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1 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
Chapitre II. § I. Genre lyrique. Le chant lyrique est, en général, l’expression de l’enthou
ien de plus sublime que les pensées et les images qui remplissent ces chants . La prophétie de Joad, dans l’Athalie de Racine,
de. Le poème lyrique prend généralement le nom d’ode, qui signifie chant . Boileau la définit ainsi : L’ode avec plus d’éc
ainsi que les chœurs des tragédies de Sophocle. Chez les modernes, le chant lyrique est- souvent libre, mais l’ode a une form
différents noms, suivant le caractère de l’inspiration et l’objet du chant . 1° Ode sacrée. L’ode sacrée, nommée particu
un hymne consacré à Bacchus, dieu du vin ; le ton enthousiaste de ce chant le faisait ressembler au délire de l’ivresse. Nou
sujet sérieux de morale, d’art ou de science ; badine, si l’objet du chant est simple, léger et gracieux. Horace, chez les L
é malin, forma le vaudeville, Agréable indiscret, qui, conduit par le chant , Passe de bouche en bouche et s’accroit en marcha
roit en marchant. Art poétique. 5° Cantate. La cantate est un chant lyrique destiné à être mis en musique. Ce genre a
pho, Anacréon ; Rome ancienne. Horace. Chine. Le Chi-King, recueil de chants rassemblés par Confucius. Inde. Les livres sacrés
s. Inde. Les livres sacrés nommés Védas, Kalidasa. Perse, Arabie. Les chants nommés Cassideh, et Ghazèls, par divers auteurs.
hants nommés Cassideh, et Ghazèls, par divers auteurs. Grèce moderne. Chants populaires recueillis par Fauriel. Espagne. Les R
rne. Chants populaires recueillis par Fauriel. Espagne. Les Romances, chants à la fois lyriques et épiques ; les romances du C
2 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
sure, le mouvement, la période musicale ; les vers naissaient avec le chant , et de là, l’unité de rythme, de caractère et d’e
le nom de lyrique aux poèmes destinés à être unis à la musique ou au chant . 171. La poésie lyrique a-t-elle conservé le degr
, depuis Horace inclusivement, ne paraît avoir modelé ses odes sur un chant . Cette différence doit être attribuée à la raison
s ordinaires, comme la vue d’une fête, l’aspect des fleurs ; c’est un chant gracieux et doux qui, d’après le même poète, Peu
xemples et des leçons salutaires. Il se fera donc un devoir, dans ses chants harmonieux, de mêler l’utile à l’agréable, en fai
ivants. § Ier. De l’ode 176. Qu’est-ce que l’ode ? L’ode (ᾡδή, chant ) était le nom donné, chez les Grecs, à tout poème
és jusqu’à l’enthousiasme qui dominent. L’ode, avons-nous dit, est un chant , c’est un cri produit par l’énergie du sentiment 
squ’à la fin du morceau. Ces stances étaient toujours accompagnées du chant et de la danse. Les danseurs tournaient à droite
ndeurs de la religion. C’est l’hymne à la Divinité. Ce fut le premier chant que les poètes firent entendre, parce que, comme
ète est sous la main de Dieu qui règle ses inspirations et dirige ses chants . 194. D’où vient la supériorité de la poésie sacr
du, des combats dont la gloire était quelquefois chimérique. Dans les chants consacrés à la gloire du vrai Dieu, on sent au fo
men sæculare, d’Horace. 196. Qu’est-ce que l’hymne ? L’hymne (ὓμνος, chant ) est, comme l’indique son nom, un chant, un poème
ue l’hymne ? L’hymne (ὓμνος, chant) est, comme l’indique son nom, un chant , un poème en l’honneur de la divinité, et diffère
out en se prêtant à l’exposition du dogme, sont plus spécialement des chants d’actions de grâces, des invocations, des prières
comme l’ode sacrée et comme l’hymne avec lesquelles il se confond, un chant en l’honneur de la divinité. Cette composition ly
en est quelquefois le modèle le plus sublime et le plus touchant. Aux chants sublimes de Moïse, au brillant cantique de Débora
nous avons déjà signalées, nous ajouterons pour l’Ancien Testament le chant si fier et si patriotique de Judith, ceux d’Anne,
irituels ? Les cantiques spirituels ou simplement cantiques, sont des chants en langue vulgaire composés sur des sujets de rel
dées, de sentiments et d’images, et la beauté naïve et touchante. Ces chants destinés aux réunions de catéchismes, de confréri
amour de la patrie, de la liberté et de la gloire. Dans ce genre, les chants prussiens sont à la fois des modèles d’enthousias
légers, agréables et tendres. Elle aime les descriptions riantes, les chants joyeux, les scènes touchantes et aimables, les pe
s, a épuré ces sentiments, et a appris aux poètes à mettre dans leurs chants tant de modestie et de pureté que l’innocence n’e
erons deux sortes d’élégies : l’élégie ou poésie érotique, qui est le chant de l’amour heureux ou malheureux ; et l’élégie pr
nous devons encore à David une des plus magnifiques élégies, c’est le chant funèbre qu’il composa sur la mort de Jonathas et
elques pièces remarquables en ce genre. Nous ne mentionnerons que les chants élégiaques de saint Grégoire de Nazianze, le Stab
e caractère de cette ode sacrée fut primitivement religieux, comme un chant consacré à la divinité ; vif, rapide, pétillant e
maintenant par dithyrambe ? On entend aujourd’hui par dithyrambe un chant lyrique qui respire l’enthousiasme et le délire p
que, et composée de deux parties : le Récit ou Récitatif, et l’Air ou Chant . 228. Quelles sont les règles du Récitatif ou de
sure inégale, parce qu’ainsi ils sont plus favorables à l’harmonie du chant . Ils peuvent être de huit, de dix, de douze sylla
ou touchant, quelquefois même pieux ou élevé, où l’on exprime par le chant une pensée ou un sentiment qu’on cherche à rendre
eur et l’élévation. Une des plus célèbres chansons de ce genre est le Chant de guerre de l’année du Rhin, dont les paroles et
ur la seconde fête annuelle de la fédération, ayant fait connaître ce chant dans cette ville, on lui donna leur nom qu’il a t
3 (1881) Rhétorique et genres littéraires
néants pour faire ressortir l’ardeur guerrière de Louis XIV. (Lutrin, chant  II, vers 101 à 128.) Choses qui répugnent entr
vrages, N’offrent jamais de vous que de nobles images. (Art poétique, chant  IV, vers 91 et 92.) 2° Mœurs oratoires Les
adresse à Sinon dans le récit de la chute de Troie (Virgile, Énéide, chant  II, v. 57 et suiv.). 1° La première règle pour ém
tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez. (Boileau, Art poétique, chant  III, vers 142.) 2° Une seconde règle est celle d
jours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivain. (Boileau, Art poétique, chant  I, vers 159 et suiv.) On rencontre souvent, dans
esse ; Le style le moins noble a pourtant sa noblesse. (Art poétique, chant  I, vers 79 et 80.) Ex. Phèdre se plaint de sa c
aire à l’esprit, quand l’oreille est blessée. (Boileau, Art poétique, chant  I, vers 109 et suiv.) Bossuet n’a pas observé ce
rille à nos yeux, il faut qu’il nous endorme. (Boileau, Art poétique, chant  I, vers 70 et suiv.) Le moyen de répandre de la
lui sont adressés par la Mollesse personnifiée. (Cf. Boileau, Lutrin, chant  II, vers 105 et suiv.) Hyperbole L’hyperbo
ainte-Hélène !               Demain, c’est le tombeau ! (Victor Hugo, Chants du crépuscule, v.) Apposition L’appositio
x. Là, depuis trente hivers, un hibou retiré, etc. (Boileau, Lutrin, chant  III, vers 11.) 3° le nombre déterminé pour le no
gt fois sur le métier remettez votre ouvrage. (Boileau, Art poétique, chant  I, vers 172.) 4° le singulier pour le pluriel.
Le Français, né malin, forma le vaudeville. (Boileau, Art poétique, chant  II, vers 182.) 5° la matière pour l’objet qui en
qui la précèdent ou qui la suivent. Ex. Mais il était trop tard, les chants avaient cessé. (Raynouar d, Les Templiers, acte V
ileau : Soyez vif et pressé dans vos narrations, etc. (Art poétique, chant  III, vers 257.) À la narration ou peinture des f
e : Il me promène après de terrasse en terrasse ; etc. (Art poétique, chant  I, vers 51 et 52.) 3° Tableau La descripti
e nymphe en pleurs qui se plaint de Narcisse. (Boileau, Art poétique, chant  III, vers 167 et suiv.) Nos anciens poètes franç
les mots, Suspende l’hémistiche, | en marque le repos. (Art poétique, chant  I, vers 105 et 106.) Les vers de dix syllabes on
ir sublime : « L’avenir ! l’avenir ! l’avenir est à moi ! » (V. Hugo, Chants du crépuscule, v.) Les rimes mêlées sont celles
Ne soit d’une voyelle en son chemin heurtée. (Boileau, Art poétique, chant  I, vers 107 et 108.) L’hiatus, fréquemment usité
ent. Ainsi nommée, parce que les premiers poètes accompagnaient leurs chants de la lyre ou d’un instrument analogue, elle embr
es La forme la plus ordinaire de la poésie lyrique est l’ode (ὤδη, chant ). Pour Boileau, elle la résume tout entière. L’o
ntretient dans ses vers commerce avec les dieux ; etc. (Art poétique, chant ii, du v. 58 au v. 72.) L’ode est un poème compo
oublé. 7° Le triolet, 8° La ballade, 9° La double ballade, 10° Le chant royal, 12° Le sonnet. Petits poèmes lyriques
es lyriques à forme libre 1° Élégie L’élégie (ἐλεγέια) est un chant de douleur ou de joie, tour à tour gracieux, tend
es cheveux épars, gémir sur un cercueil, etc. (Boileau, Art poétique, chant  II, vers 39 et suiv.) L’élégie est individuelle
jets. C’est en vers élégiaques que Callinus et Tyrtée ont écrit leurs chants de guerre. Toutefois il est possible qu’à l’origi
t.) 2° Épithalame L’épithalame (ἐπί sur, θάλαμος, lit) est un chant nuptial en l’honneur de jeunes époux. Ex. L’épit
son La chanson est l’ode familière, gaie, tendre, badine. C’est un chant vif, gracieux, alerte, ennemi de tout pédantisme.
