-mêmes. Quel spectacle nous flatte le plus, celui des tourments ou du
bonheur
d’autrui ? Qu’est-ce qui nous est plus doux à fai
hants. Non-seulement nous voulons être heureux, nous voulons aussi le
bonheur
d’autrui ; et, quand ce bonheur ne coûte rien au
s être heureux, nous voulons aussi le bonheur d’autrui ; et, quand ce
bonheur
ne coûte rien au nôtre, il l’augmente. Enfin, l’o
e d’un entendement sans règle et d’une raison sans principes2. Du
bonheur
Le bonheur parfait n’est pas sur la terre ; m
ent sans règle et d’une raison sans principes2. Du bonheur Le
bonheur
parfait n’est pas sur la terre ; mais le plus gra
heureux par sa faute. Il n’y a point de route plus sûre pour aller au
bonheur
, que celle de la vertu. Si l’on y parvient, il es
et cachent leur cœur, et soyons sûrs que, s’il est un seul exemple de
bonheur
sur la terre, il se trouve dans un homme de bien.
bord la multitude et la variété des amusements semblent contribuer au
bonheur
, si l’uniformité d’une vie égale paraît d’abord e
nce ; le vide des turbulents plaisirs produit l’ennui3. La source du
bonheur
n’est tout entière ni dans l’objet désiré ni dans
s à la sentir. Si l’âme la plus pure ne suffit pas seule à son propre
bonheur
, il est plus sûr encore que toutes les délices de
sans imaginer, sans rien faire autre chose que sentir le calme et le
bonheur
de ma situation. Je trouvais mon couvert mis sur
s doux que le sommeil même. Ce sont là les jours qui ont fait le vrai
bonheur
de ma vie ; bonheur sans amertume, sans ennuis, s
l même. Ce sont là les jours qui ont fait le vrai bonheur de ma vie ;
bonheur
sans amertume, sans ennuis, sans regrets, et auqu
cela seul que la reconnaissance est un devoir. En un mot, l’espèce de
bonheur
qu’il me faut n’est pas tant de faire ce que je v
dis pas par le temps, mais par un usage contraire, il y ait, pour le
bonheur
du genre humain, beaucoup moins de personnes qui
où nous buvons chaque jour l’eau triste et troublée de notre vie, le
bonheur
n’est pas un inconnu, ni même un absent. Il a fra
ion. « Or si nous étudions le mystère qui se passe en nous lorsque le
bonheur
nous touche un instant, nous reconnaîtrons sans p
s l’inquiétude, et ce qui leur échappe ne leur échappe qu’à peine. Le
bonheur
entre et sort. C’est l’éclair qui vient de l’orie
ns si précieuses, par l’organe des écrivains sacrés, n’a pas voulu le
bonheur
seulement de telle ou telle peuplade en particuli
couru tout ce qui peut faire sur la terre la gloire, le plaisir ou le
bonheur
de l’homme ; après avoir vu que toutes ces prérog
jeunesse J’ai cherché la volupté ; J’ai savouré son ivresse : De mon
bonheur
dégoûté, Dans sa coupe enchanteresse J’ai trouvé
’ai recours à l’ignorance, Le savoir est vanité. 177J’ai cherché ce
bonheur
qui fuyait de mes bras, Dans mes palais de cèdre,
avoir démontré si complètement que rien de tout cela ne peut être le
bonheur
, il ne plaçait sous nos yeux une perspective plus
ndispensable de faire et utile d’éviter, pour travailler à son propre
bonheur
, puisqu’il est impossible qu’il se trouve ailleur
mis entouré, Ses biens sont au pillage et ses jours à l’enchère ; Sou
bonheur
est plus triste encore que la misère ; Lui-même i
orace. Riches, soyez humains, tendres et généreux. Quel bien vaut le
bonheur
de rendre un homme heureux ! C’est le plaisir du
mmeil du cœur les yeux appesantis N’ont pour les biens réels, pour le
bonheur
solide, Qu’une vue incertaine et qu’un regard stu
ien qu’il en fut ainsi, puisqu’elle se réduit à cet axiome qui met le
bonheur
dans l’impassibilité absolue : « Nil admirari pr
ent et utilisent presque toutes les vertus… ? C’est la doctrine et le
bonheur
du néant. Le philosophe de l’Écriture ne ressembl
us vous vous unissez à lui, plus vous sentez qu’il n’y a de véritable
bonheur
sur la terre, que celui de le connaître et de l’a
e un moment, et l’on verra bientôt que l’ordre social et l’intérêt du
bonheur
individuel commandent impérieusement ces sacrific
s, sur la certitude et la croyance desquels repose essentiellement le
bonheur
de l’homme. Mais c’est ici que la différence des
chimériques, sur lesquels on ne voudrait pas risquer le malheur ou le
bonheur
d’un seul de ses jours, et sur lesquels on hasard
ns la félicité des sens et de la chair ? Si l’homme n’a point d’autre
bonheur
à espérer, qu’un bonheur temporel, pourquoi ne le
t de la chair ? Si l’homme n’a point d’autre bonheur à espérer, qu’un
bonheur
temporel, pourquoi ne le trouve-t-il nulle part s
de. La paix de l’impie n’est qu’un affreux désespoir : cherchez votre
bonheur
, non en secouant le joug de la foi, mais en goûta
milières, soit dans de rustiques épopées. Sa chère province lui porta
bonheur
. Il lui dut de pures inspirations, et pour ainsi
hel Lévy.) La mort d’un bouvreuil Ces premiers souvenirs de
bonheur
ou de peine, Par instant on les perd, mais un rie
et l’air frais du matin2, L’espoir de rapporter un glorieux butin, Ce
bonheur
d’être loin des livres et des thèmes3, Enivraient
nture vive, fine et discrète. 2. Ici la muse à l’air de causer. 3.
Bonheur
! Qu’en dites-vous, écoliers et maîtres ? 4. Ces
oir l’être ; et si vous avez bien cette volonté, tout est fait, votre
bonheurs
est décidé. S’il m’appartenait de vous donner des
ô mon Dieu ! égaré par une éducation trompeuse, j’ai cherché un vain
bonheur
dans le système des sciences, dans la faveur des
rmi toutes ces agitations, je courais après le malheur, tandis que le
bonheur
était auprès de moi. Je n’ai cessé d’être heureux
rd’hui je vous dédie de trouver cette province. 3. Voici un rêve de
bonheur
qui vaut bien celui de Rousseau ; je le rencontre
; elle a des enchantements utiles à nos mœurs ; elle nous donne et le
bonheur
et la verin. » 2. Platon est le plus inspiré des
rendre à bien vivre, à vivre honnêtement, et à parvenir ainsi au vrai
bonheur
, après lequel tous les hommes soupirent. Est-il u
uns établirent des systêmes absurdes, ou totalement étrangers au vrai
bonheur
: les autres tombèrent dans des égaremens monstru
emble avoir d’objet que la félicité de l’autre vie, fait encore notre
bonheur
dans celle-ci. » Qu’ils sont précieux en effet, m
Morale pratique pour acquérir la vraie sagesse, pour parvenir au vrai
bonheur
. Morale pratique de la religion. Le premier
fondes. L’homme y est représenté comme un être capable de vertu et de
bonheur
, dans l’état même de corruption et de misère où i
faire sentir et de la faire aimer. En nous montrant le chemin du vrai
bonheur
, il dit tout ce que l’on peut dire de plus solide
ravie, Mourir en regrettant la vieillesse et la vie3 ! Où donc est le
bonheur
, disais-je ? — Infortuné ! Le bonheur, ô mon Dieu
sse et la vie3 ! Où donc est le bonheur, disais-je ? — Infortuné ! Le
bonheur
, ô mon Dieu, vous me l’avez donné ! Les enfa
uart d’heure, et c’est pendant qu’elles sont jointes au corps. 3. Le
bonheur
est de sentir son âme bonne. 1. Ce vers est d’un
t s’égaye et rit. (André Chénier) 5. Les enfants ont toujours porté
bonheur
à la muse de M. Victor Hugo. 6. Il dit ailleurs
sse, Courez et bourdonnez comme l’abeille aux champs ! Ma joie et mon
bonheur
, et mon âme et mes chants Iront où vous irez, j
rusquement son pistolet, ajuste le maréchal, et lâche la détente. Par
bonheur
, le coup rate. C’était jouer sa tête ; mais le ma
t sous la garde des mœurs. Loin de Rome, il apprit à faire un jour le
bonheur
de Rome. Loin de la cour, il mérita d’y revenir p
dont ils se ressouviendront sans doute, pour le repos du monde et le
bonheur
de leurs états. Ce n’est pas que la philosophie n
leurez était un sage. La philosophie sur le trône a fait vingt ans le
bonheur
du monde : c’est en essuyant les larmes des natio
ette belle phrase : « La philosophie sur le trône a fait vingt ans le
bonheur
du monde ; c’est en essuyant les larmes des natio
des dieux, au nom de l’univers qui t’est confié ; je te parle pour le
bonheur
des hommes et pour le tien. Non, tu ne seras poin
Et dont les vertus sont l’appui ; Qui, prenant Titus pour modèle, Du
bonheur
d’un peuple fidèle Fait le plus cher de ses souha
ques, Dont le juste autrefois sentit le poids fatal : Ce qui fit leur
bonheur
deviendra leur torture ; Et Dieu, de sa justice a
a rendu la même pensée dans un de ses Discours en vers, avec plus de
bonheur
, suivant La Harpe : C’est du même limon que tous
Et pallida morte futura. 6. Il est à propos de remarquer avec quel
bonheur
Rousseau savait rajeunir et relever, par la riche
un homme qui n’a ni rentes ni domicile ; en un mot, de parler de son
bonheur
devant des misérables : cette conversation est tr
leur état au vôtre est odieuse2. Caractères. Les parvenus : leur
bonheur
, leur malheur. Ni les troubles, Zénobie 1, qui
ier d’une première vue sur une maison si délicieuse, et sur l’extrême
bonheur
du maître qui la possède : il n’est plus, il n’en
il, un grand massacre, et il faut convenir que nous jouons d’un grand
bonheur
. Il s’assied, il souffle, après avoir débité sa n
je n’ai pas où reposer un cœur Las de tout parcourir en cherchant son
bonheur
? Rois, sujets, tout se plaint, et nos fleurs les
ette sage réflexion de Bossuet : « J’apporte en naissant cet amour du
bonheur
. La raison, sitôt qu’elle commence, me le fait ch
ésire : ce qui prouve que je ne possède point. Le désir et le parfait
bonheur
ne peuvent se trouver ensemble. » 2. Ce trait
oix que j’entends retentir Me poursuit, et vient m’avertir Que le
bonheur
s’enfuit sur l’aile des années… 3. Ici L. Raci
sages, portez-les au combat, confiants dans votre courage, dans votre
bonheur
, dans la fortune, dans les destinées du nom des S
us habiles guerriers, ils obtiendront pour eux et pour leur patrie le
bonheur
, les richesses et les honneurs. Si quelques-uns,
piété envers leur mère a immortalisés. » « Eh quoi ? dit Crésus, mon
bonheur
à moi te paraît-il donc si peu digne d’estime, qu
ible patrimoine. Celui qui est fort riche, mais qui ne possède pas le
bonheur
, est supérieur à l’homme heureux, seulement en de
econd le surpasse, en ce qu’il ne subit aucune de ces disgrâces ; son
bonheur
les écarte de lui ; il jouit de membres robustes,
ermine tranquillement son existence, a, selon moi, réalisé le parfait
bonheur
. En tout d’ailleurs, il faut considérer la fin ;
s témoigné ; je veux vous assurer, à vous, la jouissance éternelle du
bonheur
, à moi votre souvenir. Lorsque je vous aurai démo
icipent à toutes les vertus. « Fils d’Israël, la base, le principe du
bonheur
pour tous est le Dieu propice. Lui seul peut tout
droit ! Heureux au sein de la Grèce, mais incapables de supporter le
bonheur
, comme un trop lourd fardeau, les Athéniens ont v
rd’hui, tu es si heureux, si riche, que les vainqueurs sont jaloux du
bonheur
du vaincu. Quand tu sollicitas le sacerdoce, lais
ends à mettre en réserve cette première victoire comme le trésor d’un
bonheur
suprême ; renvoie tous les Romains sains et saufs
stence menacée de malheurs et de disgrâces, félicitez-moi tous de mon
bonheur
. » Et comme Apollodore lui témoignait combien il
rme espérance, juges, que la mort à laquelle je suis condamné sera un
bonheur
pour moi ; car il doit nécessairement arriver de
utre lieu, si tous ceux qui ont quitté cette terre sont réunis là, le
bonheur
est encore plus grand. En pénétrant aux enfers, a
endu à notre patrie inclinant vers sa ruine son ancienne gloire et un
bonheur
longtemps désiré, si nous ne préservons aujourd’h
e n’ai pas en vue ici mon utilité personnelle, je ne désire que votre
bonheur
! Mon seul vœu, croyez-moi, est de pouvoir, quand
s résolutions de Pyrrhus. Peut-être comprenait-il qu’il sacrifiait un
bonheur
réel, placé à sa portée : mais il n’avait pas la
on illustre origine : tu peux, grâce à de nobles travaux, acquérir le
bonheur
suprême. » Traduit de Xénophon. (À rapprocher de
vues ambitieuses l’heureuse médiocrité de son état ; il abandonne un
bonheur
réel pour des espérances incertaines. La faute qu
mais elles s’occupent à applaudir les histrions dans les théâtres. Le
bonheur
consiste maintenant à ne voir ni le lever, ni le
e impuissance, sinon qu’il y a eu autrefois dans l’homme un véritable
bonheur
, dont il ne lui reste maintenant que la marque et
iperie, méritaient bien aussi d’être conservés. 2. Cette attente du
bonheur
, toujours déçue, a été bien exprimée par ce vers
mble avoir pour but que la félicité de l’autre vie, fait encore notre
bonheur
dans celle-ci. »
668, d’une ancienne et honorable famille, François d’Aguesseau eut le
bonheur
de trouver dans son père un excellent maître qui
vous marquer : l’une, de vous convaincre toujours de plus en plus du
bonheur
que vous avez d’être né dans la seule véritable r
l’amour de son état. Il n’y a rien que l’homme connaisse moins que le
bonheur
de sa condition. Heureux s’il croyait l’être, et
intendant : Tu n’as point d’aile, et tu veux voler ! rampe3. Le
bonheur
Hélas ! où donc chercher, où trouver le bonh
rampe3. Le bonheur Hélas ! où donc chercher, où trouver le
bonheur
? En tous lieux, en tous temps, dans toute la nat
aisément quand l’orage est passé1 Le passage de la vie Le
bonheur
est le port où tendent les humains ; Les écueils
ous attendons la vie. 2. Ce vers est d’une facture antique. 3. Le
bonheur
est de sentir son âme bonne. Il entre dans la com
eur est de sentir son âme bonne. Il entre dans la composition de tout
bonheur
l’idée de l’avoir mérité. 4. François de Neufch
umaines sont caractérisées), il s’ensuit que les actions, qui font le
bonheur
ou le malheur de tous tant que nous sommes, ont d
n des hommes, mais de leurs actions, de leur vie, de ce qui fait leur
bonheur
ou leur malheur. Car le bonheur de l’homme est da
ons, de leur vie, de ce qui fait leur bonheur ou leur malheur. Car le
bonheur
de l’homme est dans l’action. La fin même est act
autres, nécessairement ou vraisemblablement, amènent la révolution du
bonheur
au malheur ou du malheur au bonheur. Chapitre
blement, amènent la révolution du bonheur au malheur ou du malheur au
bonheur
. Chapitre VIII. De l’unité de la fable. L’uni
e, qui produit l’amitié ou la haine entre les personnages destinés au
bonheur
ou au malheur. Les plus belles reconnaissances so
l’effet propre de la tragédie ; c’est de celle-là encore que naît le
bonheur
ou le malheur des personnages. Puisque la reconna
que double, quoi qu’en disent quelques-uns : la catastrophe y sera du
bonheur
au malheur, et non du malheur au bonheur : ce ne
s : la catastrophe y sera du bonheur au malheur, et non du malheur au
bonheur
: ce ne sera point par un crime, mais par quelque
xtases commencées2 ; Il avait vu le ciel déjà dans ses pensées, Et le
bonheur
de l’âme, en prenant son essor, Dans son divin so
e volée, Courir de haie en haie et d’allée en allée, Et leurs cris de
bonheur
monter et retentir Sur les pas de la mort, qui ve
e marche tout seul. Je voudrais bien, une fois encore, goûter le vrai
bonheur
. Dans la demeure de mes chers parents, j’étais un
l’enthousiasme est de tous les sentiments celui qui donne le plus de
bonheur
, le seul qui en donne véritablement, le seul qui
ver. La poésie et les beaux-arts servent à développer dans l’homme ce
bonheur
d’illustre origine qui relève les cœurs abattus,
de tant de jours en un jour effacée ! Nouvelle dignité, fatale à mon
bonheur
! Précipice élevé d’où tombe mon honneur ! Faut-i
la province, Je ne vous compte à rien le nom de mon époux2 : C’est un
bonheur
pour moi qui n’est pas grand pour vous ; Mais apr
le et plus belle : Cette grandeur périt, j’en veux une immortelle, Un
bonheur
assuré, sans mesure et sans fin, Au-dessus de l’e
oint vous charment leurs mensonges ; Tout votre sang est peu pour un
bonheur
si doux ! Mais, pour en disposer, ce sang est-il
ma voie2 ; Et ton cœur, insensible à ces tristes appas, Se figure un
bonheur
où je ne serai pas ! C’est donc là le dégoût qu’a
ce ; c’est elle qui a allaité nos vertus, et avec elles nous donne le
bonheur
. » 2. Il faut rendre les enfants raisonnables, m
un autre sujet, pour revenir, à la fin de sa lettre, aux souhaits de
bonheur
qu’on a d’abord écartés. Les lettres de conseils
lité et du goût. Rien n’est égal à la vivacité de ses tournures et au
bonheur
de ses expressions. Elle est toujours affectée de
ont à main droite du salon, eurent été absolument consumés. On appela
bonheur
ce qui restait de la maison, quoi qu’il y ait pou
i lui fermait l’avenir, elle avait concentré toutes ses espérances de
bonheur
sur le frère absent qu’elle ne revit que pour lui
son devoir filial et fraternel, elle se plut à isoler sa vie dans un
bonheur
caché ou un deuil religieux. Si elle chanta pour
la joie soit complète, et néanmoins j’éprouve je ne sais quel triste
bonheur
à ce bruit funèbre de renommée qui va s’attacher
ce, l’instinct du cœur ; l’effet, c’est la gratitude du vieillard, le
bonheur
d’avoir réussi, et d’avoir accompli un devoir sac
t le mal, il est criminel. Le but de notre nature est la recherche du
bonheur
; un entrainement irrésistible nous y pousse. Mai
us y pousse. Mais c’est ici que bien des personnes s’égarent. Le vrai
bonheur
n’est pas dans la satisfaction de tous nos désirs
abitude ordinaire des affaires. Sa pénétration et son goût, joints au
bonheur
de sa mémoire, se portaient avec une indifférente
les temps, et dans les affaires les plus difficiles, avec le plus de
bonheur
: Votre Majesté sait que ce sont ceux-là mêmes qu
e à genoux la nature de ce qu’elle a fait des vertus indépendantes du
bonheur
, et des lumières que l’adversité n’a pu éteindre.
