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1 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
brupto, exordes tirés du discours de l’adversaire, de la nature de la cause , du caractère de l’auditoire, de la condition des
actère de l’auditoire, de la condition des personnes intéressées à la cause . Qu’est-ce que parler, sinon développer ? Et qu’e
cases d’où il pourra successivement les tirer pour les besoins de sa cause . Quand vous parlez, où cherchez-vous vos preuves,
faire dans la pratique ? Pourquoi encore avoir établi deux genres de causes  : l’un comprenant les questions générales, l’autr
e les questions déterminées ? Car, comment ne pas voir que toutes les causes particulières peuvent se ramener à une idée génér
eurs, et dans les lieux communs qu’ils ont assignés à chaque genre de causes , ma mémoire plierait sous le fardeau. Car, la nat
et le caractère des personnes variant à l’infini, le dénombrement des causes serait lui-même infini, et on aurait autant de ge
torique a la prétention d’établir des règles applicables à toutes les causes , elle est le plus puéril et le plus vain de tous
as transporter la scène dans le barreau. Étudiez avec soin toutes vos causes . La lecture d’un dossier ne suffit pas pour bien
. Le dossier c’est la procédure morte ; tandis que le client c’est la cause vivante. Qui connaît mieux que lui ses intérêts ?
la péroraison ; qu’il s’oublie surtout pour ne laisser parler que sa cause  : chaque développement, dans une œuvre ainsi conç
unité, qu’on appelle un discours. L’exorde contient en germe toute la cause . Il présente les faits sous un jour favorable au
eiller en elle. De l’entrée en matière peut dépendre la fortune d’une cause , comme d’une première chute ou d’un premier succè
discours, qu’il faut chercher les moyens d’intéresser les juges à sa cause . Or le premier de tous les moyens, le plus sûr, l
sion. Ce n’est pas des cahiers des rhéteurs, c’est du cœur même de la cause que vous devez tirer tous vos développements. Étu
leur bienveillance. D’entrer dans l’énumération de tous les genres de causes , de multiplier les exemples, de donner des modèle
t qu’il puisse les apprécier, il faut qu’il connaisse les faits de la cause . L’exposition des faits s’appelle narration. La n
es débutants, plus soucieux de montrer leur esprit que de gagner leur cause , la traitent comme une amplification de rhétoriqu
us forte et la plus convaincante de toutes les preuves. Supposons une cause vaste et importante, où la narration doit se déve
st pour l’historien un incident naturel qui peut s’expliquer par deux causes également plausibles ; pour l’orateur, c’est le s
des faits qui sont sa base naturelle, s’écroulera et entraînera votre cause dans sa chute. Les orateurs attiques, et surtout
n sont les membres. L’orateur par excellence est celui qui, ayant une cause à défendre, sait en tirer le plus de preuves et l
sujet et que l’on nomme intrinsèques, et celles qui ne tiennent à la cause que par un lien artificiel : ce sont les preuves
qui contienne toutes les preuves applicables aux différents genres de causes qu’amènent les conflits des intérêts humains ; l’
sur toutes les lettres qui le composent, de même, quand on plaide une cause , on n’a pas besoin de passer en revue tous les li
lieu, il en a déterminé l’espèce, il a trouvé le point capital de la cause . Pour peu qu’il ait l’esprit étendu et orné, auto
e de l’éloquence. L’orateur, plein de son sujet, se passionne pour la cause qu’il défend. Son émotion qu’il ne peut contenir
je ne me laisserai pas de le répéter, il y a autant de routes que de causes et de génies différents. Tel orateur, nature arde
l autre, plus prudent, après avoir examiné le fort et le faible d’une cause , s’empare du côté avantageux, s’y cantonne, y pre
ir volontairement son poste. Il songe moins à assurer le succès de sa cause qu’à éviter de la compromettre. Cette méthode est
au milieu des arguments de l’adversaire, on se découvre et on perd sa cause au moment où on la croit gagnée. On ressemble à c
les plus fortes en lumière, et répandez sur les parties faibles de la cause une ombre savante : tâchez de dérober le défaut d
s-même. Le cœur en est la source intarissable. — Quoi ! je plaide une cause pour de l’argent, et vous voulez que je m’échauff
mment, je vous le demande, pourriez-vous rester froid en défendant la cause d’un client qui vous confie sa fortune ou sa vie,
se d’un client qui vous confie sa fortune ou sa vie, surtout si cette cause vous paraît bonne et si votre conscience vous dit
orateur qui emploie les grands moyens pour faire triompher une petite cause , comme d’un homme qui s’armerait d’une massue pou
t se produire des scènes aussi plaisantes que celles-là. Un avocat de causes véreuses, nommé Cépasius, personnage décrié, lang
es juges de rire et l’orateur de se fâcher tout rouge. Il crie que sa cause lui échappe, qu’on lui coupe sa belle tirade, qu’
effet, semblent sacrifier au respect humain plus qu’au succès de leur cause , et on dirait, à les voir se contraindre et ménag
2 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »
ie de preuves propres à fortifier l’opinion qu’il a de la bonté de sa cause , et à détruire les raisons de son adversaire. C’e
re, dans l’esprit des auditeurs, des dispositions peu favorables à la cause que l’on entreprend de défendre  Il faut tout l’a
e portion d’intérêt qui est d’avance un présage certain du gain de la cause . Le second discours de Cicéron contre Rullus, nou
l’orateur la conviction intime de la justice ou de l’importance de sa cause . Rarement la chaleur et la véhémence peuvent trou
doit éviter cependant de rien laisser échapper qui puisse nuire à sa cause . Les faits qu’il rapporte sont la base nécessaire
et présenter néanmoins les faits sous le jour le plus favorable à sa cause , pour faire ressortir les circonstances avantageu
la sincérité de l’orateur entraînerait infailliblement la perte de sa cause . C’est ce que Quintilien rappelle si formellement
firmer l’auditeur dans l’opinion que nous lui avons déjà donnée de la cause  ; ou il est question de démontrer la fausseté des
réunion de ces deux qualités est indispensable pour le triomphe de sa cause . S’il n’est que raisonneur exact ou logicien subt
excellente toutes les fois que l’orateur, convaincu de la bonté de sa cause , ne voit aucune espèce d’obstacle à en démontrer
raison doit uniquement consister dans le résumé clair et rapide de la cause . C’est un épilogue qui réunit tous les moyens épa
ge de réunir, sous un seul et même point de vue, l’état général de la cause , les lois dont elle s’appuie, et les moyens que l
moria, non oratio, renovata videatur . (Cic.) Mais si la nature de la cause donne lieu à une éloquence véhémente, le résumé d
3 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre V. De l’Éloquence politique chez les Français. »
vrais amis de l’ordre et du repos des états, n’en servit que mieux la cause de l’éloquence, en mettant toutes les passions, t
n goût pour l’intrigue était excessif, et l’on ne doit en chercher la cause que dans ses besoins pécuniaires ; de sorte que c
rapeaux, quand la mort vint empêcher cette réparation solennelle à la cause qu’il avait combattue jusqu’alors avec tant de co
heureusement secondé d’un petit nombre d’hommes demeurés fidèles à la cause de l’état, et restés debout, au milieu des ruines
es nécessaires pour pallier sa défaite, ou la tourner au profit de la cause qu’il défendait ? Quel Tacite nouveau pénétrera d
t de subtilité avaient déjà, plus d’une fois, dénaturé les meilleures causes , et obscurci, dès leur aurore, les beaux jours de
eurs ; il n’a pas toujours suffi d’avoir raison, pour obtenir gain de cause  ; c’est que le nombre des sophistes l’emportait d
Maury ; nous nous hâtons d’arriver à une époque où l’importance de la cause et le talent de l’orateur ramenèrent, pour un mom
es capables d’entendre l’un et d’apprécier l’autre. Il faut, dans les causes ordinaires, de l’éloquence et du talent, une conn
e que la mort était l’infaillible prix de ce dévouement généreux à la cause d’un monarque proscrit d’avance, et pour qui l’on
4 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre premier. Objet du genre judiciaire. »
aient simples, générales, et surtout en petit nombre. La décision des causes dépendait en grande partie de l’équité et du bon
eur tous les renseignements nécessaires sur la loi intéressée dans la cause qu’il entreprenait de défendre. C’était à l’orate
appris le nom, eut contre lui deux cent quatre-vingts juges : dans la cause de Milon, Cicéron parlait à cinquante-un juges ;
de Milon, Cicéron parlait à cinquante-un juges ; et le succès de ces causes ne dépendait point en général de quelques juges v
alent de donner une attention particulière aux moindres détails de la cause dont il se charge ; qu’il étudie soigneusement to
connaissance préliminaire et indispensable des endroits faibles de sa cause , lui fournit les moyens de les fortifier et de le
er les preuves, à faire valoir, en un mot, tout ce qui peut servir la cause . Une bonne élocution est d’un effet toujours sûr.
nous un orateur sec, obscur et froid, et celle qui résulte de la même cause présentée avec la clarté, l’élégance et l’énergie
lassent sa patience, lui font perdre de vue l’objet intéressant de la cause , et détruisent nécessairement tout l’effet que l’
5 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
t être les résultats des diverses phases de son existence ? Voilà les causes , les effets, les antécédents, les conséquents, le
ez d’abord qu’Aristote et Quintilien enseignent à argumenter dans une cause , et non simplement à développer une idée, ce qui
en défendant une opinion erronée, ou ne l’est jamais en soutenant une cause immorale. L’objection que se fait le docteur Blai
eler en aide d’abord les similitudes, puis les contraires, ensuite la cause et l’effet, les antécédents, etc., mais ils le fo
nts : Le genre et l’espèce ; Les antécédents et les conséquents ; La cause et l’effet ; Les circonstances ou accessoires ; L
jusqu’à la fin, qu’il développe l’absurdité des projets de Cinna. La cause . On conçoit quelle abondante variété de développe
it quelle abondante variété de développements découle de l’examen des causes premières ou secondes, essentielles ou accidentel
rdre éternellement nouveau de l’univers, sans chercher à remonter aux causes contingentes et à la cause première de ces prodig
e l’univers, sans chercher à remonter aux causes contingentes et à la cause première de ces prodiges si réguliers ? Parlerez-
les hauts faits et les victoires du prince de Condé ; il en trouve la cause dans les éminentes qualités de son héros : « J’
se dissout,… etc. » Ce lieu se rapproche du conséquent comme le lieu cause de l’antécédent. La différence est qu’il sert plu
6 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
3º Enfin, et c’est ici le vrai but d’Eschine, et le fond de toute la cause  : le décret porte que la couronne est décernée à
e, lorsque ce prince était déjà maître de l’Asie. On accourut à cette cause de tous les pays de la Grèce, comme à un spectacl
ntérêt personnel, et par l’animosité la plus vive. La célébrité de la cause et l’importance de son objet, l’attente d’un nomb
le plaindre d’avoir déployé tant de vrai talent dans une si mauvaise cause . Il donne à toutes les lois qu’il cite une interp
ne foule de grands hommes. Quant à Démosthène, tout ce qui servoit la cause de son rival, se tournait nécessairement contre l
de suivre le plan de défense qu’elle aura jugé le plus favorable à sa cause . « Parmi tous les avantages qu’Eschine a sur moi,
finiment plus en perdant votre amitié, que lui en ne gagnant point sa cause . Si je perds votre amitié, il y va pour moi… Mais
même indigne du prix dont on veut m’honorer. Si, pour l’intérêt de ma cause , j’entre dans le détail de ce que j’ai fait pour
veur des juges, pour les engager à laisser parler Démosthène dans une cause qui lui est si personnelle, à entendre ses raison
st traitée avec la supériorité d’un grand talent qui défend une bonne cause . Eschine avait commencé par l’exposé des infracti
sé des infractions prétendues faites à la loi : c’était le fort de sa cause , et la partie faible de Démosthène, qui, trop adr
le attaque, j’ai rempli mon objet : si je suis resté au-dessous de ma cause , j’ai tâché du moins de la remplir. Pour vous, qu
7 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
n occupe qu’après avoir étudié soigneusement toutes les parties de la cause , nisi totis causæ partibus diligenter inspectis.
de repose, pour employer le mot de Cicéron, dans les entrailles de la cause . C’est à la méditation à l’en faire jaillir. Voyo
il entrera sans effort, sans fatigue, dans l’esprit du sujet ou de la cause . Docilis, en effet, signifie ici is qui doceri po
emin vicinal ou de plaider pour un mur mitoyen ; ou, au contraire, la cause est-elle évidemment et de l’aveu de tous, juste e
le langage de leur caractère et de leurs passions47. Ainsi, dans les causes insignifiantes, dans les sujets connus et appréci
aits, prévenus, qu’ils n’aient la conscience ni de l’importance de la cause , ni de son véritable nœud, alors l’exorde est ind
lui-même et de son client, ou des adversaires, ou des juges, ou de la cause , ou enfin de quelque circonstance extérieure qu’i
ause, ou enfin de quelque circonstance extérieure qu’il rattache à la cause . L’orateur, parlant de lui-même ou de son client,
famæ ; ailleurs par la défiance de soi-même unie à la confiance en sa cause  : l’exorde du Pro corona de Démosthène en est un
conçoit que l’un des meilleurs exordes est celui qu’on puise dans la cause elle-même, dans son équité, son importance spécia
que l’exorde tiré des lieux externes ou circonstances en dehors de la cause , dans ceux dont nous avons déjà traité. Des quali
u, de rage frémissant : « Dieux puissants, c’est ici que je plaide ma cause  ! Devant la flutte ! et c’est Ulysse qu’un m’oppo
8 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
s apprend à découvrir les moyens de preuves et de conviction dont une cause est susceptible et à les développer avec énergie 
s immédiatement dans la connaissance du cœur humain. Trois genres de causes . Les anciens avaient divisé toutes les matières
stratif, le délibératif et le judiciaire. Ils les nommaient genres de causes , genera causarum. (Quint. , l. III, c. 4.) Le d
i est fondée leur distinction. Cette distinction des trois genres de causes ne doit point paraître chimérique ; elle dérive n
ion. Cette division est raisonnable ; elle est bonne en tout état de cause . Il faut toujours commencer par concevoir son suj
ources des preuves. Sources des preuves pour les trois genres de causes . Aristote dit : « Si vous louez ou blâmez, les i
» Ces distinctions n’empêchent pas que les objets des trois genres de causes ne se réunissent souvent ensemble. Ce que c’est
ose l’orateur. Par exemple, il n’y a rien dans la nature qui n’ait sa cause et ne produise quelque effet. La cause et l’effet
en dans la nature qui n’ait sa cause et ne produise quelque effet. La cause et l’effet sont des lieux d’où l’on peut tirer ce
i rentrent ordinairement dans les questions particulières. Car, toute cause , quoique d’un intérêt privé, se réfère au genre e
éflexion pour trouver toujours sous la main les argumens propres à la cause . Cependant il ne faut pas perdre de vue ces point
l s’agit de l’incliner du côté qui mérite le plus de faveur. Dans ces causes , la loi qui n’a pu tout prévoir laisse l’homme ju
s mouvemens outrés ou des secours empruntés de trop loin. État de la cause . Le premier pas que doit faire l’orateur dans le
orateur dans le genre judiciaire, est de bien déterminer l’état de la cause qu’il entreprend, et d’examiner ce qui fait pour
it contre lui. (Quint., l. III, c. IX.) Sa définition. L’état de la cause est ce qui constitue l’essence de la contestation
on qu’il dit prœcipuè obtinendum et maximè spectandum ; car, dans une cause , il peut y avoir des questions accessoires et sub
int principal de la cause2. Deux espèces de questions. L’état de la cause comprend les questions de fait et les questions d
estion de droit. Il est bon de remarquer que le plus grand nombre des causes réunissent le fait et le droit. Et s’il en est da
sortes de moyens de prouver ; ceux qui se tirent des documens que la cause elle-même fournit, tels que les lois, les jugemen
l’habileté du défenseur, et il n’y en a pas qui ne soit fourni par la cause . Nouvelle dénomination de ces deux espèces de pr
de preuves. Les lois ne font pas fonction de preuves dans toutes les causes . Dans celles où le fait seul est en question, lor
. Comme autorité. Comme autorité, des jugemens portés dans d’autres causes entre d’autres personnes et qui décident la même
de Milon ou de Clodius avait été l’agresseur. Manière d’étudier une cause judiciaire. Nous terminerons ce paragraphe en ra
he en rapportant un précepte de Cicéron, sur la manière d’étudier une cause judiciaire. « Quant à moi, dit-il par la bouche d
les siennes, et qu’il m’expose tout ce qu’il peut savoir d’utile à sa cause . Dès qu’il s’est retiré, je me charge de trois rô
juge. J’insiste sur ce qui paraît plus favorable que défavorable à la cause  ; j’écarte et je rejette les moyens qui seraient
bles qu’utiles. Ainsi j’emploie une partie de mon temps à préparer la cause , et une autre à la plaider. » (De orat., l. II, n
ois. Il est donc juste, ô mon Dieu ! que vous preniez vous-même votre cause en main ; et si le monde veut attenter à vos droi
nèque : Calamitosus est animus futuri anxius. Comme il en explique la cause  : « La vanité, le désir, l’espérance, nous élance
nature de la chose qu’il définit ; il la considère soit du côté de la cause , soit du côté des effets, il rassemble les traits
fférens matériaux qui se présentent à son esprit, lorsqu’il étudie sa cause . Souvent le sujet lui en fournit beaucoup : « Mai
soin qui peuvent seuls écarter l’inconvénient terrible de gâter votre cause et de lui nuire, inconvénient moins rare que l’on
’il apporte une attention extrême, premièrement à faire le bien de sa cause , mais au moins à ne lui point faire de tort. (Ibi
es pour les personnes qu’on a dessein de convaincre et de persuader à cause des dispositions où se trouvent ces dernières. Te
es moyens d’émouvoir ont un principe commun. En effet, toute émotion cause une impression de plaisir ou de peine : tout sent
er. Au barreau, les moyens de concilier les esprits qui sortent de la cause même, sont les plus directs et les plus influens.
s directs et les plus influens. Personne du client. La faveur de la cause s’accroît encore de celle que mérite la personne
ou la péroraison, est souvent plus puissant que la justice même de la cause . » (De Orat., l. II, n. 184.) « Il faut s’attache
urs et des ménagemens qui, sans rien faire perdre des avantages de la cause , rendent à l’autorité paternelle tout ce qui lui
de la vérité, son amour de la justice, qui surtout obtiennent pour la cause la faveur qui s’attache à sa personne. « Il impor
ur qui s’attache à sa personne. « Il importe beaucoup au succès de la cause , dit Cicéron, que les juges conçoivent une bonne
. A tous ces moyens de se concilier les esprits et d’intéresser à sa cause , l’orateur ajoute les moyens de plaire que lui fo
désirait que Milon fût condamné, et que, le jour du jugement de cette cause célèbre, c’était lui qui avait disposé la force a
es. On porte en soi les premières ; les autres sont produites par des causes hors de nous. Elles doivent être un objet d’étud
ceux qui sont favorables, et de calmer ceux qui sont contraires à sa cause . Effet que produisent les passions. Quintilien
re de l’homme. « Les preuves, dit-il, font penser aux juges que votre cause est bonne ; les passions font qu’ils souhaitent q
et il ne voulut point employer leur ministère. Il plaida lui-même sa cause avec toute la sévérité stoïque, et il fut condamn
mouvoir ceux qui appartiennent à l’orateur et ceux qui naissent de la cause . § I. Moyens qui appartiennent à l’orateur.
sympathie, et que la nature a établie entre les hommes pour première cause de sociabilité qui les distingue. La sympathie es
le pathétique y était porté jusqu’aux lamentations. Mais dans quelles causes , pour quels personnages, et sur quel théâtre avai
er sans sortir de nos convenances. § II. Moyens qui naissent de la cause . Ce qui est propre à nous émouvoir. Ce ne s
er les personnes ou les choses, sont les moyens d’émouvoir que chaque cause ou chaque sujet peut présenter. L’orateur doit é
érêt propre. Au barreau, l’orateur doit rendre personnelle au juge la cause qu’il lui présente, par la considération de ce qu
eut que l’orateur, en plaignant l’infortune de ceux dont il plaide la cause , expose aussi la ruine et la désolation de leurs
te avec ce que nous avons l’habitude de voir, de faire, de dire, nous cause une surprise qui fait divertissement. Et plus ce
où il s’agit de l’opinion : il peut trouver place en toute espèce de cause . Ses effets. « Nul doute, dit Cicéron, que l’o
oit même éviter d’inculper les parties sur des choses étrangères à la cause , les inculpations fussent-elles fondées et prouvé
à l’honneur du barreau. User de pareils moyens ; c’est discréditer sa cause , et faire croire qu’on s’en défie. L’homme fort m
encore aux émotions un fondement réel dans des faits certains et une cause juste ; car, pour avoir le droit de s’adresser au
Comment, en effet, être pathétique sur des faits démentis ou sur une cause injuste ? Ne hasardez donc jamais d’émouvoir sur
les intérêts de l’état ; on plaidait en présence du peuple de grandes causes où il y allait de l’honneur et de la vie de ses m
ent employé. Tout dépendait du peuple, et le peuple de la parole. Les causes des particuliers étaient souvent portées devant d
s, générales, et en petit nombre ; ce qui faisait que la décision des causes dépendait en grande partie de l’équité et du bon
contentieuses portées devant nos chambres législatives. Point de ces causes criminelles auxquelles prennent part une ville, u
ant, comme nous l’avons dit, ce principe a des exceptions. Il est des causes où il est permis à l’avocat de parler au cœur, de
ons annoncée, cède quelquefois aux circonstances et à l’utilité de la cause qui est la loi souveraine de l’orateur. Elles ne
lles roulent sur des qualités qui aient leur application directe à la cause  : par exemple, sur leur inclination à la bonté, à
a considérer. (Ibid.) Tout exorde doit donner une idée générale de la cause , ou lui servir d’introduction. (De Orat., l. II,
tilien observe que ces préceptes doivent s’accommoder aux différentes causes que l’on traite. On a besoin de rendre les juges
que l’on traite. On a besoin de rendre les juges favorables dans les causes douteuses ; attentifs, dans celles qui sont basse
a rien de mieux à faire qu’à entrer en matière promptement ; dans les causes minces où l’appareil de l’éloquence serait déplac
et adroitement dans les esprits. (De inv. Rhet. loc. cit.) Lorsque la cause est défavorable, qu’elle a quelque chose d’odieux
doucissent ce qui pourrait choquer. Méthode d’insinuation. Quand la cause présente un aspect odieux, Cicéron nous indique l
é, après l’avoir rendu attentif et docile, montrez-lui que dans votre cause , il n’y a rien de tout cela. (De Orat., l. III.)
le commun des procès, l’exorde n’est que l’exposé de la nature de la cause , ou de la situation de celui qu’on défend. Quelqu
tuation de celui qu’on défend. Quelquefois cependant il se trouve des causes assez importantes pour mériter qu’on y emploie to
l’orateur la conviction intime de la justice ou de l’importance de sa cause . La véhémence ne lui convient pas. 2°. On doit
ne va pas au but ; à contre-sens, celui qui va contre l’intérêt de la cause . (De inv. Rhet., l. I, n. 18.) Chapitre II.
llement la proposition. (Ibid.) Mais elle devient nécessaire dans les causes obscures et chargées d’incidens ; alors elle sert
l faut bien se garder, dit Cicéron, d’y rien omettre d’essentiel à la cause , et à quoi l’on soit obligé de recourir après l’a
iscours de cette nature ont plus besoin de division que les autres, à cause des circonstances du temps, du lieu, etc…, qui en
t au commencement, on a plus de peine à le faire dans la suite, et la cause est en danger, lorsque les juges n’en ont pas une
examinant cette opinion, est d’avis que la nature et le besoin de la cause peuvent seuls déterminer la disposition des preuv
nous prouve que cette disposition doit changer selon le besoin de la cause . Il est cité par Quintilien en ces termes : « La
en fournir un exemple : ils ont suivi un ordre tout différent dans la cause de Ctésiphon. L’accusateur commence par traiter l
t pur raisonnement et preuve directe du point dans lequel consiste la cause , est nécessairement sec et peu agréable. C’est en
rche une décision, la première une règle. Dans un plaidoyer, c’est la cause d’un homme qui s’agite ; dans un sermon, c’est la
yer, c’est la cause d’un homme qui s’agite ; dans un sermon, c’est la cause d’un peuple, celle de l’humanité. (Marmontel, art
(L. VI, c. 1.) Achever de toucher les cœurs. 2°. Si la nature de la cause donne lieu à une éloquence véhémente, le résumé d
xciter les plus fortes émotions, et les faire tourner au profit de sa cause . » (De Orat., l. II, n°. 332.) L’orateur recueil
purement pécuniaires, la conclusion ne doit être que le résumé de la cause . C’est un épilogue qui réunit tous les moyens épa
quées et chargées de plusieurs chefs de demande. Mais il y a bien des causes qui n’ont pas besoin de péroraison distincte, non
soit ici question, est l’exposition du fait assorti à l’utilité de la cause . (Crevier.) On l’appelle simplement fait dans les
ateur le moins d’attention, puisque le fait est la matière même de la cause et la source des moyens : Omnis orationis reliquœ
si elle ne remonte pas plus haut, et ne s’étend pas plus loin que la cause ne l’exige ; si, lorsqu’on n’aura besoin que d’ex
e qu’elle ne dit pas ; si elle omet non-seulement ce qui nuirait à la cause , mais ce qui n’y servirait point ; si elle ne dit
sur les circonstances importantes, et à exciter le sentiment dont la cause a besoin, ne nuisent point à la brièveté du récit
ces qui caractérisent les personnes et les choses, qui expliquent les causes et les effets, qui, enfin, rendent un événement n
xaminer si l’on ne dit rien qui choque le bon sens ; de rapporter les causes et les motifs des faits que l’on avance, et de fo
ptiver l’attention du juge et à lui inspirer le désir du succès de la cause . Selon Quintilien, « le but de la narration n’est
a manière de le raconter. Pour produire l’intérêt qui appartient à la cause elle-même, il faut faire ressortir les circonstan
e l’élévation et le pathétique, selon la gravité du sujet. « Dans les causes médiocres, dit-il, il faut des grâces légères et
rès-variée, afin d’obvier à l’ennui et de récréer l’esprit… » « Si la cause est grande par son objet, ajoute-il, par le nom e
. La narration doit présenter les faits d’une manière favorable à la cause . Mais il est un art qu’on pourrait regarder comm
geuses au parti qu’il soutient. « Il importe beaucoup au succès de la cause , dit Cicéron, de présenter le fait sous un point
e de le faire connaître. L’avocat se propose de plus l’avantage de sa cause . Ainsi, sans altérer la vérité, ni detruire la su
stère public narre comme l’historien ; il n’a d’autre intérêt dans la cause que celui du vrai ; il ne se propose d’autre obje
u vrai ; il ne se propose d’autre objet que d’instruire le juge. Une cause trop chargée doit se partager en plusieurs récits
cause trop chargée doit se partager en plusieurs récits. Il est des causes chargées d’une telle multitude de faits différens
 ? Ne nous arrêtons pas à d’aussi frivoles questions. Le besoin de la cause détermine souverainement les parties du discours,
ration. Doit-elle suivre l’exorde ? Si des préventions attaquent la cause , si des fins de non-reçevoir forment des question
ance, et non à ce qu’on a imaginé. On peut le faire encore lorsque la cause est de telle espèce que les objections que nous n
uint., ibid.) L’orateur doit montrer qu’il a une bonne opinion de sa cause . On doit éviter de paraître embarrassé de la dif
e l’on a à combattre. Un juge en prend occasion de se défier de notre cause  ; et souvent des raisons qui feraient beaucoup d’
urer les autres, et qu’il témoigne toujours avoir bonne opinion de sa cause . C’est en quoi Cicéron réussit admirablement comm
este, l’orateur doit toujours consulter sur cet objet le besoin de sa cause , et en faire son principal régulateur. Ce n’est p
pas. Ce sophisme est appelé pétition de principe. 3°. A prendre pour cause ce qui n’est point cause. L’ignorance jointe à la
elé pétition de principe. 3°. A prendre pour cause ce qui n’est point cause . L’ignorance jointe à la vanité rend cette façon
er très-commune. Sommes-nous témoins d’un effet dont nous ignorons la cause  : au lieu d’avouer simplement notre faiblesse, au
e reconnaître les bornes des connaissances humaines nous prenons pour cause de cet effet, ou ce qui est arrivé avant l’effet,
ue avec ces malheurs ; cependant le peuple regarde la comète comme la cause de l’événement. Post hoc, ergo propter hoc. Quelq
dent. C’est ce que font ceux qui blâment les sciences et les arts, à cause des abus qui trop souvent les accompagnent : quel
le économie du plaidoyer, est celle qui se fait lorsque nous avons la cause même devant les yeux. C’est alors que nous pouv
ou de nous renfermer dans l’accusation dont il s’agit ; et lorsque la cause est chargée d’incidens, quel ordre il faut tenir,
nge et sans variété, où tout frappe, où tout brille ; un tel discours cause plutôt une espèce d’éblouissement qu’une véritabl
eur lui-même usant de sa légitime défense. Il doit se ressentir de la cause comme lui-même, en avoir la même sollicitude. Cer
x, à compasser des périodes, à les rendre sonores ; il ira droit à sa cause avec vigueur. (Quint., l. XI, c. i.) « Que pense
i.) « Que penseriez-vous, dit Fénélon, d’un avocat qui, plaidant une cause où il s’agirait de tout le bien de votre famille,
ntira aisément qu’il admet les nuances que comporte la différence des causes . La simplicité unie à la clarté, sera toujours la
, sera toujours la seule manière de bien dire dans cette multitude de causes où il ne s’agit que de la discussion d’un titre o
ffici ? (Quint., l. VIII, c. 3.) Dans les questions d’état, dans les causes de mœurs, dans celles qui mettent en péril la dig
habitans du pays à travers lequel ils passent, celle des moutons, la cause pour laquelle la chair de ces moutons est de mauv
succèdent avec douceur, comme dans Ilia, Clio, Danaé. On en trouve la cause dans le jeu de l’organe de la parole. L’hiatus d’
aux yeux de tous les hommes, ils ont honte de la vaine joie que leur cause la flatterie, et ils connaissent que la vraie glo
aux yeux de tous les hommes, ils ont honte de la vaine joie que leur cause la flatterie ; et ils connaissent que la vraie gl
oit : « que l’ornement du discours contribue beaucoup au succès de la cause  ; car ceux qui écoutent volontiers, sont plus att
L. VIII, c. 3) Cicéron avait dit avant lui : « Toute éloquence qui ne cause point d’admiration et de surprise, ne mérite pas
distinguer les unes des autres (2), établit fort bien qu’il y a deux causes de la véritable beauté, lesquelles doivent concou
firait pas ; notre âme se plaît aux surprises, aux émotions qu’on lui cause  : elle veut des mouvemens qui l’élèvent, qui la l
a catachrèse et l’allégorie. Métonymie. La métonymie emploie 1°. la cause pour l’effet. Exemple : lire Cicéron, Virgile, po
ses exploits. » Jacob est là pour le peuple juif. 2°. L’effet pour la cause . Exemples : Ovide dit que le Pélion n’a point d’o
ieu de dire cent voiles, dites cent vaisseaux ; la figure disparaît à cause du changement du mot voiles. Au lieu de dire, gra
utes les formes de pensées qui résultent de la combinaison de tant de causes différentes ; mais ils en ont du moins saisi les
me, il est imaginé par l’orateur, ou tiré d’une source étrangère à la cause , comme un trait d’histoire, un lieu commun de mor
ne, quelques propositions, pour défendre plus sûrement le reste de sa cause . L’orateur semble se dépouiller d’une partie de s
ce au raisonnement. Elle donne une idée avantageuse de la bonté d’une cause , dans laquelle l’avocat ne profite pas de de tous
pour la gravité, ne puis leur être comparé. Ils sont présens dans la cause , parce qu’ils sentent qu’une accusation aussi cri
motif a donc pu me déterminer plus que tout autre à me charger de la cause Sext. Roscius ? etc. » Au barreau surtout, une o
’éloquence du barreau, qui ne néglige rien qui puisse être utile à la cause . Suspension. Lorsqu’on suspend en quelque sorte
elles-mêmes et qui ne laissent pas toute fois d’être fort agréables à cause qu’elles émeuvent la passion, je veux dire qu’ell
u’il y a de meilleur dans votre âme, c’est la volonté de le faire. La cause aurait demandé peut-être un plus long discours ;
si grand sens que Boileau, s’est-il avisé de faire de l’équivoque, la cause de tous les maux de ce monde ? N’est-il pas pitoy
finir les choses, et d’en expliquer les qualités, les propriétés, les causes , les effets, etc…. Cette partie de l’éloquence se
il était mécontent de lui-même. « Je devrais, Romains, apporter à sa cause cette intrépidité dont il donne l’exemple. » Ce
ils semblent n’avoir dit que pour plaire tend néanmoins au bien de la cause  ; quel but ils ont dans l’exorde, avec quel art e
ns qui appartiennent à l’orateur 114 § II. Moyens qui naissent de la cause 119 Motifs propres à exciter les passions 121 D
tion du discours oratoire. Trois moyens de persuader. Trois genres de causes . Le démonstratif. Le délibératif. Le judiciaire.
