encore dans l’espèce. Rien de plus vague aussi que l’acception du mot
beauté
. On l’applique à presque tous les objets qui flat
La couleur nous fournit, selon moi, le caractère le plus simple de la
beauté
. Il est probable que l’association des idées infl
offre d’abord à l’observateur comme une des sources principales de la
beauté
. Une figure est régulière, quand toutes ses parti
., flattent l’œil, parce que ces figures sont régulières ; voilà leur
beauté
: cependant une heureuse variété est une source d
voilà leur beauté : cependant une heureuse variété est une source de
beautés
beaucoup plus féconde. La régularité même ne nous
mparé aux sinuosités d’une rivière. Des cônes, des pyramides ont leur
beauté
; mais des arbres qui croissent librement sont in
la figure et le mouvement, considérés séparément, sont des sources de
beauté
; ils se rencontrent cependant dans une foule d’o
ne foule d’objets, qui empruntent de cette réunion le caractère de la
beauté
la plus parfaite. Les fleurs, par exemple, les ar
souvent même le mouvement de l’objet. L’assemblage le plus complet de
beautés
que puisse nous présenter le spectacle de la natu
doux et de plus aimable les sensations qui caractérisent le beau. La
beauté
de la physionomie humaine est plus variée, plus c
par des actions, nous font éprouver une sensation égale à celle de la
beauté
. Les qualités morales peuvent se diviser en deux
de l’observateur une sensation de plaisir si semblable à celle de la
beauté
extérieure des objets, que, quoique d’un rang bea
agréable, semblable à peu près à celle qui résulte de l’aspect de la
beauté
dans les ouvrages de la nature. Il n’élève point
de s’élever quand il tend au sublime, doit son plus grand mérite à la
beauté
et aux grâces, qui font le caractère spécial de s
t du beau et du sublime, qui réveille en nous les idées primitives de
beauté
ou de grandeur, mais la peinture même des objets
’imagination, soit que son plaisir naisse du sublime ou d’un genre de
beauté
quelconque. Les critiques ont regardé constamment
à cette finesse d’esprit qui aperçoit facilement dans un ouvrage des
beautés
ou des défauts peu apparents, et qui n’est autre
du bon et du beau, un discernement vif et délicat, net et précis des
beautés
et des défauts que renferme un ouvrage d’esprit.
et jusqu’où ils s’écartent des règles sévères de l’art et des vraies
beautés
de la nature. 12. Le goût est-il le même chez tou
l n’y a rien dans notre nature de plus général que le sentiment de la
beauté
sous toutes ses formes variées d’ordre et de prop
duit de la nature et de l’art. Il faut que le sentiment naturel de la
beauté
soit perfectionné par l’attention donnée à des ob
il discerne non seulement le caractère général de l’ouvrage, mais les
beautés
et les défauts de chaque partie ; il voit des qua
ondance et des richesses, il dispense avec mesure et avec sagesse les
beautés
et les grâces du discours. Il ne se laisse jamais
ue, n’exige pas moins un bon cœur qu’un bon esprit. Non seulement les
beautés
morales sont en elles-mêmes supérieures à toutes
point les sentiments doux et tendres, sentira toujours faiblement les
beautés
les plus sublimes de l’éloquence et de la poésie.
cette qualité qui fait apercevoir les moindres nuances, et saisir les
beautés
les moins apparentes ainsi que les plus légers dé
homme d’un goût pur est celui qui ne se laisse jamais séduire par des
beautés
fausses, qui estime avec justesse, qui compare av
eautés fausses, qui estime avec justesse, qui compare avec équité les
beautés
des divers genres, et qui distingue pourquoi elle
e chose que l’art de juger un ouvrage d’esprit, pour en connaître les
beautés
et en signaler les défauts. Elle a donc pour obje
’expérience, c’est-à-dire qu’elles sont fondées sur l’observation des
beautés
qui ont paru réunir le plus de suffrages. 20. Que
térature le sentiment religieux, où l’on trouve le premier type de la
beauté
, le souffle divin qui seul fait naître l’enthousi
ût, la faculté de recevoir une impression de plaisir ou de peine, des
beautés
ou des difformités de la nature. Cette faculté es
s les uns, le goût ne laisse échapper que de légères étincelles : les
beautés
les plus communes sont celles qui les affectent l
in, et sa délicatesse n’est pleinement satisfaite, que de ce genre de
beauté
qui ne laisse rien à désirer. Il faut attribuer,
ppose cette finesse d’organes qui nous rend capables de découvrir des
beautés
qui échappent à l’œil vulgaire ; et l’on en juge
nt. Celui dont le goût est sur, ne s’en laisse jamais imposer par des
beautés
factices ; il a sans cesse devant les yeux la règ
il veut juger ; il apprécie exactement le mérite relatif des diverses
beautés
que lui offrent les ouvrages du génie ; il les cl
l’expérience a prouvé depuis longtemps qu’il est un certain ordre de
beautés
qui, placées dans leur véritable jour, commandent
dans l’immensité des siècles, les preuves de ce goût général pour les
beautés
qui procurent à l’homme le plus grand plaisir don
u Spectateur). Il donne à ces plaisirs trois sources principales : la
beauté
, la grandeur et la nouveauté. Ses réflexions, à c
elques figures et l’agréable variété des autres, sont le principe des
beautés
que nous y trouvons. Mais voulons-nous aller plus
essaire qu’ils lui procurassent pour cela ces sensations délicates de
beauté
et de grandeur, qui font aujourd’hui le charme de
Chapitre III.
Beautés
de sentiment. L’adjectif sentimental, que notre
e ; les mots n’en imposeront plus, et l’on saura, par exemple, qu’une
beauté
est sentimentale, quand elle réunit tout ce qui e
, il faut savoir parfaitement distinguer ce qui constitue l’espèce de
beauté
relative à l’objet auquel on l’applique ; nous no
revenir. Poursuivons notre objet. Nous avons appelé sentimentales les
beautés
qui excitent ou réveillent en nous l’idée que nou
ous sommes formée, et le sentiment que nous avons du beau : ainsi les
beautés
de tous les genres pourraient être des beautés se
ns du beau : ainsi les beautés de tous les genres pourraient être des
beautés
sentimentales. Mais nous entendons spécialement i
ression vraie de nos propres sentiments. Voilà pourquoi ces sortes de
beautés
sont plus fréquentes dans les poètes sacrés, qui,
’à l’impression de leur âme, sans chercher jamais à affaiblir par des
beautés
étudiées ce qui était essentiellement beau. Aussi
u à l’orateur capable d’en profiter ! Mais c’est moins encore par les
beautés
de détails, par des traits épars et isolés, que c
souhaitent que Dieu pardonne à leurs bourreaux. Voilà, je crois, des
beautés
réelles, des beautés qui seront de tous les temps
ardonne à leurs bourreaux. Voilà, je crois, des beautés réelles, des
beautés
qui seront de tous les temps, mais dont il est ju
ttendrissant dans l’ouvrage de Florian, appartient exclusivement à la
beauté
de l’original, et que ces traits n’ont besoin, po
perpétuel du bon et du mauvais principe poétique. Partout de grandes
beautés
et de grandes taches de diction ; des vers magnif
ophes entières qui sont sublimes de pensée ou d’expression ; mais ces
beautés
mêmes ne font qu’ajouter aux regrets de retrouver
Les pleurs, les vœux, l’encens qui montent vers l’autel, Et de jeunes
beautés
, qui, sous l’œil maternel, Adoucissent encore par
175. Cette pièce qui renferme, au milieu de ses incorrections, des
beautés
du premier ordre, est d’un religieux nommé D. Gér
dans les bornes de son talent, il n’a jamais tenté de s’élever à ces
beautés
neuves et hardies, qui supposent un génie, et exi
vec quelle constance M. Delille a lutté pendant quinze ans contre les
beautés
, inimitables pour tout autre, des Géorgiques de V
est presqu’impossible de lui ôter une tache sans lui faire perdre une
beauté
. Je ne connais, parmi les modernes, que l’anglais
fréquentes inégalités ; faire voir en quoi consistent précisément ces
beautés
et ces défauts : et s’il reste démontré que leur
et de trop faciles apologistes ; il faut convenir que les nombreuses
beautés
et les taches non moins nombreuses de cette singu
s opinions religieuses et littéraires, le Génie se soutiendra par des
beautés
réelles qui sont de tous les temps, de tous les l
ent pas dans les mêmes endroits. Les défauts cependant, ainsi que les
beautés
, appartiennent dans M. de Chateaubriand à une seu
ment arrêtés sur les détails, avec l’intention louable de trouver des
beautés
, ou le plaisir malin de révéler des fautes : mais
riand s’est pénétré de la lecture de Bossuet et d’admiration pour ses
beautés
. C’est lui surtout qu’il prend pour modèle ; c’es
imagination échauffée tour à tour, quelquefois en même temps, par les
beautés
sublimes des Prophètes, d’Homère, de Virgile, de
iand : mais aura-t-on son génie, pour les compenser comme lui par des
beautés
du premier ordre ? C. — Sur M. Delille et ses
emploi, aussi sage qu’heureux, qu’il fut redevable de ses principales
beautés
de diction ; c’est ainsi qu’il posa la borne qui
, d’autres resserrés mal à propos, etc. etc. Mais quelle profusion de
beautés
, quelles richesses de détail couvrent et font par
er ; que les fautes de Dryden se perdent, englouties dans un océan de
beautés
réelles, et que les beautés de Pitt sont à peine
n se perdent, englouties dans un océan de beautés réelles, et que les
beautés
de Pitt sont à peine sensibles pour un lecteur gl
monstrueux : mais à côté de ces étranges fictions, se trouvaient des
beautés
du premier ordre ; des tableaux charmants contras
de lecteurs français s’étaient senti le courage de chercher quelques
beautés
dans cet amas de folies dégoûtantes ou d’horreurs
de cette critique aveugle ou malveillante qui ferme les yeux sur les
beautés
, parce qu’elle ne les voit pas, ou qu’elle ne veu
uaire, on peut apprendre à connaître ce qui constitue le mérite et la
beauté
d’une peinture ou d’une statue, à se laisser émou
de vue un instant l’Être infini, puissant et bon, source éternelle de
beauté
, d’amour et d’intelligence ; c’est de lui que tou
u les passages qui vous auront frappé ; vous en comprendrez mieux les
beautés
; votre goût se formera rapidement. Appliquez-vou
comprendre le sens d’une langue étrangère ; le goût, pour saisir les
beautés
de l’auteur ; le style, pour chercher à le bien r
, non pas seul, mais avec une personne qui soit en état de sentir les
beautés
ou les défauts du livre, et de vous communiquer s
même d’un style trop imagé. La simplicité est le vrai caractère de la
beauté
. Il ne faut pas confondre les images avec les fig
sentiment. Une personne d’un goût sûr et délicat saisit vivement les
beautés
et les imperfections d’un ouvrage ; un instinct d
e instruit, dont le goût est perfectionné par l’étude, découvre mille
beautés
, mille nuances délicates qui échappent aux esprit
il se forme : l’enseignement du maître consiste à faire ressortir les
beautés
, à les montrer aux yeux des élèves, à exciter en
sentiment ne peut être soumis à une règle absolue, mathématique ; la
beauté
peut revêtir différents aspects, sans cesser d’êt
ue ; la beauté peut revêtir différents aspects, sans cesser d’être la
beauté
; on ne la confondra jamais avec la laideur. Le g
as seulement de blâmer les défauts, mais aussi de faire ressortir les
beautés
d’un ouvrage. La critique est nécessaire aux prog
donné le nom d’anglomanie. Une sage critique nous a éclairés sur les
beautés
et les défauts de la littérature ; nous avons pri
au-dessus de la littérature antique, mais avouons qu’elle a aussi ses
beautés
. Étudions-la surtout parce qu’elle est originale,
ôtez à tous ce qui appartient véritablement à Homère, il restera des
beautés
, sans doute, mais il n’y aura plus de poèmes ; et
era des beautés, sans doute, mais il n’y aura plus de poèmes ; et ces
beautés
mêmes ne rappelleront ni la grandeur ni le sublim
connaître les défauts de la littérature de son pays, et apprécier les
beautés
de la nôtre ; et il avait le cœur trop droit pour
uefois très remarquables ; ils commencent alors à être sensibles à la
beauté
du style, et s’efforcent de lui prêter certains o
rais modèles que nous devons suivre ; elles mettent sous nos yeux les
beautés
de premier ordre que nous devons imiter, et les f
principes de l’éloquence, qui n’ont point été formés à apprécier les
beautés
vraies et nobles des bons écrivains, sont toujour
e le mérite réel des auteurs ; elle nous aide à sentir vivement leurs
beautés
, et nous préserve de cette admiration aveugle et
’art d’écrire et de parler ; examiner ce qui est beau et d’où nait la
beauté
; s’habituer à établir une juste distinction entr
elles se sont ouverte. Elles s’emparent de tout ce qui a rapport à la
beauté
, à l’harmonie, à la grandeur et à l’élégance ; de
éfinir le goût : « la faculté de recevoir une agréable impression des
beautés
de la nature et de l’art. » La première question
ait. Ainsi, la faculté par laquelle nous sommes sensibles à certaines
beautés
semble plutôt provenir d’un sens particulier que
tout entier fondé sur un sentiment naturel et comme instinctif de la
beauté
, néanmoins la raison, ainsi que je le démontrerai
maine, rien n’est plus universellement répandu que le sentiment de la
beauté
, de quelque genre qu’elle soit ; sentiment qui no
nts à l’esprit humain. Il est de l’essence de l’homme de discerner la
beauté
, comme de posséder les attributs de la raison et
férents. Chez quelques-uns il n’en paraît que de faibles lueurs ; les
beautés
qui les affectent sont de l’espèce la plus grossi
ève jusqu’au discernement le plus subtil, et à la vive jouissance des
beautés
les plus délicates. On observe en général que dan
liqué dans l’harmonie. De même l’œil ne saisit pas tout d’un coup les
beautés
de la peinture ; il s’y forme peu à peu en voyant
les compositions des meilleurs maîtres. C’est ainsi qu’à l’égard des
beautés
de l’art de parler et d’écrire, l’étude attentive
ce à les étudier, qu’une impression confuse ; il ne peut indiquer les
beautés
ou les défauts de l’ouvrage qu’il lit ; il ne sai
a à saisir, non seulement le caractère de l’ensemble, mais encore les
beautés
et les défauts de chaque partie, et sera bientôt
e de son ensemble ; et plus la raison nous met à même d’apercevoir de
beautés
dans cet ensemble, plus l’ouvrage nous plaît. C’e
, plus l’ouvrage nous plaît. C’est de notre sentiment naturel pour la
beauté
que provient notre jouissance ; mais la raison no
de la nature et de l’art ; il suppose que ce sentiment naturel de la
beauté
est augmenté par l’attention que nous portons san
les qualités du cœur ne sont pas moins nécessaires. Non seulement les
beautés
morales sont en elles-mêmes supérieures à toutes
ux et les plus tendres, doit être complètement insensible aux grandes
beautés
de l’éloquence et de la poésie. Les caractères du
elle repose sur ces organes si délicats qui nous font apercevoir des
beautés
que ne saisit pas l’œil du vulgaire. On peut être
qu’un goût peu délicat ; on peut recevoir une impression profonde des
beautés
que l’on distingue, mais ne distinguer que celles
des différences où les autres n’aperçoivent rien ; elle distingue les
beautés
les moins apparentes et les taches les plus légèr
les beaux objets, telles difficiles à saisir que puissent être leurs
beautés
. La pureté du goût a surtout sa source dans la pe
squels il appuie ses jugements. Il pèse avec exactitude le mérite des
beautés
diverses qu’il trouve dans un ouvrage de génie, i
Quoiqu’elles diffèrent toutes, cependant toutes visent à un genre de
beauté
qui est en rapport avec la tournure particulière
l tout est faux. La vérité, qui est le but de la raison, est une ; la
beauté
, que le goût recherche, est de bien des genres di
rétendre que Virgile et Homère ne soient pas remplis des plus grandes
beautés
; nous ne différons l’un et l’autre qu’à cause de
ntré. Mais si un homme vient ensuite à avancer qu’Homère est dénué de
beautés
, qu’il le tient pour un écrivain lourd et sans ve
emblance est le signe le plus distinct et le plus incontestable de la
beauté
de l’imitation. La raison alors a tout à fait le
liqué ci-dessus, est entièrement fondé sur un sentiment interne de la
beauté
, sentiment qui est naturel aux hommes, et qui, da
ette à aucun écart, les jugements que cette personne porterait sur la
beauté
devraient incontestablement servir de règles aux
et ses caprices ; l’expérience prouve, en dépit d’eux, qu’il y a des
beautés
qui, présentées d’une certaine manière, ont le po
à ces ouvrages, en effet, que nous sommes redevables de connaître ces
beautés
qui enlèvent les suffrages de tous les hommes, et
, établit des règles qui servent à apprécier les différents genres de
beautés
dans les conceptions du génie. Les règles de la c
i n’a pour base que l’expérience due à l’observation de ces sortes de
beautés
qui approchent le plus de celles que nous avons p
in qui ne puisse profiter des. observations que l’on a faites sur les
beautés
ou les défauts de ceux qui l’ont précédé dans la
ductions seules de la nature sont empreintes du caractère de la vraie
beauté
. D’après ce que nous venons de dire, nous pouvons
nières classes de la société peuvent se laisser éblouir par certaines
beautés
superficielles que l’on cesse bientôt d’admirer ;
selle ; c’est malgré cette même infraction ; elles possèdent d’autres
beautés
que les règles approuvent, et ces beautés sont te
; elles possèdent d’autres beautés que les règles approuvent, et ces
beautés
sont telles, qu’elles ont fait taire la censure,
il possède mieux qu’aucun écrivain la langue des passions ; genres de
beautés
que la véritable critique nous apprend à admirer,
’idée d’invention ou de création ; il ne se borne pas à apprécier les
beautés
déjà créées ; bien plus, il en crée lui-même de n
vient plus délicat, il lui est plus facile de remplir ses ouvrages de
beautés
parfaites ; cependant un poète ou un orateur peut
Spectateur ; il a rangé ces plaisirs sous trois chefs principaux, la
beauté
, la grandeur et la nouveauté. Si ses réflexions à
rité ou cette variété produisent dans notre esprit le sentiment de la
beauté
, nous n’en pouvons donner que les raisons les plu
ts extérieurs, sans produire en nous ces sensations de grandeur et de
beauté
qui nous causent un plaisir si vif. La grâce et l
re âme. L’exacte proportion des parties constitue presque toujours la
beauté
, le sublime dédaigne cette proportion. Une masse
en elle-même, ou qu’elle possède dans la perfection quelque genre de
beauté
, comme la grâce, l’élégance. C’est en ce sens que
un auteur qui se proposait de publier un traité de rhétorique ou. des
beautés
du style en général, et non celui de l’auteur d’u
s aucun critique ancien ou moderne qui discerne avec plus de goût les
beautés
les plus délicates du style, et son style à lui-m
ime, mais pour avoir des idées générales sur les différents genres de
beautés
dans le style. Je reviens actuellement à ce qu’on
ité. J’aurai assez d’autres occasions de rendre une égale justice aux
beautés
qu’ils nous offrent. On ne déprécie pas un ouvrag
bons auteurs avec plus de plaisir, en mettant mieux en évidence leurs
beautés
et leurs fautes, et en invitant à n’imiter et à n
et à n’admirer que ce qui en est vraiment digne. Lecture V. De la
beauté
et des autres plaisirs que procure le goût. CO
e aussi particulière. Je ferai seulement quelques observations sur la
beauté
, d’abord parce que le sujet en lui-même est curie
escription soit en vers soit en prose12. Après le sublime, c’est à la
beauté
que l’imagination doit ses plus agréables jouissa
un sentiment trop violent pour être durable ; le plaisir que donne la
beauté
peut subsister longtemps. Celle-ci est l’apanage
r leur nature. Aussi, peu de mots ont un sens plus vague que celui de
beauté
. On l’applique à presque tous les objets extérieu
e conçois que cette définition est satisfaisante si l’on considère la
beauté
dans éertaines figures ; mais si nous voulons l’a
ous le rapport de la forme extérieure, on ne peut pas soutenir que la
beauté
est en proportion du mélange de la variété et de
essivement en revue les différentes classes d’objets dans lesquels la
beauté
est le plus sensible, et j’indiquerai, autant qu’
rai, autant qu’il sera en mon pouvoir, les causes particulières de la
beauté
de chacun. La couleur est un genre de beauté bien
uses particulières de la beauté de chacun. La couleur est un genre de
beauté
bien simple, et c’est, par cela même, celui dont
de parler le premier. Ici l’on ne peut indiquer comme fondement de la
beauté
ni la variété, ni l’uniformité, ni aucun principe
offre au lever et au coucher du soleil. C’est dans ces objets que la
beauté
des couleurs déploie toute sa richesse ; aussi fu
nous allons nous occuper des formes des corps. Elles nous offrent des
beautés
plus complexes et plus variées. Chez elles, la ré
et plus variées. Chez elles, la régularité est une première cause de
beauté
. Une forme régulière est celle qui nous paraît ét
inuosités d’une rivière. Les figures coniques et pyramidales ont leur
beauté
; cependant des arbres qui conservent en s’élevan
régularité que dans un bâtiment. M. Hogarth, dans son analyse sur la
beauté
, observe que les figures déterminées par des lign