œur, cependant, vous envoie ses vœux ; il demande pour vous, sinon le
bonheur
qui n’est point d’ici-bas, du moins ces secrètes
guiser soi-même. « On a beaucoup dit que la nature humaine tendait au
bonheur
: c’est là son instinct involontaire. Mais son in
i c’est la vertu. En donnant à l’homme peu d’influence sur son propre
bonheur
, et des moyens sans nombre de se perfectionner, l
malgré nous, comment donc le but de notre liberté morale serait-il le
bonheur
de cette courte vie que la souffrance et la vieil
borieuses, Un jardin, un verger, dociles à ses lois, Lui donnaient le
bonheur
qui s’enfuit loin des rois8. Le soir, des simples
trice éclaire encor sa veille. Vous consolez ses maux, vous parez son
bonheur
; Vous êtes ses trésors, vous êtes son honneur, L
au sud de Clermont-Ferrand. 1. Comparez à la pièce de M. Lebrun, le
Bonheur
de l’étude, t. II. 2. Le maréchal de Villars dis
calme et terrible qui semble accuser les dieux d’avoir été jaloux du
bonheur
d’une mère, quel sentiment s’élève dans notre sei
L’enthousiasme et le malheur Si l’enthousiasme enivre l’âme de
bonheur
, par un prestige singulier il soutient encore dan
rs une autre forme : il exalterait en nous la pitié, la sympathie, le
bonheur
d’être nécessaire. Dans toutes les circonstances,
mence ne fut qu’une cruauté de plus ; car s’il entrevit un instant le
bonheur
dans une alliance qui lui assurait l’aisance, la
— Je n’ai jamais goûté avec autant d’intensité et de recueillement le
bonheur
de la vie de famille1. Jamais ce parfum qui circu
ère arrivée ; le déjeuner, repas dans lequel on fête immédiatement le
bonheur
de s’être retrouvés ; la promenade qui suit, sort
le citoyen paisible, vertueux, ignoré, sans ambition, qui trouve son
bonheur
et son existence dans l’existence et le bonheur c
ition, qui trouve son bonheur et son existence dans l’existence et le
bonheur
commun. » Je ne suivrai pas cet exemple. Je ne cr
e analysait avec une vive pénétration l’influence des passions sur le
bonheur
des individus et des peuples ; dans le second, su
ez renaître ce sentiment ! s’écria lord Nelvil. Qui jamais éprouva le
bonheur
que je goûte ? Rome montrée par vous, Rome interp
commandés par les hommes. L’oiseau n’est banni un moment que pour son
bonheur
; il part avec ses voisins, avec son père et sa m
; Sparte était donc sous mes yeux ; et son théâtre, que j’avais eu le
bonheur
de découvrir en arrivant, me donnait sur-le-champ
re ; rien n’est plus beau qu’elle, si ce n’est la vertu. Le comble du
bonheur
serait de réunir l’une à l’autre dans cette vie ;
ns j’ai conservé toutes mes illusions sur le Simoïs ; j’ai de plus le
bonheur
d’avoir salué une terre sacrée, d’avoir vu les fl
vaincre. Soldats, lorsque tout ce qui est nécessaire pour assurer le
bonheur
et la prospérité de notre patrie sera accompli, j
seule résolution qui me convienne ; tout intérêt privé doit céder au
bonheur
de votre personne sacrée et de l’État ; je vous s
tion humaine, jusque dans ces jouissances passagères qu’on appelle le
bonheur
. Au début de la vie, notre nature, s’éveillant av
nt des autres. À la vue de ce monde qui paraît renfermer pour elle le
bonheur
, notre nature s’élance, pleine d’espérances et d’
qu’elle veut, c’est la fin pour laquelle elle a été faite, c’est son
bonheur
, c’est son bien. Elle souffre donc, et non-seulem
ou, pour mieux dire, l’innocence de nous croire heureux ; mais, si ce
bonheur
dure, bientôt ce qu’il avait d’abord de charmant
e dans l’ennui et le dégoût. Tel est le dénouement inévitable de tout
bonheur
humain ; telle est la loi fatale à laquelle aucun
rès remplie et très agitée, vous pouvez vivre assez longtemps avec le
bonheur
de ce monde avant d’en connaître la vanité. Mais
le moment vient où cette impétueuse inconstance dans la poursuite du
bonheur
, qui naît de la variété et de l’indécision de nos
r ainsi dire, et concentrant dans une seule passion tout le besoin de
bonheur
qui est en elle, voit ce bonheur, l’aime, le dési
une seule passion tout le besoin de bonheur qui est en elle, voit ce
bonheur
, l’aime, le désire dans une seule chose qui est l
ère expérience que le hasard avait différée : car, à peine obtenu, ce
bonheur
si ardemment, si uniquement désiré, effraye l’âme
il ne l’est point ; ce qu’il promettait, il ne le tient pas ; tout le
bonheur
que la vie pouvait donner est venu, et le désir d
; tout le bonheur que la vie pouvait donner est venu, et le désir du
bonheur
n’est point éteint246. Le bonheur est donc une om
ait donner est venu, et le désir du bonheur n’est point éteint246. Le
bonheur
est donc une ombre, la vie une déception, nos dés
ce qu’elle est, naît-il plus ordinairement encore de l’expérience des
bonheurs
de la vie que de celle de ses misères. Ce sont là
en pitié ses misérables passions toujours contrariées, ses misérables
bonheurs
qui aboutissent invariablement au dégoût ; et alo
le problème de sa destination247. Ce n’est pas tout. Non-seulement le
bonheur
, le malheur, la comparaison de notre infirmité av
nventive et son honnêteté respectée aux progrès du genre humain et au
bonheur
de sa patrie. Peu de carrières ont été aussi plei
par eux que le genre humain marche de plus en plus à la science et au
bonheur
. L’inégalité qui les sépare des autres hommes et
oudrais… Qu’elle est lente à paraître à mes yeux ! Oui, du plus grand
bonheur
sa présence est le gage… Elle vient, cher Macbeth
ins consolants c’est toi qui nous soulages. Trésor de tous les lieux,
bonheur
de tous les âges, Le ciel te fit pour l’homme, et
m’aime, Porterai-je moi seul, de mon ennui chargé, Tout le poids d’un
bonheur
qui n’est point partagé ? Qu’un ami sur mes bords
esse, Je veux, le front ouvert, de la feinte ennemi, Voir briller mon
bonheur
dans les yeux d’un ami. D’un ami ! ce nom seul me
borieuses, Un jardin, un verger, dociles à ses lois, Lui donnaient le
bonheur
qui s’enfuit loin des rois311. Le soir, des simpl
La Mélancolie Ô penchant plus flatteur, plus doux que la folie !
Bonheur
des malheureux, tendre mélancolie, Trouverai-je p
au malheur, Assoupit les chagrins, émousse la douleur. De la peine au
bonheur
délicate nuance. Ce n’est point le plaisir, ce n’
llant sa couronne319. Que la foule à grands frais cherche un grossier
bonheur
: D’un mot, d’un nom, d’un rêve, elle nourrit son
dus ; Ces travaux qui devaient illustrer sa mémoire, Qui donnaient le
bonheur
et promettaient la gloire !… Quelques pleurs de s
avie ! Vous m’avez délaissé, doux rêves de la vie : Plaisirs, gloire,
bonheur
, patrie et liberté, Vous fuyez loin d’un cœur vid
a eu le mérite de conquérir la chanson à la poésie. Par le singulier
bonheur
de son rare talent, le chansonnier populaire a ét
e divin séjour L’harmonieux soupir de l’éternel amour, Les accents du
bonheur
, les saints concerts des anges Qui, dans le sein
ans la langue des dieux au mot brutal, au mot cru. On avait, non sans
bonheur
, assoupli le vers alexandrin en variant sa coupe,
ta mère, aux pères de ton père ; Donne au riche à qui Dieu refuse le
bonheur
, Donne au pauvre, à la veuve, au crime, au vice i
douce emplira ta jeune âme, Tu verras qu’il est proche, alors, ô mon
bonheur
, Ô mon enfant ! sans craindre affront ni railleri
enu, comme on en voit sur terre, Une ombre de plaisir, un semblant de
bonheur
. Viens, chantons devant Dieu ; chantons dans tes
nde inconnu. Éveillons au hasard les échos de ta vie, Parlons-nous de
bonheur
, de gloire et de folie, Et que ce soit un rêve, e
ntes dans les cieux. Je ne chante ni l’espérance, Ni la gloire, ni le
bonheur
, Hélas ! pas même la souffrance. La bouche garde
ù siégeait le général. (Id.) 48. Cette image gracieuse s’oppose avec
bonheur
au spectacle au camp et repose agréablement l’esp
enatus populusque romanus extruxerit. » — « Je vous félicite de votre
bonheur
, ô vous, braves guerriers pendant votre vie, et m
r la conformité d’un être avec sa fin et avec la raison, l’essence du
bonheur
. Les stoïciens, on le sait, concevaient le monde
iie pièce des Feuilles d’automne de M. Victor Hugo : Où donc est le
bonheur
? disais-je. Infortuné !… et le poète, après avo
ortuné !… et le poète, après avoir énuméré les stériles illusions du
bonheur
que nous poursuivons sans l’atteindre, termine ai
de son Cours de littérature au dix-huitième siècle, raconte avec son
bonheur
habituel une anecdote qui peint à merveille le ca
mbrasser l’espérance, Et tremble en adressant un timide désir Vers un
bonheur
lointain qui toujours semble fuir. À la suite de
e bienvenu. 405. Un des traits de M. de Lamartine est le singulier
bonheur
avec lequel il sait varier son rythme avec son su
il revoit ce qu’il aime ! C’en est fait ; un coup d’œil a détruit son
bonheur
: Le barbare Pluton révoque sa faveur, Et des enf
borieuses, Un jardin, un verger, dociles à ses lois, Lui donnaient le
bonheur
qui s’enfuit loin des rois. Le soir, des simples
. La Chevalerie Qu’ils étaient beaux ces jours de gloire et de
bonheur
Où les preux s’enflammaient à la voix de l’honneu
actif et inquiet, il chercha dans toutes les conditions de la vie un
bonheur
qu’il ne put trouver. L’étude des lettres, le mét
Saladin Seigneur, remerciez le ciel dont la clémence À pour votre
bonheur
placé votre naissance Longtemps après ces jours à
de l’entreprise, le zèle ardent d’une nation accoutumée à vaincre, le
bonheur
de la première expédition conduite par le vaillan
e et chagrin tous ces changements, qui ne pouvaient que troubler leur
bonheur
loin d’y ajouter. Lorsqu’on forma des gardes nati
ur gloire ! Je perds bien peu pour ma mémoire, Je gagne tout pour mon
bonheur
. Fontanes. Idylle sur la Paix Un
ravie ! Vous m’avez délaissé, doux rêves de la vie. Plaisirs, gloire,
bonheur
, patrie et liberté, Vous fuyez loin d’un cœur vid
ies Des mots partis du cœur et des larmes amies ! J. Chénier. Le
Bonheur
des champs Heureux qui, loin du bruit, sans p
s cache à qui ne sait point les admirer. Buffon. Le Héron Le
bonheur
n’est pas également départi à tous les êtres sens
nfance ont été plusieurs victoires ? Une vie accompagnée d’un extrême
bonheur
joint à une longue expérience serait illustre par
doctrines. Sa vie entière n’est qu’un long et héroïque dévouement au
bonheur
de ses semblables. Qui de vous consentirait à éch
n malheur ? va, plus d’un sage, Dans les soupirs, dans les dégoûts Du
bonheur
, sur des flots jaloux, Poursuivant la trompeuse i
re. Hier, il t’a paré de feuillages nouveaux : Tu ne sentiras plus ce
bonheur
de revivre. Adieu les nids d’amour qui peuplaient
bien au fond de tout ce que j’ignore ; J’espère malgré tout, mais nul
bonheur
humain : Comme un chêne immobile, en mon repos so
oi-même, Et par un imposteur me voir voler mon nom ? Que son
bonheur
est extrême De ce que je suis poltron !
mon étonnement ! Dieux ! avec quel amour la Grèce vous révère ! Quel
bonheur
de me voir la fille d’un tel père ! Agamemnon. Vo
absent. Mais la justice enfin visite l’homme impie ; Dans les bras du
bonheur
, son convive assidu, En vain il dort, et croit la
désormais et fatigue et sueur, Quand il aura chez lui l’argent et le
bonheur
? Il te faudra toi-même ensemencer tes plaines !
be soit couverte ; La gloire de leur mort m’a payé de leur perte : Ce
bonheur
a suivi leur courage invaincu, Qu’ils ont vu Rome
la postérité, Moins pour l’avoir conquis que pour l’avoir quitté. Le
bonheur
peut conduire à la grandeur suprême, Mais pour y
t, tout ce que peut attendre Le prince dont il tient sa gloire et son
bonheur
, Germanicus toujours l’a trouvé dans mon cœur ; E
! » Mais elle, le tenant dans ses bras : « Cher enfant, Dieux ! quel
bonheur
pour moi, lorsque tu seras grand, Si, debout sur
Il attroupe la populace. L’autre, ami des humains, jaloux de leur
bonheur
, Pour rien débite un antidote : Mais il
daignez un chimérique honneur, Hommes justes, quel bien vous donna le
bonheur
? Un sort obscur et doux, la paix de l’innocence.
d’être heureux ! L’envie est un fléau que nul mortel ne dompte, Et le
bonheur
d’un jour éternise la honte. Oui, pareille à la f
’abîme, Les plaisirs effrayés s’envolent loin du crime : Il fonde son
bonheur
sur les pensers d’autrui, Et son cœur abusé ne jo
x, ô mon Dieu ! Je n’embrasserai plus ma mère. Souvenirs du
bonheur
, que voulez-vous de moi ? Que vous sert de troubl
sance, Par sa bonté surtout, m’a pris sous sa défense. Je vois par le
bonheur
tout ce monde animé, Et par des cris d’amour son
, S’il a l’ait ses tourments, il a fait vos délices. Soignez donc son
bonheur
, et charmez son ennui ; Consolez-le du sort, des
l’on puisse à plaisir nier ce qu’on a vu ! Le mensonge anonyme est le
bonheur
suprême. Écrivains, députés, ministres, rois, Die
n maître : Il pensa me gâter ; à la fin, grâce aux dieux, Horace, par
bonheur
, me dessilla les yeux. L’auteur avait du bon, du
ire vous liront voir si nous disons vrai ou non. Mme de Sévigné.
