’herbe ; Qu’il glane2 un peu de ce bon grain. Puissions-nous, dans un
champ
prospère, Voir tous les fils du même père Unis au
……………… Que tout homme jaloux d’une sœur, d’une femme, Ayant à lui son
champ
et sa fierté dans l’âme ; Que tout chef d’une rac
s. Des cris ont salué l’espoir du gai repas. Vers l’ombre, au bout du
champ
, chacun marche à grands pas. On s’assied. Les gra
role ; Et4 par elle, aujourd’hui, du maître à l’ouvrier, Tous, en ces
champs
heureux, savent lire et prier. Elle excitait d’u
ent à la campagne, il n’en est pas qui soient beaux comme la vue d’un
champ
de blé tout agité, bouillonnant, ondulant sous ce
— Premier jour des moissons. Rien n’est joli à la campagne comme ces
champs
de blé mûr, d’un or admirable. Pour peu que le ve
coulant l’un sur l’autre, font de loin l’effet des vagues ; le grand
champ
du nord est une mer jaune. A tout moment tu verra
es. Un petit nombre de fermes délabrées se montrent sur la nudité des
champs
; les fenêtres et les portes en sont fermées ; il
osé succéder aux maîtres du monde dans leur terre natale, et que les
champs
sont tels que les a laissés le soc de Cincinnatus
me. Des clairières5 se panachent d’élégantes et hautes fougères ; des
champs
de genêts et d’ajoncs6 resplendissent de fleurs q
du commerçant et du sauvage, les landes nues, les plateaux pelés, les
champs
rougeâtres de sarrazin, qui séparent ces vallons
lles nuits en Europe ne peuvent en donner une idée. En vain, dans nos
champs
cultivés, l’imagination cherche à s’étendre ; ell
re. Il abuse des synonymes et des circonlocutions. 4. Les hôtes des
champs
; c’est presque une énigme à deviner. Pourquoi ne
outen à barbe blanche. « Mon père, lui dit l’officier, montrez-moi un
champ
où je puisse faire fourrager mes cavaliers. — Tou
eux le vallon. Après un quart d’heure de marche, ils trouvent un beau
champ
d’orge : « Voilà ce qu’il nous faut, dit le capit
à marcher, et ils arrivent, à un quart de lieue plus loin, à un autre
champ
d’orge. La troupe aussitôt met pied à terre, fauc
père, vous nous avez fait aller trop loin sans nécessité ; le premier
champ
valait mieux que celui-ci. — Cela est vrai, monsi
és par la famine, Noémi, son époux, deux fils de leur amour, Dans les
champs
de Moab vont fixer leur séjour. Bientôt de Noémi
té de survivre à sa perte ! Noémi cède, et toutes deux retournent aux
champs
paternels. C’était le temps de la moisson : hord
tout est oublié : Le jour à peine luit, Qu’au
champ
du vieux Booz le hasard la conduit. …………………………………
a dédaigné. Ses grâces, sa douceur charment bientôt et le maître du
champ
et les moissonneurs : l’heure du repas arrive, il
ourrir sa mère. Booz engage l’aimable Ruth à revenir glaner dans son
champ
, tant que durera la moisson. Elle revient le mati
sif : D’une épine noueuse aidant son pied tardif, Il va, des bords du
champ
, voir avancer l’ouvrage. Sa voix, des bras lassés
serres rapides L’aigle, pressant ses flancs timides, L’arrachait aux
champs
paternels ; Et, sourd à la voix qui l’implore, Il
e8. Mon œil cherchait quelqu’un qu’il pût interroger ; Mais dans les
champs
déserts, ni troupeau, ni berger. Le mulet broutai
res. 1. Encore un symptôme de deuil. Les travaux sont suspendus, les
champs
déserts. 2. Il est un trait par lequel Jocelyn,
permis d’avoir une vigne, un jardin, un verger, quelquefois un petit
champ
, et de les cultiver de ses propres mains, d’y nou
sentiers élevés de la montagne, respirer l’air suave et religieux des
champs
et le repos acheté du jour, tantôt s’arrêter pour
es, prenait un doux plaisir aux fêtes que lui faisaient les bêtes des
champs
. Un jour qu’il était monté au mont Alvernia pour
l’homme l’amour de la paix et des douces joies que procure la vie des
champs
, afin de le détourner des agitations et de la cor
e la pastorale est de retracer à l’imagination le repos de la vie des
champs
avec tous ses agréments. Ce repos renferme une vi
du chant. Le ciel sous lequel il vit n’est pas toujours serein ; ses
champs
ne sont pas à l’abri des vents pernicieux, de la
comme l’idylle, est une représentation simple et naïve de la vie des
champs
dans ce qu’elle a de plus gracieux, diffère aujou
courage Vous le fera trouver ; vous en viendrez à bout. Remuez, votre
champs
dès qu’on aura fait l’août2 ; Creusez, fouillez,
main ne passe et repasse. » Le père mort, les fils vous retournent le
champs
. De çà de là, partout, si bien qu’au bout de l’an
glace ; Et bossus de naître en la place, Et monts de déloger des
champs
. Tout ne put tenir sur les gens : Si bien que
fondu, Sèche du mieux qu’il peut son corps chargé de pluie ; Dans un
champ
à l’écart voit du blé répandu, Voit un pigeon aup
venir troubler une innocente vie ? Nous cultivions en paix d’heureux
champs
, et nos mains Etaient propres aux arts, ainsi qu’
ns, amassés sans labeur, Par libéralité de quelque donateur. Voir mes
champs
non ingrats, fertiles chaque année ; Avoir toujou
uimus arva. (Bucoliques, églogue 1, 3.) « Nous, nous abandonnons nos
champs
paternels et nos douces campagnes. 5. Converso
arente dans Virgile. Homère nous montre le vieux Laerte cultivant ses
champs
pour adoucir ses regrets. 7. Enfants du voisin
lle et Racine ? D’abord nous trouvions dans leurs poésies diverses un
champ
d’emprunts intéressants, plus resserré chez le se
aultant, que sur tous en es digne50. (Épîtres, I, 14). III. Du
champ
d’Attigny a madame d’Alençon51 (1521). En campagn
isoye En aise grand, tant plus me deduysoye68 ; Car mes ennuyz sur le
champ
me laisserent, Et mes plaisirs d’augmenter ne ces
les annexes ; Qui se soustient les bras d’un baston appuyez Parmy les
champs
ou jeune alloit à quatre piez ; Et qui, loin de l
le mugissement d’un orage marin. Heureux doncques, heureux qui de son
champ
ne bouge, Qui ne voit le Sent vestu de robe rouge
sois la bien venuë… Donc que l’on voye à ton heureux retour Rire les
champs
, verdoyer les campagnes, Le ciel sans nuë, et le
and fait voyage. Alors le laboureur au labeur prend plaisir Quand son
champ
non ingrat repond à son desir ; L’ennemy fourageu
S’atiedist, faisant place au printemps gracieux, Lorsque tout rit aux
champs
, et que les prez joyeux Peignent de belles fleurs
viste de la main, Desbande tous ses nerfs, à soi mesmes eschappe, Le
champ
plat bat, abat ; destrappe, grappe385, attrape Le
ilà toute sa vie, sa joie et son rêve. Faire de ses fils des amis des
champs
fut son dernier but. L’un d’eux, Des Yveteaux, n’
est sobre et joyeux, sans prendre nourriture Que des biens qu’en ses
champs
apporte la nature428…… Ores429 seulet il va d
ein blanchissant ta race se debat, Là le fruict de ton flanc faict le
champ
du combat458. » (Les Tragiques, livre Ier).
Du labour à la guerre, et brusler les charettes ? On ne voit par les
champs
qu’enseignes et cornettes478 ; En la ville on ne
la ville on n’oit plus que vaches et taureaus, On n’oit plus par les
champs
que tambours et trompettes. De la ville s’en von
nt trafiques479 et marchants, En la ville s’en vient le bon-homme des
champs
, Emportant à son col sa charrue inutile. Que le
! Delbenc, en nostre temps eussions nous pensé voir La ville dans les
champs
et les champs dans la ville480 ! Contre les E
nostre temps eussions nous pensé voir La ville dans les champs et les
champs
dans la ville480 ! Contre les Espagnols481. S
eints491 vous disent en leurs chants : Retirés vous, ne touchés à ces
champs
; A Mars n’est point ceste terre sacree, Ains à P
passer sa vie, Entre les siens, franc de haine et d’envie, Parmy les
champs
, les forests et les bois, Loin du tumulte et du b
beau ; Reste de ces moissons que Ronsard et Desportes Ont remporté du
champ
sur leurs espaules fortes ; Qu’ils ont comme leur
rac, a chanté la vie rustique du gentilhomme campagnard et a aimé les
champs
ailleurs que dans les vers d’Horace qu’il traduis
issons espineux et tranchans ; Le cerf, en traversant l’ouverture des
champs
, Fait voler la poussierre aux voyes de sa fuite.
rnir à ceci686 ? II. À la campagne O demi-Dieu qui vit en son
champ
retiré, Où l’on dit librement tout ce qui vient à
echirent les cueurs des pauvres courtisans !… Quel plaisir est-ce aux
champs
, où semble que le jour Soit plus clair, et plus b
las ! je vieilliray sans aucune esperance, Comme fait une fleur en un
champ
deserté, Qui reste à la mercy des rigueurs de l’e
plaine ; Tous les ans ses acquests augmentent son domaine ; Dans les
champs
d’alentour on ne voit aujourd’huy Que chèvres et
a fortune joinct En quittant mon pays ne me quittera point, Et si les
champs
où Marne à la Seine se croise Me seront plus heur
ette campagne… Mais dites-nous, je vous supplie, La Mort, qui dans le
champ
de Mars, Parmy les cris et les allarmes, Les feux
il manque au sujet jamais il ne hésite. GENEST. Dieu m’apprend sur le
champ
ce que je vous récite Et vous m’entendez mal si d
tre cour : Qui me rapportera l’anneau que je lui donne Recevra sur le
champ
ma main et ma couronne. II Les trois com
(Fables, I, 16.) Le rat et l’huître843 Un rat, hôte d’un
champ
, rat de peu de cervelle, Des lares paternels un j
cervelle, Des lares paternels un jour se trouva soûl. Il laisse là le
champ
, le grain et la javelle, Va courir le pays, aband
un certain magister le rat tenoit ces choses, Et les disoit à travers
champs
, N’étant pas de ces rats qui, les livres rongeans
rets de Paris, qu’ils hantaient ensemble en nombreuses compagnie, aux
champs
de bataille de terre et de mer, où son ami devint
de mer, où son ami devint un des héros des guerres de Richelieu ; des
champs
de bataille, à la cour de la reine de Pologne, Ma
, où son désir le mène, Loin des lieux fréquentés ; Il marche par les
champs
, par les vertes prairies, Et de si doux pensers n
raditions nationales et religieuses, qui, par son caractère, ouvre le
champ
à l’imagination du poète et des lecteurs, qui, pa
ombe, où lentement j’arrive Nul ne viendra verser des pleurs. Salut,
champs
que j’aimois, et vous, douce verdure, Et vous, ri
uteuil à l’Académie. Il donna ensuite les Jardins (1782), l’Homme des
Champs
(1800), Malheur et Pitié (1803), l’Imagination (1
ces plaines fécondes Que la terre étonnée a vus sortir des ondes, Ces
champs
pleins de troupeaux, ces près enfans de l’art Le
ie siècle avait, avec Rousseau, Buffon, Montesquieu, etc., élargi le
champ
de la nature et les voies de la science. Il voula
e dernière édition. La Muse de Chénier I Ma muse fuit les
champs
abreuvés de carnage, Et ses pieds innocents ne se
il ouvrait du Styx la rive criminelle, Et puis les demi-dieux et les
champs
d’asphodèle1230, Et la foule des morts ; vieillar
ne gazon, Epaissir le tissu de leur blanche toison. Dans les fertiles
champs
voisins de la Touraine, Dans ceux où l’Océan boit
emplit les bois et les campagnes Du cri perçant de ses douleurs : Les
champs
de l’air en retentirent ; Et, dans les antres qui
, Et, rejetant la porte à son double battant, Ouvrir à leur colère un
champ
libre en sortant. Ses neveux, qu’à sa suite attac
lexandre, créé un poète pour les chanter, L’épopée s’écrivait sur les
champs
de bataille, comme la tragédie courait les rues d
(1772-1842), de la Guadeloupe, neveu de Léonard, chante la Maison des
Champs
; il est l’ami de Ducis et le successeur de Delil
me un honneur, et elle l’a gardé dans l’histoire. Déjà maîtresse d’un
champ
immense dans le domaine de la poésie, il lui rest
entravée par la tyrannie des règles absolues. Le poète s’est fait un
champ
plus vaste dans l’ample sein de la nature, que Ve
bords du ruisseau pur et mélancolique ! Vous, amis des humains et des
champs
et des vers, Par un doux souvenir peuplez ces lie
ages, Pour école la mer, pour maîtres les orages : Hydra n’a point de
champs
, mais elle a des vaisseaux ; Ses laboureurs sont
et libre en mes penchants, Oh ! combien il me plaît de m’éveiller aux
champs
! Comme pour le plaisir les yeux s’ouvrent sans p
nos vers. J’éprouve de la joie à devancer l’aurore, À marcher par les
champs
où nul ne passe encore. Dans son buisson l’oiseau
, et sous le coin tranchant Pour ouvrir le sillon le guide au bout du
champ
. Ô travail, sainte loi du monde, Ton mystère va
où les côteaux croisent leurs molles chaînes1364, Partout où sont des
champs
, des moissons, des cités, Partout où pend un frui
rande main, Puis vers le haut du mont il reprend son chemin. Or, des
champs
de Moab couvrant la vaste enceinte, Pressés au la
réduit ; Je les ai vus penchés sur la bille d’ivoire, Ayant à travers
champs
couru toute la nuit, Fuyards désespérés de quelqu
ce ailé du vent ; Sur les prés, sur la colline Qui s’incline Vers le
champ
bariolé De pittoresques guirlandes ; Sur les land
es et verts1436. (Ibid. — Charpentier, éditeur.) Promenade aux
champs
L’herbe courbe sa pointe où tremble un diaman
civils et religieux embrassent, dans la suite de leurs « hymnes », un
champ
plus vaste dans une composition plus régulière. M
it les rumeurs de la guerre, La poudre et les tambours battants, Pour
champ
de course, alors, tu lui donnas la terre, Et des
rendait les égaux, Éternisait notre âge et faisait de la vie Un vrai
champ
de blé d’or toujours digne d’envie ? Hélas ! si l
orizon dans des mers de feuillage, Une grêle fumée au-dessus, dans un
champ
Une femme de loin appelant son enfant, Ou bien un
enferme, Ton hameau recouvert d’un bois de châtaignier, Et tes beaux
champs
de seigle ; adieu, jeune fermier ! Lorsqu’au leve
