles précautions faut-il prendre dans l’emploi du merveilleux chrétien  ? D’abord, le poète épique doit prendre garde de
’écrivain et des peuples, et qu’il n’est jamais permis, dans un sujet chrétien , de mêler les fables du paganisme au merveilleux
7 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-8
e vue le devoir sacré qui lui est imposé, l’initiation de la jeunesse chrétienne aux vérités de la foi et à la pratique des devoir
et il aime à former leur goût sur les chefs-d’œuvre de l’inspiration chrétienne . L’intéressant Recueil de modèles qui doit complé
e qu’il doit avoir infailliblement pour la formation des littérateurs chrétiens . « Bien que l’on cultive particulièrement la lang
initions, par la justesse des divisions, par l’esprit si profondément chrétien qui l’inspire, me parait fait, entre tous les aut
chesses littéraires de nos saintes Écritures et de nos grands auteurs chrétiens . Votre Cours complet sera suivi avec fruit dans n
8 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
est appliquée au raisonnement. Arnobe, par exemple, définit ainsi le chrétien par des négations réitérées : Être chrétien n’es
xemple, définit ainsi le chrétien par des négations réitérées : Être chrétien n’est pas seulement ne pas sacrifier aux idoles,
sacrifier aux passions, qui sont les faux dieux de notre cœur ; être chrétien n’est pas seulement se détacher des biens de la t
er des biens de la terre, c’est se dépouiller de ses cupidités ; être chrétien , ce n’est pas avoir un habit pauvre et modeste, c
un habit pauvre et modeste, c’est être revêtu de Jésus-Christ ; être chrétien , ce n’est pas seulement aimer ses amis, c’est aim
us grand usage pour soi ; et tout le fruit qu’on retire d’un discours chrétien se borne à en avoir mieux remarqué les défauts qu
s pour étonner l’imagination, pour intéresser le sentiment. L’orateur chrétien est l’organe de la religion, l’interprète de Dieu
que l’Église enseigne, et à déraciner les vices contraires aux vertus chrétiennes . Ainsi, suivant saint Augustin, la prédication a
ruira mieux que tous les préceptes ; c’est celui du sermon sur la loi chrétienne , par Bourdaloue : Division. — Deux rapports, so
ivision. — Deux rapports, sous lesquels nous devons considérer la loi chrétienne  : rapport à l’esprit et rapport au cœur. Sous ces
la poursuivre : il prouvera la première partie en montrant que la loi chrétienne est une loi sainte et parfaite, et ensuite que c’
l’éloge ordinaire que par la grandeur de l’assemblée. Le panégyrique chrétien a un tout autre caractère ; il est uniquement con
n funèbre du prince de Condé par Bourdaloue. La sainteté de la chaire chrétienne ne permet pas qu’on se borne, dans l’éloge des hé
l ne craint pas de les sacrifier à l’instruction du reste des hommes. Chrétiens , ne murmurez pas si Madame a été choisie pour nou
omment est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël ? » Chrétiens , qu’une triste cérémonie assemble en ce lieu, ne
ntion, très louable, était de former par cette fondation des orateurs chrétiens , et l’Académie a dû se conformer autant qu’il a é
9 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »
-Pères. On peut considérer les apôtres comme les premiers orateurs chrétiens  ; saint Jean Chrysostôme avance, et prouve que sa
es premiers leurs talents et leur courage à l’apologie de la religion chrétienne , nous distinguons d’abord saint Justin, qui comba
style toujours noble, persuadèrent enfin aux sophistes grecs que les chrétiens avaient leur Platon et leur Démosthène. Sans con
es temps, et hâtons-nous d’arriver au règne de la véritable éloquence chrétienne chez les Français.
10 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
es martyrs : mais ce sang même devient la semence la plus féconde des chrétiens . L’église s’étend, s’agrandit, et attire dans son
ui ont protégé la religion, des savants qui l’ont défendue, des héros chrétiens qui l’ont cimentée de leur sang. Un des meilleurs
conspect que savant et judicieux. Nous lui devons aussi les Mœurs des chrétiens  ; excellent ouvrage où il nous fait parfaitement
dées. Plutarque, né à Chéronée dans la Béotie, vers l’an 50 de l’ère chrétienne , écrit avec force et avec clarté dans ses Vies de
Pausanias, né à Césarée en Cappadoce dans le deuxième siècle de l’ère chrétienne , a laissé un Voyage historique de la Grèce, où il
ans le comtat de Venaissin, avait fait, vers le commencement de l’ère chrétienne , une histoire, où il retraçait tout ce qui s’étai
œuvre. Velleius Paterculus, né à Naples, quelques années avant l’ère chrétienne , avait fait une Histoire abrégée de la Grèce, de
L’abbé Paul l’a traduit. Tacite, né à Rome, environ l’an 53 de l’ère chrétienne , appelé avec saison le Bréviaire des politiques,
’opinion la plus probable, vivait à la fin du premier siècle de l’ère chrétienne , avait composé l’Histoire d’Alexandre-le-Grand en
os, né à Hostilie, près de Vérone, dans le dernier siècle avant l’ère chrétienne , a donné les Vies des plus illustres capitaines d
e rapport des grandes révolutions avec l’établissement de la religion chrétienne  ; idée la plus vaste et la plus sublime peut-être
11 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
ses harangues qu’elle a entendues de son Cicéron. Et d’où vient cela, chrétiens  ? C’est que Paul a des moyens pour persuader que
ole de Jésus-Christ, sous la discipline de Paul. Aimons donc, aimons, chrétiens , la simplicité de Jésus, aimons l’Évangile avec s
des applaudissements de tout le peuple, je me sens fortement pressé, chrétiens , de mettre aux pieds de notre Sauveur quelqu’un d
veux abattre aujourd’hui aux pieds du Sauveur. Je ne me contente pas, chrétiens , de lui refuser de l’encens avec les trois enfant
êmes quelquefois pressés, et se plaignent de cette contrainte ; mais, chrétiens , ne les croyez pas : ils se moquent, ils ne saven
sagesse. Mais d’où vient donc une si étrange disproportion ? faut-il, chrétiens , que je vous le dise ? et ces masures mal assorti
nt pas de quoi se vanter d’une éternité si onéreuse. Que dirons-nous, chrétiens  ? que répondrons-nous à une plainte si pressante 
es : Et nunc, Reges, intelligite ; erudimini, qui judicatis terram . Chrétiens , que la mémoire d’une grande reine, fille, femme,
l ne craint pas de les sacrifier à l’instruction du reste des hommes. Chrétiens  ! ne murmurez pas si Madame a été choisie pour no
eur, ni à quoi je puis appliquer un si beau titre. Convainquons-nous, chrétiens , de cette importante vérité par un raisonnement i
tre être même. Maintenant, qu’est-ce que notre être ? Pensons-y bien, chrétiens  : qu’est-ce que notre être ? Dites-le-nous2, ô mo
e l’étendue de notre vie qui nous distingue du néant ; et vous savez, chrétiens , qu’il n’y a jamais qu’un moment qui nous en sépa
tre Majesté avoir le moyen d’assouvir son cœur de ce plaisir vraiment chrétien et vraiment royal ! » 4. « Abimer l’État. » Le
12 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
de trois ans, il allait frapper à la porte des frères de la doctrine chrétienne , et comme on lui en refusait l’entrée, parce qu’i
ant de Sparte et de Rome, ou, pour mieux dire encore, comme un enfant chrétien , en qui la beauté du naturel et l’effusion de la
’accusera son passage d’avoir été un malheur. Ah ! messieurs, je suis chrétien , et pourtant je m’attendris à ce nom d’honnête ho
dans sa plénitude. Saluez-le donc en passant, et qui que vous soyez, chrétien et même saint, aimez entendre à votre oreille, et
13 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
un seul qui ne doive le chérir comme un père : c’est ce qui me ravit, chrétiens  ; c’est en quoi la majesté des rois me semble ent
lontés ne reçoit pas la loi de leurs mouvements : Voulez-vous savoir, chrétiens , quand Dieu se plaît de parler ? quand les hommes
eçoivent d’en haut ce que méritent les autres : Aimez donc la vérité, chrétiens , et elle vous sera annoncée : ayez appétit de ce
êmes quelquefois pressés, et se plaignent de cette contrainte ; mais, chrétiens , ne les croyez pas : ils se moquent, ils ne saven
rps immobile, là elle le secoue par le tremblement. Pitoyable vanité, chrétiens  ! c’est la maladie qui se joue, comme il lui plaî
2. Bossuet revient souvent sur cette idée : « Si vous voulez voir, chrétiens , des peintures de ces gouffres éternels, n’allez
e charger du supplice. 1. Bossuet eut aussi le génie de la charité chrétienne . 2. Monseigneur. Il s’adresse au grand dauphin,
14 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
ang des martyrs a été fertile, et la persécution a peuplé le monde de chrétiens . Les premiers persécuteurs, voulant éteindre la l
bien qu’ils se soient vantés d’avoir purgé la terre de la nation des chrétiens , d’avoir aboli le nom chrétien en toutes les part
avoir purgé la terre de la nation des chrétiens, d’avoir aboli le nom chrétien en toutes les parties de l’empire, l’expérience n
ioclétien : « Les tyrans passent, mais la vérité demeure. » (Socrate chrétien , Disc. iii.) 1. La Bruyère a dit : « Balzac,
15 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
cu et il meurt pour Jésus-Christ ; il meurt en priant pour ses frères chrétiens , afin qu’ils persévèrent ; pour tout ce peuple de
iers soucis pour une dernière heure ! Allez, grands hommes, ce pauvre chrétien a quelque chose que Zénon ne vous a point enseign
morale : elle est pure et sévère. Que lui manque-t-il donc pour être chrétienne  ? Il lui manque le zèle du prosélytisme. La vertu
n : « Le stoïcisme ne nous a donné qu’un Épictète, et la philosophie chrétienne forme des milliers d’Épictète qui ne savent pas q
16 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
pèlerinage au double berceau de l’antiquité. Les beautés païennes et chrétiennes s’y associent avec adresse. L’originalité de Chat
vent des mers sifflait sur la bruyère de Cona. Maintenant la religion chrétienne , fille aussi des hautes montagnes, a placé des cr
éroces poussaient jadis dans cet amphithéâtre, en voyant déchirer des chrétiens par des lions, on n’entendait que les aboiements
gieux entre les deux plus grands monuments de Rome païenne et de Rome chrétienne me causa une vive émotion : je songeai que l’édif
énorme amphithéâtre. Les voûtes qui répétaient les sons de la cloche chrétienne étaient l’ouvrage d’un empereur païen marqué dans
ner l’ordre grec et toscan du créneau gothique ; enfin, des religieux chrétiens , ramenant la civilisation dans ces lieux, plantai
17 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
récompensé sa foi par des tribulations et par des disgrâces. L’usage chrétien des prospérités peut nous donner droit au royaume
r les ennemis de la foi. Il voyait avec douleur les armes des princes chrétiens employées à s’exterminer les uns les autres, et l
pprocher ici de Massillon la plupart des grands orateurs de la chaire chrétienne  : Bourdaloue, qui, au jugement de Maury, excelle
18 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
sable et orgueilleuse. Ne perdez pas de vue cette considération toute chrétienne . 2º Les accidents de la vie sont les maladies, la
orgueil de l’esprit humain d’une part de l’autre l’humilité de la foi chrétienne . N° 35. — Le Flatteur. Qu’est-ce que le fla
us courez aux plaisirs du monde — … le prêtre part — il va visiter un chrétien mourant — … Voilà le prêtre. Avis. Voici un cane
canevas. Disposez votre sujet, comme vous le voudrez. N° 62. — Les Chrétiens et les Païens Quel plus beau spectacle pour la
s Païens Quel plus beau spectacle pour la divinité, que de voir un chrétien aux prises avec la douleur, braver les menaces et
ce qu’on désire. Vous nous opposez Mucius Scévola — … mais combien de chrétiens Vous parlez de Régulus — … mais, sans parler des
ais le vain éclat des grandeurs ? — Mais les hommes sont égaux. — Les chrétiens pensent avec raison autrement que vous — et leur
médiatement après chaque objection du païen, de placer la réplique du chrétien que vous ferez parler, DÉCOMPOSITION. Le modèle,
t de Junon. —  Avis. Style simple et naïf. N° 91. — La Mort et le Chrétien . Un jour, un homme vertueux rencontra la mort.
ux, — je vois ton cortège, — je t’accueille comme une amie, — je suis chrétien … La mort souffla sur l’homme et tout disparut dan
es attirèrent mes regards vers les nuages ; dans ces nuages je vis le chrétien . Il souriait… Des esprits célestes l’accueillaien
is, je regardais dans la tombe… il n’y avait que la dépouille usée du chrétien . Avis. Vous emploierez la disjonction dans la co
Vous emploierez la disjonction dans la conversation de la mort et du chrétien  ; car celui-ci répondra immédiatement à chacune d
0 prisonniers faits à Tibériade. Jérusalem avait été conquise par les Chrétiens , quatre-vingts ans auparavant. N° 147. — Incen
ses troupes. — Il se préparait à avancer, lorsque Dieu prit pitié des chrétiens malgré leurs crimes — … Nœud. Déjà la trompette
rsque l’ange des ténèbres, voulant contrarier les projets du Dieu des chrétiens , — vint ranimer le courage des barbares — … il qu
acile, l’asile de la tyrannie va tomber en leur pouvoir ; immolez les chrétiens , purgez le sol du Chili, etc., etc. En avant — …
s — N° 156. — Combat nocturne de Clorinde et Tancrède Note. Les chrétiens avaient élevé une tour pour escalader Jérusalem a
’éclaire ; la vérité descend dans son cœur et d’une infidèle fait une chrétienne . D’une voix mourante elle s’avoue vaincue et dema
nstructions de Rome pendant deux mille ans. C’est là que les premiers chrétiens enterraient leurs morts et célébraient les saints
hardiment dans ces routes ténébreuses. Son admiration d’artiste et de chrétien . Mais voilà qu’en voulant saisir une urne antique
À une époque de foi où les pèlerinages étaient en honneur parmi les chrétiens , un jeune gentilhomme entreprend un pèlerinage à
aux prières de sainte Clotilde, que la France doit le bonheur d’être chrétienne . La conversion de Clovis a entraîné celle de tout
i adresse une courte allocution pour rengager à embrasser la religion chrétienne . L’élève prendra pour motifs qui doivent décider
La probabilité de l’agrandissement de son royaume entouré de peuples chrétiens , qui sont disposés à se donner à lui ; 2º l’incer
aurice commande la légion thébaine, composée toute entière de soldats chrétiens . L’empereur leur a ordonné d’abjurer leur loi ou
te au martyre. Il commence par s’étonner de leurs cris séditieux ; un chrétien doit connaître la résignation, et ambitionner le
sance de l’empereur, et des soldats séditieux sont indignes du nom de chrétiens … Vous êtes forts !… Mais avez-vous reçu la missio
ur moi, je veux mourir — … Imitez mon exemple, et sachez succomber en chrétiens — … La gloire et l’immortalité ne sont point dans
s, Sa joie est troublée par la pensée que, peut-être, elle n’est plus chrétienne  ; il la questionne et apprend avec douleur qu’ell
e au sang qui coule dans tes veines, C’est le sang de vingt rois tous chrétiens comme moi ; C’est le sang des héros défenseurs de
19 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
angue parvenue à sa maturité. Ses principaux ouvrages sont le Socrate chrétien , où une teinte antique relève la beauté de la mor
ieux les punir qu’en laissant leur peine à leur discrétion. Socrate chrétien . Démosthène. La souveraine éloquence gouve
et les plus terribles. L’humilité est la véritable preuve des vertus chrétiennes  : sans elle nous conservons tous nos défauts, et
ces premières assises du monument qu’il voulait élever à la religion chrétienne , on peut apercevoir quelle en eût été la grandeur
au contraire à rétablissement de ses principales vérités. Car la foi chrétienne ne va principalement qu’à établir ces deux choses
apables ; qu’ils soient au moins honnêtes gens, s’ils ne peuvent être chrétiens , et qu’ils reconnaissent enfin qu’il n’y a que de
itée). Petitesse et grandeur de l’homme conciliées par la religion chrétienne . Nous avons une si grande idée de l’âme de l’
icuriens, des dogmatistes et des académiciens, etc. La seule religion chrétienne a pu guérir ces deux vices, non pas en chassant l
urent, quelles solides qualités d’un cœur droit, généreux et vraiment chrétien ne joint-elle pas ? On peut dire que ses lettres
65, mais très digne de lui être comparé quand il parle de la religion chrétienne  : demandez à l’abbé de Polignac s’il estime ce li
mples. Et nunc, reges, intelligite ; erudimini qui judicatis terram. Chrétiens , que la mémoire d’une grande reine, fille, femme,
l ne craint pas de les sacrifier à l’instruction du reste des hommes. Chrétiens , ne murmurez pas si Madame a été choisie pour nou
nt les nuits et les jours dans la prière ! » Voilà l’état d’une veuve chrétienne , selon les préceptes de saint Paul ; état oublié
s chemins difficiles et avec des peines extrêmes. Quoi qu’il en soit, chrétiens , l’un et l’autre s’est vérifié dans la princesse
Tout change en un moment, et on déclare au prince sa mort prochaine. Chrétiens , soyez attentifs, et venez apprendre à mourir ; o
e vous les laissiez agir à leur mode et passer leur vie à leur gré. «  Chrétiens en l’air, dit Tertullien234, et fidèles si vous v
Messeigneurs235, c’est sans doute un grand spectacle de voir l’Église chrétienne figurée dans les anciens Israélites ; la voir, di
oint être. Ibid., des Biens de fortune. Certitude de la religion chrétienne . Immatérialité de l’âme humaine. Si ma religi
tré de l’esprit antique et des inspirations supérieures de la sagesse chrétienne , Fénelon a laissé d’excellents traités philosophi
s qu’il est de foi que tous ceux qui ne vivront pas dans la vigilance chrétienne seront surpris par une ruine prompte et inévitabl
rs pour le sacre de l’électeur de Cologne272. (Fragment.) L’Église chrétienne n’a pas besoin, pour durer, du secours des hommes
lui que tempérée par la douceur383. Vanité du bonheur sans la foi chrétienne . Heureux sont ceux dont l’esprit se repose da
int d’abjurer le paganisme, malgré les édits cruels portés contre les chrétiens . Pauline pressent les malheurs qui vont l’accable
référé. » À ces mots j’ai frémi, mon âme s’est troublée ; Ensuite des chrétiens une impie assemblée, Pour avancer l’effet de ce d
, Mais je sais qu’à sa mort tous ont contribué403. Polyeucte, devenu chrétien , veut entraîner Néarque au temple pour y renverse
êlez aux vœux d’une troupe infidèle ! Oubliez-vous déjà que vous êtes chrétien  ? POLYEUCTE. Vous par qui je te suis, vous en sou
t assure ? Quand elle ouvre le ciel, peut-elle sembler dure ? Je suis chrétien , Néarque, et le suis tout à fait, La foi que j’ai
Ménagez votre vie, à Dieu même elle importe ; Vivez pour protéger les chrétiens en ces lieux. POLYEUCTE. L’exemple de ma mort les
? S’il vous en reste encor, n’êtes-vous point jaloux Qu’à grand’peine chrétien j’en montre plus que vous ? NÉARQUE. Vous sortez
it, Et ne peut m’assurer de celui qui le suit ? PAULINE. Voilà de vos chrétiens les ridicules songes : Voilà jusqu’à quel point v
bois, de marbre ou d’or, comme vous les voulez410 : C’est le Dieu des chrétiens , c’est le mien, c’est le vôtre ; Et la terre et l
n’en témoignez rien. POLYEUCTE. Que je sois tout ensemble idolâtre et chrétien  ! PAULINE. Ne feignez qu’un moment : laissez part
-les, ou meurs. POLYEUCTE.                                    Je suis chrétien . FÉLIX.                                          
onsens qu’il périsse. Acte V, scène V. Pauline embrasse la foi chrétienne . Félix, Pauline, Albin. PAULINE. Père barbare ac
s désabusée422 : De ce bienheureux sang tu me vois baptisée ; Je suis chrétienne enfin : n’est-ce point assez dit ? Conserve, en m
ui parle, et non le désespoir. Le faut-il dire encor ? Félix, je suis chrétienne . Affermis, par ma mort, ta fortune et la mienne :
s tyranniques ! Les pouvez-vous aimer, ces forfaits politiques, Vous, chrétien , vous choisi pour régner désormais Sur des chréti
politiques, Vous, chrétien, vous choisi pour régner désormais Sur des chrétiens nouveaux au nom d’un Dieu de paix ? Vos yeux ne s
brise leurs liens, J’y consens ; mais songez qu’il faut qu’ils soient chrétiens . Ainsi le veut la loi : quitter l’idolâtrie Est u
pardonne. Alzire, vaincue par les instances de son père, s’est faite chrétienne , et, malgré ses vives répugnances, devient l’épou
cet hymen entraîné ma faiblesse. Ta criminelle amante, aux autels des chrétiens , Vient presque sous tes yeux de former ces liens.