ère et en avant, à peu près comme la lettre S ; il l’appelle ligne de
beauté
, et prouve que la nature s’en est maintes fois se
tous les exemples qu’il rapporte, la variété est tellement unie à la
beauté
, qu’il semble n’être pas tombé dans une grande er
ompue d’une ligne droite. Le mouvement est encore une autre source de
beautés
qui diffèrent de celles que nous offrent les figu
ent en repos. Les mouvements modérés et doux appartiennent seuls à la
beauté
; la rapidité ou la violence, comme la chute d’un
u, le profond silence de la nuit est sublime. Mais, pour revenir à la
beauté
dans les mouvements, je crois qu’on doit, en géné
i que la ligne ondoyante de M. Hogarth est véritablement une cause de
beauté
. Cet artiste observe fort ingénieusement que les
eur, la forme et le mouvement soient chacun une cause particulière de
beauté
, on les trouve souvent réunis dans un même objet
souvent réunis dans un même objet ; ils contribuent alors à rendre la
beauté
plus grande et plus complexe. C’est ainsi que, da
ie, qu’elles se mêlent et se confondent en une perception générale de
beauté
que nous attribuons à l’objet tout entier, parce
ui que nous croyons en voir la cause ; car nous regardons toujours la
beauté
comme une qualité inhérente à l’objet qui en prod
éole qui l’environne. L’objet dans lequel se trouvent réunies plus de
beautés
diverses est, peut-être, un paysage riche et vari
de cette sensation charmante et délicieuse qu’il n’appartient qu’à la
beauté
de produire. C’est à saisir les beautés de détail
use qu’il n’appartient qu’à la beauté de produire. C’est à saisir les
beautés
de détails de scènes aussi magnifiques, que ceux
veulent les décrire en vers doivent exercer leur œil et leur goût. La
beauté
de la physionomie de l’homme est plus compliquée
celles dont nous avons parlé jusqu’à présent ; on y trouve réunies la
beauté
des couleurs dans les nuances délicates du teint,
ies la beauté des couleurs dans les nuances délicates du teint, et la
beauté
des formes dans les contours des divers traits de
résoudre. Il est certain et reconnu que ce qui caractérise surtout la
beauté
de la physionomie de l’homme, est ce qu’on appell
produisent en nous une sensation semblable à celle que fait naître la
beauté
. Nos qualités morales peuvent être partagées en d
elles produisent des sensations agréables si analogues à celles de la
beauté
dans les objets extérieurs, que, quoiqu’elles soi
rien faire perdre, les ranger dans la même classe. Un autre genre de
beauté
, qui diffère de tous ceux qui viennent de fixer n
use la vue de ces objets est entièrement fondé sur le sentiment de la
beauté
, et néanmoins diffère entièrement de celui que pr
e la beauté, et néanmoins diffère entièrement de celui que produit la
beauté
des couleurs, des formes, des variétés, et des au
en est bien gravée et d’un travail exquis, j’éprouve l’impression de
beauté
dont j’ai parlé d’abord, et j’admire des couleurs
e de parties diverses et compliquées. Cette espèce de sentiment de la
beauté
a sur la plupart de nos idées une influence très
es une influence très étendue. C’est lui qui nous fait apercevoir une
beauté
dans l’ordonnance des portes, des fenêtres, des a
c l’ensemble ou la destination de l’édifice, elles perdent toute leur
beauté
, et choquent la vue autant que le feraient des ob
ons nettement ces rapports, l’ouvrage alors nous semble avoir quelque
beauté
; mais il nous en paraît immanquablement dépourvu
ns pour déterminer, jusqu’à un certain point, nos autres idées sur la
beauté
. C’est une observation que je me hâte de faire, p
n’ont aucun rapport avec le sujet principal, elles perdent toute leur
beauté
; bien plus, de belles qu’elles étaient, elles de
ux par eux-mêmes. Après nous être occupés de tant de genres divers de
beauté
, il nous reste à faire quelques observations sur
divers de beauté, il nous reste à faire quelques observations sur la
beauté
considérée dans l’art d’écrire ou de parler ; et,
e mérite de l’ouvrage, et que l’on n’indique pas quel est le genre de
beauté
qui lui est particulier. Ce mot a cependant encor
s’élève jusqu’au sublime, est surtout remarquable par la grâce et la
beauté
. Parmi les orateurs, Cicéron offre plus de beauté
par la grâce et la beauté. Parmi les orateurs, Cicéron offre plus de
beautés
que Démosthène, qu’emportaient l’énergie et la vé
nie. Nous ne pousserons pas plus loin nos observations au sujet de la
beauté
; nous l’avons suivie à travers ses formes divers
eauté a quelque chose de plus vif et de plus piquant que celle que la
beauté
nous cause ; mais aussi sa durée est bien plus co
ets les plus nobles et les plus beaux, en rappelant à notre pensée la
beauté
ou la grandeur originale de ces mêmes objets ; ma
ets ; mais encore l’imitation des choses dépourvues de grandeur ou de
beauté
; quelquefois même nous aimons à voir la représen
e au goût. De toutes les sensations agréables que nous recevons de la
beauté
ou du sublime, il n’en est aucune à l’agrément de
’imagination, c’est-à-dire tous ceux où se rencontrent le sublime, la
beauté
sous ses formes diverses, la convenance, les prop
de la construction plus simple des mots, a moins d’harmonie, moins de
beauté
et moins de force que celle des Grecs et des Lati
ne nature passive plutôt qu’active, ou qui sont remarquables par leur
beauté
et leur amabilité ; ou, enfin, qui ont des qualit
nfluence sur toute la nature ; la vertu est au féminin, à cause de sa
beauté
, et aussi parce qu’elle doit être un objet d’amou
la civilisation étaient parvenus au plus haut degré de perfection. La
beauté
et l’énergie de presque toutes les langues dépend
e, l’arrangement dont les mots sont susceptibles, et la variété et la
beauté
des sons. Aucune langue n’a possédé plus éminemme
lexibilité que le français ; son abondance, sa construction libre, la
beauté
et l’harmonie des sons, la facilité avec laquelle
on du z. Toutefois, nous ne devons pas prétendre que la douceur et la
beauté
des sons soient une des qualités principales de n
faut ; c’est, au contraire, un très grand mérite, c’est une véritable
beauté
. Un auteur nous plaît et se concilie notre estime
ant tout chercher la précision. Son style a tout à la fois de grandes
beautés
et de grands défauts ; il ne saurait être un exce
j’ai tâché d’en expliquer les motifs. C’est, il est vrai, une grande
beauté
pour tous les genres de style d’être suffisamment
quelques recherches sur ce qui peut leur donner de la grâce et de la
beauté
. C’est ainsi que je présenterai sous un seul poin
t sans que rien atteste qu’ils ont vécu ; combien sont rares la vraie
beauté
et les véritables amis ; combien de maladies et d
de la clarté à ses phrases, on leur prête encore de la grâce et de la
beauté
, et l’esprit du lecteur en suit avec plaisir le c
omme en toute autre chose, il est un juste milieu. Il faut ménager la
beauté
et l’harmonie des sons, quoique la beauté et l’ha
milieu. Il faut ménager la beauté et l’harmonie des sons, quoique la
beauté
et l’harmonie ne soient pas tout ce qu’on doive s
e forme une peu différente. M. Addison, par exemple, en parlant de la
beauté
, dit : « Sa première vue saisit l’âme d’un mouvem
inité avec froideur et indifférence, ou de jeter les yeux sur tant de
beautés
sans éprouver un sentiment secret de satisfaction
t, non hæc solum civitas, sed gentes omnes concidissent . Ce genre de
beauté
se trouve aussi dans le passage suivant de lord B
, et coordonnant l’univers. » De semblables phrases sont d’une grande
beauté
lorsque, placées à propos, elles ne reviennent pa
l’expression du sens. C’est sous ce second rapport qu’il produit des
beautés
d’un ordre bien supérieur. Considérons d’abord l’
de déclamation, avouait néanmoins que le cantus obscurior était une
beauté
dans un orateur. Voilà l’origine de tous ces acce
l’aisance et de l’harmonie, ce qui, dans tous les cas, est une grande
beauté
; et si la construction musicale de ses phrases p
de la construction musicale. Jusqu’ici je ne me suis occupé que de la
beauté
du son pris isolément, ou de la modulation en gén
la modulation en général ; il me reste encore à parler d’un genre de
beauté
bien supérieur, je veux dire du son adapté au sen
murmure des ruisseaux. C’est l’exemple le plus simple de ce genre de
beauté
, et en effet le moyen d’imitation nous est ici fo
sur le son qu’ils représentent. Je vais rapporter deux exemples d’une
beauté
remarquable : tous deux sont extraits du Paradis
III, v. 596.) Homère et Virgile sont de grands maîtres en ce genre de
beauté
, et leurs ouvrages en offrent à chaque instant de
spond. Je sais que dans maints endroits où l’on rencontre ce genre de
beauté
, produit par le rapport de l’harmonie aux idées,
à elles, en majeure partie, que le langage empruntait sa force et sa
beauté
, et qu’elles avaient quelques marques particulièr
s et de faire un art de la musique. Assurément, les propriétés ou les
beautés
du langage sont autant susceptibles de perfection
onnement que l’oreille et la voix ; et connaître les principes de ces
beautés
, apprécier les motifs qui rendent une figure ou u
une science ou d’un corps de préceptes, si c’est d’elle que dépend la
beauté
d’un ouvrage, nous devons cependant nous garder d
ues personnes à croire que leurs ouvrages auraient tous les genres de
beautés
si ces ornements y étaient répandus avec la plus
uer pourquoi les tropes ou les figures contribuent à la grâce et à la
beauté
du style. Les figures, premièrement, enrichissent
les ressemblances usées ou triviales. Être nouveau, c’est une grande
beauté
. Mais lorsque ces figures sont fondées sur des re
agan des montagnes ; » et cette autre sur une femme : « L’éclat de la
beauté
brillait autour d’elle, mais son cœur était le sé
apide. Néanmoins, lorsqu’il est heureusement placé, il ajoute quelque
beauté
à une expression, ou lui donne de la vivacité, co
passages semblables que nous eussions pu citer comme des exemples de
beauté
dans ce genre de composition. Nous n’avons jusqu’
les, émanation divine, robe resplendissante de la nature, sans qui la
beauté
de l’univers serait ensevelie dans les ténèbres d
ge des passions, nous en offre une foule d’exemples de la plus grande
beauté
. Tels sont entre autres, dans Milton, ces adieux
s. Lorsqu’elles sont employées à propos, elles ajoutent beaucoup à la
beauté
du style ; mais il est en même temps facile d’en
est un ornement fort brillant, et fait pour ajouter à l’éclat et à la
beauté
du discours. Cicéron appelle cette figure oratio
symétriquement arrangées. Il y a une autre espèce d’antithèse dont la
beauté
consiste à nous surprendre par un contraste inatt
autres figures du langage que les rhétoriciens ont mis au nombre des
beautés
du discours, comme la répétition, la suspension,
er une observation que j’ai faite précédemment : c’est que toutes les
beautés
d’une composition, même les beautés les plus marq
écédemment : c’est que toutes les beautés d’une composition, même les
beautés
les plus marquantes, ne dépendent point des trope
naître en lui ; il parle comme il sent ; mais son style sera plein de
beautés
, parce qu’il sent vivement. Lorsque l’imagination
il faut encore prendre garde de les trop multiplier. En tout genre de
beauté
, simplex munditiis est une qualité essentielle.
upe le milieu entre les deux précédents, et peut réunir les genres de
beauté
qui caractérisent l’un et l’autre. Denys d’Halica
’une comme l’autre lui offre les moyens de rassembler de très grandes
beautés
dans sa composition. Pour faire connaître ces car
éveloppé, j’ai fait observer qu’un auteur pouvait répandre de grandes
beautés
sur ses compositions en se servant, selon son goû
pureté et la précision, ce qui donne à son style un certain degré de
beauté
. La vivacité, la force même peuvent se trouver da
élevé. L’écrivain qui adopte ce style montre qu’il ne méprise pas les
beautés
du langage. Elles partagent son attention, qui se
te encore dans l’emploi de toutes les grâces et de tous les genres de
beauté
que l’imagination est capable de répandre sur le
employa jamais plus de figures, et ne fit un emploi plus fréquent des
beautés
du langage. Cette simplicité, dont il est ici que
nure de son esprit. Un style étudié ou factice peut réunir de grandes
beautés
, mais il a toujours ce désavantage qu’il ne nous
ils ne les caractérisent pas essentiellement, et qu’un autre genre de
beauté
domine dans leurs ouvrages. Ainsi Milton est simp
on puisse citer d’un écrivain dont les ouvrages, d’ailleurs pleins de
beautés
, perdent beaucoup par le manque de simplicité. J’
foule des esprits imitateurs que la lecture d’un écrivain qui, à des
beautés
éclatantes, joint des défauts grands et nombreux.
ec simplicité, sans que pour cela ses ouvrages aient aucune espèce de
beauté
. On peut être sans affectation, et n’en avoir pas
te simplicité sert d’ornement aux autres ornements ; elle embellit la
beauté
, elle pare la nature, hors de laquelle il n’y a r
tolérable ; la clarté, la force, la pureté et la simplicité sont des
beautés
auxquelles il faut toujours s’efforcer d’atteindr
se ne peut indiquer les occasions où l’on doit représenter toutes ces
beautés
ensemble, ni celles où l’on doit faire en sorte q
ment un auteur, imitent malheureusement ses fautes aussi bien que ses
beautés
. On ne deviendra jamais écrivain ni orateur, si l
otre attention. Car l’éloquence de Cicéron est un modèle si rempli de
beautés
, que, sans un examen scrupuleux et raisonné, on s
nôtre, et devait leur inspirer un goût bien plus vif pour toutes les
beautés
de l’art oratoire. Outre ces considérations, qui
avantage. Toutefois, cette unité, sans laquelle il ne peut y avoir ni
beauté
ni force dans un sermon, ne défend pas que le dis
une grave erreur. Les épithètes ont souvent, il est vrai, beaucoup de
beauté
, beaucoup de force ; mais si on les répand sans d
utant que possible, qu’une expression remarquable par son éclat ou sa
beauté
ne revienne pas deux fois dans le même discours ;
même à tout traité quelconque, et quoiqu’ils aient véritablement des
beautés
et de l’élégance, ils n’en doivent pas moins être
complètement avec ce que nous en avons dit ci-dessus. Il parle de la
beauté
et de l’harmonie du style : Illud autem nequis a
ression dans l’autre n’est pas assez simple. 9. Voyez Webb, sur les
beautés
de la poésie. 10. Littéralement, de l’Art de tom
e ou ridicule. 11. The Art of sinking. 12. Voyez Recherches sur la
beauté
et la vertu, par Hutchinson. — Sur le goût, par G
élodieux. [Note du Trad.] 38. Vénus même à son fils prodigua la
beauté
, Versa sur tous ses traits ce charme heureux qui
ks, and dies. Dans cette traduction du poète anglais, la plupart des
beautés
de l’original ont disparu : on Argos thinks and d
chose. C’est la nature qui avait appris à Homère que, pour peindre la
beauté
, il fallait choisir les voyelles les plus douces.
armonie, sans élégance, feraient-ils soupçonner seulement l’espèce de
beauté
qui caractérise ceux d’Homère20 ? Faut-il peindre
e supériorité que Virgile imite toujours Homère ! Quelle profusion de
beautés
en si peu de vers ! Prensa manu magnâ ; il semble
leurs maux : Didon seule veillait. 25 (Delille). C’est ce genre de
beautés
qui caractérise spécialement les grands génies de
mais d’un dieu ! M. Delille a cherché à reproduire une partie de ces
beautés
dans les vers suivants : Oh ! que plus varié, mo
ieuse que l’italienne. Maniée avec art, elle s’élève aux plus grandes
beautés
en ce genre ; et il suffit, pour s’en convaincre,
(Cant. ii. st. 96). Mais ce qui n’est, dans le poète italien, qu’une
beauté
de diction, qu’un simple ornement poétique, devie
e diction, qu’un simple ornement poétique, devient, dans Virgile, une
beauté
de sentiment, par ce contraste imposant et sublim
per. L’étude la rend plus vive en l’appliquant à la contemplation des
beautés
de la nature et de l’art ; elle se fixe et se pos
. Le poète inspiré a comme une révélation mystérieuse et intime de la
beauté
infinie ; il s’échauffe par l’admiration qu’il co
e ces arts rejaillit ainsi sur les autres, et en relève le goût et la
beauté
. § VII. Poésie du langage. La poésie propre
du vers, fait naître une lutte éminemment favorable à l’éclosion des
beautés
poétiques ; cette concentration fortifie la pensé
âme. 4° Essence du beau. Si nous examinons la nature même de la
beauté
, et la cause de l’émotion qu’elle produit en nous
car la poésie, selon nous, c’est l’émanation même et le parfum de la
beauté
: il est impossible que ce qui est beau ne soit p
force à différents degrés. Le sublime en général est une puissance de
beauté
qui dépasse les proportions habituelles de la nat
e et délicate pour s’élever, par le sentiment, au niveau des sublimes
beautés
de la poésie. Citons comme exemples du sublime, d
Chapitre premier.
Beautés
de détail. Nous avons vu quel charme empruntai
ques taches nous ont facilement échappé, perdues au milieu de tant de
beautés
d’un ordre si nouveau et d’un rang si supérieur.
ré que la Bible, qui seule nous offre le modèle de tous les genres de
beautés
poétiques, morales, sentimentales et philosophiqu
nres de beautés poétiques, morales, sentimentales et philosophiques ?
beautés
qui n appartiennent point exclusivement, comme l’
u lieu qu’Achille, Hector, Priam, Ulysse, Agamemnon, sont des Grecs :
beautés
qui ne tiennent point absolument à l’idiome primi
st ni sans charme, ni sans intérêt. Mais on conçoit que ces sortes de
beautés
ne peuvent être bien jugées, que vues à leur plac
dié les principes de l’éloquence, qui n’a pas été façonné à goûter la
beauté
mâle et native des bons écrits, se laisse toujour
ion, où l’on cultive avec tant de soin, tous les arts libéraux, où la
beauté
du langage, les grâces et l’élégance de la dictio
champ fertile à de nouvelles recherches. Tout ce qui est relatif à la
beauté
, à l’harmonie, à la grandeur, à l’élégance, tout
e, que le goût est la faculté de recevoir une impression agréable des
beautés
de la nature et des arts. À proprement parler, le
ns certains individus on n’en aperçoit que de faibles nuances, et les
beautés
, qui les frappent, ne font sur eux qu’une impress
exquis, d’où résulte une jouissance vive causée par la perception des
beautés
les plus délicates. Cette différence tient certai
rages les plus recommandables, et la comparaison des divers degrés de
beauté
du même ordre, que l’on peut parvenir à l’extrême
juste et touchante de ces sujets, ni éprouver le sentiment intime des
beautés
d’une description, s’il ne possède des affections
rouver les douces sensations qui résultent, pour l’homme de goût, des
beautés
de l’éloquence et de la poésie. Les caractères du
me dont le goût est correct ne se laisse jamais abuser par de fausses
beautés
. Ces qualités s’impliquent, il est vrai, réciproq
timents. Quoique tous diffèrent, ils se fixent cependant sur quelques
beautés
qui conviennent plus particulièrement à la nature
. Le goût, comme je l’ai dit, est fondé sur un sentiment intime de la
beauté
, qui est naturel à l’homme, et qui, dans son appl
ent nécessairement offrir le plus bizarre assemblage des plus grandes
beautés
de l’art, et des défauts les plus choquants. Les
plus grandes beautés de l’art, et des défauts les plus choquants. Les
beautés
lui sont dictées par le sentiment des convenances
fautif, et l’établissement des règles relatives aux divers genres de
beauté
dans toutes les œuvres du génie, en remontant des
auteur qui ne puisse profiter des observations de la critique sur les
beautés
et les fautes de ceux qui l’ont précédé. Sans dou
s de public : l’un nombreux, qui se laisse aisément entraîner par des
beautés
superficielles ou par l’expression heureuse d’idé
carts de Shakspeare qui font admirer ses ouvrages : ils possèdent des
beautés
en harmonie avec les vrais principes, et la puiss
beautés en harmonie avec les vrais principes, et la puissance de ces
beautés
a été si grande, que ses ouvrages ont triomphé de
e réside que dans la pure sensibilité excitée par la perception d’une
beauté
, mais qui enfante de nouvelles beautés, et les pr
excitée par la perception d’une beauté, mais qui enfante de nouvelles
beautés
, et les produit au jour de manière à faire une vi
e ; il assigne trois sources principales aux jouissances du goût : la
beauté
, la grandeur, la nouveauté. Si ses spéculations à
a grandeur ; nous nous occuperons ensuite de ceux qui résultent de la
beauté
et de la nouveauté. Il faut distinguer soigneusem
; 3º l’application convenable des figures ; 4º l’usage des tropes et
beautés
d’expression ; 5º l’harmonie et l’arrangement des
eulement ont un rapport direct au sublime. Les autres constituent les
beautés
du style en général, et semblent même plus nécess
é fondamentale. Cette supposition paraît assez satisfaisante pour les
beautés
de diverses figures, mais si nous voulons appliqu
extérieurs. Il est constant qu’il y a une infinité de choses dont la
beauté
n’est pas en proportion du mélange de la variété
mais ce qu’il faut remarquer, c’est que celles qui nous rappellent la
beauté
sont en général plutôt délicates que brillantes.
