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1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606
dans leur course ; car elles paraissent toujours prêtes à rouler. Le bruit des vents et des flots, qui s’engouffre dans cet
bre toute lambrissée à l’antique, donnant sur la mer, inaccessible au bruit du ménage, en un mot, vrai sanctuaire du travail 
aises ; les douces choses qui se disent à la chaleur de la flamme qui bruit tandis que nous causons ; et, s’il fait soleil, l
e sa voix ; l’Océan qui va toujours roulant son train de vagues et de bruits  ; les branches mortes que nous coupons en nous en
autres au plus profond de mon âme, s’agitent et se lèvent. « Tous les bruits de la nature : les vents, ces haleines formidable
s cette énumération qui serait infinie, cette émission continuelle de bruits , cette rumeur des éléments toujours flottante, di
uand un ravon furtif du crépuscule parvenait à tromper les nuages. Le bruit de la mer était calme et rêveur comme aux plus be
ent il avait quelque chose de plus plaintif. Notre oreille suivait ce bruit qui se développait sur toute la longueur de la cô
ois, de la voix grave et profonde que roule la lame qui déferle et du bruit grêle et pierreux de la lame qui s’en va en frois
2 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
combien de fois, la nuit, Ou quand j’erre le jour dans la foule et le bruit , Tu m’apparais ! — je vois les toits de ton vill
doux, Qu’en le chantant ma voix vous ferait pleurer tous. — Oh ! les bruits , les odeurs, les murs gris des chaumières, Le pet
Le travail 3 Au travail ! au travail ! qu’on entende partout Le bruit saint du travail, et d’un peuple debout. Que part
st l’auteur de ces beaux vers ? Un poëte qui n’a pas fait beaucoup le bruit dans le monde ; car il pratiquait volontiers cett
s le monde ; car il pratiquait volontiers cette maxime d’un sage : Le bruit ne fait pas de bien, le bien ne fait pas de bruit
xime d’un sage : Le bruit ne fait pas de bien, le bien ne fait pas de bruit . — Esprit vraiment démocratique, dans le sens le
3 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
cade qui pleut dans le gouffre qui tonne Frappe l’air assourdi de son bruit monotone ; L’œil fasciné la cherche à travers les
Ainsi, quand tu fonds sur mon âme, Enthousiasme, aigle vainqueur, Au bruit de tes ailes de flamme, Je frémis d’une sainte ho
du sillon1. On n’entendait au loin que le cri du grillon, Au lieu du bruit vivant, des voix entremêlées Qui montent, tous le
vement, Comme si du passé l’image tendre et sainte Devait, au moindre bruit , s’enfuir de cette enceinte. Dans notre toit d’e
cour résonnèrent, Le marteau retentit, et les cloches sonnèrent. A ce bruit , tout à coup reprenant nos esprits, Et comme des
geste et du regard me saluaient de loin. L’œil fixé sur mon toit sans bruit et sans fumée, J’approchais, le cœur gros, de ma
l être au monde, Excepté dans le cœur du vieux chien du foyer, Que le bruit de vos pas errants fait aboyer ! N’avoir que ce s
’horizon ! Mais prends ta voix de fête, et sonne sur ma tombe Avec le bruit joyeux d’une chaîne qui tombe   Au seuil libre d’
à Philomèle Pourquoi, durant les nuits, sa voix douce se mêle Au doux bruit des ruisseaux sous l’ombrage roulant. Je chantais
; ses échos firent couler bien des larmes ! Mais il y eut en effet le bruit d’une délivrance dans son glas funèbre ; celle du
4 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
erraient à l’aventure, Mes vers inachevés ont mêlé leur murmure   Au bruit de la rame et des eaux. Mais si le temps m’épargn
LES LIMBES 3 Comme un vain rêve du matin, Un parfum vague, un bruit lointain, C’est je ne sais quoi d’incertain   Qu
réveil, Et d’un brouillard pâle entourée, Quand le jour meurt avec le bruit , Blanchir comme une ombre adorée Qui nous apparaî
Où, loin des ennuis de la ville, Dans un loisir doux et facile, Sans bruit mes jours auraient coulé. J’ai quitté l’obscure v
5 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »
espèce de beauté qui caractérise ceux d’Homère20 ? Faut-il peindre le bruit des vagues qui se brisent en courroux sur leurs r
ivages ? Ῥοχθεῖ γὰρ μέγα κῦμα ποτὶ ξερὸν ἐπείροιο. (Od. Ε. 402). Le bruit de la mer au milieu du calme de la nuit ? Βῆ δ᾿
main du monstre, pour saisir ces infortunés. Frangeret ad saxum ; le bruit des os fracassés est dans frangeret, et le vers s
premier sifflement des vents impétueux, Tantôt au haut des monts d’un bruit tumultueux On entend les éclats ; tantôt les mers
όφον ; et thunders impetuous down, peint la chute et fait entendre le bruit de la pierre. 24. Dryden est plus précis, et a
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
e que d’instruire, de charmer que d’être utile, il chercha surtout le bruit , l’éclat, la gloire, la première place dans un si
ilain quartier de Paris, dans la plus vilaine maison, plus étourdi du bruit des cloches qu’un sacristain ; mais je ferai tant
étourdi du bruit des cloches qu’un sacristain ; mais je ferai tant de bruit avec ma lyre, que le bruit des cloches ne sera pl
s qu’un sacristain ; mais je ferai tant de bruit avec ma lyre, que le bruit des cloches ne sera plus rien pour moi. Je suis m
pillent le miel de quelques abeilles ? Les gens de lettres font grand bruit de toutes ces petites querelles ; le reste du mon
ux qu’il le dit de vivre ainsi en plein tourbillon : le mouvement, le bruit , était son élément ; il s’y trouvait comme le poi
1. Le 2 août de la même année, Voltaire écrivait à D’Alembert : « Le bruit court que vous venez avec un autre philosophe ; i
7 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
   C’était… la Diligence,                     Et… personne dedans. Du bruit , du vide, amis, voilà, je pense,          Le port
e m’écoute pas, il fuit ; Il court dans une fête (et j’en entends le bruit ) Finir son heureuse journée. Et moi, je vais cher
seaux dans une aire, Entre les noirs feuillets du lourd dictionnaire. Bruit plus doux que le bruit d’un essaim qui s’enfuit.
tre les noirs feuillets du lourd dictionnaire. Bruit plus doux que le bruit d’un essaim qui s’enfuit. Souilles plus étouffés
8 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
es de dragon ; on y voit jaillir çà et là le feu pâle des éclairs. Le bruit du tonnerre, qu’ils portent dans leurs flancs, re
es flots. Les noirs écueils blanchissent au loin et font entendre des bruits affreux, entrecoupés de lugubres silences. La mer
utre siècle. Cependant ces grands corps insensibles font entendre des bruits profonds et mélancoliques. Ce ne sont point des a
tes : ce sont des sons monotones, parmi lesquels se font entendre des bruits sourds et profonds, qui nous jettent dans une tri
9 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
Que, d’instant en instant, quelques pages froissées ; Ou l’insensible bruit des plumes empressées, Qui, toutes à l’envi coura
fois ; Le long frémissement qui court sous les ombrages, Semblable au bruit sans fin qui montait des rivages, Et cette odeur
moi si souvent enfermée, Loin de tous les regards et loin de tous les bruits , Me livra tant de jours et de fécondes nuits2 ; O
n beau levrier, pour toute distraction quelques ruches d’abeilles, au bruit desquelles j’allais lire les Géorgiques… Tout ce
10 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
ployer comme un serpent flexible, Tantôt, tel qu’un tonnerre, avec un bruit horrible, Précipiter sa masse, et de ses tourbill
ns Dans les rocs caverneux engloutir les bouillons2. Ce mouvement, ce bruit , cette mer turbulente, Roulant, montant, tombant
3, Où, fuyant le bâton de l’aveugle au long bras, Je me glissais sans bruit , et ne respirais pas. O village charmant ! ô rian
jusqu’aux bornes de l’horizon. J’entends, la nuit, et de mon lit, le bruit des vagues ; et ce son monotone et sourd m’invite
11 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
ute opération militaire. A minuit, on monte à cheval ; on arrive sans bruit aux portes de Luynes ; point de sentinelles à égo
! Et mon camarade mort de sommeil et de fatigue ! L’appeler, faire du bruit , je n’osais ; m’échapper tout seul, je ne pouvais
vec mes réflexions1. Dès que le jour parut, toute la famille, à grand bruit , vint nous éveiller, comme nous l’avions recomman
12 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
nèbres. Les eaux couvraient au loin les rochers et les monts, Mais au bruit de sa voix les ondes se troublèrent,             
s de sa rage, Se roule en vain sur le rivage Qu’elle épouvante de son bruit  ; Un grain de sable la divise, L’onde écume, le f
eurs, Boileau et Pope. Voici les vers de Boileau. L’enfer s’émeut au bruit de Neptune en furie : Pluton sort de son trône, i
dieux5. Ces vers étincellent de beautés vraiment dignes d’Homère. Au bruit de Neptune en furie, est une de ces tournures heu
13 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
ait d’ouïr que le sifflement aigu des vergues et des cordages, et les bruits rauques des flots, semblables aux hurlements des
utre siècle. Cependant ces grands corps insensibles font entendre des bruits profonds et mélancoliques. Ce ne sont point des a
inantes, mais des sons monotones, parmi lesquels se font entendre des bruits sourds et profonds, qui nous jettent dans une tri
rent sur des cadavres, ou cherchent leurs parents sous des ruines. Le bruit des eaux, des bois, de la foudre et des vents, qu
14 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
clairant. Mille sons qui heurtent son oreille, ne sont pour lui qu’un bruit confus ; ses pieds ne peuvent le porter, ses main
e que soc maître, le cheval voit le péril et l’affronte il se fait au bruit des armes, il l’aime, il le cherche et s’anime de
a croupe se recourbe en replis tortueux. Et plus loin pour imiter le bruit du char d’Hippolyte qui se brise, et vole de tous
perfection le retentissement immensément prolongé dans le lointain du bruit de la cataracte du Niagara : « Tout était silenc
travers les déserts solitaires. » Delille représente parfaitement le bruit que fait le moulin pour réduire le café en poudre
en le broyant crier son fruit amer. Et ailleurs il exprime ainsi le bruit régulier occasionné par des marteaux qui frappent
15 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
e que d’instruire, de charmer que d’être utile, il chercha surtout le bruit , l’éclat, la gloire, la première place dans un si
ntraîne, Impétueux, léger, et surtout inconstant, Qui vole au moindre bruit , et qui tourne à tout vent, Y juge les guerriers,
elle expire1. Sur sa mort Vers écrits au prince de Ligne. Le bruit avait couru que Voltaire venait de mourir. Princ
n à l’autre opposés. Un profond calme, un stupide silence, Succède au bruit de leur impertinence : Chacun redoute un honnête
ser de vivre, ce n’est rien. 2. Vers écrits au prince de Ligne. Le bruit avait couru que Voltaire venait de mourir. 1. J
16 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
les pleurs de l’aube en gouttes de lumière ; Et la forêt joyeuse, au bruit des flots chanteurs, Exhale, à son réveil, les hu
f qu’on blanchit sur le pré4. Dans l’air lourd plus de voix, hors5 le bruit des cigales Frappant le ciel cuivré de leurs not
s, au chant de jeunes poulets qui piquent l’herbe sous ma fenêtre, au bruit joyeux des moissonneurs qui ont dans les chèneviè
17 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
ractères de ces littérateurs de décadence ambitieuse : malgré tout le bruit qu’ont fait nos entrepreneurs d’originalité, dans
t le peuple more À ce miracle entendu ; À l’un et l’autre Bosphore Le bruit en est répandu ; Toutes les plaines le savent, Qu
nt la voix non pareille Bâtissant une ville étonna l’univers, Quelque bruit qu’il ait eu, n’a point fait de merveille        
ps. Dona Léonor. Laissons là ce combat, et parlons de don Sanche. Ce bruit est grand pour vous, toute la cour y penche : De
in à terre ! Je ne suis point don Sanche, et connais mes parents ; Ce bruit me donne en vain un nom que je vous rends. Gardez
ur. Du haut de l’escalier je le voyais descendre ; En vain de ce faux bruit il se voulait défendre, Votre cour, obstinée à lu
s sont ouverts dans l’Aulide. Avez-vous dans les airs entendu quelque bruit  ? Les vents nous auraient-ils exaucés cette nuit 
enrichit de nos pertes. Des biens des nations ravisseurs altérés, Le bruit de nos trésors les a tous attirés : Ils y courent
honneur les conduit Les vrais braves soient ceux qui font beaucoup de bruit , Les bons et vrais dévots qu’on doit suivre à la
hivers. De degrés en degrés l’eau tombant sur des marbres Mêlait son bruit aux vents engouffrés dans les arbres. Jamais dése
un à l’autre opposés. Un profond calme, un stupide silence Succède au bruit de leur impertinence ; Chacun redoute un honnête
ouisse. Quand dans la tombe un pauvre homme est inclus, Qu’importe un bruit , un nom qu’il n’entend plus ! L’ombre de Pope ave
fit connoître ; Dans tout Nevers, du matin jusqu’au soir, Il n’était bruit que des scènes mignonnes Du perroquet des bienheu
bres ; Les eaux couvraient au loin les rochers et les monts : Mais au bruit de sa voix les ondes se troublèrent ;            
s de sa rage, Se roule en vain sur le rivage Qu’elle épouvante de son bruit  ; Un grain de sable la divise, L’onde écume, le f
  Il n’en coûtait de révérence           Qu’à quelqu’un trompé par le bruit .           Mais à présent, mon cher habit, Tout e
al, Le cri des Parques mutinées De ta chute est l’affreux signal ; Au bruit des ondes qui mugissent, Des noirs tourbillons qu
fatal, sur sa tête étendu, Prêt à frapper, tient le fer suspendu… Un bruit s’entend… l’air siffle… l’autel tremble… Du fond
rempart des taillis ont franchi l’épaisseur. Éveillé dans son fort au bruit de la tempête, La terreur dans les yeux, le cerf
ire, Étendu dans sa chaise et se chauffant les piés, Aime à dormir au bruit des vers psalmodiés. — Qui, moi ? Non, je n’ai ri
une vaste cité, Des enfants de Bruno ne troublent point l’asile ; Le bruit les environne, et leur âme est tranquille. Tous l
vança leur réveil : Ils chantaient l’Éternel sur le roc solitaire, Au bruit sourd du torrent dont l’eau les désaltère, Quand,
ît au murmure Du vent qui fait tomber leur première verdure ! Ce doux bruit a pour moi je ne sais quel attrait. Tout à coup,
nos pas, Nos chants majestueux, consacrés au trépas, Se mêlaient à ce bruit précurseur des tempêtes ; Les nuages obscurs s’ét
