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1 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
ssance et la collection des préceptes qui président à l’expression du beau par le moyen de la parole. Son domaine s’étend à
belles-lettres indique clairement que ce n’est pas autre chose que le beau littéraire. On entend donc par belles-lettres cet
ire. On entend donc par belles-lettres cette partie des lettres où le beau se révèle, dont le beau est le principal caractèr
belles-lettres cette partie des lettres où le beau se révèle, dont le beau est le principal caractère, comme la poésie, l’él
nt optimæ litteræ, optimæ artes, parce qu’ils ne séparaient jamais le beau du bon et du vrai. L’Académie comprend, sous le n
nécessaire pour le succès des œuvres littéraires. 3. Qu’est-ce que le beau  ? Le beau est la forme du vrai. S. Ambroise.
our le succès des œuvres littéraires. 3. Qu’est-ce que le beau ? Le beau est la forme du vrai. S. Ambroise. Le beau exig
st-ce que le beau ? Le beau est la forme du vrai. S. Ambroise. Le beau exige la splendeur avec de justes proportions. S.
la splendeur avec de justes proportions. S. Denis et S. Thomas. Le beau est la splendeur du vrai. Platon. Que le bon s
la splendeur du vrai. Platon. Que le bon soit toujours camarade du beau . La Fontaine. Rien n’est beau que le vrai ; le
Que le bon soit toujours camarade du beau. La Fontaine. Rien n’est beau que le vrai ; le vrai seul est aimable. Boileau.
ien n’est beau que le vrai ; le vrai seul est aimable. Boileau. Le beau ne plaît qu’un jour, si le beau n’est utile. Sai
vrai seul est aimable. Boileau. Le beau ne plaît qu’un jour, si le beau n’est utile. Saint-Lambert. Si nous voulons mai
us voulons maintenant préciser davantage et exprimer la définition du beau littéraire, nous dirons que c’est la forme ou l’e
ière agréable, vive et frappante dans les productions de l’esprit. Le beau littéraire a pour type le beau absolu ou la perfe
e dans les productions de l’esprit. Le beau littéraire a pour type le beau absolu ou la perfection absolue, qui n’existe qu’
absolue, qui n’existe qu’en Dieu, parce que Dieu seul est absolument beau , absolument bon et absolument vrai. Le beau prend
Dieu seul est absolument beau, absolument bon et absolument vrai. Le beau prend le nom de beau idéal, lorsqu’il atteint le
ment beau, absolument bon et absolument vrai. Le beau prend le nom de beau idéal, lorsqu’il atteint le plus haut degré de sp
la raison puisse concevoir et que l’imagination puisse se figurer. Le beau dans les lettres, qui résulte de l’imitation de l
s, qui résulte de l’imitation de la nature et de l’aspiration vers le beau absolu, et dont la fin doit être le bon et l’util
; Wolf, Psychologie ; Crouzas ; Hutcheson ; le P. André, Essai sur le Beau  ; Marmontel, art. Beau ; MM. de Bonald, Cousin, C
rouzas ; Hutcheson ; le P. André, Essai sur le Beau ; Marmontel, art. Beau  ; MM. de Bonald, Cousin, Ch. Lenormant, etc., et
ns tous les facultés nécessaires pour avoir l’idée et le sentiment du beau  ; mais, pour le sentir et pour l’exprimer de mani
Cette qualité est surtout indispensable dans les lettres, puisque le beau repose sur le vrai, puisque sans jugement il ne p
iscernement, jugement, judicium, est un sentiment exquis du bon et du beau , un discernement vif et délicat, net et précis de
ouveauté. Cependant tous les hommes n’ont pas le même discernement du beau  ; il y a même entre eux de grandes différences à
é soit perfectionné par l’attention donnée à des objets véritablement beaux , et dirigé par les lumières de l’intelligence. Ma
illant qu’il soit, et retranche sans pitié tout ce qui est au delà du beau et du parfait, s’arrêtant précisément où il faut.
à l’esprit humain, et qu’il n’y ait personne qui ne goûte ce qui est beau , vrai et conforme à la nature, cependant chez la
guer, dans chaque composition soit en prose, soit en vers, ce qui est beau et ce qui est fautif ou défectueux. Les règles de
actions et marquer les mauvaises au coin de la honte ; perpétuer les belles traditions nationales, rendre moins arides les se
charme des heures de loisir ; ramener sans cesse l’admiration vers le beau  ; considérer comme le principe vital de la littér
2 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »
Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. Le beau est, après le
Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. Le beau est, après le sublime, ce qui procure à l’imagina
s sensations trop fortes pour être durables ; celles qui résultent du beau sont susceptibles d’une plus longue durée. Son do
que nous font les couleurs. Le vert, par exemple, peut nous paraître beau , parce qu’il se lie dans notre imagination avec l
, etc. ; le blanc nous retrace l’innocence ; le bleu la sérénité d’un beau ciel Indépendamment de cette association d’idées,
es et non les plus éclatantes, qui passent généralement pour les plus belles . Tels sont les plumages de certains oiseaux, les
ciel au lever et au coucher du soleil. Les figures nous présentent le beau sous des formes plus variées et plus compliquées.
beauté ; mais des arbres qui croissent librement sont infiniment plus beaux que ceux que l’on a taillés en cônes et en pyrami
mmodité de ceux qui l’habitent ; mais un jardin, qui ne doit être que beau , remplirait bien mal son objet s’il avait la méth
hodique uniformité d’une maison. Le mouvement est une autre source du beau  ; il est agréable par lui-même, et, toutes choses
rés à ceux qui restent en repos. Le mouvement doux appartient seul au beau  : violent et rapide, comme serait, par exempte, u
au sublime. Le mouvement d’un oiseau qui plane dans les airs est très beau  ; mais la rapidité de l’éclair qui sillonne les c
st imposante et magnifique. Nous observerons ici que le sublime et le beau ne sont souvent séparés que par une nuance très l
qui serpente et des troupeaux qui paissent. Que l’art ajoute à cette belle scène quelques ornements analogues au ton général
t de plus doux et de plus aimable les sensations qui caractérisent le beau . La beauté de la physionomie humaine est plus var
la ranger dans la même classe. Dans les compositions littéraires, le beau est un terme vague, et dont il est difficile de f
ère spécial de ses ouvrages. Parmi les orateurs, Cicéron doit plus au beau que Démosthène, dont le génie se portait plus nat
génie se portait plus naturellement à la force et à la véhémence. Le beau est donc, après le sublime, la source la plus féc
ous venons de le voir : mais ce n’est pas seulement parce qu’ils sont beaux ou sublimes que les objets nous flattent ; ils em
it la nouveauté est plus vive, plus piquante que celle que produit le beau , mais elle dure beaucoup moins ; car si l’objet n
s arts de l’esprit. Je ne parle point ici de l’imitation seulement du beau et du sublime, qui réveille en nous les idées pri
lement au goût. Il n’est point de sensation délicieuse, résultante du beau et du sublime, qui ne soit susceptible de recevoi
us avons fait l’énumération, doit se rapporter celui qui résulte d’un bel ouvrage de poésie ou d’éloquence : nous répondron
3 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre III. Troisième espèce de mots. » pp. 8-11
a qualité d’une personne ou d’une chose, comme bon père, bonne mère ; beau livre, belle image : ces mots bon, bonne, beau, b
une personne ou d’une chose, comme bon père, bonne mère ; beau livre, belle image : ces mots bon, bonne, beau, belle, sont de
bon père, bonne mère ; beau livre, belle image : ces mots bon, bonne, beau , belle, sont des adjectifs joints aux noms père,
re, bonne mère ; beau livre, belle image : ces mots bon, bonne, beau, belle , sont des adjectifs joints aux noms père, mère, e
olle, ancienne, bonne, grasse, grosse, nulle, nette, sotte, épaisse. Beau et nouveau font au féminin belle, nouvelle, parce
rosse, nulle, nette, sotte, épaisse. Beau et nouveau font au féminin belle , nouvelle, parce qu’au masculin, on dit aussi bel
u font au féminin belle, nouvelle, parce qu’au masculin, on dit aussi bel , nouvel, devant une voyelle ou une h muette : bel
culin, on dit aussi bel, nouvel, devant une voyelle ou une h muette : bel oiseau, bel homme, nouvel appartement. Deuxième
t aussi bel, nouvel, devant une voyelle ou une h muette : bel oiseau, bel homme, nouvel appartement. Deuxième exception. —
n et au singulier, parce que mère est du féminin et au singulier. De beaux jardins, de belles fleurs : beaux est du masculin
parce que mère est du féminin et au singulier. De beaux jardins, de belles fleurs : beaux est du masculin et au pluriel, par
est du féminin et au singulier. De beaux jardins, de belles fleurs : beaux est du masculin et au pluriel, parce que jardins
la place des adjectifs, il y en a qui se mettent avant le nom, comme beau jardin, grand arbre, etc. D’autres se mettent apr
e superlatif. Le positif n’est autre chose que l’adjectif même, comme beau , belle, agréable.   28. — Le comparatif, c’est l’
rlatif. Le positif n’est autre chose que l’adjectif même, comme beau, belle , agréable.   28. — Le comparatif, c’est l’adjecti
supériorité, on met plus devant l’adjectif, comme : la rose est plus belle que la violette. Pour marquer un comparatif d’inf
rité, l’on met moins devant l’adjectif, comme : la violette est moins belle que la rose. Pour marquer un comparatif d’égalité
d’égalité, on met aussi devant l’adjectif, comme : la rose est aussi belle que la tulipe. Le mot que sert à joindre les deux
ville, et alors le superlatif s’appelle absolu ; ou Paris est la plus belle des villes : et ce superlatif s’appelle relatif,
4 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
aspire à l’idéal. § IV. Idéal. Qu’est-ce que l’idéal ? C’est le beau absolu, c’est la perfection, en un mot, c’est Die
lité. Michel-Ange avait donc raison de dire que la poésie est le plus beau des arts : l’art, en effet, n’existe point, si la
e au-dessus de la matière, et lui inspirer le goût de tout ce qui est beau , grand et sublime. La poésie et les arts sont don
Ils ennoblissent la nature humaine, en excitant l’admiration pour le beau idéal, en nous pénétrant vivement de la pensée de
ble austère, N’est qu’un, art plus certain de plaire, Inséparable des beaux vers, La Faye. § VII. Du beau en général.
ertain de plaire, Inséparable des beaux vers, La Faye. § VII. Du beau en général. 1° Nature du beau Le beau,
eaux vers, La Faye. § VII. Du beau en général. 1° Nature du beau Le beau, dit Platon, c’est la splendeur du v
La Faye. § VII. Du beau en général. 1° Nature du beau Le beau , dit Platon, c’est la splendeur du vrai. Saint A
ur du vrai. Saint Augustin ajoute : C’est aussi l’éclat du bon. Le beau , selon nous, se sent mieux qu’il ne s’explique :
econnaît l’autorité, parce qu’elle est douce et irrésistible. Vers le beau convergent toutes les facultés nobles et généreus
généreuses de l’homme : c’est le pôle du cœur humain. 2° Source du beau . Le beau, par sa nature même, échappe à l’anal
e l’homme : c’est le pôle du cœur humain. 2° Source du beau. Le beau , par sa nature même, échappe à l’analyse, parce q
lui-même, comme le cachet sublime de sa puissance. Dans la nature, le beau se manifeste à l’homme par une sorte de rayonneme
ns son double rapport avec Dieu et avec la nature. 3° Sentiment du beau . Ce qui est beau n’émeut pas tous les hommes a
t avec Dieu et avec la nature. 3° Sentiment du beau. Ce qui est beau n’émeut pas tous les hommes au même degré : l’un
esteront froides et indifférentes à la lecture du Cid, à la vue d’une belle nuit constellée, d’un tableau de Raphaël ou de la
au contraire, seront émues et transportées. Ce sentiment poétique du beau fait partie de notre nature, mais l’éducation le
s jouissances, car la poésie double la vie de l’âme. 4° Essence du beau . Si nous examinons la nature même de la beauté
émotion qu’elle produit en nous, nous trouverons que les attributs du beau sont les mêmes que ceux de l’essence divine, et q
ligence ; Unis et divisés, composent son essence. Ce qui nous semble beau doit participer, plus ou moins, à l’une de ces tr
s trois qualités, et souvent à toutes les trois à la fois. Tel est le beau en général dans les arts ; tel il sera aussi dans
ion même et le parfum de la beauté : il est impossible que ce qui est beau ne soit pas en même temps poétique, et que ce qui
it pas en même temps poétique, et que ce qui est poétique ne soit pas beau . § IX. Du sublime en général. On a défini
ne soit pas beau. § IX. Du sublime en général. On a défini le beau la splendeur du vrai ; on peut définir le sublime
eau la splendeur du vrai ; on peut définir le sublime la splendeur du beau , car le sublime n’est autre chose que le beau por
sublime la splendeur du beau, car le sublime n’est autre chose que le beau porté à sa plus haute puissance. Un ne peut dire
à sa plus haute puissance. Un ne peut dire avec précision où finit Le beau et où commence le sublime, parce que ce ne sont q
panouit d’admiration, d’enthousiasme ou de reconnaissance. Ce qui est beau et grand le frappe ; il exprime ses sentiments av
5 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
ui donna six cents livres pour six vers seulement qu’il trouvait fort beaux . Le poète adressa au ministre ce distique : Arma
te deux masculines, et ainsi des autres. Telles sont les rimes de ces beaux vers que Boileau met dans la bouche de la molless
es rimes, et de varier la mesure. Celle qui est assez commune et fort belle consiste à faire rimer les deux premiers vers, et
réablement les rimes dans ces sortes de stances, celle-ci est la plus belle  : Combien plus sage et plus habile Est un roi, q
au risque de nous répéter, ce que nous avons dit de l’imitation de la belle nature, principe commun de tous les beaux-arts. O
u’il existe, ou tel qu’il peut vraisemblablement exister. On imite la belle nature, en représentant fidèlement un objet aussi
ils ne l’ont pas en eux-mêmes ? Le voici. Le poète rassemble les plus beaux traits de la même espèce, qu’il voit épars dans l
r un modèle existant dans la nature. Que fit-il ? Il observa les plus beaux traits dans différentes belles personnes, les ras
ature. Que fit-il ? Il observa les plus beaux traits dans différentes belles personnes, les rassembla, en forma un tout, et pa
essaires pour qu’il les surmonte. Enfin, il lui fera faire toutes les belles actions, par lesquelles les plus grands hommes po
tance. Actions, sentiments, images, tout doit être tiré du sein de la belle nature. Si ce sont des actions, il faut que dans
ce sont des actions, il faut que dans leur espèce, elles soient aussi belles qu’on puisse l’imaginer, et qu’on ait quelque rai
e sont des sentiments, il faut que dans leur espèce, ils soient aussi beaux qu’on puisse l’imaginer, et que l’on ait quelque
ce sont des images, il faut que dans leur espèce, elles soient aussi belles qu’on puisse l’imaginer, et qu’on ait quelque rai
objet existe réellement ; alors on s’écriera : Ce n’est point dans la belle nature ; ce n’est point là la belle nature. Ainsi
’écriera : Ce n’est point dans la belle nature ; ce n’est point là la belle nature. Ainsi le poète qui voudra, par exemple, m
eurs passions, leurs vertus : ce sera alors dans la nature et dans la belle nature. Voilà en quoi consiste l’art de l’imiter,
dans la belle nature. Voilà en quoi consiste l’art de l’imiter, cette belle nature : voilà ce qu’on doit entendre en poésie e
attentifs sur la nature, en bien saisir toutes les parties et le vrai beau  ; distinguer tout ce qui est, et tout ce qui peut
re. L’homme inventeur n’est pas toujours poète. Pour en mériter le beau titre, il faut qu’il rende l’objet qu’il a trouvé
ur le ton qui lui convient. C’est ainsi qu’il imite, qu’il exprime la belle nature dans toute sa noblesse, dans toute sa véri
tant. Mais employés dans le sens figuré, ils peuvent produire un très bel effet en poésie. Tel est le mot fumier qui fait l
fait suivre ceux qui devraient précéder. Cette inversion est un très bel ornement dans la poésie, si elle est libre et ais
angue, que dans la latine et la grecque. Nous avons cependant de très beaux vers en ce genre, tels que ceux-ci de Racine : H
la fois les règles de cette harmonie imitative, on n’a qu’à lire ces beaux vers de l’abbé du Resnel, tirés de sa traduction
6 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
e réunit tout ce qui est capable de réveiller en nous le sentiment du beau . Or, comme cette idée générale du beau est elle-m
eiller en nous le sentiment du beau. Or, comme cette idée générale du beau est elle-même quelque chose de vague, il faut sav
l’idée que nous nous sommes formée, et le sentiment que nous avons du beau  : ainsi les beautés de tous les genres pourraient
ais à affaiblir par des beautés étudiées ce qui était essentiellement beau . Aussi les affaiblit-on nécessairement, quand on
te De mes jours évanouis. Tout cela est sans doute très poétiquement beau . Mais c’est aux âmes sensibles à nous dire si la
a point ici l’air étrangère, et qu’elle est bien loin de défigurer ce beau morceau. …………………………… Je disais à la nuit sombre 
du plus grand lyrique de la France163. Mais si dans l’un de ses plus beaux ouvrages, dans celui qu’il a peut-être le plus so
une idée du Super flumina Babylonis, etc. ; c’est-à-dire, de la plus belle élégie connue, du morceau le plus touchant que no
t de l’Euphrate il pleure le Jourdain : Ses temples, ses festins, les beaux jours de sa gloire, Reviennent tour à tour à sa t
Tombeaux de Saint-Denis. Ce que l’on admire principalement dans cette belle production, c’est la grande pensée de la religion
croit-on pas ailleurs entendre l’Aigle de Meaux lui-même, dans cette belle et éloquente tirade ? Oui, malgré les clameurs d
jours fécondes, toujours ouvertes à quiconque y voudra puiser le vrai beau . Combien de traits sublimes, de comparaisons heur
   Le Dieu qui les bénit, Aux désirs de Booz permet que tout réponde. Belle comme Rachel, comme Lia féconde, Son épouse eut u
Rachel, comme Lia féconde, Son épouse eut un fils ; et cet enfant si beau Des bienfaits du Seigneur est un gage nouveau :
s ! nous n’aurons pas l’amour ; Mais l’amitié suffit pour en faire un beau jour. Il n’y a rien de tout cela dans le texte,
écart. Le goût peut se faire illusion, sans doute ; mais comment une belle âme se peut-elle tromper en fait de sentiments ?
-elle tromper en fait de sentiments ? Thompson a transporté, dans son beau poème des Saisons, l’histoire de Ruth, et en fait
ction ; des vers magnifiques et des vers ridicules ; souvent enfin de belles strophes, et rarement une belle ode. Partout on r
es vers ridicules ; souvent enfin de belles strophes, et rarement une belle ode. Partout on reconnaît l’homme vraiment formé
ayé de plier au ton didactique sa dédaigneuse inflexibilité. 164. Ce beau sujet a successivement tenté toutes les muses qui
par MM. de Pompignan et de Bologne. 165. C’est dans cette pieuse et belle élégie que se trouvent, au jugement de La Harpe,
belle élégie que se trouvent, au jugement de La Harpe, vingt des plus beaux vers de la langue française. Les voici : Ô momen
isé Bossuet en l’appelant l’aigle de Meaux. C’est sans doute une fort belle figure ; qu’elle est faible, cependant, auprès de
7 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
e n’ai jamais vu de réponse plus impertinente que celle-là. Voilà une belle merveille que de faire bonne chère avec bien de l
est bien dit ! Approche, que je t’embrasse pour ce mot. Voilà la plus belle sentence que j’aie entendue de ma vie : Il faut v
tragique et comique La tragédie, sans doute, est quelque chose de beau , quand elle est bien touchée ; mais la comédie a
de m’avoir appris cela. Je voudrais donc lui mettre dans un billet : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour ;
ela. Je voudrais donc lui mettre dans un billet : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour ; mais je voudrais qu
; je ne veux point tout cela2. Je ne veux que ce que je vous ai dit : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour.
out cela2. Je ne veux que ce que je vous ai dit : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour. Le maître de philo
de philosophie. On peut les mettre premièrement comme vous avez dit : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour.
eut les mettre premièrement comme vous avez dit : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour. Ou bien : D’amour mo
beaux yeux me font mourir d’amour. Ou bien : D’amour mourir me font, belle marquise, vos beaux yeux. Ou bien : Vos yeux beau
mourir d’amour. Ou bien : D’amour mourir me font, belle marquise, vos beaux yeux. Ou bien : Vos yeux beaux d’amour me font, b
ur mourir me font, belle marquise, vos beaux yeux. Ou bien : Vos yeux beaux d’amour me font, belle marquise, mourir. Ou bien 
e marquise, vos beaux yeux. Ou bien : Vos yeux beaux d’amour me font, belle marquise, mourir. Ou bien : Mourir vos beaux yeux
x beaux d’amour me font, belle marquise, mourir. Ou bien : Mourir vos beaux yeux, belle marquise, d’amour me font. Ou bien :
our me font, belle marquise, mourir. Ou bien : Mourir vos beaux yeux, belle marquise, d’amour me font. Ou bien : Me font vos
os beaux yeux, belle marquise, d’amour me font. Ou bien : Me font vos beaux yeux, belle marquise, d’amour, mourir. M. Jourd
x, belle marquise, d’amour me font. Ou bien : Me font vos beaux yeux, belle marquise, d’amour, mourir. M. Jourdain. Mais, d
a meilleure ? Le maître de philosophie. Celle que vous avez dite3 : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour.
aître de philosophie. Celle que vous avez dite3 : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour. M. Jourdain. Cepen
lle dépense ! Harpagon peut-il mieux témoigner son admiration pour ce bel adage d’économie domestique ? 2. C’est un ragoût
t raffinée, dans les moindres choses. 1. Accommoder, arranger de la belle façon. 2. Il se console un peu des coups, en son
8 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
ées par la passion des livres, l’amour des lettres, l’enthousiasme du beau , et le culte du vrai. Le goût est pour lui une so
ent par le goût, la politesse, le fini, et s’élever dans l’échelle du beau sans jamais retomber au-dessous de ce qu’elles ét
Que la littérature classique reste donc comme l’exemplaire éternel du beau dans l’art ! qu’elle soit la ressource et qu’elle
rapportera cent pour un1. La Rochefoucauld Que de fois par un beau jour de printemps ou d’automne, lorsque tout me s
, ce délicieux ouvrage de sa vieillesse, tranquille et doux comme une belle soirée. Lisez ensuite les Maximes de La Rochefouc
e bien ? Cet idéal dont j’ai soif, il le détruit partout. Ce bien, ce beau , dont les faibles images me ravissent encore sous
ée de la mort sur nos courtes et terrestres immortalités. Nous aurons beau essayer d’admirer notre propre sagesse et de nous
ite bien sûre, bien modeste, où l’on n’aurait plus à s’occuper que du beau et du vrai en eux-mêmes, où l’on ne verrait plus
ente ? Quelles charmantes matinées que celles qu’on passerait, par un beau soleil, dans une allée bien sombre, au milieu de
ur la vente d’une bibliothèque Encore bien peu de jours, et cette belle bibliothèque de MM. de Bure n’existera donc plus 
rature se développèrent naturellement, sans effort studieux, comme de belles plantes qui pousseraient d’elles-mêmes en pleine
rapports qu’elles établissent entre l’âme de celui qui les lit et la belle et excellente âme de Cicéron. On y trouve et on y
es légions et aux gouverneurs des provinces ; il les flattait avec sa belle parole pour les retenir dans le devoir. Dans sa c
encore le grand écrivain, on reconnaît Cicéron ; comme dans les plus beaux discours de l’orateur, au milieu des mouvements l
lui qui, tout compensé, me paraît avoir réuni le plus de nobles et de belles qualités, c’est Cicéron, Cicéron orateur, philoso
ne tendent de piége à leur lecteur, jamais ils ne le flattent par de belles paroles pour surprendre son âme et y allumer une
ant ! » 1. M. de Sacy a dit ailleurs : « Voilà donc encore deux belles bibliothèques qui vont être dispersées ! Une réfl
meuble de luxe, une vaine décoration d’appartement. Ils aimaient les beaux livres, mais ils les aimaient pour les lire ; ils
9 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »
’ont dit tous les anciens et tous les modernes, est l’imitation de la belle nature. On voit, en effet, que l’éloquence et la
t les attitudes du corps. Mais en quoi consiste cette imitation de la belle nature ? C’est ce que je vais tâcher d’expliquer
, auxquels notre imagination peut donner une existence réelle. Par la belle nature, on entend ces mêmes objets présentés avec
parfaits en eux-mêmes, pour qu’ils plaisent à notre esprit ; voilà le beau  ; qu’ils aient un rapport intime avec nous, pour
ir nos yeux dans une espèce d’enchantement. Voilà une imitation de la belle nature, c’est-à-dire, une représentation fidèle d
dèle d’un objet aussi parfait que nous pouvons le concevoir. Voilà le beau , qui frappe notre esprit, qui le ravit d’admirati
erain a faites, ou qu’il a pu faire vraisemblablement ; il imitera la belle nature, il nous montrera le beau qui plaira à not
e vraisemblablement ; il imitera la belle nature, il nous montrera le beau qui plaira à notre esprit. S’il ajoute que les ac
lui de l’ami ferme et courageux de la vérité, tiennent également à la belle nature, lorsqu’ils sont bien imités, c’est-à-dire
é, serait très désagréable en soi. Car le plaisir qu’on a de voir une belle imitation, vient, non pas précisément de ce qui a
s en a offert la description. Dans la prose, comme dans la poésie, la belle nature est imitée ; c’est-à-dire, que dans la pro
st-à-dire, que dans la prose, les objets réels ou possibles, et aussi beaux qu’ils puissent l’être, sont exprimés et décrits
10 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
ment la justice de n’avoir pas contribué, du moins, à la décadence du bel art de la tragédie, parmi nous185. Et cela était
prononcés, des conceptions heureuses, des scènes, des actes même d’un bel effet : toutes se distinguent par une diction pur
deux poètes (si loin d’ailleurs de M. de La Harpe), de cette foule de beaux vers, de grandes idées, de traits imprévus, et d’
trouva fort mal. Il est vrai qu’il en a été bien vengé depuis par les beaux vers de M. Delille, et par les efforts heureux de
nt, pour les apprécier ce qu’elles valent. La langue italienne est si belle , si harmonieuse, si facile en apparence ; l’attra
e première difficulté le mélange, ou plutôt l’accord constant dans ce beau poème, de tout ce que l’antique a de plus simple
s ce beau poème, de tout ce que l’antique a de plus simple et de plus beau , avec tout ce que la galanterie moderne offre de
e considéré que comme un simple essai, où l’on rencontre néanmoins de beaux vers, des morceaux assez heureux, et des correcti
éciateurs éclairés, avec cette espèce de vénération qu’inspirerait un beau monument échappé aux ravages de la barbarie, et r
ire naturelle, de poésie, d’éloquence, une poétique enfin de tous les beaux arts, au lieu de traités théologiques sur la néce
la nécessité et la vérité de la religion chrétienne. Cette grande et belle idée de s’adresser d’abord au cœur de l’homme, po
s et du style ; et cette précieuse unité, sans laquelle le vrai et le beau n’existent plus dans les ouvrages de l’imaginatio
mes du grand Newton, jusqu’alors peu connus en France, durent-ils aux beaux vers de Voltaire une partie de leur célébrité. Ai
es idées, que s’élevèrent deux hommes, MM. Lebrun et Delille, dont le beau talent naturel dut se ressentir plus ou moins de
sse et dans l’estime publique. De tous les jugements portés sur cette belle production, celui qui la caractérise le mieux, es
e et plus simple en même temps de ne voir dans cette traduction qu’un beau poème français, sur le même sujet qui avait inspi
beau poème français, sur le même sujet qui avait inspiré à Virgile un beau poème latin. Le comble de l’art et le prodige du
eine de nom ; et d’avoir placé sur la toilette et entre les mains des belles , celui de tous les ouvrages anciens qui devait, p
rèce dépouillé de ses vieilles erreurs de physique, et consacrant ses beaux vers à des découvertes importantes, à des vérités
verve, et avait donné par conséquent une paraphrase, quelquefois très belle , le plus souvent négligée, faible et prosaïque ;
oductions de M. Delille, sa traduction du Paradis perdu de Milton. Ce bel ouvrage n’a point été apprécié parmi nous ; et le
de difficultés, qui arrêtent à chaque pas les Anglais eux-mêmes. On a beau dire avec Addisson, qu’il trouva la langue anglai
ilton. On ne se douterait guère de tout cela, quand on le lit dans la belle traduction de M. Delille. C’est, l’anglais sous l
l. On ne saurait croire avec quel art il saisit un trait heureux, une belle image, une grande pensée, quand elle se présente,
le, la métaphysique, la morale, la politique, etc., revêtues des plus belles couleurs de la poésie, et parlant son langage, sa
11 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
l est évident que les mots ne font rien ici à la figure, et que cette belle prosopopée subsisterait de quelque manière que Fl
ilà une idée bien commune. Voyez quelle noblesse elle emprunte de ces beaux vers d’Horace, imités par Malherbe : Pallida mo
La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles :                On a beau la prier, La cruelle qu’elle est se bouche les or
ura cymbæ. (Lib. ii. Ode 3). Le fonds de ces grandes idées et de ces belles images est emprunté de Pindare : Ἀφνεὸς, πενιχρό
doux Soleil poudre les cheveux de sa femme, la Terre. Plus loin : Du beau soleil la perruque empourprée Redore de ses rais
ivante : « Les sept fils d’Édouard (et vous en êtes un) étaient sept belles branches sorties d’une seule et même racine. Quel
Mais Thomas, mon cher maître, ma vie, mon Glocestre, Thomas, la plus belle de ces branches d’un tronc royal, a été coupée pa
c sacré Les rameaux divisés et courbés par l’orage, Plus unis et plus beaux , soient notre unique ombrage. (Voltaire). Quand
us les yeux l’ode que nous venons d’analyser38, lorsqu’il faisait ces beaux vers : Les états sont égaux ; mais les hommes di
a boîte de Pandore. Elle est trop célèbre, et les vers d’Hésiode trop beaux , pour que nous puissions nous dispenser de la rap
s 47 jusqu’à 97). Voltaire s’amusa, dans sa vieillesse, à faire de ce beau morceau l’imitation suivante : Prométhée autrefo
éclat éblouissent les yeux. Quels biens doit renfermer cette boîte si belle  ! De la bonté des dieux c’est un gage fidèle ; C’
. Quoi de plus touchant, de plus sublime et de plus moral, que cette belle allégorie des Prières personnifiées, dans le neuv
faut revenir, pour avoir en tout genre l’exemple et le modèle du vrai beau  ; et quoique de nos jours même on ait prostitué u
mérite du fonds des choses, celui d’un langage toujours noble dans sa belle simplicité, et riche encore, après avoir passé à
plus riante de toutes, celle de la ceinture de Vénus, l’une des plus belles inventions du génie d’Homère ? Ἦ, καὶ ἀπὸ στήθεσ
et nous, à la faveur de la sensibilité qu’il leur accorde. Témoin ce beau passage de Milton ; c’est Adam qui parle : Sa do
’Aurore et rougissant comme elle : Tout me félicitoit en la voyant si belle . Pour nous ces globes d’or qui roulent dans les c
ux ; Les oiseaux par leurs chants, l’onde par son murmure, À fêter ce beau jour invitaient la nature ; Les coteaux, les vall
nt s’élevait vers les cieux47. (Delille). Quel charme ajoute à cette belle description le sentiment si heureusement prêté à
m’a fait le fils du grand Achille ? (La Harpe). Milton nous offre un bel exemple de cette figure, dans les adieux si touch
enant vous arrosent de larmes !48 (Delille). Il faut faire de cette belle figure un usage très sobre dans les compositions
nt rarement Fléchier et surtout Bossuet, qui nous donnent, dans leurs belles oraisons funèbres, une foule d’exemples de la man
on que l’on s’est proposé de faire. C’est ainsi que Cicéron, dans son beau plaidoyer pour Milon, voulant faire voir l’imposs
pression poétique. En vain y chercherait-on le pallida mors, et cette belle image qui nous représente la mort renversant égal
et je n’y vois que la paraphrase froide et traînante de l’un des plus beaux morceaux du lyrique romain. Pourquoi, au contrair
uence of eyes. (Pope, Book xiv. v. 247). Quelque harmonieux, quelque beaux que soient ces vers, qui prouvent à quel point de
econde Philippique, nº 67, et la septième Verrine, nº 144, offrent de beaux modèles de l’hyperbole. 44. Quand Chimène dit,
uid cum homine adolescentuto ? quid cum alieno ? etc., etc. et cette belle prosopopée de Fabricius, dans le fameux discours
12 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Silvestre de Sacy Né en 1804 » pp. 271-274
ées par la passion des livres, l’amour des lettres, l’enthousiasme du beau , et le culte du vrai. Le goût est pour lui une so
quel respect ! Je crois bien qu’ils ne lisaient pas toujours dans ces beaux volumes, et qu’ils se contentaient souvent du trè
ue j’aurais encore, je le crois, du plaisir à tenir dans mes mains un beau livre. Je sentirais du moins le velouté de sa rel
antage, c’est que tous les livres leur sont bons pourvu qu’ils soient beaux , et que, sans savoir un mot de latin ou de grec,
hamp est plus restreint. Quand un livre n’est pas à notre usage, il a beau être bien brillant, nous soupirons, et nous ne l’
ite bien sûre, bien modeste, où l’on n’aurait plus à s’occuper que du beau et du vrai en eux-mêmes, où l’on ne verrait plus
ente ? Quelles charmantes matinées que celles qu’on passerait, par un beau soleil, dans une allée bien sombre, au milieu de
ur la vente d’une bibliothèque Encore bien peu de jours, et cette belle bibliothèque de MM. de Bure n’existera donc plus 
bliophile Jacob (Paul Lacroix), a dit : « Le bibliomane vaniteux a de belles éditions, de splendides reliures, une bibliothèqu
13 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
ion de ces mots, soient nécessitées par le besoin réel d’exprimer une belle pensée qui, sans cela, ne serait pas bien entendu
ils ne hasardent point le moindre mot quand il devrait faire le plus bel effet du monde : rien d’heureux ne leur échappe ;
oms. Un auteur a dit : Hypéride a imité Démosthènes en ce qu’il a de beau . On ne voit pas auquel des deux orateurs se rapp
e. Si c’est à Hypéride, il faudrait dire : Hypéride, en ce qu’il a de beau , a imité Démosthènes. Si c’est à Démosthènes, il
au contraire : Hypéride a imité Démosthènes, en ce que celui-ci a de beau . La phrase suivante est obscure par suite de la
eté : On est, dit-il, naïvement héros, naïvement scélérat, naïvement beau , naïvement dévot, naïvement orateur, naïvement ph
nt besoin D’un devin qui les explique : Si ton esprit veut cacher Les belles choses qu’il pense, Dis-moi qui peut t’empêcher D
ayant lu un nouvel ouvrage de Balzac, se contenta de dire : Cela est beau , mais pas assez pour la peine que cela a dû lui c
de sa nature grand. Mais quelque noble orgueil qu’inspire un sang si beau , Le crime d’une mère est un pesant fardeau. Le s
rentes dans le style. La variété dans l’unité est un des principes du beau , et une source féconde d’intérêt : Heureux qui d
ce défaut qui produit infailliblement l’ennui et le dégoût. Oh ! les beaux vers , disait Fontenelle en parlant de vers qui m
re. Cependant, dit Quintilien, il coule avec douceur, semblable à une belle rivière qui roule tranquillement une eau claire e
ar Michaud, dont voici quelques vers : …………………………………………………………………… Le beau soleil de mai, levé sur nos climats, Féconde les
qu’il a dit, en parlant de cette qualité du style : Et la grâce plus belle encor que la beauté. 161. Quels sont les princip
peu de temps. Un oiseau peut se faire entendre Après la saison des beaux jours, Mais sa voix n’a plus rien de tendre ; Il
e même chose. Les vers suivants, le dernier surtout, en présentent un bel exemple : Ici-bas la douleur à la douleur s’ench
la vanité des grandeurs de ce monde : N’espérons plus, mon âme… ; les beaux vers de Lamartine sur la résignation du juste acc
aux sentiments et aux images sublimes. 178. Marquez la distinction du beau et du sublime. Les objets sublimes sont toujours
bjets sublimes sont toujours grands dans leurs dimensions, les objets beaux sont comparativement petits ; la beauté est unie
demande la solidité et les masses ; les limites sont inséparables du beau , le sublime peut être illimité, et le plaisir qu’
l’exacte proportion des parties entre souvent dans la composition du beau , mais dans le sublime on fait peu de cas de la sy
énéreux sacrifices et aux vertus austères, tandis que le sentiment du beau excite toutes les affections bienveillantes de no
Blair, Kant, Jouffroy et M. Cousin, la différence qui existe entre le beau et le sublime. 179. Quelles sont les sources du s
14 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
lence mutine qui ressemblait à l’espièglerie d’un page. Mais il avait beau narguer la muse classique, se travestir en Espagn
Cherches-tu sur la rive un lit dans les roseaux ? Ou t’en vas-tu, si belle , à l’heure du silence, Tomber, comme une perle, a
comme une perle, au sein profond des eaux2 ? Ah ! si tu dois mourir, bel astre, et si ta tête Va dans la vaste mer plonger
noir, Qui me ressemblait comme un frère. Son visage était triste et beau  ; A la lueur de mon flambeau, Dans mon livre ouve
mptable. Ce fut là ton seul mal, et le secret fardeau Sous lequel ton beau corps plia comme un roseau. Il en soutint longtem
ite ; il est mort en 1832. 4. Mourir. Le poëte a souvent trouvé de beaux accents pour peindre la tristesse et la douleur :
figures, faire resplendir une âme, ne produit rien qui soit vraiment beau . 1. Elle s’appelait Marie-Félicité Garcia. Ses
t vraiment beau. 1. Elle s’appelait Marie-Félicité Garcia. Ses plus beaux triomphes furent : Otello, Tancrède, Semiramis, D
musique, en peinture, en sculpture, en raisonnement même, rien n’est beau que ce qui sort de l’âme ou des entrailles. Il fa
bruit modulé n’est pas un chant, et toutes les voix qui exécutent de beaux airs ne chantent pas. Le chant doit produire de l
oduire de l’enchantement. 3. Le poëte veut dire l’amour de l’art, du beau , de l’idéal. Dans cette élégie éloquente, il y a
l’exactitude est divine. » Joubert. Alfred de Musset a dit encore ces beaux vers : Tant que mon faible cœur, encor plein de
15 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
sujet. Quel avantage n’aura-t-il pas lorsqu’il lui faudra décrire un beau lever ou un magnifique coucher du soleil, une red
lever ou un magnifique coucher du soleil, une redoutable tempête, une belle campagne couverte de riches moissons, ou une vall
’enchantement auquel nul homme ne résiste : un spectacle si grand, si beau , si délicieux, n’en laisse aucun de sang-froid. »
ssuet, dans l’Oraison funèbre de la reine d’Angleterre expose par une belle énumération les principaux événements qui compose
auvaise fortune ; ses maîtres avaient empoisonné par la flatterie son beau naturel. Il était enivré de sa puissance et de so
dans un passage de son sermon sur la Providence, fait sentir, par une belle similitude, combien est insensé celui qui nie l’e
t, quitte-t-il ce séjour ? Rien ne trouble sa fin, c’est le soir d’un beau jour. La Bruyère se sert ingénieusement de ce m
iomphe. Chacun choisit ce qui lui paraît le plus éclatant dans une si belle vie : tous entreprennent son éloge ; et chacun s’
fils d’Idoménée, et il nous la rend fort touchante par l’emploi d’une belle comparaison. Mort du Fils d’Idoménée L’enfant to
à peine l’a-t-il trouvée, qu’il ne peut plus la supporter. Tel qu’un beau lis au milieu des champs, coupé dans sa racine pa
ir l’oisiveté. Deuxième exemple : Maj. Il faut rechercher toutes les belles qualités du cœur : Concl. Donc, il faut recherch
ce. Ou, en exprimant la mineure : Maj. Il faut rechercher toutes les belles qualités du cœur ; Min. Or, la clémence est une
outes les belles qualités du cœur ; Min. Or, la clémence est une des belles qualités du cœur : Concl. Donc il faut recherche
s, et à dire : Il faut rechercher la clémence, car c’est une des plus belles qualités du cœur. On pourrait appliquer le même r
gerac est vicieux dans sa forme. Le voici :     L’Europe est la plus belle partie du monde ;     La France est le plus beau
’Europe est la plus belle partie du monde ;     La France est le plus beau royaume de l’Europe ;     Paris est la plus belle
a France est le plus beau royaume de l’Europe ;     Paris est la plus belle ville de France ;     Ma rue est la plus belle ru
    Paris est la plus belle ville de France ;     Ma rue est la plus belle rue de Paris ;     Ma maison est la plus belle de
    Ma rue est la plus belle rue de Paris ;     Ma maison est la plus belle de la rue ;     Ma chambre est la plus belle de l
   Ma maison est la plus belle de la rue ;     Ma chambre est la plus belle de la maison ; Donc, ma chambre est la plus belle
chambre est la plus belle de la maison ; Donc, ma chambre est la plus belle du monde. Nous ne trouvons pas meilleur non plus
rbre suit de bons préceptes ; les bons préceptes valent mieux que les belles paroles ; les belles paroles se trouvent à la cou
ceptes ; les bons préceptes valent mieux que les belles paroles ; les belles paroles se trouvent à la cour ; à la cour sont le
conséquent, vous serez damné à tous les diables.   Don Juan. Oh ! le beau raisonnement ! 8° Utilité et Inconvénients du
are, qu’as-tu fait ? avec quelle furie As-tu tranché le cours d’un si belle vie ? Avez-vous pu, cruels, l’immoler aujourd’hui
16 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
’enrichit la mémoire ; le goût se forme ; on acquiert le sentiment du beau , qui est l’idéal auquel doivent aspirer tous les
noblesse, mieux elle comprend Dieu, mieux elle sait goûter ce qui est beau et bon. La nature est le grand livre que nous ne
ière se jouant en mille nuances autour de notre globe, le calme d’une belle nuit, un orage, la mer et ses mille aspects merve
teint toute impulsion généreuse, et dessèche dans leur germe les plus beaux sentiments. La famille nous présentera l’image du
ue nous venons d’indiquer, ils acquerront promptement le sentiment du beau et du bon, qui est le but de tous les arts ; et i
goût. Le goût peut se définir : le sentiment exquis de ce qui est beau . Pour que le goût soit pur, il doit offrir la jus
le jugement suit aussitôt. Le goût a donc son origine dans l’amour du beau . Tous les hommes le possèdent en principe, mais i
sir à l’aspect des magnificences de la nature, qui ne soit ému par un beau tableau, par une musique harmonieuse ; chacun se
un beau tableau, par une musique harmonieuse ; chacun se plaît à une belle représentation dramatique, à la lecture d’un beau
cun se plaît à une belle représentation dramatique, à la lecture d’un beau livre. Mais voyez comme les émotions sont différe
on absolue entre les goûts, si l’un trouve laid ce que l’autre trouve beau , il y en a un qui est nécessairement vicieux. Que
e le plus sûr, c’est l’admiration générale : ce qui est regardé comme beau par tous les hommes doit l’être infailliblement ;
t la main du lapidaire pour briller d’un vif éclat. Dans les arts, un beau talent suppose toujours une vive imagination. Un
es, de s’élever au sublime. (Voir, dans la deuxième partie, l’article Beau et sublime.) Le talent imite, rassemble ; il peut
17 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VII. Vers, stances, classification des poèmes. »
les stances sont dites irrégulières. L’harmonie en est toujours moins belle que celle des vraies stances. Nous avons des stan
seulement à propos de l’imitation de la nature, que c’est surtout la belle nature qu’il faut imiter dans la poésie. Cette ép
t la belle nature qu’il faut imiter dans la poésie. Cette épithète de belle signifie qu’il ne faut pas prendre pour objet de
mêmes, nous divisons les objets naturels en objets laids et en objets beaux  ; autrement dit, il y a pour nous une nature laid
aux ; autrement dit, il y a pour nous une nature laide, et une nature belle  ; c’est dans celle-ci qu’il faut prendre nos suje
er des beautés qui n’y soient pas ? — Non, mais il rassemble les plus beaux traits de la même espèce qu’il voit épars dans la
n modèle existant dans la nature. Que fit-il ? il en observa les plus beaux traits dans plusieurs belles personnes, les rasse
ture. Que fit-il ? il en observa les plus beaux traits dans plusieurs belles personnes, les rassembla, en forma un tout, et mo
insi sur la toile cette perfection idéale qu’on désigne par le mot de belle nature 68. Il est donc bien entendu que le poète
poète ne doit pas tout imiter ; et que ce qu’il imite, il l’imite en beau . Aussi emploie-t-il un style particulier qu’on dé
18 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre II. Défense de Fouquet, par Pélisson. »
Chapitre II. Défense de Fouquet, par Pélisson. Mais le plus beau monument du talent oratoire de Pélisson, celui qu
ans la disgrâce la plus complète, inspirait, du fond de sa prison, de beaux vers à La Fontaine, et des discours éloquents à P
mollit mores, nec sinit esse feros. (Ovid.) Tout le monde connaît la belle élégie de La Fontaine sur la disgrâce du surinten
ment dans la manière antique. Ne croirait-on pas, dans le reste de ce beau morceau, entendre Cicéron lui-même plaidant devan
même plaidant devant le peuple romain la cause de Milon ? « C’est un beau nom que la chambre de justice ; mais le temple de
omphante en la personne de Jules César, est un plus grand, et un plus beau nom encore. Si cette vertu n’offre pas un temple
ner et en fait toute sa gloire. — Courez hardiment, sire, dans une si belle carrière ; votre majesté n’y trouvera que des roi
r. C’est là, sire, le digne sujet, la propre et véritable matière, le beau champ de sa clémence et de sa bonté ».
19 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
lisme stérile et malsain du dix-huitième siècle, de vulgariser par un beau langage les vérités essentielles à l’ordre moral,
es délicates inquiétudes qui visent à la perfection2, ce sentiment du beau , du bien et du vrai qui est l’âme du talent.
le faire aujourd’hui. Pardonnons beaucoup à celui qui a écrit tant de belles pages sur la liberté, sur la vertu et sur Dieu ;
c’est celle qui fait de l’illusion le but de l’art2. À ce compte, le beau idéal de la peinture est un trompe-l’œil, et son
qu’il y a de vrai dans cette opinion, c’est qu’une œuvre d’art n’est belle qu’à la condition d’être vivante, et, par exemple
l’on parle est plus égal et plus relevé, où les personnages sont plus beaux , où même la laideur n’est point admise, et tout c
nous retenir sur le rivage ; cette émotion, c’est le pur sentiment du beau et du sublime, excité et entretenu par la grandeu
r en nous, ils doivent toujours être tempérés et dominés par celui du beau . Produit-il seulement la pitié ou la terreur au d
t qui lui appartient pour un effet étranger et vulgaire. (Du Vrai, du Beau et du Bien. Édition Didier.) Le besoin de l’i
rd’hui elle est entièrement développée : on ne la peut concevoir plus belle en son genre ; elle a atteint sa perfection. La m
Dieu, et qu’avec Dieu tout est juste et tout est bien1. (Du Vrai, du Beau et du Bien. Édition Didier.) Adieu à un ami 2
le, il avait appris à écrire. Mais ne parlait-il pas naturellement ce beau langage qu’il retrouvait chez les contemporains d
t toute nationale et toute française. Voyez notre ouvrage Du Vrai, du Beau et du Bien, leçon x, de l’Art français. (Note de
20 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
s événements du siècle. L’Académie française ayant élu l’auteur de ce beau monument, sans qu’il sollicitât ses sauffrages, i
iante mythologie d’avoir donné ce charmant oiseau pour père à la plus belle des mortelles. A sa noble aisance, à la facilité
-seulement comme le premier des navigateurs ailés, mais comme le plus beau modèle que la nature nous ait offert pour l’art d
temps, changer, modifier et perfectionner les espèces : c’est le plus beau droit qu’il ait sur la nature. Avoir transformé u
’ai jamais vu si plein. Je suis fâché de n’avoir pas de goût pour les beaux embarras ; à tout moment il s’en trouve qui ne fi
s difficile que l’art d’en dire de grandes. Rien n’est plus opposé au beau naturel que la peine qu’on se donne pour exprimer
dent avec aisance et grâce. 1. Delille disait : Le cygne, toujours beau , soit qu’il vienne au rivage, Certain de ses attr
e, Fier, il vole au milieu de son escadre ailée. 1. Rappelons ces beaux vers de M. de Lamartine sur le chant du cygne :
par les dieux. Du riant Eurotas près de quitter la rive, L’âme de ce beau corps à demi fugitive, S’avançant pas à pas vers
t accablé sous les fleurs qu’on lui jetait. » 1. Rappelez-vous ces beaux vers d’Ovide : ……… Cœlumque tueri Jussit, et ere
renne, ou un éclair qui les éblouisse, ils vous quittent du bon et du beau .  » (Caractères, chap. I) 2. Comme la feuill
21 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260
l eut le mérite de restaurer leurs doctrines, et de vulgariser par un beau langage les vérités essentielles à l’ordre moral.
ces délicates inquiétudes qui visent à la perfection, ce sentiment du beau , du bien et du vrai qui est l’âme du talent.
t dissipée et qu’on regarde avec attention, on ne trouve plus un seul beau monument dans cette ville si belle. L’ensemble fr
ttention, on ne trouve plus un seul beau monument dans cette ville si belle . L’ensemble frappe, et rien n’attache : c’est une
nconnue, ce ciel du Nord avec ses étoiles éclatantes, mille fois plus belles que le jour pâle et sombre qui leur succède2. La
. Nous avons dit que chez l’homme et chez l’animal même la figure est belle par l’expression ; mais, quand vous êtes sur les
cle il avait appris à écrire. Mais ne parlait-il pas naturellement ce beau langage qu’il retrouvait chez les contemporains d
la plus fidèle peinture ; Mais toujours la simplicité Ne fait pas la belle nature. « Dans de grandes huttes qu’on appelle m
22 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
e de colonnes ! Quelle succession d’arches et de voûtes ! Qu’ils sont beaux ces bruits qu’on entend autour des dômes, semblab
ors avec tant de fatigue ? Rien de certain parmi les anciens, rien de beau parmi les modernes. Le passé et le présent sont d
d’une blancheur éclatante, on distinguait quelques veines bleues. Ses beaux yeux étaient fermés, ses pieds modestes étaient j
es paysages de Claude Lorrain cette lumière qui semble idéale et plus belle que nature1 ? Eh bien, c’est la lumière de Rome !
és dans une vapeur d’une teinte violette ou purpurine. Quelquefois de beaux nuages, comme des chars légers, portés sur le ven
fférents caractères, selon les souvenirs qui s’y rattachent. Dans une belle soirée du mois de juillet dernier, j’étais allé m
nt renversé cette villa superbe ; je la voyais dépouillée de ses plus beaux ornements par le successeur d’Adrien ; je voyais
ur s’éteindre autour de moi, et je goûtai, dans toute sa solitude, le beau spectacle d’une nuit parmi les déserts du nouveau
tableau, ne sauraient s’exprimer dans les langues humaines ; les plus belles nuits en Europe ne peuvent en donner une idée. En
ui ses éventails de verdure. Une multitude d’animaux, placés dans ces belles retraites par la main du Créateur, y répandent l’
re encens et nos soins ? N’entends-tu pas la France qui s’écrie : Mon beau ciel pleure une étoile de moins ? Où donc est-i
pective : elle vous conduit à travers des campagnes florissantes, une belle rivière, des ruines, des montagnes qui dominent c
lus suave harmonie. Une Danse au soleil couchant exprime la fin d’une belle journée. On y voit, on y sent l’apaisement des fe
telle les avait portés premièrement à ruiner ce qu’il y avait de plus beau et de plus digne ; que les bâtiments de cette Rom
champêtre ! Éloigne tes pavots, Morphée, et laisse-moi Contempler ce bel astre, aussi calme que toi. Cette voûte des cieux
riches campagnes, Charmeront tes regards ; sur leurs dômes épais, Le beau magnolia, noble roi des forêts, Lève son front pa
23 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
nt je voudrais être regretté1 ? J’expliquerai ainsi comment je trouve beau de l’être. Je voudrais que mon souvenir ne se pr
n tombeau où ils pussent venir en troupe, dans un beau temps, dans un beau jour, pour parler ensemble de moi, avec quelque t
on intelligence que des rayons, et ne m’a donné pour éloquence que de beaux mots. Je n’ai de force que pour m’élever, et pour
a toujours fui. « Je suis comme une harpe éolienne, qui rend quelques beaux sons, mais qui n’exécute aucun air. Aucun vent co
dans leurs travaux par des perspect ves immenses et les lointains du beau céleste, dont ils voudraient mettre partout quelq
t qu’on avait des mains heureuses ; esprits qui sont persuadés que ce beau dont ils sont épris, le beau élémentaire et pur,
uses ; esprits qui sont persuadés que ce beau dont ils sont épris, le beau élémentaire et pur, est répandu dans tous les poi
ont aussi leurs systèmes, et qui prétendent par exemple, que voir en beau et embellir, c’est voir et montrer chaque chose t
nt se reposer que sur des vérités solides, ni être heureux que par le beau , ou du moins par ces agréments divers qui en sont
ssemble, trait pour trait, à celle qu’en fait le P. Quesnel, dans son beau livre : Bonheur de la mort chrétienne : « Celui q
euse. » Je lis dans un article de Mme Georges Sand : « Quoi de plus beau et de plus pur que la vision intérieure d’un mort
econnaissance et l’affection au delà de la tombe en leur faisant plus belle cette région idéale, cette vie renouvelée où nous
24 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre premier. Du Goût. »
e plus général que l’espèce de plaisir qui résulte de tout ce qui est beau , grand, harmonieux, nouveau ou brillant. Les vice
u goût sont donc profondément gravés dans l’homme, et le sentiment du beau lui est aussi naturel que la faculté de parler et
faculté résultante de l’amour naturel de l’homme pour tout ce qui est beau , et de son entendement perfectionné. Réfléchisson
de et l’Énéide, une portion considérable du plaisir que nous font ces beaux poèmes, est fondée sur la sagesse du plan et sur
els que l’Iliade d’Homère et l’Énéide de Virgile. C’est ainsi que ces beaux ouvrages ont établi leur autorité, et sont devenu
aisirs du goût en général ; mais j’insisterai particulièrement sur le beau et sur le sublime, dans les ouvrages de l’esprit.
end, par exemple, que certaines figures du corps nous paraissent plus belles que d’autres : en poussant plus loin l’examen, no
e régularité, de cette variété qui produisent en nous la sensation du beau  ? toutes les raisons que nous en pouvons donner s
25 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211
e peinture Dont elle a couronné ta noble architecture : C’est le plus bel effet des grands soins qu’elle a pris, Et ton mar
s matières Dont tu dois nous cacher les savantes lumières, Et que ces beaux secrets, à tes travaux vendus, Te coûtent un peu
ilence : Malgré toi, de ton art il nous fait confidence ; Et dans ses beaux efforts, à nos yeux étalés, Les mystères profonds
de nos plaisirs interrompre le cours ! Tu me vois enragé d’une assez belle chasse Qu’un fat… C’est un récit qu’il faut que j
on, je pense. Dorante. Comment ! c’est un cheval aussi bon qu’il est beau , Et que ces jours passés j’achetai de Gaveau. Je
yen, moi seul, de le réduire ; Et sur lui, quoiqu’aux yeux il montrât beau semblant 6 Petit-Jean 7 de Gaveau ne montrait qu
Lexique de la langue de Molière, par M. Génin. — Signalons enfin les beaux vers par lesquels Boileau honora dans sa VIIe épî
Molière, lui avait suggéré l’idée, et qui fut trouvée partout le plus beau morceau de l’ouvrage ». 1. Terme de vénerie, co
pina ; … Il faut voir, au reste, dans ce passage la description d’un beau cheval, pour la rapprocher de celle de Molière.
26 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
aits rapides, frappants et même sublimes. Un bloc de marbre était si beau , Qu’un statuaire en fit l’emplette. Qu’en fera, d
e, que La Fontaine a si bien traités. Voyez dans le premier sujet ces beaux vers du début : Ni l’or ni la grandeur ne nous r
, quitte-t-il ce séjour ? Rien ne trouble sa fin ; c’est le soir d’un beau jour. Philémon204 et Baucis nous en offrent l’exe
avec tous les agréments qu’elle peut avoir, et qu’elle a eus dans ces beaux siècles du monde, auxquels l’histoire ou la ficti
e dans cette idylle traduite de l’allemand de Gessner : elle est trop belle et trop touchante, pout qu’on ne soit pas charmé
qu’on ne soit pas charmé de la voir ici tout entière. « Pendant une belle soirée, Mirtile était allé visiter l’étang voisin
précepte et l’exemple tout à la fois. Telle qu’une Bergère, au plus beau jour de fête, De superbes rubis ne charge point s
êler à l’or l’éclat des diamants, Cueille en un champ voisin ses plus beaux ornements : Telle aimable en son air, mais humble
eurs, les fontaines, les oiseaux, la fraîcheur du matin, le soir d’un beau jour, en un mot, la scène variée des campagnes do
cette critique, ses idylles seront toujours mises au nombre des plus beaux modèles qu’on puisse proposer. Elles sont remarqu
brillantes et pleines de feu, jointes aux raisonnements, font un très bel effet dans l’épître philosophique, quand elles so
onie, À la décence, aux grâces réunie, Seule a le droit d’enfanter de beaux vers. Quand le poète veut peindre les mœurs et l
qui paraissent n’avoir rien coûté, voilà ce qui doit en faire le plus bel agrément. Elle admet le récit des faits les plus
tres fous, peuple charmant, Que la gloire à son char entraîne, Il est beau d’affronter gaîment Le trépas et le prince Eugène
nobles orgueilleux, qui, se glorifiant de leurs vains titres, et des belles actions de leurs ancêtres, traînent des jours ois
ses satires ne nous sont point parvenues. Horace, si célèbre dans le beau siècle d’Auguste, perfectionna ce genre de poésie
me ! Que vous le trouveriez différent de lui-même ! Pour lui les plus beaux jours sont de secondes nuits : Les soucis dévoran
, ii en perdit l’envie. Inspirez à Louis cette même douceur : La plus belle victoire est de vaincre son cœur. Oronte est à pr
es élégies. Celle qu’il fit sur la mort de Tibulle, son ami, est très belle . Mais quant au plus grand nombre des autres, on p
nt et de la facilité. La Fontaine n’est connu en ce genre que par la belle élégie que j’ai citée. Les autres qu’il a faites,
délicatesse que de sentiment : Mais elle était du monde, où les plus belles choses                 Ont le pire destin ; Et ro
raisons et de brillantes images. C’est ce que fait Horace, dans cette belle Ode, où il chante la victoire du jeune Drusus 270
290, que Son style impétueux souvent marche au hasard : Chez elle un beau désordre est un effet de l’art. Écarts de l’O
né. C’est un voyageur qu’on a vu d’abord s’engager dans une grande et belle route : il a ensuite suivi tous les sentiers agré
sa première idée, et détaille les forces des Rochelais. Mais ils ont beau fortifier leurs murailles, Louis, dont la cause e
? Non : il revient au voyage du roi, et lui promet la victoire par ce beau trait d’imagination. Certes ou je me trompe, ou
oser de cet enthousiasme vif, mais sage et réglé par la raison, de ce beau désordre qui produit un effet merveilleux dans l’
et les plus magnifiques. C’est ce que fait J.-B. Rousseau dans cette belle Ode, où ce digne imitateur du prophète David pein
er ta gloire !                    Peut-on dans ces funestes lieux Des beaux jours de Sion célébrer la mémoire !             
ousseau au prince Eugène. Notre langue n’offre peut-être rien de plus beau . Ce vieillard, qui d’un vol agile Fuit sans jama
hante les grands hommes, je crois bien pouvoir citer cette strophe si belle de l’Ode sur la mort du même Rousseau, par le mar
rtu ou la laideur du vice. Il doit y présenter de grandes vérités, de belles et solides maximes. Mais en éclairant notre âme,
eux. Muses, qui, dans ce lien champêtre Avec soin me fîtes nourrir ; Beaux arbres, qui m’avez vu naître, Bientôt vous me ver
n général, ses odes, parmi lesquelles il y en a quelques-unes de fort belles , sont négligées et faibles de style. On peut en d
es pensées, l’éclat des images lui assureront, tant que le goût de la belle poésie subsistera parmi nous, la place qu’il occu
27 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
ransformations de la langue nationale, comme on descend le cours d’un beau fleuve dont les eaux s’abandonnent à leur pente,
rdien de la tradition, n’a-t-il pas écrit dans la dernière page de sa belle histoire littéraire : « Les soixante premières an
disputaient les familiers de l’hôtel de Rambouillet. Esprit brillant, belle imagination, il fut le Malherbe de la prose : il
aieté, et pousse la solennité jusqu’à l’emphase. Il donne l’idée d’un beau corps auquel l’âme fait défaut, et les artifices
rerez les ruines de ces grands ouvrages dont la vieillesse est encore belle , et vous vous promènerez tous les jours parmi les
son désert A M. De Lamotte-Aigron32 Monsieur, Il fit hier un beau jour sans soleil. Enfin, je n’eus jamais tant de
evoir que les dernières pointes de ses rayons, qui sont d’autant plus beaux qu’ils ont moins de force, et que leur lumière es
boire voient le ciel aussi clairement que nous faisons43. Mais cette belle eau aime tellement cette belle terre, qu’elle se
irement que nous faisons43. Mais cette belle eau aime tellement cette belle terre, qu’elle se divise en mille branches et fai
couvents des capucins et des chartreux, mais aussi à toutes les plus belles demeures de France et d’Italie62. Quelque accompl
auvais accent, ils m’ont laissé aller. Regardez si je ferai jamais de beaux discours qui me valent tant, et s’il n’eût pas ét
et avec cela assez épais et assez longs pour pouvoir prétendre120  en belle tête. J’ai quelque chose de chagrin et de fier da
nnable. Son cœur J’ai les sentiments vertueux, les inclinations belles , et une si forte envie d’être tout à fait honnête
manières qui touchait plus que le brillant de celles qui étaient plus belles  : elle en avait une même dans l’esprit qui avait
e n’ai jamais vu de réponse plus impertinente que celle-là. Voilà une belle merveille que de faire bonne chère avec bien de l
est bien dit ! Approche, que je t’embrasse pour ce mot. Voilà la plus belle sentence que j’aie entendue de ma vie : Il faut v
tragique et comique La tragédie, sans doute, est quelque chose de beau , quand elle est bien touchée ; mais la comédie a
er contre eux une satire du style de Juvénal, qui les déchirera de la belle façon. Laissons cela. Que voulez-vous apprendre ?
haut, A, E. m. Jourdain. A, E, A, E. Ma foi, oui. Ah ! que cela est beau  ! l e maître de philosophie. Et la voix I, en ra
qui représente un O. m. Jourdain. O, O, O. Vous avez raison. Ah ! la belle chose que de savoir quelque chose252 ! l e maîtr
-dessus des dents d’en haut ; DA. m. Jourdain. DA, DA. Oui. Ah ! les belles choses ! les belles choses ! l e maître de philo
en haut ; DA. m. Jourdain. DA, DA. Oui. Ah ! les belles choses ! les belles choses ! l e maître de philosophie. L’F, en appu
de m’avoir appris cela. Je voudrais donc lui mettre dans un billet : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour ;
ela. Je voudrais donc lui mettre dans un billet : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour ; mais je voudrais qu
je ne veux point tout cela264. Je ne veux que ce que je vous ai dit : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour.
t cela264. Je ne veux que ce que je vous ai dit : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour. l e maître de phil
de philosophie. On peut les mettre premièrement comme vous avez dit : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour.
eut les mettre premièrement comme vous avez dit : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour. Ou bien ; D’amour mo
beaux yeux me font mourir d’amour. Ou bien ; D’amour mourir me font, belle marquise, vos beaux yeux. Ou bien : Vos yeux beau
mourir d’amour. Ou bien ; D’amour mourir me font, belle marquise, vos beaux yeux. Ou bien : Vos yeux beaux d’amour me font, b
ur mourir me font, belle marquise, vos beaux yeux. Ou bien : Vos yeux beaux d’amour me font, belle marquise, mourir. Ou bien 
e marquise, vos beaux yeux. Ou bien : Vos yeux beaux d’amour me font, belle marquise, mourir. Ou bien : Mourir vos beaux yeux
x beaux d’amour me font, belle marquise, mourir. Ou bien : Mourir vos beaux yeux, belle marquise, d’amour me font. Ou bien :
our me font, belle marquise, mourir. Ou bien : Mourir vos beaux yeux, belle marquise, d’amour me font. Ou bien : Me font vos
os beaux yeux, belle marquise, d’amour me font. Ou bien : Me font vos beaux yeux, belle marquise, d’amour, mourir. m. Jourd
x, belle marquise, d’amour me font. Ou bien : Me font vos beaux yeux, belle marquise, d’amour, mourir. m. Jourdain. Mais, d
meilleure. l e maître de philosophie. Celle que vous avez dite265 : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour.
tre de philosophie. Celle que vous avez dite265 : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour. m. Jourdain. Cepen
tus de chacun le faisoyent révérer ; Il avoit le cœur grand, l’esprit beau , l’âme belle ; Et ce sont des sujets279 à toujour
n le faisoyent révérer ; Il avoit le cœur grand, l’esprit beau, l’âme belle  ; Et ce sont des sujets279 à toujours le pleurer.
le tous les biens qui peuvent nous appartenir, la royauté est le plus beau poste du monde ; et cependant, qu’on s’imagine un
qui vois344, dans cet abrégé, la seule chose qui nous reste d’une si belle vie, admire345 la fragilité de toutes les choses
-1695 Né à, Chartres, fils d’un avocat au Parlement, professeur de belles lettres à Port-Royal, associé aux traverses et au
marche dans la campagne, la vue se borne par un certain cercle. On a beau avancer384 par un endroit, le cercle avance comme
toutes sortes d’objets, et aussi bien les plus difformes que les plus beaux  ; que389 rien n’est affreux quand on le voit par
pouvais vous la dépeindre ; je ne l’entreprendrai pas391 aussi. J’ai beau chercher ma chère fille, je ne la trouve plus, et
Rabutin A Livry, ce 3 novembre 1677. Je suis venue ici achever les beaux jours, et dire adieu aux feuilles ; elles sont en
un brocart401 d’or riche et magnifique que nous voulons trouver plus beau que du vert, quand ce ne serait que pour changer
ue pour changer 402. Je suis logée à l’hôtel de Carnavalet. C’est une belle et grande maison ; je souhaite d’y être longtemps
dans sa chambre, et lui dit : « Vatel, tout va bien, rien n’était si beau que le souper du Roi. » Il dit : « Monseigneur, v
elle, le seul parti de France qui fût digne de Monsieur 484. Voilà un beau sujet de discourir. Si vous criez, si vous êtes h
avons menti, que cela est faux, qu’on se moque de vous, que voilà une belle raillerie, que cela est bien fade à imaginer ; si
toute la nature conjurée ensemble n’est pas capable d’éteindre un si beau rayon de la puissance qui la soutient ; et qu’ain
era, comme un faux ami508, au milieu de nos entreprises. Là, tous nos beaux desseins tomberont par terre509 ; là, s’évanouiro
s sont dignes d’être distingués des autres, et ils font l’un des plus beaux ornements du monde516. Mais qui les pourrait supp
attendront la justice de la postérité, c’est-à-dire qu’ils trouveront beau et heureux d’être loués parmi les hommes pour des
 ; c’était en eux-mêmes qu’ils voulaient s’occuper à contempler leurs belles idées, à se contenter de leurs beaux et agréables
nt s’occuper à contempler leurs belles idées, à se contenter de leurs beaux et agréables raisonnements, à se former à leur fa
ger ; qui voit Platon célébrer la félicité de ceux qui contemplent le beau et le bon, premièrement dans les arts, secondemen
régence affermie, la France en repos, et un règne qui devait être si beau commencé par un si heureux présage574. L’armée co
rsailles, ce 29 septembre 1674. Dieu voit tout Les méchants ont beau se cacher : la lumière de Dieu les suit partout ;
t éloignées de deux lieues l’une de l’autre, mais le chemin en est si beau , qu’il peut passer pour une longue allée de prome
. Une infinité de petits ruisseaux serpentent dedans, et font voir un beau cristal qui s’écoule à petit bruit dans un lit de
oir un beau cristal qui s’écoule à petit bruit dans un lit de la plus belle verdure du monde627. On voit de l’autre les monta
r plus loin ; car elles sont revêtues d’un vert mêlé qui fait un fort bel effet, et d’ailleurs d’une grande fertilité. Tout
able de sa province, se signalèrent entre les autres à citer les plus beaux endroits des saints Pères à la louange des grands
uotidien de la parole évangélique. Voilà toute sa vie : c’est le plus bel éloge qu’on en puisse faire. Né à Bourges, fils d
et sincère, nous le traitons d’imprudent et d’évaporé. Les autres ont beau le combler d’éloges, cet intérêt qui nous préoccu
ez-vous, madame, qu’hier, après avoir marché six heures dans un assez beau chemin, nous vîmes un château bâti sur un roc qui
ère que la ville sera prise vers le 4 ou le 5 de ce mois… Après cette belle description, ne soyez pas en peine de moi ; je me
ous mander ce qu’il m’en semble. Elle a la meilleure grâce et la plus belle taille que j’aie jamais vue, habillée à peindre,
e teint fort uni, blanc et rouge, comme on peut le désirer ; les plus beaux cheveux blonds que l’on puisse voir, et en grande
is toujours, je la trouve à souhait, et serais fâché qu’elle fût plus belle . Je le dirai encore : tout plaît, hormis la révér
Si je voulois acquérir le titre d’orateur, j’aurois appris quelque belle et longue harangue, et vous la prononcerois avec
(de laquelle je ne distingue point les princes, pour être notre plus beau titre : Foi de gentilhomme !), par mes peines et
je porte à mes sujets, et l’extrême envie que j’ai d’ajouter ces deux beaux titres à celui de roi, me font trouver tout aisé
un nombreux troupeau qui, répandu sur une colline vers le déclin d’un beau jour, paît tranquillement le thym et le serpolet,
ée à mi-côte ; une rivière baigne ses murs, et coule ensuite dans une belle prairie ; elle a une forêt épaisse qui la couvre
olline759. Je me récrie, et je dis : Quel plaisir de vivre sous un si beau ciel et dans ce séjour si délicieux760 ! Je desce
nde des choses ; c’est au moins avoir perdu les premières et les plus belles années de sa vie. Un si grand fonds ne se peut bi
le jeu d’une imagination tendre et subtile, qu’inspire la passion du beau et du bien ? Toutes les nuances s’accordent avec
es de ce lieu les plus aguerries s’étaient cachées dans un coin de la belle île que vous connaissez ; de là, elles vinrent en
Au bruit de la mousquetade est ajouté celui des tambours. Je passe la belle rivière de Dordogne, presque toute couverte des b
d’une jeunesse si vive et si féconde en plaisirs, souviens-toi que ce bel âge n’est qu’une fleur qui sera presque aussitôt
ui t’accompagnent, la force, la santé, la joie s’évanouiront comme un beau songe ; il ne t’en restera qu’un triste souvenir 
u doigt la queue d’un poisson monstrueux, par où finit le corps de ce bel enfant. Au bas, on lit ces paroles qui, comme vou
ieux écouter, dressaient leurs oreilles aiguës ; Echo852 redisait ces belles paroles à tous les rochers d’alentour, et toutes
une sentence de grâce, ou un arrêt de mort éternelle ; car vous avez beau vous flatter, vous mourrez tels que vous êtes auj
sont le seul bonheur qui nous était destiné sur la terre. Nous avons beau faire montre d’une vaine intrépidité, la conscien
frent plus qu’une triste uniformité qui endort ou qui lasse : ils ont beau les diversifier, ils diversifient leur ennui923.