mmes, femmes, enfants, Sortaient de leur village et s’en allaient aux
champs
, En passant chacun d’eux saluait le vicaire. Quel
Ô landes ! ô forêts ! pierres sombres et hautes, Bois qui couvrez nos
champs
, mers qui battez nos côtes, Villages où les morts
tes ou méchants, Jeune homme aux blanches mains, qui crois aimer les [
champs
! Quel noir démon t’invite à ces pensers1479 moro
onies, II. — i, Symphonie du Torrent. Calmann Lévy, éditeur.) Un
champ
sur un roc Jusqu’au champ suspendu sur cet ét
orrent. Calmann Lévy, éditeur.) Un champ sur un roc Jusqu’au
champ
suspendu sur cet étroit rocher Où le chamois et l
urni que le soleil. L’homme a seul amassé sur le roc qui l’appuie, Ce
champ
aérien repris par chaque pluie. Toi-même, ô labou
488. (Ibid.) Le poète à ses enfants On s’instruit dans les
champs
rien qu’à se laisser vivre, Rien qu’à n’y pas fer
t des collines, Qui de vous n’a passé de ces heures divines Avoir les
champs
, les bois, l’horizon spacieux, La beauté de la te
rre est assoupie en sa robe de feu. L’étendue est immense1537 et les
champs
n’ont point d’ombre, Et la source est tarie où bu
aux rayons du soleil. (Ibid.) Pendant la guerre, Oisives par les
champs
se rouilloient les charrues. (Ibid.) Le soir,
guerre, Renversés à ses pieds, haletaus et ardens, Mordent dessus le
champ
la poudre entre leurs dens, Estendus l’un sur l’a
essif, et non par le pueril effet d’harmonie imitative du vers : « Le
champ
plat… », qui l’a rendue célèbre. 389. Cf. Marti
II, lui aussi trouve son indépendance et « son Louvre », non plus aux
champs
, comme le paysan de Racan, ou comme Vauquelin, ge
ude Gauchet, auparavant aumônier de Charles IX, intitulé Plaisirs des
champs
, et un petit livre qui est comme le manuel poétiq
, et un petit livre qui est comme le manuel poétique de l’amateur des
champs
. On y trouve la chanson des Bergeries. de Desport
e souvenir de ce vers quand il dit (Ép., VII) : Ô fortuné séjour ! ô
champs
aimés des doux ! Que, pour jamais foulant vos pré
vous seuls oublier tout le monde ? — Cf. encore, Bergeries, IV : O
champs
plaisans et doux ! ô vie heureuse et sainte ! Où,
une fois comme autorité par Buffon, Jamyn sa Chasse. Les Plaisirs des
champs
(1589) de Claude Gauchet, son aumônier, sont prin
rien parestre Que l’ombre de la nuict dont la noire pasleur Peint les
champs
et les prez d’une mesme couleur. Les troupeaux qu
pas besoin de puiser dans les vers ravissants de Virgile l’amour des
champs
et des bois ; mais il s’en était pénétré, et la p
; Le ciel de toutes parts se couronne d’étoiles. On ne voit, dans les
champs
ni berger ni troupeau : Retirons-nous, ma sœur, d
e suivante, qu’il signale à La Harpe (lettre du 19 avril 1772) : Les
champs
de Pharsale et d’Arbelles Ont vu triompher deux v
dies sur son théâtre, ami des belles perspectives de montagnes et des
champs
de bon rapport, actif, indépendant, riche, et aus
oltaire, remuant malgré sa piètre santé, et encore enfiévré, même aux
champs
, de sa multiple activité) une sorte de sérénité d
sur l’Agriculture, 1761) : C’est la cour qu’on doit fuir, c’est aux
champs
qu’il faut vivre, Dieu du jour, dieu des vers, j’
qui emporte Mazeppa sur des « ailes de flamme », à travers Tous les
champs
du possible et les mondes de l’âme. (Orientales
tes, souvent ingénieuses. 1191. Poème en quatre chants (L’homme des
champs
: I, bienfaiteur de son village ; II, propagateur
e autres semblent faire de lui, ce qu’il croyait être, « le poète des
champs
», comme il l’a dit. C’est un leurre. S’il aimait
, et ils lui reviennent plusieurs fois, non sans émotion (l’Homme des
champs
, ch. IV, l’Imagination, chant IV), il s’amuse à d
e de ceux de Breton et de Millet. 1340. Cf. infra. V. DE Laprade, Un
champ
sur un roc. 1341. Soit en donnant satisfaction à
d’un grain de poussière, son imagination prend l’essor dans un vaste
champ
de pensées, où il s’égare souvent en des concepti
y trouver un asile contre le dégoût des villes. Marche à travers les
champs
une fleur à la main, dit-il à l’homme : Le crép
arrêtés à « ce coin du feu » : tels, Ducis, Delille dans l’Homme des
champs
, etc. Il a inspiré quelques vers heureux au P. Du
de bœufs aux cornes acérées », les conscrits en marche, le travail au
champ
, les grands et robustes paysans récoltant le blé
tend, ce qu’il sent, dans la plénitude de cette vie pure et saine des
champs
où il se mêle fraternellement ; poésie d’haleine
e je trouverai, vivant ma libre vie, Aux fontaines de l’eau, dans les
champs
le grand air, À la ville un voleur qui m’habille
on étendue nous empêche de la reproduire. 1512. La moisson de nos
champs
lassera la faucille Et les fruits passeront la pr
nçaise. Midi ! l’heure de feu ! l’heure à la rouge haleine ! Sur les
champs
embrasés pose un air étouffant : Le soleil darde
pour sa haute taille, Parcourait à cheval, le soir d’une bataille, Le
champ
couvert de morts sur qui tombait la nuit. Il lui
’il s’en puisse faire une demeure, et dire : C’est ici ma maison, mon
champ
et mes amours5 ! Il doit voir peu de temps tout c
là des épithètes qui sont la sensation même. 5. Dans les Poëmes des
Champs
, par M. de La Fayette, je lis ces vers : La vach
e jour s’achève ou renaisse, Courez et bourdonnez comme l’abeille aux
champs
! Ma joie et mon bonheur, et mon âme et mes chant
en que du Dieu des armées Tout l’univers soit rempli, Ce n’est qu’aux
champs
Idumées2 Qu’il a son trône établi : De cette dem
la plaine, Tous les ans ses acquêts augmentent son domaine ; Dans les
champs
d’alentour on ne voit aujourd’hui Que chèvres et
ais si jaloux, Railleurs Athéniens, d’être loué par vous ! » Les
champs
désertés Plutus1 est dans Paris, et c’est là
Ne vous ai-je assemblés que pour vous voir périr1. En maudissant les
champs
que vos mains font fleurir ! Un temps viendra, sa
des vers ? Quelquefois un peu de verdure Rit sous les glaçons de nos
champs
; Elle console la nature, Mais elle sèche en peu
tre aurore, Quand je m’éteins à mon couchant ; Si dans votre fertile
champ
Tant de fleurs s’empressent d’éclore, Lorsque mon
a coûté, Et qui dans vos déserts a semé la lumière Ainsi que dans nos
champs
il sème la poussière. Toi qu’annonce l’aurore, ad
vu naître, Quand viendra ce printemps par qui tant d’exilés Dans les
champs
paternels se verront rappelés1 ? A nos yeux a
les rendent aux mers, le soleil les reprend. Sur les monts, dans les
champs
, l’aquilon nous les rend. Telle est de l’univers
ien un manuscrit arabe. Nous autres, bibliophiles raisonnables, notre
champ
est plus restreint. Quand un livre n’est pas à no
un beau soleil, dans une allée bien sombre, au milieu de ce bruit des
champs
, immense, confus, et pourtant si harmonieux et si
es. Un petit nombre de fermes délabrées se montrent sur la nudité des
champs
; les fenêtres et les portes en sont fermées ; il
osé succéder aux maîtres du monde dans leur terre natale, et que les
champs
sont tels que les a laissés le soc de Cincinnatus
lles nuits en Europe ne peuvent en donner une idée. En vain, dans nos
champs
cultivés, l’imagination cherche à s’étendre ; ell
essayerais en vain de les décrire à ceux qui n’ont point parcouru ces
champs
primitifs de la nature2. (Génie du christianisme.
guinaire, La nuit, à la faveur des mystères sacrés, Dispersa dans les
champs
ses membres déchirés. L’Ebre roula sa tête encor
ne N’a consumé qu’à peine Leurs ossements blanchis dans les
champs
d’Ascalon. De ses temples détruits et cachés sou
llon des veilles Qui traverse ton front si laborieusement ? Est-ce au
champ
de l’exil, dans l’avilissement, Que ta bouche s’e
Car il reçut le jour dans une ville ardente, Et le pavé natal fut un
champ
de graviers Qui déchira longtemps la plante de se
le poids, Il cherchait vers le soir le repos, la retraite, Alors aux
champs
, aimés du sage et du poète, Solitaire et rêveur i
ont-ils devenus ces peuples de coupables Dont Sion vit ses
champs
couverts ? Le Tout-Puissant parlait ; ses accents
C. Delavigne 12. Éloge d’Athènes13 Étranger, tu vois donc les
champs
hospitaliers, De Colone, riche en cour
ns ; Terreur de la lance ennemie, Trésor de nos
champs
, l’olivier, Courbant sur nos berceaux, sur la vie
tégeaient contre l’envie, Et faisaient taire Mévius. « Mais Énée aux
champs
de Laurente. Attendait mes derniers tableaux, Qua
une gazon Épaissir le tissu de leur blanche toison. Dans les fertiles
champs
voisins de la Touraine, Dans ceux où l’Océan boit
aint plus désormais qu’une main étrangère Moissonne avant le temps le
champ
qu’il a semé. Tu pares nos jardins d’une grâce no
roc sourcilleux, De leur orgueil l’espérance dernière, De nos
champs
fortunés devenir la barrière. Son bras es
et rivières, J’aie au loin parcouru les terres étrangères. D’un vaste
champ
de fleurs je tire un peu de miel. Tout m’enrichit
et s’écoule Dans les pieux sentiers. La fenêtre est tournée Vers le
champ
des tombeaux, Où l’herbe moutonnée Couvre après l
bords du ruisseau pur et mélancolique ! Vous, amis des humains et des
champs
et des vers, Par un doux souvenir peuplez ces lie
partis du cœur et des larmes amies ! J. Chénier. Le Bonheur des
champs
Heureux qui, loin du bruit, sans projets, san
loin du bruit, sans projets, sans affaires, Cultive de ses mains ses
champs
héréditaires ; Qui, libre de désirs, de soins amb
s. Ô peines de l’amour ! ô tourments ! ô regrets ! Vous fuyez, et des
champs
le calme vous remplace. Chargé de son butin, revi
ble, entre tous ses enfants, Leur père, chaque soir, voit revenir des
champs
Ses troupeaux bien repus, la vache nourricière, E
ur nos fronts versent les reflets d’or ; Le vallon se recueille et le
champ
fait silence : Dans le pré cependant les faneurs
e. Aussi, comme chacun dans sa gaîté se presse ! Presque au milieu du
champ
, déjà brille là-bas Plus d’un rouge corset entre
d’autre. On a vu des loups suivre les armées, arriver en nombre à des
champs
de bataille où l’on n’avait enterré que négligemm
sentiers élevés de la montagne, respirer l’air suave et religieux des
champs
et le repos acheté du jour, tantôt s’arrêter pour
plaines de l’Idumée s’étend une chaîne de montagnes qui commence aux
champs
fertiles de la Galilée, et va se perdre dans les
uit ; Comme ils ont peu de part aux biens dont ils ordonnent, Dans le
champ
du public largement ils moissonnent, Assurés que
Les oiseaux se moquèrent d’elle : Ils trouvaient aux
champs
trop de quoi. Quand la chènevière fut ver
rfondu, Sèche du mieux qu’il peut son corps chargé de pluie ; Dans un
champ
à l’écart voit du blé répandu, Voit un pigeon aup
instant de repos ni de joie intérieure. Un jour qu’il travaillait aux
champs
, triste et abattu à cause de sa crainte, il vit q
et triste, et la nuit il ne dormit point. Le lendemain, de retour aux
champs
, il se dit : « Je veux voir les petits de cette p
oire. Oh ! combien doit chérir son vallon fortuné, Le mortel vers les
champs
, vers les arts entraîné, Qui voit sous l’œil du c
its anima les courages ; Hésiode à son tour, par d’utiles leçons, Des
champs
trop paresseux vint hâter les moissons, En mille
il n’était point riche par des charges ou des pensions, mais par son
champ
, par ses troupeaux, par ses enfants et ses servit
avec douleur ces routes méprisées : Art et guides, tout est dans les
champs
Élysées. J’ai beau les évoquer, j’ai beau vanter
de sa défiance, Rarement des mortels il souffre la présence. Ami des
champs
, ami des asiles secrets, Sa triste indépendance h
un beau soleil, dans une allée bien sombre, au milieu de ce bruit des
champs
, immense, confus, et pourtant si harmonieux et si
oins que l’idée en est délicieuse. S. de Sacy 79. Port-Royal des
Champs
Il n’y eut jamais d’asile où l’innocence et l
fautes de ma vie, Et du joug du péché que sa main me délie !… Sur les
champs
de victoire où je guidai vos pas, J’espérais renc
Et, lorsque la saison nouvelle De son souffle embaumé ranimera vos
champs
, Le rossignol plaintif et la vive hirondelle
remières déceptions de la vie, ne s’en élance que mieux dans le vaste
champ
de ses espérances ; mais après tant d’élans hardi
inissant ; ne laisse point ton espoir et ta gloire avec ton corps aux
champs
de Philippes. Pourquoi dis-tu :« La vertu n’est r
et les formes judiciaires modernes n’offraient point à l’éloquence un
champ
aussi vaste, aussi libre que le barreau d’Athènes
s à s’élever à la hauteur des circonstances et des choses. À peine le
champ
fut-il libre, que l’on y vit s’élancer à la fois
Ivry. Près des bords de l’Iton et des rives de l’Eure2 Est un
champ
fortuné, l’amour de la nature : La guerre avait l
tour de lui, tel qu’un puissant génie : Tel qu’on feignait jadis, aux
champs
de la Phrygie, De la terre et des cieux les moteu
ts et les guerres auxquels sa vie a été mêlée, se montra même sur les
champs
de bataille un sage, ami des hommes : ce qui ne l
l’imitation d’une nature choisie, il ne faut pas trop restreindre le
champ
de cette belle nature. L’art du dix-septième sièc
pleurs, Toute sorte de biens comblera nos familles, La moisson de nos
champs
lassera les faucilles, Et les fruits passeront la
de sa fortune, A selon son pouvoir mesuré ses désirs. Il laboure le
champ
que labourait son père ; Il ne s’informe point de
on petit empire ; Sa cabane est son Louvre et son Fontainebleau ; Ses
champs
et ses jardins sont autant de provinces, Et, sans
Mais un de ses parents, Mort aux
champs
de Fleurus, Nous doit dix mille francs. Géronte.
