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1 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
animait au bruit de l’harmonie, il se donnait le ton et la mesure, il chantait , il composait d’inspiration ; les paroles naissai
générée le nom de poésie lyrique ; les poètes répétèrent souvent : Je chante , et parlèrent toujours des accords de la lyre, en
sur son front une marque immortelle ?           Peuples de la terre, chantez  ! Jérusalem renaît plus charmante et plus belle.
erce avec les dieux. Aux athlètes, dans Pise, elle ouvre la barrière, Chante un vainqueur poudreux au bout de la carrière. Son
est un effet de l’art. Art poétique. Chez les anciens, l’ode était chantée et représentée sur la scène ; elle se composait d
e sacrée. L’ode sacrée, nommée particulièrement hymne ou cantique, chante la Divinité ; elle est consacrée au fêtes religie
verses. Poésie légère. L’ode varie de ton selon les sujets qu’elle chante  : elle est héroïque, si elle célèbre les exploits
ent la guerre autant avec des chansons qu’à coups d’épée. « Le peuple chante  ? disait Mazarin, qui venait d’établir un nouvel
éon, célèbre poète grec, a laissé son nom au genre anacréontique, qui chante aussi l’ivresse et l’amour) ; la chanson satiriqu
tirique, dont le nom indique assez l’objet ; la chanson bachique, qui chante le vin, etc. La chanson satirique s’appelait autr
e, parce que l’un de nos plus anciens chansonniers, Olivier Basselin, chantait dans la vallée (vau) de Vire, en Normandie. Boile
2 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
e (λύρα, lyre), parce que, dans le principe, elle était non-seulement chantée , mais composée aux sons des instruments de musiqu
’expression entre la musique et les vers : ce fat ainsi qu’une poésie chantée fut naturellement soumise au nombre et à la caden
mmencèrent à faire des ouvrages en vers pour les lire et non pour les chanter , on réserva le nom de lyrique aux poèmes destinés
le imitation du poème lyrique des Hébreux et des Grecs. On a dit : Je chante , et on n’a point chanté ; on a parlé des accords
rique des Hébreux et des Grecs. On a dit : Je chante, et on n’a point chanté  ; on a parlé des accords de la lyre, et on n’avai
ans le genre lyrique, c’est le poète lui-même qui s’annonce et qui va chanter , le poète inspiré par les muses, et qui doit en p
merce avec les dieux, Aux Athlètes dans la Pise il ouvre la barrière, Chante un vainqueur poudreux au bout de la carrière. L’
t le nom donné, chez les Grecs, à tout poème lyrique qui pouvait être chanté , et qui se distinguait en cela de l’élégie. Telle
cœur vivement ému, il part comme un torrent qui rompt ses digues, et chante tout à coup sur un ton élevé. On voit dès le débu
ntiques de Moïse, de David et des Prophètes. Ces hommes incomparables chantaient avec une verve qu’on appellerait génie, dit Marmo
atière, ni le même esprit pour les animer dans la composition. Ils ne chantaient qu’une religion fausse, un héroïsme souvent mal e
cite, de Daniel, Domine, audivi, d’Habacuc, et Qui sponte obtulistis, chanté par Débora après la victoire sur Sisara. Tous ces
ncore le cantique de saint Ambroise et de saint Augustin, le Te Deum, chanté par une nation entière, après un événement heureu
e forme grave, mais ordinairement simple, et qui sont destinés à être chantés pendant les offices divins. Ces hymnes, tout en s
que est l’expression d’un sentiment élevé de l’âme, et demande à être chantée . C’est le nom qu’a pris dans les Livres Saints la
ngue vulgaire composés sur des sujets de religion, et destinés à être chantés par la foule des fidèles. Comme les précédentes c
richesse dans les images, de la variété dans les mouvements, si elle chante la gloire des vainqueurs, elle doit inspirer la v
es vallées enrichies de la multitude des grains, élèveront la voix et chanteront l’hymne de vos louanges. 209. Quel doit être le t
-ci, elle est émue légèrement. Ce sont les jeux et les plaisirs qu’il chante  ; c’est le sentiment qu’il peint avec les couleur
nacréontique ? L’ode badine prend le nom d’anacréontique, quand elle chante Bacchus ou l’Amour, c’est-à-dire la joie et les p
? Chez les Grecs, le dithyrambe était un petit poème lyrique fait et chanté en l’honneur de Bacchus, sur le mode phrygien, c’
ces mots : Oui, vous qui de l’Olympe usurpant le tonnerre… Lebrun a chanté , dans un poème de ce genre, l’arrivée à Paris des
t de la cantate. La cantate, de l’italien cantata, formé de cantare, chanter , a été empruntée à l’Italie par J.-B. Rousseau, q
de la chanson ? La chanson, inspirée par le plaisir, prend, pour le chanter , une allure plus vive, une marche plus légère. El
t par les mêmes vers. Le refrain, qui doit être facile à retenir et à chanter , plaît beaucoup dans la chanson, et lui donne plu
nson religieuse du cantique, c’est que celui-ci, étant destiné à être chanté en chœur dans le lieu saint, doit toujours être g
it toujours être grave et sérieux ; tandis que l’autre, qui doit être chantée parmi les beautés de la campagne, demande un ton
ont on envisage son sujet, ainsi que du rang et des personnes dont on chante l’union. Quant à la mesure et à la disposition de
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
ma dans son affliction comme en un sanctuaire où elle ne fit plus que chanter les litanies du souvenir. Elle fut digne d’avoir
à isoler sa vie dans un bonheur caché ou un deuil religieux. Si elle chanta pour égayer la branche où était son nid, ce fut c
sa petite main sur les cordes, et il a été transporté de les entendre chanter . Qués aco qui canto aqui 2 ? Le vent qui soufflai
hui. (Journal et fragments.) Une aumône Le 3 décembre. — Tout chantait le matin pendant que je faisais la prière : les p
e. Ce matin j’ai vu un beau ciel, le marronnier verdoyant, et entendu chanter les petits oiseaux. Je les écoutais sous le grand
— Pluie, vent froid, ciel d’hiver, le rossignol qui de temps en temps chante sous des feuilles mortes, c’est triste au mois de
d’hui, in-12, id. Librairie académique de Didier. 2. Qu’y a-t-il qui chante ainsi ? 3. Elle ajoutait : « Je me sens la vei
bellit cet enfoncement et attire les oiseaux qui aiment le frais pour chanter . » Terminons par cette esquisse : « Ce soir au
4 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
Brizeux pourrait être appelé un barde breton ; car sa muse a toujours chanté l’Armorique, soit dans des élégies familières, so
nche ; Ce n’étaient que parfums et concerts infinis, Tous les oiseaux chantaient sur le bord de leurs nids2. Le clocher
on jouait jadis, L’église, où tout enfant, et d’une voix légère, Vous chantiez à la messe auprès de votre mère, Et la petite éco
Vos fils étudier sous votre bon vieux maître, Dans l’église avec vous chanter au même banc, Et jouer à la porte, où l’on jouait
partout on entende et la scie et la lime, La voix du travailleur qui chante , et qui s’anime ! Que la fournaise flambe, et que
se couvrent de feuilles, et entre acent leurs branches ; les oiseaux chantent sous le feuillage ; les mouches bourdonnent parmi
r belge, Wenstenraad, dans un poéme intitulé Le haut-fourneau (1844), chantait ainsi l’Age de Fer : Que d’immenses travaux, que
5 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IX. De l’élégie. »
touchante. Chez les latins, l’élégie prit encore un autre ton ; elle chanta dans les vers de Tibulle et de Properce, les pein
ces et harmonieuses, comme les soupirs prolongés de la souffrance. Il chante sa peine sur tous les tons, la peint sous toutes
i et de l’espérance religieuse : telle est entre autres le psaume qui chante la captivité de Babylone (Super flumina Babylonis
rimer des peines réelles ; plusieurs, comme Millevoye et Gilbert, ont chanté au bord de la tombe : aussi leurs vers portent-il
-ils l’empreinte d’un sentiment vrai et profond ; mais d’autres n’ont chanté que des douleurs factices et caressé que des chim
6 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
a disposition régulière d’une narration. EXPOSITION. La cigale ayant chanté        tout l’été, Se trouva fort dépourvue Quan
chaud ? Dit-elle à cette emprunteuse. Nuit et jour, à tout venant, Je chantais , ne vous déplaise. Vous chantiez ! j’en suis fort
use. Nuit et jour, à tout venant, Je chantais, ne vous déplaise. Vous chantiez  ! j’en suis fort aise ; La cigale veut emprunter
 : Que faisiez-vous au temps chaud ? On sent croître l’intérêt. — Je chantais , dit la cigale, un peu confuse et peu rassurée pa
tile du temps. Elle devine de suite que jamais l’animal qui s’amuse à chanterai  ! lieu d’amasser des provisions, ne sera en état
r les avances qu’elle pourrait lui faire. Quoi ! s’écrie-t-elle, vous chantiez  ! Ces deux mots, quoique sans interjection, ont u
erjection, ont un caractère admirable d’indignation et d’ironie. vous chantiez résume toute sa pensée, nous voilà préparés au dé
7 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253
ère, le feu, le poison et le fer. Hector. Si vous vouliez, monsieur, chanter un petit air ; Votre maître à chanter est ici : l
tor. Si vous vouliez, monsieur, chanter un petit air ; Votre maître à chanter est ici : la musique Peut-être calmerait cette hu
musique Peut-être calmerait cette humeur frénétique. Valère. Que je chante  ! Hector. Que je chante !Monsieur… Valère. Qu
it cette humeur frénétique. Valère. Que je chante ! Hector. Que je chante  !Monsieur… Valère. Que je chante ! Monsieur…Que
. Que je chante ! Hector. Que je chante !Monsieur… Valère. Que je chante  ! Monsieur…Que je chante, bourreau ! Je veux me p
. Que je chante !Monsieur… Valère. Que je chante ! Monsieur…Que je chante , bourreau ! Je veux me poignarder : la vie est un
8 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
dans les jeux, ou à qui une bergère aura donné la préférence, pourra chanter son bonheur et sa gloire. Mais il n’insultera poi
vous apprendre Par quel art sans bassesse un auteur peut descendre ; Chanter Flore210, les champs, Pomone211, les vergers, Au
écharges de tonnerre ; Et dans ces horreurs de la guerre, Le Français chante , boit, et rit. Bellonne246 va réduire en cendres
nt Horace 258, fut d’abord renfermée dans l’élégie, ensuite l’amour y chanta ses conquêtes. Boileau 259 a dit après le poète l
ce avec les Dieux : Aux athlètes dans Pise268 elle ouvre la barrière, Chante un vainqueur poudreux au bout de la carrière. L’
se. Mais dans l’ode, c’est le poète lui-même qui s’annonce, et qui va chanter  ; le poêle inspiré par les Muses, et qui doit en
les mouvements de son cœur vivement ému, il prend un essor rapide, et chante tout à coup sur un ton élevé. Son début est hardi
llantes images. C’est ce que fait Horace, dans cette belle Ode, où il chante la victoire du jeune Drusus 270, sur les Vindélic
hilosophique ou morale. Ode sacrée. Dans l’ode sacrée, le poète chante les perfections de l’Être suprême. Il admire avec
                   Nos chefs, enflammés de zèle,                       Chantent la force immortelle                      Du Dieu
ux Fatiguaient de leurs pris nos tribus éperdues.                     Chantez , nous disaient ces tyrans, Les hymnes préparés po
ns, Les hymnes préparés pour vos fêtes publiques ;                     Chantez  ; et que vos conquérants Admirent de Sion311 les
           Ah ! dans ces climats odieux, Arbitre des humains, peut-on chanter ta gloire !                    Peut-on dans ces f
i doivent donner une parfaite idée du ton sur lequel le poète lyrique chante les grands hommes, je crois bien pouvoir citer ce
e-ci elle est émue légèrement. Ce sont les jeux et les plaisirs qu’il chante  ; c’est le sentiment qu’il peint avec les couleur
ôt vous me verrez mourir, etc. Quand l’ode dans le genre gracieux ne chante que Bacchus ou l’Amour, on l’appelle proprement a
i parcourez cette plaine, Ruisseaux, coulez plus lentement : Oiseaux, chantez plus doucement ; Zéphyrs333, retenez votre halein
et, comme je l’ai déjà dit, inventeur de l’ode qui porte son nom, ne chanta que l’amour et les plaisirs de la table. Ses odes
9 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
ait dans ses bras ; Que tu disais aimer, qui t’apprit à le dire ; Qui chantait , et souvent te forçait à sourire Lorsque tes jeun
couronnée, et légère, et dansante, En nombres mesurés elle s’agite et chante . Des antiques vergers ces rameaux empruntés Crois
ur cruel, Plus vive, plus heureuse, aux campagnes du ciel  Philomèle chante , et s’élance. Est-ce à moi de mourir ? Tranquille
taient sans pitié. ……………… O mon frère, je viens, relisant tes écrits, Chanter l’hymne funèbre à tes manes proscrits. Là, souven
10 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
es, des épîtres, des épigrammes comme les anciens, et des psaumes que chantèrent les Huguenots. Ce qui fait son originalité et sa
ami, a des regrets, a des soupirs ; — du Mans, Jacques Tahureau, qui chante l’Admirée comme le maître chantait Hélène, Cassan
s ; — du Mans, Jacques Tahureau, qui chante l’Admirée comme le maître chantait Hélène, Cassandre et Marie, et qui, avec Scévole
la cour de Henri III ; Ronsard s’était cru le maître de Garnier qu’il chanta et qui le pleura, et c’est encore Ronsard que Rég