n vogue chez nos anciens poètes. 1° Lai Le lai (du celte, llais, chant ) se composait d’une suite de vers de cinq syllabe
lire Ont un accent tendre et touchant ! Non ! ce n’est pas un dernier chant Que ces vers que je viens de lire ! On n’en est p
r des rimes pareilles ; elle se termine rarement par un envoi. 10° Chant royal Le chant royal est une espèce de ballade
les ; elle se termine rarement par un envoi. 10° Chant royal Le chant royal est une espèce de ballade de grande dimensi
, Charles d’Orléans, cette règle a subi de nombreuses exceptions. Ex. Chant royal chrestien. Qui ayme Dieu, son règne et son
nt en deux tercets par le sens partagés, etc. (Boileau, Art poétique, chant  II, vers 85 et suiv.) Le sonnet peut être écrit
turel, un habile mélange de la fiction et de la réalité. Dans le IIIe  chant de son Art poétique, Boileau a consacré à la poés
nt caractérisés. 3° Le poème épique se divise en un certain nombre de chants . Il renferme ordinairement une exposition du suje
mpli Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. (Boileau, Art poétique, chant  III, vers 45 et 46.) L’école romantique n’a cons
(Art poétique du vers 153 au vers 309), — dans Boileau (Art poétique, chant  III, du vers 1 au vers 160), — dans Fénelon, Lett
rement le merveilleux. Dans tout opéra on distingue deux parties : le chant et le récitatif ou dialogue. Ex. Guillaume Tell d
ique, du vers 153 au vers 309, passim), — dans Boileau (Art poétique, chant  III, du vers 335 jusqu’à la fin), — dans Fénelon
e principale. Féerie La féerie est une pièce mêlée de farce, de chant et de ballets, où l’action, le plus souvent invra
énements de l’année. Histoire de la poésie dramatique Dans le chant  IIIe de son Art poétique (v. 61 et suiv.), Boilea
ysiaques). Ce souvenir fut conservé par son nom (τράγος, bouc, — ὠδή, chant ), parce que le bouc, consacré à ce Dieu, y était
Bacchus était suivie d’un banquet (κῶμος). Là se faisait entendre un chant (ὠδή), mêlé de danses bouffonnes et de grossières
robablement donné lieu à l’étymologie peu certaine (κῶμη, bourg, ὠδή, chant ), qu’Aristote en a donnée. Grâce à la situation p
et la Dunciade ou Guerre des sots de l’Anglais Pope, poème en quatre chants . 5° Épigramme L’épigramme (ἐπίγραμμα, inscr
jamais de grands mots n’épouvante l’oreille. (Boileau, Art poétique, chant  II, vers 1 et suiv.) Bien qu’il n’y ait pas de d
elle est en dialogue ou en récit. L’églogue se compose quelquefois de chants alternés ou amébéens, —  amant alterna Camœna (Vi
elle est de ce poème et la force et la grâce. (Boileau, Art poétique, chant  II, vers 1 et suiv.) Poésie pastorale primit
l ; Rondeau ; Rondeau redoublé ; Triolet ; Ballade ; Double ballade ; Chant royal ; Sonnet. Épopée.   Poème héroïque ou
e, Art poétique, vers 400.) Chez les Grecs, l’Iliade, l’Odyssée, des chants lyriques, les premiers monuments de la poésie phi
et qu’après eux Hérodote écrivit ses Histoires. Chez les Latins, les Chants des frères Arvales, Ennius, Lucrèce sont venus av
les, Ennius, Lucrèce sont venus avant Cicéron, César et Salluste. Les Chants saliens ont précédé les premiers essais d’éloquen
nts de son génie poétique dans les épopées du Cycle carlovingien, les chants des Troubadours et des Trouvères. Des genres de c
de dire : Qui ne sait se borner ne sut jamais écrire. (Art poétique, chant  I, vers 63.) Voltaire a complété cette pensée pa
ciers de cette époque ont été quelquefois bien inspirés. Les premiers chants de nos Troubadours et de nos Trouvères ne furent
4 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — De la Poétique » pp. 2-4
la brillante fécondité d’Ovide. Son Art poétique est divisé en trois chants . Il a été mis, dans quelques pays, au nombre des
et mort dans la même ville en 1711, a fait un Art poétique en quatre chants . Ce poème, écrit avec une haute raison et le plus
poésie d’une manière plus complète et plus détaillée. Dans le premier chant et dans le quatrième, Boileau donne les règles gé
re de la poésie française depuis Villon jusqu’à Malherbe. — Le second chant traite du genre pastoral, de l’élégie, de l’ode,
elques autres poésies fugitives, et de la satire. — Dans le troisième chant , le poète expose en détail les règles relatives à
5 (1875) Poétique
dithyrambe, etc. Il devait parler de différentes espèces de vers, de chants , de rythmes, et de leur emploi, selon les différe
nous venons de parler, et qui imitent avec le rythme la parole et le chant , l’imitation se fait ou par un seul de ces moyens
u de cithare, ou autres genres pareils, comme le chalumeau, il y a le chant et le rythme. Dans la danse, il y a le rythme, et
a le chant et le rythme. Dans la danse, il y a le rythme, et point de chant  : car c’est par les rythmes figurés que les danse
s poésies qui emploient les trois moyens : c’est-à-dire le rythme, le chant , le vers ; comme les dithyrambes, les nomes, la t
ans les discours, soit en prose, soit en vers, sans accompagnement de chant . Homère a fait les hommes meilleurs qu’ils ne son
Naissance de la poésie. Penchant naturel pour l’imitation ; goût du chant et du rythme. Deux caractères différents de la po
travail de l’art ou du coloris, ou de quelque autre cause. Le goût du chant et du rythme ne nous étant pas moins naturel que
ies : la fable, les mœurs, les paroles, les pensées, le spectacle, le chant . Nous parlerons ci-après de l’épopée et de la
iscours revêtu de divers agréments : ces agréments sont le rythme, le chant et le vers. Je dis dans ses diverses parties, par
parties où il n’y a que le vers, et d’autres où il y a le vers et le chant musical. Puisque c’est en agissant que la tragédi
ies : la fable, les mœurs, les paroles, les pensées, le spectacle, le chant  ; deux de ces parties sont les moyens avec lesque
ui n’ait spectacle ou représentation, fable, mœurs, pensées, paroles, chant . Mais de ces parties, la plus importante est la c
ce qui précède l’entrée du chœur. L’épisode est ce qui est entre les chants du chœur. L’exode est toute la partie qui est apr
parler et à s’unir à l’action ; le chœur restant en place, lorsque le chant du chœur est sans anapestes et sans trochées ; la
morale, ou pathétique. Elle a les mêmes parties composantes, hors le chant et le spectacle ; elle a les reconnaissances et l
elle aurait même son vers si elle voulait), elle a de plus qu’elle le chant et le spectacle qui causent le plus grand plaisir
6 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IX. De l’élégie. »
hez les Grecs, elle eut d’abord un caractère guerrier, comme dans les chants de Tyrtée ; ce fut Mimnerme qui la rendit plainti
s Lamentations de Jérémie sont aussi d’admirables élégies, véritables chants funèbres de la patrie expirante, de Jérusalem, la
débordement d’élégies : jamais on ne vit tant de poètes entonner des chants de douleur et de mort. Plusieurs avaient sans dou
de se confondre avec elle. Les Messéniennes de C. Delavigne sait des chants patriotiques à la manière de Tyrtée ; les poésies
7 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
i sont assez longs pour se diviser en plusieurs parties qu’on appelle chants ou livres, et qu’à cause de cela nous avons appel
des abeilles. Fontanes, dans sa Maison rustique, consacre son premier chant au potager, le second au verger, le troisième au
l’ordre jusqu’à un certain point. Ainsi Boileau, parlant dans un même chant du poème épique, de la comédie et de la tragédie,
’est pas absolument nécessaire. Par exemple, Boileau, dans le dernier chant de son Art poétique, interrompt la série de préce
près Ovide, l’aventure de Faune, Hercule et Omphale. Voilà déjà trois chants . C’est Apollon qui se charge du quatrième et qui
out entier de pièces rapportées ; que, si l’on veut se borner à trois chants , on n’a qu’à retrancher le récit d’Apollon ; que
ts, on n’a qu’à retrancher le récit d’Apollon ; que si l’on veut deux chants de plus, on ajoutera deux muses qui diront chacun
les Grecs, de cette réconciliation. En effet, il représente dans les chants suivants les brillantes actions d’Achille, couron
le, ni les autres personnages du poème, en ajoutant ses deux derniers chants . § 63. Épisodes. Merveilleux. L’unité d’act
ffreux langage. C’est là-dessus que Gresset a fait un poème en quatre chants , si parfait dans son genre, qu’on ne peut désirer
ne ici en ridicule par ce qu’il en dit. C’est une satire en plusieurs chants  ; et le poète, qui s’y livre à toute sa malignité
Araucana, ou la Conquête du Chili. Ce poème est composé de trente-six chants , tous fort longs. Il est généralement médiocre. E
8 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
plus imitateur de tous les animaux. » Joignez à cet instinct celui du chant , de l’harmonie et de la danse, vous avez les base
vie. Des concours de poésie s’établirent dans ces fêtes ; le meilleur chant était récompensé par le don d’un bouc ; c’est de
e don d’un bouc ; c’est de là que vient le mot tragédie, qui signifie chant du bouc. Le chant du dithyrambe était accompagné
c’est de là que vient le mot tragédie, qui signifie chant du bouc. Le chant du dithyrambe était accompagné de farces grossièr
user de rustiques spectateurs : de là le nom de comédie, qui signifie chant du village. La comédie et la tragédie ont donc po
u village. La comédie et la tragédie ont donc pour origine commune le chant lyrique nommé dithyrambe. Ce poème était chanté p
par des strophes et des antistrophes. Pour mêler un peu de variété au chant , Thespis, au temps de Solon, imagina de le couper
constamment sur le théâtre pendant la pièce : il remplissait par ses chants les intervalles des actes ; il n’y avait pas de t
u, et revêtu partout d’une noble simplicité. La tragédie n’est pas un chant comme la poésie lyrique et l’épopée ; c’est un di
s personnes de goût. On appelle mélodrame une espèce de drame mêlé de chant , qui sert d’intermédiaire entre le drame et l’opé
9 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
. Et si, dans le chemin, rapsode ingénieux, Tu veux nous accorder des chants dignes des cieux, Nous dirons qu’Apollon, pour ch
es chansons ; Mais faibles, opprimés, la tristesse inquiète Glace ces chants joyeux sur leur bouche muette2, Pour les jeux, po
Horace, Épître aux Pisons, V. 393, et l’imitation de Boileau dans le chant IV, de l’Art poétique. 3. Voy. Odyssée, liv. V
c intérêt à ces vers l’éloge de l’Angleterre par Thompson dans le IIe chant des Saisons ; l’éloge du Languedoc par Rosset, da
s le IIe chant des Saisons ; l’éloge du Languedoc par Rosset, dans le chant III du poëme de l’Agriculture, etc. 2. Si la sus
éossy. — Thomas, dans son poëme inachevé sur le czar Pierre le Grand ( chant II de la France), a rappelé aussi ces œuvres glor
10 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
n même volume. Le nom de bucoliques, qu’on leur donne aussi, signifie chant des bouviers ; cependant plusieurs critiques ne c
lités et les défauts de son maître, et qui a consacré à sa mémoire un chant funèbre justement admiré. Virgile, né à Mantoue 7
plus tard les distiques ayant exprimé l’ardeur de la guerre dans les chants de Tyrtée, l’exhortation à la vertu dans les poèm
serions obligés de dire le contraire de ce que nous disons. Ainsi le chant funèbre de Moschus sur la Mort de Bion, est pour
lyre accompagnait la voix. Le mot ode a la même origine : il signifie chant , chanson, hymne, cantique. On peut donc définir l
te venait l’épode ; puis c’était à recommencer dans le même ordre. Le chant de ces vers était accompagné de danses : les dans
rnaient dans un sens contraire, en revenant sur eux-mêmes. Pendant le chant de l’épode, qui était toujours plus courte, les d
que par la justesse des intonations de la parole ordinaire : c’est un chant qui n’est pas mesuré. Il suit de là que le poète
écrira en grands vers ou en vers libres. Un air, au contraire, est un chant mesuré et assujetti à certains retours symétrique
: quand cette égalité ne s’y trouve pas, on dit une pièce lyrique, un chant lyrique, etc. On donne à toutes ces pièces des no
e des psaumes, et mérite, par le nombre comme par l’excellence de ses chants , le nom exclusif de psalmiste. Plus tard encore,
grand nombre de poésies lyriques, hymnes, dithyrambes, lamentations, chants pour les danses sacrées, odes en l’honneur des at
de timides sons le fils de Calliope         Ne préludait point à ses chants .         Plein d’une audace pindarique, Il faut
. Voilà le Vengeur arrivé, et maintenant Lebrun va lui consacrer ses chants . Jusqu’ici il n’a fait qu’un long détour, une dig
11 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
é une traduction du Paradis perdu de Milton.3. La Religion1 Chant I (fragments). Preuves de l’existence de Dieu 
tyrans des airs. Puisse le même accord régner parmi les hommes !. Chant II (fragments). L’homme étudiant sa propre nat
Son âme s’évapore, et tout l’homme est passé. »     Sur la foi de tes chants , ô dangereux poëte ! D’un maître trop fameux trop
ace, qui a dit du soleil, Aliusque et idem nasceris , v. 10 et 11 du Chant séculaire. 1. On se rappelle ce trait sublime de
n : on peut voir notamment les Tusculanes, liv. I. 1. On trouvera au chant III de ce poëme un tableau bien tracé, d’après Lu
serve qui en augmente le prix. 4. Le poëme entier est composé de six chants  ; et il faut avouer que, vers la fin, la marche d
12 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
s de Bacchus. Imitant tantôt par. leurs gestes, leurs danses et leurs chants , les expéditions de Bacchus et les autres événeme
’égalité qui constituait la base du gouvernement. Dans l’origine, les chants de ces chœurs, qui étaient des dithyrambes ou cha
s l’origine, les chants de ces chœurs, qui étaient des dithyrambes ou chants lyriques, n’étaient accompagnés d’aucune action,
ur jeter quelque variété dans ce spectacle qui, composé uniquement de chants , ne pouvait manquer d’être monotone, on s’avisa d
, c’est-à-dire entr’acte on mieux entre-chant, ce qui interrompait le chant  ; ensuite il reçut le nom d’action, de drame, et
récit fut divisé en plusieurs parties, pour couper plusieurs fois le chant et augmenter le plaisir de la variété. Eschyle, q
les Euménides, et se permettaient souvent de faire arriver pendant le chant du chœur bien plus d’événements que ne le comport
467. Qu’est-ce que la tragédie ? La tragédie (τράγος, bouc, ᾠδὴ, chant , parce que dans l’origine le prix de ce poème éta
al rôle dans l’opéra lyrique, puisque ce dernier ne se compose que de chant ou de récitatif, en opposition à l’opéra-comique
’entretien uni, le simple dialogue des personnages, par une espèce de chant qui approche beaucoup de l’accent naturel de la p
s leur force, dans leur variété, dans leur désordre, est rendu par un chant qui porte le nom d’air ou d’ariette. Ce chant ne
ordre, est rendu par un chant qui porte le nom d’air ou d’ariette. Ce chant ne peut donc être placé que dans les endroits où
où les intermèdes sont remplis par des pantomimes, des danses ou des chants , comme dans le Malade imaginaire. Quelquefois la
l’opéra comique ? L’opéra comique est une pièce d’intrigue mêlée de chant , faite pour égayer le spectateur, où les caractèr
t à la comédie par l’intrigue et les personnages, et à l’opéra par le chant dont il est mêlé. Le récitatif du grand opéra y e
ue à ariettes ? Les pièces à ariettes sont celles qui sont mêlées de chants mis sur des paroles qui expriment un sentiment ou
doivent faire le poète et le musicien pour éviter la monotonie ? Un chant ne peut plaire s’il est monotone. C’est au poète
13 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Buffon. (1707-1788.) » pp. 146-152
. La fauvette à tête noire est de toutes les fauvettes celle qui a le chant le plus agréable et le plus continu : il tient un
antre du printemps s’est tu, l’on entend les bois résonner partout du chant de ces fauvettes ; leur voix est facile, pure et
hant de ces fauvettes ; leur voix est facile, pure et légère, et leur chant s’exprime par une suite de modulations peu étendu
modulations peu étendues, mais agréables, flexibles et nuancées : ce chant semble tenir de la fraîcheur des lieux où il se f
14 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre II. Des qualités essentielles du poète » pp. 16-21
e l’inspiration, que sera-ce quand le poète prendra pour sujet de ses chants Dieu lui-même, ses perfections, sa grandeur, sa m
de Moïse, après le passage de la mer Bouge, est un chef-d’œuvre ; les chants de David respirent une onction touchante ; tonte
Les autres langues anciennes nous ont conservé moins fidèlement leurs chants pieux. Quant au christianisme, il n’a pu manquer,
15 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
a gloire des hymnes, que la victime fit nommer tragédie, c’est-à-dire chant du bouc. Ces chants ne se renfermaient pas seulem
, que la victime fit nommer tragédie, c’est-à-dire chant du bouc. Ces chants ne se renfermaient pas seulement dans les temples
e récit fut divisé en plusieurs parties pour couper plusieurs fois le chant , et augmenter le plaisir de la variété. Eschyle,
ure proprement dite. On a successivement mêlé aux pièces récitées, le chant , la musique instrumentale, la danse, enfin les dé
comédie à couplets ou à ariettes : on donne ce nom à des pièces où le chant et la musique sont introduits pour le plaisir qu’
ns toute la pièce, sans aucune nécessité, mais seulement parce que le chant fait plaisir aux spectateurs. L’opéra-comique, co
la musique qu’exprime la première partie du mot (mélos) n’est pas le chant qui se mêle dans la pièce : c’est surtout la musi
éunit toutes les séductions physiques dont nous venons de parler : le chant et la musique avant tout ; puis la danse par des
16 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
roi, Et n’a, selon Cotin, ni Dieu, ni foi, ni loi. Le Lutrin1 Chants II et III (fragments). Le perruquier l’Amour,
