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1 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
mes journées ? Si vous fûtes vaillant, je le suis aujourd’hui, Et ce bras du royaume est le plus ferme appui. Grenade et l’
ôtés ferait dans les combats L’essai de son courage, à l’ombre de mon bras  ; Il apprendrait à vaincre en me regardant faire,
sure au courage. Le comte. Et par là cet honneur n’était dû qu’à mon bras . D. Diègue. Qui n’a pu l’obtenir ne le méritait
aux guerriers Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ? Mon bras qu’avec respect toute l’Espagne admire, Mon bras,
nt de lauriers ? Mon bras qu’avec respect toute l’Espagne admire, Mon bras , qui tant de fois a sauvé son empire, Tant de foi
a vie ; Mais mon âge a trompé ma généreuse envie ; Et ce fer, que mon bras ne peut plus soutenir, Je le remets au tien pour
s sous le harnois, Ce sang pour vous servir prodigué tant de fois, Ce bras jadis l’effroi d’une armée ennemie, Descendaient
châtiment, Sur moi seul doit tomber l’éclat de la tempête : Quand le bras a failli, l’on en punit la tête. Qu’on nomme crim
mmolez donc ce chef que les ans vont ravir, Et conservez pour vous le bras qui peut servir. Aux dépens de mon sang, satisfai
race est une assez étrange chose ; il ne fallait plus que dire : les bras de ma lignée et les cuisses de ma postérité. » Sc
ne circonstance aggravante. 1. « On peut bien donner une tête et des bras à des corps figurés, comme, par exemple, à une ar
pas à des actions, comme des crimes, qui ne peuvent avoir ni tête ni bras . » Académie. Nos applaudissements justifient Corn
rlait ailleurs des idoles (Psaume cxiii.) : Vos dieux n’ont point de bras à lancer le tonnerre, Gentils, ils ne sont tous q
2 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
mes journées ? Si vous fûtes vaillant, je le suis aujourd’hui, Et ce bras du royaume est le plus ferme appui ; Grenade et l
côtés ferait dans les combats L’essai de son courage à l’ombre de mon bras  : Il apprendrait à vaincre en me regardant faire 
sure au courage. Le comte. Et par là cet honneur n’était dû qu’à mon bras . D. Diègue. Qui n’a pu l’obtenir ne le méritait
aux guerriers Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ? Mon bras qu’avec respect toute l’Espagne admire, Mon bras
nt de lauriers ? Mon bras qu’avec respect toute l’Espagne admire, Mon bras qui tant de fois a sauvé cet empire, Tant de fois
la vie : Mais mon âge a trompé ma généreuse envie ; Et ce fer que mon bras ne peut plus soutenir, Je le remets au tien pour
emblent porter écrit le destin de ma perte. J’attaque en téméraire un bras toujours vainqueur ; Mais j’aurai trop de force,
assez de cœur. A qui venge son père il n’est rien d’impossible : Ton bras est invaincu1, mais non pas invincible. Le comte
s sous le harnois, Ce sang pour vous servir prodigué tant de fois, Ce bras , jadis l’effroi d’une armée ennemie, Descendaient
châtiment, Sur moi seul doit tomber l’éclat de la tempête : Quand le bras a failli, l’on en punit la tête. Qu’on nomme crim
n ce qui fait nos débats, Sire, j’en suis la tête, il n’en est que le bras . Si Chimène se plaint qu’il a tué son père, Il ne
molez donc ce chef1 que les ans vont ravir, Et conservez pour vous le bras qui peut servir. Aux dépens de mon sang satisfait
3 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
mme, Tes yeux virent périr mes deux fils et ma femme, Châtillon. Mon bras , chargé de fers, ne les put secourir. Lusignan.
Lorsque les Sarrasins, de carnage fumants, Revinrent l’arracher à mes bras tout sanglants1. Votre plus jeune fils, à qui les
ue d’un bonheur si grand mon cœur se sent toucher ! Lusignan. De vos bras , mes enfants, je ne puis m’arracher. Je vous revo
donnée ? Tes frères, ces martyrs égorgés à mes yeux, T’ouvrent leurs bras sanglants, tendus du haut des cieux. Ton Dieu que
oi, pour l’univers, est mort en ces lieux mêmes ; En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang
n honneur qui te parle et ton Dieu qui t’éclaire. Je te vois dans mes bras et pleurer et frémir ; Sur ton front pâlissant Di
son ! 1. Nouvelle imitation de Racine, Iphigénie, IV, 4 : De mes bras tout sanglants il faudra l’arracher. 2. Il a
4 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290
malheureux poussait des cris épouvantables, et agitait vainement les bras comme pour demander du secours. Il se fit un mome
c moi. — Où veux-tu que je t’accompagne ? dit Orso en lui offrant son bras . — Je n’ai pas besoin de votre bras, mon frère, m
gne ? dit Orso en lui offrant son bras. — Je n’ai pas besoin de votre bras , mon frère, mais prenez votre fusil, et votre boî
s oxydées. « Orso, mon frère ! cria-t-elle en se précipitant dans ses bras , et l’étreignant avec force, Orso ! tu le vengera
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
eci, disait : « Si j’avais tenu ce maraud-là, je lui aurais rompu les bras et coupé les oreilles4. » Une noce À sa f
M. de Turenne revint, et dans l’instant, sans être arrêté, il eut le bras et le corps fracassés du même coup qui emporta le
êté, il eut le bras et le corps fracassés du même coup qui emporta le bras et la main qui tenaient le chapeau de Saint-Hilai
l’arçon. Dans ce moment, le cheval s’arrête, le héros tombe entre les bras de ses gens ; il ouvre deux fois de grands yeux e
se faire violence, et songer aux grandes affaires qu’on avait sur les bras . On lui a fait un service militaire dans le camp,
i que vous devez être tué. Le coup de canon vint donc ; il emporte le bras de M. Saint-Hilaire qui montrait cette batterie,
6 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
suis si difficile à saigner, que c’est charité à vous de donner votre bras au lieu du mien. Pour cette sollicitation, envoye
M. de Turenne revint, et dans l’instant, sans être arrêté, il eut le bras et le corps fracassés du même coup qui emporta le
êté, il eut le bras et le corps fracassés du même coup qui emporta le bras et la main qui tenoient le chapeau de Saint-Hilai
l’arçon. Dans ce moment, le cheval s’arrête, le héros tombe entre les bras de ses gens ; il ouvre deux fois de grands yeux e
se faire violence, et songer aux grandes affaires qu’on avoit sur les bras . On lui a fait un service militaire dans le camp,
i que vous devez être tué. Le coup de canon vint donc ; il emporte le bras de Saint-Hilaire qui montrait cette batterie, et
7 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
u’un enfant qui n’est plus vous fasse oublier celui qui vous tend les bras  ; que la mémoire seule de Sophie ait plus de pouv
e charmante. On se représente avec plaisir Mme de Sévigné tendant les bras à la flatterie, qui lui dit qu’elle est aimée de
us éloignées, il ne la voit que de loin, et semble la dédaigner ; les bras ne lui sont pas donnés pour servir de piliers, d’
éitérés, la finesse du toucher dont elle est le principal organe ; le bras et la main sont faits pour servir à des usages pl
cs yeux ; elle oublie ses blessures pour prendre son enfant entre ses bras . L’enfant, ivre de tendresse, se colle à ses joue
habitants du ciel, Un frère adolescent, de ceux que Raphaël Entre ses bras divins apporta sur la terre. Un léger trouble eff
ciel, à la figure douce et riante, aux ailes déployées, étendait les bras comme pour le recevoir : Viens, lui disait -il,
va tomber, ne mange pas ce miel, c’est un poison. Elance-toi dans mes bras . Je te déposerai en lieu sûr . Mais ces paroles p
ne tresse, les autres étaient relevés sous sa coiffure. Son sein, ses bras étaient pleins de libelles, d’assignations, de co
Le fermier de ses champs contemplent les ravages, Et presse dans ses bras ses enfants effrayés. La foudre éclate, tombe, et
ornement, Qui surmonte tout seul mon humble cheminée, Ce christ, les bras ouverts et la tête inclinée, Cette image de bois
les feux sans les éteindre. De l’urne de bronze qu’il tient sous son bras il laisse échapper les trésors de la gelée, et pr
ce manteau lui sert d’ornement et lui couvre à peine les épaules. Ses bras robustes, ses cuisses et ses jambes nerveuses et
frappés du même coup, alors que l’un emporte emporte l’autre dans ses bras , est attendrissant. L’expression la plus touchant
s, mon âme et la cause de l’Église. »  Alors un coup d’épée frappa le bras du porte-croix qui avait voulu protéger l’ archev
r du bacha ; les uns le tenaient sous les jambes, les autres sous les bras , comme on porte un malade que l’on craint d’incom
hée à un poteau pour être dévorée par les bêtes. Comme elle avait les bras étendus dans l’ardeur de sa prière, cette attitud
nt parfois du côté de la loge impériale, et laissant alors tomber ses bras avec une sorte d’abattement, ou creusant la terre
 ; mais celui-ci jeta sa tête en arrière, et, saisissant, de ses deux bras raidis, le cou soyeux de l’animal, il le serra av
heurtent et de leurs casques et de leurs boucliers. Trois fois de ses bras nerveux Tancrède pressa la guerrière ; trois fois
renfermé ou éteint dans presque tous les cœurs. Elle portait dans ses bras une petite fille d’environ neuf ans, morte, mais
sa sagesse. Elle ne la tenait pas couchée, mais appuyée sur un de ses bras , le cœur placé contre son cœur ; et l’on aurait p
aison ; et un instant après, elle parut à la fenêtre, tenant dans ses bras une autre de ses filles, plus jeune et encore viv
r enfant. Elle pleure, elle gémit, elle soupire ; elle prend dans ses bras le corps glacé de Loïs ; elle veut le ranimer con
s le ciel en pinceau de pourpre ; et les vêtements qui couvraient ses bras meurtriers se hérissent d’épines. Le druide devie
ient sur la gouttière. Il sentait de plus en plus la faiblesse de ses bras et la pesanteur de son corps. La courbure du plom
ux s’était heureusement arrêté dans une anfractuosité du rocher ; mon bras s’était en quelque sorte noué à l’arbre qui m’app
ous la raconter. Un tiraillement insupportable paralysait presque mon bras  ; ma vue se troublait ; des lueurs livides et con
pour en finir le reste de sa vigueur surnaturelle. En ce moment, mon bras fatigué se détacha de l’arbre. C’en était fait de
y a de certain, c’est qu’au moment où mademoiselle de *** étendait le bras pour prendre son chapeau… crac ! voilà le chapeau
mpereur une fraîcheur salutaire. Quelques-uns, debout, immobiles, les bras croisés sur la poitrine, attendaient ses ordres.
côté, se tenait le bourreau, un fouet à la main et un glaive sous le bras . « Tu as eu le temps de réfléchir, dit alors Mute
u’au fleuve, et le fleuve jusqu’à un endroit où il se partage en deux bras et forme une petite île, ou plutôt un jardin. Dan
grondait le tonnerre. C’en est fait, la barque, trop pleine, que nul bras ne peut diriger, va disparaître sous les vagues.
e Malfit, leur maîtresse, qui, mourante au fond du canot, tendait les bras à son enfant q’ une nourrice allaitait près d’ell
ant son fils au sein de sa nourrice, l’ élevait en ce moment dans ces bras , et, à la lueur des éclairs, le présentait au che
sant, qui, du haut du ciel, veille sur les pères ; et, raidissant son bras qui tremble, il force, accoutume son œil à ne reg
femme le vit prendre son fusil, rouler un sac de toile grise sous son bras et sortir. Elle n’osa lui demander où il allait,
ra dedans, ne laissant sortir par l’ouverture que sa tête et ses deux bras , et, s’appuyant contre le roc, se confondit bient
sant, sans l’apercevoir, à dix pas de Guillaume, qui avait rentré ses bras et sa tête dans son sac, et qui se confondait de
its incroyables, Quels coups, accompagnés de regards effroyables, Son bras se signalant pour la dernière fois, A de ce grand
ée. Mais la mort fuit encor sa grande arme trompée, Ce héros dans mes bras est tombé tout sanglant, Faible, et qui s’irritai
este de vie, Il soulevait encor sa main appesantie, Et marquant à mon bras la place de son cœur, Semblait d’un coup plus sûr
chemin glorieux. Jugez de quelle horreur cette joie est suivie : Son bras aux pieds du roi l’allait jeter sans vie ; Mais o
carrière ? Henri du champ d’honneur leur ouvre la barrière ; J, Leur bras n’est point chargé du poids d’un bouclier ; Ils n
et tout de la justice. » D’Aumale répondit : « J’attends tout de mon bras  ; C’est de nous que dépend le destin des combats 
adversaire. D’Aumale en vains efforts épuise sa vigueur ; Bientôt son bras lassé ne sert plus sa valeur. Turenne, qui l’obse
s doigts vaincus Les nerfs découragés ne la soutiennent plus ! De son bras défaillant enfin la torche tombe, Et ses derniers
; Ma voix, au nom du ciel, promit sa délivrance. Le ciel veut par ton bras l’accomplir aujourd’hui. Du trône des Français, v
ngère, En secret éclairé par un avis des cieux, Déjà Valois attend le bras victorieux, Que suscite pour lui leur faveur impr
ct sa tête chérie. Les assassins veulent arracher le vieillard de ses bras  : « Mais c’est mon père, dit-elle, je veux sa vie
urreau qui prend cet acte pour un remercîment, saisit son père par le bras , et l’entraîne, loin de ces lieux exécrables, aux
n sein presque nu sous de honteux lambeaux ; Vois fumant de sueur mon bras opiniâtre Fatiguer sans relâche une terre marâtre
’insulter, tiens, ressens ma colère !… » Caïn frappe du pied, lève un bras criminel, Et sur le front d’Abel abat un coup mor
nt de pâleur, Dans tout son corps s’agite un frisson de stupeur ; Son bras sanglant frémit, ses terreurs le suffoquent ; Son
ciel. » Caïn reste plonge dans un affreux silence ; Sa mère étend les bras , vers sa mère il s’élance ! Soudain pâlit, recule
i n’était plus, elle lui avait elle-même fermé les yeux et croisé les bras sur la poitrine. Les parents et les amis du défun
« O mon Dieu ! ma femme ! où suis-je ? » Sa femme était déjà dans ses bras  ; car l’empereur s’était placé derrière avec le d
missements de leurs mères ; l’épouse se jette, pour mourir, entre les bras de son époux ; le vieillard, ranimant ses forces
M. de Turenne revint, et, dans l’instant, sans être arrêté, il eut le bras et le corps fracassés du même coup qui emporta le
êté, il eut le bras et le corps fracassés du même coup qui emporta le bras et la main qui tenait le chapeau de Saint-Hilaire
l’arçon. Dans ce moment le cheval s’arrête, le héros tombe entre les bras de ses gens ; il ouvre deux fois deux grands yeux
’y serai tué. » Il y alla, et, en posant son quatrième gabion, eut le bras fracassé d’un coup de canon. Il revint soutenant
ion, eut le bras fracassé d’un coup de canon. Il revint soutenant son bras pendant avec l’autre bras, et se contenta de dire
d’un coup de canon. Il revint soutenant son bras pendant avec l’autre bras , et se contenta de dire à son officier : « Je l’a
ire à son officier : « Je l’avais bien dit. » Il fallut lui couper le bras qui ne tenait presque à rien. Il souffrit cela sa
entourée de mousse et de fleurs une image de la Vierge-Mère. Dans ses bras elle portait un jeune enfant qu’elle contemplait
aimer, que sa beauté d’ange, sa mère, chaque jour le portait dans ses bras au sanctuaire vénéré ; elle lui montrait la Vierg
anoui sur le sein maternel, et désormais, il n’avait plus besoin d’un bras qui le soutient ; il savait, et le sentier du val
tressaillant sur le front de la Vierge, et quand il revenait dans les bras maternels, son cœur répétait : à demain. Le lende
uit, il revoyait encore et la Vierge et l’enfant, qui lui tendait les bras . Or, un jour, tandis qu’il pleurait ainsi, le vie
e pris l’entant qu’elle me présentait, et lorsque je le tins dans mes bras , la Vierge Marie posa sur sa tête une couronne de
qui en avait plus de quarante ? Ou pensa qu’il serait bon de lier un bras à Pierre de Kœpf, de façon qu’il ne pût s’en serv
r de Kœpf furent bien faibles : il paraissait ne pas pouvoir lever le bras , tandis que Mathilde, au contraire, après avoir j
de son épée comme d’une hallebarde, elle l’enfonça bien avant sous le bras de son ennemi, qui allait la frapper de nouveau,
aient à ses oreilles, il les entendait et ne voyait rien ; tantôt des bras invisibles le saisissaient et le tourmentaient da
, poursuivie par des ennemis implacables, je viens me jeter entre vos bras et vous dire que je n’ai plus de ressources qu’en
ux que vous pouvez perdre : vous avez fait éprouver la force de votre bras à ceux qui ont entrepris de vous résister : faite
avec amour, combien ne serait pas cruel celui qui viendrait dans vos bras déchirer le fils et le père, comme vous m’allez d
steriez-vous à ses pleurs et laisseriez-vous égorger un fils dans les bras de sa mère ? La vie est pour moi peu de chose ; m
ous ces martyrs sont là-haut qui te regardent et qui te tendent leurs bras sanglants. » Cette image fait couler les larmes,
toi, pour l’univers est mort en ces lieux mêmes, En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang
roraison des plus touchantes ; elle commence à : Je te vois dans mes bras et pleurer et gémir. Terminons en disant que ce
lorsqu’ils virent qu’il n’y avait plus de salut pour eux que dans les bras du vainqueur ! De quels yeux regardèrent-ils le j
mpagnes désolées, des familles presque entières arrachées d’entre nos bras et conduites en esclavage ; tout nous annonce les
ez-vous, Messieurs, à faire tomber les liens qui enchaînent encore ce bras que vous redemande la patrie ? Qu’attendez-vous à
nt un captif cher à son cœur languit encore dans fers et lui tend les bras . Que peut-il faire pour soulager son infortune ?
