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1 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
êt se prononce, l’injustice triomphe, et le sage est condamné. Il s’y attendait  : aussi reprend-t-il son discours avec le calme d
e le mérite pas, pour avoir le droit de vous reprocher ma mort. Que n’ attendiez -vous un moment de plus ? Je mourais, sans qu’Athè
x qui l’ont condamné, comme à ceux qui, l’ont absous, le sort qui les attend dans la postérité. Il décrit ensuite le plaisir q
t de justice que Socrate et ses enfants ont peut-être quelque droit d’ attendre de vous. Mais il est temps de nous en aller, moi
2 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
rôti manqua, à cause de plusieurs dîners à quoi2 l’on ne s’était pas attendu  ; cela saisit Vatel, il dit plusieurs fois : « Je
l ne savait pas que Vatel avait envoyé à tous les ports de mer. Vatel attend quelque temps ; les autres pourvoyeurs ne vinrent
abillés, un ruban neuf à la cravate ; ils vont en très-bon ordre nous attendre à une lieue des Rochers. Voici un bel incident :
rions le mardi, et puis tout d’un coup il l’oublie : ces pauvres gens attendent le mardi jusqu’à dix heures du soir ; et quand il
3 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
mes. Il s’exposerait même à perdre entièrement son temps et sa peine, attendu que notre langue n’a pas de rime pour certains mo
s8. M. de Lamartine a trouvé des juges plus sévères, et il devait s’y attendre . Il est si agréable de faire preuve du facile tal
istoire de ma vie Pour croire que longtemps, soigneux de me cacher, J’ attende en ces déserts qu’on me vienne chercher. La guerr
mp grossir à chaque pas. Daces, Pannoniens, la fière Germanie, Tous n’ attendent qu’un chef contre la tyrannie. Vous avez vu l’Esp
-la dans son sang justement répandu ; Brûlons ce Capitole, où j’étais attendu  ; Détruisons ses honneurs, et faisons disparaître
eant la conquête, D’un triomphe si beau je préparais la fête. Je ne m’ attendais pas que, pour le commencer, Mon sang fût le premi
emi, que ce coup va surprendre, Désormais sur ses pieds ne l’oserait attendre , Et déjà voit pour lui tout le peuple en courroux
aborde, et, me serrant la main : Ah ! monsieur, m’a-t-il dit, je vous attends demain. N’y manquez pas, au moins. J’ai quatorze
ée, Du reste des humains je vivais séparée, Et de mes tristes jours n’ attendais que la fin, Quand tout-à-coup, madame, un prophèt
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233
me la duchesse de Bourgogne qu’il s’en allait à Marly, et de le venir attendre dans l’avenue entre les deux écuries, pour le voi
’on sut qu’arrêtée dans l’avenue entre les deux écuries, elle n’avait attendu le roi que fort peu de temps. Dès qu’il approcha,
es coins, méditaient profondément aux suites d’un événement aussi peu attendu , et bien davantage sur eux-mêmes. Parmi ces diver
r après son retour, et l’espérer toujours, comme ce malheureux peuple attend encore et soupire après le Messie1 1. Le gran
qu’on attribue à Racine ce qui n’appartient qu’à Virgile, et qu’on s’ attend toujours à trouver, dans Raphael, des beautés qui
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
oncer son retour, Et le détail de sa victoire, Ne pouvait-il pas bien attendre qu’il fût jour ? Sosie, à quelle servitude Tes jo
 ; Et voici le corps d’armée, (On fait un peu de brnit.) Qui d’abord… Attendez , le corps d’armée a peur. » J’entends un peu de b
ntérêts. Arsinoé. A quoi qu’en reprenant on soit assujettie, Je ne m’ attendais pas3 à cette repartie, Madame, et je vois bien, p
de ; La paresse de l’huile, allant avec lenteur, Du plus tardif génie attend la pesanteur ; Elle sait secourir, par le temps q
ue tu leur peux choisir ; Et, pour ta propre gloire, il ne faut point attendre Qu’elles viennent t’offrir ce que son choix doit
, autrement dit, la coquetterie. Oh ! celui-là, pour être instruit, n’ attend pas le nombre des années ; il est fin dès qu’il e
, prêcher d’exemple, voilà le plus efficace des sermons. 3. Je ne m’ attendais pas. Elle est bien naïve, vraiment, à son âge !
6 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
Nos femmes et nos petits enfants languissent dans nos maisons à nous attendre , et nous, nous ne pouvons conduire à bonne fin l’
bien honteux de partir sans avoir rien fait. Patience donc, mes amis, attendons encore jusqu’à ce que nous voyions si les prophét
de l’honneur et du devoir, il ne lui parle que des récompenses qui l’ attendent  ; ce n’est pas à sa conscience qu’il s’adresse ;
ilà les questions qu’ils posent à celui qui les harangue, et dont ils attendent de lui la prompte et claire solution. Vous voyez
multitude, il avait fortifié son caractère contre les épreuves qui l’ attendaient , il l’avait endurci aux injustices, il l’avait pr
nce. — Personne ne sait mieux que vous ce qu’il faut faire, mais vous attendez , vous tergiversez, vous comptez sur vos voisins,
stent, de mercenaires dïsposés à le trahir, de peuples asservis qui n’ attendent que l’occasion favorable pour se venger de ses pe
ilippe, mais ne dites pas que Philippe est en paix avec Athènes. Vous attendez qu’il vous lance un manifeste, mais attendez donc
paix avec Athènes. Vous attendez qu’il vous lance un manifeste, mais attendez donc alors, pour croire aux hostilités, qu’il ent
homme né dans un pays où jamais on n’a pu acheter un bon esclave. Qu’ attendez -vous pour le punir ? Vous a-t-il épargné un seul
bre ! « Quand donc, ô Athéniens, ferez-vous ce qu’il faut faire ? Qu’ attendez -vous, bons dieux ? L’occasion ? la nécessité ? Ma
7 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
c’est-à-dire de l’homme public, envisage avec passion l’avenir qui l’ attend en face de ses concitoyens. Il ne dédaigne pas le
en fortifie d’autres. Mais, là où la patrie est un temple vide, qui n’ attend rien de nous que le silence et le passage, il se
ie, la délation, la bassesse de cœur et d’esprit, à un moment qu’on n’ attendait plus, il s’est fait un réveil et un retour. Domit
’est pas possible. Plus la situation est grande, plus les catholiques attendent de ma parole une éclatante consolation, moins je
si toutes les chaires de France me sont successivement interdites, j’ attendrai d’autres temps et je ferai le bien qui me restera
ous sommes connus hors de notre village. C’est là que les échecs nous attendent  ; c’est là que notre vanité se heurte contre l’ig
8 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
trouve plus… Quelle force me serait nécessaire ! — J’étais loin de m’ attendre à ce malheur - — Je le souffre… Je suis digne de
ire. Celle-ci s’excuse. Hé bien ! Pourquoi crier ? — Je vous ai dit d’ attendre , pour me juger, que vous soyez ici — … Mes journé
vine. N° 28. — A un Comte. La domestique d’un homme peu fortuné attendait de Blois un panier de beurre. Ce beurre arriva bi
aiter passionnément d’être à Grignan. Enfin, ma fille, me voilà, ne m’ attendez plus ; je vous surprendrai et ne me hasarderai po
qu’il a ; il en feint, quand il n’en a pas. Il ne va point où l’on l’ attend  ; il arrive tard où il n’est pas attendu. Il n’os
pas. Il ne va point où l’on l’attend ; il arrive tard où il n’est pas attendu . Il n’ose avouer un parent pauvre ou peu connu ;
il parait dans les armées, donne une haute idée de sa valeur, et fait attendre quelque chose d’extraordinaire, mais toutefois s’
Don Juan s’extasie à sa vue ; il s’excuse près de lui de l’avoir fait attendre  ; l’ordre qu’il avait donné à ses gens de ne rece
e tu sortes. LAFLÈCHE. Mon maître, votre fils m’a donné ordre de de l’ attendre . HARPAGON. Va-t-en l’attendre dans la rue et ne s
tre, votre fils m’a donné ordre de de l’attendre. HARPAGON. Va-t-en l’ attendre dans la rue et ne sois point dans ma maison plant
. Sors d’ici, encore une fois. LAFLÈCHE. Eh bien ! je sors. HARPAGON. Attends . Ne m’emportes-tu rien ? LAFLÈCHE. Que vous empor
d’autres avant moi, ont été inutiles ; ils n’avaient en conséquence à attendre , dans leur île sauvage, qu’une misère affreuse. P
même proposition qu’à l’abeille, mais l’oiseau répond que ses amis l’ attendent , pour avoir la certitude du printemps et qu’il fa
ions, parlera à l’enfant des douceurs de la scicnce, du bonheur qui l’ attend quand il sera grand. Le ton de ce discours sera g
tre bord il est une contrée plus heureuse ; un lieu de délices vous y attend . Avis. Au commencement, courte description des p
ieu des symphonies harmonieuses des autres chantres du printemps : il attend la nuit… Il y a un moment où il n’est plus jour,
disparaît. Découragé, vous vous abritez sous un jeune acacia, et vous attendez là, en priant Dieu, le vent du nord que la nuit v
ient — … Le voyageur ne peut plus avancer — … Vaincu par le froid, il attend la mort — … il pense à sa famille — … il prie — …
Viennent braver la mort sur les corps des mourants. Cependant, las d’ attendre un trépas sans vengeance, Les deux camps animés d
découvrirent point l’ennemi. — Le prince Robert, pendant que farinée attendait , s’avança avec quelques escadrons, et rencontra l
longtemps son ennemi, le gladiateur se prépara enfin au combat —. Il attendit l’animal de pied ferme. Description du combat, do
peut entrer lui-même. Il va leur apprendre tous les malheurs qui les attendent sur les mers et les terres lointaines où ils vont
, s’arrêta au milieu d’une plaine, à trois lieues de la ville, pour y attendre le reste de ses troupes. — Il se préparait à avan
dans les murs de Fierbois, elle sera remise en tes mains ; Orléans t’ attend , tu vaincras l’anglais et feras couronner ton roi
n petit village situé sur les bords du Dniepr. Les habitants qui ne l’ attendaient point, étaient tous rassemblés à la porte d’une s
gras comme vous êtes — … On va le jeter dans la marmite — … Mes amis, attendez , dit le docteur, que j’ôte mes habits qui gâterai
le, reprit encore la mère, tout passe ici-bas, un monde meilleur nous attend — … Quand je vous portais dans mon sein, la vierg
eur aux yeux des générations futures ; 6° La couronne de gloire qui l’ attend dans un monde meilleur. Avis. Vous ne devez poin
ennemie, derrière et aux côtés sont les Valtelins et les Grisons, qui attendent , pour l’achever, le sort du combat. La retraite e
