/ 246
1 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »
encore dans l’espèce. Rien de plus vague aussi que l’acception du mot beauté . On l’applique à presque tous les objets qui flat
La couleur nous fournit, selon moi, le caractère le plus simple de la beauté . Il est probable que l’association des idées infl
offre d’abord à l’observateur comme une des sources principales de la beauté . Une figure est régulière, quand toutes ses parti
., flattent l’œil, parce que ces figures sont régulières ; voilà leur beauté  : cependant une heureuse variété est une source d
voilà leur beauté : cependant une heureuse variété est une source de beautés beaucoup plus féconde. La régularité même ne nous
mparé aux sinuosités d’une rivière. Des cônes, des pyramides ont leur beauté  ; mais des arbres qui croissent librement sont in
la figure et le mouvement, considérés séparément, sont des sources de beauté  ; ils se rencontrent cependant dans une foule d’o
ne foule d’objets, qui empruntent de cette réunion le caractère de la beauté la plus parfaite. Les fleurs, par exemple, les ar
souvent même le mouvement de l’objet. L’assemblage le plus complet de beautés que puisse nous présenter le spectacle de la natu
doux et de plus aimable les sensations qui caractérisent le beau. La beauté de la physionomie humaine est plus variée, plus c
par des actions, nous font éprouver une sensation égale à celle de la beauté . Les qualités morales peuvent se diviser en deux
de l’observateur une sensation de plaisir si semblable à celle de la beauté extérieure des objets, que, quoique d’un rang bea
agréable, semblable à peu près à celle qui résulte de l’aspect de la beauté dans les ouvrages de la nature. Il n’élève point
de s’élever quand il tend au sublime, doit son plus grand mérite à la beauté et aux grâces, qui font le caractère spécial de s
t du beau et du sublime, qui réveille en nous les idées primitives de beauté ou de grandeur, mais la peinture même des objets
’imagination, soit que son plaisir naisse du sublime ou d’un genre de beauté quelconque. Les critiques ont regardé constamment
2 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
à cette finesse d’esprit qui aperçoit facilement dans un ouvrage des beautés ou des défauts peu apparents, et qui n’est autre
du bon et du beau, un discernement vif et délicat, net et précis des beautés et des défauts que renferme un ouvrage d’esprit.
et jusqu’où ils s’écartent des règles sévères de l’art et des vraies beautés de la nature. 12. Le goût est-il le même chez tou
l n’y a rien dans notre nature de plus général que le sentiment de la beauté sous toutes ses formes variées d’ordre et de prop
duit de la nature et de l’art. Il faut que le sentiment naturel de la beauté soit perfectionné par l’attention donnée à des ob
il discerne non seulement le caractère général de l’ouvrage, mais les beautés et les défauts de chaque partie ; il voit des qua
ondance et des richesses, il dispense avec mesure et avec sagesse les beautés et les grâces du discours. Il ne se laisse jamais
ue, n’exige pas moins un bon cœur qu’un bon esprit. Non seulement les beautés morales sont en elles-mêmes supérieures à toutes
point les sentiments doux et tendres, sentira toujours faiblement les beautés les plus sublimes de l’éloquence et de la poésie.
cette qualité qui fait apercevoir les moindres nuances, et saisir les beautés les moins apparentes ainsi que les plus légers dé
homme d’un goût pur est celui qui ne se laisse jamais séduire par des beautés fausses, qui estime avec justesse, qui compare av
eautés fausses, qui estime avec justesse, qui compare avec équité les beautés des divers genres, et qui distingue pourquoi elle
e chose que l’art de juger un ouvrage d’esprit, pour en connaître les beautés et en signaler les défauts. Elle a donc pour obje
’expérience, c’est-à-dire qu’elles sont fondées sur l’observation des beautés qui ont paru réunir le plus de suffrages. 20. Que
térature le sentiment religieux, où l’on trouve le premier type de la beauté , le souffle divin qui seul fait naître l’enthousi
3 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre premier. Du Goût. »
ût, la faculté de recevoir une impression de plaisir ou de peine, des beautés ou des difformités de la nature. Cette faculté es
s les uns, le goût ne laisse échapper que de légères étincelles : les beautés les plus communes sont celles qui les affectent l
in, et sa délicatesse n’est pleinement satisfaite, que de ce genre de beauté qui ne laisse rien à désirer. Il faut attribuer,
ppose cette finesse d’organes qui nous rend capables de découvrir des beautés qui échappent à l’œil vulgaire ; et l’on en juge
nt. Celui dont le goût est sur, ne s’en laisse jamais imposer par des beautés factices ; il a sans cesse devant les yeux la règ
il veut juger ; il apprécie exactement le mérite relatif des diverses beautés que lui offrent les ouvrages du génie ; il les cl
l’expérience a prouvé depuis longtemps qu’il est un certain ordre de beautés qui, placées dans leur véritable jour, commandent
dans l’immensité des siècles, les preuves de ce goût général pour les beautés qui procurent à l’homme le plus grand plaisir don
u Spectateur). Il donne à ces plaisirs trois sources principales : la beauté , la grandeur et la nouveauté. Ses réflexions, à c
elques figures et l’agréable variété des autres, sont le principe des beautés que nous y trouvons. Mais voulons-nous aller plus
essaire qu’ils lui procurassent pour cela ces sensations délicates de beauté et de grandeur, qui font aujourd’hui le charme de
4 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
Chapitre III. Beautés de sentiment. L’adjectif sentimental, que notre
e ; les mots n’en imposeront plus, et l’on saura, par exemple, qu’une beauté est sentimentale, quand elle réunit tout ce qui e
, il faut savoir parfaitement distinguer ce qui constitue l’espèce de beauté relative à l’objet auquel on l’applique ; nous no
revenir. Poursuivons notre objet. Nous avons appelé sentimentales les beautés qui excitent ou réveillent en nous l’idée que nou
ous sommes formée, et le sentiment que nous avons du beau : ainsi les beautés de tous les genres pourraient être des beautés se
ns du beau : ainsi les beautés de tous les genres pourraient être des beautés sentimentales. Mais nous entendons spécialement i
ression vraie de nos propres sentiments. Voilà pourquoi ces sortes de beautés sont plus fréquentes dans les poètes sacrés, qui,
’à l’impression de leur âme, sans chercher jamais à affaiblir par des beautés étudiées ce qui était essentiellement beau. Aussi
u à l’orateur capable d’en profiter ! Mais c’est moins encore par les beautés de détails, par des traits épars et isolés, que c
souhaitent que Dieu pardonne à leurs bourreaux. Voilà, je crois, des beautés réelles, des beautés qui seront de tous les temps
ardonne à leurs bourreaux. Voilà, je crois, des beautés réelles, des beautés qui seront de tous les temps, mais dont il est ju
ttendrissant dans l’ouvrage de Florian, appartient exclusivement à la beauté de l’original, et que ces traits n’ont besoin, po
perpétuel du bon et du mauvais principe poétique. Partout de grandes beautés et de grandes taches de diction ; des vers magnif
ophes entières qui sont sublimes de pensée ou d’expression ; mais ces beautés mêmes ne font qu’ajouter aux regrets de retrouver
Les pleurs, les vœux, l’encens qui montent vers l’autel, Et de jeunes beautés , qui, sous l’œil maternel, Adoucissent encore par
175. Cette pièce qui renferme, au milieu de ses incorrections, des beautés du premier ordre, est d’un religieux nommé D. Gér
5 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
dans les bornes de son talent, il n’a jamais tenté de s’élever à ces beautés neuves et hardies, qui supposent un génie, et exi
vec quelle constance M. Delille a lutté pendant quinze ans contre les beautés , inimitables pour tout autre, des Géorgiques de V
est presqu’impossible de lui ôter une tache sans lui faire perdre une beauté . Je ne connais, parmi les modernes, que l’anglais
fréquentes inégalités ; faire voir en quoi consistent précisément ces beautés et ces défauts : et s’il reste démontré que leur
et de trop faciles apologistes ; il faut convenir que les nombreuses beautés et les taches non moins nombreuses de cette singu
s opinions religieuses et littéraires, le Génie se soutiendra par des beautés réelles qui sont de tous les temps, de tous les l
ent pas dans les mêmes endroits. Les défauts cependant, ainsi que les beautés , appartiennent dans M. de Chateaubriand à une seu
ment arrêtés sur les détails, avec l’intention louable de trouver des beautés , ou le plaisir malin de révéler des fautes : mais
riand s’est pénétré de la lecture de Bossuet et d’admiration pour ses beautés . C’est lui surtout qu’il prend pour modèle ; c’es
imagination échauffée tour à tour, quelquefois en même temps, par les beautés sublimes des Prophètes, d’Homère, de Virgile, de
iand : mais aura-t-on son génie, pour les compenser comme lui par des beautés du premier ordre ? C. — Sur M. Delille et ses
emploi, aussi sage qu’heureux, qu’il fut redevable de ses principales beautés de diction ; c’est ainsi qu’il posa la borne qui
, d’autres resserrés mal à propos, etc. etc. Mais quelle profusion de beautés , quelles richesses de détail couvrent et font par
er ; que les fautes de Dryden se perdent, englouties dans un océan de beautés réelles, et que les beautés de Pitt sont à peine
n se perdent, englouties dans un océan de beautés réelles, et que les beautés de Pitt sont à peine sensibles pour un lecteur gl
monstrueux : mais à côté de ces étranges fictions, se trouvaient des beautés du premier ordre ; des tableaux charmants contras
de lecteurs français s’étaient senti le courage de chercher quelques beautés dans cet amas de folies dégoûtantes ou d’horreurs
de cette critique aveugle ou malveillante qui ferme les yeux sur les beautés , parce qu’elle ne les voit pas, ou qu’elle ne veu
6 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
uaire, on peut apprendre à connaître ce qui constitue le mérite et la beauté d’une peinture ou d’une statue, à se laisser émou
de vue un instant l’Être infini, puissant et bon, source éternelle de beauté , d’amour et d’intelligence ; c’est de lui que tou
u les passages qui vous auront frappé ; vous en comprendrez mieux les beautés  ; votre goût se formera rapidement. Appliquez-vou
comprendre le sens d’une langue étrangère ; le goût, pour saisir les beautés de l’auteur ; le style, pour chercher à le bien r
, non pas seul, mais avec une personne qui soit en état de sentir les beautés ou les défauts du livre, et de vous communiquer s
même d’un style trop imagé. La simplicité est le vrai caractère de la beauté . Il ne faut pas confondre les images avec les fig
sentiment. Une personne d’un goût sûr et délicat saisit vivement les beautés et les imperfections d’un ouvrage ; un instinct d
e instruit, dont le goût est perfectionné par l’étude, découvre mille beautés , mille nuances délicates qui échappent aux esprit
il se forme : l’enseignement du maître consiste à faire ressortir les beautés , à les montrer aux yeux des élèves, à exciter en
sentiment ne peut être soumis à une règle absolue, mathématique ; la beauté peut revêtir différents aspects, sans cesser d’êt
ue ; la beauté peut revêtir différents aspects, sans cesser d’être la beauté  ; on ne la confondra jamais avec la laideur. Le g
as seulement de blâmer les défauts, mais aussi de faire ressortir les beautés d’un ouvrage. La critique est nécessaire aux prog
7 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
donné le nom d’anglomanie. Une sage critique nous a éclairés sur les beautés et les défauts de la littérature ; nous avons pri
au-dessus de la littérature antique, mais avouons qu’elle a aussi ses beautés . Étudions-la surtout parce qu’elle est originale,
ôtez à tous ce qui appartient véritablement à Homère, il restera des beautés , sans doute, mais il n’y aura plus de poèmes ; et
era des beautés, sans doute, mais il n’y aura plus de poèmes ; et ces beautés mêmes ne rappelleront ni la grandeur ni le sublim
connaître les défauts de la littérature de son pays, et apprécier les beautés de la nôtre ; et il avait le cœur trop droit pour
uefois très remarquables ; ils commencent alors à être sensibles à la beauté du style, et s’efforcent de lui prêter certains o
rais modèles que nous devons suivre ; elles mettent sous nos yeux les beautés de premier ordre que nous devons imiter, et les f
principes de l’éloquence, qui n’ont point été formés à apprécier les beautés vraies et nobles des bons écrivains, sont toujour
e le mérite réel des auteurs ; elle nous aide à sentir vivement leurs beautés , et nous préserve de cette admiration aveugle et
’art d’écrire et de parler ; examiner ce qui est beau et d’où nait la beauté  ; s’habituer à établir une juste distinction entr
elles se sont ouverte. Elles s’emparent de tout ce qui a rapport à la beauté , à l’harmonie, à la grandeur et à l’élégance ; de
éfinir le goût : « la faculté de recevoir une agréable impression des beautés de la nature et de l’art. » La première question
ait. Ainsi, la faculté par laquelle nous sommes sensibles à certaines beautés semble plutôt provenir d’un sens particulier que
tout entier fondé sur un sentiment naturel et comme instinctif de la beauté , néanmoins la raison, ainsi que je le démontrerai
maine, rien n’est plus universellement répandu que le sentiment de la beauté , de quelque genre qu’elle soit ; sentiment qui no
nts à l’esprit humain. Il est de l’essence de l’homme de discerner la beauté , comme de posséder les attributs de la raison et
férents. Chez quelques-uns il n’en paraît que de faibles lueurs ; les beautés qui les affectent sont de l’espèce la plus grossi
ève jusqu’au discernement le plus subtil, et à la vive jouissance des beautés les plus délicates. On observe en général que dan
liqué dans l’harmonie. De même l’œil ne saisit pas tout d’un coup les beautés de la peinture ; il s’y forme peu à peu en voyant
les compositions des meilleurs maîtres. C’est ainsi qu’à l’égard des beautés de l’art de parler et d’écrire, l’étude attentive
ce à les étudier, qu’une impression confuse ; il ne peut indiquer les beautés ou les défauts de l’ouvrage qu’il lit ; il ne sai
a à saisir, non seulement le caractère de l’ensemble, mais encore les beautés et les défauts de chaque partie, et sera bientôt
e de son ensemble ; et plus la raison nous met à même d’apercevoir de beautés dans cet ensemble, plus l’ouvrage nous plaît. C’e
, plus l’ouvrage nous plaît. C’est de notre sentiment naturel pour la beauté que provient notre jouissance ; mais la raison no
de la nature et de l’art ; il suppose que ce sentiment naturel de la beauté est augmenté par l’attention que nous portons san
les qualités du cœur ne sont pas moins nécessaires. Non seulement les beautés morales sont en elles-mêmes supérieures à toutes
ux et les plus tendres, doit être complètement insensible aux grandes beautés de l’éloquence et de la poésie. Les caractères du
elle repose sur ces organes si délicats qui nous font apercevoir des beautés que ne saisit pas l’œil du vulgaire. On peut être
qu’un goût peu délicat ; on peut recevoir une impression profonde des beautés que l’on distingue, mais ne distinguer que celles
des différences où les autres n’aperçoivent rien ; elle distingue les beautés les moins apparentes et les taches les plus légèr
les beaux objets, telles difficiles à saisir que puissent être leurs beautés . La pureté du goût a surtout sa source dans la pe
squels il appuie ses jugements. Il pèse avec exactitude le mérite des beautés diverses qu’il trouve dans un ouvrage de génie, i
Quoiqu’elles diffèrent toutes, cependant toutes visent à un genre de beauté qui est en rapport avec la tournure particulière
l tout est faux. La vérité, qui est le but de la raison, est une ; la beauté , que le goût recherche, est de bien des genres di
rétendre que Virgile et Homère ne soient pas remplis des plus grandes beautés  ; nous ne différons l’un et l’autre qu’à cause de
ntré. Mais si un homme vient ensuite à avancer qu’Homère est dénué de beautés , qu’il le tient pour un écrivain lourd et sans ve
emblance est le signe le plus distinct et le plus incontestable de la beauté de l’imitation. La raison alors a tout à fait le
liqué ci-dessus, est entièrement fondé sur un sentiment interne de la beauté , sentiment qui est naturel aux hommes, et qui, da
ette à aucun écart, les jugements que cette personne porterait sur la beauté devraient incontestablement servir de règles aux
et ses caprices ; l’expérience prouve, en dépit d’eux, qu’il y a des beautés qui, présentées d’une certaine manière, ont le po
à ces ouvrages, en effet, que nous sommes redevables de connaître ces beautés qui enlèvent les suffrages de tous les hommes, et
, établit des règles qui servent à apprécier les différents genres de beautés dans les conceptions du génie. Les règles de la c
i n’a pour base que l’expérience due à l’observation de ces sortes de beautés qui approchent le plus de celles que nous avons p
in qui ne puisse profiter des. observations que l’on a faites sur les beautés ou les défauts de ceux qui l’ont précédé dans la
ductions seules de la nature sont empreintes du caractère de la vraie beauté . D’après ce que nous venons de dire, nous pouvons
nières classes de la société peuvent se laisser éblouir par certaines beautés superficielles que l’on cesse bientôt d’admirer ;
selle ; c’est malgré cette même infraction ; elles possèdent d’autres beautés que les règles approuvent, et ces beautés sont te
 ; elles possèdent d’autres beautés que les règles approuvent, et ces beautés sont telles, qu’elles ont fait taire la censure,
il possède mieux qu’aucun écrivain la langue des passions ; genres de beautés que la véritable critique nous apprend à admirer,
’idée d’invention ou de création ; il ne se borne pas à apprécier les beautés déjà créées ; bien plus, il en crée lui-même de n
vient plus délicat, il lui est plus facile de remplir ses ouvrages de beautés parfaites ; cependant un poète ou un orateur peut
Spectateur ; il a rangé ces plaisirs sous trois chefs principaux, la beauté , la grandeur et la nouveauté. Si ses réflexions à
rité ou cette variété produisent dans notre esprit le sentiment de la beauté , nous n’en pouvons donner que les raisons les plu
ts extérieurs, sans produire en nous ces sensations de grandeur et de beauté qui nous causent un plaisir si vif. La grâce et l
re âme. L’exacte proportion des parties constitue presque toujours la beauté , le sublime dédaigne cette proportion. Une masse
en elle-même, ou qu’elle possède dans la perfection quelque genre de beauté , comme la grâce, l’élégance. C’est en ce sens que
un auteur qui se proposait de publier un traité de rhétorique ou. des beautés du style en général, et non celui de l’auteur d’u
s aucun critique ancien ou moderne qui discerne avec plus de goût les beautés les plus délicates du style, et son style à lui-m
ime, mais pour avoir des idées générales sur les différents genres de beautés dans le style. Je reviens actuellement à ce qu’on
ité. J’aurai assez d’autres occasions de rendre une égale justice aux beautés qu’ils nous offrent. On ne déprécie pas un ouvrag
bons auteurs avec plus de plaisir, en mettant mieux en évidence leurs beautés et leurs fautes, et en invitant à n’imiter et à n
et à n’admirer que ce qui en est vraiment digne. Lecture V. De la beauté et des autres plaisirs que procure le goût. CO
e aussi particulière. Je ferai seulement quelques observations sur la beauté , d’abord parce que le sujet en lui-même est curie
escription soit en vers soit en prose12. Après le sublime, c’est à la beauté que l’imagination doit ses plus agréables jouissa
un sentiment trop violent pour être durable ; le plaisir que donne la beauté peut subsister longtemps. Celle-ci est l’apanage
r leur nature. Aussi, peu de mots ont un sens plus vague que celui de beauté . On l’applique à presque tous les objets extérieu
e conçois que cette définition est satisfaisante si l’on considère la beauté dans éertaines figures ; mais si nous voulons l’a
ous le rapport de la forme extérieure, on ne peut pas soutenir que la beauté est en proportion du mélange de la variété et de
essivement en revue les différentes classes d’objets dans lesquels la beauté est le plus sensible, et j’indiquerai, autant qu’
rai, autant qu’il sera en mon pouvoir, les causes particulières de la beauté de chacun. La couleur est un genre de beauté bien
uses particulières de la beauté de chacun. La couleur est un genre de beauté bien simple, et c’est, par cela même, celui dont
de parler le premier. Ici l’on ne peut indiquer comme fondement de la beauté ni la variété, ni l’uniformité, ni aucun principe
offre au lever et au coucher du soleil. C’est dans ces objets que la beauté des couleurs déploie toute sa richesse ; aussi fu
nous allons nous occuper des formes des corps. Elles nous offrent des beautés plus complexes et plus variées. Chez elles, la ré
et plus variées. Chez elles, la régularité est une première cause de beauté . Une forme régulière est celle qui nous paraît ét
inuosités d’une rivière. Les figures coniques et pyramidales ont leur beauté  ; cependant des arbres qui conservent en s’élevan