s-uns des traits que ce passage renferme ont été imités par Voltaire, chant IX de la Henriade ; et ce n’est certes pas le seu
istiche emprunté par Boileau à Chapelain : il se trouve dans le VIIIe chant de son poëme sur la Pucelle d’Orléans. 4. Ribou
ordre de replacer le lutrin dans le chœur. 1. « Les quatre premiers chants duLutrin, a dit M. Daunou, sont au nombre des mon
, s’il n’est dirigé par un goût exquis. » — Ajoutons que le cinquième chant , qui renferme une très-amusante description de co
17 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
ent dormir. Elles viennent ! leur voix, leur aspect me rassure : Leur chant mélodieux assoupit ma blessure. (Élégies, éd. Cha
ontralto, et produisait une indicible impression par l’énergie de son chant dramatique. 2. Géricault, peintre, auteur du N
eux termes de l’humanité. Joubert. 2. Tout bruit modulé n’est pas un chant , et toutes les voix qui exécutent de beaux airs n
t, et toutes les voix qui exécutent de beaux airs ne chantent pas. Le chant doit produire de l’enchantement. 3. Le poëte veu
18 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VIII. Petites pièces anciennes. »
ci. Le lai était une très ancienne chanson française. C’était même le chant consacré aux grands événements, aux nobles infort
souvent se gêne,                Sans fruit. § 40. La ballade, le chant royal. La ballade est une pièce de vers coupée
tait, du reste, soumise aux mêmes règles que la ballade ordinaire. Le chant royal est une ballade de grande dimension et d’un
19 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
accents du rossignol. C’est un fond de concert qui fait ressortir les chants éclatants des oiseaux, comme la douce verdure est
onnantes clairières ! N’accompagnez de vos religieux murmures que les chants des oiseaux ou les doux entretiens des amis qui v
nser ; ils font aussi entendre, au milieu de leur bal, des espèces de chants . Leurs gosiers ne sont pas résonnants comme ceux
20 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
ppe l’écho des brillants éclats du plaisir : le désordre est dans ses chants  : il saute du grave à l’aigu, du doux au fort : i
omances françaises, chefs-d’œuvre de simplicité et de mélancolie2. Le chant est aussi souvent la marque de la tristesse que d
urquoi ? Seul il est créateur ; seul il varie, enrichit, amplifie son chant , y ajoute des chants nouveaux. Seul il est fécond
créateur ; seul il varie, enrichit, amplifie son chant, y ajoute des chants nouveaux. Seul il est fécond et varié par lui-mêm
21 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
tique et auguste douleur des premiers temps ; ces modèles achevés des chants religieux consacrés aux grandes infortunes des pu
sauvé : aussi son temple saint retentira tous les jours de ma vie des chants de ma reconnaissance ». Voyons maintenant l’imit
r celui qui avait dit aux humbles sépultures de l’homme champêtre les chants de paix et de consolation. Gray méritait de faire
n beau poème des Saisons, l’histoire de Ruth, et en fait l’épisode du chant de l’automne. Le fond et les détails principaux s
sujet a successivement tenté toutes les muses qui ont consacré leurs chants à la religion : il a été traité par Racine le fil
22 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
se pleine de douceur. C’est un fond de concert qui fait ressortir les chants éclatants des oiseaux, comme la douce verdure est
onnantes clairières ! N’accompagnez de vos religieux murmures que les chants des oiseaux, ou les doux entretiens des amis qui
es se mirent à chanter une romance ; leurs voix douces, se mêlant aux chants lointains des rossignols1 me firent sentir que s’
23 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
rd chanté, dit Chateaubriand, et il parla ensuite. » 384. Le premier chant poétique fut sans doute un hymne d’adoration en l
de sa première destination. Sans doute, dans ses tableaux et dans ses chants , le poète peut bien représenter l’idéal des crime
ement la grammaire, l’usage et l’harmonie : Écoutons du rossignol le chant . (Marot.) Mais j’aurais peur de ta mère offense
al, est l’expression animée du sentiment présentée sous la forme d’un chant . On l’appelle lyrique, parce qu’autrefois elle ét
ple et gracieux. Boileau a caractérisé l’un et l’autre dans le second chant de l’Art poétique. Ces deux genres de poésie lyri
ie lyrique sont compris sous le nom d’ode, qui vient du mot grec ὠδῂ, chant . Nous allons parler d’abord de l’ode en général,
nces avaient une forme différente et étaient toujours accompagnées du chant et de la danse. Chez les modernes, la mesure et l
domine toutes ses puissances, qui dirige lui-même ses pensées et ses chants . Or, c’est précisément dans l’inspiration et dans
fection de ces odes démontre leur céleste origine. Les auteurs de ces chants , considérés uniquement comme écrivains, l’emporte
s principaux événements de l’histoire des Hébreux. On trouve dans ses chants une expression variée de tous les sentiments qui
poèmes sacrés destinés à célébrer les fêtes de leurs dieux ; mais ces chants nous sont à peu près inconnus. Parmi les odes d’H
essait une véritable piété envers les dieux. C’est ce qui donne à ses chants quelque chose d’imposant et de sacré. Horace ne p
impiétés et les malheurs de sa patrie : nous sommes moins émus de ses chants , parce que son âme est froide, sceptique et toujo
st souvent que l’apologie du vice, a cependant mêlé quelquefois à ses chants de sages et aimables leçons. Lamartine et Victor
plus délicats. 441. Quand l’ode badine est destinée à exprimer par le chant une pensée touchante, légère ou satirique, elle p
s événements qui concourent à le resserrer, et le récit se compose de chants . Ce récit peut se faire de deux manières. La prem
ans toute la pièce sans aucune nécessité, mais seulement parce que le chant fait plaisir aux spectateurs. 529. Il nous paraît
ainsi dire à tout propos des personnages d’une certaine condition. Le chant ne devrait avoir lieu que dans des situations par
u poète. Une partie de l’opéra s’appelle récitatif, et l’autre est un chant qui porte le nom d’air. Dans l’opéra, on peut emp
comique. 534. L’opéra-comique était autrefois une comédie mêlée de chant . Aujourd’hui, il ne diffère du grand opéra que pa
ges est indiquée par une phrase musicale exécutée par l’orchestre. Le chant ne se môle pas à la pièce comme dans l’opéra-comi
et d’une douce gaieté, avec des passions modérées qui produisent des chants , des luttes poétiques, des récits intéressants. 5
lier, le Super flumina Babylonis, le Quemadmodum desiderat cervus, le chant lugubre de David sur la mort de Saül et de Jonath
ions quelques pieuses élégies de saint Grégoire de Nazianze, quelques chants liturgiques, tels que le Dies iræ et le Stabat Ma
illes, tels sont les quatre sujets des quatre livres des Géorgiques. Chant  Ier. Après une invocation terminée par l’éloge d’
, ce qui sert au poète de transition pour rappeler la mort de César. Chant  II. Une courte exposition du sujet, suivie d’une
ion du sujet, suivie d’une invocation à Bacchus, commence le deuxième chant  : on voit ensuite la double reproduction, naturel
qui sont terminés par un épisode sur le bonheur de la vie champêtre. Chant  III. Le troisième chant a pour objet l’éducation
épisode sur le bonheur de la vie champêtre. Chant III. Le troisième chant a pour objet l’éducation des troupeaux. Il se div
roupeaux, et à ce sujet il parle des chiens et de leur nourriture. Ce chant , comme les deux premiers, commence par une magnif
invocation, et finit par 1’intéressante description d’une épizootie. Chant  IV. Après une invocation à Mécène, le poète donne
? 435. Quel doit être le style et le ton de l’ode héroïque ? 436. Les chants héroïques de Pindare et d’Horace sont-ils égaleme
24 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXIII. » pp. 124-127
e observation du Tasse, à propos de quelques stances de son quatrième chant , qu’on lui avait reprochées comme suspendant d’un
Iliade la favola principale. » (Lettere poetiche, 14 mai 1575.) Les chants Cypriaques, etc.] Voyez sur ces poëmes, qui faisa
25 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
s, ouvrez l’oreille : Que l’univers se taise et m’écoute parler3. Mes chants vont seconder les accords de ma lyre ; L’esprit s
s nomment cantates, parce qu’elles sont particulièrement affectées au chant . Ils ont coutume de les partager en trois récits,
èces, ajoutait-il, réconcilier, à l’imitation des Grecs,l’ode avec le chant . » Pour ce genre de poésies, dont Rousseau fit pr
26 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
primeur-poète Corrozet, traducteur d’Ésope, auteur de vers moraux, de chants royaux, etc., dont le joli conte du Rossignol se
furent continués à Genève. Ses Élégies (deux livres), ses Ballades et Chants royaux, ses Complaintes, ses Chansons, son Cimeti
insons, ou lynottes.     Desja pourtant je faisois quelques nottes De chant rustique, et dessoubz les ormeaux Quasy enfant so
v.), des Élégies, Mascarades et Bergeries (1565), les quatre premiers chants de la Franciade (1572) qui resta inachevée ; puis
ienne des stances, Binet, son biographe, une églogue, Remi Belleau un chant pastoral, J.-B. de Thou et Daurat des vers grecs
e Fera ternir vostre beauté163, (Odes, I, 17), Tome I, p. 117. Chant d’un berger164 Chantons donques, bergers, et
un fond sur lequel se détachent, au milieu de séries de sonnets, des chants , des odes, des prières, des stances imitées des É
Voir l’édition A. Gouverneur, III vol. in-12 (Bibl. Elzévirienne). Chant de la paix237 Je te salue, ô Paix, fille de
pe, dessous l’ombrage, Mille fredons babillards, Fretillards, Au doux chant de son ramage. Tu vois en ce temps nouveau L’ess
singulière figure. Dès ses vingt ans il donnait Judith, poème en six chants . En 1579 il donne la Sepmaine ou la Création au M
chants. En 1579 il donne la Sepmaine ou la Création au Monde, en sept chants ou « jours ». Dans l’intervalle il était sorti de
peine on baille… On n’use point pour son manger et boire De tous les chants des filles de Memoire416 Ni d’Apollon, lequel le
et, à l’imitation de Du Bartas, un poème de la Création en vingt-cinq chants , publié en 1874. Voir les Œuvres complètes de Thé
font frapper des mains et dire : « C’est assez ! » Et plus loin (même chant ) : On dit qu’il faut couler les execrables choses
a ne chappes ne reliques. Les oiseaux peints491 vous disent en leurs chants  : Retirés vous, ne touchés à ces champs ; A Mars
r du printemps, de voir faire aux tourtr’elles Et leurs nids et leurs chants et et leurs amours fidelles, D’ouïr du rossignol
et leurs amours fidelles, D’ouïr du rossignol la fredonnante voix, Le chant d’autres oyseaux qui caquettent aux bois, Le chan
edonnante voix, Le chant d’autres oyseaux qui caquettent aux bois, Le chant de la bergere et son amour rustique, Voir des mou
D’une trompette ou d’un tambour, Mais plutost au braire d’un asne, Au chant d’un coq ou d’une cane, S’esveille dés le point d
Childebrand ! (Childebrand ou les Sarrasins chassés de France, seize chants , 1666-1670)706 ». De tout ce fatras ambitieux il
x pâles adulateurs. (Art Poétique, chant II.) Vers à mettre er chant Voici les lieux charmans où mon âme ravie Pas
e (voy. p. 179, note 4), et, à partir de 1656, sur les douze premiers chants de cette Pucelle longtemps annoncée comme un chef
a pas, et les épigrammes de Boileau l’achevèrent ; les douze derniers chants de son « poème héroïque » sont restés manuscrits.
-être dû quelque chose à sa plume. Son poème pastoral d’Athis en cinq chants , et les sept Églogues qui lui donnent le premier
Et la chaste Pallas, race du roi des dieux, A trouvé quelquefois mon chant mélodieux, Des grandes déités Pallas la plus aima
e Hymne à la France, écrit avant 1786 ; la monarchie tombe en 1792 au chant de la Marseillaise, inspiration de Rouget de L’Is
s. C’est encore moins la Pétréide de Thomas (1732-1785), récit en six chants des voyages du czar à travers la Hollande, l’Angl
alesherbes, que, le premier, il a publiées dans les notes de son XIe   chant . Il faut lui compter cela et l’amitié de Chénier,
ouvrez l’oreille : Que l’univers se taise et m’écoute parler1038. Mes chants vont seconder les accords de ma lyre : L’Esprit s
; Si je pouvois du ciel franchir les vastes routes, Ou percer par mes chants les infernales voûtes De l’empire des morts ; Je
ose l’Œdipe de Sophocle, et en prose réduisit de vingt-quatre à douze chants l’Iliade d’Homère, — a mérité la réputation d’un
and crime ; Et, ce grand crime enfin se montrant à leurs yeux, Par un chant sacrilège ils rendoient grâce aux dieux. Étonné,
x connaisseurs, Jugeant tout, blâmant tout d’un air de suffisance, Au chant du rossignol il trouvoit des longueurs, Critiquoi
Ce qui manque à ce paon ; c’est bien voir, j’en conviens ; Mais votre chant , vos pieds, sont plus laids que les siens, Et vou
s sociétés. Il essaie et esquisse encore, et un poème biblique en six chants , Suzanne, et un poème philosophique, géographique
, dans le chemin, rhapsode1218 ingénieux, « Tu veux nous accorder des chants dignes des cieux, « Nous dirons qu’Apollon, pour
lles en quatre livres, puis deux poèmes : la Voix de la Nature (trois chants ), les Saisons (quatre chants), Une mélancolie dou
eux poèmes : la Voix de la Nature (trois chants), les Saisons (quatre chants ), Une mélancolie douce, un sentiment vif de la na
70. (Id., Ibid., livre IV, Le Bain.) Roucher Début d’un chant de Roucher Grossis par les torrens des neiges
ou à faire. C’est Esménard (1770-1811), qui donne la Navigation (huit chants en 1805, réduits à six en 1807). C’est Chénedollé
nus. Casimir Delavigne (1794-1843) remua la fibre patriotique par ses chants des Messéniennes (1818), continua avec talent l’é
tre au théâtre, en 1822, un nom auquel, deux ans après, ses Poèmes et Chants élégiaques et ses Chants hellènes allaient donner
un nom auquel, deux ans après, ses Poèmes et Chants élégiaques et ses Chants hellènes allaient donner une célébrité temporaire
Alexandre Soumet (Une fête sous Néron, 1830 ; la Divine Épopée, en 12 chants 1840 ; Jeanne d’Arc, trilogie, 1846.) Quinze ans
uvé par Mme Vestris. M.-J. Chénier, conventionnel, poète populaire du Chant du Départ membre de nos assemblées politiques jus
il m’en souvient, du fond de leurs roseaux, Tes nymphes répétaient le chant plaintif et tendre Qu’aux échos de Passy ma voix
tombe respectée, Et sur la pierre encor de larmes humectée Redire ce chant de douleur. La chute des feuilles1284. Élégie
je suis tente de crier au génie : Croyez et fermez les yeux. » Le chant du cosaque Viens, mon coursier, noble ami du
meurs qu’elle envoie ? Elle s’avance et mêle, aux cris de liberté Des chants d’orgueil, d’espérance et de joie. « Hydra vogue
te français de dire de la France au lendemain de Waterloo : J’ai des chants pour toutes ses gloires, Des larmes pour tous ses
ne est trop souvent saccadé, tendu et déclamatoire. Dans ses Derniers chants , qui vinrent longtemps après, la veine est plus s
ode sortent les Nouvelles Méditations, la Mort de Socrate, le Dernier chant du pèlerinage d’Harold, qui mène le héros en Ital
mers, L’étoile de ses feux voilée, L’astre endormi sur la vallée. Le chant lointain des matelots, L’horizon fuyant dans l’es
poésie intime sous tous les noms (Les Feuilles d’Automne, 1831 ; Les Chants du Crépuscule, 1835 ; Les Voix intérieures, 1837 
urde Qu’un peuple on révolutions ! Que sert ta chanson, ô poète ? Les chants que ton génie émiette Tombent à la vague inquiète
est sans bruit, De cette voix d’airain fait retentir la nuit ; À ses chants cadencés autour de lui se mêle L’harmonieux grelo
Et la cascade unit, dans une chute immense, Son éternelle plainte au chant de la romance. Âmes des chevaliers, revenez-vous
blanche Oloossone à la blanche Camire. Dis-moi ; quel songe d’or nos chants vont-ils bercer D’où vont venir les pleurs que no
Que ta voix ici-bas doive rester muette. Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j’en sais d’immortels qui sont
tu les fleurs, les prés et la verdure, Les sonnets de Pétrarque et le chant des oiseaux, Michel-Ange et les arts, Shakspeare
il ait depuis donné au publie, Rimes héroïques, Odelettes, Satires et Chants , etc., le poète des Iambes de 1830. Dans ses Sylv
aches », « les feuilles du tremble », « une feuille morte », etc. Ses Chants civils et religieux embrassent, dans la suite de
de la race celtique, je ne devais pas négliger sa langue : plus d’un chant de la Harpe d’Armorique ou Telen Arvor (poésies e
t répandu dans nos campagnes. » Une Poétique nouvelle (1855) en trois chants (la nature, la cité, le temple) compléta par un e
es claires eaux dans sa vallée étroite, Et, tel qu’un doux parfum, le chant de mille oiseaux S’élevant du vallon avec le brui
ions fait tous deux l’école buissonnière1461 Dans les bois pleins de chants , die parfum et d’amour ; J’aurais vidé leurs nids
. Plus de frayeur : Camille et ta mère sont là. Moi, j’aurai pour tes chants de longs échos… » — Chimère ! Le fossoyeur m’a pr
e cette nuit S’élève : c’est la voix mélancolique et tendre, C’est le chant qu’un pêcheur à l’écho fait entendre. Sur son bat
ande voix, Et l’air sonore, aux cieux que la terre illumine, Porte le chant des mers et le soupir des bois1541. (Poèmes ant
mitivement un poème à chanter et à danser. (Étym. : baller, danser.) Chant royal. — Diffère de la ballade en ce qu’il compre
qui… 72. Ramage, adj., bocager, sauvage ; subst., 1° branchage, 2° chant des oiseaux sous les branches. Étym. : ramus. 7
uelquefois de basse-cour. — Dans la plus étendue des six, composée de chants , de chœurs, de dialogues, et appelée en sous-titr
, des Tragiques de d’Aubigné. 237. Nous donnons quelques vers de ce chant pour montrer qu’il s’en était fallu de peu que R.