stres marins au fond de l’onde, tigres dans les forêts, alouettes aux
champs
». Il a retrouvé à l’occasion la grandeur et la m
es idées et plein du souvenir de son ancien désert, Malc vit dans les
champs
en gardant les troupeaux comme il avait vécu dans
ciel me garde un cours long et tranquille, À Rome ou dans Paris, aux
champs
ou dans la ville, Dût ma Muse par là choquer tout
ime au-delà même des libertés du théâtre ; par exemple, il fait rimer
champs
avec sens, sévère avec plaire, compassion avec pr
e, Il franchit les fossés, les palis et les ponts, Et les murs et les
champs
, et les bois et les monts. Tout fumant de sueur,
! faisant de vous mes pénates, mes lares, Quand pourrai-je habiter un
champ
qui soit à moi Et, villageois tranquille, ayant p
dès mes plus jeunes ans, Mes rustiques souhaits m’ont porté vers les
champs
, Si mon cœur dévorait vos champêtres histoires, C
, Loin du superbe ennui que l’éclat environne, Vivre comme jadis, aux
champs
de Babylone, Ont vécu, nous dit-on, ces pères des
ire Qui vient d’une insensible et charmante langueur Saisir l’ami des
champs
et pénétrer son cœur, Quand, sorti vers le soir d
vingt ans à sa création la plus considérable, au poème de l’Homme des
champs
; mais il s’en occupa surtout en 1794, durant la
it les plaisirs plus intimes de celui qu’un penchant naturel fixe aux
champs
ou que le dégoût de tout y ramène ; dans le trois
nter la campagne et ses plaisirs. On a appelé le poème de l’Homme des
champs
les Géorgiques françaises. Mais ce n’est nullemen
zettes et des madrigaux. Le lecteur oublie bien souvent qu’il est aux
champs
, et le poète paraît l’avoir quelquefois oublié lu
e ; L’habile arrangeur de palette N’a vu, pour son petit tableau, Les
champs
qu’à travers sa lorgnette Et par les vitres du ch
e, dans les salons. La Partie de trictrac et d’échecs. (L’Homme des
champs
, I.) Le ciel devient-il sombre ? eh bien ! da
taire Avait tendu son arc, et ravageait la terre ; Les coteaux et les
champs
, et les prés défleuris N’offraient de toutes part
témoin du déclin de l’année, Heureux de mon repos, je vivais dans les
champs
. Et quel poète épris de leurs tableaux touchants,
onts attristés, nos funèbres concerts Se confondaient au deuil et des
champs
et des airs. Cependant du trépas on atteignait l’
e poids, Il cherchait, vers le soir, le repos, la retraite, Alors aux
champs
aimés du sage et du poète, Solitaire et rêveur, i
oureur, la Gelée d’avril, étaient des inspirations nées de la vie des
champs
, et qui gardaient en elles comme une douce senteu
a brise légère Qui, dans l’air, précède tes pas. Douce haleine, à nos
champs
si chère ! Qu’aux cités on ne connaît pas. À tra
té. J’ai vu des vieux Lombards le brillant territoire M’étaler de ses
champs
la richesse et la gloire ; J’ai vu la rose au loi
gants et corrects, l’un descriptif, l’autre didactique, la Maison des
champs
(1809) et l’Enfant prodigue (1811). Il continua,
s frères. Et nous expirons sans secours ! « L’oiseau des
champs
trouve un asile Dans le nid qui fut son berceau ;
hants, Lorsqu’au soleil séchant sa robe Mai tout mouillé rit dans les
champs
, J’ai souvent pensé dans mes veilles Que la natu
’il s’en puisse faire une demeure, et dire : C’est ici ma maison, mon
champ
et mes amours ! Il doit voir peu de temps tout c
pour sa haute taille, Parcourait à cheval, le soir d’une bataille, Le
champ
couvert de morts sur qui tombait la nuit. Il lui
loisir me rend à la campagne Et qu’un beau soir d’automne, à travers
champs
, je gagne Les grands bois jaunis
llon des veilles Qui traverse ton front si laborieusement ? Est-ce au
champ
de l’exil, dans l’avilissement, Que ta bouche s’e
, Car il reçut le jour dans une ville ardente Et le pavé natal fut un
champ
de graviers Qui déchira longtemps la plante de se
Paris, dans les beaux jours, est triste à faire peur ; Mais dans les
champs
alors quel plaisir on éprouve ! C’est un charme d
us, ma mère. » Une des plus belles pièces du recueil, l’Évangile des
champs
, montre comment, sans abjurer l’amour de la natur
chanter la gloire en face du trépas ! La Muse aime à planer sur les
champs
du carnage, À fouler sous ses pieds des lambeaux
, comme celle de Racan, une naïveté franche et un véritable amour des
champs
. Ce poète d’esquisses excelle à raffiner une pein
urs de la Cornouaille parle la langue des salons plutôt que celle des
champs
; il croirait déroger en risquant à propos un mot
orizon dans des mers de feuillage, Une grêle fumée au-dessus, dans un
champ
, Une femme de loin appelant son enfant ; Ou bien
poursuivit Horace et Virgile de ses traits jaloux. 172. L’Homme des
champs
, Préface. 173. Épîtres, CL. 174. Essai sur la
tableaux purement terrestres. 190. Lire en particulier le Poème des
Champs
, par Calemard de la Fayette, 1862. Voir surtout l
nier et de Boileau, était capable de féconder encore et d’agrandir le
champ
de la satire2. Adieux à la vie1. J’ai révé
ntement j’arrive, Nul ne viendra verser des pleurs2. Salut,
champs
que j’aimais, et vous, douce verdure, Et
orizon dans des mers de feuillage, Une grêle fumée au-dessus, dans un
champ
, Une femme de loin appelant son enfant1 ; Ou bien
hardis sur le lit de nos fleuves, Fend, remorqueur tonnant, le vaste
champ
des airs ; Se roule autour du globe en splendide
e ciel, sous lequel ils vivaient, n’était pas toujours serein : leurs
champs
n’étaient pas à l’abri des vents pernicieux, de l
e leurs entretiens. Par la même raison qu’ils avaient des rois, leurs
champs
étaient exposés aux malheurs que la guerre entraî
n du ciel serait-elle sur nos troupeaux et sur les productions de nos
champs
? Lorsque satisfait de mes faibles soins pour le
int sa tête, Et sans mêler à l’or l’éclat des diamants, Cueille en un
champ
voisin ses plus beaux ornements : Telle aimable e
el art sans bassesse un auteur peut descendre ; Chanter Flore210, les
champs
, Pomone211, les vergers, Au combat de la flûte an
tice ? Savez-vous pour la gloire oublier le repos, Et dormir en plein
champ
le harnois sur le dos ? Je vous connais pour nobl
ts égorgés, De la fidèle Judée275 Par ses armes obsédée, Couvrir les
champs
saccagés. Où sont ces fils de la terre, Dont les
N’a consumé qu’à peine Leurs ossements blanchis dans les
champs
d’Ascalon279. Ce sera un enchaînement de figures
bien sûr que son Milton n’y occupe pas la dernière place. Des vastes
champs
qu’il venait de parcourir avec Virgile et Milton,
es vaincre. Nous ne nous arrêterons pas sur les poèmes de l’Homme des
champs
et de la Pitié, productions estimables qui ne pou
citerai d’abord ce début du onzième livre. Ainsi que la rosée en nos
champs
répandue, Du sein de l’Éternel la grâce descendue
enouillés, ils priaient ; leur prière Franchissant d’un plein vol les
champs
de la lumière, Malgré les vents jaloux, sur des a
arroser nos campagnes. Son règne à ses peuples chéris Sera ce qu’aux
champs
défleuris Est l’eau que le ciel leur envoie ; Et
r, Ne craindra plus que l’oppresseur Lui ravisse son héritage : Et le
champ
qu’il aura semé Ne deviendra plus le partage De l
e le fils a réuni les traits principaux dans les vers suivants : Aux
champs
, déshonorés par de si longs combats, La main du l
e s’élève avec leur cime vers les cieux ; elle se transporte dans les
champs
qui les ont vus naître et dans ceux qui les verro
oleil allait se coucher lorsque nous mîmes pied à terre au milieu des
champs
. Nous nous acheminâmes par le sentier des guérets
se avec mesure Et la chaleur des jours et la fraîcheur des nuits ; Le
champ
qui les reçut les rend avec usure. Il commande au
emplit les bois et les campagnes Du cri perçant de ses douleurs ; Les
champs
de l’air en retentirent, Et dans les antres qui g
, bien heureusement rendu par M. Delille, dans les vers suivants : Ô
champs
! ô mes amis ! quand vous verrai-je encore ? Quan
umultueux, Ignorer les humains, et vivre ignoré d’eux ! (L’Homme des
Champs
, ch. 4)184. Rien de plus doux que ce style, rien
, Et qui, formés soudain, mais plus vite écoulés, Se perdent dans les
champs
qu’ils avaient désolés. (Prov. ch. 13. v. 11, ch
à des maléfices pour nous ruiner et faire passer la fécondité de nos
champs
dans les siens. » Au jour de l’audience, le fermi
de la rhétorique ni les périodes arrondies. Alors on vivait plus aux
champs
et aux camps qu’à la ville ; on bornait sa scienc
oldats et de lois sages et utiles. Nos pères préféraient le soleil du
champ
de Mars à l’ombre des écoles, et faisaient plus d
ulte à sa voix tous les Latins s’unissent, De leurs cris conjurés les
champs
au loin frémissent. Tout s’émeut, tout s’irrite ;
cours, Fuit, roule, et de son lit abrège les détours ! (L’Homme des
Champs
. Ch. 4) Si nous n’écoutions que le plaisir de par
amour de ses beaux ans, l’espoir de son vieil âge, Ses compagnons des
champs
, ses amis de voyage5 ; Et de paix, de vertus, d’é
rés, et les aspects touchants, Peut-être ont fait de moi le poëte des
champs
! Adieu, doux Chanonat4, adieu, frais paysages !