nier à Rapin, de Rapin à Du Perron, qui n’avait, en vers et en prose, chanté sa gloire et pleuré sa mort ? Qualités et défauts
prit. Malheureusement, la traduction en vers des psaumes de David que chantèrent les huguenots fut le signal d’une nouvelle perséc
agination, à la poésie, particulièrement à la poésie latine, pour les chanter . Puis line maladie grave en fit un autre homme. I
gneu d’un estrange rivage124 Ou le malheur nous fait ces tristes vos chanter  ; Comme on voit quelquefois, quand la mort les a
é163, (Odes, I, 17), Tome I, p. 117. Chant d’un berger164 Chantons donques, bergers, et en mille façons A ces vertes
isons une chanson. Quant à ma part, je gage Pour le prix de celuy qui chantera le mieux Un cerf apprivoisé qui me suit en tous l
lle et chatoie dans les œuvres de la nature et de l’art. Il excelle à chanter avril et mai ; — il traduit Anacréon (1555), dont
s sur le chaton d’une bague ; — dans ses Petites inventions (1557) il chante en petits vers le papillon, la cerise, le ver lui
ed sur un perron, le coude sur un balustre, qu’il regarde, respire et chante les abeilles et les roses. Voir l’édition A. Gouv
na, comme Ramus, et appliqua un système d’orthographe simplifié ; qui chanta ses amours dans nombre de sonnets et de chansons,
tour ; Quand l’une me tendant de myrte un verd chapeau295, Me dit : Chante d’amour d’autres chansons nouvelles, Et tu pourra
ruy, se sert soy-mesme ; Plaisir reçoit qui plaisir fait. Tout l’été chanta la cigale ; Et l’hyver elle eut la faim vale301 :
e301 : Demande à manger au fourmi302. « Que fais-tu tout l’été ? — Je chante . — Il est hyver : dance, faineante303. «  Apprend
dans ses œuvres O Pere358, done moy359 que d’une vois faconde Je chante à nos neveus la nessance360 du monde : O grand Di
ntentent pas son opinion » ; ce sont les Phillis et les Galatée qu’il chante . — Son Art poétique, qui venait après plusieurs a
ante et de plaisans festons, Les Muses cachent l’or des vers que nous chantons . (L’Art poétique françois.) D’Aubigné (15
vocables d’art460 de ce que j’entreprens ; Les flateurs de l’Amour ne chantent que leurs vices, Que vocables choisis à prendre l
oi ! serons-nous muets, serons-nous sans oreilles, Sans mouvoir, sans chanter , sans ouïr tes merveilles ? As-tu esteint en nous
et franche allure à droite et à gauche : au milieu de ses livres, il chante le mois de mai et chansonne l’Espagnol, ami de la
Charles IX et de Henri III, fort applaudies de Ronsard et de Baïf. On chantait encore au xviie  siècle sa Villanelle de « Rozett
onneur, de l’estime, et quand par l’Univers Sur le lut de David597 on chantera leurs vers, Qu’ils auront joint l’utile avecq’ le
te-Marthe, le jeune et vieil ami de Vauquelin ; Pibrac, qui a aimé et chanté la bonne campagne comme la bonne morale647 ; Nico
Rapin, qui, comme Vauquelin, Jean de la Taille, Gauchet et Pibrac, a chanté la vie rustique du gentilhomme campagnard et a ai
Saint Louis (1653-1657) ; Desmarets de Saint-Sorlin (1595-1676), qui chanta sans succès Clovis (1657) et Marie-Madeleine ; Br
et que, homme d’épée et, à l’hôtel de Rambouillet, homme de salon, il chanta les bergers, la campagne et la retraite avec un c
ieux dire. Boileau n’a jamais varié sur son compte. En s’excusant de chanter lui-même les louanges du roi, il disait en 1667 :
t en 1667 : Sur un ton si hardi, sans être téméraire, Racan pourroit chanter au défaut d’un Homère (Sat. IX.) hommage plat
ire De vivre long-temps dans l’Histoire ?… Mais nous eussions eu beau chanter , Avant que vous faire revivre, Les Neuf filles de
s chemins de flammes, Dessus les grils ardens et dedans les taureaux, Chanter les condamnés et trembler les bourreaux ; J’ai vu
hui je veux plaire à l’empereur des cieux ; Je vous ai divertis, j’ai chanté vos louanges ; Il est temps maintenant de réjouir
ciété galante et polie de Fouquet, ballades, rondeaux, madrigaux, qui chantait les Clymènes, et que « maître Vincent Voiture pen
e burlesque, qui rapetisse les grandes ; la noblesse épique, quand il chante que Louis « n’a pas passé le Rhin » (Épît. IV) ;
ière, le feu, le poison et le fer. HECTOR. Si vous vouliez, monsieur, chanter un petit air ; Votre maître à chanter est ici : l
TOR. Si vous vouliez, monsieur, chanter un petit air ; Votre maître à chanter est ici : la musique Peut-être calmeroit celle hu
a musique Peut-être calmeroit celle humeur frénétique. VALÈRE. Que je chante  ! HECTOR.                           Monsieur… VAL
onsieur… VALÈRE.                                               Que je chante , bourreau ! Je veux me poignarder : la vie est un
uelles, où, sous le voile de dialogues bucoliques et allégoriques, il chante avec une sagesse douce et résignée les devoirs d’
gueux. Cette vie d’aventure est le cadre et l’image de sa poésie. Il chante la table en « goinfre » (c’est le titre d’une de
aïade Tous les soirs ouvre le portal De sa demeure de cristal Et nous chante une sérénade. Un froid et ténébreux silence Dort
aux, Je puis, quand il me plaît, enfler mes chalumeaux, Et je puis ne chanter que mon amour fidèle, Quoiqu’on ne dût chanter qu
lumeaux, Et je puis ne chanter que mon amour fidèle, Quoiqu’on ne dût chanter que sa gloire immortelle, Et que je doive encore
tes, Rosset (mort en 1788) et Roucher (mort en 1794), de Montpellier, chantent l’un l’Agriculture, l’autre les Mois, Rosset a eu
écharges de tonnerre, Et, dans ces horreurs de la guerre, Lé Français chante , boit et rit. Bellone va réduire en cendres Les c
rs, Critiquoit surtout sa cadence. Le linot, selon lui, ne savoit pas chanter  ; La fauvette auroit fait quelque chose peut-être
s qu’on vous admire. Sans doute vous avez une brillante voix. Daignez chanter pour nous instruire. » Le perroquet, dans l’embar
ête, et finit par leur dire : « Messieurs, je siffle bien, mais je ne chante pas. » (Fables, IV, 3.) Le paon, les deux
-Écouchard (1729-1807) Notice Le Brun-Écouchard, né à Paris, chanta en des odes la conquête de Minorque, l’amour des
du rocher, Dans une touffe épaisse elle va se cacher. Elle aime aussi chanter à la moisson nouvelle, Suivre les moissonneurs, e
it crier le pressoir. (Élégies, X, t. I.) III Voilà ce que chantait aux naïades prochaines Ma muse jeune et fraîche,
elle ! Sur son visage blanc quelle pourpre étincelle ! L’hirondelle a chanté , Zéphire est de retour : Il revient en dansant ;
l’ombre des monts, Ma conque, rappelant mes troupeaux vagabonds, Leur chanterait cet air si doux à ces campagnes, Cet air que d’Ap
jeté sur le rivage. « — Harmonieux vieillard1213, tu n’as donc point chanté  ? « Quelques sons de ta voix auraient tout acheté
ssis près de la poupe : « Aveugle vagabond, dit l’insolente troupe, «  Chante  : si ton esprit n’est pas comme tes yeux, « Amuse
ameaux à la main, Et vierges et guerriers, jeunes fleurs de la ville, Chantaient . « Viens dans nos murs, viens habiter notre île ;
ire ; les autres, parce que la nature ou le ton des sujets qu’ils ont chantés les exclue d’un Recueil classique ; d’autres, par
pas, non plus que celles du règne d’Alexandre, créé un poète pour les chanter , L’épopée s’écrivait sur les champs de bataille,
penon, etc. — Castel (1758-1832), de Vire, compatriote de Chénedollé, chante les Plantes et la Forêt de Fontainebleau ; Boisjo
ante les Plantes et la Forêt de Fontainebleau ; Boisjolin (1763-1832) chante la Botanique ; Campenon (1772-1842), de la Guadel
Botanique ; Campenon (1772-1842), de la Guadeloupe, neveu de Léonard, chante la Maison des Champs ; il est l’ami de Ducis et l
i respectueux de l’un et de l’autre seront, après eux, et Autran, qui chante les laboureurs et les marins, et Victor de Laprad
s, et Victor de Laprade, le plus renommé de l’école de Lamartine, qui chante les bois et les montagnes, et Leconte de Lisle, l
du Lion ramènera l’année, Ô mon frère ! je veux, relisant tes écrits, Chanter l’hymne funèbre à tes manes proscrits. Là, souven
vers adulateurs, Le tyran dans sa cour remarqua mon absence : Car je chante la gloire et non pas la puissance1281.     Le tro
il dut la popularité, la gloire et l’autorité. Elles ont été beaucoup chantées  ; elles méritent encore d’être lues. Le mérite de
nt, le tour, souvent l’accent et le cri : Il est encor des gloires à chanter  ! …………………………………… Il est encor des martyrs à chant
cor des gloires à chanter ! …………………………………… Il est encor des martyrs à chanter  ! (Le Malade.) Honneur aux enfants de la Fra
in de l’âtre où je tisonne En rêvant à je ne sais quoi, Petit grillon chante avec moi. Celui du Vieux Sergent offre un contra
elle, Et que tout sous mes pas devient lumière ou fleur ; Quand tout chante ou gazouille, ou roucoule ou bourdonne, Que d’imm
rt roula son pli, Les fibres du sol palpitèrent, Et les anges surpris chantèrent Le second prodige accompli ! Et les hommes ravis
troupeau qui bêle, Où le chevreau lascif mord le cytise en fleurs, Où chante un pâtre assis sous une antique arcade, Où la bri
x, courbés dans la poussière, À l’ombre du parfum par le soleil doré, Chantèrent d’une voix le cantique sacré. Et, debout devant
I J’aime le son du cor, le soir, au fond des bois, Soit qu’il chante les pleurs de la biche aux abois, Ou l’adieu du c
voit sur terre, Une ombre de plaisir, un semblant de bonheur. Viens, chantons devant Dieu ; chantons dans tes pensées, Dans tes
bre de plaisir, un semblant de bonheur. Viens, chantons devant Dieu ; chantons dans tes pensées, Dans tes plaisirs perdus, dans
dans sa robe légère, Et te contait tout bas les amours qu’il rêvait ? Chanterons -nous l’espoir, la tristesse ou la joie ? Trempero
e nos amours qu’il te souvienne, Si tu remontes dans les cieux. Je ne chante ni l’espérance, Ni la gloire, ni le bonheur, Héla
ai vu le temps où ma jeunesse Sur mes lèvres était sans cesse Prête à chanter comme un oiseau ; Mais j’ai souffert un dur marty
r les mille détails qu’elle offre à un œil curieux, plutôt qu’il n’en chante avec la passion d’un amant ou l’enthousiasme d’un
circulaire1433, L’onde claire, Elle s’enfuit d’un vol sûr. Bois qui chantent , fraîches plaines D’odeurs pleines, Lacs de moire
nche ; Ce n’étaient que parfums et concerts infinis, Tous les oiseaux chantaient sur le bord de leurs nids. (Marie. — Calmann Lé
, je redevins barbare, Et j’oubliai les noms des antiques héros, Pour chanter les combats des loups et des taureaux ! (Les Br
nlevé à de légitimes espérances. Son nom s’associe à ceux de Gilbert, chanté par lui à l’hôpital, et de Malfilâtre que « la fa
e prospère À toutes mes douleurs jetait ce mot : « Espère ! Espère et chante l’enfant, dont le berceau trembla. Plus de frayeu
de tombeaux1466. Dans le pays des sourds j’ai promené ma lyre ; J’ai chanté sans échos, et, pris d’un noir délire, J’ai brisé
ce lieu de douleur : C’est là1469 qu’il vint, veuf de ses espérances, Chanter encor ; puis, prier et mourir : Et je répète en c
nature, a avec elle des entretiens ; il entend ses voix, et les fait chanter en chœur aux oiseaux, aux fleurs, aux arbres, aux
devenu les Poèmes de la Mer. Enfant de Marseille, il a d’abord vu et chanté les horizons et la vie maritimes ; mais enfant d’
s que ce feu, comme un reflet d’étoile, Brille au loin sur la mer, il chante sous sa voile : Il chante, car sa pêche est fécon
let d’étoile, Brille au loin sur la mer, il chante sous sa voile : Il chante , car sa pêche est féconde, ce soir. Quand ses enf
collines, Ruissellent, clairs et gais, sur la mousse et le thym ; Ils chantent , au milieu des blanches aubépines, Avec le vent r
reille n’entend plus les murmures humains. Mais sur le sable au loin chante la mer divine, Et des hautes forêts gémit la gran
in sur les flots élancées, Et l’île, rougissante et lasse de sommeil, Chantait et souriait aux baisers du soleil1544. (Poèmes
 Hugo, etc., ont écrit des ballades. C’était primitivement un poème à chanter et à danser. (Étym. : baller, danser.) Chant roy
ogue qu’il pleure la mort de Louise de Savoie, dans une églogue qu’il chante la naissance de son arrière-petit-fils, qui fut d
le duc d’Anjou, le roi de Navarre. On y fait force descriptions, on y chante la France délivrée des Allemands, la France honor
er l’herbe des prés au son de l’eau qui bruit. (Égl., III.) 174. Chanté (carmen amœbœum) par deux « pasteurs ». — Ce n’es
out à l’entour des morts celebre ton honneur. Et d’un cantique sainct chante de race en race Aux peuples à venir tes vertus et
t de grandes dames costumés en berger et bergères devisent, lisent et chantent . La nuit les sépare ; le jour suivant les rassemb
ous les poètes du temps ont soupiré après la paix et l’ont appelée ou chantée . Voyez R. Belleau, Ronsard, etc. 293. Affluent d
roupeau, et que des dithyrambes, composés par Ronsard et Baïf, furent chantés . L’affaire fit grand bruit, on les accusa d’avoir
ée même où parurent les Foresteries qui lui sont dédiées, après avoir chanté sous le nom de l’Admirée celle qu’il épousa deux
rent après la campagne. C’est la muse universelle. On l’aime et on la chante par imitation de l’antiquité et par passion ; on
, les grâces, les joies de la nature au printemps, ont été mille fois chantés par les poètes, au moyen âge et au xvie  siècle.