régularité que dans un bâtiment. M. Hogarth, dans son analyse sur la beauté , observe que les figures déterminées par des lign
ère et en avant, à peu près comme la lettre S ; il l’appelle ligne de beauté , et prouve que la nature s’en est maintes fois se
tous les exemples qu’il rapporte, la variété est tellement unie à la beauté , qu’il semble n’être pas tombé dans une grande er
ompue d’une ligne droite. Le mouvement est encore une autre source de beautés qui diffèrent de celles que nous offrent les figu
ent en repos. Les mouvements modérés et doux appartiennent seuls à la beauté  ; la rapidité ou la violence, comme la chute d’un
u, le profond silence de la nuit est sublime. Mais, pour revenir à la beauté dans les mouvements, je crois qu’on doit, en géné
i que la ligne ondoyante de M. Hogarth est véritablement une cause de beauté . Cet artiste observe fort ingénieusement que les
eur, la forme et le mouvement soient chacun une cause particulière de beauté , on les trouve souvent réunis dans un même objet 
souvent réunis dans un même objet ; ils contribuent alors à rendre la beauté plus grande et plus complexe. C’est ainsi que, da
ie, qu’elles se mêlent et se confondent en une perception générale de beauté que nous attribuons à l’objet tout entier, parce
ui que nous croyons en voir la cause ; car nous regardons toujours la beauté comme une qualité inhérente à l’objet qui en prod
éole qui l’environne. L’objet dans lequel se trouvent réunies plus de beautés diverses est, peut-être, un paysage riche et vari
de cette sensation charmante et délicieuse qu’il n’appartient qu’à la beauté de produire. C’est à saisir les beautés de détail
use qu’il n’appartient qu’à la beauté de produire. C’est à saisir les beautés de détails de scènes aussi magnifiques, que ceux
veulent les décrire en vers doivent exercer leur œil et leur goût. La beauté de la physionomie de l’homme est plus compliquée
celles dont nous avons parlé jusqu’à présent ; on y trouve réunies la beauté des couleurs dans les nuances délicates du teint,
ies la beauté des couleurs dans les nuances délicates du teint, et la beauté des formes dans les contours des divers traits de
résoudre. Il est certain et reconnu que ce qui caractérise surtout la beauté de la physionomie de l’homme, est ce qu’on appell
produisent en nous une sensation semblable à celle que fait naître la beauté . Nos qualités morales peuvent être partagées en d
elles produisent des sensations agréables si analogues à celles de la beauté dans les objets extérieurs, que, quoiqu’elles soi
rien faire perdre, les ranger dans la même classe. Un autre genre de beauté , qui diffère de tous ceux qui viennent de fixer n
use la vue de ces objets est entièrement fondé sur le sentiment de la beauté , et néanmoins diffère entièrement de celui que pr
e la beauté, et néanmoins diffère entièrement de celui que produit la beauté des couleurs, des formes, des variétés, et des au
en est bien gravée et d’un travail exquis, j’éprouve l’impression de beauté dont j’ai parlé d’abord, et j’admire des couleurs
e de parties diverses et compliquées. Cette espèce de sentiment de la beauté a sur la plupart de nos idées une influence très
es une influence très étendue. C’est lui qui nous fait apercevoir une beauté dans l’ordonnance des portes, des fenêtres, des a
c l’ensemble ou la destination de l’édifice, elles perdent toute leur beauté , et choquent la vue autant que le feraient des ob
ons nettement ces rapports, l’ouvrage alors nous semble avoir quelque beauté  ; mais il nous en paraît immanquablement dépourvu
ns pour déterminer, jusqu’à un certain point, nos autres idées sur la beauté . C’est une observation que je me hâte de faire, p
n’ont aucun rapport avec le sujet principal, elles perdent toute leur beauté  ; bien plus, de belles qu’elles étaient, elles de
ux par eux-mêmes. Après nous être occupés de tant de genres divers de beauté , il nous reste à faire quelques observations sur
divers de beauté, il nous reste à faire quelques observations sur la beauté considérée dans l’art d’écrire ou de parler ; et,
e mérite de l’ouvrage, et que l’on n’indique pas quel est le genre de beauté qui lui est particulier. Ce mot a cependant encor
s’élève jusqu’au sublime, est surtout remarquable par la grâce et la beauté . Parmi les orateurs, Cicéron offre plus de beauté
par la grâce et la beauté. Parmi les orateurs, Cicéron offre plus de beautés que Démosthène, qu’emportaient l’énergie et la vé
nie. Nous ne pousserons pas plus loin nos observations au sujet de la beauté  ; nous l’avons suivie à travers ses formes divers
eauté a quelque chose de plus vif et de plus piquant que celle que la beauté nous cause ; mais aussi sa durée est bien plus co
ets les plus nobles et les plus beaux, en rappelant à notre pensée la beauté ou la grandeur originale de ces mêmes objets ; ma
ets ; mais encore l’imitation des choses dépourvues de grandeur ou de beauté  ; quelquefois même nous aimons à voir la représen
e au goût. De toutes les sensations agréables que nous recevons de la beauté ou du sublime, il n’en est aucune à l’agrément de
’imagination, c’est-à-dire tous ceux où se rencontrent le sublime, la beauté sous ses formes diverses, la convenance, les prop
de la construction plus simple des mots, a moins d’harmonie, moins de beauté et moins de force que celle des Grecs et des Lati
ne nature passive plutôt qu’active, ou qui sont remarquables par leur beauté et leur amabilité ; ou, enfin, qui ont des qualit
nfluence sur toute la nature ; la vertu est au féminin, à cause de sa beauté , et aussi parce qu’elle doit être un objet d’amou
la civilisation étaient parvenus au plus haut degré de perfection. La beauté et l’énergie de presque toutes les langues dépend
e, l’arrangement dont les mots sont susceptibles, et la variété et la beauté des sons. Aucune langue n’a possédé plus éminemme
lexibilité que le français ; son abondance, sa construction libre, la beauté et l’harmonie des sons, la facilité avec laquelle
on du z. Toutefois, nous ne devons pas prétendre que la douceur et la beauté des sons soient une des qualités principales de n
faut ; c’est, au contraire, un très grand mérite, c’est une véritable beauté . Un auteur nous plaît et se concilie notre estime
ant tout chercher la précision. Son style a tout à la fois de grandes beautés et de grands défauts ; il ne saurait être un exce
j’ai tâché d’en expliquer les motifs. C’est, il est vrai, une grande beauté pour tous les genres de style d’être suffisamment
quelques recherches sur ce qui peut leur donner de la grâce et de la beauté . C’est ainsi que je présenterai sous un seul poin
t sans que rien atteste qu’ils ont vécu ; combien sont rares la vraie beauté et les véritables amis ; combien de maladies et d
de la clarté à ses phrases, on leur prête encore de la grâce et de la beauté , et l’esprit du lecteur en suit avec plaisir le c
omme en toute autre chose, il est un juste milieu. Il faut ménager la beauté et l’harmonie des sons, quoique la beauté et l’ha
milieu. Il faut ménager la beauté et l’harmonie des sons, quoique la beauté et l’harmonie ne soient pas tout ce qu’on doive s
e forme une peu différente. M. Addison, par exemple, en parlant de la beauté , dit : « Sa première vue saisit l’âme d’un mouvem
inité avec froideur et indifférence, ou de jeter les yeux sur tant de beautés sans éprouver un sentiment secret de satisfaction
t, non hæc solum civitas, sed gentes omnes concidissent . Ce genre de beauté se trouve aussi dans le passage suivant de lord B
, et coordonnant l’univers. » De semblables phrases sont d’une grande beauté lorsque, placées à propos, elles ne reviennent pa
l’expression du sens. C’est sous ce second rapport qu’il produit des beautés d’un ordre bien supérieur. Considérons d’abord l’
de déclamation, avouait néanmoins que le cantus obscurior était une beauté dans un orateur. Voilà l’origine de tous ces acce
l’aisance et de l’harmonie, ce qui, dans tous les cas, est une grande beauté  ; et si la construction musicale de ses phrases p
de la construction musicale. Jusqu’ici je ne me suis occupé que de la beauté du son pris isolément, ou de la modulation en gén
la modulation en général ; il me reste encore à parler d’un genre de beauté bien supérieur, je veux dire du son adapté au sen
murmure des ruisseaux. C’est l’exemple le plus simple de ce genre de beauté , et en effet le moyen d’imitation nous est ici fo
sur le son qu’ils représentent. Je vais rapporter deux exemples d’une beauté remarquable : tous deux sont extraits du Paradis
III, v. 596.) Homère et Virgile sont de grands maîtres en ce genre de beauté , et leurs ouvrages en offrent à chaque instant de
spond. Je sais que dans maints endroits où l’on rencontre ce genre de beauté , produit par le rapport de l’harmonie aux idées,
à elles, en majeure partie, que le langage empruntait sa force et sa beauté , et qu’elles avaient quelques marques particulièr
s et de faire un art de la musique. Assurément, les propriétés ou les beautés du langage sont autant susceptibles de perfection
onnement que l’oreille et la voix ; et connaître les principes de ces beautés , apprécier les motifs qui rendent une figure ou u
une science ou d’un corps de préceptes, si c’est d’elle que dépend la beauté d’un ouvrage, nous devons cependant nous garder d
ues personnes à croire que leurs ouvrages auraient tous les genres de beautés si ces ornements y étaient répandus avec la plus
uer pourquoi les tropes ou les figures contribuent à la grâce et à la beauté du style. Les figures, premièrement, enrichissent
les ressemblances usées ou triviales. Être nouveau, c’est une grande beauté . Mais lorsque ces figures sont fondées sur des re
agan des montagnes ; » et cette autre sur une femme : « L’éclat de la beauté brillait autour d’elle, mais son cœur était le sé
apide. Néanmoins, lorsqu’il est heureusement placé, il ajoute quelque beauté à une expression, ou lui donne de la vivacité, co
passages semblables que nous eussions pu citer comme des exemples de beauté dans ce genre de composition. Nous n’avons jusqu’
les, émanation divine, robe resplendissante de la nature, sans qui la beauté de l’univers serait ensevelie dans les ténèbres d
ge des passions, nous en offre une foule d’exemples de la plus grande beauté . Tels sont entre autres, dans Milton, ces adieux
s. Lorsqu’elles sont employées à propos, elles ajoutent beaucoup à la beauté du style ; mais il est en même temps facile d’en
est un ornement fort brillant, et fait pour ajouter à l’éclat et à la beauté du discours. Cicéron appelle cette figure oratio
symétriquement arrangées. Il y a une autre espèce d’antithèse dont la beauté consiste à nous surprendre par un contraste inatt
autres figures du langage que les rhétoriciens ont mis au nombre des beautés du discours, comme la répétition, la suspension,
er une observation que j’ai faite précédemment : c’est que toutes les beautés d’une composition, même les beautés les plus marq
écédemment : c’est que toutes les beautés d’une composition, même les beautés les plus marquantes, ne dépendent point des trope
naître en lui ; il parle comme il sent ; mais son style sera plein de beautés , parce qu’il sent vivement. Lorsque l’imagination
il faut encore prendre garde de les trop multiplier. En tout genre de beauté , simplex munditiis est une qualité essentielle.
upe le milieu entre les deux précédents, et peut réunir les genres de beauté qui caractérisent l’un et l’autre. Denys d’Halica
’une comme l’autre lui offre les moyens de rassembler de très grandes beautés dans sa composition. Pour faire connaître ces car
éveloppé, j’ai fait observer qu’un auteur pouvait répandre de grandes beautés sur ses compositions en se servant, selon son goû
pureté et la précision, ce qui donne à son style un certain degré de beauté . La vivacité, la force même peuvent se trouver da
élevé. L’écrivain qui adopte ce style montre qu’il ne méprise pas les beautés du langage. Elles partagent son attention, qui se
te encore dans l’emploi de toutes les grâces et de tous les genres de beauté que l’imagination est capable de répandre sur le
employa jamais plus de figures, et ne fit un emploi plus fréquent des beautés du langage. Cette simplicité, dont il est ici que
nure de son esprit. Un style étudié ou factice peut réunir de grandes beautés , mais il a toujours ce désavantage qu’il ne nous
ils ne les caractérisent pas essentiellement, et qu’un autre genre de beauté domine dans leurs ouvrages. Ainsi Milton est simp
on puisse citer d’un écrivain dont les ouvrages, d’ailleurs pleins de beautés , perdent beaucoup par le manque de simplicité. J’
foule des esprits imitateurs que la lecture d’un écrivain qui, à des beautés éclatantes, joint des défauts grands et nombreux.
ec simplicité, sans que pour cela ses ouvrages aient aucune espèce de beauté . On peut être sans affectation, et n’en avoir pas
te simplicité sert d’ornement aux autres ornements ; elle embellit la beauté , elle pare la nature, hors de laquelle il n’y a r
tolérable ; la clarté, la force, la pureté et la simplicité sont des beautés auxquelles il faut toujours s’efforcer d’atteindr
se ne peut indiquer les occasions où l’on doit représenter toutes ces beautés ensemble, ni celles où l’on doit faire en sorte q
ment un auteur, imitent malheureusement ses fautes aussi bien que ses beautés . On ne deviendra jamais écrivain ni orateur, si l
otre attention. Car l’éloquence de Cicéron est un modèle si rempli de beautés , que, sans un examen scrupuleux et raisonné, on s
nôtre, et devait leur inspirer un goût bien plus vif pour toutes les beautés de l’art oratoire. Outre ces considérations, qui
avantage. Toutefois, cette unité, sans laquelle il ne peut y avoir ni beauté ni force dans un sermon, ne défend pas que le dis
une grave erreur. Les épithètes ont souvent, il est vrai, beaucoup de beauté , beaucoup de force ; mais si on les répand sans d
utant que possible, qu’une expression remarquable par son éclat ou sa beauté ne revienne pas deux fois dans le même discours ;
même à tout traité quelconque, et quoiqu’ils aient véritablement des beautés et de l’élégance, ils n’en doivent pas moins être
complètement avec ce que nous en avons dit ci-dessus. Il parle de la beauté et de l’harmonie du style : Illud autem nequis a
ression dans l’autre n’est pas assez simple. 9. Voyez Webb, sur les beautés de la poésie. 10. Littéralement, de l’Art de tom
e ou ridicule. 11. The Art of sinking. 12. Voyez Recherches sur la beauté et la vertu, par Hutchinson. — Sur le goût, par G
élodieux. [Note du Trad.] 38. Vénus même à son fils prodigua la beauté , Versa sur tous ses traits ce charme heureux qui
ks, and dies. Dans cette traduction du poète anglais, la plupart des beautés de l’original ont disparu : on Argos thinks and d
8 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »
chose. C’est la nature qui avait appris à Homère que, pour peindre la beauté , il fallait choisir les voyelles les plus douces.
armonie, sans élégance, feraient-ils soupçonner seulement l’espèce de beauté qui caractérise ceux d’Homère20 ? Faut-il peindre
e supériorité que Virgile imite toujours Homère ! Quelle profusion de beautés en si peu de vers ! Prensa manu magnâ ; il semble
leurs maux : Didon seule veillait. 25 (Delille). C’est ce genre de beautés qui caractérise spécialement les grands génies de
mais d’un dieu ! M. Delille a cherché à reproduire une partie de ces beautés dans les vers suivants : Oh ! que plus varié, mo
ieuse que l’italienne. Maniée avec art, elle s’élève aux plus grandes beautés en ce genre ; et il suffit, pour s’en convaincre,
(Cant. ii. st. 96). Mais ce qui n’est, dans le poète italien, qu’une beauté de diction, qu’un simple ornement poétique, devie
e diction, qu’un simple ornement poétique, devient, dans Virgile, une beauté de sentiment, par ce contraste imposant et sublim
9 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
per. L’étude la rend plus vive en l’appliquant à la contemplation des beautés de la nature et de l’art ; elle se fixe et se pos
. Le poète inspiré a comme une révélation mystérieuse et intime de la beauté infinie ; il s’échauffe par l’admiration qu’il co
e ces arts rejaillit ainsi sur les autres, et en relève le goût et la beauté . § VII. Poésie du langage. La poésie propre
du vers, fait naître une lutte éminemment favorable à l’éclosion des beautés poétiques ; cette concentration fortifie la pensé
âme. 4° Essence du beau. Si nous examinons la nature même de la beauté , et la cause de l’émotion qu’elle produit en nous
car la poésie, selon nous, c’est l’émanation même et le parfum de la beauté  : il est impossible que ce qui est beau ne soit p
force à différents degrés. Le sublime en général est une puissance de beauté qui dépasse les proportions habituelles de la nat
e et délicate pour s’élever, par le sentiment, au niveau des sublimes beautés de la poésie. Citons comme exemples du sublime, d
10 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »
Chapitre premier. Beautés de détail. Nous avons vu quel charme empruntai
ques taches nous ont facilement échappé, perdues au milieu de tant de beautés d’un ordre si nouveau et d’un rang si supérieur.
ré que la Bible, qui seule nous offre le modèle de tous les genres de beautés poétiques, morales, sentimentales et philosophiqu
nres de beautés poétiques, morales, sentimentales et philosophiques ? beautés qui n appartiennent point exclusivement, comme l’
u lieu qu’Achille, Hector, Priam, Ulysse, Agamemnon, sont des Grecs : beautés qui ne tiennent point absolument à l’idiome primi
st ni sans charme, ni sans intérêt. Mais on conçoit que ces sortes de beautés ne peuvent être bien jugées, que vues à leur plac
11 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
dié les principes de l’éloquence, qui n’a pas été façonné à goûter la beauté mâle et native des bons écrits, se laisse toujour
ion, où l’on cultive avec tant de soin, tous les arts libéraux, où la beauté du langage, les grâces et l’élégance de la dictio
champ fertile à de nouvelles recherches. Tout ce qui est relatif à la beauté , à l’harmonie, à la grandeur, à l’élégance, tout
e, que le goût est la faculté de recevoir une impression agréable des beautés de la nature et des arts. À proprement parler, le
ns certains individus on n’en aperçoit que de faibles nuances, et les beautés , qui les frappent, ne font sur eux qu’une impress
exquis, d’où résulte une jouissance vive causée par la perception des beautés les plus délicates. Cette différence tient certai
rages les plus recommandables, et la comparaison des divers degrés de beauté du même ordre, que l’on peut parvenir à l’extrême
juste et touchante de ces sujets, ni éprouver le sentiment intime des beautés d’une description, s’il ne possède des affections
rouver les douces sensations qui résultent, pour l’homme de goût, des beautés de l’éloquence et de la poésie. Les caractères du
me dont le goût est correct ne se laisse jamais abuser par de fausses beautés . Ces qualités s’impliquent, il est vrai, réciproq
timents. Quoique tous diffèrent, ils se fixent cependant sur quelques beautés qui conviennent plus particulièrement à la nature
. Le goût, comme je l’ai dit, est fondé sur un sentiment intime de la beauté , qui est naturel à l’homme, et qui, dans son appl
ent nécessairement offrir le plus bizarre assemblage des plus grandes beautés de l’art, et des défauts les plus choquants. Les
plus grandes beautés de l’art, et des défauts les plus choquants. Les beautés lui sont dictées par le sentiment des convenances
fautif, et l’établissement des règles relatives aux divers genres de beauté dans toutes les œuvres du génie, en remontant des
auteur qui ne puisse profiter des observations de la critique sur les beautés et les fautes de ceux qui l’ont précédé. Sans dou
s de public : l’un nombreux, qui se laisse aisément entraîner par des beautés superficielles ou par l’expression heureuse d’idé
carts de Shakspeare qui font admirer ses ouvrages : ils possèdent des beautés en harmonie avec les vrais principes, et la puiss
beautés en harmonie avec les vrais principes, et la puissance de ces beautés a été si grande, que ses ouvrages ont triomphé de
e réside que dans la pure sensibilité excitée par la perception d’une beauté , mais qui enfante de nouvelles beautés, et les pr
excitée par la perception d’une beauté, mais qui enfante de nouvelles beautés , et les produit au jour de manière à faire une vi
e ; il assigne trois sources principales aux jouissances du goût : la beauté , la grandeur, la nouveauté. Si ses spéculations à
a grandeur ; nous nous occuperons ensuite de ceux qui résultent de la beauté et de la nouveauté. Il faut distinguer soigneusem
 ; 3º l’application convenable des figures ; 4º l’usage des tropes et beautés d’expression ; 5º l’harmonie et l’arrangement des
eulement ont un rapport direct au sublime. Les autres constituent les beautés du style en général, et semblent même plus nécess
é fondamentale. Cette supposition paraît assez satisfaisante pour les beautés de diverses figures, mais si nous voulons appliqu
extérieurs. Il est constant qu’il y a une infinité de choses dont la beauté n’est pas en proportion du mélange de la variété
mais ce qu’il faut remarquer, c’est que celles qui nous rappellent la beauté sont en général plutôt délicates que brillantes.