Bonheur
de la Piété Il ne vous est pas mauvais de vou
et surtout de souffrir par vous ; mais ce sera en vous souhaitant un
bonheur
dont votre position n’est peut-être pas susceptib
ait à l’Académie. Obtenez-vous cette préférence sur vos rivaux, votre
bonheur
n’est bientôt qu’un fantôme ; essuyez-vous un ref
les temps, et dans les affaires les plus difficiles, avec le plus de
bonheur
: Votre Majesté sait que ce sont ceux-là mêmes qu
eurs vices et leurs dérèglements, « Mais, dit Grégoire, nous eûmes le
bonheur
d’éprouver dans cette ville corrompue quelque cho
eux j’étais environnée, Et mon âme pourtant ne goûtait qu’à moitié Ce
bonheur
imparfait dont j’étais étonnée : Ma mère… Où donc
obligea de lui dire quels endroits m’avaient le plus frappé. J’eus le
bonheur
de lui citer ceux qu’il estimait davantage, ses m
le mal sans que le mal le navre, Ou qui voyant le bien n’est ivre de
bonheur
! Brizeux 88. Une lecture de l’imitation de
s qu’ils en ont : comme ils la reçoivent sans étude, ils n’ont pas le
bonheur
de la conserver ; et toutes les fois qu’elle leur
fort pour sauver que les passions pour perdre. Lacordaire 94. Le
Bonheur
Ni l’or ni la grandeur ne nous rendent heureu
e Sait réprimer l’impétueuse ardeur, Et d’âge en âge il nous guide au
bonheur
. L’Enfant. Dans cette vie obscure à mes regards v
l’œil de Dieu suis ta riante voie ; Enfant, crois-moi, je conduis au
bonheur
. Mme A. Tastu. 1. La Divine Comédie. (Mich
Vous croiriez qu’ils n’ont qu’une affaire, Et que tout leur
bonheur
dépend uniquement De ce qu’en ce jour
ple pris au hasard dans le Télémaque de Fénelon. C’est la peinture du
bonheur
que goûtent les justes et les bons Rois dans les
i n’altère en rien leur immuable félicité. Une jeunesse éternelle, un
bonheur
sans fin, une gloire toute divine est peinte sur
aquelle le Poète latin chante les douceurs de la vie champêtre, et le
bonheur
de celui qui sillonnant le champ de ses pères, vi
se de Gresset : J’ai vu mille peines cruelles Sous un vain masque de
bonheur
; Mille petitesses réelles Sous une écorce de gra
mas, tout le monde sait sa verve prodigieuse, son entrain facile, son
bonheur
de mise en scène, son dialogue spirituel et toujo
érite de l’homme, le rendent aussi un instrument propre à procurer le
bonheur
de la société. C’est la vertu qui lui donne le go
de l’aumône, l’égalité des hommes54. Les vrais grands hommes. Le
bonheur
ou la témérité ont pu faire des héros ; mais la v
il est vrai, serait encore trop court pour être employé à mériter un
bonheur
immortel ; mais du moins, nous pourrions regagner
ns la félicité des sens et de la chair ? Si l’homme n’a point d’autre
bonheur
à espérer qu’un bonheur temporel, pourquoi ne le
et de la chair ? Si l’homme n’a point d’autre bonheur à espérer qu’un
bonheur
temporel, pourquoi ne le trouve-t-il nulle part s
a mise en scène. Deux ans après (1709), Le Sage essayait avec un rare
bonheur
la comédie de caractère. Les gens de finance étai
ligea de lui dire les endroits qui m’avaient le plus frappé. J’eus le
bonheur
de lui citer ceux qu’il estimait davantage, ses m
de la valeur, prit toujours son parti sur-le-champ, et bien, et avec
bonheur
. Il fit signe à deux drabans, qui prirent le roi
de ces démarches. Obtenez-vous cette préférence sur vos rivaux, votre
bonheur
n’est bientôt qu’un fantôme ; essuyez-vous un ref
orte qu’il y eût des vertus dans l’état de la nature, s’il y avait du
bonheur
, si l’homme dans cet état était seulement moins m
ns le cas de ces mauvais pères auxquels je reprochais de sacrifier le
bonheur
des enfants à la considération d’un temps éloigné
mant contre les maux qu’il doit supporter. Concevez-vous quelque vrai
bonheur
possible pour aucun être hors de sa constitution
de la Providence tient à celle de l’immortalité de l’âme, que j’ai le
bonheur
de croire. Si je ramène ces questions diverses à
ir l’être ; et si vous avez bien cette volonté, tout est fait : votre
bonheur
est décidé. S’il m’appartenait de vous donner des
sort qui ne vous force jamais à vous en souvenir. lbid., 1758. Le
bonheur
de Rousseau à l’Ermitage. A M. de Malesherbes247.
sans imaginer, sans rien faire autre chose que sentir le calme et le
bonheur
de ma situation. Je trouvais mon couvert mis sur
s doux que le sommeil même. Ce sont là les jours qui ont fait le vrai
bonheur
de ma vie : bonheur sans amertume, sans ennuis, s
l même. Ce sont là les jours qui ont fait le vrai bonheur de ma vie :
bonheur
sans amertume, sans ennuis, sans regrets, et auxq
uple une colonie ; puis il leur fait le temps, le ciel, la saison, le
bonheur
, le malheur qu’il lui plaît. C’est le Jupiter de
aiguillonné, paresseux et stagnant après forage ; insouciant dans le
bonheur
, mais poussant la constance et la sérénité dans l
bienfaisante pour ses semblables, qu’il eût ramenés à la vertu par le
bonheur
, s’ils avaient accepté ses plans de réforme unive
jours sûre de la construction de ses phrases, elle entre avec plus de
bonheur
dans la discussion des choses abstraites, et sa s
t la dernière qu’en 1814, attentif de loin à leur éducation et à leur
bonheur
, duquel, enfin, il a été bien dit, oc que s’il vo
oments si rares dans la vie où le cœur est inondé de joie par quelque
bonheur
extraordinaire et inattendu ; si une femme, des e
vu par toi-même l’effet inévitable d’un système dont nous avons eu le
bonheur
de te séparer entièrement. Ton âme est un papier
s le premier cependant, intitulé : De l’Influence des Passions sur le
bonheur
des individus et des nations (1796), elle ne para
aris « était le lieu du monde « où l’on pouvait le mieux se passer de
bonheur
371 » : c’est sous ce rapport qu’il convient si b
seule résolution qui me convienne ; tout intérêt privé doit céder au
bonheur
de votre personne sacrée et de l’Etat ; je vous s
tion humaine, jusque dans ces jouissances passagères qu’on appelle le
bonheur
. Au début de la vie, notre nature, s’éveillant av
nt des autres. A la vue de ce monde qui paraît renfermer pour elle le
bonheur
, notre nature s’élance, pleine d’espérances et d’
qu’elle veut, c’est la fin pour laquelle elle a été faite, c’est sou
bonheur
, c’est son bien. Elle souffre donc, et non seulem
ou, pour mieux dire, l’innocence de nous croire heureux ; mais, si ce
bonheur
dure, bientôt ce qu’il avait d’abord de charmant
e dans l’ennui et le dégoût. Tel est le dénouement inévitable de tout
bonheur
humain ; telle est la loi fatale à laquelle aucun
rès remplie et très agitée, vous pouvez vivre assez longtemps avec le
bonheur
de ce monde avant d’en connaître la vanité. Mais
le moment vient où cette impétueuse inconstance dans la poursuite du
bonheur
, qui naît de la variété et de l’indécision de nos
r ainsi dire, et concentrant dans une seule passion tout le besoin de
bonheur
qui est en elle, voit ce bonheur, l’aime, le dési
une seule passion tout le besoin de bonheur qui est en elle, voit ce
bonheur
, l’aime, le désire dans une seule chose qui est l
ère expérience que le hasard avait différée : car, à peine obtenu, ce
bonheur
si ardemment, si uniquement désiré, effraye l’
il ne l’est point ; ce qu’il promettait, il ne le tient pas ; tout le
bonheur
que la vie pouvait donner est venu, et le désir d
; tout le bonheur que la vie pouvait donner est venu, et le désir du
bonheur
n’est point éteint484. Le bonheur est donc une om
ait donner est venu, et le désir du bonheur n’est point éteint484. Le
bonheur
est donc une ombre, la vie une déception, nos dés
ce qu’elle est, naît-il plus ordinairement encore de l’expérience des
bonheurs
de la vie que de celle de ses misères. Ce sont là
n pitié ses misérables passions, toujours contrariées, ses misérables
bonheurs
, qui aboutissent invariablement au dégoût ; et al
le problème de sa destination485. Ce n’est pas tout. Non seulement le
bonheur
, le malheur, la comparaison de. notre infirmité a
nventive et son honnêteté respectée aux progrès du genre humain et au
bonheur
de sa patrie. Peu de carrières ont été aussi plei
par eux que le genre humain marche de plus en plus à la science et au
bonheur
. L’inégalité qui les sépare des autres hommes, et
nsée, le sentiment le plus familier, le sentiment de la famille et du
bonheur
domestique, ou l’idée à la fois la plus simple et
et mêlée, où l’on reconnaissait à la fois, dans quelques tableaux de
bonheur
domestique et d’amour idéal, l’influence heureuse
nd ils s’en dégoûtent. Ils s’agitent beaucoup pour varier leur triste
bonheur
, et, des deux passions qui les mènent, la convoit
-même et lui fait savourer la différence du bien-être par l’argent au
bonheur
par l’esprit ! Je ne veux rien exagérer : le bonh
par l’argent au bonheur par l’esprit ! Je ne veux rien exagérer : le
bonheur
dont je parle, les lettres n’ont pas à elles seul
mière, c’est d’être homme de bien. Mais, si quelque chose est près du
bonheur
, c’est sans doute cet état qu’on pourrait appeler
eur mortelle, Que ne lui rendez-vous un époux digne d’elle ! Par quel
bonheur
le Ciel, touché de mes regrets, Me permet-il enco
e Zénobie ! Le cœur, à ton aspect, désarmé de courroux, Je ferais mon
bonheur
de revoir mon époux ; Et l’amour, s’honorant de t
auté. N’épargne point mon sang, cher objet que j’adore : Prive-moi du
bonheur
de te revoir encore : (Il se jette à ses genoux).
nt les destinées ? ŒDIPE. Ah dieux ! s’il était vrai, quel serait mon
bonheur
! JOCASTE. Seigneur, il est trop vrai ; croyez-en
juste ; et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s’est rougie. Le
bonheur
m’aveugla, la mort m’a détrompé. Je pardonne à la
liberté. Dans le cours de nos ans, étroit et court passage, Si le
bonheur
qu’on cherche est le prix du vrai sage, Qui pourr
ère du plaisir : Je plains l’homme accablé du poids de son loisir. Le
bonheur
est un bien que nous vend la nature : Il n’est po
STE. Vous le croyez heureux ? Quelle âme méprisable ! Si c’est là son
bonheur
, c’est être misérable. Etranger au milieu de la s
t partout rejeté, Vous connaîtrez bientôt par votre expérience Que le
bonheur
du cœur est dans la confiance. Un commerce de sui
ns malignité, Dans le sein de la paix et de la sûreté : Voilà le seul
bonheur
honorable et paisible D’un esprit raisonnable et
ins consolants c’est toi qui nous soulages. Trésor de tous les lieux,
bonheur
de tous les âges, Le Ciel te fit pour l’homme, et
m’aime, Porterai-je moi seul, de mon ennui chargé, Tout le poids d’un
bonheur
qui n’est point partagé ? Qu’un ami sur mes bords
esse, Je veux, le front ouvert, de la feinte ennemi, Voir briller mon
bonheur
dans les yeux d’un ami. D’un ami ! ce nom seul me
aborieuses, Un jardin, un verger dociles à ses lois, Lui donnaient le
bonheur
qui s’enfuit loin des rois682. Le soir, des simpl
La mélancolie. O penchant plus flatteur, plus doux que la folie !
Bonheur
des malheureux, tendre mélancolie, Trouverai-je p
au malheur, Assoupit les chagrins, émousse la douleur. De la peine an
bonheur
délicate nuance, Ce n’est point le plaisir, ce n’
llant sa couronne685. Que la foule à grands frais cherche un grossier
bonheur
: D’un mot, d’un nom, d’un rêve, elle nourrit son
dus ; Ces travaux qui devaient illustrer sa mémoire, Qui donnaient le
bonheur
et promettaient la gloire !… Quelques pleurs de s
a vie poétique huit années de pleine floraison, de production dans le
bonheur
et la joie. » C’est le temps où André Chénier com
ambeaux, Et sans que nul mortel attendri sur ses maux D’un souhait de
bonheur
le flatte et l’encourage, Les torrents et la mer,
ravie ! Vous m’avez délaissé, doux rêves de la vie : Plaisir, gloire,
bonheur
, patrie et liberté, Vous fuyez loin d’un cœur vid
e divin séjour L’harmonieux soupir de l’éternel amour, Les accents du
bonheur
, les saints concerts des anges Qui, dans le sein
et les deuils du foyer, les grâces de l’enfant, la mélancolie dans le
bonheur
; soit qu’il réveille les souvenirs et ranime les
s reposer ton cœur sur un cœur attendri. Pauvre Buonarotti ! Ton seul
bonheur
au monde Fut d’imprimer au marbre une grandeur pr
enu, comme on en voit sur terre, Une ombre de plaisir, un semblant de
bonheur
. Viens, chantons devant Dieu ; chantons dans tes
nde inconnu. Éveillons au hasard les échos de ta vie, Parlons-nous de
bonheur
, de gloire et de folie, Et que ce soit un rêve, e
ntes dans les cieux. Je ne chante ni l’espérance, Ni la gloire, ni le
bonheur
, Hélas ! Pas même la souffrance. La bouche garde
is, Devant l’âtre flambant, j’écoutais ses récits. Quand Pierre et le
bonheur
partirent d’ici-bas, Le devoir survivait, elle ne
Danton se lève avec impatience. Eh bien ! Substituer, pour le commun
bonheur
, Les lois de la morale aux lois d’un faux honneur
fond vaporeux dont les lignes ondoient, Et que tous ces grands mots,
bonheur
, vertu, raison, Dont la demi-lueur flotte sur l’h
Bruyère (ch. ii des Caractères) a exprimé la même pensée avec un rare
bonheur
: « La véritable grandeur est libre, douce, famil
op rigoureux. M. Nisard répond avec raison : « Buffon semble nier les
bonheurs
du premier jet, suspecter la verve, exclure la pe
mieux permis de comprendre comment pouvait échapper à la monotonie ce
bonheur
des élus, qui passeront l’éternité dans l’extase
xviie pièce des Feuilles d’Automne de M. Victor Hugo : Où donc est le
bonheur
? disais-je. Infortuné !… et le poète, après avoi
fortuné !… et le poète, après avoir énuméré les stériles illusions du
bonheur
que nous poursuivons sans l’atteindre, termine ai
que la nôtre : aucune n’a ouvert plus libéralement à tous l’accès aux
bonheurs
de la vie ; et cependant elle retentit de cette a
mbrasser l’espérance, Et tremble en adressant un timide désir Vers un
bonheur
lointain qui toujours semble fuir. A la suite de
par un plus grand nombre d’exemples. Qui pourrait représenter ici le
bonheur
de ces Troglodites ? Un peuple si juste devait êt
t pas ; ils décrivaient ensuite les délices de la vie champêtre et le
bonheur
d’une condition toujours parée de l’innocence. Bi
renferment le plus bel éloge de la vie sociale… Montesquieu fonde le
bonheur
sur la justice, affermissant les droits de chacun
et d’énergie : les Essayistes anglais l’ont souvent employée avec un
bonheur
extrême ; chez les poëtes et les orateurs, elle s
t les plus incohérentes que l’on puisse rencontrer : Doux nom de mon
bonheur
, si je pouvais inscrire Un chiffre ineffaçable au
rfaitement heureux, vous puissiez dire que son nom est celui de votre
bonheur
; mais ce que je ne conçois pas, c’est que votre
ot puisse monter au lit du fleuve. Je conçois que cette femme, nom de
bonheur
et lit d’ombrage, puisse encore être l’abri sous
die est une imitation non des hommes, mais des actions, de la vie, du
bonheur
et du malheur ; et en effet, le bonheur, le malhe
is des actions, de la vie, du bonheur et du malheur ; et en effet, le
bonheur
, le malheur, réside dans une action, et la fin es
ntiment d’amitié ou de haine entre personnages désignés pour avoir du
bonheur
ou du malheur. IV. La plus belle reconnaissance,
t évident, d’abord, qu’il ne faut pas que les gens de bien passent du
bonheur
au malheur (ce qui n’excite ni la pitié, ni la cr
r) ; il ne faut pas, non plus, que les méchants passent du malheur au
bonheur
, ce qui est tout à fait éloigné de l’effet tragiq
erreur. Il ne faut pas, par contre, que l’homme très pervers tombe du
bonheur
dans le malheur, car une telle situation donnerai
e le prétendent quelques-uns ; et qu’elle passe non pas du malheur au
bonheur
, mais, au contraire, du bonheur au malheur ; et c
t qu’elle passe non pas du malheur au bonheur, mais, au contraire, du
bonheur
au malheur ; et cela non pas à cause de la perver
fin de la partie de laquelle il résulte que l’on passe du malheur au
bonheur
, ou du bonheur au malheur84 ; et dénouement, ce q
ie de laquelle il résulte que l’on passe du malheur au bonheur, ou du
bonheur
au malheur84 ; et dénouement, ce qui part du comm
doit se proposer quand on conseille et quand on dissuade. Variétés du
bonheur
. I. Chacun de nous en particulier, à peu de cho
opte, ou l’on repousse une détermination. Ce but, en résumé, c’est le
bonheur
et les parties qui le constituent. II. Considéron
idérons, à titre d’exemple, ce que c’est, à proprement parler, que le
bonheur
et de quoi procèdent les parties qui le composent
et de quoi procèdent les parties qui le composent ; car c’est sur le
bonheur
, ainsi que sur les moyens qui nous y conduisent o
uader, attendu qu’il faut que l’on fasse les actions qui préparent le
bonheur
ou quelqu’une de ses parties, ou qui rendent cell
qui rendent celle-ci plus grande ; mais les choses qui détruisent le
bonheur
, ou l’entravent, ou produisent ce qui lui est con
t ce qui lui est contraire, il faut qu’on ne les fasse point. III. Le
bonheur
sera donc une réussite obtenue avec le concours d
lusieurs de ces biens, presque tout le monde convient que c’est là le
bonheur
. IV. Maintenant, si c’est là le bonheur, il aura
onde convient que c’est là le bonheur. IV. Maintenant, si c’est là le
bonheur
, il aura nécessairement pour parties constitutive
femmes, comme les Lacédémoniens, ne possèdent guère que la moitié du
bonheur
. VII. Quant aux parties de la richesse, ce sont l
i l’inspire aux hommes de bien sera l’ami des gens honnêtes. XVII. Le
bonheur
consiste dans la production ou l’existence des bi
ur entrer dans le détail, voici les choses nécessairement bonnes : le
bonheur
; c’est un bien à rechercher pour lui-même, qui s
venablement sur les biens et les maux énumérés précédemment en vue du
bonheur
. XIV. Sur la question de la vertu et du vice, con
cêtres et des actions antérieurement accomplies, car c’est un gage de
bonheur
, et il est beau d’acquérir un surcroît d’honneur.
st l’objet, mais ces genres diffèrent des précédents ; de même que le
bonheur
comprend la vertu, la félicitation comprend aussi
nés ont pour conséquence un plaisir ; car c’est tantôt le souvenir du
bonheur
obtenu, tantôt l’espoir du bonheur à obtenir qui
; car c’est tantôt le souvenir du bonheur obtenu, tantôt l’espoir du
bonheur
à obtenir qui nous procure le plaisir. Par exempl
l’espoir qu’ils boiront. XI. De même, aussi, les amoureux se font un
bonheur
de rapporter tous leurs discours, tous leurs écri
emple, si l’on est au jeu, en train de rire, en fête, dans un jour de
bonheur
, dans un moment de succès ou en pleine convalesce
; c’est pour cela que ceux qui font de grandes affaires et qui ont du
bonheur
sont enclins à l’envie : ils s’imaginent toujours
titre particulier, et principalement pour leur sagesse, ou pour leur
bonheur
. Les ambitieux sont aussi plus portés à l’envie q
émulation. C’est ce qui fait que l’on méprise souvent ceux qui ont du
bonheur
, lorsque la chance leur arrive sans être accompag
sse, la richesse, les facultés, leurs contraires et, généralement, le
bonheur
et le malheur. III. Sous le rapport des mœurs, le
un préjudice, il n’est pas de mince, mais de grande importance. V. Le
bonheur
comporte, dans les détails, ces mêmes mœurs que n
ls que se rattachent les événements qui semblent être les plus grands
bonheurs
; — et aussi à la possession d’une belle famille.
