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1 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
ielle, se distingue par là des autres genres. Ainsi, c’est grâce à ce caractère fondamental, qu’il diffère de la poésie lyrique q
tervention de la divinité et des agents surnaturels. C’est ce dernier caractère qui distingue l’épopée du poème héroïque. 334. Do
qui y soient bien liés et bien assortis, l’animer par une variété de caractères et de descriptions ; soutenir pendant tout le cou
méritent le nom d’épopée. 336. Quel est le but du poème épique ? Le caractère de l’épopée est éminemment moral. L’influence de
nous offrir des représentations convenables de faits héroïques et de caractères vertueux ; de nous montrer des héros qui, sous l’
is choses : l’entreprise et ses qualités ; les personnages avec leurs caractères et leurs mœurs ; enfin, l’intervention de la divi
ion de déployer tout son art en réunissant dans la peinture d’un seul caractère toute la grâce et toute la force de son pinceau.
fusion. Cependant, si le poète peut mener de front un grand nombre de caractères , et si le sujet le demande, l’ouvrage ne pourra q
ue deux personnages importants, Énée et Turnus. 355. Qu’entend-on par caractères et par mœurs poétiques ? Les qualités que doiven
posséder les personnages de l’épopée consistent dans ce qu’on appelle caractères et mœurs poétiques. .Ces deux choses, que l’on co
nd quelquefois, parce que les mœurs sont ordinairement fondées sur le caractère et que le caractère est renfermé dans les mœurs,
e que les mœurs sont ordinairement fondées sur le caractère et que le caractère est renfermé dans les mœurs, présentent cependant
enfermé dans les mœurs, présentent cependant quelques différences. Le caractère est une disposition naturelle qui porte à penser,
habituelle de se conduire. Les mœurs ne sont donc autre chose que le caractère qui se traduit au dehors par les paroles et par l
par les paroles et par les actions. 356. Comment peut-on diviser les caractères poétiques ? On peut diviser les caractères emplo
mment peut-on diviser les caractères poétiques ? On peut diviser les caractères employés dans un poème en caractères généraux et
poétiques ? On peut diviser les caractères employés dans un poème en caractères généraux et en caractères particuliers. Les premi
er les caractères employés dans un poème en caractères généraux et en caractères particuliers. Les premiers sont ceux qu’on désign
la même qualité. C’est surtout dans le développement de ces sortes de caractères que le génie se déploie et montre toute sa puissa
gile est inférieur à l’un et à l’autre. On peut encore distinguer les caractères principaux qui impriment les mouvements à l’actio
es principaux qui impriment les mouvements à l’action épique ; et les caractères secondaires qui concourent moins énergiquement à
vivacité des couleurs. 357. Quelles sont les qualités nécessaires aux caractères et aux mœurs épiques ? Les caractères épiques do
t les qualités nécessaires aux caractères et aux mœurs épiques ? Les caractères épiques doivent être vrais, grands ou héroïques e
bonnes, convenables, ressemblantes et variées. 358. Qu’est-ce qu’un caractère vrai ? Un caractère est vrai et naturel, lorsqu’
ressemblantes et variées. 358. Qu’est-ce qu’un caractère vrai ? Un caractère est vrai et naturel, lorsqu’il renferme tous les
nre. Nos poètes épiques, Homère surtout, nous présentent une foule de caractères pleins de naturel et de vérité. Achille se montre
vec l’humeur indomptable du héros dans l’antiquité, Agamemnon avec le caractère du roi impérieux, Nestor avec celui de la vieille
nous apparaît comme une horrible blasphémateur. 359. Qu’est-ce qu’un caractère grand ou héroïque ? Les personnages poétiques au
un caractère grand ou héroïque ? Les personnages poétiques auront un caractère grand ou héroïque, si, éloignés de tout ce qui es
opée. Dans ce poème, tous les principaux personnages doivent avoir un caractère . C’est ainsi que nous voyons Diomède briller par
ux, jusqu’aux défauts, tout se montre héroïque. 360. Qu’appelez-vous caractère soutenu ou égal ? Un caractère est soutenu, égal
ontre héroïque. 360. Qu’appelez-vous caractère soutenu ou égal ? Un caractère est soutenu, égal ou constant, lorsqu’il reste le
n genre à un autre, et sans jamais agir dans un sens opposé. Tous les caractères , soit historiques, soit fabuleux, sont soumis à c
d’accord. Et qu’il soit jusqu’au bout tel qu’on l’a vu d’abord. Les caractères doivent encore être variés ; mais comme cette qua
ement. Il n’y a pas un héros d’Homère qui soit méchant ou vicieux par caractère ou par principe ; cependant il n’y en a pas un qu
es fournies par l’histoire, la fable ou la tradition, relativement au caractère et aux mœurs des personnages. Ainsi, il serait ri
ses dieux Énée ait un respect austère. Conservez à chacun son propre caractère . Dans les personnages d’invention, le poète a to
’invention, le poète a toute liberté pour la peinture et le choix des caractères  ; il doit seulement observer la vraisemblance. 36
été, si nécessaire au poème épique, se trouvera dans les mœurs si les caractères sont opposés entre eux ou du moins différents, de
s par la différence de l’espèce, comme Hector et Pâris. L’un des deux caractères tranche nettement sur l’autre. Il faut lire et re
lire Homère pour apprendre l’art de varier et de faire contraster les caractères . Les mœurs doivent encore être égales ; nous avon
être égales ; nous avons fait connaître cette qualité en parlant des caractères . — C’est par les discours et par les actions que
discours et par les actions que l’on fait connaître les mœurs et les caractères . III. — Merveilleux. 366. Qu’est-ce que le
l’espace d’une heure de lecture. De plus, chaque livre doit avoir un caractère différent de ceux qui l’environnent, et présenter
noble et aussi sublime que l’épopée, devra se faire remarquer par un caractère d’élévation inspirée, qui ne laisse jamais refroi
toujours les faire parler d’une manière parfaitement conforme à leur caractère , à leurs mœurs, à leurs passions, à leur situatio
2 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
 ; les vers naissaient avec le chant, et de là, l’unité de rythme, de caractère et d’expression entre la musique et les vers : ce
donnant à la poésie une couleur plus égale, lui enlève en partie son caractère d’inspiration soudaine et ses mouvements sublimes
udaine et ses mouvements sublimes et même quelquefois désordonnés. Ce caractère primitif de l’ode ne se retrouve guère que dans l
languissamment au sentiment qui l’occupe. 178. Quel est le principal caractère de l’ode ? Le caractère essentiel, l’âme de la p
ent qui l’occupe. 178. Quel est le principal caractère de l’ode ? Le caractère essentiel, l’âme de la poésie lyrique, et surtout
s sont les privilèges et les règles de l’ode ? L’enthousiasme est le caractère principal de l’ode ; mais il n’est pas le seul. L
produisent un certain désordre apparent : c’est ce qu’on appelle les caractères ou privilèges de l’ode. D’un autre côté, l’enthou
t. Ce désordre, qu’explique la marche de l’imagination, provient des caractères que nous venons de découvrir dans l’ode et princi
e. 185. Pourquoi la brièveté est-elle nécessaire à l’ode ? Après les caractères de l’ode viennent ses règles : la brièveté et l’u
C’est, en effet, dans les poésies des Hébreux, que nous trouvons le caractère sérieux et sublime de la poésie lyrique, le grand
ouvons le caractère sérieux et sublime de la poésie lyrique, le grand caractère de l’ode, c’est-à-dire un objet important, un ent
sie, tout doit être en sentiments et en images. L’élévation en est le caractère  ; car, ici toutes les pensées, toutes les relatio
tous les esprits. 197. Les hymnes de l’Église n’offrent-elles pas un caractère particulier ? Outre les magnifiques poésies de l
ulier ? Outre les magnifiques poésies de l’Écriture et les hymnes au caractère sublime dont nous venons de parler, il y a encore
u’on appelle les hymnes liturgiques. Ce sont des poèmes lyriques d’un caractère moins élevé, d’une forme grave, mais ordinairemen
ont pour principe et pour base l’amour de la patrie. 203. Quel est le caractère dominant de l’ode héroïque ? La nature du sujet
nd et élevé, demande que l’ode héroïque, comme l’ode sacrée, ait pour caractère dominant la noblesse, l’élévation et même le subl
siasme et de discipline. — L’ode héroïque doit avoir en même temps un caractère religieux. 204. Quelles sont les plus belles odes
de bien, et surtout pour le chrétien, elle ne peut manquer d’avoir un caractère plus ou moins religieux : voilà pourquoi elle se
de l’ode héroïque et surtout de l’ode sacrée. 206. Quel doit être le caractère de l’ode morale ? Dans l’ode morale, le poète s’
racieuse ? L’ode gracieuse laissant les sujets les plus nobles et le caractère le plus élevé au genre grave et solennel, demande
et solennel, demande un ton simple et modéré, un naturel aimable. Son caractère dominant doit être la douceur, l’élégance, la fra
endant la tristesse lui convient mieux que la joie ; et son véritable caractère est celui d’une douce mélancolie. 214. Quels sont
travail, tout ce gui sent l’affectation et la recherche est opposé au caractère de l’élégie, non-seulement lorsqu’elle exprime la
nt les règles que nous avons fait connaître. 219. Quels sont les deux caractères de l’élégie proprement dite ? L’élégie propremen
événements qui ne rentrent pas dans l’élégie érotique, présente deux caractères distincts : elle est individuelle ou sociale. L’é
x. En général, le sentiment domine dans le genre passionné ; c’est le caractère de Properce, qui est vigoureux, mais qui fait un
tion et d’art. L’imagination domine dans le genre gracieux ; c’est le caractère de Catulle, doué de beaucoup de goût, de grâce et
, l’émotion douce et tranquille règne dans l’élégie tendre ; c’est le caractère de Tibulle, le poète du sentiment doux et tendre,
ire de l’ivresse : c’était plaire à ce dieu que de lui ressembler. Le caractère de cette ode sacrée fut primitivement religieux,
232. Qu’est-ce que la chanson ? La chanson est une espèce d’ode au caractère ordinairement badin, léger, amusant, délicat, sat
stances ou strophes qui prennent le nom de couplets. 233. Quel est le caractère de la chanson ? La chanson, inspirée par le plai
. Combien compte-t-on d’espèces de chanson ? La chanson n’a point de caractère fixe ; elle prend tour à tour, d’après le sujet,
e recherche d’esprit, l’esprit étant l’écueil du langage du cœur. Son caractère est la naïveté ; tout doit y être en sentiment ;
θὰλαμος, lit nuptial) que nous croyons devoir ranger, à cause de son caractère et de son étendue, parmi les compositions lyrique
3 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
le premier acte fît connaître tous les acteurs et une partie de leurs caractères , ou que le nœud y fût commencé et le dénouement p
istinguer et faire connaître ses personnages que par les mœurs et les caractères qu’il leur donne ; on appelle ainsi les inclinati
nation, à une époque, à tel ou tel âge, telle ou telle condition. Le caractère , qu’on appelle aussi quelquefois les mœurs partic
1. Dans Iphigénie, Achille est ardent, Ulysse est rusé : ce sont deux caractères différents. Mais tous les deux doivent représente
et, puisque la Grèce entière en a besoin154. Elle est héroïque par le caractère de ceux qui la font, quand ce sont des rois, des
t, inventer un nœud et un dénouement ; donner à chaque personnage son caractère et le soutenir ; faire en sorte qu’aucun d’eux ne
r ; être toujours éloquent en vers, et de l’éloquence propre à chaque caractère que l’on représente ; parler sa langue avec autan
ion, et c’était le récit mis en spectacle. Il donna à ses acteurs des caractères , des mœurs, une élocution convenables. Par cette
les actes sans les isoler, amener et remplir les scènes, dessiner les caractères , peindre les mœurs dans les actions et dans les d
e action amusante et risible, mais commune, c’est-à-dire relative, au caractère aux mœurs, à la manière de vivre des hommes dans
inent est surtout importante chez nous ; on distingue les comédies de caractère , les comédies de mœurs, les comédies d’intrigue,
es sortes de pièces, que de les charger d’incidents, les mœurs et les caractères n’y sont touchés que superficiellement. Ce genre
e va pas jusqu’au cœur. Dans l’autre genre de comédie, on présente un caractère dominant qui fait proprement le sujet de la pièce
tc., et ce sont ces pièces-là qu’on appelle exclusivement comédies de caractère . Le poète peut associer à ce caractère principal
elle exclusivement comédies de caractère. Le poète peut associer à ce caractère principal d’autres caractères subalternes, sans q
e caractère. Le poète peut associer à ce caractère principal d’autres caractères subalternes, sans que l’action en devienne plus c
t ce qu’a fait Molière dans le Misanthrope, où il a présenté outre ce caractère principal, ceux de la coquette, de la médisante,
a médisante, et des petits-maîtres. Nous avons encore des comédies de caractère mixtes, c’est-à-dire formées de plusieurs caractè
e des comédies de caractère mixtes, c’est-à-dire formées de plusieurs caractères opposés entre eux, mais qui sont tous également i
le assez pour être distingué des autres et pour être regardé comme le caractère principal166 ; nous en avons surtout où le poète,
lleurs égales, les connaisseurs mettent au premier rang la comédie de caractère  ; au second la comédie de mœurs ; et au troisième
pas de comédie d’intrigue où on ne représente en même temps quelques caractères particuliers et les mœurs de l’époque où l’on vit
de l’époque où l’on vit : il n’y a pas, non plus, de bonne comédie de caractère ou de mœurs où les événements ne s’enchaînent de
pièces : il n’y a, par conséquent, ni intrigue, ni dénouement167, ni caractère largement développé, ni mœurs vivement représenté
s noms imaginaires, sous lesquels ils peignirent, d’après nature, les caractères et les mœurs de ceux qu’ils voulaient rendre ridi
nt nous la bonne comédie ; nous leur devons même la première pièce de caractère qui se soit soutenue, et qui se soutiendra toujou
oblesse et les grâces de Térence173. Ses dispositions naturelles, son caractère observateur, son talent de style sont certainemen
acteur important sont annoncées par quelques phrases de musique d’un caractère analogue à celui du personnage. Dans les opéras o
s, quatuors, chœurs, etc. Les opéras se distinguent ensuite, selon le caractère général de la pièce et la condition des personnag
c’est que le comique. 166. Domairon, Comédie d’intrigue, comédie de caractère . 167. Domairon, des Pièces à scènes détachées.
4 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
masque, le cothurne, exhaussa la scène et donna à ses personnages des caractères , des mœurs, une élocution pleine de majesté. C’ét
humaine qu’elle a pour objet de mettre sous les yeux, peut avoir deux caractères distincts : ou elle est illustre, héroïque, série
e est bien conduit ; si les scènes sont heureusement agencées ; si le caractère des personnages est vrai ; si l’intérêt se soutie
its, ou par les passions, ou par la politique, ou bien il résulte des caractères . Quelquefois un seul drame réunit tous ces genres
tacher à un homme qui est absolument vicieux et criminel ? Comment un caractère peut-il être intéressant, s’il n’a pas, comme qua
s plus grands intérêts du cœur humain combinés et mis en balance, les caractères opposés et développés l’un par l’autre, les pench
grands événements y trouvent place ; de grands intérêts et de grands caractères s’y développent en liberté ; les situations s’amè
ieu, le premier acte doit faire connaître tous les acteurs avec leurs caractères . On les fait connaître en les faisant paraître eu
vraiment intéressants, il doit considérer avec attention les mœurs et caractères et les paroles. 461. Quels doivent être les carac
n les mœurs et caractères et les paroles. 461. Quels doivent être les caractères et les mœurs dramatiques ? Nous ne reviendrons p
atiques ? Nous ne reviendrons pas ici sur ce qu’il faut entendre par caractères et mœurs poétiques, ni sur les définitions que no
qualités qui leur conviennent. Dans le drame comme dans l’épopée, les caractères doivent être, sinon toujours grands, ce qui convi
a. Nous allons faire connaître dans les trois paragraphes suivants le caractère propre et distinctif de chacune de ces pièces.
ître. L’action tragique est encore héroïque par elle-même, ou par le caractère de ceux qui la font. Elle est héroïque par elle-m
lée demande le sang de la fille d’Agamemnon. Elle est héroïque par le caractère de ceux qui la font, quand les personnages qui ag
tié tragique. 472. Par quel moyen peut-on produire l’admiration ? Le caractère de grandeur, de noblesse et d’élévation que nous
lités vulgaires ne suffisent pas pour ce genre de poème ; il faut des caractères élevés, des sentiments nobles et généreux, en un
ragique ? Le style tragique a divers tons, diverses nuances selon le caractère , les passions, la situation des personnages. Nous
tromper et pour nous émouvoir, quand même on serait allé chercher le caractère de ses personnages dans les cours d’assises et ju
a lyrique ? D’après notre définition, le merveilleux forme, sinon le caractère essentiel, au moins le caractère le plus général
tion, le merveilleux forme, sinon le caractère essentiel, au moins le caractère le plus général de ce poème, puisque l’action y e
né par son inventeur. C’est le divin de l’épopée mis en spectacle. Le caractère de l’épopée est de transporter la scène de la tra
uvent mélangé de comique, et prend quelquefois entièrement ce dernier caractère  : on le nomme alors mélodrame comique. 501. Qu’es
ers, leurs défauts, leurs vices les moins odieux, les traits de leurs caractères qui, aux yeux de l’observateur, paraissent manque
e et de flatter les passions mauvaises, en jetant le ridicule sur des caractères , des institutions, des objets respectables et qui
les de comédie proprement dite ; la comédie d’intrigue, la comédie de caractère et la comédie mixte. A ces trois genres, on peut
ent. Les incidents en font tout le mérite, parce que les mœurs et les caractères n’y sont que légèrement indiqués. La comédie d’in
sont que légèrement indiqués. La comédie d’intrigue n’offre point de caractère dominant ; elle ne demande ni talents extraordina
e en ce genre l’Étourdi, de Molière. 515. Qu’est-ce que la comédie de caractère  ? La comédie de caractère ou de mœurs présente u
Molière. 515. Qu’est-ce que la comédie de caractère ? La comédie de caractère ou de mœurs présente un caractère dominant dont l
médie de caractère ? La comédie de caractère ou de mœurs présente un caractère dominant dont la peinture fait le principal objet
ncipal objet de la pièce. Les plus remarquables parmi les comédies de caractère sont le,de Corneille ; l’Avare et le Misanthrope,
de Regnard ; le Glorieux, de Destouches. Le poète peut associer à ce caractère principal d’autres caractères pour ainsi dire sub
Destouches. Le poète peut associer à ce caractère principal d’autres caractères pour ainsi dire subalternes, sans que l’action en
C’est ce qu’a fait Molière dans le Misanthrope, où il a présenté les caractères des petits-maîtres, de la médisante, etc. Si, dan
et principal, elle n’a qu’une influence secondaire dans la comédie de caractère  : elle doit être subordonnée aux caractères et su
ondaire dans la comédie de caractère : elle doit être subordonnée aux caractères et surtout au caractère principal. La comédie de
e caractère : elle doit être subordonnée aux caractères et surtout au caractère principal. La comédie de caractère est plus utile
onnée aux caractères et surtout au caractère principal. La comédie de caractère est plus utile et plus difficile que la comédie d
à tous les autres, dit Marmontel, est celui qui réunit le comique de caractère et le comique d’intrigue, c’est-à-dire dans leque
ixte réunit, en les tempérant, tous les ressorts des deux autres. Les caractères y abondent moins en détails, et s’y dessinent par
mbreux ; ils y sont inventés pour faire mieux éclater les travers des caractères agissants auxquels la contexture de l’intrigue es
est subordonnée. 517. Que faut-il surtout éviter dans la peinture des caractères  ? Le poète, dans la peinture des caractères, ne
ter dans la peinture des caractères ? Le poète, dans la peinture des caractères , ne doit oublier aucun trait propre à caractérise
arfaitement ses personnages, surtout le personnage principal, dont le caractère doit se développer au moyen de gradations habiles
s. Il s’efforcera de réunir sur un seul individu tous les traits d’un caractère , distribués entre plusieurs membres de la société
distribués entre plusieurs membres de la société. C’est ainsi que les caractères du Misanthrope, de l’Avare, du Glorieux, du Joueu
comédie héroïque comme un genre distinct, parce qu’ils pensent que le caractère d’un drame vient moins de la condition des person
ce d’intrigue mêlée de chant, faite pour égayer le spectateur, où les caractères ne sont touchés que superficiellement, et où le r
diversifier le sien. Il doit pour cela varier autant que possible le caractère des ariettes, c’est-à-dire placer après une ariet
5 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
é cette question : si un orateur ne déroge point à la noblesse de son caractère en cherchant à émouvoir les passions de ceux qui
ou tel mot. Si l’on prononce en appuyant sur le mot distingué par du caractère italique : « Allez-vous à cheval à la ville aujou
e ; trahissez-vous le fils de l’homme, indique que Judas méconnaît le caractère personnel et le rang éminent du Sauveur ; trahiss
. Ces mots rassemblés en grand nombre dans une phrase, sont comme des caractères italiques dont on couvrirait toutes les pages d’u
ctères italiques dont on couvrirait toutes les pages d’un livre ; ces caractères , à force de beaucoup distinguer, ne distinguent p
uns à tous les hommes ; mais quelques-uns ont dans chaque individu un caractère particulier. L’orateur ne doit employer que ceux
progrès en éloquence. On doit mettre au premier rang de ces moyens le caractère personnel et les dispositions naturelles. Pour êt
obles et utiles ; enfin, un profond respect pour tout ce qui porte le caractère de l’héroïsme et de la vertu. Rien n’est moins fa
uvera souvent l’occasion de rappeler des faits, de produire de grands caractères , et d’interroger le cours des événements. On trou
fection plus loin que dans ce traité. Le dialogue en est élégant, les caractères parfaitement bien soutenus, et l’ensemble admirab
ique des anciens, et on ne pourrait disconvenir que dans la nôtre les caractères ne soient beaucoup plus variés, les intrigues plu
s autres, tant dans les principaux genres de composition, que dans le caractère particulier des écrivains qui y ont excellé. Les
ration, faite pour plaire au lecteur en flattant son imagination. Ses caractères essentiels sont la noblesse et la gravité. Elle n
de la manière d’agir des individus, et donner une idée exacte de leur caractère  ; la seconde, pour suivre les révolutions des emp
que, s’est bien plus appliqué à raconter avec grâce, et à peindre les caractères avec vérité, qu’à chercher les causes et les ress
’homme en général, ou sur les particularités distinctives de certains caractères , il faut les lier avec art au récit principal ; c
nière dont Tacite présente cette pensée comme un trait particulier du caractère de Rufus, la rend et plus vive et plus forte. Cet
le bel esprit. Le sarcasme et l’épigramme sont incompatibles avec le caractère d’un historien. Je ne dis pas qu’il doive se sout
nom célèbre. C’est une sorte de liberté poétique incompatible avec le caractère grave du genre, qui ne permet pas que l’on s’écar
ce qui se concilie parfaitement avec l’exacte vérité. La peinture des caractères est un des plus brillants ornements d’une composi
ouis par le brillant de ses expressions, qu’éclairés sur la nature du caractère qu’il a voulu peindre. L’écrivain qui veut rendre
cs font quelquefois des éloges, mais presque jamais ils ne tracent un caractère  ; c’est dans Tacite et Salluste qu’ils sont en pl
s siècles, le génie de l’histoire a brillé de l’éclat le plus vif. Le caractère national des Italiens lui semble favorable. Ils p
manière si agréable et si intéressante, a évidemment répandu sur ses caractères une uniformité monotone, en représentant ses pers
crivain ; son style, trop peu soigné, n’a pas assez de noblesse ; ses caractères , il est vrai, sont dessinés avec hardiesse et éne
chef de faction avoué, comme l’était le cardinal, dépeint son propre caractère et ceux des principaux personnages de son temps,
urs, parce qu’il leur fait voir, en quelque sorte, d’un coup d’œil le caractère , la tournure d’esprit, les vertus et les vices de
ifiants en apparence qui nous donnent souvent l’idée la plus juste du caractère d’une personne. Plutarque a, dans ce genre, un mé
fin à tout ce qui peut contribuer à donner une connaissance exacte du caractère et du génie d’une nation. L’on est persuadé maint
dre le ton naturel et animé d’une véritable conversation ; montrer le caractère et la manière de s’exprimer de chacun des interlo
teurs, et donner à tous des pensées et des expressions conformes à ce caractère , et qui les distinguent parfaitement les uns des
question. Elle amuse comme une conversation polie où se peignent des caractères bien soutenus. L’auteur d’un dialogue bien fait a
mirable et le lieu de la scène, et les circonstances accessoires. Les caractères des sophistes contre lesquels Socrate discutait,
atteint la perfection. Tous ses écrits se distinguent par un certain caractère de gaîté, par beaucoup d’esprit et de pénétration
lle, particulièrement, sont agréables et spirituels ; mais, quant aux caractères , de quelque pays que soient ses personnages, ils
sa plume. Il est vrai que rien n’est plus difficile que de montrer le caractère propre de chaque personnage dans tout le cours d’
démique du temps, cependant son dialogue est animé par une variété de caractères et une vivacité de conversation que l’on rencontr
l’existence de la matière, ne sont pas remarquables par le dessin du caractère des interlocuteurs ; mais ils offrent un exemple
igée avec esprit, dans un style gracieux et naturel, et surtout si le caractère des personnes qui s’écrivent a quelque chose de p
es éminents ; il cherche à y saisir quelque trait particulier de leur caractère . Toutefois il ne faut pas croire qu’un écrivain d
apports avec une conversation, nous devons nous attendre à trouver le caractère d’une personne mieux développé dans une correspon
sque, mais d’une imagination heureuse et riche ; c’est une galerie de caractères originaux et de mœurs curieuses qu’embellit une s
u perfectionnement du goût trouve quelque plaisir à leur lecture. Les caractères en étaient outrés, le style boursouflé, les avent
ire mieux ; on essaya quelques esquisses des tableaux de la vie et du caractère des hommes, l’on introduisit des personnages que
renait occasion de mettre dans tout son jour ce que la conduite et le caractère de ces personnes, en certaines circonstances, ava
umain ; les nuances les plus délicates, les traits les plus déliés du caractère des hommes y sont dessinés avec un pinceau très a
ure. Nous ne savons ni raconter avec autant de grâce, ni dessiner des caractères avec autant de délicatesse ; cependant nous avons
si elle n’est pas toujours inspirée par le goût le plus délicat. Ses caractères , saillants et naturels, sont tracés avec un pince
timents qui se trouvent dans notre cœur. D’autres ont prétendu que le caractère distinctif de la poésie était l’imitation ; mais
e, et la prose la plus humble peint aussi fidèlement les mœurs et les caractères que la plus brillante poésie. Je crois que la déf
la même hardiesse et la même extravagance dans les figures, sont les caractères distinctifs de toutes ces poésies antiques et ori
e des climats et de la manière de vivre mit quelque diversité dans le caractère des premiers essais poétiques des nations. Ce car
rsité dans le caractère des premiers essais poétiques des nations. Ce caractère devait varier suivant que les nations étaient plu
ssemblait, à représenter ces mêmes exploits ; des bardes prenaient le caractère et le langage des héros, et nous retrouvons dans
it le plus agréable et le plus harmonieux. C’est de là qu’est venu ce caractère si important de la poésie, la versification, dont
nos vers, l’autre les perfectionna. La versification de M. Pope a un caractère particulier ; elle est on ne peut plus douce et c
idérer, dans ce genre de composition, le lieu de la scène, ensuite le caractère des personnages, et enfin l’action qui doit en fa
ent dans notre imagination un contraste agréable avec les mœurs et le caractère des hommes lancés dans le tourbillon des villes.
sortes de sujets ; une aimable simplicité peut former le fond de son caractère  ; mais il n’est pas nécessaire qu’il paraisse lou
’une galanterie affectée qui n’appartient ni à sa situation, ni à son caractère . Ce genre d’affectation est le principal défaut d
oix des personnages qui doivent figurer dans sa pastorale, et sur les caractères qu’ils y déploieront, il doit penser au rôle qu’i
vers où les habitants des champs trouvent l’occasion de déployer leur caractère et leurs mœurs, les scènes de bonheur ou de chagr
Virgile a su éviter une rusticité choquante, et conserver partout le caractère de la simplicité des champs. Il y a entre Virgile
e d’une comédie ou d’un drame régulier, dans lequel une intrigue, des caractères et des passions sont assortis à l’innocence et à
’il n’est aucun poète qui ne pût se glorifier d’en être l’auteur. Les caractères y sont bien tracés, les incidents pleins d’intérê
té exercent sur le cœur humain ; il fait voir aussi quelle variété de caractères et de sujets charmants pourrait admettre la poési
celles que pourrait supporter un simple récit. Tel est, en effet, le caractère essentiel de l’ode, telle est la cause de l’entho
t de ces productions qui paraissent appartenir au genre lyrique. Leur caractère principal est l’élégance, la douceur et la gaîté.
te jusqu’au sublime, ce n’est pas toujours avec le même succès24. Son caractère est surtout l’élégance et la grâce ; aucun poète
des moyens indirects, comme les fables, les récits, les peintures de caractères  ; mais la poésie didactique, ainsi que son nom no
aquer quelque vice, ou présenter quelques réflexions sur la vie ou le caractère de l’homme. Ces diverses espèces d’ouvrages se ra
ophiques. Comme elles puisent leurs sujets dans les mœurs et dans les caractères des hommes, on y peut, en quelque sorte, employer
n pour l’aisance et la grâce. Ses traits, toujours dirigés contre les caractères les plus dépravés, ont quelque chose de plus mord
s ordinairement que des observations sur des auteurs, ou sur certains caractères  ; le poète ne se propose point d’en former un tra
Leur mérite consiste aussi beaucoup dans le choix et la fidélité des caractères qu’on y retrace. Comme ces compositions ne peuven
n doit admirer le plus de l’original ou de la copie. Ses peintures de caractères sont pleines de naturel et de vivacité, et aucun
unit cette concision rapide du style, et cette peinture frappante des caractères qui produisent un si bon effet dans les poèmes sa
es abstractions ne sont pas toujours très faciles à concevoir, et les caractères particuliers donnent seuls des idées distinctes.
la nature. Il excelle, il est vrai, dans ses tableaux de mœurs et de caractère  ; cependant ses scènes sont presque toujours parf
ètes, et quelques passages de chapitres historiques, portent tous les caractères éminemment distinctifs de la poésie. Il est incon
minus, et gloria ejus in te videbitur. Ce mode est un des principaux caractères de l’ancienne poésie hébraïque, en cela bien diff
érents genres de poésie que l’on trouve dans les livres saints, et du caractère distinctif des principaux auteurs de ces écrits.
pastorale et lyrique, sont principalement celles dont on retrouve les caractères dans l’Écriture sainte. Le livre des Proverbes es
qu’une pastorale dramatique et un dialogue entre des personnages d’un caractère analogue à celui des bergers ; aussi depuis le co
une diversité bien évidente dans le ton et dans le style. Indiquer le caractère particulier de chacun d’eux, c’est augmenter beau
été traduit d’une manière plus heureuse que celui de ce prophète. Son caractère dominant est la majesté plus imposante et plus co
. Une imagination ardente des descriptions pleines d’énergie sont les caractères distinctifs de cet auteur. Jamais écrivain n’empl
faire connaître les principes généraux ; nous examinerons ensuite le caractère et le génie des poètes épiques les plus célèbres.
oient bien liés et bien assortis ; l’animer par une grande variété de caractères et de tableaux, et, pendant tout le cours d’un lo
récision en différentes classes, parce que la nature leur a donné des caractères sensibles et invariables qui nous aident à rappro
re rempli que par le récit d’une action héroïque, ou la peinture d’un caractère vertueux. Aussi les poèmes épiques soutiennent ou
ême ils y sont nécessaires ; mais le pathétique n’en doit pas être le caractère principal. Elle exige, plus qu’aucune autre poési
nombre d’actions que la tragédie, et permet, par conséquent, que les caractères soient mieux développés. Dans la poésie dramatiqu
sont pas aussi vives, mais elles sont plus prolongées. Tels sont les caractères généraux de ce genre de composition ; mais pour e
érents. D’abord, le sujet ou l’action, ensuite les personnages ou les caractères , enfin la narration. L’action qui fait le sujet d
bien plus heureusement féconde. L’auteur peut y puiser des noms, des caractères et des événements à peine connus, et profiter de
é Virgile et le Tasse. L’intérêt d’un poème dépend encore beaucoup du caractère des personnages. Ils doivent être capables d’atta
raisemblable et intéressante, il faut que ses personnages montrent un caractère assorti à leur rôle, et que ce caractère soit ass
ses personnages montrent un caractère assorti à leur rôle, et que ce caractère soit assez longtemps soutenu pour qu’on y puisse
iration, que notre haine et notre mépris. Cependant, quel que soit le caractère qu’un poète donne à ses acteurs, ils doivent le s
naître dans leurs discours et dans leurs actions. On peut diviser les caractères employés dans un poème en caractères généraux et
urs actions. On peut diviser les caractères employés dans un poème en caractères généraux et en caractères particuliers. Les carac
er les caractères employés dans un poème en caractères généraux et en caractères particuliers. Les caractères généraux sont ceux a
ns un poème en caractères généraux et en caractères particuliers. Les caractères généraux sont ceux auxquels on attache indistinct
ndistinctement les qualifications de sage, de brave, de vertueux. Les caractères particuliers ont pour base telle ou telle espèce
la même qualité. C’est surtout dans le développement de ces sortes de caractères que le génie se déploie, et c’est dans cette part
ion de déployer tout son art en réunissant dans la peinture d’un seul caractère toute la grâce et toute la force de son pinceau.
et ils soutiennent qu’un poème, réunît-il d’ailleurs tous les autres caractères d’une épopée, ne peut être rangé dans la classe d
lier d’une action héroïque, bien lié dans toutes ses parties, orné de caractères bien dessinés, et dans lequel il sait se soutenir
nture du monde ancien qu’il faut s’attendre à retrouver ; ce sont des caractères et des mœurs encore empreints d’une sauvage rudes
ières sur l’Iliade ; nous en examinerons successivement l’action, les caractères et la narration. Il est évident qu’on ne saurait
batailles ; il a encore trouvé, dans Achille, un héros principal, un caractère unique, qui se développe dans tout le cours de l’
ateur d’Homère. La multitude prodigieuse d’incidents, de discours, de caractères divins et humains que l’on rencontre dans ses poè
cipale, suivant l’intention du poète. Mais c’est dans la peinture des caractères qu’Homère l’emporte sur tous les écrivains. C’est
donne à la composition plus de naturel et de verve, aux mœurs et aux caractères plus d’expression et de vérité ; mais elle a moin
core il a dessiné avec un art admirable des nuances très délicates de caractères dans lesquels la valeur n’entrait pour rien, ou d
lle lui témoigne ensuite, présentent les traits les plus saillants du caractère d’une femme que nous ne pouvons nous empêcher de
ous intéresser en sa faveur, tandis qu’en même temps il lui oppose le caractère vertueux de la chaste et tendre Andromaque. Pâris
accrédité ces deux vers, dans lesquels Horace a évidemment chargé le caractère de ce guerrier. Impiger, iracundus, inexorabilis
urs, se retrouve dans presque tous les héros d’Homère, il y a dans le caractère d’Achille tout ce qui peut exciter notre admirati
t absolument ne pas lui accorder toute notre estime. En examinant les caractères des héros de l’Iliade, on se trouve conduit natur
asser sous nos yeux un grand nombre de personnages fabuleux, dont les caractères sont aussi distincts et aussi prononcés que ceux
inct de celui d’Homère. De même que la force et la simplicité sont le caractère de l’Iliade, de même la douceur et l’élégance son
tion allégorique, dans laquelle l’auteur fait constamment allusion au caractère ou au gouvernement d’Auguste, ou qui croient que
r sur les fautes qu’il a commises. D’abord on ne trouve presque aucun caractère bien prononcé dans l’Énéide. Sous ce rapport, ell
ous le montre, il est vrai, rempli de bravoure et de piété ; mais son caractère n’est indiqué par aucun de ces traits qui touchen
t d’insensibilité qui ne sont pas faites pour le rendre aimable30. Le caractère de Didon est bien supérieur à tous les autres. L’
fable n’y eussent produit qu’un effet bizarre et ridicule. Quant aux caractères , Lucain les a tracés avec autant d’esprit que de
t, au contraire, céder constamment à la supériorité de César. Mais le caractère auquel le poète donne une préférence marquée, c’e
a, par exemple, dessiné de main de maître, dans le premier livre, les caractères de César et de Pompée ; rien n’est plus poétique
se trouve suffisamment lié au sujet principal. Une grande variété de caractères donne au poème de la vie et du mouvement, et ces
ariété de caractères donne au poème de la vie et du mouvement, et ces caractères sont à la fois bien prononcés et bien soutenus. G
s des personnages supérieurement dessinés. C’est pour la peinture des caractères que le Tasse est surtout remarquable ; à cet égar
ans les descriptions. Son poème nous intéresse par les actions et les caractères , mais il n’y a rien, presque rien, pour la sensib
a fécondité de l’invention, la variété des incidents, la peinture des caractères , la richesse des descriptions et la beauté du sty
opre langue. Le Camoëns n’a point ambitionné le mérite de peindre des caractères  ; Vasco est le héros du poème ; c’est le seul per
tages et des douceurs de la paix, parce qu’elles convenaient mieux au caractère de Fénelon. Il a mis dans tous les tableaux de ce
st de nous instruire plutôt par le récit des actions, la peinture des caractères et l’expression des sentiments, que par des disse
du génie poétique ; et que, pour la grandeur et le sublime, les deux caractères essentiels de l’épopée, il ne soit au moins de ni
l’occasion de peindre quelques scènes de la vie, et de développer les caractères et les passions des hommes, son poème eût été un
jet, par sa nature, ne donnait pas lieu à de grands développements de caractères  ; mais ceux que le poète a introduits sont souten
tage à son but de lui prêter une physionomie humaine, c’est-à-dire un caractère qui ne fût pas encore entièrement dépourvu de bon
eurs et des chefs de factions qui jouent un rôle dans l’histoire. Les caractères de Beelzebuth, de Moloch, de Bélial, sont admirab
rme que les esprits infernaux, quoique Raphaël et Abdiel montrent des caractères bien prononcés, le premier, par sa douce soumissi
ffectivement celle où le poète a obtenu le moins de succès. Quant aux caractères humains, l’innocence et les amours de nos premier
hé dans les discours qu’il adresse à Ève et à Raphaël. Ève a mieux le caractère qui lui convient ; elle a toute la douceur, toute
la comédie. La tragédie, considérée comme la représentation fidèle du caractère et de la conduite des hommes placés dans ces circ
mœurs et des actions des hommes. Dans une épopée, le poète peint les caractères par un récit ou par une description ; mais, dans
es yeux ; ce sont ses actions, ce sont ses discours qui annoncent son caractère . Aussi, aucun genre de composition ne dénote une
t renfermer une plus grande variété d’événements. Les passions et les caractères se développent davantage ; l’intrigue et l’action
é de la tragédie sous le rapport de l’action, nous allons examiner le caractère des personnages que le poète peut mettre en scène
de la tragédie exige qu’il n’y ait rien de vil ou de trop bas dans le caractère et la conduite des personnages ; mais elle n’exig
es situations touchantes qui ouvrent à l’homme le cœur de l’homme. Le caractère moral des personnages introduits sur la scène est
plus d’attention de la part d’un auteur tragique que l’exposition du caractère de ses interlocuteurs, et le choix d’événements c
ien. Aristote nous a laissé des observations fort judicieuses sur les caractères qui conviennent à la tragédie. Il pense que les c
es sur les caractères qui conviennent à la tragédie. Il pense que les caractères sans nuances, c’est-à-dire qui sont constamment b
les maux qui en sont la suite n’excitent point notre compassion. Ces caractères mélangés, tels qu’effectivement on en rencontre b
encore par Corneille et par Voltaire. Un homme innocent, et même d’un caractère généralement vertueux, se trouve en proie aux plu
des sentiments, c’est-à-dire qu’il doit s’appliquer à les assortir au caractère des personnes auxquelles il les attribue, et aux
, il faut que l’auteur ait le pouvoir de se pénétrer bien vivement du caractère qu’il trace, il faut qu’il devienne en quelque so
lques réflexions sérieuses et morales. Il n’est point d’homme dont le caractère ne prenne alors un ton grave, c’est la dispositio
fait sans mérite, car la beauté et la pureté du style, la noblesse du caractère de Caton, l’amour de la patrie, et les sentiments
avec le plus de succès. J’ai déjà eu occasion de faire connaître les caractères essentiellement distinctifs de la tragédie grecqu
ait peinte, et les traits étaient disposés conformément à l’âge et au caractère du personnage représenté. Lorsque, dans le cours
isant jouer des passions plus variées, en y développant davantage les caractères et, par conséquent, en jetant sur leurs sujets un
mporte, selon moi, sur Iphigénie, dans laquelle le poète a dégradé le caractère antique par une galanterie déplacée. Achille est
ses discours, et que souvent il tombe dans la déclamation ; mais ses caractères sont tracés avec esprit, ses incidents sont plein
. Quoique les drames lyriques de Métastase n’aient point le véritable caractère de la tragédie, cependant ils s’en rapprochent de
sie lyrique, s’opposent au développement complet des incidents et des caractères , et n’ont pas toujours permis au poète de prépare
nous reste plus qu’à parler de l’état de la tragédie parmi nous. Son caractère général est d’être plus animée, plus passionnée,
sséder un poète tragique, je veux dire la peinture vive et variée des caractères , et l’expression forte et vraie des passions. C’e
Sigismonde est son chef-d’œuvre, et elle mérite, pour l’intrigue, les caractères et les pensées, d’être placée parmi les meilleure
néral sur les compositions tragiques des différents peuples, voici le caractère qu’on peut assigner à chacune. La tragédie grecqu
e le tableau de leurs extravagances, de leurs vices ; elle saisit les caractères qui présentent quelques bizarreries aux yeux de l
es ont trop souvent poussé la licence jusqu’à couvrir de ridicule les caractères et les objets qui le méritaient le moins. Mais ce
comédie consiste dans la vraisemblance et le naturel de l’action, des caractères et des pensées. La tragédie peut emprunter des su
is les bienséances exigées dans la société, les nuances délicates des caractères dans lesquels la comédie puise ses sujets, change
; mais nous ne sourions au ridicule de certaines mœurs ou de certains caractères , qu’autant que ces mœurs et ces caractères nous s
aines mœurs ou de certains caractères, qu’autant que ces mœurs et ces caractères nous sont connus. Il est donc évident que la scèn
uteur n’a eu en vue que l’exposition et le développement d’un certain caractère  ; l’action n’est employée qu’à ce développement,
ent subordonnée. Les Français ont un plus grand nombre de comédies de caractère  ; tels sont les chefs-d’œuvre de Molière, comme l
ir ces deux genres, c’est-à-dire qu’elle fût à la fois une comédie de caractère et une comédie d’intrigue. Sans une action intére
notre attention, en même temps qu’elle est utile au développement des caractères que l’auteur a donnés à ses personnages. Car il n
doit jamais oublier que son objet principal est la représentation des caractères et des mœurs. Il doit, sans doute, faire ses effo
e. L’attention du spectateur, au lieu de suivre le développement d’un caractère , se portait sur les révolutions surprenantes de l
uteurs comiques sont le plus exposés à commettre dans la peinture des caractères , c’est d’outrer leurs modèles. En effet, lorsqu’i
evoir un homme qui croie qu’un autre homme a plus de deux mains ? Les caractères , dans une comédie, doivent être bien distincts le
trop souvent recours à ce moyen pour faire ressortir davantage leurs caractères ou leur donner plus de développement. Une personn
Mari soupçonneux du docteur Hoardly. Cette opposition continuelle des caractères produit le même effet que les antithèses dans le
ut à cacher l’art lui-même. Un bon auteur comique nous présentera les caractères plutôt diversifiés par les nuances délicates qui
devint ce qu’elle a toujours été depuis, la peinture des mœurs et des caractères en général, et non la copie de tel ou tel personn
t il montre plus de force et déploie plus de variété que Térence. Ses caractères sont peut-être grossièrement dessinés, mais ils l
ivacité. Il a peut-être trop de ressemblance et d’uniformité dans les caractères et les sujets de ses pièces. Il a copié Ménandre,
de génie et des marques d’une imagination forte et vive ; beaucoup de caractères bien saisis, des situations heureuses, des choses
gulièrement conduite. La correction et la décence sont les principaux caractères du théâtre comique des Français, où l’on remarque
tires que contre le vice et la folie. Il a dessiné un grand nombre de caractères ridicules particuliers au temps où il vivait, et
heureux dans ses dénouements. Plus attentif à dessiner fortement ses caractères qu’à bien conduire son sujet, il n’amenait pas d’
ver sur le théâtre comique de l’Angleterre une plus grande variété de caractères originaux, des traits plus saillants et plus hard
ivre absolument comme il lui plaît et selon son goût, permet à chaque caractère de se montrer tel que la nature l’a formé, et à l
bienséance, mettent une plus grande uniformité dans la conduite et le caractère des individus. Aussi la comédie s’exerce sur un c
d’immoralité les pièces de Shakspeare ni celles de Johnson. Le noble caractère de Shakspeare se déploie avec autant d’avantage d
la multitude, mais toujours heureux et riche dans la description des caractères et des mœurs. Johnson est plus régulier dans la c
éral, les incidents y sont trop pressés et trop invraisemblables, les caractères trop outrés, et les allusions trop grossières et
e de Shakspeare, que, malgré son ancienneté, nous admirions encore le caractère de Falstaff, et nous lisions avec plaisir les Fem
que tout le siècle suivant. Dès lors le libertin [the rake] devint le caractère principal de la comédie, et, à quelques exception
ent la famille de lord Townly ; mais cette faute est rachetée par des caractères pleins de vérité, des détails admirables et des t
sans doute un homme de génie, brillant, plein de feu, multipliant les caractères , imprimant à son action beaucoup de mouvement ; m
ne nous réunir que pour nous amuser du spectacle indécent de quelques caractères dépravés ; et celles de nos dernières pièces qui
que Térence a copié Ménandre, il est probable que tel était aussi le caractère des comédies de ce dernier. Il n’exclut ni la gaî
gaies, d’autres fort sérieuses, quelques-unes peuvent réunir ces deux caractères  ; et toutes, lorsqu’elles sont traitées avec tale
qu’en soit la description, jamais elle ne sera empreinte de ce noble caractère . » L’étendue, la grandeur, les ténèbres, la solit
qui frappe, dit-on, comme un éclair ; on prétend même que c’est là le caractère du vrai sublime, et que la rapidité lui est si na
ation des sentiments du vieil Horace, et le développement de ce grand caractère , dont le qu’il mourût n’est qu’un dernier éclat.