e, pour ainsi dire, d’arbre en arbre, de hallier en hallier, dans les
champs
et sur les coteaux, et je la vois qui a déjà atte
e voilà dans mon terrier. Mais, le danger passé, la proie regagne les
champs
, va revoir le soleil et la liberté ; elle retourn
mençait l’heureuse révolution qui de nos jours a fécondé et étendu le
champ
de la critique, en lui donnant par son alliance a
vu naître, Quand viendra le printemps par qui tant d’exilés Dans les
champs
paternels se verront rappelés. Nous avons vu qu
2. Souvent même on lui dispute ce lieu de repos qui, placé entre deux
champs
, semblait n’appartenir à personne ; on le force à
nes. Par un temps grisâtre d’automne, lorsque la bise souffle sur les
champs
, que les bois perdent leurs dernières feuilles, u
ur les hymnes des laboureurs. Étonnés de ces cantiques, les hôtes des
champs
sortent des blés nouveaux, et s’arrêtent à quelqu
oite Mérovée agitant un drapeau blanc appelait les fiers Sicambres au
champ
de l’honneur, ils ne pouvaient s’empêcher de pous
ai pas, couple généreux, jeunes Francs que je rencontrai au milieu du
champ
du carnage ! Ces fidèles amis, plus tendres que p
qui fut autrefois un village turc assez considérable, a péri dans ce
champ
de mort : ses masures sont tombées, et ce n’est p
cultures ; des murs blanchis et des clôtures de jardin traversant les
champs
: il faut répandre dans la campagne des Albanaise
té et j’avais marché vers elle. Me voilà au point de lumière : triste
champ
plus mélancolique que les forêts qui l’environnen
triste champ plus mélancolique que les forêts qui l’environnent ! Ce
champ
est un ancien cimetière indien. Que je me repose
ec leurs caractères manifestes. Si dans l’obscurité du cœur humain le
champ
est ouvert à toutes les interprétations, il en es
iments du domaine de Vitry, étaient contraints de bivouaquer en plein
champ
. Les Franks, en armes, formèrent un vaste cercle
ultés dont elle est pourvue, rencontre un inonde qui semble offrir un
champ
illimité à la satisfaction des uns et au développ
’où vient-elle ? où va-t-elle ? En est-il d’elle comme des herbes des
champs
et des arbres des forêts ? comme eux, est-elle so
L’Europe entière, suivit partout les traces de nos armées, visita les
champs
de bataille, interrogea tous les souvenirs, tous
rait aux yeux charmés de nos soldats des habitations, des arbres, des
champs
cultivés, tous les avant-coureurs, en un mot, de
duit le, matin, et sut que le général Bonaparte lui faisait donner un
champ
, une maison, les moyens de se marier enfin, et de
agnard vient de mourir de nos jours, dans son pays, propriétaire du :
champ
que le dominateur du monde lui avait donné. Cet a
Puissiez-vous tous les deux vous ouvrir les entrailles ! De tous les
champs
thébains puisses-tu n’acquérir Que l’espace en to
sommeille, J’embrasse, en le suivant, sa vertu qui m’éveille. Dans le
champ
varié de nos doux entretiens, Son esprit est à mo
calme, à l’amitié. J’ai revu la nature, et tout est oublié. Dans nos
champs
, le matin, deux lis venant d’éclore Brillent-ils
beautés de la nature, La maison seigneuriale remplaçait la ferme, les
champs
devenaient des parcs, les oiseaux étaient empriso
lles, ne laissa pas de publier encore plusieurs ouvrages, l’Homme des
champs
(1800), le poème des Trois Règnes (1808), où il s
e du travail ou celui du malheur. Il est des temps affreux où des
champs
de leurs pères Des proscrits sont jetés aux terre
rés, et les aspects touchants, Peut-être ont fait de moi le poète des
champs
! Adieu, doux Chanonat322, adieu, frais paysages
Vous tous qui voltigez, nagez, courez, rampez342, Hôtes des bois, des
champs
, des sommets escarpés, Ah ! quand tout s’associe
ts J’instruis les antres sourds et les rochers muets ; J’en parle aux
champs
, aux monts, à la forêt profonde. Salut, Être divi
es coups de Lépide, et d’Octave, et d’Antoine, Mourir avec Brutus aux
champs
de Macédoine353. L’un de ces triumvirs, dont les
uvraient la Germanie, Quand Varus expiait d’imprudentes terreurs, Aux
champs
illyriens j’arrêtais ses vainqueurs : Mon front c
Et Tibère, et Drusus né pour lui succéder. Dites-leur de briller aux
champs
de la victoire, D’espérer les honneurs, de mérite
leurs ravages, Ont séché les lauriers croissant sur nos rivages. Nos
champs
furent déserts, mais peuplés d’échafauds ; On vit
foudre a frappés, Des rivages couverts des débris du naufrage, Ou des
champs
tout noircis des restes du carnage : Et tandis qu
mains Il a laissé tomber le monde et les humains, Comme il a dans nos
champs
répandu la poussière Ou semé dans les airs la vie
, en silence, accourra s’y ranger, Comme ces globes d’or qui dans les
champs
du vide Suivent avec amour ton ombre qui les guid
t la bague nuptiale Qu’elle emporta dans le cercueil. « L’oiseau des
champs
trouve un asile Dans le nid qui fut son berceau,
e. Vous tous qui voltigez, nagez, courez, rampez, Hôtes des bois, des
champs
, des sommets escarpés, Ah ! quand tout s’asso
ts J’instruis les antres sourds et les rochers muets ; J’en parle aux
champs
, aux monts, à la forêt profonde. Salut, Être divi
ue l’on va dans la cité des pleurs, C’est par moi que l’on va dans le
champ
des douleurs, C’est par moi que l’on va chez la r
ranche enfin rend son bien à la terre ; Ainsi les fils d’Adam, par ce
champ
solitaire, Se jettent dans la barque au signal du
lle ; Je vois tomber les rocs, j’entends siffler les dards ; Dans les
champs
dévastés le sang au loin ruisselle ; Les chars so
trépas, dans une même tombe, Tous les citoyens sont plongés. Adieu,
champs
où fut Troie ! adieu, terre chérie ! Adieu, mânes
n pauvre enfant, mon fils !… ma vie et mes amours, Que je portais aux
champs
en remuant la terre, Pour le voir et lui rire, et
stant de Zéphyre Abandonnent ta voile, ô précieux navire ! Dépose aux
champs
athéniens Virgile qu’aujourd’hui l’amitié te conf
aine des flots, les avares nochers T’implorent quand ils vont sur les
champs
de Neptune Affronter les rochers. Ô Déesse, le D
n flot rapide, Et dans cette contrée aride Où sur d’agrestes fils des
champs
Daunus étendit sa puissance, Illustrant son humbl
, est couvert d’arbres. On y voit peu de grandes forêts ; mais chaque
champ
, chaque prairie, est entourée d’une haie vive qui
e terrain est fort divisé ; il est peu fertile en grains. Souvent des
champs
assez étendus restent longtemps incultes. Ils se
Ô landes ! ô forêts ! pierres sombres et hautes, Bois qui couvrez nos
champs
, mers qui battez nos côtes, Villages où les morts
r sa pensée. Le jeune homme, affranchi d’un censeur ennuyeux, Aime le
champ
de Mars, les coursiers, et les jeux, Est vain, fa
Mais vous ne demandez, vous ne cherchez que Troie. Je vous fermais le
champ
où vous voulez courir ; Vous le voulez, partez :
dite à leur fils ? Jamais vaisseaux partis des rives du Scamandre Aux
champs
thessaliens osèrent-ils descendre ? Et jamais dan
ne vous plaignez pas sans griefs véritables ; Oui, l’on a dévasté vos
champs
et vos étables. Montrant le corps d’Antinoüs. Voi
Encombrement des carrières civiles ! La cause ? — Emportement de nos
champs
vers les villes, Des villes vers Paris. Le fermie
se de dire : « Paris est encombré de hardis compagnons ; Retourne aux
champs
déserts, aux champs d’où nous venons ; Portes-y t
est encombré de hardis compagnons ; Retourne aux champs déserts, aux
champs
d’où nous venons ; Portes-y ta jeunesse et tes sa
e fais. Je rapporte à ma femme, heureuse et souriante, La fatigue des
champs
saine et fortifiante, Et, riche le matin, le soir
pagne aux dépens de la rue ; Grevez d’impôts la ville et dégrevez les
champs
, Ayez moins de bourgeois et plus de paysans. E
racles, Et l’art d’interroger les Dieux et les oracles ; Hésiode, les
champs
, les travaux et les jours ; Semailles et moissons
de entier Allons voir d’Épidaure un agile coursier, Couronné dans les
champs
de Némée et d’Élide ; Allons voir au théâtre, aux
point ; — ses jours sont comme l’herbe, sa fleur est comme celle des
champs
, un souffle passe : il n’est plus. » — Mais écout
ilets et je t’amènerai sur la terre ; je te jetterai sur la face d’un
champ
, et je ferai habiter sur toi tous les oiseaux du
otique L’Indépendance du poète À Mécène. En partant pour mes
champs
je vous avais promis Que le cinquième jour me ver
ses craintes, ses espérances, sa vie enfin ; il a besoin d’avoir son
champ
, qu’il cultive, plante, embellit à son goût, encl
s plaines, Les astres, s’écartant de leurs routes certaines, Dans les
champs
de l’éther l’un par l’autre heurtés, Parcourir au
ottant loin des soleils, pleurant l’homme détruit, Se perdre dans les
champs
de l’éternelle nuit ; Et quand, dernier témoin de
ts anima les courages ; Hésiode, à son tour, par d’utiles leçons, Des
champs
trop paresseux vint hâter les moissons ; En mille
ée, qu’il ne peut plus la supporter. Tel qu’un beau lis au milieu des
champs
, coupé dans sa racine par le tranchant de la char
n par des sentiers étroits, mais, s’il faut ainsi dire, à travers les
champs
, non point comme ces eaux souterraines que l’on e
irconstances plus ou moins vraies, qui aime à errer librement dans un
champ
, qui se plaît à se plonger dans de charmantes rêv
dite à leur fils ? Jamais vaisseaux partis des rives du Scamandre Aux
champs
thessaliens osèrent-ils descendre ? Et jamais dan
s figures ajoute un charme de plus aux beautés du langage. « Dans les
champs
et dans les jardins, dit M. Geruzez, les fleurs p
age qu’on appelle figures ce que la botanique est pour les fleurs des
champs
et des jardins. » L’étude théorique des figures
le s’élève avec leur cime vers les cieux, elle se transporte dans les
champs
qui les ont vus naître et dans ceux qui les verro
oleil allait se coucher lorsque nous mîmes pied à terre au milieu des
champs
. Nous nous acheminâmes par le sentier des guérets
rme. Tantôt elle peint la cour et la ville, tantôt la solitude et les
champs
, et toujours avec le même esprit et la même grâce
lles nuits en Europe ne peuvent en donner une idée. En vain, dans nos
champs
cultivés, l’imagination cherche à s’étendre ; ell
de la vérité ; si la narration est fictive, l’imagination a un libre
champ
pour inventer, disposer, ordonner à son gré le su
es plaines Les astres, s’écartant de leurs roules certaines, Dans les
champs
de l’éther l’un par l’autre heurtés, Parcourir au
ottant loin des soleils, pleurant l’homme détruit, Se perdre dans les
champs
de l’éternelle nuit ; Et quand, dernier témoin de
Tu ne reverras plus les riantes montagnes, Le temple, le hameau, les
champs
de Vaucouleurs, Et la chaumière, et les
rmes ; La robe, pour la magistrature ; La houlette, pour la vie des
champs
; La croix, pour le christianisme ; Le froc, po
a passé sur cette terre à la rapidité avec laquelle sèche l’herbe des
champs
: Quoi donc ! Elle devait périr si tôt ! Dans la
oup. Madame cependant a passé du matin au soir, ainsi que l’herbe des
champs
; le matin, elle fleurissait, avec quelles grâces
t bien Pompée, le rival de César ; et la France fut pour tous deux un
champ
de victoire. César combattait des armées plus nom
à Malplaquet, près de Mons, leur tua vingt mille hommes, et perdit le
champs
de bataille, qu’il n’auroit pas perdu, s’il n’avo
avez-vous répandus ? Quel débris parle ici de votre résistance ? Quel
champ
couvert de morts me condamne au silence ? figure
fort bien qu’il n’y a eu ni combats, ni flots de sang, ni débris, ni
champs
couverts de morts, et qu’il n’y a point de répons
ttres, et sur le cérémonial qu’on y observe. En entrant dans le vaste
champ
des productions littéraires, j’ai présenté un tab
, offre de très beaux vers. Mais ces débordements de parricides ; ces
champs
empestés ; ces montagnes de morts privés d’honneu
toutes ses menaces ; L’impie Achabb détruit, et de son sang trempé Le
champ
que par le meurtre il avait usurpé ; Près de ce c
sang trempé Le champ que par le meurtre il avait usurpé ; Près de ce
champ
fatal, Jezabelc immolée, Sous les pieds des cheva
à la course : « Plus rapide que le vent, elle aurait pu voler sur un
champ
couvert d’herbes hautes ou d’épis, sans les faire
siasme ce qu’il a en horreur. N’avez-vous jamais remarqué que, sur le
champ
de mort, l’homme ne désobéit jamais ? il pourra b
uceur et avec joie de belles renommées surgir de toutes parts dans le
champ
éternel de la pensée. Oh ! qu’elles se tournent a
é, qui n’est mise en péril que par ceux qui ne possèdent rien dans le
champ
des connaissances et des idées. Vos noms pourront
un beau soleil, dans une allée bien sombre, au milieu de ce bruit des
champs
, immense, confus, et pourtant si harmonieux et si
erre nous rappelle tout ce qui l’accompagne : la mêlée sanglante, les
champs
dévastés, les villes ruinées, la douleur des fami
Zeb demande humblement la place vacante. L’huissier s’acquitta sur le
champ
de la mission ; mais le docteur et le billet arri
à, et le docteur Zeb fut reçu par acclamation. On lui présenta sur le
champ
le registre de l’académie, où les récipiendaires
des animaux domestiques, pour y arranger un jardin et y cultiver des
champs
, et lui fournir en abondance tout ce qui concourt
a nouvelle habitation, les jardins magnifiques qui l’entouraient, les
champs
, les prairies qui s’étendaient à perte de vue, le
re. Loin du fracas des villes… nous vivons paisiblement au milieu des
champs
. — Examinez la scène du matin. — Le soleil va se
nière gamme — … Les collines se dessinent à l’horizon — … L’homme des
champs
s’éveille, il vaque à ses travaux ainsi que sa co
… Souvent le riche fut inutile sur la terre — … Le pauvre cultiva les
champs
— … Il défendit son pays — … Chaque tombe renferm
eurant. Là, tombe un vieux guerrier qui, né dans les alarmes, Eut les
champs
pour patrie, et pour amours ses armes. Il ne reg
é qu’ils seraient pendus — … Dénouement. Et il les fit pendre sur le
champ
— … N° 166. — Baour-Lormian Exposition. Ba
sition. Le calife Hakkam, pour agrandir ses jardins, dépouilla de son
champ
une pauvre veuve qui alla se plaindre à Iben Besc
pauvre veuve au jour du jugement — … Dénouement. Le calife rendit le
champ
à la pauvre veuve — … N° 176. — Les trois Amis
ciel parle encore à des cœurs pieux ! Bois consacrés, salut ! Salut !