par rapport aux preuves. Sources des preuves pour les trois genres de causes . Ce que c’est que lieux d’argumens. Objet de la m
éloquence du barreau peut en certains cas être passionnée. État de la cause . Sa définition. 1. Dans l’usage de notre barreau
tre barreau, on entend de deux manières ce qu’on appelle l’état de la cause , l’une a rapport à l’instruction du procès ; en c
a rapport à l’instruction du procès ; en ce sens on dit : mettre la cause en état, et on sous-entend d’être jugée. L’autre
entione rhetoricâ, nos. 8 et suiv., s’étend beaucoup sur l’état de la cause . Il distingue l’état de conjecture, l’état de déf
qui expose longuement les distinctions des rhéteurs sur l’état de la cause , avoue que cette doctrine lui semble superflue, r
n coup ce qui fait le fondement du procès, c’est-à-dire, l’état de la cause . » (L. III, c. II.) Deux espèces de questions.
se forment. Définition de l’induction. Exemple. Manière d’étudier une cause judiciaire. Liaison qu’il y a entre la rhétorique
t. La narration doit présenter les faits d’une manière favorable à la cause . L’art dans la narration doit être caché. Le mini
être caché. Le ministère public ne narre pas comme le défenseur. Une cause trop chargée doit se partager en plusieurs récits
eut lui faire. L’orateur doit montrer qu’il a une bonne opinion de sa cause . Il doit être de sang-froid dans la discussion. M
9 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
n et l’énumération des parties, la similitude et les contraires ; les causes et les effets ; enfin les circonstances, qui comp
ifférences, et fait conclure de là la vérité qu’il veut prouver. Les causes et les effets. On appelle cause tout ce qui produ
à la vérité qu’il veut prouver. Les causes et les effets. On appelle cause tout ce qui produit un effet ; on appelle effet t
i produit un effet ; on appelle effet tout ce qui est produit par une cause . Il est facile de voir comment on peut faire entr
le serment, la question 9, les témoins, tous moyens placés hors de la cause même prise dans son abstraction et sa généralité,
on abstraction et sa généralité, mais qui se rattachent toujours à la cause particulière dont il s’agit. Il est facile de voi
e ses auditeurs, à leurs dispositions particulières relativement à la cause que l’on traite ; on s’attachera surtout à saisir
a pu t’ébranler ! § 8. Parties destinées à instruire. — Genres de causes . — Narration. Après l’exorde, il faut passer a
sé du sujet. Mais cet exposé prend différents noms, selon le genre de cause dont il s’agit. Les anciens avaient distingué tro
e cause dont il s’agit. Les anciens avaient distingué trois genres de causes  : le genre démonstratif, le genre délibératif et
rien qui choque le bon sens et l’opinion commune, si l’on montre les causes et les moyens des principaux faits qu’on avance.
acrée. Nous avons vu que les anciens distinguaient trois genres de causes  : le démonstratif le délibératif et le judiciaire
eur main, Dieu les frappe pour nous avertir. Leur élévation en est la cause  ; et il les épargne si peu qu’il ne craint pas de
procès, des avocats plaidant l’un contre l’autre, il faut bien, si la cause du premier est telle qu’on la dépeint ici, que ce
prêt de l’usage ; et l’on risque beaucoup de s’égarer et de perdre sa cause quand, au lieu d’aller droit au but, on fait le p
tablit d’abord la question, ou constate le fait selon la nature de la cause . Il expose ensuite ses moyens ou preuves, les dév
r des phrases harmonieuses, sans utilité. Toutefois, dans les grandes causes , il peut être bon de s’écarter de cette règle ; a
est évident qu’on ne peut songer à y remuer les passions que dans des causes essentiellement touchantes ; on rirait avec raiso
de plus fort. Le style doit aussi être proportionné à la nature de la cause  : les petites affaires ne peuvent être traitées q
grandes d’un style élevé, les moyennes d’un style tempéré. Il y a des causes qui ne veulent que de l’ordre, et de la clarté, d
ui dirige en ce point l’avocat. Mais, quelle que soit la nature de la cause , celui-ci doit toujours s’attacher plus aux chose
’origine, le fond, les circonstances, les incidents, les suites de la cause et les moyens qu’on fait valoir pour ou contre. I
10 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
Juge. — Eh bien, mon jeune ami, vous venez de plaider votre première cause  ? L’Avocat. — Oui, monsieur, et vous m’en voyez e
i les soupçons de la justice qu’à les détourner. Le Juge. — Mauvaise cause , très-mauvaise. Les jurés n’aiment pas les incend
vorable à l’accusé. C’est la partie aride et ingrate de ces sortes de causes  : l’inspiration s’y sent mal à l’aise et l’éloque
 : les dames tirent leurs mouchoirs… Le Juge. — Et vous perdez votre cause . L’Avocat. — Justement. Mon client est condamné a
ombre du crime d’incendie, comme si vous doutiez de la bonté de votre cause , comme si elle était déjà perdue à vos yeux et dé
à pieds joints, de l’école au Panthéon, et il faut avoir perdu vingt causes pour devenir un bon avocat, comme il faut avoir t
que la parole, sinon le glaive de la paix ?) Acceptez donc toutes les causes , j’entends les bonnes, et il n’y a de bonnes caus
z donc toutes les causes, j’entends les bonnes, et il n’y a de bonnes causes que les causes justes. Quant à vos intervalles de
es causes, j’entends les bonnes, et il n’y a de bonnes causes que les causes justes. Quant à vos intervalles de loisir, ne les
11 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
parlé (pages 21 et 22) en y ajoutant l’intention, la circonstance, la cause , l’effet, etc. Ainsi, une voiture passe sur un en
, s’il détaille les circonstances de l’accident, s’il en fait voir la cause dans l’étourderie de la victime ; s’il expose enf
ntime, se méfiera des paroles de l’orateur, même dans les plus justes causes . 2. Modestie. Il faut s’oublier soi-même, ne poin
l’intérêt, ce grand et détestable mobile des actions humaines, est la cause souvent de la dégradation de leur talent. À force
de la dégradation de leur talent. À force de se charger de mauvaises causes , d’excellents avocats perdent les meilleures, par
dans leur intégrité les mœurs oratoires, ne perdrait jamais une seule cause . Il faut donc, pour être bon orateur, avoir dans
rs, pour les faire tourner, suivant leur caractère, au triomphe de sa cause . L’amour de Dieu excitera les cœurs pieux ; l’amo
s, et ma prudence qui m’aurait retenu, si j’avais craint de perdre ma cause  ; et tout cela formera un corps de preuves morale
t cela formera un corps de preuves morales qui décidera le gain de ma cause . Plus rarement on devra employer les trois moyens
je parviens par mes larmes à attendrir mes auditeurs, le succès de ma cause n’est pas douteux. Mais si, dans les luttes judic
12 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
et de la comédie. — Premiers progrès de la tragédie. I. Il y a deux causes , et deux causes naturelles, qui semblent, absolum
. — Premiers progrès de la tragédie. I. Il y a deux causes, et deux causes naturelles, qui semblent, absolument parlant, don
t laid, dont une partie est le ridicule. En effet, le ridicule a pour cause une faute et une laideur non accompagnées de souf
actions ont tel ou tel caractère), il s’ensuit naturellement que deux causes déterminent les actions, savoir : le caractère mo
qui résulte des faits eux-mêmes, parce que, alors, la surprise a des causes naturelles, comme dans Œdipe roi, de Sophocle, et
seront appropriés. Tels, dans Oreste, la scène de la démence, qui est cause qu’il est pris, et son salut, conséquence de sa p
autre que le terme propre, tandis que la clarté d’un terme aura pour cause sa participation à la propriété d’expression. VII
eu et une fin, pour que, semblable à un animal unique et entier, elle cause un plaisir qui lui soit propre. Il faut éviter qu
r) ; mais, dans l’épopée, cet effet n’est pas sensible et la surprise cause du plaisir ; la preuve, c’est qu’en racontant on
ar exemple, en vue d’un plus grand bien, afin qu’il se produise, ou à cause d’un plus grand mal, afin de l’éviter. XIII. G. L
nt qu’il y aurait lieu d’en diriger l’application et de considérer la cause qui fait réussir soit une action habituelle, soit
ent au juge lui-même de les connaître, et ce n’est pas des parties en cause qu’il doit les apprendre. VII. Il convient donc,
S’il en est ainsi, c’est, on le voit, traiter un sujet étranger à la cause que de déterminer d’autres points, comme, par exe
ntérêt, avant d’en venir au fait, à toucher des points étrangers à la cause et qu’il s’y trouve moins de place pour la malign
. Lorsqu’on prononce une harangue, l’auditeur est juge dans sa propre cause , et l’orateur n’a pas à faire autre chose que de
pour le plaisir qu’ils y trouvent, ils se livrent aux deux parties en cause , mais ils ne font pas office de juges. Aussi, en
que les autres rhéteurs traitent de la matière sans avoir égard à la cause et tendent plutôt à dévier vers le genre judiciai
l’on harangue en public, on emploie l’un ou l’autre de ces moyens. La cause judiciaire comprend l’accusation et la défense :
dans quel cas il y a délibération, ou discours démonstratif, ou enfin cause judiciaire. Chapitre IV Principales proposi
erre, non seulement dans le pays, mais chez d’autres peuples, car les causes semblables amènent, naturellement, des résultats
s de gouvernements, quels sont les avantages de chacun d’eux, quelles causes de destruction ils possèdent soit en eux-mêmes, s
du hasard. Il existe, en dehors de la force et de la santé, une autre cause de longévité ; beaucoup de gens, dépourvus des qu
t en totalité, soit pour la plupart, soit au plus haut degré, ont une cause fortuite. Or la fortune est la cause de certaines
soit au plus haut degré, ont une cause fortuite. Or la fortune est la cause de certaines choses qui dépendent des arts, mais
ages nous viennent indépendamment de la nature. Ainsi la santé a pour cause l’art, tandis que la beauté, la belle taille, dép
t de la fortune sont de nature à provoquer l’envie. La fortune est la cause des biens indépendants de la raison ; comme, par
t. Les choses se produisent de trois manières ; ainsi la santé a pour cause soit le fait d’être sain, soit la nourriture, soi
ar la difficulté d’une opération provient ou de la répugnance qu’elle cause , ou de la longue durée qu’elle exige. Enfin les c
principe et que l’autre n’est pas un principe ; lorsque l’une est une cause et que l’autre n’est pas une cause, pour la même
n principe ; lorsque l’une est une cause et que l’autre n’est pas une cause , pour la même raison. Car, sans cause, il est imp
se et que l’autre n’est pas une cause, pour la même raison. Car, sans cause , il est impossible qu’une chose existe ou se prod
ont le principe est supérieur qui est supérieure ; pareillement, deux causes étant données, c’est la chose qui provient de la
llement, deux causes étant données, c’est la chose qui provient de la cause supérieure qui est supérieure. Réciproquement, de
t donnés, le principe de la plus grande chose est supérieur ; et deux causes étant données, c’est la cause de la chose supérie
s grande chose est supérieur ; et deux causes étant données, c’est la cause de la chose supérieure qui est supérieure. XIII.
ance sont plus grandes elles-mêmes, puisque les effets sont comme les causes ou les principes, et que les causes et les princi
puisque les effets sont comme les causes ou les principes, et que les causes et les principes sont comme leurs effets. XVIII.
éable, soit qu’elle coûte moins de peine, soit que le plaisir qu’elle cause dure plus longtemps. XXIV. C’est ce qui est plus
plus près de la fin proposée ; la chose utile pour telle personne en cause , plutôt que celle qui l’est absolument ; le possi
indre ; car c’est la disposition où nous sommes en faveur d’une bonne cause qui nous conduit à la gloire. XXII. Les vertus et
tel. D’ailleurs, la force de ce paralogisme prendra sa source dans la cause en question. Car, si un tel brave le danger sans
ompli, en raison de son caractère obscur251, admet surtout la mise en cause et la démonstration. XLI. Voilà donc les éléments
syllogismes. II. Il faut considérer trois points : premièrement, les causes du préjudice et leur nombre ; en second lieu, les
relativement aux passions253. Il nous reste à expliquer pourquoi l’on cause un préjudice, dans quelles dispositions on le cau
uer pourquoi l’on cause un préjudice, dans quelles dispositions on le cause , et à qui. VI. Premièrement, distinguons le mobil
e nous et dont nous sommes directement les auteurs, les unes ont pour cause l’habitude, les autres sont suscitées par un dési
Conséquemment, toutes nos actions se rattachent nécessairement à sept causes diverses : le hasard, la contrainte, la nature, l
condition feront toutes choses sous l’influence de quelqu’une de ces causes , c’est-à-dire par calcul ou par passion ; seuleme
à parler. XII. Sont des actions dues au hasard toutes celles dont la cause est indéterminée et qui ne sont pas accomplies da
ion du hasard. XIII. Sont des actions dues à la nature celles dont la cause est inhérente à leurs auteurs ; car elles se repr
recherche approfondie d’une explication naturelle ou de quelque autre cause , et il semblerait plus exact d’en attribuer l’ori
cette disposition et que le pénible sera ce qui la détruit ou ce qui cause la disposition contraire. III. Il s’ensuit nécess
quand il est absent. Aussi y a-t-il encore plaisir dans la peine que cause son absence. XII. Dans le deuil et dans les lamen
le fait de s’étonner il y a le désir d’apprendre, de sorte que ce qui cause l’étonnement cause un désir, et, dans le fait d’a
r il y a le désir d’apprendre, de sorte que ce qui cause l’étonnement cause un désir, et, dans le fait d’apprendre, il y a ce
es et dans le fait d’échapper tout juste à des dangers, car tout cela cause de l’étonnement. XXV. Comme ce qui est conforme à
dice. XVII. Voici, maintenant, les catégories de personnes à qui l’on cause un préjudice, et en quoi consiste le préjudice ca
le proverbe : « La méchanceté ne demande qu’un prétexte. » XXIV. On cause un préjudice à ses ennemis et aussi à ses amis :
sque ne pas être injuste que de causer à quelqu’un le préjudice qu’il cause d’ordinaire à autrui. Je parle du cas où, par exe
ur ceux de qui l’on attend des égards. XXIX. Les personnes à qui l’on cause un préjudice sont encore celles contre lesquelles
ui qui commet un adultère, et celui qui se livre à des voies de fait, cause un préjudice à certain individu, tandis que celui
atifs à la question des choses équitables. Chapitre XIV Sur les causes d’un préjudice plus grave et moins grave. I. L’
moins grave. I. L’acte injuste est d’autant plus grave qu’il a pour cause une plus grande injustice. C’est pourquoi même le
fense. IV. Il est évident que, si la loi écrite est contraire à notre cause , il faut invoquer la loi commune et les considéra
la loi. XII. Mais, si la loi écrite est dans le sens de l’affaire en cause , il faut dire que la formule « juger selon la con
uns sont impliqués dans le péril du prévenu, les autres sont hors de cause . J’appelle « témoins anciens » les poètes et les
t juste ou injuste, utile ou nuisible. XVII. Mais les témoins hors de cause (οἱ ἄπωθεν, éloignés) sont les plus accrédités en
, du moins, au point de vue moral, mettre en relief l’équité de notre cause , ou la faiblesse de celle du contradicteur. XIX.
ile de voir, en général, les autres points qui sont en accord avec la cause que l’on soutient. XXIII. Si les contrats consent
entachées de fraude, ce dont on jugera conformément à l’intérêt de la cause . Il faudra encore avoir égard à l’utilité du cont
rofit que pour rien ; que, par le serment prêté, nous aurons (gain de cause ) et qu’en ne jurant pas ce sera le contraire ; et
d’une importance très différente. Pour celui qui aime, la personne en cause semble n’avoir pas commis une injustice, ou n’en
présailles ne font pas acte d’outrage, mais acte de vengeance. VI. La cause du plaisir qu’éprouvent ceux qui outragent, c’est
ire de ce qu’on attend ; car ce qui s’éloigne grandement de l’attente cause d’autant plus de peine, tout comme on trouve un c
— s’ils n’ont pas le sentiment de ce que nous attendons d’eux, ce qui cause l’irritation du Plexippe320 d’Antiphon contre Mél
’en repentent ; car, subissant comme une punition le chagrin que leur cause l’action commise, ils font tomber la colère. Cela
ux dire l’injustice et la démence. En effet, la présence d’un vice ne cause aucune douleur. De plus, l’une (la colère) est ac
s par l’appât du gain et remplis de peur en face du danger, c’est une cause de crainte, le plus souvent, que d’être à la merc
gens dans une telle disposition d’esprit, lorsque l’intérêt de notre cause est de leur faire craindre qu’ils ne soient expos
ce qu’il s’agit d’exposer ici. II. La pitié sera le chagrin que nous cause un malheur dont nous sommes témoins et capable de
suppriment un bien, et celles dont la rencontre accidentelle est une cause de malheurs d’une grande gravité. IX. Sont des ch
alheurs d’une grande gravité. IX. Sont des choses douloureuses et des causes de perte : la mort, la flagellation, les infirmit
alement l’indignation ; car il y a opposition entre la peine que nous cause un malheur immérité et celle que, dans un même se
qu’il nous arrivera autre chose, mais que cette chose nous arrivera à cause du prochain lui-même, qui frappe semblablement l’
ou à cause de ce fait, le fait antérieur a dû avoir lieu ainsi que sa cause  ; par exemple, s’il a tonné, il a éclairé aussi.
ts une science superflue. Cela est une sentence. Si l’on y ajoute la cause et la raison, le tout formera un enthymème. Exemp
comme dans le discours messénien405 : En effet, si la guerre est la cause des maux actuels, c’est nécessairement avec la pa
té d’après laquelle le fait serait le même, et consiste à dire que la cause serait identique. Exemple emprunté à Xénophane qu
i, Ajax, il paraît ne pas l’être447. XXV. Un autre lieu se tire de la cause , et (l’on dit), si elle existe, que l’effet se pr
t se produit ; si elle n’existe pas, qu’il ne se produit pas ; car la cause et ce dont elle est cause existent ensemble, et i
xiste pas, qu’il ne se produit pas ; car la cause et ce dont elle est cause existent ensemble, et il n’y a pas d’effet sans c
e dont elle est cause existent ensemble, et il n’y a pas d’effet sans cause . Exemple : Laodomas, dans sa propre défense, à ce
ur la stèle. XXVI. Un autre lieu, c’est d’examiner si (la personne en cause ) ne pouvait pas, ou ne peut pas encore, en s’y pr
qui s’obtient par omission. VIII. Un autre consiste à présenter comme cause ce qui n’est pas cause. Tel, par exemple, un fait
ion. VIII. Un autre consiste à présenter comme cause ce qui n’est pas cause . Tel, par exemple, un fait qui s’est produit en m
faires d’État. Ainsi Démade voyait dans la politique de Démosthène la cause de tous les maux, car c’est aussitôt après le tri
nous l’avons dit ; et c’est là le moyen d’assurer la supériorité à la cause la plus faible. C’est, par conséquent, à bon droi
osés, appartiennent à la langue poétique. II. Voilà donc une première cause de froideur ; il en est une autre qui consiste da
aiguillonné par la fureur effrénée de la pensée ». III. Une troisième cause réside dans les épithètes lorsqu’elles sont tirée
ui, comme nous l’avons dit. IV. En quatrième lieu, la froideur a pour cause la métaphore ; car il y a des métaphores déplacée
dire. Par quels moyens on peut tenir des propos piquants et à quelles causes ils se rattachent, c’est expliqué à peu près (com
mêmes orateurs ne sont pas également goûtés dans toutes ces sortes de causes  ; mais où l’on met le plus d’action, c’est là qu’
riment les personnes qui ont ou paraissent avoir en main une mauvaise cause . Car, dans ce cas, il est préférable de discourir
consiste à voir si l’accusateur n’a pas été impliqué (dans le fait en cause ), soit maintenant, soit auparavant, soit lui-même
élément indépendant de l’art, attendu que l’orateur n’est en rien la cause des actes, — et un élément tiré de l’art, et cet
ins importante. Le point discuté alors c’est : ou que le fait (mis en cause ) n’existe pas, ou qu’il n’est pas nuisible, ou in
à moins que l’on n’ait pour but de montrer, par exemple, si l’acte en cause a été accompli, qu’il l’a été, mais sans causer d
ra nécessairement de mauvaise foi ; car cette discussion n’a pas pour cause l’ignorance, comme il pourrait arriver si l’on di
ut faire du pathétique contre l’adversaire, ou en faveur de sa propre cause , mais, en aucune façon, sans s’écarter du sujet.