8 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
is te guidait pas à pas, T’asseyait sur son sein, te portait dans ses bras  ; Que tu disais aimer, qui t’apprit à le dire ; Q
, Sous le cèdre enfermé sa robe d’hyménée, Et l’or dont au festin ses bras seront parés, Et pour ses blonds cheveux les parf
ramenée ; Tu n’as point revêtu la robe d’hyménée ; L’or autour de ton bras n’a point serré de nœuds. Et le bandeau d’hymen n
écueils ton vaisseau fracassé, Ton corps flottant sur l’onde, et tes bras avec peine Cherchant à repousser la vague ionienn
9 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
et les voit, à ce début, retrousser leurs moustaches, se croiser les bras , prendre une attitude martiale, et se sourire l’u
t quelque  temps comme abandonné. Mais, comme un autre  Machabée, son bras ne l’abandonna pas, et son courage irrité par tan
lle qui fait le mieux sentir la rime. Tant qu’un travail utile à mas bras fut permis Jamais on n’eût osé me dire, Renonce a
sourds. Par les gestes, j’entends, dit Condillac, les mouvements des bras , de la tête, du corps entier, qui s’éloigne ou s’
ténèbres. Le geste comprend les mouvements de la tête, des yeux, des bras , des mains, et la position du corps, 1° La tête.
ntourés d’eau dans la douleur et l’attendrissement, etc., etc. 3° Les bras . Il faut éviter de les tenir pendants et allongés
usque, c’est du coude que doit partir le geste, et la main guidant le bras , décrit une courbe gracieuse en passant devant la
us grande facilité. Il faut s’exercer à gesticuler également des deux bras  : si l’on ne remuait que le bras droit, le gauche
rcer à gesticuler également des deux bras : si l’on ne remuait que le bras droit, le gauche prendrait une position torturée
ne faut pas les tenir sur la même ligne. Les gestes des mains et des bras sont de trois sortes : indicatifs, imitatifs, aff
ou le lecteur n’éprouvent aucune fatigue, il fait les gestes avec le bras droit qui étant plus exercé a des mouvements plus
t-à-dire se tenir sur la jambe droite et avancer la gauche ; c’est le bras gauche alors qui fait les gestes. Comme les geste
Tant que mon lait put te suffire » / Tant qu’un travail utile / à mes bras fut permis, —  Heureuse et délassée  — en te voy
10 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
ndort en le berçant du sein sur ses genoux, Et s’endort elle-même, un bras sur son époux. Et sous le poids du jour la famill
d’été, A pied, par le sentier du chamois fréquenté, Mon fusil sous le bras , et mes deux chiens en laisse, Montant, courbé, c
possesseur épiâmes l’absence, Et, profitant de l’heure, appuyée à nos bras , Jusqu’au seuil de l’enclos nous traînâmes ses pa
e une exclamation, Un soupir, puis un mot de résignation, Puis de son bras au nôtre une étreinte plus vive, Qui trahissait l
ts, Et comme des voleurs craignant d’être surpris, Emportant dans mes bras ma mère évanouie, Dont cette émotion venait d’use
n, Fit monter de mon cœur des larmes dans le mien2. J’entourai de mes bras son cou gonflé de joie ; Des gouttes de mes yeux
11 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
c moi. — Où veux-tu que je t’accompagne ? dit Orso en lui offrant son bras . — Je n’ai pas besoin de votre bras, mon frère, m
gne ? dit Orso en lui offrant son bras. — Je n’ai pas besoin de votre bras , mon frère, mais prenez votre fusil et votre boît
s oxydées. « Orso, mon frère ! cria-t-elle en se précipitant dans ses bras et l’étreignant avec force, Orso ! tu le vengeras
tu n’as plus à m’appeler. Électre. C’est toi que je tiens dans mes bras  ! Oreste. Et puissions-nous ne plus nous sépare
12 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
éreux je promets des combats : Je vois vos ennemis expirants sous vos bras . Entrez dans leurs palais ; frappez, mettez en ce
 : Rome ! l’unique objet de mon ressentiment ! Rome, à qui vient ton bras d’immoler mon amant ! Rome qui t’a vu naître et q
s sacré. Agrippine quitte donc l’armée de son époux, portant dans ses bras son fils encore en bas âge, et traînant à sa suit
e de l’Asie, et je la laisse souveraine de l’Asie entière. Ce que mon bras avait conquis, mon bonheur et ma prudence ont su
nt que mes discours. Chef ou soldat, je suis à vous : disposez de mon bras ou de mes conseils. C’est en qualité de consul qu
ur lui seul ; ton audace aveugle désarmera-t-elle tout à coup tant de bras levés pour le défendre ! Ce front terrible qui je
13 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
ette fin est une flatterie, elle m’est si agréable que je la reçois à bras ouverts. Adieu, ma très aimable fille, n’espérez
traits, son port, sa démarche — … Il touche à peine la terre — … Ses bras et ses mains ne sont destinés qu’à de nobles usag
nt le premier paragraphe, les usages les plus nobles des mains et des bras . Dans le second, soignez le passage où les passio
it entre l’arbre et l’abîme, comme pour recevoir le chasseur dans ses bras , — Celui-ci, pour se donner du courage, mange, ma
bîme est la damnation éternelle ; l’ange est la religion qui tend les bras à l’homme coupable, le rayon de miel est le symbo
u’il tâche, mais en vain d’éteindre. — Une urne de bronze est sous le bras du vieillard, et laisse échapper la neige — … Un
lessé que la mort n’a frappé qu’à demi, Fuît en vain emporté dans les bras d’un ami ; Sur le sein de l’un de l’autre ils son
nouement. Alors ou lui donna trois coups d’épée. Le premier blessa au bras le porte-croix qui avait voulu défendre le prélat
n leur donnant mille francs par pièce de canon transportée à force de bras , — mais tous refusent noblement. —  Avis. Suivez
é — Nœud. Blandine parut, — on l’attacha à un poteau, — Elle mit ses bras en croix, pour rappeler le souvenir du Sauveur —
ée — … Ses yeux secs à force d’avoir pleuré — … Elle portait dans ses bras et serrée contre sou cœur une jeune fille de neuf
la détacher — … Il rit épouvantablement, en me disant : Viens — … Mon bras enlaçait l’arbre — … J’avais un genou posé dans u
oi — …Le chien accourt et me saisit par derrière, il était temps, mon bras venait de quitter l’arbre — … Dénouement. Je fus
Orient, avait lavé la tête et les mains, fermé les yeux et croisé les bras . Quelques instants avant, le défunt avait reçu le
a, et c’est à ce moment qu’il fut frappé par un boulet qui emporta le bras que M. de St-Hilaire tenait étendu — … Turenne to
épond qu’il sera tué et obéit — … Vient un boulet qui lui fracasse le bras — … il regarde l’officier et lui montrant son bra
ui lui fracasse le bras — … il regarde l’officier et lui montrant son bras pendant, il s’écrie : Je l’avais bien dit — … On
n bras pendant, il s’écrie : Je l’avais bien dit — … On lui amputa le bras , et ce brave homme demanda à être pensionné — …
portais dans mon sein, la vierge Marie m’apparut et déposa entre mes bras un enfant couronné de roses blanches — … C’était
L’hiver n’était pas fini, que la fille et la mère moururent dans les bras l’une de l’autre — … et l’on vit deux formes lumi
er -mais elle, saisissant habilement le défaut de la cuirasse sous le bras , lui plongea la pointe de son épée jusqu’au cou —
ilieu des femmes éplorée, S’avançant tristement, tremblante entre mes bras , Au lieu de l’hyménée invoquait le trépas. Le peu
ruisseaux de sang les débris dispersés, Les enfants écrasés dans les bras de leurs mères, Les frères méconnus égorgés par l
lore mon pardon. Mon Antigone, viens sur mon sein, entoure-moi de tes bras , fille chérie, je me mets sous ta protection. Ah 
le paraît devant eux. Elle leur dit qu’elle vient se jeter dans leurs bras avec son fils qui n’a que quelques mois. Elle fai
jamais de Paris, de la Normandie et de la Guienne ; ils sentiront son bras redoutable jusqu’en Angleterre, où leurs rois per
. Il les prie de le délivrer. Celui qui viendrait déchirer dans leurs bras leurs enfants et leurs époux, serait un monstre c
donnée ; Tes frères, ces martyrs égorgés à mes yeux, T’ouvrent leurs bras sanglants tendus du haut des deux. Ton Dieu que t
toi, pour l’univers est mort en ces lieux mêmes. En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang
n honneur qui te parle et ton Dieu qui t’éclaire. Je te vois dans mes bras et pleurer et gémir, Sur ton front pâlissant Dieu
14 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
sons, Qui du bandeau sacré profanent les festons, Raidissant ses deux bras contre ces nœuds terribles, Il exhale sa rage en
me ont vécu. Jusqu’en leurs fondements nos murs vont disparaître ; Ce bras nous eût sauvés si nous avions pu l’être. Cher Én
, Et fixe-toi près d’eux dans une autre patrie. » Il dit, et dans ses bras emporte à mes regards La puissante Vesta qui gard
ent sur les humbles campagnes Lorsque des bûcherons, réunissant leurs bras , De son tronc ébranlé font voler les éclats, L’ar
, Sous le cèdre enfermé sa robe d’hyménée, Et l’or dont au festin ses bras seront parés, Et pour ses blonds cheveux les parf
ramenée ; Tu n’as point revêtu ta robe d’hyménée ; L’or autour de ton bras n’a point serré de nœuds, Et le bandeau d’hymen n
ves qui conservaient une barbe longue et hérissée et qui portaient au bras un anneau de fer : ils avaient juré de ne quitter
it de tout le poids de son corps et forçait l’adversaire à baisser le bras et à se dégarnir ainsi la tête et la poitrine. Qu
iques, on y vénérait un antique tableau de la Vierge, portant sur son bras gauche son divin enfant. Cette image, disait-on,
rrières           Forcèrent les barrières Que l’Asie opposait à leurs bras indomptés. La Palestine enfin, après tant de rav
t, il se fit coucher sur un lit de cendres, où il demeura étendu, les bras croisés sur la poitrine et les yeux levés vers le
ar vous êtes bien las ! Monseigneur, permettez… nous vous offrons nos bras  : Oui, sans vous fatiguer, vous ferez le voyage. 
ain bien Est d’opprimer et de nuire, N’eût trouvé pour la détruire Un bras fort comme le tien ? Mon roi, connais ta puissan
ret, dix ans ne l’ont point adouci ; Je ne puis voir un fils dans les bras de son père, Sans dire en soupirant : « J’avais u
palmier qui te balance,        Dors, tendre fruit de mon amour ; Mes bras , quelques instants, ont porté ton enfance ; Ce fr
x est né pour les combats. Le glaive, le mousquet n’accablent pas son bras . Il s’élance aux assauts, et son fer intrépide Re
uis, pauvre prisonnier, qu’on raille et qu’on tourmente, Croisant ses bras oisifs sur son sein qui fermente, En proie aux ge
tes vos colères. Ce cri qui rend le ciel obéissant aux mères, Qui des bras de la mort, malgré vous, m’a tiré, Afin qu’à vot
iants,        En leur fureur de nouveau s’oubliants, Ont osé dans ses bras irriter la victoire.        Qu’ont-ils gagné, ces
nce dernière, De nos champs fortunés devenir la barrière.        Son bras est craint du couchant à l’aurore : La foudre, qu
ntretien ; Me suivit jusqu’au bout de ces forêts tranquilles ; Et son bras ne pouvait se détacher du mien. Il nous fallut e
mon souvenir, — Je l’aperçus baigné d’une ardente lumière, Tenant son bras levé comme pour me bénir. Et Dieu m’a retiré cett
s’imaginer qu’un Artaxerxe ait été appelé Longue-main, parce que les bras lui tombaient jusqu’aux genoux, et non à cause qu
         Et tu ne veux pas que je crie ? Mercure. C’est ainsi que mon bras … Sosie.                                          
vouloir profiter de la poltronnerie          De ceux qu’attaque notre bras . Battre un homme à jeu sûr n’est pas d’une belle
e tu veux ! Dispose de mon sort tout au gré de tes vœux.          Ton bras t’en a fait le maître. Mercure. Ton nom ôtait Sos
uche, Déjà plus d’un tyran, plus d’un monstre farouche Avait de votre bras senti la pesanteur ; Déjà, de l’insolence heureux
ns de l’absent. Mais la justice enfin visite l’homme impie ; Dans les bras du bonheur, son convive assidu, En vain il dort,
,        Promis aux coups de l’adultère ! Ainsi qu’un bûcheron de son bras vigoureux Abat le chêne altier qui s’élevait aux
ns, qui viendra vous les faire, Si chacun se promène et se croise les bras  ? Chrémyle. Va, va ! Les ouvriers ne nous manquer
emblent porter écrit le destin de ma perte. J’attaque en téméraire un bras toujours vainqueur ; Mais j’aurai trop de force,
ant assez de cœur. À qui venge son père il n’est rien impossible. Ton bras est invaincu, mais n’est pas invincible. Le Comte
s sous le harnois, Ce sang pour vous servir prodigué tant de fois, Ce bras , jadis l’effroi d’une armée ennemie, Descendaient
châtiment, Sur moi seul doit tomber l’éclat de la tempête : Quand le bras a failli, l’on en punit la tête. Qu’on nomme crim
, ce qui fait nos débats, Sire, j’en suis la tête, il n’en est que le bras . Si Chimène se plaint qu’il a tué son père, Il ne
mmolez donc ce chef que les ans vont ravir, Et conservez pour vous le bras qui peut servir. Aux dépens de mon sang satisfait
i « Phidippide » — « Écuyer économe ! » Mais elle, le tenant dans ses bras  : « Cher enfant, Dieux ! quel bonheur pour moi, l
e parlaient chapeau bas « Monsieur de Petit-Jean » ah ! gros comme le bras  ! Mais, sans argent l’honneur n’est qu’une maladi
toujours la cicatrice Qu’il s’était faite au front en tombant de mes bras … Quand je vivrais cent ans, je ne l’oublierais pa
vois de Vénus la planète brillante. C’est Vénus que je vois dans les bras d’Adonis. Ce pôle me présente Andromède et Persée
tourne deux pas, et sans être arrêté, il reçut le coup qui emporta le bras et la main qui tenaient le chapeau de Saint-Hilai
e chapeau de Saint-Hilaire, et perça le corps après avoir fracassé le bras de ce héros. Ce gentilhomme le regardait toujours
sur l’arçon : dans ce moment, le cheval s’arrête, il tomba entre les bras de ses gens ; il ouvrit deux fois de grands yeux
se faire violence, et songer aux grandes affaires qu’il avait sur les bras . On lui a fait un service militaire dans le camp,
iolettes. À ce spectacle affreux, le front humilié, Prenant entre ses bras son Dieu crucifié : « Toi seul peux la sauver, Di
s, avec une originalité toute shakespearienne, lui prend fortement le bras , et lui dit : « Général, aimez-vous la chasse ? »
n tardé, la voici qui s’avance…        Du Klephte, qui meurt dans vos bras , Préparez, mes amis, la demeure dernière. Que mon
n Paul, un gros baiser. Encore un ! encore un ! Femme, entre vos deux bras serrez donc mieux votre homme, Songez que jusqu’a
sur les pavés. » Et vers l’étai qui se balance, Ils restent là, les bras en haut ; Alors, dans le morne silence, On entend
ature parfaite : L’œil au-dessus du front se creusa sa retraite ; Les bras au haut du corps se trouvèrent liés ; La terre he
15 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Rabelais, 1483-1553 » pp. -
l’hystoire) il se deffit des liens qui le tenoyent au berceau vn des bras , et vous prent ladicte vache par dessoubz le iarr
mement qu’il7 n’auoit pas espace au berceau de donner la secousse des bras . » Mais voicy que8 arriva un iour d’vne grande fe
s, escoutez. Il essaya de rompre les chaisnes du berceau auecques les bras , mais il ne peut ; car elles estoyent trop fortes
u’il espouenta2 bien l’assistance ; mais, par autant3 qu’il auoit les bras lyez dedans, il ne pouoit rien prendre à manger,
16 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
u'il lui rende…..  » A ce mot, ce héros expiré 1 N'a laissé dans mes bras qu'un corps défiguré : Triste objet où des dieux
ace. Rome, l'unique objet de mon ressentiment ! Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant ! Rome, qui t'a vu naître et
ée, Et, lasse de parler, succombant sous l'effort, Soupire, étend les bras , ferme l'œil et s'endort. 17° La prolepse prévie
e qui en est formée ; le singulier pour le pluriel, etc. On dit : son bras est armé d'un fer vengeur ; l'homme pense et rais
rds, Et la sœur et le frère, Et la fille et la mère, Le fils dans les bras de son père. (Racine.) 7° La disjonction retran