ce n’est que par accident, et en vertu de nouveaux rapports, ou d’un caractère singulier et frappant que l’imagination ou le sen
e dur (ce qui, dans Démosthène comme dans Bossuet, tient peut-être au caractère d’une expression brusque et forte), de n’avoir ni
ais ce qui, pour tout autre que les Anglais, porte bien évidemment ce caractère , c’est le vice capital de leur prononciation, qui
le style et la tournure générale de l’esprit d’un homme ; il prend le caractère des sentiments et de l’expression que leur donne
n, et contre lui Quintilien ; mais il a pour motiver sa préférence le caractère de sa nation, et le génie de sa langue. Il rappor
ecteurs ; il a pu prendre dans le Tasse la description de l’enfer, le caractère de Satan, le conseil des démons. Imiter ainsi, ce
admira les traits majestueux avec lesquels il osa peindre Dieu, et le caractère encore plus brillant qu’il donne au Diable. On lu
e grande faute contre le goût la peine que prend Milton de peindre le caractère de Raphaël, de Michel, d’Abdiel, d’Uriel, de Molo
de portraits, de maximes, de récits, et dont les personnages ont des caractères fortement dessinés, telles que le Misanthrope, le
que chose de l’une et de l’autre, il affaiblit par ce mélange même le caractère essentiel de toutes les deux. Comme la tragédie,
a est beaucoup plus aisé que d’attacher, pendant cinq actes, avec des caractères comiques mis en situation. Le style même en est p
que le poète a faitj otieraux dieux, su r la rudesse des mœurs et du caractère des héros, enfin sur l’imperfection de la morale
ieux d’après la tradition populaire de son temps, et leur a prêté les caractères et les sentiments que ses contemporains leur attr
6 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
ne couronne qu’une fois dans un siècle la cime de l’aloès. § II. Caractères généraux de l’épopée. 1° Caractère moral.
a cime de l’aloès. § II. Caractères généraux de l’épopée. 1° Caractère moral. L’épopée doit avoir un résultat moral p
rait pas ce but pécherait par la base, Mais si l’épopée doit avoir un caractère moral, il ne faut pas pour cela que le poète s’ér
t pas oublier que l’action est l’élément essentiel de l’épopée. 2° Caractère héroïque. Les passions et les caractères de l’
sentiel de l’épopée. 2° Caractère héroïque. Les passions et les caractères de l’épopée doivent nous montrer l’humanité sous
récits, leur donne une consécration solennelle, et leur communique ce caractère mystérieux qui laisse dans les âmes une impressio
té, la grandeur, l’intégrité ; il tient encore au choix du sujet, aux caractères des personnages ; à la manière progressive dont l
e essor. 6° Personnages et mœurs de l’épopée. L’observation des caractères et des mœurs est un des points importants de l’ép
personnages sont historiques, ils doivent agir et parler d’après leur caractère connu et d’après les mœurs de leur époque ; rien
, et c’est là un des plus grands mérites de ses œuvres. La vérité des caractères et des mœurs peut seule donner à un poème l’origi
es, le poète doit se régler d’après les convenances de son œuvre. Les caractères doivent être soutenus et variés en même temps, sa
ses dieux Énée ait un respect austère. Conservez à chacun son propre caractère . Des siècles, des pays, étudiez les mœurs : Les c
s personnages secondaires, dont chacun doit avoir sa physionomie, son caractère , ses vertus ou ses défauts. Ils parlent, ils agis
7 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
principaux satiriques français. (13 novembre 1882). • Quels sont les caractères généraux de la réforme entreprise dans la poésie
ature française au xvie siècle. (20 novembre 1882). • Quels sont les caractères généraux de la réforme accomplie dans la poésie f
uer les périodes de la littérature au xviie siècle et en décrire les caractères généraux. (3 novembre 1881). • Donner une idée de
s et analyses. • Étude sur les héros d’Homère, leur portrait, leur caractère , leurs actions. (6 novembre 1883). • Comparer ent
un poème national chez les Romains ? (14 novembre 1881). • Décrire le caractère d’Énée dans Virgile. (28 novembre 1881). • Appréc
est-il différent des fabulistes qu’il a imités ? (3 août 1883). • Du caractère du Lion dans les fables de La Fontaine. (10 août 
urnée des Barricades pendant la Fronde. (18 août 1881). • Comparer le caractère et le rôle de Richelieu et de Mazarin. (4 août 18
et 1881). • La Bruyère va trouver Boileau à Auteuil pour lui lire ses Caractères . Le satirique est malade ; il écoute pourtant, et
ant, et à la fin, après l’avoir félicité : « Vous n’avez oublié qu’un caractère , celui de l’auteur qui lit sans pitié ses ouvrage
aux pauvres malades. » Vous décrirez la scène et vous développerez le caractère esquissé par Boileau. (29 novembre 1883). Sec
généralement entre 2 et 6, le chœur fait surtout des réflexions d’un caractère religieux ou philosophique sur les événements don
[4] (30 juillet 1884) et (15 novembre 1884) Comparer, dans leurs caractères généraux, la littérature grecque et la littératur
omaine. Développement. — Il est intéressant de comparer dans leurs caractères essentiels, les deux littératures de l’antiquité,
. — La langue s’en ressent naturellement, et reproduit exactement les caractères , les idées qu’elle a à exprimer : elle est synthé
dipe à Colone. Après lui, vient Euripide, qui modifia sensiblement le caractère de la tragédie grecque : ses hardiesses, qui lui
qui firent la gloire de ce siècle. L’histoire prend avec Hérodote un caractère littéraire ; les Anciens avaient donné aux neuf l
nt sauvé Rome des désordres sanglants qu’elle subit plus tard, si son caractère eût été à la hauteur de son génie. Cicéron a eu d
ve ; en outre le genre correspond bien à une disposition naturelle du caractère romain, car on la retrouve à toutes les époques d
ant un autre cours ; et plus d’un trait que nous retrouvons dans les Caractères fait allusion à des imperfections de la nature hu
apitres intitulés : Des ouvrages de l’esprit et de la chaire dans les Caractères (1688), de La Bruyère ; la Lettre à l’Académie (1
tions littéraires. — Analyses. [1] (13 août 1885) Analyser le caractère d’Achille dans Homère. Plan. — Les principaux
caractère d’Achille dans Homère. Plan. — Les principaux traits du caractère de l’Achille homérique se trouvent consignés dans
racundus, inexorabilis, acer, … Dès le premier chant de l’Iliade, le caractère fougueux et irascible d’Achille se révèle dans sa
xorable, sans mesure dans la douleur ni dans la vengeance, tel est le caractère qu’Homère prête à son héros ; mais il a su tempér
clat et de la force, des idées prises en elles-mêmes ; tout dépend du caractère et des dispositions de l’auditoire sur lequel on
la façon dont Virgile l’a conçu et développé ne fit que renforcer ce caractère . Dès les premiers vers, il accuse très clairement
loire ? [4] (10 novembre 1885) Marquer les principaux traits du caractère romain d’après la Grandeur et décadence des Romai
de Montesquieu. Plan 9. — Pour Montesquieu, le trait principal du caractère des Romains est l’esprit guerrier qui les anima d
conquêtes. » Tels sont, d’après Montesquieu, les principaux traits du caractère romain, et qui ont leur racine, selon lui, dans c
n’exclut aucun des ornements et des charmes du langage. Tels sont les caractères du style de Tacite, qu’on ne peut comparer à celu
Épître aux Pisons d’Horace et l’Art poétique de Boileau Plan 11. —  Caractère simple et familier de l’épître d’Horace, qui ne v
u-dehors, pour l’excellence de leur organisation au-dedans, pour leur caractère plein de grandeur d’unie, d’héroïsme, de dévoueme
vouement. Mais parmi ceux qui ont ainsi glorifié dans leurs œuvres le caractère romain, Corneille mérite, entre tous, d’attirer n
ent qui précède. Par suite de la légende qui avait cours alors sur le caractère romain, le mot romain était devenu synonyme des p
de toutes pièces, sans s’inquiéter vraisemblablement de savoir si le caractère qu’on leur prêtait était vrai ou légendaire ; c’é
purs chefs-d’œuvre, le poète se préoccupe surtout de la peinture des caractères , et relègue au second plan la complication de l’i
nchevêtrée, mais qui renferme de terribles beautés, et les admirables caractères des deux frères Séleucus et Antiochus ; — Héracli
1653), dont l’incroyable imbroglio tragique eut un échec complet : de caractères intéressants, point. C’est là surtout que l’on vo
scure à plaisir, et Andromaque, où les personnages si vivants, et les caractères si intéressants nous attachent et nous captivent 
tre ce dernier et Pauline. [15] (5 novembre 1885) Apprécier les caractères de femmes dans l’Horace de Corneille. Développ
son amour, ce qui était nécessaire pour amener le choc terrible de ce caractère avec celui d’Horace qui est tout l’opposé. Il fau
ie, il est au second plan et n’est indispensable qu’au dénouement. Le caractère de la pièce veut que, l’enthousiasme domine en no
our que sa gloire ne soit pas ternie dans la suite par l’inaction. Le caractère de Curiace, dans la pièce, est vraiment l’antithè
ns en eux que d’étranges exceptions. [17] (14 novembre 1885) Du caractère de Sévère dans Polyeucte. Plan 13. 1. — Le per
’on nous présentait le miroir. La Fontaine fait même de la comédie de caractères . On peut en prendre comme preuve les traits const
s sont identiques dans toutes les fables où on le rencontre. Quant au caractère purement dramatique de ses fables, il se dégage n
, le Lièvre et la Tortue : quelle petite scène achevée ! Peinture des caractères d’abord : vaine et railleuse présomption de « l’a
ui de Boileau. Cette place d’honneur lui restera toujours, à cause du caractère si français de l’œuvre, qui lui donne une inconte
efois Racine se servit encore d’Homère et de Virgile pour peindre les caractères d’Achille et d’Agamemnon. Enfin c’est dans Phèdre
grec des poètes français. [23] (11 novembre 1885) Comparer les caractères d’Andromaque et d’Hermione dans l’Andromaque de R
itannicus est la pièce des connaisseurs ; » prouver par l’analyse des caractères de la pièce, la justesse de cette appréciation.
de la netteté avec laquelle se dégage l’unité de ce drame ; c’est le caractère de Néron qui est le centre de l’action, qui absor
d’après Tacite, avec une fidélité et une sûreté admirables. Comme son caractère sans scrupules et plein d’ambition jalouse se déc
par ses imprudentes hardiesses. Britannicus, victime héroïque, est un caractère noble et fier que la cruauté toute-puissante de N
énèque, précepteur de Néron ; mais tandis que Sénèque, courtisan d’un caractère faible, se déshonora au point d’excuser le crime
faveur auprès de Claude à force de servilité. L’analyse succincte des caractères de la tragédie de Racine montre bien la justesse
es traits dont tu peignis Burrhus. [25] (17 novembre 1885) Les caractères de traîtres dans le théâtre classique ; en partic
énéral que Racine est le peintre des passions, et Corneille celui des caractères , il faut néanmoins convenir que cette différence
burin non moins fort et hardi que Corneille, et dans la peinture des caractères de traîtres, il a tout au moins égalé, disons mêm
it noyé dans les eaux du Tibre. Bien différente est la conception des caractères de Narcisse et de Mathan, tracés avec une vigueur
peuvent encore la retenir. Tels sont, d’après ces trois exemples, les caractères des traîtres dans la tragédie classique ; on voit
, qu’ils concourent sourdement, mais puissamment, au développement du caractère principal, et contribuent ainsi à l’action ; l’in
nements. [26] (18 août 1885) Comparer, dans Le Misanthrope, les caractères de Philinte et d’Éliante. Développement 16. — 
attire et nous charme par sa sincérité, sa douceur, son naturel, son caractère ouvert et sa profonde raison. Elle est sérieuse,
on inattendue, l’effet d’une mordante allusion. Le trait principal du caractère d’Éliante est la bienveillance pour tous, l’indul
aison de son scepticisme qui est, plus que la charité, le fond de son caractère . Pour lui, tout n’est pas pour le mieux dans le m
abre d’Églantine, nous parait dépasser la mesure quand il consacre au caractère de Philinte des diatribes un peu déclamatoires. P
l, courageusement, mais avec ménagement. Ce sont là des traits de son caractère qui rachètent en grande partie les défauts que no
bien cette appréciation est justifiée si nous examinons rapidement le caractère des poètes comiques, qui font précédé ; nous nous
de la comédie reste excessive, et si l’on y trouve quelques traits de caractères , ils passent inaperçus dans l’enchevêtrement des
ant, on laisse sa verve) ; mais nulle part on ne trouve la lutte d’un caractère et d’une passion. « Le théâtre comique, vers la
vient le Menteur, où nous trouvons une situation véritable, de vrais caractères , le langage aisé et souple de la conversation. Le
tragédie moderne ; mais il manque à ces premières œuvres de génie le caractère essentiel de toute vraie comédie ; la vie. Cornei
vit devant nous. La farce peut donc fort bien être déjà la comédie de caractères à son plus humble degré ; Boileau ne semble pas l
n occupe pas, car elles sortent tout naturellement de la peinture des caractères  ; et par cela même que les situations sont second
. XXV) ; le récit de la faveur de Mme de Maintenon (chap. XXVII) ; le caractère de Louis XIV (chap. XXVIII) ; son gouvernement, e
et capable de les apprécier. Dès le commencement du xviie  siècle le caractère mondain de la littérature s’accentue très netteme
à la cour des Condé, une bonne part des traits dont il a composé les Caractères  ; et plus d’un de ces médaillons si finement grav
de Tite et Bérénice de Corneille, composés concurremment. Tel est le caractère de cette littérature du xviie  siècle, qui reçoit
eur et le culte de la patrie romaine ; Horace représente l’esprit, le caractère vif, enjoué, railleur, insouciant, le bon goût et
une époque aussi troublée, voyons-nous se développer rabaissement des caractères et des esprits ; même d’honnêtes gens, comme Burr
composer qu’une langue bigarrée, sans analogie, sans couleur et sans caractère . Pour être littéraire, une langue a besoin d’être
ce qu’il a su faire ! C’est qu’il s’attache à peindre fidèlement les caractères et les mœurs, aussi bien des bêtes que des hommes
si bien fait pour apprécier son extraordinaire génie et son admirable caractère . Aussi ne viens-je pas entreprendre, en vous comm
auteurs ; des sujets malheureux ou invraisemblables ; la peinture des caractères négligée ou faussée ; le style aussi mauvais que
utant que peintre. Le comique, dans Molière, jaillit du contraste des caractères , des situations, des choses et non des mots. Son
original et coloré prend aisément tous les tons, s’adapte à tous les caractères . Observateur profond, écrivain plein de verve, de
res de lui signaler les occupations qu’il jugeait les plus propres au caractère de la compagnie, je craignais un peu, je dois vou
8 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
e universel qui fait sa force, et dont il faut tenir compte. § II. Caractère du roman. Le roman diffère de l’histoire ; cel
de tous les jours, les vertus, les vices, les mœurs, les usages, les caractères de la vie commune ; c’est l’histoire de chacun et
sions peintes avec naturel ; que les évènements s’enchaînent, que les caractères soient bien tracés et bien soutenus, qualités qui
blance quelque aventure extraordinaire, quelque grande singularité de caractère ou de destinée, enfin, la condition inférieure de
l’histoire. La belle fiction de l’Atlantide, dans Platon, présente un caractère à peu près semblable. Mais c’est surtout à l’époq
’imagination rêveuse des hommes du Nord, qui se plaît à l’analyse des caractères , à l’examen détaillé des individus et à la peintu
e ; mais ces contes sont des récits d’aventures, et non des études de caractères et de mœurs. L’Angleterre, au contraire, entre, c
que-là ces peintures piquantes de mœurs, ce développement profond des caractères , cette habile ordonnance de l’intrigue, ce ton na
surtout dans le Nord qu’il se développe et qu’il prend son véritable caractère . C’est là qu’il trouve le principe de l’Individua
i que l’on a les romans d’intrigue, les romans d’amour, les romans de caractère , les romans de mœurs, les romans chevaleresques,
9 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
circonstances les plus intéressantes, et de donner aux personnages un caractère convenable. L’invention, comme la disposition et
on, c’est-à-dire de toute composition dont le beau forme le principal caractère , sont l’unité, la variété, la vérité, l’ordre, l’
ne opposition très-frappante entre deux objets, deux situations, deux caractères , deux images ou deux pensées. Les contrastes ont
t pour ne pas offrir l’idée de choses étrangères, elles adopteront le caractère , le style et les couleurs du fond qui doit les re
ἔθος, mœurs, ποιέω, je fais, je décris) est la peinture des mœurs, du caractère , des vertus ou des vices, des qualités ou des déf
l’esprit. L’éthopée prend tantôt le nom de portrait, tantôt le nom de caractère . 379. Qu’est-ce que le portrait ? Le portrait es
ère. 379. Qu’est-ce que le portrait ? Le portrait est la peinture du caractère , des mœurs, des défauts ou des qualités d’un pers
de personnages déterminés. 380. Les portraits ont-ils partout le même caractère  ? Le portrait a un caractère différent selon qu’
. Les portraits ont-ils partout le même caractère ? Le portrait a un caractère différent selon qu’il est l’œuvre de l’historien,
ouleurs y sont parfaitement assorties au sujet. 382. Qu’est-ce que le caractère  ? Le caractère (notatio) est une éthopée dans la
arfaitement assorties au sujet. 382. Qu’est-ce que le caractère ? Le caractère (notatio) est une éthopée dans laquelle on peint,
goûts, les mêmes qualités, les mêmes défauts ou les mêmes manies. Le caractère ne peindra donc pas tel orgueilleux, tel paresseu
le portrait convient à l’historien, et si l’orateur peut employer le caractère ou le portrait suivant son dessein, le poète sati
ivant son dessein, le poète satirique ne doit jamais se servir que du caractère  ; et encore échappera-t-il difficilement à l’accu
ègles que nous avons données pour les portraits conviennent aussi aux caractères . Les plus célèbres écrivains en ce genre sont Thé
yère et Vauvenargues. 383. Citez un certain nombre de portraits et de caractères . Nous citerons les portraits de Notre-Seigneur J
istre, et de Charles le Téméraire par le baron de Gerlache. Parmi les caractères les plus remarquables, nous mentionnerons la Femm
Le parallèle est une description composée de deux portraits, de deux caractères , de deux peintures, que l’on met en regard et que
e, agréable à l’esprit, présente cependant plus de difficultés que le caractère et le portrait, et il ne fait plaisir que lorsqu’
tous les ornements, tout l’éclat, tout le coloris des figures. Un des caractères qui la constituent, c’est que le plus souvent les
couleurs de la vraisemblance, dit Cicéron, si elle s’accorde avec le caractère , l’intérêt, la condition, les mœurs des personnag
elatives au lieu de la scène, au temps où s’est passé l’événement, au caractère des personnages, et explique les antécédents hist
et admet l’élévation, la pompe et la magnificence. Elle peut avoir ce caractère dans les sujets graves et d’un grand intérêt. Dan
place importante dans les cercles et les sociétés de distinction. Son caractère essentiel, c’est la simplicité et la précision. L
ce qu’on appelle un bon mot ; c’est un trait de naturel, de mœurs, de caractère , de naïveté, etc. Claude Crébillon, Marmontel et
compte les épisodes, les réflexions, les discours, les dialogues, les caractères , la démonstration, l’amplification, les contraste
e récit plus animé et plus vivant. C’est ainsi que les portraits, les caractères des personnages, la peinture des lieux où ils agi
s convenances locales suivant le goût de l’époque où l’on écrit et le caractère particulier de sa nation. De plus l’écrivain s’ef
ton général et du style de la lettre. 454. Quels doivent être les caractères de la lettre ? La lettre, n’étant que l’expressi
l’aurait avec la personne même, si elle était présente, doit avoir le caractère d’une conversation soignée. Or, la conversation b
leur donner un tour plus agréable, et aussi parce que la lettre a un caractère permanent que n’a pas la conversation. L’écrivain
e mettent entre les individus l’âge, le sexe, le rang, la dignité, le caractère , et qu’on leur écrive avec cette mesure qui est l
’affaires, d’excuse, de demande, de remercîment. 467. Quel est le caractère des lettres d’affaires ? Le mérite des lettres d
mandée, et la reconnaissance qu’on en conservera. Tout cela dépend du caractère de celui à qui l’on s’adresse. Il faut le connaît
antes qui l’ont accompagnée, et qui souvent en augmentent le prix, le caractère du bienfaiteur, la sensibilité de celui qui reçoi
ture ; je veux croire que vous avez écrit votre lettre fort vite ; le caractère en paraît beaucoup négligé. Que tout ce que je vo
10 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
un morceau qui fera autant connoître le mérite du traducteur, que le caractère et les opinions morales du plus ancien poëte prof
ivent concourir à l’action, et qu’on y fasse connoître en partie leur caractère . Il faut donc que ces personnages se montrent, ou
es pièces de théâtre, soit des anciens, soit des modernes. Mœurs ou caractères des personnages dramatiques Le poëte ne peut b
re connoître et bien représenter ses personnages que par les mœurs ou caractères (car on peut confondre ici ces deux choses). Ces
caractères (car on peut confondre ici ces deux choses). Ces moeurs ou caractères sont les inclinations, les habitudes bonnes ou ma
les douceurs que l’âge lui refuse1. Les moeurs particulières sont le caractère distinctif de chaque personnage, soit historique,
utes ses actions, dans tous ses discours, dans tous ses sentimens, un caractère qui le distingue des autres personnages. Dans la
s, on voit deux, héros romains, Sertorius et Pompée, qui, ont le vrai caractère , les mœurs de leur, pays : mais chacun d’eux a so
le vrai caractère, les mœurs de leur, pays : mais chacun d’eux a son caractère propre et distinctif. Cette réunion des mœurs gén
evoient être telles, il ne seroit pas permis au, poëte-de peindre des caractères réellement vicieux. Or il manquerait alors son bu
pas surpris : ce projet de vengeance est parfaitement conforme à son caractère jaloux, soupçonneux et cruel. Ainsi lorsque, dans
our, cette perfidie ne nous étonne pas : elle est très-conforme à son caractère dissimulé et méchant. Ainsi lorsque dans Iphigéni
ie n’ont rien qui nous étonne : ils sont parfaitement conformes à son caractère emporté, violent et inexorable. Les trois autres
Achille comme un homme éloquent. Un personnage invente peut avoir le caractère qu’il plaira au poëte de lui donner. Mais pour’ c
les personnages paroissent jusqu’à la fin de l’ouvrage, avec le même caractère qu’ils ont eu au commencement. Voyez dans Athalie
urberie, l’ambition, et l’humeur, sanguinaire de Mathan. Aucun de ces caractères ne se dément jamais ; tous se soutiennent jusqu’a
Quand le poëte imagine, un personnage, il doit d’abord en marquer le caractère par des traits frappans, et le montrer dans la su
ient les mêmes mœurs particulières, parce qu’il est essentiel que les caractères soient opposés entr’eux ou du moins différens, af
aut pour cela choisir ou imaginer des personnages, dont chacun ait un caractère qui ne soit propre et particulier qu’à lui. Si le
ible et frappante. Voyez dans l’Iliade, Achille, Ajax et Hector. Leur caractère dominant est la valeur. Cependant il s’en faut bi
ire Homère, pour apprendre l’art de varier et de faire contraster les caractères . Style dramatique. Chaque personnage doit p
ne action amusante et risible, mais commune, c’est-à-dire relative au caractère , aux moeurs, à la mauière de vivre des hommes dan
ent une impression forte et durable. Comédies d’intrigue. Comédies caractère . Il y a des comédies d’intrigue et des comédie
édies caractère. Il y a des comédies d’intrigue et des comédies de caractère . Les comédies d’intrigue, dit un auteur comique1,
’incidens, ils en font ordinairement tout le mérite, les mœurs et les caractères n’y étant touches que superficiellement. Ce genre
e va pas jusqu’au cœur. Dans l’autre genre de comédie, on présente un caractère dominant, qui fait proprement le sujet de la pièc
de l’Avare, du Glorieux, du Menteur, etc. Le poëte peut associer à ce caractère principal d’autres caractères, pour ainsi dire, s
enteur, etc. Le poëte peut associer à ce caractère principal d’autres caractères , pour ainsi dire, subalternes, sans que l’action
C’est ce qu’a fait Molière dans le Misanthrope, où il a présenté les caractères de la coquette, de la médisante et. des petits-ma
médisante et. des petits-maîtres. Nous avons beaucoup de comédies de caractère mixte, c’est-à-direformées de plusieurs caractère
coup de comédies de caractère mixte, c’est-à-direformées de plusieurs caractères opposés entr’eux, mais qui sont tous de la même f
e assez pour être distingué des autres, et pour être regardé comme le caractère principal. Tels sont dans l’Ecole des Maris, de M
aractère principal. Tels sont dans l’Ecole des Maris, de Molière, les caractères d’Isa-r belle, de Sganarelle, d’Ariste et de Léon
r ; dans l’Ecole des Femmes, ceux d’Agnès et d’Arnolphe. Aucun de ces caractères ne domine sur les autres : aucun de ces caractère
lphe. Aucun de ces caractères ne domine sur les autres : aucun de ces caractères n’est subalterne qu accessoire. Action et cara
aucun de ces caractères n’est subalterne qu accessoire. Action et caractères dans la comédie. La comédie étant faite les ho
omédie. La comédie étant faite les hommes, il faut subordonnée aux caractères . Le principal doit seul servir à l’intrigue : c’e
de cette source qu’elle doit partir. Le poëte a dû d’abord choisir ce caractère , ensuite imaginer, arranger, distribuer une actio
ques. Tout s’y rapporte au principal personnage. Pour bien traiter ce caractère , qui seul est le principe de l’action, il est bon
lus haut, de bien peindre un vice ou un ridicule. Mais il faut que ce caractère opposé au principal, ne soit ni assez fort ni ass
eur. C’est un défaut qu’on a remarqué dans la belle comédie du Gx. Le caractère de Lisimon, riche bourgeois ennobli, personnage b
les traits fins et délicats du Glorieux. Il est donc essentiel que le caractère principal soit le seul caractère dominant ; qu’il
orieux. Il est donc essentiel que le caractère principal soit le seul caractère dominant ; qu’il l’emporte sur tous les autres, e
r tous les autres, et qu’il soit peint de plus fortes couleurs que le caractère même avec lequel on le fait contraster. Dans les
lequel on le fait contraster. Dans les comédies formées de plusieurs caractères qui brillent à-peu-près également, un ou deux de
ieurs caractères qui brillent à-peu-près également, un ou deux de ces caractères sont le principe de l’action. Le poëte les a choi
sé d’autres d’une force à-peu-près égale. Dans l’Ecole des Maris, les caractères d’Isabelle et de Sganarelle sont le fondement de
ont le fondement de l’intrigue ; dans l’Ecole des Femmes, ce sont les caractères d’Agnès et d’Arnolphe. C’est à eux que se rapport
res personnages, auxquels ils donnent le mouvement. Mais aucun de ces caractères ne pouvoit servir de caractère principal, parce q
nnent le mouvement. Mais aucun de ces caractères ne pouvoit servir de caractère principal, parce qu’aucun d’eux n’a ni assez de f
d’éclat pour dominer sur les autres, et les éclipser entièrement. Les caractères dans la comédie doivent être toujours présentés d
e, et principalement dans la comédie. C’est là qu’on doit peindre les caractères , non tels qu’ils sont ; réellement, mais tels qu’
isemblablement, et, pour cela, réunir en un seul tous les traits d’un caractère , distribués entre plusieurs membres de la société
ractère, distribués entre plusieurs membres de la société civile. Les caractères du Misanthrope, du Tartuffe, de l’Avare de Molièr
te doit avoir soin d’observer des gradations dans le développement du caractère du principal personnage. Si, celui- ci ne paroît
s encore jusqu’au dénouement, où le dernier coup de pinceau montre le caractère dans tout son jour et sous tontes ses faces : c’e
ales, et mœurs particulières dans la comédie. Dans les comédies de caractère , il faut peindre les mœurs générales, et les mœur
lement applaudie, et va à la postérité la plus reculée, parce que ces caractères généraux, qui sont comme l’appanage inaliénable d
miroir des vices qui règnent dans tous les temps, où il dessinera ces caractères communs au Grec, au Romain, à l’Espagnol, au Fran
onduites. Mais elles ne nous intéressent pas beaucoup par rapport aux caractères , parce que nous n’y voyons que la peinture des mœ
peut certainement pas y puiser de grandes lumières sur la nature d’un caractère , sur un défaut, sur un ridicule ; et son âme, loi
ntrant son personnage sous le côté ridicule, dévoile au grand jour le caractère , le défaut, le vice qu’il a eu intention de peind
ion et la conduite de l’ouvrage. Il n’y a point dans cette comédie de caractère principal. Il y en a quatre, comme je l’ai déjà d
oup d’action : c’est ce qu’il ne faut pas non plus. Il suffit que les caractères y soient bien annoncés, et les machines préparées
préparées. Mais on a vu dans le second et le troisième acte, que les caractères s’y développent successivement pour se montrer à
end un assez bon train. Clitandre. Timante encor, madame, est un bon caractère . Célimène. C’est de la tête aux pieds, un homme
e qui parle : ce personnage, qui, comme on vient de le voir, est d’un caractère pusillanime, adresse à sa sœur ce qu’il n’ose dir
ts ni les noms. Ils mettoient sur la scène des aventures réelles, des caractères connus ; ils représentoient au naturel les vices,
ritables. Sous ces noms imaginaires, les poëtes peignoient si bien le caractère et les mœurs des personnes qui étoient l’objet de
t nous la bonne comédie. Nous leur devons même la première comédie de caractère qui se soit soutenue, et qui se soutiendra toujou
tre scène avoit même déjà vu la Mère coquette de ce dernier, pièce de caractère et d’intrigue, lorsque Molière y fit paroître le
us profonde du cœur humain, a pénétré plus avant dans les replis d’un caractère , a saisi avec plus de justesse les vices et les r
ion tragique. Dans la comédie, en effet, l’action est subordonnée aux caractères  : par conséquent, le premier objet et le plus gra
à bien nouer et à bien dénouer cette action, mais à bien dessiner ces caractères , à bien colorier ces tableaux ; et c’est ce qu’a
e n’étoit plus digne de le porter. Il montre dans ses pièces, soit de caractère , soit d’intrigue, un bon sens exquis, une connois
oujours morales. Ce poëte saisit fort bien les traits essentiels d’un caractère , et le peint des couleurs qui lui sont propres. I
, qui sera toujours comptée au nombre des chef d’œuvres. Le choix des caractères et la manière de les faire ressortir, la conduite
public voit toujours avec un nouveau plaisir. Ses autres comédies de caractère ou d’intrigue n’ont pas eu un grand succès. La pl
e deux fort bonnes comédies, le Grondeur, et lt. Dans la première, le caractère principal est d’une vérité frappante et d’un vrai
cune part à ses travaux littéraires. Une peinture fine et délicate de caractères souvent neufs, et toujours soutenus, fait le prin
ée, par Lanoue, est, malgré ses défauts, une des meilleures pièces de caractère qui aient été faites de nos jours. On la revoit t
un nouveau plaisir. Nous avons de Pont-de-Vesle une bonne comédie de caractère , le Complaisant, qui est restée au théâtre, ainsi
très-agréable. Les petites pièces de théâtre de Saint-Foix sont d’un caractère qui a été inconnu jusqu’à lui. Ce sont de charman
comiques est bien due à Gresset, auteur de la comédie du Méchant. Les caractères y sont dessinés avec la plus grande finesse, et r
médie. La Comtesse d’Escarbagnas, par exemple, est une farce toute de caractère . c’est une peinture naïve des ridicules de la pro
ièce de théâtre. L’abbé Sallier dans son discours sur l’origine et le caractère de ce genre de poésie1, en distingue de trois esp
uste que délicat, ne sauroit donner aucune idée désavantageuse de son caractère . Parisau a donc eu raison de dire en terminant un
e en ce genre est une piece d’intrigue faite pour nous égayer, où les caractères ne sont touchés que superficiellement, et où le r
fier le sien. Il doit pour cela varier, autant qu’il est possible, le caractère des ariettes, c’est-à-dire, placer après une arie
r ces deux princes, lorsque nous entendons Cléopâtre, dont l’horrible caractère nous est déjà connu, dire avec emportement : Sor
n principale que lui fournit l’histoire, et qu’il ne falsifie pas les caractères connus. Quant à l’usage, au retranchement des cir
ésenter une action si dénaturée dans sa tragédie, donne à Nicomède un caractère généreux, et se contente de le rendre maître de l
parce qu’elle peint les hommes, l’action y doit être subordonnée aux caractères . La tragédie peignant les actions, est le choc de
s sentimens qui nous attachent autant qu’ils nous étonnent. Ainsi les caractères doivent dans la tragédie être subordonnés à l’act
la choisir, ensuite de l’arranger. En la développant, il peindra les caractères , et d’autant plus aisément, que ses personnages n
: mes personnages doivent agir de telle manière, parce qu’ils ont tel caractère . Le poëte tragique distribuant la sienne, dit : m
agique distribuant la sienne, dit : mes personnages doivent avoir tel caractère , parce qu’ils agissent de telle manière. Ce que j
eur comble. Le dénouement y est préparé avec un art infini. Quant aux caractères , ils sont tous dans la nature, parfaitement soute
gédie, c’est en dégrader la majesté, parce que cette passion est d’un caractère badin, qui ne s’accomode point avec la gravité tr
nnages tragiques, on les défigure ; on leur donne presque toujours un caractère opposé à celui que l’histoire nous en a tracé. No
que de leur donner de l’amour, pourvu qu’on conserve le fond de leur caractère . Cette passion ne peut pas alors les rendre mécon
entiment. Le style tragique a divers tons, diverses nuances, selon le caractère , les passions, la situation des personnages. Il n
nière plus forte et plus élevée que Curiace, parce qu’il y a dans son caractère une grandeur, et même si l’on veut, un peu de fér
 ; inventer un nœud et un dénouement ; donner à chaque personnage son caractère , et le soutenir ; faire ensorte qu’aucun d’eux ne
r ; être toujours éloquent en vers, et de l’éloquence propre à chaque caractère que l’on représente ; parler sa langue avec autan
n est parvenu que sept. Le sombre et le terrible en font le principal caractère  : elles émeuvent, effraient, déchirent l’âme. Ce
st parvenu dix-neuf. Le P. Brumoi nous fait parfaitement connoître le caractère et le génie de ces trois tragiques dans son Théât
a plupart de ces tragédies, en font connoître le goût, le génie et le caractère . Nous n’en avons pas de bonne traduction en franç
nte, un dialogue serré, vif et pressant, la majesté et la variété des caractères , la grandeur et la véhémence des sentimens, le ch
quelle dignité, et en même temps, quelle prodigieuse variété dans les caractères  ! Combien des rois, de princes, de héros de toute
puisqu’elles nous peignent, pour ainsi dire, d’un seul trait le vrai caractère de ces deux grands tragiques. C’est pour cette ra
s. C’est pour cette raison que je rapporterai ici le parallèle, où ce caractère m’a paru le mieux saisi et le mieux marqué : c’es
e peut être égalé dans les endroits où il excelle ; il a pour lors un caractère original et inimitable : mais il est inégal…. Dan
etteté et la simplicité de l’action…. Corneille nous assujettit à ses caractères et à ses idées ; Racine se conforme aux nôtres :
dans quelques-unes, sont toujours bien amenées et bien traitées, ses caractères toujours bien marqués et bien soutenus. Sa versif
ndeur du sujet, la simplicité de l’intrigue et la vérité soutenue des caractères . Campistron, contemporain et ami de Racine, est
e ses tragédies sont en général réguliers, l’intérêt touchant, et les caractères soutenus, ainsi que le dialogue : il y a même du
aurin offre des traits d’une grande force, et de l’élévation dans les caractères . La Didon du marquis de Pompignan est une des mei
blables, par des situations vraiment touchantes ou terribles, par des caractères vigoureux et des passions violentes, qui fourniss
poëtes, non-seulement à traiter des sujets réels, et à présenter des caractères historiques, en suivant les règles propres à ce t
e contraster ensemble. Cette différence, cette opposition de mœurs ou caractères est une des choses qui attachent le plus le lecte
raits brillans, ne sont pas ce qui fait le mieux connoître ces divers caractères . Ce sont les propres discours des personnages mêm
es faire agir ou parler. C’est par les différentes passions que leurs caractères doivent se manifester L’épopée les admet toutes s
les faire toujours parler d’une manière parfaitement conforme à leur caractère , à leurs mœurs, à leurs passions, ou à leur situa
, plus de vigueur et de feu dans le coloris, plus de variété dans les caractères , et le second plus d’invention, plus de régularit
st admirable ; l’intérêt y est vif, et va toujours en croissant ; les caractères y sont variés et toujours soutenus ; les tableaux
11 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
s la philosophie l’a achevée. Elle s’est aussi modifiée en prenant le caractère et le coloris de l’éloquence de la tribune ; elle
itation des ouvrages de la nature, la représentation des actions, des caractères et des mœurs des hommes. Mais pour juger de ces i
ssaires à la perfection du goût ; il s’exerce sur les affections, les caractères et les actions des hommes, c’est-à-dire sur les p
pour l’homme de goût, des beautés de l’éloquence et de la poésie. Les caractères du goût, dans son état de perfection, peuvent êtr
t triomphé de la censure. C’est par la manière vive dont il trace ses caractères , c’est par la vérité de ses descriptions, la forc
aturelle et la plus fertile du sublime moral. Cependant la vigueur du caractère , la force d’esprit, souvent même l’audace en quel
ts qui produisent une impression de douleur et de danger qui aient ce caractère  ; mais Blair admet d’autres sources du sublime qu
utons à un arbre, à une fleur, à un poème ; nous disons c’est un beau caractère , c’est un beau théorème. Nous distinguons le beau
-on en découvrir quelques traces dans les langues modernes. Un second caractère des langues est tiré de la manière dont les mots
riées qu’elles ne le sont aujourd’hui ; aussi, toutes les fois que le caractère distinctif d’une nation est le feu et la vivacité
s froid, n’adoptèrent pas cette variété d’inflexions et de gestes. Le caractère du discours et de la prononciation des mots comme
s, cet ordre se trouvait souvent modifié ; mais c’était en général le caractère et le génie des anciennes langues de classer les
air et plus philosophique. En poésie on suppose que le style prend un caractère plus élevé et plus majestueux pour parler le lang
céda bientôt à l’art de parler ; les hommes imaginèrent des signes ou caractères propres à communiquer leurs idées lorsqu’ils n’ét
er leurs idées lorsqu’ils n’étaient pas réunis dans le même lieu. Ces caractères sont de deux espèces, les signes des choses et ce
nations anciennes ; les seconds sont les signes des mots, ce sont les caractères alphabétiques en usage aujourd’hui, chez tous les
ans doute, et ne pouvait suffire qu’à un peuple rude et grossier. Les caractères hiéroglyphiques peuvent être considérés comme le
anquer d’être très énigmatique et confuse, et il est probable que ces caractères , qui furent créés par la nécessité, n’auraient ja
ui furent créés par la nécessité, n’auraient jamais vu le jour si les caractères alphabétiques avaient été connus. La nature de l’
pos ou cordelettes diversement colorés, qu’ils nouaient ensemble. Les caractères dont se servent encore aujourd’hui les peuples du
métiques, 1, 2, 3, 4, etc., que nous avons empruntés aux Arabes ; ces caractères sont précisément de la même nature que les caract
ux Arabes ; ces caractères sont précisément de la même nature que les caractères chinois. Chaque figure marque un objet et exprime
ina donc de représenter ce petit nombre de sons par un égal nombre de caractères simples, dont le mélange combiné, portant aux yeu
mps ni par qui l’écriture littérale a été introduite. Pour tracer ces caractères on employa successivement le marbre, les métaux,
larté et de la précision. On entend en général par le mot style le caractère de la diction ; ce caractère est modifié par le g
On entend en général par le mot style le caractère de la diction ; ce caractère est modifié par le génie de la langue, par les qu
et je doute que ce soit avec raison, que le génie français n’a aucun caractère national, mais qu’il les prend tous ; qu’il en es
is ce n’est pas ici le lieu d’examiner cette question. En parlant des caractères généraux du style, il est d’usage de le diviser e
estent dans une situation mixte, qui n’ont pas entièrement perdu leur caractère métaphorique, mais qui néanmoins n’ont pas assez
t pas assez conservé le cachet d’une figure pour imprimer au style un caractère remarquable de langage figuré ; telles sont ces p
ssent le sujet. Elles rendent l’idée plus saillante, elles donnent un caractère physique aux idées morales en les entourant de ci
car de même que dans la vie la vraie dignité doit être fondée sur le caractère et non sur le vêtement et l’apparence extérieure,
et des actions attribuées aux bêtes et aux animaux, on représente le caractère et les penchants des hommes. Ce que nous appelons
elque chose de frappant dans l’expression hyperbolique, elle prend le caractère de figure du discours et attire notre attention.