s avis modérés. » L’assemblée applaudit à ce début si sage, Et par un bruit flatteur lui donne son suffrage. Le harangueur re
ferez le voyage. » D’un peuplier voisin on abat le branchage. Mais le bruit au hameau s’est déjà répandu. « Monseigneur est i
ressent sa main ; Tandis que le plus jeune, étendu sur son sein, Sans bruit cherchant la place où son amour aspire, Gravit ju
astère Où, sous l’œil vigilant du cénobite austère, S’envolèrent sans bruit , sur les ailes du temps, De mes premiers beaux jo
en ruine, J’ai passé de longs jours à voir tous ces torrents, À grand bruit , sous mes pieds, briser leurs flots errants ! J’a
ouvants ? Entendez-vous de loin la voix de l’infidèle, Qui se mêle au bruit sourd de la mer et des vents ? Il veille, et le m
ses mains étincelle. ………………………………………………………… Qu’entends-je ? C’est le bruit de deux rames pareilles, Ensemble s’élevant, tomb
x lieux où je n’ose m’asseoir, Pour vous chanter, dans ma nacelle, Au bruit des vagues, chaque soir, J’accorde ma lyre fidèle
illard livre le repas Qu’il a dressé pour sa famille ; Et la mère, au bruit de leurs pas. Maudit la beauté de sa fille. ……………
n arbrisseau ; Dans un sillon, le lièvre agile ; Effrayé par un léger bruit , Le ver, qui serpente et s’enfuit Sous l’herbe ou
toi qui gémis, lévite ? est-ce ta lyre Qui roule de tes mains avec ce bruit plaintif ? Mais de la nuit déjà tombait le voile
de l’onde, Des trésors étalés dans ce bazar du monde ; Des jeux, des bruits du port, des chants du gondolier ! Ah ! des fers
éveil, Et, d’un brouillard pâle entourée, Quand le jour meurt avec le bruit , Blanchir comme une ombre adorée Qui vous apparaî
Les Limbes. Comme un vain rêve du matin, Un parfum vague, un bruit lointain, C’est je ne sais quoi d’incertain      
cade qui pleut dans le gouffre qui tonne Frappe l’air assourdi de son bruit monotone ; L’œil fasciné la cherche à travers les
s les airs ! Le voyageur s’arrête, et la cloche rustique Aux derniers bruits du jour mêle de saints concerts. Mais à ces doux
uvement, Comme si du passé l’image tendre et sainte Devait au moindre bruit s’enfuir de cette enceinte. Dans notre toit d’en
cour résonnèrent. Le marteau retentit et les cloches sonnèrent. À ce bruit , tout à coup reprenant nos esprits Et, comme des
tive non essayée au théâtre, ce drame de Cromwell, qui fit surtout du bruit par sa longue préface, où l’auteur s’appropriait
us rappelez-vous ? Le soir, auprès de ma bougie, Elle jasait à petit bruit , Tandis qu’à la vitre rougie Heurtaient les papil
a fenêtre Jouer le matin doucement. Elle courait dans la rosée, Sans bruit , de peur de m’éveiller ; Moi, je n’ouvrais pas ma
urs, il marcha trente nuits. Il allait, muet, pâle, et frémissant aux bruits , Furtif, sans regarder derrière lui, sans trêve,
ur qui tombait la nuit. Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible bruit  : C’était un Espagnol de l’armée en déroute Qui s
qu’il rattrape au passage ; Quand, sinistre, orageux, étourdi de vos bruits , Vous auriez, sous le vent, veillé toutes vos nui
ure éclata sous ses ombres paisibles ; J’entendis des sanglots et des bruits menaçants ; Je vis errer des bois les hôtes invis
pagnement sublime Pour les chants inspirés du barde audacieux, Que le bruit du canon roulant de cime en cime, Ou le cri du co
combien de fois, la nuit, Ou quand j’erre le soir dans la foule et le bruit , Tu m’apparais ! — Je vois les toits de ton villa
si doux, Qu’en le chantant ma voix vous ferait pleurer tous. Oh ! les bruits , les odeurs, les murs gris des chaumières, Le pet
bouillonner la mer, et, sur les rocs, Ouvrez encor l’oreille au grand bruit de ses chocs ! L’épouvante est partout sur ce hau
comme la craie : Son sable pâle est fait des ossements broyés, Et les bruits de ses bords sont les cris des noyés !… Mais déj
mis, et l’artiste et le prêtre. » Ensemble ils sont partis ; mais au bruit de leurs pas Les bruits de leurs discours ne se m
prêtre. » Ensemble ils sont partis ; mais au bruit de leurs pas Les bruits de leurs discours ne se mêleront pas, Tant l’heur
isse en silence, Parmi les troncs moussus s’enfonce et disparaît. Les bruits cessent, l’air brûle, et la lumière immense      
t L’horizon de vapeurs de cuivre où l’homme habite. Nulle vie et nul bruit . Tous les lions repus Dorment au fond de l’antre
nées. Puis un long roulement, un vaste branle-bas,         Pareil au bruit d’un char de tôle Attelé d’un dragon toujours fum
, de intus, dedans. 75. C’est-à-dire : vous a fait connaître à grand bruit . Vaugelas a dit : « Tympaniser, pour publier et d
explication de la sphère, d’après Copernic et Newton, fit beaucoup de bruit lorsqu’elle parut : c’était une grande difficulté
18 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
jamais attendries. Il chantait, et ravis jusqu’au fond des enfers, Au bruit harmonieux de ses tendres concerts, Les légers ha
ouffle dans les salles, les aubades des guettes sur les tourelles, le bruit des chaînes des pont-levis, tout cela fait en que
amp des chrétiens offrait l’image de la plus affreuse douleur ; aucun bruit ne s’y faisait entendre ; les soldats moribonds s
ferez le voyage. » D’un peuplier voisin on abat le branchage. Mais le bruit au hameau s’est déjà répandu : Monseigneur est ic
e jour, père des jours ! Lamartine. Le Jugement dernier Quel bruit s’est élevé ? La trompette sonnante            A
n Renaud vivra comme Achille : L’arrêt du temps doit te venger. « Le bruit confus de la cabale À tes pieds va bientôt mourir
au pied des murs d’opulentes cités, Sons des arches de pierre à grand bruit emportés. Dirai-je ces travaux, source de l’abon
misérable risée, Au sacre du malheur il retrempe ses droits, Tient au bruit de ses pas deux mondes en haleine, Et, mourant de
s importuns, Ischia, de ses fleurs embaumant l’onde heureuse, Dont le bruit , comme un chant de sultane amoureuse, Semble une
indre l’amour.     Mourante, elle croit à toute heure     Entendre le bruit de mes pas ;     Elle écoute, et puis elle pleure
Lieux que j’aimai toujours, ne pourrai-je jamais, Loin du monde et du bruit , goûter l’ombre et le frais21 ! Oh ! qui m’arrête
ne, Un buisson d’aubépine Est tout son horizon. Là jamais ne s’élève Bruit qui fasse penser ; Jusqu’à ce qu’il s’achève On p
ies ! J. Chénier. Le Bonheur des champs Heureux qui, loin du bruit , sans projets, sans affaires, Cultive de ses main
r un gazon, tantôt sous un vieux chêne, Au doux chant des oiseaux, au bruit d’une fontaine, Il cherche le repos, s’assied, rê
l’essaim des marmots aux pieds nus. On descend, et la troupe à grand bruit s’éparpille, Va des chars aux paniers, revient, s
on cueille ce fruit ; C’est le jour du fou rire, et des chants et du bruit  ;         Venez ceints de pampre et de lierre. Da
ue bien tendue résonne au mouvement d’un petit marteau que le moindre bruit agite ; elle a, dans un os fort dur, des cavités
s autres au plus profond de mon âme, s’agitent et se lèvent. Tous les bruits de la nature : les vents, ces haleines formidable
s cette énumération qui serait infinie, cette émission continuelle de bruits , cette rumeur des éléments toujours flottante, di
ure éclata sous ses ombres paisibles ; J’entendis des sanglots et des bruits menaçants ; Je vis errer des bois les hôtes invis
esses du vent, Adieu les frais tapis de mousse et de pervenches Où le bruit des baisers t’a réjoui souvent. Ô chêne, je comp
e poursuite inattendue. Lorsqu’on demande aux Indiens la cause de ces bruits continuels pendant certaines nuits, ils répondent
et compose un tissu Qu’un autre bassin rend sitôt qu’il l’a reçu. Le bruit , l’éclat de l’eau, sa blancheur transparente, D’u
nce est profond dans cette ville dont les rues sont des canaux, et le bruit des rames est l’unique interruption à ce silence 
feuillage des bois desséché par l’automne Et berce la tristesse à son bruit monotone ; Il n’a pas, sous les monts dont il qui
À mesure que notre chaloupe s’éloignait, le chant des bateliers et le bruit confus de la ville s’éteignaient insensiblement.
bre voyageur ne craignait plus d’outrages ; Hercule, respirant sur le bruit de vos coups, Déjà de son travail se reposait sur
qu’il expie.             Devant des festins copieux,             Au bruit des chants et de la lyre, L’heure semble trop cou
mille naufrages, Je crois l’entendre encore, à travers les orages, Au bruit de la tempête entremêlant ses cris, Redemandant a
                                     Oui ; tout autre que moi Au seul bruit de ton nom pourrait trembler d’effroi. Les palmes
cela est beau ; mais tout cela ne parle point Vous voudriez un peu de bruit et de fracas. Charles-Quint. J’ai cent mille écus
à polir, jour et nuit, De creux discours, enflés de mots qui font du bruit , Où, tout ce que j’ai pu comprendre, c’est qu’il
umée couvrait un fleuve de feu et des tourbillons de flammes, dont le bruit , semblable à celui des torrents les plus impétueu
il avait l’œil au guet ; et la nuit,       Si quelque chat faisait du bruit , Le chat prenait l’argent. À la fin le pauvre hom
nuit et jour, et fait qu’aux environs Jamais le chant des coqs ni le bruit des clairons Ne viennent au travail inviter la na
Cet ordre fut, dit-on, le fruit des premiers vers. De là sont nés ces bruits , reçus dans l’univers, Qu’aux accents dont Orphée
nulle familiarité ; que tout y était farouche et comme alarmé par le bruit des chars qu’il fallait éviter, et qui s’abandonn
. Ni Corneille, dans son petit ménage de Rouen, écrivant Polyeucte au bruit des fuseaux de sa femme, ni Racine faisant la pro
des eaux, par ses rêves conduit, De leur chute écumante il écoute le bruit , Ou, fier d’être ignoré, d’échapper à sa gloire.
au fond de l’Orient, tinter les glas de ces grandes funérailles ; le bruit lugubre de ces premières morts nous arriverait de
rait, par un beau soleil, dans une allée bien sombre, au milieu de ce bruit des champs, immense, confus, et pourtant si harmo
e du cœur emportée. On crie, on pleure ; M. d’Hamilton fait cesser le bruit et ôter le petit d’Elbeuf, qui s’était jeté sur c
On jette un manteau ; on le porte dans une haie ; on le garde à petit bruit  ; un carrosse vient, on l’emporte dans sa lente :
-vous de me dire que je calomnie Maupertuis, quand je vous dis que le bruit a couru qu’après sa mort on avait trouvé les Œuvr
n Renaud vivra comme Achille : L’arrêt du temps doit te venger. « Le bruit confus de la cabale À tes pieds va bientôt mourir
les notes. On se fâchait autrefois de ce qu’à l’Opéra on entendait le bruit du bâton qui battait les mesures. Que serait-ce s
la présence de ma sœur rendait cette retraite vivante. J’entendais le bruit de ses pas dans ma solitude. Quand je revenais, à
u de la nuit, m’étant assis un instant pour me reposer, j’entendis un bruit léger à l’entrée de ma chambre. J’approche, je pr
prenant bien ; et nous avons ici des gens d’une adresse !… D’abord un bruit léger, rasant le sol comme l’hirondelle avant l’o
 ! Ce que c’est aussi que la puissance ! Nous nous surfaisons tous le bruit de notre nom ; nous croyons tous que tout le mond
Les rêves d’or, essaim tumultueux, sans nombre, Qui naît aux derniers bruits du jour à son déclin, Voyant de loin leur souffle
19 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
que nous sommes. Que sont devenus ces personnages qui firent tant de bruit  ? Le temps a fait un pas, et la face de la terre
nes ! Quelle succession d’arches et de voûtes ! Qu’ils sont beaux ces bruits qu’on entend autour des dômes, semblables aux rum
ont parle l’Écriture : un silence et une solitude aussi vastes que le bruit et le tumulte des hommes qui se pressaient jadis
es fenêtres et les portes en sont fermées ; il n’en sort ni fumée, ni bruit , ni habitants. Une espèce de sauvage, presque nu,
l’harmonie ou par le contraste. Dans la Fête villageoise, la vie, le bruit et le mouvement sont sur le premier plan ; la pai
20 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
donner les riches benefices, Non ce vent populaire151, et ce frivole bruit Qui de beaucoup de peine apporte peu de fruict. C
oyant telle nouvelle, Desja sous le labeur à demy sommeillant, Qui au bruit de Ronsard156 ne s’aille reveillant, Benissant vo
mis195 Un cadran naturel à l’essueil196 de son huis197 !… Il dort au bruit de l’eau qui court parmy les prées, Aimant mieux
bruit de l’eau qui court parmy les prées, Aimant mieux les ouïr qu’un bruit d’un tambourin Ou le mugissement d’un orage marin
aller dans un antre de nuit205, Ouïr au soir bien tard pesle-mesle le bruit Des bœufs et des aigneaux qui reviennent de paist
s la mort qu’une ombre de fumee.     Mais qui veut en ce monde un bon bruit aquerir Qui soit loüé de tous et ne puisse perir,
t en quelque rivage esloigné, solitaire, Hors des grandes cités, sans bruit et sans procés, Et qui, content du sien418, ne fa
it un escadron, un essaim bourdonnant D’abeilles qui là vont un grand bruit demenant431 ; Il oit sourdre à bouillons les sour
phirs et les perles contraires454, Sont rouges de nos morts ; le doux bruit de leurs flots, Leur murmure plaisant heurte cont
vie, Parmy les champs, les forests et les bois, Loin du tumulte et du bruit populaire, Et qui ne vend sa liberté pour plaire
Que ma discrétion expiast mon péché…     Il vint à reparler dessus le bruit qui court, De la Royne, du Roy, des Princes, de l
’une ardante poursuite. Des chiens bien ameutez l’abboy fait un grand bruit  ; Mais entre les veneurs personne ne le suit D’un
a voix non pareille, Bastissant une eglise estonna l’univers, Quelque bruit qu’il ait eu, n’a point fait de merveille Que ne
army les cris et les allarmes, Les feux, les glaives et les dards, Le bruit , et la fureur des armes, Vous parut avoir quelque
moi, mais je les ai sans brigue ; Et mon ambition, pour faire plus de bruit , Ne les va point quêter de réduit en réduit ; Mon
Lieux que j’aimai toujours, ne pourrai-je jamais Loin du monde et du bruit , goûter l’ombre et le frais852 ! Oh ! qui m’arrêt
e qu’il laisse en arrière ; Et tout ce vain amour des grandeurs et du bruit Ne le sauroit quitter qu’après l’avoir détruit864
r ; Moi je veux, sans quitter mon aimable séjour, Loin du monde et du bruit rechercher la sagesse. Là, sans crainte des gran
ans des airs Ont apaisé leur insolence, J’écoute à demi transporté Le bruit des ailes du silence Qui vole dans l’obscurité.
