ielle, se distingue par là des autres genres. Ainsi, c’est grâce à ce
caractère
fondamental, qu’il diffère de la poésie lyrique q
tervention de la divinité et des agents surnaturels. C’est ce dernier
caractère
qui distingue l’épopée du poème héroïque. 334. Do
qui y soient bien liés et bien assortis, l’animer par une variété de
caractères
et de descriptions ; soutenir pendant tout le cou
méritent le nom d’épopée. 336. Quel est le but du poème épique ? Le
caractère
de l’épopée est éminemment moral. L’influence de
nous offrir des représentations convenables de faits héroïques et de
caractères
vertueux ; de nous montrer des héros qui, sous l’
is choses : l’entreprise et ses qualités ; les personnages avec leurs
caractères
et leurs mœurs ; enfin, l’intervention de la divi
ion de déployer tout son art en réunissant dans la peinture d’un seul
caractère
toute la grâce et toute la force de son pinceau.
fusion. Cependant, si le poète peut mener de front un grand nombre de
caractères
, et si le sujet le demande, l’ouvrage ne pourra q
ue deux personnages importants, Énée et Turnus. 355. Qu’entend-on par
caractères
et par mœurs poétiques ? Les qualités que doiven
posséder les personnages de l’épopée consistent dans ce qu’on appelle
caractères
et mœurs poétiques. .Ces deux choses, que l’on co
nd quelquefois, parce que les mœurs sont ordinairement fondées sur le
caractère
et que le caractère est renfermé dans les mœurs,
e que les mœurs sont ordinairement fondées sur le caractère et que le
caractère
est renfermé dans les mœurs, présentent cependant
enfermé dans les mœurs, présentent cependant quelques différences. Le
caractère
est une disposition naturelle qui porte à penser,
habituelle de se conduire. Les mœurs ne sont donc autre chose que le
caractère
qui se traduit au dehors par les paroles et par l
par les paroles et par les actions. 356. Comment peut-on diviser les
caractères
poétiques ? On peut diviser les caractères emplo
mment peut-on diviser les caractères poétiques ? On peut diviser les
caractères
employés dans un poème en caractères généraux et
poétiques ? On peut diviser les caractères employés dans un poème en
caractères
généraux et en caractères particuliers. Les premi
er les caractères employés dans un poème en caractères généraux et en
caractères
particuliers. Les premiers sont ceux qu’on désign
la même qualité. C’est surtout dans le développement de ces sortes de
caractères
que le génie se déploie et montre toute sa puissa
gile est inférieur à l’un et à l’autre. On peut encore distinguer les
caractères
principaux qui impriment les mouvements à l’actio
es principaux qui impriment les mouvements à l’action épique ; et les
caractères
secondaires qui concourent moins énergiquement à
vivacité des couleurs. 357. Quelles sont les qualités nécessaires aux
caractères
et aux mœurs épiques ? Les caractères épiques do
t les qualités nécessaires aux caractères et aux mœurs épiques ? Les
caractères
épiques doivent être vrais, grands ou héroïques e
bonnes, convenables, ressemblantes et variées. 358. Qu’est-ce qu’un
caractère
vrai ? Un caractère est vrai et naturel, lorsqu’
ressemblantes et variées. 358. Qu’est-ce qu’un caractère vrai ? Un
caractère
est vrai et naturel, lorsqu’il renferme tous les
nre. Nos poètes épiques, Homère surtout, nous présentent une foule de
caractères
pleins de naturel et de vérité. Achille se montre
vec l’humeur indomptable du héros dans l’antiquité, Agamemnon avec le
caractère
du roi impérieux, Nestor avec celui de la vieille
nous apparaît comme une horrible blasphémateur. 359. Qu’est-ce qu’un
caractère
grand ou héroïque ? Les personnages poétiques au
un caractère grand ou héroïque ? Les personnages poétiques auront un
caractère
grand ou héroïque, si, éloignés de tout ce qui es
opée. Dans ce poème, tous les principaux personnages doivent avoir un
caractère
. C’est ainsi que nous voyons Diomède briller par
ux, jusqu’aux défauts, tout se montre héroïque. 360. Qu’appelez-vous
caractère
soutenu ou égal ? Un caractère est soutenu, égal
ontre héroïque. 360. Qu’appelez-vous caractère soutenu ou égal ? Un
caractère
est soutenu, égal ou constant, lorsqu’il reste le
n genre à un autre, et sans jamais agir dans un sens opposé. Tous les
caractères
, soit historiques, soit fabuleux, sont soumis à c
d’accord. Et qu’il soit jusqu’au bout tel qu’on l’a vu d’abord. Les
caractères
doivent encore être variés ; mais comme cette qua
ement. Il n’y a pas un héros d’Homère qui soit méchant ou vicieux par
caractère
ou par principe ; cependant il n’y en a pas un qu
es fournies par l’histoire, la fable ou la tradition, relativement au
caractère
et aux mœurs des personnages. Ainsi, il serait ri
ses dieux Énée ait un respect austère. Conservez à chacun son propre
caractère
. Dans les personnages d’invention, le poète a to
’invention, le poète a toute liberté pour la peinture et le choix des
caractères
; il doit seulement observer la vraisemblance. 36
été, si nécessaire au poème épique, se trouvera dans les mœurs si les
caractères
sont opposés entre eux ou du moins différents, de
s par la différence de l’espèce, comme Hector et Pâris. L’un des deux
caractères
tranche nettement sur l’autre. Il faut lire et re
lire Homère pour apprendre l’art de varier et de faire contraster les
caractères
. Les mœurs doivent encore être égales ; nous avon
être égales ; nous avons fait connaître cette qualité en parlant des
caractères
. — C’est par les discours et par les actions que
discours et par les actions que l’on fait connaître les mœurs et les
caractères
. III. — Merveilleux. 366. Qu’est-ce que le
l’espace d’une heure de lecture. De plus, chaque livre doit avoir un
caractère
différent de ceux qui l’environnent, et présenter
noble et aussi sublime que l’épopée, devra se faire remarquer par un
caractère
d’élévation inspirée, qui ne laisse jamais refroi
toujours les faire parler d’une manière parfaitement conforme à leur
caractère
, à leurs mœurs, à leurs passions, à leur situatio
; les vers naissaient avec le chant, et de là, l’unité de rythme, de
caractère
et d’expression entre la musique et les vers : ce
donnant à la poésie une couleur plus égale, lui enlève en partie son
caractère
d’inspiration soudaine et ses mouvements sublimes
udaine et ses mouvements sublimes et même quelquefois désordonnés. Ce
caractère
primitif de l’ode ne se retrouve guère que dans l
languissamment au sentiment qui l’occupe. 178. Quel est le principal
caractère
de l’ode ? Le caractère essentiel, l’âme de la p
ent qui l’occupe. 178. Quel est le principal caractère de l’ode ? Le
caractère
essentiel, l’âme de la poésie lyrique, et surtout
s sont les privilèges et les règles de l’ode ? L’enthousiasme est le
caractère
principal de l’ode ; mais il n’est pas le seul. L
produisent un certain désordre apparent : c’est ce qu’on appelle les
caractères
ou privilèges de l’ode. D’un autre côté, l’enthou
t. Ce désordre, qu’explique la marche de l’imagination, provient des
caractères
que nous venons de découvrir dans l’ode et princi
e. 185. Pourquoi la brièveté est-elle nécessaire à l’ode ? Après les
caractères
de l’ode viennent ses règles : la brièveté et l’u
C’est, en effet, dans les poésies des Hébreux, que nous trouvons le
caractère
sérieux et sublime de la poésie lyrique, le grand
ouvons le caractère sérieux et sublime de la poésie lyrique, le grand
caractère
de l’ode, c’est-à-dire un objet important, un ent
sie, tout doit être en sentiments et en images. L’élévation en est le
caractère
; car, ici toutes les pensées, toutes les relatio
tous les esprits. 197. Les hymnes de l’Église n’offrent-elles pas un
caractère
particulier ? Outre les magnifiques poésies de l
ulier ? Outre les magnifiques poésies de l’Écriture et les hymnes au
caractère
sublime dont nous venons de parler, il y a encore
u’on appelle les hymnes liturgiques. Ce sont des poèmes lyriques d’un
caractère
moins élevé, d’une forme grave, mais ordinairemen
ont pour principe et pour base l’amour de la patrie. 203. Quel est le
caractère
dominant de l’ode héroïque ? La nature du sujet
nd et élevé, demande que l’ode héroïque, comme l’ode sacrée, ait pour
caractère
dominant la noblesse, l’élévation et même le subl
siasme et de discipline. — L’ode héroïque doit avoir en même temps un
caractère
religieux. 204. Quelles sont les plus belles odes
de bien, et surtout pour le chrétien, elle ne peut manquer d’avoir un
caractère
plus ou moins religieux : voilà pourquoi elle se
de l’ode héroïque et surtout de l’ode sacrée. 206. Quel doit être le
caractère
de l’ode morale ? Dans l’ode morale, le poète s’
racieuse ? L’ode gracieuse laissant les sujets les plus nobles et le
caractère
le plus élevé au genre grave et solennel, demande
et solennel, demande un ton simple et modéré, un naturel aimable. Son
caractère
dominant doit être la douceur, l’élégance, la fra
endant la tristesse lui convient mieux que la joie ; et son véritable
caractère
est celui d’une douce mélancolie. 214. Quels sont
travail, tout ce gui sent l’affectation et la recherche est opposé au
caractère
de l’élégie, non-seulement lorsqu’elle exprime la
nt les règles que nous avons fait connaître. 219. Quels sont les deux
caractères
de l’élégie proprement dite ? L’élégie propremen
événements qui ne rentrent pas dans l’élégie érotique, présente deux
caractères
distincts : elle est individuelle ou sociale. L’é
x. En général, le sentiment domine dans le genre passionné ; c’est le
caractère
de Properce, qui est vigoureux, mais qui fait un
tion et d’art. L’imagination domine dans le genre gracieux ; c’est le
caractère
de Catulle, doué de beaucoup de goût, de grâce et
, l’émotion douce et tranquille règne dans l’élégie tendre ; c’est le
caractère
de Tibulle, le poète du sentiment doux et tendre,
ire de l’ivresse : c’était plaire à ce dieu que de lui ressembler. Le
caractère
de cette ode sacrée fut primitivement religieux,
232. Qu’est-ce que la chanson ? La chanson est une espèce d’ode au
caractère
ordinairement badin, léger, amusant, délicat, sat
stances ou strophes qui prennent le nom de couplets. 233. Quel est le
caractère
de la chanson ? La chanson, inspirée par le plai
. Combien compte-t-on d’espèces de chanson ? La chanson n’a point de
caractère
fixe ; elle prend tour à tour, d’après le sujet,
e recherche d’esprit, l’esprit étant l’écueil du langage du cœur. Son
caractère
est la naïveté ; tout doit y être en sentiment ;
θὰλαμος, lit nuptial) que nous croyons devoir ranger, à cause de son
caractère
et de son étendue, parmi les compositions lyrique
le premier acte fît connaître tous les acteurs et une partie de leurs
caractères
, ou que le nœud y fût commencé et le dénouement p
istinguer et faire connaître ses personnages que par les mœurs et les
caractères
qu’il leur donne ; on appelle ainsi les inclinati
nation, à une époque, à tel ou tel âge, telle ou telle condition. Le
caractère
, qu’on appelle aussi quelquefois les mœurs partic
1. Dans Iphigénie, Achille est ardent, Ulysse est rusé : ce sont deux
caractères
différents. Mais tous les deux doivent représente
et, puisque la Grèce entière en a besoin154. Elle est héroïque par le
caractère
de ceux qui la font, quand ce sont des rois, des
t, inventer un nœud et un dénouement ; donner à chaque personnage son
caractère
et le soutenir ; faire en sorte qu’aucun d’eux ne
r ; être toujours éloquent en vers, et de l’éloquence propre à chaque
caractère
que l’on représente ; parler sa langue avec autan
ion, et c’était le récit mis en spectacle. Il donna à ses acteurs des
caractères
, des mœurs, une élocution convenables. Par cette
les actes sans les isoler, amener et remplir les scènes, dessiner les
caractères
, peindre les mœurs dans les actions et dans les d
e action amusante et risible, mais commune, c’est-à-dire relative, au
caractère
aux mœurs, à la manière de vivre des hommes dans
inent est surtout importante chez nous ; on distingue les comédies de
caractère
, les comédies de mœurs, les comédies d’intrigue,
es sortes de pièces, que de les charger d’incidents, les mœurs et les
caractères
n’y sont touchés que superficiellement. Ce genre
e va pas jusqu’au cœur. Dans l’autre genre de comédie, on présente un
caractère
dominant qui fait proprement le sujet de la pièce
tc., et ce sont ces pièces-là qu’on appelle exclusivement comédies de
caractère
. Le poète peut associer à ce caractère principal
elle exclusivement comédies de caractère. Le poète peut associer à ce
caractère
principal d’autres caractères subalternes, sans q
e caractère. Le poète peut associer à ce caractère principal d’autres
caractères
subalternes, sans que l’action en devienne plus c
t ce qu’a fait Molière dans le Misanthrope, où il a présenté outre ce
caractère
principal, ceux de la coquette, de la médisante,
a médisante, et des petits-maîtres. Nous avons encore des comédies de
caractère
mixtes, c’est-à-dire formées de plusieurs caractè
e des comédies de caractère mixtes, c’est-à-dire formées de plusieurs
caractères
opposés entre eux, mais qui sont tous également i
le assez pour être distingué des autres et pour être regardé comme le
caractère
principal166 ; nous en avons surtout où le poète,
lleurs égales, les connaisseurs mettent au premier rang la comédie de
caractère
; au second la comédie de mœurs ; et au troisième
pas de comédie d’intrigue où on ne représente en même temps quelques
caractères
particuliers et les mœurs de l’époque où l’on vit
de l’époque où l’on vit : il n’y a pas, non plus, de bonne comédie de
caractère
ou de mœurs où les événements ne s’enchaînent de
pièces : il n’y a, par conséquent, ni intrigue, ni dénouement167, ni
caractère
largement développé, ni mœurs vivement représenté
s noms imaginaires, sous lesquels ils peignirent, d’après nature, les
caractères
et les mœurs de ceux qu’ils voulaient rendre ridi
nt nous la bonne comédie ; nous leur devons même la première pièce de
caractère
qui se soit soutenue, et qui se soutiendra toujou
oblesse et les grâces de Térence173. Ses dispositions naturelles, son
caractère
observateur, son talent de style sont certainemen
acteur important sont annoncées par quelques phrases de musique d’un
caractère
analogue à celui du personnage. Dans les opéras o
s, quatuors, chœurs, etc. Les opéras se distinguent ensuite, selon le
caractère
général de la pièce et la condition des personnag
c’est que le comique. 166. Domairon, Comédie d’intrigue, comédie de
caractère
. 167. Domairon, des Pièces à scènes détachées.
masque, le cothurne, exhaussa la scène et donna à ses personnages des
caractères
, des mœurs, une élocution pleine de majesté. C’ét
humaine qu’elle a pour objet de mettre sous les yeux, peut avoir deux
caractères
distincts : ou elle est illustre, héroïque, série
e est bien conduit ; si les scènes sont heureusement agencées ; si le
caractère
des personnages est vrai ; si l’intérêt se soutie
its, ou par les passions, ou par la politique, ou bien il résulte des
caractères
. Quelquefois un seul drame réunit tous ces genres
tacher à un homme qui est absolument vicieux et criminel ? Comment un
caractère
peut-il être intéressant, s’il n’a pas, comme qua
s plus grands intérêts du cœur humain combinés et mis en balance, les
caractères
opposés et développés l’un par l’autre, les pench
grands événements y trouvent place ; de grands intérêts et de grands
caractères
s’y développent en liberté ; les situations s’amè
ieu, le premier acte doit faire connaître tous les acteurs avec leurs
caractères
. On les fait connaître en les faisant paraître eu
vraiment intéressants, il doit considérer avec attention les mœurs et
caractères
et les paroles. 461. Quels doivent être les carac
n les mœurs et caractères et les paroles. 461. Quels doivent être les
caractères
et les mœurs dramatiques ? Nous ne reviendrons p
atiques ? Nous ne reviendrons pas ici sur ce qu’il faut entendre par
caractères
et mœurs poétiques, ni sur les définitions que no
qualités qui leur conviennent. Dans le drame comme dans l’épopée, les
caractères
doivent être, sinon toujours grands, ce qui convi
a. Nous allons faire connaître dans les trois paragraphes suivants le
caractère
propre et distinctif de chacune de ces pièces.
ître. L’action tragique est encore héroïque par elle-même, ou par le
caractère
de ceux qui la font. Elle est héroïque par elle-m
lée demande le sang de la fille d’Agamemnon. Elle est héroïque par le
caractère
de ceux qui la font, quand les personnages qui ag
tié tragique. 472. Par quel moyen peut-on produire l’admiration ? Le
caractère
de grandeur, de noblesse et d’élévation que nous
lités vulgaires ne suffisent pas pour ce genre de poème ; il faut des
caractères
élevés, des sentiments nobles et généreux, en un
ragique ? Le style tragique a divers tons, diverses nuances selon le
caractère
, les passions, la situation des personnages. Nous
tromper et pour nous émouvoir, quand même on serait allé chercher le
caractère
de ses personnages dans les cours d’assises et ju
a lyrique ? D’après notre définition, le merveilleux forme, sinon le
caractère
essentiel, au moins le caractère le plus général
tion, le merveilleux forme, sinon le caractère essentiel, au moins le
caractère
le plus général de ce poème, puisque l’action y e
né par son inventeur. C’est le divin de l’épopée mis en spectacle. Le
caractère
de l’épopée est de transporter la scène de la tra
uvent mélangé de comique, et prend quelquefois entièrement ce dernier
caractère
: on le nomme alors mélodrame comique. 501. Qu’es
ers, leurs défauts, leurs vices les moins odieux, les traits de leurs
caractères
qui, aux yeux de l’observateur, paraissent manque
e et de flatter les passions mauvaises, en jetant le ridicule sur des
caractères
, des institutions, des objets respectables et qui
les de comédie proprement dite ; la comédie d’intrigue, la comédie de
caractère
et la comédie mixte. A ces trois genres, on peut
ent. Les incidents en font tout le mérite, parce que les mœurs et les
caractères
n’y sont que légèrement indiqués. La comédie d’in
sont que légèrement indiqués. La comédie d’intrigue n’offre point de
caractère
dominant ; elle ne demande ni talents extraordina
e en ce genre l’Étourdi, de Molière. 515. Qu’est-ce que la comédie de
caractère
? La comédie de caractère ou de mœurs présente u
Molière. 515. Qu’est-ce que la comédie de caractère ? La comédie de
caractère
ou de mœurs présente un caractère dominant dont l
médie de caractère ? La comédie de caractère ou de mœurs présente un
caractère
dominant dont la peinture fait le principal objet
ncipal objet de la pièce. Les plus remarquables parmi les comédies de
caractère
sont le,de Corneille ; l’Avare et le Misanthrope,
de Regnard ; le Glorieux, de Destouches. Le poète peut associer à ce
caractère
principal d’autres caractères pour ainsi dire sub
Destouches. Le poète peut associer à ce caractère principal d’autres
caractères
pour ainsi dire subalternes, sans que l’action en
C’est ce qu’a fait Molière dans le Misanthrope, où il a présenté les
caractères
des petits-maîtres, de la médisante, etc. Si, dan
et principal, elle n’a qu’une influence secondaire dans la comédie de
caractère
: elle doit être subordonnée aux caractères et su
ondaire dans la comédie de caractère : elle doit être subordonnée aux
caractères
et surtout au caractère principal. La comédie de
e caractère : elle doit être subordonnée aux caractères et surtout au
caractère
principal. La comédie de caractère est plus utile
onnée aux caractères et surtout au caractère principal. La comédie de
caractère
est plus utile et plus difficile que la comédie d
à tous les autres, dit Marmontel, est celui qui réunit le comique de
caractère
et le comique d’intrigue, c’est-à-dire dans leque
ixte réunit, en les tempérant, tous les ressorts des deux autres. Les
caractères
y abondent moins en détails, et s’y dessinent par
mbreux ; ils y sont inventés pour faire mieux éclater les travers des
caractères
agissants auxquels la contexture de l’intrigue es
est subordonnée. 517. Que faut-il surtout éviter dans la peinture des
caractères
? Le poète, dans la peinture des caractères, ne
ter dans la peinture des caractères ? Le poète, dans la peinture des
caractères
, ne doit oublier aucun trait propre à caractérise
arfaitement ses personnages, surtout le personnage principal, dont le
caractère
doit se développer au moyen de gradations habiles
s. Il s’efforcera de réunir sur un seul individu tous les traits d’un
caractère
, distribués entre plusieurs membres de la société
distribués entre plusieurs membres de la société. C’est ainsi que les
caractères
du Misanthrope, de l’Avare, du Glorieux, du Joueu
comédie héroïque comme un genre distinct, parce qu’ils pensent que le
caractère
d’un drame vient moins de la condition des person
ce d’intrigue mêlée de chant, faite pour égayer le spectateur, où les
caractères
ne sont touchés que superficiellement, et où le r
diversifier le sien. Il doit pour cela varier autant que possible le
caractère
des ariettes, c’est-à-dire placer après une ariet
é cette question : si un orateur ne déroge point à la noblesse de son
caractère
en cherchant à émouvoir les passions de ceux qui
ou tel mot. Si l’on prononce en appuyant sur le mot distingué par du
caractère
italique : « Allez-vous à cheval à la ville aujou
e ; trahissez-vous le fils de l’homme, indique que Judas méconnaît le
caractère
personnel et le rang éminent du Sauveur ; trahiss
. Ces mots rassemblés en grand nombre dans une phrase, sont comme des
caractères
italiques dont on couvrirait toutes les pages d’u
ctères italiques dont on couvrirait toutes les pages d’un livre ; ces
caractères
, à force de beaucoup distinguer, ne distinguent p
uns à tous les hommes ; mais quelques-uns ont dans chaque individu un
caractère
particulier. L’orateur ne doit employer que ceux
progrès en éloquence. On doit mettre au premier rang de ces moyens le
caractère
personnel et les dispositions naturelles. Pour êt
obles et utiles ; enfin, un profond respect pour tout ce qui porte le
caractère
de l’héroïsme et de la vertu. Rien n’est moins fa
uvera souvent l’occasion de rappeler des faits, de produire de grands
caractères
, et d’interroger le cours des événements. On trou
fection plus loin que dans ce traité. Le dialogue en est élégant, les
caractères
parfaitement bien soutenus, et l’ensemble admirab
ique des anciens, et on ne pourrait disconvenir que dans la nôtre les
caractères
ne soient beaucoup plus variés, les intrigues plu
s autres, tant dans les principaux genres de composition, que dans le
caractère
particulier des écrivains qui y ont excellé. Les
ration, faite pour plaire au lecteur en flattant son imagination. Ses
caractères
essentiels sont la noblesse et la gravité. Elle n
de la manière d’agir des individus, et donner une idée exacte de leur
caractère
; la seconde, pour suivre les révolutions des emp
que, s’est bien plus appliqué à raconter avec grâce, et à peindre les
caractères
avec vérité, qu’à chercher les causes et les ress
’homme en général, ou sur les particularités distinctives de certains
caractères
, il faut les lier avec art au récit principal ; c
nière dont Tacite présente cette pensée comme un trait particulier du
caractère
de Rufus, la rend et plus vive et plus forte. Cet
le bel esprit. Le sarcasme et l’épigramme sont incompatibles avec le
caractère
d’un historien. Je ne dis pas qu’il doive se sout
nom célèbre. C’est une sorte de liberté poétique incompatible avec le
caractère
grave du genre, qui ne permet pas que l’on s’écar
ce qui se concilie parfaitement avec l’exacte vérité. La peinture des
caractères
est un des plus brillants ornements d’une composi
ouis par le brillant de ses expressions, qu’éclairés sur la nature du
caractère
qu’il a voulu peindre. L’écrivain qui veut rendre
cs font quelquefois des éloges, mais presque jamais ils ne tracent un
caractère
; c’est dans Tacite et Salluste qu’ils sont en pl
s siècles, le génie de l’histoire a brillé de l’éclat le plus vif. Le
caractère
national des Italiens lui semble favorable. Ils p
manière si agréable et si intéressante, a évidemment répandu sur ses
caractères
une uniformité monotone, en représentant ses pers
crivain ; son style, trop peu soigné, n’a pas assez de noblesse ; ses
caractères
, il est vrai, sont dessinés avec hardiesse et éne
chef de faction avoué, comme l’était le cardinal, dépeint son propre
caractère
et ceux des principaux personnages de son temps,
urs, parce qu’il leur fait voir, en quelque sorte, d’un coup d’œil le
caractère
, la tournure d’esprit, les vertus et les vices de
ifiants en apparence qui nous donnent souvent l’idée la plus juste du
caractère
d’une personne. Plutarque a, dans ce genre, un mé
fin à tout ce qui peut contribuer à donner une connaissance exacte du
caractère
et du génie d’une nation. L’on est persuadé maint
dre le ton naturel et animé d’une véritable conversation ; montrer le
caractère
et la manière de s’exprimer de chacun des interlo
teurs, et donner à tous des pensées et des expressions conformes à ce
caractère
, et qui les distinguent parfaitement les uns des
question. Elle amuse comme une conversation polie où se peignent des
caractères
bien soutenus. L’auteur d’un dialogue bien fait a
mirable et le lieu de la scène, et les circonstances accessoires. Les
caractères
des sophistes contre lesquels Socrate discutait,
atteint la perfection. Tous ses écrits se distinguent par un certain
caractère
de gaîté, par beaucoup d’esprit et de pénétration
lle, particulièrement, sont agréables et spirituels ; mais, quant aux
caractères
, de quelque pays que soient ses personnages, ils
sa plume. Il est vrai que rien n’est plus difficile que de montrer le
caractère
propre de chaque personnage dans tout le cours d’
démique du temps, cependant son dialogue est animé par une variété de
caractères
et une vivacité de conversation que l’on rencontr
l’existence de la matière, ne sont pas remarquables par le dessin du
caractère
des interlocuteurs ; mais ils offrent un exemple
igée avec esprit, dans un style gracieux et naturel, et surtout si le
caractère
des personnes qui s’écrivent a quelque chose de p
es éminents ; il cherche à y saisir quelque trait particulier de leur
caractère
. Toutefois il ne faut pas croire qu’un écrivain d
apports avec une conversation, nous devons nous attendre à trouver le
caractère
d’une personne mieux développé dans une correspon
sque, mais d’une imagination heureuse et riche ; c’est une galerie de
caractères
originaux et de mœurs curieuses qu’embellit une s
u perfectionnement du goût trouve quelque plaisir à leur lecture. Les
caractères
en étaient outrés, le style boursouflé, les avent
ire mieux ; on essaya quelques esquisses des tableaux de la vie et du
caractère
des hommes, l’on introduisit des personnages que
renait occasion de mettre dans tout son jour ce que la conduite et le
caractère
de ces personnes, en certaines circonstances, ava
umain ; les nuances les plus délicates, les traits les plus déliés du
caractère
des hommes y sont dessinés avec un pinceau très a
ure. Nous ne savons ni raconter avec autant de grâce, ni dessiner des
caractères
avec autant de délicatesse ; cependant nous avons
si elle n’est pas toujours inspirée par le goût le plus délicat. Ses
caractères
, saillants et naturels, sont tracés avec un pince
timents qui se trouvent dans notre cœur. D’autres ont prétendu que le
caractère
distinctif de la poésie était l’imitation ; mais
e, et la prose la plus humble peint aussi fidèlement les mœurs et les
caractères
que la plus brillante poésie. Je crois que la déf
la même hardiesse et la même extravagance dans les figures, sont les
caractères
distinctifs de toutes ces poésies antiques et ori
e des climats et de la manière de vivre mit quelque diversité dans le
caractère
des premiers essais poétiques des nations. Ce car
rsité dans le caractère des premiers essais poétiques des nations. Ce
caractère
devait varier suivant que les nations étaient plu
ssemblait, à représenter ces mêmes exploits ; des bardes prenaient le
caractère
et le langage des héros, et nous retrouvons dans
it le plus agréable et le plus harmonieux. C’est de là qu’est venu ce
caractère
si important de la poésie, la versification, dont
nos vers, l’autre les perfectionna. La versification de M. Pope a un
caractère
particulier ; elle est on ne peut plus douce et c
idérer, dans ce genre de composition, le lieu de la scène, ensuite le
caractère
des personnages, et enfin l’action qui doit en fa
ent dans notre imagination un contraste agréable avec les mœurs et le
caractère
des hommes lancés dans le tourbillon des villes.
sortes de sujets ; une aimable simplicité peut former le fond de son
caractère
; mais il n’est pas nécessaire qu’il paraisse lou
’une galanterie affectée qui n’appartient ni à sa situation, ni à son
caractère
. Ce genre d’affectation est le principal défaut d
oix des personnages qui doivent figurer dans sa pastorale, et sur les
caractères
qu’ils y déploieront, il doit penser au rôle qu’i
vers où les habitants des champs trouvent l’occasion de déployer leur
caractère
et leurs mœurs, les scènes de bonheur ou de chagr
Virgile a su éviter une rusticité choquante, et conserver partout le
caractère
de la simplicité des champs. Il y a entre Virgile
e d’une comédie ou d’un drame régulier, dans lequel une intrigue, des
caractères
et des passions sont assortis à l’innocence et à
’il n’est aucun poète qui ne pût se glorifier d’en être l’auteur. Les
caractères
y sont bien tracés, les incidents pleins d’intérê
té exercent sur le cœur humain ; il fait voir aussi quelle variété de
caractères
et de sujets charmants pourrait admettre la poési
celles que pourrait supporter un simple récit. Tel est, en effet, le
caractère
essentiel de l’ode, telle est la cause de l’entho
t de ces productions qui paraissent appartenir au genre lyrique. Leur
caractère
principal est l’élégance, la douceur et la gaîté.
te jusqu’au sublime, ce n’est pas toujours avec le même succès24. Son
caractère
est surtout l’élégance et la grâce ; aucun poète
des moyens indirects, comme les fables, les récits, les peintures de
caractères
; mais la poésie didactique, ainsi que son nom no
aquer quelque vice, ou présenter quelques réflexions sur la vie ou le
caractère
de l’homme. Ces diverses espèces d’ouvrages se ra
ophiques. Comme elles puisent leurs sujets dans les mœurs et dans les
caractères
des hommes, on y peut, en quelque sorte, employer
n pour l’aisance et la grâce. Ses traits, toujours dirigés contre les
caractères
les plus dépravés, ont quelque chose de plus mord
s ordinairement que des observations sur des auteurs, ou sur certains
caractères
; le poète ne se propose point d’en former un tra
Leur mérite consiste aussi beaucoup dans le choix et la fidélité des
caractères
qu’on y retrace. Comme ces compositions ne peuven
n doit admirer le plus de l’original ou de la copie. Ses peintures de
caractères
sont pleines de naturel et de vivacité, et aucun
unit cette concision rapide du style, et cette peinture frappante des
caractères
qui produisent un si bon effet dans les poèmes sa
es abstractions ne sont pas toujours très faciles à concevoir, et les
caractères
particuliers donnent seuls des idées distinctes.
la nature. Il excelle, il est vrai, dans ses tableaux de mœurs et de
caractère
; cependant ses scènes sont presque toujours parf
ètes, et quelques passages de chapitres historiques, portent tous les
caractères
éminemment distinctifs de la poésie. Il est incon
minus, et gloria ejus in te videbitur. Ce mode est un des principaux
caractères
de l’ancienne poésie hébraïque, en cela bien diff
érents genres de poésie que l’on trouve dans les livres saints, et du
caractère
distinctif des principaux auteurs de ces écrits.
pastorale et lyrique, sont principalement celles dont on retrouve les
caractères
dans l’Écriture sainte. Le livre des Proverbes es
qu’une pastorale dramatique et un dialogue entre des personnages d’un
caractère
analogue à celui des bergers ; aussi depuis le co
une diversité bien évidente dans le ton et dans le style. Indiquer le
caractère
particulier de chacun d’eux, c’est augmenter beau
été traduit d’une manière plus heureuse que celui de ce prophète. Son
caractère
dominant est la majesté plus imposante et plus co
. Une imagination ardente des descriptions pleines d’énergie sont les
caractères
distinctifs de cet auteur. Jamais écrivain n’empl
faire connaître les principes généraux ; nous examinerons ensuite le
caractère
et le génie des poètes épiques les plus célèbres.
oient bien liés et bien assortis ; l’animer par une grande variété de
caractères
et de tableaux, et, pendant tout le cours d’un lo
récision en différentes classes, parce que la nature leur a donné des
caractères
sensibles et invariables qui nous aident à rappro
re rempli que par le récit d’une action héroïque, ou la peinture d’un
caractère
vertueux. Aussi les poèmes épiques soutiennent ou
ême ils y sont nécessaires ; mais le pathétique n’en doit pas être le
caractère
principal. Elle exige, plus qu’aucune autre poési
nombre d’actions que la tragédie, et permet, par conséquent, que les
caractères
soient mieux développés. Dans la poésie dramatiqu
sont pas aussi vives, mais elles sont plus prolongées. Tels sont les
caractères
généraux de ce genre de composition ; mais pour e
érents. D’abord, le sujet ou l’action, ensuite les personnages ou les
caractères
, enfin la narration. L’action qui fait le sujet d
bien plus heureusement féconde. L’auteur peut y puiser des noms, des
caractères
et des événements à peine connus, et profiter de
é Virgile et le Tasse. L’intérêt d’un poème dépend encore beaucoup du
caractère
des personnages. Ils doivent être capables d’atta
raisemblable et intéressante, il faut que ses personnages montrent un
caractère
assorti à leur rôle, et que ce caractère soit ass
ses personnages montrent un caractère assorti à leur rôle, et que ce
caractère
soit assez longtemps soutenu pour qu’on y puisse
iration, que notre haine et notre mépris. Cependant, quel que soit le
caractère
qu’un poète donne à ses acteurs, ils doivent le s
naître dans leurs discours et dans leurs actions. On peut diviser les
caractères
employés dans un poème en caractères généraux et
urs actions. On peut diviser les caractères employés dans un poème en
caractères
généraux et en caractères particuliers. Les carac
er les caractères employés dans un poème en caractères généraux et en
caractères
particuliers. Les caractères généraux sont ceux a
ns un poème en caractères généraux et en caractères particuliers. Les
caractères
généraux sont ceux auxquels on attache indistinct
ndistinctement les qualifications de sage, de brave, de vertueux. Les
caractères
particuliers ont pour base telle ou telle espèce
la même qualité. C’est surtout dans le développement de ces sortes de
caractères
que le génie se déploie, et c’est dans cette part
ion de déployer tout son art en réunissant dans la peinture d’un seul
caractère
toute la grâce et toute la force de son pinceau.
et ils soutiennent qu’un poème, réunît-il d’ailleurs tous les autres
caractères
d’une épopée, ne peut être rangé dans la classe d
lier d’une action héroïque, bien lié dans toutes ses parties, orné de
caractères
bien dessinés, et dans lequel il sait se soutenir
nture du monde ancien qu’il faut s’attendre à retrouver ; ce sont des
caractères
et des mœurs encore empreints d’une sauvage rudes
ières sur l’Iliade ; nous en examinerons successivement l’action, les
caractères
et la narration. Il est évident qu’on ne saurait
batailles ; il a encore trouvé, dans Achille, un héros principal, un
caractère
unique, qui se développe dans tout le cours de l’
ateur d’Homère. La multitude prodigieuse d’incidents, de discours, de
caractères
divins et humains que l’on rencontre dans ses poè
cipale, suivant l’intention du poète. Mais c’est dans la peinture des
caractères
qu’Homère l’emporte sur tous les écrivains. C’est
donne à la composition plus de naturel et de verve, aux mœurs et aux
caractères
plus d’expression et de vérité ; mais elle a moin
core il a dessiné avec un art admirable des nuances très délicates de
caractères
dans lesquels la valeur n’entrait pour rien, ou d
lle lui témoigne ensuite, présentent les traits les plus saillants du
caractère
d’une femme que nous ne pouvons nous empêcher de
ous intéresser en sa faveur, tandis qu’en même temps il lui oppose le
caractère
vertueux de la chaste et tendre Andromaque. Pâris
accrédité ces deux vers, dans lesquels Horace a évidemment chargé le
caractère
de ce guerrier. Impiger, iracundus, inexorabilis
urs, se retrouve dans presque tous les héros d’Homère, il y a dans le
caractère
d’Achille tout ce qui peut exciter notre admirati
t absolument ne pas lui accorder toute notre estime. En examinant les
caractères
des héros de l’Iliade, on se trouve conduit natur
asser sous nos yeux un grand nombre de personnages fabuleux, dont les
caractères
sont aussi distincts et aussi prononcés que ceux
inct de celui d’Homère. De même que la force et la simplicité sont le
caractère
de l’Iliade, de même la douceur et l’élégance son
tion allégorique, dans laquelle l’auteur fait constamment allusion au
caractère
ou au gouvernement d’Auguste, ou qui croient que
r sur les fautes qu’il a commises. D’abord on ne trouve presque aucun
caractère
bien prononcé dans l’Énéide. Sous ce rapport, ell
ous le montre, il est vrai, rempli de bravoure et de piété ; mais son
caractère
n’est indiqué par aucun de ces traits qui touchen
t d’insensibilité qui ne sont pas faites pour le rendre aimable30. Le
caractère
de Didon est bien supérieur à tous les autres. L’
fable n’y eussent produit qu’un effet bizarre et ridicule. Quant aux
caractères
, Lucain les a tracés avec autant d’esprit que de
t, au contraire, céder constamment à la supériorité de César. Mais le
caractère
auquel le poète donne une préférence marquée, c’e
a, par exemple, dessiné de main de maître, dans le premier livre, les
caractères
de César et de Pompée ; rien n’est plus poétique
se trouve suffisamment lié au sujet principal. Une grande variété de
caractères
donne au poème de la vie et du mouvement, et ces
ariété de caractères donne au poème de la vie et du mouvement, et ces
caractères
sont à la fois bien prononcés et bien soutenus. G
s des personnages supérieurement dessinés. C’est pour la peinture des
caractères
que le Tasse est surtout remarquable ; à cet égar
ans les descriptions. Son poème nous intéresse par les actions et les
caractères
, mais il n’y a rien, presque rien, pour la sensib
a fécondité de l’invention, la variété des incidents, la peinture des
caractères
, la richesse des descriptions et la beauté du sty
opre langue. Le Camoëns n’a point ambitionné le mérite de peindre des
caractères
; Vasco est le héros du poème ; c’est le seul per
tages et des douceurs de la paix, parce qu’elles convenaient mieux au
caractère
de Fénelon. Il a mis dans tous les tableaux de ce
st de nous instruire plutôt par le récit des actions, la peinture des
caractères
et l’expression des sentiments, que par des disse
du génie poétique ; et que, pour la grandeur et le sublime, les deux
caractères
essentiels de l’épopée, il ne soit au moins de ni
l’occasion de peindre quelques scènes de la vie, et de développer les
caractères
et les passions des hommes, son poème eût été un
jet, par sa nature, ne donnait pas lieu à de grands développements de
caractères
; mais ceux que le poète a introduits sont souten
tage à son but de lui prêter une physionomie humaine, c’est-à-dire un
caractère
qui ne fût pas encore entièrement dépourvu de bon
eurs et des chefs de factions qui jouent un rôle dans l’histoire. Les
caractères
de Beelzebuth, de Moloch, de Bélial, sont admirab
rme que les esprits infernaux, quoique Raphaël et Abdiel montrent des
caractères
bien prononcés, le premier, par sa douce soumissi
ffectivement celle où le poète a obtenu le moins de succès. Quant aux
caractères
humains, l’innocence et les amours de nos premier
hé dans les discours qu’il adresse à Ève et à Raphaël. Ève a mieux le
caractère
qui lui convient ; elle a toute la douceur, toute
la comédie. La tragédie, considérée comme la représentation fidèle du
caractère
et de la conduite des hommes placés dans ces circ
mœurs et des actions des hommes. Dans une épopée, le poète peint les
caractères
par un récit ou par une description ; mais, dans
es yeux ; ce sont ses actions, ce sont ses discours qui annoncent son
caractère
. Aussi, aucun genre de composition ne dénote une
t renfermer une plus grande variété d’événements. Les passions et les
caractères
se développent davantage ; l’intrigue et l’action
é de la tragédie sous le rapport de l’action, nous allons examiner le
caractère
des personnages que le poète peut mettre en scène
de la tragédie exige qu’il n’y ait rien de vil ou de trop bas dans le
caractère
et la conduite des personnages ; mais elle n’exig
es situations touchantes qui ouvrent à l’homme le cœur de l’homme. Le
caractère
moral des personnages introduits sur la scène est
plus d’attention de la part d’un auteur tragique que l’exposition du
caractère
de ses interlocuteurs, et le choix d’événements c
ien. Aristote nous a laissé des observations fort judicieuses sur les
caractères
qui conviennent à la tragédie. Il pense que les c
es sur les caractères qui conviennent à la tragédie. Il pense que les
caractères
sans nuances, c’est-à-dire qui sont constamment b
les maux qui en sont la suite n’excitent point notre compassion. Ces
caractères
mélangés, tels qu’effectivement on en rencontre b
encore par Corneille et par Voltaire. Un homme innocent, et même d’un
caractère
généralement vertueux, se trouve en proie aux plu
des sentiments, c’est-à-dire qu’il doit s’appliquer à les assortir au
caractère
des personnes auxquelles il les attribue, et aux
, il faut que l’auteur ait le pouvoir de se pénétrer bien vivement du
caractère
qu’il trace, il faut qu’il devienne en quelque so
lques réflexions sérieuses et morales. Il n’est point d’homme dont le
caractère
ne prenne alors un ton grave, c’est la dispositio
fait sans mérite, car la beauté et la pureté du style, la noblesse du
caractère
de Caton, l’amour de la patrie, et les sentiments
avec le plus de succès. J’ai déjà eu occasion de faire connaître les
caractères
essentiellement distinctifs de la tragédie grecqu
ait peinte, et les traits étaient disposés conformément à l’âge et au
caractère
du personnage représenté. Lorsque, dans le cours
isant jouer des passions plus variées, en y développant davantage les
caractères
et, par conséquent, en jetant sur leurs sujets un
mporte, selon moi, sur Iphigénie, dans laquelle le poète a dégradé le
caractère
antique par une galanterie déplacée. Achille est
ses discours, et que souvent il tombe dans la déclamation ; mais ses
caractères
sont tracés avec esprit, ses incidents sont plein
. Quoique les drames lyriques de Métastase n’aient point le véritable
caractère
de la tragédie, cependant ils s’en rapprochent de
sie lyrique, s’opposent au développement complet des incidents et des
caractères
, et n’ont pas toujours permis au poète de prépare
nous reste plus qu’à parler de l’état de la tragédie parmi nous. Son
caractère
général est d’être plus animée, plus passionnée,
sséder un poète tragique, je veux dire la peinture vive et variée des
caractères
, et l’expression forte et vraie des passions. C’e
Sigismonde est son chef-d’œuvre, et elle mérite, pour l’intrigue, les
caractères
et les pensées, d’être placée parmi les meilleure
néral sur les compositions tragiques des différents peuples, voici le
caractère
qu’on peut assigner à chacune. La tragédie grecqu
e le tableau de leurs extravagances, de leurs vices ; elle saisit les
caractères
qui présentent quelques bizarreries aux yeux de l
es ont trop souvent poussé la licence jusqu’à couvrir de ridicule les
caractères
et les objets qui le méritaient le moins. Mais ce
comédie consiste dans la vraisemblance et le naturel de l’action, des
caractères
et des pensées. La tragédie peut emprunter des su
is les bienséances exigées dans la société, les nuances délicates des
caractères
dans lesquels la comédie puise ses sujets, change
; mais nous ne sourions au ridicule de certaines mœurs ou de certains
caractères
, qu’autant que ces mœurs et ces caractères nous s
aines mœurs ou de certains caractères, qu’autant que ces mœurs et ces
caractères
nous sont connus. Il est donc évident que la scèn
uteur n’a eu en vue que l’exposition et le développement d’un certain
caractère
; l’action n’est employée qu’à ce développement,
ent subordonnée. Les Français ont un plus grand nombre de comédies de
caractère
; tels sont les chefs-d’œuvre de Molière, comme l
ir ces deux genres, c’est-à-dire qu’elle fût à la fois une comédie de
caractère
et une comédie d’intrigue. Sans une action intére
notre attention, en même temps qu’elle est utile au développement des
caractères
que l’auteur a donnés à ses personnages. Car il n
doit jamais oublier que son objet principal est la représentation des
caractères
et des mœurs. Il doit, sans doute, faire ses effo
e. L’attention du spectateur, au lieu de suivre le développement d’un
caractère
, se portait sur les révolutions surprenantes de l
uteurs comiques sont le plus exposés à commettre dans la peinture des
caractères
, c’est d’outrer leurs modèles. En effet, lorsqu’i
evoir un homme qui croie qu’un autre homme a plus de deux mains ? Les
caractères
, dans une comédie, doivent être bien distincts le
trop souvent recours à ce moyen pour faire ressortir davantage leurs
caractères
ou leur donner plus de développement. Une personn
Mari soupçonneux du docteur Hoardly. Cette opposition continuelle des
caractères
produit le même effet que les antithèses dans le
ut à cacher l’art lui-même. Un bon auteur comique nous présentera les
caractères
plutôt diversifiés par les nuances délicates qui
devint ce qu’elle a toujours été depuis, la peinture des mœurs et des
caractères
en général, et non la copie de tel ou tel personn
t il montre plus de force et déploie plus de variété que Térence. Ses
caractères
sont peut-être grossièrement dessinés, mais ils l
ivacité. Il a peut-être trop de ressemblance et d’uniformité dans les
caractères
et les sujets de ses pièces. Il a copié Ménandre,
de génie et des marques d’une imagination forte et vive ; beaucoup de
caractères
bien saisis, des situations heureuses, des choses
gulièrement conduite. La correction et la décence sont les principaux
caractères
du théâtre comique des Français, où l’on remarque
tires que contre le vice et la folie. Il a dessiné un grand nombre de
caractères
ridicules particuliers au temps où il vivait, et
heureux dans ses dénouements. Plus attentif à dessiner fortement ses
caractères
qu’à bien conduire son sujet, il n’amenait pas d’
ver sur le théâtre comique de l’Angleterre une plus grande variété de
caractères
originaux, des traits plus saillants et plus hard
ivre absolument comme il lui plaît et selon son goût, permet à chaque
caractère
de se montrer tel que la nature l’a formé, et à l
bienséance, mettent une plus grande uniformité dans la conduite et le
caractère
des individus. Aussi la comédie s’exerce sur un c
d’immoralité les pièces de Shakspeare ni celles de Johnson. Le noble
caractère
de Shakspeare se déploie avec autant d’avantage d
la multitude, mais toujours heureux et riche dans la description des
caractères
et des mœurs. Johnson est plus régulier dans la c
éral, les incidents y sont trop pressés et trop invraisemblables, les
caractères
trop outrés, et les allusions trop grossières et
e de Shakspeare, que, malgré son ancienneté, nous admirions encore le
caractère
de Falstaff, et nous lisions avec plaisir les Fem
que tout le siècle suivant. Dès lors le libertin [the rake] devint le
caractère
principal de la comédie, et, à quelques exception
ent la famille de lord Townly ; mais cette faute est rachetée par des
caractères
pleins de vérité, des détails admirables et des t
sans doute un homme de génie, brillant, plein de feu, multipliant les
caractères
, imprimant à son action beaucoup de mouvement ; m
ne nous réunir que pour nous amuser du spectacle indécent de quelques
caractères
dépravés ; et celles de nos dernières pièces qui
que Térence a copié Ménandre, il est probable que tel était aussi le
caractère
des comédies de ce dernier. Il n’exclut ni la gaî
gaies, d’autres fort sérieuses, quelques-unes peuvent réunir ces deux
caractères
; et toutes, lorsqu’elles sont traitées avec tale
qu’en soit la description, jamais elle ne sera empreinte de ce noble
caractère
. » L’étendue, la grandeur, les ténèbres, la solit
qui frappe, dit-on, comme un éclair ; on prétend même que c’est là le
caractère
du vrai sublime, et que la rapidité lui est si na
ation des sentiments du vieil Horace, et le développement de ce grand
caractère
, dont le qu’il mourût n’est qu’un dernier éclat.
ce n’est que par accident, et en vertu de nouveaux rapports, ou d’un
caractère
singulier et frappant que l’imagination ou le sen
e dur (ce qui, dans Démosthène comme dans Bossuet, tient peut-être au
caractère
d’une expression brusque et forte), de n’avoir ni
ais ce qui, pour tout autre que les Anglais, porte bien évidemment ce
caractère
, c’est le vice capital de leur prononciation, qui
le style et la tournure générale de l’esprit d’un homme ; il prend le
caractère
des sentiments et de l’expression que leur donne
n, et contre lui Quintilien ; mais il a pour motiver sa préférence le
caractère
de sa nation, et le génie de sa langue. Il rappor
ecteurs ; il a pu prendre dans le Tasse la description de l’enfer, le
caractère
de Satan, le conseil des démons. Imiter ainsi, ce
admira les traits majestueux avec lesquels il osa peindre Dieu, et le
caractère
encore plus brillant qu’il donne au Diable. On lu
e grande faute contre le goût la peine que prend Milton de peindre le
caractère
de Raphaël, de Michel, d’Abdiel, d’Uriel, de Molo
de portraits, de maximes, de récits, et dont les personnages ont des
caractères
fortement dessinés, telles que le Misanthrope, le
que chose de l’une et de l’autre, il affaiblit par ce mélange même le
caractère
essentiel de toutes les deux. Comme la tragédie,
a est beaucoup plus aisé que d’attacher, pendant cinq actes, avec des
caractères
comiques mis en situation. Le style même en est p
que le poète a faitj otieraux dieux, su r la rudesse des mœurs et du
caractère
des héros, enfin sur l’imperfection de la morale
ieux d’après la tradition populaire de son temps, et leur a prêté les
caractères
et les sentiments que ses contemporains leur attr
ne couronne qu’une fois dans un siècle la cime de l’aloès. § II.