nnant de fleurs les tombeaux des Spartiates. Et l’immortalité qui les attend  ! Quand Sparte ne sera plus, les échos des montag
ire au milieu de ce temple, et que vous n’y êtes assemblés que pour l’ attendre , comme des criminels tremblants, à qui l’on va pr
éfugier dans les montagnes. On le poursuit à coups de canon la France attend avec espoir la fin de cette campagne. C’est en ce
9 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »
s des siens et bravant, sans balancer, toute la rigueur du sort qui l’ attend . 116« Quid enim nobis duobus, Judices, laborios
egards viennent de tous les points du Forum se fixer sur vous, et qui attendent avec tant d’impatience l’issue de cette affaire,
nt de Rome la veille, afin de disposer devant sa terre le piège où il attendait Milon ; l’événement le prouva. Il part donc, et a
e la séance. Il revint chez lui, changea de vêtement et de chaussure, attendit , suivant l’usage, que sa femme eût fait tous ses
onsacré tout ce que le tribunat me donnait de puissance, me serais-je attendu à être un jour abandonné par ceux que j’avais déf
10 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Molière. (1622-1673.) » pp. 29-34
oquer les gens et les faire aviser de2 boire lorsqu’on n’y songe pas. Attendez qu’on vous en demande plus d’une fois, et vous re
i des deux le premier ? Harpagon. Au cuisinier. Maître Jacques. Attendez donc, s’il vous plaît. (Maître Jacques ôte sa cas
mon carrosse. (Maître Jacques remet sa casaque.) Maître Jacques. Attendez . Ceci s’adresse au cocher. Vous dites ?… Harpag
11 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
mps, j’ai de puissants motifs pour ne pas m’y décider encore. Je veux attendre , pour te livrer à la mort, qu’on ne puisse plus t
de mémoire d’homme, jamais personne n’a subi pareil affront, pourquoi attendre que le sénat formule l’arrêt insultant sous leque
ère commune à tous, te déteste et te craint ; depuis longtemps elle n’ attend de toi que des complots parricides. Ne montreras-
république de ses craintes ; pars pour l’exil, si c’est ce mot que tu attends  ; pars. Eh bien, Catilina ? remarques-tu, compren
des sénateurs ? Ils ne réclament pas ; ils se taisent. Pourquoi donc attendre de leur bouche la sanction d’un arrêt, que leur s
s t’en inspirer la résolution ! Et cependant je n’ignore pas ce qui m’ attend si, effrayé par mes discours, tu te décides enfin
déjà envoyé en avant des affidés qui doivent, au forum d’Aurélius, t’ attendre les armes à la main ; que tu as réglé et fixé ave
que tu vois prêt à porter la guerre dans mon sein ; que des rebelles attendent , tu le sais, dans leur camp, pour saluer en lui l
u sénat. Catilina lui-même a eu peur il a pris la fuite ; ceux-ci, qu’ attendent -ils ? Certes, ils se trompent étrangement, s’ils
lent ni quitter la ville, ni renoncer à leurs desseins, ils doivent s’ attendre aux châtiments qu’ils méritent. VI. Mais il
guerre au peuple romain ; cette armée, ce n’est pas Catilina qu’elle attend pour général ; et lui, contraint de s’exiler, c’e
inviolables ? Sur l’abolition des dettes ? Ils se trompent ceux qui l’ attendent de Catilina. C’est à moi qu’ils la devront, car j
ménager les conseils. Mon indulgence a pu sembler extrême ; mais elle attendait que les menées encore secrètes éclatassent ouvert
et à mes regards. En présence d’un forfait si monstrueux, je devais m’ attendre à ce que vos oreilles pussent à peine en croire m
ce serait à vous, Romains, de montrer à quel sort doivent désormais s’ attendre ceux qui, pour vous sauver, se seront dévoués à t
ui répond des actes de mon consulat : ici même, je vois un gendre qui attend avec anxiété l’issue de ce grand jour. Sans doute
L. Saturninus, meurtrier de C. Memmius, que vous avez à juger et qui attendent l’arrêt de votre sévère justice. Vous tenez dans
dans la chapelle. VIII. Quoi, Verrès, vous êtes tranquille ? qu’ attendez -vous encore ? Pourquoi dire que Centorbe, Catane,
is quand ils eurent appris que Q. Arrius, homme ferme et impatiemment attendu par toute la province, ne succédait pas à Verrès,
leur famille, et qu’elles ont hérités de leurs pères ! XXII. N’ attendez pas qu’entrant dans le détail de l’accusation et
ssion de faire transporter au plus tôt sur le bord de la mer, où il l’ attend , tout ce qu’il pourrait trouver dans la ville, ou
nérales, car le tyran ne s’éloignait pas : couché dans sa litière, il attendait sur le rivage, au-dessous de la ville, Archagathe
quiéter ni des cris des Siciliens ni des poursuites judiciaires qui l’ attendaient à Rome ; le second voulut que toute l’Espagne sût
nts, n’êtes-vous pas effrayé au souvenir de ce mépris ? Quels secours attendez -vous ou de la part des hommes, qui ne sauraient v
? Quel respect pensiez-vous qu’on aurait pour vos statues ? vous vous attendiez sans doute à ce qui leur est arrivé ? car les Tyn
c la même unanimité. Que demandez-vous, Verrès ? qu’espérez-vous ? qu’ attendez -vous ? quel est le dieu, quel est le mortel de qu
ius, dont je vous ai déjà parlé, et je leur expliquais l’énigme. Je n’ attendais des Syracusains aucun éclaircissement, ni de la p
n demander. Tandis que j’examinais ces registres, Héraclius, que je n’ attendais pas, vint me trouver : il était alors magistrat d
ment. V. Qu’arrive-t-il ensuite ? qu’en pensez-vous ? Vous vous attendez peut-être à quelque larcin ou à quelque rapine ?
mène en public, et on les attache au poteau. Vous me paraissez encore attendre , juges, que j’expose la suite de cet événement ;
qu’un homme si riche est tout à coup mandé par Verrès. Tout le monde attendait avec impatience ce qu’alléguerait le préteur. Apo
la parole pour eux, vous priant de vous charger de l’entreprise, et, attendu votre autorité et votre titre de préteur, de vous
gium de les fournir, comme ils le disent, et vous ne sauriez le nier, attendu que les Mamertins n’ont pas chez eux de bois de c
n avaient entendu parler, et l’avaient craint dans ses courses, qui n’ attendaient que le moment de se rassasier du spectacle de son
ant au péril qui vous menaçait ; surtout puisque vous vous étiez bien attendu , comme vous le dites, que vous seriez accusé ? Ca
ne fut-il pas condamné à la mort sans que sa cause eût été plaidée ? Attendrons -nous d’un pareil homme du respect pour les droits
e l’on porte des accusations triviales et communes contre Verrès ; il attend des crimes d’un genre nouveau et inconnu jusqu’à
aits lui faisaient tenir un rang distingué. Dexion, que vous voyez, n’ attend pas que vous rendiez tout ce que vous avez pris a
re de la sûreté et de la conservation de tous tant que nous sommes. N’ attendez point de moi, juges, de longs raisonnements, comm
ne parût avoir infligé par elle-même à Verrès un châtiment qu’elle n’ attendait peut-être pas des lois et de votre jugement. Mais
commettre dans la poursuite de cette affaire et du jugement que j’en attends vous feraient courir un grand risque, et plus gra
er pour accusateur, quand j’aurai satisfait à ce que le peuple romain attend de moi, et que j’aurai rempli le devoir dont je s
ice en faveur de Verrès, qu’ils prennent bien leurs mesures, qu’ils s’ attendent à me répondre de leur conduite au tribunal du peu
12 (1839) Manuel pratique de rhétorique
èges avait un rapport direct avec les soins et les relations qui nous attendent au sortir de la jeunesse, et si l’on retranchait
nt leur force, les plus criminels sont punis. Mais ceux qui restaient attendaient avec effroi ce que déciderait le prince. L’évêque
bientôt à un sentiment plus calme, ils sont rentrés dans le devoir et attendent avec effroi le juste châtiment de leur coupable c
dresse souvent à moi), lorsque je te rendais à ta patrie, devais-je m’ attendre à ne pas trouver un asile dans cette même patrie 
r. Voilà les vrais hommages, voilà le sincère amour que tu as droit d’ attendre de tes parents. Aussi recommanderai-je à ta fille
plaît, ces têtes illustres que vous avez tant de fois couronnées. « N’ attendez pas, Messieurs, que j’ouvre ici une scène tragiqu
g pour le bien public : là, on lui dresse une pompe funèbre où l’on s’ attendait à lui dresser un triomphe. Chacun choisit l’endro
urenne, en feignant de ne pas vouloir le louer de sa naissance : « N’ attendez pas, Messieurs, que je suive la coutume des orate
de l’auditeur, ne lui développe sa pensée que par degrés, et lui fait attendre l’idée dont il veut le frapper fortement. Cette f
s grâces : l’une de l’avoir faite chrétienne ; l’autre, Messieurs, qu’ attendez -vous ? Peut-être d’avoir rétabli les affaires du
étincelaient ; la cruauté était empreinte sur tout son visage. Chacun attendait à quel excès il se porterait et ce qu’il oserait
e pardonne en vain, ta vie est condamnée ; « Au tribunal de Dieu je t’ attends dans l’année… (Au roi) Les nombreux spectateurs,
ats avec moi ; « Le courage n’est rien sans ta main protectrice ; « J’ attends peu de moi-même, et tout de ta justice. » D’Aumal
nds peu de moi-même, et tout de ta justice. » D’Aumale répondit : « J’ attends tout de mon bras ; « C’est de nous que dépend le
sant qui portait la victoire dans ses yeux Don Franciscos de Mellos l’ attend de pied ferme ; et, sans pouvoir reculer, les deu
favoriser et pour précipiter cette retraite ; et la France en suspens attendait le succès d’une entreprise qui, selon toutes les
il paraît dans les armées, donne une haute idée de sa valeur, et fait attendre quelque chose d’extraordinaire ; mais toutefois s
éternelle sa race et tous ses descendants ! Tels sont les honneurs qu’ attendra de vous mon ombre irritée. Jamais d’amitié ! Jama
13 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
successeur, De la France historiographe1, Votre indigne prédécesseur Attend de vous son épitaphe. Au bout de quatre-vingts hi
, à qui il manque quelque chose, et dont il n’est plus permis de rien attendre  ? » Le véritable esprit sait se plier à tout ;
ts nationaux, et commandée d’après la désignation populaire. D’autres attendent mieux la mort : ils ne vont pas la chercher plus
, à qui il manque quelque chose, et dont il n’est plus permis de rien attendre  ? » 1. La Fontaine parle ainsi de lui-même :
rrir, Et qui s’éteint s’il ne s’augmente. Nous ne vivons jamais, nous attendons la vie. 2. Ce vers est d’une facture antique.