combats, Les pleurs que j’ai trois ans donnés à ton trépas : Que, des chrétiens vainqueurs esclave infortunée, La douleur de ta p
cœur ? ALZIRE. Quand Montèze, Alvarez, peut-être un dieu vengeur, Nos chrétiens , ma faiblesse, au temple m’ont conduite, Sûre de
trois d’horreur et de pitié. (En montrant Zamore.) C’est ce Dieu des chrétiens que devant vous j’atteste ; Ses autels sont témoi
mi, sois libre, et te souvien Quel fut, et le devoir, et la mort d’un chrétien . (À Montèze, qui se jette à ses pieds.) Montèze,
passé mes crimes. Instruisez l’Amérique ; apprenez à ses rois Que les chrétiens sont nés pour leur donner des lois. (À Zamore.) D
 : Que du ciel, par vos soins, le jour luise sur eux. Aux clartés des chrétiens si son âme est ouverte, Zamore est votre fils, et
. ZAMORE. Je demeure immobile, égaré, confondu. Quoi donc ! les vrais chrétiens auraient tant de vertu ! Ah ! la loi qui t’oblige
 ! Vivez longtemps heureux ; qu’Alzire vous soit chère ! Zamore, sois chrétien  ! je suis content ; je meurs. ALVAREZ, à Montèze.
t des hommes, même lorsqu’elle semble demander leur peine, est la loi chrétienne . » — Cette belle personnification des lois rappel
ns son sermon prononcé un jour de Pâques sur les motifs de la joie du chrétien  : « On voudrait s’arrêter : Marche ! marche ! etc
ort élevées de Balzac sur les commencements du christianisme, Socrate chrétien , disc. III. 165. C’était un protestant né dans l
a de la France. Il est auteur d’un livre sur la Vérité de la religion chrétienne , 1684, sur lequel on peut voir l’édit citée de Bl
e discours, l’opinion de M. Villemain dans son Tableau de l’Éloquence chrétienne au quatrième siècle. Cf. Fénelon, Dialogues sur l
quement hommage à l’éloquence de Bossuet : « Il ne m’appartenait pas, chrétiens , de vous faire goûter ni sentir l’onction d’une m
accents d’une telle voix : quelques mots suffisaient au grand orateur chrétien pour rendre à Dieu sa place et remettre l’homme à
, dans sa théorie de l’art oratoire, même quand il parle de l’orateur chrétien , se montre le disciple de Platon, dont il invoque
s’est élevé aussi haut pour abaisser la vanité humaine : l’éloquence chrétienne ne craint pas d’exposer dans leur cruelle réalité
n des morceaux les plus touchants et les plus parfaits de l’éloquence chrétienne  », n’est pas indigne d’être rapproché du sermon s
xpressions, gagnait tour à tour et perdait du terrain dans le cœur du chrétien et de l’homme. 300. Elle partageait à l’égard de
fermeté du tour et la poésie de l’expression. 400. 1640. La tragédie chrétienne de Polyeucte martyr, imprimée seulement en 1644,
cle après Jésus-Christ, au temps des persécutions dirigées contre les chrétiens et sous l’empire de Dèce, que s’accomplit le fait
euse témérité du nouveau converti et la prudente sagesse du vieillard chrétien . 405. C’est-à-dire avec assurance. 406. La pens
thousiasme et quelle dignité ! La gravité et la noblesse du caractère chrétien sont marquées jusque dans ces vous opposés aux tu
religion pouvait s’élever au dernier degré d’enthousiasme, puisque le chrétien aime Dieu comme la souveraine beauté et le ciel c
t pas seulement Pauline, c’est Félix lui-même qu’il engendre à la foi chrétienne . La conversion de celui-ci termine la tragédie. I
sent des démonstrations. » 606. L’auteur de Polyeucte, parlant des chrétiens , avait dit, IV, 6 : Les a-t-on vus mutins ? les
20 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Pascal. (1623-1662.) » pp. 35-39
ces premières assises du monument qu’il voulait élever à la religion chrétienne , on peut apercevoir quelle en eût été la grandeur
choses dont la connaissance est inséparable. Il n’y a que la religion chrétienne qui rende l’homme aimable et heureux tout ensembl
e la force et de la bonté ». 3. De même, Montesquieu : « La religion chrétienne , qui ne semble avoir pour but que la félicité de
21 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129
nom : la première est l’étude des preuves de la vérité de la religion chrétienne  ; la seconde est l’étude de la doctrine qu’elle e
de foi humaine qu’on acquiert par l’étude des preuves de la religion chrétienne soient d’un ordre inférieur à la foi divine, qui
qu’il ne fût pas plus possible de douter de la vérité de la religion chrétienne , qu’il l’est de douter s’il y a eu un César ou un
22 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
dans toute leur beauté, comme celle que nous offre l’Ode aux princes chrétiens sur l’armement des Turcs : Comme un torrent fougu
ie beauté de la prière, c’est-à-dire le principal ornement de l’hymne chrétienne . L’enthousiasme y est moins élevé, l’inspiration
ode au prince Eugène de Savoie, celles qui sont adressées aux princes chrétiens , sur l’armement des Turcs contre Venise en 1715,
sensibles ; d’un autre côté, pour l’homme de bien, et surtout pour le chrétien , elle ne peut manquer d’avoir un caractère plus o
icencieuses, et par l’expression de sentiments coupables, La religion chrétienne , qui est la source de toutes les inspirations sai
funèbre qu’il composa sur la mort de Jonathas et de Saül. La religion chrétienne qui, en épurant le cœur, le dispose à la poésie l
r tout à la plus déplorable des passions, sans aucun retour de morale chrétienne . § V. De la chanson. 232. Qu’est-ce que la
erait beaucoup plus convenable, lorsqu’il s’agit de poètes et d’époux chrétiens , de substituer les idées si pures de notre religi
23 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Calvin, 1509-1564 » pp. -
sa croyance ». Tout en regrettant qu’il ait troublé la paix du monde chrétien , bornons-nous à dire quelques mots de l’homme et
igence. Le plus mémorable de ses titres littéraires est l’Institution chrétienne , dont la première édition parut en 1535, et qu’il
que je lui fis du psaume. 6. Tenue, c.-à-d. obligée. 1. De ma foi chrétienne . 2. Des exhortations me confirment dans. 3. Ver
24 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
de notre littérature. Il y fixe la langue que parleront les maîtres. Chrétien sincère, et ambitieux de donner aux vérités de la
e se faire justice à eux-mêmes : et c’est par son esprit que les rois chrétiens ne se la font pas dans les crimes de lèse-majesté
ôt de la part de Dieu. Est-ce par grimace et par feinte que les juges chrétiens ont établi ce règlement ; et ne l’ont-ils pas fai
eure de la justice ne fût contraire aux sentiments intérieurs que des chrétiens doivent avoir ? Supposez que ces personnes publiq
tée à Montaigne. P. F. 2. Joubert a dit : « Pascal a la misanthropie chrétienne  : forte, douce et tendre. » 1. Pascal a dit : «
25 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
orgueil et ne ménage point l’amour-propre. Rien ne doit dédommager le chrétien dans le pardon des offenses, que la consolation d
i personnes ; qui ne doit jamais s’éteindre. Et quand la religion des chrétiens n’aurait point d’autre preuves contre l’incréduli
impose la corruption des mœurs, de venir prouver à des hommes, à des chrétiens , la certitude d’une vérité qui n’excitait pas mêm
ue c’est un ridicule pour le vrai philosophe, et un blasphème pour le chrétien que d’en douter, il n’est pas moins certain qu’un
26 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
digne de leur bienveillance et plus utile aux enfants de nos maisons chrétiennes  ! Notions préliminaires I. Éloquence1.
iproquement. Dans Polyeucte, Sévère avoue son estime secrète pour les chrétiens , et il juge leur morale par les effets qu’elle pr
et il juge leur morale par les effets qu’elle produit : La secte des chrétiens n’est pas ce que l’on pense ; On les hait ; la ra
ense ; On les hait ; la raison, je ne la connais pas. Enfin, chez les chrétiens les mœurs sont innocentes, Les vices détestés, le
glise avec beaucoup de convenance et d’à-propos : Pour être vraiment chrétien , dit Bossuet, il faut sentir qu’on est voyageur ;
e par l’étude, par la réflexion et surtout par la pratique des vertus chrétiennes . Montrez-vous sensibles à tout ce qui peut faire
assions contre un adversaire qu’ils voulaient perdre ; mais la morale chrétienne ne permet point de pareils procédés, et elle veut
e n’est point sur de pareils exemples que doivent se former de jeunes chrétiens . Nous aimons mieux citer une narration de Lally-T
é et n’a plus de droit à la confiance de ses auditeurs. La rhétorique chrétienne condamne donc absolument toutes les amplification
re. 302. Par le caractère et la mission dont il est revêtu, l’orateur chrétien n’est pas seulement un homme qui parle plus ou mo
plus à toucher les cœurs qu’à convaincre les esprits. 313. L’orateur chrétien ne doit pas être étranger aux sciences profanes ;
s vastes et vraiment évangéliques qui embrassent tous les intérêts du chrétien . Pour plaire et intéresser, il faut aussi que les
sophismes et les erreurs inventés par l’impiété. Si vous parlez à des chrétiens qui ne doivent jamais entendre certaines objectio
t de Lacordaire. Qu’il possède, avant tout, l’ensemble de la doctrine chrétienne , qu’il en embrasse tous les détails et tous les r
xxiv). Article cinquième. Du panégyrique36. 343. Le panégyrique chrétien , dont il est ici uniquement question, est un disc
t Dieu. En abattant d’une main ce qu’il a élevé de l’autre, l’orateur chrétien ne se combat pas lui-même ; il ne combat que des
solutions publiques ou secrètes, mais les malheurs du premier royaume chrétien , de cette vigne si chérie que votre main elle-mêm
que le ciel accordait au zèle et à la ferveur de nos pères. Mais les chrétiens de nos jours ont-ils droit de prétendre aux mêmes
us ? Il n’y a pas trente années encore, que nous avons vu les chaires chrétiennes remplies par des orateurs dignes des plus beaux s
i certain que la civilisation tout entière s’est trouvée dans la zone chrétienne  ; hors de cette zone, il n’y a pas de civilisatio
le, roule dans l’espace et répète : Vengeance ! vengeance ! L’orateur chrétien embrasse dans son amour tout le genre humain. Il
t et régulier : c’est celui de Massillon sur la vérité de la religion chrétienne . Exorde. Malgré les preuves solides et éclatante
de sur trois grands caractères qui distinguent éminemment la religion chrétienne  : 1º elle est raisonnable ; 2º elle est glorieuse
 ; 3º elle est nécessaire. Confirmation. Première partie. La religion chrétienne est raisonnable. Subdivision. En ce qu’elle repo
sprits les moins crédules. 1er membre de la subdivision. La religion chrétienne a pour elle l’ancienneté, la perpétuité et l’unif
, c’est la seule qui possède cet avantage. 2e membre. 1º La religion chrétienne donne les seules idées convenables de Dieu ; 2º e
de l’univers entier. Conclusion de la 1re partie : Donc la religion chrétienne est raisonnable. Deuxième partie. La religion chr
la religion chrétienne est raisonnable. Deuxième partie. La religion chrétienne est glorieuse. Subdivision. 1º Du côté des promes
n de gloire. 2e membre. Peinture de la grandeur et de l’élévation du chrétien dans toutes les circonstances de la vie. Rien n’e
embre. Les hautes vertus de tous les grands hommes, de tous les héros chrétiens , depuis Abel jusqu’à nos jours, sont proposées à
e ouverte devant lui ? Conclusion de la 2e partie : Donc la religion chrétienne est glorieuse. Troisième partie. La religion est
emps, des hommes, etc. Conclusion de la 3e partie : Donc la religion chrétienne est nécessaire. Conclusion de tout le discours ou
s et convertissent les âmes. C’est à ce but que doit tendre l’orateur chrétien . Il doit travailler à se diminuer, à s’anéantir,
e. » Épouse, sa fidélité va jusqu’à paralyser son énergie naturelle ; chrétienne , elle se résigne à tout, excepté à une apparence
e pour réussir dans la conférence ? 343. Qu’est-ce que le panégyrique chrétien  ? 344. D’où se tire l’éloge des saints ? 345. De
Lettre XXXIe à l’archevêque de Bourges ; Louis de Grenade, Rhétorique chrétienne  ; le P. Gisbert, De l’Éloquence chrétienne ; Maur
uis de Grenade, Rhétorique chrétienne ; le P. Gisbert, De l’Éloquence chrétienne  ; Maury, Essai sur l’éloquence ; Laurentie, De l’
27 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
initions, par la justesse des divisions, par l’esprit si profondément chrétien qui l’inspire, me paraît fait, entre tous les aut
chesses littéraires de nos saintes Écritures et de nos grands auteurs chrétiens . Votre Cours complet sera suivi avec fruit dans n
œuvre plus de méthode, d’ordre, de netteté, de précision et d’esprit chrétien , que dans les œuvres de même nature destinées à s
28 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
on remarque dans cet édifice ! Les païens ont divinisé la vie, et les chrétiens ont divinisé la mort : tel est l’esprit des deux
ance d’un autre monde étant chez eux beaucoup moins vive que chez les chrétiens , les païens s’efforçaient de disputer à la mort l
tentions sévères, mais des interprétations très douces ; la théologie chrétienne et les images du paganisme ; enfin la réunion la
s à l’âme une impression religieuse, et nous faisons hommage au culte chrétien de tous les chefs-d’œuvre que les autres cultes o
ans beaucoup d’esprits élevés, une juste réaction en faveur de la foi chrétienne . La nouvelle imprévue de la mort de sa mère, son
lus contesté. On reprocha à l’auteur d’avoir transporté dans un sujet chrétien les procédés et le merveilleux de l’épopée antiqu
si heureusement opposés du monde barbare dans sa rudesse et de la vie chrétienne dans sa première innocence. À partir de 1815, la
iii. Un camp romain Le jeune Grec Eudore, dont la famille est chrétienne , vint à Rome sous le règne de Dioclétien. Devenu
e de Dioclétien. Devenu suspect à Galérius par ses relations avec les chrétiens , il reçoit l’ordre de quitter la ville et du se r
s après il combattit et mourut en héros, et nous apprîmes qu’il était chrétien . Les Francs avaient été surpris par Constance : i
rêtent. Il se fait un profond silence : César, du milieu de la légion chrétienne , ordonne d’élever la cotte d’armes de pourpre, si
, aperçoit le découragement des cohortes. Il se tourne vers la légion chrétienne  : « Braves soldats, la fortune de Rome est entre