t ce pronom rappelle l'idée. On ne dirait pas avec Boileau : Et d'un bras , à ces mots, qui peut tout ébranler, Lui-même, en
parce que cette expression à ces mots, ne peut modifier le substantif bras . Mais on dirait bien : J'ai acheté une tabatière
euils ainsi que sur la terre. J'ai pleuré quatorze printemps Loin des bras qui m'ont repoussée : Reviens, ma mère, je t'atte
donnée ?… Tes frères, ces martyrs égorgés à mes yeux, T'ouvrent leurs bras sanglants tendus du haut des cieux. Ton Dieu que
i, pour l'univers, est mort en ces lieux mêmes ; En ces lieux où mon bras le servit tant de fois ; En ces lieux où son sang
n honneur qui te parle et ton Dieu qui t'éclaire. Je te vois dans mes bras et pleurer et frémir ; Sur ton front pâlissant Di
17 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
ants s’ouvrent, comme les roses, Au souffle de la nuit.) — Ses petits bras lassés Avaient dans son panier glissé, les mains
. C’est le Dieu tout-puissant, c’est la Muse implacable Qui, dans ses bras de feu, t’a portée au tombeau2. Que ne l’étouffai
on premier amour, Vous qui m’avez aimé dès que j’ai vu le jour. Leurs bras , à mon berceau dérobant mon enfance, Me portaient
18 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre V. — De l’Action »
a physionomie, les attitudes du corps, les mouvements de la tête, des bras et des mains. La Physionomie Si la physionom
ne peut espérer de réussir s’il est aux prises avec un manuscrit ; le bras qui est occupé à, tenir les malencontreuses feuil
19 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
matières, il me les convint327 broyer sans aucune aide, à un moulin à bras , auquel il fallait ordinairement deux puissants h
ma personne qu’il n’y avait aucune forme ni apparence de bosse363 aux bras ni aux jambes : ains364 étaient mes dites jambes
» C’est la qualité d’un portefaix, non de la vertu458, d’avoir les bras et les jambes plus raides ; c’est une qualité mor
i bonheur. La vaillance, c’est, la fermeté, non pas des jambes et des bras , mais du courage et de l’âme ; elle ne consiste p
tourne deux pas, et, sans être arrêté, il reçu le coup qui emporta le bras et la main qui tenaient le chapeau de Saint-Hilai
e chapeau de Saint-Hilaire, et perça le corps après avoir fracassé le bras de ce héros722. Ce gentilhomme le regardait toujo
sur l’arçon : dans ce moment, le cheval s’arrête ; il tomba entre les bras de ses gens ; il ouvrît deux fois de grands yeux
se faire violence et songer aux grandes affaires qu’il avait sur les bras . On lui a fait un service militaire dans le camp,
e heure à vous faire de tels amis, qui maintenant vous tendraient les bras , afin devons recevoir dans les tabernacles éterne
çoivent ; ils viennent à vous avec un visage ouvert, vous tendent les bras , vous saluent, vous embrassent779, vous font les
ent hors de danger, parce que vous ne pourriez écrire sans mettre vos bras à l’air et vous refroidir. Quand je ne serai plus
s j’y serai tué ». Il y alla et en posant son quatrième gabion eut le bras fracassé d’un coup de canon. Il revint soutenant
bion eut le bras fracassé d’un coup de canon. Il revint soutenant son bras pendant avec l’autre bras, et se contenta de dire
d’un coup de canon. Il revint soutenant son bras pendant avec l’autre bras , et se contenta de dire à son officier : « Je l’a
ire à son officier : « Je l’avais bien dit ». Il fallut lui couper le bras , qui ne tenait presque à rien. Il souffrit cela,
rveille du monde983. » Puis, se tournant de mon côté et me jetant les bras au cou : « Excusez mes transports, ajouta-t-il :
la route, dans la voiture publique, avait donné de temps en temps le bras à sa femme malade ». Ce même homme avait un fils
ire la charité. Il était en perruque bien poudrée, le chapeau sous le bras , en redingote, en linge blanc, et si proprement a
aux sourcils noirs et joints. Virginie, tout émue, tenant Paul par le bras , s’approcha de l’habitant1311et le pria, pour l’a
oir exilé la vie, Pierre assit sa capitale et se créa des sujets. Son bras terrible est encore étendu sur leur postérité qui
sible de décider cet insensé à se sauver lui-même, le saisit dans ses bras , malgré les efforts du malheureux qui luttait con
nsevelie sous les haillons dont on l’avait couverte. Elle dégagea son bras avec beaucoup de répugnance et de pudeur des lamb
rtiques. Souvent, égarées d’arbre en arbre, ces lianes traversent des bras de rivières, sur lesquels elles jettent des ponts
ithéâtre. Des gladiateurs non moins féroces essayaient çà et là leurs bras ensanglantés.... Les prétoriens1408, chargés de c
es qui conservaient une barbe longue et hérissée, et qui portaient au bras un anneau de fer. Ils avaient juré de ne quitter
ps d’abord inutiles, mais dont l’un, m’atteignant enfin, traversa mon bras gauche, dont je sentis avec un plaisir affreux co
femme et ses petits enfants ; et comme il avait une bonne santé, des bras robustes, et qu’il trouvait aisément à s’employer
Paris 1499 Le 9 juillet, de très bonne heure, elle prit sous son bras un petit paquet de ses vêtements les plus indispe
tenant un de ses petits frères par la main et portant l’autre sur le bras , venait après. Nous suivions derrière, en silence
ouche du pêcheur et de celle de sa femme. Nous les vîmes élever leurs bras nus au ciel, se tordre les mains comme dans les c
e d’un mouvement de terreur, elle courut vers sa mère, et, jetant ses bras autour d’elle, comme une enfant qui cherche du se
le-même au Sauveur du monde, elle finit par ces paroles : « Comme tes bras , Seigneur Jésus-Christ, étaient étendus sur la cr
us-Christ, étaient étendus sur la croix, reçois-moi de même entre les bras étendus de ta miséricorde ! » Sa piété était si v
ets. L’eau gelait, et il se formait autour de leurs épaules, de leurs bras , de leurs jambes, des glaçons qui, s’attachant au
vaient sur l’autre rive. Des blessés, de pauvres femmes tendaient les bras vers leurs compatriotes, qui s’en allaient, forcé
et détrempée, on la mena au combat. Une telle nuit, passée, l’arme au bras , par des troupes si mal habillées pour la saison,
bientôt emmenant son bon cheval. Puis, s’avançant vers la mariée, un bras passé dans la bride : « Adieu ! dit-il, jamais je
qui nous tuera. » Là-dessus arrive le ministre1622, son livre sous le bras  ; on nous mène tous deux sous un certain chêne… i
pardon de son inadvertance avec beaucoup de civilité, lui offrit son bras pour le reconduire à table, ce que le greffier ne
nge assoupi sur le cœur de la jeune fille, qui, le soutenant dans ses bras et réchauffant ses cheveux blonds de sa pure hale
frappés rapidement. Puis, un silence se fait ; c’est le mouvement du bras qui retire la poignée de chanvre pour la broyer s
artie de sa longueur. Et les trois coups recommencent ; c’est l’autre bras qui agit sur le levier, et toujours ainsi jusqu’à
s un petit salon fort modeste, et je vois, au coin de la cheminée, le bras soutenu par un mouchoir, la figure pâle et émacié
u’elle ne pouvait pas se lever. C’était Mme Lemercier ; elle avait le bras et les deux jambes paralysés. Troublé par cette v
essivement, les femmes avec leur tricot, les hommes avec leurs grands bras pendants et leurs mains lasses ; tout le monde s’
que ce n’était pas une petite affaire de se guider là dedans avec des bras de douze ans et personne pour tenir la barre. Que
ment, changea de forme ; deux corps s’en détachèrent et tombèrent les bras écartés dans les volutes mugissantes de la mer, t
ine unie, Des bons soudards son enseigne munie, Prêts d’employer leur bras fulminatoire1842 A repousser dedans leur territo
rêcher, Que ces paillards1897 me voulsissent1898 lâcher. Sur mes deux bras ils ont la main posée1899 Et m’ont mené ainsi qu
sse Dans ce même foyer où sa tendre jeunesse À vu dans le berceau ses bras emmaillotés : Il tient par les moissons registre
e vous dites ; Mais vous voyez, Seigneur, le Prince son aîné, Dont le bras généreux trois fois m’a couronné ; Il ne fait que
conquête, Et que de sa victoire il couronne sa tête. Je lui prête mon bras , et veux dès maintenant, S’il daigne s’en servir,
neur, qu’on borne vos États, Qu’au milieu de ma course on m’arrête le bras , Que de vous menacer on a même l’audace, Et je ne
urtris, Et tu ne veux pas que je crie ? Mercure. C’est ainsi que mon bras .... Sosie. L’action2277 ne vaut rien : Tu triomp
2278 De vouloir profiter de la poltronnerie De ceux qu’attaque notre bras . Battre un homme à jeu sûr n’est pas d’une belle
is ce que tu veux ; Dispose de mon sort tout au gré de tes vœux : Ton bras t’en a fait le maître. mercure. Ton nom était So
rsique2287 arrive de ce pas ; Moi qui viens annoncer la valeur de son bras Qui nous fait remporter une victoire pleine, Et d
ndre : Ce sont propos trop bas pour y daigner descendre ; Et les deux bras croisés, du haut de son esprit Il regarde en piti
ls, frère, oncle, cousin, beau-frère de greffier, Pouvant charger mon bras d’une utile liasse2374, J’allai, loin du Palais23
outenir vos rigueurs par d’autres cruautés, Et laver dans le sang vos bras ensanglantés. Britannicus mourant excitera le zèl
i rassemblés ! Répondez, cieux et mers ; et vous, terre, parlez. Quel bras peut vous suspendre, innombrables étoiles ? Nuit
donnée ! Tes frères, ces martyrs égorgés à mes yeux, T’ouvrent leurs bras sanglants, tendus du haut des cieux ; Ton Dieu qu
pour l’univers, est mort en ces lieux mêmes2488, En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang
honneur qui te parle, et ton Dieu qui t’éclaire. Je te vois dans mes bras et pleurer et frémir ; Sur ton front pâlissant Di
ste, Et qui trop tard, hélas ! a dessillé mes veux. Te remet dans mes bras pour nous perdre tous deux. Égisthe. Quel miracl
es sont ses larmes, Mes sentiments, mon cœur par la gloire animé, Mon bras , qui t’eût puni s’il n’était désarmé. Polyphonte
ens t’ont commandé le meurtre et la vengeance ; Et le mien, quand ton bras vient de m’assassiner. M’ordonne de te plaindre e
cruautés, et par mon hyménée ; Que ma mourante main la remette en tes bras  : Vivez sans me haïr, gouvernez vos États ; Et, d
ous le cèdre2566 enfermé sa robe d’hyménée Et l’or dont au festin ses bras seront parés, Et pour ses blonds cheveux les parf
t ramenée, Tu n’as point revêtu la robe d’hyménée, L’or autour de ton bras n’a point serré de nœuds, Et le bandeau d’hymen n
ar mes amis. Ton indigence, qui m’honore, Ne m’a point banni de leurs bras . Tous ils sont prêts à nous fêter encore : Mon vi
ère ravie A ses enfants dispersés, Qui leur tend, de l’autre vie, Ces bras qui les ont bercés ; Des baisers sont sur sa bouc
mouvement. Avez-vous calculé parfois dans vos pensées La force de ce bras qui les a balancées ? Vous ramassez souvent dans
’une tombe à vos pieds, l’autre vole à cent pas, Et vous dites : « Ce bras est plus fort que mon bras ». Eh bien ! si par le
utre vole à cent pas, Et vous dites : « Ce bras est plus fort que mon bras  ». Eh bien ! si par leurs jets vous comparez vos
re le vide et tourner sur eux-mêmes2622 Par l’élan primitif sorti du bras suprême, Aller et revenir, descendre et remonter
nvisible illuminât leur route, Cédar prit un enfant sur chacun de ses bras , Et marcha sans savoir où le menaient ses pas. Da
e Chacun d’eux dévorait ce que l’autre pensait. Des enfants sur leurs bras le cri s’affaiblissait, Leur cœür les réchauffait
sentit leurs corps froids et plus lourds, Et leurs têtes, pendant du bras qui les supporte, Battirent sur son cœur comme un
une chose morte. Son œil pétrifié sans pleurs les regarda, Et, de son bras droit libre enlaçant Daïdha, Il s’enfuit emportan
 ; Voyez, je suis mourant : ranimez ma langueur : Tendez vers moi les bras  ; touchez ces traits livides, Et vos mains, en pa
fant que moi N’augmenta la famille heureuse sous sa loi2662. » Et ses bras à Jephté donnés avec tendresse, Suspendant à son
e après un long combat. Elle laissait, parmi la paille du grabat, Son bras livide et froid et sa main déjà verte Pendre, et
éjà tant de souci ! Qu’est-ce que j’ai fait là ? Cinq enfants sur les bras  ! ce père qui travaille ! Il n’avait pas assez de
e le Duero coupe Léon2719 en deux. » Et, pendant qu’il parlait, à son bras hasardeux La grande Durandal2720 brillait toute j
êtes, Me font rire. Piaillez, mesdames les chouettes ! Quand demain, bras dessus dessous, nous passerons, Cela fera sortir
ne faucheuse et bonne ménagère, Manier gentiment la fourche à tour de bras , Laver les murs, laver les lits, laver les draps,
gleterre. Pourquoi d’autres que nous mangent-ils les moissons Que nos bras en sueur semèrent dans nos plaines ? Pourquoi d’a
rre, ô puissante industrie ! Que nous mettons en jeu tes gigantesques bras . C’est la houille qui fait bouillonner les chaudi
lheur au coin de terre où germe la semence, Où tombe la sueur de deux bras décharnés ! Maudits soient les liens du sang et d
lui gardant rancune ; Et tout ce que tu peux, c’est de roidir2784 tes bras Pour blasphémer un Dieu qui ne t’aperçoit pas. Tr
est sincère et sa face est sereine, Et la lance d’Arès2877 charge son bras nerveux. En de mâles travaux ainsi coule sa vie.
x Sont en France : ils auront mon bien. — Si tu le veux, Moser, — nos bras sont forts et nos volontés promptes, —  Nous soig
vait taillé les marbres2911, Je reconnus Roland ; je le pris dans mes bras , Jurant de le pleurer tous mes jours d’ici-bas ;
ald. Plus bas. Le mien pourrait entendre ! Berthe. (Tombant dans les bras de ses suivantes). Ah ! plus d’espoir, hélas ! g
les fusils couchés se sont relevés droits : Alors, ô foi sublime ! un bras qui sort de l’onde Ébauche dans l’air vide un gra
Alla droit vers un vieux qui, resté dans son coin, S’était croisé les bras en regardant de loin, Vrai Magyar, en manteau de
ar, petit-fils d’un serf2947 et fils d’un artisan, Dès que ton pauvre bras fut tout juste assez ferme Pour pousser sur ses g
lointain encor, j’espère ! —  Où, jetant ta cognée et te croisant les bras , Les yeux clos à jamais, tu te reposeras Sous l’h
usse attiédis ! Enfin la vie heureuse et douce Va me bercer entre ses bras , Tandis que moi, franc d’embarras, J’écouterai l’
iens t’ont commandé le meurtre et la vengeance, Et le mien, quand ton bras vient de m’assassiner, M’ordonne de te plaindre e
ça à faire voile… Elle, sans songer à autre action, s’appuye les deux bras sur la pouppe de la galère du costé du timon, et
s campagnes, Mugir ces féroces soldats ! Ils viennent jusque dans nos bras Égorger nos fils, nos compagnes ! 1640. . Au
mais ce n’est plus à moi qu’il l’annoncera. 2645. Dont j’ouvris les bras . Entendez : que je plantai et dont je fis éclore
20 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
s sont inclinés, ses voiles déchirées : les uns, sur le pont, ont les bras levés vers le ciel ; d’autres se sont élancés dan
i repoussant les genoux avec les siens, et le relevant pardessous les bras , il ajouterait : « On dirait que vous êtes de cir
vis à point nommé ; vous voilà étendu sur votre chaise de paille, les bras posés sur vos genoux, votre bonnet de nuit renfon
21 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
eront un jour rendus à la lumière. Oui, ces restes sans nom que, d’un bras impuissant, Le temps et les mortels poussent vers
âge, au travail à regret inhabile, Il presserait en vain le soc d’un bras débile ; Mais il ne peut languir dans un repos oi
rdif, Il va, des bords du champ, voir avancer l’ouvrage. Sa voix, des bras lassés ranime le courage, Et jusque pour la brute
erniers sons. La nature en Damon succombe au poids de l’âge ; De deux bras vainement sa marche se soulage ; Il sent fléchir
22 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
, comme dans cet exemple : J’ai cherché ce bonheur qui fuyait de mes bras , Dans mes palais de cèdre, au bord de cent fontai
pourront vos ligues formées Contre le bonheur de nos jours, Quand le bras du Dieu des armées S’armera pour notre secours.