14 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
belle ! qu’avez-vous à crier comme un aigle ? Je vous mande que vous attendiez à juger de moi quand vous serez ici ; qu’y a-t-il
t juste ; et qu’est-ce qui n’a point de défauts ? En conscience, vous attendiez -vous qu’elle n’en eût point ? Où preniez-vous cet
votre cœur, et vous serez peut-être surpris par un procédé que vous n’ attendez pas. Je ne puis croire qu’il y ait du venin caché
e adressé, elle offre de vous le rembourser, comme il est juste. Je n’ attends là-dessus, que vos ordres pour exécuter ses inten
avoir été écrite avec précipitation ; on s’aperçoit que le messager l’ attendait , et que Mme de Sévigné avait hâte de rassurer sa
tout de votre autorité : c’est toujours un esprit vil et rampant, qui attend tout de sa propre dépendance, et qui, pour colore
leur vrai lustre, Et du public, dépouillé d’intérêt, Humbles acteurs, attendre leur arrêt, Là, retraçant leurs faiblesses passée
du monde. GÉRONTE. Qu’y a-t-il de si affligeant à tout cela ? SCAPIN. Attendez , monsieur, nous y voici. Pendant que nous mangion
racheté, il n’en faut accuser que le peu d’amitié d’un père. GÉRONTE. Attends , Scapin, je m’en vais quérir cette somme. SCAPIN.
pour les fautes, mais sévère pour toute habitude coupable, il va les attendre dans un palais voisin de celui que nous quittons,
la terre, de ce que nous avons à faire en ce monde et de ce qui nous attend dans l’autre. L’île déserte est l’éternité. Il dé
uite lointaine. Malheureuse que je suis ! la mer est le tombeau qui m’ attend . Pourquoi le cruel ne m’a-t-il pas ôté la vie ? C
re bord, il est une contrée plus heureuse ; un lieu de délices vous y attend . Kleist. N° 95. — Le Chien et le Chat. Pa
mée de fleurs ; il ne prévoit aucun des dangers et des malheurs qui l’ attendent  ; le chagrin n’a pas ridé son front et effacé la
nt s’abattre auprès d‘un courant d’eau ; là, résigné et solitaire, il attend tranquillement la mort au bord du même fleuve où
ieu des symphonies harmonieuses des autres chantres du printemps : il attend que la nuit ramène le silence, et se charge de ce
euse, le ciel te refuse sa rosée ! les herbes et les fleurs mourantes attendent en vain les pleurs de l’aurore. Le doux sommeil n
l succède à ce bruit un calme plein d’horreur, Et la terre en silence attend dans la terreur. Des monts et des rochers le vast
roissait dans le lieu me servit d’abri ; derrière ce frêle rempart, j’ attendis la fin de la tempête. Vers le soir, le vent du no
ts ; Qui, lorsque mon regard le visite à toute heure, Me dit ce que j’ attends dans cette âpre demeure, Et, recevant souvent mes
ire un pas ; Mourant et vaincu de froidure, Au bord d’un précipice il attend le trépas. Là, dans sa dernière pensée, Il songe
jour, à son midi, dérober sa lumière au monde ; sans inquiétude, ils attendes l’instant marqué où notre globe sortira de l’obsc
n remarque l’effet pittoresque de l’expression s’en empare. Le fleuve attend une proie, ou un ornement, ou un jouet, ce qu’on
ici, disent-ils,pour porter des ordres, mais pour combattre, et, sans attendre sa réponse, ils vont se placer dans les rangs qu’
gre s’élançait de tous côtés dans l’arène vide, impatient de la proie attendue  ; lui, appuyé sur un coude, semblait fermer ses y
ants, comme un moissonneur qui, fatigué d’un jour d’été, se couche et attend le sommeil. Cependant plusieurs voix parties des
lenteurs d’un combat qui avait semblé d’abord inégal, le gladiateur l’ attendit de pied ferme ; et le tigre, tout haletant, couru
lui ravir. Hé bien ! mortels téméraires, apprenez les fléaux qui vous attendent sur cette plage orageuse et sur ses terres lointa
e l’impériale, et se trouvant au milieu d’une plaine, il y campa pour attendre le reste de son armée : elle ne tarda pas à l’y j
ent. Soudain une terreur panique s’empare de cette multitude, et sans attendre les ordres de leurs chefs, tous ces barbares se s
rre et la mort ! tu l’auras, puisque tu la cherches. » Elle dit, et l’ attend de pied ferme. Tancrède aussi veut combattre à pi
oir qu’il pût entendre ma voix. Cependant le nain, qui ne s’était pas attendu à tant de résistance, redoublait ses furieuses se
nt sa contenance : « Voilà tes frères, lui dit-il, les voilà qui nous attendent pour nous combattre. Écoute : je t’ai sauvé la vi
e. Quelques-uns, debout, immobiles, les bras croisés sur la poitrine, attendaient ses ordres. Au pied du tronc, on voyait assis, su
s te parler comme jamais on ne t’a parlé, je vais te dire la vérité.   Attends seulement que je me taise, et ne m’interromps poi
le Génie, prenant un air terrible, marcha vers le fleuve. Les bergers attendaient avec inquiétude ce qu’il allait faire, quand il s
un prix qui lui paraissait exorbitant, et auquel il ne s’était jamais attendu pour son melon. Il délivra l’officier, et revint
e, qui lui dit, après un salut amical : « Mon brave homme, je vous ai attendu longtemps : il faut que vous me cédiez votre blé 
il faut que vous me cédiez votre blé : voici votre argent, » et sans attendre la réponse, il lui mit dans la main un sequin. Le
s soigneux de me défendre ; J’ai perdu tout le fruit que j’en pouvais attendre . Essayons maintenant des secours plus certains. E
combats avec moi : Le courage n’est rien sans la main protectrice : J’ attends peu de moi-même et tout de la justice. » D’Aumale
ends peu de moi-même et tout de la justice. » D’Aumale répondit : « J’ attends tout de mon bras ; C’est de nous que dépend le de
armée étrangère, En secret éclairé par un avis des cieux, Déjà Valois attend le bras victorieux, Que suscite pour lui leur fav
ut pour mon frère, Ses fils, l’amour de Dieu, la fierté d’une mère, L’ attendent , orgueilleux de leurs riches habits, Et ne peuven
fin, il l’estimait, et parut plus touché de sa mort qu’on ne l’aurait attendu d’un cœur aussi sec que le sien. Depuis cet évène
, combien voulez-vous de votre maison ? » Girardin était si loin de s’ attendre à cette question, qu’il crut d’abord avoir mal en
issait pressé d’atteindre le but de son voyage), il arriva, sans être attendu , dans un petit village situé sur les bords du Dni
ieds, où l’on montait par une échelle, c’était là le coucher qui nous attendait  ; espèce de nid dans lequel on s’introduisait en
lance du templier, et roulèrent tous deux sur la poussière. Chacun s’ attendait à cet événement, mais ce qui surprit tout le mond
er de la césure du deuxième pied, il y a suspension dans le récit, on attend avec inquiétude ce que va faire Mérope, et l’excl
aulois- Romains, ont les yeux fixés sur vous. Ces peuples puissants n’ attendent que votre conversion pour se soumettre à votre au
s pas veuve une seconde fois ; ne réveille pas une douleur assoupie ; attends ma dernière heure. Peut-être te quitterai-je bien
ntôt. La jeunesse peut se flatter de vieillir ; mais, à mon âge, on n’ attend plus que la mort. Lorsque tu auras déposé mon cor
urailles ? Crois-tu que, couverte de la honte d’un refus injurieux, j’ attende paisiblement que tes armes aient décidé de notre
qui se met en bataille devant nous ; les Grisons sont derrière, qui n’ attendent que l’événement de cette journée pour nous charge
r une comparaison énergique, le pécheur est assimilé au criminel, qui attend , en tremblant, une sentence de vie ou de mort éte
ons qu’il est impossible à l’auditeur de résoudre en sa faveur : il s’ attend dès-lors à sa condamnation, s’il sent dans son cœ
is il est possible que chacun en son particulier se croie une brebis. Attendons  ; l’orateur saura dissiper ces sentiments d’orgue
favoriser et pour précipiter cette retraite, et la France en suspens attendait le succès d’une entreprise qui, selon toutes les
s plaît, ces têtes illustres que vous avez tant de fois couronnées. N’ attendez pas, Messieurs, que j’ouvre ici une scène tragiqu
, c’en est fait, tout est perdu : prête à s éteindre avec lui, elle n’ attend plus que le triste moment qui doit consommer sa d
euse à l’État ? ce sont les services qu’il en reçoit et ceux qu’il en attend  : or, des deux illustres captifs dont nous venons
ie, et rachète par mille incendies, tout le temps de son inaction. Qu’ attendez -vous, Messieurs, à faire tomber les liens qui enc
liens qui enchaînent encore ce bras que vous redemande la patrie ? Qu’ attendez -vous à le dégager de ces fers honteux qui l’empêc
nt, sa raison s’égare, et, par ce mouvement naturel à tout enfant qui attend de son père protection et secours, Gaddo s’écrie 
15 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
précisément comme il doit être dit pour produire l’effet que l’on en attend . Chef de la religion et des armées, dépositaire e
ée, confondue par l’éloquence de l’orateur, avec quel empressement on attendrait , avec quel enthousiasme ne lirait-on pas le disco
le chose dont je sois sûr, c’est que les fers et les tribulations m’y attendent . Mais je les crains peu, et je saurai sacrifier m
16 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
sa réponse qu’il vient subir l’examen, il lui permet de s’asseoir. On attendait avec impatience4 le tour du petit paysan. Il vien
c’est-à-dire de l’homme public, envisage avec passion l’avenir qui l’ attend en face de ses concitoyens. Il ne dédaigne pas le
en fortifie d’autres. Mais, là où la patrie est un temple vide, qui n’ attend rien de nous que le silence et le passage, il se
17 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre VII. Septième espèce de mots.  » pp. 41-42
la parole de Dieu. Moyennant. J’espère, moyennant la grâce de Dieu. Attendu . Le courrier n’a pu partir, attendu le mauvais te
ère, moyennant la grâce de Dieu. Attendu. Le courrier n’a pu partir, attendu le mauvais temps.