sent bientôt, surtout dans les peines d’autrui. Du langage figuré, caractères généraux du style. Style diffus, concis, faible,
xion intime entre la manière dont un auteur emploie chaque mot, et le caractère de sa conception ; que le tour particulier de la
que le tour particulier de la pensée et de l’expression détermine le caractère spécial du style, que l’on qualifie par ces terme
ce musicale, figures, et autres artifices du discours. Ce sont de ces caractères généraux du style dont il nous reste à parler com
é et de conséquence avec sa propre manière ; nous espérons trouver un caractère prédominant imprimé dans tous ses écrits, conform
l en est de même de Tacite, et cependant nous distinguons toujours le caractère particulier de ces deux historiens : chez l’un, c
ement, et cependant nous y reconnaissons la même plume. Partout où ce caractère distinctif n’existe pas, nous jugeons, avec raiso
le style c’est l’homme . Les anciens critiques n’ont pas négligé ces caractères généraux du style. Denis d’Halicarnasse le divise
is l’écrivain qui, ne consultant que son génie, s’approprie un de ces caractères généraux, peut posséder de grandes beautés. Pour
sséder de grandes beautés. Pour préciser la nature de ces deux grands caractères , il me suffira de recourir aux auteurs qui en off
teur faible et plat. Les compositions graves demandent surtout que ce caractère de force prédomine dans le style ; l’histoire, le
à la force et de négligence aux autres parties donnent à l’auteur un caractère de rudesse, qui résulte aussi de l’emploi de mots
et la douceur. Jusqu’ici nous avons examiné le style sous ses divers caractères comme servant à donner de l’expression aux pensée
aux pensées de l’auteur, maintenant nous allons considérer ces mêmes caractères sous un autre point de vue, c’est-à-dire comme or
. Mais il ne faut pas perdre de vue que, lorsque la simplicité est le caractère que l’auteur affecte dans toutes les parties de s
ornements du genre le plus élevé ou le plus brillant. Un auteur de ce caractère montre qu’il ne dédaigne pas les beautés du langa
gination. Ce genre est extrêmement goûté ; il imprime à nos écrits un caractère d’élévation modérée, et distribue avec décence un
’on ne saurait trop prémunir les auteurs contre ce vice séduisant. Caractères généraux du style. Style simple, affecté, véhémen
z ni le style, ni l’auteur, ni le travail, mais l’homme dans son vrai caractère . Il peut être riche dans son expression, plein de
e s’exprimer. Un certain degré de négligence n’est pas contraire à ce caractère du style ; il n’est même pas sans agrément. Trop
personne de distinction, chez laquelle nous trouvons du naturel et un caractère déterminé. « En ce sens, simplicité signifie natu
able. Parmi les Romains, nous trouvons aussi quelques écrivains de ce caractère , particulièrement Térence, Lucrèce, Phèdre et Jul
simplicité répand sur la composition un air plus vénérable : c’est le caractère dominant de l’écriture sacrée, et nul autre genre
égoûte. Je vais parler maintenant d’une autre espèce de style dont le caractère est différent de ceux dont nous nous sommes occup
e, mais elle n’est, en aucune manière, ennemie de la simplicité ; son caractère dominant n’est ni la vigueur ni la simplicité : u
Je n’insisterai pas davantage sur les diverses manières d’écrire, ou caractères généraux du style ; je pourrais sans doute signal
énéraux du style ; je pourrais sans doute signaler d’autres genres ou caractères  ; mais je sens qu’il serait très difficile d’offr
oir ce penchant dans leurs ouvrages, qu’ils impriment à leur style le caractère d’un véritable babil : j’avoue cependant qu’il es
ence d’une de ces bonnes qualités sur les autres, ce qui constitue le caractère distinctif d’un genre particulier, je ne puis don
conduira naturellement à rechercher les divers genres d’éloquence, le caractère particulier à chacun de ces genres, la distributi
tiel est de présenter de solides arguments, une méthode claire, et un caractère de probité évidente dans l’orateur, le tout joint
d’une main avare, car la splendeur et les ornements ne forment pas le caractère de son éloquence. C’est l’énergie de la pensée qu
ment véhémentes et ardentes, ce qu’on est porté à croire en voyant le caractère de sa composition. Il est toujours grave, sérieux
t plus calmes, leur imagination moins vive. Leur langue peignait leur caractère  : elle était régulière, ferme et sévère, mais pri
s ou genres de composition ; naïveté et flexibilité qui formaient les caractères distinctifs et dominants de la langue grecque. Si
rire des ouvrages de Cicéron ce qu’il dit sur ces orateurs et sur les caractères de leur éloquence. L’objet le plus digne de notre
a de plus brillant dans l’art oratoire. L’histoire de sa vie, et son caractère comme homme et comme politique, ne doivent pas no
e sujet. Les différents genres des deux princes de l’éloquence, et le caractère distinctif de chacun d’eux, sont si fortement mar
cette comparaison est, sous bien des rapports, évidente et facile. Le caractère de Démosthène est la force et l’austérité ; celui
s et l’usage de ceux qui se destinent au barreau, nous apprend que le caractère dominant de l’éloquence de Gerbier était l’insinu
judiciaires méritent d’être lues : une dialectique nerveuse forme le caractère dominant de son style. Vers cette même époque, pl
ébats tout l’intérêt des discussions de notre Chambre des Députés. Le caractère dominant de l’éloquence du barreau moderne la ren
ons qui l’ont cultivée, je vais examiner ses différentes espaces, les caractères distincts de chacune, et les règles qui s’y appli
mblées populaires, le barreau et la chaire. Chacun de ces genres a un caractère particulier qui le distingue ; et d’ailleurs cett
up du genre délibératif ; quant à l’éloquence de la chaire, elle a un caractère spécial, et ne peut être classée sous aucun des g
ils s’en aperçoivent, répandre quelques nuages sur la candeur de leur caractère , et compromettre, pour un futile amusement, leurs
l’orateur ne jouît d’une grande autorité, qu’il ne possédât un grand caractère , ou que le sujet ne fût d’une haute importance, e
mée et inspirée par quelque grand objet d’intérêt public, forment les caractères spéciaux de l’éloquence populaire dans son plus h
eu et la situation. La véhémence, qui pourrait convenir à un homme de caractère et d’autorité, serait inconvenante pour un jeune
être d’abord formé une idée juste de ce qui convient à son âge, à son caractère , de ce qu’exigent le sujet, l’auditoire, le lieu,
ns la société ; le style change selon le sujet qu’on traite, selon le caractère de ceux qui parlent et de ceux qui écoutent. » Te
es que m’ont suggérées la réflexion et l’observation relativement aux caractères particuliers et distinctifs de l’éloquence propre
juges ; ce sont généralement des hommes d’un âge mûr, grave, et d’un caractère respectable. Il n’a donc plus les avantages que l
aises raisons ; cela jetterait de la défaveur sur sa cause et sur son caractère . Mais, d’autre part, il ne doit pas négliger les
rie et le bas comique. » (Cic., de Orat.) « Si l’avocat, oubliant son caractère , prend le rôle de bouffon, et que par des railler
l’on peut supposer cet intérêt réel ou factice. Il y a une dignité de caractère qu’il est de la plus haute importance, pour tous
r un auditeur de séparer entièrement l’impression que fait sur lui le caractère de celui qui parle, de celle que produit ce qu’il
de la nouveauté. « L’éloquence de la chaire, dit La Bruyère dans ses Caractères , est cachée, connue de peu de personnes, et d’une
jamais capables de faire entièrement disparaître le déclamateur. Les caractères principaux et distinctifs de l’éloquence de la ch
s, exige de la chaleur. Il est difficile d’unir parfaitement ces deux caractères  ; la prééminence de l’un donne à l’oraison une un
éré sous un aspect particulier, si vous l’examinez affectant certains caractères , ou placé dans une situation particulière de la v
également avantageux de ne perdre jamais de vue les différents âges, caractères et conditions des hommes, et d’accommoder ses ins
es descriptions ne le concernent pas. Ce sont les traits frappants de caractère qui donnent au discours du prédicateur sa plus gr
tièrement caractéristiques, ou fondés sur le développement de quelque caractère particulier, ou morceau remarquable d’histoire ti
urs naturelles et faciles ; si elles paraissent forcées, elles ont un caractère d’affectation qui est tout à fait contraire à la
. Les vues générales que j’ai offertes pour distinguer l’esprit et le caractère des différentes espèces de l’éloquence étaient né
situation particulière où se trouve l’avocat ou la partie, ou dans le caractère et la conduite de ses antagonistes comparés avec
qui suivrait. Une simplicité correcte, une élégante aisance, sont les caractères propres de l’exorde, ut videamur, dit Quintilien
il est nécessaire d’entrer dans quelques particularités relatives aux caractères des personnes dont nous parlons, de montrer que l
s naturelles, enlève beaucoup de ce vis et acumen qui doivent être le caractère distinctif de la partie argumentative de la raiso
; la nature indiquera suffisamment à l’orateur doué de sensibilité le caractère des intonations propres à la situation ; l’usage,
tuels dans la vie privée. Donnons à nos gestes et à nos mouvements le caractère et l’expression de la nature ; en suivant religie
gravité et de la simplicité dans l’action. Le calme est d’ailleurs le caractère de la sécurité que donne au jurisconsulte la conn
ut se développer et s’animer ; mais elle doit être bientôt ramenée au caractère qui appartient au genre, c’est-à-dire à la modéra
d, ce qui occupe le premier rang dans l’ordre de ces moyens, c’est le caractère personnel ou la disposition du cœur. Pour être vé
arle sur quelque sujet important, l’idée que nous avons conçue de son caractère doit avoir une influence bien plus puissante. D’a
res de Cicéron ne paraît plus achevée, le dialogue est travaillé, les caractères bien soutenus, et l’ensemble est beau et agréable
12 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
e toujours la scène et agir par eux-mêmes131. § 64. Personnages. —  Caractères , mœurs, portraits. — Moralité de l’épopée. Le
à lui-même. Venons aux qualités des acteurs. Elles consistent dans le caractère et les mœurs qu’on leur donne. Le caractère est u
Elles consistent dans le caractère et les mœurs qu’on leur donne. Le caractère est une disposition naturelle qui porte à agir d’
les dispositions acquises par la répétition des actes. Un homme d’un caractère vident acquiert des mœurs douces par la répétitio
mœurs douces par la répétition d’actes de douceur, Ordinairement, le caractère et les mœurs tiennent ensemble132 ; il y a pourta
que les mœurs dépendent plus de l’état social où l’on vit, et que le caractère est plus inhérent à l’individu. Achille, transpor
. Achille, transporté au temps des croisades, aurait pu conserver son caractère  ; mais ses mœurs n’eussent certainement pas été l
arleront et agiront selon leur sexe, leur âge, leur état ; selon leur caractère , leur éducation, leurs passions ; selon leur sièc
semble des mœurs que le poète donne à chaque personnage constitue son caractère . Le caractère d’Achille n’est pas le même que cel
rs que le poète donne à chaque personnage constitue son caractère. Le caractère d’Achille n’est pas le même que celui d’Ajax, que
même que celui d’Ajax, que celui d’Ulysse, que celui de Diomède. Les caractères doivent se peindre le plus souvent par les actes 
rappante pour le lecteur. Quelquefois, cependant, la description d’un caractère par le poète lui-même fait un très bel effet : c’
, Les défauts de son sexe et peu de ses vertus. Il est clair que les caractères doivent être variés, sans quoi tous les personnag
l, et le poème serait d’une monotonie insupportable. Des mœurs et des caractères résulte en grande partie la moralité de l’épopée.
une esclave. Il est surtout supérieur à Virgile pour la peinture des caractères , qui sont tous saillants chez lui, tandis qu’ils
us l’empire de Justinien. Il a tout pris d’Homère, hors le génie. Ses caractères sont peu marqués. Il est le premier moderne, en E
paraître plusieurs grands personnages, dont il a l’art de varier les caractères à l’infini et de les soutenir jusqu’à la fin. Il
oit placer le merveilleux. 132. Batteux, des Acteurs de l’épopée, du caractère et des mœurs. 133. Il s’agit ici de Perrault, et
13 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
et en français. 2. Des principaux genres de poésie et de leurs divers caractères . 3. Des genres de prose et de leurs caractères di
sie et de leurs divers caractères. 3. Des genres de prose et de leurs caractères différents. 4. De l’art oratoire ou rhétorique. —
issables qui changent avec les hommes et les siècles. Elle réduit les caractères , les mœurs et les passions des hommes à leurs tra
voir et la vertu par la peinture de leurs contraires. Ainsi donc, les caractères et les conditions de la poésie sont : — la vérité
étendre. II. Des principaux genres de poésie et de leurs divers caractères . 1° Des genres. — On appelle genres les grand
es êtres et des objets, abstraits on réels, déterminées d’après leurs caractères propres et leurs différences relatives. Prose et
et les variétés dans les classifications des sciences naturelles. Les caractères des genres poétiques ont été marqués par la natur
ation et de l’expérience, sépare et classe les œuvres des poëtes. Les caractères naturels tournent en règles reconnues, quelque fo
ute leur vie. Bossuet en a esquissé à grands traits l’histoire et les caractères . « Il se faisait (dans les anciens temps) des ca
erselle, IIe part., chap. iii.) Cette admirable peinture exprime les caractères de l’ode, tracés par Boileau d’une main plus tran
umet à des règles et à des convenances que l’ode ne connaissait pas. Caractères et destinées de la poésie épique. D’un air plus
, la majesté de la poésie, le merveilleux, sont en effet les premiers caractères de l’épopée consacrée par les maîtres. Faites ch
té : Minerve est la pudeur, et Vénus la beauté. Ibid. Tels sont les caractères et les lois que le goût assignait à la poésie épi
on artificielle ; la poésie s’en est retirée. 6° Poésie dramatique. —  Caractères et divisions du genre. — La poésie dramatique est
a comédie de mœurs, ou haute comédie, qui s’attache à la peinture des caractères , comme dans l’Avare et le Misanthrope ; et la com
up moins rigoureuses aujourd’hui. On trouvera dans Boileau les autres caractères de la tragédie et de la comédie ; les règles de l
mœurs et des sentiments, du pathétique, etc. 7° Poésie didactique. —  Caractères et divisions. — Il est impossible de ne pas range
adrigal, de l’épigramme, etc. III. Des genres de prose et de leurs caractères différents. I. Caractères de la prose. O
III. Des genres de prose et de leurs caractères différents. I. Caractères de la prose. On a vu que la poésie, c’est-à-di
impuissante à rendre les grands mouvements de l’âme. En étudiant les caractères de la poésie, nous avons nommé des prosateurs aux
t aux lois de la morale, ont créé la philosophie. IV. Éloquence : caractères et divisions.  L’éloquence est l’art de persua
ns l’ordre et l’arrangement, l’unité, la vérité des événements et des caractères  ; elle inspire par une pure narration la plus sol
e, courte et noble. (Ibid.) Avec ce goût exquis, Fénelon a donné les caractères de l’histoire, telle qu’il l’a trouvée dans César
rties de la Rhétorique. I. De l’art oratoire. Définition et caractères de la Rhétorique. — Quintilien, après avoir criti
, que sera-ce des vrais orateurs qui poursuivent ce résultat positif, caractère essentiel de l’éloquence politique et judiciaire 
és jusqu’à la moitié du corps. L’action a donc perdu naturellement le caractère théâtral qu’elle avait chez les Grecs et chez les
non évidente. L’influence personnelle de l’orateur, l’autorité de son caractère et de ses qualités la rendent persuasive ; car la
point nommé, comme dans les compartiments d’un casier ; à composer un caractère , à improviser des émotions. Tout le monde sait bi
à les toucher. Mœurs réelles ; Mœurs oratoires. — Les Mœurs sont le caractère de l’ orateur, les qualités que le discours expri
nsistent, pour ceux qui sont supérieurs, et qu’on a offensés, dans un caractère de douceur, de bonté, d’humanité, de patience, qu
ur le commerce ordinaire de la vie, rien n’est plus aimable qu’un tel caractère  ; et l’on ne peut trop porter les jeunes gens à s
usion de sa charité. Aussi la Rhétorique attribue-t-elle aux Mœurs un caractère plus général. Pour faire bien entendre la puissan
es dramatiques fournissent, comme on voit, à l’étude des mœurs et des caractères une mine inépuisable. Nous les avons cités de pré
emple particulier d’une qualité qui se manifeste dans l’ensemble d’un caractère et par la vie tout entière d’un homme. Racine cep
, prudent et modeste, il est difficile que la droiture et la bonté du caractère n’amènent pas la justesse, l’à-propos, la convena
appelaient ex abrupto. L’exorde par préparation change de ton et de caractère suivant les circonstances. C’est une règle absolu
t peint les objets ; donne aux hommes, aux sentiments, aux actions un caractère idéal ; introduit le merveilleux dans les scènes
barreau, dans le genre démonstratif, la narration oratoire change de caractère . Il ne s’agit pas de gagner les juges par le réci
genres littéraires : c’est l’élocution. Quand nous en étudierons les caractères et les principes, nous expliquerons à quelles par
r le premier genre d’éloquence, qui est le simple, en bien prendre le caractère et le goût, et s’en proposer les plus parfaits mo
yle ne peut donc ni s’enlever, ni se transporter, ni s’altérer. » Ce caractère personnel et original du style n’en exclut pas le
re personnel et original du style n’en exclut pas les qualités et les caractères généraux ; car le bon sens et le goût le soumette
is même elle devient un défaut. Boileau, parlant de Perse, exprime le caractère et le danger de la concision, dans des vers d’une
esprits médiocres. Ce style figuré, dont on fait vanité, Sort du bon caractère et de la vérité ; Ce n’est qu’un jeu de mots, qu’
s dans le cadre d’une seule et même phrase. Lorsque Bossuet résume le caractère d’Antonin et de Marc-Aurèle, le parallèle des deu
s frappant. L’un ou l’autre doit donc dominer, suivant le genre et le caractère de l’ouvrage ; mais le grand art est de savoir le
e seule de la vérité des pensées et de la propriété des termes. « Le caractère primitif des langues, a dit un éloquent écrivain,
entendre, autant qu’il se peut, l’objet et l’idée par le son ; et ce caractère leur est si essentiel, qu’il persiste à toutes le
aît convenir plus particulièrement à la narration et à la preuve. Son caractère principal est la clarté, la simplicité, la précis
et expressive des mots, la fermeté, la précision, la propriété. « Un caractère essentiel de la langue française, celui qui la re
siècle, des influences puissantes, qui contribuèrent à déterminer le caractère de notre prose. L’hôtel de Rambouillet et l’Acadé
respondance, La Bruyère travaillait silencieusement à la peindre. Les Caractères eurent le mérite singulier de réunir toutes les s
ochèrent. « Voltaire lui-même, s’il ménageait avec un goût exquis le caractère de notre idiome, et ne le surchargeait d’aucun fa
Dieu, à qui vous destinez, dans votre miséricorde, un souverain de ce caractère  ! » (Massillon, Petit Carême.) O haine d’Émilie
s offre de magnifiques modèles de la même figure. En voici d’un autre caractère . Il aimait les jardins, était prêtre de Flore ;
14 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
ou pour ajouter à leur énergie, l’orateur doit employer l’autorité du caractère , se concilier les auditeurs par ses mœurs réelles
leur locale. Si vous étudiez la nature, vous remarquerez partout deux caractères essentiels, double élément de la beauté : l’un, c
ppeler tout cela les passions de la nature ? Enfin, à ces deux grands caractères généraux, éthique et pathétique, encore une fois
nc sur les divers éléments que je viens d’énumérer comme modifiant le caractère général de l’humanité. Les deux plus puissants so
marquée dans les mœurs sociales, dit-il, est celle qui distingue les caractères des deux sexes. Elle tient d’un côté à la nature,
’homme des montagnes ait et puisse avoir les mêmes habitudes, le même caractère , les mêmes idées, que l’homme de la plaine, que l
imat, des races, des localités, contribue à l’invention14. Voyez quel caractère d’originalité elle a donné à l’histoire, sous la
persuader ou représenter, conserve bien toujours quelque chose de ce caractère français qui a traversé tous les âges depuis Hugu
et par là même d’expressions fait naître l’observation approfondie du caractère d’un peuple, modifié par l’opinion dominante, rel
telle période et de telle latitude, on est l’homme ; qu’exprimer ces caractères génériques, ces passions, ces mœurs, aussi vieill
15 (1881) Rhétorique et genres littéraires
ssif). Boileau 1636 — 1711 Art poétique. La Bruyère 1645 — 1696 Caractères (des ouvrages de l’esprit ; — de la chaire) Fén
sonnelle de l’orateur doit la rendre persuasive par l’autorité de son caractère  ; c’est le but des Mœurs. La Rhétorique n’enseign
s émotions naturelles. Les Mœurs sont les qualités qui constituent le caractère de l’orateur et de l’écrivain. Ils doivent les po
onus dicendi peritus ». Cette qualité se produit dans l’ensemble d’un caractère . Ex. Discours de Burrhus à Agrippine : Vous m’a
élèbre de Buffon : le style, c’est l’homme , ne veut pas dire que le caractère d’un auteur, ses qualités et ses défauts se reflè
, et charme l’oreille quand elle est harmonieuse. Ex. Comparaison du caractère d’Antonin et de Marc-Aurèle dans Bossuet : « Le
oms suivant l’objet auquel elle s’applique : Éthopée (description des caractères ) ; Prosopographie (des personnes) ; Topographie (
ction du regard. Toutefois, si l’action n’a plus chez les modernes le caractère théâtral qu’elle avait chez les anciens, si elle
n oratoire, historique et poétique ; nous en avons fait connaître les caractères , les ressemblances et les différences. Considéron
des sentiments conformes à leur époque, à leur nationalité et à leur caractère particulier. On y emploie la couleur locale ; c’e
e, se propose seulement d’instruire et de peindre l’objet d’après ses caractères essentiels. C’est une variété de la définition. S
ongueville, de Turenne, dans les Mémoires du cardinal de Retz ; — les caractères de La Bruyère ; — le portrait du chien dans Buffo
arallèle est une espèce de comparaison appliquée aux personnes ou aux caractères . Il oppose deux portraits, l’un à l’autre pour en
uand on multiplie les analogies, les contrastes, et qu’on oppose deux caractères l’un à l’autre, trait pour trait. Ex. Le parallè
Définition de la poésie ; ses conditions essentielles, ses principaux caractères  ; langue poétique Le mot poésie, suivant son é
est ce qu’on appelle le génie poétique. La poésie a trois principaux caractères  : 1° Elle idéalise le monde réel en le dégageant
onnant des formes visibles aux êtres spirituels. Outre ces principaux caractères , ces conditions et ces qualités essentielles, la
ement, Hiatus. Des genres de composition en vers, et de leurs caractères Genres poétiques On appelle genres en lit
se, des diverses conceptions des écrivains, déterminées d’après leurs caractères propres et leurs différences relatives. En poésie
de points. Nous nous occuperons d’abord des genres poétiques dont les caractères ont été marqués par la nature à l’origine même de
esprit. 1° Genre lyrique Poésie lyrique, sa définition ; son caractère , son but La poésie lyrique est l’expression la
inspirée sont les conditions essentielles de toute poésie lyrique. Le caractère général de la poésie lyrique est d’être toujours
Le chant royal est une espèce de ballade de grande dimension et d’un caractère élevé. Il se compose de cinq strophes de onze ver
ux plus tendres et aux plus délicats. De nos jours, elle a surtout un caractère plus intime et tout personnel. (Cf. Villemain, Es
es préceptes les plus minutieux sur le choix du sujet, le plan et les caractères du poème épique (Cf. Marmontel, Éléments de litté
ir aux poètes épiques de l’avenir une matière nouvelle et féconde. Caractères de l’épopée, ses éléments, ses conditions Les
conde. Caractères de l’épopée, ses éléments, ses conditions Les caractères essentiels de l’épopée sont la grandeur unie à la
de la jeunesse. Les peuples primitifs en fournissent les éléments. Ce caractère éclate dans l’Iliade d’Homère. Il y a quatre élém
ntation de la vie en action, avec les développements de situation, de caractère et de passion que comporte un fait historique eu
’action, 2° les personnages, 3° le style. 1° L’action doit avoir deux caractères  : la vraisemblance et l’unité. Sans vraisemblance
il nous fait connaître les principaux personnages du drame avec leurs caractères , leurs intérêts et leurs passions. 2° Le nœud de
oir de la noblesse, de la grandeur et de la force. Voir les règles et caractères de la tragédie dans Horace (Art poétique du vers 
ique par un point quelconque, il en est la peinture exacte. Un de ses caractères est la couleur locale. Ex. Ruy-Blas de Victor Hug
t la plus grande partie des comédies de nos jours. Voir les règles et caractères de la comédie dans Horace (Art poétique, du vers 
que (Les Précieuses ridicules). Elle prend aussi le nom de comédie de caractère lorsqu’elle peint un caractère dominant (Tartuffe
Elle prend aussi le nom de comédie de caractère lorsqu’elle peint un caractère dominant (Tartuffe), et celui de comédie mixte qu
et celui de comédie mixte quand elle présente un mélange de plusieurs caractères opposés entre eux, mais dont aucun n’est le princ
sophique avec Épicharme. qui inaugura ainsi la Comédie de mœurs et de caractère . Politique et personnelle avec Cratinus et Aristo
la moyenne ; elle redevint générale et morale (comédie de mœurs et de caractère ) avec Philémon et Ménandre dans la nouvelle. P
n plus que la tragédie, la comédie a changé aujourd’hui d’objet et de caractère . Après les moralités les farces, les sotties du m
re didactique et philosophique Poésie didactique, son objet, ses caractères Comme l’indique l’étymologie de son nom, la po
s. 5° Genre pastoral. Poésie pastorale, sa définition, ses caractères La poésie pastorale ou bucolique (βουκὸλος, bo
dées étrangères à la vie des champs, aux bergers et à leurs mœurs. Ce caractère ne fait que s’accentuer, au troisième siècle de l
le La Bruyère. La poésie pastorale conserve au dix-huitième siècle ce caractère de fausse rusticité. Les bergers et les bergères
te-Live ; en France, celle de Bossuet, de Fénelon, etc. Principaux caractères de la prose, ses avantages La prose est la lan
d’aventures réelles ou imaginaires, par la peinture des mœurs et des caractères (genre romanesque). La prose peut tout à la fois
ours et des Trouvères. Des genres de composition en prose et de leurs caractères . Des genres de composition en prose Genr
et qui ne sont souvent que des ordres du jour écrits. Leur principal caractère est l’énergie jointe à une certaine brièveté. Ex.
ell, etc. Si le christianisme devait donner à ce genre d’éloquence un caractère véritablement grandiose, il n’en est pas le créat
la vanité des familles et la flatterie altérèrent de lionne heure le caractère des oraisons funèbres. Parmi les plus célèbres, o
ces oraisons funèbres sont aujourd’hui perdues. Mais ces éloges, sans caractère religieux, n’avaient qu’un rapport purement nomin
, scientifiques, morales, religieuses, etc. Suivant son caprice et le caractère spécial du sujet, l’écrivain nous les présente so
e, d’essais, de notices, de mélanges littéraires et scientifiques, de caractères , de maximes et pensées, etc. — Les formes que rev
iècle ; — les Maximes de La Rochefoucauld, les Pensées de Pascal, les Caractères de La Bruyère, au dix-septième siècle ; — au dix-
nt être que très générales : vraisemblance des événements, vérité des caractères , observations justes et délicates des passions du
ou fantaisistes des peuples qui l’ont cultivé ; il en a pris aussi le caractère . Divers genres de romans Il y a plusieurs e
historiens qu’aux poètes, dans laquelle on peint plutôt les mœurs, le caractère , les sentiments, les passions bonnes ou mauvaises
est quelquefois descriptive comme le roman quand elle en emprunte le caractère . Ex. les Girondins de Lamartine. La critique d’ar
5° Genre épistolaire Définition de la lettre, ses règles, ses caractères On comprend sous ce terme les diverses lettres
une image perfectionnée. L’aisance, l’abandon et le naturel sont les caractères essentiels de toute lettre, même lorsque le sujet
oit être simple et naturel, vif et rapide, sobre et facile. « Le vrai caractère du style épistolaire, a dit Joubert, est l’enjoue
tyle et le ton d’une lettre doivent être appropriés à son sujet et au caractère , à la qualité, à la situation de la personne à la
reux et d’absolu, car une lettre familière peut parfaitement avoir un caractère philosophique. En un mot, le genre épistolaire ad
ttre est un talent naturel, qui fait partie de l’esprit français. Son caractère expansif, sa vanité même le prédestinaient à réus
16 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
e origine toute religieuse ; il conserva toujours chez les anciens ce caractère sacré. Les dieux étaient mêlés à l’action, direct
ourageux, déterminés. Le théâtre donnait ainsi aux mœurs publiques un caractère de stoïcisme en rapport avec le but de la société
sme en rapport avec le but de la société. Le théâtre antique, avec ce caractère religieux et la pompe solennelle de ses représent
l’on rit d’une physionomie irrégulière et grotesque, des travers d’un caractère , des manies de l’esprit ; on rit d’un vice qui tr
uation amenée avec art et naturel, soit de la peinture vigoureuse des caractères . L’auteur ne se contente pas de quelques traits i
on doit développer tout l’éclat, toute l’énergie de l’intrigue ou des caractères . La loi capitale de l’intérêt, c’est de suivre un
a comédie de mœurs et la comédie d’intrigue. Comédie de mœurs et de caractère . La comédie de mœurs a pour but de peindre soi
et de caractère. La comédie de mœurs a pour but de peindre soit un caractère unique, et alors on l’appelle aussi comédie de ca
ndre soit un caractère unique, et alors on l’appelle aussi comédie de caractère , soit un côté particulier des mœurs générales. Le
omédie de caractère, soit un côté particulier des mœurs générales. Le caractère que l’on veut peindre doit dominer tous les autre
orneille, le Glorieux de Destouches. Ici, l’action est subordonnée au caractère  : tout doit tendre à le faire ressortir ; aucun t
typées dans la langue. Quelquefois l’auteur peint à la fois plusieurs caractères , sans en présenter un seul dominant, comme Molièr
et l’École des Femmes : c’est alors une comédie mixte. Une comédie de caractère est d’autant meilleure qu’elle peint des mœurs pl
ment : Là, c’est l’action qui est l’objet principal de la pièce ; les caractères et les mœurs ne doivent pas y être négligée mais
17 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
’élégance, dans les choses de sentiment, la grâce. La grâce a donc un caractère plus instinctif, plus naïf que l’élégance, l’élég
ours, appuyaient sur elle, c’est-à-dire lui ôtaient une partie de son caractère , pour la faire saisir du public. Grâce à ce contr
ner une partie de l’idée. On aura déjà reconnu l’un ou l’autre de ces caractères dans le peu d’exemples que nous avons cités. La r
e fit bien vite place à la naïveté, qui rentre beaucoup mieux dans le caractère de la fable. La première cependant présente parfo
ue l’on ne peut prévoir, ce qui s’ignore soi-même, ce dont le premier caractère est le spontané, l’inattendu. Dire au jeune écriv
aïf, c’est presque lui dire : réfléchissez à être irréfléchi. Par son caractère essentiellement instinctif, la naïveté dépend tou
veté, doit être spontané ; la gaieté véritable est dans le cœur et le caractère  ; rien de moins communicatif que le rire forcé, e
s acteurs les plus éminemment comiques, Molière en tête, étaient d’un caractère presque mélancolique. Les facéties qui nous plais
e presque toutes les qualités du style, l’enjouement prend différents caractères suivant les temps et les lieux. Sensuel, folâtre,
me d’Etat, publiciste, journaliste, n’oubliez pas la dignité de votre caractère et de votre mandat ; il est des institutions tell
18 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
etrancher au besoin les vivants. Vauvenargues, par ses Pensées et ses Caractères littéraires, est venu ensuite. J’ai emprunté à Vo
urs du temps qui avait précédé le sien, chacun avec ses opinions, son caractère et son génie, plus on sent combien l’éloquence ar
y porter une résolution qui leur donne encore plus de lustre ; que le caractère de la confiance est de compter sur soi, dans de l
tâche que le rhéteur imposera à son disciple sera de démêler, dans le caractère de l’action, ce qui la rend problématique, ou ce
t sur différents sujets, comme par différentes plumes, elle change de caractère , de mouvement et de couleur. Nam quum est oratio
t de la correction on lui ferait apercevoir qu’il aurait mal saisi le caractère de son auteur, mal répondu, je le suppose, à l’én
a force et la vérité des sentiments, la justesse et la bienséance des caractères . » Il ne laisse pas d’y avoir quelques précaution
s : et cette différence fera seule sentir aux jeunes gens pourquoi le caractère de la poésie est une séduction perpétuelle ; celu
e l’économie du discours, à décider du nombre, de la distribution, du caractère de ses parties, et que non-seulement sous différe
gisme, ou les entraves du dilemme, ou le piège de l’induction ; si le caractère de sa péroraison doit être la véhémence et l’éner
e en usage ; mais alors on s’en souvient ; car il est également de ce caractère qu’on ne dise point d’eux qu’ils parlent bien, lo
 : trop de deux mots hardis. XXXV. Comminutum cor. St Paul. Voilà le caractère chrétien. — Albe vous a nommé : je ne vous connai
— Albe vous a nommé : je ne vous connais plus. Corneille8. — Voilà le caractère inhumain. Le caractère humain est le contraire. X
e ne vous connais plus. Corneille8. — Voilà le caractère inhumain. Le caractère humain est le contraire. XXXVI. — Je hais égaleme
donne à peine le loisir de prononcer quelques oracles : élevé par son caractère au-dessus des jugements humains, il abandonne aux
reté ! Quelle exactitude ! Quelle politesse ! Quelle élégance ! Quels caractères  ! Il n’a manqué à Molière que d’éviter le jargon
pourrait-il faire le fond ou l’action principale de la comédie ? Ces caractères , dit-on, sont naturels : ainsi, par cette règle,
u, de tendresse et de désintéressement, de si beaux et de si parfaits caractères , que quand une jeune personne jette de là sa vue
e peut être égalé dans les endroits où il excelle ; il a pour lors un caractère original et inimitable ; mais il est inégal. Ses
ut-être qu’on pourrait parler ainsi : Corneille nous assujettit à ses caractères et à ses idées, Racine se conforme aux nôtres ; c
et sérieux. Après que l’auteur a bien fait sentir le ridicule de leur caractère d’esprit, il vous dépeint Socrate qui, semblant s
ut quelquefois une mesure lente et grave, qui peigne les choses de ce caractère , comme il faut quelquefois une mesure courte et i
oits-là. Au reste, tout se soutient dans l’Ecriture ; tout y garde le caractère qu’il doit avoir : l’histoire, le détail des lois
lus grave et plus modeste. C’est, continue saint Augustin, ce dernier caractère , marqué dans toutes les Lettres-suivantes de sain
é de ses mouvements et de ses affectons. Tous ses ouvrages portent le caractère de l’amour de Dieu : non-seulement il le sentait,
et sur tes fables. La Fontaine, qui avait conservé la naïveté de son caractère , et qui, dans le Temple du Goût, joignait un sent
qu’aux Grecs. Les Orientaux étaient presque tous esclaves : c’est un caractère de la servitude de tout exagérer : ainsi l’éloque
’harmonie, la peinture naïve et riante des choses communes, voilà son caractère  ; il prodigue les fleurs de l’antiquité, qui ne s
t pour caractériser La Fontaine, ce mot instinct signifiait génie. Le caractère de ce bon homme était si simple, que dans la conv
Marmontel (1723-1799). Style C’est, dans la langue écrite, le caractère de la diction ; et ce caractère est modifié par l
e C’est, dans la langue écrite, le caractère de la diction ; et ce caractère est modifié par le génie de la tangue, par les qu
être ; et cela vient de ce que le génie national imprime lui-même son caractère à la langue. Il n’est point de nation chez laquel
on chez laquelle ne se rencontrent plus ou moins fréquemment tous les caractères individuels qui sont donnés par la nature. Mais,
qui sont donnés par la nature. Mais, dans chacune d’elles, tel ou tel caractère est plus commun, tel ou tel est plus rare ; et c’
tel caractère est plus commun, tel ou tel est plus rare ; et c’est le caractère dominant, qui, communiqué à la langue, en constit
ie de la langue et du génie de l’auteur. Il arrive de là que moins le caractère d’une nation est prononcé, plus celui de sa langu
réunisse la souplesse avec l’énergie ; et ce mélange paraît tenir au caractère national. Aussi voit-on que celles des nations qu
our avoir eu en même temps le plus de souplesse et de ressort dans le caractère sont aussi celles dont la langue a été le plus su
habile à tout exprimer, fut celle du peuple du monde qui eut dans le caractère le plus éminemment ce mélange de force, de mobili
inguent à ta souplesse. à la mobilité, et en même temps au ressort du caractère national ? Le génie français n’a exclusivement au
ort du caractère national ? Le génie français n’a exclusivement aucun caractère , et de là vient aussi qu’il n’en a aucun éminemme
s est celle des esprits. L’esprit, ou la pensée en activité, a divers caractères . Un esprit clair distingue ses idées, les démêle
ltent de leur mélange, résulte aussi une variété inépuisable dans les caractères du style. Le caractère de l’écrivain se communiq
sulte aussi une variété inépuisable dans les caractères du style. Le caractère de l’écrivain se communique aussi à ses écrits ;
ituelles de son âme, résulte encore : dans le style de l’écrivain, un caractère particulier, que nous appelons sa manière ; et ce
’histoire est naturellement grave et d’une simplicité noble ; mais ce caractère universel est modifié par le génie de l’écrivain,
Dans la tragédie, au contraire, les personnages sont des hommes d’un caractère et d’un rang élevé, mais simplement des hommes, e
ton et prenaient le style lyrique. Les Italiens, pour distinguer les caractères de la poésie, lui ont attribué trois instruments,
et la lyre. Je ne crois pas leur division complète : car aucun de ces caractères , métaphoriquement exprimés, ne convient à la trag
èreté ne fait qu’effleurer la surface des choses, son nom exprime son caractère  : la nommer, c’est le définir. Que dans ces vers
plus de force qu’il est possible, voilà le style austère et grave. Ce caractère est celui de Tite-Live et de Tacite dans leurs ha
ériclès, c’était celle de Démosthène. C’est encore plus éminemment le caractère de l’éloquence poétique et le langage des passion
qui frappe, dit-on, comme un éclair ; on prétend même que c’est là le caractère du vrai sublime, et que la rapidité lui est si Na
ation des sentiments du vieil Horace, et le développement de ce grand caractère dont le qu’il mourût n’est qu’un dernier éclat. O
s ce n’est que par accident et en vertu de nouveaux rapports, ou d’un caractère singulier et frappant que l’imagination ou le sen
e dur (ce qui, dans Démosthène comme dans Bossuet, tient peut-être au caractère d’une expression brusque et forte), de n’avoir ni
ne de la philosophie, de l’histoire, de l’éloquence même d’un certain caractère , de donner trop à l’agrément ; mais la sagesse, l
e, la Vénus, sont du genre simple. Il n’y a pas une statue antique du caractère que Cicéron attribue au genre que nous appelons t
ersuader par la raison : appliquez-vous à donner à votre éloquence un caractère délié, un langage lin et subtil. Voulez-vous déla
auditeurs : employez la véhémence. Et, en effet, chacun de ces trois caractères consent plus ou moins au sujet, au lieu, aux pers
e. Je remarquerai seulement que le bon sens et la simplicité sont les caractères dominants de ses écrits. Il est bon d’opposer un
e, dans la solidité et la netteté de ses idées, il a su conserver ces caractères dans ses expressions, sans perdre de son feu et d
venu par ses défauts, et né, selon toute apparence, moins sensible au caractère de ses perfections. Cette nouvelle lumière me fit
ène vi) Ainsi cette sultane ne s’amuse point à dire : « Je suis d’un caractère fier et violent. J’aime avec jalousie et avec fur
grand aveu que cela Corneille a cru donner sans doute à ses héros un caractère supérieur à celui de la nature. Les peintres n’on
provoque. Me permettra-t-on de le dire ? Il me semble que l’idée des caractères de Corneille est presque toujours assez grande :
ois bien faible, et le coloris faux ou peu agréable. Quelques-uns des caractères de Racine peuvent bien manquer de candeur dans le
par la seule nécessité où naissent les grands hommes d’imprimer leur caractère dans leurs expressions. Joad ne se montre jamais
l’avantage du génie. Qu’on emploie cette distinction pour marquer le caractère d’un faiseur de phrases, je la trouverai raisonna
jamais autant de vérité dans ses dialogues, dans ses images dans ses caractères , dans l’expression des passions Serait-il trop ha
âtre vide, et a eu l’avantage de former le goût de son siècle sur son caractère . Racine a paru après lui, et a partagé les esprit
eux imités ? On reproche à Racine de n’avoir pas donné à ses héros le caractère de leur siècle et de leur nation ; mais les grand
urenne et le cardinal de Richelieu méconnaissables en leur donnant le caractère de leur siècle. Les âmes véritablement grandes ne
ète peut négliger ces bagatelles, qui ne touchent pas plus au fond du caractère que la coiffure et l’habit du comédien, pour ne s
ine, Burrhus, Narcisse, Clytemnestre, Agamemnon, etc., n’aient pas le caractère de leur siècle, et celui que les historiens leur
ue Bajazet et Xipharès ressemblent à Britannicus, parce qu’ils ont un caractère faible pour le théâtre, quoique naturel, sera-t-o
eindre avec vérité et avec noblesse ? Bajazet, Xipharès, Britannicus, caractères si critiqués, ont la douceur et la délicatesse de
ds dans leurs amours, et ne sont jamais plus aimables. L’amour est le caractère le plus tendre de l’humanité, et l’humanité est l
ntéressantes quelquefois dans la représentation, soit par le choc des caractères , soit par l’art des situations, soit par la grand
mes illustres, mon objet est de prendre des idées plus justes de leur caractère . Je ne crois pas qu’on puisse raisonnablement me
et du sublime, on voudrait toujours trouver dans les siennes ce haut caractère  ; mais quoiqu’elles soient dessinées avec une gra
dans Alexandre Ce que j’abhorre en Attila ? Je ne sais quel était le caractère d’Attila ; mais je suis forcé d’admirer les rares
rdinaire les passions. Il me parait que Lulli a donné à sa musique un caractère supérieur à la poésie de Quinault. Lulli s’est él
l’extrême rigueur de ses critiques. Je vois qu’il n’est point dans le caractère des hommes de juger du mérite d’un autre homme pa
ont quelque étincelle de bon goût peuvent y remarquer d’eux-mêmes le caractère original de l’auteur, les grandes pensées qui y r
e 101 · Je ne parlerai pas de la tendresse répandue dans Zaïre, ni du caractère théâtral des passions violentes d’Hérode102, ni d
s, je n’hésiterai pas à lui donner la préférence. J’admire les grands caractères qui y sont décrits, le vrai qui règne dans les se
uindées, et d’exagérer la nature. Aujourd’hui, on croit avoir fait un caractère , lorsqu’on a mis dans la bouche d’un personnage c
nd Corneille n’a pas été exempt de ce défaut, et cela a gâté tous ses caractères . Car enfin ce qui forme un caractère, ce n’est pa
défaut, et cela a gâté tous ses caractères. Car enfin ce qui forme un caractère , ce n’est pas, je crois, quelques traits, ou hard
ppartiennent au poëte, mais je sens du mépris pour son héros, dont le caractère est manqué. L’éloquent Racine, qu’on accuse de st
ère est manqué. L’éloquent Racine, qu’on accuse de stérilité dans ses caractères , est le seul de son temps qui ait fait des caract
rilité dans ses caractères, est le seul de son temps qui ait fait des caractères  ; et ceux qui admirent la variété du grand Cornei
s de lui pardonner l’invariable ostentation de ses personnages, et le caractère toujours dur des vertus qu’il a su décrire. C’est
a su décrire. C’est pourquoi, quand M. de Voltaire a critiqué103 les caractères d’Hippolyte, Bajazet. Xipharès, Britannicus, il n
souhaite une littérature universelle, un goût étendu qui embrasse le caractère de plusieurs nations, et qui peigne les manières
quentes saillies ; l’autre, toujours plein et solide, l’épuise par un caractère plus concis et plus soutenu. Mais toi104, qui les
ant ; car chacun d’eux s’exprime dans les termes les plus assortis au caractère de ses sentiments et de ses idées : ce qui est la
cessairement toute sorte de tours et d’expressions : ils n’ont pas un caractère distinctif. Sur La Bruyère. Il n’y a presqu
parmi les orateurs, parce qu’il n’y a pas une suite sensible dans ses Caractères . Nous faisons trop peu d’attention à la perfectio
force, plus d’imagination dans l’expression, qu’on n’en voit dans ses Caractères . Il est vrai qu’on n’y trouve pas, aussi souvent
mais on ne lui peut disputer sans injustice une forte imagination, un caractère véritablement original, et un génie créateur105.
igère mal, et qui est vorace, est peut-être une image assez fidèle du caractère d’esprit de la plupart des savants. ΧΧVIΙΙ Il est
poésie féconde en pensées, et bientôt après par les charmes et par le caractère original et plein de raison de sa prose ; philoso
mière, et enrichi le théâtre de nouvelles grâces ; savant à imiter le caractère et saisir l’esprit des bons ouvrages de chaque na
anque aux auteurs ne se trouve point dans nos propres conceptions. Le caractère naturel de l’homme comporte pas tant de règle. No
avec tant de soin par d’autres mains, conservent, malgré le temps, un caractère toujours original : car il n’appartient pas aux a
la réalité. Les Français aussi ne démentent pas dans leur style leur caractère essentiel. Ils sont sociables par nature, et, com
rté règne dans son âme. Voulez-vous acquérir un grand style ? ayez le caractère grand. IV. Il est peu d’hommes qui possèdent l’im
ner, s’il est possible, quelque chose de plus élevé, de meilleur. Les caractères de Sophocle ressemblent tous en quelque façon à l
ragédies, dans lesquelles règne invariablement l’unité du ton, ont un caractère ennuyeux et lassant, et lorsque pour comble, dans
le son en soit bref, et le sens infini. Tout ce qui est lumineux a ce caractère . Une lampe éclaire à la fois l’objet auquel on l’
e style qui tient à l’humeur et au tempérament, comme la franchise du caractère . On peut l’aimer, mais on ne doit pas l’exiger. V
st pas madame de Sévigné. Plus le genre dans lequel on écrit tient au caractère de l’homme, aux mœurs du temps, plus le style doi
rer, dans leurs ouvrages, ou les mœurs de leur époque, ou leur propre caractère . Le bon goût lui-même, en ce cas, permet qu’on s’
i elles étaient universellement reconnues. L’urbanité sérieuse est le caractère du style académique ; c’est le seul qui convienne
sser tromper. XCVI. Défiez-vous des piperies du style. XCVII. Le vrai caractère du style épistolaire est l’enjouement et l’urbani
ts, que ceux qu’on nomme familiers, et la clarté est tellement un des caractères  de la vérité, que souvent on la prend pour elle.
les mœurs, quand un personnage ne conserve pas dans tout le poëme le caractère que 1'auteur lui donne dès le début. 40. Racine
re d’un grand homme qu’on doit juger de son génie et en déterminer le caractère . On sait d’ailleurs que Molière, forcé d’abord de
6. Alceste n’est certainement pas un homme du commun ; il y a peu de caractères plus nobles. S. 97. Cette préférence presque ex
xclusive que donne Vauvenargues au genre sublime, et qui tenait à son caractère , explique son injustice envers Molière ; injustic
n pour ce dernier, dont le genre de beautés était plus conforme à son caractère . Corneille, à qui il a été donné, comme dit Vauve
s accorder plus de lumières. Nous jugeons toujours d’un auteur par le caractère de ses sentiments. Si on compare La Bruyère à Fén
préférence. Fénelon a plus de facilité et d’abondance ; l’auteur des Caractères , plus de précision et plus de force : le premier,
19 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
s sont au nombre de sept : 1° la définition ; 2° les portraits et les caractères  ; 3° le parallèle ; 4° le dialogue ; 5° l’allégor
 ! C’est donc une des trois vertus théologales. § 2. Portraits et Caractères . Préceptes du genre. On fait des portraits de
s, la description prend le nom de portrait sans autre explication. Le caractère permet à l’écrivain de tracer le portrait moral d
un vice, sans faire d’application personnelle. La Bruyère a fait des caractères  ; il les a puisés la plupart dans les individus q
et d’appliquer ses peintures malignes à telle ou telle personne. Le caractère par lequel un blâme devient donc une satire, s’il
re placé dans tous les genres décomposition ; on ne peut y joindre un caractère que dans des circonstances graves et solennelles,
e dans les plaidoyers. A part ces cas de premier ordre, un peintre de caractères doit veiller à ce que les traits qu’il dessine so
ndigne d’un bon écrivain comme d’un lecteur sérieux. Les portraits et caractères doivent être peu fréquents et habilement faits. D
e les personnages principaux. En ne dépeignant que ceux qui, par leur caractère , leurs fonctions, leurs actions remarquables, son
les lui présentera. Dans les mémoires particuliers, les portraits et caractères se rencontrent à chaque instant. La raison en est
rtrait ne doit point être chargé et converti en caricature, et que le caractère ne doit point être outré et poussé au-delà de la
rique quand il prend son modèle dans les temps passés ; il ne devient caractère que lorsqu’il peint la vertu ou le vice d’une man
e doivent être conformes à l’idée que nous en avons, et agir selon le caractère ou l’instruction qui leur est propre, ou qu’on a
tyle. La simplicité, la naïveté, la facilité, le naturel, forment ses caractères distinctifs, sans en exclure l’élégance, surtout
icité des événements, de l’aridité des détails, de l’imperfection des caractères  : car vous êtes maître de tout ; 4° l’action doit
est employé de préférence dans les compositions dramatiques ; 5° les caractères des personnages doivent être soutenus, c’est-à-di
’histoire, ils économisent des frais d’invention ; ils y trouvent des caractères tout faits, des circonstances préparées, et des n
démonstration et l’hypotypose, c’est le tableau ; l’éthopée, c’est le caractère  ; la prosopographie, c’est le portrait. Restent l
20 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie 11. Quel est le véritab
u monde moral, et à s’élancer dans un monde idéal. 12. Quels sont les caractères qui distinguent essentiellement la poésie de la p
aliser la nature morale, idéaliser le monde réel, tels sont les trois caractères distinctifs de la poésie. 13. De combien de maniè
te et désolée. 15. Rendez plus sensible, par des exemples, ce premier caractère de la poésie. Quelques exemples suffiront pour m
ais. 17. Montrez que la poésie matérialise le monde moral. Un autre caractère essentiel de la poésie, c’est de prêter des forme
te. Le possible est son domaine ; et ici nous découvrons le troisième caractère de la poésie, l’idéal. Sans doute le poète compos
21 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
se avant tout sur l’histoire. Chaque personnage doit parler selon son caractère  ; le ton dépend et de l’orateur et de l’auditoire
t à un discours. Elle n’en doit pas moins garder quelque chose de son caractère propre. Elle indique les idées et les arguments p
est plus difficile. Il faut conserver à chacun des interlocuteurs son caractère particulier et éviter surtout de lui faire débite
pu exercer sur son siècle. (Marseille, juillet 1888.) Quels sont les caractères généraux de notre littérature au xviii e siècle ?