rayeur, mais aussi aucune joie, ne paraissait sur le visage des héros chrétiens . Leur valeur tranquille était pareille à un lis s
pée haute à l’ennemi. Le combat recommence de toutes parts. La légion chrétienne ouvre une large brèche dans les rangs des barbare
sant des imprécations contre César et contre les dieux. Là, un soldat chrétien meurt isolé, d’une main retenant ses entrailles,
tre, prêt à être livré aux bêtes féroces ; sa jeune épouse Cymodocée, chrétienne comme lui, s’est échappée de la maison paternelle
s du martyre : on attend l’arrivée de l’empereur pour livrer Ces deux chrétiens à la fureur d’un tigre. Tout à coup retentit le
ntin, proclamé César par les légions, s ‘ était en même temps déclaré chrétien , et se disposait à marcher vers Rome. Ces nouvell
le voix étouffent sa voix : « Qu’on donne le signal ! Les bêtes ! Les chrétiens aux bêtes ! » Le son de la trompette se fait ente
ymodocée, répondit Eudore, il y a plus longtemps que vous que je suis chrétien  : je pourrais mieux supporter la douleur ; laisse
embrasures d’une muraille chargée de canons, les débris gothiques des chrétiens et les masures des musulmans. Deux petites collin
ature ne réussiront jamais à leur inspirer un amour tel que celui des chrétiens pour leur Dieu ! Si vous veniez à mourir, vos enf
rme aucune comparaison entre l’enthousiasme des soldats et la charité chrétienne , qui sont aussi différents que leur cause ! Mais
ns ou mauvais, de notre société. J’ai retracé le réveil et le progrès chrétien  ; je ne retranche rien de la force que je leur ai
diverses ; là aussi le respect des croyances religieuses et le réveil chrétien ont fait des progrès. Mais c’est là que le mal de
ivine de notre nature. Que les amis de la vie religieuse et de la foi chrétienne ne se fassent pas illusion : c’est là le plus gra
t, du moins le plus grave de notre temps. C’est contre ce mal que les chrétiens doivent surtout diriger leurs efforts ; ils ont l
odigieuse activité. En 1846 paraissait la belle étude sur l’Éloquence chrétienne au quatrième siècle, qui, retouchée dans les lois
ur vasselage. Les légendes attestent que non-seulement le premier roi chrétien , mais encore ses successeurs, furent souvent obli
Franks de la plus haute classe. Lorsque les nobles efforts du clergé chrétien eurent déraciné les pratiques féroces et les supe
rendre ; et l’on disait : Le doigt de Dieu est là. C’était la formule chrétienne  ; mais, à les voir suivre en aveugles, et comme d
élevée, mais que n’éclairaient plus les grands horizons de la pensée chrétienne . À peine M. Jouffroy était-il monté dans la chair
Elle avait la dignité d’une reine et le paisible recueillement, d’une chrétienne . L’échafaud avait été dressé dans la salle basse
en la main sans que le cœur en soit touché, et rien ne sied mieux au chrétien qui va mourir que l’image de son Rédempteur. » Lo
mps fidèle aux vertus de famille dont il eut le modèle sous les yeux. Chrétien pratiquant et de mœurs austères, il avait commenc
. Assis dans un esquif, l’œil tourné vers le bord, Un jeune homme, un chrétien , glisse sur l’onde amère. Il remplit dans le temp
e poursuit… Notre asile à nous, c’est la tombe ! « Heureux qui meurt chrétien  ! Grand Dieu ! leur cruauté Veut convertir les cœ
libre en ses jours glorieux N’adorait pas encor ta parole éternelle : Chrétienne , elle est aux fers, elle invoque les cieux. Dieu
peux pas. FRANÇOIS DE PAULE. Roi, je ne le peux pas.Mais tu le dois, chrétien . LOUIS. Je me suis repenti, c’est assez. FRANÇOIS
ir les horizons d’au-delà, ces horizons voilés à l’orgueil, et que le chrétien découvre dans sa foi ! Le poète avait épuisé tout
Ma raison révoltée Essaye en vain de croire et mon cœur de douter, Le chrétien m’épouvante, et ce que dit l’athée, En dépit de m
vous sur vos tombeaux. Venez, rhéteurs païens, maîtres de la science, Chrétiens des temps passés et rêveurs d’aujourd’hui ; Croye
s monuments comme dans les chefs-d’œuvre de sa littérature ; le génie chrétien , plus tourmenté dans ses aspirations vers un idéa
it consacré sa tille unique au culte des Muses. Eudore l’avait rendue chrétienne . Virgile (Géorg., liv. IV), quand il montre empor
’Eudore et de Cymodocée (liv. I, à la fin) ; le tableau de la famille chrétienne de Lasthénès, et la visite de Cyrille, confesseur
du Vésuve (liv. V) ; la délibération du sénat romain sur le sort des chrétiens (liv. XV et XVI). 73. Ce corps d’élite, créé au
Après avoir dans une première partie étudie l’essence de la religion chrétienne et les solutions qu’elle donne aux problèmes fond
l’humanité, M. Guizot consacre la seconde partie à retracer le réveil chrétien au dix-neuvième siècle et le mouvement antichréti
herchera dans une dernière série à pressentir l’avenir de la religion chrétienne . Le grand historien, nous en avons la ferme espér
renversé ses statues. Voir à ce sujet, dans le Tableau de l’éloquence chrétienne au quatrième siècle, le chap. sur saint Ambroise.
gia dans Sainte-Sophie et ce fut pour défendre le réfugié de l’église chrétienne que saint Chrysostome prononça le célèbre discour
de la Grèce moderne, et l’autre, les cérémonies funèbres de la Grèce chrétienne . 166. La fin du dix-huitième siècle et la périod
, dit M. Augustin Thierry, un homme de civilisation autant que de foi chrétienne , une de ces natures délicates à qui la vue du mon
oquentes de M. de Lamartine, et fera jaillir du cœur et des lèvres du chrétien un acte de loi et d’amour envers la Providence qu
se croisent de toutes parts, retrouve son chemin grâce aux chants des chrétiens qu’il entend tout à coup : « Une harmonie, sembla
ièce, si parfaite de sentiment et d’expression, les beaux vers sur le Chrétien mourant dans les premières Méditations poétiques.
nation au récit des crimes du roi, tempérée par un sentiment de pitié chrétienne , s’opposent fort bien au spectacle de l’âme si tr
29 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Préface » pp. -
, les qualités nécessaires au poète, la versification, le merveilleux chrétien dans l’épopée, la question des trois unités, les
astorale, dans le genre didactique, et surtout dans l’ode. Les poètes chrétiens , considérés sans prévention, ne nous ont point pa
30 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
le voile ; le perpétuel combat du bien et du mal, dans lequel la foi chrétienne vient interposer sa morale divine et son autorité
vangile du jour. L’homélie est une sorte d’entretien, une instruction chrétienne où dominent la chaleur et l’onction ; elle a asse
er l’éloquence partout où elle se trouve. 29. Principaux orateurs chrétiens  : Pères grecs. Saint Athanase, saint Grégoire de
31 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
partagé l’engouement de ses contemporains. Toutefois, dans le Socrate chrétien , il annonce Bossuet, et ses Entretiens à Ménandre
art de l’homme, mais la force qui accable est toute de Dieu. (Socrate chrétien , discours viii.) Tibère Que les princes s
mieux les punir qu’en laissant leur peine à leur discrétion. (Socrate chrétien .) L’homme s’agite et Dieu le mène À monsi
32 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
aux nues Balzac et Voiture. Admis dans la congrégation de la Doctrine chrétienne , puis professeur de rhétorique à Narbonne, où il
mment est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël ! » Chrétiens , qu’une triste cérémonie assemble en ce lieu, ne
ause la nature dans les cœurs tendres comme le vôtre ; mais vous êtes chrétien  ; aussi vous devez regarder avec une satisfaction
33 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
r du sort du monde. D’un côté, c’est Constantin, à la tête de l’armée chrétienne  ; de l’autre, Maxence6, à la tête des soldats qui
z remarquer que cette bataille doit fixer le sort du monde. Sera-t-il chrétien  ? Sera-t-il païen ? C’est ce que va décider le so
rs la fin du règne de Dioclétien, une persécution terrible contre les chrétiens s’éleva dans tout l’empire, et ne survit, en géné
ivez sa sérénité, sa joie. Il rencontre quelques-uns de ses amis qui, chrétiens comme lui naguère, avaient par crainte abjuré leu
riminelle faiblesse, ils s’écrient d’une voix unanime : « Nous sommes chrétiens  ! » Ils rejettent leurs couronnes de fleurs et ma
de raconter le fait. Ce fait a eu lieu environ mille ans avant l’ère chrétienne . 56. Amour filial, tendresse conjugale. Suj
fidèles amis et de ses plus habiles ministres, d’abjurer la religion chrétienne qu’il avait récemment embrassée. Enfin, il lui en
pas sa religion. Vous mettrez dans la réponse de Keoven la fermeté du chrétien , la douleur du père, et l’inébranlable dévouement
mé par ce langage, et plein d’admiration et d’estime pour ce généreux chrétien , l’empereur lui permet de pratiquer sa religion,
eu lieu dans le xvie siècle. Quatre-vingts ans plus tard, la religion chrétienne fut anéantie dans le Japon, à la suite d’une pers
onçoivent le projet de doter de cette source de richesses les nations chrétiennes . Ils remarquent que la brièveté de la vie de ces
ait la main d’Hedwige, d’embrasser, avec tout son peuple, la religion chrétienne , et de réunir la Lithuanie à la Pologne. Il était
e jour, la Lithuanie et la Pologne furent unies ; la Lithuanie devint chrétienne . Jagellon fut roi de Pologne sous le nom de Ladis
l’année suivante. Peu de temps après, Constantin embrassa la religion chrétienne , et devint seul maître de l’empire romain16. 1
ers des Asturies, l’intrépide Pélage a relevé l’étendard de l’Espagne chrétienne  ; qu’Alphonse se rende auprès de ce héros ; qu’il
crimes de son père. Après la bataille de Xérès, Pélage, avec quelques chrétiens fidèles, s’était réfugié dans les montagnes des A
découvrir son secret. Après trois ans, un grand combat se livre. Les chrétiens , grâce à Pélage et plus encore à Alphonse, sont c
lle devait décider si la France et l’Europe devaient rester libres et chrétiennes , ou si elles seraient asservies aux Mahométans. S
serait utile, elle est si odieuse, si injuste, si criminelle, que des chrétiens , des citoyens et des hommes doivent la rejeter av
rand de ces monuments, vivait, dit-on, vingt-deux siècles avant l’ère chrétienne . Sujet. Chéops, dans le désir insensé d’éterniser
rope avec toutes ses horreurs, et de décréter que la personne de tout chrétien est libre. Les motifs qu’il fera valoir se rattac
ile de Latran décréta l’abolition de la servitude et déclara que tout chrétien était libre. 157. Discours de Fonteius dans le
34 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
ses harangues qu’elle a entendues de son Cicéron. Et d’où vient cela, chrétiens  ? C’est que Paul a des moyens pour persuader que
ole de Jésus-Christ, sous la discipline de Paul. Aimons donc, aimons, chrétiens , la simplicité de Jésus, aimons l’Evangile avec s
illir les impressions de confiance et de piété que cette âme vraiment chrétienne y avait laissées avec les derniers soupirs. A la
ce à connaître Dieu. Qu’elle nous parut alors au-dessus de ces lâches chrétiens qui s’imaginent avancer leur mort quand ils prépa
35 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
mère ne s’accommode point de ces belles choses. un peu de résignation chrétienne , la peinture du bonheur céleste de Sophie et l’él
adame de Sévigné, sa mère, dont elle déplore la perte. Point de force chrétienne dans les moments les plus solennels de la vie ! C
rgueilleuse qui est souvent contraire à l’humilité et à la simplicité chrétienne , et qui, laissant souvent la vérité pour le menso
tacles, aux fêtes, accourt en grande hâte près du ministre sacré : un chrétien touche à ses derniers moments, il va mourir, et p
le tombeau d’un grand homme et la gloire. Cousin. N° 62. — Les Chrétiens et les Païens. Quel beau spectacle pour la di
t les Païens. Quel beau spectacle pour la divinité que de voir un chrétien , aux prises avec la douleur, braver les menaces,
ar la vertu seule que  nous différons. C’est donc avec raison que les chrétiens , qui ne tirent vanité que de leur vie, que de leu
mouiller l’œil d’une immortelle. Lessing. N° 91.  La Mort et le Chrétien . Un jour, un homme vertueux rencontra la mort
ence.    Et qui es-tu donc, mortel, pour ne pas me craindre ? Je suis chrétien , répondit celui-ci en souriant. Soudain la mort l
s attirèrent mes regards vers les nuages ; dans ces nuages, je vis le chrétien  : il souriait encore comme il avait souri à la mo
e reconnus ce qui était au fond : ce n’était que la dépouille usée du chrétien . J.-G. Lavater. N° 92. — Le Ver luisant et le
t les obtenir. La soif, le plus cruel de tous les fléaux, consume les chrétiens . Le tyran de la Judée a infecté toutes les fontai
nqué ni de grandeur ni de pompe ; mais l’expression du poète est plus chrétienne  : car ces âmes qui viennent de quitter leurs enve
unestes projets, lorsque le Très-Haut jeta un regard de pitié sur les chrétiens  ; il résolut de ne point écouter la justice qui r
t que l’Éternel allait enchaîner le courage des ennemis et sauver les chrétiens , osa tenter un dernier effort pour endurcir le cœ
. « Hâtez-vous, s’écrie-t-il, généreux défenseurs de la liberté ; les chrétiens humiliés et tremblants fuient de toutes parts dev
ous emparerez sans peine. Portez-y le fer et la flamme ; que tous les chrétiens soient immolés à votre juste vengeance, et que le
ez-vous d’attaquer les guerriers de la Castille. Dieu combat avec les chrétiens , et il a établi leur domination sur vous et sur c
éclaire ; la vérité descend dans son cœur, et d’une infidèle fait une chrétienne . D’une voix mourante elle prononce ces paroles de
ux anneaux destinés à transmettre aux siècles la tradition des vertus chrétiennes , aussi intacte que les apôtres l’ont reçue de Die
lacer l’image de Marie, ce soleil de pureté, cette mère angélique des chrétiens , toujours prête à demander grâce pour ses enfants
225. — Sainte Clotilde à Clovis. Elle exhorte son époux à se faire chrétien . Mon noble époux ! Vos préparatifs de départ sont
ndre notre union éternelle ? Ah ! grand roi des Francs, si vous étiez chrétien , vous seriez invincible : le Dieu des armées comb