e pas laisser ignorer à l’auditeur les détails de la question mise en cause  ; tandis que, dans celle-ci, on doit récapituler
façon que les choses ont été dites, les reprendre en vue de sa propre cause , et, par contre, si on le désire, revenir isoléme
re de Callistrate. 289. Un acte important où la justice n’est pas en cause perdra, par suite, beaucoup de sa gravité, au poi
tre ce passage est-il une réminiscence et une application à sa propre cause de l’argument que rapporte Aristote d’après quelq
bdère se faisait fort d’enseigner l’art de faire gagner les mauvaises causes . Cp. Cicéron, Brutus, ch. viii. 478. La solution
« Ils crurent qu’il n’était pas le père de l’enfant, mais plutôt la cause de sa naissance. » Nous ajoutons une négation ave
, Hist. de la critique chez les Grecs, p. 226.) 676. En dehors de la cause que l’on plaide. 677. S’il n’y a pas lieu, au co
13 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre II. Qualités et devoirs de l’Orateur du Barreau. »
nt l’audience en sa faveur. Sa franchise annonce, dans la bonté de sa cause , une confiance qui en inspire aux autres ; et l’o
l’esprit des juges et dans l’opinion du public, est toujours pour la cause un préjugé très fâcheux. Puisque nous ne concevon
me de bien, il est clair que l’avocat ne peut jamais se charger d’une cause dont l’équité lui semblera seulement équivoque. C
int. liv. xii, chap. 7). Que l’avocat se constitue donc le juge de la cause , avant d’en entreprendre la défense ; qu’il s’éri
e l’affaire, un examen plus approfondi des pièces lui démontre que la cause qu’il croyait bonne est injuste ou douteuse, il v
14 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
de l’aréopage enfermait les plaidoiries dans l’exposé des faits de la cause . Dans les jugements du peuple, les parties intére
e, les parties intéressées étaient tenues de plaider elles-mêmes leur cause , et leur plaidoyer se bornait presque toujours à
atosthène, celui des Trente qui avait ordonné cette exécution. Quelle cause pour un orateur ! Un frère plaidant pour son frèr
permettre de se défendre, ils ne daignèrent pas même l’informer de la cause pour laquelle il devait mourir. Nous avions trois
oilà le ton général du discours. Vous diriez d’un avocat plaidant une cause étrangère. Je me trompe, un avocat déployerait pl
u. En effet, il n’en est pas d’un tribunal appelé à prononcer sur une cause qui lui est étrangère comme d’un peuple réuni pou
essources de l’art pour donner les couleurs de la vraisemblance à une cause douteuse, le simple langage du bon sens, soutenu
uple romain dans sa domination. S’il n’était destiné qu’à défendre la cause du sénat et les intérêts des citoyens, il lui suf
tout et retient tout, il est obligé de quitter Rome, où une première cause gagnée l’a rendu trop fameux. Il a déplu à Sylla 
as conforme à la justice. Tantôt, selon les besoins de la défense, la cause qu’il va plaider est la plus importante, la plus
irer les grands effets de style, mais pour voir comment on tire d’une cause tous les moyens qu’elle renferme. Pesez une à une
15 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
 : la définition, l’énumération des parties, le genre et l’espèce, la cause et l’effet, la comparaison, les contraires, les r
sibles que les conséquences et les applications particulières. 34. La cause est ce qui produit une chose ou ce qui sert à la
une chose ou ce qui sert à la produire. L’effet est le produit de la cause . Une blessure est cause de la mort, le feu est ca
t à la produire. L’effet est le produit de la cause. Une blessure est cause de la mort, le feu est cause de la chaleur. Au ba
le produit de la cause. Une blessure est cause de la mort, le feu est cause de la chaleur. Au barreau et dans la chaire, ces
rdinairement d’une chose par son origine et ses résultats. Les bonnes causes ne produisent que de bons effets, comme les bons
les exemples et les vertus des ancêtres ; au barreau, il cherche des causes et des faits analogues à celui qu’il défend ; dan
tout en ses parties, par les similitudes et les différences, par les causes et les effets, par l’opposition des contraires ;
lement l’ignorance du sujet, la pétition de principe, l’erreur sur la cause , le dénombrement imparfait, la conclusion du part
ux, on fait donc une double pétition de principe. 81. L’erreur sur la cause consiste à donner pour cause à un effet quelconqu
étition de principe. 81. L’erreur sur la cause consiste à donner pour cause à un effet quelconque un fait qui n’a aucun, rapp
nez soigneusement s’il y a une relation véritable entre l’effet et la cause qu’on lui assigne. 82. On tombe dans le dénombrem
s ignorants. C’est par ce sophisme qu’on prend les occasions pour des causes véritables, et qu’on accuse les gens de bien des
’ont pas de rapport entre elles, comme il arrive dans l’erreur sur la cause  ; ou bien elles sont identiques et ne se prêtent
ai du moins avec toute la mesure possible ; et ce que la nature de la cause me forcera de dire doit s’imputer à celui qui a p
i obscur, que, pour m’encourager, il ne faut rien moins que la grande cause dont je suis ici l’humble défenseur. Aussi ai-je,
ir devant vous, et le souvenir des paroles prononcées pour cette même cause , dans cette même enceinte, par mon père ; et la c
honte de celle qui lui donna lu jour. Je serai indigne de plaider une cause quelconque, si, en me chargeant de protéger mon a
es passions oratoires sont des affections actuelles produites par des causes qui sont hors de nous. 120. Aristote et quelques
ère et cette noble assurance que l’orateur fonde sur la justice de sa cause . Vous pouvez donc montrer une certaine défiance d
168. Il est vulgaire s’il peut s’appliquer indifféremment à plusieurs causes , à plusieurs sujets. Il est commuable lorsque ave
contre celui qui l’emploie. Il est inutile quand il ne fait rien à la cause ou au sujet et n’est qu’un prélude oiseux qui ne
ropose ; tels sont les panégyriques, les oraisons funèbres, certaines causes judiciaires, comme le plaidoyer contre Verrès. Da
ois enfin, le discours repose tout entier sur un fait, comme dans les causes judiciaires, et alors la narration fait vraiment
les suivre. Il consultera donc toujours la nature et le besoin de sa cause  ; seulement il s’imposera la loi de ne point fini
maître, répondre le plus tôt possible à l’attente des auditeurs ; une cause va mal si, dès qu’on l’aborde, elle ne parait pas
fiera aussi par la définition, par l’énumération des parties, par les causes et les effets, par les rapprochements, les compar
prit et d’autres fois du défaut de culture. Quand la stérilité a pour cause un manque absolu de talent, il est impossible d’y
tantôt elle est mêlée avec elle ; c’est la nature et le besoin de la cause qui doivent fixer son rang. Mais il faut toujours
ce que vous ne connaîtrez bien un événement qu’en l’étudiant dans ses causes , dans ses détails et dans ses suites. Démosthènes
mencez pas : Memoria, non oratio, renovata videatur. 231. Dans les causes importantes et compliquées du barreau, dans les c
231. Dans les causes importantes et compliquées du barreau, dans les causes où il est difficile de graver dans la mémoire les
re et présenter ainsi, dans un court parallèle, tout l’ensemble de la cause . Variez beaucoup les formes et les tournures, et,
ssi facile à découvrir. Au barreau, l’avocat est obligé d’accepter la cause telle qu’elle se présente, et son plan peut être
t produire la lumière avec tant de facilité et de promptitude, que la cause et l’effet semblent ne faire qu’une seule et même
prodiguées avec excès. Tous les sens se fatiguent aisément de ce qui cause un plaisir trop vif. Ne vous étonnez donc pas, di
théâtre les assemblées politiques ; le judiciaire embrasse toutes les causes qui, dans les tribunaux, sont soumises à un jugem
vagues, embarrassées et presque toujours inutiles pour le bien de la cause . L’orateur doit connaître tous les points de vue
cours prononcés devant les tribunaux et les mémoires publiés pour des causes qui réclament la sentence des juges. Elle a pour
ce de la tribune. Quelquefois pourtant il se rencontre au barreau des causes graves et importantes qui fournissent à l’orateur
btenir ce résultat, il doit éclairer leur conscience, leur montrer la cause sous son vrai point de vue, et bien fixer les pri
consiste à bien poser la question, à montrer nettement l’objet de la cause et le point précis où commence le dissentiment de
sentences et des arrêts prononcés par les cours supérieures dans les causes analogues à la sienne. 379. La clarté d’élocution
nc, sans fouler aux pieds les titres qui l’honorent, se charger d’une cause qu’il croit injuste et mauvaise. Quand il découvr
foi de l’avocat exigent encore qu’il n’emploie, même dans les bonnes causes , que des moyens conformes à l’honneur et à l’équi
e connu pour tel. Vainement il dirait que son devoir est de gagner sa cause , et qu’il doit tendre à ce but par tous les moyen
la morale et le devoir, lui prescrit lui-même de ne se charger que de causes justes, et de respecter toujours la conscience et
secours de sa voix, refusait de croire à la justice de sa plainte, à cause du ton incertain et presque indifférent de celui
e son éloquence, il fallait donc qu’il fût assuré de la justice d’une cause . 383. Les païens, moins éclairés que nous sur la
on du juste et de l’injuste, défendaient quelquefois toutes sortes de causes , et souvent l’auteur tirait vanité du talent et d
ne grande puissance. Au contraire, l’avocat qui dévoue son talent aux causes justes et aux intérêts légitimes, exerce dans le
nquent souvent de naturel et de conviction, parce qu’ils plaident une cause qui n’est pas la leur. Si les plaideurs étaient e
lics. Ces discours peuvent être très éloquents, quand il s’agit d’une cause importante et propre à produire de fortes émotion
tration de la justice. 389. Le rapport d’un procès est l’exposé d’une cause , rédigé par un juge, dans le but d’instruire les
précision et impartialité, l’origine, le fond et les incidents de la cause , sans chercher à influencer ses collègues : mais
agistrat, avant de clore les débats d’un procès, sur les moyens de la cause et les arguments apportés pour et contre par les
indique par écrit les moyens qu’on peut faire valoir en faveur d’une cause . Il faut donc beaucoup d’exactitude, de précision
ses, que les avocats distribuent aux juges ou même au public dans les causes importantes. Ils exigent donc, encore plus que le
up celle d’Athènes. Si l’on excepte le discours pour la Couronne, les causes plaidées par Démosthènes n’ont pas la même gravit
les causes plaidées par Démosthènes n’ont pas la même gravité que les causes plaidées par Cicéron. Du reste, les Romains donnè
ont faibles, et se voient exposés à tout souffrir ; or, c’est une des causes dont la pitié dérive. De là vient qu’ils sont cha
fondait le, droit avec la passion, le devoir avec l’intérêt, la bonne cause avec la mauvaise, où les astres les plus brillant
urs de saint Paul dans l’Aréopage. Saint Paul, voulant gagner à la cause de Jésus-Christ ces Grecs fiers et orgueilleux, d
se faire écouter, et par des épicuriens qui niaient l’existence d’une cause intelligente, créatrice de l’univers ; et par des
uter plus librement l’idolâtrie, obstacle fondamental au succès de la cause qu’il voulait faire triompher. C’est évidemment c
t nous l’atteste : l’aveu soulage, il soulage par la souffrance qu’il cause , de même qu’une opération douloureuse que l’on su
core à cette frayeur qui agite l’âme de celui qui va parler une autre cause d’un ordre moins élevé, et qui malheureusement do
n dire. Si la Chambre est distraite, ramenez-la par la grandeur de la cause , ou par le sentiment de son devoir. Si elle est t
et le désordre ne produisent point la conviction, et répandent sur la cause que l’on défend une obscurité qui souvent lui est
dire de part et d’autre, qu’il se confie pleinement en la bonté de sa cause et qu’il n’a pas le dessein de la soutenir par de
lus d’une fois il a ravi, dit-on, l’admiration publique. Il a été une cause , et c’était la cause d’une mère, dans laquelle il
avi, dit-on, l’admiration publique. Il a été une cause, et c’était la cause d’une mère, dans laquelle il a fait couler les la
t couler les larmes de tous ceux qui l’écoutaient. Il a été une autre cause , et c’était la cause de la patrie, dans laquelle
e tous ceux qui l’écoutaient. Il a été une autre cause, et c’était la cause de la patrie, dans laquelle il a enflammé d’un en
que je les invoquais pour vous ; j’ai songé qu’il était utile à votre cause qu’on vit se déployer dans toute son étendue la b
volutions des empires. Souvenez-vous que ce long enchaînement des causes particulières, qui font et défont les empires, dé
stice toujours infaillible. C’est lui qui prépare les effets dans les causes les plus éloignées, et qui frappe ces grands coup
puissance d’un talent qui grandit bientôt par la grandeur même de la cause au service de laquelle il l’enrôlait. Il lui cons
entendre par le genre et l’espèce ? 34. Comment raisonne-t-on par la cause et l’effet ? 35. Qu’est-ce que la comparaison, et
nd s’appelle-t-elle cercle vicieux ? 81. Quand y a-t-il erreur sur la cause  ? 82. Comment tombe-t-on dans le dénombrement imp
n résumer les devoirs de l’orateur de tribune ? 365. Quelles sont les causes qui ont fait prospérer l’éloquence politique chez
382. L’avocat n’est-il pas intéressé lui-même à ne se charger que des causes justes ? 383. Les avocats anciens et les modernes
s et les modernes eux-mêmes n’ont-ils pas souvent plaidé de mauvaises causes  ? 384. D’où vient le manque de naturel et de conv
16 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
oie cet argument pour renverser les moyens de défense que présente la cause de son adversaire. — Cicéron dit à Cécilius : « Q
ntre elles, les circonstances, les antécédents et les conséquents, la cause et l'effet. 1° La définition oratoire tire de la
a été tué ; vous vous êtes tenu caché pendant plusieurs jours. 9° La cause et l'effet donnent lieu à des arguments que l'on
louer ou pour blâmer un fait. L'effet est la suite nécessaire de la cause , ou des causes qui l'on produit. La cause du dévo
blâmer un fait. L'effet est la suite nécessaire de la cause, ou des causes qui l'on produit. La cause du dévouement des Hora
t la suite nécessaire de la cause, ou des causes qui l'on produit. La cause du dévouement des Horace était l'amour de la patr
orateur doit, s'il est possible, intéresser le plus grand nombre à sa cause , ou prouver que ce que demande l'adversaire est p
utes ces parties ne se trouvent que dans les grands sujets ; dans les causes ordinaires, l'orateur se borne à narrer les faits
teignent ordinairement le but que se propose l'exorde ; mais dans les causes sublimes, il doit prendre un ton plus élevé. Dans
st l'exposition d'un fait : elle doit être assortie à l'utilité de la cause . Narrer, c'est raconter une chose vraie ou fausse
it, il prouvera que les arguments de l'adversaire sont étrangers à sa cause . L'ironie est un moyen de réfutation dont l'orate
ce qui est en question, mais en termes différents. La confusion de la cause avec l'effet, qui consiste à prendre pour cause d
s. La confusion de la cause avec l'effet, qui consiste à prendre pour cause d'un effet ce qui n'est pas cause ; et, généralem
'effet, qui consiste à prendre pour cause d'un effet ce qui n'est pas cause  ; et, généralement, tous les sophismes ou argumen
. Les pensées naïves ont une ingénuité qui éloigne la défiance ou qui cause une espèce de surprise : Pour charmer l'ennui de
ge ses auditeurs, et répond à ses propres questions. Cicéron, dans la cause de Gracchus, dit : Misérable, où irai-je ? quel a
udre ! Voir le dernier Romain à son dernier soupir, Moi seule en être cause et mourir de plaisir ! (Corneille.) 8° L'hypotyp
on propre d'un mot à une autre signification qui ne lui convient qu'à cause d'une comparaison qui est dans l'esprit. Par exem
xprimer nos pensées : une feuille de papier. La métonymie emploie la cause pour l'effet ; l'effet pour la cause ; le nom de
papier. La métonymie emploie la cause pour l'effet ; l'effet pour la cause  ; le nom de lieu pour la chose même ; le signe po
n épée : la mort est dans ses mains. Voltaire emploie l'effet pour la cause , quand, il dit : La sombre jalousie, au teint pâ
es antécédents et les conséquents ? A quels arguments donnent lieu la cause et l'effet ? Quels sont les principaux lieux comm
e toutes les fois qu'elles ne sont pas un des moyens que nécessite la cause . mai. — l'enfant. O mai ! quand ta brise chérie
cipaux personnages ne doivent point disparaître. L'action renferme la cause , le nœud et le dénoûment. La cause doit être dign
disparaître. L'action renferme la cause, le nœud et le dénoûment. La cause doit être digne du héros. Le nœud et le dénoûment
17 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
caractéristiques et saillants, et faire une sorte d’accumulation des causes , des effets et des circonstances. Ainsi, un diale
loi pure, Est le plus riche don qu’il ait fait aux humains. 3° La cause et l’effet ; les antécédents et les conséquents.
técédents et les conséquents. Un fait, un évènement a toujours une cause , et peut produire des effets auxquels l’écrivain
à peindre une inondation, rien n’est plus naturel que de remonter aux causes qui l’ont amenée : un orage, le vent, les pluies,
misère, etc. Un fils expose sa vie pour sauver celle de son père : la cause , c’est l’amour filial, la reconnaissance, l’insti
eur d’avoir réussi, et d’avoir accompli un devoir sacré. Aux idées de cause et d’effet peuvent se joindre les développements
sciences et des arts ; donc l’ignorance est préférable, Prendre pour cause ce qui ne l’est pas. Exemple : En 1811, année de
18 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
eut nous consoler, c’est que nous ne connaissons pas parfaitement les causes impulsives de ces sensations, nous en éprouvons l
rel du beau intellectuel et du beau moral. Le beau a donc différentes causes , puisqu’il est impossible de trouver une qualité
e du physique au moral, du matériel à l’intellectuel. Joignez à cette cause principale le besoin que des hommes doués d’une i
anciennes conjugaisons. Ces altérations furent le résultat de la même cause . On remarqua que ces verbes joints au participe l
doivent être évités avec le plus grand soin. L’ambiguïté naît de deux causes  : un choix vicieux de mots et un arrangement ou c
ation. L’esprit aime à s’élever par degré ; une marche rétrograde lui cause du déplaisir. Cavendum est, dit Quintilien, ne d
conduite réglée, enflammé de colère, brûlant d’amour, etc. Mais cette cause ne fut pas la seule qui donna naissance au langag
que, l’influence qu’exerce l’imagination sur le langage fut aussi une cause puissante de l’accroissement des tropes. Je vais
t subsister sans l’assistance des figures. Il existe encore une autre cause de l’innocent plaisir que nous procurent les figu
; aussi, dans le langage figuré, l’effet est-il souvent placé pour la cause . On dit des cheveux gris, pour l’âge avancé ; l’o
emplois civils et militaires. Ces tropes, fondés sur les relations de cause et d’effet, de contenant au contenu, ou réciproqu
quoique très poétique, est cependant difficile et obscur, et la seule cause de cette obscurité est que trois métaphores disti
, et même le chagrin, jettent l’esprit dans la confusion, exaltent la cause qui les produit, et poussent naturellement au sty
ts une ressemblance de nous-même, soit qu’elle résulte de toute autre cause , toujours est-il que toute émotion qui agite l’es
frappants de la nature, que je ne doute pas qu’elle n’ait été une des causes de la multiplication des divinités dans le monde
rs, aux êtres insensibles, surtout s’ils ont quelque relation avec la cause ou l’objet qui détermine cette agitation de l’esp
jure par les mânes de ces grands hommes qui ont combattu pour la même cause dans les plaines de Marathon. » (Longin, trad. de
sage pour éloigner des préjugés qui s’élèvent contre lui ou contre sa cause , lorsqu’il choisit les arguments les plus convain
par ce moyen, il nous dispose à adopter son sentiment, à embrasser la cause qu’il défend. C’est principalement là l’objet des
faire parade de notre sagacité, mais par l’ardeur que nous inspire la cause que nous défendons. La conséquence évidente de ce
Il leur reproche leur vénalité, leur indolence, leur tiédeur pour la cause publique, tandis qu’en même temps, avec tout le t
s affaires se traitaient, devint désert ; on plaidait encore quelques causes privées, mais le public n’y attachait plus aucun
limitée dans ses efforts. D’abord, on peut en partie en attribuer la cause aux entraves que les mœurs modernes ont imposées
ement nombreux, les lois simples et peu multipliées ; la décision des causes était en grande partie abandonnée à l’équité et à
ce, la plus auguste de toutes et la plus imposante. Sans rappeler les causes qui firent présager et nécessitèrent peut-être la
réputation d’honnête homme qui est la plus forte recommandation d’une cause , et peut-être la première éloquence d’un orateur.
des enfants de Calas ; le mémoire qu’il écrivit dans cette mémorable cause respire une grande dignité et une grande noblesse
que ses concitoyens ont fait tous leurs efforts pour soutenir la même cause . Cicéron, dans sa Milonienne, implore et adjure l
jet et à une assemblée ordinaire, serait entièrement déplacé dans une cause grave, dans une réunion solennelle. Capus artis
arole, en variant ses moyens selon la circonstance et la nature de la cause  ; le ramener de la bienveillance à la haine, et d
jeunes avocats, parce que, quoiqu’elles aient été prononcées dans des causes civiles ou criminelles, cependant, en fait, la na
qu’il n’est permis de le faire aujourd’hui : ce qui résultait de deux causes principales. D’abord, dans les anciens discours j
ait à donner à l’orateur tous les documents et toutes les lois que la cause exigeait ; il les arrangeait alors dans la forme
ge dans les affaires civiles et criminelles, nommait, pour toutes les causes importantes, les selecti judices, comme on les ap
es fonctions et réunissaient les pouvoirs de juge et de juré. Dans la cause illustre de Milon, Cicéron parle de cinquante-un
issance superficielle de la loi, peu de personnes lui confieront leur cause . Outre cette étude préliminaire, et en supposant
ocat est une attention diligente et soutenue à l’examen de toutes les causes qui lui sont confiées, de manière à le rendre tou
oit employer l’avocat pour parvenir à une connaissance complète de la cause qu’il doit plaider. Non tam obest audire superva
es les connaissances que l’étude de la loi en général, et celle de sa cause en particulier, peuvent lui fournir, l’éloquence
doirie devient alors de la plus haute importance pour le succès de sa cause . Ce serait une étrange erreur de conclure de ce q
oid, sec et diffus, et celle que produit un avocat qui plaide la même cause avec élégance, ordre et vigueur, qu’il y en a ent
s dans notre plan, nous ne pouvons parvenir à convaincre, et toute la cause reste plongée dans les ténèbres. Cochin peut serv
tiel. Sa méthode est ainsi exposée par l’éditeur de ses œuvres : « Sa cause , réduite à deux moyens, ou tout au plus à trois,
re usage des mauvaises raisons ; cela jetterait de la défaveur sur sa cause et sur son caractère. Mais, d’autre part, il ne d
ons des juges, tandis que ceux qu’on regardait comme les appuis de sa cause sont écartés ou repoussés. » À l’égard de la nar
r et contre l’argument ; qu’il a une confiance entière dans sa propre cause , et qu’il ne veut pas tenter de la soutenir par d
vilit. » (Marmontel.) Un degré convenable de chaleur, en plaidant une cause , est toujours nécessaire ; et quoiqu’en s’adressa
place, il est conséquemment inconvenant et d’un mauvais effet pour la cause qu’il paraisse indifférent et insensible, et peu
t sa sensibilité, en s’engageant avec la même chaleur dans toutes les causes qui lui sont confiées, sans considérer si l’on pe
eusement conservée, et par une certaine délicatesse dans le choix des causes , et par la manière de les conduire ; et quoique l
era nécessaire d’observer. Il refusera toujours de s’engager dans des causes évidemment injustes ou odieuses ; et lorsqu’il pl
es causes évidemment injustes ou odieuses ; et lorsqu’il plaidera des causes douteuses il insistera surtout sur les arguments
les plus soutenables, réservant son zèle et son indignation pour les causes où l’injustice et l’iniquité sont flagrantes. Il
mériter leur bienveillance et de les intéresser à l’orateur, et à la cause qu’il défend. Les sujets de l’exorde peuvent quel
quelques circonstances, on peut les prendre dans la nature même de la cause , en la rattachant intimement à l’intérêt des audi
s’efforçant de repousser les préjugés qui peuvent s’élever contre la cause ou le côté de la question que l’on embrasse. Tout
tibus causis ab ipsa re est exordiri sæpe commodius. (Cic.) Dans les causes ordinaires, l’apparat serait ridicule ; cependant
ne utendum est quum animus auditoris infensus est. Cicéron, dans les causes pro Sextio, pro Plancio, pro Milone, pro Flacco,
e par insinuation. « Tout exorde doit donner une idée générale de la cause , la préparer, en faciliter l’accès, ou bien encor
r et émouvoir les juges se tirent presque toujours des endroits de la cause qui sont le plus susceptibles de mouvements orato
êtu d’expressions justes et élégantes, et surtout bien approprié à la cause . Il est en effet comme chargé de donner une idée
et d’un ton hardi : lorsqu’on s’élève, par exemple, pour défendre une cause qui a été avilie et décriée par la clameur publiq
s tendent ordinairement au même but. Toutes deux doivent éclaircir la cause ou le sujet que traitera l’orateur suivant même q
hoses vraies, et en même temps éviter tout ce qui pourrait nuire à sa cause . Les faits qu’il expose sont les matériaux qu’il
é, en les présentant toutefois sous le coloris le plus favorable à sa cause  ; placer dans les circonstances les plus frappant
laves fissent en pareil cas. Cochin narre en général les faits de ses causes avec beaucoup d’art ; on peut voir particulièreme
nvaincre ses auditeurs de la bonté, de la justice, de la vérité de sa cause , et, au moyen de cette conviction, d’influencer l
ique est impuissante pour dicter à l’orateur des arguments sur chaque cause et sur chaque sujet, quoiqu’elle puisse lui être
r les moyens de trouver des arguments sur chaque sujet et dans chaque cause De là leur doctrine sur les topiques, ou loci com
avec succès lorsque les auditeurs sont extrêmement prévenus contre la cause  ; par ce moyen, on les amène à la conviction par
ose essentielle à observer est que, parmi les divers arguments qu’une cause peut offrir, il faut faire un choix de ceux qui p
tte marche doit être spécialement suivie lorsque l’orateur défend une cause claire, et qu’il a la confiance de pouvoir pleine
écédé. Mais cette règle n’est pas générale ; car, s’il se méfie de sa cause , et s’il n’a qu’un argument matériel qui lui serv
rop les multiplier ; ce qui servira plutôt à répandre du doute sur la cause qu’à lui donner du poids. La multiplication des r
haque passion, ils les définissent et les décrivent, parlent de leurs causes , de leurs effets, de leurs corrélations ; puis tr
heurs ou des indignités qu’avaient soufferts ceux dont il plaidait la cause . Il se plaçait dans leur situation jusqu’à ce qu’
es moyens que nous croyons les plus capables de faire triompher notre cause . Il y a des affaires où la péroraison est inutile
connaissance intime de la matière, et la conviction de la bonté de la cause à laquelle il prête son ministère. Entraîné par l
pparence même d’un tribunal ou, sous des noms supposés à l’aide d’une cause feinte, deux jeunes défenseurs viennent, dans les
e ; c’est là enfin que chacun peut traiter à son gré les plus grandes causes et les plus petites ; s’exercer dans tous les gen
a plus efficace, et, convenons-en, celle que nous suivons le moins, à cause du travail qu’elle exige, c’est d’écrire beaucoup
19 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-
uaient deux sortes : les lieux intrinsèques, c’est-à-dire tirés de la cause elle-même, et les lieux extrinsèques, ou tirés de
t les lieux extrinsèques, ou tirés des conséquences extérieures de la cause . Parlons d’abord des premiers. Définition. — La
hoisit ceux qui produiront sur l’esprit une impression favorable à sa cause , et laisse les autres dans une ombre savante. Mir
rtre, qu’il était malade, qu’il était chez un ami, ou en voyage, il a cause gagnée. C’est ce qu’on appelle établir un alibi.
sa contenance après ? Celle d’un coupable ou celle d’un innocent ? La cause et l’effet. — Cet homme a donné asile à un proscr
lieux extrinsèques sont pris, comme nous l’avons dit, en dehors de la cause . Ce sont les lois, les titres, les promesses, les
20 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
de disposer les moyens de l’invention est dépendant de la nature des causes , des circonstances locales, de l’à-propos des com
on oratoire est l’exposé des faits nécessaires à l’intelligence de la cause  ; elle se place après la proposition. La narratio
articulier l’orateur ne devra jamais perdre de vue les intérêts de sa cause . Tout en restant vrai, il lui sera permis de ne p
preuves faibles avec les probabilités. Celles-ci servent beaucoup aux causes criminelles ; elles inspirent les questions du ju
s ou surabondants. Réfutation. Après avoir solidement appuyé sa cause , l’orateur doit s’occuper de détruire les preuves
er ses torts, quoiqu’il soit coupable de s’être chargé d’une mauvaise cause  ? Non, sans doute. Il cherchera à affaiblir les p
ondra ironiquement, mais décemment. Malgré toutes ces précautions, sa cause est bien près d’être perdue si son adversaire a l
21 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »
l’accusé et la forme du jugement, tout se réunit pour faire de cette cause , vraiment célèbre, la plus importante qui ait jam
du tribunal et en divers endroits du Forum. Cicéron, qui défendait la cause de la raison, de la justice et de l’amitié, ne po
ssant dans le reste du plaidoyer, d’un ami courageusement dévoué à la cause de son ami, ne séparant plus ses intérêts des sie
s plus petites choses y sont heureusement tournées à l’avantage de la cause , et quelle masse imposante de preuves résultent d
qui fut réellement prononcé) dut faire plus de tort que de bien à la cause de Milon. 4º. Péroraison. Il n’en est pas a
penser Comme lui, que si en effet Cicéron s’était montré, dans cette cause , aussi ferme qu’il avait coutume de l’être, s’il
tes qui pourraient vous rester encore ; car si jamais, dans une seule cause , vous eûtes à prononcer sur tous les gens de bien
rès de ceux qui t’ont si bien secondé pour la mienne ! Et dans quelle cause  ? dans celle qui excite un intérêt général. Auprè
22 (1839) Manuel pratique de rhétorique
bénédictions de tous les hommes. » Cette parole a survécu. C’est la cause pour l’effet ; ce n’est pas la parole, mais le so
tions d’intérêt public ; le genre judiciaire, qui comprend toutes les causes civiles ou criminelles qui sont du ressort de la
es choses des circonstances, pour conclure de l’une à l’autre ; 4° la cause et les effets : la cause étant connue, on en tire
es, pour conclure de l’une à l’autre ; 4° la cause et les effets : la cause étant connue, on en tire les effets qu’elle est p
e est propre à produire, ou réciproquement des effets on remonte à la cause  ; 5° le genre et l’espèce : ce qui convient au ge
juste et honnête qui peut engager un homme de bien à se charger d’une cause , ou à traiter un sujet quelconque en public ; et
cessive qui donnerait mauvaise idée des talents de l’orateur ou de la cause dont il se charge. Au reste, la modestie a des nu
surtout les remarquer dans la Milonienne où l’orateur avait contre sa cause le caractère de son client, l’opposition d’une fa
onclusion. À ces trois parties il faut ajouter la narration, dans les causes qui roulent sur des faits ; la réfutation, qui es
rs oratoires. On fixe son attention en, lui présentant le sujet ou la cause comme importante, facile à suivre ; quelquefois o
? Il est clair que dans les sujets même les plus faciles, ou dans les causes dans lesquelles il n’a aucunes préventions à détr
diteur est bien disposé en faveur du sujet, ou de l’orateur, ou de la cause qu’il défend. L’exorde est par insinuation, lorsq
L’exorde du discours pro Archiâ est, d’un côté, simple, parce que la cause est favorable, de l’autre, il est orné et fleuri,
un fait et de ses circonstances présenté d’une manière favorable à la cause . Il y a trois sortes de circonstances : celles qu
naissance du fait, que pour le présenter d’une manière favorable à la cause . Quelle est la place de la narration ? Naturellem
ible que, pour exposer le fait, l’orateur soit obligé de remonter aux causes qui l’ont préparé de loin ; mais alors il ne doit
ns la narration, lorsqu’il y a un rapport aisé à apercevoir entre les causes et les effets, entre les motifs et l’intérêt de c
impétueux, élevés, nuancés enfin selon que le sujet ou le bien de la cause l’exige. C’est le goût seul qui décide. Réfuta
près la preuve, quelquefois confondue avec elle ; c’est le bien de la cause qui détermine ces différentes positions. Il y a u
herait de recevoir la preuve de la manière convenable au succès de la cause . C’est encore lorsque le discours de celui qui a
discours qu’il est nécessaire de faire des récapitulations ; quand la cause est longue et compliquée, on trouve souvent à la
tous, et d’ailleurs ces deux parties se rapportent à l’utilité de la cause  ; mais l’élocution tourne à la gloire de l’orateu
ans le trouble, l’effroi, la terreur. L’autre touche et attendrit, il cause une émotion douce et pénible tout ensemble. Il ar
Milon de ceux mêmes qui l’aidèrent à opérer le nôtre ? Et dans quelle cause aurai-je échoué ? dans une cause qui excite un in
t à opérer le nôtre ? Et dans quelle cause aurai-je échoué ? dans une cause qui excite un intérêt universel. Auprès de qui ?