Champ
funéraire, humble dépositaire des tombeaux du vil
t devant vos fronts, — votre ombre colossale s’étend au loin dans les
champs
. Mais l’homme vous a élevés, et sa fragilité vous
plantes qui se développent. 54. Indiquez les travaux de l’homme des
champs
et de la fermière, choisissez ceux qui plairont l
a chaire demande une étude méditée et suivie des écrivains sacrés. Le
champ
qu’elle cultive est trop précieux, les objets que
menaces ? Analyse : L’impie Achab détruit, et de son sang trempé Le
champ
que par le meurtre il avait usurpé ; Près de ce c
sang trempé Le champ que par le meurtre il avait usurpé ; Près de ce
champ
fatal Jézabel immolée, Sous les pieds des chevaux
car ils n’ont rien à faire. » — Écolier ; voyez-vous ce laboureur aux
champs
? Eh bien ! ce laboureur, dit Stentor, c’est mon
sés. Le tonnerre et les vents déchirent les nuages. Le fermier de ses
champs
contemplent les ravages, Et presse dans ses bras
ur les hymnes des laboureurs. Étonnés de ces cantiques, les butes des
champs
sortent des blés nouveaux, et s’arrêtent à quelqu
ssiner en traits ondoyants dans le vague azuré des airs ? L’homme des
champs
s’éveille. Tandis que sa robuste compagne fait co
er écrasée par le vent, semble n’avoir plus de vagues et n’être qu’un
champ
d’écumes tournoyantes ; il y a comme des plaines,
pauvres de son hameau. Tous les matins, le père qui va travailler aux
champs
tout le jour, la mère qui suit son mari dans la c
metière Offre de l’homme éteint la demeure dernière. Un cimetière aux
champs
! quel tableau ! quel trésor ! Là ne se montrent
Notre sol n’est formé que de poussière humaine ; Et lorsque dans les
champs
l’automne nous promène, Nos pieds inattentifs fou
difficulté. La comparaison du laboureur qui trace un sillon dans un
champ
à peu près comme un boulet dans les rangs d’un ba
! » s’écria le roi ; il embrassa ce garde, et le créa colonel sur le
champ
.« Allons, mes amis, dit-il, prenez avec vous le
e. Manzoni. N° 158. — Les Petits Orphelins. L’hiver glace les
champs
, les beaux jours sont passés ; Malheur au pauvre
auvre sans demeure ! Loin des secours, il faut qu’il meure, Comme les
champs
, alors tous les cœurs sont glacés. De l’an renouv
comment le pain se fait avec le blé, et comment le blé vient dans les
champs
. « Grand merci, belle étrangère, lui dit Loïs, je
enfant et son époux le gâteau et le baiser. Le père, ravi, cultive un
champ
, sème le blé. Bientôt la terre se couvre d’une mo
tiale, Lorsque, le jour suivant, la nymphe matinale, Non l’aurore des
champs
, mais celle de Paris, Dans le jeune brouillard la
vernement tyrannique, avaient ravagé le Mogol, furent traînés sur les
champs
de bataille ; Ekber fut heureux dans toutes ses i
ux bergers, Hamet et Raschid, se rencontrèrent sur la limite de leurs
champs
dans un moment où les campagnes de l’Inde étaient
ergers virent une source jaillir à leurs pieds et se répandre sur les
champs
d’Hamet. Les fleurs exhalèrent un parfum plus sua
yeux. Bientôt les deux guerriers entrent dans la carrière ? Henri du
champ
d’honneur leur ouvre la barrière ; J, Leur bras n
reux troublaient nos hameaux attristés ; On disait qu’inondant et nos
champs
et nos villes, L’Anglais, à la faveur de nos hain
nte, La houlette à la main, se montre devant moi : « Humble fille des
champs
, dit-elle, lève-toi ! Du souverain des cieux l’or
vois les mêmes traits, j’entends les mêmes mots : « Humble fille des
champs
, lève-toi, Dieu t’appelle ; Au ciel, à ton pays,
sa puissance au moment de la quitter. Il parcourait tantôt de vastes
champs
de blé, tantôt d’immenses plaines de sables, dans
la plaine un chevalier accourant à toute bride, et s’avançant vers le
champ
clos. L’air retentit des cris : un champion ! un
on corps et son âme ; nous le déclarons vaincu. » Il s’avança dans le
champ
clos, et donna ordre qu’on détachât le casque du
le. Mais j’entends les cris de vos guerriers ; ils vous appellent au
champ
d’honneur. Partez donc, mon cher époux, et si le
e Ciel encor parle à des cœurs pieux ! Salut, bois consacrés ! Salut,
champ
funéraire, Des tombeaux du village humble dép
ertume des larmes Se terniraient ces yeux d’azur ! Non, non, dans les
champs
de l’espace Avec moi tu vas t’envoler, La provide
sa tête, ! Et, sans mêler à l’or l’éclat des diamants, Cueille en un
champ
voisin ses plus beaux ornements ; Telle, aimable
La terre a ses ruisseaux, Qui, contre les chaleurs, portent aux
champs
arides Le secours de leurs eaux. Se
it de doux fruits, couvre de pâturages Ses vallons et ses
champs
. Seigneur, fais de ta grâce à notre âme abattue
tre. Tout l’empire n’est plus la dépouille d’un maître : Le peuple au
champ
de Mars nomme ses magistrats ; César nomme les ch
Mais vous ne demandez, vous ne cherchez que Troie, Je vous fermais le
champ
où vous voulez courir : Vous le voulez, partez ;
ite à leur fils ? Jamais vaisseaux partis des rives du Scamandre. Aux
champs
thessaliens osèrent-ils descendre ? Et jamais dan
bien le spectacle de la nature est changé ! Les vignes, les bois, les
champs
, les prés, les parterres n’offrent plus le même a
t chacune des pensées qui sont énoncées brièvement dans le sujet. Les
champs
, les prés, les vignes, les jardins, les bois, ser
dernes, né à Urbin en 1483, mourut à Rome en 1520. 5. Le repos des
champs
après les occupations de la ville. Plan. Il s’
ls pu te méconnaître ! Je te remercie de m’avoir fait naître dans les
champs
et de m’avoir prodigué tous les biens de la campa
de magnifiques récoltes. Détaillez les circonstances ; parler, de ses
champs
, de ses vignes, de ses vergers, de ses prés, que
e sortilège : ils prétendent que par des maléfices il attire dans ses
champs
toute la fécondité des leurs. Il est cité devant
uivi par le chasseur, l’animal sort du bois et s’enfuit à travers les
champs
. La plaine était couverte de beaux épis qui prome
nnonçaient une belle vendange. Le chasseur va s’élancer à travers les
champs
et les coteaux ; on lui adresse des observations,
n temps entre la prière, les œuvres de bienfaisance et le travail des
champs
. Décrivez les sentiments qu’éprouve le jeune recl
u service de l’un des habitants du pays, qui l’envoya à sa maison des
champs
pour y garder les pourceaux. Et là il eût souhait
velopper les pensées énoncées dans le plan. 2. On entend par lis des
champs
la fleur vulgairement appelée muguet, qui croît a
s, qui ont voulu appliquer méthodiquement leurs théories sur tous les
champs
de bataille, se sont fait souvent battre par des
si au contraire la réfutation vous semble plus avantageuse, prenez du
champ
et courez bravement à l’attaque. Fidèle moi-même
nique l’âme, le sentiment, la volonté : — Que faisait ton épée sur le
champ
de Pharsale ? A quel flanc voulait-elle boire ? Q
ui les a créées : hier encore, connues de tous, elles parfumaient les
champs
et les sentiers, et les petits enfants les saluai
vernement populaire et des assemblées assez nombreuses pour offrir un
champ
libre à l’éloquence politique, qui y devait être
concitoyens ; il attend avec avidité le moment où il pourra, dans le
champ
du carnage, arracher aux mourants quelques malheu
est là, sire, le digne sujet, la propre et véritable matière, le beau
champ
de sa clémence et de sa bonté ».
ture ; De mes auteurs connus je me fais la lecture, Ou bien à travers
champs
je vais me promener, Pour voir les prés verdir et
e ! Ses fuseaux à la main, chaste et laborieuse, on dirait le lis des
champs
filant lui-même sa tunique ; on pense à la femme
qu’il a voulu. Les débats des assemblées populaires ouvrent un vaste
champ
à ce genre d’éloquence, que la chaire admet égale
plutôt que de trahir la vérité et la confiance de ses concitoyens. Le
champ
vaste et libre du genre délibératif, est ce que l
res. La verdoyante plaine, arrosée avec un art merveilleux, coupée en
champs
presque égaux, couverts de blés, de prairies, de
ses perfections, sa grandeur, sa majesté, ses bienfaits ? Quel vaste
champ
pour l’imagination ! Quelle source féconde pour l
e s’échapper de la ville, où ils semblaient enchaînés, pour voler aux
champs
. Cette main que Mucius, insensible à la douleur,
es gens qui se plaisent au milieu du bruit de la ville. En effet, les
champs
et les bois offrent des jouissances si pures, des
ant et salutaire. Et n’allez pas croire que la paix et le silence des
champs
soient moins favorables pour l’étude : les montag
rmi ses contemporains), il l’avait appris dans les forêts et dans les
champs
; non point à l’école des hommes, mais dans la mé
rien autre chose. Toutes les autres industries sont abandonnées ; les
champs
restent incultes ; pendant que les habitants sont
sse d’hommes que nous appelons porte-faix. Un jour, il rapportait des
champs
une charge considérable de bois, qu’il avait lié
César défendit qu’on inquiétât cet homme, et fit don à son soldat des
champs
que traversait le chemin vicinal, cause de la que
s fussent conduits, non pas aux écoles de la place publique, mais aux
champs
, pour que leurs premières années se passassent da
nveloppée des plus épaisses ténèbres, âme des mortels, sur quel vaste
champ
d’illusions n’étends-tu pas [illisible chars][tex
, ne cultive d’arbre ou ne cherche sa subsistance dans le travail des
champs
; mais ils mènent continuel[illisible chars][text
voyait leurs bandes [illisible chars][texte coupé]parses dévaster les
champs
, forcer les maisons de campagne, enlever à l’envi
du commerce et de la navigation avait fait abandonner la culture des
champs
et l’exercice des armes. La mer fournit encore a
spendus à des portes de bois ; un consul récolta des moissons, et les
champs
furent longtemps sillonnés par un laboureur qui a
sont les meilleures recrues pour le service militaire, de celles des
champs
ou de celles des villes, je pense qu’il n’a jamai
creuser un fossé, porter un fardeau, sont des travaux dont la vie des
champs
leur a déjà donné l’habitude. Quelquefois cependa
ur qui ruisselait sur leur corps, après la course et les exercices du
champ
de Mars, les jeunes gens se jetaient dans le Tibr
ela est si vrai, que Quinctius Cincinnatus labourait positivement son
champ
lorsqu’on vint lui offrir la dictature. Ainsi, c’
roubler, dans une bataille, ce qu’ils avaient coutume de faire sur le
champ
de leurs exercices. Ils doivent, le plus souvent
par de bruyautes lamentations. La multitude remplissait les rues ; le
champ
de Mars étincelait de flambeaux. Là, les soldats
quelque sorte des droits d’une guerre légitime, en enlevant dans ses
champs
une ample moisson pour la transporter dans les vô
cohérence ; et l’Egypte ne lui doit pas seulement la fertilité de ses
champs
, mais ses champs mêmes. C’est un spectacle magnif
Egypte ne lui doit pas seulement la fertilité de ses champs, mais ses
champs
mêmes. C’est un spectacle magnifique que celui du
. Version XCI. Le petit bien de campagne. 91. J’ai un petit
champ
que m’a laissé mon père : il n’est ni planté de v
écessaires aussi pour le guider dans sa lecture et lui fournir sur le
champ
et sur place des notions diverses qui lui épargne
a chirurgie moderne, dont le génie eut pour école l’Hôtel-Dieu et les
champs
de bataille, auteur de la Méthode de traicter les
la France », devait goûter le Théâtre de l’Agriculture et Mesnage des
champs
, ouvrage pratique, bien ordonné, écrit avec agrém
que pour une bien courte traverse, et prendre pied à chasque bout de
champ
, de peur que l’haleine et la force luy faille :
evant vous le plus beau et le plus clair de vostre revenu, piller vos
champs
, voler vos maisons et les dépouiller des meubles
, sans considerer l’equité de la cause. Vous estes juges du pré et du
champ
; non de la vie, non des mœurs, non de la religio
s couroient sus, et ne sçavoient où se cacher. Il feust nombré sur le
champ
ou dans les vignes et bois de dit huit cens à deu
à l’exercice des vertus » Le roy des abeilles ne se met point aux
champs
qu’il ne soit environné de tout son petit peuple,
ité. Si vous en dites par mesgarde, et vous pouvez le corriger sur le
champ
par quelque explication ou reparation, corrigez-l
est là, sire, le digne sujet, la propre et véritable matière, le beau
champ
de sa clémence et de sa bonté. Louis XIV (16
x mille excuses à Prault538 fils. Un louis d’or à d’Arnaud539, sur le
champ
. J’ai pardonné à Demoulin, je pardonne encore à J
; mais elles ne sont pas moins riantes. S’il y a moins de culture de
champs
et de vignes, moins de villes et de maisons, il y
sortes de sites et souffre toutes sortes de cultures. On y trouve des
champs
, des vignes, des bois, des vergers, de gras pâtur
sont agités par la violence des vents. On ne le trouve point dans les
champs
, dans les lieux découverts, dans les pays de plai
