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1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
-mêmes. Quel spectacle nous flatte le plus, celui des tourments ou du bonheur d’autrui ? Qu’est-ce qui nous est plus doux à fai
hants. Non-seulement nous voulons être heureux, nous voulons aussi le bonheur d’autrui ; et, quand ce bonheur ne coûte rien au
s être heureux, nous voulons aussi le bonheur d’autrui ; et, quand ce bonheur ne coûte rien au nôtre, il l’augmente. Enfin, l’o
e d’un entendement sans règle et d’une raison sans principes2. Du bonheur Le bonheur parfait n’est pas sur la terre ; m
ent sans règle et d’une raison sans principes2. Du bonheur Le bonheur parfait n’est pas sur la terre ; mais le plus gra
heureux par sa faute. Il n’y a point de route plus sûre pour aller au bonheur , que celle de la vertu. Si l’on y parvient, il es
et cachent leur cœur, et soyons sûrs que, s’il est un seul exemple de bonheur sur la terre, il se trouve dans un homme de bien.
bord la multitude et la variété des amusements semblent contribuer au bonheur , si l’uniformité d’une vie égale paraît d’abord e
nce ; le vide des turbulents plaisirs produit l’ennui3. La source du bonheur n’est tout entière ni dans l’objet désiré ni dans
s à la sentir. Si l’âme la plus pure ne suffit pas seule à son propre bonheur , il est plus sûr encore que toutes les délices de
sans imaginer, sans rien faire autre chose que sentir le calme et le bonheur de ma situation. Je trouvais mon couvert mis sur
s doux que le sommeil même. Ce sont là les jours qui ont fait le vrai bonheur de ma vie ; bonheur sans amertume, sans ennuis, s
l même. Ce sont là les jours qui ont fait le vrai bonheur de ma vie ; bonheur sans amertume, sans ennuis, sans regrets, et auqu
cela seul que la reconnaissance est un devoir. En un mot, l’espèce de bonheur qu’il me faut n’est pas tant de faire ce que je v
dis pas par le temps, mais par un usage contraire, il y ait, pour le bonheur du genre humain, beaucoup moins de personnes qui
où nous buvons chaque jour l’eau triste et troublée de notre vie, le bonheur n’est pas un inconnu, ni même un absent. Il a fra
ion. « Or si nous étudions le mystère qui se passe en nous lorsque le bonheur nous touche un instant, nous reconnaîtrons sans p
s l’inquiétude, et ce qui leur échappe ne leur échappe qu’à peine. Le bonheur entre et sort. C’est l’éclair qui vient de l’orie
2 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
ns si précieuses, par l’organe des écrivains sacrés, n’a pas voulu le bonheur seulement de telle ou telle peuplade en particuli
couru tout ce qui peut faire sur la terre la gloire, le plaisir ou le bonheur de l’homme ; après avoir vu que toutes ces prérog
jeunesse J’ai cherché la volupté ; J’ai savouré son ivresse : De mon bonheur dégoûté, Dans sa coupe enchanteresse J’ai trouvé
’ai recours à l’ignorance, Le savoir est vanité. 177J’ai cherché ce bonheur qui fuyait de mes bras, Dans mes palais de cèdre,
avoir démontré si complètement que rien de tout cela ne peut être le bonheur , il ne plaçait sous nos yeux une perspective plus
ndispensable de faire et utile d’éviter, pour travailler à son propre bonheur , puisqu’il est impossible qu’il se trouve ailleur
mis entouré, Ses biens sont au pillage et ses jours à l’enchère ; Sou bonheur est plus triste encore que la misère ; Lui-même i
orace. Riches, soyez humains, tendres et généreux. Quel bien vaut le bonheur de rendre un homme heureux ! C’est le plaisir du
mmeil du cœur les yeux appesantis N’ont pour les biens réels, pour le bonheur solide, Qu’une vue incertaine et qu’un regard stu
ien qu’il en fut ainsi, puisqu’elle se réduit à cet axiome qui met le bonheur dans l’impassibilité absolue : « Nil admirari pr
ent et utilisent presque toutes les vertus… ? C’est la doctrine et le bonheur du néant. Le philosophe de l’Écriture ne ressembl
3 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
us vous vous unissez à lui, plus vous sentez qu’il n’y a de véritable bonheur sur la terre, que celui de le connaître et de l’a
e un moment, et l’on verra bientôt que l’ordre social et l’intérêt du bonheur individuel commandent impérieusement ces sacrific
s, sur la certitude et la croyance desquels repose essentiellement le bonheur de l’homme. Mais c’est ici que la différence des
chimériques, sur lesquels on ne voudrait pas risquer le malheur ou le bonheur d’un seul de ses jours, et sur lesquels on hasard
ns la félicité des sens et de la chair ? Si l’homme n’a point d’autre bonheur à espérer, qu’un bonheur temporel, pourquoi ne le
t de la chair ? Si l’homme n’a point d’autre bonheur à espérer, qu’un bonheur temporel, pourquoi ne le trouve-t-il nulle part s
de. La paix de l’impie n’est qu’un affreux désespoir : cherchez votre bonheur , non en secouant le joug de la foi, mais en goûta
4 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
milières, soit dans de rustiques épopées. Sa chère province lui porta bonheur . Il lui dut de pures inspirations, et pour ainsi
hel Lévy.) La mort d’un bouvreuil Ces premiers souvenirs de bonheur ou de peine, Par instant on les perd, mais un rie
et l’air frais du matin2, L’espoir de rapporter un glorieux butin, Ce bonheur d’être loin des livres et des thèmes3, Enivraient
nture vive, fine et discrète. 2. Ici la muse à l’air de causer. 3. Bonheur  ! Qu’en dites-vous, écoliers et maîtres ? 4. Ces
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
oir l’être ; et si vous avez bien cette volonté, tout est fait, votre bonheurs est décidé. S’il m’appartenait de vous donner des
ô mon Dieu ! égaré par une éducation trompeuse, j’ai cherché un vain bonheur dans le système des sciences, dans la faveur des
rmi toutes ces agitations, je courais après le malheur, tandis que le bonheur était auprès de moi. Je n’ai cessé d’être heureux
rd’hui je vous dédie de trouver cette province. 3. Voici un rêve de bonheur qui vaut bien celui de Rousseau ; je le rencontre
; elle a des enchantements utiles à nos mœurs ; elle nous donne et le bonheur et la verin. » 2. Platon est le plus inspiré des
6 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
rendre à bien vivre, à vivre honnêtement, et à parvenir ainsi au vrai bonheur , après lequel tous les hommes soupirent. Est-il u
uns établirent des systêmes absurdes, ou totalement étrangers au vrai bonheur  : les autres tombèrent dans des égaremens monstru
emble avoir d’objet que la félicité de l’autre vie, fait encore notre bonheur dans celle-ci. » Qu’ils sont précieux en effet, m
Morale pratique pour acquérir la vraie sagesse, pour parvenir au vrai bonheur . Morale pratique de la religion. Le premier
fondes. L’homme y est représenté comme un être capable de vertu et de bonheur , dans l’état même de corruption et de misère où i
faire sentir et de la faire aimer. En nous montrant le chemin du vrai bonheur , il dit tout ce que l’on peut dire de plus solide
7 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
ravie, Mourir en regrettant la vieillesse et la vie3 ! Où donc est le bonheur , disais-je ? — Infortuné ! Le bonheur, ô mon Dieu
sse et la vie3 ! Où donc est le bonheur, disais-je ? — Infortuné ! Le bonheur , ô mon Dieu, vous me l’avez donné ! Les enfa
uart d’heure, et c’est pendant qu’elles sont jointes au corps. 3. Le bonheur est de sentir son âme bonne. 1. Ce vers est d’un
t s’égaye et rit. (André Chénier) 5. Les enfants ont toujours porté bonheur à la muse de M. Victor Hugo. 6. Il dit ailleurs
sse, Courez et bourdonnez comme l’abeille aux champs ! Ma joie et mon bonheur , et mon âme et mes chants   Iront où vous irez, j
rusquement son pistolet, ajuste le maréchal, et lâche la détente. Par bonheur , le coup rate. C’était jouer sa tête ; mais le ma
8 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
t sous la garde des mœurs. Loin de Rome, il apprit à faire un jour le bonheur de Rome. Loin de la cour, il mérita d’y revenir p
dont ils se ressouviendront sans doute, pour le repos du monde et le bonheur de leurs états. Ce n’est pas que la philosophie n
leurez était un sage. La philosophie sur le trône a fait vingt ans le bonheur du monde : c’est en essuyant les larmes des natio
ette belle phrase : « La philosophie sur le trône a fait vingt ans le bonheur du monde ; c’est en essuyant les larmes des natio
des dieux, au nom de l’univers qui t’est confié ; je te parle pour le bonheur des hommes et pour le tien. Non, tu ne seras poin
9 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
Et dont les vertus sont l’appui ; Qui, prenant Titus pour modèle, Du bonheur d’un peuple fidèle Fait le plus cher de ses souha
ques, Dont le juste autrefois sentit le poids fatal : Ce qui fit leur bonheur deviendra leur torture ; Et Dieu, de sa justice a
a rendu la même pensée dans un de ses Discours en vers, avec plus de bonheur , suivant La Harpe : C’est du même limon que tous
Et pallida morte futura. 6. Il est à propos de remarquer avec quel bonheur Rousseau savait rajeunir et relever, par la riche
10 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
un homme qui n’a ni rentes ni domicile ; en un mot, de parler de son bonheur devant des misérables : cette conversation est tr
leur état au vôtre est odieuse2. Caractères. Les parvenus : leur bonheur , leur malheur. Ni les troubles, Zénobie 1, qui
ier d’une première vue sur une maison si délicieuse, et sur l’extrême bonheur du maître qui la possède : il n’est plus, il n’en
il, un grand massacre, et il faut convenir que nous jouons d’un grand bonheur . Il s’assied, il souffle, après avoir débité sa n
11 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
je n’ai pas où reposer un cœur Las de tout parcourir en cherchant son bonheur  ? Rois, sujets, tout se plaint, et nos fleurs les
ette sage réflexion de Bossuet : « J’apporte en naissant cet amour du bonheur . La raison, sitôt qu’elle commence, me le fait ch
ésire : ce qui prouve que je ne possède point. Le désir et le parfait bonheur ne peuvent se trouver ensemble. » 2. Ce trait
oix que j’entends retentir     Me poursuit, et vient m’avertir Que le bonheur s’enfuit sur l’aile des années… 3. Ici L. Raci
12 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
sages, portez-les au combat, confiants dans votre courage, dans votre bonheur , dans la fortune, dans les destinées du nom des S
us habiles guerriers, ils obtiendront pour eux et pour leur patrie le bonheur , les richesses et les honneurs. Si quelques-uns,
piété envers leur mère a immortalisés. » « Eh quoi ? dit Crésus, mon bonheur à moi te paraît-il donc si peu digne d’estime, qu
ible patrimoine. Celui qui est fort riche, mais qui ne possède pas le bonheur , est supérieur à l’homme heureux, seulement en de
econd le surpasse, en ce qu’il ne subit aucune de ces disgrâces ; son bonheur les écarte de lui ; il jouit de membres robustes,
ermine tranquillement son existence, a, selon moi, réalisé le parfait bonheur . En tout d’ailleurs, il faut considérer la fin ;
s témoigné ; je veux vous assurer, à vous, la jouissance éternelle du bonheur , à moi votre souvenir. Lorsque je vous aurai démo
icipent à toutes les vertus. « Fils d’Israël, la base, le principe du bonheur pour tous est le Dieu propice. Lui seul peut tout
droit ! Heureux au sein de la Grèce, mais incapables de supporter le bonheur , comme un trop lourd fardeau, les Athéniens ont v
rd’hui, tu es si heureux, si riche, que les vainqueurs sont jaloux du bonheur du vaincu. Quand tu sollicitas le sacerdoce, lais
ends à mettre en réserve cette première victoire comme le trésor d’un bonheur suprême ; renvoie tous les Romains sains et saufs
stence menacée de malheurs et de disgrâces, félicitez-moi tous de mon bonheur . » Et comme Apollodore lui témoignait combien il
rme espérance, juges, que la mort à laquelle je suis condamné sera un bonheur pour moi ; car il doit nécessairement arriver de
utre lieu, si tous ceux qui ont quitté cette terre sont réunis là, le bonheur est encore plus grand. En pénétrant aux enfers, a
endu à notre patrie inclinant vers sa ruine son ancienne gloire et un bonheur longtemps désiré, si nous ne préservons aujourd’h
e n’ai pas en vue ici mon utilité personnelle, je ne désire que votre bonheur  ! Mon seul vœu, croyez-moi, est de pouvoir, quand
s résolutions de Pyrrhus. Peut-être comprenait-il qu’il sacrifiait un bonheur réel, placé à sa portée : mais il n’avait pas la
on illustre origine : tu peux, grâce à de nobles travaux, acquérir le bonheur suprême. » Traduit de Xénophon. (À rapprocher de
vues ambitieuses l’heureuse médiocrité de son état ; il abandonne un bonheur réel pour des espérances incertaines. La faute qu
mais elles s’occupent à applaudir les histrions dans les théâtres. Le bonheur consiste maintenant à ne voir ni le lever, ni le
13 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Pascal. (1623-1662.) » pp. 35-39
e impuissance, sinon qu’il y a eu autrefois dans l’homme un véritable bonheur , dont il ne lui reste maintenant que la marque et
iperie, méritaient bien aussi d’être conservés. 2. Cette attente du bonheur , toujours déçue, a été bien exprimée par ce vers
mble avoir pour but que la félicité de l’autre vie, fait encore notre bonheur dans celle-ci. »
14 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129
668, d’une ancienne et honorable famille, François d’Aguesseau eut le bonheur de trouver dans son père un excellent maître qui
vous marquer : l’une, de vous convaincre toujours de plus en plus du bonheur que vous avez d’être né dans la seule véritable r
l’amour de son état. Il n’y a rien que l’homme connaisse moins que le bonheur de sa condition. Heureux s’il croyait l’être, et
15 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
intendant : Tu n’as point d’aile, et tu veux voler ! rampe3. Le bonheur Hélas ! où donc chercher, où trouver le bonh
rampe3. Le bonheur Hélas ! où donc chercher, où trouver le bonheur  ? En tous lieux, en tous temps, dans toute la nat
aisément quand l’orage est passé1 Le passage de la vie Le bonheur est le port où tendent les humains ; Les écueils
ous attendons la vie. 2. Ce vers est d’une facture antique. 3. Le bonheur est de sentir son âme bonne. Il entre dans la com
eur est de sentir son âme bonne. Il entre dans la composition de tout bonheur l’idée de l’avoir mérité. 4. François de Neufch
16 (1875) Poétique
umaines sont caractérisées), il s’ensuit que les actions, qui font le bonheur ou le malheur de tous tant que nous sommes, ont d
n des hommes, mais de leurs actions, de leur vie, de ce qui fait leur bonheur ou leur malheur. Car le bonheur de l’homme est da
ons, de leur vie, de ce qui fait leur bonheur ou leur malheur. Car le bonheur de l’homme est dans l’action. La fin même est act
autres, nécessairement ou vraisemblablement, amènent la révolution du bonheur au malheur ou du malheur au bonheur. Chapitre
blement, amènent la révolution du bonheur au malheur ou du malheur au bonheur . Chapitre VIII. De l’unité de la fable. L’uni
e, qui produit l’amitié ou la haine entre les personnages destinés au bonheur ou au malheur. Les plus belles reconnaissances so
l’effet propre de la tragédie ; c’est de celle-là encore que naît le bonheur ou le malheur des personnages. Puisque la reconna
que double, quoi qu’en disent quelques-uns : la catastrophe y sera du bonheur au malheur, et non du malheur au bonheur : ce ne
s : la catastrophe y sera du bonheur au malheur, et non du malheur au bonheur  : ce ne sera point par un crime, mais par quelque
17 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
xtases commencées2 ; Il avait vu le ciel déjà dans ses pensées, Et le bonheur de l’âme, en prenant son essor, Dans son divin so
e volée, Courir de haie en haie et d’allée en allée, Et leurs cris de bonheur monter et retentir Sur les pas de la mort, qui ve
e marche tout seul. Je voudrais bien, une fois encore, goûter le vrai bonheur . Dans la demeure de mes chers parents, j’étais un
l’enthousiasme est de tous les sentiments celui qui donne le plus de bonheur , le seul qui en donne véritablement, le seul qui
ver. La poésie et les beaux-arts servent à développer dans l’homme ce bonheur d’illustre origine qui relève les cœurs abattus,
18 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
de tant de jours en un jour effacée ! Nouvelle dignité, fatale à mon bonheur  ! Précipice élevé d’où tombe mon honneur ! Faut-i
la province, Je ne vous compte à rien le nom de mon époux2 : C’est un bonheur pour moi qui n’est pas grand pour vous ; Mais apr
le et plus belle : Cette grandeur périt, j’en veux une immortelle, Un bonheur assuré, sans mesure et sans fin, Au-dessus de l’e
oint vous charment leurs mensonges ; Tout votre sang est peu pour un bonheur si doux ! Mais, pour en disposer, ce sang est-il
ma voie2 ; Et ton cœur, insensible à ces tristes appas, Se figure un bonheur où je ne serai pas ! C’est donc là le dégoût qu’a
ce ; c’est elle qui a allaité nos vertus, et avec elles nous donne le bonheur . » 2. Il faut rendre les enfants raisonnables, m
19 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre III. Lettres missives. Genre épistolaire. »
un autre sujet, pour revenir, à la fin de sa lettre, aux souhaits de bonheur qu’on a d’abord écartés. Les lettres de conseils
lité et du goût. Rien n’est égal à la vivacité de ses tournures et au bonheur de ses expressions. Elle est toujours affectée de
ont à main droite du salon, eurent été absolument consumés. On appela bonheur ce qui restait de la maison, quoi qu’il y ait pou
20 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
i lui fermait l’avenir, elle avait concentré toutes ses espérances de bonheur sur le frère absent qu’elle ne revit que pour lui
son devoir filial et fraternel, elle se plut à isoler sa vie dans un bonheur caché ou un deuil religieux. Si elle chanta pour
la joie soit complète, et néanmoins j’éprouve je ne sais quel triste bonheur à ce bruit funèbre de renommée qui va s’attacher
21 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
ce, l’instinct du cœur ; l’effet, c’est la gratitude du vieillard, le bonheur d’avoir réussi, et d’avoir accompli un devoir sac
t le mal, il est criminel. Le but de notre nature est la recherche du bonheur  ; un entrainement irrésistible nous y pousse. Mai
us y pousse. Mais c’est ici que bien des personnes s’égarent. Le vrai bonheur n’est pas dans la satisfaction de tous nos désirs
22 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
abitude ordinaire des affaires. Sa pénétration et son goût, joints au bonheur de sa mémoire, se portaient avec une indifférente
les temps, et dans les affaires les plus difficiles, avec le plus de bonheur  : Votre Majesté sait que ce sont ceux-là mêmes qu
e à genoux la nature de ce qu’elle a fait des vertus indépendantes du bonheur , et des lumières que l’adversité n’a pu éteindre.