ù l’esprit du temps se marque le plus. (Lille, avril 1888.) Par quels caractères se distingue la littérature du xviii e siècle ? Q
, avril 1891.) Les moralistes du xvii e et du xviii e siècles ; leurs caractères , leurs ouvrages, leur différence. (Lyon, mars 188
(Clermont, août 1891.) La Bruyère a dit au début de la Préface de ses Caractères  : « Je rends au public ce qu’il m’a prêté. » – Ex
itable à lire et à oïr que nulle autre. » Marquez les mérites et les caractères distinctifs de la langue française. Prenez, aux d
vre. (Montpellier, octobre 1890.) Etudier et apprécier le rôle et le caractère du comte de Gormas dans le Cid. (Paris, août 1888
sa tragédie ; il exprime ses sentiments sur le choix du sujet, sur le caractère des personnages ; il insiste particulièrement sur
s. (Nancy, avril 1890.) Analyser la tragédie de Cinna et apprécier le caractère des principaux personnages. (Paris, octobre 1887.
« Un mot cornélien. » (Caen, juillet 1889.) Analyser et apprécier le caractère de Pauline dans Polyeucte. (Toulouse, octobre 188
sse paraître sa préférence, la noblesse des passions et la dignité du caractère font des œuvres principales de notre théâtre clas
llèle entre Corneille et Racine) : « Corneille nous assujettit à ses caractères et à ses idées ; Racine se conforme aux nôtres. …
en quelques mots, mais il n’en est pas moins charmant et profond. Les caractères sont tracés de main de maître ; les scènes sont p
sous la personne d’Alceste ? (Paris, août 1884.) Vous analyserez les caractères et les rôles d’Alceste et de Philinte, dans le Mi
t le vice aimable. Montrer l’injustice de ce reproche en analysant le caractère d’Alceste et celui de Philinte. (Paris, octobre 1
me de bien. » (Clermont, août 1891.) Faire connaître et comparer les caractères d’Alceste et de Philinte dans Le Misanthrope. (To
de Philinte dans Le Misanthrope. (Toulouse, août1888.) Expliquer les caractères d’Alceste et de Philinte dans Le Misanthrope. Fai
hilinte dans Le Misanthrope. Faire ressortir l’opposition de ces deux caractères par l’analyse de quelques scènes de l’ouvrage. (R
olière que vous préférez ? Analysez-la et appréciez-en les principaux caractères . (Paris, octobre 1880.) Définir l’honnête homme t
de nos poètes ? (Clermont, octobre 1884.) Déterminer et apprécier les caractères du Lion et du Renard dans les fables de La Fontai
odèles il recommande. (Clermont, août 1891.) Boileau-Despréaux. – Son caractère , son œuvre, son rôle littéraire, ses amis et ses
d’Angleterre, duchesse d’Orléans. (Paris, octobre 1886.) Quel est le caractère des oraisons funèbres de Bossuet ? A l’appui de v
t Turenne : apprécier leur rôle politique, leur génie militaire, leur caractère . (Grenoble, avril 1889.) Louvois, dans un conseil
roduction de ces principes dans les sociétés modernes en a modifié le caractère . (Poitiers, avril 1890.) Qu’entend-on par princip
ces principes dans la société française en a profondément modifié le caractère . (Caen, octobre 1888.) On fera le discours d’un o
indécis, vous direz quelles peuvent être les causes qui produisent ce caractère . (Nancy, avril 1888.) La Bruyère a dit dans le ch
olitique et littéraire et dans les traits les plus saillants de notre caractère national quelques preuves à l’appui de cette pens
su mettre en scène, avec une vérité parfaite, tous les âges, tous les caractères , toutes les conditions, et que c’est l’homme qu’i
miques ont pu le faire. (Paris, août 1874.) Quels sont les principaux caractères et les principales conditions que La Fontaine s’e
e que l’homme doit à leur culture. (Paris, octobre 1878.) Quel est le caractère propre de la poésie lyrique ? Donnez une idée som
ministères de Colbert et de Louvois, et comparez les services et les caractères de ces deux hommes célèbres. (Paris, août 1876).
. (Paris, août 1877). Montcalm. – Quelques mots sur son enfance, son caractère , ses idées. – Il devient gouverneur du Canada. – 
maritime, commerciale, industrielle ou agricole ; faites connaître le caractère des habitants, la physionomie du pays, les princi
nditions elle est forte et prospère. (1882.) Analyser et apprécier le caractère d’Auguste dans la tragédie de Cinna. (1883.) Comp
après vos lectures, Voltaire et Rousseau comme écrivains. (1884.) Des caractères distinctifs de la tragédie française au xvii e si
 Apprécier le rôle d’Auguste dans Cinna, et dire s’il est conforme au caractère que l’histoire prête à ce prince ? – Le songe de
, de l’emploi des songes dans les œuvres dramatiques ? – Apprécier le caractère de Félix et montrer l’utilité de ce personnage da
lité de ce personnage dans la tragédie de Polyeucte ? – Apprécier les caractères de Polyeucte, de Pauline et de Sévère. – Faut-il
que les esprits devaient s’intéresser à cette pièce ? – Apprécier le caractère d’Andromaque dans la tragédie de Racine ; est-il
aractère d’Andromaque dans la tragédie de Racine ; est-il conforme au caractère que lui ont prêté les anciens ? – Montrer, en pre
du Misanthrope un portrait du petit-maitre vers 1666. – Apprécier le caractère d’Orgon dans Tartufe. – Quel est le caractère du
rs 1666. – Apprécier le caractère d’Orgon dans Tartufe. – Quel est le caractère du lion dans les Fables de La Fontaine ? – Analys
un des personnages « de son ample comédie » un langage conforme à son caractère . – La Fontaine, dans le dénouement de la plupart
est le plus français de nos prosateurs ? – Quels sont les principaux caractères du style de Rousseau ? – Par quelles qualités et
t. – Lettre de Boileau à La Bruyère qui lui avait envoyé le livre des Caractères . – Que faut-il penser du jugement de La Bruyère s
aire d’après le chapitre du mérite personnel et quelques passages des Caractères un portrait de La Bruyère à la cour de Chantilly.
s Précieuses ridicules et dans les Femmes savantes ? – Apprécier les caractères de Belise, d’Armande et de Philaminte. – Faire u
ons a-t-on essayé d’expliquer la mauvaise volonté de Richelieu ? – Du caractère paternel dans le Cid et dans Horace. – Apprécier
elle observée dans Horace ? Y a-t-il unité d’intérêt ? – Apprécier le caractère d’Iphigénie dans la tragédie de Racine. Est-il vr
u’elle ressemble à une jeune fille chrétienne moderne ? – Comparer le caractère d’Agamemnon à celui de Don Diègue. – La justice,
et les avocats au xvii e siècle d’après les Plaideurs. – Analyser le caractère d’Harpagon. – Faire d’après Molière un tableau de
Malade imaginaire les scènes qui relèvent surtout de la farce ? – Le caractère du Loup dans les Fables de La Fontaine. On prendr
e se tuer au sortir du temple. La tendresse est le trait principal du caractère d’Andromaque. Clytemnestre aime sa fille et elle
et l’épouse disparaissent et ne laissent place qu’à la mère. C’est un caractère naturel et vrai. Elle nous touche moins qu’Androm
t allait de Cinna et d’Émilie à Auguste ; le montrer rapidement. Les caractères . – Celui d’Auguste. Est-il ou non conforme à l’hi
incipaux et tout à fait saillants. Le style. – Mérites principaux et caractères du style ; défauts. Indication des plus belles sc
là pour rassurer sa conscience et lui épargner les irrésolutions. Son caractère de prêtre rend son rôle plus détestable encore. (
ue nous devaient plus nous toucher que les infortunes des princes. Le caractère n’était pas à ses yeux l’important, c’était la co
re la condition et les faits, et c’était la situation qui décidait du caractère . Cette théorie est contraire à celle de la tragé
et de la comédie. Le poète tragique et le poète comique mettaient des caractères aux prises avec des situations et c’était ainsi q
es caractères aux prises avec des situations et c’était ainsi que ces caractères se manifestaient surtout. Alceste, à qui tout dég
ard. Vous avez pu, Monsieur, apprécier comme je viens de le faire les caractères de la tragédie du Cid ; quelque chose pourtant a
imple, des situations ordinaires, un langage choisi mais naturel, des caractères vrais, voilà, sans doute, ce que la haute comédie
Célimène. Les situations sont très simples, elles naissent toutes des caractères . Oronte, qui est avide de louanges en sa qualité
aite, s’emporte et les tance vertement ; la cause en est encore à son caractère . Le langage qu’on parle dans le salon de Célimène
le comme doit le faire une femme bien élevée, aimable et sincère. Les caractères ne sont pas moins vrais que le langage. Alceste,
a coquette spirituelle et sans cœur, Arsinoé la prude, sont aussi des caractères humains. Il n’y a pas jusqu’aux petits maîtres eu
rouver que ses vers sont « méchants ». Intrigue, situations, langage, caractères , tout, dans le Misanthrope, appartient donc à la
ue s’y développe moins simplement, et si le langage est exquis, aucun caractère n’a le relief de celui d’Alceste ou de Célimène.
urhumains, il fallait des situations extraordinaires, où la force des caractères pût se manifester librement. Le poète accumulait,
scène les hommes tels qu’ils sont, subordonnerait les situations aux caractères , rapprocherait ainsi la tragédie de la condition
té avec laquelle elles naissaient comme d’elles-mêmes de la lutte des caractères . Racine, visiblement, n’avait pas jeté ses héros
antôt bien fondées et tantôt chimériques ; l’action marche au gré des caractères , et comme ces caractères sont bien humains, ils p
tôt chimériques ; l’action marche au gré des caractères, et comme ces caractères sont bien humains, ils pèsent le pour et le contr
ouement ; mais cette violence elle-même est le trait distinctif de ce caractère . On comprend qu’une telle femme, poussée à bout,
ce qui arrive devait arriver. Cette subordination des situations aux caractères était aussi une chose nouvelle. Elle avait encore
ie, les situations y apparaissaient comme le résultat de la lutte des caractères , et la langue enfin s’y montrait plus souple et p
sous nos yeux. Les personnages s’y révèlent d’abord à nous avec leurs caractères  ; le dialogue est vif, naturel, et chacun s’y mon
uvements qui rehaussent sa propre éloquence et n’en altèrent point le caractère , il apparaît alors comme le premier des prédicate
t à le confondre …. ; un pathétique entraînant, et par dessus tout un caractère de facilité qui fait que tout semble valoir davan
ence nous paraît trop apprêtée. On lit au début de la préface des Caractères  : « Je rends au public ce qu’il m’a prêté ; j’ai
l pas donné plus qu’il n’avait reçu ? La Bruyère a peint dans ses Caractères les hommes de son temps ; c’est donc au public qu
st devenu précis. Il n’avait guère que des individus et il a fait des caractères  ; il a mêlé à la vérité humaine la vérité idéale
le font les lois et les coutumes de l’époque où il vit. Le livre des Caractères renferme encore autre chose ; l’homme de tous les
emporains de La Bruyère et sont aussi les nôtres. Ils vivent dans les Caractères d’une vie plus intense que dans la société. Les t
ans une juste mesure l’imagination et l’observation, et il a créé des caractères . Il a fait de tous ses modèles un modèle unique q
les beautés poétiques de la Henriade. Il a défendu l’ordonnance, les caractères , les épisodes et la morale de ce poème et il l’a
frapper l’imagination et les yeux, mais il n’a pas réussi à créer des caractères et à faire vivre ses personnages. Il a écrit de b
ine qui naissent du fond du sujet, du jeu des passions et du choc des caractères . Elle a analysé ses tirades brillantes et elle en
ondance de Voltaire fait souvent plus d’honneur à son esprit qu’à son caractère . C’est pourtant son œuvre la plus parfaite. Il n’
sées, ni la mesure, ni la justesse des raisonnements ou la vérité des caractères , ni les nuances les plus délicates du style, pass
dans un ensemble défectueux et confus, une tragédie sans plan et sans caractères , un poème lourd et traînant, et qu’enfin fatigué,
se ; essayer de paraître enjoué quand on est sévère, c’est perdre son caractère et manquer celui qu’on veut attraper. Il n’y a pa
e et raisonnable, Voltaire vif et spirituel ; ce sont précisément les caractères qu’on retrouve dans leur correspondance. Aucun d’
elle s’est développée avec quelque succès, la fable a toujours eu un caractère moral. Soit qu’elle eùt pour but de faire entendr
, le récit s’allonge et prend de la couleur, l’action se dessine, les caractères sont tracés d’une main ferme et expérimentée, la
la conclusion logique et nécessaire. Au moyen âge, la fable change de caractère , elle devient encyclopédique ; le récit s’allonge
ts, à la justesse et à la puissance de l’observation, à la vérité des caractères . Tels sont quelques épisodes du Roman de Renard c
e Rat, la Lionne et le Mulet. L’action y est simple et naturelle, les caractères sont tracés avec une vérité et une élégance qui s
à proportionner le récit, à choisir entre les traits qui peignent un caractère , à inventer un rythme qui pût se prêter au langag
lle présente le tableau, épique par la multiplicité et la variété des caractères qui y sont tracés, morale par l’efficacité de l’e
ans le Meunier, son fils et l’âne. Certains de ses personnages ont un caractère vraiment cornélien, tel l’escarbot qui poursuit s
-être le chef-d’œuvre de La Fontaine. Ses personnages ont toujours le caractère qui leur est propre, caractère qu’un grand génie
taine. Ses personnages ont toujours le caractère qui leur est propre, caractère qu’un grand génie pouvait seul deviner. Les anima
r, et tous parlent, agissent, travaillent et meurent, chacun selon le caractère de son ordre et de sa condition. En outre, La Fon
est douce, simple, naturelle. L’expérience en est la seule base, son caractère est véritablement pratique ; elle nous enseigne c
générale : tous peuvent la goûter et la comprendre. C’est bien là le caractère du génie de La Fontaine, le bonhomme ne se perd p
t le seul rythme qui pût convenir à la variété des personnages et des caractères de la fable, cet inimitable vers libre dont il a
é ; rien ne trahit l’effort dans le style de La Fontaine, c’est là le caractère des œuvres parfaites. La Fontaine aimait la natur
lui tient rigueur pour ce qu’il a omis de dire. L. N. Analyser le caractère de Monime dans Mithridale. Les héroïnes de Rac
eauté morale des Emilie, des Chimène et des Pauline. Par l’analyse du caractère de Monime dans Mithridate, nous verrons que cette
années et aussi des sujets proposés qui sont appropriés exactement au caractère de chaque école. Il est facile de se rendre compt
. Littérature. Analyser, dans la comédie des Femmes savantes, les caractères , à la fois semblables et différents, de Philamint
siècle ? – La Bruyère va trouver Boileau à Auteuil pour lui lire ses Caractères . Le satirique est malade. Il écoute pourtant son
; mais, à la fin, après l’avoir félicité : « Vous n’avez oublié qu’un caractère , dit-il, c’est celui de l’auteur qui lit sans pit
x pauvres malades. » – Vous décrirez la scène et vous développerez le caractère esquissé par Boileau. – Comparer Corneille et Rac
la piété et des bonnes œuvres à paraître devant Dieu. – Comparer les caractères de Chimène, de Pauline et d’Émilie. – Dans l’avan
Molière n’a point faite. – Comment Molière a-t-il conçu et décrit le caractère de « la femme savante » ? – Une dame qui vient d’
lle ne croit pas pouvoir attribuer cet oubli à des motifs indignes du caractère bien connu de Boileau. L’importance de la fable c
en connu de Boileau. L’importance de la fable comme genre littéraire. Caractère poétique qu’a su lui donner La Fontaine. Exemples
son : ton ordinaire de ses entretiens. Oppositions que présentent les caractères de ses habitués. Quelle différence faites-vous en
– On a souvent répété que Mme de Sévigné était aussi éminente par le caractère et par le cœur que par le talent ; pensez-vous qu
de Saint-Cyr, Mme de Maintenon avait fait écrire : « C’est un mauvais caractère que celui de grand parleur », et plus loin : « On
la morale de Mme de Maintenon. Par leur éducation, leur vie, leur caractère , Mme de Sévigné et Mme de Maintenon sont absolume
gatté qui font son charme et le fond de sa morale. Je me trompe : son caractère a un autre charme, sa morale un autre fondement :
la vertu comme un moyen de parvenir à son but. Cela seul donne à son caractère une apparence d’hypocrisie qui éloigne, et, sa mo
s’est attaqué aux écrivains, non aux personnes ; aux œuvres, non aux caractères  ; aux défauts de l’esprit, non à ceux du cœur ; c
onnent la vraie physionomie de l’examen. Ils en marquent nettement le caractère . C’est l’impression causée au correcteur par les
judice qu’en effaçant l’origine des mots, et en dénaturant ainsi leur caractère , elle porterait à la langue même. Dans cette défe
a composition et du style, la valeur du morceau choisi, en marquer le caractère propre, en faire ressortir par un jugement d’ense
de la morale générale ou théorique (principe du devoir, fondement et caractères de l’obligation, etc.), même sur ces dernières et
ntre eux, en essayant de marquer, d’une touche rapide et juste, leurs caractères divers, on a cherché le moraliste ailleurs encore
nt quelque peu approfondi et bien suivi ; de se les approprier par le caractère et l’accent du langage, et de faire, en telle mat
se présentait, était d’appliquer tout d’abord sur des vers de divers caractères le critérium en question, et de voir si, de cette
ut, les besoins physiques ou intellectuels auxquels ils répondent, le caractère propre de l’invention dans chacun de ces trois or
cœur aux enfants les poètes avant toute chose. Quels doivent être les caractères de la poésie qu’il importe de confier à leur mémo
arche ascendante et propre à frapper surtout les jeunes esprits ; les caractères sont uns, faciles à résumer, à classer, presque à
ésie lyrique au xvii e, au xviii e et au xix e siècle. En marquer les caractères principaux et les différences à chacune de ces tr
s français qui ont écrit sur des sujets scientifiques, et quel est le caractère particulier de leur style ? Concours de 1885.
rité de louer toujours modérément. » Langue française. Indiquer les caractères de la langue de La Fontaine dans ses fables. Extr
seconde composition, celle de Langue française, était : Indiquer les caractères de la langue de La Fontaine dans ses fables. » On
la seconde moitié du xvii e siècle, sur la peinture des mœurs et des caractères , sur les qualités du langage et les nuances du st
ançaise n’avait pas été jusqu’ici aussi spécialement grammaticale. Ce caractère nouveau de l’épreuve n’a pas surpris. Non seuleme
nulle dans quelques devoirs. Enfin, les conséquences qui naissent du caractère analytique ou synthétique d’une langue, et imprim
trer l’avantage qu’il y a toujours à classer les choses d’après leurs caractères communs essentiels, non pas d’après leurs ressemb
s siennes. Il n’y a dans la nature humaine qu’une douzaine au plus de caractères vraiment comiques et marqués de grands traits. L’
que les hommes de génie peuvent encore trouver une foule de nouveaux caractères  : mais il faudrait que la nature en fil. Ces peti
drait que la nature en fil. Ces petites différences qui sont dans les caractères des hommes ne peuvent être maniées aussi heureuse
re, l’harmonie ; il fallait une science minutieuse des limites et des caractères du genre traité, une unité savante dans l’ensembl
le de ce temps, dans presque tous les genres et toutes les œuvres, un caractère général de paix et de sérénité qui charme et repo
oposés pour la section des lettres. L’un est d’ordre général. Il a un caractère tantôt littéraire, tantôt (et le plus souvent) hi
’honnête Homme. Legouvé Une élève de seize ans. Martin L’Éducation du caractère . Vuibert L’Annuaire de la jeunesse. E. Lavisse Qu
correspondance de Mme de Sévigné, quelle idée vous faites-vous de son caractère et de son esprit ? Pédagogie. On vous recommande
à l’école primaire. Concours de 1888. Littérature. Étudier les caractères de femmes dans le Misanthrope (Célimène, Éliante,
proposons surtout des sujets qui ont, à quelques exceptions près, un caractère spécial de littérature et de pédagogie féminines.
res du théâtre de Racine. – Suivre dans Polyeucte le développement du caractère de Pauline. – Du caractère d’Andromaque, considér
 Suivre dans Polyeucte le développement du caractère de Pauline. – Du caractère d’Andromaque, considérée comme épouse et comme mè
t comme exemple la correspondance de Mme de Sévigné et de Voltaire. –  Caractères des femmes dans les pièces de Corneille. Indiquer
ait pas se réaliser. Pour quelles causes ? – Faites-nous connaître le caractère d’Éliante, dans le Misanthrope. Montrez comment c
aître le caractère d’Éliante, dans le Misanthrope. Montrez comment ce caractère , tout en ayant des traits communs avec celui de P
as très instruit quand on ne lit que ce qui plaît. » – Esquissez les caractères de Célimène, d’Éliante et d’Arsinoé dans le Misan
elles ? Citer brièvement quelques exemples de patriotisme féminin. –  Caractère du patriotisme chez la femme. Place que ce sentim
de Saint-Cyr, Mme de Maintenon avait fait écrire : « C’est un mauvais caractère que celui de grand parleur » ; et plus loin : « O
n remercier. Elle lui dit à quels signes, à quels changements dans le caractère , les manières, les habitudes de son enfant elle r
sans se soucier que le lieu en soit plus net, et ainsi du reste ; ces caractères sont mauvais et se portent en tout. Aimez les bon
tières à ce qu’elles font…..  » Terminez, en disant quelques mots du caractère de Mme de Maintenon elle-même. – De l’importance
ous rêvez de la former chez vos futures élèves. Parmi les qualités du caractère et de l’esprit que vous lui donnerez, indiquez ce
ant constamment la volonté qu’on lui donne de la force. Assouplir les caractères ce n’est point les tremper ! Qu’est-ce à dire, fa
dicte une loi que l’enfant comprenne, accepte, qui ait à ses yeux un caractère de nécessité, et qui s’impose à lui comme le devo
s le même niveau, traiter toutes les âmes, tous les esprits, tous les caractères de ce jeune peuple, tous les cœurs de la même faç
e se décider librement, et d’accomplir ce qu’on a résolu qui donne au caractère de la décision et de la fermeté. Sans doute, mais
ême, donc, ce qui importe, avant tout, c’est que le maître étudie les caractères , et sache le régime qui convient à chacun. A un é
s sont les qualités qu’un père peut souhaiter de voir réunies dans le caractère de sa fille ? Corrigé1. Si tu veux que la soc
de Saint-Cloud Section des lettres Conseils généraux Le caractère du concours a bien des analogies avec celui de Fo
entend par la Renaissance. En expliquer sommairement l’origine et les caractères et citer, dans les arts et dans les lettres, les
faiblissement de la volonté, paresse, mollesse, indolence, absence de caractère . 2e Paragraphe. – A. Avantages qu’il y a à ne pas
c. B. Avantages qu’il y a à ne pas trop éduquer : initiative prompte, caractère ferme, imagination, intelligence en éveil… E
tus qui font l’honnête homme et le bon citoyen. – Tracez l’idéal d’un caractère d’instituteur. – Quelle doit être sa conduite pri
ont proposés à la section des lettres. – Parfois quelques sujets d’un caractère scientifique ont dû être traités. Nous renvoyons
encore choisir. Il convient de laisser de côté tout ce qui n’a pas un caractère général, tout ce qui ne s’impose pas à l’attentio
plus vivante, les guerres médiques. Il faudra aussi qu’elles aient un caractère décoratif autant qu’historique, qu’elles puissent
comme le château de Gaillon, à l’École des Beaux-Arts. En déduire les caractères de la Renaissance. (Section d’architecture, juill
pouvait ressembler à une nomenclature, mais s’attacher à dégager des caractères généraux. PLAN Préambule. – Intérêt que présente
ieurs (assyrien, égyptien), mais par sa conception des ordres, par le caractère personnel de son imitation, il a été vraiment ori
on. Elle emprunte les genres aux auteurs d’Athènes. Elle a surtout un caractère pratique. Elle excelle dans l’éloquence. Elle a d
monuments en Perse, en Assyrie, en Égypte, en Grèce ? – Comparer le caractère , les mœurs, les monuments des Égyptiens, des Assy
e cette franchise et de cette brusquerie résolue qui était le fond du caractère de Duquesne. (Centre d’examen : Brest) PLAN Préa
u même genre. En effet, ce qu’il faut distinguer avant tout, c’est le caractère précis du travail qu’on aborde : récit, dissertat
hommes, que sa voix soit mâle et ferme : il faut qu’il impose par son caractère et par ses facultés à des marins vieillis au serv
général romain à une exécution si contraire à ses habitudes et à son caractère . Concours de 1867. Au mois d’octobre 1626,
e la nature du sujet fournil tout d’abord. Il faut étudier : 1° leurs caractères  ; 2° leur rôle militaire ; 3° leur rôle administr
ire ; 3° leur rôle administratif. DÉVELOPPEMENT 1er Paragraphe. – Les caractères . – Richard est d’un courage légendaire. Son surno
olitique et littéraire et dans les traits les plus saillants de notre caractère national quelques preuves à l’appui de cette pens
ts donnés à l’École des Mines de Saint-Étienne ont pour la plupart un caractère scientifique. Non que ce soient des compositions
ractérise généralement les savants de plus d’une nation ; il est d’un caractère aimable ; son abord est simple et franc ; ses man
eurs voyages à Paris, où la grâce de ses manières et l’aménité de son caractère lui ont acquis l’affection de tous ceux qui ont e
ans agrément ? – Faire l’éloge du bœuf de labour. – Son aspect, – son caractère , – son utilité. – Une promenade en forêt. Quels a
dats se rendront compte aisément que les sujets de composition ont un caractère un peu spécial. Ce sont des lettres, des narratio
argneux, il faut une écurie à part. » L’appliquer au redressement des caractères difficiles. – Que pensez-vous de ce jugement de L
donnés que proposés, pour que les candidats saisissent exactement le caractère de l’épreuve qu’ils ont à subir. On ne leur deman
le siècle de Louis XIV est-il appelé le grand siècle ? – Comparer les caractères généraux du xviie et du xviiie siècles au point d
ace et de cette langue, comme du reste de la langue russe, a tous les caractères d’un fait naturel, spontané, irrésistible. La pro
rrésistible. La propagation de notre langue, au contraire, a tous les caractères d’un fait artificiel, je veux dire qu’elle ne peu
e pour la préparation du concours. 1. Nous indiquons des sujets d’un caractère général dans le genre de ceux que l’on propose au
22 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
rfaitement appréciées dans notre Cours élémentaire de rhétorique. Les caractères typographiques ont été considérablement modifiés 
mme Racine, mais il ne sentait pas comme lui. 25. Les deux principaux caractères d’un goût exquis sont la délicatesse et la pureté
dont on se servait pour graver sur des tablettes enduites de cire les caractères de l’alphabet. On donna ensuite le nom de style à
physionomie extérieure et vivante qui fait reconnaître le génie ou le caractère d’un écrivain. Buffon a dit : Le style est l’hom
s et les diverses parties de sa composition. 37. Cette union entre le caractère et le style d’un homme est si intime et si profon
fonde que les différents pays ont un style particulier et analogue au caractère de leurs habitants. Les peuples de l’Orient, dit
tre ces trois qualités communes à toutes les pensées, il est certains caractères particuliers qui donnent à chacune d’elles une ph
ticuliers qui donnent à chacune d’elles une physionomie spéciale. Ces caractères varient selon la nature des objets, et le nombre
t sent d’après les instincts d’une nature dégradée, elle résulte d’un caractère sans dignité, ou de l’habitude de vivre et de con
la chaleur et la vie. 67. Les sentiments, comme les pensées, ont des caractères communs qui conviennent à tous les sujets, et des
ont des caractères communs qui conviennent à tous les sujets, et des caractères particuliers qui varient avec les situations. Les
, et des caractères particuliers qui varient avec les situations. Les caractères communs sont la vérité et le naturel, les caractè
situations. Les caractères communs sont la vérité et le naturel, les caractères particuliers sont la délicatesse, l’énergie, la n
le façon qu’elles semblent ne leur avoir rien coûté. C’est surtout le caractère des lettres de Mme de Sévigné. Les confidences in
nditions les pensées, les sentiments et les images peuvent prendre un caractère de sublimité. Chapitre troisième. Des orneme
qui donne à la phrase la couleur du sujet que l’on traite, est un des caractères distinctifs du vrai génie poétique. 245. Les obje
s peuples, il s’est rencontré des hommes d’un génie assez élevé, d’un caractère assez fort et assez droit pour célébrer dignement
our être un excellent traducteur, il faut respecter tout à la fois le caractère de l’auteur original et le génie de la langue nou
i qui l’entreprend se trouve dans l’heureuse nécessité de pénétrer le caractère et la beauté du modèle qu’il étudie. 277. La lect
ans ses détails. Pour atteindre cette qualité, il faut bien saisir le caractère dominant de l’action, embrasser d’un coup d’œil t
l’exposition, si l’on s’arrête où il convient dans le dénouement. Ce caractère général de rapidité qui convient à la narration s
ancer des faits qui se contredisent ou qui ne s’accordent pas avec le caractère de personnes déjà connues ; et s’il en est qui pa
dentifier profondément avec l’époque qu’on veut peindre, de saisir le caractère des personnages qu’on met en scène, et de faire p
des personnages historiques, quelque rang qu’ils occupent, de quelque caractère qu’ils soient revêtus. La justice et l’impartiali
re le temps, le lieu, l’événement lui-même, les traits extérieurs, le caractère . Il y a donc cinq espèces principales de descript
trait ; quand elle expose une qualité considérée en général, c’est un caractère . Saint-Simon et le cardinal de Retz ont tracé des
z ont tracé des portraits ; La Bruyère et Molière nous ont laissé des caractères . On cite comme modèles les portraits de Catilina
arallèle de Corneille et de Racine : Corneille nous assujettit à ses caractères et à ses idées ; Racine se conforme aux nôtres ;
ion doit être simple, naturelle, facile, familière et convenable. Les caractères de la lettre seront donc la simplicité, le nature
que la civilité ou les devoirs de position nous obligent à écrire. Le caractère général de ces lettres est une politesse aisée, u
l’ordre, la clarté, et surtout la concision qui donne au précepte un caractère vif et saisissant. Mettre une science ou un art à
un entretien entre deux ou trois personnes dont les sentiments ou les caractères sont en opposition. Il est rare que les interlocu
l’évidence. Chaque interlocuteur doit avoir et garder constamment un caractère , une tournure d’esprit, un style qui lui soient p
les endroits importants, et voyez s’ils possèdent l’un et l’autre les caractères de l’art et du génie. 370. Il faut s’attacher sur
appelé grand vers, vers alexandrin, vers héroïque, convient, par son caractère grave et majestueux, à l’épître et à la haute poé
és. 416. C’est surtout dans les poèmes lyriques que se trouve le vrai caractère de la poésie ; c’est la poésie primitive ; c’est
e de plus égal, de plus fin et de plus délicat ; mais elle lui ôte ce caractère d’inspiration soudaine et spontanée, ces mouvemen
is la première strophe sert de règle pour toutes les autres. 421. Les caractères de l’ode sont l’enthousiasme, les débuts hardis,
re. Dans Horace, les plus belles du troisième livre ont aussi le même caractère . 435. Puisque le sujet est grand dans l’ode héroï
oivent lui être subordonnés, moins par le rang que par le génie et le caractère , et surtout par l’influence sur l’ensemble de l’a
ieux ressortir la grandeur de l’action principale. 466. On entend par caractères ou mœurs poétiques les qualités des différents pe
s actions et des discours qu’on doit faire connaître les mœurs et les caractères de ces personnages. Homère excelle dans cet art ;
es personnages. Homère excelle dans cet art ; et, sous le rapport des caractères , il est bien supérieur à Virgile et aux autres gr
nnages, il doit mettre dans leur bouche des discours conformes à leur caractère et qui unissent à la justesse du raisonnement les
ès l’ode et l’épopée. Les Hébreux, chez qui la poésie eut toujours un caractère sacré, ne connurent jamais ni drame ni théâtre. C
sous prétexte qu’un espace si resserré ne permet pas de développer un caractère et de peindre une passion. Mais on leur répond qu
est une combinaison de circonstances et d’incidents, d’intérêts et de caractères , d’où résultent, dans l’âme du spectateur, l’ince
. 503. On peut considérer dans les personnages dramatiques ou leur caractère ou leurs paroles. Quant au caractère ou mœurs de
personnages dramatiques ou leur caractère ou leurs paroles. Quant au caractère ou mœurs de ces personnages, les mêmes qualités n
ements. La grande règle consiste à proportionner le style au rang, au caractère et aux dispositions présentes de ceux qui parlent
aux passions et à la licence. 521. Le ridicule est une difformité du caractère ou des manières contrastant avec la nature ou les
ue traite le poète, on distingue la comédie d’intrigue, la comédie de caractère et la comédie mixte. La comédie d’intrigue présen
ent un embarras qui croît toujours jusqu’au dénouement. La comédie de caractère ou de mœurs présente un caractère dominant, qui e
jusqu’au dénouement. La comédie de caractère ou de mœurs présente un caractère dominant, qui est le principal objet de la pièce,
dominant, qui est le principal objet de la pièce, et plusieurs autres caractères qui contrastent entre eux, comme le Misanthrope e
nous venons de parler. Les situations amènent les développements des caractères , et les caractères provoquent les situations. Ce
ler. Les situations amènent les développements des caractères, et les caractères provoquent les situations. Ce sont les pièces les
te règle. Elle doit être juste et naturelle, c’est-à-dire conforme au caractère connu des acteurs qu’on met en scène, et tout à f
ire que tous les personnages doivent agir d’après leurs mœurs et leur caractère . La fable de Phèdre : Vacca, capella, ovis et leo
de la poésie pastorale doit être toujours proportionné aux idées, au caractère , au langage de l’habitant des campagnes. Souvent
e comme l’âme des bergers, doux comme leurs passions, naïf comme leur caractère , gracieux dans les descriptions et plein de délic
ument quelconque. Chez les Latins, l’épigramme commença il changer de caractère , et parmi celles de Martial il y en a qui ne sont
mes leurs épitaphes. Voici celle où La Fontaine a très bien peint son caractère  : Jean s’en alla comme il était venu, Mangeant s
et ne ressemble à rien de ce qu’on a fait avant lui. S’il dessine des caractères , leur singularité frappante, leur étonnante nouve
e bon goût ont-ils la même manière de juger ? 25. Quels sont les deux caractères d’un goût exquis ? 26. Qu’entendez-vous par règle
peut-on définir le style ? 36. Le style n’est-il pas l’expression du caractère de chaque homme ? 37. Le style ne change-t-il pas
? 66. Le sentiment doit-il accompagner la pensée ? 67. Quels sont les caractères communs et les caractères particulier8 des sentim
accompagner la pensée ? 67. Quels sont les caractères communs et les caractères particulier8 des sentiments ? 68. Qu’est-ce que l
e la prosopographie ? 338. Qu’est-ce que t’éthopée, le portrait et le caractère  ? 339. Quand est-ce que le portrait prend le nom
se réduisent les règles que nous donnons sur les lettres ? 344. Quels caractères doit avoir le style de la lettre ? 345. Qu’exige
Combien peut-on compter d’espèces de lettres ? 351. Quel doit être le caractère des lettres d’amitié ? 352. Quels ornements convi
Quelles qualités demande un ouvrage élémentaire ? 360. Quels sont les caractères qui conviennent aux œuvres de polémique ? 361. Qu
enres de poésie ? 415. Qu’est-ce que la poésie lyrique ? 416. Le vrai caractère de la poésie ne se trouve-t-il pas surtout dans l
? 420. Comment se divisait l’ode chez les Grecs ? 421. Quels sont les caractères de l’ode ? 422. Qu’est-ce que l’enthousiasme ? 42
Qu’est-ce que l’ode morale ou philosophique ? 438. Quel doit faire le caractère de l’ode philosophique 439. Qu’est-ce que l’ode b
opée ? 464. Doit-il y avoir un personnage dominant ? 465. Quel est le caractère des personnages principaux et des personnages acc
ges principaux et des personnages accessoires ? 466. Qu’entend-on par caractères ou mœurs poétiques et quelles sont les qualités q
s ? 524. Combien distingue-t-on de sortes de comédies, et quel est le caractère de chacune d’elles ? 525. Qu’est-ce que la comédi
. Qu’est-ce qu’on entend aujourd’hui par épigramme ? 579. Quel est le caractère de l’épigramme chez les Français ? 580. En quoi l
23 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
ppeler sans cesse sa dignité, et à ne point avilir par ses actions le caractère auguste qui le distingue de la brute. Parmi les a
té dans aucune espèce de ses productions, que dans les esprits et les caractères . L’homme sage les étudie tous, s’y accommode, y c
bonne dans celui-ci, et vicieuse dans celui-là. Le cœur, l’esprit, le caractère en font souvent tout le prix. On ne doit pas se f
trop conseillée. L’édition où se trouvent ces notes, est de 1777. Les Caractères de la Bruyère, ouvrage où tout le genre humain es
il et avec la plus grande vérité ; où l’on voit un portrait de chaque caractère , tracé d’après nature. Cet homme unique, qui n’a
ximes touchant les mœurs ; les portraits les mieux frappés des divers caractères  ; les peintures les plus ressemblantes des vices,
s juifs n’eussent trouvé ce ton ni cette morale ; et l’Evangile a des caractères de vérité si grands, si frappans, si parfaitement
tout ce qu’on peut dire contre cette religion, ne nous offrira que le caractère ou de l’injustice, ou de l’absurdité, ou de l’imp
ompatibles avec la vraie valeur, impriment au contraire dans l’âme un caractère d’héroïsme plus élevé, que ne donne point le seul
té dans les discours, la droiture dans les actions, l’aménité dans le caractère  ; voilà ce qui fait l’homme vraiment aimable et g
24 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
hé de plus fortes couleurs et avec de plus grands traits. III. Des Caractères des Personnages. Non content de décrire les év
pensées de ses personnages, à nous en faire connaître les mœurs et le caractère , sans cependant s’amuser à peindre leur extérieur
nt à remplir : c’est de ne rien dire dans son ouvrage qui ne porte un caractère de raison et d’équité ; qui ne montre la droiture
ppement des négociations importantes, et dans l’expression fidèle des caractères des personnages. Tous ces différents objets bien
ujets, se plier, pour ainsi dire, aux circonstances, se conformer aux caractères , se diversifier selon les événements. Il sera tan
elle, plus touchante, plus persuasive. La simplicité du style fait le caractère propre des historiens sacrés : mais c’est une sim
imes opèrent la plus heureuse révolution dans les mœurs, l’esprit, le caractère , la législation et le gouvernement de tous les pe
er tous les ressorts de sa politique ; donner une notion juste de son caractère , de son génie, de sa religion, de ses lois, de se
le lecteur au fait des temps, des lieux, des mœurs, des intérêts, des caractères . Il faut ensuite qu’il présente le germe de l’évé
des coups de pinceau plus vigoureux dans la peinture des mœurs et des caractères . Il serait trop long de faire connaître ici tous
e plus énergique, le plus vrai de tous les événements du monde, et du caractère des divers peuples. Il expose dans tout leur jour
et la liaison des faits, que par l’élégance et la pureté du style. Le caractère et les usages de la nation, les divers fondements
plus curieuses et plus intéressantes, un plus grand développement du caractère et des ruses des négociateurs, un style plus élég
la vérité seule est le guide de l’auteur, et la modération en fait le caractère . Ceux de madame de Staal, remarquables par l’espr
prend ce qu’on appelle le règne animal, c’est-à-dire, les mœurs et le caractère des différentes espèces d’animaux, leur formation
25 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
artie des lettres où le beau se révèle, dont le beau est le principal caractère , comme la poésie, l’éloquence, l’histoire, et aus
mes et profondes, par des plans d’une ordonnance surprenante, par des caractères d’une nouveauté frappante, par des raisons d’une
u’il y a de conforme aux plus exactes bienséances, de propre à chaque caractère , de convenable aux différentes circonstances ; et
le goût s’éclaire et devient plus sûr ; il discerne non seulement le caractère général de l’ouvrage, mais les beautés et les déf
ieurs autres objets du goût. Partout où il s’agit des affections, des caractères , des actions des hommes, c’est-à-dire dans les su
lus sublimes de l’éloquence et de la poésie. 15. Faites connaître les caractères du goût. Un goût exquis doit avoir pour caractèr
tes connaître les caractères du goût. Un goût exquis doit avoir pour caractères la délicatesse et la pureté. La délicatesse du go
26 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
s, comme dans la satire ; ou présenter des réflexions morales sur les caractères des hommes et sur les faits qui se sont accomplis
tragédie. L’éloquence en doit être du genre tempéré ; la poésie, d’un caractère noble, mais sage et modeste, au-dessus de l’épîtr
prendre ce qui précède. La versification doit être en rapport avec le caractère du poème. Celui-ci, étant ordinairement grave et
car une idée abstraite n’est pas toujours facile à concevoir, et les caractères particuliers donnent seuls des idées distinctes.