onheurs ; — et aussi à la possession d’une belle famille. De plus, le
bonheur
procure en abondance les avantages corporels. VI.
plus, le bonheur procure en abondance les avantages corporels. VI. Le
bonheur
nous rend plus orgueilleux et plus déraisonnables
s. Du reste, il y a un trait de caractère excellent qui accompagne le
bonheur
, c’est l’amour des dieux et la confiance en leur
e : Souvent notre démon (ou génie), lorsqu’il nous accorde de grands
bonheurs
, ne le fait pas dans une intention bienveillante,
οἷα ! 235. Hom., Od., xxii, 347. C’est Phémius qui parle. 236. Le
bonheur
. 237. Τούτων, littéralement de tels ou tels memb
us divins. Il en est de même des gens de bien ; car on ne loue pas le
bonheur
comme on loue ce qui est juste, mais on félicite,
. C’est-à-dire méritant cet échec. 354. La joie que fait éprouver le
bonheur
du juste à l’homme équitable et le malheur d’autr
œur, cependant, vous envoie ses vœux ; il demande pour vous, sinon le
bonheur
qui n’est point d’ici-bas, du moins ces secrètes
même sa conscience4 : tout est à ses amis, et il a constamment eu le
bonheur
de compter parmi eux tous les gens au pouvoir. On
quitter pour un roi ? Que j’ai de remords, ma chère enfant ! que mon
bonheur
est empoisonné ! que la vie est courte ! qu’il es
empoisonné ! que la vie est courte ! qu’il est triste de chercher le
bonheur
loin de vous ! Je suis à peine convalescent ; com
ait à l’Académie. Obtenez-vous cette préférence sur vos rivaux, votre
bonheur
n’est bientôt qu’un fantôme ; essuyez-vous un ref
ts. Il ne saurait ravaler son génie aux choses communes. Cependant le
bonheur
des hommes mérite bien aussi quelque attention. J
là ses disgrâces et le mal qu’il s’est fait à lui-même. Il a fui son
bonheur
, il a méconnu ses vrais amis ; et c’est plutôt au
ement pas qu’on se livre à leur jugement, et qu’on fasse dépendre son
bonheur
de leur manière de penser. J’ai tâté de cet abomi
ue citoyen consiste moins dans sa prospérité personnelle, que dans le
bonheur
de la cité dont il fait partie. Le citoyen le plu
écessairement avec elle ; tant qu’elle se soutient, il trouve dans le
bonheur
général les moyens de réparer ses propres disgrâc
suasion où je suis que nous avons besoin d’une grande sagesse et d’un
bonheur
plus grand encore pour réussir, je ne veux laisse
enir plus que le présent qui donne un bon conseil. Mets un mors à ton
bonheur
, tu le maîtriseras plus aisément. On dit chez nou
et des occupations pastorales, qu’ils conçurent l’idée de célébrer ce
bonheur
dans leurs vers, et que la poésie pastorale revêt
ua cura, palumbes, Nec gemere aeria cessabit turtur ab ulmo. 144. Le
bonheur
des bergers doit-il être sans mélange ? Comme il
inqueur dans les jeux ou qui aura réussi à plaire, pourra chanter sou
bonheur
et sa gloire. Mais il n’insultera point par son o
yez que la continuation de mon amitié entre dans la composition de ce
bonheur
, vous pouvez y compter sûrement. (Suit une lettre
apprenez que je vous souhaite de bonnes années sans nombre, tous les
bonheurs
que vous méritez et que je suis avec un attacheme
tiez vraiment heureuse, puisque, après avoir perdu la moitié de votre
bonheur
, il vous reste encore de quoi faire celui d’une a
eur d’être encore la mère de Sophie. Tout ce qu’il fallait pour votre
bonheur
, vous l’avez dans Édouard ; ce qui vous fut donné
en lui tout ce qu’une mère peut demander au ciel… Faut-il donc qu’un
bonheur
si rare, si réel, dont il ne tient qu’à vous de j
dont il ne tient qu’à vous de jouir, soit empoisonné par le rêve d’un
bonheur
encore plus grand ; que, pour un trésor perdu, vo
e ces belles choses. un peu de résignation chrétienne, la peinture du
bonheur
céleste de Sophie et l’éloge de ses vertus, eusse
par M. l’archevêque de Vienne. Je regarderais comme un très sensible
bonheur
pour moi de voir cette sœur, que j’aime fort, abb
une eau bienfaisante augmentera ta force et ta beauté. Mais non : ton
bonheur
est de rester ignorée, je n’aurai pas la cruauté
rapidement du plaisir à la peine, et de la peine au plaisir ; le même
bonheur
le fatigue. Il n’éprouve guère de sensation profo
aut le plus dangereux, le plus ennemi de toute espèce de succès et de
bonheur
, l’irrésolution et l’impuissance de la volonté. J
doctrines. Sa vie entière n’est qu’un long et héroïque dévouement au
bonheur
de ses semblables. Qui de vous consentirait à éch
tre joie indécente. On est vieux à vingt ans, décrépit à soixante. Le
bonheur
du foyer ne se voit nulle part. Pour un père on n
s. Toutefois, sans la connaissance de Dieu, peut-il exister un solide
bonheur
? La mort vient ; et, semblable à un songe, cette
n maître les bonnes œuvres du vieillard, qui jouit dès ce moment d’un
bonheur
éternel. Mais combien sa nombreuse postérité envi
ence précieuse qui les précédait dans les régions où règne un éternel
bonheur
. Guyet. N° 84. — Le docteur Zeb. La coupe
ient les rois éphémères de la ville, les engageant à ne chercher leur
bonheur
qu’au sein de vains honneurs, de biens passagers
emploie le court temps de sa vie de manière à partager les joies d’un
bonheur
éternel. Guyet. N° 86. — Le amis après la mo
r l’acquisition desquels il expose encore sa vie présente et même son
bonheur
éternel. Ces amis restent chez eux quand on le po
e t’ai vue a l’automne, oh ! bonjour, hirondelle ! Viens ! tu portais
bonheur
à ma maison, et moi Je voudrais du bonheur. Veux-
delle ! Viens ! tu portais bonheur à ma maison, et moi Je voudrais du
bonheur
. Veux-tu m’en donner, toi ? Jouons. — Je le voudr
vent s’élève, L’air s’embrase, un nuage crève : Adieu tes projets de
bonheur
! . Notre linotte était absente, À son retour
ts, Et s’y préserve en même temps De la poussière et de forage. Si le
bonheur
nous est permis, Il n’est point sous le chaume, i
qui a perdu ses petits chante encore ; c’est encore l’air du temps du
bonheur
qu’il redit, car il n‘en sait qu’un ; mais, par u
bandonne à qui l’aime. Je ne suis pas sûr que sa présence promette le
bonheur
pour l’avenir, mais elle me le démontre intelligi
larde, sont essentiellement bons, et les bons sont heureux de tout le
bonheur
qu’on peut goûter sur la terre. C. Nodier N°
-même a opérés, sent une joie secrète inonder son cœur. Le sourire du
bonheur
siège sur ses lèvres vermeilles ; mais son but es
regarde avec une complaisance maternelle, elle partage la joie et le
bonheur
qu’elle lui procure, et de sa main droite elle se
Dieu est avec nous. Le prince Robert fit sa première charge avec son
bonheur
accoutumé ; après une vive mêlée, les escadrons d
e la fête du jour, Hâtaient leur joie et leur retour ; Même un peu de
bonheur
visitait la chaumière. Au seuil d’une chapelle as
dont la fortune noblement acquise répandait partout le travail et le
bonheur
. Auffrédy était le nom de ce généreux citoyen qui
l’ enfance, et l’empereur ne veut pas être privé de ce qui faisait le
bonheur
du chevalier. » Il dit, et un troubadour s’avance
dus ; Ces travaux qui devaient illustrer sa mémoire, Qui donnaient le
bonheur
et promettaient la gloire ! Quelques pleurs de se
mbaume son trésor, Ramène tes brebis, qui près de toi bondissent ; Du
bonheur
de leur maître elles se réjouissent : Et, tressai
esprits-là ne me font pas peur, à moi :ils ne peuvent que nous porter
bonheur
. » L’Anglais, après avoir tout vu, conçut le dési
a mère faisant un effort pour élever la voix : ma fille, dit-elle, le
bonheur
n’est pas de posséder beaucoup, mais d’espérer et
t à Antigone, il se sert d’une optation pour lui souhaiter une vie de
bonheur
. Ainsi, dans cette âme tourmentée, toutes les pen
nt par une sage patience de l’affliction où je vous vois. Oh ! si mon
bonheur
vous est plus cher que ma fortune, que votre voix
manquera à la victoire, parée de toutes les richesses du ciel, que le
bonheur
de la partager avec vous. Légion thébaine, légion
appui du Tout-Puissant. Il vous comblera de tout ce qui peut faire le
bonheur
de l’homme sur la terre. Environnés d’une nombreu
lle. Mon enfant, les vertus de ton père n’ont pas fait longtemps mon
bonheur
: Dieu le voulait ainsi. Je venais d’être mère, i
joie de ceux qui leur ont donné la vie, ta vue seule me redonnait le
bonheur
. Ne me rends pas veuve une seconde fois ; ne réve
e à passer sur la terre seront environnés de gloire et d’honneur. Mon
bonheur
ne finira pas même avec cette vie mortelle : s’il
Je ne puis point, à la vérité, ne point admirer leur courage et leur
bonheur
d’avoir sacrifié au salut de la République une vi
; jour et nuit en embuscade, pour surprendre au passage le moment du
bonheur
; toujours en chemin et toujours en arrêt ; plus
’est l’heureux avantage que me donne a nature de ma cause. Si j’ai le
bonheur
d’arracher Callidore à l’esclavage, dès là j’assu
semblent l’image ; les infortunés que leur bonté soulage Sentent avec
bonheur
, dans ce triste séjour, Qu’une femme est l’ami qu
rs comme il règne en mon cœur : Tu m’appris à connaître, à chanter le
bonheur
. Voltaire. 1. Les numéros renvoient aux
nd ils s’en dégoûtent. Ils s’agitent beaucoup pour varier leur triste
bonheur
, et, des deux passions qui les mènent, la convoit
même, et lui fait savourer la différence du bien-être par l’argent au
bonheur
par l’esprit1 ! (Discours au lycée Charlemagne.)
e. La scie n ce des armes, les vertus guerrières, la réputation et le
bonheur
, telles sont les qualités qui forment un général
si importante ! » Science des armes, vertus guerrières, réputation et
bonheur
: voilà ce qui, selon moi, constitue essentiellem
ire, toutes les vertus d’un guerrier, une brillante réputation, et le
bonheur
le plus constant, balancerez-vous, Romains, à con
rosterné, et j’aurais répondu : « Être des êtres, je te dois tout, le
bonheur
d’exister, de penser et de sentir ; je crois que
ienne utile à tout le monde. Avouons-le de bonne foi, force n’est pas
bonheur
: il faut une vertu plus qu’humaine pour être heu
aiguillonné, paresseux et stagnant après l’orage ; insouciant dans le
bonheur
, mais poussant la constance et la sérénité dans l
de sentiments, ou même de talent ; car ce commerce intime lui a porté
bonheur
, et il nous parle de ses maîtres favoris avec leu
i qui essayerait de les lui prendre ! Le lieu commun sur la vanité du
bonheur
et des plaisirs de ce monde, de l’ambition, de la
sée ; il ne lui reste qu’à jouir d’une fortune toute faite ; maussade
bonheur
! Nous mettrions plutôt le feu à la maison, si c’
, ô mon Dieu, égaré par une éducation trompeuse, j’ai cherché un vain
bonheur
dans les systèmes des sciences, dans les armes, d
ans toutes ces agitations, je courais après le malheur, tandis que le
bonheur
était auprès de moi. Quand j’étais loin de ma pat
Ils prêchaient à leurs fils la vertu, la sagesse6, Leur parlaient du
bonheur
qu’elles donnent toujours : Le père par un conte
: car la fable est imaginée pour opposer à la folie de l’ambition le
bonheur
des joies simples que l’on goûte au foyer. 6. Il
Ma fille, mon cher fils, embrassez votre père1. Châtillon. Que d’un
bonheur
si grand mon cœur se sent toucher ! Lusignan. De
upçons, ôtez-moi cette horreur, Ce trouble qui m’accable au comble du
bonheur
. Toi qui seul as conduit sa fortune et la mienne,
des Réaux nous apprend que « Malherbe ne voulait pas qu’on rimât sur
bonheur
ni sur malheur, parce que les Parisiens n’en pron
ble du crime nous fait sentir que l’ordre et l’innocence sont le seul
bonheur
qui nous était destiné sur la terre. Nous avons b
ont gouvernés que par les lois ; leur soumission fait alors tout leur
bonheur
, parce qu’elle fait toute leur tranquillité et to
entir les astres brillants qui allaient se lever à l’horizon1. Le
bonheur
de l’étude Oh ! qui m’emportera sous un ombr
enaît, Soudain jeune, en voyant quelque pierre oubliée Où d’un ancien
bonheur
la mémoire est liée, Quelque nom, que sa main sur
lieu des fêtes et des jeux. Qu’on ne s’imagine cependant pas que leur
bonheur
fût inaltérable, et sans aucun mélange de soucis
ux, ou à qui une bergère aura donné la préférence, pourra chanter son
bonheur
et sa gloire. Mais il n’insultera point par son o
aquelle il prouve que nous devons chercher en nous-mêmes notre propre
bonheur
. C’est au repos d’esprit que nous aspirons tous
heure entraînés. À quoi bon ravir l’or au sein du nouveau monde ? Le
bonheur
tant cherché sur la terre et sur l’onde, Est ici
rands yeux bleus, Et votre flûte et votre épée. Elle songea, pour mon
bonheur
, Qu’Orphée 243 autrefois, par sa lyre, Et qu’Alci
s honneurs qu’on ne doit qu’aux autels. Hélas ! qu’il est déchu de ce
bonheur
suprême ! Que vous le trouveriez différent de lui
eur vaste élément les habitants des eaux. Cependant, loin de jouir du
bonheur
, il est sans cesse déchiré par les remords vengeu
me ; Tu calmes mon cœur agité ; Et de ma seule oisiveté Tu me fais un
bonheur
extrême. Parmi ces bois et ces hameaux, C’est là
puisse d’ailleurs se méprendre au sens. Exemples : Rendre l’homme au
bonheur
, c’est le rendre à la vie. Trahissant la vertu su
plus frappante. J’ai vu mille peines cruelles Sous un vain masque de
bonheur
; Mille petitesses réelles Sous une écorce de gra
ius locum suum. (Psaume cii.) Voulant peindre le recueillement et le
bonheur
que l’âme pieuse goûte dans le temple du Seigneur
quante ans avez entretenu si constamment la chaîne de la gloire et du
bonheur
de la France ! vous n’envierez pas à Boufflers l’
laisirs, la fortune et les honneurs, 2. Rien ne pourrait altérer leur
bonheur
. Massillon. Période à trois membres. 1. Pend
sons. Si l’écrivain, et surtout le poète, pour décrire le plaisir, le
bonheur
, une suite d’objets agréables, emploie naturellem
, ouvrez l’oreille : Que l’univers se taise et m’écoute parler ! Le
bonheur
, la peine et la foi. Heureux l’homme à qui Dieu
r. Racine. S’élever en rampant à d’indignes honneurs. Lebrun.