t foudroyés ; il regarde, et les armées ne sont plus. — Si vous étiez chrétien , vous seriez le plus puissant roi de la terre, le
r résister par la force à leurs bourreaux, et les exhorte à mourir en chrétiens . Soldats, Je vous l’avoue, ce ne sont point les
de vos rangs. Pour moi, tel est le cri que la foi m’inspire : je suis chrétien  ; chrétien, je serai martyr ; et il me semble qu’
s. Pour moi, tel est le cri que la foi m’inspire : je suis chrétien ; chrétien , je serai martyr ; et il me semble qu’un véritabl
de César ; vous êtes les premiers qui ayez dit :nous ne voulons pas, chrétiens , disciples d’un Dieu crucifié, nous laisser immol
irain plus puissant que la foi protégera nos vies. Et vous vous dites chrétiens , vous que la vengeance et la rébellion soulèvent
rieuses : la Gaule ! l’Italie ! terres de héros et de martyrs, où les chrétiens plus nombreux et plus puissants que les idolâtres
leur cœur un remords éternel. Ainsi séparés par votre révolte et des chrétiens et des idolâtres, il ne vous restera plus qu’à vo
tre ardeur sacrilège. Pour moi, je connais des devoirs de sujet et de chrétien qui ne me permettent plus de marcher à votre tête
ui ne te croyais si brave, si invincible, que parce que je te croyais chrétienne , pourquoi faut-il que je pleure sur le crime, lor
e voix échappés à l’émotion ; je vous entends dire : Oui, nous sommes chrétiens , et c’est ce titre que nous allons défendre. — Vo
es chrétiens, et c’est ce titre que nous allons défendre. — Vous êtes chrétiens  ? mais où sont les persécutions que vous voulez s
sang que vous voulez donner pour mériter ce nom glorieux ? Vous êtes chrétiens  ! Laissez donc là ces armes menaçantes ; le coura
ourage et la foi suffiront ici pour assurer votre triomphe. Vous êtes chrétiens  ! Réjouissez-vous donc d’être nés dans des jours
e. Apprenez aux générations à venir, qu’intrépides dans leur foi, les chrétiens peuvent braver les menaces d’une puissance impie,
mon troupeau, les infidèles s’écrieront : Qu’il est grand le Dieu des Chrétiens  ! Des hommes il sait faire des anges ; il les élè
s enfants qu’il croyait morts, combattu toute sa vie pour la religion chrétienne , reconnaît sa fille dans le palais d’un prince mu
palais d’un prince musulman. Sa fille ! il a cru qu’elle était restée chrétienne , mais les ennemis de la loi l’ont rendue infidèle
r et d’indignation qui devaient se combattre dans l’âme du père et du chrétien . Son discours à sa fille est un petit chef-d’œuvr
. Lusignan va le lui faire sentir. C’est le sang de vingt rois tous chrétiens comme moi ;    C’est le sang des héros défenseur
frir de profanation. Elle est issue de rois, de héros, de martyrs, de chrétiens  ; comment elle seule pourrait-elle rester païenne
errogation. Après les motifs qui doivent décider Zaïre à aimer la loi chrétienne , viennent ceux qui vont la porter à haïr les musu
vers, qu’elle l’a renié ; cette circonstance rend son oubli de la loi chrétienne plus odieux et plus inexcusable. La description q
s le syllogisme suivant : Tu dois rentrer dans le sein de la religion chrétienne , si, en y renonçant, tu as commis un crime abomin
il mourut pour toi. Donc tu dois rentrer dans le sein de la religion chrétienne . Quoique un vieillard et un père n’aient guère be
aient des hommes chargés d’iniquités ; en ce temple, il n’y a que des chrétiens qui craignent Dieu et ses jugements. Patience, no
st la simplicité d’Homère, ou plutôt c’est celle de la nature. La loi chrétienne , qui semblait contredire les afflictions du cœur,
36 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
qui va droit au but, l’ardente ferveur d’un apôtre, et une austérité chrétienne que tempère l’onction d’une âme évangélique. Écri
qu’ils peuvent faire. » 1. La charité est une vertu religieuse et chrétienne . L’humanité est simplement la voix, le mouvement
37 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
ferveur religieuse s’alliant à la bravoure chevaleresque, l’héroïsme chrétien deviendra l’inspiration des puissantes ébauches q
st le fabliau qui s’annonce, mais furtivement ; car si l’enthousiasme chrétien n’a plus la candeur de l’enfance, si l’élan des c
Si Rutebeuf a de nobles accents lorsqu’il songe aux revers des armes chrétiennes , et au Saint-Sépulcre resté aux mains des infidèl
le, n’appartenaient pas aux sources germaines, devenues françaises et chrétiennes . Ils se rattachaient aux traditions celtiques, do
38 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
e, est la récompense de la vertu. Et saint Paul, parlant aux premiers chrétiens déjà persécutés, haïs, moqués, leur disait cepend
persécutés, haïs, moqués, leur disait cependant : Notre gloire . Les chrétiens avaient une gloire dans les catacombes et les éch
le y sera éternellement. Ainsi, aux jours du moyen âge, on voyait des chrétiens quitter leur patrie pour se donner à quelque cath
pur de tout ce qui peut compromettre ou affaiblir en moi l’honneur du chrétien . N’y eût-il qu’une âme attentive à la mienne, je
39 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
pellerais volontiers un sage qui mérita d’être heureux. Spiritualiste chrétien , métaphysicien ingénu, sybarite littéraire, épris
t et le mourant, Le Vieillard et les trois jeunes hommes, les pensées chrétiennes de Bossuet sur le même sujet. Vous verrez comment
le qu’en fait le P. Quesnel, dans son beau livre : Bonheur de la mort chrétienne  : « Celui qui a la foi, loin de regarder la mort
40 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bourdaloue, 1632-1704 » pp. 133-137
qui veut produire un effet moral, édifier et convertir, une austérité chrétienne qui n’a rien d’excessif et tempère par sa douceur
is prédicateur n’a prêché si hautement ni si généreusement les vertus chrétiennes . Il est d’une force à faire trembler les courtisa
41 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
le crois, avec les illusions antiques. Après la lumière que la morale chrétienne a répandue sur les plaies de notre cœur et sur le
triste et d’amer se répandra sur nos gaietés mêmes. En cessant d’être chrétiens , nous ne deviendrons pas païens. Il n’y a pas de
être quelque chose de mieux, je veux dire de vrais sages et de vrais chrétiens . Quels bons moments que ceux que l’on passe avec
42 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6
gue parvenue à sa maturité. Ses principaux ouvrages sont : le Socrate chrétien , où une teinte antique relève la beauté de la mor
s enseigne tout ce qu’il est nécessaire que nous apprenions. Socrate chrétien , discours Ier. De la conduite de Dieu dans les
43 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
aux nues Balzac et Voiture. Admis dans la congrégation de la doctrine chrétienne , puis professeur de rhétorique à Narbonne, où il
rgueilleuse qui est souvent contraire à l’humilité et à la simplicité chrétienne , et qui, laissant souvent la vérité pour le menso
44 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
l y a là des pages qui rappellent Poussin et Lucrèce, mais un Lucrèce chrétien , comme l’attestent ses Poëmes évangéliques où abo
nscience. Au sentiment de l’art antique il a su allier celui de l’art chrétien . Homère et l’Évangile furent ses maîtres. Ajouton
45 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
angue parvenue à sa maturité. Ses principaux ouvrages sont le Socrate chrétien , où une teinte antique relève la beauté de la mor
can5 fait de leur butin ; bien qu’encore depuis, vivant sous les lois chrétiennes , ils s’obligeassent par serment de prendre des vi
ces premières assises du monument qu’il voulait élever à la religion chrétienne , on peut apercevoir quelle en eût été la grandeur
très grand nombre d’années. Mais, pour détourner encore davantage les chrétiens des homicides volontaires, elle a puni très sévèr
e se faire justice à eux-mêmes ; et c’est par son esprit que les rois chrétiens ne se la font pas dans les crimes même de lèse-ma
ôt de la part de Dieu. Est-ce par grimace et par feinte que les juges chrétiens ont établi ce règlement ; et ne l’ont-ils pas fai
eure de la justice ne fût contraire aux sentiments intérieurs que des chrétiens doivent avoir ? Supposez que ces personnes publiq
urent, quelles solides qualités d’un cœur droit, généreux et vraiment chrétien ne joint-elle pas ? On peut dire que ses lettres
3). Anne de Gonzague116 convertie par une vision. En cet état, chrétiens , où la foi même est perdue, c’est-à-dire où le fo
grâces, et ne tenait à Jésus-Christ par aucun lien ? qu’y restait-il, chrétiens , si ce n’est ce que dit saint Augustin ? Il resta
porte141. D’où vient une dureté si étonnante ? Je ne m’en étonne pas, chrétiens  ; d’autres pauvres plus pressants et plus affamés
pas, mais ils arrachent. Ô Dieu ! quelle violence ! Représentez-vous, chrétiens , dans une sédition, une populace furieuse, qui de
répété que Bourdaloue avait fait entendre le premier, dans la chaire chrétienne , une raison toujours éloquente : c’est une grave
Or Jésus-Christ a vaincu l’idolâtrie et attiré à lui le monde devenu chrétien . Nous devons trembler si notre foi résiste aux ef
s comme un mystère de puissance et de sagesse. Or c’est à cette idée, chrétiens , que je m’attache, parce qu’elle m’a paru, d’une
ns l’univers, et que rien ne résiste à sa puissance, c’est une chose, chrétiens , si naturelle pour lui, que ce n’est presque pas
e : Et hæc est victoria quæ vincit mundum, fides nostra. Il est vrai, chrétiens  : Jésus-Christ a souffert, et il est mort. Mais e
’esprit opiniâtre, qui n’en doive être touché. Venons au détail. Non, chrétiens , il n’appartient qu’à un Dieu de pénétrer dans l’
eurt, cet Homme-Dieu, faisant des miracles ; et quels miracles ! Ah ! chrétiens , y en eut-il jamais et jamais y en aura-t-il de p
ans la mort même la souveraineté et l’indépendance de Dieu. Or voilà, chrétiens , sur quoi j’ai fondé cette autre proposition, que
. Toutefois ce qu’avait dit l’Apôtre est arrivé : ce qui fut pour les chrétiens de ce temps-là un point de foi a cessé en quelque
veux dire le triomphe de sa croix, le monde converti, le monde devenu chrétien , le monde sanctifié par sa croix ; nous le voyons
tré de l’esprit antique et des inspirations supérieures de la sagesse chrétienne , Fénelon a laissé d’excellents traités philosophi
 ; l’Église refleurit, et son ancienne beauté se renouvelle. Là, être chrétien , et ne plus tenir à la terre, est la même chose.
a même chose. Là, on n’ose montrer à ces fidèles enflammés nos tièdes chrétiens d’Europe, de peur que cet exemple contagieux ne l
om de fidèles que pour le flétrir et le profaner ? Lâches et indignes chrétiens , par vous le christianisme est avili et méconnu.
nne, dès qu’on la trouve ou inutile ou ennuyeuse. Est-ce donc là être chrétien  ? Allons, allons dans d’autres terres, où nous ne
de Jésus-Christ. Ô Évangile ! est-ce là ce que vous enseignez ? Ô foi chrétienne  ! vengez-vous ; laissez une éternelle nuit sur la
être, par une heureuse alliance de la sagesse antique et de la piété chrétienne , d’assainir les cœurs aussi bien que d’éclairer l
s282, et qu’il n’est pas permis à un honnête homme, encore moins à un chrétien , de se livrer à l’inaction et à la mollesse, voic
rfections et ses fautes. Corneille mourut le 30 septembre 1684. Le chrétien à son Dieu. Parle, parle, Seigneur, ton servi
            Le flux et le reflux… Liv. III, ode I. Appel aux rois chrétiens contre les Turcs774. Ô honte ! ô de l’Europe i
’aumône, et traduites par M. Villemain dans le Tableau de l’éloquence chrétienne au quatrième siècle, in-12, 1854, p. 175 et suiv.
gment, généralement regardé comme un des chefs-d’œuvre de l’éloquence chrétienne , suffirait pour justifier l’admiration que madame
du troisième siècle, dit M. Villemain dans le Tableau de l’éloquence chrétienne au quatrième siècle, l’Église d’Afrique comptait
deux cents évêques qui présidaient dans toutes les villes la société chrétienne chaque jour plus nombreuse. » 279. Les Vandales
lus beaux qu’il ait laissés, l’un de ceux où le langage du philosophe chrétien atteint à la plus grande élévation. 308. Ce morc
l’éloge qu’il en fait sur les considérations suivantes : « Un orateur chrétien , qui a pour but de frapper fortement d’une pensée
é mieux inspiré, comme le remarque Chateaubriand, que par la religion chrétienne , prêchent la douceur, la patience, l’indulgence.
core une étude digne d’intérêt. Voltaire, qui a rapproché sa tragédie chrétienne . Saint Genest, de Polyeucte, lui a accordé du gén
général. 777. Cf. Virgile. Énéide, l. II, v. 496 et suiv. 778. Les chrétiens y remportèrent la victoire en 1176 sur le sultan
46 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
is les Sarrasins ou Arabes la rasèrent entièrement, l’an 698 de l’ère chrétienne . On en voit encore quelques ruines à trois lieues
hantilli, dans la culture des lettres, et dans la pratique des vertus chrétiennes . Ce prince s’étant rendu à Fontainebleau pour voi
tier ; mais ce trop vaste Empire romain fut divisé, l’an 396 de l’ère chrétienne , en Empire d’occident, dont Rome fut la capitale,
 II, sultan des Turcs, l’an 1463. Rome, aujourd’hui capitale du monde chrétien , est le siège du souverain pontife, ou chef de l’
homme social, toutes les vertus de l’honnête homme, et celles du vrai chrétien . Tyr, ville de Phénicie, une des plus anciennes
47 (1881) Rhétorique et genres littéraires
use, Et que ce soit à tort qu’on vous ait accusé ; N’est-il pas d’un chrétien de pardonner l’offense Et d’éteindre en son cœur
e la période le rend très harmonieux. Ex. Je porte | en un cœur tout chrétien Une flamme | toute divine. (P. Corneille, Polyeuc
s hommes : Qu’aux accents de ma voix la terre se réveille, etc. Le Chrétien mourant, de Lamartine : Qu’entends-je ? autour d
et de goût ; préceptes d’Horace et de Boileau ; merveilleux païen et chrétien Quelques écrivains modernes (le père Le Bossu,
; il célèbre le merveilleux païen, mais n’approuve pas le merveilleux chrétien . La Pucelle de Chapelain, le Clovis de Desmarets
u le Paradis perdu de Milton et il n’a pas compris que le merveilleux chrétien est le ressort de la Jérusalem délivrée du Tasse.