Caractères
généraux de l’épopée. 1° Caractère moral.
a cime de l’aloès. § II. Caractères généraux de l’épopée. 1°
Caractère
moral. L’épopée doit avoir un résultat moral p
rait pas ce but pécherait par la base, Mais si l’épopée doit avoir un
caractère
moral, il ne faut pas pour cela que le poète s’ér
t pas oublier que l’action est l’élément essentiel de l’épopée. 2°
Caractère
héroïque. Les passions et les caractères de l’
sentiel de l’épopée. 2° Caractère héroïque. Les passions et les
caractères
de l’épopée doivent nous montrer l’humanité sous
récits, leur donne une consécration solennelle, et leur communique ce
caractère
mystérieux qui laisse dans les âmes une impressio
té, la grandeur, l’intégrité ; il tient encore au choix du sujet, aux
caractères
des personnages ; à la manière progressive dont l
e essor. 6° Personnages et mœurs de l’épopée. L’observation des
caractères
et des mœurs est un des points importants de l’ép
personnages sont historiques, ils doivent agir et parler d’après leur
caractère
connu et d’après les mœurs de leur époque ; rien
, et c’est là un des plus grands mérites de ses œuvres. La vérité des
caractères
et des mœurs peut seule donner à un poème l’origi
es, le poète doit se régler d’après les convenances de son œuvre. Les
caractères
doivent être soutenus et variés en même temps, sa
ses dieux Énée ait un respect austère. Conservez à chacun son propre
caractère
. Des siècles, des pays, étudiez les mœurs : Les c
s personnages secondaires, dont chacun doit avoir sa physionomie, son
caractère
, ses vertus ou ses défauts. Ils parlent, ils agis
principaux satiriques français. (13 novembre 1882). • Quels sont les
caractères
généraux de la réforme entreprise dans la poésie
ature française au xvie siècle. (20 novembre 1882). • Quels sont les
caractères
généraux de la réforme accomplie dans la poésie f
uer les périodes de la littérature au xviie siècle et en décrire les
caractères
généraux. (3 novembre 1881). • Donner une idée de
s et analyses. • Étude sur les héros d’Homère, leur portrait, leur
caractère
, leurs actions. (6 novembre 1883). • Comparer ent
un poème national chez les Romains ? (14 novembre 1881). • Décrire le
caractère
d’Énée dans Virgile. (28 novembre 1881). • Appréc
est-il différent des fabulistes qu’il a imités ? (3 août 1883). • Du
caractère
du Lion dans les fables de La Fontaine. (10 août
urnée des Barricades pendant la Fronde. (18 août 1881). • Comparer le
caractère
et le rôle de Richelieu et de Mazarin. (4 août 18
et 1881). • La Bruyère va trouver Boileau à Auteuil pour lui lire ses
Caractères
. Le satirique est malade ; il écoute pourtant, et
ant, et à la fin, après l’avoir félicité : « Vous n’avez oublié qu’un
caractère
, celui de l’auteur qui lit sans pitié ses ouvrage
aux pauvres malades. » Vous décrirez la scène et vous développerez le
caractère
esquissé par Boileau. (29 novembre 1883). Sec
généralement entre 2 et 6, le chœur fait surtout des réflexions d’un
caractère
religieux ou philosophique sur les événements don
[4] (30 juillet 1884) et (15 novembre 1884) Comparer, dans leurs
caractères
généraux, la littérature grecque et la littératur
omaine. Développement. — Il est intéressant de comparer dans leurs
caractères
essentiels, les deux littératures de l’antiquité,
. — La langue s’en ressent naturellement, et reproduit exactement les
caractères
, les idées qu’elle a à exprimer : elle est synthé
dipe à Colone. Après lui, vient Euripide, qui modifia sensiblement le
caractère
de la tragédie grecque : ses hardiesses, qui lui
qui firent la gloire de ce siècle. L’histoire prend avec Hérodote un
caractère
littéraire ; les Anciens avaient donné aux neuf l
nt sauvé Rome des désordres sanglants qu’elle subit plus tard, si son
caractère
eût été à la hauteur de son génie. Cicéron a eu d
ve ; en outre le genre correspond bien à une disposition naturelle du
caractère
romain, car on la retrouve à toutes les époques d
ant un autre cours ; et plus d’un trait que nous retrouvons dans les
Caractères
fait allusion à des imperfections de la nature hu
apitres intitulés : Des ouvrages de l’esprit et de la chaire dans les
Caractères
(1688), de La Bruyère ; la Lettre à l’Académie (1
tions littéraires. — Analyses. [1] (13 août 1885) Analyser le
caractère
d’Achille dans Homère. Plan. — Les principaux
caractère d’Achille dans Homère. Plan. — Les principaux traits du
caractère
de l’Achille homérique se trouvent consignés dans
racundus, inexorabilis, acer, … Dès le premier chant de l’Iliade, le
caractère
fougueux et irascible d’Achille se révèle dans sa
xorable, sans mesure dans la douleur ni dans la vengeance, tel est le
caractère
qu’Homère prête à son héros ; mais il a su tempér
clat et de la force, des idées prises en elles-mêmes ; tout dépend du
caractère
et des dispositions de l’auditoire sur lequel on
la façon dont Virgile l’a conçu et développé ne fit que renforcer ce
caractère
. Dès les premiers vers, il accuse très clairement
loire ? [4] (10 novembre 1885) Marquer les principaux traits du
caractère
romain d’après la Grandeur et décadence des Romai
de Montesquieu. Plan 9. — Pour Montesquieu, le trait principal du
caractère
des Romains est l’esprit guerrier qui les anima d
conquêtes. » Tels sont, d’après Montesquieu, les principaux traits du
caractère
romain, et qui ont leur racine, selon lui, dans c
n’exclut aucun des ornements et des charmes du langage. Tels sont les
caractères
du style de Tacite, qu’on ne peut comparer à celu
Épître aux Pisons d’Horace et l’Art poétique de Boileau Plan 11. —
Caractère
simple et familier de l’épître d’Horace, qui ne v
u-dehors, pour l’excellence de leur organisation au-dedans, pour leur
caractère
plein de grandeur d’unie, d’héroïsme, de dévoueme
vouement. Mais parmi ceux qui ont ainsi glorifié dans leurs œuvres le
caractère
romain, Corneille mérite, entre tous, d’attirer n
ent qui précède. Par suite de la légende qui avait cours alors sur le
caractère
romain, le mot romain était devenu synonyme des p
de toutes pièces, sans s’inquiéter vraisemblablement de savoir si le
caractère
qu’on leur prêtait était vrai ou légendaire ; c’é
purs chefs-d’œuvre, le poète se préoccupe surtout de la peinture des
caractères
, et relègue au second plan la complication de l’i
nchevêtrée, mais qui renferme de terribles beautés, et les admirables
caractères
des deux frères Séleucus et Antiochus ; — Héracli
1653), dont l’incroyable imbroglio tragique eut un échec complet : de
caractères
intéressants, point. C’est là surtout que l’on vo
scure à plaisir, et Andromaque, où les personnages si vivants, et les
caractères
si intéressants nous attachent et nous captivent
tre ce dernier et Pauline. [15] (5 novembre 1885) Apprécier les
caractères
de femmes dans l’Horace de Corneille. Développ
son amour, ce qui était nécessaire pour amener le choc terrible de ce
caractère
avec celui d’Horace qui est tout l’opposé. Il fau
ie, il est au second plan et n’est indispensable qu’au dénouement. Le
caractère
de la pièce veut que, l’enthousiasme domine en no
our que sa gloire ne soit pas ternie dans la suite par l’inaction. Le
caractère
de Curiace, dans la pièce, est vraiment l’antithè
ns en eux que d’étranges exceptions. [17] (14 novembre 1885) Du
caractère
de Sévère dans Polyeucte. Plan 13. 1. — Le per
’on nous présentait le miroir. La Fontaine fait même de la comédie de
caractères
. On peut en prendre comme preuve les traits const
s sont identiques dans toutes les fables où on le rencontre. Quant au
caractère
purement dramatique de ses fables, il se dégage n
, le Lièvre et la Tortue : quelle petite scène achevée ! Peinture des
caractères
d’abord : vaine et railleuse présomption de « l’a
ui de Boileau. Cette place d’honneur lui restera toujours, à cause du
caractère
si français de l’œuvre, qui lui donne une inconte
efois Racine se servit encore d’Homère et de Virgile pour peindre les
caractères
d’Achille et d’Agamemnon. Enfin c’est dans Phèdre
grec des poètes français. [23] (11 novembre 1885) Comparer les
caractères
d’Andromaque et d’Hermione dans l’Andromaque de R
itannicus est la pièce des connaisseurs ; » prouver par l’analyse des
caractères
de la pièce, la justesse de cette appréciation.
de la netteté avec laquelle se dégage l’unité de ce drame ; c’est le
caractère
de Néron qui est le centre de l’action, qui absor
d’après Tacite, avec une fidélité et une sûreté admirables. Comme son
caractère
sans scrupules et plein d’ambition jalouse se déc
par ses imprudentes hardiesses. Britannicus, victime héroïque, est un
caractère
noble et fier que la cruauté toute-puissante de N
énèque, précepteur de Néron ; mais tandis que Sénèque, courtisan d’un
caractère
faible, se déshonora au point d’excuser le crime
faveur auprès de Claude à force de servilité. L’analyse succincte des
caractères
de la tragédie de Racine montre bien la justesse
es traits dont tu peignis Burrhus. [25] (17 novembre 1885) Les
caractères
de traîtres dans le théâtre classique ; en partic
énéral que Racine est le peintre des passions, et Corneille celui des
caractères
, il faut néanmoins convenir que cette différence
burin non moins fort et hardi que Corneille, et dans la peinture des
caractères
de traîtres, il a tout au moins égalé, disons mêm
it noyé dans les eaux du Tibre. Bien différente est la conception des
caractères
de Narcisse et de Mathan, tracés avec une vigueur
peuvent encore la retenir. Tels sont, d’après ces trois exemples, les
caractères
des traîtres dans la tragédie classique ; on voit
, qu’ils concourent sourdement, mais puissamment, au développement du
caractère
principal, et contribuent ainsi à l’action ; l’in
nements. [26] (18 août 1885) Comparer, dans Le Misanthrope, les
caractères
de Philinte et d’Éliante. Développement 16. —
attire et nous charme par sa sincérité, sa douceur, son naturel, son
caractère
ouvert et sa profonde raison. Elle est sérieuse,
on inattendue, l’effet d’une mordante allusion. Le trait principal du
caractère
d’Éliante est la bienveillance pour tous, l’indul
aison de son scepticisme qui est, plus que la charité, le fond de son
caractère
. Pour lui, tout n’est pas pour le mieux dans le m
abre d’Églantine, nous parait dépasser la mesure quand il consacre au
caractère
de Philinte des diatribes un peu déclamatoires. P
l, courageusement, mais avec ménagement. Ce sont là des traits de son
caractère
qui rachètent en grande partie les défauts que no
bien cette appréciation est justifiée si nous examinons rapidement le
caractère
des poètes comiques, qui font précédé ; nous nous
de la comédie reste excessive, et si l’on y trouve quelques traits de
caractères
, ils passent inaperçus dans l’enchevêtrement des
ant, on laisse sa verve) ; mais nulle part on ne trouve la lutte d’un
caractère
et d’une passion. « Le théâtre comique, vers la
vient le Menteur, où nous trouvons une situation véritable, de vrais
caractères
, le langage aisé et souple de la conversation. Le
tragédie moderne ; mais il manque à ces premières œuvres de génie le
caractère
essentiel de toute vraie comédie ; la vie. Cornei
vit devant nous. La farce peut donc fort bien être déjà la comédie de
caractères
à son plus humble degré ; Boileau ne semble pas l
n occupe pas, car elles sortent tout naturellement de la peinture des
caractères
; et par cela même que les situations sont second
. XXV) ; le récit de la faveur de Mme de Maintenon (chap. XXVII) ; le
caractère
de Louis XIV (chap. XXVIII) ; son gouvernement, e
et capable de les apprécier. Dès le commencement du xviie siècle le
caractère
mondain de la littérature s’accentue très netteme
à la cour des Condé, une bonne part des traits dont il a composé les
Caractères
; et plus d’un de ces médaillons si finement grav
de Tite et Bérénice de Corneille, composés concurremment. Tel est le
caractère
de cette littérature du xviie siècle, qui reçoit
eur et le culte de la patrie romaine ; Horace représente l’esprit, le
caractère
vif, enjoué, railleur, insouciant, le bon goût et
une époque aussi troublée, voyons-nous se développer rabaissement des
caractères
et des esprits ; même d’honnêtes gens, comme Burr
composer qu’une langue bigarrée, sans analogie, sans couleur et sans
caractère
. Pour être littéraire, une langue a besoin d’être
ce qu’il a su faire ! C’est qu’il s’attache à peindre fidèlement les
caractères
et les mœurs, aussi bien des bêtes que des hommes
si bien fait pour apprécier son extraordinaire génie et son admirable
caractère
. Aussi ne viens-je pas entreprendre, en vous comm
auteurs ; des sujets malheureux ou invraisemblables ; la peinture des
caractères
négligée ou faussée ; le style aussi mauvais que
utant que peintre. Le comique, dans Molière, jaillit du contraste des
caractères
, des situations, des choses et non des mots. Son
original et coloré prend aisément tous les tons, s’adapte à tous les
caractères
. Observateur profond, écrivain plein de verve, de
res de lui signaler les occupations qu’il jugeait les plus propres au
caractère
de la compagnie, je craignais un peu, je dois vou
e universel qui fait sa force, et dont il faut tenir compte. § II.
Caractère
du roman. Le roman diffère de l’histoire ; cel
de tous les jours, les vertus, les vices, les mœurs, les usages, les
caractères
de la vie commune ; c’est l’histoire de chacun et
sions peintes avec naturel ; que les évènements s’enchaînent, que les
caractères
soient bien tracés et bien soutenus, qualités qui
blance quelque aventure extraordinaire, quelque grande singularité de
caractère
ou de destinée, enfin, la condition inférieure de
l’histoire. La belle fiction de l’Atlantide, dans Platon, présente un
caractère
à peu près semblable. Mais c’est surtout à l’époq
’imagination rêveuse des hommes du Nord, qui se plaît à l’analyse des
caractères
, à l’examen détaillé des individus et à la peintu
e ; mais ces contes sont des récits d’aventures, et non des études de
caractères
et de mœurs. L’Angleterre, au contraire, entre, c
que-là ces peintures piquantes de mœurs, ce développement profond des
caractères
, cette habile ordonnance de l’intrigue, ce ton na
surtout dans le Nord qu’il se développe et qu’il prend son véritable
caractère
. C’est là qu’il trouve le principe de l’Individua
i que l’on a les romans d’intrigue, les romans d’amour, les romans de
caractère
, les romans de mœurs, les romans chevaleresques,
circonstances les plus intéressantes, et de donner aux personnages un
caractère
convenable. L’invention, comme la disposition et
on, c’est-à-dire de toute composition dont le beau forme le principal
caractère
, sont l’unité, la variété, la vérité, l’ordre, l’
ne opposition très-frappante entre deux objets, deux situations, deux
caractères
, deux images ou deux pensées. Les contrastes ont
t pour ne pas offrir l’idée de choses étrangères, elles adopteront le
caractère
, le style et les couleurs du fond qui doit les re
ἔθος, mœurs, ποιέω, je fais, je décris) est la peinture des mœurs, du
caractère
, des vertus ou des vices, des qualités ou des déf
l’esprit. L’éthopée prend tantôt le nom de portrait, tantôt le nom de
caractère
. 379. Qu’est-ce que le portrait ? Le portrait es
ère. 379. Qu’est-ce que le portrait ? Le portrait est la peinture du
caractère
, des mœurs, des défauts ou des qualités d’un pers
de personnages déterminés. 380. Les portraits ont-ils partout le même
caractère
? Le portrait a un caractère différent selon qu’
. Les portraits ont-ils partout le même caractère ? Le portrait a un
caractère
différent selon qu’il est l’œuvre de l’historien,
ouleurs y sont parfaitement assorties au sujet. 382. Qu’est-ce que le
caractère
? Le caractère (notatio) est une éthopée dans la
arfaitement assorties au sujet. 382. Qu’est-ce que le caractère ? Le
caractère
(notatio) est une éthopée dans laquelle on peint,
goûts, les mêmes qualités, les mêmes défauts ou les mêmes manies. Le
caractère
ne peindra donc pas tel orgueilleux, tel paresseu
le portrait convient à l’historien, et si l’orateur peut employer le
caractère
ou le portrait suivant son dessein, le poète sati
ivant son dessein, le poète satirique ne doit jamais se servir que du
caractère
; et encore échappera-t-il difficilement à l’accu
ègles que nous avons données pour les portraits conviennent aussi aux
caractères
. Les plus célèbres écrivains en ce genre sont Thé
yère et Vauvenargues. 383. Citez un certain nombre de portraits et de
caractères
. Nous citerons les portraits de Notre-Seigneur J
istre, et de Charles le Téméraire par le baron de Gerlache. Parmi les
caractères
les plus remarquables, nous mentionnerons la Femm
Le parallèle est une description composée de deux portraits, de deux
caractères
, de deux peintures, que l’on met en regard et que
e, agréable à l’esprit, présente cependant plus de difficultés que le
caractère
et le portrait, et il ne fait plaisir que lorsqu’
tous les ornements, tout l’éclat, tout le coloris des figures. Un des
caractères
qui la constituent, c’est que le plus souvent les
couleurs de la vraisemblance, dit Cicéron, si elle s’accorde avec le
caractère
, l’intérêt, la condition, les mœurs des personnag
elatives au lieu de la scène, au temps où s’est passé l’événement, au
caractère
des personnages, et explique les antécédents hist
et admet l’élévation, la pompe et la magnificence. Elle peut avoir ce
caractère
dans les sujets graves et d’un grand intérêt. Dan
place importante dans les cercles et les sociétés de distinction. Son
caractère
essentiel, c’est la simplicité et la précision. L
ce qu’on appelle un bon mot ; c’est un trait de naturel, de mœurs, de
caractère
, de naïveté, etc. Claude Crébillon, Marmontel et
compte les épisodes, les réflexions, les discours, les dialogues, les
caractères
, la démonstration, l’amplification, les contraste
e récit plus animé et plus vivant. C’est ainsi que les portraits, les
caractères
des personnages, la peinture des lieux où ils agi
s convenances locales suivant le goût de l’époque où l’on écrit et le
caractère
particulier de sa nation. De plus l’écrivain s’ef
ton général et du style de la lettre. 454. Quels doivent être les
caractères
de la lettre ? La lettre, n’étant que l’expressi
l’aurait avec la personne même, si elle était présente, doit avoir le
caractère
d’une conversation soignée. Or, la conversation b
leur donner un tour plus agréable, et aussi parce que la lettre a un
caractère
permanent que n’a pas la conversation. L’écrivain
e mettent entre les individus l’âge, le sexe, le rang, la dignité, le
caractère
, et qu’on leur écrive avec cette mesure qui est l
’affaires, d’excuse, de demande, de remercîment. 467. Quel est le
caractère
des lettres d’affaires ? Le mérite des lettres d
mandée, et la reconnaissance qu’on en conservera. Tout cela dépend du
caractère
de celui à qui l’on s’adresse. Il faut le connaît
antes qui l’ont accompagnée, et qui souvent en augmentent le prix, le
caractère
du bienfaiteur, la sensibilité de celui qui reçoi
ture ; je veux croire que vous avez écrit votre lettre fort vite ; le
caractère
en paraît beaucoup négligé. Que tout ce que je vo
un morceau qui fera autant connoître le mérite du traducteur, que le
caractère
et les opinions morales du plus ancien poëte prof
ivent concourir à l’action, et qu’on y fasse connoître en partie leur
caractère
. Il faut donc que ces personnages se montrent, ou
es pièces de théâtre, soit des anciens, soit des modernes. Mœurs ou
caractères
des personnages dramatiques Le poëte ne peut b
re connoître et bien représenter ses personnages que par les mœurs ou
caractères
(car on peut confondre ici ces deux choses). Ces
caractères (car on peut confondre ici ces deux choses). Ces moeurs ou
caractères
sont les inclinations, les habitudes bonnes ou ma
les douceurs que l’âge lui refuse1. Les moeurs particulières sont le
caractère
distinctif de chaque personnage, soit historique,
utes ses actions, dans tous ses discours, dans tous ses sentimens, un
caractère
qui le distingue des autres personnages. Dans la
s, on voit deux, héros romains, Sertorius et Pompée, qui, ont le vrai
caractère
, les mœurs de leur, pays : mais chacun d’eux a so
le vrai caractère, les mœurs de leur, pays : mais chacun d’eux a son
caractère
propre et distinctif. Cette réunion des mœurs gén
evoient être telles, il ne seroit pas permis au, poëte-de peindre des
caractères
réellement vicieux. Or il manquerait alors son bu
pas surpris : ce projet de vengeance est parfaitement conforme à son
caractère
jaloux, soupçonneux et cruel. Ainsi lorsque, dans
our, cette perfidie ne nous étonne pas : elle est très-conforme à son
caractère
dissimulé et méchant. Ainsi lorsque dans Iphigéni
ie n’ont rien qui nous étonne : ils sont parfaitement conformes à son
caractère
emporté, violent et inexorable. Les trois autres
Achille comme un homme éloquent. Un personnage invente peut avoir le
caractère
qu’il plaira au poëte de lui donner. Mais pour’ c
les personnages paroissent jusqu’à la fin de l’ouvrage, avec le même
caractère
qu’ils ont eu au commencement. Voyez dans Athalie
urberie, l’ambition, et l’humeur, sanguinaire de Mathan. Aucun de ces
caractères
ne se dément jamais ; tous se soutiennent jusqu’a
Quand le poëte imagine, un personnage, il doit d’abord en marquer le
caractère
par des traits frappans, et le montrer dans la su
ient les mêmes mœurs particulières, parce qu’il est essentiel que les
caractères
soient opposés entr’eux ou du moins différens, af
aut pour cela choisir ou imaginer des personnages, dont chacun ait un
caractère
qui ne soit propre et particulier qu’à lui. Si le
ible et frappante. Voyez dans l’Iliade, Achille, Ajax et Hector. Leur
caractère
dominant est la valeur. Cependant il s’en faut bi
ire Homère, pour apprendre l’art de varier et de faire contraster les
caractères
. Style dramatique. Chaque personnage doit p
ne action amusante et risible, mais commune, c’est-à-dire relative au
caractère
, aux moeurs, à la mauière de vivre des hommes dan
ent une impression forte et durable. Comédies d’intrigue. Comédies
caractère
. Il y a des comédies d’intrigue et des comédie
édies caractère. Il y a des comédies d’intrigue et des comédies de
caractère
. Les comédies d’intrigue, dit un auteur comique1,
’incidens, ils en font ordinairement tout le mérite, les mœurs et les
caractères
n’y étant touches que superficiellement. Ce genre
e va pas jusqu’au cœur. Dans l’autre genre de comédie, on présente un
caractère
dominant, qui fait proprement le sujet de la pièc
de l’Avare, du Glorieux, du Menteur, etc. Le poëte peut associer à ce
caractère
principal d’autres caractères, pour ainsi dire, s
enteur, etc. Le poëte peut associer à ce caractère principal d’autres
caractères
, pour ainsi dire, subalternes, sans que l’action
C’est ce qu’a fait Molière dans le Misanthrope, où il a présenté les
caractères
de la coquette, de la médisante et. des petits-ma
médisante et. des petits-maîtres. Nous avons beaucoup de comédies de
caractère
mixte, c’est-à-direformées de plusieurs caractère
coup de comédies de caractère mixte, c’est-à-direformées de plusieurs
caractères
opposés entr’eux, mais qui sont tous de la même f
e assez pour être distingué des autres, et pour être regardé comme le
caractère
principal. Tels sont dans l’Ecole des Maris, de M
aractère principal. Tels sont dans l’Ecole des Maris, de Molière, les
caractères
d’Isa-r belle, de Sganarelle, d’Ariste et de Léon
r ; dans l’Ecole des Femmes, ceux d’Agnès et d’Arnolphe. Aucun de ces
caractères
ne domine sur les autres : aucun de ces caractère
lphe. Aucun de ces caractères ne domine sur les autres : aucun de ces
caractères
n’est subalterne qu accessoire. Action et cara
aucun de ces caractères n’est subalterne qu accessoire. Action et
caractères
dans la comédie. La comédie étant faite les ho
omédie. La comédie étant faite les hommes, il faut subordonnée aux
caractères
. Le principal doit seul servir à l’intrigue : c’e
de cette source qu’elle doit partir. Le poëte a dû d’abord choisir ce
caractère
, ensuite imaginer, arranger, distribuer une actio
ques. Tout s’y rapporte au principal personnage. Pour bien traiter ce
caractère
, qui seul est le principe de l’action, il est bon
lus haut, de bien peindre un vice ou un ridicule. Mais il faut que ce
caractère
opposé au principal, ne soit ni assez fort ni ass
eur. C’est un défaut qu’on a remarqué dans la belle comédie du Gx. Le
caractère
de Lisimon, riche bourgeois ennobli, personnage b
les traits fins et délicats du Glorieux. Il est donc essentiel que le
caractère
principal soit le seul caractère dominant ; qu’il
orieux. Il est donc essentiel que le caractère principal soit le seul
caractère
dominant ; qu’il l’emporte sur tous les autres, e
r tous les autres, et qu’il soit peint de plus fortes couleurs que le
caractère
même avec lequel on le fait contraster. Dans les
lequel on le fait contraster. Dans les comédies formées de plusieurs
caractères
qui brillent à-peu-près également, un ou deux de
ieurs caractères qui brillent à-peu-près également, un ou deux de ces
caractères
sont le principe de l’action. Le poëte les a choi
sé d’autres d’une force à-peu-près égale. Dans l’Ecole des Maris, les
caractères
d’Isabelle et de Sganarelle sont le fondement de
ont le fondement de l’intrigue ; dans l’Ecole des Femmes, ce sont les
caractères
d’Agnès et d’Arnolphe. C’est à eux que se rapport
res personnages, auxquels ils donnent le mouvement. Mais aucun de ces
caractères
ne pouvoit servir de caractère principal, parce q
nnent le mouvement. Mais aucun de ces caractères ne pouvoit servir de
caractère
principal, parce qu’aucun d’eux n’a ni assez de f
d’éclat pour dominer sur les autres, et les éclipser entièrement. Les
caractères
dans la comédie doivent être toujours présentés d
e, et principalement dans la comédie. C’est là qu’on doit peindre les
caractères
, non tels qu’ils sont ; réellement, mais tels qu’
isemblablement, et, pour cela, réunir en un seul tous les traits d’un
caractère
, distribués entre plusieurs membres de la société
ractère, distribués entre plusieurs membres de la société civile. Les
caractères
du Misanthrope, du Tartuffe, de l’Avare de Molièr
te doit avoir soin d’observer des gradations dans le développement du
caractère
du principal personnage. Si, celui- ci ne paroît
s encore jusqu’au dénouement, où le dernier coup de pinceau montre le
caractère
dans tout son jour et sous tontes ses faces : c’e
ales, et mœurs particulières dans la comédie. Dans les comédies de
caractère
, il faut peindre les mœurs générales, et les mœur
lement applaudie, et va à la postérité la plus reculée, parce que ces
caractères
généraux, qui sont comme l’appanage inaliénable d
miroir des vices qui règnent dans tous les temps, où il dessinera ces
caractères
communs au Grec, au Romain, à l’Espagnol, au Fran
onduites. Mais elles ne nous intéressent pas beaucoup par rapport aux
caractères
, parce que nous n’y voyons que la peinture des mœ
peut certainement pas y puiser de grandes lumières sur la nature d’un
caractère
, sur un défaut, sur un ridicule ; et son âme, loi
ntrant son personnage sous le côté ridicule, dévoile au grand jour le
caractère
, le défaut, le vice qu’il a eu intention de peind
ion et la conduite de l’ouvrage. Il n’y a point dans cette comédie de
caractère
principal. Il y en a quatre, comme je l’ai déjà d
oup d’action : c’est ce qu’il ne faut pas non plus. Il suffit que les
caractères
y soient bien annoncés, et les machines préparées
préparées. Mais on a vu dans le second et le troisième acte, que les
caractères
s’y développent successivement pour se montrer à
end un assez bon train. Clitandre. Timante encor, madame, est un bon
caractère
. Célimène. C’est de la tête aux pieds, un homme
e qui parle : ce personnage, qui, comme on vient de le voir, est d’un
caractère
pusillanime, adresse à sa sœur ce qu’il n’ose dir
ts ni les noms. Ils mettoient sur la scène des aventures réelles, des
caractères
connus ; ils représentoient au naturel les vices,
ritables. Sous ces noms imaginaires, les poëtes peignoient si bien le
caractère
et les mœurs des personnes qui étoient l’objet de
t nous la bonne comédie. Nous leur devons même la première comédie de
caractère
qui se soit soutenue, et qui se soutiendra toujou
tre scène avoit même déjà vu la Mère coquette de ce dernier, pièce de
caractère
et d’intrigue, lorsque Molière y fit paroître le
us profonde du cœur humain, a pénétré plus avant dans les replis d’un
caractère
, a saisi avec plus de justesse les vices et les r
ion tragique. Dans la comédie, en effet, l’action est subordonnée aux
caractères
: par conséquent, le premier objet et le plus gra
à bien nouer et à bien dénouer cette action, mais à bien dessiner ces
caractères
, à bien colorier ces tableaux ; et c’est ce qu’a
e n’étoit plus digne de le porter. Il montre dans ses pièces, soit de
caractère
, soit d’intrigue, un bon sens exquis, une connois
oujours morales. Ce poëte saisit fort bien les traits essentiels d’un
caractère
, et le peint des couleurs qui lui sont propres. I
, qui sera toujours comptée au nombre des chef d’œuvres. Le choix des
caractères
et la manière de les faire ressortir, la conduite
public voit toujours avec un nouveau plaisir. Ses autres comédies de
caractère
ou d’intrigue n’ont pas eu un grand succès. La pl
e deux fort bonnes comédies, le Grondeur, et lt. Dans la première, le
caractère
principal est d’une vérité frappante et d’un vrai
cune part à ses travaux littéraires. Une peinture fine et délicate de
caractères
souvent neufs, et toujours soutenus, fait le prin
ée, par Lanoue, est, malgré ses défauts, une des meilleures pièces de
caractère
qui aient été faites de nos jours. On la revoit t
un nouveau plaisir. Nous avons de Pont-de-Vesle une bonne comédie de
caractère
, le Complaisant, qui est restée au théâtre, ainsi
très-agréable. Les petites pièces de théâtre de Saint-Foix sont d’un
caractère
qui a été inconnu jusqu’à lui. Ce sont de charman
comiques est bien due à Gresset, auteur de la comédie du Méchant. Les
caractères
y sont dessinés avec la plus grande finesse, et r
médie. La Comtesse d’Escarbagnas, par exemple, est une farce toute de
caractère
. c’est une peinture naïve des ridicules de la pro
ièce de théâtre. L’abbé Sallier dans son discours sur l’origine et le
caractère
de ce genre de poésie1, en distingue de trois esp
uste que délicat, ne sauroit donner aucune idée désavantageuse de son
caractère
. Parisau a donc eu raison de dire en terminant un
e en ce genre est une piece d’intrigue faite pour nous égayer, où les
caractères
ne sont touchés que superficiellement, et où le r
fier le sien. Il doit pour cela varier, autant qu’il est possible, le
caractère
des ariettes, c’est-à-dire, placer après une arie
r ces deux princes, lorsque nous entendons Cléopâtre, dont l’horrible
caractère
nous est déjà connu, dire avec emportement : Sor
n principale que lui fournit l’histoire, et qu’il ne falsifie pas les
caractères
connus. Quant à l’usage, au retranchement des cir
ésenter une action si dénaturée dans sa tragédie, donne à Nicomède un
caractère
généreux, et se contente de le rendre maître de l
parce qu’elle peint les hommes, l’action y doit être subordonnée aux
caractères
. La tragédie peignant les actions, est le choc de
s sentimens qui nous attachent autant qu’ils nous étonnent. Ainsi les
caractères
doivent dans la tragédie être subordonnés à l’act
la choisir, ensuite de l’arranger. En la développant, il peindra les
caractères
, et d’autant plus aisément, que ses personnages n
: mes personnages doivent agir de telle manière, parce qu’ils ont tel
caractère
. Le poëte tragique distribuant la sienne, dit : m
agique distribuant la sienne, dit : mes personnages doivent avoir tel
caractère
, parce qu’ils agissent de telle manière. Ce que j
eur comble. Le dénouement y est préparé avec un art infini. Quant aux
caractères
, ils sont tous dans la nature, parfaitement soute
gédie, c’est en dégrader la majesté, parce que cette passion est d’un
caractère
badin, qui ne s’accomode point avec la gravité tr
nnages tragiques, on les défigure ; on leur donne presque toujours un
caractère
opposé à celui que l’histoire nous en a tracé. No
que de leur donner de l’amour, pourvu qu’on conserve le fond de leur
caractère
. Cette passion ne peut pas alors les rendre mécon
entiment. Le style tragique a divers tons, diverses nuances, selon le
caractère
, les passions, la situation des personnages. Il n
nière plus forte et plus élevée que Curiace, parce qu’il y a dans son
caractère
une grandeur, et même si l’on veut, un peu de fér
; inventer un nœud et un dénouement ; donner à chaque personnage son
caractère
, et le soutenir ; faire ensorte qu’aucun d’eux ne
r ; être toujours éloquent en vers, et de l’éloquence propre à chaque
caractère
que l’on représente ; parler sa langue avec autan
n est parvenu que sept. Le sombre et le terrible en font le principal
caractère
: elles émeuvent, effraient, déchirent l’âme. Ce
st parvenu dix-neuf. Le P. Brumoi nous fait parfaitement connoître le
caractère
et le génie de ces trois tragiques dans son Théât
a plupart de ces tragédies, en font connoître le goût, le génie et le
caractère
. Nous n’en avons pas de bonne traduction en franç
nte, un dialogue serré, vif et pressant, la majesté et la variété des
caractères
, la grandeur et la véhémence des sentimens, le ch
quelle dignité, et en même temps, quelle prodigieuse variété dans les
caractères
! Combien des rois, de princes, de héros de toute
puisqu’elles nous peignent, pour ainsi dire, d’un seul trait le vrai
caractère
de ces deux grands tragiques. C’est pour cette ra
s. C’est pour cette raison que je rapporterai ici le parallèle, où ce
caractère
m’a paru le mieux saisi et le mieux marqué : c’es
e peut être égalé dans les endroits où il excelle ; il a pour lors un
caractère
original et inimitable : mais il est inégal…. Dan
etteté et la simplicité de l’action…. Corneille nous assujettit à ses
caractères
et à ses idées ; Racine se conforme aux nôtres :
dans quelques-unes, sont toujours bien amenées et bien traitées, ses
caractères
toujours bien marqués et bien soutenus. Sa versif
ndeur du sujet, la simplicité de l’intrigue et la vérité soutenue des
caractères
. Campistron, contemporain et ami de Racine, est
e ses tragédies sont en général réguliers, l’intérêt touchant, et les
caractères
soutenus, ainsi que le dialogue : il y a même du
aurin offre des traits d’une grande force, et de l’élévation dans les
caractères
. La Didon du marquis de Pompignan est une des mei
blables, par des situations vraiment touchantes ou terribles, par des
caractères
vigoureux et des passions violentes, qui fourniss
poëtes, non-seulement à traiter des sujets réels, et à présenter des
caractères
historiques, en suivant les règles propres à ce t
e contraster ensemble. Cette différence, cette opposition de mœurs ou
caractères
est une des choses qui attachent le plus le lecte
raits brillans, ne sont pas ce qui fait le mieux connoître ces divers
caractères
. Ce sont les propres discours des personnages mêm
es faire agir ou parler. C’est par les différentes passions que leurs
caractères
doivent se manifester L’épopée les admet toutes s
les faire toujours parler d’une manière parfaitement conforme à leur
caractère
, à leurs mœurs, à leurs passions, ou à leur situa
, plus de vigueur et de feu dans le coloris, plus de variété dans les
caractères
, et le second plus d’invention, plus de régularit
st admirable ; l’intérêt y est vif, et va toujours en croissant ; les
caractères
y sont variés et toujours soutenus ; les tableaux
s la philosophie l’a achevée. Elle s’est aussi modifiée en prenant le
caractère
et le coloris de l’éloquence de la tribune ; elle
itation des ouvrages de la nature, la représentation des actions, des
caractères
et des mœurs des hommes. Mais pour juger de ces i
ssaires à la perfection du goût ; il s’exerce sur les affections, les
caractères
et les actions des hommes, c’est-à-dire sur les p
pour l’homme de goût, des beautés de l’éloquence et de la poésie. Les
caractères
du goût, dans son état de perfection, peuvent êtr
t triomphé de la censure. C’est par la manière vive dont il trace ses
caractères
, c’est par la vérité de ses descriptions, la forc
aturelle et la plus fertile du sublime moral. Cependant la vigueur du
caractère
, la force d’esprit, souvent même l’audace en quel
ts qui produisent une impression de douleur et de danger qui aient ce
caractère
; mais Blair admet d’autres sources du sublime qu
utons à un arbre, à une fleur, à un poème ; nous disons c’est un beau
caractère
, c’est un beau théorème. Nous distinguons le beau
-on en découvrir quelques traces dans les langues modernes. Un second
caractère
des langues est tiré de la manière dont les mots
riées qu’elles ne le sont aujourd’hui ; aussi, toutes les fois que le
caractère
distinctif d’une nation est le feu et la vivacité
s froid, n’adoptèrent pas cette variété d’inflexions et de gestes. Le
caractère
du discours et de la prononciation des mots comme
s, cet ordre se trouvait souvent modifié ; mais c’était en général le
caractère
et le génie des anciennes langues de classer les
air et plus philosophique. En poésie on suppose que le style prend un
caractère
plus élevé et plus majestueux pour parler le lang
céda bientôt à l’art de parler ; les hommes imaginèrent des signes ou
caractères
propres à communiquer leurs idées lorsqu’ils n’ét
er leurs idées lorsqu’ils n’étaient pas réunis dans le même lieu. Ces
caractères
sont de deux espèces, les signes des choses et ce
nations anciennes ; les seconds sont les signes des mots, ce sont les
caractères
alphabétiques en usage aujourd’hui, chez tous les
ans doute, et ne pouvait suffire qu’à un peuple rude et grossier. Les
caractères
hiéroglyphiques peuvent être considérés comme le
anquer d’être très énigmatique et confuse, et il est probable que ces
caractères
, qui furent créés par la nécessité, n’auraient ja
ui furent créés par la nécessité, n’auraient jamais vu le jour si les
caractères
alphabétiques avaient été connus. La nature de l’
pos ou cordelettes diversement colorés, qu’ils nouaient ensemble. Les
caractères
dont se servent encore aujourd’hui les peuples du
métiques, 1, 2, 3, 4, etc., que nous avons empruntés aux Arabes ; ces
caractères
sont précisément de la même nature que les caract
ux Arabes ; ces caractères sont précisément de la même nature que les
caractères
chinois. Chaque figure marque un objet et exprime
ina donc de représenter ce petit nombre de sons par un égal nombre de
caractères
simples, dont le mélange combiné, portant aux yeu
mps ni par qui l’écriture littérale a été introduite. Pour tracer ces
caractères
on employa successivement le marbre, les métaux,
larté et de la précision. On entend en général par le mot style le
caractère
de la diction ; ce caractère est modifié par le g
On entend en général par le mot style le caractère de la diction ; ce
caractère
est modifié par le génie de la langue, par les qu
et je doute que ce soit avec raison, que le génie français n’a aucun
caractère
national, mais qu’il les prend tous ; qu’il en es
is ce n’est pas ici le lieu d’examiner cette question. En parlant des
caractères
généraux du style, il est d’usage de le diviser e
estent dans une situation mixte, qui n’ont pas entièrement perdu leur
caractère
métaphorique, mais qui néanmoins n’ont pas assez
t pas assez conservé le cachet d’une figure pour imprimer au style un
caractère
remarquable de langage figuré ; telles sont ces p
ssent le sujet. Elles rendent l’idée plus saillante, elles donnent un
caractère
physique aux idées morales en les entourant de ci
car de même que dans la vie la vraie dignité doit être fondée sur le
caractère
et non sur le vêtement et l’apparence extérieure,
et des actions attribuées aux bêtes et aux animaux, on représente le
caractère
et les penchants des hommes. Ce que nous appelons
elque chose de frappant dans l’expression hyperbolique, elle prend le
caractère
de figure du discours et attire notre attention.
sent bientôt, surtout dans les peines d’autrui. Du langage figuré,
caractères
généraux du style. Style diffus, concis, faible,
xion intime entre la manière dont un auteur emploie chaque mot, et le
caractère
de sa conception ; que le tour particulier de la
que le tour particulier de la pensée et de l’expression détermine le
caractère
spécial du style, que l’on qualifie par ces terme
ce musicale, figures, et autres artifices du discours. Ce sont de ces
caractères
généraux du style dont il nous reste à parler com
é et de conséquence avec sa propre manière ; nous espérons trouver un
caractère
prédominant imprimé dans tous ses écrits, conform
l en est de même de Tacite, et cependant nous distinguons toujours le
caractère
particulier de ces deux historiens : chez l’un, c
ement, et cependant nous y reconnaissons la même plume. Partout où ce
caractère
distinctif n’existe pas, nous jugeons, avec raiso
le style c’est l’homme . Les anciens critiques n’ont pas négligé ces
caractères
généraux du style. Denis d’Halicarnasse le divise
is l’écrivain qui, ne consultant que son génie, s’approprie un de ces
caractères
généraux, peut posséder de grandes beautés. Pour
sséder de grandes beautés. Pour préciser la nature de ces deux grands
caractères
, il me suffira de recourir aux auteurs qui en off
teur faible et plat. Les compositions graves demandent surtout que ce
caractère
de force prédomine dans le style ; l’histoire, le
à la force et de négligence aux autres parties donnent à l’auteur un
caractère
de rudesse, qui résulte aussi de l’emploi de mots
et la douceur. Jusqu’ici nous avons examiné le style sous ses divers
caractères
comme servant à donner de l’expression aux pensée
aux pensées de l’auteur, maintenant nous allons considérer ces mêmes
caractères
sous un autre point de vue, c’est-à-dire comme or
. Mais il ne faut pas perdre de vue que, lorsque la simplicité est le
caractère
que l’auteur affecte dans toutes les parties de s
ornements du genre le plus élevé ou le plus brillant. Un auteur de ce
caractère
montre qu’il ne dédaigne pas les beautés du langa
gination. Ce genre est extrêmement goûté ; il imprime à nos écrits un
caractère
d’élévation modérée, et distribue avec décence un
’on ne saurait trop prémunir les auteurs contre ce vice séduisant.
