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1 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
ir en Caton des vertus et des vices, Décider du mérité et du prix des auteurs Et faire impunément la leçon aux docteurs, Qu’éta
vous force à le lire ? Laissez mourir un fat dans son obscurité : Un auteur ne peut-il pourrir en sûreté ? Le Jonas inconnu s
e tombeau contre vous ne peut-il les défendre ? Et qu’ont fait tant d’ auteurs , pour remuer leur cendre ? Ce qu’ils font vous en
r, Sans que le moindre édit ait, pour punir leur crime, Retranché les auteurs ou supprimé la rime. Ecrive qui voudra : chacun à
ixième volume3 De là vient que Paris voit chez lui de tout temps Les auteurs à grands flots déborder tous les ans ; Et n’a poi
crime : Il cherche à se couvrir de ces noms glorieux. J’ai peu lu ces auteurs  ; mais tout n’irait que mieux, Quand de ces médis
? Et faudra-t-il sans cesse essuyer des querelles ? N’entendrai-je qu’ auteurs se plaindre et murmurer ? Jusqu’à quand vos fureu
Dites… Mais, direz-vous, pourquoi cette furie ? Quoi ! pour un maigre auteur que je glose en passant, Est-ce un crime, après t
te raison trébuche à chaque page, Ne s’écrie aussitôt : L’impertinent auteur  ! L’ennuyeux écrivain ! le maudit traducteur ! A
ance ; Mais de blâmer des vers ou durs ou languissants, De choquer un auteur qui choque le bon sens, De railler2 d’un plaisant
u’ont produit mes vers de si pernicieux, Pour armer contre moi tant d’ auteurs furieux ? Loin de les décrier, je les ai fait par
s, Qu’il soit le mieux renté de tous les beaux esprits, Comme roi des auteurs qu’on l’élève à l’empire, Ma bile alors s’échauff
endre encor ces vers pour une raillerie ? Et Dieu sait aussitôt que d’ auteurs en courroux, Que de rimeurs blessés s’en vont fon
emps déjà, Saint-Evremond l’avait ainsi apprécié : « Il n’y a point d’ auteur qui fasse plus d’honneur à notre siècle que Despr
Pétrone à nommés vultures togati. 1. Pour tous ces ouvrages et ces auteurs inconnus, comme dit très-bien Boileau, on nous pe
n surcharger notre travail. Nous redirons, à leur égard, le vers d’un auteur de notre siècle (Cas. Delavigne), qui, dans un su
s’étonner davantage de la variété, du mouvement et de la grâce que l’ auteur a su répandre sur sa matière. Très-rarement toute
4. Ribou avait été l’imprimeur de plusieurs satires dirigées contre l’ auteur de Lutrin ; quant à la critique qui concerne Hain
ista sibi tempus spectacula poscit. Quelques vers plus bas, le même auteur est encore imité de nouveau. On remarquera, à cet
2 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
lume soit indépendant et forme un tout complet), intitulé le Style, l’ auteur expose les principes généraux de l’art d’écrire,
s à tous les genres de compositions littéraires. Dans le dessein de l’ auteur , ce volume est destiné à la Troisième. Le volume
ptes de l’art de bien dire, est approprié pour la classe de ce nom. L’ auteur , dans ces trois volumes, ne marche qu’appuyé sur
r les autres et mettre parfaitement en lumière. Innombrables sont les auteurs que M. l’abbé Piron a mis à contribution pour com
e volume offre un plan harmonieux et complet, dans lequel l’estimable auteur suit une marche logique, présente des divisions c
livres classiques édités de nos jours ; » que tous enfin louent notre auteur « d’avoir mis de la netteté dans son plan, de la
uelque peu arides, offrent néanmoins, par l’art heureux avec lequel l’ auteur a disposé ses matières, une lecture des plus agré
lique. Voici quelques-unes des très nombreuses lettres adressées à l’ auteur  : Évêché de Saint-Brieuc et Tréguier. Monsieur l
r les richesses littéraires de nos saintes Écritures et de nos grands auteurs chrétiens. Votre Cours complet sera suivi avec fr
mpte, en classe, sur la demande du maître, et trahit, de la part de l’ auteur , une longue expérience de l’enseignement. On retr
réunir les principales qualités de nos meilleurs livres classiques. L’ auteur y donne le résumé de ses doctes leçons et le frui
élèves des classes supérieures. Je tâcherai de le faire adopter comme auteur classique pour nos élèves, dans un avenir prochai
3 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
à l’instruction. Le genre didactique comprend donc les ouvrages- où l’ auteur se propose d’enseigner quelque chose. Ces ouvrage
séder tous, il arrive souvent ; et cela n’a aucun inconvénient, que l’ auteur , à propos d’une chose, en indique une autre qui s
Le style, dans un traité, n’est pas moins important que la méthode. L’ auteur didactique doit s’appliquer à tendre nettement se
quelques lignes du deuxième chapitre de la Logique de Condillac, où l’ auteur prouve que l’analyse est l’unique méthode pour ac
troite et rigoureuse observation de ces règles. Il peut arriver que l’ auteur s’en écarte un peu, pour donner à son ouvrage une
évention et de passion. Déprécier un ouvrage d’après le nom seul de l’ auteur , qui, jusque-là, n’en a publié que de médiocres ;
’en a publié que de médiocres ; louer un ouvrage sur le seul nom de l’ auteur , parce qu’il est déjà connu par d’excellents écri
Je ne mettrai aucune différence entre le Troyen et le Tyrien. » Que l’ auteur de l’ouvrage qu’il va juger soit son ami ou son e
r qu’il la fréquente. Plus son jugement est sévère et défavorable à l’ auteur , plus il doit paraître adouci et tempéré par la d
éloquence, livre qui n’a rien de commun avec un autre ouvrage du même auteur , publié en 1703, sous le titre de la Véritable él
substituer de plus intelligibles. Ce que je pardonne encore moins à l’ auteur , si estimable par son savoir et sa probité, c’est
de hasarder mon jugement sur le Traité des études, de M. Rollin ? Cet auteur me paraît exceller dans les parties qui manquent
certain nombre de pages, tout vous échappe ; on sait seulement que l’ auteur a dit des choses ingénieuses, et a souvent parlé
s discussions on ne peut plus remarquables. Pour ne citer ici que les auteurs ou les ouvrages les plus connus, et qui roulent s
cier, qui avait traduit Homère elle-même, prit fait et cause pour son auteur , et imprima, sous le titre des Causes de la corru
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Corneille, 1606-1684 » pp. 26-31
; je l’ai reçue de Paris avec une lettre qui m’a appris le nom de son auteur  ; il l’adresse à un de nos amis, qui vous en pour
n la conduite de mon chef-d’œuvre : appelez-vous cela des civilités d’ auteur  ? Je n’aurois besoin que du texte de votre libell
ous en tirez ; vous vous êtes fait tout blanc d’Aristote, et d’autres auteurs que vous ne lûtes ou n’entendîtes peut-être jamai
raductions ; vous avez déclamé contre moi, pour avoir tu1 le nom de l’ auteur espagnol, bien que vous ne l’ayez appris que de m
ait de tort de vous traiter d’égal : vous nommez folies les travers d’ auteur où vous vous êtes laissé emporter ; et effectivem
t dire : Vous me reprochez, en déclamant, d’avoir tu… 2. Claveret, auteur contemporain de Corneille et de Scudéri : il a co
e, qu’elle ne mérite pas la peine d’être rapportée. Plusieurs mauvais auteurs affectionnés à Claveret firent, dans ce même temp
ne servirent qu’à faire éclater davantage le mérite du Cid et de son auteur . Corneille en voulait à Claveret, parce qu’il ava
voulait à Claveret, parce qu’il avait distribué une pièce intitulée l’ Auteur du vrai Cid espagnol à son traducteur français, d
se, avait causé beaucoup de chagrin à Corneille. (Édition de 1739.) L’ Auteur du vrai Cid est en vers et ne se compose que de s
5 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
arvenu au sommet de l’arbre. Style des ouvrages didactiques. Un auteur didactique ne saurait trop s’appliquer à rendre n
ont pour le critique d’une indispensable nécessité. Il faut qu’avec l’ auteur de l’excellent Essai sur le beau (le P. André, jé
reuse observation de ces règles, parce qu’il arrive quelquefois que l’ auteur s’en est un peu écarté pour donner à son ouvrage
aisseur n’admire pas moins le plus grand nombre des Odes sacrées de l’ auteur de Didon. Au reste, en disant que la critique doi
ncer définitivement et d’un ton de maître, sur des difficultés, que l’ auteur n’a tenté d’éclaircir, qu’après de bien longues e
e prévention et de passion. Déprécier un ouvrage sur le seul nom de l’ auteur , qui, jusqu’à celui-ci, n’en a publié que de médi
’en a publié que de médiocres ; louer un ouvrage sur le seul nom de l’ auteur , déjà connu par d’excellents écrits, ce serait ju
ne mettrai aucune différence entre le Troyen et le Tyrien 126. Que l’ auteur de l’ouvrage sur lequel il va porter son jugement
oir qu’il la connaît. Plus son jugement est sévère et défavorable à l’ auteur , plus il doit paraître adouci et tempéré par la d
et de feu, pour réduire en poudre cette infernale production. Mais l’ auteur doit toujours être personnellement respecté, à mo
tienne, avait composé en grec des Remarques critiques sur les anciens auteurs , et d’autres ouvrages de philosophie et de littér
6 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
ceux qui veulent s’adonner à ce genre d’histoire, est l’abbé Fleuri, auteur de l’Histoire ecclésiastique, écrivain aussi sage
ux, les particularités de leur vie, ou leurs principales actions. Ces auteurs étant obligés de parler souvent d’eux-mêmes, doiv
des Carthaginois. Le style en est simple et grave. Mais on accuse cet auteur de n’être pas toujours exact et impartial. L’abbé
éros que Rome et la Grèce aient produits. Les comparaisons que fait l’ auteur de ces Grecs et de ces Romains, sont d’une justes
ion des lieux, les beautés de la nature, et les monuments des arts, l’ auteur nous trace l’origine des divers habitants de cett
e la fondation de Rome, c’est-à-dire, à l’an 442 avant Jésus-Christ L’ auteur y montre une grande exactitude, un génie facile,
roi de Macédoine, jusqu’à la sixième année de l’empire de Tibère. Cet auteur est exact dans la chronologie, et admirable dans
ur, noble, élégant, fleuri et plein d’urbanité ; Mais on reproche à l’ auteur quelques fautes de chronologie, de géographie et
des Perses, des Grecs et des Macédoniens. En prenant pour guides les auteurs grecs et les latins, il a recueilli tout ce qu’il
omaine, ou si l’on veut, le recueil des faits divers, dans lesquels l’ auteur découvre, par son génie, les véritables causes de
re des Romains. Les tomes 21e et 22e n’ont paru qu’après la mort de l’ auteur . La fin du dernier de ces deux volumes ainsi que
connaissait notre histoire, et qui était bien en état d’apprécier les auteurs qui l’ont écrite, dit de celui-ci : Il est plus
n’est pas aussi recherché que l’abrégé qu’il en a fait lui-même. Cet auteur nous a donné aussi une Histoire de la milice fran
tte époque de plus curieux, de plus instructif et de plus agréable. L’ auteur ne pouvait pas y rassembler plus de faits intéres
’anéantissement de la république. Les Révolutions de Portugal du même auteur n’offrent pas de bien profondes recherches. Mais
dre, enchaînés avec clarté, racontés avec chaleur. Nous avons du même auteur une Histoire particulière, très curieuse, et qui
ième siècle jusqu’en 1648, époque où ce mémorable traité fut signé. L’ auteur y montre partout des talents supérieurs pour la p
aïve simplicité, une narration pure, et en laquelle la bonne foi de l’ auteur reluit évidemment ; exempte de vanité, parlant de
a Fronde. Le style en est inégal ; mais il y a bien des endroits où l’ auteur se montre, par la force des expressions et la pro
eté du style en égale la noblesse : la vérité seule est le guide de l’ auteur , et la modération en fait le caractère. Ceux de m
n est de distinguer le ton, le talent, le génie particulier de chaque auteur , de les peindre tous et de les caractériser d’apr
et à la délicatesse du goût, une étude sérieuse des matières que ces auteurs ont traitées ; qu’il lise leurs écrits sans la mo
t en particulier, et caractérise presque toujours d’un seul trait les auteurs les plus célèbres. Il y a beaucoup d’érudition da
7 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre III. du choix du sujet. » pp. 38-47
et alors le choix est-il indifférent ? Assurément, répondent quelques auteurs de notre siècle. « Nous ne reconnaissons pas à la
sujet ne doit pas seulement être moral, il doit être intéressant. Un auteur n’écrit que pour être lu ; par là même il contrac
un vaudeville. Et, d’autre part, j’ai lu tel article de journal, où l’ auteur , resserré dans les mesquines proportions des troi
tis, æquam Viribus… Ce précepte est surtout dans l’intérêt du jeune auteur . La vieille allégorie d’Icare ne trouve que trop
Sans elles, le plus beau talent échouera souvent contre la matière. L’ auteur des Remarques sur le style et la composition litt
un drame, un roman qui appartiennent à une époque ou à un pays que l’ auteur connaît mal ou ne peut connaître, dont le but n’e
la narration, soit qu’il y ait disparate entre le genre d’esprit de l’ auteur et le genre du sujet, le résultat pour le style e
néral. Un homme, un pays, un fait sont inconnus de tous, excepté de l’ auteur et de sa coterie ; ou encore l’auteur se prend lu
inconnus de tous, excepté de l’auteur et de sa coterie ; ou encore l’ auteur se prend lui-même pour sujet, dans des élégies, d
uler sa sentence, elle doit la motiver. Il ne s’agit pas de dire à un auteur  : votre ouvrage est mauvais ; il faut ajouter le
8 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
public a fixé pour toujours le rang que tiendra sur notre Parnasse l’ auteur de Warvick et de Mélanie, comme poète dramatique 
ance qui tient à l’idée générale du rôle ; et malgré les efforts de l’ auteur pour graduer les nuances qui devaient les différe
deur que de véritable force, et d’âpreté que d’énergie. Ou voit que l’ auteur s’est cru obligé d’exalter cette passion au-delà
les convenances académiques imposent à ces sortes de compositions. L’ auteur n’y tourne guère que dans un cercle d’idées commu
t une traduction de Lucain. Il serait difficile de marquer entre deux auteurs un contraste plus frappant que celui qui s’offre
d’ailleurs son talent, restera toujours infiniment au-dessous de son auteur . Voilà quant aux dispositions générales : le plus
er, le voir tel qu’il est, et que c’est le seul peut-être de tous les auteurs anciens, dont les défauts tiennent si essentielle
e chaleur ; elle est froide, parce qu’il entrait dans la manière de l’ auteur d’aimer à disserter, et de disserter longuement ;
oppement indispensable était commandé par la nature même du plan de l’ auteur . On est fâché, par exemple, que l’article d’Homèr
t en général aussi bien exécuté. Il eût été seulement à désirer que l’ auteur vécût assez pour en voir une seconde édition : il
e nouvelles formes de style. Reportons-nous un moment à l’époque où l’ auteur d’Atala s’annonça avec tant d’éclat dans la carri
on y admira surtout le parti que l’imagination et la sensibilité de l’ auteur avaient su tirer d’un sujet qui semblait ne devoi
plaudi au talent, comme les personnes religieuses aux intentions de l’ auteur . Un ouvrage aussi extraordinaire, et qui constitu
a faveur desquels on eût peut-être expliqué les écarts fréquents de l’ auteur , et les nombreuses disparates d’un style, dont ri
e et veut trouver partout des aliments. Mais plus je relis moi-même l’ auteur des Martyrs, plus je me croirais fondé à penser q
son coup d’essai ; et la traduction des Géorgiques plaça dès lors son auteur au rang qu’il occupe depuis quarante ans sur le P
araphrase n’en sera pas moins une portion durable de la gloire de son auteur , et un monument qui honore à la fois et les Muses
fin, n’égale son attention scrupuleuse à faire valoir tout ce que son auteur a de bon, à pallier adroitement tout ce qu’il off
t l’on reconnut, dans une foule d’autres morceaux, que le talent de l’ auteur se fortifiait au lieu de décliner dans sa marche 
9 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre Ier. Considérations générales. »
és avant d’être publiés. Quand ils sont prononcés immédiatement par l’ auteur , on les nomme oraisons, harangues ou discours. Ce
s que les autres, comme nous le verrons ailleurs. Les poètes sont les auteurs de poèmes : eu égard à la forme de langage qu’ils
on nécessaire, ni le génie propre à composer des poèmes durables. Les auteurs de discours prononcés s’appellent des orateurs ;
les. Les auteurs de discours prononcés s’appellent des orateurs ; les auteurs d’écrits sont des écrivains : les uns et les autr
es emblèmes des anciens sages et les paraboles des livres saints. Les auteurs de l’Encyclopédie ont, à l’imitation de Bacon, fa
de lutter d’autorités, il ne serait pas difficile de trouver nombre d’ auteurs , surtout parmi les poètes et les vrais critiques,
terminé que nous prendrons ces mots. Ainsi nous distinguons parmi les auteurs  : 1º les prosateurs, comprenant les orateurs et l
6º. L’honnêteté. Nous entendons par là ce respect pour la vertu que l’ auteur de la nature a gravé dans notre âme en caractères
10 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
e sa noblesse, c’est dans les livres saints qu’il faut l’envisager. L’ auteur , dépouillé de tout sentiment étranger à son objet
r ceux qui veulent s’adonner à ce genre d’histoire est l’abbé Fleury, auteur de l’Histoire ecclésiastique, écrivain aussi sage
Bossuet avait ainsi conçu ce sublime dessein54. Chez les anciens, les auteurs qui se sont proposé d’écrire une histoire général
mme celle de l’abbé Millot. Nous avons cependant, dans ce genre, deux auteurs originaux, et tous les deux d’un grand mérite, qu
heureusement un epitome ou abrégé de l’ouvrage entier, rédigé par un auteur inconnu. Tacite, né à Intéramne, près de Rome, l’
ours le sujet se réduit à quelques points particuliers sur lesquels l’ auteur a concentré toutes ses forces. On distingue parmi
un peu romanesque, mais d’un style fleuri et agréable à lire. Les six auteurs de l’Histoire auguste sont encore des biographes
, les particularités de leur vie ou de leurs principales actions. Ces auteurs , étant obligés de parler souvent d’eux-mêmes, doi
t intéresser un lecteur honnête et sensé60. Les anciens ont plusieurs auteurs célèbres qui ont écrit dans ce genre. Xénophon a
l’originalité piquante de son style, qui a suffi pour en faire un des auteurs immortels du xviie  siècle, malgré des négligence
n est de distinguer le ton, le talent, le génie particulier de chaque auteur  ; de les peindre tous et de les caractériser d’ap
t, une étude sérieuse et une connaissance réelle des matières que ces auteurs ont traitées ; qu’il lise leurs écrits sans la mo
é de l’Éloge de Marivaux par d’Alembert. Il s’agit d’une pièce de cet auteur comique qui n’avait eu aucun succès. On admirera
égyriste sur la cause de cette chute, aussi bien que la facilité de l’ auteur à s’exécuter lui-même sur ce fâcheux incident de
fictivement aussi quand ils faisaient ou disaient quelque sottise. L’ auteur n’avait, disait-il, excepté de cette métaphore qu
avait lu son ouvrage. Les spectateurs furent bien plus sévères, et l’ auteur fut étonné lui-même de n’avoir pas prévu que ces
eurs, trompés sur l’effet dramatique par la manière séduisante dont l’ auteur lisait, avaient oublié de se transporter en idée
les plus réduits, comme de douze à vingt lignes, où pourtant quelques auteurs ont encore trouvé le moyen de condenser une incro
st qu’on ne saurait trouver ni un sujet d’ouvrage plus convenable à l’ auteur , ni un auteur mieux disposé ou mieux préparé pour
urait trouver ni un sujet d’ouvrage plus convenable à l’auteur, ni un auteur mieux disposé ou mieux préparé pour l’ouvrage. 6
11 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-8
celui qui a paru dans l’Univers. Cet ouvrage, qui témoigne, dans son auteur , d’une véritable science littéraire, nous a sembl
che fond d’études personnelles. On doit savoir un gré particulier à l’ auteur d’avoir disposé les matières de son enseignement
ucation alors obtient son résultat complet. Nous féliciterons aussi l’ auteur d’avoir constamment dirigé son enseignement vers
r ce nouveau Cours de littérature offrira l’application des vues de l’ auteur . En attendant, les encouragements les plus précie
encouragements les plus précieux se sont déjà réunis sur son œuvre. L’ auteur a pu déjà produire au public les lettres de félic
nt sous quelques rapports les ouvrages du même genre. Vous appuyant d’ auteurs faisant autorité par leur science, vous avez eu e
mpure du vice, comme l’ont pratiqué tant d’écrivains corrupteurs. Les auteurs et les ouvrages cités dans votre intéressant volu
mpte, en classe, sur la demande du maître, et trahit, de la part de l’ auteur , une longue expérience de l’enseignement. On retr
r les richesses littéraires de nos saintes Écritures et de nos grands auteurs chrétiens. Votre Cours complet sera suivi avec fr
12 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
ue l’on sort rarement du théâtre, corrigé et amélioré ; c’est que les auteurs dramatiques cherchent plus souvent à plaire qu’à
vérité de l’action ne l’oblige pas à être historique : on laisse à l’ auteur toute liberté d’invention. Mais il ne doit jamais
nité et est bien conduite, le spectateur ne pense pas à reprocher à l’ auteur de le promener dans le temps et dans l’espace. Le
actes : le nombre des actes varie de un à cinq. Dans les entractes, l’ auteur peut faire supposer que l’action continue ; il pr
vertueuses. Mais, en recherchant les grands effets sur le théâtre, l’ auteur doit se garder de peindre le crime brutal et féro
e n’aurait pas produit ces beaux morceaux, ces passages immortels des auteurs que chacun a retenus. Cependant, il faut le dire,
par gestes, avec le seul secours de la musique. Aussi laisse-t-on à l’ auteur une grande latitude pour le choix et la dispositi
à la musique, et qu’elle soit le refuge ordinaire de la médiocrité, l’ auteur qui tient à sa gloire ne doit pourtant pas en nég
lique aime à se repaître-du mal et à tout critiquer, même le bien ; l’ auteur qui flatte ce penchant est coupable. 2° Du com
avec art et naturel, soit de la peinture vigoureuse des caractères. L’ auteur ne se contente pas de quelques traits isolés ; il
st l’étude de la nature. Que la nature donc soit votre étude unique, Auteurs qui prétendez aux honneurs du comique. Quiconque
tal ne doit être omis ; il est même ordinairement un peu outré, car l’ auteur peint en lui moins un individu que toute une clas
iennent des individualités stéréotypées dans la langue. Quelquefois l’ auteur peint à la fois plusieurs caractères, sans en pré
ui étincelantes de gaieté, demain éteintes dans la nuit de l’oubli. L’ auteur qui court après le succès du moment ne se fonde p
ourt après le succès du moment ne se fonde pas une gloire durable : l’ auteur de génie qui peint l’homme en général coule en br
mots, tantôt naïf, tantôt étincelant de verve et de gaieté. Ce que l’ auteur ne doit jamais oublier, c’est l’élégance de la di
Ayelloni, Goldoni, Federici. 19. Pièce de Le Sage. 20. Principaux auteurs comiques : Grecs. Aristophane, Ménandre. Latins.
13 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
re avec plus de plaisir, lorsque nous avons une idée avantageuse de l’ auteur . Mais combien l’influence de notre opinion doit-e
tâchons, au contraire, de prendre tout ce qu’un grand nombre de bons auteurs nous offrent de plus parfait. L’on ne doit pas s’
on ne doit pas s’attendre à ce que je propose en exemple aucun de nos auteurs vivants. Quant aux écrivains anciens et modernes
rtante à faire lorsqu’on veut imiter, dans un discours, le style d’un auteur que l’on aime. C’est qu’il faut établir une grand
contre une imitation trop stricte et peu judicieuse. Il est quelques auteurs qui, par leur manière d’écrire, approchent plus q
t imiter avec moins de danger. C’est dans cette classe que, parmi les auteurs anglais, il faut ranger Dean Swift et lord Boling
’éloquence. Les Français ont en ce genre un plus grand nombre de bons auteurs que les Anglais. J’ai déjà cité avec éloge les éc
ont pas sans utilité pour l’avocat. Il serait difficile de trouver un auteur qui ait appliqué à l’étude de l’art oratoire plus
Dans mes précédentes Lectures, j’ai quelquefois cité des passages des auteurs classiques pour en faire sentir les beautés, quel
fleurirent dans les deux dernières périodes ; l’on y range encore les auteurs plus récents, et même ceux de nos contemporains d
de parallèles ne les établissent ordinairement qu’entre deux ou trois auteurs des plus distingués de chaque classe. La préémine
édantisme, et les préjugés transmis d’âge en âge par l’éducation. Ces auteurs , il est vrai, sont mis entre nos mains dans les é
ux productions du génie. « Il serait fort possible, dit cet ingénieux auteur , dans son Essai sur les anciens et les modernes,
es et ses épîtres, tout contribue à le ranger parmi ce petit nombre d’ auteurs qu’on ne se lasse jamais de lire ; et si les ouvr
e, n’a pas ce mérite dans son Histoire de la guerre du Péloponnèse. L’ auteur n’a pas en vue un objet principal ; sa narration
minie auquel une armée vaincue puisse être réduite. Laissons parler l’ auteur  : Redintegravit luctum in castris consulum adven
eux qui voulurent se former à son école réussirent rarement. C’est un auteur qu’il faut admirer, mais qu’il est dangereux d’im
on trouve en grand nombre dans son Histoire et dans celle de quelques auteurs grecs et latins, sont les plus précieux monuments
morale y doit régner partout. Dans ses portraits, dans ses récits, l’ auteur doit toujours se ranger du côté de la vertu. Ce n
t aucun d’eux n’a atteint le degré de perfection où sont parvenus les auteurs italiens que je viens de citer. L’Angleterre, jus
ales, c’est qu’il soit fidèle, clair et complet. Dans des mémoires, l’ auteur cherche moins à donner une connaissance exacte de
s, et que l’on y retrouve cette teinte particulière que l’esprit de l’ auteur répandait malheureusement sur les questions relig
des auditeurs des impressions bien différentes. Il est évident que l’ auteur d’un ouvrage philosophique doit, avant tout, s’ap
exiger qu’un ouvrage philosophique soit clair et précis. Toutefois un auteur peut posséder ces deux qualités, et n’être cepend
ction qui ne sont pas d’un genre passionné, et au moyen desquelles un auteur exprime sa pensée avec plus de force et de clarté
rlent et conversent ensemble, comme c’est la méthode de Platon ; ou l’ auteur fait lui-même le récit d’une conversation, et rac
une conversation polie où se peignent des caractères bien soutenus. L’ auteur d’un dialogue bien fait a donc le talent de plair
t a donc le talent de plaire et d’instruire à la fois. La plupart des auteurs qui écrivent aujourd’hui des dialogues de ce genr
ns la conversation, l’un parle et l’autre répond, on voit que c’est l’ auteur qui partout s’exprime en personne. Il met en scèn
personnages, homme instruit et d’un excellent jugement, représente l’ auteur  ; et l’autre, homme de paille, n’est mis là que p
u dernier point, et d’autant plus qu’on y voit les vains efforts de l’ auteur pour atteindre à ce qui est au-dessus de sa porté
aladroitement le sens. L’on eût apporté plus de patience à entendre l’ auteur raisonner tout seul, en écartant les objections q
 ; elles nous donnent une haute opinion de la sublimité du génie de l’ auteur . Les dialogues de Cicéron ou, pour mieux dire, ce
e conversation où président la liberté, la politesse et la dignité. L’ auteur du dialogue élégant intitulé des Causes de la cor
quoique les sujets qu’il a choisis permettent rarement de placer cet auteur au nombre des écrivains philosophes. Ses dialogue
e traits satiriques et des plaisanteries les plus heureuses. Quelques auteurs modernes ont voulu imiter ses Dialogues des morts
animée, ou dans l’intérêt qu’inspire une situation dramatique. Un des auteurs anglais les plus remarquables en ce genre est le
de lettre. Lord Shaftsbury, par exemple, M. Harris et quelques autres auteurs , ont écrit de cette manière des traités de philos
u’un mélange de dissertations sur divers sujets de morale, auxquels l’ auteur a jugé à propos de donner une forme épistolaire.