s que la délicatesse du lecteur en fût blessée. Les chiens à qui son bras a livré Jésabel150, Attendant que sur toi la fure
cée, Et lasse de parler, succombant sous l’effort, Soupire, étend les bras , ferme l’œil et s’endort. Si l’on veut avoir un
23 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
s générations, s’enfoncer dans l’abîme : elles emportaient dans leurs bras tous nos amis ! A ce spectacle, nous nous sommes
te, court, serpente ; aux noirs flancs du rocher Semble avec ses cent bras chercher à s’accrocher, Sur les bords de l’abîme
te, court, serpente ; aux noirs flancs du rocher Semble avec ses cent bras chercher à s’accrocher, Sur les bords de l’abîme
24 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
qu’il n’approfondit, il grave au lieu de peindre, et s’il déploie les bras avec moins de grâce que Cicéron, il les serre ave
pensée ou un sentiment. Il a pour principaux instruments la tête, les bras et les mains. 288. La tête doit être tenue droite
gnent admirablement toutes les émotions de l’âme. 290. Les gestes des bras et des mains varient à l’infini, et suivent toujo
difficile de donner des règles sur la manière de faire les gestes des bras et des mains ; ce n’est pas dans les livres qu’on
a main, indique avec force. 4º Dans leurs mouvements horizontaux, les bras ne doivent jamais passer entièrement devant le co
auche à droite. 5º Le geste principal se fait le plus souvent avec le bras droit ; mais comme il doit toujours avoir lieu du
u’on interpelle se trouve du côté gauche, il est naturel alors que le bras gauche prenne le premier rôle. 6º Les mouvements
lors que le bras gauche prenne le premier rôle. 6º Les mouvements des bras ne doivent jamais être ni roides ni anguleux. L’o
les coudes et simuler une courbe de l’épaule à la main. Pour lever le bras et la main, il faut que le mouvement d’élévation
qui peuvent avoir le plus d’utilité dans la pratique : 1º On étend le bras légèrement courbé vers l’objet qu’on veut désigne
qu’on veut désigner. 2º Pour marquer la hauteur, on abaisse les deux bras , en tournant le dedans des mains vers le pied de
ginaire. 3º Pour marquer la profondeur, on élève inégalement les deux bras , en tournant cette fois le dedans des mains vers
s, en sondent la profondeur. 4º Pour marquer la largeur, on ouvre les bras à partir du corps en les étendant modérément à dr
que les yeux mesurent cette étendue. 5º Pour marquer la longueur, le bras qui fait le geste principal s’allonge presque dan
orceaux de dignité, le geste doit être calme ; il suffit d’avancer le bras droit et d’y joindre quelquefois un léger mouveme
vancer le bras droit et d’y joindre quelquefois un léger mouvement du bras gauche. 2º À mesure que le sentiment devient plus
le discours plus animé, le geste se développe davantage, et les deux bras , à la fois en action, exécutent des mouvements pl
pour exprimer une idée qu’on repousse. 4º Pour appeler ou attirer, le bras s’étend vers celui à qui l’on parle, et ensuite l
Pour affirmer avec force, pour commander avec autorité, on étend les bras presque à la hauteur de l’épaule en tournant le d
tion, pour indiquer le courage et la sécurité, on peut se croiser les bras , mais mollement et sans presser la poitrine. 294.
ans presser la poitrine. 294. Un principe général dans les gestes des bras et des mains, c’est que le mouvement doit ordinai
fort au gré des pensées ; les mouvements de la tête, des mains et des bras se font avec aisance et vérité ; enfin tout l’ext
et il sondera ses plaies palpitantes, et ce sera son triomphe si des bras tendus se lèvent, si des cris de guerre l’interro
me, c’est une illusion complète. Vous avez beau lever les yeux et les bras vers le ciel, faire un appel à la divine misérico
es. Si vous êtes avocat, ne levez pas douloureusement les yeux et les bras vers Jupiter tonnant, à propos d’une virgule oubl
M. de Turenne revint, et dans l’instant, sans être arrêté, il eut le bras et le corps fracassés du même coup qui emporta le
êté, il eut le bras et le corps fracassés du même coup qui emporta le bras et la main qui tenaient le chapeau de Saint-Hilai
l’arçon. Dans ce moment, le cheval s’arrête, le héros tombe entre les bras de ses gens ; il ouvre deux fois de grands yeux e
se faire violence, et songer aux grandes affaires qu’on avait sur les bras . » XXXIX Éloquence de la presse. — Louis Veui
25 (1852) Précis de rhétorique
utre objet. 3. Prenons pour exemples les mots un ruisseau de sang, un bras de rivière. Sont-ce des métaphores ou des catachr
ement dits et le cours d’un sang abondamment répandu, tandis que dans bras de rivière il n’y a qu’une imitation imparfaite,
as de rivière il n’y a qu’une imitation imparfaite, abusive même, des bras de l’homme. Un ruisseau de sang est donc une méta
es bras de l’homme. Un ruisseau de sang est donc une métaphore, et un bras de rivière n’est qu’une simple catachrèse. 4. L’a
arler. 13. Le geste comprend les mouvements de la tête, des yeux, des bras , des mains et la position du corps. 14. La tête,
ns bien, il n’est pas besoin d’étude. 16. Il faut éviter de tenir les bras pendants et allongés, de les serrer fortement con
ar les mains doivent être arrondis. On doit s’exercer à gesticuler du bras gauche comme du bras droit. 17. Le dedans de la m
être arrondis. On doit s’exercer à gesticuler du bras gauche comme du bras droit. 17. Le dedans de la main est tourné du côt
faut pas les tenir sur la même ligne. 19. Les gestes des mains et des bras sont de trois sortes : indicatifs, imitatifs, aff
riment-ils ? — 16. Que faut-il éviter et observer dans les gestes des bras  ? — 17. Précisez quelles sensations sont rendues
l’autre ? — 19. De combien de sortes sont les gestes des mains et des bras  ? 20. Que faut-il observer dans la position du co
26 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
ret, dix ans ne l’ont point adouci : Je ne puis voir un fils dans les bras de son père, Sans dire en soupirant : J’avais un
is, D’où jaillissait la joie en vives étincelles, Je portais sous mon bras , noués par trois ficelles, Horace et les festins,
27 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
nts, inutiles soldats, Laissez là ces mousquets trop pesants pour vos bras  ; Et la faux à la main, parmi vos marécages, Alle
ace parjure, Abiron et Duthan, Doëg, Achitophel. Les chiens à qui son bras a livré Jézabel, Attendant que sur toi sa fureur
e régularité dans ce singulier ouvrage, fit les manches avec les deux bras d’Armide, et sur le dos de cet habit il mit la tê
ayard, à qui ce jour monsieur de Bonnivet, qui avait été blessé en un bras d’une heureuse harquebuzade et pour ce se faisait
ce, monsieur, ne soyez pas inexorable à ce fauteuil qui vous tend les bras il y a un quart d’heure ; contentez un peu l’envi
royaume effrayant, fait d’un amas d’empires, Penche… Il nous faut ton bras  ! Au secours, Charles-Quint ! Car l’Espagne se me
28 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
discours, qu’un long soupir achève, La Mollesse, en pleurant, sur un bras se relève, Ouvre un œil languissant, et, d’une fa
ée, Et, lasse de parler, succombant sous l’effort, Soupire, étend les bras , ferme l’œil et s’endort3. …………………………………………………………
le ; C’est là qu’il faut demain qu’un prélat7 le contemple. » Et d’un bras , à ces mots, qui peut tout ébranler, Lui-même, se
29 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
u milieu des délices d’un quartier d’hiver ! le voir expirer dans mes bras au moment où il paraissait regorger de santé, au
ux guerriers, Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ? Mon bras , qu’avec respect toute l’Espagne admire, Mon bras
t de lauriers ? Mon bras, qu’avec respect toute l’Espagne admire, Mon bras , qui tant de fois a sauvé cet empire. Tant de foi
en, Vous que j’ai fait nommer et leur chef et le mien ; Vous, que mon bras vengeait dans Lesbos enflammée, Avant que vous eu
eance. C’est lui qui, devant moi, refusant de ployer, Les a livrés au bras qui va les foudroyer. C’était trop peu pour moi d
30 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
e de sa conduite, par la grandeur de son courage, par la force de son bras , et par le nombre de ses soldats, devient comme l
u ciel ; c’est alors que les sacrilèges Antiochus n’adorent que leurs bras et leurs cœurs, et que les insolens Pharaon, enfl
31 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
Achille, ou plutôt le trépas, Il demanda son fils et le prit dans ses bras  : « Chère épouse, dit-il en essuyant mes larmes,
l croit que, toujours faible, et d’un cœur incertain, Je parerai d’un bras les coups de l’autre main. Il juge encor de moi p
, Madame ; et vous pouvez justement vous flatter D’une mort que leurs bras n’ont fait qu’exécuter. Vous seule avez poussé le
32 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
passions1 Quelquefois un vieux chêne élève au milieu d’eux ses longs bras dépouillés de feuilles et immobiles. Comme un vie
amis, leurs pères, leurs mères, leurs enfants, qui leur tendaient les bras en pleurant, et qui les appelaient par leurs noms
33 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
es amis.   Ton indigence, qui m’honore,   Ne m’a point banni de leurs bras . Tous ils sont prêts à nous fêter encore : Mon v
déserte avec ses armes ; D’un trône à l’autre ils vont offrir leurs bras  ; A notre gloire on mesure nos larmes1 : Dieu, me
34 (1839) Manuel pratique de rhétorique
li, si les citoyens auxquels je dois mon rappel sont arrachés, de mes bras  ? » Les harangues des historiens, les Verrines d
s yeux attachés sur lui pour veiller sans cesse à sa sûreté ; tant de bras toujours prêts à s’employer à sa défense, espérez
ds, Et la sœur et le frère ; Et la fille et la mère, Le fils dans les bras de son père. 3° La disjonction, qui supprime les
e, « Qu’il lui rende… » À ce mot, ce héros expiré N’a laissé dans mes bras qu’un corps défiguré ; Triste objet où des dieux
s la carrière ; Henri du champ d’honneur leur ouvre la barrière. Leur bras n’est point chargé du poids d’un bouclier ; Ils n
et tout de ta justice. » D’Aumale répondit : « J’attends tout de mon bras  ; « C’est de nous que dépend le destin des combat
dversaire : D’Aumale en vains efforts épuise sa vigueur : Bientôt son bras lassé ne sert plus sa valeur. Turenne, qui l’obse
lorsqu’ils virent qu’il n’y avait plus de salut pour eux qu’entre les bras du vainqueur ! De quels yeux regardèrent-ils le j
vie, vous eussiez vu la face pompeuse de cette Rome sauvée par votre bras , et que votre nom respectable avait plus illustré
confiance, et vous nous défendez dans vos Écritures de nous faire un bras de chair et de nous confier aux enfants des homme
e du moins, affaibli par les armes d’un peuple belliqueux, chassé des bras de son fils, il mendie le secours des peuples étr
35 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
                         Dans ces lieux ennemis, Un insecte aux longs bras , de qui les doigts agiles Tapissaient ces vieux m
nt, consultant dix ou douze heures par jour, dans de bonnes chaises à bras , bien à votre aise, pendant que nous autres, pauv
e : Rome, l’unique objet de mon ressentiment ! Rome, à qui vient ton bras d’immoler mon amant !, Rome, qui t’a vu naître, e
t le frère,                  Et la fille et la mère, Le fils dans les bras de son père ! Racine, Esther, acte I, sc. v. Da
e de sa conduite, par la grandeur de son courage, par la force de son bras , et par le nombre de ses soldats, devient comme l
t cacher d’effroi sa tremblante lumière, Coligny languissait dans les bras du repos, Et le sommeil trompeur lui versait ses
36 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Montluc, 1503-1577 » pp. -
rte, il se mist à sanglottier de force de rire. Et je le prins par le bras , et luy diz : « Et quoy, Seigneur Colonel, pensés
et ung monde de pouvres gens qui ne vivoient que du travail de leurs bras  ; et par trois jours ceste desolation et pleurs d
37 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
AAC. Mon pere, helas ! je vous crie mercy. Helas ! helas ! je n’ai ne bras ne langue Pour me defendre, ou faire ma harangue 
nhumain face, Permis me soit de te baiser en face. Isac, mon filz, le bras qui t’occira, Encore un coup au moins t’accolera.
s de la forêt de Gastine175 Escoute, bucheron, arreste un peu le bras  ; Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas ; N
on pas par les Rois, va contant194 les annexes ; Qui se soustient les bras d’un baston appuyez Parmy les champs ou jeune all
nvoye sur son chef tout le mal qu’il nous brasse356 ; Remüe un peu le bras , foudroye son audace357. (Aman, acte IV.)
endre. Il suffit que ta cause est la cause de Dieu, Et qu’avecque ton bras elle a pour la defendre Les soins de Richelieu718
767, Et qui, mon premier pere, a voulu prendre soing De me tendre les bras et m’aider au besoing. SILÈNE. Les Dieux que vous
ous servez en ce desert austere N’ostent point les enfans d’entre les bras d’un pere. (Ibid., II, 2) [III] Il cède
s. Soit que je prisse en main le soc ou la faucille, Le labeur de mes bras nourrissoit ma famille ; Et lorsque le soleil en
ans les combats D’Amadis l’armure enchantée784, Comme vous en avez le bras Et la vaillance tant vantée ; De vostre ardeur pr
s allongez l’histoire ; Et voyant qu’un destin puissant Doit à vostre bras agissant Tous les estez une victoire, Pour la Fra
avec votre justice, Mon destin de bien près touche son précipice : Ce bras , puisqu’il est vain de vous déguiser rien, A de v
courroux légitimes. Je pourrois du dernier m’excuser de l’erreur D’un bras qui s’est mépris et crut trop ma fureur : Ma hain
duc et non pas à mon frère. J’alléguerois encor que ce coup part d’un bras Dont les premiers efforts ont servi vos États, Et
Nous vous avons vu faire, Et savons mieux que vous ce que peut votre bras . D. ISABELLE. Vous en êtes instruits, et je ne la
pour mes parens je nomme mes exploits ; Ma valeur est ma race, et mon bras est mon père. D. LOPE. Vous le voyez, madame, et
ge que sans honte on ne peut soupçonner ; Ce sera votre épée et votre bras lui-même. Comtes, de cet anneau lui-même dépend l
al et par haut et par bas, Qui plioit des gaulis926 aussi gros que le bras . Je ramène les chiens à ma première voie, Qui von
ouvé tantôt Sur le moi qui vous parle a de grands avantages ; Il a le bras fort, le cœur haut : J’en ai reçu des témoignages
her ici le roi qui vous envoie971 ? Quel est ce grand secours que son bras nous octroie ? De quel front ose-t-il prendre sou
sous d’Alexandre ? Seroit-ce sans effort les Persans subjugués Et vos bras tant de fois de meurtres fatigués ? Quelle gloire
soins, plus d’assauts, et presque plus de temps, Que n’en coûte à son bras l’empire des Persans. Ennemis du repos qui perdit
outenir vos rigueurs par d’autres cruautés, Et laver dans le sang vos bras ensanglantés. Britannicus mourant excitera le zèl
onner ces conseils parricides ; Appelez votre frère, oubliez dans ses bras … NÉRON. Ah ! que demandez-vous ? BURRHUS.        
ont les noms sont au bas, « Maître Mathieu Géronte, en son fauteuil à bras , « Étant en son bon sens, comme on a pu connoître
                        Tu dois assez m’entendre. Frappe, dis-je, ton bras ne sauroit se méprendre. MANLIUS. Que dis-tu, mal
a foi ferme et sincère ; J’ai ri de leurs soupçons, j’ai retenu leurs bras , Qui m’alloient prévenir par ton juste trépas. À
le, Et, forçant sa justice et sa sévérité. Arracher le tonnerre à son bras irrité1028. (Chapelain, La Pucelle d’Orléans, c
l’arc en la main, le brodequin chaussé, Le carquois sur le dos et le bras retroussé, Plus matin que le jour dans ces bois a
ssez grand si ma faute est suivie, À cet infortuné daignez ouvrir les bras  ; Dites du moins : mon fils, Brutus ne te hait pa
ens t’ont commandé le meurtre et la vengeance ; Et le mien, quand ton bras vient de m’assassiner, M’ordonne de te plaindre e
cruautés, et par mon hyménée : Que ma mourante main la remette en tes bras . Vivez sans me haïr, gouvernez vos États ; Et, de
flancs entr’ouverts d’un enfant égorgé, Pour consulter le sort, leur bras s’étoit plongé. Ces trois spectres sanglans, cour
Et, redoublant ses efforts de Pigmée, Burlesquement roidir ses petits bras Pour étouffer si haute renommée1186. (I, 70.)
imprimer :                               … Les Grâces décentes, Les bras entrelacés, autour d’elle dansantes, et glissait
e ; Ou, s’ils pressent leurs vins, elle accourt pour les voir, Et son bras avec eux fait crier le pressoir. (Élégies, X, t
des enfants de la nue, Fut contraint d’arracher l’épouse demi-nue Au bras ivre et nerveux du sauvage Eurytus. Soudain, le g
l’armure de Nestor ; Le quadrupède Hélops fuit ; l’agile Crantor, Le bras levé, l’atteint ; Eurynome l’arrête. D’un érable
tiens. Sur mes lèvres soudain va suspendre la rime ; Et chargeant mes bras de liens, Me traîner, amassant en foule à mon pas
egret, dix ans ne l’ont pas adouci ; Je ne puis voir un fils dans les bras de son père, Sans dire en soupirant : « J’avais u
Tous les bruits du matin commencent, et la mère, Son enfant dans les bras , entr’ouvre sa chaumière1308… (Ibid., III.)