es, en passant, dans cette âpre et sombre poésie. Et ailleurs (fin du chant IIe) :                                          
ètes expressives et colorées, semble étendre et prolonger l’écho d’un chant de victoire. 1000. Ce dernier couplet de quatre
ne autre de ses victimes, Scudéry. Il aimait à citer le début du VIIe chant d’Alaric : Il n’est rien de si doux pour un cœur
, le relevé des 128 comparaisons qu’il contient ? Six dans le dernier chant concernent la reine Christine, à laquelle le poèm
’aigle a merveilleusement inspiré aussi A. de Vigny. Voyez dans Éloa ( chant III) l’aigle blessé à mort : Sur la neige des mo
iption, mais peu de couleur, pas même de dessin. 1189. Poème en huit chants (I, L’homme intellectuel ; II, L’homme sensible ;
urabondance d’épithètes, souvent ingénieuses. 1191. Poème en quatre chants (L’homme des champs : I, bienfaiteur de son villa
rs fois, non sans émotion (l’Homme des champs, ch. IV, l’Imagination, chant IV), il s’amuse à décrire les ricochets qu’il fai
poète et a passé dans ses premiers vers pour les colorer. 1193. Ier chant . L’art de changer les paysages en tableaux ; les
la nature, les Trois Règnes, poème descriptif et scientifique en huit chants (I, la lumière et le feu ; II, l’air ; III, l’eau
; VI, le règne végétal ; VII, VIII, le règne animal). À la fin du Ier chant se trouve le tableau, souvent cité, du coin de fe
du coin de feu ; dans le VI, le café. 1194. Dans les deux premiers chants de son poème de la Conversation, Delille fait de
cupe de vous pour occuper de lui. La liste en est longue. Le dernier chant est consacré au vrai et bon causeur. 1195. Ou H
rceaux détachés des épopées d’Homère. Ῥαψῳδός (ῥάπτειν, coudre ; ᾡδή, chant ). 1219. Il., II, 649, Kρήτη ἑκατόμπολις. 1220.
eur, le secret de son père, et se tue. 1273. Cf. Lamartine, Dernier chant du pèlerinage d’Harold, XIII. 1274. Cf. Salluste
e dit Béranger, « glanant tous leurs canons », comme il dit lui-même ( Chant du Crépusc., II, à la Colonne) et « entassant »
u ciel bleu, aux arbres verts, à la nuit sombre, au bruit du vent, au chant des oiseaux. Aucune créature ne peut s abstraire
n s’échappe de droite et de gauche. (Voy. Soleils couchants, dans les Chants du Crép., XXXV.) Mais Te sentiment et la couleur,
et serein… Elles viennent ! leur voix, leur aspect me rassure ; Leur chant mélodieux assoupit ma blessure : Je me fuis, je m
logie druidique. Sur les bords de la Baie des Trépassés (les Bretons, chant Xe) le poète ne verra pas les souriantes Néréides
ses connues de son enfance, monte à Notre-Dame de la Garde, écoute le chant des Alcyons, et salue Lamartine dans une villa de
ux tableaux des travaux rustiques égayés sous le soleil ardent par le chant de la caille, par les cris joyeux de l’enfant qui
27 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
, le peintre des victoires de Louis XIV ? Qui ne sait aussi qu’un des chants nationaux de l’Angleterre est un air fait par Lul
l’ode est d’un élan et d’un mouvement admirables ; c’est un véritable chant d’allégresse et de triomphe. Les fameuses stances
e. Son style n’est ni chaud, ni brillant, ni frais, et, même dans ses chants les plus relevés, son enthousiasme est trop visib
monde. Pour y parvenir, il n’imagina rien de mieux que de donner aux chants bibliques un vêtement à la mode, c’est-à-dire de
entre le chantre et le trésorier de la Sainte-Chapelle. Les premiers chants sont un modèle de franche gaîté, de douce satire,
té, de douce satire, de verve spirituelle. Le cinquième et le sixième chant , composés quelques années plus tard que les autre
urs ; c’est un des endroits les plus curieux de l’ouvrage. Le dernier chant , tout entier sur le ton sérieux, n’a pas l’agréme
nsée, et une teinte de mélancolie douce et légère s’y mêle souvent au chant du plaisir. Fontenay. Désert, aimable solit
e disons pas pour faire un poète, mais seulement pour interpréter les chants divins de David ! Il n’a pas de foi, pas de passi
ui exerçait à la fois son talent dans des poésies sacrées et dans des chants ou des épigrammes obscènes, — qu’il appela le Glo
s et Henri de Bourbon, et achevé par ce dernier tout seul. Le premier chant fut esquissé à Saint-Ange. Ce fut sous les verrou
de Louis XIV, dont on l’accusait d’être l’auteur, qu’il fit le second chant dont il avait déjà le plan dans sa tête et le seu
nnaître son fils qui combattait dans les rangs opposés. (La Henriade, chant  VIII.) Dans d’épaisses forêts de lances héris
s. Trop heureux si, dans sa clémence, Il écoute avec complaisance Les chants que je forme pour lui. Fidèle à marcher dans sa v
nt lyriques, couronnées par l’Académie de Caen ; à un poème en quatre chants écrit en vers de dix syllabes, Narcisse dans l’îl
t dans quelques Poésies diverses, dans un poème de l’Amitié en quatre chants , dans quelques Épîtres, produits de sa vieillesse
s’exercer contre ce poème beaucoup trop long, souvent ennuyeux, où un chant est uniformément employé à peindre le climat, les
valier de Bertin et le chevalier de Parny. Les poésies héroïques, les chants de liberté sentent le travail. Il n’y a qu’une pa
— Oh ! je m’en fie à vous. — Hélas ! trop, je vous jure. — Combien de chants de faits ? Pas un, je vous assure. — Comment ? »
vers je pliais les accents        De sa bouche aimable et naïve. Ces chants , de ma prison témoins harmonieux, Feront à quelqu
les belles vallées des Vosges : il le termina à Bâle. Dans le premier chant , le poète peint en général les plaisirs que fait
les châteaux, dans les familles où il était vénéré, pour ses derniers chants , comme « le poète du passé, des infortunes royale
ur. Il sut par l’espérance adoucir la tristesse : « Hier, dit-il, nos chants , nos hymnes d’allégresse Célébraient à l’envi ces
avançait éplorée. L’étendard de la croix marchait devant nos pas, Nos chants majestueux, consacrés au trépas, Se mêlaient à ce
s flambeaux brille à travers la nuit. Le cortège bruyant, qu’égaye un chant rustique, Marche… Honneurs innocents et gloire pa
mon triste voyage. Ô mes amis ! ô vous qui me fûtes si chers ! De mes chants imparfaits recueillez l’héritage, Et sauvez de l’
tachées et de petits poèmes qu’on a publiés sous le titre de Derniers Chants . Plusieurs de ces morceaux peignent avec agrément
ors étalés dans ce bazar du monde ; Des jeux, des bruits du port, des chants du gondolier ! Ah ! des fers dans ces murs qu’on
s indignes des premières, le Crucifix, la Mort de Socrate, le Dernier chant du Pèlerinage de Childe-Harold, et la belle pièce
e don de l’harmonie. Souvent son style semble plus la modulation d’un chant qu’une simple composition de paroles. Son vers to
ssocier le récit à l’ode, de jeter l’intérêt et le drame au milieu du chant  ; une poésie semée de beaux vers de circonstance
les mots. Dans le recueil qui suivit les Feuilles d’automne, dans les Chants du crépuscule (1835), le talent de Victor Hugo n’
et à moitié chrétien, les pensées d’art, les souvenirs d’enfance, les chants dictés par l’amitié, surtout l’amitié pour le poè
ablir un certain genre moyen, où le récit domestique et moral, où les chants inspirés par l’amitié fussent entremêlés « d’épît
ressaisir dans l’air des sons évanouis, D’entendre, de chanter mille chants inouïs, Me prend à mon réveil ; et voilà ma pensé
amène Le loisir et la fête, et les habits parés, Et l’église aux doux chants , et les jeux dans les prés ; Et plus tard, quand
e ses derniers regards.         Quel accompagnement sublime Pour les chants inspirés du barde audacieux, Que le bruit du cano
x du penchant des collines prochaines Entendre au loin monter le doux chant des pasteurs, Ou bourdonner l’abeille autour du t
si ce n’est pas un songe Quand tout à coup il se sent attirer Par un chant pur qu’un doux écho prolonge. Ce chant, qui tien
oup il se sent attirer Par un chant pur qu’un doux écho prolonge. Ce chant , qui tient ses esprits interdits, Vient d’un oise
n hymne en pleurs d’exil et d’esclavage. Mais ce ne sont bientôt que chants joyeux De délivrance et de gloire future, Chants
ne sont bientôt que chants joyeux De délivrance et de gloire future, Chants inouïs, divins échos de ceux Que Dieu promet à l’
ien plus d’une heure, dit le prêtre, Que cet oiseau me charme par son chant  ; À ce plaisir j’ai trop cédé peut-être. « Allon
passés ainsi que quelques heures ; Et que sera-ce, alors que tous les chants Diront ta gloire aux célestes demeures ! « Étern
ais Marie. Les Naufragés de la baie de Plô-Goff282. (Les Bretons, chant  X, « La Baie des Trépassés ».) Sur les débris
Les pâles visiteurs se traîner pas à pas, Puis, entre les rochers, au chant plaintif des psaumes, Monter vers eux, monter par
il qui font votre surprise, Ces voiles tomberont ! vous entendrez nos chants  ! Ceux qui semblent des morts deviendront des viv
d’Homère n’a été composé que pour encadrer une traduction du sixième chant de l’Odyssée. Aimant infiniment Homère pour les g
dis ! Mon frère sembles et de boche et de vis. (Garin le Loherain, 3e  chant , iii, Paris.) 19. Et pourtant. Si, dans cette
s, CL. 174. Essai sur la littérature anglaise, t. II, p. 283. 175. Chant  I, v. 305 à 352. 176. Chant IV, v. 449 et suiv.