remportée en 1544 sur les Espagnols. 561. Étym : cageole, de cage : chanter comme un oiseau en cage, et, de là, flatter. 56
e. On sait la passion de Charles IX pour la chasse. Elle fut beaucoup chantée pour lui ou autour de lui. Deux poètes lui dédièr
oit de jeunes desirs, Tantost vous soupiriez mes peines, Tantost vous chantiez mes plaisirs : Mais aujourd’huy que mes années Ve
classes de grammaire). Nous voyons les autres en personne : l’un lui chante un air de danse ; l’autre réclame son assistance
En 1661 la Conquête de la Toison d’or de Corneille fut représentée et chantée , pour les fêtes du mariage du roi, au château de
f, indépendant, riche, et aussi bienfaisant. Il était à son aise pour chanter , comme Horace, l’aurea mediocritas. Il y a (en ra
, le fâchent encore, mais de loin. Il est heureux, il a le luxe qu’il chantait dans le Mondain en 1736, et « le superflu, chose
nous aimons ; En fait de sentiment l’art n’a rien qui nous plaise. Ou chantez vos plaisirs ou quittez les chansons… La nature t
et quelquefois entre des buissons qui sont couverts de fleurs, et qui chantent . Pourquoi ne sommes-nous pas ensemble ? C’est ce
épîtres, autre moule du temps ; il les écrit « comme un bûcheron qui chante dans ses bois en faisant des fagots ». 1152. C’e
as à un voisin qu’ils l’ont babillé ; c’est à leurs vers qu’ils l’ont chanté . Delille babille un peu. A-t-il des souvenirs de
mage d’Homère. 1218. Nom donné à ceux qui allaient de ville en ville chanter des poésies, et particulièrement des morceaux dét
r du génie. Convaincu seulement du crime détesté D’avoir aimé, servi, chanté la liberté 1282. Bernardin de Saint-Pierre, Ch
remiers rayons du soleil. S’éveillant avec la nature Le Jeune oiseau chantait sur l’aubépine en fleurs, Sa mère lui portait la
de leur titre : elles sont un hymne à Dieu que la foi du croyant fait chanter à toute la nature par la voix du poète ; le nom d
et quelquefois entre des buissons qui sont couverts de fleurs et qui chantent . » 1333. Scipion l’Africain (Cicéron, De Rep.,
e, dans ses aspects, ses couleurs, ses harmonies, ses parfums : Tout chante et murmure, Tout parle à la fois, Fumée et verdur
es Deviennent des voix. (Chants du Crépuscule, XX.) Lamartine fait chanter par la nature un hymne à Dieu ; V. Hugo lui fait
’Alceste ; A. de Musset, dans l’indépendance de la poétique nouvelle, chante en son nom ce qu’il sent et ce qu’il souffre ; ma
encore : Le Laboureur et l’Alouette. Lorsque sur le sillon l’oiseau chante à l’aurore, Le laboureur s’arrête, et, le front e
aujourd’hui reconnu faux. 1415. Le poète a beau s’en défendre, il a chanté son « martyre », et il lui doit ses incomparables
heurs trempent le génie, quand même ce ne sont pas ses malheurs qu’il chante ou raconte. Voyez Lamartine, le Génie (Premières
et ma nourrice ! Salut, salut consolatrice ! Ouvre tes bras, je vais chanter . (Nuit d’Août.) Jours de travail ! seuls jour
s, Et toi, Muse, ô jeune immortelle, Dieu soit loué, nous allons donc chanter  ! (Nuit d’Octobre.) À A. Chénier aussi les Mus
Polyphème, que se tue Ajax, que s’assied l’Aveugle de Chénier, et que chante Lamartine à Ischia. Mais il sen que la poésie n’e
i s’effeuille a l’automne, Pas même la chanson naïve et monotone, Que chante un mendiant à l’angle d’un vieux pont… monte jus
Seul, perché sur un toit, un poulet étourdi Croit encore au matin et chante en plein midi. (Ch. Reynaud, 1821-1853, Contes,
11 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
ore, Un soleil aussi beau luire à ton désespoir, Et les mêmes oiseaux chanter la même aurore,   Sur mon tombeau muet et noir2 !
eu repousse Du pied les hautes tours ; Mais dans le nid de mousse. Où chante une voix douce, Il regarde toujours ! Reste à l
ce qui est a droit d’être. Tout ce qui a droit d’être a droit d’être chanté . Ouvrez à deux battants la porte à tous les sujet
, on leur rappellerait que Lucrèce a dit : Frons canit, « La feuillée chante . » 2. Le même sentiment a été exprimé par Xavier
retentissant dans sa haute demeure, Sous le marteau sacré tour à tour chante et pleure, Pour célébrer l’hymen, la naissance ou
12 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
’insu de Thétis près d’elles vint se rendre, La sensible Érato voulut chanter l’amour ; Pour la tendre amitié Calliope eut son
Virgile, le malheur d’Orphée et d’Eurydice ; Calliope lui succède et chante l’amitié et la mort de Nisus et d’Euryale, célébr
et bien compris. Virgile, plus jeune de vingt-cinq ans que Lucrèce, a chanté l’agriculture dans ses Géorgiques. La langue lati
u, et à une place très élevée encore, il faut mettre L. Racine, qui a chanté la Religion. Ce poème n’est pas moins admirable p
irgile, le Tasse et Milton, a commencé sa Henriade par ces mots : Je chante ce héros qui régna sur la France, Et par droit de
prélat. Tel est le sujet du poème ; telle est l’action que le poète a chantée , et dans laquelle il a déployé autant d’imaginati
st Apollonius de Rhodes, qui vivait 250 ans avant notre ère, et qui a chanté l’expédition des Argonautes. Chez les Romains nou
13 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204
up à lui emprunter3 ? Le Savetier et le Financier4. Un savetier chantait du matin jusqu’au soir :     C’était merveille de
des sept sages6. Son voisin, au contraire, étant tout cousu d’or,      Chantait peu, dormait moins encor :   C’était un homme de
Le moine disait son bréviaire : Il prenait bien son temps ! Une femme chantait  : C’était bien de chansons qu’alors il s’agissait
C’était bien de chansons qu’alors il s’agissait ! Dame mouche s’en va chanter à leurs oreilles,     Et fait cent sottises parei
14 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
    Demandait la bavarde Pie          À l’agréable et gai Pinson, Qui chantait au printemps sur l’épine fleurie.          — Alle
aison, je te prie ? — Mais c’est que, pour s’instruire et savoir bien chanter ,          Il faudrait savoir écouter,       Et ba
courir ? Dites, j’y volerai. Ma voix tremble de froid ; eh bien ! je chanterai , Si mes chansons peuvent vous plaire.           I
15 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre IX. Neuvième espèce de mots.  » p. 44
osition doit avoir au moins deux mots, le sujet et le verbe, comme je chante , vous lisez, l’homme meurt : souvent le verbe a u
e, vous lisez, l’homme meurt : souvent le verbe a un régime, comme je chante un air, vous lisez une lettre, etc.   103. — La C
16 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
vagues1 de froment, Et, dans l’air, l’alouette, en secouant sa plume, Chante , et comme un rubis dans le ciel bleu s’allume2. M
onneurs qui ont dans les chènevières. Heureuses gens qui suent et qui chantent  ! « Eugénie de Guérin. » 2. L’héroïne de ce poë
iptique. C’est comme s’il y avait : les bons jours que l’on passait à chanter  ! 2. Ah ! je comprends l’attrait de son école.
17 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
re, ce régulateur du langage. Homère a montré sur quel ton peuvent se chanter les hauts faits des rois et des héros, et les hor
es bruits de l’amphithéâtre ; il est né pour l’action. L’ode inspirée chante sur la lyre les Dieux, et les héros fils des Dieu
e débute pas, comme autrefois le poëte cyclique, en nous criant. « Je chanterai la fortune de Priam, et cette guerre fameuse…. »
te plein d’adresse qui, sans se battre les flancs, nous dit : « Muse, chantez ce héros qui, après la chute de Troie, parcourut
, pour raconter le retour de Diomède ; ni aux deux œufs de Léda, pour chanter la guerre de Troie. Lui, il court au dénouement,
ge. Le Chœur remplira le rôle et l’office d’un acteur ; tout ce qu’il chante dans les entr’actes, doit concourir à l’action, e
qui apaise les ressentiments et glorifie l’innocence ; c’est lui qui chante la frugalité, la tempérance, les bienfaits de la
Thespis, le premier, dit-on, promena sur un tombereau des acteurs qui chantaient et jouaient ses pièces, le visage barbouillé de l
es travaux. Ne rougissez donc pas de toucher la lyre des Muses, et de chanter avec Apollon. Est-ce la nature, ou bien l’art, qu
re (pour l’action). 234La Muse a donné aux lyres 235de rappeler (de chanter ) les Dieux, 236et les enfants des Dieux, 237et
ommenceras pas ainsi, 388comme autrefois un poëte cyclique. 389« Je chanterai (je vais chanter) 390la fortune (les malheurs) d
i, 388comme autrefois un poëte cyclique. 389« Je chanterai (je vais chanter ) 390la fortune (les malheurs) de Priam 391et ce
e qui n’entreprend rien 400d’une manière ridicule : 401« Muse, dis ( chante ) à moi le héros, 402qui, après les temps (l’époq
s’est abstenu de l’amour et du vin. 1195Le joueur-de-flûte, 1196qui chante dans-les-jeux-Pythiens, 1197a pris-des-leçons au
18 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
Le moine disait son bréviaire : Il prenait bien son temps ! Une femme chantait  : C’était bien de chansons qu’alors il s’agissait
C’était bien de chansons qu’alors il s’agissait ! Dame mouche s’en va chanter à leurs oreilles, Et fait cent sottises pareilles
t le plus à regret. Le savetier et le financier Un savetier chantait du matin jusqu’au soir : C’était merveilles de le
cun des sept Sages4 Son voisin, au contraire, étant tout cousu d’or, Chantait peu, dormait moins encor : C’était un homme de fi
cousin de Jupiter. 7. On appelle Cochet, un jeune coq qui commence à chanter . 8. Rapprochez la fable intitulée le Rat et l’Hu
ant à des chevaliers et à des gentilshommes de parler tandis que l’on chantait la messe des morts. Ils me commencèrent à rire et
ur poussée, Et défiant, dans sa rapidité, L’attelage divin par Homère chanté , Comme une comète enflammée Elle jetait aux aquil
la nue des cris de vive le roi ! nous avons fait des feux de joie, et chanté le Te Deum de ce que Sa Majesté a bien voulu acce
19 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
sais où, jeté sur le rivage. —Harmonieux vieillard, tu n’a donc point chanté  ? Quelques sons de ta voix auraient tout acheté.
is assis près de la poupe : Aveugle vagabond, dit l’insolente troupe, Chante  ; si ton esprit n’est point comme tes yeux, Amuse
. Ainsi la cigale innocente, Sur un arbuste assise2, et se console et chante 3. Commençons par les dieux : Souverain Jupiter ;
20 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
, lire, écrire et compter4 ; Sait instruire à l’école, au lutrin sait chanter  ; Connaît les lunaisons1, prophétise l’orage2, E
le frais des bocages. L’azur des cieux, l’ombre des bois. Les serins chantent dans des cages. 1. Virgile a été plus précis.
s ; géomètre, il arpente Et fait les parts autant que le notaire ; il chante Au lutrin, et récite au long la Passion. Secrétai
21 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
coutez ! c’est le vent, c’est l’Océan immense ; C’est un pêcheur qui chante au bord du grand chemin. Et de tant de beauté, de
Une apparence de bonheur. Le monde entier te glorifie ; L’oiseau te chante sur son nid ; Et pour une goutte de pluie Des mil
n’est pas un chant, et toutes les voix qui exécutent de beaux airs ne chantent pas. Le chant doit produire de l’enchantement. 3
22 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
dverbialement, et alors ils sont toujours au masculin : = cette femme chante faux : = elle parle haut : = elles restèrent cour
ait son enfant. Dans cet exemple, cité par Duclos : avez-vous entendu chanter la nouvelle actrice ? il faut répondre : je l’ai
ndu chanter la nouvelle actrice ? il faut répondre : je l’ai entendue chanter  ; c’est-à-dire, j’ai entendu elle chanter, ou, qu
répondre : je l’ai entendue chanter ; c’est-à-dire, j’ai entendu elle chanter , ou, qui chantait : = avez-vous entendu chanter l
i entendue chanter ; c’est-à-dire, j’ai entendu elle chanter, ou, qui chantait  : = avez-vous entendu chanter la nouvelle ariette
re, j’ai entendu elle chanter, ou, qui chantait : = avez-vous entendu chanter la nouvelle ariette ? il faut répondre : je l’ai
endu chanter la nouvelle ariette ? il faut répondre : je l’ai entendu chanter , parce qu’on ne pourrait pas dire : j’ai entendu
, parce qu’on ne pourrait pas dire : j’ai entendu la nouvelle ariette chanter  ; il faudrait dire : j’ai entendu chanter la nouv
entendu la nouvelle ariette chanter ; il faudrait dire : j’ai entendu chanter la nouvelle ariette. On dira donc d’une dame qui
de négation, il faut joindre ne au second verbe. = Empêchez qu’on ne chante . Quand il est accompagné d’une négation, il faut
n, il faut supprimer ne avant le second verbe. = N’empêchez pas qu’on chante . Il en est de même des verbes craindre, avoir peu
23 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
ère, le feu, le poison et le fer. Hector. Si vous vouliez, monsieur, chanter un petit air. Votre maître à chanter est ici ; la
ctor. Si vous vouliez, monsieur, chanter un petit air. Votre maître à chanter est ici ; la musique Peut-être calmerait cette hu
musique Peut-être calmerait cette humeur frénétique. Valère. Que je chante  ? Hector.                          Monsieur… Va
onsieur… Valère.                                              Que je chante , bourreau ! Je veux me poignarder ; la vie est un
urer les disgrâces d’un ami ; l’autre criminelle et voluptueuse, pour chanter le vice et mêler d’impures harmonies aux chœurs d
les neuf Sœurs. Dans ce nouveau travail mon but est de te plaire. Je chante d’un héros la vertu solitaire, Ces déserts, ces f
les rendre publics. Digne ami du licencieux prieur de Vendôme, il ne chante que le plaisir. Cependant il cherche, à l’exemple
ccroître. Plusieurs de ces poètes de salon ou de boudoir affectent de chanter la nature, mais c’est pour la défigurer en préten
sermon, sur le prix des rubans, Ont épuisé leurs âmes excédées. Elles chantaient déjà faute d’idées ; Dans le néant leur cœur est
es messieurs font. Ma vertu donc se borne au mépris des richesses ; À chanter des héros de toutes les espèces ; À sauver, s’il
er un sujet tout national, et commencer un hymne destiné à être sinon chanté , du moins lu par les hommes du peuple, par les so
arde Et des Fingals et des Oscars, Et du sublime ennui d’un barde Qui chante au milieu des brouillards ! Épigramme contre
couronnée, et légère et dansante, En nombres mesurés elle s’agite et chante . Des antiques vergers ces rameaux empruntés Crois
        Déjà levé sur ces pervers ! Pour cracher sur leurs noms, pour chanter leur supplice.                 Allons, étouffe te
uel, Plus vive, plus heureuse, aux campagnes du ciel        Philomèle chante et s’élance170. « Est-ce à moi de mourir ? Tranq
estiné à tracer les règles qui doivent diriger le poète dans l’art de chanter la campagne et ses plaisirs. On a appelé le poème
’exécution : Fontanes n’avait pas le goût du travail. Cet épicurien a chanté la paresse tout en la combattant. Les vers de Fon
paisible sommeil ; Souvent le cri de l’aigle avança leur réveil : Ils chantaient l’Éternel sur le roc solitaire, Au bruit sourd du
le, Où, sur des harpes d’or, l’immortel séraphin Aux pieds de Jéhovah chante l’hymne sans fin. C’est alors que sans peine un D
aussi bon fils que Millevoye devait trouver les accents de l’âme pour chanter l’amour maternel. Le recueil des œuvres complètes
e satirique et son rire moqueur202. Le Poète mourant. Le poète chantait  : de sa lampe fidèle S’éteignaient par degrés les
’héritage, Et sauvez de l’oubli quelques-uns de mes vers. » Le poète chantait , quand la lyre fidèle S’échappa tout à coup de sa
nne plus qu’en ce val enchanté Basselin208 sur son luth ait autrefois chanté . Combien de fois, assis sur le roc qui domine De
up de verve et de facilité, il avait une élégante pureté de style. Il chantait on ne peut mieux, jouait très bien et faisait adm
bservateur et un penseur assez profond : Chateaubriand, qui avait été chanté par lui et qui le paya d’un très large retour d’é
vantera pour avoir exalté la patrie et relevé son drapeau, pour avoir chanté le peuple et flétri le courtisan, pour avoir pleu
renommée du poète patriotique. Il continua, les années suivantes, de chanter les grands événements qui intéressaient la libert
ppent à la fois ; Un luth qui les remplace a frémi sous ses doigts Il chante … Ainsi chantaient David et les prophètes. Ainsi,
s ; Un luth qui les remplace a frémi sous ses doigts Il chante… Ainsi chantaient David et les prophètes. Ainsi, troublant le cœur
milieu des tempêtes : « Beaux lieux où je n’ose m’asseoir, Pour vous chanter , dans ma nacelle, Au bruit des vagues, chaque soi
-tu moins pour elle             Que Jupiter et ses faux dieux ? » Il chantait , il pleurait, quand d’une tour voisine Un musulma
t notre chair à nous-mêmes, qui sentent, qui pensent, qui aiment, qui chantent comme nous pensons, comme nous chantons, comme no
qui pensent, qui aiment, qui chantent comme nous pensons, comme nous chantons , comme nous aimons, nous, hommes des nouveaux jou
oureuses, plaintives, qui combattent, qui aiment, qui pleurent ou qui chantent sur la harpe, dans les sombres domaines de Fingal
Harmonies comme dans les Méditations, il n’est frappant que lorsqu’il chante le désespoir, comme Byron, son maître ; il est fa
e réchauffe et le pénètre, Il fête le printemps vainqueur ; Un oiseau chante à sa fenêtre, La gaîté chante dans son cœur. Alo
fête le printemps vainqueur ; Un oiseau chante à sa fenêtre, La gaîté chante dans son cœur. Alors, si l’orphelin, s’éveille,
De peur de la faire envoler. Ses frères riaient. — Aube pure ! Tout chantait sous ces frais berceaux, Ma famille avec la natur
e les nues, De ressaisir dans l’air des sons évanouis, D’entendre, de chanter mille chants inouïs, Me prend à mon réveil ; et v
chercher leur harmonie ; Écouter dans son cœur l’écho de son génie ; Chanter , rire, pleurer, seul, sans but, au hasard ; D’un
avers les phases et les épreuves des civilisations ; dans Éleusis, il chanta les mythes du polythéisme grec ; dans Hermia, œuv
lenteur, triste et calme, et, comme, elles, Je porte haut ma tête, et chante au moindre vent. Je crois le bien au fond de tou
ényclare277, Si notre âge assoupi retrouvait les accords, J’irais, je chanterais sur le luth de Pindare, Ou l’hymne du triomphe ou
flamme et de poussière,         D’exciter leur vertu guerrière, Ou de chanter la gloire en face du trépas ! La Muse aime à pla
ers la forêt voisine : Mai ramenait la joyeuse saison, Et les oiseaux chantaient dans l’aubépine. Et lui toujours s’acheminait pr
cent ans, dans une ardente extase, Un des biseaux qu’au ciel tu fais chanter , Et dont la voix de ton amour embrase, « À ses a
deurs du doute, Craindre l’espoir de l’éternel séjour, Car une voix a chanté sur ma route. « Ce qu’elle a dit, je l’ai bien e
tendu ; Mon cœur le sait, je cours l’ouïr encore Près de l’oiseau qui chante un bien perdu, Et le lever d’une éternelle aurore
et breton. Il se rendait, à l’heure suprême, le témoignage de n’avoir chanté que la religion, la patrie, l’amour de la nature
nsoirs, étincelaient des cierges ; Et l’ardent Te Deum en chœur était chanté  ; Puis, jetant son linceul, chaque ressuscité Lev
70. Aux campagnes du ciel appelle immédiatement s’élance ; Philomèle chante et, qui précède, rompt la logique de la phrase.