rédestiné, Et les peuples béants ne purent que se taire, Car ses deux bras levés présentaient à la terre Un enfant nouveau-n
upis1345. Et lui ! L’orgueil gonflait sa puissante narine ; Ses deux bras , jusqu’alors croisés sur sa poitrine, S’étaient e
, loin de m’aimer, voilà qu’ils tremblent tous, Et, quand j’ouvre les bras , on tombe à mes genoux. — Ô Seigneur ! j’ai vécu
il est sans gouvernail, et, partant, sans ressource, Il se croise les bras dans un calme profond. Il voit les masses d’eau,
genoux et frappe son épaule ; Il peut lever au ciel l’un de ses deux bras nus. Son navire est coulé, sa vie est révolue1387
k, du plus grand des soldats, Notre vieil empereur l’a serré dans ses bras . Couronné par le peuple, il viendra tout à l’heur
, Soit en quelques endroits empêché par des nains ? Qu’importe que le bras des orgueilleux humains S’attaquant à la terre, à
D’où pleut un frais sommeil sur l’âme et sur le corps « Si j’ai vos bras noueux, vos cheveux longs et rudes, J’ai mes chan
demi-jour doux comme une aube voilée. …………………………………………………… Calme, les bras croisés, à la fenêtre, Armand Écoutait les consei
triple arrêt aux murs de Balthazar ; C’est moi qui suis la main de ce bras formidable Qui s’allonge d’en haut sur le front d
rissant, Le long de ce beau rivage, Tu es vêtu jusqu’au bas Des longs bras D’une lambrunche sauvage. (Odes. IV, 21.) (Lab
es suivants. 283. Pitoyables, dignes de pitié. — Accoler, mettre les bras autour du col. 284. Encore un tableau qui fait u
connaître un seigneur, lui faire vœu. D’où approuver. 631. Jette ses bras autour de mon col. 632. Équivaut à tant d’honneu
uartrains un manuel populaire pendant un siècle. « On nous mettoit au bras , dit madame de Maintenon, un petit panier où étoi
voisines Attache dans l’enfer ses secondes racines, Et de ses larges bras touche le firmament. (Ode pour M. de Bellegarde
(la Mollesse) de parler, succombant tous l’effort. Soupire, étend les bras , ferme l’œil et s’endort. (Ch. II, fin.) Le s
) Où courez-vous, cruels ? Quel démon parricide Arme vos sacriléges bras  ?… (Ib., III, 4.) 1044. Voyez plus bas (XIXe
me… Sceptre, par un forfait je te veux conserver ; Et s’il y faut mon bras , je saurai l’achever. Cf. encore Corneille, Médé
ner, enfin je nommai Pompignan. Ce fut comme un coup de théâtre ; les bras lui tombèrent ; tout le monde fit silence, et fix
sa déité. J’ai vu Roland, dans sa colère, Employer, l’effort de son bras Pour pouvoir arracher de terre Des arbres qui n’y
ils, ainsi que sur la terre. J’ai pleuré quatorze printemps Loin des bras qui m’ont repoussée ; Reviens, ma mère, je t’atte
erein avec un éclair dans les yeux ; et le prisonnier, Croisant ses bras oisifs sur son sein qui fermente, Vaincu, chauve,
Salut, ma mère et ma nourrice ! Salut, salut consolatrice ! Ouvre tes bras , je vais chanter. (Nuit d’Août.) Jours de tra
on premier amour, Vous qui m’avez aime dès que j’ai vu le jour. Leurs bras , à mon berceau dérobant mon enfance, Me portaient
rine en feu le sanglot qui la brise. L’autre, c’est un baptême. — Au bras qui le défend Un nourrisson bégaye une note indéc
rais.) Le second est pris sur un mur : Une treille stérile avec ses bras grimpants Jusqu’au premier étage en festonne les
38 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
qui se déroulait en aboyant… le Rhône a une grande voix et de grands bras , il est limpide, il étincelle, il marche à grands
es donnés par M. Fontanier : Personnifications : Argos vous tend les bras , et Sparte vous appelle… On sait que sur le trôn
leur voix, dans cette ville immense… Subjectifications : Quand vos bras combattront pour son temple attaqué, Par vos larm
39 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
le, D’un nez de majordome, et qui morgue la faim, Entra, serviette au bras , et fricassée en main, Et sans respect du lieu, d
onforte C’est que la bonne cause est toujours la plus forte, Et qu’un bras si puissant t’ayant pour seul appui, Quand la réb
ndre : Il suffit que ta cause est la cause de Dieu, Et qu’avecque ton bras elle a pour la défendre            Les soins de R
sse Dans ce même foyer où sa tendre jeunesse A vu dans le berceau ses bras emmaillotés ; Il tient par les moissons registre
 Nous vous avons vu faire, Et savons mieux que vous ce que peut votre bras . Dona Isabelle. Vous en êtes instruits, et je ne
our mes parents je nomme mes exploits : Ma valeur est ma race, et mon bras est mon père. Don Lope. Vous le voyez, madame, e
e que sans honte on ne peut soupçonner : Ce sera votre épée, et votre bras lui-même. Comtes, de cet anneau dépend le diadème
ce pauvre pêcheur, En dépit de Carlos, passe pour imposteur. Dans les bras de ce fils on lui fait mille hontes : C’est un fo
, et l’empêchez lui-même de se croire. Nous n’avons pu souffrir qu’un bras qui tant de fois A fait trembler le Maure, et tri
ma pitié sacrilège ; Et, présentant la foudre à mon esprit confus, Le bras déjà levé, menaçaient mes refus. Je me rendis, Ar
ar Ulysse, De ma fille, en pleurant, j’ordonnai le supplice, Mais des bras d’une mère il fallait l’arracher. Quel funeste ar
t arriva dans l’armée. Mais des nœuds plus puissants me retiennent le bras . Ma fille, qui s’approche, et court à son trépas 
ont les noms sont au bas, « Maître Mathieu Géronte, en son fauteuil à bras , « Étant en son bon sens, comme on a pu connaître
à peine il goûtait les appas ; Favori des amours, il sortait de leurs bras . Honteux de n’être encor fameux que par ses charm
ar ses derniers baisers la bouche qu’elle adore : Elle tient dans ses bras ce corps pâle et sanglant, Le regarde, soupire, e
our doux dans ma retraite obscure. Puissé-je vivre et mourir dans tes bras , Loin du méchant qui ne te connaît pas ! Gre
Et, redoublant ses efforts de pygmée, Burlesquement roidir ses petits bras Pour étouffer si haute renommée. Gilbert (Ni
senté la génisse sacrée, Jeune, au front large, à la corne dorée ; Le bras fatal, sur sa tête étendu, Prêt à frapper, tient
trude. Auriez-vous donc commis ou conçu quelques crimes ? Hamlet. Ce bras n’est point souillé ; mes vœux sont légitimes. G
èvres soudain va suspendre la rime,                 Et, chargeant mes bras de liens, Me traîner, amassant en foule à mon pas
cœurs d’une longue blessure,                 Sauvez-moi. Conservez un bras Qui lance votre foudre, un amant qui vous venge.
mon troupeau ! » Il dit, et prépara l’auguste sacrifice : Tantôt ses bras tendus rendaient le ciel propice, Tantôt il adora
ar vous êtes bien las ! Monseigneur, permettez, nous vous offrons nos bras  ; Oui, sans vous fatiguer vous ferez le voyage. »
es moissons, Et ses ceps opulents, sur ses côtes vineuses, Pendre aux bras des ormeaux en guirlandes pompeuses. Le Léman à m
iolettes. À ce spectacle affreux, le front humilié, Prenant entre ses bras son Dieu crucifié : « Toi seul peux la sauver, Di
r. Voyez, je suis mourant : ranimez ma langueur ; Tendez vers moi les bras  ; touchez ces traits livides, Et vos mains en pas
u’ils soient l’amour d’un autre maître, Ces pêchers dont j’ouvris les bras  ! Leurs fruits verts, je les ai vus naître ; Roug
ses festins croit trouver les apprêts Sur le front du palmiste ou les bras du cyprès ; Mais les bois sont trop grands pour s
loin de m’aimer, voilà qu’ils tremblent tous, « Et quand j’ouvre les bras , on tombe à mes genoux. » Ô Seigneur ! j’ai vécu
in qui m’a conçu, Ce sein qui m’allaita de lait et de tendresses, Ces bras qui n’ont été qu’un berceau de caresses,         
possesseur épiâmes l’absence, Et, profitant de l’heure, appuyée à nos bras , Jusqu’au seuil de l’enclos nous traînâmes ses pa
e une exclamation, Un soupir, puis un mot de résignation, Puis de son bras au nôtre une étreinte plus vive, Qui trahissait l
ts Et, comme des voleurs craignant d’être surpris, Emportant dans mes bras ma mère évanouie, Dont cette émotion venait d’use
Viens, j’ai des fruits d’or, j’ai des roses, J’en emplirai tes petits bras  ; Je te dirai de douces choses, Et peut-être tu s
nd. La voile pend au mât et traîne sur le pont ; Debout, croisant les bras , le pilote à la proue Contemple cette eau vaste o
e respirent les mondes. Montez, voilà l’échelle, et Dieu qui tend les bras  ; Montez à lui, rêveurs, il ne descendra pas. Pre
Sur la crainte pourtant c’est l’amour qui l’emporte. Une d’elles, les bras ouverts, les yeux hagards, Courut vers le cortège
t reculer, mais j’espère Avec tes flots les vaincre en te prêtant mon bras  ; Viens, je vais t’y conduire, et tu les balaiera
40 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
ce écorce de terre flottant sur un amas d’eau. Le pays, coupé par les bras du Rhin, baigné et souvent inondé par l’Océan, em
a sueur tombait du front des guerriers et ruisselait le long de leurs bras . Les aigles et les oiseaux aux pieds jaunes pouss
e cœur les images chères et sacrées de la patrie ; l’autre a les deux bras brisés du coup d’une massue, et ne pressera plus
indestructibles aux liens qui unissaient les deux amis. Cependant les bras fatigués portent des coups ralentis ; les clameur
rrière lui. On le voyait debout, uniquement attentif à la prière, les bras étendus en forme de croix et les yeux levés vers
d’effroi, s’écrie : « Ah, sauvez-moi68 ! » Et elle se jette dans les bras d’Eudore, qui se retourne vers elle. Il la serre
e victorieuse ; ses paupières se ferment ; elle demeure suspendue aux bras de son époux, ainsi qu’un flocon de neige aux ram
a tête, votre bénédiction et vos prières ! » L’archevêque étendit les bras vers lui ; mais d’un cœur moins ferme et affaibli
it de tout le poids de son corps et forçait l’adversaire à baisser le bras et à se dégarnir ainsi la tête et la poitrine. Qu
s enfants que nous avions réchauffés dans notre sein, portés dans nos bras , nourris, avec un soin attentif, d’aliments donné
descente était plus difficile : on ne pouvait l’opérer qu’à force de bras , et en courant des dangers infinis, parce qu’il f
rs affûts ; on les détela, et de courageux artilleurs, les traînant à bras , se hasardèrent à les passer sous les batteries d
frayées, les plus grandes montagnes de l’Europe, traînant à force de bras son matériel sur la neige, ou le poussant sous le
ris, les feux, les poignards homicides, Je le serrai tremblant de mes bras intrépides. Il était temps encor. Mais quand dans
stin qui l’appelle. N’a-t-elle pas prédit ta gloire, tes exploits, Ce bras victorieux et vengeur de nos rois, L’audace de Ca
flancs entr’ouverts d’un enfant égorgé, Pour consulter le sort, leur bras s’était plongé. Ces trois spectres sanglants, cou
Viens, mon sang, viens, ma fille ; Soutiens mon faible corps dans tes bras généreux : Ton front n’a point rougi de mon sort
’accabler, Entendez mes sanglots ; sentez mes pleurs couler. Dans vos bras , malgré vous, oui, je répands mes larmes ; Il fau
iction : J’ai calmé mon courroux, calmez votre colère. Viens dans mes bras , ingrat ; retrouve enfin ton père. Que le jour un
l ! avec quel transport je l’embrasse au rivage ! Moi-même, entre ses bras si le flot m’a jeté, Je ris de mon naufrage et du
it que j’avais cru si vaste, Où, fuyant le bâton de l’aveugle au long bras , Je me glissais sans bruit, et ne respirais pas.
oigts vaincus Les nerfs découragés ne la soutiennent plus332 : De son bras défaillant enfin la torche tombe, Et ses derniers
sous un maître ; À vivre en le servant je me suis condamné, Soumis au bras d’airain qui me lient enchaîné. Mais tu dois rani
ouleur rassemblaient ses enfants : Il les prenait tous trois dans ses bras héroïques ; Tous trois il les baignait de larmes
it flotter sur un blanc mausolée L’ombre des noirs cyprès. Un de ses bras pendait de la funèbre couche ; L’autre, languissa
ait ma perte ! COITIER. Lui qui voulait ma perte !En chevalier : son bras Combat, quand il se venge, et n’assassine pas. Je
d il a pu vous plaire, Qu’un mot sorti du cœur quand il vous tend les bras , Il aime, il est à vous, mais il ne se vend pas :
r ! Voyez, je suis mourant, ranimez ma langueur : Tendez vers moi les bras  ; touchez ces traits livides, Et vos mains, en pa
uis, pauvre prisonnier, qu’on raille et qu’on tourmente, Croisant ses bras oisifs sur son sein qui fermente, En proie aux ge
dans la sc. Ire de l’acte III : … « Si l’on rencontre Un homme, les bras nus, le bonnet rouge au front, Sabres et pistolet
s Si, tous les prisonniers hachés membre par membre Il serre dans ses bras les héros de septembre, C’est Marat. — Quand le p
lée Par un homme en casquette, en veste débraillée, Qui se croise les bras , et, d’un air outrageux, Sembla étaler l’orgueil
France Et dévouas les jours à punir des forfaits. Le glaive arma ton bras , fille grande et sublime, Pour faire honte aux di
s, avec une originalité toute shakespearienne, lui prend fortement le bras et lui dit : “Général, aimez-vous la chasse ?” Ce
ccouru pour le soigner ; un mois après, il expirait lui-même dans les bras de Ducis. Rappelons une belle pensée de Thomas qu
ve menaçant ; ils virent la porte entourée de visages terribles et de bras valeureux. La nature leur fit verser quelques lar
in qui m’a conçu, Ce sein qui m’allaita de lait et de tendresses, Ces bras qui n’ont été qu’un berceau de caresses, Ces lèvr
41 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
é tomber. Le bon jeune homme descend dans la carrière, prend dans ses bras le pauvre animal, qui s’était cassé la patte, l’e
rfaitement en état. « Romains, dit-il ensuite en montrant ses propres bras , ses enfants, ses instruments, ses bœufs : mes so
de Régnier, et s’en retourne après avoir déposé en sûreté entre leurs bras son ancien ennemi devenu son ami le plus dévoué.
, et il revient chez ses parents. Il voit Jules, il s’élance dans ses bras  : c’était le colonel dont Jules avait été le sauv
ome et de lui faire partager sa puissance, et veut le serrer dans ses bras . Célius le repousse et l’accable des reproches qu
. Il court au sérail, sauve Osmin qui allait périr, se jette dans ses bras et lui jure un attachement inviolable. Ce fait s’
es années auparavant dans un moment de colère. Le père serre dans ses bras le jeune héros et le baigne de ses larmes. Ranimé
calla était un monstre. Pour régner seul, il poignarda Géta entre les bras de Julie, leur mère. Caracola, après avoir surpas
d’où lui venait cet or. William s’élance, il serre l’enfant dans ses bras et l’arrose de ses larmes ; il raconte tout aux j
ne homme lui accorde l’un et l’autre avec joie ; il se jette dans les bras de son oncle. Ces caresses enhardissent le roi :
tre les mains de leurs ennemis. D’abord Rhadamiste  la serre dans ses bras et cherche à la ranimer ; puis, voyant que ses ef
ières, et, en leur faisant ses derniers adieux, il s’arrache de leurs bras . Le quatrième jour était arrivé ; l’heure fatale
sensée. Il prend la résolution d’aller sur-le-champ se jeter dans les bras de Charles Martel, et de réunir ses drapeaux aux
e qu’il repoussera de toutes ses forces. Il lui promet l’appui de son bras , de ses soldats et de ses trésors pour toute autr
ns. Peuvent-ils faire un plus noble usage de leur fortune et de leurs bras  ? L’orateur développe les divers motifs qui doive
42 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
r ceux qui se font rapidement. Ainsi Virgile a imité le mouvement des bras des cyclopes dans les forges de l’Etna : Illi in
ntque tenaci forcipe massam. Ils élèvent avec un grand effort leurs bras en cadence, et tournent la masse de fer avec leur
son fils Enée qui vient à lui à travers la prairie ? Il lui tend les bras , et lui dit en versant des larmes de joie : Veni
des enfers, Cerbère avec ses trois gueules béantes, Briarée aux cent bras , l’affreuse Gorgone, l’hydre de Lerne ; enfin le
put, pluviâ cùm fortè gravantur. Æn., IX, 434. Il se roule dans les bras de la mort, un sang virginal inonde ses beaux mem
tant du noir venin qui souille ses bandelettes sacrées, il roidit ses bras contre ces nœuds terribles, et pousse vers le cie
43 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
fendre le vide, et tourner sur eux-même Par l’élan primitif sorti du bras suprême. *** Il survivrait, coupable, à la hont
 ; Vous, que j’ai fait nommer et leur chef et le mien ; Vous, que mon bras vengeait dans Lesbos enflammée, Avant que vous eu
; et, tirant vers la droite, Tout d’un coup tourne à gauche, et, d’un bras fortuné, Bénit subitement le guerrier consterné.
7.) Thésée. Mon fils n’est plus ? Hé quoi ! quand je lui tends les bras , Les dieux impatients ont hâté son trépas ? (Ph.,
44 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
e heure à vous faire de tels amis, qui maintenant vous tendraient les bras , afin de vous recevoir dans les tabernacles étern
échants ont beau se cacher : la lumière de Dieu les suit partout, son bras va les atteindre jusqu’au haut des cieux, et jusq
zur d’un beau ciel y descend tout entier : Mais, à peine échappés des bras de ses collines, Ses flots s’épanchent-ils sur le
45 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
s dans les yeux ; ils la montrent traînant des lambeaux de deuil, les bras tendus vers le peuple, les cheveux longs et défai
poitrine, il peut déchirer la robe de son client, il peut tendre les bras vers le Capitole ou invoquer la sainte Vesta et l
e Catilina, ses enfants de prédilection, ceux qu’il a bercés dans ses bras et nourris dans son sein. Les voyez-vous ces beau
46 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
s éloignées, il ne la voit que de loin5, et semble la dédaigner ; les bras ne lui sont pas donnés pour servir de piliers d’a
réitérés la finesse du toucher dont elle est le principal organe ; le bras et la main sont faits pour servir à des usages pl
47 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
 : le sage vous doit ses moments les plus doux ; Il s’endort dans vos bras , il s’éveille avec vous. Que dis-je ? autour de l
t que j’avais cru si vaste3, Où, fuyant le bâton de l’aveugle au long bras , Je me glissais sans bruit, et ne respirais pas.