Bonheur
des malheureux, tendre mélancolie. Delille. Il
u’elle avait remportée sur les Espagnols. Nous n’avions guère plus de
bonheur
devant Dôle, où la longueur du siège nous en fais
nds emplois, sont si recherchés. Ce n’est pas qu’il y ait en effet du
bonheur
, ni qu’on s’imagine que la vraie béatitude soit d
la grandeur de notre première nature, qui leur fait connaître que le
bonheur
n’est en effet que dans le repos, et non dans le
tissement il n’y a point de tristesse. Et c’est aussi ce qui forme le
bonheur
des personnes de grande condition, qu’ils ont un
scosi fontes et somno mollior herba265, etc. Il faut que j’envie le
bonheur
de ceux qui sont dans cet autre lieu dépeint par
t dévouée tout entière. Né à Paris le 30 janvier 1661, il avait eu le
bonheur
, malgré l’humble condition de ses parents, d’être
l’insulter en passant310, vouloir faire de ce seul instant tout leur
bonheur
, et tomber au sortir de là entre les mains de sa
ensevelis, les nations dispersées, les peuples affaiblis, son propre
bonheur
ruiné et sa puissance réelle anéantie. « Grand Di
produit381 ! Même ouvrage : animaux carnassiers. Le héron. Le
bonheur
n’est pas également départi à tous les êtres sens
hants. Non seulement nous voulons être heureux, nous voulons aussi le
bonheur
d’autrui ; et quand ce bonheur ne coûte rien au n
ns être heureux, nous voulons aussi le bonheur d’autrui ; et quand ce
bonheur
ne coûte rien au nôtre, il l’augmente. Enfin, l’o
n. Cependant elle est très agréable, et singulièrement située pour le
bonheur
d’un homme qui aime à se circonscrire. Les rives
us : mais c’était précisément ce qu’il me fallait. Quel était donc ce
bonheur
, et en quoi consistait sa jouissance ? J’entrepri
be soit couverte ; La gloire de leur mort m’a payé de leur perte : Ce
bonheur
a suivi leur courage invaincu483, Qu’ils ont vu R
ais sont égaux pour ta gloire ; Et, dans un tel dessein, le manque de
bonheur
Met en péril ta vie, et non pas ton honneur. Rega
d’un zèle effronté couvrant son attentat, S’oppose pour me perdre au
bonheur
de l’État ? Donc jusqu’à l’oublier je pourrais me
la façon, enfin, qu’avec toi j’ai vécu, Les vainqueurs sont jaloux du
bonheur
du vaincu. Quand le ciel me voulut, en rappelant
onneurs qu’on ne doit qu’aux autels574. Hélas ! qu’il est déchu de ce
bonheur
suprême ! Que vous le trouveriez différent de lui
la réputation et même la fortune, on sait trop qu’il ne trouva pas le
bonheur
. Il est douloureux de penser que celui qui, par l
me ! TOUT LE CHŒUR. O repos ! ô tranquillité ! O d’un parfait
bonheur
assurance éternelle, Quand la suprême autor
re733 ? BURRHUS. Et ne suffit-il pas, seigneur, à vos souhaits Que le
bonheur
public soit un de vos bienfaits ? C’est à vous à
ience Vous fait-elle, seigneur, haïr votre innocence ? Songez-vous au
bonheur
qui les a signalés ? Dans quel repos, ô ciel, les
ource nouvelle d’inspirations touchantes et sublimes750. Vanité du
bonheur
des méchants751. Béni soit le dieu des armées,
in du Seigneur Se flattent que Dieu les ignore, Et s’enivrent de leur
bonheur
. Leur postérité florissante, Ainsi qu’une tige na
ssent leur âge. Heureux, disent-ils, le rivage Où l’on jouit d’un tel
bonheur
! Qu’ils restent dans leur rêverie ! Heureuse la
e gagner sur la mienne une telle victoire. Vous pourriez m’assurer un
bonheur
très complet ; Mais, si c’est à ce prix, je suis
-je ! Juste ciel ! Fortune, ta faveur Au mérite, aux vertus, égale le
bonheur
: Oui, tu me rends mes biens, mon rang et ma nais
sespoir dévore. Pour moi Palès encore a des asiles verts, L’avenir du
bonheur
, les Muses des concerts : Je ne veux pas
rères, Les ont soumis au frein des règles salutaires, Au joug de leur
bonheur
; les ont faits citoyens ; En leur donnant des lo
s des affaires sans y toucher, il n’y a point de doute qu’il ne porte
bonheur
à toute la France, et qu’encore qu’il ne conseill
e qu’elle peint… Rien n’est égal à la vivacité de ses tournures et au
bonheur
de ses expressions. » 70. Appelé à l’administra
e naturel. Le poète moderne exprime les mêmes sentiments avec un rare
bonheur
d’image et d’expression : En vain une muse fardé
c. » Ce jovial orateur, comme l’appelle Loret, mourut en 1657, et par
bonheur
personne ne chercha plus à recueillir sa successi
n de sensibilité, il déplore les fautes de l’homme ruinant son propre
bonheur
qu’il a édifié au prix de tant de fatigues ! La p
de Rousseau, nous offre le genre où il excelle : c’est la peinture du
bonheur
qu’il a su parfois trouver dans la jouissance de
L’accent pénétré de ces vers nous fait bien sentir que le plus grand
bonheur
de La Fontaine, c’était Le repos, le repos, trés
t faible ; ce qui est rare chez Molière, remarquable par le singulier
bonheur
avec lequel il trouvait la rime comme Boileau l’e
ui fait que l’air s’échauffe et s’allume. Delille a dit avec moins de
bonheur
, dans les Trois Règnes, chant I, le nitre irascib
à publié six livres de ses fables ? (Delille s’est appliqué, non sans
bonheur
, à réparer cet oubli dans son poème de l’Imaginat
chute de cette ode est admirable : après la peinture complaisante du
bonheur
des méchants, le sage termine par un vœu d’une at
entôt cette confiante prospérité du méchant, et tout le tableau de ce
bonheur
passe devant ses yeux sans séduire son cœur. Cf.
re adressé une autre pièce. 838. On remarquera avec quel art et quel
bonheur
le poète varie, dans les strophes suivantes, l’ex
r dans votre compliment l’amitié de la mère comme devant concourir au
bonheur
de la fille, pour varier agréablement la forme du
ous seriez contente — Faut-il que le souvenir de Sophie empoisonne le
bonheur
réel qui vous reste ? — ….. Pour qui regrettez-vo
graphe, appelez la religion à votre secours ; parlez des vertus et du
bonheur
de Sophie. L’auteur a négligé ces considérations,
Est-on héros en signalant ses haines Par la vengeance ? Octave eut ce
bonheur
. Est-on héros en régnant par la peur ? Séjan fit
sé ses occupations, parlera à l’enfant des douceurs de la scicnce, du
bonheur
qui l’attend quand il sera grand. Le ton de ce di
our asile un joli buisson, où enfin elle trouve la tranquillité et le
bonheur
— Morale. — Le bonheur est dans la médiocrité… A
on, où enfin elle trouve la tranquillité et le bonheur — Morale. — Le
bonheur
est dans la médiocrité… Avis. La linotte réciter
Ce n’est pas que l’hirondelle ait un don de prophétie, et présage le
bonheur
, mais elle choisit le toit quo lui paraît le plus
composition vous donnera l’occasion de décrire la tranquillité et le
bonheur
des maisons que choisit l’hirondelle, pour bâtir
ntre Dieu et l’homme. — Il fut envoyé par le Seigneur pour veiller au
bonheur
d’une famille qui n’avait qu’un petit coin de ter
e de mort, pensées tristes, regrets de la vie. Amis, parents, gloire,
bonheur
, tout s’évanouit. La faim arrive menaçante. Tout-
uis remplissant tous ses devoirs d’orateur, il fait avec le plus rare
bonheur
l’éloge du chancelier — … tout le monde en est co
, pourquoi parler ainsi ? Âme sublime d’Antigone, que t’importe ou le
bonheur
ou le malheur ? N’auras-tu pas toujours la paix d
Note. C’est aux prières de sainte Clotilde, que la France doit le
bonheur
d’être chrétienne. La conversion de Clovis a entr
voix du Seigneur, ils seront comblés de ses bénédictions. Tableau du
bonheur
d’un peuple libre et protégé de Dieu Ennemis vain
an doit accorder la paix à Rome parce qu’il doit mieux aimer faire le
bonheur
de sa mère que se venger cruellement. Sa réponse
, qu’il préside à mes vers : c’est toi qui m’as appris à connaître le
bonheur
et à le chanter. Avis. Je rie vous dis rien pour
votre imagination. 55. Placez ici quelques courtes réflexions sur le
bonheur
de la vie champêtre. 56. Voilà un détail bas et
lartés célestes que Dieu lui montre pendant la nuit. 73. Peinture du
bonheur
qu’on éprouve à rêver le soir, en contemplant la
our exalter leur fidélité, l’héroïsme de leurs vertus, ainsi que leur
bonheur
et leur gloire, et les intéresser en faveur de le
Philomèle, par J.-B. Rousseau ; les dernières paroles de Gilbert ; le
Bonheur
, par Léonard ; la Jeune captive, d’André Chénier
risonnier dans Crémone : Palsembleu, la nouvelle est bonne, Et notre
bonheur
sans égal : Nous avons recouvré Crémone, Et perdu
ouer les nouveaux époux et leur offrir des souhaits de félicité et de
bonheur
. 242. Combien distingue-t-on de parties essentiel
alités et de leurs vertus ; l’autre les vœux que l’on forme pour leur
bonheur
. Ces louanges doivent être ingénieuses, mais natu
oppe des escadrons, et les force à se rendre. Vous voyez bien que son
bonheur
et sa valeur ne se sont point séparés. Mais vous
re que je vous aime, que je vous adore, qu’il n’est pour moi point de
bonheur
sans le vôtre, que je ne supporte votre absence e
l’intérêt que je prends à votre santé, à votre conservation, à votre
bonheur
; je n’ai plus de vœux à faire pour votre gloire.
, soit qu’elle aborde sur les mers du midi, à des îles de repos et de
bonheur
! « Il nous arrivait souvent de nous lever an mil
fantôme de la mort, elle se hâte de fuir, pour ressaisir la vie et le
bonheur
. C’est ainsi que Chénier a voulu peindre sa capti
La captive a terminé son chant, douce aspiration vers la vie et le
bonheur
. Maintenant, c’est le poète qui parle, et nous ex
esque toujours la corruption des mœurs : = Le vrai chrétien désire le
bonheur
de ses ennemis. Ici les mots corruption, bonheur,
i chrétien désire le bonheur de ses ennemis. Ici les mots corruption,
bonheur
, dépendent des mots entraîne, désire ; et la sign
ticulièrement sur les premiers. Par conséquent ; les mots corruption,
bonheur
, sont les régimes des mots entraîne, désire, qui
n autant des mots, mœurs, ennemis, relativement aux mots, corruption,
bonheur
. On doit juger, par ce seul exemple, que les noms
a fort bien dit : Faites qu’en ce moment je lui puisse annoncer, Un
bonheur
où peut-être il n’ose plus penser. Wailly se tr
nt que cet où n’est pas bien placé. L’Académie, elle-même, a dit : le
bonheur
, la félicité où j’aspire. Mais il faut observer q
tre verbe ; comme dans celle-ci : Germanicus a égalé sa vertu, et son
bonheur
n’a jamais eu de pareil. Il semble d’abord, disen
n bonheur n’a jamais eu de pareil. Il semble d’abord, disent-ils, que
bonheur
soit, ainsi que vertu, le régime du verbe égalé,
mathématiques, et une sensibilité passionnée pour le bien, avide d’un
bonheur
noble et infini. On sait que, sans le secours d’a
s qu’ils en ont : comme ils la reçoivent sans étude, ils n’ont pas le
bonheur
de la conserver ; et toutes les fois qu’elle leur
otre Majesté, ce que je considère comme le couronnement et le dernier
bonheur
de son aventure. Je sais, Madame, que je pourrai
nventive et son honnêteté respectée aux progrès du genre humain et au
bonheur
de sa patrie. Peu de carrières ont été aussi plei
par eux que le genre humain marche de plus en plus à la science et au
bonheur
. L’inégalité qui les sépare des autres hommes et
s ferez plus que vous n’avez fait pour la prospérité de la patrie, le
bonheur
des hommes et votre propre gloire. Soldats, matel
vaincre. Soldats, lorsque tout ce qui est nécessaire pour assurer le
bonheur
et la prospérité de notre patrie sera accompli, j
sentiments qui me l’ont fait écrire, et d’être persuadée qu’après le
bonheur
et les intérêts du peuple français, rien ne m’int
es. La félicité des particuliers paraissait pleinement assurée par le
bonheur
public. L’union très-parfaite de la maison royale
it pas de mal faire. Il faut avouer qu’il seconda fort habilement son
bonheur
. Il donna toutes les apparences nécessaires pour
, si bien soutien, si bien fini, à quoi aboutit-il ? qu’à assouvir le
bonheur
de cinq ou six monstres2. Quoi ! ce sénat n’avait
mme une affectation qui pouvait rappeler dans l’esprit des peuples le
bonheur
des temps précédents. Il n’y a point de plus crue
rieure les grâces que Dieu a faites à mademoiselle votre fille, et le
bonheur
dont elle jouit. Dans ces sortes de pertes, on ti
que le Seigneur vous a faites, une des principales est sans doute le
bonheur
d’avoir une femme et des enfants qui connaissent
fre aucune tragédie de l’antiquité. D’un autre côté, il y a semé avec
bonheur
l’ironie d’un bout à l’autre, mais le style n’y e
nt et le désespoir furieux où la jette la comparaison qu’elle fait du
bonheur
d’Hippolyte et d’Aricie avec les maux qu’elle-mêm
vous vivrez, le sort, qui toujours change, Ne vous a point promis un
bonheur
sans mélange. Bientôt… Mais quels malheurs dans c
mon étonnement ! Dieux ! avec quel amour la Grèce vous révère ! Quel
bonheur
de me voir la fille d’un tel père ! Agamemnon. V
la nature, de la pure et simple nature, il aspire, comme Virgile, au
bonheur
de passer sa vie dans une champêtre et douce soli
on maître ; Il pensa me gâter. À la fin, grâce aux dieux, Horace, par
bonheur
, me dessilla les yeux. L’auteur avait du bon, du
ue moi. » Orcam prête au captif des oreilles avides ; Car, malgré le
bonheur
qui le met sur les rangs, C’était un homme épais,
ême : Tu calmes mon cœur agité, Et de ma seule oisiveté Tu me fais un
bonheur
extrême. Parmi ces bois et ces hameaux, C’est là
nes sur les autres, comme dans ces vers du Quatrième discours : « Le
bonheur
est un bien que nous vend la nature ; Il n’est po
sé des faibles mortels Et les biens et les maux réels, Qui sais qu’un
bonheur
véritable Ne dépendit jamais des lieux, Que le pa
s de quoi plaire ? Quelle caverne est étrangère Lorsqu’on y trouve le
bonheur
? Satire de Paris143. (Le Méchant, acte III.)
à ta perte ! À qui veut s’égarer la carrière est ouverte. Indigne du
bonheur
qui t’était préparé, Rentre dans le néant dont146
ais servir l’accord qui les unit entre elles Au bien de l’univers, au
bonheur
des humains, Partout je vois empreint le sceau de
; Est-ce ma faute, à moi, puisqu’ils sont applaudis ? Dieu ! quel
bonheur
pour moi, pour cette étoffe, De ne point habiter
de moindres bienfaits. Délicieuse erreur, tu nous donnes d’avance Le
bonheur
, que promet seulement l’espérance. Le doux sommei
ar c’est là le meilleur. » Si je gagnais pourtant le gros lot !… Quel
bonheur
! J’achèterais d’abord une ample seigneurie… Non,
acrés doux à l’âme du juste, Pour lui quelle ombre de
bonheur
, Quelle Thémis terrible aux têtes criminelles,
S’agiter les humains, que travaille sans fruit Cet espoir obstiné du
bonheur
qui les fuit ; Rappelez-vous les mœurs de ce sièc
ux j’étais environnée ; Et mon âme pourtant ne goûtait qu’à moitié Le
bonheur
imparfait dont j’étais étonnée. Ma mère… Où donc
du luxe et de la grandeur, J’ai perdu ma joyeuse humeur ! Adieu
bonheur
! (bis) Je bâille comme un grand seigneur…
Adieu bonheur ! (bis) Je bâille comme un grand seigneur… Adieu
bonheur
! Ma fortune est faite. Le jour, la nuit, je m’i
lie. Les formes rajeunies de la ballade y sont souvent employées avec
bonheur
. Les Ballades de C. Delavigne sont de petits tabl
cours tous les points de l’immense étendue, Et je dis : Nulle part le
bonheur
ne m’attend. Que me font ces vallons, ces palais
e volée, Courir de haie en haie et d’allée en allée, Et leurs cris de
bonheur
monter et retentir Sur les pas de la mort qui ven
ngereux, et en même temps un de ceux qui s’étudièrent avec le plus de
bonheur
à l’embellissement et à l’enrichissement de la po
reposer ton cœur sur un cœur attendri. Pauvre Buonarroti ! ton seul
bonheur
au monde Fut d’imprimer au marbre une grandeur pr
bien au fond de tout ce que j’ignore ; J’espère malgré tout, mais nul
bonheur
humain ; Comme un chêne immobile, en mon repos so
l’on fuit pour y rompre ses chaînes, Pour y porter ses deuils ou ses
bonheurs
cachés ; Là qu’on abrite mieux ses amours et ses
mine d’or. Nous sommes les beautés secrètes Dont la terre au jour de
bonheur
Se pare, en ses chastes retraites, Pour s’offrir
e, De remporter les prix d’honneur !… C’est, je crois, un plus grand
bonheur
D’être un enfant aimant et tendre. Lorsqu’on a fa
h ! chers petits indifférents, Gâtez un peu vos vieux parents ; Leur
bonheur
est dans vos caresses ! C’est beaucoup d’avoir la
ce est désirable à voir ; Mais ton Éden, uniforme, immuable… C’est un
bonheur
dont mon cœur craint l’espoir, Et cette idée est
ous les chants Diront ta gloire aux célestes demeures ! « Éternité !