Caractères
généraux du style. Style simple, affecté, véhémen
z ni le style, ni l’auteur, ni le travail, mais l’homme dans son vrai
caractère
. Il peut être riche dans son expression, plein de
e s’exprimer. Un certain degré de négligence n’est pas contraire à ce
caractère
du style ; il n’est même pas sans agrément. Trop
personne de distinction, chez laquelle nous trouvons du naturel et un
caractère
déterminé. « En ce sens, simplicité signifie natu
able. Parmi les Romains, nous trouvons aussi quelques écrivains de ce
caractère
, particulièrement Térence, Lucrèce, Phèdre et Jul
simplicité répand sur la composition un air plus vénérable : c’est le
caractère
dominant de l’écriture sacrée, et nul autre genre
égoûte. Je vais parler maintenant d’une autre espèce de style dont le
caractère
est différent de ceux dont nous nous sommes occup
e, mais elle n’est, en aucune manière, ennemie de la simplicité ; son
caractère
dominant n’est ni la vigueur ni la simplicité : u
Je n’insisterai pas davantage sur les diverses manières d’écrire, ou
caractères
généraux du style ; je pourrais sans doute signal
énéraux du style ; je pourrais sans doute signaler d’autres genres ou
caractères
; mais je sens qu’il serait très difficile d’offr
oir ce penchant dans leurs ouvrages, qu’ils impriment à leur style le
caractère
d’un véritable babil : j’avoue cependant qu’il es
ence d’une de ces bonnes qualités sur les autres, ce qui constitue le
caractère
distinctif d’un genre particulier, je ne puis don
conduira naturellement à rechercher les divers genres d’éloquence, le
caractère
particulier à chacun de ces genres, la distributi
tiel est de présenter de solides arguments, une méthode claire, et un
caractère
de probité évidente dans l’orateur, le tout joint
d’une main avare, car la splendeur et les ornements ne forment pas le
caractère
de son éloquence. C’est l’énergie de la pensée qu
ment véhémentes et ardentes, ce qu’on est porté à croire en voyant le
caractère
de sa composition. Il est toujours grave, sérieux
t plus calmes, leur imagination moins vive. Leur langue peignait leur
caractère
: elle était régulière, ferme et sévère, mais pri
s ou genres de composition ; naïveté et flexibilité qui formaient les
caractères
distinctifs et dominants de la langue grecque. Si
rire des ouvrages de Cicéron ce qu’il dit sur ces orateurs et sur les
caractères
de leur éloquence. L’objet le plus digne de notre
a de plus brillant dans l’art oratoire. L’histoire de sa vie, et son
caractère
comme homme et comme politique, ne doivent pas no
e sujet. Les différents genres des deux princes de l’éloquence, et le
caractère
distinctif de chacun d’eux, sont si fortement mar
cette comparaison est, sous bien des rapports, évidente et facile. Le
caractère
de Démosthène est la force et l’austérité ; celui
s et l’usage de ceux qui se destinent au barreau, nous apprend que le
caractère
dominant de l’éloquence de Gerbier était l’insinu
judiciaires méritent d’être lues : une dialectique nerveuse forme le
caractère
dominant de son style. Vers cette même époque, pl
ébats tout l’intérêt des discussions de notre Chambre des Députés. Le
caractère
dominant de l’éloquence du barreau moderne la ren
ons qui l’ont cultivée, je vais examiner ses différentes espaces, les
caractères
distincts de chacune, et les règles qui s’y appli
mblées populaires, le barreau et la chaire. Chacun de ces genres a un
caractère
particulier qui le distingue ; et d’ailleurs cett
up du genre délibératif ; quant à l’éloquence de la chaire, elle a un
caractère
spécial, et ne peut être classée sous aucun des g
ils s’en aperçoivent, répandre quelques nuages sur la candeur de leur
caractère
, et compromettre, pour un futile amusement, leurs
l’orateur ne jouît d’une grande autorité, qu’il ne possédât un grand
caractère
, ou que le sujet ne fût d’une haute importance, e
mée et inspirée par quelque grand objet d’intérêt public, forment les
caractères
spéciaux de l’éloquence populaire dans son plus h
eu et la situation. La véhémence, qui pourrait convenir à un homme de
caractère
et d’autorité, serait inconvenante pour un jeune
être d’abord formé une idée juste de ce qui convient à son âge, à son
caractère
, de ce qu’exigent le sujet, l’auditoire, le lieu,
ns la société ; le style change selon le sujet qu’on traite, selon le
caractère
de ceux qui parlent et de ceux qui écoutent. » Te
es que m’ont suggérées la réflexion et l’observation relativement aux
caractères
particuliers et distinctifs de l’éloquence propre
juges ; ce sont généralement des hommes d’un âge mûr, grave, et d’un
caractère
respectable. Il n’a donc plus les avantages que l
aises raisons ; cela jetterait de la défaveur sur sa cause et sur son
caractère
. Mais, d’autre part, il ne doit pas négliger les
rie et le bas comique. » (Cic., de Orat.) « Si l’avocat, oubliant son
caractère
, prend le rôle de bouffon, et que par des railler
l’on peut supposer cet intérêt réel ou factice. Il y a une dignité de
caractère
qu’il est de la plus haute importance, pour tous
r un auditeur de séparer entièrement l’impression que fait sur lui le
caractère
de celui qui parle, de celle que produit ce qu’il
de la nouveauté. « L’éloquence de la chaire, dit La Bruyère dans ses
Caractères
, est cachée, connue de peu de personnes, et d’une
jamais capables de faire entièrement disparaître le déclamateur. Les
caractères
principaux et distinctifs de l’éloquence de la ch
s, exige de la chaleur. Il est difficile d’unir parfaitement ces deux
caractères
; la prééminence de l’un donne à l’oraison une un
éré sous un aspect particulier, si vous l’examinez affectant certains
caractères
, ou placé dans une situation particulière de la v
également avantageux de ne perdre jamais de vue les différents âges,
caractères
et conditions des hommes, et d’accommoder ses ins
es descriptions ne le concernent pas. Ce sont les traits frappants de
caractère
qui donnent au discours du prédicateur sa plus gr
tièrement caractéristiques, ou fondés sur le développement de quelque
caractère
particulier, ou morceau remarquable d’histoire ti
urs naturelles et faciles ; si elles paraissent forcées, elles ont un
caractère
d’affectation qui est tout à fait contraire à la
. Les vues générales que j’ai offertes pour distinguer l’esprit et le
caractère
des différentes espèces de l’éloquence étaient né
situation particulière où se trouve l’avocat ou la partie, ou dans le
caractère
et la conduite de ses antagonistes comparés avec
qui suivrait. Une simplicité correcte, une élégante aisance, sont les
caractères
propres de l’exorde, ut videamur, dit Quintilien
il est nécessaire d’entrer dans quelques particularités relatives aux
caractères
des personnes dont nous parlons, de montrer que l
s naturelles, enlève beaucoup de ce vis et acumen qui doivent être le
caractère
distinctif de la partie argumentative de la raiso
; la nature indiquera suffisamment à l’orateur doué de sensibilité le
caractère
des intonations propres à la situation ; l’usage,
tuels dans la vie privée. Donnons à nos gestes et à nos mouvements le
caractère
et l’expression de la nature ; en suivant religie
gravité et de la simplicité dans l’action. Le calme est d’ailleurs le
caractère
de la sécurité que donne au jurisconsulte la conn
ut se développer et s’animer ; mais elle doit être bientôt ramenée au
caractère
qui appartient au genre, c’est-à-dire à la modéra
d, ce qui occupe le premier rang dans l’ordre de ces moyens, c’est le
caractère
personnel ou la disposition du cœur. Pour être vé
arle sur quelque sujet important, l’idée que nous avons conçue de son
caractère
doit avoir une influence bien plus puissante. D’a
res de Cicéron ne paraît plus achevée, le dialogue est travaillé, les
caractères
bien soutenus, et l’ensemble est beau et agréable
e toujours la scène et agir par eux-mêmes131. § 64. Personnages. —
Caractères
, mœurs, portraits. — Moralité de l’épopée. Le
à lui-même. Venons aux qualités des acteurs. Elles consistent dans le
caractère
et les mœurs qu’on leur donne. Le caractère est u
Elles consistent dans le caractère et les mœurs qu’on leur donne. Le
caractère
est une disposition naturelle qui porte à agir d’
les dispositions acquises par la répétition des actes. Un homme d’un
caractère
vident acquiert des mœurs douces par la répétitio
mœurs douces par la répétition d’actes de douceur, Ordinairement, le
caractère
et les mœurs tiennent ensemble132 ; il y a pourta
que les mœurs dépendent plus de l’état social où l’on vit, et que le
caractère
est plus inhérent à l’individu. Achille, transpor
. Achille, transporté au temps des croisades, aurait pu conserver son
caractère
; mais ses mœurs n’eussent certainement pas été l
arleront et agiront selon leur sexe, leur âge, leur état ; selon leur
caractère
, leur éducation, leurs passions ; selon leur sièc
semble des mœurs que le poète donne à chaque personnage constitue son
caractère
. Le caractère d’Achille n’est pas le même que cel
rs que le poète donne à chaque personnage constitue son caractère. Le
caractère
d’Achille n’est pas le même que celui d’Ajax, que
même que celui d’Ajax, que celui d’Ulysse, que celui de Diomède. Les
caractères
doivent se peindre le plus souvent par les actes
rappante pour le lecteur. Quelquefois, cependant, la description d’un
caractère
par le poète lui-même fait un très bel effet : c’
, Les défauts de son sexe et peu de ses vertus. Il est clair que les
caractères
doivent être variés, sans quoi tous les personnag
l, et le poème serait d’une monotonie insupportable. Des mœurs et des
caractères
résulte en grande partie la moralité de l’épopée.
une esclave. Il est surtout supérieur à Virgile pour la peinture des
caractères
, qui sont tous saillants chez lui, tandis qu’ils
us l’empire de Justinien. Il a tout pris d’Homère, hors le génie. Ses
caractères
sont peu marqués. Il est le premier moderne, en E
paraître plusieurs grands personnages, dont il a l’art de varier les
caractères
à l’infini et de les soutenir jusqu’à la fin. Il
oit placer le merveilleux. 132. Batteux, des Acteurs de l’épopée, du
caractère
et des mœurs. 133. Il s’agit ici de Perrault, et
et en français. 2. Des principaux genres de poésie et de leurs divers
caractères
. 3. Des genres de prose et de leurs caractères di
sie et de leurs divers caractères. 3. Des genres de prose et de leurs
caractères
différents. 4. De l’art oratoire ou rhétorique. —
issables qui changent avec les hommes et les siècles. Elle réduit les
caractères
, les mœurs et les passions des hommes à leurs tra
voir et la vertu par la peinture de leurs contraires. Ainsi donc, les
caractères
et les conditions de la poésie sont : — la vérité
étendre. II. Des principaux genres de poésie et de leurs divers
caractères
. 1° Des genres. — On appelle genres les grand
es êtres et des objets, abstraits on réels, déterminées d’après leurs
caractères
propres et leurs différences relatives. Prose et
et les variétés dans les classifications des sciences naturelles. Les
caractères
des genres poétiques ont été marqués par la natur
ation et de l’expérience, sépare et classe les œuvres des poëtes. Les
caractères
naturels tournent en règles reconnues, quelque fo
ute leur vie. Bossuet en a esquissé à grands traits l’histoire et les
caractères
. « Il se faisait (dans les anciens temps) des ca
erselle, IIe part., chap. iii.) Cette admirable peinture exprime les
caractères
de l’ode, tracés par Boileau d’une main plus tran
umet à des règles et à des convenances que l’ode ne connaissait pas.
Caractères
et destinées de la poésie épique. D’un air plus
, la majesté de la poésie, le merveilleux, sont en effet les premiers
caractères
de l’épopée consacrée par les maîtres. Faites ch
té : Minerve est la pudeur, et Vénus la beauté. Ibid. Tels sont les
caractères
et les lois que le goût assignait à la poésie épi
on artificielle ; la poésie s’en est retirée. 6° Poésie dramatique. —
Caractères
et divisions du genre. — La poésie dramatique est
a comédie de mœurs, ou haute comédie, qui s’attache à la peinture des
caractères
, comme dans l’Avare et le Misanthrope ; et la com
up moins rigoureuses aujourd’hui. On trouvera dans Boileau les autres
caractères
de la tragédie et de la comédie ; les règles de l
mœurs et des sentiments, du pathétique, etc. 7° Poésie didactique. —
Caractères
et divisions. — Il est impossible de ne pas range
adrigal, de l’épigramme, etc. III. Des genres de prose et de leurs
caractères
différents. I. Caractères de la prose. O
III. Des genres de prose et de leurs caractères différents. I.
Caractères
de la prose. On a vu que la poésie, c’est-à-di
impuissante à rendre les grands mouvements de l’âme. En étudiant les
caractères
de la poésie, nous avons nommé des prosateurs aux
t aux lois de la morale, ont créé la philosophie. IV. Éloquence :
caractères
et divisions. L’éloquence est l’art de persua
ns l’ordre et l’arrangement, l’unité, la vérité des événements et des
caractères
; elle inspire par une pure narration la plus sol
e, courte et noble. (Ibid.) Avec ce goût exquis, Fénelon a donné les
caractères
de l’histoire, telle qu’il l’a trouvée dans César
rties de la Rhétorique. I. De l’art oratoire. Définition et
caractères
de la Rhétorique. — Quintilien, après avoir criti
, que sera-ce des vrais orateurs qui poursuivent ce résultat positif,
caractère
essentiel de l’éloquence politique et judiciaire
és jusqu’à la moitié du corps. L’action a donc perdu naturellement le
caractère
théâtral qu’elle avait chez les Grecs et chez les
non évidente. L’influence personnelle de l’orateur, l’autorité de son
caractère
et de ses qualités la rendent persuasive ; car la
point nommé, comme dans les compartiments d’un casier ; à composer un
caractère
, à improviser des émotions. Tout le monde sait bi
à les toucher. Mœurs réelles ; Mœurs oratoires. — Les Mœurs sont le
caractère
de l’ orateur, les qualités que le discours expri
nsistent, pour ceux qui sont supérieurs, et qu’on a offensés, dans un
caractère
de douceur, de bonté, d’humanité, de patience, qu
ur le commerce ordinaire de la vie, rien n’est plus aimable qu’un tel
caractère
; et l’on ne peut trop porter les jeunes gens à s
usion de sa charité. Aussi la Rhétorique attribue-t-elle aux Mœurs un
caractère
plus général. Pour faire bien entendre la puissan
es dramatiques fournissent, comme on voit, à l’étude des mœurs et des
caractères
une mine inépuisable. Nous les avons cités de pré
emple particulier d’une qualité qui se manifeste dans l’ensemble d’un
caractère
et par la vie tout entière d’un homme. Racine cep
, prudent et modeste, il est difficile que la droiture et la bonté du
caractère
n’amènent pas la justesse, l’à-propos, la convena
appelaient ex abrupto. L’exorde par préparation change de ton et de
caractère
suivant les circonstances. C’est une règle absolu
t peint les objets ; donne aux hommes, aux sentiments, aux actions un
caractère
idéal ; introduit le merveilleux dans les scènes
barreau, dans le genre démonstratif, la narration oratoire change de
caractère
. Il ne s’agit pas de gagner les juges par le réci
genres littéraires : c’est l’élocution. Quand nous en étudierons les
caractères
et les principes, nous expliquerons à quelles par
r le premier genre d’éloquence, qui est le simple, en bien prendre le
caractère
et le goût, et s’en proposer les plus parfaits mo
yle ne peut donc ni s’enlever, ni se transporter, ni s’altérer. » Ce
caractère
personnel et original du style n’en exclut pas le
re personnel et original du style n’en exclut pas les qualités et les
caractères
généraux ; car le bon sens et le goût le soumette
is même elle devient un défaut. Boileau, parlant de Perse, exprime le
caractère
et le danger de la concision, dans des vers d’une
esprits médiocres. Ce style figuré, dont on fait vanité, Sort du bon
caractère
et de la vérité ; Ce n’est qu’un jeu de mots, qu’
s dans le cadre d’une seule et même phrase. Lorsque Bossuet résume le
caractère
d’Antonin et de Marc-Aurèle, le parallèle des deu
s frappant. L’un ou l’autre doit donc dominer, suivant le genre et le
caractère
de l’ouvrage ; mais le grand art est de savoir le
e seule de la vérité des pensées et de la propriété des termes. « Le
caractère
primitif des langues, a dit un éloquent écrivain,
entendre, autant qu’il se peut, l’objet et l’idée par le son ; et ce
caractère
leur est si essentiel, qu’il persiste à toutes le
aît convenir plus particulièrement à la narration et à la preuve. Son
caractère
principal est la clarté, la simplicité, la précis
et expressive des mots, la fermeté, la précision, la propriété. « Un
caractère
essentiel de la langue française, celui qui la re
siècle, des influences puissantes, qui contribuèrent à déterminer le
caractère
de notre prose. L’hôtel de Rambouillet et l’Acadé
respondance, La Bruyère travaillait silencieusement à la peindre. Les
Caractères
eurent le mérite singulier de réunir toutes les s
ochèrent. « Voltaire lui-même, s’il ménageait avec un goût exquis le
caractère
de notre idiome, et ne le surchargeait d’aucun fa
Dieu, à qui vous destinez, dans votre miséricorde, un souverain de ce
caractère
! » (Massillon, Petit Carême.) O haine d’Émilie
s offre de magnifiques modèles de la même figure. En voici d’un autre
caractère
. Il aimait les jardins, était prêtre de Flore ;
ou pour ajouter à leur énergie, l’orateur doit employer l’autorité du
caractère
, se concilier les auditeurs par ses mœurs réelles
leur locale. Si vous étudiez la nature, vous remarquerez partout deux
caractères
essentiels, double élément de la beauté : l’un, c
ppeler tout cela les passions de la nature ? Enfin, à ces deux grands
caractères
généraux, éthique et pathétique, encore une fois
nc sur les divers éléments que je viens d’énumérer comme modifiant le
caractère
général de l’humanité. Les deux plus puissants so
marquée dans les mœurs sociales, dit-il, est celle qui distingue les
caractères
des deux sexes. Elle tient d’un côté à la nature,
’homme des montagnes ait et puisse avoir les mêmes habitudes, le même
caractère
, les mêmes idées, que l’homme de la plaine, que l
imat, des races, des localités, contribue à l’invention14. Voyez quel
caractère
d’originalité elle a donné à l’histoire, sous la
persuader ou représenter, conserve bien toujours quelque chose de ce
caractère
français qui a traversé tous les âges depuis Hugu
et par là même d’expressions fait naître l’observation approfondie du
caractère
d’un peuple, modifié par l’opinion dominante, rel
telle période et de telle latitude, on est l’homme ; qu’exprimer ces
caractères
génériques, ces passions, ces mœurs, aussi vieill
ssif). Boileau 1636 — 1711 Art poétique. La Bruyère 1645 — 1696
Caractères
(des ouvrages de l’esprit ; — de la chaire) Fén
sonnelle de l’orateur doit la rendre persuasive par l’autorité de son
caractère
; c’est le but des Mœurs. La Rhétorique n’enseign
s émotions naturelles. Les Mœurs sont les qualités qui constituent le
caractère
de l’orateur et de l’écrivain. Ils doivent les po
onus dicendi peritus ». Cette qualité se produit dans l’ensemble d’un
caractère
. Ex. Discours de Burrhus à Agrippine : Vous m’a
élèbre de Buffon : le style, c’est l’homme , ne veut pas dire que le
caractère
d’un auteur, ses qualités et ses défauts se reflè
, et charme l’oreille quand elle est harmonieuse. Ex. Comparaison du
caractère
d’Antonin et de Marc-Aurèle dans Bossuet : « Le
oms suivant l’objet auquel elle s’applique : Éthopée (description des
caractères
) ; Prosopographie (des personnes) ; Topographie (
ction du regard. Toutefois, si l’action n’a plus chez les modernes le
caractère
théâtral qu’elle avait chez les anciens, si elle
n oratoire, historique et poétique ; nous en avons fait connaître les
caractères
, les ressemblances et les différences. Considéron
des sentiments conformes à leur époque, à leur nationalité et à leur
caractère
particulier. On y emploie la couleur locale ; c’e
e, se propose seulement d’instruire et de peindre l’objet d’après ses
caractères
essentiels. C’est une variété de la définition. S
ongueville, de Turenne, dans les Mémoires du cardinal de Retz ; — les
caractères
de La Bruyère ; — le portrait du chien dans Buffo
arallèle est une espèce de comparaison appliquée aux personnes ou aux
caractères
. Il oppose deux portraits, l’un à l’autre pour en
uand on multiplie les analogies, les contrastes, et qu’on oppose deux
caractères
l’un à l’autre, trait pour trait. Ex. Le parallè
Définition de la poésie ; ses conditions essentielles, ses principaux
caractères
; langue poétique Le mot poésie, suivant son é
est ce qu’on appelle le génie poétique. La poésie a trois principaux
caractères
: 1° Elle idéalise le monde réel en le dégageant
onnant des formes visibles aux êtres spirituels. Outre ces principaux
caractères
, ces conditions et ces qualités essentielles, la
ement, Hiatus. Des genres de composition en vers, et de leurs
caractères
Genres poétiques On appelle genres en lit
se, des diverses conceptions des écrivains, déterminées d’après leurs
caractères
propres et leurs différences relatives. En poésie
de points. Nous nous occuperons d’abord des genres poétiques dont les
caractères
ont été marqués par la nature à l’origine même de
esprit. 1° Genre lyrique Poésie lyrique, sa définition ; son
caractère
, son but La poésie lyrique est l’expression la
inspirée sont les conditions essentielles de toute poésie lyrique. Le
caractère
général de la poésie lyrique est d’être toujours
Le chant royal est une espèce de ballade de grande dimension et d’un
caractère
élevé. Il se compose de cinq strophes de onze ver
ux plus tendres et aux plus délicats. De nos jours, elle a surtout un
caractère
plus intime et tout personnel. (Cf. Villemain, Es
es préceptes les plus minutieux sur le choix du sujet, le plan et les
caractères
du poème épique (Cf. Marmontel, Éléments de litté
ir aux poètes épiques de l’avenir une matière nouvelle et féconde.
Caractères
de l’épopée, ses éléments, ses conditions Les
conde. Caractères de l’épopée, ses éléments, ses conditions Les
caractères
essentiels de l’épopée sont la grandeur unie à la
de la jeunesse. Les peuples primitifs en fournissent les éléments. Ce
caractère
éclate dans l’Iliade d’Homère. Il y a quatre élém
ntation de la vie en action, avec les développements de situation, de
caractère
et de passion que comporte un fait historique eu
’action, 2° les personnages, 3° le style. 1° L’action doit avoir deux
caractères
: la vraisemblance et l’unité. Sans vraisemblance
il nous fait connaître les principaux personnages du drame avec leurs
caractères
, leurs intérêts et leurs passions. 2° Le nœud de
oir de la noblesse, de la grandeur et de la force. Voir les règles et
caractères
de la tragédie dans Horace (Art poétique du vers
ique par un point quelconque, il en est la peinture exacte. Un de ses
caractères
est la couleur locale. Ex. Ruy-Blas de Victor Hug
t la plus grande partie des comédies de nos jours. Voir les règles et
caractères
de la comédie dans Horace (Art poétique, du vers
que (Les Précieuses ridicules). Elle prend aussi le nom de comédie de
caractère
lorsqu’elle peint un caractère dominant (Tartuffe
Elle prend aussi le nom de comédie de caractère lorsqu’elle peint un
caractère
dominant (Tartuffe), et celui de comédie mixte qu
et celui de comédie mixte quand elle présente un mélange de plusieurs
caractères
opposés entre eux, mais dont aucun n’est le princ
sophique avec Épicharme. qui inaugura ainsi la Comédie de mœurs et de
caractère
. Politique et personnelle avec Cratinus et Aristo
la moyenne ; elle redevint générale et morale (comédie de mœurs et de
caractère
) avec Philémon et Ménandre dans la nouvelle. P
n plus que la tragédie, la comédie a changé aujourd’hui d’objet et de
caractère
. Après les moralités les farces, les sotties du m
re didactique et philosophique Poésie didactique, son objet, ses
caractères
Comme l’indique l’étymologie de son nom, la po
s. 5° Genre pastoral. Poésie pastorale, sa définition, ses
caractères
La poésie pastorale ou bucolique (βουκὸλος, bo
dées étrangères à la vie des champs, aux bergers et à leurs mœurs. Ce
caractère
ne fait que s’accentuer, au troisième siècle de l
le La Bruyère. La poésie pastorale conserve au dix-huitième siècle ce
caractère
de fausse rusticité. Les bergers et les bergères
te-Live ; en France, celle de Bossuet, de Fénelon, etc. Principaux
caractères
de la prose, ses avantages La prose est la lan
d’aventures réelles ou imaginaires, par la peinture des mœurs et des
caractères
(genre romanesque). La prose peut tout à la fois
ours et des Trouvères. Des genres de composition en prose et de leurs
caractères
. Des genres de composition en prose Genr
et qui ne sont souvent que des ordres du jour écrits. Leur principal
caractère
est l’énergie jointe à une certaine brièveté. Ex.
ell, etc. Si le christianisme devait donner à ce genre d’éloquence un
caractère
véritablement grandiose, il n’en est pas le créat
la vanité des familles et la flatterie altérèrent de lionne heure le
caractère
des oraisons funèbres. Parmi les plus célèbres, o
ces oraisons funèbres sont aujourd’hui perdues. Mais ces éloges, sans
caractère
religieux, n’avaient qu’un rapport purement nomin
, scientifiques, morales, religieuses, etc. Suivant son caprice et le
caractère
spécial du sujet, l’écrivain nous les présente so
e, d’essais, de notices, de mélanges littéraires et scientifiques, de
caractères
, de maximes et pensées, etc. — Les formes que rev
iècle ; — les Maximes de La Rochefoucauld, les Pensées de Pascal, les
Caractères
de La Bruyère, au dix-septième siècle ; — au dix-
nt être que très générales : vraisemblance des événements, vérité des
caractères
, observations justes et délicates des passions du
ou fantaisistes des peuples qui l’ont cultivé ; il en a pris aussi le
caractère
. Divers genres de romans Il y a plusieurs e
historiens qu’aux poètes, dans laquelle on peint plutôt les mœurs, le
caractère
, les sentiments, les passions bonnes ou mauvaises
est quelquefois descriptive comme le roman quand elle en emprunte le
caractère
. Ex. les Girondins de Lamartine. La critique d’ar
5° Genre épistolaire Définition de la lettre, ses règles, ses
caractères
On comprend sous ce terme les diverses lettres
une image perfectionnée. L’aisance, l’abandon et le naturel sont les
caractères
essentiels de toute lettre, même lorsque le sujet
oit être simple et naturel, vif et rapide, sobre et facile. « Le vrai
caractère
du style épistolaire, a dit Joubert, est l’enjoue
tyle et le ton d’une lettre doivent être appropriés à son sujet et au
caractère
, à la qualité, à la situation de la personne à la
reux et d’absolu, car une lettre familière peut parfaitement avoir un
caractère
philosophique. En un mot, le genre épistolaire ad
ttre est un talent naturel, qui fait partie de l’esprit français. Son
caractère
expansif, sa vanité même le prédestinaient à réus
e origine toute religieuse ; il conserva toujours chez les anciens ce
caractère
sacré. Les dieux étaient mêlés à l’action, direct
ourageux, déterminés. Le théâtre donnait ainsi aux mœurs publiques un
caractère
de stoïcisme en rapport avec le but de la société
sme en rapport avec le but de la société. Le théâtre antique, avec ce
caractère
religieux et la pompe solennelle de ses représent
l’on rit d’une physionomie irrégulière et grotesque, des travers d’un
caractère
, des manies de l’esprit ; on rit d’un vice qui tr
uation amenée avec art et naturel, soit de la peinture vigoureuse des
caractères
. L’auteur ne se contente pas de quelques traits i
on doit développer tout l’éclat, toute l’énergie de l’intrigue ou des
caractères
. La loi capitale de l’intérêt, c’est de suivre un
a comédie de mœurs et la comédie d’intrigue. Comédie de mœurs et de
caractère
. La comédie de mœurs a pour but de peindre soi
et de caractère. La comédie de mœurs a pour but de peindre soit un
caractère
unique, et alors on l’appelle aussi comédie de ca
ndre soit un caractère unique, et alors on l’appelle aussi comédie de
caractère
, soit un côté particulier des mœurs générales. Le
omédie de caractère, soit un côté particulier des mœurs générales. Le
caractère
que l’on veut peindre doit dominer tous les autre
orneille, le Glorieux de Destouches. Ici, l’action est subordonnée au
caractère
: tout doit tendre à le faire ressortir ; aucun t
typées dans la langue. Quelquefois l’auteur peint à la fois plusieurs
caractères
, sans en présenter un seul dominant, comme Molièr
et l’École des Femmes : c’est alors une comédie mixte. Une comédie de
caractère
est d’autant meilleure qu’elle peint des mœurs pl
ment : Là, c’est l’action qui est l’objet principal de la pièce ; les
caractères
et les mœurs ne doivent pas y être négligée mais
’élégance, dans les choses de sentiment, la grâce. La grâce a donc un
caractère
plus instinctif, plus naïf que l’élégance, l’élég
ours, appuyaient sur elle, c’est-à-dire lui ôtaient une partie de son
caractère
, pour la faire saisir du public. Grâce à ce contr
ner une partie de l’idée. On aura déjà reconnu l’un ou l’autre de ces
caractères
dans le peu d’exemples que nous avons cités. La r
e fit bien vite place à la naïveté, qui rentre beaucoup mieux dans le
caractère
de la fable. La première cependant présente parfo
ue l’on ne peut prévoir, ce qui s’ignore soi-même, ce dont le premier
caractère
est le spontané, l’inattendu. Dire au jeune écriv
aïf, c’est presque lui dire : réfléchissez à être irréfléchi. Par son
caractère
essentiellement instinctif, la naïveté dépend tou
veté, doit être spontané ; la gaieté véritable est dans le cœur et le
caractère
; rien de moins communicatif que le rire forcé, e
s acteurs les plus éminemment comiques, Molière en tête, étaient d’un
caractère
presque mélancolique. Les facéties qui nous plais
e presque toutes les qualités du style, l’enjouement prend différents
caractères
suivant les temps et les lieux. Sensuel, folâtre,
me d’Etat, publiciste, journaliste, n’oubliez pas la dignité de votre
caractère
et de votre mandat ; il est des institutions tell
etrancher au besoin les vivants. Vauvenargues, par ses Pensées et ses
Caractères
littéraires, est venu ensuite. J’ai emprunté à Vo
urs du temps qui avait précédé le sien, chacun avec ses opinions, son
caractère
et son génie, plus on sent combien l’éloquence ar
y porter une résolution qui leur donne encore plus de lustre ; que le
caractère
de la confiance est de compter sur soi, dans de l
tâche que le rhéteur imposera à son disciple sera de démêler, dans le
caractère
de l’action, ce qui la rend problématique, ou ce
t sur différents sujets, comme par différentes plumes, elle change de
caractère
, de mouvement et de couleur. Nam quum est oratio
t de la correction on lui ferait apercevoir qu’il aurait mal saisi le
caractère
de son auteur, mal répondu, je le suppose, à l’én
a force et la vérité des sentiments, la justesse et la bienséance des
caractères
. » Il ne laisse pas d’y avoir quelques précaution
s : et cette différence fera seule sentir aux jeunes gens pourquoi le
caractère
de la poésie est une séduction perpétuelle ; celu
e l’économie du discours, à décider du nombre, de la distribution, du
caractère
de ses parties, et que non-seulement sous différe
gisme, ou les entraves du dilemme, ou le piège de l’induction ; si le
caractère
de sa péroraison doit être la véhémence et l’éner
e en usage ; mais alors on s’en souvient ; car il est également de ce
caractère
qu’on ne dise point d’eux qu’ils parlent bien, lo
: trop de deux mots hardis. XXXV. Comminutum cor. St Paul. Voilà le
caractère
chrétien. — Albe vous a nommé : je ne vous connai
— Albe vous a nommé : je ne vous connais plus. Corneille8. — Voilà le
caractère
inhumain. Le caractère humain est le contraire. X
e ne vous connais plus. Corneille8. — Voilà le caractère inhumain. Le
caractère
humain est le contraire. XXXVI. — Je hais égaleme
donne à peine le loisir de prononcer quelques oracles : élevé par son
caractère
au-dessus des jugements humains, il abandonne aux
reté ! Quelle exactitude ! Quelle politesse ! Quelle élégance ! Quels
caractères
! Il n’a manqué à Molière que d’éviter le jargon
pourrait-il faire le fond ou l’action principale de la comédie ? Ces
caractères
, dit-on, sont naturels : ainsi, par cette règle,
u, de tendresse et de désintéressement, de si beaux et de si parfaits
caractères
, que quand une jeune personne jette de là sa vue
e peut être égalé dans les endroits où il excelle ; il a pour lors un
caractère
original et inimitable ; mais il est inégal. Ses
ut-être qu’on pourrait parler ainsi : Corneille nous assujettit à ses
caractères
et à ses idées, Racine se conforme aux nôtres ; c
et sérieux. Après que l’auteur a bien fait sentir le ridicule de leur
caractère
d’esprit, il vous dépeint Socrate qui, semblant s
ut quelquefois une mesure lente et grave, qui peigne les choses de ce
caractère
, comme il faut quelquefois une mesure courte et i
oits-là. Au reste, tout se soutient dans l’Ecriture ; tout y garde le
caractère
qu’il doit avoir : l’histoire, le détail des lois
lus grave et plus modeste. C’est, continue saint Augustin, ce dernier
caractère
, marqué dans toutes les Lettres-suivantes de sain
é de ses mouvements et de ses affectons. Tous ses ouvrages portent le
caractère
de l’amour de Dieu : non-seulement il le sentait,
et sur tes fables. La Fontaine, qui avait conservé la naïveté de son
caractère
, et qui, dans le Temple du Goût, joignait un sent
qu’aux Grecs. Les Orientaux étaient presque tous esclaves : c’est un
caractère
de la servitude de tout exagérer : ainsi l’éloque
’harmonie, la peinture naïve et riante des choses communes, voilà son
caractère
; il prodigue les fleurs de l’antiquité, qui ne s
t pour caractériser La Fontaine, ce mot instinct signifiait génie. Le
caractère
de ce bon homme était si simple, que dans la conv
Marmontel (1723-1799). Style C’est, dans la langue écrite, le
caractère
de la diction ; et ce caractère est modifié par l
e C’est, dans la langue écrite, le caractère de la diction ; et ce
caractère
est modifié par le génie de la tangue, par les qu
être ; et cela vient de ce que le génie national imprime lui-même son
caractère
à la langue. Il n’est point de nation chez laquel
on chez laquelle ne se rencontrent plus ou moins fréquemment tous les
caractères
individuels qui sont donnés par la nature. Mais,
qui sont donnés par la nature. Mais, dans chacune d’elles, tel ou tel
caractère
est plus commun, tel ou tel est plus rare ; et c’
tel caractère est plus commun, tel ou tel est plus rare ; et c’est le
caractère
dominant, qui, communiqué à la langue, en constit
ie de la langue et du génie de l’auteur. Il arrive de là que moins le
caractère
d’une nation est prononcé, plus celui de sa langu
réunisse la souplesse avec l’énergie ; et ce mélange paraît tenir au
caractère
national. Aussi voit-on que celles des nations qu
our avoir eu en même temps le plus de souplesse et de ressort dans le
caractère
sont aussi celles dont la langue a été le plus su
habile à tout exprimer, fut celle du peuple du monde qui eut dans le
caractère
le plus éminemment ce mélange de force, de mobili
inguent à ta souplesse. à la mobilité, et en même temps au ressort du
caractère
national ? Le génie français n’a exclusivement au
ort du caractère national ? Le génie français n’a exclusivement aucun
caractère
, et de là vient aussi qu’il n’en a aucun éminemme
s est celle des esprits. L’esprit, ou la pensée en activité, a divers
caractères
. Un esprit clair distingue ses idées, les démêle
ltent de leur mélange, résulte aussi une variété inépuisable dans les
caractères
du style. Le caractère de l’écrivain se communiq
sulte aussi une variété inépuisable dans les caractères du style. Le
caractère
de l’écrivain se communique aussi à ses écrits ;
ituelles de son âme, résulte encore : dans le style de l’écrivain, un
caractère
particulier, que nous appelons sa manière ; et ce
’histoire est naturellement grave et d’une simplicité noble ; mais ce
caractère
universel est modifié par le génie de l’écrivain,
Dans la tragédie, au contraire, les personnages sont des hommes d’un
caractère
et d’un rang élevé, mais simplement des hommes, e
ton et prenaient le style lyrique. Les Italiens, pour distinguer les
caractères
de la poésie, lui ont attribué trois instruments,
et la lyre. Je ne crois pas leur division complète : car aucun de ces
caractères
, métaphoriquement exprimés, ne convient à la trag
èreté ne fait qu’effleurer la surface des choses, son nom exprime son
caractère
: la nommer, c’est le définir. Que dans ces vers
plus de force qu’il est possible, voilà le style austère et grave. Ce
caractère
est celui de Tite-Live et de Tacite dans leurs ha
ériclès, c’était celle de Démosthène. C’est encore plus éminemment le
caractère
de l’éloquence poétique et le langage des passion
qui frappe, dit-on, comme un éclair ; on prétend même que c’est là le
caractère
du vrai sublime, et que la rapidité lui est si Na
ation des sentiments du vieil Horace, et le développement de ce grand
caractère
dont le qu’il mourût n’est qu’un dernier éclat. O
s ce n’est que par accident et en vertu de nouveaux rapports, ou d’un
caractère
singulier et frappant que l’imagination ou le sen
e dur (ce qui, dans Démosthène comme dans Bossuet, tient peut-être au
caractère
d’une expression brusque et forte), de n’avoir ni
ne de la philosophie, de l’histoire, de l’éloquence même d’un certain
caractère
, de donner trop à l’agrément ; mais la sagesse, l
e, la Vénus, sont du genre simple. Il n’y a pas une statue antique du
caractère
que Cicéron attribue au genre que nous appelons t
ersuader par la raison : appliquez-vous à donner à votre éloquence un
caractère
délié, un langage lin et subtil. Voulez-vous déla
auditeurs : employez la véhémence. Et, en effet, chacun de ces trois
caractères
consent plus ou moins au sujet, au lieu, aux pers
e. Je remarquerai seulement que le bon sens et la simplicité sont les
caractères
dominants de ses écrits. Il est bon d’opposer un
e, dans la solidité et la netteté de ses idées, il a su conserver ces
caractères
dans ses expressions, sans perdre de son feu et d
venu par ses défauts, et né, selon toute apparence, moins sensible au
caractère
de ses perfections. Cette nouvelle lumière me fit
ène vi) Ainsi cette sultane ne s’amuse point à dire : « Je suis d’un
caractère
fier et violent. J’aime avec jalousie et avec fur
grand aveu que cela Corneille a cru donner sans doute à ses héros un
caractère
supérieur à celui de la nature. Les peintres n’on
provoque. Me permettra-t-on de le dire ? Il me semble que l’idée des
caractères
de Corneille est presque toujours assez grande :
ois bien faible, et le coloris faux ou peu agréable. Quelques-uns des
caractères
de Racine peuvent bien manquer de candeur dans le
par la seule nécessité où naissent les grands hommes d’imprimer leur
caractère
dans leurs expressions. Joad ne se montre jamais
l’avantage du génie. Qu’on emploie cette distinction pour marquer le
caractère
d’un faiseur de phrases, je la trouverai raisonna
jamais autant de vérité dans ses dialogues, dans ses images dans ses
caractères
, dans l’expression des passions Serait-il trop ha
âtre vide, et a eu l’avantage de former le goût de son siècle sur son
caractère
. Racine a paru après lui, et a partagé les esprit
eux imités ? On reproche à Racine de n’avoir pas donné à ses héros le
caractère
de leur siècle et de leur nation ; mais les grand
urenne et le cardinal de Richelieu méconnaissables en leur donnant le
caractère
de leur siècle. Les âmes véritablement grandes ne
ète peut négliger ces bagatelles, qui ne touchent pas plus au fond du
caractère
que la coiffure et l’habit du comédien, pour ne s
ine, Burrhus, Narcisse, Clytemnestre, Agamemnon, etc., n’aient pas le
caractère
de leur siècle, et celui que les historiens leur
ue Bajazet et Xipharès ressemblent à Britannicus, parce qu’ils ont un
caractère
faible pour le théâtre, quoique naturel, sera-t-o
eindre avec vérité et avec noblesse ? Bajazet, Xipharès, Britannicus,
caractères
si critiqués, ont la douceur et la délicatesse de
ds dans leurs amours, et ne sont jamais plus aimables. L’amour est le
caractère
le plus tendre de l’humanité, et l’humanité est l
ntéressantes quelquefois dans la représentation, soit par le choc des
caractères
, soit par l’art des situations, soit par la grand
mes illustres, mon objet est de prendre des idées plus justes de leur
caractère
. Je ne crois pas qu’on puisse raisonnablement me
et du sublime, on voudrait toujours trouver dans les siennes ce haut
caractère
; mais quoiqu’elles soient dessinées avec une gra
dans Alexandre Ce que j’abhorre en Attila ? Je ne sais quel était le
caractère
d’Attila ; mais je suis forcé d’admirer les rares
rdinaire les passions. Il me parait que Lulli a donné à sa musique un
caractère
supérieur à la poésie de Quinault. Lulli s’est él
l’extrême rigueur de ses critiques. Je vois qu’il n’est point dans le
caractère
des hommes de juger du mérite d’un autre homme pa
ont quelque étincelle de bon goût peuvent y remarquer d’eux-mêmes le
caractère
original de l’auteur, les grandes pensées qui y r
e 101 · Je ne parlerai pas de la tendresse répandue dans Zaïre, ni du
caractère
théâtral des passions violentes d’Hérode102, ni d
s, je n’hésiterai pas à lui donner la préférence. J’admire les grands
caractères
qui y sont décrits, le vrai qui règne dans les se
uindées, et d’exagérer la nature. Aujourd’hui, on croit avoir fait un
caractère
, lorsqu’on a mis dans la bouche d’un personnage c
nd Corneille n’a pas été exempt de ce défaut, et cela a gâté tous ses
caractères
. Car enfin ce qui forme un caractère, ce n’est pa
défaut, et cela a gâté tous ses caractères. Car enfin ce qui forme un
caractère
, ce n’est pas, je crois, quelques traits, ou hard
ppartiennent au poëte, mais je sens du mépris pour son héros, dont le
caractère
est manqué. L’éloquent Racine, qu’on accuse de st
ère est manqué. L’éloquent Racine, qu’on accuse de stérilité dans ses
caractères
, est le seul de son temps qui ait fait des caract
rilité dans ses caractères, est le seul de son temps qui ait fait des
caractères
; et ceux qui admirent la variété du grand Cornei
s de lui pardonner l’invariable ostentation de ses personnages, et le
caractère
toujours dur des vertus qu’il a su décrire. C’est
a su décrire. C’est pourquoi, quand M. de Voltaire a critiqué103 les
caractères
d’Hippolyte, Bajazet. Xipharès, Britannicus, il n
souhaite une littérature universelle, un goût étendu qui embrasse le
caractère
de plusieurs nations, et qui peigne les manières
quentes saillies ; l’autre, toujours plein et solide, l’épuise par un
caractère
plus concis et plus soutenu. Mais toi104, qui les
ant ; car chacun d’eux s’exprime dans les termes les plus assortis au
caractère
de ses sentiments et de ses idées : ce qui est la
cessairement toute sorte de tours et d’expressions : ils n’ont pas un
caractère
distinctif. Sur La Bruyère. Il n’y a presqu
parmi les orateurs, parce qu’il n’y a pas une suite sensible dans ses
Caractères
. Nous faisons trop peu d’attention à la perfectio
force, plus d’imagination dans l’expression, qu’on n’en voit dans ses
Caractères
. Il est vrai qu’on n’y trouve pas, aussi souvent
mais on ne lui peut disputer sans injustice une forte imagination, un
caractère
véritablement original, et un génie créateur105.
igère mal, et qui est vorace, est peut-être une image assez fidèle du
caractère
d’esprit de la plupart des savants. ΧΧVIΙΙ Il est
poésie féconde en pensées, et bientôt après par les charmes et par le
caractère
original et plein de raison de sa prose ; philoso
mière, et enrichi le théâtre de nouvelles grâces ; savant à imiter le
caractère
et saisir l’esprit des bons ouvrages de chaque na
anque aux auteurs ne se trouve point dans nos propres conceptions. Le
caractère
naturel de l’homme comporte pas tant de règle. No
avec tant de soin par d’autres mains, conservent, malgré le temps, un
caractère
toujours original : car il n’appartient pas aux a
la réalité. Les Français aussi ne démentent pas dans leur style leur
caractère
essentiel. Ils sont sociables par nature, et, com
rté règne dans son âme. Voulez-vous acquérir un grand style ? ayez le
caractère
grand. IV. Il est peu d’hommes qui possèdent l’im
ner, s’il est possible, quelque chose de plus élevé, de meilleur. Les
caractères
de Sophocle ressemblent tous en quelque façon à l
ragédies, dans lesquelles règne invariablement l’unité du ton, ont un
caractère
ennuyeux et lassant, et lorsque pour comble, dans
le son en soit bref, et le sens infini. Tout ce qui est lumineux a ce
caractère
. Une lampe éclaire à la fois l’objet auquel on l’
e style qui tient à l’humeur et au tempérament, comme la franchise du
caractère
. On peut l’aimer, mais on ne doit pas l’exiger. V
st pas madame de Sévigné. Plus le genre dans lequel on écrit tient au
caractère
de l’homme, aux mœurs du temps, plus le style doi
rer, dans leurs ouvrages, ou les mœurs de leur époque, ou leur propre
caractère
. Le bon goût lui-même, en ce cas, permet qu’on s’
i elles étaient universellement reconnues. L’urbanité sérieuse est le
caractère
du style académique ; c’est le seul qui convienne
sser tromper. XCVI. Défiez-vous des piperies du style. XCVII. Le vrai
caractère
du style épistolaire est l’enjouement et l’urbani
ts, que ceux qu’on nomme familiers, et la clarté est tellement un des
caractères
de la vérité, que souvent on la prend pour elle.
les mœurs, quand un personnage ne conserve pas dans tout le poëme le
caractère
que 1'auteur lui donne dès le début. 40. Racine
re d’un grand homme qu’on doit juger de son génie et en déterminer le
caractère
. On sait d’ailleurs que Molière, forcé d’abord de
6. Alceste n’est certainement pas un homme du commun ; il y a peu de
caractères
plus nobles. S. 97. Cette préférence presque ex
xclusive que donne Vauvenargues au genre sublime, et qui tenait à son
caractère
, explique son injustice envers Molière ; injustic
n pour ce dernier, dont le genre de beautés était plus conforme à son
caractère
. Corneille, à qui il a été donné, comme dit Vauve
s accorder plus de lumières. Nous jugeons toujours d’un auteur par le
caractère
de ses sentiments. Si on compare La Bruyère à Fén
préférence. Fénelon a plus de facilité et d’abondance ; l’auteur des
Caractères
, plus de précision et plus de force : le premier,
s sont au nombre de sept : 1° la définition ; 2° les portraits et les
caractères
; 3° le parallèle ; 4° le dialogue ; 5° l’allégor
! C’est donc une des trois vertus théologales. § 2. Portraits et
Caractères
. Préceptes du genre. On fait des portraits de
s, la description prend le nom de portrait sans autre explication. Le
caractère
permet à l’écrivain de tracer le portrait moral d
un vice, sans faire d’application personnelle. La Bruyère a fait des
caractères
; il les a puisés la plupart dans les individus q
et d’appliquer ses peintures malignes à telle ou telle personne. Le
caractère
par lequel un blâme devient donc une satire, s’il
re placé dans tous les genres décomposition ; on ne peut y joindre un
caractère
que dans des circonstances graves et solennelles,
e dans les plaidoyers. A part ces cas de premier ordre, un peintre de
caractères
doit veiller à ce que les traits qu’il dessine so
ndigne d’un bon écrivain comme d’un lecteur sérieux. Les portraits et
caractères
doivent être peu fréquents et habilement faits. D
e les personnages principaux. En ne dépeignant que ceux qui, par leur
caractère
, leurs fonctions, leurs actions remarquables, son
les lui présentera. Dans les mémoires particuliers, les portraits et
caractères
se rencontrent à chaque instant. La raison en est
rtrait ne doit point être chargé et converti en caricature, et que le
caractère
ne doit point être outré et poussé au-delà de la
rique quand il prend son modèle dans les temps passés ; il ne devient
caractère
que lorsqu’il peint la vertu ou le vice d’une man
e doivent être conformes à l’idée que nous en avons, et agir selon le
caractère
ou l’instruction qui leur est propre, ou qu’on a
tyle. La simplicité, la naïveté, la facilité, le naturel, forment ses
caractères
distinctifs, sans en exclure l’élégance, surtout
icité des événements, de l’aridité des détails, de l’imperfection des
caractères
: car vous êtes maître de tout ; 4° l’action doit
est employé de préférence dans les compositions dramatiques ; 5° les
caractères
des personnages doivent être soutenus, c’est-à-di
’histoire, ils économisent des frais d’invention ; ils y trouvent des
caractères
tout faits, des circonstances préparées, et des n
démonstration et l’hypotypose, c’est le tableau ; l’éthopée, c’est le
caractère
; la prosopographie, c’est le portrait. Restent l
Chapitre premier. Des
caractères
essentiels de la poésie 11. Quel est le véritab
u monde moral, et à s’élancer dans un monde idéal. 12. Quels sont les
caractères
qui distinguent essentiellement la poésie de la p
aliser la nature morale, idéaliser le monde réel, tels sont les trois
caractères
distinctifs de la poésie. 13. De combien de maniè
te et désolée. 15. Rendez plus sensible, par des exemples, ce premier
caractère
de la poésie. Quelques exemples suffiront pour m
ais. 17. Montrez que la poésie matérialise le monde moral. Un autre
caractère
essentiel de la poésie, c’est de prêter des forme
te. Le possible est son domaine ; et ici nous découvrons le troisième
caractère
de la poésie, l’idéal. Sans doute le poète compos
se avant tout sur l’histoire. Chaque personnage doit parler selon son
caractère
; le ton dépend et de l’orateur et de l’auditoire
t à un discours. Elle n’en doit pas moins garder quelque chose de son
caractère
propre. Elle indique les idées et les arguments p
est plus difficile. Il faut conserver à chacun des interlocuteurs son
caractère
particulier et éviter surtout de lui faire débite
pu exercer sur son siècle. (Marseille, juillet 1888.) Quels sont les
caractères
généraux de notre littérature au xviii e siècle ?