imitation, par extension ou par abus5 ; 2° la Métonymie, qui prend la cause pour l’effet et réciproquement ; le signe pour la
squelles il suffît de remarquer l’ellipse, qui supprime des mots pour cause de brièveté et de rapidité10 ; le pléonasme, qui
ce : « Ô Dieu ! cria Turenne, arbitre de mon roi, « Descends, juge sa cause , et combats avec moi ; « Le courage n’est rien sa
Fléchier, dans l’oraison funèbre de M. de Turenne, ne sait à quelle cause attribuer la mort de son héros : « Pourquoi, mon
ons chercher ailleurs que dans le dérèglement de nos mœurs toutes les causes de nos misères. » Optation, Obsécration. L
23 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de L’Hospital, 1505-1573 » pp. -
de praticque1, parce qu’ilz se mettent à tous les jours, à toutes les causes  ; et les bons playdeurs2, qui intenteroient ung p
t trop6 plus de cas de l’honneur que de gaing, ne soubtient jamais de cause contre sa conscience ; aussy la deffend il avec t
fonde pour obtenir la victoire que sur la verité et la justice de sa cause . Cestuy cy ne faict rien qu’en faveur et consider
fera accroire au commencement que votre affaire n’est rien, que votre cause est sommaire et sans aulcune difficulté, et qu’il
24 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
en général, nous aimons peu nos voisins, cette inimitié, qui n’a pour cause que leur conduite politique souvent blâmable à no
e profonde impression, sans que nous soyons capables d’en assigner la cause . Ils produisent le même effet sur le philosophe e
les plaisirs du goût ; et l’on ne peut certainement assigner d’autre cause à cette différence, que l’éducation. Je vais main
caractères, et le style aux sentiments. La source du plaisir que nous cause un si beau poème se trouve dans le goût pris comm
nie, il met entre elles de justes distinctions, et se rend compte des causes du plaisir qu’il éprouve, et ce plaisir lui-même
ous abstenir, il faudrait que nous pussions trouver en nous-mêmes les causes d’une détermination prompte et sûre ; mais une fa
ain répond toujours, lorsqu’on la fait vibrer avec art. Voilà donc la cause de ce témoignage universel que les nations les pl
génie, telles que l’Iliade d’Homère et l’Énéide de Virgile. Voilà la cause de cette autorité qu’ont acquise quelques ouvrage
arce qu’il mêle grotesquement le tragique au comique ; ce n’est pas à cause des pensées gigantesques ou des saillies déplacée
existe entre le goût et le génie, je vais actuellement rechercher les causes du plaisir que le goût nous procure. Ici s’ouvre
distincte. Si nous voulons ensuite aller plus loin et rechercher les causes efficientes du plaisir que ces mêmes objets nous
nt belles ; mais si nous voulons faire un pas de plus, et pénétrer la cause pour laquelle cette régularité ou cette variété p
ons intérieures. Ce qui cependant doit nous consoler, c’est que si la cause première de ces sensations nous est inconnue, du
s sensations nous est inconnue, du moins nous saisissons souvent leur cause finale. En entamant cette matière, nous ne pouvon
sublime, ainsi que nous l’avons déjà fait observer. L’impression que cause un objet est peut-être plus grande lorsque l’obje
fondamentale et commune à tous, que nous puissions désigner comme la cause de cette émotion toujours semblable qu’ils imprim
sions jointes à la simplicité étaient directement ou indirectement la cause fondamentale du sublime, quelque part qu’il puiss
mes frappés de la courageuse audace du héros plein de confiance en sa cause et en sa fortune. Ce peu de mots suffit pour prod
c’est pour cela que l’on a donné à tous l’épithète de beau ; mais les causes de cette sensation sont bien différentes les unes
plus sensible, et j’indiquerai, autant qu’il sera en mon pouvoir, les causes particulières de la beauté de chacun. La couleur
aucun principe que je connaisse. Nous ne pouvons lui assigner d’autre cause que la structure de notre œil, qui nous détermine
complexes et plus variées. Chez elles, la régularité est une première cause de beauté. Une forme régulière est celle qui nous
, ou que c’est à elle qu’on doive rapporter la seule ou la principale cause de leur agrément : une certaine variété gracieuse
c’est ici que la ligne ondoyante de M. Hogarth est véritablement une cause de beauté. Cet artiste observe fort ingénieusemen
grâce. Quoique la couleur, la forme et le mouvement soient chacun une cause particulière de beauté, on les trouve souvent réu
objet tout entier, parce que c’est en lui que nous croyons en voir la cause  ; car nous regardons toujours la beauté comme une
ou quelque autre machine délicate et compliquée, le plaisir que nous cause la vue de ces objets est entièrement fondé sur le
du goût, et que d’ailleurs les recherches que l’on peut faire sur ses causes , et sur les aspects variés sous lesquels elle se
arce qu’ils sont beaux et sublimes ; on peut encore assigner d’autres causes au plaisir que nous en recevons, et c’est comme l
s causes au plaisir que nous en recevons, et c’est comme l’une de ces causes que M. Addison et quelques autres écrivains ont i
que chose de plus vif et de plus piquant que celle que la beauté nous cause  ; mais aussi sa durée est bien plus courte : lors
t nouveau, le prestige qui l’environne est bientôt détruit. Parmi les causes des plaisirs du goût, l’imitation se place nature
l’objet qu’on s’efforçait de nommer. Ce serait supposer un effet sans cause que d’admettre que les mots ont été inventés, ou
cerner le génie du langage, et nous guidera dans le développement des causes des changements qu’il a subis en passant par les
i est « impossible de passer sous silence ; » puis en dernier lieu la cause qui la fait agir, savoir : « la douceur, la cléme
, établit un ordre directement opposé, en mettant d’abord en avant la cause qui fait agir ; la personne qui agit et l’action
leurs écrivains qui en firent mention crurent voir dans cet usage la cause pour laquelle on les avait inventés. L’art d’écri
grec et du latin. En français et en italien (on n’en peut indiquer la cause ), le genre neutre est absolument inconnu ; et les
aient les conjugaisons chez les anciens. Ces deux changements ont une cause commune, et l’on s’en convaincra bientôt en réflé
ortèrent-ils dans cette contrée leur langue, qui, dans la suite, et à cause des relations mutuelles des deux nations, fit tom
cette grande simplicité, cette extrême facilité de notre langue, sont cause que souvent on la parle et on l’écrit avec plus d
(Instit. orat. lib. vii, c. 2.) On peut attribuer en grande partie la cause de la diffusion du style à l’usage inconsidéré de
projet, nous oblige à nous en désister ; nous renonçons à une chose à cause des désagréments qu’elle entraîne ; nous quittons
toute relation ; la paix a rapport à cette situation relativement aux causes extérieures qui pourraient l’interrompre ; le cal
s propres circonstances de ce dont il s’agit ; l’obstacle vient d’une cause étrangère. Philippe trouvait des difficultés à l’
au sien. » Le principal sujet de cette phrase est la mort de Tullie, cause de l’affliction de son père ; l’époque de cette m
du pays à travers lequel ils passent, la description des moutons, la cause pour laquelle la chair de ces moutons est de mauv
cher actuellement en quoi consiste cette mélodie, quelles en sont les causes , et à quelles règles elle est soumise. Si je m’en
g37. On a souvent admiré ce beau passage de la Jérusalem délivrée, à cause du rapport de l’harmonie au sujet : Chiama gli a
sens littéral, et que l’on a substitués à consolation et adversité, à cause d’un rapport de ressemblance ou d’analogie que no
langues ou au manque de mots propres, cependant ce n’est pas à cette cause seule, ce n’est pas même principalement à elle qu
chose quelconque ; il la précède ou la suit ; il en est l’effet ou la cause  ; il lui ressemble ou lui est opposé ; quelques q
xpressions figurées qu’aux premiers temps de leur formation. Les deux causes auxquelles j’ai attribué l’origine des figures co
e des premières et des plus frappantes, est celle qui existe entre la cause et l’effet ; aussi l’une est-elle souvent prise p
nnée. Quelquefois, au contraire, c’est l’effet que l’on prend pour la cause . On dit « des cheveux blancs » pour exprimer la v
étonymie à ces espèces de tropes qui sont fondés sur les rapports des causes aux effets, du contenant au contenu, du signe à l
qu’une métonymie, c’est-à-dire que c’est l’effet qui est pris pour la cause  ; les cheveux blancs sont produits par la vieille
ême le chagrin, jettent de la confusion dans les idées, exagèrent les causes qui les inspirent, et s’expriment naturellement p
des affections analogues aux nôtres, ou enfin l’effet de toute autre cause , toujours est-il qu’une émotion qui nous agite, q
ée, un sentiment, une action ; et sans doute tout le plaisir que nous cause cette espèce de style figuré vient de ce qu’il no
insensibles, surtout s’ils se trouvent avoir quelque rapport avec la cause qui a porté le trouble dans notre esprit. Voilà p
araisons est juste et dans la nature, et l’on peut lui assigner trois causes . Premièrement, il vient de l’espèce de satisfacti
fférents, et une différence entre deux objets qui se ressemblent ; la cause finale de cette espèce de satisfaction est de nou
onfirmer notre opinion, et augmenter l’intérêt que nous prenions à sa cause . Lecture XVIII. Du style figuré, des caractère
s. C’est dans la manière de sentir d’un auteur qu’il faut chercher la cause de la vigueur ou de la faiblesse de son style. Il
s qu’il faille l’attribuer au génie de notre langue, ou à toute autre cause , il me semble que nous sommes bien loin d’atteind
cre. Il développe ses talents en combattant les préjugés opposés à sa cause , en faisant choix d’arguments solides sur lesquel
e, et en nous préparant ainsi à adopter son opinion et à embrasser la cause qu’il soutient. C’est à peu près dans ces limites
à l’appui du principe même dont elles dérivent. Telle est en effet la cause de cet enthousiasme, de ce feu que l’orateur comm
urs, et apprenaient à parler indifféremment pour ou contre dans telle cause que ce pût être. Sous ce rapport, ils furent les
proche hardiment sa vénalité, son indolence, son indifférence pour la cause publique, en même temps qu’avec tout l’art de l’o
es ont vu les défauts du grand orateur, mais ils les ont exagérés. La cause de ces exagérations vient de ce qu’à Rome, au tem
ns ce développement et cette lenteur elles n’eussent point compris la cause qu’on leur soumettait, elles n’eussent point goût
rions aujourd’hui que fussent traitées les affaires de l’État, ou les causes d’un intérêt général. La plupart des critiques fr
e si grands intérêts, fut désormais désert. On plaida encore quelques causes particulières ; mais le peuple, devenu étranger a
ouver davantage le sentiment de la véritable éloquence ; la France, à cause du goût général qui y règne pour les beaux-arts,
à la postérité, et n’a même soutenu l’attention plus de temps que la cause pour laquelle ils furent prononcés n’intéressa le
i du prédicateur ; j’aurai plus tard occasion d’en faire connaître la cause  ; mais il suffit, pour être convaincu de ce que j
ercher, sur les trois grands théâtres où elle s’exerce davantage, les causes du peu de progrès que l’éloquence a fait parmi no
l’état de l’éloquence chez les modernes, et j’ai tâché d’indiquer les causes auxquelles on peut rapporter le peu de progrès qu
convaincre les autres. Il ne faut, autant que possible, embrasser une cause , ou soutenir un argument, qu’autant qu’on est ass
sera déjà emparé, soit parce que ses raisonnements seront inutiles à cause du tour imprévu que l’affaire aura pris ; s’il se
s se sont couverts d’une gloire égale à la leur, en défendant la même cause . Cicéron, dans son discours pro Milone, implore e
t au milieu de certaines réunions, serait totalement déplacé dans une cause grave, discutée au milieu d’une assemblée solenne
a source de cette disposition à tout souffrir ? Car ce n’est pas sans cause que les Grecs, autrefois si jaloux de leur libert
es avocats ; car, quoique ces harangues aient été prononcées dans des causes civiles et criminelles, cependant il faut observe
ution de nos tribunaux. Cette différence tient essentiellement à deux causes . La première, c’est que, chez les anciens, le str
implicité et d’une application générale, en sorte que la décision des causes était remise en grande partie à l’équité et au bo
remettre à l’orateur toutes les lois connues qui se rapportaient à la cause qu’il devait plaider ; il employait ensuite son é
était le principal juge au civil et au criminel, nommait pour chaque cause importante des juges choisis [judices selecti], q
mbreux, et faisaient à la fois l’office de juges et de jurés. Dans la cause fameuse de Milon, Cicéron parlait à cinquante et
pitié étaient les principaux instruments avec lesquels on gagnait une cause  ; aussi les Romains se servaient-ils souvent au b
ocat qui veut acquérir quelque renommée ; il doit savoir examiner une cause sous tous ses points de vue, afin qu’aucun fait,
l’arrêtait à chaque objection qu’il pouvait lui faire, et plaidait la cause de la partie adverse, pour savoir toute la vérité
des incidents qui pouvaient naître dans la discussion publique de la cause . Lorsque le client était parti, il mettait les fa
doit employer l’avocat pour acquérir une connaissance parfaite de la cause qu’on lui donne à plaider. Il ne cesse de lui rec
des lois en général peut ajouter à la connaissance particulière de la cause qu’il doit plaider, il faut encore qu’il soit élo
t froid, sec et diffus, et celle faite par l’avocat qui, dans la même cause , mettrait de l’élégance, de l’ordre et de l’énerg
juge ; il ôte du poids aux raisonnements, et laisse soupçonner que la cause que l’on défend n’est pas la meilleure. C’est à l
et le désordre ne produisent point la conviction, et répandent sur la cause que l’on défend une obscurité qui souvent lui est
nt pour apercevoir sa bévue, ou qui manque de moyens pour défendre la cause qu’on lui a confiée. Au contraire, il se concilie
es deux côtés, mais qu’il a une entière confiance dans la bonté de sa cause , et n’a besoin ni d’art ni d’adresse pour la sout
spirituel n’occupe un rang distingué parmi ses confrères. Toutes les causes veulent être plaidées avec un certain degré de ch
cependant la chaleur qu’inspire le grand intérêt que l’on prend à une cause que l’on plaide devant un seul juge, est un des p
ropre place ; il est donc inconvenant, il est contraire au bien de sa cause , qu’il paraisse froid et impassible, et peu de cl
chaleur et de sa sensibilité pour discuter sur le même ton toutes les causes qui lui sont confiées. Il est une sorte de dignit
usement cette réputation d’honneur et de probité, et par le choix des causes , et par la manière de les plaider. Car, quoique l
écessaires pour sa réputation. Tous deux éviteront d’entreprendre des causes évidemment odieuses et injustes. S’ils défendent
 ; ce n’est point un lieu commun rebattu qui la lui fournit, c’est la cause elle-même. Cicéron commence par faire remarquer q
de tourner contre eux l’indignation publique. D’après la nature de la cause , ce plan était le meilleur ; et l’on ferait bien
elle-même et la famille à laquelle elle avait appartenu ; c’était la cause de la haine qu’ils se portaient mutuellement, et
l pas plutôt recourir à cette dernière ressource, que l’homme dont la cause était excellente en elle-même, et qui, d’ailleurs
té l’agent et l’avocat d’Oppianicus, et qui, furieux d’avoir perdu sa cause , avait employé toute son influence pour susciter
cès. Aussi l’orateur ne s’arrête pas longtemps sur cette partie de la cause . Il prouve l’invraisemblance de tout ce que l’on
modèle de l’art de traiter avec ordre, avec élégance et avec force la cause la plus compliquée. Lecture XXIX. De l’éloquen
s sans lesquels on n’est jamais un excellent prédicateur, est une des causes principales pour lesquelles nous voyons un si pet
rents arguments pour exciter à l’amour de Dieu ; on peut examiner les causes pour lesquelles cette vertu s’éteint chaque jour 
niment et dans les intentions pures avec lesquelles il va défendre sa cause . Le second objet d’une introduction est « d’excit
s’appliquer à écarter les préjugés qu’ils pourraient avoir contre la cause ou l’opinion dont on a entrepris la défense. Il f
on élevé et hardi, lorsque, par exemple, il se lève pour défendre une cause que l’on s’est efforcé d’avilir. Un commencement
ement trop modeste semblerait alors un aveu de la médiocrité de cette cause  ; par la vigueur et la fierté de son exorde, un o
t au même but, en servant l’une et l’autre à faire mieux connaître la cause ou le sujet que l’on veut traiter, avant de dével
ites étroites de la vérité, il les expose sous un jour favorable à sa cause , présente chaque circonstance de son côté le plus
ourrait tirer d’une comparaison ou d’un contraste, d’une recherche de causes ou d’une description d’effets, de citations d’exe
finirai point cette Lecture sans tâcher d’assigner quelques-unes des causes auxquelles on peut, en grande partie, attribuer l
ombien il est difficile aux prédicateurs de s’exercer dans cet art, à cause des obligations que leur imposent leurs devoirs j
25 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre premier. Objet de l’Éloquence de la chaire. »
a pour juges Dieu et les hommes : Dieu, dont il ne doit ni trahir la cause , ni négliger les intérêts par de frivoles égards,
nneur, la fortune ou la vie de tel ou tel particulier : l’orateur, sa cause , ses titres, ses clients, tout va prendre un cara
nous avons vu jusqu’ici. L’homme qui parle est l’envoyé du ciel : la cause qu’il défend est celle de la vérité et de la vert
ceux qui l’écoutent, intéresser toutes leurs passions au succès de sa cause , entrer dans leurs sentiments, leur accorder même
26 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
nt se réduire à trois classes, que les anciens ont appelées genres de causes  : le démonstratif, le délibératif, et le judiciai
e de tous les préceptes des rhéteurs. La division des trois genres de causes , et celle des trois états de question dans le gen
on : il était ami secret de Verrès, et ne cherchait à faire tomber la cause entre ses mains que pour la trahir. Cicéron, aprè
ravant ce que c’est qu’argument et syllogisme. On peut considérer une cause selon ses aspects intérieurs ou extérieurs : de l
ntre elles, les circonstances, les antécédents et les conséquents, la cause et l’effet.   1º. Par la définition, l’orateur pr
r de ses amis : voilà des conséquents.   9º. Enfin, en considérant la cause et l’effet, on loue, on blâme une action ; on con
ion. Le serment, les aveux tirés par les tourments dans les anciennes causes , les témoins, sont des moyens de droit. Les répon
orateurs se sont conformés ! Il importe, dit Cicéron, au succès de la cause , que les juges conçoivent une bonne opinion des m
orde, la narration ou la péroraison, est souvent plus puissant que la cause même. C’est le secret de la vraie éloquence, que
us est le plus étranger, du moment que nous nous sommes chargés de sa cause , si nous avons de l’honneur, n’est plus étranger
es efforts et mettre en œuvre le ressort puissant des passions, si la cause en est susceptible. Mais le pathétique n’est pas
ns ces sortes de mouvements ; ils sont le plus souvent étrangers à la cause et au point de la question qu’on veut connaître a
es hommes, Catilina, qui resta muet ; c’est elle encore qui, dans une cause particulière, mais importante et grave, me fit pr
uvoir la compassion ? Je m’y suis d’autant plus exercé, que, dans les causes que nous plaidions plusieurs ensemble, on ne manq
s’accommode aux circonstances. L’orateur peut, selon le besoin de sa cause , commencer par la narration, ou par quelque argum
lables dans l’ordre usité, pourvu qu’il ne les fasse jamais que si sa cause le demande. Par exemple, si les oreilles de l’aud
exorde supprimé. Quand la narration vous paraîtra peu favorable à la cause , vous mettrez en tête une des meilleures preuves.
surtout en commençant que l’orateur doit les montrer. Il nuirait à sa cause par un ton trop décisif, trop plein de confiance.
e et ne séduise. Modération, désintéressement, piété, dévouement à la cause commune, amour des grands hommes, regrets pour ce
rieur qu’il doit respecter et honorer. Cochin emploie ce tour dans la cause des religieuses de Maubuisson, qui plaident contr
au déluge ! L’exorde est vicieux lorsqu’il peut convenir à plusieurs causes  ; c’est ce qu’on appelle exorde banal ou vulgaire
r ou d’emprunt (separatum, translatum), lorsqu’il ne naît point de la cause ou n’y convient, pas. Il peut être encore, ou tro
 : il n’est pas temps de déployer le ressort du pathétique lorsque la cause n’est pas encore bien connue. C’est pour cette ra
usage au barreau, parce que le plus souvent les divers moyens que la cause fournit n’ont pas entre eux cette liaison et ce r
dans le discours, est l’exposition du fait assortie à l’utilité de la cause . On l’appelle simplement fait dans les plaidoyers
ateur le moins d’attention, puisque le fait est la matière même de la cause , et la source des moyens ; Omnis orationis reliq
l’autre, tout en respectant la vérité, n’oublie pas ce que demande sa cause . Il ne lui est pas permis, sans doute, d’être inf
ne des circonstances de lieu, de temps, de moyens, qui expliquent les causes , les effets, et rendent un événement naturel. Si
souveniez que ce n’est pas ici le lieu d’épuiser la passion. Si votre cause est médiocre, vous donnerez de l’agrément à votre
’éloquence. Nous avons supposé jusqu’ici une narration unique dans la cause . Mais il est des causes chargées d’une telle mult
supposé jusqu’ici une narration unique dans la cause. Mais il est des causes chargées d’une telle multitude de faits différent
ies étaient encore cachés dans les conseils éternels. Cependant notre cause était juste ; mais l’avait-elle toujours été ? et
fait avec soin qui seul peut écarter l’inconvénient de nuire à votre cause , inconvénient moins rare qu’on ne pense83. 2º. Or
trouver et à les suivre. Qu’il consulte la nature et le besoin de sa cause , mais qu’il n’aille jamais en déclinant, et ne fi
uisera qu’avec choix et discernement ; car tous les temps, toutes les causes ne peuvent admettre les mêmes genres de preuves.
se fixer aux bonnes preuves, adoucir ce qu’il y a de choquant dans sa cause , dissimuler ou même supprimer, s’il peut, ce qu’i
est douteux, pour avoué ce que nous lui contestons, pour propre à la cause ce qui n’est que vains discours et lieux communs 
rtaine par une autre qui est d’une égale incertitude. 5. Prendre pour cause ce qui n’est pas cause. L’ignorance, jointe à la
i est d’une égale incertitude. 5. Prendre pour cause ce qui n’est pas cause . L’ignorance, jointe à la vanité, rend cette faço
er très commune. Sommes-nous témoins d’un effet dont nous ignorons la cause  ? au lieu d’avouer simplement notre faiblesse, au
reconnaître les bornes des connaissances humaines, nous prenons pour cause de cet effet, ou ce qui est arrivé avant l’effet,
ue avec ces malheurs ; cependant le peuple regarde la comète comme la cause de l’événement : post hoc, ergo propter hoc. Si u
effets qu’on observe dans la nature, il n’y a presque jamais que les causes prochaines qui soient connues, les causes de ces
’y a presque jamais que les causes prochaines qui soient connues, les causes de ces causes n’étant que des notions confuses dé
amais que les causes prochaines qui soient connues, les causes de ces causes n’étant que des notions confuses désignées par le
propriétés, de vertus. Nous savons que le ressort de la montre est la cause de son mouvement. Mais la cause du ressort, quell
ns que le ressort de la montre est la cause de son mouvement. Mais la cause du ressort, quelle est-elle ? L’élasticité de l’a
que. Il en est ainsi de la pesanteur, de l’électricité, etc. Mais les causes qu’on imagine et qu’on donne pour véritables ne s
dent : c’est ce que font ceux qui blâment les sciences et les arts, à cause des abus qui trop souvent les accompagnent. Quelq
adversaire, présenter, dans un court parallèle, tout l’ensemble de la cause . On a surtout besoin, pour ces résumés, de varier
ès de ceux mêmes qui l’avaient secondé pour la nôtre ? Et dans quelle cause  ? Dans une cause où tous les peuples sont pour no
qui l’avaient secondé pour la nôtre ? Et dans quelle cause ? Dans une cause où tous les peuples sont pour nous. Devant quels
pres dangers. Il est rare, en effet, que l’orateur chrétien plaide la cause des absents, à moins qu’il ne parle en faveur des
º. On pourrait demander si l’effroi de son bras signifie l’effroi que cause son bras, ou l’effroi qu’éprouve son bras ; est-i
s, etc. L’inversion, surtout dans nos anciens poètes, est souvent une cause d’obscurité. Ce vers de la Pucelle de Chapelain n
ritique ; et se persuader ensuite qu’on n’est pas entendu seulement à cause que l’on s’entend soi-même, mais parce qu’on est
’est que les sons, quoique rudes, nous plaisent, quand nous voyons la cause de leur rudesse et que nous les trouvons d’accord
ême des rythmes. J’ai vu tous les auditeurs s’indigner, se soulever à cause d’un battement, d’un accord, d’une intonation qui
Pompée : j’adoptai le genre tempéré qui convenait au panégyrique. La cause de Rabirius intéressait la majesté du peuple roma
ace : Voir le dernier Romain à son dernier soupir, Moi seule en être cause , et mourir de plaisir ! Souvent l’énergie est da
n le voit par ces exemples. II. La métonymie consiste 1º à prendre la cause pour l’effet : c’est ainsi que le nom des dieux d
ade flamina solet. (Trist., IV, 5, 3.) 2º Elle prend l’effet pour la cause  ; le même poète dit que le mont Pélion n’avait pl
 ? Non seulement il n’en est rien, mais il a eu, après avoir perdu sa cause , une forte amende à payer. Si donc, comme on le v
 ; si nous méritons réellement le titre qu’on nous donne, si dans les causes civiles et criminelles, si dans les conseils publ
le maitre et les disciples, on en pourra juger par cet argument d’une cause usitée alors dans l’école, in ludo, et que Cicéro
ont appelés communs, parce qu’ils servent indifféremment à toutes les causes , à tous les sujets. Orat., c. 36 ; de Orat., III,
27 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188
i qui les contemple à la lumière du soleil. » Quand on peut, dans une cause particulière, dans une discussion actuelle, ratta
rrons bientôt que, d’après Buffon, la généralisation des idées est la cause la plus fréquente de la sublimité du ton. Elle l’
lés, etiam si non ut fulmine, tamen ut grandine. Mais en tout état de cause , rejetez toutes les preuves positivement frivoles
e à contester, allez immédiatement au nœud de la controverse ou de la cause . Toute discussion, comme toute narration, a son p
ar sa propre faiblesse, soit, et je le préfère ainsi, par celle de sa cause  ; il y a en effet adresse et bon goût à lui accor
détails, et ne frappez qu’un coup, mais foudroyant. Etudiez à fond la cause adverse ; c’est en apprenant à la défendre que vo
28 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre premier. Du Goût. »
lace ; et lorsque nous voulons faire un pas de plus, et rechercher la cause efficace du plaisir que nous procurent de tels ob
rouvons. Mais voulons-nous aller plus loin, et nous rendre compte des causes de cette régularité, de cette variété qui produis
remiers principes du sens interne un mystère impénétrable. Mais si la cause première de ces sensations est obscure pour nous,
is si la cause première de ces sensations est obscure pour nous, leur cause finale est généralement assez facile à saisir, et
29 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
n 1 « Que si cet intrus doit former le projet d’affaiblir un jour ma cause en subornant un témoin dans cette affaire, j’oser
udience 2 Brid’oison, à Double-Main. Double-Main, a-appelez les causes . Double-Main lit un papier. « Noble, très-noble
uissier, glapissant. Silence ! messieurs. Double-Main lit. « … Pour cause d’opposition faite au mariage dudit Figaro par la
est souvent un abus. Le client un peu instruit sait toujours mieux sa cause que certains avocats qui, suant à froid, criant à
exécution de la promesse, avec dépens. (Il plaide.) Messieurs… jamais cause plus intéressante ne fut soumise au jugement de l
n pareil fripon appelle cela payer ses dettes. Figaro. Est-ce votre cause , avocat, que vous plaidez ? Bartholo. Je défend
30 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre V. Barreau français. — Le Normant et Cochin. »
éputation d’honnête homme, qui est la plus forte recommandation d’une cause , la première qualité de l’avocat, et peut-être la
eux Le Normant dont nous venons de parler, lui dit, après sa première cause , qu’il n’avait jamais rien entendu de si éloquent
e Quintilien, que nous avons rapporté : avant que de se charger d’une cause , il l’examinait avec une inflexible sévérité : et
31 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
e et dans ses premières actions, mieux approprié à son avenir et à la cause qu’il devait faire triompher. Il était planteur d
mobile. Dès que la querelle s’éleva, Washington fut convaincu que la cause de son pays était juste, et qu’à une cause si jus
ngton fut convaincu que la cause de son pays était juste, et qu’à une cause si juste, dans un pays déjà si grand, le succès n
Fier et passionné, il s’égara sans jamais s’abaisser ; infidèle à la cause de son pays, il se dévoua sans réserve, quel que
e de son pays, il se dévoua sans réserve, quel que fût le péril, à la cause de son maître ; ambitieux, capricieux, déréglé, i
32 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
ambour, un coup de vin, un pied de laitue, etc. La métonymie prend la cause pour l’effet : Le chypre incendiait les coupes ;
Et leur âme chantait dans les clairons d’airain ; Ou l’effet pour la cause  : Les canons vomissent la mort ; Ou le contenant
édie que je vais développer à vos yeux. Voilà ce père opprimé dont la cause doit être plaidée par vous. Voilà la première vic
force à la faiblesse, le grand au petit, le bien au mal, l’effet à la cause , etc. Quelquefois l’antithèse jaillit du choc de
ille.) La prolepse ou antéoccupation. — Si l’orateur a bien étudié sa cause , il prévient les moyens dont usera son adversaire
33 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
éressés pour la plupart dans la querelle de Ménélas, luttent pour une cause qui ne leur est pas personnelle. C’est la persuas
évèle une civilisation à peine ébauchée. Un orateur veut rallier à la cause commune un chef dissident, et, au lieu de lui fai
en cela votre instinct ne vous trompe pas : car il est évident qu’une cause confiée à un pareil avocat est une cause plus d’à
 : car il est évident qu’une cause confiée à un pareil avocat est une cause plus d’à moitié gagnée, et qu’on accordera à son
e connaîtrons, nous connaîtrons et la nature de son éloquence, et les causes de l’ascendant qu’il exerça si longtemps sur Athè
até après la mort de Périclès. Ce puissant politique fut en partie la cause du mal. D’abord obligé d’occuper le peuple pour l
t de tout dire sans compromettre ni sa popularité, ni le succès de sa cause . Les euphémismes abondent dans ses discours, et l
r de ses perfidies. Athènes au contraire a pour elle la justice de sa cause , sa renommée antique de loyauté et de désintéress
isiveté, c’est qu’elles deviennent le salaire de services rendus à la cause publique12. A mesure qu’il entre plus avant dans
u’il y a des défaites aussi triomphantes que les victoires, et que la cause du droit n’est jamais perdue, tant qu’il reste un
’Athènes et à ses véritables intérêts ; qu’elle n’aurait pu trahir la cause de l’indépendance commune, sans manquer à son dev
, mais les hommes de tous les temps qui ont succombé en défendant une cause juste. 2. Plutarque, Trad. d’Amyot. 3. Amyot.