poésie. Ce n’est plus qu’un souvenir historique. Quant au merveilleux chrétien , bien que Chateaubriand ait brillamment soutenu d
ntéressante, héroïque et merveilleuse (merveilleux païen, merveilleux chrétien ). 2° Il y a toujours un personnage principal sur
oduit au moyen âge deux cents poèmes populaires consacrés à des héros chrétiens et français. Ces poèmes, chantés par nos jongleur
s. Ce caractère ne fait que s’accentuer, au troisième siècle de l’ère chrétienne , dans les Églogues de Calpurnius, de Némésien, et
s et dogmatiques de la religion. Les qualités nécessaires à l’orateur chrétien , pour porter avec fruit la parole évangélique, so
, et dont il ne nous reste presque rien, mêlée d’érudition païenne et chrétienne au seizième siècle, l’éloquence sacrée n’a attein
ntemporaine. Il suffit de rappeler la brillante succession d’orateurs chrétiens qui ont illustré la chaire de Notre-Dame et de Sa
re L’oraison funèbre est un discours prononcé du haut de la chaire chrétienne pour honorer les morts illustres par leur naissan
. Chez les Grecs, excepté dans l’origine et au premier siècle de Père chrétienne , les rhéteurs n’étaient guère que des sophistes q
 J.-C.), — celles de Sénèque, de Pline le jeune (ier  siècle de l’ère chrétienne ) ; de Fronton, au iie de Symmaque au ive , et en
48 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
ans réplique, écrites avec modération, suivant l’esprit de la charité chrétienne . La politesse ne doit pas moins régner dans les o
es deux arts. Longin, né à Athènes dans le troisième siècle de l’ère chrétienne , avait composé en grec des Remarques critiques su
49 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
u troisième par l’exposition admirable de la naissance de la religion chrétienne , des miracles de son auteur, de l’accomplissement
ée, pour devenir jusqu’à la fin des siècles, le centre de la religion chrétienne . Après ces preuves tirées des faits, l’auteur ras
es difficultés auxquelles le déiste ne peut répondre ; au lieu que le chrétien y trouve la réponse dans la révélation. A l’égard
des poëtes d’ailleurs les plus corrompus du paganisme, avec celle des chrétiens . Cette pensée, continue J. B. Rousseau, que la re
ement ; et comme cette vertu est le couronnement de toutes les vertus chrétiennes , l’auteur ne pouvoit mieux couronner son Ouvrage,
njustice et tout l’odieux. Il n’y a rien dans ce poëme, dont la piété chrétienne puisse s’alarmer. Les principes généraux de la mo
un exemple. Poliencte, dans la tragédie de ce nom, vient dé se faire chrétien , et de recevoir le baptême, au moment où l’on va
rsque l’empereur Decius fit publier un édit très-rigoureux contre les chrétiens . Lié de la plus étroite amitié avec un chrétien,
rigoureux contre les chrétiens. Lié de la plus étroite amitié avec un chrétien , nommé Néarque, il lui témoigna le désir qu’il au
beau-père, qui avoit ordre de la part de l’empereur de persécuter les chrétiens , tenta d’abord par des prières, des menaces, et e
ler aux vœux d’une troupe infidelle ! Oubliez-vous déjà que vous êtes chrétien  ? Polyeucte. Vous par qui je le suis, vous en so
t assure ? Quand elle ouvre le ciel, peut-elle sembler dure ? Je suis chrétien , Néarque, et le suis tout-à-fait. La foi que j’ai
Ménagez votre vie, à Dieu même elle importe. Vivez pour protéger les chrétiens en ces lieux. Polyeucte. L’exemple de ma mort le
est celle de la Jérusalem délivrée, qui intéresse principalement les chrétiens , puisque c’est la délivrance du tombeau de Jésus-
poëmes modernes, c’est-à-dire, dans ceux dont l’histoire des peuples chrétiens a fourni ou peut fournir le sujet. La raison veut
u’il raconte. S’ensuit-il de-là qu’on puisse introduire dans un sujet chrétien les anges, les saints et les démons ? Il y a des
Les anges, les saints et les démons ne doivent paroître dans un sujet chrétien que de loin à loin, et sans que le merveilleux qu
nquête de Jérusalem ; les démons excitant un violent orage contre les chrétiens , pour leur arracher la victoire qu’ils remportoie
dans une forêt prennent toutes sortes de formes, pour épouvanter les chrétiens qui vouloient en couper les arbres ; cette Clorin
n myrthe entr’ouvert, et qui paroît aux yeux de Renaud ; ce vieillard chrétien , qui marche sur les eaux, les divise, et conduit
ité ». On peut hardiment faire usage de ce merveilleux dans un poëme chrétien , pourvu qu’en l’employant, on garde une certaine
amie, et sort de Jérusalem pendant la nuit pour aller offrir au héros chrétien de le guérir de ses blessures. Elle envoie à la t
ité par Armide, tombe entre les mains de cette anchanteresse ; et les Chrétiens , privés alors du plus vaillant de leurs guerriers
Herminie se trouvant ensuite dans le camp des Egyptiens, ennemis des chrétiens , reconnoît Vafrin, écuyer de Tancrède, et l’espio
iers déguisés en Français, vêtus et armés comme les gardes du général chrétien , doivent se jeter dans la mêlée, et enfoncer dans
t les obtenir. La soif, le plus cruel de tous ces fléaux, consume les Chrétiens  : le tyran de la Judée(a) a infecté toutes les fo
50 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
pour terrasser d’autres hommes. Lorsque les nobles efforts du clergé chrétien eurent déraciné les pratiques féroces et les supe
urd’hui, Aplanissait sa route et marchait devant lui ; Et des tristes chrétiens la foule délivrée Vint porter avec nous ses pas d
ri que des maux de ses frères. Seigneur, depuis ce temps, ce père des chrétiens , Resserré loin de nous, blanchi dans ses liens, G
de l’armée des Maures. Au milieu des débris de Carthage, le camp des chrétiens offrait l’image de la plus affreuse douleur ; auc
ire la comparaison de la mort du philosophe stoïcien et du philosophe chrétien . Plus heureux que Caton, Saint Louis ne fut point
venir. Fénelon. Saint Louis Roi, il est le modèle des rois ; chrétien , il est le modèle de tous les hommes. Quel exempl
es étaient chez les anciens ; les vertus divines ne sont que chez les chrétiens . Voir d’un même œil la couronne et les fers, la s
souffrir, ne mourir que pour lui : voilà saint Louis, voilà le héros chrétien  ; toujours grand et toujours simple, toujours s’o
comment l’homme peut se transfigurer par la foi et l’amour. Quel cœur chrétien pourrait ne pas tressaillir d’admiration en songe
ire bravoure ; c’était à la fois le meilleur chevalier et le meilleur chrétien de France : on le vit à Taillebourg et à la Masso
t sans son armée, de peur que son exemple n’autorisât les autres rois chrétiens à faire de même. Ils firent mieux : pas un n’y al
alla après lui. Il fut le dernier des rois croisés, des rois vraiment chrétiens , des rois pontifes : il en avait été le plus gran
e Renferme en ce moment de peuples éperdus ! Le musulman, le juif, le chrétien , l’infidèle, Devant le même Dieu s’assemblent con
re ; que les inconnus même appellent, mon père ; aux pieds duquel les chrétiens vont répandre leurs aveux les plus intimes, leurs
les, aux fêtes, on accourt en grande hâte près du ministre sacré : un chrétien louche à ses derniers moments ; il va mourir, et
eligion est aujourd’hui ce qu’elle fut à son origine. Il y a moins de chrétiens , mais les chrétiens ne sont pas changés. Les plus
hui ce qu’elle fut à son origine. Il y a moins de chrétiens, mais les chrétiens ne sont pas changés. Les plus pures vertus, des v
te, on l’interroge, et elle répond par un petit tintement qu’elle est chrétienne et veut sonner pour Dieu. Pour qui encore ? car e
êler aux vœux d’une troupe infidèle ! Oubliez-vous déjà que vous êtes chrétien  ? Polyeucte. Vous par qui je le suis, vous en sou
t assure ? Quand elle ouvre le ciel, peut-elle sembler dure ? Je suis chrétien , Néarque, et le suis tout à fait ; La foi que j’a
Ménagez votre vie, à Dieu même elle importe : Vivez pour protéger les chrétiens en ces lieux. Polyeucte. L’exemple de ma mort les
les : Et nunc, Reges, intelligite ; erudimini, qui judicatis terram. Chrétiens , que la mémoire d’une grande reine, fille, femme,
qu’il n’y a point de paroles capables de l’exprimer. » Vous attendez, chrétiens , quel sera le réveil d’un sommeil si doux et si m
d’honnêtes gens, j’en ai honte. Finissons. Fénelon. L’Éloquence chrétienne Les philosophes de la Grèce énoncèrent dans l
leurs on m’accuse de vous avoir encouragé à écrire contre la religion chrétienne , c’est vous qui me faites des reproches, et qui a
re, qui ne peut être réellement produite que par une amitié chaste et chrétienne  ! « Nous aspirions tous deux également à la scien
la foi rassure, Regarde sans pâlir le crucifix de bois Que la vierge chrétienne a saisi de ses doigts : Et l’eau sainte, et le bu
ton sein à jamais absorbe ma pensée. Lamartine. Profession de foi chrétienne J’aime la pauvreté, parce que Jésus-Christ l’
, l’immensité de son ambition morale. On a souvent mis l’œuvre morale chrétienne en regard de celle des grands hommes qui ont auss
abli une discipline ; ils ont fondé des écoles ou des sectes. L’œuvre chrétienne a été tout autre. Jésus-Christ n’est pas un philo
destinée humaine ? Et cette ambition n’a pas été chimérique ; l’œuvre chrétienne a été poursuivie et se poursuit dans le monde ave
u nom et avec les seules armes de la foi et de la liberté que l’œuvre chrétienne a commencé à conquérir l’homme et le monde. Et au
51 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
uvais penchants. Une différence complète distingua toutefois le monde chrétien du monde qui l’avait précédé, Dans l’antiquité pa
lainte ou dans le soulèvement. Il n’en fut pas ainsi dans la religion chrétienne . Sans doute il y eut, il y a encore des esclaves.
évêques, des moines, des prédicateurs, pour faire retentir l’égalité chrétienne aux oreilles des puissants. Malgré cet ennoblisse
tent ; leurs travaux produisent des systèmes, des écoles. La religion chrétienne est une œuvre pratique, non une étude scientifiqu
n le langage des hommes de guerre, la base d’opération de la religion chrétienne  ; c’est sur cette base qu’elle engage la lutte mo
oint à l’indigence. — Qu’il y a loin de ce froid égoïsme à la charité chrétienne  ! Eh quoi ! l’homme est-il donc si sensible aux d
songèrent qu’à se mettre par la fuite à l’abri de la contagion ; les chrétiens , alors si cruellement persécutés, prirent soin de
et idolâtres ; et se vengèrent de leurs ennemis, comme se vengent les chrétiens , en s’immolant pour eux. Combien l’histoire de l’
aque jour de semblables parmi nous. Lamennais 10. L’Éloquence chrétienne Les anciens n’ont connu que l’éloquence judic
mpagne de Rome. On n’a pas compté moins de soixante de ces cimetières chrétiens , et les circonvallations qu’ils forment autour de
’ouvrage des anciens. Mais au-dessous ou à côté de ces carrières, les chrétiens ont eux-mêmes creusé dans le tuf granulé, d’autre
-les, ou meurs. POLYEUCTE.                                    Je suis chrétien . FÉLIX.                                          
mpie ! Adore-les, te dis-je ; ou renonce à la vie. POLYEUCTE. Je suis chrétien . FÉLIX.                           Tu l’es ? Ô cœu
ouronne ! Roi, je ne le veux pas. FRANÇOIS DE PAULE. Mais tu le dois, chrétien . LOUIS. Je me suis repenti, c’est assez. FRANÇOIS
ire, et qui nous meurtrissent l’omoplate en nous disant : « Chiens de chrétiens  ! » Ne pouvant avilir l’esprit, on se venge en le
eur des prophètes hébreux, et l’imagination véhémente de ces orateurs chrétiens du ive  siècle, dont la voix avait retenti au mil
ses harangues qu’elle a entendues de son Cicéron. Et d’où vient cela, chrétiens  ? C’est que Paul a des moyens pour persuader que
gnorer l’antiquité païenne, et qui naquit sur les tombes des premiers chrétiens , Bossuet semble l’avoir créé, tant il se l’est re
lors, du sein de cette ruine et de cette cendre, il fait sortir l’âme chrétienne , qui prend son vol vers son créateur. M. Patin
ait dans cette grande ville, et conclut qu’il fallait que la religion chrétienne fût toute sainte et toute miraculeuse de subsiste
t, mais très-digne de lui être comparé, quand il parle de la religion chrétienne (demandez à l’abbé de Polignac s’il estime ce liv
me. J’ambitionne votre estime, non-seulement comme auteur, mais comme chrétien . Je suis, mon révérend père, et je ferai professi
ne se fait pas chercher ; il se montre tout vivant dans cette société chrétienne qui vous environne, il est devant vous, il vous p
sont dissipés les miens. Il vous manque si peu pour être un excellent chrétien , il vous manque seulement un acte de volonté : cr
endra ajouter sa douceur infinie à votre prospérité. Soyez heureux et chrétien , c’est le vœu de votre ami. Ozanam. Folie
but de nos travaux, de nos entreprises, de nos dévoûments mêmes ? Le chrétien ne connaît qu’un seul but infaillible et nécessai
tes, de dénoncer l’aumône comme un des détestables abus de la société chrétienne . Car, disent-ils, l’aumône insulte le pauvre, pui
ez-vous la preuve ? Qu’est-il sorti du christianisme et de la société chrétienne  ? La liberté moderne, les gouvernements représent
adation profonde, là une tyrannie sans bornes. Au contraire, l’Europe chrétienne est le berceau de la liberté ; et si c’était ici
et la philosophie moderne est essentiellement la fille d’une société chrétienne . Je fais donc profession de croire que les grande
re, selon moi, toute vraie philosophie est en germe dans les mystères chrétiens . V. Cousin. Discussion entre M. Cousin et
Ma raison révoltée Essaye en vain de croire et mon cœur de douter, Le chrétien m’épouvante, et ce que dit l’athée, En dépit de m
vous sur vos tombeaux. Venez, rhéteurs païens, maîtres de la science, Chrétiens des temps passés et rêveurs d’aujourd’hui ; Croye
e l’Imitation de Jésus-Christ. 113. Les Méditations sur la religion chrétienne . (Mich. Lévy édit.) 114. Manichéisme, qui admet
52 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
sion des esprits cultivés, M. Walckenaer a cité un recueil de Poésies chrétiennes et diverses, formé par Loménie de Brienne et par
épeint en traits ineffaçables cette époque de transition où l’élément chrétien envahissait la société romaine, et où l’élément p
rtus morales, politiques, et quelquefois même les plus grandes vertus chrétiennes . De tous ses personnages il fait des types mervei
d’un cœur païen toute la profondeur et toute l’efficacité du repentir chrétien . La coupable n’attire sur elle ni colère ni indig
Sa femme ne dit plus rien ; Elle enterra vers et prose Avec le pauvre chrétien . En cela je plains son zèle, Et ne sais au par-d
ce        Peu connus, comme je le pense,        Mais dans le tribunal chrétien        Tenus pour fort hommes de bien        Et p
ticulier pour les rôles forts et terribles. Elle fut appelée tragédie chrétienne , et jouée souvent à la place de Polyeucte. La Har
Le principal personnage de la pièce, Guzman, est le type du véritable chrétien . Aussi Alzire est-elle la pièce réellement chréti
type du véritable chrétien. Aussi Alzire est-elle la pièce réellement chrétienne de Voltaire. L’émotion y pénètre l’âme d’un bout
taire de retirer sa tragédie de Mahomet comme contraire à la religion chrétienne . Il la dédia au pape Benoît XIV, Lambertini, homm
sa vie, Gresset rompit avec les philosophes et revint aux sentiments chrétiens qu’il n’aurait jamais dû oublier ; mais il ne ret
is au fer de l’oppresseur !     C’est là qu’ils se cachaient, et les chrétiens fidèles Que la Religion protégeait de ses ailes,
la foi rassure, Regarde sans pâlir le crucifix de bois Que la vierge chrétienne a saisi de ses doigts, Et l’eau sainte, et le bui
vous bénira, grand’mère, Dieu vous bénira. » Le Juif errant. Chrétien , au voyageur souffrant. Tends un verre d’eau sur
cte quand il ne s’agit pas de l’Italie pontificale ou d’autres sujets chrétiens qu’il aborde toujours avec prévention. La pièce i
crainte, de l’intérêt ou de l’ambition. Le jeune Diacre ou la Grèce chrétienne . Messénienne (1824). Entre le mont Evan et le
. Assis dans un esquif, l’œil tourné vers le bord, Un jeune homme, un chrétien , glisse sur l’onde amère. Il remplit dans le temp
uples, des cités en cendre. Et tandis que, sous les couteaux, Le sang chrétien à longs ruisseaux Inonde la terre où nous sommes,
misères, Amusent de nos pleurs l’oisiveté des cours ; Et nous sommes chrétiens , et nous avons des frères.             Et nous ex
e poursuit. Notre asile à nous, c’est la tombe ! « Heureux qui meurt chrétien  ! Grand Dieu ! leur cruauté Veut convertir les cœ
libre en ses jours glorieux N’adorait pas encor ta parole éternelle ; Chrétienne , elle est aux fers, elle invoque les cieux. Dieu
rançois de Paule.                                    Mais tu le dois, chrétien . Louis. Je me suis repenti, c’est assez. Franç
es les plus élevées ; les Élégies, le Vallon, l’Isolement, le Lac, le Chrétien mourant, étaient empreintes d’une mélancolie qui
et religieuses, qui, malgré quelques pièces admirables, comme le très chrétien Hymne au Christ, sont la reprise malheureuse des
rme cependant de très belles pièces ; telle est l’admirable bucolique chrétienne intitulée : la Bénédiction de Dieu dans la solitu
visible et formidable et sous l’influence de cet esprit de mélancolie chrétienne et de critique philosophique que nous observerons
on a des pensées et des sentiments, pensées et sentiments sinon d’un chrétien , du moins d’un philosophe et d’un spiritualiste.