mœurs françaises. La légèreté dans le comique, une ironie tempérée de belle humeur et de bonhomie, l’agilité du récit, des mo
me portait, ce qui, avec ses flatteries, me mit insensiblement de si belle humeur, que, voyant notre seconde omelette à moit
hâtain-brun fort bien plantés, des yeux les plus parlants et les plus beaux du monde, peu de dents, et toutes gâtées, dont el
outes gâtées, dont elle parlait et se moquait972 la première, le plus beau teint du monde, le cou long avec un soupçon de go
une très-longue avenue devant sa maison, en Anjou ; dans cette avenue belle et parfaite était plantée une maison de paysan989
t maigre, un visage en losange1012, un nez grand et aquilin, des yeux beaux , parlants, perçants, qui ne regardaient qu’à la d
s animer. Que ne vous appliquez-vous plutôt à la recherche de tant de belles vérités qu’un calcul facile nous fait découvrir t
de l’espérance et de la crainte. Lettre sur florence C’est une belle ville que Florence ; on n’y parle du prince ni en
t, ils ont un parapluie bien ciré ; il n’y a que les dames qui ont un beau carrosse parce que tout honneur leur est dû. Nous
ira de l’école M. le marquis son fils, pour le mettre à Paris dans le beau monde. Colin, toujours tendre, écrivit une lettre
ouvrirent son visage. « Tu m’as abandonné, lui dit Colin ; mais tu as beau être grand seigneur, je t’aimerai toujours1100. »
tendresse et la honte, et il se disait tout bas : « Tous mes amis du bel air1104 m’ont trahi, et Colin, que j’ai méprisé,
, qu’un laid visage se couvre de ce masque. Rien n’est si rare que le beau naturel : c’est un don que vous avez ; tirez-en d
nc votre directeur pour ce royaume des belles-lettres ; vous êtes une belle âme à diriger. Continuez dans le bon chemin, trav
je ne sais si elle sera sauvée ou perdue. C’est un grand jour pour le beau monde oisif de Paris qu’une première représentati
Cideville Ce 15 mai 1733. Mon cher ami, je suis enfin vis-à-vis ce beau portail1146, dans le plus vilain quartier de Pari
; nos conversations pourraient être amusantes. Il n’y a point de plus bel aspect dans le monde que celui de ma maison de La
dation Au comte d’Argental1159 9 février 1761. Voici la plus belle occasion, mon cher ange1160, d’exercer votre mini
eur conduite, pourront vivre ensemble en société. Ils cultiveront les beaux arts, par lesquels les mœurs s’adoucissent ; ils
s événements du siècle. L’Académie française ayant élu l’auteur de ce beau monument, sans qu’il sollicitât ses suffrages, il
ener à fin un bon livre, il excellait pourtant à tracer en courant de belles esquisses ; mais sa plume fut aussi téméraire que
jolie chose, tandis qu’il en aurait coûté moitié moins pour faire une belle chose ! qu’est-ce que tous ces petits jets d’eau,
s un ouvrage, dans un caractère, dans un tableau, dans une statue, un bel endroit, c’est là que mes yeux s’arrêtent ; je ne
cela : le reste est presque oublié. Que deviens-je, lorsque tout est beau  !... Un plaisir qui n’est que pour moi me touche
je sens. Dans leur absence, ma dévotion1288 rapporte tout à eux. Une belle ligne1289 me frappe-t-elle, ils la sauront. Ai-je
belle ligne1289 me frappe-t-elle, ils la sauront. Ai-je rencontré un beau trait ? je me promets de leur en faire part. Ai-j
mions, mon cousin et moi, dans l’idée très-naturelle qu’il était plus beau de planter un arbre sur la terrasse qu’un drapeau
oiseaux, et le roulement des torrents qui tombent de la montagne. Ce beau bassin, d’une forme presque ronde, enferme dans s
’enchantement auquel nul homme ne résiste : un spectacle si grand, si beau , si délicieux, n’en laisse aucun de sang-froid.
e vous prie, monsieur, d’agréer mes salutations très-humbles. A la belle étoile Je me souviens d’avoir passé une nuit d
pour les lettres. Les arts sont consacrés à peindre les traits de la belle nature ; les sciences à la vérité. Les arts et le
 ; cependant l’art est nécessaire pour faire fleurir les talents : un beau naturel négligé ne porte jamais de fruits mûrs… Q
? figaro. Non ; dans les haras1431 d’Andalousie. l e comte (riant). Beau début ! figaro. Le poste n’était pas mauvais, pa
ectacle que le ciel et l’eau, je m’amusais quelquefois à dessiner les beaux nuages blancs et gris, semblables à des groupes d
rdaient sans pouvoir en détourner les yeux ; d’autres mettaient leurs beaux habits, comme s’ils avaient été au moment de desc
Neva Rien n’est plus rare, mais rien n’est plus enchanteur qu’une belle nuit d’été à Saint-Pétersbourg, soit que la longu
 ; soit que réellement, elles aient plus de douceur que dans les plus beaux climats. Le soleil qui, dans les zones tempérées,
ames, et qui se laissaient aller doucement au paisible courant de ces belles eaux. Les rameurs chantaient un air national, tan
ns mes bras, je voudrais, oui, je voudrais que ce fût dans une de ces belles nuits, sur les rives de la Néva, en présence de c
nt de moi. Prenez son nom1513. » Tout cela se passait sur le quai, un beau matin, et à la face du ciel et de la terre. L’Emp
r, et le fait tout à coup éclore. Ainsi se forment en nous toutes nos belles qualités. Quand la nature veut créer notre être m
urais de soif. L’Eurotas mérite certainement l’épithète de fleuve aux beaux roseaux, que lui a donné Euripide ; mais je ne sa
les roches et les bruyères de la baie de Naples seront toujours plus belles que les vallées les plus fertiles de la France et
s devant la grande porte de l’église ; il leur fait un discours, fort beau sans doute, à en juger par les larmes de l’assist
uits dont les ombres transparentes semblent craindre1565 de cacher le beau ciel de la Grèce : ce n’étaient point des ténèbre
s en troupes que ces oiseaux visitent nos demeures : quelquefois deux beaux étrangers, aussi blancs que la neige, arrivent av
telle campagne de 1793, vos victoires actuelles en présagent une plus belle encore. Les deux armées, qui naguère vous attaqua
z point cette histoire. D’abord, comme vous voyez, je n’y joue pas un beau rôle, et puis vous me la gâteriez. Tenez, je ne v
s’avance : le corps d’une femme était placé dans un cercueil, paré de beaux vêtements, le visage découvert, la tête ornée de
l eut le mérite de restaurer leurs doctrines, et de vulgariser par un beau langage les vérités essentielles à l’ordre moral.
ces délicates inquiétudes qui visent à la perfection, ce sentiment du beau , du bien et du vrai qui est l’âme du talent. La
. Nous avons dit que chez l’homme et chez l’animal même la figure est belle par l’expression ; mais, quand vous êtes sur les
core toute vive des maux passés. En même temps, de loin en loin, quel beau spectacle, et comme l’Elbe coule noblement entre
nous courons à travers champs ; des poteaux seuls marquent le chemin. Beaux effets de lumière sous les hauts bois de sapins.
t dissipée et qu’on regarde avec attention, on ne trouve plus un seul beau monument dans cette ville si belle. L’ensemble fr
ttention, on ne trouve plus un seul beau monument dans cette ville si belle . L’ensemble frappe, et rien n’attache : c’est une
nconnue, ce ciel du nord avec ses étoiles éclatantes, mille fois plus belles que le jour pâle et sombre qui leur succède1689.
 ? De qui les hommes ont-ils reçu les nobles principes qu’il est plus beau de garder la foi donnée que de la trahir, qu’il y
us admirons l’austérité d’un récit simple et pourtant dramatique, une belle ordonnance, la hauteur des aperçus, des portraits
plit d’admiration. Il n’hésita pas à fixer sa famille errante dans ce beau , dans cet industrieux séjour1698. Mort de Mari
blime. Penser fortement, clairement, au fond de son cabinet, est bien beau sans contredit ; mais penser aussi fortement, aus
nchissant les Alpes ; écrase de nouveau la coalition et lui impose la belle paix de Lunéville1716, ce fils du pauvre gentilho
ées par la passion des livres, l’amour des lettres, l’enthousiasme du beau , et le culte du vrai. Le goût est pour lui une so
grand du bavardage inutile qui précède toute discussion sérieuse. Les beaux jours arrivaient-ils, mon livre me suivait dans d
quel respect ! Je crois bien qu’ils ne lisaient pas toujours dans ces beaux volumes, et qu’ils se contentaient souvent du trè
ue j’aurais encore, je le crois, du plaisir à tenir dans mes mains un beau livre. Je sentirais du moins le velouté de sa rel
ntage : c’est que tous les livres leur sont bons pourvu qu’ils soient beaux , et que, sans savoir un mot de latin ou de grec,
hamp est plus restreint. Quand un livre n’est pas à notre usage, il a beau être bien brillant, nous soupirons et nous ne l’a
la voilà avec tout ce que son nom et sa vue disent aux Athéniens ! «  Belle et glorieuse Athènes, douce sœur de ma patrie ! »
en Orient une sorte de religion que les mourants même n’oublient pas. Beau pays, que mes yeux ont vu, qu’ils n’oublieront ja
une simple maison, était un prince ou un poëte. Ce qu’il y a de plus beau encore, c’est que la fréquentation de ces grandeu
où dominait l’harmonie. L’art, le goût, l’éloquence, le sentiment du beau sous toutes ses formes, faisaient partie de la na
tendre à votre oreille, et surtout au fond de votre conscience, cette belle parole, que vous êtes un honnête homme, Oxford
m’y reposer, et écrire à ceux que j’aime bien, tranquillement. Quelle belle et douce chose que cet Oxford ! Figurez-vous, dan
e qu’elle avance et qu’elle se prolonge, semble lui accorder une plus belle place, et le reconnaître plus grand1787. Bossu
arole, il reste le modèle de l’éloquence la plus haute, et de la plus belle langue. Amitiés littéraires Aimer Molière,
. Aimer et préférer ouvertement Corneille, c’est sans doute une chose belle et tout à fait légitime ; c’est vouloir habiter e
l’adore dans la splendeur du soleil, ou dans les magnificences d’une belle nuit ! Heureux qui l’invoque et le prie à chaque
on la foi classique, et à convertir les indifférents à la religion du beau ou du vrai par une admiration réfléchie dont le p
ême la liberté de l’abeille ; il ne choisit pas, parmi les fleurs des belles lectures, celles dont se compose le miel des bons
us ne le laissons pas par moments s’ébattre en liberté parmi les plus belles œuvres du génie ; s’il n’a été qu’un outil pour u
que l’auteur aille au-delà. « Balzac ne sait pas rire ; mais il est beau quand il est sérieux. » 46. Restant fidèle à.
lution de se vouer à la retraite n’était pour Balzac qu’un prétexte à belles phrases. L’ironie légère de l’expression prouve q
très-fréquent au xviie siècle. 69. Descartes écrit à un faiseur de beau style, et il se met en frais pour lui plaire. 70
rendu, mot pour mot, persuadé d’ailleurs que les expressions les plus belles ne pouvaient donner aucun éclat à la lumière qui
ndre en… c’est-à-dire : pour que je puisse avoir la prétention d’être beau . 121. Il nous donne l’expression de la physiono
lle dépense ! Harpagon peut-il mieux témoigner son admiration pour ce bel adage d’économie domestique ? 190. C’est un rago
sordide dans les moindres choses. 203.  . Accommoder, arranger de la belle façon. 204. C’est à Plaute que Molière a emprun
ur don Juan. 214. Il le flatte, il l’amadoue, pour ne le payer qu’en belles paroles. 215. Ce sont ses valets. 216. Il le tr
l’argent des cartes suffirait pour avoir des salles de spectacle plus belles que le théâtre de Pompée ; mais quel homme dans P
des lambris, à des vases, à des orne­ments qui sont infiniment moins beaux que les objets communs qui sont exposés à tout le
usé par un long usage, et avait un sens énergique. 378. Comparez un beau passage de Massillon sur la vérité. (Recueil des
e notre vue bouleverse à notre égard toute la nature. C’est une assez belle image de ce que produit en nous la vue de la foi.
se, et repense à tout ; ma tête et mon esprit se creusent ; mais j’ai beau tourner, j’ai beau chercher, cette chère enfant q
ut ; ma tête et mon esprit se creusent ; mais j’ai beau tourner, j’ai beau chercher, cette chère enfant que j’aime avec tant
. — « J’arrivais hier soir ici, ma très-chère. Il y fait parfaitement beau  ; j’y suis seule, et dans une paix, un silence, u
e jour, de quel côté vient le vent. Votre terrasse doit être une fort belle chose ; j’y suis souvent avec vous tous, et mon i
ec vous tous, et mon imagination sait bien où vous trouver dans cette belle et grande principauté. » 403. Datée de Bussy,
promène, ou seule, ou en compagnie ; on se rencontre à une place fort belle , on a un livre, ou prie Dieu, on rêve à sa chère
ait parer, comme on dit ici, ses grandes allées : vraiment elles sont belles  ; il fait sabler son parterre. Enfin, ma fille, c
st pas commune, y conserve toujours sa place, et c’est un de ses plus beaux titres : il faut que je vous en parle un peu, pui
à un certain espace, où l’on a fait un chef-d’œuvre. Le vestibule est beau , et l’on y peut manger fort à son aise ; on y mon
cit qui s’annonce. 470. Elle a le style éloquent, inventif. 471. La belle expression ! 472. Henriette de Coulanges, marqui
uoi vous serviront vos amis, sinon à… ? 557. Admirez l’énergie de ce beau et simple langage. 558. Faible. 559. Bossuet n’
nce, sa noblesse passe à sa maison, ses parents sont appelés aux plus belles charges, et ses enfants sont les héritiers du roy
e, Toutes les fleurs des champs parfument son sentier, Et l’azur d’un beau ciel y descend tout entier ; Mais, à peine échapp
le vice le flagelle lui-même. On retrouve le même sentiment dans ces beaux vers de Lucrèce que M. Martha traduit aussi : De
Indiscipliné, qui n’obéit pas aux lois, à la règle. 635. Voyez une belle page de M. Thiers sur les aptitudes d’un général
té, ont la permission d’être les plus méchants hommes du monde ? On a beau savoir leurs intrigues, et les connaître pour ce
ent la voix, le mouvement instinctif de la nature. 650. Comparez les beaux vers de Victor Hugo sur l’Aumône. 651. On n’emp
se. Mon frère me prouvait que son héros était plus merveilleux. Cette belle action, me disait-il, est de lui, et je courais v
jours sa femme ni ses enfants, qui comptaient sur lui pour manger une belle carpe. Puis, avec une naïveté charmante, il montr
ait alors définir un grand poëte : Un bon père de famille qui fait de beaux vers. 727. On dit plutôt les Lettres de Cicéron.
et, se mirant dans l’eau, Il rendait grâce au ciel en se trouvant si beau  : « Pour les ânes, dit-il, le ciel a fait la terr
ues du monde ce que le jeu d’échecs est au jeu de dames, et ce qu’une belle danse est à une démarche ordinaire. La Bruyère s
n connaissez qu’une, celle que vous montez. Elle est riante, elle est belle , elle est parfumée comme le printemps Il ne vous
mûr, ensuite la vieillesse : L’une après l’autre. 803. Comparez la belle lettre de Bossuet à Louis XIV (1er recueil). 804
avec laquelle on le lit fait bien voir que si on traduisait Homère en beaux mots, il ferait l’effet qu’il doit faire, et qu’i
Il excelle dans ces causeries familières et intimes. 897. Voilà une belle vérité. Cicéron disait : summum jus, summa infuri
que Massillon ne soit donc qu’au second rang ! C’est encore une assez belle place que le second rand après Bossuet. Comme écr
jamais employée, et en même temps la plus à sa place, est un des plus beaux traits d’éloquence qu’on puisse lire chez les nat
-il un jour de nous rappeler ces maux. » 920. Venez voir le plus beau spectacle que puisse présenter la terre ; venez v
va les clore. La religion le balança dans le berceau de la vie ; ses beaux chants et sa main maternelle l’endormiront encere
ce chrétien a passé avec douceur. Chateaubriand. 921. Comparez les beaux passages de Rousseau et de Chateaubriand sur le m
Mon Dieu ! que cette main m’est chère ! ce n’est pourtant pas le plus bel endroit de notre princesse, non plus que le vôtre
s lois : «  Ce livre m’a toujours paru un cabinet mal rangé, avec de beaux lustres de cristal de roche. Je suis un peu parti
Les premières sociétés se firent à son image. 1072. Voici une bien belle lettre de Ducis inspirée par la piété filiale :
ps que peut avoir coûté sa poursuite… Le génie lui-même doit ses plus beaux traits, tantôt à une profonde méditation, et tant
lâme indirect et discret. 1103. Il a le bon sens du cœur. 1104. Du bel air, c’est-à-dire à la mode, mes amis à grand fra
inal de Bernis écrivait à Voltaire : « … Si vous n’aviez fait que de belles tragédies et le seul poëme héroïque qu’on lise av
fait ; il faut voir si la manière dont vous l’exprimez en vers serait belle en prose, et, si votre vers, dépouillé de la rime
rogatons que nous trouvons sous notre main : par exemple, toutes les belles oraisons funèbres de M. Bossuet, de M. Fléchier,
’ai jamais vu si plein. Je suis fâché de n’avoir pas de goût pour les beaux embarras ; à tout moment il s’en trouve qui ne fi
cachée, un compas toujours trop ouvert. » 1187. Rappelez-vous ces beaux vers d’Ovide : .........Çœlum que tueri Jussit,
te ! Comparez ces vers de Delille : Moins vif, moins valeureux, moins beau que le cheval, L’âne est son suppléant, et non pa
ces nuances, il faut beaucoup d’expérience. 1243. Citons encore ces beaux vers de M. de Lamartine : Le chien seul en jappa
ssez de l’objet même et de sa représentation. Il faut toujours qu’une belle œuvre d’art lui serve à autre chose… » 1266. Il
ait qu’il but la ciguë, l’an 400 avant Jésus-Christ. 1373. Voyez les beaux vers de Lamartine, sur la mort de Socrate. (Recue
ambre, je prie plus rarement et plus sèchement ; mais à l’aspect d’un beau paysage je me sens ému, sans pouvoir dire de quoi
horizon sud-est. » Eugénie de Guérin écrivait aussi : « Le 20. — La belle matinée d’automne ! Un air transparent, un lever
e l’Orient ; cette terre riche et fertile, ce paysage unique, le plus beau dont l’œil humain fut jamais frappé ; ce séjour c
on intelligence que des rayons, et ne m’a donné pour éloquence que de beaux mots. « Je suis comme une harpe éolienne, qui r
e beaux mots. « Je suis comme une harpe éolienne, qui rend quelques beaux sons, mais qui n’exécute aucun air. « Mon espri
mprovisateurs, beaucoup d’enthousiasme pour la poésie et les arts, un beau soleil ; enfin, on y sent qu’on vit ; mais je l’o
toutes choses dont l’exactitude est divine. » 1533. Comparez ces beaux vers de Lamartine sur la chute du Rhin. De roche
t pour le bien public et l’honneur de nos institutions, quand, par un beau clair de lune, et lorsque tout dort dans le villa
es fruits superbes qui pendent aux arbres de son opulent voisin, il a beau se rassurer par l’absence de tout témoin, calcule
espérance, celui-là sera le plus heureux qui aura l’espérance la plus belle et la plus assurée. Heureux donc mille et mille f
le 15 octobre 1806, à deux heures du matin. Mon amie, j’ai fait de belles manœuvres contre les Prussiens. J’ai remporté hie
quet ? il vous cite sa table ; De vin ? le sien est délectable ; D’un beau jardin, ou d’un hôtel charmant ? Il vous cite sou
ait, et si quelque chose pouvait nous rappeler au respect des lois du beau , à l’amour et à l’étude des modèles, ce serait ce
isait alors. Etienne Pasquier appelait son livre un vrai séminaire de belles et notables sentences. 1676. Les commentaires
. Les commentaires de César. 1677. Pensées de Marc Aurèle. Lisez une belle étude de M. Martha, dans Les moralistes sous l’em
cle il avait appris à écrire. Mais ne parlait-il pas naturellement ce beau langage qu’il retrouvait chez les contemporains d
vient de prendre cette résolution magnanime ; sa figure vous paraîtra belle . C’est qu’elle exprime la beauté de sou âme. Peut
. Je n’en ai pas encore entendu prononcer un mot. Notre langue et nos belles lettres ont fait plus de conquêtes que Charlemagn
a plus fidèle peinture ; Mais toujours la simplicité Ne fait pas la belle nature.  » Dans de grandes huttes qu’on appelle
plusieurs saints archevêques, et qui se couvrent aujourd’hui des plus belles moissons (à regret sans doute) pour un prince hér
rais que Magdebourg est presque imprenable ; je vous parlerais de ses belles fortifications, et ce sa citadelle construite dan
arole divine, et comme le gardien du tabernacle. 1694. Rapprochez le beau chapitre de Fénelon, sur la raison, (1er recueil,
ntre quelquefois des gens d’esprit qui sont plus éclairés que d’assez beaux génie ; mais, soit que leurs inclinations partage
it le juge criminel. 1705. Son médecin. 1706. M. Wiesener, dans son bel ouvrage sur Marie Stuart, a vengé sa mémoire des
nte ; la côte est rude ; vous êtes couvert de sueur ; mais vous aurez beau faire, vous arriverez trop tard, le souper sera c
du bibliophile Jacob, (Paul Lacroix) : « Le bibliomane vaniteux a dé belles éditions, de splendides reliures, une bibliothèqu
e que les gens sachent ce que c’est qu’un livre, et, qui plus est, un beau livre ! « Le bibliomane envieux désire tout ce
et se trahissent par leur style. 1786. Fogelberg. 1787. Lisez les belles pages que lui consacre M. Nisard. (Recueil des cl
s hommes à l’heureux état de goûter des plaisirs parfaits. La vue des belles choses et l’admiration qu’elles excitent devienne
ployez-le avec une infatigable, avec une jalouse activité. Vous aurez beau faire, ces années qui se déroulent devant vous co
llusions qui ôtent à l’homme la possession de lui-même. « Il serait beau que l’attention entrât dans la société par les ly
tendus. Le point important est de les digérer. Pour bien entendre une belle et grande pensée, il faut peut-être autant de tem
re autant de temps que pour la concevoir. » — « Il n’est rien de plus beau qu’un beau livre. » 1843. Allusion à ce mot de
e temps que pour la concevoir. » — « Il n’est rien de plus beau qu’un beau livre. » 1843. Allusion à ce mot de l’Écriture 
28 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
ue et l’allégorie mythologique ; — une antre femme, Louise Labé, « la Belle cordière » de Lyon (1526-1566), qui a fait le Déb
contre ; — Antoine de Baïf, qui survécut de quatre ans au chef et aux beaux jours de l’école, et produisit sans fin, et, souv
octes tablettes Du conseiller Mathieu, ouvrage de valeur Et pleins de beaux dictons à réciter par cœur. (Molière, Sganarell
(Caractères, I), et même l’éloquence mâle et nerveuse qui dans maint beau passage, surtout de ses Élégies et de ses Discour
I. À son ami Lyon2 (1526). Une fable     … Je te veulx dire une belle fable : C’est à sçavoir du Lyon et du Rat.     Ce
pos certes je me soubris ; J’ay des cousteaux assez, ne te soucie, De bel os blanc plus tranchans qu’une scie ; Leur gaine
on tour44 ; A celle fin qu’il n’y ayt faulte nulle, Je vous feray une belle cedulle45, A vous payer (sans usure il s’entend)
s son cardinal et moy le mien encore, Et que l’espoir flateur qui nos beaux ans devore Appaste noz desirs d’un friand hameçon
net 16.) Regret du pays Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestuy la qui conquit la toison1
hilosophes, hommes d’État, lui rendaient hommage. Charles IX, dans de beaux vers, inclina son diadème de roi devant la couron
est moins qu’il n’ambitionnait, mais c’est assez pour lui assurer une belle place dans les gloires poétiques de la France. No
Sonnet Comme on void sur la branche au mois de may la rose En sa belle jeunesse, en sa premiere fleur, Rendre le ciel ja
en vous esmerveillant : « Ronsard me celebroit du temps que j’estois belle . » Lors, vous n’aurez servante oyant telle nouve
tin a ses pieds, à son flanc la houlette, Ne dira plus l’ardeur de sa belle Janette ; Tout deviendra muet, Echo sera sans voi
pollon, qui me vint tout le cœur estonner180 ; Où premier admirant la belle Calliope, Je devins amoureux de sa neuvaine trope
er186, ainsi qu’en un tableau, D’admirer la nature et ce qu’elle a de beau , Et de dire, en parlant aux fleurettes escloses :
oire d’un ruisseau puisé dedans la main, Sauter, ou m’endormir sur la belle verdure, Ou composer des vers prés d’une eau qui
A courtiser en vain Apollon et les Muses ! Que te sçauroit donner ce beau chantre Apollon Qu’une lyre, un archet, une corde
iard ; si bien que sa vielle, Et sa Muse qu’on dit qui eut la voix si belle , Ne le sceurent nourrir, et falloit que sa faim D
e la terre, Pren les armes au poing, et va suivre la guerre, Et d’une belle playe en l’estomac ouvert, Meurs dessus un rempar
ciel sans nuë, et le haut des montagnes Toujours doré des rayons d’un beau jour : Que les replis de la Seine ondoyante Porte
ur aile, Dressent encore ès forests De doux rets, Pour ravir Flore la belle  ; Avril, c’est ta douce main Qui du sein De la n
l’aiglantin254 Et le thym, L’œillet, le lys, et les roses, En cette belle saison, A foison. Monstrent leurs robes écloses.
s, Au doux chant de son ramage. Tu vois en ce temps nouveau L’essaim beau De ces pillardes avettes256 Volleter de fleur en
ennemis…     O Rois ! pensés à vous ; et, puis que Dieu vous donc Le beau don de la paix, chacun de vous s’adone291 A l’ai
ieux, Lorsque tout rit aux champs, et que les prez joyeux Peignent de belles fleurs leur riante verdure ; Pres du Clain293 to
n, Musidan l’execré, Apres mille hasards encourus à son gré, Gagna si beau loyer299 en perdant sa jeunesse. Pleurons nostre
uissent pour tout jamais Perdre d’un pareil coup leur gloire et leurs beaux faicts. Ainsi, ainsi mourront, non de mort nature
ouvantable effort, Leur mettent dans les dents la mort, Voyre au plus beau de leur jeunesse. Encore qu’il soit tel, si est-c
leurs yeux. Mais estant arrivee au milieu de la salle, Sa face parut belle , encor qu’elle fust palle, Non de peur de la mort
courage, Et d’aise tous ravis, regardoient son visage, Admiroient ses beaux yeux, consideroient son port, Lisoient dessus son
és toute éternité Et fet ensemble une essence triple-une363.     Tout beau , muse, tout beau364 : d’un si profond Neptune Ne
osse lettre. Chaque œuvre est une page, et d’elle chaque effet Est un beau caractere en tous sens très parfet. Mais las ! co
t point encor dix et huict ans, Grimoult, Toutain etmoy, poussez d’un beau printans, Nous quittames Paris et les rives de Se
es hommes ! J’entends les grands qui pensent qu’on leur doit Tous les beaux vers qu’un bel esprit conçoit… De peu de cas les
biens du bourgeois.     Le jour, il ne craint rien, et dans sa maison belle On ne pose la nuit garde ni sentinelle : Il n’est
ue la nuit, Ou bien le temps mauvais le mène en son reduit ; Et mille beaux pensers qui lui font compagnie Sont cause qu’ains
   Oh ! qu’il est en son cœur content et satisfait, Quand il tient un beau fruict du fruictier qu’il a fait432 ! Quand il ti
on, Qu’il met lors sur la table, prenant sa douce gloire A montrer le beau fruict de sa belle victoire. Sa femme l’accolant
sur la table, prenant sa douce gloire A montrer le beau fruict de sa belle victoire. Sa femme l’accolant l’admire et le cher
de la vertu Du courrous orageux n’est jamais abatu… Travaille en tes beaux ans, en tes ans plus parfaits, Pour porter plus c
aucune breche, Il va tout furieux D’une pleine secousse Jetter en ses beaux yeux Son feu, ses traits, sa trousse449 : Puis qu
; Mais d’autres, n’arrestant450 à ces formes fleuries, Recueillent le beau sens voilé d’allegories451. De feuillage d’acante
s thresors de la plaine, Riche d’œillets, de lis, de marjolaine Et du beau teint des printanières fleurs518 Ainsi vivant, r
ne flame, L’enlevant jusqu’au ciel et remplissant son ame D’amour, de beaux désirs, de constance et de foy. « Je l’ay fait e
actes pervers, Ou, si tu les veux voir, voy-les teints et couvers Du beau sang de ton fils, ma grâce et ma justice. (Poés
es élans de Ronsard, malgré les nobles aspirations qu’il exprimait en beaux vers : J’aime mieux en soucis et pensers élevés
ge le ressort et les fiers coups d’aile de Malherbe ; mais Malherbe a beau dire de lui, nous raconte Racan, que pour mettre
ote, et, disciple nouveau, Glaner ce que les Grecs ont de riche et de beau  ; Reste de ces moissons que Ronsard et Desportes
 : Mais, n’en desplaise aux vieux554, ny leur philosopher, Ny tant de beaux escrits, qu’on lit en leurs escoles, Pour s’affra
de façon, Qu’elle rend à l’oreille un agreable son ; Et voyant qu’un beau feu leur cervelle n’embrase, Ils attifent579 leur
el sa grace n’accompagne : Son front, lavé d’eau claire, esclate d’un beau teint, De roses et de lys la nature la peint ; Et
sien595 Telles je les croiray quand ils auront du bien, Et que leur belle Muse, à mordre si cuisante596, Leur don’ra, comme
remaschant un propos avalé618 : « Que vous estes heureux, vous autres belles ames, Favoris d’Apollon, qui gouvernez les Dames,
belles ames, Favoris d’Apollon, qui gouvernez les Dames, Et par mille beaux vers les charmez tellement, Qu’il n’est point de
science, Relever ses cheveux, dire : « En ma conscience ! » Faire la belle main, mordre un bout de ses gants, Rire hors de p
main, mordre un bout de ses gants, Rire hors de propos, monstrer ses belles dents, Se carrer sur un pied, faire arser son esp
pprouver mon petit jugement. Aprés cette caresse il rentre633 de plus belle  : Tantost il parle à l’un, tantost l’autre l’appe
rmeille Et vous estoit aux roses tant pareille Qu’eussiez douté si la belle prenoit Des fleurs le teint, ou si elle donnoit A
noit Des fleurs le teint, ou si elle donnoit Aux fleurs le sien, plus beau que mille choses : Un mesme teint avoient l’aube
t l’aube et les roses. Jà commençoient à leurs ailes estendre650 Les beaux boutons ; l’un estoit mince et tendre, Encor tapi
n la prime rose issoit651… Et dis ainsi : las ! à peine sont nees Ces belles fleurs, qu’elles sont jà fanees ; Et, tant de bie
. Comment ! la paille aux souliers demeuree De son seigneur manger à belles dents ! Et si le pied eust esté là dedans, Sa ten
iers, ses valets, Et ses pages montez pour se mettre aux relais ; Une belle noblesse est aussi toute preste, Joyeuse à vaincr
sir est-ce aux champs, où semble que le jour Soit plus clair, et plus beau , et moins court qu’à la cour, De jouir du printem
ai douleur telle, Que nul ne la peult estimer. O ! que la lettre sera belle Qui le pourra sain affermer704 ! Le désir du bie
us cherie, Qui as nourri ma jeune enfance ; Adieu, France ! adieu mes beaux jours ! La nef qui disjoint nos amours N’a cy de
e son élève, Mmede Sévigné : le P. Lemoyne (1602-1671), que sauve une belle page de son Saint Louis (1653-1657) ; Desmarets d
ique assez méchant poète », a fait, « il ne sait comment », une assez belle ode (Ibid.). Il a un faible pour la « burlesque a
jamais escouter ni pieté ni clemence, Qui te parle pour eux. Ils ont beau vers le ciel leurs murailles accroistre716, Beau
e pour eux. Ils ont beau vers le ciel leurs murailles accroistre716, Beau d’un soin assidu travailler à leurs forts, Et cre
n’a point fait de merveille Que ne fassent mes vers. Par eux de tes beaux faicts la terre sera pleine, Et les peuples du Ni
De ceux qui, massacrés d’une main violente, Virent dès le matin leur beau jour accourci ! Le fer qui les tua leur donna cet
rage Ils se virent sous l’onde, et se virent au port. « Ce furent de beaux lis, qui, mieux que la nature, Meslant à leur bla
r leur appartient d’avoir ouvert la porte A quiconque osera d’une ame belle et forte Pour vivre dans le ciel en la terre mour
vivre dans le ciel en la terre mourir. « Le soir fut avancé de leurs belles journées ; Mais qu’eussent-ils gagné par un siecl
d’autre mer que la Marne ou la Seine ! En cet heureux estat, les plus beaux de mes jours Dessus les rives d’Oyse ont commencé
a fureur des armes, Vous parut avoir quelques charmes, Et vous sembla belle autrefois, A cheval et sous le harnois, N’a-t-ell
a gloire De vivre long-temps dans l’Histoire ?… Mais nous eussions eu beau chanter, Avant que vous faire revivre, Les Neuf f
ait ses traits eslancer787, Et qu’un peu de plomb peut casser La plus belle teste du monde788 ; Qui l’a bonne y doit regarder
mphans, Ces trois victoires immortelles, Les plus grandes et les plus belles Qu’on trouve en la suite des ans ; Tant d’exploit
e monument790… Aimez, Seigneur, aimez à vivre ; Et faites que de vos beaux jours Le long et le fortuné cours De toutes crain
eine et d’efforts impuissans, Elle dit qu’Uranie est seule aymable et belle , Et m’y rengage plus que ne font tous mes sens.
mable et belle, Et m’y rengage plus que ne font tous mes sens. La belle matineuse. Sonnet Des portes du matin l’amant
1650, à l’âge de quarante ans, quelques jours après avoir écrit cette belle et simple lettre. En lui l’homme valait le poète.
ardeur ces fameux combattans : Si la gloire te plaît, l’occasion est belle  ; La querelle du ciel à ce combat t’appelle, La t
véla tout entier et dota la langue française d’un proverbe nouveau, «  Beau comme le Cid », et son auteur du surnom « de gran
Othon (1664), dont l’exposition est, au jugement de Voltaire, la plus belle du théâtre ; Agésilas (1666), dont une scène trio
oltaire, ni comique ni héroïsme » ; enfin Suréna (1674), ou il y a un beau vers : Non, je ne pleure pas, Madame, mais je me
vide, s’y veut seoir, et D. Manrique l’en empêche. D. MANRIQUE. Tout beau , tout beau816, Carlos ! d’où vous vient cette aud
nez-vous qu’à mon âge Vous ne vaudrez guère mieux. Le temps aux plus belles choses Se plaît à faire un affront : Il saura fan
cette race nouvelle, Où j’aurai quelque crédit, Vous ne passerez pour belle Qu’autant que je l’aurai dit. Pensez-y, belle ma
Vous ne passerez pour belle Qu’autant que je l’aurai dit. Pensez-y, belle marquise, Quoiqu’un grison fasse effroi, Il vaut
dèle et éloquent ami de la disgrâce et du malheur dans les vers de sa belle Élégie, comme Pellisson le fut dans la prose de s
e aujourd’hui bonne chère ou jamais. » Là-dessus maître rat, plein de belle espérance, Approche de l’écaille, allonge un peu
ut, quitte-t-il ce séjour, Rien ne trouble sa fin, c’est le soir d’un beau jour861. (Philémon et Baucis, début). Élég
me ! Que vous le trouveriez différent de lui-même ! Pour lui les plus beaux jours sont de secondes nuits : Les soucis dévoran
es pensers : Oronte nous appelle. Vous, dont il à rendu la demeure si belle , Nymphes, qui lui devez vos plus charmans appas,
, il en perdit l’envie. Inspirez à Louis cette même douceur : La plus belle victoire est de vaincre son cœur. Oronte est à pr
ison nouvelle, Je la dois employer, suffisamment instruit Que le plus beau couchant est voisin de la nuit. Le temps marche t
ains et les Grecs sont-ils seuls excellens ? » Ces discours sont fort beaux , mais fort souvent frivoles ; Je ne vois point l’
tes méprisées : Art et guides, tout est dans les Champs-Élysées. J’ai beau les évoquer, j’ai beau vanter leurs traits, On me
guides, tout est dans les Champs-Élysées. J’ai beau les évoquer, j’ai beau vanter leurs traits, On me laisse tout seul admir
s ont perdu quiconque l’a suivi. Son trop d’esprit s’épand en trop de belles choses : Tous métaux y sont or, toutes fleurs y s
pendant qu’entre ceux qui les tiennent J’en vois dont les écrits sont beaux et se soutiennent : Je les prise, et prétends qu’
rd, et qui sont du Midi. Non qu’il ne faille un choix dans leurs plus beaux ouvrages. Quand notre siècle auroit ses savans et
’Urfé892 chacun est idolâtre ; On nous promet l’histoire, et c’est un beau projet893. J’attends beaucoup de l’art, beaucoup
en suis pas, grâce au ciel, repenti. J’ai souffert qu’elle ait vu les belles compagnies, Les divertissemens, les bals, les com
de nos plaisirs interrompre le cours ! Tu me vois enragé d’une assez belle chasse Qu’un fat… C’est un récit qu’il faut que j
Non, je pense. DORANTE. Comment ! c’est un cheval aussi bon qu’il est beau , Et que ces jours passés j’achetai de Gaveau912.
yen, moi seul, de le réduire ; Et sur lui, quoiqu’aux yeux il montrât beau semblant, Petit-Jean de Gaveau ne montoit qu’en t
eté l’œil, Que je connus le change924, et sentis un grand deuil. J’ai beau lui faire voir toutes les différences Des pinces
s aucun stratagème ; Des pieds jusqu’à la tête il est comme moi fait, Beau , l’air noble, bien pris, les manières charmantes9
tes vertus ; En lui j’ai renfermé par des soins assidus Tous les plus beaux trésors que fournit la sagesse ; À lui j’ai de mo
tus de chacun le faisoient révérer ; Il avoit le cœur grand, l’esprit beau , l’âme belle ; Et ce sont des sujets à toujours l
n le faisoient révérer ; Il avoit le cœur grand, l’esprit beau, l’âme belle  ; Et ce sont des sujets à toujours le pleurer938.
leu ! dit-il, La Serre940 est un charmant autour ; Ses vers sont d’un beau style, et sa prose est coulante. La Pucelle est e
942, sans mentir, est un bouffon plaisant : Mais je ne trouve rien de beau dans ce Voiture943. Ma foi, le jugement sert bien
le Corneille est joli944 quelquefois. En vérité, pour moi, j’aime le beau françois945. Je ne sais pas pourquoi l’on vante l
l’anneau royal949 me semble bien trouvé. Son sujet est conduit d’une belle manière ; Et chaque, en sa pièce, est une pièce e
n modèle on montre ses écrits ; Qu’il soit le mieux renté de tous les beaux esprits956 ; Comme roi des auteurs qu’on l’élève
rière958, Pour jamais sous la tombe eût enfermé Molière, Mille de ces beaux traits, aujourd’hui si vantés, Furent des sots es
r son chef-d’œuvre nouveau, Et secouoient la tête à l’endroit le plus beau . Le commandeur vouloit la scène plus exacte, Le v
omens si doucement perdus. Que je l’aimois alors ! que je la trouvois belle  ! Mon cœur, vous soupirez au nom de l’infidèle :
e. Bérénice (1670), une « élégie dramatique », Mithridate (1673), une belle étude de politique et de caractères, où il donne
mples et éloquents discours, remplis de nuances exquises, menaient en beaux et sonores alexandrins, à travers des péripéties
avec beaucoup de justesse et de goût sa part véritable, qui est assez belle et lui assure une place honorable à la suite des
s, Eut jalouse de mes appas, Et me rendit affreuse autant que j’étois belle  ; Mais l’excès étonnant de la difformité Dont me
« Et qu’il peut bien encor lui rendre à l’avenir… GÉRONTE. Où donc ce beau discours doit-il enfin venir ? Voyons. M. SCRUPUL
de l’harmonie, de la délicatesse, de l’esprit. (Voir son sonnet de la Belle Matineuse, p. 201, note 1.) Isaac de Benserade (1
s Métamorphoses d’Ovide en rondeaux, comme d’Assoucy par son Ovide en belle humeur, sans son fameux sonnet de Job (voy. p. 20
de l’épopée au xviie  siècle, la critique a laissé surnager quelques beaux vers de Chapelain et du P. Lemoyne. Jean Chapelai
et ton visage, Et tu n es pas connu de ta propre raison. Nous avons beau nous ménager, Et beau prévenir le danger ; La mor
n es pas connu de ta propre raison. Nous avons beau nous ménager, Et beau prévenir le danger ; La mort n’est pas un mal que
er ces petits débris. Le temps amènera la fin de toutes choses, Et ce beau ciel, ce lambris azuré, Ce théâtre où l’aurore es
our où ton conseil m’appelle, Et sous le grand Henri je la trouvay si belle , Que ce fut à regret que je luy dis adieu. Mais
rituelles.) Gombauld. Épigrammes1015 I Les plus beaux vers pour vous n’eurent jamais d’appas ; Vous ne
                                          Ces enfans de l’effroi, Ces beaux riens qu’on adore, et sans savoir pourquoi, Ces a
andonne, Iris qui m’aimoit tant. Si vous vouliez venir, ô miracle des belles , Je vous enseignerois un nid de tourterelles : Je
ouvenir pour le cri d’admiration que lui arracha par surprise la plus belle strophe de l’ode de Le Franc, qui est peut-être,
rophe de l’ode de Le Franc, qui est peut-être, avant Chénier, la plus belle strophe du siècle ; quant aux odes virulentes de
s globes suspendus aux branches des pommiers. De ses Mois, « le plus beau naufrage du siècle », disait Rivarol, il a surnag
la son auteur ; — Lemierre, dont le Guillaume Tell a laissé plusieurs beaux vers, par exemple : Et lorsqu’à cet excès l’escl
bliées, dont le Spartacus, comme tant d’autres tragédies, a laissé un beau récit : Tout le peuple à grands cris applaudit s
igné de sa gloire, etc. dont la tragédie de Blanche et Guiscard a de belles situations et un vers inoubliable : Que la nuit
a Mythologie, prose et vers ; c’est une mythologie en madrigaux et en belle humeur qui rappelle Benserade et d’Assoucy.   Nou
i simulent le délire poétique sans l’exprimer ; si l’apparence d’un «  beau désordre », qui cache mal un froid calcul ; si la
ous sommes ; Si vous êtes mortels, ils le sont comme vous. Vous avons beau vanter nos grandeurs passagères, Il faut mêler sa
erveilles L’immortel souvenir, Pourra suivre le fil d’une histoire si belle , Et laisser un tableau digne des mains d’Apelle A
« Oui, l’homme sur la terre est libre ainsi que moi ; « C’est le plus beau présent de notre commun roi. « La liberté, qu’il
nt la porte de Crémille1075 Pour obtenir des maîtres de leur sort Un beau brevet qui les mène à la mort. Parmi les flots de
sots. Maupertuis1100 gâta tout. L’orgueil philosophique Aigrit de nos beaux jours la douceur pacifique. Le plaisir s’envola ;
nture, Surpassa les jardins vantés par Épicure ; Je crois Ferney plus beau . Les regards étonnés, Sur cent vallons fleuris do
ouvent la césure Plaît, je ne sais comment, en rompant la mesure. Des beaux vers pleins de sens le lecteur est charmé. Cornei
fille te plaît fort, à ce que l’on m’a dit : Elle est riche, elle est belle , elle a beaucoup d’esprit ; Mais aussi, si tu veu
sson du Pinde, ainsi que le guerrier, À tout l’or du Pérou préfère un beau laurier. L’avocat se peut-il égaler au poëte ? De
ux hommes ; Est-il, pour un esprit solide et généreux, Une cause plus belle à plaider devant eux ? Que la fortune donc me soi
ont dérobé, dérobons nos neveux ; Et, tarissant la source où puise un beau délire, À tous nos successeurs ne laissons rien à
tends. Satisfaisant d’un seul coup votre envie, Je m’ôterois un des beaux passe-temps Qu’un bon railleur puisse avoir en sa
audir en lui ce qu’avait si bien dit son ami Andrieux, L’accord d’un beau talent et d’un beau caractère. Il avait hérité e
vait si bien dit son ami Andrieux, L’accord d’un beau talent et d’un beau caractère. Il avait hérité en 1778 du fauteuil a
ts si purs, avec mystère, Serpentoient dans ces chastes lieux, Où ces beaux anges de la terre Fouloient des prés bénis des ci
toire D’Adam, d’Ève, et des animaux… Voyez, messieurs, comme ils sont beaux  ! Voyez la naissance du monde ; Voyez1154… » Les
s les oiseaux du bois Viennent lui dire un jour : « Mais parlez donc, beau sire, Vous qui sifflez toujours, faites qu’on vou
ils, cet insecte déploie En composant ces fils si doux, si fins, si beaux , Qui de l’homme font la richesse ! » Tous vantoie
ant gâté de nos penseurs sublimes, La Harpe, dans Rousseau trouver de belles rimes1160. Si l’on en croit Mercier1161, Racine a
(Odes, I, 1.) Épigrammes I. Sur une dame poète Chloé, belle et poëte, a deux petits travers : Elle fait son v
ien mieux l’applaudir que l’entendre. (I, 97.) IV Dans ton beau roman pastoral Avec tes moutons pêle-mêle, Sur un
langue grecque, Ce langage sonore aux douceurs souveraines, Le plus beau qui soit né sur des levres humaines, ses formes,
Ces fleuves, ces torrents, qui, de leurs froids berceaux, Viennent du bel Hasly1195 nourrir les doux ombrages ! Hasly ! fra
hasardeuse1198… (Élégies, XXXVIII, t. 1.) VI1199 Salut, ô belle nuit, étincelante et sombre, Consacrée au repos.
rler aux dieux, et voient où reluit L’enthousiasme errant, fils de la belle nuit. Accours, grande nature, ô mère du génie ; A
ns cherchent à vous connaître ; « Je crois avoir des yeux : vous êtes beaux tous trois ; « Vos visages sont doux, car douce e
 ? « — Sicos est l’île heureuse où nous vivons, mon père. « — Salut, belle Sicos, deux fois hospitalière ! « Car sur ses bor
, » (Bucoliques, II, t. Ier.) Hymne à la France France ! ô belle contrée, o terre généreuse, Que les dieux complai
Comme un dernier rayon, comme un dernier zéphire Animent la fin d’un beau jour, Au pied de l’échafaud j’essaye encor ma lyr
siècle par le plus vif de ses succès, les Étourdis (1787), comédie de belle et bonne humeur, dont M. Nisard a dit avec indulg
cru que les lois étoient de sûrs moyens ; Mais ce sont, à mon gré, de belles inutiles, Dont le moindre mortel évite les liens.
midi brûle au loin les campagnes ? (Id., Ibid.) III Quel beau soir ! les zéphirs de leurs molles haleines Courb
; à la Restauration, par son fauteuil de pair. — Fontanes eut la plus belle et la plus haute fortune officielle parmi tous le
ans après. Des Templiers de Raynouard (1761-1836) ou n’a retenu qu’un beau récit ; c’est à d’autres travaux qu’il a dû une l
euil sourire à ses derniers rayons. Oh ! que de fois j’errai dans tes belles retraites, Auteuil ! lieu favori, lieu saint pour
espréaux, Législateur du goût, au goût toujours fidèle, Enseignait le bel art dont il offre un modèle ; Là, Molière, esquis
é les sombres autans. Et j’ai vu comme une ombre vaine S’évanouir mon beau printemps. Tombe, tombe, feuille éphémère, Voile
palais, où, près de la Victoire, Brillaient les arts, doux fruits des beaux climats, J’ai vu du Nord les peuplades sans gloir
ien doux, D’un fils Dieu le rendait père1297, Le rendait père. — Quel beau jour pour vous, grand’mère ! Quel beau jour pour
e1297, Le rendait père. — Quel beau jour pour vous, grand’mère ! Quel beau jour pour vous ! Mais, quand la pauvre Champagne
ne rit dans sa couronne, Mais son sabre connaît où croissent les plus beaux . « Aux armes ! Hâtez-vous, afin qu’avant l’autom
enture. Je voudrais m’emparer de toute la nature. Combien le ciel est beau  ! que le jour est serein ! Ne sommeillé-je pas ?
heurs. et de l’attendrir sur son héroïne nationale ; on répétait ces belles strophes : Du Christ, avec ardeur, Jeanne baisai
but et cette conclusion il parcourut une des plus longues et des plus belles carrières dramatiques du siècle. Ses premières tr
s pâle que vous. Quoique vieux, je suis homme à lasser votre attente, Beau sire ; et, moi régnant, le bon plaisir vous tente
core, Et, retombant, sans cesse aux défauts qu’il ignore, Laisse d’un beau talent l’espérance avorter, En volant des succès
pour coup : Je m’endormis mouton et me réveillai loup. Pour mordre à belles dents tout fut de mon domaine ; Je tombai sans pi
erdure ! Feuillages jaunissans sur les gazons épars, Salut ! derniers beaux jours ; le deuil de la nature Convient à la doule
Te contemple ses biens dont je n’ai pas joui. Terre, soleil, vallon, belle et douce nature, Je vous dois une larme au fond d
ndez votre cours : Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours ! « Assez de malheureux ici-bas vou
e temps épargne ou qu’il peut rajeunir, Gardez de cette nuit, gardez, belle nature, Au moins le souvenir ! Qu’il soit dans t
le souvenir ! Qu’il soit dans ton repos, qu’il soit dans tes orages, Beau lac, et dans l’aspect de tes riants coteaux, Et d
ils m’appellent, j’y cours ! Et vous, si vous m’aimez, comme aux plus belles fêtes, Amis, faites rouler des parfums sur vos tê
des blés ; Non, ce qui l’occupait, c’est l’ombre blonde et rose D’un bel enfant qui dort la bouche demi-close, Gracieux co
mis dans l’ombre des vallons ! Partout où la nature est gracieuse et belle , Où l’herbe s’épaissit pour le troupeau qui bêle,
? Cherches-tu sur la rive un lit dans les roseaux ? Ou t’en vas-tu si belle , à l’heure du silence, Tomber comme une perle au
ls regardaient alors toutes ces étrangères, Cet or, ces voluptés, ces belles passagères, Tout ce monde enchanté de la saison d
bas doive rester muette. Les plus désespérés sont les chants les plus beaux , Et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglo
s de reste Que ce grand maladroit, qui fit un jour Alceste, Ignora le bel art de chatouiller l’esprit Et de servir à point
.) Les colombes Sur le coteau, là-bas où sont les tombes, Un beau palmier, comme un panache vert, Dresse sa tête, o
r. La cavale1442 Ô Corse à cheveux plats, que ta France était belle , Au grand soleil de messidor1443 ! C’était une ca
selle Et le harnais de l’étranger ; Tout son poil était vierge ; et, belle vagabonde, L’œil haut, la croupe en mouvement, Su
r le cœur déchiré par l’ongle de l’injure, Pour un amant du bon et du beau , dégoûté Des fanges de la ville et de sa lâcheté,
eux humains S’attaquant à la terre, à ses formes divines, Écorche son beau sein du fer de leurs machines ?… Toujours, ô mon
loups enferme, Ton hameau recouvert d’un bois de châtaignier, Et tes beaux champs de seigle ; adieu, jeune fermier ! Lorsqu’
Kérien. — Adieu, Daniel ! adieu le bourg, l’église blanche Adieu ton beau pays ! Après vêpres, dimanche, Tes amis te verron
s apprêts de son lit funéraire ; Et quand le fossoyeur, soulevant son beau corps, Du village natal l’emporta chez les morts,
arrêtaient pour causer d’une affaire, De leurs foins déjà mûrs, de la belle saison ; Ils lui disaient aussi d’entrer dans leu
en saule, Et de là, pour aller ensemble à Lo’-Théa, Formant de leurs beaux noms le doux nom de Létâ ; C’est l’El-Orn que la
mmets. Jésus dans les solitudes de la Judée Étoiles d’Orient ! belles nuits de Judée ! Plaine de Siloé1471 de soleil in
la hache ! À ce labeur de mort quel Dieu m’a condamné ? Sur tes plus beaux enfants j’ai frappé sans relâche, Et je t’aime po
ls grimpaient tout petits sur l’arbre que je fends. « J’ai compté de beaux jours, hélas ! et des jours sombres Que savent to
ns les sapins tremblants le vent passe et repasse ; Et, même aux plus beaux jours, la voix qui sort des mers Atteste un mal o
généreux N’en fait point verdoyer sur un sol plantureux. Qu’ils sont beaux ces jardins qu’aucun soleil ne fane ! Qu’ils sont
du monde Rien vaut-il cette paix solennelle et profonde ? Muet, j’ai beau prêter l’oreille… pas un bruit ! Une voix cependa
ann Lévy, éditeur.) Nuit de printemps La nuit régnait encor, belle nuit de printemps, Pleine encor de rayons, pleine
a France armés, Par l’affranchissement des peuples opprimés ! — Quels beaux destins pour nous ! Quelles superbes œuvres ! Quo
heur. Voici le crépuscule apportant la fraîcheur. — Que la soirée est belle , et comme on se sent vivre ! L’herbe coupée exhal
e liberté, Par les crimes commis sous ton nom emprunté ! S’il est une belle œuvre, elle est toute la tienne ; Mais les iniqui
ient grand ; Notre noblesse croît où décroît notre rang ; Il est plus beau pour l’homme, infime créature, De saisir les secr
levés que nous sur les degrés de l’être ! Que c’est grand ! que c’est beau  ! Dans quel culte profond L’esprit, plein de stup
’or aux pâles églantiers. Sous les saules ployants la vache lente et belle Paît dans l’herbe abondante au bord des tièdes ea
Doucement. A ce sens dans l’emploi exclamatif que l’on en fait : tout beau  ! Cf. infra, Corneille (Don Sanche), et la note.
evient le sensible, le vers ému et poétique. Je ne sais point de plus beau sonnet en ce genre élégiaque que le seizième des
ue que le seizième des Regrets. Il est d’un sentiment tendre et d’une belle imagination » (Sainte-Beuve, ibid.) Et, après avo
mploi de petit pour peu est resté dans Petit à petit. 202. L’homme a beau enrichir lui et tous ceux… 203. Les choses étant
ez R. Belleau, à peine a-t-elle un plan et une action. Réunis sur une belle terrasse, dont le poète se complaît a décrire, da
outesfois d’assez difficile accez : du costé où le soleil rapporte le beau jour, se descouvroit une longue terrace pratiquée
cornice, et mouleures de bonne grâce et de juste proportion. La veüe belle et limitee de douze coupeaux de montagnettes, rui
omme à coups de cizeau. De l’autre face est une Déesse en face riante belle et de bonne grace ; elle a un pié en l’air, et l’
la rime précédente. On le trouve, heureusement employé par Ronsard ; Bel aubespin verdissant, Fleurissant, Le long de ce b
oyé par Ronsard ; Bel aubespin verdissant, Fleurissant, Le long de ce beau rivage, Tu es vêtu jusqu’au bas Des longs bras D’
age. (Odes. IV, 21.) (Labrusca, Virgile, vigne sauvage.) Quand ce beau printemps je voy. J’apperçoy Rajeunir la terre et
cors pour corps. 362. Verbum, le verbe. 363. On trouvera infra de beaux vers de Saint-Amant, de Chapelais et de Voltaire
oy-mesme en le faisant paroistre ; Francus en rougiroit, et les neuf belles sœurs Qui tromperont mes vers dans leurs graves d
ait de nous des précipices, d’où on vous jetait ? 471. On connaït la belle prosopopée de la Nature dans Lucrèce (De Nat. rer
chantant dans l’air montoient. De bleu se vestoiont les cieulx, Et le beau soleil cler luisoit. Violettes croissoient par li
advanture ; Le ciel fut son désir, la mer sa sépulture : Est-il plus beau dessein ou plus riche tombeau ? 525. Le poète
ntenelle a remarqué que les solitaires de Port-Royal le trouvèrent si beau , qu’ils le voulurent consacrer en le citant. Dans
s quelque chanson nouvelle ? J’en vis ces jours passez de vous une si belle , Que c’est pour en mourir : ha ! ma foy, je voy b
578. Comme on dit : le bien dire, le parler (voir plus bas), etc. La belle en qui j’ay la pensée, D’un doux imaginer si douc
ndere Lynceus. 723. Que sa manière (façon) d’être, que son air est beau et brillant ! Brave ; 1° vaillant ; 2° bien vêtu.