ravers et les faux jugements de devenir funestes en se propageant. Le caractère de la satire est donc en même temps moral et litt
é y seront représentés par des peintures vives et naturelles, par des caractères exprimés avec vérité, des portraits finis, à cond
 ; elle prend le ton de son sujet, et s’élève ou s’abaisse suivant le caractère des personnes. C’est ainsi que l’épître de Boilea
f et animé, une tournure piquante, une peinture vive des mœurs et des caractères , afin de frapper l’imagination et de tenir l’atte
’unité, la justesse, la vraisemblance, l’intégrité, la naïveté, et le caractère allégorique. 294. Qu’entendez-vous par l’unité d’
-à-dire qu’il faut que les personnages parlent et agissent Selon leur caractère vrai ou supposé, qu’ils soient toujours peints d’
d le plus de charme et d’intérêt sur l’apologue, c’est la naïveté, ce caractère dominant du génie de La Fontaine. Or, la naïveté
aurore allait faire sa cour     Parmi le thym et la rosée. Tantôt le caractère  : Un second Rodilard, l’Alexandre des chats, L’A
ous n’avons à parler ici que du conte en vers. 322. Quel doit être le caractère du conte ? Le caractère du fabuliste est la naïv
que du conte en vers. 322. Quel doit être le caractère du conte ? Le caractère du fabuliste est la naïveté, parce qu’il raconte
t de la fable. Le sujet du conte ne suppose pas la même simplicité de caractère  ; le conte est donc plus susceptible que l’apolog
27 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
vérité et à la rigueur scientifique… Il a analysé les passions et les caractères sans déterminer métaphysiquement la nature de l’â
plus graves imitaient les belles actions et celles des gens d’un beau caractère  ; ceux qui étaient plus vulgaires, les actions de
la comédie, les poètes s’attachant à l’une ou à l’autre, suivant leur caractère propre, les uns, comme auteurs comiques remplacèr
la tragédie, partie de fables légères et d’un langage plaisant, vu le caractère satirique de son origine, elle mit du temps à pre
gissent, lesquels ont nécessairement telle ou telle qualité, quant au caractère moral et quant à la pensée (car c’est ce qui nous
ensée (car c’est ce qui nous fait dire que les actions ont tel ou tel caractère ), il s’ensuit naturellement que deux causes déter
it naturellement que deux causes déterminent les actions, savoir : le caractère moral et la pensée ; et c’est d’après ces actions
le27 ; j’entends ici par « fable » la composition des faits, et par «  caractères moraux » (ou mœurs) ceux qui nous font dire que c
ent, que toute tragédie se compose de six parties qui déterminent son caractère  ; ce sont : la fable, les mœurs, le langage, la p
e tragique) comporte en soi de la même façon un appareil scénique, un caractère moral, une fable, un langage, un chant et une pen
t un bon peintre de mœurs, tandis que la peinture de Zeuxis n’a aucun caractère moral. XIV. Ce n’est pas tout : si l’on débitait
politique, et ceux d’aujourd’hui parlent un langage oratoire. XX. Le caractère moral, c’est ce qui est de nature à faire paraîtr
de nature à faire paraître le dessein. Voilà pourquoi il n’y a pas de caractère moral dans ceux des discours où ne se manifeste p
es imitations, se trouvent précisément avoir (l’un ou l’autre de) ces caractères . II. Or j’appelle « action simple » celle qui, da
d’imiter les choses qui excitent la terreur et la pitié (c’est là le caractère propre de ce genre d’imitation), il est évident,
e ce qu’il convient de mettre sur la scène. — De l’art d’embellir les caractères . I. En ce qui concerne les mœurs59, il y a quat
de bonté : il y a celle de la femme, celle de l’esclave, bien que le caractère moral de l’une soit peut-être moins bon, et celui
convenance (avec le personnage). Ainsi la bravoure62 est un trait de caractère , mais il ne convient pas à un rôle de femme d’êtr
t, c’est la ressemblance. Car c’est autre chose que de représenter un caractère honnête et (un caractère) en rapport de convenanc
Car c’est autre chose que de représenter un caractère honnête et (un caractère ) en rapport de convenance (avec le personnage), c
effet, le personnage qui présente une imitation et qui suppose un tel caractère , lors même qu’il serait inégal, devra être égalem
de perversité morale non nécessaire63 c’est le Ménélas d’Oreste ; de caractère dépourvu de décence et convenance, la lamentation
e même qu’il représente des gens colères ou calmes et de ou tel autre caractère , doit former un modèle ou d’honnêteté ou de rudes
s qu’il ait été employé par d’autres. Quelques mots semblent avoir ce caractère  ; ainsi les cornes, appelées ἐρνύται, le prêtre,
mme ou femme, ou quelque autre élément moral, et jamais personne sans caractère moral, mais toujours un personnage pourvu de ce c
rsonne sans caractère moral, mais toujours un personnage pourvu de ce caractère . X. Il faut, dans les tragédies, produire la surp
), s’il s’agit de choses déraisonnables, la composition peut avoir ce caractère et, par quelque côté, n’être pas déraisonnable ;
rique n’en traitent qu’une mince partie181. Les preuves ont seules un caractère vraiment technique, tout le reste n’est qu’un acc
hérentes au discours sont de trois sortes : les unes résident dans le caractère moral de l’orateur ; d’autres dans la disposition
ême, lorsqu’il est démonstratif, ou qu’il paraît l’être. IV. C’est le caractère moral (de l’orateur) qui amène la persuasion, qua
ribue en rien à produire la persuasion ; mais c’est, au contraire, au caractère moral que le discours emprunte je dirai presque s
on à saisir la nature et la qualité de chacune d’elles, ainsi que son caractère et les conditions de son origine. Il s’ensuit que
uites en syllogismes, mais qui ont besoin de l’être en raison de leur caractère improbable, Il arrive nécessairement que, parmi c
aits que l’on délibère et que l’on discute ; or les faits ont tous ce caractère , et aucun acte, pour ainsi dire, n’a lieu nécessa
oints dont nous venons de parler, mais encore le plus ou le moins, le caractère supérieur ou inférieur, le bon et le vilain côté
ations et le soin qu’on y prend de s’effacer. Les dons ont partout un caractère honorifique ; et en effet, le don est l’abandon d
le en soi, tandis que la force l’est, ce qui est, nous l’avons vu, le caractère du bien. IX. (Il y a avantage), si telle chose es
et l’autre), nous devrions nous-mêmes239 posséder la connaissance du caractère moral propre à chaque gouvernement ; car le meill
e temps, par quels moyens nous donnerons telle ou telle idée de notre caractère moral ; ce qui est, on l’a vu242, la seconde espè
e belles choses, ainsi que celles qui sont produites par la vertu. Ce caractère est propre aux manifestations de la vertu et de s
omme les manifestations (de la vertu) et toutes les choses qui ont le caractère d’action accomplie ou de traitement subi pour le
ertu supérieure. Quant aux témoignages commémoratifs, ceux qui ont un caractère spécial sont préférables ; de même ceux qu’on déc
tance. Sont plus beaux aussi ceux qui s’adressent à un seul, car leur caractère commémoratif est plus marqué. Ajoutons-y les poss
un homme facile à vivre. XXIX. Il faut toujours prendre, dans chaque caractère , le trait qui l’accompagne, interprété dans le se
u. Il faut donc que les actions soient présentées comme ayant ce même caractère . L’éloge (ἐγκώμιον) porte sur les actes. On y fai
ieux aux discours judiciaires, car le fait accompli, en raison de son caractère obscur251, admet surtout la mise en cause et la d
de la crainte que l’on éprouve ; l’ambitieux agit pour l’honneur ; le caractère vif, par colère ; l’amateur de triomphe, en vue d
me éhonté, par mépris de sa réputation, et ainsi des autres sortes de caractères par rapport à chacun des mobiles qui s’y rapporte
ature. Souvent est bien près de toujours, et la perpétuité est un des caractères de la nature ; de même, la fréquence est un de ce
ami perdu, à le voir en quelque façon, à se rappeler ses actions, son caractère . C’est pour cela que l’on a dit262 : Il parla ai
ce qui est toujours la même chose donne à toute situation établie un caractère excessif. De là ce mot : Le changement plaît en
t espéré pour nous-mêmes ou, pour ceux qui nous intéressent. Quant au caractère de possibilité et d’impossibilité, nous en parler
ilité et d’impossibilité, nous en parlerons dans la suite274, car ces caractères sont communs à toutes les parties de la rhétoriqu
Carthaginois. XIX. Ceux qui ne se méfient pas et qui ne sont pas d’un caractère à se tenir en garde, mais plutôt à donner leur co
xiste, ou qu’il n’existe pas, nous puissions en dégager clairement le caractère de justice. X. Toutes ces questions reviennent à
sus que porte le débat, car c’est dans la préméditation que réside le caractère malfaisant et injuste de l’acte ; or l’idée de pr
quitable, c’est le juste, pris indépendamment de la loi écrite. Or ce caractère se manifeste tantôt avec, tantôt sans le consente
t les choses équitables et celles qui ne le sont pas, et quel sera le caractère de l’homme non équitable. En effet seront équitab
s particulier, mais à l’application générale ; de ne pas envisager le caractère de la personne jugée au moment présent, mais ce q
ideur, ou celle de son contradicteur, ou l’affaire en question, ou le caractère moral des intéressés. Aussi comprend-on, de reste
t contre nous, ou en faveur de l’adversaire, on en pourra détruire le caractère véridique en plaidant contre le principe même de
ment pas les discussions, ni les affaires, car ces derniers sont d’un caractère batailleur ; or ceux qui bataillent avec nous man
gens en colère ou très affairés, car cette opposition est un trait de caractère propre aux batailleurs. Nous aimons aussi ceux qu
voit donc, d’après ce qui précède, qu’il est possible de démontrer le caractère amical ou hostile d’une personne lorsqu’il existe
connaissance, soit à l’insu de son auteur, car, dans les deux cas, le caractère de réciprocité subsiste et, par suite, il n’y aur
ime encore à l’égard de ceux qui ont avec nous des rapports d’âge, de caractère , de profession, d’opinions, de naissance : car ce
ivera aussi à lui-même. V. Tous ces divers cas sont empreints du même caractère moral, et leurs contraires, du caractère contrair
s cas sont empreints du même caractère moral, et leurs contraires, du caractère contraire. Celui qui se réjouit du mal des autres
ntre ceux-ci, et à l’occasion de cette même chose. Voilà pourquoi les caractères serviles, sans valeur et sans ambition, ne sont p
prompts à s’emporter et ont bon espoir ; le premier de ces traits de caractère fait que l’on n’a pas peur, et le second donne de
une action que par son utilité. Ils se conduisent plutôt d’après leur caractère moral371 que d’après le calcul : or le calcul tie
aisantent, car la plaisanterie est une impertinence polie. Tel est le caractère des jeunes gens. Chapitre XIII Des mœurs de
I. Les vieillards et ceux qui ont passé l’âge mûr ont des traits de caractère empruntés, pour la plupart, aux contraires de ceu
rvis à l’intérêt. XIV. Ils conforment leur vie au calcul plutôt qu’au caractère moral, car le calcul dépend de l’intérêt, et le c
lutôt qu’au caractère moral, car le calcul dépend de l’intérêt, et le caractère moral dépend de la vertu. Quand ils causent un pr
ent pas à rire ; car le penchant aux lamentations est le contraire du caractère qui aime à rire. XVI. Telles sont donc les mœurs
comme tout le monde goûte les discours prononcés dans le sens de son caractère moral et leurs analogues, il n’est pas malaisé de
onner à soi-même et donner à ses discours une apparence conforme à ce caractère . Chapitre XIV Des mœurs de l’homme fait.
ait. I. Ceux qui sont dans la force de l’âge auront, évidemment, un caractère moral tenant le milieu entre les jeunes gens et l
nce ils exercent sur les mœurs des hommes qui en sont pourvus, II. Le caractère moral de la noblesse consiste en ce que celui qui
les descendants d’Alcibiade et ceux du premier Denys. Les races d’un caractère solide et posé tournent à la sottise et à l’hébét
ns la richesse, et d’autres valent mieux. II. Les puissants sont d’un caractère plus jaloux de l’honneur et plus brave que les ri
plus orgueilleux et plus déraisonnables. Du reste, il y a un trait de caractère excellent qui accompagne le bonheur, c’est l’amou
épilogues ressemblent à des témoignages ; or le témoin a toujours un caractère persuasif. Aussi l’orateur qui les place au début
ortant non pas sur des faits particuliers, comme, par exemple, sur le caractère moral d’Iphicrate, mais sur des généralités ; ni
’une application générale, si l’on peut le faire utilement ; car leur caractère général, justifié par le consentement unanime, en
, le mot : « Connais-toi toi-même »), ou « Rien de trop », lorsque le caractère moral (de l’orateur) doit en paraître meilleur, o
i-même, il n’aurait jamais eu la prétention de conduire une armée. Le caractère moral sera présenté comme meilleur si l’on avance
sentence, mais il y en a une autre plus importante, car elle donne un caractère moral au discours. Le caractère moral se révèle d
re plus importante, car elle donne un caractère moral au discours. Le caractère moral se révèle dans les discours où l’intention
era dans le cas de subir cette action ; s’il y a commandement (de tel caractère ) d’un côté, il y aura de l’autre exécution (de mê
(de tel caractère) d’un côté, il y aura de l’autre exécution (de même caractère ) ; comme, par exemple, Diomédon au sujet des impô
autre lieu, c’est de répondre à des imputations, ou à des faits d’un caractère calomnieux, produits antérieurement et donnant le
expliqué au livre premier484. En effet, que tout signe soit privé du caractère syllogistique, nous l’avons fait voir clairement
u’elles servent à former, on ne pourra les résoudre en alléguant leur caractère non syllogistique. C’est encore un point que nous
la place de l’explication553. II. L’un ou l’autre procédé dépendra du caractère bas ou inconvenant de l’expression. Si la bassess
a chose à dire est terminée. Elle manque d’agrément, en raison de son caractère indéfini ; car tout le monde aime à saisir la fin
résultat609. V. Ainsi donc, l’on goûte ceux des enthymèmes qui ont ce caractère , d’après le sens des paroles énoncées, et aussi d
est pathétique. Aussi les acteurs recherchent l’un et l’autre de ces caractères dans les drames, et les poètes dans leurs interpr
narration. C’est ce qui aura lieu si nous voyons ce qui lui donne un caractère moral. D’abord, c’est de faire connaître son dess
rd, c’est de faire connaître son dessein : on reconnaîtra quel est le caractère moral en apercevant quel est le dessein ; et l’on
nd l’orateur. Ce qui fait que les discours mathématiques n’ont pas de caractère moral, c’est qu’ils ne comportent pas non plus un
cratiques en ont, attendu qu’ils traitent de questions qui portent ce caractère . IX. Certaines considérations morales sont inhére
portent les mains à leurs yeux. Présente-toi, tout d’abord, sous tel caractère , afin que l’on considère ton adversaire comme aya
ractère, afin que l’on considère ton adversaire comme ayant tel autre caractère  ; seulement, fais-le sans le laisser voir. La pre
ait la démonstration et que la nécessité s’impose ; car le passé a un caractère de nécessité. VI. Seulement, il ne faut pas donne
r ὅμοιοι. Il s’agit plutôt, ici, d’une similitude de condition que de caractère . 366. C’est le sujet du livre Ier. 367. Voici
28 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
tés. Blair savait y répandre toute la douceur, toute l’aménité de son caractère . Il parlait avec onction, et ses paroles ne jetai
la douceur et de l’humanité. Mais ce n’est point là le principe et le caractère de la douceur de l’homme de bien. Ainsi que toute
bon sens doit être la base de toute composition, et la simplicité, le caractère essentiel de tout ce qui mérite le nom d’ornement
sceptible ; d’où dérivent les sources de son perfectionnement, et les caractères auxquels on reconnaît qu’elle y est parvenue. Je
ous fait donner avec plaisir notre approbation à tout ce qui porte le caractère d’ordre, de belles proportions, de grandeur, d’ha
és et deviendra plus juste ; il commencera à saisir, non seulement le caractère de l’ensemble, mais encore les beautés et les déf
ne sont que des imitations de la nature, ou des peintures exactes des caractères , des actions ou des mœurs des hommes ; le plaisir
es parties ont entre elles des rapports vraisemblables, de ce que les caractères sont pris dans la nature, de ce que les sentiment
sont pris dans la nature, de ce que les sentiments sont analogues aux caractères , et le style aux sentiments. La source du plaisir
r le goût à son plus haut degré de perfection. De faux ornements, des caractères qui ne se rencontrent point dans la nature, des s
et de juste dans les ouvrages qui ont pour sujets les affections, les caractères ou les actions des hommes (et ce sont les plus be
nt insensible aux grandes beautés de l’éloquence et de la poésie. Les caractères du goût le plus parfait peuvent être réduits à de
dont le modèle se rencontre dans la nature, comme lorsqu’il s’agit du caractère ou des actions des hommes, la ressemblance est le
s éviter ; car les productions seules de la nature sont empreintes du caractère de la vraie beauté. D’après ce que nous venons de
l vivait ; mais on l’aime parce qu’il a dessiné de main de maître les caractères des hommes, parce que ses descriptions sont vives
. Après avoir défini la nature du goût, après avoir fait connaître le caractère et l’importance de la critique, et établi la dist
oût en général, et d’insister d’une manière plus particulière sur les caractères du beau et du sublime. Nous sommes encore bien lo
de quelque étendue. J’adopte cette marche, parce que ce plaisir a un caractère plus particulier et plus distinct qu’aucun autre
ue la terreur est la source du sublime, et que rien n’est empreint du caractère sublime, que ce qui peut produire des impressions
ts dans leur usage, et que l’on ne sait pas déterminer le genre ou le caractère d’une composition. Je voudrais ne pas être obligé
qu’en soit la description, jamais elle ne sera empreinte de ce noble caractère . Ainsi se trouve exclus de ce rang tout ce qui n’
dans cette erreur trop commune, en perdant inconsidérément de vue le caractère spécifique du sublime. C’est ce qu’on appelle fai
journellement un bel arbre ou une belle fleur, un beau poème, un beau caractère , un beau théorème en mathématiques. On peut déjà
ation un peu plus précise ; c’est lorsqu’il est employé à exprimer le caractère particulier d’un ouvrage, à désigner cette sorte
uns des autres par mille combinaisons, s’écartent de plus en plus du caractère original de leur racine, et n’offrent aucune anal
appelait l’idée. Tels sont les signes auxquels on peut reconnaître le caractère d’un langage primitif, ou les premiers rudiments
es Romains. Le latin se perdit insensiblement dans leur idiome, et le caractère du langage et de la prononciation changea totalem
ir été originairement poétique, c’est-à-dire fortement empreint de ce caractère d’enthousiasme et de cette expression métaphoriqu
qu’il n’est pas facile de réduire à un seul principe. Le génie et le caractère de presque toutes les langues anciennes laissaien
mploient le plus fréquemment. Il convient d’observer ici que, dans le caractère de toutes les langues modernes, il y a quelque ch
et ces gestes passionnés ; le style figuré, les inversions, tous ces caractères du langage primitif, faits pour exercer les uns s
er leurs pensées malgré l’absence, ils inventèrent des marques ou des caractères propres à être placés sous les yeux, et c’est ce
s yeux, et c’est ce que nous appelons écriture. Il y a deux genres de caractères écrits : ceux qui représentent des pensées et ceu
ymboles employés par les peuples de l’antiquité ; les autres sont les caractères alphabétiques dont se servent aujourd’hui toutes
et inconvénient, les hommes, avec le temps, inventèrent ces sortes de caractères auxquels on a donné la dénomination d’hiéroglyphi
ibles et extérieurs. L’on a trouvé, chez les Mexicains, des traces de caractères hiéroglyphiques, qu’ils employaient avec leurs pe
d’autres poissons. Quelquefois on réunissait deux ou plusieurs de ces caractères hiéroglyphiques : un serpent, par exemple, avec u
qu’on en tirait étaient forcées et équivoques, que la réunion de ces caractères les rendait encore plus obscures, et n’exprimait
t de l’art d’écrire, et jamais l’on n’eût pensé à s’en servir, si les caractères de l’alphabet avaient été connus plus tôt. Cette
rieure, l’alphabet fut introduit en Égypte, et que nécessairement les caractères hiéroglyphiques furent tombés en désuétude, les p
els ils se communiquaient leurs pensées. Telle est encore l’espèce de caractères dont on se sert aujourd’hui dans le vaste empire
u moyen de lettres alphabétiques ou de sons simples ; chacun de leurs caractères est l’expression d’une idée ; c’est un signe qui
ifications, suivant la manière dont on le prononce. On assure que ces caractères écrits s’élèvent à soixante mille. Bien écrire et
dé le progrès de toutes les sciences. Relativement à l’origine de ces caractères chinois, les opinions sont fort partagées, et sou
; en sorte que ces peuples correspondent très distinctement par leurs caractères écrits, tandis qu’ils ne comprennent rien au lang
ent rien au langage les uns des autres : preuve bien évidente que les caractères chinois, indépendants du langage comme les caract
vidente que les caractères chinois, indépendants du langage comme les caractères hiéroglyphiques, sont des signes d’objets, et non
ont des marques significatives d’une espèce parfaitement analogue aux caractères chinois ; elles n’ont aucun rapport avec les mots
enfin par conventions arbitraires, comme les nœuds des Péruviens, les caractères chinois et les chiffres arabes. Quelques peuples
. Au moyen d’une marque ou signe particulier pour chaque syllabe, les caractères employés dans l’écriture furent réduits à une qua
ons, l’opinion la plus probable et la plus naturelle sur l’origne des caractères de l’alphabet est qu’ils doivent leur naissance à
t pour le berceau des arts et du gouvernement. L’étude importante des caractères hiéroglyphiques avait dirigé vers l’art d’écrire
qu’un bien petit nombre de variations. Les savants observent que les caractères grecs, tels qu’ils sont figurés sur les inscripti
lus anciennes, ont des rapports de conformité très sensibles avec les caractères hébreux ou samaritains, qui, comme on l’a reconnu
nt les Phéniciens, et composaient l’alphabet de Cadmus. Renversez les caractères grecs de gauche à droite, conformément à la maniè
, grec ou romain, ont tant d’analogie, qu’il est évident que tous ces caractères ont une source commune. Une invention à la fois s
s recouvertes d’une légère couche de cire sur laquelle on traçait les caractères avec un style ou aiguille de fer. Dans des temps
gués de cette nation, qui ont considéré sa structure et déterminé ses caractères particuliers avec la plus grande exactitude, le g
n croit, en général, qu’une langue prend sa couleur dominante dans le caractère national du peuple qui la parle. Cependant on ne
de temps les mœurs aient sans doute éprouvé de graves altérations. Le caractère national doit néanmoins conserver toujours une in
mpreintes dans leur langage respectif. Le génie de notre langue et le caractère de la nation qui la parle, doivent faire présumer
lles se forment. Aussi chaque nation a un style différent suivant son caractère et son génie. Des figures fortes et hyperboliques
ifficile de les séparer l’une de l’autre ! Je traiterai plus tard des caractères généraux du style ; il me semble indispensable de
ceraient clairement et rien de plus. La précision n’est pas encore le caractère particulier du style de M. Addison, quoiqu’il soi
ilippe trouvait des difficultés à l’exécution de ses projets, dans le caractère même des Athéniens, et Démosthène, par son éloque
s frappant. L’un ou l’autre doit donc dominer, suivant le genre et le caractère principal de l’ouvrage ; mais le grand art est de
elle ne vécut pas longtemps après son divorce avec Dolabella, dont le caractère était entièrement opposé au sien. » Le principal
eut encore être mentionnée dans la phrase, mais ce que l’on ajoute du caractère de Dolabella est étranger à la première propositi
mprime à notre style une certaine expression, et lui donne un certain caractère . Des phrases dans lesquelles on imite le mouvemen
beauté, et qu’elles avaient quelques marques particulières, quelques caractères distinctifs au moyen desquels on pouvait les rang
u’à celui de la raison, et leur langage se colore des nuances de leur caractère . L’expérience nous montre que tel était effective
lle que la ressemblance établit entre les objets. Ce n’est que sur ce caractère qu’est fondée la figure que nous appelons métapho
gard des convenances analogues à celles qui proportionnent l’habit au caractère ou au rang de la personne, et qu’on ne peut viole
de même que parmi les hommes, la véritable dignité est fondée sur le caractère , et non sur les apparences extérieures ; de même
ns littéral et le sens figuré. Le précepte d’Horace, relativement aux caractères des personnes qu’on introduit sur la scène, doit
g, était plus pure et plus délicate ; la clarté et le naturel sont le caractère de toutes ses figures. Elles ne sont ni traînante
es paraboles, ne sont que de véritables allégories dans lesquelles le caractère des hommes est retracé par les paroles ou par les
plus agréable, en même temps qu’il nous donne une idée plus vraie du caractère de cette harmonie. En général, qu’une comparaison
ituées, qu’elles ne produisent aucune impression sur notre esprit. Le caractère général des comparaisons, dans un ouvrage, est un
répandue dans ces derniers temps, et qui consiste à faire imprimer en caractères italiques les mots les plus saillants de chaque p
tain que cette méthode de signaler chaque expression saillante par un caractère typographique particulier est une bien faible res
que nous prenions à sa cause. Lecture XVIII. Du style figuré, des caractères généraux du style ; du style étendu, concis, faib
e et la tournure générale de l’esprit d’un homme, et qu’il prenait le caractère des sentiments et de l’expression que leur donne
s et de l’expression que leur donne naturellement celui qui écrit. Ce caractère est ce que l’on appelle la manière d’un auteur, e
t, par l’art tout entier du langage. Je vais maintenant considérer ce caractère du style, ce résultat de toutes ses parties. Des
chacun sent aussi que chaque partie d’un ouvrage veut un style et un caractère particuliers. Les ornements doivent être plus nom
rme à lui-même, à trouver le style de tous ses ouvrages empreint d’un caractère particulier, qui est comme le cachet auquel on re
ndant on y reconnaît la même main. Le vrai génie imprime toujours son caractère au style ; et lorsque les compositions d’un auteu
ctère au style ; et lorsque les compositions d’un auteur n’ont pas de caractère déterminé, nous sommes portés à croire, et ce n’e
. Les plus anciens critiques avaient déjà distingué dans le style les caractères dont nous allons nous occuper. Denys d’Halicarnas
de très grandes beautés dans sa composition. Pour faire connaître ces caractères généraux du style, je ne puis qu’indiquer les aut
eux pas conclure que la longueur ou la brièveté des phrases soient le caractère distinctif de l’une ou l’autre espèce de style. U
n, sont graves et majestueuses ; mais, ainsi que tout ce qui porte ce caractère de gravité, elles sont sujettes à devenir fastidi
à rendre ce style toujours agréable. Il imprime à une composition un caractère modéré, et y répand assez d’ornements pour conven
ût des pensées solides et du style simple et nerveux. Lecture XIX. Caractères généraux des styles simple, affecté, véhément. — 
. Dans la Lecture précédente, j’ai commencé à faire connaître les caractères généraux du style ; j’ai traité du style concis e
maintenant examiner le style en tant qu’il est simple ou naturel ; ce caractère , qui est opposé à l’affectation, est de la plus g
ite, et que nous retrouvions à chaque page ses manières aisées et son caractère naturel. Les Français ont un mot qui nous manque
donner une idée précise de sa signification. Il veut toujours dire un caractère mis à découvert. Je crois que la définition la pl
onner une sorte de supériorité sur la personne qui nous montre un tel caractère  ; c’est en quelque sorte une simplicité enfantine
acréon, Théocrite, Hérodote et Xénophon sont très remarquables par ce caractère , que nous retrouvons encore dans quelques auteurs
n peut mettre au nombre des auteurs qui ont écrit avec simplicité. Ce caractère est fort beau dans le style de l’archevêque Tillo
-être n’a plus exactement donné à son style l’empreinte de son propre caractère . En lisant ses ouvrages, on croit converser avec
agréables et presque toujours harmonieuses ; elles portent plutôt le caractère de la douceur que l’empreinte de la force. Ses fi
a profondeur et l’originalité, à ses peintures badines de mœurs et de caractère . Le portrait de sir Roger de Coverley décèle plus
cependant il se concilie très bien avec la simplicité ; néanmoins, un caractère distinctif le sépare à la fois et du style fort e
longtemps sur les différents styles des écrivains anglais, et sur les caractères généraux du style. Il en est encore quelques-uns
l’avoue, il soit très difficile de déterminer si c’est précisément le caractère de leur style ou celui de leurs pensées. Quoi qu’
e dégoûter promptement le lecteur. En passant en revue les différents caractères du style, j’ai dû saisir l’occasion de donner une
sujet sur lequel on écrit, ou au génie de l’écrivain, à déterminer le caractère particulier qu’il convient de lui donner. J’engag
solides et une méthode claire ; il faut que celui qui parle porte un caractère de probité, et réunisse assez de grâces dans son
rent le titre d’orateur. Examinons avec une attention particulière le caractère et le style de ce grand modèle. La vie de Démosth
use de Périclès ; aussi, la force et la véhémence sont les principaux caractères de son style. Jamais orateur n’eut une plus belle
us porte à croire aisément. En lisant ses ouvrages, il semble que son caractère avait plus d’austérité que de douceur ; il est pr
discussions. La manière si différente de ces deux grands orateurs, le caractère de chacun d’eux est si fortement empreint dans to
impossible que l’attention soutienne à la fois l’un et l’autre de ces caractères  ; le génie qui donne de la grâce et du brillant à
sitions, n’est pas celui qui sait imprimer à ses productions un grand caractère de vigueur et d’énergie, et c’est là ce qui disti
la discussion intéresserait tout un peuple, une harangue du ton et du caractère de celles de Démosthène aurait plus de poids, pro
et souvent palliétique. Mais il porte en même temps l’empreinte de ce caractère attribué à l’éloquence asiatique ; c’est-à-dire q
s, je vais examiner les différentes espèces de discours, assigner les caractères qui les distinguent, et indiquer les règles qui s
rd, parce que je crois devoir avant tout faire connaître l’esprit, le caractère et la manière propres à chacun de ces trois genre
, qu’autant qu’on s’est formé une idée bien claire et bien précise du caractère qui lui est propre. Laissons de côté la question
perdre ; il court le risque de donner une idée désavantageuse de son caractère , et ce dont il voulait ne faire qu’un amusement s
pendant cette liberté, accordée à ce genre d’éloquence, de prendre un caractère véhément ou passionné, n’est pas tout à fait illi
ne, c’est un point essentiel de se conformer au temps, au lieu, et au caractère des hommes à qui l’on s’adresse. Il n’est pas, à
s-idées que m’ont suggérées mes réflexions et mes observations sur le caractère distinctif de l’éloquence de la tribune. En voici
nirai les passages de deux ou trois d’entre elles, afin de montrer le caractère général du style de cet orateur dans les principa
environné, décèlent, aux yeux des hommes sensés, la faiblesse de son caractère . Vous voyez maintenant ses vices couverts de l’éc
e juges, qui sont presque toujours des personnes d’un âge mûr et d’un caractère grave et imposant. Ici l’on ne peut pas, comme de
que impossible à un auditoire de séparer l’impression produite par le caractère de celui qui parle, de celle produite par ce qu’i
de celle de Cluentius. Car, mettant de côté la différence entre leur caractère , l’un était loyal, et l’autre souillé de tous les
vait reçu l’argent. Par ce récit plausible, par ces raisonnements, le caractère de Cluentius semble en grande partie justifié, et
t de cette péroraison, savoir : l’indignation que devaient exciter le caractère et la conduite de Sassia, et la compassion que mé
me si exécrable paraissait à jamais souillée. Il met en opposition le caractère noble, franc et loyal de Cluentius, il produit le
erses qui le composent, j’ai voulu faire quelques observations sur le caractère distinctif des trois principaux genres d’éloquenc
de la chaleur. Il est difficile et rare d’imprimer à la fois ces deux caractères à l’éloquence. Lorsque la gravité domine, elle am
ien que dans leur débit. C’est cette réunion qui donne à un sermon ce caractère que les Français appellent onction, manière touch
ce vice sous un aspect particulier, s’il en examine un des principaux caractères , ou s’il considère son influence dans certaines s
à la pratique. Il est important de prendre en considération l’âge, le caractère et la condition des personnes devant lesquelles o
s les plus cachés du cœur, montrer l’homme à l’homme, lui peindre son caractère mieux que jamais il ne l’avait vu, voilà ce qui p
r les nuances délicates des mœurs et les traits particuliers à chaque caractère , les auditeurs sont portés à croire que ce n’est
difficultés, sont entièrement fondés sur le développement de quelque caractère particulier, ou d’un passage remarquable de l’his
ants, nouveaux et surtout utiles. Le sermon du docteur Butler, sur le caractère de Balaam, donnera une idée du genre de ceux dont
mée ; ses discours ont, plus que ceux d’aucun prédicateur anglais, le caractère de l’éloquence populaire ; aussi c’est jusque auj
poli l’étude de l’éloquence. Je ne tenterai pas de donner une idée du caractère de tous les écrivains qui, dans ce siècle et dans
Butler, comme très propres à donner une juste idée de ces sermons de caractère dont nous avons parlé plus haut, si, à la place d
l composa, l’un sur ceux qui se trompent eux-mêmes, et l’autre sur le caractère de Balaam. Quoique tous les écrits des ministres
énérales, il était nécessaire que je fisse préalablement connaître le caractère distinctif et le but essentiel de chaque genre d’
nnelle ou de celle de son client, ou du contraste qui existe entre le caractère et la conduite de son client. Dans d’autres circo
cere. Troisièmement, la modestie doit être encore un des principaux caractères d’une introduction. On aime et l’on se prévient a
que l’on raconte. Pour être vraisemblable, il faut donner une idée du caractère des personnes dont on parle, et démontrer que leu
r jamais existé, n’en sont pas moins très possibles, et qui, par leur caractère de probabilité, ont avec la nature une ressemblan
ue, et qu’il n’exprime que très imparfaitement la nuance délicate des caractères étales pensées qui fournissent aux imitations et
ais il est plus difficile de bien prêcher que de bien plaider. » (Les Caractères , ou Mœurs de ce siècle, p. 601.) 66. Ce que je d
29 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
eur portée une feuille de papier blanc. Pendant que la main trace les caractères de l’écriture, l’esprit continue à travailler ; l
constances telles qu’elles ont pu avoir lieu. Observez fidèlement les caractères des personnages tels que nous les connaissons par
es Dieux Enée ait un respect austère ; Conservez à chacun son propre caractère .    (Boil.) Lorsque le sujet est entièrement d’i
toute latitude sous le rapport des faits, des personnages et de leurs caractères . Mais deux règles sont à observer ici : 1° C’est
iner de bons faits et d’heureux incidents, et de tracer en maître les caractères des personnages. Aussi toute cette partie de l’in
homme sera touché par d’autres considérations qu’un vieillard ; 3° le caractère des hommes. Le méchant sera persuadé d’une autre
hommes. Le méchant sera persuadé d’une autre manière que le sage. Un caractère doux sera plus facilement ébranlé qu’un caractère
ère que le sage. Un caractère doux sera plus facilement ébranlé qu’un caractère violent. Il en est de même des mœurs de professio
les dispositions des auditeurs, pour les faire tourner, suivant leur caractère , au triomphe de sa cause. L’amour de Dieu exciter
30 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
re, ou du moins sur l’opinion reçue. Il faut que les acteurs aient un caractère établi, soutenu, prouvé par leurs discours et con
pistes et prennent les rôles, chacun suivant une certaine analogie de caractère . La fable de la Génisse en société avec le Lion,
fortement tissue et qui se développe pendant ce long espace. Quant au caractère des bergers, on peut en juger par les lieux où on
rintemps y règne ; il faut donc que les acteurs et les actes aient un caractère de la plus riante douceur. Le style des bergers d
rance la gloire de la pastorale. Il avait un génie aisé et fécond, un caractère doux et simple ; il sentait l’harmonie poétique e
’aspic affreux, le tigre, la panthère, N’ont jamais adouci leur cruel caractère  ? Pourquoi, reconnaissant la main qui le nourrit,
Il semble qu’il n’y ait pas de genre de poésie qui soit plus dans le caractère et le génie de notre nation. Mathurin Régnier a é
a vivacité de Juvénal, sans en avoir la fougue et les excès. Mais son caractère a plus de ressemblance avec celui du premier. Ses
sont morts au commencement de ce siècle. § 54. Élégie. Le vrai caractère de l’élégie se trouve marqué dans le mot même, co
nséquent, le style trop fort et trop pathétique ne convient pas à son caractère . Le but de l’élégie est d’attendrir l’âme, et non
s écrite en distiques. Ils jugeaient donc de l’élégie, non d’après le caractère de la poésie, mais d’après la forme de la versifi
us avons eu à toutes les époques des pièces très remarquables dans le caractère triste et mélancolique. Si, au contraire, nous en
ison, à qui on s’adressait. Chez nous, le dithyrambe a un peu le même caractère . Il suppose toujours chez l’auteur, ou celui-ci a
nacréon, dont il ne nous reste rien d’authentique, et qui, d’après le caractère des pièces qui nous sont venues sous son nom, ser
re. 101. Domairon, Poét., Poètes historiques. 102. Domairon, Poét., Caractère de l’élégie. 103. M. Pierron, Hist. de la littér
erron, Hist. de la littérature grecque, ch. 7. 104. Domairon, Poét., Caractère de l’élégie, et Ornements propres à l’élégie. 10
lyrique. 115. Quinlilien, Instit. orat., X, 4, nº 61. 116. Batteux, Caractère de Pindare. 117. Batteux, Horace. 118. Batteux,
31 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
es genres simples ou médiocres que dans le genre élevé, parce que son caractère est l’aisance et la liberté. 111. L’épigramme a-t
’aisance et la liberté. 111. L’épigramme a-t-elle toujours eu le même caractère  ? L’épigramme, chez les anciens, n’était le plus
ez les anciens, n’était le plus souvent qu’une simple inscription. Ce caractère de simplicité est d’autant plus sensible qu’on re
Boileau, Rousseau, sont dans le genre gracieux ou satirique, selon le caractère du poète ou l’occasion qui leur a donné naissance
e que le madrigal ? Le madrigal ne diffère de l’épigramme que par le caractère de la pensée. Elle est vive et saillante dans l’é
ton plus noble et plus élevé, et en résumant d’un trait la vie et le caractère de la personne qui en est l’objet. L’épitaphe, ét
et la plus pure, surtout lorsqu’elle n’est que l’expression vraie du caractère et des actions d’un homme de bien. Les vertus pri
e le rondeau ? Le rondeau est une espèce de sonnet dont le principal caractère est la naïveté. Le rondeau, né gaulois, a la naï
32 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
vec le corps de l’histoire, et surtout de leur importance44. § 24. Caractères des personnages. Ce n’est pas assez que l’hist
pensées de ses personnages, à nous en faire connaître les mœurs et le caractère sans cependant s’amuser à nous peindre longuement
lutions romaines, qui montrera comment on peut mêler à la peinture du caractère quelques traits du physique des grands hommes :
ayant beaucoup plus de réflexion dans l’esprit que d’imagination. Son caractère était en tout l’opposé de Louis XIV ; sombre, ret
. Mais Dieu dictait lui-même à Moïse, et la simplicité devait être le caractère de son expression. C’est ce que nous voyons en ef
que les récits sublimes. La narration du Nouveau Testament a le même caractère . En un mot, rien n’est plus parfait dans ce genre
ler tous les ressorts de sa politique, donner une notion juste de son caractère , de son génie, de sa religion, de ses lois, de se
là, en réalité, des parties d’histoire nationale, et elles en ont les caractères . Il faut souvent, dans ces sortes d’histoires, fa
que l’historien nous mette d’abord au fait des temps, des lieux, des caractères , des mœurs, des intérêts ; qu’il présente ensuite
on, Rhét, de la Manière d’écrire l’histoire. 45. Domairon, Rhét, des Caractères des personnages. 46. Réflexions sur l’histoire.
lieu cité. 50. Domairon, Rhét., de l’Histoire sacrée. 51. Batteux, Caractère de l’histoire sacrée. 52. Domairon, Rhét, de l’H
oire sacrée. 52. Domairon, Rhét, de l’Histoire sacrée. 53. Batteux, Caractère de l’histoire sacrée. 54. Batteux, de l’Histoire
33 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
. Chaque âge a ses plaisirs, son esprit et ses mœurs. (Boileau.) Le caractère des jeunes gens n'est pas celui de l'homme fait ;
Le caractère des jeunes gens n'est pas celui de l'homme fait ; et le caractère de l'homme fait n'est pas celui des vieillards. L
mais, enhardi par l'impunité, il est audacieux et bassement cruel. Ce caractère n'est pas toujours celui du peuple ; l'héroïque p
ublime ; mais l'écrivain observe un grand nombre de nuances entre ces caractères différents de l'élocution. Avant de faire connaît
actères différents de l'élocution. Avant de faire connaître ces trois caractères principaux, nous parlerons des pensées auxquelles
qui sont exprimées d'une manière nouvelle. Les pensées nobles ont un caractère de grandeur ou de désintéressement. Les pensées f
ltaire.) A l'hypotypose se rapportent l'éthopée, la topographie, les caractères , etc. (Voyez ci-après la Littérature.) Caractère
a topographie, les caractères, etc. (Voyez ci-après la Littérature.) Caractère de Cromwel. — Un homme s'est rencontré d'une prof
ue-t-elle de sortes de styles ? Quelles connaissances nécessitent ces caractères principaux de l'élocution ? Quelles sont les diff
ces de pensées ? Où sont puisées les pensées naturelles ? Quel est le caractère des pensées naïves ? D'où vient l'agrément des pe
des pensées naïves ? D'où vient l'agrément des pensées ? Quel est le caractère des pensées délicates ? Qu'est-ce que les pensées
pensées délicates ? Qu'est-ce que les pensées nouvelles ? Quel est le caractère des pensées nobles ? Quel est le caractère des pe
es nouvelles ? Quel est le caractère des pensées nobles ? Quel est le caractère des pensées fortes ? Qu'est-ce que les pensées su
Quels sont les principaux tropes qu'emploie le discours ? Quel est le caractère de la métaphore, de l'allégorie, de la catachrèse
u et Laharpe ont formulées. La nouvelle littérature aime à peindre le caractère , les mœurs, des personnages qu'elle produit sur l
l'on demande quelque chose pour une autre personne, il faut parler du caractère , des vertus, des talents de cette personne. Dans
rdinaires de théâtre. Il faut faire parler les personnages selon leur caractère , selon les opinions qu'ils ont émises dans la soc
ou dans leurs écrits. Boileau a dit : Conservez à chacun son propre caractère . Le dialogue renferme une idée grande, noble ou
pour objet son hypocrisie, son avarice, sa vanité, etc., on l'appelle caractère . Le poëte, l'orateur et l'historien font égalemen
urellement. Le style du roman doit être plus ou moins élevé, selon le caractère , l'état, etc. des personnages. — Un roman de Vict
us les personnages qu'elle emploie doivent porter l'empreinte de leur caractère . Le style de l'épopée doit être noble et pittores
s poëtes ont encouru pour avoir trop multiplié l'enjambement est d'un caractère moins grave parce que cette licence détruit la mo
34 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
ordes tirés du discours de l’adversaire, de la nature de la cause, du caractère de l’auditoire, de la condition des personnes int
persuasion. Il montra qu’on y arrive par trois moyens : l’autorité du caractère , la connaissance des dispositions de son auditoir
servateur qui a creusé le cœur humain. Il dessina à grands traits les caractères du style oratoire. En un mot, il fit un livre qui
ens sont variables ; parce qu’ils dépendent du génie de l’orateur, du caractère de son auditoire, de la nature des lois, des mœur
, ma mémoire plierait sous le fardeau. Car, la nature des faits et le caractère des personnes variant à l’infini, le dénombrement
s, sinon dans la dialectique du maître ? Qu’enfin votre modèle ait le caractère , sans lequel la plus belle éloquence n’est qu’un
rêt redouble de scène en scène, à mesure que les incidents sortent du caractère des personnages et du jeu des passions. Une fois
le premier de tous les moyens, le plus sûr, le plus efficace, est le caractère , ou, comme disent les rhétoriques, les mœurs. Soy
pondra pour vous. Les rhéteurs avouent que l’art ne peut remplacer le caractère , mais ils ajoutent qu’il peut le seconder. Ils re
oute son ampleur, et essayons de tracer, non pas les règles, mais les caractères généraux de cette partie du discours. Nous oppose
mblent le mieux convenir à son sujet, aux circonstances du procès, au caractère du client, aux dispositions des juges, il entre d
ous voulez arriver aux cœurs de vos juges, commencez par étudier leur caractère . Les trouvez-vous favorablement disposés, tant mi
les passions est si variable, il dépend si bien des situations et des caractères , qu’on voit à chaque instant l’éloquence arriver
est la physionomie de la pensée, comme la figure est l’expression du caractère . Ceux qui copient le faire des grands modèles son
fait gagner en distinction. Les genres ont, comme les individus, leur caractère , et par conséquent leur style. Donc connaître les
vent être proportionnées au discours ; elles doivent en reproduire le caractère général, comme les molécules, selon quelques phys
lance : cela veut dire combat, bataille. Donc la réunion de ces deux caractères forme cette devise que je trouve assez belle : La
35 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
ilvis studio jactabat inani. 149. Quels doivent être les mœurs et le caractère des bergers ? Rappelons d’abord que les acteurs
que leurs passions, même les plus gaies ou les plus tristes, aient un caractère de modération. Un berger, vainqueur dans les jeux
paroles injurieuses et grossières qui contrastent si vivement avec le caractère de la poésie pastorale. Si le fond du caractère d
t si vivement avec le caractère de la poésie pastorale. Si le fond du caractère des bergers doit être une aimable simplicité, il
es. Dans les discours tout doit être simple, doux, naïf. gracieux. Le caractère et le style de la pastorale sont bien tracés par
développe dans de justes proportions. 165. L’idylle n’a-t-elle pas un caractère plus élevé que l’églogue ? L’idylle a un caractè
n’a-t-elle pas un caractère plus élevé que l’églogue ? L’idylle a un caractère un peu plus élevé que l’églogue. Dans cette derni
36 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
es avec la grâce ou la puissance du style : Tout sujet qui n’a pas un caractère bien tranché ; Tout sujet qui implique la confusi
popée. Chapitre XII. La description des personnes, nommée aussi caractère ou portrait, peut représenter au physique, au mor
es, ou vraisemblables, s’ils sont inventés, opportuns et variés. Deux caractères mis en opposition se nomment parallèles. Souvent
me dialogue. Le dialogue doit être naturel, c’est-à-dire, conforme au caractère et à la position des interlocuteurs, aller au but
a réfutation est sérieuse ou ironique, ou réunit quelquefois les deux caractères . La confirmation et la réfutation formant le corp
ands demande la gravité du ton. Une simplicité noble est le principal caractère du style grave. Il faut y éviter la froideur et l
se, la première qui vient plutôt de l’esprit, la seconde, du cœur. Le caractère de l’une et de l’autre est de ne point exprimer l
odifiant d’après l’analogie des idées, la nature des sentiments et le caractère de l’ouvrage. Souvent, au lieu de développer la p
37 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »
hilosophiques et morales, l’historien doit donner aux faits leur vrai caractère , et montrer partout l’expression d’une âme honnêt
ir approfondi son sujet, doit t se tracer un plan, et lui donner pour caractère essentiel l’unité. Par l’unité, toutes les partie
s de prise à l’imagination, parce qu’elle peint les événements et les caractères , et qu’elle met en relief les mœurs, les lois et
ies et saisissantes, si elle dessine avec justesse et originalité les caractères , si dans un récit simple et clair elle mêle une c
ttre les ouvrages à une critique judicieuse et impartiale, étudier le caractère des écrivains, l’influence qu’ils ont reçue de le
38 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129
eau ; et malgré quelques faiblesses politiques, qui attestent que son caractère était plus droit et plus scrupuleux qu’il n’était
dans la seule véritable religion, en vous appliquant à considérer les caractères éclatants qui en démontrent la vérité ; l’autre,
us devez même éviter avec soin de paraître vouloir dogmatiser : c’est caractère qui ne convient point à un jeune homme, et qui ne
après l’avenir, il veut toujours vivre et ne vit jamais1. Tel est le caractère dominant des mœurs de notre siècle : une inquiétu
érale dans laquelle ils semblent être tous convenus de sortir de leur caractère  ; toutes les professions confondues, les dignités
39 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
ble, un moyen et non un but. Dans les livres même qui, sous le nom de Caractères , présentent la satire générale de la société, je
qui suppose que le personnage mérite les honneurs du portrait par son caractère , sa position, son influence sur les faits. Tracez
et Tacite restent les maîtres sous ce rapport. Les Mémoires, par leur caractère plus privé, plus intime, le comportent mieux que
de Gustave-Adolphe ? Dans celui de Condé, pour mieux faire saisir le caractère de son héros, il le met en opposition avec Turenn
vé. La parallèle est excellent, par exemple, pour faire apprécier les caractères littéraires ou artistiques, qu’on ne juge bien qu
logues des personnages historiques ou fictifs, conservez à chacun son caractère réel ou vraisemblable, ou du moins jetez dans leu
Mlle de Scudéry. Il s’agit d’une dame dont on veut faire apprecier le caractère par sa manière de prononcer : « Le souffle de so
40 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
ain nombre d’ouvrages en vers, souvent fort différents de genre et de caractère , et qui ne se ressemblent à peu près en rien, sin
s au plus. Mais on a bientôt, parmi ces petites pièces, distingué des caractères assez différents pour les faire désigner par des
la confond pas avec les autres. Le sixain suivant de Boileau est d’un caractère tout différent : ce n’est plus la pensée, c’est l
ent et en peu de mots. La brièveté et le sel sont les deux principaux caractères de ce genre de poésie. L’exposition du sujet, c’e
consiste également dans une seule pensée, et n’en diffère que par le caractère de cette pensée que nous avons vue moqueuse ou pi
l’expression, et par ce ton d’insouciance qui faisait le fond de son caractère  : Jean s’en alla comme il était venu, Mangeant s
u vin et des buveurs. L’enjouement et la liberté en sont le principal caractère . On y souffre cependant les traits brillants d’un
41 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
7. Que comprend la forme de la poésie ? Nous avons vu quels sont les caractères essentiels de la poésie ; nous avons ensuite rech
icle premier. de la langue poétique 28. La poésie a-t-elle un caractère particulier ? La poésie a un langage qui lui est
urtout dans l’épopée et dans l’ode que les pensées doivent prendre un caractère de hardiesse qu’elles n’ont nulle part ailleurs ;
ple, des vers de neuf, de onze ou de treize syllabes. 44. Quel est le caractère du vers de douze syllabes, et à quoi convient-il 
fas. Au sein tumultueux de la guerre civile. Ce vers, à cause de son caractère grave et majestueux, convient aux grands poèmes,
popée, la tragédie, la satire et le poème didactique. 45. Quel est le caractère du vers de dix syllabes ? Notre vers de dix syll
ε… a de la vitesse et de la légèreté ; la gaieté surtout en forme le caractère . Quoique moins harmonieux que celui de huit, on l
dans la fable, la comédie et les poésies dont la simplicité forme le caractère , l’enjambement donne souvent au style plus de grâ
appe les yeux, c’est-à-dire que les deux finales présentent les mêmes caractères ou des caractères équivalents : par exemple : sul
st-à-dire que les deux finales présentent les mêmes caractères ou des caractères équivalents : par exemple : sultan ne rime point
lle, l’accord des sons essentiels ; et, pour l’orthographe, les mêmes caractères ou des caractères équivalents. La richesse consis
sons essentiels ; et, pour l’orthographe, les mêmes caractères ou des caractères équivalents. La richesse consiste dans une parfai
quelquefois des dixains en vers de sept syllabes. Ce vers, qui a pour caractère la légèreté et la rapidité, convient aux sujets b
42 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
néral et le plus étendu, signifie ici, prendre l’esprit, le génie, le caractère et le style d’un auteur. L’imitateur se transform
’il embellit même, s’il est possible. Il leur imprime son esprit, son caractère , les revêt du style qui lui est particulier, et p
modèle. II. Des Mœurs. Les mœurs sont, en général, les divers caractères , les habitudes bonnes ou mauvaises, les vertus, l
its de feu qui éclairent et pénètrent notre âme. Elles s’y gravent en caractères ineffaçables ; et si elles ne produisent pas tout
us les temps et chez tous les peuples : car il s’agit ici, non de ces caractères , de ces mœurs qui varient dans chaque siècle, dan
chaque siècle, dans chaque nation, dans chaque individu, mais de ces caractères généraux, fondés sur la nature, et qui sont comme
nd affirmatifs sur les choses mêmes qu’ils ont le moins examinées. Ce caractère d’homme suffisant et décisif est d’autant plus od
unes gens28 étant, pour ainsi dire, les deux extrémités de la vie, le caractère des premiers doit naturellement et en grande part
ns toutes les situations qui peuvent les faire changer d’humeur et de caractère , ce serait entrer dans un détail infini. Nous nou
quatre sortes d’états, on pourra juger des conditions opposées. » Le caractère de la noblesse est de rendre amateur de la gloire
leurs vertus, en rehausse l’éclat par ses belles actions. Ce dernier caractère est plus rare que le premier. » L’opulence31 a au
ier caractère est plus rare que le premier. » L’opulence31 a aussi un caractère particulier. Les riches communément sont superbes
On trouve cette différence entre les mœurs des nouveaux riches, et le caractère de ceux qui l’ont toujours été, que ceux dont la
La prospérité participe de la richesse et de la puissance : ainsi son caractère est mêlé de ceux qui sont propres à ces deux état
dans l’ivresse que cause une riante fortune ». Voilà les mœurs, les caractères que l’orateur doit étudier et connaître à fond, p
e qui ne voie, avec un plaisir très vif, une représentation fidèle du caractère et du génie des hommes, ou des usages et du comme
tous les états, en développer les causes et les effets, ainsi que les caractères des différents vices et des différentes vertus. L
parable, vous conjurer avec une douceur et une modestie dignes de son caractère , que vous vous gardiez bien d’estimer plus les ph
43 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
loi trop dure et sans onction. Or, à ces deux erreurs, j’oppose deux caractères de la loi évangélique ; caractère de raison, et c
à ces deux erreurs, j’oppose deux caractères de la loi évangélique ; caractère de raison, et caractère de douceur : loi souverai
ppose deux caractères de la loi évangélique ; caractère de raison, et caractère de douceur : loi souverainement raisonnable, I. P
arce qu’elle tient le milieu entre ces deux extrémités. Car, comme le caractère de l’esprit de l’homme est de se laisser toujours
l’homme est de se laisser toujours emporter à l’une ou à l’autre, le caractère de l’esprit de Dieu est un sage tempérament, etc.