u coloris nous passons aux figures qui nous montrent les formes de la beauté plus complexes et plus diversifiées, la régularit
quelque analogie à la lettre S, et la gratifie du nom de ligne de la beauté , il nous la montre dans les coquillages, dans les
l’expression de la physionomie, qui lui donne son principal degré de beauté , excitent en nous des idées qui se rattachent aux
déplacée, si elle est n’est pas en harmonie avec le plan général, la beauté se convertit immédiatement en difformité. Virgile
xigeait un ordre différent ; et, dans les langues susceptibles de ces beautés musicales et prononcées avec les inflexions et mo
tion ; les Anglais admettent le genre neutre ; il en résulte même une beauté qui est propre à leur langue. C’est qu’en faisant
t ces signes de relation. Dans la plupart des langues, la force et la beauté dépendent de l’usage bien entendu des conjonction
hez un auteur, n’est pas une qualité purement négative, mais bien une beauté positive. Nous nous plaisons à la lecture d’un au
es principales qualités, mais il faut encore y joindre la grâce et la beauté . La première variété qui se présente, par rapport
nt la prolixité on imprime aux écrits un nouveau degré de force et de beauté . La seconde règle que je rappelle pour augmenter
gere. Les discours de Cicéron offrent de fréquents exemples de cette beauté de construction. Mais cette espèce de gradation n
; la deuxième est plus rare, et appartient au beau par excellence. La beauté de la construction musicale en prose dépend, comm
tyle entre la mélodie et la facilité ; ce qui est toujours une grande beauté . Maintenant, nous devons nous occuper du ton géné
harmonie véritable Mais qu’il y ait des exemples réels de ce genre de beauté , et que la poésie soit capable de cette expressio
Les meilleurs écrivains offrent de fréquents exemples de ce genre de beauté . Les sensations lugubres et mélancoliques s’expri
ls ont observé que ce sont elles qui constituent toute la force et la beauté du langage, qu’elles le revêtent d’un habillement
la même manière l’attribut est placé pour l’objet, la jeunesse ou la beauté , pour le jeune ou le beau. Quelquefois le sujet r
ni trop nu, ni trop voilé, a toujours été considéré comme une grande beauté . Il y a peu de composition où il soit plus diffic
nt à la fois vif et vigoureux. Mais si cette figure forme souvent une beauté de la prose, elle est la vie de la poésie, où nou
t une espèce d’ornement brillant qui n’ajoute pas peu de lustre et de beauté au discours ; aussi Cicéron les appelle-t-il ora
s formes figuratives du discours que les rhéteurs énumèrent parmi les beautés de l’éloquence. Elles sont belles ou désagréables
endant que ces gradations régulières, quoiqu’elles offrent de grandes beautés , ont toujours l’inconvénient de paraître trop art
e dois répéter une observation que j’ai déjà faite, que ni toutes les beautés ni les principales beautés du discours ne dépende
ion que j’ai déjà faite, que ni toutes les beautés ni les principales beautés du discours ne dépendent de l’usage des tropes et
rpureus, late qui splendeat, unus et alter Assuitur panuus. Hor. Les beautés réelles et vraies du style naissent du sentiment 
ant trop les multiplier. Le simplex munditiis dans tous les genres de beauté est toujours une qualité essentielle. Rien n’est
i qui tient le juste milieu entre ces deux genres, et qui possède les beautés de l’un et de l’autre. Dans cette classe il place
, s’approprie un de ces caractères généraux, peut posséder de grandes beautés . Pour préciser la nature de ces deux grands carac
dans son style, la propriété, la pureté, la précision, ce qui est une beauté , et une beauté importante. La vivacité et la vigu
la propriété, la pureté, la précision, ce qui est une beauté, et une beauté importante. La vivacité et la vigueur peuvent aus
brillant. Un auteur de ce caractère montre qu’il ne dédaigne pas les beautés du langage, elles sont l’objet de son attention,
it l’intelligence, qui nous présente ses idées revêtues de toutes les beautés d’une heureuse expression, sans ornements inconve
simplicité au plus haut degré, et cependant nul poète n’offre plus de beautés et plus d’ornements. La simplicité dont nous nous
re plus étudiée et plus artificielle d’écrire, quelles que soient les beautés qu’elle présente, a toujours ce désavantage qu’el
expressions négligées. Souvent elle se fait remarquer, même parmi des beautés d’un ordre plus élevé ; on l’aperçoit au milieu d
sujet. Après avoir recommandé la simplicité comme une des principales beautés du style, je dois néanmoins remarquer qu’un auteu
ements ; c’est le coloris de la nature, sans lequel toutes les autres beautés seraient imparfaites. Mais si le défaut d’affecta
ent imparfaites. Mais si le défaut d’affectation constituait seul les beautés du style, les écrivains faibles, vulgaires et lan
rs des défauts qu’on doit éviter ; la clarté, la simplicité, sont des beautés qu’il faut s’efforcer d’atteindre. Mais, quant à
le des imitateurs copiant ordinairement les fautes aussi bien que les beautés . Quiconque n’a pas assez de confiance dans sa cap
fait, qu’il les exprime et les offre avec le plus de convenance et de beauté , et que, par ce moyen, il nous dispose à adopter
r. L’éloquence de ce grand orateur est un modèle si séduisant par ses beautés , que si on ne l’examinait pas avec soin et réflex
au sujet et à l’argumentation en général, que celui qui s’arrête à la beauté d’une partie quelconque de la composition ; relat
tes, ce serait une grave erreur. Les épithètes ont souvent une grande beauté et une grande force ; mais si nous en abusons, si
n et devient rebutant. Qu’aucun terme remarquable par son éclat et sa beauté ne se présente deux fois dans le même discours ;
nnent à tous les rangs, et l’orateur peut recevoir des éloges pour la beauté de son discours de la part d’un auditoire, qui ce
squ’une fois elle a commencé à naître et à s’élever, sacrifiez toutes beautés , quelque pompeuses et brillantes qu’elles soient,
ent partir du cœur. Au lieu qu’un débit enrichi de quelques grâces et beautés empruntés, s’il ne paraît pas facile et aisé, s’i
convenable d’imiter. Il faut s’étudier à acquérir une idée juste des beautés caractéristiques de chaque écrivain ou de chaque
12 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
ait : Hi summo in fluctu sistunt, l’image disparaîtrait, ainsi que la beauté du vers. Si, au lieu de dire : Invadunt urbem s
e renidenti, ces deux pensées, ajoutées à la matière, sont pleines de beauté . Icare ne sait pas combien ces plumes et cette ci
que ce mot pericla pour causas periculorum. Il faut admirer aussi la beauté naïve de cette seconde pensée, ore renidenti. En
vers et en augmente la poésie. Il faut remarquer aussi le choix et la beauté des autres expressions : le mot stabat, convenant
’amusements si bien exprimée par l’adverbe modò répété deux fois ; la beauté de ce fréquentatif captabat, qui peint si bien l’
ngere in auro, Bis patriœ cecidêre manus. Æn., VI, 30. Qu'il y a de beauté dans ces mots patriœ cecidêre manus ! Il semble v
(Nous laissons aux maîtres le soin de faire remarquer les principales beautés de ce passage, que la meilleure traduction ne sau
e à l’imagination et au sentiment, et d’ajouter au sujet de nouvelles beautés . On en a vu un exemple dans le passage cité plus
ilitude concourent à en soutenir la dignité ; si son caractère est la beauté , il faut qu’ils servent à l’embellir ; si l’objet
font sentir plus vivement. Ces sortes de cadences forment une grande beauté dans la versification, et y répandent beaucoup d’
13 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
: émus jusqu’à l’enthousiasme par cette lecture enivrante, pleins des beautés qu’ils auront admirées dans les mouvements, les p
ne vaut rien. Ambitiosa recidet ornamenta. XXIII. Toutes les fausses beautés que nous blâmons en Cicéron ont des admirateurs,
e est déchiffrable. XXVIII. Il y a un certain modèle d’agrément et de beauté qui consiste en un certain rapport entre notre na
te une femme ou une maison faite sur ce modèle-là. XXIX. Comme on dit beauté poétique, on devrait aussi dire beauté géométriqu
modèle-là. XXIX. Comme on dit beauté poétique, on devrait aussi dire beauté géométrique et beauté médicinale. Cependant on ne
e on dit beauté poétique, on devrait aussi dire beauté géométrique et beauté médicinale. Cependant on ne le dit point : et la
e d’or, merveille de nos jours, fatal, etc. ; et on appelle ce jargon beauté poétique. Mais qui s’imaginera une femme sur ce m
is, et se détourne ensuite sur de petites choses, qu’il relève par la beauté de son génie et de son style. Il faut éviter le s
prairies à prées… tous mots qui pouvaient durer ensemble d’une égale beauté et rendre une langue plus abondante. L’usage a, p
l’art de farder les corps, et de leur donner une fausse et trompeuse beauté  ; au lieu qu’on ne devait chercher qu’une beauté
fausse et trompeuse beauté ; au lieu qu’on ne devait chercher qu’une beauté simple et naturelle, qui vient de la santé et de
prouver la vérité, et ajouter à l’exactitude de ses raisonnements la beauté et la véhémence d’un discours varié, pour en fair
ont à un enthousiasme soudain. C’est une espèce de musique : toute la beauté consiste dans la variété des tons qui haussent ou
en passe ; mais il n’y a guère de matières où l’on en manque. Une des beautés de Platon est de mettre d’ordinaire, dans le comm
que souffrirent les Grecs pour ravoir Hélène, et sur la louange de la beauté qui est si puissante sur les hommes. Rien n’y est
opposition. Ces antithèses-là sont naturelles, et font sans doute une beauté solide ; alors c’est la manière la plus courte et
ture sainte me donne un désir extrême que vous m’en fassiez sentir la beauté  : ne pourrons-nous point vous avoir demain à quel
le. Il y a des gens d’un goût si dépravé, qu’ils ne sentiront pas les beautés d’Isaïe.et qu’ils admireront saint Pierre Chrysol
ux-arts la troupe immortelle. L’Europe jalouse admira Ce temple en sa beauté nouvelle ; Mais je ne sais s’il durera. Je pourra
e, A vous que je ne nomme pas, De peur des cris et des éclats De cent beautés que vos appas Font dessécher de jalousie. Non loi
s aimable. Sa vive imagination Prodiguait, dans sa douce ivresse, Des beautés sans correction, Qui choquaient un peu la justess
Saint-Denis, dont la plupart des Parisiens ne connaissent pas plus la beauté , que le nom de François Blondel qui acheva ce mon
ent à corriger ces fautes de leurs écrits excellents qui seraient des beautés dans les écrits médiocres. L’aimable auteur du Té
que vous n’eussiez jamais fait Atys ni Armide. Dans vos scrupuleuses beautés Soyez vrai, précis, raisonnable : Que vos écrits
le relevé. Ces deux genres, qui en embrassent tant d’autres, ont des beautés nécessaires qui leur sont également communes : ce
s, ont des beautés nécessaires qui leur sont également communes : ces beautés sont la justesse des idées, leur convenance, l’él
s connues la métaphore qui exprime, par le mot goût, le sentiment des beautés et des défauts dans tous les arts : c’est un disc
r se former. Il ne suffit pas, pour le goût, de voir, de connaître la beauté d’un ouvrage ; il faut la sentir, en être touché.
défaut, et méprisés avec le temps, c’est que ces auteurs avaient des beautés naturelles que tout le monde sentait, et qu’on n’
t d’organe. Il n’en est pas de même dans les arts : comme ils ont des beautés réelles, il y a un bon goût qui les discerne, et
nt d’en former un. Du goût particulier d’une nation Il est des beautés de tous les temps et de tous les pays ; mais il e
t des beautés de tous les temps et de tous les pays ; mais il est des beautés locales. L’éloquence doit être partout persuasive
général, le goût fin et sûr consiste dans le sentiment· prompt d’une beauté parmi les défauts, et d’un défaut parmi les beaut
ment· prompt d’une beauté parmi les défauts, et d’un défaut parmi les beautés . Le gourmet est celui qui discernera le mélange d
eur ; qu’alors on est trop choqué des défauts, et trop insensible aux beautés  ; qu’enfin on perd à être trop difficile ? N’est-
plaisir même de découvrir une faute le flatte, et lui fait sentir les beautés plus vivement. C’est l’avantage des bonnes vues s
de la délicatesse dans un discours de véhémence et de force. Mais ces beautés ne s’enseignent pas ; il faut beaucoup d’esprit e
implicité est très-fréquente dans Racine, et fait une des principales beautés . Mais on se récrie contre plusieurs vers qui ne p
dre des diamants. Le style élégant est si nécessaire, que sans lui la beauté des sentiments est perdue. Il suffit pour embelli
en a que l’illusion confond encore avec le petit nombre de ses rares beautés . Il n’y a que le temps qui puisse fixer le prix d
ils connurent les délicatesses du luxe : et de là résulte l’étonnante beauté de la langue de Cicéron, de Tite-Live et de Virgi
aturellement flatteuse et séduisante par l’abondance, la richesse, la beauté de l’expression, l’écrivain ressemble souvent aux
onnait ; Corneille, par ce sublime instinct qui lui fit créer tant de beautés à côté de tant de défauts, nous a donné, à ce qu’
oin d’être relevés, le poëte qui ne connaît que les ressources et les beautés du style simple s’abaissera nécessairement jusqu’
gance en sont la parure, la parure en est la décence ; à moins que la beauté naïve de la pensée ou du sentiment ne demande, po
t le langage nu de la raison et du sentiment ; dans le troisième, une beauté noble et modeste, une parure ménagée et décente.
ges de la mode et du luxe, plus nous sommes touchés des charmes de la beauté naïve et simple. Mais, dans l’une et l’autre imag
ue la simplicité, pour avoir tout son prix, suppose ou la bonté ou la beauté réelle· Ce sont en effet les deux attributs d’un
serait pas raisonnable de refuser le don de plaire et de toucher à la beauté simple et sans fard. Or il est bien vrai qu’en in
rop à l’agrément ; mais la sagesse, la vérité, le sentiment, ont leur beauté , leurs grâces naturelles. Et ce n’est pas sans ch
ns le vouloir : Quod sit venustius, sed non ut appareat. Ce genre de beauté , ce don d’attacher et de plaire convient égalemen
et d’abandon. Mais ce qui fait sa bonté réelle et donne du prix à sa beauté , c’est de ne plaire que pour instruire ; et c’est
prouve, autant par son exemple que par ses préceptes, que toutes les beautés des bons ouvrages naissent de la vive expression
à à relire ses meilleures tragédies, j’y trouvai sans peine les rares beautés que m’avait indiquées M. de Voltaire. Je ne m’y é
Bérénice, Esther, dans lesquelles on pourrait citer encore de grandes beautés . Ce n’est point par les essais d’un auteur, et pa
ables dans Athalie, et cela n’est pas un défaut, mais privation d’une beauté plus achevée. Que voit-on d’ailleurs de plus subl
plus grands hommes de leurs perfections ; car, si l’on confond leurs beautés avec leurs fautes par une admiration superstitieu
forcées et trop ressemblantes ; où l’on trouve à la vérité de grandes beautés de détails, mais qui en rachètent à peine les déf
. Personne n’est plus passionné que je ne le suis pour les véritables beautés de leurs ouvrages. Je ne connais peut-être pas to
e de raison, selon les choses que l’on considère en ses ouvrages. Les beautés que Quinault a imaginées demandent grâce pour ses
divers morceaux qu’on admire dans Quinault prouvent qu’il y a peu de beautés incompatibles avec la musique, et que c’est la fa
d’hui de la poésie me surprend beaucoup. Ce n’est pas, disent-ils, la beauté des Vers et des images qui caractérise le poète,
exemples tirés de la peinture ou de la musique, me fait connaître les beautés de l’éloquence et l’étroite liaison des arts. Je
s. Quelque brillantes que soient les couleurs qu’il emploie, quelques beautés qu’il sème dans les détails, comme l’ensemble cho
pour donner à chaque objet une forte lumière, si l’on peut ajouter la beauté du coloris à l’énergie du dessin, si l’on peut, e
effet que par le nombre infini des vérités qu’il présente. Toutes les beautés intellectuelles qui s’y trouvent, tous les rappor
pas se permettre de dire, et qui détournent l’attention, non par leur beauté , mais par leur singularité. Mais on les tolère, o
as vulgaires. Il est certain que le beau a toujours à la fois quelque beauté visible et quelque beauté cachée. Il est certain
in que le beau a toujours à la fois quelque beauté visible et quelque beauté cachée. Il est certain encore qu’il n’a jamais au
iginalité de l’expression, n’en augmentent que peu le mérite, et leur beauté l’originalité de l’expression, n’en augmentent qu
iginalité de l’expression, n’en augmentent que peu le mérite, et leur beauté native semble rendre inutile l’agrément de la dra
endu, un doigt trop contracté nuisent à la facilité, à la grâce, à la beauté . L’habitude d’esprit est artifice ; l’habitude d’
ût ; il y a une foule d’expressions qui sont défauts chez les uns, et beautés chez les autres. LXVII. Il y a, dans la grande la
est d’ailleurs incompatible avec d’autres qui sont essentielles à la beauté . Elle peut s’allier avec la grandeur, mais non av
i est naïf a de la grâce et manque de précision. XC. Concision ornée, beauté unique du style. XCI. Ceux qui ne pensent jamais
ermes, la clarté sont le naturel de la pensée. La transparence est sa beauté . Il en résulte que, pour se montrer naturelle, il
lle, dont celui-ci avoue lui-même qu’il n’avait pas senti d’abord les beautés . On est même étonné, en lisant ses lettres à Volt
justifier son extrême prédilection pour ce dernier, dont le genre de beautés était plus conforme à son caractère. Corneille, à
e Racine, ce qui fait qu’il a dû nécessairement relever davantage les beautés alors moins senties du dernier de ces poëtes, et
14 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
’est, au contraire, le triomphe de la nature et du goût, que quelques beautés conformes à cet invariable modèle, répandues dans
vée, la perfection du sens naturel1. Le bon goût sentira vivement les beautés naïves et sublimes dont Shakespeare étincelle ; i
sément de nouveaux points de vue, et le disposer d’avance à juger des beautés qui n’existent pas encore. Comme le sentiment de
t lorsqu’une reine malheureuse, une princesse parée de jeunesse et de beauté , un héros longtemps vainqueur, un ministre vieill
faire voir par un raisonnement sérieux et détaillé les défauts et les beautés des ouvrages. Mais autant la critique est légitim
lorsqu’il a reçu du ciel, non-seulement la faculté de distinguer les beautés et les défauts des productions qu’il juge, mais u
15 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
ler à leur entretien, ou à leur silence, tant il paraîtrait en eux de beauté , de mesure dans la grandeur, et de cette harmonie
lus pour que notre fond de perspective ne cesse de nous montrer cette beauté première, cette excellence parfaite dans son cadr
u beaucoup sur la terre, belles aujourd’hui, dans leur silence, de la beauté d’un cloître qui tombe, et à demi-couchées, déser
e la meilleure pour y épancher le plus de ces vérités réelles, de ces beautés simples, de ces sentiments humains bien ménagés,
ds, d’excellents. (Note de M. S. B.) J’ajouterai que le sentiment des beautés antiques exige une délicatesse littéraire qui est
et élargir sa propre intelligence par la compréhension de la parfaite beauté . Il en est ainsi des grands poëtes : ils doivent
16 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
e fait sur d’autres sujets voisins de celui qu’il traite, soit que la beauté de la matière l’ait tenté, soit que la stérilité
communs, des pensées générales souvent susceptibles des plus grandes beautés poétiques ; les autres sont des traits de l’histo
e même fin, toutes ses parties bien enchaînées doivent s’y prêter des beautés mutuelles et former un tout parfait. Toutes ces é
ous présenteront les objets dans toute leur grandeur, dans toute leur beauté , comme celle que nous offre l’Ode aux princes chr
du sujet la vraie grandeur puisée dans sa source : ce sont de vraies beautés , de vraies vertus qu’on admire, et des sentiments
emarquables, dit Mgr Pallu du Parc, en ce qu’elles possèdent la vraie beauté de la prière, c’est-à-dire le principal ornement
inimitable, la vraie poésie d’idées, de sentiments et d’images, et la beauté naïve et touchante. Ces chants destinés aux réuni
les transports, à toutes les inspirations que peuvent lui suggérer la beauté du bien et de la vérité, ou la laideur du mal et
des chefs-d’œuvre de la poésie française . Peut-on rien ajouter à la beauté du tableau où le poète représente cette magicienn
rave et sérieux ; tandis que l’autre, qui doit être chantée parmi les beautés de la campagne, demande un ton moins grave, une m
alame réel de Manlius et de Vinie se distingue par la fraîcheur et la beauté du coloris ; mais il est regrettable qu’il n’ait
17 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — [Introduction] » pp. 18-20
ffire à captiver l’esprit de l’homme ; l’art étant l’expression de la beauté , il faut sans doute que la beauté se trouve tout
me ; l’art étant l’expression de la beauté, il faut sans doute que la beauté se trouve tout d’abord dans la chose exprimée, et
it belle aussi, et qu’elle ne masque point par ses propres taches les beautés qu’elle recouvre. Car, ce qui plaît, ce qui attac
18 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
Il en est de même dans le discours le plus solennel ; la force et la beauté de l’expression dépendent du mot sur lequel porte
. On s’est écarté de la nature, on a cherché à donner au discours une beauté factice, en substituant une harmonie étudiée aux
t du poids et de la force ; bien plus, elles y ajoutent une véritable beauté  ; elles nous disposent à écouter avec attention e
lque chose qu’il ne faut point imiter. Cherchons à bien connaître les beautés particulières et caractéristiques d’un écrivain o
s funèbres sont de véritables chefs-d’œuvre, et réunissent toutes les beautés de l’art oratoire8. La plupart des discours prono
ois cité des passages des auteurs classiques pour en faire sentir les beautés , quelquefois aussi pour en faire remarquer les dé
e du côté de la régularité et de l’exactitude. Nous avons profité des beautés de la poésie dramatique des anciens, et on ne pou
C’est l’écrivain le plus élégant ; ses récits sont de la plus grande beauté , mais il ne se distingue ni par sa profondeur ni
on Anabasis ou la Retraite des dix mille, sont des ouvrages pleins de beauté . Les circonstances y sont choisies avec art, et l
du récit ; que nous ne pouvons rapporter tout entier, est de la même beauté , et rempli de détails admirables9. Tacite est enc
ieux à l’imagination et au cœur que celui d’aucun historien. Plein de beautés supérieures, ce n’est pourtant point un modèle pa
vérité, le fond vaut mieux que la forme, et l’on ne peut vanter ni sa beauté ni son élégance. On lui a aussi reproché quelques
aissé des traités philosophiques composés avec élégance et remplis de beautés . On a dans tous les temps, et avec raison, reproc
rès quelques compliments réciproques, et deux ou trois phrases sur la beauté de la matinée, ou de la soirée, ou de l’aspect qu
idées d’un seul. Parmi les anciens, on doit distinguer Platon pour la beauté de ses dialogues. Il représente d’une manière adm
oderne ne peut entrer en parallèle avec Platon pour la richesse et la beauté de l’imagination ; la sienne, trop brillante, jet
phrases ou les vers n’avaient entre eux aucun rapport, et toute leur beauté consistait dans l’élégance de l’expression, ou da
ement considérer comme des pastorales, on découvre un grand nombre de beautés supérieures. Il y règne une admirable simplicité
ont acquis une grande célébrité. On trouve dans l’une et l’autre des beautés d’un ordre supérieur ; et, à beaucoup d’égards, e
il faut être Écossais pour le bien comprendre et en sentir toutes les beautés . Malgré ces inconvénients particuliers, qui ont d
xige plus qu’aucune autre une attention soutenue à l’harmonie et à la beauté des sons, et le genre de versification qui convie
par la manière brusque et rapide dont il les a traités, que malgré la beauté de son expression, nous le lisons avec beaucoup m
la justesse et la liaison des pensées au bon sens et aux plus grandes beautés de la poésie. Il ne s’élève pas ordinairement au-
ntribuent le plus à soutenir la réputation du poète. Les plus grandes beautés des Géorgiques de Virgile se trouvent dans ces so
arer de tous les sujets dont les descriptions prêtent à la poésie des beautés ou des grâces ; mais il faut savoir les amener sa
ré ces défauts, Thomson est un poète descriptif plein d’énergie et de beautés , parce qu’il possède un cœur sensible et une imag
Le conte de l’Ermite, par M. Parnell, est surtout remarquable par la beauté des descriptions. Le tableau de l’ermite quittant
le Penseroso de Milton. Ces deux poèmes, de peu d’étendue, mais d’une beauté inimitable, offrent, l’un des images gaies, l’aut
ide, sans ce dernier trait qui, en peu de mots, intéresse le cœur aux beautés du paysage : Hie ipso tecum consumerer ævo. C’e
eautés du paysage : Hie ipso tecum consumerer ævo. C’est une grande beauté de l’Allegro de Milton, que tout y soit animé, et
de la critique, et ce n’est pas sans plaisir que nous verrons que la beauté et la dignité de la composition y répondent à la
culières pour lesquelles ils ont été composés ; et que la plupart des beautés de l’Écriture sont perdues pour nous, parce que n
sa forme particulière, la poésie sacrée est encore remarquable par la beauté , la force, la concision et la hardiesse des expre
pprofondir le sens ; en sorte que nous passons indifféremment sur des beautés de style qui, dans un autre ouvrage, attireraient
e cèdres majestueux dont il était couvert ; le second, célèbre par sa beauté et par l’excellence des vignes et des oliviers qu
t de la majesté de la stature de l’homme ; mais, s’il veut peindre la beauté d’une femme, il la compare au mont Carmel, caput
de l’imagination. Ici la nature n’a posé ni étendard ni limite, et la beauté peut s’y reproduire sous mille formes diverses. L
u même de cette simplicité que jaillissent ces éclairs brillants, ces beautés sublimes que la langue seule d’Homère pouvait pro
s fréquent usage des comparaisons ; la plupart sont de la plus grande beauté . Il faut rappeler entre autres celle qu’il fait e
us la force et le sublime de l’Iliade ; cependant il y reste assez de beautés pour justifier les plus grands éloges. C’est un p
Cependant, malgré ces défauts qu’il fallait remarquer, Virgile a des beautés qui excitèrent à juste titre l’admiration de tous
et la mort funeste de la reine de Carthage. Le poète y a répandu les beautés les plus sublimes. L’entrevue d’Énée avec Androma
lle ne pouvait pas atteindre la rudesse du siècle d’Homère. Quant aux beautés poétiques de Virgile, à la douceur et à l’harmoni
ect. Homère était le créateur de son art, et l’on trouve chez lui les beautés et les défauts que l’on doit attendre d’un auteur
nt le poème est remarquable par un singulier mélange des plus grandes beautés et des plus grands défauts. La Pharsale décèle tr
était dans la destinée de ce poète qu’on ne pourrait jamais louer les beautés de son ouvrage sans se rappeler aussitôt les défa
raculeuses traditions de la chevalerie errante. Le Tasse est plein de beautés poétiques et de descriptions magnifiques. Il met
ile champêtre d’Herminie, au septième livre ; les enchantements et la beauté d’Armide, au quatrième. Ces deux descriptions son
dents, la peinture des caractères, la richesse des descriptions et la beauté du style, je ne connais qu’Homère, Virgile et Mil
s livres entiers ; il est bien conçu ; il renferme un grand nombre de beautés poétiques, et n’a qu’un défaut, c’est que le navi
dans aucun poète moderne. Ses descriptions sont riches et pleines de beautés , surtout lorsqu’elles sont d’une nature douce et
n génie tombe pour ne plus se relever. Si l’on trouve encore quelques beautés , elles sont d’un genre qui appartient à la tragéd
semble, le Paradis perdu est un poème qui renferme un grand nombre de beautés de tous genres, et qui, malgré ses inégalités, pl
de notre douleur n’a rien de réel. Enfin, le charme de la poésie, la beauté des sentiments, la pompe de l’expression, l’intér
it ; aussi doit-on se garder de sacrifier à ces unités quelque grande beauté d’exécution, ou quelque situation éminemment path
r un poète à s’y conformer lorsqu’il peut le faire sans sacrifier des beautés d’un genre supérieur et d’un effet certain. Il ne
trouve trop d’esprit, trop de subtilité, trop de pompe, enfin trop de beautés étudiées ; elles ne présentent qu’une faible imag
il ne s’ensuit pas que sa pièce soit tout à fait sans mérite, car la beauté et la pureté du style, la noblesse du caractère d
chyle est le père de la tragédie grecque, et l’on trouve chez lui les beautés et les défauts d’un écrivain à la fois antique et
ès remarquables par l’élégance du style, le charme de la poésie et la beauté des sentiments. Rempli d’incidents ingénieux et i
us n’ayons pas toujours su joindre au pathétique les autres genres de beautés qui devraient en être inséparables. Le premier ob
la critique n’ait passé en revue, et cependant on doute encore si ses beautés ou ses défauts l’emportent. Ses pièces sont plein
29. « Le goût est la faculté de recevoir une agréable impression des beautés de la nature et de l’art. » La Harpe le définit
t le langage nu de la raison et du sentiment ; dans le troisième, une beauté noble et modeste, une parure ménagée et décente.