LIII) : Apollon à portes ouvertes Laisse indifféremment cueillir Les belles feuilles toujours vertes Qui gardent les noms de
te raison Promet à votre front la couronne du monde. Mais qu’en de si beaux faicts vous m’ayez pour tesmoin. Connoissez-le, m
e Thomas au Temps. — Malherbe ne déroule pas avec moins d’art la plus belle strophe lyrique française (dix vers de huit sylla
faux moissonne, Et sans respecter personne, Ce que l’homme a de plus beau . (Ode. La Venue du Printemps, à M. de Termes.)
unt à Montaigne, qui avait dit : Ces quatre victoires sœurs, les plus belles que le soleil ayt oncques veu de ses yeulx, de Sa
xploits de Condé ont inspiré heureusement Sarrazin. On a retenu cette belle strophe de son Ode sur la bataille de Lens : Il
e Ballade. Malleville ne l’a pas fermée avec son célébré sonnet de la Belle Matineuse, auquel Boileau donnait le prix. Nous d
is plus clair que l’Orient, Fit voir une lumiere et plus vive et plus belle . Sacré flambeau du jour, n’en soyez point jaloux
03. Cf. Malherbe, Les larmes de Saint-Pierre, stances : Ce furent de beaux lis, etc. 804. Craindriez forme deux syllabes
héniciennes d’Euripide, la seconde à l’Antigone de Sophocle, dont ces belles paroles d’Antigone, le plus célèbre passage de la
a) comblent de funérailles ; Ces murs dont le destin fut autrefois si beau N’en sont que la prison, ou plutôt le tombeau…, E
l en fait, Elle est ici ironique, comme dans Nicomède (IV, 4) : Tout beau , Flaminius, je n’y suis pas encore (à Rome, où il
interruption sévère de Polyeucte à Pauline (Polyeucte, IV, 3) : Tout beau , Pauline, il (Dieu) entend vos paroles ; hautain
vos paroles ; hautaine, de César à Ptolémée (Pompée, III, 2) : Tout beau , que votre haine en son sang assouvie N’aille poi
vie ; grave et réfléchie, d’Émilie à elle-même (Cinna, I, 2) : Tout beau , ma passion, deviens un peu moins forte ; héroïq
e, du vieil Horace à sa fille (Horace, III, 6) : Ô mes frères ! Tout beau , ne les pleurez pas tous. 817. Elle devrait l
encore Voltaire, eut « de toutes les expositions passer pour la plus belle  », celle du Bajazet de Racine mise hors de pair.
ont rares que dans son Imitation. On peut cependant signaler quelques belles stances, par exemple : Heureux sont les mortels
rs ! id est mentiaris. « O Mort ? lui disoit-il, que tu me semblés belle  ! Viens vite… » « N’approche pas, ô Mort ! ô Mort
« l’affliction de certaines personnes qui aspirent à la gloire d’une belle et immortelle douleur ». Malherbe apprit en 1628
t étonnés de se trouver d’une humeur très gaie. Ils firent ériger une belle statue au Temps, avec cette inscription : À celui
ville bâilla en l’entendant lire, sans nier que ce fût « parfaitement beau  ». Brossette, qui raconte l’anecdote, a pu la ten
coup de vers de Boileau sont en outre devenus proverbes : Rien n’est beau que le vrai, le vrai seul est aimable. Un sot tro
7-130 ap. J.-C.) a laissé 16 satires. C’est à des passades de la plus belle , la dixième (Les Vœux) que Boileau fait allusion
nne et les dédaigne. 977. Crébillon semble s’être souvenu de ces beaux vers, quand il a écrit dans Rhadamiste ceux-ci, q
« Les étrangers ne connaissent pas assez Quinault ; c’est un des plus beaux génies qui aient fait honneur au siècle de Louis 
qui ne le corrigera pas. « Le caractère est bien soutenu, l’intrigue bel et bien nouée, les scènes pleines et sans langueu
our, mais qui, au moindre retour de fortune, fait banqueroute de plus belle , est incurable. » (Sainte-Beuve.) — « Se servir,
Journée des dupes en deux mots. 1010. C’est là la « pièce vraiment belle de Maynard », dit Sainte-Beuve. Le thème, est cel
en changé sur la route. Sur l’Antiquité. Dis-je quelque chose assez belle , L’Antiquité toute en cervelle Me dit, je l’ai di
tre d’office », il écrivait : … En ma petite personne. Ô reine aussi belle que bonne, Vous fonderez en la logeant, Un hôpita
u m’avois donnée ? Cf. Pauline dans Polyeucte, IV, 3 : Est-ce là ce beau feu ? Sont-ce là tes sermons ?.., Mais cette amou
ne un grand bruit Luit éternellement dans l’éternelle nuit. Voilà de beaux vers. Mais quelle étrange idée a le poète de donn
que se fait voir, de fleure chargeant sa tête, Une blonde jeunesse au beau jour d’une fête, Quand le prix de la danse, et le
mire en la saisou des roses ? Doux zéphyrs qui régniez alors dans ces beaux lieux. N’en portâtes-vous rien à l’oreille des Di
e de la science harmonique que Rousseau ploie dans le maniement de ce beau rythme, plein et sonore, trouvé par Ronsard, empl
pour moi Virgile, Homère ; Je partage entre eux mon encens. C’est le beau seul que je respecte, Et non l’autorité suspecte
emble austère N’est qu’un art plus certain de plaire, Inséparable des beaux vers.   La Motte répondit par un petit raisonneme
ntes hautaines. Cf. Racine, Alexandre, II, 2. Une note donne les plus beaux vers du rôle de Pharasmane. 1067. La reconnaissa
aissance des deux époux (III, 5) est peut-être, dit La Harpe, la plus belle du théâtre. Zénobie pardonne à Rhadamiste un crim
dit Villermain, est après Pauline, une de ces physionomies de femmes belles et pures, d’une vertu plus touchante que ne peut
s, rentrant ses blés et jouant ses tragédies sur son théâtre, ami des belles perspectives de montagnes et des champs de bon ra
point nos mains et nos regards Ni des autres emplois, ni surtout des beaux arts. Il est des temps pour tout ; et lorsqu’en m
eau de la poésie au xviiie  siècle). 1108. « Y a-t-il rien de plus beau que ces vers, qui nous sont restes du poème de Ci
e est bien ingrat d’avoir calomnié un culte qui lui a fourni ses plus beaux titres à l’immortalité. » Voir dans le Recueil de
ous reste. 1129. Van Buck. Si je prends ma canne… Valentin. Tout beau mon oncle ; prenez garde, en frappant, de casser
tard les héros d’Homère ou celui de Marchangy les Gaulois : mais les beaux vers y abondent, le langage de la passion y respi
. Allusion au dictionnaire de l’Académie. On fait, défait, refait ce beau dictionnaire, Qui, toujours très-bien fait, sera
asquent la nature au lieu de la montrer : Son style citadin peint en beau les campagnes ; Sur son papier chinois il a vu le
rfums que respirent les fleurs…, L’air du soir si suave à la fin d’un beau jour… Et le dormir suave au bord d’une fontaine…
exécuter des ponts et des routes royales, qui comptent parmi les plus beaux ouvrages du règne de Louis XV. Ses petits-fils fu
appé, et, en 1765, dans un voyage à Ferney, récita de mémoire la plus belle strophe, la huitième (Le Nil…), sans nommer l’aut
du poète. Il jeta des cris d’admiration :Ah, mon dieu ! que cela est beau  ! Qui est-ce qui a fait cela ? Je m’amusai quelqu
vère attention elle fut écoutée. Il n’y a rien à dire, la strophe est belle . » L’Ode a onze strophes. La première n’est pas i
ophes. La première n’est pas indigne de la huitième. Ce sont les plus belles . Nous n’en citons que cinq : les autres ont des f
nce qui le sépare de ses contemporains. Les deux premiers vers, d’une belle venue et d’une ample harmonie, ont comme un écho
rte ». M.-J. Chénier a proclamé le Chêne et les Buissons une des plus belles fables proprement dites qu’on ait composées depui
où j’aimais à rêver ! Étang silencieux que l’hirondelle effleure ! Ô beaux arbres, témoins du printemps que je pleure ! Je v
er dit, en parlant de la reine :                      Mon Dieu ! les belles larmes ! On les ferait couler seulement pour les
endue avec une émotion attendrissante par J.-J. Rousseau dans la plus belle lettre de la Nouvelle Héloïse (IV, 17), dont le c
ème de Jocelyn est un roman qui a pour fond la nature, comme les plus beaux romans de G. Sand. Il a, entre autres caractères,
e le tirer de la prison où il attendit la mort. 1342. Ainsi finit le beau fragment antique où Lamartine revêtit d’harmonie
tous les mondes. » (Voyage en Amérique.) On remarquera un vers, et un beau vers, dans la seconde moitié de cette phrase. La
uemment notre poète, est aujourd’hui reconnu faux. 1415. Le poète a beau s’en défendre, il a chanté son « martyre », et il
sommeil. (A. de Musset, Portia.) 1418. « Nos beaux esprits ont beau faire, ils n’effaceront pas le bonhomme », dit un
uel plaisir de voir, sans masque, ni lisières, Courir en souriant tes beaux vers ingénus, Tantôt légers, tantôt boiteux, touj
aut un berceau tel que les fils des rois N’en ont point de pareil, si beaux qu’on les suppose ! Fi de l’osier flexible, ou b
s genêts et les chemins creux pour se rendre au catéchisme, Dans les beaux mois d’été, lorsqu’au bord d’une haie On réveille
ut, quitte-t-il ce séjour, Rien ne trouble sa fin, c’est le soir d’un beau jour. (Philémon et Baucis.) Quand le moment v
mieux La voir mourir que voir mourir mes bœufs. Les voyez-vous, les belles bêtes, Creuser profond et tracer droit, Bravant l
s familièrement sa politique. L’image grandiose de Brutus rappelle le beau vers de Lucrèce (V, 1125) : Invidiâ quoniam, ceu
29 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
étracter ou à expliquer une pensée qu’on vient d’exposer. En voici un bel exemple tiré de l’Oraison funèbre de Henriette-An
ins avec des couronnes que rien ne peut flétrir. » On voit encore un bel exemple de style fleuri dans ces vers d’une épîtr
emps. Les plus simples objets, le chant d’une fauvette, Le matin d’un beau jour, la verdure des bois,         La fraîcheur d
s deviendraient puériles et fatigantes. Cette figure n’est réellement belle , que lorsque les pensées opposées sont naturelles
sermon de Massillon sur le triomphe de la Religion en fournit un bien bel exemple. Le voici : « Un Prince qui craint Dieu,
orner ou pour éclaircir ses pensées. En voici une bien noble et bien belle , tirée de l’Oraison funèbre de Henriette-Marie de
es vives couleurs s’effacent ; elle languit, elle se dessèche ; et sa belle tête se penche ne pouvant plus se soutenir. Ainsi
et le lever du soleil sont, en quelque lieu qu’on se trouve, le plus beau spectacle que l’homme puisse admirer. Mais ce spe
on. Les brillants exemples qu’ils nous fournissent de cette figure si belle , sont en si grand nombre, qu’il serait bien diffi
sur le passage du Rhin b, par l’armée de Louis XIV. C’est un des plus beaux morceaux de poésie que nous ayons en notre langue
esd couronnées de fleurs, nageaient en foule derrière le char ; leurs beaux cheveux pendaient sur leurs épaules, et flottaien
hopée L’Éthopée décrit les mœurs et le caractère. En voici un bien bel exemple que nous fournit La Bruyère. « La fausse
portrait du cardinal de Richelieua, tracé par le P. Bougeant, dans sa belle Histoire du traité de Westphalie. Le voici. Je ne
La Posographie, peint l’extérieur des objets. On en trouve un bien beau modèle dans ce portrait du prélat du Lutrin par B
envenimé. Un autre Poète, dont le nom m’est échappé, offre aussi un bel exemple de posographie dans ces vers où il peint
gréables ; ce portrait d’un jeune fat dans La Bruyère, en est un très bel exemple. « J’entends Théodecte de l’antichambre.
pand le plus doux de tous les parfums. Ce bois semblait couronner ces belles prairies, et formait une nuit que les rayons du s
30 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »
ndignationem suam ». (Lament. Jerem. cap. 2). Les poètes anciens ont beau tout remplir de leur Jupiter, Jovis omnia plena,
e pénétrer de l’esprit qui a dicté le Génie du Christianisme, le plus beau trophée que le génie de la sensibilité et l’entho
beau trophée que le génie de la sensibilité et l’enthousiasme du vrai beau aient élevé depuis longtemps à la morale et à la
à la religion. On a pu relever, sans doute, quelques défauts dans ce bel ouvrage : pour nous, qui l’avons lu comme il a ét
première, tout ce qui n’émane pas directement de la source unique du beau , ne saurait l’être ni longtemps, ni constamment.
i ne tiennent point absolument à l’idiome primitif, puisqu’elles sont belles et attachantes dans tous les idiomes ; au lieu qu
la supériorité de son mérite, si le climat heureux de la Grèce, si le beau ciel de l’Italie n’ont rien inspiré qui surpasse,
main, comme l’ennemi qui attaque : il a tué tout ce qu’il y avait de beau dans le sanctuaire de la fille de Sion, et sa col
31 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
t le riche. Voilà une pensée juste que Malherbe a développée dans ses beaux vers : La mort a des rigueurs à nulle autre pare
rs : La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles             On a beau la prier, La cruelle qu’elle est, se bouche les o
nt besoin D’un devin qui les explique ; Si ton esprit veut cacher Les belles choses qu’il pense, Dis-moi, qui peut l’empêcher
d’autres termes : les rayons du soleil sont les rayons du soleil. La belle découverte ! [Marivaudage] 7° Le marivaudag
souveraine et digne de lui. (Bossuet.) Il faut s’exercer à faire de belles périodes. Quand elles sont pures et harmonieuses,
, ils ne hasardent pas le moindre mot, quand il devrait faire le plus bel effet du monde ; rien d’heureux ne leur échappe,
une forme extérieure. Il ajoute que « les figures ne sont jamais plus belles que lorsqu’elles rapprochent des idées plus éloig
s de l’homme, ne serait qu’une redite. Cette sorte d’ellipse est très belle et d’un usage fréquent. La vie nous paraît court
et si malade que tu l’es ? Vous Seigneur, imposteur !    (Racine.) Belle ellipse ! C’est ainsi que le style acquiert de la
beaucoup de grâce à la pensée. Mais elle était du monde, où les plus belles choses      Ont le pire destin, Et rose elle a vé
te le sens d’un mot), est la plus générale, la plus variée et la plus belle des figures de mots. Le nom  même en est devenu
i paraît la chose la plus simple du monde. La métaphore n’est la plus belle des figures qu’autant qu’elle réunit deux idées d
le mot propre ne suffit pas à rendre la pensée. Plus la métaphore est belle , quand elle est employée à propos, plus elle rebu
et : J’ai lu Cicéron pour les ouvrages de Cicéron. Il y a à Anvers de beaux Rubens, pour de beaux tableaux de Rubens. Cet écr
our les ouvrages de Cicéron. Il y a à Anvers de beaux Rubens, pour de beaux tableaux de Rubens. Cet écrivain a une belle main
de beaux Rubens, pour de beaux tableaux de Rubens. Cet écrivain a une belle main, pour dire que son écriture est belle. Dans
Rubens. Cet écrivain a une belle main, pour dire que son écriture est belle . Dans ces exemples et dans tous les cas analogues
, la pensée de l’écrivain se porte plutôt sur la cause qui produit de belles choses, que sur les effets mêmes. Elle fait passe
semble qu’une action se passe sous nos yeux. C’est par la réunion de belles hypotyposes qu’on fait une description rapide. Le
Celui qui met un frein à la fureur des flots. (Rac.) Grande image ! belle périphrase du mot Dieu ! La gent trotte menu, a
nnent pour trouver la vérité, et cette allusion piquante fait un très bel effet. Il est facile d’apercevoir par ce peu d’ex
e, Et de David éteint rallumer le flambeau offre une hypallage très belle et très remarquable. Il serait plus naturel de di
découvre un tombeau, Le mort parle, et sa voix rend le discours plus beau . Dans l’Antithèse on fait, en phrases opposées Re
iode, sous la même forme et dans le même mouvement. Fléchier fait une belle accumulation en disant du vicomte de Turenne ; C
ts. L’exclamation se prête au style badin : O temps ! ô mœurs ! j’ai beau crier Tout le monde se fait payer.    (Lafont.)
cause tout le parti possible. Les bons auteurs sacrés offrent de très beaux exemples de cette figure. IX. Prolepse. — Anté
silence laisse sous-entendu. Racine met dans la bouche d’Aricée cette belle réticence : Prenez garde, Seigneur, vos invincib
i avait renversé le monarque et le trône, exprime sa pensée par cette belle comparaison qui fait image. Comme une colonne do
connais encore, tout le inonde se récria d’admiration. Et pourtant ce beau passage est dû il une simple antithèse de mots, t
XXVI Prosopopée. 50. La Prosopopée est la plus hardie et la plus belle de toutes les figures. Elle consiste à faire agir
gazon dont la fraîcheur est entretenue par une source vive. Les plus beaux ornements ne sont pas tous ensemble, ils sont pla
t surpris de rencontrer un brillant jet-d’eau, une petite grotte, une belle statue ; quelquefois l’œil est charmé par la vue
les sont presque inséparables. Si votre sujet, est pauvre, vous aurez beau rhabiller richement, on découvrira voire artifice
données jusqu’à présent par les rhéteurs. Le sublime est une chose si belle que personne n’a pu encore expliquer ce que c’est
uelqu’un qui vient d’entendre un mot sublime, pourquoi il trouve cela beau  ; votre question lui semblera déplacée et il ne p
et il ne pourra vous donner ses raisons. Il vous répondra : cela est beau parce que je suis ravi, transporté, hors de moi.
la grandeur du fond, de la pensée, s’il sait présenter à l’esprit une belle image en termes choisis, il parle avec magnificen
ecourt souvent aux figures. Fénélon offre dans son Télémaque de forts beaux exemples de style pompeux. Le mélange de faits na
s gazons fleuris dont un printemps éternel bordait son île ; mais ces beaux lieux ne faisaient que lui rappeler le triste sou
e. La transition oratoire qui se déguise sous les pensées est la plus belle de ces trois sortes de transitions. Il est diffic
d’après cet exemple l’art des transitions. Elles ne sont jamais plus belles que lorsqu’on ne les voit pas, selon le précepte
pensées se remarquent dans les quatre vers ; le premier contient une belle périphrase du mot Dieu, et dans les deux derniers
ent, comme les jeunes gens le croient communément, défigurent le plus beau style.  Il faut toutefois excepter le cas où le n
trop grande simplicité, orner sa pensée par d’heureuses figures et de belles images, rendre ses phrases harmonieuses sans alle
iments, les rêveries, les beautés idéales, les idées aériennes. C’est beau , mais c’est difficile ; et jamais je ne me résoud
mais encore dans sa conduite, qui s’énivre de tabac et trace ses plus belles pages au milieu d’une atmosphère suffocante, Ces
t écrire malgré Minerve. Prenez un livre de votre goût, lisez quelque beau passage ; cela éveillera votre talent qui sommeil
32 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
armée. Il ne manquait ni de conseil ni de forces ; il avait les plus belles troupes et les plus désireuses de bien faire qu’o
le plus redoutable. Il s’avisera d’une sorte d’ambition qui est plus belle que toutes les autres, et qui ne tombe dans l’esp
las, contre qui j’étais36, a été de mon avis. DORANTE. L’autorité est belle , et te voilà bien appuyé ! LE MARQUIS. Il ne faut
’elle ne vaut rien. DORANTE. Tu es donc, marquis, de ces messieurs du bel air qui ne veulent pas que le parterre ait du sen
omédie avant que de la faire voir au public, il l’eût trouvée la plus belle du monde. LE MARQUIS. Enfin, chevalier, tu crois
savent mieux que les autres, font des comédies que personne ne trouve belles . DORANTE. Et c’est ce qui marque, madame, comme o
’il ait été l’homme de la terre qui sut mettre la vérité dans un plus beau jour et raisonner avec le plus de force ». Né à C
le tous les biens qui peuvent nous appartenir, la royauté est le plus beau poste du monde ; et cependant qu’on s’imagine un
savez donc pas, reprit-elle, ce que c’est que la lumière, qui est si belle et si agréable, et le soleil, qui a tant d’éclat
ui a tant d’éclat et de beauté ? — Je n’ai, dit-il, jamais joui de ce bel objet, et je ne m’en puis former aucune idée. Je
s, au milieu d’un songe si mystérieux, elle fit l’application : de la belle comparaison de l’aveugle aux vérités de la religi
êcher d’embrasser l’aveugle, dont le discours lui découvrait une plus belle lumière que celle dont il était privé. « Et, dit-
isparues, et la lune s’était levée avec son croissant, d’un argent si beau et si vif, que les yeux en étaient charmés. Elle
u croissant ne parut plus dans le ciel, où il tenait auparavant un si beau rang parmi les étoiles. Mon Dieu, lumière éternel
préférence, dire avec l’abbé Maury que « Bourdaloue a été un des plus beaux ouvrages de Bossuet », qu’il a su imiter à la man
arté, à l’énergie et à la noblesse continues de son langage. Son plus bel éloge est dans ces mots du cardinal de Bausset :
is douter. Or, un homme, mes chers auditeurs, dont la croix, selon la belle expression de saint Augustin182, a passé du lieu
mande pas davantage à un auteur ; je le plains même d’avoir écouté de belles choses qu’il n’a point faites. Ceux qui, par leur
aisir de la critique191 nous ôte celui d’être vivement touché de très belles choses. Bien des gens vont jusques à sentir le mé
t que le public est de leur avis. Ces gens laissent échapper les plus belles occasions de nous convaincre qu’ils ont de la cap
juger, trouver bon ce qui est bon et meilleur ce qui est meilleur. Un bel ouvrage tombe entre leurs mains : c’est un premie
endroit qui leur plaît le moins… Quelle prodigieuse distance entre un bel ouvrage et un ouvrage parfait ou régulier ! je ne
u théâtre les acteurs qui le récitent. Le Cid enfin est l’un des plus beaux poèmes que l’on puisse faire ; et l’une des meill
nstruit ; l’autre plaît, remue, touche, pénètre. Ce qu’il y a de plus beau , de plus noble et de plus impérieux dans la raiso
c’est un bois épais qui défend de tous les soleils, et d’un autre un beau point de vue ; plus bas, une Yvette ou un Lignon2
entourée d’eau. Vous récrierez-vous : Quel jeu du hasard ! combien de belles choses se sont rencontrées ensemble inopinément !
: qu’y apercevez-vous quelquefois ? la lune dans son plein ? Elle est belle alors et fort lumineuse, quoique sa lumière ne so
le plus craindre cet écueil de l’excès d’esprit. C’est, dira-t-on, un beau défaut, c’est un défaut rare, c’est un défaut mer
r son petit enfant ; je veux qu’il me fasse penser non à lui et à son bel esprit264, mais aux bergers qu’il fait parler. Ô
nt pas d’en cacher une partie ! Afin qu’un ouvrage soit véritablement beau , il faut que l’auteur s’y oublie et me permette d
exemple, il faut que Virgile disparaisse, et que je m’imagine voir ce beau lieu :                 Muscosi fontes et somno mo
e difficile, ni le rare, ni le merveilleux, que je cherche ; c’est le beau simple, aimable et commode, que je goûte. Si les
oûte. Si les fleurs qu’on foule aux pieds dans une prairie sont aussi belles que celles des plus somptueux jardins, je les en
ueux jardins, je les en aime mieux267. Je n’envie rien à personne. Le beau ne perdrait rien de son prix, quand il serait com
oins un grand trésor, quoiqu’ils éclairent tout l’univers. Je veux un beau si naturel, qu’il n’ait aucun besoin de me surpre
les attendent, et les regardent en silence venir de loin. Qu’ils sont beaux les pieds de ces hommes qu’on voit venir du haut
bstance, et, se fortifiant peu à peu, en vient au point que l’idée du beau , que l’on s’est rendue familière par l’habitude a
si grands hommes. Le jeune roi Louis XV reçut ensuite de lui les plus belles leçons qui aient jamais été adressées à un roi. O
u une sentence de grâce ou un arrêt de mort éternelle ; car vous avez beau vous flatter, vous mourrez tels que vous êtes auj
un petit-maître, bellus homuncio, et ce que les Anglais appellent un beau . Mais vers le temps de Cicéron, quand les mœurs e
rs ont le premier rang, à juste titre, dans la mémoire des hommes. La belle scène d’Horace et de Curiace, les charmantes scèn
ulture ; une nature nouvelle va sortir de nos mains371. » Qu’elle est belle , cette nature cultivée ! que par les soins de l’h
seulement comme le premier des navigateurs ailés, mais comme le plus beau modèle que la nature nous ait offert pour l’art d
mais toujours en parlant du dernier essor et des derniers élans d’un beau génie prêt à s’éteindre, on rappellera avec senti
s oiseaux et le roulement des torrents qui tombent de la montagne. Ce beau bassin, d’une forme presque ronde, enferme dans s
m’arracher de là sans efforts. Après le souper, quand la soirée était belle , nous allions encore tous ensemble faire quelque
nge et sans flatterie Sera vivre au siècle doré. Les Muses, les neuf belles fées450 Dont les bois suivent les chansons, Remp
ableau. Apollon à portes ouvertes Laisse indifféremment cueillir Les belles feuilles toujours vertes Qui gardent les noms de
De ceux qui, massacrés d’une main violente, Virent dès le matin leur beau jour accourci456 ! Le fer qui les tua leur donna
aufrage Ils se virent sous l’onde et se virent au port. Ce furent de beaux lis qui, mieux que la nature Mêlant à leur blanch
ur faire honneur les anges se lever463 ! Le soir fut avancé de leurs belles journées464 ; Mais qu’eussent-ils gagné par un si
ses poésies diverses et sa traduction de l’Imitation offrent de très belles pages que la postérité a retenues ; et tel est le
vec justice On nous imputerait ce mauvais artifice. L’honneur d’un si beau choix serait trop acheté ; Si l’on nous soupçonna
qu’il fît contre trois ? LE VIEIL HORACE. Qu’il mourût485 ! Ou qu’un beau désespoir alors le secourût486. N’eût-il que d’un
. Jamais contre un tyran entreprise conçue Ne permit d’espérer une si belle issue : Jamais de telle ardeur on n’en jura la mo
environner, Prête au premier signal que je voudrai donner.     Voilà, belle Émilie, à quel point nous en sommes. Demain, j’at
e, a souvent été citée. Elle tient dignement sa place à côté des plus beaux vers du poète525. On redira même avec Geoffroy :
. Que la vieillesse souffre et fait souffrir autrui529 ! Oyons530 les beaux avis qu’un flatteur lui conseille. VENCESLAS. Prê
it aux rives prochaines : Soyez-vous l’un à l’autre un monde toujours beau ,         Toujours divers, toujours nouveau… Liv. 
me ! Que vous le trouveriez différent de lui-même ! Pour lui les plus beaux jours sont de secondes nuits : Les soucis dévoran
es pensers : Oronte nous appelle. Vous, dont il a rendu la demeure si belle , Nymphes, qui lui devez vos plus charmants appas,
, il en perdit l’envie. Inspirez à Louis cette même douceur : La plus belle victoire est de vaincre son cœur. Oronte est à pr
RYSALE, à Martine.                                Oh ! oh ! Peste, la belle  ! (À Philaminte.) Quoi ! l’avez-vous surprise à n
cent fois instruite. MARTINE. Tout ce que vous prêchez est, je crois, bel et bon ; Mais je ne saurais, moi, parler votre ja
mpudente ! Appeler un jargon le langage Fondé sur la raison et sur le bel usage ! MARTINE. Quand oh se fait entendre, on pa
ma viande ou saler trop mon pot613. Je vis de bonne soupe, et non de beau langage : Vaugelas n’apprend point à bien faire u
d point à bien faire un potage ; Et Malherbe et Balzac, si savants en beaux mots, En cuisine peut-être auraient été des sots.
’avoir point parlé, pour ne m’engager pas. ARISTE. La raison est fort belle , et c’est faire un grand pas ! Avez-vous su du mo
e votre riche appartement, Où cette ingrate insolemment Attaque votre belle vie. BÉLISE. Ah ! tout doux : laissez-moi, de grâ
omène avec ravissement. PHILAMINTE. On n’y saurait marcher que sur de belles choses. ARMANDE. Ce sont petits chemins tout pars
MINTE. Ses titres ont toujours quelque chose de rare. ARMANDE. À cent beaux traits d’esprit leur nouveauté prépare. TRISSOTIN
m’en coûte déjà la moitié de mon bien ;         Et, quand tu vois ce beau carrosse,         Où tant d’or se relève en bosse
oppe639 est jolie, et vaut un million. TRISSOTIN. Et quand tu vois ce beau carrosse,         Où tant d’or se relève en bosse
meilleurs645 Qu’on y veut réunir ce qu’on sépare ailleurs, Mêler le beau langage et les hautes sciences, Découvrir la natu
 : Mais aux stoïciens je donne l’avantage, Et je ne trouve rien de si beau que leur sage647, ARMANDE. Pour la langue, on ver
lisseront tous faits. TRISSOTIN. Ils ne sauraient manquer d’être tous beaux et sages. ARMANDE. Nous serons par nos lois les j
ière, Pour jamais -sous la tombe eût enfermé Molière673, Mille de ces beaux traits, aujourd’hui si vantés, Furent des sots es
r son chef-d’œuvre nouveau, Et secouaient la tête à l’endroit le plus beau . Le commandeur voulait la scène plus exacte674; L
uelquefois prévalu contre lui pour attenter à sa réputation. Les plus beaux traits de Racine, ses plus sublimes pensées, sont
rieux     Ne souffre point que le pauvre gémisse,         Est le plus beau présent des cieux702. UNE AUTRE.         La veuve
une dure loi, des dieux même suivie, Ordonne que le cours de la plus belle vie             Soit mêlé de travaux771 : Un part
                  Vous ne manquez pas ! Ah ! vraiment ! je le croi ! Bel éloge, en parlant d’un homme tel que moi ! PASQUI
fille te plaît fort, à ce que l’on m’a dit : Elle est riche, elle est belle , elle a beaucoup d’esprit ; Mais aussi, si tu veu
donc là ce superbe et brillant équipage Dont tu faisais tantôt un si bel étalage ? LYCANDRE, à Lisimon. L’état où je parai
é de sa prose facile, de la populariser également par le prestige des beaux vers. En même temps, par un singulier contraste,
ouvent la césure Plaît, je ne sais comment, en rompant la mesure. Des beaux vers pleins de sens le lecteur est charmé : Corne
l se déclara l’ennemi des excès qui compromirent et souillèrent cette belle cause. Il s’offrit, de plus, à plaider pour Louis
l’été         Boit les doux présents de l’aurore ; Et moi, comme lui belle , et jeune comme lui, Quoi que l’heure présente ai
, mon aspect dans ces lieux         Ranime presque de la joie. « Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! Je pars, et
quelque amant des loisirs studieux         Chercher quelle fut cette belle  : La grâce décorait son front et ses discours, Et
pleurant sur son tombeau, De ses soins, de sa vie, est un prix assez beau . Au loin dans l’avenir sa grande âme contemple Le
nobles bienfaits, Indompté dans la guerre, opulent dans la paix ; Son beau nom remplissant leur cœur et leur histoire, Les s
om aux autels remplit nos fastes saints ; Avoir amis, enfants, épouse belle et sage ; Errer, un livre en main, de bocage en b
t des derniers feux le ciel se colorer, Et sur les monts lointains un beau jour expirer. Dans sa volupté sage, et pensive et
liques Quelque bord fréquenté des pénates rustiques, Des regards d’un beau ciel doucement animé, Des fleurs et de l’ombrage,
plaisir de la critique nous ôte celui d’être vivement touché de très belles choses. » 42. Cette locution triviale aujourd’
s le grand style. Ainsi dans Polyeucte (acte VI, scène III) : … Tout beau , Pauline, il entend vos paroles. 43. Boileau p
grâce. Il suffirait de rappeler pour son éloge que, sur la fin de sa belle vie, M. Royer-Collard, cet excellent juge des ouv
 novembre 1664. — Cette disgrâce éclatante a inspiré à La Fontaine sa belle Épître aux nymphes de Vaux, et à Pellisson, la cé
1677.) Et le 13 janvier 1672 : « J’ai été à Livry ; il y faisait très beau , quoique très froid ; mais le soleil brillait, to
ût 1675. « Écoutez, je vous prie, une chose qui est, à mon sens, fort belle  : il me semble que je lis l’histoire romaine. Sai
nferment nos Morceaux choisis à l’usage de la classe de quatrième, un bel éloge des vertus de Turenne et, en particulier, d
Patin, Saint-Marc Girardin, Nisard et Sainte-Beuve. Santeuil, dans un beau vers, a proclamé Bossuet la colonne du christiani
est-à-dire incomplète, dans le sens de l’adjectif latin curtus. 102. Belle image, empruntée au prophète Isaïe, chap. XX. 10
lesse et avouer que Dieu seul est grand ! » 108. On se rappelle ce beau vers d’Ennius, cité dans la République de Cicéron
nstituta retinebant excellentes viri. » Montesquieu a reproduit cette belle pensée, en la généralisant, au commencement de la
sse de cinquième, p. 45. On rapprocherait aussi avec intérêt quelques belles pages de S. Jean Chrysostome sur l’aumône, et tra
osus, dont l’étymologie est cura, a quelquefois ce sens. 145. Quelle belle et vive opposition ! quel saisissant et pathétiqu
ngulier. 148. Un poète contemporain (M. Victor Hugo), dans une fort belle pièce intitulée Pour les pauvres, a rencontré des
urdaloue. 156. Bourdaloue excelle, comme Bossuet, dans ces larges et belles énumérations oratoires qui ont l’ampleur de la pé
dans la magnificence de son tombeau avait déjà inspiré à Malherbe de beaux vers. Il dit en parlant des grands : Et dans ces
s de M. Walckenaer. 185. Il faut voir sur La Bruyère une courte mais belle appréciation de Vauvenargues ; l’agréable notice
che de ces mondes errants a inspiré à M. de Lamartine une de ses plus belles créations, la pièce des Étoiles (Méditations poét
ouvrage de M. Berville, qui remporta le prix, se trouve en tête de la belle édition que M. Letronne a donnée des Œuvres de Ro
établi entre ces deux époques, que la nature préparât deux siècles si beaux  ! Le même fonds qui avait produit des hommes illu
jamais employée, et en même temps la plus à sa place, est un des plus beaux traits d’éloquence qu’on puisse lire chez les nat
on rapprochera un sermon de Bossuet sur le même sujet, l’un des plus beaux qu’il ait laissés, l’un de ceux où le langage du
appelle ainsi cette expression, l’insulter en passant, l’une des plus belles que l’imagination ait inventées ». 311. Il fau
pothéose. 326. Cette pensée fait souvenir d’une autre idée non moins belle de Sénèque : « Ecce par Deo dignum, vir fortis cu
rôle que Voltaire aurait pu jouer… » 331. Vauvenargues a écrit une belle page sur Voltaire, où il le célèbre « comme ayant
t original et ne peut plus être surpassé. » 347. Et la grâce plus belle encor que la beauté, a dit La Fontaine. 348. I
ivait à la fin du seizième siècle : le Christ au tombeau est son plus bel ouvrage. 349. Ce chef-d’œuvre de la sculpture an
e rerum Natura, lib. V, v. 1366 et suiv. 374. C’est là une des plus belles pages que l’on puisse emprunter à Buffon : avec q
choses, Ni ce charme secret dont l’œil est enchanté, Ni la grâce plus belle encor que la beauté. 389. « Témoin, remarque
ure des tabacs et le Champ-de-Mars. 390. On peut lire notamment une belle application de cette tradition antique dans le Ph
intitulée Néère : Mais telle qu’à sa mort, pour la dernière fois, Un beau cygne soupire, et de sa douce voix, De sa voix qu
r de sa séduisante éloquence. Lui-même le reconnaissait dans une fort belle lettre qu’il écrivait de son ermitage à un jeune
ue nous donnons est, suivant la remarque d’A. Chénier, « une des plus belles de l’auteur, pour le plan, la richesse du style,
veur et des bienfaits de Henri IV. 433. « L’apostrophe est noble et belle . » A. Chénier. 434. Cadix : on disait alors indi
e Malherbe ont, comme l’a remarqué Chénier, donné naissance à la plus belle strophe de Racan : elle se trouve dans son Ode au
de la mort funeste d’un de nos plus grands princes ». 436. « Très belle image, supérieurement rendue et d’une manière bie
cruautés. 438. Ce mot n’était alors que de trois syllabes. 439. «  Belle image, belle tournure, belle expression, belle ha
38. Ce mot n’était alors que de trois syllabes. 439. « Belle image, belle tournure, belle expression, belle harmonie ! » A.
it alors que de trois syllabes. 439. « Belle image, belle tournure, belle expression, belle harmonie ! » A. C. — « La musiq
ois syllabes. 439. « Belle image, belle tournure, belle expression, belle harmonie ! » A. C. — « La musique des vers de Mal
is iras… 445. Étéocle et Polynice. 446. « Cette strophe est fort belle . Les deux derniers vers sont parfaits. On ne saur
t voir les Morceaux choisis de la classe de sixième, p. 159. 448. «  Belle image. » A. C. 449. C’est-à-dire dont on a déses
rfuge pour faire passer aujourd’hui ce mot. » 450. Ce mot est très beau , dit Ménage : il vient, selon lui, du latin fata,
t d’une poésie exquise. » A. C. — Cf. Horace, Od., I, xi, 7. 452. «  Belle tournure. » A. C. 453. C’est-à-dire céder le pri
ouis XIII, 1624) : Ce que Malherbe écrit dure éternellement. Il est beau d’avoir pu ainsi parler de soi et de ne s’être po
u mauvais goût qu’il combattit si rudement dans la suite. Mais que le beau vers qui termine la stance rachète ces taches lég
r, l’écorce a sa langue pressée. 462. Avant que d’avoir… 463. «  Beau tableau en deux vers, dit André Chénier. C’est l’
L’ébauche de Malherbe est devenue un admirable tableau : C’était un bel enfant qui fuyait de la terre ; Son œil doux du m
ine :                    Rien ne trouble sa fin : c’est le soir d’un beau jour, Et moi j’ai dit dans une de mes élégies :
croyance assez générale que cette pièce pourrait passer pour la plus belle des miennes, si les derniers actes répondaient au
lui semble être assez généralement reçu. Le sujet est l’une des plus belles actions d’Auguste racontée par Sénèque (de Clemen
eure vraie et dramatique) : celui-ci est bien écrit, les vers en sont beaux , les réflexions sont justes, intéressantes : ce m
faut voir, à ce sujet, la première scène de l’acte II, l’un des plus beaux passages de la tragédie dans laquelle Cinna, cons
cellent dont Corneille enrichissait notre langue poétique. 511. Très beau vers, qui joint au mérite de résumer fortement la
emprunte à Sénèque en surpassant son modèle, et qui est l’un des plus beaux morceaux de notre langue, le poète a montré, pour
u grand Condé ; larmes, a dit Voltaire, « qui n’appartiennent qu’à de belles âmes », et que ce vers de Boileau a noblement rap
ui un morceau important. 527. Ici se retrouve un souvenir de la plus belle scène de Cinna, qui a précédé Venceslas de huit a
chante, des caractères assez fortement tracés, une situation neuve et belle au IVe acte, une diction qui n’est pas dénuée de
iffre de 4 400 livres. L’ouvrage était d’ailleurs très digne de cette belle récompense : rien de plus juste et de plus vrai n
Flore et de Pomone, La Fontaine a dit encore : Ces deux emplois sont beaux  ; mais je voudrais parmi         Quelque doux et
son bienfaiteur, le poète reconnaissant embrassa sa défense dans ces beaux vers : mais vainement il associa ses efforts et s
par son suffrage ce mot de Molière, son ami : « Nos beaux esprits ont beau se trémousser, ils n’effaceront pas le bonhomme. 
Lexique de la langue de Molière, par M. Génin. — Signalons enfin les beaux vers par lesquels Boileau honora dans sa VIIe épi
le, dont Molière indiqua l’affectation en la soulignant, a fait assez belle fortune. 618. Déjà ce terme a été relevé : ajout
a même année. Le P. de La Rue a célébré également cet exploit dans de beaux vers latins qui ont été traduits par Corneille.
emparé de la Flandre. Cette rapide conquête inspirait à Corneille ces beaux vers (Poèmes sur les victoires du roi) : Tu revi
dit, Fab., X, 15 . ………………… Je tiens qu’il faut laisser Dans les plus beaux sujets quelque chose à penser. 697. « Il faut
moins on y remarque, principalement à la fin, de nobles accents et de beaux vers. 699. Horace, Art poétique, v. 240 et suiv.
ât, pour l’apprécier, à ces mots placés au bas de toutes les pages, «  beau , pathétique, harmonieux, admirable, sublime », on
’élégance et à l’harmonie de Racine, est ici d’un effet d’autant plus beau , que l’imagination se représente l’avenir peu élo
quatrième acte, on la souvent répété, est sans contredit un des plus beaux du théâtre français : il en est peu qui rassemble
toujours tendu, hérissé de sentences et visant à l’effet ! 729. Ce beau vers est imité de Rotrou, qui avait dit, dans une
roit pouvoir en triompher qu’en la niant. 746. On a prétendu que ces beaux vers, où la critique a signalé toutefois un léger
faible. 754. « Inclina cœlos tuos et descende. » (Psaume cité.) La belle image qui termine la strophe n’a pas toutefois la
, ch. IV, les métamorphoses de Protée, Géorg., IV, 406 et suiv. 759. Belle imitation de Virgile, Én., VI, 47 et suiv. Cf. Ov
e, si l’oreille des divinités infernales était sensible au charme des beaux vers. » En réalité, comme l’indique un commentate
ée par Rousseau avec une poétique précision. 776. . L’expression est belle , mais elle n’était pas préparée par les images qu
Littérature au dix-huitième siècle, par M. Villemain (13e leçon). Une belle édition des Œuvres de Destouches a été donnée par
33 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
plus sombres. En quoi consiste le plaisir que nous font éprouver ces beaux vers ? Il tient sans doute aux sentiments et aux
ectation, la recherche dans les mots ou dans les pensées. Rien n’est beau que le vrai, le vrai seul est aimable. Boileau.
uteille. La mort d’Hippolyte, dans la Phèdre de Racine, nous offre un beau modèle d’harmonie imitative. Le poète peint ainsi
’art d’écrire, nous en offre à chaque page des modèles. Relisez cette belle description du cheval : C’est partout une harmoni
’une maladie. Ma foi ! j’étais un franc portier de comédie : On avait beau heurter et m’ôter son chapeau, On n’entrait point
it être pur, clair, précis, mais sans éclat, sans ornements : sa plus belle parure est le naturel. Il convient au récit, à la
vre, ce n’est rien. Voltaire. Mais elle était du monde où les plus belles choses                 Ont le pire destin ; Et ro
a caractérisée par ce vers, si gracieux lui-même : Et la grâce, plus belle encor que la beauté. Reboul, notre poète boulang
Théramène, ou la mort d’Hippolyte, dans la Phèdre de Racine, offre un bel exemple de ces trois qualités de style réunies. V
on des pensées, l’harmonie des périodes et la richesse des images. La belle méditation de Lamartine, intitulée Bonaparte, nou
e, de sentiment ou d’expression qui dépasse les limites ordinaires du beau humain, et nous donne comme une révélation du bea
ites ordinaires du beau humain, et nous donne comme une révélation du beau infini. Le sublime transporte notre âme d’étonnem
a richesse et la parure du style ; elles donnent à la poésie son plus beau coloris, à l’éloquence ses plus beaux mouvements 
les donnent à la poésie son plus beau coloris, à l’éloquence ses plus beaux mouvements ; sans elles, le style est nu, froid e
, quitte-t-il ce séjour ? Rien ne trouble sa fin ; c’est le soir d’un beau jour. La Fontaine. Celui qui met un frein à la
la Seine… Lamartine, dans sa méditation sur la Prière, nous offre un beau modèle d’allégorie. Le soir, dit-il, toute la nat
nsée. On l’emploie surtout en poésie-, mais la prose en tire aussi de beaux effets. Voici une comparaison tirée du Crucifix d
e trouve à chaque pas dans la nature : la lumière et les ténèbres, le beau et le laid, le sublime et le ridicule, le bien et
en ridicule cet excès, quand il fait dire à Oronte dans son sonnet : Belle Philis, on désespère Alors qu’on espère toujours
entant. Dans la Mort de Pompée, Cornélie, parlant à César, fait cette belle progression ascendante : De quelque rude coup qu
e souvent pour produire de grands effets. C’est une prosopopée que ce beau tableau de Racine : La terre s’en émeut, l’air e
34 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
emps fut jamais en vices plus fertiles5 ? Quel siècle d’ignorance, en beaux faits plus stérile, Que cet âge nommé siècle de l
, à des prix différents, Chloris n’est que parée, et Chloris se croit belle  : En vêtements légers l’or s’est changé pour elle
uls, de la nature imitateurs constants, Toujours lus avec fruit, sont beaux dans tous les temps. Heureux qui, jeune encore, a
ant gâté de nos penseurs sublimes, La Harpe, dans Rousseau trouver de belles rimes ; Boileau, correct auteur de libelles amers
i doit éclore : On récite déjà les vers qu’il fait encore3. Qu’il est beau de le voir de dînés en dînés, Officieux lecteur d
é sur la voix du cygne, composa ces strophes, son dernier et son plus bel ouvrage, où l’on aperçoit les traces de l’imitati
tombe ; un nouveau jour m’éclaire. On peut encore rapprocher de ces beaux vers la méditation poétique de M. de Lamartine, i
ar une mort prématurée et déplorable (à trente-quatre ans, 1767), une belle imitation du psaume Super flumina Babylonis, une
35 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
e chrétien, comme l’attestent ses Poëmes évangéliques où abondent les beaux vers animés par le souffle de la foi. En les lisa
’un cœur religieux, le concert des voix intimes que l’enthousiasme du beau peut éveiller au fond même de la conscience. Au s
e et les fleurs autour d’elle, Respire, sent la vie, et voit la terre belle , Et blanche, se dressant dans sa robe aux longs p
Lévy et Dentu. 5. Plaindre veut dire épargner. 1. L’expression est belle et hardie. 2. Glaner, c’est cueillir les épis d
unesse française. 2. Je lis dans Eugénie de Guérin : « Entre autres beaux effets du vent à la campagne, il n’en est pas qui
autres beaux effets du vent à la campagne, il n’en est pas qui soient beaux comme la vue d’un champ de blé tout agité, bouill
tout moment tu verrais papa à la fenêtre de la salle, contemplant sa belle récolte. Douce jouissance du cultivateur ! 1. L
iale. 1. Roméo représente ici l’idéal de la jeunesse enthousiaste du beau . 2. « Il n’y a de bon dans l’homme que ses jeune
36 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
ens et de leur inspirer, en les intéressant, l’amour et la passion du beau . À moins d’être de ces hommes enthousiastes outre
lte au fond si légitime, on doit bien reconnaître que le privilège du beau et bon style n’appartient pas à l’époque de Louis
reconnaître, plusieurs auteurs de nos jours se sont distingués par le beau et naturel usage de la langue, et se sont efforcé
ours, et spécialement dans notre Cours supérieur, nous avons fait une belle place au dix-huitième siècle, et une plus belle e
, nous avons fait une belle place au dix-huitième siècle, et une plus belle encore au dix-neuvième. Dira-t-on que nous serons
une nature choisie, il ne faut pas trop restreindre le champ de cette belle nature. L’art du dix-septième siècle reflète souv
belle nature. L’art du dix-septième siècle reflète souvent un certain beau de convention plutôt que le beau en soi. Il négli
me siècle reflète souvent un certain beau de convention plutôt que le beau en soi. Il néglige bien des instincts secrets, bi
tains genres, la littérature du dix-septième siècle, presque toujours belle de forme et riche de style, est trop souvent pauv
éforme à son pied les humeurs de la cour : Qu’il a pour enseigner une belle manière, Qu’en son globe il a vu la matière premi
trois, De boire et de manger, comme aux veilles des Rois : Mais à si beau dessein défaillant la matière, Je fus enfin contr
sa mourante mine, Ainsi que la cherté par édit l’ordonna, Faisait un beau discours dessus la Lézina38, Et nous torchant le
çaise. La pièce au duc de Bellegarde sera éternellement citée pour la belle prosopopée qu’elle renferme : Reviens la voir, g
et de durable pourrait se lire en moins d’une demi-heure, et ses plus belles odes sont trop longues de moitié. Mais il a été l
Une perle fera naître D’assez de lustre, pour être La marque d’un si beau jour ? Cet effroyable colosse, Cazaux, l’appui d
ter ni pitié, ni clémence.            Qui te parle pour eux. Ils ont beau vers le ciel leurs murailles accroître, Beau d’un
parle pour eux. Ils ont beau vers le ciel leurs murailles accroître, Beau d’un soin assidu travailler à leurs forts, Et cre
           Qu’il faut que tu le sois. Oh ! que pour avoir part en si belle aventure Je me souhaiterais la fortune d’Éson, Qu
fait de merveille            Que ne fassent mes vers. Par eux de tes beaux faits la terre sera pleine, Et les peuples du Nil
e. Apollon, à portes ouvertes, Laisse indifféremment cueillir Ces belles feuilles toujours vertes Qui gardent les noms de
la lecture des Psaumes agréable aux dames et aux personnes polies du beau monde. Pour y parvenir, il n’imagina rien de mieu
s détruit. Ce n’est qu’une fumée, il n’est rien de si frêle ; Sa plus belle moisson est sujette à la grêle, Et souvent elle n
Rome et son vengeur. Rien de plus admirable que la manière dont cette belle tragédie est menée et diversifiée. Sans complicat
u dire qu’il n’avait pas fait de pièce où l’ordre du théâtre fût plus beau et l’enchaînement des scènes mieux ménagé. Cornei
ortants débitent sans cesse des maximes et des sentences, et ses plus belles scènes ont trop souvent le tort de ressembler à d
vide, s’y veut seoir ; don Manrique l’en empêche.) Don Manrique. Tout beau , tout beau, Carlos ! d’où vous vient cette audace
eut seoir ; don Manrique l’en empêche.) Don Manrique. Tout beau, tout beau , Carlos ! d’où vous vient cette audace, Et quel t
te effet, son absolu pouvoir, Qui du sang le plus vil tire une âme si belle , Et forme une vertu qui n’a lustre que d’elle, Pa
naissance une tache éternelle ; Tant de valeur mérite une source plus belle . Aidez, ainsi que nous, ce peuple à s’abuser ; Il
euple à s’abuser ; Il aime son erreur, daignez l’autoriser. À tant de beaux exploits rendez cette justice, Et de notre pitié
ne : La gloire de mon nom vaut bien qu’on la retienne ; Mais son plus bel éclat serait trop acheté, Si je le retenais par u
ient de dire, avec Saint-Évremond, qu’Andromaque avait bien l’air des belles choses, et qu’il ne s’en fallait presque rien qu’
-d’œuvre. Racine emprunta beaucoup à la pièce grecque ; mais les plus belles scènes d’Euripide n’approchent pas de celles de R
longue admiration, « qu’un chef-d’œuvre de versification et une très belle tragédie de collège67 ». Enfin le dix-neuvième si
ciel promet tant de miracles, Recherche votre fille, et d’un hymen si beau Veut dans Troie embrasée allumer le flambeau. Que
eurait sans mesure. « Bon gré vous sais, lui dit le vieux rimeur ; Le beau vous touche, et ne seriez d’humeur À vous saisir
xposition, comme le disait Goethe, est ce qu’on a jamais fait de plus beau . Enfin le style est d’un bout à l’autre irréproch
que les parfaits dévots, Aucune chose au monde et plus noble et plus belle Que la sainte ferveur d’un véritable zèle, Aussi
de nouveau, M’a mis celui d’Hector, du valet de carreau. Géronte. Le beau nom ! Il devait appeler Angélique, Pallas, du nom
t à Jérémie Aron, Usurier de métier, juif de religion… Géronte. Tout beau  ! n’embrouillons point, s’il vous plaît les affai
vous trouver J’enverrai les quidams tous à votre lever. Géronte. La belle cour ! Hector.                         De plus à
ur garder ses troupeaux. Bientôt entre leurs mains ils devinrent plus beaux . Le saint couple cherchait les lieux les plus sau
mains et les Grecs sont-ils seuls excellents ? Ces discours sont fort beaux , mais fort souvent frivoles ; Je ne vois point l’
tes méprisées : Art et guides, tout est dans les Champs-Élysées. J’ai beau les évoquer, j’ai beau vanter leurs traits, On me
guides, tout est dans les Champs-Élysées. J’ai beau les évoquer, j’ai beau vanter leurs traits, On me laisse tout seul admir
s ont perdu quiconque l’a suivi. Son trop d’esprit s’épand en trop de belles choses : Tous métaux y sont or, toutes fleurs y s
pendant qu’entre ceux qui les tiennent J’en vois dont les écrits sont beaux et se soutiennent. Je les prise, et prétends qu’i
rd, et qui sont du Midi, Non qu’il ne faille un choix dans leurs plus beaux ouvrages Quand notre siècle aurait ses savants et
Molière y gît : Leurs trois talents ne formaient qu’un esprit Dont le bel art réjouissait la France. Ils sont partis ! et j
ontrer une rime. Dès que j’y veux rêver, ma veine est aux abois. J’ai beau frotter mon front, j’ai beau mordre mes doigts, J
veux rêver, ma veine est aux abois. J’ai beau frotter mon front, j’ai beau mordre mes doigts, Je ne puis arracher du creux d
Aussitôt je triomphe, et ma Muse en secret S’estime et s’applaudit du beau coup qu’elle a fait. C’est en vain qu’au milieu d
ière, Bientôt au bout de ma carrière, Chez toi je joindrai mes aïeux. Beaux arbres qui m’avez vu naître, Bientôt vous me verr
a pas de foi, pas de passion, pas d’inspiration : c’est un faiseur de beaux vers ; il ne vise pas plus haut. Comment, du rest
envie sa renommée, et l’on a pitié de ses malheurs ; on admire cette belle moitié de ses ouvrages qui ne provoqua que trop l
ne partageait pas l’illusion de ses contemporains. La flatterie avait beau répéter qu’il avait dépassé ces deux génies, forc
scène est souillée révolte l’imagination et répugne au cœur. Le plus bel endroit de la pièce, la situation de Zopire embra
Lois de Minos, le Dépositaire, Chariot, Dom Pèdre, n’offrent pas une belle scène. C’est à peine si l’on y trouve quelques ve
sur la tyrannie et la liberté. Comédies. — Voltaire a fait quelques belles tragédies, il n’a pas produit une seule bonne com
ontemporains y vit un ouvrage merveilleux, « un chef-d’œuvre d’esprit beau comme l’Énéide 127  ». Le concert d’éloges fut u
ant la porte de Crémille136 Pour obtenir des maîtres de leur sort Un beau brevet qui les mène à la mort. Parmi les flots de
du moins amusée Par l’avarice en plaisir déguisée. De ces exploits le beau monde occupé Quitte à la fin le jeu pour le soupé
s l’antichambre, un refus très poli. « Non, dites-vous, la cour ni le beau monde Ne sont point faits pour celui qui les fron
chant rien de rien, Au susdit cloître enfermé pour son bien. Il était beau , brillant, leste et volage, Aimable et franc, com
beau, brillant, leste et volage, Aimable et franc, comme on l’est au bel âge… Il était cher à toute la maison. N’étant enc
chaque jour, Plus mitonné qu’un perroquet de cour. Tout s’occupait du beau pensionnaire ; Ses jours coulaient dans un noble
des bienheureuses nonnes ; De Moulins même on venait pour le voir. Le beau Vert-Vert ne bougeait du parloir. Sœur Mélanie, e
rochers d’une plage inconnue, Qu’un monde obscur sans printemps, sans beaux jours, Et que des cieux éclipsés pour toujours.
rage le mieux écrit de Piron. Comme l’a dit Geoffroy, « les vers sont beaux , mais ils ne sont point aiguisés en pointes ; ils
la force des situations. Fernand Cortez (1741) a une scène réellement belle , mais défigurée par des vers bizarres. Piron aute
sson du Pinde, ainsi que le guerrier, À tout l’or du Pérou préfère un beau laurier. L’avocat se peut-il égaler au poète ! De
aux hommes. Est-il, par un esprit solide et généreux, Une cause plus belle à plaider devant eux ? Que la fortune donc me soi
M. Baliveau. Eh bien ! porte plus haut ton espoir et tes vues, À ces beaux sentiments les dignités sont dues. La moitié de m
effort de la défendre au droit de la juger. Damis. Non. Mais d’un si beau droit l’abus est trop facile. L’esprit est génére
nt dérobés, dérobons nos neveux ; Et, tarissant la source où puise un beau délire, À la postérité ne laissons rien à dire. U
règne obscur de la nuit. Seigneur, Être parfait, que tes œuvres sont belles  ! Tu fais servir l’accord qui les unit entre elle
pouvons ici qu’indiquer quelques-unes de ces odes les plus réellement belles . Nous nommerons d’abord celles qu’il adresse à Bu
quelques odes qu’il a composées à différentes époques de sa vie, une belle place parmi nos lyriques. Voltaire. (Satire du
reste honoré. Ce qui fait sa gloire particulière, c’est l’accord d’un beau caractère et d’un beau talent : suivant une pensé
it sa gloire particulière, c’est l’accord d’un beau caractère et d’un beau talent : suivant une pensée de son intime ami, Th
iration ; ce qui est médiocre chez lui est imité, ce qui est vraiment beau lui appartient. Toutes ses tragédies renferment d
vraiment beau lui appartient. Toutes ses tragédies renferment de fort belles scènes, mais elles sont très inégales. Deux chose
dit Mlle de Lespinasse. Malgré tant de défauts, quelques centaines de beaux vers sauveront ce poème de l’oubli. Longtemps enc
t est dans une continuelle extase d’espérance. Collin obtint son plus beau succès en 1792, en donnant le Vieux Célibataire,
oins fut heureux en rêvant. C’est quelque chose encor que de faire un beau rêve : À nos chagrins réels c’est une utile trêve
je verrai, de loin, revenir à pas lents Mes chevaux vigoureux et mes belles génisses ! Ils sont nos serviteurs, elles sont no
ste, esprit vif et orné, intelligence d’élite, cœur passionné pour le beau , caractère énergique, il avait tous les dons qui
t de longtemps ; Car c’est là qu’une Grecque, en son jeune printemps, Belle , au lit d’un époux nourrisson de la France, Me fi
poésie antique. Non moins connue et non moins digne de l’être est la belle ode intitulée la Jeune Captive, que nous citons e
es, Amantes des ruisseaux, des grottes, des collines ! Soit qu’en ses beaux vallons Nîme égare vos pas, Soit que de doux pens
Et du premier humain berceau délicieux ; L’épouse de Booz, chaste et belle indigente, Qui suit d’un pas tremblant la moisson
om aux autels remplit nos fastes saints ; Avoir amis, enfants, épouse belle et sage, Errer un livre en main de bocage en boca
t des derniers feux le ciel se colorer, Et sur les monts lointains un beau jour espérer. Dans sa volupté sage, et pensive et
r rayon, comme un dernier zéphir,                 Animent la fin d’un beau jour, Au pied de l’échafaud, j’essaye encor ma ly
Des antiques bienfaits quels souvenirs fidèles,                 Quels beaux échanges d’amitié, Font digne de regrets l’habita
l’été,        Boit les doux présents de l’Aurore ; Et moi, comme lui belle , et jeune comme lui, Quoi que l’heure présente ai
us mon aspect dans ces lieux        Ranime presque de la joie. « Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! Je pars, et
à quelque amant des loisirs studieux        Chercher quelle fût cette belle . La grâce décorait son front et ses discours, Et,
fants qui suivaient ses ébats dans la plaine,         Les vierges aux belles couleurs, Qui le baisaient en foule, et sur sa bl
on exagéra ses défauts. La vérité est que cette traduction a de très beaux détails, et qu’elle témoigne d’un rare mérite de
t fort supérieure à celle de l’Énéide. De bons juges y ont vu la plus belle traduction que nous ayons en France d’un poème ép
ande quantité de traits et de vers heureux, et l’on en cite encore de beaux morceaux, les vers sur une tempête dans les sable
s’en occupa surtout en 1794, durant la Terreur, et en 1795, dans les belles vallées des Vosges : il le termina à Bâle. Dans l
en les répétant sans fin dans ses trop nombreux ouvrages. Ce poète du beau monde fut à son époque une sorte de novateur popu
nt à peu près la même place que dans les tableaux de Raphaël, dans la Belle Jardinière, par exemple, où il forme un arrière-p
t que le nom avec l’ouvrage de Gresset, et qui se rapproche plutôt du bel épisode des Pénitents de la Trappe du poème des J
alance : Allons, qui nommez-vous ? » — Il se fit un silence. On avait beau chercher ; chacun, excepté soi, Ne connaissait pe
ndait, Et même, à sa manière, elle nous répondait ; Son poil était si beau , d’une couleur si noire ! Trois marques seulement
té relève plus encore ! Ce qui fait votre orgueil vaut-il un trait si beau  ? Le voilà, fatigué, de retour au hameau. Hélas !
le sort de cet infortuné poète dont la destinée, qui pouvait être si belle , fut tranchée à l’âge de trente-quatre ans. Les é
ère, S’envolèrent sans bruit, sur les ailes du temps, De mes premiers beaux jours les rapides instants. Jours trop tôt écoulé
ô terre maternelle ! Tes fleurs ont plus d’éclat, ta verdure est plus belle  ; Ton soleil est plus pur, ton ciel plus enchanté
llon voisin des lieux où j’ai reçu le jour, Le Léman, le Valais et la belle Italie N’ont rien que près de toi promptement je
e chasseresse     Derrière une peau de lapin.     Seul j’admirais ce beau désordre,     Quand un homme armé d’un bâton     
t bien doux ; D’un fils Dieu le rendait père, Le rendait père. — Quel beau jour pour vous, grand’mère ! Quel beau jour pour
père, Le rendait père. — Quel beau jour pour vous, grand’mère ! Quel beau jour pour vous ! — Mais quand la pauvre Champagn
, nous dit-il, de regarder toujours comme un dépôt sacré cette langue belle et flexible, qu’ils nous ont léguée ; mais il cru
m malheureux, nom moderne et barbare, Et qui de Colonis228 détrôna le beau nom. Les Grecs ont tout perdu : la langue de Plat
entit sur les flots, Quand l’alcyon gémit au milieu des tempêtes : «  Beaux lieux où je n’ose m’asseoir, Pour vous chanter, d
issaient leurs nuages ! Que son pâle soleil irritait mes ennuis ! Ses beaux jours sont moins beaux que nos plus sombres nuits
Que son pâle soleil irritait mes ennuis ! Ses beaux jours sont moins beaux que nos plus sombres nuits Je disais, tourmenté d
Se mire au cristal des ruisseaux. Ta colline, où j’ai vu paraître Un beau jour qui s’est éclipsé, J’ai rêvé que j’en étais
sans retour : Ce n’est plus à moi que la brise Lui dit d’annoncer un beau jour. Cette fenêtre était la tienne, Hirondelle,
e Moïse vrai, historiquement, le Moïse hébreu et biblique ; mais quel beau Moïse humain, profond à la manière moderne, car i
rt de Socrate, le Dernier chant du Pèlerinage de Childe-Harold, et la belle pièce intitulée : les Préludes, où il se montre à
ire évidence que la lyre de Lamartine est un monocorde : elle rend de beaux sons, mais ils ne sont pas assez variés. Ce recue
s ils ne sont pas assez variés. Ce recueil renferme cependant de très belles pièces ; telle est l’admirable bucolique chrétien
ent le style. Le délayage est un de ses défauts habituels. A-t-il une belle pensée, il faut qu’il la tourne et la retourne, q
de sa mère bien-aimée : Mais, dis-moi, rien n’a-t-il changé dans ses beaux traits ? …………………………………………………………… Son œil a-t-il t
jeter l’intérêt et le drame au milieu du chant ; une poésie semée de beaux vers de circonstance et empreinte du plus haut en
dre à la distinction des genres ; à son avis, ce qui était réellement beau et vrai était partout vrai et beau ; la pensée ét
son avis, ce qui était réellement beau et vrai était partout vrai et beau  ; la pensée était une terre vierge et féconde, do
, à Racine, s’accentue définitivement ; la théorie du laid qui est le beau se pose avec audace. « Comme le Christianisme, d
s large. Elle sentira que tout dans la création n’est pas humainement beau , que le laid y existe à côté du beau, le difforme
a création n’est pas humainement beau, que le laid y existe à côté du beau , le difforme près du gracieux, le grotesque au re
c’est à l’homme à rectifier Dieu, si une nature mutilée en sera plus belle , si l’art a le droit de dédoubler, pour ainsi dir
d’autres termes le corps à l’âme, la bête à l’esprit. » Toute cette belle théorie n’aboutit guère, dans le drame de Cromwel
rchez pas la pensée ; elle est presque constamment absente : c’est un beau corps sans âme ; c’est de la peinture pour la pei
un mystère profond, impénétrable ; elle n’est plus à ses yeux qu’une belle œuvre dont il cherche l’auteur perdu pour lui : i
e « point d’interrogation » se dresse pour lui à la fin de tout. Il a beau dire qu’il est de ceux qui espèrent au milieu d’u
enfin des Quatre vents de l’Esprit (1881), où sont enfermées de très belles pièces, pleines de vigueur et de spontanéité mais
ière Sous le manteau de ses ducs, N’a rien que ses sycomores, Car ses beaux ponts sont aux Mores, Aux Romains ses aqueducs.
ancs ! Grenade a plus de merveilles Que n’a de graines vermeilles Le beau fruit de ses vallons ; Grenade, la bien nommée, L
grenade écarlate Sur le front des bataillons. Il n’est rien de plus beau ni de plus grand au monde ; Soit qu’à Vivataubin
e. Mais Grenade est catholique, Grenade se raille d’eux ; Grenade, la belle ville, Serait une autre Séville, S’il en pouvait
s ! « Car je voudrais te voir sourire, Pauvre enfant si triste et si beau  ! Et puis tout bas j’irai le dire À ta mère dans
e cruelle Qui l’accueille d’un front hagard254. Il trouve l’étoile si belle , Qu’il s’endort à son doux regard ! — Oh ! qu’en
Elle donnait comme on dérobe, En se cachant aux yeux de tous. Oh ! la belle petite robe Qu’elle avait ! vous rappelez-vous ?
matin ! Quand la lune claire et sereine Brillait aux cieux, dans ces beaux mois, Comme nous allions dans la plaine ! Comme n
chez nous. « Lorsqu’un peu de loisir me rend à la campagne Et qu’un beau soir d’automne, à travers champs, je gagne       
Détournant le regard comme un enfant repu, Caresse avec transport sa belle fantaisie, Et veut partir, voguer en pleine poési
e, S’il verra dans le ciel remuer un nuage, Ou frissonner au vent son beau pavillon d’or ; Et quand tombe la nuit, morne il
venu ce jour, Par degrés attendris jusqu’au fond de notre âme, De nos beaux ans brisés nous renouons la trame, Et nous nous r
 ; L’enfant à trois ans venu           Fort et nu, Qui jouait sur la belle herbe, N’a pu sans vite en vouloir,           N’a
romptu charmant : « Chasser tout souvenir et fixer la pensée, Sur un bel axe d’or la tenir balancée, Incertaine, inquiète,
ourtant, Éterniser peut-être un rêve d’un instant ; Aimer le vrai, le beau , chercher leur harmonie ; Écouter dans son cœur l
; tu n’as rien, chasseresse ! Mais l’amour de ton cœur s’appelle d’un beau nom : La liberté ! Qu’importe au fils de la monta
ma voiture il me faut un chasseur. Je veux avoir, sous peu, les plus beaux équipages. Dalainville. Si cela continue, il vou
                                    C’est de rigueur. Paris, dans les beaux jours, est triste à faire peur ; Mais dans les ch
ré ; Ainsi que tout mon cœur, il est à vous, ma mère. » Une des plus belles pièces du recueil, l’Évangile des champs, montre
de Pindare, Ou l’hymne du triomphe ou la gloire des morts. Qu’il est beau de voler dans la noble carrière         Sur la tr
ux ; Fermons ce gros livre ennuyeux, Et souriez à votre père. Il est beau d’être un raisonneur, De tout lire et de tout ent
urire aux yeux, À la lèvre un mot gracieux, La vertu même en est plus belle  ! Pécontal (1802-1872) L’auteur de Volber
Le moine, épris de cette douce voix, Veut voir de près le chantre au beau plumage, Dont les accents plaintifs semblent parf
prier, prier souvent ; Mais son esprit cherchait à tout connaître. Un beau matin il s’en alla rêvant, Et nul depuis ne l’a v
u trembler à l’idée, ô mon Dieu ! De contempler ta splendeur toujours belle Et, t’abaissant aux choses de ce lieu, Tu m’enivr
tait une sorte de culte. Il avait la passion de l’art, le tourment du beau . Le sentiment de l’idéal et le goût de la réalité
osités, cette tentative sincère mérite tous les éloges des amis de la belle antiquité. La tragédie d’Ulysse fait suite au poè
elours. Elle traîne après elle un reste de sa chasse, Un quartier du beau cerf qu’elle a mangé la nuit. Et sur la mousse en
celui des entretiens les plus familiers. » (Sainte-Beuve.) 69. Très beau vers, mais pas assez simple pour la situation. 7
dix-huitième siècle. 199. La Harpe dit que ce sont là vingt des plus beaux vers de la poésie française. 200. Allusion aux o
37 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
e par lui-même des idées grandes et imposantes. Tout ce qui n’est que beau , agréable ou élégant, en est naturellement exclu.
l est représenté. Quelle magnifique réunion d’idées sublimes, dans ce beau passage du psaume 11, où les prodiges de la créat
ait pas sur les exemples de ce genre que nous offre la Bible, le plus beau monument de l’antiquité, à ne la considérer même
tout est frappant, tout va en croissant. Voyons maintenant ce que ce beau morceau a pu perdre ou gagner entre les mains de
l’esprit, et énerve la force de l’émotion : la description peut être belle , mais elle n’a plus rien de sublime. Cette grande
an). Virgile enchérit sur son modèle, par l’admirable précision de ce beau vers : Annuit, et totum nutu tremefecit Olympum.
2e livres de son Paradis Perdu. Bornons-nous, pour le moment, à cette belle description de Satan, qui se montre, après sa chu
faitement senti, et ce qu’il a exécuté avec tant de succès dans cette belle description d’un orage, au premier livre de ses a
mérite de peindre par le mouvement et par la coupe du vers ; et cette belle chute dejicit ! où le vers semble tomber avec le
défaut se fait sentir dans cette exposition de la mort de Pompée, si belle et si imposante d’ailleurs. Mais si le goût y con
38 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
ensée dans l’enceinte de la cité. Certes, j’admire le patriotisme des beaux âges de la grande république ; je l’admire comme
Ils excitent plutôt l’admiration que la sympathie : leurs vertus sont belles , mais un peu farouches ; il y a du mépris pour l’
enfin cent vingt esclaves (et notez qu’ils prirent pour eux les plus beaux et vendirent les autres au marché), eh bien, voic
sur l’attelage, portée comme en triomphe, la famille du laboureur, de beaux et solides garçons, la fermière et ses filles, ma
la corrompez en lui apprenant à mentir. Allez, Rome n’a pas besoin de beaux avocats et de phrases élégantes, mais de braves s
fusé un, l’énergie du caractère. Elle a mollement trempé cette âme si belle et si richement ornée. Cicéron eut deux beaux mom
ent trempé cette âme si belle et si richement ornée. Cicéron eut deux beaux moments dans sa vie politique, sa lutte contre Ca
ue le caractère exerce sur le talent. Les discours de Cicéron sont de belles pièces d’éloquence, mais ne sont pas, comme ceux
fougue, une passion, une élévation de pensée qui rappellent les plus belles inspirations de Démosthène. Mais trop souvent ces
é de sa famille, de la désolation des bons citoyens. Son discours est beau , mais ce n’est pas avec des larmes qu’on obtient
l a bercés dans ses bras et nourris dans son sein. Les voyez-vous ces beaux garçons, bien peignés, bien parfumés ; les uns n’
s uns n’ayant pas encore de barbe au menton, les autres la portant si belle  : les voyez-vous traînant leurs longues manches e
e pas, si on n’en détruit pas l’engeance, nous aurons ici un jour une belle pépinière de petits Catilinas17. Tableaux satiriq
sujet sont les mémoires de l’éloquence. Nous allons lire ensemble ces belles pages, et, si nous sommes assez heureux pour en b
39 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
e l’eus, de grosseur raisonnable : J’aurai, le revendant, de l’argent bel et bon. Et qui m’empêchera de mettre en notre éta
tes importunes         Tous les jours fatiguait les dieux.     Par un beau jour, Jupiter le transporte         Dans les céle
s descriptions comme dans ce passage du même auteur : Qu’en ses plus beaux habits l’Aurore, au teint vermeil, Annonce à l’un
e l’orient les portes éclatantes ; Depuis que ma bergère a quitté ces beaux lieux, Le ciel n’a plus ni jour, ni clarté pour m
l’on m’appelle. — Quoi faire ? — L’assiéger. — L’entreprise est fort belle , Et digne seulement d’Alexandre ou de vous ; Mais
ochers d’une plage inconnue, Qu’un monde obscur, sans printemps, sans beaux jours, Et que des cieux éclipsés pour toujours.
qui paraissent n’avoir rien coûté, voilà ce qui doit en faire le plus bel agrément. Elle admet le récit des faits les plus
par Malherbe à Du Perrier sur la mort de sa fille, où l’on trouve ces beaux vers : Ta douleur, Du Perrier, sera donc éternel
ine         Avecque son mépris. Mais elle était du monde où les plus belles choses         Ont le pire destin ; Et rose, elle
matin. La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ;         On a beau la prier, La cruelle qu’elle est se bouche les or
r, une élégie adressée aux nymphes de Vaux, qui est peut-être la plus belle de toutes les nôtres, et où on distingue ces vers
e ! Que vous le trouveriez différent de lui-même ! Pour lui, les plus beaux jours sont de secondes nuits ; Les soucis dévoran
égies ; et dans le nôtre surtout il s’en est fait beaucoup et de très belles . On cite au nombre des plus remarquables la Prome
se flétrir         Dans sa fleur trop tôt moissonnée !         Adieu, beau ciel, il faut mourir ! Tu ne reverras plus tes r
les sombres autans : Et j’ai vu comme une ombre vaine S’évanouir mon beau printemps. Tombe, tombe, feuille éphémère ! Voile
a dit : Son style impétueux souvent marche au hasard : Chez elle un beau désordre est un effet de l’art. Ce dernier mot i
’a jamais pu les mettre en musique d’une manière avantageuse. La plus belle est celle de Circé. Ce qui caractérise l’ode prop
t, de la poésie lyrique114. C’est dans la Bible qu’on trouve les plus beaux modèles de la poésie lyrique élevée. Dès le temps
nt paraître assez de génie et de feu ; mais, la tête remplie des plus belles expressions des poètes anciens, ils faisaient un
our mériter sa renommée. Citons ici le commencement d’une de ses plus belles odes, celle qu’il fit sur le vaisseau le Vengeur,
commence, C’est un vaste incendie et des fleuves brûlants. Qu’il est beau de courroux lorsque sa bouche immense         Vom
        Mais des flots fût-il la victime, Ainsi que le Vengeur il est beau de périr : Il est beau, quand le sort vous plonge
fût-il la victime, Ainsi que le Vengeur il est beau de périr : Il est beau , quand le sort vous plonge dans l’abîme,         
40 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
écore ! — Tu verras, si demain le cercueil me dévore, Un soleil aussi beau luire à ton désespoir, Et les mêmes oiseaux chant
gues dans leurs bouges Écoutent les chansons du gardien du réveil, Du beau coq vernissé4 qui reluit au soleil, Une vache éta
e comme une biche avec ses jeunes faons, Elle avait sous le ventre un beau groupe d’enfants, D’enfants aux dents de marbre,
résor pleine, Sous leurs mains par moments faisant frémir à peine Son beau flanc plus ombré qu’un flanc de léopard, Distrait
poëtes saints ! la grave causerie   S’arrête en souriant. Il est si beau , l’enfant, avec son doux sourire, Sa douce bonne
grandes colères3. Je ne retrouvais plus, près des ifs séculaires, Le beau petit jardin par moi-même arrangé ; Un gros chien
, le gigantesque, l’imperceptible, le rationnel et le fantastique, le beau et le difforme se donnent rendez-vous dans ses ve
au blanc. Pauvre Blanche ! elle est vieille, elle est maigre et point belle  ; Les bouchers n’ont ici que du dédain pour elle 
 Sitôt qu’il respire ; Son trône est sur nos genoux.   Il est roi, le bel enfant ! Son caprice est triomphant   Dès qu’il v
3. Ce trait est simplement sublime, et les vers du poëte sont aussi beaux que la magnanimité de son père. Je me suis laissé
re et croyant, du xvii e siècle. 4. Racine n’aurait pas trouvé cette belle strophe. 5. M. Victor Hugo est ici un pur classi
ntérêts à démêler, que de guerres commencées, que d’intrigues, que de beaux coups d’échecs à faire et à conduire ! « Ah ! mon
41 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
is : « Ce n’est pas tout de naître ; Dieu, mes enfants, vous donne un beau trépas ! » Mais qu’entend-il ? Le tambour qui r
h ! si jamais vous vengez la patrie, Dieu, mes enfants, vous donne un beau trépas ! Qui nous rendra, dit cet homme héroïqu
lui seul peut retremper5 nos armes. Dieu, mes enfants, vous donne un beau trépas ! De quel éclat brillaient dans la batai
ux celui qui mourut dans ces fêtes ! Dieu, mes enfants, vous donne un beau trépas ! Tant de vertu trop tôt fut obscurcie :
notre gloire on mesure nos larmes1 : Dieu, mes enfants, vous donne un beau trépas ! Sa fille alors, interrompant sa plaint
épète à ses fils qui sommeillent : « Dieu, mes enfants, vous donne un beau trépas ! » (Édit. Garnier frères.) Les souve
doux,   D’un fils Dieu le rendait père3,     Le rendait père. — Quel beau jour pour vous, grand’mère !     Quel beau jour p
   Le rendait père. — Quel beau jour pour vous, grand’mère !     Quel beau jour pour vous ! Mais quand la pauvre Champagne
42 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »
mme qui contribua également, mais d’une autre manière, à corrompre la belle simplicité de l’éloquence des premiers temps, c’e
op étudiée, d’un style qui fatigue, parce qu’il est trop uniformément beau . Ce fut lui qui introduisit le premier la méthode
odes régulières et harmonieusement cadencées, dont Cicéron fait un si bel éloge, et pour lesquelles il eut lui-même tant de
’un peuple assemblé. Jamais orateur n’eut un champ plus vaste et plus beau que Démosthène dans ses Olynthiennes et dans ses
au que Démosthène dans ses Olynthiennes et dans ses Philippiques. Ces beaux discours doivent, sans doute, une partie de leur
u’il traite et jamais pour l’orateur. Avec Démosthène disparurent les beaux jours de l’éloquence des Grecs : les rhéteurs et
Grecs un seul orateur digne de ce nom. 55. Nous reviendrons sur ce beau morceau, et nous nous y arrêterons avec l’étendue
43 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
z après lui, parce qu’il vous emporte toujours quelque chose de votre belle jeunesse ; mais il vous en reste beaucoup. Pour m
ieur, l’honneur de vous en avertir ; il se présentera à vous avec une belle mine et une chétive recommandation. Pardonnez-moi
fièvre, J’ai chargé M. Dubois de vous le mander. Il est question, ma belle , qu’il ne faut point que vous passiez l’hiver en
ut ce que vous m’écrirez, je ne le lirai seulement pas. En un mot, ma belle , il faut ou venir ou renoncer à mon amitié, à cel
sère et de la pauvreté à votre conduite. Il faut venir dès qu’il fera beau . Conseils. J. Racine à son fils. C’est to
uérir ce royaume, et puis voir les antiquités ; il y en a beaucoup de belles , vous savez ma passion : je suis fou de l’antique
eau purement descriptif. Si l’on décrit une tempête, on peut jeter de belles couleurs sur ces éléments déchaînés ; mais si l’o
« Un soir, il faisait un profond calme, nous nous trouvions dans ces belles mers qui baignent les rivages de la Virginie ; to
ur s’éteindre autour de moi, et je goûtai, dans toute sa solitude, le beau spectacle d’une nuit dans les déserts du Nouveau-
tableau, ne sauraient s’exprimer dans les langues humaines, les plus belles nuits en Europe ne peuvent en donner une idée. En
nts pour de jeunes esprits qui aiment naturellement ce qui est juste, beau et bon ! L’existence de Dieu, démontrée par les p
toi, rêvant sur un tombeau, Appuyé sur la foi, m’ouvre un monde plus beau . Viens donc, vient détacher mes chaînes corporell
st bon de ce qui est mauvais ; ils perfectionneront en eux le goût du beau , et se formeront des principes d’esthétique qu’il
été            Boit les doux présents de l’aurore : Et moi, comme lui belle , et jeune comme lui, Quoi que l’heure présente ai
on aspect en ces lieux            Ranime presque de la joie. 5° Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! Je pars, et
elque amant des loisirs studieux            Chercher quelle fut cette belle . La grâce décorait son front et ses discours ; Et
de Chénier était Grecque ; il goûta dès l’enfance l’harmonie de cette belle langue des Hellènes, et, devenu poète, il transpo
rs eût été prosaïque et faible. Boit les doux présents de l’aurore. Belle et harmonieuse périphrase, pour dire la rosée.
disciple de Zénon, qui brave la douleur ; les larmes vont bien à son beau visage, qu’illumine toujours un rayon d’espoir. I
plus tristes se dérident, ils sentent leur âme rassérénée. 5° Mon beau voyage encore est si loin de sa fin !… etc. To
heureuse que Chénier ; elle échappa à la hache révolutionnaire ; son beau voyage s’est prolongé jusqu’à nos jours. Remarquo
ge s’est prolongé jusqu’à nos jours. Remarquons la hardiesse de cette belle métonymie : le pâle désespoir ; c’est l’effet pou
ne. Ainsi, triste et captif, ma lyre… C’est une ellipse poétique d’un bel effet. 9° Ces chants, de ma prison témoins har
un dernier rayon, comme un dernier zéphyre         Anime la fin d’un beau jour, Au pied de l’échafaud j’essaye encor ma lyr
44 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
, est plein d’onction et d’aménité : ses images sont revêtues du plus beau coloris : c’est par toute une abondance intarissa
chercher le moins. On dirait qu’il doit tout à la nature. C’est cette belle simplicité qui le fit applaudir à la cour de Loui
l commun. Ne prétendez pas réussir, en nous flattant l’oreille par un bel étalage de fins mots. Si vous allez par le chemin
e vrai moyen de prêcher avec fruit. Le P. de Neuville est un des plus beaux génies qui aient brillé dans la chaire. Ses Sermo
ence de l’Empereur même. Le style en est riche et fleuri, les pensées belles et lumineuses, les descriptions vives et frappant
e apercevoir qu’il prépare sa division. Cette partie est une des plus belles , mais des plus difficiles de l’Oraison funèbre. I
du Héros que loue l’Orateur. On va s’en convaincre à la lecture de ce beau morceau, tiré de l’Oraison funèbre du grand Condé
é, par le P. Bourdaloue. Ils y verront (mais plus encore en lisant ce beau discours) que ce grand Orateur a trouvé dans la d
enre d’éloquence avec un succès bien marqué. Il y a cependant de très beaux morceaux dans son Oraison funèbre du Prince de Co
; et l’on regarde celle du Maréchal de Luxembourg, comme une des plus belles que nous ayons. Une éloquence vive, brillante et
qui étant monté à la tribune aux harangues, fit un récit touchant des belles actions de sa vie. Le peuple romain comprit combi
-quatre harangues, dans lesquelles on admire une simplicité noble, un beau naturel, un style net et facile, une peinture exa
ra entre les Corcyréens et les Corinthiens. La péroraison surtout est belle et touchante. Les discours de cet orateur ont été
ambitionnait la souveraineté de la Grèce. Tout ce qu’il dit dans ces belles harangues, est l’expression d’une âme qu’enflamme
nt point sentir. Des trois harangues qui nous restent de lui, la plus belle est celle de la Couronne. L’abbé Auger les a fort
traduites. Cet estimable auteur a rendu aussi en notre langue un très beau discours de Lycurgue, qu’il ne faut pas confondre
out ce qui passe par son imagination vive et féconde, y prend le plus beau coloris, le tour le plus piquant et le plus varié
n est bien au-dessous de l’original. Wailly a retouché celle des plus belles Oraisons, et en a publié une nouvelle édition, so
ante réputation, ainsi que Gautier, leur contemporain. Il y a de très beaux morceaux dans leurs plaidoyers, qui ont été impri
Je ne craindrai pas de dire qu’ils ne sont point inférieurs aux plus beaux chefs-d’œuvre sortis des barreaux d’Athènes et de
et l’arrache à elle-même. Mais on exige que l’orateur étale les plus beaux ornements, les plus brillantes fleurs de l’éloque
Corneille ont été des remerciements pour Louis-le-Grand ». Tout est beau , tout est grand dans ce discours. Il y règne d’un
divers caractères qu’il veut représenter. Fréret, Bougainville et Le  Beau , qui l’ont successivement remplacé, ont publié au
ra aussi dans les Révolutions romaines, par l’abbé de Vertot, de très beaux discours qu’on peut rapporter au genre politique.