utre côté de ton piédestal, un taureau ; qu’un vigoureux habitant des
champs
se repose entre les cornes de l’animal ; et tu au
Ne quitte ton atelier que pour aller consulter la nature. Habite les
champs
avec elle. Va voir le soleil se lever et se couch
essayer de nouveau mes talens littéraires ; et le théâtre me parut un
champ
d’honneur… LE COMTE. Ah ! miséricorde ! FIGARO. E
le s’élève avec leur cime vers les cieux, elle se transporte dans les
champs
qui les ont vus naître et dans ceux qui les verro
nduisaient le siècle, des groupes divers parcouraient en tous sens le
champ
des idées et des lettres. Ouvrons cette revue par
y (1767-1820) qui a exploré en historien, en savant et en voyageur un
champ
nouveau pour la science, la Syrie, publie à trent
s moutons. Adieu, petit lapin, je vais retourner dans mes bois, à mes
champs
et à mon verger. J’élèverai une statue à La Fonta
Deux-Mondes, carrière ouverte depuis cinquante ans à bien des débuts,
champ
toujours parcouru par bien des renommées qui s’y
lles nuits en Europe ne peuvent en donner une idée. En vain, dans nos
champs
cultivés, l’imagination cherche à s’étendre ; ell
es. Un petit nombre de fermes délabrées se montrent sur la nudité des
champs
; les fenêtres et les portes en sont fermées ; il
osé succéder aux maîtres du monde dans leur terre natale, et que les
champs
sont tels que les a laissés le soc de Cincinnatus
s ne voudriez peut-être pas qu’elles fussent autrement. L’aspect d’un
champ
de blé ou d’un coteau de vigne ne vous donnerait
ous apercevez la campagne en perspective, ce qui mêle la ville et les
champs
d’une manière pittoresque. En hiver les toits des
devaient être l’exil et la mort dans l’exil. Sertorius lutta dans les
champs
ibériens contre l’oppresseur du monde et de sa pa
ne, le maréchal est mort ce matin des blessures qu’il a reçues sur le
champ
d’honneur693. Ma peine égale la vôtre. Je perds l
e, de peur que je n’écrive du poison ; d’autres laissent reposer leur
champ
, et nous manquons de blé au marché. Mon Dieu, sau
ant de repos ni de joie intérieurement. Un jour qu’il travaillait aux
champs
, triste et abattu à cause de sa crainte, il vit q
et triste, et la nuit il ne dormit point. Le lendemain, de retour aux
champs
, il se dit : « Je veux voir les petits de cette p
t le ressuscita tel que les premiers jours du siècle l’avaient vu aux
champs
de Wagram, de la Moskowa, de Lutzen et de Bautzen
e concitoyen dans la vie publique. Vous l’allez voir paraître sur les
champs
de bataille ; mais, quelque gloire qu’il doive y
nir. L’avenir, si lointain qu’il soit, c’est encore l’humanité, et un
champ
plus beau, parce qu’il y faut plus de prévision e
, qui s’y trouvait réunie, s’écria avec fureur que la terre sacrée du
champ
de la Fédération ne devait pas être souillée par
euse et calme, son intelligence prompte et sûre, en faisaient sur les
champs
de bataille le plus imposant des capitaines. Son
asmé pour les campagnes d’Italie, et avait voulu voir de ses yeux les
champs
de bataille de Castiglione, d’Arcole et de Rivoli
de bataille de Castiglione, d’Arcole et de Rivoli. Il parcourait ces
champs
, théâtres d’une immortelle gloire, lorsqu’il renc
toriques une autorité incontestée. Les sujets en sont variés, mais le
champ
restreint de chacun d’eux lui a permis de le parc
enlevé dans Tu renne la plus belle intelligence qui eût paru sur les
champs
de bataille. Le grand Condé, infidèle à la mort q
ute, conquête et tombeau de Caulincourt826. Alors le cri : « C’est le
champ
de la grande bataille ! » forma un long et triste
nt être effacés. Un jour le voyageur passera avec indifférence sur ce
champ
semblable à tous les autres ; cependant, quand il
que l’Espagne était une nation, le fantassin espagnol régnait sur les
champs
de bataille, brave sous le feu, se respectant lui
lignes de prose qu’on vient de lire. Et quand il a voulu peindre les
champs
dans ses limes, qu’a-t-il trouvé qui approche, po
t pleuraient en regardant du côté de la tour. On voyait dans un petit
champ
vert auprès de l’église deux hommes qui piochaien
y avait des mosaïques byzantines. Enfin, après avoir laissé en plein
champ
le monastère des Chartreux, riche édifice contemp
es s’acheminent mal. L’effet en fut si prompt, que je terminai sur le
champ
ma promenade. (Expédition nocturne autour de ma
t de la montagne de Charvensod. Isolé au milieu des bois, auprès d’un
champ
désert, il reçoit les derniers rayons du soleil c
ssière. Ses bottes pleines de boue, attestaient ses courses à travers
champs
. Il avait ôté sa fameuse redingote, et alors son
des Mondes967. Les laboureurs Je marchais sur la lisière d’un
champ
que des paysans étaient en train de préparer pour
e tranchant des charrues, exhalait une vapeur légère. Dans le haut du
champ
un vieillard poussait gravement son areau 968 de
ds fourchus, et se seraient jetés de côté emportant l’areau à travers
champs
, si, de la voix et de l’aiguillon, le jeune homme
re, et repassa à Borodino le 16. 825. Cf. Salluste, Catilina, 61 (Le
champ
de Bataille de Pistoie) ; Tacite, Ann., I, 61, 62
mille rumeurs pleines de melancolie et de mystère, qui s’élèvent des
champs
endormis. La lune reposait sur les prairies qu’el
ent à la campagne, il n’en est pas qui soient beaux comme la vue d’un
champ
de blé tout agité, bouillonnant, ondulant sous ce
les pays où Dieu n’est pas connu, la pluie n’en arrose pas moins les
champs
et les pâturages, et n’y est pas moins rafraîchis
des yeux. Le moyen de les contenir ? il se voit officier858, logé aux
champs
et à la ville, meublé de même ; il se voit une bo
enfants ; mes tantes la filaient ; elles filaient aussi le chanvre du
champ
qui nous donnait du linge ; et les soirées où, à
n1297à barbe blanche : « Mon père, lui dit l’officier, montrez-moi un
champ
où je puisse faire fourrager mes cavaliers. — Tou
eux le vallon. Après un quart d’heure de marche, ils trouvent un beau
champ
d’orge : « Voilà ce qu’il nous faut, dit le capit
à marcher, et ils arrivent, à un quart de lieue plus loin, à un autre
champ
d’orge. La troupe aussitôt met pied à terre, fauc
père, vous nous avez fait aller trop loin sans nécessité ; le premier
champ
valait mieux que celui-ci. — Cela est vrai, Monsi
e pas, que la nielle1345 s’arrête respectueusement aux limites de son
champ
, et que, s’il oublie par hasard de pousser ses ve
361. Des clairières se panachent d’élégantes et hautes fougères ; des
champs
de genêts et d’ajoncs resplendissent de leurs fle
essayerais en vain de les décrire à ceux qui n’ont point parcouru ces
champs
primitifs de la nature. (Atala, prologue.) Un
qui va disputer le prix des combats de l’arc ou de la lyre, dans les
champs
de Mantinée1413. Le peuple et les prétoriens impa
j’eusse pu remuer, je l’aurais portée en avant pour l’éloigner de ce
champ
de carnage ; mais il m’était absolument impossibl
oire romaine 1571, livre II, chap. iv.) L’alouette L’oiseau des
champs
par excellence, l’oiseau du laboureur, c’est l’al
esse, tous les gens du village, hommes, femmes, enfants, vont dans le
champ
du pauvre homme lui faire sa moisson, et lui rapp
l’imagination cette lumière divine dont les héros sont vêtus dans les
champs
Élysées1715. L’air est si pur et si transparent q
nd leur gueule dévore un cerf au grand corsage1977 Et ont rempli les
champs
de meurtre et de carnage. Mais les princes chréti
rs2050. Toute sorte de biens comblera nos familles, La moisson de nos
champs
lassera les faucilles, Et les fruits passeront205
de sa fortune, A selon son pouvoir mesuré ses désirs ! Il laboure le
champ
que labourait son père ; Il ne s’informe point de
etit empire ; Sa cabane est son Louvre et son Fontainebleau2077 ; Ses
champs
et ses jardins sont autant de provinces2078 ; Et,
et croyez-moi. » Les oiseaux se moquèrent d’elle : Ils trouvaient aux
champs
trop de quoi2153. Quand la chènevière2154 fut ver
it d’aînesse, Nous devons l’apologue à l’ancienne Grèce2182 ; Mais ce
champ
ne se peut tellement moissonner Que les derniers
t mieux que Bergerat2390 l’appétit l’assaisonne. O fortuné séjour ! ô
champs
aimés des cieux ! Que, pour jamais foulant vos pr
té, Et qui dans nos déserts a semé la lumière2474, Ainsi que dans nos
champs
il sème la poussière. Toi qu’annonce l’aurore, ad
(1769) et par ses poèmes didactiques, les Jardins (1782), l’Homme des
champs
(1800), la Pitié (1803), l’Imagination (1801), le
moins doux, Et la gaieté revient exacte au rendez-vous. (L’Homme des
champs
, chant I.) Gilbert (1751-1780) Né en 1751
tombe où lentement j’arrive Nul ne viendra verser des pleurs. Salut,
champs
que j’aimais, et vous, douce verdure, Et vous, ri
azon, Épaissir le tissu de leur blanche toison2578. Dans les fertiles
champs
voisins de la Touraine, Dans ceux où l’Océan boit
s2599, la France entière Fut en proie à de longs débats. La fleur des
champs
brille à ta boutonnière : Mon vieil ami, ne nous
ec l’aurore, Le soir gémit encore, Renaît avec le jour. Qui, dans ces
champs
d’azur que ta splendeur inonde, Où ton tonnerre g
ont l’esprit ne peut porter le poids, Comme le jardinier qui sème aux
champs
ses pois, Les fait fendre le vide et tourner sur
pour sa haute taille, Parcourait à cheval, le soir d’une bataille, Le
champ
couvert de morts sur qui tombait la nuit. Il lui
n’est à vous sur la colline, Et vous êtes sans dot comme la fleur des
Champs
. Cela n’amuse pas les gens qui sont méchants De v
7. Et vous, vous prendrez un air crâne, Vous direz : « Ma maison, mon
champ
, mon pré, mon âne ». Et puis du cidre ! et puis d
ointains une meilleure étoile ; La famine nous ronge au milieu de nos
champs
, Et pour nous les cités regorgent de misère ; Nos
e Lorsque le laboureur, regagnant sa chaumière, Trouve le soir son
champ
rasé par le tonnerre, Il croit d’abord qu’un rêve
it ; Je les ai vus penchés sur la bille d’ivoire2773, Ayant à travers
champs
couru toute la nuit, Fuyards désespérés de quelqu
arole ; Et par elle, aujourd’hui, du maître à l’ouvrier, Tous, en ces
champs
heureux, savent lire et prier. Elle excitait d’un
é là mon histoire ? Ou plutôt, dans un jour doré par la victoire, Aux
champs
de Marathon2850 que ne fus-je compté Parmi ceux q
pour eux que je pleure. » (Poèmes populaires, III.) Printemps
Champs
et forêts, le sol tressaille ; Tout dit : « Le pr
nos bras sont forts et nos volontés promptes, — Nous soignerons tes
champs
, nous réglerons tes comptes ; Puis, nous te bâtir
Messire2909 chevalier, Je suis le dernier fils du baron Angelier, Au
champ
de Roncevaux mort pour la foi chrétienne : Permet
ompagnons sifflaient sur leur échelle, Les métiers bourdonnaient, les
champs
étaient semés. Je connus mon bonheur, et qu’au mo
, parfois sinistres, des déshérités, des déclassés, des vagabonds des
champs
et de la ville. Les œuvres qui ont suivi, plus vi
de douze ans devient un patriarche. (La Chanson des Gueux. Gueux des
champs
: l’Odyssée du vagabond, I.) Le vieux marin
petit ruisseau, Que tu babilles, que tu grondes, Sans cesse à travers
champs
, folle, tu vagabondes ! l’eau Moi ? Non pas. Que
emporte ; Plus haute, plus large, plus forte, Tu bondis à travers les
champs
, Qu’épouvantent soudain tes formidables crues ; T
’est tout ce qui n’est pas noble : ce mot vient du bas-latin ruptura,
champ
fendu par la charrue, champ cultivé, et, par cons
oble : ce mot vient du bas-latin ruptura, champ fendu par la charrue,
champ
cultivé, et, par conséquent, héritage de paysan,
re II. ode vii). Au reste, les plaisirs de la retraite, de la vie des
champs
, tranquille, ignorée, aisée et sans faste, ont ét
les filets. 2153. De quoi : de quoi se nourrir. 2154. Chênevière,
champ
semé de chênevis : le chênevis est la graine du c
se avec mesure Et la chaleur des jours et la fraîcheur des nuits ; Le
champ
qui les reçut les rend avec usure. Il commande au
la diversité des lieux ne fait que diversifier nos malheurs ; tant de
champs
fameux de nos victoires sont surpris de servir de
voyant de son bras voler partout l’effroi, L’Inde sembla m’ouvrir un
champ
de digne de moi. 1º. On pourrait demander si l’e
pour la clarté, changer ainsi la phrase : Je crus alors m’ouvrir un
champ
digne de moi. Au premier acte de Phèdre, Racine
ets qu’il montre à l’esprit. Virgile, après avoir représenté dans les
champs
Élysées l’assemblée des hommes vertueux, fait d’u
Dans sa course d’abord il découvre avec joie Le faible Simoïs, et les
champs
où fut Troie. (Henriade, ch. ix.) Il en est de m
de quitter le poste qu’elle t’assigne ; que tu dois enfin, et sur les
champs
de bataille, et dans les tribunaux, et partout, t
végétaux puissants qu’en Perse on voit éclore, Bienfaits nés dans ses
champs
de l’astre qu’elle adore. (Volt., Sémiram., act.