ombeau, et, dans la partie désignée sous les titres du Cycle héroïque chrétien et des Chevaliers errants, le Parricide, le Maria
de plus original, de plus élevé, de plus poétique et souvent de plus chrétien . Par un autre contraste, qu’on ne peut s’empêcher
ses, les effusions d’un mysticisme à moitié philosophique et à moitié chrétien , les pensées d’art, les souvenirs d’enfance, les
n de sa plus grande force, — qu’il veut redevenir, qu’il est redevenu chrétien . Le dernier recueil de Musset, malgré d’incompara
eu, et apprend à goûter les sublimes pensées de vertu et d’immolation chrétienne . Les Idylles héroïques sont des dialogues avec to
une renommée égale à son mérite. C’est un poète de grande inspiration chrétienne . Son principal mérite est d’avoir naturalisé dans
tières, celui de ses recueils qui contient le plus de pièces vraiment chrétiennes . Tout n’y est pas égal, mais on trouve là quelque
i, je l’aperçois ; À genoux, mes amis ! et saluons la croix ! » Oui, chrétiens , louez Dieu ! Devant ce cap du monde, Dont la crê
renant la tragédie d’Agnès de Méranie. Il fait quelquefois parler des chrétiens du douzième siècle comme des libres penseurs du d
traignant le sceptre et le glaive à s’humilier sous le joug de la foi chrétienne . On rencontre dans ce drame des scènes fortes, ém
1, il inséra une paraphrase du psaume xvii dans un Recueil de Poésies chrétiennes . En 1694, infirme et converti, il traduisit le Di
53 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
s’en étonnaient-ils, et en faisaient des proverbes. Ils parlaient des chrétiens comme de personnes travaillées d’une mélancolie i
ang des martyrs a été fertile, et la persécution a peuplé le monde de chrétiens . Les premiers persécuteurs, voulant éteindre la l
bien qu’ils se soient vantés d’avoir purgé la terre de la nation des chrétiens , d’avoir aboli le nom chrétien en toutes les part
avoir purgé la terre de la nation des chrétiens, d’avoir aboli le nom chrétien en toutes les parties de l’empire, l’expérience n
ioclétien : « Les tyrans passent, mais la vérité demeure. » (Socrate chrétien , Disc, iii, Balzac26.) Les réformateurs N’e
, on trouvera cette raisonnable médiocrité112, que demande une morale chrétienne , qui a pour but d’instruire, et ne se met pas en
gue que parleront les maîtres. Ses Pensées sont inspirées par une âme chrétienne , éprise du vrai, et dévouée au bien de l’humanité
un seul qui ne doive le chérir comme un père : c’est ce qui me ravit, chrétiens  ; c’est en quoi la majesté des rois me semble ent
cet esprit ouvrier504 qui a fait le monde505 ? Que s’il en est ainsi, chrétiens , qui ne voit que toute la nature conjurée ensembl
les savants, les gens de littérature, les beaux esprits. A la vérité, chrétiens , ils sont dignes d’être distingués des autres, et
neur, pourvu, que les morsures soient ingénieuses : tant il est vrai, chrétiens , que la vanité corrompt tout, jusqu’aux exercices
s aux autres, » disait autrefois saint Jérôme527. Non, je ne le puis, chrétiens , je ne puis jamais me fier à la seule raison huma
s ! l’orgueil le fait rentrer en soi-même. Et n’est-ce pas l’orgueil, chrétiens , qui a retiré tant de philosophes du milieu de la
longtemps dissipée ? Ce sera sans doute la loi de Dieu et l’humilité chrétienne . Les railleurs Hommes doctes et curieux, si
olontés ne reçoit pas la loi de leurs mouvements. Voulez-vous savoir, chrétiens , quand Dieu se plaît de parler ? quand les hommes
eçoivent d’en haut ce que méritent les autres : Aimez donc la vérité, chrétiens , et elle vous sera annoncée ; ayez appétit de ce
rps immobile, là elle le secoue par le tremblement. Pitoyable vanité, chrétiens  ! c’est la maladie qui se joue, comme il lui plaî
aux nues Balzac et Voiture. Admis dans la congrégation de la Doctrine chrétienne , puis professeur de rhétorique à Narbonne, où il
rgueilleuse qui est souvent contraire à l’humilité et à la simplicité chrétienne , et qui, laissant souvent la vérité pour le menso
qui va droit au but, l’ardente ferveur d’un apôtre, et une austérité chrétienne que tempère l’onction d’une âme évangélique. Écri
enflure de l’orgueil, non-seulement corrompt le mérite de la sévérité chrétienne , mais qu’il en détruit même la substance. Qu’il e
é qui ressemblait à une monomanie. Honnête homme de la vieille roche, chrétien fervent, ambitieux de grandes choses et réduit à
dignes d’être achevées dans le monde des purs esprits. Spiritualiste chrétien , écrivain épris de la perfection, ami et mentor d
bonté, et nous donne la force et le courage de la supporter en vrais chrétiens  : nous approchons des jours mauvais, des jours qu
pliée autour du mât, la croix qui la surmonte, tout annonce un navire chrétien . Il approche, il aborde ; et tandis que les escla
uillé par Mahomet, et nous venons chercher un asile dans cette Europe chrétienne qui n’a pas voulu nous secourir. Des funéraill
Elle avait la dignité d’une reine et le paisible recueillement d’une chrétienne . L’échafaud avait été dressé dans la salle basse
ts les plus criminels et la dépravation la plus honteuse ? L’humilité chrétienne , si rare, et qui paraît si ridicule à ceux qui s’
auditoire qui avait lu Chateaubriand, Lamartine et Victor Hugo. Le chrétien Il y a dix-huit siècles, Néron régnait sur le
dai son nom. Il me répondit comme il l’avait fait à César : « Je suis chrétien . » Les nations élues Il y a des peuples dan
’accusera son passage d’avoir été un malheur. Ah ! messieurs, je suis chrétien , et pourtant je m’attendris à ce nom d’honnête ho
dans sa plénitude. Saluez-le donc en passant, et qui que vous soyez, chrétien et même saint, aimez entendre à votre oreille, et
ais le retranchement de l’inutile, est la grande route du détachement chrétien comme de la force antique. Quiconque est arrivé à
, et deux ou trois hommes qui, dans l’occasion, auraient tiré sur des chrétiens avec autant de sang-froid que sur des perdrix, se
e le rejoindre, oui certains, grâce à l’humble et tremblant espoir du chrétien , et redisant volontiers, comme lui, d’une foi brû
te maison du faubourg, il osait dire, lui, si accoutumé à la pratique chrétienne du mécontentement intérieur : « Ici, je jouis de
st en péril, jeunes élèves, c’est la doctrine éminemment française et chrétienne qui voit en vous des intelligences libres appelée
pensées toute une philosophie de l’art, mais esquissée par un Platon chrétien . 506. Comparer au roseau pensant de Pascal. 507
583. Bossuet revient souvent sur cette idée : « Si vous voulez voir, chrétiens , des peintures de ces gouffres éternels, n’allez
charger du supplice. 584. Bossuet eut aussi le génie de la charité chrétienne . 585. Monseigneur. Il s’adresse au grand dauphi
u’ils peuvent faire. » 649. La charité est une vertu religieuse et chrétienne . L’humanité est simplement la voix, le mouvement
On lui donna celui d’Amable 673. Cela n’est pas d’un Homme et d’un chrétien suffirait. 674. Cette lettre fait honneur à mada
trop simple. 870. Fénelon a réconcilié la muse païenne avec la muse chrétienne . Comparez ses Champs-Élysées avec ceux de Virgile
e tous ses discours. Massillon est le plus philosophe de nos orateurs chrétiens . Dans un siècle éminemment religieux, on a pu lui
te scène se renouvelle chaque jour sur l’humble grabat du dernier des chrétiens qui expire. Enfin le moment suprême est arrivé :
autour de sa couche ; car ils croient qu’il sommeille encore, tant ce chrétien a passé avec douceur. Chateaubriand. 921. Comp
aux nègres, qui sont des hommes, doivent paraître indignes de nations chrétiennes . 1038. Conventions signifie traités dont les ar
istesse : « Ce fut alors que je sentis la supériorité de la religion chrétienne sur toutes les religions du monde. Quelle profond
premier n’est jamais plus pathétique que quand il célèbre les vertus chrétiennes  ; et le morceau le plus éloquent qu’ait écrit l’a
mort qui servait d’interprète à la mort m’ont frappé ; je suis devenu chrétien . Ma conviction est sortie du cœur ; j’ai pleuré e
mais plus pathétique et plus touchant que quand il célèbre les vertus chrétiennes  ; et le morceau le plus éloquent qu’ait écrit l’a
par ses questions pressantes, émeut en nous le sentiment religieux et chrétien . 1818. Pascal possédait à fond l’œuvre de Montai
aisant, d’austères et fortes leçons. Il a eu ses heures de mélancolie chrétienne . 1826. « Il ne suffit pas d’être éclairé et bo
54 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
et entraîné la ruine et la mort du favori. Où en serait le philosophe chrétien avec une pareille conséquence ? Combien de méchan
ui donne un si grand avantage à la simplicité touchante du philosophe chrétien , sur toute la pompe poétique de l’écrivain profan
i ne trouvera point de rivaux : c’est enfin le génie de l’immortalité chrétienne qui inspirait Young, comme c’est le sentiment et
55 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
plus d’affinité avec son génie ; il donne à ses emprunts une couleur chrétienne , et accommode ses réminiscences mythologiques aux
égal : Voilà bien des enfants réduits à l’hôpital. Plaintes d’un chrétien 2 Mon Dieu, quelle guerre cruelle ! Je trouv
rdre patience : la colère froide se trahit. 1. Elle a une conscience chrétienne . 2. Ironie sèche : il devine une autre raison, e
56 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
rique religieux, dont l’origine est très ancienne, a chez les peuples chrétiens un double objet : celui de proposer à l’admiratio
le compte qu’il en faut rendre ». C’est sur cette distinction, aussi chrétienne que philosophique, qu’est fondé tout le discours.
57 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
oquence ; mais il puisa surtout aux sources nouvelles que la religion chrétienne a ouvertes aux lettres. Son style est plein de l’
e livre par excellence, et les grandes inspirations de la littérature chrétienne  ; lorsqu’on aura étudié les chefs-d’œuvre des plu
58 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
t fausse, elle est du moins très mal exprimée. Elle est beaucoup plus chrétienne et plus vraie, cette pensée d’un jeune poète de n
-t-elle remercié Dieu de deux grandes grâces : l’une de l’avoir faite chrétienne  ; l’autre… messieurs, qu’attendez-vous ? peut-êtr
persécutez ; Et soyez l’instrument de nos félicités : Celle d’un vrai chrétien n’est que dans les souffrances, Les plus cruels t
escrivait à un aspirant au sacerdoce, nous osons le conseiller à tout chrétien qui veut devenir orateur ou poète : Divinas scri
lege ; imo nunquam de manibus tuis sacra lectio deponatur. 254. Le chrétien doit aussi étudier le type du beau dans les auteu
jeune élève étudie en même temps nos écrivains sacrés et nos auteurs chrétiens , les dieux et les héros d’Homère et de Virgile lu
n préparé le dénouement dans le récit du sacrifice d’Eudore. Ce jeune chrétien a souffert la torture et va souffrir la mort, lor
nverse les aigles, et, se tournant vers les martyrs, il dit : Je suis chrétien  ! La résolution d’Eudore est ignorée jusqu’à la
ppelé le héros à ses devoirs et qu’il est suivi de ces mots : Je suis chrétien  ! le cœur oppressé bat à l’aise et le lecteur tri
ici une composition d’une médiocre étendue, où l’on expose une vérité chrétienne , un devoir, une vertu. Les qualités principales d
le voir dans une ode de Klopstock, l’Ange du pur amour. Toutefois le chrétien devra chercher dans les psaumes de David de vrais
e et Virgile ont tiré le merveilleux de leurs poèmes. Mais les poètes chrétiens doivent puiser dans les croyances et les merveill
. Il y a plusieurs précautions à prendre dans l’emploi du merveilleux chrétien . Il faut d’abord se garder de dénaturer les croya
ncieuses et frivoles, n’offrent aucun véritable intérêt à la jeunesse chrétienne . 530. Les principaux poètes comiques sont, chez l
que aucun de leurs ouvrages qui puisse être étudié par le littérateur chrétien . On peut aussi compter parmi les élégies, l’Églog
êler aux vœux d’une troupe infidèle ! Oubliez-vous déjà que vous êtes chrétien  ? POLYEUCTE. Vous, par qui je le suis, vous en so
t assure ? Quand elle ouvre le ciel, peut-elle sembler dure ? Je suis chrétien , Néarque, et le suis tout à fait, La foi que j’ai
Ménagez votre vie : à Dieu même elle importe. Vivez pour protéger les chrétiens en ces lieux. POLYEUCTE. L’exemple de ma mort les
n’est-elle pas un modèle qu’il faut méditer continuellement ? 254. Le chrétien doit-il aussi étudier les auteurs païens ? 255. Q
. Quelles sont les précautions à prendre dans 1’emploi du merveilleux chrétien  ? 455. À combien d’objets se rapportent les règle
59 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
la part de plus en plus restreinte faite au dogme dans la prédication chrétienne au profit de la morale purement naturelle. Les se
te ce trait d’origine ; il est composé dé jeunes poètes royalistes et chrétiens , an moins par le sentiment : Alphonse de Lamartin
pter cette étrange séparation, établie par Boileau, entre une société chrétienne et une poésie qui resterait mythologique et païen
caractère nouveau s’accusait encore plus chez Massillon. Si la parole chrétienne y perdait quelque chose de son autorité doctrinal
in. Comme, dans le temps que l’empire s’affaiblissait, la religion chrétienne s’établissait, les chrétiens reprochaient aux paï
e l’empire s’affaiblissait, la religion chrétienne s’établissait, les chrétiens reprochaient aux païens cette décadence, et ceux-
aïens cette décadence, et ceux-ci en demandaient compte à la religion chrétienne . Les chrétiens disaient que Dioclétien avait perd
dence, et ceux-ci en demandaient compte à la religion chrétienne. Les chrétiens disaient que Dioclétien avait perdu l’empire en s
ujet de l’autel de la Victoire, fit le plus valoir contre la religion chrétienne des raisons populaires, et par conséquent très ca
alvien fit son livre où il soutint que c’étaient les dérèglements des chrétiens qui avaient attiré les ravages des Barbares152 ;
ts du christianisme, à juger l’histoire des premiers siècles de l’ère chrétienne aussi peu digne d’être écrite « que celle des our
tentions sévères, mais des interprétations très douces ; la théologie chrétienne , et les images du paganisme ; enfin la réunion la
s à l’âme une impression religieuse, et nous faisons hommage au culte chrétien de tous les chefs-d’œuvre que les autres cultes o
e Chateaubriand. Sans doute, dans le retour de Chateaubriand à la foi chrétienne il ne faut pas diminuer la part qui est due à des
ontesté. On reprocha à l’auteur d’avoir transporté dans un sujet tout chrétien les procédés de l’épopée antique ; mais, cette ré
dans sa décadence, du monde barbare dans sa rudesse, et de la société chrétienne dans sa première innocence. A partir de 1815, la
rêtent. Il se fait un profond silence : César, du milieu de la légion chrétienne , ordonne d’élever la cotte d’arme de pourpre, sig
l’histrion, l’incendiaire et le parricide : semblable à ces premiers chrétiens de l’Égypte qui, au péril de leurs jours, pénétra
ent, se désespère comme s’il était éternellement abandonné418. Faible chrétien , sursum corda ! attache à ton cœur les ailes de l
main : dans l’étude sur Pindare, comme dans le Tableau de l’Éloquence chrétienne au quatrième siècle, dans les Souvenirs contempor
Elle avait la dignité d’une reine et le paisible recueillement d’une chrétienne . L’échafaud avait été dressé dans la salle basse
en la main sans que le cœur en soit touché, et rien ne sied mieux an chrétien qui va mourir que l’image de son Rédempteur. » Lo
plus précieuse est celle qui est consacrée à l’étude des populations chrétiennes de l’Orient. Mais le plus durable honneur de Sain
e s’étonnera pas que notre siècle ait vu se développer dans la chaire chrétienne une prédication d’enseignement et de controverse.
s pas été subordonnés aux exigences d’une thèse à soutenir. La chaire chrétienne 11e pouvait échapper à ces influences. Là aussi,
nférences de Lacordaire sont moins une démonstration directe du dogme chrétien que le large développement du mot de l’Évangile :
a laissé une série de lettres adressées à des jeunes gens sur la vie chrétienne , et nulle part on n’apprend mieux à connaître ce
ots. On ne tombe pas sans déchoir. Lettre à un jeune homme sur la vie chrétienne . Sainte-Beuve.(1804-1869.) Né à Boulogne-s
rivages, et qui a pu apporter quelque invisible semence. L’antiquité chrétienne , littérairement imparfaite, moralement supérieure
amuser de propos délibéré : contes moraux, contes philanthropiques et chrétiens , contes humoristiques, etc. Mme Guizot, Bouilly,
stianisme. Alzire, vaincue par les instances de son père, s’est faite chrétienne , et, malgré ses vives répugnances, devient la fem
cet hymen entraîné ma faiblesse. Ta criminelle amante, aux autels des chrétiens , Vient presque sous tes yeux de former ces liens.
combats, Les pleurs que j’ai trois ans donnés à ton trépas : Que, des chrétiens vainqueurs esclave infortunée, La douleur de ta p
cœur ? ALZIRE. Quand Montèze, Alvarez, peut-être un dieu vengeur, Nos chrétiens ma faiblesse, au temple m’ont conduite, Sûre de t
emi, sois libre et te souvien Quel fut, et le devoir, et la mort d’un chrétien . (A Montèze, qui se jette à ses pieds.) Montèze,
passé mes crimes. Instruisez l’Amérique ; apprenez à ses rois Que les chrétiens sont nés pour leur donner des lois. (A Zamore.) D
 : Que du Ciel, par vos soins, le jour luise sur eux. Aux clartés des chrétiens si son âme est ouverte, Zamore est votre fils, et
. ZAMORE. Je demeure immobile, égaré, confondu. Quoi donc ! les vrais chrétiens auraient tant de vertu ! Ah ! la loi qui t’oblige
 ! Vivez longtemps heureux ; qu’Alzire vous soit chère ! Zamore, sois chrétien  ! je suis content ; je meurs. ALVAREZ, à Montèze.