ù l’esprit du temps se marque le plus. (Lille, avril 1888.) Par quels
caractères
se distingue la littérature du xviii e siècle ? Q
, avril 1891.) Les moralistes du xvii e et du xviii e siècles ; leurs
caractères
, leurs ouvrages, leur différence. (Lyon, mars 188
(Clermont, août 1891.) La Bruyère a dit au début de la Préface de ses
Caractères
: « Je rends au public ce qu’il m’a prêté. » – Ex
itable à lire et à oïr que nulle autre. » Marquez les mérites et les
caractères
distinctifs de la langue française. Prenez, aux d
vre. (Montpellier, octobre 1890.) Etudier et apprécier le rôle et le
caractère
du comte de Gormas dans le Cid. (Paris, août 1888
sa tragédie ; il exprime ses sentiments sur le choix du sujet, sur le
caractère
des personnages ; il insiste particulièrement sur
s. (Nancy, avril 1890.) Analyser la tragédie de Cinna et apprécier le
caractère
des principaux personnages. (Paris, octobre 1887.
« Un mot cornélien. » (Caen, juillet 1889.) Analyser et apprécier le
caractère
de Pauline dans Polyeucte. (Toulouse, octobre 188
sse paraître sa préférence, la noblesse des passions et la dignité du
caractère
font des œuvres principales de notre théâtre clas
llèle entre Corneille et Racine) : « Corneille nous assujettit à ses
caractères
et à ses idées ; Racine se conforme aux nôtres. …
en quelques mots, mais il n’en est pas moins charmant et profond. Les
caractères
sont tracés de main de maître ; les scènes sont p
sous la personne d’Alceste ? (Paris, août 1884.) Vous analyserez les
caractères
et les rôles d’Alceste et de Philinte, dans le Mi
t le vice aimable. Montrer l’injustice de ce reproche en analysant le
caractère
d’Alceste et celui de Philinte. (Paris, octobre 1
me de bien. » (Clermont, août 1891.) Faire connaître et comparer les
caractères
d’Alceste et de Philinte dans Le Misanthrope. (To
de Philinte dans Le Misanthrope. (Toulouse, août1888.) Expliquer les
caractères
d’Alceste et de Philinte dans Le Misanthrope. Fai
hilinte dans Le Misanthrope. Faire ressortir l’opposition de ces deux
caractères
par l’analyse de quelques scènes de l’ouvrage. (R
olière que vous préférez ? Analysez-la et appréciez-en les principaux
caractères
. (Paris, octobre 1880.) Définir l’honnête homme t
de nos poètes ? (Clermont, octobre 1884.) Déterminer et apprécier les
caractères
du Lion et du Renard dans les fables de La Fontai
odèles il recommande. (Clermont, août 1891.) Boileau-Despréaux. – Son
caractère
, son œuvre, son rôle littéraire, ses amis et ses
d’Angleterre, duchesse d’Orléans. (Paris, octobre 1886.) Quel est le
caractère
des oraisons funèbres de Bossuet ? A l’appui de v
t Turenne : apprécier leur rôle politique, leur génie militaire, leur
caractère
. (Grenoble, avril 1889.) Louvois, dans un conseil
roduction de ces principes dans les sociétés modernes en a modifié le
caractère
. (Poitiers, avril 1890.) Qu’entend-on par princip
ces principes dans la société française en a profondément modifié le
caractère
. (Caen, octobre 1888.) On fera le discours d’un o
indécis, vous direz quelles peuvent être les causes qui produisent ce
caractère
. (Nancy, avril 1888.) La Bruyère a dit dans le ch
olitique et littéraire et dans les traits les plus saillants de notre
caractère
national quelques preuves à l’appui de cette pens
su mettre en scène, avec une vérité parfaite, tous les âges, tous les
caractères
, toutes les conditions, et que c’est l’homme qu’i
miques ont pu le faire. (Paris, août 1874.) Quels sont les principaux
caractères
et les principales conditions que La Fontaine s’e
e que l’homme doit à leur culture. (Paris, octobre 1878.) Quel est le
caractère
propre de la poésie lyrique ? Donnez une idée som
ministères de Colbert et de Louvois, et comparez les services et les
caractères
de ces deux hommes célèbres. (Paris, août 1876).
. (Paris, août 1877). Montcalm. – Quelques mots sur son enfance, son
caractère
, ses idées. – Il devient gouverneur du Canada. –
maritime, commerciale, industrielle ou agricole ; faites connaître le
caractère
des habitants, la physionomie du pays, les princi
nditions elle est forte et prospère. (1882.) Analyser et apprécier le
caractère
d’Auguste dans la tragédie de Cinna. (1883.) Comp
après vos lectures, Voltaire et Rousseau comme écrivains. (1884.) Des
caractères
distinctifs de la tragédie française au xvii e si
Apprécier le rôle d’Auguste dans Cinna, et dire s’il est conforme au
caractère
que l’histoire prête à ce prince ? – Le songe de
, de l’emploi des songes dans les œuvres dramatiques ? – Apprécier le
caractère
de Félix et montrer l’utilité de ce personnage da
lité de ce personnage dans la tragédie de Polyeucte ? – Apprécier les
caractères
de Polyeucte, de Pauline et de Sévère. – Faut-il
que les esprits devaient s’intéresser à cette pièce ? – Apprécier le
caractère
d’Andromaque dans la tragédie de Racine ; est-il
aractère d’Andromaque dans la tragédie de Racine ; est-il conforme au
caractère
que lui ont prêté les anciens ? – Montrer, en pre
du Misanthrope un portrait du petit-maitre vers 1666. – Apprécier le
caractère
d’Orgon dans Tartufe. – Quel est le caractère du
rs 1666. – Apprécier le caractère d’Orgon dans Tartufe. – Quel est le
caractère
du lion dans les Fables de La Fontaine ? – Analys
un des personnages « de son ample comédie » un langage conforme à son
caractère
. – La Fontaine, dans le dénouement de la plupart
est le plus français de nos prosateurs ? – Quels sont les principaux
caractères
du style de Rousseau ? – Par quelles qualités et
t. – Lettre de Boileau à La Bruyère qui lui avait envoyé le livre des
Caractères
. – Que faut-il penser du jugement de La Bruyère s
aire d’après le chapitre du mérite personnel et quelques passages des
Caractères
un portrait de La Bruyère à la cour de Chantilly.
s Précieuses ridicules et dans les Femmes savantes ? – Apprécier les
caractères
de Belise, d’Armande et de Philaminte. – Faire u
ons a-t-on essayé d’expliquer la mauvaise volonté de Richelieu ? – Du
caractère
paternel dans le Cid et dans Horace. – Apprécier
elle observée dans Horace ? Y a-t-il unité d’intérêt ? – Apprécier le
caractère
d’Iphigénie dans la tragédie de Racine. Est-il vr
u’elle ressemble à une jeune fille chrétienne moderne ? – Comparer le
caractère
d’Agamemnon à celui de Don Diègue. – La justice,
et les avocats au xvii e siècle d’après les Plaideurs. – Analyser le
caractère
d’Harpagon. – Faire d’après Molière un tableau de
Malade imaginaire les scènes qui relèvent surtout de la farce ? – Le
caractère
du Loup dans les Fables de La Fontaine. On prendr
e se tuer au sortir du temple. La tendresse est le trait principal du
caractère
d’Andromaque. Clytemnestre aime sa fille et elle
et l’épouse disparaissent et ne laissent place qu’à la mère. C’est un
caractère
naturel et vrai. Elle nous touche moins qu’Androm
t allait de Cinna et d’Émilie à Auguste ; le montrer rapidement. Les
caractères
. – Celui d’Auguste. Est-il ou non conforme à l’hi
incipaux et tout à fait saillants. Le style. – Mérites principaux et
caractères
du style ; défauts. Indication des plus belles sc
là pour rassurer sa conscience et lui épargner les irrésolutions. Son
caractère
de prêtre rend son rôle plus détestable encore. (
ue nous devaient plus nous toucher que les infortunes des princes. Le
caractère
n’était pas à ses yeux l’important, c’était la co
re la condition et les faits, et c’était la situation qui décidait du
caractère
. Cette théorie est contraire à celle de la tragé
et de la comédie. Le poète tragique et le poète comique mettaient des
caractères
aux prises avec des situations et c’était ainsi q
es caractères aux prises avec des situations et c’était ainsi que ces
caractères
se manifestaient surtout. Alceste, à qui tout dég
ard. Vous avez pu, Monsieur, apprécier comme je viens de le faire les
caractères
de la tragédie du Cid ; quelque chose pourtant a
imple, des situations ordinaires, un langage choisi mais naturel, des
caractères
vrais, voilà, sans doute, ce que la haute comédie
Célimène. Les situations sont très simples, elles naissent toutes des
caractères
. Oronte, qui est avide de louanges en sa qualité
aite, s’emporte et les tance vertement ; la cause en est encore à son
caractère
. Le langage qu’on parle dans le salon de Célimène
le comme doit le faire une femme bien élevée, aimable et sincère. Les
caractères
ne sont pas moins vrais que le langage. Alceste,
a coquette spirituelle et sans cœur, Arsinoé la prude, sont aussi des
caractères
humains. Il n’y a pas jusqu’aux petits maîtres eu
rouver que ses vers sont « méchants ». Intrigue, situations, langage,
caractères
, tout, dans le Misanthrope, appartient donc à la
ue s’y développe moins simplement, et si le langage est exquis, aucun
caractère
n’a le relief de celui d’Alceste ou de Célimène.
urhumains, il fallait des situations extraordinaires, où la force des
caractères
pût se manifester librement. Le poète accumulait,
scène les hommes tels qu’ils sont, subordonnerait les situations aux
caractères
, rapprocherait ainsi la tragédie de la condition
té avec laquelle elles naissaient comme d’elles-mêmes de la lutte des
caractères
. Racine, visiblement, n’avait pas jeté ses héros
antôt bien fondées et tantôt chimériques ; l’action marche au gré des
caractères
, et comme ces caractères sont bien humains, ils p
tôt chimériques ; l’action marche au gré des caractères, et comme ces
caractères
sont bien humains, ils pèsent le pour et le contr
ouement ; mais cette violence elle-même est le trait distinctif de ce
caractère
. On comprend qu’une telle femme, poussée à bout,
ce qui arrive devait arriver. Cette subordination des situations aux
caractères
était aussi une chose nouvelle. Elle avait encore
ie, les situations y apparaissaient comme le résultat de la lutte des
caractères
, et la langue enfin s’y montrait plus souple et p
sous nos yeux. Les personnages s’y révèlent d’abord à nous avec leurs
caractères
; le dialogue est vif, naturel, et chacun s’y mon
uvements qui rehaussent sa propre éloquence et n’en altèrent point le
caractère
, il apparaît alors comme le premier des prédicate
t à le confondre …. ; un pathétique entraînant, et par dessus tout un
caractère
de facilité qui fait que tout semble valoir davan
ence nous paraît trop apprêtée. On lit au début de la préface des
Caractères
: « Je rends au public ce qu’il m’a prêté ; j’ai
l pas donné plus qu’il n’avait reçu ? La Bruyère a peint dans ses
Caractères
les hommes de son temps ; c’est donc au public qu
st devenu précis. Il n’avait guère que des individus et il a fait des
caractères
; il a mêlé à la vérité humaine la vérité idéale
le font les lois et les coutumes de l’époque où il vit. Le livre des
Caractères
renferme encore autre chose ; l’homme de tous les
emporains de La Bruyère et sont aussi les nôtres. Ils vivent dans les
Caractères
d’une vie plus intense que dans la société. Les t
ans une juste mesure l’imagination et l’observation, et il a créé des
caractères
. Il a fait de tous ses modèles un modèle unique q
les beautés poétiques de la Henriade. Il a défendu l’ordonnance, les
caractères
, les épisodes et la morale de ce poème et il l’a
frapper l’imagination et les yeux, mais il n’a pas réussi à créer des
caractères
et à faire vivre ses personnages. Il a écrit de b
ine qui naissent du fond du sujet, du jeu des passions et du choc des
caractères
. Elle a analysé ses tirades brillantes et elle en
ondance de Voltaire fait souvent plus d’honneur à son esprit qu’à son
caractère
. C’est pourtant son œuvre la plus parfaite. Il n’
sées, ni la mesure, ni la justesse des raisonnements ou la vérité des
caractères
, ni les nuances les plus délicates du style, pass
dans un ensemble défectueux et confus, une tragédie sans plan et sans
caractères
, un poème lourd et traînant, et qu’enfin fatigué,
se ; essayer de paraître enjoué quand on est sévère, c’est perdre son
caractère
et manquer celui qu’on veut attraper. Il n’y a pa
e et raisonnable, Voltaire vif et spirituel ; ce sont précisément les
caractères
qu’on retrouve dans leur correspondance. Aucun d’
elle s’est développée avec quelque succès, la fable a toujours eu un
caractère
moral. Soit qu’elle eùt pour but de faire entendr
, le récit s’allonge et prend de la couleur, l’action se dessine, les
caractères
sont tracés d’une main ferme et expérimentée, la
la conclusion logique et nécessaire. Au moyen âge, la fable change de
caractère
, elle devient encyclopédique ; le récit s’allonge
ts, à la justesse et à la puissance de l’observation, à la vérité des
caractères
. Tels sont quelques épisodes du Roman de Renard c
e Rat, la Lionne et le Mulet. L’action y est simple et naturelle, les
caractères
sont tracés avec une vérité et une élégance qui s
à proportionner le récit, à choisir entre les traits qui peignent un
caractère
, à inventer un rythme qui pût se prêter au langag
lle présente le tableau, épique par la multiplicité et la variété des
caractères
qui y sont tracés, morale par l’efficacité de l’e
ans le Meunier, son fils et l’âne. Certains de ses personnages ont un
caractère
vraiment cornélien, tel l’escarbot qui poursuit s
-être le chef-d’œuvre de La Fontaine. Ses personnages ont toujours le
caractère
qui leur est propre, caractère qu’un grand génie
taine. Ses personnages ont toujours le caractère qui leur est propre,
caractère
qu’un grand génie pouvait seul deviner. Les anima
r, et tous parlent, agissent, travaillent et meurent, chacun selon le
caractère
de son ordre et de sa condition. En outre, La Fon
est douce, simple, naturelle. L’expérience en est la seule base, son
caractère
est véritablement pratique ; elle nous enseigne c
générale : tous peuvent la goûter et la comprendre. C’est bien là le
caractère
du génie de La Fontaine, le bonhomme ne se perd p
t le seul rythme qui pût convenir à la variété des personnages et des
caractères
de la fable, cet inimitable vers libre dont il a
é ; rien ne trahit l’effort dans le style de La Fontaine, c’est là le
caractère
des œuvres parfaites. La Fontaine aimait la natur
lui tient rigueur pour ce qu’il a omis de dire. L. N. Analyser le
caractère
de Monime dans Mithridale. Les héroïnes de Rac
eauté morale des Emilie, des Chimène et des Pauline. Par l’analyse du
caractère
de Monime dans Mithridate, nous verrons que cette
années et aussi des sujets proposés qui sont appropriés exactement au
caractère
de chaque école. Il est facile de se rendre compt
. Littérature. Analyser, dans la comédie des Femmes savantes, les
caractères
, à la fois semblables et différents, de Philamint
siècle ? – La Bruyère va trouver Boileau à Auteuil pour lui lire ses
Caractères
. Le satirique est malade. Il écoute pourtant son
; mais, à la fin, après l’avoir félicité : « Vous n’avez oublié qu’un
caractère
, dit-il, c’est celui de l’auteur qui lit sans pit
x pauvres malades. » – Vous décrirez la scène et vous développerez le
caractère
esquissé par Boileau. – Comparer Corneille et Rac
la piété et des bonnes œuvres à paraître devant Dieu. – Comparer les
caractères
de Chimène, de Pauline et d’Émilie. – Dans l’avan
Molière n’a point faite. – Comment Molière a-t-il conçu et décrit le
caractère
de « la femme savante » ? – Une dame qui vient d’
lle ne croit pas pouvoir attribuer cet oubli à des motifs indignes du
caractère
bien connu de Boileau. L’importance de la fable c
en connu de Boileau. L’importance de la fable comme genre littéraire.
Caractère
poétique qu’a su lui donner La Fontaine. Exemples
son : ton ordinaire de ses entretiens. Oppositions que présentent les
caractères
de ses habitués. Quelle différence faites-vous en
– On a souvent répété que Mme de Sévigné était aussi éminente par le
caractère
et par le cœur que par le talent ; pensez-vous qu
de Saint-Cyr, Mme de Maintenon avait fait écrire : « C’est un mauvais
caractère
que celui de grand parleur », et plus loin : « On
la morale de Mme de Maintenon. Par leur éducation, leur vie, leur
caractère
, Mme de Sévigné et Mme de Maintenon sont absolume
gatté qui font son charme et le fond de sa morale. Je me trompe : son
caractère
a un autre charme, sa morale un autre fondement :
la vertu comme un moyen de parvenir à son but. Cela seul donne à son
caractère
une apparence d’hypocrisie qui éloigne, et, sa mo
s’est attaqué aux écrivains, non aux personnes ; aux œuvres, non aux
caractères
; aux défauts de l’esprit, non à ceux du cœur ; c
onnent la vraie physionomie de l’examen. Ils en marquent nettement le
caractère
. C’est l’impression causée au correcteur par les
judice qu’en effaçant l’origine des mots, et en dénaturant ainsi leur
caractère
, elle porterait à la langue même. Dans cette défe
a composition et du style, la valeur du morceau choisi, en marquer le
caractère
propre, en faire ressortir par un jugement d’ense
de la morale générale ou théorique (principe du devoir, fondement et
caractères
de l’obligation, etc.), même sur ces dernières et
ntre eux, en essayant de marquer, d’une touche rapide et juste, leurs
caractères
divers, on a cherché le moraliste ailleurs encore
nt quelque peu approfondi et bien suivi ; de se les approprier par le
caractère
et l’accent du langage, et de faire, en telle mat
se présentait, était d’appliquer tout d’abord sur des vers de divers
caractères
le critérium en question, et de voir si, de cette
ut, les besoins physiques ou intellectuels auxquels ils répondent, le
caractère
propre de l’invention dans chacun de ces trois or
cœur aux enfants les poètes avant toute chose. Quels doivent être les
caractères
de la poésie qu’il importe de confier à leur mémo
arche ascendante et propre à frapper surtout les jeunes esprits ; les
caractères
sont uns, faciles à résumer, à classer, presque à
ésie lyrique au xvii e, au xviii e et au xix e siècle. En marquer les
caractères
principaux et les différences à chacune de ces tr
s français qui ont écrit sur des sujets scientifiques, et quel est le
caractère
particulier de leur style ? Concours de 1885.
rité de louer toujours modérément. » Langue française. Indiquer les
caractères
de la langue de La Fontaine dans ses fables. Extr
seconde composition, celle de Langue française, était : Indiquer les
caractères
de la langue de La Fontaine dans ses fables. » On
la seconde moitié du xvii e siècle, sur la peinture des mœurs et des
caractères
, sur les qualités du langage et les nuances du st
ançaise n’avait pas été jusqu’ici aussi spécialement grammaticale. Ce
caractère
nouveau de l’épreuve n’a pas surpris. Non seuleme
nulle dans quelques devoirs. Enfin, les conséquences qui naissent du
caractère
analytique ou synthétique d’une langue, et imprim
trer l’avantage qu’il y a toujours à classer les choses d’après leurs
caractères
communs essentiels, non pas d’après leurs ressemb
s siennes. Il n’y a dans la nature humaine qu’une douzaine au plus de
caractères
vraiment comiques et marqués de grands traits. L’
que les hommes de génie peuvent encore trouver une foule de nouveaux
caractères
: mais il faudrait que la nature en fil. Ces peti
drait que la nature en fil. Ces petites différences qui sont dans les
caractères
des hommes ne peuvent être maniées aussi heureuse
re, l’harmonie ; il fallait une science minutieuse des limites et des
caractères
du genre traité, une unité savante dans l’ensembl
le de ce temps, dans presque tous les genres et toutes les œuvres, un
caractère
général de paix et de sérénité qui charme et repo
oposés pour la section des lettres. L’un est d’ordre général. Il a un
caractère
tantôt littéraire, tantôt (et le plus souvent) hi
’honnête Homme. Legouvé Une élève de seize ans. Martin L’Éducation du
caractère
. Vuibert L’Annuaire de la jeunesse. E. Lavisse Qu
correspondance de Mme de Sévigné, quelle idée vous faites-vous de son
caractère
et de son esprit ? Pédagogie. On vous recommande
à l’école primaire. Concours de 1888. Littérature. Étudier les
caractères
de femmes dans le Misanthrope (Célimène, Éliante,
proposons surtout des sujets qui ont, à quelques exceptions près, un
caractère
spécial de littérature et de pédagogie féminines.
res du théâtre de Racine. – Suivre dans Polyeucte le développement du
caractère
de Pauline. – Du caractère d’Andromaque, considér
Suivre dans Polyeucte le développement du caractère de Pauline. – Du
caractère
d’Andromaque, considérée comme épouse et comme mè
t comme exemple la correspondance de Mme de Sévigné et de Voltaire. –
Caractères
des femmes dans les pièces de Corneille. Indiquer
ait pas se réaliser. Pour quelles causes ? – Faites-nous connaître le
caractère
d’Éliante, dans le Misanthrope. Montrez comment c
aître le caractère d’Éliante, dans le Misanthrope. Montrez comment ce
caractère
, tout en ayant des traits communs avec celui de P
as très instruit quand on ne lit que ce qui plaît. » – Esquissez les
caractères
de Célimène, d’Éliante et d’Arsinoé dans le Misan
elles ? Citer brièvement quelques exemples de patriotisme féminin. –
Caractère
du patriotisme chez la femme. Place que ce sentim
de Saint-Cyr, Mme de Maintenon avait fait écrire : « C’est un mauvais
caractère
que celui de grand parleur » ; et plus loin : « O
n remercier. Elle lui dit à quels signes, à quels changements dans le
caractère
, les manières, les habitudes de son enfant elle r
sans se soucier que le lieu en soit plus net, et ainsi du reste ; ces
caractères
sont mauvais et se portent en tout. Aimez les bon
tières à ce qu’elles font….. » Terminez, en disant quelques mots du
caractère
de Mme de Maintenon elle-même. – De l’importance
ous rêvez de la former chez vos futures élèves. Parmi les qualités du
caractère
et de l’esprit que vous lui donnerez, indiquez ce
ant constamment la volonté qu’on lui donne de la force. Assouplir les
caractères
ce n’est point les tremper ! Qu’est-ce à dire, fa
dicte une loi que l’enfant comprenne, accepte, qui ait à ses yeux un
caractère
de nécessité, et qui s’impose à lui comme le devo
s le même niveau, traiter toutes les âmes, tous les esprits, tous les
caractères
de ce jeune peuple, tous les cœurs de la même faç
e se décider librement, et d’accomplir ce qu’on a résolu qui donne au
caractère
de la décision et de la fermeté. Sans doute, mais
ême, donc, ce qui importe, avant tout, c’est que le maître étudie les
caractères
, et sache le régime qui convient à chacun. A un é
s sont les qualités qu’un père peut souhaiter de voir réunies dans le
caractère
de sa fille ? Corrigé1. Si tu veux que la soc
de Saint-Cloud Section des lettres Conseils généraux Le
caractère
du concours a bien des analogies avec celui de Fo
entend par la Renaissance. En expliquer sommairement l’origine et les
caractères
et citer, dans les arts et dans les lettres, les
faiblissement de la volonté, paresse, mollesse, indolence, absence de
caractère
. 2e Paragraphe. – A. Avantages qu’il y a à ne pas
c. B. Avantages qu’il y a à ne pas trop éduquer : initiative prompte,
caractère
ferme, imagination, intelligence en éveil… E
tus qui font l’honnête homme et le bon citoyen. – Tracez l’idéal d’un
caractère
d’instituteur. – Quelle doit être sa conduite pri
ont proposés à la section des lettres. – Parfois quelques sujets d’un
caractère
scientifique ont dû être traités. Nous renvoyons
encore choisir. Il convient de laisser de côté tout ce qui n’a pas un
caractère
général, tout ce qui ne s’impose pas à l’attentio
plus vivante, les guerres médiques. Il faudra aussi qu’elles aient un
caractère
décoratif autant qu’historique, qu’elles puissent
comme le château de Gaillon, à l’École des Beaux-Arts. En déduire les
caractères
de la Renaissance. (Section d’architecture, juill
pouvait ressembler à une nomenclature, mais s’attacher à dégager des
caractères
généraux. PLAN Préambule. – Intérêt que présente
ieurs (assyrien, égyptien), mais par sa conception des ordres, par le
caractère
personnel de son imitation, il a été vraiment ori
on. Elle emprunte les genres aux auteurs d’Athènes. Elle a surtout un
caractère
pratique. Elle excelle dans l’éloquence. Elle a d
monuments en Perse, en Assyrie, en Égypte, en Grèce ? – Comparer le
caractère
, les mœurs, les monuments des Égyptiens, des Assy
e cette franchise et de cette brusquerie résolue qui était le fond du
caractère
de Duquesne. (Centre d’examen : Brest) PLAN Préa
u même genre. En effet, ce qu’il faut distinguer avant tout, c’est le
caractère
précis du travail qu’on aborde : récit, dissertat
hommes, que sa voix soit mâle et ferme : il faut qu’il impose par son
caractère
et par ses facultés à des marins vieillis au serv
général romain à une exécution si contraire à ses habitudes et à son
caractère
. Concours de 1867. Au mois d’octobre 1626,
e la nature du sujet fournil tout d’abord. Il faut étudier : 1° leurs
caractères
; 2° leur rôle militaire ; 3° leur rôle administr
ire ; 3° leur rôle administratif. DÉVELOPPEMENT 1er Paragraphe. – Les
caractères
. – Richard est d’un courage légendaire. Son surno
olitique et littéraire et dans les traits les plus saillants de notre
caractère
national quelques preuves à l’appui de cette pens
ts donnés à l’École des Mines de Saint-Étienne ont pour la plupart un
caractère
scientifique. Non que ce soient des compositions
ractérise généralement les savants de plus d’une nation ; il est d’un
caractère
aimable ; son abord est simple et franc ; ses man
eurs voyages à Paris, où la grâce de ses manières et l’aménité de son
caractère
lui ont acquis l’affection de tous ceux qui ont e
ans agrément ? – Faire l’éloge du bœuf de labour. – Son aspect, – son
caractère
, – son utilité. – Une promenade en forêt. Quels a
dats se rendront compte aisément que les sujets de composition ont un
caractère
un peu spécial. Ce sont des lettres, des narratio
argneux, il faut une écurie à part. » L’appliquer au redressement des
caractères
difficiles. – Que pensez-vous de ce jugement de L
donnés que proposés, pour que les candidats saisissent exactement le
caractère
de l’épreuve qu’ils ont à subir. On ne leur deman
le siècle de Louis XIV est-il appelé le grand siècle ? – Comparer les
caractères
généraux du xviie et du xviiie siècles au point d
ace et de cette langue, comme du reste de la langue russe, a tous les
caractères
d’un fait naturel, spontané, irrésistible. La pro
rrésistible. La propagation de notre langue, au contraire, a tous les
caractères
d’un fait artificiel, je veux dire qu’elle ne peu
e pour la préparation du concours. 1. Nous indiquons des sujets d’un
caractère
général dans le genre de ceux que l’on propose au
rfaitement appréciées dans notre Cours élémentaire de rhétorique. Les
caractères
typographiques ont été considérablement modifiés
mme Racine, mais il ne sentait pas comme lui. 25. Les deux principaux
caractères
d’un goût exquis sont la délicatesse et la pureté
dont on se servait pour graver sur des tablettes enduites de cire les
caractères
de l’alphabet. On donna ensuite le nom de style à
physionomie extérieure et vivante qui fait reconnaître le génie ou le
caractère
d’un écrivain. Buffon a dit : Le style est l’hom
s et les diverses parties de sa composition. 37. Cette union entre le
caractère
et le style d’un homme est si intime et si profon
fonde que les différents pays ont un style particulier et analogue au
caractère
de leurs habitants. Les peuples de l’Orient, dit
tre ces trois qualités communes à toutes les pensées, il est certains
caractères
particuliers qui donnent à chacune d’elles une ph
ticuliers qui donnent à chacune d’elles une physionomie spéciale. Ces
caractères
varient selon la nature des objets, et le nombre
t sent d’après les instincts d’une nature dégradée, elle résulte d’un
caractère
sans dignité, ou de l’habitude de vivre et de con
la chaleur et la vie. 67. Les sentiments, comme les pensées, ont des
caractères
communs qui conviennent à tous les sujets, et des
ont des caractères communs qui conviennent à tous les sujets, et des
caractères
particuliers qui varient avec les situations. Les
, et des caractères particuliers qui varient avec les situations. Les
caractères
communs sont la vérité et le naturel, les caractè
situations. Les caractères communs sont la vérité et le naturel, les
caractères
particuliers sont la délicatesse, l’énergie, la n
le façon qu’elles semblent ne leur avoir rien coûté. C’est surtout le
caractère
des lettres de Mme de Sévigné. Les confidences in
nditions les pensées, les sentiments et les images peuvent prendre un
caractère
de sublimité. Chapitre troisième. Des orneme
qui donne à la phrase la couleur du sujet que l’on traite, est un des
caractères
distinctifs du vrai génie poétique. 245. Les obje
s peuples, il s’est rencontré des hommes d’un génie assez élevé, d’un
caractère
assez fort et assez droit pour célébrer dignement
our être un excellent traducteur, il faut respecter tout à la fois le
caractère
de l’auteur original et le génie de la langue nou
i qui l’entreprend se trouve dans l’heureuse nécessité de pénétrer le
caractère
et la beauté du modèle qu’il étudie. 277. La lect
ans ses détails. Pour atteindre cette qualité, il faut bien saisir le
caractère
dominant de l’action, embrasser d’un coup d’œil t
l’exposition, si l’on s’arrête où il convient dans le dénouement. Ce
caractère
général de rapidité qui convient à la narration s
ancer des faits qui se contredisent ou qui ne s’accordent pas avec le
caractère
de personnes déjà connues ; et s’il en est qui pa
dentifier profondément avec l’époque qu’on veut peindre, de saisir le
caractère
des personnages qu’on met en scène, et de faire p
des personnages historiques, quelque rang qu’ils occupent, de quelque
caractère
qu’ils soient revêtus. La justice et l’impartiali
re le temps, le lieu, l’événement lui-même, les traits extérieurs, le
caractère
. Il y a donc cinq espèces principales de descript
trait ; quand elle expose une qualité considérée en général, c’est un
caractère
. Saint-Simon et le cardinal de Retz ont tracé des
z ont tracé des portraits ; La Bruyère et Molière nous ont laissé des
caractères
. On cite comme modèles les portraits de Catilina
arallèle de Corneille et de Racine : Corneille nous assujettit à ses
caractères
et à ses idées ; Racine se conforme aux nôtres ;
ion doit être simple, naturelle, facile, familière et convenable. Les
caractères
de la lettre seront donc la simplicité, le nature
que la civilité ou les devoirs de position nous obligent à écrire. Le
caractère
général de ces lettres est une politesse aisée, u
l’ordre, la clarté, et surtout la concision qui donne au précepte un
caractère
vif et saisissant. Mettre une science ou un art à
un entretien entre deux ou trois personnes dont les sentiments ou les
caractères
sont en opposition. Il est rare que les interlocu
l’évidence. Chaque interlocuteur doit avoir et garder constamment un
caractère
, une tournure d’esprit, un style qui lui soient p
les endroits importants, et voyez s’ils possèdent l’un et l’autre les
caractères
de l’art et du génie. 370. Il faut s’attacher sur
appelé grand vers, vers alexandrin, vers héroïque, convient, par son
caractère
grave et majestueux, à l’épître et à la haute poé
és. 416. C’est surtout dans les poèmes lyriques que se trouve le vrai
caractère
de la poésie ; c’est la poésie primitive ; c’est
e de plus égal, de plus fin et de plus délicat ; mais elle lui ôte ce
caractère
d’inspiration soudaine et spontanée, ces mouvemen
is la première strophe sert de règle pour toutes les autres. 421. Les
caractères
de l’ode sont l’enthousiasme, les débuts hardis,
re. Dans Horace, les plus belles du troisième livre ont aussi le même
caractère
. 435. Puisque le sujet est grand dans l’ode héroï
oivent lui être subordonnés, moins par le rang que par le génie et le
caractère
, et surtout par l’influence sur l’ensemble de l’a
ieux ressortir la grandeur de l’action principale. 466. On entend par
caractères
ou mœurs poétiques les qualités des différents pe
s actions et des discours qu’on doit faire connaître les mœurs et les
caractères
de ces personnages. Homère excelle dans cet art ;
es personnages. Homère excelle dans cet art ; et, sous le rapport des
caractères
, il est bien supérieur à Virgile et aux autres gr
nnages, il doit mettre dans leur bouche des discours conformes à leur
caractère
et qui unissent à la justesse du raisonnement les
ès l’ode et l’épopée. Les Hébreux, chez qui la poésie eut toujours un
caractère
sacré, ne connurent jamais ni drame ni théâtre. C
sous prétexte qu’un espace si resserré ne permet pas de développer un
caractère
et de peindre une passion. Mais on leur répond qu
est une combinaison de circonstances et d’incidents, d’intérêts et de
caractères
, d’où résultent, dans l’âme du spectateur, l’ince
. 503. On peut considérer dans les personnages dramatiques ou leur
caractère
ou leurs paroles. Quant au caractère ou mœurs de
personnages dramatiques ou leur caractère ou leurs paroles. Quant au
caractère
ou mœurs de ces personnages, les mêmes qualités n
ements. La grande règle consiste à proportionner le style au rang, au
caractère
et aux dispositions présentes de ceux qui parlent
aux passions et à la licence. 521. Le ridicule est une difformité du
caractère
ou des manières contrastant avec la nature ou les
ue traite le poète, on distingue la comédie d’intrigue, la comédie de
caractère
et la comédie mixte. La comédie d’intrigue présen
ent un embarras qui croît toujours jusqu’au dénouement. La comédie de
caractère
ou de mœurs présente un caractère dominant, qui e
jusqu’au dénouement. La comédie de caractère ou de mœurs présente un
caractère
dominant, qui est le principal objet de la pièce,
dominant, qui est le principal objet de la pièce, et plusieurs autres
caractères
qui contrastent entre eux, comme le Misanthrope e
nous venons de parler. Les situations amènent les développements des
caractères
, et les caractères provoquent les situations. Ce
ler. Les situations amènent les développements des caractères, et les
caractères
provoquent les situations. Ce sont les pièces les
te règle. Elle doit être juste et naturelle, c’est-à-dire conforme au
caractère
connu des acteurs qu’on met en scène, et tout à f
ire que tous les personnages doivent agir d’après leurs mœurs et leur
caractère
. La fable de Phèdre : Vacca, capella, ovis et leo
de la poésie pastorale doit être toujours proportionné aux idées, au
caractère
, au langage de l’habitant des campagnes. Souvent
e comme l’âme des bergers, doux comme leurs passions, naïf comme leur
caractère
, gracieux dans les descriptions et plein de délic
ument quelconque. Chez les Latins, l’épigramme commença il changer de
caractère
, et parmi celles de Martial il y en a qui ne sont
mes leurs épitaphes. Voici celle où La Fontaine a très bien peint son
caractère
: Jean s’en alla comme il était venu, Mangeant s
et ne ressemble à rien de ce qu’on a fait avant lui. S’il dessine des
caractères
, leur singularité frappante, leur étonnante nouve
e bon goût ont-ils la même manière de juger ? 25. Quels sont les deux
caractères
d’un goût exquis ? 26. Qu’entendez-vous par règle
peut-on définir le style ? 36. Le style n’est-il pas l’expression du
caractère
de chaque homme ? 37. Le style ne change-t-il pas
? 66. Le sentiment doit-il accompagner la pensée ? 67. Quels sont les
caractères
communs et les caractères particulier8 des sentim
accompagner la pensée ? 67. Quels sont les caractères communs et les
caractères
particulier8 des sentiments ? 68. Qu’est-ce que l
e la prosopographie ? 338. Qu’est-ce que t’éthopée, le portrait et le
caractère
? 339. Quand est-ce que le portrait prend le nom
se réduisent les règles que nous donnons sur les lettres ? 344. Quels
caractères
doit avoir le style de la lettre ? 345. Qu’exige
Combien peut-on compter d’espèces de lettres ? 351. Quel doit être le
caractère
des lettres d’amitié ? 352. Quels ornements convi
Quelles qualités demande un ouvrage élémentaire ? 360. Quels sont les
caractères
qui conviennent aux œuvres de polémique ? 361. Qu
enres de poésie ? 415. Qu’est-ce que la poésie lyrique ? 416. Le vrai
caractère
de la poésie ne se trouve-t-il pas surtout dans l
? 420. Comment se divisait l’ode chez les Grecs ? 421. Quels sont les
caractères
de l’ode ? 422. Qu’est-ce que l’enthousiasme ? 42
Qu’est-ce que l’ode morale ou philosophique ? 438. Quel doit faire le
caractère
de l’ode philosophique 439. Qu’est-ce que l’ode b
opée ? 464. Doit-il y avoir un personnage dominant ? 465. Quel est le
caractère
des personnages principaux et des personnages acc
ges principaux et des personnages accessoires ? 466. Qu’entend-on par
caractères
ou mœurs poétiques et quelles sont les qualités q
s ? 524. Combien distingue-t-on de sortes de comédies, et quel est le
caractère
de chacune d’elles ? 525. Qu’est-ce que la comédi
. Qu’est-ce qu’on entend aujourd’hui par épigramme ? 579. Quel est le
caractère
de l’épigramme chez les Français ? 580. En quoi l
ppeler sans cesse sa dignité, et à ne point avilir par ses actions le
caractère
auguste qui le distingue de la brute. Parmi les a
té dans aucune espèce de ses productions, que dans les esprits et les
caractères
. L’homme sage les étudie tous, s’y accommode, y c
bonne dans celui-ci, et vicieuse dans celui-là. Le cœur, l’esprit, le
caractère
en font souvent tout le prix. On ne doit pas se f
trop conseillée. L’édition où se trouvent ces notes, est de 1777. Les
Caractères
de la Bruyère, ouvrage où tout le genre humain es
il et avec la plus grande vérité ; où l’on voit un portrait de chaque
caractère
, tracé d’après nature. Cet homme unique, qui n’a
ximes touchant les mœurs ; les portraits les mieux frappés des divers
caractères
; les peintures les plus ressemblantes des vices,
s juifs n’eussent trouvé ce ton ni cette morale ; et l’Evangile a des
caractères
de vérité si grands, si frappans, si parfaitement
tout ce qu’on peut dire contre cette religion, ne nous offrira que le
caractère
ou de l’injustice, ou de l’absurdité, ou de l’imp
ompatibles avec la vraie valeur, impriment au contraire dans l’âme un
caractère
d’héroïsme plus élevé, que ne donne point le seul
té dans les discours, la droiture dans les actions, l’aménité dans le
caractère
; voilà ce qui fait l’homme vraiment aimable et g
hé de plus fortes couleurs et avec de plus grands traits. III. Des
Caractères
des Personnages. Non content de décrire les év
pensées de ses personnages, à nous en faire connaître les mœurs et le
caractère
, sans cependant s’amuser à peindre leur extérieur
nt à remplir : c’est de ne rien dire dans son ouvrage qui ne porte un
caractère
de raison et d’équité ; qui ne montre la droiture
ppement des négociations importantes, et dans l’expression fidèle des
caractères
des personnages. Tous ces différents objets bien
ujets, se plier, pour ainsi dire, aux circonstances, se conformer aux
caractères
, se diversifier selon les événements. Il sera tan
elle, plus touchante, plus persuasive. La simplicité du style fait le
caractère
propre des historiens sacrés : mais c’est une sim
imes opèrent la plus heureuse révolution dans les mœurs, l’esprit, le
caractère
, la législation et le gouvernement de tous les pe
er tous les ressorts de sa politique ; donner une notion juste de son
caractère
, de son génie, de sa religion, de ses lois, de se
le lecteur au fait des temps, des lieux, des mœurs, des intérêts, des
caractères
. Il faut ensuite qu’il présente le germe de l’évé
des coups de pinceau plus vigoureux dans la peinture des mœurs et des
caractères
. Il serait trop long de faire connaître ici tous
e plus énergique, le plus vrai de tous les événements du monde, et du
caractère
des divers peuples. Il expose dans tout leur jour
et la liaison des faits, que par l’élégance et la pureté du style. Le
caractère
et les usages de la nation, les divers fondements
plus curieuses et plus intéressantes, un plus grand développement du
caractère
et des ruses des négociateurs, un style plus élég
la vérité seule est le guide de l’auteur, et la modération en fait le
caractère
. Ceux de madame de Staal, remarquables par l’espr
prend ce qu’on appelle le règne animal, c’est-à-dire, les mœurs et le
caractère
des différentes espèces d’animaux, leur formation
artie des lettres où le beau se révèle, dont le beau est le principal
caractère
, comme la poésie, l’éloquence, l’histoire, et aus
mes et profondes, par des plans d’une ordonnance surprenante, par des
caractères
d’une nouveauté frappante, par des raisons d’une
u’il y a de conforme aux plus exactes bienséances, de propre à chaque
caractère
, de convenable aux différentes circonstances ; et
le goût s’éclaire et devient plus sûr ; il discerne non seulement le
caractère
général de l’ouvrage, mais les beautés et les déf
ieurs autres objets du goût. Partout où il s’agit des affections, des
caractères
, des actions des hommes, c’est-à-dire dans les su
lus sublimes de l’éloquence et de la poésie. 15. Faites connaître les
caractères
du goût. Un goût exquis doit avoir pour caractèr
tes connaître les caractères du goût. Un goût exquis doit avoir pour
caractères
la délicatesse et la pureté. La délicatesse du go
s, comme dans la satire ; ou présenter des réflexions morales sur les
caractères
des hommes et sur les faits qui se sont accomplis
tragédie. L’éloquence en doit être du genre tempéré ; la poésie, d’un
caractère
noble, mais sage et modeste, au-dessus de l’épîtr
prendre ce qui précède. La versification doit être en rapport avec le
caractère
du poème. Celui-ci, étant ordinairement grave et
car une idée abstraite n’est pas toujours facile à concevoir, et les
caractères
particuliers donnent seuls des idées distinctes.