18 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
e et pour le salut de l’Etat. Il a rendu tous les services qu’on peut attendre d’un esprit ferme et agissant quand il se trouve
favoriser et pour précipiter cette retraite ; et la France en suspens attendait le succès d’une entreprise qui, selon toutes les
n sang au bien public ; là on lui dresse une pompe funèbre, où l’on s’ attendait à lui dresser un triomphe. Chacun choisit l’endro
19 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
  Je dois bientôt, il me le semble,   Mettre pour jamais habit bas3. Attends un peu ; nous finirons ensemble : Mon vieil ami,
oléon II : Mil huit cent onze ! — ô temps où des peuples sans nombre Attendaient prosternés sous un nuage sombre Que le ciel eût d
s : Il fatiguait la victoire à le suivre ; Elle était lasse, il ne l’ attendit pas. 2. On dirait Baucis donnant l’hospitalité
20 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
ien que d’en douter, il n’est pas moins certain qu’un sort quelconque attend dans l’avenir cette âme, quand elle aura brisé le
c le reste des hommes un être suprême ; il redouta ses châtiments, il attendit ses promesses. D’où vient donc qu’il n’a plus con
e sentiment. « Si tout doit finir avec nous, si l’homme ne doit rien attendre après cette vie, et que ce soit ici notre patrie,
ieu juste qu’il regarde comme un ennemi déclaré, dont il ne doit plus attendre d’indulgence, il se roule dans ses propres horreu
21 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre III. Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. »
hamp le reste de nos troupes des mains de ceux qui les commandent, qu’ attendons -nous ? Pourquoi, sous les auspices des immortels,
s la fermentation des esprits, dans le tumulte des armes, on devait s’ attendre que la république, agitée par de violentes secous
eaucoup de sa splendeur, de sa stabilité et de sa force : on devait s’ attendre que les deux chefs, les armes à la main, se perme
postérité. Elle a déjà dans vous ce qui peut être admiré ; mais elle attend ce qui peut être approuvé et estimé. On entendra,
22 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
ue ouvrage que ce soit, il faut d’abord que le lecteur le désire et l’ attende , ce qui suppose que le personnage mérite les honn
d’aussi difficile que de couper le dialogue à propos, de ne pas faire attendre la replique, de la lancer précisément où elle doi
t il n’a pas le courage d’achever ; il reste muet dans sa douleur, il attend ce récit fatal ; le public l’attend de même. Thér
il reste muet dans sa douleur, il attend ce récit fatal ; le public l’ attend de même. Théramène doit répondre. On lui demande
23 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
mères, des héros, aujourd’hui vaines ombres, Des vierges que l’hymen attendait aux autels, Des fils mis au bûcher sous les yeux
x dans ce ciel se répandent, Pour disposer le cierge à ces feux qui l’ attendent , D’un semblable salut accueille les élus. » Cett
lle de Nice, on aperçut les avant-postes des barbares. Les Goths ne s’ attendaient pas à être attaqués ce jour-là, et leur cavalerie
ince resta seul sur le lit où on l’avait déposé, sorte de bûcher où l’ attendait le supplice qu’il avait infligé lui-même à tant d
cueilli la première violette dans le verger. Avec les hirondelles, on attendait le retour du troubadour ou du trouvère. Par un be
ime. Et chez ces bonnes gens, de le voir tout joyeux, Vient sans être attendu , s’assied au milieu d’eux, Écoute le récit de pei
urs entiers nous ne l’avons point vue ; Notre pauvre Brunon !… nous l’ attendons en vain !… Les loups l’auront mangée, et nous mou
eta son crêpe noir, Mon père à ses côtés ne me fit plus asseoir. Et j’ attendis en vain à sa place déserte Une tendre caresse et
scarpés ? La biche le regarde ; elle pleure et supplie ; Sa bruyère l’ attend  ; ses faons sont nouveau-nés ; Il se baisse, il l
nvie, Et faisaient taire Mévius. « Mais Énée aux champs de Laurente. Attendait mes derniers tableaux, Quand près de moi la mort
eil de feu, sans trêve ni relâche, Ils ont coupé les foins au village attendus  ; Ils ne partiront pas sans achever leur tâche, I
, pour guetter au passage une grenouille, un poisson ; mais, réduit à attendre que sa proie vienne s’offrir à lui, et n’ayant qu
nul bonheur humain : Comme un chêne immobile, en mon repos sonore, J’ attends le jour de Dieu qui nous luira demain. En moi de
    Et je m’interroge en tremblant            Sur l’avenir qui doit m’ attendre  ! Mais je le sais… Je lis dans ce sombre avenir ;
gitime. Les dieux ont à Calchas amené leur victime : Il le sait, il l’ attend  ; et, s’il la voit tarder, Lui-même à haute voix
deviendrait son asile. Jadis Priam soumis fut respecté d’Achille : J’ attendais de son fils encor plus de bonté. Pardonne, cher H
misères, Il ne séparât point des dépouilles si chères ! Pyrrhus. Va m’ attendre , Phœnix.                                       Ma
t gémir trop longtemps. Je meurs si je vous perds, mais je meurs si j’ attends . Songez-y ; je vous laisse, et je viendrai vous p
je viendrai vous prendre Pour vous mener au temple où ce fils doit m’ attendre  ; Et là vous me verrez, soumis ou furieux, Vous c
servis ! Céphise. Eh bien, allons donc voir expirer votre fils : On n’ attend plus que vous… Vous frémissez, madame ! Andromaqu
ux ; ils sont dignes de vous : Malgré tous nos efforts, vous en devez attendre Ce que vous souhaitez et d’un fils et d’un gendre
ue lâcheté. Le Vieil Horace. J’en aurai soin. Allez : vos frères vous attendent  ; Ne pensez qu’aux devoirs que vos pays demandent
Il est des assassins, mais il n’est plus de Brute ; Enfin, s’il faut attendre un semblable revers, Il est beau de mourir maître
Défense de Germanicus D’un Romain, d’un soldat, tout ce que peut attendre Le prince dont il tient sa gloire et son bonheur,
volontaire, et plus elle mérite. Néarque. Il suffit, sans chercher, d’ attendre et de souffrir. Polyeucte. On souffre avec regret
foi. Néarque. Qui n’appréhende rien présume trop de soi. Polyeucte. J’ attends tout de sa grâce, et rien de ma faiblesse. Mais l
oir. Je suis jeune, il est vrai ; mais aux âmes bien nées La valeur n’ attend point le nombre des années. Le Comte. Te mesurer
Mais à qui des deux le premier ? Harpagon. Au cuisinier. Me Jacques. Attendez donc, s’il vous plaît. (Maître Jacques ôte sa cas
aintenant, maître Jacques, il faut nettoyer mon carrosse. Me Jacques. Attendez  ; ceci s’adresse au cocher. (Maître Jacques remet
est de ces gens-là. Il veut être le premier de son opinion, et qu’on attende par respect son jugement. Toute approbation qui m
sensible, qu’il n’y a point de paroles capables de l’exprimer. » Vous attendez , chrétiens, quel sera le réveil d’un sommeil si d
ellement changée, qu’elle avait peine à le croire. Le miracle qu’elle attendait est arrivé ; elle croit, elle qui jugeait la foi
juste qu’il regarde comme un ennemi déclaré, et dont il ne doit plus attendre d’indulgence. Il se roule dans ses propres horreu
peuple qui se plaint a toujours raison, que son infatigable patience attend constamment les derniers excès de l’oppression po
c’est-à-dire de l’homme public, envisage avec passion l’avenir qui l’ attend en face de ses concitoyens. Il ne dédaigne pas le
on fortifie d’autres. Mais là où la patrie est un temple vide, qui n’ attend rien de nous que le silence et le passage, il se
nt un peu votre courage48. Encor, si la saison s’avançait davantage ! Attendez les zéphyrs : qui vous presse ? un corbeau Toute
aim ; Va-t’en. » Et le renard est parti de la main.              Sans attendre qu’il le répète. Il n’est pas de tyran, fût-il d
che plaintive a frappé mon oreille ; À son lit de douleur le malade m’ attend .          Là, naguère, une pauvre fille Me disai
t, et ils vous prodiguent tout le mépris dont ils sont couverts. Vous attendez d’eux votre première sentence ; ils vous jugent ;
efois que vous n’êtes pas sans mérite ; voilà tout ce que vous pouvez attendre de votre vivant ; mais qu’elle s’en venge bien en
e âme de ma fille, oh ! suspends ton départ, Et pour quitter ce monde attends au moins ta mère. » Ainsi la foi l’anime et l’es
e faquin, lui dis-je, voilà de vos façons de faire : vous vous faites attendre jusqu’il l’extrémité ; encore est-ce un miracle q
omme. Je l’aurais infailliblement tué, si je n’avais eu peur de faire attendre Mlle d’Hamilton et si je n’avais été pressé de vo
lui, rire dans la douleur ; J’ose la croire un mal, et le crois sans attendre Que la goutte en fureur me contraigne à l’apprend
issiper en moi tout l’ennui de Zénon ; Mais de Platon lui-même, et qu’ attendre , et que croire, Quand de ne rien savoir son maîtr
rendra parti pour le tribunal correctionnel ; et dans le second, elle attendra du ciel la récompense que les hommes laissent à D