23 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
œur, cependant, vous envoie ses vœux ; il demande pour vous, sinon le bonheur qui n’est point d’ici-bas, du moins ces secrètes
guiser soi-même. « On a beaucoup dit que la nature humaine tendait au bonheur  : c’est là son instinct involontaire. Mais son in
i c’est la vertu. En donnant à l’homme peu d’influence sur son propre bonheur , et des moyens sans nombre de se perfectionner, l
malgré nous, comment donc le but de notre liberté morale serait-il le bonheur de cette courte vie que la souffrance et la vieil
24 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
borieuses, Un jardin, un verger, dociles à ses lois, Lui donnaient le bonheur qui s’enfuit loin des rois8. Le soir, des simples
trice éclaire encor sa veille. Vous consolez ses maux, vous parez son bonheur  ; Vous êtes ses trésors, vous êtes son honneur, L
au sud de Clermont-Ferrand. 1. Comparez à la pièce de M. Lebrun, le Bonheur de l’étude, t. II. 2. Le maréchal de Villars dis
25 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
calme et terrible qui semble accuser les dieux d’avoir été jaloux du bonheur d’une mère, quel sentiment s’élève dans notre sei
L’enthousiasme et le malheur Si l’enthousiasme enivre l’âme de bonheur , par un prestige singulier il soutient encore dan
rs une autre forme : il exalterait en nous la pitié, la sympathie, le bonheur d’être nécessaire. Dans toutes les circonstances,
26 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606
mence ne fut qu’une cruauté de plus ; car s’il entrevit un instant le bonheur dans une alliance qui lui assurait l’aisance, la
— Je n’ai jamais goûté avec autant d’intensité et de recueillement le bonheur de la vie de famille1. Jamais ce parfum qui circu
ère arrivée ; le déjeuner, repas dans lequel on fête immédiatement le bonheur de s’être retrouvés ; la promenade qui suit, sort
27 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
 le citoyen paisible, vertueux, ignoré, sans ambition, qui trouve son bonheur et son existence dans l’existence et le bonheur c
ition, qui trouve son bonheur et son existence dans l’existence et le bonheur commun. » Je ne suivrai pas cet exemple. Je ne cr
e analysait avec une vive pénétration l’influence des passions sur le bonheur des individus et des peuples ; dans le second, su
ez renaître ce sentiment ! s’écria lord Nelvil. Qui jamais éprouva le bonheur que je goûte ? Rome montrée par vous, Rome interp
commandés par les hommes. L’oiseau n’est banni un moment que pour son bonheur  ; il part avec ses voisins, avec son père et sa m
; Sparte était donc sous mes yeux ; et son théâtre, que j’avais eu le bonheur de découvrir en arrivant, me donnait sur-le-champ
re ; rien n’est plus beau qu’elle, si ce n’est la vertu. Le comble du bonheur serait de réunir l’une à l’autre dans cette vie ;
ns j’ai conservé toutes mes illusions sur le Simoïs ; j’ai de plus le bonheur d’avoir salué une terre sacrée, d’avoir vu les fl
vaincre. Soldats, lorsque tout ce qui est nécessaire pour assurer le bonheur et la prospérité de notre patrie sera accompli, j
seule résolution qui me convienne ; tout intérêt privé doit céder au bonheur de votre personne sacrée et de l’État ; je vous s
tion humaine, jusque dans ces jouissances passagères qu’on appelle le bonheur . Au début de la vie, notre nature, s’éveillant av
nt des autres. À la vue de ce monde qui paraît renfermer pour elle le bonheur , notre nature s’élance, pleine d’espérances et d’
qu’elle veut, c’est la fin pour laquelle elle a été faite, c’est son bonheur , c’est son bien. Elle souffre donc, et non-seulem
ou, pour mieux dire, l’innocence de nous croire heureux ; mais, si ce bonheur dure, bientôt ce qu’il avait d’abord de charmant
e dans l’ennui et le dégoût. Tel est le dénouement inévitable de tout bonheur humain ; telle est la loi fatale à laquelle aucun
rès remplie et très agitée, vous pouvez vivre assez longtemps avec le bonheur de ce monde avant d’en connaître la vanité. Mais
le moment vient où cette impétueuse inconstance dans la poursuite du bonheur , qui naît de la variété et de l’indécision de nos
r ainsi dire, et concentrant dans une seule passion tout le besoin de bonheur qui est en elle, voit ce bonheur, l’aime, le dési
une seule passion tout le besoin de bonheur qui est en elle, voit ce bonheur , l’aime, le désire dans une seule chose qui est l
ère expérience que le hasard avait différée : car, à peine obtenu, ce bonheur si ardemment, si uniquement désiré, effraye l’âme
il ne l’est point ; ce qu’il promettait, il ne le tient pas ; tout le bonheur que la vie pouvait donner est venu, et le désir d
 ; tout le bonheur que la vie pouvait donner est venu, et le désir du bonheur n’est point éteint246. Le bonheur est donc une om
ait donner est venu, et le désir du bonheur n’est point éteint246. Le bonheur est donc une ombre, la vie une déception, nos dés
ce qu’elle est, naît-il plus ordinairement encore de l’expérience des bonheurs de la vie que de celle de ses misères. Ce sont là
en pitié ses misérables passions toujours contrariées, ses misérables bonheurs qui aboutissent invariablement au dégoût ; et alo
le problème de sa destination247. Ce n’est pas tout. Non-seulement le bonheur , le malheur, la comparaison de notre infirmité av
nventive et son honnêteté respectée aux progrès du genre humain et au bonheur de sa patrie. Peu de carrières ont été aussi plei
par eux que le genre humain marche de plus en plus à la science et au bonheur . L’inégalité qui les sépare des autres hommes et
oudrais… Qu’elle est lente à paraître à mes yeux ! Oui, du plus grand bonheur sa présence est le gage… Elle vient, cher Macbeth
ins consolants c’est toi qui nous soulages. Trésor de tous les lieux, bonheur de tous les âges, Le ciel te fit pour l’homme, et
m’aime, Porterai-je moi seul, de mon ennui chargé, Tout le poids d’un bonheur qui n’est point partagé ? Qu’un ami sur mes bords
esse, Je veux, le front ouvert, de la feinte ennemi, Voir briller mon bonheur dans les yeux d’un ami. D’un ami ! ce nom seul me
borieuses, Un jardin, un verger, dociles à ses lois, Lui donnaient le bonheur qui s’enfuit loin des rois311. Le soir, des simpl
La Mélancolie Ô penchant plus flatteur, plus doux que la folie ! Bonheur des malheureux, tendre mélancolie, Trouverai-je p
au malheur, Assoupit les chagrins, émousse la douleur. De la peine au bonheur délicate nuance. Ce n’est point le plaisir, ce n’
llant sa couronne319. Que la foule à grands frais cherche un grossier bonheur  : D’un mot, d’un nom, d’un rêve, elle nourrit son
dus ; Ces travaux qui devaient illustrer sa mémoire, Qui donnaient le bonheur et promettaient la gloire !… Quelques pleurs de s
avie ! Vous m’avez délaissé, doux rêves de la vie : Plaisirs, gloire, bonheur , patrie et liberté, Vous fuyez loin d’un cœur vid
a eu le mérite de conquérir la chanson à la poésie. Par le singulier bonheur de son rare talent, le chansonnier populaire a ét
e divin séjour L’harmonieux soupir de l’éternel amour, Les accents du bonheur , les saints concerts des anges Qui, dans le sein
ans la langue des dieux au mot brutal, au mot cru. On avait, non sans bonheur , assoupli le vers alexandrin en variant sa coupe,
ta mère, aux pères de ton père ; Donne au riche à qui Dieu refuse le bonheur , Donne au pauvre, à la veuve, au crime, au vice i
douce emplira ta jeune âme, Tu verras qu’il est proche, alors, ô mon bonheur , Ô mon enfant ! sans craindre affront ni railleri
enu, comme on en voit sur terre, Une ombre de plaisir, un semblant de bonheur . Viens, chantons devant Dieu ; chantons dans tes
nde inconnu. Éveillons au hasard les échos de ta vie, Parlons-nous de bonheur , de gloire et de folie, Et que ce soit un rêve, e
ntes dans les cieux. Je ne chante ni l’espérance, Ni la gloire, ni le bonheur , Hélas ! pas même la souffrance. La bouche garde
ù siégeait le général. (Id.) 48. Cette image gracieuse s’oppose avec bonheur au spectacle au camp et repose agréablement l’esp
enatus populusque romanus extruxerit. » — « Je vous félicite de votre bonheur , ô vous, braves guerriers pendant votre vie, et m
r la conformité d’un être avec sa fin et avec la raison, l’essence du bonheur . Les stoïciens, on le sait, concevaient le monde
iie pièce des Feuilles d’automne de M. Victor Hugo : Où donc est le bonheur  ? disais-je. Infortuné !… et le poète, après avo
ortuné !… et le poète, après avoir énuméré les stériles illusions du bonheur que nous poursuivons sans l’atteindre, termine ai
de son Cours de littérature au dix-huitième siècle, raconte avec son bonheur habituel une anecdote qui peint à merveille le ca
mbrasser l’espérance, Et tremble en adressant un timide désir Vers un bonheur lointain qui toujours semble fuir. À la suite de
e bienvenu. 405. Un des traits de M. de Lamartine est le singulier bonheur avec lequel il sait varier son rythme avec son su
28 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
il revoit ce qu’il aime ! C’en est fait ; un coup d’œil a détruit son bonheur  : Le barbare Pluton révoque sa faveur, Et des enf
borieuses, Un jardin, un verger, dociles à ses lois, Lui donnaient le bonheur qui s’enfuit loin des rois. Le soir, des simples
. La Chevalerie Qu’ils étaient beaux ces jours de gloire et de bonheur Où les preux s’enflammaient à la voix de l’honneu
actif et inquiet, il chercha dans toutes les conditions de la vie un bonheur qu’il ne put trouver. L’étude des lettres, le mét
Saladin Seigneur, remerciez le ciel dont la clémence À pour votre bonheur placé votre naissance Longtemps après ces jours à
de l’entreprise, le zèle ardent d’une nation accoutumée à vaincre, le bonheur de la première expédition conduite par le vaillan
e et chagrin tous ces changements, qui ne pouvaient que troubler leur bonheur loin d’y ajouter. Lorsqu’on forma des gardes nati
ur gloire ! Je perds bien peu pour ma mémoire, Je gagne tout pour mon bonheur . Fontanes. Idylle sur la Paix        Un
ravie ! Vous m’avez délaissé, doux rêves de la vie. Plaisirs, gloire, bonheur , patrie et liberté, Vous fuyez loin d’un cœur vid
ies Des mots partis du cœur et des larmes amies ! J. Chénier. Le Bonheur des champs Heureux qui, loin du bruit, sans p
s cache à qui ne sait point les admirer. Buffon. Le Héron Le bonheur n’est pas également départi à tous les êtres sens
nfance ont été plusieurs victoires ? Une vie accompagnée d’un extrême bonheur joint à une longue expérience serait illustre par
doctrines. Sa vie entière n’est qu’un long et héroïque dévouement au bonheur de ses semblables. Qui de vous consentirait à éch
n malheur ? va, plus d’un sage, Dans les soupirs, dans les dégoûts Du bonheur , sur des flots jaloux, Poursuivant la trompeuse i
re. Hier, il t’a paré de feuillages nouveaux : Tu ne sentiras plus ce bonheur de revivre. Adieu les nids d’amour qui peuplaient
bien au fond de tout ce que j’ignore ; J’espère malgré tout, mais nul bonheur humain : Comme un chêne immobile, en mon repos so
oi-même, Et par un imposteur me voir voler mon nom ?          Que son bonheur est extrême          De ce que je suis poltron !
mon étonnement ! Dieux ! avec quel amour la Grèce vous révère ! Quel bonheur de me voir la fille d’un tel père ! Agamemnon. Vo
absent. Mais la justice enfin visite l’homme impie ; Dans les bras du bonheur , son convive assidu, En vain il dort, et croit la
désormais et fatigue et sueur, Quand il aura chez lui l’argent et le bonheur  ? Il te faudra toi-même ensemencer tes plaines !
be soit couverte ; La gloire de leur mort m’a payé de leur perte : Ce bonheur a suivi leur courage invaincu, Qu’ils ont vu Rome
la postérité, Moins pour l’avoir conquis que pour l’avoir quitté. Le bonheur peut conduire à la grandeur suprême, Mais pour y
t, tout ce que peut attendre Le prince dont il tient sa gloire et son bonheur , Germanicus toujours l’a trouvé dans mon cœur ; E
 ! » Mais elle, le tenant dans ses bras : « Cher enfant, Dieux ! quel bonheur pour moi, lorsque tu seras grand, Si, debout sur
    Il attroupe la populace. L’autre, ami des humains, jaloux de leur bonheur ,           Pour rien débite un antidote : Mais il
daignez un chimérique honneur, Hommes justes, quel bien vous donna le bonheur  ? Un sort obscur et doux, la paix de l’innocence.
d’être heureux ! L’envie est un fléau que nul mortel ne dompte, Et le bonheur d’un jour éternise la honte. Oui, pareille à la f
’abîme, Les plaisirs effrayés s’envolent loin du crime : Il fonde son bonheur sur les pensers d’autrui, Et son cœur abusé ne jo
x, ô mon Dieu !          Je n’embrasserai plus ma mère. Souvenirs du bonheur , que voulez-vous de moi ? Que vous sert de troubl
sance, Par sa bonté surtout, m’a pris sous sa défense. Je vois par le bonheur tout ce monde animé, Et par des cris d’amour son
, S’il a l’ait ses tourments, il a fait vos délices. Soignez donc son bonheur , et charmez son ennui ; Consolez-le du sort, des
l’on puisse à plaisir nier ce qu’on a vu ! Le mensonge anonyme est le bonheur suprême. Écrivains, députés, ministres, rois, Die
n maître : Il pensa me gâter ; à la fin, grâce aux dieux, Horace, par bonheur , me dessilla les yeux. L’auteur avait du bon, du
ire vous liront voir si nous disons vrai ou non. Mme de Sévigné. Bonheur de la Piété Il ne vous est pas mauvais de vou
et surtout de souffrir par vous ; mais ce sera en vous souhaitant un bonheur dont votre position n’est peut-être pas susceptib
ait à l’Académie. Obtenez-vous cette préférence sur vos rivaux, votre bonheur n’est bientôt qu’un fantôme ; essuyez-vous un ref
les temps, et dans les affaires les plus difficiles, avec le plus de bonheur  : Votre Majesté sait que ce sont ceux-là mêmes qu
eurs vices et leurs dérèglements, « Mais, dit Grégoire, nous eûmes le bonheur d’éprouver dans cette ville corrompue quelque cho
eux j’étais environnée, Et mon âme pourtant ne goûtait qu’à moitié Ce bonheur imparfait dont j’étais étonnée : Ma mère… Où donc
obligea de lui dire quels endroits m’avaient le plus frappé. J’eus le bonheur de lui citer ceux qu’il estimait davantage, ses m
le mal sans que le mal le navre, Ou qui voyant le bien n’est ivre de bonheur  ! Brizeux 88. Une lecture de l’imitation de
s qu’ils en ont : comme ils la reçoivent sans étude, ils n’ont pas le bonheur de la conserver ; et toutes les fois qu’elle leur
fort pour sauver que les passions pour perdre. Lacordaire 94. Le Bonheur Ni l’or ni la grandeur ne nous rendent heureu
e Sait réprimer l’impétueuse ardeur, Et d’âge en âge il nous guide au bonheur . L’Enfant. Dans cette vie obscure à mes regards v
l’œil de Dieu suis ta riante voie ; Enfant, crois-moi, je conduis au bonheur . Mme A. Tastu. 1. La Divine Comédie. (Mich
29 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
          Vous croiriez qu’ils n’ont qu’une affaire, Et que tout leur bonheur dépend uniquement             De ce qu’en ce jour
ple pris au hasard dans le Télémaque de Fénelon. C’est la peinture du bonheur que goûtent les justes et les bons Rois dans les
i n’altère en rien leur immuable félicité. Une jeunesse éternelle, un bonheur sans fin, une gloire toute divine est peinte sur
aquelle le Poète latin chante les douceurs de la vie champêtre, et le bonheur de celui qui sillonnant le champ de ses pères, vi
se de Gresset : J’ai vu mille peines cruelles Sous un vain masque de bonheur  ; Mille petitesses réelles Sous une écorce de gra
30 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
mas, tout le monde sait sa verve prodigieuse, son entrain facile, son bonheur de mise en scène, son dialogue spirituel et toujo
érite de l’homme, le rendent aussi un instrument propre à procurer le bonheur de la société. C’est la vertu qui lui donne le go
de l’aumône, l’égalité des hommes54. Les vrais grands hommes. Le bonheur ou la témérité ont pu faire des héros ; mais la v
il est vrai, serait encore trop court pour être employé à mériter un bonheur immortel ; mais du moins, nous pourrions regagner
ns la félicité des sens et de la chair ? Si l’homme n’a point d’autre bonheur à espérer qu’un bonheur temporel, pourquoi ne le
et de la chair ? Si l’homme n’a point d’autre bonheur à espérer qu’un bonheur temporel, pourquoi ne le trouve-t-il nulle part s
a mise en scène. Deux ans après (1709), Le Sage essayait avec un rare bonheur la comédie de caractère. Les gens de finance étai
ligea de lui dire les endroits qui m’avaient le plus frappé. J’eus le bonheur de lui citer ceux qu’il estimait davantage, ses m
de la valeur, prit toujours son parti sur-le-champ, et bien, et avec bonheur . Il fit signe à deux drabans, qui prirent le roi
de ces démarches. Obtenez-vous cette préférence sur vos rivaux, votre bonheur n’est bientôt qu’un fantôme ; essuyez-vous un ref
orte qu’il y eût des vertus dans l’état de la nature, s’il y avait du bonheur , si l’homme dans cet état était seulement moins m
ns le cas de ces mauvais pères auxquels je reprochais de sacrifier le bonheur des enfants à la considération d’un temps éloigné
mant contre les maux qu’il doit supporter. Concevez-vous quelque vrai bonheur possible pour aucun être hors de sa constitution 
de la Providence tient à celle de l’immortalité de l’âme, que j’ai le bonheur de croire. Si je ramène ces questions diverses à
ir l’être ; et si vous avez bien cette volonté, tout est fait : votre bonheur est décidé. S’il m’appartenait de vous donner des
sort qui ne vous force jamais à vous en souvenir. lbid., 1758. Le bonheur de Rousseau à l’Ermitage. A M. de Malesherbes247.