ravers et les faux jugements de devenir funestes en se propageant. Le
caractère
de la satire est donc en même temps moral et litt
é y seront représentés par des peintures vives et naturelles, par des
caractères
exprimés avec vérité, des portraits finis, à cond
; elle prend le ton de son sujet, et s’élève ou s’abaisse suivant le
caractère
des personnes. C’est ainsi que l’épître de Boilea
f et animé, une tournure piquante, une peinture vive des mœurs et des
caractères
, afin de frapper l’imagination et de tenir l’atte
’unité, la justesse, la vraisemblance, l’intégrité, la naïveté, et le
caractère
allégorique. 294. Qu’entendez-vous par l’unité d’
-à-dire qu’il faut que les personnages parlent et agissent Selon leur
caractère
vrai ou supposé, qu’ils soient toujours peints d’
d le plus de charme et d’intérêt sur l’apologue, c’est la naïveté, ce
caractère
dominant du génie de La Fontaine. Or, la naïveté
aurore allait faire sa cour Parmi le thym et la rosée. Tantôt le
caractère
: Un second Rodilard, l’Alexandre des chats, L’A
ous n’avons à parler ici que du conte en vers. 322. Quel doit être le
caractère
du conte ? Le caractère du fabuliste est la naïv
que du conte en vers. 322. Quel doit être le caractère du conte ? Le
caractère
du fabuliste est la naïveté, parce qu’il raconte
t de la fable. Le sujet du conte ne suppose pas la même simplicité de
caractère
; le conte est donc plus susceptible que l’apolog
vérité et à la rigueur scientifique… Il a analysé les passions et les
caractères
sans déterminer métaphysiquement la nature de l’â
plus graves imitaient les belles actions et celles des gens d’un beau
caractère
; ceux qui étaient plus vulgaires, les actions de
la comédie, les poètes s’attachant à l’une ou à l’autre, suivant leur
caractère
propre, les uns, comme auteurs comiques remplacèr
la tragédie, partie de fables légères et d’un langage plaisant, vu le
caractère
satirique de son origine, elle mit du temps à pre
gissent, lesquels ont nécessairement telle ou telle qualité, quant au
caractère
moral et quant à la pensée (car c’est ce qui nous
ensée (car c’est ce qui nous fait dire que les actions ont tel ou tel
caractère
), il s’ensuit naturellement que deux causes déter
it naturellement que deux causes déterminent les actions, savoir : le
caractère
moral et la pensée ; et c’est d’après ces actions
le27 ; j’entends ici par « fable » la composition des faits, et par «
caractères
moraux » (ou mœurs) ceux qui nous font dire que c
ent, que toute tragédie se compose de six parties qui déterminent son
caractère
; ce sont : la fable, les mœurs, le langage, la p
e tragique) comporte en soi de la même façon un appareil scénique, un
caractère
moral, une fable, un langage, un chant et une pen
t un bon peintre de mœurs, tandis que la peinture de Zeuxis n’a aucun
caractère
moral. XIV. Ce n’est pas tout : si l’on débitait
politique, et ceux d’aujourd’hui parlent un langage oratoire. XX. Le
caractère
moral, c’est ce qui est de nature à faire paraîtr
de nature à faire paraître le dessein. Voilà pourquoi il n’y a pas de
caractère
moral dans ceux des discours où ne se manifeste p
es imitations, se trouvent précisément avoir (l’un ou l’autre de) ces
caractères
. II. Or j’appelle « action simple » celle qui, da
d’imiter les choses qui excitent la terreur et la pitié (c’est là le
caractère
propre de ce genre d’imitation), il est évident,
e ce qu’il convient de mettre sur la scène. — De l’art d’embellir les
caractères
. I. En ce qui concerne les mœurs59, il y a quat
de bonté : il y a celle de la femme, celle de l’esclave, bien que le
caractère
moral de l’une soit peut-être moins bon, et celui
convenance (avec le personnage). Ainsi la bravoure62 est un trait de
caractère
, mais il ne convient pas à un rôle de femme d’êtr
t, c’est la ressemblance. Car c’est autre chose que de représenter un
caractère
honnête et (un caractère) en rapport de convenanc
Car c’est autre chose que de représenter un caractère honnête et (un
caractère
) en rapport de convenance (avec le personnage), c
effet, le personnage qui présente une imitation et qui suppose un tel
caractère
, lors même qu’il serait inégal, devra être égalem
de perversité morale non nécessaire63 c’est le Ménélas d’Oreste ; de
caractère
dépourvu de décence et convenance, la lamentation
e même qu’il représente des gens colères ou calmes et de ou tel autre
caractère
, doit former un modèle ou d’honnêteté ou de rudes
s qu’il ait été employé par d’autres. Quelques mots semblent avoir ce
caractère
; ainsi les cornes, appelées ἐρνύται, le prêtre,
mme ou femme, ou quelque autre élément moral, et jamais personne sans
caractère
moral, mais toujours un personnage pourvu de ce c
rsonne sans caractère moral, mais toujours un personnage pourvu de ce
caractère
. X. Il faut, dans les tragédies, produire la surp
), s’il s’agit de choses déraisonnables, la composition peut avoir ce
caractère
et, par quelque côté, n’être pas déraisonnable ;
rique n’en traitent qu’une mince partie181. Les preuves ont seules un
caractère
vraiment technique, tout le reste n’est qu’un acc
hérentes au discours sont de trois sortes : les unes résident dans le
caractère
moral de l’orateur ; d’autres dans la disposition
ême, lorsqu’il est démonstratif, ou qu’il paraît l’être. IV. C’est le
caractère
moral (de l’orateur) qui amène la persuasion, qua
ribue en rien à produire la persuasion ; mais c’est, au contraire, au
caractère
moral que le discours emprunte je dirai presque s
on à saisir la nature et la qualité de chacune d’elles, ainsi que son
caractère
et les conditions de son origine. Il s’ensuit que
uites en syllogismes, mais qui ont besoin de l’être en raison de leur
caractère
improbable, Il arrive nécessairement que, parmi c
aits que l’on délibère et que l’on discute ; or les faits ont tous ce
caractère
, et aucun acte, pour ainsi dire, n’a lieu nécessa
oints dont nous venons de parler, mais encore le plus ou le moins, le
caractère
supérieur ou inférieur, le bon et le vilain côté
ations et le soin qu’on y prend de s’effacer. Les dons ont partout un
caractère
honorifique ; et en effet, le don est l’abandon d
le en soi, tandis que la force l’est, ce qui est, nous l’avons vu, le
caractère
du bien. IX. (Il y a avantage), si telle chose es
et l’autre), nous devrions nous-mêmes239 posséder la connaissance du
caractère
moral propre à chaque gouvernement ; car le meill
e temps, par quels moyens nous donnerons telle ou telle idée de notre
caractère
moral ; ce qui est, on l’a vu242, la seconde espè
e belles choses, ainsi que celles qui sont produites par la vertu. Ce
caractère
est propre aux manifestations de la vertu et de s
omme les manifestations (de la vertu) et toutes les choses qui ont le
caractère
d’action accomplie ou de traitement subi pour le
ertu supérieure. Quant aux témoignages commémoratifs, ceux qui ont un
caractère
spécial sont préférables ; de même ceux qu’on déc
tance. Sont plus beaux aussi ceux qui s’adressent à un seul, car leur
caractère
commémoratif est plus marqué. Ajoutons-y les poss
un homme facile à vivre. XXIX. Il faut toujours prendre, dans chaque
caractère
, le trait qui l’accompagne, interprété dans le se
u. Il faut donc que les actions soient présentées comme ayant ce même
caractère
. L’éloge (ἐγκώμιον) porte sur les actes. On y fai
ieux aux discours judiciaires, car le fait accompli, en raison de son
caractère
obscur251, admet surtout la mise en cause et la d
de la crainte que l’on éprouve ; l’ambitieux agit pour l’honneur ; le
caractère
vif, par colère ; l’amateur de triomphe, en vue d
me éhonté, par mépris de sa réputation, et ainsi des autres sortes de
caractères
par rapport à chacun des mobiles qui s’y rapporte
ature. Souvent est bien près de toujours, et la perpétuité est un des
caractères
de la nature ; de même, la fréquence est un de ce
ami perdu, à le voir en quelque façon, à se rappeler ses actions, son
caractère
. C’est pour cela que l’on a dit262 : Il parla ai
ce qui est toujours la même chose donne à toute situation établie un
caractère
excessif. De là ce mot : Le changement plaît en
t espéré pour nous-mêmes ou, pour ceux qui nous intéressent. Quant au
caractère
de possibilité et d’impossibilité, nous en parler
ilité et d’impossibilité, nous en parlerons dans la suite274, car ces
caractères
sont communs à toutes les parties de la rhétoriqu
Carthaginois. XIX. Ceux qui ne se méfient pas et qui ne sont pas d’un
caractère
à se tenir en garde, mais plutôt à donner leur co
xiste, ou qu’il n’existe pas, nous puissions en dégager clairement le
caractère
de justice. X. Toutes ces questions reviennent à
sus que porte le débat, car c’est dans la préméditation que réside le
caractère
malfaisant et injuste de l’acte ; or l’idée de pr
quitable, c’est le juste, pris indépendamment de la loi écrite. Or ce
caractère
se manifeste tantôt avec, tantôt sans le consente
t les choses équitables et celles qui ne le sont pas, et quel sera le
caractère
de l’homme non équitable. En effet seront équitab
s particulier, mais à l’application générale ; de ne pas envisager le
caractère
de la personne jugée au moment présent, mais ce q
ideur, ou celle de son contradicteur, ou l’affaire en question, ou le
caractère
moral des intéressés. Aussi comprend-on, de reste
t contre nous, ou en faveur de l’adversaire, on en pourra détruire le
caractère
véridique en plaidant contre le principe même de
ment pas les discussions, ni les affaires, car ces derniers sont d’un
caractère
batailleur ; or ceux qui bataillent avec nous man
gens en colère ou très affairés, car cette opposition est un trait de
caractère
propre aux batailleurs. Nous aimons aussi ceux qu
voit donc, d’après ce qui précède, qu’il est possible de démontrer le
caractère
amical ou hostile d’une personne lorsqu’il existe
connaissance, soit à l’insu de son auteur, car, dans les deux cas, le
caractère
de réciprocité subsiste et, par suite, il n’y aur
ime encore à l’égard de ceux qui ont avec nous des rapports d’âge, de
caractère
, de profession, d’opinions, de naissance : car ce
ivera aussi à lui-même. V. Tous ces divers cas sont empreints du même
caractère
moral, et leurs contraires, du caractère contrair
s cas sont empreints du même caractère moral, et leurs contraires, du
caractère
contraire. Celui qui se réjouit du mal des autres
ntre ceux-ci, et à l’occasion de cette même chose. Voilà pourquoi les
caractères
serviles, sans valeur et sans ambition, ne sont p
prompts à s’emporter et ont bon espoir ; le premier de ces traits de
caractère
fait que l’on n’a pas peur, et le second donne de
une action que par son utilité. Ils se conduisent plutôt d’après leur
caractère
moral371 que d’après le calcul : or le calcul tie
aisantent, car la plaisanterie est une impertinence polie. Tel est le
caractère
des jeunes gens. Chapitre XIII Des mœurs de
I. Les vieillards et ceux qui ont passé l’âge mûr ont des traits de
caractère
empruntés, pour la plupart, aux contraires de ceu
rvis à l’intérêt. XIV. Ils conforment leur vie au calcul plutôt qu’au
caractère
moral, car le calcul dépend de l’intérêt, et le c
lutôt qu’au caractère moral, car le calcul dépend de l’intérêt, et le
caractère
moral dépend de la vertu. Quand ils causent un pr
ent pas à rire ; car le penchant aux lamentations est le contraire du
caractère
qui aime à rire. XVI. Telles sont donc les mœurs
comme tout le monde goûte les discours prononcés dans le sens de son
caractère
moral et leurs analogues, il n’est pas malaisé de
onner à soi-même et donner à ses discours une apparence conforme à ce
caractère
. Chapitre XIV Des mœurs de l’homme fait.
ait. I. Ceux qui sont dans la force de l’âge auront, évidemment, un
caractère
moral tenant le milieu entre les jeunes gens et l
nce ils exercent sur les mœurs des hommes qui en sont pourvus, II. Le
caractère
moral de la noblesse consiste en ce que celui qui
les descendants d’Alcibiade et ceux du premier Denys. Les races d’un
caractère
solide et posé tournent à la sottise et à l’hébét
ns la richesse, et d’autres valent mieux. II. Les puissants sont d’un
caractère
plus jaloux de l’honneur et plus brave que les ri
plus orgueilleux et plus déraisonnables. Du reste, il y a un trait de
caractère
excellent qui accompagne le bonheur, c’est l’amou
épilogues ressemblent à des témoignages ; or le témoin a toujours un
caractère
persuasif. Aussi l’orateur qui les place au début
ortant non pas sur des faits particuliers, comme, par exemple, sur le
caractère
moral d’Iphicrate, mais sur des généralités ; ni
’une application générale, si l’on peut le faire utilement ; car leur
caractère
général, justifié par le consentement unanime, en
, le mot : « Connais-toi toi-même »), ou « Rien de trop », lorsque le
caractère
moral (de l’orateur) doit en paraître meilleur, o
i-même, il n’aurait jamais eu la prétention de conduire une armée. Le
caractère
moral sera présenté comme meilleur si l’on avance
sentence, mais il y en a une autre plus importante, car elle donne un
caractère
moral au discours. Le caractère moral se révèle d
re plus importante, car elle donne un caractère moral au discours. Le
caractère
moral se révèle dans les discours où l’intention
era dans le cas de subir cette action ; s’il y a commandement (de tel
caractère
) d’un côté, il y aura de l’autre exécution (de mê
(de tel caractère) d’un côté, il y aura de l’autre exécution (de même
caractère
) ; comme, par exemple, Diomédon au sujet des impô
autre lieu, c’est de répondre à des imputations, ou à des faits d’un
caractère
calomnieux, produits antérieurement et donnant le
expliqué au livre premier484. En effet, que tout signe soit privé du
caractère
syllogistique, nous l’avons fait voir clairement
u’elles servent à former, on ne pourra les résoudre en alléguant leur
caractère
non syllogistique. C’est encore un point que nous
la place de l’explication553. II. L’un ou l’autre procédé dépendra du
caractère
bas ou inconvenant de l’expression. Si la bassess
a chose à dire est terminée. Elle manque d’agrément, en raison de son
caractère
indéfini ; car tout le monde aime à saisir la fin
résultat609. V. Ainsi donc, l’on goûte ceux des enthymèmes qui ont ce
caractère
, d’après le sens des paroles énoncées, et aussi d
est pathétique. Aussi les acteurs recherchent l’un et l’autre de ces
caractères
dans les drames, et les poètes dans leurs interpr
narration. C’est ce qui aura lieu si nous voyons ce qui lui donne un
caractère
moral. D’abord, c’est de faire connaître son dess
rd, c’est de faire connaître son dessein : on reconnaîtra quel est le
caractère
moral en apercevant quel est le dessein ; et l’on
nd l’orateur. Ce qui fait que les discours mathématiques n’ont pas de
caractère
moral, c’est qu’ils ne comportent pas non plus un
cratiques en ont, attendu qu’ils traitent de questions qui portent ce
caractère
. IX. Certaines considérations morales sont inhére
portent les mains à leurs yeux. Présente-toi, tout d’abord, sous tel
caractère
, afin que l’on considère ton adversaire comme aya
ractère, afin que l’on considère ton adversaire comme ayant tel autre
caractère
; seulement, fais-le sans le laisser voir. La pre
ait la démonstration et que la nécessité s’impose ; car le passé a un
caractère
de nécessité. VI. Seulement, il ne faut pas donne
r ὅμοιοι. Il s’agit plutôt, ici, d’une similitude de condition que de
caractère
. 366. C’est le sujet du livre Ier. 367. Voici
tés. Blair savait y répandre toute la douceur, toute l’aménité de son
caractère
. Il parlait avec onction, et ses paroles ne jetai
la douceur et de l’humanité. Mais ce n’est point là le principe et le
caractère
de la douceur de l’homme de bien. Ainsi que toute
bon sens doit être la base de toute composition, et la simplicité, le
caractère
essentiel de tout ce qui mérite le nom d’ornement
sceptible ; d’où dérivent les sources de son perfectionnement, et les
caractères
auxquels on reconnaît qu’elle y est parvenue. Je
ous fait donner avec plaisir notre approbation à tout ce qui porte le
caractère
d’ordre, de belles proportions, de grandeur, d’ha
és et deviendra plus juste ; il commencera à saisir, non seulement le
caractère
de l’ensemble, mais encore les beautés et les déf
ne sont que des imitations de la nature, ou des peintures exactes des
caractères
, des actions ou des mœurs des hommes ; le plaisir
es parties ont entre elles des rapports vraisemblables, de ce que les
caractères
sont pris dans la nature, de ce que les sentiment
sont pris dans la nature, de ce que les sentiments sont analogues aux
caractères
, et le style aux sentiments. La source du plaisir
r le goût à son plus haut degré de perfection. De faux ornements, des
caractères
qui ne se rencontrent point dans la nature, des s
et de juste dans les ouvrages qui ont pour sujets les affections, les
caractères
ou les actions des hommes (et ce sont les plus be
nt insensible aux grandes beautés de l’éloquence et de la poésie. Les
caractères
du goût le plus parfait peuvent être réduits à de
dont le modèle se rencontre dans la nature, comme lorsqu’il s’agit du
caractère
ou des actions des hommes, la ressemblance est le
s éviter ; car les productions seules de la nature sont empreintes du
caractère
de la vraie beauté. D’après ce que nous venons de
l vivait ; mais on l’aime parce qu’il a dessiné de main de maître les
caractères
des hommes, parce que ses descriptions sont vives
. Après avoir défini la nature du goût, après avoir fait connaître le
caractère
et l’importance de la critique, et établi la dist
oût en général, et d’insister d’une manière plus particulière sur les
caractères
du beau et du sublime. Nous sommes encore bien lo
de quelque étendue. J’adopte cette marche, parce que ce plaisir a un
caractère
plus particulier et plus distinct qu’aucun autre
ue la terreur est la source du sublime, et que rien n’est empreint du
caractère
sublime, que ce qui peut produire des impressions
ts dans leur usage, et que l’on ne sait pas déterminer le genre ou le
caractère
d’une composition. Je voudrais ne pas être obligé
qu’en soit la description, jamais elle ne sera empreinte de ce noble
caractère
. Ainsi se trouve exclus de ce rang tout ce qui n’
dans cette erreur trop commune, en perdant inconsidérément de vue le
caractère
spécifique du sublime. C’est ce qu’on appelle fai
journellement un bel arbre ou une belle fleur, un beau poème, un beau
caractère
, un beau théorème en mathématiques. On peut déjà
ation un peu plus précise ; c’est lorsqu’il est employé à exprimer le
caractère
particulier d’un ouvrage, à désigner cette sorte
uns des autres par mille combinaisons, s’écartent de plus en plus du
caractère
original de leur racine, et n’offrent aucune anal
appelait l’idée. Tels sont les signes auxquels on peut reconnaître le
caractère
d’un langage primitif, ou les premiers rudiments
es Romains. Le latin se perdit insensiblement dans leur idiome, et le
caractère
du langage et de la prononciation changea totalem
ir été originairement poétique, c’est-à-dire fortement empreint de ce
caractère
d’enthousiasme et de cette expression métaphoriqu
qu’il n’est pas facile de réduire à un seul principe. Le génie et le
caractère
de presque toutes les langues anciennes laissaien
mploient le plus fréquemment. Il convient d’observer ici que, dans le
caractère
de toutes les langues modernes, il y a quelque ch
et ces gestes passionnés ; le style figuré, les inversions, tous ces
caractères
du langage primitif, faits pour exercer les uns s
er leurs pensées malgré l’absence, ils inventèrent des marques ou des
caractères
propres à être placés sous les yeux, et c’est ce
s yeux, et c’est ce que nous appelons écriture. Il y a deux genres de
caractères
écrits : ceux qui représentent des pensées et ceu
ymboles employés par les peuples de l’antiquité ; les autres sont les
caractères
alphabétiques dont se servent aujourd’hui toutes
et inconvénient, les hommes, avec le temps, inventèrent ces sortes de
caractères
auxquels on a donné la dénomination d’hiéroglyphi
ibles et extérieurs. L’on a trouvé, chez les Mexicains, des traces de
caractères
hiéroglyphiques, qu’ils employaient avec leurs pe
d’autres poissons. Quelquefois on réunissait deux ou plusieurs de ces
caractères
hiéroglyphiques : un serpent, par exemple, avec u
qu’on en tirait étaient forcées et équivoques, que la réunion de ces
caractères
les rendait encore plus obscures, et n’exprimait
t de l’art d’écrire, et jamais l’on n’eût pensé à s’en servir, si les
caractères
de l’alphabet avaient été connus plus tôt. Cette
rieure, l’alphabet fut introduit en Égypte, et que nécessairement les
caractères
hiéroglyphiques furent tombés en désuétude, les p
els ils se communiquaient leurs pensées. Telle est encore l’espèce de
caractères
dont on se sert aujourd’hui dans le vaste empire
u moyen de lettres alphabétiques ou de sons simples ; chacun de leurs
caractères
est l’expression d’une idée ; c’est un signe qui
ifications, suivant la manière dont on le prononce. On assure que ces
caractères
écrits s’élèvent à soixante mille. Bien écrire et
dé le progrès de toutes les sciences. Relativement à l’origine de ces
caractères
chinois, les opinions sont fort partagées, et sou
; en sorte que ces peuples correspondent très distinctement par leurs
caractères
écrits, tandis qu’ils ne comprennent rien au lang
ent rien au langage les uns des autres : preuve bien évidente que les
caractères
chinois, indépendants du langage comme les caract
vidente que les caractères chinois, indépendants du langage comme les
caractères
hiéroglyphiques, sont des signes d’objets, et non
ont des marques significatives d’une espèce parfaitement analogue aux
caractères
chinois ; elles n’ont aucun rapport avec les mots
enfin par conventions arbitraires, comme les nœuds des Péruviens, les
caractères
chinois et les chiffres arabes. Quelques peuples
. Au moyen d’une marque ou signe particulier pour chaque syllabe, les
caractères
employés dans l’écriture furent réduits à une qua
ons, l’opinion la plus probable et la plus naturelle sur l’origne des
caractères
de l’alphabet est qu’ils doivent leur naissance à
t pour le berceau des arts et du gouvernement. L’étude importante des
caractères
hiéroglyphiques avait dirigé vers l’art d’écrire
qu’un bien petit nombre de variations. Les savants observent que les
caractères
grecs, tels qu’ils sont figurés sur les inscripti
lus anciennes, ont des rapports de conformité très sensibles avec les
caractères
hébreux ou samaritains, qui, comme on l’a reconnu
nt les Phéniciens, et composaient l’alphabet de Cadmus. Renversez les
caractères
grecs de gauche à droite, conformément à la maniè
, grec ou romain, ont tant d’analogie, qu’il est évident que tous ces
caractères
ont une source commune. Une invention à la fois s
s recouvertes d’une légère couche de cire sur laquelle on traçait les
caractères
avec un style ou aiguille de fer. Dans des temps
gués de cette nation, qui ont considéré sa structure et déterminé ses
caractères
particuliers avec la plus grande exactitude, le g
n croit, en général, qu’une langue prend sa couleur dominante dans le
caractère
national du peuple qui la parle. Cependant on ne
de temps les mœurs aient sans doute éprouvé de graves altérations. Le
caractère
national doit néanmoins conserver toujours une in
mpreintes dans leur langage respectif. Le génie de notre langue et le
caractère
de la nation qui la parle, doivent faire présumer
lles se forment. Aussi chaque nation a un style différent suivant son
caractère
et son génie. Des figures fortes et hyperboliques
ifficile de les séparer l’une de l’autre ! Je traiterai plus tard des
caractères
généraux du style ; il me semble indispensable de
ceraient clairement et rien de plus. La précision n’est pas encore le
caractère
particulier du style de M. Addison, quoiqu’il soi
ilippe trouvait des difficultés à l’exécution de ses projets, dans le
caractère
même des Athéniens, et Démosthène, par son éloque
s frappant. L’un ou l’autre doit donc dominer, suivant le genre et le
caractère
principal de l’ouvrage ; mais le grand art est de
elle ne vécut pas longtemps après son divorce avec Dolabella, dont le
caractère
était entièrement opposé au sien. » Le principal
eut encore être mentionnée dans la phrase, mais ce que l’on ajoute du
caractère
de Dolabella est étranger à la première propositi
mprime à notre style une certaine expression, et lui donne un certain
caractère
. Des phrases dans lesquelles on imite le mouvemen
beauté, et qu’elles avaient quelques marques particulières, quelques
caractères
distinctifs au moyen desquels on pouvait les rang
u’à celui de la raison, et leur langage se colore des nuances de leur
caractère
. L’expérience nous montre que tel était effective
lle que la ressemblance établit entre les objets. Ce n’est que sur ce
caractère
qu’est fondée la figure que nous appelons métapho
gard des convenances analogues à celles qui proportionnent l’habit au
caractère
ou au rang de la personne, et qu’on ne peut viole
de même que parmi les hommes, la véritable dignité est fondée sur le
caractère
, et non sur les apparences extérieures ; de même
ns littéral et le sens figuré. Le précepte d’Horace, relativement aux
caractères
des personnes qu’on introduit sur la scène, doit
g, était plus pure et plus délicate ; la clarté et le naturel sont le
caractère
de toutes ses figures. Elles ne sont ni traînante
es paraboles, ne sont que de véritables allégories dans lesquelles le
caractère
des hommes est retracé par les paroles ou par les
plus agréable, en même temps qu’il nous donne une idée plus vraie du
caractère
de cette harmonie. En général, qu’une comparaison
ituées, qu’elles ne produisent aucune impression sur notre esprit. Le
caractère
général des comparaisons, dans un ouvrage, est un
répandue dans ces derniers temps, et qui consiste à faire imprimer en
caractères
italiques les mots les plus saillants de chaque p
tain que cette méthode de signaler chaque expression saillante par un
caractère
typographique particulier est une bien faible res
que nous prenions à sa cause. Lecture XVIII. Du style figuré, des
caractères
généraux du style ; du style étendu, concis, faib
e et la tournure générale de l’esprit d’un homme, et qu’il prenait le
caractère
des sentiments et de l’expression que leur donne
s et de l’expression que leur donne naturellement celui qui écrit. Ce
caractère
est ce que l’on appelle la manière d’un auteur, e
t, par l’art tout entier du langage. Je vais maintenant considérer ce
caractère
du style, ce résultat de toutes ses parties. Des
chacun sent aussi que chaque partie d’un ouvrage veut un style et un
caractère
particuliers. Les ornements doivent être plus nom
rme à lui-même, à trouver le style de tous ses ouvrages empreint d’un
caractère
particulier, qui est comme le cachet auquel on re
ndant on y reconnaît la même main. Le vrai génie imprime toujours son
caractère
au style ; et lorsque les compositions d’un auteu
ctère au style ; et lorsque les compositions d’un auteur n’ont pas de
caractère
déterminé, nous sommes portés à croire, et ce n’e
. Les plus anciens critiques avaient déjà distingué dans le style les
caractères
dont nous allons nous occuper. Denys d’Halicarnas
de très grandes beautés dans sa composition. Pour faire connaître ces
caractères
généraux du style, je ne puis qu’indiquer les aut
eux pas conclure que la longueur ou la brièveté des phrases soient le
caractère
distinctif de l’une ou l’autre espèce de style. U
n, sont graves et majestueuses ; mais, ainsi que tout ce qui porte ce
caractère
de gravité, elles sont sujettes à devenir fastidi
à rendre ce style toujours agréable. Il imprime à une composition un
caractère
modéré, et y répand assez d’ornements pour conven
ût des pensées solides et du style simple et nerveux. Lecture XIX.
Caractères
généraux des styles simple, affecté, véhément. —
. Dans la Lecture précédente, j’ai commencé à faire connaître les
caractères
généraux du style ; j’ai traité du style concis e
maintenant examiner le style en tant qu’il est simple ou naturel ; ce
caractère
, qui est opposé à l’affectation, est de la plus g
ite, et que nous retrouvions à chaque page ses manières aisées et son
caractère
naturel. Les Français ont un mot qui nous manque
donner une idée précise de sa signification. Il veut toujours dire un
caractère
mis à découvert. Je crois que la définition la pl
onner une sorte de supériorité sur la personne qui nous montre un tel
caractère
; c’est en quelque sorte une simplicité enfantine
acréon, Théocrite, Hérodote et Xénophon sont très remarquables par ce
caractère
, que nous retrouvons encore dans quelques auteurs
n peut mettre au nombre des auteurs qui ont écrit avec simplicité. Ce
caractère
est fort beau dans le style de l’archevêque Tillo
-être n’a plus exactement donné à son style l’empreinte de son propre
caractère
. En lisant ses ouvrages, on croit converser avec
agréables et presque toujours harmonieuses ; elles portent plutôt le
caractère
de la douceur que l’empreinte de la force. Ses fi
a profondeur et l’originalité, à ses peintures badines de mœurs et de
caractère
. Le portrait de sir Roger de Coverley décèle plus
cependant il se concilie très bien avec la simplicité ; néanmoins, un
caractère
distinctif le sépare à la fois et du style fort e
longtemps sur les différents styles des écrivains anglais, et sur les
caractères
généraux du style. Il en est encore quelques-uns
l’avoue, il soit très difficile de déterminer si c’est précisément le
caractère
de leur style ou celui de leurs pensées. Quoi qu’
e dégoûter promptement le lecteur. En passant en revue les différents
caractères
du style, j’ai dû saisir l’occasion de donner une
sujet sur lequel on écrit, ou au génie de l’écrivain, à déterminer le
caractère
particulier qu’il convient de lui donner. J’engag
solides et une méthode claire ; il faut que celui qui parle porte un
caractère
de probité, et réunisse assez de grâces dans son
rent le titre d’orateur. Examinons avec une attention particulière le
caractère
et le style de ce grand modèle. La vie de Démosth
use de Périclès ; aussi, la force et la véhémence sont les principaux
caractères
de son style. Jamais orateur n’eut une plus belle
us porte à croire aisément. En lisant ses ouvrages, il semble que son
caractère
avait plus d’austérité que de douceur ; il est pr
discussions. La manière si différente de ces deux grands orateurs, le
caractère
de chacun d’eux est si fortement empreint dans to
impossible que l’attention soutienne à la fois l’un et l’autre de ces
caractères
; le génie qui donne de la grâce et du brillant à
sitions, n’est pas celui qui sait imprimer à ses productions un grand
caractère
de vigueur et d’énergie, et c’est là ce qui disti
la discussion intéresserait tout un peuple, une harangue du ton et du
caractère
de celles de Démosthène aurait plus de poids, pro
et souvent palliétique. Mais il porte en même temps l’empreinte de ce
caractère
attribué à l’éloquence asiatique ; c’est-à-dire q
s, je vais examiner les différentes espèces de discours, assigner les
caractères
qui les distinguent, et indiquer les règles qui s
rd, parce que je crois devoir avant tout faire connaître l’esprit, le
caractère
et la manière propres à chacun de ces trois genre
, qu’autant qu’on s’est formé une idée bien claire et bien précise du
caractère
qui lui est propre. Laissons de côté la question
perdre ; il court le risque de donner une idée désavantageuse de son
caractère
, et ce dont il voulait ne faire qu’un amusement s
pendant cette liberté, accordée à ce genre d’éloquence, de prendre un
caractère
véhément ou passionné, n’est pas tout à fait illi
ne, c’est un point essentiel de se conformer au temps, au lieu, et au
caractère
des hommes à qui l’on s’adresse. Il n’est pas, à
s-idées que m’ont suggérées mes réflexions et mes observations sur le
caractère
distinctif de l’éloquence de la tribune. En voici
nirai les passages de deux ou trois d’entre elles, afin de montrer le
caractère
général du style de cet orateur dans les principa
environné, décèlent, aux yeux des hommes sensés, la faiblesse de son
caractère
. Vous voyez maintenant ses vices couverts de l’éc
e juges, qui sont presque toujours des personnes d’un âge mûr et d’un
caractère
grave et imposant. Ici l’on ne peut pas, comme de
que impossible à un auditoire de séparer l’impression produite par le
caractère
de celui qui parle, de celle produite par ce qu’i
de celle de Cluentius. Car, mettant de côté la différence entre leur
caractère
, l’un était loyal, et l’autre souillé de tous les
vait reçu l’argent. Par ce récit plausible, par ces raisonnements, le
caractère
de Cluentius semble en grande partie justifié, et
t de cette péroraison, savoir : l’indignation que devaient exciter le
caractère
et la conduite de Sassia, et la compassion que mé
me si exécrable paraissait à jamais souillée. Il met en opposition le
caractère
noble, franc et loyal de Cluentius, il produit le
erses qui le composent, j’ai voulu faire quelques observations sur le
caractère
distinctif des trois principaux genres d’éloquenc
de la chaleur. Il est difficile et rare d’imprimer à la fois ces deux
caractères
à l’éloquence. Lorsque la gravité domine, elle am
ien que dans leur débit. C’est cette réunion qui donne à un sermon ce
caractère
que les Français appellent onction, manière touch
ce vice sous un aspect particulier, s’il en examine un des principaux
caractères
, ou s’il considère son influence dans certaines s
à la pratique. Il est important de prendre en considération l’âge, le
caractère
et la condition des personnes devant lesquelles o
s les plus cachés du cœur, montrer l’homme à l’homme, lui peindre son
caractère
mieux que jamais il ne l’avait vu, voilà ce qui p
r les nuances délicates des mœurs et les traits particuliers à chaque
caractère
, les auditeurs sont portés à croire que ce n’est
difficultés, sont entièrement fondés sur le développement de quelque
caractère
particulier, ou d’un passage remarquable de l’his
ants, nouveaux et surtout utiles. Le sermon du docteur Butler, sur le
caractère
de Balaam, donnera une idée du genre de ceux dont
mée ; ses discours ont, plus que ceux d’aucun prédicateur anglais, le
caractère
de l’éloquence populaire ; aussi c’est jusque auj
poli l’étude de l’éloquence. Je ne tenterai pas de donner une idée du
caractère
de tous les écrivains qui, dans ce siècle et dans
Butler, comme très propres à donner une juste idée de ces sermons de
caractère
dont nous avons parlé plus haut, si, à la place d
l composa, l’un sur ceux qui se trompent eux-mêmes, et l’autre sur le
caractère
de Balaam. Quoique tous les écrits des ministres
énérales, il était nécessaire que je fisse préalablement connaître le
caractère
distinctif et le but essentiel de chaque genre d’
nnelle ou de celle de son client, ou du contraste qui existe entre le
caractère
et la conduite de son client. Dans d’autres circo
cere. Troisièmement, la modestie doit être encore un des principaux
caractères
d’une introduction. On aime et l’on se prévient a
que l’on raconte. Pour être vraisemblable, il faut donner une idée du
caractère
des personnes dont on parle, et démontrer que leu
r jamais existé, n’en sont pas moins très possibles, et qui, par leur
caractère
de probabilité, ont avec la nature une ressemblan
ue, et qu’il n’exprime que très imparfaitement la nuance délicate des
caractères
étales pensées qui fournissent aux imitations et
ais il est plus difficile de bien prêcher que de bien plaider. » (Les
Caractères
, ou Mœurs de ce siècle, p. 601.) 66. Ce que je d
eur portée une feuille de papier blanc. Pendant que la main trace les
caractères
de l’écriture, l’esprit continue à travailler ; l
constances telles qu’elles ont pu avoir lieu. Observez fidèlement les
caractères
des personnages tels que nous les connaissons par
es Dieux Enée ait un respect austère ; Conservez à chacun son propre
caractère
. (Boil.) Lorsque le sujet est entièrement d’i
toute latitude sous le rapport des faits, des personnages et de leurs
caractères
. Mais deux règles sont à observer ici : 1° C’est
iner de bons faits et d’heureux incidents, et de tracer en maître les
caractères
des personnages. Aussi toute cette partie de l’in
homme sera touché par d’autres considérations qu’un vieillard ; 3° le
caractère
des hommes. Le méchant sera persuadé d’une autre
hommes. Le méchant sera persuadé d’une autre manière que le sage. Un
caractère
doux sera plus facilement ébranlé qu’un caractère
ère que le sage. Un caractère doux sera plus facilement ébranlé qu’un
caractère
violent. Il en est de même des mœurs de professio
les dispositions des auditeurs, pour les faire tourner, suivant leur
caractère
, au triomphe de sa cause. L’amour de Dieu exciter
re, ou du moins sur l’opinion reçue. Il faut que les acteurs aient un
caractère
établi, soutenu, prouvé par leurs discours et con
pistes et prennent les rôles, chacun suivant une certaine analogie de
caractère
. La fable de la Génisse en société avec le Lion,
fortement tissue et qui se développe pendant ce long espace. Quant au
caractère
des bergers, on peut en juger par les lieux où on
rintemps y règne ; il faut donc que les acteurs et les actes aient un
caractère
de la plus riante douceur. Le style des bergers d
rance la gloire de la pastorale. Il avait un génie aisé et fécond, un
caractère
doux et simple ; il sentait l’harmonie poétique e
’aspic affreux, le tigre, la panthère, N’ont jamais adouci leur cruel
caractère
? Pourquoi, reconnaissant la main qui le nourrit,
Il semble qu’il n’y ait pas de genre de poésie qui soit plus dans le
caractère
et le génie de notre nation. Mathurin Régnier a é
a vivacité de Juvénal, sans en avoir la fougue et les excès. Mais son
caractère
a plus de ressemblance avec celui du premier. Ses
sont morts au commencement de ce siècle. § 54. Élégie. Le vrai
caractère
de l’élégie se trouve marqué dans le mot même, co
nséquent, le style trop fort et trop pathétique ne convient pas à son
caractère
. Le but de l’élégie est d’attendrir l’âme, et non
s écrite en distiques. Ils jugeaient donc de l’élégie, non d’après le
caractère
de la poésie, mais d’après la forme de la versifi
us avons eu à toutes les époques des pièces très remarquables dans le
caractère
triste et mélancolique. Si, au contraire, nous en
ison, à qui on s’adressait. Chez nous, le dithyrambe a un peu le même
caractère
. Il suppose toujours chez l’auteur, ou celui-ci a
nacréon, dont il ne nous reste rien d’authentique, et qui, d’après le
caractère
des pièces qui nous sont venues sous son nom, ser
re. 101. Domairon, Poét., Poètes historiques. 102. Domairon, Poét.,
Caractère
de l’élégie. 103. M. Pierron, Hist. de la littér
erron, Hist. de la littérature grecque, ch. 7. 104. Domairon, Poét.,
Caractère
de l’élégie, et Ornements propres à l’élégie. 10
lyrique. 115. Quinlilien, Instit. orat., X, 4, nº 61. 116. Batteux,
Caractère
de Pindare. 117. Batteux, Horace. 118. Batteux,
es genres simples ou médiocres que dans le genre élevé, parce que son
caractère
est l’aisance et la liberté. 111. L’épigramme a-t
’aisance et la liberté. 111. L’épigramme a-t-elle toujours eu le même
caractère
? L’épigramme, chez les anciens, n’était le plus
ez les anciens, n’était le plus souvent qu’une simple inscription. Ce
caractère
de simplicité est d’autant plus sensible qu’on re
Boileau, Rousseau, sont dans le genre gracieux ou satirique, selon le
caractère
du poète ou l’occasion qui leur a donné naissance
e que le madrigal ? Le madrigal ne diffère de l’épigramme que par le
caractère
de la pensée. Elle est vive et saillante dans l’é
ton plus noble et plus élevé, et en résumant d’un trait la vie et le
caractère
de la personne qui en est l’objet. L’épitaphe, ét
et la plus pure, surtout lorsqu’elle n’est que l’expression vraie du
caractère
et des actions d’un homme de bien. Les vertus pri
e le rondeau ? Le rondeau est une espèce de sonnet dont le principal
caractère
est la naïveté. Le rondeau, né gaulois, a la naï
vec le corps de l’histoire, et surtout de leur importance44. § 24.
Caractères
des personnages. Ce n’est pas assez que l’hist
pensées de ses personnages, à nous en faire connaître les mœurs et le
caractère
sans cependant s’amuser à nous peindre longuement
lutions romaines, qui montrera comment on peut mêler à la peinture du
caractère
quelques traits du physique des grands hommes :
ayant beaucoup plus de réflexion dans l’esprit que d’imagination. Son
caractère
était en tout l’opposé de Louis XIV ; sombre, ret
. Mais Dieu dictait lui-même à Moïse, et la simplicité devait être le
caractère
de son expression. C’est ce que nous voyons en ef
que les récits sublimes. La narration du Nouveau Testament a le même
caractère
. En un mot, rien n’est plus parfait dans ce genre
ler tous les ressorts de sa politique, donner une notion juste de son
caractère
, de son génie, de sa religion, de ses lois, de se
là, en réalité, des parties d’histoire nationale, et elles en ont les
caractères
. Il faut souvent, dans ces sortes d’histoires, fa
que l’historien nous mette d’abord au fait des temps, des lieux, des
caractères
, des mœurs, des intérêts ; qu’il présente ensuite
on, Rhét, de la Manière d’écrire l’histoire. 45. Domairon, Rhét, des
Caractères
des personnages. 46. Réflexions sur l’histoire.
lieu cité. 50. Domairon, Rhét., de l’Histoire sacrée. 51. Batteux,
Caractère
de l’histoire sacrée. 52. Domairon, Rhét, de l’H
oire sacrée. 52. Domairon, Rhét, de l’Histoire sacrée. 53. Batteux,
Caractère
de l’histoire sacrée. 54. Batteux, de l’Histoire
. Chaque âge a ses plaisirs, son esprit et ses mœurs. (Boileau.) Le
caractère
des jeunes gens n'est pas celui de l'homme fait ;
Le caractère des jeunes gens n'est pas celui de l'homme fait ; et le
caractère
de l'homme fait n'est pas celui des vieillards. L
mais, enhardi par l'impunité, il est audacieux et bassement cruel. Ce
caractère
n'est pas toujours celui du peuple ; l'héroïque p
ublime ; mais l'écrivain observe un grand nombre de nuances entre ces
caractères
différents de l'élocution. Avant de faire connaît
actères différents de l'élocution. Avant de faire connaître ces trois
caractères
principaux, nous parlerons des pensées auxquelles
qui sont exprimées d'une manière nouvelle. Les pensées nobles ont un
caractère
de grandeur ou de désintéressement. Les pensées f
ltaire.) A l'hypotypose se rapportent l'éthopée, la topographie, les
caractères
, etc. (Voyez ci-après la Littérature.) Caractère
a topographie, les caractères, etc. (Voyez ci-après la Littérature.)
Caractère
de Cromwel. — Un homme s'est rencontré d'une prof
ue-t-elle de sortes de styles ? Quelles connaissances nécessitent ces
caractères
principaux de l'élocution ? Quelles sont les diff
ces de pensées ? Où sont puisées les pensées naturelles ? Quel est le
caractère
des pensées naïves ? D'où vient l'agrément des pe
des pensées naïves ? D'où vient l'agrément des pensées ? Quel est le
caractère
des pensées délicates ? Qu'est-ce que les pensées
pensées délicates ? Qu'est-ce que les pensées nouvelles ? Quel est le
caractère
des pensées nobles ? Quel est le caractère des pe
es nouvelles ? Quel est le caractère des pensées nobles ? Quel est le
caractère
des pensées fortes ? Qu'est-ce que les pensées su
Quels sont les principaux tropes qu'emploie le discours ? Quel est le
caractère
de la métaphore, de l'allégorie, de la catachrèse
u et Laharpe ont formulées. La nouvelle littérature aime à peindre le
caractère
, les mœurs, des personnages qu'elle produit sur l
l'on demande quelque chose pour une autre personne, il faut parler du
caractère
, des vertus, des talents de cette personne. Dans
rdinaires de théâtre. Il faut faire parler les personnages selon leur
caractère
, selon les opinions qu'ils ont émises dans la soc
ou dans leurs écrits. Boileau a dit : Conservez à chacun son propre
caractère
. Le dialogue renferme une idée grande, noble ou
pour objet son hypocrisie, son avarice, sa vanité, etc., on l'appelle
caractère
. Le poëte, l'orateur et l'historien font égalemen
urellement. Le style du roman doit être plus ou moins élevé, selon le
caractère
, l'état, etc. des personnages. — Un roman de Vict
us les personnages qu'elle emploie doivent porter l'empreinte de leur
caractère
. Le style de l'épopée doit être noble et pittores
s poëtes ont encouru pour avoir trop multiplié l'enjambement est d'un
caractère
moins grave parce que cette licence détruit la mo
ordes tirés du discours de l’adversaire, de la nature de la cause, du
caractère
de l’auditoire, de la condition des personnes int
persuasion. Il montra qu’on y arrive par trois moyens : l’autorité du
caractère
, la connaissance des dispositions de son auditoir
servateur qui a creusé le cœur humain. Il dessina à grands traits les
caractères
du style oratoire. En un mot, il fit un livre qui
ens sont variables ; parce qu’ils dépendent du génie de l’orateur, du
caractère
de son auditoire, de la nature des lois, des mœur
, ma mémoire plierait sous le fardeau. Car, la nature des faits et le
caractère
des personnes variant à l’infini, le dénombrement
s, sinon dans la dialectique du maître ? Qu’enfin votre modèle ait le
caractère
, sans lequel la plus belle éloquence n’est qu’un
rêt redouble de scène en scène, à mesure que les incidents sortent du
caractère
des personnages et du jeu des passions. Une fois
le premier de tous les moyens, le plus sûr, le plus efficace, est le
caractère
, ou, comme disent les rhétoriques, les mœurs. Soy
pondra pour vous. Les rhéteurs avouent que l’art ne peut remplacer le
caractère
, mais ils ajoutent qu’il peut le seconder. Ils re
oute son ampleur, et essayons de tracer, non pas les règles, mais les
caractères
généraux de cette partie du discours. Nous oppose
mblent le mieux convenir à son sujet, aux circonstances du procès, au
caractère
du client, aux dispositions des juges, il entre d
ous voulez arriver aux cœurs de vos juges, commencez par étudier leur
caractère
. Les trouvez-vous favorablement disposés, tant mi
les passions est si variable, il dépend si bien des situations et des
caractères
, qu’on voit à chaque instant l’éloquence arriver
est la physionomie de la pensée, comme la figure est l’expression du
caractère
. Ceux qui copient le faire des grands modèles son
fait gagner en distinction. Les genres ont, comme les individus, leur
caractère
, et par conséquent leur style. Donc connaître les
vent être proportionnées au discours ; elles doivent en reproduire le
caractère
général, comme les molécules, selon quelques phys
lance : cela veut dire combat, bataille. Donc la réunion de ces deux
caractères
forme cette devise que je trouve assez belle : La
ilvis studio jactabat inani. 149. Quels doivent être les mœurs et le
caractère
des bergers ? Rappelons d’abord que les acteurs
que leurs passions, même les plus gaies ou les plus tristes, aient un
caractère
de modération. Un berger, vainqueur dans les jeux
paroles injurieuses et grossières qui contrastent si vivement avec le
caractère
de la poésie pastorale. Si le fond du caractère d
t si vivement avec le caractère de la poésie pastorale. Si le fond du
caractère
des bergers doit être une aimable simplicité, il
es. Dans les discours tout doit être simple, doux, naïf. gracieux. Le
caractère
et le style de la pastorale sont bien tracés par
développe dans de justes proportions. 165. L’idylle n’a-t-elle pas un
caractère
plus élevé que l’églogue ? L’idylle a un caractè
n’a-t-elle pas un caractère plus élevé que l’églogue ? L’idylle a un
caractère
un peu plus élevé que l’églogue. Dans cette derni
es avec la grâce ou la puissance du style : Tout sujet qui n’a pas un
caractère
bien tranché ; Tout sujet qui implique la confusi
popée. Chapitre XII. La description des personnes, nommée aussi
caractère
ou portrait, peut représenter au physique, au mor
es, ou vraisemblables, s’ils sont inventés, opportuns et variés. Deux
caractères
mis en opposition se nomment parallèles. Souvent
me dialogue. Le dialogue doit être naturel, c’est-à-dire, conforme au
caractère
et à la position des interlocuteurs, aller au but
a réfutation est sérieuse ou ironique, ou réunit quelquefois les deux
caractères
. La confirmation et la réfutation formant le corp
ands demande la gravité du ton. Une simplicité noble est le principal
caractère
du style grave. Il faut y éviter la froideur et l
se, la première qui vient plutôt de l’esprit, la seconde, du cœur. Le
caractère
de l’une et de l’autre est de ne point exprimer l
odifiant d’après l’analogie des idées, la nature des sentiments et le
caractère
de l’ouvrage. Souvent, au lieu de développer la p
hilosophiques et morales, l’historien doit donner aux faits leur vrai
caractère
, et montrer partout l’expression d’une âme honnêt
ir approfondi son sujet, doit t se tracer un plan, et lui donner pour
caractère
essentiel l’unité. Par l’unité, toutes les partie
s de prise à l’imagination, parce qu’elle peint les événements et les
caractères
, et qu’elle met en relief les mœurs, les lois et
ies et saisissantes, si elle dessine avec justesse et originalité les
caractères
, si dans un récit simple et clair elle mêle une c
ttre les ouvrages à une critique judicieuse et impartiale, étudier le
caractère
des écrivains, l’influence qu’ils ont reçue de le
eau ; et malgré quelques faiblesses politiques, qui attestent que son
caractère
était plus droit et plus scrupuleux qu’il n’était
dans la seule véritable religion, en vous appliquant à considérer les
caractères
éclatants qui en démontrent la vérité ; l’autre,
us devez même éviter avec soin de paraître vouloir dogmatiser : c’est
caractère
qui ne convient point à un jeune homme, et qui ne
après l’avenir, il veut toujours vivre et ne vit jamais1. Tel est le
caractère
dominant des mœurs de notre siècle : une inquiétu
érale dans laquelle ils semblent être tous convenus de sortir de leur
caractère
; toutes les professions confondues, les dignités
ble, un moyen et non un but. Dans les livres même qui, sous le nom de
Caractères
, présentent la satire générale de la société, je
qui suppose que le personnage mérite les honneurs du portrait par son
caractère
, sa position, son influence sur les faits. Tracez
et Tacite restent les maîtres sous ce rapport. Les Mémoires, par leur
caractère
plus privé, plus intime, le comportent mieux que
de Gustave-Adolphe ? Dans celui de Condé, pour mieux faire saisir le
caractère
de son héros, il le met en opposition avec Turenn
vé. La parallèle est excellent, par exemple, pour faire apprécier les
caractères
littéraires ou artistiques, qu’on ne juge bien qu
logues des personnages historiques ou fictifs, conservez à chacun son
caractère
réel ou vraisemblable, ou du moins jetez dans leu
Mlle de Scudéry. Il s’agit d’une dame dont on veut faire apprecier le
caractère
par sa manière de prononcer : « Le souffle de so
ain nombre d’ouvrages en vers, souvent fort différents de genre et de
caractère
, et qui ne se ressemblent à peu près en rien, sin
s au plus. Mais on a bientôt, parmi ces petites pièces, distingué des
caractères
assez différents pour les faire désigner par des
la confond pas avec les autres. Le sixain suivant de Boileau est d’un
caractère
tout différent : ce n’est plus la pensée, c’est l
ent et en peu de mots. La brièveté et le sel sont les deux principaux
caractères
de ce genre de poésie. L’exposition du sujet, c’e
consiste également dans une seule pensée, et n’en diffère que par le
caractère
de cette pensée que nous avons vue moqueuse ou pi
l’expression, et par ce ton d’insouciance qui faisait le fond de son
caractère
: Jean s’en alla comme il était venu, Mangeant s
u vin et des buveurs. L’enjouement et la liberté en sont le principal
caractère
. On y souffre cependant les traits brillants d’un
7. Que comprend la forme de la poésie ? Nous avons vu quels sont les
caractères
essentiels de la poésie ; nous avons ensuite rech
icle premier. de la langue poétique 28. La poésie a-t-elle un
caractère
particulier ? La poésie a un langage qui lui est
urtout dans l’épopée et dans l’ode que les pensées doivent prendre un
caractère
de hardiesse qu’elles n’ont nulle part ailleurs ;
ple, des vers de neuf, de onze ou de treize syllabes. 44. Quel est le
caractère
du vers de douze syllabes, et à quoi convient-il
fas. Au sein tumultueux de la guerre civile. Ce vers, à cause de son
caractère
grave et majestueux, convient aux grands poèmes,
popée, la tragédie, la satire et le poème didactique. 45. Quel est le
caractère
du vers de dix syllabes ? Notre vers de dix syll
ε… a de la vitesse et de la légèreté ; la gaieté surtout en forme le
caractère
. Quoique moins harmonieux que celui de huit, on l
dans la fable, la comédie et les poésies dont la simplicité forme le
caractère
, l’enjambement donne souvent au style plus de grâ
appe les yeux, c’est-à-dire que les deux finales présentent les mêmes
caractères
ou des caractères équivalents : par exemple : sul
st-à-dire que les deux finales présentent les mêmes caractères ou des
caractères
équivalents : par exemple : sultan ne rime point
lle, l’accord des sons essentiels ; et, pour l’orthographe, les mêmes
caractères
ou des caractères équivalents. La richesse consis
sons essentiels ; et, pour l’orthographe, les mêmes caractères ou des
caractères
équivalents. La richesse consiste dans une parfai
quelquefois des dixains en vers de sept syllabes. Ce vers, qui a pour
caractère
la légèreté et la rapidité, convient aux sujets b
néral et le plus étendu, signifie ici, prendre l’esprit, le génie, le
caractère
et le style d’un auteur. L’imitateur se transform
’il embellit même, s’il est possible. Il leur imprime son esprit, son
caractère
, les revêt du style qui lui est particulier, et p
modèle. II. Des Mœurs. Les mœurs sont, en général, les divers
caractères
, les habitudes bonnes ou mauvaises, les vertus, l
its de feu qui éclairent et pénètrent notre âme. Elles s’y gravent en
caractères
ineffaçables ; et si elles ne produisent pas tout
us les temps et chez tous les peuples : car il s’agit ici, non de ces
caractères
, de ces mœurs qui varient dans chaque siècle, dan
chaque siècle, dans chaque nation, dans chaque individu, mais de ces
caractères
généraux, fondés sur la nature, et qui sont comme
nd affirmatifs sur les choses mêmes qu’ils ont le moins examinées. Ce
caractère
d’homme suffisant et décisif est d’autant plus od
unes gens28 étant, pour ainsi dire, les deux extrémités de la vie, le
caractère
des premiers doit naturellement et en grande part
ns toutes les situations qui peuvent les faire changer d’humeur et de
caractère
, ce serait entrer dans un détail infini. Nous nou
quatre sortes d’états, on pourra juger des conditions opposées. » Le
caractère
de la noblesse est de rendre amateur de la gloire
leurs vertus, en rehausse l’éclat par ses belles actions. Ce dernier
caractère
est plus rare que le premier. » L’opulence31 a au
ier caractère est plus rare que le premier. » L’opulence31 a aussi un
caractère
particulier. Les riches communément sont superbes
On trouve cette différence entre les mœurs des nouveaux riches, et le
caractère
de ceux qui l’ont toujours été, que ceux dont la
La prospérité participe de la richesse et de la puissance : ainsi son
caractère
est mêlé de ceux qui sont propres à ces deux état
dans l’ivresse que cause une riante fortune ». Voilà les mœurs, les
caractères
que l’orateur doit étudier et connaître à fond, p
e qui ne voie, avec un plaisir très vif, une représentation fidèle du
caractère
et du génie des hommes, ou des usages et du comme
tous les états, en développer les causes et les effets, ainsi que les
caractères
des différents vices et des différentes vertus. L
parable, vous conjurer avec une douceur et une modestie dignes de son
caractère
, que vous vous gardiez bien d’estimer plus les ph
loi trop dure et sans onction. Or, à ces deux erreurs, j’oppose deux
caractères
de la loi évangélique ; caractère de raison, et c
à ces deux erreurs, j’oppose deux caractères de la loi évangélique ;
caractère
de raison, et caractère de douceur : loi souverai
ppose deux caractères de la loi évangélique ; caractère de raison, et
caractère
de douceur : loi souverainement raisonnable, I. P
arce qu’elle tient le milieu entre ces deux extrémités. Car, comme le
caractère
de l’esprit de l’homme est de se laisser toujours
l’homme est de se laisser toujours emporter à l’une ou à l’autre, le
caractère
de l’esprit de Dieu est un sage tempérament, etc.
que le mépris des conseils dispose à la transgression des préceptes.