ous sommes connus hors de notre village. C’est là que les échecs nous attendent  : c’est là que notre vanité se heurte contre l’ig
ces noms divers, je crois en toi, Seigneur ; Et, sans avoir besoin d’ attendre ta parole, Je lis au front des cieux mon glorieux
r dédaigne de détruire. Témoin de ta puissance, et sûr de ta bonté, J’ attends le jour sans fin de l’immortalité. La mort m’ento
énie ; Mes compagnes en vain m’appellent, et ma main De la main qui l’ attend s’éloigne avec dédain L’Ange. Crains, jeune enfan
24 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
que l’Ibérie sans courage nourrit dans son sein. La victoire qui nous attend réalisera enfin la paix, et après cette lutte, le
ternative d’être privés ou de toi, ou de leur patrie ? Pour moi, je n’ attendrai pas que la guerre m’impose cette cruelle conditio
os murs, avant d’avoir foulé aux pieds le corps de ta mère. Non, je n’ attendrai pas le jour où je verrais les Romains triompher d
z d’audace, étant d’ailleurs très inférieurs en infanterie, pour nous attendre  ; ils se retireront pendant la nuit, et demain, à
de l’État ? Si nous devons semer éternellement la division dans Rome, attends du moins que j’aie payé mon tribut à la nature, p
l’abaissement à la grandeur. Dans une longue durée de vie, il faut s’ attendre à voir et à supporter beaucoup de choses contre s
es qui n’ont rien fait pour la provoquer ? D’ailleurs, que pouvait-on attendre d’une nation qui avait si rudement traité les cit
us demanderez avec modération et convenance vous sera accordé, mais n’ attendez rien de la rapine et de la violence. » Traduit d
e nous séparer, moi pour mourir, vous, pour vivre. Qui de nous doit s’ attendre au sort le meilleur ? Les dieux immortels le save
couragent à triompher des Romains. Soyons vainqueurs, la liberté nous attend , et l’esclavage, si nous sommes vaincus. La liber
putation à Lacédémone. Lui-même s’y rendit seul : là, sous prétexte d’ attendre ses collègues, il traîna le temps en longueur, et
êt, je n’ignorais pas que je devais mourir : n’est-ce pas le sort qui attend tous les humains ? Mais si je meurs avant le temp
c la différence ? Celui qui pense être né uniquement pour sa famille, attend la mort naturelle qui est réglée d’avance par le
tes actions paraissaient toujours inférieures à celles qu’on pouvait attendre d’un Dieu. » Traduit de Lucien, écrivain grec, n
la morsure des serpents venimeux, et à m’exposer aux périls qui nous attendent . Je suis décidé à partager toutes vos épreuves, e
a pas moins été la victime d’une lâche perfidie, sur quelle apparence attendrai -je une vie tranquille, où ce grand homme n’a trou
était retiré à la cour de Prusias, Annibal avait prédit le sort qui l’ attendait , connaissant la haine implacable des Romains et n
rnelles inquiétudes le peuple romain, puisqu’il n’a pas la patience d’ attendre la mort d’un vieillard. Certes" Flamininus ne pou
25 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
ton père ? C’est toi qui me devais ces soins religieux1, Et ma tombe attendait tes pleurs et tes adieux. Parle, parle, mon fils,
t tendre. Dans cet abîme enseveli, J’ai le même destin. Je m’y devais attendre . Accoutumons-nous à l’oubli. Oubliés comme moi da
greffe, mais il faut savoir le pratiquer. Car La Fontaine a dit : N’ attendez rien de bon du peuple imitateur, Qu’il soit singe
26 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
x Oui, la croix3 en tous lieux est toujours préparée, La croix t’ attend partout, et partout suit tes pas ; Fuis-la de tou
upables   Sont d’autant plus inévitables   Que leurs coups sont moins attendus . Tigre altéré de sang, Décie impitoyable, Ce Dieu
 :   Vos biens ne sont point inconstants,   Et l’heureux trépas que j’ attends   Ne vous sert que d’un doux passage,   Pour nous
te de jalousie qui le fait parler ainsi ? 4. Que t’ai-je fait ? Mot attendu . Chaque trait procède d’une sorte de nécessité lo
sse, Que restera-t-il d’elle ? à peine un souvenir : Le tombeau qui l’ attend l’engloutit tout entière, Un silence éternel succ
encor du Cîd bouillonner la colère ; Pour les lui présenter, Rodrigue attend vos dons : Vous qui, les yeux en pleurs à ses nob
27 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539
Shakspeare (Car des deux bords anglais ses deux pieds ont l’empire), Attendent dans un angle, à leur taille ajusté, Les lectures
une fleur déjà dévastée à qui il ne pardonne pas de ne point l’avoir attendu . Il s’y acharne, l’extermine, en fait voler les p
sa vertu patriotique et désintéressée. 1. Le thé, c’est l’accessoire attendu , indispensable. 2. M. de Vigny semble ici dresse
28 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
r les prytanes : quelquefois le peuple s’assemblait de lui-même, sans attendre les formalités prescrites par la loi. Lorsque tou
le sujet qui nous rassemble avait pour objet quelque nouveau débat, j’ attendrais , Athéniens, que vos orateurs ordinaires eussent m
ô mes concitoyens, quand ferez-vous ce qu’il est à propos de faire ? Attendez -vous que quelque nouveau désastre, que la nécessi
es, en vous demandant mutuellement : Qu’y a-t-il de nouveau ? Eh ! qu’ attendez -vous de plus nouveau, de plus étrange, que de voi
arti enfin, il s’est dérobé par une fuite précipitée à la honte qui l’ attendait dans nos murs. Ils n’ont plus rien à redouter du
rits, s’il ne s’agissait que d’une erreur sans conséquence, peut-être attendrais -je que l’événement vous désabusât, puisque mes di
29 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
r la rivière sombre, Et ne sont pas encor passés, qu’un pareil nombre Attend déjà la barque au bord qu’ils ont quitté. « Mon
enfantine et tendre, Vos discours sont prudents, plus qu’on eût dû l’ attendre  ; Mais, toujours soupçonneux, L’indigent étranger
vieux Corneille offrez un digne hommage. Les murs qui l’ont vu naître attendaient son image ; Paris, tous les Français ; tout un pe
encor du Cid bouillonner la colère, Pour les lui présenter, Rodrigue attend vos dons. Vous qui, les yeux en pleurs, à ses nob
e ton père ? C’est toi qui me devais ces soins religieux, Et ma tombe attendait tes pleurs et tes adieux. Parle, parle, mon fils,
scrupules, rien ne lui coûtait pour y réussir, ni le temps, il savait attendre  ; ni l’argent, il puisait au trésor public ; ni l
es coins, méditaient profondément aux suites d’un événement aussi peu attendu , et bien davantage sur eux-mêmes. Parmi ces diver
envoyer un duc pour me défendre ? La servitude alors ne peut se faire attendre  ; Celui qui me défend est déjà mon seigneur, Il p
s ; il ne fait point dire aux rois à sa porte :   Qu’ils se font trop attendre , et qu’Attila s’ennuie.   Quelque chose de silenc
vait vouloir un peu plus tard, et d’agir avec résolution, après avoir attendu avec patience. Comme il se possédait entièrement,
 siècle La France, marchant la première vers l’avenir immense qui attend le monde, a donné au siècle son mouvement. Ce siè
I Mil huit cent onze ! — Ô temps où des peuples sans nombre Attendaient , prosternés sous un nuage sombre, Que le ciel eût
ient entre eux : « Quelqu’un de grand va naître !26 L’immense empire attend un héritier demain. Qu’est-ce que le Seigneur va
e les feux du matin : Je veux achever ma journée. « Ô mort ! tu peux attendre , éloigne, éloigne-toi ; Va consoler les cœurs que
t tendre. Dans cet abîme enseveli, J’ai le même destin. Je m’y devais attendre . Accoutumons-nous à l’oubli. Oubliés comme moi d
usse, il se mouche sous son chapeau, il crache presque sur soi, et il attend qu’il soit seul pour éternuer, ou si cela lui arr
                                              Ah ! chiens ! Vous ne m’ attendiez pas quand vous pilliez mes biens ? Vous me croyie
llait qu’il fût grand ; peut-être sans exemple. Les déesses du Styx l’ attendaient hors du temple, Et n’osaient le poursuivre en ces
-il pas agir ? BRUTE.                                  Il faut encore attendre . VALÈRE. Est-ce Brute qui parle ? Et que viens-je
stoire de ma vie, Pour croire que longtemps, soigneux de me cacher, J’ attende en ces déserts qu’on me vienne chercher. La guerr
p grossir à chaque pas : Daces, Pannoniens, la fière Germanie, Tous n’ attendent qu’un chef contre la tyrannie. Vous avez vu l’Esp
ns-la dans son sang justement répandu, Brûlons ce Capitole où j’étais attendu  ; Détruisons ces honneurs, et faisons disparaître
ayez-en. LOUIS.                     Oui, traître, oui, le saint que j’ attends Peut réparer d’un mot les ravages du temps. Il va
OLIVIER, puis FRANÇOIS DE PAULE. OLIVIER. Sire, François de Paule attend qu’on l’introduise. LOUIS. (Montrant Coitier.) En
fils ! LOUIS.                                         J’y reste pour attendre La faveur qui sur moi de vos mains va descendre,
OIS DE PAULE.                                        Dieu voudra-t-il attendre  ? LOUIS. Demain ! FRANÇOIS DE PAULE.             