id. 276. Cachés, rochers, rime défectueuse. 277. C’est Tyrtée, qui chanta le combat terrible de Stényclaros, dans les guerr
24 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
ivant Horace, fut d’abord renfermée dans l’élégie ; ensuite l’amour y chanta ses succès. » Boileau a dit après le poète latin 
tin qu’on met souvent parmi les élégiaques français, parce qu’ils ont chanté les mêmes sujets que Properce et Tibulle, il est
e, en général, est celle qui est, ou que l’on suppose destinée à être chantée immédiatement par celui qui la produit. Je dis qu
parce qu’aujourd’hui et depuis bien longtemps les poètes lyriques ne chantent pas du tout leurs ouvrages. Mais on croit que les
’on a appelé cette poésie lyrique, et parce qu’autrefois, quand on la chantait , la lyre accompagnait la voix. Le mot ode a la mê
er. Mais, dans l’ode, c’est le poète lui-même qui s’annonce et qui va chanter . Le poète est inspiré par les muses, et doit en p
harmonie         Entraîne les sceptres des rois.         Toi que je chante et que j’adore, Dirige, ô Liberté ! mon vaisseau
25 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
urtout par le sentiment du tombeau de Jean-Jacques, elles se mirent à chanter une romance ; leurs voix douces, se mêlant aux ch
s des terrines ; mais vous aurez le plaisir d’entendre les rossignols chanter dans les bosquets des dames anglaises, et de voir
lle embaume mes cheveux. À la molle clarté de la voûte sereine Nous chanterons ensemble assis sous le jasmin, Jusqu’à l’heure où
26 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
Souvent, en l’insultant, ses vainqueurs tyranniques Lui criaient : «  Chantez -nous quelqu’un de ces cantiques » Que vous chanti
s Lui criaient : « Chantez-nous quelqu’un de ces cantiques » Que vous chantiez aux jours de vos solennités ! » — Ah ! que demand
ondoyante vapeur ; Ils suspendent leur vol ; et, réunis en chœur, Ils chantent à l’envi ces puissantes prières Qui soulagent des
ssible, Où sur des harpes d’or l’immortel séraphin Au pied de Jehovah chante l’hymne sans fin. Alors de toutes parts un Dieu s
27 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
son sujet, ainsi que du rang et de la naissance des personnes dont on chante l’union. Ce petit poème n’a point de règles parti
du ciel est descendue : La terre est son heureux séjour ; Les oiseaux chantent son retour ; Toute la nature est émue. Il semble
La Chanson est un poème fort court, auquel on joint un air pour être chanté . Elle traite des sujets familiers, amusants, tend
t rapporter à ce genre mixte ce couplet si ingénieux, qui fut fait et chanté par M. le C. de B** dans une fête que donnait une
28 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
our qui se réveille : Retirez-vous, démons, qui volez dans la nuit. Chantons l’auteur de la lumière Jusqu’au jour où son ordre
armes : De tout péché rends-nous purs à tes yeux ; Fais que, t’ayant chanté dans ce séjour de larmes7, Nous te chantions dans
es yeux ; Fais que, t’ayant chanté dans ce séjour de larmes7, Nous te chantions dans le repos des cieux. Le véritable bonheu
utel, Je présente au grand prêtre ou l’encens ou le sel2 ; J’entends chanter de Dieu les grandeurs infinies ; Je vois l’ordre
29 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
? La poésie, d’abord consacrée à célébrer la gloire, de Dieu, puis à chanter les héros, essaya ensuite d’instruire les hommes.
La tragédie lyrique ou grand opéra est une tragédie faite pour être chantée . C’est un poème dramatique et lyrique où l’on réu
ène demande. Les vers dont le style est diffus sont lents, pénibles à chanter , et d’une expression monotone ; les vers d’un sty
gie et l’élévation. C’est ce qu’on peut remarquer dans ce morceau que chante Médée, dans l’opéra de Thésée : Sortez, ombres,
nté comme une dangereuse faiblesse. Tels sont ces vers énergiques que chante Armide :         Venez, venez, haine implacable,
Qu’est-ce que la comédie ? La comédie (κώμη, bourg, village, ᾄδω, je chante ), est une œuvre dramatique dans laquelle on repré
e toutes les expressions prêtent à la musique. L’ariette ne peut être chantée que dans les endroits où le personnage est agité
sseau. Voilà pourquoi l’acteur disparaît presque toujours après avoir chanté . 532. Que doivent faire le poète et le musicien p
ouplets qui termine les pièces de ce genre, et dont chaque personnage chante un couplet sur la scène. Aujourd’hui on donne le
30 (1881) Rhétorique et genres littéraires
e, 6° la cantate. 1° Ode sacrée L’ode sacrée (hymne ou cantique) chante la Divinité. Ex. Cantiques de Moïse, — Psaumes d
om (ode anacréontique), roule sur des sujets légers ou gracieux. Elle chante le vin et le plaisir. 5° Odelette L’odelett
ode, tantôt du genre héroïque, tantôt du genre gracieux, mêlée d’airs chantés et de récitatifs non mesurés. Ex. J.-B. Rousseau.
ers rayons du soleil.     S’éveillant avec la rature, Le jeune oiseau chantait sur l’aubépine en fleurs, Sa mère lui portait la
s, Traité de la poésie française.) Au moyen âge, le lai fut un récit chanté , une sorte de roman abrégé ou de fabliau mélancol
luisant, cler et beau. Il n’y a beste ne oyseau Qu’en son jargon ne chante ou crie : Le temps a laissié son manteau De vent,
Amicis, 1868.) 8° Ballade La ballade est une sorte de romance chantée et même dansée ou ballée, comme on disait dans no
age un peu son cœur. Camoëns de son exil abrège la longueur ; Car il chante en sonnets l’amour et son empire. Dante aime cett
éros et les victoires des jeux olympiques : avec Sapho et Alcée, elle chante l’amour et les Grâces. Dans le dithyrambe, elle a
ligieuse et morale dans la partie officielle de celles d’Horace, elle chante aussi quelquefois avec lui Bacchus et Vénus. Chez
à peu près exclusivement ceux de la fable ou de l’histoire. L’épopée chante les actions, la gloire et les malheurs de l’homme
tées par le bon sens et le goût. Horace dit que le poète épique doit chanter , comme l’a fait Homère, les actions héroïques des
s populaires consacrés à des héros chrétiens et français. Ces poèmes, chantés par nos jongleurs, comme les poèmes homériques l’
s. Opéra L’opéra ou tragédie lyrique est une sorte de tragédie chantée et à laquelle se môle ordinairement le merveilleu
entremêlée de couplets, de duos, rarement de trios, avec des refrains chantés en général sur des airs connus. Proverbe Le
e L’opéra-comique est une comédie d’un genre léger, dont la partie chantée est entremêlée de dialogue. Dans l’opéra-comique,
n usage dans ces solennités. Elle est sortie du dithyrambe dorien que chantait un chœur de personnages déguisés en Pans, Faunes
uve un renouvellement nécessaire dans l’œuvre d‘un poète de génie qui chantera les grandes conquêtes de la science moderne. P
vous apprendre Par quel art sans bassesse un auteur peut descendre ; Chanter Flore, les champs, Pomone, les vergers ; Au comba
31 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
La chanson est, en général, une petite pièce de vers destinée à être chantée . Elle traite des sujets familiers, amusants, tend
ère et dans Regnard. Dans les Folies amoureuses de ce dernier, Agathe chante  :     Toute la nuit entière,     Un vieux vilain
champêtre ; le pot-pourri, qui est une chanson composée de couplets à chanter sur des airs différents, et par conséquent inégau
32 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Calvin, 1509-1564 » pp. -
t trop étroites, il était défendu aux nouveaux mariés de danser ou de chanter le jour de leurs noces. Il régla la forme des hab
incitee de nul4, elle commença à prononcer le Miserere, comme nous le chantons à l’Église, à haulte voix et forte, non sans gran
33 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
émoire ; mais sa muse n’a donné que de bons exemples. Il commença par chanter les fastes de l’empire dans des hymnes où tressai
’en fus un jour le contrôleur ; J’ai hanté ses palais de chaume, J’ai chanté ses pommiers en fleur. Mais son ciel est triste
34 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-
ie. On reprochait à un illustre orateur du parti démocratique d’avoir chanté en vers la monarchie : — J’avais treize ans ! rép
magistrat intègre. Critiquez-vous les vices de la civilisation, vous chantez les vertus des âges primitifs. Voyez dans Roussea
35 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
même leur gaieté. Ne croirait-on pas qu’ils célèbrent une fête ? Ils chantent , ils rient. On ne dirait pas que l’ouvrage les fa
oûtent qu’ils sont heureux, et sentent qu’ils le seront toujours. Ils chantent les louanges des Dieux, et ils ne font tous ensem
aduction de quelques strophes d’une Ode, dans laquelle le Poète latin chante les douceurs de la vie champêtre, et le bonheur d
la scène des vendanges ; Il brille, il marche environné D’Amourse qui chantent ses louanges. On voit danser devant son char Les
36 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
s vers ; et l’on ne serait pas descendu de ces belles fables, si bien chantées par les poètes, à des récits en prose qui n’aurai
siècles. Pendant ce temps, l’Italie avait sa langue déjà fixée ; elle chantait avec Dante et Pétrarque, elle écoutait les contes
37 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
mprudent et le sage, Subissent même sort ; plusieurs verbes, ex. : Chantons , publions ses bienfaits ; plusieurs attributs, e
s] ; Ma plume t’apprendra [quel homme je puis être] ; Le rossignol ne chante plus [quand il a des petits] ; ou la subordonnée
38 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
urtout par le sentiment du tombeau de Jean-Jacques, elles se mirent à chanter une romance ; leurs voix douces, se mêlant aux ch
s des terrines ; mais vous aurez le plaisir d’entendre les rossignols chanter dans les bosquets des dames anglaises, et de voir
39 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
ur où je te mis. C’était ma fête, et, pour comble de gloire,   Tu fus chanté par mes amis.   Ton indigence, qui m’honore,   Ne
épas ! Sa fille alors, interrompant sa plainte, Tout en filant, lui chante à demi-voix Ces airs proscrits qui, les frappant
40 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE I. De la propriété des mots. » pp. 2-8
rbes, la désinence llo marque un diminutif de l’action : cantillo, je chante tout bas, je fredonne ; sorbillo, je bois à petit
tare (de clamare), crier souvent, criailler ; cantitare (de cantare), chanter souvent ; pulsare (de pellere), pousser avec inst
41 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
pâles Furies, Que les pleurs des humains n’ont jamais attendries. Il chantait , et ravis jusqu’au fond des enfers, Au bruit harm
l’assemblée, ne lit pas, il récite. Mais quand son récit s’élève, il chante par intervalles, en s’accompagnant de la harpe ou
eaux l’heure, l’heure fatale,                Ou sur sa lyre virginale Chante aux mondes vieillis ce jour, père des jours ! L
Dieu qu’il a servi, dont il aima l’empire ;      Il en est plein, il chante ses bienfaits. L’Éternel a brisé son tonnerre inu
ans ta robe légère, Il te contait tout bas les amours qu’il rêvait ? Chanterons -nous l’espoir, la tristesse ou la joie ? Trempero
Qu’il erre au Pausilippe avec la barque agile D’où le brun marinier chante Tasse et Virgile ; Toujours, sous l’arbre vert, s
e puis enchaîner cette Âme de ma vie ; Elle déborde en moi lorsque je chante ou prie, Et votre nom s’échappe avec celui de Die
le sur la Paix        Un plein repos favorise vos vœux : Peuples, chantez la Paix, qui vous rend tous heureux.        Char
     Heureux les peuples soumis              À son empire équitable ? Chantons , bergers, et nous réjouissons :        Qu’il soit
Oublieux des vieilles amours. Ils vont étaler leur plumage, Voler et chanter dans le ciel, Sans entendre le cri de rage Qui so
outes parts Livres, dessins, crayons, confusément épars. Là, je dors, chante , lis, pleure, étudie et pense. Là, dans un calme
vers adulateurs, Le tyran dans sa cour remarqua mon absence : Car je chante la gloire et non pas la puissance. Le troupeau s
le maltraite, En dépit de l’orgueil, il aura son poète : Homère, qui chanta tant de héros divers, Auprès du grand Ajax le pla
eilles ? Ah ! je les reconnais, mes aimables abeilles. Cent fois on a chanté ce peuple industrieux ; Mais comment sans transpo
es Geer, Réaumur ont décrit ces merveilles, Et le chantre d’Auguste a chanté les abeilles. Delille. Le Loup Le loup e
ute à la façon de parler proverbiale, gai comme pinson. Il commence à chanter de fort bonne heure au printemps, et plusieurs jo