48 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
étendard sur les peuples, et ils t’apporteront des enfants dans leurs bras . Les rois et les reines seront tes nourriciers, i
M. de Turenne revint ; et dans l’instant, sans être arrêté, il eut le bras et le corps fracassés du même coup qui emporta le
êté, il eut le bras et le corps fracassés du même coup qui emporta le bras et la main qui tenaient le chapeau de Saint-Hilai
arçon : dans ce moment, le cheval s’arrête ; le héros tombe entre les bras de ses gens ; il ouvre deux fois deux grands yeux
se faire violence, et songer aux grandes affaires qu’on avait sur les bras . On lui a fait un service militaire dans le camp,
la pouvoir conserver, se tue elle-même après Antoine ; Rome tend les bras à César, qui demeure, sous le nom d’Auguste et so
e heure à vous faire de tels amis, qui maintenant vous tendraient les bras , afin de vous recevoir dans les tabernacles étern
pérer et tout à craindre. Quand ils avaient plusieurs ennemis sur les bras , ils accordaient une trêve au plus faible, qui se
frayeur. On me lâcha un lion. J’avais plié mon manteau autour de mon bras  : je lui présentai ce bras ; il voulut le dévorer
on. J’avais plié mon manteau autour de mon bras : je lui présentai ce bras  ; il voulut le dévorer : je lui saisis la langue,
éloignées, il ne la voit que de loin et semble la dédaigner377 ; les bras ne lui sont pas donnés pour servir de piliers d’a
itérés, la finesse du toucher, dont elle est le principal organe ; le bras et la main sont faits pour servir à des usages pl
el plaisir encor à leur courage tendre, Voyant Dieu devant eux en ses bras les attendre, Et pour leur faire honneur les ange
arrosent sans toi que le dehors de l’âme : Mais sa fécondité veut ton bras souverain ; Et tout ce qui l’éclairé et tout ce q
on t’épargne, et n’as rien épargné ! Songe aux fleuves de sang où ton bras s’est baigné, De combien506 ont rougi les champs
ne, Voyez par quels degrés il monte à sa fortune ; Songez combien son bras à mon trône affermi538 ; Et mon affection vous fa
ori Nécessaire à son roi plus qu’il n’en est chéri, Et qui de tant de bras qu’armait la Moscovie Vient de sauver mon sceptre
vous charge du crime, Et que, vous offensant d’un soupçon éternel, Au bras du sommeil même on vous fait criminel. Sous ce fa
ts, inutiles soldats : Laissez là ces mousquets trop pesants pour vos bras  ; Et, la faux à la main, parmi vos marécages661,
S’ils t’attaquent, qu’ils soient en un moment soumis :     Que de ton bras la force les renverse ;     Que de ton nom la ter
outenir vos rigueurs par d’autres cruautés, Et laver dans le sang vos bras ensanglantés735. Britannicus mourant excitera le
onner ces conseils parricides ; Appelez votre frère, oubliez dans ses bras … NÉRON. Ah ! que demandez-vous ? BURRHUS.        
échants751. Béni soit le dieu des armées, Qui donne la force à mon bras , Et par qui mes mains sont formées Dans l’art pén
s ennemis terrassés ! Grand Dieu, c’est toi que je réclame : Lève ton bras , lance ta flamme, Abaisse la hauteur des cieux754
ières             Forcèrent les barrières Que l’Asie opposait à leurs bras indomptés. La Palestine enfin, après tant de rav
on âme, en sa présence, étonnée, attendrie. MÉROPE. Parle. De qui ton bras a-t-il tranché la vie ? ÉGISTHE. D’un jeune audac
arrache la vie, et semble encor me plaindre ! (Elle se jette dans les bras d’Isménie.) EURYCLÈS. Madame, vengez-vous ; et ve
nstre, ce perfide. (Levant le poignard.) Mânes de mon cher fils ! mes bras ensanglantés… NARBAS, paraissant avec précipitati
                C’est lui, c’est votre fils. MÉROPE, tombant dans les bras d’Isménie.                                       
ste, Et qui trop tard, hélas ! a dessillé mes yeux, Te remet dans mes bras pour nous perdre tous deux. ÉGISTHE. Quel miracle
es sont ses larmes, Mes sentiments, mon cœur par la gloire animé, Mon bras qui t’eût puni, s’il n’était désarmé. POLYPHONTE.
lieu des femmes éplorées, S’avançant tristement, tremblante entre mes bras , Au lieu de l’hyménée invoquait le trépas : Le pe
isseaux de sang leurs débris dispersés ; Les enfants écrasés dans les bras de leurs mères, Les frères méconnus, immolés par
ci que vous devez être tué. Le coup de canon vient donc et emporte le bras de Saint-Hilaire qui montrait cette batterie, et
Jeune ange, Dieu sourit à ta gloire ingénue ; Viens, rentre dans ses bras , pour ne plus en sortir, Et vous qui du Très-Haut
49 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — B — article » p. 405
Bosphore, mot grec qui signifie un bras de mer si étroit, qu’un bœuf peut le passer à la
50 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
’homme éperdu frissonne. L’univers ébranlé s’épouvante… Le Dieu, D’un bras étincelant dardant un trait de feu, De Rhodope ou
x des expressions. Aussi prompts que la foudre, ils volent, et leurs bras Des monts déracinés emportent les éclats. Torrent
51 (1854) Éléments de rhétorique française
e se rouille jamais, et qu’aucun de nous ne cherche à en détacher son bras  ! » (Cadwallader Colden, Histoire des cinq nati
M. de Turenne revint, et dans l’instant, sans être arrêté, il eut le bras et le corps fracassés du même coup qui emporta le
êté, il eut le bras et le corps fracassés du même coup qui emporta le bras et la main qui tenait le chapeau de Saint-Hilaire
’arçon. Dans ce moment, le cheval s’arrête ; le héros tombe entre les bras de ses gens ; il ouvre deux fois de grands yeux e
se faire violence, et songer aux grandes affaires qu’on avait sur les bras . On lui a fait un service militaire dans le camp,
rappe de deux côtés à la fois. Ainsi Mathan, qui veut faire tomber le bras d’Athalie sur le jeune Éliacin, pense qu’il faut
é jeté pêle-mêle sur la toile ; c’est qu’à travers cette multitude de bras , de jambes, de glaives et de boucliers, au milieu
dirent l’usage ; Et, soit frayeur encore, ou pour me caresser, De ses bras innocents je me sentis presser. Des épithètes
r répandue Tenir la renommée entre nous suspendue. Et, voyant de son bras voler partout l’effroi, L’Inde sembla m’ouvrir u
familière aux poètes. Camille dit à son frère : Rome, àqui vient ton bras d’immoler mon amant. Au lieu de à qui ton bras v
Rome, àqui vient ton bras d’immoler mon amant. Au lieu de à qui ton bras vient d’immoler, qui serait languissant et prosaï
, bientôt fatigué d’un moment de réveil, Las, et se rejetant dans les bras du sommeil, Entre ses favoris et parmi les délice
rdit à celui qui parle presque toutes les ressources de l’action ; le bras qui est occupé à tenir le discours est presque to
du regard, les attitudes du corps, et les mouvements de la tête, des bras et des mains. La physionomie est un des principau
défauts à éviter : Surtout n’imitez pas cet homme ridicule, Dont le bras nonchalant fait toujours Je pendule. Au travers d
s crochus parait avoir l’onglée. Celui-ci prend plaisir à montrer ses bras nus ; Celui-là fait semblant de compter ses écus.
er ses bras nus ; Celui-là fait semblant de compter ses écus. Ici, ce bras manchot jamais ne se déploie ; Là, ces doigts éca
lorsqu’ils virent qu’il n’y avait plus de salut pour eux que dans les bras du vainqueur ! De quels yeux regardèrent-ils le j
int, chez eux de pompes en bon état, se hâtaient de porter avec leurs bras quelques secours. On entendait, à travers les cri
sible de décider cet insensé à se sauver lui-même, le saisit dans ses bras , malgré les efforts du malheureux qui luttait con
t ceci, disait : Si j’avais tenu ce maraud-là je lui aurais rompu les bras et coupé les oreilles ! » Quel feu ! quelle rapi
52 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
ontre vous, puisqu’il lui faut Eumène mort, et non pas vivant. Si vos bras sont engourdis, rendez-moi l’une de mes deux main
cessif, nuit aux opérations militaires, mais d’après nos cœurs et nos bras , vous comprendrez que ce n’est pas un vain presse
é empruntée au courage. Bien souvent, me portant tout enfant dans ses bras au milieu de vous, il semblait me recommander à v
s de tendresse, qui vous ont été enlevés par le fer, font appel à vos bras vengeurs. Ici nos armes sont d’autant plus justes
et faisant éloigner les faisceaux et les haches, il se jeta dans les bras de sa mère : « Mon fils, dit Véturie, renonce au
vant plus retenir ses larmes, il les serrait affectueusement dans ses bras , sentant qu’il était emporté par la violence de s
e vous voyez que je me présente devant vous, guidé et soutenu par les bras de mes esclaves, et non par ceux de mes fils. Si
vas chercher des triomphes dans quelque globe inconnu, dispose de nos bras qui te sont dévoués, pour combattre tes ennemis d
ses esclaves. Enfin, son fils tout en larmes, se précipitant dans ses bras , le conjura de ne pas attenter à ses jours. Mais
île riche, remplie d’une population considérable : elle nous tend les bras . Depuis la mort d’Agathocle, elle est en proie au
53 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
t-il point ici ? Qui est-ce ? Arrête ! (à lui-même, se prenant par le bras ). Rends-moi mon argent, coquin !… Ah ! c’est moi 
me parlaient chapeau bas ; Monsieur de Petit Jean, ah ! gros comme le bras . Mais sans argent, l’honneur n’est qu’une maladie
uis, pauvre prisonnier, qu’on raille et qu’on tourmente, Croisant ses bras oisifs sur son sein qui fermente, En proie aux ge
re malheur, vous eussiez vu la face pompeuse de Rome sauvée par votre bras , et que votre nom respectable avait plus illustré
54 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
is te guidait pas à pas, T’asseyait sur son sein, te portait dans ses bras  ; Que tu disais aimer, qui t’apprit à le dire ; Q
onde pure, Aucun lieu n’est si beau dans toute la nature. Dieux ! ces bras et ces fleurs, ces cheveux, ces pieds nus Si blan
ruit profondément dans sa large poitrine. Le colosse se meut, lève le bras , et, avant même qu’il ait frappé, nul ne doute un
mense étendue, À cette heure, un soldat, sentinelle perdue, L’arme au bras , l’œil rêveur, embrassant du regard Les feux de l
et me criait : « Mon père ! » Quand il me souriait et me tendait les bras , Tout mon corps frissonnait, je me disais tout ba
e me retrouve en lui, je suis aux premiers rangs ; Je frappe avec son bras les soutiens des tyrans. Gémis, si tu le veux, ce
rédestiné, Et les peuples béants ne purent que se taire, Car ses deux bras levés présentaient à la terre Un enfant nouveau-n
aile rapide Dédale affronta les déserts ; L’Achéron fut forcé par le bras d’un Alcide. Dans son égarement pervers L’homme a
mbats. Age de fer, hélas ! parlez, devant quels crimes Ont reculé vos bras  ? Quel frein put maîtriser votre fureur impie ?
Des mères pâles et sanglantes, Arrachant leurs filles tremblantes Des bras d’un soldat effréné. Juges insensés que nous som
e respirent les mondes, Montez, voilà l’échelle, et Dieu qui tend les bras . Montez à lui, rêveurs, il ne descendra pas. Pren
au bord de la mer qui voit venir à elle une mère, son enfant dans les bras  ; les lèvres roses de la petite fille qui parlent
en ; Vous que j’ai fait nommer et leur chef et le mien ; Vous que mon bras vengeait dans Lesbos enflammée, Avant que vous eu
ecours. Lui-même de sa main, de sang toute fumante, Il veut entre vos bras remettre son amante ; Lui-même il m’a chargé de c
e à Calchas sa sentence mortelle. Déjà pour la saisir Calchas lève le bras  : « Arrête, a-t-elle dit, et ne m’approche pas. L
le poursuivre en ces lieux redoutés ; Lorsqu’une femme, une ombre aux bras ensanglantés, Menaçante, apparaît dans l’enceinte
ai-je sauvé ?… Tu meurs dans la douleur, Loin du pays natal, loin des bras de ta sœur, Sans amis, sans famille !… À ton heur
is son absence, Et c’est ainsi, grands dieux ! qu’il revient dans mes bras  ! Que sont-ils devenus, ces jours si chers, hélas
nouvelle ? Que leur dirai-je alors qu’ils me demanderont Pourquoi mon bras est lent, quand mon langage est prompt ? BRUTE. T
et l’oubli des coutumes. Le manteau militaire est trop lourd pour nos bras  ; La ceinture elle-même est presque un embarras ;
COITIER.                                          En chevalier : son bras Combat, quand il se venge, et n’assassine pas. Je
d il a pu vous plaire, Qu’un mot sorti du cœur quand il vous tend les bras , Il aime, il est à vous, mais il ne se vend pas :
r ! Voyez, je suis mourant, ranimez ma langueur : Tendez vers moi les bras  ; touchez ces traits livides, Et vos mains, en pa
i de Dumouriez, veille à tes alliances ! Je ne sais par quel dieu son bras fut désarmé ; Mais Achille a paru bien mou, le tr
dre : Ce sont propos trop bas pour y daigner descendre ; Et, les deux bras croisés, du haut de son esprit Il regarde en piti
orreur pour vos iniquités passées, vous viendrez vous jeter entre mes bras en versant des larmes de componction et de repent
victimes ; on ne veut pas que nous puissions les assassiner dans les bras de leurs femmes et de leurs enfants. Eh bien ! ay
ue se maintiennent ou se soutiennent. La force des lois dans l’un, le bras du prince toujours levé dans l’autre, règlent ou
aspect funeste Que t’a prêté longtemps l’épouvante ou l’erreur ; Ton bras n’est point armé d’un glaive destructeur ; Ton fr
55 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
brebis de son Fils ; sainte Agnès, au nom si doux, qui fait entre ses bras un lit pour le céleste Agneau ; sainte Madeleine,
p; terra contingere ramos… Il me passait d’un an ; et de ses petits bras Cueillait déjà des fruits dans les branches d’en
56 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
Hector, armé pour le combat et prêt à partir, prend son fils dans ses bras et fait cette prière : Dieux immortels, faites q
ille dit dans Nicomède : Trois sceptres à son trône attachés par mon bras Parleront au lieu d’elle et ne se tairont pas.