lors y prendre le ton d’un théologien ou d’un philosophe, parce que l’ auteur est moins censé écrire une lettre que composer un
est là, plus que tout autre part, que l’on veut voir l’homme et non l’ auteur . La première et la plus essentielle de ses qualit
des trop bien cadencées. Les meilleures lettres sont celles que leurs auteurs écrivirent avec le plus de facilité : ce que dict
de félicitation ou de condoléance, qui ont coûté le plus de peine à l’ auteur , et que, pour cette raison, il regarde la plupart
Pline le Jeune. Le style en est élégant et poli ; elles donnent de l’ auteur l’idée la plus avantageuse ; mais, pour me servir
op finies, et il est difficile de croire qu’en écrivant à ses amis, l’ auteur n’ait pas eu quelquefois le public devant les yeu
style a toujours un peu moins de ce doux abandon que lui donnerait l’ auteur qui ne serait véritablement qu’un ami qui communi
 ; elles ont été publiées dans la collection des ouvrages de ces deux auteurs . La lecture en est amusante et agréable ; on y tr
ivain. Dans le nombre on en trouve quelques-unes des amis de ces deux auteurs où l’on remarque beaucoup d’aisance, et surtout u
es d’éloge. Le plus moral de tous nos romanciers, c’est Richardson, l’ auteur de Clarisse, écrivain animé des meilleures intent
les jours sous les titres de vies, d’aventures ou d’histoires par des auteurs anonymes, ne sont pas en général des lectures dan
quoique leur position soit déterminée par les mêmes règles. Quelques auteurs , pour vanter plus encore l’effet et la variété de
ct qu’à l’époque où la civilisation était déjà très avancée. Quelques auteurs ont été portés à croire que, parce que les hommes
les idées grossières de nos paysans ; et si, à l’exemple de quelques auteurs français et italiens, il fait parler ses bergers
is de hêtre. C’est à de tels lieux communs, toujours rebattus par les auteurs d’églogues, depuis Théocrite et Virgile, qu’il fa
gile et Théocrite la même distinction à faire qu’entre la plupart des auteurs grecs et romains. Les Grecs ont ouvert la route,
car on y trouve à peine une pensée qui appartienne véritablement à l’ auteur  ; les descriptions, les images n’ont rien d’origi
e fut pas une petite rivalité, que celle qui s’établit entre ces deux auteurs , lorsqu’ils publièrent leurs pastorales. Un journ
tendres, qu’il n’est aucun poète qui ne pût se glorifier d’en être l’ auteur . Les caractères y sont bien tracés, les incidents
ujours faudra-t-il y suivre l’ordre naturel des idées, en sorte que l’ auteur ressemble à un homme qui pense et non pas à un ho
nt à l’imagination. Aussi a-t-il toujours été et sera-t-il toujours l’ auteur favori des personnes de goût. Horace eut un grand
Géorgiques de Virgile se trouvent dans ces sortes de digressions où l’ auteur a déployé toute la force de son génie. Tels sont
scription de la peste, et plusieurs développements particuliers que l’ auteur a traités avec une élégance remarquable, et sur l
de justes proportions avec le sujet principal ; il faut, enfin, que l’ auteur ait le talent de descendre jusqu’au style simple,
lles ne renferment le plus ordinairement que des observations sur des auteurs , ou sur certains caractères ; le poète ne se prop
champêtre l’intérêt qu’inspirent deux amants. Si, à la manière de nos auteurs modernes, le poète eût fait une longue descriptio
r une description véritablement poétique. Défions-nous du talent d’un auteur qui toujours affecté, toujours emphatique, surcha
tant ce sujet, je ne puis mieux faire que de suivre les traces de cet auteur ingénieux, j’aurai souvent recours à lui dans la
le, et laissent aisément apercevoir les recherches et le travail de l’ auteur . Chez les Hébreux, au contraire, elles sont un tr
uve dans les livres saints, et du caractère distinctif des principaux auteurs de ces écrits. Les poésies didactique, élégiaque,
paux genres de compositions poétiques. Il existe parmi les différents auteurs des livres sacrés une diversité bien évidente dan
i, pondere, impetu, granditate, nemo unquam eum superavit. Ce savant auteur compare Isaïe à Homère, Jérémie à Simonide, et Éz
t même qu’il est antérieur à tous les livres poétiques. Le nom de son auteur n’est point parvenu jusqu’à nous. Ce qui est fort
descriptions pleines d’énergie sont les caractères distinctifs de cet auteur . Jamais écrivain n’employa plus de métaphores. On
èle régulier entre le plan des fables d’Ésope et celui de l’Iliade. L’ auteur d’une fable ou d’un poème héroïque, dit-il, doit
enne ou la tradition est une source bien plus heureusement féconde. L’ auteur peut y puiser des noms, des caractères et des évé
is pour toutes les personnes qui le lisent, c’est l’art que déploie l’ auteur dans le maniement de son sujet. Son plan doit êtr
nce, nous conduisent au dénouement. Tel est le plan que doit suivre l’ auteur qui veut que son poème mérite l’attention de ses
célébrée ; cependant ce n’est pas sans quelques exceptions ; car deux auteurs très célèbres, Lucain et Milton, adoptèrent une m
, sans y faire jouer aucun rôle aux dieux ni aux êtres surnaturels. L’ auteur de Léonidas n’a pas essayé cette méthode sans que
s expressions les plus vives et les plus hardies. Aussi, le plan d’un auteur fût-il exempt de tout reproche, son action fût-el
e. Sans cette réflexion il est impossible d’entrer dans l’esprit de l’ auteur et d’apprécier son ouvrage. Il ne faut espérer ni
ractère vertueux de la chaste et tendre Andromaque. Pâris lui-même, l’ auteur de tant de calamités, y paraît sous les couleurs
plus la simplicité du vieux barde. Je ne connais pas, il est vrai, d’ auteur dont il soit plus difficile de se rapprocher dans
regardent ce poème comme une composition allégorique, dans laquelle l’ auteur fait constamment allusion au caractère ou au gouv
néide avec l’indulgence que l’on ne peut refuser à un ouvrage que son auteur n’a pas eu le temps d’achever. L’on assure que le
n n’est pas fait pour nous disposer en faveur du héros du poème, et l’ auteur en pouvait aisément corriger le vice ; il fallait
rouve chez lui les beautés et les défauts que l’on doit attendre d’un auteur original, comparé à ceux qui sont entrés après lu
lébrées des aventures grandes et héroïques, par la seule raison que l’ auteur ne s’est pas conformé strictement aux plans adopt
poème n’est pas terminé : ou les derniers livres ont été perdus, ou l’ auteur a laissé son travail imparfait. Quoique le sujet
que ce poème est le seul dans l’antiquité dont le sujet fut, pour son auteur , d’un intérêt sérieux et réel. Ce n’était point u
me dans son ensemble, on est obligé d’avouer que le feu poétique de l’ auteur n’a pas toujours été dirigé par le jugement et pa
s les charmes de la poésie, mais dans lesquelles il faut avouer que l’ auteur a poussé le merveilleux jusqu’à l’extravagance. E
antes ; le Christ et la Vierge n’y sont que des agents subordonnés. L’ auteur nous apprend qu’un des principaux motifs de l’exp
veilleux si étrange et si déplacé montre combien peuvent s’égarer les auteurs qui adoptent cette opinion absurde, qu’il n’exist
ervention des dieux d’Homère. Il est vrai qu’à la fin de l’ouvrage, l’ auteur donne une espèce de correctif à sa mythologie ; m
es poètes épiques, il serait injuste de passer sous silence l’aimable auteur des Aventures de Télémaque. Quoique son ouvrage n
porté sur ces minutieux détails d’une sage politique dans lesquels l’ auteur entre quelquefois, et sur les discours et les ins
ureuses et pleines de vivacité qui appartiennent particulièrement à l’ auteur . Les comparaisons, entre autres, y sont neuves et
es ont, il est vrai, de la sécheresse et de la dureté ; quelquefois l’ auteur s’est montré plus métaphysicien que poète. Mais l
s vertueux, la compassion pour les infortunés, l’indignation pour les auteurs de leurs maux, voilà les sentiments que doit en g
sentiments que doit en général exciter la tragédie ; et, bien que les auteurs dramatiques puissent, comme les autres, commettre
disant qu’elle tend à développer notre penchant à la vertu. Lorsqu’un auteur nous intéresse en faveur de la vertu, lorsqu’en t
tructive et plus morale. C’était toujours la partie de l’ouvrage où l’ auteur faisait le plus d’efforts pour arriver jusqu’au s
on principale, et ne contribuent en rien à en amener le dénouement. L’ auteur , croyant que son sujet ne lui offrait pas assez d
n, et la pièce finit avec la mort d’Œdipe. Dans le Philoctète du même auteur , l’intrigue ou la fable consiste presque tout ent
t à une pièce quelque chose de romanesque et d’invraisemblable, et un auteur dramatique qui veut acquérir quelque célébrité ne
es placer. Rien, en effet, ne mérite plus d’attention de la part d’un auteur tragique que l’exposition du caractère de ses int
etit nombre. Ce talent demande une sensibilité exquise, il faut que l’ auteur ait le pouvoir de se pénétrer bien vivement du ca
C’était une espèce de récitatif soutenu par des instruments. Le même auteur a poussé ses recherches plus loin ; il a cru déco
ubtilité du dialogue y jettent souvent beaucoup de langueur ; que les auteurs semblent craindre d’être trop tragiques ; à cet é
français. Son style et sa versification sont admirables. De tous les auteurs de la même nation, c’est celui qui me semble parl
itions dramatiques d’une espèce toute particulière, dans lesquelles l’ auteur n’avait en vue que de rappeler les mœurs des temp
d’un très grand mérite ; mais nous n’avons qu’un bien petit nombre d’ auteurs dont toutes les pièces soient dignes d’une critiq
n parfait contraste avec la bienséance observée par les Français. Cet auteur a trouvé le moyen de mêler aux plus profondes hor
le plan que je me suis proposé, de parler des pièces modernes ni des auteurs vivants. En jetant un coup d’œil général sur les
t naturelles ou fausses, que de distinguer l’erreur de la vérité. Des auteurs comiques ont trop souvent poussé la licence jusqu
n doit accuser que la dépravation de ces écrivains. Dans la main d’un auteur sans mœurs et sans probité, la comédie peut deven
, ce genre d’amusement était nouveau pour les Romains. Aussi ces deux auteurs se contentèrent-ils d’imiter, quelquefois même de
ou l’action qui est le principal objet de la pièce ; dans l’autre, l’ auteur n’a eu en vue que l’exposition et le développemen
Tartufe, le Misanthrope ; ceux de Destouches, et de presque tous les auteurs comiques de cette nation. Les Anglais semblent do
en même temps qu’elle est utile au développement des caractères que l’ auteur a donnés à ses personnages. Car il ne doit jamais
l’intrigue, et la comédie n’était qu’un roman. Une des fautes que les auteurs comiques sont le plus exposés à commettre dans la
e sente l’extravagance de ce trait, que Molière a cependant copié. Un auteur comique peut, sans doute, se permettre un certain
osition, c’est s’écarter du naturel et tomber dans l’affectation. Les auteurs comiques ont eu trop souvent recours à ce moyen p
perfection de l’art consiste surtout à cacher l’art lui-même. Un bon auteur comique nous présentera les caractères plutôt div
une entrave inutile à laquelle se soumettent cependant la plupart des auteurs français ; elle est d’ailleurs peu naturelle, car
le cours habituel de la vie. Une des plus grandes difficultés pour un auteur comique, celle qui a peut-être le plus d’influenc
y parodie trop souvent les poètes tragiques, et surtout Euripide ; l’ auteur était son ennemi particulier, et il a composé deu
domine partout devient grossière et insupportable. On sait comme cet auteur traita Socrate dans sa comédie des Nuées ; cette
l’action, ou bien ils s’adressent à l’assemblée, soit pour défendre l’ auteur , soit pour attaquer ses ennemis. Quelque temps ap
la copie de tel ou tel personnage. Ménandre était, chez les Grecs, l’ auteur le plus distingué dans ce genre. Les imitations q
l’on assure qu’il ne s’est pas élevé jusqu’à son modèle46. Pour qu’un auteur comique fût parfait, il faudrait qu’il réunît la
ns dramatiques. Lope de Véga, Guilhen et Calderon sont les principaux auteurs comiques de cette nation. Lope de Véga, dont la c
eare serait, auprès de Lope, un modèle de méthode et de régularité. L’ auteur espagnol, non seulement néglige la règle des troi
; et il paraît que, chez les peuples voisins, un assez grand nombre d’ auteurs comiques ont souvent mis à profit la richesse de
tes donnent avec raison la première place, c’est Molière. De tous les auteurs qui ont fait la gloire de ce beau siècle de Louis
vènement de Georges II. Dryden fut, après la restauration, le premier auteur dramatique digne de célébrité. On trouve dans ses
la représentation de quelques-unes de ses comédies. Après Dryden, les auteurs comiques les plus distingués furent Cibber, Vanbu
st surpris qu’une pièce aussi décente soit sortie de la plume de deux auteurs si licencieux, car le vice et l’extravagance y so
 ; mais il est grossier et indécent au dernier degré. C’est un de nos auteurs comiques les plus immoraux. Son Épouse poussée à
nêtes, ne paraissent que pleines d’affectation. Cette critique de nos auteurs comiques les plus célèbres est loin d’être exagér
. Il n’exclut ni la gaîté ni le ridicule ; mais le principal but de l’ auteur qui le traite est de faire naître des situations
érêt. Si quelquefois elle est insipide et ennuyeuse, c’est plutôt à l’ auteur qu’il faut l’attribuer qu’à la nature même de la
ensuite, ou de rapporter textuellement les passages dans lesquels nos auteurs émettent d’autres principes, ou présentent la que
, ni se transporter, ni s’altérer ; s’il est élevé, noble, sublime, l’ auteur sera également admiré dans tous les temps. »
et, puisque moi-même je cite partout Démosthène comme un des premiers auteurs qu’il faut lire, ou plutôt qu’il faut savoir par
Tome l, page 447. Nous n’avons pas cru devoir couper le texte de l’ auteur anglais en insérant une longue note, dont la plus
des arts a plus d’étendue qu’on ne pense. Un homme qui n’a lu que les auteurs classiques méprise tout ce qui est écrit dans les
stée aux adversaires de Blair, à ceux qui se sont rangés du côté de l’ auteur de la Henriade, qui s’exprime ainsi à ce sujet :
n aurait dû se servir pour traduire Homère en prose ; mais l’illustre auteur du Télémaque avait trop de goût, était trop savan
e Voltaire sur Milton : pourrait-on lire sans intérêt les pages que l’ auteur de la Henriade a consacrées à ce grand poète ? «
ées sublimes, ils jugèrent qu’il y en a plusieurs d’outrées, et que l’ auteur n’a rendues que puériles en s’efforçant de les fa
n éclairée. Quoi ! toute l’antiquité aura cru ces prodiges, s’écrie l’ auteur de Sémiramis, et il ne sera pas permis de se conf
re ; mais il n’a pas fait mieux que Corneille et Racine ; et depuis l’ auteur de Zaïre personne n’a fait mieux que lui. Il s’ap
hakspeare, ont été transportées sur notre scène par M. Ducis. Le sage auteur a fait disparaître, dans son imitation, les écart
monde, nous transcririons ici sa dissertation sur une question que l’ auteur anglais que nous venons de traduire n’a pas jugé
s-uns des plus judicieux critiques de notre nation, et surtout par un auteur qui eût donné au théâtre, avec un égal succès, de
ché Molière de près, nous n’avons eu que des espèces de monstres. Des auteurs qui étaient incapables de faire seulement une bon
le qui forcerait enfin son mari à l’aimer publiquement. Elle pressa l’ auteur d’en faire une pièce régulière, noblement écrite 
n homme un peu pesant qui danse avec plus de justesse que de grâce. L’ auteur voulut mêler la plaisanterie aux beaux sentiments
ure de leur dialogue, de quoi soutenir sans cesse l’attention quand l’ auteur a le talent d’écrire. « Il est à remarquer que, d
n esprit. (Sheridan, de l’Art de lire.) 5. Voici comme s’exprime un auteur du dix-septième siècle qui a écrit un traité en v
ce travers. (Trad. de DARU.) 8. M. Crévier, judicieux critique, et auteur d’une Rhétorique française, caractérise ainsi ces
fort élégant, et surpasse de beaucoup la portée du siècle où vivait l’ auteur , qui mourut en 1208. (Note du Trad.) 14. Voyez
as la chute des césures. C’est ce que n’ont pas bien compris quelques auteurs qui ont mis de la confusion dans ce qu’ils ont éc
a répétée dans son Discours sur la poésie pastorale. M. Addison, ou l’ auteur , quel qu’il soit, de l’article inséré dans le Gua
titude si étrange en se copiant les uns les autres, au lieu de lire l’ auteur qu’ils censuraient, je crois devoir rapporter ici
n’y commencement, ni milieu, ni fin dans son ouvrage ; et cependant l’ auteur se croirait d’autant plus sublime qu’il serait mo
rchent nos regards. (Delille, l’Homme des champs, chant IV.) 29. L’ auteur qui, de nos jours, a traité le plus sévèrement Ho
ictus dedit ? aut miseratus amantem est ? (Æneidos lib. IV, v. 369) Auteur de tous mes maux a-t-il plaint mes alarmes ? Ai-j
14 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
itôt on se noie. La raison, pour marcher, n’a souvent qu’une voie. Un auteur , quelquefois trop plein de son objet, Jamais sans
e son objet, Jamais sans l’épuiser n’abandonne un sujet. Fuyez de ces auteurs l’abondance stérile, Et ne vous chargez point d’u
En vain brille à nos yeux, il faut qu’il nous endorme. On lit peu ces auteurs nés pour nous ennuyer, Qui toujours sur un ton se
s n’osa plus enjamber. Tout reconnut ses lois, et ce guide fidèle Aux auteurs de ce temps sert encor de modèle. Marchez donc su
dre, Et de vos vains discours prompt à se détacher, Ne suit point un auteur qu’il faut toujours chercher1. Il est certains es
n vers ampoulé l’orgueilleux solécisme : Sans la langue, en un mot, l’ auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un
os défauts les zélés adversaires. Dépouillez devant eux l’arrogance d’ auteur  ; Mais sachez de l’ami discerner le flatteur. Tel
jamais de vous que de nobles images. Je ne puis estimer ces dangereux auteurs , Qui de l’honneur, en vers, infâmes déserteurs, T
irer de son travail un tribut légitime ; Mais je ne puis souffrir ces auteurs renommés, Qui, dégoûtés de gloire, et d’argent af
Ce n’est point sur ses bords qu’habite la richesse. Aux plus savants auteurs , comme aux plus grands guerriers, Apollon ne prom
chez-le, il ne manque rien, il n’y a que la vanité qui en souffre. Un auteur qui a trop d’esprit, et qui en veut toujours avoi
nt et au merveilleux. Je veux un nomme qui me fasse oublier qu’il est auteur , et qui se mette de plain pied en conversation av
nseillé ni corrigé sur son ouvrage est un pédantisme. « Il faut qu’un auteur reçoive avec une égale modestie les éloges et la
15 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
dre, Et, de vos vains discours prompt à se détacher, Ne suit point un auteur qu’il faut toujours chercher. (Boileau). L’homme
d’une tâche aussi laborieuse ; et quelques éloges que l’on donne à l’ auteur profond, dont on a enfin percé les ténèbres, on s
, mal adaptés au sujet, et présenter dans un faux jour la pensée de l’ auteur . Il les a cependant puisés tous dans la masse gén
un vers ampoulé l’orgueilleux solécisme. Sans la langue, en un mot, l’ auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un
dant devient inutile à celui qui a besoin qu’on lui explique ce que l’ auteur a voulu dire. Il n’en est pas de même de ce vers
t qu’à travers cette variété, nous devons reconnaître la manière d’un auteur dans toutes ses compositions. Les harangues de Ti
Les Lettres Persanes et l’Esprit des Lois sont deux ouvrages du même auteur  ; ils exigeaient sans doute un genre de compositi
ans toutes ses productions. Lorsqu’au contraire les compositions d’un auteur n’offrent point de caractère particulier et disti
stinction des styles, résulte du plus ou moins de développement que l’ auteur donne à sa pensée : de là, le style concis et le
force ou la faiblesse du style dépend en effet de la manière dont un auteur voit son sujet. Le conçoit-il fortement ? il l’ex
oir des ornements, et que le second se les interdit volontairement. L’ auteur qui adopte le style concis, ne dédaigne pas les b
16 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
es jeunes gens dont le cœur est vicié de bonne heure par la lecture d’ auteurs dangereux ou suspects. Les avantages de l’instruc
latives à la lecture des modèles est de se borner à un petit nombre d’ auteurs . La multitude des livres, dit Sénèque, au lieu d’
être lu plus d’une fois : Si jamais , dit Sénèque, vous quittez les auteurs estimés pour en lire d’autres, ne manquez pas de
guère qu’à la troisième que l’on voit bien clair dans la pensée de l’ auteur , et qu’on peut, d’un coup d’œil sûr, saisir le pl
fin d’une composition, au lieu de suivre attentivement la marche de l’ auteur . Article II. De l’imitation 310. Que f
s commençants. 313. De quelles manières peut se faire l’imitation des auteurs  ? D’abord, il est naturel de prendre pour modèle
abord, il est naturel de prendre pour modèles de ses compositions les auteurs qu’on a choisis pour ses lectures. Sans revenir s
ier les beautés ? — En premier lieu, on peut prendre les pensées d’un auteur en adoptant d’autres expressions, d’autres tournu
s du fumier d’Ennius, c’est-à-dire d’embellir et de perfectionner des auteurs imparfaits. C’est ainsi que Virgile a pris dans l
e des figures, la facilité d’élocution ; et, dans cette imitation des auteurs les plus recommandables, on prend insensiblement
17 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
la chose définie dont le nom est rejeté à la fin. Mais pour excuser l’ auteur , on peut dire avec raison qu’il n’a eu recours à
ît avec plaisir la justesse des images et la beauté des allégories. L’ auteur personnifie l’Espérance, il en fait une femme cou
ortraits, ils avaient en cela un double plaisir, celui de médire de l’ auteur , et d’appliquer ses peintures malignes à telle ou
joint les qualités ; il est littéraire quand il parle du mérite d’un auteur  ; il est historique quand il prend son modèle dan
sition de portraits. MATIÈRE. Lafontaine. L’imagination, dans cet auteur qu’elle aime. Du modeste apologue a fait un vrai
popée elle-même a des accents moins fiers, allusion aux passage où l’ auteur dépeint s’élève au sublime. Delillle a employé fo
t contre la propriété de l’expression. Un échafaud a quatre coins ; l’ auteur eût pu dire de chaque côté. Les deux justices son
ral, quoiqu’on y reconnaisse la réalité dans l’ordre physique ; car l’ auteur n’a point voulu décrire une exécution, mais son b
ans la bouche d’un des personnages, soit en une réflexion faite par l’ auteur . L'apologue fait parler les dieux, les esprits, l
ou indirectement, concourir à rendre mieux la pensée principale d’un auteur . Si vous voulez maintenant faire un tableau d’une
ne de la lune qui s’ avance, ceci paraîtrait peut-être forcé ; mais l’ auteur a eu soin d’ajouter comme. Les nues ressemblent à
taphore et de l’image, et que peu d’écrivains emploient avec grâce. L’ auteur partage sa description en trois parties. Dans la
nuits. Cette partie avait besoin d’un peu de vie et de mouvement ; l’ auteur anime la scène par l’haleine de la brise, la cour
nuages. La seconde partie, c’est le bord de la rivière, du côté où l’ auteur écrit. On voit la lune se jouer capricieusement d
sons uniformes, et l’on éprouve comme un frémissement involontaire. L’ auteur termine cette description magnifique en nous rame
ersuade bien que ces contes seraient oubliés depuis longtemps, si les auteurs avaient dévié de ce but moral que tout écrivain n
r servir de modèle en ce genre ? La raison en est simple. C’est qu’un auteur n’écrit guère que pour faire ou du réel ou du rom
La narration mixte me semble plus étendue que ne le pense l’estimable auteur cité plus haut. N’est-ce pas ce genre en effet qu
des tragédies, des drames, et des romans qualifiés d’historiques. Les auteurs dramatiques sentent la force de la vérité, et sav
le lecteur ait une haute idée de la force et de la valeur du héros, l’ auteur le compare  à un lion qui vient d’égorger un trou
e la cîme est plus tendre, et ce mot a été choisi de préférence par l’ auteur pour rendre plus sensible l’ effet de la hache su
u’en narrateur. Fond. — Cette narration appartient au genre mixte, l’ auteur s’est emparé d’un nom, d’un fait historique, et s
18 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
nie, quels que soient le temps ou la langue qui les ont produites ? L’ auteur de l’ouvrage dont j’offre au public une nouvelle
s gens, consistait à lire avec la plus grande attention les meilleurs auteurs , et lorsque la lecture était finie, à faire des e
e et plusieurs fois en Amérique et en Irlande, et les Sermons du même auteur sont peut-être le seul ouvrage qui ait eu, dès le
er de l’oubli les poésies d’Ossian. Lié d’amitié avec M. John Home, l’ auteur de Douglas, et avec M. Macpherson, il détermina c
sez de bien. » M. Straham s’empressa de faire part de ce jugement à l’ auteur , de lui dire qu’il s’associait pour l’édition de
MM. Straham et Cadell, outre un cadeau considérable qu’ils firent à l’ auteur , lui envoyèrent une première fois cinquante livre
on insiste sur ce fait comme sur une chose extrêmement remarquable. L’ auteur , encouragé par un succès si peu attendu, quoique
auraient pu composer eux-mêmes. Le roi d’Angleterre voulut donner à l’ auteur une marque particulière de son estime et de sa sa
nombre de littérateurs anglais, qu’il est moins fait pour assurer à l’ auteur une gloire durable que ses Lectures sur la Rhétor
e qui en fait surtout le mérite, c’est l’impartialité avec laquelle l’ auteur a jugé les productions du génie des autres nation
Le style n’y est peut-être pas aussi soigné que dans les Sermons de l’ auteur  : cela prouve qu’il l’est beaucoup dans les Sermo
si cet estimable ouvrage n’est pas le monument le plus brillant que l’ auteur ait élevé à sa gloire, il en sera certainement le
vécu quatre-vingt-deux ans huit mois et vingt jours. Préface de l’ auteur . LES Lectures suivantes furent répétées vingt-
de suite à l’université d’Édimbourg ; il n’était pas au pouvoir de l’ auteur d’en différer plus longtemps la publication. On e
elques auditeurs, et bientôt on les a vendues publiquement. Lorsque l’ auteur vit que non seulement son travail était l’objet d
s et de la composition littéraire. C’est avec la même intention que l’ auteur les publie aujourd’hui, et c’est pour cela qu’il
re publié en Angleterre. Pour rendre son travail encore plus utile, l’ auteur a presque toujours cité les ouvrages qu’il avait
de l’avis de ses lecteurs dans les opinions qu’il a émises sur tant d’ auteurs différents, sur un aussi grand nombre de question
ne supportent pas facilement ce qui est inconvenant ou négligé ; et l’ auteur qui craint de s’exposer au danger d’être couvert
s délicat. Son but est d’apprécier avec exactitude le mérite réel des auteurs  ; elle nous aide à sentir vivement leurs beautés,
lui qui dominait sous le règne seulement de Charles II, règne que les auteurs du temps comparaient au siècle d’Auguste ! Alors
s un temps, ou chez une nation, donner une réputation temporaire à un auteur médiocre, ou à quelque mauvais artiste ; mais qua
qui nous causent un plaisir si vif. La grâce et la magnificence que l’ auteur de la nature a répandues avec profusion sur ses o
tre plus grande lorsque l’objet est moins distinct ; car, ainsi qu’un auteur l’a fort ingénieusement remarqué, une idée très c
orter toutes les autres sans donner à ce mot le sens le plus forcé. L’ auteur des Recherches philosophiques sur l’origine de no
, et que la grandeur se lie très bien avec l’idée du péril. Quoique l’ auteur (dont, au reste, je partage toujours la manière d
construction harmonieuse des mots. Voilà le plan que devait suivre un auteur qui se proposait de publier un traité de rhétoriq
de rhétorique ou. des beautés du style en général, et non celui de l’ auteur d’un traité du sublime ; car de ces cinq division
ance des principes que je viens de poser. C’est, en général, chez les auteurs les plus anciens que nous devons chercher les exe
ite pas le reproche que j’ai fait à quelques-uns de ceux que cite cet auteur d’être étrangers au sujet qu’il traite. Cette exp
sublime qui s’allie naturellement avec le ton grave et solennel de l’ auteur de Fingal : « Tels de noirs orages s’élancent de
imé. La preuve la plus convaincante nous en est offerte par Milton, l’ auteur dont le génie est le plus éminemment sublime. C’e
 ; quelquefois aussi Shakspeare est véritablement sublime, mais aucun auteur ne l’est toujours. Quelques-uns, il est vrai, par
ont les plus simples dans leur style, et lorsque vous rencontrerez un auteur qui affecte de se parer de mots très pompeux, et
tre que la méthode que j’ai adoptée contribuera à faire lire les bons auteurs avec plus de plaisir, en mettant mieux en évidenc
ar une association naturelle d’idées, à réfléchir sur le dessein de l’ auteur , sur le but qu’il s’est proposé, et conséquemment
oyens entre eux, et leurs rapports avec le but que nous soupçonnons l’ auteur d’avoir voulu atteindre. Quelque riches que soien
ésigner cette sorte de grâce et d’agrément répandus par quelques bons auteurs dans le style ou dans les pensées, Il n’indique a
e que l’on puisse en citer ; un autre modèle encore, c’est Fénelon, l’ auteur des Aventures de Télémaque. Virgile, quoique dans
cularité, sont exposés à ne pas bien comprendre quelques passages des auteurs classiques dans lesquels il est question des hara
devient équivoque, et il est impossible d’y retrouver la pensée de l’ auteur . C’est à cet artifice, auquel presque toutes les
nous sommes redevables de cette découverte précieuse et sublime. Son auteur , caché sous les ténèbres de l’antiquité la plus r
uer la majeure partie des fautes les plus graves du style. Très peu d’ auteurs ont mis assez de précision philosophique dans ce
à laquelle nous devons applaudir, ou qu’il nous faut détester. Notre auteur pense que l’on doit, au contraire, mettre au fémi
former. On ne trouverait peut-être personne aujourd’hui, ainsi qu’un auteur l’a fort judicieusement observé, qui donnât une d
attirail de particules (pour me servir de l’heureuse expression d’un auteur ingénieux), avec lequel nous sommes toujours obli
r l’homme une matière toujours instructive. Ne quis, dit Quintilien, auteur infiniment judicieux, ne quis tanquam parva fasti
pompeuse et magnifique, selon les occasions, ou suivant le génie des auteurs , est une qualité de la plus haute importance. Il
veut faire attention à la diversité de style que l’on trouve dans nos auteurs classiques, à la grande différence qui existe, pa
parcourant d’une manière superficielle quelques-uns de nos meilleurs auteurs . Les fautes nombreuses que commettent contre la g
s le confondre avec le langage même, ni avec les mots. Les mots qu’un auteur emploie peuvent être justes et corrects, alors qu
ge, il nous est ordinairement très difficile de séparer le style de l’ auteur de sa façon de penser. Nous ne devons pas nous ét
erons rarement disposés à reprendre la lecture de son livre. Quelques auteurs s’excusent de leur manque de clarté sur la diffic
t, au contraire, un très grand mérite, c’est une véritable beauté. Un auteur nous plaît et se concilie notre estime lorsqu’il
ne pas confondre les qualités du style avec la manière de penser d’un auteur . Nous en trouvons ici justement une preuye ; car,
à l’instant même mon esprit éprouve un mouvement d’hésitation. Notre auteur a cru exprimer une qualité avec plus d’énergie, e
ont pas bien distinctes. Il suit de ce que nous venons de dire, qu’un auteur peut être clair, et cependant manquer de précisio
ddison, quoiqu’il soit bien éloigné d’en avoir aussi peu que ces deux auteurs . Lord Shaftsbury est bien moins précis que M. Add
grands défauts ; il ne saurait être un excellent modèle à suivre. Cet auteur connaissait parfaitement la force de chaque expre
le phrase exprimeraient bien mieux. S’il parle d’une personne ou d’un auteur , rarement il l’indique par son propre nom. Dans s
t il l’indique par son propre nom. Dans son traité intitulé Avis à un auteur , il consacre deux ou trois pages à Aristote, sans
tion ne doit-on pas apporter aux choix que l’on fait ? La plupart des auteurs confondent les expressions et ne sont déterminés
a deux sens apparents, mais nous laisse incertains sur la pensée de l’ auteur . On se sert de l’équivoque ; l’ambiguïté est plus
crire ou pour parler avec précision : la première, que les idées de l’ auteur soient claires et distinctes ; et la seconde, qu’
quelques légers exemples de ce défaut dans les ouvrages sérieux de l’ auteur que nous venons de citer. Uniquement attentif à n
M. Pope : « Je l’avoue, ce fut le besoin de considération qui me fit auteur . J’écrivis, parce que j’y trouvai du plaisir ; je
ce qui pouvait contribuer à l’élégance, il a porté plus loin qu’aucun auteur anglais le soin de mélanger à propos la longueur
iatement, « je n’entends pas uniquement, » mais on peut demander si l’ auteur a, de cette manière, exprimé autre chose que ce q
ent dans tel ou tel endroit d’une période ; mais comme en écrivant un auteur parle plus à l’œil qu’à l’oreille, il doit y appo
uver. » Si, comme on doit le présumer, ce dernier sens est celui de l’ auteur , voici comment il aurait dû construire sa phrase 
mps et le papier, ils écrivent, etc. » Dans un autre passage, le même auteur a laissé sa pensée douteuse, en déplaçant un pron
on doit se fier ? Suivant la grammaire, c’est à l’affaire ; suivant l’ auteur , c’est sans doute à l’opinion. Je pourrais citer
si la statue tout entière serait d’or, ou seulement la lance. Le même auteur observe avec raison que la construction d’une phr
ouver ; j’en vais citer quelques uns. « L’archevêque Tillotson, dit l’ auteur d’une Histoire d’Angleterre, mourut cette année ;
ction de Plutarque est encore plus mauvaise : « Ils marchaient, dit l’ auteur , en parlant des Grecs commandés par Alexandre, à
les et embarrassées, sont les plus grandes taches des ouvrages de cet auteur , qui d’ailleurs est un de nos historiens les plus
ne servent qu’à indiquer ces sous-divisions d’après la manière dont l’ auteur s’exprime, et ils sont plus ou moins bien placés,
hrases. Ce sont de pauvres moyens de produire une pensée à laquelle l’ auteur n’a pas eu l’art de trouver une place convenable.
euse, aisée, ou tout au moins tolérable ; il me semble, dis-je, que l’ auteur de la nature a jugé à propos de mêler de temps en
soient doués. » C’est une bien mauvaise phrase, celle dans laquelle l’ auteur a fait entrer, comme de force, et à l’aide d’une
esprit, tout à coup se présente une circonstance bien imprévue, que l’ auteur eût dû retrancher, ou du moins placer dans tout a
sorte d’un pas chancelant. La phrase eût été bien plus complète, si l’ auteur l’avait tournée de cette manière : « Les jeunes t
euse, tel que l’impression qui en résulte soit exactement celle que l’ auteur a voulu produire, tel enfin que chaque mot et cha
nt donner bien plus de force à leur phrase. Milton et quelques autres auteurs anglais ont tâché de les imiter à cet égard, mais
nstruction de cette phrase de lord Shaftsbury, dans ses Conseils à un auteur . Il parle des poètes modernes comparés aux poètes
rés aujourd’hui, aussi bien qu’ils l’eussent été autrefois, comme des auteurs très estimables. » Cette phrase est régulièrement
z maintenant quel effet eût produit une construction différente, si l’ auteur avait disposé de cette manière les membres de sa
nt des avis utiles sécrètement, ils peuvent être considérés comme les auteurs les meilleurs et les plus dignes d’estime, avec r
avec elle jusqu’au dernier mot, mais sans affectation, et sans que l’ auteur donne à son style une pompe déplacée. Aussi, cett
Pour varier les tons, il faut un organe juste et très exercé, et les auteurs qui savent y réussir sont extrêmement rares. Quoi
l’affectation, et le désir de paraître harmonieux entraîne souvent un auteur jusqu’à sacrifier à l’effet des sons, la clarté,
ion du latin. Shaftsbury est sans contredit le plus harmonieux de nos auteurs modernes ; son oreille délicate lui permettait d’
espèce de mélodie conforme à sa disposition morale, et lui-même est l’ auteur de la musique qui frappe ses oreilles. Néanmoins
seule, et se passer d’ornements étrangers. Aussi, chez les meilleurs auteurs , les passages les plus touchants, ceux qui ont fa
’une des couleurs qui flattent le plus notre vue, rend la pensée de l’ auteur claire et frappante. Une figure bien choisie ajou
physique et une idée morale, donne de la force à la proposition que l’ auteur avance, et rend la persuasion plus intime. Enfin,
’hui l’instrument du luxe le plus délicat et le plus recherché. Aucun auteur anglais n’a rendu plus sensibles ces effets du la
paraison. Combien, en effet, cette pensée eût perdu de sa force, si l’ auteur l’avait présentée sous la forme d’une similitude 
gbroke ; mais je crois devoir avertir que si j’emprunte souvent à cet auteur des exemples des différents genres de perfection
; car le style et les raisonnements y sont également détestables. Cet auteur nous offre l’exemple malheureux d’un beau génie c
nnent au sujet que l’on traite. Rien ne semblerait plus bizarre qu’un auteur qui, dans un ouvrage didactique, se servirait de
nale d’exemples de ce genre de méprise, dans laquelle sont tombés des auteurs qui, au lieu de donner de l’élévation à leur suje
et l’on n’en trouve qu’un trop grand nombre, même chez les meilleurs auteurs , rendront plus évidentes et la règle et la raison
ne peut la voir bridée pour l’empêcher de s’élancer à la mer. Le même auteur a dit dans l’un des numéros du Spectateur : « Il
tter une figure qui lui plaît. C’est ainsi que dans ses conseils à un auteur , après avoir présenté la méditation ou l’entretie
ien avec soi-même sous l’image d’un remède évacuant, fort bon pour un auteur , il prolonge cette métaphore de manière à en remp
figuré de cet écrivain est excellent et mérite d’être étudié ; aucun auteur ne fut doué d’une imagination plus forte et plus
vient languissant et perd beaucoup de sa dignité. Je ne connais aucun auteur anglais plus heureux que M. Addison dans le choix
omposition un air froid et affecté ; elle est alors la ressource d’un auteur sans moyens, et de celui qui décrit des objets dé
el ce n’est plus qu’une extravagance. On peut signaler Lucain comme l’ auteur le plus rempli d’hyperboles excessives. Les poète
le bon sens et la raison sont violés d’une manière si choquante. Les auteurs d’épigraphes50 tombent souvent dans ce genre de f
dans lesquelles on s’efforce d’atteindre à la plus haute éloquence. L’ auteur nous offre un parallèle entre notre Sauveur et Ma
n est de même dans Milton et dans Shakspeare. On ne trouve dans aucun auteur une personnification aussi frappante et aussi heu
nom cher et fatal…, et l’on ne peut raisonnablement le reprocher à l’ auteur , car souvent le nom d’une personne étant mis à la
de sujet qui ne soit susceptible d’une comparaison explicative. Qu’un auteur raisonne de la manière la plus serrée, qu’il trai
’un autre côté, ou fixer son attention sur une autre chose ; aussi un auteur ne peut guère commettre de faute plus grave que d
l’agitation la plus vive. C’est une faute que commettent souvent nos auteurs tragiques. Dans quelques-unes de ses pièces, M. R
ire. Ces comparaisons, sans doute, remplirent parfaitement le but des auteurs qui les employèrent les premiers ; elles sont bel
t c’est tout le contraire : ils la refroidissent à l’excès. Lorsqu’un auteur nous crie sans cesse d’entrer dans des transports
que j’ai eu cette occasion de parler des moyens qu’emploient quelques auteurs pour donner de la force à leurs expressions, je n
donne un sens emphatique, mots qui se multiplient rapidement chez les auteurs dont l’imagination est vive ; lorsque chaque page
tes les fois que des figures passionnées sont placées a contresens, l’ auteur se couvre de ridicule, et le lecteur reste froid
s figures. Les passages les plus sublimes et les plus pathétiques des auteurs les plus célèbres, soit en prose, soit en vers, s
écrivains ont eu cette idée fausse, que l’on sait très peu de gré aux auteurs des efforts qu’ils font pour embellir leur style.