sans imaginer, sans rien faire autre chose que sentir le calme et le bonheur de ma situation. Je trouvais mon couvert mis sur
s doux que le sommeil même. Ce sont là les jours qui ont fait le vrai bonheur de ma vie : bonheur sans amertume, sans ennuis, s
l même. Ce sont là les jours qui ont fait le vrai bonheur de ma vie : bonheur sans amertume, sans ennuis, sans regrets, et auxq
uple une colonie ; puis il leur fait le temps, le ciel, la saison, le bonheur , le malheur qu’il lui plaît. C’est le Jupiter de
aiguillonné, paresseux et stagnant après forage ; insouciant dans le bonheur , mais poussant la constance et la sérénité dans l
bienfaisante pour ses semblables, qu’il eût ramenés à la vertu par le bonheur , s’ils avaient accepté ses plans de réforme unive
jours sûre de la construction de ses phrases, elle entre avec plus de bonheur dans la discussion des choses abstraites, et sa s
t la dernière qu’en 1814, attentif de loin à leur éducation et à leur bonheur , duquel, enfin, il a été bien dit, oc que s’il vo
oments si rares dans la vie où le cœur est inondé de joie par quelque bonheur extraordinaire et inattendu ; si une femme, des e
vu par toi-même l’effet inévitable d’un système dont nous avons eu le bonheur de te séparer entièrement. Ton âme est un papier
s le premier cependant, intitulé : De l’Influence des Passions sur le bonheur des individus et des nations (1796), elle ne para
aris « était le lieu du monde « où l’on pouvait le mieux se passer de bonheur 371 » : c’est sous ce rapport qu’il convient si b
seule résolution qui me convienne ; tout intérêt privé doit céder au bonheur de votre personne sacrée et de l’Etat ; je vous s
tion humaine, jusque dans ces jouissances passagères qu’on appelle le bonheur . Au début de la vie, notre nature, s’éveillant av
nt des autres. A la vue de ce monde qui paraît renfermer pour elle le bonheur , notre nature s’élance, pleine d’espérances et d’
qu’elle veut, c’est la fin pour laquelle elle a été faite, c’est sou bonheur , c’est son bien. Elle souffre donc, et non seulem
ou, pour mieux dire, l’innocence de nous croire heureux ; mais, si ce bonheur dure, bientôt ce qu’il avait d’abord de charmant
e dans l’ennui et le dégoût. Tel est le dénouement inévitable de tout bonheur humain ; telle est la loi fatale à laquelle aucun
rès remplie et très agitée, vous pouvez vivre assez longtemps avec le bonheur de ce monde avant d’en connaître la vanité. Mais
le moment vient où cette impétueuse inconstance dans la poursuite du bonheur , qui naît de la variété et de l’indécision de nos
r ainsi dire, et concentrant dans une seule passion tout le besoin de bonheur qui est en elle, voit ce bonheur, l’aime, le dési
une seule passion tout le besoin de bonheur qui est en elle, voit ce bonheur , l’aime, le désire dans une seule chose qui est l
ère expérience que le hasard avait différée : car, à peine obtenu, ce bonheur si ardemment, si uniquement désiré, effraye    l’
il ne l’est point ; ce qu’il promettait, il ne le tient pas ; tout le bonheur que la vie pouvait donner est venu, et le désir d
 ; tout le bonheur que la vie pouvait donner est venu, et le désir du bonheur n’est point éteint484. Le bonheur est donc une om
ait donner est venu, et le désir du bonheur n’est point éteint484. Le bonheur est donc une ombre, la vie une déception, nos dés
ce qu’elle est, naît-il plus ordinairement encore de l’expérience des bonheurs de la vie que de celle de ses misères. Ce sont là
n pitié ses misérables passions, toujours contrariées, ses misérables bonheurs , qui aboutissent invariablement au dégoût ; et al
le problème de sa destination485. Ce n’est pas tout. Non seulement le bonheur , le malheur, la comparaison de. notre infirmité a
nventive et son honnêteté respectée aux progrès du genre humain et au bonheur de sa patrie. Peu de carrières ont été aussi plei
par eux que le genre humain marche de plus en plus à la science et au bonheur . L’inégalité qui les sépare des autres hommes, et
nsée, le sentiment le plus familier, le sentiment de la famille et du bonheur domestique, ou l’idée à la fois la plus simple et
et mêlée, où l’on reconnaissait à la fois, dans quelques tableaux de bonheur domestique et d’amour idéal, l’influence heureuse
nd ils s’en dégoûtent. Ils s’agitent beaucoup pour varier leur triste bonheur , et, des deux passions qui les mènent, la convoit
-même et lui fait savourer la différence du bien-être par l’argent au bonheur par l’esprit ! Je ne veux rien exagérer : le bonh
par l’argent au bonheur par l’esprit ! Je ne veux rien exagérer : le bonheur dont je parle, les lettres n’ont pas à elles seul
mière, c’est d’être homme de bien. Mais, si quelque chose est près du bonheur , c’est sans doute cet état qu’on pourrait appeler
eur mortelle, Que ne lui rendez-vous un époux digne d’elle ! Par quel bonheur le Ciel, touché de mes regrets, Me permet-il enco
e Zénobie ! Le cœur, à ton aspect, désarmé de courroux, Je ferais mon bonheur de revoir mon époux ; Et l’amour, s’honorant de t
auté. N’épargne point mon sang, cher objet que j’adore : Prive-moi du bonheur de te revoir encore : (Il se jette à ses genoux).
nt les destinées ? ŒDIPE. Ah dieux ! s’il était vrai, quel serait mon bonheur  ! JOCASTE. Seigneur, il est trop vrai ; croyez-en
juste ; et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s’est rougie. Le bonheur m’aveugla, la mort m’a détrompé. Je pardonne à la
liberté. Dans le cours de nos ans, étroit et court passage, Si le bonheur qu’on cherche est le prix du vrai sage, Qui pourr
ère du plaisir : Je plains l’homme accablé du poids de son loisir. Le bonheur est un bien que nous vend la nature : Il n’est po
STE. Vous le croyez heureux ? Quelle âme méprisable ! Si c’est là son bonheur , c’est être misérable. Etranger au milieu de la s
t partout rejeté, Vous connaîtrez bientôt par votre expérience Que le bonheur du cœur est dans la confiance. Un commerce de sui
ns malignité, Dans le sein de la paix et de la sûreté : Voilà le seul bonheur honorable et paisible D’un esprit raisonnable et
ins consolants c’est toi qui nous soulages. Trésor de tous les lieux, bonheur de tous les âges, Le Ciel te fit pour l’homme, et
m’aime, Porterai-je moi seul, de mon ennui chargé, Tout le poids d’un bonheur qui n’est point partagé ? Qu’un ami sur mes bords
esse, Je veux, le front ouvert, de la feinte ennemi, Voir briller mon bonheur dans les yeux d’un ami. D’un ami ! ce nom seul me
aborieuses, Un jardin, un verger dociles à ses lois, Lui donnaient le bonheur qui s’enfuit loin des rois682. Le soir, des simpl
La mélancolie. O penchant plus flatteur, plus doux que la folie ! Bonheur des malheureux, tendre mélancolie, Trouverai-je p
au malheur, Assoupit les chagrins, émousse la douleur. De la peine an bonheur délicate nuance, Ce n’est point le plaisir, ce n’
llant sa couronne685. Que la foule à grands frais cherche un grossier bonheur  : D’un mot, d’un nom, d’un rêve, elle nourrit son
dus ; Ces travaux qui devaient illustrer sa mémoire, Qui donnaient le bonheur et promettaient la gloire !… Quelques pleurs de s
a vie poétique huit années de pleine floraison, de production dans le bonheur et la joie. » C’est le temps où André Chénier com
ambeaux, Et sans que nul mortel attendri sur ses maux D’un souhait de bonheur le flatte et l’encourage, Les torrents et la mer,
ravie ! Vous m’avez délaissé, doux rêves de la vie : Plaisir, gloire, bonheur , patrie et liberté, Vous fuyez loin d’un cœur vid
e divin séjour L’harmonieux soupir de l’éternel amour, Les accents du bonheur , les saints concerts des anges Qui, dans le sein
et les deuils du foyer, les grâces de l’enfant, la mélancolie dans le bonheur  ; soit qu’il réveille les souvenirs et ranime les
s reposer ton cœur sur un cœur attendri. Pauvre Buonarotti ! Ton seul bonheur au monde Fut d’imprimer au marbre une grandeur pr
enu, comme on en voit sur terre, Une ombre de plaisir, un semblant de bonheur . Viens, chantons devant Dieu ; chantons dans tes
nde inconnu. Éveillons au hasard les échos de ta vie, Parlons-nous de bonheur , de gloire et de folie, Et que ce soit un rêve, e
ntes dans les cieux. Je ne chante ni l’espérance, Ni la gloire, ni le bonheur , Hélas ! Pas même la souffrance. La bouche garde
is, Devant l’âtre flambant, j’écoutais ses récits. Quand Pierre et le bonheur partirent d’ici-bas, Le devoir survivait, elle ne
Danton se lève avec impatience. Eh bien ! Substituer, pour le commun bonheur , Les lois de la morale aux lois d’un faux honneur
fond vaporeux dont les lignes ondoient, Et que tous ces grands mots, bonheur , vertu, raison, Dont la demi-lueur flotte sur l’h
Bruyère (ch. ii des Caractères) a exprimé la même pensée avec un rare bonheur  : « La véritable grandeur est libre, douce, famil
op rigoureux. M. Nisard répond avec raison : « Buffon semble nier les bonheurs du premier jet, suspecter la verve, exclure la pe
mieux permis de comprendre comment pouvait échapper à la monotonie ce bonheur des élus, qui passeront l’éternité dans l’extase
xviie pièce des Feuilles d’Automne de M. Victor Hugo : Où donc est le bonheur  ? disais-je. Infortuné !… et le poète, après avoi
fortuné !… et le poète, après avoir énuméré les stériles illusions du bonheur que nous poursuivons sans l’atteindre, termine ai
que la nôtre : aucune n’a ouvert plus libéralement à tous l’accès aux bonheurs de la vie ; et cependant elle retentit de cette a
mbrasser l’espérance, Et tremble en adressant un timide désir Vers un bonheur lointain qui toujours semble fuir. A la suite de
31 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
par un plus grand nombre d’exemples. Qui pourrait représenter ici le bonheur de ces Troglodites ? Un peuple si juste devait êt
t pas ; ils décrivaient ensuite les délices de la vie champêtre et le bonheur d’une condition toujours parée de l’innocence. Bi
renferment le plus bel éloge de la vie sociale… Montesquieu fonde le bonheur sur la justice, affermissant les droits de chacun
32 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
et d’énergie : les Essayistes anglais l’ont souvent employée avec un bonheur extrême ; chez les poëtes et les orateurs, elle s
t les plus incohérentes que l’on puisse rencontrer : Doux nom de mon bonheur , si je pouvais inscrire Un chiffre ineffaçable au
rfaitement heureux, vous puissiez dire que son nom est celui de votre bonheur  ; mais ce que je ne conçois pas, c’est que votre
ot puisse monter au lit du fleuve. Je conçois que cette femme, nom de bonheur et lit d’ombrage, puisse encore être l’abri sous
33 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
die est une imitation non des hommes, mais des actions, de la vie, du bonheur et du malheur ; et en effet, le bonheur, le malhe
is des actions, de la vie, du bonheur et du malheur ; et en effet, le bonheur , le malheur, réside dans une action, et la fin es
ntiment d’amitié ou de haine entre personnages désignés pour avoir du bonheur ou du malheur. IV. La plus belle reconnaissance,
t évident, d’abord, qu’il ne faut pas que les gens de bien passent du bonheur au malheur (ce qui n’excite ni la pitié, ni la cr
r) ; il ne faut pas, non plus, que les méchants passent du malheur au bonheur , ce qui est tout à fait éloigné de l’effet tragiq
erreur. Il ne faut pas, par contre, que l’homme très pervers tombe du bonheur dans le malheur, car une telle situation donnerai
e le prétendent quelques-uns ; et qu’elle passe non pas du malheur au bonheur , mais, au contraire, du bonheur au malheur ; et c
t qu’elle passe non pas du malheur au bonheur, mais, au contraire, du bonheur au malheur ; et cela non pas à cause de la perver
fin de la partie de laquelle il résulte que l’on passe du malheur au bonheur , ou du bonheur au malheur84 ; et dénouement, ce q
ie de laquelle il résulte que l’on passe du malheur au bonheur, ou du bonheur au malheur84 ; et dénouement, ce qui part du comm
doit se proposer quand on conseille et quand on dissuade. Variétés du bonheur . I. Chacun de nous en particulier, à peu de cho
opte, ou l’on repousse une détermination. Ce but, en résumé, c’est le bonheur et les parties qui le constituent. II. Considéron
idérons, à titre d’exemple, ce que c’est, à proprement parler, que le bonheur et de quoi procèdent les parties qui le composent
et de quoi procèdent les parties qui le composent ; car c’est sur le bonheur , ainsi que sur les moyens qui nous y conduisent o
uader, attendu qu’il faut que l’on fasse les actions qui préparent le bonheur ou quelqu’une de ses parties, ou qui rendent cell
qui rendent celle-ci plus grande ; mais les choses qui détruisent le bonheur , ou l’entravent, ou produisent ce qui lui est con
t ce qui lui est contraire, il faut qu’on ne les fasse point. III. Le bonheur sera donc une réussite obtenue avec le concours d
lusieurs de ces biens, presque tout le monde convient que c’est là le bonheur . IV. Maintenant, si c’est là le bonheur, il aura
onde convient que c’est là le bonheur. IV. Maintenant, si c’est là le bonheur , il aura nécessairement pour parties constitutive
femmes, comme les Lacédémoniens, ne possèdent guère que la moitié du bonheur . VII. Quant aux parties de la richesse, ce sont l
i l’inspire aux hommes de bien sera l’ami des gens honnêtes. XVII. Le bonheur consiste dans la production ou l’existence des bi
ur entrer dans le détail, voici les choses nécessairement bonnes : le bonheur  ; c’est un bien à rechercher pour lui-même, qui s
venablement sur les biens et les maux énumérés précédemment en vue du bonheur . XIV. Sur la question de la vertu et du vice, con
cêtres et des actions antérieurement accomplies, car c’est un gage de bonheur , et il est beau d’acquérir un surcroît d’honneur.
st l’objet, mais ces genres diffèrent des précédents ; de même que le bonheur comprend la vertu, la félicitation comprend aussi
nés ont pour conséquence un plaisir ; car c’est tantôt le souvenir du bonheur obtenu, tantôt l’espoir du bonheur à obtenir qui
 ; car c’est tantôt le souvenir du bonheur obtenu, tantôt l’espoir du bonheur à obtenir qui nous procure le plaisir. Par exempl
l’espoir qu’ils boiront. XI. De même, aussi, les amoureux se font un bonheur de rapporter tous leurs discours, tous leurs écri
emple, si l’on est au jeu, en train de rire, en fête, dans un jour de bonheur , dans un moment de succès ou en pleine convalesce
; c’est pour cela que ceux qui font de grandes affaires et qui ont du bonheur sont enclins à l’envie : ils s’imaginent toujours
titre particulier, et principalement pour leur sagesse, ou pour leur bonheur . Les ambitieux sont aussi plus portés à l’envie q
émulation. C’est ce qui fait que l’on méprise souvent ceux qui ont du bonheur , lorsque la chance leur arrive sans être accompag
sse, la richesse, les facultés, leurs contraires et, généralement, le bonheur et le malheur. III. Sous le rapport des mœurs, le
un préjudice, il n’est pas de mince, mais de grande importance. V. Le bonheur comporte, dans les détails, ces mêmes mœurs que n
ls que se rattachent les événements qui semblent être les plus grands bonheurs  ; — et aussi à la possession d’une belle famille.