u coloris nous passons aux figures qui nous montrent les formes de la
beauté
plus complexes et plus diversifiées, la régularit
quelque analogie à la lettre S, et la gratifie du nom de ligne de la
beauté
, il nous la montre dans les coquillages, dans les
l’expression de la physionomie, qui lui donne son principal degré de
beauté
, excitent en nous des idées qui se rattachent aux
déplacée, si elle est n’est pas en harmonie avec le plan général, la
beauté
se convertit immédiatement en difformité. Virgile
xigeait un ordre différent ; et, dans les langues susceptibles de ces
beautés
musicales et prononcées avec les inflexions et mo
tion ; les Anglais admettent le genre neutre ; il en résulte même une
beauté
qui est propre à leur langue. C’est qu’en faisant
t ces signes de relation. Dans la plupart des langues, la force et la
beauté
dépendent de l’usage bien entendu des conjonction
hez un auteur, n’est pas une qualité purement négative, mais bien une
beauté
positive. Nous nous plaisons à la lecture d’un au
es principales qualités, mais il faut encore y joindre la grâce et la
beauté
. La première variété qui se présente, par rapport
nt la prolixité on imprime aux écrits un nouveau degré de force et de
beauté
. La seconde règle que je rappelle pour augmenter
gere. Les discours de Cicéron offrent de fréquents exemples de cette
beauté
de construction. Mais cette espèce de gradation n
; la deuxième est plus rare, et appartient au beau par excellence. La
beauté
de la construction musicale en prose dépend, comm
tyle entre la mélodie et la facilité ; ce qui est toujours une grande
beauté
. Maintenant, nous devons nous occuper du ton géné
harmonie véritable Mais qu’il y ait des exemples réels de ce genre de
beauté
, et que la poésie soit capable de cette expressio
Les meilleurs écrivains offrent de fréquents exemples de ce genre de
beauté
. Les sensations lugubres et mélancoliques s’expri
ls ont observé que ce sont elles qui constituent toute la force et la
beauté
du langage, qu’elles le revêtent d’un habillement
la même manière l’attribut est placé pour l’objet, la jeunesse ou la
beauté
, pour le jeune ou le beau. Quelquefois le sujet r
ni trop nu, ni trop voilé, a toujours été considéré comme une grande
beauté
. Il y a peu de composition où il soit plus diffic
nt à la fois vif et vigoureux. Mais si cette figure forme souvent une
beauté
de la prose, elle est la vie de la poésie, où nou
t une espèce d’ornement brillant qui n’ajoute pas peu de lustre et de
beauté
au discours ; aussi Cicéron les appelle-t-il ora
s formes figuratives du discours que les rhéteurs énumèrent parmi les
beautés
de l’éloquence. Elles sont belles ou désagréables
endant que ces gradations régulières, quoiqu’elles offrent de grandes
beautés
, ont toujours l’inconvénient de paraître trop art
e dois répéter une observation que j’ai déjà faite, que ni toutes les
beautés
ni les principales beautés du discours ne dépende
ion que j’ai déjà faite, que ni toutes les beautés ni les principales
beautés
du discours ne dépendent de l’usage des tropes et
rpureus, late qui splendeat, unus et alter Assuitur panuus. Hor. Les
beautés
réelles et vraies du style naissent du sentiment
ant trop les multiplier. Le simplex munditiis dans tous les genres de
beauté
est toujours une qualité essentielle. Rien n’est
i qui tient le juste milieu entre ces deux genres, et qui possède les
beautés
de l’un et de l’autre. Dans cette classe il place
, s’approprie un de ces caractères généraux, peut posséder de grandes
beautés
. Pour préciser la nature de ces deux grands carac
dans son style, la propriété, la pureté, la précision, ce qui est une
beauté
, et une beauté importante. La vivacité et la vigu
la propriété, la pureté, la précision, ce qui est une beauté, et une
beauté
importante. La vivacité et la vigueur peuvent aus
brillant. Un auteur de ce caractère montre qu’il ne dédaigne pas les
beautés
du langage, elles sont l’objet de son attention,
it l’intelligence, qui nous présente ses idées revêtues de toutes les
beautés
d’une heureuse expression, sans ornements inconve
simplicité au plus haut degré, et cependant nul poète n’offre plus de
beautés
et plus d’ornements. La simplicité dont nous nous
re plus étudiée et plus artificielle d’écrire, quelles que soient les
beautés
qu’elle présente, a toujours ce désavantage qu’el
expressions négligées. Souvent elle se fait remarquer, même parmi des
beautés
d’un ordre plus élevé ; on l’aperçoit au milieu d
sujet. Après avoir recommandé la simplicité comme une des principales
beautés
du style, je dois néanmoins remarquer qu’un auteu
ements ; c’est le coloris de la nature, sans lequel toutes les autres
beautés
seraient imparfaites. Mais si le défaut d’affecta
ent imparfaites. Mais si le défaut d’affectation constituait seul les
beautés
du style, les écrivains faibles, vulgaires et lan
rs des défauts qu’on doit éviter ; la clarté, la simplicité, sont des
beautés
qu’il faut s’efforcer d’atteindre. Mais, quant à
le des imitateurs copiant ordinairement les fautes aussi bien que les
beautés
. Quiconque n’a pas assez de confiance dans sa cap
fait, qu’il les exprime et les offre avec le plus de convenance et de
beauté
, et que, par ce moyen, il nous dispose à adopter
r. L’éloquence de ce grand orateur est un modèle si séduisant par ses
beautés
, que si on ne l’examinait pas avec soin et réflex
au sujet et à l’argumentation en général, que celui qui s’arrête à la
beauté
d’une partie quelconque de la composition ; relat
tes, ce serait une grave erreur. Les épithètes ont souvent une grande
beauté
et une grande force ; mais si nous en abusons, si
n et devient rebutant. Qu’aucun terme remarquable par son éclat et sa
beauté
ne se présente deux fois dans le même discours ;
nnent à tous les rangs, et l’orateur peut recevoir des éloges pour la
beauté
de son discours de la part d’un auditoire, qui ce
squ’une fois elle a commencé à naître et à s’élever, sacrifiez toutes
beautés
, quelque pompeuses et brillantes qu’elles soient,
ent partir du cœur. Au lieu qu’un débit enrichi de quelques grâces et
beautés
empruntés, s’il ne paraît pas facile et aisé, s’i
convenable d’imiter. Il faut s’étudier à acquérir une idée juste des
beautés
caractéristiques de chaque écrivain ou de chaque
ait : Hi summo in fluctu sistunt, l’image disparaîtrait, ainsi que la
beauté
du vers. Si, au lieu de dire : Invadunt urbem s
e renidenti, ces deux pensées, ajoutées à la matière, sont pleines de
beauté
. Icare ne sait pas combien ces plumes et cette ci
que ce mot pericla pour causas periculorum. Il faut admirer aussi la
beauté
naïve de cette seconde pensée, ore renidenti. En
vers et en augmente la poésie. Il faut remarquer aussi le choix et la
beauté
des autres expressions : le mot stabat, convenant
’amusements si bien exprimée par l’adverbe modò répété deux fois ; la
beauté
de ce fréquentatif captabat, qui peint si bien l’
ngere in auro, Bis patriœ cecidêre manus. Æn., VI, 30. Qu'il y a de
beauté
dans ces mots patriœ cecidêre manus ! Il semble v
(Nous laissons aux maîtres le soin de faire remarquer les principales
beautés
de ce passage, que la meilleure traduction ne sau
e à l’imagination et au sentiment, et d’ajouter au sujet de nouvelles
beautés
. On en a vu un exemple dans le passage cité plus
ilitude concourent à en soutenir la dignité ; si son caractère est la
beauté
, il faut qu’ils servent à l’embellir ; si l’objet
font sentir plus vivement. Ces sortes de cadences forment une grande
beauté
dans la versification, et y répandent beaucoup d’
: émus jusqu’à l’enthousiasme par cette lecture enivrante, pleins des
beautés
qu’ils auront admirées dans les mouvements, les p
ne vaut rien. Ambitiosa recidet ornamenta. XXIII. Toutes les fausses
beautés
que nous blâmons en Cicéron ont des admirateurs,
e est déchiffrable. XXVIII. Il y a un certain modèle d’agrément et de
beauté
qui consiste en un certain rapport entre notre na
te une femme ou une maison faite sur ce modèle-là. XXIX. Comme on dit
beauté
poétique, on devrait aussi dire beauté géométriqu
modèle-là. XXIX. Comme on dit beauté poétique, on devrait aussi dire
beauté
géométrique et beauté médicinale. Cependant on ne
e on dit beauté poétique, on devrait aussi dire beauté géométrique et
beauté
médicinale. Cependant on ne le dit point : et la
e d’or, merveille de nos jours, fatal, etc. ; et on appelle ce jargon
beauté
poétique. Mais qui s’imaginera une femme sur ce m
is, et se détourne ensuite sur de petites choses, qu’il relève par la
beauté
de son génie et de son style. Il faut éviter le s
prairies à prées… tous mots qui pouvaient durer ensemble d’une égale
beauté
et rendre une langue plus abondante. L’usage a, p
l’art de farder les corps, et de leur donner une fausse et trompeuse
beauté
; au lieu qu’on ne devait chercher qu’une beauté
fausse et trompeuse beauté ; au lieu qu’on ne devait chercher qu’une
beauté
simple et naturelle, qui vient de la santé et de
prouver la vérité, et ajouter à l’exactitude de ses raisonnements la
beauté
et la véhémence d’un discours varié, pour en fair
ont à un enthousiasme soudain. C’est une espèce de musique : toute la
beauté
consiste dans la variété des tons qui haussent ou
en passe ; mais il n’y a guère de matières où l’on en manque. Une des
beautés
de Platon est de mettre d’ordinaire, dans le comm
que souffrirent les Grecs pour ravoir Hélène, et sur la louange de la
beauté
qui est si puissante sur les hommes. Rien n’y est
opposition. Ces antithèses-là sont naturelles, et font sans doute une
beauté
solide ; alors c’est la manière la plus courte et
ture sainte me donne un désir extrême que vous m’en fassiez sentir la
beauté
: ne pourrons-nous point vous avoir demain à quel
le. Il y a des gens d’un goût si dépravé, qu’ils ne sentiront pas les
beautés
d’Isaïe.et qu’ils admireront saint Pierre Chrysol
ux-arts la troupe immortelle. L’Europe jalouse admira Ce temple en sa
beauté
nouvelle ; Mais je ne sais s’il durera. Je pourra
e, A vous que je ne nomme pas, De peur des cris et des éclats De cent
beautés
que vos appas Font dessécher de jalousie. Non loi
s aimable. Sa vive imagination Prodiguait, dans sa douce ivresse, Des
beautés
sans correction, Qui choquaient un peu la justess
Saint-Denis, dont la plupart des Parisiens ne connaissent pas plus la
beauté
, que le nom de François Blondel qui acheva ce mon
ent à corriger ces fautes de leurs écrits excellents qui seraient des
beautés
dans les écrits médiocres. L’aimable auteur du Té
que vous n’eussiez jamais fait Atys ni Armide. Dans vos scrupuleuses
beautés
Soyez vrai, précis, raisonnable : Que vos écrits
le relevé. Ces deux genres, qui en embrassent tant d’autres, ont des
beautés
nécessaires qui leur sont également communes : ce
s, ont des beautés nécessaires qui leur sont également communes : ces
beautés
sont la justesse des idées, leur convenance, l’él
s connues la métaphore qui exprime, par le mot goût, le sentiment des
beautés
et des défauts dans tous les arts : c’est un disc
r se former. Il ne suffit pas, pour le goût, de voir, de connaître la
beauté
d’un ouvrage ; il faut la sentir, en être touché.
défaut, et méprisés avec le temps, c’est que ces auteurs avaient des
beautés
naturelles que tout le monde sentait, et qu’on n’
t d’organe. Il n’en est pas de même dans les arts : comme ils ont des
beautés
réelles, il y a un bon goût qui les discerne, et
nt d’en former un. Du goût particulier d’une nation Il est des
beautés
de tous les temps et de tous les pays ; mais il e
t des beautés de tous les temps et de tous les pays ; mais il est des
beautés
locales. L’éloquence doit être partout persuasive
général, le goût fin et sûr consiste dans le sentiment· prompt d’une
beauté
parmi les défauts, et d’un défaut parmi les beaut
ment· prompt d’une beauté parmi les défauts, et d’un défaut parmi les
beautés
. Le gourmet est celui qui discernera le mélange d
eur ; qu’alors on est trop choqué des défauts, et trop insensible aux
beautés
; qu’enfin on perd à être trop difficile ? N’est-
plaisir même de découvrir une faute le flatte, et lui fait sentir les
beautés
plus vivement. C’est l’avantage des bonnes vues s
de la délicatesse dans un discours de véhémence et de force. Mais ces
beautés
ne s’enseignent pas ; il faut beaucoup d’esprit e
implicité est très-fréquente dans Racine, et fait une des principales
beautés
. Mais on se récrie contre plusieurs vers qui ne p
dre des diamants. Le style élégant est si nécessaire, que sans lui la
beauté
des sentiments est perdue. Il suffit pour embelli
en a que l’illusion confond encore avec le petit nombre de ses rares
beautés
. Il n’y a que le temps qui puisse fixer le prix d
ils connurent les délicatesses du luxe : et de là résulte l’étonnante
beauté
de la langue de Cicéron, de Tite-Live et de Virgi
aturellement flatteuse et séduisante par l’abondance, la richesse, la
beauté
de l’expression, l’écrivain ressemble souvent aux
onnait ; Corneille, par ce sublime instinct qui lui fit créer tant de
beautés
à côté de tant de défauts, nous a donné, à ce qu’
oin d’être relevés, le poëte qui ne connaît que les ressources et les
beautés
du style simple s’abaissera nécessairement jusqu’
gance en sont la parure, la parure en est la décence ; à moins que la
beauté
naïve de la pensée ou du sentiment ne demande, po
t le langage nu de la raison et du sentiment ; dans le troisième, une
beauté
noble et modeste, une parure ménagée et décente.
ges de la mode et du luxe, plus nous sommes touchés des charmes de la
beauté
naïve et simple. Mais, dans l’une et l’autre imag
ue la simplicité, pour avoir tout son prix, suppose ou la bonté ou la
beauté
réelle· Ce sont en effet les deux attributs d’un
serait pas raisonnable de refuser le don de plaire et de toucher à la
beauté
simple et sans fard. Or il est bien vrai qu’en in
rop à l’agrément ; mais la sagesse, la vérité, le sentiment, ont leur
beauté
, leurs grâces naturelles. Et ce n’est pas sans ch
ns le vouloir : Quod sit venustius, sed non ut appareat. Ce genre de
beauté
, ce don d’attacher et de plaire convient égalemen
et d’abandon. Mais ce qui fait sa bonté réelle et donne du prix à sa
beauté
, c’est de ne plaire que pour instruire ; et c’est
prouve, autant par son exemple que par ses préceptes, que toutes les
beautés
des bons ouvrages naissent de la vive expression
à à relire ses meilleures tragédies, j’y trouvai sans peine les rares
beautés
que m’avait indiquées M. de Voltaire. Je ne m’y é
Bérénice, Esther, dans lesquelles on pourrait citer encore de grandes
beautés
. Ce n’est point par les essais d’un auteur, et pa
ables dans Athalie, et cela n’est pas un défaut, mais privation d’une
beauté
plus achevée. Que voit-on d’ailleurs de plus subl
plus grands hommes de leurs perfections ; car, si l’on confond leurs
beautés
avec leurs fautes par une admiration superstitieu
forcées et trop ressemblantes ; où l’on trouve à la vérité de grandes
beautés
de détails, mais qui en rachètent à peine les déf
. Personne n’est plus passionné que je ne le suis pour les véritables
beautés
de leurs ouvrages. Je ne connais peut-être pas to
e de raison, selon les choses que l’on considère en ses ouvrages. Les
beautés
que Quinault a imaginées demandent grâce pour ses
divers morceaux qu’on admire dans Quinault prouvent qu’il y a peu de
beautés
incompatibles avec la musique, et que c’est la fa
d’hui de la poésie me surprend beaucoup. Ce n’est pas, disent-ils, la
beauté
des Vers et des images qui caractérise le poète,
exemples tirés de la peinture ou de la musique, me fait connaître les
beautés
de l’éloquence et l’étroite liaison des arts. Je
s. Quelque brillantes que soient les couleurs qu’il emploie, quelques
beautés
qu’il sème dans les détails, comme l’ensemble cho
pour donner à chaque objet une forte lumière, si l’on peut ajouter la
beauté
du coloris à l’énergie du dessin, si l’on peut, e
effet que par le nombre infini des vérités qu’il présente. Toutes les
beautés
intellectuelles qui s’y trouvent, tous les rappor
pas se permettre de dire, et qui détournent l’attention, non par leur
beauté
, mais par leur singularité. Mais on les tolère, o
as vulgaires. Il est certain que le beau a toujours à la fois quelque
beauté
visible et quelque beauté cachée. Il est certain
in que le beau a toujours à la fois quelque beauté visible et quelque
beauté
cachée. Il est certain encore qu’il n’a jamais au
iginalité de l’expression, n’en augmentent que peu le mérite, et leur
beauté
l’originalité de l’expression, n’en augmentent qu
iginalité de l’expression, n’en augmentent que peu le mérite, et leur
beauté
native semble rendre inutile l’agrément de la dra
endu, un doigt trop contracté nuisent à la facilité, à la grâce, à la
beauté
. L’habitude d’esprit est artifice ; l’habitude d’
ût ; il y a une foule d’expressions qui sont défauts chez les uns, et
beautés
chez les autres. LXVII. Il y a, dans la grande la
est d’ailleurs incompatible avec d’autres qui sont essentielles à la
beauté
. Elle peut s’allier avec la grandeur, mais non av
i est naïf a de la grâce et manque de précision. XC. Concision ornée,
beauté
unique du style. XCI. Ceux qui ne pensent jamais
ermes, la clarté sont le naturel de la pensée. La transparence est sa
beauté
. Il en résulte que, pour se montrer naturelle, il
lle, dont celui-ci avoue lui-même qu’il n’avait pas senti d’abord les
beautés
. On est même étonné, en lisant ses lettres à Volt
justifier son extrême prédilection pour ce dernier, dont le genre de
beautés
était plus conforme à son caractère. Corneille, à
e Racine, ce qui fait qu’il a dû nécessairement relever davantage les
beautés
alors moins senties du dernier de ces poëtes, et
’est, au contraire, le triomphe de la nature et du goût, que quelques
beautés
conformes à cet invariable modèle, répandues dans
vée, la perfection du sens naturel1. Le bon goût sentira vivement les
beautés
naïves et sublimes dont Shakespeare étincelle ; i
sément de nouveaux points de vue, et le disposer d’avance à juger des
beautés
qui n’existent pas encore. Comme le sentiment de
t lorsqu’une reine malheureuse, une princesse parée de jeunesse et de
beauté
, un héros longtemps vainqueur, un ministre vieill
faire voir par un raisonnement sérieux et détaillé les défauts et les
beautés
des ouvrages. Mais autant la critique est légitim
lorsqu’il a reçu du ciel, non-seulement la faculté de distinguer les
beautés
et les défauts des productions qu’il juge, mais u
ler à leur entretien, ou à leur silence, tant il paraîtrait en eux de
beauté
, de mesure dans la grandeur, et de cette harmonie
lus pour que notre fond de perspective ne cesse de nous montrer cette
beauté
première, cette excellence parfaite dans son cadr
u beaucoup sur la terre, belles aujourd’hui, dans leur silence, de la
beauté
d’un cloître qui tombe, et à demi-couchées, déser
e la meilleure pour y épancher le plus de ces vérités réelles, de ces
beautés
simples, de ces sentiments humains bien ménagés,
ds, d’excellents. (Note de M. S. B.) J’ajouterai que le sentiment des
beautés
antiques exige une délicatesse littéraire qui est
et élargir sa propre intelligence par la compréhension de la parfaite
beauté
. Il en est ainsi des grands poëtes : ils doivent
e fait sur d’autres sujets voisins de celui qu’il traite, soit que la
beauté
de la matière l’ait tenté, soit que la stérilité
communs, des pensées générales souvent susceptibles des plus grandes
beautés
poétiques ; les autres sont des traits de l’histo
e même fin, toutes ses parties bien enchaînées doivent s’y prêter des
beautés
mutuelles et former un tout parfait. Toutes ces é
ous présenteront les objets dans toute leur grandeur, dans toute leur
beauté
, comme celle que nous offre l’Ode aux princes chr
du sujet la vraie grandeur puisée dans sa source : ce sont de vraies
beautés
, de vraies vertus qu’on admire, et des sentiments
emarquables, dit Mgr Pallu du Parc, en ce qu’elles possèdent la vraie
beauté
de la prière, c’est-à-dire le principal ornement
inimitable, la vraie poésie d’idées, de sentiments et d’images, et la
beauté
naïve et touchante. Ces chants destinés aux réuni
les transports, à toutes les inspirations que peuvent lui suggérer la
beauté
du bien et de la vérité, ou la laideur du mal et
des chefs-d’œuvre de la poésie française . Peut-on rien ajouter à la
beauté
du tableau où le poète représente cette magicienn
rave et sérieux ; tandis que l’autre, qui doit être chantée parmi les
beautés
de la campagne, demande un ton moins grave, une m
alame réel de Manlius et de Vinie se distingue par la fraîcheur et la
beauté
du coloris ; mais il est regrettable qu’il n’ait
ffire à captiver l’esprit de l’homme ; l’art étant l’expression de la
beauté
, il faut sans doute que la beauté se trouve tout
me ; l’art étant l’expression de la beauté, il faut sans doute que la
beauté
se trouve tout d’abord dans la chose exprimée, et
it belle aussi, et qu’elle ne masque point par ses propres taches les
beautés
qu’elle recouvre. Car, ce qui plaît, ce qui attac
Il en est de même dans le discours le plus solennel ; la force et la
beauté
de l’expression dépendent du mot sur lequel porte
. On s’est écarté de la nature, on a cherché à donner au discours une
beauté
factice, en substituant une harmonie étudiée aux
t du poids et de la force ; bien plus, elles y ajoutent une véritable
beauté
; elles nous disposent à écouter avec attention e
lque chose qu’il ne faut point imiter. Cherchons à bien connaître les
beautés
particulières et caractéristiques d’un écrivain o
s funèbres sont de véritables chefs-d’œuvre, et réunissent toutes les
beautés
de l’art oratoire8. La plupart des discours prono
ois cité des passages des auteurs classiques pour en faire sentir les
beautés
, quelquefois aussi pour en faire remarquer les dé
e du côté de la régularité et de l’exactitude. Nous avons profité des
beautés
de la poésie dramatique des anciens, et on ne pou
C’est l’écrivain le plus élégant ; ses récits sont de la plus grande
beauté
, mais il ne se distingue ni par sa profondeur ni
on Anabasis ou la Retraite des dix mille, sont des ouvrages pleins de
beauté
. Les circonstances y sont choisies avec art, et l
du récit ; que nous ne pouvons rapporter tout entier, est de la même
beauté
, et rempli de détails admirables9. Tacite est enc
ieux à l’imagination et au cœur que celui d’aucun historien. Plein de
beautés
supérieures, ce n’est pourtant point un modèle pa
vérité, le fond vaut mieux que la forme, et l’on ne peut vanter ni sa
beauté
ni son élégance. On lui a aussi reproché quelques
aissé des traités philosophiques composés avec élégance et remplis de
beautés
. On a dans tous les temps, et avec raison, reproc
rès quelques compliments réciproques, et deux ou trois phrases sur la
beauté
de la matinée, ou de la soirée, ou de l’aspect qu
idées d’un seul. Parmi les anciens, on doit distinguer Platon pour la
beauté
de ses dialogues. Il représente d’une manière adm
oderne ne peut entrer en parallèle avec Platon pour la richesse et la
beauté
de l’imagination ; la sienne, trop brillante, jet
phrases ou les vers n’avaient entre eux aucun rapport, et toute leur
beauté
consistait dans l’élégance de l’expression, ou da
ement considérer comme des pastorales, on découvre un grand nombre de
beautés
supérieures. Il y règne une admirable simplicité
ont acquis une grande célébrité. On trouve dans l’une et l’autre des
beautés
d’un ordre supérieur ; et, à beaucoup d’égards, e
il faut être Écossais pour le bien comprendre et en sentir toutes les
beautés
. Malgré ces inconvénients particuliers, qui ont d
xige plus qu’aucune autre une attention soutenue à l’harmonie et à la
beauté
des sons, et le genre de versification qui convie
par la manière brusque et rapide dont il les a traités, que malgré la
beauté
de son expression, nous le lisons avec beaucoup m
la justesse et la liaison des pensées au bon sens et aux plus grandes
beautés
de la poésie. Il ne s’élève pas ordinairement au-
ntribuent le plus à soutenir la réputation du poète. Les plus grandes
beautés
des Géorgiques de Virgile se trouvent dans ces so
arer de tous les sujets dont les descriptions prêtent à la poésie des
beautés
ou des grâces ; mais il faut savoir les amener sa
ré ces défauts, Thomson est un poète descriptif plein d’énergie et de
beautés
, parce qu’il possède un cœur sensible et une imag
Le conte de l’Ermite, par M. Parnell, est surtout remarquable par la
beauté
des descriptions. Le tableau de l’ermite quittant
le Penseroso de Milton. Ces deux poèmes, de peu d’étendue, mais d’une
beauté
inimitable, offrent, l’un des images gaies, l’aut
ide, sans ce dernier trait qui, en peu de mots, intéresse le cœur aux
beautés
du paysage : Hie ipso tecum consumerer ævo. C’e
eautés du paysage : Hie ipso tecum consumerer ævo. C’est une grande
beauté
de l’Allegro de Milton, que tout y soit animé, et
de la critique, et ce n’est pas sans plaisir que nous verrons que la
beauté
et la dignité de la composition y répondent à la
culières pour lesquelles ils ont été composés ; et que la plupart des
beautés
de l’Écriture sont perdues pour nous, parce que n
sa forme particulière, la poésie sacrée est encore remarquable par la
beauté
, la force, la concision et la hardiesse des expre
pprofondir le sens ; en sorte que nous passons indifféremment sur des
beautés
de style qui, dans un autre ouvrage, attireraient
e cèdres majestueux dont il était couvert ; le second, célèbre par sa
beauté
et par l’excellence des vignes et des oliviers qu
t de la majesté de la stature de l’homme ; mais, s’il veut peindre la
beauté
d’une femme, il la compare au mont Carmel, caput
de l’imagination. Ici la nature n’a posé ni étendard ni limite, et la
beauté
peut s’y reproduire sous mille formes diverses. L
u même de cette simplicité que jaillissent ces éclairs brillants, ces
beautés
sublimes que la langue seule d’Homère pouvait pro
s fréquent usage des comparaisons ; la plupart sont de la plus grande
beauté
. Il faut rappeler entre autres celle qu’il fait e
us la force et le sublime de l’Iliade ; cependant il y reste assez de
beautés
pour justifier les plus grands éloges. C’est un p
Cependant, malgré ces défauts qu’il fallait remarquer, Virgile a des
beautés
qui excitèrent à juste titre l’admiration de tous
et la mort funeste de la reine de Carthage. Le poète y a répandu les
beautés
les plus sublimes. L’entrevue d’Énée avec Androma
lle ne pouvait pas atteindre la rudesse du siècle d’Homère. Quant aux
beautés
poétiques de Virgile, à la douceur et à l’harmoni
ect. Homère était le créateur de son art, et l’on trouve chez lui les
beautés
et les défauts que l’on doit attendre d’un auteur
nt le poème est remarquable par un singulier mélange des plus grandes
beautés
et des plus grands défauts. La Pharsale décèle tr
était dans la destinée de ce poète qu’on ne pourrait jamais louer les
beautés
de son ouvrage sans se rappeler aussitôt les défa
raculeuses traditions de la chevalerie errante. Le Tasse est plein de
beautés
poétiques et de descriptions magnifiques. Il met
ile champêtre d’Herminie, au septième livre ; les enchantements et la
beauté
d’Armide, au quatrième. Ces deux descriptions son
dents, la peinture des caractères, la richesse des descriptions et la
beauté
du style, je ne connais qu’Homère, Virgile et Mil
s livres entiers ; il est bien conçu ; il renferme un grand nombre de
beautés
poétiques, et n’a qu’un défaut, c’est que le navi
dans aucun poète moderne. Ses descriptions sont riches et pleines de
beautés
, surtout lorsqu’elles sont d’une nature douce et
n génie tombe pour ne plus se relever. Si l’on trouve encore quelques
beautés
, elles sont d’un genre qui appartient à la tragéd
semble, le Paradis perdu est un poème qui renferme un grand nombre de
beautés
de tous genres, et qui, malgré ses inégalités, pl
de notre douleur n’a rien de réel. Enfin, le charme de la poésie, la
beauté
des sentiments, la pompe de l’expression, l’intér
it ; aussi doit-on se garder de sacrifier à ces unités quelque grande
beauté
d’exécution, ou quelque situation éminemment path
r un poète à s’y conformer lorsqu’il peut le faire sans sacrifier des
beautés
d’un genre supérieur et d’un effet certain. Il ne
trouve trop d’esprit, trop de subtilité, trop de pompe, enfin trop de
beautés
étudiées ; elles ne présentent qu’une faible imag
il ne s’ensuit pas que sa pièce soit tout à fait sans mérite, car la
beauté
et la pureté du style, la noblesse du caractère d
chyle est le père de la tragédie grecque, et l’on trouve chez lui les
beautés
et les défauts d’un écrivain à la fois antique et
ès remarquables par l’élégance du style, le charme de la poésie et la
beauté
des sentiments. Rempli d’incidents ingénieux et i
us n’ayons pas toujours su joindre au pathétique les autres genres de
beautés
qui devraient en être inséparables. Le premier ob
la critique n’ait passé en revue, et cependant on doute encore si ses
beautés
ou ses défauts l’emportent. Ses pièces sont plein
29. « Le goût est la faculté de recevoir une agréable impression des
beautés
de la nature et de l’art. » La Harpe le définit
t le langage nu de la raison et du sentiment ; dans le troisième, une
beauté
noble et modeste, une parure ménagée et décente.