bonheur
rempli d’appas ; Profond mystère, et pourtant si
e fraîcheur ! Les prières aussi revinrent, les prières Sont filles du
bonheur
autant que des misères ; Heureux ou malheureux, l
ur sans trouble Quand on a préféré, devant le chemin double Du facile
bonheur
et de l’âpre vertu, L’étroit sentier qui monte et
rut âgé de 123 ans, l’an 1452 avant J. C., privé, comme son frère, du
bonheur
d’entrer dans la terre promise, aujourd’hui la te
éminente, il n’eut constamment en vue que la gloire du royaume et le
bonheur
des Français ; et il fit l’un et l’autre. Il ne p
é publique ; c’est donc la religion qui est la base et la garantie du
bonheur
public et particulier. Vérité incontestable, véri
amour et du désir du bien ; qui ne voit, ne cherche et ne veut que le
bonheur
de ses concitoyens ? Ces patriotes-là, sans doute
ux, et dans ces champs d’honneur, Témoins de sa vaillance et de notre
bonheur
? Tu ne saurais cacher sa peine à sa victoire ; D
isse souveraine de l’Asie entière. Ce que mon bras avait conquis, mon
bonheur
et ma prudence ont su le conserver. Cependant, qu
: vous serez exempt de tous ces soins, qui sont autant d’obstacles au
bonheur
. » Vous, Cambyse, apprenez que ce n’est pas le sc
, 273, et le scholiaste sur l’Oreste d’Euripide, v. 872. Destinés au
bonheur
ou au malheur.] Ὡρισμένων. Euripide, fragment de
s des compositions multiples qui ne savaient s’arrêter que quand, par
bonheur
, le moule métrique lui en imposait la loi, avaien
a richesse et toutesfois desire, Comme roy valeureux, d’augmenter ton
bonheur
. Et par armes un jour agrandis ton empire, Moins
yer299 en perdant sa jeunesse. Pleurons nostre domage, et louons son
bonheur
; Car jeune, en bien mourant, seul il a plus d’ho
foudre bruyant, de l’un à l’autre pole : Egal à Jupiter, j’envoye le
bonheur
Et malheur où je veux, sur Fortune seigneur. Il n
mon seul heritage343… Ne me rejettez point ; me voulez-vous priver Du
bonheur
le plus grand qui me puisse arriver ? S’il vous p
e, Si pour perdre le corps je m’acquiers un. tel bien, Que tout autre
bonheur
aupres de lui n’est rien ? » Il nous faut tous mo
tant plus qu’une eternelle marque Et de vostre clemence, et de vostre
bonheur
. Qu’un autre l’ait fondée et ceinte de murailles,
’un de leurs vœux ne puisse prosperer : Mais tout incontinent753 leur
bonheur
se retire, Et leur honte fait rire Ceux que leur
aison ; Toutes sortes de biens me venoient à foison. Mais, helas ! ce
bonheur
fut de peu de durée : Aussi-tost que ma femme eut
s j’ai détesté la secte, Et, si peu que mon art pouvoit exécuter, Mon
bonheur
consistoit à les persécuter ; Pour les fuir et ch
rien. Vraiment sage est celui dont la vertu resserre Autour du vrai
bonheur
l’essor de son esprit, Qui prend pour du fumier l
s honneurs qu’on ne doit qu’aux autels. Hélas ! qu’il est déchu de ce
bonheur
suprême ! Que vous le trouveriez différent de lui
aître883 : Il pensa me gâter ; à la fin, grâce aux dieux, Horace, par
bonheur
, me dessilla les yeux884. L’auteur avoit du bon,
laire ? BURRHUS. Et ne suffit-il pas, seigneur, à vos souhaits Que le
bonheur
public soit un de vos bienfaits ? C’est à vous à
ience Vous fait-elle, seigneur, haïr votre innocence ? Songez-vous au
bonheur
qui les a signalés ? Dans quel repos, ô ciel ! le
suivy les rois Et l’infidèle espoir dont tu fais ton idole : Quelque
bonheur
qui seconde tes vœux, Ils n’arresteront pas le te
nuances et des contrastes de la nature, et, pour les rendre, un grand
bonheur
d’expression pittoresque, soit qu’il peigne au so
t la terre est parée ; Il admire des cieux la campagne azurée, Et son
bonheur
secret n’a que lui de témoin… Cependant vers leu
ques, Dont le juste autrefois sentit le poids fatal : Ce qui fit leur
bonheur
deviendra leur torture ; Et Dieu, de sa justice a
liberté Dans le cours de nos ans, étroit et court passage, Si le
bonheur
qu’on cherche est le prix du vrai sage, Qui pourr
liberté, rapporte à son auteur « Ce don que sa bonté te fit pour ton
bonheur
. « Commande à ta raison d’éviter ces querelles, «
frère : « Sois sage pour toi seul, compatissant pour lui ; « Fais ton
bonheur
enfin par le bonheur d’autrui. « (Discours sur
our toi seul, compatissant pour lui ; « Fais ton bonheur enfin par le
bonheur
d’autrui. « (Discours sur l’homme 1072, II).
e bien, Qui d’un peuple·léger, et trop ingrat peut-être, Préparais le
bonheur
et celui de son maître, Ce qu’on nomme disgrâce a
qui ne sait rien faire ; Mais l’esprit qui s’occupe y trouve un vrai
bonheur
. Tibur était pour toi la cour et l’empereur ; Tib
juste ; et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s’est rougie. Le
bonheur
m’aveugla, la mort m’a détrompé. Je pardonne à la
RISTE. Vous le croyez heureux ? Quelle âme méprisable Si c’est là son
bonheur
, c’est être misérable. Etranger au milieu de la s
t partout rejeté, Vous connoîtrez bientôt par votre expérience Que le
bonheur
du cœur est dans la confiance, Un commerce de sui
ns malignité, Dans le sein de la paix et de la sûreté : Voilà le seul
bonheur
honorable et paisible D’un esprit raisonnable et
aire, Tout parle, tout m’instruit à mépriser la terre, La terre où le
bonheur
est un fruit étranger, Que toujours quelque ver e
se, emplois, ils ont tout en partage ; Hors la saine raison, que leur
bonheur
outrage1165 ; Et le public esclave obéit à leurs
ravie ! Vous m’avez délaissé, doux rêves de la vie. Plaisirs, gloire,
bonheur
, patrie et liberté, Vous fuyez loin d’un cœur vid
Ah ! laisse-moi jouir D’un
bonheur
que je crains de voir s’évanouir. Laisse mes libr
cours tous les points de l’immense étendue, Et je dis : Nulle part le
bonheur
ne m’attend… Mais peut-être au-delà des bornes d
goutte de miel. Peut-être l’avenir me gardait-il encore Un retour de
bonheur
dont l’espoir est perdu ! Peut-être dans la foule
enu, comme on en voit sur terre, Une ombre de plaisir, un semblant de
bonheur
. Viens, chantons devant Dieu ; chantons dans tes
nde inconnu. Éveillons au hasard les échos de ta vie, Parlons-nous de
bonheur
, de gloire et de folie, Et que ce soit un rêve, e
ntes dans les cieux. Je ne chante ni l’espérance, Ni la gloire, ni le
bonheur
, Hélas ! pas même la souffrance. La bouche garde
instants1460 ; Et j’aurais fait tenir dans ta petite vie Un trésor de
bonheur
immense… à faire envie Aux heureux de cent ans !
rs et la mousse, Au fond des bois rêver, s’asseoir, courir, Oh ! quel
bonheur
! oh ! que la vie est douce !.. Pauvre Gilbert, q
de ceux de G. Sand. Et puis, heureusement encore, quand il n’a pas le
bonheur
d’être simple, il a au moins le mérite d’être éle
e vois, partout, s’appeler, se poursuivre, Les animaux joyeux du seul
bonheur
de vivre. Tous semblent à tes yeux ou tristes ou
recevoir, Répandant à leurs pieds sa nasse qui fourmille, Il verra le
bonheur
de sa pauvre famille, Et puis il dormira demain s
lui. Étymol. : mot germanique qui signifie heurter, pousser. 71. Le
bonheur
le plus grand qui… 72. Ramage, adj., bocager, s
de Virgile (Géorg. I, 109) ; mais enroué détonne. 168. Voici un rare
bonheur
d’expressions, d’harmonie et d’enjambement. 169.
it aussi sou. 328. On a souvent cité ce monologue en réduisant avec
bonheur
le début aux deux vers suivants ; Grands Dieux q
ar vous soit du tout morte ou n’ait plus de poison : Certes, c’est un
bonheur
dont la juste raison Promet à votre front la cour
cteur, c’est le charme du style. 763. Comparez l’expression du calme
bonheur
qu’elle trouve dans la retraite u couvent avec la
encore et la Fortune amie. Mais quoi ! m’ayant perdu de gloire et de
bonheur
, Il te restoit encor à une perdre d’honneur ; Il
té qui doit être le premier, caractère d’un être pensant, le désir du
bonheur
des hommes, l’horreur de l’injustice et de l’oppr
ont sa gloire ». 1134. Cléon a mille fois raison. Mais pourquoi son
bonheur
est-il de hanter ceux qu’il méprise et de faire p
scendent rapidement pour ne plus le remonter jamais, c’est encore lin
bonheur
que d’avoir trouvé dans son batelet quelques bonn
son, en septembre 1791. « Son organisation, délicate et faite pour le
bonheur
, n’avait pu résister à l’ébranlement de tant d’ém
emps ne sauvait ternir, Voudrait, redoutant sa victoire, Au sein d’un
bonheur
sans mémoire Fuir son triste et noble avenir ?…
s objets extérieurs ; IV, Impression des lieux ; V, Les arts ; VI, Le
bonheur
; VII, La politique VIII, La morale). 1190. Ces
s’arrête, et, le front en sueur, Aspire dans l’air pur un souffle de
bonheur
. (Stances à la Malibran.) (Cf. dans notre Rec
viie siècle, et familière à Corneille : Comme le seul espoir où mon
bonheur
se fonde. (Corneille, le Menteur, IV, 4.) Vou
urs rapide, l’insulter en passant, faire de ce seul instant tout leur
bonheur
, et tomber au sortir de là entre les mains de sa
ont gouvernés que par les lois ; leur soumission fait alors tout leur
bonheur
, parce qu’elle fait toute leur tranquillité et to
avoir aimé et d’avoir été aimés de moi. Je voudrais avoir eu assez de
bonheur
et assez de bonnes qualités pour qu’il leur plût
t pour trait, à celle qu’en fait le P. Quesnel, dans son beau livre :
Bonheur
de la mort chrétienne : « Celui qui a la foi, loi
rofession, condition, classe de la société ; heur (racine augurium) =
bonheur
; part = endroit, lieu ; — que rien se prend dans
guerriere, si grand en victoires, si grand en triomphes, si grand en
bonheur
, si grand en paix, si grand en réputation, en tou
que la vie de tous les Roys de la terre ? Au demeurant, le plus grand
bonheur
de ce grand roy defunct fut celui par lequel, se
il convertit celui de tous les bons catholiques à soi. C’est le seul
bonheur
qui me fait esperer que la douce et misericordieu
nt redevable à continuer mes faibles prieres pour son ame, et pour le
bonheur
de sa posterité. Pierre Larivey (1540-1611)
u’elle avoit remportée sur les Espagnols. Nous n’avions guère plus de
bonheur
devant Dôle, où la longueur du siége nous en fais
uvant aucune conversation qui me divertît, et n’ayant d’ailleurs, par
bonheur
, aucuns soins ni passions qui me troublassent, je
it pas de mal faire. Il faut avouer qu’il seconda fort habilement son
bonheur
. Il donna toutes les apparences nécessaires pour
l me falloit un fantôme, mais il ne me falloit qu’un fantôme ; et par
bonheur
pour moi il se trouva que ce fantôme étoit petit-
de rendre les peuples heureux, et de leur faire sentir et avouer leur
bonheur
. Aussi en étoit-il aimé jusqu’à la passion ; et d
seroit peu. On sait fort bien que la hardiesse accompagnée de quelque
bonheur
peut prendre impunément l’ascendant partout. Mais
comme une poupée ; toute leur conversation est bagatelle, et c’est un
bonheur
pour elles quand elles peuvent tourner le discour
ison que l’on se faisoit une entrée dans le cœur de M. de Turenne. Le
bonheur
pouvoit lui montrer ceux qui dévoient être ses am
bien vous mener à Dieu : je contribue-rois à sa gloire ; je ferois le
bonheur
d’une personne que j’ai toujours aimée particuliè
ier d’une première vue sur une maison si délicieuse, et sur l’extrême
bonheur
du maître qui la possède : il n’est plus, il n’en
t sentir dans cette occasion. Dieu a fait sa volonté, il a préféré le
bonheur
de mon ami à ma consolation. Je manquerois à Dieu
u’à l’âge de quatre-vingts ans, circonstance très-essentielle du rare
bonheur
dont il a joui. M. Newton ne souffrit beaucoup qu
s réduit. Je n’osois remonter dans ma chambre, de peur de Brinon. Par
bonheur
, s’étant ennuyé de m’attendre, il s’étoit couché.
térêt à les bien traiter et conserver que la qualité de Roy, tout son
bonheur
et sa fortune, y sont indispensablement attachés
a nuit que je ne sentirois point sans cela. Il ne manquera rien à mon
bonheur
, si mon jardin et ma solitude contribuent à me fa
n origine. La vérité est en même temps sa lumière, sa perfection, son
bonheur
. Mais ce bien si précieux est entre les mains de
obligea de lui dire quels endroits m’avoient le plus frappé. J’eus le
bonheur
de lui citer ceux qu’il estimoit davantage, ses m
découvrir finement au duc de Lerme, si j’en trouvois l’occasion. Par
bonheur
elle s’offrit à l’Escurial517, où le roi et le pr
cement, a interrompu l’autre corbeau, doucement, ne vante pas tant le
bonheur
de ce Cachemirien. Atalmuc, il est vrai, s’entret
. Cela fait une vie pleine, pas tout à fait heureuse ; mais où est le
bonheur
? je n’en sais rien, madame ; c’est un beau probl
vulgaires ; mais celui qui, sans s’arrêter aux apparences, ne juge du
bonheur
des hommes que par l’état de leurs cœurs, verra l
sans imaginer, sans rien faire autre chose que sentir le calme et le
bonheur
de ma situation, Je trouvois mon couvert mis sur
s doux que le sommeil même. Ce sont là les jours qui ont fait le vrai
bonheur
de ma vie, bonheur sans amertume, sans ennuis, sa
il même. Ce sont là les jours qui ont fait le vrai bonheur de ma vie,
bonheur
sans amertume, sans ennuis, sans regrets, et auqu
n. Cependant elle est très-agréable, et singulièrement située pour le
bonheur
d’un homme qui aime à se circonscrire ; car, quoi
us : mais c’étoit précisément ce qu’il me falloit. Quel étoit donc ce
bonheur
, et en quoi consistoit sa jouissance ? Je le donn
cher. Aussi n’a-t-on guère ici-bas que du plaisir qui passe ; pour le
bonheur
qui dure, je doute qu’il y soit connu. Mais s’il
cet état dure, celui qui s’y trouve peut s’appeler heureux, non d’un
bonheur
imparfait, pauvre et relatif, tel que celui qu’on
if, tel que celui qu’on trouve dans les plaisirs de la vie, mais d’un
bonheur
suffisant, parfait et plein, qui ne laisse dans l
oir l’être, et si vous avez bien cette volonté, tout est fait ; votre
bonheur
est décidé. S’il m’appartenoit de vous donner des
se fait entendre ; il en peint la tranquillité, il en exprime même le
bonheur
: car les cœurs sensibles n’entendent pas sans un
les temps, et dans les affaires les plus difficiles, avec le plus de
bonheur
: Votre Majesté sait que ce sont ceux-là mêmes qu
s citoyens désarmés, celui-là est un ennemi de votre gloire, de votre
bonheur
: il vous trompe pour vous perdre. Lorsqu’au cont
nes de. votre courage, celui-là est ami de votre gloire, ami de votre
bonheur
: il veut vous sauver ! Citoyens, repoussez donc
, qui fit et écrivit dans ses nombreux ouvrages tant de rêves pour le
bonheur
de la société, l’utopiste de la paix universelle,
s est proprement un charme 623 : elle produit une telle impression de
bonheur
sur mon esprit, que, lorsque je veux chercher que
om des dieux, au nom de l’univers qui t’est confié ; je parle pour le
bonheur
des hommes et pour le tien, Non, tu ne seras poin
rière de quatre-vingt-deux ans dont cinquante furent employés pour le
bonheur
de l’État et le reste auroit pu l’être. (Id., É
oments si rares dans la vie où le cœur est inondé de joie par quelque
bonheur
extraordinaire et inattendu ; si une femme, des e
vu par toi-même l’effet inévitable d’un système dont nous avons eu le
bonheur
de te séparer entièrement. Ton âme est un papier
vrages considérables avaient été : De l’influence des passions sur le
bonheur
des individus et des nations (1796), et De la lit
elle est le tribun (le mot est de Lamartine), il est le poète. Du
bonheur
de penser Que ne puis-je rappeler tous les es
ais ils honoreront la vie. La consacrer à l’espoir toujours trompé du
bonheur
, c’est la rendre encore plus infortunée. Il vaut
ux dont je plains si profondément la destinée. Dans le calme, dans le
bonheur
, la vie est un travail facile, mais on ne sait pa
Paris était le lieu du monde « où l’on pouvait le mieux se passer de
bonheur
656 » : c’est sous ce rapport qu’il convient si b
e terre des beaux paysages ; au moment même où je vous écris, j’ai le
bonheur
d’y connaître M. d’Agincourt669, qui y vit seul d
aincre. « Soldats, lorsque tout ce qui est nécessaire pour assurer le
bonheur
et la prospérité de notre patrie sera accompli, j
697 et autres : ils réussissent toujours ; est-ce parce qu’ils ont du
bonheur
qu’ils deviennent ainsi de grands hommes ? Non :
? Non : mais parce qu’étant de grands hommes ils ont su maîtriser le
bonheur
. Quand on veut étudier les ressorts de leur succè
propre, que les ténèbres, avec je ne sais quelle faim dévorante d’un
bonheur
que rien de créé ne peut lui offrir ?.. Mais, dis
pour l’instruire et la rappeler ? Voyons donc le monde, et pesons son
bonheur
. Voilà des siècles qu’il y travaille. La nature,
! Puisse-t-elle, sur vos traces, demander très-peu au monde pour son
bonheur
, et beaucoup à Dieu ! Et vous qui avez nourri ce
ains avec une admiration complaisante ; plus je désire ardemment leur
bonheur
et leur gloire, plus je me sens porté à leur sign
, car une vie extérieure si éclatante n’était rien pour lui auprès du
bonheur
domestique. C’est dans son intérieur qu’il cherch
odeste commerce de lingerie et de poterie. Tout en s’accommodant avec
bonheur
de cette condition bourgeoise, il y faisait entre
drit et jouit. La Providence est visiblement sur les berceaux… » « Le
bonheur
d’une famille vertueuse est un chef-d’œuvre de la
qui n’ait sa chenille, point de plaisir qui n’ait sa douleur : notre
bonheur
n’est qu’un malheur plus ou moins consolé. » Du
te rien à la justice, et d’un repentir infini aussi qui n’ôte rien au
bonheur
de la réconciliation. Ce récit de l’Enfant prodig
il y a de bon, d’élevé, d’intelligent, hélas ! et le peu qu’il y a de
bonheur
en lui. J’en fus d’autant plus surpris, que je ve
songé à être autre chose. La politique ne vous a point tenté… Le même
bonheur
qui vous a gardé de la politique vous a gardé de
ien éloignée où, à une époque de l’avenir, je pourrai goûter enfin ce
bonheur
pour lequel je soupire et qu’un instinct secret m
e leur tends les mains en gémissant, et je leur demande ma portion de
bonheur
. Dans mon transport, vous l’avouerai-je ? j’ai qu
t envier à ceux qui ont le malheur de vivre longtemps ceux qui ont le
bonheur
de mourir jeunes946. (Souvenirs de jeunesse ; S
. 656. Supprimé par la censure, sous prétexte qu’il y avait tant de
bonheur
à Paris qu’on n’avait pas besoin de s’en passer.