34 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
s obscuritatis causœ : una pudoris, altera sceleris. Cic. Il y a deux causes à cette obscurité : la première est la honte, la
lques autres que l’usage apprendra. XXI Au lieu de l’ablatif de cause , on se sert avec élégance des prépositions per et
construction élégante a lieu surtout quand il s’agit du temps, de la cause , de la manière, de l’instrument. Ex. : Reluctante
is anno, ou tertium et tricesimum agensannum. XII L'ablatif de cause , de manière, se met élégamment après les adjectif
veneris ! Cic. (Ici la proposition incidente désigne par elle-même la cause , le motif de ce qui précède.) XIX Une propo
guste venait de mourir. Remarque. Si cependant on voulait énoncer la cause , le motif de l’action, et non pas seulement une c
e en dans le français, à moins toutefois qu’on ne veuille désigner la cause , le motif, l’intention. Ex. : Mihi domum tuam pet
gérondif en do se met à l’ab'atif sans préposition, pour exprimer la cause , la manière, l’instrument. Ex. : Nihil agendo hom
peut être remplacé élégamment par d’autres tournures. Ex. : Une bonne cause est facile à défendre. Justæ quidem causæ facilis
e vous ai vu. IV È ou ex s’emploie élégamment pour désigner la cause , le motif, la manière. Ex. : Ex lassitudine arcti
de. Ex. : Sed jam satis multa de causâ. Cic. J'en ai dit assez sur la cause de Milon. Is orditur de missione à sexdecim annis
evant, en présence de. Ex. : Apud prætorem causam dicere, plaider une cause devant le préteur. Apud judicem, devant le juge.
sa à nobis acta est in senatu ? Cic. Combien de fois, en effet, cette cause a-t-elle été discutée par nous dans le sénat ? E
ifie en attendant que. XIX La conjonction quòd, qui désigne la cause , le motif du fait principal, doit se construire a
it. Mais Pompée, par sa demande, a prononcé et sur le fait, et sur la cause . 6. Ce qu’on nomme ablatif absolu n’est autr
35 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
umération des parties ; 4° la Similitude ; 5° les Contraires ; 6° les Causes et les effets ; enfin, 7° les Circonstances. 1°
de l’Oraison funèbre de la reine d’Angleterre. Vol. II, nº 153. 4° Causes et Effets On nomme généralement Cause tout ce
rre. Vol. II, nº 153. 4° Causes et Effets On nomme généralement Cause tout ce qui produit un effet ; et l’effet est tou
e qui produit un effet ; et l’effet est toujours la conséquence de la cause , aussi dit-on toujours communément : il n’y a poi
use, aussi dit-on toujours communément : il n’y a point d’effet, sans cause . Dans un sujet à développer, on peut avec succès
cause. Dans un sujet à développer, on peut avec succès en exposer les causes et les effets, qui sont une source naturelle d’id
urelle d’idées. Fénelon, dans son Télémaque, expose ainsi toutes les causes pour lesquelles les Égyptiens furent poussés à la
s effets que la mort de ce prince produisit sur l’âme de Télémaque : Causes Ce jeune roi ne savait ni réparer ses fautes, ni
de Louis IX par Ancelot, le héros chrétien, explique à Joinville les causes et les effets de son expédition en Terre Sainte.
36 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
dait si intrépide et si fier dans les combats ? C’était le zèle de la cause de Dieu qu’il défendait, etc. » 2º Grand dans l’a
ablit d’abord la question, ou constate le fait, selon la nature de la cause . Il expose ensuite ses moyens ou preuves, les dév
t inutile dans les plaidoyers, à moins qu’il ne s’agisse d’une grande cause , d’une affaire bien importante. La précision et l
r un tour piquant à des faits, dont le détail, quoique essentiel à la cause , pourrait, sans ces ornements, porter dans l’âme
barreau. Quant au style, il doit être proportionné à la nature de la cause . Les petites affaires ne peuvent être traitées qu
evé, et celles qui tiennent le milieu, d’un style tempéré. Il y a des causes qui ne veulent que de l’ordre et de la netteté ;
ité, d’ornements et de passions. Mais quelle que soit la nature de la cause , l’orateur doit toujours s’attacher plus aux chos
elquefois s’y montrer moins grave que dans le plaidoyer. Après qu’une cause a été discutée devant les juges par l’orateur qui
se, point d’art pour incliner les juges par des motifs étrangers à la cause  : point d’ornements non plus qui ne tendent qu’à
’origine, le fond, les circonstances, les incidents, les suites de la cause , et les moyens qu’on fait valoir pour et contre.
rprenant. Dans notre barreau, elle est restreinte à la discussion des causes entre les particuliers. Dans ceux d’Athènes et de
37 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
la jeunesse téméraire et mal avisée, qui présume toujours beaucoup, à cause qu’elle a peu expérimenté, ne voyant point de dif
ice, toujours infaillible ; c’est lui qui prépare les effets dans les causes les plus éloignées, et qui frappe ces grands coup
us haut, c’est-à-dire dans ce conseil éternel qui renferme toutes les causes et tous les effets dans un même ordre. De cette s
sa volonté. C’est pourquoi tout est surprenant, à ne regarder que les causes particulières ; et néanmoins tout s’avance avec u
ebut ; et un troisième parti, ne sachant plus que deviner touchant la cause de ce mélange, répondra qu’elle s’est jouée en un
qui gémit sous l’empire de la mort. Ah ! cette visite n’est pas sans cause  : c’est l’ouvrier même qui vient en personne pour
qui ensuite est exposée à tous les outrages de la fortune ; la bonne cause d’abord suivie de bons succès, et depuis des reto
se voir traversé tant de tois en des appareils si divers et pour des causes si différentes ; un trône indignement renversé et
eur main, Dieu les frappe pour nous avertir. Leur élévation en est la cause , et il les épargne si peu qu’il ne craint pas de
si soudain et si exécrable, mais une désolation pareille à celle que cause la perte d’un bon père à ses enfants. Il n’y a pe
38 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
stice et le mensonge. Un avocat ne peut donc soutenir comme juste une cause qu’il sait être mauvaise ; il mentirait à sa cons
is de la rhétorique, la prolixité qui fatigue le juge et affaiblit la cause , les arguments étrangers au sujet, les citations
iaires ; 4° les rapports, résultats des enquêtes de la justice, où la cause se trouve relatée ; 5° les consultations, sorte d
5° les consultations, sorte de mémoires écrits par un avocat sur une cause pour laquelle on le consulte31. § VI. Éloquenc
39 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
s noms de définition, d’énumération des parties, de circonstances, de causes et d’effets, de contrastes ou de contraires. Nous
a défaite par Pompée. 321. L’amplification peut-elle se faire par les causes et les effets ? Une source féconde de beaux déve
fets ? Une source féconde de beaux développements se trouve dans les causes et les effets, c’est-à-dire dans ce qui a produit
i en est le résultat. On trouve de magnifiques amplifications par les causes et les effets dans la description de la mort d’Eu
40 (1873) Principes de rhétorique française
étorique d’être immorale parce qu’elle fournit des armes à toutes les causes et donne le moyen de plaider le pour et le contre
e. Leçon II. Des trois genres de sujets. 1. Des trois genres de causes . —  2. Du genre démonstratif. —  3. Du genre déli
aire. — 5. Rapports entre les trois genres. 1. Des trois genres de causes . — Les anciens rhéteurs, avant toute analyse part
s en trois classes qu’Aristote et les rhéteurs ont appelées genres de causes  : le démonstratif, le délibératif, le judiciaire.
meilleur moyen de se faire écouter des juges, c’est d’intéresser à sa cause la raison et l’humanité. Ainsi, en résumé, cette
prit ne comportent jamais une séparation absolue, les trois genres de causes se réunissent souvent dans le même discours. Que
celui-ci paierait le prix de ses leçons après le gain de sa première cause . Évathlus tardant à plaider, Protagoras l’appelle
ersuades aux juges que tu ne me dois rien, tu auras gagné ta première cause , tu devras donc rue payer ; si au contraire tu ne
nt des sources d’où l’esprit peut tirer des arguments pour toutes les causes . Telle est l’acception rigoureuse dans laquelle i
ux intrinsèques qui sont tirés du sujet même, comme la définition, la cause , etc. 2° Les lieux extrinsèques qui sont tirés de
circonstances dont dépendent les antécédents et les conséquents, — la cause et l’effet. Ce qui donne en tout neuf lieux intri
érentes faces d’un sujet, pour en tirer des arguments favorables à sa cause . Joad cherche à Convaincre Abner par une magnifiq
qui ensuite est exposée à tous les outrages de la fortune ; la bonne cause suivie d’abord de bons succès, et, depuis, des re
se voir traversé tant de fois en des appareils si divers et pour des causes si différentes ; un trône indignement renversé, e
. Les circonstances. — 5. Les antécédents et les conséquents. — 6. La cause et l’effet. — 7. Des lieux intrinsèques. — 8. Uti
stique. Il s’agit de faire l’éloge de la paix : Si la guerre est la cause des plus grands maux, noua devons en chercher le
source très abondante de preuves ; aux circonstances se rapportent la cause et l’effet, les antécédents et les conséquents. C
e a fait concourir toutes les circonstances de personne, de temps, de cause et d’effet dans cette admirable défense d’Hippoly
ins.... Les rhéteurs ont reconnu sept principales circonstances : la cause , le fait, le temps, le lieu, les motifs, les moye
u’excitèrent à leur naissance le Cid, Horace, Cinna, Pompée. 6. La cause et l’effet. — Ce sont des circonstances d’une gra
autels. Montesquieu fait l’éloge de l’ancienne Rome en rappelant les causes de sa grandeur : Lorsque la domination de Rome é
s généraux d’où ! se tirent les raisonnements pour tous les genres de causes ou de discours. Chaque fois que nous avons un mot
ne épouse frappant sa poitrine, arrachant ses cheveux ; et j’en serai cause  ! O chère ombre, appelle-moi sur les rives du Sty
sont l’âme et la vie de l’éloquence ; les preuves font estimer notre cause la meilleure, mais les passions font que nos audi
ants et les riches réclament à ce titre les plus grands ménagements à cause du mal que pourrait entraîner leur aveuglement. L
x et plus sévère. L’orateur et l’écrivain s’exposeraient à gâter leur cause et à la déconsidérer par l’emploi de ces moyens h
firmation et la réfutation. — Celles-ci assurent le triomphe de notre cause , eu montrant, après la force de nos preuves, la f
excitant les passions de l’auditeur ou du lecteur en faveur de notre cause . On sent qu’il n’y a rien d’arbitraire dans cet a
n. Ce sont des modifications qu’il essayera suivant les besoins de la cause . A son goût et à son jugement d’apprécier l’à-pro
t et séduisent : modération, désintéressement, piété, dévouement à la cause commune, regrets pour celui dont on pleure la per
çons et sa défiance. Il est banal, quand il peut convenir à plusieurs causes et surtout quand il pourrait servir à soutenir la
x. On appelle étranger ou d’emprunt l’exorde qui ne vient point de la cause ou n’y convient pas parfaitement. En un mot l’exo
pécieuses que justes. Fénelon, qui avait le génie oratoire, plaide la cause du génie ; mais le génie est une exception très-r
’événement qui sert de point de départ, de base, de matière même à la cause , de source à l’argumentation. 2. Caractères prop
devoir de présenter la vérité sous la forme la plus favorable à leur cause . Un exemple fera bien sentir la différence du réc
s étaient encore cachés dans les conseils éternels.   Cependant notre cause était juste ; mais l’avait-elle toujours été ? et
aller au-delà, c’est tomber dans le verbiage L’abus de ce procédé est cause du sens défavorable qu’on donne trop volontiers a
qui ensuite est exposée à tous les outragés de la fortune ; la bonne cause d’abord suivie de bons succès, et depuis, des ret
é pour toi dans la profusion. le lieu : Ma cour fut ta prison. la cause  : Je te fis prisonnier, pour te combler de biens
ndiquer les circonstances de moyen, de manière, de temps, de lieu, de cause  ; énumérer les parties. Leçon XIX. De la réfu
ement offre un sérieux intérêt ; c’est ce qu’on appelle expliquer les causes et les remèdes, des sophismes. 4. Emploi de l’ir
e demander s’il est juste qu’un fils assassine sa mère. Prendre pour cause ce qui n’est pas cause est une source très-fréque
te qu’un fils assassine sa mère. Prendre pour cause ce qui n’est pas cause est une source très-fréquente d’erreurs ; en effe
effet, par une curiosité commune, nous cherchons à toutes choses une cause  ; et par une disposition presque aussi générale d
et produit par le séné ou l’opium, certains savants ont imaginé comme causes la vertu pulsifique, la vertu magnétique, la vert
u sonorifique qui les fait sonner. L’erreur la plus ordinaire sur la cause consiste à croire que deux événements qui se succ
oire que deux événements qui se succèdent sont unis par le rapport de cause à effet. C’est ainsi que les guerres, les pestes
onfirmation qu’il convient de repousser lès arguments opposés à notre cause  ; la réfutation est un complément de l’argumentat
loyauté mettre les esprits en mesure de discerner la différence de la cause , des moyens, du langage et du ton. 5. Règles de
e partie ou récapitulation est bonne en tout sujet et en tout état de cause , parce qu’elle produit la plus grande clarté poss
adversaire, présenter, dans un court parallèle, tout l’ensemble de la cause . On a surtout besoin pour ces résumés, de varier
issement de la vieillesse, si on avait assez de connaissance de leurs causes et de tous les remèdes dont la nature nous a pour
nerie des Plaideurs. L’Intimé, quand il veut défendre un chien mis en cause pour avoir volé un chapon, ne manque pas d’employ
mpétueux cent vagues fugitives. J. J. Rousseau a gâté une très-bonne cause morale quand à propos du duel au premier sang, il
iste des méfaits de Verres, pour échapper au reproche de sortir de la cause , et pour ajouter encore à la force de ses accusat
est un changement de mots ; elle consiste à prendre : 1° Le nom de la cause pour le nom de l’effet : c’est ainsi qu’on dit cu
u lieu du fruit de son travail. 2° Le nom de l’effet pour celui de la cause  : Pélion n’a plus d’ombrages, pour n’a plus d’arb
opaques, qui se rencontrent au tempérament naturel des femmes, étant cause que la partie brutale veut toujours prendre empir
fortifier, qui l’obscurcissent. Les termes abstraits sont encore une cause d’obscurité, témoin ces vers : Faut-il mourir, m
critique, et se persuader ensuite qu’on n’est pas entendu seulement à cause que l’on s’entend soi-même, mais parce qu’on est
sont des objets de commerce. C’est l’un des effets et aussi l’une des causes de notre décadence littéraire. Montaigne a dit av
rnéade également propre à faire triompher les bonnes et les mauvaises causes , à ravir tour à tour les mêmes applaudissements p
à la torture pour trouver de bonnes raisons à l’appui d’une mauvaise cause  ; il faut que les deux opinions en lutte aient to
sent les individus ou les nations ; elle est surtout la recherche des causes , l’analyse des passions humaines et l’appréciatio
41 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
ants : Le genre et l’espèce ; Les antécédents et les conséquents ; La cause et l’effet ; Les circonstances ou accessoires ; L
lui-même et de son client, ou des adversaires, ou des juges, ou de la cause , ou de quelque circonstance extérieure qu’il ratt
e la cause, ou de quelque circonstance extérieure qu’il rattache à la cause . Le début, quel qu’il soit, ne doit être : Ni tro
supposent une correspondance préalable entre les objets comparés, la cause pour l’effet, l’effet pour la cause, le contenant
ble entre les objets comparés, la cause pour l’effet, l’effet pour la cause , le contenant pour le contenu, le signe pour la c
42 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre I. — Rhétorique »
appelé à remplir parmi ses concitoyens. § III. Les Trois Genres de Causes  : le Démonstratif, le Délibératif et le Judiciair
lications différentes que les anciens ont nommées les trois genres de Causes  : le Démonstratif, le Délibératif et le Judiciair
’obtenir un jugement qui absolve ou qui condamne. Ces trois genres de causes , qui étaient regardés par les anciens comme indis
43 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Sainte-Beuve 1804-1870 » pp. 291-295
mademoiselle de Gournay qui y pleure tout haut, par cérémonie5, on y cause  ; on y cause du défunt et de ses qualités aimable
de Gournay qui y pleure tout haut, par cérémonie5, on y cause ; on y cause du défunt et de ses qualités aimables, et de sa p
, et de sa philosophie qui est tant de fois en jeu dans la vie ; on y cause de soi6. On récapitule les ressemblances7 commune
44 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
st clair que, s’ils ont entre eux quelque liaison, quelque rapport de cause à effet, celui-là devra passer d’abord dont la co
de comparaison. Il faudrait présenter non seulement les rapports des causes et des effets qui occupent la scène du monde, mai
aume de ses pères ; mais, parce qu’il avait été trop puissant, il fut cause de la perte de tous les siens. Et voilà le fruit
t voilà le fruit glorieux de tant de conquêtes ! Sa mort fut la seule cause de cette grande révolution ; car il faut dire à s
es divers états par lesquels elle a passé ; développer les véritables causes de sa décadence et de son élévation, et la suivre
s romaines ; Montesquieu, qui nous a donné les considérations sur les Causes de la grandeur et de la décadence des Romains. Ex
ès. On admirera le talent d’analyse déployé par le panégyriste sur la cause de cette chute, aussi bien que la facilité de l’a
45 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
nt usage de la métonymie ; ainsi ils prennent souvent l’effet pour la cause , le contenant pour le contenu, le signe pour la c
frigus est mis pour hyems, messis pour œstas ; c’est l’effet pour la cause . Les poètes font aussi un fréquent usage de la sy
s avons dit au sujet des figures, que l’on peut mettre quelquefois la cause pour l’effet, le contenant pour le contenu, le si
que la violette y boive une onde pure. » Ces vers plaisent surtout à cause des épithètes qu’ils renferment, et qui sont puis
t habituel d’une chose, mais l’influence que cette chose exerce comme cause , comme moyen, ou comme effet. L'exemple suivant n
s puiser dans les circonstances du sujet, et considérer pour cela les causes et les effets, tant au physique qu’au moral. Pour
ner à nix une autre épithète que frigida, je dis en moi-même : Ce qui cause la mort est odieux, funeste, pernicieux, etc. ; j
46 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
. Le plus souvent elle n’affecte que les détails, et naît de diverses causes . Tantôt, c’est l’ignorance ou l’oubli des règles
parler comme tout le monde ? » Les qualités opposées à ces diverses causes d’obscurité, et par conséquent les éléments de la
cissitudes des idées et des intérêts, que sais-je ? beaucoup d’autres causes inconnues ou inappréciables ont modifié et altéré
ster dans les expressions ainsi que dans les mœurs. » Joignez à cette cause si puissante tant d’autres qui depuis sont venues
47 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
ui, ensuite, est exposée à tous les outrages de la fortune ; la bonne cause d’abord suivie de bons succès, et depuis, des ret
se voir traversé tant de fois, en des appareils si divers et pour des causes si différentes ; un trône indignement renversé, e
nité. Mais rien n’est plus commun que de l’oublier dans l’ivresse que cause une riante fortune ». Voilà les mœurs, les carac
diverses inclinations des hommes de tous les états, en développer les causes et les effets, ainsi que les caractères des diffé
ton dans un Orateur, et dans un Orateur surtout qui plaide sa propre cause , ne peut qu’indigner le Juge, et même le simple a
moignon 63, par Fléchier. « Je ne veux que vous faire souvenir de la cause célèbre de ces Étrangers, que l’espérance du gain
t ce chaos d’incidents et de procédures, dont on avait enveloppé leur cause . Il le fit : il alluma tout son zèle contre l’ava
la plus grande partie, et se regarde presque comme la seule et unique cause des heureux succès. Mais ici vous n’avez point de
ui l’avait rendu, et attaqua personnellement Démosthène. Cette grande cause fut plaidée devant toute la Grèce. « Vous donc,
et de justesse, répartir les contributions imposées aux Grecs pour la cause commune, ce sage dispensateur, qui en mourant ne
atteste ; j’ai de mon mieux secouru l’état, et de mon mieux plaidé sa cause . J’aurais souhaité que mon discours eût pu répond
ture de ces deux morceaux, qu’Eschine succomba. Il perdit en effet sa cause , et fut exilé. La ville de Rhodes fut le lieu de
48 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
ir effréné et furieux t’entraînait. Ce départ, loin de t’affliger, te cause une sorte de joie inexprimable. Voilà pour quelle
prononça devant le peuple ce discours où il témoigne la joie que lui cause la retraite de Catilina. Il démontre qu’il n’est
raction de tout cela, et bornons-nous à comparer entre elles les deux causes qui sont en présence ; ce parallèle seul nous fer
-il pas suffisamment montré sa manière de voir sur le fond même de la cause  ? Pour César, s’il sait que la loi Sempronia fut
onséquence, si vous vous rangez à l’avis de César, vous donnerez à ma cause , devant l’assemblée du peuple, l’appui d’un homme
nues qui conduisent jusqu’ici, jusqu’à ce sanctuaire. C’est que cette cause est la seule, depuis la fondation de Rome, qui un
avec le sénat et rapprochés de lui : mais ce jour mémorable et cette cause sacrée vont les unir à vous bien plus étroitement
ier qui par une bonne fortune, dont voici le premier exemple dans une cause politique, sont unis en un seul et même sentiment
accusèrent alors de concussion et chargèrent Cicéron de soutenir leur cause . Cicéron composa donc contre l’ancien préteur une
on. IV. Ô justice des dieux et des hommes ! Quel crime ! quelle cause monstrueuse ! quelle impudence ! Tous ceux que la
eté. VI. Que faire donc ? faut-il alléguer des preuves dans une cause de cette nature ? Sans doute il faut examiner si
nant, Verrès, que le monument de la gloire de Scipion. J’abandonne la cause des Siciliens, dont je me suis chargé ; ne parlon
t la statue du dieu, taillée en marbre avec beaucoup d’art. Verrès, à cause du grand respect qu’on a pour ce temple, n’osa la
nné. L’oppression sous laquelle Verrès faisait gémir la Sicile est la cause de cet état déplorable ; cependant les Siciliens
os alliés et les nations étrangères, aucun ne leur a causé et ne leur cause encore tant de douleur que ce pillage des temples
 : puis je les exhortai à ne point abandonner l’intérêt général et la cause commune, et à rétracter cet éloge que la force et
dirai pas (quoique peut-être je dusse m’attacher à ce point) que, la cause étant établie d’après une loi positive, il ne s’a
t les ordonnances de Verrès. Jugez ici combien je suis favorable à sa cause  ; je vous exposerai ce qu’il souhaite, et dont vo
ui ne tremblerait à cet ordre ? Il veut que les maîtres plaident leur cause  ; quoi de plus effrayant pour les esclaves ? Il p
os alliés, de vous fournir un vaisseau ? prouverez-vous que, dans une cause semblable, le droit et la condition des deux peup
s, pour autoriser et confirmer à tout jamais cette remise, examine la cause des Mamertins avec son conseil, et prononce que c
lable alliance. Vous ne pouviez-vous dispenser de rendre sur une même cause un même jugement. Vous déclarez que les Nétiniens
qu’ils étaient las d’y rester, le peuple commença à raisonner sur la cause d’une calamité si déplorable. Tous disaient et dé
faim de ceux qui restent, la peur et la fuite de Cléomène, étaient la cause du désastre. Sachant qu’on tenait ces discours, v
un homme assez impudent, assez audacieux pour attribuer à d’autres la cause d’un malheur dont son avarice était le seul princ
ccusés, quoique absent ? ne fut-il pas condamné à la mort sans que sa cause eût été plaidée ? Attendrons-nous d’un pareil hom
’est point permis de nommer le préteur ni son associé, quand toute la cause ne dépend que de ces deux hommes, qu’en arrivera-
ius de Ségeste, d’une famille illustre dans son pays, plaida aussi sa cause . Soyez attentifs, juges, autant que l’humanité le
qu’Héraclius, impliqué dans cette affaire, ne put se mettre en mer à cause d’un mal d’yeux très grave, et que, par ordre du
serait aperçu quand elle partit de Syracuse. Il fut cependant mis en cause , comme s’il eût été surpris dans quelque crime év
de son conseil ; mais pour une affaire de cette importance, dans une cause qui intéressait tant d’hommes et tant de citoyens
sans s’arrêter à des lieux communs qui n’ont point, de rapport, à la cause  ; sans dire que je traite comme une faute ce qui
atisfait aux engagements du devoir et de l’amitié ; j’ai soutenu leur cause , comme je m’y étais engagé. Il m’en reste une aut
immortels ! quel en fut donc le sujet ? Quoique je fasse injure à la cause commune et à nos droits par une telle question, c
sorte avec justice contre un citoyen romain, je demande quelle fut la cause de ce traitement contre Servilius. Pardonnez-le-m
jourd’hui, Verrès, que tout le monde connaît dans quel état est votre cause , et qu’on en prévoit l’événement, je n’ai plus ri
seul, ce n’est point un seul homme, le premier citoyen venu, c’est la cause commune de l’État et de la liberté que vous avez
mpé dans mon attente, les Siciliens se plaindront de la perte de leur cause , et s’en affligeront avec moi ; mais le peuple ro
mier jugement pour comparaître devant le peuple romain. C’est ici une cause éclatante, facile à soutenir, et flatteuse pour l
’il avait d’être absous, et l’opinion qu’il s’est formée de vous, est cause de la proposition et de la publication de cette l
lus coupable, a déclaré une guerre impie et sacrilège, si, dans cette cause et contre cet accusé, je n’ai eu d’autre objet qu
sprit et le même zèle que j’ai fait paraître en me chargeant de cette cause , et en la défendant, animent aujourd’hui les magi
49 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »
i des règles tracées par la nature. De la, ce fameux dialogue sur les causes qui avaient corrompu l’éloquence, chef-d’œuvre de
près reconnu aujourd’hui pour l’ouvrage du premier. C’est là, que la cause du goût et de la raison est plaidée avec une éloq
écoutons Messala, l’un des interlocuteurs, assigner et détailler les causes principales auxquelles il attribue la décadence t
50 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
lle crève aux pieds des2 regardants. Son indiscrétion de sa perte fut cause . Imprudence, babil, et sotte vanité, Et vaine cur
Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause .  — Attaché ! dit le loup : vous ne courez donc p
ourvu, ton bâtiment parfait5. Ne te donna-t-on pas des avis, quand la cause Du marcher et du mouvement, Quand les esprits, le
fois. Plus de chant : il perdit la voix Du moment qu’il gagna ce qui cause nos peines4. Le sommeil quitta son logis : Il eut
a pas voulu8 : sans doute il eut raison ; J’en vois bien à présent la cause . » En louant Dieu de toute chose Garo9 retourne à
sordre de la phrase peint à merveille le trouble d’esprit que la joie cause à la laitière. (Walckenaer.) 5. Sauter,, on pré
 ! » Cela me touchera. Je puis bien m’amuser ; mais ce n’est pas sans cause Mon projet est au moins fondé sur quelque chose,
gagé ; il ne la sent plus, ou ne veut plus la sentir. Ce peut-être la cause est ravissant de naïveté. 2. La Fontaine appel
mot serrer, quand il a le sens de cacher afin de garder. 4. Ce qui cause nos peines. Ici l’emploi de la périphrase est exp
51 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
re Ulysse et les juges, indisposa tous les esprits, et Ajax perdit sa cause . Plaidoyer d’Ulysse. Ulysse se lève et, après avo
de regrets pour Achille, de respect pour les juges, fit triompher la cause d’Ulysse. On distingue quatre sortes d’Exordes :
l’orateur prouve les faits qu’il a racontés. Il sera avantageux à sa cause qu’il commence par donner des preuves solides qui
s, parce que c’est là que l’orateur doit conquérir son auditoire à sa cause . Tous les genres de discours n’ont pas également
52 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
s se dispenser, en suivant la chaîne des événements, d’en observer la cause et les effets ; de saisir surtout et de faire voi
rien doit encore remontera leur source pour en découvrir le fond, les causes et les principes. Ce n’est pas tant par le récit
t répand la plus vive clarté sur les ténèbres des temps fabuleux. Les causes des faiblesses et des misères humaines, que le ph
es divers états par lesquels elle a passé ; développer les véritables causes de sa décadence ou de son élévation, et la suivre
la durée perpétuelle de la religion, et ceux qui nous découvrent les causes des changements arrivés dans les empires. L’objet
nous avons en français. Montesquieu, dans ses Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence.