aucoup. Ces légères imperfections disparaissent dans la multitude des beautés , et, à tout prendre, Cicéron est à mes yeux le pl
nôtre ; mais aussi la langue attique lui donnait des avantages et des beautés que la nôtre n’a pas. Nous avons des lettres de t
s, est sensible au mérite des anciens et des modernes, apprécie leurs beautés , connaît leurs fautes, et les pardonne ! » De
comme dit Boileau, contre son original ; c’est enrichir sa langue des beautés des langues étrangères ; c’est nourrir son génie,
rend, par sa séduction, coupables et malheureuses ; la seconde est la beauté des détails. « Je fus le premier qui fis connaîtr
re mieux que notre Chapelain et notre Lemoine. Mais aussi ce sont les beautés admirables de Milton qui ont fait dire à ce même
n le regarde du côté des jardins, on voit un palais immense, dont les beautés peuvent racheter les défauts. » Du merveilleu
r prouver que Sylvie n’était ni aussi simple ni aussi ignorante de sa beauté qu’elle cherchait à le paraître, donne pour exemp
le se disait à elle-même, lorsque, se croyant seule, elle admirait sa beauté . Lorsque je viens d’accuser tant de critiques jud
faire un plan dont toutes les parties se prêtassent mutuellement des beautés . Il n’y aurait n’y commencement, ni milieu, ni fi
Il n’est, sans doute, aucune ode d’Horace qui ne renferme de grandes beautés  ; mais quelque singulière que puisse paraître mon
19 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
and poète encore qu’Homère, va rendre cette même pensée, et faire une beauté de sentiment de ce qui n’est, dans l’écrivain pro
de sentiment de ce qui n’est, dans l’écrivain profane, qu’une simple beauté de diction. 132« Concrescat ut pluvia doctrina
s. En supposant, ce qui n’est pas, ce qui ne saurait pas être, les beautés d’ailleurs égales, il y aurait toujours, en faveu
e refuser à l’évidence des preuves. Entrons dans le détail de tant de beautés réunies. 137Pourquoi les peuples de la terre Fo
es tableaux. Quant à ceux qui se prosterneraient devant ces sortes de beautés , si elles appartenaient à Homère, à Young ou à Os
ore. (Ibid. v. 30). 159. « La Sagesse est pleine de lumière, et sa beauté ne se flétrit point. Ceux qui l’aiment, la découv
20 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
orêt de sapins, un précipice, le vol de l’aigle, etc., présentent des beautés sévères et déjà grandioses. Mais, quand arrivé au
les charmes de la composition. En descendant vous retrouvez les mêmes beautés dans un ordre différent. Vous passez de l’enthous
l’unité c’est l’ harmonie, C’est elle qui constitue invariablement la beauté , la supériorité, la perfection ; c’est en un mot
us tard qu’il pourra lire Pierre Corneille, qui a mêlé à d’admirables beautés des défauts tels, qu’ils sont inconcevables dans
n de disparate dans tous ses arrangements à ce que tout concoure à la beauté , à la perfection de son palais — C’est l’harmonie
21 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
s d’éternelle morale, la dialectique d’un bons sens convaincu, et les beautés d’un art supérieur assurent un intérêt durable à
airs. Quoique l’édifice n’ait pas été construit, ses matériaux ont la beauté de ruines imposantes. Son éloquence porte, dans l
sur la terre ; mais pendant cette courte apparition, il a entrevu la beauté parfaite, il s’y est attaché de toutes les puissa
ères années de sa vie ; mais ces fragments présentent quelquefois une beauté si accomplie, qu’on ne sait en vérité qu’y admire
22 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
ons utiles qui en tiennent lieu. Son objet est de faire connaître les beautés et les défauts d’un ou de plusieurs ouvrages, et
ent qu’il en porte. Il lui est donc essentiel de savoir discerner ces beautés et ces défauts, et de les détailler avec précisio
ois que l’auteur s’en est un peu écarté pour donner à son ouvrage une beauté de plus. C’est ce que l’on doit discerner avec fi
us petits défauts d’un ouvrage, en passant rapidement sur les grandes beautés dont il étincelle. 4º. La critique doit être impa
23 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
vérité qui leur déplaise. On voit que cette épigramme tire toute sa beauté de la finesse de la pensée, qui laisse quelque ch
’y doivent rien laisser à désirer : en un mot, tout doit y être d’une beauté achevée. Aussi n’y a-t-il aucun poète qui ait att
our faire un bon triolet, Il faut observer ces trois choses. Mais la beauté de ce petit genre de poésie consiste dans l’appli
les fureurs des géants. Que d’images dans ce peu de mots ; et que de beautés dans ces images ! On y voit l’Arsenal comparé aux
considérez sa naissance, c’est Junon ; ses écrits, c’est Minerve ; sa beauté , c’est la mère de l’Amour. On a essayé de les ren
,               Minerve par sa science,               Et Vénus par sa beauté . Je pourrai citer aussi ces quatre vers du cheva
24 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
timents de mon cœur. Le cygne 2 Les grâces de la figure et la beauté de la forme répondent dans le cygne à la douceur
re la volupté, l’enchantement que nous font éprouver les grâces et la beauté  ; tout nous l’annonce, tout le peint comme l’oise
vivant, navire et pilote à la fois. Fier de sa noblesse, jaloux de sa beauté , le cygne semble faire parade de tous ses avantag
i l’appellent, il vienne se faire admirer de plus près en étalant ses beautés , et développant ses grâces par mille mouvements d
25 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
ace ……… L’univers enchanté Vit éclore un pouvoir plus sûr que la beauté , Qui toujours l’embellit, qui souvent la remplac
voir celui d’imaginer. L’imagination en secret la préfère A la froide beauté constamment régulière. Je ne sais quoi nous plaît
régulière. Je ne sais quoi nous plaît dans ces traits indécis, Que la beauté n’a point dans ses contours précis1. Piquante san
evine. 1. La Fontaine a dit : Et la grâce plus belle encor que la beauté . 2. L’expression manque ici de grâce. 3. Allus
26 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
’est, au contraire, le triomphe de la nature et du goût, que quelques beautés conformes à cet invariable modèle, répandues dans
vée, la perfection du sens naturel3. Le bon goût-sentira vivement les beautés naïves et sublimes dont Shakespeare étincelle ; i
sément de nouveaux points de vue, et le disposer d’avance à juger des beautés qui n’existent pas encore. Comme le sentiment de
27 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
, et former un ensemble non moins utile qu’agréable au lecteur120. La beauté de l’élocution n’est pas moins nécessaire au poèt
éditaire, Et les biens que prodigue ou refuse une terre121. Outre la beauté continue du style, il y a des ornements spéciaux
ancienne ; et d’ailleurs il a mis dans son poème tant de grandeur, de beauté poétique, de pensées ingénieuses, de vigueur d’ex
et lumineux que par la magnificence des morceaux où le poète rend les beautés des livres saints. Le commencement en est, en par
d’une seule vue, en saisir les rapports, les proportions, en voir la beauté  ; parce que tout n’est pas héroïque dans la vie d
que vertu devient une divinité : Minerve est la prudence, et Vénus la beauté . Ce n’est plus la vapeur qui produit le tonnerre 
isodes trop peu liés. Malgré ces défauts la fécondité, la force et la beauté d’imagination qui règnent dans tout cet ouvrage,
28 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
e mot, de déclamer ; mais ces défauts, on les pardonne aux éclatantes beautés que nul n’avait soupçonnées avant Corneille. Aux
, Et mes vers en tous lieux sont mes seuls partisans ; Par leur seule beauté ma plume est estimée ; Je ne dois qu’à moi seul t
est un des mots sublimes de Corneille. Tout le reste de la scène a la beauté de l’héroïsme et de l’enthousiasme, Dans Rotrou,
2. Je lis dans M. de Lamartine : Jeunesse, amour, plaisir, fugitive beauté  ; Beauté, présent d’un jour que le ciel nous envi
s dans M. de Lamartine : Jeunesse, amour, plaisir, fugitive beauté ; Beauté , présent d’un jour que le ciel nous envie, Ainsi
mortalité ! Vois d’un œil de pitié la vulgaire jeunesse, Brillante de beauté , s’enivrant de plaisir : Quand elle aura tari sa
trépas. Venez au vieil Horace apporter votre offrande : Venez, jeunes beautés , Chimène la demande ; Accourez tous, Corneille à
29 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
on, le plus harmonieux des orateurs romains, ne contribue autant à la beauté du langage que cette harmonie du style, à laquell
ts. L'harmonie des mots, qui donne de l’éclat à nos pensées par la beauté sonore des expressions, exige un choix, un ensemb
e l’on mette si au commencement, et illud après exspectabat, toute la beauté s’évanouira. 5° On doit éviter aussi une suite de
l’auditeur, prêtant une attention toute nouvelle, remarque mieux les beautés et les défauts des premières expressions. A la fi
les et la rapidité de la déclamation, n’est en état de bien juger des beautés d’une période, qu’au moment où l’orateur est arri
ure ; on verra qu’aussitôt toute la grâce, toute l’harmonie, toute la beauté s’évanouira. Il en fait lui-même l’épreuve sur le
usu, nec ratione habent ; toute l’harmonie, tout l’intérêt, toute la beauté auraient disparu. IV De ce que nous venons
mure d’un ruisseau, etc. C'est l’usage le plus naturel de ce genre de beauté . La liaison se forme aisément entre des sensation
ombien elles sont belles d’harmonie et de sentiment, et combien cette beauté convient à la beauté mourante du jeune guerrier.
les d’harmonie et de sentiment, et combien cette beauté convient à la beauté mourante du jeune guerrier. L'épithète purpureus,
ariété de ces coupes si différentes l’une de l’autre est d’une grande beauté  ; elles caractérisent admirablement les principau
30 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »
, l’expérience et le goût les ont élevés à ce point de grandeur et de beauté où nous les voyons. Après cette notion, quoique t
usse, etc., rien d’agréable n’y manque ; tout y est de la plus grande beauté  ; tout s’y réunit pour tenir nos yeux dans une es
s être transportés au milieu des champs, voir de nos propres yeux les beautés que la nature y étale, et partager même, avec ceu
31 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
laissa bientôt percer sa prédilection exclusive pour le spectacle des beautés de la nature. Tout enfant, il lisait avec une cur
e la nature, vivent hors du monde. Ils vous trouveraient, ô éternelle beauté , toujours ancienne et toujours nouvelle, ô vie pu
r êtes un Dieu caché. Ils vous ont perdu en se perdant. L’ordre et la beauté même que vous avez répandus sur toutes vos créatu
32 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
rs temps. Ils ont vu que les figures contribuaient aux grâces et à la beauté du style, quand elles étaient placées à propos ;
ire entendre, c’est une preuve sans réplique de la justesse, et de la beauté par conséquent de l’allégorie. L’Allégorie habit
a témérité !… Il appela Vulcain ; Vulcain créa Pandore. De toutes les beautés qu’en Vénus on adore Il orna mollement ses membre
é sous la figure d’une vigne ; et la figure soudent jusqu’à la fin sa beauté et sa correction : pas un trait essentiel d’omis,
homme puissant, qui sauvait le peuple d’Israël » ? (Fléchier). « Sa beauté n’a-t-elle pas toujours été sous la garde de la p
’est du contraste que les objets reçoivent leur véritable valeur : la beauté , par exemple, n’est jamais plus sûre de nous char
tement célèbre d’ailleurs, n’offre aucune trace de ce qui fait ici la beauté de l’original : His griefs with day begun, Nor w
haute poésie ? c’est qu’ils réunissent la grandeur de la pensée à la beauté , à la justesse de l’image. 31. But yonder co
33 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
un siécle où il y eut des matérialistes et des athées. Touché par la beauté morale, il défendit les croyances éternelles du g
vé. Voulez-vous vivre heureux et sage ? n’attachez votre cœur qu’à la beauté qui ne périt point ; que votre condition borne vo
imaud si peu capable d’en voir les défauts, qu’à peine en sent-il les beautés . Recherchons la première source des désordres de
” Ne faut-il pas, chrétiens, qu’elle ait découvert intérieurement une beauté bien exquise dans ce qui s’appelle devoir, pour o
t et tressaille ; mais il passe. Il passe comme la jeunesse, comme la beauté , comme le talent, comme tout ce qui est heureux.
l’excellence de l’Évangile dont il détruisait les dogmes, peindre la beauté des vertus qu’il éteignait trop souvent dans l’âm
sincère élévation de cœur à l’auteur de cette aimable nature dont les beautés étaient sous mes yeux. Mes prières étaient pures,
34 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
s. Quelque brillantes que soient les couleurs qu’il emploie, quelques beautés qu’il sème dans les détails4, comme l’ensemble ch
ccorde, et ne veut que calme et liberté2. Les grâces de la figure, la beauté de la forme, répondent dans le cygne à la douceur
re la volupté, l’enchantement que nous font éprouver les grâces et la beauté  ; tout nous l’annonce, tout le peint comme l’oise
vivant, navire et pilote à la fois. Fier de sa noblesse, jaloux de sa beauté , le cygne semble faire parade de tous ses avantag
i l’appellent, il vienne se faire admirer de plus près en étalant ses beautés , et développant ses grâces par mille mouvements d
elon, Lettre à l’Académie, IV, Projet de rhétorique.) 4. Quelques beautés . C’est peu qu’en un ouvrage où les fautes fourmi
35 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
de ses oraisons contre ce concussionnaire, dit de ces statues : leur beauté les mit en danger d’être prises ; leur grandeur l
de l’heureux choix et de l’arrangement des expressions, fait toute la beauté de la période. Cette cadence nombreuse doit accom
matique : Ce que j’appelle esprit, c’est la vive peinture Des naïves beautés qu’étale la nature, Qui fait que d’un coup d’œil
discours ; elles doivent être légères, et de plus, rachetées par des beautés saillantes. En voici un exemple qui s’offre à ma
onner. Voilà une faute légère, qui doit disparaître à la faveur de la beauté de la pensée. II. De la Convenance du Sty
figures sont de certains tours de pensées et de paroles, qui font une beauté , un ornement dans le discours. Cette définition c
mais la désolation de tant de campagnes dépouillées de leur ancienne beauté  ; mais les ruines de tant de murs, sous lesquelle
que renferme la métaphore, donne une idée de plus, et fait par-là une beauté . Mais quoiqu’il soit de l’essence de la métaphore
36 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
ire de la France. Quel progrès dans l’art de décrire et de sentir les beautés de la nature, de La Fontaine à Chateaubriand, en
s attraits, Reprochait à Pluton ses perfides bienfaits. En vain mille beautés s’efforçaient de lui plaire : Il dédaigna leurs f
replis du cœur humain, et bientôt, riche de ses découvertes, ivre des beautés de la nature, et, ne pouvant plus supporter l’ard
rofonde en conseil, noble et saine de corps, d’une blancheur et d’une beauté singulières, hardie, agile et rude au combat, dep
s’enflammaient à la voix de l’honneur, Et recevaient des mains de la beauté sensible L’écharpe favorite et la lance invincibl
. C’était surtout vers la fin du jour qu’ils développaient toute leur beauté en se réunissant au couchant, où ils se revêtaien
elquefois, consolé par une chance heureuse, Il sert de Bucéphale à la beauté peureuse ; Et sa compagne enfin va dans chaque ci
s et ses maux. Delille. Le Paon Si l’empire appartenait à la beauté et non à la force, le paon serait, sans contredit
inspirent une nouvelle ardeur et de nouveaux désirs, alors toutes ses beautés se multiplient, ses yeux s’animent et prennent de
accoutumée, le ramène sur la scène pour y jouir des hommages dus à sa beauté  : car on prétend qu’il en jouit en effet ; qu’il
urs classes de citoyens couronnés de fleurs, et remarquables par leur beauté . C’étaient des vieillards dont la figure était im
n air national, tandis que leurs maîtres jouissaient en silence de la beauté du spectacle et du calme de la nuit. Près de nous
rtune D’un courtisan flatteur la présence importune, N’est que de ces beautés dont l’éclat éblouit, Et qu’on cesse d’aimer sitô
ui est si belle et si agréable, et le soleil qui a tant d’éclat et de beauté  ? — Je n’ai, dit-il, jamais joui de ce bel objet,
cune idée. Je ne laisse pas de croire, continua-t-il, qu’il est d’une beauté ravissante. » L’aveugle parut alors changer de vo
é de sa royale taille ? De sa large poitrine il en sort un second. La beauté de son poil ? On grogne de plus belle.           
tre commune mère N’a jamais enfanté d’aussi beaux demi-dieux, Non, la beauté , pour séduire et pour plaire,              N’eut
erdâtres de minium rongent les visages des Vénus, sans respecter leur beauté . Les arbres même assiègent le château ; les ceris
ésie la façonne à son usage et l’idéalise, pour lui faire exprimer la beauté idéale ; elle lui donne le charme et la puissance
, et réfléchir par les couleurs, les sons et les rhythmes, toutes les beautés de l’univers. Mme de Staël. Le Dieu du Goût
rait : c’est pourquoi les anciens avaient imaginé que la déesse de la beauté ne devait jamais paraître sans les Grâces. La bea
la déesse de la beauté ne devait jamais paraître sans les Grâces. La beauté ne déplaît jamais, mais elle peut être dépourvue
int décrit avec les grâces d’une élégie de Tibulle : il plaît par des beautés fortes. Un ouvrage peut donc être sans grâce, san
entir l’aiguillon du désir sa mémoire le reporte vers l’essence de la beauté  ; il la voit s’avancer chastement à côté de la sa
que vertu devient une divinité : Minerve est la prudence, et Vénus la beauté  ; Ce n’est plus la vapeur qui produit le tonnerre
te. Vous croyez donc, monsieur Lysidas, que tout l’esprit et toute la beauté sont dans les poèmes sérieux, et que les pièces c
la belle demeure des rois, et la cour y loge commodément. Il y a des beautés parfaites qui sont effacées par d’autres beautés
modément. Il y a des beautés parfaites qui sont effacées par d’autres beautés qui ont plus d’agrément et moins de perfection ;
s Pomone. Fénelon. Poésie de la Mythologie Savante antiquité, beauté toujours nouvelle, Monuments du génie, heureuses
s théâtres, des portiques, et partout le sentiment de l’homme dans sa beauté et sa liberté. Sa maison est le temple en petit ;
s le soulèvement et la contraction de tous ses muscles, la vérité, la beauté des formes n’ont été altérées en rien. La vie et
eur circulent dans tous ses membres, et tous présentent l’image de la beauté . Les sentiments différents qui agitent les enfant
le père produisent des mouvements variés, qui développent partout des beautés nouvelles. L’artiste est arrivé par conséquent au
l’amour et l’admiration par la représentation fidèle de la vie, de la beauté , de la douleur et de la vertu. Émeric David.
les autres ne doivent point être mis dans la balance : un mélange de beautés et de défauts ne peut entrer en comparaison avec
aison avec des productions achevées qui réunissent tous les genres de beautés dans le plus éminent degré, sans autres défauts q
e critique la diversité, la liberté, l’histoire mêlée aux lettres, la beauté des tableaux, la vie des portraits, les rapproche
sociétés où préside toujours quelque femme qui, dans le déclin de sa beauté , fait briller l’aurore de son esprit. Un ou deux
est inutile ; qu’il ait pour seul but, dans son livre, de montrer la beauté de Dieu dans le Christianisme, et qu’il se prescr
. Ils avaient l’un et l’autre tout ce qui rend les enfants aimables : beauté de corps, agrément dans l’esprit, douceur et poli
er aux jeunes gens, brillèrent toujours parmi leurs compagnons par la beauté et la vivacité de leur esprit, par leur assiduité
n esprit pour un homme qui avait une connaissance délicate des vraies beautés d’un ouvrage. « Voilà, s’écria-t-il, ce qu’on app
a grâce sont séparées de la grandeur et de la force. Les traits de la beauté sont épars et divisés. Les réunir arbitrairement,
mais qui lui est bien supérieure, ne craignons pas de le dire, par la beauté intellectuelle et morale dont elle est empreinte.