45 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
ce en Turquie, né d’une mère grecque, à Constantinople, élevé sous le beau ciel du Languedoc, André Chénier connut dès l’enf
sein des flots1. Elle est au sein des flots, la jeune Tarentine ! Son beau corps a roulé sous la vague marine. Téthys, les y
monstres dévorants eut soin de le cacher. Par son ordre, bientôt, les belles Néréides L’élèvent au-dessus des demeures humides
eveux2 » Chrysé Ces vers sont imités de Properce. Pourquoi, belle Chrysé, t’abandonnant aux voiles, T’éloigner de n
, tout l’été,  Boit les doux présents de l’aurore ; Et moi, comme lui belle , et jeune comme lui, Quoi que l’heure présente ai
s abattus, mon aspect dans ces lieux  Ranime presque de la joie1. Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! Je pars, et
Les enfants qui suivaient ses ébats dans la plaine,  Les vierges aux belles couleurs Qui le baisaient en foule, et sur sa bla
simplicité dramatique, et une concision pittoresque. 2. C’est pur et beau comme un marbre de Paros sculpté par Phidias. 1.
46 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
t remplie. Les premiers vers doivent toujours être du nombre des plus beaux  ; et le poète, s’il a du goût, doit s’arrêter dès
e l’ode : Son style impétueux souvent marche au hasard. Chez elle un beau désordre est un effet de l’art. Ce désordre, qu’
t le fruit de l’art ; il doit renfermer un ordre caché, puisqu’il est beau . Tout doit être sagement distribué dans l’ode, to
de celui qui se jouait en formant l’univers. 195. Quels sont les plus beaux poèmes lyriques de l’Écriture ? Les plus anciens
vigilo ; — 79, Qui regis Israel ; — 132, Ecce quam bonum, qui sont de beaux modèles d’odes gracieuses ; dans le genre tempéré
e de Malherbe intitulée : Dégoût des grandeurs périssables ; les plus belles du Ier livre de J.-B. Rousseau, tout entier tiré
d ; un Noël sur le sommeil de l’enfant Jésus, et un autre intitulé la Belle Étoile. Enfin, nous mentionnerons quelques odes s
voir en même temps un caractère religieux. 204. Quelles sont les plus belles odes héroïques ? Les odes de Pindare sont des od
n a aussi un certain nombre, parmi lesquelles on doit ranger les plus belles du livre III, et quelques-unes du livre IV. Il en
le attaque le vice, célèbre la vertu, présente de grandes vérités, de belles et utiles maximes ; ou bien elle approfondit, dan
du pur amour. David surtout excelle dans le genre gracieux. Ses plus belles poésies dans ce genre sont les Psaumes 22, Domina
e-même nous offre des pièces élégiaques, par exemple, le monologue si beau et si touchant gui sert de début à l’Andromaque d
on ami, les paroles de Gilbert, mourant. 220. Où se trouvent les plus beaux modèles de poésie élégiaque ? Les plus beaux mod
Où se trouvent les plus beaux modèles de poésie élégiaque ? Les plus beaux modèles en ce genre se trouvent chez les Hébreux.
6e, Super flumina Babylonis, que Chateaubriand regarde comme le plus beau des cantiques sur l’amour de la patrie . Enfin, n
rochable, un style d’une élégance exquise. 222. Quelles sont les plus belles élégies modernes ? On peut citer les suivantes :
et Lamartine ont remplacé les airs par des chœurs, le premier dans sa belle cantate des Troyennes, et le second dans sa magni
sans allégorie, et il n’en a pas moins donné lieu à l’une de nos plus belles cantates. 231. Combien y a-t-il de sortes de cant
us ces ombrages frais :         Dieu mérite qu’on l’aime ! Dans ces beaux lieux tout est fertile ; J’y vois des fruits, j’y
47 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
e l’art. Ne craignons point ici de multiplier les exemples. Voyez ces beaux vers de Racine, dans son Idylle sur la paix. La d
re la pensée de cette épitaphe, faite par Scarron. Ci gît qui fut de belle taille, Qui savait danser et chanter, Faisait des
rait de mouvement, et fatiguerait l’attention du lecteur. Un des plus beaux modèles à suivre pour la coupe des périodes, est
a lus avec quelque attention, a dû voir, non seulement que leurs plus beaux morceaux sont précisément ceux, où les lois gramm
qu’il y en a bien d’autres, auxquels il ne manque, pour être vraiment beaux , que l’arrangement des mots et des phrases selon
gène. Un auteur a dit : Hypéride a imité Démosthène, en ce qu’il a de beau . On ne voit certainement pas ici auquel de ces d
aurait dû dire : Hypéride a imitée Démosthène en ce que celui-ci a de beau . Si c’est à Hypéride, il aurait pu dire, en ajout
pithète, pour arrondir sa phrase : Hypéride a imité, en ce qu’il a de beau , l’éloquent Démosthène. Voici encore une suite de
ent besoin D’un devin qui les explique. Si ton esprit veut cacher Les belles choses qu’il pense, Dis-moi qui peut t’empêcher D
Racine, qui ne me permet point d’appeler ceci du galimatias. On aura beau me dire avec Racine le fils, que hasarder ces al
s il n’est pas moins vrai qu’un auteur ne doit jamais courir après un bel arrangement de mots, sans avoir égard à la clarté
ui est bien à remarquer, nécessitée par le besoin réel d’exprimer une belle pensée, qui, sans cela, ne serait pas bien entend
. Le début de la tragédie de Pompée du grand Corneille, offre de très beaux vers. Mais ces débordements de parricides ; ces c
rêtent à l’éloquence ses plus grands mouvements, à la poésie son plus beau coloris ; elles sont comme l’âme et la vie de l’u
e à répéter plusieurs fois avec grâce les mêmes expressions. Voyez le bel effet que produit cette figure dans cet endroit d
ambes de marcher. Tels sont les mots faut-il vous rappeler, dans ces beaux vers de la Tragédie d’Athalie, par Racine : Faut
renne avait été enseveli dans le tombeau de nos Rois, a employé cette belle périphrase : « Le Roi, pour donner une marque im
ppliquer qu’aux personnes, et entre le plaisir que cause la vue d’une belle campagne. Cette comparaison enveloppée que renfer
endantes de la même métaphore. L’Ode suivante d’Horace en est un bien bel exemple. « L’infortuné vaisseau, tu vas donc t’e
empé, nom d’une plaine de la Thessalie, pour marquer toutes sortes de belles campagnes. 3°. La matière dont la chose est faite
48 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
sable nécessité. Il faut qu’avec l’auteur de l’excellent Essai sur le beau (le P. André, jésuite), il sache distinguer dans
uite), il sache distinguer dans toutes les productions de l’esprit le beau naturel, et le beau arbitraire. Le premier a cons
inguer dans toutes les productions de l’esprit le beau naturel, et le beau arbitraire. Le premier a constamment pour base l’
le ne peut se dispenser d’apporter en preuves de son jugement, et les beaux , et les médiocres, et les faibles endroits de l’o
tre scène, n’ont pas craint de ne citer que les endroits médiocrement beaux de Corneille ; de citer les plus beaux qu’ils ava
que les endroits médiocrement beaux de Corneille ; de citer les plus beaux qu’ils avaient pu trouver dans Racine, et de se p
i les Latins, Cicéron, après avoir offert dans ses discours, les plus beaux exemples de la véritable éloquence, en donna les
ues sur l’éloquence, où tout est sagement pensé, exprimé avec la plus belle simplicité, et ramené à l’instruction. Ses Dialog
49 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
ira : patience, pauvre impatiente que je suis de voir des fleurs, un beau ciel, de respirer l’air tout embaumé du printemps
-être, et voilà comme les jouissances arrivent. J’ai fait pourtant un beau réveil. Comme j’ouvrais l’œil, une lune charmante
se cacher comme un enfant qui joue à clignette1. Le 24. — Je vois un beau soleil qui du dehors vient resplendir dans ma cha
sur laquelle ils retombent comme des draperies. Jamais je n’eus plus belle chambre. C’est plaisir de s’y trouver et d’en jou
a aimé ; car chaque jour elle aime quelque chose. Ce matin j’ai vu un beau ciel, le marronnier verdoyant, et entendu chanter
blée, et me figurais notre âme quand quelque chose la remue ; la plus belle même se décharme quand on en touche le fond, car
s petit plaisir que je te vois venir me semble immense. Et le ciel si beau , et les cigales, le bruit des champs, la cadence
i ? 3. Elle ajoutait : « Je me sens la veine ouverte. Ce serait un beau moment de poésie, et je regrette de n’en avoir au
50 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
ener à fin un bon livre, il excellait pourtant à tracer en courant de belles esquisses ; mais ne lui demandons ni la tenue, ni
a mises à les faire toutes. Quels effets incroyables de lumière ! les beaux ciels ! quelles eaux ! quelle ordonnance ! quelle
il faut les voir. Ses nuits sont aussi touchantes que ses jours sont beaux  ; ses ports sont aussi beaux que ses morceaux d’i
sont aussi touchantes que ses jours sont beaux ; ses ports sont aussi beaux que ses morceaux d’imagination sont piquants. Éga
étillant de près, vigoureux de loin, surtout les chairs. Du reste, de belles mains bien modelées, excepté la gauche, qui n’est
ement occupée se serait peint sur son visage ; et Michel eût fait une belle chose. Mon joli philosophe, vous me serez à jamai
lis de l’un et de l’autre côté : vous êtes tout à fait pittoresque et beau . On vous annonce M. le marquis de Castries, et vo
ce. 1. Marcel était un maître de danse à la mode. Il enseignait les belles façons. 2. Antinoüs, marbre antique d’une grand
ssez de l’objet même et de sa représentation. Il faut toujours qu’une belle œuvre d’art lui serve à autre chose… » (Lettre du
51 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
où se rencontrent tous les croyants de cœur sincère qui ont adoré le beau dans tous les temps, sans distinction de frontièr
e, n’importe laquelle, mais large et grande, fine et serrée, saine et belle en soi ; qui a parlé à tous dans un style à lui,
it que pour rétablir bien vite l’équilibre au profit de l’ordre et du beau . Je ne me dissimule pas que cette définition excè
meure dans la maison de mon père » ; que cela soit vrai du royaume du beau ici-bas non moins que du royaume des cieux. Homèr
eux, des modernes aux vrais Anciens, à ceux qui ont le mieux connu le beau , s’entretienne de phare en phare, de colline en c
est que l’émotion la plus délicate et la plus vivé en face de tant de belles choses, accomplies une fois en leur juste cercle
bles et jadis brillantes, comme il s’en est vu beaucoup sur la terre, belles aujourd’hui, dans leur silence, de la beauté d’un
tres classiques ont tué la foi par la superstition ! 2. Il est une belle page du docteur Arnold que je veux soumettre à la
es habitudes opposées d’admiration et de respect enthousiaste pour le beau nous communiquent à nous-mêmes une partie des qua
e, l’humilité est la voie la plus sûre à l’élévation. » Entendez ces belles paroles du docteur Arnold comme elles le méritent
52 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
es d’opinions dogmatiques, la jeunesse française lit avec avidité ces beaux discours de tribune, palpitant d’un patriotisme q
angue. Celui qui entreprendrait cet ouvrage, y rassemblerait tous les beaux préceptes d’Aristote, de Cicéron, de Quintilien,
ux. » Pourquoi ce parfait écrivain n’a-t-il pas mis à exécution un si beau plan, et s’est-il contenté de nous en offrir une
profondeur, la sagacité et l’excellence de son jugement, a modelé un beau monument sur un plan à peu près semblable, mais p
able de pareils traités ; elles sont instructives et agréables, et de belles images viennent souvent orner et éclaircir les pr
nt sur une certaine sensibilité naturelle et instinctive pour le vrai beau , auquel la raison prête une nouvelle puissance. L
lté commune à tous les hommes, puisque ce n’est qu’un attrait pour le beau de quelque genre qu’il soit. Mais il existe une d
ine et jamais errante, les principes qu’un tel homme donnerait sur le beau en seraient sans doute le parfait modèle. Mais co
ût dans l’assentiment du grand nombre, et établir comme règle, que le beau est ce que les hommes s’accordent le plus à admir
goût de son siècle a dépravé. Dante est aussi un exemple notable d’un beau génie égaré par le mauvais goût du siècle où il a
et du bon sens aux beaux-arts, son objet est la distinction entre le beau et le fautif, et l’établissement des règles relat
us entrerons ensuite dans des détails plus circonstanciés sur le vrai beau et le sublime. Addisson est le premier qui ait pr
s du sublime. L’auteur des Recherches philosophiques sur l’origine du beau et du sublime propose une théorie particulière fo
tension de l’esprit diminue, la force du sentiment est affaiblie ; le beau peut subsister encore, mais le sublime est évanou
s une forte impression. Si, comme l’a fait Lucain, vous délayez cette belle pensée, vous en détruisez l’effet. Si la concisio
imples. Toutes les fois qu’un auteur fait effort pour s’élever par de belles épithètes et des mots sonores, vous pouvez penser
ique n’en avait encore donné une explication exacte et précise. Du beau , et des autres plaisirs du goût. Le beau est v
exacte et précise. Du beau, et des autres plaisirs du goût. Le beau est voisin du sublime, et transmet à l’imaginatio
iment trop violent pour être durable ; mais le plaisir que produit le beau peut être prolongé. Il s’applique aussi à des suj
u’à l’infini ; aussi nulle expression n’est plus vague que l’adjectif beau  ; on l’applique à tous les objets extérieurs qui
l’ajoutons à un arbre, à une fleur, à un poème ; nous disons c’est un beau caractère, c’est un beau théorème. Nous distinguo
une fleur, à un poème ; nous disons c’est un beau caractère, c’est un beau théorème. Nous distinguons le beau naturel du bea
c’est un beau caractère, c’est un beau théorème. Nous distinguons le beau naturel du beau intellectuel et du beau moral. Le
aractère, c’est un beau théorème. Nous distinguons le beau naturel du beau intellectuel et du beau moral. Le beau a donc dif
théorème. Nous distinguons le beau naturel du beau intellectuel et du beau moral. Le beau a donc différentes causes, puisqu’
distinguons le beau naturel du beau intellectuel et du beau moral. Le beau a donc différentes causes, puisqu’il est impossib
hypothèses ingénieuses ont été imaginées pour établir le fondement du beau dans tous les objets, et particulièrement l’unifo
ais si nous voulons appliquer ce principe à d’autres objets également beaux , mais d’une espèce différente, comme la couleur e
variés jusqu’à la confusion. Cherchons donc ailleurs les principes du beau . Les couleurs nous présentent l’exemple le plus s
pes du beau. Les couleurs nous présentent l’exemple le plus simple du beau  ; là, ni la variété, ni l’uniformité, ni aucun au
re principe, que je sache, ne peut être assigné comme le fondement du beau , nous ne pouvons l’attribuer qu’à la structure de
sifiées, la régularité se présente au premier rang comme la source du beau , mais une variété gracieuse est aussi un principe
du beau, mais une variété gracieuse est aussi un principe puissant du beau . La régularité plait peut-être, parce qu’elle éve
utile n’est plus le but de la nature, la variété devient la source du beau . Les plantes, les fleurs, les feuilles sont diver
ardins dont les arbres présentent le luxe de l’état sauvage sont plus beaux qu’un parc où tout le feuillage n’offre que des c
s sont uniquement destinés à l’agrément. Hogarth, dans son Analyse du beau , a observé que les figures terminées par des lign
qui n’a aucun rapport avec la forme, est aussi une nouvelle source du beau . Le mouvement en lui-même est une chose agréable,
n repos ; mais ce n’est que le mouvement modéré qui est du domaine du beau  ; lorsqu’il est rapide ou immense, il rentre dans
ans le sublime. Un ruisseau qui coule doucement est un objet vraiment beau  ; s’il croît et devient un torrent, le beau se ch
ent est un objet vraiment beau ; s’il croît et devient un torrent, le beau se change en sublime. Un corps qui se meut en dro
a couleur, la forme et le mouvement soient des principes distincts du beau , cependant ils se trouvent souvent réunis, et par
ant ils se trouvent souvent réunis, et par leur réunion augmentent le beau et le rendent plus complexe. Ainsi, en voyant des
nt ces qualités, déterminent en nous une émotion semblable à celle du beau . À la vue d’un homme qui brave les dangers et les
plus agréables, qui ont beaucoup de rapport avec ceux que produit le beau . La peinture ornée de ces sentiments produit des
e ces sentiments produit des émotions semblables. Une autre source du beau est celle qui naît de la convenance ou du rapport
t un nouveau champ aux plaisirs du goût. L’éloquence, la poésie et la belle diction possèdent l’avantage de nous faire éprouv
é fondamentale du style, rien ne peut y suppléer ; sans elle les plus beaux ornements ne font que briller au milieu des ténèb
nie est la plus commune ; la deuxième est plus rare, et appartient au beau par excellence. La beauté de la construction musi
ue nous cherchons à produire. Lorsque nous voulons présenter un objet beau et magnifique, nous empruntons quelques images au
un objet beau et magnifique, nous empruntons quelques images aux plus belles et aux plus splendides scènes de la nature. Par c
reçu le nom de métonymie ou transposition. Ce genre de figure est un bel ornement du discours. On peut l’employer souvent,
est placé pour l’objet, la jeunesse ou la beauté, pour le jeune ou le beau . Quelquefois le sujet remplace l’attribut ; mais
existe entre deux objets. C’est le premier, le plus commun et le plus beau de tous les tropes. Elle a beaucoup de similitude
qu’il serait absurde et peu naturel d’employer dans la prose font un bel effet en poésie. Quelques autres peuvent être gra
des métaphores, des tableaux communs et vulgaires. Il est quelquefois beau d’être naïf ; mais lorsque l’on court trop loin c
le et qui est destiné à le remplacer. L’Écriture sainte offre de très beaux exemples d’allégorie. Rien n’est plus fréquent da
st plus fréquent dans les poètes. Nous nous bornerons à rapporter les beaux vers de Racine dans son Mithridate : Ils savent
ète extravagante, et à présenter l’objet comme le meilleur et le plus beau que nous ayons jamais vu. L’imagination a une ten
à des objets personnifiés, ces apostrophes, sont de riches sources de beaux effets lorsqu’elles sont judicieusement employées
e les rhéteurs énumèrent parmi les beautés de l’éloquence. Elles sont belles ou désagréables, exactement dans la proportion de
sent de son sujet ; il parle comme il sent ; mais son style doit être beau parce que ses sensations sont vives. Si votre ima
ne esse diuturna. Quare bene et præclare, quamvis nobis sæpe dicatur, belle et festive nimium, sæpe nolo. Voyez aussi Quinti
e manière plus libre et plus large. La narration historique peut être belle , soit que le génie de l’auteur l’invite à la conc
oires, l’exigent plus impérieusement. On peut citer comme un des plus beaux modèles du style nerveux les discours de Démosthè
ffectation. Aussi trouvons-nous parmi les Grecs plus de modèles d’une belle simplicité que parmi les Romains. Homère, Hésiode
et Jules César. Le passage suivant de l’Andrienne de Térence offre un bel exemple de cette simplicité. Funus interim Proce
nts. On peut être exempt d’affectation, et n’avoir pas de mérite. Une belle simplicité suppose un auteur d’un génie réel, qui
sais avec attention, dit Crassus (de Orat. l. I.), soit une tirade de beaux vers, soit un morceau de bonne prose ; lorsque je
aux personnes à qui il est adressé, ne mérite pas d’être qualifié de beau ou d’éloquent. Rien en effet de plus absurde que
ain, rerum volo esse solicitudinem. Il est plus facile de revêtir de belles expressions une idée commune et triviale, que de
loquence mâle et véhémente de Périclès. Jamais orateur n’eut une plus belle carrière ouverte devant lui que Démosthène dans s
paraît sortir de soi, et ne voir que la patrie. Il ne cherche pas le beau  ; il le fait sans y penser. Il est au-dessus de l
’antiquité ; c’est, dans notre langue, ce qui approche le plus de ces beaux discours où Cicéron mêle aux débats judiciaires l
la démagogie s’empara de la tribune, et l’éloquence s’en éloigna. De beaux talents se firent cependant remarquer dans cette
le. Tout se vivifie, tout prend une face nouvelle. Mais il est peu de beaux jours sans nuages ; la tempête est calmée, mais o
ités qui font le grand orateur. Il fut homme de bien, et réunit a une belle âme une connaissance profonde du cœur humain ; il
r érudit, magistrat intègre et savant, ses écrits sont des trésors de belles pensées, d’enseignements utiles où les magistrats
upérieurs à ces mémoires. Je ne puis résister au désir de rappeler le bel éloge que Marmontel fait de cet illustre avocat,
eaucoup de mémoire, et se livrait ensuite à l’impulsion du moment. Sa belle figure, son noble maintien, tous les avantages ex
l’avait doué, donnaient à son action un charme irrésistible. Les plus beaux mouvements de l’éloquence lui étaient familiers.
laires. Il n’est pas douteux que ce genre d’éloquence n’offre la plus belle carrière au genre le plus animé de l’art oratoire
laire et pour persuader. C’est véritablement le chef-d’œuvre, la plus belle conquête de l’éloquence, puisqu’elle réunit alors
 : que de toutes les professions libérales nulle ne présente une plus belle carrière au génie et au talent que la profession
plus haut intérêt, agissent sur tous les cœurs et admettent les plus beaux ornements descriptifs, qui peuvent être encore re
vérités religieuses dans le jour le plus frappant. Peut-être les plus beaux et les plus utiles sermons, mais aussi les plus d
u une sentence de grâce, ou un arrêt de mort éternelle. Car vous avez beau vous flatter, vous mourrez tels que vous êtes auj
quent orateur que Louis XIV donna cet éloge qui est peut-être le plus beau qu’un prédicateur ait jamais obtenu. Après l’avoi
de ses causes avec beaucoup d’art ; on peut voir particulièrement un bel exemple de narration dans son mémoire pour M. le
t de l’effet. » Le discours de Cicéron pour Milon nous offre un très bel exemple d’amplification distincte d’un argument p
credibile in hoc ! Quoiqu’une pareille amplification soit extrêmement belle , cependant il faut y joindre cette précaution, de
ecures haberet ; deligatus, in foro, virgis cœderetur ? Rien de plus beau , rien de mieux conduit que ce passage. Toutes les
r le nom romain et les libertés romaines. » Jusqu’à présent tout est beau , animé et pathétique, et le modèle eût été parfai
une manière fantastique, en concevant l’absurde idée qu’elle est plus belle et préférable à celle que la nature nous enseigne
imidité qui altère souvent les meilleures choses, et étouffe les plus beaux mouvements ; cette gêne, cette contrainte, ennemi
alogue est travaillé, les caractères bien soutenus, et l’ensemble est beau et agréable ; on peut, il est vrai, lui reprocher
53 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
est celui-ci, dont la pensée a quelque chose de brillant. Vous êtes belle , et votre sœur est belle ; Entre vous deux tout c
nsée a quelque chose de brillant. Vous êtes belle, et votre sœur est belle  ; Entre vous deux tout choix serait bien doux : L
une brune comme elle. Ceux de nos auteurs qui ont laissé le plus de beaux modèles en ce genre, sont madame Deshoulières et
ée qui précède, et qu’il termine le sens naturellement. Voici un très beau rondeau d’Adam Billaut, menuisier de Nevers, qui
n : Le premier jour du mois de mai Fut le plus heureux de ma vie. Le beau dessein que je formai Le premier jour du mois de
précis, qu’on découvre d’abord et sans la moindre peine. Une des plus belles que je connaisse, est celle du grand Turenne par
le principal mérite de ce petit ouvrage. Je n’en connais pas de plus belle pour un monument public, que celle qu’on lit au-d
ant aux inscriptions qui ont été faites en notre langue, une des plus belles que je puisse citer pour un monument, est celle q
agne. Il ne serait guère possible d’en citer un plus agréable et plus beau dans le genre noble et sérieux : Descends, Hymen
s cieux, Viens remplir les vœux des deux mondes. Pour célébrer un si beau jour, Dioné171 dans les airs portée, Répand, par
buveurs. Adam Billaut, que j’ai déjà fait connaître, offre les plus beaux modèles de chansons bachiques dans le genre élevé
e a soin d’y répandre avec goût et avec justesse, en font un des plus beaux agréments. Il y a des chansons qui sont érotiques
54 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
de l’homme et des hommes, et tout ce que la culture peut ajouter à un beau naturel, avaient fait de lui, non seulement le pl
uence. Il n’y a peut-être pas dans les écrits de l’antiquité une plus belle comparaison. Ut ex Apennino fluminum, sic ex comm
éloquence serait sans objet et n’aurait plus aucune force Elle aurait beau couler, comme un fleuve rapide, dans un vaste et
n auditoire, ne ferait que lui exposer des vérités connues, serait un beau parleur, et, si l’on veut, un homme disert, mais
principe2, je ne laisserai pas d’observer qu’un grand nombre des plus belles causes sont des causes particulières, dont le pri
ux que l’on donne à ces études. Le temps qu elles exigeront. Dans les beaux jours de l’éloquence, les anciens ne le comptaien
é aux fonctions publiques en sortait propre à les remplir. « C’est un beau rêve, me dira-t-on ; et s’il a quelque réalité, c
etit, ni petit ce qui est grand. Ce n’est pas assez qu’une chose soit belle , il faut qu’elle soit propre au sujet ; qu’il n’y
a des hommes, et qui pensent. Sur ce qui concerne les mœurs, le plus beau et le meilleur est enlevé : l’on ne fait que glan
ue les anciens, quelque inégaux et peu corrects qu’ils soient, ont de beaux traits ; il les cite, et ils sont si beaux qu’ils
ects qu’ils soient, ont de beaux traits ; il les cite, et ils sont si beaux qu’ils font lire sa critique. Quelques habiles18
ande pas davantage à un auteur ; je le plains, même d’avoir écouté de belles choses qu’il n’a point faites. Ceux qui, par leur
t que le public est de leur avis. Ces gens laissent échapper les plus belles occasions de nous convaincre qu’ils ont de la cap
juger, trouver bon ce qui est bon et meilleur ce qui est meilleur. Un bel ouvrage tombe entre leurs mains, c’est un premier
’écrient : Pourquoi supprimer cette pensée ? elle est neuve, elle est belle , et le tour en est admirable ; et ceux-là affirme
prenne ou un éclair qui les éblouisse, ils vont quittent du bon et du beau . Quelle prodigieuse distance entre un bel ouvrage
vont quittent du bon et du beau. Quelle prodigieuse distance entre un bel ouvrage et un ouvrage parfait et régulier ! Je ne
u théâtre les acteurs qui le récitent. Le Cid enfin est l’un des plus beaux poëmes que l’on puisse faire, et l’une des meille
il est bon, et fait de main d’ouvrier. Capys, qui s’érige en juge du beau style, et qui croit écrire comme Bouhours20 et Ra
n style plein et uniforme, montre tout à la fois ce qu’elle a de plus beau et de plus noble, de plus naïf et de plus simple 
veuille dire, inexplicable : c’est une chimère, c’est le visage d’une belle femme avec des pieds et une queue de serpent, ou
es de constance, de vertu, de tendresse et de désintéressement, de si beaux et de si parfaits caractères, que quand une jeune
nstruit ; l’autre plaît, remue, touche, pénètre. Ce qu’il y a de plus beau , de plus noble et de plus impérieux dans la raiso
en soient capables ? Peut-il briller autre chose dans l’églogue qu’un beau naturel, et dans les lettres familières, comme da
ur être entendu ; mais il faut du moins en écrivant faire entendre de belles choses. L’on doit avoir une diction pure, et user
ande des choses, c’est au moins avoir perdu les premières et les plus belles années de sa vie. Un si grand fonds ne se peut bi
tre monosyllabe44, et qui n’est au plus que son anagramme. Certes est beau dans sa vieillesse, et a encore de la force sur s
vices, sans qu’on sût quel mot lui substituer ? Cil 46 a été dans ses beaux jours le plus joli mot de la langue française ; i
ressouvenir à ramentevoir… et dans les noms, pensées à peu ers, un si beau mot, et dont le vers se trouvait si bien ; grande
us les tours et toutes les finesses de la langue, qui plaisent par un beau choix de paroles, qui fassent aimer les solennité
diriez-vous de cette éloquence qui ne va qu’à plaire et qu’à faire de belles peintures, lorsqu’il faudrait, comme il dit lui-m
e esprit, et qui ne remuera point vos entrailles, votre cœur, quelque beau qu’il paraisse, ne sera point éloquent. Voulez-vo
diteurs. B. Je comprends que ces suspensions bien employées seraient belles et puissantes pour toucher l’auditeur : mais il m
avait toutes les inflexions qui expriment les sentiments. Ce sont de belles cloches dont le son est clair, plein, doux et agr
’empire de l’Asie ; Minerve, la victoire dans les combats ; Vénus, la belle Hélène ; comme Paris ne put (poursuit-il), dans c
t et des cabanes de bergers. La plupart des gens qui veulent faire de beaux discours cherchent sans choix également partout l
t, où leur langue s’était établie avec leur domination. Mais j’aurais beau vouloir vous parler de ces choses ; il faut les l
urel ; que l’art doit y être caché, et qu’un discours qui parait trop beau met l’auditeur en défiance. Il y applique ces par
.et qu’ils admireront saint Pierre Chrysologue, en qui, nonobstant le beau nom qu’on lui a donné, il ne faut chercher que le
sais qu’il vous favorise. Entre vos mains il a remis Les clefs de son beau paradis ; Et vous êtes, à mon avis, Le vrai pape
ort fait aborder ma nef : Partant il faut qu’on me bâtisse en bref Un beau palais fait pour moi, c’est tout dire, Où tous le
En bâtir un sur ce modèle. Sa postérité méprisa Cette architecture si belle Richelieu vint, qui répara Le temple abandonné pa
monsieur de Félibien, Qui noie éloquemment un rien Dans un fatras de beau langage.           Cet édifice précieux N’est poi
sans cesse avançait. Oh ! que d’hommes considérables, que de gens du bel air, qui président si impérieusement à de petites
ix qui brûlèrent chacun leur Bayle. Jamais l’éloquence n’obtint un si beau triomphe. — Allez, frère Garassus, lui dit la Cri
nt autrefois, me dit un de nies guides ; ils brillaient avant que les beaux jours des belles-lettres fussent arrivés ; mais p
et qui s’aime Jusqu’au point d’en être ennuyeux, Est censuré dans ces beaux lieux Pour avoir, d’un ton glorieux, Parlé trop s
et des plans de toute espèce. On voit sur cet autel le plan de cette belle façade du Louvre, dont on n’est point redevable a
hui petit-maître, bellus homuncio, et ce que les Anglais appellent un beau  ; mais vers le temps de Cicéron, quand les mœurs
ce que Cicéron ne dit pas, il prétend que « le genre tempéré est une belle rivière ombragée de vertes forêts des deux côtés 
mme, cependant il s’y trouve peu de morceaux frappants qui, comme les beaux endroits de Cicéron et de Démosthène, soient deve
jamais employée, et en même temps la plus à sa place, est un des plus beaux traits d’éloquence qu’on puisse lire chez les nat
ns la bouche d’un héros, qui ne la prononça jamais, n’est guère qu’un beau défaut, au jugement de plusieurs esprits éclairés
re parti que dans le sien. » Ce discours fait un effet d’autant plus beau , que Mézeray met ici en effet dans la bouche du m
rs : Ut vidi ! ut perii ! ut me malus abstulit error ! serait aussi beau dans la bouche de Didon que dans celle d’un berge
d’Horace : Et tragicus plerumque dolet sermone pedestri. Ainsi ces beaux vers de Titus, si naturels et si tendres : Depui
 ! ne pourrait convenir à un amant dans une comédie, parce que cette belle expression figurée, dans l’orient désert, est d’u
ois — qu’il mourût. Il sentira un dégoût au vers suivant : Ou qu’un beau désespoir alors le secourût. Comme le mauvais go
est de ne se plaire qu’aux ornements étudiés, et de ne pas sentir la belle nature. Le goût dépravé dans les aliments est de
aits, de préférer le burlesque au noble, le précieux, et l’affecté au beau simple et naturel ; c’est une maladie de l’esprit
x à voir : il sera ému à la première représentation qu’il verra d’une belle tragédie ; mais il n’y démêlera ni le mérite des
tre imitateurs, cherchent des routes écartées ; ils s’éloignent de la belle nature, que leurs prédécesseurs ont saisie : il y
rt sait ses traits élancer, Et qu’un peu de plomb peut casser La plus belle tête du monde ; Qui l’a bonne y doit regarder. Ma
me d’un esprit un peu cultivé ne sentira pas l’extrême différence des beaux morceaux de Cinna et de ceux du même auteur dans
l’empire de Shakespeare. Le vulgaire en aucun pays ne se connaît· en beaux vers ; et le vulgaire anglais aime mieux des prin
le un héritier du trône s’entretenir avec un général d’armée, avec ce beau naturel que Shakespeare étale dans le prince de G
ive et sans aucune proportion n’a-t-elle été jamais regardée comme un beau monument d’architecture ? D’où vient qu’en musiqu
orti lorsque j’y suis couru. On sait qu’elle est charmante ; et de si belles mains Semblent vous demander l’empire des humains
cle, et qu’il y a beaucoup moins de génies et de talents que dans les beaux jours de Louis XIV : oui, le génie baisse et bais
nt établie de leur temps. Nous n’avons à présent, sur la fin de notre beau siècle, ni de Massillon, ni de Bourdaloue, ni de
stes valent bien moins qu’au commencement du grand siècle et dans ses beaux jours ; mais la nation vaut mieux. Nous sommes in
’inimitable Quinault, le plus concis peut-être de nos poëtes dans les belles scènes de ses opéras, et l’un de ceux qui s’expri
t un petit défaut attaché à notre langue, défaut bien compensé par le bel effet que font nos e muets dans la déclamation or
ues du monde ce que le jeu d’échecs est au jeu de dames, et ce qu’une belle danse est à une démarche ordinaire. Malgré cet av
qu’on ne doit qu’au travail. Un mot mis hors de sa place gâte la plus belle pensée. Les idées de Boileau, je l’avoue encore,
s Équipondérants d’Archimède seront à jamais un ouvrage admirable. La belle scène d’Horace et de Curiace, les deux charmantes
ir relu avec un extrême recueillement. J’y ai admiré de nouveau cette belle âme si sublime, si éloquente et si vraie, cette f
re tribunal. J’ai la plus grande impatience de vous embrasser. Adieu, belle âme et beau génie. Au même. Mai 1746. La pl
J’ai la plus grande impatience de vous embrasser. Adieu, belle âme et beau génie. Au même. Mai 1746. La plupart de vos
ue a été le plus susceptible de toutes les qualités du style. La plus belle des langues, la plus habile à tout exprimer, fut
timents que Racine avait à répandre, ni aux émanations célestes de la belle âme de Fénelon, ni à la véhémence et à la profond
elle d’employer l’infinitif des verbes en guise de nom substantif, un bel pensier, un dolce parlar, un lungo morir ; ii fai
de son discours : c’est là qu’on reconnaît le grand Corneille. » Un beau vers, dans le style tragique, est donc celui où p
uelquefois des scènes entières, tout aussi simplement écrites que les belles scènes de Corneille. Mais je ne dois pas dissimul
lus dangereux pour la précision, c’est la sécheresse. Mais émonder un bel arbre, ce n’est pas le mutiler ; c’est le délivre
z, dans un dessein de Bouchardon, ce trait qui décrit la figure d’une belle femme : il est aussi moelleux qu’il est pur ; il
venait d’être dénoncé : Incendium meum ruina restinguam. Rien de plus beau , rien de plus juste, rien de plus énergique que c
el est l’utinam timerem ! d’Andromaque, et cette réponse, encore plus belle , de la Mérope de Maffei : O Cariso, non avrian g
ture ; nulle idée n’approche de l’étendue de ses espaces ; nous avons beau enfler nos conceptions, nous n’enfantons que des
te à ce récit, donne des larmes à ses frères. HORACE. . . . . . Tout beau , ne les pleurez pas tous ; Deux jouissent d‘un so
cision nécessaire à un mot sublime est absolument le contraire de ces beaux développements d’où résulte la sublimité d’un dis
e qu’en éloquence, comme dans tous les grands objets de la nature, le beau et l’utile doivent se réunir, et que les ornement
n d’être sans cesse ornées ; ne jamais se réduire au futile métier de beau parleur ; avoir au moins l’intention d’instruire
é les grands avec une sagesse et une majesté touchantes. Molière a ce bel avantage que ses dialogues jamais ne languissent 
endu cet hommage à la nature, leur riche modèle. C’était néanmoins un beau champ pour leur imagination ; mais c’est qu’ils é
urprend point : le bon goût n’est qu’un sentiment fin et fidèle de la belle nature, et n’appartient qu’à ceux qui ont l’espri
loquence ? C’est le défaut trop fréquent de cet art qui gâte les plus beaux ouvrages de Corneille. Je ne dis pas que la plupa
xpression des passions Serait-il trop hardi de dire que c’est le plus beau génie que la France ait eu, et le plus éloquent d
s les poètes, comme il l’est du reste des hommes, qu’il n’y a rien de beau dans aucun genre que le vrai, et que les fictions
se pare, s’il eût évité les défauts qui font languir quelquefois ses beaux , ouvrages. Je n’aime pas les familiarités qu’il a
e d’en citer la fin, quoiqu’on pût trouver dans la même pièce de plus beaux endroits. Un vain désir de gloire a saisi mes es
Pascal, l’homme de la terre qui savait mettre la vérité dans un plus beau jour et raisonner avec plus de force. Je prends l
té les hommes de leur siècle les plus éloquents. Les auteurs des plus beaux systèmes, les chefs de partis et de sectes, ceux
s difficile que l’art d’en dire de grandes. Rien n’est plus opposé au beau naturel que la peine qu’on se donne pour exprimer
car il n’y a que la vérité qui soit durable, et même éternelle. Or un beau style n’est tel en effet que par le nombre infini
semble des choses qui tendent à se séparer. XVI. Avant d’employer un beau mot, faites-lui une place. XVII. Toutes les bell
Avant d’employer un beau mot, faites-lui une place. XVII. Toutes les belles paroles sont susceptibles de plus d’une significa
elles paroles sont susceptibles de plus d’une signification. Quand un beau mot présente un sens plus beau que celui de l’aut
de plus d’une signification. Quand un beau mot présente un sens plus beau que celui de l’auteur, il faut l’adopter. XVIII.
citer et à déplacer. XIX. Les mots liquides et coulants sont les plus beaux et les meilleurs, si l’on considère le langage co
e ornée, le cœur ému, l’esprit éclairé et l’œil perçant. XXI. Un seul beau son est plus beau qu’un long parler. XXII. Les pl
mu, l’esprit éclairé et l’œil perçant. XXI. Un seul beau son est plus beau qu’un long parler. XXII. Les plus beaux sons, les
XXI. Un seul beau son est plus beau qu’un long parler. XXII. Les plus beaux sons, les plus beaux mots sont absolus, et ont en
est plus beau qu’un long parler. XXII. Les plus beaux sons, les plus beaux mots sont absolus, et ont entre eux des intervall
d ils sont ainsi réduits en masse. XXIII. Pour qu’une expression soit belle , il faut qu’elle dise plus qu’il n’est nécessaire
fait ses délices, et cette gloire est assez grande, ce sort est assez beau . XXV. Les mots, comme les verres, obscurcissent t
eur du son, il ne résulte qu’un mot triste : et les mots tristes sont beaux . XXXI. Ce n’est pas tant le son que le sens des m
d’un papier feuilleté. XXXII. Il serait singulier que le style ne fût beau  que lorsqu’il a quelque obscurité, c’est-à-dire q
s, du choix des mots qui ne sont pas vulgaires. Il est certain que le beau a toujours à la fois quelque beauté visible et qu
on les entend, on les voit. LII. Il est une classe d’idées tellement belles par elles-mêmes, que, quoique susceptibles d’être
e ou de Pascal, et vous la trouverez juste. Mais si l’on veut que ces belles idées soient répandues et citées, et l’on doit en
i peut être loué comme chef-d’œuvre, et méconnaissent même ce qui est beau , s’il n’a l’empreinte d’un talent extraordinaire.
et insipides au goût. LXXXII. Le plus humble style donne le goût du beau , s’il exprime la situation d’une âme grande et be
donne le goût du beau, s’il exprime la situation d’une âme grande et belle . Le style tempéré seul est classique. LXXXIV. Il
pour qu’on puisse dire de lui : il a de l’or. CIII. Il n’y a point de beau et bon style qui ne soit rempli de finesses, mais
ré par la lecture lettres de Mme de Sévigné ; et il en serait le plus bel âge. Le recueil n’en fut cependant publié que lon
ssage suivant : « Il est étonnant qu’on sente quelquefois dans un si beau génie, et qui s’est élevé jusqu’au sublime, les b
55 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
confond avec les belles-lettres et peut se définir : L’expression du beau par la parole écrite ou parlée. Dans le second se
e peut se définir : L’ensemble des lois qui régissent l’expression du beau par la parole écrite ou parlée. 3. Il y a, ce sem
sprit se rapportent à trois objets principaux : le vrai, le bon et le beau . Le vrai est l’objet de la science ; la morale s’
ntrer le bon ; la littérature s’applique spécialement à rechercher le beau , sans pourtant le séparer du vrai et du bon. 5. P
et parler tout ensemble à son imagination et à sa sensibilité. 6. Le beau est ce qui, dans la nature ou dans l’art, nous ch
, subjugue l’intelligence, saisit l’imagination et touche le cœur. Le beau , a dit Platon, est la splendeur du vrai. En effet
e manière intéressante et agréable. Et comme les expressions les plus belles ne sont rien si elles présentent des idées fausse
une grande importance à la pensée et perfectionne ainsi les deux plus belles prérogatives de l’homme : la parole et la pensée.
sa volonté l’image de la ressemblance divine par la vue et l’amour du beau , marquer davantage sa supériorité sur toutes les
r aux autres cette ressemblance divine par l’expression et l’amour du beau , enfin rendre l’homme plus homme, c’est la fin de
intelligence et dans leur cœur les moyens de sentir et d’apprécier le beau . Cependant, pour le sentir et le représenter de m
et patiente. Le cachet du génie, c’est la création et l’invention. Ce beau nom n’appartient qu’à celui qui crée ou qui fécon
un faux point de vue, il y a des goûts dépravés qui prennent pour le beau ce qui n’en a que l’apparence. Un homme bien port
ec. On n’a pas besoin d’être éloquent pour comprendre ce qu’il y a de beau dans les meilleurs discours de Bossuet. Un écriva
onsidérer les pensées et le fond des choses. Les expressions les plus belles , si elles offrent des idées fausses ou triviales,
pport de convenance n’existe plus. Voltaire a dit : Du devoir il est beau de ne jamais sortir, Mais plus beau d’y rentrer a
oltaire a dit : Du devoir il est beau de ne jamais sortir, Mais plus beau d’y rentrer avec le repentir. On cite le premier
pentir un jour peut nous ouvrir son aile : Oui !… mais, s’il est bien beau , l’innocence est plus belle. Si ses pleurs ont le
vrir son aile : Oui !… mais, s’il est bien beau, l’innocence est plus belle . Si ses pleurs ont leur charme, ils ont aussi leu
t des choses qui flattent les sens, comme les fleurs, la lumière, les beaux jours, les fictions ingénieuses ou touchantes. Vo
ie : Dieu seul est grand, mes frères ! C’est, dit Chateaubriand, un beau mot que celui-là, prononcé en regardant le cercue
nous émeut le plus, dit un critique, sont ceux qui émanent d’une âme belle et vertueuse, et qui prennent leur source dans la
lectures. Le soleil de justice n’a point de coucher ; l’incrédule a beau creuser dans ses souvenirs, il ne trouvera jamais
ent besoin D’un devin qui les explique. Si ton esprit veut cacher Les belles choses qu’il pense, Dis-moi ; qui peut t’empêcher
t-il, naïvement héros, naïvement scélérat, naïvement dévot, naïvement beau , naïvement orateur, naïvement philosophe ; on est
pour arbitre, et vous dénaturez, vous tourmentez, vous galvanisez le beau langage qu’il faut seulement entretenir et vivifi
us, mon aspect dans ces lieux         Ranime presque de la joie. Mon beau voyage encor est si loin de sa fin ! Je pars, et
montrait à un évêque de Lisieux un nouvel écrit de Balzac : Cela est beau , dit le prélat, mais pas assez pour la peine que
douleur contagieuse ; et quelle glace ne fondrait à la chaleur de vos belles larmes ? § IV. De la noblesse du style. 12
c plus de noblesse : Mais quelque noble ardeur qu’inspire un sang si beau , Le crime d’une mère est un pesant fardeau. §
yez, par exemple, ces vers du fabuliste : Un bloc de marbre était si beau Qu’un statuaire en fit l’emplette. Qu’en fera, di
sont appropriés à la circonstance. Enfin ils prennent pour devise ce beau vers de Delille : Des couleurs du sujet je teind
es mêmes couleurs. Rien de plus intolérable que ce défaut. « Oh ! les beaux vers ! disait Fontenelle, oh ! les beaux vers ! J
le que ce défaut. « Oh ! les beaux vers ! disait Fontenelle, oh ! les beaux vers ! Je ne sais pourquoi je bâille en les lisan
le, Bossuet, ont souvent cette noble simplicité ; et, dans leurs plus beaux endroits, ils n’emploient que des expressions com
tyle ne convient qu’aux sujets élevés et dramatiques. On en trouve un bel exemple dans Athalie :     Où menez-vous ces enf
Peuples de la terre, chantez, Jérusalem renaît plus charmante et plus belle .         D’où lui viennent de tous côtés Ces enfa
on, c’est de l’avoir faite reine malheureuse. On peut citer comme un bel exemple de suspension la parabole du prophète Nat
ire entendre plus. Le berger de Virgile veut faire entendre qu’il est beau et bien fait, il se contente de dire : Nec sum
ume les ornements dont on a besoin. Les figures de pensées, pour être belles , doivent sortir naturellement du sujet, et se pré
mbellir. La satiété naît presque toujours de l’abondance, et les plus belles choses doivent se montrer rarement pour ne pas ce
s belles choses doivent se montrer rarement pour ne pas cesser d’être belles . Que les figures soient donc toujours placées à p
ait témoigné cette confiance jusqu’au dernier soupir, — c’est le plus beau témoignage que votre vertu pouvait remporter. (B
s11. 251. Par modèles littéraires, on entend ce qui existe de plus beau et de plus parfait dans chaque genre. Le véritabl
plus beau et de plus parfait dans chaque genre. Le véritable type du beau se trouve d’abord en Dieu lui-même, et ensuite da
rétend une école moderne, que tout ce qui est naturel est par là même beau et bon. Depuis que le péché a dégradé l’homme et
ra lectio deponatur. 254. Le chrétien doit aussi étudier le type du beau dans les auteurs païens. Malgré les ténèbres et l
age inspiré par le vice ou l’erreur ne peut être proposé pour type du beau littéraire. Un livre n’est classique, c’est-à-dir
hoisir et recueillir ; c’est choisir ce qui se rencontre de bon et de beau dans les pensées et les sentiments d’un écrivain,
ilités littéraires de notre époque ! C’est aux chefs-d’œuvre des plus beaux siècles qu’il faut toujours s’attacher12. 264. En
au lait, le récit est fini et le lecteur n’attend plus rien après le beau vers qui précipite le dénouement : Le lait tombe
n nous ont donné de célèbres prosopographies du cheval ; mais la plus belle de toutes est celle qu’on lit dans le livre de Jo
a terre d’admiration et de deuil. Il a les traits réguliers, le teint beau et vermeil, le nez aquilin, les jeux grands, plei
nstruit ; l’autre plaît, remue, touche, pénètre. Ce qu’il y a de plus beau , de plus noble et de plus impérieux dans la raiso
et que l’autre doit plus à Euripide. On trouve dans Bossuet un très beau parallèle entre Turenne et Condé. § IV. De la
ence. Cette pure nature, dont vous parlez, est précisément ce qui est beau et ce qui plaît uniquement. » Le jeune homme se
elle donc ici plus que jamais ces maximes fondamentales : Rien n’est beau que le vrai, le vrai seul est aimable. (Boileau.
norent suppose donc beaucoup d’étude et de talent. Il existe assez de belles pages sur la littérature, mais les livres qui en
thousiasme ; ceux-ci dans la fiction, ceux-là dans l’expression de la belle nature. Pour nous, sans discuter ce qu’il y a d’i
sens plus ordinaire et plus restreint, la poésie est l’expression du beau idéal ou de la belle nature par le langage mesuré
et plus restreint, la poésie est l’expression du beau idéal ou de la belle nature par le langage mesuré. Par beau idéal ou b
ession du beau idéal ou de la belle nature par le langage mesuré. Par beau idéal ou belle nature, nous entendons ici ce que
idéal ou de la belle nature par le langage mesuré. Par beau idéal ou belle nature, nous entendons ici ce que l’esprit et le
qu’il atteint à la sublime perfection de son art. Quand il trouve le beau , c’est qu’il chante le bien. 387. Tous les genre
s mots. Quelques exemples suffiront pour faire sentir ce qu’il y a de beau dans les inversions naturelles : Que les temps s
ipaux. 414. Nous avons déjà dit que le fond de toute poésie est le beau idéal ou la belle nature. Mais ce beau idéal peut
us avons déjà dit que le fond de toute poésie est le beau idéal ou la belle nature. Mais ce beau idéal peut se présenter sous
le fond de toute poésie est le beau idéal ou la belle nature. Mais ce beau idéal peut se présenter sous divers points de vue
règle : Son style impétueux souvent marche au hasard ; Chez elle un beau désordre est un effet de l’art. 427. Si le poète
spiration qui caractérisent la poésie lyrique. On cite parmi les plus belles hymnes de la liturgie catholique le Dies iræ, le
ce genre qu’appartiennent les odes de Pindare. Dans Horace, les plus belles du troisième livre ont aussi le même caractère. 4
doit concourir à captiver l’homme tout entier et à l’élever jusqu’au beau idéal de la grandeur. En un mot, les poètes épiqu
jusqu’à une journée entière. Plus de sévérité rendrait quelquefois de beaux sujets impraticables, et plus d’indulgence ouvrir
un personnage qui, dans une situation passionnée, s’arrête à dire de belles choses, ressemble, dit Marmontel, à une mère qui,
érature. Boileau, Racine et J.-B. Rousseau nous en ont laissé de fort belles . À quoi bon tant d’efforts, de larmes et de cris
Si je pouvais encor de mon cerveau Tirer cinq vers, l’ouvrage serait beau . Mais cependant me voilà dans l’onzième, Et si je
e troupeau, Vous de ce hameau L’honneur et la joie ? Vous qui gras et beau Me donniez sans cesse Sur l’herbette épaisse Un p
t, de ma part, un livre qui t’amusera beaucoup ; il est tout plein de belles images, et, dès qu’on t’aura expliqué comment il
! nous n’aurons pas l’amour ; « Mais l’amitié suffit pour eu faire un beau jour. « Et vous, Dieu de Jacob, seul maître de ma
; et Dieu, qui les bénit, Aux désirs de Booz permet que tout réponde. Belle comme Rachel, comme Lia féconde, Son épouse eut u
Rachel, comme Lia féconde, Son épouse eut un fils : et cet enfant si beau Des bienfaits du Seigneur est un gage nouveau : C
mbeau ; Quand on est pur comme à ton âge, Le dernier jour est le plus beau . » Et, secouant ses blanches ailes, L’ange à ces
r les hommes, suffit-il de leur montrer le vrai ? 6. Qu’est-ce que le beau  ? 7. Quelle est la fin immédiate des belles-lettr
odes ? 429. Qu’est-ce que l’ode sacrée ? 430. Où se trouvent les plus belles odes sacrées ? 431. Les hymnes de l’église n’offr
2. Quel doit être le style de l’élégie ? 573. Où se trouvent les plus belles élégies ? 574. Que faut-il penser des élégiaques
1. Auteurs à consulter : Marmontel, Éléments de littérature, art. Beau , Génie, Talent, Goût, etc. ; Laurentie, De l’étud
56 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
respect des jeunes âmes qui nous sont confiées ; je n’ai admis comme beau que le reflet et la splendeur du bien. Conseil
e, Ton empire n’est plus et ta gloire est flétrie ! Sous l’azur d’un beau ciel, qui promet d’heureux jours, Quel est ce pas
 ! Adieu, mânes sacrés des héros et des rois ! Doux sommets de l’Ida, beau ciel de la patrie, Adieu pour la dernière fois !
des héros et des rois ! Adieu, terre chérie ! Doux sommets de l’Ida, beau ciel de la patrie, Vous entendez nos chants pour
ains cherchent à vous connaître ; Je crois avoir des yeux : vous êtes beaux tous trois ; Vos visages sont doux, car douce est
-nous ? — Sicos est l’ile heureuse où nous vivons, mon père. — Salut, belle Sicos, deux fois hospitalière ! Car sur tes bords
s, et vous qui trouvez des appas Dans ce bruit glorieux que laisse un beau trépas, Venez au vieil Horace apporter votre offr
 ! Des pas entrelacés, des fleurs, une onde pure, Aucun lieu n’est si beau dans toute la nature. Dieux ! ces bras et ces fle
sa mère bien-aimée. Oh ! que tes yeux sont doux ! que ton visage est beau  ! Viendras-tu point aussi pleurer sur mon tombeau
oint aussi pleurer sur mon tombeau ? Viendras-tu point aussi, la plus belle des belles, Dire sur mon tombeau : « Les Parques
pleurer sur mon tombeau ? Viendras-tu point aussi, la plus belle des belles , Dire sur mon tombeau : « Les Parques sont cruell
Quelle vierge as-tu vue au bord de l’Érymanthe ? N’es-tu pas riche et beau  ? du moins quand la douleur N’avait point de ta j
blondes ? Ou ne serait-ce point cette fière beauté Dont j’entends le beau nom chaque jour répété, Dont j’apprends que parto
tends le beau nom chaque jour répété, Dont j’apprends que partout les belles sont jalouses ? Qu’aux temples, aux festins, les
épouses, Ne sauraient voir, dit-on, sans peine et sans effroi ? Cette belle Daphné ?… — Dieux ! ma mère, tais-toi, Tais-toi.
s-tu dit ? Elle est fière, inflexible ; Comme les immortels, elle est belle et terrible ! Mille amants l’ont aimée ; ils l’on
a sainte image ! Tiens, prends cette corbeille et nos fruits les plus beaux  ; Prends notre Amour d’ivoire, honneur de ces ham
, adieu, tu n’auras plus de fils. — J’aurai toujours un fils ; va, la belle espérance Me dit… » Elle s’incline, et, dans un d
la couche ; Le vieillard la suivait, le sourire à la bouche. La jeune belle aussi, rouge et le front baissé, Vient, jette sur
mérite, de sa gloire, de tout ce qu’il avait fait ; on rappelait les beaux traits de sa vie et on comptait ses trophées ; il
attristé et empesté par un cimetière public, s’étendent de vastes et beaux jardins, s’élève une maison superbe, qui domine s
nné de tous les arts, avec des organes propres à apprécier ce qui est beau « dans tous les genres, et à le reproduire. Dans
samment pour son soulagement, il le prit en affection et lui donna ce beau titre de son père. L’arrêter était un coup bien h
tres. Ceux qui déjà regardaient cet événement comme favorable avaient beau pousser la gravité jusqu’au maintien chagrin et a
debout et pensifs dans l’ombre des bivacs ! Et combien revoyaient au beau pays de France Le chaume verdoyant ou notre cœur
sainte liberté. Cela suffit. Qu’importe où sa cendre repose ? Il est beau de mourir pour une juste cause. Le reste n’est qu
et les législations, s’étaient abaissées. La nouvelle France apparut belle et forte de son unité, et chacun de ses enfants s
s, Nous montions, dédaigneux des intérêts sordides, Fiers, altérés du beau plutôt que du bonheur, Amoureux de l’amour, du dr
que la fortune n’avait pas troublé s’animaient lorsqu’il parlait des beaux jours du xviiie  siècle et des grands travaux de
ndez votre cours ; Laissez nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours ! « Assez de malheureux ici-bas vou
cure ! Vous que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir, Gardez de ce beau jour, gardez, belle nature, Au moins le souvenir 
temps épargne ou qu’il peut rajeunir, Gardez de ce beau jour, gardez, belle nature, Au moins le souvenir ! Lamartine 29.