onheurs ; — et aussi à la possession d’une belle famille. De plus, le bonheur procure en abondance les avantages corporels. VI.
plus, le bonheur procure en abondance les avantages corporels. VI. Le bonheur nous rend plus orgueilleux et plus déraisonnables
s. Du reste, il y a un trait de caractère excellent qui accompagne le bonheur , c’est l’amour des dieux et la confiance en leur
e : Souvent notre démon (ou génie), lorsqu’il nous accorde de grands bonheurs , ne le fait pas dans une intention bienveillante,
οἷα ! 235. Hom., Od., xxii, 347. C’est Phémius qui parle. 236. Le bonheur . 237. Τούτων, littéralement de tels ou tels memb
us divins. Il en est de même des gens de bien ; car on ne loue pas le bonheur comme on loue ce qui est juste, mais on félicite,
. C’est-à-dire méritant cet échec. 354. La joie que fait éprouver le bonheur du juste à l’homme équitable et le malheur d’autr
34 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lamennais 1782-1854 » pp. 243-246
œur, cependant, vous envoie ses vœux ; il demande pour vous, sinon le bonheur qui n’est point d’ici-bas, du moins ces secrètes
même sa conscience4 : tout est à ses amis, et il a constamment eu le bonheur de compter parmi eux tous les gens au pouvoir. On
35 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
quitter pour un roi ? Que j’ai de remords, ma chère enfant ! que mon bonheur est empoisonné ! que la vie est courte ! qu’il es
empoisonné ! que la vie est courte ! qu’il est triste de chercher le bonheur loin de vous ! Je suis à peine convalescent ; com
ait à l’Académie. Obtenez-vous cette préférence sur vos rivaux, votre bonheur n’est bientôt qu’un fantôme ; essuyez-vous un ref
ts. Il ne saurait ravaler son génie aux choses communes. Cependant le bonheur des hommes mérite bien aussi quelque attention. J
là ses disgrâces et le mal qu’il s’est fait à lui-même. Il a fui son bonheur , il a méconnu ses vrais amis ; et c’est plutôt au
ement pas qu’on se livre à leur jugement, et qu’on fasse dépendre son bonheur de leur manière de penser. J’ai tâté de cet abomi
36 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
ue citoyen consiste moins dans sa prospérité personnelle, que dans le bonheur de la cité dont il fait partie. Le citoyen le plu
écessairement avec elle ; tant qu’elle se soutient, il trouve dans le bonheur général les moyens de réparer ses propres disgrâc
suasion où je suis que nous avons besoin d’une grande sagesse et d’un bonheur plus grand encore pour réussir, je ne veux laisse
enir plus que le présent qui donne un bon conseil. Mets un mors à ton bonheur , tu le maîtriseras plus aisément. On dit chez nou
37 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
et des occupations pastorales, qu’ils conçurent l’idée de célébrer ce bonheur dans leurs vers, et que la poésie pastorale revêt
ua cura, palumbes, Nec gemere aeria cessabit turtur ab ulmo. 144. Le bonheur des bergers doit-il être sans mélange ? Comme il
inqueur dans les jeux ou qui aura réussi à plaire, pourra chanter sou bonheur et sa gloire. Mais il n’insultera point par son o
38 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
yez que la continuation de mon amitié entre dans la composition de ce bonheur , vous pouvez y compter sûrement. (Suit une lettre
apprenez que je vous souhaite de bonnes années sans nombre, tous les bonheurs que vous méritez et que je suis avec un attacheme
tiez vraiment heureuse, puisque, après avoir perdu la moitié de votre bonheur , il vous reste encore de quoi faire celui d’une a
eur d’être encore la mère de Sophie. Tout ce qu’il fallait pour votre bonheur , vous l’avez dans Édouard ; ce qui vous fut donné
en lui tout ce qu’une mère peut demander au ciel… Faut-il donc qu’un bonheur si rare, si réel, dont il ne tient qu’à vous de j
dont il ne tient qu’à vous de jouir, soit empoisonné par le rêve d’un bonheur encore plus grand ; que, pour un trésor perdu, vo
e ces belles choses. un peu de résignation chrétienne, la peinture du bonheur céleste de Sophie et l’éloge de ses vertus, eusse
par M. l’archevêque de Vienne. Je regarderais comme un très sensible bonheur pour moi de voir cette sœur, que j’aime fort, abb
une eau bienfaisante augmentera ta force et ta beauté. Mais non : ton bonheur est de rester ignorée, je n’aurai pas la cruauté
rapidement du plaisir à la peine, et de la peine au plaisir ; le même bonheur le fatigue. Il n’éprouve guère de sensation profo
aut le plus dangereux, le plus ennemi de toute espèce de succès et de bonheur , l’irrésolution et l’impuissance de la volonté. J
doctrines. Sa vie entière n’est qu’un long et héroïque dévouement au bonheur de ses semblables. Qui de vous consentirait à éch
tre joie indécente. On est vieux à vingt ans, décrépit à soixante. Le bonheur du foyer ne se voit nulle part. Pour un père on n
s. Toutefois, sans la connaissance de Dieu, peut-il exister un solide bonheur  ? La mort vient ; et, semblable à un songe, cette
n maître les bonnes œuvres du vieillard, qui jouit dès ce moment d’un bonheur éternel. Mais combien sa nombreuse postérité envi
ence précieuse qui les précédait dans les régions où règne un éternel bonheur . Guyet. N° 84. — Le docteur Zeb. La coupe
ient les rois éphémères de la ville, les engageant à ne chercher leur bonheur qu’au sein de vains honneurs, de biens passagers
emploie le court temps de sa vie de manière à partager les joies d’un bonheur éternel. Guyet. N° 86. — Le amis après la mo
r l’acquisition desquels il expose encore sa vie présente et même son bonheur éternel. Ces amis restent chez eux quand on le po
e t’ai vue a l’automne, oh ! bonjour, hirondelle ! Viens ! tu portais bonheur à ma maison, et moi Je voudrais du bonheur. Veux-
delle ! Viens ! tu portais bonheur à ma maison, et moi Je voudrais du bonheur . Veux-tu m’en donner, toi ? Jouons. — Je le voudr
vent s’élève, L’air s’embrase, un nuage crève : Adieu tes projets de bonheur  !    .  Notre linotte était absente, À son retour
ts, Et s’y préserve en même temps De la poussière et de forage. Si le bonheur nous est permis, Il n’est point sous le chaume, i
qui a perdu ses petits chante encore ; c’est encore l’air du temps du bonheur qu’il redit, car il n‘en sait qu’un ; mais, par u
bandonne à qui l’aime. Je ne suis pas sûr que sa présence promette le bonheur pour l’avenir, mais elle me le démontre intelligi
larde, sont essentiellement bons, et les bons sont heureux de tout le bonheur qu’on peut goûter sur la terre. C. Nodier N°
-même a opérés, sent une joie secrète inonder son cœur. Le sourire du bonheur siège sur ses lèvres vermeilles ; mais son but es
regarde avec une complaisance maternelle, elle partage la joie et le bonheur qu’elle lui procure, et de sa main droite elle se
Dieu est avec nous. Le prince Robert fit sa première charge avec son bonheur accoutumé ; après une vive mêlée, les escadrons d
e la fête du jour, Hâtaient leur joie et leur retour ; Même un peu de bonheur visitait la chaumière. Au seuil d’une chapelle as
dont la fortune noblement acquise répandait partout le travail et le bonheur . Auffrédy était le nom de ce généreux citoyen qui
l’ enfance, et l’empereur ne veut pas être privé de ce qui faisait le bonheur du chevalier. » Il dit, et un troubadour s’avance
dus ; Ces travaux qui devaient illustrer sa mémoire, Qui donnaient le bonheur et promettaient la gloire ! Quelques pleurs de se
mbaume son trésor, Ramène tes brebis, qui près de toi bondissent ; Du bonheur de leur maître elles se réjouissent : Et, tressai
esprits-là ne me font pas peur, à moi :ils ne peuvent que nous porter bonheur . » L’Anglais, après avoir tout vu, conçut le dési
a mère faisant un effort pour élever la voix : ma fille, dit-elle, le bonheur n’est pas de posséder beaucoup, mais d’espérer et
t à Antigone, il se sert d’une optation pour lui souhaiter une vie de bonheur . Ainsi, dans cette âme tourmentée, toutes les pen
nt par une sage patience de l’affliction où je vous vois. Oh ! si mon bonheur vous est plus cher que ma fortune, que votre voix
manquera à la victoire, parée de toutes les richesses du ciel, que le bonheur de la partager avec vous. Légion thébaine, légion
appui du Tout-Puissant. Il vous comblera de tout ce qui peut faire le bonheur de l’homme sur la terre. Environnés d’une nombreu
lle. Mon enfant, les vertus de ton père n’ont pas fait longtemps mon bonheur  : Dieu le voulait ainsi. Je venais d’être mère, i
joie de ceux qui leur ont donné la vie, ta vue seule me redonnait le bonheur . Ne me rends pas veuve une seconde fois ; ne réve
e à passer sur la terre seront environnés de gloire et d’honneur. Mon bonheur ne finira pas même avec cette vie mortelle : s’il
Je ne puis point, à la vérité, ne point admirer leur courage et leur bonheur d’avoir sacrifié au salut de la République une vi
 ; jour et nuit en embuscade, pour surprendre au passage le moment du bonheur  ; toujours en chemin et toujours en arrêt ; plus
’est l’heureux avantage que me donne a nature de ma cause. Si j’ai le bonheur d’arracher Callidore à l’esclavage, dès là j’assu
semblent l’image ; les infortunés que leur bonté soulage Sentent avec bonheur , dans ce triste séjour, Qu’une femme est l’ami qu
rs comme il règne en mon cœur : Tu m’appris à connaître, à chanter le bonheur . Voltaire. 1. Les numéros renvoient aux
39 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
nd ils s’en dégoûtent. Ils s’agitent beaucoup pour varier leur triste bonheur , et, des deux passions qui les mènent, la convoit
même, et lui fait savourer la différence du bien-être par l’argent au bonheur par l’esprit1 ! (Discours au lycée Charlemagne.)
40 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre III. Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. »
e. La scie n ce des armes, les vertus guerrières, la réputation et le bonheur , telles sont les qualités qui forment un général
si importante ! » Science des armes, vertus guerrières, réputation et bonheur  : voilà ce qui, selon moi, constitue essentiellem
ire, toutes les vertus d’un guerrier, une brillante réputation, et le bonheur le plus constant, balancerez-vous, Romains, à con
41 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
rosterné, et j’aurais répondu : « Être des êtres, je te dois tout, le bonheur d’exister, de penser et de sentir ; je crois que
ienne utile à tout le monde. Avouons-le de bonne foi, force n’est pas bonheur  : il faut une vertu plus qu’humaine pour être heu
aiguillonné, paresseux et stagnant après l’orage ; insouciant dans le bonheur , mais poussant la constance et la sérénité dans l
42 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
de sentiments, ou même de talent ; car ce commerce intime lui a porté bonheur , et il nous parle de ses maîtres favoris avec leu
i qui essayerait de les lui prendre ! Le lieu commun sur la vanité du bonheur et des plaisirs de ce monde, de l’ambition, de la
sée ; il ne lui reste qu’à jouir d’une fortune toute faite ; maussade bonheur  ! Nous mettrions plutôt le feu à la maison, si c’
43 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
, ô mon Dieu, égaré par une éducation trompeuse, j’ai cherché un vain bonheur dans les systèmes des sciences, dans les armes, d
ans toutes ces agitations, je courais après le malheur, tandis que le bonheur était auprès de moi. Quand j’étais loin de ma pat
44 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479
Ils prêchaient à leurs fils la vertu, la sagesse6, Leur parlaient du bonheur qu’elles donnent toujours : Le père par un conte
 : car la fable est imaginée pour opposer à la folie de l’ambition le bonheur des joies simples que l’on goûte au foyer. 6. Il
45 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
Ma fille, mon cher fils, embrassez votre père1. Châtillon. Que d’un bonheur si grand mon cœur se sent toucher ! Lusignan. De
upçons, ôtez-moi cette horreur, Ce trouble qui m’accable au comble du bonheur . Toi qui seul as conduit sa fortune et la mienne,
des Réaux nous apprend que « Malherbe ne voulait pas qu’on rimât sur bonheur ni sur malheur, parce que les Parisiens n’en pron
46 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
ble du crime nous fait sentir que l’ordre et l’innocence sont le seul bonheur qui nous était destiné sur la terre. Nous avons b
ont gouvernés que par les lois ; leur soumission fait alors tout leur bonheur , parce qu’elle fait toute leur tranquillité et to
47 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
entir les astres brillants qui allaient se lever à l’horizon1. Le bonheur de l’étude Oh ! qui m’emportera sous un ombr
enaît, Soudain jeune, en voyant quelque pierre oubliée Où d’un ancien bonheur la mémoire est liée, Quelque nom, que sa main sur
48 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
lieu des fêtes et des jeux. Qu’on ne s’imagine cependant pas que leur bonheur fût inaltérable, et sans aucun mélange de soucis
ux, ou à qui une bergère aura donné la préférence, pourra chanter son bonheur et sa gloire. Mais il n’insultera point par son o
aquelle il prouve que nous devons chercher en nous-mêmes notre propre bonheur . C’est au repos d’esprit que nous aspirons tous
heure entraînés. À quoi bon ravir l’or au sein du nouveau monde ? Le bonheur tant cherché sur la terre et sur l’onde, Est ici
rands yeux bleus, Et votre flûte et votre épée. Elle songea, pour mon bonheur , Qu’Orphée 243 autrefois, par sa lyre, Et qu’Alci
s honneurs qu’on ne doit qu’aux autels. Hélas ! qu’il est déchu de ce bonheur suprême ! Que vous le trouveriez différent de lui
eur vaste élément les habitants des eaux. Cependant, loin de jouir du bonheur , il est sans cesse déchiré par les remords vengeu
me ; Tu calmes mon cœur agité ; Et de ma seule oisiveté Tu me fais un bonheur extrême. Parmi ces bois et ces hameaux, C’est là
49 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
puisse d’ailleurs se méprendre au sens. Exemples : Rendre l’homme au bonheur , c’est le rendre à la vie. Trahissant la vertu su
plus frappante. J’ai vu mille peines cruelles Sous un vain masque de bonheur  ; Mille petitesses réelles Sous une écorce de gra
ius locum suum. (Psaume cii.) Voulant peindre le recueillement et le bonheur que l’âme pieuse goûte dans le temple du Seigneur
quante ans avez entretenu si constamment la chaîne de la gloire et du bonheur de la France ! vous n’envierez pas à Boufflers l’
laisirs, la fortune et les honneurs, 2. Rien ne pourrait altérer leur bonheur . Massillon. Période à trois membres. 1. Pend
sons. Si l’écrivain, et surtout le poète, pour décrire le plaisir, le bonheur , une suite d’objets agréables, emploie naturellem
, ouvrez l’oreille : Que l’univers se taise et m’écoute parler ! Le bonheur , la peine et la foi. Heureux l’homme à qui Dieu
r. Racine. S’élever en rampant à d’indignes honneurs. Lebrun. Bonheur des malheureux, tendre mélancolie. Delille. Il
50 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
u’elle avait remportée sur les Espagnols. Nous n’avions guère plus de bonheur devant Dôle, où la longueur du siège nous en fais
nds emplois, sont si recherchés. Ce n’est pas qu’il y ait en effet du bonheur , ni qu’on s’imagine que la vraie béatitude soit d
la grandeur de notre première nature, qui leur fait connaître que le bonheur n’est en effet que dans le repos, et non dans le
tissement il n’y a point de tristesse. Et c’est aussi ce qui forme le bonheur des personnes de grande condition, qu’ils ont un
scosi fontes et somno mollior herba265, etc.   Il faut que j’envie le bonheur de ceux qui sont dans cet autre lieu dépeint par
t dévouée tout entière. Né à Paris le 30 janvier 1661, il avait eu le bonheur , malgré l’humble condition de ses parents, d’être
l’insulter en passant310, vouloir faire de ce seul instant tout leur bonheur , et tomber au sortir de là entre les mains de sa
ensevelis, les nations dispersées, les peuples affaiblis, son propre bonheur ruiné et sa puissance réelle anéantie. « Grand Di
produit381 ! Même ouvrage : animaux carnassiers. Le héron. Le bonheur n’est pas également départi à tous les êtres sens
hants. Non seulement nous voulons être heureux, nous voulons aussi le bonheur d’autrui ; et quand ce bonheur ne coûte rien au n
ns être heureux, nous voulons aussi le bonheur d’autrui ; et quand ce bonheur ne coûte rien au nôtre, il l’augmente. Enfin, l’o
n. Cependant elle est très agréable, et singulièrement située pour le bonheur d’un homme qui aime à se circonscrire. Les rives
us : mais c’était précisément ce qu’il me fallait. Quel était donc ce bonheur , et en quoi consistait sa jouissance ? J’entrepri
be soit couverte ; La gloire de leur mort m’a payé de leur perte : Ce bonheur a suivi leur courage invaincu483, Qu’ils ont vu R
ais sont égaux pour ta gloire ; Et, dans un tel dessein, le manque de bonheur Met en péril ta vie, et non pas ton honneur. Rega
d’un zèle effronté couvrant son attentat, S’oppose pour me perdre au bonheur de l’État ? Donc jusqu’à l’oublier je pourrais me
la façon, enfin, qu’avec toi j’ai vécu, Les vainqueurs sont jaloux du bonheur du vaincu. Quand le ciel me voulut, en rappelant
onneurs qu’on ne doit qu’aux autels574. Hélas ! qu’il est déchu de ce bonheur suprême ! Que vous le trouveriez différent de lui
la réputation et même la fortune, on sait trop qu’il ne trouva pas le bonheur . Il est douloureux de penser que celui qui, par l
me ! TOUT LE CHŒUR.         O repos ! ô tranquillité ! O d’un parfait bonheur assurance éternelle,       Quand la suprême autor
re733 ? BURRHUS. Et ne suffit-il pas, seigneur, à vos souhaits Que le bonheur public soit un de vos bienfaits ? C’est à vous à
ience Vous fait-elle, seigneur, haïr votre innocence ? Songez-vous au bonheur qui les a signalés ? Dans quel repos, ô ciel, les
ource nouvelle d’inspirations touchantes et sublimes750. Vanité du bonheur des méchants751. Béni soit le dieu des armées,
in du Seigneur Se flattent que Dieu les ignore, Et s’enivrent de leur bonheur . Leur postérité florissante, Ainsi qu’une tige na
ssent leur âge. Heureux, disent-ils, le rivage Où l’on jouit d’un tel bonheur  ! Qu’ils restent dans leur rêverie ! Heureuse la
e gagner sur la mienne une telle victoire. Vous pourriez m’assurer un bonheur très complet ; Mais, si c’est à ce prix, je suis
-je ! Juste ciel ! Fortune, ta faveur Au mérite, aux vertus, égale le bonheur  : Oui, tu me rends mes biens, mon rang et ma nais
sespoir dévore. Pour moi Palès encore a des asiles verts, L’avenir du bonheur , les Muses des concerts :         Je ne veux pas
rères, Les ont soumis au frein des règles salutaires, Au joug de leur bonheur  ; les ont faits citoyens ; En leur donnant des lo
s des affaires sans y toucher, il n’y a point de doute qu’il ne porte bonheur à toute la France, et qu’encore qu’il ne conseill
e qu’elle peint… Rien n’est égal à la vivacité de ses tournures et au bonheur de ses expressions. » 70. Appelé à l’administra
e naturel. Le poète moderne exprime les mêmes sentiments avec un rare bonheur d’image et d’expression : En vain une muse fardé
c. » Ce jovial orateur, comme l’appelle Loret, mourut en 1657, et par bonheur personne ne chercha plus à recueillir sa successi
n de sensibilité, il déplore les fautes de l’homme ruinant son propre bonheur qu’il a édifié au prix de tant de fatigues ! La p
de Rousseau, nous offre le genre où il excelle : c’est la peinture du bonheur qu’il a su parfois trouver dans la jouissance de
L’accent pénétré de ces vers nous fait bien sentir que le plus grand bonheur de La Fontaine, c’était Le repos, le repos, trés
t faible ; ce qui est rare chez Molière, remarquable par le singulier bonheur avec lequel il trouvait la rime comme Boileau l’e
ui fait que l’air s’échauffe et s’allume. Delille a dit avec moins de bonheur , dans les Trois Règnes, chant I, le nitre irascib
à publié six livres de ses fables ? (Delille s’est appliqué, non sans bonheur , à réparer cet oubli dans son poème de l’Imaginat
chute de cette ode est admirable : après la peinture complaisante du bonheur des méchants, le sage termine par un vœu d’une at
entôt cette confiante prospérité du méchant, et tout le tableau de ce bonheur passe devant ses yeux sans séduire son cœur. Cf.