que le mépris des conseils dispose à la transgression des préceptes. Caractère de sagesse, qui de tous les motifs, est un des pl
n relève le prix. Le P. Giroust, jésuite. L’onction fait le principal caractère de ses sermons. Son style est en général élégant,
ccourci du Héros, et mettre d’abord sous les yeux toute sa vie et son caractère . L’Orateur peut, dans l’exorde, pour tenir les es
 : l’universalité jointe à l’éminence des vertus guerrières, était le caractère de distinction de l’invincible Condé. Ainsi le pu
naturel, un style net et facile, une peinture exacte des mœurs et des caractères . Quintilien compare son éloquence à un ruisseau p
n traduits par l’abbé Auger. La grâce et l’élégance font le principal caractère d’Isocrate, né à Athènes l’an 433 avant J.-C. Son
nt j’ai parlé un peu plus haut. C’est celui qui a le mieux exprimé le caractère de l’éloquence de l’orateur romain. L’abbé Auger
nds hommes qu’on loue, et les faire connaître par la peinture de leur caractère , de leurs sentiments, de leurs mœurs, de leur goû
lement bien tous les sujets qu’il traite, et peint de même les divers caractères qu’il veut représenter. Fréret, Bougainville et
t, et ce que leur constitution a de bon ou de vicieux ; les mœurs, le caractère et le génie des peuples ; l’esprit des principale
44 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
r grec doit inspirer le respect aux multitudes par l’ascendant de son caractère plus encore que par la supériorité de son courage
que forcer l’expression de ses sentiments ; enfin il doit étudier les caractères , ménager les amours-propres et les prétentions ri
figure d’Ulysse m’attire : elle est l’expression la plus vraie de ce caractère grec composé de ruse et de courage, de patience e
ng. Agamemnon a pour lui le prestige de l’autorité suprême ; mais son caractère hautain rebute le peuple et froisse la susceptibi
tter d’éloquence avec lui, et on oublie de regarder Ulysse. Quant au caractère de son éloquence, un mot suffit pour le définir :
pirer ; mais il dépend de toi de refréner la violence hautaine de ton caractère , et de te montrer facile et traitable : c’est le
cte et la conclusion ne serait pas rigoureuse. Un homme peut avoir du caractère , être fort estimable, et manquer de l’éloquence n
pirer de la confiance, ou, pour employer vos propres termes, avoir du caractère  ? Vous voyez donc bien que l’analogie est parfait
eux. C’est que vous séparez deux choses qui sont intimement unies, le caractère et l’éloquence. Autant vaudrait isoler un fleuve
a ? Parce qu’avant même qu’un honnête homme ait ouvert la bouche, son caractère a déjà parlé pour lui et ouvert les cœurs à la pe
comprenez l’éloquence de la tribune, entrez avec moi dans l’étude du caractère de Démosthène ; vous en concevrez facilement tout
rique de Trajan ou les Éloges académiques de Thomas. Étudions donc le caractère de cet orateur, et, quand nous le connaîtrons, no
re, mais ce que j’admire encore bien plus, ce qui fait la force de ce caractère et sa grandeur, c’est d’avoir compris que la puis
esprit au-dessus des préjugés de la multitude, il avait fortifié son caractère contre les épreuves qui l’attendaient, il l’avait
us laissez entraîner avec lui. Je ne trouve qu’un mot pour définir le caractère de son génie : Démosthène, c’est la raison passio
45 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
Deuxième partie L’éloquence du barreau I caractères généraux de l’éloquence romaine Quand la conqu
blique ; je l’admire comme la source d’où sont sortis les plus grands caractères et les plus nobles actions qu’il ait jamais été d
l’orateur du genre humain. Si j’ai réussi à vous tracer nettement le caractère de ces hommes (et notez bien que je ne vous parle
ur avidité insatiable, leur ignoble convoitise et la bassesse de leur caractère . La femme de Polémarque avait des pendants qu’ell
se douteuse, le simple langage du bon sens, soutenu par la dignité du caractère et par la chaleur de la conviction, suffit souven
e, si prodigue pour lui de ses dons, lui en a refusé un, l’énergie du caractère . Elle a mollement trempé cette âme si belle et si
pas toujours à celui des Perses. Et cependant tel est l’ascendant du caractère sur les foules, que, malgré cette tare, la faveur
on parti. Ces deux hommes sont un grand exemple de l’influence que le caractère exerce sur le talent. Les discours de Cicéron son
46 (1873) Principes de rhétorique française
ons ont des racines aussi profondes, des principes aussi solides, des caractères aussi distincts. 5. Rapports entre les trois gen
et par Fénelon, qui pourrait s’empêcher d’imiter et d’estimer un tel caractère  ; et quand on estime un homme, on lui donne raiso
ropos du genre évangélique : Il y a des hommes saints et dont le seul caractère est efficace pour la persuasion ; ils paraissent,
ur le commerce ordinaire de la vie, rien n’est plus aimable qu’un tel caractère  ; et l’on ne peut trop porter les jeunes gens à s
oyens peut être employé de préférence et imprimer à la composition un caractère tout particulier. C’est en vue de cette distincti
qu’Aristote a donné une place importante à l’étude et à l’analyse des caractères et des passions ; en effet, ce sont les dispositi
stable. Division. La vérité de la religion se fonde sur trois grands caractères qui distinguent éminemment la religion chrétienne
t de mettre en avant le plus tôt possible les qualités d’esprit et de caractère que les rhéteurs ont appelé les mœurs7. Ces quali
d mérite de rehausser le prix du talent et des vertus ; elle porte un caractère de candeur qui ouvre le chemin à la persuasion ;
lle. Leçon XV. De la narration. 1. Objet de la narration. — 2. Caractère propre de la narration oratoire. — 3. Rapports av
de base, de matière même à la cause, de source à l’argumentation. 2. Caractères propres à la narration oratoire. —  L’historien e
nstances, du temps, du lieu, et surtout de l’accord constant entre le caractère et les actes des personnes. Par exemple, Roscius
Cicéron prépare sa défense en peignant son client comme un homme d’un caractère doux, de mœurs simples et pures, qui ne connaît n
III. Pour être vraisemblable, elle mettra les faits d’accord avec le caractère des personnes. IV. Pour être courte, elle choisi
entendre les paroles. La vivacité de ces peintures fait le mérite des Caractères de La Bruyère. Lors même que le portrait ne prése
s lieux et des personnes. IL Le portrait ou tableau des traits et du caractère donne ta vie et l’intérêt à la narration. III. L
xemple à ce principe de sens commun : La lecture forme l’esprit et le caractère , il faut ajouter pour prévenir une interprétation
on. Le soin du style est indispensable à tous les ouvrages qui ont un caractère littéraire, c’est-à-dire qui s’adressent à l’imag
même en traits vifs ; et saisissants le rapport entre le style et le caractère de l’écrivain ; c’est une admirable leçon de rhét
ication raisonnée des formes de style et la détermination précise des caractères qui distinguent la prose de la poésie. Leçon X
mot de Chapelain : les doigts de la belle Agnès. 2° Les épithètes de caractère , plus expressives déjà, servent à désigner un hom
ontrastes entre Corneille et Racine : Corneille nous assujétit à ses caractères et à ses idées ; Racine se conforme aux nôtres. C
t qu’elles présentent un sens qui demeure suspendu jusqu’à la fin. Le caractère essentiel de la période est la suspension de la p
ques, extravagants. Cette admirable étude morale qui réunit tous les caractères de l’ambitieux de bas étage, a inspiré la plupart
uère, mais toutefois se contenant encore, il semble à l’apogée de son caractère , et n’ayant alors qu’un demi-embonpoint, il rayon
n. En effet les conditions de temps et de lieu viennent s’ajouter aux caractères déjà indiqués pour faire une description complète
e tableau plus complet et plus intéressant. II. C’est surtout par les caractères moraux des personnages ou par le portrait que la
es Grecs appelaient astéisme ou euphémisme, indiquant par ces mots le caractère d’urbanité propre à cette figure. La Fontaine a r
eut se placer dans le cours même d’une exposition, pour lui donner un caractère d’élévation et de généralité philosophiques. C’es
bles et mortels : et nous imprimons sur tout ce qui nous environne le caractère de noire faiblesse et l’image de notre mort.    J
à entendre qu’il ne dit ; il s’égaye ; il trace des portraits et des caractères . Toutes les règles relatives aux figures ‘sont d
relatives aux tropes. . Des tropes. — Les figures de mots ont pour caractère distinctif que, le mot supprimé, la figure dispar
leur, etc. Cependant il arrive souvent que la métaphore transport les caractères moraux même aux choses physiques pour ajouter plu
par une définition. Le style est l’expression de la pensée ; c’est un caractère de la diction qui résulte à la fois et du choix e
retrouver dans toutes les compositions, quel qu’en soit l’objet et le caractère  ; 2° des qualités particulières, c’est-à-dire app
nt toujours un air d’apprêt au style ; et les néologismes altèrent le caractère de notre belle langue. Quintilien a sagement reco
gible. Il est encore important d’indiquer le plus vite possible : le caractère propre de la phrase par les mots mêmes qui sont a
règles générales : I. Le style sera le reflet naturel des qualités du caractère et de l’esprit. II. La correction ne permet d’em
ritique de Molière : Ce style figuré dont on fait vanité Sort du bon caractère et de la vérité ; Ce n’est que jeux de mots, qu’a
n ancien philosophe avait raison de demander que chaque mot portât le caractère de la i chose qu’il exprime ; en effet, c’est de
; elle le consiste à donner au style d’un ouvrage tout entier un même caractère inspire par le caractère même des idées. Mais l’u
er au style d’un ouvrage tout entier un même caractère inspire par le caractère même des idées. Mais l’unité conduit trop aisémen
es qui exigent de la variété dans le ton, Cicéron assignait ainsi des caractères propres aux diverses parties de la composition :
Marmontel commente sagement ces sages conseils : Chacun de ces trois caractères convient plus ou moins au sujet, au lieu, aux per
e dune connaissance réfléchie du sujet. II. L’unité est le reflet du caractère général écrit ou d’un discours, la varieté en le
e en harmonie avec le sujet. Le rapport du style avec la nature et le caractère de l’homme est un fait si naturel et si profond q
e des trois genres. — Pour rester dans le vrai, il faut considérer le caractère du style et dans l’ensemble et dans les détails.
alysées. Le genre simple, qui convient surtout à la narration, a pour caractères principaux une naïveté de pensée et je ne sais qu
à l’esprit par son mouvement le plus naturel et le plus spontané. Le caractère le moins compatible avec cette simplicité essenti
ès-difficile de le côtoyer toujours sans y tomber ? La naïveté est le caractère adorable de La Fontaine : ses tours sont si natur
i résument et concluent ce qui précède    : I. Le style simple a pour caractère essentiel le naturel : il exclut toute affectatio
ser la pensée d’appliquer ce nom à l’homme ; mais la naïveté étant le caractère de la fable, le poëte ajoute du ton le plus simpl
ublime que quand il faut l’être. 4. Du sublime. — Le sublime est le caractère propre du sentiment ou de l’idée qui élève l’âme
é des images, la grandeur des figures, l’ardeur des passions sont les caractères moraux de la poésie ; ils tiennent plutôt à la na
ontaigne, La Rochefoucauld, La Bruyère et Vauvenargues, ont sondé les caractères et les passions des hommes. On compte encore au n
le mouvement, ni l’émotion. VIL La prose oratoire a presque tous les caractères toute la richesse de la poésie. VIII. La prose h
richesse de la poésie. VIII. La prose historique peut avoir tous les caractères du style simple dans les Mémoires, et doit avoir
ochement très-instructif. Si on renouvelle cet exercice en variant le caractère des auteurs et des morceaux, par exemple en passa
t qu’on se propose n’introduit de différence que dans l’étendue et le caractère de chacune de ces parties. Enfin l’ensemble même
faut songer à la forme qui convient au sujet. Le style doit avoir un caractère général en harmonie avec le caractère même du suj
u sujet. Le style doit avoir un caractère général en harmonie avec le caractère même du sujet, et c’est un choix auquel il faut p
et. Il ne faudra pas oublier que, tout en respectant et conservant le caractère général du style, on doit tenir compte-dans le dé
s — Rapports — Discours — Dialogues. 2° Compositions philosophiques : Caractères — Portraits — Parallèles — Éloges — Développement
sition ; les animaux et les objets eux-mêmes ont reçu de la nature un caractère et une physionomie que l’écrivain doit respecter
n écrite L’objet pour lequel ont été inventées les lettres en fixe le caractère général ; la lettre est le moyen d’informer les a
ouée par la grammaire et par le bon goût. Saint Grégoire a marqué les caractères généraux du style épistolaire dans une lettre qui
ence qui va jusqu’au jargon et à la trivialité. L’aisance est le vrai caractère de ce style ; l’aisance comprend l’enjouement et
doute ; mais le sermon que je vous rapporte ne me semble point de ce caractère . Fénelon. — Attendez, vous conviendrez de ce que
res du aigle. Leçon XLIX. Compositions morales et philosophiques. Caractères . — Portraits. — Éloges. — Parallèles. 1. Des c
Parallèles. 1. Des compositions morales et philosophiques. — 2. Du caractère . — 3. Modèles de caractères. — 4. Du portrait. — 
sitions morales et philosophiques. — 2. Du caractère. — 3. Modèles de caractères . — 4. Du portrait. — 5. Modèles de portraits. — 6
ience ou le goût ; telle est l’analyse des principes de la vertu, des caractères du beau en littérature ou dans les arts, telle es
ment littéraire, l’analyse critique et le développement moral. 2. Du caractère . — On désigne sous ce nom l’indication des traits
ue la description physique ou le tableau. Par exemple, c’est faire un caractère que de peindre l’avare, l’hypocrite, le menteur,
s et engendre l’obscurité, la confusion et la fatigue. 3. Modèles de caractères . — Voici, comme preuve des formes diverses qu’on
des formes diverses qu’on peut donner à cette étude littéraire, deux caractères très-différents tracés par deux écrivains de géni
ernier modèle : Le fat. C’est un homme dont la vanité seule forme le caractère  ; qui ne fait rien par goût, qui n’agit que par o
Racine sur la poésie. 4. Du portrait. — Lorsque la description des caractères et des traits se rapporte non plus à une espèce o
à un genre, mais à un individu ; c’est alors un portrait au lieu d’un caractère  ; c’est la peinture des dispositions ou des ’ pas
; de même l’écrivain doit comprendre, marquer et bien faire sentir le caractère dominant, le trait distinctif de son personnage,
in représente. Il doit avoir toutes les qualités du portrait, avec ce caractère particulier d’insister sur le bien et de glisser
e ou par leur ressemblance ; ce procédé appliqué aux personnes ou aux caractères constitue ce qu’on nomme proprement le parallèle.
isonnement, beaucoup de clarté et de précision dans le style. II. Le caractère doit dessiner les traits essentiels sans sécheres
ans prolixité. III. Le portrait doit être fidèle et intéressant ; le caractère principal du modèle doit servir de point central
s cette idée a été développée. 3° Examiner et juger le style dans ses caractères généraux, dans ses qualités particulières et dans
e ; le plaisir de l’admiration est seul fécond et vivifiant. Aussi le caractère essentiel de la critique est-il d’être impartial
47 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre premier. Du Goût. »
t, pour la plupart, que des imitations de la nature, des peintures du caractère , des actions ou des mœurs des hommes. Or, le plai
le degré de vraisemblance nécessaire à l’illusion ; sur le choix des caractères fidèlement empruntés de la nature, et sur l’accor
pruntés de la nature, et sur l’accord, enfin, des sentiments avec les caractères , du style avec les sentiments. Le plaisir qui rés
le plan, plus nous trouvons de plaisir à la lecture de l’ouvrage. Les caractères distinctifs du goût amené à son plus haut point d
48 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
’usage de la classe de rhétorique Précédés d’une introduction sur les caractères généraux des xviii e et xix e siècles et accompag
s DELALAIN FRÈRES, Successeurs 56, rue des écoles Introduction. Caractères généraux de la littérature française au dix-huiti
u pouvoir dispersé et irrésistible qui est l’opinion publique. Un des caractères les plus expressifs de la littérature au dix-huit
à la considérer comme une période de notre histoire littéraire, a des caractères nouveaux, complexes, qui marquent en même temps l
istoire littéraire du dix-huitième siècle en trois périodes, dont les caractères sont assez distincts. La première s’étendrait de
(1715-1749). — La première période du dix-huitième siècle a ce double caractère , d’être d’abord une ardente réaction contre les p
s, dit-il, en pleine révolution philosophique et morale. Quel sera le caractère de cette révolution ? Quels en seront les inconvé
et de Rousseau, précède immédiatement la Révolution, a pour principal caractère d’être un essai de rapprochement entre les divers
l’amour du bien, un optimisme brillant et assez aimable, ce sont les caractères qui le distinguent, et le tout se traduit volonti
eu un songe : les songes furent en possession de la mode. Tel est le caractère commun que présentent, dans la diversité de leur
x qu’ils n’osent plus aborder après Molière, mettent sur la scène des caractères plus particuliers, des travers de circonstance :
la peinture, mais avec verve et naturel, d’un ridicule plus que d’un caractère  ; Gresset, l’auteur du Méchant, si bien appelé pa
ique. En substituant la peinture des conditions sociales- à celle des caractères , il altérait plus gravement encore le genre lui-m
fixé la langue de la prose française. Le dix-huitième en conserva le caractère général et la dégagea même de quelques lenteurs.
r genevois. Mais l’art même de ce beau style ne s’éloignait-il pas du caractère de notre langue ? Un des hommes de notre siècle,
tableau c’est la philosophie, avant tout, dont il importe de dire les caractères généraux, parce que la philosophie, en effet, mar
mme le motif déterminant de notre volonté et de nos actions. Un autre caractère de la philosophie du dix-huitième siècle, c’est q
une arme de parti. Le roman, tableau de la vie humaine, peinture des caractères et des passions, compte cependant au dix-huitième
me siècle n’eût fait que cela, si tel eût été seulement son principal caractère , croit-on qu’il eût amené à sa suite tant et de s
la tribune une institution nationale. Mais quelle sera, au début, le caractère de l’éloquence politique ? « Elle aura, répond Vi
actère de l’éloquence politique ? « Elle aura, répond Villemain27, un caractère singulier, nouveau, qui tient à son origine litté
olie découragée et de foi dans le progrès, sa littérature recevra son caractère même de cet état si complexe des esprits. Mais au
générale suffit à faire comprendre quels devront être les principaux caractères de la littérature au dix-neuvième siècle : la pla
et introduire le dix-neuvième siècle, voilà, dit M. Merlet, le double caractère de cette période. Elle est à la fois une fin et u
, une école allemande, et même, si l’on veut, une école italienne. Ce caractère national se prononce bien plus encore au dix-neuv
ce toutes les productions et toutes les formes de la pensée. Un autre caractère de cette philosophie, et qui dérive du précèdent,
le : c’est qu’ils en indiquent, en réalité, le principal et essentiel caractère . Le dix-neuvième siècle sera, avant tout, le sièc
e côté encore, ne présente un riche développement et une diversité de caractères qui mériteraient une longue étude ; mais ce n’est
ypes, pleine de verve et de fougue, mais sans mesure, grossissant les caractères et les faussant, exagérant l’action, inquiet dans
C’est un grand peintre de nature et de paysage. Comme romancier, ses caractères sont souvent bien saisis à l’origine, bien dessin
la description, elle ne l’a pas également dans la réalisation de ses caractères . Eugène Sue est peut-être l’égal de Balzac, en in
n composition. Il dresse à merveille de grandes charpentes ; il a des caractères qui vivent aussi ; surtout il a de l’action et de
ture, depuis la moitié du siècle jusqu’à nos jours, trouvons-nous des caractères assez distincts, assez accusés, pour déterminer u
u’il y a de conforme aux plus exactes bienséances, de propre à chaque caractère , de convenable aux différentes circonstances. Et
joué ou sérieux, il est toujours le même, et porte partout un certain caractère de vrai et de naturel, qui se fait d’abord sentir
t été restreinte au profit de la morale qui s’adresse à la raison. Ce caractère nouveau s’accusait encore plus chez Massillon. Si
ts du vice, et ne leur montrant jamais que la vertu : un prince de ce caractère est le plus grand spectacle que la foi puisse don
pour le jour de Pâques. L’affabilité. L’affabilité est comme le caractère inséparable et la plus sûre marque de la grandeur
ans après (1709), Le Sage essayait avec un rare bonheur la comédie de caractère . Les gens de finance étaient un sujet neuf au thé
de la charité des Espagnols, si vous croyez que les personnes de mon caractère aient besoin d’argent pour voyager en Espagne. Dé
fort aimable, quoique toujours et avec tous ce qu’il était et par son caractère et par sa vertu, et ne faisant jamais sentir aucu
vers le lieu d’où elle part. Il y a quelques jours qu’un homme de ce caractère nous accabla pendant deux heures de lui, de son m
ème siècle, il en est aussi la plus éclatante personnification par le caractère de son génie, qui fut d’être universel. « J’aime
ou dominer par son sujet. S’il peint avec les plus vives couleurs le caractère et les mœurs des animaux, s’il crée à sa manière
, aient de la gentillesse, ils ont en même temps une malice innée, un caractère faux, un naturel pervers, que l’âge augmente enco
: dans la douceur des relations sociales, il ne voit que la ruine des caractères , et, comme remède au mal, il propose, d’ailleurs
logique, » eut un grand succès, précisément peut-être à cause de son caractère provocant et paradoxal. Quelques années plus tard
à la tragédie aristocratique de Voltaire, substituer la condition au caractère , ce qui est la vue la plus opposée à celle de Mol
ent de variété, toujours subordonné à l’élément essentiel, qui est le caractère . C’est en 1759 que Diderot, sur la demande de Gri
eindre le rivage, contre lequel ils seront brisés. La même variété de caractères , d’actions et d’expressions règne parmi les spect
t Racine, qui amena entre Voltaire et Vauvenargues des relations d’un caractère bientôt affectueux. Rentré en France au commencem
orps redoutable aux armées et à la sagesse de Rome. Qu’un homme de ce caractère aurait porté loin la vertu, s’il eût été tourné a
quentes saillies ; l’autre, toujours plein et solide, l’épuise par un caractère plus concis et plus soutenu. Mais toi268, qui les
ant : car chacun d’eux s’exprime dans les termes les plus assortis au caractère de ses sentiments et de ses idées : ce qui est la
e. Je remarquerai seulement que le bon sens et la simplicité sont les caractères dominants de ses écrits. Il est bon d’opposer un
ète estime qui ne s’attache qu’à l’unité et à la grandeur morale d’un caractère . Sa vie agitée, inquiète, a eu des contacts trop
ire justice. Que si la haine qui me poursuit a quelquefois altéré mon caractère , que celui que j’ai pu offenser, sans le vouloir,
19 janvier 1737, Bernardin de Saint-Pierre révéla de bonne heure son caractère tendre et rêveur. Des anecdotes partout citées no
rmande. Il n’y a que la religion qui donne à nos passions un grand caractère . Elle répand des charmes ineffables sur l’innocen
que, science, dessin même et musique. Le marquis son père, homme d’un caractère inflexible, pour le punir de ses désordres, obtin
de l’école de Condillac. Mais il est impossible de mieux analyser les caractères essentiels de notre langue, de donner avec plus d
n, avant d’avoir obtenu l’autorisation de rentrer en France316. Des caractères distinctifs de la langue française. Ce qui dis
321. La prononciation de la langue française porte l’empreinte de son caractère  : elle est plus variée que celle des langues du M
ers328. Les Soirées de Saint-Pétersbourg, Premier Entretien. Deux caractères de l’esprit français329. Deux caractères parti
remier Entretien. Deux caractères de l’esprit français329. Deux caractères particuliers vous distinguent de tous les peuples
fureur d’agir sur les autres, est le trait le plus saillant de votre caractère . On pourrait dire que ce trait est vous-mêmes. Ch
inaugurée avec éclat par Chateaubriand, et qui avait précisément pour caractère d’avoir retrouvé quelque chose de la beauté antiq
ide d’ailleurs, éprouvant le besoin de l’indulgence, « l’esprit et le caractère frileux, » dit-il de lui-même, Joubert n’était pa
riété nécessaire pour que rien ne retardât une impression, forment le caractère de leur bonne littérature357. Mme de Staël.(1
s’étend jusqu’à la chute de l’Empire, en 1815. Pour en déterminer le caractère , moins que jamais il conviendrait de séparer l’hi
pre image, obtint un grand succès. « On y retrouve, dit Villemain, ce caractère de son génie, d’exceller surtout dans la peinture
n Angleterre et en Allemagne ; vous avez dû remarquer qu’elles ont un caractère beaucoup plus sombre que cette église. Il y avait
s. Il y a tant d’âme dans nos beaux-arts, que peut-être un jour notre caractère égalera notre génie. « Regardez, continua Corinne
e genre de bien. — Ne croyez pas cependant, reprit Corinne, que notre caractère soit léger et notre esprit frivole. Il n’y a que
ien ne trouble la force de sa tête ; et les inconvénients même de son caractère , l’humeur, l’embarras, la contrainte, passent com
arrière politique, si son âme s’était développée par les actions, son caractère serait plus décidé, plus ferme, plus patriote ; m
it admirer. Lorsque dans ces fictions il inspire de l’intérêt pour un caractère , bientôt il montre les inconséquences qui doivent
ibuèrent, avec l’austérité de l’éducation paternelle, à lui donner ce caractère de tristesse méditative et désenchantée qui fut p
la vieillesse de Chateaubriand. Les Mémoires d’Outre-tombe portent ce caractère de tristesse irritée : c’est le pamphlet posthume
ment d’opposition et de lutte, esprit plus vif que complet et étendu, caractère inégal, emporté, impatient de toute régie, il éta
ceur qui repose. En changeant d’opinions, Lamennais ne changea pas de caractère . Ce fut, au service d’une cause contraire, la mêm
précision, l’historien donnait une plus large place à la peinture des caractères , et trouvait les couleurs sévèrement brillantes q
ie de juillet. Qu’il nous suffise de dire que, par l’intégrité de son caractère , il imposa le respect à ceux mêmes qui le combatt
stration en Irlande, souvent dure et arbitraire, avait eu du moins un caractère de sévère impartialité. En s’attaquant à un tel h
mpe du spectacle, la grandeur de la cause et l’attente qu’excitait le caractère connu de l’accusé. Conduit par eau de la Tour à W
a haute trahison. Strafford mit tous ses soins à les dépouiller de ce caractère , parlant noblement de ses imperfections, de ses f
e cœur, si le début de la réformation d’un royaume doit être écrit en caractères de sang ; pensez-y bien en rentrant chez vous. A
hode, est devenue l’analyse vivante de l’esprit humain. Tels sont les caractères des ouvrages qui résument l’enseignement de Ville
lébrer, à revendiquer, à défendre. Le degré d’élévation qu’atteint le caractère d’un peuple est la mesure de la supériorité qu’il
umaines des interprétations systématiques en contradiction avec leurs caractères manifestes. Si, dans l’obscurité du cœur humain l
les influences supérieures qui dominent une époque et expliquent son caractère , les résultats généraux qui marquent les progrès
ique, qui amène quelque froideur, il reste vraiment classique par ses caractères de netteté, de précision et de gravité sans raide
nature les plus beaux dons de l’esprit et les plus fortes qualités du caractère pour diriger ses semblables et influer aussi cons
isse le courant aller de soi-même en toute largeur. » Son style a les caractères de son esprit : clair, naturel, il a ce que lui-m
d compare chez les anciens et les modernes la peinture des principaux caractères naturels et sociaux 525 et cela pour établir que
âtre. C’est un personnage dont Beaumarchais n’a pas seulement créé le caractère , il en a aussi créé l’histoire. Le Barbier, le Ma
neries ; c’est un homme à part, où Beaumarchais a mis beaucoup de son caractère . Il est spirituel, hardi, fier, intrigant ; mais,
haînement, à dégager surtout les devoirs qu’elles imposent. De là, le caractère d’une prédication qui, sans se séparer du dogme d
s, à l’observation approfondie du cœur humain. Notre temps a d’autres caractères . Dans l’ordre philosophique, religieux et social,
le roman, la conduite de l’action, le dessin et souvent la vérité des caractères n’ont-ils pas été subordonnés aux exigences d’une
e, quel que soit son rang. Lettres à des jeunes gens. La force du caractère . Nous avons conservé la bravoure, cette vieill
femme le lendemain d’une victoire, et ses cicatrices ne couvrir qu’un caractère débile et sans portée. Le caractère est l’énergie
t ses cicatrices ne couvrir qu’un caractère débile et sans portée. Le caractère est l’énergie sourde et constante de la volonté,
t avoir de l’esprit, de la science, même du génie, et ne pas avoir de caractère . Telle est la France de nos jours. Elle abonde en
ilà notre pays ; et il n’est pas difficile d’en pénétrer la cause. Le caractère , qui n’est que la force de la volonté, tient à la
sain, et le romantique le malade. » Le classique, en effet, dans son caractère le plus général et dans sa plus large définition,
plus tranquille. Le classique, je le répète, a cela, au nombre de ses caractères , d’aimer sa patrie, son temps, de ne voir rien de
et fait plus de portraits que de tableaux. » M. Nisard marque bien le caractère de la troisième sorte de critique, celle de Sâint
de la Décadence, tome I : Perse ou le Stoïcisme et les Stoïciens. Caractère de Boileau et son sens critique. La connaissan
it inspirer le beau ; c’est de cette façon qu’admire la postérité. Le caractère de Boileau, la dignité de sa vie, ne rendirent pa
i a manqué l’imagination, qui crée les événements pou l’épopée et les caractères pour le théâtre ; la sensibilité qui sait faire p
Rousseau expia trop cruellement, on voudrait le croire, des torts de caractère et des fautes de conduite ; mais quels soupçons p
conception et le style, se mêlent des beautés du premier ordre. D’un caractère indépendant, peu soucieux de sa gloire, impatient
e fade galanterie qui forme un contraste choquant avec la rudesse des caractères . Crébillon, on l’a dit avec raison, ne fut donc n
vers nous rendent la langue des maîtres, mais des actes entiers, des caractères vivants nous rappellent leurs créations. Rhadamis
ants, le bien est toujours bien. J’ai vu d’autres méchants d’un grave caractère , Gens laconiques, froids, à qui rien ne peut plai
quitta bientôt des fonctions qui contrariaient l’indépendance de son caractère , et, à la faveur de ses modiques appointements, q
ale du théâtre de Ducis ; elle a mérité de survivre par la vérité des caractères , l’intérêt des situations et la fidélité souvent
politique. Ne demandez plus aux poètes de cette époque la vérité des caractères , l’unité d’intérêt : de la grande école du dix-se
vec un tel modéle, le suivre même de loin dans cet art de pénétrer un caractère et d’en découvrir les sombres replis, cela suffit
ères Chansons, l’effort est visible, les traits sont émoussés, et les caractères du genre tendent de plus en plus à disparaître. T
danger des unions mal assorties : l’intrigue est vive et rapide, les caractères nettement dessinés se détachent bien les uns des
tés de lieu et de temps soient moins rigoureusement observées, si les caractères sont bien tracés, les situations naturelles et to
istesse d’une âme supérieure que sa grandeur même sépare du monde. Ce caractère des poésies d’Alfred de Vigny devait les rendre p
raison le manque de vérité dans la couleur et le travestissement des caractères , de celui de Richelieu surtout, auquel l’auteur n
rtout ce genre de beauté douloureuse et maladive qui a été souvent le caractère de la poésie de ce siècle. L’avenir, pour conclur
ne ressemblent alors à des instincts, qu’elles en prennent bientôt le caractère violent et fatal. Elles n’ont pas, en effet, chez
s822… Histoires poétiques. Alfred de Musset.(1810-1857). Le caractère d’inquiétude et de souffrance qui marque notre ép
ls où se retrouve, sous l’extrême variété du sujet et de la forme, le caractère constamment élevé d’une poésie austère, pure, qui
sujet. Ici, il fallait être rigoureusement exact dans la peinture des caractères comme dans le langage prêté aux personnages : il
ues réserves, regretter, par exemple, certaines exagérations dans les caractères , et la sévérité trop absolue du poète à l’égard d
la Littérature française au dix-huitième siècle, lre leçon. 2. Les Caractères , De la Cour. 3. Les Caractères, De la Ville. 4
huitième siècle, lre leçon. 2. Les Caractères, De la Cour. 3. Les Caractères , De la Ville. 4. Tableau de la Littérature fran
es traits éclatants qui nous transportent et ne peuvent constituer le caractère permanent du style. 51. Voir ce que dit Cicéron
l insolent vient chercher le trépas ?…… 66. La Bruyère (ch. ii des Caractères ) a exprimé la même pensée avec un rare bonheur :
ui a été dit de Tacite : « Il abrège tout parce qu’il voit tout. » Le caractère de Mithridate, les ressources qu’il trouve dans s
 » 166. Pascal (art. vi, éd. Havet) : « Diseur de bons mots, mauvais caractère . » 167. Sur Voltaire historien, lire la dix-sept
nhomie, de joie et de bienveillance, qui paraît avoir été le fonds du caractère de Beaumarchais. 289. Un homme malhonnête est ce
C’est que les étrangers ont souvent mieux parlé de la France, de son caractère , de son génie, que nous-mêmes ne l’avons fait. Et
Ce qui fait qu’il y a un bon et un mauvais goût, et, dit La Bruyère [ Caractères , ch. Ier), « qu’on dispute des goûts justement. »
s poètes du dix-septième siècle. 357. On ne saurait mieux définir le caractère de la littérature grecque, mieux dire ce qui est
s mœurs sont plus pures, les vertus domestiques plus communes, que le caractère français a gagné en force et en gravité. Il est c
ture française au dix-huitième siècle, de Villemain. — Sainte-Beuve : Caractères et Portraits littéraires, tome III. — Caro : La F
nds comme les petits, la cour comme la nation, c’était là son vœu. le caractère de sa conduite, et celui qu’il s’efforçait d’impr
ssive. 456. On peut regretter ici que Cousin n’ait pas développé les caractères propres de la peinture et de la sculpture. L’arch
de le penser, reproduit par les ouï-dire, on ne peut en expliquer le caractère que par l’induction qui précède. (A. T.) 476. Ri
d’Angleterre après la mort d’Édouard. Pour donner à cet engagement un caractère sacré, Guillaume avait fait répéter son serment à
ureux, sans doute, mais il marque, en l’exagérant, le côté positif du caractère de Franklin, que M. Mignet semble avoir trop adou
es faux bruits de l’histoire ; on a de la critique, on saisit bien le caractère des hommes et des temps ; on n’exagère rien, on n
muns. » 525. Voir la partie intitulée Poétique du Christianisme. Les caractères naturels sont ceux du père, de la mère, du fils e
naturels sont ceux du père, de la mère, du fils et de la fille ; les caractères sociaux, ceux du prêtre et du guerrier. 526. « J
s des Douze Tables, ou même depuis le temps des rois. » 539. Sur ces caractères du génie grec, lire l’ouvrage de M. Jules Girard 
, une poésie même d’imagination, qui donnent à ces pages un véritable caractère de beauté durable. 553. On peut croire que le c
vre XII, chap xliv et suivants, et livre XIII, chap. xxxvii. 589. Le caractère de Rhadamiste, par ses élans impétueux vers le bi
ux personnages nous attache déjà fortement, et tient tout ce que leur caractère annonçait. Celui de Pharasmane est tracé, il est
ensées, et ne laisse alors rien à désirer pour l’élégance. » 596. Ce caractère n’a pas paru indigne d’être comparé à la Pauline
’ailleurs elles-mêmes, dans cette tragédie, un beau contraste avec le caractère sans frein et sans mesure de Rhadamiste. 604. On
it voulu lui enlever sa fille et la donner à un autre. 605. Voilà un caractère qui se soutient jusqu’au bout et une conclusion d
est la plus belle partie peut-être de cette scène d’Œdipe. Traits de caractère , mouvements d’âme, détails touchants, un dernier
ir, a permis au poète de déroger à la loi générale, qui ordonne qu’un caractère soit le même à la fin de la pièce, qu’il était au
ittérature au dix- huitième siècle, raconte une anecdote qui peint le caractère de Ducis : « Un jour, dans une réunion brillante,
onie qui fait tache. 661. Encore un mot qui ne s’accorde pas avec le caractère traditionnel de l’Œdipe grec, cette grande victim
ace, acte IV, scène V. 664. Ce mot nous indique que Ducis a conçu le caractère de Polynice d’une tout autre manière que Sophocle
αγίς) désignait la pierre sur laquelle étaient gravés tantôt certains caractères , tantôt de petites images. 719. Cf. Catulle sur
nd devant le sénat le meurtrier de son époux. Cette violence faite au caractère d’Agrippine est tout à la fois une infidélité his
de Racine. Tout vient de Racine dans cette tragédie : conception des caractères , détails du style, coupe du vers. Si l’on se rapp
n commentaire suivi. Il faudrait faire ressortir l’art avec lequel le caractère si complexe de Louis XI a été développé par le po
49 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
différents êtres qui y sont introduits, parlent, agissent selon leurs caractères vrais ou présumés ; qu’ils soient toujours peints
s. L’élégance, le naturel, le gracieux, et la bonne morale forment le caractère de ses fables. L’abbé Lallement les a traduites.
pêtre, le lieu de la scène ne peut être qu’à la campagne. Mœurs et caractères des Bergers. On a dû juger qu’il faut que les
s passions, même les plus gaies ou les plus tristes, n’eussent pas un caractère de modération. Un berger vainqueur dans les jeux,
cès de la vengeance. Ces traits ne seraient pas moins opposés au vrai caractère des bergers, qu’à une certaine délicatesse de sen
ïf, riant et gracieux. Rappelons ici ces vers où Boileau 206 trace le caractère et les règles particulières de ce genre de poésie
e toutes les grâces de la nature. Horace en a parfaitement exprimé le caractère  : il consiste, suivant lui, dans une douceur naïv
quelquefois mêlée de prose ; et alors elle doit avoir entièrement le caractère d’une lettre ordinaire. On peut cependant y mettr
xposés dans tout leur jour par des peintures vives et naturelles, des caractères exprimés avec vérité, des portraits finis, sans q
la tragédie et de la comédie. Les Romains lui donnèrent la forme, le caractère , le tour qu’elle a aujourd’hui. Cette invention e
t la vivacité de Juvénal, sans en avoir les fougueux excès : mais son caractère a plus de ressemblance avec celui du premier. Ses
u’il a lu les Satires de Boileau. Article V. De l’Élégie. Caractère de l’Élégie. Le vrai caractère de l’élégie se
Article V. De l’Élégie. Caractère de l’Élégie. Le vrai caractère de l’élégie se trouve marqué dans le mot même, co
nséquent, le style trop fort et trop pathétique ne convient pas à son caractère . Le but de l’élégie est d’attendrir l’âme, et non
du travail, tout ce qui sent l’affectation, est entièrement opposé au caractère de l’élégie, non seulement lorsqu’elle exprime la
ntent qu’un tableau gracieux. La délicatesse et la naïveté en font le caractère . Madame Dacier les a fort bien traduites, ainsi q
riques les plus célèbres. Dans l’ode sacrée, il soutient dignement le caractère de l’éloquence du prophète qu’il imite. Dans l’od
s vraiment lyriques. La véhémence et l’élévation en font le principal caractère . Il y en a plusieurs dont on peut assurer que le
50 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
visait encore à la gloire. Ses écrits portent les titres de Maximes, Caractères , Méditations, Introduction à la connaissance de l
d’un talent candide et sincère qui participe à la beauté morale d’un caractère et d’une conviction. Son style, volontiers périod
de son esprit et de son jugement ; la modération et l’égalité de son caractère le rendaient constant dans ses résolutions. Il ch
ueux ; mais il ne lui appartient pas de faire fléchir leur courage3. Caractères , IX. Vauvenargues sollicitant un poste diplom
ns un petit destin : voilà toute sa vie. 2. Le trait dominant de son caractère fut un stoïcisme tendre, la sérénité dans la doul
51 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »
sciences purement abstraites. La couleur nous fournit, selon moi, le caractère le plus simple de la beauté. Il est probable que
cependant dans une foule d’objets, qui empruntent de cette réunion le caractère de la beauté la plus parfaite. Les fleurs, par ex
mais il répand dans l’imagination la plus douce sérénité. Tel est le caractère des écrits d’Addisson, de l’auteur du Télémaque,
me, doit son plus grand mérite à la beauté et aux grâces, qui font le caractère spécial de ses ouvrages. Parmi les orateurs, Cicé
52 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
ané, l’émotion vive du poète, la marche impétueuse de sa pensée. 1° Caractère de cette poésie chez les anciens. Chez les peu
arts, le produit de l’imagination et de l’inspiration réunies. 2° Caractère de cette poésie chez les modernes. Plus tard,
e et la disposition des vers. L’ode prend différents noms, suivant le caractère de l’inspiration et l’objet du chant. 1° Ode sa
dans l’esprit humain. Elle effleure chaque objet ; elle n’a point de caractère fixe ; elle sourit, elle provoque, elle égratigne
53 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
ifficile à détromper, ni plus puissante pour tromper les autres. Deux caractères particuliers vous distinguent de tous les peuples
fureur d’agir sur les autres, est le trait le plus saillant de votre caractère . On pourrait dire que ce trait est vous-mêmes. Ch
nations en sont blessées à mort, et dans leur puissance, et dans leur caractère  ; alors vous pouvez voir le vainqueur même dégrad
sur les mérites de la langue française. Duclos représentait ainsi le caractère français : « C’est le seul peuple dont les mœurs
s vertus ont peu de consistance, ses vices n’ont point de racines. Le caractère d’Alcibiade n’est pas rare en France. Le déréglem
uefois vu parmi nous des crimes odieux, ils ont disparu plutôt par le caractère national que par la sévérité des lois. » (Considé
54 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
en vois sortir, c’est l’esprit de réflexion, le génie d’observation ; caractère plus grand et plus singulier qu’il ne semble d’ab
s beaux traits de l’esprit philosophique. » Penser d’après soi-même : caractère plein de force et de grandeur ; qualité la plus r
ges avec une superbe ingratitude. Il fallait aux sciences un homme de caractère , un homme qui osât conjurer tout seul, avec son g
ogies : c’est véritablement le talent de penser en grand. Ce brillant caractère me frappe d’abord dans tous les ouvrages marqués
ont les propriétés du sublime talent de penser ; tels sont les grands caractères qui distinguent l’esprit philosophique de toute a
55 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
issipé, Buffon sut se ménager une studieuse retraite. La force de son caractère , l’amour de la gloire et le dévouement à une idée
de le ciel1 et présente une face auguste2 sur laquelle est imprimé le caractère de sa dignité ; l’image de l’âme y est peinte par
que mouvement de l’âme est exprimé par un trait, chaque action par un caractère , dont l’impression vive et prompte devance la vol
un éclair qui les éblouisse, ils vous quittent du bon et du beau.  » ( Caractères , chap. I) 2. Comme la feuille du métal battu
nteurs n’ont jamais eu l’intention de leur faire dire… » (LA BRUVÈVE, caractères , chap. V.)