mps fidèle aux vertus de famille dont il eut le modèle sous les yeux. Chrétien pratiquant et de mœurs austères, il avait commenc
. Assis dans un esquif, l’œil tourné vers le bord, Un jeune homme, un chrétien , glisse sur l’onde amère. Il remplit dans le temp
le poursuit… Notre asile à nous, c’est la tombe ! « Heureux qui meurt chrétien  ! Grand Dieu ! leur cruauté Veut convertir les cœ
libre en ses jours glorieux N’adorait pas encor ta parole éternelle ; Chrétienne , elle est aux fers, elle invoque les Cieux. Dieu
veux pas. FRANÇOIS DE PAULE. Roi, je ne le veux pas.Mais tu le dois, chrétien . LOUIS. Je me suis repenti, c’est assez. FRANÇOIS
les plus divers aspects et les plus contraires. La foi monarchique et chrétienne , la passion de la liberté, l’orgueilleux souvenir
us belle, Mais que sa chute au moins brise la croix rebelle ! Plus de chrétiens  ! allez, exterminez-les tous ! Que Rome de ses ma
niés, Sur la côte on ne voit que soldats ou douaniers. Autrefois, les chrétiens pouvaient vivre en Bretagne. Alors, contre tout l
raison révoltée Essaye en vain de croire, et mon cœur de douter ; Le chrétien m’épouvante, et ce que dit l’athée, En dépit de m
vous sur vos tombeaux. Venez, rhéteurs païens, maîtres de la science, Chrétiens des temps passés et rêveurs d’aujourd’hui ; Croye
éliques (1852) marquaient, chez M. de Laprade, non un retour à la foi chrétienne , mais un redoublement de ferveur pour des croyanc
ecit, causa christiani. » Ce fut pour répondre à ces ennemis du culte chrétien que saint Augustin composa la Cité de Dieu (427) 
, que nous appelons païens, rejetant cette désolation sur la religion chrétienne , commencèrent à se répandre contre le vrai Dieu e
e : De Symmaque et de saint Ambroise, dans son Tableau de l’Éloquence chrétienne au quatrième siècle. 150. Lettres de Symmaque,
nversé ses statues. Voir, à ce sujet, dans le Tableau, de l’Éloquence chrétienne au quatrième siècle, le chapitre sur saint Ambroi
ia dans Sainte-Sophie, et ce fut pour défendre le réfugié de l’Église chrétienne que saint Chrysostome prononça le célèbre Discour
tes éloquentes de Lamartine, et fera jaillir du cœur et des lèvres du chrétien un acte de foi envers la Providence, qui n’a ento
er Stagiro sont analysés par Villemain dans le Tableau de l’Eloquence chrétienne au quatrième siècle, page 155 et suiv. 542. Sain
se croisent de toutes parts, retrouve son chemin grâce aux chants des chrétiens qu’il entend tout à coup : « Une harmonie, sembla
ièce, si parfaite de sentiment et d’expression, les beaux vers sur le Chrétien mourant dans les Premières Méditations poétiques.
nation au récit des crimes du roi, tempérée par un sentiment de pitié chrétienne , s’opposent fort bien au spectacle de l’âme si tr
60 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
its, c'est un sentiment que Dieu a mis dans nos cœurs ; or, la morale chrétienne nous rend plus parfaits, car elle corrige nos mœu
mœurs et nous porte à aimer les hommes ; donc il faut aimer la morale chrétienne . 4° Le sorite est formé de plusieurs propositions
useau, Tourne sans bruit auprès de son berceau. Marie, ô toi que le chrétien révère, Ma faible voix s'anime en t'implorant ; T
ercié Dieu humblement de deux grandes grâces : l'une, de l'avoir fait chrétienne , l'autre….. Messieurs, qu'attendez-vous ? peut-êt
au sang qui coule dans tes veines : C'est le sang de vingt rois, tous chrétiens comme moi ; C'est le sang des héros, défenseurs d
vivre avec nous-même et avec les hommes qui nous entourent. La morale chrétienne , telle qu'elle est présentée dans les livres sain
61 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
hérien,         Finit sa course vagabonde         Par n’être pas même chrétien .         Rarement à courir le monde         On de
onner ? et si cette haute élévation est un précipice affreux pour les Chrétiens , ne puis-je pas dire, pour me servir des paroles
ivré son cœur, Ne trouve devant lui que la rage et l’horreur. Le vrai chrétien lui seul ne voit rien qui l’étonne, Et sur ce tri
62 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
eur des prophètes hébreux, et l’imagination véhémente de ces orateurs chrétiens du quatrième siècle, dont la voix avait retenti a
(S. B.) 1. Cela est surtout sensible dans le théâtre. 1. Historien chrétien du quatrième siècle. 2. Réponse au discours de r
63 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre II. Études du Prédicateur. »
ses temples, un cours de prédications, formé sur le plan des chaires chrétiennes  ; mais la mort l’empêcha d’accomplir ce projet.
64 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre IV. Prédicateurs français. »
he de sa puissance, est regardée comme le chef-d’œuvre de l’éloquence chrétienne . Rien ne tient à côté de cette première partie, p
65 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
ment à son caractère. Dans la tragédie de Polyeucte, Sévère parle des chrétiens en homme politique ; il est précis : Ils font de
° Jésus-Christ ; Divinité de sa mission. Vol. II, nº 84. — 2° Le vrai Chrétien . Vol. II, nº 85. 7° Convenance La Convenanc
rappé par la main de Dieu, se résignant à son sort avec le courage du chrétien , et s’avouant heureux d’être appelé au ciel le ve
’ait reproduit l’immense mouvement qu’imprima au monde la prédication chrétienne . Toute une civilisation est dans cette croix de b
66 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
. Trogue-Pompée, historien romain, fit, vers le commencement de l’ère chrétienne , une histoire où il retraçait tout ce qui s’était
uteur inconnu. Tacite, né à Intéramne, près de Rome, l’an 55 de l’ère chrétienne se consacra, sous Trajan, à écrire l’histoire. Il
re, et Plutarque, né à Chéronée dans la Béotie, vers l’an 50 de l’ère chrétienne , qui, dans ses Vies des hommes illustres, nous a
67 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
sus de lui-même, continue son discours par l’exposition suivante : «  Chrétiens , qu’une triste cérémonie assemble en ce lieu, ne
. Je confondrai quelquefois peut-être le général d’armée, le sage, le chrétien . Je louerai tantôt les victoires, tantôt les vert
68 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
ait dans cette grande ville, et conclut qu’il fallait que la religion chrétienne fût toute sainte et toute miraculeuse de subsiste
t, mais très-digne de lui être comparé, quand il parle de la religion chrétienne (demandez à l’abbé de Polignac s’il estime ce liv
69 (1873) Principes de rhétorique française
s murmurer un bras obéissant ? De même Bossuet, pour faire honte aux chrétiens de leur cruauté dans la guerre, invoque l’exemple
douceur. Sainte institution, s’il en fut jamais et qui fait honte aux Chrétiens , à qui un Dieu venu au monde pour pacifier toutes
laquelle Bossuet ouvre l’oraison funèbre de la reine d’Angleterre : Chrétiens , que la mémoire d’une grande reine, fille, femme,
que Dieu n’aurait pas couronnées… mais, grâces à J. C., je parle d’un chrétien éclairé des lumières de la foi. Il a puisé encor
e de l’imagination et de la mémoire, et avec la sensibilité d’une âme chrétienne , a su deviner les gémissements de l’amour paterne
de sur trois grands caractères qui distinguent éminemment la religion chrétienne  : 1° elle est raisonnable ; 2° elle est glorieuse
use ; 3° elle est nécessaire. Confirmation. 1re Partie. La religion chrétienne est raisonnable : En ce qu’elle repose : 1° sur l
es à soumettre les esprits les moins crédules. 2e Partie. La religion chrétienne est glorieuse : 1° Par les promesses qu’elle renf
rands modèles qu’elle lui propose à imiter.    3e Partie. La religion chrétienne est nécessaire : 1° Parce que la raison de l’homm
ucte, Sévère, avec la précision d’un homme d’État, fait cet éloge des chrétiens  :    Ils font des vœux pour nous qui les persécu
ajoutent un charme littéraire à tous les développements de l’orateur chrétien . 4. Sources de développements. — Les moyens d’am
l qui lui demandait ce qu’il avait mérité, le précurseur de la morale chrétienne répondit : j’ai mérité d’être nourri aux frais de
ercié Dieu humblement de deux grandes grâces : l’une de l’avoir faite chrétienne  ; l’autre… Messieurs, qu’attendez-vous ? Peut-êtr
n usé, Et que ce soit à tort qu’on vous ait accusé. N’est-il pas d’un chrétien de pardonner l’offense Et d’éteindre en son cœur
ateur romain pour Cicéron. Bossuet voulant désigner saint Paul : Un chrétien toujours attentif à combattre ses passions meurt
magistrat. Boileau. De même, M. Villemain à propos de l’éloquence chrétienne  : Le christianisme élevait une tribune où les p
ourmi, est assez peu conforme aux sentiments d’humanité et de charité chrétienne  ; on peut donc supposer à cette fable bien connue
son trône et persécuté par son fils Absalon, avec l’humiliation d’un chrétien qui se met des cendres sur le front pour penser à
les, aux fêtes, on accourt en grande hâte près du ministre sacré ; un chrétien touche à ses derniers moments ; il va mourir et p
s d’éloges. Saint Louis. Sujet. — Saint Louis est le modèle du héros chrétien  ; humble dans la grandeur, prêt à servir les pauv
il rapporte tout. Développement. — Roi, il est le modèle des rois ; chrétien , il est le modèle de tous les hommes. Quel exempl
es étaient chez les anciens ; les vertus divines ne sont que chez les chrétiens . Voir d’un même œil la couronne et les fers, la s
souffrir, ne mourir que pour lui : voilà saint Louis, voilà le héros chrétien  ; toujours grand et toujours simple toujours s’ou
ple toujours s’oubliant lui-même. Autre développement. — Quel cœur chrétien pourrait ne pas tressaillit d’admiration en songe
ire bravoure ; c’était à la fois le meilleur chevalier et le meilleur chrétien de France : on le vit à Taillebourg et à la Masso
70 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
ercié Dieu humblement de deux grandes grâces : l’une de l’avoir faite chrétienne  ; l’autre… Messieurs, qu’attendez-vous ? Peut-êtr
sans se soucier de l’approbation des hommes, une charité généreuse et chrétienne . » L’énallage est une figure de syntaxe. Elle su
71 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
és de morale mondaine, religieuse et politique, Aristippe, le Socrate chrétien , le Prince, dans lesquels il trouve souvent la ju
d’un grand ouvrage, qui devait être intitulé Apologie de la religion chrétienne  ; ce sont ces fragments, auxquels on a joint des
, et qu’elle avait été envoyée de Dieu à cet enfant pour consoler les chrétiens affligés par les Turcs. Figurez-vous quelle conso
cs. Figurez-vous quelle consolation et quel rapport de cette dent aux chrétiens ni aux Turcs938 ! En la même année, afin que cett
in1371 est un des derniers voyageurs qui ait profité de cette coutume chrétienne  : il allait à Rome, de monastère en monastère, en
r la poitrine une feuille de papyrus portant ces deux mots ; « Eudore chrétien . » Le peuple le chargeait d’opprobres. « Où est m
frappèrent le soldat, et quelques jours après il embrassa la religion chrétienne . Eudore parvient ainsi jusqu’à l’amphithéâtre, co
nier assaut. Les gladiateurs, selon l’usage1422, voulurent revêtir le chrétien d’une robe des prêtres de Saturne.  « Je ne mourr
sation en France (1845), Méditations sur l’état actuel de la religion chrétienne (1864), et Mémoires pour servir à l’histoire de m
en la main sans que le cœur en soit touché, et rien ne sied mieux au chrétien qui va mourir que l’image de son Rédempteur. »   
être pas d’égal dans la seconde moitié du xixe siècle1691. Martyrs chrétiens Le légat1692 fit donner une de ces fêtes hideu
ères1693.... Une foule exaspérée couvrait les gradins et appelait les chrétiens à grands cris. Maturus, Sanctus, Blandine el Atta
es coups, décidait de la mort ou de la vie. L’exaspération contre les chrétiens était telle qu’on réclamait contre eux les suppli
ne put tirer de Sanctus qu’un seul mot, toujours le même : « Je suis chrétien  ! » Les deux martyrs semblaient ne pouvoir mourir
ples de la Gaule étaient représentés, allait commencer. L’affaire des chrétiens tombait à propos pour en relever l’intérêt et la
urent pompeusement amenés. On leur demandait simplement s’ils étaient chrétiens . Sur la réponse affirmative, on tranchait la tête
jour, les combats de gladiateurs furent relevés par des supplices de chrétiens . Il est probable qu’on introduisait les victimes
Et ont rempli les champs de meurtre et de carnage. Mais les princes chrétiens n’estiment leur vertu Procéder ni de sang ni de g
2482… Comme un roi, comme un père, il vient vous gouverner ; Et, plus chrétien que vous, il vient vous pardonner, Tout est libre
s pasteurs, indignes citoyens, Que vous ressemblez mal à ces premiers chrétiens , Qui, bravant tous ces dieux de métal ou de plâtr
percés de coups, bénissaient leurs bourreaux2483 ! Eux seuls étaient chrétiens , je n’en connais point d’autres ; Ils mouraient p
uit sa fortune et la mienne, Mon Dieu qui me la rends, me la rends-tu chrétienne  ? Tu pleures, malheureuse, et tu baisses les yeux
au sang qui coule dans tes veines ; C’est le sang de vingt rois, tous chrétiens comme moi ; C’est le sang des héros, défenseurs d
sois libre, et te souvien2499 Quel fut et le devoir et la mort d’un chrétien . (A Montèze qui se jette à ses pieds.) Montèze, A
passé mes crimes. Instruisez l’Amérique ; apprenez à ses rois Que les chrétiens sont nés pour leur donner des lois. (A Zamore.) D
: Que du ciel, par vos soins, le jour luise sur eux ! Aux clartés des chrétiens si son âme est ouverte, Zamore est votre fils, et
Zamore. Je demeure immobile, égaré, confondu. Quoi donc ! les vrais chrétiens auraient tant de vertu ! Ah ! la loi qui t’oblige
 ; Vivez longtemps heureux ; qu’Alzire vous soit chère ! Zamore, sois chrétien  ; je suis content ; je meurs. alvarez, à Montèze
ernier fils du baron Angelier, Au champ de Roncevaux mort pour la foi chrétienne  : Permets qu’en ce moment ma main serre la tienne
lèbre écrivain grec, qui vivaient tous deux au second siècle de l’ère chrétienne , attribuent la même pensée à Socrate. 599. D’ab
rase, qui veut dire : il n’y avait point de rapport de cette dent aux chrétiens ni aux Turcs. 939. Martin Ruland (1532-1611), mé
, sept philosophes ou savants qui vivaient au vie siècle avant l’ère chrétienne , et dont les principaux sont Thalès, Bias et Solo
Hippocrate, célèbre médecin grec qui vivait au ve siècle avant l’ère chrétienne , et dont le nom est devenu proverbial. 1003. Les
ement délimité. 1297. Hernouten. La secte des Frères Moraves (secte chrétienne , répandue dans plusieurs parties de l’Allemagne,
triomphe de Constantin. 1409. Confesseurs : nom donné aux premiers chrétiens qui, sans crain [...] supplices, confessaient, av
la mythologie grecque. Le rhéteur latin Apulée (iie siècle de l’ère chrétienne ) en a fait un épisode de ses Métamorphoses. Notre
t mariés en 1794. 1585. Epictète, philosophe du ier siècle de l’ère chrétienne , connu pour l’austérité de ses mœurs et de sa doc
Vous, et non pas nous : allusion à l’accusation proférée contre les chrétiens , de tuer des hommes et surtout des enfants pour s
tre littéraire du monde grec) avait pris, au iiie siècle avant l’ère chrétienne , ce nom de Pléiade, emprunté à l’astronomie, et q
in Claudien (mort dans les premières années du ve siècle après l’ère chrétienne ), qui célèbre un vieillard content de son sort et
tiquité, tiré des mimes d’un auteur romain du ier siècle avant l’ère chrétienne , Publius Syrus, une collection de maximes morales
aître en Phrygie ou en Thrace vers la fin du viie siècle avant l’ère chrétienne et lui attribuaient un certain nombre d’apologues
n Phèdre, qui vécut dans les premières années du ier siècle de l’ère chrétienne , il publia cinq livres de fables en vers, imitées
rétendez la défendre, vous l’outragez. 2483. Entendez : les premiers chrétiens respectaient le souverain légitime se soumettaien
e, vous vous révoltez contre le vôtre, malgré sa bonté. 2484. Zaïre, chrétienne de naissance, mais faite prisonnière dès sa plus
e dernier, prince généreux, a fait rendre la liberté à des chevaliers chrétiens , parmi lesquels se trouve un vieillard issu des r
aliers chrétiens, parmi lesquels se trouve un vieillard issu des rois chrétiens de Jérusalem, Lusignan, prisonnier depuis vingt a
l s’arrête, frappé de ce pressentiment que peut-être Zaïre n’est plus chrétienne . 2486. Sans toi, si je n’avais pas voulu vivre
chinois, qui vivait dans la seconde moitié du vie siècle avant l’ère chrétienne . Les philosophes du xviiie siècle ont affecté de
ue Jephté, neuvième juge d’Israël (xiiie ou xiie siècle avant l’ère chrétienne ), avait fait vœu d’immoler à Dieu, s’il rentrait
romaine, vivait dans les dernières années du vie siècle avant l’ère chrétienne . 2859. Tunique, vêtement de dessous qu’on recou
troisième groupe. 2872. Scipion l’Africain (iie siècle avant l’ère chrétienne ). 2873. Œuvres publiées chez Lemerre, éditeur.