ivers, dans lesquels l’auteur découvre, par son génie, les véritables causes de la grandeur de ce peuple, et celles de sa déca
53 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
rguments ; mais il ne peut lui inspirer ceux qui conviennent à chaque cause ou à chaque sujet. Découvrir les raisons les plus
son défaut d’invention, en lui apprenant à en trouver sur toutes les causes ou sur tous les sujets possibles. C’est de là que
étaient pris dans la différence entre le genre et l’espèce, entre la cause et l’effet, l’antécédent et le conséquent, la sim
un commencement, que tout ce qui a eu un commencement doit avoir une cause antérieure, que dans les productions humaines l’a
l’art déployé dans l’effet indique nécessairement un dessein dans la cause  ; et, nous conduisant ainsi d’une cause à une aut
ssairement un dessein dans la cause ; et, nous conduisant ainsi d’une cause à une autre, il arriverait à la cause première et
et, nous conduisant ainsi d’une cause à une autre, il arriverait à la cause première et suprême, source unique de l’ordre et
d choisir, parmi tous les arguments qui se présentent à l’appui d’une cause , ceux qui semblent les plus solides, et les emplo
escat oratio . L’orateur peut suivre cette marche, surtout lorsque la cause qu’il soutient est bonne, et qu’il est sûr du suc
ours suivre cette règle ; car s’il a quelque motif de se défier de sa cause , s’il n’a en sa faveur qu’un seul argument vigour
rrive quelquefois qu’au nombre des arguments dont on doit appuyer une cause , il s’en trouve un ou deux dont on craigne la fai
ue la règle suivante. Quatrièmement. Au lieu de donner du poids à une cause , on risque de la rendre suspecte, en multipliant
donnèrent des définitions, des descriptions ; ils traitèrent de leurs causes , de leurs effets et des circonstances concomitant
doit être profondément versé dans la législation ; pour soutenir une cause , ou convaincre les juges, il faut qu’il sache rec
st souvent exposé à paraître bien inférieur à son adversaire, dont la cause , moins bonne peut-être, est du moins enrichie des
lents avec une véritable profusion. L’on a voulu en assigner diverses causes  ; quelques-unes de ces causes se présentent natur
sion. L’on a voulu en assigner diverses causes ; quelques-unes de ces causes se présentent naturellement : ce sont celles qui
’État, l’émulation excitée entre les hommes de mérite. Mais comme ces causes n’ont pas paru proportionnées à l’effet, l’on en
bre d’observations sur l’influence que l’air, le climat et les autres causes naturelles peuvent exercer sur le génie. Quoi qu’
s vivement débattue en France ; Boileau et madame Dacier avaient pris cause pour les anciens ; Perrault et Lamotte défendaien
ve une constitution naturellement vigoureuse. » Quelle qu’en soit la cause , toujours est-il constant que c’est chez les anci
uelque importance, représentés de manière à faire voir la liaison des causes aux effets, et développés dans l’ordre le plus cl
un tout complet, une seule action, un seul grand spectacle, celui des causes pour lesquelles toutes les parties du monde sont
; la seconde, pour suivre les révolutions des empires, et indiquer la cause politique des opérations du gouvernement. Toutes
s d’un État, l’influence des chefs était moins bien appréciée, et les causes politiques moins bien connues que dans nos temps
de clarté, ne nous laissent presque jamais apercevoir l’influence des causes politiques sur les affaires générales. La lecture
, de la richesse et des revenus des différents États de la Grèce, des causes qui amenèrent leurs révolutions, de leurs allianc
e occasion de déployer ses connaissances politiques, en examinant les causes de la grandeur des Romains, les avantages et les
vec grâce, et à peindre les caractères avec vérité, qu’à chercher les causes et les ressorts secrets des événements. C’est ain
de est grave, profond et judicieux ; toujours attentif à remonter aux causes des événements qu’il raconte, et à discuter les a
ce comme sur un point élevé d’où nous puissions apercevoir toutes les causes qui influent sur les événements. Cependant, tout
ux a besoin d’être éclairci, ou que l’on raconte un événement sur les causes et les circonstances duquel les opinions sont gén
ent notre sympathie, et que nous nous sentons disposés à embrasser la cause des personnages que l’on fait passer sous nos yeu
is en parallèle avec ceux que je viens de nommer. Strada a défendu la cause de l’Espagne avec une partialité trop marquée, et
la politesse et la dignité. L’auteur du dialogue élégant intitulé des Causes de la corruption de l’éloquence dialogue que l’on
liberté qu’avaient les dames de nommer un chevalier qui soutînt leur cause en champ clos, l’institution des tournois militai
cit. Tel est, en effet, le caractère essentiel de l’ode, telle est la cause de l’enthousiasme qui y domine et de l’extrême li
vertueux. Aussi les poèmes épiques soutiennent ou doivent soutenir la cause de la vertu. Ils nous représentent, sous les coul
élébrité des personnages, manque d’une importance suffisante. Une des causes qui contribuent à donner de la grandeur à une act
un rôle vif et animé, quelquefois aussi ils manquent de dignité. Les causes qui troublent la paix conjugale entre Jupiter et
vre le pays aux fureurs de la guerre, tue l’amant de la princesse, et cause la mort de sa mère. Un tel plan n’est pas fait po
uefois lâche et prosaïque de la Henriade ; mais, quelle qu’en soit la cause , il n’est que trop vrai que le poème languit souv
t racontés d’une manière trop superficielle ; c’est peut-être une des causes pour lesquelles ce poème ne produit qu’une impres
us procure ; nous sommes en quelque sorte soulagés, en pensant que la cause de notre douleur n’a rien de réel. Enfin, le char
e l’action, ajoutent encore à notre plaisir. La réunion de toutes ces causes explique, je crois, d’une manière satisfaisante,
essor, elle implore la pitié, elle revient et s’arrête souvent sur la cause de ce qui la surprend et l’afflige ; enfin elle e
la rime dans la composition des vers français est une des principales causes du plaisir que l’on goûte à leur lecture. Il prét
grecque est l’exposition d’un événement triste et malheureux, dont la cause est une passion ou un crime, et plus souvent enco
prouver qu’elle ne peut avoir été, comme on l’a toujours supposé, la cause de sa mort, puisque le fatal décret ne fut rendu
Français et les Anglais, indique le théâtre comme une des principales causes de la corruption des mœurs à Londres ; il dit que
d’hui par un commerce si continu et si rapproché, a certainement pour cause principale l’étrange bizarrerie de la prononciati
e des mots simples et primitifs. « L’indigence a donc été la première cause de ces translations de mots, dont on a fait un or
gence et la commodité ont fait prendre un mot pour un autre, comme la cause pour l’effet, le signe pour la chose, l’instrumen
t fait écrire par Saumaise au sujet de cet événement tragique. Jamais cause ne fut plus belle et ne fut si mal plaidée de par
éressés dans cette querelle. Milton soutint en mauvais déclamateur la cause d’un peuple victorieux, qui se vantait d’avoir ju
diable toujours hurlant contre les cieux ! « Je crois qu’il y a deux causes du succès que le Paradis perdu aura toujours : la
s le plaisir que les beaux-arts nous procurent ; c’est encore une des causes de l’infériorité du genre mixte. Il produit de l’
54 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
ts7. Laisse-les espérer, laisse-les entreprendre. Il suffit que ta cause est la cause de Dieu, Et qu’avecque1 ton bras ell
e-les espérer, laisse-les entreprendre. Il suffit que ta cause est la cause de Dieu, Et qu’avecque1 ton bras elle a pour la d
à lui, et, à votre avis, l’aimeront-ils ou l’estimeront-ils moins, à cause que, de son temps, les rentes sur l’Hôtel de Vill
55 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
ion et celui de ce soldat ; c’est une métaphore. Mais si j’exprime la cause pour l’effet, le contenant pour le contenu, le si
ment à ma comparaison ; c’est une métonymie. Ainsi : Métonymies de la cause pour l’effet ou l’instrument : Bacchus, Cérès, po
rument de vengeance. Métonymies de l’effet ou de l’instrument pour la cause  : Cheveux blancs, pour vieillesse ; la pále mort,
fin, lorsque, en raison de sa nouveauté, de l’usage ou de toute autre cause , une idée n’a point ou n’a plus de signe propre e
56 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre III. »
aphysiques, quand elles s’appliquent aux faits de l’ordre rationnel : cause , espace, idéal. On dit qu’une idée est abstraite,
nversation ordinaire ne se soutient que par ce moyen. La personne qui cause avec le plus de charme est celle qui sait le mieu
57 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
ent se réduire à trois classes, appelées, chez les anciens, genres de causes  ; et l’on doit dire, suivant la remarque d’Aristo
essé à détruire les préventions qui s’élèvent contre lui ou contre la cause qu’il défend, l’orateur, dès lors, emploie tout s
est la personne, la chose, le lieu, les voies, le nombre de fois, la cause , la manière, l’époque ou le temps. Les principaux
 : la définition, l’énumération des parties, le genre et l’espèce, la cause et l’effet, la similitude et les contraires, ce q
l’honneur, etc., parce que la vertu qui les comprend, est aimable. Cause et effet. La cause qui a motivé une action ou
que la vertu qui les comprend, est aimable. Cause et effet. La cause qui a motivé une action ou une entreprise peut le
us disparaissez, peu confiant dans la justice, dans la bonté de votre cause  : voilà des conséquents. » Témoignages. Renomm
birius, c. 13). La renommée est, suivant les cas ou les besoins de la cause , une vaine rumeur, un faux bruit ou la voix du pe
séduisants et variés pour dissimuler la faiblesse, la pauvreté de sa cause . Usant du privilège de son art, il n’est pas tenu
tout est ménagé ! modestie, piété, désintéressement, dévouement à la cause commune, respectueuse déférence pour les juges, h
ait ou des faits, mais présentés sous l’aspect le plus favorable à la cause . C’est en cela qu’elle diffère du récit purement
ni le bon sens ni l’opinion reçue, si l’on rattache les faits à leur cause et qu’on en montre le principe dans le caractère
, pour prix de ses leçons, une certaine somme d’argent, à la première cause qu’il gagnerait. Fatigué d’attendre, il se résolu
peler en justice, se fondant sur ce dilemme : « Ou vous perdrez votre cause ou vous la gagnerez. Si vous la perdez, il vous f
disciple, rétorquant l’argument, répondit : « Soit, ou je perdrai ma cause ou je la gagnerai. Si je la perds, je ne vous doi
en question ou ce que l’adversaire ne nie point. 3º La méprise de la cause , qui a lieu lorsqu’on fait dériver tel fait ou te
se, qui a lieu lorsqu’on fait dériver tel fait ou tel événement d’une cause qui lui est étrangère ; car de ce que une chose s
La deuxième tâche qui incombe à la péroraison, c’est, en désespoir de cause , et pour user de tous les moyens dont peut dispos
u naturel ; de telle sorte qu’elles naissent l’une de l’autre, que la cause précède l’effet, le principe la conséquence, que
ore. D’abord c’est le sort, c’est Neptune lui-même qui se trouvent la cause première de sa dignité et de son malheur. Plus ig
été fidèle à son devoir, il eût pris la fuite. Sa piété, voilà ce qui cause son malheur, celui de ses enfants. Père infortuné
nt, à l’établissement de la preuve, à la discussion du sujet ou de la cause , appartiennent au style simple. D’autres, qui ont
cation. Mais on le restreint aux usages suivants : 1º L’effet pour la cause . Ovide (Métam., xii, vers 512) dit : …………… Nec h
llida Pirene, la pâle Pirène , comme étant consacrée aux Muses. 2º La cause pour l’effet. On dit bien : Vivre de son travail,
58 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Rabelais, 1483-1553 » pp. -
omber, et sauvant ses audaces par l’apparente insanité d’un rire sans cause . Dans cette arène sanglante des guerres civiles e
tee des diables pour lier Lucifer qui se deschainoit en ce temps là à cause d’vne colicque qui le tormentoit extraordinaireme
. 13. Letanie, litanie. Le memento des morts est une prière. 14. A cause de quoi ; l’antécédent est sous-entendu. 15. Ses
r de justice chargé des poursuites judiciaires (de servientem). 2. A cause de cela, vous pouvez. 3. Né à Lyre, près d’Évreu
59 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Nicole. (1625-1695.) » pp. 40-47
rte qu’il y a tout ensemble dans ce procédé, et de l’orgueil qui nous cause ce dépit, et du défaut de charité qui nous porte
e et le même mouvement dans les autres. C’est, en effet, la véritable cause de ce sentiment, mais cette cause n’en fait que m
tres. C’est, en effet, la véritable cause de ce sentiment, mais cette cause n’en fait que mieux connaître l’injustice. Car si
60 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
c’est alors que l’art éclate davantage, et n’en est que plus admiré : cause nouvelle de plaisir pour le spectateur qui s’en é
s. Cette situation où nous sommes durant le cours de l’action, est la cause unique du plaisir qu’elle nous procure. Or, l’int
rs progrès » leurs combats, leurs ravages, tous les maux qu’elles ont causes , les vertus qu’elles ont étouffées comme dans leu
l naisse des incidents mêmes, et qu’il en résulte comme l’effet de sa cause . Mais ce n’est pas assez qu’il soit amené, il fau
danger ou du malheur où elles ont gémi. La joie que cette révolution cause est encore plus vive si, en même temps que l’inno
ue le passage d’un état de fortune à l’autre, ou, si l’on veut, de la cause à l’effet, soit progressif et assez lent pour don
’amour qui, lorsqu’il est chaste et légitime, est intéressant dans sa cause et dans son principe, et dont on doit montrer les
l roule sur des accidents dont l’homme est la victime sans en être la cause . Une calamité, un malheur domestique, un accident
calamité, un malheur domestique, un accident funeste qui vient d’une cause étrangère, ne .prouve rien, n’instruit rien et n’
ntre les plus grandes choses et les plus petites, un rapport qui nous cause une vive et agréable surprise. 528. Qu’appelle-t-
séduisantes et enchanteresses, le théâtre peut être regardé comme une cause de perversion, comme une source de dépravation au
61 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
uche, lorsque l’objet est simple et n’a rien de litigieux. Mais si la cause de la vérité, de l’innocence, de la justice, se p
dans un âge où nous sommes si dépourvus d’idées, peut être l’une des causes qui ont peuplé le monde de raisonneurs à tête vid
jugement, une habitude à saisir l’ensemble d’un sujet ou l’état d’une cause , son point de vue favorable, ses vrais moyens, et
que ferait un homme éloquent ; 3° que pour ces essais on préfère les causes dont le principe est contesté, non-seulement parc
sans être mené par la main :car d’examiner, comme on le fait dans une cause particulière, si une chose est telle ou telle ; o
es écoliers soient instruits. Toutefois, en donnant la préférence aux causes générales, non-seulement comme plus simples, mais
e2, je ne laisserai pas d’observer qu’un grand nombre des plus belles causes sont des causes particulières, dont le principe e
rai pas d’observer qu’un grand nombre des plus belles causes sont des causes particulières, dont le principe est reconnu ; et
aux élèves. Ces rhéteurs avaient pris la peine de classer toutes les causes oratoires, et d’assigner à chaque espèce les moye
oin d’aller chercher dans ces lieux oratoires les moyens propres à sa cause , serait un esprit lent, timide et sans essor : Qu
muns des rhéteurs ne lui semblaient que des filets d’eau ? C’était la cause elle-même ; et sa méthode, à lui, consistait à la
nstruire à fond d’une affaire, était d’engager sa partie à plaider sa cause elle-même devant lui, sans témoin, afin qu’elle e
de mon adversaire, et celui de nos juges : ainsi je plaidais les deux causes et le mieux qu’il m’était possible ; après cela,
une grande leçon et en même temps un moyen assez simple de rendre les causes particulières accessibles aux jeunes gens ; car s
véritables, par l’attention qu’il donnera aux points essentiels de la cause , parle choix qu’il fera des moyens décisifs ; car
donc se donner la peine de lui apprendre à examiner, à développer une cause , à la voir sous toutes ses faces, à prévenir dans
péroraison, par des mouvements d’indignation et de douleur, quand la cause en est susceptible, ou par la séduction d’un path
a séduction d’un pathétique doux et pénétrant sans violence, quand la cause ne donne lieu qu’à la commisération ; le rhéteur
parlera de la commune erreur qui est parmi les hommes que la lune est cause de tout, on ne manquera jamais de dire que Salomo
re que les géomètres soient fins, et que les lins soient géomètres, à cause que les géomètres veulent traiter géométriquement
s modernes ; mais ils sont suspects, et semblent juger en leur propre cause , tant leurs ouvrages sont faits sur le goût de l’
la vérité, mais en un sujet noble ; il la peint tout entière, dans sa cause et dans son effet ; il est l’expression ou l’imag
critique, et se persuader ensuite qu’on n’est pas entendu seulement à cause que l’on s’entend soi-même, mais’ parce qu’on est
s pensées subtiles ? Que penseriez-vous d’un avocat qui, plaidant une cause où il s’agirait de tout le bien de votre famille
-il après Socrate, que de ce qu’on sait bien. Ensuite il se réduit, à cause des besoins pressants et de la brièveté de la vie
profondir toutes les questions de la jurisprudence pour le détail des causes , parce qu’il peut, dans le besoin, recourir aux p
pour les faits de l’histoire ; surtout il exige l’étude des portes, à cause du grand rapport qu’il y a entre les figures de l
qu’il est plus occupé du désir d’être admiré que de la justice de sa cause . C’est ce qui arrivera toujours lorsqu’une partie
ce qui arrivera toujours lorsqu’une partie emploiera, pour plaider sa cause , un homme qui ne se soucie de son affaire que pou
ent pour figurer plus vivement les choses qu’ils voulaient prédire, à cause qu’elles étaient inspirées de Dieu ; mais, les in
hoses qui s’amusent à celles-là. Pardonnez ma liberté : ce n’est qu’à cause que je vous crois bien différent de ces esprits-l
et amolli. Je vous ai rapporté cet endroit, tout profane qu’il est à cause qu’il est très-célèbre, et que cette mauvaise man
core plus loin le détail, et suivaient plus sensiblement la nature. A cause de ce grand détail, bien des gens, s’ils l’osaien
uliers qui forment un grand nombre de madrigaux, en sont peut-être la cause . Un madrigal doit bien plutôt être élégant qu’une
auxquelles rien ne peut le soustraire ; qu’il consente à ignorer les causes , entourées pour lui d’un voile impénétrable. » C
end les lois de la nature, il connaîtra ce que nous entendons par les causes des phénomènes ; elles ne sont point pour lui ent
imaginerait une raison comique d’une chose dont ils chercheraient la cause en vain. Mais que le mathématicien fasse le plais
ces : Voir le dernier Romain à son dernier soupir, Moi seule en être cause , et mourir de plaisir. Et de Néron, dans Britann
chaleur de la haute éloquence de Crassus, qu’il s’agissait dans cette cause . C’est le genre sublime dans toute sa vigueur et
tion que tous les panégyriques étaient froids, il en aurait trouvé la cause en ce que les orateurs voulaient accommoder les h
ntage les défauts des uns que ceux des autres, je déclare que c’est à cause que les uns me sont plus sensibles que les autres
lé par les tyrans et défendit contre les artifices de la flatterie la cause abandonnée des peuples. Quelle bonté de cœur, que
us les temps et tous les pays, et rapporte beaucoup d’effets à peu de causes  ; qui compare les préjugés et les mœurs des diffé
nt restées à l’état d’intention, soit par faiblesse inhérente, soit à cause d’obstacles extérieurs. XII. A vrai dire, tout ce
il consomme de pensées, tant il met de forces en action, tant il nous cause de dépense, tant il faut, pour l’entretenir, souf
harmé lorsque, par la contexture de la phrase, un des mots indique la cause dont un autre a marqué l’effet. LXXVI. Dans le st
ntage les défauts des uns que ceux des autres, je déclare que c’est à cause que les uns me sont plus sensibles que les autres
62 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
point de parler des discours de longue haleine. Les genres divers de causes que l’orateur peut plaider ont à peu près chacun
i dangereux, qu’il était expressément défendu de s’en servir dans les causes portées devant l’Aréopage. La loi prescrivait aux
alancées par des apparences contraires ; c’est lorsque l’aspect de la cause est favorable, et le caractère de la personne odi
ns ; quel il est, par les règles du juste et de l’injuste. Dans toute cause , l’éloquence de l’ orateur est employée à l’attaq
te étude profonde que recommandaient les anciens de l’intérieur d’une cause et de ses différentes faces ; de là leur attentio
mbat se trouvant égal, le seul avantage marqué sera celui de la bonne cause . Mais je répète encore que l’agresseur doit succo
z les Romains mêmes, où plusieurs avocats se succédaient dans la même cause , je présume que, des deux parts, la preuve et la
éputation d’honnête homme, qui est la plus forte recommandation d’une cause , et peut-être la première éloquence d’un orateur.
mélange et sans variété, où tout frappe, tout brille, un tel discours cause plutôt une espèce d’éblouissement qu’une véritabl
63 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
devenir fausses dans l’hypothèse. Quoique chaque effet dépende d’une cause générale, il s’y mêle tant d’autres causes partic
chaque effet dépende d’une cause générale, il s’y mêle tant d’autres causes particulières, que chaque effet a, en quelque faç
utres causes particulières, que chaque effet a, en quelque façon, une cause à part. Ainsi l’art donne les règles, et le goût
64 (1881) Rhétorique et genres littéraires
éfendre le pour et le contre. On peut dire avec Aristote : « La bonne cause est plus facile à plaider que la mauvaise et le b
— 1870 Notions de rhétorique et de littérature. Trois genres de causes Quelque sujet que l’orateur ait à développer,
ateur ait à développer, on peut le ramener à l’un des trois genres de causes que distingue Aristote : 1° démonstratif ; 2° dél
qui répugnent entre elles, Circonstances, Antécédents et conséquents, Cause et effet, etc. Définition La définition est
t les grands crimes, etc. (J. Racine, Phèdre, acte IV, scène ii.) Cause et effet La cause et l’effet servent à louer o
etc. (J. Racine, Phèdre, acte IV, scène ii.) Cause et effet La cause et l’effet servent à louer ou à blâmer une action
qui répugnent entre elles. Circonstances, Antécédents et conséquents, Cause et effet, etc.   2° Extrinsèques. Loi, Titres, T
° la pétition de principe ; 3° le cercle vicieux ; 4° l’erreur sur la cause  ; 5° le dénombrement imparfait ; 6° l’erreur des
est un mouvement luminaire des corps lumineux. » 4° L’erreur sur la cause consiste dans une induction vicieuse qui conclut
onsiste dans une induction vicieuse qui conclut d’un effet réel à une cause imaginaire, d’après une apparence ou une analogie
u sujet, 2° Pétition de principe. 3° Cercle vicieux, 4° Erreur sur la cause , 5° Dénombrement imparfait, 6° Erreur des faits a
Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause . (La Fontaine, Le Loup et le Chien, I, 5.)