celui qui écrit. Ce caractère est ce que l’on appelle la manière d’un auteur , et on le distingue par ces épithètes appliquées
riété, nous devons nous attendre à trouver dans les compositions d’un auteur quelque chose de conforme à lui-même, à trouver l
me toujours son caractère au style ; et lorsque les compositions d’un auteur n’ont pas de caractère déterminé, nous sommes por
tendu est faible et languissant ; il finit par ennuyer le lecteur. Un auteur cependant doit adopter l’une ou l’autre manière,
onnaître ces caractères généraux du style, je ne puis qu’indiquer les auteurs dignes de servir de modèle. Des passages détachés
l’Esprit des lois ; Aristote tient aussi un rang distingué parmi les auteurs didactiques remarquables par leur brièveté. Aucun
de tout le monde ; car il y a beaucoup de personnes qui pensent qu’un auteur est plus libre de s’arrêter sur une description q
sion et de l’obscurité sur l’objet que nous lui présentons. Aussi les auteurs où l’on trouve les plus belles descriptions, Homè
insi que l’imagination sont faciles à émouvoir, et le mouvement que l’ auteur a su leur imprimer lui est plus favorable que tou
emarqué que le style développé abondait en longues périodes, et qu’un auteur concis employait de préférence les phrases les pl
s rapports. Les écrivains prolixes sont la plupart très faibles ; les auteurs nerveux s’expriment, en général, d’une manière tr
tes et d’expressions énergiques. C’est dans la manière de sentir d’un auteur qu’il faut chercher la cause de la vigueur ou de
itant du style concis et du style développé, j’ai fait observer qu’un auteur pouvait répandre de grandes beautés sur ses compo
utre. Il n’en est pas de même du style nerveux et du style faible. Un auteur , quelque sujet qu’il traite, doit chercher à mett
la douceur et la grâce. On l’a généralement reproché aux plus anciens auteurs classiques de la langue anglaise, comme sir Walte
élèbres des règnes d’Élisabeth, de Jacques Ier et de Charles Ier. Ces auteurs ont infiniment de nerf et de force, et c’est aujo
ir William Temple donna plus de douceur encore à notre langue. Mais l’ auteur qui, par le nombre et la réputation méritée de se
es bien loin d’atteindre au degré de force que nous trouvons dans les auteurs de la Grèce et de Rome. Jusqu’ici nous n’avons pa
La vivacité, la force même peuvent se trouver dans un style uni, et l’ auteur qui en fait usage écrira d’une manière fort agréa
à la tête des écrivains dont les ouvrages sont d’un style uni. Peu d’ auteurs ont fait preuve de plus de capacité. Tous ses suj
us ridicule que ce clinquant d’expressions que prodiguent une foule d’ auteurs . On l’excuserait peut-être si on ne pouvait l’att
muserions un instant ; mais ce qu’il y a de détestable, c’est que ces auteurs si brillants ne nous offrent qu’un luxe de mots a
vail dans le style. C’est elle qui distingue l’excellent écrivain. Un auteur qui s’exprime avec simplicité, écrit de manière à
et multum, frustraque laboret Ausus idem. (Ars poet., v. 240.) Tout auteur croit pouvoir les traiter avec gloire, Mais il ne
arle le langage même de la nature. Dans son style, vous ne voyez ni l’ auteur ni son travail ; c’est l’homme, tel qu’il est, qu
icité de manières, elle nous montre sans déguisement les pensées d’un auteur , et nous fait connaître la véritable tournure de
beautés, mais il a toujours ce désavantage qu’il ne nous montre de l’ auteur que la forme qu’il a voulu prendre, comme un cour
articularités qui distinguent un homme d’un autre homme. En lisant un auteur qui écrit avec simplicité, il semble que nous cau
icité dont il est ici question. Il est à remarquer que c’est dans les auteurs les plus anciens que l’on trouve la plus grande s
marquables par ce caractère, que nous retrouvons encore dans quelques auteurs latins, comme Térence, Lucrèce, Phèdre et Jules C
epuis longtemps. » (Trad. de l’abbé Lemonnier.) Dans ce passage de l’ auteur latin, chaque expression est heureuse et élégante
quelques-uns des écrivains anglais que l’on peut mettre au nombre des auteurs qui ont écrit avec simplicité. Ce caractère est f
nous ne trouvons rien de tout cela dans les discours oratoires de cet auteur . Son style est sans doute toujours pur et clair,
En lisant ses ouvrages, on croit converser avec lui ; ce n’est pas l’ auteur que nous apprenons à connaître, c’est l’homme lui
out répandu dans ses écrits un air de modestie et de politesse. Aucun auteur n’a des manières plus faciles et plus insinuantes
n’embarrasse la pensée ; ils nous plaisent sans nous éblouir. Dans un auteur doué d’un vrai génie, le charme de la simplicité
ucoup par le manque de simplicité. J’ai déjà parlé quelquefois de cet auteur . Je veux ici le faire connaître. C’est, sans cont
ion chrétienne, insinuations qui ne font honneur à la mémoire ni de l’ auteur ni de l’homme. Son style est fort beau, vigoureux
ns ses plaisanteries ; et, quand il rit, c’est toujours la gaîté de l’ auteur  : nous ne voyons jamais celle de l’homme. D’après
et nombreux. Nous en avons une preuve dans M. Blackwell d’Aberdeen, l’ auteur de la Vie d’Homère, des Lettres sur la Mythologie
toute erreur à ce sujet, je crois nécessaire de faire observer qu’un auteur peut écrire avec simplicité, sans que pour cela s
urs oratoires, et convient mieux à l’homme qui parle en public qu’à l’ auteur qui écrit dans son cabinet. Les harangues de Démo
s harangues de Démosthène en sont de magnifiques modèles. De tous nos auteurs anglais, celui qui, malgré ses défauts, a fait le
me semble très difficile d’examiner toujours séparément le style d’un auteur et la tournure particulière de son esprit, dont i
e. On peut choisir parmi tant de genres de styles différents ; chaque auteur peut avoir le sien, et chacun cependant peut écri
l est évident que nous devons connaître à fond le style des meilleurs auteurs , si nous voulons tirer quelque secours des produc
nous fournit des mots sur toutes sortes de sujets. Lorsqu’on lit les auteurs dans l’intention de connaître leur style, il faut
opre à former le style, que de lire attentivement un passage d’un bon auteur , et de l’écrire ensuite avec nos propres expressi
ouvre le livre, et on compare ce que l’on a écrit avec le texte de l’ auteur . Cette comparaison quelquefois répétée nous fera
quatrième lieu, il faut encore se garder d’imiter trop servilement un auteur quelconque ; ce serait une habitude fort dangereu
e la roideur au style. Ceux qui s’attachent à imiter si exactement un auteur , imitent malheureusement ses fautes aussi bien qu
yens. Gardons-nous principalement de prendre des phrases connues d’un auteur , ou d’en transcrire des passages entiers ; car ri
ées à une diction brillante et correcte, qu’il serait impossible à un auteur qui la négligerait de faire recevoir ses ouvrages
hoses qu’il vise bien plus qu’aux mots. En le lisant, nous oublions l’ auteur  ; nous sommes tout entiers à l’affaire qu’il disc
ses contemporains. Nous en avons la preuve dans Quintilien et dans l’ auteur du dialogue intitulé de Causis corruptæ eloquenti
t disposés à donner la préférence au dernier. Le Père Rapin, jésuite, auteur de quelques parallèles entre les écrivains les pl
ne lui a refusé, il décerne la palme à Démosthène ; c’est Fénelon, l’ auteur de Télémaque, qui certainement n’était pas l’enne
l’on peut regarder comme le dernier effort de l’éloquence romaine. L’ auteur fut un homme de génie ; mais on voit qu’il manque
page, à Athènes, était composé de cinquante juges au moins ; quelques auteurs pensent même qu’il y en avait un plus grand nombr
ces deux jugements, Oppianicus avait été ouvertement signalé comme l’ auteur du projet d’empoisonnement ; dans l’un et l’autre
suscitât une troisième accusation contre Oppianicus, l’instigateur, l’ auteur du crime. C’est dans cette dernière affaire que l
eut traiter un sujet, il ne faut pas qu’il commence par consulter les auteurs qui ont écrit sur le même texte ou sur le même su
vantage de pouvoir les perfectionner en les comparant avec celles des auteurs qu’il consulte, ou d’introduire de nouvelles pens
en parlant de M. Cantwell, a souvent réussi à présenter le sens de l’ auteur avec autant de fidélité que d’élégance. J’ai cru
vrais principes de la grammaire française, par l’abbé Girard. 17. L’ auteur qui a poussé le plus loin ses recherches sur ce s
gush, ruisseler, sourdre ; blush, rougir de pudeur, etc. Notre savant auteur cite un bien plus grand nombre d’exemples de ce g
ais du langage ; mais il est probable, ainsi que l’a prouvé le savant auteur du Traité sur l’origine et les progrès du langage
rand ours, la petite hutte, la blessure faite avec la hache, etc. » L’ auteur que nous venons de citer rapporte, à l’appui de c
et dont elle varie et distingue légèrement l’articulation ; et notre auteur montre que tels sont en effet les mots de presque
inairement le nom d’épigraphe à ces sentences ou devises que quelques auteurs mettent au frontispice de leurs ouvrages, et qui
19 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
e Cicéron, de Quintilien, de Lucien, de Longin et des autres célèbres auteurs  ; leur texte, qu’il citerait, serait l’ornement d
s de nouveaux passages de Cicéron, de Quintilien, de Longin et autres auteurs anciens. J’ai profité des observations des critiq
tend à nous faire apprécier avec un juste discernement le mérite des auteurs , et prévient cette vénération aveugle et implicit
is ce n’est pas une arme contre l’utilité de l’art, et il n’y a pas d’ auteur qui ne puisse profiter des observations de la cri
e, et son triomphe quelquefois retardé est toujours certain. Quelques auteurs triomphent, en dépit des règles de la critique. L
ation. Telles sont, suivant, nous, les diverses sources du sublime. L’ auteur des Recherches philosophiques sur l’origine du be
dépend surtout du sentiment profond et de la chaleur qu’excite dans l’ auteur l’idée sublime qu’il veut exprimer ; si les sensa
antes, il ne peut inspirer de vives émotions. C’est parmi les anciens auteurs que nous devons chercher les exemples les plus fr
iminuer, et à ramener l’esprit dans sa situation primitive. Lorsque l’ auteur nous a élevés jusqu’au sublime, s’il tente sans n
que du dégoût et de la fatigue. L’imagination excitée s’élève avec l’ auteur  ; mais il doit la soutenir dans son essor. Si, au
ire de grandes choses avec des paroles simples. Toutes les fois qu’un auteur fait effort pour s’élever par de belles épithètes
ar l’expression Évitez donc soigneusement ces préfaces d’apparat où l’ auteur appelle l’attention du lecteur, invoque sa muse,
tage de permettre au lecteur un examen plus approfondi des idées de l’ auteur , dont il peut suspendre et reprendre la lecture,
elation. Il semblerait bien difficile, comme l’a fort bien observé un auteur qui a traité ce sujet, de donner une idée exacte 
u’on appelle proprement langue ou mots. Les expressions qu’emploie un auteur peuvent être convenables et exemptes de défauts s
u affecté. Il est presque toujours difficile de séparer le style d’un auteur de ses pensées. Tous les auteurs ont un style car
rs difficile de séparer le style d’un auteur de ses pensées. Tous les auteurs ont un style caractérisé par le tour de leur espr
confus qu’ils ne peuvent le présenter avec clarté. La clarté, chez un auteur , n’est pas une qualité purement négative, mais bi
, mais bien une beauté positive. Nous nous plaisons à la lecture d’un auteur qui nous affranchit de la fatigue de chercher le
précision il faut beaucoup de netteté dans la conception des idées. L’ auteur doit avoir une intelligence claire et précise de
et là sans jamais saisir l’objet. Il résulte de ce que j’ai dit qu’un auteur peut, sous certains rapports, être clair, quoiqu’
e générale de l’objet. Si le sujet est connu et familier, l’idée de l’ auteur peut être facilement saisie quoique les mots qu’i
s ombres de la même teinte, mais qui ont des nuances différentes. Les auteurs sont très portés à les confondre, souvent dans le
arté, deux choses sont particulièrement requises : la première, que l’ auteur ait une idée claire et distincte de ce qu’il veut
(César, Comm.). La copulative est heureusement employée, parce que l’ auteur veut montrer en combien de lieux l’ennemi semblai
eux exemples qui rendent ce langage musical sensible à l’oreille. Les auteurs anciens, et particulièrement Cicéron et Quintilie
ule règle que nous puissions indiquer sur ce point est que, lorsque l’ auteur aspire à la dignité ou à l’élévation, le son aill
stances accessoires. Ce sujet a toujours fixé l’attention de tous les auteurs qui ont traité de la rhétorique et de la composit
t d’argument fondé sur la similitude pour corroborer l’assertion de l’ auteur , et confirmer sa pensée. Lorsque nous voulons fai
e la parure. L’affectation et la parade des ornements avilit autant l’ auteur que l’homme qui s’en pare. Il faut éviter dans le
isparate avec les sentiments qu’elles expriment. Nous n’exigeons d’un auteur , lorsqu’il raisonne, que clarté et méthode ; s’il
es métaphores sont choisies pour avilir et dégrader quelque sujet, un auteur ne doit jamais employer des allusions dégoûtantes
onfusion désagréable. Des exemples trop fréquents, même dans les bons auteurs , montrent que cette règle est souvent méconnue. H
vent être tentés que par des gens d’un génie extraordinaire. Car si l’ auteur manque son effet, si l’auditeur reste froid, il n
t à embellir. Tous les sujets admettent la comparaison explicative. L’ auteur le plus abstrait, dans les sujets les plus arides
trop sévère pour ne pas dédaigner et repousser un pareil ornement. Un auteur peut difficilement commettre une plus grande faut
mises d’âge en âge par droits héréditaires, et employées par tous les auteurs , sont trop connues pour faire une impression flat
antes pour exprimer une figure de passion, de jeter du ridicule sur l’ auteur en laissant le lecteur froid et entièrement étran
des passages les plus sublimes et les plus pathétiques des meilleurs auteurs en prose et en vers, sont exprimés dans le style
leuse attention aux ornements. Cela donne une idée peu favorable de l’ auteur qui préfère le brillant au solide. Les conseils e
fère le brillant au solide. Les conseils et les principes des anciens auteurs à cet égard sont excellents, et méritent toute no
, et qu’il y a toujours une connexion intime entre la manière dont un auteur emploie chaque mot, et le caractère de sa concept
es. Ces distinctions naissent sans doute de la manière de penser de l’ auteur , mais surtout de son mode d’expression, du choix
’est que, au milieu de la variété, nous exigeons, dans l’ouvrage d’un auteur , quelque degré d’uniformité et de conséquence ave
. Les Lettres persanes et l’Esprit des lois sont des ouvrages du même auteur  ; ils exigeaient un style tout à fait différent ;
existe pas, nous jugeons, avec raison, que l’ouvrage émane de quelque auteur trivial et vulgaire qui écrit d’imitation et non
nnaît les peintres les plus célèbres à leur touche, de même aussi les auteurs les plus parfaits et les plus originaux peuvent ê
dée sur ses différentes qualités, division adoptée par la plupart des auteurs modernes qui ont écrit sur la rhétorique, le simp
tyle est celle qui résulte du développement plus ou moins grand qu’un auteur donne à ses pensées. Cette différence constitue c
a nature de ces deux grands caractères, il me suffira de recourir aux auteurs qui en offrent de véritables images. Les deux exe
ng distingué, pour la précision, parmi les écrivains didactiques. Nul auteur peut-être n’était plus qu’Aristote frugal de mots
tre en action, ils suppléent naturellement aux grands avantages que l’ auteur aurait pu tirer de son sujet ; mais il en est aut
arge. La narration historique peut être belle, soit que le génie de l’ auteur l’invite à la concision ou à la magnificence. Tit
lui donnant seulement un nouveau tour. De même aussi, la plupart des auteurs français font usage de phrases courtes ; cependan
is ; il l’est moins que celui de la plupart des écrivains anglais. Un auteur français brise en deux ou trois phrases la portio
ains diffus ont pour la plupart un certain degré de faiblesse, et les auteurs nerveux sont généralement enclins à s’exprimer br
u style nerveux ou du style faible est dans la manière de penser d’un auteur . S’il conçoit un objet fortement, il l’exprimera
rce proportionnée à la crainte qu’il peut concevoir de passer pour un auteur faible et plat. Les compositions graves demandent
’attention à la force et de négligence aux autres parties donnent à l’ auteur un caractère de rudesse, qui résulte aussi de l’e
rs caractères comme servant à donner de l’expression aux pensées de l’ auteur , maintenant nous allons considérer ces mêmes cara
e comme ornements destinés à l’embellir. Ici, le style des différents auteurs semble s’élever dans la progression suivante, gen
se les ornements de toute espèce. Satisfait de se faire comprendre, l’ auteur ne cherche à plaire, ni à l’imagination, ni à l’o
r peuvent aussi accompagner la simplicité, de sorte que, si un pareil auteur a de bonnes idées, il peut être fort agréable. La
t pas perdre de vue que, lorsque la simplicité est le caractère que l’ auteur affecte dans toutes les parties de sa composition
mais non des ornements du genre le plus élevé ou le plus brillant. Un auteur de ce caractère montre qu’il ne dédaigne pas les
enue aux règles de la rhétorique peuvent douer de ce genre de style l’ auteur auquel la nature a refusé le génie et une grande
t affecté d’ornements superflus, et l’on ne saurait trop prémunir les auteurs contre ce vice séduisant. Caractères généraux
moins naturelle et moins vraie de pensées ; elle semble exiger dans l’ auteur un certain tour d’esprit ; renfermée dans de cert
ctation des ornements, et c’est une des grandes qualités du style. Un auteur simple s’exprime de telle manière que chacun pens
 ; il parle le langage de la nature ; vous ne voyez ni le style, ni l’ auteur , ni le travail, mais l’homme dans son vrai caract
larités qui distinguent un homme d’un autre homme. Mais, en lisant un auteur simple il nous semble causer à notre aise avec un
. Quant à la simplicité en général, nous rappellerons que les anciens auteurs sont toujours les plus remarquables sous ce rappo
t et sans travail. Jamais l’esprit ne se fatigue en lisant de pareils auteurs . Rien dans leurs manières ne contraint nos pensée
éclat : telle est la puissance et l’attrait de la simplicité dans un auteur donc d’un vrai génie, qu’elle rachète bien des dé
e des principales beautés du style, je dois néanmoins remarquer qu’un auteur peut écrire avec simplicité et cependant être dén
ffectation, et n’avoir pas de mérite. Une belle simplicité suppose un auteur d’un génie réel, qui écrit avec solidité, pureté,
ssi trouvons-nous fréquemment de prétendus critiques qui exaltent les auteurs les plus froids à cause de la chaste simplicité d
très difficile d’offrir des considérations générales sur le style des auteurs , en les séparant du tour particulier de leurs pen
n’est pas actuellement mon but d’entrer dans cet examen critique. Les auteurs qui visent à l’esprit, par exemple, laissent tell
ndue ; ses qualités peuvent différer considérablement chez les divers auteurs , et cependant tous peuvent être recommandables. I
notoire que nous devons nous familiariser avec le style des meilleurs auteurs  ; leur lecture est nécessaire pour nous former le
e depuis par plusieurs critiques, de se pénétrer de la substance d’un auteur , et de s’efforcer de reproduire ses pensées en le
ne tardai pas à m’apercevoir du vice de cette méthode, en ce que mon auteur s’était saisi d’abord, pour rendre sa pensée, des
choix de tous les termes de ma langue pour exprimer les idées de mon auteur . » Je dois aussi prémunir contre une imitation a
n auteur. » Je dois aussi prémunir contre une imitation aveugle d’un auteur quelconque. C’est une méthode dangereuse qui faus
s de son génie doit renoncer à obtenir une place distinguée parmi les auteurs ou les orateurs. Il vaut mieux n’offrir que des p
de quelques qualités superficielles ; aussi trouvons-nous beaucoup d’ auteurs qui laissent apercevoir, sous une richesse frivol
uiconque n’aspire pas à quelque chose de mieux n’est qu’un méprisable auteur . Majore animo, aggredienda est eloquentia ; quæ,
 ; mais il porta cette étude jusqu’à l’excès. Que penserons-nous d’un auteur qui passa dix années de sa vie à polir un discour
, blâmait la partialité qu’il montrait pour Isocrate. Le genre de cet auteur séduit généralement les jeunes écrivains, et cett
lées par ses contemporains. C’est ce que nous apprend Quintilien et l’ auteur du dialogue de Causis corruptæ eloquentiæ. Brutus
sidéré comme le dernier effort de l’éloquence romaine ; et, quoique l’ auteur fût un homme de génie, néanmoins il manquait de n
diciaire s’affranchit du joug pesant de ces citations multipliées des auteurs anciens et de ce ridicule étalage d’érudition qui
les anciens traités de rhétorique ; elle est suivie et copiée par les auteurs modernes ; elle ne manque point d’art, et compren
souvent un travail difficile. Peu de parties du discours donnent à l’ auteur plus de peine et demandent plus de délicatesse da
e temps à perdre. Chacune de ces circonstances isolée, ajoute ce même auteur , n’est pas concluante ; mais, rassemblées en un f
grand nombre de règles relatives à l’action et au geste, et tous les auteurs modernes se sont bornés à le copier sur ce sujet.
avec plus de plaisir un livre, si nous avons une bonne opinion de son auteur  ; mais, lorsque nous avons sous les yeux l’orateu
on, et donner à son style du coloris et de l’élévation. À l’étude des auteurs anciens et modernes joignons la fréquentation des
20 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
s. Pascal, Fénelon, La Bruyère, Buffon sont inscrits au programme des auteurs de la classe de Rhétorique. Les autres, Vauvenarg
ue. Mais je m’aperçus que cette méthode était mauvaise, en ce que mon auteur s’étant saisi d’abord, pour rendre sa pensée, des
les termes de ma langue, pour exprimer en liberté les pensées de mon auteur . » Voilà, je crois, le genre d’exercice le plus
n on lui ferait apercevoir qu’il aurait mal saisi le caractère de son auteur , mal répondu, je le suppose, à l’énergie de Tacit
e naturel, on est tout étonné et ravi ; car on s’attendait de voir un auteur , et on trouve un homme. Au lieu que ceux qui ont
ant un livre croient trouver un homme sont tout surpris de trouver un auteur  : Plus poetice quam humane locutus es. Ceux-là ho
ne les console pas, et ne fait que donner une pointe à la gloire de l’ auteur . Tout ce qui n’est que pour l’auteur ne vaut rien
nner une pointe à la gloire de l’auteur. Tout ce qui n’est que pour l’ auteur ne vaut rien. Ambitiosa recidet ornamenta. XXIII.
ment d’autres pensées par leur différente disposition. XXVI. Certains auteurs , parlant de leurs ouvrages, disent : Mon livre, m
les possèdent pas de la même sorte ; et c’est pourquoi l’incomparable auteur de l’Art de conférer 11 s’arrête avec tant de soi
je suis bien éloigné de dire que Descartes n’en soit pas le véritable auteur , quand même il ne l’aurait appris que dans la lec
nsées poussent quelquefois tout autrement dans un autre que dans leur auteur  : infertiles dans leur champ naturel, abondantes
e, comme de faire une pendule. Il faut plus que de l’esprit pour être auteur . Un magistrat allait par son mérite à la première
bles pour les acteurs, pour le parterre et l’amphithéâtre ; que leurs auteurs s’entendaient eux-mêmes, et qu’avec toute l’atten
s faits qui louent, et la manière de les raconter. Tout l’esprit d’un auteur consiste à bien définir et à bien peindre. Moïse.
us que l’on peut, on en renfle ses ouvrages ; et quand enfin l’on est auteur , et que l’on croit marcher tout seul, on s’élève
et forts d’un bon lait qu’ils ont sucé, qui battent leur nourrice. Un auteur moderne17 prouve ordinairement que les anciens no
conseillé ni corrigé sur son ouvrage est un pédantisme. Il faut qu’un auteur reçoive avec une égale modestie les éloges et la
satisfait point un homme d’esprit qui veut se faire entendre. Un bon auteur , et qui écrit avec soin, éprouve souvent que l’ex
devant personne ; je l’excuse, et je n’en demande pas davantage à un auteur  ; je le plains, même d’avoir écouté de belles cho
s. Ceux qui, par leur condition, se trouvent exempts de la jalousie d’ auteur ont ou des passions, ou des besoins qui les distr
Un bel ouvrage tombe entre leurs mains, c’est un premier ouvrage : l’ auteur ne s’est pas encore fait un grand nom. Il n’y a r
i accompli qui ne fondît tout entier au milieu de la critique, si son auteur voulait en croire tous les censeurs, qui ôtent ch
tous sont connaisseurs et passent pour tels. Quel autre parti pour un auteur que d’oser pour lors être de l’avis de ceux qui l
eur que d’oser pour lors être de l’avis de ceux qui l’approuvent ? Un auteur sérieux n’est pas obligé de remplir son esprit de
iste à la voix du peuple, et dit tout seul que Damis n’est pas un bon auteur . Damis cède à la multitude, et dit ingénument, av
s’il donne, quelque tour à ses pensées, c’est moins par une vanité d’ auteur que pour mettre une vérité qu’il a trouvée dans t
i ne l’est point, et ne pas entendre ce qui est fort intelligible. Un auteur cherche vainement à se faire admirer par son ouvr
ce premier et nous que la différence de quelques mots. Ronsard et les auteurs ses contemporains ont plus nui au style qu’ils ne
me à l’égard de ceux qui cherchent moins à admirer qu’à l’ire dans un auteur . Rabelais surtout est incompréhensible. Son livre
ont estimé en nulle manière. L’un ne pensait pas assez pour goûter un auteur qui pense beaucoup ; l’autre pense trop subtileme
deux poètes : Oreste, dans l’Andromaque de Racine, et Phèdre du même auteur , comme l’Œdipe et les Horaces de Corneille, en so
veau, qu’il lit pour la première lois, où il n’a nulle part, et que l’ auteur aurait soumis à sa critique, et se persuader ensu
efois fades et communes, et d’être moins incertains de la pensée d’un auteur qu’ennuyés de son ouvrage ? Si l’on jette quelque
aducteurs, compilateurs : ils ne pensent point. Ils disent ce que les auteurs ont pensé, et comme le choix des pensées est inve
itres, elle corrompt et les lecteurs et l’écrivain. Je conseille à un auteur né copiste, et qui a l’extrême modestie de travai
sens dans toute son étendue et dans ses circonstances ; conciliez un auteur original43, ajustez ses principes, tirez vous-mêm
morale et des règles d’un raisonnement exact et sérieux. Après que l’ auteur a bien fait sentir le ridicule de leur caractère
discours qui servent à la persuasion ; je ne rejette que celles où l’ auteur , amoureux de lui-même, a voulu se peindre et amus
du discours ? A. Ne trouvez-vous pas que Virgile et Homère sont des auteurs assez agréables ? Croyez-vous qu’il y en ait de p
style de Tertullien ? A, Il y a des choses très-estimables dans cet auteur . La grandeur de ses sentiments est souvent admira
aut pas laisser de respecter non-seulement les Pères, mais encore les auteurs pieux qui ont écrit dans ce long intervalle. On y
Le teint jauni, les jeux rouges et secs, Le dos courbé sous un tas d’ auteurs grecs, Tous noircis d’encre, et coiffés de poussi
it tant d’épigrammes ! Quoi ! le bon Goût souffrira dans son temple l’ auteur des Lettres du ch. d’Her...., d’une Passion d’aut
d’Aspar, d’Endymion, etc. ! Hé non, dit la Critique : ce n’est pas l’ auteur de tout cela que tu vois, c’est celui des Mondes,
a plupart de ses confrères. Cependant la Critique, se tournant vers l’ auteur des Mondes, lui dit : Je ne vous reprocherai pas
’a jamais lus. Le dieu daigna de sa main même En leur rang placer ces auteurs Qu’on lit, qu’on estime et qu’on aime, Et dont la
propre aveu ; car ce judicieux philosophe, ce juge éclairé de tant d’ auteurs et de tant de sectes, disait souvent qu’il n’aura
ellents qui seraient des beautés dans les écrits médiocres. L’aimable auteur du Télémaque retranchait des répétitions et des d
des courtisans français. Toi, favori de la nature, Toi, La Fontaine, auteur charmant, Qui, bravant et rime et mesure, Si négl
le plus en détail sont ceux qui en tout lui plaisent davantage. Nul auteur avec lui n’a tort Quand il a trouvé l’art de plai
vons remarqué déjà, au mot esprit (Dictionnaire philosophique), qu’un auteur qui a écrit sur la physique, et qui prétend qu’il
dans Tite-Live, dans Guichardin, dans Clarendon. Remarquons ici qu’un auteur qui s’est fait un genre de style peut rarement le
onies avec celle de Rameau : on lit les livres avec l’esprit des bons auteurs . Si toute une nation s’est réunie, dans les premi
ie, dans les premiers temps de la culture des beaux-arts, à aimer des auteurs pleins de défaut, et méprisés avec le temps, c’es
es auteurs pleins de défaut, et méprisés avec le temps, c’est que ces auteurs avaient des beautés naturelles que tout le monde
 ; Régnier fut goûté des Français avant que Boileau parût ; et si des auteurs anciens, qui bronchent à chaque pas, ont pourtant
temps, l’Étoile, qui passait pour un génie ; l’Étoile, l’un des cinq auteurs qui travaillaient aux tragédies du cardinal de Ri
s l’extrême différence des beaux morceaux de Cinna et de ceux du même auteur dans les vingt dernières tragédies ? Dis-moi don
de Racan ; que Racine et Molière sont des hommes divins à l’égard des auteurs des autres théâtres. Du goût des connaisseurs
édies françaises et anglaises Je ne parlerai point ici de quelques auteurs anglais qui, ayant traduit des pièces de Molière,
ensurer la noble et féconde simplicité de ce grand homme. De tous les auteurs qui ont écrit en Angleterre, sur le goût, sur l’e
concert avec Pope ; mais son commentaire ne roule que sur les mots. L’ auteur des trois volumes des Éléments de critique censur
Shakespeare quelquefois ; mais il censure beaucoup plus Racine et nos auteurs tragiques. Le grand reproche que tous les critiqu
amants tels qu’on en trouve dans Clélie, dans Astrée et dans Zaïde. L’ auteur des Eléments de critique reprend surtout très-sév
s. Combien peu de génies ont-ils su exprimer ces nuances que tous les auteurs ont voulu peindre ! Le style rend singulières les
paroles ; et c’est en partie pour cette raison qu’il est si confus. L’ auteur de ce livre dit d’abord (page 1) que l’homme est
décadence, c’est le mélange des styles. Il me semble que nous autres auteurs nous n’imitons pas assez les peintres, qui ne joi
le, du reproche de pédantisme qu’on a fait longtemps et justement aux auteurs  : in vitium ducit culpœ fuga. On a tant répété qu
a tant répété qu’on doit écrire du ton de la bonne compagnie, que les auteurs les plus sérieux sont devenus plaisants et, pour
adis ma chère patrie. Dites-moi si jamais vous vîtes, dans aucun bon auteur de ce grand siècle de Louis XIV, le mot de vis-à-
en épigrammes. La gravité d’une étude si importante devait avertir l’ auteur de respecter davantage son sujet : et combien a-t
it plus français quand il faisait des vers. Les tragédies de tous nos auteurs , depuis M. Racine, sont écrites dans un style fro
ans l’erreur. D’ailleurs, Monseigneur, l’usage et la lecture des bons auteurs en a beaucoup plus appris à Votre Altesse Royale
lez. On a négligé le petit livre de la Décadence des Romains, du même auteur  ; cependant je vois que tous les bons esprits est
tombé entre les mains de M. de La Bruyère, qui n’en connaissant pas l’ auteur , a voulu, dit-on, en enrichir son Mercure. Ce M.
qui participe plus ou moins et du génie de la langue et du génie de l’ auteur . Il arrive de là que moins le caractère d’une nat
de la harangue du dictateur), dans ce discours imité de Tite-Live, l’ auteur français est au-dessus du romain, plus nerveux, p
ce de la personne, croyez entendre au lieu de voir » et cet ingénieux auteur aura défini les grâces du style. Sublime Ce
ien des longueurs, et un air de crapule qui ne saurait plaire. Ni cet auteur n’est parfait en ce genre, ni ce genre n’est asse
plus souvent qu’ingénieuse. On ne peut s’empêcher de regretter qu’un auteur si aimable n’ait pas plus écrit, et n’ait pas tra
ne ses moindres discours. Cependant, à considérer simplement ces deux auteurs comme poëtes, je crois qu’il ne serait pas juste
rose que ses vers, etc. Cependant l’opinion commune est qu’aucun des auteurs de notre théâtre n’a porté aussi loin son genre q
choix de ses modèles, qu’il a pris chez les Espagnols et les Latins, auteurs pleins d’enflure, dont il a préféré la force giga
t citer encore de grandes beautés. Ce n’est point par les essais d’un auteur , et par le plus petit nombre de ses ouvrages, qu’
e des ouvrages tels qu’ils sont, sans égard pour le temps et pour les auteurs  : et je crois qu’il serait à désirer que les gens
donc qu’elle soit justifiée par un enthousiasme véritable. Lorsqu’un auteur se jette de sang-froid dans ces écarts qui n’appa
défenseurs de Rousseau répondent qu’il a surpassé Horace et Pindare, auteurs illustres dans le même genre et, de plus, rendus
oir lui reprocher. On ne saurait trop honorer les grands talents d’un auteur dont la célébrité a fait les disgrâces, comme c’e
irement. Ni la grâce, ni la noblesse, ni le naturel, n’ont manqué à l’ auteur de ces poèmes singuliers. Il y a presque toujours
anque quelque chose à ce spectacle, si les efforts inutiles de tant d’ auteurs renommés ne nous avaient fait supposer que le déf
emble de ses qualités : on envisage sous divers aspects le génie d’un auteur illustre ; on le méprise ou l’admire avec une éga
e bon goût peuvent y remarquer d’eux-mêmes le caractère original de l’ auteur , les grandes pensées qui y règnent, les morceaux
ion grande et tragique du genre terrible, qu’on croyait épuisée par l’ auteur d’Électre 101 · Je ne parlerai pas de la tendress
toutes différentes, qui font admirer le génie et la fécondité de leur auteur . Mais parce que la tragédie de Mérope me parait e
prends la liberté de défendre encore contre son autorité le vertueux auteur de Télémaque, homme né véritablement pour enseign
roscrirait moins de pensées d’un ouvrage, si on les concevait comme l’ auteur . IX. Lorsqu’une pensée s’offre à nous comme une p
On ne s’amuse pas longtemps de l’esprit d’autrui. XVI. Les meilleurs auteurs parlent trop. XVII. La ressource de ceux qui n’im
pendule n’est pas d’aller vite, mais d’être réglée. XXI Lorsque deux auteurs ont également excellé en divers genres, on n’a pa
’esprit de la plupart des savants. ΧΧVIΙΙ Il est aisé de critiquer un auteur , mais il est difficile de l’apprécier. XXIX. Je n
a reculé toutes les bornes. XXX On ne doit pas non plus demander aux auteurs une perfection qu’ils ne puissent atteindre. C’es
n tableau hardi et touchant. Cette parfaite régularité qui manque aux auteurs ne se trouve point dans nos propres conceptions.