Caractère
de sagesse, qui de tous les motifs, est un des pl
n relève le prix. Le P. Giroust, jésuite. L’onction fait le principal
caractère
de ses sermons. Son style est en général élégant,
ccourci du Héros, et mettre d’abord sous les yeux toute sa vie et son
caractère
. L’Orateur peut, dans l’exorde, pour tenir les es
: l’universalité jointe à l’éminence des vertus guerrières, était le
caractère
de distinction de l’invincible Condé. Ainsi le pu
naturel, un style net et facile, une peinture exacte des mœurs et des
caractères
. Quintilien compare son éloquence à un ruisseau p
n traduits par l’abbé Auger. La grâce et l’élégance font le principal
caractère
d’Isocrate, né à Athènes l’an 433 avant J.-C. Son
nt j’ai parlé un peu plus haut. C’est celui qui a le mieux exprimé le
caractère
de l’éloquence de l’orateur romain. L’abbé Auger
nds hommes qu’on loue, et les faire connaître par la peinture de leur
caractère
, de leurs sentiments, de leurs mœurs, de leur goû
lement bien tous les sujets qu’il traite, et peint de même les divers
caractères
qu’il veut représenter. Fréret, Bougainville et
t, et ce que leur constitution a de bon ou de vicieux ; les mœurs, le
caractère
et le génie des peuples ; l’esprit des principale
r grec doit inspirer le respect aux multitudes par l’ascendant de son
caractère
plus encore que par la supériorité de son courage
que forcer l’expression de ses sentiments ; enfin il doit étudier les
caractères
, ménager les amours-propres et les prétentions ri
figure d’Ulysse m’attire : elle est l’expression la plus vraie de ce
caractère
grec composé de ruse et de courage, de patience e
ng. Agamemnon a pour lui le prestige de l’autorité suprême ; mais son
caractère
hautain rebute le peuple et froisse la susceptibi
tter d’éloquence avec lui, et on oublie de regarder Ulysse. Quant au
caractère
de son éloquence, un mot suffit pour le définir :
pirer ; mais il dépend de toi de refréner la violence hautaine de ton
caractère
, et de te montrer facile et traitable : c’est le
cte et la conclusion ne serait pas rigoureuse. Un homme peut avoir du
caractère
, être fort estimable, et manquer de l’éloquence n
pirer de la confiance, ou, pour employer vos propres termes, avoir du
caractère
? Vous voyez donc bien que l’analogie est parfait
eux. C’est que vous séparez deux choses qui sont intimement unies, le
caractère
et l’éloquence. Autant vaudrait isoler un fleuve
a ? Parce qu’avant même qu’un honnête homme ait ouvert la bouche, son
caractère
a déjà parlé pour lui et ouvert les cœurs à la pe
comprenez l’éloquence de la tribune, entrez avec moi dans l’étude du
caractère
de Démosthène ; vous en concevrez facilement tout
rique de Trajan ou les Éloges académiques de Thomas. Étudions donc le
caractère
de cet orateur, et, quand nous le connaîtrons, no
re, mais ce que j’admire encore bien plus, ce qui fait la force de ce
caractère
et sa grandeur, c’est d’avoir compris que la puis
esprit au-dessus des préjugés de la multitude, il avait fortifié son
caractère
contre les épreuves qui l’attendaient, il l’avait
us laissez entraîner avec lui. Je ne trouve qu’un mot pour définir le
caractère
de son génie : Démosthène, c’est la raison passio
Deuxième partie L’éloquence du barreau I
caractères
généraux de l’éloquence romaine Quand la conqu
blique ; je l’admire comme la source d’où sont sortis les plus grands
caractères
et les plus nobles actions qu’il ait jamais été d
l’orateur du genre humain. Si j’ai réussi à vous tracer nettement le
caractère
de ces hommes (et notez bien que je ne vous parle
ur avidité insatiable, leur ignoble convoitise et la bassesse de leur
caractère
. La femme de Polémarque avait des pendants qu’ell
se douteuse, le simple langage du bon sens, soutenu par la dignité du
caractère
et par la chaleur de la conviction, suffit souven
e, si prodigue pour lui de ses dons, lui en a refusé un, l’énergie du
caractère
. Elle a mollement trempé cette âme si belle et si
pas toujours à celui des Perses. Et cependant tel est l’ascendant du
caractère
sur les foules, que, malgré cette tare, la faveur
on parti. Ces deux hommes sont un grand exemple de l’influence que le
caractère
exerce sur le talent. Les discours de Cicéron son
ons ont des racines aussi profondes, des principes aussi solides, des
caractères
aussi distincts. 5. Rapports entre les trois gen
et par Fénelon, qui pourrait s’empêcher d’imiter et d’estimer un tel
caractère
; et quand on estime un homme, on lui donne raiso
ropos du genre évangélique : Il y a des hommes saints et dont le seul
caractère
est efficace pour la persuasion ; ils paraissent,
ur le commerce ordinaire de la vie, rien n’est plus aimable qu’un tel
caractère
; et l’on ne peut trop porter les jeunes gens à s
oyens peut être employé de préférence et imprimer à la composition un
caractère
tout particulier. C’est en vue de cette distincti
qu’Aristote a donné une place importante à l’étude et à l’analyse des
caractères
et des passions ; en effet, ce sont les dispositi
stable. Division. La vérité de la religion se fonde sur trois grands
caractères
qui distinguent éminemment la religion chrétienne
t de mettre en avant le plus tôt possible les qualités d’esprit et de
caractère
que les rhéteurs ont appelé les mœurs7. Ces quali
d mérite de rehausser le prix du talent et des vertus ; elle porte un
caractère
de candeur qui ouvre le chemin à la persuasion ;
lle. Leçon XV. De la narration. 1. Objet de la narration. — 2.
Caractère
propre de la narration oratoire. — 3. Rapports av
de base, de matière même à la cause, de source à l’argumentation. 2.
Caractères
propres à la narration oratoire. — L’historien e
nstances, du temps, du lieu, et surtout de l’accord constant entre le
caractère
et les actes des personnes. Par exemple, Roscius
Cicéron prépare sa défense en peignant son client comme un homme d’un
caractère
doux, de mœurs simples et pures, qui ne connaît n
III. Pour être vraisemblable, elle mettra les faits d’accord avec le
caractère
des personnes. IV. Pour être courte, elle choisi
entendre les paroles. La vivacité de ces peintures fait le mérite des
Caractères
de La Bruyère. Lors même que le portrait ne prése
s lieux et des personnes. IL Le portrait ou tableau des traits et du
caractère
donne ta vie et l’intérêt à la narration. III. L
xemple à ce principe de sens commun : La lecture forme l’esprit et le
caractère
, il faut ajouter pour prévenir une interprétation
on. Le soin du style est indispensable à tous les ouvrages qui ont un
caractère
littéraire, c’est-à-dire qui s’adressent à l’imag
même en traits vifs ; et saisissants le rapport entre le style et le
caractère
de l’écrivain ; c’est une admirable leçon de rhét
ication raisonnée des formes de style et la détermination précise des
caractères
qui distinguent la prose de la poésie. Leçon X
mot de Chapelain : les doigts de la belle Agnès. 2° Les épithètes de
caractère
, plus expressives déjà, servent à désigner un hom
ontrastes entre Corneille et Racine : Corneille nous assujétit à ses
caractères
et à ses idées ; Racine se conforme aux nôtres. C
t qu’elles présentent un sens qui demeure suspendu jusqu’à la fin. Le
caractère
essentiel de la période est la suspension de la p
ques, extravagants. Cette admirable étude morale qui réunit tous les
caractères
de l’ambitieux de bas étage, a inspiré la plupart
uère, mais toutefois se contenant encore, il semble à l’apogée de son
caractère
, et n’ayant alors qu’un demi-embonpoint, il rayon
n. En effet les conditions de temps et de lieu viennent s’ajouter aux
caractères
déjà indiqués pour faire une description complète
e tableau plus complet et plus intéressant. II. C’est surtout par les
caractères
moraux des personnages ou par le portrait que la
es Grecs appelaient astéisme ou euphémisme, indiquant par ces mots le
caractère
d’urbanité propre à cette figure. La Fontaine a r
eut se placer dans le cours même d’une exposition, pour lui donner un
caractère
d’élévation et de généralité philosophiques. C’es
bles et mortels : et nous imprimons sur tout ce qui nous environne le
caractère
de noire faiblesse et l’image de notre mort. J
à entendre qu’il ne dit ; il s’égaye ; il trace des portraits et des
caractères
. Toutes les règles relatives aux figures ‘sont d
relatives aux tropes. . Des tropes. — Les figures de mots ont pour
caractère
distinctif que, le mot supprimé, la figure dispar
leur, etc. Cependant il arrive souvent que la métaphore transport les
caractères
moraux même aux choses physiques pour ajouter plu
par une définition. Le style est l’expression de la pensée ; c’est un
caractère
de la diction qui résulte à la fois et du choix e
retrouver dans toutes les compositions, quel qu’en soit l’objet et le
caractère
; 2° des qualités particulières, c’est-à-dire app
nt toujours un air d’apprêt au style ; et les néologismes altèrent le
caractère
de notre belle langue. Quintilien a sagement reco
gible. Il est encore important d’indiquer le plus vite possible : le
caractère
propre de la phrase par les mots mêmes qui sont a
règles générales : I. Le style sera le reflet naturel des qualités du
caractère
et de l’esprit. II. La correction ne permet d’em
ritique de Molière : Ce style figuré dont on fait vanité Sort du bon
caractère
et de la vérité ; Ce n’est que jeux de mots, qu’a
n ancien philosophe avait raison de demander que chaque mot portât le
caractère
de la i chose qu’il exprime ; en effet, c’est de
; elle le consiste à donner au style d’un ouvrage tout entier un même
caractère
inspire par le caractère même des idées. Mais l’u
er au style d’un ouvrage tout entier un même caractère inspire par le
caractère
même des idées. Mais l’unité conduit trop aisémen
es qui exigent de la variété dans le ton, Cicéron assignait ainsi des
caractères
propres aux diverses parties de la composition :
Marmontel commente sagement ces sages conseils : Chacun de ces trois
caractères
convient plus ou moins au sujet, au lieu, aux per
e dune connaissance réfléchie du sujet. II. L’unité est le reflet du
caractère
général écrit ou d’un discours, la varieté en le
e en harmonie avec le sujet. Le rapport du style avec la nature et le
caractère
de l’homme est un fait si naturel et si profond q
e des trois genres. — Pour rester dans le vrai, il faut considérer le
caractère
du style et dans l’ensemble et dans les détails.
alysées. Le genre simple, qui convient surtout à la narration, a pour
caractères
principaux une naïveté de pensée et je ne sais qu
à l’esprit par son mouvement le plus naturel et le plus spontané. Le
caractère
le moins compatible avec cette simplicité essenti
ès-difficile de le côtoyer toujours sans y tomber ? La naïveté est le
caractère
adorable de La Fontaine : ses tours sont si natur
i résument et concluent ce qui précède : I. Le style simple a pour
caractère
essentiel le naturel : il exclut toute affectatio
ser la pensée d’appliquer ce nom à l’homme ; mais la naïveté étant le
caractère
de la fable, le poëte ajoute du ton le plus simpl
ublime que quand il faut l’être. 4. Du sublime. — Le sublime est le
caractère
propre du sentiment ou de l’idée qui élève l’âme
é des images, la grandeur des figures, l’ardeur des passions sont les
caractères
moraux de la poésie ; ils tiennent plutôt à la na
ontaigne, La Rochefoucauld, La Bruyère et Vauvenargues, ont sondé les
caractères
et les passions des hommes. On compte encore au n
le mouvement, ni l’émotion. VIL La prose oratoire a presque tous les
caractères
toute la richesse de la poésie. VIII. La prose h
richesse de la poésie. VIII. La prose historique peut avoir tous les
caractères
du style simple dans les Mémoires, et doit avoir
ochement très-instructif. Si on renouvelle cet exercice en variant le
caractère
des auteurs et des morceaux, par exemple en passa
t qu’on se propose n’introduit de différence que dans l’étendue et le
caractère
de chacune de ces parties. Enfin l’ensemble même
faut songer à la forme qui convient au sujet. Le style doit avoir un
caractère
général en harmonie avec le caractère même du suj
u sujet. Le style doit avoir un caractère général en harmonie avec le
caractère
même du sujet, et c’est un choix auquel il faut p
et. Il ne faudra pas oublier que, tout en respectant et conservant le
caractère
général du style, on doit tenir compte-dans le dé
s — Rapports — Discours — Dialogues. 2° Compositions philosophiques :
Caractères
— Portraits — Parallèles — Éloges — Développement
sition ; les animaux et les objets eux-mêmes ont reçu de la nature un
caractère
et une physionomie que l’écrivain doit respecter
n écrite L’objet pour lequel ont été inventées les lettres en fixe le
caractère
général ; la lettre est le moyen d’informer les a
ouée par la grammaire et par le bon goût. Saint Grégoire a marqué les
caractères
généraux du style épistolaire dans une lettre qui
ence qui va jusqu’au jargon et à la trivialité. L’aisance est le vrai
caractère
de ce style ; l’aisance comprend l’enjouement et
doute ; mais le sermon que je vous rapporte ne me semble point de ce
caractère
. Fénelon. — Attendez, vous conviendrez de ce que
res du aigle. Leçon XLIX. Compositions morales et philosophiques.
Caractères
. — Portraits. — Éloges. — Parallèles. 1. Des c
Parallèles. 1. Des compositions morales et philosophiques. — 2. Du
caractère
. — 3. Modèles de caractères. — 4. Du portrait. —
sitions morales et philosophiques. — 2. Du caractère. — 3. Modèles de
caractères
. — 4. Du portrait. — 5. Modèles de portraits. — 6
ience ou le goût ; telle est l’analyse des principes de la vertu, des
caractères
du beau en littérature ou dans les arts, telle es
ment littéraire, l’analyse critique et le développement moral. 2. Du
caractère
. — On désigne sous ce nom l’indication des traits
ue la description physique ou le tableau. Par exemple, c’est faire un
caractère
que de peindre l’avare, l’hypocrite, le menteur,
s et engendre l’obscurité, la confusion et la fatigue. 3. Modèles de
caractères
. — Voici, comme preuve des formes diverses qu’on
des formes diverses qu’on peut donner à cette étude littéraire, deux
caractères
très-différents tracés par deux écrivains de géni
ernier modèle : Le fat. C’est un homme dont la vanité seule forme le
caractère
; qui ne fait rien par goût, qui n’agit que par o
Racine sur la poésie. 4. Du portrait. — Lorsque la description des
caractères
et des traits se rapporte non plus à une espèce o
à un genre, mais à un individu ; c’est alors un portrait au lieu d’un
caractère
; c’est la peinture des dispositions ou des ’ pas
; de même l’écrivain doit comprendre, marquer et bien faire sentir le
caractère
dominant, le trait distinctif de son personnage,
in représente. Il doit avoir toutes les qualités du portrait, avec ce
caractère
particulier d’insister sur le bien et de glisser
e ou par leur ressemblance ; ce procédé appliqué aux personnes ou aux
caractères
constitue ce qu’on nomme proprement le parallèle.
isonnement, beaucoup de clarté et de précision dans le style. II. Le
caractère
doit dessiner les traits essentiels sans sécheres
ans prolixité. III. Le portrait doit être fidèle et intéressant ; le
caractère
principal du modèle doit servir de point central
s cette idée a été développée. 3° Examiner et juger le style dans ses
caractères
généraux, dans ses qualités particulières et dans
e ; le plaisir de l’admiration est seul fécond et vivifiant. Aussi le
caractère
essentiel de la critique est-il d’être impartial
t, pour la plupart, que des imitations de la nature, des peintures du
caractère
, des actions ou des mœurs des hommes. Or, le plai
le degré de vraisemblance nécessaire à l’illusion ; sur le choix des
caractères
fidèlement empruntés de la nature, et sur l’accor
pruntés de la nature, et sur l’accord, enfin, des sentiments avec les
caractères
, du style avec les sentiments. Le plaisir qui rés
le plan, plus nous trouvons de plaisir à la lecture de l’ouvrage. Les
caractères
distinctifs du goût amené à son plus haut point d
’usage de la classe de rhétorique Précédés d’une introduction sur les
caractères
généraux des xviii e et xix e siècles et accompag
s DELALAIN FRÈRES, Successeurs 56, rue des écoles Introduction.
Caractères
généraux de la littérature française au dix-huiti
u pouvoir dispersé et irrésistible qui est l’opinion publique. Un des
caractères
les plus expressifs de la littérature au dix-huit
à la considérer comme une période de notre histoire littéraire, a des
caractères
nouveaux, complexes, qui marquent en même temps l
istoire littéraire du dix-huitième siècle en trois périodes, dont les
caractères
sont assez distincts. La première s’étendrait de
(1715-1749). — La première période du dix-huitième siècle a ce double
caractère
, d’être d’abord une ardente réaction contre les p
s, dit-il, en pleine révolution philosophique et morale. Quel sera le
caractère
de cette révolution ? Quels en seront les inconvé
et de Rousseau, précède immédiatement la Révolution, a pour principal
caractère
d’être un essai de rapprochement entre les divers
l’amour du bien, un optimisme brillant et assez aimable, ce sont les
caractères
qui le distinguent, et le tout se traduit volonti
eu un songe : les songes furent en possession de la mode. Tel est le
caractère
commun que présentent, dans la diversité de leur
x qu’ils n’osent plus aborder après Molière, mettent sur la scène des
caractères
plus particuliers, des travers de circonstance :
la peinture, mais avec verve et naturel, d’un ridicule plus que d’un
caractère
; Gresset, l’auteur du Méchant, si bien appelé pa
ique. En substituant la peinture des conditions sociales- à celle des
caractères
, il altérait plus gravement encore le genre lui-m
fixé la langue de la prose française. Le dix-huitième en conserva le
caractère
général et la dégagea même de quelques lenteurs.
r genevois. Mais l’art même de ce beau style ne s’éloignait-il pas du
caractère
de notre langue ? Un des hommes de notre siècle,
tableau c’est la philosophie, avant tout, dont il importe de dire les
caractères
généraux, parce que la philosophie, en effet, mar
mme le motif déterminant de notre volonté et de nos actions. Un autre
caractère
de la philosophie du dix-huitième siècle, c’est q
une arme de parti. Le roman, tableau de la vie humaine, peinture des
caractères
et des passions, compte cependant au dix-huitième
me siècle n’eût fait que cela, si tel eût été seulement son principal
caractère
, croit-on qu’il eût amené à sa suite tant et de s
la tribune une institution nationale. Mais quelle sera, au début, le
caractère
de l’éloquence politique ? « Elle aura, répond Vi
actère de l’éloquence politique ? « Elle aura, répond Villemain27, un
caractère
singulier, nouveau, qui tient à son origine litté
olie découragée et de foi dans le progrès, sa littérature recevra son
caractère
même de cet état si complexe des esprits. Mais au
générale suffit à faire comprendre quels devront être les principaux
caractères
de la littérature au dix-neuvième siècle : la pla
et introduire le dix-neuvième siècle, voilà, dit M. Merlet, le double
caractère
de cette période. Elle est à la fois une fin et u
, une école allemande, et même, si l’on veut, une école italienne. Ce
caractère
national se prononce bien plus encore au dix-neuv
ce toutes les productions et toutes les formes de la pensée. Un autre
caractère
de cette philosophie, et qui dérive du précèdent,
le : c’est qu’ils en indiquent, en réalité, le principal et essentiel
caractère
. Le dix-neuvième siècle sera, avant tout, le sièc
e côté encore, ne présente un riche développement et une diversité de
caractères
qui mériteraient une longue étude ; mais ce n’est
ypes, pleine de verve et de fougue, mais sans mesure, grossissant les
caractères
et les faussant, exagérant l’action, inquiet dans
C’est un grand peintre de nature et de paysage. Comme romancier, ses
caractères
sont souvent bien saisis à l’origine, bien dessin
la description, elle ne l’a pas également dans la réalisation de ses
caractères
. Eugène Sue est peut-être l’égal de Balzac, en in
n composition. Il dresse à merveille de grandes charpentes ; il a des
caractères
qui vivent aussi ; surtout il a de l’action et de
ture, depuis la moitié du siècle jusqu’à nos jours, trouvons-nous des
caractères
assez distincts, assez accusés, pour déterminer u
u’il y a de conforme aux plus exactes bienséances, de propre à chaque
caractère
, de convenable aux différentes circonstances. Et
joué ou sérieux, il est toujours le même, et porte partout un certain
caractère
de vrai et de naturel, qui se fait d’abord sentir
t été restreinte au profit de la morale qui s’adresse à la raison. Ce
caractère
nouveau s’accusait encore plus chez Massillon. Si
ts du vice, et ne leur montrant jamais que la vertu : un prince de ce
caractère
est le plus grand spectacle que la foi puisse don
pour le jour de Pâques. L’affabilité. L’affabilité est comme le
caractère
inséparable et la plus sûre marque de la grandeur
ans après (1709), Le Sage essayait avec un rare bonheur la comédie de
caractère
. Les gens de finance étaient un sujet neuf au thé
de la charité des Espagnols, si vous croyez que les personnes de mon
caractère
aient besoin d’argent pour voyager en Espagne. Dé
fort aimable, quoique toujours et avec tous ce qu’il était et par son
caractère
et par sa vertu, et ne faisant jamais sentir aucu
vers le lieu d’où elle part. Il y a quelques jours qu’un homme de ce
caractère
nous accabla pendant deux heures de lui, de son m
ème siècle, il en est aussi la plus éclatante personnification par le
caractère
de son génie, qui fut d’être universel. « J’aime
ou dominer par son sujet. S’il peint avec les plus vives couleurs le
caractère
et les mœurs des animaux, s’il crée à sa manière
, aient de la gentillesse, ils ont en même temps une malice innée, un
caractère
faux, un naturel pervers, que l’âge augmente enco
: dans la douceur des relations sociales, il ne voit que la ruine des
caractères
, et, comme remède au mal, il propose, d’ailleurs
logique, » eut un grand succès, précisément peut-être à cause de son
caractère
provocant et paradoxal. Quelques années plus tard
à la tragédie aristocratique de Voltaire, substituer la condition au
caractère
, ce qui est la vue la plus opposée à celle de Mol
ent de variété, toujours subordonné à l’élément essentiel, qui est le
caractère
. C’est en 1759 que Diderot, sur la demande de Gri
eindre le rivage, contre lequel ils seront brisés. La même variété de
caractères
, d’actions et d’expressions règne parmi les spect
t Racine, qui amena entre Voltaire et Vauvenargues des relations d’un
caractère
bientôt affectueux. Rentré en France au commencem
orps redoutable aux armées et à la sagesse de Rome. Qu’un homme de ce
caractère
aurait porté loin la vertu, s’il eût été tourné a
quentes saillies ; l’autre, toujours plein et solide, l’épuise par un
caractère
plus concis et plus soutenu. Mais toi268, qui les
ant : car chacun d’eux s’exprime dans les termes les plus assortis au
caractère
de ses sentiments et de ses idées : ce qui est la
e. Je remarquerai seulement que le bon sens et la simplicité sont les
caractères
dominants de ses écrits. Il est bon d’opposer un
ète estime qui ne s’attache qu’à l’unité et à la grandeur morale d’un
caractère
. Sa vie agitée, inquiète, a eu des contacts trop
ire justice. Que si la haine qui me poursuit a quelquefois altéré mon
caractère
, que celui que j’ai pu offenser, sans le vouloir,
19 janvier 1737, Bernardin de Saint-Pierre révéla de bonne heure son
caractère
tendre et rêveur. Des anecdotes partout citées no
rmande. Il n’y a que la religion qui donne à nos passions un grand
caractère
. Elle répand des charmes ineffables sur l’innocen
que, science, dessin même et musique. Le marquis son père, homme d’un
caractère
inflexible, pour le punir de ses désordres, obtin
de l’école de Condillac. Mais il est impossible de mieux analyser les
caractères
essentiels de notre langue, de donner avec plus d
n, avant d’avoir obtenu l’autorisation de rentrer en France316. Des
caractères
distinctifs de la langue française. Ce qui dis
321. La prononciation de la langue française porte l’empreinte de son
caractère
: elle est plus variée que celle des langues du M
ers328. Les Soirées de Saint-Pétersbourg, Premier Entretien. Deux
caractères
de l’esprit français329. Deux caractères parti
remier Entretien. Deux caractères de l’esprit français329. Deux
caractères
particuliers vous distinguent de tous les peuples
fureur d’agir sur les autres, est le trait le plus saillant de votre
caractère
. On pourrait dire que ce trait est vous-mêmes. Ch
inaugurée avec éclat par Chateaubriand, et qui avait précisément pour
caractère
d’avoir retrouvé quelque chose de la beauté antiq
ide d’ailleurs, éprouvant le besoin de l’indulgence, « l’esprit et le
caractère
frileux, » dit-il de lui-même, Joubert n’était pa
riété nécessaire pour que rien ne retardât une impression, forment le
caractère
de leur bonne littérature357. Mme de Staël.(1
s’étend jusqu’à la chute de l’Empire, en 1815. Pour en déterminer le
caractère
, moins que jamais il conviendrait de séparer l’hi
pre image, obtint un grand succès. « On y retrouve, dit Villemain, ce
caractère
de son génie, d’exceller surtout dans la peinture
n Angleterre et en Allemagne ; vous avez dû remarquer qu’elles ont un
caractère
beaucoup plus sombre que cette église. Il y avait
s. Il y a tant d’âme dans nos beaux-arts, que peut-être un jour notre
caractère
égalera notre génie. « Regardez, continua Corinne
e genre de bien. — Ne croyez pas cependant, reprit Corinne, que notre
caractère
soit léger et notre esprit frivole. Il n’y a que
ien ne trouble la force de sa tête ; et les inconvénients même de son
caractère
, l’humeur, l’embarras, la contrainte, passent com
arrière politique, si son âme s’était développée par les actions, son
caractère
serait plus décidé, plus ferme, plus patriote ; m
it admirer. Lorsque dans ces fictions il inspire de l’intérêt pour un
caractère
, bientôt il montre les inconséquences qui doivent
ibuèrent, avec l’austérité de l’éducation paternelle, à lui donner ce
caractère
de tristesse méditative et désenchantée qui fut p
la vieillesse de Chateaubriand. Les Mémoires d’Outre-tombe portent ce
caractère
de tristesse irritée : c’est le pamphlet posthume
ment d’opposition et de lutte, esprit plus vif que complet et étendu,
caractère
inégal, emporté, impatient de toute régie, il éta
ceur qui repose. En changeant d’opinions, Lamennais ne changea pas de
caractère
. Ce fut, au service d’une cause contraire, la mêm
précision, l’historien donnait une plus large place à la peinture des
caractères
, et trouvait les couleurs sévèrement brillantes q
ie de juillet. Qu’il nous suffise de dire que, par l’intégrité de son
caractère
, il imposa le respect à ceux mêmes qui le combatt
stration en Irlande, souvent dure et arbitraire, avait eu du moins un
caractère
de sévère impartialité. En s’attaquant à un tel h
mpe du spectacle, la grandeur de la cause et l’attente qu’excitait le
caractère
connu de l’accusé. Conduit par eau de la Tour à W
a haute trahison. Strafford mit tous ses soins à les dépouiller de ce
caractère
, parlant noblement de ses imperfections, de ses f
e cœur, si le début de la réformation d’un royaume doit être écrit en
caractères
de sang ; pensez-y bien en rentrant chez vous. A
hode, est devenue l’analyse vivante de l’esprit humain. Tels sont les
caractères
des ouvrages qui résument l’enseignement de Ville
lébrer, à revendiquer, à défendre. Le degré d’élévation qu’atteint le
caractère
d’un peuple est la mesure de la supériorité qu’il
umaines des interprétations systématiques en contradiction avec leurs
caractères
manifestes. Si, dans l’obscurité du cœur humain l
les influences supérieures qui dominent une époque et expliquent son
caractère
, les résultats généraux qui marquent les progrès
ique, qui amène quelque froideur, il reste vraiment classique par ses
caractères
de netteté, de précision et de gravité sans raide
nature les plus beaux dons de l’esprit et les plus fortes qualités du
caractère
pour diriger ses semblables et influer aussi cons
isse le courant aller de soi-même en toute largeur. » Son style a les
caractères
de son esprit : clair, naturel, il a ce que lui-m
d compare chez les anciens et les modernes la peinture des principaux
caractères
naturels et sociaux 525 et cela pour établir que
âtre. C’est un personnage dont Beaumarchais n’a pas seulement créé le
caractère
, il en a aussi créé l’histoire. Le Barbier, le Ma
neries ; c’est un homme à part, où Beaumarchais a mis beaucoup de son
caractère
. Il est spirituel, hardi, fier, intrigant ; mais,
haînement, à dégager surtout les devoirs qu’elles imposent. De là, le
caractère
d’une prédication qui, sans se séparer du dogme d
s, à l’observation approfondie du cœur humain. Notre temps a d’autres
caractères
. Dans l’ordre philosophique, religieux et social,
le roman, la conduite de l’action, le dessin et souvent la vérité des
caractères
n’ont-ils pas été subordonnés aux exigences d’une
e, quel que soit son rang. Lettres à des jeunes gens. La force du
caractère
. Nous avons conservé la bravoure, cette vieill
femme le lendemain d’une victoire, et ses cicatrices ne couvrir qu’un
caractère
débile et sans portée. Le caractère est l’énergie
t ses cicatrices ne couvrir qu’un caractère débile et sans portée. Le
caractère
est l’énergie sourde et constante de la volonté,
t avoir de l’esprit, de la science, même du génie, et ne pas avoir de
caractère
. Telle est la France de nos jours. Elle abonde en
ilà notre pays ; et il n’est pas difficile d’en pénétrer la cause. Le
caractère
, qui n’est que la force de la volonté, tient à la
sain, et le romantique le malade. » Le classique, en effet, dans son
caractère
le plus général et dans sa plus large définition,
plus tranquille. Le classique, je le répète, a cela, au nombre de ses
caractères
, d’aimer sa patrie, son temps, de ne voir rien de
et fait plus de portraits que de tableaux. » M. Nisard marque bien le
caractère
de la troisième sorte de critique, celle de Sâint
de la Décadence, tome I : Perse ou le Stoïcisme et les Stoïciens.
Caractère
de Boileau et son sens critique. La connaissan
it inspirer le beau ; c’est de cette façon qu’admire la postérité. Le
caractère
de Boileau, la dignité de sa vie, ne rendirent pa
i a manqué l’imagination, qui crée les événements pou l’épopée et les
caractères
pour le théâtre ; la sensibilité qui sait faire p
Rousseau expia trop cruellement, on voudrait le croire, des torts de
caractère
et des fautes de conduite ; mais quels soupçons p
conception et le style, se mêlent des beautés du premier ordre. D’un
caractère
indépendant, peu soucieux de sa gloire, impatient
e fade galanterie qui forme un contraste choquant avec la rudesse des
caractères
. Crébillon, on l’a dit avec raison, ne fut donc n
vers nous rendent la langue des maîtres, mais des actes entiers, des
caractères
vivants nous rappellent leurs créations. Rhadamis
ants, le bien est toujours bien. J’ai vu d’autres méchants d’un grave
caractère
, Gens laconiques, froids, à qui rien ne peut plai
quitta bientôt des fonctions qui contrariaient l’indépendance de son
caractère
, et, à la faveur de ses modiques appointements, q
ale du théâtre de Ducis ; elle a mérité de survivre par la vérité des
caractères
, l’intérêt des situations et la fidélité souvent
politique. Ne demandez plus aux poètes de cette époque la vérité des
caractères
, l’unité d’intérêt : de la grande école du dix-se
vec un tel modéle, le suivre même de loin dans cet art de pénétrer un
caractère
et d’en découvrir les sombres replis, cela suffit
ères Chansons, l’effort est visible, les traits sont émoussés, et les
caractères
du genre tendent de plus en plus à disparaître. T
danger des unions mal assorties : l’intrigue est vive et rapide, les
caractères
nettement dessinés se détachent bien les uns des
tés de lieu et de temps soient moins rigoureusement observées, si les
caractères
sont bien tracés, les situations naturelles et to
istesse d’une âme supérieure que sa grandeur même sépare du monde. Ce
caractère
des poésies d’Alfred de Vigny devait les rendre p
raison le manque de vérité dans la couleur et le travestissement des
caractères
, de celui de Richelieu surtout, auquel l’auteur n
rtout ce genre de beauté douloureuse et maladive qui a été souvent le
caractère
de la poésie de ce siècle. L’avenir, pour conclur
ne ressemblent alors à des instincts, qu’elles en prennent bientôt le
caractère
violent et fatal. Elles n’ont pas, en effet, chez
s822… Histoires poétiques. Alfred de Musset.(1810-1857). Le
caractère
d’inquiétude et de souffrance qui marque notre ép
ls où se retrouve, sous l’extrême variété du sujet et de la forme, le
caractère
constamment élevé d’une poésie austère, pure, qui
sujet. Ici, il fallait être rigoureusement exact dans la peinture des
caractères
comme dans le langage prêté aux personnages : il
ues réserves, regretter, par exemple, certaines exagérations dans les
caractères
, et la sévérité trop absolue du poète à l’égard d
la Littérature française au dix-huitième siècle, lre leçon. 2. Les
Caractères
, De la Cour. 3. Les Caractères, De la Ville. 4
huitième siècle, lre leçon. 2. Les Caractères, De la Cour. 3. Les
Caractères
, De la Ville. 4. Tableau de la Littérature fran
es traits éclatants qui nous transportent et ne peuvent constituer le
caractère
permanent du style. 51. Voir ce que dit Cicéron
l insolent vient chercher le trépas ?…… 66. La Bruyère (ch. ii des
Caractères
) a exprimé la même pensée avec un rare bonheur :
ui a été dit de Tacite : « Il abrège tout parce qu’il voit tout. » Le
caractère
de Mithridate, les ressources qu’il trouve dans s
» 166. Pascal (art. vi, éd. Havet) : « Diseur de bons mots, mauvais
caractère
. » 167. Sur Voltaire historien, lire la dix-sept
nhomie, de joie et de bienveillance, qui paraît avoir été le fonds du
caractère
de Beaumarchais. 289. Un homme malhonnête est ce
C’est que les étrangers ont souvent mieux parlé de la France, de son
caractère
, de son génie, que nous-mêmes ne l’avons fait. Et
Ce qui fait qu’il y a un bon et un mauvais goût, et, dit La Bruyère [
Caractères
, ch. Ier), « qu’on dispute des goûts justement. »
s poètes du dix-septième siècle. 357. On ne saurait mieux définir le
caractère
de la littérature grecque, mieux dire ce qui est
s mœurs sont plus pures, les vertus domestiques plus communes, que le
caractère
français a gagné en force et en gravité. Il est c
ture française au dix-huitième siècle, de Villemain. — Sainte-Beuve :
Caractères
et Portraits littéraires, tome III. — Caro : La F
nds comme les petits, la cour comme la nation, c’était là son vœu. le
caractère
de sa conduite, et celui qu’il s’efforçait d’impr
ssive. 456. On peut regretter ici que Cousin n’ait pas développé les
caractères
propres de la peinture et de la sculpture. L’arch
de le penser, reproduit par les ouï-dire, on ne peut en expliquer le
caractère
que par l’induction qui précède. (A. T.) 476. Ri
d’Angleterre après la mort d’Édouard. Pour donner à cet engagement un
caractère
sacré, Guillaume avait fait répéter son serment à
ureux, sans doute, mais il marque, en l’exagérant, le côté positif du
caractère
de Franklin, que M. Mignet semble avoir trop adou
es faux bruits de l’histoire ; on a de la critique, on saisit bien le
caractère
des hommes et des temps ; on n’exagère rien, on n
muns. » 525. Voir la partie intitulée Poétique du Christianisme. Les
caractères
naturels sont ceux du père, de la mère, du fils e
naturels sont ceux du père, de la mère, du fils et de la fille ; les
caractères
sociaux, ceux du prêtre et du guerrier. 526. « J
s des Douze Tables, ou même depuis le temps des rois. » 539. Sur ces
caractères
du génie grec, lire l’ouvrage de M. Jules Girard
, une poésie même d’imagination, qui donnent à ces pages un véritable
caractère
de beauté durable. 553. On peut croire que le c
vre XII, chap xliv et suivants, et livre XIII, chap. xxxvii. 589. Le
caractère
de Rhadamiste, par ses élans impétueux vers le bi
ux personnages nous attache déjà fortement, et tient tout ce que leur
caractère
annonçait. Celui de Pharasmane est tracé, il est
ensées, et ne laisse alors rien à désirer pour l’élégance. » 596. Ce
caractère
n’a pas paru indigne d’être comparé à la Pauline
’ailleurs elles-mêmes, dans cette tragédie, un beau contraste avec le
caractère
sans frein et sans mesure de Rhadamiste. 604. On
it voulu lui enlever sa fille et la donner à un autre. 605. Voilà un
caractère
qui se soutient jusqu’au bout et une conclusion d
est la plus belle partie peut-être de cette scène d’Œdipe. Traits de
caractère
, mouvements d’âme, détails touchants, un dernier
ir, a permis au poète de déroger à la loi générale, qui ordonne qu’un
caractère
soit le même à la fin de la pièce, qu’il était au
ittérature au dix- huitième siècle, raconte une anecdote qui peint le
caractère
de Ducis : « Un jour, dans une réunion brillante,
onie qui fait tache. 661. Encore un mot qui ne s’accorde pas avec le
caractère
traditionnel de l’Œdipe grec, cette grande victim
ace, acte IV, scène V. 664. Ce mot nous indique que Ducis a conçu le
caractère
de Polynice d’une tout autre manière que Sophocle
αγίς) désignait la pierre sur laquelle étaient gravés tantôt certains
caractères
, tantôt de petites images. 719. Cf. Catulle sur
nd devant le sénat le meurtrier de son époux. Cette violence faite au
caractère
d’Agrippine est tout à la fois une infidélité his
de Racine. Tout vient de Racine dans cette tragédie : conception des
caractères
, détails du style, coupe du vers. Si l’on se rapp
n commentaire suivi. Il faudrait faire ressortir l’art avec lequel le
caractère
si complexe de Louis XI a été développé par le po
différents êtres qui y sont introduits, parlent, agissent selon leurs
caractères
vrais ou présumés ; qu’ils soient toujours peints
s. L’élégance, le naturel, le gracieux, et la bonne morale forment le
caractère
de ses fables. L’abbé Lallement les a traduites.
pêtre, le lieu de la scène ne peut être qu’à la campagne. Mœurs et
caractères
des Bergers. On a dû juger qu’il faut que les
s passions, même les plus gaies ou les plus tristes, n’eussent pas un
caractère
de modération. Un berger vainqueur dans les jeux,
cès de la vengeance. Ces traits ne seraient pas moins opposés au vrai
caractère
des bergers, qu’à une certaine délicatesse de sen
ïf, riant et gracieux. Rappelons ici ces vers où Boileau 206 trace le
caractère
et les règles particulières de ce genre de poésie
e toutes les grâces de la nature. Horace en a parfaitement exprimé le
caractère
: il consiste, suivant lui, dans une douceur naïv
quelquefois mêlée de prose ; et alors elle doit avoir entièrement le
caractère
d’une lettre ordinaire. On peut cependant y mettr
xposés dans tout leur jour par des peintures vives et naturelles, des
caractères
exprimés avec vérité, des portraits finis, sans q
la tragédie et de la comédie. Les Romains lui donnèrent la forme, le
caractère
, le tour qu’elle a aujourd’hui. Cette invention e
t la vivacité de Juvénal, sans en avoir les fougueux excès : mais son
caractère
a plus de ressemblance avec celui du premier. Ses
u’il a lu les Satires de Boileau. Article V. De l’Élégie.
Caractère
de l’Élégie. Le vrai caractère de l’élégie se
Article V. De l’Élégie. Caractère de l’Élégie. Le vrai
caractère
de l’élégie se trouve marqué dans le mot même, co
nséquent, le style trop fort et trop pathétique ne convient pas à son
caractère
. Le but de l’élégie est d’attendrir l’âme, et non
du travail, tout ce qui sent l’affectation, est entièrement opposé au
caractère
de l’élégie, non seulement lorsqu’elle exprime la
ntent qu’un tableau gracieux. La délicatesse et la naïveté en font le
caractère
. Madame Dacier les a fort bien traduites, ainsi q
riques les plus célèbres. Dans l’ode sacrée, il soutient dignement le
caractère
de l’éloquence du prophète qu’il imite. Dans l’od
s vraiment lyriques. La véhémence et l’élévation en font le principal
caractère
. Il y en a plusieurs dont on peut assurer que le
visait encore à la gloire. Ses écrits portent les titres de Maximes,
Caractères
, Méditations, Introduction à la connaissance de l
d’un talent candide et sincère qui participe à la beauté morale d’un
caractère
et d’une conviction. Son style, volontiers périod
de son esprit et de son jugement ; la modération et l’égalité de son
caractère
le rendaient constant dans ses résolutions. Il ch
ueux ; mais il ne lui appartient pas de faire fléchir leur courage3.