ransposé) est la substitution d’un nom à un autre. Elle prend : 1° la cause pour l’effet : Cérès pour le blé ; — Bacchus pour
La Fontaine, L’Avantage de la science, VIII, 19.) 2° l’effet pour la cause  : les pâles alarmes pour les alarmes qui font pâl
rs du barreau à cette époque, surchargés de citations étrangères à la cause , de subtilités ingénieuses, dont Racine a fait ju
illustre représentant. Le barreau du dix-huitième siècle, malgré ses Causes célèbres, ne nous a laissé d’autres pages lisible
ire raconte les faits accomplis ; elle les coordonne, remonte à leurs causes , en déduit les conséquences et apprécie leurs deg
ce sont les éléments de l’histoire dont il faut le plus se défier, à cause des préjugés et des passions qui empêchent de jug
s, afin d’en marquer la suite et les rapports mutuels, de séparer les causes des effets, les faits principaux des faits second
toire critique, ajoute au récit exact des faits la recherche de leurs causes et l’appréciation des hommes qui les ont accompli
t l’histoire de la philosophie. 1° La métaphysique est la science des causes premières, des conditions générales, et universel
Apulée. Le roman, à peu près inconnu chez les Grecs et les Romains, à cause du rôle effacé de la femme dans les sociétés anti
65 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
rent de nommer de part et d’autre trois combattants seulement pour la cause commune. Ce furent de l’un et de l’autre côté tro
canon, Et connaissait assez les choses Par leurs effets et par leurs causes . Était-il honnête homme ? Oh, non. Il y a cepend
itique ; et se persuader ensuite qu’on n’est pas entendu, seulement à cause que l’on s’entend soi-même, mais parce qu’on est
te, qui ne peut s’appliquer qu’aux personnes, et entre le plaisir que cause la vue d’une belle campagne. Cette comparaison en
, tu vas devenir le jouet des vents. Ah ! cher vaisseau, autrefois la cause de mes ennuis, aujourd’hui l’objet de mes regrets
de relation. Cette manière de s’exprimer se fait en prenant ; 1°. La cause pour l’effet, l’auteur de la chose pour la chose
tune, pour la mer ; Apollon, pour la poésie, etc. 2°. L’effet pour la cause  ; comme lorsqu’Ovide dit que le Mont Pélionb n’a
66 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre IV. De l’Éloquence chez les modernes. »
eau, et les discours des plus habiles avocats ont été oubliés avec la cause qu’ils avaient pour objet. En France, au contrair
sse peu d’adoucir l’aspérité des sentiers qui y conduisent. Quant aux causes générales qui ont dû retarder chez les modernes l
67 (1875) Poétique
plaisir, mais du travail de l’art ou du coloris, ou de quelque autre cause . Le goût du chant et du rythme ne nous étant pas
uvais ; non du mauvais pris dans toute son étendue, mais de celui qui cause la honte et constitue le ridicule. Car le ridicul
tue le ridicule. Car le ridicule est une faute, une difformité qui ne cause ni douleur ni destruction : un visage contourné e
ni destruction : un visage contourné et grimaçant est ridicule, et ne cause point de douleur. On sait par quels degrés et par
font le bonheur ou le malheur de tous tant que nous sommes, ont deux causes , les mœurs et la pensée. Or l’imitation de l’acti
uel serait le mérite de l’élocution dramatique, si le plaisir qu’elle cause venait des pensées et non de l’élocution même ? I
de ces parties : des beautés et des défauts de eux genres et de leurs causes , enfin des critiques et de la manière d’y répondr
68 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
ritique ; et se persuader ensuite qu’on n’est pas entendu seulement à cause que l’on s’entend soi-même, mais parce qu’on est
é des pensées. (Domairon.) M. de Lacépède, dans le morceau intitulé : Causes de la décadence de l’empire romain, nous présente
rique remarquable, l’auteur esquisse avec la plus grande lucidité les causes de la décadence de l’empire romain. Il nous en mo
mbre considérable des empereurs ; puis enfin l’arrivée des Barbares. Causes de la Décadence de l’Empire romain À peine Rome é
des discordes civiles les plus dangereuses. Les Gracques sentirent la cause du mal ; ils défendirent le peuple, mais ils l’ac
si un de ses amis qu’il veut s’abstenir de recevoir de ses lettres, à cause qu’il est en carême, et que pour un temps de péni
difficile, etc., tous ces malheurs ne me touchent point, et vous êtes cause que je ne me plains ni de l’inclémence du ciel, n
69 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
esuré, précède partout la prose, comme l’art précède l’industrie : la cause en est que l’imagination et le sentiment parlent
s’échappant. Lamartine. Le génie peut être inspiré par différentes causes  : tantôt il s’inspire de lui-même, par la réflexi
ence du beau. Si nous examinons la nature même de la beauté, et la cause de l’émotion qu’elle produit en nous, nous trouve
70 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Préface. »
ices seront seuls comptés pour quelque chose. En province, où la même cause n’existe pas, l’opinion est généralement différen
n, ou sachant très bien que les anciens distinguaient trois genres de causes , et il ignorera ce que c’est qu’une histoire, ce
71 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Préface de la première édition » pp. -
jamais été : lutter pour opérer une réaction salutaire et défendre la cause des belles-lettres. — Ces observations nous parai
énédictions les plus abondantes ; enfin, de nous exhorter à servir la cause des bonnes-lettres avec un zèle qui ne se ralenti
72 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
e la vie des peuples et l’origine des révolutions. Elle recherche les causes dans les effets, les principes dans les conséquen
candales qu’elle donne. Enfin, comme le remarquait Aristote, la bonne cause est plus facile à plaider que la mauvaise, et le
Ces deux formes amples et puissantes de l’argument sont plus rares, à cause même de leur ampleur, et souvent cachent leur for
ippolyte de Racine, dans sa justification, plaide les antécédents, la cause et l’effet, etc. Examinez ma vie, et songez qui
certaines conditions, déterminées par l’intérêt de l’orateur et de la cause . Trois sortes de narrations. — Narration histori
retranchent, l’un ce qui ne plaît pas, l’autre ce qui peut nuire à la cause . La narration poétique orne ou imagine les événem
sé ; cela vient de ce qu’elle a perdu la parole. — Fort bien. Mais la cause , s’il vous plaît, qui fait qu’elle a perdu la par
rique, 1, 1, édit. annotée par M. Havet, page 445.) 3° Erreur sur la cause . Ici l’erreur tient à une induction vicieuse. Sur
gie, une coïncidence dues au hasard, on conclut d’un effet réel à une cause qui ne l’est pas. C’est l’origine de tous les pré
encore que l’art oratoire sur les antécédents et les conséquents, les causes et les effets. Or souvent, certaines compositions
critique, et se persuader ensuite qu’on n’est pas entendu seulement à cause que l’on s’entend soi-même, mais parce qu’on est
s vouloir jamais s’arrêter ; heureuse néanmoins dans cet état, tant à cause des consolations qu’elle reçoit durant le voyage,
, tant à cause des consolations qu’elle reçoit durant le voyage, qu’à cause du glorieux et immuable repos qui sera la fin de
Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause . Id., liv. IX, fab. ix. 8° Périphrase. — Elle d
st la substitution d’un nom à un  autre. Elle consiste à prendre : La cause pour l’effet : ainsi, Cérés pour le blé ; Bacchus
vait laissé mainte huître. Id., liv. VII, fab, ix. L’effet pour la cause  : ainsi, la pâle mort, les pâles alarmes, etc. L
73 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
fassent un tout entier et proportionné. L’histoire ne montre que les causes naturelles ; l’épopée comprend non seulement le j
ue les causes naturelles ; l’épopée comprend non seulement le jeu des causes naturelles, mais plus encore des causes surnature
rend non seulement le jeu des causes naturelles, mais plus encore des causes surnaturelles. En un mot, l’épopée est le récit p
s hommes, cependant il semble que, pour conserver la dignité de cette cause , on ne doit l’employer que dans les entreprises i
e poète invoque une divinité de laquelle il obtient la révélation des causes surnaturelles de l’événement qu’il va raconter :
74 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
ans craindre aucune chose, Je prends donc la parole, et je viens à ma cause . Aristote, primò, péri Politicon1, Dit fort bien
ment2 énoncer, expliquer, Exposer à vos yeux l’idée universelle De ma cause , et des faits renfermés en icelle. Dandin. Il au
s les salles ou promenades (péripatoi) du Lycée. 3. Céans ; dans la cause . 4. Pausanias, géographe historien, né en Phrygi
e du Palais ; c’est pour, ce Citron. 1. Prévariquer, c’est trahir la cause et l’intérêt des personnes. 2. Le mot latin comp
75 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
pris, je me tus, je le laissai parler, et il décide encore1 Deux causes de la perte de Rome Lorsque la domination de
ie. Dans ce cas on faisait des levées générales de soldats, et aucune cause d’exemption n’était admise. (M. Dezobry.) 1. Le
et ouvrage : « Montesquieu a adopté, dans les Considérations sur les causes de la grandeur et de la décadence des Romains, le
’invention ; l’autre, en réunissant tous les détails, a découvert des causes invisibles jusqu’à lui ; il a rassemblé, comparé,
76 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
ne peut se soutenir et durer que par le perpétuel renouvellement des causes qui l’ont formée et élevée, à savoir les grands s
principe est aussi absolu que celui qui rapporte tout événement à une cause . L’homme a donc une fin. Cette fin se révèle dans
t, son âme soutenait encore son infatigable persévérance. » 1. Les causes de toute sorte qui ont amené peu à peu, dans la l
77 (1854) Éléments de rhétorique française
u langage primitif. A la nécessité il faut pourtant joindre une autre cause , aussi ancienne et aussi puissante. Dans les prem
et bien incomplètes ; car la peinture est impuissante à exprimer les causes invisibles des événements ; elle ne peut rendre n
c’est-à-dire celles qui diminuent ou qui augmentent la gravité de la cause . Des antécédents et des conséquents. Indépe
eux qui sont vraiment nécessaires à l’intelligence du sujet. De la cause et de l’effet. On peut encore emprunter des dé
de l’effet. On peut encore emprunter des développements, soit à la cause qui a produit le fait dont on parle, soit aux eff
roduit le fait dont on parle, soit aux effets dont il est lui-même la cause . Bailly expose ainsi la théorie de l’aurore, sa c
est lui-même la cause. Bailly expose ainsi la théorie de l’aurore, sa cause et ses effets : Les rayons qui se plient pour s’
(Astronomie moderne.) L’auteur a montré jusqu’ici le phénomène et la cause qui l’a produit ; il va maintenant en décrire les
re ont exercée sur le monde ancien, commence par rechercher à quelles causes il faut attribuer ces conquêtes ; il les résume e
t. C’est ainsi que l’orateur du barreau se sert, dans l’intérêt de sa cause , de l’énumération des parties, des circonstances,
t commencer par des preuves solides, qui donnent une bonne idée de sa cause  ; les plus faibles doivent se perdre dans le nomb
 » Il faut avouer que, si une telle méthode est utile au succès de la cause et aux bénéfices de l’avocat, elle nuit beaucoup
oit une exagération : ainsi, ce n’est pas Agamemnon ! seul qui est la cause de la guerre de Troie, c’est l’interêt général de
Quelquefois l’orateur semble se confondre avec ses auditeurs, faire cause commune avec eux, et les consulter sur ce qu’il d
canique invente les outils et les machines ; la physique découvre les causes et les effets, Galilée a inventé le télescope ; H
s meules de moulin, — le philosophe, après celle première émotion que cause la perte de toute belle chose, ne peut s’empêcher
ement de nom. Il y a plusieurs espèces de métonymies ; 1° On prend la cause pour l’effet, comme dans ce vers : Le travail de
pour ce qu’ils gagnaient en travaillant. 2° On prend l’effet pour la cause , comme lorsqu’on dit, en parlant d’une montagne :
mêmes auxquels ils s’appliquent une différente essentielle. Une autre cause agit également sur le style, c’est le caractère d
ment sur l’élévation et sur la chute des empires, mais encore sur les causes de leurs progrès etsur celles de leur décadence ;
ute seule, il n’est point arrivé de grand changement qui n’ait eu ses causes dans les siècles précédents  » Du style véhém
et en même temps déshabillant son client, et, dans l’embarras que lui cause cette double occupation, prononçant ses phrases d
, on n’entend que des éclats de rire ; les juges se souviennent de la cause qu’ils ont à juger, et le pauvre soldat, après av
ternelle de beauté, de justice, d’amour et d’intelligence ; sur cette cause suprême qui a créé la lumière, la raison des sage
dans la ville ; il se hâta de sortir de son auberge pour en savoir la cause , et vit un incendie qui partait du port, et remon
voyez bien, disaient-elles, ô notre bon ange ! que c’est assurément à cause des Juifs qui sont ici que nous avons souffert ce
je ne sais rien, vous ne m’avez rien appris, et vous êtes la première cause de mon malheur ; et il sanglotait en lui parlant
, à exposer les phénomènes physiques qui démontrent l’existence d’une cause créatrice et intelligente, la nécessité pour l’ho
adresser à l’accusé quelques-unes de ces questions qui jettent sur la cause une lumière inattendue. Ne voyons-nous pas tous l
ler de nous-mêmes, mais de ce qui intéresse personnellement celui qui cause avec nous. C’est ce que Racine conseillait à son
78 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
e dévouement de ceux qui n’ont pas craint de mourir pour une si belle cause . Deuxième Partie. « C’est donc avec raison
vons d’eux l’exemple de tout sacrifier pour la défense d’une si belle cause . » Si je me suis étendu sur les louanges de notre
79 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VII. Fontenelle. »
conséquences. L’un part de ce qu’il entend nettement pour trouver la cause de ce qu’il voit ; l’autre part de ce qu’il voit,
de ce qu’il voit ; l’autre part de ce qu’il voit, pour en trouver la cause , soit claire, soit obscure. Les principes évident
80 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26
rtière avec M. de Turenne, fut la première qui aperçut du carrosse la cause de la frayeur du cocher : je dis du carrosse, car
s effets de cette irrésolution, quoique nous n’en connaissions pas la cause . Il n’a jamais été guerrier quoiqu’il fût très-so
81 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
tu racontes les renversements des États3, et que tu pénètres dans les causes profondes des révolutions ; soit que tu verses de
us modeste2. Cette injuste amertume, cette inimitié sans motif est la cause des plus grands abus de la censure littéraire3. Q
82 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
Renaissance et suivi du siècle de Montesquieu et de Voltaire. Trop de causes doivent concourir pour faire éclore ces âges d’or
sujets de Rome, et Pompée affectant des airs de Sylla. Remontez à la cause de ses hésitations ; il n’y en a pas d’autres que
laisse toujours entrevoir. Cicéron a plaidé quelquefois de mauvaises causes , je le crois ; il n’a jamais exprimé que des pens
83 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
une existence solitaire et farouche que consumaient des craintes sans cause , et un orgueil sans bornes. Intelligence plus pui
de déshonorer sa mémoire. Longtemps je me suis abusé moi-même sur la cause de cet invincible dégoût1 commerce des hommes ; j
égoût plus augmenté que diminué, j’ai conclu qu’il venait d’une autre cause , et que ces espèces de jouissances n’étaient poin
n’étaient point celles qu’il me fallait. Quelle est donc enfin cette cause  ? Elle n’est autre que cet indomptable esprit de
suis dépêché de jouir. Voilà, monsieur, je vous le jure, la véritable cause de cette retraite, à laquelle nos gens de lettres
84 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
t souvent indiquée. Toute précipitation, on le voit assez, serait une cause d’erreur. Le sujet compris, il importe de l’analy
s genres nouveaux apparaissent et se développent alors ? Indiquer les causes qui les font naître, et insister sur les ouvrages
ce qu’a été l’histoire en France jusqu’au xix e siècle. Pour quelles causes le xvii e siècle, où les lettres ont brillé d’un
ouvertes de Newton. Précurseur de la révolution de 1789, il défend la cause de la liberté de conscience, de la liberté indivi
cédé en France (les mystères, la tragédie, le drame), et indiquer les causes sociales qui ont présidé à la transformation de n
on dans notre histoire littéraire la querelle du Cid ? En exposer les causes , les principaux incidents et le dénouement. (Pari
appelle sommairement à son fils, officier dans l’armée française, les causes de la guerre qui vient d’éclater entre l’Amérique
, août 1891.) Vie de Mirabeau. (Lyon, juillet 1890.) Quelles sont les causes principales qui ont amené Louis XVI à convoquer à
e de l’Isly sur l’armée de l’empereur du Maroc qui avait pris fait et cause pour notre grand adversaire en Algérie, Abd-el-Ka
s peuples sauvages et de servir ainsi les intérêts de la patrie et la cause de la civilisation. Parmi les procédés employés p
rquoi Paris est devenue la capitale de la France. Faire ressortir les causes de sa prospérité passée et présente. (Paris, octo
use et superbe de toutes les vertus est la vaillance), et noble en sa cause  : il n’est point d’utilité, ny plus juste, ny plu
ruyère, le portrait de l’indécis, vous direz quelles peuvent être les causes qui produisent ce caractère. (Nancy, avril 1888.)
ndez-vous par la querelle des classiques et des romantiques ? Quelles causes l’ont préparée ? Quel est le genre littéraire où
poètes. (Paris, août 1878). Histoire. – géographie Par quelles causes Montesquieu explique-t-il la grandeur et la décad
s devons-nous ? – Cromwell général et administrateur. – Expliquer les causes de la décadence de l’Espagne après Charles-Quint.
issez-vous surtout l’orateur ? – Quelles sont d’après Montesquieu les causes principales de la grandeur des Romains ? – Appréc
trouve en présence de Philinte et de Célimène. Burrhus, qui défend la cause de la vertu, est en face de Néron et d’Agrippine.
ec l’unique dessein de servir les intérêts de Rome, nous gagnent à sa cause . Émilie aura beau rappeler la mort de son père, C
’ont pas voulu. Ils ont sacrifié ou, du moins, compromis cette grande cause , Cinna pour l’amour d’Émilie, et celle-ci pour un
me et qui la voudrait parfaite, s’emporte et les tance vertement ; la cause en est encore à son caractère. Le langage qu’on p
é les humiliations. Il n’y a là rien de romanesque ; chaque fait a sa cause et avec de pareils personnages tout ce qui arrive
rsonnages. On se défend et l’on attaque, chacun plaide tour à tour sa cause . La scène est aux champs ou à la ville, dans le p
’espère que vous ne me saurez pas mauvais gré d’avoir ainsi plaidé la cause de la fable. Vous trouverez peut-être que j’y app
vant d’en faire une. » Sans examiner si Rivarol, jugeant en sa propre cause , a tort ou raison, on peut croire qu’il n’en a pa
ai ; la postérité sera la confidente de mes projets et je gagnerai ma cause devant elle. Montesquieu. – Je suis heureux d’av
et de ses belles paroles : il a volé ses clients, plaidé de mauvaises causes et la sentence de Minos tombe implacable sur ce m
encore avec une ardeur infatigable, avec une obstination généreuse la cause des nègres esclaves, et malgré les injures violen
t plus d’influence que la poésie. 2 e Paragraphe. – Insister sur les causes générales de leur suprématie : espoir et désir de
r cette maxime de Bacon : « Savoir véritablement, c’est savoir par la cause . » – La définition : La ligne droite est le plus
e et trop partiale. En somme, dans un bon nombre de compositions, les causes diverses, les conditions essentielles de l’espèce
lui de « n’avoir pas l’âme poétique ». On n’a pas manqué de mettre en cause son œuvre de poète, comme répondant trop souvent,
est redevable de cette heureuse fortune, à laquelle, d’ailleurs, des causes diverses de succès ont contribué. Composition li
u’elles pensent, dès qu’elles auront compris, quand ce ne serait qu’à cause des autres, qui écoutent. Celles-là sauront vite
t il se sent appelé à le réaliser en lui-même. Il sait que tout a des causes  ; il apporte donc dans la vie pratique un esprit
de l’observation patiente, minutieuse, sincère, il sait remonter aux causes et prévoir les conséquences. Ne cherchons donc po
par le changement des mœurs, par l’imitation étrangère, par d’autres causes encore, sans que la pensée de La Bruyère en soit
qui ensuite est exposée à tous les outrages de la fortune ; la bonne cause d’abord suivie de bons succès, et depuis, des ret
se voir traversé tant de fois en des appareils si divers, et pour des causes si différentes ; un trône indignement renversé et
Collège Sévigné. Déterminer le point de départ, les origines, les causes des principales modifications éprouvées par la pr
brève et rapide est morcelée ; la pensée jaillit et court. Quant aux causes qui ont amené ces modifications dans notre prose,
e réponse. PLAN Préambule. – La jeune fille s’excusera de plaider la cause des lettres. C’est bien prétentieux de sa part, b
comme le café. Sa prédiction ne devait pas se réaliser. Pour quelles causes  ? – Faites-nous connaître le caractère d’Éliante,
– Une institutrice répondait à une de ses amies qui lui demandait les causes du succès de son école : « J’aime mes élèves ! » 
un tout autre goût que celui d’exercer leur mémoire ? Mais, à quelque cause que les hommes puissent devoir cette ignorance de
s, il s’interrogera, et voyant qu’il n’a pas réussi, il cherchera les causes de son échec. Alors, une foule de souvenirs très
vous a coûté le plus de peines et d’ennuis, et vous lui expliquez les causes des difficultés que vous avez éprouvées. – Une je
Préambule. – L’historien doit raconter les faits, en rechercher les causes , juger les acteurs du drame historique. Il doit d
ne les faits l’un à l’autre. » (Augustin Thierry.) – La recherche des causes et de leur lien, la déduction des conséquences ex
3e Paragraphe. – Le récit des événements, l’explication raisonnée des causes ne suffisent pas. On demande à l’historien de se
ser cette langue de terre qui n’a que 115 kilomètres de largeur. Deux causes ont retardé jusqu’à notre époque l’établissement
ès de neuf mille kilomètres le trajet de Toulon à Calcutta : ces deux causes sont, d’une part, la différence de niveau des deu
à Jules César, dans la situation de leur pays d’un accès difficile, à cause du flux et du reflux de l’Océan : presque inabord
aient évidemment inspirés par les dieux. La cavalerie n’a pu opérer à cause d’un abatis d’arbres. Il a été impossible aux arc
sances entre lesquelles l’éloignement de leur territoire écarte toute cause de discorde ? La Russie est assurée maintenant de
lantes, les animaux, l’homme, offrent de merveilleux enchaînements de causes et d’effets qui ne peuvent s’expliquer que par l’
causes et d’effets qui ne peuvent s’expliquer que par l’action d’une cause première souverainement intelligente, d’un ètre s
de courage. Le courage civil, celui qui fait affronter pour une juste cause l’impopularité ou la tyrannie. C’est le courage d
matiques, fassent grande attention à l’historique des questions, à la cause , à l’occasion, aux circonstances des découvertes.
scientifique. CONSEILS ET PLAN Le ton doit être celui de la joie que cause le succès d’une entreprise, mais aussi celui de l
dustriel, un commerçant exposent et défendent, chacun de son côté, la cause de l’agriculture, de l’industrie, du commerce. Su
barquant à San Salvador. Composition faite aux colonies Exposer les causes qui ont amené la révocation de l’Édit de Nantes,
res de rigueur prises par Louis XIV, les Dragonnades n’étaient pas en cause . Il fallait rechercher le pourquoi, non le commen
apitale de la France. Montrer les avantages de son emplacement et les causes de sa prospérité actuelle. École supérieure de
aragraphe. – Conclusion. – Cet amour du chez soi est à blâmer. Il est cause de certains retards, de certaines erreurs, de cer
85 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
n. La tragédie nous présente l’homme en lutte avec l’adversité. La cause de cette lutte est en nous-mêmes ou en dehors de
me lui-même, dans sa volonté ou dans ses passions ; il était dans une cause supérieure, dans la volonté ou dans la colère des
l’hilarité. D’où naît cette singulière puissance ? D’une quantité de causes , mais qui paraissent toutes se rattacher à un cen
a plaisanterie et devenir comique ; mais si l’on se rend compte de la cause qui amène le rire, on y trouvera toujours au fond
86 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »
évolutions extérieures de l’humanité ; elle doit encore remonter aux causes , apprécier les résultats, et signaler l’influence
istoire ; elle considère spécialement l’esprit des faits, examine les causes , indique les développements des idées et de la ci
87 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
n les atteintes. Je ne crois pas que des hommes qui doivent servir la cause publique en véritables frères d’armes aient bonne
pendus sur sa tête. Tout ce qui est au-delà d’une certaine proportion cause à l’homme, à la créature bornée, un invincible ef
ons plus que des noms ; mais leur harmonie, mais leur antique dignité cause toujours une sorte d’ébranlement, une sensation a
es : la timidité, le malheur, le dédain ou l’ennui en sont souvent la cause  ; mais en général l’étendue des idées et la chale
ui fait des hommes de lettres comme les prêtres guerriers d’une noble cause  ; ce sont eux qui désormais doivent garder le feu
ursuit sans cesse en secret : l’ennui, la honte et la fatigue qu’elle cause sont revêtus des formes de l’impertinence et du d
chevèrent ces premières impressions, et sous la vive influence de ces causes diverses naquit la pensée du Génie du christianis
mbassadeur, ministre des affaires étrangères, il ne déserta jamais la cause à laquelle il avait attaché l’honneur de son nom.
soldats et la charité chrétienne, qui sont aussi différents que leur cause  ! Mais enfin il fallait ma présence, l’électricit
de la restaurai ion un milieu plus favorable à son développement. Une cause explique le retour sérieux des esprits vers ces é
du tout entier aux études historiques. Semblable à ces orateurs d’une cause vaincue, mais non humiliée, dont Cicéron nous ret
haut rang, émus d’avance par la pompe du spectacle, la grandeur de la cause et l’attente qu’excitait le caractère connu de l’
avait eu raison, que le mépris des droits du souverain était la vraie cause des malheurs du peuple, que le peuple ne devait a
l’évêque ; « J’ai pour moi, lui dit-il en prenant ce soin, une bonne cause et un Dieu clément. — Juxon. Oui, sire, il n’y a
intérêts partout abandonnes, et qui, seule, plaidait éternellement la cause du pauvre contre le riche, du faible contre l’opp
e tu racontes les renversements des États et que tu pénètres dans les causes profondes des révolutions ; soit que tu verses de
et s’il a réussi du moins à s’y conformer, on y trouvera peut-être la cause de la roideur monotone mêlée parfois à son beau l
rs il défendit avec éclat contre des préventions passionnées les deux causes qui lui étaient également chères, celles de l’Uni
ition libérale, il demandait à l’histoire des armes nouvelles pour la cause qu’il avait embrassée avec foi et ardeur. Un prob
ules par les Franks, et cependant c’était là le point de départ et la cause originelle des souffrances et des révolutions de
mes se réunirent dans trois Mâls207, discutèrent avec soin toutes les causes de procès, traitèrent de chacune en particulier,
ons, ligués en apparence pour les droits d’un homme, défendaient leur cause nationale en soutenant, contre les Gallo-Franks e
s, la Germanie elle-même, jusqu’alors si fidèle à l’empire, sépara sa cause nationale de celle des nouveaux césars. Lorsque L
a pas à sentir qu’aucune nation n’était disposée à se dévouer pour la cause de la prééminence impériale ; et, résolu de ne po
rez pas, sont faux et doubles, parjures et traîtres. Ils ont tué sans cause les Danois, hommes, femmes et enfants, dans la nu
soins et de nourriture, l’enfant qu’elle regardait comme une nouvelle cause de danger ; mais ce ne fut qu’une mauvaise pensée
n proie à l’accablement de la fièvre. Il y avait du feu dans l’âtre à cause des premiers froids de septembre et peur la prépa
ent toute la population de la ville ; à l’impression de sympathie que cause d’ordinaire la fin prématurée des personnes royal
a conception de cette pensée, et c’est au philosophe à déterminer les causes qui font naître dans notre esprit le problème de
e ; je suis bien heureuse de sortir de ce monde, et pour une si bonne cause . » Elle déposa son manteau, ôta son voile, et ne
de villes et de provinces. La jeune Corday s’était enflammée pour la cause de la révolution, comme beaucoup de femmes de son
rimes. — Qu’entendez-vous par ses crimes ? — Les malheurs dont il est cause depuis la révolution. — Qui sont ceux qui vous on
de l’armée. L’opération devait donc durer plusieurs jours, surtout à cause du matériel qu’il fallait faire passer avec les d
sez froidement, et peu s’en fallut qu’il ne fût accusé de déserter la cause de la révolution pour avoir mis ces mots dans la
courtisé la faveur. AGRIPPINE. S’il était avili, quelle en serait la cause  ? De la faveur du peuple est-ce moi qui dispose ?