blanc comme un enfant qu’on va baptiser. On lui fait des onctions, on chante , on l’interroge, et elle répond par un petit tint
lenteur, triste et calme, et, comme elles, Je porte haut ma tête, et chante au moindre vent. Je crois le bien au fond de tou
; des garçons qui n’étaient Agés que de dix-huit il vingt ans, et qui chantaient des hymnes en l’honneur de la déesse ; de jolis e
la flûte, et quatre de la lyre. Après eux venaient des rapsodes, qui chantaient les poèmes d’Homère, et des danseurs armés de tou
t aller doucement au paisible courant de ces belles eaux. Les rameurs chantaient un air national, tandis que leurs maîtres jouissa
venu. La Fontaine. Le Savetier et le Financier47 Un savetier chantait du matin jusqu’au soir ;       C’était merveille
es sept sages. Son voisin, au contraire, étant tout cousu d’or,        Chantait peu, dormait moins encor :       C’était un homme
       Un fin renard, disciple ou descendant Du célèbre flatteur qu’a chanté La Fontaine,           En courant les monts de Py
harmé le cœur ! Un oiseau de tendresse et de mélancolie S’y pose pour chanter sur le rameau qui plie ! Oh ! dis, fleur que la v
rtu le charme, il prend en main sa lyre, Et plein de l’Eternel, il la chante et l’inspire. Ducis. Bienfaits de la poésie
yez Homère, Hésiode, Théocrite : couronnés de lauriers, ils entendent chanter leurs vers, mais ils n’en font plus. Virgile. J’a
ue le ver à soie file, que M. de Réaumur les dissèque et que vous les chantiez . Vous serez poète et homme de lettres, moins parc
’il file la soie de son sein ; qu’il pétrisse son propre miel ; qu’il chante son propre ramage ; il a son arbre, sa ruche son
t le planter. Les plumes au vent, sur le faîte, Voyez-vous le moineau chanter  ? Eux, ce soir, les gars de Limoge, Du travail c
us le moineau chanter ? Eux, ce soir, les gars de Limoge, Du travail chanteront la fin ; Et vous entendrez votre éloge, Bourgeois
saint de leur confrérie ! Les rimeurs se sont tus ! l’orgue n’a point chanté  ! Des amis, un surtout, pleurant sur ton cadavre
qu’ils seront devenus à sa place les représentants de l’honneur, ils chanteront avec foi le symbole du devoir, qui est aussi le s
s poètes qui se piquent volontiers d’être tristes sans raisons et qui chantent la mélancolie comme un don fatal du ciel, comme u
42 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
qué par ce verbe : = j’entends, j’ai entendu, j’entendrai votre frère chanter . Participe. Le participe a la signification du v
câtif. Le parfait défini a quatre terminaisons, ai, is, us, ins. je chantai  ; tu chantas ; il chanta ; nous chantâmes ; vous
quatre terminaisons, ai, is, us, ins. je chantai ; tu chantas ; il chanta  ; nous chantâmes ; vous chantâtes ; ils chantèren
aisons, ai, is, us, ins. je chantai ; tu chantas ; il chanta ; nous chantâmes  ; vous chantâtes ; ils chantèrent. je couvris ;
ntai ; tu chantas ; il chanta ; nous chantâmes ; vous chantâtes ; ils chantèrent . je couvris ; tu couvris ; il couvrit ; nous co
sse pour la première conjugaison. je chantasse ; tu chantasses ; il chantât  ; nous chantassions ; vous chantassiez ; ils chan
43 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
écharges de tonnerre, Et, dans ces horreurs de la guerre, Le Français chante , boit et rit. Bellone va réduire en cendres Les c
On me soutient que leur musique Cède aux bémols des Monsignis1 Qu’on chante à l’Opéra-Comique. Je lis cet éloge éloquent Que
saison des beaux jours ; Mais sa voix n’a plus rien de tendre, Il ne chante plus ses amours. Ainsi je touche encore ma lyre Q
44 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
te sur son front une marque immortelle ?         Peuples de la terre, chantez , Jérusalem renaît plus charmante et plus belle.  
d’Homère et de Virgile lui paraîtront bien petits auprès du Dieu que chantent les prophètes et des grands hommes que célèbrent
poésie et la musique : le poète ne parlait pas, il n’écrivait pas, il chantait et composait ses vers au son de la lyre. Dans la
up plus ancien et plus vénérable que le premier. « L’homme a d’abord chanté , dit Chateaubriand, et il parla ensuite. » 384.
ur conduire à la vérité et à la vertu. Au reste, c’est quand le poète chante Dieu et la vertu, qu’il atteint à la sublime perf
sublime perfection de son art. Quand il trouve le beau, c’est qu’il chante le bien. 387. Tous les genres de poésie ont chac
raduire au dehors l’enthousiasme ou le sentiment qui vous agite, vous chantez , et voilà l’ode (ὠδή) ou le genre lyrique. Si vou
nt. On l’appelle lyrique, parce qu’autrefois elle était non seulement chantée , mais composée aux accords de la lyre. C’était mê
on réserva le nom de lyriques aux poèmes qui étaient destinés à être chantés . 416. C’est surtout dans les poèmes lyriques que
une prière adressée aux dieux pour la conservation de l’empire. On la chantait dans les jeux qui se célébraient tous les cent an
té touché du succès, de la gloire d’un de ses amis, et il s’est mis à chanter son bonheur. Pour ces sortes de poèmes, nul ne tr
es, doivent être toujours frais et riants. 440. Quand l’ode badine ne chante que la joie et les plaisirs, on l’appelle anacréo
t d’abord qu’un poème lyrique en l’honneur de Bacchus. Ce poème était chanté par plusieurs chœurs qui se répondaient alternati
cte. Chez les anciens, cet intervalle était rempli par des chœurs qui chantaient une invocation aux dieux ou exprimaient les senti
roprement dite. 519. La comédie proprement dite (ϰὡμη, bourg, ἄδω, chanter ) est la représentation d’une action prise dans la
orte de chanson satirique dont tous les acteurs présents sur la scène chantaient leur couplet à tour de rôle. Depuis, on a jeté de
9. Il nous paraît contraire au naturel et à la vraisemblance de faire chanter pour ainsi dire à tout propos des personnages d’u
. La tragédie lyrique ou grand opéra est une tragédie faite pour être chantée . C’est un spectacle qui est tout ensemble lyrique
ux pièces diffèrent seulement en ce que les couplets du vaudeville se chantent généralement sur des airs connus, tandis qu’un co
u la joie. En outre, l’élégie n’est pas, comme l’ode, destinée à être chantée ou du moins revêtue d’une forme chantante. 570. L
illes ; Je ris au gré de tes accents. Tyrtée enflamme mon courage, Il chante , je vole au carnage, Bellone règne dans mon cœur 
agne en montagne Conduire nos troupeaux, ou, cherchant le saint lieu, Chanter devant l’autel les louanges de Dieu. Deux besoins
45 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
moi, Si quelque pan du ciel par moment s’y dévoile, Si quelque flot y chante en roulant une étoile, Que ce murmure monte à toi
qu’un lit d’ombrage, je ne conçois pas que, si le flot de votre vie y chante en roulant une étoile (un flot qui chante en roul
, si le flot de votre vie y chante en roulant une étoile (un flot qui chante en roulant une étoile !), le murmure de ce flot p
46 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
nstrent en chantant Qu’en lor cuer a de joie30 tant, Qu’il lor estuet chanter par force. Li rossignos lores slesforce De chante
, Qu’il lor estuet chanter par force. Li rossignos lores slesforce De chanter et de faire noise ; Lors s’esvertue, et lors s’en
mps bel et doucereus. Moult a dur cuer qui en mai n’aime, Quant il ot chanter sus la raime As oisiaus les dous chans piteus. En
en chantant — -qu’en leur cœur il y a tant de joie — qu’il leur faut chanter forcément. — Le rossignol alors s’efforce de chan
qu’il leur faut chanter forcément. — Le rossignol alors s’efforce de chanter et de faire bruit ; — alors s’évertuent et alors
s dur cœur a celui qui, en mai, n’est pas amoureux, — quand il entend chanter sur les branches — aux oiseaux les doux chants ém
uyant52, cler et beau. Il n’y a beste ne oiseau Qu’en53 son jargon ne chante ou crye : Le temps a laissié son manteau De vent,
ontent d’en avoir davantage et qu’il fût bon. Tout le long du jour il chantait et réjouissait tout le voisiné207. Il ne fut onc
es il ne savait la valeur. Lors, il commença de devenir pensif. Il ne chantait plus ; il ne songait plus qu’en210 ce pot de quin
vengé de son singe sans danger, et se remit à sa coutume première de chanter et faire bonne chère235, laquelle lui dura jusqu’
ir aucun secours, aide, ni consolation, sinon des chats-huants384 qui chantaient d’un côté et les chiens qui hurlaient de l’autre 
de Babylone, en se souvenant de Sion. Ils ne pouvaient se résoudre à chanter leurs agréables cantiques, qui étaient les cantiq
ent heureux, et ils disaient au Seigneur, dans les psaumes qu’ils lui chantaient durant la captivité : « Il est temps, ô Seigneur 
aux ne reposent, et que ce petit peuple, qu’il n’aime que parce qu’il chante , ne cesse de chanter. Il retrouve ses oiseaux dan
que ce petit peuple, qu’il n’aime que parce qu’il chante, ne cesse de chanter . Il retrouve ses oiseaux dans son sommeil ; lui-m
ique se cachait un jeune faune917, qui prêtait l’oreille aux vers que chantait l’enfant, et qui marquait à Silène, par un ris mo
eillé, le maître de musique entra, suivi des voix et des violons ; on chanta une cantate qui dura deux heures, et, de trois mi
ble ; la cinquième fut un supplice ; enfin, outré d’entendre toujours chanter  : Ah ! combien monseigneur Doit être content de l
alent qui se développa bientôt avec un succès prodigieux : c’était de chanter agréablement des vaudevilles1124. Les grâces de l
e, j’étais toujours avec ma tante1160, à la voir broder, à l’entendre chanter , assis ou debout à côté d’elle ; et j’étais conte
1. Elle savait une quantité prodigieuse d’airs et de chansons qu’elle chantait avec un filet de voix fort douce. La sérénité d’â
uel je ne comprends rien ; mais il m’est de toute impossibilité de la chanter jusqu’à la fin sans être arrêté par mes larmes. J
ie, si j’avais la preuve que d’autres que ma pauvre tante Suson l’ont chanté , (Les Confessions, première partie, livre I, 171
.... Enfin, après avoir fait encore quelques tours dans mon jardin ou chanté quelque air sur mon épinette1210, je trouvais dan
ns des terrines, mais vous aurez le plaisir d’entendre les rossignols chanter dans les bosquets des dames anglaises1318, et de
teur1327. Sa femme était assise, occupée à coudre du linge ; un serin chantait dans sa cage suspendue au plafond ; des moineaux
et content, me rappelait celui des bords du Galèse1335, que Virgile a chanté  ; il causait avec plaisir et bon sens ; et, s’il
t aller doucement au paisible courant de ces belles eaux. Les rameurs chantaient un air national, tandis que leurs maîtres jouissa
roclament trois fois saint, Seigneur, Dieu des armées ! » Les évêques chantaient encore l’hymne de la victoire, Eudore, sorti de p
e partout dans son sillon pénible pour l’encourager, le soutenir, lui chanter l’espérance. Espoir, c’est la vieille devise de n
charmant garçon finirait peut-être un jour à la potence. Il dansa, il chanta , il se fit tout à tous. Vers minuit, une petite f
ppée1907. Mais, pour venir au point de ma sortie, Tant doucement j’ai chanté ma partie1908, Que nous avons bien accordé ensemb
uve la maison fournie De ce qu’il faut, très bien lui nie2024 Et lui chante une autre chanson : « Si quelqu’un en ce lieu s’o
ère, le feu, le poison et le fer. Hector. Si vous vouliez, monsieur, chanter un petit air ? Votre maître h chanter est ici : l
tor. Si vous vouliez, monsieur, chanter un petit air ? Votre maître h chanter est ici : la musique Peut-être calmerait cette hu
musique Peut-être calmerait cette humeur frénétique. Valère. Que je chante  ! Hector. Monsieur.... Valère. Que je chante, b
tique. Valère. Que je chante ! Hector. Monsieur.... Valère. Que je chante , bourreau ! Je veux me poignarder ; la vie est un
sermon, sur le prix des rubans Ont épuisé leurs âmes excédées : Elles chantaient déjà, faute d’idées, Quand dans la chambre un fat
osent prendre l’essor. Tu voles ; comme toi la cigale a des ailes. Tu chantes  ; elle chante. A vos chansons fidèles Le moissonn
’essor. Tu voles ; comme toi la cigale a des ailes. Tu chantes ; elle chante . A vos chansons fidèles Le moissonneur s’égaye, e
cruel, Plus vive, plus heureuse, aux campagnes du ciel Philomèle2588 chante et s’élance. Est-ce à moi de mourir ? Tranquille
jour où je te mis. C’était ma fête, et, pour comble de gloire, Tu fus chanté par mes amis. Ton indigence, qui m’honore, Ne m’a
agnes, Puis elle vint s’offrir au couteau paternel. — Voilà ce qu’ont chanté les filles d’Israël. (Poésies : Livre antique.)