e, par la beauté intellectuelle et morale dont elle est empreinte. La beauté morale est le fond de toute vraie beauté. Ce fond
dont elle est empreinte. La beauté morale est le fond de toute vraie beauté . Ce fond est un peu couvert et voilé dans la natu
écisément où est sa puissance. La fin de l’art est l’expression de la beauté morale à l’aide de la beauté physique ; celle-ci
. La fin de l’art est l’expression de la beauté morale à l’aide de la beauté physique ; celle-ci n’est pour lui qu’un symbole
es yeux, la vie ; l’art touche plus, parce qu’en exprimant surtout la beauté morale il s’adresse plus directement à la source
ue la nature, et le pathétique est le signe et la mesure de la grande beauté . Deux extrémités également dangereuses : un idéal
l’absence d’idéal ; ou bien on copie le modèle et on manque de vraie beauté , ou bien on travaille de tête et on tombe dans un
37 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
turel, sans être rigoureux, dans l’enchaînement des idées ; enfin, la beauté de l’élocution, pour faire disparaître autant que
le mieux, et qui contribuent le plus à la réputation de l’auteur. Les beautés les plus éclatantes des Géorgiques sont répandues
les sables de la Libye, par Delille. 256. Qu’avez-vous à dire sur la beauté de l’élocution ? Une autre qualité du poème dida
ble, puisqu’il se compose de morceaux détachés. Il peut renfermer des beautés , mais des beautés qui sont affaiblies, sinon détr
compose de morceaux détachés. Il peut renfermer des beautés, mais des beautés qui sont affaiblies, sinon détruites par leur suc
titre le Printemps, où l’on trouve une peinture fidèle et animée des beautés de la nature. Cet ouvrage a valu à son auteur le
se d’expression. La frivolité du fond ne peut passer que moyennant la beauté de la forme. Ovide fut l’inventeur de ce genre de
38 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre IV. Prédicateurs français. »
jamais assez lus, et dans lesquels on rencontre toujours de nouvelles beautés , sont ceux sur la Conception, la Passion et la Ré
mon de Bourdaloue, comme d’un autre ouvrage d’éloquence. Ici toute la beauté est souvent dans la force, et la force est dans l
39 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
de Corneille est noble et énergique. Loin d’être une faute, c’est une beauté . [Concision] 9° La concision va plus loin q
il faut l’employer sobrement parce qu’elle ne contribue en rien à la beauté du style, qu’on n’a pas d’ailleurs souvent à pein
s avec Fénélon que le visage de Télémaque se flétrit, je rapproche la beauté et la fleur, et cet assemblage si naturel, si gra
u moins rapide et claire du rapport de comparaison, qu’on découvre la beauté ou le défaut de la métaphore dont on veut se serv
C’est une sorte d’hypotypose, le poète veut dire : Qui chanterait les beautés de la terre émaillée de fleurs ? Qui nous peindra
point d’excuse. (V.) La prétermission atteint son plus haut degré de beauté quand, après avoir exposé avec feu les choses qu’
sement. 2° Mais c’est l’à propos de leur emploi qui fait surtout leur beauté , et pour cette raison on ne doit pas leur courir
du monde intellectuel, demeure éternelle des esprits, séjour de toute beauté et de toute perfection, parce que Dieu y est seul
ple exposé longuement, suffira aux jeunes gens pour leur démontrer la beauté d’une bonne inversion. V. Alliances de mots.
effet d’autant plus remarquable qu’il est plus imprévu, et forme des beautés neuves qu’il n’est pas donné à tout le inonde de
a jeunesse, à inventer et à disposer. Par elle encore on remarque les beautés des compositions. Ainsi l’on détruit pour voir de
, ; 4° ce travail préliminaire achevé, écrivons en commençant par les beautés d’un ordre moins relevé ; qu’un paragraphe, si co
en général que tout ce qui n’est pas convenablement exprimé nuit à la beauté du style ; mais il y a certaines imperfections qu
ter l’oreille, soit pour servir à la rime, c’est nuire gravement à la beauté de son style. La dureté. —  Elle est opposé
ue, la régularité est de la froideur ; les images, l'imagination, les beautés de la nature sont peu de chose. Il lui faut les m
s capricieux, les élans mystérieux, les sentiments, les rêveries, les beautés idéales, les idées aériennes. C’est beau, mais c’
40 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
évot, naïvement orateur, naïvement philosophe ; sans naïveté point de beauté  : on est un arbre, une plante, un animal naïvemen
lant de cette qualité du style : Et la grâce plus belle encor que la beauté . 161. Quels sont les principaux modèles dans le
ents, la vivacité et l’éclat des images, la hardiesse des figures, la beauté frappante des comparaisons, l’impétuosité des mou
à la majesté des figures, à l’harmonie des périodes, et à toutes les beautés du style. C’est la richesse jointe à la grandeur.
s leurs dimensions, les objets beaux sont comparativement petits ; la beauté est unie et polie, elle aime la parure et les orn
même rude et négligé ; la légèreté et la délicatesse s’unissent à la beauté , tandis que le sublime demande la solidité et les
41 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
ons utiles qui en tiennent lieu. Son objet est de faire connaître les beautés et les défauts d’un ou de plusieurs ouvrages, et
u jugement qu’il en porte. Il lui est donc essentiel de discerner ces beautés et ces défauts, et de les détailler avec précisio
rriver que l’auteur s’en écarte un peu, pour donner à son ouvrage une beauté de plus. C’est ce que l’on doit discerner avec fi
tites fautes d’un ouvrage, en passant rapidement sur les plus grandes beautés dont il étincelle. Pour que la critique soit impa
42 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
e critique la diversité, la liberté, l’histoire mêlée aux lettres, la beauté des tableaux, la vie des portraits, les rapproche
plaisirs que de ses dégoûts ; elle tient plus à nous faire aimer les beautés des livres qu’à nous rendre trop délicats sur les
un certain degré de culture est nécessaire pour en goûter toutes les beautés , il suffit d’avoir l’esprit sain pour s’y plaire.
écrivent peu, parce qu’il leur faut beaucoup de temps pour réduire en beauté leur abondance ou leur richesse. » 2. On n’est
43 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre V. Genre didactique et descriptif en vers. »
er trois qualités essentielles : l’intérêt du sujet même, l’ordre, la beauté de l’élocution. Le sujet doit avoir un fond solid
ifs. La description a sans doute des charmes : en nous détaillant les beautés de la création, elle élève notre âme au Créateur 
44 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
eau, naïvement orateur, naïvement philosophe ; sans naïveté, point de beauté  : on est un arbre, une fleur, une plante, un anim
de voir par l’exemple suivant que la pureté ajouterait beaucoup à la beauté de la diction : C’est M. de Lamartine, qui arrive
r à la lecture des phrases suivantes : « Les grâces de la figure, la beauté de la forme, répondent dans le cygne à la douceur
jets par le son des mots. Les poètes recherchent beaucoup ce genre de beauté qui convient aussi parfaitement à la prose, toute
eux. La suite de cette éloquente oraison funèbre se distingue par des beautés d’un ordre aussi élevé, et nous apprend qu’en gén
45 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539
toire unique, mais mémorable. On applaudit dans Chatterton (1835) des beautés émouvantes, mais un peu maladives, qui touchent l
sur le cimier doré du gentilhomme Une plume de fer qui n’est pas sans beauté . J’ai fait illustre un nom qu’on m’a transmis san
e. 5. Le poëte anime tous les objets qu’il peint. 1. Ceci est d’une beauté tout à fait héroïque. Le pavillon ! il est sauf.
46 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — De la Poétique » pp. 2-4
analysé ces productions, et après avoir découvert le secret de leurs beautés , ont fait part aux autres hommes du résultat de l
idérable à la poétique de Boileau : la difficulté de l’entreprise, la beauté des vers et l’utilité de l’ouvrage. De plus, ce p
47 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
 ; enfin un certain nombre de compositions contemporaines offrent des beautés du premier ordre, qui les mettent du tout petit n
le et des sentiers battus, ont trouvé, au milieu de leurs écarts, des beautés nullement à mépriser, et ont rendu des services d
e la grâce, de l’imagination ; il aime, sent et peint à merveille les beautés de la nature. Quelquefois, malgré la rapidité de
produira des strophes surchargées ou sans vigueur. Malgré de grandes beautés il lui manque l’imagination, la chaleur, l’âme. S
aujourd’hui tout le mérite de ce poème consiste en un petit nombre de beautés de détail, dans quelques peintures pleines de grâ
perbes portiques, Où la magnificence étale ses attraits. Il jouit des beautés qu’ont les saisons nouvelles. Il voit de la verdu
onnant et immortel qui, dans quelques pièces au moins, sut réunir les beautés de l’une et de l’autre scène, et se montrer grand
ments, sans intrigue recherchée, sans aucun effort, elle présente des beautés sublimes et des traits de grandeur dont il n’y a
tion de la décadence du génie de Corneille. Elle continue, malgré des beautés de premier ordre, dans Rodogune, princesse des Pa
négligé ; mais le cinquième acte renferme des vers de la plus grande beauté . Nicomède, joué un an après Don Sanche d’Aragon,
éofile après l’avoir vaincue, parce qu’il s’est laissé toucher par sa beauté . Tout est amoureux dans cette pièce, Alexandre, C
ni Euripide ni Sénèque n’ont songé à ce qui fait la plus merveilleuse beauté de la Phèdre de Racine. Ni l’un ni l’autre n’ont
orme qu’il adopte, il la maîtrise avec la même aisance ; toujours ces beautés si nouvelles paraissent couler avec une étonnante
t ses attraits, Des vanités d’autrui vengeait Dieu sur ses traits. Sa beauté lui donnait d’éternelles alarmes : Ses mains avec
dépourvu de leur solidité, N’a qu’un peu d’agrément sans nul fond de beauté . Je ne nomme personne : on peut tous nous connaît
ence nous laisse disposer ici-bas. Ses petites poésies étincellent de beautés de sentiment et d’imagination. Il y préfère toujo
e de la Bible, mais les hardiesses du génie de Shakspeare, toutes ces beautés d’un ordre supérieur paraissent dépasser la porté
u’il ne faut pas sacrifier à la richesse de la rime toutes les autres beautés de la poésie, il néglige la rime au-delà même des
t faites. Beaucoup de négligences et d’incorrections, mais de grandes beautés d’expression et de sentiment, partout de l’esprit
e peu de temps que me laissent les dieux. Tendre amitié, don du ciel, beauté pure, Porte un jour doux dans ma retraite obscure
rage de ce jeune homme où il y a le plus d’expressions de génie et de beautés neuves141 ». Mais la Chartreuse n’est pas écrite
uceur enfantine. Son air heureux ne manquait point les cœurs. Mais la beauté du tendre néophyte N’était encor que le moindre m
t tout le monde alors put leur en dire autant. M. Baliveau Mais les beautés de l’art ne sont pas influiez Tu m’avoueras du mo
ses fragments de poèmes dans lesquels il a répandu de si remarquables beautés . Lebrun avait compris de bonne heure que « de tou
heurtent et roulent Sur tes habitants consternés. Tout périt : arts, beauté , courage ; Rang, sexe, âge, espoir, tout s’éteint
de Vénus, médiocre d’invention et de plan, mais qui renferme assez de beautés de détail pour que La Harpe ait pu trouver à ce p
ticulièrement de Virgile, où se rencontrent des passages d’une grande beauté . Tout ce que Malfilâtre a écrit témoigne que la n
ques années suivit la tentative faite par Ducis pour s’approprier les beautés de l’art grec. Revenant, en 1783, à Shakespeare,
ce qu’il a de plus cher, mais ne survit pas à sa victime. De grandes beautés de détail, des scènes pleines d’énergie, la porté
ard, oubliant les glaces de son âge, Se figure aux genoux d’une jeune beauté , Et sourit ; son neveu sourit de son côté, En son
er le souffle antique. Par lui le lyrisme, la pureté, la mollesse, la beauté et la liberté helléniques revivront dans notre la
s Géorgiques. L’élégant versificateur ne s’est pas aperçu combien les beautés simples et mâles de Virgile étaient au-dessus de
ais. Rien de profondément original, rien de grand, mais de nombreuses beautés de détail, qui font de cet agréable poème, comme
dénaturer irrémédiablement la langue et la poésie. Malgré toutes les beautés de détails ou d’ensemble dont brillent leurs œuvr
Quel sensible mortel des scènes de l’automne N’a chéri quelquefois la beauté monotone ! Ah ! comme avec plaisir la rêveuse dou
, Les pleurs, les vœux, l’encens qui monte vers l’autel, Et de jeunes beautés qui, sous l’œil maternel, Adoucissent encor, par
is dans mes tableaux l’obscène nudité Ne vient effaroucher la pudique beauté . Jamais surtout mon vers, qu’aucun fiel n’envenim
vergers, Parés d’arbres en fleur rivaux des orangers, Vous, sauvages beautés , pittoresques abîmes, Et vous, dont si souvent je
t plus pur, ton ciel plus enchanté : Aussi rien à mes yeux n’égale ta beauté . J’ai vu des vieux Lombards le brillant territoir
dressé pour sa famille ; Et la mère, au bruit de leurs pas. Maudit la beauté de sa fille. ……………………………………… « Les rois, quand i
t son plus durable titre de gloire, et ne vivra pas seulement par des beautés douces et suaves, mais aussi par des beautés mâle
ra pas seulement par des beautés douces et suaves, mais aussi par des beautés mâles et fières : M. de Vigny a peint son Satan d
t la pureté des images. « Moïse, dit un critique233, est d’une fière beauté . Ce n’est pas le Moïse vrai, historiquement, le M
Après Éloa et Moïse, Alfred de Vigny a écrit plusieurs poésies d’une beauté moins radieuse, mais encore éclatante. Un recueil
ns l’onde, et se peint à mes yeux. C’est peu de croire en toi, bonté, beauté suprême, Je te cherche partout, j’aspire à toi, j
Après les Burgraves, qui tombèrent d’une chute humiliante, malgré les beautés de détail qui y resplendissent, le poète, découra
s une cité Qui dispute, sans folie, À Grenade la Jolie La pomme de la beauté , Et qui, gracieuse, étale Plus de pompe orientale
devenu chrétien. Le dernier recueil de Musset, malgré d’incomparables beautés , trahissait une lassitude prématurée. À partir de
e univers, si tu dois y renaître, Puisses-tu retrouver la force et la beauté  ! Car j’ai pour les forêts des amours fraternell
fleurs sans culture Est plus cher que la mine d’or. Nous sommes les beautés secrètes Dont la terre au jour de bonheur Se pare
de la réalité étaient également vifs en lui. Intelligence ouverte aux beautés de toutes les littératures, il connaissait par un
cœur comme une chose triste. Qui peindra les aspects changeants de sa beauté  ? Des forêts à la mer, tout est variété : Taillis
ut un grand peintre d’animaux, un maître dans l’art de représenter la beauté physique et la force matérielle. S’il eût joint à
us sordide (Viollet-le-Duc). 39. De l’Inde, contrée renommée pour la beauté de ses perles. 40. Charles Cazaux, consul de Mar
à Frédéric, 31 août 1775. 121. Lettre au P. Porée. 122. Voir sur la beauté de ce contraste, Bonald, Mélanges, t. II, p. 18,
48 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
 ; la proposition est le discours en abrégé. Quiconque ne sent pas la beauté et la force de cette unité et de cet ordre n’a en
beaucoup en perdant tous les ornements superflus, pour se borner aux beautés simples, claires, et négligées en apparence1. Pou
erner avec certitude. La Grèce, parmi tant d’auteurs qui ont et leurs beautés , en nous montre au-dessus des autres qu’un Homère
tout y est pur et lumineux : c’est l’esprit de Fénelon dans toute sa beauté . 2. Cette comparaison, plus ingénieuse qu’exacte
s théâtres, des portiques, et partout le sentiment de l’homme dans sa beauté et sa liberté. Sa maison est le temple en petit ;
s horizons enchantés. Chaque édifice a son site propre d’où dépend sa beauté pittoresque. Le château féodal se dresse, comme l
49 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
sentiment s’élève dans notre sein ! Quelle consolation l’aspect de la beauté ne fait-il pas éprouver ! car la beauté est aussi
le consolation l’aspect de la beauté ne fait-il pas éprouver ! car la beauté est aussi de l’âme, et l’admiration qu’elle inspi
de l’âme dans le même foyer. » 1. Madame Récamier, célèbre par sa beauté , reine des salons sous l’Empire. Les deux plus in
50 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
de l’art, qui cache l’art même : il n’en est aucun qui offre plus de beautés de détail. Tantôt c’est le riant et le gracieux d
est éclairé, et plus on a de goût, plus on est capable de sentir les beautés qui nous enchantent et nous intéressent dans ses
l’excès. Mais dans ce débordement même d’humeur atrabilaire il a des beautés vraiment sublimes. Ses satires ont été bien tradu
ous présenteront les objets dans toute leur grandeur, dans toute leur beauté  ; telles sont celles-ci que nous offre, l’Ode aux
des vérités générales qu’il présente subitement, ornées de toutes les beautés poétiques. Ainsi Horace, dans son Ode au vaisseau
y tend à une même fin ; toutes les parties enchaînées s’y prêtent des beautés mutuelles, et forment un tout parfait. Ainsi le p
s’y abandonne à tous les vifs transports, que peuvent lui inspirer la beauté de cette vertu ou la laideur du vice. Il doit y p
nre, celle de Circé327 est un chef-d’œuvre. Peut-on rien ajouter à la beauté de ce tableau, où il représente cette magicienne
fut le plus célèbre des lyriques grecs par la grandeur des idées, la beauté des images, les écarts et les transports fougueux
ir de modèle. Les odes sacrées du marquis de Pompignan étincellent de beautés vraiment lyriques. La véhémence et l’élévation en
51 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
é des figures ? Les figures contribuent puissamment à la grâce, à la beauté et à l’éclat du style. Ce sont elles qui donnent
ir ce que c’est qu’une métaphore. Cependant, comme la propriété et la beauté du langage sont susceptibles d’être perfectionnée
grâce au discours. L’inversion, qui est un des privilèges et une des beautés de la poésie, ne s’emploie guère en prose que dan
’idée qu’elle a présentée à son début, et soutienne jusqu’à la fin sa beauté et sa correction. La Fontaine s’est servi d’une c
elles observations avez-vous à faire sur l’arrangement des mots ? La beauté de la construction d’une phrase, relativement à l
spension du sens constitue la propriété essentielle de la période, sa beauté consiste dans le nombre. Le nombre, qui appartien
n, à satisfaire l’esprit et à flatter l’oreille. 275. D’où résulte la beauté du nombre ? La beauté du nombre résulte de la bo
t et à flatter l’oreille. 275. D’où résulte la beauté du nombre ? La beauté du nombre résulte de la bonne distribution des re
ure d’un ruisseau, etc. C’est l’exemple le plus simple de ce genre de beauté . Il ne faut pas beaucoup d’art chez un écrivain q
rite des pensées et des expressions, il ne peut y avoir ni intérêt ni beauté là où il n’y a ni liaison ni unité, peuvent être
52 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
s laquelle l’unité et la variété ne pourraient produire une véritable beauté , c’est la vérité ou la vraisemblance. Le mérite d
ce. 336. L’élocution est-elle d’une haute importance ? Sans doute la beauté doit se trouver tout d’abord dans la chose exprim
ivement impressionné par la vue de l’objet, en pénètre les véritables beautés , et le présente à nos regards sous un aspect qui
tes sortes de description, dont le mélange est une nouvelle source de beauté et d’intérêt, nous ajouterons l’hypotypose. 373.
l n’y faut rien de vague, mais un choix délicat des circonstances, la beauté du coloris, l’emploi d’images toujours agréables
Le mérite essentiel de l’éthopée est de joindre la ressemblance à la beauté des couleurs et à la délicatesse ou à la force de
s naturels, mieux préparés et plus harmonieux. Ils donnent lieu à des beautés de premier ordre, qui laissent dans l’esprit des
alité, ne pourra réussir à plaire. Le poète emploiera donc toutes les beautés du langage, la finesse, la richesse, la magnifice
e cette double origine pour le style comme pour le fond, et unira les beautés et les ornements de la poésie à la simplicité et
près de 900 lettres, remarquables par la simplicité, la finesse et la beauté d’élocution ; Sénèque et Pline le Jeune, qui ont
53 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
eler sa gloire passée2 ; et tel est le nombre des sublimes et divines beautés , comme disait Mme de Sévigné, qu’offre ce père de
estin : Là je menai l’objet qui fait seul mon destin ; De cinq autres beautés la sienne fut suivie, Et la collation fut aussitô
oici pour votre adresse une assez rude touche1 Dorante. Épris d’une beauté qu’à peine j’ai pu voir Qu’elle a pris sur mon âm
apport, Je n’osai pas encor vous découvrir la flamme Que venaient ses beautés d’allumer dans mon âme ; Et j’avais ignoré, monsi
consacrés par l’admiration populaire. 1. Voltaire fait remarquer la beauté de cette situation : « Le premier mot de Chimène,
54 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre premier. Idée générale de l’Éloquence. »
uintilien a tort, quand il condamne cette définition, et accorde à la beauté et aux larmes le don et le pouvoir de persuader a
et le pouvoir de persuader aussi. La Harpe observe avec raison que la beauté touche et que les larmes attendrissent, mais que
55 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IV. » pp. 78-81
rt des vérités qu’Aristote ne connaissait pas. Corneille a trouvé des beautés pour le théâtre qui ne lui étaient pas connues. N
es progrès naturels.] Dacier : « chacun ajoutant quelque chose à leur beauté , à mesure qu’on découvrait ce qui convenait à leu
56 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
style une élégance inimitable. Le Paon Si l’empire appartenait à la beauté et non à la force, le paon serait sans contredit
inspirent une nouvelle ardeur et de nouveaux désirs, alors toutes ses beautés se multiplient, ses yeux s’animent et prennent de
le l’auteur ne peut enlever les suffrages qu’à force d’élégance et de beauté . Nous ne saurions citer un meilleur exemple prati
ffet que par le nombre infini des vérités qu’il présente : toutes les beautés intellectuelles qui s’y trouvent tous les rapport
n fanée, qu’il y avait trop longtemps que Vénus était la déesse de la beauté , et que son fils enfant depuis l’âge d’or, pouvai
éjà engagée depuis longtemps, et Boileau, ce rigide législateur de la beauté de la langue française, gardait toujours le silen
ée : Existence de Dieu. Lecture. — Existence de Dieu prouvée par les beautés de la nature. Vol. II, nº 110. § III. Le Subli
57 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
e la propriété, de la pureté et de la précision, et c’est un genre de beauté qui a son mérite. Il y a cette différence entre l
ontairement. L’auteur qui adopte le style concis, ne dédaigne pas les beautés du langage ; mais il les fait consister seulement
ement prise des fleurs, qui offrent plus d’éclat que de solidité. Les beautés légères sont donc à leur place, quand on n’a rien
58 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
un siècle où il y eut des matérialistes et des athées. Touché par la beauté morale, il défendit les croyances éternelles du g
nisme devait éclore. Il eut surtout le mérite de sentir vivement les beautés de la nature. Ses descriptions ont de la couleur,
e la nature, vivent hors du monde. Ils vous trouveraient, ô éternelle beauté  ! toujours ancienne et toujours nouvelle, ô vie p
59 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
u et la bonté. Puisque le vrai est le fondement et la source de toute beauté littéraire, il est évident que le jugement est né
agir avec convenance. 20. Le goût est le sentiment vif et délicat des beautés comme des défauts de la nature et de l’art. C’est
se de son goût. Il discernera les moindres nuances ; il apercevra les beautés les moins apparentes comme les taches les plus lé
homme d’un goût pur est celui qui ne se laisse jamais tromper par des beautés fausses ; il estime avec justesse, il compare ave
beautés fausses ; il estime avec justesse, il compare avec équité les beautés des divers genres, il se rend compte du plaisir q
arts ; et, en littérature, c’est le jugement que nous portons sur les beautés ou les défauts d’un ouvrage en prose ou en vers.