Caractères
, IX. Vauvenargues sollicitant un poste diplom
ns un petit destin : voilà toute sa vie. 2. Le trait dominant de son
caractère
fut un stoïcisme tendre, la sérénité dans la doul
sciences purement abstraites. La couleur nous fournit, selon moi, le
caractère
le plus simple de la beauté. Il est probable que
cependant dans une foule d’objets, qui empruntent de cette réunion le
caractère
de la beauté la plus parfaite. Les fleurs, par ex
mais il répand dans l’imagination la plus douce sérénité. Tel est le
caractère
des écrits d’Addisson, de l’auteur du Télémaque,
me, doit son plus grand mérite à la beauté et aux grâces, qui font le
caractère
spécial de ses ouvrages. Parmi les orateurs, Cicé
ané, l’émotion vive du poète, la marche impétueuse de sa pensée. 1°
Caractère
de cette poésie chez les anciens. Chez les peu
arts, le produit de l’imagination et de l’inspiration réunies. 2°
Caractère
de cette poésie chez les modernes. Plus tard,
e et la disposition des vers. L’ode prend différents noms, suivant le
caractère
de l’inspiration et l’objet du chant. 1° Ode sa
dans l’esprit humain. Elle effleure chaque objet ; elle n’a point de
caractère
fixe ; elle sourit, elle provoque, elle égratigne
ifficile à détromper, ni plus puissante pour tromper les autres. Deux
caractères
particuliers vous distinguent de tous les peuples
fureur d’agir sur les autres, est le trait le plus saillant de votre
caractère
. On pourrait dire que ce trait est vous-mêmes. Ch
nations en sont blessées à mort, et dans leur puissance, et dans leur
caractère
; alors vous pouvez voir le vainqueur même dégrad
sur les mérites de la langue française. Duclos représentait ainsi le
caractère
français : « C’est le seul peuple dont les mœurs
s vertus ont peu de consistance, ses vices n’ont point de racines. Le
caractère
d’Alcibiade n’est pas rare en France. Le déréglem
uefois vu parmi nous des crimes odieux, ils ont disparu plutôt par le
caractère
national que par la sévérité des lois. » (Considé
en vois sortir, c’est l’esprit de réflexion, le génie d’observation ;
caractère
plus grand et plus singulier qu’il ne semble d’ab
s beaux traits de l’esprit philosophique. » Penser d’après soi-même :
caractère
plein de force et de grandeur ; qualité la plus r
ges avec une superbe ingratitude. Il fallait aux sciences un homme de
caractère
, un homme qui osât conjurer tout seul, avec son g
ogies : c’est véritablement le talent de penser en grand. Ce brillant
caractère
me frappe d’abord dans tous les ouvrages marqués
ont les propriétés du sublime talent de penser ; tels sont les grands
caractères
qui distinguent l’esprit philosophique de toute a
issipé, Buffon sut se ménager une studieuse retraite. La force de son
caractère
, l’amour de la gloire et le dévouement à une idée
de le ciel1 et présente une face auguste2 sur laquelle est imprimé le
caractère
de sa dignité ; l’image de l’âme y est peinte par
que mouvement de l’âme est exprimé par un trait, chaque action par un
caractère
, dont l’impression vive et prompte devance la vol
un éclair qui les éblouisse, ils vous quittent du bon et du beau. » (
Caractères
, chap. I) 2. Comme la feuille du métal battu
nteurs n’ont jamais eu l’intention de leur faire dire… » (LA BRUVÈVE,
caractères
, chap. V.)
le second le fait par l’expression. Si donc un écrivain nous trace le
caractère
d’un roi, connu dans l’histoire, ou qui n’a pas e
mais qui a pu exister ; il imitera la nature. S’il nous représente ce
caractère
aussi élevé, aussi vertueux qu’il puisse l’être,
la fange des marécages, et un aigle qui plane au sommet des airs ; le
caractère
d’un Néron, l’opprobre du genre humain, et celui
du genre humain, et celui d’un Titus, les délices de son peuple ; le
caractère
du menteur, lâche et impudent, et celui de l’ami
ainte autorité, l’orateur quitte le ton suppliant, et se rappelant le
caractère
sacré dont il est revêtu, il presse, il commande
, sans motif ni raison, mais seulement par inconstance et légèreté de
caractère
. « Ouvrages de la clémence et aussi immortelles
e biographie connue, des parallèles, soit entre de grands hommes d’un
caractère
différent dont ou leur aura appris l’histoire ; s
s, cur, quomodo, quando. Quis, la personne ou l’auteur du fait, son
caractère
. Quid, le fait, la nature de la chose. Ubi, le
es remarquer dans la Milonienne où l’orateur avait contre sa cause le
caractère
de son client, l’opposition d’une faction puissan
a différentes sortes de narrations : la narration historique, dont le
caractère
principal est la vérité et l’exactitude, et qui a
ait agresseur injuste, comme cela est prouvé par son intérêt, par son
caractère
, par ses discours, et surtout par les moyens qu’i
rendre sous le nom général de confirmation. Cependant elle a quelques
caractères
qui semblent exiger qu’on l’en sépare. L’essentie
emblent exiger qu’on l’en sépare. L’essentiel est de bien marquer ces
caractères
. La réfutation n’a pas de place fixe dans, le dis
? — La narration ? — Combien de sortes de narrations ? — Quel est le
caractère
principal de la narration historique ? — Définiss
r ou de s’exprimer qui tient au tour particulier de son esprit, à son
caractère
; c’est ce qui, dans le même genre, distingue un
ue" ; en cherchant à l’embellir, on la gâterait. Voici les principaux
caractères
par lesquels Cicéron distingue ce genre des deux
s’en rapproche, ou, pour-mieux dire, il en est également éloigné. Son
caractère
distinctif est une facilité toujours égale et sou
sion, à la hardiesse des figures, à la richesse des nombres. Tous ces
caractères
appartiennent au style élevé, quoiqu’ils ne se tr
hez aucun, mais dont on peut former un modèle idéal et réunissant ces
caractères
épars dans plusieurs. En traitant de ce genre, le
e terme de la vie, et non pas une punition. Qu’il garde donc ce grand
caractère
que la nature lui a donné. Mais vous, juges, quel
nseur ; et la perte d’un seul homme est une calamité publique. » Ces
caractères
d’après lesquels on différencie les trois genres,
lorsque l’orateur, ne se contentant pas de présenter la chose par ses
caractères
vrais et distinctifs, la fait envisager sous l’as
e les embellir, de les animer. Il peut avoir à décrire les lieux, les
caractères
, les mœurs, les habitudes extérieures et les trai
ressources ! Vit-on jamais en deux hommes les mêmes vertus, avec des
caractères
si divers, pour ne pas dire si contraires ? L’un
stinées. Et afin que l’on vît toujours dans ces deux hommes de grands
caractères
, mais divers, l’un emporté d’un coup soudain, meu
qu’elle ait produit un monstre tel que toi ! Nombre. L’un des
caractères
essentiels à la poésie, c’est d’être toute pittor
’introduire dans la langue un mot nouveau ? Quels sont les principaux
caractères
du style simple, suivant Cicéron ? — Le style sim
quel genre de style Cicéron fait-il consister l’éloquence ? — À quel
caractère
reconnaît-on le genre élevé ? — Donnez un exemple
nt ; qui soit vraisemblable, intéressante ; dont les acteurs aient un
caractère
, des mœurs, un langage convenable, accompagné de
Penchant naturel pour l’imitation ; goût du chant et du rythme. Deux
caractères
différents de la poésie. Origines de la tragédie
donnèrent naissance à la poésie. Or celle-ci, en naissant, suivit le
caractère
de ses auteurs, et se partagea en deux genres. Ce
s poètes tragiques ne composent donc point leur action pour imiter le
caractère
et les mœurs ; ils imitent les mœurs pour produir
peint dans le général. Le général est ce qu’un homme quelconque, d’un
caractère
donné, peut ou doit dire ou faire, selon le vrais
blantes, égales. Des dénouements artificiels. De l’art d’embellir les
caractères
. Quant à ce qui concerne les mœurs, il y a qu
en second lieu, que les mœurs soient convenables. La bravoure est un
caractère
de mœurs ; mais elle ne convient point à une femm
été dit. Enfin elles seront égales ; et si le personnage imité a pour
caractère
l’inégalité, en traitant ce caractère, on le fera
t si le personnage imité a pour caractère l’inégalité, en traitant ce
caractère
, on le fera également inégal. On a un exemple de
de meurtre jusqu’à la fin. Nous avons dit ci-dessus qu’il y a quatre
caractères
de tragédie : l’implexe, qui a reconnaissance et
e autre agent caractérisé : car chez lui nul personnage n’est sans un
caractère
. La tragédie doit étonner par une sorte de mervei
es ce qu’on leur dit ; et que la tragédie est pour ceux qui sont d’un
caractère
tout opposé : celle-ci est donc moins parfaite qu
es vertus nommées essentielles, parce qu’elles conviennent à tous, un
caractère
propre et des qualités spéciales. Tel sujet veut
bientôt dans cette sagesse, dans cette simplicité noble qui fait son
caractère
; il a de la force, mais peu de hardiesse. Sa plu
qui croit et s’élève comme un géant. Enfin il nous fait voir le grand
caractère
d’Annibal, la situation de l’univers, et toute la
randeur et décadence des Romains, de Tacite surtout. En appréciant le
caractère
de la concision dans les écrivains latins qui se
contraste avec la faiblesse et l’imbécillité de tout le reste. Si ce
caractère
ne vous frappe pas, le mot, la chose, l’acte ne m
a Place Royale ; le lieu, l’heure, la situation, les antécédents, les
caractères
, tout contribue. Je dis qu’il y a là un pathétiqu
dire qu’elles y sont plus à l’aise que les hommes, Moins sérieuses de
caractère
, douées d’un esprit plus vif, plus mobile, d’une
ctions ne réunissait-elle point pour être à mon égard, par différents
caractères
, plus chère et plus précieuse ? Une perle si comp
ction aussi généreuse. Je vous envoie, Monsieur, un de mes livres des
Caractères
, fort augmenté, et je suis, avec toute sorte de r
animé : tels sont les portraits du cheval, du chien, dans Buffon ; le
caractère
, qui est un portrait moral : tels sont les célèbr
on ; le caractère, qui est un portrait moral : tels sont les célèbres
Caractères
de La Bruyère ; le parallèle, qui consiste à pein
lances et les différences qui existent entre deux personnages ou deux
caractères
. La description peint un objet réel ou un objet d
rolixe abondance qui fatigue. La sobriété dans les détails est un des
caractères
essentiels du goût antique ; les modernes affecti
ut se bien rendre maître du fait à raconter, en examiner avec soin le
caractère
, l’ensemble et les détails : la réflexion fait, n
oriques de Walter Scott, il faut se garder d’altérer les faits et les
caractères
aux dépens de la vérité, afin de ne pas laisser d
consiste à bien observer les convenances de temps, de lieu, d’âge, de
caractère
, de mœurs et de croyances. La condition première
dans la mort, mais dans la vie. Ce qui donne à ce chant de Chénier un
caractère
d’inspiration réelle, un accent attendrissant de
ers le ciel ; j’y vois une gracieuse imagination, avec l’empreinte du
caractère
antique : mais la composition est païenne par le
par le fond, comme elle l’est par la forme. À quoi cela tient-il ? Au
caractère
de Chénier, à son éducation, au scepticisme de so
la loi, etc. § 5. Mœurs. Les mœurs sont, en général, les divers
caractères
, les habitudes bonnes ou mauvaises, les vertus, l
. On veut qu’il soit homme de bien, et que tout son discours porte le
caractère
de sa probité. Il faut, de plus, qu’il soit modes
e extrême ressource, pour la persuasion, d’approfondir les différents
caractères
des auditeurs. Or, les mœurs, sous ce rapport, va
. On doit faire attention aux mœurs, aux habitudes, à l’éducation, au
caractère
, aux préjugés des hommes devant qui on parle ; on
és des hommes devant qui on parle ; on prendra garde à l’influence du
caractère
national, à celle que produit la différence des g
exactement, et n’être pas un début banal ou tellement commun et sans
caractère
, qu’on puisse le mettre à l’entrée de tous les di
, distinguant d’abord les discours d’après leur objet principal et le
caractère
qui y domine, ils les rapportent subsidiairement
ns l’éloquence du barreau, et avec raison, puisqu’ils en ont tous les
caractères
. Examinons donc ici successivement l’éloquence sa
loi trop dure et sans onction. Or, à ces deux erreurs, j’oppose deux
caractères
de la loi évangélique : caractère de raison et ca
à ces deux erreurs, j’oppose deux caractères de la loi évangélique :
caractère
de raison et caractère de douceur. Loi souveraine
oppose deux caractères de la loi évangélique : caractère de raison et
caractère
de douceur. Loi souverainement raisonnable, premi
r la grandeur de l’assemblée. Le panégyrique chrétien a un tout autre
caractère
; il est uniquement consacré à la louange des sai
ccourci du héros, et mettre d’abord sous les yeux toute sa vie et son
caractère
. L’orateur peut, dans l’exorde, pour tenir les es
re notre livre plus commode, nous avons employé assez fréquemment des
caractères
distincts du texte de l’ouvrage. Les mots importa
et l’art de transmettre l’émotion . Cette définition indique bien le
caractère
principal de la haute éloquence, mais elle ne fix
montrant que ce fait est invraisemblable, contraire à la nature et au
caractère
d’une personne. Racine fait dire à Hippolyte : A
ualités qui lui concilient l’estime et l’affection ; il respectera le
caractère
et les inclinations de son auditoire ; et enfin i
s propres à lui concilier l’estime et l’affection, et à donner de son
caractère
une opinion favorable. Sans cette estime et cette
les mœurs consistent dans le soin que prend l’orateur de connaître le
caractère
et les dispositions de l’auditoire et d’y conform
Ces dispositions diffèrent selon l’âge, la condition, la nation et le
caractère
de ceux à qui l’on parle. 99. Les moyens de l’ora
puisse dire : Je suis solide sur moi-même ! (Donoso Cortès.) 102. Le
caractère
de ceux à qui l’on parle demande aussi la plus gr
t tranquilles, il vous faudra d’autres ressorts que pour émouvoir les
caractères
impétueux et ardents. En parlant à Néron, Burrhus
sistent à observer les égards qui sont dus à leurs qualités et à leur
caractère
. On ne parle pas devant le prince comme devant un
son père : Monsieur, je suis pénétré du plus profond respect pour le
caractère
auguste dont vous êtes revêtu, et dont vous offre
sintelligence qui éclata entre Cluentius et sa mère. Quel que soit le
caractère
d’une mire, je le sais, un fils traduit en justic
plusieurs autres, avaient encore une sensibilité exquise, et c’est ce
caractère
qui fait le charme de leurs harangues et de leurs
sions oratoires, le discernement consiste à connaître la nature et le
caractère
de chaque passion, les ressorts qui les mettent e
tous les ressorts qui peuvent les mettre en jeu. Chaque passion a son
caractère
qui lui est propre, et pour pénétrer dans les cœu
. Aristote, Cicéron, Quintilien ont examiné en détail la nature et le
caractère
de chaque passion, les moyens de les exciter ou d
éserve et de modestie. Mais cette modestie n’exclut pas la fermeté du
caractère
et cette noble assurance que l’orateur fonde sur
ix-septième siècle, Bossuet, Bourdaloue, Massillon, ont saisi le vrai
caractère
de ce précepte, et nous ont laissé, sous ce rappo
t là proprement la narration judiciaire dont nous allons expliquer le
caractère
et les qualités. 185. La narration judiciaire se
vraisemblance, dit Cicéron, exige que la narration s’accorde avec le
caractère
et les intérêts des personnages, avec les circons
es peser. 195. Les preuves doivent être propres au sujet, el c’est ce
caractère
de propriété qui fait leur véritable force. Si el
le et animée, qu’elle ne sente pas le cabinet et le travail. Voilà le
caractère
de Démosthènes, le caractère de tout véritable or
e pas le cabinet et le travail. Voilà le caractère de Démosthènes, le
caractère
de tout véritable orateur. Article deuxième. D
qui est noble et utile, une profonde vénération pour tous les grands
caractères
, une pitié active pour tous les malheurs et les s
u’il emploie, et par la fin qu’il se propose d’atteindre. 302. Par le
caractère
et la mission dont il est revêtu, l’orateur chrét
rincipales qui ont brillé dans le saint et qui forment le fond de son
caractère
. La forme historique consiste à diviser le discou
de tomber dans l’exagération et de ne pas dessiner assez nettement le
caractère
du personnage. Certains prédicateurs exaltent les
soutenir les mêmes combats. En second lieu, faites voir nettement le
caractère
qui lui est propre ; c’est le moyen d’éviter ces
1º quelles qualités doit avoir l’orateur de tribune, 2º quel a été le
caractère
de cette éloquence chez les divers peuples. Cha
363. Pour réussir à la tribune, il faut considérer quatre choses : le
caractère
de la nation, car on ne parle pas à des Français
Français, celle des Italiens et celle des Espagnols n’ont pas le même
caractère
et n’exigent pas les mêmes soins ; l’époque où l’
nomie de l’auditoire, car il faut savoir varier son discours selon le
caractère
de l’assemblée et la mobilité de ses impressions.
mmuniquerez les vôtres. (Voir le nº xxvii). Chapitre deuxième. Du
caractère
de l’éloquence politique chez les différents peup
ent très propres à élever l’éloquence à une haute perfection. 366. Le
caractère
général de l’éloquence politique chez les Grecs,
férence qui existait entre les deux peuples se remarque aussi dans le
caractère
de leurs orateurs. Démosthènes, qui avait affaire
s genres de discours usités dans le barreau ; troisièmement enfin, du
caractère
de cette éloquence chez les divers peuples. Cha
les Romains, le barreau eut à peu près la même importance et le même
caractère
que chez les Grecs. Souvent même on y souleva des
elquefois elle ne s’accorde ni avec les idées de l’époque, ni avec le
caractère
du personnage qu’on fait parler. C’est ainsi que,
la fadeur de ce genre de discours, on s’applique à faire ressortir le
caractère
de l’homme que l’on doit louer et on apprécie les
vé la divinité de Jésus-Christ par de solides arguments fondés sur le
caractère
de l’Homme-Dieu, le P. Lacordaire termine ainsi u
espérances sont toujours flatteuses, d’abord parce que la chaleur du
caractère
les tient dans une espèce d’ivresse, ensuite parc
prononcent affirmativement. Ils sont moroses, car le propre d’un tel
caractère
est de voir sous un jour défavorable ; soupçonneu
s, et craignent tous les maux avant qu’ils n’arrivent. En effet, leur
caractère
glacé est totalement contraire à celui des jeunes
souvenir du passé les enchante. Leur colère est vive, mais elle a un
caractère
de faiblesse. Les passions les ont quittés, ou se
nt les mœurs des jeunes gens et des vieillards. Il est évident que le
caractère
des hommes faits tiendra le milieu entre celui de
s païens, n’était pas ce qui devait toucher le plus un jeune homme du
caractère
de celui dont il s’agit ; c’est donc par là que c
n est incontestable. Division. Cette vérité se fonde sur trois grands
caractères
qui distinguent éminemment la religion chrétienne
e la parole, et, en second lieu, parce que, si elle ne vient pas d’un
caractère
timide, elle naît souvent d’un amour-propre exces
la différence des nations ? 102. Que faut-il observer relativement au
caractère
de ceux à qui l’on parle ? 103. Qu’embrassent les
ait prospérer l’éloquence politique chez les Grecs ? 366. Quel est le
caractère
général de l’éloquence politique chez les Grecs ?
ltation ? 392. Qu’est-ce que le mémoire judiciaire ? 393. Quel est le
caractère
de l’éloquence du barreau chez les Grecs ? 394. Q
ractère de l’éloquence du barreau chez les Grecs ? 394. Quel a été le
caractère
de cette éloquence chez les Romains ? 395. En quo
e rhétorique, sect. ii, ch. i. 44. Auteurs à consulter : La Bruyère,
Caractères
, ch. vi ; Filon, Rhétorique française, 3e part.,
le nom de Théophraste servit de bouclier à la première édition de ses
Caractères
, qui parut en 1688. Ce fut une fête pour la curio
s, il mourut pauvre à Versailles. Honnête homme, fier, indépendant de
caractère
, supérieur à une condition subalterne qui l’expos
e peur de mourir sans avoir ri. » Observateur profond, et peintre de
caractères
, il excelle dans l’art d’attirer l’attention par
ignité. On l’approche tout ensemble avec liberté et avec retenue. Son
caractère
est noble et facile, inspire le respect et la con
ourse, et ce perpétuel changement de condition a son influence sur le
caractère
réciproque de Giton et de Phédon. L’enrichi n’est
oup les serins, et en avait sa maison remplie : quelques traits de ce
caractère
pourraient bien s’appliquer à lui. 6. Notez l’in
Misanthrope, I, 1.) 3. On suppose que les principaux traits de ce
caractère
s’appliquent au maréchal de Villeroi, dont Saint-
’a plus su croire, ni délibérer, ni se dévouer. Avec l’abaissement du
caractère
est venue la servitude ; les tyrans se sont joués
uis bien aussi m’occuper de la question en ce qui m’est personnel. Le
caractère
est ce qu’il faut toujours sauver avant tout ; ca
caractère est ce qu’il faut toujours sauver avant tout ; car c’est le
caractère
qui fait la puissance morale de l’homme. Eh bien
le coup d’œil si sûr, ne voyez-vous pas à quel point j’avilirais mon
caractère
en me dépouillant de l’habit religieux pour monte
Lacordaire avec madame Swetchine. Édition Didier.) L’intégrité du
caractère
Fragment de lettre 1 Je tiens par-dessus
Fragment de lettre 1 Je tiens par-dessus tout à l’intégrité du
caractère
; plus je vois les hommes en manquer et faillir a
imagination, son esprit d’entreprise et d’enthousiasme, sa hauteur de
caractère
, digne en un mot des regards de la postérité. 1.
vent être maniés, ces moyens doivent être modifiés selon le génie, le
caractère
, les institutions, les mœurs et la religion des h
ces observations, nous allons faire connaître les lieux, l’esprit, le
caractère
et la manière propres à chacun des genres d’éloqu
mouvemens oratoires. Au reste, la grande règle est de s’accommoder au
caractère
, au génie, au goût de l’auditoire à qui on s’adre
un vice, sous un aspect particulier, il en examine un des principaux
caractères
, ou s’il en considère l’influence dans certaines
l’éloquence de la chaire. Il doit prendre en considération, l’âge, le
caractère
, la condition de ceux devant lesquels il parle. T
s les plus cachés du cœur, montrer l’homme à l’homme, lui peindre son
caractère
mieux que jamais il ne l’avait vu lui-même, voilà
des yeux distraits, des esprits légers, des imaginations mobiles, des
caractères
indécis, les forcer d’en prendre l’empreinte ; te
ur des juges, qui sont ordinairement des personnes d’un âge mûr, d’un
caractère
grave et imposant. L’orateur est écouté plus froi
inductions en général. 1°. Des preuves directes ou d’identité.
Caractère
des preuves d’identité ; pourquoi elles peuvent t
ang, l’éducation, la profession, la fortune, l’âge, la réputation, le
caractère
, les mœurs, les relations, les attachemens, les i
, l’éducation, le tempérament, la fortune, le rang, la profession, le
caractère
, les mœrs, les habitudes, les goûts, les passions
r le vol. Des Présomptions. Définition des présomptions. Le
caractère
propre des présomptions est de préjuger les cas p
es se forment sur la connaissance générale du cœur humain ; ou sur le
caractère
, les qualités, les mœurs connues de ceux qu’il s’
r Milon. Toute la première partie repose sur les inductions tirées du
caractère
, des mœurs, de la conduite, de l’intérêt des pers
onnaître, les ont rangées par classes, leur ont donné des noms et des
caractères
propres ; mais, dans la réalité, elles ne sont to
e chez les poëtes mêmes le syllogisme déguisé. Boileau, en traçant le
caractère
de la femme plaideuse, prouve que l’infortuné mar
fet, qu’il vient d’en développer toutes les parties. L’exposition des
caractères
du coupable et de Roscius d’Amérie rend celui-ci
es-nous contentés d’en indiquer les conclusions par la différence des
caractères
. Cette espèce d’induction n’est bonne qu’autant q
e et les moyens d’émouvoir se distinguent et se subdivisent par leurs
caractères
et par leurs effets particuliers. « Il y a, dit
leur âge, de leur éducation, de leur rang, de leur puissance, de leur
caractère
, de leur état, de leurs mœurs, et d’autres choses
il ne s’y détermine qu’à regret et par nécessité. « Il faut donner un
caractère
de douceur et de bonté aux personnes qui, par les
auditeurs. Les moyens de cette sorte sont ceux qui s’attachent au
caractère
des auditeurs, à leurs opinions, à leurs sentimen
mise. Moyens qu’il faut deguiser. Mais si l’orateur cherche dans le
caractère
, dans les inclinations, dans les dispositions par
t pour celui dont il défend les intérêts. Or, c’est par la dignité du
caractère
, les belles actions, une conduite irréprochable,
; car, si l’on ne connaît pas la nature de l’homme en général, et le
caractère
de ses auditeurs en particulier, on ne saurait ni
mais changer de visage, pâlir, et ressentir une douleur qui avait le
caractère
de la véritable. » (Loc. cit.) L’éloquence ne ma
le d’idées différentes ; sa signification varie selon les mœurs et le
caractère
de celui qui le prononce. Le conquérant met son h
raisons. D’ailleurs, en agissant de la sorte, l’avocat déshonore son
caractère
et avilit sa profession. « Le plaisir qu’on prend
saires. La modestie convient à l’exorde. 1°. La modestie est le
caractère
ordinaire de l’exorde ; elle doit se faire sentir
voir discuté avec chaleur, se résume avec la gravité convenable à son
caractère
et à l’assemblée qui délibère ; alors la solidité
on les voit dans la nature ; à observer les convenances relatives au
caractère
, aux mœurs, à la qualité des personnes ; à faire
les causes et les motifs des faits que l’on avance, et de former des
caractères
qui aient de la convenance avec ces faits. (Loc.
nière de penser. Aussi chaque nation a un style différent suivant son
caractère
ou son génie ; chaque écrivain en a un qui lui es
x de systèmes, et qui enseignaient tout à priori, ramenaient tous les
caractères
du style à trois genres différens. Division de D
ification des divers genres de style inutile et même impossible. Les
caractères
du style qu’on doit employer sont déterminés par
e variété que d’en présenter une série complète. Cependant il est des
caractères
généraux dont il est possible de fixer l’idée ; i
s paraissant peu utile de les coordonner d’une manière systématique.
Caractères
principaux du style. Nous dirons avec Voltaire :
que sujet, dans les tropes. » (Dict. phil., au mot genre de style.)
Caractères
intermédiaires. Cette division se rapporte aux d
tères intermédiaires. Cette division se rapporte aux deux principaux
caractères
du style. Les autres, qui sont la précision, la n
hénomènes dont l’habitude n’a pas encore détruit pour nous l’imposant
caractère
, élèvent et transportent l’esprit en confondant l
et que nous retrouvions à chaque page ses manières aisées et son vrai
caractère
. « Nous sommes étonnés, ravis, enchantés, dit Pas
r avec raison, que Ce style figuré, dont on fait vanité, Sort du bon
caractère
et de la vérité ; Ce n’est que jeux de mots, qu’a
onie du style qui se fait sentir à son oreille, en même temps que les
caractères
se peignent à ses yeux et que les idées entrent d
ien a soin de choisir le mode, le ton et le mouvement qui convient au
caractère
du morceau qu’il veut composer, de même l’orateur
près inutile dans la pratique, le style changeant perpétuellement de
caractère
avec les objets qu’il sert à revêtir. On nous per
veut traiter, l’intérêt qu’y prennent ceux devant qui il parle, leur
caractère
, toutes les circonstances qui ont quelque rapport
. Ton propre à l’éloquence de la chaire. Cicéron, en déterminant le
caractère
d’élocution qui convient à l’orateur en général,
; tout montre que la gravité, la dignité, la sévérité doivent être le
caractère
dominant du discours judiciaire : In judiciis pu
solide et de convenable à la persuasion. » (Dialog. sur l’éloq.) Le
caractère
général du style du barreau ainsi determiné, on s
au gré du sujet. Alors les descriptions des choses, les peintures des
caractères
, les qualités des actions, les sentimens moraux,
u qui la forcent. Un ancien (Zénon) voulait que chaque mot portât le
caractère
de la chose qu’on veut exprimer. Il n’exigeait ri
dans certains morceaux des grands ouvrages, comme les portraits, les
caractères
, etc. Dans les ouvrages destinés à instruire, on
bientôt dans cette sagesse, dans cette simplicité noble qui fait son
caractère
. Il a de la force, mais peu de hardiesse ; sa plu
e : Dieux plus doux, vous n’aviez demandé que ma vie ! La véritable
caractère
de ce vers est la délicatesse. Style fleuri. «
de ces deux espèces de style doit donc dominer suivant le genre et le
caractère
principal de l’ouvrage ; mais aucun des deux ne d
mots, les traits, les saillies, les pensées fines et délicates. Leur
caractère
le plus ordinaire est la gaieté. L’expression doi
its et dans le discours. C’est surtout l’emploi des tours qui fait le
caractère
de chaque style. C’est aux tours qu’un écrivain p
e le jour où le temps doit finir. 2°. Des figures de pensées.
Caractère
distinctif des figures de pensées. Les figures d
figures ou formes de pensées varient à l’infini selon l’esprit et le
caractère
des écrivains, selon l’intérêt du moment, selon u
vision des figures de pensées. Les figures de pensées ont chacune un
caractère
particulier qui fait que l’une sera admirable où
l’une sera admirable où l’autre serait ridicule. C’est en vertu de ce
caractère
distinctif qu’elles servent, 1°. ou à développer
potypose ; elles consistent à saisir les traits naturels et les vrais
caractères
des choses, à rapporter les détails les plus inté
s personnes. Portraits. Les portraits peignent l’esprit le cœur, le
caractère
, la figure, le port, le maintien d’une personne.
ite, la prude, la coquette, etc., ce n’est plus un portrait, c’est un
caractère
. Exemple. Nous citerons le portrait de Cromwel
ple suivant. Massillon veut y prouver « que l’affabilité est comme le
caractère
inséparable et la plus sûre marque de la grandeur
ment aucune influence ; je connais trop la sagesse et l’équité de son
caractère
. Toutefois son avis me semble, je ne dirai pas cr
troubler ma paix par la flatterie que j’ai toujours haïe, etc…. » Le
caractère
noble et élevé de celui que l’orateur fait parler
l pour que la pensée, qui n’est autre chose qu’un jugement(1), ait le
caractère
du vrai ? Il faut qu’elle unisse cet objet à ce q
onde sans sa mère ; mais il n’est pas dans le vrai des mœurs, dans le
caractère
d’un gouverneur sage, d’inspirer à son élève de f
en vers français, crut embellir ce poëte, dont la simplicité fait le
caractère
, en lui prêtant des ornemens. Il dit au sujet de
uppose une connaissance approfondie des sciences, du cœur humain, des
caractères
, des passions, des mœurs des hommes ; une ample p
lettres doubles qui veulent être exprimées pour donner aux mots leur
caractère
, comme dans affreux, horreur, diffamation ; les v
e de la trahison : Le fils de l’homme, indique que Judas méconnaît le
caractère
divin du Sauveur : Par un baiser, montre l’odieu
éremment. Ton propre à l’exorde, L’exorde portant nécessairement un
caractère
de simplicité et de modération propres à disposer
n répand dans le discours pour l’animer et l’embellir, ont chacune un
caractère
particulier qui leur est propre. Les inflexions d
de la vérité desquels on ne doit pas laisser douter. Le calme est le
caractère
de la sécurité que la vérité donne. C’est dans la
expressions, la force et la vérité des sentimens et la bienséance des
caractères
; et que c’est surtout par l’agrément répandu dan
la gêne et la contrainte. Il est bon que chacun en écrivant garde son
caractère
, sa physionomie, sa manière propre de sentir et d
. Preuves directes ou d’identité. Preuves indirectes ou par analogie.
Caractère
des preuves d’identité ; pourquoi elles peuvent t
Classification des divers genres de style inutile et même impossible.
Caractères
principaux du style. Caractères intermédiaires. D
de style inutile et même impossible. Caractères principaux du style.
Caractères
intermédiaires. Dans quels écrits on doit employe
r, etc. Elle appartient à la poesie. La langue imitative est un des
caractères
distinctifs de la poésie, qui, n’étant qu’une imi
lle doit être considérée sous deux rapports. (1). On appelle ton, le
caractère
de noblesse, de familiarité, de popularité, le de
ectif. Qualité des épithètes. Apposition. Alliances de mots. Exemples
Caractère
distinctif des figures de pensées. Leur effet dan
. Les situations, à leur tour, doivent n’avoir rien de forcé. Que les
caractères
particuliers soient bien marqués et parfaitement
nce l’avantage évident de se mieux prêter au développement rapide des
caractères
, à la succession et à l’enchaînement des actes. Q
précédent. L’auteur s’attache à y peindre et y développer un ou deux
caractères
par le simple exposé des sentiments, sans presque
enchanteurs ; on les appelle souvent contes de fées quand ils ont un
caractère
enfantin. Le roman poétique est celui dans lequel
rité tient surtout à ce que chacun d’eux a reproduit admirablement le
caractère
de sa nation. Origine de l’apologue. L’apolo
il a su tellement s’identifier avec tous les sujets, les revêtir d’un
caractère
et d’un style tellement inimitables, qu’il est ar
aime à y voir des scènes dialoguées, ingénieuses et piquantes, où les
caractères
et les mœurs se joignent avec finesse et vivacité
les divers genres d’écrits ? et chaque groupe ainsi disposé a-t-il un
caractère
spécial déterminé par des règles fixes ? Répondre
x et l’opportunité des accessoires dans les choses, par l’analyse des
caractères
dans les hommes, la narration ou la thèse prévien
là même où les détails sont de mise, se restreindre à ceux qui ont un
caractère
assez tranché pour frapper l’esprit. Avec la clar
rés, etc… Toutes ces jolies choses si souvent exaltées affadissent le
caractère
d’une description et font qu’elle ressemble à tou
ient d’être traitée, et celle des personnes, que j’appelle simplement
caractère
ou portrait, et dont nous allons nous occuper.
et à la religion, des partisans de sa morale, dans tous les temps. Le
caractère
dominant de son éloquence est la force, la profon
s orateurs, pour se former une manière unique, et qui est devenue son
caractère
distinctif. Chez lui, tout tend à la persuasion ;
omme le ciel sous lequel il était né, et l’excessive austérité de son
caractère
, l’ont jeté dans des écarts qui pourraient égarer
. Racine, A. W. Schlegel, etc.), ont blâmé comme une inconséquence de
caractère
ce passage de la faiblesse à l’héroïsme. Malgré l
représentant un homme colère ou un homme patient, ou de quelque autre
caractère
que ce puisse être, doit non-seulement les représ
ut manquer d’attirer l’attention. Ainsi, il faut toujours peindre les
caractères
dans un degré élevé, rien de médiocre, ni vertus,
que, science, dessin même et musique. Le marquis son père, homme d’un
caractère
inflexible, pour le punir de ses désordres, obtin
ur niveau ; mais cette uniformité est une douleur habituelle pour les
caractères
appelés à une destinée qui leur soit propre9 ; le
rquer dans son ensemble la beauté de l’architecture des anciens et le
caractère
particulier de leur culte. Oswald et Corinne s’ar
tombeau d’Adrien, changé en forteresse par les Goths, porte le double
caractère
de sa première et de sa seconde destination. Bâti
n Angleterre et en Allemagne ; vous avez dû remarquer qu’elles ont un
caractère
beaucoup plus sombre que cette église. Il y avait
s. Il y a tant d’âme dans nos beaux-arts, que peut-être un jour notre
caractère
égalera notre génie. Regardez, continua Corinne,
e genre de bien. — Ne croyez pas cependant, reprit Corinne, que notre
caractère
soit léger et notre esprit frivole. Il n’y a que
ien ne trouble la force de sa tête ; et les inconvénients même de son
caractère
, l’humeur, l’embarras, la contrainte, passent com
arrière politique, si son âme s’était développée par les actions, son
caractère
serait plus décidé, plus ferme, plus patriote ; m
it admirer. Lorsque dans ses fictions il inspire de l’intérêt pour un
caractère
, bientôt il montre les inconséquences qui doivent
que c’est là seulement qu’on peut connaître d’une manière complète le
caractère
et les devoirs de chaque vocation. Néanmoins Schi
le meilleur père, le meilleur époux ; aucune qualité ne manquait à ce
caractère
doux et paisible que le talent seul enflammait :
ravers l’obstacle des mots ; je fus si frappée de cette simplicité de
caractère
qui portait un homme de génie à s’engager ainsi d
tribuèrent avec l’austérité de l’éducation paternelle a lui donner ce
caractère
de tristesse méditative et désenchantée qui fut p
illesse de M. de Chateaubriand. Les Mémoires d’outre-tombe portent ce
caractère
de tristesse découragée et railleuse ; c’est le p
à ses débris, on voyait aussi, à l’ensemble de son architecture et au
caractère
général des monuments, que la ville de Minerve n’
à elle les choses qui y sont contenues ; toutes sont contraires à son
caractère
et à l’honneur de tous deux. Je plains et dédaign
concision, l’historien donnait une plus large place à la peinture des
caractères
, et trouvait les couleurs sévèrement brillantes q
n, par la supériorité de son éloquence et par la noble fermeté de son
caractère
, il imposa le respect et l’estime à ceux mêmes qu
stration en Irlande, souvent dure et arbitraire, avait eu du moins un
caractère
de sévère impartialité. En s’attaquant à un tel h
mpe du spectacle, la grandeur de la cause et l’attente qu’excitait le
caractère
connu de l’accusé. Conduit par eau de la Tour à W
a haute trahison. Strafford mit tous ses soins à les dépouiller de ce
caractère
, parlant noblement de ses imperfections, de ses f
e cœur, si le début de la réformation d’un royaume doit être écrit en
caractères
de sang ; pensez-y bien en rentrant chez vous. À
hode, est devenue l’analyse vivante de l’esprit humain. Tels sont les
caractères
des ouvrages qui résument l’enseignement de M. Vi
er, l’agrandir, et non pas seulement colorer d’une teinte visible des
caractères
rangés dans un ordre immobile. À cette règle que
que d’émotion, toutes ces nuances morales peuvent se démêler dans le
caractère
même de son style, si soigné, si noble, si paré.
umaines des interprétations systématiques en contradiction avec leurs
caractères
manifestes. Si dans l’obscurité du cœur humain le
ge que de succès contre les troupes de l’empereur Justinien. Quant au
caractère
moral qui distinguait les Franks à leur entrée en
t de leur expérience militaire. Ces révoltes, qui offraient le double
caractère
d’une insurrection nationale et d’une trahison de
t d’ailleurs par tous les avantages d’une position centrale et par le
caractère
belliqueux des habitants du nord de la Gaule. C’e
unes gens nés au pays de Térouanne, Franks d’origine, et disposés par
caractère
à ce fanatisme de loyauté qui fut le point d’honn
urtre ; véritable tragédie où rien ne manque, ni les passions, ni les
caractères
, ni cette sombre fatalité qui était l’âme de la t
est ainsi amené par la force logique de ses déductions à marquer les
caractères
de cette idée de l’ordre, qui n’est autre chose q
ne, et aux tendances instinctives par lesquelles chacune y aspire, un
caractère
respectable et sacré qu’elles n’avaient pas aupar
ersel et notre bien comme un fragment du bien absolu. Ce jour-là, les
caractères
de légitimité, de bonté absolue, que notre bien n
le est respectable et sacrée en soi, l’ordre. Ainsi, du même coup, le
caractère
qui les rend obligatoires va s’attacher au bien d
les influences supérieures qui dominent une époque et expliquent son
caractère
, les résultats généraux qui marquent les progrès
ique, qui amène quelque froideur, il reste vraiment classique par ses
caractères
de netteté, de précision et de gravité sans roide
nature les plus beaux dons de l’esprit et les plus fortes qualités du
caractère
pour diriger ses semblables et influer aussi cons
isse le courant aller de soi-même en toute largeur. » Son style a les
caractères
de son esprit : vif et naturel, il a ce que lui-m
irer plus de force dans le style, plus de relief dans la peinture des
caractères
, plus de décision dans les jugements. Encore faut
jeune fille âgée de vingt-cinq ans, réunissant à une grande beauté un
caractère
ferme et indépendant. Elle se nommait Charlotte C
quitta bientôt des fonctions qui contrariaient l’indépendance de son
caractère
, et à la faveur de ses modiques appointements, qu
ale du théâtre de Ducis ; elle a mérité de survivre par la vérité des
caractères
, l’intérêt des situations et la fidélité souvent
s par vous perd sa rudesse austère : Mais n’en détruisez pas le grave
caractère
; De détails trop fréquents, d’objets minutieux,
imposant, ou sublime, ou sévère, Le sol frappe les yeux par un grand
caractère
. L’habitant de la plaine et des riants vallons, I
politique. Ne demandez plus aux poètes de cette époque la vérité des
caractères
, l’unité de l’intérêt, le pathétique des situatio
vec un tel modèle, le suivre même de loin dans cet art de pénétrer un
caractère
et d’en découvrir les sombres replis, cela suffit
ières chansons l’effort est visible, les traits sont émoussés, et les
caractères
du genre tendent de plus en plus à disparaître. T
danger des unions mal assorties ; l’intrigue est vive et rapide, les
caractères
nettement dessinés se détachent bien les uns des
tés de lieu et de temps soient moins rigoureusement observées, si les
caractères
sont bien tracés, les situations naturelles et to
de Musset est peut-être celui qui porte la plus profonde empreinte du
caractère
mêlé et confus de notre époque. L’incrédulité rai
sujet. Ici, il fallait être rigoureusement exact dans la peinture des
caractères
comme dans le langage prêté aux personnages : il
lques réserves, regretter par exemple certaines exagérations dans les
caractères
, et la sévérité trop absolue du poète à l’égard d
. Les Grecs ne connaissaient pas ce dégoût de la vie qui est l’un des
caractères
de la poésie du Nord. 12. Un Français, dans la
e. Oswald aurait beaucoup à souffrir du rapprochement. Comme tous les
caractères
mous et indécis, il impatiente par ses irrésoluti
tie, la campagne de Carthage. 109. Nous conserverons à ce morceau le
caractère
même que lui a donné l’auteur : c’est la relation
ands comme les petits, la cour comme la nation c’était là son vœu, le
caractère
de sa conduite, et celui qu’il s’efforçait d’impr
e souffrance ; la fermeté, la dignité du roi donnent à celle scène un
caractère
de majesté sereine qui en dérobe l’horreur, et c’
ve. 180. On peut regretter ici que M. Cousin n’ait pas développé les
caractères
propres de la peinture et de la sculpture. L’arch
d’Angleterre après la mort d’Édouard. Pour donner à cet engagement un
caractère
sacré, Guillaume avait fait répéter son serment à
ues, et qui mieux que de longs commentaires peignent admirablement le
caractère
d’une époque. 231. C’est là, on peut le dire, le
u de le penser, reproduit par les ouï dire, on ne peut en expliqua le
caractère
que par l’induction qui précède. (A. T.) 240. Ri
Kant, aussi grand moraliste que grand métaphysicien, donne aussi pour
caractère
à la loi morale l’universalité, à laquelle il ajo
our caractère à la loi morale l’universalité, à laquelle il ajoute le
caractère
obligatif comme dérivant du même principe, c’est-
es par lesquelles l’homme parvient à la moralité ; c’est là, outre le
caractère
élevé de cette doctrine, ce qui en fait la valeur
goureux, sans doute, mais il marque en l’exagérant ce côté positif du
caractère
de Franklin que M. Mignet nous semble avoir trop
day, par M. Ponsard. 265. M. Ponsard a rendu avec énergie le hideux
caractère
de Marat. Ainsi s’exprime Barbaroux dans la sc. I
conte avec son bonheur habituel une anecdote qui peint à merveille le
caractère
de Ducis : « Un jour, dans une réunion brillante,
onie qui fait tache. 291. Encore un mot qui ne s’accorde pas avec le
caractère
traditionnel de l’Œdipe grec, cette grande victim
orace, acte IV, sc. v. 294. Ce mot nous indique que Ducis a conçu le
caractère
de Polynice d’une toute autre manière que Sophocl
avons pas dû placer dans notre recueil André Chénier, bien que par le
caractère
de son talent il soit notre contemporain plus enc
nner. Selon Tacite (Annales, liv. II, ch. 43), Pison était violent de
caractère
, incapable d’égards, et son orgueil héréditaire é
r, j’ai peine à les concevoir. » 352. Bien que Chénier ait faussé le
caractère
historique de Pison, il excite vivement l’intérêt
des beautés. La force de la situation nous aidera à mieux pénétrer le
caractère
de Tibère et d’Agrippine. La douceur hypocrite de
-ci ne savait pas contenir en sa présence la hauteur naturelle de son
caractère
( indomitum animum ). 366. Ce passage est d’une
nd devant le sénat le meurtrier de son époux. Cette violence faite au
caractère
d’Agrippine est tout à la fois une infidélité his
taire suivi. Il faudrait faire ressortir l’art profond avec lequel le
caractère
si complexe de Louis XI a été développé par le po
la 7e des Nouvelles méditations poétiques. Chacune de ces pièces a un
caractère
particulier qu’il faudrait relever. M. V. Hugo vo
lé l’Hymne de l’enfant à son réveil (Harmonies poétiques) présente un
caractère
de grâce naïve que nous regrettons de ne pas renc
n, tel qu’il s’est annoncé d’abord, sans jamais se démentir. Mais ces
caractères
généraux et abstraits, combien n’est-il pas diffi
? — Eh bien ! distinguez avec soin les mœurs des différents âges. Le
caractère
change avec les années : faites habilement la par
’ennemi : alors, n’en doutez pas, on sait donner à ses personnages le
caractère
qui leur convient. Étudiez l’âme humaine sur les
ature, faites poser la nature devant vous. Il y a telle pièce, où les
caractères
sont naturels, et les mœurs bien senties ; mais l
is-je) salué poëte, 244si je-ne-puis et ne-sais-pas 245observer les
caractères
marqués 246et les tons distincts 247des ouvrag
de traiter (de créer) 364d’une manière-propre-et-déterminée 365les
caractères
généraux-et-abstraits ; 366et toi, tu mets en ac
observées par toi, 443et la couleur-propre doit être donnée 444aux
caractères
et aux années 445qui-changent. 446L’enfant, qui
s qu’il a aimées. 471 Ces goûts étant changés, 472l’âge viril et le
caractère
viril 473recherche le crédit 474et les amitiés
homme-fait à un enfant, 506nous nous tiendrons toujours 507dans les
caractères
assortis 508et propres à chaque âge. 509Ou une
. Ce passage fournirait, s’il en était besoin, une nouvelle preuve du
caractère
intime et presque confidentiel de l’Épitre aux Pi
ce passage : « Si vous osez mettre sur la scène un sujet nouveau, un
caractère
qui n’ait pas encore été traité, si quid inexpert
encore été traité, si quid inexpertum, etc., et que, pour peindre ce
caractère
, vous inventiez un personnage jusqu’alors inconnu
au théâtre, personam novam : que ce personnage conserve toujours son
caractère
; qu’il ne se démente point, et que, jusqu’à la f
nsi dire, tel qu’il doit être, proprie. Pour peindre quelqu’un de ces
caractères
dont on n’a encore qu’une idée générale, communia
en prenant l’avare pour sujet d’une de ses comédies, nous a peint un
caractère
général, communia ; et, par la conduite de sa piè
a traité ce sujet proprie : il a appliqué à ce personnage nouveau le
caractère
général d’avare : Harpagon est l’avare personnifi
vec Du Marsais que, dicere communia proprie, c’est adapter si bien un
caractère
général à un personnage particulier, que toutes l
nnage, répondent exactement à l’idée abstraite et générale qu’on a du
caractère
. Page 18. — 1. C’est le début de l’Odyssée dans
du théâtre33. 1. Ce qu’il faut entendre par l’unité d’action. Ses
caractères
: l’action doit être complète, ce qui arrive quan
s modèles d’une concision vive et piquante. Il excelle, ce qui est le
caractère
des maîtres, à ne montrer qu’à moitié sa pensée,
’édition des Œuvres de La Rochefoucauld donnée à Paris en 1825. Du
caractère
d’un grand génie, et de la différence des esprits
t fausse, elle ne donne aucune marque de sa qualité, marquant de même
caractère
le vrai et le faux. Je ne parle pas des fous, je
st partout, la circonférence nulle part101. Enfin c’est le plus grand
caractère
sensible de la toute-puissance de Dieu, que notre
est-il pas plus clair que le jour, que nous sentons en nous-mêmes des
caractères
ineffaçables d’excellence ? Et n’est-il pas aussi
est morte toute vive198 ; parce que, oubliant le deuil éternel et le
caractère
de déflation qui fait le soutien comme la gloire
on la croyait incapable ni de tromper ni d’être trompée209. Mais son
caractère
particulier était de concilier les intérêts oppos
, surtout leurs prétentions et leurs travers. La première édition des
Caractères
parut en 1688 : le succès dépassa l’attente de La
reté ! quelle exactitude ! quelle politesse ! quelle élégance ! quels
caractères
! Il n’a manqué à Molière que d’éviter le jargon2
le petit nombre de ceux qui courent après lui ne peut l’atteindre.
Caractères
, des Ouvrages de l’esprit. Le philosophe.
usement que l’on n’a fait dans ce chapitre. L’ignorance, qui est leur
caractère
, les rend incapables des principes les plus clair
e à quelques villageois ou faire le catéchisme aux enfants257. Des
caractères
de la véritable éloquence. Il ne faut pas fai
tés accessibles qui les fécondent et qui les polissent. Appropriée au
caractère
du son imagination douce et pathétique, sa dictio
néanmoins gagner la faveur du grand roi, qui s’accommodait mal de son
caractère
âpre et tranchant. Il servit d’abord avec distinc
es conspirations. Ce prince prodigieux était extrêmement modéré ; son
caractère
était doux, ses manières simples ; il aimait à vi
62, début. Discours sur le style363. Après avoir déterminé les
caractères
de la véritable éloquence, qu’il distingue de la
tendre et plus résigné. L’élévation et la profondeur furent aussi le
caractère
du talent de Vauvenargues ; mais la tristesse ne
e n’est pas à un si beau terme que tendent ses déguisements. Ainsi le
caractère
distinctif de la vertu subsiste : ainsi rien ne p
x jamais il ne Lui appartient pas de faire fléchir leur courage393.