e, tout l’été, Boit les doux présents de l’aurore ; Et moi, comme lui belle , et jeune comme lui, Quoi que l’heure présente ai
abattus, mon aspect dans ces lieux Ranime presque de la joie. « Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! Je pars, et
, Et la moindre faveur d’un coup d’œil caressant Nous rengage de plus belle . Molière. À Melpomène J’achève un mon
. Les enfants qui suivaient ses ébats dans la plaine, Les vierges aux belles couleurs Qui le baisaient en foule, et sur sa bla
, tu n’as rien, chasseresse ! Mais l’amour de ton cœur s’appelle d’un beau nom : La liberté ! Qu’importe au fils de la monta
e poudre, Criait aux citoyens : Mourons ! II Quant à tous ces beaux fils aux tricolores flammes. Au beau linge, au fr
s ! II Quant à tous ces beaux fils aux tricolores flammes. Au beau linge, au frac élégant, Ces hommes en corset, ces
derrière un rideau. ……………………………. V Mais, ô honte ! Paris, si beau dans sa colère, Paris, si plein de majesté Dans c
je vois pâlir les fleurs. Arrachez-moi des fanges de Lutèce ; Sous un beau ciel mes yeux devaient s’ouvrir. Tout jeune aussi
e je voudrais mourir. Dieu ! qu’un seul jour, éblouissant ma vue, Ce beau soleil me réchauffe le cœur ! La liberté, que de
aient vous attendrir, Mêlez ma cendre aux cendres de Tyrtée : Sous ce beau ciel je suis venu mourir. Béranger. Les h
. La Poésie Chasser tout souvenir et fixer la pensée, Sur un bel axe d’or la tenir balancée, Incertaine, inquiète,
urtant ; Éterniser peut-être un rêve d’un instant ; Aimer le vrai, le beau , chercher leur harmonie ; Écouter dans son cœur l
, sa vie et son ambition. A. de Musset 38. L’Âme du Poëte Beau lac, j’ai vu, de ce bois sombre, Tes flots s’embr
qu’émane Ta clarté si douce à mes yeux ; L’azur de ton sein diaphane, Beau lac, n’est qu’un reflet des cieux. Sur ton lit d
uleurs dont ton eau rayonne, Le soleil en toi répété, Cet éclat qu’un beau jour te donne, Tu les dois à ta pureté. À tes on
temps, changer, modifier et perfectionner les espèces, c’est le plus beau droit qu’il ait sur la nature. Avoir transformé u
, qui habitent quelquefois la terre, n’y auraient pu choisir une plus belle demeure ; la campagne autour est couverte d’homme
gne de lui et de sa fortune. Ce palais, ces meubles, ces jardins, ces belles eaux, vous enchantent, et vous font récrier d’une
Les jeunes gens sont portés à rougir, car ils pensent qu’il n’y a de beau que ce que la loi leur apprend à regarder comme t
iment naît dans l’âme qui espère. Dans leur conduite ils préfèrent le beau à rutile ; leur vie est plus honnête que calculée
honnête que calculée, car le calcul poursuit l’utile et la vertu, le beau . À cet âge plus qu’à tout autre, ils aiment leurs
de le croire ; après le regard de Dieu sur le monde, rien n’est plus beau que le regard du vieillard sur l’enfant, regard s
nt à table. ANTINOÜS.                                        Voyez le bel archer ! EURYMAQUE. Comme il retourne l’arc, et c
s comblent de funérailles ; Ces murs, dont le destin fut autrefois si beau , N’en sont que la prison, ou plutôt le tombeau :
élevés que nous sur le degré de l’être ! Que c’est grand ! que c’est beau  ! Dans quel culte profond L’esprit, plein de stup
pas souffrir qu’en France il soit un malheureux, Fonder l’égalité, ce beau rêve du juste, En faisant respecter ce qui doit ê
passer de ton aide. Tu m’as interrogé, Je t’ai dit le remède… DANTON. Beau remède ! MARAT.                         Nommez sa
lit pas mes requêtes ; On me croit moribond, n’est-il pas vrai ? tout beau  ! Messieurs ; ne pleurez pas déjà sur mon tombeau
x par la morale au bonheur le convie. Quand luiront-ils pour nous ces beaux jours fraternels ? Quand nous ne craindrons plus
on cœur, aux portes du tombeau, La douceur d’admirer quelque chose de beau . HIPPOLYTE. Ah ! seigneur, vous vivrez ! votre âm
is seul, et l’on a toujours assez pour soi. Ah ! j’aurais aujourd’hui beau jeu… mais sois tranquille : Je n’abuserai pas d’u
rin n’est durable, Et la pauvreté seule est un mal incurable. HUBERT. Belle morale ! — Hé bien, c’est ainsi qu’à Paris Sont c
une sentence de grâce, ou un arrêt de mort éternelle : car vous avez beau vous flatter, vous mourrez tels que vous êtes auj
esante oreille, Et Rubens vainement sous ses pinceaux flatteurs De la belle nature assortit les couleurs. Des xx redoublés ad
Homère à faire des héros. C’est là que j’ai puisé mes types les plus beaux , Ces exploits éclatants, ces vertus immortelles D
n instituteur, Le peuple, enfant aussi, l’attend de chaque auteur. Le beau , le vrai, le bien, le généreux, l’honnête, Voilà
dans leurs travaux par les perspectives immenses et les lointains du beau céleste, dont ils voudraient mettre partout quelq
t qu’on avait des mains heureuses ; esprits qui sont persuadés que ce beau dont ils sont épris, le beau élémentaire et pur,
uses ; esprits qui sont persuadés que ce beau dont ils sont épris, le beau élémentaire et pur, est répandu dans tous les poi
ont aussi leurs systèmes, et qui prétendent par exemple, que voir en beau et embellir, c’est voir et montrer chaque chose t
nt se reposer que sur des vérités solides, ni être heureux que par le beau , ou du moins par ces agréments divers qui en sont
de la pensée ; elle se confond avec l’image éternelle du grand et du beau  ; elle n’est vraie qu’en devenant une création no
nelon ne respiraient que l’élégante pureté, la douce mélodie des plus beaux temps d’Athènes ; ils choisissaient même parmi le
temps aussi, une question vitale eût été décidée à contre-sens, et le beau discours fût arrivé comme la seconde édition de l
ouver un homme moins fortement excité. Ce que perdront le style et la belle ordonnance, l’orateur le regagnera du côté de l’a
et brusque éloquence : « J’aime les sciences ; chacune d’elle est une belle application partielle de l’esprit humain ; mais l
l’esprit humain ; mais les lettres, c’est l’esprit humain lui-même. » Belle et profonde parole, messieurs ! Je n’en connais g
ovidence qu’il fut donné à l’esprit de l’homme de jeter ces lueurs si belles , qui suffirent alors à revêtir d’un éclat immorte
ternelle, exempte de décadence comme d’accroissement, qui n’est point belle dans telle partie et laide dans telle autre, bell
t, qui n’est point belle dans telle partie et laide dans telle autre, belle seulement en tel temps, dans tel lieu, dans tel r
autre, belle seulement en tel temps, dans tel lieu, dans tel rapport, belle pour ceux-ci, laide pour ceux-là ; beauté qui n’a
it pas la félicité d’un mortel à qui il serait donné de contempler le beau sans mélange dans sa pureté et sa simplicité, à q
: c’est celle qui fait de l’illusion le but de l’art. À ce compte, le beau idéal de la peinture est un trompe-l’œil, et son
qu’il y a de vrai dans cette opinion, c’est qu’une œuvre d’art n’est belle qu’à la condition d’être vivante, et par exemple
l’on parle est plus égal et plus relevé, où les personnages sont plus beaux , où même la laideur n’est point admise, et tout c
ur nous retenir sur le rivage ; cette émotion est le pur sentiment du beau et du sublime, excité ou entretenu par la grandeu
r en nous, ils doivent toujours être tempérés et dominés par celui du beau . Produit-il seulement la pitié ou la terreur au-d
n fait comme les artistes. Quelle poésie ! s’écrie-t-on à la vue d’un beau tableau, d’une noble mélodie, d’une statue vivant
aux ; elle reproduit, s’il lui plaît, le classique ou le gothique, le beau ou le sublime, le mesuré ou l’infini. Lessing a p
de la terre, avec ceux qui descendent dans le lac. En quoi es-tu plus beau  ? Descends et dors avec les incirconcis. » « Là s
rapports qu’elles établissent entre l’âme de celui qui les lit et la belle et excellente âme de Cicéron. On y trouve et on y
es légions et aux gouverneurs des provinces ; il les flattait avec sa belle parole pour les retenir dans le devoir. Dans sa c
encore le grand écrivain, on reconnaît Cicéron ; comme dans les plus beaux discours de l’orateur, au milieu des mouvements l
esté fidèle à l’ordre direct, comme s’il était toute raison ; et on a beau , par les mouvements les plus variés et toutes les
uvre un peu d’honneur ! Qu’on dise : Il osa trop, mais l’audace était belle  ; Il lassa, sans la vaincre, une langue rebelle,
le faire aujourd’hui. Pardonnons beaucoup à celui qui a écrit tant de belles pages sur la liberté, sur la vertu et sur Dieu ;
temps fut jamais en vices plus fertile ? Quel siècle d’ignorance, en beaux faits plus stérile, Que ce siècle menteur. Nos mo
, à des prix différents, Chloris n’est que parée, et Chloris se croit belle  ; En vêtements légers l’or s’est changé pour elle
ait, et si quelque chose pouvait nous rappeler au respect des lois du beau à l’amour et à l’étude des modèles, ce serait cet
nous l’inspirions par le plaisir qu’il avait de nous faire goûter le beau et aimer le bien. S. de Sacy 90. Le nouve
meure dans la maison de mon père ; r que cela soit vrai du royaume du beau ici-bas non moins que du royaume des cieux. Homèr
es cheveux gris, Et que je puisse, à table, avec un doux souris De la belle Cynare accuser l’inconstance.     Jadis dans un g
ntérêts à démêler, que de guerres commencées, que d’intrigues, que de beaux coups d’échecs à faire et à conduire ! « Ah ! mon
 ! et je l’ai appelé le Salomon du Nord ! Vous vous souvenez de cette belle lettre qui ne vous a jamais rassurée. Vous êtes p
stes, qui ne soit capable de produire en nous un sentiment sublime et beau . C’est ce sentiment que je cherche ; je passe rap
balance : Voyons, qui nommez-vous ? » Il se fit un silence. On avait beau chercher, chacun, excepté soi, Ne connaissait per
e bonheur, et ce qu’il y rêve n’y est pas. Ce qui rend la jeunesse si belle et qui fait qu’on la regrette quand elle est pass
que l’imagination a le grand don de persuader les hommes. La raison a beau crier, elle ne peut mettre le prix aux choses. Ce
déconcerter toute cette immense machine ; et elle se meut avec un si bel ordre, que ce mouvement même en perpétue la varié
De qui les hommes ont-ils reçu les nobles principes : Qu’il est plus beau de garder la foi donnée que de la trahir ; qu’il
is si on n’y parvient que par des voies criminelles ou ignobles, on a beau réussir, on ne mérite ni honneur, ni estime, ni s
Pour vos arts, que sont-ils près de ceux de la Grèce ; Avez-vous son beau ciel, sa langue enchanteresse ? Des poètes toujou
eurs Pour un marbre mourant nous arrachent des pleurs ! Ces images du beau que la Grèce a laissées. Les modernes ciseaux les
rleur, y perdrait tout son temps. Oh ! je voudrais qu’un dieu vînt un beau jour leur dire : « Me voici ; que chacun ait le s
r. Le génie ne s’imite pas ; il faut avoir reçu de la nature les plus beaux dons de l’esprit et les plus fortes qualités du c
mette son passe-port Pour la Jérusalem céleste ? Ô quêteuses ! soyez belles , par charité, Car c’est une bonne œuvre aussi que
rez sa porte, Vous tournez, voyez-vous, la clef du paradis. Comme ce beau soleil qui nous charme et rayonne, Brillez, mais
doit avoir son prix dans le monde. — Oui ! aussi obtient-elle le plus beau prix que l’homme puisse donner à l’homme : elle o
gloire aux grands poètes ! Jusqu’au jour où la poésie sort, grande et belle , des longues rêveries du poète, personne ne savai
e, concluriez-vous de ce discours qu’ils la mettent à se trouver à ce beau rendez-vous, à détruire ainsi et à anéantir leur
a corruption de la république, l’État est déjà perdu. Ce fut un assez beau spectacle, dans le siècle passé, de voir les effo
, qu’ils aient intronisé le règne du laid, du plat et du monotone. Le beau est un des besoins de l’homme, de ses plus nobles
ons vertueuses, celles de la vie politique et militaire sont les plus belles et les plus considérables, si cependant elles ne
e toi rêvant sur un tombeau, Appuyé sur la foi, m’ouvre un monde plus beau  ! Viens donc, viens détacher mes chaînes corporel
arlant des vertus stoïciennes : « Souvent ce qu’ils appellent d’un si beau nom n’est qu’une insensibilité, ou un orgueil, ou
Discours à l’académie française. (Douniol, édit.) 75. Du Vrai, du Beau et du Bien. (Didier édit.) 76. Du Vrai, du Beau
) 75. Du Vrai, du Beau et du Bien. (Didier édit.) 76. Du Vrai, du Beau et du Bien. (Didier édit.) 77. Œuvres. (Didot é
qui ont aussi leur séduction : le dernier venu et le plus grand de la belle dynastie des Vernet a cet entrain de bonne humeur
nstrument ; ma foi ! j’aurais voulu être peintre, cela aurait fait un beau tableau. Sa mère est la plus aimable femme du mon
, dansa ce soir-là une contredanse ; il était si léger, faisait de si beaux entrechats et des pas si variés qu’on ne pouvait
ne copie, qu’on peut relire dix fois, et qu’on trouvera toujours plus belle , et qui, certainement, donne une idée de la perfe
l Lévy édit.) 109. Mélanges. (Ch. Douniol édit.) 110. Du Vrai, du Beau et du Bien. (Didier édit.) 111. Mémoires de Lit
57 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
en est la condition nécessaire. Ils aiment le courage parce qu’il est beau , ils détestent la lâcheté parce qu’elle est laide
e que ce peuple porte en germe dans son intelligence tout un monde de belles œuvres poétiques, comme Jupiter portait Minerve d
ant promis et juré que je ne partirais pas sans avoir ruiné Ilion aux beaux remparts, et voilà qu’il a médité une noire tromp
e plains-tu, Agamemnon ? N’as-tu pas tes tentes pleines d’armes et de belles captives ? Chaque fois qu’ils prennent une ville,
gardant de travers : — « Thersite, tu as la langue longue et tu es un bel orateur, mais borne là tes discours et ne continu
choses soit dans le conseil, soit à la tête des armées, mais le plus bel exploit qu’il ait accompli parmi les Grecs, c’est
xcès et toujours réglé, même dans ses écarts, par un culte profond du beau et un amour inné de la proportion. Connaître bien
chef guerrier qui ne peut joindre l’action à la parole ? Achille est beau , brave, éloquent, puissant, fils d’une déesse, ma
faire, comme réparation, les plus riches présents. Il lui donnera de beaux trépieds, dix talents, des bassins d’or pur, douz
e laissera libre de choisir vingt captives Phrygiennes parmi les plus belles . De retour dans Argos, il le prendra pour gendre
pureté de la race, maintenait aussi la pureté de la langue, de cette belle langue attique, pleine d’euphémismes, d’expressio
eau d’un vase trop plein. Ils trouvent ; sans les chercher, tantôt de belles images, tantôt des comparaisons familières que le
té ne conservera pas davantage ceux des présidents des États-Unis, si beaux cependant dans leur simplicité forte, et si conva
efs, simples, nerveux, plus ils ressemblent à l’action, plus ils sont beaux . Il ne faut pas vous demander en le lisant ou en
e, au besoin, de donner sa vie pour ce qu’il croit juste et vrai, vos beaux discours glisseraient sur eux comme l’eau sur le
un armement sérieux, on se gardait bien de s’enrôler et de quitter sa belle Athènes pour les fatigues de la mer et les hasard
grands sentiments. Elle était encore capable de se passionner pour le beau , pour la liberté, pour la justice, et de s’exalte
s à réparer leurs fautes qu’eux à les commettre, leur fournissent une belle occasion de relever la grandeur d’Athènes sur les
rèmes et lever une armée de citoyens, et comment il n’est sorti de ce beau décret qu’une misérable flotte de dix vaisseaux m
feindre, qu’ils soutiennent rarement leur rôle jusqu’au bout. Ils ont beau prodiguer les grandes maximes et les lieux commun
et convia les générations futures à les imiter. Vous connaissez cette belle revendication du droit contre la force victorieus
s de Salamine et d’Artémise, etc. » Les Athéniens applaudirent à ces belles paroles, comme à une revanche de Chéronée. Ils co
58 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
ivre au jour le jour, sans souci du lendemain, en rêveur épris de ses beaux songes. Il oublia trop les devoirs du monde réel,
? quitte-t-il ce séjour ? Rien ne trouble sa fin : c’est le soir d’un beau jour2. La beauce 3 La Beauce avait jadi
te et le petit lapin Du palais5 d’un jeune6lapin Dame belette un beau matin S’empara : c’est une rusée7 Le maître étan
pointu6 répondit que la terre Était au premier occupant7 C’était un beau sujet de guerre Qu’un logis8où lui-même il n’entr
e l’eus, de grosseur raisonnable : J’aurai, le revendant, de l’argent bel et bon. Et qui m’empêchera de mettre en notre éta
teux haïssent le logis1 Deux canards, à qui la commère Communiqua ce beau dessein, Lui dirent qu’ils avaient de quoi la sat
faisaient bonne garde. Ce loup rencontre un dogue aussi puissant que beau , Gras, poli, qui s’était fourvoyé par mégarde. L’
liment2 Sur son embonpoint, qu’il admire. « Il ne tiendra qu’à vous, beau sire3, D’être aussi gras que moi, lui repartit le
-les marcher, vois-les courir A des morts, il est vrai, glorieuses et belles , Mais sûres cependant, et quelquefois cruelles. J
ieuses et belles, Mais sûres cependant, et quelquefois cruelles. J’ai beau te le crier ; mon zèle est indiscret : Le plus se
souffre cette humeur : Elle est commune aux dieux, aux monarques, aux belles . Le nectar que l’on sert au maître du tonnerre, E
les apparences. 9. Velouté. La Fontaine est peintre. 10. Car, la belle raison ! 1. Là souris a de l’esprit ; elle fait
n qu’avait pris le chevalier. « Voilà, s’écrie celui-ci, un renard de belle taille.— Oh ! monseigneur, dit l’écuyer, dans les
e taille bien plus grande, et un, entre autres, gros comme un bœuf. —  Belle fourrure, répond le chevalier, pour un chasseur h
je verrai de loin revenir, à pas lents, Mes chevaux vigoureux, et mes belles génisses ! Ils sont nos serviteurs, elles sont no
grave, oratoire. 4. Je supplie les dieux. Démosthène, dans ses plus belles harangues, se met aussi tout d’abord sous la prot
eune bois, et il espère qu’en moins de vingt années il lui donnera un beau couvret. Il fait bâtir dans la rue ***une maison
mandai fort, et leur dis que de telles paroles n’étaient ni bonnes ni belles , et qu’ils avaient bien vite oublié leur compagno
e fût leurs femmes qui se remariassent toutes six. » « L’histoire est belle  ; mais elle a quelque chose de triste et de terri
i a le plus d’intérêt pour nous. C’est en vain que vous me vantez les belles montagnes de la Suisse ou des Pyrénées, les lacs
59 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
s difficile que l’art d’en dire de grandes. Rien n’est plus opposé au beau naturel que la peine qu’on se donne pour exprimer
la culture ; une nature nouvelle va sortir de nos mains2 Qu’elle est belle , cette nature cultivée ! que par les soins de l’h
iante mythologie d’avoir donné ce charmant oiseau pour père à la plus belle des mortelles. À sa noble aisance, à la facilité,
-seulement comme le premier des navigateurs ailés, mais comme le plus beau modèle que la nature nous ait offert pour l’art d
temps, changer, modifier et perfectionner les espèces : c’est le plus beau droit qu’il ait sur la nature. Avoir transformé u
’ai jamais vu si plein. Je suis fâché de n’avoir pas de goût pour les beaux embarras ; à tout moment il s’en trouve qui ne fi
renne, ou un éclair qui les éblouisse, ils vous quittent du bon et du beau . » (Caractères, chap. I.) 2. Comme la feuill
il orne ses pensées est trop voyant et trop fastueux. 2. Voici une belle page contre la guerre écrite par Jean Bodin (1530
orales ou philanthropiques. 1. Delille disait : Le cygne, toujours beau , soit qu’il vienne au rivage, Certain de ses attr
e, Fier, il vole au milieu de son escadre ailée. 1. Rappelons ces beaux vers de M. de Lamartine sur le chant du cygne :
par les dieux Du riant Eurotas près de quitter la rive, L’âme, de ce beau corps à demi fugitive. S’avançant pas à pas vers
ives et naturelles ; ils me reçoivent tousjours de mesme visage. Il a bel aller au pied, dit-on, qui mène son cheval par la
hant faire naître des vérités utiles ; passionné pour tout ce qui est beau , pour tout ce qui est grand ; avide de contempler
il, les tempes ridées et un peu amaigries le disent : mais, c’est une belle tête, digne, haute, noblement portée. La distance
60 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
s moins que ce discours, plein de force et de vérité, est un des plus beaux monuments de l’éloquence historique, et fait peut
rôle que leur prête l’histoire. C’est un des principaux mérites de ce bel ouvrage. Voici, par exemple, la harangue de Catil
écrivains de l’importante nécessité de remonter à ces sources du vrai beau , de se pénétrer de l’esprit qui anime ces magnifi
ce défendant son fils ; et pour cela il a suffi au poète de mettre en beaux vers la prose magnifique de Tite-Live. Commençons
oire, Tout s’oppose à l’effort de ton injuste amour, Qui veut d’un si beau sang souiller un si beau jour. Albe ne pourra pas
ffort de ton injuste amour, Qui veut d’un si beau sang souiller un si beau jour. Albe ne pourra pas souffrir un tel spectacl
s doute ; mais il est justifié à chaque page. Voyez, entre autres, le beau discours de Pacuvius à son fils Pérolla, qui avai
apud te meæ, sicut pro te hodie valuerunt ». Ce discours était trop beau , pour échapper à l’admiration de Silius Italicus
 Harpe, comme Duché et Lafosse ont depuis imité Racine, doit ses plus beaux vers à la prose de Tite-Live, dont il emprunte so
Italicus s’est montré vraiment digne de son modèle, c’est dans cette belle pensée rendue par une image si imposante : Falli
e ; et peut-être le suffrage d’un homme tel que Racine, et surtout la belle tragédie de Britannicus, à laquelle Tacite eut ta
tre autres, un passage sur l’immortalité de l’âme, qui prouve que les belles âmes et les esprits bien faits n’ont eu, dans tou
incible attachement j’ai formé sans balancer le plus grand et le plus beau des desseins. Craintes, espérances, tout nous est
61 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
; Et la moindre faveur d’un coup d’œil caressant Nous rengage de plus belle . Mais enfin, dans l’obscurité, Je vois notre mais
ne à terre4.) « Madame, Amphitryon, mon maître et votre époux… (Bon ! beau début !) l’esprit toujours plein de vos charmes,
me de courage, Dans les occasions où la gloire l’engage. (Fort bien ! belle conception !) — Quand viendra-t-il, par son retou
s bancs du théâtre ; Y décider en chef, et faire du fracas A tous les beaux endroits qui méritent des ah ! 2 Je suis assez a
des ah ! 2 Je suis assez adroit, j’ai bon air, bonne mine, Les dents belles surtout, et la taille fort fine3. Quant à se mett
. Je me vois dans l’estime, autant qu’on y puisse être ; Fort aimé du beau sexe, et bien auprès du maître. Je crois qu’avec
un digne effort, Réparé les dégâts des barbares du Nord ; Source des beaux débris1 des siècles mêmorables, O Rome, qu’à tes
rer notre France, Et dans un noble lustre y produire à nos yeux Cette belle peinture, inconnue en ces lieux, La fresque, dont
tresse de l’art jusqu’à le gourmander2 ; Une main prompte à suivre un beau feu qui la guide, Et dont, comme un éclair, la ju
u régis établir l’excellence, Et donne à ce projet, et si grand et si beau , Tous les riches moments d’un si docte pinceau1.
sprit paresseux, Et tu dois consentir à cette négligence Qui de leurs beaux talents te nourrit l’excellence. Souffre que dans
fat impertinent ou Thèodecte, 104. — Édition Hémardinquer.) 3. Un beau nom pouvait alors porter un sot aux plus hauts em
on génie, il l’a pour jamais emporté dans la tombe. » De l’Art et du Beau . — Garnier, p. 280.)
62 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
est juste d’ajouter que Voltaire fut souvent l’avocat zélé de causes belles à défendre. Il s’éleva hautement contre le matéri
’ai quitté. Si vers le soir un triste orage Vient ternir l’éclat d’un beau jour, Je me souviens qu’à votre cour Le temps cha
’à votre cour Le temps change encore davantage. Si mes paons de leur beau plumage Me font admirer les couleurs, Je crois vo
en peu de temps. Un oiseau peut se faire entendre Après la saison des beaux jours ; Mais sa voix n’a plus rien de tendre, Il
esante oreille, Et Rubens vainement sous ses pinceaux flatteurs De la belle nature assortit les couleurs. Des xx redoublés ad
geant la porte de Crémille2, Pour obtenir des maîtres de leur sort Un beau brevet qui les mène à la mort. Parmi les flots de
gloire, à leurs maux, à leurs biens ; Les arts nous ont unis ; leurs beaux jours sont les miens. C’est ainsi que la terre av
omme des choses excellentes ; plus j’ay veu, depuis, d’aultres villes belles , plus la beauté de celle-cy peult et gaigne sur m
isse V. » Puisque le sujet nous y invite, citons, chemin faisant, une belle page du général Foy sur l’armée française : « Dem
enait de mourir. 1. Je lis dans M. Victor Hugo (Espoir en Dieu) ces beaux vers : Espère, enfant ! demain ! et puis demain
Solon celui d’Athènes. 3. Ce vers est vague et mal écrit. 4. Cette belle pensée doit rester gravée dans la mémoire du bon
63 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
l’on m’appelle. — Quoi faire ? — L’assiéger. — L’entreprise est fort belle , Et digne seulement d’Alexandre ou de vous : Mais
buse, Blâme en eux les douceurs que l’âge lui refuse. Rien n’est beau que le vrai Un cœur noble est content de ce
éditieux Fait bouillonner mon sang et pétiller mes yeux2 ? Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable3; Il doit
il parut, la poésie retrouva ce style qu’elle avait perdu depuis les beaux jours de Rome ; ce style toujours clair, toujours
r enfin, et prouve, à chaque instant, cet axiome éternel : Rien n’est beau que le vrai. » (Discours préliminaire de l’essai
Recueil des classes supérieures.) Aristote, aussi lui, a consacré une belle page au même sujet. 1. Regnier, satire v, avait
lants et troublés. (Boileau.) 3. On dit de nos jours : Rien n’est beau que le laid, rien n’est vrai que le faux. 4. C
orrigeant. La perfection exige les minuties. Si le génie commence les beaux ouvrages, le travail seul les achève. 2. « L’on
t poëtique d’Horace. 1. Le goût et la conscience ne font qu’un : le beau et le bien dérivent de la même source. M. de Lama
au, dans une lettre à Brossette, dit avec raison que ce sont les plus beaux vers que M. Despréaux ait jamais faits. » (M. Cou
64 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »
e rapprochement involontaire, mais perpétuel, de la nature, grande et belle sans effort, et de l’art qui se tourmente infruct
ensiblement quelquefois le plaisir que pourraient nous faire les plus beaux morceaux de poésie moderne. Ouvrez Homère, et vou
l’harmonie à la versification latine, Lucrèce, a imité avec succès ce beau morceau d’Homère. ……………… Adverso nixantem truder
ont on trouve si fréquemment des exemples dans Horace. Voyez, dans la belle ode Æquam memento rebus in arduis, avec quel art
Ch. 4) Si nous n’écoutions que le plaisir de parcourir et de citer de beaux vers, il nous serait aisé, sans doute, de multipl
de la poésie savent par cœur, et ne se lassent point de répéter, ces beaux vers du quatrième chant : Chiama gli abitator de
our s’en convaincre, de parcourir les ouvrages de Pope, et surtout sa belle traduction d’Homère, la seule qui puisse, jusqu’i
to the murm’ring floods. 25. Le Tasse a emprunté de Virgile cette belle périphrase, et a fait passer dans ses vers l’harm
65 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
ture languissante Se ranime et se nourrit. Oh ! que tes œuvres sont belles , Grand Dieu ! quels sont tes bienfaits ! Que ceux
us sommes : Si vous êtes mortels, ils le sont comme vous1. Nous avons beau vanter nos grandeurs passagères, Il faut mêler sa
ce début plein de gravité. 1. Le mouvement de cette strophe est fort beau  ; mais il faut remarquer que Rousseau a été souve
aitement amené par celui de moisson, qui prépare et forme avec lui un beau contraste. 6. Ces images de l’égalité des hommes
. B. Rousseau à lui-même, on pourra rapprocher de cette ode plusieurs belles sirophes de la 12e du liv. Ier, qui expriment des
un morceau à part ; elle a toute la richesse et l’élévation des plus belles odes de Rousseau, avec plus de variété : c’est un
1. Voy. Virgile,Én., VIII, 240 et 246. Cf. Homère, Il., XX, 61. 2. Belle accumulation d’épithètes et d’images. « Le troubl
arqué Le Brun, qu’il s’est plu à réserver toute la flexibilité de son beau talent : elles suffiraient pour le placer au plus
66 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
e dégagée des imperfections accidentelles qui altèrent les modèles du beau  ; dégagée des traits passagers et périssables qui
la souplesse merveilleuse du langage, tous les aspects du vrai et du beau . C’est la beauté idéale des créations poétiques q
assions sont celles de l’humanité tout entière. Cette loi poétique du beau idéal, qui est en même temps le beau moral, n’exc
t entière. Cette loi poétique du beau idéal, qui est en même temps le beau moral, n’exclut pas la peinture des passions coup
éder le mécanisme. Les vers habilement faits ne sont pas toujours les beaux ni les bons vers. La patience, avec une facilité
re les ont consacrées avec une perfection désespérante, comme la plus belle forme de la poésie dramatique. Quand elles se mêl
pour le plaisir de peindre, et de toucher par l’image harmonieuse du beau , l’inspiration, nous l’avons dit, prend le nom de
dieux... Son style impétueux souvent marche au hasard ; Chez elle, un beau désordre est un effet de l’art. Art poétique,ii,
genres dramatiques sont restés au théâtre les formes impérissables du beau . « La tragédie, a dit Fénelon, représente les gr
ropose l’éloquence. Trois motifs persuadent : le juste, l’utile et le beau  ; de là trois genres d’éloquence : le genre judic
l’éloge des grandes et des bonnes actions, est inspiré par l’idée du beau , et a donné naissance au genre démonstratif. Il n
trois genres se touchent par bien des points. Le juste, l’utile et le beau ne sont que trois formes du vrai. V. Histoire
louissante variété de Voltaire ? 2. — La critique est le sentiment du beau et du vrai appliqué au jugement des arts. Chez le
finition d’Aristote, sous une formule un peu sèche, n’était pas moins belle et féconde. « La Rhétorique est, dit-il, la facul
entière, et persuade en déterminant le sens des mots. On connaît les belles définitions que Fléchier a faites de l’esprit, da
nt que le sacrifice est un devoir. « Pouvait-il faire à Dieu un plus beau sacrifice que de lui offrir une âme pure de l’ini
omme. Racine cependant a exprimé les mœurs les plus pures et les plus belles dans les nobles traits dont il peignit Burrhus.
trépas utile à votre gloire ; Et Rome, unique objet d’un désespoir si beau , Du fils de Mithridate est le digne tombeau. (Act
en jouit, etc. (Acte II, scène i.) L’éloquence sacrée, où l’idée du beau domine dans son expression la plus pure et la plu
atholique, et le principe immortel de la beauté de l’Église. Elle est belle et une dans son tout, c’est ma première partie, o
ière partie, où nous verrons la beauté de tout le corps de l’Église ; belle et une en chaque membre, c’est ma seconde partie,
où nous verrons la beauté particulière de l’Église gallicane dans ce beau tout de l’Église universelle ; belle et une et d’
ère de l’Église gallicane dans ce beau tout de l’Église universelle ; belle et une et d’une beauté et d’une unité durables, c
Molière y excelle entre tous. Voici l’un des plus curieux et des plus beaux exemples que notre langue présente de ce procédé
chement de l’action de sa langue ? — Aristote, là-dessus, dit de fort belles choses. » (Acte II, scène ii.) Le cercle vicieux
: ils imputent à l’humanité la méchanceté d’un homme. Quoi ! sous un beau semblant de ferveur si touchante Cacher un cœur s
ucher le cœur en parlant à l’esprit. » Disc. sur le style. Dans ce beau langage, Buffon n’a fait que résumer les règles d
t après Platon et Aristote, Cicéron et Tacite, Bossuet et Fénelon. Sa belle définition du style, qu’il appelle l’ordre et le
du portrait de Cromwell, portrait égal à ce que l’antiquité a de plus beau  : « Un homme s’est rencontré d’une profondeur d’e
hardiesses malheureuses de nos jours ; Buffon, avec son génie et son beau langage, n’échappe pas au reproche d’avoir trop e
aturel et de simplicité parfaite qui est une condition essentielle du beau . Mais le travail se cache, la réflexion s’efface,
ron appelle avec raison un juge fier et dédaigneux. En effet, quelque belle que soit une pensée en elle-même, si les mots qui
e. Ibid. (Portrait d’Agnès Sorel,) L’inexprimable grâce Qui, dans ce bel amas, ses beaux rayons semant, En rend beau l’ass
trait d’Agnès Sorel,) L’inexprimable grâce Qui, dans ce bel amas, ses beaux rayons semant, En rend beau l’assemblage, et le l
rimable grâce Qui, dans ce bel amas, ses beaux rayons semant, En rend beau l’assemblage, et le lustre charmant. Ibid. (Édit
er la tête. » (Or. fun. d’Anne de Gonzague.) À quoi se réduit cette belle période ? À deux propositions : Les superbes sero
de la mort du pécheur ou de l’ambition des rois ; dans La Bruyère, la belle apostrophe à Zénobie, etc. En voici des exemples
st en ce sens que Boileau disait : « La langue française est riche en beaux mots ; mais elle veut être extrêmement travaillée
’art de penser, mais avec cette vive intelligence de la passion et du beau , qui distingue les vues de Pascal sur l’éloquence
ment des lettres, consacrées à l’expression du vrai, de l’utile et du beau . Le prince, dont le jugement, dit Bossuet, était
ait une langue nouvelle, flexible, mélodieuse, colorée comme les plus beaux vers. Si le style de Bossuet, dans ses mouvements
aient. Quel chemin parcouru depuis cette langue déjà si aimable et si belle d’Amyot et de Montaigne, qui excitait l’admiratio
e l’eus, de grosseur raisonnable : J’aurai, le revendant, de l’argent bel et bon ; Et qui m’empêchera de mettre en notre ét
raison de reprocher ce vers du Cid à Corneille : Malgré des feux si beaux qui rompent ma colère. L’instinct d’un esprit cu
c ce travail, malgré ses imperfections, aider nos élèves à goûter ces belles études de l’intelligence humaine et de la langue
démie, § iii, p. 6. Voyez tout le chapitre et les notes. 6. Voyez le beau travail de M. Havet sur la Rhétorique d’Aristote.
ise, par M. Nisard. On trouvera dans ce qui suit des souvenirs de ces belles leçons. 10. M. Gérusez, Cours de Littérature, p.
67 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
respect des jeunes âmes qui nous sont confiées ; je n’ai admis comme beau que le reflet et la splendeur du bien. Conseil
sein des flots. Elle est au sein des flots, la jeune Tarentine ! Son beau corps a roulé sous la vague marine. Thétys, les y
x monstres dévorants eut soin de le cacher. Par son ordre bientôt les belles Néréides S’élèvent au-dessus des demeures humides
qu’il se dégage De ce masque emprunté, voile artificiel : Ainsi les belles fleurs, ainsi les étincelles Exultèrent soudain p
es fleurs, ainsi les étincelles Exultèrent soudain plus vives et plus belles , Et je vis clairement la double Cour du Ciel : Ô
ondelles, on attendait le retour du troubadour ou du trouvère. Par un beau jour du mois de mai, ce dernier envoyait ses chan
enrichi des présents de son hôte. Ce sont des vêtements précieux, de belles armes, des chevaux bien enharnachés. Quelquefois
onie accoutumée. Edg. Quinet 5. La Chevalerie Qu’ils étaient beaux ces jours de gloire et de bonheur Où les preux s’
lit de mort il dicte à son fils ses mémorables instructions, les plus belles paroles qui soient jamais sorties de la bouche d’
simples, élancés vers le ciel comme lui-même. Il en a laissé un plus beau et plus immortel encore dans la mémoire des peupl
tendait, Et même à sa manière elle nous répondait ; Son poil était si beau  ! d’une couleur si noire ! Trois marques seulemen
taliers,            De Colone, riche en coursiers,            Le plus beau séjour de l’Attique ;            Où, dans les val
gloire enfin pour eux arrive, Et toujours sa palme tardive Croît plus belle au pied d’un cercueil. « Torquato, d’asile en as
rage, Trois fois inclinant son feuillage, Refleurit plus fier et plus beau . Les derniers mots que l’ombre achève Du Tasse o
ier qu’il a planté. Victor Hugo. Hymne à la France France, ô belle contrée, ô terre généreuse, Que le ciel complaisa
oûte un doux repos ; Désoccupé comme un sauvage Qu’amuse, auprès d’un beau rivage, Le flot qui suit toujours les flots. Ici
ns d’une grâce nouvelle ; Tu rends le jour plus pur, et la terre plus belle .        Mais quelle main puissante et secourable
ectacle que le ciel et l’eau, je m’amusais quelquefois à dessiner les beaux nuages blancs et gris, semblables à des groupes d
euil sourire à ses derniers rayons. Oh ! que de fois j’errai dans tes belles retraites, Auteuil ! lieu favori, lieu saint pour
espréaux, Législateur du goût, au goût toujours fidèle, Enseignait le bel art dont il offre un modèle ; Là, Molière, esquis
tion que l’âne serait par lui-même, et pour nous, le premier, le plus beau , le mieux fait, le plus distingué des animaux, si
e spectacle. Buffon. L’Âne Moins vif, moins valeureux, moins beau que le cheval, L’âne est son suppléant et non pas
tout ce qui flatte nos yeux dans le coloris tendre et frais des plus belles fleurs, tout ce qui les éblouit dans les reflets
yeux le plumage du paon lorsqu’il se promène paisible et seul dans un beau jour de printemps ; mais si sa femelle vient tout
irables. Mais ces plumes brillantes, qui surpassent en éclat les plus belles couleurs, se flétrissent aussi comme elles, et to
sensible à l’admiration ; que le vrai moyen de l’engager à étaler ses belles plumes, c’est de lui donner des regards d’attenti
dans la forêt La nuit était d’une douce moiteur, et il faisait un beau clair de lune. Il régnait un profond silence ; on
nuits, ils répondent en souriant que « les animaux se réjouissent du beau clair de lune », qu’ils « fêtent la pleine lune »
du hasard et des eaux, Reparaissent aux yeux, plus brillants et plus beaux . Dans le fond de la grotte une arcade est remplie
ourg Rien n’est plus rare, mais rien n’est plus enchanteur qu’une belle nuit d’été à Saint-Pétersbourg, soit que la longu
e le crois, elles soient plus douces et plus calmes que dans les plus beaux climats. Le soleil qui, dans les zones tempérées,
ames, et qui se laissaient aller doucement au paisible courant de ces belles eaux. Les rameurs chantaient un air national, tan
air d’un grand miroir de cuivre rouge. Jamais je n’avais vu Venise si belle et si féerique. Cette noire silhouette, jetée ent
mos quand il rêvait sa Jérusalem nouvelle et qu’il la comparait à une belle épousée de la veille. Peu à peu les couleurs s’ob
, ni dans l’Odyssée, à quoi ils ne donnassent les allégories les plus belles du monde. Ils soutenaient que tous les secrets de
ceux qu’attaque notre bras. Battre un homme à jeu sûr n’est pas d’une belle âme ;          Et le cœur est digne de blâme     
apper, Que j’apporte à vos pieds sa dépouille honorable ; Ou que d’un beau trépas la mémoire durable, Éternisant des jours s
s Nymphes, teignant en pourpre leurs fuseaux, Se plaisent à tisser de belles robes neuves ; Là tu sacrifiais aux Naïades des f
vec justice On nous imputerait ce mauvais artifice. L’honneur d’un si beau choix serait trop acheté, Si l’on nous soupçonnai
Camille. Ô mes frères ! Le Vieil Horace.                        Tout beau , ne les pleurez pas tous ; Deux jouissent d’un so
                                               Qu’il mourût, Ou qu’un beau désespoir alors le secourût33. N’eût-il que d’un
plus de Brute ; Enfin, s’il faut attendre un semblable revers, Il est beau de mourir maître de l’univers ; C’est ce qu’en pe
s effets l’infamie est le prix ! Je veux bien avouer qu’une action si belle Donne à Rome bien plus que vous ne tenez d’elle ;
plus que cette voie. Ne vous exposez plus à ces fameux revers. Il est beau de mourir maître de l’univers ; Mais la plus bell
meux revers. Il est beau de mourir maître de l’univers ; Mais la plus belle mort souille notre mémoire, Quand nous avons pu v
connues. Charles-Quint. J’ai un petit cheval pour me promener dans ce beau vallon orné d’orangers, de myrtes, de grenadiers,
myrtes, de grenadiers, de lauriers et de mille fleurs, au pied de ces belles montagnes de l’Estramadure, couvertes de troupeau
amadure, couvertes de troupeaux innombrables. Le Moine. Tout cela est beau  ; mais tout cela ne parle point Vous voudriez un
e n’ai jamais vu de réponse plus impertinente que celle-là. Voilà une belle merveille que de faire bonne chère avec bien de l
est bien dit ! approche, que je t’embrasse pour ce mot. Voilà la plus belle sentence que j’aie entendue de ma vie : il faut v
Exige un nom en « Hipp » autrement dit : « Cheval. » « Cheval blond, beau cheval ! » En bon grec : « Callippide ! » Moi, du
orilas contre qui j’étais, a été de mon avis. Dorante. L’autorité est belle , et te voilà bien appuyé ! Le marquis. Il ne faut
’elle ne vaut rien. Dorante. Tu es donc, marquis, de ces messieurs du bel air qui ne veulent pas que le parterre ait du sen
sa comédie avant de la faire voir au public, il l’eût trouvée la plus belle du monde. Le marquis. Enfin, chevalier, tu crois
u’une maladie, Ma foi : j’étais un franc portier de comédie, On avait beau heurter et m’ôter son chapeau, On n’entrait pas c
faire allait mal Avait graissé la patte à ce pauvre animal. Depuis ce bel arrêt, le pauvre homme a beau faire, Son fils ne
é la patte à ce pauvre animal. Depuis ce bel arrêt, le pauvre homme a beau faire, Son fils ne souffre plus qu’on lui parle d
savez donc pas, reprit-elle, ce que c’est que la lumière, qui est si belle et si agréable, et le soleil qui a tant d’éclat e
ui a tant d’éclat et de beauté ? — Je n’ai, dit-il, jamais joui de ce bel objet, et je ne m’en puis former aucune idée. Je
mps, au milieu d’un songe si mystérieux, elle fit l’application de la belle comparaison de l’aveugle aux vérités de la religi
êcher d’embrasser l’aveugle, dont le discours lui découvrait une plus belle lumière que celle dont il était privé. « Et, dit-
omme Démosthène, il s’y donne comme Cicéron ; et toutes ces images du beau , en le préparant au devoir de la cité, lui font d
homme d’une très grande famille, d’une parfaite conduite, de la plus belle espérance, et qui jouissait dans tout le pays de
des complices impliqués dans le même procès criminel, et auquel un si beau sacrifice venait de sauver la vie. « Personne ne
faisant semblant d’aimer la religion, s’en étaient servis comme d’un beau prétexte pour contenter leur ambition et pour se
votre perte. — Prophète de malheur ! babillarde ! dit-on,         Le bel emploi que tu nous donnes !         Il nous faudr
            À peu de goût pour la louange.              Le flatteur a beau s’enrouer ;              Rien ne fléchit ni ne dé
trine il en sort un second. La beauté de son poil ? On grogne de plus belle .              La noble fierté de son port ?      
on, poursuit le renard, notre commune mère N’a jamais enfanté d’aussi beaux demi-dieux, Non, la beauté, pour séduire et pour
œil : mais il parle avec grâce ; Son habit est doré, son équipage est beau  ;           Il attroupe la populace. L’autre, ami
ez les cerfs, les daims, les chamois paissant tranquillement dans les belles clairières de nos forêts européennes, ou bien sur
a fait comme les artistes. Quelle poésie, s’écrie-t-on, à la vue d’un beau tableau, d’une noble mélodie, d’une statue vivant
aux ; elle reproduit, s’il lui plaît, le classique ou le gothique, le beau ou le sublime, le mesuré ou l’infini. La musique
un petit-maître, bellus homuncio, et ce que les Anglais appellent un beau . Mais vers le temps de Cicéron, quand les mœurs e
e priver eux-mêmes, par cette fausse délicatesse, de la lecture de si beaux ouvrages, si travaillés, si réguliers, et de la c
ouvrages, si travaillés, si réguliers, et de la connaissance du plus beau règne dont jamais l’histoire ait été embellie ? A
génies qui, après lui avoir donné la gloire élevée des lettres et les beaux plaisirs des arts, lui ont encore procuré le soli
on sentiment, pour moi. La tragédie, sans doute, est quelque chose de beau , quand elle est bien touchée ; mais la comédie a
es Où tout Paris en foule apporte ses suffrages Et qui, toujours plus beaux , plus ils sont regardés, Soient au bout de vingt
passion émue Aille chercher le cœur, réchauffe et le remue54. Si d’un beau mouvement l’agréable fureur Souvent ne nous rempl
t qui ne l’appelle un monstre de pierre : ce monstre néanmoins est la belle demeure des rois, et la cour y loge commodément.
permise, ce serait une chose excellente : ce serait, à vrai dire, une belle chose de pouvoir faire des prodiges innocemment,
n auteur à genoux, dans une humble préface, Au lecteur qu’il ennuie a beau demander grâce ; Il ne gagnera rien sur ce juge i
Aquilon. À ce lis altéré versez l’eau qu’il implore, Formez, dans ses beaux ans, l’arbre docile encore ; Que ce tronc, enrich
tes méprisées : Art et guides, tout est dans les champs Élysées. J’ai beau les évoquer, j’ai beau vanter leurs traits ; On m
guides, tout est dans les champs Élysées. J’ai beau les évoquer, j’ai beau vanter leurs traits ; On me laisse tout seul admi
sez et vous passionnez toute la nature : Enfin, dans votre Énéide, le bel ordre, la magnificence, la force et la sublimité
vous ôter la louange d’avoir fait la descente d’Énée aux enfers plus belle que n’est l’évocation des âmes qui est dans l’Ody
ransport que l’ode doit avoir ; mais il y a des choses écartées qu’un beau transport ne va point chercher. Il y a aussi quel
n tour plus heureux que vous à la parole, pour lui faire signifier un beau sens avec brièveté et délicatesse ; les mots devi
it presque défini le grand poète : un bon père de famille qui fait de beaux vers. H. Rigault 70. Corneille et Racine
llé après la longue nuit des siècles barbares, ou d’avoir ôté le plus beau génie du siècle le plus éclairé de tous les siècl
eul asile ; Ah ! dans la tombe, au moins, repose enfin tranquille. Ce beau lac, ces flots purs, ces fleurs, ces gazons frais
u’elle destine au genre humain. Le mien, personnellement, n’a rien de beau  : malade, pauvre, persécuté, je ne sais pas, le s
sophique, fantastique et pittoresque. Mais il annonce que, parlant au beau sexe, il ne s’astreindra pas une méthode aride, e
êtes son ami intime. A-t-il lu un livre qui lui a plu ? c’est la plus belle chose qu’il y ait en aucune langue. A-t-il une pi
ite bien sûre, bien modeste, où l’on n’aurait plus à s’occuper que du beau et du vrai en eux-mêmes, où l’on ne verrait plus
ente ? Quelles charmantes matinées que celles qu’on passerait, par un beau soleil, dans une allée bien sombre, au milieu de
s ont perdu quiconque l’a suivi. Son trop d’esprit s’épand en trop de belles choses : Tous métaux y sont or, toutes fleurs y s
pendant qu’entre ceux qui les tiennent J’en vois dont les écrits sont beaux et se soutiennent : Je les prise, et prétends qu’
moiselle, le seul parti de France qui fût digne de Monsieur. Voilà un beau sujet de discourir. Si vous criez, si vous êtes h
avons menti, que cela est faux, qu’on se moque de vous, que voilà une belle raillerie, que cela est bien fade à imaginer ; si
rs ont le premier rang, à juste titre, dans la mémoire des hommes. La belle scène d’Horace et de Curiace, les charmantes scèn
gloire enfin pour eux arrive, Et toujours sa palme tardive Croît plus belle au pied d’un cercueil. « Torquato, d’asile en as
ns ta prose cadencée Les soupirs de Cymodocée Ont la douceur des plus beaux vers. Aux regrets d’Eudore coupable Je trouve un
es prendre, et ne plus les lâcher, C’est ce que fit Elvire ; et j’eus beau me fâcher, Dans son courroux d’enfant qui la rend
j’eus beau me fâcher, Dans son courroux d’enfant qui la rendait plus belle , Tenant toujours sa proie, elle osa, la rebelle,
quefois surpris d’y trouver des vases de fleurs nouvelles, ou quelque beau fruit qu’elle avait soigné elle-même. Je n’osais
our la conjoncture et nouvelle pour lui. Vainement portait-il le plus beau point, la perruque la plus vaste et la mieux poud
miracle. Vous êtes toujours à gronder. Je vous ai fait faire le plus bel habit du monde, que monsieur le duc de Guise lui-
ses : elle est en celui qui les a faites et qui les a ordonnées. On a beau exalter l’adresse de l’hirondelle, qui se fait un
ne pas vouloir l’imiter trop scrupuleusement. Tout objet naturel, si beau qu’il soit, est défectueux par quelque côté. Tout
t pour le bien public et l’honneur de nos institutions, quand, par un beau clair de lune, et lorsque tout dort dans le villa
es fruits superbes qui pendent aux arbres de son opulent voisin, il a beau se rassurer par l’absence de tout témoin, calcule
t, quitte-t-il ce séjour, Rien ne trouble sa fin : c’est le soir d’un beau jour. La Fontaine. De la Tristesse La tri
chagrins de la vie. Les illusions s’en vont une à une, et nous avons beau restreindre de plus en plus nos espérances, comme
t de nouveaux succès. Guizot. L’Ange gardien Oh ! qu’il est beau cet esprit immortel, Gardien sacré de notre desti
.) 40. Aristophane. (Durand édit.) 41. Heureuse réminiscence d’un beau vers de Corneille. La gloire de leur mort m’a pa
. Qui n’ont que l’air ou l’apparence, sans réalité. 51. Du Vrai, du Beau et du Bien. (Didier édit.) 52. Discours. (Didie
Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue. L’Académie en corps a beau le censurer, Le public révolté s’obstine à l’admi
dit.). 89. Socrate. 90. Aristote. 91. Pythagore. 92. Du Vrai, du Beau et du Bien. (Didier édit.). 93. Mélanges. (Hach
68 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre II. Éloge de Démosthène par Lucien. »
son sujet ». Mais si sa vie n’a été qu’une suite non interrompue de belles actions et de beaux ouvrages, de grandes vertus e
i sa vie n’a été qu’une suite non interrompue de belles actions et de beaux ouvrages, de grandes vertus et de talents supérie
é dans un temple de Neptune, pour échapper au vainqueur. Rien de plus beau que ses derniers discours à l’officier qui le pre
int Athènes ; je ne servirai point : je mourrai libre ; c’est la plus belle des destinées ». Archias insiste ; on va pour sa
e, un ton de grandeur et une élévation d’idées qui nous reportent aux beaux jours d’Athènes ; et que Lucien prend ici le styl
69 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
e surtout de nous avoir fait connaître Locke et Newton, les deux plus beaux génies de l’Angleterre ; et c’est un noble titre
, et on lui avait donné pour sujet d’une dissertation un essai sur le beau . Sa composition, remarquable par la grâce du styl
’éclat dont il devait briller dans la suite. Revêtu de l’une des plus belles fonctions ecclésiastiques, qu’il devait à son zèl
ail, cependant, n’est pas tout à fait indigne de lui ; il y a de très belles pages, ce sont celles que M. Prévost a traduites 
te que l’exemple. Lecture première. Introduction. L’UN des plus beaux privilèges que nous ayons reçus de la Providence
et nous savons que les substances solides peuvent seules recevoir un beau poli. Parmi ceux qui liront cet ouvrage, les uns
oins indispensable d’acquérir l’art de distinguer ce qui est vraiment beau de ce qui n’est que brillant. Ainsi, nous apprend
cipes du bon sens à l’art d’écrire et de parler ; examiner ce qui est beau et d’où nait la beauté ; s’habituer à établir une
nchants vicieux auxquels les hommes sont trop fréquemment enclins. De belles idées se présentent quelquefois à la surface de l
ce n’est effectivement qu’à cette noble ardeur que l’on doit les plus beaux efforts de l’éloquence, il faut bien que nous la
opérations de la raison. Le plaisir que nous recevons de la vue d’un bel aspect ou de la lecture d’un bon poème, n’est pas
laisir notre approbation à tout ce qui porte le caractère d’ordre, de belles proportions, de grandeur, d’harmonie, de nouveaut
chansons et les contes ravissent les paysans les plus grossiers ; les beaux aspects que présentent le ciel et la terre les fr
à une faculté qui serait composée d’une sensibilité naturelle pour le beau , et d’une intelligence bien cultivée. Pour prouve
et le style aux sentiments. La source du plaisir que nous cause un si beau poème se trouve dans le goût pris comme sens inte
menté par l’attention que nous portons sans cesse aux objets les plus beaux , et en même temps guidé par les lumières de notre
ctions, les caractères ou les actions des hommes (et ce sont les plus beaux sujets qui puissent être offerts au génie), si no
rne, se reconnaît à l’impression prompte et vive que nous causent les beaux objets, telles difficiles à saisir que puissent ê
ts avec notre intelligence. Un homme d’un goût pur est celui à qui un bel extérieur n’en impose pas ; il a toujours présent
nature. C’est dans ce sens que l’on dit que la cour est le modèle des belles manières, et l’Écriture sainte l’étendard des vér
ns nous en rapporter qu’aux décisions de la majorité. Il faut trouver beau ce qui enlève l’admiration générale. Le seul goût
s. Mais, va-t-on s’écrier, ne devons-nous donc reconnaître ce qui est beau qu’à l’approbation du plus grand nombre ? Nous fa
ntiments des hommes, comme à ce qui peut seul nous faire connaître le beau dans les arts, il n’est question que des hommes p
donnerait toujours le pouvoir d’apprécier avec exactitude ce qui est beau ou élégant, n’était pas du tout nécessaire au bon
u’elle se propose est de distinguer ce qui, dans une composition, est beau ou défectueux ; elle remonte des cas particuliers
, et d’insister d’une manière plus particulière sur les caractères du beau et du sublime. Nous sommes encore bien loin d’avo
par exemple, que, dans les corps, certaines formes nous semblent plus belles que d’autres ; en réfléchissant davantage, nous t
leur régularité ou de leur variété gracieuse, qu’elles nous semblent belles  ; mais si nous voulons faire un pas de plus, et p
augmenter la sphère de nos jouissances qu’il nous a accordé ces deux belles facultés ; et ces jouissances sont les plus pures
s que, par une sorte d’illusion de nos sens admirables, la nature fût belle à nos yeux et harmonieuse à nos oreilles. » Je c
a de l’émotion vive et gaie que produisent les objets qui ne sont que beaux . La forme la plus simple sous laquelle nous puiss
un fleuve dont les eaux coulent paisiblement entre leurs rives est un bel objet ; mais lorsqu’elles se précipitent avec le
eur s’égare. (Trad. de Delille.) Quoique ces passages soient de très beaux exemples d’un style élevé, ce n’est pas tant à ce
ent dans une imposante obscurité. Nous en trouvons un exemple dans ce beau passage du Livre de Job (c. 4, v. 15 à 17) : In
emplit d’admiration et transporte notre âme au-dessus d’elle-même. Un bel exemple en ce genre, cité par tous les critiques
de le recevoir dans sa barque, Quid times ? Cæsarem vehis . Voilà de beaux exemples du sublime de sentiment. Lorsqu’au milie
philosophiques sur l’origine de nos idées concernant le sublime et le beau , à qui nous sommes redevables d’une foule de pens
terrible ; tel est le magnifique aspect d’une plaine immense, ou d’un beau ciel chargé d’étoiles ; telles sont un grand nomb
te définition, pour regarder comme sublime tout ce qui plaît dans une belle composition. Aussi beaucoup de passages qu’il cit
santes, idées auxquelles nous avons donné le nom de sublimes, quelque belle qu’en soit la description, jamais elle ne sera em
le caractère. Ainsi se trouve exclus de ce rang tout ce qui n’est que beau , agréable et gracieux. Il ne suffit pas, en secon
et modernes, ce sont les Écritures sacrées qui nous offrent les plus beaux exemples du sublime. Les idées qu’on y rencontre
vocem suam, altitudo manus suas levavit. (Hab., c. 3, v. 6 à 10.) Le bel exemple emprunté à la Genèse par Longin : Dixit
té de l’Être suprême, c’est produire l’effet le plus noble et le plus beau . Homère a été, dans tous les siècles et par tous
e esprit tendu se relâche, le sentiment a perdu toute sa vigueur ; le beau peut se retrouver encore, mais le sublime n’exist
est surtout dans les premier et second livres du Paradis perdu que ce beau génie se déploie. Je citerai pour exemple ce fame
lève contre le malheur qui l’accable. Cet objet est ennobli par cette belle comparaison que l’on en fait avec l’astre du jour
ien fondée sur la nature, qu’il est fatal de s’en écarter. Lorsque le beau est le seul but que se propose un écrivain, ses d
escriptions peuvent n’être pas parfaites sans cesser pour cela d’être belles  ; le lecteur peut glisser sur quelques traits dép
ar la hauteur et la noblesse de leurs pensées, par le grand nombre de belles idées dont ils composent leurs ouvrages, tiennent
ison, où se trouvent beaucoup de passages d’un très grand mérite ; la belle comparaison de son héros avec l’ange qui, assis s
e est un genre particulier de composition, et qu’il forme un des plus beaux attributs de l’éloquence et de la poésie, il fall
i n’appartiennent qu’aux sciences abstraites. On dit journellement un bel arbre ou une belle fleur, un beau poème, un beau
qu’aux sciences abstraites. On dit journellement un bel arbre ou une belle fleur, un beau poème, un beau caractère, un beau
abstraites. On dit journellement un bel arbre ou une belle fleur, un beau poème, un beau caractère, un beau théorème en mat
dit journellement un bel arbre ou une belle fleur, un beau poème, un beau caractère, un beau théorème en mathématiques. On
un bel arbre ou une belle fleur, un beau poème, un beau caractère, un beau théorème en mathématiques. On peut déjà prévoir q
t redevables du don de plaire. Les objets auxquels on donne le nom de beau sont si différents, que ce n’est pas en vertu d’u
urs la même, et c’est pour cela que l’on a donné à tous l’épithète de beau  ; mais les causes de cette sensation sont bien di
eux ont indiqué d’une manière hypothétique la qualité fondamentale du beau , et l’on a surtout désigné comme telle l’uniformi
es, nous devons encore observer, à l’égard des couleurs, que les plus belles sont en général les plus tendres, et non celles q
uelle il n’y a ni incertitude ni confusion. C’est ainsi qu’en fait de belles formes, un cercle, un carré, un triangle, un hexa
i conservent en s’élevant leur irrégularité naturelle, sont bien plus beaux que ceux que l’on a taillés en cônes ou en pyrami
e les figures déterminées par des lignes courbes sont en général plus belles que celles que déterminent des angles et des lign
s tombé dans une grande erreur lorsqu’il dit que l’art de produire de belles formes est l’art de les varier heureusement. Quan
t nous éblouit ; mais nous devons ici remarquer que les sensations du beau et du sublime ne sont pas toujours tellement dist
up l’une de l’autre. Un cours d’eau paisible, par exemple, est un des beaux objets que la nature puisse offrir à notre vue ;
ir à notre vue ; mais s’il se gonfle et forme une immense rivière, le beau se perd insensiblement dans le sublime. Un jeune
beau se perd insensiblement dans le sublime. Un jeune arbre est très beau , un vieux chêne dont les branches s’étendent au l
les branches s’étendent au loin est imposant et noble. Le calme d’une belle matinée est beau, le profond silence de la nuit e
ndent au loin est imposant et noble. Le calme d’une belle matinée est beau , le profond silence de la nuit est sublime. Mais,
doit, en général, admettre que le mouvement en ligne droite est moins beau que celui qui s’exécute dans une direction ondoya
s cabanes qui s’élève au milieu des arbres, et, dans le lointain, une belle fabrique éclairée par le soleil levant, alors nou
c le sujet principal, elles perdent toute leur beauté ; bien plus, de belles qu’elles étaient, elles deviennent ridicules. Ce
’il donne une apparence étrange et disgracieuse à des objets qui sont beaux par eux-mêmes. Après nous être occupés de tant de
e plaise ; et, dans le langage vulgaire, on entend indifféremment par beau poème, par beau discours, un poème ou un discours
ans le langage vulgaire, on entend indifféremment par beau poème, par beau discours, un poème ou un discours bon ou bien fai
qui a beaucoup d’analogie avec celle que produit la contemplation des belles productions de la nature, qui n’enlève pas l’âme,
bjets ne plaisent pas à notre imagination seulement parce qu’ils sont beaux et sublimes ; on peut encore assigner d’autres ca
ion plaît, non seulement celle des objets les plus nobles et les plus beaux , en rappelant à notre pensée la beauté ou la gran
s qui nous plaisent le plus. Si l’éloquence et la poésie possèdent ce bel avantage d’ouvrir un cercle immense aux plaisirs
que nous devons ce que l’éloquence a produit de plus grand et de plus beau . Lecture VIII. De la structure du langage.
és, toutes les fois que nous croyons qu’il en pourra résulter un plus bel effet oratoire ; et, lorsque nous en usons ainsi,
e, se trouvent heureux de pouvoir profiter, et tirent souvent un très beau parti. Cet avantage, notre langue seule le possèd
rd. Lorsque je dis en anglais : The beautiful wife of a brave man [la belle femme d’un brave homme], la position de chaque mo
jusqu’au plus majestueux. À cet égard, la langue latine, quoique fort belle d’ailleurs, est bien au-dessous de celle des Grec
de se prêter aux goûts variés des écrivains qui en font une des plus belles langues parlées en Europe. Ce qu’on lui a reproch
s constructions, comme j’aurai occasion de le prouver plus tard, sont belles et régulières. Son manque de précision ne vient p
osition, de quelque genre qu’elle soit, a besoin d’être une pour être belle  ; toutes ses parties doivent être liées par un se
ranchi de cette prolixité, le style n’en serait que plus fort et plus beau . L’attention se relâche, et l’esprit tombe dans l
arrangement, qui s’appelle climax [gradation], peut produire les plus beaux effets, et l’on sent aisément les raisons pour le
s plaire. En quelque genre que ce soit, nous aimons mieux passer d’un bel objet à un plus bel encore, que de suivre un ordr
genre que ce soit, nous aimons mieux passer d’un bel objet à un plus bel encore, que de suivre un ordre inverse. Lorsqu’un
ne pompe déplacée. Aussi, cette phrase de M. Addison est parfaitement belle  : « Si nous nous élevons plus haut encore, que no
e passage suivant, extrait de la préface de l’Homère de Pope, est une belle application de la règle que je viens de donner :
vé de nos jours, a presque la même puissance que la musique, et cette belle faculté rehausse encore le prix que nous devons a
te une pente si douce, vous marcherez sur une pelouse si verte, de si beaux aspects se développeront autour de vous ; vous en
ieuse ; les mots, heureusement choisis, sont formés des sons les plus beaux et les plus doux, laborious, smooth, green, goodl
ix, c. 4.) Cicéron, comme déjà je l’ai fait observer, est un des plus beaux modèles de style harmonieux. On voit cependant qu
, harmonious sound On golden hinges moving37. On a souvent admiré ce beau passage de la Jérusalem délivrée, à cause du rapp
’expressions imitatives. Dans notre langue, on en peut citer comme un bel exemple l’ode de Dryden sur la fête de sainte Céc
obscurcir et de confondre ce que nous voulions présenter sous un plus beau jour. C’est pour cela qu’il existe des règles qui
lution du parlement ; enfin la « liqueur amère qui déborde, » est une belle image de l’effet du ressentiment d’un peuple exas
galement détestables. Cet auteur nous offre l’exemple malheureux d’un beau génie corrompu par l’esprit de faction ; sa mémoi
poursuivait dans leur fuite. » La métaphore est au commencement très belle . « Les torrents, le roc immobile, les vagues qui
r son amante, et s’écrie : « Ah ! fais encore entendre tes accents, ô bel ange ! Tu me sembles, au-dessus de ma tête, aussi
fréquentes dans l’Écriture sainte, et le 79e psaume nous en offre un bel exemple. Le peuple d’Israël y est représenté sous
’Israël y est représenté sous l’emblème d’une vigne, et la figure est belle et correcte jusqu’à la fin. Vineam de Egypto tra
elle était dans l’orage de la douleur, cependant elle était toujours belle . Elle versait une si prodigieuse quantité de larm
is par leur éclat ou leur hardiesse ; mais il ne peut y avoir rien de beau là où le bon sens et la raison sont violés d’une
nité. J’en donnerai un exemple très remarquable et en même temps très beau  ; il est tiré d’un sermon de l’évêque Sherlock. O
ire ! » (Trad. de M. Deleuze.) Le même effet est remarquable dans ce beau passage de Milton : Par la main je la guide au b
te du jour ! C’en est donc fait ! il faut les quitter sans retour Ces beaux champs, ces beaux lieux où j’ai reçu la vie ! Lie
est donc fait ! il faut les quitter sans retour Ces beaux champs, ces beaux lieux où j’ai reçu la vie ! Lieux charmants que l
t animée, et c’est la raison qui me fait : condamner ce passage de la belle épître d’Héloïse à Abélard, par Pope : « Nom che
(Trad. de Delille.) Les poèmes d’Ossian présentent un grand nombre de belles apostrophes : « Ô fille d’Inistore, arrose de tes
les vents. Penche sur les ondes ta tête charmante, ô toi qui es plus belle que l’esprit des collines lorsque, dans le silenc
disparu sous le glaive de Cuchullin. » On trouve dans Quintilien un bel exemple d’apostrophes en prose ; c’est dans l’int
aison doivent tendre à le faire paraître plus grand encore ; s’il est beau , il faut qu’elles le rendent plus aimable ; s’il
u’un berceau peut en tout point ressembler à un autre berceau, et une belle femme à une autre belle femme. Parmi les comparai
t point ressembler à un autre berceau, et une belle femme à une autre belle femme. Parmi les comparaisons que rend défectueus
ment le but des auteurs qui les employèrent les premiers ; elles sont belles chez les anciens poètes, qui les prirent dans la
la suspension, la correction, et quelques autres encore ; elles sont belles , ou produisent un mauvais effet, selon qu’elles s
dois cependant faire observer que ces gradations régulières, quelque belles qu’elles puissent être, laissent néanmoins aperce
jamais à un lecteur judicieux. En second lieu, les figures, pour être belles , doivent être fournies naturellement par le sujet
ne esse diuturna… Quare bene et præclare quamvis nobis sæpe dicatur ; belle et festive nimium sæpe nolo. Quintilien, en term
urité sur le sens de ses propositions. Cicéron est assurément le plus beau modèle que l’on puisse citer d’un style développé
et que nous lui présentons. Aussi les auteurs où l’on trouve les plus belles descriptions, Homère, Tacite, Milton, sont extrêm
tendez et développez votre pensée. Une narration historique peut être belle dans l’un et l’autre style, suivant le génie de l
s avec une énergie soutenue. Les discours de Démosthène sont les plus beaux modèles que l’on puisse citer d’un style nerveux.
s à un tour particulier de l’esprit de l’écrivain. Elles peuvent être belles  ; mais si, pour les chercher, on a poussé trop lo
vous avez sous les yeux. Sa construction est riche, ses figures sont belles ou ingénieuses, mais elles ne lui coûtent aucun e
’affectation. Aussi les Grecs nous fournissent des modèles d’une plus belle simplicité que les Romains. Homère, Hésiode, Anac
e, Phèdre et Jules César. Ce passage de l’Andrienne de Térence est un bel exemple de la simplicité du style dans une descri
mbre des auteurs qui ont écrit avec simplicité. Ce caractère est fort beau dans le style de l’archevêque Tillotson qui fut t
style tient le milieu entre une simplicité négligée et une simplicité belle d’ornements. Parmi nos écrivains plus modernes qu
honneur à la mémoire ni de l’auteur ni de l’homme. Son style est fort beau , vigoureux, soutenu, riche et harmonieux. Aucun é
On peut être sans affectation, et n’en avoir pas plus de mérite. Une belle simplicité suppose un vrai génie, une imagination
lit la beauté, elle pare la nature, hors de laquelle il n’y a rien de beau . Mais si elle faisait seule tout le charme du sty
stinguer celle que l’on doit préférer comme la plus exacte ou la plus belle . En quatrième lieu, il faut encore se garder d’im
, lorsque l’on doit parler en public. Rien n’est éloquent, rien n’est beau , s’il n’est proportionné à la matière que l’on tr
ter vers le style que vers les choses. Il est plus aisé de revêtir de belles expressions quelques idées communes ou triviales,
vigueur. Les discussions, dans les assemblées populaires, offrent une belle et vaste carrière à cette espèce d’éloquence, que
at libre. Longin surtout, à la fin de son Traité du Sublime, donne un beau développement à cette idée. « La liberté, dit-il,
ent l’influence du langage, il faut nous arrêter un instant sur cette belle époque de l’art. La Grèce se divisait en une mult
les principaux caractères de son style. Jamais orateur n’eut une plus belle carrière que celle qu’il parcourut dans les Olynt
ons examiner ce qu’elle fut à Rome, à Rome où nous trouverons le plus beau modèle de cet art porté à son plus haut point de
à amplifier un sujet, et déploie en le traitant les pensées les plus belles et la morale la plus pure. En général, sa manière
ue la moindre occasion s’en présente, il fait lui-même son éloge. Ses belles actions, les éminents services qu’il rendit à sa
n dire autant des discours de Cicéron, dont l’éloquence, quoique très belle , quoique parfaitement assortie au goût des Romain
cette mâle éloquence déployée naguère au sénat, et qui jetait une si belle lumière sur la discussion des affaires publiques.