personnages ont été les hommes de leur siècle les plus éloquents. Les auteurs des plus beaux systèmes, les chefs de partis et d
rassembler ; et les découvertes anciennes sont moins à leurs premiers auteurs qu’à ceux qui les rendent utiles XL. On ne peut a
d, l’homme de son siècle le plus poli et le plus capable d’intrigues, auteur du livre des Maximes ; le fameux cardinal de Retz
ir, l’ouvrage ne sera point construit ; et, en admirant l’esprit de l’ auteur , on pourra soupçonner qu’il manque de génie. C’es
ssemblage ; le livre paraît plus clair aux yeux, mais le dessein de l’ auteur demeure obscur ; il ne peut faire impression sur
, ni se transporter, ni s’altérer : s’il est élevé, noble, sublime, l’ auteur sera également admiré dans tous les temps ; car i
leur singularité. Mais on les tolère, on les aime même dans les vieux auteurs , parce qu’ils sont là un fait de l’histoire litté
fication. Quand un beau mot présente un sens plus beau que celui de l’ auteur , il faut l’adopter. XVIII. Il faut que les mots s
ir de ce qu’ils ont dit ; ils sont prudents. Les périodes de certains auteurs sont propres et commodes à ce dessein. Elles amus
ixe, et, accoutumés qu’ils étaient à se promener dans la mémoire de l’ auteur , ils s’élancent vers celle du lecteur, par une so
s. XLVI. Les meilleurs temps littéraires ont toujours été ceux où les auteurs ont pesé et compté leurs mots. XLVII. « Le style
nt il faut, pour l’entretenir, souffrir de déperditions. LXII. Chaque auteur a son dictionnaire et sa manière. Il s’affectionn
naître que les pensées elles-mêmes. On reconnaît souvent un excellent auteur , quoi qu’il dise, au mouvement de sa phrase et à
CIV. Il est un style Livrier, qui sent le papier et non le monde, les auteurs et non le fond des choses. Le style oratoire a so
rapproché. De plus, ces mots font le style franc. Ils annoncent que l’ auteur s’est depuis longtemps nourri de la pensée ou du
ncérité. Ils plaisent parce qu’ils montrent encore plus l’homme que l’ auteur . Mais ils doivent se placer dans le style, comme
Il est trop gros, ou trop gras, ou même trop grand. CII. Il est tel auteur qui commence par faire sonner son style, pour qu’
le, c’est plutôt un malheur qu’un défaut ; car cela vient de ce que l’ auteur n’a pas eu le temps ou la bonne fortune de trouve
s le nom de ce personnage inconnu l’anagramme de Louis de Montalte, l’ auteur des Lettres provinciales. Pascal parle donc ici d
ntaigne a dit : « Tâter de toutes parts comment elle est logée en sou auteur . » Essai, même chapitre. 13. C’est-à-dire d’un
s, Stances, Epigrammes. Théophile de Viau, né en 1590, mort en 1620 ; auteur de poésies empreintes de beaucoup de mauvais goût
poésies diverses. 30. Rabelais, né à Chinon en 1483, mort en 1553, auteur de Gargantua et de Pantagruel. 31. Nicole et l
e Longus et d’Héliodore. 33. Coeffeteau, né en 1574, mort en 1623 ; auteur d’une histoire romaine et d’une traduction de Flo
re n’ait eu en vue ici l’Homme à bonnes fortunes, comédie de Baron. L’ auteur peint le ridicule de certaines gens : « Un regard
51. Segrais, traducteur des Géorgiques et de l’Enéide de Virgile, et auteur présumé de Zaide et de la Princesse de Clèves, qu
Doctrine, science. 58. Charpentier, alors directeur de l’Académie, auteur de plusieurs traductions, entre autres de celle d
I. 67. Etienne Jodelle, sieur du Lymodin, né à Paris, mort en 1573, auteur de tragédies imitées des Grecs. avec prologues et
les bornes de l’esprit humain : cela prouve qu’il est possible qu’un auteur sublime ait moins de profondeur et de sagacité qu
dispose à nous accorder plus de lumières. Nous jugeons toujours d’un auteur par le caractère de ses sentiments. Si on compare
ifier cette préférence. Fénelon a plus de facilité et d’abondance ; l’ auteur des Caractères, plus de précision et plus de forc
s-accomplis. » 106. Guillaume Temple, célèbre négociateur anglais, auteur d’un grand nombre d’ouvrages historiques, mourut
21 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
à ne heurter en rien la croyance ou le jugement des spectateurs. Les auteurs de poétiques ont fait de longues dissertations su
eu un succès durable ; ce qui prouve qu’elles sont dans l’intérêt des auteurs comme dans celui de la beauté de l’œuvre. § 70
mande aucun art et se faisait souvent chez les anciens, mais qu’aucun auteur de quelque talent ne se permettrait chez nous ; d
Les divers incidents amenés par l’action elle-même ou imaginés par l’ auteur , en se croisant et s’entremêlant, forment l’intri
et de ne pas viser à l’expression poétique, qui trahirait aussitôt l’ auteur et le ferait paraître aux lieu et place de son pe
aître ; mais il ne faut pas le chercher ; il faut le laisser venir. L’ auteur dramatique évitera donc tout ce qui peut sentir l
d’un personnage à l’autre selon les idées, et non pour le besoin de l’ auteur , qui ne doit nullement paraître. Il faut que les
égner dans les tragédies, c’est-à-dire en former le nœud ? Il y a des auteurs qui soutiennent que cette passion doit être entiè
faire s’il parlait en vers : c’est là une partie des devoirs que tout auteur d’une tragédie doit remplir. Resserrer un événeme
ller ? Il est impossible de le déterminer d’avance. Le goût seul de l’ auteur ou celui des spectateurs doit assigner la limite
lanterne magique. Qui croirait que dans des conditions pareilles nos auteurs ont pu produire des chefs-d’œuvre ? C’est pourtan
tite rétribution. Ce n’est pas là une pièce dramatique ; et quand nos auteurs comiques écrivent des parades, on comprend qu’ils
, aussi bien que Pacuvius, Cécilius, Attius. Les ouvrages de tous ces auteurs sont perdus. Quant à Plaute, contemporain d’Enniu
ce, on donnait au théâtre des Paris les Rivales de Quinault. Mais cet auteur inimitable a été bien au-delà de ceux qui l’ont p
s les siennes. Nous ne pouvons indiquer ici que les principaux de nos auteurs comiques : rappelons avant tout la remarque de La
sont faibles et d’un comique un peu larmoyant. Mais pour indiquer nos auteurs comiques spéciaux, après Molière, il faut placer
qui a fait la Métromanie ; Gresset, qui a fait le Méchant ; Le Sage, auteur de Turcaret ; Dancourt, Legrand, Picard, Duval et
22 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
s, La Harpe, dans Rousseau trouver de belles rimes ; Boileau, correct auteur de libelles amers1, Boileau, dit Marmontel, tourn
de lire, Vont dans un juste oubli retomber désormais, Comme de vains auteurs qui ne pensent jamais !     Quelques vengeurs pou
s, Ces fiers inquisiteurs jugent les beaux esprits. Oh ! malheureux l’ auteur dont la plume élégante Se montre encor du goût sa
on se récrie : Fût-il un Durosoy4, tout Paris l’applaudit ; C’est un auteur divin, car nos dames l’ont dit. La marquise, le d
, Paris, Dalibon, in-8° : elle est accompagnée « des corrections de l’ auteur , des variantes et de remarques littéraires et his
sion à ce début de l’épître de Voltaire à Boileau : Boileau, correct auteur de quelques bons écrits… Mais on sait qu’un autr
sations : plus d’un trait de Gilbert a eu cet heureux privilège. 4. Auteur célèbre par son mauvais goût. C’est le même qui,
23 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
a ce mot à la manière dont on rendit ses idées ; et quand on dit d’un auteur que son style est bon, on veut dire qu’il exprime
veau, qu’il lit pour la première fois, où il n’a nulle part, et que l’ auteur aurait soumis à sa critique ; et se persuader ens
naturellement, les phrases et les périodes sont d’une juste mesure. L’ auteur y fait connaître toutes les qualités douces et hu
use. Dans cet ingénieux apologue que nous devons à l’abbé Blanchet, l’ auteur nous fait assister à une séance de l’Académie sil
portât sentence. Le moyen d’annoncer une nouvelle si désagréable à l’ auteur du Bâillon ? On ne savait comment s’y prendre, lo
is et sur le Dévouement des religieux du mont Saint-Bernard, dont les auteurs sont l’historien Gaillard, et le publiciste genev
’ouvrage ait coulé de source, et qu’il n’ait coûté aucune peine à son auteur . Cette qualité distingue particulièrement les écr
lièrement les écrits de La Fontaine et de Racine ; en lisant ces deux auteurs si parfaits, il semble que l’on va soi-même parle
dire la vérité à qui vous la demande » . C’est l’avare Harpagon que l’ auteur met en scène avec Maître Jacques. On pourra lire
ommence son cours. Le Coin du feu. Le style, sous la plume d’un bon auteur , sait faire passer les expressions les plus famil
extrayons de L’Essai sur l’indifférence en matière de religion ; si l’ auteur , M. de Lamennais, eût persévéré à marcher d’un pa
anecdote, racontée d’une manière facile, naturelle et amusante par l’ auteur , nous fait connaître une des originalités par les
ces différentes qualités. C’est un morceau historique remarquable, l’ auteur esquisse avec la plus grande lucidité les causes
ouve naturellement empreint de la couleur de l’époque : le style et l’ auteur sont contemporains. Nous y rencontrons des expres
nt elle lui a envoyé la réponse ce matin sur les huit heures ; un tel auteur a fait un dessein ; celui-là en est à la troisièm
fréquemment troublé et arrêté par celui du bon goût. Heureusement les auteurs qui ont le courage de cultiver ce genre de littér
faire pour dissuader nos jeunes élèves d’un genre de style que leurs auteurs eux-mêmes ont réprouvé d’avance. Cependant il est
rouvé d’avance. Cependant il est un mérite qu’il faut reconnaître aux auteurs qui ont aimé à parcourir cette route folle et lég
citations sont nécessaires ici pour que nous soyons compris. L’un des auteurs les plus remarquables en ce genre est Paul Scarro
prits, quoique nous entendions professer cette maxime : que lorsqu’un auteur nous fait rire, nous lui pardonnons volontiers se
24 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre V. » pp. 82-88
également, plus ou moins directement, de quelque livre d’Aristote. L’ auteur avait aussi sous les yeux le VI e chapitre de la
raison de ne pas approuver la définition d’Aristote et probablement l’ auteur du Misanthrope ne l’approuva pas davantage. Appar
littérature, au mot Comédie. ) Voilà qui s’éloigne bien d’Aristote  l’ auteur s’en rapproche lorsqu’il veut justifier sa défini
ους en λόγους contre l’autorité des manuscrits ? D’ailleurs, Hermann, auteur de cette conjecteure, et Ritter, qui l’adopte, ne
les vingt-quatre heures, etc. » (Marmontel, au mot Unité.) Dans quel auteur grec notre critique a-t-il lu cette règle sur la
licence a précédé les règles. Quant à l’unité de lieu, que nos vieux auteurs de Poétiques sont souvent déterminée d’une manièr
vue encyclopédique, t. XXI et XXII, réimprimée dans les Œuvres de cet auteur ), où il démontre que d’Aubignac surtout est respo
25 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — De la Poétique » pp. 2-4
partie est perdue. Dans les vingt-cinq chapitres qui nous restent, l’ auteur recherche les causes originelles de la poésie, qu
Vida. Longtemps après parut une autre Poétique latine, qui eut pour auteur un contemporain de Léon X, Vida, évêque d’Albe, n
u poète, sur son travail, sur les modèles qu’il doit suivre. Ce que l’ auteur dit de l’élocution poétique est rendu avec autant
rit avec une haute raison et le plus harmonieux langage, a valu à son auteur le titre de législateur du Parnasse français, et
’a pu être comblée jusqu’à ce jour, malgré les tentatives de quelques auteurs . 4. Comment peut-on diviser la poétique ? Les gr
26 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222
ondis point mal à ses questions : il vit que je connaissais assez les auteurs grecs et latins. Il me mit ensuite sur la dialect
is il me laissa voir, au travers de toute sa piété, qu’il n’était pas auteur impunément. J’achevai de gagner ses bonnes grâces
t forts et délicats ; mais je voudrais bien éviter le défaut des bons auteurs , qui écrivent trop longtemps, et me sauver avec t
t dont il s’agissait me paraissait délicat à donner. Je jugeais qu’un auteur entêté de ses ouvrages pourrait le recevoir mal ;
ue modification pour rajuster les choses ; mais le moyen d’apaiser un auteur irrité, et de plus un auteur accoutumé à s’entend
les choses ; mais le moyen d’apaiser un auteur irrité, et de plus un auteur accoutumé à s’entendre louer ! « N’en parlons plu
que vous êtes aussi mauvais juge de tout genre d’ouvrage que méchant auteur , que vous n’avez plus rien de naïf et de délicat
27 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Préface » pp. -
our se les procurer ». Rien n’était plus efficace, selon le judicieux auteur du Traité des études, pour donner aux jeunes gens
n de temps, choisi chez ceux qui l’ont le mieux écrite, même chez les auteurs contemporains, ce qui nous a paru en rapport avec
, au dix-septième siècle. Pour les classes supérieures, le cercle des auteurs où nous avons puisé a dû être un peu élargi ; mai
s, nous avons pensé qu’il convenait d’adopter, pour le classement des auteurs , l’ordre chronologique, comme favorable à l’exerc
L. F. 1. « C’est en lisant beaucoup, plutôt qu’en lisant beaucoup d’ auteurs , qu’il convient de former son esprit et de donner
28 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
us hautes facultés. En outre, il est incontestable que la plupart des auteurs qui ont écrit depuis 1800, et surtout depuis 1828
contemporains. Il serait injuste de ne pas le reconnaître, plusieurs auteurs de nos jours se sont distingués par le beau et na
ien écrire en toutes sortes de styles, assurément ce sont surtout les auteurs du siècle de Louis XIV, ce siècle par excellence
ant d’une pensée du Sage, nous ajouterons qu’il faut savoir tirer des auteurs les plus pernicieux ce qu’ils peuvent renfermer d
sur chaque siècle qui précèdent les notices particulières sur chaque auteur , l’étendue et le sérieux de ces notices, le choix
vit l’épître dédicatoire au prince de Conti. Ainsi que l’a remarqué l’ auteur des Mémoires sur Mme de Sévigné, « ce recueil ren
e de Sévigné, « ce recueil renfermait un choix de poésies de tous les auteurs depuis Henri IV jusqu’aux plus récents, et sembla
norité de Louis XIV, une grande célébrité ». Tel était le mélange des auteurs que Corneille, Racine et Boileau y coudoyaient le
n peu joli : Mais surtout il estime un langage poli. Ainsi sur chaque auteur il trouve de quoi mordre : L’un n’a point de rais
il emprunta le sujet et la forme aux Italiens, et principalement à l’ auteur du Pastor fido, est en cinq actes assez mal cousu
s. Il contemple du port les insolentes rages Des vents de la faveur, auteurs de nos orages, Allumer des mutins les desseins fa
tes aristotéliques, et bien que le Cid ait été d’abord appelé par son auteur tragédie comédie, à cause de l’heureux dénouement
mence l’époque classique de la tragédie en France. On avait accablé l’ auteur du Cid d’accusations de plagiat. Il répondit à ce
l’amour humain sanctifié par les lumières de la foi. Comme l’a dit l’ auteur lui-même, les transports de l’amour humain font,
Non qu’ils prennent sur eux de si lâches pratiques ; Mais ils en font auteur un de leurs domestiques, Qui, pensant bien leur p
euse haine qu’on ait jamais vue. Cet essai de jeunesse annonce déjà l’ auteur des futurs chefs-d’œuvre. La haine des deux frère
ains et faisaient retomber le théâtre dans la turpitude d’où quelques auteurs plus modestes l’avaient tiré. Enfin le style et l
ns le genre historique, força ennemis comme amis de reconnaître que l’ auteur de Britannicus avait d’autres couleurs sur sa pal
t celle où il s’est le plus souvent élevé au ton mâle et sublime de l’ auteur de Cinna et d’Horace, et où il a peint le caractè
rite d’Athalie, comme celui d’Esther, fut méconnu pendant la vie de l’ auteur . L’âge suivant fut plus juste, et Voltaire, penda
                            Je ne puis. Iphigénie. Périsse le Troyen auteur de nos alarmes ! Agamemnon. Sa perte à ses vainq
manière à exciter l’intérêt, malgré toutes les invraisemblances que l’ auteur a accumulées pour la marche de l’intrigue et pour
présent sont bien loin de ces mœurs ; Elles veulent écrire et devenir auteurs . Nulle science n’est pour elles trop profonde, Et
en 1695, annonça, sinon un rival, du moins un digne continuateur de l’ auteur de Tartuffe et du Misanthrope. Il fut plus facile
obe et amant infidèle. Cependant il n’entrait pas dans la pensée de l’ auteur de faire le procès à tous les bons sentiments. Il
. Pour lui, égayer était un moyen d’instruire. Autre infériorité de l’ auteur du Joueur et du Légataire universel : il n’a ni l
ccent du cœur, la passion, la tendresse. Une distance énorme sépare l’ auteur du Joueur de l’auteur du Tartuffe. Cependant c’es
ion, la tendresse. Une distance énorme sépare l’auteur du Joueur de l’ auteur du Tartuffe. Cependant c’est de tous nos poètes c
osition, par le mérite du style et par le charme de l’harmonie. Peu d’ auteurs ont eu au même degré le talent de la composition.
d’arlequinades. Quinault mérite aussi une place distinguée parmi les auteurs comiques. La Mère coquette ou les Amants brouillé
mble, trois recueils. Le premier comprend les six premiers livres ; l’ auteur les publia sous le titre modeste de Fables choisi
Montaigne, et même quelques souvenirs du quinzième siècle. Nos vieux auteurs ne lui suffisent pas encore pour suppléer à l’ind
e en entraîne quelque autre, Il ne fait pas la foule ; et je vois des auteurs Qui, plus savants que moi, sont moins admirateurs
. Je ne nomme personne : on peut tous nous connaître. Je pris certain auteur autrefois pour mon maître ; Il pensa me gâter. À
la fin, grâce aux dieux, Horace, par bonheur, me dessilla les yeux. L’ auteur avait du bon, du meilleur ; et la France Estimait
Ne vous étonnez pas qu’il donne pour modèle À des ultramontains95 un auteur sans brillants. Tout peuple peut avoir du goût et
ères Me feront renoncer à mes erreurs premières Comme vous je dirai l’ auteur de l’univers. Cependant agréez mon rhéteur et mes
s autres morceaux, où il était délicatement loué. Il voulut en voir l’ auteur , le renvoya comblé d’honneurs et de biens, et, en
l y est question de l’ode, de l’idylle, de l’élégie ou de l’épopée, l’ auteur prend le style approprié à chacun de ces sujets,
la satire, satire à double tranchant contre les formats et contre les auteurs  ; c’est un des endroits les plus curieux de l’ouv
pour amener l’éloge du président de Lamoignon, et pour permettre à l’ auteur « de mouiller de larmes un ouvrage de pure plaisa
ura le goût ancien, le seul, selon lui, qui pût former parmi nous des auteurs et des connaisseurs. Préférant à tout l’intérêt d
l’année 1668, et imitée de la première Satire du livre II d’Horace, l’ auteur délibère avec sa Muse s’il doit continuer à compo
quittons la satire. C’est un méchant métier que celui de médire ; À l’ auteur qui l’embrasse il est toujours fatal : Le mal qu’
ot, pour avoir réjoui le lecteur, A coûté bien souvent des larmes à l’ auteur .     Un éloge ennuyeux, un froid panégyrique, Peu
ements divers, Et n’a pour ennemis que la poudre et les vers. Mais un auteur malin, qui rit et qui fait rire, Qu’on blâme en l
et, d’un air imposteur, Rit tout haut de l’ouvrage, et tout bas de l’ auteur . Enfin, c’est mon plaisir : je me veux satisfaire
ques pièces fugitives ont placé Sénecé ou Séneçay parmi nos meilleurs auteurs de poésies légères. Il y a dans toutes ces petite
ces derniers moments ce n’est pas la saison. À tous les animaux leur auteur , de raison, À qui plus, à qui moins, départit une
iration faiblit, l’exécution devient molle et lâche. Presque tous les auteurs ont une versification abandonnée, remplie d’épith
elques vers dignes d’un poète dramatique. L’esprit philosophique de l’ auteur devient celui de tous les personnages ; pas une d
e le jeune Arouet conçut le plan de la Henriade, dont le sujet, dit l’ auteur lui-même, est le siège de Paris, commencé par Hen
atiriques contre la mémoire de Louis XIV, dont on l’accusait d’être l’ auteur , qu’il fit le second chant dont il avait déjà le
autres travaux, fut achevé en 1724, et publié d’abord à Londres, où l’ auteur , banni de France, avait dû chercher un asile. Ce
irituel et bien appris. En l’arrachant aux flammes, dans lesquelles l’ auteur l’avait jetée, par irritation des critiques que q
t ouvrage excita un tumulte général dans la république des lettres. L’ auteur fut accablé de mille écrits injurieux, et donné e
e la sensibilité, même de l’enthousiasme. On regrette seulement que l’ auteur sème à profusion les sentences philosophiques, qu
nel de mouvements sans moteur, et de l’homme une machine sensitive. L’ auteur du Poème sur la loi naturelle établit l’existence
nerons en entier l’Épître à Rosalie, adressée à Mme Denis, nièce de l’ auteur . Elle mérite de demeurer classique : c’est le che
La Vie de Paris et de Versailles. À madame Denis, nièce de l’ auteur . Vivons pour nous, ma chère Rosalie, Que l’amiti
ie », selon l’expression de Palissot, suffit à placer Piron parmi les auteurs dramatiques les plus célèbres du dix-huitième siè
des défauts se mêlent à ces qualités, suivant le même critique : « L’ auteur de la Métromanie a des tours gauches et forcés ;
e scène réellement belle, mais défigurée par des vers bizarres. Piron auteur tragique cheville moins que Crébillon, ses phrase
humeur à t’admirer. Et trouver tout le monde actif à censurer. Va des auteurs sans nom grossir la foule obscure, Égayer la sati
êt d’autrui. Malheur à lui seul, s’il en sèche ! Louons quelque autre auteur que lui. Pompignan (J.-J. Lefranc, Marquis d
s par la simplicité de l’intrigue, par la vérité des tableaux, dont l’ auteur avait puisé le secret dans l’étude de Shakespeare
ité et de finesse151. Pour beaucoup de personnes, Sedaine n’est pas l’ auteur de Félix de Richard, de Rose et Colas, du Déserte
ageure imprévue, de la Reine de Golconde, de Guillaume Tell, il est l’ auteur de l’Épître à mon habit. Cette petite pièce, prod
ion et pour l’objet de son culte. Aux odes solennelles consacrées à l’ auteur des Époques de la nature, nous préférons encore l
i sur les Poètes du jour, etc. Mais revenons au Lebrun classique, à l’ auteur des odes. Il a des qualités éclatantes de style :
platitudes » ; ce fut un déchaînement universel. Palissot lui-même, l’ auteur des Petites Lettres sur de grands philosophes et
ent vers leur chute prochaine ! Partout, même en Russie, on vante nos auteurs . Comme l’humanité règne dans tous les cœurs ! Vou
quelques fragments traduits ou imités, en vers et en prose, de divers auteurs latins, particulièrement de Virgile, où se rencon
t demain. Ami, Phébus ainsi me verse ses largesses, Souvent des vieux auteurs j’envahis les richesses, Plus souvent leurs écrit
ges, Tout à coup à grands cris dénonce vingt passages Traduits de tel auteur qu’il nomme ; et, les trouvant, Il s’admire et se
feux Dont j’anime l’argile et dont je fais des dieux. Tantôt chez un auteur j’adopte une pensée, Mais qui revêt chez moi, sou
rchitecte Morel. Il fit aussi des emprunts innombrables à une foule d’ auteurs qui ont traité avant lui les mêmes sujets. Il doi
ilégiées, vraiment achevées, qui attestent une conquête définitive. L’ auteur d’Hernani, l’auteur d’Henri III, l’auteur de Chat
chevées, qui attestent une conquête définitive. L’auteur d’Hernani, l’ auteur d’Henri III, l’auteur de Chatterton, n’ont pas ré
une conquête définitive. L’auteur d’Hernani, l’auteur d’Henri III, l’ auteur de Chatterton, n’ont pas réalisé l’idéal de la tr
onnée à tous les besoins de la pensée. Cette langue, dit le principal auteur de ce travail de renouvellement, « a été remaniée
’on a nommé le dernier parent de Racine pourrait être placé parmi les auteurs du dix-huitième siècle aussi bien que parmi ceux
riginal comme peintre que Chênedollé comme poète. L’invention, chez l’ auteur du Génie de l’homme, n’a pas grande étendue, et l
omme et quelques-unes de ses odes. Selon les propres expressions de l’ auteur même, il ne laissait point passer un vers faible
ciles et les plus rebelles à traiter… Il y a toujours eu plus de bons auteurs dramatiques que de gens excellant dans la chanson
eux premières tragédies sont du classicisme le plus étroit, quoique l’ auteur entrevoie la nécessité d’une nouvelle forme théât
ts pour réaliser ce système de fusion. Des trois unités classiques, l’ auteur de Marino Faliero (1829) en répudie une, celle de
Ces œuvres mixtes, semi-classiques, semi-romantiques, ont fait à leur auteur une assez grande réputation, mais elles ne sont p
our n’aboutir qu’à des créations sans caractère. Selon la pensée d’un auteur déjà cité, « il ôte la majesté royale à la tragéd
du juste milieu littéraire. On ne peut guère le louer davantage comme auteur comique, excepté pour une de ses pièces à laquell
représentée pour la première fois au Théâtre-Français, avec lequel l’ auteur s’était réconcilié, le 6 décembre 1823, obtint un
ères et des mœurs, grâce, vivacité, quelquefois élévation de style, l’ auteur n’a jamais réuni tant de mérites incontestables.
Vigny (Alfred de) (1799-1863) Quelques petits poèmes choisis par l’ auteur entre ceux qu’il avait composés dans sa vie erran
temps retardée au gré de ses désirs, en publiant, en 1820, sans nom d’ auteur , ses Méditations poétiques qui obtinrent bientôt
able aux Secondes Méditations, qui suivirent d’un an les premières. L’ auteur dut attendre une génération de lecteurs nouvelle
mantiques, comme André Chénier est romantique parmi les classiques. L’ auteur des Méditations est bien loin cependant de la pur
ble ; elle n’est plus à ses yeux qu’une belle œuvre dont il cherche l’ auteur perdu pour lui : il semble rougir aujourd’hui de
le livre tout entier. Tout se rencontre dans cet étrange poème que l’ auteur a donné comme « les mémoires d’une âme250 » ; l’a
ame de Cromwell, qui fit surtout du bruit par sa longue préface, où l’ auteur s’appropriait et poussait à l’extrême les idées m
s français du dix-septième siècle. Ponsard a nommé Victor Hugo et les auteurs de la même école, des « Campistrons de Shakespear
ne puisse, malgré ses fortes et originales qualités, le comparer à l’ auteur d’Hamlet, d’Othello, de Roméo et Juliette. Tous l
t la ballade jusqu’à l’épigramme. « Il y a dans tout cela, dit notre auteur , des choses qui peuvent paraître surannées pour l
idée de Dieu, et incessamment poursuivi de la pensée du suicide262. L’ auteur a pu dire que Joseph Delorme fut, à son heure, qu
s à louer dans cette œuvre, c’est le talent merveilleux avec lequel l’ auteur a remanié et renouvelé le sonnet. L’exemple de ce
e de Joseph Delorme. Dans ce nouveau volume, comme dans le premier, l’ auteur part encore presque toujours de la vie privée, c’
et Ballades et des Orientales. Ce volume, publié également sans nom d’ auteur , fut accueilli avec une grande faveur. Les bons j
disposition d’où sont nés la plupart des vers qui le composent. Là, l’ auteur , encore plus désintéressé, plus rassis, moins liv
lui reprochait Lamartine : « Tes vers trop tôt ravis à l’amour de l’ auteur , Tes vers, où L’hyperbole, effort de la faiblesse
nre d’escrime, Des rapports trop exacts avec un menuisier. Gloire aux auteurs nouveaux, qui veulent à la rime Une lettre de plu
us élevés. Quelle gloire durable et bienfaisante aurait pu acquérir l’ auteur de Rolla, de l’Espoir en Dieu, d’Une soirée perdu
ions, le spiritualisme est toujours à l’état latent. Mais peu à peu l’ auteur apprend à voir, à connaître, à aimer l’auteur de
atent. Mais peu à peu l’auteur apprend à voir, à connaître, à aimer l’ auteur de la nature ; il s’élève des régions obscures d’
ut savoir Jouer, causer… même un peu rire. Vous verrez chez les vieux auteurs Expliqués au long dans vos classes, Que la Muse,
eux, La vertu même en est plus belle ! Pécontal (1802-1872) L’ auteur de Volberg (1837), des Ballades et légendes (1846
uit, le 1er juin 1814, à Vienne, d’un père avocat. Il s’annonça comme auteur dramatique, en 1843, par la tragédie de Lucrèce.
des pairs ; voilà ce qui décida la fortune de Lucrèce et fit nommer l’ auteur chef de l’École du bon sens. Mais cette tragédie
l’École du bon sens. Mais cette tragédie est loin d’être parfaite. L’ auteur dit que l’action porte non seulement sur l’attent
nu le même succès. « Avant de choisir une action, dit quelque part l’ auteur , j’ai toujours choisi une époque, et me suis déte
e la Comédie-Française, exprimait tout haut son étonnement. C’était l’ auteur de Rolla. Avec un hochement de tête qui semblait
u sérieux entre l’histoire et la légende est, probablement sans que l’ auteur l’ait voulu, une mauvaise action. Nulle part d’ai
le poème d’Homère et la tragédie d’Ulysse avec des chœurs (1852) où l’ auteur , qui eut pour premiers maîtres Homère, Virgile, H
e d’Ulysse fait suite au poème et a été écrite dans le même esprit. L’ auteur n’a pas choisi l’action de l’Odyssée comme très d
culte de la seule matière, si l’on voyait triompher ses principes. L’ auteur des Poèmes antiques est aussi l’auteur des Poèmes
ait triompher ses principes. L’auteur des Poèmes antiques est aussi l’ auteur des Poèmes barbares : le meilleur de sa réputatio
s profond des sonorités harmonieuses. On peut toutefois reprocher à l’ auteur , dans ses poésies symboliques, de tendre trop sou
Ad Eustochium, De custodia virginitatis, Epist. xxii, c. 3. 2. « Des auteurs du seizième siècle qu’il convient de réimprimer »
pagnia della Lezina, Dialogo, Capitoli, etc… par un nommé Vialardi. L’ auteur de cette plaisanterie feint l’établissement d’une
en verbe remordre, de remordere, d’où le substantif remords. 58. Les auteurs emploient souvent la préposition de ou l’article
(1618-1698), membre de l’Académie française, prédicateur médiocre et auteur de quantités de poésies, pastorales, tragédies, o
al révolutionnaire qui le fit immédiatement mener à la mort. 168. L’ auteur en écrivant ce vers en a donné trois variantes.
poétiques. 208. Olivier Basselin, poète normand du quinzième siècle, auteur de chansons publiées sous le titre de Vaux-de-Vir
s, xl. 253. Voir la préface de Marion Delorme, août 1831. 254. Des auteurs classiques ont dit : « Elle a les yeux troublés
29 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
es exploits étonnant les lecteurs, Seront à peine crus sur la foi des auteurs  ; Si quelque esprit malin les veut traiter de fab
e courte vie Est une faveur des cieux. Voyez encore celle-ci du même auteur sur un père, affligé de la mort de sa fille. Le p
veau, qu’il lit pour la première fois, où il n’a nulle part, et que l’ auteur aurait soumis à sa critique ; et se persuader ens
de sévérité à Boileau, lorsqu’il dit : Sans la langue, en un mot, l’ auteur le plus divin, Est toujours, quoi qu’il fasse, un
nommer celui qui a fait la chose, mais qui ne veut pas en être cru l’ auteur . Ces mots ne peuvent donc pas, en bien des occasi
ait été pleinement satisfaite par l’entier développement du sens de l’ auteur . Ce qui rend le plus souvent le style obscur dans
ste, la critique d’un de ses ouvrages, qui a été faite par Eugène. Un auteur a dit : Hypéride a imité Démosthène, en ce qu’il
s deux substantifs se rapporte ce pronom il. Si c’est à Démosthène, l’ auteur aurait dû dire : Hypéride a imitée Démosthène en
que le lecteur réfléchisse un peu pour le voir ? C’est un soin que l’ auteur aurait pu aisément lui épargner, en disant : cet
nviendrai qu’en effet, lorsqu’un vers ronfle bien dans la bouche d’un auteur , quelquefois le parterre ne demande rien de plus.