ttérature anglaise, t. II, p. 283. 175. Chant I, v. 305 à 352. 176. Chant  IV, v. 449 et suiv. 177. Chant V, v. 196 et suiv
3. 175. Chant I, v. 305 à 352. 176. Chant IV, v. 449 et suiv. 177. Chant  V, v. 196 et suiv. 178. Tableau de la littératu
. 246. L’ange déchu. 247. Préface des Orientales. 248. Préface des Chants du crépuscule. 249. Préface des Rayons et les Om
quelque lampe au fond des corridors Étoilait l’ombre obscure, » (Les Chants du crépuscule, xxxiii.) 256. Malheureusement c
28 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
Douleurs ! La conscience de notre petitesse à la vue de l’infini, nos chants s’étendant au loin sur les vagues, la nuit s’appr
précipice ; Qu’il ne puisse de loin entendre, sans frémir, Le triste chant des morts tout prêt à retentir ; Les soupirs étou
pliais les accents            De sa bouche aimable et naïve. 9° Ces chants , de ma prison témoins harmonieux, Feront à quelqu
sa consolation, non dans la mort, mais dans la vie. Ce qui donne à ce chant de Chénier un caractère d’inspiration réelle, un
par là qu’elle termine ; c’est l’écho de sa pensée, le refrain de son chant  : Je ne veux pas mourir encore. Non, elle ne de
et captif, ma lyre toutefois s’éveillait… La captive a terminé son chant , douce aspiration vers la vie et le bonheur. Main
beauté a seul pu le réveiller de son abattement, et lui a inspiré le chant du cygne. Ainsi, triste et captif, ma lyre… C’est
captif, ma lyre… C’est une ellipse poétique d’un bel effet. 9° Ces chants , de ma prison témoins harmonieux. Poète discre
29 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
ec énergie ; il chante, et la poésie est créée. La poésie est donc un chant  ; elle est sœur de la musique ; l’une et l’autre
eligion a toujours un grand empire sur son imagination ; ses premiers chants sont toujours consacrés à la Divinité. Alors le p
êtes féroces, c’est-à-dire les hommes sauvages, par la douceur de ses chants  ; Amphion élève les murs de Thèbes au son de sa l
30 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204
s sa cave il enserre4     L’argent et sa joie à la fois.     Plus de chant  : il perdit la voix Du moment qu’il gagna ce qui
iers. 5. Ce sont des roulades, c’est-à-dire des ornements ajoutés au chant . 6. Ces sages de la Grèce florissaient 600 ans a
3. Delille, s’inspirant de ces vers, a montré aussi dans ses Jardins, chant II,… Le pas leste et vif de la jeune laitière, Q
31 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
se pleine de douleur. C’est un fond de concert qui fait ressortir les chants éclatants des oiseaux, comme la douce verdure est
onnantes clairières ! N’accompagnez de vos religieux murmures que les chants des oiseaux, ou les doux entretiens des amis qui
es se mirent à chanter une romance ; leurs voix douces, se mêlant aux chants lointains des rossignols1, me firent sentir que,
32 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
ser et discuter les théories développées par Boileau dans le deuxième chant de l’Art poétique sur le poème épique. (4 août 18
, il y a eu en Grèce, et d’après le témoignage d’Homère lui-même, des chants épiques, sinon des épopées étendues, dans la péri
on voit combien il serait déraisonnable de vouloir expliquer tous les chants épiques composés postérieurement à l’apparition d
, qu’on nomme πάροδος, était majestueuse, et j’ai trouvé fort beau ce chant guerrier, où les quinze vieillards thébains céléb
écède tant pour la mesure et le nombre des vers que pour la nature du chant , et comme on se plaît, en général, à introduire q
dans un temps égal ; et ils continuent de la sorte jusqu’à la fin du chant , à moins qu’ils ne le terminent, comme dans les c
μέλεια : parfois même on a recours à des danses plus vives, quand les chants du chœur sont plus passionnés. Une fois qu’il fut
s qui suivent les diverses péripéties du drame, ou ἐπεισόδια, par des chants analogues à ceux de la πάροδος, mais qu’on exécut
jours sans évolutions ; aussi les appelle-t-on στάσιμα μέλη. Dans ces chants , qui varient avec le nombre des ἐπεισόδια, compri
ller et déplore avec eux les malheurs qui les menacent, auquel cas le chant lyrique prend habituellement le nom de κομμός. On
en chercher l’étymologie dans le mot satura, désignant un mélange de chants , de danses, de pantomimes, le tout accompagné de
squ’il sortit graduellement des développements ajoutés au dithyrambe, chant sacré en l’honneur de Bacchus ; en France, on vit
re deux ou plusieurs prêtres, les proses simplement modulées, par des chants , appelés épîtres farcies (epistolæ farcitæ),où de
s Achillem, Impiger, iracundus, inexorabilis, acer, … Dès le premier chant de l’Iliade, le caractère fougueux et irascible d
logue, pas plus que de la poésie didactique, d’ailleurs. Le troisième chant est consacré à la tragédie, à la comédie, et à l’
antes sur les origines de la poésie, que nous retrouvons dans le IIIe  chant de l’Art poétique, parmi ses réflexions et ses pr
’autre, tiennent la première place ; d’où les chansons de gestes, les chants des trouvères et des troubadours, le théâtre pres
9 août 1885) Lettre de La Fontaine à Boileau après la lecture du IIe  chant de l’Art poétique. Plan. — 1º Il remercie Boil
e Boileau de lui avoir envoyé son Art poétique ; Il goûte fort le IIe  chant , où se trouvent caractérisés si finement les genr
, la tragédie antique. Si cette heureuse idée de mêler le chœur et le chant avec l’action, vous fût venue plus tôt, vous l’eu
33 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Principaux homonymes. » pp. 63-65
un prix élevé. Chère, n. f. mets, repas. 20. Champ, n. m. campagne. Chant , n. m. action de chanter. 21. Chaud, n. m. chaleu
ud, adj. qui a de la chaleur. Chaux, n. f. à bâtir. 22. Chœur, n. m. chant , troupe de chanteurs, partie de l’église. Cœur,
34 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
uctions du sol, le gouvernement, les religions, les mœurs : ainsi les chants sauvages du barde Ossian ne ressemblent pas aux c
rs : ainsi les chants sauvages du barde Ossian ne ressemblent pas aux chants naïfs et sublimes du chantre de Troie ; le style
dra le lever du soleil, la rosée couvrant les fleurs, le réveil et le chant des oiseaux, la fraîcheur de la brise ; le chant
urs, le réveil et le chant des oiseaux, la fraîcheur de la brise ; le chant du coq matinal ; et pour animer la scène, le berg
champêtres ; le silence de la nature qui ne sera plus troublé par le chant des oiseaux, mais par le murmure du ruisseau, le
, mais par le murmure du ruisseau, le frémissement de la brise, et le chant du rossignol qui célébrera la gloire du Dieu, cré
35 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
sur terre et sur mer, jusqu’à son retour dans sa patrie. Au treizième chant il revoit Ithaque, mais on conçoit que le poëme n
d’Achille, qui causa tant de maux aux Grecs, s’apaise au dix-neuvième chant , que les vieux textes ont intitulé en conséquence
clusions, celle de l’Iliade moins que toute autre, le vingt-quatrième chant est peut-être ce qu’Homère a fait de plus beau ;
36 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
ire des chansons, des récits intéressants, des combats de flûte ou de chant . La pastorale est, pour ainsi dire, la peinture d
s les pays, les poètes prirent pour sujet principal de leurs premiers chants les actions de leurs dieux et de leurs héros, leu
é par un rival qui a remporté le prix de la lutte, de la course ou du chant . Le ciel sous lequel il vit n’est pas toujours se
37 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur les extraits des problèmes » pp. -144
s la Poétique, chap. iv, et dans la Politique, VIII, 5. La variété du chant .] Sur le sens technique de ce mot, voyez Vincent,
ophane sur les Grenouilles, v. 1334  Suidas, au mot Φρύνιχος. Mètres, chants lyriques.] Voyez la Notice de Vincent, p. 194-216
38 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
igurer embellit la nature ; Et les traits que la muse éternise en ses chants , Récités avec art, en seront plus touchants : Ils
pectée, Et, sur la pierre encorde larmes humectée,          Redire ce chant de douleur. Millevoye. * La Feuille. De ta tig
39 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
uccéder les clameurs et les orages de la politique5. Ver-vert1. Chants I et II (fragments).     Puisqu’à vos yeux vou
es longues erreurs, On aurait pu faire une autre Odyssée Et par vingt chants endormir les lecteurs ; On aurait pu des fables s
40 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
a gloire de moins estimable et de moins solide1. La Henriade1. Chant VIII (fragment). Bataille d’Ivry.     Près
718. Il était prisonnier à la Bastille (1716) quand il composa le IIe chant . La première édition, d’ailleurs fort imparfaite,
encore citer M. Daunou. On peut voir enfin, à son sujet, Delille, au chant V de son poëme de l’Imagination, et Châteaubriand
41 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
ures, employée par le plus sublime poète, il faut la chercher dans le chant triomphal d’Isaïe, sur la chute et la mort du tyr
dans leur patrie, le poète les introduit eux-mêmes, célébrant par des chants de victoire la ruine du barbare qui les avait opp
ceau, si ce n’est peut-être, et toujours à la distance convenable, ce chant de Fingal, sur la ruine de Balclutha.     Elle n
42 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
cieux, s’unit avec amour,   Ainsi que la gloire à la joie, Le premier chant des bois1 aux premiers feux du jour. Oui, souri
omme l’abeille aux champs ! Ma joie et mon bonheur, et mon âme et mes chants   Iront où vous irez, jeunesse ! Je lis aussi d
cti membra poetæ. Nous ne donnerons qu’une idée bien affaiblie de ses chants . 3. Allusion à Notre-Dame de Paris. 1. Lamarti
43 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
de défaites De l’ennemi j’écoutais le canon7. Ici, ma voix, mêlée aux chants des fêtes, De la patrie a bégayé le nom8. Ame rê
Ont en sursaut réveillé tous les rois2. « Peuple, à ton tour, que ces chants te réveillent ; Il en est temps ! » dit-il aussi
44 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
ie, montrer qu’elle est vraie, et enfin qu’elle est aimable. Tous les chants répondent à ce dessein général, et sont amenés l’
de l’existence de Dieu. C’est ce que l’auteur a fait dans le premier chant , où tout ce que la physique peut fournir à la poé
lement la distinction des deux substances (c’est la matière du second chant ), leur union pendant la vie, et leur séparation à
ur ce sujet, conduisent à la nécessité d’une révélation. Le troisième chant poursuit la proposition avancée à la fin du précé
et avouée par Mahomet lui - même son plus grand ennemi. Le quatrième chant est parfaitement lié au troisième par l’expositio
autre contre la sévérité de la morale. Il fait voir dans le cinquième chant jusqu’où va l’ignorance de l’homme, et les diffic
révélation. A l’égard de la morale (elle est traitée dans le sixième chant ), ce qui m’a le plus frappé, est le parallèle éga
ce une suite raisonnée de préceptes. C’est ce que fait Rosset dans le chant de son poëme, où il traite des arbres. A propos d
s les objets renfermés dans un plan général, y sont divisés en quatre chants , dont chacun a un plan particulier. Le mérite de
èces, dont les intermèdes sont remplis par des pantomimes, ou par des chants et des danses. Telle est le Malade Imaginaire de
encemens, confondues ensemble. Elles n’étoient l’une et l’autre qu’un chant de plusieurs personnes qui formoient un chœur. Th
s à ariettes. Les pièces à ariettes sont celles qui sont mêlées de chants  ; car une ariette ou air, n’est autre chose qu’un
nt mêlées de chants ; car une ariette ou air, n’est autre chose qu’un chant mis sur des paroles, qui expriment un sentiment o
pourquoi l’acteur disparoît presque toujours, après avoir chanté. Un chant ne peut plaire, s’il est monotone. C’est au poëte
hantante ? Le discours mesuré n’est pas plus naturel à l’homme que le chant . Il est même vraisemblable que celui-ci a précédé
de ses organes, et conformes au sentiment qu’il éprouvoit : voilà le chant sans paroles. On a ensuite cherché à y adapter de
mêlent à cette fête ; et le spectacle est fermé par des danses et des chants . J’ai dit que l’action de la tragédie-lyrique est
s leur force, dans leur variété, dans leur désordre, est rendu par un chant qui porte le nom d’Air ou Ae. Ce chant ne peut do
eur désordre, est rendu par un chant qui porte le nom d’Air ou Ae. Ce chant ne peut donc être placé, comme je l’ai dit ailleu
xcès également nuisibles dans la tragédie-lyrique. Le premier rend le chant trainant et monotone. Il ne faut donc pas que le
exprime : c’est au musicien à faire le reste. Le second excès rend le chant trop changeant, et, si l’on peut parler ainsi, br
rend le chant trop changeant, et, si l’on peut parler ainsi, brisé ; chant qui ne peut avoir lieu que dans le choc et le tum
s celle-ci, c’est le fond de l’action qui amène des divertissemens de chant et de danse ; au lieu que dans le ballet, ce sont
touchante du bonheur des justes dans les Champs Elysées ! Le septième chant de la Henriade, le plus beau sans doute de ce poë
rtelles, souffle dans mon âme une ardeur divine ; échauffe, élève mes chants  ; et pardonne, si, prêtant des ornemens à la véri
uisse du siècle de Louis XIV, et la plus grande partie de ce septième chant . Le Vert Vert de Gresset est un badinage charmant
45 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
n. 5º. L’épithalame et la chanson. Je ne parle point de la balade, du chant royal, du lai, du virelai, et autres petites pièc
l’Épithalame. L’Épithalame, mot qui vient du grec, et qui signifie chant nuptial, est un petit poème fait à l’occasion d’u
aise au bruit de nos concerts ! Que l’Europe moins alarmée Répète nos chants et nos vers ! Les cents voix de la Renommée182 L
46 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
c’est à la religion chrétienne que nous le devons : la proscrire des chants du poète, c’est renier notre origine et nos croya
éroule sans interruption jusqu’au dénouement. L’épopée est divisée en chants , dont le nombre est abandonné à la volonté de l’a
47 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
nze protège ou menace327. A mesure que notre chaloupe s’éloignait, le chant des bateliers et le bruit confus de la ville s’ét