39), que les uns attribuent à Quintilien et les autres à Tacite56, un beau tahleau de la funeste influence du gouvernement e
ns la conduite des affaires publiques58, prive l’éloquence de la plus belle occasion qu’elle puisse avoir de prendre du nerf
hauteur où elle est aujourd’hui, elle offre encore une carrière assez belle  ; et si elle n’a pas pris un vol plus élevé, il f
faut se former un style mâle et énergique. C’est là que produisent un bel effet les métaphores employées à propos ; lorsqu’
l’idée que nous aurions d’un paysage qu’on nous présenterait dans un beau jour, et celle que nous nous en formerions en le
nétrant. Un avocat, dans aucun endroit de son plaidoyer, n’a une plus belle occasion de montrer son talent que lorsqu’il fait
avaient déjà la connaissance et même la conviction, de couleurs assez belles et assez fortes pour produire sur leur imaginatio
mps mes lecteurs en garde contre cette fausse idée de l’éloquence. Ce bel art n’est autre chose que celui de placer la véri
ge de l’Écriture sainte, lorsqu’il est convenablement employé, est un bel ornement dans un sermon. On peut s’en servir soit
Les allusions à des passages ou à des expressions remarquables de ce beau livre produisent, lorsqu’elles sont heureuses, un
vive et profonde que son discours produit sur son auditoire. Le plus bel éloge que jamais un prédicateur ait reçu fut celu
érard, c. 3. — Recherches sur l’origine et les idées du sublime et du beau . — Éléments de critique, c. 3. — Le Spectateur, t
doux éclat qui fait la jeunesse des dieux ; En boucles fait tomber sa belle chevelure, Et pour lui de ses dons épuise sa cein
s bocages frais, Tout dit : voici les lieux de l’éternelle paix ! Ces beaux lieux ont leur ciel, leur soleil, leurs étoiles ;
s beaux lieux ont leur ciel, leur soleil, leurs étoiles ; Là, de plus belles nuits éclaircissent leurs voiles ; Là, pour favor
s Oraisons funèbres de M. Bossuet, que je considère comme un des plus beaux chefs-d’œuvre de l’éloquence moderne, on trouve s
l’Oraison funèbre de la reine d’Angleterre, qui peut-être est le plus beau des discours de Bossuet, après avoir raconté tout
’elle a fait pour secourir son malheureux époux, il termine par cette belle apostrophe : « O mère, ô femme, ô reine admirable
(De Isocrate judicium, c. 12.) 55. Ses expressions sont infiniment belles et heureuses, et le passage mérite d’être cité ic
araît sortir de soi, et ne voir que la patrie. Il ne cherche point le beau , il le fait sans y penser ; il est au-dessus de l
70 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
n de meilleur goût que toutes les douceurs fades et tout le sucre des beaux parleurs ! Les paroles que notre flatterie a nomm
erez les ruines de ces grands ouvrages, dont la vieillesse est encore belle , et vous vous promènerez tous les jours parmi les
ut ce qu’il y avait en France d’esprits solides, amateurs du vrai, du beau et du grand, reconnurent à l’instant même le lang
qu’un seul architecte a entrepris et achevés ont coutume d’être plus beaux et mieux ordonnés que ceux que plusieurs ont tâch
sir Amsterdam pour votre retraite, et à le préférer à toutes les plus belles demeures de France et d’Italie, et même à ce célè
l’expérience quelle contrainte apporte leur exactitude, et combien de belles choses elle bannit de notre théâtre. Quoi qu’il e
mières années de la régence, qui s’étaient rendues fameuses par de si belles et célèbres victoires ; non sans admiration que d
samment pour son soulagement, il le prit en affection et lui donna ce beau titre de son père. L’arrêter était un coup bien h
es claires, agréables et naturelles ; il les fait voir dans leur plus beau jour, et il les pare de tous les ornements qui le
emploi plus grand que nous. C’est en quelque sorte se donner part aux belles actions que de les louer de bon cœur. La plus vér
’il ait été l’homme de la terre qui sut mettre la vérité dans un plus beau jour et raisonner avec le plus de force. » Né à C
s tant que nous voudrons les braves : voilà la fin qui attend la plus belle vie du monde. Qu’on fasse réflexion là-dessus, et
e sont pas tels en effet88. Ce sont des gens qui ont ouï dire que les belles manières du monde consistent à faire ainsi l’empo
que l’imagination a le grand don de persuader les hommes. La raison a beau crier, elle ne peut mettre le prix aux choses92.
dans l’ample sein de la nature. Nulle idée n’en approche. Nous avons beau enfler nos conceptions au-delà des espaces imagin
aussi dans la raison de l’homme, il n’est pas content. C’est la plus belle place du monde : rien ne peut le détourner de ce
min battu, le plus fréquenté de la justice, de quitter les grandes et belles voies royales pour en prendre d’autres ? Pourquoi
xte de murmurer en secret, si elle ne l’ose en public, contre la plus belle et la plus florissante réputation du monde, qui e
dre Belle-Île, et d’accepter pour le Dauphin, dès qu’il serait né, sa belle propriété de Vaux. Seconde Partie (extraits).
choisies, quelque nobles, quelque riches qu’elles soient, en quelque belle cadence qu’on puisse les faire tomber, sans cet e
à tous les rois de la terre : Ne soyez point si justes 137. C’est un beau nom que la Chambre de Justice, mais le temple de
iomphante en la personne de Jules César, est un plus grand et un plus beau nom encore. Si cette vertu n’offre encore un temp
té rappelle, s’il lui plaît, pour un moment en sa mémoire ce grand et beau jour que la France vit avec tant de joie, que ses
t la terre, les hommes et les anges, proférer de sa bouche sacrée ces belles et magnifiques paroles, dignes d’être gravées sur
r. C’est là, sire, le digne sujet, la propre et véritable matière, le beau champ de sa clémence et de sa bonté138. Mme
moiselle, le seul parti de France qui fût digne de Monsieur. Voilà un beau sujet de discourir. Si vous criez, si vous êtes h
avons menti, que cela est faux, qu’on se moque de vous, que voilà une belle raillerie, que cela est bien fade à imaginer ; si
celle qui ne vous a jamais abandonnée, la fidèle compagne de vos plus beaux jours ; que c’est moi qui vous consolais de tous
ait la dépense ; en un mot, les quatre arts libéraux. C’était la plus belle décoration qu’on puisse imaginer : Le Brun150 ava
la Religion. Quatre Anges ou quatre Génies recevaient au-dessus cette belle âme153. Le mausolée était encore orné de plusieur
econnaissance et de leur magnificence à l’éternité. L’assemblée était belle et grande, mais sans confusion ; j’étais auprès d
tiste157 avait fait un dernier effort de toute la musique du roi : ce beau Miserere y était encore augmenté ; il y eut un Li
ntérêts à démêler, que de guerres commencées, que d’intrigues, que de beaux coups d’échecs à faire et à conduire ! Ah ! mon D
ussi peu d’exagération que de flatterie. Pendant qu’on lui rendait ce beau témoignage, ce grand homme n’était plus. Tranquil
s verrai plus triomphant qu’à Fribourg et à Rocroy ; et, ravi d’un si beau triomphe, je dirai en action de grâces ces belles
oy ; et, ravi d’un si beau triomphe, je dirai en action de grâces ces belles paroles du bien-aimé disciple : Et hæc est Victor
te assemblée, vous n’entriez dans de pareils sentiments. Une des plus belles parties de l’Église universelle se présente à vou
vous parle ; c’est par leur autorité que je vous prêche. Qu’elle est belle , cette Église gallicane, pleine de science et de
te Église gallicane, pleine de science et de vertu ! mais qu’elle est belle dans son tout, qui est l’Église catholique ! et q
est belle dans son tout, qui est l’Église catholique ! et qu’elle est belle saintement et inviolablement unie à son chef, c’e
n style plein et uniforme, montre tout à la fois ce qu’elle a de plus beau et de plus noble, de plus naïf et de plus simple 
veuille dire, inexplicable : c’est une chimère, c’est le visage d’une belle femme avec des pieds et une queue de serpent, ou
grands hommes276, Le jeune roi Louis XV reçut ensuite de lui les plus belles leçons qui aient jamais été adressées à un roi. O
tres. Ceux qui déjà regardaient cet événement comme favorable avaient beau pousser la gravité jusqu’au maintien chagrin et a
leur frère328.” Tous les Romains se sont tus devant moi329. » « Cette belle action dont vous me parlez me paraît bien imprude
u plus de bienfaits, a marqué plus de goût, s’est signalé par de plus beaux établissements ? Il n’a pas fait tout ce qu’il po
i lisait ces chefs-d’œuvre d’éloquence et de poésie qui décoraient ce beau règne345. Louis XIV songeait à tout ; il protégea
s difficile que l’art d’en dire de grandes. Rien n’est plus opposé au beau naturel que la peine qu’on se donne pour exprimer
car il n’y a que la vérité qui soit durable, et même éternelle. Or un beau style n’est tel, en effet, que par le nombre infi
ivain ; on reconnaît, dans les pages qu’il a laissées, l’accent d’une belle âme, qui souffre de manquer d’espace et de carriè
que le vice opère n’est ni son objet ni son but. Ce n’est pas à un si beau terme que tendent ses déguisements. Ainsi le cara
ses poésies diverses et sa traduction de l’Imitation offrent de très belles pages que la postérité a retenues ; et tel est le
z pas à la main du bourreau Ce qu’à nos justes vœux promet un sort si beau . POLYEUCTE. J’ai de l’ambition, mais plus noble e
sort si beau. POLYEUCTE. J’ai de l’ambition, mais plus noble et plus belle . Cette grandeur périt, j’en veux une immortelle :
era la mort ? PAULINE. Quel Dieu ! POLYEUCTE.                    Tout beau , Pauline ; il entend vos paroles Et ce n’est pas
clate, Et qu’un juste reproche accable une âme ingrate : Est-ce là ce beau feu ? sont-ce là tes serments ? Témoignes-tu pour
-les marcher, vois-les courir À des morts, il est vrai, glorieuses et belles , Mais sûres cependant, et quelquefois cruelles. J
ieuses et belles, Mais sûres cependant, et quelquefois cruelles. J’ai beau te le crier ; mon zèle est indiscret : Le plus se
n nouvelle, Je la dois employer477, suffisamment instruit Que le plus beau couchant est voisin de la nuit. Le temps marche t
esprit a de grandes lumières, Je viens, pour commencer entre nous ce beau nœud, Vous montrer un sonnet que j’ai fait depuis
7. ALCESTE, bas à Philinte. Quoi ! vous avez le front de trouver cela beau  ? ORONTE. Vous eûtes de la complaisance ; Mais vo
le, Le trépas sera mon recours. Vos soins ne m’en peuvent distraire : Belle Philis, on désespère Alors qu’on espère toujours5
ue ce faible à décrier523 un homme ; Et qu’eût-on, d’autre part, cent belles qualités, On regarde les gens par leurs méchants
qu’elle est de moi ; Et le sot campagnard le croit de bonne foi. J’ai beau prendre à témoin et la cour et la ville : — Non ;
(fragment). Au marquis de Seignelay549. Éloge du vrai. Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ; Il doit
it une copie. L’ignorance vaut mieux qu’un savoir affecté. Rien n’est beau , je reviens, que par la vérité550 : C’est par ell
ns raison frustrer tout l’univers : La louange agréable est l’âme des beaux vers. Mais je tiens, comme toi, qu’il faut qu’ell
tre X (fragment). À ses vers555, Boileau peint par lui-même. J’ai beau vous arrêter, ma remontrance est vaine, Allez, pa
es Où tout Paris en foule apporte ses suffrages Et qui, toujours plus beaux , plus ils sont regardés, Soient au bout de vingt
passion émue Aille chercher le cœur, l’échauffe et le remue. Si d’un beau mouvement l’agréable fureur Souvent ne nous rempl
uelquefois prévalu contre lui pour attenter à sa réputation. Les plus beaux traits de Racine, ses plus sublimes pensées, sont
’une femme, arrêtant ce concours, En des jours ténébreux a changé ces beaux jours620. D’adorateurs zélés à peine un petit nom
euples de la terre, chantez : Jérusalem renaît plus charmante et plus belle .         D’où lui viennent de tous côtés Ces enfa
ui redoute un rival dans Arsame, son propre frère, et termine par ces beaux vers : Pour toi, dès que la nuit pourra me le pe
é de sa prose facile, de la populariser également par le prestige des beaux vers. En même temps, par un singulier contraste,
x cent siècles entiers par-delà six mille ans735. Que ces objets sont beaux  ! Que notre âme épurée Vole à ces vérités dont el
le inspiration, ont réussi parfois à en faire passer l’accent dans de beaux vers. Quelques-unes de ses traductions des psaume
l se déclara l’ennemi des excès qui compromirent et souillèrent cette belle cause. Il s’offrit, de plus, à plaider pour Louis
Lycus ; oublions les souffrances. Ami, leur lendemain est, dit-on, un beau jour775. » — …………………………………………………………… Bientôt Lycu
mes pas l’herbe ou la moisson tombée Viendra remplir ta grange en la belle saison777 : Afin que nul mortel ne dise en ta mai
nge un pain amer tout trempé de ses pleurs. Errant et fugitif, de ses beaux jours de gloire Gardant, pour son malheur, la pén
lles sont une gêne pour l’homme de génie, puisque voilà les deux plus beaux ouvrages de notre théâtre tragique, où l’effort q
, le synonyme de raison. 103. Ces pensées ont inspiré à Diderot une belle page, dans laquelle il prouve avec une éloquence
e Sévigné de Pellisson ; mais qu’on le dédouble, et l’on trouvera une belle âme. » En lui, a remarqué aussi Huet (Mémoires, 1
squ’elle semble demander leur peine, est la loi chrétienne. » — Cette belle personnification des lois rappelle un magnifique
après la condamnation du surintendant, suppliait encore Louis XIV en beaux vers latins en faveur du prisonnier (Pœmata varia
grâce. Il suffirait de rappeler pour son éloge que, sur la fin de sa belle vie, M. Royer-Collard, cet excellent juge des ouv
Patin, Saint-Marc Girardin, Nisard et Sainte-Beuve. Santeul, dans un beau vers, a proclamé Bossuet la colonne du christiani
C’est-à-dire surgir, ressortir. 173. Ce terme a vieilli, mais il est beau dans sa vieillesse. On peut lui appliquer ce que
ujet du verbe magnifier : « J’ai une certaine tendresse pour tous ces beaux mots que je vois périr, opprimés par la tyrannie
11 janvier 1690 : « Nous relisons, écrit-elle à sa fille, toutes les belles oraisons funèbres de M. Bossuet, de M. Fléchier,
à l’illustre Royer-Collard que ce morceau était, suivant lui, le plus beau qui existât dans la prose française. M. Royer-Col
, eradicatæ, bis mortuæ. » 229. Job, XII, 1. 230. Remarquez cette belle gradation dans les termes qui donne un effet si s
s de M. Walckenaer. 238. Il faut voir sur La Bruyère une courte mais belle appréciation de Vauvenargues ; l’agréable notice
: « Socrate. N’est-il pas nécessaire, pour qu’un discours toit bon et beau , que l’esprit de l’orateur ait conscience de la v
roisième siècle : il fut évêque de Carthage. 267. On se rappelle le beau vers de Manilius (IV, 16) : Nescentes morimur, f
beauté continue du style à un plus haut degré de perfection. C’est ce beau cours d’idées que Cicéron paraît suivre dans ses
s de l’Église. 284. Sur eux-mêmes. 285. On peut lire à ce sujet de belles pages de Fénelon dans ses Entretiens sur la relig
assionné. 293. Nous avons cru devoir faire, dans ce récit, « le plus beau morceau peut-être des Mémoires », a dit M. Nisard
Ces Mémoires offrent la contrepartie du siècle de Louis XIV, peint en beau par Voltaire. Mais la teinte sombre de l’humeur d
e un effort, un sacrifice. 333. On peut lire sur Mithridate une fort belle page de Montesquieu dans l’Esprit des Lois, liv. 
rôle que Voltaire aurait pu jouer… » 338. Vauvenargues a écrit une belle page sur Voltaire, où il le célèbre « comme ayant
es fonctions et mourut deux ans après. 340. Ou Puerto-Bello ou Belo ( beau port), « l’entrepôt des trésors du nouveau monde 
e écossais Thompson a fait prouve de plus de justice en consacrant de beaux vers à l’éloge du grand roi et de son siècle. 3
s et fécondes ; le IIIe discours, très remarquable, de l’Essai sur le beau du P. André : l’article sur le Style, fort bon mo
lement, fortement, délicatement. » Boileau a dit aussi : « Rien n’est beau que le vrai » ; ce qui rappelle cette définition
n de Platon, si connue, et surtout juste relativement au style : « Le beau est la splendeur du vrai. » 381. « Le sublime,
qui défigura ses traits. 387. Nous opposerons avec confiance cette belle page de Vauvenargues à l’allégation de Suard qui,
variantes assez considérables (voy. la leçon indiquée plus haut), ce beau et mélancolique portrait, comme une image fidèle
419. « Ce mot, deux fois répété, dit Chateaubriand, égale les plus beaux mots d’Horace. Corneille, qui se connaissait si b
« On ne traîne point une gêne ; mais le discours d’Antiochus est si beau , que cette légère faute n’est pas sensible. » Vo
ns la Henriade de Voltaire. 433. Voltaire remarque, au sujet de ces belles tirades, que « les deux princesses parlent exacte
aire passer. 436. « Sur moi dépare un peu ce morceau, qui est très beau  : achevant demande absolument un régime. Tout lie
aire avec quelque exagération, celle d’Othon peut passer pour la plus belle . » La postérité en a retenu les vers sublimes dan
iffre de 4 400 livres. L’ouvrage était d’ailleurs très digne de cette belle récompense : rien de plus juste et de plus fin n’
te fable un passage du IIIe livre de Lucrèce, v. 944 au v. 992, et un beau chapitre des Essais de Montaigne, le 19e, du Ier 
une action faite avec précipitation, à la légère. 452. Encore une belle imitation d’Horace ; voy. la fin de la première d
Lexique de la langue de Molière, par M. Génin. — Signalons enfin les beaux vers par lesquels Boileau honora dans sa VIIe épî
est de 1666, fut l’un des premiers modèles et demeure l’une des plus belles productions de la comédie de mœurs et de caractèr
du Alceste amoureux, mais d’avoir choisi pour objet de sa passion une belle De qui l’humeur coquette et l’esprit médisant S
ât, pour l’apprécier, à ces mots placés au bas de toutes les pages, «  beau , pathétique, harmonieux, admirable, sublime », on
e alliance l’imagination et la sensibilité 595. Cette expression, si belle et si poétique par elle-même, a de plus, remarque
itique allemand G. Schlegel, sévère jusqu’à l’injustice pour les plus belles productions de nos tragiques, a rendu hommage à c
nd Dieu ? » 633. « Cette énumération est suivant Geoffroy, la plus belle et la plus éloquente qui ait jamais signalé la ve
vine a d’immuable et d’irrésistible. 634. C’est une imitation d’une belle métaphore d’Eschyle, Choéphores, v. 258 : Οὔτ' ἀ
ens, donnée à ce mot, et qui paraîtrait ailleurs outrée, est ici d’un bel effet poétique. Corneille avait également dit, ac
O homines ad servitutem paratos ! » — Le trait suivant rappelle cette belle parole d’un vieux Français : « On ne peut trop s’
passages de l’Écriture très bien liés ensemble, est peut-être le plus beau fragment de poésie lyrique qu’il y ait en notre l
garement de la jalousie, qui l’ont rendu coupable. 699. Quoi de plus beau que de voir les sentiments de la nature pénétrer
t de fils, produisent d’ailleurs elles-mêmes, dans cette tragédie, un beau contraste avec le caractère sans frein et sans me
me acte, dit La Harpe, est, à mon gré, ce que Voltaire a fait de plus beau  ; c’est un chef-d’œuvre de tout point. Ce mariage
zire devant Zamore dans une semblable situation. » 718. La fin de ce beau vers est singulièrement affaiblie par ce mot d’un
r forme une alliance de mots détestable. 725. Ce dénouement, le plus beau peut-être que nous offre le théâtre de Voltaire,
less works From law sublimely simple… 729. Ces vers rappellent un beau passage échappé par mégarde à l’auteur de la Puce
ravaux importants pour cette époque. M. Villemain a mentionné « cette belle épître, où Voltaire, dit-il, a porté si loin ce g
ns raison, qu’on y joignit plusieurs passages « de sa Didon et de ses belles odes sacrées ». 741. Voy sur la mort d’Orphée, O
irgile, IVe liv. des Géorgiques. 742. « Ce début, dit La Harpe, est beau comme l’antique, beau comme Horace et Pindare » :
éorgiques. 742. « Ce début, dit La Harpe, est beau comme l’antique, beau comme Horace et Pindare » : on admirera surtout l
le de Racine le fils sur l’Harmonie sont sans contredit les deux plus belles qu’on ait faites depuis Rousseau. » 754. Inaugu
71 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
Un roi qu’on aime et qu’on révère A des sujets en tous climats : Il a beau parcourir la terre, Il est toujours dans ses État
uand le poète nous dit : L’onde était transparente ainsi qu’aux plus beaux jours : Ma commère la Carpe y faisait mille tours
s l’esprit avec des couleurs extraordinaires. Horace nous en donne un bel exemple, quand il nous dit que « le chagrin plus
Le noble Rochejaquelein dit aux paysans vendéens qu’il commandait ces belles paroles que l’histoire a conservées : Si j’avanc
de Louis XIV ; il implore sa clémence et lui dît qu’elle est la plus belle vertu qui puisse le rapprocher de la Divinité ; i
il en perdit l’envie : Inspirez à Louis cette même douceur : La plus belle victoire est de vaincre son cœur. Lecture. — Au
… Reconnaissons cependant que le récit de Pradon se recommande par de belles pensées qu’il ne doit point à Racine, telles que
brille de toutes les couleurs de la poésie, et que c’est un des plus beaux morceaux dramatiques qui existent dans notre litt
chacun choisit l’endroit qui lui paraît le plus éclatant dans une si belle vie ; tous entreprennent son éloge ; et chacun s’
je l’eus, de grosseur raisonnable : J’aurai le revendant de l’argent bel et bon. Et qui m’empêchera de mettre en mon établ
72 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
ra-t-il, sans le secours de ces règles, composer un discours qui soit beau dans son ensemble et dans toutes ses parties ; qu
est ce qu’ont fait même les plus grands génies qui ont paru avant les beaux siècles des arts. Il y a, par exemple, dans les p
qu’on doit dire ; qui flatte l’esprit par les charmes d’une élocution belle et soutenue, s’ouvre avec douceur l’entrée de nos
de Josepha dans l’écriture. Il n’est pas possible de trouver un plus beau chef d’œuvre d’éloquence dans le genre simple. Vo
ui le caractérise principalement, ce sont les pensées brillantes, les belles images, l’éclat des figures, l’agrément des digre
. Néanmoins, dit Quintilien 1, il coule avec douceur, semblable à une belle rivière qui roule tranquillement une eau claire e
ure, et que des forêts verdoyantes ombragent des deux côtés. Les plus beaux modèles du genre fleuri chez les anciens, sont la
rouverait-il un seul ? » Ce morceau, dit Voltaire 1, est un des plus beaux traits d’éloquence qu’on puisse lire chez les Nat
mple : dans les endroits où il veut plaire, il doit répandre les plus belles fleurs de l’élocution : dans les endroits où il v
73 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
de toute production littéraire ? Les qualités fondamentales de toute belle composition, c’est-à-dire de toute composition do
de toute belle composition, c’est-à-dire de toute composition dont le beau forme le principal caractère, sont l’unité, la va
’est l’unité qui constitue, pour ainsi dire, la forme et l’essence du beau en tout genre : Omnis porro pulchritudinis forma
t au but que se propose l’écrivain, plus il nous attache, plus il est beau , car notre pensée est renfermée dans des bornes é
e et les sentiments de vérité, l’ouvrage ne saurait être complètement beau . — Si à la vérité des idées, des images, des sent
-même s’il ne servait de forme aux idées ; mais cette forme doit être belle aussi, le style doit être soigné, pour relever le
faits plus d’intérêt, et aux pensées plus de force et d’agrément. Une belle élocution est donc d’une haute importance ; et Bu
et aux images qui paraissent avoir été épuisées par les écrivains. Un beau modèle en ce genre est la description d’un nid de
que savent bien les peintres de mérite : il est très rare de voir un beau paysage sans quelque figure humaine qui anime le
ui, l’homme aux yeux de l’homme est l’ornement du monde. Un des plus beaux ornements des descriptions poétiques, c’est de pr
ns demandent en général le style tempéré. Elles en admettent les plus beaux ornements, comme la grâce, l’élégance, les pensée
ler l’élégance, et surtout l’harmonie imitative, qui produit un très bel effet dans une description. 359. Quels sont les d
cor jour. Fénelon décrit de la manière suivante le commencement d’un beau jour : Cependant l’aurore vint ouvrir au soleil
l’aurore vint ouvrir au soleil les portes du ciel et nous annonça un beau jour : l’Orient était tout en feu, et les étoiles
Buffon, Delille, Rosset, ont fait, à des points de vue différents, de belles prosopographies du cheval. 378. Qu’est-ce que l’é
n burin vigoureux par M. de Maistre, peut être cité comme un des plus beaux modèles : N’avez-vous jamais remarqué… — On peut
la nuit affreuse que Molina passa dans la caverne des serpents est un beau modèle de brièveté : pas une idée de trop, pas un
ans la Laitière et le Pot au lait, la narration est terminée après ce beau vers qui contient un dénoûment si complet et si a
e et font ressortir l’action principale. 425. Où trouve-t-on les plus belles narrations historiques ? Après les inimitables m
Citez quelques narrations fabuleuses ? Nous citerons, parmi les plus belles narrations fabuleuses, l’intéressante histoire de
r les circonstances qui lui sont avantageuses et les met dans le plus beau jour ; il écarte ou adoucit celles qui seraient o
Mme de Maintenon. Accumulation d’épithètes. Je n’ai rien vu de si beau , de si bon, de si aimable, de si net, de si bien
able et qui vous empêche le plus d’en jouir ; qui vous donne les plus belles espérances, et qui en éloigne le plus l’effet ; n
ermain, par Mme de Sévigné ; enfin, nous rangerons au nombre des plus beaux récits épistolaires les fameuses lettres de cette
t Bernard, sainte Thérèse, saint François de Sales, qui présentent de beaux modèles épistolaires, surtout dans le genre pieux
t dépourvu d’aisance dans le genre épistolaire ; Racine, qui offre de beaux modèles de lettres familières ; Mme de Sévigné, q
74 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
matière qu’on traite ; qui découvre et saisit dans les objets ce vrai beau , que les esprits ordinaires n’y voient pas, ou qu
jugement qui conduit toujours l’esprit au vrai, et par conséquent au beau  ; génie que l’étude et les préceptes ne peuvent p
es sont d’un grand usage dans le discours oratoire, et y font un très bel effet : ils sont comme les ombres dans un tableau
omplissant ses devoirs ». Le même orateur nous fournit un autre bien bel exemple de ce lieu commun, dans cet endroit de so
, s’il en rapporte toutes les circonstances. Il en sera de même d’une belle action C’est par ce moyen que Bossuet relève une
ont fait usage. Racine convient qu’il a emprunté d’Euripide les plus beaux traits dont il a orné sa tragédie de Phèdre, et q
r un ou plusieurs bons modèles, y distinguer ce qui est véritablement beau , ce qui plaît également dans tous les temps et da
ne, en donnant un tour différent à cette pensée, l’a revêtue de cette belle image. Heureux, qui satisfait de son humble fort
rne la vérité des attraits de la fable, Et l’offre à nos regards plus belle et plus aimable. Voltaire, imitant cette pensée
ien supérieur à l’auteur imité. Il a le même avantage dans les autres beaux endroits de ce poème, qu’il s’est ingénieusement
bien, par les tours et les expressions qui sont à lui. Voici un bien bel exemple de cette manière d’imiter ; Voltaire le c
qu’elle peut produire. Un grand orateur, par exemple, trace, dans un beau discours, des règles de conduite, auxquelles on s
ncêtres. L’autre en imitant leurs vertus, en rehausse l’éclat par ses belles actions. Ce dernier caractère est plus rare que l
avec beaucoup de soin, en un mot, le style pompeux et magnifique. Un beau modèle de narration oratoire est le morceau suiva
ui délassait Louis des soins de la royauté, est enlevée, dans la plus belle saison de son âge, aux charmes de la vie, à l’esp
les particulières, que chaque sujet peut lui prescrire. Voici un bien bel exemple de confirmation, que nous fournit Démosth
é de l’oraison de Cicéron pour Marcellus : on n’en trouve pas de plus beau dans aucun orateur, soit ancien, soit moderne. Le
, qui ébranlent et transportent les cœurs. Eschine en fournit un très bel exemple dans la péroraison de sa harangue de la C
de l’oraison funèbre du grand Condé 86, par Bossuet, est un des plus beaux modèles qu’on puisse citer en notre langue. Il n’
dire, et les saintes obscurités de la foi ? Que deviennent alors ces beaux titres, dont notre orgueil est flatté ? Dans l’ap
beaux titres, dont notre orgueil est flatté ? Dans l’approche d’un si beau jour, et dès la première atteinte d’une si vive l
ent disparaissent tous les fantômes du monde ! Que l’éclat de la plus belle victoire paraît sombre ! Qu’on en méprise la gloi
verrai plus triomphant qu’à Fribourg87 et à Rocroi88, et ravi d’un si beau triomphe, je dirai en actions de grâces ces belle
i88, et ravi d’un si beau triomphe, je dirai en actions de grâces ces belles paroles du bien-aimé disciple : la véritable vict
75 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
s, venus pour la plupart de la Sicile, appliquèrent à l’éloquence ces beaux principes, et voici comment ils parlèrent aux Ath
a inspiré à Fénelon ces paroles que je vous recommande comme les plus belles peut-être qui soient sorties de son âme divine : 
r plus douce et plus égale. Je renonce à vous rendre le charme de ces belles compositions : les traducteurs eux-mêmes y ont éc
rodigue envers lui, n’a encore fait qu’une ébauche. Il manque à votre belle statue l’expression et le mouvement. — D’accord.
et imitez-le, mais en vous gardant bien de le copier. Lisez les plus beaux monuments de l’éloquence et de la poésie ; appren
maître ? Qu’enfin votre modèle ait le caractère, sans lequel la plus belle éloquence n’est qu’un bruit harmonieux. Que ses m
te douce tromperie, et vous le remerciez par vos applaudissements des belles larmes qu’il vous a arrachées. Mais s’il s’attard
et vous rappeler à cette grande loi de l’unité. « Est-il rien de plus beau que le spectacle de la voûte céleste et des astre
. Détachons nos yeux de la nature et voyons les arts. Quelle noble et belle chose qu’un navire avec sa carène, sa proue, sa p
iquons cette règle au discours : Aucun ornement ne sera superflu ; le beau partout se mariera à l’utile ; et de la savante o
— l’exorde Entrons dans le détail de cette œuvre de persuasion, si belle dans son unité, qu’on appelle un discours. L’exor
rie, il ne leur reste plus rien à dire. Leur plaidoyer ressemble à un beau péristyle de marbre qui conduirait à un hangar. L
ole que la guerre et qui, pour son coup d’essai, va en remontrer à ce beau parleur et lui faire la leçon. C’est Montluc, env
’orateur, dit Henri IV aux notables de Rouen, j’aurais appris quelque belle et longue harangue, et vous la prononcerais avec
Annibal et Napoléon montrent à leurs soldats, du haut des Alpes, les belles contrées du Piémont et de la Lombardie : « Je vai
cher tout rouge. Il crie que sa cause lui échappe, qu’on lui coupe sa belle tirade, qu’il n’a pas fini encore son : Regardez,
quons ceci par un exemple. M. Mérimée, dans son étude de Colomba, une belle œuvre qui rappelle l’Électre de Sophocle, expliqu
réunion de ces deux caractères forme cette devise que je trouve assez belle  : La vie est un combat. » Un logicien aura besoin
t se défient, comme les héros d’Homère au milieu de la mêlée : — Tout beau , ma passion, soyez un peu moins forte. — Rentre e
avait toutes les inflexions qui expriment les sentiments. Ce sont de belles cloches dont le son est clair, plein, doux et agr
76 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
e au jeune lecteur de rattacher les écrivains dont il étudie les plus beaux passages au mouvement des esprits et au progrès l
du xvie  siècle n’a pas encore assez complètement dégagé les lois du beau pour qu’il y eût lieu d’offrir à l’étude des jeun
parlait latin ; son fils Henri Estienne, l’helléniste, qui se fit une belle place entre les meilleurs écrivains français ; Ca
ens de quelque chose, emploi qui s’est conservé : Est-il rien de plus beau que… ? Nous nous bornerons aux éclaircissements g
chose, mort, fortune, etc.) ; — devant le superlatif (les choses plus belles , pour les plus belles choses) ; — De la prépositi
etc.) ; — devant le superlatif (les choses plus belles, pour les plus belles choses) ; — De la préposition à (si Dieu plaît) ;
art, et joyeusement passez temps a ce que vous voyrez. Il y aura bien beau ieu, si la chorde ne rompt. Puys s’adressa au mar
a nom Robin comme vous, Robin, Robin, Robin, bes, bes, bes, bes. O la belle voix ! Pan. Bien belle et harmonieuse. Le march.
Robin, Robin, Robin, bes, bes, bes, bes. O la belle voix ! Pan. Bien belle et harmonieuse. Le march. Voicy ung pact qui sera
gent. Panurge ayant payé le marchant, choisit de tout le troupeau ung beau et grand mouton, et l’emportoit criant et bellant
este vallee de misere, et a ung chascun d’eulx prommettant eriger ung beau cenotaphe et sepulchre honoraire au plus hault du
l, par forme de revers, instablees estoyent mangeoires fort amples et belles , selon l’advertissement du gueux. A l’endroict du
tes92 à l’envi des victoires. Ny ces quatre victoires sœurs, les plus belles que le soleil ayt oncques veu de ses yeulx, de Sa
quod disertum facit98 : nos gents appellent jugement, langage99 ; et beaux mots, les pleines conceptions. Horace ne se conte
oir exprimer, et font contenance d’avoir la teste pleine de plusieurs belles choses, mais à faulte d’eloquence, ne les pouvoir
andide lecteur ; ny ne luy chault de le sçavoir. De vray, toute cette belle peincture s’efface ayseement par le lustre d’une
rs de Samos estoient venus à Cleomenes, roy de Sparte, preparez d’une belle et longue oraison, pour l’esmouvoir à la guerre c
t quant à vostre conclusion, ie n’en veulx rien faire111. » Voylà une belle response, ce me semble, et des harangueurs bien c
e grande fabrique : le premier, plus affetté, se presenta avecques un beau discours premedité sur le subiect de cette besong
, un plaisant consul. » Aille devant ou aprez, une utile sentenec, un beau traict est tousiours de saison : s’il n’est pas b
14 : il ne se dementira point pour cela ; les pieces mesmes en seront belles . C’est ce que respondit Menander, comme on le tan
ure où les liaisons et les coustures paroissent : tout ainsi qu’en un beau corps il ne fault pas qu’on y puisse compter les
’avoyent soing que du langage. Ce n’est pas à dire que ce ne soit une belle et bonne chose que le bien dire ; mais non pas si
me r’asseurer en cette créance, quand ic me treuve attaché à quelque beau lieu de ceulx de Lucrèce. S’ils se picquoient de
opuscules de Plutarque, et les epistres de Seneque, qui sont la plus belle partie de leurs escripts et la plus profitable. I
eugles en vostre bien, vous vous laissez emporter devant vous le plus beau et le plus clair de vostre revenu, piller vos cha
vois pas combien il leur en couste et leur est cher vendue. C’est un beau soulier et bien faict, mais qui serre le pied ius
u’ils regnent, qu’ils bravent et triomphent : bien que ce ne soit que belle mine à mauvais ieu, si t’offense elle. Tu as tort
t de ses subjectz qui sont ses membres, perd à bon droict ce nom tant beau , et pour l’aultre, tant abominable, qui est de ty
Quintilian, tient le premier lieu entre les Satyriques. Sonne moy ces beaux Sonnets, non moins docte que plaisante invention
ngue les noms et l’histoire de son poëme, choisy moy quelqu’un de ces beaux vieux Romans François comme un Lancelot, un Trist
rties de mes vaisseaux et medailles, qui sans cela se fussent trouvez beaux . Ainsi connoissant que mon fourneau estoit chaut,
as, leur disant : « Ce n’est pas à vous, messieurs, à qui il faut par belles remonstrances mettre le cueur au ventre ; je sçay
érité dire, je ne le vis jamais faire si bonne myne, ni monstrer plus belle résolution pour venir combatre ; et ne me contred
et n’estions pas quatre en table, où durant le disner ce n’estoit que beaux discours, beaux mots et belles sentences, qui sor
quatre en table, où durant le disner ce n’estoit que beaux discours, beaux mots et belles sentences, qui sortoient de la bou
le, où durant le disner ce n’estoit que beaux discours, beaux mots et belles sentences, qui sortoient de la bouche de ce grand
vers ceux qu’il talloit et cognoissoit en estre dignes ; et ainsy ces belles lettres humaines lui rabattoient beaucoup de sa r
grand’aparance pour l’extérieur qu’elles le goustoient ; mais tout ce beau semblant tourna après à mal, dont l’on s’estonna
grand admiral parmy les chrestiens et parmy les infidelles, et sur ce beau renom il est mort. Quel dommage !219 Il y eut que
e Tiers-Estat Par Nostre-Dame, Messieurs, vous nous l’avez baillé belle  ! Il n’estoit jà besoin que nos curez nous presch
es joues. Nous n’aurons plus ces chenilles qui succent et rongent les belles fleurs des jardins de France, et s’en peignent de
Si je voulois acquérir le tiltre d’orateur, j’aurois apprins quelque belle et longue harangue, et vous la prononcerois avec
de laquelle je ne distingue point les Princes, pour estre nostre plus beau tiltre, foy de Gentilhomme !), par mes peines et
rte à mes Subjects, et l’extresme envie que j’ay d’adjouster ces deux beaux tiltres à celuy de Roy, me font treuver tout aysé
tout ce que l’Eglise catholique a de plus sainct et sacré, et de plus beau et de meilleur. Vostre Majesté aussi donne les ev
En quoi ils imitent les brodeurs, qui, sur divers fonds, couchent en belle varieté les soyes, l’or et l’argent, pour en fair
leur exercice principal, et font ainsi paroistre leur esprit   En son beau vêtement de drap d’or recamé269, Et d’ouvrages di
cine et à Molière qu’à un duc et pair d’être à la cour. Ce sont là de beaux titres pour Louis XIV ; ce sont de belles années
tre à la cour. Ce sont là de beaux titres pour Louis XIV ; ce sont de belles années pour les gens de lettres, entre la servili
lzac (Jean-Louis Guez, seigneur de), né à Angoulême, réputé « la plus belle plume de France », a dit Bayle, oracle de l’hôtel
ts » et cette « tourneuse de périodes », qui « ne songe qu’à faire la belle  », qu’il a si bien distinguée de l’éloquence « d’
-froid nécessaire à un ministre Il y a des âmes capables de peur, belles âmes d’ailleurs, et qui ne manquent pas de lumièr
rerez les ruines de ces grands ouvrages dont la vieillesse est encore belle , et vous vous pourmènerez tous les jours parmi le
bien de souffrir que quelque autre vous enlève sur la moustache cette belle occasion de me faire plaisir ; j’en serois fâché
le plus redoutable. Il s’avisera d’une sorte d’ambition qui est plus belle que toutes les autres, et qui ne tombe dans l’esp
qu’un seul architecte a entrepris et achevés ont coutume d’être plus beaux et mieux ordonnés que ceux que plusieurs ont tâch
eul dessein de les refaire d’autre façon et d’en rendre les rues plus belles  ; mais on voit bien que plusieurs font abattre le
l’expérience quelle contrainte apporte leur exactitude, et combien de belles choses elle bannit de notre théâtre. Quoi qu’il e
dans l’ample sein de la nature. Nulle idée n’en approche. Nous avons beau enfler nos conceptions au-delà des espaces imagin
uis fixé à Chartres et enfin à Paris, Nicole (Pierre), « une des plus belles plumes de l’Europe », dit Bayle, ne cessa d’écrir
st l’affliction de certaines personnes qui aspirent à la gloire d’une belle et immortelle douleur. Après que le temps qui con
on sentiment, pour moi. La tragédie, sans doute, est quelque chose de beau quand elle est bien touchée ; mais la comédie a s
qui y sont, que, du simple bon sens naturel et du commerce de tout le beau monde, on s’y fait une manière d’esprit qui, sans
savent mieux que les autres, font des comédies que personne ne trouve belles . DORANTE. Et c’est ce qui marque, madame, comme o
ciez point qu’elle ne soit pas dans les règles, pourvu… DORANTE. Tout beau , monsieur Lysidas, je ne vous accorde pas cela. J
au-dessus de ses propres forces, que lorsqu’ils sont touchés de cette belle espérance, de laisser à leurs descendans, à leur
t de ton ambition infinie. Ô les dignes restes de ta grandeur ! ô les belles suites de ta fortune ! ô folie ! ô illusion ! ô é
u’il vous a donné toutes les qualités nécessaires pour exécuter un si beau dessein : pénétration, fermeté, bonté, douceur, a
Dieu qu’il vous fasse cette grâce, et que vous puissiez accomplir ce beau précepte de saint Paul, qui oblige les rois à fai
e des fripons, des fous, des méchans, des furieux, des enragés, et le beau style de Calvin est souillé de toutes ces ordures
s avents et les carêmes, céda au jésuite Bourdaloue, « un de ses plus beaux ouvrages », dit le cardinal Maury, la place à laq
it un nez et des yeux. Je remarquai que l’une et l’autre se croyoient belles . Ces deux figures me firent peur. Je me rassurai
, comme plus âgée, et de plus mariée, s’adressa à moi : « Ayant de si beaux livres que vous avez, me dit-elle, et faisant d’a
ant de si beaux livres que vous avez, me dit-elle, et faisant d’aussi beaux vers que vous en faites, comme nous a dit le R. P
vincible pour elles. Enfin elles me proposèrent un petit voyage à une belle maison de campagne qu’elles avoient à deux ou tro
mpagne qu’elles avoient à deux ou trois lieues de là, et firent mille beaux desseins de me régaler. (Ibid.) Portrait d
le plus fréquenté de la justice », de ne pas « quitter les grandes et belles voies royales pour en prendre d’autres », et étab
me à tous les rois de la terre. Ne soyez point si juste 404. C’est un beau nom que la Chambre de Justice, mais le temple de
iomphante en la personne de Jules César, est un plus grand et un plus beau nom encore. Si cette vertu n’offre encore un temp
e vit et ne respire que sur le trône. Courez hardiment, sire, dans sa belle carrière : Votre Majesté n’y trouvera que des roi
té rappelle, s’il lui plaît, pour un moment en sa mémoire ce grand et beau jour que la France vit avec tant de joie, que ses
t la terre, les hommes et les anges, proférer de sa bouche sacrée ces belles et magnifiques paroles, dignes d’être gravées sur
r. C’est là, sire, le digne sujet, la propre et véritable matière, le beau champ de sa clémence et de sa bonté. Louis X
vigné, qui la laissa veuve à vingt-six ans avec un fils et une fille. Belle , spirituelle, instruite, elle fut recherchée et a
rrespondance qui l’a immortalisée. Elle mourut auprès de sa fille. La belle et froide Mme de Grignan, qui appelait Descartes
je pouvois vous la dépeindre ; je ne l’entreprendrai pas aussi. J’ai beau chercher ma chère fille, je ne la trouve plus, et
veulent réjouir ; je les prie de m’excuser : je n’ai jamais vu de si belles âmes qu’il y en a en ce pays-ci. Je fus samedi to
tuerie. Il y a pourtant des choses agréables, et rien de parfaitement beau , rien qui enlève, point de ces tirades de Corneil
ncle de Sévigné. Vous étiez derrière une vitre avec votre frère, plus belle , dit-il, qu’un ange ; vous disiez que vous étiez
vous étiez une princesse chassée de chez son père. Votre frère étoit beau comme vous ; vous aviez neuf ans. Il me fit souve
sœurs, que je laisse avec un très bon livre424. J’ai pris congé de la belle prairie425 ; mon Agnès pleure quasi mon départ ;
ntérêts à démêler, que de guerres commencées, que d’intrigues, que de beaux coups d’échecs à faire et à conduire ! « Ah ! mon
du Maine, de Vendôme446, comme de princes qui ont su joindre aux plus belles et aux plus hautes connoissances, et l’atticisme
lémon : il éclate de même chez les marchands. Il est habillé des plus belles étoffes : le sont-elles moins toutes déployées da
, qui habitent quelquefois la terre, n’y auroient pu choisir une plus belle demeure ; la campagne autour est couverte d’homme
de lui et de sa fortune451. Ce palais, ces meubles, ces jardins, ces belles eaux452, vous enchantent, et vous font récrier d’
ommes un langage très-clair et très-intelligible. Les Scythes avoient beau lui faire des reproches sur sa conduite, ils ne p
s. Précepteur du petit-fils du roi (1689-1697), il accomplit son plus bel ouvrage, il fait d’un enfant colère, violent et h
ublimité et de la véhémence. La plupart des gens qui veulent faire de beaux discours cherchent sans choix, également partout,
roit sortir de soi, et ne voir que la patrie ; il ne cherche point le beau  ; il le fait sans y penser. Il est au-dessus de l
les attendent, et les regardent en silence venir de loin. Qu’ils sont beaux les pieds de ces hommes qu’on voit venir du haut
ns et fleuris : mille petits ruisseaux d’une onde pure arrosoient ces beaux lieux, et y faisoient sentir une délicieuse fraîc
de l’Apôtre s’y fera encore entendre. Je me sens transporté dans ces beaux lieux et parmi ces ruines précieuses, pour y recu
1715) est resté célèbre : Dieu seul est grand, mes frères !« C’est un beau mot que celui-là, devant la tombe de Louis-le-Gra
osent, dit M. Sainte-Beuve, la partie la plus considérable et la plus belle de son œuvre oratoire ». Le Petit Carême doit sa
u une sentence de grâce, ou un arrêt de mort éternel : car, vous avez beau vous flatter, vous mourrez tels que vous êtes auj
frent plus qu’une triste uniformité qui endort ou qui lasse : ils ont beau les diversifier, ils diversifient leur ennui. En
dit l’Esprit Saint, sont vagues, incertaines, incompréhensibles. On a beau s’attacher à les suivre, on les perd de vue à cha
tres. Ceux qui déjà regardoiént cet événement comme favorable avoient beau pousser la gravité jusqu’au maintien chagrin et a
mme de mes amis qui, à l’âge de vingt ans, a fait vingt combats aussi beaux que celui des Horaces et des Curiaces, et qui est
et malpropres, l’air négligé et peu de soin de sa personne, la taille belle . Il avoit du feu dans l’esprit, mais il ne l’avoi
belles- lettres ; il savoit quelque chose des poètes latins, et mille beaux endroits des poètes françois : il aimoit assez le
s manger en compagnie ou seul. Je voulus être de l’auberge à cause du beau monde que le soldat m’avoit promis dans cette mai
; mais, quand on peut tenir le petit marchand en particulier, il joue beau jeu. — A-t-il de l’argent ? lui dis-je. — Oh ! oh
e ce que je m’en- canaillois avec un vilain monstre comme cela. J’eus beau lui dire que c’étoit un gros marchand qui avoit f
u fini, le petit Suisse déboutonna son haut-de-chausse, pour tirer un beau quadruple d’un de ses goussets, et, me le présent
le tout : les moitiés suivirent, le tout en fut. J’étois piqué, lui, beau joueur, il ne me refusa rien, et me gagna tout, s
s toute l’horreur de mon désastre sans y trouver de remède ; et j’eus beau tourner mon esprit de toutes façons, il ne me fou
de personnes et rend très-agréable un loisir qui sans le secours des belles lettres est une espèce de mort et comme le tombea
plus avant dans les bonnes grâces du premier ministre, avec les plus belles espérances du monde, que j’eusse été heureux si l
, est de ne se plaire qu’aux ornemens étudiés, et de ne pas sentir la belle nature. Le goût dépravé dans les alimens est de c
faits, de préférer le burlesque au noble, le précieux et l’affecté au beau simple et naturel : c’est une maladie de l’esprit
ux à voir. Il sera ému à la première représentation qu’il verra d’une belle tragédie ; mais il n’y démêlera ni le mérite des
tre imitateurs, cherchent des routes écartées ; ils s’éloignent de la belle nature que leurs prédécesseurs ont saisie. Il y a
ent autrefois, me dit un de mes guides ; ils brillaient avant que les beaux jours des belles-lettres fussent arrivés ; mais p
et des plans de toute espèce. On voit sur cet autel le plan de cette belle façade du Louvre, dont on n’est point redevable a
mille ans, quand un marquis cachemirien voulait avoir du linge et un beau pourpoint, il était obligé d’avoir recours à un J
s des médecins et des créanciers. Les Cachemiriens parvinrent par ces beaux arts à fournir de modes, de danseurs et de cuisin
p de rendre la capitale plus commode, plus propre, plus saine et plus belle qu’elle ne l’était : on en parlait, et on ne fais
e coûterait rien du tout, dit le philosophe. On nous a déjà établi ce beau paradoxe, reprit le citoyen ; mais ce sont des di
la théorie et ridicules dans la pratique, nous sommes rebattus de ces belles sentences. Mais qu’avez-vous répondu, dit le phil
sieur, l’honneur de vous en avertir. Il se présentera à vous avec une belle mine et une chétive recommandation. Pardonnez-moi
reuse ; mais où est le bonheur ? je n’en sais rien, madame ; c’est un beau problème à résoudre… À M. de Bastide544 …
t de parure, il faut toujours rester au-dessous de ce qu’on peut. Une belle action est celle qui a de la bonté, et qui demand
ont te mener comme un enfant toi-même au milieu de tes légions. Tu as beau faire ; jamais ton autorité réelle n’ira plus loi
ier, de tout ce qui est, de tout ce qui peut être, de tout ce qu’a de beau le monde sensible, et d’imaginable le monde intel
, contempler son lever dans mon jardin, quand je voyois commencer une belle journée, mon premier souhait étoit que ni lettres
ne ; je me faisois un siècle d’or à ma fantaisie, et, remplissant ces beaux jours de toutes les scènes de ma vie qui m’avoien
s oiseaux, et le roulement des torrens qui tombent de la montagne. Ce beau bassin, d’une forme presque ronde, enferme dans s
as un atome végétal qui ne fût amplement décrit. En conséquence de ce beau projet, tous les matins, après le déjeuner, que n
m’arracher de là sans efforts. Après le souper, quand la soirée étoit belle , nous allions encore tous ensemble faire quelque
, soit assis sur les rives du lac agité, soit ailleurs, au bord d’une belle rivière ou d’un ruisseau murmurant sur le gravier
que j’avois la puissance de détruire et de reproduire à mon gré cette belle partie de moi-même ; et, quoiqu’elle me parût imm
. « Agité par toutes ces sensations, pressé par les plaisirs d’une si belle et si grande existence, je me levai tout d’un cou
té donna de nouvelles forces à mes sens. J’étois assis à l’ombre d’un bel arbre ; des fruits d’une couleur vermeille descen
res très-dispos : sa jolie figure est encore rehaussée, parée par une belle queue en forme de panache, qu’il relève jusque de
taillis, mais dans les bois de hauteur, sur les vieux arbres des plus belles futaies. Il craint l’eau plus encore que la terre
re dont l’écorce est fort lisse. On entend les écureuils, pendant les belles nuits d’été, crier en courant sur les arbres les
de l’animal ; et tu auras l’Agriculture. Est-ce que ce n’est pas une belle chose qu’un taureau abattu ? est-ce que ce n’est
as une belle chose qu’un taureau abattu ? est-ce que ce n’est pas une belle chose qu’un paysan qui se repose ; est-ce que cel
; pour moi, j’avoue que je ne l’ai point faite sans émotion. Cela est beau , très beau, sublime ; tout, tout. Mais, comme il
j’avoue que je ne l’ai point faite sans émotion. Cela est beau, très beau , sublime ; tout, tout. Mais, comme il est dit que
ux de l’armée ? FIGARO. Dans les haras d’Andalousie. LE COMTE, riant. Beau début ! FIGARO. Le poste n’étoit pas mauvais ; pa
vent le lever et le coucher du soleil. Figurez-vous, à l’horizon, une belle couleur orange qui se nuance de vert, et vient se
st d’un magnifique azur. Les nuages, qui flottent çà et là, sont d’un beau gris de perle. Quelquefois ils se disposent en lo
à l’Assemblée législative et à la Convention (1791-1793). Cœur noble, belle et lucide intelligence, parole abondante, souple,
justice. Tous leurs efforts tendent à déshonorer aujourd’hui la plus belle des causes, afin de soulever contre elle les nati
t : la terreur déchaînée, il essaya de l’arrêter ; c’est le temps des belles pages de son Vieux Cordelier où il s’élève jusqu’
cause de son nom et de celui de ses ancêtres ; un autre à cause de sa belle maison d’Albe ; Valerius Asiaticus, à cause que s
quelque riche succession. Tous ces dénonciateurs se paraient des plus beaux noms, se faisaient appeler Cotta, Scipion, Régulu
ous les genres, qu’il invente ou qu’il féconde, le premier et le plus beau génie qui ait jamais illustré les lettres, et qu’
nnent par leur circuit et leur arrondissement. Disons plus ; c’est ce beau cours d’idées que Cicéron paroît suivre dans ses
ue, lorsque je veux chercher quelquefois dans ses sermons l’un de ces beaux traits dont je me souviens d’avoir été plus vivem
rdination d’une famille illustre ; des appartemens immenses et où les belles actions de Henri IV étoient représentées avec cel
ient et cultivoient la poésie : et, lorsqu’ils régnèrent sur les plus belles contrées de l’Asie, lorsque le temps eut calmé la
res ; et longtemps avant l’aurore, ils en annoncent le retour par une belle couleur rose admirablement nuancée sur les glaces
nous n’avions nulle idée de l’éclat imcomparable qu’il recevoit d’un beau jour. La première fois, le rideau n’avoit été que
uyé bien d’autres. Je voulus aller m’ennuyer tout seul. J’ai une fort belle forêt : j’y allai un jour, ou, pour mieux dire, u
J’étois victorieux et jeune ! — On se trouve si loin, si loin de ces beaux momens, qui ont passé si vite, et qu’une chanson
lus fréquentes, bruyant, chanteur impitoyable, me glapissant les plus beaux airs d’opéra, fertile en citations les plus folle
ntement. Rien n’est plus rare, mais rien n’est plus enchanteur qu’une belle nuit d’été à Saint-Pétersbourg ; soit que la long
e le crois, elles soient plus douces et plus calmes que dans les plus beaux climats. Le soleil qui, dans les zones tempérées
ames, et qui se laissaient aller doucement au paisible courant de ces belles eaux. Les rameurs chantaient un air national, tan
ns mes bras, je voudrais, oui, je voudrais que ce fût dans une de ces belles nuits, sur les rives de la Néva, en présence de c
e, et c’est ce qui donne à son traité de la Providence, d’ailleurs si beau et si estimable, une légère couleur de déclamatio
hanté des progrès que tu fais dans le dessin, et de ton goût pour les belles choses ; mais j’ai sur tout cela une terrible nou
es ? » Nous l’étions, mon cher ami, lorsque ta lettre est arrivée. Un beau matin que je songeais creux dans mon lit, j’enten
on. De sa retraite de Coppet, en Suisse, sortirent successivement ces beaux livres (Corinne, 1807 ; de l’Allemagne, 1810) que
Forum n’a-t-il pas occupé, par les souvenirs qu’il retrace, les plus beaux génies de tous les temps ? Honneur donc, éternel
ur s’éteindre autour de moi, et je goûtai, dans toute sa solitude, le beau spectacle d’une nuit parmi les déserts du nouveau
tableau, ne sauraient s’exprimer dans les langues humaines ; les plus belles nuits en Europe ne peuvent en donner une idée. En
paysages de Claude Lorrain665 cette lumière qui semble idéale et plus belle que nature ? Eh bien, c’est la lumière de Rome !
és dans une vapeur d’une teinte violette ou purpurine. Quelquefois de beaux nuages, comme des chars légers, portés sur le ven
es amis : Urbem, mi Rufi, cole ; in ista luce vive. Cet attrait de la belle Ausonie est encore le même. On cite plusieurs exe
te leur vie. Il fallut que le Poussin vînt mourir sur cette terre des beaux paysages ; au moment même où je vous écris, j’ai
fférents caractères, selon les souvenirs qui s’y rattachent. Dans une belle soirée du mois de juillet dernier, j’étais allé m
uvent retracé les crimes des hommes ; mais il y a quelque chose de si beau dans le langage du poëte que les crimes mêmes en
un Dieu, quelque monstre horrible. Mais si le rôle de l’historien est beau , il est souvent dangereux. Il ne suffit pas toujo
telle campagne de 1793, vos victoires actuelles en présagent une plus belle encore. Les deux armées qui naguère vous attaquai
erait. Tant y a que nous sommes au fin fond de la botte, dans le plus beau pays du monde, et assez tranquilles, n’était la f
, les habitants ne se voient plus guère hors des villes ; par là, ces beaux sites sont déserts, et l’on est réduit à imaginer
i nu de Corigliano, Saint-Vincent me vêtit, et m’emplit une valise de beaux et bons effets, qui me furent pris huit jours apr
r d’assises : Vil pamphlétaire… Ce fut un mouvement oratoire des plus beaux , quand, se tournant vers moi qui, foi de paysan,
imez, publiez tout ce que vous voudrez, mais non du poison. Vous avez beau dire, messieurs, on ne vous laissera pas distribu
mme eux, et qu’importe où ? L’exilé partout est seul. Ces arbres sont beaux , ces fleurs sont belles ; mais ce ne sont point l
où ? L’exilé partout est seul. Ces arbres sont beaux, ces fleurs sont belles  ; mais ce ne sont point les fleurs ni les arbres
ardent et aimé de l’union du catholicisme et de la liberté. Dans ses belles oraisons funèbres d’O’Connell et de Drouot, il re
, et d’où il écrivait dans l’intimité des correspondances privées ces belles Lettres à des jeunes gens, publiées par son disci
personnel, un nom connu de la France et respecté de l’armée. Mais si belle que fût cette part d’un soldat, elle ne l’avait p
quoique vous le sachiez tous ; je viens, en vous entretenant de cette belle carrière, rendre au héros que nous avons perdu un
Nancy. Vingt ans après, La Place disait à l’Empereur : « Un des plus beaux examens que j’ai vu passer dans ma vie, est celui
ir, si lointain qu’il soit, c’est encore l’humanité, et un champ plus beau , parce qu’il y faut plus de prévision et de foi.
eau, parce qu’il y faut plus de prévision et de foi. Quand je lis une belle page de l’antiquité, j’admire ce que peut l’homme
une parfaite simplicité, malgré sa préférence pour les tournois et le beau monde de la chevalerie. Dans le dernier siècle on
ilisation moderne. Il y a joué un si grand rôle, il y a produit de si beaux résultats, qu’il est impossible de ne pas le mett
neuvième ; Mme de Staël, ce noble écho des généreux sentiments et des belles espérances du dix-huitième, ce sont là les trois
Clarendon mourut à Rouen, le 7 décembre 1674 ; et maintenant son plus bel honneur est d’avoir souvent résisté à ce méprisab
ccupé de votre élection, si je n’étais pas, comme lui, ému et fier du beau constraste entre ce qui se passe aujourd’hui dans
rté et d’éloquence l’expression des idées abstraites et de donner une belle et noble ordonnance à l’exposition des systèmes p
esprits aux vues hautes et larges dans le triple domaine du Vrai, du Beau et du Bien (c’est le titre de l’ouvrage qui résum
Pascal et de ces maîtres incomparables, La Rochefoucauld a encore une belle place ; son vrai rival, celui avec lequel il a de
n d’une température douce, il cherche les abris ; et lorsque, dans un beau jour de printemps, une lumière pure éclaire vivem
ts argentins qui se jouent sur presque toute sa surface, que ces deux belles nuances sont relevées par le noir de la nageoire
opercule764, avec l’argent des écailles ; et une troisième tache d’un beau rouge, se montrant de chaque côté au-dessus de la
-vous ? J’ai représenté cette création dans tout ce qu’elle a de plus beau , de plus poétique et de plus merveilleux ; j’ai c
ront réalisées, la science aura bien mérité du pays ; car, suivant la belle pensée de Bacon777, le savoir, c’est de la force,
bienfaits sur ceux-là même qui l’outrageaient. Et en contemplant ces beaux résultats, un poëte (car les études scientifiques
sans être fondues. Fond et forme, tout était nouveau : c’est le plus beau monument de science et de style historique de la
ers789 venus du Midi envahirent la terre de ses ancêtres : c’était un beau domaine baigné par deux grands lacs, et capable d
i, pour prix d’un tel service, avait reçu de leur munificence la plus belle pièce de terre cultivée, et le titre grec d’episc
r à sa sagacité ; il en fit le sujet d’un gros livre qu’il imprima en beaux caractères800. Ce livre fut saisi, lacéré et brûl
r jamais. Est-ce donc pour un destin semblable que la nature forma ce beau pays que tant de verdure colore, que tant de mois
le deuil. Cette pompe fit une impression profonde et fut une des plus belles de nos temps héroïques. Ainsi finit l’une des plu
ne des plus belles de nos temps héroïques. Ainsi finit l’une des plus belles et des plus intéressantes vies de la Révolution.
nts imprévus ; vainqueur à Wissembourg, et prêt à entrer dans la plus belle carrière, il fut tout à coup jeté dans les cachot
s cachots pour aller se consumer en Vendée, il y avait rempli le plus beau rôle politique, et, à l’instant où il allait exéc
t encore ; transporté à l’armée de Sambre-et-Meuse, il y remporta une belle victoire, et vit sa marche suspendue par les prél
e, et enlevé par une maladie de quarante-huit heures. Du reste, si un beau souvenir dédommage de la perte de la vie, il ne p
neuf ans, voilà de quoi se compose sa mémoire. Certes, elle est assez belle  ! ne le plaignons pas d’être mort jeune : il vaud
rents par tous les traits de l’âme et du corps ! Kléber était le plus bel homme de l’armée. Sa grande taille, sa noble figu
e d’Italie, et se prit pour lui d’un attachement passionné. Quel plus bel hommage que l’amitié d’un tel homme ? Le général
s entreprises. Ayant à s’étendre en Italie, à garder une partie de ce beau pays disputé, et à constituer l’autre dans ses in
à leur existence. Un boulet perdu avait enlevé dans Tu renne la plus belle intelligence qui eût paru sur les champs de batai
rougissez pas, et ne vous cachez pas d’être hommes. Ici la cause est belle . Nul deuil récent, nul événement personnel n’a dr
expression antique, et que nous la trouvions de plus en plus noble et belle . Voici quelques pensées que j’extrais des lettres
llesse :   « Je suis auprès de mes consolateurs, de vieux livres, une belle vue et de douces promenades. J’ai soin de mes deu
dans ses romans, ait employé le mot honnête homme précisément dans le beau sens où l’employaient, au dix-septième siècle, M.
ait en plaisantant :   Nos voleurs sont de très honnêtes gens Gens du beau monde…………………845   il détournait déjà un peu le s
y a du sourire. À la fin du dix-septième siècle, c’est-à-dire au plus beau moment de notre passé, l’âge d’or de l’urbanité,
ole de l’Enfant prodigue La parabole de l’Enfant prodigue est la plus belle et la plus touchante leçon de clémence paternelle
e relâchent, les affections naturelles deviennent plus puissantes. Le beau et le vrai moment de la civilisation est celui où
ci à la beauté morale, je n’en suis point étonné : en littérature, le beau et le bon s’accordent plus souvent qu’on ne l’a c
lé ton fils. — Mais le père dit à ses serviteurs : « Apportez la plus belle robe et l’en revêtez, et mettez-lui un anneau au
l sait son repentir, il court à lui et l’embrasse. Et ce qu’il y a de beau dans ce pardon si soudain à la fois et si juste,
u’à la clémence d’un père ; et, en même temps, il explique, par cette belle histoire, comment il entend le cœur d’un père à q
Sévigné y avait pris, avec le goût pour le relevé, qui en était le beau côté, la recherche du rare, qui en était le trave
outai avidement, des yeux, des oreilles et du cœur. Imaginez-vous une belle figure douce et souriante, un front élevé, harmon
qui m’a rappelé celui de Benjamin Constant, d’illustre mémoire863, de beaux yeux noirs qui ne voient plus, mais qui parlent e
uleur, abondants, soyeux, qui se bouclent naturellement ; une tête de beau jeune homme mûri par la pensée, avec un mélange d
ante, maladive, mais assez animée ; avec un nez fin, une bouche d’une belle forme, quoique légèrement contractée par l’habitu
; c’est là le prix que la nature impitoyable lui fait payer ce peu de belles pages qu’il écrit dans les courtes trêves de ses
er de lui. Devant nous se déployait comme dans un immense panorama le beau royaume d’Andalousie. Cette vue avait la grandeur
plus vastes perspectives de l’Anglais Martynn876, et mille fois plus beau . L’infini dans le clair est bien autrement sublim
nes de lumière orangée, descend dans le nuage d’une draperie rose une belle vierge tenant la palme et la couronne. Aux pieds
à particulièrement, elle m’a frappé. Mais je l’ai notée comme une des belles scènes équestres que j’ai vues, et j’ai compris c
ment de leur croupe et de leur queue flottante. Il y avait là de fort beaux chevaux ; mais ce qui me frappa plus que leur bea
s pas une jument grise à queue sombre, avec les naseaux ardents et un bel œil doux encadré de poils noirs. Un cavalier nègr
plateau sablonneux qui s’étend entre la mer et la plaine de Bagdhad, beau village arabe au pied du Liban : l’émir planta, d
la tribune antique. Sa phrase avait les images et l’harmonie des plus beaux vers. S’il n’avait pas été l’orateur d’une démocr
qu’elles du haut de l’échafaud, et il s’élança dans l’avenir, jeune, beau , immortel dans la mémoire de la France, avec tout
Notre-Dame, au plus près, trois rues se dégorgeaient dans le parvis, belle place à vieilles maisons. Sur le côté sud de cett
carrefour encombré de peuple ; un pilori dressé à un coin de rue ; un beau morceau du pavé de Philippe-Auguste, magnifique d
égale, et il y en avait partout. Les faites variés et amusants de ces beaux édifices étaient le produit du même art que les s
complétaient sans le charger. La géométrie est une harmonie. Quelques beaux hôtels faisaient aussi ça et là de magnifiques sa
né la tour il y a quelques années. Près de Cluny, ce palais romain, à belles arches cintrées, c’étaient les Thermes de Julien9
plus dévote, d’une grandeur plus grave que les hôtels, mais non moins belles , non moins grandes. Celles qui éveillaient d’abor
é collège, moitié monastère, dont il survit une si admirable nef ; le beau cloître quadrilatéral des Mathurins ; son voisin
et ses quatre murs blancs, c’était le faubourg Saint-Jacques avec la belle croix sculptée de son carrefour ; l’église de Sai
Pas, qui était alors gothique, pointue et charmante ; Saint-Magloire, belle nef du quatorzième siècle, dont Napoléon fit un g
celle d’exister et de respirer ; je passe des journées entières de la belle saison, immobile sur ce rempart, à jouir de l’air
 ; adieu aux amitiés choisies et aux habitudes de la vie ; adieu à la belle nature des campagnes, aux arbres, aux gazons, aux
es sont pleines de fleurs, de chèvrefeuilles, de buis, de rosiers, de belles plantes. Vous diriez d’un jardin anglais dessiné
ir leurs jours dans la paix, dans le silence, en se promenant par les beaux temps sur le mail qui enveloppe la ville du côté
e ses tours, parée de sa ceinture ; elle déploie sa robe semée de ses belles fleurs, secoue le manteau d’or de ses dunes, exha
sse et ses huit animaux quasi indomptés. Un enfant de six à sept ans, beau comme un ange, et les épaules couvertes, sur sa b
rible et qui restait douce comme sa figure angélique. Tout cela était beau de force ou de grâce : le paysage, l’homme, l’enf
urrasque et des rugissements du flot. Je rêvais aussi aux délices des belles nuits d’été, aux harmonies de la brise marine, à
mène. » (Fénelon, Sermon pour le jour de l’Épiphanie). 170. De leurs belles actions. 171. Petite branche, rejeton (virga).
formé de cette mort par Maurice de Nassau, dit : « J’ai perdu la plus belle espérance de gentilhomme de mon royaume. » 241.