aucoup. Ces légères imperfections disparaissent dans la multitude des
beautés
, et, à tout prendre, Cicéron est à mes yeux le pl
nôtre ; mais aussi la langue attique lui donnait des avantages et des
beautés
que la nôtre n’a pas. Nous avons des lettres de t
s, est sensible au mérite des anciens et des modernes, apprécie leurs
beautés
, connaît leurs fautes, et les pardonne ! » De
comme dit Boileau, contre son original ; c’est enrichir sa langue des
beautés
des langues étrangères ; c’est nourrir son génie,
rend, par sa séduction, coupables et malheureuses ; la seconde est la
beauté
des détails. « Je fus le premier qui fis connaîtr
re mieux que notre Chapelain et notre Lemoine. Mais aussi ce sont les
beautés
admirables de Milton qui ont fait dire à ce même
n le regarde du côté des jardins, on voit un palais immense, dont les
beautés
peuvent racheter les défauts. » Du merveilleu
r prouver que Sylvie n’était ni aussi simple ni aussi ignorante de sa
beauté
qu’elle cherchait à le paraître, donne pour exemp
le se disait à elle-même, lorsque, se croyant seule, elle admirait sa
beauté
. Lorsque je viens d’accuser tant de critiques jud
faire un plan dont toutes les parties se prêtassent mutuellement des
beautés
. Il n’y aurait n’y commencement, ni milieu, ni fi
Il n’est, sans doute, aucune ode d’Horace qui ne renferme de grandes
beautés
; mais quelque singulière que puisse paraître mon
and poète encore qu’Homère, va rendre cette même pensée, et faire une
beauté
de sentiment de ce qui n’est, dans l’écrivain pro
de sentiment de ce qui n’est, dans l’écrivain profane, qu’une simple
beauté
de diction. 132« Concrescat ut pluvia doctrina
s. En supposant, ce qui n’est pas, ce qui ne saurait pas être, les
beautés
d’ailleurs égales, il y aurait toujours, en faveu
e refuser à l’évidence des preuves. Entrons dans le détail de tant de
beautés
réunies. 137Pourquoi les peuples de la terre Fo
es tableaux. Quant à ceux qui se prosterneraient devant ces sortes de
beautés
, si elles appartenaient à Homère, à Young ou à Os
ore. (Ibid. v. 30). 159. « La Sagesse est pleine de lumière, et sa
beauté
ne se flétrit point. Ceux qui l’aiment, la découv
orêt de sapins, un précipice, le vol de l’aigle, etc., présentent des
beautés
sévères et déjà grandioses. Mais, quand arrivé au
les charmes de la composition. En descendant vous retrouvez les mêmes
beautés
dans un ordre différent. Vous passez de l’enthous
l’unité c’est l’ harmonie, C’est elle qui constitue invariablement la
beauté
, la supériorité, la perfection ; c’est en un mot
us tard qu’il pourra lire Pierre Corneille, qui a mêlé à d’admirables
beautés
des défauts tels, qu’ils sont inconcevables dans
n de disparate dans tous ses arrangements à ce que tout concoure à la
beauté
, à la perfection de son palais — C’est l’harmonie
s d’éternelle morale, la dialectique d’un bons sens convaincu, et les
beautés
d’un art supérieur assurent un intérêt durable à
airs. Quoique l’édifice n’ait pas été construit, ses matériaux ont la
beauté
de ruines imposantes. Son éloquence porte, dans l
sur la terre ; mais pendant cette courte apparition, il a entrevu la
beauté
parfaite, il s’y est attaché de toutes les puissa
ères années de sa vie ; mais ces fragments présentent quelquefois une
beauté
si accomplie, qu’on ne sait en vérité qu’y admire
ons utiles qui en tiennent lieu. Son objet est de faire connaître les
beautés
et les défauts d’un ou de plusieurs ouvrages, et
ent qu’il en porte. Il lui est donc essentiel de savoir discerner ces
beautés
et ces défauts, et de les détailler avec précisio
ois que l’auteur s’en est un peu écarté pour donner à son ouvrage une
beauté
de plus. C’est ce que l’on doit discerner avec fi
us petits défauts d’un ouvrage, en passant rapidement sur les grandes
beautés
dont il étincelle. 4º. La critique doit être impa
vérité qui leur déplaise. On voit que cette épigramme tire toute sa
beauté
de la finesse de la pensée, qui laisse quelque ch
’y doivent rien laisser à désirer : en un mot, tout doit y être d’une
beauté
achevée. Aussi n’y a-t-il aucun poète qui ait att
our faire un bon triolet, Il faut observer ces trois choses. Mais la
beauté
de ce petit genre de poésie consiste dans l’appli
les fureurs des géants. Que d’images dans ce peu de mots ; et que de
beautés
dans ces images ! On y voit l’Arsenal comparé aux
considérez sa naissance, c’est Junon ; ses écrits, c’est Minerve ; sa
beauté
, c’est la mère de l’Amour. On a essayé de les ren
, Minerve par sa science, Et Vénus par sa
beauté
. Je pourrai citer aussi ces quatre vers du cheva
timents de mon cœur. Le cygne 2 Les grâces de la figure et la
beauté
de la forme répondent dans le cygne à la douceur
re la volupté, l’enchantement que nous font éprouver les grâces et la
beauté
; tout nous l’annonce, tout le peint comme l’oise
vivant, navire et pilote à la fois. Fier de sa noblesse, jaloux de sa
beauté
, le cygne semble faire parade de tous ses avantag
i l’appellent, il vienne se faire admirer de plus près en étalant ses
beautés
, et développant ses grâces par mille mouvements d
ace ……… L’univers enchanté Vit éclore un pouvoir plus sûr que la
beauté
, Qui toujours l’embellit, qui souvent la remplac
voir celui d’imaginer. L’imagination en secret la préfère A la froide
beauté
constamment régulière. Je ne sais quoi nous plaît
régulière. Je ne sais quoi nous plaît dans ces traits indécis, Que la
beauté
n’a point dans ses contours précis1. Piquante san
evine. 1. La Fontaine a dit : Et la grâce plus belle encor que la
beauté
. 2. L’expression manque ici de grâce. 3. Allus
’est, au contraire, le triomphe de la nature et du goût, que quelques
beautés
conformes à cet invariable modèle, répandues dans
vée, la perfection du sens naturel3. Le bon goût-sentira vivement les
beautés
naïves et sublimes dont Shakespeare étincelle ; i
sément de nouveaux points de vue, et le disposer d’avance à juger des
beautés
qui n’existent pas encore. Comme le sentiment de
, et former un ensemble non moins utile qu’agréable au lecteur120. La
beauté
de l’élocution n’est pas moins nécessaire au poèt
éditaire, Et les biens que prodigue ou refuse une terre121. Outre la
beauté
continue du style, il y a des ornements spéciaux
ancienne ; et d’ailleurs il a mis dans son poème tant de grandeur, de
beauté
poétique, de pensées ingénieuses, de vigueur d’ex
et lumineux que par la magnificence des morceaux où le poète rend les
beautés
des livres saints. Le commencement en est, en par
d’une seule vue, en saisir les rapports, les proportions, en voir la
beauté
; parce que tout n’est pas héroïque dans la vie d
que vertu devient une divinité : Minerve est la prudence, et Vénus la
beauté
. Ce n’est plus la vapeur qui produit le tonnerre
isodes trop peu liés. Malgré ces défauts la fécondité, la force et la
beauté
d’imagination qui règnent dans tout cet ouvrage,
e mot, de déclamer ; mais ces défauts, on les pardonne aux éclatantes
beautés
que nul n’avait soupçonnées avant Corneille. Aux
, Et mes vers en tous lieux sont mes seuls partisans ; Par leur seule
beauté
ma plume est estimée ; Je ne dois qu’à moi seul t
est un des mots sublimes de Corneille. Tout le reste de la scène a la
beauté
de l’héroïsme et de l’enthousiasme, Dans Rotrou,
2. Je lis dans M. de Lamartine : Jeunesse, amour, plaisir, fugitive
beauté
; Beauté, présent d’un jour que le ciel nous envi
s dans M. de Lamartine : Jeunesse, amour, plaisir, fugitive beauté ;
Beauté
, présent d’un jour que le ciel nous envie, Ainsi
mortalité ! Vois d’un œil de pitié la vulgaire jeunesse, Brillante de
beauté
, s’enivrant de plaisir : Quand elle aura tari sa
trépas. Venez au vieil Horace apporter votre offrande : Venez, jeunes
beautés
, Chimène la demande ; Accourez tous, Corneille à
on, le plus harmonieux des orateurs romains, ne contribue autant à la
beauté
du langage que cette harmonie du style, à laquell
ts. L'harmonie des mots, qui donne de l’éclat à nos pensées par la
beauté
sonore des expressions, exige un choix, un ensemb
e l’on mette si au commencement, et illud après exspectabat, toute la
beauté
s’évanouira. 5° On doit éviter aussi une suite de
l’auditeur, prêtant une attention toute nouvelle, remarque mieux les
beautés
et les défauts des premières expressions. A la fi
les et la rapidité de la déclamation, n’est en état de bien juger des
beautés
d’une période, qu’au moment où l’orateur est arri
ure ; on verra qu’aussitôt toute la grâce, toute l’harmonie, toute la
beauté
s’évanouira. Il en fait lui-même l’épreuve sur le
usu, nec ratione habent ; toute l’harmonie, tout l’intérêt, toute la
beauté
auraient disparu. IV De ce que nous venons
mure d’un ruisseau, etc. C'est l’usage le plus naturel de ce genre de
beauté
. La liaison se forme aisément entre des sensation
ombien elles sont belles d’harmonie et de sentiment, et combien cette
beauté
convient à la beauté mourante du jeune guerrier.
les d’harmonie et de sentiment, et combien cette beauté convient à la
beauté
mourante du jeune guerrier. L'épithète purpureus,
ariété de ces coupes si différentes l’une de l’autre est d’une grande
beauté
; elles caractérisent admirablement les principau
, l’expérience et le goût les ont élevés à ce point de grandeur et de
beauté
où nous les voyons. Après cette notion, quoique t
usse, etc., rien d’agréable n’y manque ; tout y est de la plus grande
beauté
; tout s’y réunit pour tenir nos yeux dans une es
s être transportés au milieu des champs, voir de nos propres yeux les
beautés
que la nature y étale, et partager même, avec ceu
laissa bientôt percer sa prédilection exclusive pour le spectacle des
beautés
de la nature. Tout enfant, il lisait avec une cur
e la nature, vivent hors du monde. Ils vous trouveraient, ô éternelle
beauté
, toujours ancienne et toujours nouvelle, ô vie pu
r êtes un Dieu caché. Ils vous ont perdu en se perdant. L’ordre et la
beauté
même que vous avez répandus sur toutes vos créatu
rs temps. Ils ont vu que les figures contribuaient aux grâces et à la
beauté
du style, quand elles étaient placées à propos ;
ire entendre, c’est une preuve sans réplique de la justesse, et de la
beauté
par conséquent de l’allégorie. L’Allégorie habit
a témérité !… Il appela Vulcain ; Vulcain créa Pandore. De toutes les
beautés
qu’en Vénus on adore Il orna mollement ses membre
é sous la figure d’une vigne ; et la figure soudent jusqu’à la fin sa
beauté
et sa correction : pas un trait essentiel d’omis,
homme puissant, qui sauvait le peuple d’Israël » ? (Fléchier). « Sa
beauté
n’a-t-elle pas toujours été sous la garde de la p
’est du contraste que les objets reçoivent leur véritable valeur : la
beauté
, par exemple, n’est jamais plus sûre de nous char
tement célèbre d’ailleurs, n’offre aucune trace de ce qui fait ici la
beauté
de l’original : His griefs with day begun, Nor w
haute poésie ? c’est qu’ils réunissent la grandeur de la pensée à la
beauté
, à la justesse de l’image. 31. But yonder co
un siécle où il y eut des matérialistes et des athées. Touché par la
beauté
morale, il défendit les croyances éternelles du g
vé. Voulez-vous vivre heureux et sage ? n’attachez votre cœur qu’à la
beauté
qui ne périt point ; que votre condition borne vo
imaud si peu capable d’en voir les défauts, qu’à peine en sent-il les
beautés
. Recherchons la première source des désordres de
” Ne faut-il pas, chrétiens, qu’elle ait découvert intérieurement une
beauté
bien exquise dans ce qui s’appelle devoir, pour o
t et tressaille ; mais il passe. Il passe comme la jeunesse, comme la
beauté
, comme le talent, comme tout ce qui est heureux.
l’excellence de l’Évangile dont il détruisait les dogmes, peindre la
beauté
des vertus qu’il éteignait trop souvent dans l’âm
sincère élévation de cœur à l’auteur de cette aimable nature dont les
beautés
étaient sous mes yeux. Mes prières étaient pures,
s. Quelque brillantes que soient les couleurs qu’il emploie, quelques
beautés
qu’il sème dans les détails4, comme l’ensemble ch
ccorde, et ne veut que calme et liberté2. Les grâces de la figure, la
beauté
de la forme, répondent dans le cygne à la douceur
re la volupté, l’enchantement que nous font éprouver les grâces et la
beauté
; tout nous l’annonce, tout le peint comme l’oise
vivant, navire et pilote à la fois. Fier de sa noblesse, jaloux de sa
beauté
, le cygne semble faire parade de tous ses avantag
i l’appellent, il vienne se faire admirer de plus près en étalant ses
beautés
, et développant ses grâces par mille mouvements d
elon, Lettre à l’Académie, IV, Projet de rhétorique.) 4. Quelques
beautés
. C’est peu qu’en un ouvrage où les fautes fourmi
de ses oraisons contre ce concussionnaire, dit de ces statues : leur
beauté
les mit en danger d’être prises ; leur grandeur l
de l’heureux choix et de l’arrangement des expressions, fait toute la
beauté
de la période. Cette cadence nombreuse doit accom
matique : Ce que j’appelle esprit, c’est la vive peinture Des naïves
beautés
qu’étale la nature, Qui fait que d’un coup d’œil
discours ; elles doivent être légères, et de plus, rachetées par des
beautés
saillantes. En voici un exemple qui s’offre à ma
onner. Voilà une faute légère, qui doit disparaître à la faveur de la
beauté
de la pensée. II. De la Convenance du Sty
figures sont de certains tours de pensées et de paroles, qui font une
beauté
, un ornement dans le discours. Cette définition c
mais la désolation de tant de campagnes dépouillées de leur ancienne
beauté
; mais les ruines de tant de murs, sous lesquelle
que renferme la métaphore, donne une idée de plus, et fait par-là une
beauté
. Mais quoiqu’il soit de l’essence de la métaphore
ire de la France. Quel progrès dans l’art de décrire et de sentir les
beautés
de la nature, de La Fontaine à Chateaubriand, en
s attraits, Reprochait à Pluton ses perfides bienfaits. En vain mille
beautés
s’efforçaient de lui plaire : Il dédaigna leurs f
replis du cœur humain, et bientôt, riche de ses découvertes, ivre des
beautés
de la nature, et, ne pouvant plus supporter l’ard
rofonde en conseil, noble et saine de corps, d’une blancheur et d’une
beauté
singulières, hardie, agile et rude au combat, dep
s’enflammaient à la voix de l’honneur, Et recevaient des mains de la
beauté
sensible L’écharpe favorite et la lance invincibl
. C’était surtout vers la fin du jour qu’ils développaient toute leur
beauté
en se réunissant au couchant, où ils se revêtaien
elquefois, consolé par une chance heureuse, Il sert de Bucéphale à la
beauté
peureuse ; Et sa compagne enfin va dans chaque ci
s et ses maux. Delille. Le Paon Si l’empire appartenait à la
beauté
et non à la force, le paon serait, sans contredit
inspirent une nouvelle ardeur et de nouveaux désirs, alors toutes ses
beautés
se multiplient, ses yeux s’animent et prennent de
accoutumée, le ramène sur la scène pour y jouir des hommages dus à sa
beauté
: car on prétend qu’il en jouit en effet ; qu’il
urs classes de citoyens couronnés de fleurs, et remarquables par leur
beauté
. C’étaient des vieillards dont la figure était im
n air national, tandis que leurs maîtres jouissaient en silence de la
beauté
du spectacle et du calme de la nuit. Près de nous
rtune D’un courtisan flatteur la présence importune, N’est que de ces
beautés
dont l’éclat éblouit, Et qu’on cesse d’aimer sitô
ui est si belle et si agréable, et le soleil qui a tant d’éclat et de
beauté
? — Je n’ai, dit-il, jamais joui de ce bel objet,
cune idée. Je ne laisse pas de croire, continua-t-il, qu’il est d’une
beauté
ravissante. » L’aveugle parut alors changer de vo
é de sa royale taille ? De sa large poitrine il en sort un second. La
beauté
de son poil ? On grogne de plus belle.
tre commune mère N’a jamais enfanté d’aussi beaux demi-dieux, Non, la
beauté
, pour séduire et pour plaire, N’eut
erdâtres de minium rongent les visages des Vénus, sans respecter leur
beauté
. Les arbres même assiègent le château ; les ceris
ésie la façonne à son usage et l’idéalise, pour lui faire exprimer la
beauté
idéale ; elle lui donne le charme et la puissance
, et réfléchir par les couleurs, les sons et les rhythmes, toutes les
beautés
de l’univers. Mme de Staël. Le Dieu du Goût
rait : c’est pourquoi les anciens avaient imaginé que la déesse de la
beauté
ne devait jamais paraître sans les Grâces. La bea
la déesse de la beauté ne devait jamais paraître sans les Grâces. La
beauté
ne déplaît jamais, mais elle peut être dépourvue
int décrit avec les grâces d’une élégie de Tibulle : il plaît par des
beautés
fortes. Un ouvrage peut donc être sans grâce, san
entir l’aiguillon du désir sa mémoire le reporte vers l’essence de la
beauté
; il la voit s’avancer chastement à côté de la sa
que vertu devient une divinité : Minerve est la prudence, et Vénus la
beauté
; Ce n’est plus la vapeur qui produit le tonnerre
te. Vous croyez donc, monsieur Lysidas, que tout l’esprit et toute la
beauté
sont dans les poèmes sérieux, et que les pièces c
la belle demeure des rois, et la cour y loge commodément. Il y a des
beautés
parfaites qui sont effacées par d’autres beautés
modément. Il y a des beautés parfaites qui sont effacées par d’autres
beautés
qui ont plus d’agrément et moins de perfection ;
s Pomone. Fénelon. Poésie de la Mythologie Savante antiquité,
beauté
toujours nouvelle, Monuments du génie, heureuses
s théâtres, des portiques, et partout le sentiment de l’homme dans sa
beauté
et sa liberté. Sa maison est le temple en petit ;
s le soulèvement et la contraction de tous ses muscles, la vérité, la
beauté
des formes n’ont été altérées en rien. La vie et
eur circulent dans tous ses membres, et tous présentent l’image de la
beauté
. Les sentiments différents qui agitent les enfant
le père produisent des mouvements variés, qui développent partout des
beautés
nouvelles. L’artiste est arrivé par conséquent au
l’amour et l’admiration par la représentation fidèle de la vie, de la
beauté
, de la douleur et de la vertu. Émeric David.
les autres ne doivent point être mis dans la balance : un mélange de
beautés
et de défauts ne peut entrer en comparaison avec
aison avec des productions achevées qui réunissent tous les genres de
beautés
dans le plus éminent degré, sans autres défauts q
e critique la diversité, la liberté, l’histoire mêlée aux lettres, la
beauté
des tableaux, la vie des portraits, les rapproche
sociétés où préside toujours quelque femme qui, dans le déclin de sa
beauté
, fait briller l’aurore de son esprit. Un ou deux
est inutile ; qu’il ait pour seul but, dans son livre, de montrer la
beauté
de Dieu dans le Christianisme, et qu’il se prescr
. Ils avaient l’un et l’autre tout ce qui rend les enfants aimables :
beauté
de corps, agrément dans l’esprit, douceur et poli
er aux jeunes gens, brillèrent toujours parmi leurs compagnons par la
beauté
et la vivacité de leur esprit, par leur assiduité
n esprit pour un homme qui avait une connaissance délicate des vraies
beautés
d’un ouvrage. « Voilà, s’écria-t-il, ce qu’on app
a grâce sont séparées de la grandeur et de la force. Les traits de la
beauté
sont épars et divisés. Les réunir arbitrairement,
mais qui lui est bien supérieure, ne craignons pas de le dire, par la
beauté
intellectuelle et morale dont elle est empreinte.