ée ardente,             Jeanne encor menaçante Montre aux Anglais son bras à demi consumé.         Pourquoi reculer d’épouva
consumé.         Pourquoi reculer d’épouvante ?         Anglais ! son bras est désarmé. 453. Le style faible, qui est le v
ergie. Ainsi dit, ainsi fait : les mains cessent de prendre,     Les bras d’agir, les jambes de marcher. Le verbe cessent
rais demander qu’on mît devant vos yeux Ce grand et rare exploit d’un bras victorieux : Mais je hais ces moyens qui sentent
e ; Et, lasse de parler, succombant sous l’effort, Soupire, étend les bras , ferme l’œil et s’endort. (Boileau.) Un monstre 
M. de Turenne revint, et dans l’instant, sans être arrêté, il eut le bras et le corps fracassés du même coup qui emporta le
êté, il eut le bras et le corps fracassés du même coup qui emporta le bras et la main qui tenaient le chapeau de Saint-Hilai
endirent l’usage, Et, soit frayeur encor, ou pour me caresser, De ses bras innocents je me sentis presser. (Athalie, Act. I
uissants, que le héros aura souvent besoin de leur conseil ou de leur bras , de leur crédit ou de leur fortune. Son talent co
ux sur les jambes d’un fort petit homme, appuyé sur son dos, les deux bras passés sur ses épaules, et ses deux mains jointes
I.) Rome, l’unique objet de mon ressentiment ! Rome, à qui vient ton bras d’immoler mon amant ! Rome, qui t’a vu naître et
au sommet du mont affreux, Des genoux tremblants qui fléchissent, Des bras nerveux qui se roidissent, Me font pour lui pâlir
cher. Ils le relevèrent du matelas où il gisait, le prirent sous les bras et le conduisirent sur l’escalier. Vers huit heur
, Nos soldats mutilés que l’Anglais insultait, Tendre à la charité le bras qui leur restait. Nous attendions la mort, nous l
il possible que je ne te connaisse point encore, que tes jolis petits bras ne se soient point jetés autour de mon cou, que l
r Ruth heureuse en lui disant adieu. » Ruth le conduit alors dans les bras de sa mère. Tous trois à l’Éternel adressent leur
57 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
re malheur vous eussiez, vu la face pompeuse de Rome sauvée par votre bras , et que votre nom respectable avait plus illustré
s beaux vers de Racine le fils, dans son Poème sur la Religion. Quel bras peut vous suspendre, innombrables étoiles ? Nuit
re. Romeb, l’unique objet de mon ressentiment, Rome, à qui vient ton bras d’immoler mon amant ; Rome, qui t’a vu naître et
58 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre VII. Septième espèce de mots.  » pp. 41-42
elle est arrivée avant le courrier. Entre. Tenir un enfant entre ses bras  ; entre le printemps et l’automne. Dès. Cette ri
59 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
rent plusieurs Romains de quitter leur patrie. Mithridate les reçut à bras ouverts ; il forma des légions, où il les fit ent
se maintiennent ou se soutiennent157. La force des lois dans l’un, le bras du prince toujours levé dans l’autre, règlent ou
heur. Il fit signe à deux drabans, qui prirent le roi par-dessous les bras et le mirent à cheval malgré les douleurs extrême
entre du tableau : il a l’air violent, insolent et fougueux ; il a le bras droit élevé du côté de son père, au-dessus de la
endant le petit frère pleure, porte une main à ses yeux, et, pendu au bras droit de son grand frère, il s’efforce à l’entraî
s parents s’en va, le dos tourné à ce qui ce passe, son sabre sous le bras et la tête baissée. J’oubliais qu’au milieu de ce
s enfants, effrayé, s’est caché le visage dans son sein. L’autre, les bras en l’air et les doigts écartés, semble concevoir
 ; elle semble chercher ses derniers regards ; elle soulève un de ses bras , et sa bouche entr’ouverte crie : « Mon père ! mo
Il a perdu la jambe dont il a repoussé sa mère, et il est perclus du bras dont il a menacé son père. Il entre. C’est sa mèr
père. Il entre. C’est sa mère qui le reçoit. Elle se tait ; mais ses bras tendus vers le cadavre lui disent : « Tiens, vois
s sont inclinés, ses voiles déchirées : les uns, sur le pont, ont les bras levés vers le ciel ; d’autres se sont élancés dan
rmi nous. Paul allait s’élancer à la mer, lorsque je le saisis par le bras  : « Mon fils, lui dis-je, voulez-vous périr ? » —
oiselle parut dans la galerie de la poupe du Saint-Géran, tendant les bras vers celui qui faisait tant d’efforts pour la joi
oir exilé la vie, Pierre assit sa capitale et se créa des sujets. Son bras terrible est encore étendu sur leur postérité, qu
emps, et sans espoir de réunion, devaient tout à coup tomber dans mes bras , je voudrais, oui, je voudrais que ce fût dans un
a sueur tombait du front des guerriers et ruisselait le long de leurs bras . Les aigles et les oiseaux aux pieds jaunes pouss
é les hommes ? Mais Charles V n’était que la tête : il lui fallait un bras  ; et Dieu avait en même temps formé ce bras. Tand
tête : il lui fallait un bras ; et Dieu avait en même temps formé ce bras . Tandis que le dauphin se retirait obscurément de
a tête, votre bénédiction et vos prières ! » L’archevêque étendit les bras vers lui ; mais, d’un cœur moins ferme et affaibl
nfants, que nous avions réchauffés dans notre sein, « portés dans nos bras , nourris, avec un soin attentif, d’aliments donné
descente était plus difficile : on ne pouvait l’opérer qu’à force de bras , et en courant des dangers infinis, parce qu’il f
frayées, les plus grandes montagnes de l’Europe, traînant à force de bras son matériel sur la neige, ou le poussant sous le
que nous avons faites ensemble. Je voudrais vous serrer tous dans mes bras , mais laissez-moi embrasser ce drapeau qui vous r
qu’il faut savoir respecter. Observons bien l’enfant : au sortir des bras de sa nourrice, à deux ou trois ans, il répète to
oir mon époux ; Et l’amour, s’honorant de ta fureur jalouse, Dans tes bras avec joie eût remis ton épouse. Ne crois pas cepe
Que je le recevrais, moi, seigneur, moi sa mère, Dégouttant dans mes bras du meurtre de son père ; Et que, tous deux unis p
ieux, Ma vertu n’osa point lutter contre les dieux. Je m’arrachai des bras d’une mère éplorée ; Je partis, je courus de cont
l’âge, Couché sur la poussière observait mon visage, Il me tendit les bras , il voulut me parler ; De ses yeux expirants je v
! tels étaient ses traits, sa démarche, sa voix. (Elle tombe dans les bras de sa confidente.) Zamore !… Je succombe ; à pein
e toi ma course vagabonde, Depuis que ces brigands, t’arrachant à mes bras , M’enlevèrent mes dieux, mon trône et tes appas61
ens t’ont commandé le meurtre et la vengeance ; Et le mien, quand ton bras vient de m’assassiner, M’ordonne de te plaindre e
cruautés, et par mon hyménée : Que ma mourante main la remette en tes bras . Vivez sans me haïr, gouvernez vos États ; Et, de
Viens, mon sang, viens, ma fille ; Soutiens mon faible corps dans tes bras généreux : Ton front n’a point rougi de mon sort
’accabler, Entendez mes sanglots ; sentez mes pleurs couler. Dans vos bras , malgré vous, oui, je répands mes larmes ; Il fau
iction : J’ai calmé mon courroux, calmez votre colère. Viens dans mes bras , ingrat ; retrouve enfin ton père. Que le jour un
flancs entr’ouverts d’un enfant égorgé, Pour consulter le sort, leur bras s’était plongé. Ces trois spectres sanglants, cou
l ! avec quel transport je l’embrasse au rivage ! Moi-même, entre ses bras si le flot m’a jeté, Je ris de mon naufrage et du
oigts vaincus Les nerfs découragés ne la soutiennent plus692 : De son bras défaillant enfin la torche tombe, Et ses derniers
du bois, Veut fuir ; mais elle entend sa lamentable voix. Il tend les bras , il tombe à genoux ; il lui crie Qu’au nom de tou
nt perdus, Par un peu de repos me vont être rendus. Emploie alors mes bras à quelques soins rustiques : Je puis dresser au c
, Sous le cèdre enfermé sa robe d’hyménée, Et l’or dont au festin ses bras seront parés, Et pour ses blonds cheveux les parf
t ramenée, Tu n’as point revêtu la robe d’hyménée, L’or autour de tes bras n’a point serré de nœuds. Et le bandeau d’hymen n
iens, Sur mes lèvres soudain va suspendre la rime ; Et, chargeant mes bras de liens, Me traîner, amassant en foule à mon pas
Ont pénétré mon cœur d’une longue blessure, Sauvez-moi. Conservez un bras Qui lance votre foudre, un amant qui vous venge.
oit flotter sur un blanc mausolée L’ombre des noirs cyprès. Un de ses bras pendait de la funèbre couche ; L’autre, languissa
r ! Voyez, je suis mourant, ranimez ma langueur : Tendez vers moi les bras  ; touchez ces traits livides, Et vos mains, en pa
ui n’ont plus qu’un seul pas Pour atteindre la tombe et reposer leurs bras . Tous ont beau l’implorer, elle n’en a point cure
des étrangers doit jeter l’épouvante ! Comme elle tend vers vous ses bras , prêts à saisir Tout ce qui, condamné du Ciel, n’
elots, Comme sous un linceul roulèrent sous les flots. Mais quand les bras tendus un malheureux aborde. Sur la grève on ente
urut pas. Il fallait, vierge et veuve, être chef de famille, Avoir le bras du fils et le cœur de la fille, Veiller, jusqu’au
is, avec une originalité toute shakspearienne, lui prend fortement le bras et lui dit : « Général, aimez-vous la chasse ? »
ccouru pour le soigner ; un mois après, il expirait lui-même dans les bras de Ducis. Rappelons une belle pensée de Thomas, q
ve menaçant ; ils virent la porte entourée de visages terribles et de bras valeureux. La nature leur fit verser quelques lar
in qui m’a conçu, Ce sein qui m’allaita de lait et de tendresses, Ces bras qui n’ont été qu’un berceau de caresses, Ces lèvr
60 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
seront qu’un remède imparfait à ta faiblesse : l’action confiée à des bras étrangers, ou se ralentit, ou se précipite, ou ch
nom à un vieillard qui t’a vu naître et qui t’a tenu enfant dans ses bras  ; songe au fardeau que t’ont imposé les dieux ; s
61 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
outenir vos rigueurs par d’autres cruautés, Et laver dans le sang vos bras ensanglantés. Britannicus mourant excitera le zèl
nt aussi rusé que scélérat, il aurait étouffé toute sa haine dans les bras de son frère. Cette objection n’affaiblirait en r
62 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIV. » pp. 106-108
sible, frémissaient de crainte que le vieillard qui devait arrêter le bras de Mérope n’arrivât pas assez tôt. Cette pièce, q
63 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
orreur pour vos iniquités passées, vous viendrez vous jeter entre mes bras en versant des larmes de componction et de repent
es et d’esclaves, et tous ces regards fixés sur lui seul, et tous ces bras , s’engourdiront-ils dans cet accès de démence ? C
les uns les autres ou se déchirant eux-mêmes, levant vers le ciel des bras consumés ou précipitant leurs corps fumants dans
bés le juge veut des preuves. Toi, d’une voix sonore et déployant tes bras , tu parles de Cannes, de la guerre de Mithridate,
’homme éperdu frissonne, L’univers ébranlé s’épouvante. Le dieu, D’un bras étincelant, dardant un trait de feu, De ces monts
on cortège. Le tableau est imposant. S’assied a du mouvement. Mais ce bras du dieu levé, brandissant la foudre étincelante,
ndant, atterrant, humilis, prosternant les humains, stravit pavor. Ce bras étincelant qui darde un trait de feu ne vaut pas
onc plus cet affreux sacrifice. Puisqu’il faut l’immoler, frappe, ton bras vengeur Ne saurait le manquer dans le fond de mon
regardez ! Ne le voyez-vous pas Descendre la colline et me tendre les bras  ?… Mais non ! tout est muet dans la nature entièr
ée, Et, lasse de parler, succombant sous l’effort, Soupire, étend les bras , ferme l’œil et s’endort, on voit la personne de
vie, vous eussiez vu la face pompeuse de cette Rome sauvée par votre bras et que votre nom respectable avait plus illustrée
taine : Ainsi dit, ainsi fait, les mains cessent de prendre,     Les bras d’agir, les jambes de marcher. Tels sont les mot
64 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
e on peut les vaincre ; est-ce tout ? — La Sicile De là nous tend les bras , et bientôt, sans effort, Syracuse reçoit nos vai
umée ardente,         Jeanne, encor menaçante, Montre aux Anglais son bras à demi consumé.         Pourquoi reculer d’épouva
consumé.         Pourquoi reculer d’épouvante ?         Anglais, son bras est désarmé, La flamme l’environne, et sa voix ex
errières,         Forcèrent les barrières Que l’Asie opposait à leurs bras indomptés. Les écarts sont une espèce de vide en
65 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
quoy, depuis les anciens Romains, l’Italie se sert, chargent plus les bras qu’ils ne deschargent la teste. Ie vouldrois sçav
it que je feusse tenu de regarder plustost vers celuy qui me tend les bras que vers celuy qui me tourne le dos : et feut cet
66 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
on frère suivie ; Tous deux du lit assiègent le chevet ; Leurs petits bras étendus vers leur mère, Leurs yeux naïfs, leur to
qui respire l’intrépidité, la bravoure : Le minotaure en Crète à mon bras était dû ; Et les dieux réservaient ce monstre à
67 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
s1, D’où jaillissait la joie en vives étincelles, Je portais sous mon bras , noués par trois ficelles, Horace et les festins,
, Quand tu me dis : je t’aime et te veux caresser ; Et que tes petits bras , comme deux blanches ailes,   S’ouvrent pour m’em
68 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
mençât à parler. Il ferma la bouche aux démons, étant encore dans les bras de sa mère. Son berceau a été fatal aux temples e
lui demandai ce qu’il regardait, et il me répondit, en me poussant au bras , et assez bas : « Je vous le dirai, mais il ne fa
’est-il point ici ? Qui est-ce ? Arrête, a lui-même se prenant par le bras . Rends-moi mon argent, coquin 207… Ah ! c’est moi
eci, disait : « Si j’avais tenu ce maraud-là, je lui aurais rompu les bras , et coupé les oreilles480. » Une nouvelle de c
si on m’avait demandé mon avis, j’aurais bien aimé à mourir entre les bras de ma nourrice ; cela m’aurait ôté bien des ennui
e heure à vous faire de tels amis, qui maintenant vous tendraient les bras , afin de vous recevoir dans les tabernacles étern
lorsqu’ils virent qu’il n’y avait plus de salut pour eux qu’entre les bras du vainqueur ! De quels yeux regardèrent-ils le j
chants ont beau se cacher : la lumière de Dieu les suit partout ; son bras va les atteindre jusqu’au haut des cieux, et jusq
s aux cieux, » si nous ne voulons pas être dans son sein et entre ses bras comme des enfants tendres, simples et dociles ? C
ausante, sautante, voltigeante986 autour d’eux, tantôt perchée sur le bras du fauteuil de l’un ou de l’autre, tantôt se joua
oignées ; il ne la voit que de loin1191, et semble la dédaigner ; les bras ne lui sont pas donnés pour servir de piliers d’a
réitérés la finesse du toucher dont elle est le principal organe ; le bras et la main sont faits pour servir à des usages pl
semblables ; il tressaille d’aise quand il revoit son camarade ; ses bras savent trouver des étreintes caressantes, ses yeu
nous. Paul1472 allait s’élancer à la mer, lorsque je le saisis parle bras . « Mon fils, lui dis-je, voulez-vous périr ? » —
oiselle parut dans la galerie de la poupe du Saint-Géran, tendant les bras vers celui qui faisait tant d’efforts pour la joi
amis, leurs pères, leurs mères, leurs enfants, qui leur tendaient les bras en pleurant, et qui les appelaient par leurs noms
oir exilé la vie, Pierre assit sa capitale et se créa des sujets. Son bras terrible est encore étendu sur leur postérité qui
emps, et sans espoir de réunion, devaient tout à coup tomber dans mes bras , je voudrais, oui, je voudrais que ce fût dans un
joue à ravager un homme. Il se jette, comme en sautant, sur les deux bras , sur les épaules, sur les dents ; et, quand il es
qu’elle portait dans le jour de fête que le volcan a troublé, et ses bras désséchés ne remplissent plus le bracelet de pier
s générations, s’enfoncer dans l’abîme : elles emportaient dans leurs bras tous nos amis ! A ce spectacle, nous nous sommes
tôt partout. Chacun fuit ou se cache ; quelques-uns sont arrachés des bras de leurs femmes ou de leurs enfants ; mais la plu
la tête ornée de perles, les doigts chargés de bagues précieuses, les bras enveloppés de dentelles, la chaussure parsemée de
xante femmes se sont rassemblées avec leurs petits enfants dans leurs bras  ; elles regardent l’affreuse mêlée, et, bientôt,
it presque aussitôt. Pour Orso, il s’approcha de sa sœur, lui prit le bras et l’entraîna hors de la salle. « Accompagnez-les
malheureux poussait des cris épouvantables, et agitait vainement les bras comme pour demander du secours. Il se fit un mome
e son voyage aérien, pendant que, lancé par quatre gaillards dont les bras vigoureux l’enlèvent de sa couverture par-delà le
ndre : Ce sont propos trop bas pour y daigner descendre ; Et les deux bras croisés, du haut de son esprit, Il regarde en pit
ne sont ni les yeux qui voient, ni les oreilles qui entendent, ni les bras qui se remuent : c’est l’esprit, comme dit un poë
ut cela. Sans lui les yeux sont aveugles, les oreilles sourdes et les bras paralytiques : il est le principe et l’auteur de
zur d’un beau ciel y descend tout entier ; Mais, à peine échappés des bras de ses collines, Ses flots s’épanchent-ils sur le
ec tous les gens du parti Qui en choque un se les attire tous sur les bras  ; et ceux que l’on sait agir même de bonne foi là
e heure à vous faire de tels amis, qui maintenant vous tendraient les bras , afin de vous recevoir dans les tabernacles étern
Solon, Bias, Chilon, Cléobule, Pittacus, Périandre. 950. Accolade, bras jetés autour du cou. 951. « Anthée, » géant, fil
1097. On appelait encore de ce nom les voitures traînées ou portées à bras . 1098. C’est pendant le pendant rustique du ména
en, Fit monter de mon cœur des larmes dans le mien. J’entourai de mes bras son cou gonflé de joie ; Des gouttes de mes yeux
ne île marécageuse, autour de laquelle la Néva se divise en plusieurs bras avant de tomber dans Je golfe de Finlande : lui-m
te, court, serpente ; aux noirs flancs du rocher Semble avec ses cent bras chercher à s’accrocher, Sur les bords de l’abîme
fortifications, et ce sa citadelle construite dans une île entre deux bras de l’Elbe, chacun plus large que la Seine ne l’es
69 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Racan. (1589-1670.) » pp. 165-168
au vainqueur. Il rend leur nombre inutile, Et sans courage et sans bras , Fait de leur main immobile Tomber les armes à ba
70 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voiture 1598-1648 » pp. 15-17
e son voyage aérien, pendant que, lancé par quatre gaillards dont les bras vigoureux l’enlèvent de sa couverture par delà le
71 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
ndre ; Ce sont propos trop bas pour y daigner descendre ; Et les deux bras croisés, du haut de son esprit, Il regarde en pit
endirent l’usage ; Et soit frayeur encor, ou pour me caresser, De ses bras innocens je me sentis presser. Grand Dieu ! que m
chille, ou plutôt le trépas, Il demanda son fils, et le prit dans ses bras  : « Chère épouse, dit-il, en essuyant mes larmes,
ide, Je verrai mes soldats moins barbares que moi, Respecter dans ses bras la fille de leur roi. Achille nous menace, Achill