ire au milieu de ce temple, et que vous n’y êtes assemblés que pour l’ attendre , et comme des criminels tremblants, à qui l’on va
c’est là son seul vœu, sa seule pensée. Louis sait bien que l’Europe attend avec inquiétude le jugement que vous allez rendre
e, ne mesurant pas l’intervalle qui séparait le 29 juillet du 3 août, attendaient de l’ordre légal rétabli, des mesures que se sera
respect qu’à l’enfant doit un instituteur, Le peuple, enfant aussi, l’ attend de chaque auteur. Le beau, le vrai, le bien, le g
l leur vient une idée à mettre en œuvre, la considèrent longuement et attendent qu’elle reluise, comme le prescrivait Buffon, qua
Quand on voit le style naturel, on est tout étonné et ravi ; car on s’ attendait de voir un auteur, et on trouve un homme. Au lieu
r satisfait, la tranquille sérénité du ciel même : Celui que la terre attendait est venu, « Le Verbe s’est fait chair, et il a ha
uelquefois, n’est plus moderne. M. Patin 82. Saint Paul N’ attendez pas de l’Apôtre ni qu’il vienne flatter les oreil
rase latine, comme le voyageur devant des routes qui se croisent ; il attend que toutes les finales l’aient averti de la corre
en sortir, et ils iraient en se promenant reconnaître, là où l’on s’y attendrait le moins, des frères ou des maîtres. Lucrèce par
é. Vous savez que madame la duchesse de Chaulnes est à Vitré ; elle y attend le duc, son mari, dans dix ou douze jours, avec l
urs, avec les états de Bretagne : vous croyez que j’extravague ; elle attend donc son mari avec tous les états, et, en attenda
rien qui puisse vous dédommager. De grands biens peuvent encore vous attendre . La nature, qui est pleine de douleurs, est plein
est-il pas trop heureux d’en voir venir le terme ? Non, le sort qui m’ attend , mon âme est assez ferme Pour en porter le poids…
de la chaude ventouse Quand ton cerveau malsain réclame le secours ! Attends -tu quelque ami, tu vas, tu viens, tu cours ; « Ne
ère, ni le serrement de main d’un honnête homme qu’on met en mesure d’ attendre le retour du travail. Nous sommes tous malheureus
is je me défie du génie qui ne peut vivre qu’en serre chaude, et je n’ attends de cette plante souffreteuse ni fleurs qui aient
certain du retour de l’éternelle aurore, Sur les mondes détruits je t’ attendrais encore ! Lamartine. Immortalité de l’âme
las d’entendre répéter à l’homme : « Tu n’as rien à craindre, rien à attendre , et tu ne dois rien qu’à toi. » Il le croirait pe
eilleux effet de l’organisation ! Cette boue que je foule aux pieds n’ attend qu’un peu de chaleur, un nouvel arrangement de se
it Platon ; Ce Dieu que l’univers révèle à la raison ; Que la justice attend , que l’infortune espère, Et que le Christ enfin v
30 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
re, devint ïambique ; car, primitivement, on employait le tétramètre, attendu que cette forme poétique est celle de la satire e
ise est plus vive que s’ils surviennent à l’improviste et par hasard, attendu que, parmi les choses fortuites, celle-là semblen
de plus mauvais, car cette situation est horrible sans être tragique, attendu qu’elle manque de pathétique. Aussi personne ne m
développer son étendue, des ressources variées qui lui sont propres, attendu que, dans la tragédie, l’on ne peut représenter p
u’il n’a aucune suite. IV. La comédie est différente de la médisance, attendu que la médisance expose, sans en rien cacher, les
t laisser décider si tel fait a existé, existera, existe, oui ou non, attendu que le législateur n’a pu prévoir cette question.
tient de la doctrine, ce qui est (ici) d’une application impossible, attendu que, pour produire des preuves et des raisons, il
urnent, que portent tous nos efforts pour exhorter ou pour dissuader, attendu qu’il faut que l’on fasse les actions qui prépare
core ceux qui ont plus à perdre qu’à gagner en consumant leur temps à attendre un jugement ou l’acquittement d’une indemnité, co
pour ceux à qui l’on consacre sa vie, et aussi pour ceux de qui l’on attend des égards. XXIX. Les personnes à qui l’on cause
e disposent à nous faire du mal, si nous ne les prévenons nous-mêmes, attendu que, dans ce cas, il n’est plus possible de délib
t une espèce de témoignage. Elle semble porter en elle la conviction, attendu qu’il s’y ajoute une contrainte. Il n’est donc pa
ar le sentiment de la supériorité. VIII. De ceux dont on croit devoir attendre un bon office. Sont dans ce cas ceux que l’on a o
on. XI. De même encore, si la fortune envoie le contraire de ce qu’on attend  ; car ce qui s’éloigne grandement de l’attente ca
nous sont contraires ; — s’ils n’ont pas le sentiment de ce que nous attendons d’eux, ce qui cause l’irritation du Plexippe320 d
euves dont on se croit exempt, ni de la part de gens de qui l’on n’en attend pas, ni dans les situations où l’on se croit à l’
se croient exposés à une épreuve, qu’ils craignent ceux de qui ils l’ attendent , ainsi que l’épreuve elle-même et la situation qu
traversée, par le fait de gens desquels ils ne croyaient pas devoir l’ attendre et quand cette épreuve, ainsi que la circonstance
portés à divulguer nos actes, ce sont les gens que nous avons lésés, attendu qu’ils sont toujours à l’affût ; les médisants, c
ou veulent persuader. Un juge, pour être seul, ne l’en est pas moins, attendu que celui qu’il s’agit de persuader est, absolume
t à chaque affaire en question, et cela avec le secours de la raison, attendu qu’il est évidemment impossible de démontrer par
d’avoir accompli une noble action, et qu’il était de leur famille, «  attendu , ajoutait-il, que mes actes sont, plus que les ti
fait effacer sous les Trente, répondit que ce n’était pas admissible, attendu que les Trente auraient eu plus de confiance en l
on goûte plus ceux qui sont propres à réfuter que les démonstratifs, attendu que l’enthymème, pour réfuter, donne en raccourci
va venir ; et pareillement les enthymèmes dont la conclusion se fait attendre juste autant qu’il faut pour qu’on les connaisse
u de dire qu’Hermès est par excellence le dieu communicatif, libéral, attendu que, seul, Hermès est appelé le dieu commun463 ;
u commun463 ; ou que le logos 464 est ce qu’il y a de plus important, attendu que les gens de bien sont qualifiés non pas digne
l’on disait que c’est un très grand honneur d’être invité à un repas, attendu qu’Achille, faute de l’avoir été, à Ténédos, fut
ccusation, par exemple, en raison de sa vigueur, il s’en tire encore, attendu qu’il n’y a pas non plus vraisemblance, car il al
n enthymème dit qu’il faut avoir de l’indulgence pour les gens ivres, attendu qu’ils pèchent par ignorance, l’objection dira :
d’enthymèmes. (J’emploie dans le même sens les mots élément et lieu, attendu que, élément et lieu, c’est ce à quoi reviennent
r non point de ce qui est bien en soi, mais de ce qui est nécessaire, attendu qu’il convient, à vrai dire, en fait de discours,
sieurs éléments amènent ce résultat et sont de mise dans ce genre-là, attendu que l’on voit de plus loin les choses et les pers
es élégies nomme la poésie « le cri de Calliope » (au lieu de chant), attendu que les deux mots signifient un son : mais la mét
a des métaphores déplacées : les unes parce qu’elles sont ridicules, attendu que les poètes comiques ont aussi recours aux mét
n. II. On emploie aussi l’image dans la prose ; seulement c’est rare, attendu qu’elle est propre à la poésie. On place les imag
VI. La manifestation des mœurs est celle qui se fait par les indices, attendu que chaque genre et chaque condition (ἓξις) donne
frappé d’apprendre une chose d’une façon contraire (à celle que l’on attendait ) et l’âme semble se dire : « Comme c’est vrai ! c
os de Théodore s’adressant à Nicon le Citharède : Θράττει σε647. On s’ attend à ce qu’il va dire : Θράττει σε, « il te trouble 
, car il dit autre chose. Le mot est joli pour celui qui le comprend, attendu que, si l’on ne soupçonne pas que Nicon est Thrac
dans ce cas, il n’y a pas moyen de recourir aux artifices oratoires, attendu que l’on voit aisément ce qui se rattache à l’aff
cours, dans sa composition, renferme un élément indépendant de l’art, attendu que l’orateur n’est en rien la cause des actes, —
y a rien en eux qui les motive. Mais les discours socratiques en ont, attendu qu’ils traitent de questions qui portent ce carac
mains. » En effet, ce sont là des choses qui apportent la conviction, attendu que ce sont des indices, que l’on connaît, des ch
31 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
nde Nous rendre les rayons de ta clarté féconde ? Tous les jours je t’ attends , tu reviens tous les jours : Est-ce moi qui t’app
en a fait son asile… Là ces esprits subtils, toujours prêts à partir, Attendent le signal qui les doit avertir. Mon âme les envoi
Dit l’impie ; est-ce à toi, vaine et faible étincelle, Vapeur vile, d’ attendre une gloire immortelle ? Le hasard nous forma, le
32 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
intiens, comptant nos morceaux5d’un œil avide, s’amusant à nous faire attendre à boire, et murmurant d’un trop long dîner. Nous
incendie augmente, l’orient paraît tout en flammes : à leur éclat, on attend l’astre longtemps avant qu’il se montre ; à chaqu
est juste d’aimer ; laisser couler ce qui ne doit pas toujours durer, attendre avec confiance ce qui durera toujours. » 4. Rou