e, par la beauté intellectuelle et morale dont elle est empreinte. La
beauté
morale est le fond de toute vraie beauté. Ce fond
dont elle est empreinte. La beauté morale est le fond de toute vraie
beauté
. Ce fond est un peu couvert et voilé dans la natu
écisément où est sa puissance. La fin de l’art est l’expression de la
beauté
morale à l’aide de la beauté physique ; celle-ci
. La fin de l’art est l’expression de la beauté morale à l’aide de la
beauté
physique ; celle-ci n’est pour lui qu’un symbole
es yeux, la vie ; l’art touche plus, parce qu’en exprimant surtout la
beauté
morale il s’adresse plus directement à la source
ue la nature, et le pathétique est le signe et la mesure de la grande
beauté
. Deux extrémités également dangereuses : un idéal
l’absence d’idéal ; ou bien on copie le modèle et on manque de vraie
beauté
, ou bien on travaille de tête et on tombe dans un
turel, sans être rigoureux, dans l’enchaînement des idées ; enfin, la
beauté
de l’élocution, pour faire disparaître autant que
le mieux, et qui contribuent le plus à la réputation de l’auteur. Les
beautés
les plus éclatantes des Géorgiques sont répandues
les sables de la Libye, par Delille. 256. Qu’avez-vous à dire sur la
beauté
de l’élocution ? Une autre qualité du poème dida
ble, puisqu’il se compose de morceaux détachés. Il peut renfermer des
beautés
, mais des beautés qui sont affaiblies, sinon détr
compose de morceaux détachés. Il peut renfermer des beautés, mais des
beautés
qui sont affaiblies, sinon détruites par leur suc
titre le Printemps, où l’on trouve une peinture fidèle et animée des
beautés
de la nature. Cet ouvrage a valu à son auteur le
se d’expression. La frivolité du fond ne peut passer que moyennant la
beauté
de la forme. Ovide fut l’inventeur de ce genre de
jamais assez lus, et dans lesquels on rencontre toujours de nouvelles
beautés
, sont ceux sur la Conception, la Passion et la Ré
mon de Bourdaloue, comme d’un autre ouvrage d’éloquence. Ici toute la
beauté
est souvent dans la force, et la force est dans l
de Corneille est noble et énergique. Loin d’être une faute, c’est une
beauté
. [Concision] 9° La concision va plus loin q
il faut l’employer sobrement parce qu’elle ne contribue en rien à la
beauté
du style, qu’on n’a pas d’ailleurs souvent à pein
s avec Fénélon que le visage de Télémaque se flétrit, je rapproche la
beauté
et la fleur, et cet assemblage si naturel, si gra
u moins rapide et claire du rapport de comparaison, qu’on découvre la
beauté
ou le défaut de la métaphore dont on veut se serv
C’est une sorte d’hypotypose, le poète veut dire : Qui chanterait les
beautés
de la terre émaillée de fleurs ? Qui nous peindra
point d’excuse. (V.) La prétermission atteint son plus haut degré de
beauté
quand, après avoir exposé avec feu les choses qu’
sement. 2° Mais c’est l’à propos de leur emploi qui fait surtout leur
beauté
, et pour cette raison on ne doit pas leur courir
du monde intellectuel, demeure éternelle des esprits, séjour de toute
beauté
et de toute perfection, parce que Dieu y est seul
ple exposé longuement, suffira aux jeunes gens pour leur démontrer la
beauté
d’une bonne inversion. V. Alliances de mots.
effet d’autant plus remarquable qu’il est plus imprévu, et forme des
beautés
neuves qu’il n’est pas donné à tout le inonde de
a jeunesse, à inventer et à disposer. Par elle encore on remarque les
beautés
des compositions. Ainsi l’on détruit pour voir de
, ; 4° ce travail préliminaire achevé, écrivons en commençant par les
beautés
d’un ordre moins relevé ; qu’un paragraphe, si co
en général que tout ce qui n’est pas convenablement exprimé nuit à la
beauté
du style ; mais il y a certaines imperfections qu
ter l’oreille, soit pour servir à la rime, c’est nuire gravement à la
beauté
de son style. La dureté. — Elle est opposé
ue, la régularité est de la froideur ; les images, l'imagination, les
beautés
de la nature sont peu de chose. Il lui faut les m
s capricieux, les élans mystérieux, les sentiments, les rêveries, les
beautés
idéales, les idées aériennes. C’est beau, mais c’
évot, naïvement orateur, naïvement philosophe ; sans naïveté point de
beauté
: on est un arbre, une plante, un animal naïvemen
lant de cette qualité du style : Et la grâce plus belle encor que la
beauté
. 161. Quels sont les principaux modèles dans le
ents, la vivacité et l’éclat des images, la hardiesse des figures, la
beauté
frappante des comparaisons, l’impétuosité des mou
à la majesté des figures, à l’harmonie des périodes, et à toutes les
beautés
du style. C’est la richesse jointe à la grandeur.
s leurs dimensions, les objets beaux sont comparativement petits ; la
beauté
est unie et polie, elle aime la parure et les orn
même rude et négligé ; la légèreté et la délicatesse s’unissent à la
beauté
, tandis que le sublime demande la solidité et les
ons utiles qui en tiennent lieu. Son objet est de faire connaître les
beautés
et les défauts d’un ou de plusieurs ouvrages, et
u jugement qu’il en porte. Il lui est donc essentiel de discerner ces
beautés
et ces défauts, et de les détailler avec précisio
rriver que l’auteur s’en écarte un peu, pour donner à son ouvrage une
beauté
de plus. C’est ce que l’on doit discerner avec fi
tites fautes d’un ouvrage, en passant rapidement sur les plus grandes
beautés
dont il étincelle. Pour que la critique soit impa
e critique la diversité, la liberté, l’histoire mêlée aux lettres, la
beauté
des tableaux, la vie des portraits, les rapproche
plaisirs que de ses dégoûts ; elle tient plus à nous faire aimer les
beautés
des livres qu’à nous rendre trop délicats sur les
un certain degré de culture est nécessaire pour en goûter toutes les
beautés
, il suffit d’avoir l’esprit sain pour s’y plaire.
écrivent peu, parce qu’il leur faut beaucoup de temps pour réduire en
beauté
leur abondance ou leur richesse. » 2. On n’est
er trois qualités essentielles : l’intérêt du sujet même, l’ordre, la
beauté
de l’élocution. Le sujet doit avoir un fond solid
ifs. La description a sans doute des charmes : en nous détaillant les
beautés
de la création, elle élève notre âme au Créateur
eau, naïvement orateur, naïvement philosophe ; sans naïveté, point de
beauté
: on est un arbre, une fleur, une plante, un anim
de voir par l’exemple suivant que la pureté ajouterait beaucoup à la
beauté
de la diction : C’est M. de Lamartine, qui arrive
r à la lecture des phrases suivantes : « Les grâces de la figure, la
beauté
de la forme, répondent dans le cygne à la douceur
jets par le son des mots. Les poètes recherchent beaucoup ce genre de
beauté
qui convient aussi parfaitement à la prose, toute
eux. La suite de cette éloquente oraison funèbre se distingue par des
beautés
d’un ordre aussi élevé, et nous apprend qu’en gén
toire unique, mais mémorable. On applaudit dans Chatterton (1835) des
beautés
émouvantes, mais un peu maladives, qui touchent l
sur le cimier doré du gentilhomme Une plume de fer qui n’est pas sans
beauté
. J’ai fait illustre un nom qu’on m’a transmis san
e. 5. Le poëte anime tous les objets qu’il peint. 1. Ceci est d’une
beauté
tout à fait héroïque. Le pavillon ! il est sauf.
analysé ces productions, et après avoir découvert le secret de leurs
beautés
, ont fait part aux autres hommes du résultat de l
idérable à la poétique de Boileau : la difficulté de l’entreprise, la
beauté
des vers et l’utilité de l’ouvrage. De plus, ce p
; enfin un certain nombre de compositions contemporaines offrent des
beautés
du premier ordre, qui les mettent du tout petit n
le et des sentiers battus, ont trouvé, au milieu de leurs écarts, des
beautés
nullement à mépriser, et ont rendu des services d
e la grâce, de l’imagination ; il aime, sent et peint à merveille les
beautés
de la nature. Quelquefois, malgré la rapidité de
produira des strophes surchargées ou sans vigueur. Malgré de grandes
beautés
il lui manque l’imagination, la chaleur, l’âme. S
aujourd’hui tout le mérite de ce poème consiste en un petit nombre de
beautés
de détail, dans quelques peintures pleines de grâ
perbes portiques, Où la magnificence étale ses attraits. Il jouit des
beautés
qu’ont les saisons nouvelles. Il voit de la verdu
onnant et immortel qui, dans quelques pièces au moins, sut réunir les
beautés
de l’une et de l’autre scène, et se montrer grand
ments, sans intrigue recherchée, sans aucun effort, elle présente des
beautés
sublimes et des traits de grandeur dont il n’y a
tion de la décadence du génie de Corneille. Elle continue, malgré des
beautés
de premier ordre, dans Rodogune, princesse des Pa
négligé ; mais le cinquième acte renferme des vers de la plus grande
beauté
. Nicomède, joué un an après Don Sanche d’Aragon,
éofile après l’avoir vaincue, parce qu’il s’est laissé toucher par sa
beauté
. Tout est amoureux dans cette pièce, Alexandre, C
ni Euripide ni Sénèque n’ont songé à ce qui fait la plus merveilleuse
beauté
de la Phèdre de Racine. Ni l’un ni l’autre n’ont
orme qu’il adopte, il la maîtrise avec la même aisance ; toujours ces
beautés
si nouvelles paraissent couler avec une étonnante
t ses attraits, Des vanités d’autrui vengeait Dieu sur ses traits. Sa
beauté
lui donnait d’éternelles alarmes : Ses mains avec
dépourvu de leur solidité, N’a qu’un peu d’agrément sans nul fond de
beauté
. Je ne nomme personne : on peut tous nous connaît
ence nous laisse disposer ici-bas. Ses petites poésies étincellent de
beautés
de sentiment et d’imagination. Il y préfère toujo
e de la Bible, mais les hardiesses du génie de Shakspeare, toutes ces
beautés
d’un ordre supérieur paraissent dépasser la porté
u’il ne faut pas sacrifier à la richesse de la rime toutes les autres
beautés
de la poésie, il néglige la rime au-delà même des
t faites. Beaucoup de négligences et d’incorrections, mais de grandes
beautés
d’expression et de sentiment, partout de l’esprit
e peu de temps que me laissent les dieux. Tendre amitié, don du ciel,
beauté
pure, Porte un jour doux dans ma retraite obscure
rage de ce jeune homme où il y a le plus d’expressions de génie et de
beautés
neuves141 ». Mais la Chartreuse n’est pas écrite
uceur enfantine. Son air heureux ne manquait point les cœurs. Mais la
beauté
du tendre néophyte N’était encor que le moindre m
t tout le monde alors put leur en dire autant. M. Baliveau Mais les
beautés
de l’art ne sont pas influiez Tu m’avoueras du mo
ses fragments de poèmes dans lesquels il a répandu de si remarquables
beautés
. Lebrun avait compris de bonne heure que « de tou
heurtent et roulent Sur tes habitants consternés. Tout périt : arts,
beauté
, courage ; Rang, sexe, âge, espoir, tout s’éteint
de Vénus, médiocre d’invention et de plan, mais qui renferme assez de
beautés
de détail pour que La Harpe ait pu trouver à ce p
ticulièrement de Virgile, où se rencontrent des passages d’une grande
beauté
. Tout ce que Malfilâtre a écrit témoigne que la n
ques années suivit la tentative faite par Ducis pour s’approprier les
beautés
de l’art grec. Revenant, en 1783, à Shakespeare,
ce qu’il a de plus cher, mais ne survit pas à sa victime. De grandes
beautés
de détail, des scènes pleines d’énergie, la porté
ard, oubliant les glaces de son âge, Se figure aux genoux d’une jeune
beauté
, Et sourit ; son neveu sourit de son côté, En son
er le souffle antique. Par lui le lyrisme, la pureté, la mollesse, la
beauté
et la liberté helléniques revivront dans notre la
s Géorgiques. L’élégant versificateur ne s’est pas aperçu combien les
beautés
simples et mâles de Virgile étaient au-dessus de
ais. Rien de profondément original, rien de grand, mais de nombreuses
beautés
de détail, qui font de cet agréable poème, comme
dénaturer irrémédiablement la langue et la poésie. Malgré toutes les
beautés
de détails ou d’ensemble dont brillent leurs œuvr
Quel sensible mortel des scènes de l’automne N’a chéri quelquefois la
beauté
monotone ! Ah ! comme avec plaisir la rêveuse dou
, Les pleurs, les vœux, l’encens qui monte vers l’autel, Et de jeunes
beautés
qui, sous l’œil maternel, Adoucissent encor, par
is dans mes tableaux l’obscène nudité Ne vient effaroucher la pudique
beauté
. Jamais surtout mon vers, qu’aucun fiel n’envenim
vergers, Parés d’arbres en fleur rivaux des orangers, Vous, sauvages
beautés
, pittoresques abîmes, Et vous, dont si souvent je
t plus pur, ton ciel plus enchanté : Aussi rien à mes yeux n’égale ta
beauté
. J’ai vu des vieux Lombards le brillant territoir
dressé pour sa famille ; Et la mère, au bruit de leurs pas. Maudit la
beauté
de sa fille. ……………………………………… « Les rois, quand i
t son plus durable titre de gloire, et ne vivra pas seulement par des
beautés
douces et suaves, mais aussi par des beautés mâle
ra pas seulement par des beautés douces et suaves, mais aussi par des
beautés
mâles et fières : M. de Vigny a peint son Satan d
t la pureté des images. « Moïse, dit un critique233, est d’une fière
beauté
. Ce n’est pas le Moïse vrai, historiquement, le M
Après Éloa et Moïse, Alfred de Vigny a écrit plusieurs poésies d’une
beauté
moins radieuse, mais encore éclatante. Un recueil
ns l’onde, et se peint à mes yeux. C’est peu de croire en toi, bonté,
beauté
suprême, Je te cherche partout, j’aspire à toi, j
Après les Burgraves, qui tombèrent d’une chute humiliante, malgré les
beautés
de détail qui y resplendissent, le poète, découra
s une cité Qui dispute, sans folie, À Grenade la Jolie La pomme de la
beauté
, Et qui, gracieuse, étale Plus de pompe orientale
devenu chrétien. Le dernier recueil de Musset, malgré d’incomparables
beautés
, trahissait une lassitude prématurée. À partir de
e univers, si tu dois y renaître, Puisses-tu retrouver la force et la
beauté
! Car j’ai pour les forêts des amours fraternell
fleurs sans culture Est plus cher que la mine d’or. Nous sommes les
beautés
secrètes Dont la terre au jour de bonheur Se pare
de la réalité étaient également vifs en lui. Intelligence ouverte aux
beautés
de toutes les littératures, il connaissait par un
cœur comme une chose triste. Qui peindra les aspects changeants de sa
beauté
? Des forêts à la mer, tout est variété : Taillis
ut un grand peintre d’animaux, un maître dans l’art de représenter la
beauté
physique et la force matérielle. S’il eût joint à
us sordide (Viollet-le-Duc). 39. De l’Inde, contrée renommée pour la
beauté
de ses perles. 40. Charles Cazaux, consul de Mar
à Frédéric, 31 août 1775. 121. Lettre au P. Porée. 122. Voir sur la
beauté
de ce contraste, Bonald, Mélanges, t. II, p. 18,
; la proposition est le discours en abrégé. Quiconque ne sent pas la
beauté
et la force de cette unité et de cet ordre n’a en
beaucoup en perdant tous les ornements superflus, pour se borner aux
beautés
simples, claires, et négligées en apparence1. Pou
erner avec certitude. La Grèce, parmi tant d’auteurs qui ont et leurs
beautés
, en nous montre au-dessus des autres qu’un Homère
tout y est pur et lumineux : c’est l’esprit de Fénelon dans toute sa
beauté
. 2. Cette comparaison, plus ingénieuse qu’exacte
s théâtres, des portiques, et partout le sentiment de l’homme dans sa
beauté
et sa liberté. Sa maison est le temple en petit ;
s horizons enchantés. Chaque édifice a son site propre d’où dépend sa
beauté
pittoresque. Le château féodal se dresse, comme l
sentiment s’élève dans notre sein ! Quelle consolation l’aspect de la
beauté
ne fait-il pas éprouver ! car la beauté est aussi
le consolation l’aspect de la beauté ne fait-il pas éprouver ! car la
beauté
est aussi de l’âme, et l’admiration qu’elle inspi
de l’âme dans le même foyer. » 1. Madame Récamier, célèbre par sa
beauté
, reine des salons sous l’Empire. Les deux plus in
de l’art, qui cache l’art même : il n’en est aucun qui offre plus de
beautés
de détail. Tantôt c’est le riant et le gracieux d
est éclairé, et plus on a de goût, plus on est capable de sentir les
beautés
qui nous enchantent et nous intéressent dans ses
l’excès. Mais dans ce débordement même d’humeur atrabilaire il a des
beautés
vraiment sublimes. Ses satires ont été bien tradu
ous présenteront les objets dans toute leur grandeur, dans toute leur
beauté
; telles sont celles-ci que nous offre, l’Ode aux
des vérités générales qu’il présente subitement, ornées de toutes les
beautés
poétiques. Ainsi Horace, dans son Ode au vaisseau
y tend à une même fin ; toutes les parties enchaînées s’y prêtent des
beautés
mutuelles, et forment un tout parfait. Ainsi le p
s’y abandonne à tous les vifs transports, que peuvent lui inspirer la
beauté
de cette vertu ou la laideur du vice. Il doit y p
nre, celle de Circé327 est un chef-d’œuvre. Peut-on rien ajouter à la
beauté
de ce tableau, où il représente cette magicienne
fut le plus célèbre des lyriques grecs par la grandeur des idées, la
beauté
des images, les écarts et les transports fougueux
ir de modèle. Les odes sacrées du marquis de Pompignan étincellent de
beautés
vraiment lyriques. La véhémence et l’élévation en
é des figures ? Les figures contribuent puissamment à la grâce, à la
beauté
et à l’éclat du style. Ce sont elles qui donnent
ir ce que c’est qu’une métaphore. Cependant, comme la propriété et la
beauté
du langage sont susceptibles d’être perfectionnée
grâce au discours. L’inversion, qui est un des privilèges et une des
beautés
de la poésie, ne s’emploie guère en prose que dan
’idée qu’elle a présentée à son début, et soutienne jusqu’à la fin sa
beauté
et sa correction. La Fontaine s’est servi d’une c
elles observations avez-vous à faire sur l’arrangement des mots ? La
beauté
de la construction d’une phrase, relativement à l
spension du sens constitue la propriété essentielle de la période, sa
beauté
consiste dans le nombre. Le nombre, qui appartien
n, à satisfaire l’esprit et à flatter l’oreille. 275. D’où résulte la
beauté
du nombre ? La beauté du nombre résulte de la bo
t et à flatter l’oreille. 275. D’où résulte la beauté du nombre ? La
beauté
du nombre résulte de la bonne distribution des re
ure d’un ruisseau, etc. C’est l’exemple le plus simple de ce genre de
beauté
. Il ne faut pas beaucoup d’art chez un écrivain q
rite des pensées et des expressions, il ne peut y avoir ni intérêt ni
beauté
là où il n’y a ni liaison ni unité, peuvent être
s laquelle l’unité et la variété ne pourraient produire une véritable
beauté
, c’est la vérité ou la vraisemblance. Le mérite d
ce. 336. L’élocution est-elle d’une haute importance ? Sans doute la
beauté
doit se trouver tout d’abord dans la chose exprim
ivement impressionné par la vue de l’objet, en pénètre les véritables
beautés
, et le présente à nos regards sous un aspect qui
tes sortes de description, dont le mélange est une nouvelle source de
beauté
et d’intérêt, nous ajouterons l’hypotypose. 373.
l n’y faut rien de vague, mais un choix délicat des circonstances, la
beauté
du coloris, l’emploi d’images toujours agréables
Le mérite essentiel de l’éthopée est de joindre la ressemblance à la
beauté
des couleurs et à la délicatesse ou à la force de
s naturels, mieux préparés et plus harmonieux. Ils donnent lieu à des
beautés
de premier ordre, qui laissent dans l’esprit des
alité, ne pourra réussir à plaire. Le poète emploiera donc toutes les
beautés
du langage, la finesse, la richesse, la magnifice
e cette double origine pour le style comme pour le fond, et unira les
beautés
et les ornements de la poésie à la simplicité et
près de 900 lettres, remarquables par la simplicité, la finesse et la
beauté
d’élocution ; Sénèque et Pline le Jeune, qui ont
eler sa gloire passée2 ; et tel est le nombre des sublimes et divines
beautés
, comme disait Mme de Sévigné, qu’offre ce père de
estin : Là je menai l’objet qui fait seul mon destin ; De cinq autres
beautés
la sienne fut suivie, Et la collation fut aussitô
oici pour votre adresse une assez rude touche1 Dorante. Épris d’une
beauté
qu’à peine j’ai pu voir Qu’elle a pris sur mon âm
apport, Je n’osai pas encor vous découvrir la flamme Que venaient ses
beautés
d’allumer dans mon âme ; Et j’avais ignoré, monsi
consacrés par l’admiration populaire. 1. Voltaire fait remarquer la
beauté
de cette situation : « Le premier mot de Chimène,
uintilien a tort, quand il condamne cette définition, et accorde à la
beauté
et aux larmes le don et le pouvoir de persuader a
et le pouvoir de persuader aussi. La Harpe observe avec raison que la
beauté
touche et que les larmes attendrissent, mais que
rt des vérités qu’Aristote ne connaissait pas. Corneille a trouvé des
beautés
pour le théâtre qui ne lui étaient pas connues. N
es progrès naturels.] Dacier : « chacun ajoutant quelque chose à leur
beauté
, à mesure qu’on découvrait ce qui convenait à leu
style une élégance inimitable. Le Paon Si l’empire appartenait à la
beauté
et non à la force, le paon serait sans contredit
inspirent une nouvelle ardeur et de nouveaux désirs, alors toutes ses
beautés
se multiplient, ses yeux s’animent et prennent de
le l’auteur ne peut enlever les suffrages qu’à force d’élégance et de
beauté
. Nous ne saurions citer un meilleur exemple prati
ffet que par le nombre infini des vérités qu’il présente : toutes les
beautés
intellectuelles qui s’y trouvent tous les rapport
n fanée, qu’il y avait trop longtemps que Vénus était la déesse de la
beauté
, et que son fils enfant depuis l’âge d’or, pouvai
éjà engagée depuis longtemps, et Boileau, ce rigide législateur de la
beauté
de la langue française, gardait toujours le silen
ée : Existence de Dieu. Lecture. — Existence de Dieu prouvée par les
beautés
de la nature. Vol. II, nº 110. § III. Le Subli
e la propriété, de la pureté et de la précision, et c’est un genre de
beauté
qui a son mérite. Il y a cette différence entre l
ontairement. L’auteur qui adopte le style concis, ne dédaigne pas les
beautés
du langage ; mais il les fait consister seulement
ement prise des fleurs, qui offrent plus d’éclat que de solidité. Les
beautés
légères sont donc à leur place, quand on n’a rien
un siècle où il y eut des matérialistes et des athées. Touché par la
beauté
morale, il défendit les croyances éternelles du g
nisme devait éclore. Il eut surtout le mérite de sentir vivement les
beautés
de la nature. Ses descriptions ont de la couleur,
e la nature, vivent hors du monde. Ils vous trouveraient, ô éternelle
beauté
! toujours ancienne et toujours nouvelle, ô vie p
u et la bonté. Puisque le vrai est le fondement et la source de toute
beauté
littéraire, il est évident que le jugement est né
agir avec convenance. 20. Le goût est le sentiment vif et délicat des
beautés
comme des défauts de la nature et de l’art. C’est
se de son goût. Il discernera les moindres nuances ; il apercevra les
beautés
les moins apparentes comme les taches les plus lé
homme d’un goût pur est celui qui ne se laisse jamais tromper par des
beautés
fausses ; il estime avec justesse, il compare ave
beautés fausses ; il estime avec justesse, il compare avec équité les
beautés
des divers genres, il se rend compte du plaisir q
arts ; et, en littérature, c’est le jugement que nous portons sur les
beautés
ou les défauts d’un ouvrage en prose ou en vers.