durée, ni la hauteur. C’est, par exemple, avec plus de courage que de
bonheur
et de succès qu’il entreprit une traduction de Lu
jusqu’à l’humble ciron. (Les trois Règnes, chap. 6). avec autant de
bonheur
que de justesse ; qui donnent à des vers charmant
s détails qui répugneraient à notre délicatesse française ; avec quel
bonheur
il rend supportable ce qu’il lui est impossible d
de tant de jours en un jour effacée ! Nouvelle dignité, fatale à mon
bonheur
! Précipice élevé d’où tombe mon honneur1. ! Faut
uteurs, offre une foule de ces pensées, énergiquement rendues, que le
bonheur
de l’expression grave dans toutes les mémoires et
us comiques situations, le pathétique est aussi mêlé avec beaucoup de
bonheur
. En cela, l’auteur ne dénature pas le genre ; il
erme les plus beaux sentiments. La famille nous présentera l’image du
bonheur
et des vertus domestiques. La patrie est une autr
érance, en proposant comme récompense à nos vertus une immortalité de
bonheur
. Quelle source abondante de pensées et de sentime
dans des instructions salutaires, relatives à nos besoins et à notre
bonheur
. 6º. L’honnêteté : elle consiste dans le respect
ωπον. Voyez Morale Nicom., VIII, 1. Qu’un homme très-méchant tombe du
bonheur
dans le malheur.] « Si Corneille en avait cru Ari
e des premières que l’homme ait exercées. Les bergers, jouissant d’un
bonheur
tranquille, songèrent sans doute à témoigner leur
nature. Ils célébrèrent ensuite leur tranquillité, leurs amours, leur
bonheur
; et c’est précisément la matière de la poésie pa
elle renaîtra la saison désirée De Saturne et de Rhée, Où le
bonheur
rendait tous nos désirs contents : Et par elle on
s honneurs qu’on ne doit qu’aux autels. Hélas ! qu’il est déchu de ce
bonheur
suprême ! Que vous le trouveriez différent de lui
r quelqu’un. 3. Fortuné, signifie qui est heureux ou qui procure le
bonheur
; il ne signifie pas riche. 4. On ne jouit point
grande utilité subséquente au succès, et d’une égale augmentation de
bonheur
pour l’univers ou pour la patrie. Quelque génie q
t le lot d’un monarque qui s’est occupé, pendant un règne orageux, du
bonheur
de ses sujets, et qui s’en est occupé avec succès
apprend à tous les hommes, quels qu’ils soient, le moyen d’arriver au
bonheur
solide ; elle renferme les titres de tous les peu
nfance ont été plusieurs victoires ? Une vie accompagnée d’un extrême
bonheur
joint à une longue expérience serait illustre par
ier d’une première vue sur une maison si délicieuse, et sur l’extrême
bonheur
du maître qui la possède : il n’est plus, il n’en
e, et ne peut plus se dissimuler ; comme il plie sous le poids de son
bonheur
; quel air froid et sérieux il conserve pour ceux
édaigneux des intérêts sordides, Fiers, altérés du beau plutôt que du
bonheur
, Amoureux de l’amour, du droit, du vieil honneur,
Et dont les vertus sont l’appui ; Qui, prenant Titus pour modèle, Du
bonheur
d’un peuple fidèle Fait le plus cher de ses souha
espoir dévore. Pour moi Palès encore a des asiles verts, L’avenir, du
bonheur
; les Muses, des concerts : Je ne veux pas mourir
ier d’une première vue sur une maison si délicieuse, et sur l’extrême
bonheur
du maître qui la possède : il n’est plus, il n’en
Je n’ai jamais goûté avec autant d’intensité et de recueillement le
bonheur
de la vie de famille. Jamais ce parfum qui circul
ère arrivée ; le déjeuner, repas dans lequel on fête immédiatement le
bonheur
de s’être retrouvés ; la promenade qui suit, sort
Je souffre !… Mais il parle !… et bientôt… et soudain, Un torrent de
bonheur
coule à flots dans mon sein ! Comme si quelque di
vœux. Tout s’empresse, tout part ; la seule Iphigénie Dans ce commun
bonheur
pleure son ennemie. Des mains d’Agamemnon venez l
ux !… Voilà ce que le Ciel gardait à mes souffrances ! Voilà tout mon
bonheur
; voilà mes espérances !… Lorsque de ce palais tu
e la façon enfin qu’avec toi j’ai vécu, Les vainqueurs sont jaloux du
bonheur
du vaincu. Quand le ciel me voulut, en rappelant
t bientôt que changer de service. Eh bien ! substituer pour le commun
bonheur
Les lois de la morale aux lois d’un faux honneur,
fond vaporeux dont les lignes ondoient, Et que tous ces grands mots,
bonheur
, vertu, raison, Dont la demi-lueur flotte sur l’h
e parle au dévoûment, et non pas à l’envie ; Ma voix par la morale au
bonheur
le convie. Quand luiront-ils pour nous ces beaux
puis un autre : et quand à son caprice On a cédé fortune et repos et
bonheur
, Elle vient fièrement vous demander l’honneur ; N
pour gardiens de votre tendre honneur Avez une famille et surtout le
bonheur
!… Comment le sauriez-vous ce qu’en ses froides v
s heureux, peuvent établir l’édifice d’une constitution qui assure le
bonheur
de la France et consolide le règne de la liberté.
un homme qui n’a ni rentes ni domicile ; en un mot, de parler de son
bonheur
devant des misérables : cette conversation est tr
jours sûre de la construction de ses phrases, elle entre avec plus de
bonheur
dans la discussion des choses abstraites, et sa s
incre, une langue rebelle, Et de moins grands, depuis, eurent plus de
bonheur
. Sainte-Beuve 83. Corneille En quel é
sse, emplois, ils ont tout en partage, Hors la saine raison, que leur
bonheur
outrage : Distribuant la gloire et pesant les écr
e constance, Et contre les revers prends soin de t’aguerrir ; Mais du
bonheur
aussi jouis sans insolence, Et souviens-toi qu’un
nouveaux, Durant les jours de fête un vieux vin de Formie Te verse le
bonheur
et l’oubli de tes maux. Viens chercher un abr
mpe encore d’une autre façon sur la vie, jeunes élèves : il y rêve le
bonheur
, et ce qu’il y rêve n’y est pas. Ce qui rend la j
L’imagination dispose de tout : elle fait la beauté, la justice et le
bonheur
, qui est le tout du monde. Je voudrais de bon cœu
nventive et son honnêteté respectée aux progrès du genre humain et au
bonheur
de sa patrie. Peu de carrières ont été aussi plei
râces du fond du cœur, Dès qu’il se mêle à sa misère Une apparence de
bonheur
. Le monde entier te glorifie ; L’oiseau te chant
seule est digne de nos hommages, qu’elle seule est la source de notre
bonheur
; tel est le principal devoir du romancier. Ce n’
« Heureux vieillard, que je suis jaloux de ton sort ! que j’envie le
bonheur
de quiconque vit ignoré du monde, sans gloire et
’ostentation se rencontrent aussi chez les riches. Persuadés que leur
bonheur
consiste dans l’opulence, ils dédaignent tout ce
onde ne saurait faire des heureux, et qu’il faut chercher ailleurs le
bonheur
où nous aspirons, et que le monde ne saurait nous
. Vous jouiriez encore de vos armes, cher Achille, et nous aurions le
bonheur
de vous posséder. Mais puisque les destins nous o
même nous ne les aurions jamais connus. Vous donc, que nous avons le
bonheur
de voir de nos yeux, dont nous connaissons les di
Mais comme c’est l’étoile de notre nation de se lasser de son propre
bonheur
, et de se combattre elle-même quand elle ne trouv
es du sang étaient fort unis à la reine, et cette union produisait le
bonheur
public, d’autant que par là toutes les espérances
avaient une entière assurance de l’éternité, il n’y a point aussi de
bonheur
pour ceux qui n’en ont aucune lumière. C’est donc
L’imagination dispose de tout : elle fait la beauté, la justice et le
bonheur
, qui est le tout du monde. Je voudrais de bon cœu
s qu’ils en ont : comme ils la reçoivent sans étude, ils n’ont pas le
bonheur
de la conserver, et toutes les fois qu’elle leur
t se lasser d’être auprès de vous, et qui peut à peine comprendre son
bonheur
, Je vois des harangues, des infinités de complime
de rendre les peuples heureux et de leur faire sentir et avouer leur
bonheur
. Aussi en était-il aimé jusqu’à la passion ; et,
s ennemies. Le prince ouvre lui-même la porte aux soldats : il eut le
bonheur
de n’être pas reconnu ; mais bientôt après on sut
esse ne se montre en lui que tempérée par la douceur383. Vanité du
bonheur
sans la foi chrétienne. Heureux sont ceux don
t qui doive en fixer l’idée. Au contraire, le sacrifice mercenaire du
bonheur
public à l’intérêt propre est le sceau éternel du
e d’être heureux par la vertu. Si elle est si insuffisante à faire le
bonheur
des hommes, c’est parce que les hommes sont vicie
languir dans la soif des honneurs ; Vanité de choisir pour souverains
bonheurs
Des plaisirs criminels les damnables mollesses ;
le et plus belle. Cette grandeur périt, j’en veux une immortelle : Un
bonheur
assuré, sans mesure et sans fin, Au-dessus de l’e
point vous charment leurs mensonges. Tout votre sang est peu pour un
bonheur
si doux ! Mais, pour en disposer, ce sang est-il
a voie413 ; Et ton cœur, insensible à ces tristes appas, Se figure un
bonheur
où je ne serai pas ! C’est donc là le dégoût qu’a
la réputation et même la fortune, on sait trop qu’il ne trouva pas le
bonheur
. Il est douloureux de penser que celui qui, par l
e, Puisque enfin, aux dépens de mes vœux les plus doux, Je faisais le
bonheur
d’un héros tel que vous. Vous seul, seigneur, vou
cruels esprits Des princes les plus doux l’oreille environnée, Et du
bonheur
public la source empoisonnée ? Dans le fond de la
ATHALIE. Les plaisirs près de moi vous chercheront en foule. JOAS. Le
bonheur
des méchants comme un torrent s’écoule. ATHALIE.
eur mortelle, Que ne lui rendez-vous un époux digne d’elle ! Par quel
bonheur
le ciel, touché de mes regrets, Me permet-il enco
e Zénobie ! Le cœur, à ton aspect, désarmé de courroux, Je ferais mon
bonheur
de revoir mon époux ; Et l’amour, s’honorant de t
auté. N’épargne point mon sang, cher objet que j’adore : Prive-moi du
bonheur
de te revoir encore : (Il se jette à ses genoux.)
juste ; et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s’est rougie. Le
bonheur
m’aveugla, la mort m’a détrompé. Je pardonne à la
sé des faibles mortels Et les biens et les maux réels, Qui sais qu’un
bonheur
véritable Ne dépendit jamais des lieux, Que le pa
ambeaux, Et sans que nul mortel attendri sur ses maux D’un souhait de
bonheur
le flatte et l’encourage, Les torrents et la mer,
l que Joas : la sagesse divine pouvait seule en effet lui inspirer le
bonheur
merveilleux avec lequel il va confondre, par la s
ondes a publié le lu février 1848, M. Patin a rappelé aussi avec quel
bonheur
Voltaire avait exposé dans plusieurs de ses poème
763(in-4º). Déjà, en 1734, sa tragédie de Didon, où il imita non sans
bonheur
Virgile et Métastase, lui avait attiré de nombreu
gue pleine de pureté et de simplicité : Florian l’a mise en vers avec
bonheur
. Théocrite, né à Syracuse, passa en Égypte à la c
vertus morales, de la pratique desquelles dépendent l’harmonie et le
bonheur
de la société civile. Quand l’esprit est frappé d
loppe des escadrons et les force à se rendre. Vous voyez bien que son
bonheur
et sa valeur ne se sont point séparés : mais vous
i en me laissant sentir toutes ces choses comme vous, met entre votre
bonheur
et le mien une si grande différence. Suivez donc
ère. Racine a exprimé ainsi cette pensée de l’Écriture sainte, sur le
bonheur
passager de l’impie : J’ai vu l’impie adoré sur
ide l’insulter en passant, vouloir faire de ce seul instant tout leur
bonheur
, et tomber en sortant de là entre les mains étern
nt que vous avez accueilli avec plaisir, et que je vous ai donné avec
bonheur
. Noyon, le 1er Janvier 1865. H. BILLET.Directeur
? Et ton chemin ? Si Dieu permet que je t’y suive. *** Jure-moi mon
bonheur
devant Dieu qui l’ordonne ; Je jure de mourir, mo
e sort, vous le savez, seigneur, Une mère, un amant, attachaient leur
bonheur
. Un roi digne de vous a cru voir la journée Qui d
faire voir le rapport qu’ils ont eu ou qu’ils ont aujourd’hui avec le
bonheur
ou le malheur des peuples. Quoiqu’on doive s’assu
trouvent dans ce livre des livres la route qui doit les mener au vrai
bonheur
. À ne considérer l’ancien et le nouveau testament
oient la vérité dans tout son jour, la vertu dans toute sa pureté, le
bonheur
suprême qui doit en être la récompense ; et c’est
Est-on héros en signalant ses haines Par la vengeance ? Octave eut ce
bonheur
. Est-on héros en régnant par la peur ? Séjan fit
L’imagination dispose de tout ; elle fait la beauté, la justice et le
bonheur
, qui est le tout du monde. Je voudrais de bon cœu
ands emplois sont si recherchés. Ce n’est pas qu’il y ait eh effet du
bonheur
, ni qu’on s’imagine que la vraie béatitude soit d
issement, il n’y a point de tristesse. Et c’est aussi ce qui forme le
bonheur
des personnes de grande condition324, qu’ils ont
Il a eu recours à Dieu dans le malheur, et lui a rendu grâces dans le
bonheur
. Son cœur a été tout entier342 à son Dieu, à son
rience du cœur humain, j’allais dire la science de la direction. Le
bonheur
A M. Charles D’aubigné, son frère On n’e
joie, de repos, de plaisir qu’à servir Dieu. N’espérez pas un parfait
bonheur
; il n’y en a point sur la terre, et, s’il y en a
vertus ; et en les instruisant songez que de leur éducation dépend le
bonheur
d’un peuple qui mérite d’être aimé de ses princes
e Germanicus, avait donné dans son temps de hautes espérances pour le
bonheur
de l’Empire, mais qui, dans la suite, devint un m
ble du crime nous fait sentir que l’ordre et l’innocence sont le seul
bonheur
qui nous était destiné sur la terre. Nous avons b
elle de mon père et de ma mère955, dont il ne pouvait assez vanter le
bonheur
d’avoir un fils tel que moi. En même temps il ver
mme une affectation qui pouvait rappeler dans l’esprit des peuples le
bonheur
des temps précédents. Il n’y a point de plus crue
, si bien soutenu, si bien fini, à quoi aboutit-il ? qu’à assouvir le
bonheur
de cinq ou six monstres1033. Quoi ! ce sénat n’av
annot le père, et Jeannote la mère, et Jeannot le fils, virent que le
bonheur
n’est pas dans la vanité1106. Il faut faire le
ous récrée dans les jours les plus sombres, il contribue même à notre
bonheur
; car il fait l’amusement de toutes les jeunes pe
n. Cependant elle est très-agréable, et singulièrement située pour le
bonheur
d’un homme qui aime à se circonscrire1340. Les ri
oir l’être ; et si vous avez bien cette volonté, tout est fait, votre
bonheur
est décidé. S’il m’appartenait de vous donner des
ée que je ne cesserai jamais de m’intéresser à votre santé et à votre
bonheur
, et que ce sera toujours un vrai plaisir pour moi
ô mon Dieu ! égaré par une éducation trompeuse, j’ai cherché un vain
bonheur
dans le système des sciences, dans la faveur des
rmi toutes ces agitations, je courais après le malheur, tandis que le
bonheur
était auprès de moi. Je n’ai cessé d’être heureux
genoux la nature1405 de ce qu’elle a fait des vertus indépendantes du
bonheur
, et des lumières que l’adversité n’a pu éteindre1
aiguillonné, paresseux et stagnant après l’orage ; insouciant dans le
bonheur
, mais poussant la constance et la sérénité dans l
oments si rares dans la vie où le cœur est inondé de joie par quelque
bonheur
extraordinaire et inattendu ; si une femme, des e
est point (mon expérience vous en assure) de plus importante pour le
bonheur
. Il y a aussi une manière d’envisager les devoirs
a facilité d’être heureux par l’habitude où l’on vécut de trouver son
bonheur
en soi ; je ne sais quoi de comparable à ce velou
l’oiseau qui a perdu ses petits chante encore ; c’est encore l’air du
bonheur
qu’il redit, car il n’en sait qu’on ; mais, par u
us sommes tous dévoués à la mort. Quelques jours de vie valent-ils le
bonheur
de mourir pour la patrie ? Compensent-ils la doul
ni pour ceux que j’aime, ce qu’on ne rencontre point sur la terre, le
bonheur
véritable et jamais troublé qui nous est promis p
me sa conscience1639 : tout est à ses amis, et il a constamment eu le
bonheur
de compter parmi eux tous les gens au pouvoir. On
enti satisfait et reposé comme on se sent satisfait et reposé dans le
bonheur
intime1658. (Mémoires.) Villemain 1790-1870
nd ils s’en dégoûtent. Ils s’agitent beaucoup pour varier leur triste
bonheur
, et, des deux passions qui les mènent, la convoit
même, et lui fait savourer la différence du bien-être par l’argent au
bonheur
par l’esprit1841. (Discours au lycée Charlemagne.