ille fois la mort Ayant que de perdre la vie. Passant, ne fais icy de bruit , Et garde bien qu’il ne s’éveille, Car voicy la p
ière se lève et compose une nuit Qui du camp disparu ne laisse que le bruit . (Id., La Pucelle d’Orléans 1029.) Lemoyn
ort en cette sombre nuit, Y sont sans mouvement, sans lumière et sans bruit . (Le P. Lemoyne, Saint-Louis.) Segrais
ssot (1730-1814), dont la comédie satirique des Philosophes fit grand bruit , et surtout Fabre d’Églantine (1755-1794, dont la
euplez cette rive, Préparez, leur dirois-je, une oreille attentive Au bruit de nos concerts ; Puissent-ils amollir vos superb
arbare ! quand même Mon cœur eût pu se rendre à son amour extrême, Le bruit de ton trépas, confirmé tant de fois, Ne me laiss
ntraîne, Impétueux, léger, et surtout inconstant, Qui vole au moindre bruit , et qui tourne à tout vent, Y juge les guerriers,
t ; Le superbe Eridan, le souverain des eaux, Traîne et roule à grand bruit forêts, bergers, troupeaux ; Le prêtre, environné
’ancre et du repos, Aux éclats du tonnerre, aux cris des matelots, Au bruit des longs adieux mourans sur le rivage, Superbe a
ployer comme un serpent flexible, Tantôt, tel qu’un tonnerre, avec un bruit horrible, Précipiter sa masse et de ses tourbillo
ons Dans les rocs caverneux engloutir les bouillons. Ce mouvement, ce bruit , cette mer turbulente, Roulant, montant, tombant
au pied des murs d’opulentes cités, Sous les arches de pierre à grand bruit emportés. Dirai-je ces travaux, source de l’abond
e qu’ils ont d’esprit pour un peu de bon sens, (La Chaussée.) Le bruit est pour le fat, la plainte est pour le sot ; L’h
r d’être assis dans le fond des vallons, Et d’entendre à ses pieds le bruit des moucherons Pendant que le midi brûle au loin
Guidé par le ruisseau qui se perd dans son sein, J’entendrai le doux bruit du zéphyr et des ondes1268. (Id., Idylles, livr
s victoires légitimes et définitives sont celles qui font le moins de bruit . C’est parce que l’école romantique avait fait ac
te échevelée Venait pleurer quand le jour fuit, Eveille par ton léger bruit Mon ombre un instant consolée ! » Il dit, s’éloig
s Visiter la pierre isolée ; Et le pâtre de la vallée Troubla seul du bruit de ses pas Le silence du mausolée1286. Arnau
l pur et doux. N’entend-on pas le Qui vive des gardes, Qui se mêle au bruit des verrous Si la philosophie de ses « Bonnes Ge
fois ; Le long frémissement qui court sous les ombrages, Semblable au bruit sans fin qui montait des rivages, Et cette odeur
veille à demi, Gazouille quelques sons, et se tait rendormi… Tous les bruits du matin commencent, et la mère, Son enfant dans
soudoyés Chatouillent mon orgueil de leurs bravos payés ! Et c’est ce bruit flatteur qu’on nomme une victoire ! Un cœur né gé
nt toujours la justice au faux droit, Et le fait qu’on doit croire au bruit menteur qu’on croit, Les noms dont elle est fière
s les airs : Le voyageur s’arrête, et la cloche rustique Aux derniers bruits du jour mêle de saints concerts. Mais à ces doux
ilence ; On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux, Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence Tes flots h
s eaux ! Qu’il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe, Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés, Dans l’astre
our, La neige que le matin dore, Le soir qui s’éteint sur la tour, Le bruit qui tombe et recommence, Le cygne qui nage ou s’é
s grandes ombres que déroulent Les sommets que l’astre a quittés, Les bruits majestueux qui roulent Du sein orageux des cités,
l’homme est divin, quand la nuit De la vie orageuse étouffe ainsi le bruit  ! Ce sommeil, qui d’en haut tombe avec la rosée E
sent voir un pan bleu du ciel pur sur nos têtes ; On n’entend d’autre bruit , dans cet isolement, Que quelques voix d’enfans,
, en l’oubliant, l’oreille s’accoutume, Et qui semble, fondu dans ces bruits du désert, La basse sans repos d’un éternel conce
x numides Qui mordaient le vôtre au poitrail1355 ; Ce n’était pas le bruit de bombe et de mitraille Que vingt ans, sous ses
ours, il marcha trente nuits. Il allait, muet, pâle et frémissant aux bruits , Furtif, sans regarder derrière lui, sans trêve,
ri de l’entendre, et plus souvent pleuré ! Car je croyais ouïr de ces bruits prophétiques Qui précédaient la mort des paladins
mélancolique et tendre. Souvent un voyageur, lorsque l’air est sans bruit , De cette voix d’airain fait retentir la nuit ; À
ots fangeux, de lourds quartiers de roc ! Qu’il gèle ! et qu’à grand bruit , sans relâche, la grêle De grains retentissants f
upe en mouvement, Sur ses jarrets dressée, elle effrayait le monde Du bruit de son hennissement. Tu parus ; et, sitôt que tu
nouissement, mais sous laquelle le sang du cœur circule et bat, comme bruit l’eau vive sous le terrain pierreux des landes. «
combien de fois la nuit, Ou quand j’erre le jour dans la foule et le bruit , Tu m’apparais ! — Je vois les toits de ton villa
si doux Qu’en le chantant ma voix vous ferait pleurer tous — Oh ! les bruits , les odeurs, les murs gris des chaumières Le peti
un doux parfum, le chant de mille oiseaux S’élevant du vallon avec le bruit des eaux ; La brise dans les joncs qui siffle et
grillon qui court de buisson en buisson, Et toujours vous poursuit du bruit de sa chanson ; Dans nos cantons aussi, lointaine
r la colline, La fleur lève vers toi sa tige verte et fine, Que mille bruits confus se répandent dans l’air, Et que vers l’ori
, Revoir tous les buissons si chers à mon jeune âge, Dormir encore au bruit de tes roseaux chanteurs, Et causer d’avenir avec
J’entends parfois de loin monter la voix des villes, Elle m’arrive en bruits douloureux et discords ; J’aime mieux écouter ces
bras noueux, vos cheveux longs et rudes, J’ai mes chansons aussi, mes bruits graves et doux, Et sur mon front ridé le vent des
nds ramiers posés sur ces vieux ifs, Et tes agneaux bêlants… Tous ces bruits sont plaintifs. LE PÂTRE. J’entends, je vois, par
eds les soupirs de son onde ! LE PÂTRE. J’entends sur les cailloux le bruit clair du ruisseau, Du ruisseau qui gazouille auss
e soir, le flot dormant, qu’aucun vent ne soulève, Sans écume et sans bruit s’étale sur la grève ; C’est à peine si l’onde, e
aix solennelle et profonde ? Muet, j’ai beau prêter l’oreille… pas un bruit  ! Une voix cependant au sein de cette nuit S’élèv
ait encor, belle nuit de printemps, Pleine encor de rayons, pleine de bruits chantants. Les brises qui de l’aile effleuraient
ns la plaine, Gourmande encor ses bœufs las et manquant d’haleine, Le bruit d’une charrette aux essieux cahotés, Les longs mu
tte ; Ces frissons dans les bois des vents alternatifs1496 Ces mille bruits confus, mystérieux, furtifs, Qui, dans l’éther sa
alors, plaise aux Dieux qu’il soit de bon augure, C’est alors que le bruit me vint de ton retour. Qu’en dis-tu, Junius ? n’e
euple, amoncelé sur les pentes fatales, Mêlait ses cris d’horreur aux bruits sourds des rafales, Et le Romain, fuyant de ce si
………… Vous, fleuves, échappés des assises polaires, Qui roulez à grand bruit sous les pins séculaires1555 ! (Poèmes barbares
. (Ibid.) Le soir, Les vents sont assoupis, les bois dorment sans bruit . (Égl., IV.) La nuit, Fouler l’herbe des prés
(Égl., IV.) La nuit, Fouler l’herbe des prés au son de l’eau qui bruit . (Égl., III.) 174. Chanté (carmen amœbœum) p
es, composés par Ronsard et Baïf, furent chantés. L’affaire fit grand bruit , on les accusa d’avoir sacrifié à un dieu païen,
go ! 431. De même Amyot (Vies de Plutarque, Thésée) : démenant grand bruit , ils tirèrent vers la ville. 432. De l’arbre fr
Dépit, chagrin mêlé de colère. Étym. : Despectus. 434. Huée, 1° le bruit , que dans une battue les paysans font après les l
s d’ete la voés se fait clère ; Et samble bien, qu’en s’eforçant D’un bruit vif ele veulhe plere Au soleilh qui se vient haus
bes de laine, jambes molles ; pieds de laine, pieds qui marchent sans bruit . 499. Un des deux contestants. — Ma partie s’emp
ares fruits que la muse produit. Ont acquis dans la scène un légitime bruit , Et de qui certes l’art comme l’estime est juste,
ue y abondent. Aussitôt on se lève, et l’assemblée en foule, Avec un bruit confus, par les portes s’écoule. (Ch. I, fin.)
Les cloches dans les airs de leurs voix argentines Appeloient à grand bruit les chantres à matines. (Ch. IV, début.) Ces v
escription des enfers : Et ce mélange affreux qu’accompagne un grand bruit Luit éternellement dans l’éternelle nuit. Voilà
vec les vôtres et mettent leur cœur en commun avec vous. On entend le bruit de la vague qui nous dit que nous passons et l’on
uages sur nos têtes Rouler leurs flots séditieux ; Pour lui, loin des bruits de la terre, Bercé par son vol solitaire. Il va s
nsité S’ouvre et grandit sans fin l’espace illimité ; Là l’infini. Le bruit du monde s’y vient taire : Nous n’y retrouvons pl
ule (1416-1507), né à Paule en Calabre, fonda l’ordre des Minimes. Le bruit de ses guérisons miraculeuses le fit appeler par
er le jour à d’autres momies ; Dans l’horizon désert Phœbé monte sans bruit . Et jette, en pénétrant les ténèbres profondes, U
Nul ne se dérobe au ciel bleu, aux arbres verts, à la nuit sombre, au bruit du vent, au chant des oiseaux. Aucune créature ne
qui sur nos fronts flamboie ; J’écoute si d’en haut il tombe quelque bruit  ; Et l’heure vainement me frappe de son aile, Qua
es hautes solitudes, planant sur le monde enfiévré de mouvement et de bruit , le poète est à l’aise pour médire, — comme Horac
orger leurs eaux, Et les rocs de Penmark déchirent les vaisseaux… Nul bruit dans ce désert, hors le cri du vanneau, Immobile
réunis près du seuil. Ces étoiles au ciel dont la fête commence, Ces bruits errants du soir dans la campagne immense, Cette n
t entre le tableau et le cadre. Bivouac nocturne dans le désert. Le bruit de la bataille expire, et dans la plaine Le silen
sable infertile, Se traîne, en mugissant, l’immense crocodile. À ces bruits solennels, pour la première fois. Des hommes inco
gne du camp le cri d’éveil résonne Et va s’éteindre au loin, comme un bruit monotone Que, sous un long portique, au milieu de
21 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Vauvenargues 1715-1747 » pp. 196-198
us dites : « Heureux qui peut dormir sous une cabane écartée, loin du bruit des eaux ! » Le jour vient, les ombres s’effacent
gardes sont relevées1 ; vous rentrez dans le camp ; la fatigue et le bruit vous plongent dans un doux sommeil, et vous vous
22 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
illes, nids, doux rameaux que l’air n’ose effleurer, Ne faites pas de bruit autour de cette tombe ; Laissez l’enfant dormir e
qui tombait la nuit. Il lui sembla, dans l’ombre, entendre un faible bruit  : C’était un Espagnol de l’armée en déroute Qui s
Les rêves d’or, essaim tumultueux, sans nombre, Qui naît aux derniers bruits du jour, à son déclin, Voyant de loin leur souffl
onfond ! A quelques pieds sous terre un silence profond,   Et tant de bruit à la surface1 ! (Feuilles d’automne.) Soleil
23 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
e pas forcer sa voix. Aussi sa vie s’écoulait-elle sans faire plus de bruit que le sable d’une horloge antique. Vers le soir,
ne frémissais d’horreur. Maintenant, Hamlet, écoute : on a répandu le bruit que, paisiblement endormi dans mon jardin, un ser
nsieur… vous... DON JUAN. Et le petit Colin, fait-il toujours bien du bruit avec son tambour ? M. DIMANCHE. Toujours de même.
élance pour le dévorer : c’est au moment même où la mère, accourue au bruit , se courbe pour l’emporter. Seule, sans armes et
rchant sur des débris, et de sang tout couverts, Ils se traînaient au bruit des armes et des fers. D’autres semblaient plus d
is. Le Strymon porte à tort le nom de fleuve, tant il promène à petit bruit ses ondes paresseuses. Le nôtre, je n’en connais
lque chose de plus doux encore, le repos : non-seulement parce que le bruit des villes n’y saurait pénétrer ; mais aussi parc
ir de jour et rouge de nuit. On entend, quand elle approche, un petit bruit d’étincelles, qui fait d’autant plus de peur qu’i
les voit s’épaissir, s’élever et s’étendre, D’un tonnerre éloigné le bruit se fait entendre. Les îlots en ont frémi, l’air e
murmure Dont le son lent et sourd attriste la nature. Il succède à ce bruit un calme plein d’horreur, Et la terre en silence
s. La foudre éclate, tombe, et des monts foudroyés Descendent à grand bruit les graviers et les ondes, Qui courent en torrent
du rossignol, ou le zéphir léger qui murmure dans le feuillage, ou le bruit confus du ruisseau qui roule dans la prairie ses
ui serpentent sur leurs côtés, il eût entendu, pendant deux lieues le bruit du torrent qui s’indigne au milieu des débris de
dain, ô surprise ! ô merveille ! D’une cloche il a cru reconnaître le bruit  ; Le bruit augmente à son oreille ; Une clarté su
prise ! ô merveille ! D’une cloche il a cru reconnaître le bruit ; Le bruit augmente à son oreille ; Une clarté subite a bril
a nuit. Tandis qu’avec peine il écoute, A travers la tempête un autre bruit s’entend : Un chien jappe, et s’ouvrant la route,
lles et aux campagnes, elle ne se fixe qu’à la maison paisible où nul bruit ne troublera sa petite colonie, et à abri de laqu
rend. Un auteur classique eût exprimé sa pensée à peu près ainsi : Au bruit de la trompette guerrière, aux éclats retentissan
nvolent au son des instruments de musique ; elles font comme un léger bruit dans les airs, en s‘en allant entendre la sentenc
chaque pas, à chaque instant avec des circonstances effrayantes. Des bruits sourds, des cris affreux annoncent que les troupe
l’effroi dans nos âmes. La mer ténébreuse faisait entendre au loin un bruit semblable à celui des flots qui se brisent contre
son vint soupirer minuit : Au loin, d’un char de fête on entendit le bruit , Mais on n’entendit plus de plainte. Vers l’églis
r, et Molina sent couler dans ses veines le baume du sommeil. Mais un bruit plus terrible que celui des tempêtes le frappe au
lui des tempêtes le frappe au moment même qu’il allait s’endormir. Ce bruit , pareil au broiement des cailloux, est celui d’un
et, entrelacés l’un à l’autre, ils forment dans leurs mouvements, ce bruit qu’Alonzo reconnaît. Il sait que le venin de ces
p, sème le blé. Bientôt la terre se couvre d’une moisson dorée, et le bruit se répand dans les Gaules qu’une déesse a apporté
enant le sifflet, il en tire trois fois un son aigu et prolongé. À ce bruit , plusieurs seigneurs de sa suite s’avancent vers
se faisait entendre au milieu du fracas des machines universelles. Le bruit des soleils et des corps célestes, ce bruit épouv
machines universelles. Le bruit des soleils et des corps célestes, ce bruit épouvantable paraissait un silence profond pendan
enlève et me laisse retomber sur l’autre plateau. Je rebondis avec un bruit sonore, comme ces boules de cuivre creuses et éla
s de la tempe un trou et un reste de clou !.. Cette découverte fit du bruit  : elle vînt aux oreilles de la justice. On fit de
e était tristement penchée sur ma poitrine, quand j’entendis un léger bruit , et vis apparaître devant moi une jeune fille d’u
s’écoula sans qu’on annonçât le retour de ces bâtiments ; bientôt le bruit de leur perte se répandit, et le crédit d’Auffréd
ait balsamique et pur ; le chant des matelots se mariait doucement au bruit des vagues ; et le capitaine Hodoul, tranquilleme