re adressé une autre pièce. 838. On remarquera avec quel art et quel bonheur le poète varie, dans les strophes suivantes, l’ex
51 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
r dans votre compliment l’amitié de la mère comme devant concourir au bonheur de la fille, pour varier agréablement la forme du
ous seriez contente — Faut-il que le souvenir de Sophie empoisonne le bonheur réel qui vous reste ? — ….. Pour qui regrettez-vo
graphe, appelez la religion à votre secours ; parlez des vertus et du bonheur de Sophie. L’auteur a négligé ces considérations,
Est-on héros en signalant ses haines Par la vengeance ? Octave eut ce bonheur . Est-on héros en régnant par la peur ? Séjan fit
sé ses occupations, parlera à l’enfant des douceurs de la scicnce, du bonheur qui l’attend quand il sera grand. Le ton de ce di
our asile un joli buisson, où enfin elle trouve la tranquillité et le bonheur — Morale. — Le bonheur est dans la médiocrité… A
on, où enfin elle trouve la tranquillité et le bonheur — Morale. — Le bonheur est dans la médiocrité… Avis. La linotte réciter
Ce n’est pas que l’hirondelle ait un don de prophétie, et présage le bonheur , mais elle choisit le toit quo lui paraît le plus
composition vous donnera l’occasion de décrire la tranquillité et le bonheur des maisons que choisit l’hirondelle, pour bâtir
ntre Dieu et l’homme. — Il fut envoyé par le Seigneur pour veiller au bonheur d’une famille qui n’avait qu’un petit coin de ter
e de mort, pensées tristes, regrets de la vie. Amis, parents, gloire, bonheur , tout s’évanouit. La faim arrive menaçante. Tout-
uis remplissant tous ses devoirs d’orateur, il fait avec le plus rare bonheur l’éloge du chancelier — … tout le monde en est co
, pourquoi parler ainsi ? Âme sublime d’Antigone, que t’importe ou le bonheur ou le malheur ? N’auras-tu pas toujours la paix d
Note. C’est aux prières de sainte Clotilde, que la France doit le bonheur d’être chrétienne. La conversion de Clovis a entr
voix du Seigneur, ils seront comblés de ses bénédictions. Tableau du bonheur d’un peuple libre et protégé de Dieu Ennemis vain
an doit accorder la paix à Rome parce qu’il doit mieux aimer faire le bonheur de sa mère que se venger cruellement. Sa réponse
, qu’il préside à mes vers : c’est toi qui m’as appris à connaître le bonheur et à le chanter. Avis. Je rie vous dis rien pour
votre imagination. 55. Placez ici quelques courtes réflexions sur le bonheur de la vie champêtre. 56. Voilà un détail bas et
lartés célestes que Dieu lui montre pendant la nuit. 73. Peinture du bonheur qu’on éprouve à rêver le soir, en contemplant la
52 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
our exalter leur fidélité, l’héroïsme de leurs vertus, ainsi que leur bonheur et leur gloire, et les intéresser en faveur de le
Philomèle, par J.-B. Rousseau ; les dernières paroles de Gilbert ; le Bonheur , par Léonard ; la Jeune captive, d’André Chénier 
risonnier dans Crémone : Palsembleu, la nouvelle est bonne, Et notre bonheur sans égal : Nous avons recouvré Crémone, Et perdu
ouer les nouveaux époux et leur offrir des souhaits de félicité et de bonheur . 242. Combien distingue-t-on de parties essentiel
alités et de leurs vertus ; l’autre les vœux que l’on forme pour leur bonheur . Ces louanges doivent être ingénieuses, mais natu
53 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
oppe des escadrons, et les force à se rendre. Vous voyez bien que son bonheur et sa valeur ne se sont point séparés. Mais vous
re que je vous aime, que je vous adore, qu’il n’est pour moi point de bonheur sans le vôtre, que je ne supporte votre absence e
l’intérêt que je prends à votre santé, à votre conservation, à votre bonheur  ; je n’ai plus de vœux à faire pour votre gloire.
, soit qu’elle aborde sur les mers du midi, à des îles de repos et de bonheur  ! « Il nous arrivait souvent de nous lever an mil
fantôme de la mort, elle se hâte de fuir, pour ressaisir la vie et le bonheur . C’est ainsi que Chénier a voulu peindre sa capti
La captive a terminé son chant, douce aspiration vers la vie et le bonheur . Maintenant, c’est le poète qui parle, et nous ex
54 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
esque toujours la corruption des mœurs : = Le vrai chrétien désire le bonheur de ses ennemis. Ici les mots corruption, bonheur,
i chrétien désire le bonheur de ses ennemis. Ici les mots corruption, bonheur , dépendent des mots entraîne, désire ; et la sign
ticulièrement sur les premiers. Par conséquent ; les mots corruption, bonheur , sont les régimes des mots entraîne, désire, qui
n autant des mots, mœurs, ennemis, relativement aux mots, corruption, bonheur . On doit juger, par ce seul exemple, que les noms
a fort bien dit : Faites qu’en ce moment je lui puisse annoncer, Un bonheur où peut-être il n’ose plus penser. Wailly se tr
nt que cet où n’est pas bien placé. L’Académie, elle-même, a dit : le bonheur , la félicité où j’aspire. Mais il faut observer q
tre verbe ; comme dans celle-ci : Germanicus a égalé sa vertu, et son bonheur n’a jamais eu de pareil. Il semble d’abord, disen
n bonheur n’a jamais eu de pareil. Il semble d’abord, disent-ils, que bonheur soit, ainsi que vertu, le régime du verbe égalé,
55 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
mathématiques, et une sensibilité passionnée pour le bien, avide d’un bonheur noble et infini. On sait que, sans le secours d’a
s qu’ils en ont : comme ils la reçoivent sans étude, ils n’ont pas le bonheur de la conserver ; et toutes les fois qu’elle leur
otre Majesté, ce que je considère comme le couronnement et le dernier bonheur de son aventure. Je sais, Madame, que je pourrai
56 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
nventive et son honnêteté respectée aux progrès du genre humain et au bonheur de sa patrie. Peu de carrières ont été aussi plei
par eux que le genre humain marche de plus en plus à la science et au bonheur . L’inégalité qui les sépare des autres hommes et
57 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
s ferez plus que vous n’avez fait pour la prospérité de la patrie, le bonheur des hommes et votre propre gloire. Soldats, matel
vaincre. Soldats, lorsque tout ce qui est nécessaire pour assurer le bonheur et la prospérité de notre patrie sera accompli, j
sentiments qui me l’ont fait écrire, et d’être persuadée qu’après le bonheur et les intérêts du peuple français, rien ne m’int
58 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28
es. La félicité des particuliers paraissait pleinement assurée par le bonheur public. L’union très-parfaite de la maison royale
it pas de mal faire. Il faut avouer qu’il seconda fort habilement son bonheur . Il donna toutes les apparences nécessaires pour
59 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
, si bien soutien, si bien fini, à quoi aboutit-il ? qu’à assouvir le bonheur de cinq ou six monstres2. Quoi ! ce sénat n’avait
mme une affectation qui pouvait rappeler dans l’esprit des peuples le bonheur des temps précédents. Il n’y a point de plus crue
60 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
rieure les grâces que Dieu a faites à mademoiselle votre fille, et le bonheur dont elle jouit. Dans ces sortes de pertes, on ti
que le Seigneur vous a faites, une des principales est sans doute le bonheur d’avoir une femme et des enfants qui connaissent
61 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
fre aucune tragédie de l’antiquité. D’un autre côté, il y a semé avec bonheur l’ironie d’un bout à l’autre, mais le style n’y e
nt et le désespoir furieux où la jette la comparaison qu’elle fait du bonheur d’Hippolyte et d’Aricie avec les maux qu’elle-mêm
vous vivrez, le sort, qui toujours change, Ne vous a point promis un bonheur sans mélange. Bientôt… Mais quels malheurs dans c
mon étonnement ! Dieux ! avec quel amour la Grèce vous révère ! Quel bonheur de me voir la fille d’un tel père ! Agamemnon. V
la nature, de la pure et simple nature, il aspire, comme Virgile, au bonheur de passer sa vie dans une champêtre et douce soli
on maître ; Il pensa me gâter. À la fin, grâce aux dieux, Horace, par bonheur , me dessilla les yeux. L’auteur avait du bon, du
ue moi. » Orcam prête au captif des oreilles avides ; Car, malgré le bonheur qui le met sur les rangs, C’était un homme épais,
ême : Tu calmes mon cœur agité, Et de ma seule oisiveté Tu me fais un bonheur extrême. Parmi ces bois et ces hameaux, C’est là
nes sur les autres, comme dans ces vers du Quatrième discours : « Le bonheur est un bien que nous vend la nature ; Il n’est po
sé des faibles mortels Et les biens et les maux réels, Qui sais qu’un bonheur véritable Ne dépendit jamais des lieux, Que le pa
s de quoi plaire ? Quelle caverne est étrangère Lorsqu’on y trouve le bonheur  ? Satire de Paris143. (Le Méchant, acte III.)
à ta perte ! À qui veut s’égarer la carrière est ouverte. Indigne du bonheur qui t’était préparé, Rentre dans le néant dont146
ais servir l’accord qui les unit entre elles Au bien de l’univers, au bonheur des humains, Partout je vois empreint le sceau de
; Est-ce ma faute, à moi, puisqu’ils sont applaudis ?     Dieu ! quel bonheur pour moi, pour cette étoffe, De ne point habiter
de moindres bienfaits. Délicieuse erreur, tu nous donnes d’avance Le bonheur , que promet seulement l’espérance. Le doux sommei
ar c’est là le meilleur. » Si je gagnais pourtant le gros lot !… Quel bonheur  ! J’achèterais d’abord une ample seigneurie… Non,
acrés doux à l’âme du juste,                 Pour lui quelle ombre de bonheur , Quelle Thémis terrible aux têtes criminelles,   
S’agiter les humains, que travaille sans fruit Cet espoir obstiné du bonheur qui les fuit ; Rappelez-vous les mœurs de ce sièc
ux j’étais environnée ; Et mon âme pourtant ne goûtait qu’à moitié Le bonheur imparfait dont j’étais étonnée. Ma mère… Où donc
du luxe et de la grandeur, J’ai perdu ma joyeuse humeur !       Adieu bonheur  ! (bis) Je bâille comme un grand seigneur…       
 Adieu bonheur ! (bis) Je bâille comme un grand seigneur…       Adieu bonheur  ! Ma fortune est faite. Le jour, la nuit, je m’i
lie. Les formes rajeunies de la ballade y sont souvent employées avec bonheur . Les Ballades de C. Delavigne sont de petits tabl
cours tous les points de l’immense étendue, Et je dis : Nulle part le bonheur ne m’attend. Que me font ces vallons, ces palais
e volée, Courir de haie en haie et d’allée en allée, Et leurs cris de bonheur monter et retentir Sur les pas de la mort qui ven
ngereux, et en même temps un de ceux qui s’étudièrent avec le plus de bonheur à l’embellissement et à l’enrichissement de la po
reposer ton cœur sur un cœur attendri. Pauvre Buonarroti ! ton seul bonheur au monde Fut d’imprimer au marbre une grandeur pr
bien au fond de tout ce que j’ignore ; J’espère malgré tout, mais nul bonheur humain ; Comme un chêne immobile, en mon repos so
l’on fuit pour y rompre ses chaînes, Pour y porter ses deuils ou ses bonheurs cachés ; Là qu’on abrite mieux ses amours et ses
mine d’or. Nous sommes les beautés secrètes Dont la terre au jour de bonheur Se pare, en ses chastes retraites, Pour s’offrir
e, De remporter les prix d’honneur !… C’est, je crois, un plus grand bonheur D’être un enfant aimant et tendre. Lorsqu’on a fa
h ! chers petits indifférents, Gâtez un peu vos vieux parents ; Leur bonheur est dans vos caresses ! C’est beaucoup d’avoir la
ce est désirable à voir ; Mais ton Éden, uniforme, immuable… C’est un bonheur dont mon cœur craint l’espoir, Et cette idée est
ous les chants Diront ta gloire aux célestes demeures ! « Éternité ! bonheur rempli d’appas ; Profond mystère, et pourtant si
e fraîcheur ! Les prières aussi revinrent, les prières Sont filles du bonheur autant que des misères ; Heureux ou malheureux, l
ur sans trouble Quand on a préféré, devant le chemin double Du facile bonheur et de l’âpre vertu, L’étroit sentier qui monte et
62 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — A — article »
rut âgé de 123 ans, l’an 1452 avant J. C., privé, comme son frère, du bonheur d’entrer dans la terre promise, aujourd’hui la te
63 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — A — article »
éminente, il n’eut constamment en vue que la gloire du royaume et le bonheur des Français ; et il fit l’un et l’autre. Il ne p
64 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »
é publique ; c’est donc la religion qui est la base et la garantie du bonheur public et particulier. Vérité incontestable, véri
amour et du désir du bien ; qui ne voit, ne cherche et ne veut que le bonheur de ses concitoyens ? Ces patriotes-là, sans doute
65 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
ux, et dans ces champs d’honneur, Témoins de sa vaillance et de notre bonheur  ? Tu ne saurais cacher sa peine à sa victoire ; D
isse souveraine de l’Asie entière. Ce que mon bras avait conquis, mon bonheur et ma prudence ont su le conserver. Cependant, qu
: vous serez exempt de tous ces soins, qui sont autant d’obstacles au bonheur . » Vous, Cambyse, apprenez que ce n’est pas le sc
66 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XI. » p. 102
, 273, et le scholiaste sur l’Oreste d’Euripide, v. 872. Destinés au bonheur ou au malheur.] Ὡρισμένων. Euripide, fragment de
67 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
s des compositions multiples qui ne savaient s’arrêter que quand, par bonheur , le moule métrique lui en imposait la loi, avaien
a richesse et toutesfois desire, Comme roy valeureux, d’augmenter ton bonheur . Et par armes un jour agrandis ton empire, Moins
yer299 en perdant sa jeunesse. Pleurons nostre domage, et louons son bonheur  ; Car jeune, en bien mourant, seul il a plus d’ho
foudre bruyant, de l’un à l’autre pole : Egal à Jupiter, j’envoye le bonheur Et malheur où je veux, sur Fortune seigneur. Il n
mon seul heritage343… Ne me rejettez point ; me voulez-vous priver Du bonheur le plus grand qui me puisse arriver ? S’il vous p
e, Si pour perdre le corps je m’acquiers un. tel bien, Que tout autre bonheur aupres de lui n’est rien ? » Il nous faut tous mo
tant plus qu’une eternelle marque Et de vostre clemence, et de vostre bonheur . Qu’un autre l’ait fondée et ceinte de murailles,
’un de leurs vœux ne puisse prosperer : Mais tout incontinent753 leur bonheur se retire, Et leur honte fait rire Ceux que leur
aison ; Toutes sortes de biens me venoient à foison. Mais, helas ! ce bonheur fut de peu de durée : Aussi-tost que ma femme eut
s j’ai détesté la secte, Et, si peu que mon art pouvoit exécuter, Mon bonheur consistoit à les persécuter ; Pour les fuir et ch
rien. Vraiment sage est celui dont la vertu resserre Autour du vrai bonheur l’essor de son esprit, Qui prend pour du fumier l
s honneurs qu’on ne doit qu’aux autels. Hélas ! qu’il est déchu de ce bonheur suprême ! Que vous le trouveriez différent de lui
aître883 : Il pensa me gâter ; à la fin, grâce aux dieux, Horace, par bonheur , me dessilla les yeux884. L’auteur avoit du bon,
laire ? BURRHUS. Et ne suffit-il pas, seigneur, à vos souhaits Que le bonheur public soit un de vos bienfaits ? C’est à vous à
ience Vous fait-elle, seigneur, haïr votre innocence ? Songez-vous au bonheur qui les a signalés ? Dans quel repos, ô ciel ! le
suivy les rois Et l’infidèle espoir dont tu fais ton idole : Quelque bonheur qui seconde tes vœux, Ils n’arresteront pas le te
nuances et des contrastes de la nature, et, pour les rendre, un grand bonheur d’expression pittoresque, soit qu’il peigne au so
t la terre est parée ; Il admire des cieux la campagne azurée, Et son bonheur secret n’a que lui de témoin… Cependant vers leu
ques, Dont le juste autrefois sentit le poids fatal : Ce qui fit leur bonheur deviendra leur torture ; Et Dieu, de sa justice a
liberté Dans le cours de nos ans, étroit et court passage, Si le bonheur qu’on cherche est le prix du vrai sage, Qui pourr
liberté, rapporte à son auteur « Ce don que sa bonté te fit pour ton bonheur . « Commande à ta raison d’éviter ces querelles, «
frère : « Sois sage pour toi seul, compatissant pour lui ; « Fais ton bonheur enfin par le bonheur d’autrui. «  (Discours sur
our toi seul, compatissant pour lui ; « Fais ton bonheur enfin par le bonheur d’autrui. «  (Discours sur l’homme 1072, II).