Caractères
394, IX. Choix de maximes. Lorsqu’une pens
iques nous donnait encore, dans le Menteur, notre première comédie de
caractère
, demeurée l’une des meilleures397. S’étonnera-t-o
it jamais la véritable joie, la paix du cœur. Des qualités élevées de
caractère
le rendaient cependant digne d’être plus heureux.
espère toujours ? Ce style figuré, dont on fait vanité, Sort du bon
caractère
et de la vérité. Ce n’est que jeu de mots, qu’aff
a l’œuvre de réforme entreprise par Malherbe, Balzac et Vaugelas. Son
caractère
, comme son talent, avait de l’autorité et de la v
ses dieux Enée ait un respect austère ; Conservez à chacun son propre
caractère
. Des siècles, des pays, étudiez les mœurs : Les c
r ordre, qui ont porté Crébillon au rang de nos grands tragiques. Son
caractère
indépendant et sauvage, sa vie bizarre et impatie
: Je pense, donc je suis, parce qu’elle s’impose à son esprit avec un
caractère
d’entière évidence, et s’appuyant sur cette base,
fasse estimer. » — « Diseur de bons mots, a dit aussi Pascal, mauvais
caractère
. » 70. Quand on la fait accepter par… 71. Le t
s, cujuslibet rei simulator ac dissimulator, etc. » Au reste, pour le
caractère
de Cromwell, aussi bien que pour celui de la rein
12. 201. Épître aux Hébreux, chap. VI, v. 4 et suiv. 202. Cf. les
Caractères
de La Bruyère, chap. VIII, de la Cour. 203. Ce m
, 1er juillet 1836), et l’étude publiée par M. Walckenaer en tête des
Caractères
, qu’il a éclaircis par d’excellentes notes (1845)
gnes de l’être. 258. L’indifférence pour la vérité était en effet le
caractère
propre des sophistes, qui regardaient comme le co
r que nous venons de citer le montre encore « observant, creusant les
caractères
, lisant sur les physionomies, démêlant le vrai et
squieu, ce morceau est un incomparable modèle de l’art de pénétrer un
caractère
, et d’y saisir, à travers la diversité des action
des écrivains originaux qui ont donné à l’idiome qu’ils maniaient le
caractère
de leur génie, en même temps qu’ils l’appropriaie
a littérature, ne sauraient être trop méditées. On étudiera, dans les
Caractères
, le chapitre des Ouvrages de l’esprit ; les artic
us la domination presque absolue de l’expérience ; elles perdirent le
caractère
contemplatif, pour acquérir le caractère de l’obs
érience ; elles perdirent le caractère contemplatif, pour acquérir le
caractère
de l’observation raison née. Dans cette carrière,
mon âme espérerait, elle ? » 394. « Je vais lire vos Portraits (ou
Caractères
, comme les appelait Vauvenargues), lui écrivait V
avec raison que la principale beauté de cette pièce résidait dans le
caractère
de Polyeucte et celui de Pauline, aussi bien conç
taire contre le christianisme se trahissent dans son appréciation des
caractères
de Polyeucte et de Néarque : c’est ainsi qu’il po
dres, animés, douloureux, naturels et fort à leur place. » — Quant au
caractère
de Pauline, il sera curieux de le rapprocher de c
digne d’eux, et qu’il se montre naturellement de niveau avec tous les
caractères
sublimes. 416. « Quelle grandeur d’âme dans P
l divin enthousiasme et quelle dignité ! La gravité et la noblesse du
caractère
chrétien sont marquées jusque dans ces vous oppos
r, lui avait fait donner de son vivant le surnom d’inimitable, et son
caractère
, celui de bonhomme. » Sur cette bonhomie de La Fo
z la coupe variée de ces vers qui donne au langage de la couleuvre un
caractère
de vérité et de naturel bien propre à lui concili
emeure l’une des plus belles productions de la comédie de mœurs et de
caractère
. On a même pu dire que c’était le chef-d’œuvre du
à le rendre aussi fâcheux à lui-même qu’insupportable aux autres. Ce
caractère
, qui se présente avec tant d’originalité et de ve
oir dès la scène d’exposition. 495. Ces vers tracent parfaitement le
caractère
du misanthrope, tel que le peint Socrate dans le
ociété, et un fougueux ennemi des travers, a été de donner à ces deux
caractères
toute leur saillie. 497. Ainsi raisonnait et par
es, que Molière a placées dans la bouche d’Alceste, peignent bien son
caractère
impatient et irritable. C’était d’ailleurs une ha
9. Voilà bien le travers d’esprit d’Alceste et le côté par lequel son
caractère
prête au comique. Plutôt que d’entrer dans quelqu
d la rudesse pour la franchise, et l’indiscrétion pour la marque d’un
caractère
indépendant. Rousseau lui aussi, très sauvage com
, chez Molière comme chez tous les auteurs accomplis, l’expression du
caractère
de chaque personnage. 521. Les nuances des trois
ession du caractère de chaque personnage. 521. Les nuances des trois
caractères
, rendues ici par le langage qui leur est le mieux
lutte qu’il y a entre les formes qu’Alceste voudrait respecter et son
caractère
qui l’emporte car il s’y abandonne au moment même
d’Alceste : car, nous devons le répéter, c’est dans un défaut de son
caractère
, et non dans sa vertu, que l’auteur a placé le re
’a su concevoir avec autant d’originalité et d’intérêt que Molière le
caractère
du misanthrope : celui-ci a tout à la fois assez
ez de ridicule pour divertir : aucun n’a su grouper autour de lui des
caractères
doués d’autant de force, de vérité et de finesse.
érents ouvrages, on peut consulter une thèse de M. Widal : Des divers
caractères
du Misanthrope chez les écrivains anciens et mode
oir à la page 218 : Ce style figuré, dont on fait vanité Sort du bon
caractère
et de la vérité, etc. 551. La Rochefoucauld a
tenant criminel Jacques Tardieu. 563. C’est-à-dire à couvert par son
caractère
de magistrat. 564. Ce tableau est d’un comique
généralement inférieur à Corneille pour la grandeur des idées et des
caractères
autant que pour la fécondité de l’invention, Raci
ent exprimé cette sensibilité profonde qui était un des traits de son
caractère
et qui est un des charmes de son talent : c’est M
lime joint à la pureté et à l’élégance. Corneille aurait pu tracer le
caractère
de Mithridate, mais le portrait de Monime n’appar
dramatique, celle qui réside dans la supériorité de la conduite, des
caractères
, du style et de la versification d’une pièce. 61
vestibule du temple. Ce qui suit n’est pas moins propre à éclairer le
caractère
des autres personnages et à préparer la marche de
us, comme l’observe Geoffroy, Abner convient à merveille, d’après son
caractère
généreux, mais peu entreprenant, au plan d’une ac
nergiques ; et ces traits expriment non seulement les choses, mais le
caractère
du personnage. » Quelle variété de tons et de cou
naissance de Joas ne lui a pas été révélé. On eût regretté de voir ce
caractère
loyal forcé, en quelque sorte de s’abaisser au me
involontaire et si rapide, qu’elle peut l’éprouver sans sortir de son
caractère
; et, d’ailleurs, le reproche qu’elle s’en fait l
ectateurs. 676. La gravité mélancolique de ces paroles leur donne un
caractère
inimitable de beauté. C’est ce qui a fait dire à
annonçât une nouvelle époque dans l’art du théâtre (1711) ». 689. Le
caractère
de Rhadamiste, par ses élans impétueux vers le bi
s, qui ont été citées comme un modèle de vigueur oratoire. 693. . Ce
caractère
n’a pas paru indigne d’être comparé a la Pauline
e moment jusqu’à la fin de la pièce, les situations, la conduite, les
caractères
, l’entente de la pièce, tout est dans les vrais p
’ailleurs elles-mêmes, dans cette tragédie, un beau contraste avec le
caractère
sans frein et sans mesure de Rhadamiste. 706. O
ui avait élevé son fils et lui avait promis Zénobie ». 707. Voilà un
caractère
qui se soutient jusqu’au bout et une conclusion d
tre. La vie semble prendre dès le berceau, et au bord de la tombe, un
caractère
attendrissant et respectable pour ceux même qu’au
nt L’amour-propre mécontent est très-difficile à manier. Dans les
caractères
actifs et susceptibles, il est toujours tenté de
roire à l’injustice, ou de se tourner en dépit et en envie ; dans les
caractères
mous et faibles, il amène l’insouciance et le déc
hilosophe stoïcien, estimé dans Rome, et plus respecté encore par son
caractère
que pour son grand âge. Il avait toutes les vertu
he, dans la vraie signification du mot : tout doit donc porter ici le
caractère
de l’homme et offrir le ton du genre. Apollonius
t ce même écrivain, dont la morgue et l’emphase sont, en général, les
caractères
distinctifs, avait dans sa conduite et dans ses m
ins que c’est à la philosophie seule que Marc-Aurèle est redevable du
caractère
qui le distingue essentiellement entre tous les e
re de pages la plus longue de ces productions. Rien de plus opposé au
caractère
de la véritable éloquence, que cette manière de p
ue des anciens se renfermait trop dans le genre judiciaire, et que le
caractère
classique de cet ouvrage appelait des observation
La Bruyère, critique subtil et ingénieux dans plusieurs chapitres des
Caractères
; Montesquieu, qui, dans son fragment sur le Goût
turel et judicieux ; savoir enfin les traiter dans un style adapté au
caractère
du discours ; et ce dernier devoir de l’orateur,
ient le crayon. Mais veut-il animer ses personnages et leur donner le
caractère
des passions, alors l’imagination s’échauffe, l’e
opinion du vulgaire ne changera pas, et ceux qui jugent, soit avec un
caractère
public, soit comme simples particuliers, y confor
onfiance, doit paraître également éclairé et vertueux ; sans ce noble
caractère
de probité et de bonne foi, il court risque d’éch
urs, pour les lois. On ne peut s’empêcher d’aimer et d’estimer un tel
caractère
. Plurimum ad omnia momenti est in hoc positum, s
dans le genre évangélique, il y a des hommes saints, et dont le seul
caractère
est efficace pour la persuasion : ils paraissent,
l’éloge de la modestie ; mais on peut dire en général qu’elle est le
caractère
du vrai savoir aussi bien que du vrai mérite. « L
validus , Tacite, Ann., IV, 21), nous donne une mauvaise idée de son
caractère
, lorsqu’en commençant son plaidoyer contre Asprén
es intérêts. Or, ce qui inspire la bienveillance, c’est la dignité du
caractère
, ce sont les belles actions, c’est une vie irrépr
mais la passion ni la cupidité. Tout ce qui prouve une âme droite, un
caractère
modeste, sans aigreur, sans acharnement, ennemi d
et de la vraie éloquence, que le discours retrace en quelque sorte le
caractère
de l’orateur. Il est un certain choix de pensées
c ceux qu’il défend, s’applique à donner une idée avantageuse de leur
caractère
et de leur conduite. « Si l’orateur, dit-il dans
avoir égard à la différence des âges, des conditions, des mœurs, des
caractères
. On ne parlera point aux gens d’esprit comme aux
ie, qui rehausse toujours le prix des talents et des vertus, porte un
caractère
de candeur qui ouvre le chemin à la persuasion. S
u’il doit peindre ses adversaires, pour peu que leur conduite et leur
caractère
donnent lieu à la censure. Mais qu’il prenne gard
et sans art décèle un grand art dans le poète ; il a voulu peindre le
caractère
d’Ajax, héros sans doute moins instruit dans l’ar
int être véhément. La modestie, la douceur, la tranquillité, sont les
caractères
qui lui sont propres : il n’est pas temps de dépl
e sera la seconde partie. » La justesse des plans généraux est un des
caractères
distinctifs de ce grand sermonnaire, qui donnait
être cru, a besoin de vraisemblance. Assignez donc aux personnes des
caractères
et des motifs qui répondent à leurs actions, et n
ve et si éclatante, qu’ils ne puissent s’empêcher de reconnaître à ce
caractère
auguste la présence de la vérité. » C’est dans l
on n’est pas pour l’ordinaire ce qui touche le plus un jeune homme du
caractère
de Pérolla ; on commencera donc par cette idée. S
; mais Cicéron n’avait point cette ressource. Milon n’était pas d’un
caractère
à descendre à des supplications ; il assistait à
’accusé dédaignait ; et, en conservant à Milon toute la fierté de son
caractère
, il lui met dans la bouche les discours les plus
es plaintes si tendres ne dérogeaient-elles pas à la noble fermeté du
caractère
de Milon ? Cicéron va au-devant d’un tel reproche
plus propre à le faire concevoir aux autres. On répète souvent que le
caractère
de notre langue est la clarté ; ce qui ne signifi
images ; la sage est celle qui emploie avec choix tous ces différents
caractères
, mais qui admet très rarement le bizarre et rejet
tes par la convenance, nous n’en parlerons qu’après avoir examiné les
caractères
distincts qui servent à varier l’élocution. II
gles de l’art, que les anciens avaient distingué les trois principaux
caractères
de l’élocution, le simple, le tempéré, le sublime
dont nous allons bientôt parler : il ne prétend pas à l’énergie ; son
caractère
est la douceur. Plus riche que le simple, plus hu
chacun de ces trois genres, et les nuances diverses qui en forment le
caractère
. 1º. Du style simple. Les observations précé
bientôt dans cette sagesse, dans cette simplicité noble, qui fait son
caractère
; il a de la force, mais peu de hardiesse. Sa plu
us pas un enfant qui croît et s’élève comme un géant ? Enfin, le vrai
caractère
d’Annibal, la situation de l’univers, la grandeur
difficile de le côtoyer toujours sans y tomber140. La naïveté est le
caractère
dominant de La Fontaine. Nul auteur n’a joint tan
çaise l’exemple du goût et de l’harmonie, sort ici visiblement de son
caractère
, et nous montre combien il est aisé que l’enflure
ersuader par la raison ? appliquez-vous à donner à votre éloquence un
caractère
délié, un langage fin et subtil. Voulez-vous déla
auditeurs ? employez-y la véhémence. Et en effet chacun de ces trois
caractères
convient plus ou moins au sujet, au lieu, aux per
ui renferme toutes les autres. Zénon voulait que chaque mot portât le
caractère
de la chose qu’il exprime150. En effet, il y a po
sion est presque toujours à côté de l’idée ; mais la propriété est le
caractère
distinctif des grands écrivains, et un poète a di
des désinences, mais qui ressembleraient trop à nos vers, dont un des
caractères
les plus marqués est la rime. Il faut d’ailleurs
proie de ses injustices ? Est-ce un homme sans foi, sans mœurs, sans
caractère
, un monstre d’iniquité ? » Les interrogations acc
ous en fournit un exemple dans l’éloge funèbre de Montausier, dont le
caractère
propre avait été une noble franchise : « Oserais-
» 3º De la réunion de la prosopographie et de l’éthopée, se forme le
caractère
ou portrait (notatio) ; qui nous montre en action
t (notatio) ; qui nous montre en action le personnage tout entier. Le
caractère
du faux riche ou du glorieux, dans la Rhétorique
ne espèce d’ironie. Ce tour, comme le mot l’exprime, porte surtout le
caractère
de l’urbanité. Ainsi Virgile, Eclog., III, 90 :
avec elle. L’écriture est gravée sur des tablettes qui conservent les
caractères
dont elle est formée ; ainsi la mémoire artificie
ielle a certains lieux, certaines cellules où sont gravées, comme les
caractères
sur les tablettes, les images de ses souvenirs. »
n langage informe et rude, mais qu’une céleste croyance empreint d’un
caractère
inconnu aux beaux jours de Périclès et d’Auguste.
réservé aux petits-fils de Pélage. Mais quelle variété de faits et de
caractères
ne trouverons-nous pas surtout dans l’histoire de
et des Espagnols ? Chaque peuple donne à son style l’empreinte de son
caractère
et de son génie. Ainsi, les mêmes fruits ont dans
r les plus minces sujets, de donner aux objets mêmes qui répugnent un
caractère
d’élégance qui les fasse passer. Voyez comme Raci
t peu utile dans la pratique ; car le style change perpétuellement de
caractère
, selon les objets qu’il sert à revêtir La matière
le naïf. Le style naïf est toujours simple, mais il a, de plus, un
caractère
de naturel et d’abandon qui indique la nature mêm
rançais sont empreints d’une naïve simplicité qui paraît avoir été le
caractère
propre de l’esprit gaulois. 4° Style fin. L
nt de nom !… Demandez à la terre ! Ce nom, il est inscrit en sanglant
caractère
Des bords du Tanaïs au sommet du Cédar ; Sur le b
’énergie, la véhémence, la richesse, la magnificence. Selon nous, ces
caractères
ne suffisent pas pour constituer le sublime. Le s
e regarder le mur de la salle du festin, dans la crainte d’y lire des
caractères
funestes. » Ces paroles font allusion au festin d
nelle immobilité. Les langues varient sans cesse, avec l’esprit et le
caractère
des peuples ; de nouvelles idées, des besoins nou
inville joignait à la douceur et à la bonté une grande originalité de
caractère
. Un jour, il rencontre aux Champs-Élysées le comt
t. PREMIÈRE PARTIE. L’Exposition. L’exposition fait connaître : 1° Le
caractère
original de Bougainville ; 2° Quelques mots sur s
Brest ; 4° Sa rencontre avec M. de Boncourt ; 5° Quelques mots sur le
caractère
de M. de Boncourt. DEUXIÈME PARTIE. Le Nœud. 1° B
t. Il faut bien faire connaître les personnages, leurs actions, leurs
caractères
; n’omettre aucune des circonstances de lieu, de
s. C’est ainsi que dans la narration : le Tour du monde impromptu, le
caractère
de Bougainville et celui de son ami sont exposés,
oujours trop tard que son ami le trompe, et comment, par suite de son
caractère
, il finit toujours par prendre gaiement son parti
bien qu’aux narrations plaisantes : tous les sujets n’ont pas le même
caractère
, mais tous peuvent être intéressants. Cette quali
s maux. Les réflexions que le poète Andrieux fait sur la mobilité du
caractère
de l’homme, sont pleines de vérité : L’homme est
roblème : Qui de nous en tout temps est fidèle à soi-même ? Le commun
caractère
est de n’en point avoir : Le matin incrédule, on
éciera. Il est difficile qu’un écrivain conserve le même ton, le même
caractère
dans ses ouvrages, à des époques et dans des circ
onnes études ; elles impriment au goût une direction, et aux idées un
caractère
de justesse, qui ne manquent jamais de ramener tô
es mœurs, soit que le ton dur et tranchant tînt essentiellement à son
caractère
ou à l’inexpérience de l’âge, il crut qu’il suffi
les auteurs anciens, dont les défauts tiennent si essentiellement au
caractère
de son génie, qu’il est presqu’impossible de lui
té moins grand, allait être jaloux. Combien il admira ces traits, ces
caractères
, Ces âmes de héros si tendres et si fières ; Ces
, et que tout doit porter, dans les productions d’un tel écrivain, un
caractère
d’originalité qui peut faire époque, mais qui ne
acine, qui avait également bien étudié et le génie de la langue et le
caractère
de la nation française, sentit que le seul moyen
er les ridicules ou les vices de toutes les conditions et de tous les
caractères
: bel esprit, faux savoir, avarice, prodigalité,
dire de son style ? C’est la nature même parlant naïvement, selon le
caractère
, la passion, la condition. Sa langue, vive, franc
s hommes de notre siècle, il est impossible à Molière de tracer aucun
caractère
qui ne rencontre quelqu’un dans le monde ; et, s’
e des hommes ? Eh ! sans sortir de la cour, n’a-t-il pas encore vingt
caractères
de gens où il n’a point touché ? N’a-t-il pas, pa
tomber dans le dernier mépris. » Il faut chercher dans La Bruyère le
caractère
de tous les originaux passés ici en revue. 3. Su
dre, à l’imitation des apôtres et de Jésus-Christ lui-même. Revêtu du
caractère
sacré, le prêtre est l’envoyé du ciel ; il est in
ssuet est inséparable de l’oraison funèbre : il a donné à ce genre un
caractère
de grandeur et de perfection sublime qui ne sera
. Devant un peuple assemblé, l’éloquence prend un autre ton, un autre
caractère
; elle s’adresse moins à la logique qu’à la passi
rs parlés ou écrits, comme ceux dont nous venons d’étudier les divers
caractères
; elle peut exister dans les ouvrages destinés à
urant. — Réponse à ceux qui contestent au récit des Évangélistes leur
caractère
de certitude. 3. Il n’appartient qu’à un Dieu de
donne à peine le loisir de prononcer quelques oracles ; élevé par son
caractère
au-dessus des jugements humains, il abandonne aux
ne peut être égalé dans les endroits où il excelle, il a pour lors un
caractère
original et inimitable ; mais il est inégal. Ses
ut-être qu’on pourrait parler ainsi : Corneille nous assujettit à ses
caractères
et à ses idées, Racine se conforme aux nôtres ; c
entend soi-même, mais parce qu’on est en effet intelligible213. Les
Caractères
214, chap. I. Du vrai mérite dans les actions
nité ; on l’approche tout ensemble avec liberté et avec retenue : son
caractère
est noble et facile, inspire le respect et la con
oportionner à tout ce qu’on peint et pour atteindre à tous les divers
caractères
! Combien un homme est-il au-dessus de ce qu’on n
tés accessibles qui les fécondent et qui les polissent. Appropriée au
caractère
de son imagination douce et pathétique, sa dictio
rde le ciel, et présente une face auguste sur laquelle est imprimé le
caractère
de sa dignité376 ; l’image de l’âme y est peinte
que mouvement de l’âme est exprimé par un trait, chaque action par un
caractère
, dont l’impression vive et prompte devance la vol
s, la langue couleur de sang, toujours hors de la gueule, n’a que les
caractères
de la basse méchanceté et de l’insatiable cruauté
Jacques Rousseau joignait le jugement le plus vicieux ; et jamais son
caractère
ne fut au niveau de son esprit : de là les fautes
révélées dans l’Évangile, dont la certitude nous est attestée par le
caractère
divin de celui qui l’a écrit. La Providence a fa
esprits : on disait qu’on ne devait, sous aucun prétexte, souiller le
caractère
ni le rang des héros de la scène ; qu’il était ho
en courant, et presque sans y penser, d’un seul trait il décide420 le
caractère
et dévoile les sentiments secrets de ceux qu’il m
essaire aux réformateurs, il joignait à la vigueur du talent celle du
caractère
. La fierté du gentilhomme, la vivacité impatiente
iques nous donnait encore, dans le Menteur, notre première comédie de
caractère
, demeurée l’une des meilleures469. S’étonnera-t-o
eux plus remarquables tragédies, Cosroës et Venceslas. La noblesse du
caractère
se joignait dans Rotrou à la distinction de l’esp
it jamais la véritable joie, la paix du cœur. Des qualités élevées de
caractère
le rendaient cependant digne d’être plus heureux.
jamais pu, tant il est né sincère, Même dans votre sœur, flatter leur
caractère
; Et les femmes docteurs ne sont point de mon goû
a l’œuvre de réforme entreprise par Malherbe, Balzac et Vaugelas. Son
caractère
, comme son talent, avait de l’autorité et de la v
e à sortir enfin de la sujétion où son enfance a été retenue. Déjà le
caractère
généreux du jeune prince l’avait voué aux soupçon
r le privilège de la renommée. Joints à ses talents, les torts de son
caractère
lui firent beaucoup d’ennemis, et il finit par êt
e, malgré son odieux défaut, et le protège auprès de sa maitresse. Le
caractère
du comte de Tufière est, à quelques exagérations
tout perdu par l’orgueil de ta mère792, Et tu n’as hérité que de son
caractère
. LE COMTE. Eh ! compatissez donc à la noble fiert
que faut-il pour vous plaire ? Vos goûts, vos sentiments, feront mon
caractère
. LYCANDRE. Mon fils est glorieux ; mais il a le c
position et par le premier vers qu’elle prononce, sa situation et son
caractère
: Quoi ! Narbas ne vient point ? Reverrai-je mon
rt, ni ses infirmités n’ont pu le détourner ». 26. On notera, comme
caractère
du temps, l’équivoque de mauvais goût renfermée d
nt indirectement adressés au cardinal. 35. Cf. La Bruyère, ch. I des
Caractères
(des ouvrages de l’esprit) : « Que dites-vous du
ait l’homme le plus distrait de son temps. La Bruyère a fait dans ses
Caractères
, ch. XI, de l’Homme, son portrait sous le nom de
ique d’Aristote, où ce philosophe a tracé avec une ferme précision le
caractère
des jeunes gens. Voyez encore Horace, Art poétiqu
dans ce langage passionné et hardi jusqu’à la familiarité qui est le
caractère
de son génie : « L’hypothèse des apôtres fourbes
, 1er juillet 1836), et l’étude publiée par M. Walckenaer en tête des
Caractères
, qu’il a éclaircis par d’excellentes notes (1845)
ès heureusement, de manière à peindre d’ordinaire la situation, ou le
caractère
de ses personnages, par les racines mêmes d’où el
e ne fait pas toujours agir ses personnages d’une manière conforme au
caractère
qu’il leur a donné et à la situation où ils se tr
les mœurs y sont bien gardées, lorsque les usages, les coutumes, les
caractères
des personnages sont conformes à la connaissance
au plus grand nombre ; néanmoins, tel fut le succès contemporain des
Caractères
, qui parurent en 1688, au moment où le siècle vie
Oraison funèbre de Condé, la grandeur et la bonté qui composaient le
caractère
de son héros. 218. Remarquons toutefois, avec Ta
s. 249. « Ceux qui ont dit, observe La Bruyère, que j’avais fait des
caractères
dans mon discours, en ont donné l’idée la plus av
tte imperfection, La Harpe l’excuse de la manière suivante : « Un des
caractères
de Massillon de revenir un peu sur la même idée ;
l’ont traité y ont laissé comme l’empreinte de leur génie ou de leur
caractère
. Quelques rapprochements, faciles d’ailleurs à ét
ut sa part des dépouilles du conquérant, bien loin d’avoir déployé ce
caractère
humain et compatissant que lui prête ici Montesqu
autre Alexandre ; mais comme la narration de Bossuet doit garder le
caractère
oratoire et presque le mouvement épique, elle lai
angereux modèles : Ce style figuré, dont on fait vanité. Sort du bon
caractère
et de la vérité. Ce n’est que jeu de mots, qu’aff
ère. L’histoire naturelle a aussi ses Giton et ses Phédon ! 383. Le
caractère
du héron est heureusement soutenu jusque la fin.
e, il est permis de croire que le style de Fénelon, plus rapproché du
caractère
de notre langue, suppose un génie plus rare et pl
Anacharsis. Il s’y est peint tout entier avec abandon et vérité : son
caractère
aimable et obligeant, sa candeur et sa bonhomie n
âtre d’Euripide comme une profanation de l’antique tragédie et de son
caractère
exclusivement religieux. Aristophane reprochait e
aissent Fénelon, dans sa Lettre à l’Académie, et La Bruyère, c. I des
Caractères
. Voy. aussi l’ode de Jean-Baptiste Rousseau à Mal
ensée principale, situations, personnages, dialogue, tout présente un
caractère
de force et de grandeur dont il n’y avait point d
il peint avec vérité la rude physionomie du vieux Romain, l’un de ces
caractères
où a excellé Corneille. 479. C’est-à-dire, dont
ation des sentiments du vieil Horace, et le développement de ce noble
caractère
, dont le qu’il mourût n’est qu’un dernier éclat.
de une pensée où le cœur du second se réfugie. La grande beauté de ce
caractère
du vieil Horace, c’est qu’au patriotisme romain,
Marc Girardin, devait donner à l’amour paternel, chez les Romains, un
caractère
particulier de dignité. » 489. Ce verbe est emp
n a justement signalé dans ce dialogue que nous reproduisons, avec le
caractère
d’une simplicité antique, la chaleur, la force et
id, II, 8 : Au sang de ses sujets un roi doit la justice. 529. Ce
caractère
de Ladislas, où l’on voit se combattre entre eux
f-d’œuvre de notre théâtre, une conception dramatique attachante, des
caractères
assez fortement tracés, une situation neuve et be
r, lui avait fait donner de son vivant le surnom d’inimitable, et son
caractère
, celui de bonhomme. » Sur cette bonhomie de La Fo
on plus : par là, dans le cours de la conversation la plus simple, le
caractère
de tous les personnages principaux se trouvera es
597. Aujourd’hui, dans ce tour, on retrancherait l’article. 598. Le
caractère
de Chrysale est l’une des créations les plus piqu
que le comique le plus abondant naissait de la simple opposition des
caractères
, et que Molière, appelé par Voltaire le législate
dicules est évidemment le modèle de celle que l’on va lire. 630. Les
caractères
d’Armande et d’Henriette forment un admirable con
ns cette comédie, comme dans les autres chefs-d’œuvre de Molière, les
caractères
tiennent étroitement au sujet, et ce sont eux qui
premiers, lui prêtent la vie et le mouvement : c’est aussi du jeu des
caractères
que sort spontanément la leçon. Molière ne morali
lequel Scarron avait débuté. 686. La Bruyère, au Ier chapitre de ses
Caractères
, n’a pas parlé avec moins d’estime de Marot, dont
généralement inférieur à Corneille pour la grandeur des idées et des
caractères
autant que pour la fécondité de l’invention, Raci
ent exprimé cette sensibilité profonde qui était un des traits de son
caractère
et qui est un des charmes de son talent : c’est M
dans chacune des paroles qu’elle prononce se peint admirablement son
caractère
, odieux mélange de l’égoïsme avec l’orgueil, et s
e une effrayante vérité ; c’est un modèle unique du développement des
caractères
. 731. Ce vers a été condamné comme renfermant un
nie du premier ordre, a dit Fontenelle, de présenter sur la scène des
caractères
, vils et méprisables : car ils sont toujours très
littérature dramatique. 782. Excellent contraste que celui de ce
caractère
, sans façon jusqu’à la vulgarité, de ce Lisimon,
exions critiques sur quelques poètes : « J’admire, dit-il, les grands
caractères
qui y sont décrits, le vrai qui règne dans les se
ntre sous l’écrivain, où le style est la personne même trahissant son
caractère
, et laissant parler son cœur avec ce naturel, cet
e, offriront donc, comme en miniature, tous les traits saillants d’un
caractère
ou d’un talent. Ce sera le livret raisonné de not
onfondent, et que les pensées dignes de vivre procèdent toujours d’un
caractère
élevé, d’une volonté vaillante, d’un cœur honnête
ste pénétrant, il excelle aussi dans l’art de peindre les traits d’un
caractère
et d’un esprit. Cet ouvrage définitif participe à
n s’y intéresse aux instincts des animaux, et à la diversité de leurs
caractères
. Les enfants y reconnaissent les mœurs du chien q
nément, vont plus loin ; ils savent saisir une ressemblance entre les
caractères
des hommes et ceux des animaux : j’en sais qui on
ntre sous l’écrivain, où le style est la personne même trahissant son
caractère
, et laissant parler son cœur avec ce naturel, cet
e, offriront donc, comme en miniature, tous les traits saillants d’un
caractère
ou d’un talent. Ce sera le livret raisonné de not
onfondent, et que les pensées dignes de vivre procèdent toujours d’un
caractère
élevé, d’un volonté vaillante, d’un cœur honnête,
ts extravagants et dénués de vraisemblance ; point de mœurs, point de
caractères
; la diction encore plus vicieuse que l’action, e
! quelle dignité et en même temps quelle prodigieuse variété dans les
caractères
! Combien de rois, de princes, de héros de toutes
avez écrit fort vite les deux lettres que j’ai reçues de vous, car le
caractère
en paraît beaucoup négligé. Que tout ce que je vo
mplicité, leur grâce ou leur grandeur. [Pensées remarquables par le
caractère
ou la signification.] Parmi les pensées, les u
la mort n’épargne personne, mais à laquelle Malherbe a su donner les
caractères
de la nouveauté : Le pauvre en sa cabane où le c
t nous venons de faire l’énumération sont remarquables chacune par le
caractère
ou la signification dont elles sont revêtues : el
la vie par un chemin agréable. Andrieux, voulant exprimer que « le
caractère
de l’homme est changeant » le fait en des termes
problème. Qui de nous en tout temps est fidèle à soi-même ? Le commun
caractère
est de n’en point avoir : Le matin incrédule, on
c des sens différents. Ces difficultés ont ôté au rondeau son premier
caractère
, qui était la naïveté, comme l’a dit Boileau, et
ordinaire. Le chant royal est une ballade de grande dimension et d’un
caractère
élevé. On a fixé d’avance le nombre des stances e
ouverait encore facilement à y reprendre ; citons ici deux sonnets de
caractère
moyen, où l’on verra comment on a pu tirer parti
t qui occupe l’écrivain. Elle présente l’énumération des attributs ou
caractères
de l’objet qu’il s’agit de peindre : elle en fait
s les yeux du lecteur. Chateaubriand voulant nous faire connaître le
caractère
des chevaux arabes, nous en fait la description s
de son action ne donnait pas le loisir de la traverser ; c’est là le
caractère
des conquérants. Lorsque David, un si grand guerr
Le Jugement est cette faculté qui nous fait connaître la nature et le
caractère
des passions. C’est d’après cette appréciation qu
ndispensable à l’écrivain ou à l’orateur de comprendre les différents
caractères
de ses auditeurs, et de faire une étude spéciale
ins de leur nation. § II. Les Passions ou le Pathétique Leur
caractère
D’après ce que nous venons de dire sur la néce
ici le tableau dans lequel un habile maître, M. Filon, a su tracer le
caractère
de certaines passions avec autant de supériorité
umeur et de sensibilité ; elle peut aller jusqu’à la fureur. C’est le
caractère
du discours d’Hermione à Oreste que nous venons d
le nom de Théophraste servit de bouclier à la première édition de ses
Caractères
, qui parut en 1688. Ce fut une fête pour la curio
s, il mourut pauvre à Versailles. Honnête homme, fier, indépendant de
caractère
, supérieur à une condition subalterne, qui l’expo
de peur de mourir sans avoir ri. » Observateur profond et peintre de
caractères
, il excelle dans l’art d’attirer l’attention par
ignité. On l’approche tout ensemble avec liberté et avec retenue. Son
caractère
est noble et facile, inspire le respect et la con
Misanthrope, I, 1.) 1. On suppose que les principaux traits de ce
caractère
s’appliquent au maréchal de Villeroi, dont Saint-
it aussi ceci : « Il me semble que les dieux eux-mêmes ont attaché un
caractère
de respect et une certaine grâce à la personne du
oué », et il lui donna une pension de 2,000 livres. 3. Complexions,
caractères
. 4. Saint-Simon n’est pas de cet avis, car il di
. Compare à ton néant tes superbes discours15. (M. de Fontanes). Ces
caractères
généraux du style sont indispensables à l’écrivai
. Lorsqu’au contraire les compositions d’un auteur n’offrent point de
caractère
particulier et distinctif, on en peut conclure qu
mpte les exceptions. Denys d’Halicarnasse divise en trois espèces les
caractères
généraux du style, et les nomme le style austère,
l’on traite, et par la plus grande clarté dans l’expression. C’est le
caractère
de tous les écrits d’Aristote. Le style simple n’
rments. Un honnête homme, qui dit oui et non, mérite d’être cru : son
caractère
jure pour lui, donne créance à ses paroles, et lu
la comparaison qu’ils font alors de leur état au vôtre est odieuse2.
Caractères
. Les parvenus : leur bonheur, leur malheur.
, 1er juillet 1836), et l’étude publiée par M. Walckenaer en tête des
Caractères
, qu’il a éclaircis par d’excellentes notes (1845)
e et l’empire. 3. Il est curieux de voir Montesquieu traçant le même
caractère
: « Les nouvellistes, dit-il, s’assemblent dans u
r le service public cet ascendant qu’un esprit pénétrant et sensé, un
caractère
énergique et calme assurent toujours dans une sit
n veut le juger d’après ce qu’il est réellement, et prononcer sur son
caractère
, sur sa personne, sur lui-même enfin avec équité.
s crimes que les lois n’atteignent point, de même il y avait dans son
caractère
des qualités que n’atteignent point ses crimes. F
naître l’inspiration primitive, nous voyons un homme audacieux par le
caractère
autant que par le génie ; attaquant avec véhémenc
eptions moins vigoureuses, et leur langue portait l’empreinte de leur
caractère
. Composée de sons âpres et rudes, elle n’eut d’ab
nts, et laissait plus de franchise au langage. Cet affaiblissement de
caractère
, que l’on nomme politesse, et qui craint tant d’o
la diversité des esprits ; mais de bien saisir, de bien apprécier les
caractères
distinctifs et les mérites particuliers de chacun
beau, des Maury, des Lally-Tolendal, etc., une force d’expression, un
caractère
d’énergie oratoire, dont elle n’offrait pas encor
larisée. Mirabeau, dit un écrivain qui l’a bien connu, avait un grand
caractère
, des talents rares, quelquefois sublimes ; un cho
connu, et plus sagement respecté les bornes. Tels sont, en effet, le
caractère
et le sort de cette portion de l’art oratoire, qu
— Du Style. Le Style est la manière d’exprimer la pensée ; c’est le
caractère
particulier que chaque écrivain imprime à la lang
d’une légère couche de cire ; l’extrémité plate servait à effacer les
caractères
que l’on voulait corriger : peu à peu on appliqua
on aille droit au but. Chacun doit donc s’exprimer conformément à son
caractère
. Dans la tragédie de Polyeucte, Sévère parle des
sion, dans les qualités générales de la phrase, page 14 de ce volume.
Caractère
des sept Rois de Rome. (Tiré de l’Histoire univer
e de Bossuet.) Bossuet passe en revue avec une admirable précision le
caractère
et les principales actions des sept premiers rois
mprunter ses expressions, ses comparaisons, ses descriptions, soit du
caractère
de l’époque à laquelle se rapporte le fait que l’
z les Espagnols devront différer, quant à la peinture des mœurs et du
caractère
de ces deux peuples. L’exemple que nous proposons
eoise qu’ils ne me feront point de mal. Madelon. Ma chère, c’est le
caractère
enjoué. Cathos. Je vois bien que c’est un Amilc
les héros déguisés en bourgeois de Paris, mais tous avec leur propre
caractère
, dont Scarron a saisi le côté ridicule avec beauc
r et à laquelle il échappe des traits qui nous font sourire. C’est le
caractère
dominant des Fables de La Fontaine, que nous cite
fleuri tient le milieu entre le style simple et le style sublime. Son
caractère
est la douceur : il eût plus riche, plus abondant
de mouvements, et ne se distingue presque du style simple que par un
caractère
plus soutenu de force et de noblesse. Si quelquef
eurs classiques l’ont traité aussi dignement que possible : passions,
caractères
, vertus, crimes, effets de la nature physique, ex
Pour fixer notre attention sur un passage qui réunisse les différents
caractères
du sublime, choisissons dans la tragédie d’Athali
sous plusieurs rapports. Le Style biblique se distingue par un double
caractère
de simplicité et de grandeur. La simplicité en es
cité et de grandeur. La simplicité en est la qualité fondamentale, le
caractère
dominant, parce que la sagesse divine, pour se re
proie d’entre les dents. Quoique le Style biblique ait pour premier
caractère
la simplicité, cependant il admet quelques figure
en peu de mots ce qui a été expliqué sur ce sujet, nous dirons que le
caractère
du style biblique est la simplicité et la grandeu
donné audacieusement pour du sublime ; voilà, on ne peut le nier, les
caractères
de ces littérateurs de décadence ambitieuse : mal
sseurs classiques, la littérature française se rapprocha davantage du
caractère
latin. Malherbe, Corneille, Boileau, n’eurent que
eures œuvres, parurent obéir à une même inspiration. Quels furent les
caractères
les plus distinctifs de leur style et de leur poé
e à n’être plus qu’une copie servile, réalisme infime qui remplace le
caractère
par le type, la passion par l’instinct, la poésie
rme et riche de style, est trop souvent pauvre d’invention, banale de
caractère
, dénuée de naïveté et d’originalité. Chez les inf
nt de tout le monde, a le mieux connu, avant Molière, les mœurs et le
caractère
des hommes. » Comme Despréaux, Régnier, dans ses
ble, sans aucune coordination ni précaution dramatique. Les vers d’un
caractère
vraiment rural et villageois y sont rares. Tous l
’appelait Balzac, ne fait pas au théâtre une grande impression. 2º Le
caractère
de Cinna n’est pas soutenu. Au premier acte, il a
urent continuellement de l’une à l’autre sans savoir s’en défaire. Le
caractère
de Cléopâtre est atroce ; jamais un seul mouvemen
e en 1642. Cette imitation de Lope de Vega est la première comédie de
caractère
qui ait paru en France, la première où les aventu
d’honneur qu’aux sentiments de fils ; Rien n’en peut effacer le sacré
caractère
. De grâce, commandez qu’on me rende mon père : Ce
peinte avec énergie, et la scène de l’entrevue très bien traitée. Les
caractères
des deux ennemis, quoique dominés par un même sen
orus, Axiane. La tragédie pèche gravement contre la vraisemblance des
caractères
et des mœurs, et les rôles sont mal établis. Le c
blance des caractères et des mœurs, et les rôles sont mal établis. Le
caractère
du conquérant de l’Asie est sans cesse rabaissé a
tel qu’il est, substitué à l’homme tel qu’il devrait être ; citait le
caractère
purement humain et presque familier des sentiment
renferme des parties admirables ; partout on rencontre des traits de
caractère
, des saillies spirituelles, un rire franc et honn
plus vicieux, et le nœud de l’intrigue d’une faiblesse étonnante. Les
caractères
de Roxane et de Bajazet sont défectueux. Le cinqu
nc être placé qu’au second rang des chefs-d’œuvre de Racine ; mais le
caractère
d’Acomat suffit pour captiver l’admiration. Volta
mâle et sublime de l’auteur de Cinna et d’Horace, et où il a peint le
caractère
d’un grand homme avec le plus de force et de fier
de la fable grecque, surtout pour l’action et pour les peintures. Les
caractères
dans l’Iphigénie française sont plus profondément
ec des couleurs qui en font connaître et haïr toute la difformité. Ce
caractère
de Phèdre suffirait pour couvrir tous les défauts
. Jamais sujet ne fut mieux conçu ni plus heureusement traité. Jamais
caractères
plus vrais ni mieux contrastés ne furent dessinés
mais le peintre de Néron, d’Acomat, de Joad, savait aussi tracer des
caractères
d’hommes. Tous ses personnages, réduits à des pro
oportions plus humaines et plus naturelles que chez Corneille, ont un
caractère
et un ton différents, et toujours celui qui leur
: tous ses rôles sont variés et plein de nuances délicates. Le second
caractère
distinctif de Racine, c’est la perfection de son
éritable créateur, pour le fond comme pour la forme, de la comédie de
caractère
, où non seulement les travers contemporains sont
58, et qui offrent des saillies d’une vérité plaisante, des traits de
caractère
bien saisis, et une verve déjà puissante de natur
véritable chef-d’œuvre de poésie et d’art : le Misanthrope parut. Les
caractères
ont tant de force, de vérité et de finesse, les p
justice, emploie un art admirable à faire disparaître la noirceur du
caractère
de son héros, et à ne le montrer que du côté le p
ir à ses personnages le langage qui convient à leur éducation, à leur
caractère
, à leur sexe et à leur rang. Les Femmes savant
voit jamais : La raison a pour eux des bornes trop petites, En chaque
caractère
ils passent ses limites : Et la plus noble chose,
a le Distrait. Cette pièce ne peut être regardée comme une comédie de
caractère
; la distraction ne forme pas, à proprement parle
e de caractère ; la distraction ne forme pas, à proprement parler, un
caractère
. Il n’y a guère dans le Distrait qu’une suite d’a
gataire universel : il n’a ni le talent de créer des personnages d’un
caractère
bien net et bien franc, ni l’art de construire un
ctère bien net et bien franc, ni l’art de construire une fable où les
caractères
se meuvent sans invraisemblance. Enfin c’est un m
é à un égal degré le talent de peindre d’un seul trait, de résumer un
caractère
dans une seule expression pittoresque ; personne
és de la cour, il ne témoigne, en définitive, que d’un cœur bas, d’un
caractère
louche, tracassier, né pour la domesticité des gr
l’action en est conduite avec art, le dénouement est bien amené, les
caractères
se développent naturellement ; les incidents, bie
ieur de la société, mais qui produisait des contrastes de mœurs et de
caractères
dignes de la comédie. C’est la première où le pat
même du Tartuffe qui y prêtait si bien. Le naturel et la variété des
caractères
, des situations bien contrastées, un comique nobl
la comédie un peu sérieuse et froide, il sut au moins en conserver le
caractère
. Il approcha du drame, mais n’y tomba pas. Enfin
-là jamais ne finira. Le Comte. Mettez et autres lieux, en très gros
caractère
. Isabelle, à Lisette. En lettres d’or. Lisett
itions n’aboutissent guère qu’à des observations très communes sur le
caractère
, les mœurs, les usages de ces peuples118. Pour lu
ridicules. Vainement chercherait-on dans toutes ses comédies un seul
caractère
comique. Tous ses personnages n’ont qu’une sorte
il remporta un véritable triomphe en donnant, en 1747, une comédie de
caractère
, le Méchant trop véritable peinture de la cour, o
? Il est brouillé avec son oncle, mais on voit que son talent et son
caractère
lui feront partout des amis ; il refuse un mariag
d succès et resta longtemps au théâtre. La conduite en est bonne, les
caractères
sont soutenus, et le style ne manque ni de pureté
prétendit offrir au lecteur un essai de poésie lyrique dans tous les
caractères
différents dont elle est susceptible. La plus imp
d’Œdipe, les remords de Polynice, le dévouement d’Antigone ; mais le
caractère
d’Alceste est manqué, et l’action est double. Un
ssent, se heurtent, sans que les incidents aient été préparés, ni les
caractères
développés comme il l’aurait fallu pour l’intérêt
honoré. Ce qui fait sa gloire particulière, c’est l’accord d’un beau
caractère
et d’un beau talent : suivant une pensée de son i
sprit vif et orné, intelligence d’élite, cœur passionné pour le beau,
caractère
énergique, il avait tous les dons qui font le vra
belle traduction que nous ayons en France d’un poème épique de grand
caractère
. Ces éloges s’appliquent surtout à quelques morce
appliquer constamment à ramener au développement d’un petit nombre de
caractères
et aux proportions d’une unité relative tous les
subordonnée à la personne humaine, à la peinture des passions et des
caractères
; dans notre littérature classique, le paysage ti
mélancolique et si doux à nos yeux, Son vert plus rembruni, son grave
caractère
, Semblent se conformer au deuil du monastère. Sou
mpathies, et lui gagner même ses rivaux. Béranger aimait beaucoup son
caractère
et appréciait son talent : il lui enviait la joli
819, à l’Odéon, les Vêpres siciliennes. Les sentiments de liberté, le
caractère
de Procida, la curiosité du sujet soutinrent, dan
s concessions timides au drame pour n’aboutir qu’à des créations sans
caractère
. Selon la pensée d’un auteur déjà cité, « il ôte
avigne dans sa première manière dramatique. Pureté morale, vérité des
caractères
et des mœurs, grâce, vivacité, quelquefois élévat
i qu’un assez bon poète de second ordre. D’ailleurs ce n’était pas un
caractère
vulgaire. Il avait une âme à l’épreuve de la crai
science des proportions. Il fausse ses situations en les forçant, ses
caractères
en les exagérant. Comme les dramaturges des boule
Il aime à combiner laborieusement tout ce qui est antithèse, soit de
caractères
; soit de passions, soit d’événements ; enfin, po
oseph Delorme n’obtint pas un grand succès ; malgré son incontestable
caractère
d’originalité. Ce qu’il y a le plus à louer dans
nt un air de drame à cette poésie lyrique. Les Voix du silence ont un
caractère
particulier de force, et la véhémence satirique s
vier, Courier, Nodier, Thierry. Eu comptez-vous beaucoup qui aient un
caractère
mieux marqué d’originalité ? eu comptez-vous beau
faix ; qu’au contraire, elle le porte avec aisance, et maintienne son
caractère
individuel au milieu de toutes ces acquisitions é
en même temps l’occasion de modifier la pensée et le style, selon le
caractère
des genres divers. Narrations historiques ou fict
s, à leurs plus brillantes époques ; en s’appuyant sur des faits, des
caractères
, des mœurs, des passions réelles, elle éloigne du
r Hugo en fourmillent. Ensemble et détails, but et moyens, actions et
caractères
, décors même, machines, ornements, costumes, tout
Talma, d’ordinaire si sombre et si tragique, prenait ici un singulier
caractère
d’audacieuse jovialité. Tandis que la fierté indo
l’acte II, où Corneille a donné tout le grandiose de la tragédie à un
caractère
comique que la comédie elle-même semble avoir cra
é donnée à l’homme pour déguiser sa pensée. » Ne perdez pas de vue ce
caractère
de double entente ; c’est lui qui justifie non-se
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