aillant. C’est l’arrangement des parties, dit Le Batteux, qui fait la beauté d’un tableau, la solidité d’un édifice, la force
e mot fatal. Cette espèce d’obscurité, loin d’être un défaut, est une beauté réelle. § II. De la pureté du style. 113. L
alliance avec des termes plus nobles et plus décents. Ce qui fait la beauté d’une phrase, c’est l’ensemble et la disposition
plus riche de tous les tropes ; le langage lui doit ses plus grandes beautés , et, comme le dit Quintilien, il n’est rien qu’on
ntir comment ces changements de mots contribuent à l’élégance et à la beauté du style. 182. À ces principaux tropes on peut ra
rtu pouvait remporter. (Bossuet.) 241. Ce qui contribue le plus à la beauté de la période, c’est une marche progressive sous
xpressions sonores. Trop souvent ils préfèrent ces faux brillants aux beautés solides, et ils cherchent à justifier leurs propr
oser ainsi les œuvres d’autrui, il ne se laissera pas séduire par les beautés apparentes et les réputations usurpées, et, dans
urs du charme pour un esprit bien fait à pouvoir se rendre compte des beautés qui l’ont frappé, et on se plaît à savoir raisonn
nd se trouve dans l’heureuse nécessité de pénétrer le caractère et la beauté du modèle qu’il étudie. 277. La lecture ne peut p
vons indiquées. Dans le premier âge surtout, le mérite du fond et les beautés de la forme échappent presque toujours à l’œil di
l a choisi ; et, après s’être enrichi la mémoire, rempli l’âme de ses beautés , il les transporte d’une langue dans une autre, o
res, évoquées par l’émulation, et s’offrant à nous dans leur éminente beauté , nous élèveront presque à la hauteur dont notre e
ont leurs défauts, et les défauts sont plus faciles à imiter que les beautés . Sénèque et Lucain en ont égaré plusieurs : notre
e. 361. Les critiques littéraires ont pour but de faire connaître les beautés ou les défauts d’un ouvrage d’esprit. Nous les co
approfondi de l’ouvrage, un goût pur et délicat pour en apprécier les beautés et en discerner les moindres taches, ce sentiment
donc une forme particulière à la poésie, un vêtement qui ajoute à sa beauté , mais ce n’est pas ce qui constitue la langue poé
manié soi-même le mécanisme des vers, on ne peut être sensible qu’aux beautés générales du style poétique ; et, toujours incapa
Pompignan et Lamartine. 431. Les hymnes de l’Église offrent aussi des beautés supérieures. Les plus anciennes brillent par leur
e, puisqu’ils sont mis à titre d’ornements et doivent contribuer à la beauté du poème. 460. L’intégrité de l’action exige qu’e
les actions particulières qui concourent à la fin de l’entreprise. La beauté du poème dépend, pour le moins, autant de cette o
eut-elle avoir de membres ? 241. Qu’est-ce qui contribue le plus à la beauté de la période ? 242. Quand est-ce que le style es
es sacrées ? 431. Les hymnes de l’église n’offrent-ils pas de grandes beautés  ? 432. Les païens nous ont-ils laissé des odes sa
60 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
iècle appelait l’idée ou l’origine de la vérité : « type excellent de beauté , a dit Cicéron, où se fixaient les yeux et l’âme
erveilleuse du langage, tous les aspects du vrai et du beau. C’est la beauté idéale des créations poétiques qui les rend étern
es caractères et les conditions de la poésie sont : — la vérité et la beauté idéales ; — l’expression de cette vérité, par des
haque vertu devient une divinité : Minerve est la pudeur, et Vénus la beauté . Ibid. Tels sont les caractères et les lois que
ie pastorale ou bucolique est la peinture dramatique des mœurs et des beautés champêtres. Œuvre d’une époque savante et d’une c
ortune D’un courtisan flatteur la présence importune N’est que de ces beautés dont l’éclat éblouit, Et qu’on cesse d’aimer sitô
voici le mystère de l’unité catholique, et le principe immortel de la beauté de l’Église. Elle est belle et une dans son tout,
le et une dans son tout, c’est ma première partie, où nous verrons la beauté de tout le corps de l’Église ; belle et une en ch
et une en chaque membre, c’est ma seconde partie, où nous verrons la beauté particulière de l’Église gallicane dans ce beau t
ane dans ce beau tout de l’Église universelle ; belle et une et d’une beauté et d’une unité durables, c’est ma dernière partie
ent des termes, comme il élève l’âme, l’éclaire et la fortifie par la beauté des pensées et des sentiments. C’est par là que c
ient de décrire la nature tout entière, dans sa laideur comme dans sa beauté . Le naturel est plus rare dans la plaisanterie qu
t commenté à part, avec plus d’âme encore et plus d’enthousiasme, les beautés des Pères de l’Église et des Livres saints. Il n’
s d’élévation que le second. Il admet tous les ornements de l’art, la beauté des figures, l’éclat des métaphores, le brillant
ités et aux défauts des littératures modernes, plus encore qu’à leurs beautés . Avec tant de raisons de déchoir, il faudrait dés
ont elles modifient les règles ; elles ajoutent souvent beaucoup à la beauté du style. L’Ellipse (ou retranchement) supprime
61 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
ux ouvrages sont le Socrate chrétien, où une teinte antique relève la beauté de la morale moderne ; le Prince, où il trace à L
i est si belle et si agréable, et le soleil, qui a tant d’éclat et de beauté  ? — Je n’ai, dit-il, jamais joui de ce bel objet,
cune idée. Je ne laisse pas de croire, continua-t-il, qu’il est d’une beauté ravissante. » L’aveugle parut alors changer de vo
laudit, que ces dignités et ces charges dont on se prévaut, que cette beauté , cette valeur, cette réputation dont on est idolâ
des sens ; c’est là que se réduisent toutes ces grâces extérieures de beauté , de santé, de teint, qui nous font négliger les p
e beaucoup en perdant tous les ornements superflus pour se borner aux beautés simples, faciles, claires, et négligées en appare
ts se multiplie de jour en jour ; l’Église refleurit, et son ancienne beauté se renouvelle. Là, être chrétien, et ne plus teni
mable simplicité ! ô foi vierge ! ô joie pure des enfants de Dieu ! ô beauté des anciens jours que Dieu ramène sur la terre, e
té du style, au choix et à l’arrangement des matières ; et toutes les beautés dont notre langue s’est depuis enrichie n’ont pu
dait dans les nues ; une érudition entassée sans choix décidait de la beauté et du mérite des éloges ; et, pour louer son héro
l’Académie parut ; le chaos se débrouilla, la nature étala toutes ses beautés , et tout prit une nouvelle forme295. La France ne
rait : c’est pourquoi les anciens avaient imaginé que la déesse de la beauté ne devait jamais paraître sans les Grâces. La bea
la déesse de la beauté ne devait jamais paraître sans les Grâces. La beauté ne déplaît jamais, mais elle peut être dépourvue
int décrit avec les grâces d’une élégie de Tibulle : il plaît par des beautés fortes. Un ouvrage peut donc être sans grâce, san
accorde, et ne veut que calme et liberté. Les grâces de la figure, la beauté de la forme, répondent dans le cygne à la douceur
cygne, respire l’enchantement que nous font éprouver les grâces et la beauté … À sa noble aisance, à la facilité, à la liberté
ant, navire et pilote à la fois386. Fier de sa noblesse, jaloux de sa beauté , le cygne semble faire parade de tous ses avantag
l’appellent, il vienne se faire admirer de plus près, en étalant ses beautés et développant ses grâces par mille mouvements do
s ancêtres, trop simples ou trop sages pour remplir leurs jardins des beautés froides de l’art, en place des beautés vives de l
pour remplir leurs jardins des beautés froides de l’art, en place des beautés vives de la nature, les cygnes étaient en possess
r l’adresse avec laquelle il amène les réponses et les répliques. Les beautés que les philosophes et les orateurs admirent dans
ine partie de la nation, se laissa quelquefois éblouir par de légères beautés éparses dans des ouvrages médiocres ; mais il ne
a postérité a retenues ; et tel est le nombre des sublimes et divines beautés , comme disait Mme de Sévigné, qu’offre ce père de
implicité, qu’il sembla dans la suite, en produisant ses plus grandes beautés , obéir à une aorte d’instinct supérieur. Non que
telligence Qu’à juger d’une jupe, ou de l’air d’un manteau642, Ou des beautés d’un point643, ou d’un brocart nouveau. BÉLISE. I
bres             Fit respecter sa voix : Heureux si, trop épris d’une beauté rendue, Par un excès d’amour il ne l’eût point pe
t trop rare de son temps : elle en sent à merveille les grâces et les beautés . On peut en offrir bien d’autres preuves que cett
e ! Pardonnons-lui de méchants vers en faveur des divines et sublimes beautés qui nous transportent : ce sont des traits de maî
que le sien ; il n’en est point de plus parfait : tous les genres de beautés s’y trouvent. » 214. Le talent d’observation de
t seuls montré dans leurs ouvrages un sentiment vrai et passionné des beautés de la nature. 268. On pourrait retrouver les id
étique à l’étude de la jeunesse, on ne dissimulera pas qu’aux grandes beautés qu’il renferme il se mêle aussi quelques traits d
ut plus être surpassé. » 347. Et la grâce plus belle encor que la beauté , a dit La Fontaine. 348. Il y a eu deux peintr
la grâce, premier trait qui nous frappe, même avant les traits de la beauté  » observation qui nous fait souvenir de ces vers
e secret dont l’œil est enchanté, Ni la grâce plus belle encor que la beauté . 389. « Témoin, remarque Buffon lui-même, le
mort le chant se fait entendre ; Et le flambeau mourant, comme votre beauté , Au moment qu’il s’éteint jette plus de clarté.
a traité avec plus de simplicité, mais aussi avec plus d’onction, des beautés de la sainte Écriture en général : IIIe des Dialo
auquel il n’en est aucun de comparable dans toute l’antiquité… Que de beautés , et d’où naissent-elles ? d’une simple méprise tr
remier, succède une pensée où le cœur du second se réfugie. La grande beauté de ce caractère du vieil Horace, c’est qu’au patr
e sens du latin queri. 490. « Ce dernier vers est de la plus grande beauté  : non seulement il dit ce dont il s’agit, mais il
s dans notre langue. » La Harpe le signale aussi parmi les nombreuses beautés de la tragédie de Cinna. 493. Pour endurées : mê
arrosait la propriété de Fouquet, fort remarquable, d’ailleurs par la beauté de ses eaux. 573. La Fontaine, si l’on en croit
lière parmi ses membres à cause de sa profession, rendit hommage à la beauté de son génie en lui dédiant, un siècle après sa m
élise, qui croit que tous les hommes rendent les armes à son ancienne beauté , est une imitation supérieure que Molière a faite
l’égard des nombreux endroits où l’auteur français a lutté contre les beautés de l’historien romain, qu’il s’est souvent approp
ire aucune difficulté de l’amnistier en poésie. 711. Une des grandes beautés de cette scène, d’après Geoffroy, réside dans le
me que Voltaire en abusait : il a très souvent préféré aux véritables beautés de sentiment les fausses beautés de déclamation.
très souvent préféré aux véritables beautés de sentiment les fausses beautés de déclamation. D’après son propre mot, il voulai
30. « On n’a pas besoin, remarque ici M. Geruzez, de faire admirer la beauté de ce dialogue, où il n’y a pas un mouvement qui
te des étrangers, qu’il a dénigrés parfois, le principe de plus d’une beauté 833. Ainsi, chez Euripide, Hécube, dans la tra
62 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »
urent alors reproduits avec des commentaires, qui en découvraient les beautés . Une foule de poètes, d’orateurs, et d’historiens
gleterre, Shakespeare offrit dans ses poèmes tragiques, un mélange de beautés sublimes et de défauts monstrueux. En France, Mar
63 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
a foi et à la pénitence. Nous admirons en lui un accent convaincu, la beauté des plans, une exposition sévère, le tissu serré
il lui plaisait de les finir pour en recommencer un autre de la même beauté . » 2. Le Père Provincial est le supérieur de l
64 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
ues connues la métaphore qui exprime par le mot goût le sentiment des beautés et des défauts de tous les arts. C’est un discern
oin, comme lui, d’habitude. Il ne suffit pas de voir, de connaître la beauté d’un ouvrage ; il faut la sentir, en être touché 
sociétés où préside toujours quelque femme qui, dans le déclin de sa beauté , fait briller l’aurore de son esprit. Un ou deux
on imprime que je suis l’auteur de je ne sais quel livre intitulé Des beautés de la langue française, je réponds que je ne l’ai
e beaucoup en perdant tous les ornements superflus pour se borner aux beautés simples, faciles, claires, et négligées en appare
e familier. Il lui donna toutes les formes, tout l’agrément, toute la beauté même dont il est susceptible ; et parce qu’il y f
65 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
as vous déplaire. De la rime. Les vers tirent leur plus grande beauté de la rime. Elle est une convenance de sons à la
ncipe important. Lorsque le célèbre peintre Zeuxis voulut peindre une beauté parfaite, il pensa bien qu’il ne pourrait pas en
es rassembla, en forma un tout, et parvint à montrer sur la toile une beauté dans sa plus grande perfection. Ce que fait le
uer à un tableau, à un édifice, à un monument présentés dans toute la beauté , dans toute la perfection imaginable. Les différe
66 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
vec l’Itinéraire, un pèlerinage au double berceau de l’antiquité. Les beautés païennes et chrétiennes s’y associent avec adress
t-être pas qu’elles fussent autrement. Rien n’est comparable, pour la beauté , aux lignes de l’horizon romain, à la douce incli
re sur les chefs-d’œuvre mutilés de l’architecture l’ornement de leur beauté passée. Les salles diverses et les sommités des r
s qu’il m’a données vers sa gloire2, certain que là gît la souveraine beauté et le souverain génie, là où est le Dieu qui a pl
67 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
rouvera dans la nécessité d’une concision extraordinaire la source de beautés inattendues. Enfermé dans la contemplation de la
r reprendre un exemple que nous avons déjà employé, qui1 constitue la beauté d’une tempête, d’un naufrage ? qui nous attache à
l’Illissus, où Socrate mouillait ses pieds en parlant à Phèdre de la beauté . Mais vainement le lieu de la scène était-il moin
68 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Préface » pp. -
écouvre tout entier, sans le vouloir et sans le savoir. Il y a là des beautés voisines de nous, et qui sont pour la plume une e
et de guide, expliquant ce qui est douteux ou obscur, soulignant les beautés sans pallier les défauts, traduisant certaines nu
69 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Préface » pp. -
écouvre tout entier, sans le vouloir et sans le savoir. Il y a là des beautés voisines de nous, et qui sont pour la plume une e
et de guide, expliquant ce qui est douteux ou obscur, soulignant les beautés sans pallier les défauts, traduisant certaines nu
70 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
ournit la nature ; mais, en l’imitant, il lui donne une grandeur, une beauté qu’elle n’a pas réellement, et, en cela, il répon
efois il croit apercevoir quelque reflet de ce bien suprême, de cette beauté inaltérable qu’il a rêvée, c’est un de ses plaisi
71 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
ins touchants, sa douceur, sa bonté, sa vertu, voilà ce qui relève sa beauté . Heureuse du présent, les richesses et la beauté
ilà ce qui relève sa beauté. Heureuse du présent, les richesses et la beauté de son âme lui promettent encore un doux avenir,
beauté de son âme lui promettent encore un doux avenir, tandis que la beauté des traits de la figure passe vite, et que les bi
onnages détourne le cours du dialogue ; mais ces écarts ajoutent à sa beauté . Ceux qui peuvent lui nuire ont leur source dans
bjet des personnes célèbres. Corneille et Racine. — Si un mélange de beautés et de fautes doit être préféré à des productions
ans orgueil : la plus haute noblesse, Le grand savoir, les grâces, la beauté , Ne plairaient point sans douceur ni simplesse :
étruit la monotomie du style et, quelquefois, donne lieu à de grandes beautés . Sans copier servilement ces beautés dans nos poë
quefois, donne lieu à de grandes beautés. Sans copier servilement ces beautés dans nos poëtes célèbres, on peut chercher à prod
es traits de lumière, quelque justes que soient les pensées, quelques beautés qu'offrent les détails, son ouvrage, dont l'espri
72 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
ire de la France. Quel progrès dans l’art de décrire et de sentir les beautés de la nature, de La Fontaine à Chateaubriand, en
trépas, Venez au vieil Horace apporter votre offrande. Venez, jeunes beautés , Chimène la demande. Accourez tous ; Corneille a
r leur jeune sein Agitait les replis de leur robe de lin ! De légères beautés troupe agile et dansante... Tu sais, tu sais, ma
Irène aux longues tresses blondes ? Ou ne serait-ce point cette fière beauté Dont j’entends le beau nom chaque jour répété, Do
ore, debout dans sa divinité, Aux siècles impuissants qu’a vaincus sa beauté . Recevant d’âge en âge une nouvelle vie, Ainsi s
de ses débris écrase la vallée ; Mais les siècles jaloux épargnent ta beauté . Un printemps éternel embellit ta jeunesse, Tu t’
ler longtemps pour apprendre qu’elle a aussi cette autre partie de la beauté qu’on appelle la grâce. Homère le savait bien, et
uit tranquille ; il s’est noyé de dettes pour la porter à ce degré de beauté où elle vous ravit : ses créanciers l’en ont chas
, non, rien, absolument rien dans la nature ou dans l’art, n’égale la beauté , la pureté, la grâce incomparable de l’enfant. Et
as alors du faux bel-esprit, mais c’est de l’esprit déplacé, et toute beauté hors de sa place cesse d’être beauté. Voltaire
st de l’esprit déplacé, et toute beauté hors de sa place cesse d’être beauté . Voltaire. Troisième partie. Genre drama
cet avantage, d’élever notre esprit vers ce type idéal de grâce et de beauté , qui est la vérité dans les arts. L’imitation, ou
tres, l’éloquence, la poésie, dans ce qu’elles eurent de vérité et de beauté  ; tous ces hommes, en tant qu’ils avaient reçu du
éclat immortel les œuvres du génie antique. Dupanloup 74. La Beauté idéale DIOTIME. Donne-moi, je te prie, Socrat
degré de l’initiation, verra tout à coup apparaître à ses regards une beauté merveilleuse, celle, ô Socrate, qui est la fin de
se, celle, ô Socrate, qui est la fin de tous ses travaux précédents : beauté éternelle, exempte de décadence comme d’accroisse
tel lieu, dans tel rapport, belle pour ceux-ci, laide pour ceux-là ; beauté qui n’a point de forme sensible, un visage, des m
pensée ni telle science particulière ; de laquelle toutes les autres beautés participent sans que leur naissance ou leur destr
ate, ce qui peut donner du prix à cette vie, c’est le spectacle de la beauté éternelle. Auprès d’un tel spectacle que seraient
uprès d’un tel spectacle que seraient l’or et la parure et toutes ces beautés dont la vue te trouble et dont la contemplation e
, à qui il serait donné de voir face à face, sous sa forme unique, la beauté divine. Penses-tu qu’il eût à se plaindre de son
a contemplation et à son commerce ? Et n’est-ce pas en contemplant la beauté éternelle qu’il pourra enfanter et produire, non
lie la richesse avec la simplicité, l’énergie de l’expression avec la beauté des formes. Ce n’est pas tout : le génie saisit a
ur reprendre un exemple que nous avons déjà employé, qui constitue la beauté d’une tempête, d’un naufrage ? Qui nous attache à
ésie la façonne à son usage et l’idéalise, pour lui faire exprimer la beauté idéale ; elle lui donne le charme et la puissance
. » (Ézéchiel, xxxii.) Des chants pleins de douceur, des hymnes d’une beauté sublime, reposent l’âme effrayée par ces sombres
e ! quelle irrégularité ! Nul goût, nulle connaissance des véritables beautés du théâtre. Les auteurs aussi ignorants que les s
, Et mes vers en tous lieux sont mes seuls partisans ; Par leur seule beauté ma plume est estimée, Je ne dois qu’à moi seul to
rouvera dans la nécessité d’une concision extraordinaire la source de beautés inattendues. Enfermé dans la contemplation de la
ent à corriger ces fautes de leurs écrits excellents qui seraient des beautés dans les écrits médiocres. L’aimable auteur du Té
ler à leur entretien, ou à leur silence, tant il paraîtrait en eux de beauté , de mesure dans la grandeur, et de cette harmonie
tirées des Psaumes ou de la Sagesse, et mis dans le sujet, sont d’une beauté qu’on ne soutient pas sans larmes : la mesure de
nsée sans pâlir et suer. L’imagination dispose de tout : elle fait la beauté , la justice et le bonheur, qui est le tout du mon
s ! soyez belles, par charité, Car c’est une bonne œuvre aussi que la beauté  ; Les grâces, les atours sont de saintes ressourc
mble choisir pour retirer au génie quelque chose de sa force et de sa beauté  ; comme si, lorsque l’homme s’empresse d’ajouter
nviée. Que Gros-Pierre et Gros-Jean se disputent à coups de poing une beauté de village, et la sincérité naïve du sentiment n’
présente le monde actuel avec le monde d’alors, Sous le rapport de la beauté . On a fait bien des progrès de tous genres ; je n
orer que tous ces progrès n’aient pu être obtenus qu’aux dépens de la beauté , qu’ils aient intronisé le règne du laid, du plat
tout parsemés de monuments innombrables et aussi merveilleux par leur beauté que par leur inépuisable variété, avec sa surface
ssez laid comme cela. Gardons les trop rares vestiges de son ancienne beauté , et pour cela empêchons un vandalisme décrépit de
Le néant jusqu’à lui s’élève par degré : Intelligence, amour, force, beauté , jeunesse, Sans s’épuiser jamais, il peut donner
former à mon gré la vivace matière, Et créer pour moi seul une unique beauté  ; Quand Horace, Lucrèce et le vieil Épicure, Assi