ceux-ci n’est qu’une toile cirée ; que ces admirables machines et ces belles illuminations ne sont que des cordages et de vila
de Condé, c’étoit le prince son frère. Jamais homme n’a eu l’âme plus belle sur l’intérêt que lui. Il comptoit l’argent pour
le difficile, ni le rare, ni le merveilleux que je cherche ; c’est le beau simple, aimable et commode que je goûte. » (Lettr
ployée, et en même temps la plus à sa place », et comme « un des plus beaux traits d’éloquence qu’on puisse lire chez les nat
égorie, voyez Balzac, les Fléaux de Dieu, et la note. 482. « … Très beau moule de phrase que je ne me souviens d’avoir vu
643. Déchirures, peines. 644. Au retour de l’exil. 645. C’est une belle chose que de ne rien faire. 646. Allusion à un m
le, sa probité et sa simplicité lui eussent ait honneur dans les plus beaux jours de la république romaine. » 723. Monseign
dait derrière les coteaux couronnés de pampres. Il faisait une de ces belles soirées où la nature, fatiguée de parfums, de cha
rairie académique Didier et Cie.) Le Vent sur les blés Entre autres beaux effets du vent à la campagne, il n’en est pas qui
autres beaux effets du vent à la campagne, il n’en est pas qui soient beaux comme la vue d’un champ de blé tout agité, bouill
77 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
. Gardez que votre époux, de son premier regard, Ne vous trouve moins belle au retour qu’au départ1. Lucrèce. Tu me presses
uvre divers j’enchante mes regards1 ; J’en ai pour tout un jour d’une belle peinture ; De mes auteurs connus je me fais la le
pas souffrir qu’en France il soit un malheureux, Fonder l’égalité, ce beau rêve du juste, En faisant respecter ce qui doit ê
er de ton aide. — Tu m’as interrogé ; je t’ai dit le remède… Danton. Beau remède ! marat, revenant vers la table. Nommez s
ainsi de cette scène : « Le théâtre a vu rarement une exposition plus belle et plus grande dans sa simplicité. Elle nous tran
ues du moyen âge, l’auditoire rentrait dans la douce lumière, dans la belle harmonie des œuvres antiques. C’était une impress
1. Voilà des vers dont l’accent est cornélien. On applaudissait cette belle tirade comme une revanche du bon sens contre les
trop familière. 2. Ce mot est d’une langue douteuse. 3. Ce vers est beau , malgré le participe présent, qui fait toujours f
utes les opinions et toutes les paroles. « Il ne faut pas décrier les beaux dehors ; car ils offrent les apparences naturelle
rier les beaux dehors ; car ils offrent les apparences naturelles des belles réalités ; on ne doit censurer que ce qui les dém
78 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
mi les Latins, Cicéron, après avoir offert dans ses discours les plus beaux exemples de la véritable éloquence, a montré, dan
équitable qu’autant qu’elle apporte en preuve de son jugement et les beaux , et les médiocres et les faibles endroits de l’ou
e citer que des passages médiocres de Corneille, d’y opposer les plus beaux qu’ils avaient pu trouver dans Racine, et de se p
J’ouvre le livre au hasard (p. 131), et j’y lis ces mots : Voilà un beau coup de filet pour M. de La Motte, d’avoir pris e
émérité aveugle, bévues grossières, folies, ignorances entassées, ces beaux mots sont semés dans le livre de madame Dacier, c
une plaisanterie délicate. Chez les Latins, Cicéron nous a laissé les beaux traités de l’Amitié, de la Vieillesse, de la Natu
ues sur l’éloquence, où tout est sagement pensé, exprimé avec la plus belle simplicité, et ramené à l’instruction ; il a auss
qu’en vue de l’opinion publique. Ménas. Voulez-vous que je fasse un beau coup ? Pompée. Quoi donc ? parle ; te voilà tout
ur le voir ? Ménas. Mais avez-vous des oreilles pour m’entendre ? Le beau coup de filet ! Pompée. Quoi ! voudrais-tu que j
79 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
ussi haut que l’homme peut s’élever ; elle a honoré l’humanité par de beaux exemples, et pourtant elle fut stérile : oui stér
ères tribus, ou même un pauvre esclave, non entouré de ses amis et de beaux discours, mais déchiré par les bêtes féroces et a
est une de ces morts bénies qui changeront le monde ; la vôtre est un beau et inutile spectacle. Le stoïcisme romain a vécu
s pas à ces récits magnifiques, mais nous les aimons, car il n’y a de beau que ce qui n’est pas. Tout ce qui vit est médiocr
rtent la vertu, cette manie de mettre le grand dans l’horrible, et le beau dans le mal, n’est pas autre chose qu’une tentati
toire capable d’en sentir le prix. (M. de Sacy.) 1. Il faut lire les belles pages que M. Martha consacre à Perse et au stoïci
mot, une expression bizarre m’en ont quelquefois plus appris que dix belles phrases. Rien n’est plus ridicule et plus ordinai
80 (1811) Cours complet de rhétorique « Préface. »
els que ceux qui, parmi les anciens et les modernes, ont écrit sur le bel art de l’éloquence, depuis Aristote jusqu’à La Ha
angue. Celui qui entreprendrait cet ouvrage, y rassemblerait les plus beaux préceptes d’Aristote, de Cicéron, de Quintilien,
tres célèbres auteurs. Leurs textes qu’il citerait, seraient les plus beaux ornements du sien, etc. » (Lettre à l’Acad. sur
unes gens à la vertu, en les rappelant à l’étude et a l’admiration du beau et du vrai, et de leur prouver qu’il ne peut y av
loquence, et nous le verrons poser partout la probité pour base de ce bel art. Et ce qui prête au sentiment de ces grands h
81 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
désir et l’espoir d’un nouvel ordre social, que chacun se peignait en beau , personne ne songeait à soutenir sincèrement l’an
éritent un souvenir. Lebrun, au milieu de choquantes inégalités, a de belles strophes. L’accent lyrique est soutenu dans l’ode
ocle avec une élégance timide ; Ducis, qui recevait de Shakespeare de beaux reflets tragiques et ne devait Abufar qu’à lui-mê
ns la diction si savante de l’orateur genevois. Mais l’art même de ce beau style ne s’éloignait-il pas du caractère de notre
ittérature. Rollin, l’abeille de la France, compose son miel des plus belles fleurs de l’antiquité ; mais chez lui aucune des
a touché d’une main impure et flétri pour quelque temps de nobles et beaux côtés de la nature humaine. Mais si le dix-huitiè
ité méthodique, la témérité, la confusion des couleurs par satiété du beau , s’éloignent, par cela même, de la condition qu’e
nt est moins heureuse, moins variée, que celle de la bienséance et du beau  ; c’est surtout manquer de bien plus loin cette v
ût ? Le positivisme ne peut avoir d’esthétique, puisque à ses yeux le beau , comme le vrai, n’a rien d’absolu. Sous ces influ
t ; et en instruisant les jeunes gens de ce que l’antiquité a de plus beau , ils songent moins à les rendre habiles qu’à les
épuisé ce que la sculpture, la peinture et l’architecture ont de plus beau et de plus grand, et avait établi dans ses ouvrag
n’en méritait pas plus qu’un écuyer qui, s’étant chargé de dresser un beau cheval, ne lui aurait appris qu’à broncher, qu’à
ux44. Il est aisé de faire l’application de ce principe à l’étude des belles lettres et des sciences. Il nous apprend, non à l
ut, et retranche sans regret et sans pitié tout ce qui est au-delà du beau et du parfait. C’est le défaut49 de cette qualité
ture leur a donné du goût et du sentiment pour l’harmonie. De même un beau tableau charme et enlève un spectateur, qui n’a a
’éclat rende les esprits attentifs aux règles immuables du vrai et du beau , qui en découvre les suites naturelles et les con
ter au milieu de cette course si limitée, et moissonner dans nos plus beaux ans l’espérance d’une plus longue vie ! Que de mo
pendant leur vie ! Grand Dieu ! Voilà déjà la plus grande et la plus belle partie de ma vie passée et toute perdue75, il n’y
ait d’une volupté que je n’ai jamais ressentie ni devant ni depuis ce beau jour. Que les plaisirs des sens sont inférieurs à
soit l’expression de la justice absolue, et c’est lui qui a écrit ces belles paroles : "Dire qu’il n’y a rien de juste ni d’in
s animer. Que ne vous appliquez-vous plutôt à la recherche de tant de belles vérités qu’un calcul facile nous fait découvrir t
sition des choses produisit trois grandes guerres, qui forment un des beaux morceaux de l’histoire romaine142 ; parce qu’on n
le chef d’une nation où les enfants entraient en fureur au récit des beaux faits d’armes de leurs pères, et où les pères ver
a corruption de la République, l’État est déjà perdu. Ce fut un assez beau spectacle, dans le siècle passé, de voir les effo
e, parce que nous croyons les autres plus heureux qu’ils ne sont. Une belle action est celle qui a de la bonté, et qui demand
stingue point mes princes, la qualité de gentilhomme étant notre plus beau titre, j’ai tiré cet État de la servitude et de l
n’était point pavé : le roi se charge de tout. Il fait construire ce beau pont où les peuples regardent aujourd’hui sa stat
emps errante, mourut à Cologne dans la pauvreté. Le fils, maître d’un beau royaume, ne goûta jamais ni les plaisirs de la gr
est de ne se plaire qu’aux ornements étudiés, et de ne pas sentir la belle nature. Le goût dépravé dans les aliments est de
faits, de préférer le burlesque an noble, le précieux et l’affecté au beau simple et naturel : c’est une maladie de l’esprit
ux à voir. Il sera ému à la première représentation qu’il verra d’une belle tragédie ; mais il n’y démêlera ni le mérite des
tre imitateurs, cherchent des routes écartées ; ils s’éloignent de la belle nature que leurs prédécesseurs ont saisie. Il y a
tion que l’âne serait par lui-même, et pour nous, le premier, le plus beau , le mieux fait, le plus distingué des animaux, si
s difficile que l’art d’en dire de grandes. Rien n’est plus opposé au beau naturel que la peine qu’on se donne pour exprimer
place : le naturaliste qui en prend soin a rangé le tout dans un fort bel ordre ; d’Aubenton237 ne ferait pas mieux. Combie
ier, de tout ce qui est, de tout ce qui peut être, de tout ce qu’a de beau le monde sensible, et d’imaginable le monde intel
, contempler son lever dans mon jardin, quand je voyais commencer une belle journée, mon premier souhait était que ni lettres
ne ; je me faisais un siècle d’or à ma fantaisie, et, remplissant ces beaux jours de toutes les scènes de ma vie qui m’avaien
euze sait imaginer par un goût tout particulier. Cette esquisse, très belle , n’approche pourtant pas, à mon gré, de celle qui
; pour moi, j’avoue que je ne l’ai point faite sans émotion. Cela est beau , très beau, sublime ; tout, tout. Mais, comme il
j’avoue que je ne l’ai point faite sans émotion. Cela est beau, très beau , sublime ; tout, tout. Mais, comme il est dit que
a mises à les faire toutes. Quels effets incroyables de lumière ! les beaux ciels ! quelles eaux ! quelle ordonnance ! quelle
il faut les voir. Ses nuits sont aussi touchantes que ses jours sont beaux  ; ses ports sont aussi beaux que ses morceaux d’i
sont aussi touchantes que ses jours sont beaux ; ses ports sont aussi beaux que ses morceaux d’imagination sont piquants. Éga
deur, elle s’y repose en secret, contente de se posséder. Qu’elle est belle , quand la vertu dirige tous ses mouvements ! mais
les faiblesses qui l’accompagnent, les vices qui flétrissent les plus belles vies, ces défauts inséparables de notre nature, m
e ? Figaro. — Non, dans les haras d’Andalousie. Le comte (riant). —  Beau début ! Figaro. — Le poste n’était pas mauvais,
et son penchant le portait naturellement à s’isoler ou à se donner le beau rôle. » Et jusqu’à la fin, en effet, il y aura ch
présentent de doubles solives d’or en équilibre sur des colonnes plus belles que l’ivoire ; les corolles, des voûtes de rubis
resté fidèle à l’ordre direct, comme s’il était tout raison, et on a beau , par les mouvements les plus variés et toutes les
e avec elle. Et qu’on ne croie pas que je veuille par là dégrader les beaux vers : l’imagination pare la prose, mais la poési
ps que peut avoir coûté sa poursuite. Le génie lui-même doit ses plus beaux traits tantôt à une profonde méditation, et tantô
ire lentement. Rien n’est plus rare, mais rien plus enchanteur qu’une belle nuit d’été à. Saint-Pétersbourg, soit que la long
e le crois, elles soient plus douces et plus calmes que dans les plus beaux climats. Le soleil qui, dans les zones tempérées,
ames, et qui se laissaient aller doucement au paisible courant de ces belles eaux, Les rameurs chantaient un air national, tan
ns mes bras, je voudrais, oui, je voudrais que ce fût dans une de ces belles nuits, sur les rives de la Néva, en présence de c
es ? » Nous l’étions, mon cher ami, lorsque ta lettre est arrivée. Un beau matin que je songeais creux dans mon lit, j’enten
pour les hommes, et du mépris pour l’aimable simplicité. Il n’y a de beau que Dieu ; et, après Dieu, ce qu’il y a de plus b
ité. Il n’y a de beau que Dieu ; et, après Dieu, ce qu’il y a de plus beau , c’est l’âme ; et après l’âme, la pensée ; et apr
, et qu’il fallait caresser longtemps pour les disposer à écouter les belles choses. De là ce style oratoire qu’on trouve même
up de choix et de netteté dans les pensées ; des paroles assorties et belles de leur propre harmonie ; enfin la sobriété néces
littératures étrangères, échauffée par l’admiration désintéressée du beau , sous les formes les plus diverses que lui donne
loin venir un vieillard, dont les pas tremblants se traînent sur ces beaux marbres arrosés par tant de pleurs, l’on sent que
vous voulez oublier et jouir ; je ne sais si je désirerais que votre beau ciel me fît ce genre de bien. — Ne croyez pas cep
Gœthe est un homme d’un esprit prodigieux en conversation ; et l’on a beau dire, l’esprit doit savoir causer. On peut présen
s prospérités extérieures nous délaissent. L’homme a la conscience du beau comme celle du bon, et la privation de l’un lui f
xistence serait trop heureuse si l’on pouvait retenir des émotions si belles  ; mais c’est parce qu’elles se dissipent aisément
; mais s’ils sont inspirés par l’enthousiasme de leur patrie, de quel beau mouvement ne se sentent-ils pas saisis ! Le sol q
de soif. L’Eurotas mérite certainement l’épithète de καλλιδόναξ , aux beaux roseaux, que lui adonnée Euripide ; mais je ne sa
les roches et les bruyères de la baie de Naples seront toujours plus belles que les vallées les plus fertiles de la France et
un instinct aveugle, mais un sentiment éclairé, fondé sur ce goût du beau dans tous les genres que le ciel leur avait si li
a ville : il faut supposer toutes ces montagnes dont les noms sont si beaux , toutes ces ruines si célèbres, toutes ces îles,
ènes, l’Acropolis et les débris du Parthénon se coloraient de la plus belle teinte de la fleur du pêcher ; les sculptures de
de feu. Du lieu où nous étions placés, nous aurions pu voir, dans les beaux jours d’Athènes, les flottes sortir du Pirée pour
paysages de Claude Lorrain394 cette lumière qui semble idéale et plus belle que nature ? Eh bien, c’est la lumière de Rome !
uvent retracé les crimes des hommes ; mais il y a quelque chose de si beau dans le langage du poète, que les crimes mêmes en
ue, aurais-je perdu mon temps en apprenant un idiome composé des plus beaux sons que j’aie jamais entendu articuler. Il me ma
imez, publiez tout ce que vous voudrez, mais non du poison. Vous avez beau dire, messieurs, on ne vous laissera pas distribu
e l’art justifient, loin de les contredire, les principes éternels du beau . L’histoire littéraire, grâce à cette méthode, es
qu’il conserve ou qu’il retrouve. A cette élévation, au sentiment du beau qu’elle fait naître, aux instincts généreux qu’el
on méditait profondément, et composait avec une lente inspiration ses belles périodes, écrivant, effaçant, récitant à haute vo
vres philosophiques, rassembla et condensa dans son livre Du Vrai, du Beau et du Bien ce qui lui parut la partie la plus sol
versaires, l’écrivain restera hors d’atteinte. Nul n’a mieux parlé la belle et grande langue du dix-septième siècle448, nul n
tive452 ni sur l’intelligence ; elle est sur le cœur : c’est un assez bel avantage. Le domaine de la musique est le sentime
fait comme les artistes : Quelle poésie ! s’écrie-t-on à la vue d un beau tableau, d’une noble mélodie, d’une statue vivant
aux ; elle reproduit, s’il lui plaît, le classique ou le gothique, le beau ou le sublime, le mesuré ou l’infini. Lessing a p
tous les mondes réels et tous les mondes intelligibles ! Du Vrai, du Beau et du Bien, Leçon 9e 458. La morale de l’intér
colliers et d’autres ornements impériaux ? Ce que nous avions de plus beau , voilà que nous « le perdons475. » Ici les larmes
distingue cependant par le même talent d’analyse et d’observation. Le beau , suivant Jouffroy, est l’expression harmonieuse d
nomalie, et notre confiance n’en est point ébranlée. Cette anomalie a beau se répéter, nous ne sommes point désabusés : nous
r. Le génie ne s’imite pas : il faut avoir reçu de la nature les plus beaux dons de l’esprit et les plus fortes qualités du c
iser dans cette lecture. Mais il y a aussi dans la vie de Franklin de belles leçons pour ces natures fortes et généreuses qui
nt pâlir celles des Alpes. Les pics s’émoussèrent et s’arrondirent en belles tours ; des masses inférieures vinrent adoucir le
gent entre les deux mers, ou bien entre Bagnères et Barèges, entre le beau et le sublime. Là, vous saisirez la fantastique b
c et sauvage ; le français, en pente douce, mieux ombragé, couvert de belles prairies, fournit à l’autre une grande partie des
t de pâturages est obligé d’acheter nos troupeaux et nos vins. Là, le beau ciel, le doux climat, et l’indigence ; ici, la br
et une mesure. Toutes les coutumes seront mises en français, dans un beau livre. Cela coupera court aux ruses et pilleries
aintenant le précepte de ne point laisser seule et languissante cette belle et grande nature, mais d’y mêler les émotions de
il la faut à la société pour vivre, telle que Sparte l’avait dans ses beaux jours. Sans la soumission spontanée de la volonté
’elles eussent été touchées par le souffle hellénique ? » — Grande et belle question, et de celles qui font le plus penser et
ne de ses généraux et de ses chefs illustres, pour être touchée de ce beau feu qui devait doubler et perpétuer sa gloire. Co
nération, ce groupe de génies, de talents accomplis, qui composent le bel âge d’Auguste. Soit directement, soit dorénavant
e soi, plus forte que soi, une époque protectrice et juge, qu’on a un beau champ à une carrière, à un développement honnête
er sa patrie, son temps, de ne voir rien de plus désirable ni de plus beau  ; il en a le légitime orgueil. L’activité dans l’
’Auguste, comme du règne de Louis XIV. Écoutons-les parler, sous leur beau ciel, et comme sous leur coupole d’azur, les gran
on a interverti, je ne sais pourquoi dans les éditions modernes) : la Belle au bois dormant ; le Petit Chaperon rouge ; la Ba
dans Cendrillon, gardent à leur robe, sous leur forme nouvelle, « un beau gris de souris pommelé. » Le cocher qui était pré
ui était précédemment un gros rat, garde sa moustache, « une des plus belles moustaches qu’on ait jamais vues. » Il y a des re
urtant, ce fonds commun de contes merveilleux, d’ogres, de géants, de Belles au bois dormant, de Petits-Poucets aux bottes de
lus vifs plaisirs que puissent avoir les yeux d’un homme qui aime les beaux paysages. Au reste, le premier aspect des Landes
son prix, surtout si l’on traverse les Landes le soir, par un de ces beaux horizons qui présagent un beau lendemain, quand l
rse les Landes le soir, par un de ces beaux horizons qui présagent un beau lendemain, quand le soleil couchant lance ses der
réputation de s’y connaître ; j’ai un piano dans l’entr’acte, et une belle cheminée de marbre blanc, où vous pourrez faire l
la vieillesse du grand Corneille, et que n’ont pas rachetées quelques beaux vers d’opéra, auxquels Boileau a rendu justice555
’une affection solide et raisonnée : c’est celle que doit inspirer le beau  ; c’est de cette façon qu’admire la postérité. Le
. Il appelait les dons du roi sur Corneille, vieux et pauvre. Le plus beau vers qu’ait écrit Boileau, parmi tant de vers fai
tout rapprochement avec la poésie lyrique de notre siècle. Rousseau a beau dire de l’ode qu’elle est « le véritable champ du
qu’elle est « le véritable champ du pathétique et du sublime ; » il a beau écrire de l’une d’elles « qu’il a eu dessein de d
nature languissante Se ranime et se nourrit. Oh ! que tes œuvres sont belles , Grand Dieu ! quels sont tes bienfaits. ! Que ceu
ante froidure ; La terre reprend sa verdure ; Le ciel brille des plus beaux feux. Pour entendre vos doux accents, Les oiseaux
té de sa prose facile, il la popularisa également par le prestige des beaux vers. En même temps, par un singulier contraste,
cents siècles entiers par-delà six mille ans630. Que ces objets sont beaux  ! Que notre âme épurée Vole à ces vérités dont el
« Oui, l’homme sur la terre est libre ainsi que moi ; « C’est le plus beau présent de notre commun Roi. « La liberté, qu’il
chant rien de rien, Au susdit cloître enfermé pour son bien. Il était beau , brillant, leste et volage, Aimable et franc, com
beau, brillant, leste et volage, Aimable et franc, comme on l’est au bel âge, Né tendre et vif, mais encore innocent : Bre
ent rien des vanités humaines. Ver-Vert était un perroquet dévot, Une belle âme innocemment guidée : Jamais du mal il n’avait
es bienheureuses nonnes ; De Moulins même on venait pour le voir : Le beau Ver-Vert ne bougeait du parloir. Sœur Mélanie, en
ntes descriptions, une sorte de poétique promenade à travers les plus beaux jardins de l’Europe. Malgré le défaut d’une compo
me des Turcs. Dans l’une des villes du Bosphore, devant l’un des plus beaux horizons que l’oeil puisse découvrir, Delille com
ui se pressentait vaguement lui-même, et que révélaient déjà quelques beaux vers, francs et naturels, le voilà qui va éclore
ecque. Mais c’est lui-même qu’il faut entendre, quand il développe en beaux vers cet art de l’imitation libre qui ne gêne ni
un maître de la critique (M. Nisard) nommer les Idylles comme la plus belle fleur de sa couronne poétique ? Mais dans ses Élé
uillonne et le tue, et qu’il expire enfin. — « Si, comme je le crois, belle dès ton enfance, C’est le dieu de ces eaux qui t’
ant, que le Ciel quelquefois Venge les opprimés sur la tête des rois. Belle vierge, sans doute enfant d’une déesse, Crains de
Lycus ; oublions les souffrances. Ami, leur lendemain est, dit-on, un beau jour. » Bientôt Lycus se lève et fait emplir sa c
mes pas l’herbe ou la moisson tombée Viendra remplir ta grange en la belle saison ; Afin que nul mortel ne dise en ta maison
nge un pain amer tout trempé de ses pleurs. Errant et fugitif, de ses beaux jours de gloire Gardant, pour son malheur, la pén
sein des flots. Elle est au sein des flots, la jeune Tarentine ! Son beau corps a roulé sous la vague marine. Thétis, les y
x monstres dévorants eut soin de le cacher. Par son ordre bientôt les belles Néréides S’élèvent au-dessus des demeures humides
Comme un dernier rayon, comme un dernier zéphyre, Animent la fin d’un beau jour, Au pied de l’échafaud j’essaye encor ma lyr
ns un résultat qu’il ne faut pas regretter : elle inspira au poète la belle épître de la Calomnie (1797), qui marque dans le
use. Ce droit de dénoncer, qui vous semble odieux, Fut, dans les plus beaux temps, utile à nos aïeux. Je ne veux point choisi
t bien doux ; D’un fils Dieu le rendait père, Le rendait père. — Quel beau jour pour vous, grand’mère î Quel beau jour pour
père, Le rendait père. — Quel beau jour pour vous, grand’mère î Quel beau jour pour vous ! — Mais quand la pauvre Champagne
ccès égala celui du Génie du Christianisme, resteront l’œuvre la plus belle de notre grand poète contemporain751. La poésie f
ère, L’homme, altéré toujours, toujours se désaltère, Et de songes si beaux enivrant son sommeil, Ne se reconnaît plus au mom
iques, et la critique doit un hommage presque sans réserve à ces deux belles créations d’Idamore et de Néala, si pures dans le
nom malheureux, nom moderne et barbare, Et qui de Colonis détrôna le beau nom. Les Grecs ont tout perdu : la langue de Plat
ours ! Que la brise du soir est douce et parfumée ! Que des feux d’un beau jour la mer brille enflammée !… Mais pour un peup
mer brille enflammée !… Mais pour un peuple esclave il n’est plus de beaux jours. Qu’entends-je ? C’est le bruit de deux ram
entit sur les flots, Quand l’alcyon gémit, au milieu des tempêtes : «  Beaux lieux où je n’ose m’asseoir, Pour vous chanter da
semblaient des filets d’araignée, Tant ils étaient légers. Il faisait beau . — La mer, de sable environnée, Brillait comme un
le gigantesque et l’imperceptible, le rationnel et le fantastique, le beau et le difforme se donnent rendez-vous dans ses ve
rtout la flamme gronde ! Rends-lui grâces, Reine du monde ! Vois quel beau diadème il attache à ton front ! Enfant, on me di
combien d’heures encore Peut durer son éternité ? Qu’un incendie est beau lorsque la nuit est noire ! Érostrate lui-même eû
n’ont point assez de dieux. J’ai détruit Rome, afin de la fonder plus belle , Mais que sa chute au moins brise la croix rebell
L’Idole.(Fragment.) O Corse à cheveux plats, que ta France était belle , Au grand soleil de messidor ! C’était une cavale
selle Et le harnais de l’étranger ; Tout son poil était vierge ; et, belle vagabonde, L’œil haut, la croupe en mouvement, Su
est de par le monde Des êtres inondés de volupté profonde ; Il est de beaux jardins plantés de lauriers verts, De grands murs
ts, des geais aux ailes bleues, Des paons sur le gazon traînant leurs belles queues, Des merles, des serins jaunes comme de l’
toutes ces choses ; Et femmes et bosquets, oiseaux, touffes de roses, Belles dames, seigneurs, princes, ducs et marquis, Elle
u’un seul pas Pour atteindre la tombe et reposer leurs bras. Tous ont beau l’implorer, elle n’en a point cure ; La Mort vole
t les troupeaux dormir sur la montagne, Et le pâtre robuste, avec ses beaux chiens blancs, Étaler auprès d’eux ses membres no
t je veux l’abriter près de notre maison, Pour la voir refleurir à la belle saison. » Sous ses cheveux dorès, le pâtre au bla
? Cherches-tu sur la rive un lit dans les roseaux ? Ou t’en vas-tu si belle , à l’heure du silence, Tomber comme une perle au
er comme une perle au sein profond des eaux ? Ah ! Si tu dois mourir, bel astre, et si ta tête Va dans la vaste mer plonger
r des croyances toujours chères. Le dessein du poète, il le disait en beaux vers, était de retracer quelques-unes des scènes
; Comme ces bois, en perdant ton mystère, Tu vois la fin de tes rares beaux jours ; L’automne, hélas ! si précoce, a fait tai
ions les souvenirs brûlants, Ses grands yeux noirs brillaient sous de beaux cheveux blancs. Jamais aucune mort, dans toute la
les y riaient au soleil, et le monde N’avait pas sous le ciel de plus belles cités. Mais, rebelles aux lois de la nature saint
les âmes ! Sous le ciel de Provence, étincelant de flammes, Il était beau de voir, suivi de mille cris, Ce bâton dont la fo
vait fait espérer Lucrèce ; mais Ponsard se releva avec éclat dans sa belle tragédie de Charlotte Corday (1850). Le sujet, à
853). Mais la critique, en applaudissant de généreux sentiments et de beaux vers, peut ici exprimer quelques réserves, regret
as souffrir qu’en France il soit un malheureux ; Fonder l’égalité, ce beau rêve du juste, En faisant respecter ce qui doit ê
, pauvre et ridicule ; elle, riche et parée, Sachant bien qu’elle est belle , et qu’elle est admirée. RODOLPHE. Si j’en crois
is seul, et l’on a toujours assez pour soi. Ah ! J’aurais aujourd’hui beau jeu… mais sois tranquille : Je n’abuserai pas d’u
ie à ses hautes sources. Il méritait de couronner son œuvre par cette belle création de la Fille de Roland, vraiment cornélie
sson, Elle lançait au ciel ses notes les plus claires ! O souffle des beaux jours ! Mystérieux pouvoir D’un rayon de soleil e
itent les papillons blancs, Autour de mes chères idées Se pressent de beaux vers tremblants ; Aussitôt que ma main les touche
co (Paul Déroulède). C’était un enfant : dix-sept ans à peine, De beaux cheveux blonds et de grands yeux bleus. De joie e
ous, et partout heureux. C’était un enfant : dix-sept ans à peine, De beaux cheveux blonds et de grands yeux bleus. Et l’enfa
ut au plus retient les linéaments grossiers des figures finies que le beau côté représente. » 139. M. Nisard a finement ana
îchit son front et rajeunit en vous son cœur. Vous êtes éternellement belles , éternellement pures, clémentes à qui vous revien
euses, mais sa volonté perverse. Le tort de Vauuvenargues, dans cette belle page, est de paraître trop resserrer le libre arb
et, ce qui est piquant, la revanche de la prose est elle-même en très beaux vers. » 322. En 1804, et malgré sa haine contre
et à fonder. » — « Je suis comme une harpe éolienne qui rend quelques beaux sons, mais qui n’exécute aucun air. » — « Qu’il e
on de termes, ce qui est le fond même de la doctrine de Platon sur le beau , cette ascension de l’âme, qui, de la contemplati
eauté morale, et, dépassant encore le second degré, parvient jusqu’au beau absolu, à l’essence divine, à Dieu même. 352. On
é du tombeau. 384. C’est dans le Phédon de Platon que se trouve une belle application de cette-fable. Cf. Cicéron, De Orato
aute de grammaire. 398. On remarquera encore dans cette relation une belle description du lac Supérieur. 399. Charles II
plastiques ; mais on peut dire qu’il a donné à la critique le sens du beau et lui a ouvert le monde de l’art. Selon lui, l’i
sens du beau et lui a ouvert le monde de l’art. Selon lui, l’idée du beau est dans Dieu, d’où elle émane pour passer dans l
e et Cie. 424. Guizot, dans le livre II, avait tracé de Strafford ce beau portrait : « Agir, s’élever, dominer, tel était s
ls ont obtenue. » 443. Voir, dans la XIVe Philippique, chap. xii, la belle invocation de Cicéron aux guerriers de la légion
s différents arts, mais encore les différentes écoles : de là un fort beau développement sur l’art français (poésie, peintur
ssions. 460. Cet argument est développé dans la 2e leçon du Vrai, du Beau et du Bien. 461. Helvétius, en effet, dans le X
qui sont utiles au public. 462. Dans la leçon déjà citée du Vrai, du Beau et du Bien, on trouvera une analyse du sentiment
rebelle, Me révolte contre ta loi… 466. Il faut lire à ce sujet la belle ode d’Horace, la ve du livre III. 467. Cf. la X
. 467. Cf. la XIIe leçon sur la morale de l’intérêt dans le Vrai, le Beau et le Bien. 468. Récits des Temps mérovingiens
5e acte de Marie Stuart, s’est inspiré de l’histoire en retraçant la belle scène des adieux de la reine d’Ecosse à ses femme
ngendrés les uns les autres, a découvert l’ordre de narration le plus beau , parce que c’est le plus naturel ; et si, de plus
algré toutes les basses attractions, a su tenir son cœur au niveau du beau , du bon et du grand. » 502. Ce morceau est avec
haut le sens qu’il attache à ce mot. Au dix-neuvième siècle, les plus belles poésies ne sont plus des peintures de l’homme dan
, les métamorphoses de Protée, Géorgiques, IV, 406 et suivants. 573. Belle imitation de Virgile, Ênéide, VI, 47 et suivants.
e, si l’oreille des divinités infernales était sensible au charme des beaux vers. » En réalité, comme l’indique un commentate
t de fils, produisent d’ailleurs elles-mêmes, dans cette tragédie, un beau contraste avec le caractère sans frein et sans me
récit de la mort de Laïus, qui commence au vers suivant, est la plus belle partie peut-être de cette scène d’Œdipe. Traits d
une place légitime parmi les maîtres de la scène. 616. La fin de ce beau vers est singulièrement affaiblie par ce mot d’un
e ma constance et connaissez mon cœur… 620. Ce dénouement, le plus beau peut-être que nous offre le théâtre de Voltaire,
less works From law sublimely simple… 624. Ces vers rappellent un beau passage échappé par mégarde à l’auteur de la Puce
le, Que tu sois après moi le plus considérable… 659. Ce sont là de beaux vers ; mais les sentiments sont tout modernes. 6
vre l’exposition du drame anglais. Le récit, d’ailleurs est rempli de beaux traits et fortement écrit : le contact seul de Sh
ois après, il expirait lui-même dans les bras de Ducis. Rappelons une belle pensée de Thomas, qui fait honneur à sa mémoire e
iques, livre IV, vers 116 et suivants. 677. On en a retenu ces deux belles strophes, où l’allusion est à peine voilée : Oui
rs élève de l’Académie de France à Rome. Inspiré, à son tour, par les beaux vers du poète, celui-ci composa sur le même sujet
ent les éditions antérieures. De même Fénelon (Télémaque, XXI) :« Une belle esclave verse de l’eau d’une aiguière d’or sur un
res (Pion. 1881), page 279 et suivantes. La lettre de Voltaire et les beaux vers d’André Chénier sont rappelés par le critiqu
ère, dit bien M. Caro, sont loin d’être achevés ; mais comme ils sont beaux , hardis, puissants, d’une veine libre, d’un tour
s, notre chère gloire, Vous veniez d’essayer pour la première fois Ce beau luth éploré qui vibre sous vos doigts. Lord Byro
mer, et plus encore en voyant l’armée des étoiles commencer, sous un beau firmament, sa revue et ses évolutions devant Dieu
procher de cette pièce, si parfaite de sentiment et d’expression, les beaux vers sur le Chrétien mourant dans les Premières M
771. L’idée est bien rendue par la coupe du vers, qui rappelle la belle strophe du Lac : Un soir, t’en souvient-il ? nou
nde sait par cœur ces vers pleins de tendresse et de grâce : Car vos beaux yeux sont pleins de douceurs infinies ; Car vos p
n’ont touché notre fange ; Tête sacrée ! enfant aux cheveux blonds ! bel ange A l’auréole d’or !… Il est si beau l’enfant,
 ! enfant aux cheveux blonds ! bel ange A l’auréole d’or !… Il est si beau l’enfant, avec son doux sourire, Sa douce bonne f
nie est une maladie de l’âme qui la rend aveugle pour tout ce qui est beau . Une double réponse a été faite au critique-poète
de ont été publiées chez Charpentier, Michel Lévy et Didier. 841. Ce beau fragment justifierait les fines réflexions de Sai
82 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
s en troupes que ces oiseaux visitent nos demeures ; quelquefois deux beaux étrangers, aussi blancs que la neige, arrivent av
d’une blancheur éclatante, on distinguait quelques veines bleues. Ses beaux yeux étaient fermés, ses pieds modestes étaient j
s devant la grande porte de l’église ; il leur fait un discours, fort beau sans doute, à en juger par les larmes de l’assist
ur s’éteindre autour de moi, et je goûtai, dans toute sa solitude, le beau spectacle d’une nuit parmi les déserts du nouveau
tableau, ne sauraient s’exprimer dans les langues humaines ; les plus belles nuits en Europe ne peuvent en donner une idée. En
aubriand a dû la voir quand la moisson était faite. 1. Comparez ces beaux vers de Lamartine sur la chute du Rhin : De roc
d, En cent torrents brisés roule de toute part. 1. Comparez ces beaux vers de Lamartine sur la chute du Rhin : De roc
espérance, celui-là sera le plus heureux qui aura l’espérance la plus belle et la plus assurée. Heureux donc mille et mille f
83 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
la vie pastorale ornée et embellie, présentée du moins sous son plus beau jour, que le poète doit peindre. C’est ainsi que,
s, qu’une versification un peu plus soignée mettrait au rang des plus belles pastorales, et quelques églogues du P. Bécanes, d
premiers vers de la première églogue : Tytire… Segrais donne aussi un beau modèle de douceur dans les vers suivants : Oh !
mynte en la saison des roses ! Doux zéphyrs, qui régniez alors en ces beaux lieux, N’en portâtes-vous rien à l’oreille des Di
té : Fortunate senex, le passage suivant de Segrais : Qu’en ses plus beaux habits, l’aurore au teint vermeil Annonce à l’uni
e l’Orient les portes éclatantes ; Depuis que ma bergère a quitté ces beaux lieux, Le ciel n’a plus ni jour ni clarté pour me
ions fréquentes aux circonstances de la vie champêtre, comme dans ces beaux vers de Virgile, imités par Racan : Sepibus in n
eurs, les fontaines, les oiseaux, la fraîcheur du matin, le soir d’un beau jour, en un mot, la scène variée des campagnes do
84 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
eur à son siècle et à ses contemporains, n’eût pas fréquemment de ces beaux mouvements de l’éloquence que les circonstances i
orateur grec ou romain, français ou étranger, rien de comparable à ce beau discours, pour la force ou la véhémence. Sans par
r sur de tels esprits. Si on leur racontait, par exemple, que le plus bel exorde que l’on connaisse, et qui a produit le pl
, que le plus bel exorde que l’on connaisse, et qui a produit le plus beau mouvement oratoire que l’on puisse citer, a été f
décadence inévitable de l’autre : nous vous avons montré que les plus beaux morceaux, que l’on pût offrir à votre admiration,
a patrie ; que tout ce qui ne porte pas ces grands caractères du vrai beau , ne peut qu’être froid, languissant, inanimé ; et
85 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-8
e mon diocèse, dit le savant Évêque, je ne désire pas moins que votre bel ouvrage, y devienne classique. » Déjà bon nombre
éguier. Monsieur le Professeur, J’ai reçu la dernière partie de votre beau travail ; elle complète et couronne bien les deux
n, de signaler les abus si fréquents qu’on en a fait en détournant ce bel art de son noble but qui est d’élever les âmes au
art de son noble but qui est d’élever les âmes au bien suprême et au beau idéal, au lieu de les abaisser vers les inclinati
irablement rempli le double but que vous vous êtes proposé dans votre bel ouvrage intitulé : Poétique. D’abord, vos définit
sent rien à désirer. Vous n’avez pas oublié surtout que le bien et le beau sont inséparables, et vous ne négligez jamais l’o
86 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
N° 4. — Une mère à sa fille La mère félicitera sa fille d’une très belle lettre qu’elle a reçue pendant le temps du carnav
rignan. Madame de Grignan a envoyé à sa mère, sans la prévenir, un beau chapelet, enrichi d’une croix de diamants et d’un
ns nous sauver par la diversité, et nous trouverions quelque chose de beau à vous dire sur l’inconstance de la fortune et su
dites ; mais vous savez fort bien les mettre dans leur jour, et si le beau pays que vous avez vu pouvait vous témoigner les
s choses sont dégoûtantes, quand elles sont jetées à la tête. Ah ! Le beau sujet de faire des réflexions ! Vous me disiez l’
pauvres, nos ennemis et Dieu même, — c’est le culte du cœur… le plus beau des codes, dont tous les articles sont divins. — 
Avis. Voici un chef-d’œuvre. Recueillez-vous. 1º Indiquez les plus belles images, rendez compte de celle-ci, où se place au
cend dans les plus petits détails, sans être moins attachant ni moins beau . Son style se plie à tous les objets, et en prend
loquent que ces deux grands hommes. En un mot, son ouvrage est un des beaux monuments de ce siècle, élevé pour les âges suiva
cieux. —  Racine fait l’admiration de notre époque. — Il fut le plus beau génie d’un siècle fécond en grands hommes. — Il é
vous le voudrez. N° 62. — Les Chrétiens et les Païens Quel plus beau spectacle pour la divinité, que de voir un chréti
er ensemble ce qu’il peut faire des hommes. Que de campements, que de belles marches, que de hardiesse, que de précautions ; q
e métier. — Mol. J’ai étudié les sottises des hommes. — Par. Voilà du beau . — Mol. Cette science est immense. — Par. Qu’en f
changeantes ! Comment des fleurs pourraient-elles ne pas désirer les beaux jours ! Tout, auprès de la plante arrachée il s’e
essagers de cueillir les riches et pesants boutons destinés à un plus beau printemps. Cette fois encore le lion ange fut sui
raient, les champs, les prairies qui s’étendaient à perte de vue, les belles plaines couvertes d’innombrables troupeaux. Il tr
bonnes grâces et lui donna dans son magnifique royaume une place plus belle que celle qu’il avait eue auparavant dans sa peti
rossignol, s’étant établi clans un jardin délicieux, choisit le plus beau rosier pour chanter ses airs harmonieux ; au pied
gnol chantait malgré les murmures de sa voisine — … Ainsi se passa la belle saison. L’Automne arriva — … Le rossignol eut la
N° 97. — Le Grillon et le Ver luisant Un grillon rencontre par une belle nuit un ver luisant au milieu de la prairie — … I
e comparaison. Mais vous ne devez pas borner là votre examen de cette belle fable. Vous aurez donc à signaler les tons divers
u pied est une plaine, — fermée de tous côtés par des arbres. — Moins belle est île de Calypso… Car peu s’en faut que mon dés
strophe effrayante, qui métamorphosa en un désert aride et affreux la belle et fertile vallée de Siddim, jadis… et maintenant
n le nomme Mer-Morte. « C’était autrefois, dit l’Ecriture-Sainte, une belle campagne couverte de jardins, ombragés d’arbres d
s mots voix d’airain une certaine hardiesse ? Indiquez les trois plus belles antithèses de mots… Que voyez-vous dans les expre
auteur romantique, et à quelles expressions ? Emparez-vous de la plus belle et mettez-la en style classique. Montrez-nous deu
lottantes, observe le précepte de copier la nature en ce qu’elle a de beau . Indiquez les métaphores ; trois sont fort belles
re en ce qu’elle a de beau. Indiquez les métaphores ; trois sont fort belles , deux sont vicieuses. Prenez le style aux mots :
ut se rendre ; réponse héroïque de Charles XII, disant qu’il est plus beau d’être brûlé106. — Un autre dit qu’à cinquante pa
ient tranquillement cette mer de feu ; après avoir vu sauter les plus beaux vaisseaux de l’orient, ils sortirent du port, et
terrains — … Acclamations et fureur des Araucaniens — … Tableau d’une belle nuit — … Une déité céleste fend les nues, en lais
orsqu’elle fut arrêtée dans sa marche par les eaux de la seine — … Un bel enfant, nommé Loïs se baignait dans le fleuve — …
tent — … Cérès paraît — … Dénouement. « Loïs, dit-elle, sois la plus belle fleur des Gaules. » Et elle change en lis le bel
elle, sois la plus belle fleur des Gaules. » Et elle change en lis le bel enfant — … Puis se tournant vers le druide, — ell
r, noster, qui es, in cœlis, sanctificetur, désignaient les cinq plus beaux moutons, ainsi du reste — … Le berger réussit à a
té et de mon triste sort de Derviche — … Nœud. Tout-à-coup parut une belle jeune fille — … Portrait ; robe bleue, cheveux à
qui consent à mourir si l’on veut adopter son enfant : ce sont tà de beaux sentiments à peindre. N° 186. — L’Empereur Rod
ttendrissement, L’assemblée ne connaîtra qu’à ce signe l’auteur de la belle action chantée par le troubadour. N° 187. — Gu
emps après, Girardin prenait le frais sur sa porte, vers la fin d’une belle journée d’été. Description du soir. Un cavalier s
rs direct dont voici la substance : « Girardin, le roi a appris votre belle action, il ne vous envoie point d’argent, mais vo
a un véritable courage à mépriser la fortune. » N° 202. — Le plus beau jour d’Alexandre Ier Vers la fin de l’année 1
mière comblé de bénédictions ; il disait avec émotion. Voilà mon plus beau jour ! N° 203. Athènes sauvée par la Poésie
écompense du louis, vint me proposer un lit, et me conduisit dans une belle chambre, dont le lit me parut délicieux, je payai
ous les jours déposer sur la tête de la madone, une couronne des plus belles fleurs de la vallée — … Elle avait appris à son f
t bien attrapés, quand on prie, par exemple — … Un jour ils voient un beau chalet tout neuf, ils vont trouver l’orage pour q
ences et des répétitions oiseuses ; ne les ménagez pas. Découvrez une belle inversion de pensées ; il vous faudra chercher pe
alyse, ce qui serait très facile parce que ce morceau est un des plus beaux que l’on connaisse. Il faudra au contraire vous r
s avides de vengeance : Rassurez-vous, je ne suis point blessé. Cette belle parole a survécu à ses trophées. Mais Théodose lu
malheur de sa ville. Avis. Le corrigé de cc canevas est un des plus beaux morceaux du plus éloquent des pères de l’Eglise.
tre, qui vient implorer la clémence du vainqueur ; ce sera là le plus beau des triomphes d’Attila, qui, n’ayant plus rien à
res ou les mouvements qu’ils contiennent. Ne vous arrêtez qu’aux plus beaux , si vous le désirez : mais en tous cas, jetez dan
une sentence de grâce ou un arrêt de mort éternelle ; car, vous avez beau vous flatter, vous mourrez tels que vous êtes auj
uchette, semblait contempler son image comme dans les eaux d’un lac.   Bel enfant qui me ressembles, oh ! Viens avec moi, di
quoi ! Les chagrins, les tristesses viendraient troubler ce front si beau , et ces yeux « d’azur se terniraient par l’amertu
beau, quand on est pur comme à ton âge, la dernière heure est la plus belle . Et secouant ses ailes de lis, l’ange à ces mois
e faut pas chercher de grands détours et de grandes figures. Les plus beaux vers sont ceux qui ressemblent à de la prose élég
35. Lutte de l’eau et du feu au sein des volcans. 36. Tableau d’un beau jour se levant sur une mer sans rivages. 37. Lut
re ; il y voit une menace de Dieu. 88. Nommez quelques-unes des plus belles fleurs. 89. Le Sirius est l’étoile la plus brill
son âge. 117. L’humble Oratoire bâti par saint Meinrad est devenu la belle église de Notre-Dame-des-Ermites, en Suisse. 118
87 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
eux, qui ne peut se résigner au silence, et vient à l’endroit le plus beau vous faire souvenir qu’il est là, et vous distrai
Dès sa première enfance elle fit pressentir les hautes facultés de sa belle et forte intelligence, quinze ans elle lisait Mon
ociétés et des littératures étrangères, l’admiration désintéressée du beau , sous tes formes les plus diverses que lui donne
gestes en parlant ; on voyait sur le visage des jeunes filles la plus belle fraîcheur, les couleurs les plus vives et la plus
mprovisateurs, beaucoup d’enthousiasme pour la poésie et les arts, un beau soleil : enfin, on y sent qu’on vit ; mais je l’o
vant en Italie, éprouverez-vous un sentiment d’attendrissement sur ce beau pays, que la nature semble avoir paré comme une v
i barbare que ceux qui l’attaquaient, il lança contre ses ennemis les belles statues qui décoraient l’intérieur de l’édifice.
auteur. « J’aurais peut-être dû vous faire voir, dit Corinne, le plus beau de nos édifices le dernier ; mais ce n’est pas mo
degrés ; des distances infinies le séparent même de ce qui n’est que beau . » Oswald sentit une émotion tout à fait extraord
dans notre âme des idées parfaitement claires et positives ; mais un beau monument d’architecture n’a point, pour ainsi dir
gerbe de ces fontaines sont si légères et si nuageuses, que, dans un beau jour, les rayons du soleil y produisent de petits
rayons du soleil y produisent de petits arcs-en-ciel formés des plus belles couleurs16. « Arrêtez-vous un moment ici, dit Cor
loin venir un vieillard, dont les pas tremblants se traînent sur ces beaux marbres arrosés par tant de pleurs, l’on sent que
vous voulez oublier et jouir ; je ne sais si je désirerais que votre beau ciel me fit ce genre de bien. — Ne croyez pas cep
ent à mesurer l’univers romain, et la statue équestre de Marc-Aurèle, belle et calme au milieu de ces divers souvenirs. Ainsi
, la république par les lions, les guerres civiles par Marius, et les beaux temps des empereurs par Marc-Aurèle. En avançant
es avec les vallées, effaçant, au moral comme au physique, toutes les belles inégalités produites par la nature. Trois autres
oethe est un homme d’un esprit prodigieux en conversation ; et l’on a beau dire, l’esprit doit savoir causer. On peut présen
nd ils ne partent pas d’une conviction sincère. Il n’y a pas une plus belle carrière que celle des lettres, quand on la suit
es femmes ne suffiraient plus comme jadis pour le défendre. C’est une belle chose que l’innocence dans le génie et la candeur
s prospérités extérieures nous délaissent. L’homme a la conscience du beau comme celle du bon, et la privation de l’un lui f
xistence serait trop heureuse si l’on pouvait retenir des émotions si belles  ; mais c’est parce qu’elles se dissipent aisément
; mais s’ils sont inspirés par l’enthousiasme de leur patrie, de quel beau mouvement ne se sentent-ils pas saisis ! Le sol q
une nourriture délicate ; l’eau murmure doucement à son oreille ; de beaux insectes occupent ses regards, et les naïades du
rs en troupes que ces oiseaux visitent nos demeures. Quelquefois deux beaux étrangers, aussi blancs que la neige, arrivent av
s devant la grande porte de l’église ; il leur fait un discours, fort beau sans doute, à en juger par les larmes de l’assist
llages, comme les Gaulois suspendent des reliques aux rameaux du plus beau rejeton d’un bois sacré. Quand de sa main droite
ots, le jeune Franc s’incline et meurt sur le corps de son ami. Leurs belles chevelures se mêlent et se confondent comme les f
à son sommet, le soleil se levait derrière les monts Ménélaïons. Quel beau spectacle ! mais qu’il était triste ! L’Eurotas c
chose. Après tout, ne dédaignons pas trop la gloire ; rien n’est plus beau qu’elle, si ce n’est la vertu. Le comble du bonhe
s de soif. L’Eurotas mérite certainement l’épithète de καλλιδόναξ aux beaux roseaux, que lui a donné Euripide ; mais je ne sa
les roches et les bruyères de la baie de Naples seront toujours plus belles que les vallées les plus fertiles de la France et
ent dans les foyers du roi Ménélas : « Hélène n’avait point quitté sa belle quenouille, « chargée d’une laine teinte en pourp
, quoique je préfère, comme Télémaque, mes rochers paternels aux plus beaux pays92. Il était midi ; le soleil dardait à plomb
un instinct aveugle, mais un sentiment éclairé, fondé sur ce goût du beau dans tous les genres que le ciel leur avait si li
a ville : il faut supposer toutes ces montagnes dont les noms sont si beaux , toutes ces ruines si célèbres, toutes ces îles,
ènes, l’Acropolis et les débris du Parthénon se coloraient de la plus belle teinte de la fleur du pécher ; les sculptures de
de feu. Du lieu où nous étions placés, nous aurions pu voir, dans les beaux jours d’Athènes, les flottes sortir du Pirée pour
omère. C’est une rare destinée pour un pays, d’avoir inspiré les plus beaux chants des deux plus grands poètes du monde. Tand
le camp et sous la tente que furent écrites ou dictées ces courtes et belles proclamations qui, selon le mot de Joseph Chénier
telle campagne de 1793, vos victoires actuelles en présagent une plus belle encore. Les deux armées qui naguère vous attaquai
contre nous dans les rangs des armées étrangères en maudissant notre belle France, prétendraient-ils commander et enchaîner
idée de cet amour mystique qui est l’essence du christianisme sous le beau nom de charité. C’est qu’ils avaient garde de se
en ce vigoureux esprit est étranger aux défaillances de l’âge, et ses belles Méditations morales et religieuses, qui sont les
celle d’entretenir dans la jeunesse le goût des études, la passion du beau et l’enthousiasme pour tout ce qui honore et élèv
e l’art justifient, loin de les contredire, les principes éternels du beau . L’histoire littéraire, grâce à celle méthode, es
ne firent que doubler sa prodigieuse activité. En 1846 paraissait la belle étude sur l’Éloquence chrétienne au quatrième siè
on méditait profondément, et composait avec une lente inspiration ses belles périodes, écrivant, effaçant, récitant à haute vo
n peu apprêtée d’un grand artiste, et non la théorie de l’art dans sa belle et inépuisable variété. Dès le commencement, Buff
rouvera peut-être la cause de la roideur monotone mêlée parfois à son beau langage. Exprimer sa pensée, c’est la produire, c
lats d’Orient, ils étaient nés tous deux à Constantinople d’une femme belle et spirituelle, d’une Grecque164. Il est resté d’
lesse qui devait être trop courte ; il rassembla et condensa dans son beau livre Du vrai, du beau et du bien ce qui lui paru
rop courte ; il rassembla et condensa dans son beau livre Du vrai, du beau et du bien ce qui lui parut la partie la plus sol
restera hors d’atteinte. Nul écrivain de ce temps n’a mieux parlé la belle et grande langue du dix-septième siècle171, nul n
tive176 ni sur l’intelligence ; elle est sur le cœur : c’est un assez bel avantage. Le domaine de la musique est le sentime
fait comme les artistes : Quelle poésie ! s’écrie-t-on à la vue d’un beau tableau, d’une noble mélodie, d’une statue vivant
aux ; elle reproduit, s’il lui plaît, le classique ou le gothique, le beau ou le sublime, le mesuré ou l’infini. Lessing a p
par la conversion des Franks au christianisme. L’évêque de Reims eut beau dire à ses néophytes : « Sicambre adouci ; courbe
ui suit. Puis lorsque, avec l’aide de Dieu, Chloclowig le Chevelu, le beau , l’illustre roi des Franks, eut reçu le premier l
colliers et d’autres ornements impériaux ? Ce que nous avions de plus beau , voilà que nous le perdons239. » Ici les larmes,
distingue cependant par le même talent d’analyse et d’observation. Le beau , suivant M. Jouffroy, est l’expression harmonieus
dre autant qu’il est donné à notre faiblesse, cela est bien, cela est beau . Un nouveau motif d’agir est apparu, une nouvelle
nomalie, et notre confiance n’en est point ébranlée. Cette anomalie a beau se répéter, nous ne sommes point désabusés : nous
r. Le génie ne s’imite pas ; il faut avoir reçu de la nature les plus beaux dons de l’esprit et les plus fortes qualités du c
iser dans cette lecture. Mais il y a aussi dans la vie de Franklin de belles leçons pour ces natures fortes et généreuses qui
les Girondins. Charlotte Corday est condamnée à la peine de mort. Son beau visage n’en paraît pas ému ; elle rentre dans sa
ne l’outrageaient pas ; beaucoup plaignaient cette fille si jeune, si belle , si désintéressée dans son action, et l’accompagn
ntes descriptions, une sorte de poétique promenade à travers les plus beaux jardins de l’Europe. Malgré le défaut d’une compo
ie des Turcs. Dans l’une des villes du Bosphore, devant l’un des plus beaux horizons que l’œil puisse découvrir, Delille comp
et la douce victoire Pour la première fois me fit goûter la gloire : Beaux jours, qu’une autre gloire et de plus grands comb
ns un résultat qu’il ne faut pas regretter : elle inspira au poète la belle épître de la Calomnie (1797), qui marque dans le
ilieu des souffrances d’une santé détruite que le poète composa cette belle étude, que les meilleurs juges s’accordent à rega
té. Souvent je me suis dit, plein de cette espérance : Mon père à ces beaux jours prépara mon enfance. C’est vous seul en eff
use. Ce droit de dénoncer, qui vous semble odieux, Fut, dans les plus beaux temps, utile à nos aïeux. Je ne veux point choisi
t bien doux ; D’un fils Dieu le rendait père, Le rendait père. — Quel beau jour pour vous, grand’mère ! Quel beau jour pour
père, Le rendait père. — Quel beau jour pour vous, grand’mère ! Quel beau jour pour vous ! — Mais quand la pauvre Champagn
succès égala celui du Génie du christianisme, restera l’œuvre la plus belle et la plus parfaite de notre grand poète contempo
ère, L’homme, altéré toujours, toujours se désaltère, Et de songes si beaux enivrant son sommeil, Ne se reconnaît plus au mom
l’interprète du pays quand d’une villa de Rome il s’associait par de beaux vers au deuil public provoqué par la mort du géné
iques, et la critique doit un hommage presque sans réserve à ces deux belles créations d’Idamore et de Néala si pures dans leu
nom malheureux, nom moderne et barbare, Et qui de Colonis détrôna le beau nom. Les Grecs ont tout perdu : la langue de Plat
ours ! Que la brise du soir est douce et parfumée ! Que des feux d’un beau jour la mer brille enflammée !… Mais pour un peup
mer brille enflammée !… Mais pour un peuple esclave il n’est plus de beaux jours. Qu’entends-je ? C’est le bruit de deux ra
entit sur les flots Quand l’alcyon gémit, au milieu des tempêtes : «  Beaux lieux où je n’ose m’asseoir, Pour vous chanter da
 V. Hugo : les Orientales et les Feuilles d’automne resteront sa plus belle couronne436. Lui. I. Toujours lui ! l
? Cherches-tu sur la rive un lit dans les roseaux ? Ou t’en vas-tu si belle , à l’heure du silence, Tomber comme une perle au
er comme une perle au sein profond des eaux ? Ah ! si tu dois mourir, bel astre, et si ta tête Va dans la vaste mer plonger
vait fait espérer Lucrèce ; mais Ponsard se releva avec éclat dans sa belle tragédie de Charlotte Corday (1850). Le sujet, à
853). Mais la critique, en applaudissant de généreux sentiments et de beaux vers, peut ici exprimer quelques réserves, regret
, pauvre et ridicule ; elle, riche et parée. Sachant bien qu’elle est belle et qu’elle est admirée. RODOLPHE. Si j’en crois c
is seul, et l’on a toujours assez pour soi. Ah ! j’aurais aujourd’hui beau jeu… mais sois tranquille : Je n’abuserai pas d’u
e le ch. X de la quatrième partie. « L’enthousiasme, c’est l’amour du beau , l’élévation de l’âme, la jouissance du dévouemen
st avec regret que nous terminons ici nos extraits de Corinne. Que de belles pages à détacher encore ! que d’admirables tablea
du livre de Mme de Staël a un peu vieilli. Corinne est cependant une belle et touchante création, une figure pleine de noble
chap. xvii, xviii, xix et xx de la IIe partie. 33. On pourra lire de belles pages de Schiller sur la vocation du poète et de
r. 87. Chap. XLI. 88. On peut lire sur cette poétique tradition une belle page de Buffon dans les Morceaux choisis à l’usag
6e édit.), page 411. C’est dans le Phédon de Platon que se trouve une belle application de cette fable. Cf. Cicéron, de Orato
aute de grammaire. 112. On remarquera encore dans cette relation une belle description du lac Supérieur. 113. M. Sainte-Beu
quente et sévère de M. Guizot ne laisse rien à désirer ! » 140. Les belles études religieuses de M. Guizot, dont les deux pr
fils ont obtenue. » 150. Voir dans la 14me Philippique, ch. xii, la belle invocation de Cicéron aux guerriers de la légion
ortel monument. » 151. Il serait intéressant de rapprocher de cette belle page ce que M. Villemain dit encore de Bossuet da
Ô jour ! jour triomphant ! jour saint ! jour immortel ! Jour le plus beau qu’ait fait luire le ciel Depuis qu’au fier Clovi
comme touchés avec une grâce parfaite et enlevés avec légèreté ». Les belles leçons sur la tribune anglaise au dix-huitième si
s différents arts, mais encore les différentes écoles : de là un fort beau développement sur l’art français (poésie, peintur
rutal. 183. Cet argument est développé dans la IIe leçon du vrai, du beau et du bien. 184. Helvétius en effet, dans le XIV
qui sont utiles au public. 185. Dans la leçon déjà citée du vrai, du beau et du bien, on trouvera une analyse du sentiment
rebelle, Me révolte contre ta loi… 189. Il faut lire à ce sujet la belle ode d’Horace, la ve du livre III. 190. Cf. la X
. 190. Cf. la XIIe leçon sur la morale de l’intérêt dans le vrai, le beau et le bien. 191. Récits des temps mérovingiens,
5e acte de Marie Stuart, s’est inspiré de l’histoire en retraçant la belle scène des adieux de la reine d’Écosse à ses femme
M. Villemain, une espèce de magicienne du grand ton, qui s’appelle du beau nom d’Iphyctone, qu’on ne voit pas, qu’on n’enten
re l’exposition du drame anglais. Le récit, d’ailleurs, est rempli de beaux traits et fortement écrit : le contact seul de Sh
le, Que tu sois après moi le plus considérable… 289. Ce sont là de beaux vers, mais les sentiments sont tout modernes. 29
ois après, il expirait lui-même dans les bras de Ducis. Rappelons une belle pensée de Thomas qui fait honneur à sa mémoire et
306. V. Géorg., l. IV, v. 116 et suiv. 307. On en a retenu ces deux belles strophes, ou l’allusion est à peine voilée : Oui
ession qui manque de netteté et surprend. 316. Souvenir heureux des beaux vers de Virgile ; … Pendent opera interrupta, mi
qu’il soit utile de les relever toujours. 318. On peut comparer de beaux vers de M. de Lamartine dans la pièce de la Semai
lors élève de l’académie de France à Rome. Inspiré à son tour par les beaux vers du poète, celui-ci composa sur le même sujet
puissance », demanderait la grammaire. 339. Voici le sens exact des beaux vers de Milton, dont toute la poésie n’a pas été
sphere, While day arises, that sweet hour of prime. « Ô toi, la plus belle des étoiles, la dernière du cortège de la nuit, s
ire dans le Songe de Scipion (liv. VI de la République de Cicéron) un beau passage sur la marche et l’harmonie des sphères c
liques Quelque bord fréquenté des pénates rustiques, Des regards d’un beau ciel doucement animé, Des fleurs et de l’ombrage,
procher de cette pièce, si parfaite de sentiment et d’expression, les beaux vers sur le Chrétien mourant dans les premières M
. 414. L’idée est bien rendue par la coupe du vers, qui rappelle la belle strophe du Lac : Un soir, t’en souvient-il ? Nou
nde sait par cœur ces vers pleins de tendresse et de grâce : Car vos beaux yeux sont pleins de douceurs infinies ; Car vos p
n’ont touché notre fange ; Tête sacrée ! enfant aux cheveux blonds ! bel ange À l’auréole d’or ! »… Il est si beau l’enfa
enfant aux cheveux blonds ! bel ange À l’auréole d’or ! »… Il est si beau l’enfant, avec son doux sourire, Sa douce bonne f
464. On ne saurait citer dans la poésie contemporaine une page plus belle . Quelle souplesse, et en même temps quelle riches
88 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
onheur ; Vous êtes ses trésors, vous êtes son honneur, L’amour de ses beaux ans, l’espoir de son vieil âge, Ses compagnons de
et la douce victoire Pour la première fois me fit goûter la gloire : Beaux jours, qu’une autre gloire et de plus grands comb
r, mais à mi-côte, et à distance raisonnable. J’ai sous ma fenêtre ce beau et immense bassin que je découvre de tous côtés,
one et sourd m’invite doucement au sommeil. Je n’ai jamais vu de plus beaux jours que ceux dont nous jouissons ici ; le solei
haleur, à midi, est comme celle du mois de mai à Paris, lorsqu’il est beau . La campagne est encore riante et couverte de gaz
village natal, le petit Liré : Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage Ou comme cettuy-là qui conquit la toison,
arin la douceur angevine. 1. La Fontaine a dit : Et la grâce plus belle encor que la beauté. 2. L’expression manque ici
89 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
geusement de cette figure dans son Discours sur les Lettres. Voici ce beau morceau. « Ô Fabriciusc, qu’eût pensé votre gran
es mortes : tel est l’exemple que nous en offrent les derniers de ces beaux vers que Racine met dans la bouche de Phèdre en p
lence des passions ? » Enfin à des êtres insensibles : tels sont ces beaux vers de Racine le fils, dans son Poème sur la Rel
stre fatal à l’entrée du Temple de Minerveb. » Voici encore une bien belle exclamation que fait Bossuet dans son Oraison fun
plus souvent l’expression de la colère et du désespoir. Les deux plus beaux exemples que je connaisse en ce genre d’imprécati
s dramatiques font un fréquent usage de cette figure. On en trouve de beaux exemples dans la troisième scène du premier acte
duction littérale du texte sacré qui a fourni à Racine la matière des beaux vers que j’ai cités. « J’ai vu, dit le Prophète D
Je crains Dieu, cher Abner, et n’ai point d’autre crainte. Tout est beau , tout est grand dans ces quatre vers. Mais le vra
ples de ce genre de sublime. Voici comment s’exprime Moyse a dans son beau Cantique sur le passage de la mer rouge. « Votre
agnes ; elles s’exhalent en fumée. » Le Marquis de Pompignan dans sa belle Ode tirée de ce psaume, a ainsi paraphrasé ce mor
eds sur la terre. Notre J.-B. Rousseau l’a fort bien imitée dans ces beaux vers de l’Ode au prince Eugène, en parlant de la
des états. Voltaire, dans le chant IV de sa Henriade, a imité cette belle image, en disant du Président de Harlay, que Buss
90 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
nt par cœur, et nous citent déjà cet admirable tableau d’une des plus belles comparaisons de Virgile : Qualis populeâ mœrens
stor la douceur du miel, et nous avons admiré l’harmonie imitative du beau vers qui exprime cette idée. Voici maintenant com
l’esprit et dirigé la plume de l’écrivain. Nous avons annoncé déjà la belle allégorie où le psalmiste présente, sous l’emblèm
Nous allons la mettre sous les yeux du lecteur, en nous servant de la belle traduction de Lefranc de Pompignan, dont le nom n
ransplantée Qui va fleurir sous d’autres cieux, Par toi-même dans ces beaux lieux Ta nation fut transportée. Pour nous ta voi
autre trait, dont l’idée est si grande, et présentait au poète une si belle image : Ab increpatione vultûs tui peribunt : il
en fictions morales, une prosopopée plus heureuse, plus noble et plus belle , sous tous les rapports, que celle de la Sagesse,
eut avoir une idée complète de tout l’effet que peut produire la plus belle des figures, employée par le plus sublime poète,
au vraiment magnifique, qui a fourni à Virgile son Pollion, à Pope sa belle églogue du Messie, et dont Racine le fils a réuni
91 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
ure, et je vous regarde comme étant seul avant tous les siècles. O la belle et riche aumône1 que vous avez faite en créant le
isparues, et la lune s’était levée avec son croissant, d’un argent si beau et si vif, que les yeux en étaient charmés2. Elle
u croissant ne parut plus dans le ciel, où il tenait auparavant un si beau rang parmi les étoiles. Mon Dieu, lumière éternel
agne ; cela paraît libéralité : c’est un fort honnête homme ; il fait belle dépense du bien d’autrui. Et vous, vous vous veng
ssassinat ; c’est une action indigne et honteuse, mais ç’a été par un beau combat1 ; quoique les lois vous condamnent, quoiq
à la débauche, si peu qu’elle s’étudie à se ménager, à se couvrir des belles couleurs de fidélité, de discrétion, de douceur,
s qui donnent tout au dehors, et qui se repaissent de titres et d’une belle montre de grandeur. Pour lui, il appuie sa famill
sang du peuple. C’est pourquoi il s’est élevé, superbe en sa hauteur, beau en sa verdure, étendu en ses branches, fertile en
t de ton ambition infinie. O les dignes restes de ta grandeur ! ô les belles suites de ta fortune ! ô folie ! ô illusion ! ô é
s verrai plus triomphant qu’à Fribourg et à Rocroy ; et, ravi d’un si beau triomphe, je dirai en actions de grâces ces belle
y ; et, ravi d’un si beau triomphe, je dirai en actions de grâces ces belles paroles du bien-aimé disciple : « La véritable vi
u’il vous a donné toutes les qualités nécessaires pour exécuter un si beau dessein : pénétration, fermeté, bonté, douceur, a
Dieu2 qu’il vous fasse cette grâce, et que vous puissiez accomplir ce beau précepte de saint Paul3, qui oblige les rois à fa
appuyer ce nom auguste de grandeur, ni à quoi je puis appliquer un si beau titre. Convainquons-nous, chrétiens, de cette imp
ue vous portiez dans les cœurs des vérités plus articulées3. Voici la belle méditation dont David s’entretenait sur le trône,
avoir tant écrit dans ce livre, d’en avoir rempli toutes les pages de beaux caractères, puisque, enfin, une seule rature5 doi
iens, chap. v, v. 8. 3. Bossuet a donné, d’après saint Augustin, une belle définition de la concupiscence, dans ses Maximes
92 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
1 Apollon à portes ouvertes2 Laisse indifféremment cueillir Ces belles feuilles toujours vertes Qui gardent3 les noms de
ais écouter ni pitié ni clémence,   Qui te parle pour eux6. Ils ont beau vers le ciel leurs murailles accroître, Beau d’un
rle pour eux6. Ils ont beau vers le ciel leurs murailles accroître, Beau d’un soin assidu travailler à leurs forts, Et cre
incesse de Conti lui disait un jour : « Je veux vous montrer les plus beaux vers du monde, que vous n’avez point vus. — Pardo
nez-moi, madame, répondit-il, je les ai vus ; car s’ils sont les plus beaux du monde, il faut nécessairement que ce soit moi
rle ici en païen. 6. Le sentiment est aussi odieux que les vers sont beaux . 7. Souvenir de Virgile. Voyez l’excellente édit
93 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
je pouvais vous la dépeindre ; je ne l’entreprendrai pas1 aussi. J’ai beau chercher ma chère fille, je ne la trouve plus, et
dans sa chambre, et lui dit : « Vatel, tout va bien, rien n’était si beau que le souper du Roi. » Il dit : « Monseigneur, v
ntérêts à démêler, que de guerres commencées, que d’intrigues, que de beaux coups d’échecs à faire et à conduire ! « Ah ! mon
se, et repense à tout ; ma tête et mon esprit se creusent : mais j’ai beau tourner, j’ai beau chercher, cette chère enfant q
ut ; ma tête et mon esprit se creusent : mais j’ai beau tourner, j’ai beau chercher, cette chère enfant que j’aime avec tant
son fils, dans le pays Nantais. 2. Nous dirions : Qui était du plus bel effet. 3. Voir le chant XIII de la Jérusalem dél
u récit qui s’annonce. 5. Elle a le style éloquent, inventif. 1. La belle expression ! 2. Henriette de Coulanges, qui souf
Il n’y a pas d’historien ni d’orateur sacré qui ait rien dit de plus beau . 2. Donnez-moi. Ce dialogue supposé rappelle la
94 (1873) Principes de rhétorique française
r, car la façon dont parient ou écrivent ses détracteurs est son plus bel éloge. En attendant, c’est une œuvre utile que de
s et de travailler. » Le même sentiment de la vérité inspirait’ cette belle parole à l’un de nos hommes d’État, qui prêche ad
uis Aristote jusqu’il Andrieux, des hommes de génie qui ont offert de beaux modèles, depuis Homère jusqu’à Chateaubriand : vo
ossible dans ce milieu pur et salutaire des hautes intelligences, des belles conceptions, des paroles harmonieuses ? S’initier
nos sermonnaires du dix-septième siècle ? Non, il y a encore dans ces belles œuvres de la réflexion, de l’étude, c’est-à-dire
ands modèles. Les préceptes sont utiles, même à l’homme doué des plus belles facultés, pour perfectionner son talent et pour s
osition d’une vérité noble et touchante, de faire aimer le bien et le beau par des images vives, par l’éloge des grandes et
la logique ou de la science, il a pour mission de montrer ce qui est beau  ; il se propose surtout de plaire aux esprits. Le
parler. Plus que tout autre, l’orateur politique doit se rappeler les belles paroles de Fénelon : L’homme digne d’être écouté
les principaux de l’auditeur. Le genre démonstratif a peur matière le beau et son contraire, l’auditeur s’instruit pour appr
de David : Instruisez-vous, arbitres du monde. Il traite à la fois du beau et de l’utile ; il vent charmer et instruire à la
ron, tant est insinuante la peinture des sentiments exprimés dans ces beaux vers3 : Ah ! de vos premiers ans l’heureuse expé
poëtes comme les orateurs subissent cette loi de la raison. Ainsi ces beaux vers de Joad : Celui qui met un frein à la fureu
re suprême un père ; la religion du cœur, la vertu en action, le plus beau de tous les codes de morale, et dont tous les pré
umération ;    La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; On a beau la prier, La cruelle qu’elle est se bouche les or
us grands maux, noua devons en chercher le remède dans la paix. Quel bel effet de contraste dans ces vers de Racine : Dép
er plusieurs fois la charrue pour lui faire produire une récolte plus belle et plus abondante. Leçon VIII. Des passions.