I J’aime le son du cor, le soir, au fond des bois, Soit qu’il chante les pleurs de la biche aux abois, Ou l’adieu du c
peur de la faire envoler. Ses frères2696 riaient… — Aube pure ! Tout chantait sous ces frais berceaux, Ma famille avec la natur
Avec ses cavaliers, Tout entière debout comme une hydre vivante, Ils chantaient , ils allaient, l’âme sans épouvante Et les pieds
che ; Ce n’étaient que parfums et concerts infinis : Tous les oiseaux chantaient sur le bord de leurs nids. (Marie : la Chaîne d’o
res de trèfle en nos fraîches vallées ! Heureux les chers oiseaux qui chantent leurs chansons Dans les bois frissonnants où pass
on vol ! Tu n’es qu’un faible hommage ; Mais qu’en avril le rossignol Chante et la dédommage ; Qu’effrayé par ses chants d’amo
éternelles De ces filles de Dieu qui s’appellent entre elles. Frank. Chantez donc, et pleurez, si c’est votre souci. Ma malédi
is sur le toit s’ouvre le ciel, Et, tout en blanc, le chœur des anges Chante aux bergers : « Noël ! Noël !2810 » (Émaux et Cam
le cœur. C’était là son grand art : la lettre inanimée Vivait, riait, chantait sous son aiguille aimée ; Et, tout à coup, l’imag
de maraude. Oh ! les bons jours d’hiver dans la salle bien chaude, À chanter doucement les antiques noëls, A se faire conter d
andis qu’assis au pied de quelque térébinthe2842, Le pâtre insoucieux chante un air des vieux jours, Elles, dont le collier pa
e la fourmi2854 Le ciel obscurci, la bise venue, La cigale, ayant chanté tout l’été, Alla demander quelque charité Chez un
a terre noire, Dans ces trous obscurs où je vis sans feu. « Mangez et chantez , aimable personne ! Vos chants me feront revoir l
elques fleurs, Des taillis printaniers brisait les jeunes pousses, Et chantait  ! — Le soleil riait dans sa chanson ! C’était que
ents t’ont montré cette douleur qui ment ! Tu pleures maintenant : tu chantais tout à l’heure ! » L’enfant leva les yeux et me d
L’enfant leva les yeux et me dit simplement : « C’est pour moi que je chante , et pour eux que je pleure. » (Poèmes populaires
les doigts du vannier. Brins d’osier, vous serez la cage où l’oiseau chante , Et la nasse perfide au milieu des roseaux, Où la
oupeau bêlant Par les ajoncs fleuris où sont tapis les lièvres.... Tu chantais , tu sifflais pourtant, pauvre petit ! Tu prenais
s, tu me comprends ; Je dirai que c’est là mon destin et ma tâche, De chanter la forêt qui nous a tous nourris, Et de me souven
de la maison, La cigale, au sommet d’une tige menue, Qui s’attarde à chanter , la nuit presque venue, Parce que l’air est chaud
r Que le soleil ardent a cessé de briller. Mais le paysan dit qu’elle chante à cette heure, Lorsque, née au matin, il est temp
r dans une forme très artistique le vocabulaire du peuple. Le poète y chantait la misère, pitoyable ou gouailleuse, les joies, p
’est quelqu’un de vivant. Et tout ce qu’elle crie, et tout ce qu’elle chante , La mer, selon qu’elle est d’humeur douce ou méch
rtel azur. Vous avez la grâce et la force : Car les oiseaux vous font chanter Et sur votre rugueuse écorce L’effort du temps vi
resque toujours. L’homme a soin de bâtir les villes sur mon cours. Je chante sous les ponts en caressant leurs arches, Quand m
On sait qu’on appelle ainsi les poèmes épiques de notre moyen âge qui chantent les exploits, la geste — ce mot vient du pluriel
nairement accompagnée, au xviie siècle, de récits envers déclamés ou chantés . 864. Charles II. 865. Il, le chevalier de Gra
chanson de circonstance qui court la ville et dont l’air est facile à chanter  » (Littré). 1125. Sans s’entendre : sans se com
le sait, sous les traits d’un mendiant allant de ville en ville pour chanter ses vers. 1373. Des sauvages. Il s’agit ici des
hamps, tranquille, ignorée, aisée et sans faste, ont été bien souvent chantés et l’on pourrait à chaque instant noter ici des r
Le monde est pour eux seuls une douce harmonie.... L’abeille rit et chante autour de leur berceau, Et l’humide matin pleure
ettent à naviguer et Bacchus à conduire ses chœurs, quand les oiseaux chantent et que les abeilles préparent leur miel, comment
47 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
thalie : Tout l’univers est plein de sa magnificence ;                Chantons , publions ses bienfaits. Il donne aux fleurs leur
viendra interminable, elle manquera d’intérêt et de précision. « Pour chanter la guerre de Troie, dit Horace, il ne faut pas re
48 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
uliste ; rien ne serait plus froid qu’un tel ouvrage. Le poème épique chante les passions ; il les montre en action dans son r
re par la proposition ou début. Tel est le début de la Henriade : Je chante ce héros qui régna sur la France Et par droit de
49 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
un bouc à ce dieu ; et pendant ce sacrifice, le peuple et les prêtres chantaient à sa gloire des hymnes, que la victime fit nommer
bonne compagnie, divers personnages ont dû être mis sur la scène, qui chantaient ou dansaient, parce que la suite des événements l
rès avoir récité son impromptu Oh ! oh ! je n’y prenais pas garde, le chante et le danse devant Cathos et Madelon. Mais ce n’e
eville final, une chanson dont tous les acteurs présents sur la scène chantaient leur couplet à tour de rôle. Depuis, on a jeté de
50 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
it pas là. La poésie épique, l’élégie, l’ode, l’histoire elle-même se chantaient et se récitaient par les rues, sur les places, au
sans fatigue, sans effort, comme l’eau murmure et comme le rossignol chante . » Et le raisonneur du livre lui répond avec un g
51 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
e mots et de figures hardies dut principalement distinguer ce langage chanté de celui dont ces peuples se servaient dans leurs
les durent augmenter mutuellement leur influence. Les premiers poètes chantaient eux-mêmes les vers qu’ils composaient ; et telle
les premiers arrachés les hommes à leur état barbare. Minos et Thalès chantaient sur la lyre les lois qu’ils composaient, et il pa
nt à célébrer leurs dieux, leurs héros et leurs illustres ancêtres, à chanter leurs exploits et leurs victoires, à pleurer leur
moins c’est ce que nous portent à croire Orphée, Linus et Musée, qui chantèrent le chaos et la création, la formation des mondes,
les événements qui intéressaient sa patrie ou ses amis, se levait et chantait . Ses accents étaient rudes et sans ordre, mais il
ue chez les Grecs, comme chez la plupart des autres nations, le barde chantait ses vers, et jouait en même temps de la harpe ou
ose de ses premiers rapports avec la musique. Comme dans l’origine on chantait la poésie, elle devait se composer de certains no
n, | the direful spring Of all the grecian woes, | o Goddess, sing. «  Chante , ô Muse, la colère du fils de Pélée, source cruel
de leurs concitoyens ou de leurs amis, furent les premiers sujets que chantèrent les bardes de toutes les contrées. Ce n’était qu’
’ont plus d’éclat ; ou ce sont deux bergers qui, par suite d’un défi, chantent alternativement quelques vers assez ordinairement
caractérise particulièrement ce poème, c’est qu’il est fait pour être chanté ou accompagné par la musique ; son nom même l’ind
ités, l’on donna le nom d’ode aux poèmes spécialement destinés à être chantés ou récités avec un accompagnement de musique. La
les plus anciens bardes donnaient essor à leur enthousiasme poétique, chantaient les dieux et les héros, célébraient leurs victoir
ils tendent à exciter au plus haut degré l’enthousiasme de celui qui chante , aussi bien que de la personne qui écoute, et jus
aut point de perfection. Secondement, les odes héroïques, destinées à chanter les héros, les exploits guerriers et les belles a
es écoles ou des collèges de prophètes, dans lesquels on s’exerçait à chanter les louanges de Dieu en s’accompagnant avec diver
atre légions, et mit à la tête de chacune un chef uniquement occupé à chanter des hymnes et à jouer de divers instruments penda
ercher l’origine de ce mode poétique dans la manière dont les Hébreux chantaient leurs hymnes sacrées. La musique accompagnait leu
chrétiennes. Il est expressément dit, dans l’Esdras, que les lévites chantaient alternativement [alternatim], et l’on voit assez
que la plupart des psaumes de David n’ont été composés que pour être chantés de cette manière. Le psaume xxiii, entre autres,
aint des saints, devait produire un bien grand effet, lorsqu’il était chanté selon cette méthode ; c’est ce qu’a démontré le d
s leurs autres poésies, bien qu’elles ne fussent pas destinées à être chantées en chœur, et que, par conséquent, cette coupe n’y
d’Homère, partout la même fécondité. Le poète ne s’élève plus jusqu’à chanter les dieux, les héros et les combats, mais il nous
elle ne consista longtemps qu’en une espèce d’ode ou d’hymne que l’on chantait ordinairement aux fêtes de Bacchus. On immolait u
et ᾠδή, cantus, carmen, hymne. Ces hymnes ou poèmes lyriques étaient chantés tantôt par les prêtres et le peuple ensemble, tan
les, leur donnaient des avis et des conseils, et, dans les entractes, chantaient des odes ou des hymnes dans lesquelles elles adre
se les spectateurs dans les entractes, un certain nombre de personnes chantaient des paroles, ou exécutaient une harmonie qui, san
s se retiraient, le chœur prenait immédiatement leur place, et venait chanter des hymnes ; mais ces chants ne partageaient pas
exemples d’événements que l’on suppose arrivés pendant que le chœur a chanté un hymne, et qui ont dû nécessairement employer u
Hamlet, sa mère et son beau-père boivent ensemble sur le théâtre ; on chante à table, on s’y querelle, on se bat, on se tue :
52 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
yez Homère, Hésiode, Théocrite : couronnés de lauriers, ils entendent chanter leurs vers ; mais ils n’en font plus4. Virgile.
t pas laissé toutefois de représenter les poëtes se plaisant encore à chanter dans les enfers. Cf. Én., VI, 644, et Od., II, 13
53 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
gâté. Si elle s’était mise à son clavecin, et qu’elle eût préludé ou chanté , le philosophe sensible eût pris un tout autre ca
er avec la même liberté et la même grâce que l’on sait marcher ; pour chanter comme on parle ; parler et s’exprimer comme l’on
54 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
our origine commune le chant lyrique nommé dithyrambe. Ce poème était chanté par des chœurs, qui se séparaient quelquefois en
, c’était par l’organe de son chef ; la partie lyrique du chœur était chantée par tous les membres et accompagnée de la flûte.
ie lyrique ou opéra. Ce poème est destiné à être mis en musique et chanté . On distingue l’opéra sérieux, ou tragédie lyriqu
55 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre VIII. Huitième espèce de mots.  » p. 43
ertains adjectifs sont quelquefois employés comme adverbes ; on dit : chanter juste, parler bas, voir clair, rester court, frap
56 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
de rougir, ils briguent une frivole gloire, et triomphent de ce qu’on chante encore au pied du Capitole, et de ce que, à de pl
ime ! Rougis !… mais non : briguant une gloire frivole, Triomphe ! en chante encore au pied du Capitole ! A la place du fer, c
57 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
de croire que la vie champêtre des premiers hommes dut les engager à chanter les riants tableaux de la campagne et les objets
n berger, vainqueur dans les jeux ou qui aura réussi à plaire, pourra chanter sou bonheur et sa gloire. Mais il n’insultera poi
58 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
Chateaubriand.) Hymne est féminin lorsqu'il désigne les hymnes qui se chantent à l'église, mais la poésie l'emploie aussi au mas
e de Victor Hugo qui a pour titre Hernani. Les poëtes de cette école chantent , dans la même pièce, les démons et les anges, les
remiers rayons du soleil. S'éveillant avec la nature, Le jeune oiseau chantait sous l'aubépine en fleurs ; Sa mère lui portait l
nquent de chaleur. (Voyez l'Abeille du Parnasse.) L'ode anacréontique chante l'Amour et les Grâces. C'est parmi les chansons d
on se divise en érotique, bachique et vaudeville. La chanson érotique chante les jeux et les plaisirs, l'Amour et sa mère. La
nte les jeux et les plaisirs, l'Amour et sa mère. La chanson bachique chante le vin. Le vaudeville poursuit les ridicules en a
59 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
il bénisse son nom, l’oiseau vif et joyeux Qui, dès le point du jour, chante aux portes des cieux ! Chœurs des airs, répétez s
yez, soyez témoins si je reste en silence ! Oui, le soir, le matin, à chanter ses bienfaits J’instruis les antres sourds et les
us verserons aux convives joyeux Le vin, l’ivresse et l’arrogance. «  Chantez cette Ilion proscrite par les dieux, « Chantez, n
sse et l’arrogance. « Chantez cette Ilion proscrite par les dieux, «  Chantez , nous diront-ils, misérables captives, « Et que l
ue l’hymne troyen retentisse en ces lieux. » Ô fleuves d’Ilion ! nous chantions sur vos rives, Quand des murs de Priam les nombre
ais où jeté sur le rivage. — Harmonieux vieillard, tu n’as donc point chanté  ? Quelques sons de ta voix auraient tout acheté.
ssis près de la poupe : « Aveugle vagabond, dit l’insolente troupe, «  Chante  ; si ton esprit n’est point comme tes yeux, « Amu
e. Ainsi la cigale innocente, Sur un arbuste assise, et se console et chante . Commençons par les dieux : Souverain Jupiter ; S
ait dans ses bras ; Que tu disais aimer, qui t’apprit à le dire ; Qui chantait , et souvent te forçait à sourire Lorsque tes jeun
ir plus pur ; c’est d’une tour de cette maison que Néron contemplera, chantera l’incendie que l’histoire l’accuse d’avoir allumé
lées. L’armée applaudissait ; le luth du troubadour S’accordait pour chanter les saules de l’Adour ; Le vin français coulait d
pourtant il fut heureusement exécuté par Comminges, le matin que l’on chanta le Te Deum à Notre-Dame de la victoire de Lens, d
leur cruel, Plus vive, plus heureuse, aux campagnes du ciel Philomèle chante et s’élance. « Est-ce à moi de mourir ? Tranquil
chercher leur harmonie ; Écouter dans son cœur l’écho de son génie ; Chanter , rire, pleurer, seul, sans but, au hasard ; D’un
a, je redevins barbare, Et j’oubliai les noms des antiques héros Pour chanter les combats des loups et des taureaux Brizeux
Des Lieux communs On a reproché souvent à Horace de n’avoir chanté que des lieux communs. Il est certain qu’il ne se
théâtre, aux accents d’Euripide, D’une sainte folie un peuple furieux Chanter  : Amour, tyran des hommes et des dieux ! Puis, iv
réduit tout au plus à un demi-quart Marot, qui n’a qu’un style et qui chante du même ton les Psaumes de David et les merveille
s poètes, ceux qui ont mis la morale humaine en maximes, et qui l’ont chantée sur un mode simple, converseraient entre eux avec
poètes de la vie civile et de ceux qui ont su causer quoiqu’ils aient chanté  : Pope, Despréaux, l’un devenu moins irritable, l
on le tue ? il expire avec gloire : « On le manque ? il triomphe, et chante sa victoire. » Le juge, qu’un client éveille au p
de Babylone, en se souvenant de Sion. Ils ne pouvaient se résoudre à chanter leurs agréables cantiques, qui étaient les cantiq
ent heureux, et ils disaient au Seigneur, dans les psaumes qu’ils lui chantaient durant la captivité : « Il est temps, ô Seigneur 
Seigneur, » Ne faites pas battre vos ailes. Le pauvre souffre encor… chantez pour lui ce soir, Fauvette aux yeux d’azur, rossi
rne bien doux, Un air de Meyerbeer ! Dieu bénit, voyez vous, Ceux qui chantent pour ceux qui pleurent. Que de misère encor, d’a
elleraient heureux, Et quand ces grands amants de l’antique nature Me chanteraient la joie et le mépris des dieux, Je leur dirais à
Une apparence de bonheur. Le monde entier te glorifie ; L’oiseau te chante sur son nid ; Et pour une goutte de pluie Des mil
ôté, mon ami Montfort était au piano ; ses camarades l’entouraient et chantaient en chœur. Plus tard, on dansa, et j’aurais voulu
60 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VIII. » pp. 96-97
composé son poëme. » Chénier : « En composant l’Odyssée, il n’a point chanté toute la vie d’Ulysse, ni la blessure qu’il reçut
61 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
te par Scarron. Ci gît qui fut de belle taille, Qui savait danser et chanter , Faisait des vers vaille que vaille Et les savait
précision et de la justesse… On voit tous les jours des personnes qui chantent agréablement, sans connaître les notes, les clés,
onnaître les notes, les clés, ni les règles de la musique ; elles ont chanté pendant bien des années des sol et des fa, sans l
l parle. « Sa gloire sera toujours souillée de sang. Quelque insensé chantera peut-être ses victoires : mais les provinces, les
62 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
ie sous ce rapport que Caton l’appelait le consul facétieux. Homère a chanté le combat des rats et des grenouilles sur la même
e a chanté le combat des rats et des grenouilles sur la même lyre qui chantait ceux des héros et des dieux ; l’auteur des Pensée
63 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
: « Je serais fort heureuse dans ces bois, si j’avais une feuille qui chantât . Ah ! la jolie chose qu’une feuille qui chante !