73 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
bien à plaindre, celui qui, dans ce spectacle, n’eût point reconnu la beauté de Dieu. Des larmes coulèrent malgré moi de mes p
plication de toutes les règles de l’art d’écrire, faire ressortir les beautés ou les défauts qui s’y trouvent. Pour donner une
vé. Parmi elles se distinguait une jeune personne dont la grâce et la beauté illuminaient cette sombre demeure d’un doux rayon
yon :, c’était mademoiselle de Coigny. Mais la vertu, l’innocence, la beauté , n’étaient pas des titres à l’indulgence du tribu
sque de la joie. Il semble que l’on voie l’apparition de cette jeune beauté , candide et pure comme l’innocence, au milieu des
e, et il a presque désespéré de la France et de l’avenir. Un rayon de beauté a seul pu le réveiller de son abattement, et lui
Poète discret autant qu’il est touché, André Chénier ne nomme pas la beauté qui l’inspire ; il voile son nom avec un pieux my
74 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre V. Des sermons de Bossuet. »
s de mérite que de difficulté à les relever. Le goût qui aperçoit les beautés est plus rare et plus utile mille fois, que le mi
st autant au-dessus de l’étude des règles, que le talent de créer des beautés de génie est supérieur à l’art d’éviter les faute
75 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
e, sont comme ces objets que la nature seule a produits avec toute la beauté dont ils étaient susceptibles. Les endroits (et c
e cette éloquence acquise par l’étude, sont comme ces objets, dont la beauté naturelle a eu besoin d’être relevée par des orne
sée de Cicéron 1, sans chercher à le paraître, il dédaigne, comme ces beautés modestes, toute parure affectée, tout ce qui s’ap
76 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
es de division pour rompre dans celle qui va suivre ; l’intérêt de la beauté , les incidents du jeu, l’extravagance des repas,
le génie même de Racine a porté malheur à la tragédie. L’incomparable beauté de son théâtre avait si fortement saisi les imagi
té qui précède toute convention et se conforme à la suprême loi de la beauté morale35. » Troisième période. Conclusion. — Nou
’âme, la liberté, ôte à la vie son sens, aux lettres et aux arts leur beauté , dégrade les peuples et les prépare à toutes les
Le goût46 est un discernement délicat, vif, net et précis de toute la beauté , la vérité et la justesse des pensées et des expr
et jusqu’où ils s’écartent des règles sévères de l’art et des vraies beautés de la nature. Cette heureuse qualité, que l’on se
dance et des richesses, elle dispense avec mesure et avec sagesse les beautés et les grâces du discours. Elle ne se laisse jama
t pu faire honneur de sa vertu à la supériorité de sa raison, ou à la beauté de la vertu même ; mais ces prédicateurs de la sa
n esprit pour un homme qui avait une connaissance délicate des vraies beautés d’un ouvrage. « Voilà, s’écria-t-il, ce qu’on app
trop exclusivement l’histoire comme un art. Soucieux avant tout de la beauté , ils corrigeaient ce que la réalité avait de trop
ues connues la métaphore qui exprime par le mot goût le sentiment des beautés et des défauts. C’est un discernement prompt, com
habitude189. Il ne suffit pas, pour le goût, de voir, de connaître la beauté d’un ouvrage ; il faut la sentir, en être touché 
d’organes. Il n’en est pas de même dans les arts : comme ils ont des beautés réelles, il y a un bon goût qui les discerne, et
sociétés où préside toujours quelque femme qui, dans le déclin de sa beauté , fait briller l’aurore de son esprit. Un ou deux
omestiques. Le chien et le chat. Le chien, indépendamment de la beauté de sa forme, de la vivacité, de la force, de la l
admirer. Je ferai plus, monsieur : je vous dirai sans détour, non les beautés que j’ai cru sentir dans ces deux poèmes : la tâc
vait dans ces pages un sentiment vrai et profond de la nature, de ses beautés et de ses harmonies, beaucoup de fraîcheur dans l
surtout à ceux qui, comme moi, s’y arrêtent à chaque pas, ravis de la beauté de ses divins ouvrages. J’étais encore porté à ce
n air national, tandis que leurs maîtres jouissaient en silence de la beauté du spectacle et du calme de la nuit. La statue éq
avait précisément pour caractère d’avoir retrouvé quelque chose de la beauté antique dans l’expression même des idées et des s
us de son génie que de son savoir qu’on est curieux ; que c’est de la beauté , et non pas de la vérité, qu’on cherchera dans so
est inutile ; qu’il ait pour seul but, dans son livre, de montrer la beauté de Dieu dans le christianisme, et qu’il se prescr
à faire à tous les deux. M. de Saint-Pierre a donné à la matière une beauté qui ne lui appartient pas ; Chateaubriand a donné
nt couvertes de longs voiles blancs. Saint-Pierre n’a qu’une ligne de beauté qui tourne et revient indéfiniment sur elle-même,
, retourne dans sa patrie, en Italie. Au nombre dès admirateurs de sa beauté et de son génie poétique, elle eut bientôt distin
amais Saint-Pierre en détail, parce que je n’aime pas à y trouver ces beautés multipliées qui dérangent un peu l’impression de
en cueillis plusieurs en mémoire d’Hélène : la fragile couronne de la beauté existe encore sur les bords de l’Eurotas, et la b
couronne de la beauté existe encore sur les bords de l’Eurotas, et la beauté même a disparu. La vue dont on jouit en marchant
t-être pas qu’elles fussent autrement. Rien n’est comparable, pour la beauté , aux lignes de l’horizon romain, à la douce incli
ttait pour Charles de Blois dans les bruyères de la Bretagne400. Sans beauté , sans grâces, sans fortune, d’un esprit si peu ou
jour le fer du soldat et la serre des agents français flétrissent ses beautés naturelles et la dépouillent de sa parure. Permis
on nous, au-dessus de toutes deux, parce qu’elle exprime davantage la beauté sous toutes ses formes, l’âme humaine dans toute
oésie la façonne à son usage et l’idéalise pour lui faire exprimer la beauté idéale. Elle lui donne le charme et la puissance
proclament eux-mêmes, car ils prennent la poésie pour la mesure de la beauté de leurs œuvres ; ils les estiment à proportion q
arèges, entre le beau et le sublime. Là, vous saisirez la fantastique beauté des Pyrénées, ces sites étranges, incompatibles,
même qu’elle aurait gardé dans son lointain la large et incomparable beauté de ses premiers grands poètes de l’Ionie, — mais
et pesé un seul talent d’or de celle-là ? Je n’immobilise point cette beauté héllènique première, je ne l’isole point, et c’es
ayant pas pour principe le malaise, qui n’a jamais été un principe de beauté . Ce n’est pas moi qui médirai des littératures ro
lquefois on va plus loin avec la douleur, et par la douleur ; mais la beauté est plus tranquille. Le classique, je le répète,
e critique la diversité, la liberté, l’histoire mêlée aux lettres, la beauté des tableaux, la vie des portraits, les rapproche
elque talent qui commencent à écrire. Ils ont un sentiment confus des beautés du style, ils en connaissent assez bien le mécani
s, qu’à en expliquer le sens pratique, la vie qui les fait durer, les beautés profondes de composition. Notre écolier de talent
ements, qui de l’âme du poète se communiquent à la nôtre, mais de ses beautés qui resplendissent comme des rayons, et de ses dé
i ne se fatigue pas, parce qu’elle ne s’attache qu’à ce qui dure, les beautés des livres, de la nature et de l’art ; c’est le p
e sur les ombres Fit respecter sa voix : Heureux si, trop épris d’une beauté rendue, Par un excès d’amour il ne l’eût point pe
auts toutefois, qui déparent la conception et le style, se mêlent des beautés du premier ordre. D’un caractère indépendant, peu
e moi-même ? est-ce un présent des Cieux ? Est-il, comme l’esprit, la beauté , la naissance, Partage indépendant de l’humaine p
faut les cueillir, c’est d’une main légère : On flétrit aisément leur beauté passagère. Le travail est souvent le père du plai
ceur enfantine ; Son air heureux ne manquait point les cœurs. Mais la beauté du tendre néophyte N’était encor que le moindre m
uit avec éclat les sentiments profonds du cœur humain. En effet, à la beauté simple et grave du dix-septième siècle s’était su
t, une mode littéraire et un thème poétique, qu’un vrai sentiment des beautés de la nature. La maison seigneuriale remplaçait l
ans la liberté même d’une interprétation souvent peu sévère, quelques beautés vraiment originales. Revenu à Paris après un séjo
Chénier, consul de France en Turquie, et d’une Grecque célèbre par sa beauté et son esprit. Une partie de sa jeunesse s’écoula
Où l’on puise à jamais la science et l’amour ; Où dans des océans de beauté , de lumière, L’homme, altéré toujours, toujours s
r son front gardait la trace, Et sur ses traits frappés d’une auguste beauté La douleur fugitive avait empreint sa grâce, La m
t les Enfants d’Edouard (1833) d’heureuses inspirations et de réelles beautés . Qu’importe, après tout, que les genres soient mo
ans ses traits l’éclat qu’ils ont perdu, Et trouve, après la mort, sa beauté plus touchante. Que cet astre à regret s’arrache
sur le cimier doré du gentilhomme Une plume de fer qui n’est pas sans beauté . J’ai fait illustre un nom qu’on m’a transmis san
r les sentiments qui les ont inspirées, elles ont surtout ce genre de beauté douloureuse et maladive qui a été souvent le cara
d’inspiration et de mérite inégal, mêlées de défauts saillants et de beautés supérieures, jamais médiocres en bien comme en ma
former à mon gré la vivace matière, Et créer pour moi seul une unique beauté  ; Quand Horace, Lucrèce et le vieil Épicure, Assi
n’a plus profondément senti et parfois célébré avec plus d’éclat les beautés de la nature, chanté dans un rythme plus large et
n général, le goût fin et sûr consiste dans le sentiment prompt d’une beauté parmi des défauts, et d’un défaut parmi des beaut
iment prompt d’une beauté parmi des défauts, et d’un défaut parmi des beautés . » etc. 48. Cf. la réflexion de Fénelon dans la
sur le beau, cette ascension de l’âme, qui, de la contemplation de la beauté sensible, s’élève à celle de la beauté morale, et
qui, de la contemplation de la beauté sensible, s’élève à celle de la beauté morale, et, dépassant encore le second degré, par
rivains de son temps, est le plus touché et le plus intelligent de la beauté antique Tous deux ont innové en fait de langage :
rcs. Après avoir comparé la Grèce à un cadavre qui conserve encore sa beauté dans la mort, le poète anglais s’écrie : « Terre
amille de Mengs est au Louvre), il a laissé des Considérations sur la beauté et le goût en peinture, traduites par Jansen (178
sit donc le côté divin de l’art et s’attache à l’idée classique de la beauté grecque sous sa forme la plus sévère et la plus p
même d’imagination, qui donnent à ces pages un véritable caractère de beauté durable. 553. On peut croire que le critique a
aisirs, espérances, regrets, impressions des grands événements et des beautés de la nature, amour, enthousiasme, tentation du d
es passages de ses Odes sacrées, Rousseau a tenté de s’approprier les beautés des Livres saints. Nous renvoyons, pour la citati
Voltaire, en s’inspirant de son modèle, a su ajouter à l’original des beautés nouvelles. 608. Il y avait dans ces vers une int
in le prononçait : tout se réunit pour donner à cette page une grande beauté dramatique. Ajoutons que la versification de Volt
la salle d’acclamations. » C’était un hommage rendu avec raison à la beauté de toute la scène, à la grandeur de la situation,
, aussi vindicatif que Gusman. C’est là, tout au contraire, la grande beauté de cette situation si neuve et si attachante. Gus
. » Mais le renversement de l’idée grecque va produire chez Ducis des beautés vraiment originales. 665. « La fatalité grecque
77 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
ssions humaines, les échauffe, les remue à son gré ; elle ajoute à la beauté des pensées le luxe des expressions, emprunte de
au discours ce que sont au corps la peau et la chair, qui en font la beauté et l’agrément, mais non la force et la solidité ;
me, et le dépouiller de tout ce qui n’est pas lui. « La naissance, la beauté , la force, la puissance, la richesse et les autre
grâce en serait ôtée. La raison en est que comme une des principales beautés du discours est d’être plein de sens et de donner
es et amassées dans son esprit et qui brillent chacune de leur propre beauté , acquièrent par la bonne distribution qu’on en sa
tion doit se traiter dans le goût du genre auquel elle appartient. Sa beauté dans le plaidoyer dépend de l’adresse et de l’hab
cupe le milieu entre les deux précédens, et peut réunir les genres de beautés qui caractérisent l’un et l’autre ; Denys range d
ublime à toucher. Peu exacte. Mais ici les idées se confondent ; la beauté simple et sans fard a aussi le don de plaire et d
le relevé ; ces deux genres, qui en embrassent tant d’autres, ont des beautés nécessaires et qui leur sont également communes ;
ont des beautés nécessaires et qui leur sont également communes ; ces beautés sont la justesse des idées, leur convenance, l’él
considérer comme adapté au sens. Sous ce point de vue, il produit des beautés d’un ordre supérieur. Rapport qu’il y a entre le
issement qu’une véritable admiration. Il lasse et fatigue par trop de beautés et il déplaît à la longue à force de plaire. Il f
reste, qu’il faut leur ménager l’un et l’autre. La précision est une beauté dans les sentences ou maximes détachées, dans cer
rait ; c’est pourquoi les anciens avaient imaginé que la déesse de la beauté ne devait jamais paraître sans les Grâces(1). La
déesse de la beauté ne devait jamais paraître sans les Grâces(1). La beauté ne déplaît jamais, mais elle peut être dépourvue
int décrit avec les grâces d’une élégie de Tibulle ; il plaît par des beautés fortes. » Les grâces de la diction, soit en éloqu
pas dans les harangues publiques qui ne sont que des complimens. Les beautés légères sont à leur place quand on n’a rien de so
ont il l’agite, il tire néanmoins cet avantage particulièrement de la beauté de l’élocution. » (L. VIII, proœm.) Et, pour fair
le passionnera qu’en se montrant soi-même passionné(1). La véritable beauté a deux sources différentes. Un écrivain de Port-
l, Nicole, dans une dissertation latine sur les vraies et les fausses beautés des ouvrages d’esprit, et sur la manière de disti
s autres (2), établit fort bien qu’il y a deux causes de la véritable beauté , lesquelles doivent concourir ensemble ; 1°. la c
er de ceux qui l’ont accomplie ; et le tour qu’il prend doit toute sa beauté à l’adresse qu’il a de renvoyer les douze pêcheur
eux, pour vos yeux vifs. Les deux deux vers suivans sont d’une grande beauté  : Les vainqueurs ont parlé ; l’esclavage en sile
Toutes les langues polies leur doivent le plus grand nombre de leurs beautés de détail. L’éloquence, et la poésie surtout ; y
s embellir que celles qui méritent de l’être. C’est là ce qui fait la beauté du style de Racine et de La Fontaine ; il est ric
en avec le projet de conquérir le monde entier. L’à-propos en fait la beauté  ; leur justesse est relative aux personnes, aux t
mme ce n’est point dans une stérile abondance de mots que consiste la beauté d’une langue, mais dans ces tours de phrases, dan
opposition. Ces antithèses-là sont naturelles, et sont sans doute une beauté solide : alors c’est la manière la plus courte et
ns : « Je pourrais vous faire remarquer qu’elle connaisait si bien la beauté des ouvrages d’esprit, que l’on croyait avoir att
le père. (Trad. de Delille.) Cette espèce de prosopopée ajoute de la beauté et de la vivacité à une expression. Toutefois ell
de Lacédémonien. (C. 31.) » Selon Quintilien : « L’hyperbole est une beauté quand la chose dont nous parlons est véritablemen
a point de remède plus merveilleux pour l’empêcher de paraître que la beauté des pensées. » (Trait. du Subl., c. 15). Ces deux
s’éloignait de ce vrai sans lequel il n’y a point, même en poésie, de beauté réelle, sans lequel le mensonge même ne saurait n
on pour son rare mérite, qu’il en avait quand il était nymphe pour la beauté du jeune Narcisse. » Le passage suivant, tiré de
t traiter de grands intérêts : c’est alors de l’esprit déplacé. Toute beauté hors de sa place cesse d’être une beauté. Denys d
s de l’esprit déplacé. Toute beauté hors de sa place cesse d’être une beauté . Denys d’Halicarnasse a dit avec raison que l’à-p
deux qualités opposées en apparence fait, selon Quintilien, toute la beauté de l’intonation : l’égalité et la variété. Par la
d’où il faut partir pour donner à toutes les parties de l’action une beauté naturelle. Pénétrez-vous de votre sujet, et livre
angue ; ils se familiariseront avec les formes, les ressources et les beautés de leur langue maternelle ; ils prendront des bon
qu’il ne faut point imiter. Cherchons à bien connaître les véritables beautés et n’imitons que cela. Pour éviter les inconvénie
arlons pas de certaines expressions muettes, telles que le regard, la beauté , les larmes, l’attitude suppliante, etc., qui fon
s sons mêmes une analogie frappante. En voici quelques exemples d’une beauté remarquable. Exemples. Les sons et les coupes d
e vers charmant de La Fontaine : Et la grâce plus belle encor que la beauté . Finesse. Délicatesse. Style fleuri. Style pitt
pé cette vérité dans son Essai sur le Beau, 3e discours. La véritable beauté a deux sources différentes. (2). Cette dissertat
78 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
venue : car il n’est aucun sujet qu’il n’égaye et ne féconde par les beautés originales de cette diction brève et colorée qui
e, est au dessus des regles et de la raison. Quiconque en discerne la beauté d’une veue ferme et rassise3, il ne la veoid pas,
s excellentes3 : plus i’ay veu depuis d’autres villes belles, plus la beauté de cette cy, peut4, et gaigne sur mon affection.
79 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
il a exécuté de la manière la plus touchante et la plus élevée. La beauté de l’élocution : deuxième règle du Poëme didactiq
sse et l’ennui. Il faut d’abord qu’il relève tout ce qu’il dit par la beauté de l’élocution, c’est-à-dire, par le choix des ép
Rusticum, c’est-à-dire, la Maison Rustique, offre un épisode plein de beautés sublimes, et qui doit intéresser particulièrement
digne par la richesse des expressions, la vivacité des peintures, la beauté de la poésie : c’est une très-belle copie d’un fo
a un plan particulier. Le mérite de l’ordre est encore relevé par la beauté des détails. Que de difficultés vaincues ! quelle
les plus petits objets y sont toujours ennoblis par l’élégance et la beauté de la diction. Ce poëme a été foiblement traduit
ublimité des images, sur-tout dans les morceaux, où le poëte rend les beautés des livres saints. Il a fait aussi un poëme sur l
éclamation théâtrale ont été tracées par Dorat, dans un poëme, où les beautés solides ne sont pas en petit nombre. Le style en
nement dans toutes ses parties, et des descriptions de la plus grande beauté . Il y a aussi de très-brillans morceaux dans un a
 : de sorte qu’on a eu raison de dire, en rendant justice aux grandes beautés de cet ouvrage, qu’il pèche par une abondance sté
par Roucher, ont essuyé quelques critiques. Mais on y a remarqué des beautés piquantes et des détails heureux. Article II
licité : il n’y a presque point d’incidens. Mais indépendamment de la beauté de l’élocution, cette action est si bien distribu
raisemblables dont le dénouement peut arriver, en font la plus grande beauté . Voyez celui de la tragédie de Rodogune. Antiochu
choisissons des exemples qui réunissent, à la propriété du style, la beauté du dialogue et le sel du comique. Le Dépit amour
arodiste rit ; mais jamais il n’outrage. Nul ne sait mieux priser les beautés d’un ouvrage, Que celui qui s’occupe à chercher s
e entre Horace et Curiace, qui n’est pas moins un chef-d’œuvre par la beauté du dialogue, que par le sublime des sentimens. Cu
u cœur et de l’attendrir. Il s’en faut bien qu’il ait d’aussi grandes beautés que Corneille : mais il n’a pas non plus d’aussi
Crébillon. En admirant dans ses meilleures pièces, des détails d’une beauté frappante, des morceaux pleins de noblesse, de gr
ouchant : le rôle d’Ariane, quoiqu’un peu long, est de la plus grande beauté . Aussi eut-elle un succès prodigieux aux première
notre scène : quoique remplie de déclamations, elle offre de grandes beautés , sur-tout dans le 4.me acte. Inès de Castro, par
ses lettres : « Si le génie de Shakespeare eût été bien cultivé, ces beautés que nous admirons si justement en lui, n’auroient
ons justes, néanmoins, et convenons que Shakespeare a quelquefois des beautés du premier ordre, qu’il offre des traits de génie
ans celui-ci tous ses rivaux, par son Andromède, où il y a de grandes beautés . Quinaut créa parmi nous l’opéra, l’orna de toute
ue ce merveilleux peut être dans un poëme la source des plus sublimes beautés . Que de peintures fortes et touchantes, que de ta
u où l’on voit une figure principale qui frappe par sa grandeur et sa beauté  : mais il y en a aussi plusieurs autres dans une
bé des Fontaines, quoique très-estimable, n’en a pas rendu toutes les beautés . A ce chef-d’œuvre de narration dans le genre ter
, du pays des Latins, tirent de lui leur origine. Ascagne, qui par sa beauté effaçoit tous les autres, monté sur un cheval de
le toujours énergique, toujours majestueux, et plein des plus grandes beautés de détail. Mais il faut bien se garder de le pren
second a été traduit par le baron de Nauzell : on y admire de grandes beautés , mais qui sont accompagnées quelquefois d’invrais
80 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
aces d’exagération et d’inexpérience qui s’y découvrent se mêlent des beautés du premier ordre : des éteincelles de génie brill
    Salut pour la dernière fois ! Ah! puissent voir longtemps votre beauté sacrée         Tant d’amis sourds à mes adieux !