e bien, Qui d’un peuple·léger, et trop ingrat peut-être, Préparais le bonheur et celui de son maître, Ce qu’on nomme disgrâce a
qui ne sait rien faire ; Mais l’esprit qui s’occupe y trouve un vrai bonheur . Tibur était pour toi la cour et l’empereur ; Tib
juste ; et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s’est rougie. Le bonheur m’aveugla, la mort m’a détrompé. Je pardonne à la
RISTE. Vous le croyez heureux ? Quelle âme méprisable Si c’est là son bonheur , c’est être misérable. Etranger au milieu de la s
t partout rejeté, Vous connoîtrez bientôt par votre expérience Que le bonheur du cœur est dans la confiance, Un commerce de sui
ns malignité, Dans le sein de la paix et de la sûreté : Voilà le seul bonheur honorable et paisible D’un esprit raisonnable et
aire, Tout parle, tout m’instruit à mépriser la terre, La terre où le bonheur est un fruit étranger, Que toujours quelque ver e
se, emplois, ils ont tout en partage ; Hors la saine raison, que leur bonheur outrage1165 ; Et le public esclave obéit à leurs
ravie ! Vous m’avez délaissé, doux rêves de la vie. Plaisirs, gloire, bonheur , patrie et liberté, Vous fuyez loin d’un cœur vid
                                           Ah ! laisse-moi jouir D’un bonheur que je crains de voir s’évanouir. Laisse mes libr
cours tous les points de l’immense étendue, Et je dis : Nulle part le bonheur ne m’attend… Mais peut-être au-delà des bornes d
goutte de miel. Peut-être l’avenir me gardait-il encore Un retour de bonheur dont l’espoir est perdu ! Peut-être dans la foule
enu, comme on en voit sur terre, Une ombre de plaisir, un semblant de bonheur . Viens, chantons devant Dieu ; chantons dans tes
nde inconnu. Éveillons au hasard les échos de ta vie, Parlons-nous de bonheur , de gloire et de folie, Et que ce soit un rêve, e
ntes dans les cieux. Je ne chante ni l’espérance, Ni la gloire, ni le bonheur , Hélas ! pas même la souffrance. La bouche garde
instants1460 ; Et j’aurais fait tenir dans ta petite vie Un trésor de bonheur immense… à faire envie Aux heureux de cent ans !
rs et la mousse, Au fond des bois rêver, s’asseoir, courir, Oh ! quel bonheur  ! oh ! que la vie est douce !.. Pauvre Gilbert, q
de ceux de G. Sand. Et puis, heureusement encore, quand il n’a pas le bonheur d’être simple, il a au moins le mérite d’être éle
e vois, partout, s’appeler, se poursuivre, Les animaux joyeux du seul bonheur de vivre. Tous semblent à tes yeux ou tristes ou
recevoir, Répandant à leurs pieds sa nasse qui fourmille, Il verra le bonheur de sa pauvre famille, Et puis il dormira demain s
lui. Étymol. : mot germanique qui signifie heurter, pousser. 71. Le bonheur le plus grand qui… 72. Ramage, adj., bocager, s
de Virgile (Géorg. I, 109) ; mais enroué détonne. 168. Voici un rare bonheur d’expressions, d’harmonie et d’enjambement. 169.
it aussi sou. 328. On a souvent cité ce monologue en réduisant avec bonheur le début aux deux vers suivants ; Grands Dieux q
ar vous soit du tout morte ou n’ait plus de poison : Certes, c’est un bonheur dont la juste raison Promet à votre front la cour
cteur, c’est le charme du style. 763. Comparez l’expression du calme bonheur qu’elle trouve dans la retraite u couvent avec la
encore et la Fortune amie. Mais quoi ! m’ayant perdu de gloire et de bonheur , Il te restoit encor à une perdre d’honneur ; Il
té qui doit être le premier, caractère d’un être pensant, le désir du bonheur des hommes, l’horreur de l’injustice et de l’oppr
ont sa gloire ». 1134. Cléon a mille fois raison. Mais pourquoi son bonheur est-il de hanter ceux qu’il méprise et de faire p
scendent rapidement pour ne plus le remonter jamais, c’est encore lin bonheur que d’avoir trouvé dans son batelet quelques bonn
son, en septembre 1791. « Son organisation, délicate et faite pour le bonheur , n’avait pu résister à l’ébranlement de tant d’ém
emps ne sauvait ternir, Voudrait, redoutant sa victoire, Au sein d’un bonheur sans mémoire Fuir son triste et noble avenir ?…
s objets extérieurs ; IV, Impression des lieux ; V, Les arts ; VI, Le bonheur  ; VII, La politique VIII, La morale). 1190. Ces
s’arrête, et, le front en sueur, Aspire dans l’air pur un souffle de bonheur . (Stances à la Malibran.) (Cf. dans notre Rec
viie  siècle, et familière à Corneille : Comme le seul espoir où mon bonheur se fonde. (Corneille, le Menteur, IV, 4.) Vou
68 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
urs rapide, l’insulter en passant, faire de ce seul instant tout leur bonheur , et tomber au sortir de là entre les mains de sa
ont gouvernés que par les lois ; leur soumission fait alors tout leur bonheur , parce qu’elle fait toute leur tranquillité et to
69 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
avoir aimé et d’avoir été aimés de moi. Je voudrais avoir eu assez de bonheur et assez de bonnes qualités pour qu’il leur plût
t pour trait, à celle qu’en fait le P. Quesnel, dans son beau livre : Bonheur de la mort chrétienne : « Celui qui a la foi, loi
70 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
rofession, condition, classe de la société ; heur (racine augurium) = bonheur  ; part = endroit, lieu ; — que rien se prend dans
guerriere, si grand en victoires, si grand en triomphes, si grand en bonheur , si grand en paix, si grand en réputation, en tou
que la vie de tous les Roys de la terre ? Au demeurant, le plus grand bonheur de ce grand roy defunct fut celui par lequel, se
il convertit celui de tous les bons catholiques à soi. C’est le seul bonheur qui me fait esperer que la douce et misericordieu
nt redevable à continuer mes faibles prieres pour son ame, et pour le bonheur de sa posterité. Pierre Larivey (1540-1611)
u’elle avoit remportée sur les Espagnols. Nous n’avions guère plus de bonheur devant Dôle, où la longueur du siége nous en fais
uvant aucune conversation qui me divertît, et n’ayant d’ailleurs, par bonheur , aucuns soins ni passions qui me troublassent, je
it pas de mal faire. Il faut avouer qu’il seconda fort habilement son bonheur . Il donna toutes les apparences nécessaires pour
l me falloit un fantôme, mais il ne me falloit qu’un fantôme ; et par bonheur pour moi il se trouva que ce fantôme étoit petit-
de rendre les peuples heureux, et de leur faire sentir et avouer leur bonheur . Aussi en étoit-il aimé jusqu’à la passion ; et d
seroit peu. On sait fort bien que la hardiesse accompagnée de quelque bonheur peut prendre impunément l’ascendant partout. Mais
comme une poupée ; toute leur conversation est bagatelle, et c’est un bonheur pour elles quand elles peuvent tourner le discour
ison que l’on se faisoit une entrée dans le cœur de M. de Turenne. Le bonheur pouvoit lui montrer ceux qui dévoient être ses am
bien vous mener à Dieu : je contribue-rois à sa gloire ; je ferois le bonheur d’une personne que j’ai toujours aimée particuliè
ier d’une première vue sur une maison si délicieuse, et sur l’extrême bonheur du maître qui la possède : il n’est plus, il n’en
t sentir dans cette occasion. Dieu a fait sa volonté, il a préféré le bonheur de mon ami à ma consolation. Je manquerois à Dieu
u’à l’âge de quatre-vingts ans, circonstance très-essentielle du rare bonheur dont il a joui. M. Newton ne souffrit beaucoup qu
s réduit. Je n’osois remonter dans ma chambre, de peur de Brinon. Par bonheur , s’étant ennuyé de m’attendre, il s’étoit couché.
térêt à les bien traiter et conserver que la qualité de Roy, tout son bonheur et sa fortune, y sont indispensablement attachés
a nuit que je ne sentirois point sans cela. Il ne manquera rien à mon bonheur , si mon jardin et ma solitude contribuent à me fa
n origine. La vérité est en même temps sa lumière, sa perfection, son bonheur . Mais ce bien si précieux est entre les mains de
obligea de lui dire quels endroits m’avoient le plus frappé. J’eus le bonheur de lui citer ceux qu’il estimoit davantage, ses m
découvrir finement au duc de Lerme, si j’en trouvois l’occasion. Par bonheur elle s’offrit à l’Escurial517, où le roi et le pr
cement, a interrompu l’autre corbeau, doucement, ne vante pas tant le bonheur de ce Cachemirien. Atalmuc, il est vrai, s’entret
. Cela fait une vie pleine, pas tout à fait heureuse ; mais où est le bonheur  ? je n’en sais rien, madame ; c’est un beau probl
vulgaires ; mais celui qui, sans s’arrêter aux apparences, ne juge du bonheur des hommes que par l’état de leurs cœurs, verra l
sans imaginer, sans rien faire autre chose que sentir le calme et le bonheur de ma situation, Je trouvois mon couvert mis sur
s doux que le sommeil même. Ce sont là les jours qui ont fait le vrai bonheur de ma vie, bonheur sans amertume, sans ennuis, sa
il même. Ce sont là les jours qui ont fait le vrai bonheur de ma vie, bonheur sans amertume, sans ennuis, sans regrets, et auqu
n. Cependant elle est très-agréable, et singulièrement située pour le bonheur d’un homme qui aime à se circonscrire ; car, quoi
us : mais c’étoit précisément ce qu’il me falloit. Quel étoit donc ce bonheur , et en quoi consistoit sa jouissance ? Je le donn
cher. Aussi n’a-t-on guère ici-bas que du plaisir qui passe ; pour le bonheur qui dure, je doute qu’il y soit connu. Mais s’il
cet état dure, celui qui s’y trouve peut s’appeler heureux, non d’un bonheur imparfait, pauvre et relatif, tel que celui qu’on
if, tel que celui qu’on trouve dans les plaisirs de la vie, mais d’un bonheur suffisant, parfait et plein, qui ne laisse dans l
oir l’être, et si vous avez bien cette volonté, tout est fait ; votre bonheur est décidé. S’il m’appartenoit de vous donner des
se fait entendre ; il en peint la tranquillité, il en exprime même le bonheur  : car les cœurs sensibles n’entendent pas sans un
les temps, et dans les affaires les plus difficiles, avec le plus de bonheur  : Votre Majesté sait que ce sont ceux-là mêmes qu
s citoyens désarmés, celui-là est un ennemi de votre gloire, de votre bonheur  : il vous trompe pour vous perdre. Lorsqu’au cont
nes de. votre courage, celui-là est ami de votre gloire, ami de votre bonheur  : il veut vous sauver ! Citoyens, repoussez donc
, qui fit et écrivit dans ses nombreux ouvrages tant de rêves pour le bonheur de la société, l’utopiste de la paix universelle,
s est proprement un charme 623 : elle produit une telle impression de bonheur sur mon esprit, que, lorsque je veux chercher que
om des dieux, au nom de l’univers qui t’est confié ; je parle pour le bonheur des hommes et pour le tien, Non, tu ne seras poin
rière de quatre-vingt-deux ans dont cinquante furent employés pour le bonheur de l’État et le reste auroit pu l’être. (Id., É
oments si rares dans la vie où le cœur est inondé de joie par quelque bonheur extraordinaire et inattendu ; si une femme, des e
vu par toi-même l’effet inévitable d’un système dont nous avons eu le bonheur de te séparer entièrement. Ton âme est un papier
vrages considérables avaient été : De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations (1796), et De la lit
elle est le tribun (le mot est de Lamartine), il est le poète. Du bonheur de penser Que ne puis-je rappeler tous les es
ais ils honoreront la vie. La consacrer à l’espoir toujours trompé du bonheur , c’est la rendre encore plus infortunée. Il vaut
ux dont je plains si profondément la destinée. Dans le calme, dans le bonheur , la vie est un travail facile, mais on ne sait pa
Paris était le lieu du monde « où l’on pouvait le mieux se passer de bonheur 656 » : c’est sous ce rapport qu’il convient si b
e terre des beaux paysages ; au moment même où je vous écris, j’ai le bonheur d’y connaître M. d’Agincourt669, qui y vit seul d
aincre. « Soldats, lorsque tout ce qui est nécessaire pour assurer le bonheur et la prospérité de notre patrie sera accompli, j
697 et autres : ils réussissent toujours ; est-ce parce qu’ils ont du bonheur qu’ils deviennent ainsi de grands hommes ? Non :
 ? Non : mais parce qu’étant de grands hommes ils ont su maîtriser le bonheur . Quand on veut étudier les ressorts de leur succè
propre, que les ténèbres, avec je ne sais quelle faim dévorante d’un bonheur que rien de créé ne peut lui offrir ?.. Mais, dis
pour l’instruire et la rappeler ? Voyons donc le monde, et pesons son bonheur . Voilà des siècles qu’il y travaille. La nature,
 ! Puisse-t-elle, sur vos traces, demander très-peu au monde pour son bonheur , et beaucoup à Dieu ! Et vous qui avez nourri ce
ains avec une admiration complaisante ; plus je désire ardemment leur bonheur et leur gloire, plus je me sens porté à leur sign
, car une vie extérieure si éclatante n’était rien pour lui auprès du bonheur domestique. C’est dans son intérieur qu’il cherch
odeste commerce de lingerie et de poterie. Tout en s’accommodant avec bonheur de cette condition bourgeoise, il y faisait entre
drit et jouit. La Providence est visiblement sur les berceaux… » « Le bonheur d’une famille vertueuse est un chef-d’œuvre de la
qui n’ait sa chenille, point de plaisir qui n’ait sa douleur : notre bonheur n’est qu’un malheur plus ou moins consolé. »   Du
te rien à la justice, et d’un repentir infini aussi qui n’ôte rien au bonheur de la réconciliation. Ce récit de l’Enfant prodig
il y a de bon, d’élevé, d’intelligent, hélas ! et le peu qu’il y a de bonheur en lui. J’en fus d’autant plus surpris, que je ve
songé à être autre chose. La politique ne vous a point tenté… Le même bonheur qui vous a gardé de la politique vous a gardé de
ien éloignée où, à une époque de l’avenir, je pourrai goûter enfin ce bonheur pour lequel je soupire et qu’un instinct secret m
e leur tends les mains en gémissant, et je leur demande ma portion de bonheur . Dans mon transport, vous l’avouerai-je ? j’ai qu
t envier à ceux qui ont le malheur de vivre longtemps ceux qui ont le bonheur de mourir jeunes946. (Souvenirs de jeunesse ; S
. 656. Supprimé par la censure, sous prétexte qu’il y avait tant de bonheur à Paris qu’on n’avait pas besoin de s’en passer.