avais une feuille qui chantât. Ah ! la jolie chose qu’une feuille qui chante  ! et la triste demeure qu’un bois où les feuilles
64 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
s poëtes, ceux qui ont mis la morale humaine en maximes, et qui l’ont chantée sur un mode simple, converseraient entre eux avec
poëtes de la vie civile et de ceux qui ont su causer quoiqu’ils aient chanté  : Pope, Despréaux, l’un devenu moins irritable, l
65 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXVI. » pp. 135-136
illeurs. En chantant.] Διᾴδοντα désigne plus spécialement un dialogue chanté , ou une lutte entre deux chanteurs. Voyez Théocri
66 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
le ver à soie file, que M. de Réaumur193 les dissèque et que vous les chantiez . Vous serez poète et homme de lettres, moins parc
nt. Enfin, après avoir fait encore quelques tours dans mon jardin, ou chanté quelque air sur mon épinette, je trouvais dans mo
a prose et les rois. Aussi peut-on dire que leur langue fut longtemps chantée avant d’être parlée, et la nôtre à jamais dénuée
t aller doucement au paisible courant de ces belles eaux, Les rameurs chantaient un air national, tandis que leurs maîtres jouissa
’il file la soie de son sein ; qu’il pétrisse son propre miel ; qu’il chante son propre ramage ; il a son arbre, sa ruche et s
de la vie s’écoulent, nous sourirons quand il faudra mourir ! » Ainsi chantaient quarante mille barbares. Leurs cavaliers haussaie
des mœurs pastorales ou la grandeur des mœurs héroïques veulent être chantées sur la lyre d’Homère ; la raison et la corruption
demeure de ses enfants. Oui, c’est là qu’il se faut retrouver pour y chanter à jamais, dans une ineffaçable union, des cantiqu
suivi en grand nombre l’armée d’invasion, se réunirent pour prier et chanter des litanies, pendant que les gens de guerre prép
ent devait démentir, les Saxons se divertissaient avec grand bruit et chantaient de vieux chants nationaux, en vidant, autour de l
Hamlet, Werther, Childe-Harold, les Renés purs, sont des malades pour chanter et souffrir, pour jouir de leur mal, des romantiq
écharges de tonnerre, Et, dans ces horreurs de la guerre, Le Français chante , boit et rit. Bellone va réduire en cendres Les -
, Revient chargé de vices étrangers. L’affreux destin du héros que je chante En éternise une preuve touchante : Tous les échos
Épître à l’amitié668.(Extrait.) Noble et tendre amitié, je te chante en mes vers. Du poids de tant de maux semés dans
res, Qui déjà recevaient les buveurs sous leurs ombres. Mais d’autres chanteront les trésors des jardins : Le temps fuit ; je revo
te. Viens donc, viens, charme heureux des arts et des amours ! Je te chantai deux fois686, inspire-moi toujours. L’Imaginati
couronnée, et légère et dansante, En nombres mesurés elle s’agite et chante . Des antiques vergers ces rameaux empruntés Crois
nce, Enivré des vapeurs d’une folle opulence, Celui qui lui doit tout chante et s’oublie et rit, Lui peut-être il expire, affa
ngeance Déjà levé sur ces pervers ! Pour cracher sur leurs noms, pour chanter leur supplice ! Allons, étouffe tes clameurs ; So
du Lion ramènera l’année, O mon frère ! je veux, relisant tes écrits, Chanter l’hymne funèbre à tes mânes proscrits. Là, souven
r même de l’idée, il s’attache à la mémoire et « continue longtemps à chanter en nous, » disait Sainte-Beuve. Il faut cependant
hamps tout noircis des restes du carnage : Et tandis que l’oiseau qui chante ses douleurs Bâtit au bord des eaux son nid parmi
e en chants funèbres ; Il triomphe, et ta voix, sur un mode infernal, Chante l’hymne de gloire au sombre dieu du mal. Mais que
lumière Que d’un souffle choisi Dieu voulut animer, Et qu’il fit pour chanter , pour croire et pour aimer761 ! Méditations poé
pent à la fois ; Un luth qui les remplace a frémi sous ses doigts. Il chante … Ainsi chantaient David et les prophètes ; Ainsi,
 ; Un luth qui les remplace a frémi sous ses doigts. Il chante… Ainsi chantaient David et les prophètes ; Ainsi, troublant le cœur
milieu des tempêtes : « Beaux lieux où je n’ose m’asseoir, Pour vous chanter dans ma nacelle Au bruit des vagues, chaque soir,
i Dieu, feras-tu moins pour elle Que Jupiter et ses faux dieux ? » Il chantait , il pleurait, quand d’une tour voisine Un musulma
or. I J’aime le son du cor, le soir, au fond des bois, Soit qu’il chante les pleurs de la biche aux abois, Ou l’adieu du c
allées. L’armée applaudissait. Le luth du troubadour S’accordait pour chanter les sanies de l’Adour ; Le vin français coulait d
ron, maître du monde et dieu de l’harmonie, Qui, sur le mode d’Ionie, Chante , en s’accompagnant de la lyre à dix voix ! Que mo
ui s’effeuille à l’automne, Pas même la chanson naïve et monotone Que chante un mendiant à l’angle d’un vieux pont ! Où sont-i
sommeil était si calme et si charmant Que tu n’entendais pas l’oiseau chanter dans l’ombre ; Moi, pensif, j’aspirais toute la d
d’ombre, sera si morne et si farouche Que je n’entendrai pas non plus chanter l’oiseau ; Et la nuit sera noire ; alors, ô ma co
ant leurs belles queues, Des merles, des serins jaunes comme de l’or, Chantent l’amour, et l’air plus enivrant encor. Il est, so
la différence des poètes du midi, dont la muse jalouse a dédaigné de chanter dans une autre langue que celle de la Provence, c
ueillir des vers ! Sur la fleur du buisson Entendez-vous l’oiseau qui chante sa chanson ? Tout chante et fleurit ; c’est l’aur
fleur du buisson Entendez-vous l’oiseau qui chante sa chanson ? Tout chante et fleurit ; c’est l’aurore ! Je veux chanter aus
chante sa chanson ? Tout chante et fleurit ; c’est l’aurore ! Je veux chanter aussi : blonde fille du ciel, Ainsi, de fleur en
elleraient heureux, Et quand ces grands amants de l’antique nature Me chanteraient la joie et le mépris des dieux826, Je leur dirais
voit sur terre, Une ombre de plaisir, un semblant de bonheur. Viens, chantons devant Dieu ; chantons dans tes pensées, Dans tes
bre de plaisir, un semblant de bonheur. Viens, chantons devant Dieu ; chantons dans tes pensées, Dans tes plaisirs perdus, dans
dans sa robe légère, Et te contait tout bas les amours qu’il rêvait ? Chanterons -nous l’espoir, la tristesse ou la joie ? Trempero
e nos amours qu’il te souvienne, Si tu remontes dans les cieux. Je ne chante ni l’espérance, Ni la gloire, ni le bonheur, Héla
senti et parfois célébré avec plus d’éclat les beautés de la nature, chanté dans un rythme plus large et plus mélodieux les s
r quelques-unes des scènes évangéliques : J’ose ouvrir l’Évangile et chanter à mon tour, Au pied du Golgotha, le cantique d’am
 ; Le vent berce les peupliers. Toute chose que Dieu féconde, Prête à chanter , prête à fleurir, Aime le vif accent de l’onde, A
jours ; L’automne, hélas ! si précoce, a fait taire Le chœur ailé qui chantait les amours. D’hiver chez toi le ciel avance l’heu
elques fleurs, Des taillis printaniers brisait les jeunes pousses, Et chantait  ! — Le soleil riait dans sa chanson ! C’était que
ts t’ont montré cette douleur qui ment ! « Tu pleures maintenant ; tu chantais tout à l’heure ! » L’enfant leva les yeux et me d
L’enfant leva les yeux et me dit simplement : « C’est pour moi que je chante , et pour eux que je pleure. » Eugène Manuel 866
jamais les limites ! Entre le néant et Dieu, on ne compte plus, on ne chante plus ; on reste frappé de vertige et de silence,
67 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
le plus ancien comme le plus nécessaire des arts, est celui qui a été chanté le premier. Il le fut par Hésiode, bien long-temp
ien traduits par le P. Avril, de la même compagnie. Racine le fils a chanté ln. On a vu le plan de ce poëme, non moins admira
postérité. ……………… Ma vertu donc se borne au mépris des richesses ; A chanter des héros de toutes les espèces, A sauver, s’il s
arce que souvent il y a des choses qui auroient mauvaise grâce à être chantées , et qui ne peuvent être qu’en dialogue. Le sujet
seau. Voilà pourquoi l’acteur disparoît presque toujours, après avoir chanté . Un chant ne peut plaire, s’il est monotone. C’es
s Duo dans l’opéra comique. Les Duo sont deux personnes qu’on fait chanter à-la-fois. On a remarqué qu’ils sont hors de la n
du peuple, parler en vers. Pourquoi serions-nous révoltés d’entendre chanter ces mêmes personnages, soit dans la tragédie-lyri
’opéra. La tragédie lyrique est donc une tragédie faite pour être chantée . L’action qu’elle représente est héroïque et malh
terribles sont les seules qui fournissent les véritables occasions de chanter . La diffusion et la trop grande concision du sty
’élégance et l’agrément avec l’énergie et l’élévation. Ce morceau que chante Médée, dans l’opéra de Thésée, en est un exemple.
sa valeur, J’imite trop bien sa foiblesse. Et ces vers énergiques que chante Ae. Veuez, venez, haine implacable, Sortez du go
ché, a fait une peinture dégoûtante dans les détails. Le Tasse a fait chanter à un oiseau des chansons de sa composition. Ces f
puisque le poëte ne s’étoit proposé, comme il le dit lui-même, que de chanter la colère d’Achille, et ses funestes effets. Mais
merveilleux du poëme, et d’y laisser entrevoir que le héros qu’on va chanter est propre à intéresser. Virgile exposant son suj
nter est propre à intéresser. Virgile exposant son sujet, dit : « Je chante les combats et ce héros troyen, qui, forcé par le
de même ces deux choses dans ce début de la Jérusalem délivrée. « Je chante la guerre sainte, et ce capitaine qui délivra le
emplisse l’attente du lecteur. Tel est celui-ci de la Luisiade. « Je chante ces hommes extraordinaires, qui, des rives occide
ns souverains de l’oreille et du cœur. Français vous savez vaincre et chanter vos conquêtes ; Il n’est point de lauriers qui ne
. Voilà le sujet du poëme ; voilà la grande entreprise que le poëte a chantée . La Discorde, qui, après avoir fait relever ce lu
uverte de l’Amérique. Don Alonzo d’Ercilla conquit ce pays, et voulut chanter cette conquête. On a remarqué dans ce poëme des m
68 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre I. » pp. 73-74
ristote semble ne pas savoir que les poëmes d’Homère aient jamais été chantés . Homère, cependant, ne connaît pas d’autres poëte
69 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
, sur Pégase monté, Crier à vos lecteurs d’une voix de tonnerre : Je chante le vainqueur des vainqueurs de la terre… Oh ! que
elque divinité de raconter elle-même de si grandes choses : « Déesse, chante la colère d’Achille… — Muse, dis-moi les erreurs
70 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
ve au milieu du chœur, des milliers de cierges brûlent à l’entour, on chante les dernières prières. J’interroge un assistant q
l’a vu naître, surtout dans Atala et le Génie du Christianisme. Ainsi chantait l’ancien des hommes vaut-il mieux que : ainsi par
71 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
: « Je serais fort heureuse dans ces bois, si j’avais une feuille qui chantât . Ah ! la jolie chose qu’une feuille qui chante !
avais une feuille qui chantât. Ah ! la jolie chose qu’une feuille qui chante  ! et la triste demeure qu’un bois où les feuilles
72 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
e, tome 1er, page 242. COMPOSITIONS. N° 72. — Le Tigre. Je vais chanter , ô mes frères, le courage d’une mère — … Déjà le
à côté de la sainte Vierge, un ange…3 Il  est toujours troublé et ne chante point4 — … mais il regarde l’homme5 — … Il recuei
nt établi clans un jardin délicieux, choisit le plus beau rosier pour chanter ses airs harmonieux ; au pied de ce rosier, une f
vait établi sa petite demeure — … La fourmi travaillait, le rossignol chantait malgré les murmures de sa voisine — … Ainsi se pa
cents — … C’est une tendre mélodie… Quand il a vu son nid détruit, il chante encore — c’est le même air — … mais il a changé d
  Examinez la scène du matin. — Le soleil va se lever, — le rossignol chante sa dernière gamme — … Les collines se dessinent à
arches d’escalier conduisent au palier abrité par un avant-toit ; là, chantent de petits oiseaux, enfermés dans leurs cages — …
… Un des replis de son voile sert d’asile à un nid de fauvettes… Elle chante . — mille fleurs couronnent sa tête88 — Abeilles e
ndaient l’aumône sur le seuil d’une chapelle — … Nœud. Le plus jeune chantait . — L’aîné tendait en vain la main, et disait : Al
t, L’assemblée ne connaîtra qu’à ce signe l’auteur de la belle action chantée par le troubadour. N° 187. — Guillaume Tell.