iant pâturage, Au bruit de la trompette animant son courage, Dans les
champs
de la Thrace un coursier orgueilleux, Indocile, i
s étendues, D’un vol précipité fendant les vastes nues, Vont dans les
champs
de l’air enlever les oiseaux ; Dans les bois, sur
inconvénients de leur méthode, renfermèrent en de certaines bornes le
champ
presque infini des études oratoires. Chez eux l’e
t les livres et les doutes, a ouvert aux recherches savantes un vaste
champ
dont le terme recule toujours, on est trop occupé
roids, s’il eût craint de faire retentir dans les conseils ou sur les
champs
de bataille la voix des héros, s’il n’eût mis dan
i, Vesta, tes autels et tes prêtresses ? Les voilà, ces collines, ces
champs
, ce Tibre aimé des dieux, ce ciel de mon enfance
s harpes prophétiques ; les louanges du Seigneur retentiront dans les
champs
d’Israël, et les cèdres abaisseront leur tête sup
s ombres menaçantes errer sur les sommets du mont Riphée, ou dans vos
champs
couverts de neige ! Ô mes concitoyens, que la pit
à Arques, et vous tous vaillants gentilshommes qui me pressez tant au
champ
d’honneur, n’est-il pas vrai qu’un jour de batail
e jour où, sans intolérance, Son culte relevé protégera la France ? O
champs
de Pressagni, fleuve heureux, doux coteaux, Alors
er encor du sang des Curiaces ; Entre leurs trois tombeaux et dans ce
champ
d’honneur, Témoin de sa vaillance et de notre bon
son mentale. Ex. « Madame a passé du matin au soir comme l’herbe des
champs
. » (Bossuet, Oraison funèbre d’Henriette d’Anglet
Son véritable chef, Delille, auteur des Trois règnes, de L’Homme des
champs
, des Jardins, etc., poussa si loin l’abus de la d
nt sa tête, Et, sans mêler à l’or l’éclat des diamants, Cueille en un
champ
voisin ses plus beaux ornements ; Telle, aimable
, vers 59), — dans lesquels des bergers s’entretiennent de la vie des
champs
dans un style simple et naturel. À cause de sa
quel art sans bassesse un auteur peut descendre ; Chanter Flore, les
champs
, Pomone, les vergers ; Au combat de la flûte anim
ent qu’il y a eu dans l’antiquité une pastorale naturelle. La vie des
champs
a trouvé de bonne heure des interprètes en Sicile
Toutefois la pastorale littéraire est née du contraste de la vie des
champs
avec les raffinements de la civilisation. Elle ap
un cadre convenu destiné à recevoir des idées étrangères à la vie des
champs
, aux bergers et à leurs mœurs. Ce caractère ne fa
, commande déjà ; le poète aux abois Poursuit encor la rime à travers
champs
et bois. Bossuet a fini lorsque Boileau commence.
n vers dignes de l’épopée, les fureurs des discordes civiles dans les
champs
de Pharsale. Pline le jeune consacra le talent de
r. Cher, adj. chéri, d’un prix élevé. Chère, n. f. mets, repas. 20.
Champ
, n. m. campagne. Chant, n. m. action de chanter.
t à Agamemnon : Jamais vaisseaux, partis des rives du Scamandre, Aux
champs
thessaliens osèrent-ils descendre ? Et jamais dan
nt. De là, ce sol conquis et ces plaines fécondes, etc. (L’Homme des
Champs
, ch. 2). Des figures de pensées. Outre les
ation. Lorsque nous disons, par exemple, que la terre a soif, que les
champs
sourient, etc., nous ne trouvons rien d’extraordi
s il le fait son maître, en tous lieux, à tout âge, Son compagnon des
champs
, de ville, de voyage ; Mais le cœur te choisit, m
nuits en Europe ne peuvent en donner une idée. En vain, dans nos nos
champs
cultivés, l’imagination cherche à s’étendre ; ell
ette description magnifique en nous ramenant en Europe. Il oppose nos
champs
cultivés aux déserts du nouveau monde, là l’imagi
qu’au dernier soupir n’occupe ma pensée ! Ô rives du Jourdain149 ! ô
champs
aimés des cieux ! Sacrés monts ! fert
masse. Voyez-vous des épis effleurant la surface, Camille154 dans un
champ
, qui court, vole, et fend l’air ? La muse suit Ca
Normands. C’est ainsi que le CH des Picards se retrouve dans les mots
champ
, char, charie, chanter, chastel, sans exclure tou
it la féodalité, terminées par des mécomptes, elles avaient laissé le
champ
libre au tiers-état et à la royauté, qui se forti
ité7 la saine doctrine ; Dieu vous suscitera des prédicateurs. Que le
champ
soit bien préparé : ni le bon grain, ni le labour
dort comme au berceau dans un lit sans murmure, Toutes les fleurs des
champs
parfument son sentier, Et l’azur d’un beau ciel y
Il y a aujourd’hui un an, à cette heure même, que vous étiez sur le
champ
mémorable d’Austerlitz. Les bataillons russes épo
Sur la mort de son mari 1 Ma cousine, Votre mari est mort au
champ
d’honneur. La perte que vous faites et celle de v
ources d’où dérivent les plaisirs du goût. Ici s’ouvre devant nous un
champ
immense, qui renferme tous les plaisirs de l’imag
qui ne conviennent qu’en parlant à la multitude. Au barreau enfin, le
champ
de l’éloquence est essentiellement borné. La loi
c une n, conte, conter, pour signifier raconter. 5° On écrit avec mp,
champ
, pour signifier terre, et avec nt, chant pour sig
és à purifier l’air que nous respirons ; dans la pluie qui inonde les
champs
, que des eaux qui vont alimenter les ruisseaux vo
un avenir prochain la France trouvera dans l’Afrique du Nord un vaste
champ
d’activité où elle récoltera à la fois gloire et
passions. D’un seul coup il crée la tragédie française et agrandit le
champ
de l’art dramatique. On lui reproche de n’avoir p
et l’on attaque, chacun plaide tour à tour sa cause. La scène est aux
champs
ou à la ville, dans le palais ou dans la chaumièr
que d’être exact. Voilà pour la vérité. Il agrandit en même temps le
champ
de l’histoire. Il veut qu’elle apporte plus d’att
ous le trouvons « insupportable ». L. N. Dialogue entre l’ami des
champs
et le citadin. Agricola et Politeus se sont re
ntre ; depuis si longtemps que je me livre aux douceurs de la vie des
champs
, loin des tourments de la ville, quelle a été vot
serait-ce volontairement que vous leur avez préféré la monotonie des
champs
? Agricola. – Il est vrai, Politeus, la campagne
t raison. Les esprits doux et amateurs des belles lettres fuirent les
champs
. Paris, la Cour, leur sont préférés. Descartes, R
is. 2 e Paragraphe. – Pourtant, déjà au xvii e siècle, le séjour des
champs
est goûté par Mme de Sévigné, par La Bruyère qui
Port-Royal (ils travaillent, ils méditent, ils font leur retraite aux
champs
). Mme de Rambouillet, éprise surtout des conversa
ir su faire, un très grand nombre d’aspirantes se sont jetées dans un
champ
beaucoup plus vaste que celui qui leur était offe
é ; le voilà à la mode. C’est ainsi qu’un sentier qu’on ouvre dans un
champ
devient bientôt le chemin le plus battu, quand l’
nu plus grand depuis qu’on a mieux connu la patrie. – La Fontaine aux
champs
. – La Fontaine a erré tout le jour, seul, en rêve
on les priver du gain des solides connaissances, ni leur interdire ce
champ
du raisonnement critique qui précisément a été tr
on des aspirantes était plus solide que sur celles de littérature. Le
champ
est évidemment plus restreint ; les livres, d’une
contenue, et dirigée par la raison et la réflexion, elle agrandit le
champ
de la science. C’est à la puissance de l’imaginat
t. Ou l’on n’en aperçoit qu’une partie, ou l’on étend démesurément le
champ
qu’on veut parcourir, et la question du goût devi
nt sa tête, Et, sans mêler à l’or l’éclat des diamants, Cueille en un
champ
voisin ses plus beaux ornements, Telle, aimable e
es terres, et dans lesquelles un régime plus humain et le travail des
champs
adouciront leur férocité. Ils lui promettent fidé
es ne se sont pas trompés en prodiguant tant de louanges à la vie des
champs
. (Metz.) éloge de la science. Désir de connaît
ne savaient pas se contenter de leur fortune. Enfin, ayant vu dans un
champ
un jeune berger qui dansait et qui chantait et pa
e et de plaisirs. Déjà s’élevait la fameuse maison d’or enfermant des
champs
, des bois et des lacs dans son enceinte. Néron co
e ville n’était pas la même que dans la ville voisine ; l’étendue des
champs
se mesurait au moyen du journal, ou de l’acre, ou
en ville : faire ressortir les avantages et les charmes de la vie des
champs
, les inconvénients des villes, surtout pour un ho
n y apporte conduit bien vite à la recherche de sa solution. Loin des
champs
, on oublie, au contraire, les durs labeurs des cu
ns commencent à se manifester partout. On revient de plus en plus aux
champs
après les avoir délaissés. La vulgarisation de l’
n fonds de terre exigu de plus riches récoltes que ses voisins sur un
champ
plus étendu. Ceux-ci l’accusent de sorcellerie. –
les sauterelles. – Lettre à un ami pour lui décrire les plaisirs des
champs
: moisson, vendange – qui couronnent le labeur de
? – Développer cette pensée d’un poète latin : « Heureux l’homme des
champs
, s’il connaît son bonheur. » – Un agriculteur, u
de sortir un peu des villes, d’observer autour d’eux, de regarder les
champs
, de se familiariser avec les objets de la vie rus
opposerez la campagne à la ville. Vous direz les beautés diverses des
champs
, des jardins, – vos occupations à la ferme, les s
aint pas ; jamais rien à faire, toujours bien soigné, bien nourri aux
champs
ou à l’étable. Mais une chose l’inquiète : à chaq
nger encore la face de l’Europe. Si c’est à coups de canon et sur les
champs
de bataille que les peuples jouent leurs suprêmes
ivateur, après un labeur obstiné de 16 heures sur 24, d’arracher à un
champ
trop exigu la vie de sa misérable famille. Aussi
particulier des discours éloquents ou des compositions achevées : le
champ
qu’ils parcourent est aussi vaste que fécond ; il
de la mer et les flots d’un peuple assemblé. Jamais orateur n’eut un
champ
plus vaste et plus beau que Démosthène dans ses O
du général en chef L’homme appelé à commander aux autres sur les
champs
de bataille aura d’abord à acquérir l’instruction
il de Pomponne à Paris, de Saint-Jacques du Haut-Pas à Port-Royal des
Champs
, par les neiges et les glaces. Nous avons ouvert
lui disait J. de Maistre, qu’une nation dé soldats, admirable sur les
champs
de bataille, mais dépourvue de cet esprit de sage
ssayer de nouveau mes talents littéraires ; et le théâtre me parut un
champ
d’honneur,… Le comte. — Ah ! miséricorde ! Figa
Pline, du chancelier Bacon292, et de plusieurs modernes célèbres. Ce
champ
me parut si vaste, que je ne pus croire qu’il eût
n dit, ouvert ses fenêtres que du côté du jardin et non sur les vrais
champs
, ce n’était pas là un mérite banal. Mais le titre
richit les langues en les fouillant355. Il faut les traiter comme les
champs
: pour les rendre fécondes, quand elles ne sont p
cultures ; des murs blanchis et des clôtures de jardin traversant les
champs
: il faut répandre dans la campagne des Albanaise
s. Un •petit nombre de fermes délabrées se montrent sur la nudité des
champs
; les fenêtres et les portes en sont fermées ; il
osé succéder aux maîtres du monde dans leur terre natale, et que les
champs
sont tels que les a laissés le soc de Cincinnatus
é, et j’avais marché vers elle. Me voilà au point de lumière : triste
champ
plus mélancolique que les forêts qui l’environnen
triste champ plus mélancolique que les forêts qui l’environnent ! Ce
champ
est un ancien cimetière indien. Que je me repose
ant de repos ni de joie intérieurement. Un jour qu’il travaillait aux
champs
, triste et abattu à cause de sa crainte, il vit q
et triste, et la nuit il ne dormit point. Le lendemain, de retour aux
champs
, il se dit : « Je veux voir les petits de cette p
ce que tout m’est, ce me-semble, également indifférent. La vue de ces
champs
qui se flétrissent, ces feuilles qui tombent, ce
cite pas le talent qui lui est suspect ; elle ne laisse pas ouvert le
champ
du libre examen dont elle se défie. Elle peut acc
c leurs caractères manifestes. Si, dans l’obscurité du cœur humain le
champ
est ouvert à toutes les interprétations, il en es
cultés dont elle est pourvue, rencontre un monde qui semble offrir un
champ
illimité à la satisfaction des uns et au développ
’où vient-elle ? où va-t-elle ? En est-il d’elle comme des herbes des
champs
et des arbres des forêts ? comme eux, est-elle so
l’Europe entière, suivit partout les traces de nos armées, visita les
champs
de bataille, interrogea tous les souvenirs, tous
nduit le matin, et sut que le général Bonaparte lui faisait donner un
champ
, une maison, les moyens de se marier enfin, et de
ntagnard vient de mourir de nos jours, dans son pays, propriétaire du
champ
que le dominateur du monde lui avait donné. Cet a
, plus forte que soi, une époque protectrice et juge, qu’on a un beau
champ
à une carrière, à un développement honnête et glo
otre siècle. Rousseau a beau dire de l’ode qu’elle est « le véritable
champ
du pathétique et du sublime ; » il a beau écrire
suis réservé sans doute au parricide613. Enfin, je me souviens qu’aux
champs
de la Phocide, (Et je ne conçois pas par quel enc
sa peu d’ombrage. Son horizon était sans doute restreint ; mais si le
champ
de sa pensée n’était pas très vaste, il pouvait s
Puissiez-vous tous les deux vous ouvrir les entrailles ! De tous les
champs
thébains puisses-tu n’acquérir Que l’espace eu to
sommeille, J’embrasse, en le suivant, sa vertu qui m’éveille, Dans le
champ
varié de nos doux entretiens, Son esprit est à mo
eautés de la nature. La maison seigneuriale remplaçait la ferme ; les
champs
devenaient des parcs ; les oiseaux étaient empris
lles, ne laissa pas de publier encore plusieurs ouvrages, l’Homme des
Champs
(1800), le poème des Trois Règnes (1808), où il s
leurs ravages, Ont séché les lauriers croissant sur nos rivages. Nos
champs
furent déserts, mais peuplés d’échafauds ; On vit
foudre a frappés, Des rivages couverts des débris du naufrage, Ou des
champs
tout noircis des restes du carnage : Et tandis qu
mains Il a laissé tomber le monde et les humains, Comme il a dans nos
champs
répandu la poussière Ou semé dans les airs la vie
, en silence, accourra s’y ranger, Comme ces globes d’or qui dans les
champs
du vide Suivent avec amour ton ombre qui les guid
t la bague nuptiale, Qu’elle emporta dans le cercueil. « L’oiseau des
champs
trouve un asile Dans le nid qui fut son berceau ;
pour sa hante taille, Parcourait à cheval, le soir d’une bataille, Le
champ
couvert de morts, sur qui tombait la nuit. Il lui
it les rumeurs de la guerre, La poudre et les tambours battants, Pour
champ
de course, alors, tu lui donnas la terre, Et des
ues, Je regardais, de là, s’étendre devant moi La vieille majesté des
champs
du peuple-roi. Et rien ne parlait haut comme le g
arole ; Et par elle, aujourd’hui, du maître à l’ouvrier, Tous, en ces
champs
heureux, savent lire et prier... L’âge vint sans
s noms à ces jours de victoire ; Vous qui, sur les remparts, dans les
champs
, sur les flots, L’avez vu, comme un but, s’offrir
que les littératures doivent descendre, quand elles ont moissonné les
champs
qui sont à la lumière du jour. Ces littératures n
’y trouveraient qu’une langue étrangère, Elle qui n’a rien vu que ses
champs
, ses taillis, Et parle seulement la langue du pay
es jouissances qui tournent au profit de la raison ; elles ouvrent un
champ
fertile à de nouvelles recherches. Tout ce qui es
L’esprit, l’agréable humeur, le ridicule ouvrent également un nouveau
champ
aux plaisirs du goût. L’éloquence, la poésie et l
liens moraux s’établissent entre eux et nous. Ô rives du Jourdain, ô
champs
aimés des cieux, Sacrés monts, fertiles vallées P
figure se trouve marquée entre le pathétique et le style humble ; ce
champ
est vaste, sans doute : toutefois il ne faut pas
ions reçues : on croit généralement qu’une description offre un vaste
champ
où l’écrivain peut s’exercer plus librement, et q
meilleure, n’est pas chose facile ni même nécessaire. Le style est un
champ
qui présente une vaste étendue ; ses qualités peu
et de chaleur. Les débats des assemblées populaires ouvrent un vaste
champ
à ce genre d’éloquence, qui prend sa source dans
ques qui pour eux étaient étranges et surprenants, ouvraient un vaste
champ
au ravissement et à l’enthousiasme, sources fécon
i nous offrent les premiers exemples de l’éloquence persuasive, et le
champ
qu’elles lui ouvrirent fut tel que nul autre auss
de la capacité que nous devons attribuer notre infériorité. C’est un
champ
où il y a encore beaucoup d’honneur à moissonner.