de remplissaient les avenues, et les cris d’allégresse se mêlaient au bruit des clairons. Enfin, après de longs et cruels com
nit les campagnes. Chaque jour cependant, jusqu’à nous apportés, Des bruits affreux troublaient nos hameaux attristés ; On di
cret tourmenté, Tout mon cœur s’indignait, jour et nuit agité ; Et du bruit des combats au milieu des prairies, Seule, j’entr
ongs gémissements, Du tigre furieux les sourds rugissements, Mêlés au bruit lointain d’un livide tonnerre, Ensemble présageai
n faisceau d’épis ses remords sont pressés. Soudain l’orage éclate au bruit d’un noir tonnerre ; Sa mère appelle : ô Dieu ! c
is on ne voyait point de fumée, les vitres n’étaient pas brisées, nul bruit ne se faisait entendre ; tout annonçait plutôt un
Arrêtez, Sire, s’écriait le comte de son coté. N’entendez-vous pas ce bruit étrange, qui part de la salle des États ? Qui sai
toi, concierge, ouvre vite cette porte. » Il la poussa du pied, et le bruit , répété par l’écho des voûtes, retentit dans la g
tendit la tête : la hache brilla dans l’air, et retomba aussitôt avec bruit . Un ruisseau de sang jaillit jusque sur l’estrade
ent agitées par le vent. On entendit encore pendant quelques temps un bruit assez mélodieux, que l’un des témoins compara au
’âme des voyageurs est occupée de ces grandes pensées, tout a coup un bruit extraordinaire se fait entendre : au même moment,
général ; on respirait plus péniblement, et l’on n’entendait d’autre bruit que celui des hennissements et des trépignements
régner avec la nuit, et l’on n’entendait plus dans la campagne que le bruit lointain de quelques chariots, lorsque l’attentio
! Et mon camarade mort de sommeil et de fatigue ! L’appeler, faire du bruit , je n’osais m’échapper tout seul, je ne pouvais ;
ul à mes réflexions. Dès que le jour parut, toute la famille, à grand bruit , vint nous éveiller, comme nous l’avions recomman
uif. — Ah ! mon Dieu, reprit la maîtresse de l’auberge, voilà bien du bruit pour rien : je vois ce que c’est, c’est un Juif q
l avait su le devenir au fond du cloître, la gloire, les honneurs, le bruit pouvaient encore venir le chercher : il se fit er
t les chênes accusateurs, il entend encore la tempête orageuse et des bruits semblables aux gémissements de mille hommes qui m
craindrez que la voix de vos accusateurs, Couverte maintenant par le bruit des flatteurs, N’aille un jour, soulevant l’inexo
u’un saint accord anime, S’arment en attestant notre mort unanime. Au bruit de nos serments, sur ces rochers sacrés, Réveille
i veille Pour recueillir ici les soupirs des mortels. Avançons. Aucun bruit n’a frappé mon oreille ;    Le parvis frémit seul
24 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
lte, à l’erreur. Vous m’avez affligé, vains éclats de la joie ; Votre bruit m’importune, et le rire est trompeur. Dieu nous
sonne, on dispute, on remplit les écoles Du souffle de l’erreur et du bruit des paroles. Cependant la mort vient ; le temps f
ue d’égayer un peu ma muse familière ? (P. Daru). C’est pour fuir le bruit et le tracas des affaires ; et (ce qui caractéris
Semblables aux torrents dont la fange et les ondes Ravageaient avec bruit les campagnes fécondes, Et qui, formés soudain, m
25 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
rès de ses eaux, Appuyé d’une main sur son urne penchante, Dormait au bruit flatteur de son onde naissante , Lorsqu’un cri to
es douceurs ; il est sourd à ma voix : Tous les jours il m’éveille au bruit de ses exploits Rien ne peut arrêter sa vigilante
légamment des Romains : Des biens des nations ravisseurs altérés, Le bruit de nos trésors les a tous attirés. Ils y courent
eaux. Mais les vents en fureur, la mer pleine de rage, Font-ils d’un bruit affreux retentir le rivage ? Le vers comme un tor
26 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
vais vous le dire, moi. A une heure du matin, vous êtes descendu sans bruit de votre mansarde ; vous avez pénétré à l’aide d’
ent : — Cependant Claudius penchait sur son déclin… Il murut. oMille bruits en courent à ma honte. (Racine.) Agrippine ne pe
Sera-ce entre ces murs que mille et mille voix Font retentir encor du bruit de ses exploits ? Sera-ce hors des murs, au milie
27 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
, le poète était musicien i il préludait sur sa lyre, il s’animait au bruit de l’harmonie, il se donnait le ton et la mesure,
ablement de voix de ville, parce que la chanson faisait son butin des bruits qui couraient par la ville. D’autres font venir c
28 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
enrichit de nos pertes. Des biens des nations ravisseurs altérés, Le bruit de nos trésors les a tous attirés : Ils y courent
e Mithridate. Que nos tyrans communs en pâlissent d’effroi, Et que le bruit à Rome en vienne jusqu’à moi. (Racine, Mithridat
higénie, acte IV, sc. 4) 4° ACHILLE ET AGAMEMNON. ACHILLE. Un bruit assez étrange est venu jusqu’à moi, Seigneur ; je
s, seigneur ? Que faut-il que j’en pense ? Ne ferez-vous pas taire un bruit qui vous offense ? AGAMEMNON. Seigneur, je ne ren
chercher, Quel climat, quel désert a donc pu te cacher ? ELISE. Au bruit de votre mort justement éplorée, Du reste des hum
29 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
et de la guerre est parricide de la liberté publique ; on répand des bruits de perfidie, de corruption ; on invoque les venge
elle était ma situation dans cet étroit séjour ; je n’y faisais qu’un bruit importun à presque tout le monde, et je ne pouvai
cette rêverie sans calcul et sans but, qui mène si loin la pensée. Le bruit des eaux convient à toutes ces impressions vagues
’un et l’autre se taisaient. Là tout commande le silence : le moindre bruit retentit si loin, qu’aucune parole ne semble dign
à demi tendu, je prêtais l’oreille au murmure de l’armée ennemie, au bruit de la mer et au cri des oiseaux sauvages qui vola
rs contre leur bouche53, et font entendre un mugissement semblable au bruit de la mer que le vent brise contre un rocher ; pu
clarté d’un orage. Au milieu des cris, des insultes, des menaces, du bruit des épées, des coups de javelots, du sifflement d
le vieillard vient s’asseoir sur le seuil de la porte ; il entend des bruits charmants au-dessus de sa tête, et il bénit l’Éte
r Ces deux chrétiens à la fureur d’un tigre. Tout à coup retentit le bruit des armes : le pont qui conduisait du palais de l
mait, hors des millions de lézards qui montaient et descendaient sans bruit le long des murs brûlants. Une douzaine de chevau
es. Je cherche vainement à entendre dans un tombeau universel quelque bruit qui décèle la vie. D’où vient ce soupir ? d’un de
 : il tombe. Les forêts mugissent ; mille voix s’élèvent. Bientôt les bruits s’affaiblissent ; ils meurent dans des lointains
st comme le flot de la mer qui se brise tristement sur le rivage. Les bruits ont réveillé les bruits. La forêt est toute harmo
er qui se brise tristement sur le rivage. Les bruits ont réveillé les bruits . La forêt est toute harmonie. Est-ce111 les sons
des alarmes révélèrent et accrurent encore le trouble des esprits. Le bruit se répandit dans la cité que la salle des commune
ers marchait avant, enseignes déployées ; les tambours battaient ; le bruit couvrait toutes les voix. À la droite du roi étai
suppose ici des moyens très compliqués. Non, moins la musique fait de bruit , et plus elle touche. Donnez quelques notes à Per
n danses pour le mariage d’un de leurs chefs. Oh entendait au loin le bruit de leurs chants, et l’on voyait la fumée du feu o
l’événement devait démentir, les Saxons se divertissaient avec grand bruit et chantaient de vieux chants nationaux, en vidan
nd nombre. Il y eut un moment de terreur dans l’armée d’outre-mer. Le bruit courut que le duc avait été tué, et, à cette nouv
urs de ceux qui l’entourent. Des membres de la section, accourus à ce bruit , et frappés de sa beauté, de son courage, du calm
fort, à la faveur de la nuit. Malheureusement l’ennemi, averti par le bruit , jeta des pots à feu qui éclairèrent la route com
un sceptre révéré De ses prédictions est le garant sacré ; Tantôt au bruit des vents, sous des pins solitaires, Elle aime à
ur le devine : en son secret réduit Elle évite la foule et redoute le bruit . Sauvage et se cachant à la foule indiscrète, Le
e, Où, fuyant le bâton de l’aveugle au long bras, Je me glissais sans bruit , et ne respirais pas.     Ô village charmant ! ô
sée, il devint poète dramatique. Il était naturel que Chénier, ami du bruit , impatient de renommée, fut vivement attiré de ce
? Et déjà les Romains, par la haine animés, Sèment-ils contre moi des bruits envenimés ? Que disent l’empereur et sa mère Livi
z dû plaindre l’amour. Mourante, elle croit à toute heure Entendre le bruit de mes pas ; Elle écoute, et puis elle pleure : D
al génie, J’aime de tes concerts la sauvage harmonie, Comme j’aime le bruit de la foudre et des vents Se mêlant dans l’orage
ants413 ? Entendez-vous de loin la voix de l’infidèle, Qui se mêle au bruit sourd de la mer et des vents ? Il veille, et le m
euple esclave il n’est plus de beaux jours. Qu’entends-je ? C’est le bruit de deux rames pareilles, Ensemble s’élevant, tomb
aux lieux où je n’ose m’asseoir, Pour vous chanter dans ma nacelle Au bruit des vagues, chaque soir, J’accorde ma lyre fidèle
un arbrisseau, Dans un sillon le lièvre agile ; Effrayé par un léger bruit , Le ver qui serpente et s’enfuit Sous l’herbe ou
toi qui gémis, lévite ? est-ce ta lyre Qui roule de tes mains avec ce bruit plaintif ? Mais de la nuit déjà tombait le voile
misérable risée, Au sacre du malheur il retrempe ses droits, Tient au bruit de ses pas deux mondes en haleine, Et, mourant de
pas importuns, Ischia de ses fleurs embaumant l’onde heureuse Dont le bruit , comme un chant de sultane amoureuse, Semble une
Les rêves d’or, essaim tumultueux, sans nombre, Qui naît aux derniers bruits du jour à son déclin, Voyant de loin leur souffle
Qu’un rayon touche encor leur paupière ravie, Et qu’il leur vienne un bruit de lumière et de vie, Quelque chose des vents, de
le est belle et qu’elle est admirée. RODOLPHE. Si j’en crois certains bruits , elle songerait moins À se faire admirer qu’à ple
essent de s’écouler ; tant qu’enfin, après avoir l’ait un peu plus de bruit et traversé un peu plus de pays les uns que les a
, personnage mystérieux qui traverse la forêt pendant la nuit avec un bruit affreux de cors et de chiens, ne serait, selon M.
te à la Roche-Guyon (Médit. poét.). Ici viennent mourir les derniers bruits du monde ; Nautonier sans étoile, abordez, c’est
la décadence des Romains, par Montesquieu. 356. Tacite parle de ces bruits au ch. v du Ier livre des Annales. 357. Annales
ilence ; On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux, Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence Tes flots h
e la mort de Claude (Britannicus, acte IV, sc. 2) : Il mourut. Mille bruits en courent à ma honte. 429. Le duc de Guyenne
30 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
Qui d’abord… Attendez, le corps d’armée a peur. » J’entends un peu de bruit , ce me semble4. Un fat CLITANDRE, ACAST
s les propos qu’il tient on ne voit jamais goutte, Et ce n’est que du bruit que tout ce qu’on écoute. éliante, lbas, à Phili
tte foule de gens dont vous souffrez visite, Votre galanterie, et les bruits qu’elle excite, Trouvèrent des censeurs plus qu’i
r ; Et, comme je vous vois vous montrer mon amie2 En m’apprenant les bruits que de moi l’on publie, Je veux suivre, à mon tou
31 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
Lieux que j’aimai toujours, ne pourrai-je jamais, Loin du monde et du bruit , goûter l’ombre et le frais ! Oh ! qui m’arrêtera
ue6 « Il se battait, dit-il, les flancs avec ses bras,   Faisant tel bruit et tel fracas, Que moi qui, grâce aux dieux, de c
jours il avait l’œil au guet ; et la nuit, Si quelque chat faisait du bruit , Le chat prenait l’argent5. A la fin, le pauvre h
ulent tous les jours des louanges nouvelles. Pas une ne s’endort à ce bruit si flatteur. Je ne les blâme point ; je souffre c
tout le monde, questionnant tout le monde, nuisant aux autres par le bruit qu’elle fait, et souvent se nuisant à elle-même,
s et les vallons comblés, La machine de Walt, en sifflant élancée, Du bruit de ses pistons frappant l’air agité, Volait, rasa
32 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
ne, Hébert et Marphise2, dans le dessein de me retirer du monde et du bruit jusqu’à jeudi au soir ; je prétends être en solit
e du cœur emportée. On crie, on pleure ; M. d’Hamilton fait cesser ce bruit , et ôter le petit d’Elbeuf, qui s’étoit jeté sur
le corps d’un manteau, on le porte dans une haie, on le garde à petit bruit  ; un carrosse vient, on l’emporte dans sa tente.
33 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
r, murmur, susurrus. Crepitus (de crepare, craquer), craquement, bruit . Crepitus dentium. Cic. Forium crepitus. PI. Viri
Viridis materiæ crepitus. Liv. — Fremitus (de fremere), frémissement, bruit effrayant. Maris murmurantis fremitus. Cic. Horri
tus. Cic. Horribilis fremitus armorum. Id. — Strepitus (de strepere), bruit rude et confus. Ingens valvarum strepitus. Cic. S
um strepitus. Cic. Strepitus armorum, le fracas des armes. — Stridor, bruit aigu. Stridor serræ. Cic. Stridorque rudentum. Vi
bruit aigu. Stridor serræ. Cic. Stridorque rudentum. Virg. — Murmur, bruit , gazouillement, murmure. Maris murmur. Cic. Jucun
murmure. Ov. Ventosi ceciderunt murmuris auræ. Id. — Susurrus, petit bruit que l’on fait en parlant tout bas. Lenes sub noct
ium (de flagitare, solliciter) signifie proprement demande pressante, bruit , tumulte, désordre ; et par extension, faute, cri
vinciam attulerunt. Cic. LXXIX. — Fama, rumor. Fama (de φηµη, bruit ) et rumor (de ρεω) diffèrent en ce que fama se di
e. Fama super æthera notus. Virg. Au lieu que rumor est simplement un bruit qui court. Nihil aliud, nisi rumor, ad aures veni
rare, mutire, mussare, mussitare, susurrare. Murmurare, faire un bruit sourd. Fremitus murmurantis maris. Cic. Par exten
rcontatus est. Cic. Il a plus de rapport aux nouvelles publiques, aux bruits qui courent. — Interrogare (rogare inter), interr
. Sonus vocis. Cic. — Sonitus signifie un son plus éclatant, un grand bruit . Fracti sonitus tubarum. Virg. — Fragor (de frang
Fracti sonitus tubarum. Virg. — Fragor (de frangere,) proprement, le bruit que fait une chose en se rompant. Arbores decidun
34 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
pillent le miel de quelques abeilles ? Les gens de lettres font grand bruit de toutes ces petites querelles ; le reste du mon
âle des éclairs perce la nue, montre et dérobe la scène. On entend le bruit des flancs d’un vaisseau qui s’entr’ouvre ; ses m
ste, le plaideur éternel, avec sa science de la réclame, son amour du bruit , sa fureur d’entreprises. Le Beaumarchais du deda
île. Vers les neuf heures du matin, on entendit du côté de la mer des bruits épouvantables, comme si des torrents d’eau, mêlés
rande partie du lit du rivage, dont elle roulait les cailloux avec un bruit rauque et affreux. La mer, soulevée par le vent,
et de la guerre est parricide de la liberté publique ; on répand des bruits de perfidie, de corruption ; on invoque les venge
A mesure que notre chaloupe s’éloignait, le chant des bateliers et le bruit confus de la ville s’éteignaient insensiblement.