aillant. C’est l’arrangement des parties, dit Le Batteux, qui fait la
beauté
d’un tableau, la solidité d’un édifice, la force
e mot fatal. Cette espèce d’obscurité, loin d’être un défaut, est une
beauté
réelle. § II. De la pureté du style. 113. L
alliance avec des termes plus nobles et plus décents. Ce qui fait la
beauté
d’une phrase, c’est l’ensemble et la disposition
plus riche de tous les tropes ; le langage lui doit ses plus grandes
beautés
, et, comme le dit Quintilien, il n’est rien qu’on
ntir comment ces changements de mots contribuent à l’élégance et à la
beauté
du style. 182. À ces principaux tropes on peut ra
rtu pouvait remporter. (Bossuet.) 241. Ce qui contribue le plus à la
beauté
de la période, c’est une marche progressive sous
xpressions sonores. Trop souvent ils préfèrent ces faux brillants aux
beautés
solides, et ils cherchent à justifier leurs propr
oser ainsi les œuvres d’autrui, il ne se laissera pas séduire par les
beautés
apparentes et les réputations usurpées, et, dans
urs du charme pour un esprit bien fait à pouvoir se rendre compte des
beautés
qui l’ont frappé, et on se plaît à savoir raisonn
nd se trouve dans l’heureuse nécessité de pénétrer le caractère et la
beauté
du modèle qu’il étudie. 277. La lecture ne peut p
vons indiquées. Dans le premier âge surtout, le mérite du fond et les
beautés
de la forme échappent presque toujours à l’œil di
l a choisi ; et, après s’être enrichi la mémoire, rempli l’âme de ses
beautés
, il les transporte d’une langue dans une autre, o
res, évoquées par l’émulation, et s’offrant à nous dans leur éminente
beauté
, nous élèveront presque à la hauteur dont notre e
ont leurs défauts, et les défauts sont plus faciles à imiter que les
beautés
. Sénèque et Lucain en ont égaré plusieurs : notre
e. 361. Les critiques littéraires ont pour but de faire connaître les
beautés
ou les défauts d’un ouvrage d’esprit. Nous les co
approfondi de l’ouvrage, un goût pur et délicat pour en apprécier les
beautés
et en discerner les moindres taches, ce sentiment
donc une forme particulière à la poésie, un vêtement qui ajoute à sa
beauté
, mais ce n’est pas ce qui constitue la langue poé
manié soi-même le mécanisme des vers, on ne peut être sensible qu’aux
beautés
générales du style poétique ; et, toujours incapa
Pompignan et Lamartine. 431. Les hymnes de l’Église offrent aussi des
beautés
supérieures. Les plus anciennes brillent par leur
e, puisqu’ils sont mis à titre d’ornements et doivent contribuer à la
beauté
du poème. 460. L’intégrité de l’action exige qu’e
les actions particulières qui concourent à la fin de l’entreprise. La
beauté
du poème dépend, pour le moins, autant de cette o
eut-elle avoir de membres ? 241. Qu’est-ce qui contribue le plus à la
beauté
de la période ? 242. Quand est-ce que le style es
es sacrées ? 431. Les hymnes de l’église n’offrent-ils pas de grandes
beautés
? 432. Les païens nous ont-ils laissé des odes sa
iècle appelait l’idée ou l’origine de la vérité : « type excellent de
beauté
, a dit Cicéron, où se fixaient les yeux et l’âme
erveilleuse du langage, tous les aspects du vrai et du beau. C’est la
beauté
idéale des créations poétiques qui les rend étern
es caractères et les conditions de la poésie sont : — la vérité et la
beauté
idéales ; — l’expression de cette vérité, par des
haque vertu devient une divinité : Minerve est la pudeur, et Vénus la
beauté
. Ibid. Tels sont les caractères et les lois que
ie pastorale ou bucolique est la peinture dramatique des mœurs et des
beautés
champêtres. Œuvre d’une époque savante et d’une c
ortune D’un courtisan flatteur la présence importune N’est que de ces
beautés
dont l’éclat éblouit, Et qu’on cesse d’aimer sitô
voici le mystère de l’unité catholique, et le principe immortel de la
beauté
de l’Église. Elle est belle et une dans son tout,
le et une dans son tout, c’est ma première partie, où nous verrons la
beauté
de tout le corps de l’Église ; belle et une en ch
et une en chaque membre, c’est ma seconde partie, où nous verrons la
beauté
particulière de l’Église gallicane dans ce beau t
ane dans ce beau tout de l’Église universelle ; belle et une et d’une
beauté
et d’une unité durables, c’est ma dernière partie
ent des termes, comme il élève l’âme, l’éclaire et la fortifie par la
beauté
des pensées et des sentiments. C’est par là que c
ient de décrire la nature tout entière, dans sa laideur comme dans sa
beauté
. Le naturel est plus rare dans la plaisanterie qu
t commenté à part, avec plus d’âme encore et plus d’enthousiasme, les
beautés
des Pères de l’Église et des Livres saints. Il n’
s d’élévation que le second. Il admet tous les ornements de l’art, la
beauté
des figures, l’éclat des métaphores, le brillant
ités et aux défauts des littératures modernes, plus encore qu’à leurs
beautés
. Avec tant de raisons de déchoir, il faudrait dés
ont elles modifient les règles ; elles ajoutent souvent beaucoup à la
beauté
du style. L’Ellipse (ou retranchement) supprime
ux ouvrages sont le Socrate chrétien, où une teinte antique relève la
beauté
de la morale moderne ; le Prince, où il trace à L
i est si belle et si agréable, et le soleil, qui a tant d’éclat et de
beauté
? — Je n’ai, dit-il, jamais joui de ce bel objet,
cune idée. Je ne laisse pas de croire, continua-t-il, qu’il est d’une
beauté
ravissante. » L’aveugle parut alors changer de vo
laudit, que ces dignités et ces charges dont on se prévaut, que cette
beauté
, cette valeur, cette réputation dont on est idolâ
des sens ; c’est là que se réduisent toutes ces grâces extérieures de
beauté
, de santé, de teint, qui nous font négliger les p
e beaucoup en perdant tous les ornements superflus pour se borner aux
beautés
simples, faciles, claires, et négligées en appare
ts se multiplie de jour en jour ; l’Église refleurit, et son ancienne
beauté
se renouvelle. Là, être chrétien, et ne plus teni
mable simplicité ! ô foi vierge ! ô joie pure des enfants de Dieu ! ô
beauté
des anciens jours que Dieu ramène sur la terre, e
té du style, au choix et à l’arrangement des matières ; et toutes les
beautés
dont notre langue s’est depuis enrichie n’ont pu
dait dans les nues ; une érudition entassée sans choix décidait de la
beauté
et du mérite des éloges ; et, pour louer son héro
l’Académie parut ; le chaos se débrouilla, la nature étala toutes ses
beautés
, et tout prit une nouvelle forme295. La France ne
rait : c’est pourquoi les anciens avaient imaginé que la déesse de la
beauté
ne devait jamais paraître sans les Grâces. La bea
la déesse de la beauté ne devait jamais paraître sans les Grâces. La
beauté
ne déplaît jamais, mais elle peut être dépourvue
int décrit avec les grâces d’une élégie de Tibulle : il plaît par des
beautés
fortes. Un ouvrage peut donc être sans grâce, san
accorde, et ne veut que calme et liberté. Les grâces de la figure, la
beauté
de la forme, répondent dans le cygne à la douceur
cygne, respire l’enchantement que nous font éprouver les grâces et la
beauté
… À sa noble aisance, à la facilité, à la liberté
ant, navire et pilote à la fois386. Fier de sa noblesse, jaloux de sa
beauté
, le cygne semble faire parade de tous ses avantag
l’appellent, il vienne se faire admirer de plus près, en étalant ses
beautés
et développant ses grâces par mille mouvements do
s ancêtres, trop simples ou trop sages pour remplir leurs jardins des
beautés
froides de l’art, en place des beautés vives de l
pour remplir leurs jardins des beautés froides de l’art, en place des
beautés
vives de la nature, les cygnes étaient en possess
r l’adresse avec laquelle il amène les réponses et les répliques. Les
beautés
que les philosophes et les orateurs admirent dans
ine partie de la nation, se laissa quelquefois éblouir par de légères
beautés
éparses dans des ouvrages médiocres ; mais il ne
a postérité a retenues ; et tel est le nombre des sublimes et divines
beautés
, comme disait Mme de Sévigné, qu’offre ce père de
implicité, qu’il sembla dans la suite, en produisant ses plus grandes
beautés
, obéir à une aorte d’instinct supérieur. Non que
telligence Qu’à juger d’une jupe, ou de l’air d’un manteau642, Ou des
beautés
d’un point643, ou d’un brocart nouveau. BÉLISE. I
bres Fit respecter sa voix : Heureux si, trop épris d’une
beauté
rendue, Par un excès d’amour il ne l’eût point pe
t trop rare de son temps : elle en sent à merveille les grâces et les
beautés
. On peut en offrir bien d’autres preuves que cett
e ! Pardonnons-lui de méchants vers en faveur des divines et sublimes
beautés
qui nous transportent : ce sont des traits de maî
que le sien ; il n’en est point de plus parfait : tous les genres de
beautés
s’y trouvent. » 214. Le talent d’observation de
t seuls montré dans leurs ouvrages un sentiment vrai et passionné des
beautés
de la nature. 268. On pourrait retrouver les id
étique à l’étude de la jeunesse, on ne dissimulera pas qu’aux grandes
beautés
qu’il renferme il se mêle aussi quelques traits d
ut plus être surpassé. » 347. Et la grâce plus belle encor que la
beauté
, a dit La Fontaine. 348. Il y a eu deux peintr
la grâce, premier trait qui nous frappe, même avant les traits de la
beauté
» observation qui nous fait souvenir de ces vers
e secret dont l’œil est enchanté, Ni la grâce plus belle encor que la
beauté
. 389. « Témoin, remarque Buffon lui-même, le
mort le chant se fait entendre ; Et le flambeau mourant, comme votre
beauté
, Au moment qu’il s’éteint jette plus de clarté.
a traité avec plus de simplicité, mais aussi avec plus d’onction, des
beautés
de la sainte Écriture en général : IIIe des Dialo
auquel il n’en est aucun de comparable dans toute l’antiquité… Que de
beautés
, et d’où naissent-elles ? d’une simple méprise tr
remier, succède une pensée où le cœur du second se réfugie. La grande
beauté
de ce caractère du vieil Horace, c’est qu’au patr
e sens du latin queri. 490. « Ce dernier vers est de la plus grande
beauté
: non seulement il dit ce dont il s’agit, mais il
s dans notre langue. » La Harpe le signale aussi parmi les nombreuses
beautés
de la tragédie de Cinna. 493. Pour endurées : mê
arrosait la propriété de Fouquet, fort remarquable, d’ailleurs par la
beauté
de ses eaux. 573. La Fontaine, si l’on en croit
lière parmi ses membres à cause de sa profession, rendit hommage à la
beauté
de son génie en lui dédiant, un siècle après sa m
élise, qui croit que tous les hommes rendent les armes à son ancienne
beauté
, est une imitation supérieure que Molière a faite
l’égard des nombreux endroits où l’auteur français a lutté contre les
beautés
de l’historien romain, qu’il s’est souvent approp
ire aucune difficulté de l’amnistier en poésie. 711. Une des grandes
beautés
de cette scène, d’après Geoffroy, réside dans le
me que Voltaire en abusait : il a très souvent préféré aux véritables
beautés
de sentiment les fausses beautés de déclamation.
très souvent préféré aux véritables beautés de sentiment les fausses
beautés
de déclamation. D’après son propre mot, il voulai
30. « On n’a pas besoin, remarque ici M. Geruzez, de faire admirer la
beauté
de ce dialogue, où il n’y a pas un mouvement qui
te des étrangers, qu’il a dénigrés parfois, le principe de plus d’une
beauté
833. Ainsi, chez Euripide, Hécube, dans la tra
urent alors reproduits avec des commentaires, qui en découvraient les
beautés
. Une foule de poètes, d’orateurs, et d’historiens
gleterre, Shakespeare offrit dans ses poèmes tragiques, un mélange de
beautés
sublimes et de défauts monstrueux. En France, Mar
a foi et à la pénitence. Nous admirons en lui un accent convaincu, la
beauté
des plans, une exposition sévère, le tissu serré
il lui plaisait de les finir pour en recommencer un autre de la même
beauté
. » 2. Le Père Provincial est le supérieur de l
ues connues la métaphore qui exprime par le mot goût le sentiment des
beautés
et des défauts de tous les arts. C’est un discern
oin, comme lui, d’habitude. Il ne suffit pas de voir, de connaître la
beauté
d’un ouvrage ; il faut la sentir, en être touché
sociétés où préside toujours quelque femme qui, dans le déclin de sa
beauté
, fait briller l’aurore de son esprit. Un ou deux
on imprime que je suis l’auteur de je ne sais quel livre intitulé Des
beautés
de la langue française, je réponds que je ne l’ai
e beaucoup en perdant tous les ornements superflus pour se borner aux
beautés
simples, faciles, claires, et négligées en appare
e familier. Il lui donna toutes les formes, tout l’agrément, toute la
beauté
même dont il est susceptible ; et parce qu’il y f
as vous déplaire. De la rime. Les vers tirent leur plus grande
beauté
de la rime. Elle est une convenance de sons à la
ncipe important. Lorsque le célèbre peintre Zeuxis voulut peindre une
beauté
parfaite, il pensa bien qu’il ne pourrait pas en
es rassembla, en forma un tout, et parvint à montrer sur la toile une
beauté
dans sa plus grande perfection. Ce que fait le
uer à un tableau, à un édifice, à un monument présentés dans toute la
beauté
, dans toute la perfection imaginable. Les différe
vec l’Itinéraire, un pèlerinage au double berceau de l’antiquité. Les
beautés
païennes et chrétiennes s’y associent avec adress
t-être pas qu’elles fussent autrement. Rien n’est comparable, pour la
beauté
, aux lignes de l’horizon romain, à la douce incli
re sur les chefs-d’œuvre mutilés de l’architecture l’ornement de leur
beauté
passée. Les salles diverses et les sommités des r
s qu’il m’a données vers sa gloire2, certain que là gît la souveraine
beauté
et le souverain génie, là où est le Dieu qui a pl
rouvera dans la nécessité d’une concision extraordinaire la source de
beautés
inattendues. Enfermé dans la contemplation de la
r reprendre un exemple que nous avons déjà employé, qui1 constitue la
beauté
d’une tempête, d’un naufrage ? qui nous attache à
l’Illissus, où Socrate mouillait ses pieds en parlant à Phèdre de la
beauté
. Mais vainement le lieu de la scène était-il moin
écouvre tout entier, sans le vouloir et sans le savoir. Il y a là des
beautés
voisines de nous, et qui sont pour la plume une e
et de guide, expliquant ce qui est douteux ou obscur, soulignant les
beautés
sans pallier les défauts, traduisant certaines nu
écouvre tout entier, sans le vouloir et sans le savoir. Il y a là des
beautés
voisines de nous, et qui sont pour la plume une e
et de guide, expliquant ce qui est douteux ou obscur, soulignant les
beautés
sans pallier les défauts, traduisant certaines nu
ournit la nature ; mais, en l’imitant, il lui donne une grandeur, une
beauté
qu’elle n’a pas réellement, et, en cela, il répon
efois il croit apercevoir quelque reflet de ce bien suprême, de cette
beauté
inaltérable qu’il a rêvée, c’est un de ses plaisi
ins touchants, sa douceur, sa bonté, sa vertu, voilà ce qui relève sa
beauté
. Heureuse du présent, les richesses et la beauté
ilà ce qui relève sa beauté. Heureuse du présent, les richesses et la
beauté
de son âme lui promettent encore un doux avenir,
beauté de son âme lui promettent encore un doux avenir, tandis que la
beauté
des traits de la figure passe vite, et que les bi
onnages détourne le cours du dialogue ; mais ces écarts ajoutent à sa
beauté
. Ceux qui peuvent lui nuire ont leur source dans
bjet des personnes célèbres. Corneille et Racine. — Si un mélange de
beautés
et de fautes doit être préféré à des productions
ans orgueil : la plus haute noblesse, Le grand savoir, les grâces, la
beauté
, Ne plairaient point sans douceur ni simplesse :
étruit la monotomie du style et, quelquefois, donne lieu à de grandes
beautés
. Sans copier servilement ces beautés dans nos poë
quefois, donne lieu à de grandes beautés. Sans copier servilement ces
beautés
dans nos poëtes célèbres, on peut chercher à prod
es traits de lumière, quelque justes que soient les pensées, quelques
beautés
qu'offrent les détails, son ouvrage, dont l'espri
ire de la France. Quel progrès dans l’art de décrire et de sentir les
beautés
de la nature, de La Fontaine à Chateaubriand, en
trépas, Venez au vieil Horace apporter votre offrande. Venez, jeunes
beautés
, Chimène la demande. Accourez tous ; Corneille a
r leur jeune sein Agitait les replis de leur robe de lin ! De légères
beautés
troupe agile et dansante... Tu sais, tu sais, ma
Irène aux longues tresses blondes ? Ou ne serait-ce point cette fière
beauté
Dont j’entends le beau nom chaque jour répété, Do
ore, debout dans sa divinité, Aux siècles impuissants qu’a vaincus sa
beauté
. Recevant d’âge en âge une nouvelle vie, Ainsi s
de ses débris écrase la vallée ; Mais les siècles jaloux épargnent ta
beauté
. Un printemps éternel embellit ta jeunesse, Tu t’
ler longtemps pour apprendre qu’elle a aussi cette autre partie de la
beauté
qu’on appelle la grâce. Homère le savait bien, et
uit tranquille ; il s’est noyé de dettes pour la porter à ce degré de
beauté
où elle vous ravit : ses créanciers l’en ont chas
, non, rien, absolument rien dans la nature ou dans l’art, n’égale la
beauté
, la pureté, la grâce incomparable de l’enfant. Et
as alors du faux bel-esprit, mais c’est de l’esprit déplacé, et toute
beauté
hors de sa place cesse d’être beauté. Voltaire
st de l’esprit déplacé, et toute beauté hors de sa place cesse d’être
beauté
. Voltaire. Troisième partie. Genre drama
cet avantage, d’élever notre esprit vers ce type idéal de grâce et de
beauté
, qui est la vérité dans les arts. L’imitation, ou
tres, l’éloquence, la poésie, dans ce qu’elles eurent de vérité et de
beauté
; tous ces hommes, en tant qu’ils avaient reçu du
éclat immortel les œuvres du génie antique. Dupanloup 74. La
Beauté
idéale DIOTIME. Donne-moi, je te prie, Socrat
degré de l’initiation, verra tout à coup apparaître à ses regards une
beauté
merveilleuse, celle, ô Socrate, qui est la fin de
se, celle, ô Socrate, qui est la fin de tous ses travaux précédents :
beauté
éternelle, exempte de décadence comme d’accroisse
tel lieu, dans tel rapport, belle pour ceux-ci, laide pour ceux-là ;
beauté
qui n’a point de forme sensible, un visage, des m
pensée ni telle science particulière ; de laquelle toutes les autres
beautés
participent sans que leur naissance ou leur destr
ate, ce qui peut donner du prix à cette vie, c’est le spectacle de la
beauté
éternelle. Auprès d’un tel spectacle que seraient
uprès d’un tel spectacle que seraient l’or et la parure et toutes ces
beautés
dont la vue te trouble et dont la contemplation e
, à qui il serait donné de voir face à face, sous sa forme unique, la
beauté
divine. Penses-tu qu’il eût à se plaindre de son
a contemplation et à son commerce ? Et n’est-ce pas en contemplant la
beauté
éternelle qu’il pourra enfanter et produire, non
lie la richesse avec la simplicité, l’énergie de l’expression avec la
beauté
des formes. Ce n’est pas tout : le génie saisit a
ur reprendre un exemple que nous avons déjà employé, qui constitue la
beauté
d’une tempête, d’un naufrage ? Qui nous attache à
ésie la façonne à son usage et l’idéalise, pour lui faire exprimer la
beauté
idéale ; elle lui donne le charme et la puissance
. » (Ézéchiel, xxxii.) Des chants pleins de douceur, des hymnes d’une
beauté
sublime, reposent l’âme effrayée par ces sombres
e ! quelle irrégularité ! Nul goût, nulle connaissance des véritables
beautés
du théâtre. Les auteurs aussi ignorants que les s
, Et mes vers en tous lieux sont mes seuls partisans ; Par leur seule
beauté
ma plume est estimée, Je ne dois qu’à moi seul to
rouvera dans la nécessité d’une concision extraordinaire la source de
beautés
inattendues. Enfermé dans la contemplation de la
ent à corriger ces fautes de leurs écrits excellents qui seraient des
beautés
dans les écrits médiocres. L’aimable auteur du Té
ler à leur entretien, ou à leur silence, tant il paraîtrait en eux de
beauté
, de mesure dans la grandeur, et de cette harmonie
tirées des Psaumes ou de la Sagesse, et mis dans le sujet, sont d’une
beauté
qu’on ne soutient pas sans larmes : la mesure de
nsée sans pâlir et suer. L’imagination dispose de tout : elle fait la
beauté
, la justice et le bonheur, qui est le tout du mon
s ! soyez belles, par charité, Car c’est une bonne œuvre aussi que la
beauté
; Les grâces, les atours sont de saintes ressourc
mble choisir pour retirer au génie quelque chose de sa force et de sa
beauté
; comme si, lorsque l’homme s’empresse d’ajouter
nviée. Que Gros-Pierre et Gros-Jean se disputent à coups de poing une
beauté
de village, et la sincérité naïve du sentiment n’
présente le monde actuel avec le monde d’alors, Sous le rapport de la
beauté
. On a fait bien des progrès de tous genres ; je n
orer que tous ces progrès n’aient pu être obtenus qu’aux dépens de la
beauté
, qu’ils aient intronisé le règne du laid, du plat
tout parsemés de monuments innombrables et aussi merveilleux par leur
beauté
que par leur inépuisable variété, avec sa surface
ssez laid comme cela. Gardons les trop rares vestiges de son ancienne
beauté
, et pour cela empêchons un vandalisme décrépit de
Le néant jusqu’à lui s’élève par degré : Intelligence, amour, force,
beauté
, jeunesse, Sans s’épuiser jamais, il peut donner
former à mon gré la vivace matière, Et créer pour moi seul une unique
beauté
; Quand Horace, Lucrèce et le vieil Épicure, Assi
bien à plaindre, celui qui, dans ce spectacle, n’eût point reconnu la
beauté
de Dieu. Des larmes coulèrent malgré moi de mes p
plication de toutes les règles de l’art d’écrire, faire ressortir les
beautés
ou les défauts qui s’y trouvent. Pour donner une
vé. Parmi elles se distinguait une jeune personne dont la grâce et la
beauté
illuminaient cette sombre demeure d’un doux rayon
yon :, c’était mademoiselle de Coigny. Mais la vertu, l’innocence, la
beauté
, n’étaient pas des titres à l’indulgence du tribu
sque de la joie. Il semble que l’on voie l’apparition de cette jeune
beauté
, candide et pure comme l’innocence, au milieu des