orme de notre gouvernement purement monarchique n’avait pas ouvert le
champ
à cette espèce d’éloquence, la plus auguste de to
ute une assemblée populaire. Dans les gouvernements modernes ce vaste
champ
n’est plus ouvert à l’art oratoire ; mais les par
que son caprice ou son imagination lui suggèrent ; mais au barreau le
champ
de la parole est limité par la loi ou la jurispru
tention. L’orateur de la chaire est peut-être maître trop paisible du
champ
qu’il parcourt. Les sujets qu’il traite sont nobl
ment récréatifs. Ce genre, au premier coup d’œil, semble embrasser un
champ
très vaste ; car il n’est pas de sujet sur lequel
qu’avaient les dames de nommer un chevalier qui soutînt leur cause en
champ
clos, l’institution des tournois militaires où le
s premiers essais poétiques célébrèrent la campagne et le bonheur des
champs
. Je ne doute pas que dès le principe, ils n’aient
ral. Ils ne durent pas songer à célébrer les plaisirs et le repos des
champs
, tant que ces plaisirs et ce repos furent pour eu
aux peintures qu’elle nous offre de la tranquillité et du bonheur des
champs
. C’est à produire cette douce illusion que le poè
ation, et ne soient pas faits pour inspirer du dégoût pour la vie des
champs
. Un berger, par exemple, peut gémir sur la cruaut
ble, qu’il ne cherche pas à joindre au bonheur et à la simplicité des
champs
des raffinements qui leur sont étrangers. S’il ne
aître des bergers ou des personnages livrés tout entiers à la vie des
champs
, et dont l’innocence et la simplicité forment dan
vaste ouverte à son génie. Ces événements divers où les habitants des
champs
trouvent l’occasion de déployer leur caractère et
ité choquante, et conserver partout le caractère de la simplicité des
champs
. Il y a entre Virgile et Théocrite la même distin
es et des passions sont assortis à l’innocence et à la simplicité des
champs
. C’est le perfectionnement le plus important que
vir ta faim. (Trad. de Delille.) Au lieu de l’engager à abreuver son
champ
, il trace ce charmant paysage (liv. i, v. 108) :
r un lit pierreux Tombe, écume, et, roulant avec un doux murmure, Des
champs
désaltérés ranime la verdure. (Trad. de Delille.
erminant un épisode par quelque circonstance relative aux travaux des
champs
. C’est ainsi qu’après avoir parlé de la bataille
n’est point d’Olbia l’abondante moisson, L’ivoire de l’Indus, ni les
champs
de Sicile, Ni ceux que le Liris ronge d’un flot t
, fournit un moyen naturel d’y introduire le merveilleux, et ouvre un
champ
plus vaste aux descriptions sublimes. L’action, e
duite et le caractère des individus. Aussi la comédie s’exerce sur un
champ
plus vaste, et peut prendre un essor plus libre e
érence. L’un serre de plus près son adversaire, l’autre prend plus de
champ
pour combattre ; l’un se sert toujours de la poin
Souvent dans vos tableaux placez des spectateurs, Sur la scène des
champs
amenez des acteurs : Cet art de l’intérét est la
i dans vos tableaux que cherchent nos regards. (Delille, l’Homme des
champs
, chant IV.) 29. L’auteur qui, de nos jours, a t
toutes ses menaces ; L’impie Achab détruit, et de son sang trempé, Le
champ
que par le meurtre il avait usurpé ; Près de ce c
sang trempé, Le champ que par le meurtre il avait usurpé ; Près de ce
champ
fatal Jézabel immolée, Sous les pieds des chevaux
c mesure Et la chaleur des jours et la fraîcheur des nuits ; Le
champ
qui les reçut les rend avec usure. Il commande
e demande, c’est un naturel assoupli, dompté par la culture, comme un
champ
sur lequel on fait passer et repasser plusieurs f
et émouvoir les entrailles. La Fontaine éveille l’amour du calme des
champs
quand il dit : Je voudrais inspirer l’amour de l
Qui des bords phrygiens conduit dans l’Ausonie, Aborda le premier les
champs
de Lavinie. Sa muse en arrivant ne met pas tout e
la diversité des lieux ne fait que diversifier nos malheurs ; tant de
champs
fameux de nos victoires sont surpris de servir de
de l’incise : Madame a passé du matin au soir, ainsi que l’herbe des
champs
; le matin elle fleurissait, avec quelles grâces
ures. Que penser d’un poëte qui, à propos du mouvement d’une fête des
champs
trouve de pareils vers : Les arbres à leur tour
vée qu’il ne peut plus la supporter. Tel qu’un beau lis au milieu des
champs
, coupé dans sa racine par le tranchant de la char
dite à leur fils ? Jamais vaisseaux partis des rives du Scamandre Aux
champs
Thessaliens osèrent-ils descendre ? Et jamais dan
mer encor du sang des Curiaces, Entre leurs trois tombeaux et dans ce
champ
d’honneur Témoin de sa vaillance et de notre bonh
a pu conserver mon Hector ! Gilbert à ses derniers moments : Salut,
champs
que j’aimais ! Et vous, douce verdure, Et vous, r
éder, de quitter le poste qu’elle t’assigne ; que tu dois, et sur les
champs
de bataille, et dans les tribunaux, et partout, t
ine. Et la terre et le fleuve, et leur flotte et le port, Sont des
champs
de carnage où triomphe la mort. Corneille. Cet
ne sont pas naturelles. Florus peint des soldats tombés morts sur le
champ
de bataillé, le visage encore menaçant, leur cole
éflexion. — Virgile, après avoir décrit la réunion des sages dans les
Champs
Elysées fait l’éloge de Caton en un seul mot ; Ca
cri d’un exilé : ....Qui découvre avec joie Le faible Simoïs et les
champs
où fut Troie. Delille. Corneille résumé avec u
: Souvent dans vos tableaux placez des spectateurs, Sur la scène des
champs
amenez des acteurs : Cet art de l’intérêt est la
que l’orage menaçait, et quel orage ! un déluge qui ravagea tous les
champs
d’alentour. Soigneusement calfeutrée dans son asi
i vive et si animée, que nous croyions être transportés au milieu des
champs
, voir de nos propres yeux les beautés que la natu
sa peu d’ombrage. Son horizon était sans doute restreint ; mais si le
champ
de sa pensée n’était pas très-vaste, il pouvait s
France et d’Italie2. Quelque accomplie que puisse être une maison des
champs
, il y manque toujours une infinité de commodités
t se faire entendre du cœur humain. Trois genres d’éloquence. Le
champ
de l’éloquence est sans limites. Néanmoins, tous
ul capable de sauver l’État, n’emploie sa valeur, dans l’oisiveté des
champs
, que contre les animaux sauvages, tandis que des
l’abbé Delille, ce gracieux auteur du poème des Jardins, du poème des
Champs
, l’heureux traducteur des Géorgiques de Virgile ;
désordres s si communs dans nos villes : il semble que le séjour des
champs
soit l’asile de la simplicité et des mœurs. » Il
pour sa haute taille, Parcourait à cheval, le soir d’une bataille, Le
champ
couvert de morts sur qui tombait la nuit. Il lui
égétaux puissants qu’en Perse on voit éclore, Bienfaits nés, dans ses
champs
, de l’astre qu’elle adore. Ainsi s’ennoblit, sou
n toutes ses menaces ? L’impie Achab détruit et de son sang trempé Le
champ
que par le meurtre il avait usurpé ? Près de ce c
sang trempé Le champ que par le meurtre il avait usurpé ? Près de ce
champ
fatal, Jésabel immolée, Sous les pieds des chevau
celeres nec tingeret æquore plantas. « Elle eût volé, dit-il, sur un
champ
de blé sans faire ployer les tendres épis, ou tra
ans la même lettre. L’épître commence et se termine sans apprêt91. Le
champ
de l’épître étant aussi illimité que nous venons
scours Sur la calomnie, peignant l’époque de la terreur, écrit : Nos
champs
furent déserts, mais peuplés d’échafauds ; On vit
Tu ne reverras plus tes riantes montagnes, Le temple, le hameau, les
champs
de Vaucouleurs, Et ta chaumière et tes co
qui ont vollé de nos troubles, premierement ils se sont forgés sur le
champ
pour la plus grand’part. Car si vous estiez sur l
tre, sans considérer l’équité de la cause. Vous êtes juges du pré, du
champ
, non de la vie, non des mœurs, non de la religion
ais ? Qui peindra des grands bois le studieux silence, La liberté des
champs
et leur indépendance, Et les prés pleins de fleur
lumbæ ? et volabo et requiescam. (Ps. liv.) Ô rives du Jourdain ! ô
champs
aimés des cieux ! Sacrés monts, fertiles
nt, et au premier coup d’œil, dit Blair, il paraît embrasser un vaste
champ
; car il n’est pas de sujet qu’on ne puisse dével
portiques ; Et tous, devant l’autel avec ordre introduits, De leurs
champs
dans leurs mains portaient les premiers fruits.
d le tumulte et la corruption des villes eurent succédé à la paix des
champs
, les hommes commencèrent à regretter les plaisirs
l’habitant des campagnes. Souvent la simple ingénuité de l’homme des
champs
a plus de grâce que toute la civilisation de celu
’il se saisit d’un sujet connu, il le pénètre si profondément, que ce
champ
, que l’on croyait usé, devient une terre féconde.
ébora partant pour sauver Israël. Bientôt d’affreux vainqueurs en nos
champs
accoururent ; Nos troupeaux, nos moissons devant
doigt scrutateur de ceux qui observent l’avenir l’a marquée comme le
champ
futur des combats réservés à nos neveux. Vous ave
Et partage avec nous l’orgueil de la victoire ; Puis revient dans nos
champs
, oubliant ses exploits, Reprendre un air plus dou
traversé le Tartare et vu le supplice des méchants, il entre dans les
Champs
Élysées, où son père Anchise l’entretient des suj
Le soleil n’avait pas commencé sa carrière, Que Ruth est dans les
champs
. Les moissonneurs lassés Dormaient près des épis
me des larmes Se terniraient ces yeux d’azur ! « Non, non ; dans les
champs
de l’espace Avec moi tu vas t’envoler ; La Provid
e avec mesure Et la chaleur des jours, et la fraîcheur des nuits : Le
champ
qui les reçut les rend avec usure. Il commande au
Exemple : Quelquefois un peu de verdure Rit sous les glaçons de nos
champs
; Elle console la nature, Mais elle sèche en peu
avez-vous répandus ? Quel débris parle ici de votre résistance ? Quel
champ
couvert de morts me condamne au silence ? Voilà p
jeux de la veillée ; Et quand, sous son toit de feuillée, L'homme des
champs
me fait asseoir, Je pleure en voyant sa famille,
ces désordres si communs dans nos villes. Il semble que le séjour des
champs
soit l’asile de la simplicité et des mœurs. » Le
ouceurs de la vie champêtre, et le bonheur de celui qui sillonnant le
champ
de ses pères, vit, comme eux, sans soins, sans af
sez, dans le Télémaque, les descriptions de la grotte de Calypso, des
champs
élysées, de la Bétique, etc. ; lisez en entier le
▲