courte et délicieuse idylle d’un poète grec du Ier siècle avant l’ère chrétienne . Méléagre : « L’hiver, saison des tempêtes, a dis
72 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de L’Hospital, 1505-1573 » pp. -
fit décider la réunion des États-généraux. Ses conseils de modération chrétienne eussent sauvé la France s’ils avaient pu être ent
73 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Saint François de Sales, 1567-1622 » pp. -
tres à Mme de Chantal sont un des plus précieux monuments de l’esprit chrétien au xvii e siècle. Voilà bien l’intime entretien d
74 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
quent chez les peuples Orientaux, plus de douze cents ans avant l’ère chrétienne . Celui qui passe pour en avoir été l’inventeur ch
poésie pastorale prit naissance en Sicile, bien longtemps avant l’ère chrétienne . Daphnis, dit-on, berger de cette contrée, fut le
tres poésies. Perse, né à Volterre dans la Toscane, l’an 34 de l’ère chrétienne , inférieur à Horace pour la grâce et la délicates
ville du royaume de Naples, vers le milieu du premier siècle de l’ère chrétienne , fait dans toutes ses satires une guerre ouverte
leur beauté ; telles sont celles-ci que nous offre, l’Ode aux princes Chrétiens sur l’armement des Turcs, par le même poète. Com
75 (1811) Cours complet de rhétorique « Préface. »
l’honneur d’appartenir quelque temps à la Congrégation de la Doctrine chrétienne . J’y entrai trop jeune et y restai trop peu, pour
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Joubert 1754-1824 » pp. 214-217
dignes d’être achevées dans le monde des purs esprits. Spiritualiste chrétien , écrivain épris de la perfection, ami et mentor d
77 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Préface de la première édition » pp. -
reconnaissance de tous les amis des lettres, mais surtout des lettres chrétiennes  ; d’apprécier toute l’importance de notre œuvre,
78 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
s ; » Prêts à nous séparer que la foi nous soutienne, » Et pleurez en chrétiens , si ma mort est chrétienne, » Pourquoi vivrais-je
que la foi nous soutienne, » Et pleurez en chrétiens, si ma mort est chrétienne , » Pourquoi vivrais-je encore ! Inutile ici bas,
79 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre premier. Objet de l’Éloquence de la chaire. »
Chapitre premier. Objet de l’Éloquence de la chaire. Le rhéteur chrétien avait autrefois rempli sa tâche quand il avait tr
80 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Simon 1625-1695 » pp. 144-147
é qui ressemblait à une monomanie. Honnête homme de la vieille roche, chrétien fervent, ambitieux de grandes choses et réduit à
81 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Beaumarchais 1732-1799 » pp. 199-202
ire, et qui nous meurtrissent l’omoplate en nous disant : « Chiens de chrétiens  ! » Ne pouvant avilir l’esprit, on se venge en le
82 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
huit syllabes n’a pas de césure obligée : Je porte | en un cœur tout chrétien Une flamme | toute divine. P. Corneille. Les ve
eu n’aurait pas couronnées… Mais, grâce à Jésus-Christ, je parle d’un chrétien éclairé des lumières de la foi, etc. » (Or. fun.
ndrissants par lesquels il prend congé du grand Condé et de la chaire chrétienne  : vous aurez entendu le langage le plus puissant,
ins connus : « C’est, sans doute un grand spectacle de voir l’Église chrétienne figurée dans les anciens Israélites, la voir, dis
c la passion et l’énergie de Sophocle. Deux prosateurs, deux orateurs chrétiens , au xviie siècle, ont consolé la France de n’avo
grâces, et ne tenait à Jésus-Christ par aucun lien ? Qu’y restait-il, chrétiens , si ce n’est ce que dit saint Augustin : Il resta
d’avance. « Quoi donc ? n’y a-t-il point de valeur et de générosité chrétienne  ? L’Écriture, qui commande de sanctifier les guer
impatient de revoir ta Troyenne. Andromaque, acte IV, sc. iv. « Un chrétien , toujours attentif à combattre ses passions, meur
83 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
eu profonds2. » Saint Louis Roi, il est le modèle des rois ; chrétien , il est le modèle de tous les hommes. Quel exempl
es étaient chez les anciens ; les vertus divines ne sont que chez les chrétiens . Voir d’un même œil la couronne et les fers, la s
souffrir, ne mourir que pour lui : voilà Saint Louis, voilà le héros chrétien  ; toujours grand et toujours simple, toujours s’o
84 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
objet qu’on s’est proposé n’est pas seulement de détruire la religion chrétienne . L’impiété ne borne pas ses projets d’innovation
85 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Racine, 1639-1699 » pp. 150-154
e plus d’afrinité avec son génie. Il donne à ses emprunts une couleur chrétienne , et accommode ses réminiscences mythologiques aux
86 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
e ses écrits antérieurs, ne passa pas sans protestation. Le stoïcisme chrétien du traité De la constance et de la consolation de
ns ses traités divers (le Prince, Aristippe ou de la Cour, le Socrate chrétien , de la Gloire) su donner au développement des pen
e souffrances continues, un grand ouvrage apologétique de la religion chrétienne , dont les fragments, trouvés et publiés après sa
ses harangues qu’elle a entendues de son Cicéron. Et d’où vient cela, chrétiens  ? C’est que Paul a des moyens pour persuader que
e de Jésus-Christ, sous la discipline de Paul.   Aimons donc, aimons, chrétiens , la simplicité de Jésus, aimons l’Évangile avec s
les : Et nunc, Reges, intelligite ; erudimini, qui judicatis terram. Chrétiens , que la mémoire d’une grande reine, fille, femme,
criture, consiste tout l’homme ; tout l’homme, dis-je, raisonnable et chrétien  : Hoc est enim omnis homo ; des passions à ménage
t dont la pratique doit être prompte et fervente. Or, pour tout cela, chrétiens , je prétends que la pensée de la mort nous suffît
nde et à s’y établir. Ajoutez à cela le poids des obligations dont un chrétien se charge devant Dieu, quand il se procure un deg
ces titres d’honneur avec des obligations si rigoureuses ? Non, non, chrétiens , cela ne me surprend pas ; mais ce qui m’étonne,
gliger ce qu’ils ne peuvent pas en retrancher. Voilà ce qui m’étonne, chrétiens , et ce qui me donne de la compassion pour les amb
…………………………………………………………… Les emplois, dit-on, font les hommes. Erreur, chrétiens , les emplois doivent perfectionner les hommes, et
ardent une modération honnête dans leurs désirs ? S’il ne s’agissoit, chrétiens , que d’essuyer la censure du monde, et que l’on e
omment est mort cet homme puissant qui sauvoit le peuple d’Israël ? » Chrétiens , qu’une triste cérémonie assemble en ce lieu, ne
oit dans cette grande ville, et conclut qu’il falloit que la religion chrétienne fût toute sainte et toute miraculeuse de subsiste
t, mais très digne de lui être comparé, quand il parle de la religion chrétienne (demandez à l’abbé de Polignac s’il estime ce liv
 ». Il dut à la fois à ses idées et à son style le surnom de « Platon chrétien  ». Des lumières naturelles L’âme reçoit de
mépris des grandeurs humaines, la joie dans les afflictions, l’usage chrétien des richesses, vous dites vrai, et on vous l’acco
nous permettent heureusement de mettre en tête du groupe des orateurs chrétiens un homme qui a plus agi que parlé, « le meilleur
plus courts, sont classiques : Mœurs des Israélites (1681), Mœurs des Chrétiens (1682). Le plus considérable, l’Histoire ecclésia
es hommes, on commenceroit à croire que nous ne sommes pas nous-mêmes chrétiens . De petits esprits exagèrent trop l’injustice que
nce de la Chaire, et qui pratiqua lui-même l’éloquence du panégyriste chrétien dans la chaire et celle de l’orateur politique à
e que la raison et la vertu doivent l’honneur de la victoire. Orateur chrétien , voilà votre premier modèle dans l’art de prépare
éroces poussaient jadis dans cet amphithéâtre, en voyant déchirer des chrétiens par des lions, on n’entendait que les aboiements
gieux entre les deux plus grands monuments de Rome païenne et de Rome chrétienne me causa une vive émotion : je songeai que l’édif
énorme amphithéàtre. Les voûtes qui répétaient les sons de la cloche chrétienne étaient l’ouvrage d’un empereur païen marqué dans
l’histrion, l’incendiaire et le parricide : semblable à ces premiers chrétiens d’Égypte, qui, au péril de leurs jours, pénétraie
re dans le ton évangélique, et retrouve les grandes pensées, les vues chrétiennes qui remplissent les dernières oraisons funèbres ;
Agé de trois ans, il allait frapper à la porte des Frères des écoles chrétiennes et, comme on lui en refusait l’entrée parce qu’il
s. Il nous eût été facile d’appeler autour de votre tombeau les mânes chrétiens de vos anciens frères d’armes, et de mêler votre
ce, serviteur ardent et désintéressé de la patrie, solitaire stoïque, chrétien sincère, humble, chaste, aimant les pauvres jusqu
ses écrits. S’il a oublié le chien de l’aveugle, et avec lui l’image chrétienne du malheur et de la charité, il n’est aucun bon s
s livres de Méditations sur l’essence ou l’état actuel de la religion chrétienne  : M. Guizot était protestant. Pour signaler ici p
ion européenne ; il était inconnu au monde romain, inconnu à l’Église chrétienne , inconnu à presque toutes les civilisations ancie
t à se sacrifier à une association. Il en était de même dans l’Église chrétienne  ; il y régnait un sentiment de grand attachement
nne ; il y régnait un sentiment de grand attachement à la corporation chrétienne , de dévoûment à ses lois, un vif besoin d’étendre
mpête. Il aurait complété sur terre et sur mer cette défense des pays chrétiens , et aurait devancé dans le protectorat de la Médi
les maladies de l’homme, les fatigues du souverain, les sentiments du chrétien . La retraite ne le changea point ; le profond pol
dans son temps François Ier ; songeant sans cesse à garantir les pays chrétiens des dévastations des Turcs, qu’il avait autrefois
situations diverses, s’il a terminé sa vie dans l’humble dévotion du chrétien , il a pensé jusqu’au bout avec la persévérante ha
ertus de famille, sans un jour de désordre ni d’oubli dans les mœurs, chrétien , catholique, pratiquant, aimant à faire des tourn
casser. »   Un sentiment de famille se mêlait sans cesse à cette joie chrétienne du solitaire, et venait la tempérer par quelques
ttes de la Réforme allaient nous rendre l’intelligence de l’antiquité chrétienne . Deux causes ne nous en dérobaient plus depuis lo
losophie, chassa la scolastique née de leur confusion, et l’antiquité chrétienne apparut dans toute sa beauté. La Réforme a donc e
, et deux ou trois hommes qui, dans l’occasion, auraient tiré sur des chrétiens avec autant de sang-froid que sur des perdrix, se
1re vérité : il y a un dieu et une vraie religion ; 2e : la religion chrétienne est seule vraie ; 3e : la communion catholique es
charme magique. Cf. Corneille, Polyeucte, I, 3 : Mais je crains des Chrétiens les complots et les charmes. 371. Nescio quâ
application aux Champs-Élysées païens, de cette félicité de « paradis chrétien  », dit Chateaubriand. Comparez les plaisirs matér
tutis (1709). 511. C’est le vieillard de Tarente, de Virgile, devenu chrétien , et « ne vivant que pour Dieu et pour l’étude ».
chien de l’aveugle. Et c’est celui-là dont se fût d’abord souvenu un chrétien . » (Génie du Christian., part. III, liv. iv, ch. 
ans les armées romaines, réunit dans son monastère de la Thébaïde 500 chrétiens . 842. Népomucène Lemercier (1731-1810), poète dr
87 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
éritable a échauffé leur verve. Lamartine a trouvé, dans le sentiment chrétien et dans l’admiration de la nature, des élans lyri
88 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Sainte-Beuve 1804-1870 » pp. 291-295
e le rejoindre, oui certains, grâce à l’humble et tremblant espoir du chrétien , et redisant volontiers, comme lui, d’une foi brû
89 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Maintenon 1635-1719 » pp. 94-99
rsqu’on s’est donné à Dieu. » 1. Cela n’est pas d’un homme, et d’un chrétien suffirait. 2. Cette lettre fait honneur à madame
90 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
ontinuels pour votre salut. C’est peu d’être philosophe, il faut être chrétien . Le roi ira à Chambord le 15 de septembre, de là
91 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
refuse de sacrifier aux idoles, et le gouverneur païen :     Je suis chrétien . — Impie ! Adore-les, te dis-je, ou renonce à la
étien. — Impie ! Adore-les, te dis-je, ou renonce à la vie. — Je suis chrétien . — Tu l’es ? ô cœur trop obstiné ! Soldats, exécu
sein de la société. On comprend par là combien il est difficile à un chrétien fidèle à ses devoirs, non-seulement de fréquenter
e n’ignore ce que les Pères de l’Église et les orateurs et moralistes chrétiens ont dit des dangers que présente ce genre de dive
92 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
urent, quelles solides qualités d’un cœur droit, généreux et vraiment chrétien ne joint-elle pas ? On peut dire que ses lettres
93 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
rgueilleuse qui est souvent contraire à l’humilité et à la simplicité chrétienne , et qui, laissant souvent la vérité pour le menso
94 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
il veut détruire nos villes et n’a d’autre but que d’anéantir le nom chrétien qui lui est odieux. « Pour repousser ces outrages
e leur concours et de leurs efforts : tous ceux qui portent le nom de chrétiens ) s’empresseront de se rendre dans notre camp ; ma
erre l’Ermite le récit des cruautés exercées par les Turcs contre les chrétiens , le pape Urbain II convoqua un concile à Clermont
sans frémir d’horreur, de quelle sorte les Sarrasins tyrannisent les Chrétiens dans les terres que la permission divine leur a a
és par le sien ; allons, en un mot, combattre les Turcs, ce fléau des Chrétiens . Autrement, vous les verrez venir fondre sur nos
, et de leurs dépouilles élevez de magnifiques trophées à la religion chrétienne et à la nation française. » Extrait de Mézeray (
95 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
ouraient avec la blanche écume le long des flancs du navire. Dieu des chrétiens  ! c’est surtout dans les eaux de l’abîme et dans
s vraie, plus séduisante : c’est le sentiment religieux, le sentiment chrétien . Je cherche en vain dans l’âme de la captive une
rnes devraient plus souvent imiter : mais, je le répète, le sentiment chrétien aurait pu lui communiquer cette douce haleine de
96 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
au sang qui coule dans tes veines : C’est le sang de vingt rois, tous chrétiens comme moi, C’est le sang des héros défenseurs de
donc un anathème qui efface en eux le caractère d’hommes, le titre de chrétien , l’empreinte de la Divinité même ? Et pour les ex
Ah ! cher ami, demeure, Demeure ; il n’est pas temps… Je veux que ce chrétien , Devant elle amené… Non… Je ne veux plus rien… Je
97 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
gue que parleront les maîtres. Ses Pensées sont inspirées par une âme chrétienne , éprise du vrai, et dévouée au bien de l’humanité
98 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
ion donner naissance à l’art dramatique. C’est, qu’en effet, le culte chrétien n’était, surtout à cette époque de foi naïve et s
, et il constitua désormais un genre indépendant. Les premiers drames chrétiens , qui furent ainsi joués après le sermon, par les
achevèrent de le séculariser. C’est à cette seconde phase du théâtre chrétien que se rattachent les principaux mystères et mira
ale, comme celle de Pascal, est dominée par des préoccupations toutes chrétiennes  ; il y a une élévation et une austérité qui tienn
traitée par Boileau dans son Art poétique, à savoir si le merveilleux chrétien peut servir à l’épopée, a été tranchée affirmativ
éritable canevas de comédie : le sujet est un sujet tout religieux et chrétien , et dès lors le premier rôle n’est pas celui de l
n artificielle de la mythologie antique, à l’exclusion du merveilleux chrétien . Il faut savoir aujourd’hui reconnaître à quel po
ont pas empruntés à l’antiquité, pour la remplacer par le merveilleux chrétien , condamné à tort par Boileau. [22] (29 juill
99 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Nicole. (1625-1695.) » pp. 40-47
ssion à la volonté de Dieu, sur les jugements téméraires, la civilité chrétienne , la connaissance de soi-même, l’amour-propre, etc
100 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre III. Lettres missives. Genre épistolaire. »
le jeune, celles de Fronton, et celles d’un grand nombre d’écrivains chrétiens , sont aussi curieuses par les sujets que par le s
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