mes larmes, mais les dieux puniront un jour tant de cruauté — … Ainsi chanta le poète. — Lysandre devient pensif, il pleure. L
à mes vers : c’est toi qui m’as appris à connaître le bonheur et à le chanter . Avis. Je rie vous dis rien pour ce dernier cane
suit la procession, fleurs et feuillages qui la bordent, oiseaux qui chantent . 53. Clair de lune, voix mystérieuses de la natu
73 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
evez Homère », s’écriait un soldat de Smyrne ; et à l’instant même il chantait ou le dénombrement des vaisseaux, ou le combat d’
de la vie s’écoulent, nous sourirons quand il faudra mourir ! » Ainsi chantaient quarante mille barbares. Leurs cavaliers haussaie
sont pou de chose, comparées à la gloire de cette tombe de gazon que chanta Homère et autour de laquelle courut Alexandre. J’
t suivi en grand nombre l’armée d’invasion se réunirent pour prier et chanter des litanies, pendant que les gens de guerre prép
ent devait démentir, les Saxons se divertissaient avec grand bruit et chantaient de vieux chants nationaux, en vidant, autour de l
ieux295 ! Épitre à l’Amitié296 Noble et tendre amitié, je te chante en mes vers. Du poids de tant de maux semés dans
bres Qui déjà recevaient les buveurs sous leurs ombres. Mais d’autres chanteront les trésors des jardins : Le temps fuit ; je revo
ête. Viens donc, viens, charme heureux des arts et des amours ! Je te chantai deux fois320, inspire-moi toujours. L’Imaginat
il bénisse son nom, l’oiseau vif et joyeux Qui, dès le point du jour, chante aux portes des cieux ! Chœurs des airs, répétez s
yez, soyez témoins si je reste en silence ! Oui, le soir, le matin, à chanter ses bienfaits J’instruis les antres sourds et les
du Lion ramènera l’année, Ô mon frère ! je veux, relisant tes écrits, Chanter l’hymne funèbre à tes mânes proscrits. Là, souven
r même de l’idée, il s’attache à la mémoire et « continue longtemps à chanter en nous », disait M. Sainte-Beuve. Il faut cepend
hamps tout noircis des restes du carnage : Et tandis que l’oiseau qui chante ses douleurs Bâtit au bord des eaux son nid parmi
e en chants funèbres ; Il triomphe, et ta voix, sur un mode infernal, Chante l’hymne de gloire au sombre dieu du mal. Mais que
lumière Que d’un souffle choisi Dieu voulut animer, Et qu’il fit pour chanter , pour croire et pour aimer404 ! 2° Méditation p
pent à la fois ; Un luth qui les remplace a frémi sous ses doigts. Il chante … Ainsi chantaient David et les prophètes ; Ainsi,
 ; Un luth qui les remplace a frémi sous ses doigts. Il chante… Ainsi chantaient David et les prophètes ; Ainsi, troublant le cœur
milieu des tempêtes : « Beaux lieux où je n’ose m’asseoir, Pour vous chanter dans ma nacelle Au bruit des vagues, chaque soir,
Dieu, feras-tu moins pour elle Que Jupiter et ses faux dieux ? » Il chantait , il pleurait, quand d’une tour voisine Un musulma
Qu’il erre au Pausilippe avec la barque agile D’où le brun marinier chante Tasse à Virgile ; Toujours, sous l’arbre vert, su
ids et lourds à leurs os qu’ils déforment ! Les anges autour d’eux ne chantent pas en chœur. De tout ce qu’ils ont fait le rêve
méchante Quelqu’un peut prier aujourd’hui, C’est toi, dont la parole chante , C’est toi : ta prière innocente, Enfant, peut se
pelleraient heureux Et quand ces grands amants de l’antique nature Me chanteraient la joie et le mépris des dieux451, Je leur dirais
voit sur terre, Une ombre de plaisir, un semblant de bonheur. Viens, chantons devant Dieu ; chantons dans tes pensées, Dans tes
bre de plaisir, un semblant de bonheur. Viens, chantons devant Dieu ; chantons dans tes pensées, Dans tes plaisirs perdus, dans
dans sa robe légère, Et te contait tout bas les amours qu’il rêvait ? Chanterons -nous l’espoir, la tristesse ou la joie ? Trempero
e nos amours qu’il te souvienne, Si tu remontes dans les cieux. Je ne chante ni l’espérance, Ni la gloire, ni le bonheur, Héla
assuré du jour, toi dont le disque brillant couronne le riant matin, chante ses louanges dans ta sphère, pendant que monte le
74 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre X. Genre pastoral. »
e pastorale est donc une sorte d’idéal fictif et 1’allégorique ; elle chante la campagne à la ville ; elle l’aime l en imagina
75 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
chemins de flammes, Dessus les grils ardents et dedans les taureaux, Chanter les condamnés, et trembler les bourreaux. J’ai vu
ne vaste cour formée par des bâtiments de ferme très-réguliers, et où chantent des coqs et nasillent des canards qui de temps en
76 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
nt. Enfin, après avoir fait encore quelques tours dans mon jardin, ou chanté quelque air sur mon épinette, je trouvais dans mo
qu’ils seront devenus à sa place les représentants de l’honneur, ils chanteront avec foi le symbole du devoir, qui est aussi le s
t choses, et à n’en achever aucune, à aller et venir comme la tête me chante , à changer à chaque instant de projet, à suivre u
77 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Saint François de Sales, 1567-1622 » pp. -
eveux crêpés, pour des mains douillettes5, pour savoir danser, jouer, chanter  ; mais ne sont-ils pas lâches de courage, de voul
78 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voiture 1598-1648 » pp. 15-17
qui sait tout dire. » 3. Fille de madame de Rambouillet, elle fut chantée par tous les beaux esprits qui fréquentaient l’hô
79 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Rochefoucauld 1613-1680 » pp. 18-21
hir celui qui leur impose le joug ; de cigales qui passent leur vie à chanter  ; de lièvres qui ont peur de tout ; d’hirondelles
80 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
tous, enfants de l’Orient, rois, patriarches, aïeux de Jésus-Christ, chantez l’antique alliance de Dieu et des hommes. Redites
ché, a fait une peinture dégoûtante dans les détails. Le Tasse a fait chanter à un oiseau des chansons de sa composition. Ces f
ord sur Pégase monté Crier à vos lecteurs d’une voix de tonnerre : Je chante le vainqueur des vainqueurs de la terre. Que prod
81 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Marc Girardin Né en 1801 » pp. 275-278
elle-même dans les âmes que ranimait ce cantique, qui ne sera jamais chanté par des voix plus pures. Dans ce péril extrême, l
82 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
e aile indépendante,   L’abeille à composer son miel. Mais pourquoi chantais -tu ? — Demande à Philomèle Pourquoi, durant les n
douce se mêle Au doux bruit des ruisseaux sous l’ombrage roulant. Je chantais , mes amis, comme l’homme respire, Comme l’oiseau
83 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
es vers,   Des sons dans ma voix affaiblie ; Et cette liberté, que je chantai toujours, Redemandant un hymne à ma veine glacée,
84 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »
e toutes les grâces d’une poésie douce et légère. Le fougueux Pindare chanta , sur le ton le plus énergique et le plus élevé, l
85 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Principaux homonymes. » pp. 63-65
n. f. mets, repas. 20. Champ, n. m. campagne. Chant, n. m. action de chanter . 21. Chaud, n. m. chaleur. Chaud, adj. qui a de
86 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
que le CH des Picards se retrouve dans les mots champ, char, charie, chanter , chastel, sans exclure toutefois l’usage d’écrire
étaient les éditeurs ou les propagateurs des poëmes populaires qu’ils chantaient , avec accompagnement de viole ou violon, sur une
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
aux ne reposent, et que ce petit peuple, qu’il n’aime que parce qu’il chante , ne cesse de chanter. Il retrouve ses oiseaux dan
que ce petit peuple, qu’il n’aime que parce qu’il chante, ne cesse de chanter . Il retrouve ses oiseaux dans son sommeil ; lui-m
88 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
erchai surtout dans mes voyages les artistes et ces hommes divins qui chantent les dieux sur la lyre, et la félicité des peuples
s de la Calédonie, le dernier barde qu’on ait ouï dans ces déserts me chanta les poëmes dont un héros consolait jadis sa vieil
89 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre XI. De l’orthographe. » pp. 53-58
p, pour signifier terre, et avec nt, chant pour signifier l’action de chanter . 6° On écrit ainsi faim, besoin de manger, et fin
90 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur les extraits des problèmes » pp. -144
διαφωνεῖν. Voyez la Morale Nicom., I, 8. Quand on n’est pas forcé de chanter .] C’est ainsi que, dans les idées des anciens, et
91 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XI. Poésies fugitives. »
agot, Plutôt qu’un bout-rimé me fasse entrer en…. danse ! Je vous le chante clair comme un ………….. chardonneret ; Au bout de l
92 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VIII. Petites pièces anciennes. »
pide de la fin. Ci-gît qui fut de belle taille, Qui savait danser et chanter , Faisait des vers vaille que vaille, Et les savai
93 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Sainte-Beuve 1804-1870 » pp. 291-295
descendant à la fosse, lui ont donné de saints baisers, et toutes ont chanté jusqu’à la fin la prière qui crie grâce pour les
94 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
buent les postes à ceux qui restent, et tous continuent à danser et à chanter . Leur vie, après tout, est une image de la nôtre.
95 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
, Revient chargé de vices étrangers. L’affreux destin du héros que je chante En éternise une preuve touchante : Tous les échos
96 (1875) Poétique
hon qui a donné ce mauvais exemple. Car quelle différence y a-t-il de chanter des paroles étrangères à une pièce, ou d’insérer
tagore, d’avoir commandé, au lieu de prier, lorsqu’il a dit : « Muse, chante la colère du fils de Pélée ? » Car, dit-il, comma
stes en récitant l’épopée, comme faisait Sosistrate ; qu’on peut même chanter , comme faisait Mnasithée d’Oponte ; que toutes le
97 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
s fables les plus heureusement trouvées par La Fontaine. Un savetier chantait du matin jusqu’au soir :           C’était mervei
ept sages. Son voisin, au contraire, étant tout cousu d’or.            Chantait peu, dormait moins encor :           C’était un h
les vallons enrichis de la multitude des grains, élèveront la voix et chanterons l’hymne de vos louanges. Les psalmistes trouvent
98 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
hir celui qui leur impose le joug ; de cigales qui passent leur vie a chanter  ; de lièvres qui ont peur de tout ; d’hirondelles
physique que vous voulez apprendre ? m. Jourdain. Qu’est-ce qu’elle chante , cette physique ? l e maître de philosophie. La
es choses non-seulement inutiles, mais encore dangereuses, comme521 à chanter un amour feint ou agréable, et à remplir l’univer
aux ne reposent, et que ce petit peuple, qu’il n’aime que parce qu’il chante , ne cesse de chanter. Il retrouve ses oiseaux dan
que ce petit peuple, qu’il n’aime que parce qu’il chante, ne cesse de chanter . Il retrouve ses oiseaux dans son sommeil ; lui-m
le jour comme la nuit. Sous ce feuillage, on entend Philomèle845 qui chante d’une voix plaintive et mélodieuse ses anciens ma
t elle n’est pas encore consolée. Une jeune fauvette, au contraire, y chante ses plaisirs, et elle annonce le printemps à tous
eu. Les deux oiseaux, inspirés par les Muses, commencèrent aussitôt à chanter ainsi : « Quel est donc ce berger, ou ce dieu inc
s mortels, et que les fleurs naissent sous ses pas ! » Pendant qu’ils chantèrent , les zéphyrs retinrent leurs haleines ; toutes le
antique se cachait un jeune faune, qui prêtait l’oreille aux vers que chantait l’enfant, et qui marquait à Silène, par un ris mo
qu’ils sont heureux, et ils sentent qu’ils le seront toujours871. Ils chantent les louanges des dieux ; ils ne font tous ensembl
ravaux, et saluant enfin de loin cette patrie promise à ses pères, il chante un cantique d’actions de grâces, meurt transporté
ître de musique entra suivi des chanteurs et des instrumentistes ; on chanta une cantate1113 qui dura deux heures, et de trois
 ; la cinquième fut un supplice1117. Enfin, outré d’entendre toujours chanter « Ah ! combien monseigneur doit être content de l
 ; mais vous, prévenez celles qui peuvent vous attaquer. Puisque vous chantez l’étude avec tant d’esprit et de courage, ayez au
c bien plus de part que l’autre aux agréments de la société. Le serin chante en tout temps ; il nous récrée dans les jours les
t aller doucement au paisible courant de ces belles eaux. Les rameurs chantaient un air national, tandis que leurs maîtres jouissa
rque de la tristesse que de la joie : l’oiseau qui a perdu ses petits chante encore ; c’est encore l’air du bonheur qu’il redi
aperçois les bornes de la course ; je vais descendre du char, et pour chanter l’hymne des morts, je n’ai plus besoin de ton sec
it, tout ce qui pense l’adore : l’astre du jour et ceux de la nuit le chantent dans leur langue mystérieuse. Il y a écrit au fir
elle-même dans les âmes que ranimait ce cantique, qui ne sera jamais chanté par des voix plus pures. Dans ce péril extrême, l
assaut, avec le nouveau document déployé en guise de drapeau, et lion chante tout d’abord victoire. Je crois cette méthode ave
descendant à la fosse, lui ont donné de saints baisers, et toutes ont chanté jusqu’à la fin la prière qui crie grâce pour les
rtoise et respectueuse. 90. Fille de madame de Rambouillet, elle fut chantée par tous les beaux esprits qui fréquentaient l’hô
. « Je serais fort heureuse dans ces bois, si j’avais une feuille qui chantât . Ah ! la jolie chose qu’une feuille qui chante !
avais une feuille qui chantât. Ah ! la jolie chose qu’une feuille qui chante  ! et la triste demeure qu’un bois où les feuilles
hent en mer, et ne voient que le ciel ! Ils nagent comme poissons, et chantent comme oiseaux ; et ce qui plus me plaît, c’est qu
t le maltraite, En dépit de l’orgueil, il aura son poëte, Homère, qui  chanta tant de héros divers, Auprès du grand Ajax le pla
re pour qu’ils viennent écouter et prendre leçon. Avant que le maître chante , ils jasent entre eux, gazouillent, se saluent et
us servit de lit de repos et de table de travail, tandis que la grive chantait la retraite à ses compagnes, et que le pipeau du
99 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
ls et le charme continu de la diction. Le vieillard, qui d’Achille a chanté le courroux, S’il eût été moins grand, allait êtr
s’élança sur leurs pas aux sources où eux-mêmes avaient puisé, et il chanta l’Imagination. Cette brillante déesse qui l’avait
100 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre III. du choix du sujet. » pp. 38-47
il se faisait le panégyriste du Val de Grâce ; la Fontaine, quand il chantait le quinquina ou la captivité de Saint-Malc ; Corn
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