parterre ne demande rien de plus. Mais il n’est pas moins vrai qu’un auteur ne doit jamais courir après un bel arrangement de
rs écrivains. Un tour heureux, dit Montesquieu en parlant de quelques auteurs modernes, leur paraît plat, parce qu’il n’a pas l
’un ouvrage est posthume, lorsqu’il a été publié après la mort de son auteur . Mais c’est contre la raison même de dire qu’une
re la raison même de dire qu’une réputation est posthume, parce qu’un auteur ne peut point acquérir une réputation après sa mo
à entendre un sens qui n’est point exprimé, mais qui est celui que l’ Auteur a dans l’esprit. Toutes les images y sont relativ
nière de s’exprimer se fait en prenant ; 1°. La cause pour l’effet, l’ auteur de la chose pour la chose même : = vivre de son t
inités jusques dans leurs jardins. » Boileau, en parlant de quelques Auteurs médiocres du siècle de Louis XIV, dit ironiquemen
30 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
es. Au commencement de tous les chapitres, nous donnons une liste des auteurs à consulter sur la question dont il s’agit. Cette
ouvrage, d’être soi-même capable de faire mieux ou aussi bien que son auteur . On peut critiquer Homère avec beaucoup de profon
u’il est et tel qu’il sent, c’est-à-dire que la manière d’écrire d’un auteur sera l’expression fidèle de sa manière de voir et
qu’on en est dehors. Mais on saisit moins facilement la pensée d’un auteur contemporain quand il nous dit : Une créature di
nner ce nom à certaines pensées de Lucain, de Ronsard, et de quelques auteurs contemporains qui nous disent des choses invraise
o Altissimo. (Isaïe, ch. 14.) Pour peindre la fureur d’un combat, un auteur est encore allé trop loin, quand il a dit : Dimi
e mot simplicité signifie ici bêtise, et va au-delà de la pensée de l’ auteur . Il fallait crédulité. 91. Ce qui rend les mots p
leurs compositions, et qu’ils traduisent avec si peu d’exactitude les auteurs grecs et latins. 97. La correction défend encore
la toile. Il est difficile d’être plus inintelligible. Évidemment, l’ auteur ne se comprenait pas lui-même, et les lignes qui
ffort dans un ouvrage semble faire partager au lecteur la peine que l’ auteur a éprouvée. On montrait à un évêque de Lisieux un
t les Épîtres d’Horace, la première Églogue de Virgile : et parmi les auteurs français, La Fontaine, La Bruyère et Mme de Sévig
-ce qui aurait dit qu’une bête comme ça aimait les poires ? Les bons auteurs du dix-septième siècle nous apprennent comment on
cception naturelle et présentés sans artifice. Mais qu’on dise avec l’ auteur de la Henriade : Tel brille au second rang qui s
équentes et plus hardies : C’est en vain qu’au Parnasse un téméraire auteur Pense de l’art des vers atteindre la hauteur, S’i
accorder. Je veux bien, dit Bossuet, avouer de Charles Ier ce qu’un auteur célèbre a dit de César, qu’il a été clément jusqu
(Voyez le nº viii.) 221. Plusieurs critiques modernes reprochent aux auteurs anciens d’avoir attaché trop d’importance à l’étu
lâmé ce défaut dans des vers qui le rendent sensible : Maudit soit l’ auteur dur dont l’âpre et dure verve, Son cerveau tenail
natur. 254. Le chrétien doit aussi étudier le type du beau dans les auteurs païens. Malgré les ténèbres et la corruption qui
u que le jeune élève étudie en même temps nos écrivains sacrés et nos auteurs chrétiens, les dieux et les héros d’Homère et de
asme, se flétrissent bientôt dans l’esprit du jeune homme qui lit des auteurs dangereux ou suspects. Puisque le style est l’hom
il faut observer dans le choix des livres, c’est de ne point lire les auteurs médiocres et ceux dont le goût n’est pas assez pu
et ils cherchent à justifier leurs propres défauts par l’exemple des auteurs qu’ils ont choisis pour modèles. Ils se trompent
dre le coup d’œil du jeune homme, lui communiquent de bonne heure les auteurs dont le génie, quel qu’il soit, n’a pu se défendr
altos divertere libuerit, ad priores redi (Senec.). Lire beaucoup d’ auteurs de divers genres est une marque d’inconstance et
ôtes, mais pas un ami. L’ordre veut encore qu’on suive la marche de l’ auteur et l’enchaînement de ses pensées, sans chercher à
a progression des sentiments et des pensées. Demandez-vous quel but l’ auteur s’est proposé et quelle est la marche qu’il a sui
puisse utilement s’exercer. Dans les pensées et les conceptions d’un auteur , justesse ou convenance ; dans les sentiments, dé
ellent traducteur, il faut respecter tout à la fois le caractère de l’ auteur original et le génie de la langue nouvelle qu’on
versions des mots et des propositions, et le ton particulier à chaque auteur . À ces quatre points de vue, il faut unir ensembl
l calme et sévère ce que vous avez écrit ; oubliez que vous en êtes l’ auteur , et devenez pour cette œuvre, que vous regardez c
. L’attention est d’abord excitée par une description saisissante. L’ auteur se garde bien de la satisfaire sur-le-champ ; il
e les grandes actions avec éloge, en quelque lieu qu’il en trouve les auteurs . Mais l’impartialité ne doit jamais être cette fr
une imagination puissante, et c’est ordinairement ce qui distingue un auteur médiocre d’un excellent écrivain : l’un ne fait q
celles qui sont frappantes. Boileau nous a transmis cette règle : Un auteur , quelquefois trop plein de son objet, Jamais sans
e son objet, Jamais sans l’épuiser n’abandonne un sujet. Fuyez de ces auteurs l’abondance stérile Et ne vous chargez point d’un
ment. Pour réussir dans ce travail, il ne suffit pas de rapetisser un auteur et de réduire un livre à un petit nombre de phras
le19. 367. Les dissertations littéraires roulent ordinairement sur un auteur classique ou sur un précepte de rhétorique et d’h
ine, le songe d’Énée et le songe d’Athalie. Avez-vous à comparer deux auteurs  ? Examinez les traits les plus frappants de resse
rées, et la perfection de ces odes démontre leur céleste origine. Les auteurs de ces chants, considérés uniquement comme écriva
e sentiment où la réflexion que ce sujet a fait naître. 444. Certains auteurs demandent que la cantate soit toujours une allégo
ême l’illusion. 490. Les Anglais, les Allemands, et avec eux certains auteurs dramatiques de nos jours, ont prétendu qu’il fall
lui-même, me paraît être d’un goût efféminé. Il faut, ajoute le même auteur , que l’amour conduise aux malheurs et aux crimes
’une longueur disproportionnée avec l’ensemble de l’ouvrage, et que l’ auteur sache rentrer avec art dans son propre sujet. La
rcher ici une action continue ; c’est une suite de descriptions que l’ auteur sait rattacher ensemble par un sentiment ou une i
tter contre les vices généraux de la société, de frapper les méchants auteurs des traits du ridicule, pour venger la raison et
 : cependant on lui reproche trop d’acharnement à poursuivre certains auteurs et des personnalités blessantes qui s’accordent m
les Latins, Catulle, Properce, Ovide et Tibulle. Malheureusement ces auteurs ont prostitué leurs muses aux passions coupables
es, Fais effacer ton nom de tes propres écrits. (Boileau.) Ci-gît l’ auteur d’un gros livre Plus embrouillé que savant ; Aprè
r     Était présent à sa vaste pensée.         Sois donc digne de ton auteur ,         Ne ravale point la hauteur         De ce
méditer continuellement ? 254. Le chrétien doit-il aussi étudier les auteurs païens ? 255. Que doit-on rechercher principaleme
262. Faut-il s’interdire tout ouvrage immoral ? 263. Doit-on lire des auteurs médiocres et imparfaits ? 264. Faut-il se borner
viter ? 555. Qu’est-ce que la fable ou apologue ? 556. Quels sont les auteurs que l’on peut mettre en scène dans l’apologue ? 5
Qu’est-ce que la charade ? 589. Qu’est-ce que le logogriphe ? 1. Auteurs à consulter : Marmontel, Éléments de littérature,
on, 1er part. 2. L’abbé Decœur, Essai sur la composition, p. 22. 3. Auteurs à consulter : Marmontel, art. Style ; Buffon, Dis
e littérature profane et sacré, ch. iii ; Ernest Hello, Le Style. 4. Auteurs à consulter : Longin, Traité du sublime, ch. viii
dans les ouvrages d’esprit : l’abbé Tuet, Guide des humanistes. 5. Auteurs à consulter : Longin, Traité du sublime, ch. viii
ii ; l’abbé Decœur, Essai sur la composition, IIIe part., ch. ii. 6. Auteurs à consulter : Longin, Traité du sublime, ch. xv ;
art. Image ; Fénelon, Lettre sur les occupations de l’Académie. 7. Auteurs à consulter : Cicéron, De oratore, III, 38-13 ; O
ature, Construction oratoire ; l’abbé Girard, Synonymes français. 8. Auteurs à consulter : Cicéron, Orator, 76-95 ; Quintilien
partie ; Collombet, Cours de littérature, section Ire, chap. iii. 9. Auteurs à consulter : Longin, Traité du sublime, chap. xv
ç. 14, 15 et 16 ; De Calonne, Traité de la narration, IIIe part. 10. Auteurs à consulter : Longin, Traité du sublime, ch. xxxv
littérature ; Collombet, Cours de littérature, sect. 1re, ch. v. 11. Auteurs à consulter : Longin, Traité du sublime, chap. xi
’usage des classes supérieures et des aspirants au baccalauréat. 14. Auteurs à consulter : Cicéron, De oratore, 1, 150-155 ; Q
des lettres, chap. v ; L’abbé Capot, Études sur la composition. 15. Auteurs à consulter : Blair, Leçons de rhétorique, leç. 3
esse-Montval, Traité de la narration et de l’analyse littéraire. 16. Auteurs à consulter : Marmontel, Éléments de littérature,
e, ch. vi, art. ii. 17. Voir notre Traité de l’art épistolaire. 18. Auteurs à consulter : Aubertin, Compositions latines et f
ttéraires comme terme de comparaison pour le travail des élèves. 20. Auteurs à consulter : Le Batteux, Les beaux-arts réduits
ttres, ch. vi ; Cormenin, Le livre des orateurs, art. Lamartine. 21. Auteurs à consulter : Fénelon, Lettre à l’Académie, — Pro
el, art. Vers ; Quicherat, Traité de la versification française. 22. Auteurs à consulter : Le Batteux, Principes de littératur
 ix ; Mgr Plantier, Études littéraires sur les pactes bibliques. 23. Auteurs à consulter : Le Batteux, Principes de littératur
III et IV ; Pérennès, Principes de littérature, 2e part., ch. v. 24. Auteurs à consulter : Le Batteux, Principes de littératur
ature dramatique ; Saint-Marc Girardin, Littérature dramatique. 25. Auteurs à consulter : Le Batteux, Principes de littératur
scriptif ; Collombet, Cours de littérature, sect. II, chap. iii. 26. Auteurs à consulter : Blair, Leçons de rhétorique, leç. x
art. Églogue, Idylle ; Laurentie, De l’étude des lettres, ch. x. 27. Auteurs à consulter : Le Batteux, Principes de littératur
31 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
ins une instruction recouverte d’un voile qui déguise les leçons de l’ auteur . Ce genre embrasse tout ce qui forme le domaine d
’on connaît le mieux, et qui contribuent le plus à la réputation de l’ auteur . Les beautés les plus éclatantes des Géorgiques s
pas briser la liaison naturelle des leçons et des règles. De plus, l’ auteur doit s’efforcer de rattacher avec art les épisode
composé les Proverbes et l’Ecclésiaste ; Jésus, fils de Sirach, est l’ auteur de l’Ecclésiastique. Quant au livre de la Sagesse
e la Sagesse, que plusieurs Pères ont attribué à Salomon, il est d’un auteur inconnu. Nous mentionnerons, chez les Grecs, Hési
ui nous a laissé les Travaux et les Jours et la Théogonie, et Aratus, auteur des Phénomènes célestes ; chez les Latins, Lucrèc
s Vannière, Brumoi et Doissin, Louis Racine, le Père Boscovich, Pope, auteur de l’Essai sur l’homme et de l’Essai sur la criti
dactique ? Le but avoué du poème didactique est d’instruire ; ici, l’ auteur a directement en vue d’amuser et de plaire. Le po
e fidèle et animée des beautés de la nature. Cet ouvrage a valu à son auteur le nom de Chantre du printemps. On y remarque la
ur de style. Ici encore il faut que la charité chrétienne inspire à l’ auteur satirique la prudence et la discrétion dont il a
ages. Mais il s’interdira les personnalités, et ne parlera jamais des auteurs  : les règles de la bienséance l’exigent. Boileau
er a laissé quelques iambes sur la tyrannie révolutionnaire. Quelques auteurs placent ces pièces poétiques parmi les dithyrambe
Dont le pied grave au sol des traces plus durables, Ce sont tous ces auteurs qui, le scalpel en main, Cherchent, les yeux arde
avec ce goût, et il l’avait perfectionné par la lecture de nos vieux auteurs français, dont la naïveté est admirable. Pour att
nne, l’apologue de l’Homme et du Cheval que Phèdre a imité, Après ces auteurs , nous citerons comme ayant excellé dans la fable,
32 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Préface. »
avec les mêmes ressources, son Dictionnaire de littérature. Mais les auteurs élevés et originaux ne sont pas le modèle que nou
ir exact et d’une érudition éprouvée, moins élevés assurément que les auteurs précédemment nommés, mais plus accessibles aux cl
un petit volume où ne manquerait rien d’essentiel, et dont le nom des auteurs primitifs, cité à toutes les pages, garantirait d
langue qu’on doit en même temps étudier, comparer et classer tous les auteurs qui l’ont illustrée. Aux Facultés des lettres seu
ingués ; seulement, nous avons pu inscrire quelques noms que nos deux auteurs , morts, l’un en 1780, l’autre en 1807, n’avaient
33 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
de style qu’il y a d’écrivains au monde. Le style est donc, suivant l’ auteur , simple, naturel, naïf, délicat, gracieux, fin, é
11. Je ne puis suivre le style dans ses transformations infinies. Tel auteur brillera par sa simplicité, tel autre par son élé
ndre ; Et de vos vains discours prompt à se détacher Ne suit point un auteur qu’il faut toujours chercher. (Boileau.) Moyen
le lecteur l’a pressentie, et qu’il est charmé de la voir arriver. Un auteur contemporain met dans la bouche d’une jeune orphe
is à mon aise, assis, seul avec Racine et Fénélon, je médite mes deux auteurs favoris, je les relis avec le plus grand plaisir.
retraite : assis à mon aise et seul avec Racine et Fénélon, mes deux auteurs favoris, je les médite et les relis sans cesse av
ère si exacte qu’on ne dise rien de superflu. On n’aime pas à lire un auteur qui entre dans trop de détails et ne laisse rien
Ces définitions sont obscures par défaut de pensée lucide dans leurs auteurs . Toutes deux sont du galimatias ; mais la premièr
matias double, c’est-à-dire une chose que n’entend ni le lecteur ni l’ auteur . La seconde est du galimatias simple, c’est-à-dir
ple, c’est-à-dire une chose que le lecteur n’entend point, mais que l’ auteur entend seul. L’origine du mot galimatias est asse
res. Les mots impropres font réfléchir le lecteur. II se demande si l’ auteur a pensé ce qu’il écrit. Un accusé, disait de la r
pour produire l’harmonie. C’est une qualité rare, même parmi les bons auteurs . De même qu’en architecture on dit un style pur,
aut suivre le bon goût, et s’autoriser toujours de l’exemple d’un bon auteur pour se permettre la nouveauté. Il est facile d’é
ampoulé l’orgueilleux solécisme ; Sans la langue, en un moi un mot, l’ auteur le plus divin Est toujours quoiqu’il fasse un mé
Je n’accuse Boileau que sous toutes réserves : car je crains que cet auteur immortel n’ait voulu donner ici, comme il l’a fai
nt pas se prévaloir de l’autorité de l’usage ou de l’exemple d’un bon auteur . Mais il faut être clair avant tout ; si de l’ell
raison sont faux, emphatiques, triviaux, ignobles, ridicules, etc. Un auteur a dit que le déluge universel fut la lessive de
Il traite Pradon avec mépris, et le fait regarder comme un médiocre auteur . La colère appelle aussi souvent l’ironie à son a
souris. Dans ces exemples et dans tous ceux que fournissent les bons auteurs , la périphrase fait ordinairement image, c’est-à-
ui faire de ne pas tirer de sa cause tout le parti possible. Les bons auteurs sacrés offrent de très beaux exemples de cette fi
Fuit et rentre dans les tombeaux. Non, non, restez, ombres coupables, Auteurs de nos jours déplorables Restez ; ce supplice est
rendre la nature du sublime, et qu’ils sauront le distinguer dans les auteurs en appliquant ma définition : de là il n’y a qu’u
r l’intervention de la divinité dans la vie de son héros, fournit à l’ auteur des descriptions charmantes que tout le monde sai
rmes de l’élocution afin de ne point les confondre dans l’analyse des auteurs . Je vais placer leurs traits distinctifs dans le
on style, pour empêcher l’ennui de s’emparer du lecteur. D’excellents auteurs ne sont pas exempts de cette uniformité disgracie
s de son chant. Les nymphes qui la servaient n’osaient lui parler. L’ auteur eût très mal fait de ne faire qu’une période de c
uissantes, les mauvaises figures : car tout n’est pas parfait dans un auteur , quelque bon qu’il soit. Il est facile de voir qu
notre style, ne craignons pas tantôt de répéter les expressions de l’ auteur en les soulignant ; tantôt de dire les mêmes chos
ce ou finit ; 3° élaguons tous les ornements et voyons la pensée de l’ auteur dans sa plus grande simplicité ; à cet effet tâch
lier, le comique ou grotesque, l'élégant, le fleuri, et dans certains auteurs modernes, le romantique. Nous ne dirons qu’un mot
tant toujours à la période, c’est écrire comme la plupart de nos bons auteurs , en style élégant. Style fleuri. — Le style élég
cution. Buffon, pour écrire, s’habillait avec magnificence ; un autre auteur montait sur un échafaudage touchant le plafond de
désordre, et couverte de livres ouverts ; je pourrais même nommer un auteur pieux non-seulement dans ses écrits, mais encore
trophe. — 7. Exclamation. — 8. Prosopopée. C’est bien dommage que les auteurs de ces distinctions subtiles n’aient pas mis au n
34 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVI » pp. 112-113
n Chrysostome, Discours iv, t. I, p. 149, éd. Reiske, et par d’autres auteurs anciens. Les étoiles.] Ἀστέρας est peut-être une
e une faute de copiste  car Julien (Discours ii, p. 81 C) et d’autres auteurs attestent que le signe naturel qui distinguait le
lysse Faux-Messager.] On ne sait rien de plus sur cette pièce, dont l’ auteur même est inconnu. Græfenhan suppose que ce pourra
e. De toutes les obscurités qu’offre ce chapitre, des jugements que l’ auteur y porte, et de la place qu’il occupe dans les dév
35 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
les, on reconnaît que l’ouvrage n’est point construit, et on accuse l’ auteur de manquer d’invention. Les pensées demeurent iso
tous ses héros semblables à soi-même ; Tout a l’humeur gasconne en un auteur gascon. (Boil.) Remarquons encore qu’il faut obs
ses mœurs. (Boil.) Il pourrait paraître hors de propos d’engager un auteur à ne point contredire les notions topographiques
out écrivain qui parlera bien de choses immorales, sera plus médiocre auteur que celui qui parlera mal de choses morales, non-
e cette sentence de réprobation, je n’ai pas besoin de citer tous les auteurs des siècles passés, qui sont tombés dans l’oubli,
déplorable dans l’histoire de notre littérature dramatique. Coupables auteurs , qui avez inventé ces productions monstrueuses, q
ondaire de l’ invention n’est pas le moins pénible ; c’est celui où l’ auteur de talent se montre, et où l’auteur médiocre écho
moins pénible ; c’est celui où l’auteur de talent se montre, et où l’ auteur médiocre échoue. Ou peut mettre la main sur un su
cessaires à la matière que l’on traite, qu’on lise avec attention les auteurs qui ont écrit sur le même sujet, et les preuves e
36 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
vieux style d’Amyot qui l’a traduit. On ne sait rien de précis sur l’ auteur , ni sur l’époque où il vécut. Il est certain que
dèle à Paul et Virginie de Bernardin de Saint Pierre ; mais combien l’ auteur français l’emporte sur l’auteur grec par la puret
rdin de Saint Pierre ; mais combien l’auteur français l’emporte sur l’ auteur grec par la pureté morale, par le naturel et la v
s chez tous les peuples d’origine germanique ; il remonte, sans nom d’ auteur , au onzième siècle, et circule partout, dans tout
u quinzième siècle, un jurisconsulte de Strasbourg, Sébastien Brandt, auteur du Vaisseau des fous. Le roman de Renard était un
nuances de transformations qu’il a subies, autant par le caprice des auteurs que par les exigences d’un public avide d’émotion
37 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
multiplier ses portraits à l’infini. Vous avez lu de ces romans où l’ auteur , peu content d’esquisser jusqu’au personnage le p
son attitude soit longuement et minutieusement décrite. Fuyez de ces auteurs l’abondance stérile. Ne vous semble-t-il pas d’a
Ne vous semble-t-il pas d’ailleurs que ces portraits exprofesso où l’ auteur arrête le personnage dans sa marche pour le faire
teur joue le rôle de compère, et donne complaisamment la replique à l’ auteur . Le dialogue didactique est utile aussi pour écla
êt le roman ou la thèse philosophique. Que d’écrits de ce genre, où l’ auteur parle tout seul sous les noms des divers personna
e, dans Virgile, dans Racine, dans lord Byron, dans Lamartine, dans l’ auteur de la Divine Epopée et de Jeanne d’Arc ! Je sais
Byron, Childe Harold’s pilgrimage, caut. IV, st. 140. 141. » 53. L’ auteur des Leçons de littérature, citant un parallèle en
onistes donnent surtout dans ce travers, et cela se conçoit. Quand un auteur , avant même de s’être tracé un plan, et n’ayant p
38 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
atesse. La finesse est une qualité que l’on aime à rencontrer dans un auteur , non-seulement parce que l’esprit plaît généralem
s là, il y a finesse de style ; la pensée est à moitié voilée. Mais l’ auteur ajoute : Et non l’homme, on pourrait aisément s’
ut, parfois même chez Scarron. Plus la littérature vieillit, plus les auteurs naïfs deviennent rares. La naïveté est le moindre
nd il est absolument nécessaire de reproduire la naïveté, c’est que l’ auteur étudie alors son personnage au point de faire, pl
ouilles sur la même lyre qui chantait ceux des héros et des dieux ; l’ auteur des Pensées est celui des Provinciales ; l’auteur
os et des dieux ; l’auteur des Pensées est celui des Provinciales ; l’ auteur de l’Esprit des lois, celui des Lettres persanes 
nous plaisent le plus sont, par la loi du contraste, celles que leur auteur débite sérieusement ou qui viennent de graves per
s de la presse anglaise, j’indiquerai MM. Mérimée, Alexandre Dumas, l’ auteur de Jérôme Paturot, etc. Ce n’est guère qu’en Fran
39 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Préface » pp. -
e espère se recommander, elle aussi, par l’expérience que donne à son auteur une longue pratique du professorat, et surtout pa
flexions. C’est l’objet des notices qui accompagnent ici chaque nom d’ auteur . Il ne nous a pas semblé suffisant de les réduire
epter en effet, et en se faisant par lui-même une idée distincte de l’ auteur en question. On ne peut tout dire sans doute de c
te de l’auteur en question. On ne peut tout dire sans doute de chaque auteur  ; il n’est besoin que d’en dire assez pour bien m
son sens le plus pratique, consiste à savoir lire judicieusement les auteurs , et à apprendre aux autres à les lire de même, en
40 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Préface » pp. -
e espère se recommander, elle aussi, par l’expérience que donne à son auteur une longue pratique du professorat ; et peut-être
flexions. C’est l’objet des notices qui accompagnent ici chaque nom d’ auteur . Il ne nous a pas semblé suffisant de les réduire
epter en effet, et en se faisant par lui-même une idée distincte de l’ auteur en question. On ne peut tout lire sans doute de c
te de l’auteur en question. On ne peut tout lire sans doute de chaque auteur  ; il n’est besoin que d’en lire assez pour bien m
son sens le plus pratique, consiste à savoir lire judicieusement les auteurs , et à apprendre aux autres à les lire de même, en
41 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
s l’avoir félicité : « Vous n’avez oublié qu’un caractère, celui de l’ auteur qui lit sans pitié ses ouvrages aux pauvres malad
ns la période qui a précédé l’éclosion des poèmes homériques, et leur auteur , trouvant les formes de l’épopée déjà plus ou moi
généalogie des dieux, et un poème épique et didactique à la fois où l’ auteur a rassemblé et coordonné les croyances religieuse
urées par nombre de transformations. Il faut encore mentionner, comme auteurs didactiques de ce temps, les poètes orphiques, qu
avec Scymnus, et Denys le Périégète, poètes géographes, avec Oppien, auteur de poèmes sur la chasse, la pêche, et les oiseaux
eprochée. Nous arrivons ensuite au xviiie  siècle avec Saint-Lambert, auteur des Saisons, Roucher, auteur des Mois, Esménard (
te au xviiie  siècle avec Saint-Lambert, auteur des Saisons, Roucher, auteur des Mois, Esménard (de la Navigation), Delille su
bjet la parabole évangélique dont il porte le titre, parabole que son auteur inconnu a su rendre émouvante et qui offre un peu
oyen âge. Parmi eux, nous citerons le Miracle de Théophile qui a pour auteur Rutebeuf l’un des plus célèbres trouvères du xiii
s, il faut mentionner à la même époque, le Jeu de Saint-Nicolas, où l’ auteur , Jean Bodel, raconte comment saint Nicolas contra
la plus saine partie de la Cour, » et par « la plus saine partie des auteurs du temps », et il déploya tant de tact et d’impar
n’a pas ces préoccupations sceptiques et moroses. Sans doute, comme l’ auteur des Maximes, il voit                            
égories d’écrivains ; mais dans un sens restreint, il s’applique à un auteur qui donne ses préceptes, des maximes, ou qui expo
ais, plus préoccupé de faire une œuvre historique que d’être poète, l’ auteur des Annales ne réussit qu’à faire une compilation
t l’Énéide n’aurait-elle pas enthousiasmé les Romains, et comment son auteur n’aurait-il pas été populaire, si l’on songe au c
de Tacite. Les Histoires, aussi bien que les Annales, méritent à leur auteur le titre glorieux que Racine lui a donné. Un crit
ont rapportés que pour la forme majestueuse et presque poétique que l’ auteur lui a donnée. Il fut donné à Tacite d’être appréc
qui les sépare avait suffi pour modifier sensiblement la diction d’un auteur . Les hellénismes qui, d’abord, n’avaient été accu
lit sous leurs yeux. Faut-il citer des exemples anciens et modernes d’ auteurs ayant porté le genre épistolaire à la perfection 
s nous possédons nombre de lettres d’hommes politiques ou de célèbres auteurs , dans lesquelles, indépendamment du charme de la
ous rencontrons, dans Voltaire, un des plus féconds, des plus enjoués auteurs qu’on puisse remarquer dans le genre. Il traite t
ère grandiose de nous présenter les personnages de l’ancienne Rome, l’ auteur d’Horace et de Cinna est bien de son siècle ; et
a été tranchée affirmativement par des résultats glorieux pour leurs auteurs qui furent Le Tasse, Dante, Milton et Klopstock.
il puisa, dans l’antiquité. Sénèque et Lucain étaient, paraît-il, ses auteurs de prédilection ; au premier il emprunta Médée (1
es apologues chez Bonaventure des Périers, Marot ou Régnier. Tous ces auteurs , anciens et modernes, ont été connus et plus ou m
fut Corneille ; tel fut aussi La Fontaine, qui aurait pu dire comme l’ auteur du Cid : Je sais ce que je vaux. Oui, le Bonhomme
i qui ouvre ses fables au hasard et en lit quelques-unes, porte sur l’ auteur le jugement que nous venons de citer. Sans doute,
on adversaire ; dialogue vif et enjoué, entremêlé du commentaire de l’ auteur , qui joue ici le rôle du chœur antique, péripétie
ctères de traîtres, il a tout au moins égalé, disons même surpassé, l’ auteur d’Horace et de Cinna ; témoin Narcisse et Mathan
de Molière, et qu’on ait voulu lui faire un crime d’être à la fois l’ auteur des Fourberies de Scapin et du Misanthrope. La po
est capable ; le dialogue est très vif, mais la verve débordante de l’ auteur lui fait tort, et les quolibets, d’ailleurs gross
e gaieté française, compromise par les scrupules des délicats, et « l’ auteur du Misanthrope » peut bien ne pas désavouer les F
ation : acteur pendant plusieurs années en province, en même temps qu’ auteur , il a beaucoup vu et beaucoup retenu, et la ville
apitale du style qui « est l’homme même, » et peut seul promettre aux auteurs l’immortalité, car « les ouvrages bien écrits son
n, ne l’oublions pas, qu’est né l’esprit français. — C’est là que les auteurs puisent pour la première fois le sentiment de leu
choses de l’esprit, et les lettrés les usages mondains. Désormais les auteurs vont vivre dans le monde, autant et plus qu’avec
eu, par les progrès du goût, se formât un véritable public, digne des auteurs , et capable de les apprécier. Dès le commencement
i finement gravés est un portrait, nous n’en pouvons douter, auquel l’ auteur a changé seulement quelques détails, pour déroute
quelle vient tant de bonne nature que par la leçon de bons et anciens auteurs . » Développement. — Le précepte de Ronsard es
elle vient « tant de bonne nature que par la leçon de bons et anciens auteurs  », ce qui est très vrai. « Nascuntur poetæ » ; ma
m d’Annales au récit des faits qui se sont passés avant l’époque où l’ auteur a vécu. On réserve celui d’Histoires aux livres o
Veuve, L’Illusion comique, qui l’avaient déjà mis au premier rang des auteurs dramatiques, ne sont que des badinages à côté de
s pour que vous ayez pris tant de soin d’en médire et de couvrir leur auteur de sarcasmes et de ridicule ? Malherbe. — Il est
dire que l’interprétation des rôles était digne de l’œuvre et de son auteur . Il faut vous dire que l’intrigue d’Andromaque es
ageant encore par leurs applaudissements complaisants l’ignorance des auteurs  ; des sujets malheureux ou invraisemblables ; la
t pas seulement l’image de la société au sein de laquelle vivait leur auteur , ils nous représentent l’humanité de tous les pay
on pour lui, mais pour un homme qui vaut mieux que lui ; Corneille, l’ auteur du Cid, d’Horace, de Nicomède, vient d’être rayé
rir à l’un des plus beaux génies de la France, trop délaissé pour les auteurs contemporains, un témoignage public et solennel d
42 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
Polyeucte, de Pompée, de Rodogune ! Avant sa trente-septième année, l’ auteur de tant de hautes conceptions tragiques nous donn
e vie et des doctrines pures : Toutes comme à l’envi te montrent leur auteur . Il a dans la plus basse imprimé sa hauteur, Et d
ui lui avait été donnée sur l’eau, et dont ils ne connaissaient pas l’ auteur , lorsque Dorante, leur ami, les accoste et juge à
l’air qu’il forge en imposteur, Il me fait le trompette et le second auteur  ! Comme si c’était peu pour mon reste de vie De n
derons de plus l’éloge couronné de Victorin Fabre et l’article de cet auteur sur Corneille, contenu dans la Biographie univers
çois de Neuf-château joignit à la collection des Chefs-d’œuvre de cet auteur (Didot, 1814-1819) ; l’Histoire de la littérature
ait Fontenelle, puisque l’Evangile n’en vient pas », Relativement à l’ auteur de cette œuvre, il faut consulter la préface de C
ces deux vers, dont le second est vague et entaché d’un pléonasme, l’ auteur avait d’abord écrit, ce qui valait mieux : Je l’
qui sine periculo vincitur. » — Corneille, plus qu’aucun autre de nos auteurs , offre une foule de ces pensées, énergiquement re
Verdad sospechosa, la Vérité suspecte. » Plus tard, il reconnut que l’ auteur était Ruiz de Alarcon. Ce langage atteste, en tou
ns, le pathétique est aussi mêlé avec beaucoup de bonheur. En cela, l’ auteur ne dénature pas le genre ; il l’étend, il l’agran
43 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVII. les qualités essentielles du style. — propriété, précision, naturel  » pp. 230-239
survit ; le tout appuyé d’exemples significatifs tirés des meilleurs auteurs . M. Villemain, dans la préface de la dernière édi
le naturel, on est tout étonné et ravi, car on s’attendait de voir un auteur , et on trouve un homme. » Et Fénelon disait dans
dans le même sens : « Je veux un homme qui me fasse oublier qu’il est auteur , et qui se mette comme de plain-pied en conversat
eur, et qui se mette comme de plain-pied en conversation avec moi. Un auteur qui a trop d’esprit, et qui en veut toujours avoi
si, je ne sais rien de plus propre à gâter le goût que ces éditions d’ auteurs latins, comme les Ad usum Delphini et le Juvénal
tre, en un autre latin, affectant toujours d’éviter les termes dont l’ auteur s’est servi, c’est-à-dire habituant l’élève à une
44 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
actions le caractère auguste qui le distingue de la brute. Parmi les auteurs modernes, le baron de Puffendorf me paroît être c
ment des vérités relatives à la marche éclairée de l’esprit humain. L’ auteur y expose les fausses notions qui peuvent l’égarer
se sur cette matière rien d’important à desirer. Un grand mérite de l’ auteur est de présenter les vérités les plus profondes d
thasar Gracïan. En nous traçant les moyens de connoître les hommes, l’ auteur nous apprend parfaitement la manière de nous bien
e livre, qu’il ne l’est qu’un seul en ait fourni le sujet. Jamais des auteurs juifs n’eussent trouvé ce ton ni cette morale ; e
mplissement des prophéties qu’ils contiennent, la divinité du messie, auteur de la religion chrétienne, dont l’établissement,
la plus magnifique, la plus vraie, en nous élevant jusqu’à son divin auteur . Pascal écrivant ainsi est un terrible argument c
et avec cette éloquence de sentiment qui la pénètre et la maîtrise. L’ auteur présente toujours la vérité avec les traits les p
45 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »
nécessaires, c’est surtout l’histoire. Pour arriver à ce résultat, l’ auteur , après avoir approfondi son sujet, doit t se trac
rs. L’histoire sacrée est souvent mêlée à l’histoire profane dans les auteurs . L’histoire profane, qui s’occupe spécialement de
et complète, ils relatent les faits, les impressions personnelles à l’ auteur , ce qu’il a vu, ce qu’il a entendu dire, ce à quo
ttoresques, des anecdotes piquantes, des détails intimes de mœurs ; l’ auteur peut s’y mettre en scène, et cette communication
stations les plus vives et les plus complètes. Analyser avec goût les auteurs , soumettre les ouvrages à une critique judicieuse
46 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXIII. » pp. 124-127
Comparez, plus haut, le chapitre viii, et, pour plus de détails, les auteurs analysés par Goujet, Bibliothèque française, t. I
, et avec des développements à peu près égaux, dans les poëmes où les auteurs tragiques les avaient pris pour les mettre sur la
écube, v. 239) pouvait aussi fournir le plan. On ne sait pas par quel auteur elle avait été traitée, ni même si le mot Πτωχεια
it également partie du Cycle. Il n’est pas inutile de remarquer que l’ auteur n’épuise pas ici l’énumération des pièces qui se
47 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
our se les procurer ». Rien n’était plus efficace, selon le judicieux auteur du Traité des études, pour donner aux jeunes gens
n de temps, choisi chez ceux qui l’ont le mieux écrite, même chez les auteurs contemporains, ce qui nous a paru en rapport avec
, au dix-septième siècle. Pour les classes supérieures, le cercle des auteurs où nous avons puisé a dû être un peu élargi ; mai
s, nous avons pensé qu’il convenait d’adopter, pour le classement des auteurs , l’ordre chronologique, comme favorable à l’exerc
sait encore son pouvoir aux mains de Mazarin. C’est le premier de nos auteurs qui ait écrit supérieurement, dans ses moments he
e de venir d’où quelques-uns se figurent. Ce n’est pas le mérite de l’ auteur , c’est l’avantage de la médisance ; ce n’est pas
, mêlée parfois d’affectation ; mais dans celle que l’on va lire, cet auteur s’est élevé au-dessus de son ton et de son mérite
e consulte sur toutes les affaires d’esprit ; et je suis sûr que si l’ auteur lui eût montré sa comédie avant que de la faire v
le qu’elle a honoré par ses talents. Elles nous donnent aussi de leur auteur , malgré quelques mots sur lesquels on a fondé des
ais fait, et ce qu’ils ne font pas même encore, puisque leurs propres auteurs , et Josèphe entre les autres, les démentiraient.