de ce voyage fameux, dont vous aviez remporté tant de gloire et de si belles espérances ? Vanité des vanités !        4. Pui
est souvent plus éloquent qu’un long discours. Témoin cette simple et belle parole d’un matelot anglais qui fit résoudre la g
x des vingt volumes de l’Histoire du Consulat et de l’Empire dans ces belles lignes qui en forment la conclusion pratique : I
la beauté de toutes choses, et que rien de désordonné ne peut être ni beau ni bon. II. Assurer avant tout l’unité de sa com
ême temps qu’il flétrit les intrigues des tribuns qui cachent sous ce beau nom leurs ambitieux desseins, il loue hautement l
ers État : Considérée de ce point de vue, l’histoire de France était belle d’unité et de simplicité, j’ai vivement senti la
ister sur les circonstances avantageuses et les mettre dans leur plus beau jour, atténuer et rejeter dans l’ombre celles qui
t par cette apparition, ne sont que le fond naturel et légitime de ce beau portrait du fils d’un héros qui seul reste inébra
l éclat aux charmes de sa figure. Il a les traits réguliers, le teint beau et vermeil, le nez aquilin, les yeux grands, plei
e ce noble sang, marche la tête haute, et comme s’il eût fait la plus belle action, tend gaîment sa main sacrilège à ses comp
saint charge toujours son prône. Bossuet dans le style élevé fait un bel et touchant emploi de l’incise : Madame a passé
son tort : Je confesse mon faible, elle a l’art de me plaire ; J’ai beau voir ses défauts et j’ai beau l’en blâmer, En dép
aible, elle a l’art de me plaire ; J’ai beau voir ses défauts et j’ai beau l’en blâmer, En dépit qu’on en ait, elle se fait
ne fécondité d’imagination, une ardeur de patriotisme dignes des plus belles années de sa jeunesse. Leçon XX. Des sophismes
n est de même pour les expressions :     au    sein du bonheur, avoir beau , un devoir bien rempli, etc. 4. Des équivalents.
re épithètes qui rend ridicule le mot de Chapelain : les doigts de la belle Agnès. 2° Les épithètes de caractère, plus expres
épithètes de circonstance Corneille et Racine : Ce qu’il y a de plus beau , de plus noble et de plus impérieux dans la raiso
la passion… Corneille est plus moral, Racine plus naturel. Si de ces beaux vers de Racine : Et la rame inutile Fatigua vai
ses mouvements sur l’eau, on doit reconnaître le cygne… comme le plus beau modèle que la nature nous ait offert pour l’art d
apostrophe à Zénobie dans La Bruyère21. On peut encore citer comme un beau modèle du style périodique le tableau des bienfai
eu près les mêmes mots. Ainsi la pensée que Racine a exprimée dans ce beau début d’Athalie : Oui je viens dans son temple a
u plus de bienfaits et marqué plus de goût, s’est signalé par de plus beaux établissements ? Le tour exclamatif est le plus
us-même eussiez vu de quel zèle Cette troupe entreprend une action si belle . Corneille. Que je voudrais bien tenir un de c
u contraire, quelle habile préparation de toutes les figures dans les beaux vers d’André Chénier25 : L’épi naissant mûrit de
mpre tout l’été Boit les doux présents de l’aurore, Et moi, comme lui belle , et jeune comme lui, Quoi que l’heure présente ai
une figure ridicule, triste grimace, sourire fardé, tout à côté de la belle et terrible image de la mort : La grâce décorait
ient d’employer les figures de pensée. L’étude attentive de    ces     beaux    modèles    conduit à    poser comme préceptes
er plus de vivacité à l’expression ; de là ces locutions populaires : Beau comme un ange, — Prompt comme — Bavard comme une
s à peine l’a-t-il trouvée qu’il ne peut plus la supporter. Tel qu’un beau lis au milieu des champs, coupé dans sa racine pa
vers le soir ; ses vives couleurs s’effacent ; elle se dessèche et sa belle tête penche, ne pouvant plus se soutenir. Ainsi l
bords de la coupe, c’est le soleil du printemps, c’est le matin d’un beau jour. Grec d’origine et de goût le poëte semble a
du sang des dieux même on vit les autels teints, Plus d’une Hélène au beau plumage Put le prix du vainqueur. Quelle grace d
semble que les héros et les dieux prennent parti pour les Hélènes au beau plumage. Avec autant d’esprit mais moins de grâce
allusion au mot célèbre de Pompée, Mme de Sévigné dit encore : J’ai beau frapper du pied, rien ne sort qu’une vie triste e
dans un poëme épique : Louis, impatient, saute de son vaisseau ; Le beau feu de son cœur lui fait mépriser l’eau. Quoi de
a périphrase sert d’accompagnement au mot propre cl forme avec lui un bel accord, dès qu’on n’y mêle rien d’excessif ni de
ées, je les connais, je les vois, je les pénètre. Crébillon offre un bel exemple de gradation croissante. Atrée reconnaît
st une réfutation anticipée. Ainsi Mirabeau dans la péroraison de son beau discours contre la banqueroute : Avons-nous un p
ortons à la décision même de l’adversaire ou de l’arbitre. Tel est le beau mouvement de la péroraison que Massillon a donnée
cure, Vous que le temps épargne et qu’il peut rajeunir ; Gardez de ce beau jour, gardez, belle nature, Au moins le souvenir 
emps épargne et qu’il peut rajeunir ; Gardez de ce beau jour, gardez, belle nature, Au moins le souvenir ! Fléchier a employ
ur prêter le sentiment et le langage. Un des plus anciens et des plus beaux modèles de prosopopée a été donné par Platon dans
e sociale et le principe de la soumission aux lois empruntent à cette belle et poétique figure ! Jérémie a vu le glaive du Se
ébranle. Quant aux poëtes, on comprend qu’ils offrent h profusion de beaux exemples de prosopopée. — Ainsi Louis Racine dans
ges ou le public. Un des plus frappants exemples de dialogisme est ce beau passage d’une des Philippiques de Démosthène : A
aliste pourrait dire que la mort du sage est calme comme le soir d’un beau jour ; le poëte dit : Rien ne trouble sa fin, c’
eau jour ; le poëte dit : Rien ne trouble sa fin, c’est le soir d’un beau jour. Fénelon emploie une comparaison quand i !
ique également aux corps les qualités morales : elle est donc le plus beau , le plus riche, le plus usité de tous les tropes.
exemple, voici quelques métaphores incohérentes : Malgré des feux si beaux qui rompent ma colère. Des feux ne rompent pas, i
ésespoir. En revanche, notre historien national, M. Thiers, offre un bel exemple d’allégorie : Lorsque la vieille Rome to
L’airain sacré tremble et s’agite, C.DELAVIGNE. pour la cloche. Belle tête, dit-il, mais de cervelle point. La Fontai
monie que peut produire l’inversion, il suffit de transposer les deux beaux vers de Racine : Du temple, orné partout de fest
mposer le désir d’employer les expressions les plus claires, les plus belles et le plus énergiques ; c’est ainsi qu’un artiste
d’apprêt au style ; et les néologismes altèrent le caractère de notre belle langue. Quintilien a sagement recommandé de chois
ent besoin D’un devin qui les explique. Si ton esprit veut cacher Les belles choses qu’il pense Dis-moi qui peut t’empêcher De
l’auteur. Voltaire fait aussi remarquer que : Dans tous les arts, la belle imagination est toujours naturelle… n’admet que t
ocution populaire, comme dans Polyeucte, à propos de Dieu : ....Tout beau , Pauline, il entend vos paroles. Il a montré lui
le est de lire tout haut, d’apprendre et de réciter par cœur les plus beaux morceaux de nos grands poëtes et de nos écrivains
des Juifs est rendu par l’harmonie sourde des derniers mots de cette belle période. L’onamatopée ou la reproduction des sons
défauts chez les uns et beautés chez les autres… Avant d’employer un beau mot, faites-lui une belle place. Avec quelle ais
beautés chez les autres… Avant d’employer un beau mot, faites-lui une belle place. Avec quelle aisance et par quelle habile
sse du style simple au style sublime :    Un bloc de marbre était si beau , Qu’un statuaire eu fit l’emplette. Qu’en fera, d
s idées. Mais l’unité conduit trop aisément à la monotonie : Oh ! les beaux vers ! disait Fontenelle, les  beaux vers ! je ne
sément à la monotonie : Oh ! les beaux vers ! disait Fontenelle, les   beaux vers ! je ne sais pourquoi je bâille ! » C’est qu
n est naïvement héros, naïvement scélérat, naïvement dévot, naïvement beau , naïvement orateur, naïvement philosophe ; sans n
une fleur, une plante, un animal naïvement ; je dirais presque que de beau est naïvement de l’eau, sans quoi elle visera à d
cation. — Fléchier présente un heureux exemple de richesse dans cette belle définition du courage : La valeur n’est qu’une f
XIV inauguré par la victoire de Rocroy : Un règne qui devait être si beau commencé par un si heureux présage. La richesse
leau de la mort du sage ; Rien ne trouble sa fin, c’est le soir d’un beau jour. Quelle richesse alliée à une parlai te sim
sable que La Fontaine a caractérisé par ces mois : Et la grâce, plus belle encor que la beauté. La grâce est un mérite gui
rappelle la douce élégie de Marie Stuart : Adieu, France, adieu mes beaux jours ! La nef qui disjoint nos amours N’aura de
souviens et veux m’assassiner ! Quelle puissante énergie dans cette belle période de Massillon : Tout change, tout s’use,
dit avec un excellent goût : La plupart de ceux qui veulent faire de beaux discours cherchent sans choix également partout l
ce même que pour lire et réciter avec charme et avec intérêt les plus beaux morceaux de notre littérature. Personne n’a mieux
e plaisir de l’oreille, imitera la nature. L’orateur doit désirer une belle voix ; mais s’il ne peut se la donner, il peut au
ien, pour elle, ne remplace l’action du temps et de l’étude. Riche de beaux et précieux souvenirs, l’esprit trouvera non-seul
’enchantement auquel nul homme ne résiste : un spectacle si grand, si beau , si délicieux n’en laisse aucun de sang-froid
acun s’empressant d’orner son plumage, l’aigle seul jugea que sa plus belle parure était de n’en point avoir. » La plus belle
l jugea que sa plus belle parure était de n’en point avoir. » La plus belle lettre, à mon avis, est celle qui tire toute sa p
des pièces d’éloquence ; cette pure nature est précisément ce qui est beau et ce qui plaît uniquement. 3. Du rapport ou co
t ailleurs. Mais puisque j’ai tant perdu et que vous êtes plein de ce beau sermon, vous pouvez, monsieur, me dédommager : de
r moi, je veux savoir si les choses sont vraies avant. de les trouver belles . L’abbé. — Mais le reste ? Fénelon. — Le reste
ût ; telle est l’analyse des principes de la vertu, des caractères du beau en littérature ou dans les arts, telle est l’étud
le sacrement d’amour, un gage certain d’immortalité. Opposez à cette belle et touchante peinture cette admirable image tracé
ortrait Je blâme à l’éloge ; c’est ce qu’a fait. M. Thiers dans cette belle étude historique et morale : César. Né avec tou
simples, élancés vers le ciel comme lui-même. Il en a laissé un plus beau et plus immortel encore dans La mémoire des peupl
et brusque éloquence : J’aime les sciences ; chacune d’elles est une belle application partielle de l’esprit humain ; mais l
’élève chaque jour par le travail et l’expérience, nous offre un très beau modèle de parallèle historique :  Florence et Ve
ncère et constant de découvrir, de proclamer, d’admirer le bien et le beau . 6. Modèle d’analyse critique. — Une des applica
ne, Et dent les pieds touchaient à l’empire des morts. Ces vers sont beaux , nobles ; l’antithèse et l’hyperbole qui règnent
ed d’un arbre pour se reposer quelques instants. C’était une des plus belles nuits de l’Attique ; tout était calme autour de l
née, pages 27 et suiv. ; 3e année, pages 33 et suiv. 28. Comparez un beau portrait tracé par M. de Sainte-Autaire. Morceaux
95 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
Craindrais-tu les reproches de la postérité ? ce serait témoigner une belle reconnaissance au peuple romain, qui, ne te conna
S’ils ne sortent de Rome, s’ils ne périssent, Catilina lui-même aura beau disparaître, nous aurons encore, sachez-le bien,
supplications, pour que cette ville, dont ils ont voulu faire la plus belle , la plus florissante, la plus puissante des cités
siège même du plus glorieux empire, cette ville si florissante et si belle , tout cela vient aujourd’hui, grâce à l’éclatante
s, aux outrages les plus cruels ; les temples, les sanctuaires, cette belle patrie, notre mère commune, au fléau de l’incendi
es ces gloires, une place pour la mienne : à moins qu’il ne soit plus beau de nous ouvrir des provinces où nous puissions no
te transporter chez eux et dans leurs maisons de campagne. Toutes ces belles statues dont j’ai parlé ont été enlevées par Verr
it à ce lieu sacré. Et Verrès se saisira de tout ce qu’il y a de plus beau , en quelque lieu qu’il le trouve ! Il sera le seu
te d’un seul mot. « J’ai, dit-il, tout acheté. » Dieux immortels ! le beau moyen de défense ! C’est donc un marchand, avec l
ont il s’est couvert ? Qui d’entre vous ignore quel prix on met à ces beaux ouvrages ? Dernièrement, à un inventaire, une sta
levé ces objets à Philarque, comme vous en aviez enlevé d’autres fort beaux à Ariste de Palerme et à Cratippe de Tyndare. Si
vos coupes ? Je les leur montre en soupirant ; ils les trouvent fort belles . Je commençai alors à me plaindre que si on me le
juges ? Avant même votre préture, votre maison était pleine des plus belles statues ; vous en avez orné vos maisons de campag
e aujourd’hui le nom d’A. Clodius : vous l’avez dépouillé de toute sa belle argenterie ; je passe ce fait, car il ne pense pa
nsporté son domicile. Verrès est instruit que cet homme avait de très beaux vases ciselés, et entre autres deux coupes de cel
ur et juge à Rome ; quoique Verrès ne l’ignorât pas, il lui enleva de beaux vases d’argent ornés de chevaux en relief, et qui
us les autres préteurs ont laissé à C. Calidius, chevalier romain, sa belle argenterie ; il lui a été libre, toutes les fois
istrat ou quelque grand, d’orner sa table avec ce qu’il avait de plus beau . Il a reçu dans sa maison des hommes revêtus d’un
t il ne s’en est trouvé aucun assez téméraire pour lui enlever une si belle et si précieuse vaisselle, aucun assez hardi pour
elés. » N’est-ce point dire : Vous n’êtes pas digne de posséder de si belles pièces ; elles sont faites pour un homme comme mo
oir y ôté les figures. Vous comprenez ici que c’est son goût pour les belles choses, et non l’esprit d’intérêt, qui le conduit
jettent que peu de chose. On détache des vases qu’ils avaient trouvés beaux les pièces de rapport ou les ornements ; et les H
qui remarque par hasard sur la craie l’empreinte du cachet, le trouve beau , demande d’où vient la lettre. On lui apprend qu’
t fait orner magnifiquement la salle du festin. On y voit paraître sa belle et nombreuse vaisselle d’argent, car sa vaisselle
chus dépouillé de toutes ses richesses. Il lui fait demander ses plus beaux vases, sous le prétexte de les montrer à ses ouvr
moindre soupçon ; Verrès renvoie prier le prince de confier aussi le beau vase d’une seule pierre, parce qu’il désire le co
de vices, les ornements du Capitole seront confondus avec les autres belles choses qu’il a héritées d’une Chélidon ! Qu’y aur
détruite par les vainqueurs. Tout ce qu’elle possédait de rare et de beau fut transporté à Carthage. On y voyait, entre aut
de ce grand homme, et en vous réjouissant de trouver chez vous de si beaux exemples, concevez une juste indignation contre l
et de la nature. Je ne vous enlèverai pas l’honneur de remplir un si beau devoir : je ne suis point jaloux de la gloire d’a
ésagréable à P. Servilius, un de vos juges, qui déjà illustre par ses belles actions, occupé du soin d’élever des monuments qu
et les conserver. Pour vous, illustre Catulus, qui avez élevé le plus beau et le plus auguste de tous les monuments, vous ap
ion ? Quoi ! n’avez-vous pas enlevé aux habitants de Tyndare une très belle statue de Mercure que ce même Scipion avait fait
rouver en vous, pour aspirer au titre glorieux de protecteur d’une si belle province, et pour en dépouiller ceux à qui il app
jamais paru vraisemblable que ce jeune Romain, digne rejeton d’une si belle tige, et protecteur né de la Sicile, voulût prête
atue du dieu est de bronze ; et je ne crois pas avoir rien vu de plus beau , quoique je ne sois pas aussi connaisseur en fait
ts des généraux, les ornements des temples, vont désormais perdre ces beaux titres et faire partie du mobilier de Verrès. Vou
de Cérès, l’autre de Proserpine, toutes les deux également grandes et belles , et entre lesquelles l’ancienneté seule mettait q
orter, les sauva de ce péril. Cérès tenait de la main droite une très belle image de la Victoire ; le préteur la fit enlever
ai encore et je vous exposerai, juges, le pillage de la ville la plus belle et la plus riche de toute la Sicile, je veux dire
ous ai parlé. Vous avez souvent entendu dire que Syracuse est la plus belle ville et la plus considérable que les Grecs aient
aujourd’hui nos préteurs. On y voit plusieurs temples : les deux plus beaux sont celui de Diane et celui de Minerve ; ce dern
lle se nomme Acradine : on y voit une place immense, entourée de très beaux portiques ; un superbe prytanée, un vaste édifice
y avait autrefois un ancien temple de la Fortune ; on y voit une très belle académie et plusieurs temples : c’est le quartier
ernière, se nomme la ville Neuve : à son extrémité, on trouve un très beau théâtre, deux temples admirables, l’un consacré à
dmirables, l’un consacré à Cérès, l’autre à Proserpine, une grande et belle statue d’Apollon, qu’ils appellent Téménitès : Ve
paraisse pas avoir été faite sans motif. Marcellus, ayant pris une si belle ville par sa valeur et celle de ses troupes, ne c
oint les ornements d’une ville conquise. Il laissa à Syracuse de très beaux objets d’art et en grand nombre, il ne lui enleva
le étaient revêtues de ces tableaux : on ne pouvait rien voir de plus beau  ; Syracuse n’avait rien de plus digne de la curio
ur la religion, il n’y toucha point. Quoique tout ce qu’il y avait de beau dans ce temple eût, par la longue paix dont avait
des juges dont la plupart ont vu Syracuse et tout ce qu’il y avait de beau  ? Je puis donc assurer hardiment que ces portes s
tes superbes, entièrement revêtues d’or et d’ivoire, étaient les plus belles qu’on eût jamais vues. Une foule d’auteurs grecs
dmirable ; Verrès détacha tous ces morceaux. Il enleva aussi une très belle tête de Méduse avec sa chevelure de serpents. Il
r vues une fois : il n’y avait rien de curieux dans la façon, rien de beau dans la forme ; elles étaient seulement d’une gra
et la nature ont été plus avares, nous ne pouvons pas posséder de si belles choses. Quelqu’un veut-il voir des ouvrages dans
quelle était la statue, et fait voir qu’on l’a enlevée. Quoi ! cette belle statue d’Apollon, si sainte et si respectable, ne
Jupiter, chef des armées, toutes les trois ressemblantes et également belles  : la première était celle de Macédoine, que nous
l a enlevé dans les temples de Syracuse des tables de marbre, de très belles coupes de cuivre, des vases de métal de Corinthe.
ourd’hui citoyens romains, exigeraient-ils pour laisser emporter leur belle Vénus de marbre ? les Tarentins, pour leur Europe
’être arrêté par les intrigues des femmes les plus nobles et les plus belles de la ville, qui avaient gouverné Verrès pendant
déserteurs, la Sicile dut son salut à votre courage ? La louange est belle , la défense honorable ; mais par quel combat avez
r être consacré à Vénus et à Bacchus. Je ne dois pas supprimer ici la belle et singulière attention de notre excellent généra
nt leurs courses, ce général de nouvelle espèce campait dans les plus beaux bois de Syracuse, pour y fixer son séjour. À l’en
 ? La fortune vous offrait à la vérité dans ces circonstances la plus belle occasion, si vous aviez eu le moindre courage et
bée, vaisseau de charge aussi grand qu’une galère à trois rangs, fort beau , bien équipé, et construit ouvertement aux frais
e, et il en était presque submergé. Le navire était chargé d’une très belle jeunesse, chargé d’argent mis en œuvre et en espè
lequel je me réserve de la poursuivre. XXXI. Enrichi par une si belle prise, abondamment pourvu d’esclaves, d’argenteri
Herbite, d’Héraclée, d’Apollonie, d’Haluntium, voguaient à la suite : belle flotte en apparence, mais faible et mal équipée,
ordonne de réduire en cendres, dès le commencement de la nuit, cette belle flotte du peuple romain, repoussée jusque sur le
. Comme ils avaient souvent entendu dire qu’il n’y avait rien de plus beau que les murailles et le port de cette ville, ils
réligion, l’audace et la cruauté du préteur. » Il écrivit ensuite ces belles paroles : « Lorsqu’il s’agira de ton sort, ô Verr
eures qu’ils ont voulu laisser affranchie ; cette ville, malgré de si beaux titres d’affinité, de fidélité, d’antiquité, n’a
et ne s’inquiète de cacher son avarice. Dans cette ville, qui est si belle et si bien ornée, quelle statue, quelle peinture
f que vous gardiez dans votre maison. Chargé du gouvernement d’une si belle province, chez les plus fidèles alliés, devant de
paroles : « Je suis citoyen romain. » Il croyait, en rappelant un si beau titre, se soustraire aux coups et aux supplices.
s princes ; c’est lui encore qui a volé dans Syracuse votre statue si belle et si respectée. Je vous invoque aussi, ô Junon,
96 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
l arriva que ces mots, dotés d’un nouveau sens, devinrent un des plus beaux ornements du langage ; les écrivains et les poète
létrir           Dans sa fleur trop tôt moissonnée !           Adieu, beau ciel, il faut mourir ! Tu ne reverras plus les r
rles et de diamants : « Tu l’as faite bien riche, ne pouvant la faire belle . » § II. Catachrèse Du grec Catachrèsis qu
le ; Une bonne lame, pour l’homme qui sait bien manier l’épée ; Une belle main, pour une belle écriture ; Une plume élégan
pour l’homme qui sait bien manier l’épée ; Une belle main, pour une belle écriture ; Une plume élégante, pour un écrivain
un nombreux troupeau qui, répandu sur une colline vers le déclin d’un beau jour, paît tranquillement le thym et le serpolet,
les villes et les bourgs qui leur servaient de retraite. Un des plus beaux exemples de cette figure se remarque dans le disc
res, dans son allégorie, que nous avons citée plus haut, emploie deux belles périphrases pour prendre l’orient et l’occident.
commandé ce sacrifice à une mère ! » Si l’on veut connaître quelques beaux exemples d’hypotypose, on pourra lire la narratio
l éclat aux charmes de sa figure. Il a les traits réguliers, le teint beau et vermeil, le nez aquilin, les yeux grands, plei
de l’impératrice, se sert de cette figure. On peut encore en lire un bel exemple dans le discours de Léonidas à ses trois
Il est intéressant de comparer leurs pensées. Nous trouvons aussi un bel exemple de cette figure dans l’Oraison funèbre de
n doit attendre. La Henriade, Chant III. Nous en trouvons encore un bel exemple dans la tragédie d’Esther, lorsque la niè
nduite des prêtres, qui soutiennent la ligue. Cette figure produit un bel effet dans la bouche de Henri III. Ce roi vient d
re le fameux Dictionnaire de l’Académie : On fait, refait, défait ce beau dictionnaire, Qui toujours très bien fait, reste
ble a tout à coup acquis des forces… etc. Nous en trouvons encore un bel exemple dans le poème de la Religion, lorsque Rac
s. La péroraison de l’éloge de Duguay-Trouin, par Thomas, contient un bel exemple de cette figure. Dans ces entretiens si
par les immortels de qui tu tiens le jour, Etc. On trouve encore un bel exemple de cette figure dans la tragédie de Brita
97 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
boteux, qui conduisent au temple des Muses. Celle-ci est la grande et belle route, mais qui est bordée d’une infinité d’écuei
sons, de toutes les figures dont il est susceptible. En voici un bien bel exemple que nous fournit le poëme latin des éclip
ont il est descendu. Les descriptions et les peintures sont les plus beaux ornemens du poëme didactique. Le grand talent du
e feu du ciel, d’où descendoit leur race. Après cette description si belle du cheval, je ne craindrai point de citer celle d
e César, à l’occasion des pronostics du soleil : dans le deuxième, la belle description de la campagne d’Italie, à l’occasion
à l’occasion des maladies des troupeaux ; dans le quatrième enfin, la belle fable d’Aristée, qui renferme celle d’Orphée et d
t les Dieux ; Fût-il né du Tridentd ; il languit s’il est vieux. Les beaux exemples ne sauroient être trop multipliés, lorsq
onde, Sur l’humble laboureur veille du haut des cieux, Lui prédit les beaux jours et les jours pluvieux. Qui pourroit, ô Sole
rop admirer. Je vais essayer de donner en notre langue une idée de ce beau morceau. « Ah ! si vous étiez assez heureux, pou
ur de son ancien ouvrage, voulant ravir à la France la gloire d’un si beau monument. Mais si les Romains vinrent à bout, par
de ce fleuve souterrain, découvre les hautes tours de Béziers, et ces belles campagnes, où l’astre du jour darde ses rayons le
ent de ses murs : c’est à vous que la France doit le monument le plus beau , le plus magnifique et le plus utile. Alcided a d
ntures, la beauté de la poésie : c’est une très-belle copie d’un fort beau tableau. On ne peut refuser à la traduction en ve
a chaleur et de l’agrément. Il inspire par-tout le goût du simple, du beau et du naturel. Le P. Sanadon est celui qui l’a le
t qu’He. Son poëme est plein d’excellentes réflexions, et un des plus beaux qui aient été faits en cette langue, depuis le si
om, mes écrits et tes vers. Il seroit bien difficile de donner de ce beau poëme une traduction plus élégante et plus fidèle
les a traduits en français. Nous sommes redevables aussi de deux fort beaux poëmes latins au père Doissin, jésuite, enlevé au
vraie. Quant à la poésie, lés Anglais le regardent comme un des plus beaux morceaux qu’ils aient en leur langue. Le même poë
a traduit en prose les deux poëmes ; et l’abbé du Resnel les a mis en beaux vers français. Les règles de la déclamation théât
a pas longtemps qu’on en a donné une nouvelle édition, avec une fort belle traduction de l’abbé dl. L’Agriculture ou les G
inte de tout un palais. Plus de sévérité rendroit quelquefois d’assez beaux sujets impraticables ; et plus d’indulgence ouvri
exposition du sujet de la tragédie de Bajazet par Racine, est la plus belle qui ait été faite dans un ouvrage dramatique. Vol
mpêchent pas que le fond de cette première scène ne soit une des plus belles expositions qu’on ait vues sur aucun théâtre. Les
s. Le dénouement au contraire de Britannicus a nui au succès de cette belle tragédie. On prévoit le crime de Néron, et l’on n
n personnage qui, dans une situation intéressante, s’arrête à dire de belles choses qui ne vont point au fait, ressemble à une
e répond qu’à son idée. C’est alors, comme le dit Voltaire, qu’il est beau de ne pas bien répondre. Mais remarquons, que quo
Tels sont dans l’Ecole des Maris, de Molière, les caractères d’Isa-r belle , de Sganarelle, d’Ariste et de Léonor ; dans l’Ec
et l’intérêt du spectateur. C’est un défaut qu’on a remarqué dans la belle comédie du Gx. Le caractère de Lisimon, riche bou
ges, sur-tout le principal. Qu’on se rappelle ici en quoi consiste la belle nature : c’est dans la perfection des objets que
spèce, de quelque genre qu’ils soient. Il faut l’imiter partout cette belle nature, et principalement dans la comédie. C’est
sortes de comique. Les coups de théâtre ou surprises font un très bel effet dans la comédie. Ce sont des événemons qui
du personnage. Analyse d’une comédie de Molière. Pour avoir un bel exemple de ce comique de situation, d’un coup de
indigné contre son fils. Venons à un exemple sensible que m’offre la belle comédie de la Métromanie, par Piron. Un jeune ho
u Pinde(a), ainsi que le guerrier, A tout l’or du Pérou(b) préfère un beau laurier. L’avocat se peut-il égaler au poëte ? De
aux hommes. Est-il pour un esprit solide et généreux, Une cause plus belle à plaider devant eux ? Que la fortune donc me soi
ont dérobés ; dérobons nos neveux, Et tarissant la source où puise un beau délire, A la postérité ne laissons rien à dire. U
ez pas davantage la tête. Le même auteur nous fournit aussi les plus beaux exemples de style dans le comique bourgeois. En v
ilaminte. Cela ne seroit rien. Chrisale à Martine. Oh, oh ! peste la belle  ! (à Philaminte.) Quoi, l’avez-vous surprise à n’
nt fois instruite. Martine. Tout ce que vous prêchez, est, je crois, bel et bon ; Mais je ne saurois, moi, parler votre ja
pudente ! appeler un jargon, le langage Fondé sur la raison et sur le bel usage ! Martine. Quand on se fait entendre, on p
pour un autre, et tu n’as pas affaire A ma sotte maîtresse. Ardez le beau museau, Pour nous donner envie encore de sa peau 
ends par-là ? Tiens, tiens, sans y chercher tant de façons, voilà Ton beau galant de neige, avec ta nompareille ; Il n’aura
passion émue Aille chercher le cœur, l’échauffe et le remue. Si d’un beau mouvement l’agréable fureur Souvent ne nous rempl
n s’efforce à tacher le renom D’un guerrier, à qui tous doivent un si beau nom. Il est aisé de sentir que ce n’est point ic
uation des personnages. Il n’est personne qui n’admire dans Phèdre le beau récit de la mort d’Hippolite : c’est un chef-d’œu
ut certainement mettre à côté des morceaux que je viens de citer, une belle scène de la tragédie de Rhadamisthe par Crébillon
pour son pays est un si digne sert, Qu’on brigueroit en foule une si belle mort. Mais vouloir au public immoler ce qu’on aim
ace. Il est vrai que nos noms ne sauroient plus périr. L’occasion est belle , il nous la faut chérir. Nous serons les miroirs
le monologue ne fera jamais un bon effet. Je n’en connois pas de plus beau ni de plus propre à confirmer ce précepte, que ce
, avec noblesse sans enflure, avec simplicité sans bassesse, faire de beaux vers qui ne sentent point le poëte, et tels que l
ses règles, des parallèles justes, des dissertations judicieuses. Les beaux endroits sur-tout de Sophocle et d’Euripide, leur
l se fit mourir, l’an 65 de J. C. Il y a en quelques endroits de fort beaux sentimens, mais qui sont presque toujours hors de
nstruit : l’autre plaît, remue, touche, pénètre. Ce qu’il y a de plus beau , de plus noble et de plus impérieux dans la raiso
e pour faire un très-grand honneur à notre scène, tant que le goût du beau subsistera parmi nous. Thomas Corneille, frère du
ur nouveauté avec les plus vifs applaudissemens ; et c’étoit dans les beaux jours de la littérature, sous le règne du goût le
en imitées des tragiques grecs. Dans la première, sur-tout, il y a de belles scènes, et le dénouement en est fort beau. L’Iphi
ière, sur-tout, il y a de belles scènes, et le dénouement en est fort beau . L’Iphigénie en Tauride de Guimont de la Touche,
éclat et de toute sa grandeur, y viennent rendre leurs hommages à la belle Tétis. Mais le destin, dont les arrêts sont immua
valles et des silences. On cite pour modèle de tableaux détachés, ces beaux vers du début des Elémens. Les temps sont arrivé
Article V. Du Poëme épique. Voici le plus noble, le plus beau , et si l’on peut parler ainsi, les rois des poëme
e, saisit, attache(i). Cette intervention des dieux produit un bien bel effet dans les poëmes d’Homère et de Ve. Mais ell
s, et les autres foudroient les remparts ; ce merveilleux nous paroît beau sans doute : il nous ravit, il nous enchante, par
dmirera point un pareil trait de cette espèce de merveilleux dans ces beaux vers de la Henriade ? Cependant sur Paris(a) s’
’ils doivent essuyer dans leur entreprise. Cette fiction est vraiment belle  ; et au jugement de tous les critiques, elle doit
randeur et sa beauté : mais il y en a aussi plusieurs autres dans une belle ordonnance et dans une juste proportion. Toutes c
s dans les Champs Elysées ! Le septième chant de la Henriade, le plus beau sans doute de ce poëme, en est une imitation, fai
ëte français. On ne pourra voir ici qu’avec plaisir ces réflexions si belles et si judicieuses qu’il met dans la bouche de S.
ne Euryale, qui tombe mourant : des ruisseaux de sang coulent sur son beau corps, et sa tête languissante se penche sur une
ce que la flamme épargnoit, étoit la proie du soldat avide ». Quelle belle horreur dans ce tableau ! Et cependant cette trad
ription de l’assaut livré à la ville de Paris, est en ce genre un des beaux morceaux de notre poésie. Voyez l’éclat et la viv
er une ville en Italie. Priam monte un cheval de Thrace, tigré, d’une belle encolure, ayant des marques blanches aux pieds de
beauté effaçoit tous les autres, monté sur un cheval de Tyr, dont la belle reine de Carthage lui avoit fait présent, conduit
u’elles fournissent des images variées. Mais pour qu’elles fassent un bel effet, il faut qu’elles soient toujours justes et
aut qu’elles soient toujours justes et nobles. Homère est le père des belles comparaisons. Elles ont été presque toutes imitée
urs, à leurs passions, ou à leur situation actuelle. En voici un bien bel exemple que nous fournit lu. C’est le discours de
s sa mort. Siècle heureux de Louis, siècle que la nature, De ses plus beaux présens doit combler sans mesure, C’est-toi, qui
s poëmes que virent paroître les siècles immédiatement postérieurs au beau siècle d’Auguste. Ces poëmes sont : La Pharsale
ssez grand nombre de traits heureux et de morceaux de poésie vraiment beaux . Mais ils sont défigurés par une foule d’idées gi
r Dupré de Saint-Maur, et mis en vers par Beaulaton, qui, en quelques beaux endroits, n’est guère audessous de l’original. L
le et le plus digne usage qu’il puisse faire d’un art si brillant, si beau , si sublime et si pur. Malheur au poëte qui ne l’
nètes, dans les notes, à la fin de ce Volume. 1. Mém. de l’Acad. des Bel . Lett., t. VI. (a). Voyez ce mot, dans les notes
98 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
siècle Chanson de Roland 2 (fin du xie siècle) Mort de la Belle Aude, La Fiancée de Roland Au moment où commen
onte au palais, est venu en la chambre. — Voici à lui venue Aude, une belle dame. — Dit ceci au roi : « Où est Roland, le cap
l’âme ! — Barons français en pleurent, et ainsi la plaignent. Aude la belle est à sa fin allée. — Cuide [croit] le roi qu’ell
péchons — les anguilles et les barbeaux — et autres poissons bons et beaux  ». — Ysengrin dit : « Frère Renart, — maintenant
x. —  « Frère, fait-il, or çà laissez votre œuvre ; — allons-nous-en, beau doux ami ; — nous avons assez pris de poisson. »
Lors estuet jones gens entendre A estre gais et amoreus Por le temps bel et doucereus. Moult a dur cuer qui en mai n’aime,
jeunes gens s’occupent — à être gais et amoureux, — à cause du temps beau et doux. — Très dur cœur a celui qui, en mai, n’e
e et de pluye, Et s’est vestu de broderye De soleil luyant52, cler et beau . Il n’y a beste ne oiseau Qu’en53 son jargon ne c
ames du temps jadis Dictes-moy où, n’65 en quel pays Est Flora, la belle Rommaine. Archipiada ne Thais66, Qui fut sa cousi
émaux, je pourrais faire des vaisseaux247 de terre et autre chose de belle ordonnance248, parce que Dieu m’avait donné d’ent
-là que, soudain que j’eus fait le dit blanc qui était singulièrement beau , je me mis à faire des vaisseaux de terre, combie
is, nuit et jour, pour broyer les matières desquelles j’avais fait ce beau blanc au fourneau des verriers ; et quand j’eus b
rties de mes vaisseaux et médailles, qui sans cela se fussent trouvés beaux . Ainsi, connaissant que mon fourneau était assez
ns rustiques et les ayant fait cuire, mes émaux se trouvaient les uns beaux et bien fondus, autres mal fondus ; autres étaien
au manger et au boire ; accoutumez-le à tout ; que ce ne soit pas un beau garçon et dameret443, mais un garçon vert et vigo
antes à l’envi des victoires. Ni ces quatre victoires sœurs, les plus belles que le soleil ait onques460 vues de ses yeux, de
on que j’ai apportée de mes voyages que les françaises lieront pas si belles que les étrangères468. Je descends aussi quelquef
de l’avantage qu’ailleurs les hommes leur veulent ôter471. Mais cette belle eau aime tellement cette belle terre, qu’elle se
ommes leur veulent ôter471. Mais cette belle eau aime tellement cette belle terre, qu’elle se divise en mille branches, et fa
’ai jamais vu de réponse plus impertinente593 que celle-là. Voilà une belle merveille que de faire bonne chère avec bien de l
est bien dit ! Approche, que je t’embrasse pour ce mot. Voilà la plus belle sentence que j’aie entendue de ma vie : Il faut v
soutiens à tous deux que la science de tirer des armes618 est la plus belle et la plus nécessaire de toutes les sciences. Ma
sont pas nés avec les qualités qu’il faut pour la délicatesse de ces belles sciences qu’on nomme curieuses642, et il y en a d
ine à le comprendre et à le croire, et j’ai toujours trouvé cela trop beau pour être véritable. Toutes ces belles raisons de
t j’ai toujours trouvé cela trop beau pour être véritable. Toutes ces belles raisons de sympathie646, de force magnétique647 e
éloignés de notre terre d’une distance si effroyable ? et d’où cette belle science enfin peut-elle être venue aux hommes ? Q
je pouvais vous la dépeindre ; je ne l’entreprendrai pas aussi. J’ai beau chercher ma chère fille, je ne la trouve plus, et
endent les bras, vous saluent, vous embrassent779, vous font les plus belles offres de service. Mais enfin, après mille protes
il fût bien assuré qu’il ne serait point désavoué s’il eût fait cette belle capture, et lui pardonna, soit parce qu’il n’osa
pédient799 pour sa santé de se retirer800, ayant perdu beaucoup de sa belle humeur passée par le chagrin et par la pesanteur
ce vaste corps qui nous paraît, ici-bas, le plus lumineux et le plus beau . Que Dieu est donc grand dans les cieux ! Qu’il e
mains, il se baisse, il la voit de plus près, il ne l’a jamais vue si belle , il a le cœur épanoui de joie ; il la quitte pour
st-elle830 nuancée, bordée, huilée, à pièces emportées831 ; elle a un beau vase832 ou un beau calice ; il la contemple, il l
bordée, huilée, à pièces emportées831 ; elle a un beau vase832 ou un beau calice ; il la contemple, il l’admire ; Dieu et l
la conjoncture868 et nouvelle pour lui. Vainement portait-il le plus beau point869, la perruque la plus vaste et la mieux p
miracle. Vous êtes toujours à gronder. Je vous ai fait faire le plus bel habit du monde, que M. le duc de Guise874 lui-mêm
voir comme vous tempêtiez à Londres quand vous l’avez cru perdu ; les beaux contes que vous avez faits au roi du sable mouvan
le femme causeuse l’acheta. Il fit ses délices ; elle le mit dans une belle cage. Il faisait bonne chère923, et discourait to
t que Rullandus avait de la dent d’or, et Rullandus fait aussitôt une belle et docte réplique. Un autre grand homme, nommé Li
joute son sentiment particulier. Il ne manquait autre chose à tant de beaux ouvrages, sinon qu’il fût vrai que la dent était
se et de l’électrice Sophie961. La douleur d’un tel homme est la plus belle oraison funèbre. Il se mettait aisément en colère
me portait ; ce qui, avec ses flatteries, me mit insensiblement de si belle humeur, que, voyant notre seconde omelette à moit
e sujet de te tourner en ridicule. Ils vont composer de tout ceci une belle histoire qui pourra bien aller jusqu’à Oviédo, et
tira de l’école M. le marquis son fils pour le mettre à Paris dans le beau monde. Colin, toujours tendre, écrivit une lettre
un gouverneur au jeune marquis : ce gouverneur, qui était un homme du bel air et qui ne savait rien, ne put rien enseigner
s couvrirent son visage : « Tu m’as abandonné, dit Colin ; mais tu as beau être grand seigneur, je t’aimerai toujours. » Jea
tendresse et la honte ; et il se disait tout bas : « Tous mes amis du bel air m’ont trahi, et Colin, que j’ai méprisé, vien
hap. XXXIII.) La voute étoilée La nuit était venue ; elle était belle  ; l’atmosphère était une voûte d’azur transparent
tion que l’âne serait par lui-même, et pour nous, le premier, le plus beau , le mieux fait, le plus distingué des animaux, si
vrage qui les complète, les Rêveries du promeneur solitaire. Les plus belles pages de Rousseau lui ont été inspirées par son a
place ; le naturaliste qui en prend soin a rangé le tout dans un fort bel ordre : Daubenton1169 ne ferait pas mieux. Combie
, contempler son lever dans mon jardin, quand je voyais commencer une belle journée, mon premier souhait était que ni lettres
ait tous les plis de mon corps sans le gêner ; j’étais pittoresque et beau . L’autre, raide, empesée, me mannequine1213. Il n
laisse les filles sans dot, les fils sans éducation, qui fait tant de belles choses et de si grands maux ; toi qui substitues
l obtint. Autre vide déplaisant entre la tablette du secrétaire et la belle tête de Rubens ; il fut rempli par deux La Grenée
nos noyers, la jeunesse du voisinage venait teiller1249, avec nous ce beau chanvre, formaient un tableau ravissant. La récol
u meilleur que nos raves et nos châtaignes : et en hiver, lorsque ces belles raves grillaient le soir à l’entour du foyer, ou
nous palpitait de joie. Je me souviens aussi du parfum qu’exhalait un beau coing rôti sous la cendre, et du plaisir qu’avait
nt de la Cour, et, depuis Alexandre le Grand, qui promit mariage à la belle Thalestris1276.... Le Comte, interrompant. — Avan
avec eux le vallon. Après un quart d’heure de marche, ils trouvent un beau champ d’orge : « Voilà ce qu’il nous faut, dit le
vêtus ; mais quand il eut remarqué la taille élégante de Virginie, sa belle tête blonde sous une capote bleue, et qu’il eut e
aux allées peignées de Saint-Cloud. « Où irons-nous demain, s’il fait beau  ? » disait mon père, le soir des samedis d’été ;
ntement. Bien n’est plus rare, mais rien n’est plus enchanteur qu’une belle nuit d’été à Saint-Pétersbourg, soit que la longu
le crois, elles soient plus douces et plus calmes que dans, les plus beaux climats. Le soleil, qui, dans les zones tempérées
rames et qui se laissaient aller doucement au paisible courant de ces belles eaux. Les rameurs chantaient un air national, tan
es bras1348, je voudrais, oui, je voudrais que ce fût dans une de ces belles nuits, sur les rives de la Néva, en présence de c
e lettres comme les prêtres guerriers d’une noble cause.... C’est une belle chose que l’innocence dans le génie et la candeur
chevaleresque récit des Aventures du dernier Abencérage (1826), et la belle épopée en prose des Martyrs (1809). Après sa mort
uel s’élevaient les tentes de Ferdinand et d’Isabelle. A la vue de ce beau pays et des cyprès qui marquaient encore çà et là
es nuits dont les ombres transparentes semblent craindre de cacher le beau ciel de la Grèce : ce n’étaient point des ténèbre
ajoute à cette tunique un manteau brodé par sa mère ; il parait plus beau qu’un chasseur d’Arcadie qui va disputer le prix
z point cette histoire. D’abord, comme vous voyez, je n’y joue pas un beau rôle, et puis vous me la gâteriez. Tenez, je ne v
ssait aux cailles dans mon pré, l’herbe haute, prête à faucher, et si belle  !… c’était pitié. Moi, voyant ce manège, monsieur
Elle était si loin que Brisquet la perdit bientôt de vue. Et il avait beau crier : « Biscotin, Biscotine ! » on ne lui répon
ance (1827 et ses Considérations sur l’histoire de France (1840), les beaux morceaux réunis sous le titre de Dix ans d’études
d’Étienne, tenait le gouvernail, et ils naviguaient rapidement par un beau clair de lune, longeant la côte voisine de Barfle
t des acclamations pour célébrer sa gloire et la leur. Le temps était beau . On bâtait le pas malgré ta chaleur, pour gravir
à eux, leurs redoutables ennemis : les hussards impériaux dans leurs belles fourrures, les grenadiers hongrois dans la riches
contemporaines. Il a prononcé aussi trois oraisons funèbres : la plus belle est celle du général Drouot (1847)1589. Sentime
’ai dit, jamais je n’ai dépassé la multiplication, — nous prenions de belles feuilles de papier blanc, nous taillions d’avance
eût mieux aimé le calcul. « L’écriture, l’écriture ! disait-elle ; le beau mérite de bien écrire ! Tous les imbéciles écrive
sentiment et de pittoresque dans l’expression. Ce fut un citoyen d’un beau caractère, à l’esprit ouvert et curieux, plus qu’
des cabanes se perdait dans l’air bleu avec la vapeur matinale qu’un beau rayon d’automne achevait de dissiper. « Quel lieu
toi, ta pauvre chère mère ? — Non, puisque je l’ai vu mettre dans une belle boîte de bois blanc, et que ma grand’mère m’a con
ne peux pas payer ton tailleur ! C’est autre chose de descendre d’un beau cheval, pour retrouver au fond d’un hôtel une bon
ma sottise. Ce serait, dites-vous, autre chose si je descendais d’un beau cheval pour entrer dans un bon hôtel : je crois b
e. Voilà pourtant le petit chemin de fer qui mène à Dieuze, voilà les belles plaines savamment cultivées et un fort attelage q
t, sur sa parole, que les armées de la Meuse et du Rhin ont fourni de belles marches sans souliers, et livré de rudes combats
e la boue, de la neige et du brouillard, et que la France est le plus beau pays du monde, le plus doux à habiter, le meilleu
se privait pas de l’interpeller à la mode des héros d’Homère1735  : «  Beau , capitaine, allez voir là-bas si j’y suis ! » Ou
a blouse qui me distinguait des autres enfants. Les autres avaient de beaux cartables en cuir jaune, des encriers de buis, qu
nage ils y devaient faire ! quel combats ! quels déchirements !… O le beau dialogue à écrire pour Lucien ou pour Saint-Évrem
eux. Le terrible, par exemple, c’était le retour, la rentrée. J’avais beau revenir à toutes rames, j’arrivais toujours trop
it fertile. Il me conseilla d’élever des vers à soie et me montra une belle table de Pythagore qu’il avait faite lui-même. J’
antiquaires et des marchands d’estampes étalent à profusion les plus belles formes de l’art et les plus curieux témoignages d
sions des armes semblables à celles de Petit-Prêtre !… » L’idée était belle . Mais nous ne parvînmes pas à la réaliser convena
ce mourant, elle continuait de le faire danser, de le sauter de plus belle . Il avait retrouvé une espèce de son de la gorge,
vibrait, en ressautant, comme un monstrueux tambour. Alors, on avait beau se cramponner, on se sentait rebondir, et vite on
aut, plus qu’à attendre. Oh ! alors, je trouvai qu’il faisait presque beau , qu’on était presque bien sur cette passerelle, à
. (Ballades, IX.) Le lion et le rat1856 … Je te veux dire une belle fable, C’est à savoir du lion et du rat. Cestui18
s certes je me souris1878 : J’ai des couteaux assez, ne te soucie, De bel os blanc, plus tranchants qu’une scie : Leur gain
d appétit1901 De pardonner à leur folle fureur, Qu’à celle-là de mon beau procureur1902 ; Que male mort1903 les deux jambes
laud, mon petit chat gris : Belaud, qui fut par aventure1932 Le plus bel œuvre que nature Fit onc1933 en matière de chats 
e pointu, Ni de harnois ferrés qui les peuples étonnent, Mais par les beaux métiers1978 que les Muses nous donnent. Quand les
a peine Avecque son mépris2032. Mais elle était du monde, où les plus belles choses Ont le pire destin ; Et rose elle a vécu c
t les morts.... La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; On a beau la prier : La cruelle qu’elle est se bouche les o
2092. Ce2093 n’est qu’une fumée ; il n’est rien de si frêle ; Sa plus belle moisson est sujette à la grêle, Et souvent elle n
n en vers de l’Imitation de Jésus-Christ, dont on peut citer quelques beaux passages2095. Nicomède Prusias, Nicomède,
ptres conquis trop de puissance unie, Il faut la diviser ; et dans ce beau projet, Ce prince est trop bien né pour vivre mon
de lois. Mais puisque nous voici dedans les Tuileries2120, Le pays du beau monde et des galanteries, Dis-moi, me trouves-tu
ez sûrs de votre perte. — Prophète de malheur, babillarde, dit-on. Le bel emploi que tu nous donnes ! Il nous faudrait mill
eus2172, de grosseur raisonnable : J’aurai, le revendant, de l’argent bel et bon. Et qui m’empêchera de mettre en notre éta
va voir Jeanne, « Il monte sur sa bête ; et la chanson le dit2203. «  Beau trio de baudets ! » Le meunier repartit : « Je su
ment ! » Et, de son grand fracas surprenant l’assemblée, Dans le plus bel endroit a la pièce troublée2224. « Hé ! mon Dieu 
it par cœur, Il me les récitait2233 tout haut avant l’acteur. J’avais beau m’en défendre, il a poussé sa chance2234, Et s’es
234, Et s’est devers la fin levé longtemps d’avance ; Car les gens du bel air, pour agir galamment, Se gardent bien surtout
ois adresser. « Madame, Amphitryon, mon maître et votre époux… (Bon ! beau début !) l’esprit toujours plein de vos charmes,
courage2262, Dans les occasions où la gloire l’engage. » (Fort bien ! belle conception !) « Quand viendra-t-il, par son retou
ordinaires. Sosie. Si j étais aussi prompt que vous, Nous ferions de belles affaires. Mercure. Tout cela n’est encor rien. N
ceux qu’attaque notre bras. Battre un homme à jeu sûr n’est pas d’une belle âme ; Et le cœur est digne de blâme Contre les ge
nent dans tous les vôtres. Trissotin. Vous avez le tour libre, et le beau choix des mots. Vadius. On voit partout chez vou
sommes2469, Si vous êtes mortels, ils le sont comme vous. Nous avons beau vanter nos grandeurs passagères, Il faut mêler sa
i estimait l’auteur, trop didactique et trop monotone, mais rempli de beaux détails ». Il a encore publié des poésies diverse
amusée2514 Par l’avarice en plaisir déguisée2515. De ces exploits le beau monde occupé Quitte à la fin le jeu pour le soupé
ts, De ces républicains l’âme n’est plus sensible Qu’à l’ivresse d’un beau trépas. Près de se voir réduits en poudre, Ils dé
 Tous mes vers manuscrits. — Que je plains le voleur ! II Églé, belle et poète, a deux petits travers : Elle fait son v
saut, En disant : « Mes amis, fuyons en toute hâte2550; Ce lieu, tout beau qu’il est, ne peut nous convenir ; Pour arriver l
cela. Pour moi, qui suis maçon, Je vais en quinze jours vous bâtir un beau pont, Sur lequel nous pourrons, sans craindre les
able 20.) Le singe qui montre la lanterne magique Messieurs les beaux esprits2552, dont la prose et les vers Sont d’un
stoire D’Adam, d’Ève et des animaux. Voyez, Messieurs, comme ils sont beaux  ! Voyez la naissance du monde ! Voyez… » Les spec
eurs repas, se contant des nouvelles, Ils n’en trouvaient point de si belles Que de se répéter qu’ils s’aimeraient toujours. C
sein des flots. Elle est au sein des flots, la jeune Tarentine ! Son beau corps a roulé sous la vague marine. Téthys, les y
x monstres dévorants eut soin de le cacher. Par son ordre bientôt les belles Néréides2567 S’élèvent au-dessus des demeures hu
et choses de la vie rustique, viii, 14.) A la France France ! ô belle contrée, ô terre généreuse, Que les dieux complai
se, Ne peut-elle du moins égayer ta tristesse ? Vois combien elle est belle , et vois l’été vermeil, Prodigue de trésors, bril
temps l’uniforme verdure. Vois l’abricot naissant, sous les yeux d’un beau ciel, Arrondir son fruit doux et blond comme le m
ur le front, les épis dans les mains, Qui viennent, sur les pas de la belle Espérance, Verser la corne d’or où fleurit l’abon
e salaire Dont j’aurai pu payer les chevreaux et la mère, Et, d’un si beau prétexte ardent à se servir, C’est à moi que lui-
e, tout l’été, Boit les doux présents de l’aurore : Et moi, comme lui belle , et jeune comme lui, Quoi que l’heure présente ai
battus mon aspect, dans ces lieux2589, Ranime presque de la joie. Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! Je pars, et
erdure. Feuillages jaunissants sur les gazons épars ; Salut, derniers beaux jours ! le deuil de la nature Convient à la doule
Je contemple ces biens dont je n’ai pas joui. Terre, soleil, vallons, belle et douce nature, Je vous dois une larme aux bords
 ! La lumière est si pure ! Aux regards d’un mourant le soleil est si beau  ! Je voudrais maintenant vider jusqu’à la lie Ce
es prendre, et ne plus les lâcher, C’est ce que fit Elvire ; et j’eus beau me fâcher : Dans son courroux d’enfant qui la ren
j’eus beau me fâcher : Dans son courroux d’enfant qui la rendait plus belle , Tenant toujours sa proie, elle osa, la rebelle,
Se mire au cristal des ruisseaux. Ta colline, où j’ai vu paraître Un beau jour qui s’est éclipsé, J’ai rêvé que j’en étais
sans retour ; Ce n’est plus à moi que la brise Lui dit d’annoncer un beau jour2644. Cette fenêtre était la tienne, Hirondel
 » dit-elle. Et ses veux se remplirent de larmes. Elle était jeune et belle , et la vie a des Charmes. Puis elle répondit : « 
vieillesse à couronner de gloire ! Plus de récits guerriers ! plus de beaux cheveux blancs A faire caresser par les petits en
e vieillie Descendre la sagesse austère et recueillie ; Voilà que ses beaux ans s’envolent tour à tour, Emportant l’un sa joi
prendra ses atours, et, chantant sa chanson, S’en reviendra parée, et belle , et consolée ; Tandis que cette vie, âpre et morn
Ont droit qu’à leur cercueil la foule vienne et prie. Entre les plus beaux noms leur nom est le plus beau. Toute gloire près
foule vienne et prie. Entre les plus beaux noms leur nom est le plus beau . Toute gloire près d’eux passe et tombe éphémère 
ères lui a proposé, s’il voulait s’associer à eux, de lui laisser une belle part de butin. Le chevalier prend alors la parole
« Avez-vous fait ce rêve ? » dit Roland2717. Et présentant au roi son beau destrier2718 blanc : « Tiens, roi ! pars au galop
jours senti Dieu près de moi. Vous êtes cent contre un ! Pardieu ! le bel effroi ! Fils, cent maravédis valent-ils une pias
loison ; Le couvert s’élargit ; comme des fruits d’automne, D’enfants beaux et vermeils la table se couronne, Et puis mille b
s apprêts de son lit funéraire ; Et quand le fossoyeur, soulevant son beau corps, Du village natal l’emporta chez les morts,
u peuple en Angleterre, il Pianto 2743 (1832) et Lazare (1833). Les belles collines d’Irlande Le jour où j’ai quitté le s
our où j’ai quitté le sol de mes aïeux, La verdoyante Erin2744 et ses belles collines, Ah ! pour moi ce jour-là fut des plus m
alheureux. Là les vents embaumés inondent les poitrines ; Tout est si beau , si doux, les sentiers, les ruisseaux, Les eaux q
e cresson garnissent les courants De tous vos clairs ruisseaux, ô mes belles collines ! (Lazare 2746.) Les mineurs de Newc
s de la chaude lumière, Et contemplent le ciel dans ses feux les plus beaux  ; Que d’autres, près d’un toit festonné de verdur
jour,… puis en marche ! et bonsoir La ferme et la fermière ! Mon seul beau jour a dû finir, Finir dès son aurore ; Mais pour
c’est dans ses Poésies nouvelles (1835-1840) que se trouvent ses plus belles inspirations, les Nuits, l’Ode à la Malibran, l’E
ls regardaient alors toutes ces étrangères, Cet or, ces voluptés, ces belles passagères, Tout ce monde enchanté de la saison d
les gazons jaunis ; Soir et matin la brise est fraîche : Hélas ! les beaux jours sont finis ! On voit s ouvrir ces fleurs qu
r sa lèvre Dans le cristal salé de la coupe des mers : « C’était trop beau , dit-il ; d’un tel bien Dieu nous sèvre2814, Et c
ts pour la France, leur mère : Honneur à la vertu, le génie est moins beau . Ils sont morts écrasés par les destins contraire
; Fermons ce gros livre ennuyeux, Et souriez à votre père.     Il est beau d’être un raisonneur, De tout lire et de tout ent
urire aux yeux, A la lèvre un mot gracieux, La vertu même en est plus belle . (Le Livre d’un père.) Autran (1813-1877)
l’Argent (1853). Ses autres œuvres furent moins heureuses, malgré les beaux vers qui n’y manquent point et le souffle généreu
heur. Voici le crépuscule apportant la fraîcheur. — Que la soirée est belle , et comme on se sent vivre ! L’herbe coupée exhal
x bourgs. Les yeux suivent longtemps ces barques fortunées, Riches de beaux enfants, et de fleurs et d’oiseaux, Qui vont avec
isson, Elle lançait au ciel ses notes les plus claires. O souffle des beaux jours ! mystérieux pouvoir D’un rayon de soleil e
e mêle aux broussailles Ses grappes d’or ; le vieux buisson   Se fait beau pour les fiançailles     De l’églantine et du pin
relâche. Ah ! pauvre mère ! plus j’y songe, maintenant, Toi, jeune et belle encore, au travail t’obstinant, Plus tu me parais
aimait ; Je ne sais de quels noms votre fils me nommait ; J’étais une belle âme, un protecteur céleste ; On m’appelait sauveu
s, et le reste ! Et comme maintenant vous savez le passé, De tous ces beaux discours vous n’avez rien laissé ! Vous ne demand
ns de l’infidèle, — C’est grâce à toi, Gérald, que, dans un jour plus beau , Le glaive saint ira le rejoindre au tombeau ! So
Jean d’été les groseilles sont mûres. Dans le jardin vêtu de ses plus beaux habits, Près des grands lis, on voit pendre sous
mmeil, Et mettre du sourire au coin de tes paupières. Mais depuis ces beaux jours, hélas ! que de jours sombres, Que de chagr
’orage a passé. L’âge même, sous qui le plus fort tremble et ploie, A beau blanchir ta tête et te courber les reins, Il ne p
s lettres du pays ne quittaient plus ma lèvre. Pourtant les bois sont beaux où l’on allait courir : Mais est-ce la beauté que
luant au loin de sa canne levée. Il fallut m’emporter en Provence, un beau jour, Ce rêve intérieur m’ayant consumé l’âme....
telot. Pierre Je ne dis pas ; mais quand vous verrez cette terre, Son beau ciel, la prairie immense et solitaire, Et les vie
lle-même. Et le soir, quand le soleil descend, Où donc, te mires-tu, beau nuage, en passant, Goëland2972 fatigué qui sur l’
ailes vermeilles ? pierre, un peu ironique. Mais, cousine, pour vos beaux nuages errants, Permettez, nous avons de grands f
e revient jamais. Ce n’est pas comme ici. La marée est fidèle. Elle a beau s’en aller au diable, on est sûr d’elle. Au revoi
’autrefois, Dont la voix de ses flots a l’air d’être la voix ! Et les beaux jours vécus sur elle à pleines voiles ! Et les nu
ers champs, folle, tu vagabondes ! l’eau Moi ? Non pas. Quelquefois, beau lac aux eaux profondes Je reflète l’azur, les mon
es beaucoup. Quoi ! toujours du nouveau ? Voir du pays, c’est donc si beau  ? En attendant le jour de gloire Où, faisant mon
rs, tu mugis dans les rues, Noyant partout bêtes et gens.... Voilà de beaux exploits, dont tu peux être fière. Dis, qu’en pen
, par malice, tu t’échappes Sur un gilet tout neuf qui te semble trop beau , Quand tu salis un frais corsage, Qui répare le m
y s’était d’abord proposé comme l’objet de ses recherches, mais cette belle glaçure jaspée qui est restée l’émail propre de P
ce sont de méchantes bêtes. Et c’est ainsi que la Charente, avec les beaux poissons qui la peuplent, est bien préférable aux
66. Chevir, archaïsme, qui, dès le temps de Molière, n’était plus du bel usage. Il signifie venir à bout, littéralement :
sil, et que ce dernier a remplacée. 569. Embrassez-moi. Les gens du bel air s’embrassaient en se rencontrant : Don Juan a
nche comme son égal et comme un homme du monde. 570. On comparera ce beau morceau au célèbre passage du Menteur de Corneill
flambeau. Deux auteurs latins avaient déjà exprimé la même idée en un beau langage. « La gloire des ancêtres, dit Salluste (
. Aucune peine : cela encore est dit ironiquement. 646. Toutes ces belles raisons de sympathie : les explications qu’on don
à une grande peine dont vous êtes tous soulagés. Dormez donc, ma très belle , mais dormez sur notre parole. Si vous êtes avide
64. Psaumes, CXXXVII. Ce psaume, le plus célèbre de tous, et le plus beau peut-être des chants que les douleurs de l’exil a
ui, il lui a accordé du crédit. 779. Vous embrassent. Les gens du bel air s’embrassaient au dix-septième siècle, en se
on. — Il éclate de même chez les marchands. — Il est habillé des plus belles étoffes. — Le sont-elles moins toutes déployées d
t-être, ou assuérement l’un des premiers, où il soit employé avec son beau sens moderne d’ami de la patrie. 1034. Dépenses
la dignité de maréchal, le roi avait cru s’assurer à lui-même la plus belle des gloires. 1062. La nation offensée, tout l’e
mployé assez fréquemment, comme verbe neutre, avec le sens de : avoir belle apparence, belle prestance. 1076. . Que cela veu
uemment, comme verbe neutre, avec le sens de : avoir belle apparence, belle prestance. 1076. . Que cela veut-il dire ? Tourn
du timon, et se mist à fondre en grosses larmes, jettant toujours ses beaux yeux sur le port et le lieu d’où elle estoit part
n personnage imaginaire. Mais l’auteur s’est souvenu, pour peindre ce beau caractère, d’un personnage réel, Charles-François
, I, i) : Quand sur une personne on prétend se régler, C’est par les beaux côtés qu’il lui faut ressembler. 1604. Barême
ville de la province de Jaen. 1609. José Maria, brigand espagnol, «  beau , brave, courtois, autant qu’on voleur peut l’être
lèbre le 2 juin la fêle des « martyrs de Lyon ». — Voir, page 282, un beau fragment des Martyrs, de Chateaubriand. 1704. F
reuse que celle qui a prévalu : Mais elle était du monde où les plus belles choses Font le moins de séjour ; Et ne pouvait Ro
41. La donner sèche est une expression proverbiale, comme la bailler belle , dans laquelle le sens du pronom féminin la est a
La galerie du Palais de Justice était une des promenades favorites du beau monde. Là se trouvaient plusieurs marchands à la
Dans cette expression populaire, comme dans cette autre : l’échapper belle , le pronom féminin la doit représenter un substan
Dieu révélée par les merveilles de l’astronomie, voyez, page 653, un beau développement de Lamartine. 2475. Ces quatre ver
s vainement, pour sauver le roi, au milieu de la sédition. 2495. Ces beaux vers sont traduits librement d’un fragment, que C
de se rendre aux Anglais. La vérité est seulement (et elle est assez belle et assez pathétique) que ceux, qui après que le v
irgile (vers 135-175 : éloge de l’Italie). 2580. Ton front est plus beau . Il y a dans cette réponse une ironie amère : « T
on, dit à l’aimable chevrier le berger soupçonneux, que je suis moins beau que toi. » 2581. Cérès, déesse du blé, dans la
nature, il s’ajoute à elle, et qu’il la décrit en l’interprétant. La belle pièce que nous citons est, à ce point de vue, une
it classique et dont Malherbe et J.-B. Rousseau notamment ont tire de beaux ou d’heureux effets. 2616. Les comparaisons qui
it, de toute nécessité, écrire aimés. 2620. On pourra rapprocher ce beau fragment du célèbre monologue du Galilée de Ponsa
sein des flots. Elle est au sein des flots, la jeune Tarentine ! Son beau corps a roulé sous la vague marine, 2659. Kinn
2667. L’auteur lui-même était dans les Pyrénées lorsqu’il écrivait ce beau poème. 2668. Roncevaux. C’est dans la vallée de
par Hetzel et Cie et par la maison Quantin. 2682. C’est, traduite en beaux vers, la doctrine même exposée par Bossuet dans s
aire remarquer que les enjambements de ce genre, fréquents dans cette belle pièce, et qui, sans rien enlever à l’harmonie des
mieux La voir mourir, que voir mourir mes bœufs. Les voyez-vous, les belles bêtes, Creuser profond et tracer droit, Bravant l
ns n’estimaient pas à son véritable prix : « Nos beaux esprits auront beau se trémousser, ils n’effaceront pas le bonhomme »
is d’abord, vengez-nous. On retrouvera les mêmes sentiments dans une belle pièce de Sully Prudhomme, insérée dans le recueil
chrétienne). 2873. Œuvres publiées chez Lemerre, éditeur. 2874. Les beaux vers qu’on va lire sont placés par le poète dans
quand le berger joue du chalumeau, quand les troupeaux se couvrent de belles toisons, quand les matelots se mettent à naviguer
e philosophique en six livres, De la Nature des Choses, l’un des plus beaux monuments de la poésie latine. 2928. Œuvres édit
99 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
ens que nous lui demandons. Cette boue si sale se transforme en mille beaux objets qui charment les yeux : en une seule année
ssez et vous passionnez toute la nature. Enfin, dans votre Enéide, le bel ordre, la magnificence, la force et la sublimité
vous ôter la louange d’avoir fait la descente d’Enée aux enfers plus belle que n’est l’évocation des âmes qui est dans l’Ody
ansport que l’ode doit avoir1 ; mais il y a des choses écartées qu’un beau transport ne va point chercher. Il y a aussi quel
n tour plus heureux que vous à la parole, pour lui faire signifier un beau sens avec brièveté et délicatesse ; les mots devi
aussi : Apollon à portes ouvertes Laisse indifféremment cueillir Les belles feuilles toujours vertes Qui gardent les noms de
de la littérature au moyen âge, par M. Villemain. 1. Chez elle un beau désordre est un effet de l’art, a dit en effet B
100 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204
e l’eus, de grosseur raisonnable ; J’aurai, le revendant, de l’argent bel et bon. Et qui m’empêchera de mettre en notre éta
es méprisées : Arts et guides, tout est dans les champs Élysées. J’ai beau les évoquer, j’ai beau vanter leurs traits ; On m
guides, tout est dans les champs Élysées. J’ai beau les évoquer, j’ai beau vanter leurs traits ; On me laisse tout seul admi
hiffre de 4400 livres. L’ouvrage était d’ailleurs très-digne de cette belle récompense : rien de plus juste et de plus fin n’
: Comment ? la paille aux souliers demeurée De son seigneur manger à belles dents !     Et, si le pied eùt été la-dedans,    
de nom. 5. « Le septième livre, dit Chamfort, s’ouvre par le plus beau des apologues de La Fontaine et de tous les apolo
précepteur, pour l’éducation du Dauphin fils de Louis XIV, dirigea la belle collection des classiques ad usum Delphini. 2. H
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