56 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »
le second le fait par l’expression. Si donc un écrivain nous trace le caractère d’un roi, connu dans l’histoire, ou qui n’a pas e
mais qui a pu exister ; il imitera la nature. S’il nous représente ce caractère aussi élevé, aussi vertueux qu’il puisse l’être,
la fange des marécages, et un aigle qui plane au sommet des airs ; le caractère d’un Néron, l’opprobre du genre humain, et celui
du genre humain, et celui d’un Titus, les délices de son peuple ; le caractère du menteur, lâche et impudent, et celui de l’ami
57 (1839) Manuel pratique de rhétorique
ainte autorité, l’orateur quitte le ton suppliant, et se rappelant le caractère sacré dont il est revêtu, il presse, il commande
, sans motif ni raison, mais seulement par inconstance et légèreté de caractère . « Ouvrages de la clémence et aussi immortelles
e biographie connue, des parallèles, soit entre de grands hommes d’un caractère différent dont ou leur aura appris l’histoire ; s
s, cur, quomodo, quando. Quis, la personne ou l’auteur du fait, son caractère . Quid, le fait, la nature de la chose. Ubi, le
es remarquer dans la Milonienne où l’orateur avait contre sa cause le caractère de son client, l’opposition d’une faction puissan
a différentes sortes de narrations : la narration historique, dont le caractère principal est la vérité et l’exactitude, et qui a
ait agresseur injuste, comme cela est prouvé par son intérêt, par son caractère , par ses discours, et surtout par les moyens qu’i
rendre sous le nom général de confirmation. Cependant elle a quelques caractères qui semblent exiger qu’on l’en sépare. L’essentie
emblent exiger qu’on l’en sépare. L’essentiel est de bien marquer ces caractères . La réfutation n’a pas de place fixe dans, le dis
 ? — La narration ? — Combien de sortes de narrations ? — Quel est le caractère principal de la narration historique ? — Définiss
r ou de s’exprimer qui tient au tour particulier de son esprit, à son caractère  ; c’est ce qui, dans le même genre, distingue un
ue" ; en cherchant à l’embellir, on la gâterait. Voici les principaux caractères par lesquels Cicéron distingue ce genre des deux
s’en rapproche, ou, pour-mieux dire, il en est également éloigné. Son caractère distinctif est une facilité toujours égale et sou
sion, à la hardiesse des figures, à la richesse des nombres. Tous ces caractères appartiennent au style élevé, quoiqu’ils ne se tr
hez aucun, mais dont on peut former un modèle idéal et réunissant ces caractères épars dans plusieurs. En traitant de ce genre, le
e terme de la vie, et non pas une punition. Qu’il garde donc ce grand caractère que la nature lui a donné. Mais vous, juges, quel
nseur ; et la perte d’un seul homme est une calamité publique. » Ces caractères d’après lesquels on différencie les trois genres,
lorsque l’orateur, ne se contentant pas de présenter la chose par ses caractères vrais et distinctifs, la fait envisager sous l’as
e les embellir, de les animer. Il peut avoir à décrire les lieux, les caractères , les mœurs, les habitudes extérieures et les trai
ressources ! Vit-on jamais en deux hommes les mêmes vertus, avec des caractères si divers, pour ne pas dire si contraires ? L’un
stinées. Et afin que l’on vît toujours dans ces deux hommes de grands caractères , mais divers, l’un emporté d’un coup soudain, meu
qu’elle ait produit un monstre tel que toi ! Nombre. L’un des caractères essentiels à la poésie, c’est d’être toute pittor
’introduire dans la langue un mot nouveau ? Quels sont les principaux caractères du style simple, suivant Cicéron ? — Le style sim
quel genre de style Cicéron fait-il consister l’éloquence ? — À quel caractère reconnaît-on le genre élevé ? — Donnez un exemple
58 (1875) Poétique
nt ; qui soit vraisemblable, intéressante ; dont les acteurs aient un caractère , des mœurs, un langage convenable, accompagné de
Penchant naturel pour l’imitation ; goût du chant et du rythme. Deux caractères différents de la poésie. Origines de la tragédie
donnèrent naissance à la poésie. Or celle-ci, en naissant, suivit le caractère de ses auteurs, et se partagea en deux genres. Ce
s poètes tragiques ne composent donc point leur action pour imiter le caractère et les mœurs ; ils imitent les mœurs pour produir
peint dans le général. Le général est ce qu’un homme quelconque, d’un caractère donné, peut ou doit dire ou faire, selon le vrais
blantes, égales. Des dénouements artificiels. De l’art d’embellir les caractères . Quant à ce qui concerne les mœurs, il y a qu
en second lieu, que les mœurs soient convenables. La bravoure est un caractère de mœurs ; mais elle ne convient point à une femm
été dit. Enfin elles seront égales ; et si le personnage imité a pour caractère l’inégalité, en traitant ce caractère, on le fera
t si le personnage imité a pour caractère l’inégalité, en traitant ce caractère , on le fera également inégal. On a un exemple de
de meurtre jusqu’à la fin. Nous avons dit ci-dessus qu’il y a quatre caractères de tragédie : l’implexe, qui a reconnaissance et
e autre agent caractérisé : car chez lui nul personnage n’est sans un caractère . La tragédie doit étonner par une sorte de mervei
es ce qu’on leur dit ; et que la tragédie est pour ceux qui sont d’un caractère tout opposé : celle-ci est donc moins parfaite qu
59 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
es vertus nommées essentielles, parce qu’elles conviennent à tous, un caractère propre et des qualités spéciales. Tel sujet veut
bientôt dans cette sagesse, dans cette simplicité noble qui fait son caractère  ; il a de la force, mais peu de hardiesse. Sa plu
qui croit et s’élève comme un géant. Enfin il nous fait voir le grand caractère d’Annibal, la situation de l’univers, et toute la
randeur et décadence des Romains, de Tacite surtout. En appréciant le caractère de la concision dans les écrivains latins qui se
contraste avec la faiblesse et l’imbécillité de tout le reste. Si ce caractère ne vous frappe pas, le mot, la chose, l’acte ne m
a Place Royale ; le lieu, l’heure, la situation, les antécédents, les caractères , tout contribue. Je dis qu’il y a là un pathétiqu
60 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
dire qu’elles y sont plus à l’aise que les hommes, Moins sérieuses de caractère , douées d’un esprit plus vif, plus mobile, d’une
ctions ne réunissait-elle point pour être à mon égard, par différents caractères , plus chère et plus précieuse ? Une perle si comp
ction aussi généreuse. Je vous envoie, Monsieur, un de mes livres des Caractères , fort augmenté, et je suis, avec toute sorte de r
animé : tels sont les portraits du cheval, du chien, dans Buffon ; le caractère , qui est un portrait moral : tels sont les célèbr
on ; le caractère, qui est un portrait moral : tels sont les célèbres Caractères de La Bruyère ; le parallèle, qui consiste à pein
lances et les différences qui existent entre deux personnages ou deux caractères . La description peint un objet réel ou un objet d
rolixe abondance qui fatigue. La sobriété dans les détails est un des caractères essentiels du goût antique ; les modernes affecti
ut se bien rendre maître du fait à raconter, en examiner avec soin le caractère , l’ensemble et les détails : la réflexion fait, n
oriques de Walter Scott, il faut se garder d’altérer les faits et les caractères aux dépens de la vérité, afin de ne pas laisser d
consiste à bien observer les convenances de temps, de lieu, d’âge, de caractère , de mœurs et de croyances. La condition première
dans la mort, mais dans la vie. Ce qui donne à ce chant de Chénier un caractère d’inspiration réelle, un accent attendrissant de
ers le ciel ; j’y vois une gracieuse imagination, avec l’empreinte du caractère antique : mais la composition est païenne par le
par le fond, comme elle l’est par la forme. À quoi cela tient-il ? Au caractère de Chénier, à son éducation, au scepticisme de so
61 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
la loi, etc. § 5. Mœurs. Les mœurs sont, en général, les divers caractères , les habitudes bonnes ou mauvaises, les vertus, l
. On veut qu’il soit homme de bien, et que tout son discours porte le caractère de sa probité. Il faut, de plus, qu’il soit modes
e extrême ressource, pour la persuasion, d’approfondir les différents caractères des auditeurs. Or, les mœurs, sous ce rapport, va
. On doit faire attention aux mœurs, aux habitudes, à l’éducation, au caractère , aux préjugés des hommes devant qui on parle ; on
és des hommes devant qui on parle ; on prendra garde à l’influence du caractère national, à celle que produit la différence des g
exactement, et n’être pas un début banal ou tellement commun et sans caractère , qu’on puisse le mettre à l’entrée de tous les di
, distinguant d’abord les discours d’après leur objet principal et le caractère qui y domine, ils les rapportent subsidiairement
ns l’éloquence du barreau, et avec raison, puisqu’ils en ont tous les caractères . Examinons donc ici successivement l’éloquence sa
loi trop dure et sans onction. Or, à ces deux erreurs, j’oppose deux caractères de la loi évangélique : caractère de raison et ca
à ces deux erreurs, j’oppose deux caractères de la loi évangélique : caractère de raison et caractère de douceur. Loi souveraine
oppose deux caractères de la loi évangélique : caractère de raison et caractère de douceur. Loi souverainement raisonnable, premi
r la grandeur de l’assemblée. Le panégyrique chrétien a un tout autre caractère  ; il est uniquement consacré à la louange des sai
ccourci du héros, et mettre d’abord sous les yeux toute sa vie et son caractère . L’orateur peut, dans l’exorde, pour tenir les es
62 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
re notre livre plus commode, nous avons employé assez fréquemment des caractères distincts du texte de l’ouvrage. Les mots importa
et l’art de transmettre l’émotion . Cette définition indique bien le caractère principal de la haute éloquence, mais elle ne fix
montrant que ce fait est invraisemblable, contraire à la nature et au caractère d’une personne. Racine fait dire à Hippolyte : A
ualités qui lui concilient l’estime et l’affection ; il respectera le caractère et les inclinations de son auditoire ; et enfin i
s propres à lui concilier l’estime et l’affection, et à donner de son caractère une opinion favorable. Sans cette estime et cette
les mœurs consistent dans le soin que prend l’orateur de connaître le caractère et les dispositions de l’auditoire et d’y conform
Ces dispositions diffèrent selon l’âge, la condition, la nation et le caractère de ceux à qui l’on parle. 99. Les moyens de l’ora
puisse dire : Je suis solide sur moi-même ! (Donoso Cortès.) 102. Le caractère de ceux à qui l’on parle demande aussi la plus gr
t tranquilles, il vous faudra d’autres ressorts que pour émouvoir les caractères impétueux et ardents. En parlant à Néron, Burrhus
sistent à observer les égards qui sont dus à leurs qualités et à leur caractère . On ne parle pas devant le prince comme devant un
son père : Monsieur, je suis pénétré du plus profond respect pour le caractère auguste dont vous êtes revêtu, et dont vous offre
sintelligence qui éclata entre Cluentius et sa mère. Quel que soit le caractère d’une mire, je le sais, un fils traduit en justic
plusieurs autres, avaient encore une sensibilité exquise, et c’est ce caractère qui fait le charme de leurs harangues et de leurs
sions oratoires, le discernement consiste à connaître la nature et le caractère de chaque passion, les ressorts qui les mettent e
tous les ressorts qui peuvent les mettre en jeu. Chaque passion a son caractère qui lui est propre, et pour pénétrer dans les cœu
. Aristote, Cicéron, Quintilien ont examiné en détail la nature et le caractère de chaque passion, les moyens de les exciter ou d
éserve et de modestie. Mais cette modestie n’exclut pas la fermeté du caractère et cette noble assurance que l’orateur fonde sur
ix-septième siècle, Bossuet, Bourdaloue, Massillon, ont saisi le vrai caractère de ce précepte, et nous ont laissé, sous ce rappo
t là proprement la narration judiciaire dont nous allons expliquer le caractère et les qualités. 185. La narration judiciaire se
vraisemblance, dit Cicéron, exige que la narration s’accorde avec le caractère et les intérêts des personnages, avec les circons
es peser. 195. Les preuves doivent être propres au sujet, el c’est ce caractère de propriété qui fait leur véritable force. Si el
le et animée, qu’elle ne sente pas le cabinet et le travail. Voilà le caractère de Démosthènes, le caractère de tout véritable or
e pas le cabinet et le travail. Voilà le caractère de Démosthènes, le caractère de tout véritable orateur. Article deuxième. D
qui est noble et utile, une profonde vénération pour tous les grands caractères , une pitié active pour tous les malheurs et les s
u’il emploie, et par la fin qu’il se propose d’atteindre. 302. Par le caractère et la mission dont il est revêtu, l’orateur chrét
rincipales qui ont brillé dans le saint et qui forment le fond de son caractère . La forme historique consiste à diviser le discou
de tomber dans l’exagération et de ne pas dessiner assez nettement le caractère du personnage. Certains prédicateurs exaltent les
soutenir les mêmes combats. En second lieu, faites voir nettement le caractère qui lui est propre ; c’est le moyen d’éviter ces
1º quelles qualités doit avoir l’orateur de tribune, 2º quel a été le caractère de cette éloquence chez les divers peuples. Cha
363. Pour réussir à la tribune, il faut considérer quatre choses : le caractère de la nation, car on ne parle pas à des Français
Français, celle des Italiens et celle des Espagnols n’ont pas le même caractère et n’exigent pas les mêmes soins ; l’époque où l’
nomie de l’auditoire, car il faut savoir varier son discours selon le caractère de l’assemblée et la mobilité de ses impressions.
mmuniquerez les vôtres. (Voir le nº xxvii). Chapitre deuxième. Du caractère de l’éloquence politique chez les différents peup
ent très propres à élever l’éloquence à une haute perfection. 366. Le caractère général de l’éloquence politique chez les Grecs,
férence qui existait entre les deux peuples se remarque aussi dans le caractère de leurs orateurs. Démosthènes, qui avait affaire
s genres de discours usités dans le barreau ; troisièmement enfin, du caractère de cette éloquence chez les divers peuples. Cha
les Romains, le barreau eut à peu près la même importance et le même caractère que chez les Grecs. Souvent même on y souleva des
elquefois elle ne s’accorde ni avec les idées de l’époque, ni avec le caractère du personnage qu’on fait parler. C’est ainsi que,
la fadeur de ce genre de discours, on s’applique à faire ressortir le caractère de l’homme que l’on doit louer et on apprécie les
vé la divinité de Jésus-Christ par de solides arguments fondés sur le caractère de l’Homme-Dieu, le P. Lacordaire termine ainsi u
espérances sont toujours flatteuses, d’abord parce que la chaleur du caractère les tient dans une espèce d’ivresse, ensuite parc
prononcent affirmativement. Ils sont moroses, car le propre d’un tel caractère est de voir sous un jour défavorable ; soupçonneu
s, et craignent tous les maux avant qu’ils n’arrivent. En effet, leur caractère glacé est totalement contraire à celui des jeunes
souvenir du passé les enchante. Leur colère est vive, mais elle a un caractère de faiblesse. Les passions les ont quittés, ou se
nt les mœurs des jeunes gens et des vieillards. Il est évident que le caractère des hommes faits tiendra le milieu entre celui de
s païens, n’était pas ce qui devait toucher le plus un jeune homme du caractère de celui dont il s’agit ; c’est donc par là que c
n est incontestable. Division. Cette vérité se fonde sur trois grands caractères qui distinguent éminemment la religion chrétienne
e la parole, et, en second lieu, parce que, si elle ne vient pas d’un caractère timide, elle naît souvent d’un amour-propre exces
la différence des nations ? 102. Que faut-il observer relativement au caractère de ceux à qui l’on parle ? 103. Qu’embrassent les
ait prospérer l’éloquence politique chez les Grecs ? 366. Quel est le caractère général de l’éloquence politique chez les Grecs ?
ltation ? 392. Qu’est-ce que le mémoire judiciaire ? 393. Quel est le caractère de l’éloquence du barreau chez les Grecs ? 394. Q
ractère de l’éloquence du barreau chez les Grecs ? 394. Quel a été le caractère de cette éloquence chez les Romains ? 395. En quo
e rhétorique, sect. ii, ch. i. 44. Auteurs à consulter : La Bruyère, Caractères , ch. vi ; Filon, Rhétorique française, 3e part.,
63 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
le nom de Théophraste servit de bouclier à la première édition de ses Caractères , qui parut en 1688. Ce fut une fête pour la curio
s, il mourut pauvre à Versailles. Honnête homme, fier, indépendant de caractère , supérieur à une condition subalterne qui l’expos
e peur de mourir sans avoir ri. » Observateur profond, et peintre de caractères , il excelle dans l’art d’attirer l’attention par
ignité. On l’approche tout ensemble avec liberté et avec retenue. Son caractère est noble et facile, inspire le respect et la con
ourse, et ce perpétuel changement de condition a son influence sur le caractère réciproque de Giton et de Phédon. L’enrichi n’est
oup les serins, et en avait sa maison remplie : quelques traits de ce caractère pourraient bien s’appliquer à lui. 6. Notez l’in
Misanthrope, I, 1.) 3. On suppose que les principaux traits de ce caractère s’appliquent au maréchal de Villeroi, dont Saint-
64 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
’a plus su croire, ni délibérer, ni se dévouer. Avec l’abaissement du caractère est venue la servitude ; les tyrans se sont joués
uis bien aussi m’occuper de la question en ce qui m’est personnel. Le caractère est ce qu’il faut toujours sauver avant tout ; ca
caractère est ce qu’il faut toujours sauver avant tout ; car c’est le caractère qui fait la puissance morale de l’homme. Eh bien 
le coup d’œil si sûr, ne voyez-vous pas à quel point j’avilirais mon caractère en me dépouillant de l’habit religieux pour monte
Lacordaire avec madame Swetchine. Édition Didier.) L’intégrité du caractère Fragment de lettre 1 Je tiens par-dessus
Fragment de lettre 1 Je tiens par-dessus tout à l’intégrité du caractère  ; plus je vois les hommes en manquer et faillir a
imagination, son esprit d’entreprise et d’enthousiasme, sa hauteur de caractère , digne en un mot des regards de la postérité. 1.
65 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
vent être maniés, ces moyens doivent être modifiés selon le génie, le caractère , les institutions, les mœurs et la religion des h
ces observations, nous allons faire connaître les lieux, l’esprit, le caractère et la manière propres à chacun des genres d’éloqu
mouvemens oratoires. Au reste, la grande règle est de s’accommoder au caractère , au génie, au goût de l’auditoire à qui on s’adre
un vice, sous un aspect particulier, il en examine un des principaux caractères , ou s’il en considère l’influence dans certaines
l’éloquence de la chaire. Il doit prendre en considération, l’âge, le caractère , la condition de ceux devant lesquels il parle. T
s les plus cachés du cœur, montrer l’homme à l’homme, lui peindre son caractère mieux que jamais il ne l’avait vu lui-même, voilà
des yeux distraits, des esprits légers, des imaginations mobiles, des caractères indécis, les forcer d’en prendre l’empreinte ; te
ur des juges, qui sont ordinairement des personnes d’un âge mûr, d’un caractère grave et imposant. L’orateur est écouté plus froi
inductions en général. 1°. Des preuves directes ou d’identité. Caractère des preuves d’identité ; pourquoi elles peuvent t
ang, l’éducation, la profession, la fortune, l’âge, la réputation, le caractère , les mœurs, les relations, les attachemens, les i
, l’éducation, le tempérament, la fortune, le rang, la profession, le caractère , les mœrs, les habitudes, les goûts, les passions
r le vol. Des Présomptions. Définition des présomptions. Le caractère propre des présomptions est de préjuger les cas p
es se forment sur la connaissance générale du cœur humain ; ou sur le caractère , les qualités, les mœurs connues de ceux qu’il s’
r Milon. Toute la première partie repose sur les inductions tirées du caractère , des mœurs, de la conduite, de l’intérêt des pers
onnaître, les ont rangées par classes, leur ont donné des noms et des caractères propres ; mais, dans la réalité, elles ne sont to
e chez les poëtes mêmes le syllogisme déguisé. Boileau, en traçant le caractère de la femme plaideuse, prouve que l’infortuné mar
fet, qu’il vient d’en développer toutes les parties. L’exposition des caractères du coupable et de Roscius d’Amérie rend celui-ci
es-nous contentés d’en indiquer les conclusions par la différence des caractères . Cette espèce d’induction n’est bonne qu’autant q
e et les moyens d’émouvoir se distinguent et se subdivisent par leurs caractères et par leurs effets particuliers. « Il y a, dit
leur âge, de leur éducation, de leur rang, de leur puissance, de leur caractère , de leur état, de leurs mœurs, et d’autres choses
il ne s’y détermine qu’à regret et par nécessité. « Il faut donner un caractère de douceur et de bonté aux personnes qui, par les
auditeurs. Les moyens de cette sorte sont ceux qui s’attachent au caractère des auditeurs, à leurs opinions, à leurs sentimen
mise. Moyens qu’il faut deguiser. Mais si l’orateur cherche dans le caractère , dans les inclinations, dans les dispositions par
t pour celui dont il défend les intérêts. Or, c’est par la dignité du caractère , les belles actions, une conduite irréprochable,
 ; car, si l’on ne connaît pas la nature de l’homme en général, et le caractère de ses auditeurs en particulier, on ne saurait ni
mais changer de visage, pâlir, et ressentir une douleur qui avait le caractère de la véritable. » (Loc. cit.) L’éloquence ne ma
le d’idées différentes ; sa signification varie selon les mœurs et le caractère de celui qui le prononce. Le conquérant met son h
raisons. D’ailleurs, en agissant de la sorte, l’avocat déshonore son caractère et avilit sa profession. « Le plaisir qu’on prend
saires. La modestie convient à l’exorde. 1°. La modestie est le caractère ordinaire de l’exorde ; elle doit se faire sentir
voir discuté avec chaleur, se résume avec la gravité convenable à son caractère et à l’assemblée qui délibère ; alors la solidité
on les voit dans la nature ; à observer les convenances relatives au caractère , aux mœurs, à la qualité des personnes ; à faire
les causes et les motifs des faits que l’on avance, et de former des caractères qui aient de la convenance avec ces faits. (Loc.
nière de penser. Aussi chaque nation a un style différent suivant son caractère ou son génie ; chaque écrivain en a un qui lui es
x de systèmes, et qui enseignaient tout à priori, ramenaient tous les caractères du style à trois genres différens. Division de D
ification des divers genres de style inutile et même impossible. Les caractères du style qu’on doit employer sont déterminés par
e variété que d’en présenter une série complète. Cependant il est des caractères généraux dont il est possible de fixer l’idée ; i
s paraissant peu utile de les coordonner d’une manière systématique. Caractères principaux du style. Nous dirons avec Voltaire :
que sujet, dans les tropes. » (Dict. phil., au mot genre de style.) Caractères intermédiaires. Cette division se rapporte aux d
tères intermédiaires. Cette division se rapporte aux deux principaux caractères du style. Les autres, qui sont la précision, la n
hénomènes dont l’habitude n’a pas encore détruit pour nous l’imposant caractère , élèvent et transportent l’esprit en confondant l
et que nous retrouvions à chaque page ses manières aisées et son vrai caractère . « Nous sommes étonnés, ravis, enchantés, dit Pas
r avec raison, que Ce style figuré, dont on fait vanité, Sort du bon caractère et de la vérité ; Ce n’est que jeux de mots, qu’a
onie du style qui se fait sentir à son oreille, en même temps que les caractères se peignent à ses yeux et que les idées entrent d
ien a soin de choisir le mode, le ton et le mouvement qui convient au caractère du morceau qu’il veut composer, de même l’orateur
près inutile dans la pratique, le style changeant perpétuellement de caractère avec les objets qu’il sert à revêtir. On nous per
veut traiter, l’intérêt qu’y prennent ceux devant qui il parle, leur caractère , toutes les circonstances qui ont quelque rapport
. Ton propre à l’éloquence de la chaire. Cicéron, en déterminant le caractère d’élocution qui convient à l’orateur en général,
; tout montre que la gravité, la dignité, la sévérité doivent être le caractère dominant du discours judiciaire : In judiciis pu
solide et de convenable à la persuasion. » (Dialog. sur l’éloq.) Le caractère général du style du barreau ainsi determiné, on s
au gré du sujet. Alors les descriptions des choses, les peintures des caractères , les qualités des actions, les sentimens moraux,
u qui la forcent. Un ancien (Zénon) voulait que chaque mot portât le caractère de la chose qu’on veut exprimer. Il n’exigeait ri
dans certains morceaux des grands ouvrages, comme les portraits, les caractères , etc. Dans les ouvrages destinés à instruire, on
bientôt dans cette sagesse, dans cette simplicité noble qui fait son caractère . Il a de la force, mais peu de hardiesse ; sa plu
e : Dieux plus doux, vous n’aviez demandé que ma vie ! La véritable caractère de ce vers est la délicatesse. Style fleuri. «
de ces deux espèces de style doit donc dominer suivant le genre et le caractère principal de l’ouvrage ; mais aucun des deux ne d
mots, les traits, les saillies, les pensées fines et délicates. Leur caractère le plus ordinaire est la gaieté. L’expression doi
its et dans le discours. C’est surtout l’emploi des tours qui fait le caractère de chaque style. C’est aux tours qu’un écrivain p
e le jour où le temps doit finir. 2°. Des figures de pensées. Caractère distinctif des figures de pensées. Les figures d
figures ou formes de pensées varient à l’infini selon l’esprit et le caractère des écrivains, selon l’intérêt du moment, selon u
vision des figures de pensées. Les figures de pensées ont chacune un caractère particulier qui fait que l’une sera admirable où
l’une sera admirable où l’autre serait ridicule. C’est en vertu de ce caractère distinctif qu’elles servent, 1°. ou à développer
potypose ; elles consistent à saisir les traits naturels et les vrais caractères des choses, à rapporter les détails les plus inté
s personnes. Portraits. Les portraits peignent l’esprit le cœur, le caractère , la figure, le port, le maintien d’une personne.
ite, la prude, la coquette, etc., ce n’est plus un portrait, c’est un caractère . Exemple. Nous citerons le portrait de Cromwel
ple suivant. Massillon veut y prouver « que l’affabilité est comme le caractère inséparable et la plus sûre marque de la grandeur
ment aucune influence ; je connais trop la sagesse et l’équité de son caractère . Toutefois son avis me semble, je ne dirai pas cr
troubler ma paix par la flatterie que j’ai toujours haïe, etc…. » Le caractère noble et élevé de celui que l’orateur fait parler
l pour que la pensée, qui n’est autre chose qu’un jugement(1), ait le caractère du vrai ? Il faut qu’elle unisse cet objet à ce q
onde sans sa mère ; mais il n’est pas dans le vrai des mœurs, dans le caractère d’un gouverneur sage, d’inspirer à son élève de f
en vers français, crut embellir ce poëte, dont la simplicité fait le caractère , en lui prêtant des ornemens. Il dit au sujet de
uppose une connaissance approfondie des sciences, du cœur humain, des caractères , des passions, des mœurs des hommes ; une ample p
lettres doubles qui veulent être exprimées pour donner aux mots leur caractère , comme dans affreux, horreur, diffamation ; les v
e de la trahison : Le fils de l’homme, indique que Judas méconnaît le caractère divin du Sauveur : Par un baiser, montre l’odieu
éremment. Ton propre à l’exorde, L’exorde portant nécessairement un caractère de simplicité et de modération propres à disposer
n répand dans le discours pour l’animer et l’embellir, ont chacune un caractère particulier qui leur est propre. Les inflexions d
de la vérité desquels on ne doit pas laisser douter. Le calme est le caractère de la sécurité que la vérité donne. C’est dans la
expressions, la force et la vérité des sentimens et la bienséance des caractères  ; et que c’est surtout par l’agrément répandu dan
la gêne et la contrainte. Il est bon que chacun en écrivant garde son caractère , sa physionomie, sa manière propre de sentir et d
. Preuves directes ou d’identité. Preuves indirectes ou par analogie. Caractère des preuves d’identité ; pourquoi elles peuvent t
Classification des divers genres de style inutile et même impossible. Caractères principaux du style. Caractères intermédiaires. D
de style inutile et même impossible. Caractères principaux du style. Caractères intermédiaires. Dans quels écrits on doit employe
r, etc. Elle appartient à la poesie. La langue imitative est un des caractères distinctifs de la poésie, qui, n’étant qu’une imi
lle doit être considérée sous deux rapports. (1). On appelle ton, le caractère de noblesse, de familiarité, de popularité, le de
ectif. Qualité des épithètes. Apposition. Alliances de mots. Exemples Caractère distinctif des figures de pensées. Leur effet dan
66 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VI. Contes, romans, nouvelles. »
. Les situations, à leur tour, doivent n’avoir rien de forcé. Que les caractères particuliers soient bien marqués et parfaitement
nce l’avantage évident de se mieux prêter au développement rapide des caractères , à la succession et à l’enchaînement des actes. Q
précédent. L’auteur s’attache à y peindre et y développer un ou deux caractères par le simple exposé des sentiments, sans presque
enchanteurs ; on les appelle souvent contes de fées quand ils ont un caractère enfantin. Le roman poétique est celui dans lequel
67 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VI. »
rité tient surtout à ce que chacun d’eux a reproduit admirablement le caractère de sa nation. Origine de l’apologue. L’apolo
il a su tellement s’identifier avec tous les sujets, les revêtir d’un caractère et d’un style tellement inimitables, qu’il est ar
aime à y voir des scènes dialoguées, ingénieuses et piquantes, où les caractères et les mœurs se joignent avec finesse et vivacité
68 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
les divers genres d’écrits ? et chaque groupe ainsi disposé a-t-il un caractère spécial déterminé par des règles fixes ? Répondre
x et l’opportunité des accessoires dans les choses, par l’analyse des caractères dans les hommes, la narration ou la thèse prévien
là même où les détails sont de mise, se restreindre à ceux qui ont un caractère assez tranché pour frapper l’esprit. Avec la clar
rés, etc… Toutes ces jolies choses si souvent exaltées affadissent le caractère d’une description et font qu’elle ressemble à tou
ient d’être traitée, et celle des personnes, que j’appelle simplement caractère ou portrait, et dont nous allons nous occuper.
69 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »
et à la religion, des partisans de sa morale, dans tous les temps. Le caractère dominant de son éloquence est la force, la profon
s orateurs, pour se former une manière unique, et qui est devenue son caractère distinctif. Chez lui, tout tend à la persuasion ;
omme le ciel sous lequel il était né, et l’excessive austérité de son caractère , l’ont jeté dans des écarts qui pourraient égarer
70 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XV. » pp. 109-111
. Racine, A. W. Schlegel, etc.), ont blâmé comme une inconséquence de caractère ce passage de la faiblesse à l’héroïsme. Malgré l
représentant un homme colère ou un homme patient, ou de quelque autre caractère que ce puisse être, doit non-seulement les représ
ut manquer d’attirer l’attention. Ainsi, il faut toujours peindre les caractères dans un degré élevé, rien de médiocre, ni vertus,
71 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
que, science, dessin même et musique. Le marquis son père, homme d’un caractère inflexible, pour le punir de ses désordres, obtin
ur niveau ; mais cette uniformité est une douleur habituelle pour les caractères appelés à une destinée qui leur soit propre9 ; le
rquer dans son ensemble la beauté de l’architecture des anciens et le caractère particulier de leur culte. Oswald et Corinne s’ar
tombeau d’Adrien, changé en forteresse par les Goths, porte le double caractère de sa première et de sa seconde destination. Bâti
n Angleterre et en Allemagne ; vous avez dû remarquer qu’elles ont un caractère beaucoup plus sombre que cette église. Il y avait
s. Il y a tant d’âme dans nos beaux-arts, que peut-être un jour notre caractère égalera notre génie. Regardez, continua Corinne,
e genre de bien. — Ne croyez pas cependant, reprit Corinne, que notre caractère soit léger et notre esprit frivole. Il n’y a que
ien ne trouble la force de sa tête ; et les inconvénients même de son caractère , l’humeur, l’embarras, la contrainte, passent com
arrière politique, si son âme s’était développée par les actions, son caractère serait plus décidé, plus ferme, plus patriote ; m
it admirer. Lorsque dans ses fictions il inspire de l’intérêt pour un caractère , bientôt il montre les inconséquences qui doivent
que c’est là seulement qu’on peut connaître d’une manière complète le caractère et les devoirs de chaque vocation. Néanmoins Schi
le meilleur père, le meilleur époux ; aucune qualité ne manquait à ce caractère doux et paisible que le talent seul enflammait :
ravers l’obstacle des mots ; je fus si frappée de cette simplicité de caractère qui portait un homme de génie à s’engager ainsi d
tribuèrent avec l’austérité de l’éducation paternelle a lui donner ce caractère de tristesse méditative et désenchantée qui fut p
illesse de M. de Chateaubriand. Les Mémoires d’outre-tombe portent ce caractère de tristesse découragée et railleuse ; c’est le p
à ses débris, on voyait aussi, à l’ensemble de son architecture et au caractère général des monuments, que la ville de Minerve n’
à elle les choses qui y sont contenues ; toutes sont contraires à son caractère et à l’honneur de tous deux. Je plains et dédaign
concision, l’historien donnait une plus large place à la peinture des caractères , et trouvait les couleurs sévèrement brillantes q
n, par la supériorité de son éloquence et par la noble fermeté de son caractère , il imposa le respect et l’estime à ceux mêmes qu
stration en Irlande, souvent dure et arbitraire, avait eu du moins un caractère de sévère impartialité. En s’attaquant à un tel h
mpe du spectacle, la grandeur de la cause et l’attente qu’excitait le caractère connu de l’accusé. Conduit par eau de la Tour à W
a haute trahison. Strafford mit tous ses soins à les dépouiller de ce caractère , parlant noblement de ses imperfections, de ses f
e cœur, si le début de la réformation d’un royaume doit être écrit en caractères de sang ; pensez-y bien en rentrant chez vous. À
hode, est devenue l’analyse vivante de l’esprit humain. Tels sont les caractères des ouvrages qui résument l’enseignement de M. Vi
er, l’agrandir, et non pas seulement colorer d’une teinte visible des caractères rangés dans un ordre immobile. À cette règle que
que d’émotion, toutes ces nuances morales peuvent se démêler dans le caractère même de son style, si soigné, si noble, si paré.
umaines des interprétations systématiques en contradiction avec leurs caractères manifestes. Si dans l’obscurité du cœur humain le
ge que de succès contre les troupes de l’empereur Justinien. Quant au caractère moral qui distinguait les Franks à leur entrée en
t de leur expérience militaire. Ces révoltes, qui offraient le double caractère d’une insurrection nationale et d’une trahison de
t d’ailleurs par tous les avantages d’une position centrale et par le caractère belliqueux des habitants du nord de la Gaule. C’e
unes gens nés au pays de Térouanne, Franks d’origine, et disposés par caractère à ce fanatisme de loyauté qui fut le point d’honn
urtre ; véritable tragédie où rien ne manque, ni les passions, ni les caractères , ni cette sombre fatalité qui était l’âme de la t
est ainsi amené par la force logique de ses déductions à marquer les caractères de cette idée de l’ordre, qui n’est autre chose q
ne, et aux tendances instinctives par lesquelles chacune y aspire, un caractère respectable et sacré qu’elles n’avaient pas aupar
ersel et notre bien comme un fragment du bien absolu. Ce jour-là, les caractères de légitimité, de bonté absolue, que notre bien n
le est respectable et sacrée en soi, l’ordre. Ainsi, du même coup, le caractère qui les rend obligatoires va s’attacher au bien d
les influences supérieures qui dominent une époque et expliquent son caractère , les résultats généraux qui marquent les progrès
ique, qui amène quelque froideur, il reste vraiment classique par ses caractères de netteté, de précision et de gravité sans roide
nature les plus beaux dons de l’esprit et les plus fortes qualités du caractère pour diriger ses semblables et influer aussi cons
isse le courant aller de soi-même en toute largeur. » Son style a les caractères de son esprit : vif et naturel, il a ce que lui-m
irer plus de force dans le style, plus de relief dans la peinture des caractères , plus de décision dans les jugements. Encore faut
jeune fille âgée de vingt-cinq ans, réunissant à une grande beauté un caractère ferme et indépendant. Elle se nommait Charlotte C
quitta bientôt des fonctions qui contrariaient l’indépendance de son caractère , et à la faveur de ses modiques appointements, qu
ale du théâtre de Ducis ; elle a mérité de survivre par la vérité des caractères , l’intérêt des situations et la fidélité souvent
s par vous perd sa rudesse austère : Mais n’en détruisez pas le grave caractère  ; De détails trop fréquents, d’objets minutieux,
imposant, ou sublime, ou sévère, Le sol frappe les yeux par un grand caractère . L’habitant de la plaine et des riants vallons, I
politique. Ne demandez plus aux poètes de cette époque la vérité des caractères , l’unité de l’intérêt, le pathétique des situatio
vec un tel modèle, le suivre même de loin dans cet art de pénétrer un caractère et d’en découvrir les sombres replis, cela suffit
ières chansons l’effort est visible, les traits sont émoussés, et les caractères du genre tendent de plus en plus à disparaître. T
danger des unions mal assorties ; l’intrigue est vive et rapide, les caractères nettement dessinés se détachent bien les uns des
tés de lieu et de temps soient moins rigoureusement observées, si les caractères sont bien tracés, les situations naturelles et to
de Musset est peut-être celui qui porte la plus profonde empreinte du caractère mêlé et confus de notre époque. L’incrédulité rai
sujet. Ici, il fallait être rigoureusement exact dans la peinture des caractères comme dans le langage prêté aux personnages : il
lques réserves, regretter par exemple certaines exagérations dans les caractères , et la sévérité trop absolue du poète à l’égard d
. Les Grecs ne connaissaient pas ce dégoût de la vie qui est l’un des caractères de la poésie du Nord. 12. Un Français, dans la
e. Oswald aurait beaucoup à souffrir du rapprochement. Comme tous les caractères mous et indécis, il impatiente par ses irrésoluti
tie, la campagne de Carthage. 109. Nous conserverons à ce morceau le caractère même que lui a donné l’auteur : c’est la relation
ands comme les petits, la cour comme la nation c’était là son vœu, le caractère de sa conduite, et celui qu’il s’efforçait d’impr
e souffrance ; la fermeté, la dignité du roi donnent à celle scène un caractère de majesté sereine qui en dérobe l’horreur, et c’
ve. 180. On peut regretter ici que M. Cousin n’ait pas développé les caractères propres de la peinture et de la sculpture. L’arch
d’Angleterre après la mort d’Édouard. Pour donner à cet engagement un caractère sacré, Guillaume avait fait répéter son serment à
ues, et qui mieux que de longs commentaires peignent admirablement le caractère d’une époque. 231. C’est là, on peut le dire, le
u de le penser, reproduit par les ouï dire, on ne peut en expliqua le caractère que par l’induction qui précède. (A. T.) 240. Ri
Kant, aussi grand moraliste que grand métaphysicien, donne aussi pour caractère à la loi morale l’universalité, à laquelle il ajo
our caractère à la loi morale l’universalité, à laquelle il ajoute le caractère obligatif comme dérivant du même principe, c’est-
es par lesquelles l’homme parvient à la moralité ; c’est là, outre le caractère élevé de cette doctrine, ce qui en fait la valeur
goureux, sans doute, mais il marque en l’exagérant ce côté positif du caractère de Franklin que M. Mignet nous semble avoir trop
day, par M. Ponsard. 265. M. Ponsard a rendu avec énergie le hideux caractère de Marat. Ainsi s’exprime Barbaroux dans la sc. I
conte avec son bonheur habituel une anecdote qui peint à merveille le caractère de Ducis : « Un jour, dans une réunion brillante,
onie qui fait tache. 291. Encore un mot qui ne s’accorde pas avec le caractère traditionnel de l’Œdipe grec, cette grande victim
orace, acte IV, sc. v. 294. Ce mot nous indique que Ducis a conçu le caractère de Polynice d’une toute autre manière que Sophocl
avons pas dû placer dans notre recueil André Chénier, bien que par le caractère de son talent il soit notre contemporain plus enc
nner. Selon Tacite (Annales, liv. II, ch. 43), Pison était violent de caractère , incapable d’égards, et son orgueil héréditaire é
r, j’ai peine à les concevoir. » 352. Bien que Chénier ait faussé le caractère historique de Pison, il excite vivement l’intérêt
des beautés. La force de la situation nous aidera à mieux pénétrer le caractère de Tibère et d’Agrippine. La douceur hypocrite de
-ci ne savait pas contenir en sa présence la hauteur naturelle de son caractère ( indomitum animum ). 366. Ce passage est d’une
nd devant le sénat le meurtrier de son époux. Cette violence faite au caractère d’Agrippine est tout à la fois une infidélité his
taire suivi. Il faudrait faire ressortir l’art profond avec lequel le caractère si complexe de Louis XI a été développé par le po
la 7e des Nouvelles méditations poétiques. Chacune de ces pièces a un caractère particulier qu’il faudrait relever. M. V. Hugo vo
lé l’Hymne de l’enfant à son réveil (Harmonies poétiques) présente un caractère de grâce naïve que nous regrettons de ne pas renc
72 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
n, tel qu’il s’est annoncé d’abord, sans jamais se démentir. Mais ces caractères généraux et abstraits, combien n’est-il pas diffi
 ? — Eh bien ! distinguez avec soin les mœurs des différents âges. Le caractère change avec les années : faites habilement la par
’ennemi : alors, n’en doutez pas, on sait donner à ses personnages le caractère qui leur convient. Étudiez l’âme humaine sur les
ature, faites poser la nature devant vous. Il y a telle pièce, où les caractères sont naturels, et les mœurs bien senties ; mais l
is-je) salué poëte, 244si je-ne-puis et ne-sais-pas 245observer les caractères marqués 246et les tons distincts 247des ouvrag
de traiter (de créer) 364d’une manière-propre-et-déterminée 365les caractères généraux-et-abstraits ; 366et toi, tu mets en ac
observées par toi, 443et la couleur-propre doit être donnée 444aux caractères et aux années 445qui-changent. 446L’enfant, qui
s qu’il a aimées. 471 Ces goûts étant changés, 472l’âge viril et le caractère viril 473recherche le crédit 474et les amitiés
homme-fait à un enfant, 506nous nous tiendrons toujours 507dans les caractères assortis 508et propres à chaque âge. 509Ou une
. Ce passage fournirait, s’il en était besoin, une nouvelle preuve du caractère intime et presque confidentiel de l’Épitre aux Pi
ce passage : « Si vous osez mettre sur la scène un sujet nouveau, un caractère qui n’ait pas encore été traité, si quid inexpert
encore été traité, si quid inexpertum, etc., et que, pour peindre ce caractère , vous inventiez un personnage jusqu’alors inconnu
au théâtre, personam novam : que ce personnage conserve toujours son caractère  ; qu’il ne se démente point, et que, jusqu’à la f
nsi dire, tel qu’il doit être, proprie. Pour peindre quelqu’un de ces caractères dont on n’a encore qu’une idée générale, communia
en prenant l’avare pour sujet d’une de ses comédies, nous a peint un caractère général, communia ; et, par la conduite de sa piè
a traité ce sujet proprie : il a appliqué à ce personnage nouveau le caractère général d’avare : Harpagon est l’avare personnifi
vec Du Marsais que, dicere communia proprie, c’est adapter si bien un caractère général à un personnage particulier, que toutes l
nnage, répondent exactement à l’idée abstraite et générale qu’on a du caractère . Page 18. — 1. C’est le début de l’Odyssée dans
73 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
du théâtre33. 1. Ce qu’il faut entendre par l’unité d’action. Ses caractères  : l’action doit être complète, ce qui arrive quan
s modèles d’une concision vive et piquante. Il excelle, ce qui est le caractère des maîtres, à ne montrer qu’à moitié sa pensée,
’édition des Œuvres de La Rochefoucauld donnée à Paris en 1825. Du caractère d’un grand génie, et de la différence des esprits
t fausse, elle ne donne aucune marque de sa qualité, marquant de même caractère le vrai et le faux. Je ne parle pas des fous, je
st partout, la circonférence nulle part101. Enfin c’est le plus grand caractère sensible de la toute-puissance de Dieu, que notre
est-il pas plus clair que le jour, que nous sentons en nous-mêmes des caractères ineffaçables d’excellence ? Et n’est-il pas aussi
est morte toute vive198 ; parce que, oubliant le deuil éternel et le caractère de déflation qui fait le soutien comme la gloire
on la croyait incapable ni de tromper ni d’être trompée209. Mais son caractère particulier était de concilier les intérêts oppos
, surtout leurs prétentions et leurs travers. La première édition des Caractères parut en 1688 : le succès dépassa l’attente de La
reté ! quelle exactitude ! quelle politesse ! quelle élégance ! quels caractères  ! Il n’a manqué à Molière que d’éviter le jargon2
le petit nombre de ceux qui courent après lui ne peut l’atteindre. Caractères , des Ouvrages de l’esprit. Le philosophe.
usement que l’on n’a fait dans ce chapitre. L’ignorance, qui est leur caractère , les rend incapables des principes les plus clair
e à quelques villageois ou faire le catéchisme aux enfants257. Des caractères de la véritable éloquence. Il ne faut pas fai
tés accessibles qui les fécondent et qui les polissent. Appropriée au caractère du son imagination douce et pathétique, sa dictio
néanmoins gagner la faveur du grand roi, qui s’accommodait mal de son caractère âpre et tranchant. Il servit d’abord avec distinc
es conspirations. Ce prince prodigieux était extrêmement modéré ; son caractère était doux, ses manières simples ; il aimait à vi
62, début. Discours sur le style363. Après avoir déterminé les caractères de la véritable éloquence, qu’il distingue de la
tendre et plus résigné. L’élévation et la profondeur furent aussi le caractère du talent de Vauvenargues ; mais la tristesse ne
e n’est pas à un si beau terme que tendent ses déguisements. Ainsi le caractère distinctif de la vertu subsiste : ainsi rien ne p
x jamais il ne Lui appartient pas de faire fléchir leur courage393. Caractères 394, IX. Choix de maximes. Lorsqu’une pens
iques nous donnait encore, dans le Menteur, notre première comédie de caractère , demeurée l’une des meilleures397. S’étonnera-t-o
it jamais la véritable joie, la paix du cœur. Des qualités élevées de caractère le rendaient cependant digne d’être plus heureux.
espère toujours ? Ce style figuré, dont on fait vanité, Sort du bon caractère et de la vérité. Ce n’est que jeu de mots, qu’aff
a l’œuvre de réforme entreprise par Malherbe, Balzac et Vaugelas. Son caractère , comme son talent, avait de l’autorité et de la v
ses dieux Enée ait un respect austère ; Conservez à chacun son propre caractère . Des siècles, des pays, étudiez les mœurs : Les c
r ordre, qui ont porté Crébillon au rang de nos grands tragiques. Son caractère indépendant et sauvage, sa vie bizarre et impatie
: Je pense, donc je suis, parce qu’elle s’impose à son esprit avec un caractère d’entière évidence, et s’appuyant sur cette base,
fasse estimer. » — « Diseur de bons mots, a dit aussi Pascal, mauvais caractère . » 70. Quand on la fait accepter par… 71. Le t
s, cujuslibet rei simulator ac dissimulator, etc. » Au reste, pour le caractère de Cromwell, aussi bien que pour celui de la rein
12. 201. Épître aux Hébreux, chap. VI, v. 4 et suiv. 202. Cf. les Caractères de La Bruyère, chap. VIII, de la Cour. 203. Ce m
, 1er juillet 1836), et l’étude publiée par M. Walckenaer en tête des Caractères , qu’il a éclaircis par d’excellentes notes (1845)
gnes de l’être. 258. L’indifférence pour la vérité était en effet le caractère propre des sophistes, qui regardaient comme le co
r que nous venons de citer le montre encore « observant, creusant les caractères , lisant sur les physionomies, démêlant le vrai et
squieu, ce morceau est un incomparable modèle de l’art de pénétrer un caractère , et d’y saisir, à travers la diversité des action
des écrivains originaux qui ont donné à l’idiome qu’ils maniaient le caractère de leur génie, en même temps qu’ils l’appropriaie
a littérature, ne sauraient être trop méditées. On étudiera, dans les Caractères , le chapitre des Ouvrages de l’esprit ; les artic
us la domination presque absolue de l’expérience ; elles perdirent le caractère contemplatif, pour acquérir le caractère de l’obs
érience ; elles perdirent le caractère contemplatif, pour acquérir le caractère de l’observation raison née. Dans cette carrière,
mon âme espérerait, elle ? » 394. « Je vais lire vos Portraits (ou Caractères , comme les appelait Vauvenargues), lui écrivait V
avec raison que la principale beauté de cette pièce résidait dans le caractère de Polyeucte et celui de Pauline, aussi bien conç
taire contre le christianisme se trahissent dans son appréciation des caractères de Polyeucte et de Néarque : c’est ainsi qu’il po
dres, animés, douloureux, naturels et fort à leur place. » — Quant au caractère de Pauline, il sera curieux de le rapprocher de c
digne d’eux, et qu’il se montre naturellement de niveau avec tous les caractères sublimes. 416. « Quelle grandeur d’âme dans P
l divin enthousiasme et quelle dignité ! La gravité et la noblesse du caractère chrétien sont marquées jusque dans ces vous oppos
r, lui avait fait donner de son vivant le surnom d’inimitable, et son caractère , celui de bonhomme. » Sur cette bonhomie de La Fo
z la coupe variée de ces vers qui donne au langage de la couleuvre un caractère de vérité et de naturel bien propre à lui concili
emeure l’une des plus belles productions de la comédie de mœurs et de caractère . On a même pu dire que c’était le chef-d’œuvre du
à le rendre aussi fâcheux à lui-même qu’insupportable aux autres. Ce caractère , qui se présente avec tant d’originalité et de ve
oir dès la scène d’exposition. 495. Ces vers tracent parfaitement le caractère du misanthrope, tel que le peint Socrate dans le
ociété, et un fougueux ennemi des travers, a été de donner à ces deux caractères toute leur saillie. 497. Ainsi raisonnait et par
es, que Molière a placées dans la bouche d’Alceste, peignent bien son caractère impatient et irritable. C’était d’ailleurs une ha
9. Voilà bien le travers d’esprit d’Alceste et le côté par lequel son caractère prête au comique. Plutôt que d’entrer dans quelqu
d la rudesse pour la franchise, et l’indiscrétion pour la marque d’un caractère indépendant. Rousseau lui aussi, très sauvage com
, chez Molière comme chez tous les auteurs accomplis, l’expression du caractère de chaque personnage. 521. Les nuances des trois
ession du caractère de chaque personnage. 521. Les nuances des trois caractères , rendues ici par le langage qui leur est le mieux
lutte qu’il y a entre les formes qu’Alceste voudrait respecter et son caractère qui l’emporte car il s’y abandonne au moment même
d’Alceste : car, nous devons le répéter, c’est dans un défaut de son caractère , et non dans sa vertu, que l’auteur a placé le re
’a su concevoir avec autant d’originalité et d’intérêt que Molière le caractère du misanthrope : celui-ci a tout à la fois assez
ez de ridicule pour divertir : aucun n’a su grouper autour de lui des caractères doués d’autant de force, de vérité et de finesse.