eu mourant ne nous convertira-t-il pas, puisqu’il a bien converti les auteurs de sa mort ? et quand nous convertira-t-il, si ce
seillé ni corrigé sur son ouvrage est un pédantisme186 Il faut qu’un auteur reçoive avec une égale modestie les éloges et la
tisfait point un homme d’esprit qui veut se faire entendre187. Un bon auteur , et qui écrit avec soin, éprouve souvent que l’ex
devant personne : je l’excuse, et je n’en demande pas davantage à un auteur  ; je le plains même d’avoir écouté de belles chos
s. Ceux qui, par leur condition, se trouvent exempts de la jalousie d’ auteur ont ou des passions ou des besoins qui les distra
Un bel ouvrage tombe entre leurs mains : c’est un premier ouvrage, l’ auteur ne s’est pas encore fait un grand nom, il n’a rie
i accompli qui ne fondît tout entier au milieu de la critique, si son auteur voulait en croire tous les censeurs, qui ôtent ch
deux poètes : Oreste, dans l’Andromaque de Racine, et Phèdre, du même auteur , comme l’Œdipe 207 et les Horaces de Corneille, e
veau, qu’il lit pour la première fois, où il n’a nulle part, et que l’ auteur aurait soumis à sa critique, et se persuader ensu
z-le261, il ne manque rien, il n’y a que la vanité qui en souffre. Un auteur qui a trop d’esprit, et qui en veut toujours avoi
ne partie ! Afin qu’un ouvrage soit véritablement beau, il faut que l’ auteur s’y oublie et me permette de l’oublier. Par exemp
des 288 : préface. Massillon (1663-1742.) [Notice.] Aucun auteur n’est plus capable que Massillon d’apprendre à s’
: la naïveté du langage suppléait, je l’avoue, dans un petit nombre d’ auteurs , à la pureté du style, au choix et à l’arrangemen
er, marchait encore sans règles et au hasard ; les grâces de ces deux auteurs appartiennent à la nature, qui est de tous les si
, et on y devient insensible ; mais on sent toujours la joie d’être l’ auteur de la prospérité d’autrui : chaque bienfait porte
vec tous les mauvais petits livres dont nous sommes inondés. Les bons auteurs n’ont de l’esprit qu’autant qu’il en faut, ne le
ur leur ressembler. Il y a des pièces de madame Deshoulières qu’aucun auteur de nos jours ne pourrait égaler361. Si vous voule
sent de faire retentir leurs clameurs orgueilleuses ! Dieu de bonté ! auteur de tous les êtres, vos regards paternels embrasse
de son esprit : de là les fautes de l’homme et les imperfections de l’ auteur . Passionné, changeant, fier, ombrageux, en outre
homme de goût, fut commencé en 1756 et publié seulement en 1788, et l’ auteur regrettait encore, « après y avoir employé plus d
Phèdre coupable, ils pleurèrent sur celui du malheureux Télèphe, et l’ auteur fut justifié. Dans les pièces d’Eschyle et de Sop
des formes oratoires : de là les divers jugements qu’on porte de cet auteur , et les divers aspects sous lesquels on peut l’en
Polyeucte, de Pompée, de Rodogune. Avant sa trente-septième année, l’ auteur de tant de hautes conceptions tragiques nous donn
ient de lui être révélé : quel parti va-t-il prendre à l’égard de ses auteurs . Acte IV, scène Il. AUGUSTE, seul 503. Cie
i de paraître n’y penser pas. De là l’originalité et le charme de cet auteur inimitable548 : ce qui complète l’un et l’autre,
nt de la probité, il était compatissant et généreux. Pour sa gloire d’ auteur , elle n’a point cessé de grandir583 : il n’en est
qu’elle ait du savoir sans vouloir qu’on le sache587, Sans citer les auteurs , sans dire de grands mots, Et clouer de l’esprit
résent sont bien loin de ces mœurs : Elles veulent écrire, et devenir auteurs  ; Nulle science n’est pour elles trop profonde, E
me venger. Imite mon exemple ; et lorsqu’une cabale, Un flot de vains auteurs follement te ravale, Profite de leur haine et de
s douceurs. Et qu’importe à nos vers que Perrin les admire679 ; Que l’ auteur du Jonas s’empresse pour les lire ; Qu’ils charme
n vain brille à nos yeux ; il faut qu’il nous endorme. On lit peu ces auteurs , nés pour nous ennuyer, Qui toujours sur un ton s
dre, Et, de vos vains discours prompt à se détacher. Ne suit point un auteur qu’il faut toujours chercher690     Il est certa
un vers ampoulé l’orgueilleux solécisme : Sans la langue en un mot, l’ auteur le plus divin693 Est toujours, quoi qu’il fasse,
l s’imagine volontiers que lui-même il n’écrirait pas autrement que l’ auteur , tandis qu’il conçoit bien, en prenant la plume,
e théâtre, et l’acteur improvisé n’eût pas tardé à céder la place à l’ auteur . Suivant d’autres, qui paraissent mieux instruits
prit, il réussit à émouvoir doucement et assainir le sœur, rappelle l’ auteur de l’Andrienne. C’est ce qu’on remarque en partic
: elle lui sera donnée par Lycandre, vieillard d’un extérieur pauvre, auteur de l’épître offensante qu’il a reçue, et qui, se
liquer la condamnation capitale qui le frappa. On sait que Roucher, l’ auteur des Mois, périt avec lui, et que tous deux, allan
I. 1. « C’est en lisant beaucoup plutôt qu’en lisant beaucoup d’ auteurs , qu’il convient de former son esprit et de donner
l., Paris, 1665. — Parmi ceux qui se sont occupés spécialement de cet auteur , on remarque MM. Malitourne et Geruzez, qui lui o
vers. 13. Allusion à Dominique-Jean Goulu, général des Feuillants et auteur de plusieurs traités religieux. Il était ennemi d
t, à son goût, et les vieux et les nouveaux. » Fort interrogé sur cet auteur , il finit par le nommer : c’était Pascal. Lettre
ont partagé notre admiration pour Mme de Sévigné : on sait qu’un des auteurs anglais les plus ingénieux. Horace Walpole lui re
lèges, et rempli de grec et de latin, qui admire aveuglément tous les auteurs anciens ; qui ne croit pas que l’on puisse faire
haut en bas Aristote, Épicure, Hippocrate, Pline ; qui blâme tous les auteurs anciens ; qui trouve à la vérité quelques endroit
nt cherché à découvrir sous ces dénominations les contemporains que l’ auteur avait voulu désigner, nous nous bornerons à remar
nent avec l’un et l’autre, on peut voir un morceau intéressant de cet auteur , dans les Éléments de littérature (article Mœurs)
is, épargné le style si concis et si scrupuleusement travaillé de cet auteur  : l’abbé d’Olivet y notait « trop d’art, trop d’e
se, entre La Bruyère, Pascal, La Rochefoucauld et Nicole. 216. Aucun auteur , parmi nous, n’a plus ingénieusement associé les
sapientibus cupido gloriæ novissima exuitur. » Hist., IV, 6. 219. L’ auteur , dit M. Hémardinquer à qui nous avons emprunté qu
petite que le soleil ; mais la différence est assez faible pour que l’ auteur ait pu leur donner la même grandeur. 228. Si le
volumes sont 13 1/2 et 49, nombres très approchés de ceux que donne l’ auteur . Le rayon moyen de la terre est de 1433 lieues de
nce moyenne est donc de 60 rayons, ou de 30 diamètres, comme le dit l’ auteur . Ces 30 diamètres valent 85 960 lieues de 25 au d
t entre 8 1/2 et 10 1/2. La distance moyenne est donc, comme le dit l’ auteur , de plus de 300 millions de lieues. Uranus, décou
éternel ». 256. Ce détail physiologique ne doit pas étonner chez un auteur du dix-septième siècle. On discutait alors viveme
e naturel, on est tout étonné et ravi ; car on s’attendait de voir un auteur , et on trouve un homme. » 264. Le terme de bel
orèrent autant que les éloges qui l’accueillirent, les uns accusant l’ auteur d’innovations téméraires, les autres, d’une admir
if, il faudrait, je crois, qu’elle prit les traits et le langage de l’ auteur du Petit Carême ou de celui de Télémaque. » De là
illeurs à établir, pourraient offrir un vif intérêt. 312. Parmi les auteurs qui ont dignement parlé de Montesquieu, on signal
ittérature au dix-huitième siècle, 14e et 15e leçons ; M. Walckenaer, auteur de l’excellente notice que contient sur cet auteu
s ; M. Walckenaer, auteur de l’excellente notice que contient sur cet auteur la Biographie universelle ; M. Berryer, dans ses
10. A la précision et à la fermeté qui caractérisent le style de cet auteur , nul n’a joint, ce passage suffirait à le prouver
du temps , a dit très judicieusement M. Villemain. L’imagination de l’ auteur a d’ailleurs, dans ce tableau, singulièrement mod
mort de Mazarin à la paix de Nimègue (ou plutôt de 1659 à 1678). Cet auteur n’affirme pas, du reste, que la conquête ait été
nier effort… 391. On peut consulter avec fruit, relativement à cet auteur , La Harpe, Mercure de France, numéro du 5 octobre
us rare et plus heureux. » Quoi qu’il en soit, si Rousseau est un des auteurs où il y a le plus à gagner pour qui veut connaîtr
descendre. Ce verbe dévaler est le plus souvent employé par nos vieux auteurs dans le sens neutre, et est alors synonyme de des
attribue cent vingt-trois à Sophocle, et Euripide, suivant plusieurs auteurs , en avait fait soixante-quinze. 429. Le succès
ons est, suivant la remarque d’A. Chénier, « une des plus belles de l’ auteur , pour le plan, la richesse du style, la nouveauté
images, la hardiesse et la force de l’expression ». Elle valut à son auteur une pension de 1 500 livres. Déjà Malherbe avait
derons de plus l’éloge couronné de Victorin Fabre et l’article de cet auteur sur Corneille, contenu dans la Biographie univers
nçois de Neufchâteau joignit à la collection des Chefs-d’œuvre de cet auteur (Didot, 1814-1819) ; l’Histoire de la littérature
servées autant que possible, sans que l’action soit gênée, sans que l’ auteur paraisse faire le moindre effort. Aussi Voltaire
t J.-B. Rousseau. Ils ne manquent pas, non plus, entièrement dans nos auteurs d’aujourd’hui. On remarquera, d’ailleurs, la négl
Il est de plus resté, mais en partie seulement, un commentaire de cet auteur par Chamfort. Celui-ci l’avait composé pour la sœ
de sixième. 550. Nous avons cru inutile, en général, d’indiquer les auteurs auxquels La Fontaine a emprunté le sujet de ses f
et le soin avec lequel il s’efface : il ne se donne nullement pour l’ auteur de cette histoire ; il semble n’avoir fait que la
’est prononcé notamment contre les jugements portés sur le style de l’ auteur du Misanthrope et de l’Avare par La Bruyère (Cara
livre III de son Histoire de la littérature française ; et M. Bazin, auteur d’une étude où sont réfutées bien des erreurs sur
tin, et plus récemment celle de M. Louandre. Pour lire avec fruit cet auteur , on fera également un très heureux usage du Lexiq
porter sur Cotin, dont la vie privée est ainsi mise hors de cause. L’ auteur ridicule est seul bafoué. 590. Dans le lieu, da
600. Martine prononce l’on comme l’écrivaient quelquefois nos vieux auteurs et comme on le dit encore à la campagne. Elle va
résent dont il s’est servi, remarque M. Génin dans son Lexique de cet auteur , p. 329, « se dérive de la forme puir, qui est la
emps déjà, Saint-Évremond l’avait ainsi apprécié : « Il n’y a point d’ auteur qui fasse plus d’honneur à notre siècle que Despr
yen de transitions insensibles, les différents genres de poésie que l’ auteur a su caractériser par de justes définitions, où l
ant de coloris et de profondeur. À l’égard des nombreux endroits où l’ auteur français a lutté contre les beautés de l’historie
y a entre son style si souple, si élevé et si naturel, et celui de l’ auteur latin, toujours tendu, hérissé de sentences et vi
re traînés. 736. Ainsi Corneille, dans la Mort de Pompée, I, 1 : Auteur des maux de tous, il est à tous en butte. Au res
Lefèvre, 1811, précédée d’une notice sur la vie et les ouvrages de l’ auteur (par M. de Senone) ; enfin celle de Crapelet, 182
a rendu à l’œuvre de Destouches dans ces vers qu’il lui adressait : Auteur solide, ingénieux, Qui du théâtre êtes le maitre,
raison : de là le reproche d’un comique un peu forcé, adressé à notre auteur . 785. Il faudrait : on ne se familiarise. Le ver
24. 789. C’est que Lycandre s’est fait uniquement annoncer comme l’ auteur de la lettre citée plus haut. 790. Élision dure,
ni, et il ne laisse pas de l’être en effet ; mais nous savons gré à l’ auteur de ne pas le changer en fils sacrilège, maudit pa
on peut voir surtout ses 4e, 7e, 8e, 9e, 10e et 25e leçons. Outre cet auteur et quelques autres que nous avons indiqués dans n
le satirique latin. 802. Ce vers semble une allusion à un trait de l’ auteur italien Algarotti, dont Voltaire a fait souvent l
te, qui imagina de faire des tragédies en prose. Voltaire dit du même auteur , dans son Temple du goût : Parmi les flots de la
le poète y joignit une dédicace adressée au marquis Scipion Maffei, «  auteur de la Mérope italienne ». Celle-ci, représentée t
ont le nom seul et quelques vers ont survécu. Il est triste de voir l’ auteur de Zaïre, de Mérope et d’Alzire aboutir aux Guèbr
Irène. 836. Moins célèbre de son temps que son frère Marie-Joseph, l’ auteur de Fénelon et de Tibère, André, bien plus poète q
48 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
manque, c’est de lire, avant de composer, quelques passages d’un bon auteur , analogues au sujet que l’on doit traiter ; les c
on se pénètre peu à peu des tours, des images, de l’harmonie des bons auteurs  ; on s’enrichit la mémoire ; le goût se forme ; o
en s’efforçant de suivre, soit de près, soit de loin, la marche de l’ auteur , ses idées et son style. Cette méthode n’est pas
loin ; ils pourront transporter dans un autre genre les pensées de l’ auteur  ; enfin ils se sentiront assez forts pour traiter
ntarissable d’idées et d’émotions ; elle nous en apprend plus que les auteurs , et surtout elle donne à nos pensées plus de frai
e formera rapidement. Appliquez-vous à saisir le plan, la marche de l’ auteur , le but qu’il veut atteindre, la vérité, la juste
e sens d’une langue étrangère ; le goût, pour saisir les beautés de l’ auteur  ; le style, pour chercher à le bien rendre. La pl
49 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
it dans la pratique des affaires. Comme Corneille, Beaumarchais est l’ auteur dramatique qui a mis le plus d’invention dans ses
rammes devenues proverbes. On peut lui appliquer ce trait : « qui dit auteur , dit oseur. » Exorde de son quatrième mémoire
out qu’infidèle à ses amis, ingrat envers ses protecteurs, odieux aux auteurs dans ses censures, nauséabond aux lecteurs dans s
, ni ce qu’il a dessein de nier : donne-moi Bertrand. « Et si quelque auteur infortuné doit servir un jour de conseiller à cet
une pierre au cou ! Je broche une comédie dans les mœurs du sérail : auteur espagnol, je crois pouvoir y fronder Mahomet sans
ltos, y Montes Fieros, y otros montes ; contre Alonzo Calderon, jeune auteur dramatique. Il est question d’une comédie mort-né
ces fades camaïeux1 où tout est bleu, où tout est rose, où tout est l’ auteur , quel qu’il soit. Lorsque mon sujet me saisit, j’
50 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
’épuiser tous les traits du sarcasme et de l’insulte contre un pauvre auteur , dont les exemples n’ont pas le droit d’être dang
isible. Pour être un excellent critique, il faudrait pouvoir être bon auteur . Dans un esprit faible et impuissant, le bon goût
ue le langage est parfois trop paré ou trop éphémère, l’habileté de l’ auteur à suivre et à retourner en tous sens une donnée d
t pernicieuse : elle est injuste, en ce qu’elle essaye de tourner les auteurs mêmes en ridicule, ce qui ne saurait être le droi
erait bon, ce me semble, d’établir là-dessus une différence entre les auteurs des siècles passés et les auteurs vivants. On exa
là-dessus une différence entre les auteurs des siècles passés et les auteurs vivants. On examine d’ordinaire ceux-là avec un r
rains, mettre à profit cette liberté que nous pouvons prendre sur les auteurs qui ne sont plus. Que notre propre conduite nous
51 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
our se les procurer. » Rien n’était plus efficace, selon le judicieux auteur du Traité des études, pour donner aux jeunes gens
n de temps, choisi chez ceux qui l’ont le mieux écrite, même chez les auteurs contemporains, ce qui nous a paru en rapport avec
, au dix-septième siècle. Pour les classes supérieures, le cercle des auteurs où nous avons puisé a dû être un peu élargi ; mai
s, nous avons pensé qu’il convenait d’adopter, pour le classement des auteurs , l’ordre chronologique, comme favorable à l’exerc
sait encore son pouvoir aux mains de Mazarin. C’est le premier de nos auteurs qui ait écrit supérieurement, dans ses moments he
ment où Racine et Molière allaient remplacer sur la scène française l’ auteur du Cid et du Menteur. Ils renferment les meilleur
er encore aujourd’hui, celles qu’accepteront et suivront toujours les auteurs curieux de trouver dans les travaux du théâtre un
s rigueurs, odia restringenda, favores ampliandi ; et je trouve qu’un auteur est assez gêné par cette contrainte, qui a forcé
ttestent une rare vigueur de pensée et un savoir immense48. Mais leur auteur est demeuré particulièrement célèbre comme l’un d
à propos, de crainte qu’ils ne vinssent à une rupture : ainsi étant l’ auteur de leurs différends, il lui était aisé d’être l’a
comme ce titre a été donné à un nombre infini de mauvais poètes et d’ auteurs ennuyeux, on s’en sert plus souvent pour tourner
et portées jusqu’à l’infini. Qui suivra ces étonnantes démarches ! L’ auteur de ces merveilles les comprend ; tout autre ne le
faut : or, l’ordre de la pensée est de commencer par soi, et par son auteur et sa fin. Or, à quoi pense le monde ? Jamais à c
rieur de la raison ne sont qu’un vain bruit et, comme a dit un de nos auteurs après un ancien, que des impertinences harmonieus
le qu’elle a honoré par ses talents. Elles nous donnent aussi de leur auteur , malgré quelques mots sur lesquels on a fondé des
ne préférence trop exclusive à deviner les intentions satiriques de l’ auteur , les juges sérieux se prononcèrent sans hésitatio
ce premier et nous que la différence de quelques mots. Ronsard et les auteurs ses contemporains ont plus nui au style qu’ils ne
ême à l’égard de ceux qui cherchent moins à admirer qu’à rire dans un auteur . Rabelais surtout est incompréhensible. Son livre
ont estimé en nulle manière. L’un ne pensait pas assez pour goûter un auteur qui pense beaucoup ; l’autre pense trop subtileme
ebentia dici Pleraque differat, et præsens in tempus omittat265. Tout auteur qui ne donne point cet ordre à son discours ne po
a première partie. Massillon (1663-1742.) [Notice.] Aucun auteur n’est plus capable que Massillon d’apprendre à s’
e monde. Il faisait imprimer dans son palais les traductions des bons auteurs grecs et latins ; il envoyait des géomètres et de
le cour Charles II puisa tant de politesse et tant de goût ? Les bons auteurs de Louis XIV n’ont-ils pas été vos modèles ? N’es
ge sérieux, et qui doit intéresser. La raison en est qu’alors c’est l’ auteur qui paraît, et que le publie ne veut voir que le
tir, l’ouvrage ne sera point construit ; et en admirant l’esprit de l’ auteur , on pourra soupçonner qu’il manque de génie367. C
mblage369 ; le livre paraît plus clair aux yeux, mais le dessein de l’ auteur demeure obscur ; il ne peut faire impression sur
, ni se transporter, ni s’altérer : s’il est élevé, noble, sublime, l’ auteur sera également admiré dans tous les temps ; car i
e chose de Pascal : on se représente sa physionomie, comme celle de l’ auteur des Pensées, jeune, grave et marquée du cachet d’
Polyeucte, de Pompée, de Rodogune ! Avant sa trente-septième année, l’ auteur de tant de hautes conceptions tragiques nous donn
i de paraître n’y penser pas. De là l’originalité et le charme de cet auteur inimitable445 : ce qui complète l’un et l’autre,
nt de la probité, il était compatissant et généreux. Pour sa gloire d’ auteur , elle n’a point cessé de grandir482 : il n’en est
ndre, de la main d’un avide imprimeur, Celui de ridicule et misérable auteur . C’est ce que je tâchai de lui faire comprendre52
sotte hauteur ; Il ne veut plus parler que de rime et de prose ; Des auteurs décriés il prend en main la cause ; Il rit du mau
urne les yeux ; Pour m’en récompenser, mes vers, avec usure, De votre auteur alors faites-lui la peinture : Et surtout prenez
ion préparée Sans peine du sujet m’aplanisse l’entrée. Je me ris d’un auteur , qui, lent à s’exprimer, De ce qu’il veut d’abord
tous ses héros semblables à soi-même. Tout à l’humeur gasconne en un auteur gascon : Calprenède et Juba574 parlent du même to
l s’imagine volontiers que lui-même il n’écrirait pas autrement que l’ auteur , tandis qu’il conçoit bien, en prenant la plume,
ramatique, et même de quelques scènes heureuses, pour immortaliser un auteur . Ainsi en a-t-il été pour Crébillon. Né à Dijon e
un air de conséquence, Donnent froidement audience À cent faméliques auteurs , Il est un édifice immense Où, dans un loisir stu
; Ou tel est le sublimer siège D’où, flanqué des trente-deux vents, L’ auteur de l’Almanach de Liège Lorgne l’histoire du beau
liquer la condamnation capitale qui le frappa. On sait que Roucher, l’ auteur des Mois, périt avec lui, et que tous deux, allan
. 1. « C’est en lisant beaucoup, plutôt qu’en lisant beaucoup d’ auteurs , qu’il convient de former son esprit et de donner
l., Paris, 1665. — Parmi ceux qui se sont occupés spécialement de cet auteur , on remarque MM. Malitourne et Geruzez, qui lui o
t raisonner avec un jugement plus solide. » Ces discours assurent à l’ auteur du Cid et de Polyeucte la gloire d’avoir été, par
et noble exercice qu’il serait souverainement injuste de mépriser. L’ auteur n’a en vue que de condamner une étude qui, par ce
ingénieux éloge. Bayle, plein d’admiration pour les Mémoires du même auteur , voulait qu’on les plaçât au-dessus des Commentai
t, à son goût, et les vieux et les nouveaux. » Fort interrogé sur cet auteur , il finit par le nommer : c’était Pascal. Lettre
e expression, remarque-t-il dans son Vocabulaire des locutions de cet auteur , par laquelle « il a voulu montrer que cet abîme
1. « … Nugæque canoræ » (Horace. Art poétique, v. 322). Celui de nos auteurs , que mentionne Pellisson est Balzac. 132. On rem
ui de Pellisson, dont les Mémoires cités ne semblent pas indignes à l’ auteur du Siècle de Louis XIV d’être comparés aux discou
t partagé notre admiration pour madame de Sévigné : on sait qu’un des auteurs anglais les plus ingénieux, Horace Walpole, lui r
et que la révocation de l’édit de Nantes éloigna de la France. Il est auteur d’un livre sur la Vérité de la religion chrétienn
usement, qui ne signifie plus aujourd’hui que divertissement. 214. L’ auteur de ce recueil se rappelle avoir entendu dire à l’
. Malebranche. 248. L’usage a prévalu d’écrire Montaigne. Le célèbre auteur des Essais naquit en 1533 et mourut en 1592 dans
), Cette importante publication a été complétée par l’ouvrage du même auteur intitulé ; Saint-Simon considéré comme historien
leur dit qu’il n’était pas encore temps… » 304. Duclos, l’ingénieux auteur des Considérations sur les mœurs, a dit de ce per
pinceau. » Dans le morceau spécial qu’il a consacré à Saint-Simon, l’ auteur que nous venons de citer le montre encore « obser
s XV. On sait qu’ils n’ont paru qu’assez longtemps après la mort de l’ auteur , conformément à sa volonté. De son vivant, il les
sse que la pairie, et dans la pairie que lui-même. » 312. Parmi les auteurs qui ont dignement parlé de Montesquieu, on signal
ittérature au dix-huitième siècle, 14e et 15e leçons ; M. Walckenaer, auteur de l’excellente notice que contient sur cet auteu
s ; M. Walckenaer, auteur de l’excellente notice que contient sur cet auteur la Biographie universelle ; M. Berryer, dans ses
23. « Tanto enim odio laborabat, ut tæderet eos vila ipsius », dit l’ auteur incertain de la vie de Louis le Débonnaire, dans
un jugement curieux de M. Sainte-Beuve sur Louis XIV considéré comme auteur . 346. Célèbre professeur d’astronomie au collège
ronné par l’académie de Berlin. Ce sujet avait été proposé en 1783. L’ auteur prit pour son épigraphe un vers célèbre de Virgil
), écrites par Buffon à 70 ans, ont été onze fois recopiées : aussi l’ auteur avait-il coutume de dire dans sa vieillesse la pl
Helvétius, y sont réfutés d’avance avec une admirable vigueur ; et l’ auteur n’a emprunté de la philosophie de son temps que l
derons de plus l’éloge couronné de Victorin Fabre et l’article de cet auteur sur Corneille, contenu dans la Biographie univers
nçois de Neufchâteau joignit à la collection des Chefs-d’œuvre de cet auteur (Didot, 1814-1819) ; l’Histoire de la littérature
nie. On a prétendu qu’avant d’être représenté, Polyeucte fut lu par l’ auteur à l’hôtel de Rambouillet, et qu’il n’obtint qu’un
, princesse des Parthes, est de 1646 et partit avec une dédicace de l’ auteur au prince de Condé. Ce fut un des grands succès d
même mot se trouve encore chez Boileau et chez plusieurs autres bons auteurs du siècle de Louis XIV, qui semblent l’avoir préf
Il est de plus resté, mais en partie seulement, un commentaire de cet auteur par Chamfort. Celui-ci l’avait composé pour la sœ
de sixième. 447. Nous avons cru inutile, en général, d’indiquer les auteurs auxquels La Fontaine a emprunté le sujet de ses f
elui qui en a tracé le portrait, reproduit ici par La Fontaine, est l’ auteur et prélat espagnol Guevara, mort en 1544, dont la
est prononcée notamment contre les jugements portés sur le style de l’ auteur du Misanthrope et de l’Avare par La Bruyère (Cara
livre III de son Histoire de la littérature française ; et M. Bazin, auteur d’une étude où sont réfutées bien des erreurs sur
tin, et plus récemment celle de M. Louandre. Pour lire avec fruit cet auteur , on fera également un très heureux usage du Lexiq
les aimer encore et à les servir avec un généreux dévouement. 485. L’ auteur nous entraîne dès le début au milieu de son sujet
ût suffi, a dit Voltaire, pour rendre impérissable la renommée de son auteur . Les deux frères sont Sganarelle et Ariste, dont
2. 501. Tour vif pour accommoder, plier son humeur au temps. 502. L’ auteur , selon la remarque de Lemercier, établit, dans ce
’est ce que Sénèque recommande au sage, dans son traité de Ira, que l’ auteur du Misanthrope a mis plusieurs fois à contributio
e ses essais poétiques. Si l’on en croit Brossette, ami de Boileau et auteur d’un commentaire perdu sur Molière, « il paraît s
le remarquer : le style est partout, chez Molière comme chez tous les auteurs accomplis, l’expression du caractère de chaque pe
r, c’est dans un défaut de son caractère, et non dans sa vertu, que l’ auteur a placé le ressort de sa pièce. 531. Méchant, d
ailleurs été traité, à l’étranger ou chez nous, par beaucoup d’autres auteurs plus ou moins célèbres. On se contentera de signa
emps déjà, Saint-Évremond l’avait ainsi apprécié : « Il n’y a point d’ auteur qui fasse plus d’honneur à notre siècle que Despr
nna en 1673, d’un passage de la Vie de Lucullus par Plutarque, où cet auteur parle avec beaucoup d’intérêt de Monime, qui étai
st la réunion de toutes les bienséances les mieux ménagées. Combien l’ auteur avait à faire ! et il n’a rien laissé à désirer.
ves, dont quelques-unes me paraissent des démonstrations. » 606. L’ auteur de Polyeucte, parlant des chrétiens, avait dit, I
accidents sont faits pour immortaliser un berceau. » Dans Athalie, l’ auteur d’Andromaque et de Phèdre écartant le sentiment d
vers attribués à un poète-historien du xvie siècle, Pierre Matthieu, auteur d’une tragédie intitulée la Guisiade. En réalité
ne si honorable idée, est une création du poêle : ni l’Écriture, ni l’ auteur des Antiquités judaïques, Josèphe, n’en font ment
etrouver quelques traces de l’Ion d’Euripide, l’une des pièces de cet auteur qui attestent le mieux la fécondité de son invent
Rien n’est plus adroit ni mieux placé que ce mouvement de pitié que l’ auteur donne à Athalie. Il est si naturel, si involontai
tiques n’ont eu pour effet que de montrer la sagesse et le génie de l’ auteur . 686. D’Alembert a fait son éloge. On consultera
en devient le complice. 698. Remarquons ici avec quelle habileté l’ auteur nous intéresse aux remords de Rhadamiste, en nous
 De là ce jugement si favorable de Montesquieu : « Nous n’avons pas d’ auteur qui donne à l’âme de plus grands mouvements que C
on peut voir surtout ses 4e, 7e 8e, 9e, 10e et 25e leçons. Outre cet auteur et quelques autres que nous avons indiqués dans n
, tel est le fond de cette œuvre puissante qui seule assurerait à son auteur une place légitime parmi les maîtres de la scène.
bhorre, était une nouveauté inouïe. On ne pouvait concevoir comment l’ auteur pourrait soutenir son intrigue après en avoir tra
729. Ces vers rappellent un beau passage échappé par mégarde à l’ auteur de la Pucelle, à Chapelain : Loin des murs flamb
taire sur l’homme, et Delille, poème de l’Imagination, c. V. 731. L’ auteur désigne la décomposition de la lumière, une des p
que les comètes ne sont le présage d’aucun malheur ». 735. Par là l’ auteur entend la période, de la précession des équinoxes
plus d’une fois avec celles des principaux lyriques français. Sur cet auteur , qui a été loué spécialement par Barère, on peut
ité, en la commentant, cette ode où le sujet lui semble avoir porté l’ auteur , et il nous apprend quelle admiration elle avait
, qu’il a fait précéder d’un travail biographique et critique sur cet auteur . Le P. Daire, son compatriote, a écrit sa vie (Pa
se. » 771. Moins célèbre de son temps que son frère Marie-Joseph, l’ auteur de Fénelon et de Tibère, André, bien plus poète q
52 (1839) Manuel pratique de rhétorique
s genres ; 3° Des exercices gradués de composition. 1° La lecture d’ auteurs choisis. La voie des préceptes est longue ; ce
nts connus, il faut diriger notre attention sur l’ordre dans lequel l’ auteur les a distribués, et donner les raisons de cette
es. — Quel est l’objet de ce morceau ? — Examinons si les faits que l’ auteur expose, sont présentés d’une manière convenable ;
s parties constitutives de ce morceau, examinez l’ordre dans lequel l’ auteur les a distribuées, et tâchez de justifier cette d
buées, et tâchez de justifier cette disposition et de faire voir si l’ auteur aurait pu en adopter une plus convenable. 4e Exer
rties soient unies entre elles ; autrement l’œuvre serait décousue. L’ auteur a dû s’attacher à unir ces parties de telle maniè
qu’elles restent distinctes. Cherchons donc par quelles transitions l’ auteur a lié les diverses parties de son œuvre. 5e Exerc
e. — Quelle opinion avez-vous du style en général de ce morceau ? — L’ auteur avait-il besoin pour son sujet d’art, d’efforts,
expression fût juste, aisée, naturelle ? — Le sujet exigeait-il que l’ auteur s’attachât particulièrement à plaire ? l’art pouv
se montrer dans son style ? — Le sujet était-il de nature à ce que l’ auteur fit emploi d’expressions relevées, d’images subli
it emploi d’expressions relevées, d’images sublimes ? — Le style de l’ auteur , dans ce morceau, est-il clair ? est-il pur ?   I
l y en aura jamais. » Toute cette partie du discours est figurée : l’ auteur compare les sentiments de reconnaissance et d’amo
vertus guerrières de César et sa clémence. La traduction d’extraits d’ auteurs grecs et latins sera aussi un excellent exercice
coutume, presque sans s’en apercevoir, à sentir et à penser comme son auteur , la difficulté d’atteindre à la noblesse et l’har
ile pour former le style, que celui de traduire quelques passages des auteurs les plus estimés de notre propre langue en termes
e propre fond. J’entends qu’on prenne une page, par exemple, d’un bon auteur quelconque, qu’on la lise attentivement deux ou t
la on reprendra le livre, et l’on comparera son style avec celui de l’ auteur . Cette composition nous fera sentir les défauts d
des. Un choix de morceaux dans les différents genres de nos meilleurs auteurs suffit comme moyen d’exercice. L’élève les lira a
mparaison qu’il fera de son travail avec la rédaction adoptée par son auteur , il reconnaîtra ses défauts et apprendra à se cor
rriger. Cette méthode le dispense d’un maître, car son maître c’est l’ auteur qu’il a lu, analysé et tenté de reproduire. Comme
connaît la grammaire par les études grammaticales. La traduction des auteurs et les observations auxquelles ils ont donné lieu
ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando. Quis, la personne ou l’ auteur du fait, son caractère. Quid, le fait, la nature
e les motifs et l’intérêt de celui qui agit et l’action dont il est l’ auteur . Mais la vraisemblance résulte surtout d’un style
Mais sur quoi faut-il informer ? Sur le fait ? il est constant. Sur l’ auteur  ? il est connu. Pompée a donc vu que, nonobstant
Joad : ……… Te voilà, séducteur, « De ligues, de complots, pernicieux auteur , « Qui dans le trouble seul as mis tes espérances
atrie personnifiée adresse à Catilina les plus sanglants reproches. L’ auteur du Discours sur les avantages des lettres et des
: « Soleil, qui éclaires tout de tes feux sur la terre ! Toi, Junon, auteur et témoin de mes douleurs ! Hécate, pour qui, dan
rage de feu Sabatier : Étude de la langue maternelle, ouvrage que son auteur n’eut pas manqué de compléter sans doute, si la m
53 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211
nt de la probité, il était compatissant et généreux. Pour sa gloire d’ auteur , elle n’a point cessé de grandir1 : il n’en est p
’est prononcée notamment contre les jugement portés sur le style de l’ auteur du Misanthrope et de l’Avare par La Bruyère (Cara
livre III de son Histoire de la littérature française ; et M. Bazin, auteur d’une étude où sont réfutées bien des erreurs sur
tin, et plus récemment celle de M. Louandre. Pour lire avec fruit cet auteur , on fera également un très-heureux usage du Lexiq
pas d’abord : ce fut après la représentation que le roi, félicitant l’ auteur , lui indiqua un personnage de fâcheux qu’il avait
54 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
je n’ai pas eu le temps de la faire plus courte » ? La plupart de nos auteurs nébuleux pourraient dire également : Excusez l’ob
je n’ai pas eu la patience d’être plus clair. Si, dès le principe, l’ auteur a soin, quand ses conceptions sont absolument neu
ble, si elle ne passait le fleuve, accueillie par quelques-uns de nos auteurs qui oublient le mot si vrai de Voltaire : « Ce qu
n vers ampoulé l’orgueilleux solécisme : Sans la langue, en un mot, l’ auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un
Boileau distingue, comme on le voit, celui qui invente et dispose, l’ auteur , de celui qui exprime et formule, l’écrivain, il
ce que par droit de naissance. J’ai recommandé l’étude de nos anciens auteurs , sous le rapport du style, plus encore que de l’i
55 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204
i de paraître n’y penser pas. De là l’originalité et le charme de cet auteur inimitable1 : ce qui complète l’un et l’autre, c’
Il est de plus resté, mais en partie seulement, un commentaire de cet auteur par Chamfort. Celui-ci l’avait composé pour la sœ
se de sixième. 3. Nous avons cru inutile, en général, d’indiquer les auteurs auxquels La Fontaine à emprunté le sujet de ses f
ienne ont beaucoup recommandé ce tour, et Amyot l’a souvent imité des auteurs qu’il traduisait ; mais, si l’on excepte quelques
citera, outre Chamfort, La Harpe et plus récemment Ch. Nodier. 5. L’ auteur commence sur un ton fort imposant, conforme à la
iaux, « il n’eût pas été ce qu’il sera éternellement, c’est-à-dire un auteur d’un goût exquis, s’il n’avait pas puisé à ces so
56 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
s en sont les héros. On y fait voir l’influence de la société sur les auteurs , des auteurs sur la société : c’est proprement l’
héros. On y fait voir l’influence de la société sur les auteurs, des auteurs sur la société : c’est proprement l’histoire des
oire, et elle fait plus de portraits que de tableaux. Pour elle, tout auteur est un type, et aucun type n’est méprisable. Auss
mple, de l’usage des passions5 dans le drame, elle recueille dans les auteurs dramatiques les plus divers et les plus inégaux l
ie particulier de la France, un autre de sa langue3 ; elle met chaque auteur et chaque livre en regard de ce triple idéal4. El
e, les lecteurs de ce livre diront s’il répond à une réalité, ou si l’ auteur n’a pas pris pour un genre son défaut de génie po
cation, ils en font presque toujours une contraire à l’intention de l’ auteur , et qu’au lieu de s’observer sur le défaut dont o
57 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Avis du libraire sur cette nouvelle édition » pp. -
taire, du nombre desquels était Sa Majesté l’Empereur et Roi, à qui l’ auteur enseignait, dans cette maison, la Langue et la Li
ns celle des Belles-Lettres, et pour s’occuper de la réimpression des auteurs classiques, avait conseillé cet Ouvrage dans son
nner une nouvelle Édition, après en avoir obtenu le consentement de l’ auteur .