nne, notre Ossian, ne place à côté de la tombe que les regrets et les chants funèbres. Ici, vous voulez oublier et jouir ; je
ants, pour respirer les sons belliqueux376. Les Romains commencent le chant de Probus : « Quand nous aurons vaincu mille guer
vant d’expirer une vue de l’Olympe384, et c’est pourquoi leur dernier chant est si mélodieux : mes recherches furent inutiles
de la forêt, les chauves-souris accrochées aux feuilles élèvent leurs chants monotones : on croit ouïr des glas continus ou le
er agenouillée devant Dieu, les chœurs d’Esther et d’Athalie. Dans le chant célèbre de Pergolèse, Stabat Mater dolorosa, on p
les Saxons se divertissaient avec grand bruit et chantaient de vieux chants nationaux, en vidant, autour de leurs feux, des c
llefer, poussa son cheval en avant du front de bataille et entonna le chant , fameux dans toute la Gaule, de Charlemagne et de
nir, j’entends se grossir et se former les nations du Nord avec leurs chants de guerre ou de festin, leur mythologie, leurs lé
incomparable a été versée, qui avait reçu, dès le berceau, le don du chant , de l’harmonie, de la mesure, de la perfection539
ier comparait ces vers, apparus pour la première fois vers 1820, à un chant qu’entendrait tout à coup un promeneur solitaire,
ondrait à ses secrets sentiments. L’image est aussi juste qu’aimable. Chant est le mot qui convient à ces choses à la fois si
talent non moins nouveau dans l’histoire de notre poésie. Si tout est chant dans le premier, dans celui-ci tout est forme et
 ; Si je pouvais du ciel franchir les vastes routes Ou percer par mes chants les infernales voûtes De l’empire des morts ; Je
rendre pour eux ! » C’est ainsi qu’au-delà de la583 fatale barque Mes chants adouciraient de l’orgueilleuse Parque L’impitoyab
tout le poids de la pensée. Notre Iliade n’a pas dépassé ses premiers chants , et c’est au moyen âge qu’ils ont jailli de la do
beaucoup de facilité et de grâce636. Ver-Vert637. (Extraits). Chants I et II (fragments). Puisqu’à vos yeux vous
es longues erreurs, On aurait pu faire une autre Odyssée Et par vingt chants endormir les lecteurs ; On aurait pu des fables s
et sa muse, formée par la nature pour des sentiments plus doux et des chants plus légers, a parfois, grâce à cette lutte avec
and crime ; Et, ce grand crime enfin se montrant à leurs yeux, Par un chant sacrilège ils rendaient grace aux dieux. Étonné,
ux horizons que l’oeil puisse découvrir, Delille composa les premiers chants de l’Imagination, le chef-d’œuvre peut-être de la
profonde, Son cœur croit assister au premier jour du monde. Ibid., chant IV. André Chénier.(1762-1794.) André Chéni
ieu de ces festins brillants d’or et d’agate, Où ses hôtes, parmi les chants harmonieux, Savouraient jusqu’au jour les vins dé
s la confuse succession de ses pensées, le poète l’exprimait dans des chants tout pénétrés de religion, de mélancolie et d’har
maintenant, régnant dans les ténèbres, Ton génie invincible éclate en chants funèbres ; Il triomphe, et ta voix, sur un mode i
ît dans tes yeux Un rayon éclipsé de la splendeur des cieux ! Roi des chants immortels ; reconnais-toi toi-même ! Laisse aux f
flambeaux jetaient une dernière flamme : Le prêtre murmurait ces doux chants de la mort, Pareils aux chants plaintifs que murm
flamme : Le prêtre murmurait ces doux chants de la mort, Pareils aux chants plaintifs que murmure une femme A l’enfant qui s’
pendue et tremble à chaque haleine Sur la nuit du tombeau ; Quand des chants , des sanglots, la confuse harmonie N’éveille déjà
aite en répétant tour à tour les refrains moqueurs de Béranger et les chants émus de C. Delavigne. Les Messéniennes qui parure
pas ; Ils volent, mais on n’entend pas Battre leurs ailes. Derniers Chants . Alfred de Vigny.(1797-1863.) D’une famill
est sans bruit, De cette voix d’airain fait retentir la nuit ; A ses chants cadencés autour de lui se mêle L’harmonieux grelo
Et la cascade unit, dans une chute immense, Son éternelle plainte au chant de la romance. Ames des Chevaliers, revenez-vous
t Ballades, les Orientales (1828), les Feuilles d’Automne (1834), les Chants du Crépuscule (1835), les Voix intérieures (1837)
ter à la puissance et à l’éclat d’un aussi prodigieux talent800. Un chant de fête de Néron801. Amis ! l’ennui nous tue,
à qui se plaît au cri de ses victimes !…… Il faut l’étouffer dans des chants . Je punis cette Rome et je me venge d’elle ! Ne p
jaune, » disait de Vigny en parlant des Ïambes. Après les Satires et Chants , qui n’étaient plus que des échos, le poète publi
, il s’est plaint que la Bretagne commençât à oublier les usages, les chants et la langue des ancêtres : Donc, à notre retour
st l’œuvre de Brizeux qui a le plus de fermeté et de souffle. Dans le chant des Lutteurs, des Conscrits, dans les scènes trag
serre, Elle était sur la mer, elle était sur la terre. Les Bretons, chant neuvième. La fleur de la tombe. Un soir je
lanche Oloossone à la blanche Camire837. Dis-moi, quel songe d’or nos chants vont-ils bercer ? D’où vont venir les pleurs que
it, cette impure furie, Séduisant de ses cris, qu’on prenait pour des chants , Un cortège boiteux de faunes trébuchants. Alors
e : « Oui, petit Français, tu les as vaincus. » Paul Déroulède 868, Chants du Soldat. Le passant (François Coppée).(Frag
morceau. Dans son enthousiasme, il marchait à grands pas, répétant le chant de guerre des barbares : « Pharamond ! Pharamond 
e Moribus Germanorum, chap.III. 379. Le bardit, selon Tacite, est un chant propre à enflammer les courages, en faisant brill
pports avec les institutions sociales. 439. Boileau, Art poétique, chant Ier : Enfin Malherbe vint, et, le premier en Fra
Nisard contredit presque Boi­leau, qui a dit de Perse (Art poétique, chant II) : Perse, en ses vers obscurs, mais serrés et
ièces. 572. Voyez Virgile, représentant, d’après l’Odyssée d’Homère, chant . IV, les métamorphoses de Protée, Géorgiques, IV,
ceaux les plus remarquables de la Henriade : c’est le commencement du chant VII, Dans le centre éclatant de ces orbes immens
Discours de Voltaire sur l’Homme, et Delille, poème de l’Imagination, chant . V. 626. L’auteur désigne la décomposition de l
outes, qui se croisent de toutes parts, retrouve son chemin grâce aux chants des chrétiens qu’il entend tout à coup : « Une ha
es. Voir Cicéron, In Verrem, I, chapitre xxvi. — Cf. Homère, Odyssée, chant . IV, où Hélène assiste au repas. 707. C’est-à-di
Jupiter hospitalier. 708. C’est la place des esclaves. Cf. Odyssée, chant VII, v. 153, et chant XI, v. 190. 709. C’est la
708. C’est la place des esclaves. Cf. Odyssée, chant VII, v. 153, et chant XI, v. 190. 709. C’est la table appelée ξενίν τρ
XI, v. 190. 709. C’est la table appelée ξενίν τράπεζα par Homère au chant XIV de l’Odyssée, vers 158. 710. Et non dans l’a
ous les douleurs d’un humiliant esclavage. Lamartine, dans le Dernier Chant du Pèlerinage d’Harold, a retracé avec éclat plus
e l’échafaud soudain s’est élancé. Mais il n’était plus temps….les     chants avaient cessé. 776. C. Delavigne s’est peut-ê
épart de Chrysès, le prêtre d’Apollon, outragé par Agamemnon (Iliade, chant . I, v. 34) : Βη δ’ ακέων παρα θινα πολυφλοίσϐοιο
unes hommes et de jeunes femmes, au retour de la chasse, écoutent les chants d’un troubadour. Des rois, des évêques, des guerr
te était prochaine. 821. Marie, à qui le poète a dédié ses premiers chants , et de laquelle il dit, dans la première pièce qu
autre ton, la sombre légende de la Charrette de la Mort (Les Bretons, chant XVe). Je l’entends ! je l’entends ! priez Dieu !
e principe de la loi morale. 833. Ville de Thessalie. Voir l’Iliade, chant II, v. 697. 834. En Laconie. C’est l’épithète d
v. 697. 834. En Laconie. C’est l’épithète donnée par Homère, Iliade chant II, v. 582. … Πολυτρήρωνά τε Μέσσην ; « Messa, fe
essalie, est couvert de plus. 836. Fleuve de Thessalie. Voir Iliade, chant II, v. 751. 837. Oloossone, ville de la Thessal
composé d’argile très blanche ; ce qui a fait dire à Homère, Iliade, chant II, v. 739 : … Πόλιν τ’ Ολοοσσόνα λευκήν ; « La b
48 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
sesse : Le style le moins noble a pourtant sa noblesse Art poétique, chant  I.   Il dit sans s’avilir  les plus petites chose
x, de ces psaumes de pénitence, de cet orgue qui accompagne les beaux chants grégoriens, de ce de profundis de la mort, de ces
mes et d’ombres vagues et vacillantes. Le roi Jacques, s’unissant aux chants solennels, récitait à pleine voix ce verset : « R
de ses membres ; les gémissements de sa famille vinrent se mêler aux chants de deuil, et l’on entendait les pleurs d’une femm
n, et les ouvrages burlesques qu’il a composés sont les huit premiers chants de l’Énéide et le Télémaque de Fénelon. « L’Énéi
49 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606
tent cachés donnent à peine quelques signes de vie en commençant leur chant qu’ils n’achèvent pas. Les fleurs sont ternies et
ent le sable et les coquillages, que naît ce timbre extraordinaire du chant de la mer. Mais pourquoi décomposer cette musique
50 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
entures de Tancrède avec Herminie et Clorinde ; et, dans les derniers chants du Paradis perdu, le tableau présenté à Adam de l
eprise, doit être divisé en plusieurs parties qu’on appelle livres ou chants . Les épopées d’Homère sont divisées en vingt-quat
livres ou chants. Les épopées d’Homère sont divisées en vingt-quatre chants , celles de Virgile et de Milton en douze, celle d
tenir. La mesure la plus ordinaire est de ne pas excéder, dans chaque chant , l’espace d’une heure de lecture. De plus, chaque
51 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
enne, notre Ossian ne place à côté de la tombe que les regrets et les chants funèbres. Ici, vous voulez oublier et jouir ; je
lants, pour respirer les sons belliqueux51. Les Romains commencent le chant de Probus : « Quand nous aurons vaincu mille guer
avant d’expirer une vue de l’Olympe88, et c’est pourquoi leur dernier chant est si mélodieux : mes recherches furent inutiles
C’est une rare destinée pour un pays, d’avoir inspiré les plus beaux chants des deux plus grands poètes du monde. Tandis que
de la forêt, les chauves-souris accrochées aux feuilles élèvent leurs chants monotones : on croit ouïr des glas continus ou le
e nos savants, il semblait se souvenir des jeux de son enfance et des chants de sa mère. Il fit des progrès rapides dans toute
créon et Sapho, et rendait avec grâce la douceur et la passion de ces chants nationaux pour lui. Au sortir du collège, il entr
er agenouillée devant Dieu, les chœurs d’Esther et d’Athalie, Dans le chant célèbre de Pergolèse, Stabat mater dolorosa, on p
e mariage d’un de leurs chefs. Oh entendait au loin le bruit de leurs chants , et l’on voyait la fumée du feu où cuisaient les
les Saxons se divertissaient avec grand bruit et chantaient de vieux chants nationaux, en vidant, autour de leurs feux, des c
llefer, poussa son cheval en avant du front de bataille et entonna le chant , fameux dans toute la Gaule, de Charlemagne et de
et sa muse formée par la nature pour des sentiments plus doux et des chants plus légers a parfois, grâce à cette lutte avec u
and crime ; Et, ce grand crime enfin se montrant à leurs yeux, Par un chant sacrilège ils rendaient grâce aux dieux. Étonné,
aux horizons que l’œil puisse découvrir, Delille composa les premiers chants de l’Imagination, le chef-d’œuvre peut-être de la
s la confuse succession de ses pensées, le poète l’exprimait dans des chants tout pénétrés de religion, de mélancolie et d’har
ier comparant ces vers, apparus pour la première fois vers 1820, à un chant qu’entendrait tout à coup un promeneur solitaire
maintenant, régnant dans les ténèbres, Ton génie invincible éclate en chants funèbres ; Il triomphe, et ta voix, sur un mode i
t dans tes yeux Un rayon éclipsé de la splendeur des cieux ! Roi des chants immortels, reconnais-toi toi-même ! Laisse aux fi
flambeaux jetaient une dernière flamme : Le prêtre murmurait ces doux chants de la mort, Pareils aux chants plaintifs que murm
flamme : Le prêtre murmurait ces doux chants de la mort, Pareils aux chants plaintifs que murmure une femme À l’enfant qui s’
endue et tremble à chaque haleine Sur la nuit du tombeau ; Quand des chants , des sanglots, la confuse harmonie N’éveille déjà
aite en répétant tour à tour les refrains moqueurs de Béranger et les chants émus de C. Delavigne. Les Messéniennes qui parure
t ballades, les Orientales (1828), les Feuilles d’automne (1831), les Chants du crépuscule (1835), les Voix intérieures (1837)
son nom ; Oui, quand tu m’apparais pour le culte ou le blâme440, Les chants volent pressés sur mes lèvres de flamme, Napoléon
schia de ses fleurs embaumant l’onde heureuse Dont le bruit, comme un chant de sultane amoureuse, Semble une voix qui vole au
lanche Oloossone à la blanche Camire462. Dis-moi, quel songe d’or nos chants vont-ils bercer ? D’où vont venir les pleurs que
morceau. Dans son enthousiasme il marchait à grands pas, répétant le chant de guerre des barbares : « Pharamond ! Pharamond 
ite, de moribus Germanorum, III. 54. Le bardit, selon Tacite, est un chant propre à enflammer les courages en faisant brille
les rivières les plus inconnues. » 91. Il faut lire dans l’Odyssée ( chant IV) la visite de Télémaque à Ménélas dans son pal
le fils d’Ulysse, le renvoie chargé de riches présents. Cf. Odyssée, chant XV. 92. C’est à Ulysse même que Cicéron prête ce
routes qui se croisent de toutes parts, retrouve son chemin grâce aux chants des chrétiens qu’il entend tout à coup : « Une ha
s, aux fontaines et aux frais bocages qui sans cesse résonnent de mes chants . » 343. Nous n’avons pas dû placer dans notre
s douleurs d’un humiliant esclavage. M. de Lamartine, dans le Dernier chant du pèlerinage d’Harold, a retracé avec éclat plus
s de l’échafaud soudain s’est élancé. Mais il n’était plus temps… les chants avaient cessé. 419. C. Delavigne s’est peut-ê
52 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « [6] » p. 
NOTE SUR L’EXTRAIT DE LA POLITIQUE. De chants qui jettent l’âme dans un religieux délire.] Les
53 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XII. » p. 103
tragédie, mais quelquefois interposées l’une dans l’autre. — Sur les chants du chœur, voy. aussi Problèmes, XIX, 15 et 48, p.