33 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
cinello 1. M. Grimm l’a fait graver, mais il ne le communique pas. Il attend toujours une inscription, qu’il n’aura que quand
lque pensée profonde, puis s’arrête tout court, et dit : « Président, attendez  ; mon ami, il me vient une idée. Mais… si… par ha
mprendre, mon ami3, cette différence ? Vous êtes seul chez vous. Vous attendez mes papiers, qui ne viennent point ; vous pensez
34 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
’énigme : elle y donne le change au lecteur, qui d’ailleurs, doit s’y attendre . La métaphore et l’antithèse sont les principales
du supplice ; Ton intérêt s’oppose à ma félicité, Et ta clémence même attend que je périsse. Contente ton désir, puisqu’il t’
e forment les nouveaux époux, et aux fruits heureux qu’ils peuvent en attendre . Mais il faut qu’ils ne soient jamais hors de la
res amants ! Prononcez vos derniers serments ; L’Hymen et l’Amour les attendent . Le nœud que vous allez former, Ne saurait être t
35 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
trompe, ou déjà la victoire, Qui son plus grand honneur de tes palmes attend , Est aux bords de Charente en son habit de gloire
’ordre et du temps et du lieu ; Je m’y rendrai sur l’heure, et vais l’ attendre . Adieu. Acte IV, scène III. Dona Léonor,
, mon fils ! Ah, mon père ! « Ô jour trois fois heureux ! moment trop attendu  ! « Tu m’as rendu la vie ! » et, « Vous m’avez pe
ous étalent ? Tous ces mille vaisseaux, qui, chargés de vingt rois, N’ attendent que les vents pour partir sous vos lois. Ce long
lysse surviennent. Le premier, qui vient d’apprendre qu’Iphigénie est attendue au camp, demande que son hymen avec elle soit cél
, je m’arrêterais à de vaines menaces ! Et je fuirais l’honneur qui m’ attend sur vos traces ! Les Parques à ma mère, il est vr
de la terre inutile fardeau, Trop avare d’un sang reçu d’une déesse, Attendre chez mon père une obscure vieillesse ; Et, toujou
itime ; Les dieux ont à Calchas amené leur victime : Il le sait, il l’ attend  ; et, s’il la voit tarder, Lui-même à haute voix
istoire de ma vie Pour croire que longtemps, soigneux de me cacher, J’ attende en ces déserts qu’on me vienne chercher. La guerr
p grossir à chaque pas : Daces, Pannoniens, la fière Germanie, Tous n’ attendent qu’un chef contre la tyrannie. Vous avez vu l’Esp
-la dans son sang justement répandu ; Brûlons ce Capitole, où j’étais attendu  ; Détruisons ses honneurs et faisons disparaître
pas beaucoup fleurie76. Orgon. (À Cléante.) Dorine… Mon beau-frère, attendez , je vous prie. Vous voulez bien souffrir, pour m’
       Ah ! me voilà perdu ! Géronte. Ici depuis longtemps vous êtes attendu . M. Scrupule. Certes, je suis ravi, monsieur, qu
n est idolâtre : On nous promet l’histoire, et c’est un haut projet J’ attends beaucoup de l’art, beaucoup plus du sujet : Il es
le à tous casseurs de verres ! Alors, sans s’émouvoir du trépas qui l’ attend ,        À quelque homme de confiance L’intrépide
               Je n’en sais encor rien. M. Josse. Comment ! se faire attendre  ! Oh ! cela n’est pas bien ; Et vous méritez fort
n père arrivera. Le Comte. Mon père, dites-vous ? Il ne faut point l’ attendre . Jamais en ce pays il ne pourra se rendre. La gou
nt pas le temps d’avoir un sentiment ? À leur lever pressez-vous pour attendre , Pour leur parler sans vous en faire entendre, Po
mpeurs comme eux. Bon citoyen, travaille pour la France, Et du public attends ta récompense. » Qui ? le public ! ce fantôme inc
s cafés tes projets se répandent. Le parodiste oisif et les forains t’ attendent . Cours, après t’être vu, sur leur scène, avili, D
sements les lionceaux demandent                      L’aliment qu’ils attendent                      Des mains du Créateur. Mais
ène VI. M. d’Orglande, seul. J’admire, en vérité, l’avenir qui m’ attend  : Il est flatteur… Oui, mais… Quand j’y songe pou
                                    On va prendre le thé, Et chacun n’ attend plus que Votre Majesté… M. d’Orglande. Eh ! mais
u’au même instant, cloches, petite et grande, Sont prêtes, et chacune attend et ne demande Qu’à sonner quelque mort, et du hau
ns Sichem cherche et retrouve, hélas Ses dix frères pasteurs qui ne l’ attendaient pas ; Rachel, objet sans prix qu’un amoureux cour
eux du matin ;        Je veux achever ma journée. « Ô Mort ! tu peux attendre  ; éloigne, éloigne-toi ; Va consoler les cœurs qu
,         Dans cet abîme enseveli, J’ai le même destin. Je m’y devais attendre .         Accoutumons-nous à l’oubli. Oubliés comm
me, Et, chez ces bonnes gens, de le voir tout joyeux, Vient sans être attendu , s’assied au milieu d’eux, Écoute le récit des pe
jours entiers nous ne l’avons point vue. Notre pauvre Brunon ! nous l’ attendons en vain !… Les loups l’auront mangée, et nous mou
me de ma fille, oh ! suspends ton départ ; Et, pour quitter ce monde, attends du moins ta mère. » Ainsi la foi l’anime et l’esp
r pour le venger Le frère voit frapper son frère ; Aux tyrans qu’il n’ attendait pas Le vieillard livre le repas Qu’il a dressé po
feux du jour, Du golfe avec terreur mesurant l’étendue, Un vieillard attendait , seul, au pied de la tour. Sous des flocons d’écu
s pleurs, Le long des flots bruyants il murmure à voix basse : « Je t’ attendais hier, je t’attendis longtemps, Tu ne reviendras p
flots bruyants il murmure à voix basse : « Je t’attendais hier, je t’ attendis longtemps, Tu ne reviendras plus, et c’est toi qu
r, je t’attendis longtemps, Tu ne reviendras plus, et c’est toi qui m’ attends  ! » La Patrie. (Marino Faliero, acte I, scène
fils ! Louis.                                         J’y reste pour attendre La faveur qui sur moi de vos mains va descendre,
nçois de Paule.                                      Dieu voudra-t-il attendre  ? Louis. Demain. François de Paule.            
aire, Laissez-moi m’endormir du sommeil de la terre ! » Or le peuple attendait , et craignant son courroux, Priait sans regarder
condes Méditations, qui suivirent d’un an les premières. L’auteur dut attendre une génération de lecteurs nouvelle pour retrouve
monotone ; L’œil fasciné la cherche à travers les rameaux ; L’oreille attend en vain que son urne tarisse ;        De précipic
s points de l’immense étendue, Et je dis : Nulle part le bonheur ne m’ attend . Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumi
sombre ou pur qu’il se couche ou se lève, Qu’importe le soleil ? Je n’ attends rien des jours. Quand je pourrais le suivre en s
er dédaigne de détruire. Témoin de ta puissance et sûr de ta bonté, J’ attends le jour sans fin de l’immortalité. La mort m’ento
des hommes empoisonnés dans la joie d’un festin, et que des cercueils attendent à la porte, des substitutions de personnes, des s
oulie a crié ; la voile suspendue Ne demande qu’un souffle à la brise attendue , Et sur le pont tremblant tous mes jeunes rochers
nul bonheur humain ; Comme un chêne immobile, en mon repos sonore, J’ attends le jour de Dieu qui nous luira demain. En moi de
ue office il passe et repasse sans cesse. Là, dans ce doux enclos, il attend la vieillesse. Mais pourquoi ce matin, aux heures
equel le pasteur avec force appuya, Témoigna que la paix si longtemps attendue , La paix à son esprit était enfin rendue, Que de
re. Oui ; j’ai vérifié moi-même ce chapitre ; Et, comme vous savez, j’ attends les créanciers, Qui viendront tout à l’heure, arm
ce qui n’est ni plus correct ni plus clair. 14. Archaïsme, pour et attendu que… 15. Le rebec, ancien instrument de musique
36 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mézeray. (1610-1683.) » pp. 12-14
tes où elles pourraient aisément soutenir les attaques de l’ennemi et attendre les renforts qui lui devaient arriver, il mît sa
erminait facilement dans les plus pressantes rencontres, se résolut d’ attendre l’ennemi dans un poste avantageux3. Histoire de
37 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nicole, 1625-1695 » pp. 72-75
tranquillité de son âme si on l’attachait à ce moyen. Il faut donc s’ attendre qu’en vivant avec les hommes on trouvera des hume
uns qu’ils sont, c’est une sottise d’en être surpris et de ne pas s’y attendre . Les hommes sont mêlés de bonnes et de mauvaises
38 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
à sa renommée, donnait à ses écrits l’autorité d’oracles impatiemment attendus . Il entretenait de loin la ferveur de ses fidèles
ce du monde. Cet homme promis à la nature, demandé par les prophètes, attendu des nations, cet homme enfin, descendu du ciel, a
us exempteront ici d’avoir froid. Au reste, je vous dirai que je vous attends ici avec un petit recueil de rêveries qui ne vous
pendant fort souhaité de pouvoir être témoin de votre conduite ; je m’ attends que vous m’en rendrez compte. Car, sans cela, au
er les gens et les faire aviser de176 boire, lorsqu’on n’y songe pas. Attendez qu’on vous en demande plus d’une fois, et vous re
à qui des deux le premier ? harpagon. Au cuisinier. maître jacques. Attendez donc, s’il vous plaît. Maître Jacques ôte sa casa
nant, maître Jacques, il faut nettoyer mon carrosse. maître jacques. Attendez . Ceci s’adresse au cocher. Maitre Jacques remet s
ris ; j’allai dîner à Pomponne ; j’y trouvai notre bonhomme408  qui m’ attendait  : je n’aurais pas voulu manquer à lui dire adieu.