81 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VII. Vers, stances, classification des poèmes. »
nature. — L’embellir ? dira-t-on, et comment cela ? peut-il créer des beautés qui n’y soient pas ? — Non, mais il rassemble les
yant été invité par les Crotoniates à représenter dans un tableau une beauté parfaite, pensa bien qu’il ne pourrait pas en tro
82 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
ux ouvrages sont le Socrate chrétien, où une teinte antique relève la beauté de la morale moderne ; le Prince, où il trace à L
ée sans pâlir et suer98. L’imagination dispose de tout : elle fait la beauté , la justice et le bonheur, qui est le tout du mon
descendre et de monter à sa place, et que rien ne pouvait soutenir la beauté du spectacle et la perfection de la musique que l
t vivants dans les enfers. Quel spectacle ! quelle assemblée ! quelle beauté de l’Église ! Du haut d’une montagne, Balaam la v
contraindre, il la bénit. On le détourne, on espère lui en cacher la beauté , en lui montrant ce grand corps par un coin d’où
enfants de Jacob ! » quel ordre dans votre camp ! quelle merveilleuse beauté paraît dans ces pavillons si sagement arrangés !
que sit quodvis simplex duntaxat et unum264. Quiconque ne sent pas la beauté et la force de cette unité et de cet ordre n’a en
as alors du faux bel esprit, mais c’est de l’esprit déplacé, et toute beauté hors de sa place cesse d’être beauté. Dictionna
st de l’esprit déplacé, et toute beauté hors de sa place cesse d’être beauté . Dictionnaire philosophique. Buffon (1707-1
s. Quelque brillantes que soient les couleurs qu’il emploie, quelques beautés qu’il sème dans les détails, comme l’ensemble cho
pour donner à chaque objet une forte lumière, si l’on peut ajouter la beauté du coloris à l’énergie du dessin, si l’on peut, e
ffet, que par le nombre infini des vérités qu’il présente. Toutes les beautés intellectuelles qui s’y trouvent, tous les rappor
a postérité a retenues ; et tel est le nombre des sublimes et divines beautés , comme disait Mme de Sévigné, qu’offre ce père de
implicité, qu’il sembla dans la suite, en produisant ses plus grandes beautés , obéir à une sorte d’instinct supérieur. Non que
urs leur paupière.         Défendez-vous par la grandeur, Alléguez la beauté , la vertu, la jeunesse449 :         La Mort ravit
                     Je voudrais, m’en coûtât-il grand-chose, Pour la beauté du fait, avoir perdu ma cause509. PHILINTE. On se
e) ; Esther (fille adoptive du juif Mardochée, devenue, à cause de sa beauté , l’épouse d’Assuérus) ; Élise (amie d’Esther) ; T
efois, qui déparent chez lui la conception et le style, se mêlent des beautés du premier ordre, qui ont porté Crébillon au rang
d’hui, à ce qui n’a que l’apparence menteuse et tout extérieure de la beauté ou de la vérité. 13. Cf. Démosthène. Discours po
, les formes du langage vont se modifiant toujours ; mais les grandes beautés de style sont impérissables. On a cessé à quelque
cienne langue dont il faut dire avec Montaigne (III, 5) que « si leur beauté flétrit de vieillesse, cela n’en ôte pas le goût
ne belle âme. » En lui, a remarqué aussi Huet (Mémoires, 1. IV), « la beauté de l’esprit, comme autrefois dans Politien, compe
justifie l’éloge du cardinal Maury : « Nul n’a porté l’élégance et la beauté continue du style à un plus haut degré de perfect
auparavant, La Fontaine, dans sa Psyché, avait bien caractérisé « ces beautés du sublime, qui enlèvent l’âme, et se font sentir
développé par les poètes et les moralistes, est ici renouvelé par la beauté des images, l’éclat de l’expression, et ces rapid
ea Corneille. La Harpe a fait remarquer avec raison que la principale beauté de cette pièce résidait dans le caractère de Poly
gré d’enthousiasme, puisque le chrétien aime Dieu comme la souveraine beauté et le ciel comme sa patrie. » Génie du Christia
ison, tout jusqu’au sublime paraît être facile et familier : tant les beautés les plus diverses sont habilement fondues dans un
lière parmi ses membres à cause de sa profession, rendit hommage à la beauté de son génie en lui dédiant, un siècle après sa m
es dont parle Horace, Sat., I, vi, 67, qui ajoutent à l’attrait de la beauté , en la rendant plus piquante : Egregio inspersos
et le chant avec l’action. » Dans ces chœurs, qui sont la principale beauté d’Esther, La Harpe trouvait, avec non moins de su
et 194 de ce volume. 602. La Harpe et Geoffroy admirent à l’envi la beauté de ces vers. Jamais, suivant eux, elle n’a été dé
, et l’autre déployer une éloquence attendrissante. Ce sont donc deux beautés différentes, et toutes deux à leur place. » 60
jet le plus simple et en apparence le plus stérile. Aussi la parfaite beauté de cette pièce, qui à sa naissance ne fut pas rep
er, dans plus d’un emprunt qu’il lui a fait, le germe de très grandes beautés . 627. Le modèle de ce tour si vif et si concis
nge de Pauline, dans Polyeucte, qui, si remarquable d’ailleurs par la beauté des vers, n’est pas au même degré nécessaire, ou,
rtie, liv. V, ch. 11. 641. « C’est là, dit Chateaubriand, une de ces beautés vagues, du ces circonstances effrayantes, qui tie
ité mélancolique de ces paroles leur donne un caractère inimitable de beauté . C’est ce qui a fait dire à La Harpe : « Ce morce
sque l’exposition est embarrassée et péniblement écrite. Mais, si les beautés se font attendre, elles n’en sont pas moins réell
la salle d’acclamations. » C’était un hommage rendu avec raison à la beauté de toute la scène, à la grandeur de la situation,
er, aussi vindicatif que Gusman. C’est là tout au contraire la grande beauté de cette situation si neuve et si attachante. Gus
reux applaudissements, justifiés par la sage régularité du plan et la beauté du rôle de l’héroïne. Il est aussi le premier qu’
83 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211
rix. Dis-nous, fameux Mignard, par qui te sont versées Les charmantes beautés de tes nobles pensées, Et dans quel fonds tu pren
lière parmi ses membres à cause de sa profession, rendit hommage à la beauté de son génie en lui dédiant, un siècle après sa m
84 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
er tyran n’a jamais eu d’empire. Elle amollit les cœurs, et soumet la beauté  : Je puis donner la mort, toy l’immortalité. 1
fférente remet sa robe brillante du printemps, et se pare de toute sa beauté autour du cimetière où il repose. Les arbres se c
85 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
-dire que l’orateur doit lui donner un certain degré d’ornement et de beauté qui attire l’attention, pique la curiosité, et fa
ucher ; il doit même revêtir ses preuves des grâces de la diction. La beauté du style ne sert qu’à les faire valoir davantage1
eauté du style ne sert qu’à les faire valoir davantage18 ; mais cette beauté n’est pas le fond même de la confirmation : c’est
her, dans sa fureur, l’abondance d’Israël, et n’avait pas épargné les beautés de Jacob. Tel était l’état de la synagogue lorsqu
p de fadeur. Cependant quelques-uns de ces discours offrent de vraies beautés . Voltaire, qui aimait à innover et qui savait y r
usée par d’Alembert, est une tache à la mémoire de Fontenelle ; et la beauté du long passage cité par son historien, si elle m
86 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
i les mûrit. Hyperbole trop gigantesque. 3° M. Ballanche parle de la beauté  : Mais si toutes les choses merveilleuses qui fo
une rêverie ravissante ; et lorsque nous sortons de cette rêverie, la beauté n’est plus ; elle a passé comme une ombre ; elle
n d’enchantement. Cette hyperbole est un peu outrée pour dire que la beauté passe rapidement. 4° Les poètes se permettent sou
mais la désolation de tant de campagnes dépouillées de leur ancienne beauté  ; mais les ruines de tant de murs, sous lesquels
st la plus variée dans ses formes, et la plus riche : on images et eu beautés  ; elle est faite pour plaire à. l’esprit et nous
Il y avait à Tyr un jeune Lydien, nomme Malachon, d’une merveilleuse beauté , mais mou, efféminé, noyé dans les plaisirs. Il n
87 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454
lein, ou ses mulets chargés, et se moque de tout le reste. Quant à la beauté du pays, les villes n’ont rien de remarquable, po
jour le fer du soldat et la serre des agents français flétrissent ses beautés naturelles et la dépouillent de sa parure. Permis
88 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
vec soin le côté moral et religieux des belles-lettres, ainsi que les beautés littéraires renfermées dans les Écritures et dans
odèles de l’antiquité, il a eu le bon esprit d’initier ses élèves aux beautés incomparables de la sainte Écriture, de leur déve
89 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
et dont il ne peut enlever les suffrages qu’à force d’élégance et de beauté . Il est pourtant nécessaire, même dans ce genre,
ment qu’une véritable admiration : il lasse et il fatigue par trop de beautés , et il déplaît à la longue à force de plaire. Il
écessaires pour diriger le goût, qui fait apprécier à leur valeur les beautés de la pensée et de la diction en littérature, et
n. Quand la césure est employée avec goût, elle produit de véritables beautés  : L’univers ébranlé s’épouvante. — Le Dieu De Rh
plus haut, la césure paraît au premier abord de nul effet ; c’est une beauté néanmoins, uniquement parce qu’elle donne l’exemp
tre poésie rejette les enjambements, à moins qu’ils ne produisent une beauté , comme nous l’avons vu en parlant de la césure. B
90 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90
e ! quelle irrégularité ! Nul goût, nulle connaissance des véritables beautés du théâtre. Les auteurs aussi ignorants que les s
e ». 2. On sait que Racine disait à son fils, en lui développant les beautés du Cid et d’Horace : « Corneille fait des vers ce
91 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
cor, debout dans sa divinité, Aux siècles impuissants qu’a vaincus sa beauté . Recevant d’âge en âge une nouvelle vie, Ainsi s’
; C’est un pêcheur qui chante au bord du grand chemin. Et de tant de beauté , de gloire et d’espérance, De tant d’accords si d
92 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
les plus parfaits, comment s’y prendra-t-on pour s’en approprier les beautés  ? — En premier lieu, on peut prendre les pensées
ec en latin et du latin en grec. Par là on acquiert la justesse et la beauté de l’expression, la richesse des figures, la faci
93 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
si l’imagination n’essaye pas de rendre la vie et le mouvement à ces beautés oratoires dont elles offrent à peine l’ombre, ell
y joint cette comparaison : « Semblable à ces arbres dont la stérile beauté a chassé des jardins l’utile ornement des arbres
es ; dans plusieurs scènes admirables, ils vous offriront ce genre de beauté . — Les Mœurs et les Passions (ἦθος καὶ πάθος) ten
nstant troubler celui qu’elle veut y mettre. Quiconque ne sent pas la beauté et la force de l’unité et de l’ordre, n’a encore
connaissait que, si on l’avait approuvé, ce n’était pas tant pour les beautés réelles que dans l’espérance de celles qu’il semb
. C’est là le triomphe de l’éloquence évangélique ; c’est un genre de beauté oratoire que les anciens ne connaissaient pas.
e beaucoup en perdant tous les ornements superflus pour se borner aux beautés simples, faciles, claires, et négligées en appare
de la délicatesse dans un discours de véhémence et de force. Mais ces beautés ne s’enseignent pas. Il faut beaucoup d’esprit et
us rend l’objet présent. Quand on a commencé à sentir et à goûter ces beautés d’un grand poète, on devient très indifférent à l
s crues inutiles à l’enseignement de la rhétorique et à l’analyse des beautés oratoires. Rien, dit-il131, ne semble d’abord plu
parées, l’élocution simple nous plaît, même sans ornements. C’est une beauté négligée, qui a des grâces d’autant plus touchant
semblables, ni changements de lettres pour faire un jeu de mots ; des beautés si travaillées, des pièges ainsi tendus annoncera
ou qu’on peut facilement les y trouver. Il n’est point, en effet, de beauté oratoire dont mes discours ne laissent apercevoir
us abundat vitiis (X, 1), on pourrait dire aussi qu’il est rempli de beautés désagréables par leur multitude, et par ce dessei
eau, naïvement orateur, naïvement philosophe ; sans naïveté, point de beauté  ; on est un arbre, une fleur, une plante, un anim
pour donner à chaque objet une forte lumière, si l’on peut ajouter la beauté du coloris à l’ énergie du dessin, si l’on peut,
qu’on appelle esprit, c’est le sublime et le simple qui font la vraie beauté . Vous trouverez difficilement rien de plus ampoul
suit, Ou qu’un beau désespoir alors le secourût148. Il y a d’autres beautés tragiques, mais celle-ci est au premier rang. Lor
mme ce n’est point dans une stérile abondance de mots que consiste la beauté d’une langue, mais dans ces tours de phrase, dans
ce mot aspirer, qui d’ordinaire s’emploie avec s’élever, devient une beauté neuve quand on le joint à descendre. C’est cet he
ra une grande partie de sa vivacité et de ses couleurs. La principale beauté consiste à peindre un préteur du peuple romain da
de pudeur que Corydon ne dit pas affirmativement ce qu’il pense de sa beauté . Ainsi cette figure est quelquefois l’expression
opposition. Ces antithèses-là sont naturelles, et font sans doute une beauté solide ; alors c’est la manière la plus courte et
c le plus de succès les théories littéraires, et le mieux analysé les beautés oratoires. Les auteurs du premier rang nous ont f
94 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
e ses pères. On y voyait quatre statues d’un travail exquis, et d’une beauté capable de ravir, je ne dis pas seulement Verrès,
ce même Praxitèle qui fit cet autre Cupidon qui est à Thespies, où sa beauté attire les étrangers ; car il n’y a rien d’ailleu
avait encore deux statues d’airain d’une hauteur médiocre, mais d’une beauté ravissante ; elles avaient la figure et l’habille
de son argenterie, il l’accuse de lui avoir volé des vases d’une rare beauté  : il le menace, tout absent qu’il est ; il pousse
lles choses, et non l’esprit d’intérêt, qui le conduit. Il préfère la beauté du travail à la richesse de la matière. Ce n’est
’il a trouvés en Sicile. Or, on ne saurait comprendre le nombre et la beauté de ceux que l’on y voyait. Je suis persuadé que l
a statue de Jupiter, il eût tout le mérite de la nouveauté, et que sa beauté surprît agréablement tout le monde. Ils résoluren
mandable par l’ancienneté du culte dont elle était honorée que par la beauté du travail. Transférée à Carthage, elle ne fit qu
changer de lieu et d’adorateurs. Son culte fut toujours le même ; sa beauté lui conserva les mêmes hommages chez un peuple en
d’être connaisseurs en cette partie. C’est parce qu’il connaissait la beauté de ces ouvrages qu’il ne les croyait pas faits po
y en avez vu une autre de cuivre d’une grandeur médiocre, mais d’une beauté parfaite, qui représentait Cérès tenant des flamb
et magnifiques statues, l’une de Cérès, l’autre de Triptolème : leur beauté les mit en danger d’être enlevées, mais leur gran
ire du peuple romain dépendît de la ruine et de la destruction de ses beautés , qui ne présentaient aucun danger. Il a donc épar
crut que l’une lui faisait un devoir d’enrichir Rome d’une partie des beautés de sa conquête, mais que l’autre lui défendait de
nerve. Il enleva encore du même temple vingt-sept tableaux d’une rare beauté , où l’on voyait les portraits des rois et des tyr
tyrans de la Sicile. Ces portraits ne plaisaient pas seulement par la beauté de la peinture, mais parce qu’ils rappelaient et
n’ont pas vu les choses par eux-mêmes ne m’accusent d’en exagérer la beauté . Quelle apparence cependant que je m’oublie jusqu
les qu’on eût jamais vues. Une foule d’auteurs grecs en ont décrit la beauté et les richesses. Je veux que leurs éloges soient
chevelure de serpents. Il montra encore que c’était non seulement la beauté du travail, mais la valeur et le profit qu’il rec
ependant n’ont-elles pas aussi excité votre cupidité ? LVII. La beauté de la Sapho qu’il enleva du prytanée lui fournit
s arrachée du temple d’Esculape ? Tout le monde l’allait voir pour sa beauté , et la religion la rendait vénérable. Quoi ! n’es
’on rendait au Jupiter qui, représenté sous la même forme, et égal en beauté à celui de Syracuse, était adoré dans la Macédoin
95 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
eur. Un mot suffira parfois à mettre dans son vrai jour un trait, une beauté de situation qui n’eût pas arrêté l’esprit du lec
mort de son père, retourne en Italie. Au nombre des admirateurs de sa beauté et de son génie poétique elle eut bientôt disting
vé tout entier, le seul où l’on puisse remarquer dans son ensemble la beauté de l’architecture des anciens et le caractère par
’interrompit vivement, et lui dit : Resplendissante de jeunesse et de beauté , pouvez-vous parler ainsi à celui que le malheur
dit-elle à lord Nelvil, était une urne de porphyre de la plus grande beauté , transportée maintenant à Saint-Jean de Latran ;
amais Saint-Pierre en détail, parce que je n’aime pas à y trouver ces beautés multipliées qui dérangent un peu l’impression de
te ni pieds ; mais le corps et la draperie qui restent ont encore des beautés antiques. Au haut de l’escalier sont deux colosse
ré ces réserves, il faut admirer les parties supérieures du poème, la beauté de la pensée générale, les brillants tableaux si
ute et riche bordure de leurs horizons, le parfum de nos orangers, la beauté de nos fleurs, l’azur velouté d’un ciel où se jou
s lambeaux affreux. L’héritier de l’épée de Pharamond avait l’âge, la beauté et la fureur de ce démon de la Thrace qui n’allum
r au balcon impérial, comme la mort couronnée. Quel contraste avec la beauté , la vie, la jeunesse exposées dans l’arène à la f
en cueillis plusieurs en mémoire d’Hélène : la fragile couronne de la beauté existe encore sur les bords de l’Eurotas, et la b
couronne de la beauté existe encore sur les bords de l’Eurotas, et la beauté même a disparu. La vue dont on jouit en marchant
on nous, au-dessus de toutes deux, parce qu’elle exprime davantage la beauté sous toutes ses formes, l’âme humaine dans toute
oésie la façonne à son usage et l’idéalise pour lui faire exprimer la beauté idéale. Elle lui donne le charme et la puissance
proclament eux-mêmes, car ils prennent la poésie pour la mesure de la beauté de leurs œuvres ; ils les estiment à proportion q
rofonde en conseil, noble et saine de corps, d’une blancheur et d’une beauté singulières, hardie, agile et rude au combat, dep
vados une jeune fille âgée de vingt-cinq ans, réunissant à une grande beauté un caractère ferme et indépendant. Elle se nommai
housiasme pour une république pure et régulière, furent frappés de sa beauté et touchés de ses sentiments. Tous ignoraient ses
ent. Des membres de la section, accourus à ce bruit, et frappés de sa beauté , de son courage, du calme avec lequel elle avoue
uit avec éclat les sentiments profonds du cœur humain. En effet, à la beauté simple et grave du dix-septième siècle s’était de
littéraire et un thème poétique, qu’un profond et vrai sentiment des beautés de la nature, La maison seigneuriale remplaçait l
ans la liberté même d’une interprétation souvent peu sévère, quelques beautés vraiment originales. Revenu à Paris après un séjo
dans ces lieux empreints de majesté Tout respire une mâle et sauvage beauté .     Mais tel est des humains l’instinct involont
pensée, que rachetaient sans doute, mais n’effaçaient pas, de grandes beautés descriptives et de fortes situations dramatiques.
Où l’on puise à jamais la science et l’amour ; Où dans des océans de beauté , de lumière, L’homme, altéré toujours, toujours s
r son front gardait la trace, Et sur ses traits frappés d’une auguste beauté La douleur fugitive avait empreint sa grâce, La m
t les Enfants d’Édouard (1833) d’heureuses inspirations et de réelles beautés . Qu’importe après tout que les genres soient moin
ans ses traits l’éclat qu’ils ont perdu, Et trouve, après la mort, sa beauté plus touchante. Que cet astre à regret s’arrache
former à mon gré la vivace matière, Et créer pour moi seul une unique beauté  ; Quand Horace, Lucrèce et le vieil Épicure, Assi
la dévorer. Tout au contraire ce cri de la nature est d’une admirable beauté . La condition de l’héroïsme est de ressentir la t
rcs. Après avoir comparé la Grèce à un cadavre qui conserve encore sa beauté dans la mort, le poète anglais s’écrie : « Terre
. » Mais le renversement de l’idée grecque va produire chez Ducis des beautés vraiment originales. 295. « La fatalité grecqu
du procès qui va s’ouvrir ; mais ce défaut est racheté par de grandes beautés . La force de la situation nous aidera à mieux pén
losion franche de la première. 439. Cette opposition d’une admirable beauté rachète les fautes de goût que la critique pourra
96 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
a distance des siècles, elle a, comme la sculpture, je ne sais quelle beauté impersonnelle et abstraite, qui semble offrir des
’argent vous demeurerait). Cela vous soit un exemple certain Que vos beautés seront toutes flaitries. (Ronsard.) Dans nos pri
rairies à prées, … tous mots qui pouvaient durer ensemble d’une égale beauté , et rendre une langue plus abondante… Si nos ancê
res mains, mieux vaut reconnaître que chaque époque a sa valeur et sa beauté . A ce titre, les écrivains du xvie  siècle mérita
97 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
s il fait retentir les plus sublimes vérités de la religion, genre de beauté ignoré des anciens. Modèle d’exercice. Ter
x parlants, de telle sorte que, par le changement seul des termes, la beauté , les charmes du langage ont complétement disparu.
cale à la précision : c’est racheter, si l’on veut, un défaut par une beauté . Ainsi fait le génie. La clarté est le mérite le
r son style à cette cadence, à cette mélodie qui fait le charme et la beauté du discours oratoire, c’est de l’étudier dans la
ntrainte, comme il s’interdit les écarts et la licence… On dirait une beauté à qui il sied à merveille de n’être point parée,
On dirait une beauté à qui il sied à merveille de n’être point parée, beauté insoucieuse, qui a des grâces d’autant plus touch
ite de ce chef-d’œuvre de l’art, tâchez de pénétrer dans l’empire des beautés incorporelles et devenez, s’il se peut, créateur
ence d’Homère, comme dans les traits que vous offre ici son fils. Les beautés individuelles de tous les dieux sont réunies dans
t même des dieux. Ces vers, sans être comparables au modèle, ont des beautés . S’émeut au bruit est faible. Sort, pour s’élance
e ce prodige ! Ce n’est pas tout : chaque mot, par sa place, fait une beauté parce qu’ici c’est la place que leur assigne l’ob
coupes dont pas une ne ressemble à l’autre, est ici de la plus grande beauté parce que chacune est l’expression même de la nat
ibus ora. Diffugimus visu exsangues… Cet hémistiche est d’une grande beauté . La frayeur n’a rien d’arrêté, diffugimus, scil.
ient, dans ce cas, d’un emploi presque obligé, et elle peut faire une beauté et même une grande beauté. Parlant d’Énée et de s
ploi presque obligé, et elle peut faire une beauté et même une grande beauté . Parlant d’Énée et de sa compagne qui allaient à
98 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
dont l’intrigue est bien enchevêtrée, mais qui renferme de terribles beautés , et les admirables caractères des deux frères Sél
re perte. On le voit, ce rôle, si restreint qu’il soit, comporte des beautés de sentiment qui nous reposent du sublime continu
e Phèdre, malgré soi perfide, incestueuse, » ne peut, en dépit de ses beautés , être égalée au chef-d’œuvre que Racine en a tiré
ut reprochée, non sans raison, car bien qu’elle nous offre de grandes beautés , cette tragédie, trop violente, n’a pas cet intér
s et mieux que ce mouvement spontané qui nous transporte à la vue des beautés de l’art, si elle consiste non seulement à être é
yens. III. — Que ne puis-je faire passer dans notre langue toutes les beautés que vous nous avez révélées dans cette sublime ép
d’Homère, et nous montrera comment on peut rendre en latin toutes les beautés de son divin langage. [3] (19 août 1884) Fa
ous parler du récit de la bataille contre les Maures, qui est une des beautés de la pièce. Rodrigue, qui vient d’y conquérir le
 ; qu’il a beaucoup de méchants vers ; que presque tout ce qu’il a de beautés sont dérobées ; et qu’ainsi l’estime qu’on en fai
t qui appartiennent en propre à M. Corneille. Aussi bien, puisque les beautés du Cid vous semblent toutes dérobées, examinons b
fait tout un royaume que d’avoir fait une pièce régulière… Il y a des beautés parfaites qui sont effacées par d’autres qui ont
plus vif enthousiasme ; mais la suite de la pièce nous réservait des beautés qu’on n’imaginait pas, et l’admiration fut généra
-t-il ? aucune comédie faite selon les règles, aucun goût, les vraies beautés du théâtre méconnues ; les spectateurs encouragea
oigna quelque surprise, ce qui peut s’expliquer par son goût pour les beautés sublimes de M. Corneille et la perfection de M. R
99 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
orré des mortels, et craint même des dieux5. Ces vers étincellent de beautés vraiment dignes d’Homère. Au bruit de Neptune en
de mortalia corda humilis stravit pavor, qui joint à la force et à la beauté de l’expression, le mérite de peindre par le mouv
100 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
titre auprès de la postérité est son poëme de la Réligion, où, par la beauté des vers, il s’est rendu souvent le digne interpr
de ses fruits justement enchanté, Ne méprise jamais ces plantes sans beauté  : Troupe obscure et timide, humble et faible vulg
/ 246