54 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
né au débit en général, et surtout à celui des sermons, une espèce de chant si fatigant et si monotone. On s’est écarté de la
de se réunir ; et l’on sait que, dans ces occasions, la musique, les chants et la danse formaient leurs principaux amusements
t une origine commune ; les mêmes circonstances les firent naître, le chant les réunit toutes les deux ; et tant qu’elles ne
acile de donner aux mots l’ordre qu’exigeait le rythme poétique ou le chant . L’on pense bien que ce rythme fut d’abord dur et
ou à la chasse. La force des passions, le pouvoir de la musique ou du chant , étaient seuls capables de déterminer un homme à
l’invention de l’écriture, on ne pouvait confier à la mémoire que des chants . La mesure, en se faisant sentir à l’oreille, aid
peuples, que l’attention se fixe d’abord sur les poètes et sur leurs chants . Presque tous les rois des Scythes et des Goths é
hymnes, et c’est en effet celle que durent prendre naturellement des chants qu’inspiraient la religion, la joie, la vengeance
truire ou amuser, quelque sujet qu’il traitât, unissait la mélodie du chant à l’expression de ses pensées. Tel était l’usage
it que pour accompagner la voix, et soutenir ou relever la mélodie du chant . L’on entendait toujours le poète ; et quelques i
ont elle est animée, et le ton poétique qui y règne. La musique ou le chant ajoutent naturellement à la chaleur de la poésie 
os qui avaient remporté des prix dans les jeux publics était pour ses chants un sujet trop stérile, il s’en écarte sans cesse
oisie peut embellir et donner de la vérité à une description. Dans le chant consacré à l’été, en racontant les effets de la c
ébreux chantaient leurs hymnes sacrées. La musique accompagnait leurs chants , et cette musique était exécutée par deux chœurs
ue, de cette poésie destinée à être récitée avec un accompagnement de chant et de musique. Outre un grand nombre d’hymnes et
que dans l’Iliade, et l’aventure d’Herminie et du berger, au septième chant de la Jérusalem, nous tirent d’une manière agréab
ue le mot tragédie nous vient du nom de la victime et de celui de ces chants  : τράγος, hircus, bouc, et ᾠδή, cantus, carmen, h
de l’assemblée ses strophes et ses antistrophes. Pour mettre dans ces chants quelque variété, et en même temps pour que les ch
it placée. Tout ce que débitaient les acteurs se nommait épisode. Les chants du chœur finirent par n’avoir plus aucun rapport
arriver jusqu’au sublime de la poésie ; et comme on l’accompagnait de chants et de musique, c’était celle qui plaisait le plus
blance, à le rendre plus froid et moins intéressant. La musique ou le chant qui accompagnent les paroles du chœur, et se mêle
son origine, la tragédie n’était, chez les Grecs, qu’une hymne ou un chant adressé aux dieux par des chœurs ; aussi n’est-il
ait immédiatement leur place, et venait chanter des hymnes ; mais ces chants ne partageaient pas la pièce en cinq parties comm
s, dans les Perses ; l’inspiration de Cassandre, dans Agamemnon ; les chants des Furies, dans les Euménides, sont très beaux d
es pièces ; ses expositions sont faites avec bien moins d’art, et les chants des chœurs, quoique très beaux de poésie, ont gén
rien d’analogue dans nos représentations modernes. Non seulement les chants du chœur étaient accompagnés par des instruments
on commençait par ce monologue de Satan, qu’on voit dans le quatrième chant de son poème épique ; c’est lorsque cet esprit de
os tableaux que cherchent nos regards. (Delille, l’Homme des champs, chant  IV.) 29. L’auteur qui, de nos jours, a traité l
55 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VIII. » pp. 96-97
Au moment de la réunion des Grecs.] Cet épisode était traité dans les Chants Cypriaques, dont l’analyse par le grammairien Pro
56 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXVI. » pp. 135-136
vieillard doit s’occuper du gouvernement de l’État). En récitant des chants épiques.] Ῥαψωδοῦντα. Comparez la Rhétorique, III
57 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
doit tenir le milieu entre l’uniformité de la prose et cette sorte de chant rhythmé qui marquerait tous les temps et toutes l
qui, se pressant à la messe pontificale, passait là la nuit dans les chants et les prières. Mais cette fois le pape n’avait é
flambeaux brille à travers la nuit ; Le cortège bruyant, qu’égaye un chant rustique, Marche… honneurs innocents, et gloire p
     Où, dans les vallons verdoyants,       Le rossignol anime de ses chants            Le lierre à l’ombre pacifique,        
pectée ; Et sur la pierre, encor de larmes humectée,        Redire ce chant de douleur. Millevoye. Rêves de poésie P
blanche Oloossone à la blanche Camyre. Dis-moi, quel songe d’or nos chants vont-ils bercer ? D’où vont venir les pleurs que
e fait entendre la cadence, Ne crois pas de ta mère entendre les doux chants  ; Car ta mère avec toi veut garder le silence. T
r à son nom ; Oui, quand tu m’apparais pour le culte ou le blâme, Les chants volent pressés sur mes lèvres de flamme, Napoléon
hia, de ses fleurs embaumant l’onde heureuse, Dont le bruit, comme un chant de sultane amoureuse, Semble une voix qui vole au
il m’en souvient, du fond de leurs roseaux, Tes nymphes répétaient le chant plaintif et tendre Qu’aux échos de Passy ma voix
les saisons. Tantôt sur un gazon, tantôt sous un vieux chêne, Au doux chant des oiseaux, au bruit d’une fontaine, Il cherche
au cri perçant fuit et rase les treilles. Malgré les rires fous, les chants à pleine voix, Tout panier s’est déjà vidé plus d
à vous, quand on cueille ce fruit ; C’est le jour du fou rire, et des chants et du bruit ;         Venez ceints de pampre et d
; on le voit toujours en mouvement ; et cela, joint à lu gaîté de son chant , a donné lieu sans doute à la façon de parler pro
eurs jours avant le rossignol ; il finit vers le solstice d’été : son chant a paru assez intéressant pour qu’on l’analysât ;
être les chantres des bois, allons donc dans les bois pour juger leur chant , et surtout pour en jouir. Si l’on met un jeune p
ous la leçon d’un serin, d’un rossignol, etc., il se rendra propre le chant de ses maîtres ; mais on n’a point vu d’oiseaux d
rmonie sont dans le tout. À mesure que notre chaloupe s’éloignait, le chant des bateliers et le bruit confus de la ville s’ét
ie.             Devant des festins copieux,             Au bruit des chants et de la lyre, L’heure semble trop courte aux pré
a cave il enserre       L’argent, et sa joie à la fois.       Plus de chant  ; il perdit la voix Du moment qu’il gagna ce qui
accroupie, N’en bouge nuit et jour, et fait qu’aux environs Jamais le chant des coqs ni le bruit des clairons Ne viennent au
aël va chercher ses pinceaux dans les cieux ; Pergolèse y noter leurs chants mystérieux ; Colomb de l’univers court changer la
15). 11. Imperiasius æquor . (Horace, Odes, I, 14.) 12. Derniers chants . (Didier édit.) 13. Selon Plutarque, ce chœur d’
ion. 31. Études antiques. (Michel Lévy édit.) 32. Homère, Iliade, chant  vi. 33. Admirable réminiscence de Virgile : Una
58 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre X. Genre pastoral. »
le Combat de Pollux et d’Amycus est un morceau épique ; dans Bion, le Chant funèbre d’Adonis appartient à l’élégie : mais la
59 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXIV. » pp. 128-130
incident du bain d’Ulysse, mais tout ce qui s’y rattache dans le XIXe chant de l’ Odyssée. Or, dans sa première entrevue avec
60 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
rival qui venait de remporter le prix de la lutte, de la course ou du chant . Quoique libres dans leurs hameaux solitaires, il
s de Sicile se disputent encore aujourd’hui le prix de la flûte et du chant  ; prix qui est une houlette, une panetière. Quoi
De l’Ode. Nature et division de l’Ode Le mot Ode signifie Chant , Chanson, Hymne, Cantique. Ce poème, dont la form
rre, prête l’oreille ; Que l’univers se taise et m’écoute parler. Mes chants vont seconder les accords de ma lyre ; L’Esprit s
e sa tête, ne trouve aucun goût aux mets les plus exquis, et à qui le chant des oiseaux, la plus douce harmonie ne peuvent ra
61 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
t que le second traitait de la comédie, du dithyrambe, des nomes, des chants , et peut-être de la musique instrumentale. (Vossi
emploient tous les éléments nommés plus haut, savoir : le rythme, le chant et le mètre ; ce sont la poésie dithyrambique, ce
langage rendu agréable » celui qui réunit le rythme, l’harmonie et le chant , et par les mots « que chaque partie subsiste sép
n un appareil scénique, un caractère moral, une fable, un langage, un chant et une pensée. XI. Le point le plus important, c’
est une partie complète en elle-même de la tragédie, placée entre les chants complets du chœur. V. Le dénouement est une parti
est une partie complète en elle-même après laquelle il n’y a plus de chant du chœur. VI. Dans la partie chorique, l’entrée e
est ce qui est dit en premier par le chœur entier ; et la station, le chant du chœur, exécuté sans anapeste et sans trochée.
tragédie les proportions d’une épopée. — Des sujets traités dans les chants du chœur. I. Il y a, dans toute tragédie, le nœ
t, ce que faisait Sosistrate, et en chantant, ce qui caractérisait le chant de Mnasithée d’Opunte. VI. Ensuite, il ne faut pa
s celle d’un étranger, la langue parlée dans le pays où il est. X. Le chant est du domaine de l’art musical et, par suite, c’
, dans ses élégies nomme la poésie « le cri de Calliope » (au lieu de chant ), attendu que les deux mots signifient un son : m
là vient que les poètes introduisent des expressions telles que « le chant sans cordes, le chant sans lyre558 ». Et ils les
es introduisent des expressions telles que « le chant sans cordes, le chant sans lyre558 ». Et ils les obtiennent au moyen de
gie ; comme, par exemple, de dire que (le son de) la trompette est un chant sans lyre. Chapitre VII Sur la convenance d
matique : δρᾶμα πολύμετρον. Deipnosophistes, l. XIII, p. 608, E. 11. Chants religieux et autres. 12. Ni chantée, ni rythmée.
illante ; plus grande place donnée au mètre ïambique, au détriment du chant chorique. — 7e : Sophocle institue un troisième p
musicographes définissent la mélopée : « La faculté de constituer un chant . » (Aristide Quintilien, Sur la Musique, p. 28, é
nchait les parties non vraisemblables ou non fondées en raison. 146. Chant  xiii, où Ulysse, transporté à Ithaque, est exposé
ν. Cp.  παντοφμής (Hymnes orph., xi, 10). 461. Vers appartenant à un chant perdu. (Cp. Pyth., iii, 78 et les scolies). Sur l
s. 668. Το ἐνδόσιμον, c’est l’exécution instrumentale qui précède le chant vocal. (Hésychius.) 669. Cp. Quintilien, Inst. o
quel les faits sont reproduits comme actuels (πραττόμενα), occupe les chants  ix à xii de l’Odyssée. Racontés devant Pénélope,
επραγμένα), ils n’occupent plus que 60 vers. On a proposé de lire 30 ( chant  xxiii, vers 310-340), ou 26 (262-288). L’apologue
62 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IV. » pp. 78-81
que d’Archiloque, n° 39, éd. Liebel (Athénée, XIV, p. 628). — Sur les chants phalliques, voyez, entre autres, Athénée, XIV, p.
63 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Boétie, 1530 1563 » pp. -
halumeau, puis tuyan. On s’en servait pour siffler, et contrefaire le chant des oiseaux, afin de les attirer, d’où le sens de
64 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
oëte. Génie optimiste et épris de l’idéal, il est un de ceux dont les chants impérissables traversent les siècles. Sa muse est
chaque village s’élève ta sainte maison, et le son de l’orgue et les chants des chœurs résonnent pour toute oreille. Le solei
65 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
ux, — quand il entend chanter sur les branches — aux oiseaux les doux chants émouvants. — C’est dans ce temps délicieux, — alo
t le silence n’était troublé que par le bruit des fontaines et par le chant des oiseaux. Le soleil n’en pouvait, avec ses ray
s’exiler en Angleterre, il y publia la Henriade, poème épique en dix chants . Rentré en France en 1729, il donna, entre autres
ut ce qui l’environnait la rêverie et la tristesse. L’attrait que son chant avait pour moi fut tel, que non seulement plusieu
bronze protège ou menace. A mesure que notre chaloupe s’éloignait, le chant des bateliers et les bruits confus de la ville s’
572 cet humble oiseau si pauvrement vêtu, mais si riche de cœur et de chant . Quelle vie précaire, aventurée, au moment où ell
eau national, à peine hors de danger, retrouve toute sa sérénité, son chant , son indomptable joie. Autre merveille : les péri
e des torrents d’harmonie.... C’est un bienfait donné au monde que ce chant de lumière, et vous le retrouverez presque en tou
ue en tout pays qu’éclaire le soleil. (L’Oiseau, deuxième partie : le Chant .) La première leçon de vol Voulez-vous voi
feste de Brunswick1635 fut la Marseillaise de Rouget de Lisle1636. Un chant sortit de toutes les bouches ; on eût pu croire q
ts d’argent1820, forcés à pleine poitrine, perçaient mieux, comme des chants flûtés de tout petits oiseaux. On entendait des c
lèbre école de la Pléiade1955. Il a laissé, outre les quatre premiers chants d’une épopée, la Franciade, consacrée à célébrer
-comique, le Lutrin (1672-1683), et surtout un Art poétique en quatre chants (1674) dans lequel il expose avec méthode les pri
uvrez l’oreille2464 ! Que l’univers se taise, et m’écoute parler. Mes chants vont seconder les accords de ma lyre : L’Esprit s
laissé deux poèmes d’inspiration janséniste2470, la Grâce, en quatre chants , et la Religion, en six, « ouvrage, dit Voltaire,
 ; Il ne fait que l’ouvrir, et m’en remplit le sein. » (La Religion, chant Ier.) Voltaire (1694-1778) Pour la notice,
oux, S’il aime à se venger, barbares, c’est de vous. » (La Henriade, chant vi.) Zaïre2484 Zaïre, Lusignan. Lusi
les yeux Tout prêts à s’humecter de pleurs délicieux. (Les Jardins, chant II.) Soirée d’hiver Le ciel devient-il somb
ux, Et la gaieté revient exacte au rendez-vous. (L’Homme des champs, chant I.) Gilbert (1751-1780) Né en 1751 en Lorr
ures, Qui peuvent de notre âme assoupir les blessures, Et de magiques chants qui tarissent les pleurs. Le Berger. Il n’en est
ois des vers je pliais les accents De sa bouche aimable et naïve. Ces chants , de ma prison témoins harmonieux, Feront à quelqu
re intérêt. Les petits poèmes : la Mort de Socrate (1823), le Dernier Chant de Childe-Harold (1823), les compositions plus va
s riche qui te possède Soit heureux où nous l’étions tant ! (Derniers Chants .) Alfred De Vigny (1797-1863) Alfred-Vict
Et les sons argentins du nébel étranger2659, Puis, de plus près, les chants , leurs paroles pieuses, Et les pas mesurés en des
que, parmi les voix, le père a reconnu La voix la plus aimée2661 à ce chant ingénu : « O vierges d’Israël ! ma couronne s’app
est sans bruit, De cette voix d’airain fait retentir la nuit ; A ses chants cadencés autour de lui se mêle L’harmonieux grelo
Et la cascade unit, dans une chute immense, Son éternelle plainte aux chants de la romance. Ames des chevaliers, revenez-vous
Orientales (1828), et surtout dans les Feuilles d’automne (1831), les Chants du crépuscule (1835), les Voix intérieures (1837)
nt place dans le temple, Et qui mourront comme ils sont morts ! (Les Chants du crépuscule, III.) La fleur et la papillon
, Prends comme moi racine, ou donne-moi des ailes Comme à toi ! (Les Chants du crépuscule, xvii.) Souvenir2692 O souve