e le chantre de l’Enéide. 871. Il est très-difficile de peindre le
bonheur
. Est-ce parce que les hommes le connaissent peu ?
né coupable, Tout chargé des liens de son iniquité... Ce qui fit leur
bonheur
deviendra :leur torture ; Et Dieu, de sa justice
sensibilité, c’est votre amitié qui fait mon vrai succès et mon vrai
bonheur
. Je laisse le public faire sa petite amende honor
hui je vous défie de trouver cette province. 1323. Voici un rêve de
bonheur
qui vaut bien celui de Rousseau ; je le rencontre
sarder son innocence, de sortir de son ignorance et d’interrompre son
bonheur
. De là ces effarouchements par lesquels l’inexpér
; elle a des enchantements utiles à nos mœurs; elle nous donne et le
bonheur
et la vertu ! » 1371. Platon est le plus inspiré
ge les deux horizons de la vie ! la mer naufrageuse et l’abri sûr, le
bonheur
et le malheur, tout est là. (Sainte- Beuve). 146
vénérable personnage ; il se jugeait, lui l’irréprochable, indigne du
bonheur
des élus. 1824. C’est-à-dire : « a une destinée.
si essentiels à sa destinée, si décisifs pour son malheur ou pour son
bonheur
éternel, étaient pourtant devenus des problèmes q
uaire de la Divinité, pour ne traiter que des sujets qui regardent le
bonheur
ou le malheur éternel de l’homme. Aussi quelle él
s, cette morale pure et sublime dont la pratique peut seule faire son
bonheur
. Tels sont, pour l’orateur de la chaire, les prin
de, l’insulter en passant, vouloir faire de ce seul instant tout leur
bonheur
, et tomber, au sortir de là, entre les mains de s
plus consolantes et les plus essentielles à l’harmonie sociale, et au
bonheur
de chacun en particulier, n’ait eu, comme tous le
qui, au comble de la grandeur et de la puissance, n’ont pu trouver le
bonheur
; et de tous ces exemples, je conclurais que le b
pu trouver le bonheur ; et de tous ces exemples, je conclurais que le
bonheur
n’est point fait pour les méchants. Comme il arri
ience Vous fait-elle, seigneur, haïr votre innocence ? Songez-vous au
bonheur
qui les a signalés ? Dans quel repos, ô ciel ! le
alors vous serez vengés de Philippe. Car ne vous imaginez pas que son
bonheur
présent soit immuable, éternel, comme celui d’un
lqu’un est auprès d’elle, elle s’imagine que cette personne lui porte
bonheur
: cum hoc, ergo propter hoc. Virgile fait entendr
mon ouvrage ! Moi, je me retire, je pars : si je ne puis partager le
bonheur
de Rome, je n’aurai pas du moins le spectacle de
de, l’insulter en passant, vouloir faire de ce seul instant tout leur
bonheur
, et tomber au sortir de là entre les mains éterne
este. (Racine.) Il n’est point ici-bas de moisson sans culture ; Le
bonheur
est un bien que nous vend la nature. (Voltaire.)
il s’est enrichi de tous les trésors de l’instruction, et qu’il a le
bonheur
de vivre sous un gouvernement dont les principes
les le Victorieux. Mais ces expéditions lointaines faisaient-elles le
bonheur
de vos pères ? Pourquoi soutenir, au prix du sang
airain. Nous, tes sujets fidèles, nous prierons pour ta gloire et ton
bonheur
; le Dieu du ciel et de la terre entendra nos vœu
ont fait voir leurs fêtes et leurs plaisirs. Je suis allé chercher le
bonheur
en d’autres contrées. À Sardes, j’ai vu Crésus et
, toi qui hais les tyrans, par quelle étrange fatalité, ennemi de ton
bonheur
, as-tu trouvé en toi-même le désir de t’imposer l
prouve que Nerva est ce prince nécessaire au salut de l’empire et au
bonheur
du monde, et dans une péroraison véhémente il les
erce dans les méditations de la philosophie cette sagesse qui fera le
bonheur
des nations, s’il se dévoue, l’empire ; lui seul
oncitoyens ? reconnaissez-vous celui qui aurait consacré ses jours au
bonheur
de notre commune patrie, si le tyran avait pu sou
me aimé des dieux, dont les vertus et le courage rendront au monde le
bonheur
, la paix, la liberté, au nom romain, cette puissa
ais aujourd’hui que Constantin nous a rendu avec Rome la gloire et le
bonheur
, permettez-moi de livrer mon cœur à tout le charm
e, et se promène vers la gauche. Eh bien ! substituer, pour le commun
bonheur
, Les lois de la morale aux lois d’un faux honneur
fond vaporeux dont les lignes ondoient, Et que tous ces grands mots,
bonheur
, vertu, raison, Dont la demi-lueur flotte sur l’h
nd Cortès, etc., entreprenne, exécute de grandes choses, soit pour le
bonheur
, soit pour le malheur de l’humanité, son action a
e volonté des personnages épiques, changements qui les font passer du
bonheur
au malheur, ou de l’agitation au repos, et récipr
, sur le point d’aborder en Italie, et remplis de joie à la pensée du
bonheur
après lequel ils soupirent depuis longtemps déjà,
uverneur et il aime aussi sa patrie. Il sait qu’il ne peut y avoir de
bonheur
pour son élève que dans la pratique des vertus et
s et dans un meilleur langage. Vous prenez tous les tons avec un égal
bonheur
et vous enseignez, par vos exemples, l’art diffic
e dormir comme le manger et le boire. La richesse ne lui donne pas le
bonheur
, il jouit de l’abondance et il se plaint. Ce n’es
n la regrette ; la sagesse consiste à vivre content de son sort et le
bonheur
n’est pas dans les grands biens. La Fontaine ne s
se. Aucun écrivain n’a été plus hardi et n’a fait autant avec un égal
bonheur
. Il serait facile d’apporter des preuves et presq
ution et je souhaite que vous y persévériez. Les lettres ont fait mon
bonheur
, elles peuvent faire le vôtre. Elles sont clément
en et vous en êtes vous-même une preuve éclatante. Montesquieu. – Le
bonheur
et la tranquillité suffisent. Ce sont là des trés
uvrage, Que la vie est moins dure à qui sait être sage Et chercher le
bonheur
par les plus doux sentiers. Peut-être qu’à ma sui
on, quelle pudeur craintive ! Si le sort ne m’eût donnée à vous, Mon
bonheur
dépendait de l’avoir pour époux. Avant que votre
n des tourments de la ville, quelle a été votre fortune et quel votre
bonheur
? Politeus. – Grâce au ciel, cher Agricola, mon
isir de la conversation ? Ainsi, vous ignorez les joies des fêtes, le
bonheur
que l’on goûte en entendant une comédie ou une tr
l’enthousiasme est de tous les sentiments celui qui donne le plus de
bonheur
. Montrez la vérité de cette pensée. – Développer
n grand écrivain : « L’art d’être heureux c’est de ne pas chercher le
bonheur
, c’est de poursuivre un objet désintéressé, la sc
on rang, qu’elle aime et qui lui donne du moins une première année de
bonheur
; l’autre, descendante des d’Aubigné, en proie à
sentiment de l’idée à mettre en lumière, parfois même avec un certain
bonheur
d’expression. » Ordre des sciences Littér
turé et vaincu tout le long de la vie et non satisfait ; au reste, le
bonheur
ne réside pour nous que dans ces souffrances et c
Newton, Pascal, Descartes, Gœthe, celle qui procure à l’homme plus de
bonheur
, de dignité et d’indépendance, celle-là est toute
de Staël : « La destination de l’homme sur cette terre n’est pas le
bonheur
, mais le perfectionnement. » – Développer et com
e jusqu’à Molière. » – Apprécier l’influence de l’imagination sur le
bonheur
. – Expliquer et justifier ce mot de Pascal : « Ce
d’après son sentiment et par son propre exemple, cette pensée : « Le
bonheur
le plus délicat est de faire celui des autres. »
n ce monde ? PLAN Préambule. – Chacun poursuit ici-bas son idéal de
bonheur
. – Tel rêve la fortune, tel autre la gloire… Les
santé (petit éloge de la santé, ses bienfaits, elle est un élément de
bonheur
). (B) La fortune. Ne pas la confondre avec la ric
enfermé systématiquement dans l’égoïsme, il a démêlé les éléments du
bonheur
matériel, mais il a oublié les joies de l’âme, le
, devoirs envers la famille, la patrie, l’humanité. Conclusion. – Le
bonheur
complet, tel qu’on peut le rêver en dehors de tou
inutiles ; mon expérience et ma tendresse ne pourraient rien pour ton
bonheur
. La personnalité dont je voudrais te préserver n’
os intérêts personnels, à leur sacrifier les intérêts, les droits, le
bonheur
des autres. Cet égoïsme est incompatible avec tou
ll : « L’éducation a pour but de faire de l’individu un instrument de
bonheur
pour lui-même et pour les autres. » – Faire le p
des artistes, des orateurs, des orateurs, des philosophes qu’il a le
bonheur
de fréquenter. Le plan s’impose… Quelques lignes
lable à une distance de plus de sept cents mètres, et passent avec un
bonheur
tout à fait providentiel entre tous les navires m
ruisent, de part et d’autre, de leurs chagrins, changés maintenant en
bonheur
. (Centre d’examen : Nantes.) la vocation. Vous r
re qui m’environne ont transporté votre imagination ; vous enviez mon
bonheur
, vous vous plaignez de vivre loin du soleil. Et m
Domitien. Enfin le vieux Nerva commencera l’ère de tranquillité et de
bonheur
dont nous jouissons sous Trajan. J’écrirai sans a
formes différentes avec les époques. De notre temps, le noble rêve du
bonheur
de l’humanité future sur la terre, par les découv
t dans l’obscurité. Il est vrai que longtemps ceux même qui eurent le
bonheur
de révéler quelques vérités importantes, n’aperçu
rit quelque part : « L’art d’être heureux c’est de ne pas chercher le
bonheur
, mais de poursuivre un objet désintéressé, la sci
formes différentes avec les époques. De notre temps le noble rêve du
bonheur
de l’humanité future sur la terre par les découve
sée d’un poète latin : « Heureux l’homme des champs, s’il connaît son
bonheur
. » – Un agriculteur, un industriel, un commerçan
le sage vous doit ses moments les plus doux… Delille. Ornement du
bonheur
, soutien de l’infortune, De l’enfant, du vieillar
isant adieu ». Il manquerait quelque chose à ce tableau divin, si le
bonheur
de la bonne Noémi n’en terminait agréablement la
de la bonne Noémi n’en terminait agréablement la perspective. Et quel
bonheur
plus doux, pour une mère représentée aussi sensib
là je t’en dirai un nombre d’autres, afin que mon malheur te serve de
bonheur
et que ma perte te serve de gain. C’est parce que
un homme consiste au cœur et en la volonté : c’est là où gît son vrai
bonheur
. La vaillance, c’est, la fermeté, non pas des jam
it voile en517 France, où il arriva à la Rochelle, ayant, par un rare
bonheur
, fait onze cents lieues en dix-huit jours. (Hist
arcouru le nom des coupables qu’on avait ordre d’arrêter. Le sien par
bonheur
ne s’y789 trouva pas ; ainsi le prévôt lui donna
à celle de mon père et de ma mère, dont il ne pouvait assez vanter le
bonheur
d’avoir un fils tel que moi. En même temps, il ve
annot le père, et Jeannotte la mère, et Jeannot le fils virent que le
bonheur
n’est pas dans la vanité. (Romans : Jeannot e
sans imaginer, sans rien faire autre chose que sentir le calme et le
bonheur
de ma situation. Je trouvais mon couvert mis sur
s doux que le sommeil même. Ce sont là les jours qui ont fait le vrai
bonheur
de ma vie ; bonheur sans amertume, sans ennuis, s
l même. Ce sont là les jours qui ont fait le vrai bonheur de ma vie ;
bonheur
sans amertume, sans ennuis, sans regrets, et auqu
illonné, paresseux et stagnant1259 après l’orage ; insouciant dans le
bonheur
, mais poussant la constance et la sérénité dans l
ition nocturne autour de ma chambre. La vertu seule assure le vrai
bonheur
Si quelquefois la vertu paraît avoir moins de
issait pas. Cependant peut-on s’empêcher de contempler avec délice le
bonheur
de l’homme qui peut se dire chaque jour avant de
mentera contre son père. Ce n’est point assez que Dieu ait attaché un
bonheur
ineffable à l’existence de la vertu ; ce n’est pa
oments si rares dans la vie où le cœur est inondé de joie par quelque
bonheur
extraordinaire et inattendu, si une femme, des en
42, de Smolensk à Moscou ! Certain de sa gloire, il crut encore à son
bonheur
, et ses lieutenants, émerveillés comme lui, ne se
en blanc : Grand-papa racontez-moi donc la guerre ! Mais lorsque par
bonheur
j’obtenais la permission de passer quelques jour
oncer à moi même, Et par un imposteur me voir voler mon nom ! Que son
bonheur
est extrême, De ce que je suis poltron ! Sans cel
d’abord2380 de ses dons enfla mon revenu. La brigue ni l’envie à mon
bonheur
contraires, Ni les cris douloureux de mes vains a
Ne purent dans leur course arrêter ses bienfaits. C’en est trop : mon
bonheur
a passé mes souhaits. Qu’à son gré désormais la f
plaire ? Burrhus Et ne suffit-il pas, seigneur, à vos souhaits Que le
bonheur
public soit un de vos bienfaits ? C’est à vous à
ience Vous fait-elle, seigneur, haïr votre innocence ? Songez-vous au
bonheur
qui les a signalés ? Dans quel repos, ô ciel ! le
2468, Dont le juste autrefois sentit le poids fatal : Ce qui fit leur
bonheur
deviendra leur torture ; Et Dieu, de sa justice a
upçons, ôtez-moi cette horreur, Ce trouble qui m’accable au comble du
bonheur
. Toi qui seul as conduit sa fortune et la mienne,
juste ; et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s’est rougie. Le
bonheur
m’aveugla, la mort m’a détrompé : Je pardonne à l
aindre, approche du grillage, Regarde, et reconnaît… (ô tendresse ! ô
bonheur
!) La sarcelle. Aussitôt il pousse un cri de joie
ms. Toutefois, tes discours sont pour moi des affronts ; Ton prétendu
bonheur
et m’afflige et me brave ; Comme moi, je voudrais
goutte de miel ! Peut-être l’avenir me gardait-il encore Un retour de
bonheur
dont l’espoir est perdu ! Peut-être, dans la foul
sa trace à l’autel du Seigneur Offrir deux purs encens, innocence et
bonheur
! C’est ici que sa voix pieuse et solennelle Nous
yez la lumière, De nous vous souvenez-vous ? Ah ! vous pleurer est le
bonheur
suprême2617, Mânes chéris de2618 quiconque a des
ue quoi ? Harou. Que je vous aime et que je vous épouse Vous avez du
bonheur
, hein ? Plus d’une est jalouse Vous sentez bien q
û finir, Finir dès son aurore ; Mais pour moi ce doux souvenir Est du
bonheur
encore : En fermant les yeux, je revois L’enclos
tes instants ; Et j’aurais fait tenir dans ta petite vie Un trésor de
bonheur
immense… à faire envie Aux heureux de cent ans !
seul entre mille, Tu m’es resté fidèle où tant d’autres m’ont fui, Le
bonheur
m’a prêté plus d’un lien fragile ; Mais c’est l’a
oupe Qui passe, au coin du feu, de la main à la main, L’un y boit son
bonheur
, et l’autre sa misère ; Le ciel a mis l’oubli pou
eur devoir et vous ferez le vôtre ; Vous le ferez, amis, avec plus de
bonheur
. Votre combat sera plus vaillant que le nôtre ; N
e remporter les prix d’honneur !... C’est, je crois, un plus grand
bonheur
D’être un enfant aimant et tendre. Lorsqu’on a fa
Ah ! chers petits indifférents, Gâtez un peu vos vieux parents ; Leur
bonheur
est dans vos caresses ! C’est beaucoup d’avoir la
a chercher, comme tous, la clé du grand mystère.... Il tombe en plein
bonheur
… Il a fini son temps. Songeant à ses petits, c’es
se), mais élevé en Lorraine, André Theuriet a su peindre avec un rare
bonheur
, dans ses œuvres en prose et en vers, les aspects
ucrèce2927, ses deux poèmes les plus étendus, la Justice (1878) et le
Bonheur
(1888)2928. Le gué Ils tombent épuisés, la b
e, Les métiers bourdonnaient, les champs étaient semés. Je connus mon
bonheur
, et qu’au monde où nous sommes Nul ne peut se van
duretés, ô riches, Je me sens pour vous indulgent, Quand je songe aux
bonheurs
postiches Qu’on vous donne pour votre argent ! On
enture Son nid plein d’oiseaux nus2952 et qui tendaient le cou ! Quel
bonheur
, quand le givre avait garni de perles Vos fins ra
uement, comme, d’ailleurs, toute la phrase. 644. Des impressions de
bonheur
. Ces métaux, sur lesquels on gravait, après l’opé
u Cardinal-Lemoine). 1315. Bien n’est de tout point heureux ; pas de
bonheur
parfait (Horace, Odes, II, xvi). 1316. De vous,
ue la médiocrité, la pauvreté peuvent être la condition même de notre
bonheur
et de notre sécurité. 1341. La journée. Allusio
jusqu’à la fin de la première moitié du xviie siècle avec le sens de
bonheur
. 2060. Dauphin. On sait que l’héritier présom
acan, dans une proposition coordonnée à une précédente. 2080. Heur,
bonheur
. Vieilli dès la seconde moitié du xviie siècle.
bre du second livre des Géorgiques de Virgile, où le poète célèbre le
bonheur
des habitants de la campagne. — Superbe, orgueill
s, les Muses. Malherbe les avait déjà appelées ainsi avec beaucoup de
bonheur
. 2397. Les Orphées, les poètes. — Orphée, perso
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