là desquelles la voix, pour toute oreille anglaise, n’est plus que du bruit  ; « mais, dit-il encore, un orateur français se f
les notes. On se fâchait autrefois de ce qu’à l’Opéra on entendait le bruit du bâton qui battait les mesures. Que serait-ce s
un et l’autre se taisaient. Là, tout commande le silence : le moindre bruit retentit si loin, qu’aucune parole ne semble dign
s contre leur bouche378, et font entendre un mugissement semblable au bruit de la mer que le vent brise contre un rocher ; pu
clarté d’un orage. Au milieu des cris, des insultes, des menaces, du bruit des épées, des coups de javelots, du sifflement d
ont parle l’Écriture : un silence et une solitude aussi vastes que le bruit et le tumulte des hommes qui se pressaient jadis
es fenêtres et les portes en sont fermées ; il n’en sort ni fumée, ni bruit , ni habitants. Une espèce de sauvage, presque nu,
es. Je cherche vainement à entendre dans un tombeau universel quelque bruit qui décèle la vie. D’où vient ce soupir ? d’un de
 : il tombe. Les forêts mugissent ; mille voix s’élèvent. Bientôt les bruits s’affaiblissent ; ils meurent dans les lointains
st comme le flot de la mer qui se brise tristement sur le rivage. Les bruits ont réveillé les bruits. La forêt est toute harmo
er qui se brise tristement sur le rivage. Les bruits ont réveillé les bruits . La forêt est toute harmonie. Est-ce397 les sons
des alarmes révélèrent et accrurent encore le trouble des esprits. Le bruit se répandit dans la cité que la salle des commune
suppose ici des moyens très compliqués. Non, moins la musique fait de bruit , et plus elle touche. Donnez quelques notes à Per
l’événement devait démentir, les Saxons se divertissaient avec grand bruit et chantaient de vieux chants nationaux, en vidan
nd nombre. Il y eut un moment de terreur dans l’armée d’outre-mer. Le bruit courut que le duc avait été tué, et, à cette nouv
rs silencieuses on avait quelquefois encore l’oreille frappée par des bruits de voitures, on écoutait, et c’étaient des voitur
ent le froid et le silence, et, par intervalles, on entend à peine le bruit léger d’une feuille qui tombe. L’arbre, immobile
ères fleurs dont février s’étonne, Des eaux, de l’air, des près et du bruit monotone Que font les chariots qui passent dans l
anches sans leur faire rendre un murmure ; vous entendez seulement le bruit des gouttes de sève qui tombent dans la sébile, b
ez seulement le bruit des gouttes de sève qui tombent dans la sébile, bruit triste, semblable à celui de Peau qui dégoutte d’
us pas ? » Un éditeur, qui l’a flairé, lui dit par insinuation : « Le bruit court que vous faites un roman ; je vous l’achète
euplez cette rive, Préparez, leur dirais-je, une oreille attentive Au bruit de mes concerts : Puissent-ils amollir vos superb
l’indépendance de son pays, n’a pas péri dans les tortures, comme le bruit s’en était répandu. Zamore est retenu dans les pr
vois. ALZIRE. Tu gémis et me vois.Je t’ai revu trop tard. ZAMORE. Le bruit de mon trépas a dû remplir le monde. J’ai traîné
ntraîne, Impétueux, léger, et surtout inconstant, Qui vole au moindre bruit , et qui tourne à tout vent, Y juge les guerriers,
fit connaître : Dans tout Nevers, du matin jusqu’au soir, Il n’était bruit que des scènes mignonnes Du perroquet des bienheu
ur le devine : en son secret réduit Elle évite la foule et redoute le bruit , Sauvage et se cachant à la foule indiscrète, Le
et la poésie. Par instinct et par vocation, il n’eût pas recherché le bruit et l’éclat de la vie publique. Il ne recula devan
sée, il devint poète dramatique. Il était naturel que Chénier, ami du bruit , impatient de renommée, fût vivement attiré de ce
z dû plaindre l’amour. Mourante, elle croit à toute heure Entendre le bruit de mes pas ; Elle écoute, et puis elle pleure : D
al génie, J’aime de tes concerts la sauvage harmonie, Comme j’aime le bruit de la foudre et des vents Se mêlant dans l’orage
ouvants ? Entendez-vous de loin la voix de l’infidèle, Qui se mêle au bruit sourd de la mer et des vents ? Il veille, et le m
peuple esclave il n’est plus de beaux jours. Qu’entends-je ? C’est le bruit de deux rames pareilles, Ensemble s’élevant, tomb
aux lieux où je n’ose m’asseoir, Pour vous chanter dans ma nacelle Au bruit des vagues, chaque soir, J’accorde ma lyre fidèle
un arbrisseau, Dans un sillon le lièvre agile ; Effrayé par un léger bruit , Le ver, qui serpente et s’enfuit Sous l’herbe ou
toi qui gémis, lévite ? est-ce ta lyre Qui roule de tes mains avec ce bruit plaintif ? Mais de la nuit déjà tombait le voile
ermite François de Paule, que Louis XI a fait venir de Calabre sur le bruit des guérisons miraculeuses attribuées à sa sainte
Les Limbes788. Comme un vain rêve du matin, Un parfum vague, un bruit lointain, C’est je ne sais quoi d’incertain Que c
vers du poète lui-même, a marquée en ces termes : « Ni l’oubli, ni le bruit  ; une sorte de discrétion respectueuse jusque dan
ri de l’entendre, et plus souvent pleuré ! Car je croyais ouïr de ces bruits prophétiques Qui précédaient la mort des paladins
r mélancolique et tendre. Souvent un voyageur, lorsque l’air est sans bruit , De cette voix d’airain fait retentir la nuit ; A
dans l’air plein de bitume. Ce jour entier passa dans le feu, dans le bruit  ; Et lorsque la nuit vint, sous cette ardente bru
Les rêves d’or, essaim tumultueux, sans nombre, Qui naît aux derniers bruits du jour à son déclin, Voyant de loin leur souffle
ur qui tombait la nuit. Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible bruit . C’était un Espagnol de l’armée en déroute Qui se
mir ; et sur tes langes J’effeuillais des jasmins et des œillets sans bruit  ; Et je priais, veillant sur tes paupières closes
upe en mouvement, Sur ses jarrets dressée, elle effrayait le monde Du bruit de son hennissement. Tu parus ; et, sitôt que tu
es ; J’aime à lire les mots de leurs grands écussons, A réveiller des bruits et de lugubres sons, Et, les yeux enivrés de tes
es dangers. Un prêtre, un paysan, se mêlent aux manœuvres. Ah ! Quels bruits  ! On dirait des milliers de couleuvres. Et tous l
pâtre se sont rencontrés au bord du torrent. Le poète, dans tous les bruits de la nature, dans la rumeur des forêts, des font
eds les soupirs de son onde ! LE PATRE. J’entends sur les cailloux le bruit clair du ruisseau ; Du ruisseau qui gazouille aus
ssons, Mille gais sifflements dont les eaux sont jalouses. Il est des bruits joyeux même au fond des grands bois : Je mêle à c
avec les eaux, torrent, fleuve et fontaine ; Voici ce que nous dit le bruit clair du ruisseau, Du ruisseau qui gazouille auss
e la ruche printanière L’essaim s’est échappé dans l’air, Il vole, au bruit de la rivière, Vers le frêne au feuillage clair.
ous mes voix discrètes Les douces plaintes des amants. La génisse, au bruit de sa cloche, Conduit vers moi de gais troupeaux 
nde, Il semble que le peuple englouti sous ton onde Mêle encore à tes bruits de sourds gémissements. Et nul être vivant ne fou
e est belle, et qu’elle est admirée. RODOLPHE. Si j’en crois certains bruits , elle songerait moins A se faire admirer qu’à ple
la rage De l’ouragan me vient rappeler cet orage Dont Charlemagne, au bruit du tonnerre roulant, Disait : C’est le grand deui
un coup d’éventail fut fêlé ; Le coup dut l’effleurer à peine : Aucun bruit ne l’a révélé. Mais la légère meurtrissure, Morda
cessent de s’écouler ; tant qu’enfin, après avoir fait un peu plus de bruit et traversé un peu plus de pays les uns que les a
x ; on ne se laisse pas tromper par les vaines traditions ou les faux bruits de l’histoire ; on a de la critique, on saisit bi
e, la vie souterraine des galeries, les charriots qui passent avec un bruit de tonnerre, les torches fumeuses, ces visages d’
e § 6 du chapitre vii : « Le duc de la Feuillade vantait un jour avec bruit devant Boileau un méchant sonnet très goûté, disa
is la maladie dangereuse de M. Rousseau ; mais je ne sais que par des bruits vagues la nouvelle de sa mort. Ce sera une grande
de Scipion l’Africain) la célèbre description du monde céleste et du bruit harmonieux des sphères. Lamartine semble commente
ilence ; On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux, Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence Les flots h
la mort de Claude (Britannicus, acte IV, scène ii) : Il mourut. Mille bruits en courent à ma honte. 782. Le duc de Guyenne m
; Malgré les joncs, les rocs, les bruyères arides, Traversant à grand bruit la Trêve-des-Druides, Elle franchit dans l’ombre,
e sel retombait bientôt par son poids, et battait à peine la rive. Un bruit lugubre sortit de ce lac de mort, comme les clame
35 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
qui se rencontrent en vos forêts, ou les animaux qui y passent67 ; le bruit même de leur tracas n’interrompt pas plus mes rêv
? Hé ! de quoi est-ce qu’on parle là ? de celui qui m’a dérobé ? Quel bruit fait-on là-haut ? 211 est-ce mon voleur qui y est
ieur. Je vous… don juan. Et le petit Colin… fait-il toujours bien du bruit avec son tambour ? m. dimanche. Toujours de même
il est sur les bancs, il n’y a point de candidat qui ait fait plus de bruit que lui dans toutes les disputes de notre école.
it horreur : c’étaient des cris, c’était une confusion, c’étaient des bruits épouvantables, des poutres et des solives qui tom
hevé leur course, après avoir fait, comme des fleuves, un peu plus de bruit les uns que les autres, ils sont tous enfin confo
ils apprennent à mettre leur félicité dans des voix confuses, dans un bruit qui se fait dans l’air523, et prennent rang parmi
es enquêtes et plusieurs rudes expériences, nous en avons ouï quelque bruit confus, mais nous ne pouvons vous en rapporter de
où tous les messieurs des grands jours se rendirent avec beaucoup de bruit et autant de magnificence qu’ils purent624. Ces d
serpentent dedans, et font voir un beau cristal qui s’écoule à petit bruit dans un lit de la plus belle verdure du monde627.
il lui dit ; il déploie un ample mouchoir741, et se mouche avec grand bruit  ; il crache fort loin, et il éternue fort haut ;
ts d’automne et les eaux dans leurs plus grandes crues ne font pas un bruit si perçant et si aigu ; on ne s’entend non plus p
obscurci par la fumée de tant de coups, et l’on n’entend plus que le bruit affreux du salpêtre. Le fougueux coursier que je
se jeter dans l’eau ; mais moi, plus modéré, je mets pied à terre. Au bruit de la mousquetade est ajouté celui des tambours.
hée839, il y a un bocage sacré, où trois naïades840 répandent à grand bruit leurs eaux claires, et arrosent les fleurs naissa
t les Muses dans un bocage dont le silence n’était troublé que par le bruit des fontaines et par le chant des oiseaux. Le sol
n vous. » Un fonds de foi et des principes de religion qui dorment au bruit des passions excitées, se réveille tout à coup da
et rasait toujours les murailles, pour faire faire place avec plus de bruit , et n’avançait qu’à force de révérences respectue
visibles. Tibère Comme on voit un fleuve miner lentement et sans bruit les digues qu’on lui oppose, et enfin les renvers
qui habitent le second étage des maisons : ils sont incommodés par le bruit d’un haut, et par la fumée d’un bas. Voltaire
e que d’instruire, de charmer que d’être utile, il chercha surtout le bruit , l’éclat, la gloire, la première place dans un si
ilain quartier de Paris, dans la plus vilaine maison, plus étourdi du bruit des cloches qu’un sacristain ; mais je ferai tant
étourdi du bruit des cloches qu’un sacristain ; mais je ferai tant de bruit avec ma lyre, que le bruit des cloches ne sera pl
s qu’un sacristain ; mais je ferai tant de bruit avec ma lyre, que le bruit des cloches ne sera plus rien pour moi. Je suis m
son maître, le cheval voit le péril et l’affronte ; il se fait1198 au bruit des armes, il l’aime, il le cherche, et s’anime d
talents naturels se réunissent ici aux qualités acquises. Dès que le bruit des armes se fait entendre, dès que le son du cor
nature, et à se recueillir dans un silence que ne trouble aucun autre bruit que le cri des aigles, le ramage entrecoupé de qu
sseoir au bord du lac, sur la grève, dans quelque asile caché : là le bruit des vagues et l’agitation de l’eau, fixant mes se
sans que je m’en fusse aperçu. Le flux et le reflux de cette eau, son bruit continu1350, mais renflé par intervalles, frappan
vous dites : Heureux qui peut dormir sous une cabane écartée, loin du bruit des eaux ! Le jour vient, les ombres s’effacent,
rdes sont relevées1419 ; vous rentrez dans le camp ; la fatigue et le bruit vous plongent dans un doux sommeil, et vous vous
renant bien, et nous avons ici des gens d’une adresse !... D’abord un bruit léger, rasant le sol comme l’hirondelle avant l’o
couvre tant d’objets, les échos de la montagne répètent sans cesse le bruit des vents qui agitent les forêts voisines, et le
r les récifs ; mais, au pied même des cabanes, on n’entend plus aucun bruit , et on ne voit autour de soi que de grands rocher
Vers les neuf heures du matin, on entendit, du côté de la mer, des bruits épouvantables, comme si des torrents d’eau, mêlés
rande partie du lit du rivage, dont elle roulait les cailloux avec un bruit rauque et affreux. La mer, soulevée par le vent,
A mesure que notre chaloupe s’éloignait, le chant des bateliers et le bruit confus de la ville s’éteignaient insensiblement.
st profond dans cette ville1528, dont les rues sont des canaux, et le bruit des rames est l’unique interruption de ce silence
a lui-même apprêtés ; son oreille, d’une étrange subtilité, trouve le bruit où tout le monde trouve le silence ; et sous les
! Et mon camarade mort do sommeil et de fatigue ! L’appeler, faire du bruit je n’osais ; m’échapper tout seul, je ne pouvais 
mes réflexions1618. Dès que le jour parut, toute la famille, à grand bruit , vint nous éveiller, comme nous l’avions recomman
oute opération militaire. A minuit on monte à cheval ; on arrive sans bruit aux portes de Luynes ; point de sentinelles à égo
n aise, ou pour éviter la honte d’un aveu, mais pour se soustraire au bruit , au dérangement qu’amèneraient les reproches qu’i
la nuit, entend, vers deux heures du matin, des pas de chevaux et des bruits de voix. Il frappe alors à la porte du hangar, qu
tant à genoux, elle reste en prière jusqu’à ce que, vers le matin, le bruit d’une détonation lointaine lui apprend qu’il n’y
Du génie, il en a autant que ceux d’entre eux qui en ont le plus ; du bruit il en a fait autant que ceux qui ont le plus ébra
est une haute retraite1750. » Où donc est la tempête1751 ? où donc le bruit des flammes et des vogues ? Vox domini super aqua
ur leur tête et une toge sur leurs épaules ; point de foule, point de bruit  : une gravité dans l’air comme dans les murs noir
multe. Loin de penser à une sortie de l’ennemi, il s’imaginait que le bruit provenait d’une querelle entre ses propres soldat
ar le premier tintamarre qui se fait autour de lui. Il ne faut pas le bruit d’un canon pour empêcher ses pensées : il ne faut
pas le bruit d’un canon pour empêcher ses pensées : il ne faut que le bruit d’une girouette ou d’une poulie. Ne vous étonnez
lui, quand il est dans la bouche de tons les hommes. quand il fait du bruit dans le monde. La venu toute seule lui parait tro
aton reprochait aussi aux poëtes de mettre leur félicité dans un vain bruit . 524. C'est-à-dire, ils suppléent à l’éloge des
ts et les mourants, Terrible, échevelé, s’enfonce dans les rangs ; Du bruit des chars guerriers fait retentir la terre, Prête
s où Corneille, dans son petit ménage de Rouen, écrivait Polyeucte au bruit des fuseaux de sa femme ; où Racine, faisant la p
e. 773. Il est bon de commencer de la rue à se faire écouter par le bruit du car­rosse et du marteau qui frappe rudement la
dres couleurs, Les parfums que le soir enlève au sein des fleurs, Les bruits harmonieux que l’amoureux Zéphire Tire au sein de
ux qu’il le dit de vivre ainsi en plein tourbillon ; Le mouvement, le bruit , était son élément ; il s’y trouvait comme le poi
rts et les mourants, Terrible, échevelé, s’enfonce dans nos rangs, Du bruit des chars guerriers fait retentir la terre, Prête
mait, hors des millions de lézards qui montaient et descendaient sans bruit le long des murs brûlants. Une douzaine de chevau
cessent de s’écouler ; tant qu’enfin, après avoir fait un peu plus de bruit et traversé un peu plus de pays les uns que les a
36 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
nter forcément. — Le rossignol alors s’efforce de chanter et de faire bruit  ; — alors s’évertuent et alors se divertissent —
Ceux qui étaient dedans le château amusés à la pille147, entendant le bruit , coururent aux tours et forteresses, et lui tirèr
lle d’autre côté à un sien ami qui l’était venu voir, de sorte que ce bruit fut semé et su par tout le palais, avant que celu
s qui se rencontrent en vos forêts ou les animaux qui y paissent ; le bruit même de leurs tracas n’interrompt pas plus mes rê
Je vous.... Don Juan. — Et le petit Colin, fait-il toujours bien du bruit avec son tambour ? M. Dimanche. — Toujours de mê
e du cœur emportée. On crie, on pleure ; M. d’Hamilton fait cesser ce bruit et ôter le petit d’Elbeuf, qui était jeté sur ce
On jette un manteau ; on le porte dans une haie ; on le garde à petit bruit  ; un carrosse vient ; on l’emporte dans sa tente 
sse774, quand il les compare à des serpents qui piquent sans faire de bruit  ? Ils demandent le secret à tout le monde, et ils
ts d’automne et les eaux dans leurs plus grandes crues ne font pas un bruit si perçant et si aigu, on ne s’entend non plus pa
e qu’il lui dit. Il déploie un ample mouchoir et se mouche avec grand bruit  ; il crache fort loin, et il éternue fort haut. I
es Muses913 dans un bocage dont le silence n’était troublé que par le bruit des fontaines et par le chant des oiseaux. Le sol
s d’Allemagne, que je ne puis m’empêcher d’en parler ici. En 1593, le bruit courut que, les dents étant tombées à un enfant d
ent. Ils lui présentent la baïonnette et lui disent que, s’il fait du bruit , il est mort. M. d’Assas se recueille un moment p
moi un certain cliquetis que je crus reconnaître ; j’écoute : le même bruit se répète et se multiplie. Surpris et curieux, je
us dites : « Heureux qui peut dormir sous une cabane écartée, loin du bruit des eaux ! » Le jour vient, les ombres s’effacent
s gardes sont relevées ; vous rentrez dans le camp ; la fatigue et le bruit vous plongent dans un doux sommeil, et vous vous
ant bien : et nous avons ici1257 des gens d’une adresse !… D’abord un bruit léger, rasant le sol comme hirondelle avant l’ora
e ordre, des nuées de papillons peints de mille couleurs, volent sans bruit sur les fleurs ; ici l’abeille et le bourdon murm
qu’il est doux alors de quitter les cités, qui ne retentissent que du bruit des marteaux des ouvriers et de celui des lourdes
mesure que notre chaloupe s’éloignait, le chant des bateliers et les bruits confus de la ville s’éteignaient insensiblement.