e, et il a presque désespéré de la France et de l’avenir. Un rayon de
beauté
a seul pu le réveiller de son abattement, et lui
Poète discret autant qu’il est touché, André Chénier ne nomme pas la
beauté
qui l’inspire ; il voile son nom avec un pieux my
s de mérite que de difficulté à les relever. Le goût qui aperçoit les
beautés
est plus rare et plus utile mille fois, que le mi
st autant au-dessus de l’étude des règles, que le talent de créer des
beautés
de génie est supérieur à l’art d’éviter les faute
e, sont comme ces objets que la nature seule a produits avec toute la
beauté
dont ils étaient susceptibles. Les endroits (et c
e cette éloquence acquise par l’étude, sont comme ces objets, dont la
beauté
naturelle a eu besoin d’être relevée par des orne
sée de Cicéron 1, sans chercher à le paraître, il dédaigne, comme ces
beautés
modestes, toute parure affectée, tout ce qui s’ap
es de division pour rompre dans celle qui va suivre ; l’intérêt de la
beauté
, les incidents du jeu, l’extravagance des repas,
le génie même de Racine a porté malheur à la tragédie. L’incomparable
beauté
de son théâtre avait si fortement saisi les imagi
té qui précède toute convention et se conforme à la suprême loi de la
beauté
morale35. » Troisième période. Conclusion. — Nou
’âme, la liberté, ôte à la vie son sens, aux lettres et aux arts leur
beauté
, dégrade les peuples et les prépare à toutes les
Le goût46 est un discernement délicat, vif, net et précis de toute la
beauté
, la vérité et la justesse des pensées et des expr
et jusqu’où ils s’écartent des règles sévères de l’art et des vraies
beautés
de la nature. Cette heureuse qualité, que l’on se
dance et des richesses, elle dispense avec mesure et avec sagesse les
beautés
et les grâces du discours. Elle ne se laisse jama
t pu faire honneur de sa vertu à la supériorité de sa raison, ou à la
beauté
de la vertu même ; mais ces prédicateurs de la sa
n esprit pour un homme qui avait une connaissance délicate des vraies
beautés
d’un ouvrage. « Voilà, s’écria-t-il, ce qu’on app
trop exclusivement l’histoire comme un art. Soucieux avant tout de la
beauté
, ils corrigeaient ce que la réalité avait de trop
ues connues la métaphore qui exprime par le mot goût le sentiment des
beautés
et des défauts. C’est un discernement prompt, com
habitude189. Il ne suffit pas, pour le goût, de voir, de connaître la
beauté
d’un ouvrage ; il faut la sentir, en être touché
d’organes. Il n’en est pas de même dans les arts : comme ils ont des
beautés
réelles, il y a un bon goût qui les discerne, et
sociétés où préside toujours quelque femme qui, dans le déclin de sa
beauté
, fait briller l’aurore de son esprit. Un ou deux
omestiques. Le chien et le chat. Le chien, indépendamment de la
beauté
de sa forme, de la vivacité, de la force, de la l
admirer. Je ferai plus, monsieur : je vous dirai sans détour, non les
beautés
que j’ai cru sentir dans ces deux poèmes : la tâc
vait dans ces pages un sentiment vrai et profond de la nature, de ses
beautés
et de ses harmonies, beaucoup de fraîcheur dans l
surtout à ceux qui, comme moi, s’y arrêtent à chaque pas, ravis de la
beauté
de ses divins ouvrages. J’étais encore porté à ce
n air national, tandis que leurs maîtres jouissaient en silence de la
beauté
du spectacle et du calme de la nuit. La statue éq
avait précisément pour caractère d’avoir retrouvé quelque chose de la
beauté
antique dans l’expression même des idées et des s
us de son génie que de son savoir qu’on est curieux ; que c’est de la
beauté
, et non pas de la vérité, qu’on cherchera dans so
est inutile ; qu’il ait pour seul but, dans son livre, de montrer la
beauté
de Dieu dans le christianisme, et qu’il se prescr
à faire à tous les deux. M. de Saint-Pierre a donné à la matière une
beauté
qui ne lui appartient pas ; Chateaubriand a donné
nt couvertes de longs voiles blancs. Saint-Pierre n’a qu’une ligne de
beauté
qui tourne et revient indéfiniment sur elle-même,
, retourne dans sa patrie, en Italie. Au nombre dès admirateurs de sa
beauté
et de son génie poétique, elle eut bientôt distin
amais Saint-Pierre en détail, parce que je n’aime pas à y trouver ces
beautés
multipliées qui dérangent un peu l’impression de
en cueillis plusieurs en mémoire d’Hélène : la fragile couronne de la
beauté
existe encore sur les bords de l’Eurotas, et la b
couronne de la beauté existe encore sur les bords de l’Eurotas, et la
beauté
même a disparu. La vue dont on jouit en marchant
t-être pas qu’elles fussent autrement. Rien n’est comparable, pour la
beauté
, aux lignes de l’horizon romain, à la douce incli
ttait pour Charles de Blois dans les bruyères de la Bretagne400. Sans
beauté
, sans grâces, sans fortune, d’un esprit si peu ou
jour le fer du soldat et la serre des agents français flétrissent ses
beautés
naturelles et la dépouillent de sa parure. Permis
on nous, au-dessus de toutes deux, parce qu’elle exprime davantage la
beauté
sous toutes ses formes, l’âme humaine dans toute
oésie la façonne à son usage et l’idéalise pour lui faire exprimer la
beauté
idéale. Elle lui donne le charme et la puissance
proclament eux-mêmes, car ils prennent la poésie pour la mesure de la
beauté
de leurs œuvres ; ils les estiment à proportion q
arèges, entre le beau et le sublime. Là, vous saisirez la fantastique
beauté
des Pyrénées, ces sites étranges, incompatibles,
même qu’elle aurait gardé dans son lointain la large et incomparable
beauté
de ses premiers grands poètes de l’Ionie, — mais
et pesé un seul talent d’or de celle-là ? Je n’immobilise point cette
beauté
héllènique première, je ne l’isole point, et c’es
ayant pas pour principe le malaise, qui n’a jamais été un principe de
beauté
. Ce n’est pas moi qui médirai des littératures ro
lquefois on va plus loin avec la douleur, et par la douleur ; mais la
beauté
est plus tranquille. Le classique, je le répète,
e critique la diversité, la liberté, l’histoire mêlée aux lettres, la
beauté
des tableaux, la vie des portraits, les rapproche
elque talent qui commencent à écrire. Ils ont un sentiment confus des
beautés
du style, ils en connaissent assez bien le mécani
s, qu’à en expliquer le sens pratique, la vie qui les fait durer, les
beautés
profondes de composition. Notre écolier de talent
ements, qui de l’âme du poète se communiquent à la nôtre, mais de ses
beautés
qui resplendissent comme des rayons, et de ses dé
i ne se fatigue pas, parce qu’elle ne s’attache qu’à ce qui dure, les
beautés
des livres, de la nature et de l’art ; c’est le p
e sur les ombres Fit respecter sa voix : Heureux si, trop épris d’une
beauté
rendue, Par un excès d’amour il ne l’eût point pe
auts toutefois, qui déparent la conception et le style, se mêlent des
beautés
du premier ordre. D’un caractère indépendant, peu
e moi-même ? est-ce un présent des Cieux ? Est-il, comme l’esprit, la
beauté
, la naissance, Partage indépendant de l’humaine p
faut les cueillir, c’est d’une main légère : On flétrit aisément leur
beauté
passagère. Le travail est souvent le père du plai
ceur enfantine ; Son air heureux ne manquait point les cœurs. Mais la
beauté
du tendre néophyte N’était encor que le moindre m
uit avec éclat les sentiments profonds du cœur humain. En effet, à la
beauté
simple et grave du dix-septième siècle s’était su
t, une mode littéraire et un thème poétique, qu’un vrai sentiment des
beautés
de la nature. La maison seigneuriale remplaçait l
ans la liberté même d’une interprétation souvent peu sévère, quelques
beautés
vraiment originales. Revenu à Paris après un séjo
Chénier, consul de France en Turquie, et d’une Grecque célèbre par sa
beauté
et son esprit. Une partie de sa jeunesse s’écoula
Où l’on puise à jamais la science et l’amour ; Où dans des océans de
beauté
, de lumière, L’homme, altéré toujours, toujours s
r son front gardait la trace, Et sur ses traits frappés d’une auguste
beauté
La douleur fugitive avait empreint sa grâce, La m
t les Enfants d’Edouard (1833) d’heureuses inspirations et de réelles
beautés
. Qu’importe, après tout, que les genres soient mo
ans ses traits l’éclat qu’ils ont perdu, Et trouve, après la mort, sa
beauté
plus touchante. Que cet astre à regret s’arrache
sur le cimier doré du gentilhomme Une plume de fer qui n’est pas sans
beauté
. J’ai fait illustre un nom qu’on m’a transmis san
r les sentiments qui les ont inspirées, elles ont surtout ce genre de
beauté
douloureuse et maladive qui a été souvent le cara
d’inspiration et de mérite inégal, mêlées de défauts saillants et de
beautés
supérieures, jamais médiocres en bien comme en ma
former à mon gré la vivace matière, Et créer pour moi seul une unique
beauté
; Quand Horace, Lucrèce et le vieil Épicure, Assi
n’a plus profondément senti et parfois célébré avec plus d’éclat les
beautés
de la nature, chanté dans un rythme plus large et
n général, le goût fin et sûr consiste dans le sentiment prompt d’une
beauté
parmi des défauts, et d’un défaut parmi des beaut
iment prompt d’une beauté parmi des défauts, et d’un défaut parmi des
beautés
. » etc. 48. Cf. la réflexion de Fénelon dans la
sur le beau, cette ascension de l’âme, qui, de la contemplation de la
beauté
sensible, s’élève à celle de la beauté morale, et
qui, de la contemplation de la beauté sensible, s’élève à celle de la
beauté
morale, et, dépassant encore le second degré, par
rivains de son temps, est le plus touché et le plus intelligent de la
beauté
antique Tous deux ont innové en fait de langage :
rcs. Après avoir comparé la Grèce à un cadavre qui conserve encore sa
beauté
dans la mort, le poète anglais s’écrie : « Terre
amille de Mengs est au Louvre), il a laissé des Considérations sur la
beauté
et le goût en peinture, traduites par Jansen (178
sit donc le côté divin de l’art et s’attache à l’idée classique de la
beauté
grecque sous sa forme la plus sévère et la plus p
même d’imagination, qui donnent à ces pages un véritable caractère de
beauté
durable. 553. On peut croire que le critique a
aisirs, espérances, regrets, impressions des grands événements et des
beautés
de la nature, amour, enthousiasme, tentation du d
es passages de ses Odes sacrées, Rousseau a tenté de s’approprier les
beautés
des Livres saints. Nous renvoyons, pour la citati
Voltaire, en s’inspirant de son modèle, a su ajouter à l’original des
beautés
nouvelles. 608. Il y avait dans ces vers une int
in le prononçait : tout se réunit pour donner à cette page une grande
beauté
dramatique. Ajoutons que la versification de Volt
la salle d’acclamations. » C’était un hommage rendu avec raison à la
beauté
de toute la scène, à la grandeur de la situation,
, aussi vindicatif que Gusman. C’est là, tout au contraire, la grande
beauté
de cette situation si neuve et si attachante. Gus
. » Mais le renversement de l’idée grecque va produire chez Ducis des
beautés
vraiment originales. 665. « La fatalité grecque
ssions humaines, les échauffe, les remue à son gré ; elle ajoute à la
beauté
des pensées le luxe des expressions, emprunte de
au discours ce que sont au corps la peau et la chair, qui en font la
beauté
et l’agrément, mais non la force et la solidité ;
me, et le dépouiller de tout ce qui n’est pas lui. « La naissance, la
beauté
, la force, la puissance, la richesse et les autre
grâce en serait ôtée. La raison en est que comme une des principales
beautés
du discours est d’être plein de sens et de donner
es et amassées dans son esprit et qui brillent chacune de leur propre
beauté
, acquièrent par la bonne distribution qu’on en sa
tion doit se traiter dans le goût du genre auquel elle appartient. Sa
beauté
dans le plaidoyer dépend de l’adresse et de l’hab
cupe le milieu entre les deux précédens, et peut réunir les genres de
beautés
qui caractérisent l’un et l’autre ; Denys range d
ublime à toucher. Peu exacte. Mais ici les idées se confondent ; la
beauté
simple et sans fard a aussi le don de plaire et d
le relevé ; ces deux genres, qui en embrassent tant d’autres, ont des
beautés
nécessaires et qui leur sont également communes ;
ont des beautés nécessaires et qui leur sont également communes ; ces
beautés
sont la justesse des idées, leur convenance, l’él
considérer comme adapté au sens. Sous ce point de vue, il produit des
beautés
d’un ordre supérieur. Rapport qu’il y a entre le
issement qu’une véritable admiration. Il lasse et fatigue par trop de
beautés
et il déplaît à la longue à force de plaire. Il f
reste, qu’il faut leur ménager l’un et l’autre. La précision est une
beauté
dans les sentences ou maximes détachées, dans cer
rait ; c’est pourquoi les anciens avaient imaginé que la déesse de la
beauté
ne devait jamais paraître sans les Grâces(1). La
déesse de la beauté ne devait jamais paraître sans les Grâces(1). La
beauté
ne déplaît jamais, mais elle peut être dépourvue
int décrit avec les grâces d’une élégie de Tibulle ; il plaît par des
beautés
fortes. » Les grâces de la diction, soit en éloqu
pas dans les harangues publiques qui ne sont que des complimens. Les
beautés
légères sont à leur place quand on n’a rien de so
ont il l’agite, il tire néanmoins cet avantage particulièrement de la
beauté
de l’élocution. » (L. VIII, proœm.) Et, pour fair
le passionnera qu’en se montrant soi-même passionné(1). La véritable
beauté
a deux sources différentes. Un écrivain de Port-
l, Nicole, dans une dissertation latine sur les vraies et les fausses
beautés
des ouvrages d’esprit, et sur la manière de disti
s autres (2), établit fort bien qu’il y a deux causes de la véritable
beauté
, lesquelles doivent concourir ensemble ; 1°. la c
er de ceux qui l’ont accomplie ; et le tour qu’il prend doit toute sa
beauté
à l’adresse qu’il a de renvoyer les douze pêcheur
eux, pour vos yeux vifs. Les deux deux vers suivans sont d’une grande
beauté
: Les vainqueurs ont parlé ; l’esclavage en sile
Toutes les langues polies leur doivent le plus grand nombre de leurs
beautés
de détail. L’éloquence, et la poésie surtout ; y
s embellir que celles qui méritent de l’être. C’est là ce qui fait la
beauté
du style de Racine et de La Fontaine ; il est ric
en avec le projet de conquérir le monde entier. L’à-propos en fait la
beauté
; leur justesse est relative aux personnes, aux t
mme ce n’est point dans une stérile abondance de mots que consiste la
beauté
d’une langue, mais dans ces tours de phrases, dan
opposition. Ces antithèses-là sont naturelles, et sont sans doute une
beauté
solide : alors c’est la manière la plus courte et
ns : « Je pourrais vous faire remarquer qu’elle connaisait si bien la
beauté
des ouvrages d’esprit, que l’on croyait avoir att
le père. (Trad. de Delille.) Cette espèce de prosopopée ajoute de la
beauté
et de la vivacité à une expression. Toutefois ell
de Lacédémonien. (C. 31.) » Selon Quintilien : « L’hyperbole est une
beauté
quand la chose dont nous parlons est véritablemen
a point de remède plus merveilleux pour l’empêcher de paraître que la
beauté
des pensées. » (Trait. du Subl., c. 15). Ces deux
s’éloignait de ce vrai sans lequel il n’y a point, même en poésie, de
beauté
réelle, sans lequel le mensonge même ne saurait n
on pour son rare mérite, qu’il en avait quand il était nymphe pour la
beauté
du jeune Narcisse. » Le passage suivant, tiré de
t traiter de grands intérêts : c’est alors de l’esprit déplacé. Toute
beauté
hors de sa place cesse d’être une beauté. Denys d
s de l’esprit déplacé. Toute beauté hors de sa place cesse d’être une
beauté
. Denys d’Halicarnasse a dit avec raison que l’à-p
deux qualités opposées en apparence fait, selon Quintilien, toute la
beauté
de l’intonation : l’égalité et la variété. Par la
d’où il faut partir pour donner à toutes les parties de l’action une
beauté
naturelle. Pénétrez-vous de votre sujet, et livre
angue ; ils se familiariseront avec les formes, les ressources et les
beautés
de leur langue maternelle ; ils prendront des bon
qu’il ne faut point imiter. Cherchons à bien connaître les véritables
beautés
et n’imitons que cela. Pour éviter les inconvénie
arlons pas de certaines expressions muettes, telles que le regard, la
beauté
, les larmes, l’attitude suppliante, etc., qui fon
s sons mêmes une analogie frappante. En voici quelques exemples d’une
beauté
remarquable. Exemples. Les sons et les coupes d
e vers charmant de La Fontaine : Et la grâce plus belle encor que la
beauté
. Finesse. Délicatesse. Style fleuri. Style pitt
pé cette vérité dans son Essai sur le Beau, 3e discours. La véritable
beauté
a deux sources différentes. (2). Cette dissertat
venue : car il n’est aucun sujet qu’il n’égaye et ne féconde par les
beautés
originales de cette diction brève et colorée qui
e, est au dessus des regles et de la raison. Quiconque en discerne la
beauté
d’une veue ferme et rassise3, il ne la veoid pas,
s excellentes3 : plus i’ay veu depuis d’autres villes belles, plus la
beauté
de cette cy, peut4, et gaigne sur mon affection.
il a exécuté de la manière la plus touchante et la plus élevée. La
beauté
de l’élocution : deuxième règle du Poëme didactiq
sse et l’ennui. Il faut d’abord qu’il relève tout ce qu’il dit par la
beauté
de l’élocution, c’est-à-dire, par le choix des ép
Rusticum, c’est-à-dire, la Maison Rustique, offre un épisode plein de
beautés
sublimes, et qui doit intéresser particulièrement
digne par la richesse des expressions, la vivacité des peintures, la
beauté
de la poésie : c’est une très-belle copie d’un fo
a un plan particulier. Le mérite de l’ordre est encore relevé par la
beauté
des détails. Que de difficultés vaincues ! quelle
les plus petits objets y sont toujours ennoblis par l’élégance et la
beauté
de la diction. Ce poëme a été foiblement traduit
ublimité des images, sur-tout dans les morceaux, où le poëte rend les
beautés
des livres saints. Il a fait aussi un poëme sur l
éclamation théâtrale ont été tracées par Dorat, dans un poëme, où les
beautés
solides ne sont pas en petit nombre. Le style en
nement dans toutes ses parties, et des descriptions de la plus grande
beauté
. Il y a aussi de très-brillans morceaux dans un a
: de sorte qu’on a eu raison de dire, en rendant justice aux grandes
beautés
de cet ouvrage, qu’il pèche par une abondance sté
par Roucher, ont essuyé quelques critiques. Mais on y a remarqué des
beautés
piquantes et des détails heureux. Article II
licité : il n’y a presque point d’incidens. Mais indépendamment de la
beauté
de l’élocution, cette action est si bien distribu
raisemblables dont le dénouement peut arriver, en font la plus grande
beauté
. Voyez celui de la tragédie de Rodogune. Antiochu
choisissons des exemples qui réunissent, à la propriété du style, la
beauté
du dialogue et le sel du comique. Le Dépit amour
arodiste rit ; mais jamais il n’outrage. Nul ne sait mieux priser les
beautés
d’un ouvrage, Que celui qui s’occupe à chercher s
e entre Horace et Curiace, qui n’est pas moins un chef-d’œuvre par la
beauté
du dialogue, que par le sublime des sentimens. Cu
u cœur et de l’attendrir. Il s’en faut bien qu’il ait d’aussi grandes
beautés
que Corneille : mais il n’a pas non plus d’aussi
Crébillon. En admirant dans ses meilleures pièces, des détails d’une
beauté
frappante, des morceaux pleins de noblesse, de gr
ouchant : le rôle d’Ariane, quoiqu’un peu long, est de la plus grande
beauté
. Aussi eut-elle un succès prodigieux aux première
notre scène : quoique remplie de déclamations, elle offre de grandes
beautés
, sur-tout dans le 4.me acte. Inès de Castro, par
ses lettres : « Si le génie de Shakespeare eût été bien cultivé, ces
beautés
que nous admirons si justement en lui, n’auroient
ons justes, néanmoins, et convenons que Shakespeare a quelquefois des
beautés
du premier ordre, qu’il offre des traits de génie
ans celui-ci tous ses rivaux, par son Andromède, où il y a de grandes
beautés
. Quinaut créa parmi nous l’opéra, l’orna de toute
ue ce merveilleux peut être dans un poëme la source des plus sublimes
beautés
. Que de peintures fortes et touchantes, que de ta
u où l’on voit une figure principale qui frappe par sa grandeur et sa
beauté
: mais il y en a aussi plusieurs autres dans une
bé des Fontaines, quoique très-estimable, n’en a pas rendu toutes les
beautés
. A ce chef-d’œuvre de narration dans le genre ter
, du pays des Latins, tirent de lui leur origine. Ascagne, qui par sa
beauté
effaçoit tous les autres, monté sur un cheval de
le toujours énergique, toujours majestueux, et plein des plus grandes
beautés
de détail. Mais il faut bien se garder de le pren
second a été traduit par le baron de Nauzell : on y admire de grandes
beautés
, mais qui sont accompagnées quelquefois d’invrais
aces d’exagération et d’inexpérience qui s’y découvrent se mêlent des
beautés
du premier ordre : des éteincelles de génie brill
Salut pour la dernière fois ! Ah! puissent voir longtemps votre
beauté
sacrée Tant d’amis sourds à mes adieux !
nature. — L’embellir ? dira-t-on, et comment cela ? peut-il créer des
beautés
qui n’y soient pas ? — Non, mais il rassemble les
yant été invité par les Crotoniates à représenter dans un tableau une
beauté
parfaite, pensa bien qu’il ne pourrait pas en tro
ux ouvrages sont le Socrate chrétien, où une teinte antique relève la
beauté
de la morale moderne ; le Prince, où il trace à L
ée sans pâlir et suer98. L’imagination dispose de tout : elle fait la
beauté
, la justice et le bonheur, qui est le tout du mon
descendre et de monter à sa place, et que rien ne pouvait soutenir la
beauté
du spectacle et la perfection de la musique que l
t vivants dans les enfers. Quel spectacle ! quelle assemblée ! quelle
beauté
de l’Église ! Du haut d’une montagne, Balaam la v
contraindre, il la bénit. On le détourne, on espère lui en cacher la
beauté
, en lui montrant ce grand corps par un coin d’où
enfants de Jacob ! » quel ordre dans votre camp ! quelle merveilleuse
beauté
paraît dans ces pavillons si sagement arrangés !