érents ouvrages, on peut consulter une thèse de M. Widal : Des divers caractères du Misanthrope chez les écrivains anciens et mode
oir à la page 218 : Ce style figuré, dont on fait vanité Sort du bon caractère et de la vérité, etc. 551. La Rochefoucauld a
tenant criminel Jacques Tardieu. 563. C’est-à-dire à couvert par son caractère de magistrat. 564. Ce tableau est d’un comique
généralement inférieur à Corneille pour la grandeur des idées et des caractères autant que pour la fécondité de l’invention, Raci
ent exprimé cette sensibilité profonde qui était un des traits de son caractère et qui est un des charmes de son talent : c’est M
lime joint à la pureté et à l’élégance. Corneille aurait pu tracer le caractère de Mithridate, mais le portrait de Monime n’appar
dramatique, celle qui réside dans la supériorité de la conduite, des caractères , du style et de la versification d’une pièce. 61
vestibule du temple. Ce qui suit n’est pas moins propre à éclairer le caractère des autres personnages et à préparer la marche de
us, comme l’observe Geoffroy, Abner convient à merveille, d’après son caractère généreux, mais peu entreprenant, au plan d’une ac
nergiques ; et ces traits expriment non seulement les choses, mais le caractère du personnage. » Quelle variété de tons et de cou
naissance de Joas ne lui a pas été révélé. On eût regretté de voir ce caractère loyal forcé, en quelque sorte de s’abaisser au me
involontaire et si rapide, qu’elle peut l’éprouver sans sortir de son caractère  ; et, d’ailleurs, le reproche qu’elle s’en fait l
ectateurs. 676. La gravité mélancolique de ces paroles leur donne un caractère inimitable de beauté. C’est ce qui a fait dire à
annonçât une nouvelle époque dans l’art du théâtre (1711) ». 689. Le caractère de Rhadamiste, par ses élans impétueux vers le bi
s, qui ont été citées comme un modèle de vigueur oratoire. 693. . Ce caractère n’a pas paru indigne d’être comparé a la Pauline
e moment jusqu’à la fin de la pièce, les situations, la conduite, les caractères , l’entente de la pièce, tout est dans les vrais p
’ailleurs elles-mêmes, dans cette tragédie, un beau contraste avec le caractère sans frein et sans mesure de Rhadamiste. 706. O
ui avait élevé son fils et lui avait promis Zénobie ». 707. Voilà un caractère qui se soutient jusqu’au bout et une conclusion d
74 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Guizot Né en 1787 » pp. 247-250
tre. La vie semble prendre dès le berceau, et au bord de la tombe, un caractère attendrissant et respectable pour ceux même qu’au
nt L’amour-propre mécontent est très-difficile à manier. Dans les caractères actifs et susceptibles, il est toujours tenté de
roire à l’injustice, ou de se tourner en dépit et en envie ; dans les caractères mous et faibles, il amène l’insouciance et le déc
75 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
hilosophe stoïcien, estimé dans Rome, et plus respecté encore par son caractère que pour son grand âge. Il avait toutes les vertu
he, dans la vraie signification du mot : tout doit donc porter ici le caractère de l’homme et offrir le ton du genre. Apollonius
t ce même écrivain, dont la morgue et l’emphase sont, en général, les caractères distinctifs, avait dans sa conduite et dans ses m
ins que c’est à la philosophie seule que Marc-Aurèle est redevable du caractère qui le distingue essentiellement entre tous les e
re de pages la plus longue de ces productions. Rien de plus opposé au caractère de la véritable éloquence, que cette manière de p
76 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
ue des anciens se renfermait trop dans le genre judiciaire, et que le caractère classique de cet ouvrage appelait des observation
La Bruyère, critique subtil et ingénieux dans plusieurs chapitres des Caractères  ; Montesquieu, qui, dans son fragment sur le Goût
turel et judicieux ; savoir enfin les traiter dans un style adapté au caractère du discours ; et ce dernier devoir de l’orateur,
ient le crayon. Mais veut-il animer ses personnages et leur donner le caractère des passions, alors l’imagination s’échauffe, l’e
opinion du vulgaire ne changera pas, et ceux qui jugent, soit avec un caractère public, soit comme simples particuliers, y confor
onfiance, doit paraître également éclairé et vertueux ; sans ce noble caractère de probité et de bonne foi, il court risque d’éch
urs, pour les lois. On ne peut s’empêcher d’aimer et d’estimer un tel caractère . Plurimum ad omnia momenti est in hoc positum, s
dans le genre évangélique, il y a des hommes saints, et dont le seul caractère est efficace pour la persuasion : ils paraissent,
l’éloge de la modestie ; mais on peut dire en général qu’elle est le caractère du vrai savoir aussi bien que du vrai mérite. « L
validus , Tacite, Ann., IV, 21), nous donne une mauvaise idée de son caractère , lorsqu’en commençant son plaidoyer contre Asprén
es intérêts. Or, ce qui inspire la bienveillance, c’est la dignité du caractère , ce sont les belles actions, c’est une vie irrépr
mais la passion ni la cupidité. Tout ce qui prouve une âme droite, un caractère modeste, sans aigreur, sans acharnement, ennemi d
et de la vraie éloquence, que le discours retrace en quelque sorte le caractère de l’orateur. Il est un certain choix de pensées
c ceux qu’il défend, s’applique à donner une idée avantageuse de leur caractère et de leur conduite. « Si l’orateur, dit-il dans
avoir égard à la différence des âges, des conditions, des mœurs, des caractères . On ne parlera point aux gens d’esprit comme aux
ie, qui rehausse toujours le prix des talents et des vertus, porte un caractère de candeur qui ouvre le chemin à la persuasion. S
u’il doit peindre ses adversaires, pour peu que leur conduite et leur caractère donnent lieu à la censure. Mais qu’il prenne gard
et sans art décèle un grand art dans le poète ; il a voulu peindre le caractère d’Ajax, héros sans doute moins instruit dans l’ar
int être véhément. La modestie, la douceur, la tranquillité, sont les caractères qui lui sont propres : il n’est pas temps de dépl
e sera la seconde partie. » La justesse des plans généraux est un des caractères distinctifs de ce grand sermonnaire, qui donnait
être cru, a besoin de vraisemblance. Assignez donc aux personnes des caractères et des motifs qui répondent à leurs actions, et n
ve et si éclatante, qu’ils ne puissent s’empêcher de reconnaître à ce caractère auguste la présence de la vérité. » C’est dans l
on n’est pas pour l’ordinaire ce qui touche le plus un jeune homme du caractère de Pérolla ; on commencera donc par cette idée. S
 ; mais Cicéron n’avait point cette ressource. Milon n’était pas d’un caractère à descendre à des supplications ; il assistait à
’accusé dédaignait ; et, en conservant à Milon toute la fierté de son caractère , il lui met dans la bouche les discours les plus
es plaintes si tendres ne dérogeaient-elles pas à la noble fermeté du caractère de Milon ? Cicéron va au-devant d’un tel reproche
plus propre à le faire concevoir aux autres. On répète souvent que le caractère de notre langue est la clarté ; ce qui ne signifi
images ; la sage est celle qui emploie avec choix tous ces différents caractères , mais qui admet très rarement le bizarre et rejet
tes par la convenance, nous n’en parlerons qu’après avoir examiné les caractères distincts qui servent à varier l’élocution. II
gles de l’art, que les anciens avaient distingué les trois principaux caractères de l’élocution, le simple, le tempéré, le sublime
dont nous allons bientôt parler : il ne prétend pas à l’énergie ; son caractère est la douceur. Plus riche que le simple, plus hu
chacun de ces trois genres, et les nuances diverses qui en forment le caractère . 1º. Du style simple. Les observations précé
bientôt dans cette sagesse, dans cette simplicité noble, qui fait son caractère  ; il a de la force, mais peu de hardiesse. Sa plu
us pas un enfant qui croît et s’élève comme un géant ? Enfin, le vrai caractère d’Annibal, la situation de l’univers, la grandeur
difficile de le côtoyer toujours sans y tomber140. La naïveté est le caractère dominant de La Fontaine. Nul auteur n’a joint tan
çaise l’exemple du goût et de l’harmonie, sort ici visiblement de son caractère , et nous montre combien il est aisé que l’enflure
ersuader par la raison ? appliquez-vous à donner à votre éloquence un caractère délié, un langage fin et subtil. Voulez-vous déla
auditeurs ? employez-y la véhémence. Et en effet chacun de ces trois caractères convient plus ou moins au sujet, au lieu, aux per
ui renferme toutes les autres. Zénon voulait que chaque mot portât le caractère de la chose qu’il exprime150. En effet, il y a po
sion est presque toujours à côté de l’idée ; mais la propriété est le caractère distinctif des grands écrivains, et un poète a di
des désinences, mais qui ressembleraient trop à nos vers, dont un des caractères les plus marqués est la rime. Il faut d’ailleurs
proie de ses injustices ? Est-ce un homme sans foi, sans mœurs, sans caractère , un monstre d’iniquité ? » Les interrogations acc
ous en fournit un exemple dans l’éloge funèbre de Montausier, dont le caractère propre avait été une noble franchise : « Oserais-
» 3º De la réunion de la prosopographie et de l’éthopée, se forme le caractère ou portrait (notatio) ; qui nous montre en action
t (notatio) ; qui nous montre en action le personnage tout entier. Le caractère du faux riche ou du glorieux, dans la Rhétorique
ne espèce d’ironie. Ce tour, comme le mot l’exprime, porte surtout le caractère de l’urbanité. Ainsi Virgile, Eclog., III, 90 :
avec elle. L’écriture est gravée sur des tablettes qui conservent les caractères dont elle est formée ; ainsi la mémoire artificie
ielle a certains lieux, certaines cellules où sont gravées, comme les caractères sur les tablettes, les images de ses souvenirs. »
n langage informe et rude, mais qu’une céleste croyance empreint d’un caractère inconnu aux beaux jours de Périclès et d’Auguste.
réservé aux petits-fils de Pélage. Mais quelle variété de faits et de caractères ne trouverons-nous pas surtout dans l’histoire de
77 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
et des Espagnols ? Chaque peuple donne à son style l’empreinte de son caractère et de son génie. Ainsi, les mêmes fruits ont dans
r les plus minces sujets, de donner aux objets mêmes qui répugnent un caractère d’élégance qui les fasse passer. Voyez comme Raci
t peu utile dans la pratique ; car le style change perpétuellement de caractère , selon les objets qu’il sert à revêtir La matière
le naïf. Le style naïf est toujours simple, mais il a, de plus, un caractère de naturel et d’abandon qui indique la nature mêm
rançais sont empreints d’une naïve simplicité qui paraît avoir été le caractère propre de l’esprit gaulois. 4° Style fin. L
nt de nom !… Demandez à la terre ! Ce nom, il est inscrit en sanglant caractère Des bords du Tanaïs au sommet du Cédar ; Sur le b
’énergie, la véhémence, la richesse, la magnificence. Selon nous, ces caractères ne suffisent pas pour constituer le sublime. Le s
e regarder le mur de la salle du festin, dans la crainte d’y lire des caractères funestes. » Ces paroles font allusion au festin d
nelle immobilité. Les langues varient sans cesse, avec l’esprit et le caractère des peuples ; de nouvelles idées, des besoins nou
78 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
inville joignait à la douceur et à la bonté une grande originalité de caractère . Un jour, il rencontre aux Champs-Élysées le comt
t. PREMIÈRE PARTIE. L’Exposition. L’exposition fait connaître : 1° Le caractère original de Bougainville ; 2° Quelques mots sur s
Brest ; 4° Sa rencontre avec M. de Boncourt ; 5° Quelques mots sur le caractère de M. de Boncourt. DEUXIÈME PARTIE. Le Nœud. 1° B
t. Il faut bien faire connaître les personnages, leurs actions, leurs caractères  ; n’omettre aucune des circonstances de lieu, de
s. C’est ainsi que dans la narration : le Tour du monde impromptu, le caractère de Bougainville et celui de son ami sont exposés,
oujours trop tard que son ami le trompe, et comment, par suite de son caractère , il finit toujours par prendre gaiement son parti
bien qu’aux narrations plaisantes : tous les sujets n’ont pas le même caractère , mais tous peuvent être intéressants. Cette quali
s maux. Les réflexions que le poète Andrieux fait sur la mobilité du caractère de l’homme, sont pleines de vérité : L’homme est
roblème : Qui de nous en tout temps est fidèle à soi-même ? Le commun caractère est de n’en point avoir : Le matin incrédule, on
79 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
éciera. Il est difficile qu’un écrivain conserve le même ton, le même caractère dans ses ouvrages, à des époques et dans des circ
onnes études ; elles impriment au goût une direction, et aux idées un caractère de justesse, qui ne manquent jamais de ramener tô
es mœurs, soit que le ton dur et tranchant tînt essentiellement à son caractère ou à l’inexpérience de l’âge, il crut qu’il suffi
les auteurs anciens, dont les défauts tiennent si essentiellement au caractère de son génie, qu’il est presqu’impossible de lui
té moins grand, allait être jaloux. Combien il admira ces traits, ces caractères , Ces âmes de héros si tendres et si fières ; Ces
, et que tout doit porter, dans les productions d’un tel écrivain, un caractère d’originalité qui peut faire époque, mais qui ne
acine, qui avait également bien étudié et le génie de la langue et le caractère de la nation française, sentit que le seul moyen
80 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
er les ridicules ou les vices de toutes les conditions et de tous les caractères  : bel esprit, faux savoir, avarice, prodigalité,
dire de son style ? C’est la nature même parlant naïvement, selon le caractère , la passion, la condition. Sa langue, vive, franc
s hommes de notre siècle, il est impossible à Molière de tracer aucun caractère qui ne rencontre quelqu’un dans le monde ; et, s’
e des hommes ? Eh ! sans sortir de la cour, n’a-t-il pas encore vingt caractères de gens où il n’a point touché ? N’a-t-il pas, pa
tomber dans le dernier mépris. » Il faut chercher dans La Bruyère le caractère de tous les originaux passés ici en revue. 3. Su
81 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
dre, à l’imitation des apôtres et de Jésus-Christ lui-même. Revêtu du caractère sacré, le prêtre est l’envoyé du ciel ; il est in
ssuet est inséparable de l’oraison funèbre : il a donné à ce genre un caractère de grandeur et de perfection sublime qui ne sera
. Devant un peuple assemblé, l’éloquence prend un autre ton, un autre caractère  ; elle s’adresse moins à la logique qu’à la passi
rs parlés ou écrits, comme ceux dont nous venons d’étudier les divers caractères  ; elle peut exister dans les ouvrages destinés à
82 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
urant. — Réponse à ceux qui contestent au récit des Évangélistes leur caractère de certitude. 3. Il n’appartient qu’à un Dieu de
donne à peine le loisir de prononcer quelques oracles ; élevé par son caractère au-dessus des jugements humains, il abandonne aux
ne peut être égalé dans les endroits où il excelle, il a pour lors un caractère original et inimitable ; mais il est inégal. Ses
ut-être qu’on pourrait parler ainsi : Corneille nous assujettit à ses caractères et à ses idées, Racine se conforme aux nôtres ; c
entend soi-même, mais parce qu’on est en effet intelligible213. Les Caractères 214, chap. I. Du vrai mérite dans les actions
nité ; on l’approche tout ensemble avec liberté et avec retenue : son caractère est noble et facile, inspire le respect et la con
oportionner à tout ce qu’on peint et pour atteindre à tous les divers caractères  ! Combien un homme est-il au-dessus de ce qu’on n
tés accessibles qui les fécondent et qui les polissent. Appropriée au caractère de son imagination douce et pathétique, sa dictio
rde le ciel, et présente une face auguste sur laquelle est imprimé le caractère de sa dignité376 ; l’image de l’âme y est peinte
que mouvement de l’âme est exprimé par un trait, chaque action par un caractère , dont l’impression vive et prompte devance la vol
s, la langue couleur de sang, toujours hors de la gueule, n’a que les caractères de la basse méchanceté et de l’insatiable cruauté
Jacques Rousseau joignait le jugement le plus vicieux ; et jamais son caractère ne fut au niveau de son esprit : de là les fautes
révélées dans l’Évangile, dont la certitude nous est attestée par le caractère divin de celui qui l’a écrit. La Providence a fa
esprits : on disait qu’on ne devait, sous aucun prétexte, souiller le caractère ni le rang des héros de la scène ; qu’il était ho
en courant, et presque sans y penser, d’un seul trait il décide420 le caractère et dévoile les sentiments secrets de ceux qu’il m
essaire aux réformateurs, il joignait à la vigueur du talent celle du caractère . La fierté du gentilhomme, la vivacité impatiente
iques nous donnait encore, dans le Menteur, notre première comédie de caractère , demeurée l’une des meilleures469. S’étonnera-t-o
eux plus remarquables tragédies, Cosroës et Venceslas. La noblesse du caractère se joignait dans Rotrou à la distinction de l’esp
it jamais la véritable joie, la paix du cœur. Des qualités élevées de caractère le rendaient cependant digne d’être plus heureux.
jamais pu, tant il est né sincère, Même dans votre sœur, flatter leur caractère  ; Et les femmes docteurs ne sont point de mon goû
a l’œuvre de réforme entreprise par Malherbe, Balzac et Vaugelas. Son caractère , comme son talent, avait de l’autorité et de la v
e à sortir enfin de la sujétion où son enfance a été retenue. Déjà le caractère généreux du jeune prince l’avait voué aux soupçon
r le privilège de la renommée. Joints à ses talents, les torts de son caractère lui firent beaucoup d’ennemis, et il finit par êt
e, malgré son odieux défaut, et le protège auprès de sa maitresse. Le caractère du comte de Tufière est, à quelques exagérations
tout perdu par l’orgueil de ta mère792, Et tu n’as hérité que de son caractère . LE COMTE. Eh ! compatissez donc à la noble fiert
que faut-il pour vous plaire ? Vos goûts, vos sentiments, feront mon caractère . LYCANDRE. Mon fils est glorieux ; mais il a le c
position et par le premier vers qu’elle prononce, sa situation et son caractère  : Quoi ! Narbas ne vient point ? Reverrai-je mon
rt, ni ses infirmités n’ont pu le détourner ». 26. On notera, comme caractère du temps, l’équivoque de mauvais goût renfermée d
nt indirectement adressés au cardinal. 35. Cf. La Bruyère, ch. I des Caractères (des ouvrages de l’esprit) : « Que dites-vous du
ait l’homme le plus distrait de son temps. La Bruyère a fait dans ses Caractères , ch. XI, de l’Homme, son portrait sous le nom de
ique d’Aristote, où ce philosophe a tracé avec une ferme précision le caractère des jeunes gens. Voyez encore Horace, Art poétiqu
dans ce langage passionné et hardi jusqu’à la familiarité qui est le caractère de son génie : « L’hypothèse des apôtres fourbes
, 1er juillet 1836), et l’étude publiée par M. Walckenaer en tête des Caractères , qu’il a éclaircis par d’excellentes notes (1845)
ès heureusement, de manière à peindre d’ordinaire la situation, ou le caractère de ses personnages, par les racines mêmes d’où el
e ne fait pas toujours agir ses personnages d’une manière conforme au caractère qu’il leur a donné et à la situation où ils se tr
les mœurs y sont bien gardées, lorsque les usages, les coutumes, les caractères des personnages sont conformes à la connaissance
au plus grand nombre ; néanmoins, tel fut le succès contemporain des Caractères , qui parurent en 1688, au moment où le siècle vie
Oraison funèbre de Condé, la grandeur et la bonté qui composaient le caractère de son héros. 218. Remarquons toutefois, avec Ta
s. 249. « Ceux qui ont dit, observe La Bruyère, que j’avais fait des caractères dans mon discours, en ont donné l’idée la plus av
tte imperfection, La Harpe l’excuse de la manière suivante : « Un des caractères de Massillon de revenir un peu sur la même idée ;
l’ont traité y ont laissé comme l’empreinte de leur génie ou de leur caractère . Quelques rapprochements, faciles d’ailleurs à ét
ut sa part des dépouilles du conquérant, bien loin d’avoir déployé ce caractère humain et compatissant que lui prête ici Montesqu
autre Alexandre  ; mais comme la narration de Bossuet doit garder le caractère oratoire et presque le mouvement épique, elle lai
angereux modèles : Ce style figuré, dont on fait vanité. Sort du bon caractère et de la vérité. Ce n’est que jeu de mots, qu’aff
ère. L’histoire naturelle a aussi ses Giton et ses Phédon ! 383. Le caractère du héron est heureusement soutenu jusque la fin.
e, il est permis de croire que le style de Fénelon, plus rapproché du caractère de notre langue, suppose un génie plus rare et pl
Anacharsis. Il s’y est peint tout entier avec abandon et vérité : son caractère aimable et obligeant, sa candeur et sa bonhomie n
âtre d’Euripide comme une profanation de l’antique tragédie et de son caractère exclusivement religieux. Aristophane reprochait e
aissent Fénelon, dans sa Lettre à l’Académie, et La Bruyère, c. I des Caractères . Voy. aussi l’ode de Jean-Baptiste Rousseau à Mal
ensée principale, situations, personnages, dialogue, tout présente un caractère de force et de grandeur dont il n’y avait point d
il peint avec vérité la rude physionomie du vieux Romain, l’un de ces caractères où a excellé Corneille. 479. C’est-à-dire, dont
ation des sentiments du vieil Horace, et le développement de ce noble caractère , dont le qu’il mourût n’est qu’un dernier éclat. 
de une pensée où le cœur du second se réfugie. La grande beauté de ce caractère du vieil Horace, c’est qu’au patriotisme romain,
Marc Girardin, devait donner à l’amour paternel, chez les Romains, un caractère particulier de dignité. » 489. Ce verbe est emp
n a justement signalé dans ce dialogue que nous reproduisons, avec le caractère d’une simplicité antique, la chaleur, la force et
id, II, 8 : Au sang de ses sujets un roi doit la justice. 529. Ce caractère de Ladislas, où l’on voit se combattre entre eux
f-d’œuvre de notre théâtre, une conception dramatique attachante, des caractères assez fortement tracés, une situation neuve et be
r, lui avait fait donner de son vivant le surnom d’inimitable, et son caractère , celui de bonhomme. » Sur cette bonhomie de La Fo
on plus : par là, dans le cours de la conversation la plus simple, le caractère de tous les personnages principaux se trouvera es
597. Aujourd’hui, dans ce tour, on retrancherait l’article. 598. Le caractère de Chrysale est l’une des créations les plus piqu
que le comique le plus abondant naissait de la simple opposition des caractères , et que Molière, appelé par Voltaire le législate
dicules est évidemment le modèle de celle que l’on va lire. 630. Les caractères d’Armande et d’Henriette forment un admirable con
ns cette comédie, comme dans les autres chefs-d’œuvre de Molière, les caractères tiennent étroitement au sujet, et ce sont eux qui
premiers, lui prêtent la vie et le mouvement : c’est aussi du jeu des caractères que sort spontanément la leçon. Molière ne morali
lequel Scarron avait débuté. 686. La Bruyère, au Ier chapitre de ses Caractères , n’a pas parlé avec moins d’estime de Marot, dont
généralement inférieur à Corneille pour la grandeur des idées et des caractères autant que pour la fécondité de l’invention, Raci
ent exprimé cette sensibilité profonde qui était un des traits de son caractère et qui est un des charmes de son talent : c’est M
dans chacune des paroles qu’elle prononce se peint admirablement son caractère , odieux mélange de l’égoïsme avec l’orgueil, et s
e une effrayante vérité ; c’est un modèle unique du développement des caractères . 731. Ce vers a été condamné comme renfermant un
nie du premier ordre, a dit Fontenelle, de présenter sur la scène des caractères , vils et méprisables : car ils sont toujours très
littérature dramatique.   782. Excellent contraste que celui de ce caractère , sans façon jusqu’à la vulgarité, de ce Lisimon,
exions critiques sur quelques poètes : « J’admire, dit-il, les grands caractères qui y sont décrits, le vrai qui règne dans les se
83 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Préface » pp. -
ntre sous l’écrivain, où le style est la personne même trahissant son caractère , et laissant parler son cœur avec ce naturel, cet
e, offriront donc, comme en miniature, tous les traits saillants d’un caractère ou d’un talent. Ce sera le livret raisonné de not
onfondent, et que les pensées dignes de vivre procèdent toujours d’un caractère élevé, d’une volonté vaillante, d’un cœur honnête
84 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
ste pénétrant, il excelle aussi dans l’art de peindre les traits d’un caractère et d’un esprit. Cet ouvrage définitif participe à
n s’y intéresse aux instincts des animaux, et à la diversité de leurs caractères . Les enfants y reconnaissent les mœurs du chien q
nément, vont plus loin ; ils savent saisir une ressemblance entre les caractères des hommes et ceux des animaux : j’en sais qui on
85 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Préface » pp. -
ntre sous l’écrivain, où le style est la personne même trahissant son caractère , et laissant parler son cœur avec ce naturel, cet
e, offriront donc, comme en miniature, tous les traits saillants d’un caractère ou d’un talent. Ce sera le livret raisonné de not
onfondent, et que les pensées dignes de vivre procèdent toujours d’un caractère élevé, d’un volonté vaillante, d’un cœur honnête,
86 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Racine, 1639-1699 » pp. 150-154
ts extravagants et dénués de vraisemblance ; point de mœurs, point de caractères  ; la diction encore plus vicieuse que l’action, e
! quelle dignité et en même temps quelle prodigieuse variété dans les caractères  ! Combien de rois, de princes, de héros de toutes
avez écrit fort vite les deux lettres que j’ai reçues de vous, car le caractère en paraît beaucoup négligé. Que tout ce que je vo
87 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
mplicité, leur grâce ou leur grandeur. [Pensées remarquables par le caractère ou la signification.] Parmi les pensées, les u
la mort n’épargne personne, mais à laquelle Malherbe a su donner les caractères de la nouveauté : Le pauvre en sa cabane où le c
t nous venons de faire l’énumération sont remarquables chacune par le caractère ou la signification dont elles sont revêtues : el
la vie par un chemin agréable. Andrieux, voulant exprimer que « le caractère de l’homme est changeant » le fait en des termes
problème. Qui de nous en tout temps est fidèle à soi-même ? Le commun caractère est de n’en point avoir : Le matin incrédule, on
88 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VIII. Petites pièces anciennes. »
c des sens différents. Ces difficultés ont ôté au rondeau son premier caractère , qui était la naïveté, comme l’a dit Boileau, et
ordinaire. Le chant royal est une ballade de grande dimension et d’un caractère élevé. On a fixé d’avance le nombre des stances e
ouverait encore facilement à y reprendre ; citons ici deux sonnets de caractère moyen, où l’on verra comment on a pu tirer parti
89 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
t qui occupe l’écrivain. Elle présente l’énumération des attributs ou caractères de l’objet qu’il s’agit de peindre : elle en fait
s les yeux du lecteur. Chateaubriand voulant nous faire connaître le caractère des chevaux arabes, nous en fait la description s
de son action ne donnait pas le loisir de la traverser ; c’est là le caractère des conquérants. Lorsque David, un si grand guerr
Le Jugement est cette faculté qui nous fait connaître la nature et le caractère des passions. C’est d’après cette appréciation qu
ndispensable à l’écrivain ou à l’orateur de comprendre les différents caractères de ses auditeurs, et de faire une étude spéciale
ins de leur nation. § II. Les Passions ou le Pathétique Leur caractère D’après ce que nous venons de dire sur la néce
ici le tableau dans lequel un habile maître, M. Filon, a su tracer le caractère de certaines passions avec autant de supériorité
umeur et de sensibilité ; elle peut aller jusqu’à la fureur. C’est le caractère du discours d’Hermione à Oreste que nous venons d
90 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
le nom de Théophraste servit de bouclier à la première édition de ses Caractères , qui parut en 1688. Ce fut une fête pour la curio
s, il mourut pauvre à Versailles. Honnête homme, fier, indépendant de caractère , supérieur à une condition subalterne, qui l’expo
de peur de mourir sans avoir ri. » Observateur profond et peintre de caractères , il excelle dans l’art d’attirer l’attention par
ignité. On l’approche tout ensemble avec liberté et avec retenue. Son caractère est noble et facile, inspire le respect et la con
Misanthrope, I, 1.) 1. On suppose que les principaux traits de ce caractère s’appliquent au maréchal de Villeroi, dont Saint-
it aussi ceci : « Il me semble que les dieux eux-mêmes ont attaché un caractère de respect et une certaine grâce à la personne du
oué », et il lui donna une pension de 2,000 livres. 3. Complexions, caractères . 4. Saint-Simon n’est pas de cet avis, car il di
91 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
. Compare à ton néant tes superbes discours15. (M. de Fontanes). Ces caractères généraux du style sont indispensables à l’écrivai
. Lorsqu’au contraire les compositions d’un auteur n’offrent point de caractère particulier et distinctif, on en peut conclure qu
mpte les exceptions. Denys d’Halicarnasse divise en trois espèces les caractères généraux du style, et les nomme le style austère,
l’on traite, et par la plus grande clarté dans l’expression. C’est le caractère de tous les écrits d’Aristote. Le style simple n’
92 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
rments. Un honnête homme, qui dit oui et non, mérite d’être cru : son caractère jure pour lui, donne créance à ses paroles, et lu
la comparaison qu’ils font alors de leur état au vôtre est odieuse2. Caractères . Les parvenus : leur bonheur, leur malheur.
, 1er juillet 1836), et l’étude publiée par M. Walckenaer en tête des Caractères , qu’il a éclaircis par d’excellentes notes (1845)
e et l’empire. 3. Il est curieux de voir Montesquieu traçant le même caractère  : « Les nouvellistes, dit-il, s’assemblent dans u
93 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
r le service public cet ascendant qu’un esprit pénétrant et sensé, un caractère énergique et calme assurent toujours dans une sit
n veut le juger d’après ce qu’il est réellement, et prononcer sur son caractère , sur sa personne, sur lui-même enfin avec équité.
s crimes que les lois n’atteignent point, de même il y avait dans son caractère des qualités que n’atteignent point ses crimes. F
naître l’inspiration primitive, nous voyons un homme audacieux par le caractère autant que par le génie ; attaquant avec véhémenc
94 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »
eptions moins vigoureuses, et leur langue portait l’empreinte de leur caractère . Composée de sons âpres et rudes, elle n’eut d’ab
nts, et laissait plus de franchise au langage. Cet affaiblissement de caractère , que l’on nomme politesse, et qui craint tant d’o
la diversité des esprits ; mais de bien saisir, de bien apprécier les caractères distinctifs et les mérites particuliers de chacun
95 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre V. De l’Éloquence politique chez les Français. »
beau, des Maury, des Lally-Tolendal, etc., une force d’expression, un caractère d’énergie oratoire, dont elle n’offrait pas encor
larisée. Mirabeau, dit un écrivain qui l’a bien connu, avait un grand caractère , des talents rares, quelquefois sublimes ; un cho
connu, et plus sagement respecté les bornes. Tels sont, en effet, le caractère et le sort de cette portion de l’art oratoire, qu
96 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
— Du Style. Le Style est la manière d’exprimer la pensée ; c’est le caractère particulier que chaque écrivain imprime à la lang
d’une légère couche de cire ; l’extrémité plate servait à effacer les caractères que l’on voulait corriger : peu à peu on appliqua
on aille droit au but. Chacun doit donc s’exprimer conformément à son caractère . Dans la tragédie de Polyeucte, Sévère parle des
sion, dans les qualités générales de la phrase, page 14 de ce volume. Caractère des sept Rois de Rome. (Tiré de l’Histoire univer
e de Bossuet.) Bossuet passe en revue avec une admirable précision le caractère et les principales actions des sept premiers rois
mprunter ses expressions, ses comparaisons, ses descriptions, soit du caractère de l’époque à laquelle se rapporte le fait que l’
z les Espagnols devront différer, quant à la peinture des mœurs et du caractère de ces deux peuples. L’exemple que nous proposons
eoise qu’ils ne me feront point de mal.   Madelon. Ma chère, c’est le caractère enjoué.   Cathos. Je vois bien que c’est un Amilc
les héros déguisés en bourgeois de Paris, mais tous avec leur propre caractère , dont Scarron a saisi le côté ridicule avec beauc
97 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
r et à laquelle il échappe des traits qui nous font sourire. C’est le caractère dominant des Fables de La Fontaine, que nous cite
fleuri tient le milieu entre le style simple et le style sublime. Son caractère est la douceur : il eût plus riche, plus abondant
de mouvements, et ne se distingue presque du style simple que par un caractère plus soutenu de force et de noblesse. Si quelquef
eurs classiques l’ont traité aussi dignement que possible : passions, caractères , vertus, crimes, effets de la nature physique, ex
Pour fixer notre attention sur un passage qui réunisse les différents caractères du sublime, choisissons dans la tragédie d’Athali
sous plusieurs rapports. Le Style biblique se distingue par un double caractère de simplicité et de grandeur. La simplicité en es
cité et de grandeur. La simplicité en est la qualité fondamentale, le caractère dominant, parce que la sagesse divine, pour se re
proie d’entre les dents. Quoique le Style biblique ait pour premier caractère la simplicité, cependant il admet quelques figure
en peu de mots ce qui a été expliqué sur ce sujet, nous dirons que le caractère du style biblique est la simplicité et la grandeu
98 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
donné audacieusement pour du sublime ; voilà, on ne peut le nier, les caractères de ces littérateurs de décadence ambitieuse : mal
sseurs classiques, la littérature française se rapprocha davantage du caractère latin. Malherbe, Corneille, Boileau, n’eurent que
eures œuvres, parurent obéir à une même inspiration. Quels furent les caractères les plus distinctifs de leur style et de leur poé
e à n’être plus qu’une copie servile, réalisme infime qui remplace le caractère par le type, la passion par l’instinct, la poésie
rme et riche de style, est trop souvent pauvre d’invention, banale de caractère , dénuée de naïveté et d’originalité. Chez les inf
nt de tout le monde, a le mieux connu, avant Molière, les mœurs et le caractère des hommes. » Comme Despréaux, Régnier, dans ses
ble, sans aucune coordination ni précaution dramatique. Les vers d’un caractère vraiment rural et villageois y sont rares. Tous l
’appelait Balzac, ne fait pas au théâtre une grande impression. 2º Le caractère de Cinna n’est pas soutenu. Au premier acte, il a
urent continuellement de l’une à l’autre sans savoir s’en défaire. Le caractère de Cléopâtre est atroce ; jamais un seul mouvemen
e en 1642. Cette imitation de Lope de Vega est la première comédie de caractère qui ait paru en France, la première où les aventu
d’honneur qu’aux sentiments de fils ; Rien n’en peut effacer le sacré caractère . De grâce, commandez qu’on me rende mon père : Ce
peinte avec énergie, et la scène de l’entrevue très bien traitée. Les caractères des deux ennemis, quoique dominés par un même sen
orus, Axiane. La tragédie pèche gravement contre la vraisemblance des caractères et des mœurs, et les rôles sont mal établis. Le c
blance des caractères et des mœurs, et les rôles sont mal établis. Le caractère du conquérant de l’Asie est sans cesse rabaissé a
tel qu’il est, substitué à l’homme tel qu’il devrait être ; citait le caractère purement humain et presque familier des sentiment
renferme des parties admirables ; partout on rencontre des traits de caractère , des saillies spirituelles, un rire franc et honn
plus vicieux, et le nœud de l’intrigue d’une faiblesse étonnante. Les caractères de Roxane et de Bajazet sont défectueux. Le cinqu
nc être placé qu’au second rang des chefs-d’œuvre de Racine ; mais le caractère d’Acomat suffit pour captiver l’admiration. Volta
mâle et sublime de l’auteur de Cinna et d’Horace, et où il a peint le caractère d’un grand homme avec le plus de force et de fier
de la fable grecque, surtout pour l’action et pour les peintures. Les caractères dans l’Iphigénie française sont plus profondément
ec des couleurs qui en font connaître et haïr toute la difformité. Ce caractère de Phèdre suffirait pour couvrir tous les défauts
. Jamais sujet ne fut mieux conçu ni plus heureusement traité. Jamais caractères plus vrais ni mieux contrastés ne furent dessinés
mais le peintre de Néron, d’Acomat, de Joad, savait aussi tracer des caractères d’hommes. Tous ses personnages, réduits à des pro
oportions plus humaines et plus naturelles que chez Corneille, ont un caractère et un ton différents, et toujours celui qui leur
: tous ses rôles sont variés et plein de nuances délicates. Le second caractère distinctif de Racine, c’est la perfection de son
éritable créateur, pour le fond comme pour la forme, de la comédie de caractère , où non seulement les travers contemporains sont
58, et qui offrent des saillies d’une vérité plaisante, des traits de caractère bien saisis, et une verve déjà puissante de natur
véritable chef-d’œuvre de poésie et d’art : le Misanthrope parut. Les caractères ont tant de force, de vérité et de finesse, les p
justice, emploie un art admirable à faire disparaître la noirceur du caractère de son héros, et à ne le montrer que du côté le p
ir à ses personnages le langage qui convient à leur éducation, à leur caractère , à leur sexe et à leur rang. Les Femmes savant
voit jamais : La raison a pour eux des bornes trop petites, En chaque caractère ils passent ses limites : Et la plus noble chose,
a le Distrait. Cette pièce ne peut être regardée comme une comédie de caractère  ; la distraction ne forme pas, à proprement parle
e de caractère ; la distraction ne forme pas, à proprement parler, un caractère . Il n’y a guère dans le Distrait qu’une suite d’a
gataire universel : il n’a ni le talent de créer des personnages d’un caractère bien net et bien franc, ni l’art de construire un
ctère bien net et bien franc, ni l’art de construire une fable où les caractères se meuvent sans invraisemblance. Enfin c’est un m
é à un égal degré le talent de peindre d’un seul trait, de résumer un caractère dans une seule expression pittoresque ; personne
és de la cour, il ne témoigne, en définitive, que d’un cœur bas, d’un caractère louche, tracassier, né pour la domesticité des gr
l’action en est conduite avec art, le dénouement est bien amené, les caractères se développent naturellement ; les incidents, bie
ieur de la société, mais qui produisait des contrastes de mœurs et de caractères dignes de la comédie. C’est la première où le pat
même du Tartuffe qui y prêtait si bien. Le naturel et la variété des caractères , des situations bien contrastées, un comique nobl
la comédie un peu sérieuse et froide, il sut au moins en conserver le caractère . Il approcha du drame, mais n’y tomba pas. Enfin
-là jamais ne finira. Le Comte. Mettez et autres lieux, en très gros caractère . Isabelle, à Lisette. En lettres d’or. Lisett
itions n’aboutissent guère qu’à des observations très communes sur le caractère , les mœurs, les usages de ces peuples118. Pour lu
ridicules. Vainement chercherait-on dans toutes ses comédies un seul caractère comique. Tous ses personnages n’ont qu’une sorte
il remporta un véritable triomphe en donnant, en 1747, une comédie de caractère , le Méchant trop véritable peinture de la cour, o
 ? Il est brouillé avec son oncle, mais on voit que son talent et son caractère lui feront partout des amis ; il refuse un mariag
d succès et resta longtemps au théâtre. La conduite en est bonne, les caractères sont soutenus, et le style ne manque ni de pureté
prétendit offrir au lecteur un essai de poésie lyrique dans tous les caractères différents dont elle est susceptible. La plus imp
d’Œdipe, les remords de Polynice, le dévouement d’Antigone ; mais le caractère d’Alceste est manqué, et l’action est double. Un
ssent, se heurtent, sans que les incidents aient été préparés, ni les caractères développés comme il l’aurait fallu pour l’intérêt
honoré. Ce qui fait sa gloire particulière, c’est l’accord d’un beau caractère et d’un beau talent : suivant une pensée de son i
sprit vif et orné, intelligence d’élite, cœur passionné pour le beau, caractère énergique, il avait tous les dons qui font le vra
belle traduction que nous ayons en France d’un poème épique de grand caractère . Ces éloges s’appliquent surtout à quelques morce
appliquer constamment à ramener au développement d’un petit nombre de caractères et aux proportions d’une unité relative tous les
subordonnée à la personne humaine, à la peinture des passions et des caractères  ; dans notre littérature classique, le paysage ti
mélancolique et si doux à nos yeux, Son vert plus rembruni, son grave caractère , Semblent se conformer au deuil du monastère. Sou
mpathies, et lui gagner même ses rivaux. Béranger aimait beaucoup son caractère et appréciait son talent : il lui enviait la joli
819, à l’Odéon, les Vêpres siciliennes. Les sentiments de liberté, le caractère de Procida, la curiosité du sujet soutinrent, dan
s concessions timides au drame pour n’aboutir qu’à des créations sans caractère . Selon la pensée d’un auteur déjà cité, « il ôte
avigne dans sa première manière dramatique. Pureté morale, vérité des caractères et des mœurs, grâce, vivacité, quelquefois élévat
i qu’un assez bon poète de second ordre. D’ailleurs ce n’était pas un caractère vulgaire. Il avait une âme à l’épreuve de la crai
science des proportions. Il fausse ses situations en les forçant, ses caractères en les exagérant. Comme les dramaturges des boule
Il aime à combiner laborieusement tout ce qui est antithèse, soit de caractères  ; soit de passions, soit d’événements ; enfin, po
oseph Delorme n’obtint pas un grand succès ; malgré son incontestable caractère d’originalité. Ce qu’il y a le plus à louer dans
nt un air de drame à cette poésie lyrique. Les Voix du silence ont un caractère particulier de force, et la véhémence satirique s
99 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
vier, Courier, Nodier, Thierry. Eu comptez-vous beaucoup qui aient un caractère mieux marqué d’originalité ? eu comptez-vous beau
faix ; qu’au contraire, elle le porte avec aisance, et maintienne son caractère individuel au milieu de toutes ces acquisitions é
en même temps l’occasion de modifier la pensée et le style, selon le caractère des genres divers. Narrations historiques ou fict
s, à leurs plus brillantes époques ; en s’appuyant sur des faits, des caractères , des mœurs, des passions réelles, elle éloigne du
100 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
r Hugo en fourmillent. Ensemble et détails, but et moyens, actions et caractères , décors même, machines, ornements, costumes, tout
Talma, d’ordinaire si sombre et si tragique, prenait ici un singulier caractère d’audacieuse jovialité. Tandis que la fierté indo
l’acte II, où Corneille a donné tout le grandiose de la tragédie à un caractère comique que la comédie elle-même semble avoir cra
é donnée à l’homme pour déguiser sa pensée. » Ne perdez pas de vue ce caractère de double entente ; c’est lui qui justifie non-se
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