ur. La forme lyrique devait dominer au dix-neuvième siècle. Plusieurs causes en favorisèrent le développement. Le discrédit du
et quoique en toute chose La fin soit transparente et laisse voir la cause , On vieillit sous le vice et l’erreur abattu ; À
e sa fiancée le repousse. Il reconnaît que la pauvreté, même quand sa cause est honorable, ne reçoit dans le monde que dédain
i : c’est bien quelque chose ; Je ne la serre pas à beaucoup, et pour cause . GEORGE. Comme pour m’enfoncer plus avant le poig
phénomènes qui se renouvellent sans cesse devant nos yeux, et dont la cause cependant nous est inconnue. Mais l’expression de
 » 248. La philosophie de l’histoire a pour objet de rechercher les causes et la loi de ces divers changements qui transform
mvirs. 355. Lire sur Auguste le ch. XIII des Considérations sur les causes de la grandeur et de la décadence des Romains, pa
urut en 1824 à Missolonghi : il était passé en Grèce pour soutenir la cause de l’indépendance hellénique contre les Turcs. Da
nos impressions, nous sentirons notre émotion comme paralysée par une cause secrète. L’imagination est saisie, effrayée ; l’â
88 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
le-ci ne recherche que le vrai ; l’autre doit être faite en vue de la cause que l’on défend : sens détruire la vérité, elle a
: je me suis adressé à des cœurs sensibles, les chiens gagneront leur cause . Défense du chat . « La cause des chats est, j
sensibles, les chiens gagneront leur cause. Défense du chat . « La cause des chats est, je l’avoue, Messieurs, plus diffic
89 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
autre action, et que du commencement à la fin, c’est toujours la même cause qui tend au même effet. L’unité de héros ou de te
voient pas les ressorts surnaturels et attribuent ce qui se fait aux causes naturelles, et alors le spectacle du merveilleux
e le poète annonce le héros qu’il va célébrer, le but de l’action, la cause des obstacles, et les interventions surnaturelles
ir exposé le sujet, le poète, qui ne peut pas savoir pur lui-même les causes surnaturelles de l’événement qu’il va raconter, e
rivés, dans leur ordre historique, et sans s’élever plus haut que les causes naturelles. Ce poème se distingue donc de l’épopé
90 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VII. Vers, stances, classification des poèmes. »
deux tercets et admettent une prodigieuse quantité de combinaisons, à cause des vers de différentes mesures, qu’on y fait ent
mmes, madrigaux, chansons, qu’on appelle souvent poésies fugitives, à cause du peu d’importance qu’on leur attribue. 3º. Les
91 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
son, plutôt en perdant des hommes qu’en ménageant le temps, et plus à cause que la science de les fortifier était ignorée que
mi qui, en toutes choses, lui était inférieur, et quitta la partie, à cause qu’il10 ne gagna pas du premier coup. Il renonça
ture. Nous prenons tous quelque plaisir à ouïr mal parler d’autrui, à cause que nous nous estimons tous, et que nous sommes t
bles. Mais aussi n’ai-je pas cette basse malignité de haïr un homme à cause qu’il est au-dessus des autres, et je ne me laiss
à lui ; et, à votre avis, l’aimeront-ils ou l’estimeront-ils moins, à cause que de son temps les rentes sur l’hôtel de ville
vie des hommes, il est sans doute qu’il ne la leur ôte jamais ni sans cause ni sans connaissance, puisqu’il est aussi incapab
isir. Mais quand j’ai pensé de plus près, et qu’après avoir trouvé la cause de tous nos malheurs, j’ai voulu en découvrir la
. Ainsi l’homme est si malheureux qu’il s’ennuierait même sans aucune cause d’ennui, par l’état propre de sa complexion : et
t propre de sa complexion : et il est si vain qu’étant plein de mille causes essentielles61 d’ennui, la moindre chose, comme u
ice, toujours infaillible ; c’est lui qui prépare les effets dans les causes les plus éloignées, et qui frappe ces grands coup
haut103, c’est-à-dire dans ce conseil éternel qui renferme toutes les causes et tous les effets dans un même ordre. De cette s
sa volonté. C’est pourquoi tout est surprenant, à ne regarder que les causes particulières ; et néanmoins tout s’avance avec u
l’histoire universelle 107, Ille partie, les Empires, chap. VIII. Causes de la grandeur romaine. Qui peut mettre dans
la jeunesse téméraire et malavisée, qui présume toujours beaucoup, à cause qu’elle131 a peu expérimenté, ne voyant point de
5. (Panégyrique de saint Bernard.) De la dureté du cœur et de ses causes . Voyez, dit saint Augustin, les buissons héri
et en maître : Cela sera, quoique la chose dépende d’une infinité de causes libres qui y doivent concourir. Il n’appartient q
ui rendre la gloire qui lui était due ? Mais cet abandon de sa propre cause , et par conséquent de sa vie ; cette tranquillité
e la vente, mais en un sujet noble ; il la peint tout entière dans sa cause et dans son effet ; il est l’expression ou l’imag
critique, et se persuader ensuite qu’on n’est pas entendu seulement à cause que l’on s’entend soi-même, mais parce qu’on est
servit de sa plume, comme il l’avait fait longtemps de sa parole, la cause de l’instruction, en composant les excellents ouv
rreau n’était presque plus qu’un étalage de citations étrangères à la cause  ; et, les plaidoyers finis, les juges étaient bie
productions, entre lesquelles se distingue les Considérations sur les causes de la grandeur et de la décadence des Romains (17
réaliser par des applications pratiques312. Politique des Romains. Causes de leur agrandissement. Dans le cours de tant
pour ainsi dire, du poids de tout l’univers. Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence 3
e partie de la France était remplie de mouvements dont on ignorait la cause . Les étrangers, par intérêt, et les courtisans, p
ment que demander son crime. PHILAMINTE. Suis-je pour la chasser sans cause légitime ? CHRYSALE Je ne dis pas cela ; mais il
t sens dessus dessous. Il n’est pas bien honnête, et pour beaucoup de causes , Qu’une femme étudie et sache tant de choses. For
ait point infectée ; Et voilà qu’on la chasse avec un grand fracas, À cause quelle622 manque à parler Vaugelas. Je vous le di
, mais sans preuve certaine, que, pour plaider auprès du grand roi la cause des sujet malheureux, il encourut une disgrâce qu
tte ? LISETTE, à Isabelle.                 Vous allez en apprendre la cause . LYCANDRE, au comte. Je vois qu’à ton penchant ta
emplissent ! MÉROPE. Je ne les cache point, ils paraissent assez : La cause en est trop juste, et vous la connaissez. POLYPHO
éclara l’ennemi des excès qui compromirent et souillèrent cette belle cause . Il s’offrit, de plus, à plaider pour Louis XVI,
siégeaient des ecclésiastiques et des laïques, les premiers, dans les causes capitales, avaient coutume de se retirer. 52. On
u, se rendre bien compte de la différence établie par Pascal entre la cause et la raison de nos malheurs : la cause de nos mi
e établie par Pascal entre la cause et la raison de nos malheurs : la cause de nos misères est cette inquiète activité qui no
9. Rapprochez de ce passage les Considérations de Montesquieu sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence,
ce qui captive comme par l’effet d’un enchantement magique. 131. À cause que, locution vieillie. Le verbe expérimenter ne
de Louis XIV par Pellisson. 339. Metz, Toul et Verdun. 340. Une des causes de la rare fortune qui accompagna les armes de Lo
’abandonnaient à toutes les fantaisies de leur imagination. 414. Les causes de la haine d’Aristophane contre Euripide étaient
videmment porter sur Cotin, dont la vie privée est ainsi mise hors de cause . L’auteur ridicule est seul bafoué. 590. Dans l
on moins que celle du langage, il sert d’une manière très efficace la cause de la morale. 593. Le rôle plaisant de Bélise, q
ù il s’entretient avec Néron m’a semblé surtout digne d’admiration, à cause du contraste qu’elle offre avec la précédente et
92 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
droite. Or, cet homme voyant qu’il ne pouvait continuer son voyage à cause du rocher, essaya de le mouvoir pour se faire un
tout principe qui autorise à se haïr et à se nuire réciproquement, à cause des manières diverses de penser. N’est-ce pas une
f de nos actions. C’est un bon moyen d’exécution, mais il faut que la cause de notre volonté soit plus élevée. « Non certes l
93 (1852) Précis de rhétorique
eures sont celles que fournissent, et la méditation approfondie d’une cause , et la lecture des bons auteurs qui ont écrit sur
vail d’esprit, et s’efforcer, pour cela, de bannir de son style toute cause d’obscurité. 2. Il faut d’abord éviter le galimat
certains défauts ? — 2. Mais comment parvenir à bannir du style toute cause d’obscurité ? — 5. N’est-on pas obscur encore en
recque, changement de nom. 8. Il y a métonymie : 1° quand on prend la cause pour l’effet. Ex. : J’ai lu Chateaubriand. 2° Qua
effet. Ex. : J’ai lu Chateaubriand. 2° Quand on prend l’effet pour la cause . Ex. : La mort est dans ses mains. Dans cet exemp
mort, qui est l’effet, est prise pour le poison ou l’arme qui sera la cause de la mort. 3° Quand on prend le contenant pour l
r et au lecteur, et qui ne peut recevoir de réplique défavorable à la cause qu’on défend. Par l’apostrophe, on s’interrompt p
e ses propres moyens, pour tirer parti de cet abandon en faveur d’une cause riche en preuves de toutes sortes. 8. La permissi
mmes ravis, transportés, hors de nous, et nous ne pouvons indiquer la cause de ce mouvement immatériel. 5. La simplicité de l
style convenable à l’éloquence judiciaire varie suivant le genre des causes . Nul genre ne prête davantage à la diversité. 14.
94 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
aîtres de l’art restreignent la métonymie aux usages suivants : 1º la cause pour l’effet, Bacchus pour le vin, Cérès pour le
et les eaux en général, Mars pour la guerre, etc. 2º L’effet pour la cause . Nec habet Pelion umbras. Le Pélion n’a point d
as. Le Pélion n’a point d’ombres, c’est-à-dire, d’arbres qui sont la cause de l’ombre. Pallidamque Pyrenem. (Pers. Prol.)
dies et surtout la mort, produisent la pâleur ; ainsi l’on donne à la cause l’épithète qui ne convient qu’à l’effet. 3º Le co
chef-d’œuvre sorti des mains de la nature, Ce tissu, le symbole et la cause à la fois Du pouvoir de l’amour, du charme de ses
95 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
= de quelque manière que. de quoi = parce que, de ce que. dont = à cause ou par suite de quoi. en manière que = de quelqu
Pantagruel son fils Trés chier filz,… non sans juste et equitable cause je rendz grâces à Dieu, mon conservateur, de ce q
gresse. — Soit, dist Panurge, mais de grace vendez m’en ung, et pour cause  ; bien et promptement vous payant en monnoye de p
ils ont rempli vos aureilles et vostre cœur, pour vous rendre nostre cause fort odieuse : mais vous avez à reputer, selon vo
devant qu’elle ait esté defendue. C’est fraude et trahison, que sans cause elle est notee de sedition et malefice. Afin que
nse, mais seulement adoucir vostre cœur pour donner audience à nostre cause . Lequel, combien qu’il soit à present destourné e
Il n’a pas médité, condensé et ordonné un traité pour le public : il cause avec lui-même, au hasard des réflexions que souve
ie tiens pour certain que c’est d’un iugement forcé qu’il condemne la cause de ces genereux meurtriers de Cesar ; Plutarque e
, que, sauf les faulses couleurs de quoy il veult couvrir sa mauvaise cause et l’ordure de sa pestilente ambition, ie pense q
stre mis en compte ; cette confusion si pleine de nos volontez en est cause  : car tout ainsi que l’amitié que ie me porte ne
vault l’argument dont ils s’aydent, qu’ilz prennent les armes pour la cause de Dieu, car la cause de Dieu ne veult estre defe
ils s’aydent, qu’ilz prennent les armes pour la cause de Dieu, car la cause de Dieu ne veult estre defendue avec armes : Mitt
toutes choses. Considerons que la dissolution de nostre Eglise a esté cause de la naissance des heresies, et la reformation p
té cause de la naissance des heresies, et la reformation pourra estre cause de les esteindre. Nous avons cy devant faict comm
ois beaucoup de juges qui s’ingerent et veulent estre du jugement des causes de ceulx à qui ils sont amys ou ennemys. Je veois
t factions, et jugent, pour ou contre, sans considerer l’equité de la cause . Vous estes juges du pré et du champ ; non de la
on des mœurs, non de la religion. Vous pensez bien faire d’adjuger la cause à celuy que vous estimez plus homme de bien, ou m
s, et est le roy en voye de vous oster la cognoissance de beaucoup de causes , à son regret, craignant par ce moyen confondre l
peuples ont jugé et recogneu les victoires estre donnees du ciel. La cause du roi est plus juste, je le crois ; mais Dieu se
ent toutes occasions de guerres et par tout esteintes et amorties ; à cause que non seulement à Rome le peuple se trouva amol
ngoisse que je ne sçaurois dire : car j’estois tout tari et deseché à cause du labeur et de la chaleur du fourneau ; il y aya
demain ; lors je fus si marri que je ne te sçaurois dire, et non sans cause  : car ma fournee me coutoit plus de six vingts es
z de l’argent qui proviendroit des pieces de laditte fournee, qui fut cause que plusieurs accoururent des le matin quand je c
nt le total de la dite fournee et me couchay de melancholie, non sans cause , car je n’avois plus de moyens de subvenir à ma f
é plusieurs fois qu’ayant tout quitté, n’ayant rien de sec sur moy, à cause des pluyes qui estoyent tombees, je m’en allois c
force de combatre ; et vous verrés que je seray bon advocat en ceste cause . Ilz sont bravaches ; et leur semble qu’il n’y a
taines Corne et Bonnevin y feurent blessés contre moy ; et cela feust cause que je ne me puys plus relier dans la cavalerie n
et que nous sommes trop heureux d’estre mal heureux pour une si bonne cause . O Paris qui n’est plus Paris, mais une spelunque
. Et tu vois maintenant combien cette mort t’a proufité, car elle est cause qu’un autre est monté en son place, bien plus vig
horreur ? Et ceux qui, en leur conscience, savent bien qu’ils en sont cause , peuvent-ils en ouïr parler sans rougir et sans a
oyer qùand il luy plaira. Et me fonde non tant sur l’équité de vostre cause , ni sur le devoir auquel vous vous estes mis et v
tre raison, et que vosdits Ambassadeurs, après avoir dit et redit les causes justes et nécessitez que vous avez de ne le faire
bles. Mais aussi n’ai-je pas cette basse malignité de haïr un homme à cause qu’il est au-dessus des autres, et je ne me laiss
à lui ; et, à votre avis, l’aimeront-ils ou l’estimeront-ils moins, à cause que de son temps les rentes sur l’hôtel de ville
t encore en cette autre affaire, que la chose n’étoit pas faisable, à cause qu’elle n’auroit pas été faite ? Mais jugeons, je
euve qui vaille rien pour les vérités un peu malaisées à découvrir, à cause qu’il est bien plus vraisemblable qu’un homme seu
’en savent pas davantage. Cette fausseté d’esprit n’est pas seulement cause des erreurs que l’on mêle dans les sciences, mais
thode ils ont suivie lorsqu’ils ont bien raisonné, et quelle a été la cause de leur erreur lorsqu’ils se sont trompés, et for
la jeunesse téméraire et mal avisée, qui présume toujours beaucoup, à cause qu’elle a peu expérimenté, ne voyant pas de diffi
qui ensuite est exposée à tous les outrages de la fortune ; la bonne cause d’abord suivie de bons succès, et depuis des reto
se voir traversé tant de fois en des appareils si divers et pour des causes si différentes ; un trône indignement renversé et
si soudain et si exécrable, mais une désolation pareille à celle que cause la perte d’un bon père à ses enfans. Il n’y a per
dis-je, devant ce tribunal supérieur que je vais désormais plaider sa cause . Que Votre Majesté souffre et qu’elle m’écoute, s
espondance toujours jeune, c’est son naturel exquis. Elle parle, elle cause , elle raconte ; elle met son âme sur le papier ;
s sont nécessaires ; mais vous entrez dans ses intentions, dans leurs causes , dans leurs effets ; et tout cela avec une décisi
conséquences. L’un part de ce qu’il entend nettement pour trouver la cause de ce qu’il voit ; l’autre part de ce qu’il voit
e de ce qu’il voit ; l’autre part de ce qu’il voit pour en trouver la cause , soit claire, soit obscure. Les principes évidens
’à peine au spectacle et aux paroles, ensuite de craindre trop peu de cause pour tant d’alarme, enfin de retour sur moi-même
sproportionnées plaident seules avec tout le perçant de l’évidence la cause de ceux qui véritablement et d’effet sont lateral
peut obtenir sa grâce hors de Paris, et voudroit y être en sûreté, à cause qu’il a une répugnance extrême à avoir le cou cou
je voulois manger en compagnie ou seul. Je voulus être de l’auberge à cause du beau monde que le soldat m’avoit promis dans c
é ayant souvent excité ma compassion m’adonné lieu d’en rechercher la cause . Les grands chemins de la campagne et les rues de
n, et, en 1734, par le profond petit livre des Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence,
n, on est étonné de le voir obligé par degrés de se tuer, sans aucune cause qui l’y contraigne, et cependant de façon à ne po
es siècles, que d’incertitudes dans les faits ! que d’erreurs sur les causes des événemens ! et quelle obscurité profonde n’en
sur ton genou et chantant dès le matin. FIGARO. Voilà précisément la cause de mon malheur, Excellence. Quand on a rapporté a
s injures, des lettres mendiées et des récriminations étrangères à la cause , je ne suis pas tenu d’user mon temps à vous répo
Tous leurs efforts tendent à déshonorer aujourd’hui la plus belle des causes , afin de soulever contre elle les nations amies d
 ; un autre à cause de sa belle maison d’Albe ; Valerius Asiaticus, à cause que ses jardins avaient plu à l’impératrice ; Sta
s, à cause que ses jardins avaient plu à l’impératrice ; Statilius, à cause que son visage lui avait déplu ; et une multitude
isage lui avait déplu ; et une multitude sans qu’on en pût deviner la cause . Toranius, le tuteur, le vieil ami d’Auguste, éta
nt même, non par leur supériorité, mais par cette malveillance qui ne cause de la douleur qu’aux âmes douces, et ne fait souf
pté sur le succès. Il ne consulta que son devoir et la sainteté de la cause qu’il restait seul à défendre. Il y a des autels,
esse ; je veux leur montrer dans cette vérité même qu’ils rejettent à cause des mystères qu’elle renferme l’idée la plus simp
vient d’atteindre. Un homme la regarde, la plaint, et passe. Suis-je cause , se dit-il, qu’elle soit en cet état, et qui m’a
-vous les heureux, et, si vaste que soit cette assemblée, peut-être à cause du rang et de la fortune, n’a-t-elle pas le sens
s intérêts partout abandonnés, et qui, seule, plaide éternellement la cause du pauvre contre le riche, du faible contre l’opp
t ce qui ressemble le plus à la poésie grecque de Pindare. Plus d’une cause explique cette conformité singulière ; mais la pr
a des leçons sévères qu’il faut accepter sans désespérer de la bonne cause . Quand on a assisté à ces prodigieux retours des
stinée. Cette philosophie est l’alliée naturelle de toutes les bonnes causes . Elle soutient le sentiment religieux ; elle seco
de nos premiers ouvrages est un nouvel effort en faveur de la sainte cause pour laquelle nous combattons depuis près de quar
nversements des couches plus anciennes ne laissent pas douter que des causes subites et violentes ne les aient mises en l’état
re des choses, et il semblera difficile de voir dans ce désaccord une cause suffisante de rupture entre deux hommes supérieur
us poli que les autres, et qui savait parler bon latin, lui apprit la cause de ce traitement ; l’assemblée des maîtres de cet
plusieurs amis de ses ci-devant maîtres désertèrent pour embrasser sa cause . Il fut cruel dans sa victoire, parce qu’une long
passions. Les siennes étaient ardentes, et furent peut-être la seule cause de sa mort. Une circonstance particulière ajoutai
mmes, n’en rougissez pas, et ne vous cachez pas d’être hommes. Ici la cause est belle. Nul deuil récent, nul événement person
ir en écoutant ses tragédies, et qui aujourd’hui ne nous échappe qu’à cause du mauvais goût générai, du style banal et conven
e allaient nous rendre l’intelligence de l’antiquité chrétienne. Deux causes ne nous en dérobaient plus depuis longtemps la vu
. La Renaissance et la Réforme ne furent d’abord qu’une seule et même cause ayant pour ennemis tous ceux qu’offusquait cette
tre côté, Pindare s’avance, touchant sa grande lyre d’ivoire ; Platon cause avec Socrate ; Phidias offre le maillet et le cis
Ses joues, naturellement creuses, le paraissaient encore davantage, à cause d’une blessure dont la cicatrice enfoncée était à
ens, recondebat (Tacite, Ann., I,7). 441. Comparer Montesquieu, Des causes de la grandeur des Romains et de leur décadence,
cès ; on lui restitue ses dons, sauf les quinze louis : ils furent la cause des Mémoires, Beaumarchais les réclame : le conse
fut élu par l’Académie. Napoléon interdit sa réception. Voyez-en les causes supra (Les Historiens vengeurs, note). 747. Edou
il, il trouvait sans doute quelques traits qui étaient les siens. Les causes de leur retraite et les rois qu’ils ont servis fo
dans sa tente avec lui, le vit triste et rêveur. Il lui en demanda la cause . Le maréchal lui répondit par ces vers d’Andromaq
96 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
poëte profita des applaudissements donnés à l’artiste, et toutes ces causes concoururent à un légitime succès qui prit les pr
eulement pour soi, pour son plaisir. 2. Ici je lui donnerais gain de cause . 3. Ce sont les petites misères de la vie social
es degrés que vous avez marqués avec la fidélité de l’histoire. Marat cause presque plus de stupeur que d’aversion : on veut
97 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Montluc, 1503-1577 » pp. -
cours et que le Roy envoyoit M. de Brissac3 nous secourir : qui feust cause que nous accorsismes4 nostre pain à douze onces,
force de combatre ; et vous verrés que je seray bon advocat en ceste cause . Ilz sont bravaches6 ; et leur semble qu’il n’y a
98 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
un sens aux faits, il en cherche les lois, il les explique par leurs causes  ; il en surprend le secret dans les intentions de
des peintures ; dérouler la suite des événements en remontant à leurs causes  ; montrer toute faute suivie d’un châtiment, tout
99 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
elle activité de la polémique, qui habitue à forcer l’expression, ces causes diverses ne pouvaient pas ne pas avoir sur la lan
er les horreurs qui furent l’accompagnement des trois derniers, leurs causes et leurs soupçons si diamétralement opposés, si a
éants, et n’y en a jamais eu d’autre ; que l’équité, le bon ordre, la cause de tant de personnes si considérables et la premi
’enferme dans une retraite sévère et écrit les Considérations sur les Causes de la Grandeur et de la Décadence des Romains (17
ieu n’a pas fléchi, et c’est encore lui qui nous apprend le mieux les causes politiques de la grandeur et surtout de la décade
de la grandeur et surtout de la décadence romaine, comme Bossuet les causes morales. Ce fut quatorze ans après seulement, en
été et à chaque société ; il en cherche l’origine, il en découvre les causes physiques et morales ; il examine celles qui ont
iberté publique n’en fut que plus exposée147. Considérations sur les Causes de la Grandeur des Romains et de leur Décadence,
e des ours et des loups, » à donner enfin avec affectation de petites causes aux plus grands événements. C’est aussi durant ce
ttérature et de politique, de ses tragédies et de ses affaires, de la cause des Calas et des Sirven, et de ses manufactures d
es qui manquaient aux Suédois. Le souvenir de Narva fut la principale cause du malheur de Charles à Pultava. Déjà le prince d
n ôtait trop peut-être à l’animal, mais il rendait ainsi service à la cause du spiritualisme, en contestant aux sceptiques, e
climats, tend également à la société : c’est un effet constant d’une cause nécessaire, puisqu’elle tient à l’essence même de
qui sont la passion dominante de son siècle, il les dénonce comme la cause la plus active de la décadence d’un peuple : dans
de ceux mêmes contre qui il s’exerçait ? Il est vrai ; mais une autre cause explique encore le succès de Rousseau. Il était l
z qualifié de livre contre le genre humain un écrit où je plaidais la cause du genre humain contre lui-même. Je sais la disti
et dont les écrits parlent le mieux à mon cœur ; mais il s’agit de la cause de la Providence, dont j’attends tout. Après avoi
lé par les tyrans et défendit contre les artifices de la flatterie la cause abandonnée des peuples. Quelle bonté de cœur, que
il y a d’important, la suite du gouvernement, ses variations et leurs causes , les intérêts actuels, les droits des conditions,
nce. Poursuivi par Goëzmann comme calomniateur, Beaumarchais porta la cause devant le public dans les Mémoires judiciaires co
t, et le dernier des valets de comédie : ce sont là quelques-unes des causes qui, en s’ajoutant aux dispositions de l’esprit p
ton genoux, et chantant dès le matin. Figaro. — Voilà précisément la cause de mon malheur, Excellence. Quand on a rapporté a
où l’ouvrage parut, la thèse fut loin de nuire à son succès, d’autres causes en justifient la durée. Il y avait dans ces pages
ions sur la France (1797). Le dessein de l’auteur était d’exposer les causes de la Révolution française, d’en déterminer la po
pendus sur sa tête. Tout ce qui est au-delà d’une certaine proportion cause à l’homme, à la créature bornée, un invincible ef
es : la timidité, le malheur, le dédain ou l’ennui en sont souvent la cause  ; mais, en général, l’étendue des idées et la cha
ursuit sans cesse en secret : l’ennui, la honte et la fatigue qu’elle cause sont revêtus des formes de l’impertinence et du d
à la foi chrétienne il ne faut pas diminuer la part qui est due à des causes personnelles, à des besoins de raison et de cœur,
ieu envoyé par une mère, mêlé de regrets et d’espérances ; mais à ces causes particulières il faut ajouter le mouvement généra
mbassadeur, ministre des affaires étrangères, il ne déserta jamais la cause à laquelle il avait attaché l’honneur de son nom.
s absolues de l’école théocratique. L’Église, avec sagesse, sépara sa cause de celle de Lamennais. C’était celui-ci, d’ailleu
ions, Lamennais ne changea pas de caractère. Ce fut, au service d’une cause contraire, la même âpreté de paroles, la même log
qui passe d’un corps dans un autre, on sera contraint de chercher une cause de ce passage, ou une nouvelle force qui le déter
haut rang, émus d’avance par la pompe du spectacle, la grandeur de la cause et l’attente qu’excitait le caractère connu de l’
intérêts partout abandonnés, et qui, seule, plaidait éternellement la cause du pauvre contre le riche, du faible contre l’opp
tu racontes les renversements des États, et que tu pénètres dans les causes profondes des révolutions ; soit que tu verses de
ition libérale, il demandait à l’histoire des armes nouvelles pour la cause qu’il avait embrassée avec foi et ardeur. Un prob
ules par les Francs, et cependant c’était là le point de départ et la cause originelle des souffrances et des révolutions de
n proie à l’accablement de la fièvre. Il y avait du feu dans l’âtre à cause des premiers froids de septembre et pour la prépa
ent toute la population de la ville ; à l’impression de sympathie que cause d’ordinaire la fin prématurée des personnes royal
rez pas, sont faux et doubles, parjures et traîtres. Ils ont tué sans cause les Danois, hommes, « femmes et enfants, dans la
a conception de cette pensée, et c’est au philosophe à déterminer les causes qui font naître dans notre esprit le problème de
e : je suis bien heureuse de sortir de ce monde, et pour une si bonne cause . » Elle déposa son manteau, ôta son voile, et ne
de l’armée. L’opération devait donc durer plusieurs jours, surtout à cause du matériel qu’il fallait faire passer avec les d
tations les plus diverses de l’esprit humain, à comprendre toutes les causes jusqu’à se refuser le droit d’approuver les unes
es et sans issue, il arrivait à rapporter à des accidents de santé la cause des plus graves événements. Imagination inquiète,
ecrets. Voilà notre pays ; et il n’est pas difficile d’en pénétrer la cause . Le caractère, qui n’est que la force de la volon
s’étonne de ressentir une pitié et un trouble dont il va connaître la cause . Rhadamiste, porté par des soldats, va lui appren
per des années, Et, sur des tons d’un sublime ennuyeux, Psalmodier la cause infortunée D’un perroquet non moins brillant qu’É
sez froidement, et peu s’en fallut qu’il ne fût accusé de déserter la cause de la révolution pour avoir mis ces mots dans la
ur. La forme lyrique devait dominer au dix-neuvième siècle. Plusieurs causes en favorisèrent le développement. Le discrédit du
uverts : J’ai cherché vainement le mot de l’univers ; J’ai demandé sa cause à toute la nature, J’ai demandé sa fin à toute cr
dré Chénier, l’histoire n’aurait aucune peine à distinguer les vraies causes de leur mort, à montrer que Gilbert et Chatterton
et, quoique en toute chose La fin soit transparente et laisse voir la cause , On vieillit sous le vice et l’erreur abattu ; A
e sa fiancée le repousse. Il reconnaît que la pauvreté, même quand la cause en est honorable, ne reçoit dans le monde que déd
i : c’est bien quelque chose ; Je ne la serre pas à beaucoup, et pour cause . GEORGE. Comme pour m’enfoncer plus avant le poig
États, dans les dissensions civiles qui affaiblissent son ennemi, les causes multiples sous lesquelles cependant il succombe,
phénomènes qui se renouvellent sans cesse devant nos yeux, et dont la cause cependant nous est inconnue. Mais l’expression de
. » 486. La Philosophie de l’Histoire a pour objet de rechercher les causes et la loi de ces divers changements qui transform
que d’entrer dans toutes les doctrines, que de comprendre toutes les causes , que de se passionner pour toutes les affections.
cule de s’en prendre à la volonté, qui ne veut qu’autant qu’une autre cause distinguée d’elle la fait vouloir. Il faut remont
istinguée d’elle la fait vouloir. Il faut remonter tout droit à cette cause … » Il sera curieux aussi de relire les vers de Co
onclura qu’il faut chercher dans cet intervalle les influences et les causes qui ont modifié la direction primitive du poète e
urut en 1824 à Missolonghi : il était passé en Grèce pour soutenir la cause de l’indépendance hellénique contre les Turcs. Da
s degrés, que vous avez marqués avec la fidélité de l’histoire. Marat cause presque plus de stupeur que d’aversion : on veut
100 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
avec les autres ? Ne pardonneriez-vous pas plutôt à toute la ville, à cause des cinquante justes qui s’y trouveraient ? Vous
rouve cinquante justes en Sorbonne, je pardonnerai à toute la ville à cause d’eux. ABRAHAM. Puisque j’ai commencé, je parlera
ra point être trop longue, et tendra à prouver que l’isolement est la cause de la faiblesse, et que l’ambition du bien-être e
aints canons. (1) Puis, tombant à genoux, il recommande son âme et la cause de l’église à Dieu, à la Ste-Vierge, aux saints p
ion apparemment si étrange qu’Anselme, le plus jeune, m’en demanda la cause — … Je ne pleurai ni ne répondis point jusqu’au l
une personne qui lui est chère, aperçoit Claude Frollo, qui en est la cause — … Nœud. Quasimodo se place derrière le traître
ue, en montant sur le trône, fit régner avec lui tous les vices — … A cause de ses guerres injustes, il fut nommé par les peu
e son épée. En ce moment Xipharès, son second fils, resté fidèle à sa cause , accourt victorieux après avoir repoussé les enne
oi rempli d’une terreur religieuse veut aller lui-même reconnaître la cause de cette illumination. Il sort, suivi du comte et
at — … Le directeur du pensionnat, vieillard à cheveux blancs, sut la cause de la douleur du jeune homme ; et, en le consolan
urrait échapper au supplice, si un chevalier venait combattre pour sa cause — … Personne ne se présentait — … Tout-à-coup on
Grande contestation pour savoir lequel sortira des fers. On porte la cause devant les juges de l’Aréopage. N° 246 à 248. —
utre jeune homme. Il se montre plein de confiance dans la bonté de sa cause et ne doute pas qu’on ne délivre Polidore : i º P
puis il s’adjuge la victoire et regarde comme certain le succès de sa cause . N° 249 à 251. — Plaidoyer pour Callidore ou
âme son compétiteur d’avoir montré une trop grande confiance dans une cause dont il connaît toute la faiblesse, il le raille
ore doit lui-même rendre grâce à son confrère qui vient de plaider sa cause aussi bien que la sienne propre. Versificati
 ; il empreint son image lui-même au cœur du juste, il doit venger sa cause et punir les pervers. Mais dans quel temps, dans
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