71 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
durée, ni la hauteur. C’est, par exemple, avec plus de courage que de bonheur et de succès qu’il entreprit une traduction de Lu
jusqu’à l’humble ciron. (Les trois Règnes, chap. 6). avec autant de bonheur que de justesse ; qui donnent à des vers charmant
s détails qui répugneraient à notre délicatesse française ; avec quel bonheur il rend supportable ce qu’il lui est impossible d
72 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
de tant de jours en un jour effacée ! Nouvelle dignité, fatale à mon bonheur  ! Précipice élevé d’où tombe mon honneur1. ! Faut
uteurs, offre une foule de ces pensées, énergiquement rendues, que le bonheur de l’expression grave dans toutes les mémoires et
us comiques situations, le pathétique est aussi mêlé avec beaucoup de bonheur . En cela, l’auteur ne dénature pas le genre ; il
73 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
erme les plus beaux sentiments. La famille nous présentera l’image du bonheur et des vertus domestiques. La patrie est une autr
érance, en proposant comme récompense à nos vertus une immortalité de bonheur . Quelle source abondante de pensées et de sentime
74 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Règles pour les ouvrages de littérature »
dans des instructions salutaires, relatives à nos besoins et à notre bonheur . 6º. L’honnêteté : elle consiste dans le respect
75 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIII. » pp. 104-105
ωπον. Voyez Morale Nicom., VIII, 1. Qu’un homme très-méchant tombe du bonheur dans le malheur.] « Si Corneille en avait cru Ari
76 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
e des premières que l’homme ait exercées. Les bergers, jouissant d’un bonheur tranquille, songèrent sans doute à témoigner leur
nature. Ils célébrèrent ensuite leur tranquillité, leurs amours, leur bonheur  ; et c’est précisément la matière de la poésie pa
elle renaîtra la saison désirée         De Saturne et de Rhée, Où le bonheur rendait tous nos désirs contents : Et par elle on
s honneurs qu’on ne doit qu’aux autels. Hélas ! qu’il est déchu de ce bonheur suprême ! Que vous le trouveriez différent de lui
77 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Locutions vicieuses. » pp. 66-67
r quelqu’un. 3. Fortuné, signifie qui est heureux ou qui procure le bonheur  ; il ne signifie pas riche. 4. On ne jouit point
78 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
grande utilité subséquente au succès, et d’une égale augmentation de bonheur pour l’univers ou pour la patrie. Quelque génie q
t le lot d’un monarque qui s’est occupé, pendant un règne orageux, du bonheur de ses sujets, et qui s’en est occupé avec succès
apprend à tous les hommes, quels qu’ils soient, le moyen d’arriver au bonheur solide ; elle renferme les titres de tous les peu
79 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
nfance ont été plusieurs victoires ? Une vie accompagnée d’un extrême bonheur joint à une longue expérience serait illustre par
ier d’une première vue sur une maison si délicieuse, et sur l’extrême bonheur du maître qui la possède : il n’est plus, il n’en
e, et ne peut plus se dissimuler ; comme il plie sous le poids de son bonheur  ; quel air froid et sérieux il conserve pour ceux
80 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
édaigneux des intérêts sordides, Fiers, altérés du beau plutôt que du bonheur , Amoureux de l’amour, du droit, du vieil honneur,
Et dont les vertus sont l’appui ; Qui, prenant Titus pour modèle, Du bonheur d’un peuple fidèle Fait le plus cher de ses souha
espoir dévore. Pour moi Palès encore a des asiles verts, L’avenir, du bonheur  ; les Muses, des concerts : Je ne veux pas mourir
ier d’une première vue sur une maison si délicieuse, et sur l’extrême bonheur du maître qui la possède : il n’est plus, il n’en
Je n’ai jamais goûté avec autant d’intensité et de recueillement le bonheur de la vie de famille. Jamais ce parfum qui circul
ère arrivée ; le déjeuner, repas dans lequel on fête immédiatement le bonheur de s’être retrouvés ; la promenade qui suit, sort
Je souffre !… Mais il parle !… et bientôt… et soudain, Un torrent de bonheur coule à flots dans mon sein ! Comme si quelque di
vœux. Tout s’empresse, tout part ; la seule Iphigénie Dans ce commun bonheur pleure son ennemie. Des mains d’Agamemnon venez l
ux !… Voilà ce que le Ciel gardait à mes souffrances ! Voilà tout mon bonheur  ; voilà mes espérances !… Lorsque de ce palais tu
e la façon enfin qu’avec toi j’ai vécu, Les vainqueurs sont jaloux du bonheur du vaincu. Quand le ciel me voulut, en rappelant
t bientôt que changer de service. Eh bien ! substituer pour le commun bonheur Les lois de la morale aux lois d’un faux honneur,
fond vaporeux dont les lignes ondoient, Et que tous ces grands mots, bonheur , vertu, raison, Dont la demi-lueur flotte sur l’h
e parle au dévoûment, et non pas à l’envie ; Ma voix par la morale au bonheur le convie. Quand luiront-ils pour nous ces beaux
puis un autre : et quand à son caprice On a cédé fortune et repos et bonheur , Elle vient fièrement vous demander l’honneur ; N
pour gardiens de votre tendre honneur Avez une famille et surtout le bonheur  !… Comment le sauriez-vous ce qu’en ses froides v
s heureux, peuvent établir l’édifice d’une constitution qui assure le bonheur de la France et consolide le règne de la liberté.
un homme qui n’a ni rentes ni domicile ; en un mot, de parler de son bonheur devant des misérables : cette conversation est tr
jours sûre de la construction de ses phrases, elle entre avec plus de bonheur dans la discussion des choses abstraites, et sa s
incre, une langue rebelle, Et de moins grands, depuis, eurent plus de bonheur . Sainte-Beuve 83. Corneille En quel é
sse, emplois, ils ont tout en partage, Hors la saine raison, que leur bonheur outrage : Distribuant la gloire et pesant les écr
e constance, Et contre les revers prends soin de t’aguerrir ; Mais du bonheur aussi jouis sans insolence, Et souviens-toi qu’un
nouveaux, Durant les jours de fête un vieux vin de Formie Te verse le bonheur et l’oubli de tes maux.     Viens chercher un abr
mpe encore d’une autre façon sur la vie, jeunes élèves : il y rêve le bonheur , et ce qu’il y rêve n’y est pas. Ce qui rend la j
L’imagination dispose de tout : elle fait la beauté, la justice et le bonheur , qui est le tout du monde. Je voudrais de bon cœu
nventive et son honnêteté respectée aux progrès du genre humain et au bonheur de sa patrie. Peu de carrières ont été aussi plei
râces du fond du cœur, Dès qu’il se mêle à sa misère Une apparence de bonheur . Le monde entier te glorifie ; L’oiseau te chant
81 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre V. Du Roman. »
seule est digne de nos hommages, qu’elle seule est la source de notre bonheur  ; tel est le principal devoir du romancier. Ce n’
82 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
« Heureux vieillard, que je suis jaloux de ton sort ! que j’envie le bonheur de quiconque vit ignoré du monde, sans gloire et
’ostentation se rencontrent aussi chez les riches. Persuadés que leur bonheur consiste dans l’opulence, ils dédaignent tout ce
onde ne saurait faire des heureux, et qu’il faut chercher ailleurs le bonheur où nous aspirons, et que le monde ne saurait nous
. Vous jouiriez encore de vos armes, cher Achille, et nous aurions le bonheur de vous posséder. Mais puisque les destins nous o
même nous ne les aurions jamais connus. Vous donc, que nous avons le bonheur de voir de nos yeux, dont nous connaissons les di
83 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
Mais comme c’est l’étoile de notre nation de se lasser de son propre bonheur , et de se combattre elle-même quand elle ne trouv
es du sang étaient fort unis à la reine, et cette union produisait le bonheur public, d’autant que par là toutes les espérances
avaient une entière assurance de l’éternité, il n’y a point aussi de bonheur pour ceux qui n’en ont aucune lumière. C’est donc
L’imagination dispose de tout : elle fait la beauté, la justice et le bonheur , qui est le tout du monde. Je voudrais de bon cœu
s qu’ils en ont : comme ils la reçoivent sans étude, ils n’ont pas le bonheur de la conserver, et toutes les fois qu’elle leur
t se lasser d’être auprès de vous, et qui peut à peine comprendre son bonheur , Je vois des harangues, des infinités de complime
de rendre les peuples heureux et de leur faire sentir et avouer leur bonheur . Aussi en était-il aimé jusqu’à la passion ; et,
s ennemies. Le prince ouvre lui-même la porte aux soldats : il eut le bonheur de n’être pas reconnu ; mais bientôt après on sut
esse ne se montre en lui que tempérée par la douceur383. Vanité du bonheur sans la foi chrétienne. Heureux sont ceux don
t qui doive en fixer l’idée. Au contraire, le sacrifice mercenaire du bonheur public à l’intérêt propre est le sceau éternel du
e d’être heureux par la vertu. Si elle est si insuffisante à faire le bonheur des hommes, c’est parce que les hommes sont vicie
languir dans la soif des honneurs ; Vanité de choisir pour souverains bonheurs Des plaisirs criminels les damnables mollesses ;
le et plus belle. Cette grandeur périt, j’en veux une immortelle : Un bonheur assuré, sans mesure et sans fin, Au-dessus de l’e
point vous charment leurs mensonges. Tout votre sang est peu pour un bonheur si doux ! Mais, pour en disposer, ce sang est-il
a voie413 ; Et ton cœur, insensible à ces tristes appas, Se figure un bonheur où je ne serai pas ! C’est donc là le dégoût qu’a
la réputation et même la fortune, on sait trop qu’il ne trouva pas le bonheur . Il est douloureux de penser que celui qui, par l
e, Puisque enfin, aux dépens de mes vœux les plus doux, Je faisais le bonheur d’un héros tel que vous. Vous seul, seigneur, vou
cruels esprits Des princes les plus doux l’oreille environnée, Et du bonheur public la source empoisonnée ? Dans le fond de la
ATHALIE. Les plaisirs près de moi vous chercheront en foule. JOAS. Le bonheur des méchants comme un torrent s’écoule. ATHALIE.
eur mortelle, Que ne lui rendez-vous un époux digne d’elle ! Par quel bonheur le ciel, touché de mes regrets, Me permet-il enco
e Zénobie ! Le cœur, à ton aspect, désarmé de courroux, Je ferais mon bonheur de revoir mon époux ; Et l’amour, s’honorant de t
auté. N’épargne point mon sang, cher objet que j’adore : Prive-moi du bonheur de te revoir encore : (Il se jette à ses genoux.)
juste ; et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s’est rougie. Le bonheur m’aveugla, la mort m’a détrompé. Je pardonne à la
sé des faibles mortels Et les biens et les maux réels, Qui sais qu’un bonheur véritable Ne dépendit jamais des lieux, Que le pa
ambeaux, Et sans que nul mortel attendri sur ses maux D’un souhait de bonheur le flatte et l’encourage, Les torrents et la mer,
l que Joas : la sagesse divine pouvait seule en effet lui inspirer le bonheur merveilleux avec lequel il va confondre, par la s
ondes a publié le lu février 1848, M. Patin a rappelé aussi avec quel bonheur Voltaire avait exposé dans plusieurs de ses poème
763(in-4º). Déjà, en 1734, sa tragédie de Didon, où il imita non sans bonheur Virgile et Métastase, lui avait attiré de nombreu
84 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre X. Genre pastoral. »
gue pleine de pureté et de simplicité : Florian l’a mise en vers avec bonheur . Théocrite, né à Syracuse, passa en Égypte à la c
85 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Principes généraux des Belles-Lettres. » pp. 1-5
vertus morales, de la pratique desquelles dépendent l’harmonie et le bonheur de la société civile. Quand l’esprit est frappé d
86 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
loppe des escadrons et les force à se rendre. Vous voyez bien que son bonheur et sa valeur ne se sont point séparés : mais vous
i en me laissant sentir toutes ces choses comme vous, met entre votre bonheur et le mien une si grande différence. Suivez donc
87 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
ère. Racine a exprimé ainsi cette pensée de l’Écriture sainte, sur le bonheur passager de l’impie : J’ai vu l’impie adoré sur
ide l’insulter en passant, vouloir faire de ce seul instant tout leur bonheur , et tomber en sortant de là entre les mains étern
88 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
nt que vous avez accueilli avec plaisir, et que je vous ai donné avec bonheur . Noyon, le 1er Janvier 1865. H. BILLET.Directeur
? Et ton chemin ? Si Dieu permet que je t’y suive. *** Jure-moi mon bonheur devant Dieu qui l’ordonne ; Je jure de mourir, mo
e sort, vous le savez, seigneur, Une mère, un amant, attachaient leur bonheur . Un roi digne de vous a cru voir la journée Qui d
89 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
faire voir le rapport qu’ils ont eu ou qu’ils ont aujourd’hui avec le bonheur ou le malheur des peuples. Quoiqu’on doive s’assu
trouvent dans ce livre des livres la route qui doit les mener au vrai bonheur . À ne considérer l’ancien et le nouveau testament
oient la vérité dans tout son jour, la vertu dans toute sa pureté, le bonheur suprême qui doit en être la récompense ; et c’est
90 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Jean-Baptiste Rousseau 1670-1741 » pp. 441-444
Est-on héros en signalant ses haines Par la vengeance ? Octave eut ce bonheur . Est-on héros en régnant par la peur ? Séjan fit
91 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
L’imagination dispose de tout ; elle fait la beauté, la justice et le bonheur , qui est le tout du monde. Je voudrais de bon cœu
ands emplois sont si recherchés. Ce n’est pas qu’il y ait eh effet du bonheur , ni qu’on s’imagine que la vraie béatitude soit d
issement, il n’y a point de tristesse. Et c’est aussi ce qui forme le bonheur des personnes de grande condition324, qu’ils ont
Il a eu recours à Dieu dans le malheur, et lui a rendu grâces dans le bonheur . Son cœur a été tout entier342 à son Dieu, à son
rience du cœur humain, j’allais dire la science de la direction. Le bonheur A M. Charles D’aubigné, son frère On n’e
joie, de repos, de plaisir qu’à servir Dieu. N’espérez pas un parfait bonheur  ; il n’y en a point sur la terre, et, s’il y en a
vertus ; et en les instruisant songez que de leur éducation dépend le bonheur d’un peuple qui mérite d’être aimé de ses princes
e Germanicus, avait donné dans son temps de hautes espérances pour le bonheur de l’Empire, mais qui, dans la suite, devint un m
ble du crime nous fait sentir que l’ordre et l’innocence sont le seul bonheur qui nous était destiné sur la terre. Nous avons b
elle de mon père et de ma mère955, dont il ne pouvait assez vanter le bonheur d’avoir un fils tel que moi. En même temps il ver
mme une affectation qui pouvait rappeler dans l’esprit des peuples le bonheur des temps précédents. Il n’y a point de plus crue
, si bien soutenu, si bien fini, à quoi aboutit-il ? qu’à assouvir le bonheur de cinq ou six monstres1033. Quoi ! ce sénat n’av
annot le père, et Jeannote la mère, et Jeannot le fils, virent que le bonheur n’est pas dans la vanité1106. Il faut faire le
ous récrée dans les jours les plus sombres, il contribue même à notre bonheur  ; car il fait l’amusement de toutes les jeunes pe
n. Cependant elle est très-agréable, et singulièrement située pour le bonheur d’un homme qui aime à se circonscrire1340. Les ri
oir l’être ; et si vous avez bien cette volonté, tout est fait, votre bonheur est décidé. S’il m’appartenait de vous donner des
ée que je ne cesserai jamais de m’intéresser à votre santé et à votre bonheur , et que ce sera toujours un vrai plaisir pour moi
ô mon Dieu ! égaré par une éducation trompeuse, j’ai cherché un vain bonheur dans le système des sciences, dans la faveur des
rmi toutes ces agitations, je courais après le malheur, tandis que le bonheur était auprès de moi. Je n’ai cessé d’être heureux
genoux la nature1405 de ce qu’elle a fait des vertus indépendantes du bonheur , et des lumières que l’adversité n’a pu éteindre1
aiguillonné, paresseux et stagnant après l’orage ; insouciant dans le bonheur , mais poussant la constance et la sérénité dans l
oments si rares dans la vie où le cœur est inondé de joie par quelque bonheur extraordinaire et inattendu ; si une femme, des e
est point (mon expérience vous en assure) de plus importante pour le bonheur . Il y a aussi une manière d’envisager les devoirs
a facilité d’être heureux par l’habitude où l’on vécut de trouver son bonheur en soi ; je ne sais quoi de comparable à ce velou
l’oiseau qui a perdu ses petits chante encore ; c’est encore l’air du bonheur qu’il redit, car il n’en sait qu’on ; mais, par u
us sommes tous dévoués à la mort. Quelques jours de vie valent-ils le bonheur de mourir pour la patrie ? Compensent-ils la doul
ni pour ceux que j’aime, ce qu’on ne rencontre point sur la terre, le bonheur véritable et jamais troublé qui nous est promis p
me sa conscience1639 : tout est à ses amis, et il a constamment eu le bonheur de compter parmi eux tous les gens au pouvoir. On
enti satisfait et reposé comme on se sent satisfait et reposé dans le bonheur intime1658. (Mémoires.) Villemain 1790-1870
nd ils s’en dégoûtent. Ils s’agitent beaucoup pour varier leur triste bonheur , et, des deux passions qui les mènent, la convoit
même, et lui fait savourer la différence du bien-être par l’argent au bonheur par l’esprit1841. (Discours au lycée Charlemagne.
e le chantre de l’Enéide. 871. Il est très-difficile de peindre le bonheur . Est-ce parce que les hommes le connaissent peu ?
né coupable, Tout chargé des liens de son iniquité... Ce qui fit leur bonheur deviendra :leur torture ; Et Dieu, de sa justice
sensibilité, c’est votre amitié qui fait mon vrai succès et mon vrai bonheur . Je laisse le public faire sa petite amende honor
hui je vous défie de trouver cette province. 1323. Voici un rêve de bonheur qui vaut bien celui de Rousseau ; je le rencontre
sarder son innocence, de sortir de son ignorance et d’interrompre son bonheur . De là ces effarouchements par lesquels l’inexpér
; elle a des en­chantements utiles à nos mœurs; elle nous donne et le bonheur et la vertu ! » 1371. Platon est le plus inspiré
ge les deux horizons de la vie ! la mer naufrageuse et l’abri sûr, le bonheur et le malheur, tout est là. (Sainte- Beuve). 146
vénérable personnage ; il se jugeait, lui l’irréprochable, indigne du bonheur des élus. 1824. C’est-à-dire : « a une destinée.