58 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
nom d’action, de drame, et plus tard celui de tragédie. Thespis fut l’ auteur de cette réforme (537 avant Jésus-Christ). Son ac
ole des Anglais, des Allemands, des Espagnols, et d’un grand nombre d’ auteurs dramatiques contemporains. Nous citerons, parmi l
qu’une action théâtrale pût se passer en deux jours, bientôt quelque auteur y emploierait deux semaines et un autre deux anné
qui allait se passer. On y faisait encore l’éloge et l’apologie de l’ auteur , et on cherchait à captiver la bienveillance du p
reux, cependant les dénoûments malheureux sont regardés par plusieurs auteurs comme plus favorables à la réussite d’une pièce ;
t-là ; ou de le faire sortir sans autre motif que le bon vouloir de l’ auteur qui n’avait plus rien à lui faire dire, puisque l
rel, suivi et coupé à propos. Corneille, de tous nos tragiques, est l’ auteur dont les personnages se répondent le mieux dans l
s vertueux, la compassion pour les infortunés, l’indignation pour les auteurs de leurs maux, la défiance dans la prospérité, vo
n’en est pas fait mention ailleurs que chez Euripide ; et encore cet auteur a-t-il été blâmé de son innovation par Aristophan
reur et de compassion si éloquents par eux-mêmes, qu’ils dispensent l’ auteur qui les met sous nos yeux d’employer une autre él
t-on chercher à produire le plus d’effet possible ? D’après certains auteurs dramatiques modernes, on doit viser à produire de
ute la majesté que leur donnent les poètes anciens. C’est alors que l’ auteur doit donner au langage, avec l’élégance et l’harm
. Qu’est-ce que la comédie d’intrigue ? La comédie d’intrigue, dit un auteur comique, consiste dans un enchaînement d’aventure
tre ou surprises sont des événements imprévus, quoique préparés par l’ auteur , qui arrivent subitement dans une pièce. Les coup
ançais était composé de moralités, a été maintenu par les plus grands auteurs comiques, par Molière en particulier, afin de con
: Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’ auteur du Misanthrope. 527. Qu’est-ce que la parodie ?
du plus grand nombre des drames modernes. 537. Citez quelques-uns des auteurs qui condamnent le théâtre ? Le théâtre a été con
a été condamné, au moins dans son application, par un grand nombre d’ auteurs . Ainsi, selon Platon, la tragédie trouble l’espri
ueries et les sarcasmes de la comédie. 538. Quels sont les principaux auteurs dramatiques ? Chez les Grecs nous nommerons Esch
59 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
, par un emprunt au langage ascétique, poésies jaculatoires. Mais nos auteurs l’ont porté jusqu’à l’abus, ils l’ont étendu à de
 Italiam ! Italiam !…. je finis le traité des fiefs où la plupart des auteurs l’ont commencé : » voilà la seule conclusion de M
s plus importantes, qui préoccupe et doit préoccuper dès l’abord et l’ auteur et le lecteur ; elle est le but, et les autres ne
les situations dont il ressort, comme l’effet ressort de la cause, l’ auteur , s’il a disposé avec art les fils de son drame, n
s les personnages, et remplit toutes les promesses de l’exposition. L’ auteur n’avait rien à ajouter. Virgile, avec le tact par
i originalité, ni rapport avec l’idée fondamentale ; et quand enfin l’ auteur s’arrête, on ne sait pas pourquoi il le fait ; il
60 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
ne partie sans affaiblir, sans obscurcir, sans déranger le tout. Tout auteur qui ne donne point cet ordre à son discours ne po
hez-le, il ne manque rien ; il n’y a que la vanité qui en souffre. Un auteur qui a trop d’esprit, et qui en veut toujours avoi
nt et au merveilleux. Je veux un homme qui me fasse oublier qu’il est auteur , et qui se mette comme de plain-pied en conversat
ne partie ! Afin qu’un ouvrage soit véritablement beau, il faut que l’ auteur s’y dérobe et que je ne puisse le voir. L’art
Le Tasse a pu espérer de laisser derrière lui Virgile et Homère. Ces auteurs se seraient trompés en pensant ainsi ; les plus e
es auteurs se seraient trompés en pensant ainsi ; les plus excellents auteurs de nos jours doivent craindre de se tromper de mê
nous ne pouvons plus discerner avec certitude. La Grèce, parmi tant d’ auteurs qui ont et leurs beautés, en nous montre au-dessu
mérite bien original. Je suis charmé des progrès qu’un petit nombre d’ auteurs a donnés à notre poésie ; mais je n’ose entrer da
ne fit rien. Gloire à ce mieux, noble but du génie ! Il enflammait l’ auteur d’Iphigénie, etc. (Lebrun.) Note de M. Delzons.
aux de Bourbon. 3. Dans ce tableau de la vie de cour, on reconnaît l’ auteur du Telèmaque. Il connaissait bien ce pays. 1. Lo
61 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
d’inspirations touchantes et sublimes1. Les cieux proclament leur auteur . De sa puissance immortelle2 Tout parle, tou
interrompent cent fois ses pleurs et ses sanglots :         « Cruel auteur des troubles de mon âme1         Que la pitié re
crime,         Pour mériter de si cruels mépris2 ?         « Cruel auteur des troubles de mon âme,         Que la pitié ret
’il y avait quelque chose de petit dans l’idée de ce cercle, et que l’ auteur , par ce trait ajouté à l’original qu’il a suivi,
out on ne saurait trop estimer cet autre endroit : Le masque tombe… L’ auteur choisit et met en œuvre les traits d’histoire ave
62 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PRÉAMBULE. » pp. -
e moyen unique pour atteindre ce but, est de se familiariser avec les auteurs qui ont le mieux écrit en cette langue, de bien s
ttisse lui-même à un travail sérieux, et que, dans la préparation des auteurs , il se rende un compte exact de tout ce qu’il y a
sera possible, les termes choisis et les tournures élégantes de leurs auteurs . Ce serait aussi une méthode bien profitable, de
63 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
à peu près la même chose que ce qu’on appelle manière en peinture. L’ auteur qui écrit comme tout le monde n’a point de style,
cite, de Pascal, de Molière ou de Chateaubriand, pour que le nom de l’ auteur vienne aussitôt à l’esprit. Si la différence de s
tifiant mutuellement ; et, de l’autre, ces expressions propres, que l’ auteur a peut-être cherchées avec effort, mais qui sembl
u style qui fait qu’on saisit sur le champ et sans effort l’idée de l’ auteur . Il faut, dit Quintilien, que l’expression soit t
qu’elle procède toujours par sujet, verbe, attribut et complément. L’ auteur le plus clair est toujours celui qui se lit avec
un vers ampoulé l’orgueilleux solécisme. Sans la langue, en un mot, l’ auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un
dit Pascal, on est tout étonné et ravi, car on s’attendait de voir un auteur , et l’on trouve un homme. » Le contraire du natu
iquante, une clarté lumineuse : on peut s’en convaincre en lisant nos auteurs . La Bruyère brille surtout dans ce genre de style
as toujours l’ingénuité : l’art y entre pour quelque chose. Nos vieux auteurs français sont empreints d’une naïve simplicité qu
âme sous une forme louangeuse. Boileau, voulant critiquer les mauvais auteurs de son temps, affecte de les louer ainsi : Je le
bizarres que le goût ou l’usage réprouve. C’est le défaut capital des auteurs modernes. Voici comment Victor Hugo peint un bon
64 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
lt avec l’oreille de Lulli ; on lit les livres avec l’esprit des bons auteurs . Le goût peut se gâter chez une nation ; ce malhe
sard vous amène dans une compagnie où il se trouvera quelqu’un de ces auteurs réprouvés du public, ou de ces demi-savants qui n
emi-savants qui n’ont pas même assez de mérite pour être de médiocres auteurs , mais qui aura quelque place ou qui sera instrus
es. Par exemple, monsieur, lorsqu’on imprime que j’ai donné avis à un auteur illustre1 que vous vouliez écrire contre ses ouvr
auparavant, à Paris, chez Gandouin ? Lorsqu’on imprime que je suis l’ auteur de je ne sais quel livre intitulé Des beautés de
prime que l’on doit s’attendre que j’écrirai contre les ouvrages d’un auteur respectable à qui je serai attaché jusqu’au derni
igé de réfuter les calomnies dont m’accablent tous les jours quelques auteurs , dont les uns me sont inconnus, et dont les autre
chez-le, il ne manque rien, il n’y a que la vanité qui en souffre. Un auteur qui a trop d’esprit, et qui en veut toujours avoi
ve, comme dans l’histoire, abondants en choses et sobres à juger. Nos auteurs , au contraire, disent peu et prononcent beaucoup.
it plus français quand il faisait des vers. Les tragédies de tous nos auteurs , depuis M. Racine, sont écrites dans un style fro
ner soi-même. 1. Pigalle (1714-1785), célèbre sculpteur, né à Paris, auteur de la bizarre statue de Voltaire qui est à la Bib
65 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
ns une sorte d’insufflation cahotée, mais échauffante, » etc., etc. L’ auteur du Chemin de traverse sait, aussi bien que tous c
rements de la fantaisie. Il y a mieux : on a vu plus tard le Tasse, l’ auteur de l’Astrée, Chapelain et Coras, les meilleurs co
gie, du piquant, de la nouveauté à sa pensée ou à son expression. Les auteurs qui joignent l’esprit de comparaison à beaucoup d
Rien, répond l’autre, sinon que vous montez et que je descends. » Les auteurs d’Ana attribuent à Molière un mot qu’il n’a proba
use ou même inconvenante. Sans vouloir assurément faire de nos jeunes auteurs les émules des précieuses, je n’aime pas voir un
Assimiler la lune à un fromage est une assez pauvre Invention. Que d’ auteurs tombent dans ce défaut de convenance ! — « Nous v
u moins longue, composée de vers ou fragments de vers pris de quelque auteur célèbre, mais détournés de leur sens primitif. P
66 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
ussi rendre service aux jeunes professeurs en indiquant les meilleurs auteurs à consulter sur chaque question traitée dans notr
loquence est un don et un art. » D’après ces deux autorités, quelques auteurs récents définissent l’éloquence : le don d’être
les maximes reçues, les paroles mémorables des sages, les textes des auteurs , les exemples, les aveux de l’adversaire. 42. Les
e inutiles ou plutôt comme nuisibles. Rollin n’en parle nulle part. L’ auteur de l’Art de penser ne voit rien de plus ridicule,
préparé de longue main par la lecture et l’analyse raisonnée des bons auteurs . Les autres moyens sont insuffisants et ne peuven
ce et son aisance, et fatiguer vainement son auditoire. 182. Quelques auteurs ont blâmé l’usage des divisions, mais il y en a u
gement par des lectures réfléchies, par l’étude et l’analyse des bons auteurs , et n’admettez jamais une preuve dont vous ne voy
njuste, défendaient quelquefois toutes sortes de causes, et souvent l’ auteur tirait vanité du talent et de l’adresse qu’il ava
oncilie l’attention. Athènes décernait le dernier supplice contre les auteurs d’un culte nouveau, et saint Paul a le talent de
ce ; dès les premiers mots, on voit ce qu’elle va dire ; on devance l’ auteur en achevant soi-même d’un trait cette phrase inte
émontrer ; que, fût-il immédiatement soumis à notre délibération, son auteur a pu se tromper ; que, fût-il exempt de toute err
e monde a tort, tout le monde a raison ; qu’il se pourrait donc que l’ auteur de ce projet, même en ayant raison, eût tort cont
une qualité naturelle, et peut-on la développer ? 128. Quels sont les auteurs anciens les plus remarquables par leur sensibilit
La presse périodique n’a-t-elle pas souvent de l’éloquence ? 1. Auteurs à consulter : Cicéron, De Oratore, l. I, nos 31-3
s lettres, 1re édit., p. 296-304 ; Geruzez, Cours de littérature. 2. Auteurs à consulter : Aristote, Rhétorique, 1. I, nos 1-6
-298 ; Girard, Préceptes de rhétorique, Notions prélim., p  2-10. 3. Auteurs à consulter : Cicéron, De Oratore, 1. II. nos 115
I, ch. iii et v ; Crevier, Rhétorique française, t. II, p. 24-26. 4. Auteurs à consulter : Cicéron, De Oratore, 1. II., p. 162
uence, sect. II, ch. i ; Leclerc, Rhétorique, 1re partie, ch. ii. 5. Auteurs à consulter : Quintilien, Inst. orat., l. V, ch. 
e, ch. i, sect. iii ; Logique de Port-Royal, 3e partie, ch. xvii. 6. Auteurs à consulter : Logique de Port-Royal, 3e partie, c
v, v, xii, xiii, xiv et xv ; v. Leclerc, Rhétorique, Invention I. 7. Auteurs à consulter : Logique de Port-Royal, 3e partie, c
, Cours de littérature, art. Éloquence. v. Leclerc, 2e partie, v. 8. Auteurs à consulter : Aristote, l. II, nos 1 et 2 ; Cicér
 III, c. i ; Girard, ch. iv ; le P. de Boylesve, sect. i, ch. ii. 9. Auteurs à consulter : Aristote, l. II, c. xii, xiii ; Mar
; Crevier, 1re partie, ch. iii; Boileau, Art poétique, 3e chant. 10. Auteurs à consulter : Cicéron, Orat. 70-75, 123-125 ; Qui
P. Broeckaert, Le Guide du jeune littérateur, 3e part., 2e sect. 11. Auteurs à consulter : Quintilien, l. XI, c. i. Rollin, Tr
ry, Essai, LIV ; le P. Broeckaert, 3e part., 2e section, ch. ii. 12. Auteurs à consulter : Aristote, l. Il, 2-5 ; Cicéron, Ora
rt., ch. iii ; Girard, ch. v ; v. Leclerc, 1re partie., ch. iii. 13. Auteurs à consulter : Cicéron, De Orat., l. II, 185-206 ;
ii, ch. i ; Girard, ch. v ; Lefranc, Rhétorique, ch. i, art. iv. 14. Auteurs à consulter : Aristote, l. II, 6-11 ; Cicéron, De
. iii, sect. ii et iii ; les mêmes que pour l’article précédent. 15. Auteurs à consulter : Aristote, l. III, c. xiii ; Cicéron
62 65 ; Quintilien, l. VII ; Fénelon, Dialogues sur l’éloquence. 16. Auteurs à consulter : Aristote, l. III, c. 9 ; Cicéron, D
 II, ch. ii ; Crevier, 2e part., ch. i, art. i ; Maury, X, xxiv. 17. Auteurs à consulter : Quintilien, l. IV, c. iv et v ; Bla
P. Marin de Boylesve, Principes de rhétorique, art. Proposition. 18. Auteurs à consulter : Cicéron, De Orat., l. II. 326-330 ;
on ; Leclerc, 2e partie, art. iii ; Lefranc, Rhétorique, ch. ii. 19. Auteurs à consulter : Aristote, l. III, c. ix ; Cicéron,
t. Confirmation. 20. Voir notre Cours de littérature, p. 83-98. 21. Auteurs à consulter : Quintilien, l. v, c. xiii ; Girard,
kaert, 5e part., 2e sect., ch. ii ; Lefranc, Rhétorique, ch. ii. 22. Auteurs à consulter : Aristote, l. III, c. ix ; Cicéron,
lxxvi ; Marmontel, art. Péroraison ; Leclerc, 2e part., art. vi. 23. Auteurs à consulter : Quintilien, l. IV, c. v ; Fénelon,
t., ch. ii; Maury, v, vi, vii et viii ; Girard, l. II, ch. viii. 24. Auteurs à consulter : Aristote, Rhétorique, l. III, c. i-
s élémentaire de littérature, à l’article des Figures de pensée. 26. Auteurs à consulter : Longin, Traité du sublime, ch. xv-x
-lxxv ; Marmontel, art. Pathétique ; Crevier, 3e partie, ch. iv. 27. Auteurs à consulter : Cicéron, De Orat., l. II, 352-362 ;
moire ; Principes de déclamation, par le P. Champeau. Appendice. 28. Auteurs à consulter : Cicéron, De Oratore. l. III,223-28,
hampeau, 2e partie Hamon. Traité de la prédication, 1 I, ch. ii. 29. Auteurs à consulter : Cicéron, De Orat., 213-16, 220-224 
 ; Hamon, l. I, 2e partie ; Principes de déclamation, 3e partie. 30. Auteurs à consulter : saint Augustin, De Doctrina christi
vre des orateurs, l. II, ch. iii ; Dupanloup. Rhétorique sacrée. 31. Auteurs à consulter ; Presque tous ceux que nous avons ci
dication, l. I ; l’abbé Mullois, Cours d’éloquence sacrée, t. I. 32. Auteurs à consulter : saint Augustin, De Catechizandis ru
’abbé Mullois, Cours d’éloquence sacrée populaire, t. I, ch. vi. 33. Auteurs à consulter : saint François de Sales ; Fénelon,
t iii ; Hamon, l. II, 2e part., ch. iv ; l’abbé Mullois, ch. iv. 34. Auteurs à consulter : Gaichiès, 2e partie, ch. ii-xxi ; M
le P. Broeckaert, Guide du jeune littérateur, 3e sect., ch. iv. 35. Auteurs à consulter : Gaichiès, 2e partie, ch. i, nºs 3 e
, Rhétorique, art. Conférence ; Hamon ; l. II, 2e part., ch. vi. 36. Auteurs à consulter : Fénelon, Dialogues sur l’éloquence 
isio, t. ii, leç. xxvi-xxviii ; Hamon, l. II, 1re part., ch. vi. 37. Auteurs à consulter: La Harpe, Cours de littérature, art.
; Audisio, t. II, leç. xxix ; le P. Broeckaert, 3e sect, ch. iv. 38. Auteurs à consulter : Blair, 4e part., leç. xxv-xxvii ; L
orique, Genre délibératif ; Lefranc, Rhétorique, 2e part, ch. i. 39. Auteurs à consulter : Blair, 4e part., leç. xxv-xxvii ; L
e (dix-huitième siècle) ; l’abbé Henry, Histoire de l’éloquence. 40. Auteurs à consulter : Quintilien, l. XII ; Rollin, Traité
l. II, ch. iv ; Marcel, Chefs-d’œuvre d’éloquence, art. Barreau. 41. Auteurs à consulter : Cicéron, De Oratore, l. II, 24-26 ;
d’ œuvre d’éloquence, — Barreau ; Berryer, Éloquence judiciaire. 42. Auteurs à consulter : Cormenin, Livre des orateurs,  part
anc, Éloquence écrite, ch. ii ; l’abbé Henry, Eloquence moderne. 43. Auteurs à consulter : Fénelon, Dialogues sur l’éloquence 
’éloquence ; Grandperret, Traité de rhétorique, sect. ii, ch. i. 44. Auteurs à consulter : La Bruyère, Caractères, ch. vi ; Fi
67 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
gue dont on se sert. Cette qualité s’acquiert par la lecture des bons auteurs , et par l’étude approfondie de la langue. Boileau
’un ouvrage est posthume, lorsqu’il a été publié après la mort de son auteur , on ne peut dire qu’une réputation est posthume,
n auteur, on ne peut dire qu’une réputation est posthume, parce qu’un auteur ne peut acquérir une réputation après sa mort. Il
l’expression, c’est le mauvais emploi ou l’équivoque des pronoms. Un auteur a dit : Hypéride a imité Démosthènes en ce qu’il
doit pas paraître dans un ouvrage, parce que la gêne et l’effort de l’ auteur ne manquent jamais d’affecter le lecteur d’une ma
De même, il est contraire à la noblesse de parler, comme l’a fait un auteur moderne, d’ équarrisseurs de chair humaine, de
extrême de paraître simple et naturel et qu’on nomme marivaudage. Aux auteurs que nous avons signalés dans l’affectation des pe
ce. 157. En quoi consiste l’élégance ? L’élégance consiste, dit l’ auteur des Synonymes français, dans un tour de pensée no
de style se touchent, et les meilleures compositions sont celles où l’ auteur les mêle le mieux. Bossuet, le plus sublime des o
68 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
eussiez fait ! C’était une délicatesse excessive : on voit bien que l’ auteur des Géorgiques aurait pu finir l’Enéide avec le m
ouvrages les plus importants de Fénelon par le sujet et l’étendue. L’ auteur y répand des trésors d’élégance ; il peint la nat
hement de ces deux morceaux fera sentir le goût excellent et sûr de l’ auteur français. 1. Le charme de ce passage de Fénelon
trant qu’il avait su atteindre jusqu’à la plus haute éloquence. 2. L’ auteur suppose ici une conversation entre deux personnes
e a emprunté cependant plus d’un trait, qu’il a su perfectionner, à l’ auteur des Argonautiques, Apollonius de Rhodes, liv. III
69 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
écouvre et l’ordre et la sagesse. De cet ordre secret reconnaissons l’ auteur  : Fut-il jamais des lois sans un législateur ? St
z Le Normand (1808, 6 vol. in-8°) : elle est précédée de l’éloge de l’ auteur par Lebeau. On peut encore consulter sur lui le C
, c’est un des ouvrages les plus estimables de la langue française. L’ auteur a entrepris de développer cette pensée de Pascal 
is, ô mortel… 2. Un contemporain de Louis Racine, Saint-Lambert, l’ auteur du poëme des Saisons, a développé fort heureuseme
sé de six chants ; et il faut avouer que, vers la fin, la marche de l’ auteur se ralentit et s’affaiblit un peu. Dans les morce
70 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
; il veut qu’on en jouisse ; Mais n’oubliez jamais leur cause et leur auteur . Et lorsque vous goûtez sa divine faveur, Ô morte
un monument plus curieux encore et plus étonnant que l’Ecclésiaste. L’ auteur de ce dernier ouvrage ne s’est occupé que de la r
de vains trésors dont il ne veut ou ne sait pas jouir, ont fourni à l’ auteur des Proverbes le sujet et la matière de ces excel
ichesses, Ô dieux ! épargnez-moi vos fatales largesses. (P. Daru). L’ auteur des Proverbes s’adresse au riche : Je déplore l’
d de la reconnaissance que le spectacle de la nature inspire pour son auteur . Le sage trouve tout cela dans son âme, et il est
? Quand pourrai-je, tantôt goûtant un doux sommeil, Et des bons vieux auteurs amusant mon réveil, Tantôt ornant sans art mes ru
sères deviennent les nôtres, ainsi que leurs espérances ; c’est que l’ auteur a peint à grands traits l’homme présent et l’homm
71 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
Poétique et de la Rhétorique d’Aristote une biographie sommaire de l’ auteur , puis un aperçu bibliographique et critique, d’ap
ication du 5e volume, a laissé une biographie très détaillée de notre auteur accompagnée d’une étude bibliographique sur ses o
s et révisé ce travail, a pour principal représentant Édouard Zeller, auteur de la Philosophie des Grecs considérée dans son d
e un livre unique de cet ouvrage. Diogène Laërce lui en donne deux, l’ auteur de la Vie d’Homère longtemps attribuée à Plutarqu
ire devait avoir ses détracteurs. Citons entre autres Ch. Perrault, l’ auteur du trop fameux Parallèle des anciens et des moder
eux faire, pareillement, que de reproduire le passage suivant du même auteur  : « Aristote nous apprend que jusqu’à lui la doct
tile pour établir le texte grec le manuscrit qu’avait sous les yeux l’ auteur d’une traduction latine qui doit remonter au xiii
e ; mais, selon les deux philologues précités, il faut considérer ces auteurs comme ayant composé des traités de rhétorique, ou
sification sèche et pauvre. Une seule chose la distingue, c’est que l’ auteur écrit dans un temps où il n’y a plus de délibérat
ment aux tyrans des temps passés. » (Étude, etc., p. 87.) Du reste, l’ auteur des lignes précédentes place à côté de ce jugemen
entreprise par la librairie Hachette des traductions juxtalinéaires d’ auteurs grecs et latins. (Poétique expliquée littéralemen
estimée, malgré la disposition au moins singulière que lui donna son auteur . Au moyen d’un système de mots en italiques et d’
, Cassandre a mis en relief presque toutes les idées contenues dans l’ auteur grec. Parfois même, il a glissé des interpolation
asser dans notre langue toute la pensée et jusqu’aux expressions de l’ auteur traduit, avec un tel souci de la fidélité littéra
au but proposé. Rien ne le prouve mieux que la traduction latine des auteurs grecs. Leur moindre défaut est de laisser subsist
recs. Leur moindre défaut est de laisser subsister l’obscurité de ces auteurs . Elle ne fait, pour ainsi dire, que transformer l
ère, qu’on pourrait appeler la manière littéraire, c’est d’habiller l’ auteur ancien à la française, de substituer à son style
tre si nous avions réussi à mettre le lecteur en communication avec l’ auteur de ces deux chefs-d’œuvre, heureux de faire parta
oins que, reliant la composition au mètre employé, l’on n’appelle les auteurs poètes élégiaques ou poètes épiques et qu’on ne l
tinctement, en raison du mètre (qu’ils adoptent). Il est vrai que les auteurs qui exposent en vers quelque point de médecine ou
econd un physicien, plutôt qu’un poète. Supposé, semblablement, qu’un auteur fasse une œuvre d’imitation en mélangeant divers
; Hégémon, celui qui le premier composa des parodies et Nicocharès, l’ auteur de la Déliade, des types inférieurs à la réalité.
t à l’une ou à l’autre, suivant leur caractère propre, les uns, comme auteurs comiques remplacèrent les poètes ïambiques, et le
e en souffre. II. Les transformations de la tragédie, ainsi que leurs auteurs , ne sont pas restées ignorées ; mais celles de la
rs, etc., on l’ignore. V. La composition des fables eut pour premiers auteurs Épicharme et Phormis. VI. À l’origine la comédie
nt, comme l’imitation a pour objet une action et qu’une action a pour auteurs des gens qui agissent, lesquels ont nécessairemen
XIII. Il est possible aussi que l’action ait lieu, mais sans que ses auteurs sachent qu’elle est terrible, puis que, plus tard
e. Voilà pourquoi on y chante des intermèdes, procédé dont le premier auteur est Agathon ; et pourtant, quelle différence y a-
celle-ci : Le rivage crie134. XI. Ariphrade, en outre, raillait les auteurs tragiques de ce qu’ils emploient telles façons de
ερὶ μὲν οὖν, qui commence la dernière phrase indique clairement que l’ auteur allait traiter un nouveau point de l’art poétique
fanfaronnade. VIII. Le style comique est vulgaire et populaire. IX. L’ auteur comique doit mettre, dans la bouche de chacun de
que de lui montrer comment les choses sont telles que les présente l’ auteur de la proposition. Dans les affaires de procédure
ieur de l’étude. Le vol est le résultat possible du sacrilège ; car l’ auteur d’un sacrilège est capable de voler. VI. Sont plu
qui est préférable en soi. XXV. Les choses dont on veut plutôt être l’ auteur ou pour soi-même ou pour ses amis, ce sont là aus
bien les bienfaits, car ils ne tournent pas au profit de leur propre auteur . XX. De même aussi les actions contraires à celle
Les vertus et les actions sont plus belles lorsqu’elles émanent d’un auteur qui, par nature, a plus de valeur ; par exemple,
du préjudice et leur nombre ; en second lieu, les dispositions de ses auteurs  ; troisièmement, la qualité et la condition des g
. De celles qui dépendent de nous et dont nous sommes directement les auteurs , les unes ont pour cause l’habitude, les autres s
à examiner le rapport de telle nature à telle action. En effet, que l’ auteur de l’acte accompli soit blanc ou noir, grand ou p
s actions dues à la nature celles dont la cause est inhérente à leurs auteurs  ; car elles se reproduisent en toute occasion ou,
t faites. XVI. Sont dues au calcul toutes celles qui semblent (à leur auteur ) avoir une utilité dans l’ordre de ce que tous av
, car on ne s’en garde pas, pensant que personne ne saurait en être l’ auteur dans ces conditions. VI. Il y a aussi les choses
De même celles qui ressemblent, sans distinction possible, à ce que l’ auteur du préjudice possédait déjà en grande quantité ;
is, comme il arrive souvent que, tout en reconnaissant que l’on est l’ auteur du fait incriminé, on n’admet pas la qualificatio
et le bien qui nous a été fait, plutôt que celui dont nous sommes les auteurs . C’est de savoir supporter une injustice ; de pré
bi un dommage ou une injustice s’est fait à elle-même un mal grave, l’ auteur mérite alors un châtiment plus grave encore. Par
qui, à la suite d’un outrage reçu, s’était poignardé, prétendit que l’ auteur de l’outrage ne méritait pas une peine inférieure
tre une action telle, que l’on ait à chercher et à trouver contre son auteur de nouvelles mesures préventives et répressives.
tes. VI. L’injustice est plus grave, commise dans le lieu même où les auteurs d’actions injustes sont punis. C’est celle que co
émoins de cette sorte. XIV. Pour les faits à venir, ce sont aussi les auteurs d’oracles. Ainsi Thémistocle dit que les muraille
elui qui est dans une telle disposition, celui-ci se fâche contre les auteurs de tous ces empêchements. X. Voilà pourquoi les m
dés dont le mobile n’est pas une rémunération, ni un profit pour leur auteur  : car, dès lors, ce mobile ne peut être que l’int
ne serait pas considéré comme puni s’il ne pouvait se douter ni de l’ auteur , ni du motif de la vengeance exercée contre lui.
autre, et cela à plusieurs reprises ; reprocher celles dont on est l’ auteur  ; car ce sont là des marques de petitesse d’espri
utôt causée par un vice de notre nature si nous sommes nous-mêmes les auteurs de nos imperfections passées, présentes ou future
à voir les fautes du prochain, ce qui est le cas des moqueurs et des auteurs comiques ; car ce sont autant de gens médisants e
est accordée dans des circonstances graves et délicates ; enfin, si l’ auteur de cette faveur est seul à agir ou le premier ou
non une faveur spontanée soit à la connaissance, soit à l’insu de son auteur , car, dans les deux cas, le caractère de réciproc
ts s’appliquent tout autant à beaucoup d’autres, de telle sorte que l’ auteur d’un tel éloge ne dirait là rien de plus en faveu
. Et ce serait en outre un enthymème par ellipse, car on a supprimé l’ auteur de l’acte. IV. Un autre lieu, c’est d’établir ou
est pas nommée, mais dans les termes il y a une idée d’application. L’ auteur a donc appelé « collage » l’application de la ven
la nature ». Il dira : « le sombre souci de l’âme » ; et non pas « l’ auteur de la faveur », mais « l’auteur de la faveur popu
bre souci de l’âme » ; et non pas « l’auteur de la faveur », mais « l’ auteur de la faveur populaire et le dispensateur du plai
émonstration, si elles sont incroyables, ou si quelque autre en est l’ auteur . IV. Dans les harangues, on pourrait discuter pou
se tuant lui-même. 58. Aristote lui-même l’a dit (xiii, § 5). 59. L’ auteur passe à la seconde des parties de la tragédie énu
ἀναγκαίου. (Revue critique, février 1875, p. 132.) 64. Pièce dont l’ auteur est resté inconnu. 65. Tragédie perdue d’Euripid
e, à conserver, autant que possible, l’expression et l’image de notre auteur . 181. Si, au lieu de πεποιήκασι, que donne le pl
que visé ici est perdu. 273. C’est le premier des trois points que l’ auteur a indiqués au début du chapitre x. 274. Livre II
it pas dans toutes les éditions de l’Iliade. 302. Un des sept sages, auteur d’un poème intitulé : Ὑποθῆκαι (préceptes). On ne
out devient une démonstration dès lors évidente. » 488. En résumé, l’ auteur semble vouloir dire que l’exagération et l’atténu
72 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VI. Contes, romans, nouvelles. »
uivis ou continus, et romans par lettres. Ces derniers sont ceux où l’ auteur suppose que deux ou plusieurs correspondants s’éc
même dont nous parlons. Les romans continus ou suivis sont ceux où l’ auteur se pose tout simplement comme narrateur, et racon
à peu près personne. Le roman intime est une variété du précédent. L’ auteur s’attache à y peindre et y développer un ou deux
s lequel les événements ont quelque chose d’héroïque, et où surtout l’ auteur affecte en prose les formes de style et les idées
73 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
C’est ainsi que Phébus me verse ses largesses. Souvent des vieux auteurs j’envahis les richesses, Plus souvent leurs écrit
s, Tout à coup, à grands cris, dénonce vingt passages Traduits de tel auteur qu’il nomme ; et, les trouvant, Il s’admire, et s
feux Dont j’anime l’argile, et dont je fais des dieux. Tantôt chez un auteur j’adopte une pensée, Mais qui revêt chez moi, sou
r, Qu’il soit singe ou qu’il fasse un livre : La pire espèce, c’est l’ auteur . 1. Il ajoutait aussi : Quelques imitateurs,
74 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
é une page de M. le comte de Ségur ; elle est intitulée : l’Enfant. L’ auteur nous fait connaître, dans ce sujet à la fois simp
dinairement par les dérober tous à la vue. C’est le genre de certains auteurs précieux et maniérés et auxquels nous ne pouvons
d’un vers ampoulé l’orgueilleux solécisme. Sans la langue en un mot l’ auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un
oileau insiste beaucoup sur cette qualité dans son Art poétique : Un auteur quelquefois trop plein de son objet, Jamais sans
ver la fin, Et je me sauve à peine au travers du jardin. Fuyez de ces auteurs l’abondance stérile, Et ne vous chargez point d’u
es exemples de cette espèce d’harmonie, recueillis dans nos meilleurs auteurs . Racine voulant peindre le monstre qui s’élance s
mitative, nous recommandons de lire et même d’apprendre les vers d’un auteur anglais Pope, traduits par l’abbé Du Resnel et pa
75 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
, qui, peignant des mœurs plus vraies et écrivant sous la dictée de l’ auteur même de la nature, n’ont cédé qu’à l’impression d
consolation. Gray méritait de faire des imitateurs ; il en trouva. L’ auteur du Poème des Jardins ; celui de la Chartreuse et
dans tout l’ouvrage, qui en rattache toutes les parties au but que l’ auteur se propose, celui de montrer la main d’un Dieu mê
éligion et de l’erreur. C’est ainsi qu’élevé d’abord par son sujet, l’ auteur s’élève bientôt au-dessus de son sujet lui-même,
dans le reste de l’ouvrage. Écoutons maintenant le commentaire que l’ auteur va trouver dans son âme : Qu’il est doux à rempl
e passer sans altération d’une langue dans une autre. Il y a plus : l’ auteur français cesse d’être tendre, affectueux et intér
76 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
ses propriétés, mais sous des idées et des termes équivoques. Ainsi l’ auteur qui a dit : Maison à louer, laquelle a deux port
ussi bien que celui de l’enchanteur, se lit dans le calendrier  : cet auteur , dis-je, a proposé une énigme, dont le mot est un
ut-être le meilleur qu’on puisse citer. Le mot en est muscatum, que l’ auteur personnifie, en le faisant parler. En voici la tr
nuyé de cette fadaise, Ah ! monsieur, répondit Saumaise, J’ai de bons auteurs pour garants, Qu’il ne faut jamais dire aux grand
blond comme vous ; Mais il aimait une brune comme elle. Ceux de nos auteurs qui ont laissé le plus de beaux modèles en ce gen
s de la porte de l’Arsenal de Paris. Ce sont deux vers latins, dont l’ auteur , nommé Bourbon, était professeur d’éloquence grec
77 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
convenances, chez lui, c’est l’éducation qu’il a puisée dans les bons auteurs et dans les principes d’un bon maître ; mais c’es
us que de nobles images. Boileau. Il faut donc, avant tout, que l’ auteur soit animé de sentiments vertueux : la bonne foi,
e goût même le plus délicat ne trouve rien à reprendre. Combien peu d’ auteurs méritent un tel éloge ! § II. Des passions.
onore, fait vibrer fortement son émotion dans ses paroles. Il est des auteurs qui singent la passion, et écrivent à froid des m
78 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
ions de la voix contribuent à l’intelligence parfaite du langage d’un auteur  ? Ne faut-il pas en toute hypothèse prononcer cla
ns, on gâterait le rhytme du discours et 1’harmonie recherchée par un auteur . Certaines provinces de France ont beaucoup à fai
e, il mériterait des préceptes développés si nous voulions former des auteurs dramatiques ; mais ce n’est point là que tendent
re prononciation ne pourra que donner l’intelligence des paroles d’un auteur  : cela ne peut suffire.  Il faut encore et surtou
éclamation est presque toujours paisible, il ne fait qu’accompagner l’ auteur et l’auditeur, auxquels il sert comme d’intermédi
gestes convenables ; le lecteur parfaitement initié à la pensée d’un auteur saura donner à sa voix les inflexions appropriées
que c’est un vers de douze syllabes. Comme il arrive souvent que des auteurs , ayant ou non un style poétique, font des vers sa
ve ; - l’assaillant en ordre se disperse. Dans le premier exemple, l’ auteur nous initie à la connaissance d’une nouvelle qui
suffisantes et même mauvaises, et qu’on trouve néanmoins dans de bons auteurs . Remarquez que la rime n’est pauvre qu’autant que
ison de la voyelle, avec une autre voyelle ou des consonnes. Quelques auteurs mettent aussi au nombre des rimes pauvres, sult —
sont là de pauvres rimes, dont on ne trouve des exemples que chez les auteurs qui se soucient peu de la pureté de la versificat
e, lu — tin, ma — tin — infi — nie, ago — nie, et à laquelle certains auteurs donnent le nom de rime riche. Fausse rime. Il y
79 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
ttérature contemporaine ? Prendre vos exemples de préférence dans les auteurs du programme. (Lille, avril 1889.) Que savez-vous
uer le Misanthrope. Plein d’admiration pour ce chef-d’œuvre et pour l’ auteur , vous communiquez vos impressions à un ami : A-t-
cation, ils en font presque toujours une contraire à l’intention de l’ auteur , et qu’au lieu de s’observer sur le défaut dont o
ue ces fables ont produit sur vous-même donne-t-il raison ou tort à l’ auteur de l’Émile ? (Nancy, novembre 1889.) De la morale
re caractère national quelques preuves à l’appui de cette pensée d’un auteur contemporain : « Tout homme a deux pays : le sie
ivilisation. (Paris, août 1874.) Énumérer et apprécier les principaux auteurs en prose et en vers du siècle de Louis XIV. (Pari
e, à la campagne, une petite bibliothèque de choix ; vous direz quels auteurs , quels ouvrages vous y faites entrer, avec les mo
, etc…. Il fera preuve d’intelligence et de goût dans le choix de ses auteurs favoris. (Paris, août 1876.) Un ami de Franklin l
esprit et son goût à l’école des anciens, il devait donc mépriser les auteurs à la mode vers 1660. Il s’attaqua au faux goût ;
ussi que Racine rendait justice à Molière et que personne mieux que l’ auteur de Britannicus n’était capable d’apprécier l’aute
sonne mieux que l’auteur de Britannicus n’était capable d’apprécier l’ auteur du Misanthrope. Molière a eu tous les dons qui fo
c’était pour l’exciter à monter toujours plus haut ; il voulait que l’ auteur du Misanthrope, de Tartufe et des Femmes savantes
pour précurseur Nivelle de la Chaussée. Les meilleures pièces de cet auteur , le Préjugé à la Mode et Mélanide furent bien acc
capable. Je ne m’associe pas au sentiment de ceux qui reprochent à l’ auteur du Cid le choix de ce sujet. Il n’en est pas de p
ours croissant, des hommes qui parlent et qui agissent humainement. L’ auteur du Cid s’est élevé bien au-dessus de ses contempo
écrivains trop pressés ; critique, il affirme que sans la langue « l’ auteur le plus divin » Est toujours, quoi qu’il fasse,
. Racine allait bientôt s’élever plus haut encore dans Britannicus. L’ auteur d’Andromaque était donc bien vraiment un navateur
al lui-même est le parfait modèle. Tout livre qui ne donne pas de son auteur cette grande idée ne saurait être un bon livre. I
el, dit-il, on est tout étonné et ravi, car on s’attendait de voir un auteur et on trouve un homme. » Ne pas faire grand ce qu
te de goût et une faute morale. Chercher les vains ornements, faire l’ auteur , dans le sens où l’entendait Pascal, lui paraît d
-Beuve ; tout y est raison et mesure ; on est charmé de rencontrer un auteur qui donne tant d’agrément à une matière qui sembl
ire ni plus d’agrément, ni plus d’intérêt ; on regrette parfois qu’un auteur si judicieux ne soit point un auteur plus moral.