que sit quodvis simplex duntaxat et unum264. Quiconque ne sent pas la
beauté
et la force de cette unité et de cet ordre n’a en
as alors du faux bel esprit, mais c’est de l’esprit déplacé, et toute
beauté
hors de sa place cesse d’être beauté. Dictionna
st de l’esprit déplacé, et toute beauté hors de sa place cesse d’être
beauté
. Dictionnaire philosophique. Buffon (1707-1
s. Quelque brillantes que soient les couleurs qu’il emploie, quelques
beautés
qu’il sème dans les détails, comme l’ensemble cho
pour donner à chaque objet une forte lumière, si l’on peut ajouter la
beauté
du coloris à l’énergie du dessin, si l’on peut, e
ffet, que par le nombre infini des vérités qu’il présente. Toutes les
beautés
intellectuelles qui s’y trouvent, tous les rappor
a postérité a retenues ; et tel est le nombre des sublimes et divines
beautés
, comme disait Mme de Sévigné, qu’offre ce père de
implicité, qu’il sembla dans la suite, en produisant ses plus grandes
beautés
, obéir à une sorte d’instinct supérieur. Non que
urs leur paupière. Défendez-vous par la grandeur, Alléguez la
beauté
, la vertu, la jeunesse449 : La Mort ravit
Je voudrais, m’en coûtât-il grand-chose, Pour la
beauté
du fait, avoir perdu ma cause509. PHILINTE. On se
e) ; Esther (fille adoptive du juif Mardochée, devenue, à cause de sa
beauté
, l’épouse d’Assuérus) ; Élise (amie d’Esther) ; T
efois, qui déparent chez lui la conception et le style, se mêlent des
beautés
du premier ordre, qui ont porté Crébillon au rang
d’hui, à ce qui n’a que l’apparence menteuse et tout extérieure de la
beauté
ou de la vérité. 13. Cf. Démosthène. Discours po
, les formes du langage vont se modifiant toujours ; mais les grandes
beautés
de style sont impérissables. On a cessé à quelque
cienne langue dont il faut dire avec Montaigne (III, 5) que « si leur
beauté
flétrit de vieillesse, cela n’en ôte pas le goût
ne belle âme. » En lui, a remarqué aussi Huet (Mémoires, 1. IV), « la
beauté
de l’esprit, comme autrefois dans Politien, compe
justifie l’éloge du cardinal Maury : « Nul n’a porté l’élégance et la
beauté
continue du style à un plus haut degré de perfect
auparavant, La Fontaine, dans sa Psyché, avait bien caractérisé « ces
beautés
du sublime, qui enlèvent l’âme, et se font sentir
développé par les poètes et les moralistes, est ici renouvelé par la
beauté
des images, l’éclat de l’expression, et ces rapid
ea Corneille. La Harpe a fait remarquer avec raison que la principale
beauté
de cette pièce résidait dans le caractère de Poly
gré d’enthousiasme, puisque le chrétien aime Dieu comme la souveraine
beauté
et le ciel comme sa patrie. » Génie du Christia
ison, tout jusqu’au sublime paraît être facile et familier : tant les
beautés
les plus diverses sont habilement fondues dans un
lière parmi ses membres à cause de sa profession, rendit hommage à la
beauté
de son génie en lui dédiant, un siècle après sa m
es dont parle Horace, Sat., I, vi, 67, qui ajoutent à l’attrait de la
beauté
, en la rendant plus piquante : Egregio inspersos
et le chant avec l’action. » Dans ces chœurs, qui sont la principale
beauté
d’Esther, La Harpe trouvait, avec non moins de su
et 194 de ce volume. 602. La Harpe et Geoffroy admirent à l’envi la
beauté
de ces vers. Jamais, suivant eux, elle n’a été dé
, et l’autre déployer une éloquence attendrissante. Ce sont donc deux
beautés
différentes, et toutes deux à leur place. » 60
jet le plus simple et en apparence le plus stérile. Aussi la parfaite
beauté
de cette pièce, qui à sa naissance ne fut pas rep
er, dans plus d’un emprunt qu’il lui a fait, le germe de très grandes
beautés
. 627. Le modèle de ce tour si vif et si concis
nge de Pauline, dans Polyeucte, qui, si remarquable d’ailleurs par la
beauté
des vers, n’est pas au même degré nécessaire, ou,
rtie, liv. V, ch. 11. 641. « C’est là, dit Chateaubriand, une de ces
beautés
vagues, du ces circonstances effrayantes, qui tie
ité mélancolique de ces paroles leur donne un caractère inimitable de
beauté
. C’est ce qui a fait dire à La Harpe : « Ce morce
sque l’exposition est embarrassée et péniblement écrite. Mais, si les
beautés
se font attendre, elles n’en sont pas moins réell
la salle d’acclamations. » C’était un hommage rendu avec raison à la
beauté
de toute la scène, à la grandeur de la situation,
er, aussi vindicatif que Gusman. C’est là tout au contraire la grande
beauté
de cette situation si neuve et si attachante. Gus
reux applaudissements, justifiés par la sage régularité du plan et la
beauté
du rôle de l’héroïne. Il est aussi le premier qu’
rix. Dis-nous, fameux Mignard, par qui te sont versées Les charmantes
beautés
de tes nobles pensées, Et dans quel fonds tu pren
lière parmi ses membres à cause de sa profession, rendit hommage à la
beauté
de son génie en lui dédiant, un siècle après sa m
er tyran n’a jamais eu d’empire. Elle amollit les cœurs, et soumet la
beauté
: Je puis donner la mort, toy l’immortalité. 1
fférente remet sa robe brillante du printemps, et se pare de toute sa
beauté
autour du cimetière où il repose. Les arbres se c
-dire que l’orateur doit lui donner un certain degré d’ornement et de
beauté
qui attire l’attention, pique la curiosité, et fa
ucher ; il doit même revêtir ses preuves des grâces de la diction. La
beauté
du style ne sert qu’à les faire valoir davantage1
eauté du style ne sert qu’à les faire valoir davantage18 ; mais cette
beauté
n’est pas le fond même de la confirmation : c’est
her, dans sa fureur, l’abondance d’Israël, et n’avait pas épargné les
beautés
de Jacob. Tel était l’état de la synagogue lorsqu
p de fadeur. Cependant quelques-uns de ces discours offrent de vraies
beautés
. Voltaire, qui aimait à innover et qui savait y r
usée par d’Alembert, est une tache à la mémoire de Fontenelle ; et la
beauté
du long passage cité par son historien, si elle m
i les mûrit. Hyperbole trop gigantesque. 3° M. Ballanche parle de la
beauté
: Mais si toutes les choses merveilleuses qui fo
une rêverie ravissante ; et lorsque nous sortons de cette rêverie, la
beauté
n’est plus ; elle a passé comme une ombre ; elle
n d’enchantement. Cette hyperbole est un peu outrée pour dire que la
beauté
passe rapidement. 4° Les poètes se permettent sou
mais la désolation de tant de campagnes dépouillées de leur ancienne
beauté
; mais les ruines de tant de murs, sous lesquels
st la plus variée dans ses formes, et la plus riche : on images et eu
beautés
; elle est faite pour plaire à. l’esprit et nous
Il y avait à Tyr un jeune Lydien, nomme Malachon, d’une merveilleuse
beauté
, mais mou, efféminé, noyé dans les plaisirs. Il n
lein, ou ses mulets chargés, et se moque de tout le reste. Quant à la
beauté
du pays, les villes n’ont rien de remarquable, po
jour le fer du soldat et la serre des agents français flétrissent ses
beautés
naturelles et la dépouillent de sa parure. Permis
vec soin le côté moral et religieux des belles-lettres, ainsi que les
beautés
littéraires renfermées dans les Écritures et dans
odèles de l’antiquité, il a eu le bon esprit d’initier ses élèves aux
beautés
incomparables de la sainte Écriture, de leur déve
et dont il ne peut enlever les suffrages qu’à force d’élégance et de
beauté
. Il est pourtant nécessaire, même dans ce genre,
ment qu’une véritable admiration : il lasse et il fatigue par trop de
beautés
, et il déplaît à la longue à force de plaire. Il
écessaires pour diriger le goût, qui fait apprécier à leur valeur les
beautés
de la pensée et de la diction en littérature, et
n. Quand la césure est employée avec goût, elle produit de véritables
beautés
: L’univers ébranlé s’épouvante. — Le Dieu De Rh
plus haut, la césure paraît au premier abord de nul effet ; c’est une
beauté
néanmoins, uniquement parce qu’elle donne l’exemp
tre poésie rejette les enjambements, à moins qu’ils ne produisent une
beauté
, comme nous l’avons vu en parlant de la césure. B
e ! quelle irrégularité ! Nul goût, nulle connaissance des véritables
beautés
du théâtre. Les auteurs aussi ignorants que les s
e ». 2. On sait que Racine disait à son fils, en lui développant les
beautés
du Cid et d’Horace : « Corneille fait des vers ce
cor, debout dans sa divinité, Aux siècles impuissants qu’a vaincus sa
beauté
. Recevant d’âge en âge une nouvelle vie, Ainsi s’
; C’est un pêcheur qui chante au bord du grand chemin. Et de tant de
beauté
, de gloire et d’espérance, De tant d’accords si d
les plus parfaits, comment s’y prendra-t-on pour s’en approprier les
beautés
? — En premier lieu, on peut prendre les pensées
ec en latin et du latin en grec. Par là on acquiert la justesse et la
beauté
de l’expression, la richesse des figures, la faci
si l’imagination n’essaye pas de rendre la vie et le mouvement à ces
beautés
oratoires dont elles offrent à peine l’ombre, ell
y joint cette comparaison : « Semblable à ces arbres dont la stérile
beauté
a chassé des jardins l’utile ornement des arbres
es ; dans plusieurs scènes admirables, ils vous offriront ce genre de
beauté
. — Les Mœurs et les Passions (ἦθος καὶ πάθος) ten
nstant troubler celui qu’elle veut y mettre. Quiconque ne sent pas la
beauté
et la force de l’unité et de l’ordre, n’a encore
connaissait que, si on l’avait approuvé, ce n’était pas tant pour les
beautés
réelles que dans l’espérance de celles qu’il semb
. C’est là le triomphe de l’éloquence évangélique ; c’est un genre de
beauté
oratoire que les anciens ne connaissaient pas.
e beaucoup en perdant tous les ornements superflus pour se borner aux
beautés
simples, faciles, claires, et négligées en appare
de la délicatesse dans un discours de véhémence et de force. Mais ces
beautés
ne s’enseignent pas. Il faut beaucoup d’esprit et
us rend l’objet présent. Quand on a commencé à sentir et à goûter ces
beautés
d’un grand poète, on devient très indifférent à l
s crues inutiles à l’enseignement de la rhétorique et à l’analyse des
beautés
oratoires. Rien, dit-il131, ne semble d’abord plu
parées, l’élocution simple nous plaît, même sans ornements. C’est une
beauté
négligée, qui a des grâces d’autant plus touchant
semblables, ni changements de lettres pour faire un jeu de mots ; des
beautés
si travaillées, des pièges ainsi tendus annoncera
ou qu’on peut facilement les y trouver. Il n’est point, en effet, de
beauté
oratoire dont mes discours ne laissent apercevoir
us abundat vitiis (X, 1), on pourrait dire aussi qu’il est rempli de
beautés
désagréables par leur multitude, et par ce dessei
eau, naïvement orateur, naïvement philosophe ; sans naïveté, point de
beauté
; on est un arbre, une fleur, une plante, un anim
pour donner à chaque objet une forte lumière, si l’on peut ajouter la
beauté
du coloris à l’ énergie du dessin, si l’on peut,
qu’on appelle esprit, c’est le sublime et le simple qui font la vraie
beauté
. Vous trouverez difficilement rien de plus ampoul
suit, Ou qu’un beau désespoir alors le secourût148. Il y a d’autres
beautés
tragiques, mais celle-ci est au premier rang. Lor
mme ce n’est point dans une stérile abondance de mots que consiste la
beauté
d’une langue, mais dans ces tours de phrase, dans
ce mot aspirer, qui d’ordinaire s’emploie avec s’élever, devient une
beauté
neuve quand on le joint à descendre. C’est cet he
ra une grande partie de sa vivacité et de ses couleurs. La principale
beauté
consiste à peindre un préteur du peuple romain da
de pudeur que Corydon ne dit pas affirmativement ce qu’il pense de sa
beauté
. Ainsi cette figure est quelquefois l’expression
opposition. Ces antithèses-là sont naturelles, et font sans doute une
beauté
solide ; alors c’est la manière la plus courte et
c le plus de succès les théories littéraires, et le mieux analysé les
beautés
oratoires. Les auteurs du premier rang nous ont f
e ses pères. On y voyait quatre statues d’un travail exquis, et d’une
beauté
capable de ravir, je ne dis pas seulement Verrès,
ce même Praxitèle qui fit cet autre Cupidon qui est à Thespies, où sa
beauté
attire les étrangers ; car il n’y a rien d’ailleu
avait encore deux statues d’airain d’une hauteur médiocre, mais d’une
beauté
ravissante ; elles avaient la figure et l’habille
de son argenterie, il l’accuse de lui avoir volé des vases d’une rare
beauté
: il le menace, tout absent qu’il est ; il pousse
lles choses, et non l’esprit d’intérêt, qui le conduit. Il préfère la
beauté
du travail à la richesse de la matière. Ce n’est
’il a trouvés en Sicile. Or, on ne saurait comprendre le nombre et la
beauté
de ceux que l’on y voyait. Je suis persuadé que l
a statue de Jupiter, il eût tout le mérite de la nouveauté, et que sa
beauté
surprît agréablement tout le monde. Ils résoluren
mandable par l’ancienneté du culte dont elle était honorée que par la
beauté
du travail. Transférée à Carthage, elle ne fit qu
changer de lieu et d’adorateurs. Son culte fut toujours le même ; sa
beauté
lui conserva les mêmes hommages chez un peuple en
d’être connaisseurs en cette partie. C’est parce qu’il connaissait la
beauté
de ces ouvrages qu’il ne les croyait pas faits po
y en avez vu une autre de cuivre d’une grandeur médiocre, mais d’une
beauté
parfaite, qui représentait Cérès tenant des flamb
et magnifiques statues, l’une de Cérès, l’autre de Triptolème : leur
beauté
les mit en danger d’être enlevées, mais leur gran
ire du peuple romain dépendît de la ruine et de la destruction de ses
beautés
, qui ne présentaient aucun danger. Il a donc épar
crut que l’une lui faisait un devoir d’enrichir Rome d’une partie des
beautés
de sa conquête, mais que l’autre lui défendait de
nerve. Il enleva encore du même temple vingt-sept tableaux d’une rare
beauté
, où l’on voyait les portraits des rois et des tyr
tyrans de la Sicile. Ces portraits ne plaisaient pas seulement par la
beauté
de la peinture, mais parce qu’ils rappelaient et
n’ont pas vu les choses par eux-mêmes ne m’accusent d’en exagérer la
beauté
. Quelle apparence cependant que je m’oublie jusqu
les qu’on eût jamais vues. Une foule d’auteurs grecs en ont décrit la
beauté
et les richesses. Je veux que leurs éloges soient
chevelure de serpents. Il montra encore que c’était non seulement la
beauté
du travail, mais la valeur et le profit qu’il rec
ependant n’ont-elles pas aussi excité votre cupidité ? LVII. La
beauté
de la Sapho qu’il enleva du prytanée lui fournit
s arrachée du temple d’Esculape ? Tout le monde l’allait voir pour sa
beauté
, et la religion la rendait vénérable. Quoi ! n’es
’on rendait au Jupiter qui, représenté sous la même forme, et égal en
beauté
à celui de Syracuse, était adoré dans la Macédoin
eur. Un mot suffira parfois à mettre dans son vrai jour un trait, une
beauté
de situation qui n’eût pas arrêté l’esprit du lec
mort de son père, retourne en Italie. Au nombre des admirateurs de sa
beauté
et de son génie poétique elle eut bientôt disting
vé tout entier, le seul où l’on puisse remarquer dans son ensemble la
beauté
de l’architecture des anciens et le caractère par
’interrompit vivement, et lui dit : Resplendissante de jeunesse et de
beauté
, pouvez-vous parler ainsi à celui que le malheur
dit-elle à lord Nelvil, était une urne de porphyre de la plus grande
beauté
, transportée maintenant à Saint-Jean de Latran ;
amais Saint-Pierre en détail, parce que je n’aime pas à y trouver ces
beautés
multipliées qui dérangent un peu l’impression de
te ni pieds ; mais le corps et la draperie qui restent ont encore des
beautés
antiques. Au haut de l’escalier sont deux colosse
ré ces réserves, il faut admirer les parties supérieures du poème, la
beauté
de la pensée générale, les brillants tableaux si
ute et riche bordure de leurs horizons, le parfum de nos orangers, la
beauté
de nos fleurs, l’azur velouté d’un ciel où se jou
s lambeaux affreux. L’héritier de l’épée de Pharamond avait l’âge, la
beauté
et la fureur de ce démon de la Thrace qui n’allum
r au balcon impérial, comme la mort couronnée. Quel contraste avec la
beauté
, la vie, la jeunesse exposées dans l’arène à la f
en cueillis plusieurs en mémoire d’Hélène : la fragile couronne de la
beauté
existe encore sur les bords de l’Eurotas, et la b
couronne de la beauté existe encore sur les bords de l’Eurotas, et la
beauté
même a disparu. La vue dont on jouit en marchant
on nous, au-dessus de toutes deux, parce qu’elle exprime davantage la
beauté
sous toutes ses formes, l’âme humaine dans toute
oésie la façonne à son usage et l’idéalise pour lui faire exprimer la
beauté
idéale. Elle lui donne le charme et la puissance
proclament eux-mêmes, car ils prennent la poésie pour la mesure de la
beauté
de leurs œuvres ; ils les estiment à proportion q
rofonde en conseil, noble et saine de corps, d’une blancheur et d’une
beauté
singulières, hardie, agile et rude au combat, dep
vados une jeune fille âgée de vingt-cinq ans, réunissant à une grande
beauté
un caractère ferme et indépendant. Elle se nommai
housiasme pour une république pure et régulière, furent frappés de sa
beauté
et touchés de ses sentiments. Tous ignoraient ses
ent. Des membres de la section, accourus à ce bruit, et frappés de sa
beauté
, de son courage, du calme avec lequel elle avoue
uit avec éclat les sentiments profonds du cœur humain. En effet, à la
beauté
simple et grave du dix-septième siècle s’était de
littéraire et un thème poétique, qu’un profond et vrai sentiment des
beautés
de la nature, La maison seigneuriale remplaçait l
ans la liberté même d’une interprétation souvent peu sévère, quelques
beautés
vraiment originales. Revenu à Paris après un séjo
dans ces lieux empreints de majesté Tout respire une mâle et sauvage
beauté
. Mais tel est des humains l’instinct involont
pensée, que rachetaient sans doute, mais n’effaçaient pas, de grandes
beautés
descriptives et de fortes situations dramatiques.
Où l’on puise à jamais la science et l’amour ; Où dans des océans de
beauté
, de lumière, L’homme, altéré toujours, toujours s
r son front gardait la trace, Et sur ses traits frappés d’une auguste
beauté
La douleur fugitive avait empreint sa grâce, La m
t les Enfants d’Édouard (1833) d’heureuses inspirations et de réelles
beautés
. Qu’importe après tout que les genres soient moin
ans ses traits l’éclat qu’ils ont perdu, Et trouve, après la mort, sa
beauté
plus touchante. Que cet astre à regret s’arrache
former à mon gré la vivace matière, Et créer pour moi seul une unique
beauté
; Quand Horace, Lucrèce et le vieil Épicure, Assi
la dévorer. Tout au contraire ce cri de la nature est d’une admirable
beauté
. La condition de l’héroïsme est de ressentir la t
rcs. Après avoir comparé la Grèce à un cadavre qui conserve encore sa
beauté
dans la mort, le poète anglais s’écrie : « Terre
. » Mais le renversement de l’idée grecque va produire chez Ducis des
beautés
vraiment originales. 295. « La fatalité grecqu
du procès qui va s’ouvrir ; mais ce défaut est racheté par de grandes
beautés
. La force de la situation nous aidera à mieux pén
losion franche de la première. 439. Cette opposition d’une admirable
beauté
rachète les fautes de goût que la critique pourra
a distance des siècles, elle a, comme la sculpture, je ne sais quelle
beauté
impersonnelle et abstraite, qui semble offrir des
’argent vous demeurerait). Cela vous soit un exemple certain Que vos
beautés
seront toutes flaitries. (Ronsard.) Dans nos pri
rairies à prées, … tous mots qui pouvaient durer ensemble d’une égale
beauté
, et rendre une langue plus abondante… Si nos ancê
res mains, mieux vaut reconnaître que chaque époque a sa valeur et sa
beauté
. A ce titre, les écrivains du xvie siècle mérita
s il fait retentir les plus sublimes vérités de la religion, genre de
beauté
ignoré des anciens. Modèle d’exercice. Ter
x parlants, de telle sorte que, par le changement seul des termes, la
beauté
, les charmes du langage ont complétement disparu.
cale à la précision : c’est racheter, si l’on veut, un défaut par une
beauté
. Ainsi fait le génie. La clarté est le mérite le
r son style à cette cadence, à cette mélodie qui fait le charme et la
beauté
du discours oratoire, c’est de l’étudier dans la
ntrainte, comme il s’interdit les écarts et la licence… On dirait une
beauté
à qui il sied à merveille de n’être point parée,
On dirait une beauté à qui il sied à merveille de n’être point parée,
beauté
insoucieuse, qui a des grâces d’autant plus touch
ite de ce chef-d’œuvre de l’art, tâchez de pénétrer dans l’empire des
beautés
incorporelles et devenez, s’il se peut, créateur
ence d’Homère, comme dans les traits que vous offre ici son fils. Les
beautés
individuelles de tous les dieux sont réunies dans
t même des dieux. Ces vers, sans être comparables au modèle, ont des
beautés
. S’émeut au bruit est faible. Sort, pour s’élance
e ce prodige ! Ce n’est pas tout : chaque mot, par sa place, fait une
beauté
parce qu’ici c’est la place que leur assigne l’ob
coupes dont pas une ne ressemble à l’autre, est ici de la plus grande
beauté
parce que chacune est l’expression même de la nat
ibus ora. Diffugimus visu exsangues… Cet hémistiche est d’une grande
beauté
. La frayeur n’a rien d’arrêté, diffugimus, scil.
ient, dans ce cas, d’un emploi presque obligé, et elle peut faire une
beauté
et même une grande beauté. Parlant d’Énée et de s
ploi presque obligé, et elle peut faire une beauté et même une grande
beauté
. Parlant d’Énée et de sa compagne qui allaient à
dont l’intrigue est bien enchevêtrée, mais qui renferme de terribles
beautés
, et les admirables caractères des deux frères Sél
re perte. On le voit, ce rôle, si restreint qu’il soit, comporte des
beautés
de sentiment qui nous reposent du sublime continu
e Phèdre, malgré soi perfide, incestueuse, » ne peut, en dépit de ses
beautés
, être égalée au chef-d’œuvre que Racine en a tiré
ut reprochée, non sans raison, car bien qu’elle nous offre de grandes
beautés
, cette tragédie, trop violente, n’a pas cet intér
s et mieux que ce mouvement spontané qui nous transporte à la vue des
beautés
de l’art, si elle consiste non seulement à être é
yens. III. — Que ne puis-je faire passer dans notre langue toutes les
beautés
que vous nous avez révélées dans cette sublime ép
d’Homère, et nous montrera comment on peut rendre en latin toutes les
beautés
de son divin langage. [3] (19 août 1884) Fa
ous parler du récit de la bataille contre les Maures, qui est une des
beautés
de la pièce. Rodrigue, qui vient d’y conquérir le
; qu’il a beaucoup de méchants vers ; que presque tout ce qu’il a de
beautés
sont dérobées ; et qu’ainsi l’estime qu’on en fai
t qui appartiennent en propre à M. Corneille. Aussi bien, puisque les
beautés
du Cid vous semblent toutes dérobées, examinons b
fait tout un royaume que d’avoir fait une pièce régulière… Il y a des
beautés
parfaites qui sont effacées par d’autres qui ont
plus vif enthousiasme ; mais la suite de la pièce nous réservait des
beautés
qu’on n’imaginait pas, et l’admiration fut généra
-t-il ? aucune comédie faite selon les règles, aucun goût, les vraies
beautés
du théâtre méconnues ; les spectateurs encouragea
oigna quelque surprise, ce qui peut s’expliquer par son goût pour les
beautés
sublimes de M. Corneille et la perfection de M. R
orré des mortels, et craint même des dieux5. Ces vers étincellent de
beautés
vraiment dignes d’Homère. Au bruit de Neptune en
de mortalia corda humilis stravit pavor, qui joint à la force et à la
beauté
de l’expression, le mérite de peindre par le mouv
titre auprès de la postérité est son poëme de la Réligion, où, par la
beauté
des vers, il s’est rendu souvent le digne interpr
de ses fruits justement enchanté, Ne méprise jamais ces plantes sans
beauté
: Troupe obscure et timide, humble et faible vulg
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