92 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
si essentiels à sa destinée, si décisifs pour son malheur ou pour son bonheur éternel, étaient pourtant devenus des problèmes q
uaire de la Divinité, pour ne traiter que des sujets qui regardent le bonheur ou le malheur éternel de l’homme. Aussi quelle él
s, cette morale pure et sublime dont la pratique peut seule faire son bonheur . Tels sont, pour l’orateur de la chaire, les prin
de, l’insulter en passant, vouloir faire de ce seul instant tout leur bonheur , et tomber, au sortir de là, entre les mains de s
93 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »
plus consolantes et les plus essentielles à l’harmonie sociale, et au bonheur de chacun en particulier, n’ait eu, comme tous le
94 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
qui, au comble de la grandeur et de la puissance, n’ont pu trouver le bonheur  ; et de tous ces exemples, je conclurais que le b
pu trouver le bonheur ; et de tous ces exemples, je conclurais que le bonheur n’est point fait pour les méchants. Comme il arri
ience Vous fait-elle, seigneur, haïr votre innocence ? Songez-vous au bonheur qui les a signalés ? Dans quel repos, ô ciel ! le
alors vous serez vengés de Philippe. Car ne vous imaginez pas que son bonheur présent soit immuable, éternel, comme celui d’un
lqu’un est auprès d’elle, elle s’imagine que cette personne lui porte bonheur  : cum hoc, ergo propter hoc. Virgile fait entendr
mon ouvrage ! Moi, je me retire, je pars : si je ne puis partager le bonheur de Rome, je n’aurai pas du moins le spectacle de
de, l’insulter en passant, vouloir faire de ce seul instant tout leur bonheur , et tomber au sortir de là entre les mains éterne
este. (Racine.) Il n’est point ici-bas de moisson sans culture ; Le bonheur est un bien que nous vend la nature. (Voltaire.)
il s’est enrichi de tous les trésors de l’instruction, et qu’il a le bonheur de vivre sous un gouvernement dont les principes
les le Victorieux. Mais ces expéditions lointaines faisaient-elles le bonheur de vos pères ? Pourquoi soutenir, au prix du sang
airain. Nous, tes sujets fidèles, nous prierons pour ta gloire et ton bonheur  ; le Dieu du ciel et de la terre entendra nos vœu
ont fait voir leurs fêtes et leurs plaisirs. Je suis allé chercher le bonheur en d’autres contrées. À Sardes, j’ai vu Crésus et
, toi qui hais les tyrans, par quelle étrange fatalité, ennemi de ton bonheur , as-tu trouvé en toi-même le désir de t’imposer l
prouve que Nerva est ce prince nécessaire au salut de l’empire et au bonheur du monde, et dans une péroraison véhémente il les
erce dans les méditations de la philosophie cette sagesse qui fera le bonheur des nations, s’il se dévoue, l’empire ; lui seul
oncitoyens ? reconnaissez-vous celui qui aurait consacré ses jours au bonheur de notre commune patrie, si le tyran avait pu sou
me aimé des dieux, dont les vertus et le courage rendront au monde le bonheur , la paix, la liberté, au nom romain, cette puissa
ais aujourd’hui que Constantin nous a rendu avec Rome la gloire et le bonheur , permettez-moi de livrer mon cœur à tout le charm
95 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
e, et se promène vers la gauche. Eh bien ! substituer, pour le commun bonheur , Les lois de la morale aux lois d’un faux honneur
fond vaporeux dont les lignes ondoient, Et que tous ces grands mots, bonheur , vertu, raison, Dont la demi-lueur flotte sur l’h
96 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
nd Cortès, etc., entreprenne, exécute de grandes choses, soit pour le bonheur , soit pour le malheur de l’humanité, son action a
e volonté des personnages épiques, changements qui les font passer du bonheur au malheur, ou de l’agitation au repos, et récipr
, sur le point d’aborder en Italie, et remplis de joie à la pensée du bonheur après lequel ils soupirent depuis longtemps déjà,
97 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
uverneur et il aime aussi sa patrie. Il sait qu’il ne peut y avoir de bonheur pour son élève que dans la pratique des vertus et
s et dans un meilleur langage. Vous prenez tous les tons avec un égal bonheur et vous enseignez, par vos exemples, l’art diffic
e dormir comme le manger et le boire. La richesse ne lui donne pas le bonheur , il jouit de l’abondance et il se plaint. Ce n’es
n la regrette ; la sagesse consiste à vivre content de son sort et le bonheur n’est pas dans les grands biens. La Fontaine ne s
se. Aucun écrivain n’a été plus hardi et n’a fait autant avec un égal bonheur . Il serait facile d’apporter des preuves et presq
ution et je souhaite que vous y persévériez. Les lettres ont fait mon bonheur , elles peuvent faire le vôtre. Elles sont clément
en et vous en êtes vous-même une preuve éclatante. Montesquieu. – Le bonheur et la tranquillité suffisent. Ce sont là des trés
uvrage, Que la vie est moins dure à qui sait être sage Et chercher le bonheur par les plus doux sentiers. Peut-être qu’à ma sui
on, quelle pudeur craintive ! Si le sort ne m’eût donnée à vous, Mon bonheur dépendait de l’avoir pour époux. Avant que votre
n des tourments de la ville, quelle a été votre fortune et quel votre bonheur  ? Politeus. – Grâce au ciel, cher Agricola, mon
isir de la conversation ? Ainsi, vous ignorez les joies des fêtes, le bonheur que l’on goûte en entendant une comédie ou une tr
l’enthousiasme est de tous les sentiments celui qui donne le plus de bonheur . Montrez la vérité de cette pensée. – Développer
n grand écrivain : « L’art d’être heureux c’est de ne pas chercher le bonheur , c’est de poursuivre un objet désintéressé, la sc
on rang, qu’elle aime et qui lui donne du moins une première année de bonheur  ; l’autre, descendante des d’Aubigné, en proie à
sentiment de l’idée à mettre en lumière, parfois même avec un certain bonheur d’expression. » Ordre des sciences Littér
turé et vaincu tout le long de la vie et non satisfait ; au reste, le bonheur ne réside pour nous que dans ces souffrances et c
Newton, Pascal, Descartes, Gœthe, celle qui procure à l’homme plus de bonheur , de dignité et d’indépendance, celle-là est toute
de Staël : « La destination de l’homme sur cette terre n’est pas le bonheur , mais le perfectionnement. » – Développer et com
e jusqu’à Molière. » – Apprécier l’influence de l’imagination sur le bonheur . – Expliquer et justifier ce mot de Pascal : « Ce
d’après son sentiment et par son propre exemple, cette pensée : « Le bonheur le plus délicat est de faire celui des autres. »
n ce monde ? PLAN Préambule. – Chacun poursuit ici-bas son idéal de bonheur . – Tel rêve la fortune, tel autre la gloire… Les
santé (petit éloge de la santé, ses bienfaits, elle est un élément de bonheur ). (B) La fortune. Ne pas la confondre avec la ric
enfermé systématiquement dans l’égoïsme, il a démêlé les éléments du bonheur matériel, mais il a oublié les joies de l’âme, le
, devoirs envers la famille, la patrie, l’humanité. Conclusion. – Le bonheur complet, tel qu’on peut le rêver en dehors de tou
inutiles ; mon expérience et ma tendresse ne pourraient rien pour ton bonheur . La personnalité dont je voudrais te préserver n’
os intérêts personnels, à leur sacrifier les intérêts, les droits, le bonheur des autres. Cet égoïsme est incompatible avec tou
ll : « L’éducation a pour but de faire de l’individu un instrument de bonheur pour lui-même et pour les autres. » – Faire le p
des artistes, des orateurs, des orateurs, des philosophes qu’il a le bonheur de fréquenter. Le plan s’impose… Quelques lignes
lable à une distance de plus de sept cents mètres, et passent avec un bonheur tout à fait providentiel entre tous les navires m
ruisent, de part et d’autre, de leurs chagrins, changés maintenant en bonheur . (Centre d’examen : Nantes.) la vocation. Vous r
re qui m’environne ont transporté votre imagination ; vous enviez mon bonheur , vous vous plaignez de vivre loin du soleil. Et m
Domitien. Enfin le vieux Nerva commencera l’ère de tranquillité et de bonheur dont nous jouissons sous Trajan. J’écrirai sans a
formes différentes avec les époques. De notre temps, le noble rêve du bonheur de l’humanité future sur la terre, par les découv
t dans l’obscurité. Il est vrai que longtemps ceux même qui eurent le bonheur de révéler quelques vérités importantes, n’aperçu
rit quelque part : « L’art d’être heureux c’est de ne pas chercher le bonheur , mais de poursuivre un objet désintéressé, la sci
formes différentes avec les époques. De notre temps le noble rêve du bonheur de l’humanité future sur la terre par les découve
sée d’un poète latin : « Heureux l’homme des champs, s’il connaît son bonheur . » – Un agriculteur, un industriel, un commerçan
98 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Préface de la première édition » pp. -
le sage vous doit ses moments les plus doux… Delille. Ornement du bonheur , soutien de l’infortune, De l’enfant, du vieillar
99 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
isant adieu ». Il manquerait quelque chose à ce tableau divin, si le bonheur de la bonne Noémi n’en terminait agréablement la
de la bonne Noémi n’en terminait agréablement la perspective. Et quel bonheur plus doux, pour une mère représentée aussi sensib
100 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
là je t’en dirai un nombre d’autres, afin que mon malheur te serve de bonheur et que ma perte te serve de gain. C’est parce que
un homme consiste au cœur et en la volonté : c’est là où gît son vrai bonheur . La vaillance, c’est, la fermeté, non pas des jam
it voile en517 France, où il arriva à la Rochelle, ayant, par un rare bonheur , fait onze cents lieues en dix-huit jours. (Hist
arcouru le nom des coupables qu’on avait ordre d’arrêter. Le sien par bonheur ne s’y789 trouva pas ; ainsi le prévôt lui donna
à celle de mon père et de ma mère, dont il ne pouvait assez vanter le bonheur d’avoir un fils tel que moi. En même temps, il ve
annot le père, et Jeannotte la mère, et Jeannot le fils virent que le bonheur n’est pas dans la vanité.     (Romans : Jeannot e
sans imaginer, sans rien faire autre chose que sentir le calme et le bonheur de ma situation. Je trouvais mon couvert mis sur
s doux que le sommeil même. Ce sont là les jours qui ont fait le vrai bonheur de ma vie ; bonheur sans amertume, sans ennuis, s
l même. Ce sont là les jours qui ont fait le vrai bonheur de ma vie ; bonheur sans amertume, sans ennuis, sans regrets, et auqu
illonné, paresseux et stagnant1259 après l’orage ; insouciant dans le bonheur , mais poussant la constance et la sérénité dans l
ition nocturne autour de ma chambre. La vertu seule assure le vrai bonheur Si quelquefois la vertu paraît avoir moins de
issait pas. Cependant peut-on s’empêcher de contempler avec délice le bonheur de l’homme qui peut se dire chaque jour avant de
mentera contre son père. Ce n’est point assez que Dieu ait attaché un bonheur ineffable à l’existence de la vertu ; ce n’est pa
oments si rares dans la vie où le cœur est inondé de joie par quelque bonheur extraordinaire et inattendu, si une femme, des en
42, de Smolensk à Moscou ! Certain de sa gloire, il crut encore à son bonheur , et ses lieutenants, émerveillés comme lui, ne se
en blanc : Grand-papa racontez-moi donc la guerre ! Mais lorsque par bonheur j’obtenais la permission de passer quelques jour
oncer à moi même, Et par un imposteur me voir voler mon nom ! Que son bonheur est extrême, De ce que je suis poltron ! Sans cel
d’abord2380 de ses dons enfla mon revenu. La brigue ni l’envie à mon bonheur contraires, Ni les cris douloureux de mes vains a
Ne purent dans leur course arrêter ses bienfaits. C’en est trop : mon bonheur a passé mes souhaits. Qu’à son gré désormais la f
plaire ? Burrhus Et ne suffit-il pas, seigneur, à vos souhaits Que le bonheur public soit un de vos bienfaits ? C’est à vous à
ience Vous fait-elle, seigneur, haïr votre innocence ? Songez-vous au bonheur qui les a signalés ? Dans quel repos, ô ciel ! le
2468, Dont le juste autrefois sentit le poids fatal : Ce qui fit leur bonheur deviendra leur torture ; Et Dieu, de sa justice a
upçons, ôtez-moi cette horreur, Ce trouble qui m’accable au comble du bonheur . Toi qui seul as conduit sa fortune et la mienne,
juste ; et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s’est rougie. Le bonheur m’aveugla, la mort m’a détrompé : Je pardonne à l
aindre, approche du grillage, Regarde, et reconnaît… (ô tendresse ! ô bonheur  !) La sarcelle. Aussitôt il pousse un cri de joie
ms. Toutefois, tes discours sont pour moi des affronts ; Ton prétendu bonheur et m’afflige et me brave ; Comme moi, je voudrais
goutte de miel ! Peut-être l’avenir me gardait-il encore Un retour de bonheur dont l’espoir est perdu ! Peut-être, dans la foul
sa trace à l’autel du Seigneur Offrir deux purs encens, innocence et bonheur  ! C’est ici que sa voix pieuse et solennelle Nous
yez la lumière, De nous vous souvenez-vous ? Ah ! vous pleurer est le bonheur suprême2617, Mânes chéris de2618 quiconque a des
ue quoi ? Harou. Que je vous aime et que je vous épouse Vous avez du bonheur , hein ? Plus d’une est jalouse Vous sentez bien q
û finir, Finir dès son aurore ; Mais pour moi ce doux souvenir Est du bonheur encore : En fermant les yeux, je revois L’enclos
tes instants ; Et j’aurais fait tenir dans ta petite vie Un trésor de bonheur immense… à faire envie Aux heureux de cent ans !
seul entre mille, Tu m’es resté fidèle où tant d’autres m’ont fui, Le bonheur m’a prêté plus d’un lien fragile ; Mais c’est l’a
oupe Qui passe, au coin du feu, de la main à la main, L’un y boit son bonheur , et l’autre sa misère ; Le ciel a mis l’oubli pou
eur devoir et vous ferez le vôtre ; Vous le ferez, amis, avec plus de bonheur . Votre combat sera plus vaillant que le nôtre ; N
e remporter les prix d’honneur !...    C’est, je crois, un plus grand bonheur D’être un enfant aimant et tendre. Lorsqu’on a fa
Ah ! chers petits indifférents, Gâtez un peu vos vieux parents ; Leur bonheur est dans vos caresses ! C’est beaucoup d’avoir la
a chercher, comme tous, la clé du grand mystère.... Il tombe en plein bonheur … Il a fini son temps. Songeant à ses petits, c’es
se), mais élevé en Lorraine, André Theuriet a su peindre avec un rare bonheur , dans ses œuvres en prose et en vers, les aspects
ucrèce2927, ses deux poèmes les plus étendus, la Justice (1878) et le Bonheur (1888)2928. Le gué Ils tombent épuisés, la b
e, Les métiers bourdonnaient, les champs étaient semés. Je connus mon bonheur , et qu’au monde où nous sommes Nul ne peut se van
duretés, ô riches, Je me sens pour vous indulgent, Quand je songe aux bonheurs postiches Qu’on vous donne pour votre argent ! On
enture Son nid plein d’oiseaux nus2952 et qui tendaient le cou ! Quel bonheur , quand le givre avait garni de perles Vos fins ra
uement, comme, d’ailleurs, toute la phrase. 644. Des impressions de bonheur . Ces métaux, sur lesquels on gravait, après l’opé
u Cardinal-Lemoine). 1315. Bien n’est de tout point heureux ; pas de bonheur parfait (Horace, Odes, II, xvi). 1316. De vous,
ue la médiocrité, la pauvreté peuvent être la condition même de notre bonheur et de notre sécurité. 1341. La journée. Allusio
jusqu’à la fin de la première moitié du xviie siècle avec le sens de bonheur . 2060. Dauphin. On sait que l’héritier présom
acan, dans une proposition coordonnée à une précédente. 2080. Heur, bonheur . Vieilli dès la seconde moitié du xviie siècle.
bre du second livre des Géorgiques de Virgile, où le poète célèbre le bonheur des habitants de la campagne. — Superbe, orgueill
s, les Muses. Malherbe les avait déjà appelées ainsi avec beaucoup de bonheur . 2397. Les Orphées, les poètes. — Orphée, perso
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