érêt ; on regrette parfois qu’un auteur si judicieux ne soit point un auteur plus moral. Voltaire, malheureusement, ne se refu
idées et le style, elle irrite le lecteur ; elle l’indispose contre l’ auteur  ; c’est une sorte d’hypocrisie de l’esprit. Les m
tes qui aient jamais été. Vous ne comprenez pas que tous ces nouveaux auteurs que vous applaudissez maintenant ne sont que les
ère, elle devient encyclopédique ; le récit s’allonge outre mesure, l’ auteur n’oublie pas un détail, il ne sait pas choisir en
isant mes écrits. Je me flatte peut-être ; est-il donc pour son livre Auteur qui n’ait rêvé des destins éclatants ; Tout père
ot de louange, un grain d’enthousiasme qui nous auraient prouvé que l’ auteur de Télémaque avait compris et aimé les auteurs de
s auraient prouvé que l’auteur de Télémaque avait compris et aimé les auteurs de Polyeucte et d’Athalie. Fénelon regrette que l
e, en peinture, en sculpture, en musique, en éloquence, il faut que l’ auteur nous intéresse par quelque chose de personnel, so
e-même, que par l’échantillon humain qu’elle nous fait découvrir en l’ auteur . Mais lorsqu’un esprit n’est que le pâle reflet d
re l’historique d’une question littéraire, de présenter une analyse d’ auteur , d’exposer les théories d’écoles relatives à un p
ue littéraire. Après qu’on aura étudié longuement, dans le texte, les auteurs , il y aura tout profit à se procurer quelques bon
longue ; société polie qui aimait les plaisirs de l’esprit ; chez les auteurs , étude des grands modèles et véritable originalit
elle s’était inspirée pour élever sa fille et son fils des idées de l’ auteur du Traité sur l’éducation des filles et du Téléma
cité : « Vous n’avez oublié qu’un caractère, dit-il, c’est celui de l’ auteur qui lit sans pitié ses ouvrages aux pauvres malad
° Tout, en effet, dans cette rivalité, a été défavorable à l’immortel auteur du Cid. 3° Tout, au contraire, était favorable à
l’immortel auteur du Cid. 3° Tout, au contraire, était favorable à l’ auteur d’Andromaque. – Mme de Maintenon écrit à une amie
Sonnet dans le Misanthrope. – Qu’est-ce que le 41me fauteuil ? Quels auteurs vous paraissent avoir été les plus dignes de l’oc
savez des opinions le Mme de Sévigné sur quelques-uns des principaux auteurs de son temps, prosateurs et poètes. – Discuter ce
ce que ses travaux peuvent avoir dans le monde. » (Lectures tirées d’ auteurs modernes, 3e partie : sciences.) Copies d’élè
grammes sur l’Agésilas et l’Attila nous semblent dures, adressées à l’ auteur de Polyeucte et du Ciel. Lancées contre tout autr
respects et à des indulgences que réclameraient en vain les méchants auteurs . Il est vrai : mais cela n’empêche pas qu’Attila
air d’indifférence et d’abandon, avec un détachement apparent : « Un auteur ne peut-il pourrir en sûreté ? Le Jonas, inconnu
une simple malice de lui, connue et goûtée du roi, pouvait rendre un auteur ridicule aux yeux de Louis XIV, retirer de lui la
voir joué avec la fortune et la réputation littéraire d’un malheureux auteur , pour rien, pour le plaisir. Mais il avait d’autr
l’excellence d’un ouvrage. Mais au bout de combien de temps ? quand l’ auteur est mort, méconnu, découragé. La critique a plus
au n’a pas mis dans ses satires, de véritable méchanceté. « C’est un auteur malin, qui rit et qui fait rire. » Et son rire,
vous empêche pas d’ailleurs d’avoir pour l’« Uranie » les yeux de son auteur et vous m’avouez avec inquiétude que vous ne save
trouver dans ces deux sonnets, dans ces deux poètes et dans tous nos auteurs à la mode ? Pensent-ils, ont-ils un cerveau, ont-
ne dernière confidence et vous présenter quelques vers dont je suis l’ auteur . Ils n’ont, je le sais, aucun des mérites de nos
elles doivent passer. Au vrai, c’est tout un traité du style que les auteurs des rapports offrent au public. Nous sommes certa
e et d’histoire littéraire, mais elles n’ont lu que des fragments des auteurs . Quant à l’appréciation de la composition des mor
Ordre des lettres Langue française. de l’utilité des citations d’ auteurs dans un dictionnaire de notre langue. Voltaire re
ocutions anonymes, des exemples copieusement recueillis chez les bons auteurs et textuellement cités. Il allait même jusqu’à di
il, la limite étant souvent peu distincte entre les expressions qu’un auteur emploie heureusement selon la langue et d’accord
ne sauraient également faire loi ? – Un dictionnaire où la langue des auteurs serait largement représentée, alors même qu’il ne
ve, et plus encore pour une classe. 2° On se demandera toutefois si l’ auteur ne s’est pas exprimé sous une forme trop absolue 
tuel et moral qu’on peut retirer d’une lecture lente et réfléchie des auteurs classiques. – Expliquer et commenter cet hémistic
toujours le précepte et l’exemple, parce qu’il est varié, parce que l’ auteur , en ne manquant jamais à la pureté de la langue,
er du grave au doux, du plaisant au sévère. » – Pascal a écrit de l’ auteur des Essais : « Le sot projet que Montaigne a eu d
ons exiger une esquisse, où un petit nombre de traits essentiels et d’ auteurs bien choisis serviraient à la démonstration de qu
sciences Littérature. Quels ont été, au xvii e siècle, les grands auteurs français qui ont écrit sur des sujets scientifiqu
On blâme plus volontiers que l’on n’approuve. Pour ne parler que des auteurs , on s’évertue à découvrir leurs défauts avant de
ble dans l’enseignement. Qui ne sait qu’une observation sévère sur un auteur pousse, chez les jeunes gens, de plus profondes r
primer et des tours qui sont, en réalité, communs à lui et à tous les auteurs de son temps. Plus de lectures et une étude plus
t été gênée et appauvrie au xvii e siècle ? A quelles œuvres, à quels auteurs pouvait bien songer Fénelon ? De quelles entraves
ette influence des femmes sur les idées et les sentiments de nos bons auteurs , dans la seconde moitié du xvii e siècle, sur la
s’agissait ni uniquement des femmes qui ont écrit, ni uniquement des auteurs qui ont écrit sur les femmes ; mais, comme l’a he
nce était appréciable dans tous les genres qui ont eu les femmes pour auteurs , pour inspiratrices ou pour juges ». C’était là u
le des anciens et des modernes à la fin du règne de Louis XIV ? Quels auteurs furent plus particulièrement engagés dans la lutt
rt des aspirantes n’ont pas vu qu’il était question non seulement des auteurs et du goût dont ils font preuve dans leurs ouvrag
t de perfection dans l’art, cela concerne tout autant le public que l’ auteur ou l’artiste ; les deux questions sont connexes,
s exemples pris dans chaque siècle. – Est-il vrai de prétendre qu’un auteur ne rend bien que ce qu’il a ressenti lui-même ? –
le naturel, on est tout étonné et ravi, car on s’attendait de voir un auteur et on trouve un homme. » – La Bruyère a dit : « 
a manière dont elle est menée, et selon ceux qui la soutiennent ? Nos auteurs classiques n’abondent-ils pas en parfaits exempla
e l’on nourrit d’ordinaire contre la femme lettrée et contre la femme auteur  ? – Développer et apprécier cette pensée de Desca
on avec les plus honnêtes gens des siècles passés, qui en ont été les auteurs , et même une conversation étudiée en laquelle ils
tions essentielles de la galté. Considérons enfin le travail même des auteurs du xvii e siècle. Combien ont écrit d’abondance ?
de primesautier. Aucun d’eux, ou presque aucun (je parle toujours des auteurs d’œuvres graves), n’a cette liberté, cette vivaci
que Malherbe et Balzac avaient les premiers rencontré, et que tant d’ auteurs depuis eux ont laissé perdre ; l’on a mis enfin d
n’ont pas écrit comme Voltaire, et c’est quand on étudie la prose des auteurs secondaires, imitateurs des maîtres, que l’on se
leur renouvelons le conseil qu’on leur a souvent donné : « Lisez les auteurs de la liste officielle. Lisez-les dans le texte.
s, mais alors seulement, procurez-vous les ouvrages où l’on parle des auteurs inscrits au programme. Vous corrigerez vos erreur
un ton familier, et qui mérite de devenir populaire. Les citations d’ auteurs français et étrangers, les commentaires ingénieux
qui nécessitent une attention suivie, et telles qu’en devait faire l’ auteur de l’Esprit des Lois. Division. – A. Marquer la
énitude de poésie qu’on ne trouve nulle part ailleurs dans les autres auteurs . – Comparer entre eux les rôles de femmes dans le
la plume en ce siècle si fécond en littérateurs. Il connaît tous les auteurs , il connaît toutes les œuvres. Ses épîtres sont t
ter les Lectures scientifiques de M. Jules Gay, les Lectures tirées d’ auteurs modernes, 3e partie (sciences), de E. Petit (Quan
ttaqué les morales des fables, c’est qu’ils sont confondu celles où l’ auteur donne le précepte à suivre et celles où il met en
ure grecque. Elle pèche par l’invention. Elle emprunte les genres aux auteurs d’Athènes. Elle a surtout un caractère pratique.
riptive (la Terre à vol d’oiseau, d’Onésime Reclus), – les Lectures d’ auteurs modernes, par E. Petit. La biographie des grands
l’on a tout lieu de croire vrai. Un jour, se trouvant à Marseille, l’ auteur de L’Esprit des Lois voulut faire une petite excu
sans savoir à qui il doit sa liberté. Son fils seul croit connaître l’ auteur de ce bienfait : c’est sans doute l’étranger qu’i
re caractère national quelques preuves à l’appui de cette pensée d’un auteur contemporain : « Tout homme a deux pays : le sie
ts. Hérodote, Thucydide, Polybe, Tite-Live, Tacite figurent parmi les auteurs les plus illustres et les plus utiles de l’antiqu
, à commander et à obéir. Les moines ont conservé quelques copies des auteurs anciens, elles vont se multiplier et se répandre.
Le 12 juillet 1807, à la suite des désastres infligés à la Prusse, un auteur célèbre, Joseph de Maistre, écrivait : « Rien ne
rop quel démenti l’avenir devait donner à cette prédiction. Plus d’un auteur allemand prophétise à son tour aujourd’hui sur no
s extérieures. C’est ce qui explique l’exclamation fière échappée à l’ auteur du Siège de Calais, à Du Belloi : « Plus je vis
Delagrave), – l’Esprit des Bêtes, de Toussenel, nos Lectures tirées d’ auteurs modernes, par Edouard Petit (Quantin-Picard), don
ngères pour le futur vétérinaire. – Justifiez cette belle pensée d’un auteur étranger : « La France est le plus beau royaume d
En tout cas, dites-nous comment s’appelle la vertu recommandée par l’ auteur . Montrez-nous sa nécessité, ses avantages dans la
s ». Vous donnerez les raisons qui, à votre avis, ont dû déterminer l’ auteur de cette loi à en faire la proposition. Prouver p
es, de précieux renseignements (Belin, éd.) ; – les Lectures tirées d’ auteurs modernes (Histoire, géographie, voyages, sciences
80 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
ent ; car, vous le savez : C’est en vain qu’au Parnasse un téméraire auteur Pense de l’art des vers atteindre la hauteur : S’
fois ; et souvent effacez. (Boileau, Art p., I, v. 171.) IV. L’ auteur doit mettre à son œuvre tant de travail, tant d’a
va plus rien de mieux que les chevilles ci-dessous : Un jour, dit un auteur , n’importe en quel chapitre, Deux voyageurs à jeu
un vers ampoulé l’orgueilleux solécisme, Sans la langue, en un mot, l’ auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un
) 3°. Te voilà, séducteur, De ligues, de complots, pernicieux auteur , Qui dans le trouble seul as mis tes espérances,
Tirer de son travail un tribut légitime Mais je ne puis souffrir ces auteurs renommés, Qui, dégoûtés de gloire, et d’argent af
Ce n’est point sur ses bords qu’habite la richesse. Aux plus savants auteurs , comme aux plus grands guer- Apollon ne promet qu
) Avec de telles qualités, et dans de pareilles conditions, nos deux auteurs devaient réussir également, chacun dans son genre
81 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
ir, l’ouvrage ne sera point construit ; et, en admirant l’esprit de l’ auteur , on pourra soupçonner qu’il manque de génie. C’es
ssemblage ; le livre paraît plus clair aux yeux, mais le dessein de l’ auteur demeure obscur ; il ne peut faire impression sur
sent de faire retentir leurs clameurs orgueilleuses1 ! Dieu de bonté, auteur de tous les êtres, vos regards paternels embrasse
ité. 5. Si on les enchaîne. La Bruyère dit : « Tout l’esprit d’un auteur consiste à bien définir et à bien peindre. Moïse,
esprit scientifique. 2. Génie veut dire ici invention. 3. « Tout auteur qui ne donne point cet ordre à son discours ne po
Séville. I. 2.) 3. Ils ont des mots en abondance. Fuyez de ces auteurs l’abondance stérile, Et ne vous chargez point d’u
i une belle page contre la guerre écrite par Jean Bodin (1530-1596) l’ auteur de la République. « Nous devons estimer la répub
82 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90
! Nul goût, nulle connaissance des véritables beautés du théâtre. Les auteurs aussi ignorants que les spectateurs, la plupart d
V ne dédaigna pas de prendre pour lui ce titre. 3. Thomas Corneille, auteur estimable, connu surtout par ses tragédies, entre
nent avec l’un et l’autre, on peut voir un morceau intéressant de cet auteur dans les Eléments de littérature (article Mœurs).
quieu, comparant Racine et Corneille : « Le premier est un plus grand auteur , mais l’autre un plus grand esprit. » 1. Ou plu
83 (1881) Rhétorique et genres littéraires
contemporaine que la doctrine s’est produite sous une autre forme. Auteurs . Dates. Nés en — Morts en Ouvrages. Rhétoriq
re Molière à propos du Misanthrope : « Convenons que l’intention de l’ auteur étant de plaire à des esprits corrompus, ou sa mo
n : le style, c’est l’homme , ne veut pas dire que le caractère d’un auteur , ses qualités et ses défauts se reflètent dans so
n vers ampoulé l’orgueilleux solécisme ; Sans la langue, en un mot, l’ auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un
ons hors d’usage, on doit bien se garder de critiquer à la légère les auteurs qui les ont employées ; car souvent elles n’étaie
arme, quand, selon l’expression de Pascal, on s’attendait de voir un auteur et on trouve un homme . (Pensées, VII, 28, 2e édi
s pénates. (La Fontaine, Le Chat et les Deux Moineaux, XII, 2.) 4° l’ auteur pour l’ouvrage. Ex. Térence est dans mes mains,
. Il ne faut pas abuser de la description comme Delille et imiter ces auteurs dont se moque Boileau : S’il rencontre un patois
cet exposé des observations pour faire ressortir les intentions de l’ auteur , les beautés et les défauts de son œuvre. Elle aj
oires qui remplissent chaque paragraphe et examiner la manière dont l’ auteur les a exprimés, c’est-à-dire juger son style.
. La rime riche est formée par deux ou plusieurs syllabes identiques ( auteur , hauteur, souvenir, revenir). Ex. Enfant, on me
lyre ou d’un instrument analogue, elle embrasse tous les poèmes où l’ auteur exprime les mouvements les plus vifs de l’âme hum
se morte. Tableau synoptique des principales épopées PEUPLES. AUTEURS . DATES. POÈMES. Nés en — Morts en Grecs Ho
ieux, scientifique et littéraire, etc. Ex. Sujets. Noms de poèmes. Auteurs . Philosophique Moraux et religieux Scientifiqu
, et abusent de la description. Le plus illustre d’entre eux, Aratus, auteur des Phénomènes, a été traduit en vers par Cicéron
are de sujets trop spéciaux avec Manilius, l’élégant mais superficiel auteur d’un poème sur l’Astronomie. Elle aboutit aux poè
Agrippa d’Aubigné, dans celui de La Création, suivent les traces d’un auteur anonyme du xiiie  siècle, qui avait composé un po
aît et se développe l’école descriptive. Son véritable chef, Delille, auteur des Trois règnes, de L’Homme des champs, des Jard
poétiques que nous ont laissés les successeurs de Delille. Fontanes, auteur du Verger, Castel, chantre des Plantes, Boisgelin
octes vers, ils pourront vous apprendre Par quel art sans bassesse un auteur peut descendre ; Chanter Flore, les champs, Pomon
oires Les mémoires sont des espèces d’histoires individuelles où l’ auteur raconte sa vie (autobiographie), et les événement
à l’infini ; elles se multiplient tous les jours de plus en plus. Les auteurs d’œuvres variées sont appelés polygraphes. Ex. Lu
’antiquité ; — Voltaire dans les temps modernes. Diverses sortes d’ auteurs didactiques Les auteurs de traités didactiques
s les temps modernes. Diverses sortes d’auteurs didactiques Les auteurs de traités didactiques ou d’œuvres variées qui s’
savants, 3° publicistes, 4° économistes, 5° moralistes, 6° critiques, auteurs de traités purement didactiques. On appelle philo
ours l’ouvrage de Vacherot sur la métaphysique et la science, etc. Auteurs d’œuvres variées et de traités didactiques On
x-neuvième, les Pensées et Maximes de Joubert, etc. 5° Les critiques, auteurs de traités purement didactiques, recherchent et e
Walter Scott en Angleterre, etc. 3° Le roman maritime est celui où l’ auteur retrace des scènes de la mer. Ex. Quelques romans
era des modèles de ces différents genres dans les Correspondances des auteurs que nous citons plus loin (p. 146). Les lettres p
84 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
quelques réminiscences, quelques lambeaux de périodes empruntées aux auteurs , et appliquées avec plus ou moins d’à propos ; d’
, en publiant un recueil de discours Français, empruntés à différents auteurs recommandables. J’ai conçu l’idée de cette collec
her le sens, voir et juger comment des écrivains Grecs ou Latins, des auteurs modernes de bon aloi, ont tiré parti d’une situat
resque littérales, et décalquer en quelque sorte les expressions de l’ auteur , pour que la reproduction en latin fut à la fois
os enfants par l’immensité des terres et des mers. » Extrait du même auteur . VI. Derniers conseils de Mentor à Télémaque.
ce résultat est obtenu, c’est toi surtout qui passeras pour en être l’ auteur  ; dans le cas contraire, tu seras seul responsabl
tre) de respecter les bienfaits dont les enfants sont comblés par les auteurs de leurs jours ? C’est à toi surtout, mon fils, à
rouve quelque traitement rigoureux, et si, au contraire, Alcibiade, l’ auteur de cette guerre désastreuse, échappe à notre veng
ceux dont ils déplorent la perte, plus ils doivent détester ce peuple auteur de leurs maux. » Traduit du même auteur. XXXV
s doivent détester ce peuple auteur de leurs maux. » Traduit du même auteur . XXXVIII. Discours de Gylippe. Deuxième partie
honorable de déposer les armes, surtout après avoir été les premiers auteurs des hostilités. » Traduit de Thucydide, historie
ent le traité rompu, fut beaucoup plus considérable. Traduit du même auteur . XLVIII. Discours de Pertinax aux Prétoriens r
eux-mêmes bien souvent envers les autres nations. » Traduit du même auteur . LII. Discours d’Annibal à Scipion. Dans l’
Scipion. « Vous le savez, Annibal : les Romains n’ont pas été les auteurs de la guerre faite en Sicile et en Espagne. Les d
sortir vainqueur de la bataille qui va s’engager. » Traduit du même auteur . LIV. Discours de César dans le Sénat. Césa
orables pas du Sauveur sont marqués ? Tous les jours ils crucifient l’ auteur de notre salut ; et par leurs blasphèmes épouvant
homme de bien pourquoi voulez-vous me corrompre ? » Traduit du même auteur . LXXIX. Lettre de Sénèque à son ami Lucilius.
nce, le sort qui lui est réservé. « Aujourd’hui, si la patrie, si les auteurs de vos jours pouvaient prendre la parole, voici e
lus ni mon père, ni ma vénérable mère. Le terrible Achille a immolé l’ auteur de mes jours et a porté le ravage dans la ville d
aux, afin de ne pas souscrire aux volontés d’un maître ? Thémistocle, auteur de ce conseil, fut élu général : Cyrsile, qui éta
nt, mon père, je n’ignorais pas que Philippe, fils d’Amyntas, était l’ auteur de mes jours ; mais comme l’oracle était utile à
85 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
Cicéron, de Quintilien, de Lucien, de Longin, et des autres célèbres auteurs  ; leurs textes, qu’il citerait, seraient les orne
court, exquis et délicieux. » Il fallait renoncer à l’amour-propre d’ auteur pour exécuter un tel plan, et il nous semble que
meurtrier de son frère, de sa mère, de ses femmes, de ses maîtres, l’ auteur de tant de crimes, livré à d’éternelles horreurs,
oir traité des Lieux qu’après avoir donné les règles des Arguments. L’ auteur de l’Art de penser répond avec raison, que, comme
uvres murmurent contre la main qui les frappe ; les riches oublient l’ auteur de leur abondance ; les grands ne semblent nés qu
nul intérêt à sa mort, il était loin de lui : il répugne qu’il soit l’ auteur de ce meurtre. (Cicer., pro Cælio, c. 2 ; pro Syl
raits de la vertu, de la prudence et de l’affection sincère : le même auteur nous en fournit ensuite la preuve quand Narcisse,
 ; il n’écrit que pour faire le bien. Rollin, selon l’expression d’un auteur moderne33, a répandu sur les crimes des hommes le
llier qui nous sert de refuge ; De vol, de brigandage on nous déclare auteurs , On nous traîne, on nous livre à nos accusateurs.
s il ne peut émouvoir leur âme, et c’est là toute l’éloquence48. » L’ auteur de ces préceptes sur les deux plus grandes ressou
et plus brillant que solide : toutes ces petites circonstances, que l’ auteur a rassemblées et qu’il a pris plaisir à faire con
’œuvre d’éloquence, ils n’y voient que le fruit de l’imagination de l’ auteur , plus occupé à montrer son génie qu’à nous transm
ou le style. Combien peu de génies ont-ils su exprimer ce que tant d’ auteurs ont voulu peindre ! Le style rend singulières les
n vers ampoulé l’orgueilleux solécisme : Sans la langue, en un mot, l’ auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un
voulaient rejeter. Quelques-uns avaient été employés par nos anciens auteurs français ; d’autres étaient nouveaux. On doit à B
 ; à Balzac, urbanité. Il paraît même que féliciter est aussi du même auteur  : « Si le mot féliciter, dit-il dans une de ses l
dre la clarté de vue, comme étant prête à lui échapper sans cesse. Un auteur ne doit laisser rien à chercher dans sa pensée. I
ance de ses vœux, ne craint plus de rivale. Dans un discours du même auteur à l’Académie française, vous lisez : On croira a
veau, qu’il lit pour la première fois, où il n’a nulle part, et que l’ auteur aurait soumis à sa critique ; et se persuader ens
ire au barreau. Les défauts des grands écrivains sont tout ce que les auteurs médiocres en imitent. Le naturel du style consist
que la recherche s’y laisse apercevoir. On sent, à ce travail, que l’ auteur s’est occupé de lui-même, et a voulu nous en occu
s voyons un style naturel ; c’est que nous nous attendions de voir un auteur , et nous trouvons un homme. Dans tous les arts, l
hez-le, il ne manque rien ; il n’y a que la vanité qui en souffre. Un auteur qui a trop d’esprit, et qui en veut toujours avoi
nt et au merveilleux. Je veux un homme qui me fasse oublier qu’il est auteur  ; je veux qu’il me mette devant les yeux un labou
s pourri ce peuple trop crédule. Mais lorsque, dans la même pièce, l’ auteur dit : … Tout beau, Pauline, il entend vos parole
s aures habeant, aut quid in his hominis simile sit, nescio. Le même auteur fait ensuite cette remarque : « Au théâtre, un mu
t une qualité plus précieuse et plus rare qu’on ne croit ; bien peu d’ auteurs y ont excellé. Il faut un heureux génie pour sais
ont ridicules et plats, ceux de Racine sont élégants. Jamais ces deux auteurs ne sont plus différents que lorsqu’ils pensent de
r du peuple romain, toutes ces idées sont exprimées ainsi par le même auteur  : « Annibal fugitif cherchait par tout l’univers
ces mots, l’animal pervers : C’est le serpent que je veux dire. Si l’ auteur s’en était tenu là, c’était de la finesse ; mais
bons écrivains de l’antiquité, est le défaut dominant de Sénèque. Cet auteur plaît quand on le considère par morceaux détachés
erche l’ami dans le cœur, et non dans l’antichambre. » La pensée de l’ auteur n’est pas claire ; en courant après la finesse, i
y tomber140. La naïveté est le caractère dominant de La Fontaine. Nul auteur n’a joint tant d’agrément et de philosophie avec
imple, naturelle et comique, est venue se présenter sans effort à son auteur . Mais que Lamotte appelle un cadran un greffier
rbe, que ses autres compositions semblent désavouer145. Il imitait un auteur italien. Dans le style élevé, comme partout aille
fet, il y a pour chaque idée une expression, un tour unique. Chez les auteurs médiocres, l’expression est presque toujours à cô
cevoir des exceptions à ses règles, et qu’elle les reçoit surtout des auteurs qui, l’ayant étudiée avec soin, se sont acquis su
torité dont ils n’usent qu’à son avantage ; et quand nous jugeons ces auteurs sur la seule rigueur des règles, nous pouvons con
ire et de si commun que les figures dans le langage des hommes ; et l’ auteur des Tropes observe à juste titre qu’il se fait da
lléger l’expression, qui sans cela serait lourde et pénible. Les bons auteurs sont pleins de ces ellipses régulières. Vauvenarg
te l’horreur des guerres civiles de Marius et de Sylla, dont le jeune auteur venait d’être témoin, l’impunité du meurtre, le b
t le sujet des vœux que nous allions faire au Capitole » (I, 11), cet auteur nous montre en même temps la grandeur de Rome et
ederis, curre ; si. curris, advola. Dans cette autre période du même auteur (in Catil., I, 3), la gradation est descendante d
théories littéraires, et le mieux analysé les beautés oratoires. Les auteurs du premier rang nous ont fourni des exemples ; et
dans l’ouvrage où il raconte ses études (Brut., c. 89 et suiv.), et l’ auteur du Dialogue des Orateurs (c. 34) approuve l’ancie
comme on le voit, nos principaux guides ; car il faut avouer que les auteurs français ont moins réussi qu’eux à donner au réci
e ce culte sanguinaire qui ne peut sans impiété s’adresser aux dieux, auteurs et conservateurs de toutes choses ! Tremblez de l
86 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
ombent dans les défauts opposés à ceux qu’ils veulent éviter. — 38. L’ auteur doit choisir un sujet proportionné à ses forces. 
compte du sujet, du temps, des personnes. — 119. Ce que doit faire l’ auteur , s’il reproduit sur la scène un personnage connu,
sultez bien vos épaules. Le sujet est-il proportionné aux moyens de l’ auteur  : aussitôt il trouve sous sa plume l’expression j
r les placer au moment favorable. Délicat et châtié dans son style, l’ auteur d’un poëme que le public attend, doit montrer un
onnages inconnus. Un sujet déjà populaire deviendra la propriété de l’ auteur , à condition qu’il ne se traîne pas sans gloire d
lus que la littérature, à la puissante illustration du Latium, si nos auteurs , trop pressés, ne reculaient tous devant le trava
a fortune des Sosies, et qu’il franchit les mers, et qu’il assure à l’ auteur une glorieuse immortalité. Cependant, il y a de c
des yeux noirs. 102et par des cheveux noirs. 103 Vous, qui écrivez ( auteurs ), 104choisissez un sujet 105proportionné à vos
et qu’on les réserve 121pour le moment favorable. 122De plus, que l’ auteur 123d’un poëme attendu-du-public, 124délicat et
cependant 220se disputent (ne-sont-pas-d’accord 221 pour dire quel auteur 222a mis-au-jour les petites élégies, 223et le
6Un vers jeté sur la scène 747avec une pesanteur trop grande, 748 l’ auteur 749de l’accusation honteuse 750soit d’un trava
993et proroge (assure) 994une vie longue (l’immortalité) 995à son auteur célèbre. 996Il y a cependant des fautes 997auxq
« Délicat et châtié dans l’emploi de ses mots (in verbis serendis), l’ auteur d’un poëme attendu du public devra aimer telle ex
nt qu’à l’état d’abstraction, on n’a aucun modèle devant soi, point d’ auteur qui ait traité le même sujet : on n’a pour guide
oulu dire simplement qu’on ne devait pas se produire en public, comme auteur , avant vingt-quatre ou vingt-cinq ans, et qu’on d
en trois parties, le poëte établit d’abord une comparaison entre les auteurs anciens et les modernes ; — ensuite, il montre qu
87 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VIII. Petites pièces anciennes. »
nts, aux nobles infortunes, aux tristes amours ; plus tard, nos vieux auteurs s’avisèrent de croiser des vers très petits avec
’avant-dernier vers, faute qui, du reste, était permise du temps de l’ auteur , mérite d’être remarqué : c’est un pécheur repent
u’a dit Boileau, il y a plus d’un siècle et demi : Mais en vain mille auteurs y pensent arriver, Et cet heureux phénix est enco
88 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre I. — Rhétorique »
le poète, n’auraient pas suffi à nos grands orateurs, à nos illustres auteurs dramatiques pour émouvoir une assemblée, ou pour
Nous le devons au plus enjoué, comme aussi au plus insouciant de nos auteurs français, à celui qui « S’en alla comme il était
e tout entière, que nous regardons comme une des plus admirables de l’ auteur . Lecture. — Le Paysan du Danube. Vol. II, nº 146
89 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Sainte-Beuve 1804-1870 » pp. 291-295
auts sommets et vous dénombre tous les noms. Il faut aussi montrer un auteur en place dans son siècle, et mettre son lecteur a
ndre. Heureux celui qui d’un cœur humble reconnaît dans la nature un auteur visible, se manifestant par tous les signes ; qui
morte en 1645 ; Montaigne l’appelait sa fille d’alliance. 8. Bayle, auteur du Dictionnaire historique et critique, était un
90 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
plan de sa conquête. Esprit des lois 1, X, 13 et 14. 1. Parmi les auteurs qui ont dignement parlé de Montesquieu, on signal
ittérature au dix-huitième siècle, 14e et 15e leçons ; M. Walckenaer, auteur de l’excellente notice que contient sur cet auteu
s ; M. Walckenaer, auteur de l’excellente notice que contient sur cet auteur la Biographie universelle ; M. Berryer, dans ses
es ou de hautes leçons de style. » Ajoutons qu’un honneur solide de l’ auteur fut de montrer, à une époque égarée par de faux s
91 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
ois se lire dans mes rimes ! …………………………………………………………………………… Dans maint auteur de science profonde J’ai lu qu’on perd à trop cou
, qu’il a fait précéder d’un travail biographique et critique sur cet auteur . Le P. Daire, son compatriote, a écrit sa vie (Pa
out faire rêver ». 4. « Qui multum peregrinantur, a dit en effet l’ auteur de l’Imitation de Jésus-Christ , raro sanctifican
92 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VIII. Épître. »
est souvent élégiaque. Il y a aussi des épîtres mêlées de prose, où l’ auteur cherche à briller par la délicatesse et la grâce2
ù l’auteur cherche à briller par la délicatesse et la grâce25. 25. Auteurs d’épîtres : Latins. Horace, Ovide. Français. Maro
93 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVII. Genre épistolaire. »
t-on commencé à lire ces prétendues lettres, qu’on voit apparaître un auteur qui parle, non à un ami, mais au public. La corre
érobés au public ; c’est souvent le portrait le plus ressemblant de l’ auteur . Ajoutons à cela que les lettres peignent, non se
94 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
aysan surpris par la nuit, et s’efforçant de regagner sa chaumière. L’ auteur nous peint les efforts inutiles du malheureux voy
mort a faite à mon cœur, et ne point haïr et délester les Athéniens, auteurs de cette malheureuse guerre, comme les homicides
, arrangement nombreux et périodique. C’est une œuvre dans laquelle l’ auteur ne peut enlever les suffrages qu’à force d’élégan
r, ni se transporter, ni s’altérer. S’il est élevé, noble, sublime, l’ auteur sera également admiré dans tous les temps ; car i
pour les lettres, nous devons reconnaître et avouer hautement que les auteurs anciens, par leur génie, ont servi de modèles à l
ar tout ce qui est raisonnablement du domaine de l’esprit humain, nos auteurs classiques l’ont traité aussi dignement que possi
êt une page de Chateaubriand, intitulée : Les Forêts de l’Amérique. L’ auteur y retrace avec vérité les impressions profondes d
i complaisamment parade d’esprit et de science dans leurs écrits. Les auteurs profanes ne paraissent occupés que du soin d’embe
nes ne paraissent occupés que du soin d’embellir leurs discours ; les auteurs sacrés racontent avec la plus grande naïveté sans
95 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Avertissement de l’auteur sur la seconde édition. » pp. -
Avertissement de l’ auteur sur la seconde édition. Les circonstances qui
les journalistes français ; par la mention flatteuse qu’en a faite l’ auteur de la Bibliothèque (allemande) des Sciences et de
96 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VII. » p. 95
comparez, sur la durée des représentations théâtrales à Athènes, les auteurs cités dans la note C, à la fin de l’Histoire de l
es expressions sont certainement très-favorables à Shakespeare et aux auteurs qui ont composé des pièces de théâtre romantiques
97 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre II. » pp. 75-76
Weland, De præcipuis Parodiarum homericarum scriptoribus, chap. V  l’ auteur montre qu’avant Hégémon, Hipponax, Xénophane et l
, chap. V  l’auteur montre qu’avant Hégémon, Hipponax, Xénophane et l’ auteur de la Batrachomyomachie, sans parler des poëtes c
98 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Préface de la première édition. » pp. -
Préface de la première édition. Un Auteur qui produit un Ouvrage sur une matière que tant d
de la critique. Si la voix de cette critique doit être écoutée par un Auteur qui écrit pour sa propre gloire, elle doit l’être
99 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
ément distinguer le grand écrivain de l’écrivain ordinaire. Lorsqu’un auteur médiocre entreprend de décrire la nature, ou bien
ette règle importante dans le premier chant de son Art poétique : Un auteur quelquefois trop plein de son objet, ………………………………
rbres des forêts, l’écrivain devra chercher à élever nos cœurs vers l’ auteur de ces merveilles, en nous inspirant des sentimen
ès la place qu’elle doit occuper ; 2° d’après le but que se propose l’ auteur  ; 3° d’après la nature des objets à décrire. L’ex
pte-t-on d’espèces dans la description considérée d’après le but de l’ auteur  ? Si on envisage la fin que peut se proposer l’é
que présente cependant quelquefois des tableaux vivants dans les bons auteurs , comme on peut le voir dans le récit du cortége f
écrivain doit distinguer le ton, le talent, le génie particulier de l’ auteur qu’il veut peindre. Le portrait de La Fontaine, p
pelé intérêt artificiel, qui résulte du talent et de l’habileté que l’ auteur déploie dans l’invention, dans la disposition et
, afin de disposer le lecteur à la bienveillance, et de permettre à l’ auteur de s’élever à mesure qu’il avance, pour rendre l’
urenne, par Mme de Sévigné, nous offre un admirable modèle de nœud. L’ auteur , après avoir décrit scrupuleusement le lieu de la
atisfasse l’esprit, en répondant à l’exposition et aux promesses de l’ auteur . Sans cela, le dénoûment, qui est une partie impo
troduction, on voit disparaître l’ami, et on s’aperçoit bientôt que l’ auteur n’a adressé ses lettres à aucune personne détermi
100 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
op travaillée, est une prévention nécessaire contre la bonne foi de l’ auteur , qui semble avoir voulu nous surprendre par le va
remarque à chaque pas les efforts pénibles et souvent malheureux de l’ auteur , ne pouvaient tenir longtemps contre l’examen sév
cul minutieux des brèves et des longues. Buffon est, de tous nos bons auteurs , celui peut-être qui a donné à notre prose le plu
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