utes les couleurs, à réunir tous les murmures : alors il sort de tels bruits du fond des forêts, il se passe de telles choses
Et mon camarade, mort de sommeil et de fatigue ! L’appeler, faire du bruit , je n’osais ; m’échapper tout seul, je ne pouvais
eul à mes réflexions. Dès que le jour parut, toute la famille à grand bruit vint nous éveiller, comme nous l’avions recommand
sage, il ne me reste qu’un parti, de vendre ma besace et déloger sans bruit . Si je le rencontrais seulement, je serais un hom
marchait en avant, enseignes déployées ; les tambours battaient ; le bruit couvrait toutes les voix. A la droite du roi étai
corde au roc où nous l’avions fixé la veille. Il se débattait avec un bruit sinistre, comme des voix d’homme en perdition qui
fois, et dans les moments d’intervalle, où les rafales effroyables du bruit des canons faisaient quelque trêve, on entendait
e fend lé cours de l’eau. Ils n’y entendirent, en s’approchant, aucun bruit , si ce n’est le gloussement d’une poule et les cr
ux effrayés qui s’abattaient bruyamment sur un pommier en fleur. A ce bruit , Merlin tourne la tête : la brume, dont la terre
des aboiements de chiens de bergers, des sonneries de troupeaux, des bruits d’avirons, des cris de bateliers, au loin le hurl
; le cliquetis des armes les annonce en pleine nuit, et par-dessus ce bruit souterrain, vous discernez la plainte, le gémisse
ait jamais d’autre quand il entend manger, celui-là, dit Germain : le bruit du canon ne le réveillerait pas, mais, quand on r
s la couper. C’est alors qu’on entend la nuit, dans les campagnes, ce bruit sec et saccadé de trois coups frappés rapidement.
ments plaintifs vers tous les points de l’horizon. C’est le temps des bruits insolites et mystérieux dans la campagne. Les gru
tte nuée sanglotante se soit perdue dans l’immensité. Il y a d’autres bruits encore qui sont propres à ce moment de l’année, e
uoi, qui vous épie, caché dans les broussailles, et prend la fuite au bruit de la pomme tombée, croyant que vous lui lancez u
ans dix minutes, un quart d’heure. Mais déjà la ferme était pleine de bruit  : dans la cour, le coq, les poules, le chien, tou
s leurs forces : alors c’étaient des secousses terribles et de grands bruits sourds. Quelquefois la Médée 1797 se cabrait, leu
he boueuse de sueur froide et de sel, d’un enduit de mort. … Le grand bruit augmentait toujours. Il y avait des moments où ce
la gorge, un râlement qui sortait encore, perdu dans tous les grands bruits des choses. On aurait peut-être pu le secourir, p
mme on pouvait. On ne voyait plus rien. On était au milieu de tant de bruit , que la voix des hommes semblait n’avoir plus auc
a recommençait, ces chutes en avant, et puis ces sauts avec l’affreux bruit de tambour. Et, après chacun de ces chocs, il y a
ité, tout cela prolongeant en queue sinistre beffroi du premier grand bruit .  Et les gabiers, et mon pauvre Yves, que faisaie
les spectateurs, Aux trois quarts du parterre a caché les acteurs. Un bruit s’est élevé, dont un autre eût eu honte ; Mais lu
ière, Et comblé de laquais et devant et derrière, S’est avec un grand bruit devant nous arrêté, D’où sautant un jeune homme22
Qui d’abord… Attendez : le corps d’armée a peur. » J’entends quelque bruit , ce me semble. II Sosie, Mercure2269. Merc
les propos qu’il tient, on ne voit jamais goutte, Et ce n’est que du bruit que tout ce qu’on écoute. Éliante, à Philinte. C
r Horace2348. Trissotin. Sou viens-toi de ton livre et de son peu de bruit . Vadius. Et toi, de ton libraire à l’hôpital réd
faire. Vainement offusqué de ses pensers épais, Loin du trouble et du bruit il croit trouver la paix. Dans le calme odieux de
e enrichit de nos pertes Des biens des nations ravisseurs altérés, Le bruit de nos trésors les a tous attirés : Ils y courent
e Mithridate. Que nos tyrans communs en pâlissent d’effroi, Et que le bruit à Rome en vienne jusqu’à moi. (Mithridate, acte I
nuer, courir. Lorsque, par grand hasard, quelquefois je sommeille, Un bruit affreux de clés en sursaut me réveille. Je veux m
. Sitôt que pour dormir chacun fut retiré, En personne d’esprit, sans bruit et sans chandelle, J’allai dans certain coin me m
: Je n’y fus pas longtemps, qu’aussitôt patatras ! Avec un fort grand bruit , voilà l’esprit à bas : Ses deux jambes à faux da
n à l’autre opposés. Un profond calme, un stupide silence, Succède au bruit de leur impertinence2510 ; Chacun redoute un honn
au pied des murs d’opulentes cités, Sous les arches de pierre à grand bruit emportés2579. (Hymnes, II.) La liberté Le
réveil, Et d’un brouillard pâle entourée, Quand le jour meurt avec le bruit , Blanchir comme une ombre adorée, Qui vous appara
dans l’air plein de bitume. Ce jour entier passa dans le feu, dans le bruit  ; Et, lorsque la nuit vint, sous cette ardente br
ête. Mais le sombre vainqueur marche en baissant la tête ; Sourd à ce bruit de gloire, et seul, silencieux, Tout à coup, il s
roles pieuses, Et les pas mesurés en des danses joyeuses, Et, par des bruits flatteurs, les mains frappant les mains, Et de ra
t vous affliger ? Le Seigneur n’a-t-il pas Renversé les cités au seul bruit de vos pas ? « — C’est vous, hélas ! c’est vous,
uri de l’entendre et plus souvent pleuré ! Car je croyais ouïr de ces bruits prophétiques Qui précédaient la mort des paladins
r mélancolique et tendre. Souvent un voyageur, lorsque l’air est sans bruit , De cette voix d’airain fait retentir la nuit ; A
ma fenêtre Jouer le matin doucement. Elle courait dans la rosée, Sans bruit , de peur de m’éveiller ; Moi, je n’ouvrais pas ma
uis l’immense ? » La source dit au gouffre amer : « Je te donne, sans bruit ni gloire, Ce qui te manque, ô vaste mer ! Une go
’emportement de leurs luttes épiques, Ivres, ils savouraient tous les bruits héroïques, Le fer heurtant le fer, La Marseillais
ur qui tombait la nuit. Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible bruit . C’était un Espagnol de l’armée en déroute, Qui s
e, Perdue en son souci comme dans un abîme, N’entendant même plus les bruits extérieurs, Les cormorans, qui vont comme de noir
es d’un sanglier, Lourd colosse, fondit sur le bon chevalier, Avec le bruit d’un mur énorme qui s’écroule : Près de lui, s’av
cun prend son cahier, son volume ; Grand silence ! on n’entend que le bruit de la plume, Le feuillet qui se tourne, ou le châ
Lorsque chacun de nous fait sa tâche, une roche Se détache souvent au bruit seul du marteau ; Et plus d’un qui rêvait dans le
i gentille et si douce ! C’est l’oiseau des bois qui se plaît Loin du bruit , dans ta mousse ; Vieux vagabond qui tends la mai
normands. Les enfants sont couchés dans le charme des rêves : Ce long bruit cadencé du flot qui bat ses grèves Semble un chan
ut ne devienne leur perte, Ils souffrent sans gémir et se hâtent sans bruit . Hélas ! plus d’un s’affaisse et roule à la dériv
J’admirais le soldat qui dans la mort s’élance Fier, debout, plein du bruit des clairons éclatants : De quelle race es-tu ? t
partit Sur sa barque, parmi la brume et la tempête, Se demandant, au bruit du rouet qui s’arrête, Si là-bas, dans les flots,
nirs d’enfance i La fin du monde Sur les bancs de l’école un bruit avait couru : « Demain la fin du monde ! » Et moi
gulièrement aux offices. 1024. Major des gardes du corps. 1025. Le bruit , la réputation. 1026. Poster, mettre des gardes
ux » (Littré). 2269. Sosie ne se trompait pas : il a bien entendu du bruit . Il y a quelqu’un près de lui dans la rue : c’est
533. Sa prison sonore : le cornet dans lequel les dés agités font du bruit . 2534. Du jeu rêveur qu’inventa Palamède, les
de Paule (1416-1507) était un moine italien, célèbre par sa piété. Le bruit s’étant répandu qu’il faisait des miracles, Louis
plus ennuyeux ni difficile. 2819. Ne retentit plus vite, jamais le bruit ne s’en répandit plus vite. 2820. Pernette avait
se, fatigue, épuise (étymologie douteuse). 2885. Renâcler, faire du bruit en retirant son haleine parle nez (étymologie dou
37 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
era-ce entre ces murs, que mille et mille voix Font résonner encor du bruit de ses exploits ? Sera-ce hors des murs, au milie
tes eaux. Mais le ciel en fureur, la mer pleine de rage Font-ils d’un bruit affreux retentir le rivage ? Le vers comme un tor
eprésenter trois classes d’objets principalement : 1° les sons et les bruits de la nature ; 2° les différents mouvements des c
convenable de mots, on peut imiter les sons de la nature, tels que le bruit des vagues, le mugissement des vents, le murmure
p du cheval. Quadrupedante putrem sonitu quatit ungula campum. Le bruit des chaînes. Hinc exaudiri gemitus et sæva sona
La grêle. Quàm multa in tectis crepitans salit horrida grando. Bruit des portes de l’Enfer et des portes du Ciel, par
du palais se lèvent et laissent le marteau d’airain retomber avec un bruit lugubre sur la porte d’airain Le rauque son de la
des ombres éternelles ; les noires cavernes en sont ébranlées, et le bruit , d’abîme en abîme, roule et retombe. Chateaubria
38 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
cles de son pouvoir, Que j’entends partout dans la plaine Ces os avec bruit se mouvoir. Dans leurs liens ils se replacent, Le
èdre de Liban. » 130. « Malheur à cette multitude nombreuse, dont le bruit ressemble à celui de la mer ; à ces voix tumultue
celui de la mer ; à ces voix tumultueuses, qui retentissent comme le bruit des grandes eaux. Les peuples frémiront comme des
39 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VI. Contes, romans, nouvelles. »
ps des Mémoires et des souvenirs de toute sorte ; et l’intérêt de ces bruits de salon a été tel, que des souverains étrangers
u magnétisme, qui fait dans Paris et dans la France presque autant de bruit que Figaro ; mais cela n’empêche pas que Mesmer n
40 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
utre siècle. Cependant ces grands corps insensibles font entendre des bruits profonds et mélancoliques. Ce ne sont point des a
inantes, mais des sons monotones, parmi lesquels se font entendre des bruits sourds et profonds, qui nous jettent dans une tri
41 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
èle ait le caractère, sans lequel la plus belle éloquence n’est qu’un bruit harmonieux. Que ses mains soient pures, ses princ
ent, mais c’est le corps d’armée qui la décide. Tel ruisseau qui sans bruit s’échappait de sa source et vaguait comme hésitan
éjà que cette parole guerrière, qui retentit dans le conseil comme un bruit de clairon, l’emportera sur les raisonnements des
manifesté, mais le murmure secret de l’improbation, dans ce moment où bruits fâcheux, contes mensongers, si vagues, si légers,
Sera-ce entre ces murs que mille et mille voix Font résonner encor du bruit de ses exploits ? Sera-ce hors des murs ?… — Qui
ez-vous lu dans Beaumarchais le tableau de la calomnie : « D’abord un bruit léger, rasant le sol comme l’hirondelle, etc. » —
42 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Buffon. (1707-1788.) » pp. 146-152
que son maître, le cheval voit le péril et l’affronte ; il se fait au bruit des armes, il l’aime, il le cherche, et s’anime d
es airs ; leur vol est continu, bourdonnant et rapide : on compare le bruit de leurs ailes à celui d’un rouet. Leur battement
43 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
ar le premier tintamarre qui se fait autour de lui. Il ne faut pas le bruit d’un canon pour empêcher ses pensées : il ne faut
pas le bruit d’un canon pour empêcher ses pensées : il ne faut que le bruit d’une girouette ou d’une poulie. Ne vous étonnez
44 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
un bandeau d’erreurs, je dis d’un air surpris : « Maître, quel est ce bruit , et quels sont ces esprits Qui se désolent tant ?