pose. Ce droit saint et sacré rompt tout autre lien Rome a choisi mon bras , je n’examine rien. Avec une allégresse aussi ple
lace à l’inquiétude. Admète mortellement blessé est expirant dans les bras d’Alceste, lorsqu’Apollon environné des arts, des
yeux de toutes parts. Encouragé par ce premier succès, Nisus lève le bras , lance un second trait, qui vient en sifflant fra
es vêtemens. Il découvre à nu ses membres nerveux, ses grands os, ses bras terribles, et se rend au milieu de l’arène. Enée
’arène. Enée fait apporter deux cestes égaux, et les met lui-même aux bras des deux combattans. Aussitôt l’un et l’autre s’a
combat, se dressent sur leurs pieds, et d’un air intrépide, lèvent le bras pour se frapper. Chacun d’eux tâche d’abord de ga
du coup qui le menace. Bientôt ils s’approchent et entrelacent leurs bras . L’un plus léger, plus agile, a l’avantage de la
es et les oreilles. Les joues retentissent sous la pesanteur de leurs bras Entelle cependant se tient ferme sur ses pieds :
Mais il ne livre que de vains assauts. Entelle se dresse, et lève un bras qui eût étendu son adversaire à ses pieds, si cel
n’eût fait un saut en arrière, et ne se fût dérobé au coup fatal. Le bras d’Entelle ayant porté à faux, il tombe lui-même l
, et lui même est frappé à l’endroit où finit l’épaule et commence le bras . Tel que dans les forêts qui couronnent le sommet
à la colère ; la fureur entretient leurs forces et les ranime. Leurs bras ne portent pas un coup qui ne perce, qui ne déchi
enfant de la fureur, A ces brusques éclats succède avec horreur. D’un bras déterminé, d’un œil brûlant de rage, Parmi ses en
as précipités Du haut des murs fumans qu’il avoit emportés ; Tel d’un bras foudroyant fondant sur les rebelles, Il moissonne
72 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213
e saisit, il l’étend, il le lie sur une croix horizontale, il lève le bras  ; alors il se fait un silence horrible, et l’on n
73 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Joubert 1754-1824 » pp. 214-217
joue à ravager un homme. Il se jette, comme en sautant, sur les deux bras , sur les épaules, sur les dents, et, quand il est
74 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
stres : c’est la qualité d’un portefaix, non de la vertu, d’avoir les bras et les iambes plus roides : c’est une qualité mor
ay honneur. La vaillance, c’est la fermeté, non pas des iambes et des bras , mais du courage et de l’ame ; elle ne consiste p
et qui estoit bien chèrement gagé, m’avoit continuellement entre les bras . Il en eut aussi avecques luy deux aultres moindr
mes matieres, il me les convint broyer sans aucun aide, à un moulin à bras , auquel il falloit ordinairement deux puissans ho
n ma personne, qu’il n’y avoit aucune forme ny apparence de bosse aux bras ny aux jambes : ains estoyent mesdites jambes tou
nt le tige en sa sève et vigueur. On peut faire une jambe de bois, un bras de fer et un nez d’argent, mais non pas une teste
ostre blesseure ; qui m’est un extresme deuil dans ces nécessitez. Un bras comme le vostre n’est de trop dans la balance du
rendent les verges terribles et redoutables. Cette main invisible, ce bras qui ne paroit pas, donne les coups que le monde s
et n’avoir rien oublié des secrets de l’art, il se jettera entre les bras de la Providence et recommandera à Dieu les affai
si remarquées. C’est une chose plaisante de les voir entrer l’une les bras croisés, l’autre les bras baissés comme une poupé
hose plaisante de les voir entrer l’une les bras croisés, l’autre les bras baissés comme une poupée ; toute leur conversatio
ire en toutes façons que le roi d’Angleterre eût pu s’attirer sur les bras . Il en sera après cela ce qu’il plaira à Dieu. Il
et qui porte des vipères entortillées dans son sein et autour de ses bras , ni les jalousies, ni les défiances, ni la craint
quoique avec beaucoup d’esprit. Un moment après, elles virent un gros bras presque nu relever tout à coup le pavillon, qui l
ds étoient la terreur de l’univers, couverts d’une sombre nuit, et ce bras redoutable qui faisoit la destinée des peuples, s
jurés, et lui donner le temps de se sauver ; mais ayant été blessé au bras , et ne pouvant plus tenir son épée, accablé de la
ervation des biens et de la vie de leur prince ; qui n’ont ni tête ni bras ni jambe qui ne s’employent à le servir. Ces fond
sa volonté est celui qui n’a pas besoin, pour la faire, de mettre les bras d’un autre au bout des siens : d’où il suit que l
ble, j’allois, une loupe à la main, et mon Systema naturæ 554 sous le bras , visiter un canton de l’île, que j’avois pour cet
her tout ce que voyois ; je voulois toucher le soleil, j’étendois les bras pour embrasser l’horizon, et je ne trouvois que l
entre du tableau : il a l’air violent, insolent et fougueux ; il a le bras droit élevé du côté de son père, au-dessus de la
endant le petit frère pleure, porte une main à ses yeux, et, pendu au bras droit de son grand frère, il s’efforce à l’entraî
es parens s’en va, le dos tourné à ce qui se passe, son sabre sous le bras et la tête baissée. J’oubliois qu’au milieu de ce
ts enfans, effrayé, s’est caché le visage dans son sein. L’autre, les bras en l’air et les doigts écartés, semble concevoir
 ; elle semble chercher ses derniers regards ; elle soulève un de ses bras , et sa bouche entr’ouverte crie : « Mon père ! mo
Il a perdu la jambe dont il a repoussé sa mère, et il est perclus du bras dont il a menacé son père. Il entre. C’est sa mèr
père. Il entre. C’est sa mère qui le reçoit. Elle se tait ; mais ses bras tendus vers le cadavre lui disent : « Tiens, vois
passions. Quelquefois un vieux chêne élève au milieu d’eux ses longs bras dépouillés de feuilles et immobiles. Comme un vie
rmi nous. Paul alloit s’élancer à la mer, lorsque je le saisis par le bras  : « Mon fils, lui dis-je, voulez-vous périr ? — Q
oiselle parut dans la galerie de la poupe du Saint-Géran, tendant les bras vers celui qui faisoit tant d’efforts pour la rej
terreur panique ou une fausse sécurité engourdit notre courage et nos bras , si nous tournons nos bras contre nous-mêmes, si
se sécurité engourdit notre courage et nos bras, si nous tournons nos bras contre nous-mêmes, si nous livrons sans défense l
it plus depuis le 3 juin607, je sors de mon cabinet et de ma chaise à bras , où j’ai eu le loisir de suivre, par le menu, le
orreur pour vos iniquités passées, vous viendrez vous jeter entre les bras de ma charité en versant des larmes de componctio
tomber sur le corps de Marc-Aurèle ; il le serra longtemps entre ses bras et, se relevant tout à coup : « Mais toi qui vas
nom à un vieillard qui t’a vu naître, et qui t’a tenu enfant dans ses bras  ; songe au fardeau que t’ont imposé les dieux ; s
penchoit, elle se penchoit encore : l’enfant tenoit toujours dans ses bras , ou à son sein ou à ses lèvres : mais enfin, entr
dans ses bras, ou à son sein ou à ses lèvres : mais enfin, entre les bras étendus de cette mère, et les bras étendus de ce
ses lèvres : mais enfin, entre les bras étendus de cette mère, et les bras étendus de ce père, l’enfant endormi dans son ber
onné dans les airs de cent mille regards en larmes, et de vingt mille bras en prière. Le pontife lève les yeux au ciel et il
oir exilé la vie, Pierre assit sa capitale et se créa des sujets. Son bras terrible est encore étendu sur leur postérité qui
emps, et sans espoir de réunion, devaient tout à coup tomber dans mes bras , je voudrais, oui, je voudrais que ce fût dans un
fume du tabac de rose ensemble, et de temps en temps on se salue les bras croisés sur la poitrine, pour se donner un témoig
a regarde aussi, et son âme s’émeut. Il s’approche, la prend dans ses bras , la porte en sa maison, la couche sur son lit, et
s il triompha des troupes protestantes ; mais après avoir désarmé les bras , il ne put soumettre les consciences. Son triomph
armée ; et de trop longues guerres avaient enlevé à l’agriculture ses bras et ses ressources. L’action mécanique des armées,
de pauvres Juifs montés sur des ânes, tenant deux enfants sur chaque bras  ; des femmes enveloppées de voiles blancs, à chev
tres910, qui supporte lui-même depuis près de trois heures, l’arme au bras , la grêle de boulets et de mitraille de l’artille
t fait réfléchir le duc de Brunswick. De pareils cœurs promettent des bras terribles. Les soldats français, imitant spontané
Il y eut un silence redoutable, puis, subitement, une longue file de bras levés brandissant des sabres apparut au-dessus de
u milieu des délices d’un quartier d’hiver ! le voir expirer dans mes bras au moment où il paraissait regorger de santé, au
s mon transport, vous l’avouerai-je ? j’ai quelquefois serré dans mes bras les arbres de la forêt, en priant Dieu de les ani
brant ; c’en est une que d’aller où il veut et de s’enfoncer dans les bras du vent contraire ; c’en est une que de courir de
réparateur. Comme il insistait, le vieillard « lui prend fortement le bras , et lui dit : Général, aimez-vous la chasse ? Cet
aux Meuniers (du quai de la Mégisserie au quai de l’Horloge), sur le bras droit de la Seine ; le Petit-Pont et le pont Sain
ras droit de la Seine ; le Petit-Pont et le pont Saint-Michel, sur le bras gauche. 915. Voyez p. 3. 916. Campanille (fém.
75 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
s sanglantes ? d’où te venait cette ardeur, ce courage ? ces yeux, ce bras , que cherchaient-ils ? que prétendais-tu ? que vo
doyer pour M’. Aquilius, accusé de concussion, prit son client par le bras , le fit lever, lui déchira sa tunique, et montra
rs le discours le plus touchant, il prit le fils de Flaccus entre ses bras , me présenta aux juges, et implora pour lui l’hum
ves qui l’environnent, et tous ces yeux attachés sur lui, et tous ces bras prêts à le défendre ? ta fureur les rendra-t-elle
Car il n’y avait que la parole qui fût à moi : je ne disposais ni des bras ni de la fortune, je n’avais aucun commandement m
e me croire rétabli, si ceux par qui je l’ai été sont arrachés de mes bras  ? » N’oublions pas que Cicéron, qui plaidait, éta
dans la tragédie de ce nom (act. V, sc. 2) : Et du moins à demi mon bras vous a vengée Dans celle de Tancrède, le héros d
, ce héros, en parlant de Porus, s’exprime ainsi : Et, voyant de son bras voler partout l’effroi, L’Inde sembla m’ouvrir un
n champ de digne de moi. 1º. On pourrait demander si l’effroi de son bras signifie l’effroi que cause son bras, ou l’effroi
rait demander si l’effroi de son bras signifie l’effroi que cause son bras , ou l’effroi qu’éprouve son bras ; est-il actif o
bras signifie l’effroi que cause son bras, ou l’effroi qu’éprouve son bras  ; est-il actif ou passif ? 2º. De la manière dont
comède, act. I, sc. 1 : Trois sceptres, à son trône attachés par mon bras , Parleront au lieu d’elle, et ne se tairont pas.
son sang inhumain les chiens désaltérés. Ibid. Les chiens à qui son bras a livré Jézabel, Attendant que sur toi sa fureur
œur et le frère,         Et la fille et la mère,     Le fils dans les bras de son père ! la répétition de la conjonction et
e crime, et n’ayant plus de sentiment que pour la cruauté, roidit son bras  ; et tandis que Gracchus doute encore, mais ne re
nts du corps, qu’il leur laisse toujours quelque gravité. On étend le bras , quand on parle avec force ; on le ramène, quand
eux vifs et perçants ; s’il est divisé, l’orateur porte sans cesse le bras en avant, il change de place, son œil est fixe et
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Simon 1625-1695 » pp. 144-147
causante, sautante, voltigeante1 autour d’eux, tantôt perchée sur le bras du fauteuil de l’un ou de l’autre, tantôt se joua
77 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
germes dévorants de ta gloire future, Penché sur un cercueil que tes bras ont porté1, De ta reconnaissance offre l’exemple
78 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
inte Où le père des Juifs sur son fils innocent Leva sans murmurer un bras obéissant ? L’Induction est un argument qui tire
s défectueuses. Alexandre dit en parlant de Porus : Et voyant de son bras voler partout l’effroi, L’Inde sembla m’ouvrir un
igne de moi. Dans la phrase, c’est l’Inde qui voit voler l’effroi du bras de Porus ; dans la pensée du poëte, c’est Alexand
re des tragiques grecs : Trois sceptres à son trône attachés par mon bras , Parleront au lieu d’elle, et ne se tairont pas.
d’avoir écrit dans sa tragédie de Marianne : Et du moins à demi mon bras vous a vengé. C’est Sohême qui parle à Marianne
el : O monstre que Mégère en ses flancs a porté, Monstre que dans nos bras les enfers ont jeté ! Racine. Ces mouvements vif
rais demander qu’on mît devant vos yeux Ce grand et rare exploit d’un bras victorieux, etc. Corneille, Horace, acte IV, sc.
du ciel. C’est alors que les sacrilèges Antiochus n’adorent que leurs bras et leurs cœurs, et que les insolents Pharaons, en
79 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
c tous les gens du parti. Qui en choque un se les attire tous sur les bras  ; et ceux que l’on sait agir même de bonne foi là
80 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
bientôt, fatigué d’un moment de réveil, Las, et se rejetant dans les bras du sommeil, Entre ses favoris, et parmi les délic
t bientôt fatigué de ce moment de réveil, le prince se jette dans les bras du sommeil, et se rendort. Sur le vaisseau publi
erre, lorsque le maître des dieux presse son auguste épouse entre ses bras  : Τοίσι δ᾽ ὑπὸ χθὼν δῖα φύεν νεοθηλέα ποίην, Λωτ
81 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
elle vole avec un coutelas Vers ce fils innocent qui lui tendait les bras . C’est une mère furieuse qui est sur le point d’
innocence n’a pour se défendre que la supplication. L’enfant tend les bras à sa mère pour la recevoir et l’embrasser ; et ce
disait : Si j’avais tenu ce maraud-là, je lui  aurais rompu les deux bras et coupé les oreilles. Un style familier, rempli
82 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
et qui conserve l’empreinte, chaque jour plus effacée, du sein et du bras d’une jeune femme ensevelie sous les ruines de Po
ortiques. Souvent égarées d’arbre en arbre, ces lianes traversent des bras de rivières, sur lesquels elles jettent des ponts
83 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Malherbe. (1555-1628.) » pp. 160-164
ain bien Est d’opprimer et de nuire, N’eût trouvé pour la détruire Un bras fort comme le tien ? Mon roi, connais ta puissa
84 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Le Sage 1668-1747 » pp. 139-143
ès Solon, Bias, Chilon, Cléobule, Pittacus, Périandre. 8. Accolade, bras jetés autour du cou. 9. « Anthée », géant, fils
85 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
tôt partout. Chacun fuit ou se cache ; quelques-uns sont arrachés des bras de leurs femmes ou de leurs enfants ; mais la plu
86 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
donnée ? Tes frères, ces martyrs égorgés à mes yeux, T’ouvrent leurs bras sanglants tendus du haut des cieux. Ton Dieu que
oi, pour l’Univers est mort en ces lieux mêmes, En ces lieux, où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux, où son san
Fontaine : Ainsi dit : ainsi fait. Les mains cessent de prendre, Les bras d’agir, les jambes de marcher. Tels sont les mot
87 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
umée ardente,         Jeanne encore menaçante Montre aux Anglais son bras à demi consumé…     Pourquoi reculer d’épouvante,
s à demi consumé…     Pourquoi reculer d’épouvante,     Anglais ! son bras est désarmé. Corneille, dans une de ses pièces (
tor, lorsque, sur le point de se rendre au combat, il tient entre ses bras son fils bien-aimé : Dieux immortels, faites que
88 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
les connaissez comme moi, et la grandeur de la patrie qui arme votre bras , n’est pas un tableau qu’il suffise de contempler
89 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26
lui demandai ce qu’il regardait, et il me répondit, en me poussant au bras , et assez bas : « Je vous le dirai, mais il ne fa
90 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
la tête ornée de perles, les doigts chargés de bagues précieuses, les bras enveloppés de dentelles, la chaussure parsemée de
91 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
quelque temps comme abandonné. Mais, comme un autre Machabée 18 , son bras ne l’abandonna pas, et son courage, irrité par ta
été choisi, afin que le malheureux Gavius comprît, en mourant, qu’un bras de mer très étroit formait la séparation de l’esc
e notre flotte. Il vaut donc mieux avoir une langue séduisante, qu’un bras de héros, etc. » Cet emportement d’Ajax, ces écl
e la faiblesse, qu’il fait éclater toute sa force, et jusqu’entre les bras de la mort, qu’il reprend par sa propre vertu, un
92 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
ée ; Et lasse de parler, succombant sous l’effort, Soupire… étend les bras … ferme l’œil… et s’endort. Le Lutrin, ch. II. C
gulier occasionné par des marteaux qui frappent l’enclume : Et leurs bras vigoureux lèvent de lourds marteaux Qui tombent e
93 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »
s, d’établir un concert et une harmonie de mouvement entre cent mille bras , de combiner tous les efforts qui doivent concour
94 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6
rendent les verges terribles et redoutables. Cette main invisible, ce bras qui ne paraît pas, donne les coups que le monde s
95 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145
r du bacha ; les uns le tenaient sous les jambes, les autres sous les bras , comme on porte un malade que l’on craint d’incom
96 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
des vents. Quelquefois un vieux chêne élève au milieu d’eux ses longs bras dépouillés de feuilles et immobiles : comme un vi
97 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
ives n’ose et ne peut tenter un hasard si périlleux : chacun lève les bras au ciel et fait des vœux stériles dans cette conj
se, et qu’un noble dévouement vient habiter le sein du mortel dont un bras secourable a relevé la misère ! Plus habiles que
e centre de leur commerce. Elle a deux grands môles semblables à deux bras qui s’avancent dans la mer, et qui embrassent un
98 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
r, Un sein large et bronzé que la poussière souille, Et deux robustes bras tout recouverts de houille ! Au travail ! au trav
99 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
; Leur front noir reparaît parfois sur la mer blonde. Plongeant leurs bras actifs dans les flots3 de blé mûr, Ils avancent t
100 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
e était appuyée sur une de ses mains. Mirtile s’arrêta devant lui les bras croisés l’un sur l’autre. Il garda longtemps cett
mes pressées ruissellent de mes yeux. Encore aujourd’hui quittant mes bras , pour aller hors de la cabane te ranimer à la cha
Des mères pâles et sanglantes Arrachant leurs filles tremblantes Des bras d’un soldat effréné. Voyez quelles grandes et no
                  Forcèrent les barrières Que l’Asie opposait à leurs bras indomptés. La Palestine277 enfin, après tant de
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