ra travailler ; —  Étant maîtresse, on est servante ; — s’éveiller Au chant du coq, couper le seigle ou la fougère, Être bonn
ent tout le jour au sein de la nature, Et s’endorment le soir au doux chant des oiseaux : Ils ont reçu du ciel un regard favo
qu’en avril le rossignol Chante et la dédommage ; Qu’effrayé par ses chants d’amour, L’oiseau du cimetière, Longtemps, longte
s aurions fait tous deux l’école buissonnière Dans les bois pleins de chants , de parfum et d’amour ; J’aurais vidé leurs nids
Du fond de son exil elle cherche ses sœurs2782, Et les pleurs et les chants sont les voix éternelles De ces filles de Dieu qu
invisible réseau ! Des ailes ! Des ailes ! Des ailes ! Comme dans le chant de Ruckert2808, Pour voler là-bas, avec elles, Au
scurs où je vis sans feu. « Mangez et chantez, aimable personne ! Vos chants me feront revoir le ciel bleu, Et me rendront plu
es rêves : Ce long bruit cadencé du flot qui bat ses grèves Semble un chant de berceuse aux chers petits dormants. Un vent to
plaît, c’est chose décidée. Le Vin. Pour qu’ils nous fêtent par leurs chants , Prévenons les oiseaux de tout le voisinage. l’ea
II. Ce psaume, le plus célèbre de tous, et le plus beau peut-être des chants que les douleurs de l’exil aient jamais inspirés,
Cariboux, rennes. 1398. Moqueurs, oiseaux qui imitent aisément le chant des autres oiseaux. 1399. Oiseleurs, prenant le
monde, d’abord la mer retentit, du côté des Hellènes, d’une sorte de chant modulé, comme un hymne, et dont les rochers de l’
er du génie. Il composa à Strasbourg les paroles et la musique de son Chant de l’armée du Rhin, qui, importé à Paris par les
ion de piper les oiseaux, c’est-à-dire de les tromper en imitant leur chant avec des pipeaux. 1907. Grippée, agrippée, sai
ée : Un sonnet sans défaut vaut seul un long poème. (Art poétique, chant ii, 94.) 2338. Voir la note 1 de la page suivan
e de cette singulière manière d’écrire. Ainsi, dans les Trois Règnes ( chant VI), le poète vient de dire, non sans bien des ci
ont vouée. Ici Musset se souvient de la seconde strophe du troisième chant de Childe-Harold : « Les vagues bondissent au-des
ctation de simplicité ; le poète essaie de rappeler la naïveté de ces chants , si nombreux dans nos anciennes provinces, par le
, composent la blanche cire aux nombreux rayons ; partout retentit le chant mélodieux des oiseaux ; on entend les alcyons sur
réparent leur miel, comment le printemps n’inspirerait-il pas de doux chants  ? » 2899. Composée en janvier 1871, pendant la
66 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
re que nous faisaient entrevoir le Serment des fils du Débonnaire, le Chant d’Eulalie et le fragment de Valenciennes. Mais vi
itieuses de son temps. Ce fut l’épopée des haines et des révoltes, le chant funèbre du moyen âge agonisant. Désormais, c’en e
67 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre premier. Du Goût. »
ute sa nudité, les sauvages ont leurs parures, leurs ornements, leurs chants guerriers, leurs hymnes funèbres, leurs harangues
68 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Malherbe. (1555-1628.) » pp. 160-164
e des deux mots françois et lois. — Voyez la citation dans le premier chant de l’Art poétique. 1. On peut voir sur Malherbe
69 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre XI. De l’orthographe. » pp. 53-58
conter. 5° On écrit avec mp, champ, pour signifier terre, et avec nt, chant pour signifier l’action de chanter. 6° On écrit a
70 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »
teint vermeil s’arrondit à nos yeux. (Poème des Jardins, nouv. édit. Chant  ii). Mais le charme principal de la physionomie c
71 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »
s souvenirs historiques se conservent par la tradition orale, par les chants des poètes ou par des monuments simples et grossi
72 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
Delille a peint un vieillard plein de jours, poëme de l’Imagination, chant VI. v. 81. 1. Le même mouvement se retrouve en
73 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VII. Vers, stances, classification des poèmes. »
pour qu’on ait été porté à les diviser en plusieurs parties appelées chants ou livres. 5º. Les poèmes dramatiques, dont la fo
74 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
près de ce triste lieu, j’entends le grillon poursuivre gaiement son chant infatigable, caché dans l’herbe qui couvre la tom
75 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
xcepté. 1. « Je m’en vais à la salle rejoindre papa. J’écrivais, au chant de jeunes poulets qui piquent l’herbe sous ma fen
76 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-8
oésie trouvent leurs modèles dans les Livres saints : l’Ode, dans les chants de Moïse et de Débora ; l’Épithalame, dans le Can
77 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
       Tout brille des feux du printemps. Les plus simples objets, le chant d’une fauvette, Le matin d’un beau jour, la verdu
ayons du soleil ne pouvaient percer. Là, on n’entendait jamais que le chant des oiseaux ou le bruit d’un ruisseau qui se préc
78 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
toujours accompagnée d’instruments, et la poésie dramatique mêlée au chant . Il devait encore apprendre à ses disciples à réc
79 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
je médite près de ce triste lieu, j’entends le grillon poursuivre son chant infatigable, caché sous l’herbe qui couvre mon am
80 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454
lemands passionnés pour l’antique. 2. Allusion au célèbre passage du chant V de l’Iliade, où Diomède blesse à la main Vénus
81 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
le grand chêne, près du Téoulé dont on nettoyait le bassin. Ces jolis chants et le lavage de fontaine1 me donnaient à penser d
82 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IX. De quelques autres figures qui appartiennent plus particulièrement à l’éloquence oratoire. »
e temps que l’église offre ici la victime de propitiation, et que ses chants lugubres demandent au Seigneur qu’il le purifie d
83 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
t la poésie didactique. 4°Poésie lyrique. — La poésie lyrique, née du chant et de la lyre, apparaît à l’origine des peuples,
, Se sourient par la fable et vit de fiction. Boileau, Art poétique, chant iii, v. 260. La grandeur du sujet, la majesté de
genres ont consacré pour toujours le souvenir de cette origine (ôdè, chant , tragos, bouc que l’on immolait à Bacchus ; cômè,
ocutions grossières et triviales. Boileau dit, dans son Art poétique ( chant l, v. 79) : Quoi que vous écriviez, évitez la ba
e-Chapelle Conservait du vieux temps l’oisiveté fidèle.. Le Lutrin, chant II, V. 125. La cage et le panier avaient mêmes
e.) Là, depuis trente hivers, un hibou retiré. Boileau, le Lutrin, chant III, v. 11. Fouler aux pieds l’orgueil et du Ta
84 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »
cœur, et ne se lassent point de répéter, ces beaux vers du quatrième chant  : Chiama gli abitator dell’ombre eterne Il rauco
85 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
grand sens : « Le murmure de l’eau est produit par un travail, et le chant du rossignol est un art. N’avez-vous jamais enten
86 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90
qu’à sa douceur et à sa bonté. 2. Cf. Boileau, Art poétique, fin du chant  IV : Muses, dictez sa gloire à tous vos nourriss
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
adre ailée. 1. Rappelons ces beaux vers de M. de Lamartine sur le chant du cygne : Les poëtes ont dit qu’avant sa derniè
88 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
d, au milieu de la nuit, le silence a tout à coup été troublé par des chants ou par ces instruments qui ressemblent à la voix
89 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
doit tenir le milieu entre l’uniformité de la prose et cette sorte de chant rhythmé qui marquerait tous les temps et toutes l
bords du Simoïs, les Troyennes captives Ensemble rappelaient par des chants douloureux De leur félicité les heures fugitives 
ns Ne retentiront pas sur la rive étrangère. Si tu veux entendre nos chants , Rends-nous, peuple cruel, nos époux et nos pères
ie ! Doux sommets de l’Ida, beau ciel de la patrie, Vous entendez nos chants pour la dernière fois. » Casimir Delavigne (Im
. Et si, dans le chemin, rapsode ingénieux, Tu veux nous accorder des chants dignes des cieux, Nous dirons qu’Apollon, pour ch
lence arrive, Quand des gardes du camp retentit le qui-vive, Quand le chant du clairon pour la dernière fois Éveille les écho
ce, Illustrant son humble naissance, Au rhythme éolien sut marier nos chants . Tu le peux, désormais sois fière De mon renom c
t l’esclave des rois. Sauvez ma lyre, elle est persécutée ; Et si mes chants pouvaient vous attendrir, Mêlez ma cendre aux cen
a première verdure, ni la rose en ses premiers parfums, ni le premier chant du rossignol dans les nuits d’avril ou de mai, no
aux Romains, À venir prodiguer sa voix sur un théâtre, À réciter les chants qu’il veut qu’on idolâtre ; Tandis que des soldat
er agenouillée devant Dieu, les chœurs d’Esther et d’Athalie. Dans le chant de Pergolèse, Stabat Mater dolorosa, on peut dema
ue tu ignores. — Et le Seigneur me dit : Fils de l’homme, commence le chant lugubre sur la multitude d’Égypte ; traîne-la, el
irent l’épouvante dans la terre des vivants. » (Ézéchiel, xxxii.) Des chants pleins de douceur, des hymnes d’une beauté sublim
ne sera jamais imitée ; c’est un rapport de la musique, des vers, des chants , des personnes, si parfait et si complet, qu’on n
ant : cette fidélité de l’histoire sainte donne du respect ; tous les chants convenables aux paroles, qui sont tirées des Psau
l’oreille ; écartez La courtisane immonde et la nocturne orgie Et les chants du buveur à la face rougie. Nous devons un respec
90 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
un beau désordre est un effet de l’art, a dit en effet Boileau, IIe chant de l’Art poétique. 2. C’est la traduction de
91 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
un rossignol était précisément au-dessus de moi ; je m’endormis à son chant . Mon sommeil fut doux, mon réveil le fut davantag
92 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
oureux murmure, d’une voix basse, plaintive et lugubre, formaient son chant funèbre. On entendait ce chant lorsque, au lever
e, plaintive et lugubre, formaient son chant funèbre. On entendait ce chant lorsque, au lever de l’aurore, les vents et les f
e, on rappellera avec sentiment cette expression touchante : C’est le chant du cygne ! Même ouvrage : oiseaux aquatiques.
Il s’en aille admirer le savoir de Pradon680 ! L’Art poétique681. Chant I (fragment). Préceptes aux auteurs682.     V
mains746, « À venir prodiguer sa voix sur un théâtre, « À réciter des chants qu’il veut qu’on idolâtre ; « Tandis que des sold
 ; Si je pouvais du ciel franchir les vastes routes Ou percer par mes chants les infernales voûtes             De l’empire des
endre pour eux ! » C’est ainsi qu’au-delà de la769 fatale barque Mes chants adouciraient de l’orgueilleuse Parque            
ers je pliais les accents         De sa bouche aimable et naïve. Ces chants , de ma prison témoins harmonieux, Feront à quelqu
uable. 350. Boileau a dit dans son Art poétique, au commencement du chant III : Il n’est point de serpent ni de monstre od
Hélas ! ainsi du cygne, aux rives du Méandre, À l’heure de sa mort le chant se fait entendre ; Et le flambeau mourant, comme
ble des deux mots françois et lois. Voyez la citation dans le premier chant de l’Art poétique. 431. On peut voir sur Malherb
ottaient sur ses traits pâlissants ; Et les vierges du ciel, avec des chants de fête, Aux palmes du martyre unissaient sur sa
uples, surpris et charmés de ta gloire, Mêlent un peu d’envie à leurs chants de victoire. Ils voudraient avoir va comme eux, a
s’allume. Delille a dit avec moins de bonheur, dans les Trois Règnes, chant  I, le nitre irascible, dépassant ainsi le point j
ncement. » Pensées, t. II ; p. 115. 698. On doit regarder le premier chant de l’Art poétique, à l’exception du début, dont l
l renferma et la manière dont ils sont rendus. Dans le IIe et le IIIe  chant , on parcourt sans effort, et au moyen de transiti
à réparer cet oubli dans son poème de l’Imagination, chap. V.) Le IVe  chant de l’Art poétique n’est pas tout à fait à la haut
93 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
que cette belle allégorie des Prières personnifiées, dans le neuvième chant de l’Iliade ? et combien cette magnifique idée s’
ient leurs rayons et choisissaient leurs feux ; Les oiseaux par leurs chants , l’onde par son murmure, À fêter ce beau jour inv
94 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
incliné du gazon, le bruit du ruisseau qui fuit sous le feuillage, le chant du rossignol, etc., tout délasse et récrée. Plus
95 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
ence est un don fort commun que la nature accorde aux hommes comme le chant aux oiseaux, l’adresse aux singes et la vivacité
96 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
sang. Sa façon de dire les terminaisons en i faisait croire à quelque chant d’oiseau ; le ch prononcé par elle était comme un
97 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
Nantais. 2. Nous dirions : Qui était du plus bel effet. 3. Voir le chant XIII de la Jérusalem délivrée. 1. Lieu d’enchant
98 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
oresque. Il ne faudra nommer aucune espèce d’oiseaux. N° 106. — Le chant du rossignol Le rossignol dédaigne de perdre s
Cette armée n’a qu’un corps et qu’une âme — … Les échos répètent les chants de victoire — … Dénouement. La victoire ! Car la
quille, il recueille une larme et l’offre à Dieu — … Dénouement. Les chants célestes éclatent dans les nues ? L’ange reprend
ez à raconter. Au dessert Rodolphe témoignera le désir d’entendre les chants d’un troubadour. Il s’en présenté un qui raconte
dénouement, Rodolphe qui n’aura point été appelé par son nom dans le chant du troubadour, se détournera pour cacher une larm
’on boit à la gloire de Lacédémone. On veut terminer le repas par des chants , on fait venir un poète. Il prélude sur sa lyre,
tristesse produite par l’isolement. 61. Plaisirs de l’enfance, jeux, chants , historiettes. 62. Récapitulation de la composit
99 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
paganisme, les dieux de l’Olympe ; c’est dire qu’elle débute par des chants religieux, par des hymnes. L’hymne, au temps d’Ho
ie poétique. L’harmonie poétique répond exactement à la mélodie du chant . Elle consiste dans une succession naturelle et s
Roule, plein de graviers, sur un terrain fangeux. Ailleurs (Lutrin, chant  ii), peignant la paresse et l’indolence : Seulem
ranquille et lent Promenaient dans Paris le monarque indolent. Et au chant  iii du même Lutrin, parlant de coups de maillet q
       Tout brille des feux du printemps. Les plus simples objets, le chant d’une fauvette, Le matin d’un beau jour, la verdu
es qui en sont l’ordinaire accompagnement.Tel est cet endroit du ive   chant de l’Énéide : Nox erat et placidum carpebant fes
100 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
il enserre           L’argent et sa joie à la fois.           Plus de chant  : il perdit la voix Du moment qu’il gagna ce qui
âme ; une même ardeur, une même joie court dans les rangs ; les mêmes chants apprennent aux échos de ces monts la présence, la
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