ous convie. Et vous, guerriers, et vous qui trouvez des appas Dans ce bruit glorieux que laisse un beau trépas, Venez au viei
a poussière du chemin ; Et l’histoire, écho de la tombe, N’est que le bruit de ce qui tombe Sur la route du genre humain. Pl
la route du genre humain. Plus vous descendez dans les âges, Plus ce bruit s’élève en croissant, Comme en approchant des riv
s muscles tendus se gonflent et palpitent ; un souffle plus qu’humain bruit profondément dans sa large poitrine. Le colosse s
maison superbe, qui domine sur Rome entière, sur sa magnificence, son bruit et sa fumée, d’où l’œil s’égare au loin, jusqu’au
de Blancménil, pour être transféré à Sedan. Deux heures après que le bruit de l’enlèvement de Broussel se fut répandu, les b
a dernière fois Éveille les échos endormis dans les bois, Et que tout bruit s’éteint dans l’immense étendue, À cette heure, u
anime, Faire l’homme pontife et le culte unanime ! Écouter les grands bruits que feront en croulant L’autel renouvelé, le trôn
front foudroyant le moucheron bourdonne, Et son ombre n’entend que le bruit monotone D’une vague contre un écueil. Lamarti
ilence ; On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux, Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence Tes flots h
t, Du char des conquérants brise le frêle essieu, Marche en rêvant au bruit des empires qui tombent, Et dans tous les chemins
et joyeux, quelque chose de la nature s’évanouissait devant nous. Le bruit et le vol des oiseaux devenaient rares, l’air s’a
aux falaises démantelées qui défendent la terre. Alors on entend des bruits terribles, et comme la voix de l’abîme redemandan
qu’il lui dit ; il déploie un ample mouchoir, et se mouche avec grand bruit  ; il crache fort loin, et il éternue fort haut ;
bre toute lambrissée à l’antique, donnant sur la mer, inaccessible au bruit du ménage, en un mot, vrai sanctuaire du travail 
aises ; les douces choses qui se disent à la chaleur de la flamme qui bruit tandis que nous causons ; et, s’il fait soleil, l
e sa voix ; l’Océan qui va toujours roulant son train de vagues et de bruits  ; les branches mortes que nous coupons en nous en
trai dans la chambre où reposait ma mère ! Que je m’agenouillai, sans bruit , à ce chevet Où près d’elle souvent mon sommeil s
E. Legouvé. Querelle entre Agamemnon et Achille ACHILLE. Un bruit assez étrange est venu jusqu’à moi, Seigneur ; je
s, seigneur ? Que faut-il que j’en pense ? Ne ferez-vous pas taire un bruit qui vous offense ? AGAMEMNON. Seigneur, je ne ren
alors, plaise aux Dieux qu’il soit de bon augure, C’est alors que le bruit me vint de ton retour. Qu’en dis-tu, Junius ? n’e
enrichit de nos pertes. Des biens des nations ravisseurs altérés, Le bruit de nos trésors les a tous attirés : Ils y courent
e Mithridate. Que nos tyrans communs en pâlissent d’effroi, Et que le bruit , à Rome, en vienne jusqu’à moi. Racine. D
ntir ni penser par moi-même, N’est-ce pas ? — Grâce à vous, voilà les bruits qu’on sème. — Non, monsieur, il n’est pas d’intri
s les propos qu’il tient on ne voit jamais goutte, Et ce n’est que du bruit que tout ce qu’on écoute. ÉLIANTE. Ce début n’est
e, par la vaste étendue de la mer, le roulis des vagues écumantes, le bruit imposant du tonnerre. Mais songeons-nous un seul
nommée coûte si cher au genre humain, que laissent-ils après eux ? Un bruit , un souvenir mêlé avec celui de désastres fameux 
le peuple, la tête couverte, montait en pleurant. » Mais voilà qu’un bruit lugubre s’élève du côté de l’Égypte. Dieu va puni
du concert des anges ; quelquefois l’oreille est soudain frappée d’un bruit sinistre : elle a entendu dans la nuit comme les
moi, mais je les ai sans brigue ; Et mon ambition pour faire plus de bruit Ne les va point quêter de réduit en réduit. Mon t
visait à la Sorbonne au milieu de nos applaudissements, et souvent au bruit de la foule qui se pressait aux portes ; je les r
e venue, il eut quelque plaisir de voir mes sincères admirations sans bruit et sans éclat. M. le prince, madame la princesse
pillent le miel de quelques abeilles ? Les gens de lettres font grand bruit de toutes ces petites querelles ; le reste du mon
s avis modérés. » L’assemblée applaudit à ce début si sage, Et par un bruit flatteur lui donne son suffrage. Le harangueur re
45 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
vois venir me semble immense. Et le ciel si beau, et les cigales, le bruit des champs, la cadence des fléaux sur l’aire, tou
complète, et néanmoins j’éprouve je ne sais quel triste bonheur à ce bruit funèbre de renommée qui va s’attacher au nom que
46 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
nos vœux seront remplis : L’Hymen approche de son temple ; L’Hymen au bruit de mille voix, Perce la foule qui contemple Le fi
présage heureux de la paix ! Que la Discorde181 désarmée, Se taise au bruit de nos concerts ! Que l’Europe moins alarmée Répè
a fait naître, comme on peut le voir dans celle-ci : Quel effroyable bruit  ! quels feux étincelants ! Jupiter185 aux mortels
47 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
nce règne dans cette assemblée, jusque-là si tumultueuse : le moindre bruit , pendant le cours de la représentation, est puni
ufle agile, en déguisant sa route, Va, vient, et quelquefois, par son bruit agaçant, Sur le parquet battu se trahit en passan
ns les traînes. Vous y pouvez marcher une heure sans entendre d’autre bruit que le vol d’un merle effarouché à votre approche
habitants, toute une forêt de végétation ; son eau limpide court sans bruit en s’épurant sur la glaise, et caresse mollement
en a tel dont il ne faut que la seule fréquentation pour vous donner bruit de connaisseuse, quand il n’y aurait rien autre c
48 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
e moment où paraissent les personnages féminins ; leur voix domine le bruit des armes ; des héroïnes interviennent parmi les
potique et étourdie ; âme fastueuse sans être grande, il associera le bruit des armes à l’éclat des tournois, des mascarades
de talents généraux ressembla trop à une coterie, si elle fit plus de bruit que de besogne, et se préoccupa de ses intérêts a
49 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
cessent de s’écouler ; tant qu’enfin, après avoir fait un peu plus de bruit , et traversé un peu plus de pays les uns que les
d’être cité, et moins fait pour exciter l’admiration ? « Au premier bruit d’un mal si étrange, on accourt à Saint-Cloud de
50 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521
x ; on ne se laisse pas tromper par les vaines traditions ou les faux bruits de l’histoire ; on a de la critique, on saisit bi
nt calmés ; les murmures des partis retentissaient comme les derniers bruits de la tempête. On regardait ces restes d’agitatio
51 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
hose de mon argent. (Haut) Ne serais-tu point homme à faire courir le bruit que j’ai de l’argent caché ? LAFLÈCHE. Vous avez
Haut) Je demande si, malicieusement, tu n’irais point faire courir le bruit que j’ai de l’argent caché. LAFLÈCHE. Hé ! que no
, à demi détachée des rocs par la tiédeur de l’atmosphère. Si quelque bruit vient alors à agiter l’air, l’avalanche se détach
lque bruit vient alors à agiter l’air, l’avalanche se détache avec un bruit semblable à un coup de tonnerre, glisse d’abord,
la barrière s’ouvre, le taureau s’élance au milieu du cirque, mais au bruit de mille fanfares, aux cris, à la vue des spectat
r entrer dans le fort, rentrée des troupes victorieuses à Orléans, au bruit des cloches, triomphe de Jeanne. Dénouement. Le
… Tourmenté par ses fatigues du jour, il s’endort — … Nœud. Mais un bruit terrible le réveille — … Ce bruit ressemble à cel
our, il s’endort — … Nœud. Mais un bruit terrible le réveille — … Ce bruit ressemble à celui que feraient des cailloux frott
ncement du XIIIe siècle, avait expédié dix navires dans le Levant. Le bruit courut qu’ils avalent fait naufrage. Le crédit d’
s jours ; je les aidais, et gardais les troupeaux sur la montagne. Le bruit se répandait que les Anglais vainqueurs allaient
voyageurs quittent la terre. — Leurs impressions. — Tout-à-coup., un bruit extraordinaire s’échappant du ballon, Harris reco
pagnon s’endort ; moi je veille inquiet — … Vers le jour j’entends du bruit  ; le charbonnier demande à sa femme s’il faut les
hênes pliaient sous l’effort de la tempête ; le torrent produisait un bruit tout semblable aux gémissements confus de mille m
rir ; adieu. » Antigone s’éloigne en pleurant. Bientôt elle entend un bruit effroyable, le jour paraît s’éteindre ; seulement
a bonté qui veille ici pour recueillir les soupirs des mortels. Aucun bruit n’a frappé mon oreille, avançons. Sous mes pas me
voix mystérieuses de la nature qui semblent apporter à l’oreille les bruits des plantes qui se développent. 54. Indiquez les
52 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
térêts différents, le cri de la vérité ou du mensonge ; c’est un vain bruit ou un oracle de Dieu même10. Nous ne nous étendro
années de sa vie dans le repos et dans la retraite du sanctuaire. Le bruit de son nom se répand bientôt après ; de toutes pa
mme si quelque tragique accident avait désolé sa famille ? Au premier bruit d’un mal si étrange, on accourt à Saint-Cloud de
coup mortel, et demeura comme enseveli dans son triomphe. Au premier bruit de ce funeste accident, toutes les villes de Judé
ement n’échappa de sa bouche, et parmi tant de douleurs, à travers le bruit des coups répétés, on entendait seulement ces mot
53 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
que son maître, le cheval voit le péril et l’affronte ; il se fait au bruit des armes, il l’aime, il le cherche, et s’anime d
. Eh ! de quoi est-ce qu’on parle là ? De celui qui m’a dérobé ? Quel bruit fait-on là-haut ? Est-ce mon voleur qui y est ? D
front foudroyant le moucheron bourdonne. Et son ombre n’entend que le bruit monotone              D’une vague contre un écuei
isérable risée, Au sacre du malheur il retrempe ses droits ; Tient au bruit de ses pas deux mondes en haleine, Et mourant de
54 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
t plein d’audace, Sur ses jarrets plians se balance avec grâce. Aucun bruit ne l’émeut ; le premier du troupeau, Il fend l’on
Le superbe Eridan(c), le souverain des eaux, Traîne et roule à grand bruit forêts, bergers, troupeaux ; Le Prêtre environné
ans qu’il roule avec un fracas horrible parmi des rochers déserts. Au bruit épouvantable qu’elles font par leur chute, le nav
leur vie, unissent leurs tombeaux. Mais dans ces jours, hélas ! si du bruit du tonnerre, Le ciel dans son courroux épouvante
sion qu’elle a pour Hippolyte. Voilà le sujet exposé. Il se répand un bruit que Thésée, depuis long-temps absent, est mort. Œ
ssement d’horreur, lorsque Théramène vient apprendre à celui-ci qu’un bruit sourd veut que Thésée respire. Voilà le nœud form
er quelque entreprise. Isabelle lui dit aussitôt de ne point faire de bruit , et se nomme. Sganarelle entendant le nom d’Isabe
les propos qu’il tient, on ne voit jamais goutte, Et ce n’est que du bruit que tout ce qu’on écoute. Eliante à Philinte. Ce
sujet : voilà le germe de tous les incidens de la pièce. Cependant le bruit se répand que Clitemnestre et Iphigénie doivent a
ous cherche brûlant d’amour et de colère. Près d’imposer silence à ce bruit imposteur, Achille en veut connoître et confondre
enrichit de ses pertes. Des biens des nations ravisseurs altérés, Le bruit de nos trésors les a tous attirés : Ils y courent
de Niquée : Amadis s’y précipite. Alors un nuage s’avance, s’ouvre au bruit du tonnerre, et laisse voir Mélice sur un dragon.
rsqu’un nuage noir et effrayant se forme au-dessus de leurs têtes. Un bruit affreux frappe les oreilles de Gama, chef de l’en
te et est emportée par son cheval dans une forêt. Au même instant, le bruit se répand dans le camp qu’on a vu Clorinde ; il p
et là dans le silence des bois. Tout-à-coup il entend derrière lui un bruit de chevaux ; et des voix confusent frappent ses o
r leurs casques : mille éclats, mille étincelles volent à-la-fois. Le bruit seul du coup fait trembler la terre ; les montagn
ransporté avec lui : il va nous y transporter nous-mêmes. « Un grand bruit nous attira vers le palais de Priam (a). Nous vim
Mais bientôt renversant sa barrière impuissante, Il porte au loin le bruit , la mort et l’épouvante ; Déracine en passant ces
e la force a vaincu, n’est vaincu qu’à demi. S’il faut qu’à d’anciens bruits l’événement réponde, Des vastes flancs du vide, i
vertus du sage. Vauband, sur un rempart, un compas à la main, Rit du bruit impuissant de cent foudres d’airain. Malheureux à
t antre, au travers de la nuit, Fait sortir le Démon du tumulte et du bruit . Le quartier alarmé n’a plus d’yeux qui sommeille
eaux, Fait dans les champs de Mars(b) déployer ses drapeaux ; Au seul bruit répandu de sa marche étonnante, Le Danube(c) s’ém
55 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
ont parle l’Écriture : un silence et une solitude aussi vastes que le bruit et le tumulte des hommes qui se pressaient jadis
es fenêtres et les portes en sont fermées ; il n’en sort ni fumée, ni bruit , ni habitants. Une espèce de sauvage, presque nu,
56 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
e, par la vaste étendue de la mer, le roulis des vagues écumantes, le bruit imposant du tonnerre. Mais songeons-nous un seul
ra mort une seconde et dernière fois. Mais qu’importe la gloire et ce bruit misérable que l’on fait en ce monde, si quelque c
57 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
e, léger fuseau ; Quand tu soutiens sa vie encore débile, Tourne sans bruit auprès de son berceau. Paisible, il dort du som
plus mon partage. Pour mon enfant, tourne, léger fuseau, Tourne sans bruit auprès de son berceau. Tendre arbrisseau menacé
ns et mon courage. Pour mon enfant, tourne, léger fuseau, Tourne sans bruit auprès de son berceau. Marie, ô toi que le chré
armes d'une mère ! Pour mon enfant, tourne, léger fuseau, Tourne sans bruit auprès de son berceau. Lorsque tout dort, je tr
u matin sommeille. Pour mon enfant, tourne, léger fuseau, Tourne sans bruit auprès de son berceau. (Mme Tastu.) Les sons do
fuit, Oui, la douleur est moins amère Que dans le monde, où tout est bruit . Mais c'est Dieu qui calme l'orage Qui mugit au f
58 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
rien d’extrêmement doux et flatteur pour nous, qui aurons entendu le bruit d’une rivière tranquille, ou le murmure d’un ruis
vante frissonne ; Quand pour nouvelle alarme à ses esprits glacés, Un bruit s’épand qu’Enguiend et Condé sont passés Condé, d
ient percer. Là, on n’entendait jamais que le chant des oiseaux ou le bruit d’un ruisseau qui se précipitant du haut d’un roc
59 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
e du cœur emportée. On crie, on pleure ; M. d’Hamilton fait cesser ce bruit , et ôter le petit d’Elbeuf, qui s’était jeté sur
le corps d’un manteau, on le porte dans une haie, on le garde à petit bruit  ; un carrosse vient, on l’emporte dans sa tente.
60 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
st besoin auparavant de se recueillir, de s’isoler de la vie qui fait bruit et de lui fermer la porte, de faire comme on fais
Ne nous y appesantissons jamais que pour combattre en nous l’amour du bruit , l’exagération de notre importance, l’enivrement
61 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
t à cette figure qu’ont recours les écrivains qui veulent exprimer un bruit quelconque qu’il leur est impossible de faire ent
Il semble que l’on entend les murmures divers d’une cascade ; ici un bruit aigu (rejaillit, se précipite), là un bruit confu
rs d’une cascade ; ici un bruit aigu (rejaillit, se précipite), là un bruit confus (court, écume, gronde), puis enfin un brui
précipite), là un bruit confus (court, écume, gronde), puis enfin un bruit sourd comme celui que produit la chute d’une mass
rsqu’un tendre zéphire A travers les forêts s’insinue et soupire. Le bruit léger d’un feuillage agité par une douce brise es
gémissantes eaux. On croit voir ces eaux dormantes qui coulent sans bruit  ; harmonie descriptive. Mais le ciel en courroux
ptive. Mais le ciel en courroux, la mer pleine de rage Font-ils d’un bruit affreux retentir le rivage, Le vers comme un torr
avec les objets à dépeindre : bra,  cla, fra, gra, etc., peindront un bruit effrayant. Ci, ci, bi, gi, mi, etc., rendront la
62 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
s, et ces tambours qui résonnent autour de la statue, n’est-ce pas le bruit de la renommée ? ne sont-ce pas là les applaudiss
rs, venez en foule à sa table, venez faire retentir à ses oreilles le bruit de sa réputation si bien établie : voici le derni
ient pas s’exercer s’ils ne s’agitent, ni se mouvoir s’ils ne font du bruit  ; de sorte qu’ils mettent la vie dans cette actio
mme si quelque tragique accident avait désolé sa famille ? Au premier bruit d’un mal si étrange, on accourt à Saint-Cloud de
63 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
; les lois, les titres, les contrats, les dépositions, les aveux, les bruits publics, voilà la seconde. Quant aux lieux intern
centre, amènent les eaux au peuple-roi sur des arcs de triomphe ; le bruit sans fin des fontaines, ces innombrables statues
64 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
. Ce soir, plus que jamais, en vain il les redouble. La Mollesse à ce bruit se réveille, se trouble : Quand la Nuit, qui déjà
mes douceurs, il est sourd à ma voix : Tous les jours il m’éveille au bruit de ses exploits. Rien ne peut arrêter sa vigilant
65 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Rabelais, 1483-1553 » pp. -
eulx qui estoient dedans le chasteau amuzez à la pille6, entendant le bruit , coururent aux tours, et forteresses, et luy tire
deuil. Le son eu s’écrivait aussi ue. On disait de même : mener grand bruit . 2. Gargantua, Badebec et Pantagruel sont des p
66 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
ù il en a esté adverty, et qui nous represente la diversité mesme des bruits qui couroient, et les differents rapports qu’on l
une nouvelle expérience met leur sagesse en désordre, comme un simple bruit , sans auteur288 et sans fondement, les jette hors
je vous prie, quelle a été la fin de l’expédition, qui a tant fait de bruit . Il y avoit trois ans que nos ennemis méditoient
e, ils tuent nos paysans et brûlent nos villages. Mais sur le premier bruit qui leur vient que Monsieur s’avance avec une arm
à ce foudre qui a rempli l’Allemagne de feux et d’éclairs, et dont le bruit a été entendu par tout le monde. Mais quand cet o
c un ton de fureur plutôt que de colère : « Je sais bien qu’il y a du bruit dans la ville ; mais vous m’en répondrez, messieu
e coup mortel et demeura comme enseveli dans son triomphe. Au premier bruit de ce funeste accident, toutes les villes de Judé
ter tel qu’il étoit, lorsqu’après un long et pénible travail, loin du bruit de la ville et du tumulte des affaires, il alloit
éloignés, et c’est là le comble de l’honneur d’un homme d’esprit. Ce bruit de ma poésie fit grand éclat et m’attira deux ou
on n’a parlé qu’à elle, et dont le peuple n’a été informé que par des bruits vagues, confus et incertains. Un sage de l’antiqu
choses que par les idées pures de l’esprit, qu’il évite avec soin le bruit confus des créatures, et que, restant en lui-même
taisoit parfois, mais de suffocation, puis éclatoit, mais avec un tel bruit , qui sembloit tellement la trompette forcée du dé
idi, peu après son retour du Te Deum, quand on lui étoit venu dire le bruit que le peuple commençoit à faire, elle avoit auss
criminelle. Antoine Correa, premier commis du secrétaire, accourut au bruit . Comme il étoit le ministre ordinaire de ses crua
, de pastilles et de louis d’or, est arrivée avec tant de mélange, de bruit et de sassemens continuels, que la boîte a crevé.
nature, et à se recueillir dans un silence que ne trouble aucun autre bruit que le cri des aigles, le ramage entrecoupé de qu
seoir au bord du lac, sur la grève, dans quelque asile caché : là, le bruit des vagues et l’agitation de l’eau, fixant mes se
nt sans que je m’en fusse aperçu. Le flux et reflux de cette eau, son bruit continu, mais renflé par intervalles, frappant sa
e fait entendre, par échos, la nuit dans les déserts, il ressemble au bruit du tonnerre : ce rugissement est sa voix ordinair
utre siècle. Cependant ces grands corps insensibles font entendre des bruits profonds et mélancoliques. Ce ne sont point des a
inantes, mais des sons monotones, parmi lesquels se font entendre des bruits sourds et profonds, qui nous jettent dans une tri
s tirer du tout : et ce silence me parut encore plus effrayant que le bruit lugubre qui l’avoit précédé. Nous nous hâtions d’
a mer, au quartier de la Poudre-d’Or. Les flots s’y brisoient avec un bruit épouvantable ; ils en couvroient les rochers et l
tour. Vers les sept heures du matin, nous entendîmes dans les bois un bruit de tambours : c’étoit le gouverneur, M. de la Bou
es vergues d’un grand vaisseau. Nous en étions si près que, malgré le bruit des flots, nous entendîmes le sifflet du maître q
gouverneur, et lui dit : « Monsieur, on a entendu, toute la nuit, des bruits sourds dans la montagne ; dans les bois, les feui
île. Vers les neuf heures du matin, on entendit du côté de la mer des bruits épouvantables, comme si des torrens d’eau, mêlés
rande partie du lit du rivage, dont elle rouloit les cailloux avec un bruit rauque et affreux. La mer, soulevée par le vent,
ns pas, il est temps de dire la vérité. Les proscriptions passées, le bruit des proscriptions futures, les troubles intérieur
[III] Qu’on désespère de m’intimider par les terreurs et les bruits de mon arrestation, qu’on sème autour de moi. Nou
; en ces murs où règne un morne silence, retentissoient sans cesse le bruit des armes et les cris d’allégresse et de fête ; c
À mesure que notre chaloupe s’éloignait, le chant des bateliers et le bruit confus de la ville s’éteignaient insensiblement.
ont parle l’Écriture : un silence et une solitude aussi vastes que le bruit et le tumulte des hommes qui se pressaient jadis
es fenêtres et les portes en sont fermées ; il n’en sort ni fumée, ni bruit , ni habitants. Une espèce de sauvage, presque nu,
’univers :   Romanos ad templa Deûm duxêre triumphos671.   À tous les bruits ordinaires des grandes cités se mêle ici le bruit
s671.   À tous les bruits ordinaires des grandes cités se mêle ici le bruit des eaux que l’on entend de toutes parts, comme s
, remparts, canons, tentes, sentinelles. Pénétrez-vous plus avant, le bruit s’affaiblit par degrés, et va se perdre à l’églis
ls présentaient les armes, c’était avec un mouvement de fureur, et le bruit de ces armes faisait trembler. Jamais, il faut en
ntiellement du sort qu’ils lui feront dans l’avenir. J’écoute donc le bruit du monde. Comme un pâtre errant dans une forêt pr
cun de nous, enfant perdu de la foule, peut écouter dans sa pensée le bruit de ses pères et de ses contemporains. Quel est-il
éparaient de l’époque où il avait cessé de combattre pour elle, et le bruit de sa fin ne devait, ce semble, éveiller dans les
ue et repoussés par elle. Mais ces grands spectacles de terreur et de bruit , que nos régions tempérées n’offraient pas à l’év
de l’homme, il paraît le regarder avec complaisance ; mais au moindre bruit qui l’effraye, à la chute seule d’une feuille, il
ait le nombre des cadavres que la mer avait rejetés sur le sable. Ces bruits abattaient l’ardeur des aventuriers d’abord si pl
bateaux de transport se mirent en mouvement pour gagner le large, au bruit des trompettes et d’un immense cri de joie poussé
rdi de ces paroles ; son étourdissement durait encore, quand un grand bruit d’armes et de chevaux, mêlé de clameurs étrangère
rs silencieuses on avait quelquefois encore l’oreille frappée par des bruits de voitures, on écoutait, et c’étaient des voitur
gnent le froid et le silence, et par intervalles on entend à peine le bruit léger d’une feuille qui tombe. L’arbre immobile e
t de fraîcheur, sourire au soleil levant. Il y a dans l’air de vagues bruits et je ne sais quoi de presque chantant qui fait c
ière enflammée ; enfin, le sourd mugissement de la mer qui se mêle au bruit musical du vent dans les têtes des sapins, et au
les coups. On se combattait du fond de deux nuages, et l’on tirait au bruit plus qu’à la vue. Les Prussiens, plus découverts
t d’heure et roulant d’une colline à l’autre, dans les intervalles du bruit du canon, rassure l’armée avec sa propre voix et
e victoire. Il avait fait entendre pour la première fois à l’armée le bruit de la guerre et éprouvé le patriotisme français a
, était le moins marchand des deux ; les écoliers y faisaient plus de bruit et de foule que les artisans, et il n’y avait, à
it des dents, ses cheveux roux se hérissaient, sa poitrine faisait le bruit d’un soufflet de forge, son œil jetait des flamme
tait un rêve, un tourbillon, une tempête ; le vertige à cheval sur le bruit  ; un esprit cramponné à une croupe volante ; un é
utait monter cette marée d’hommes. Elle entendait le grossissement du bruit des trois mille chevaux, le frappement alternatif
ns les traînes. Vous y pouvez marcher une heure sans entendre d’autre bruit que le vol d’un merle effarouché à votre approche
abitants, toute une forêt de végétations ; son eau limpide court sans bruit en s’épurant sur la glaise, et caresse mollement
256. Le claquement des dents de l’homme qui grelotte est comparé au bruit du grelot. De là le verbe. 257. L’auteur parle d
ue la naïveté… Cf. La Fontaine, VIII, 2 : Si quelque chat faisait du bruit , Le chat prenait l’argent… — Verba, vultus, in
es. L’air était chargé d’enivrantes senteurs. On entendait au loin le bruit des écluses, les aboiements des chiens, et ces mi
67 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
lle au guet, S’égayaient, et de thym parfumaient leur banquet     Le bruit du coup fait que la bande     S’en va chercher sa
ouement la reine a réservée. Le signal est donné sans tumulte et sans bruit  : C’était à la faveur des ombres de la nuit, Etc.
68 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
ort ? — Non, mais il est en danger. Eh ! que vous importent ces vains bruits  ? Supposez-le mort, en effet ; vous en aurez bien
ire l’impression que font nécessairement sur les esprits faibles, les bruits que les malveillants et les oisifs ne manquent ja
sais que plusieurs d’entre vous se plaisent à faire circuler de faux bruits , qu’ils donnent pour des nouvelles authentiques.
69 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
nce des acteurs, ou par leurs discours, ou par la vue, ou par quelque bruit  : par la présence, quand plusieurs acteurs, entra
nt, ou le sortant l’entrant, ou qu’ils se sont vus tous deux ; par le bruit , quand le théâtre demeurant vide, on entend le br
us deux ; par le bruit, quand le théâtre demeurant vide, on entend le bruit de quelqu’un qui arrive. Cette dernière espèce de
70 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
mes douceurs, il est sourd à ma voix ; Tous les jours il m’éveille au bruit de ses exploits. Rien ne peut arrêter sa vigilant
t l’admiration. Tels sont les passages suivants : L’enfer s’émeut au bruit de Neptune en furie. Pluton sort de son trône ; i
lit le meurtre de Coligny : Le signal est donne sans tumulte et sans bruit , C’était à la faveur des ombres de la nuit : De c
pied, mord le frein, sollicite les rênes. À ces apprêts de guerre, au bruit des combattants, Le cerf frémit, s’étonne, et bal
71 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Racan. (1589-1670.) » pp. 165-168
suprêmes Arrachent des diadèmes Les palmes et les lauriers. Au seul bruit de son tonnerre Tremblent la terre et les cieux,
72 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
cessent de s’écouler, tant qu’enfin, après avoir fait un peu plus de bruit et traversé un peu plus de pays les uns que les a
e bien tendue, résonne au mouvement d’un petit marteau que le moindre bruit agite ; elle a, dans un os fort dur, des cavités
73 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
onde la glace d’une rivière qu’il vaut traverser.     Ce qui fait du bruit se remue ;     Ce qui se remue n’est pas gelé ;  
   Ce qui est liquide plie sous le faix ; Donc, cette eau qui fait du bruit plie sous le faix. Il est essentiel que les prop
ssez d’étables pour être mis à couvert. C’étaient de toutes parts des bruits confus de gens qui se poussaient les uns les autr
74 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
être pleurait en les prononçant, et pouvait les achever à peine. » Au bruit de sa convalescence, avec quel transport nous pas
75 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Silvestre de Sacy Né en 1804 » pp. 271-274
rait, par un beau soleil, dans une allée bien sombre, au milieu de ce bruit des champs, immense, confus, et pourtant si harmo
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Marc Girardin Né en 1801 » pp. 275-278
nous est une haute retraite1. » Où donc est la tempête2 ? où donc le bruit des flammes et des vagues ? Vox domini super aqua
77 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Simon 1625-1695 » pp. 144-147
este, et rasait toujours les murailles, pour faire place avec plus de bruit , et n’avançait qu’à force de révérences respectue
78 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Beaumarchais 1732-1799 » pp. 199-202
prenant bien, et nous avons ici des gens d’une adresse !… D’abord un bruit léger rasant le sol comme l’hirondelle avant l’or
79 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
suivant les cas ou les besoins de la cause, une vaine rumeur, un faux bruit ou la voix du peuple, le cri de la conscience pub
e coup mortel et demeura comme enseveli dans son triomphe. Au premier bruit de ce funeste accident, toutes les villes de Judé
e un long gémissement. Virgile, cet autre poète du goût, peignant le bruit sourd, caverneux, que fit résonner dans les flanc
æ gemitumque dedere cavernæ. Faut-il peindre des cris déchirants, le bruit cruel des fouets, le grincement du fer, le fracas
ur qui tombait la nuit. Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible bruit  : C’était un Espagnol de l’armée en déroute, Qui
, gradué. Mais voyons ce qu’en a fait Despréaux : L’enfer s’émeut au bruit de Neptune en furie : Pluton sort de son trône, i
es vers, sans être comparables au modèle, ont des beautés. S’émeut au bruit est faible. Sort, pour s’élancer de son trône, es
s de sa rage, Se roule en vain sur le rivage Qu’elle épouvante de son bruit  ; Un grain de sable la divise, L’onde écume, le f
Sera-ce entre ces murs que mille et mille voix Font résonner encor du bruit de ses exploits ? Sera-ce hors des murs, au milie
ὀνοματοποιΐα) dénomme les objets, en vertu de l’imitation : c’est le bruit de tel objet, le cri de tel autre, qui lui sert d
80 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260
ra mort une seconde et dernière fois. Mais qu’importe la gloire et ce bruit misérable que l’on fait en ce monde, si quelque c
81 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
ra au peuple, et le fit aussitôt couronner. Athalie étant accourue au bruit de la cérémonie, fut mise à mort par le peuple mê
orphée qui veillait sans cesse, pour empêcher qu’on ne fît le moindre bruit . On le représente sur un lit, tenant une corne d’
son cours des rochers, à travers lesquels il se précipite avec grand bruit  ; mais dans le temps de sa crue, ses eaux couvren
82 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
e que d’instruire, de charmer que d’être utile, il chercha surtout le bruit , l’éclat, la gloire, la première place dans un si
pillent le miel de quelques abeilles ? Les gens de lettres font grand bruit de toutes ces petites querelles ; le reste du mon
1. Le 2 août de la même année, Voltaire écrivait à D’Alembert : « Le bruit court que vous venez avec un autre philosophe ; i
83 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
hevé leur course, après avoir fait, comme des fleuves, un peu plus de bruit les uns que les autres, ils sont tous enfin confo
ient pas s’exercer s’ils ne s’agitent, ni se mouvoir s’ils ne font du bruit  ; de sorte qu’ils mettent la vie dans cette actio
84 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
u’il lui dit ; il déploie un ample mouchoir3, et se mouche avec grand bruit  ; il crache fort loin, et il éternue fort haut ;
s d’automne, et les eaux dans leurs plus grandes crues ne font pas un bruit si perçant et si aigu ; on ne s’entend non plus p
85 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
sprit faible, léger, inconsistant, dominé avant tout par le besoin du bruit  ? Ah ! sachons montrer que je n’accepte point la
 ! Ce que c’est aussi que la puissance ! Nous nous surfaisons tous le bruit de notre nom ; nous croyons tous que tout le mond
86 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre premier. Objet du genre judiciaire. »
e pouvait trouver sa place dans une tête vide d’idées, et étourdie du bruit qu’elle-même excite autour d’elle. Que serait-ce
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290
multe. Loin de penser à une sortie de l’ennemi, il s’imaginait que le bruit provenait d’une querelle entre ses propres soldat
88 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Racine, 1639-1699 » pp. 150-154
. Ni Corneille, dans son petit ménage de Rouen, écrivant Polyeucte au bruit des fuseaux de sa femme, ni Racine faisant la pro
89 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
ontre la terre ; le zéphir est le souffle d’un génie bienfaisant : le bruit du ruisseau, c’est la plainte d’un être souffrant
90 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
procher son oreille de la glace, et il semble dire : « Ce qui fait du bruit se remue ; ce qui se remue n’est pas gelé ; ce qu
iquide plie sous le faix : donc si j’entends, près de mon oreille, le bruit de l’eau, elle n’est pas gelée, et la glace n’est
r. » Aussi voit-on le renard s’arrêter et reculer lorsqu’il entend le bruit de l’eau. Voyez cette forme de preuve dans le pla
le de trahison. Enfin, il trouve un témoignage du même genre dans les bruits vulgaires et dans l’opinion publique. On peut don
térêts différents, le cri de la vérité ou du mensonge : c’est un vain bruit , ou un oracle de Dieu même. (Id., pro Cælio, c. 1
reproches publics, mais les pensées même les plus secrètes, les vains bruits , les fausses imputations, une fable, un rien, tou
us parfait imitateur encore. Homère fait entendre par son harmonie le bruit des flots, le choc des vents, le cri des voiles d
lle n’est pas moins sensible dans la peinture suivante : « Au premier bruit de ce funeste accident, toutes les villes de Judé
dont le jeune auteur venait d’être témoin, l’impunité du meurtre, le bruit des armes, le silence des lois. « La ville était
vers de la Henriade : Tel qu’échappé du sein d’un riant pâturage, Au bruit de la trompette animant son courage, Dans les cha
ros, l’éclat de ses théâtres, la magnificence de ses jeux publics, le bruit des discussions philosophiques dont retentissaien
s sur des peuples qui ne sont pas nos frères, et fatiguer l’Europe du bruit de nos armes ? On sait que nous sommes braves : r
eurs palais, flattaient le tyran et attendaient la mort. Cependant un bruit soudain se répand dans l’armée. On dit que l’empe
vait eu pitié de Rome et de l’empire ; Domitien n’était plus. Déjà le bruit est parvenu jusqu’aux provinces les plus reculées
de fois vos compagnons d’armes ont-ils fait retentir jusqu’à vous le bruit de son courage ! Que lui manque t-il pour l’empir
avions jamais dû nous punir par un exil volontaire, c’était quand le bruit des armes retentissait à nos portes et jusque dan
91 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VII. Fontenelle. »
ut ce fracas d’antithèses plus d’apparence que de réalité, et plus de bruit dans la tête des jeunes gens, que d’idée de la vé
92 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur les extraits des problèmes » pp. -144
ruption du texte, mais à la négligence de la rédaction d’Aristote. Le bruit seul opère, etc.] Ἔχει μόνον οὐχί, ἥν, etc. M. Bo
93 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »
, l’origine de la musique. Dans la suite, le sifflement des vents, le bruit sourd que rendent les corps creux, quand on les f
94 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
fit connaître ; Dans tout Nevers, du matin jusqu’au soir, Il n’était bruit que des scènes mignonnes Du perroquet des bienheu
95 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14
qui se rencontrent en vos forêts, ou les animaux qui y passent7 ; le bruit même de leur tracas n’interrompt pas plus mes rêv
96 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
nt : Pourquoi, sur cette molle arène, Ne pas murmurer doucement ? Ton bruit m’importune et me gêne. — N’entends-tu pas, dit l
te échevelée Venait pleurer quand le jour fuit, Éveille par ton léger bruit Mon ombre un instant consolée. » Il dit… s’éloign
as Visiter la pierre isolée, Et le pâtre de la vallée Troubla seul du bruit de ses pas Le silence du mausolée. Quant à Parny
97 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
vait l’œil au guet ; et la nuit,           Si quelque chut faisait du bruit . Le chat prenait l’argent. À la fin le pauvre hom
hapelle avec moins de silence que dans l’antichambre, il fait plus de bruit qu’eux pour les faire taire. Il reprend sa médita
entend, ce semble le commandement des généraux, et il prend garde au bruit confus de l’armée. » Cette admirable description
98 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
’on regarde sans être étourdi ni par le son des trompettes, ni par le bruit des canons, ni par les cris des blessés ; où l’ho
99 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Calvin, 1509-1564 » pp. -
e Dieu vous… 2. Il nous est utile (expedit). 3. Pour ce qui est des bruits . 4. Il s’agit ici des libertins, dont il disait,
100 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
sur la tête et une toge sur leurs épaules ; point de foule, point de bruit  : une gravité dans l’air comme dans les murs noir
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