es lettres ; je ne doute point que vous ne m’ayez écrit ; mais je les attends , et je ne les ai pas : il faut se consoler, et s’
rôti manqua, à cause de plusieurs dîners où460 l’on ne s’était point attendu . Cela saisit Vatel ; il dit plusieurs fois : « Je
» Il ne savait pas que Vatel avait envoyé à tous les ports de mer. Il attend quelque temps ; les autres pourvoyeurs ne viennen
rois. Mais quand je considère cette infinie multitude de peuples qui attend de leur protection son salut et sa liberté ; quan
Si leur siècle ne leur paraît pas assez favorable à leurs folies, ils attendront la justice de la postérité, c’est-à-dire qu’ils t
ation de sagesse ; quand est-ce que ce pauvre homme se résoudra, s’il attend que de leurs conférences il résulte enfin quelque
qui portait la victoire565 dans ses yeux ! Don Francisco de Mellos l’ attend de pied ferme ; et, sans pouvoir reculer, les deu
; il faut qu’il avance. Quel abîme lui est réservé ! quel précipice l’ attend  ! de quelle bête sera-t-il la proie ? Sans secour
celle qui s’empresse et qui s’agite pour parvenir, mais de celle qui attend paisiblement 614 la justice qu’on doit lui rendre
e ; tous les corps assemblés étaient venus au-devant, et les derniers attendaient , d’espace en espace, le temps de débiter leurs ha
e superbe ? Avec quel front osera-t-il dire après659 saint Paul : « J’ attends de mon Dieu la couronne de justice qui m’est rése
eu de travailler. II néglige les affaires pour ses plaisirs ; il fait attendre trop longtemps les officiers dans son antichambre
; lui seul est l’objet de toutes les espérances. On ne poursuit, on n’ attend , on ne fait rien que par lui seul ; on regarde se
sœurs. Je ne sais pourtant si on leur permet de vous rendre visite ; attendez donc à leur faire des compliments, quand vous ser
usse, il se mouche sous son chapeau, il crache presque sur soi, et il attend qu’il soit seul pour éternuer, ou, si cela lui ar
d non plus parler les uns les autres que dans ces chambres où il faut attendre , pour faire le compliment d’entrée, que les petit
resque toute couverte des bateaux qui accompagnent le mien. Au bord m’ attendent gravement tous les vénérables moines en corps ; l
ue faire ? être aussi ferme et aussi patient qu’il est insupportable, attendre en paix qu’il revienne demain aussi sage qu’il ét
e persécute, on le trahit828. Il ne doit rien à qui que ce soit. Mais attendez un moment : voici une autre scène. Il a besoin de
resque tous les hommes ; je tâche de leur rendre beaucoup, et de n’en attendre rien. Je me trouve fort bien de ce marché : à cet
ire au milieu de ce temple, et que vous n’y êtes assemblés que pour l’ attendre , et comme des criminels tremblants, à qui l’on va
Dieu juste qu’il regarde comme un ennemi déclaré dont il ne doit plus attendre d’indulgence, il915 se roule916 dans ses propies
is pas encore fermé l’œil, lorsque le muletier vint m’avertir qu’il n’ attendait plus que moi pour partir. Je me levai aussitôt, e
regards fixes1031 sur le peuple romain ; et, perdant le courage, ils attendaient , de leur patience et de leurs bassesses, quelque
es de M. le duc de Bourgogne fait grand plaisir à un cœur français. J’ attends avec impatience la paix ou quelque victoire, et j
sante servante1178, L’Ombre de Voltaire. Contre l’athéisme N’ attendre de Dieu ni châtiment ni récompense, c’est être vé
ettre aux pieds de son maître son courage, sa force, ses talents ; il attend ses ordres pour en faire usage ; il le consulte,
e le plus doux et le plus honnête. « Monsieur, il y a longtemps que j’ attends  ; pourriez-vous me dire quand je serai payé ? Je
notre ouvrage de terre bien foulée, et le jour où tout fut fait, nous attendîmes dans des transes1305 d’espérance et de crainte l’
ens, comptant nos morceaux1330 d’un œil avide, s’amusant à nous faire attendre à boire, et murmurant d’un trop long dîner. Nous
incendie augmente, l’orient paraît tout en flammes : à leur éclat, on attend l’astre longtemps avant qu’il se montre ; à chaqu
e adressé, elle offre de vous le rembourser, comme il est juste. Je n’ attends là-dessus que vos ordres pour exécuter ses intent
eux être inconnu ? figaro. Je me retire. l e comte. Au contraire. J’ attends ici quelque chose, et deux hommes qui jasent sont
vices, le charme de ses peines, et le prix de ses dangers. Il ne doit attendre sa moisson, sa destinée, la seule qui l’intéresse
pas à tout supporter. Enfin les messieurs revenaient, et ce moment si attendu n’apportait pas un grand changement dans la maniè
côtés la ville qui subsiste encore presque en entier, il semble qu’on attende quelqu’un, que le maître soit prêt à venir ; et l
nel. Ses petits-enfants, qui depuis longtemps ne rêvaient que la fête attendue , entouraient ses genoux, et le rajeunissaient de
istement vos yeux. Le voyageur s’assied sur le tronc d’un chêne, pour attendre le jour ; il regarde tour à tour l’astre des nuit
ennemis ne prévalent pas contre lui. Mais que ce sauveur impatiemment attendu donne tout à coup signe d’existence, l’instinct n
ieds, où l’on montait par une échelle, c’était là le coucher qui nous attendait , espèce de nid dans lequel on s’introduisait en r
s rues, ou fuyant dans la campagne, tombent aux mains de ceux qui les attendaient dehors. Après une longue scène de tumulte et de c
s ranger encore sous le bonnet ; le roi crut qu’il allait frapper : «  Attendez le signe, lui dit-il. — Je l’attendrai, Sire, ave
i crut qu’il allait frapper : « Attendez le signe, lui dit-il. — Je l’ attendrai , Sire, avec le bon plaisir de Votre Majesté. » Au
tourné la tête, et ne lui dit que ces mots : « Madame, les lords vous attendent , et m’ont envoyé vers vous. — Oui, répondit Marie
s. Quand on fut sur l’escalier où les comtes de Shrewsbury et de Kent attendaient Marie Stuart, et par où elle devait descendre dan
perdu son à-propos, et, au lieu de la gloire, c’est la honte qui vous attend . Tout cela peut sans doute se faire médiocrement,
couraient çà et là, cherchant un père, un mari, des enfants. Les uns attendaient leur sort avec une résignation silencieuse ou une
es rivages de la Grande-Bretagne l’ont accueilli comme un hôte qu’ils attendaient . Quand les vaisseaux de l’Occident, las des barri
rivains qui ont su le mieux économiser l’emploi de leur talent, faire attendre et désirer leurs œuvres, les polir à loisir, et c
vait-elle pas bien soin de toi ? Que te manquait-il ? Pourquoi ne pas attendre un mois encore ? ta bru t’aurait donné un fils. »
r le maire de vider la place au plus vite ; mais celui-ci n’avait pas attendu cette invitation. Il gagnait la porte, et déjà se
, et s’épandait sur la superficie de la terre ; mais, outre qu’elle n’ attendait pas toujours le soleil pour se défaire, et qu’ell
sprit s’effraie D’un festin sans turbot, sans barbue et sans raie. Il attend , s’inquiète, et, maudissant son sort, Appelle en
au vice, ou qui représentent la vertu, croit avoir accompli ce qu’on attend de son pinceau, lorsqu’il a parfaitement imité la
ditions extravagantes. Il n’y a nul ménagement et nulle composition à attendre d’un homme si plein de ses intérêts et si ennemi
cœur plein d’amertume. Bossuet s’adresse à une âme religieuse, qui n’ attend plus rien du côté de la terre. 593. Ce style est
génieuse qui appelle le sourire. 614. Cette justice se fait parfois attendre si longtemps, qu’elle arrive trop tard, quand l’h
, étant invité chez M. le Duc, et averti qu’une nombreuse compagnie l’ attendait pour dîner, il refusa, disant qu’il n’avait point
édecins consultent l’état de sa maladie, et que sa famille tremblante attend le résultat de la conférence, ces médecins invisi
est juste d’aimer ; laisser couler ce qui ne doit pas toujours durer, attendre avec confiance ce qui durera toujours. » 1324.
e briller encore de toute l’antique splendeur de ses prophéties, ou n’ attendre qu’une parole pour sortir tout éblouissante de se
rendra parti pour le tribunal correctionnel, et, dans le second, elle attendra du ciel la récompense que les hommes laissent à D
rgné pour vous revoir encore. Pourtant, nous ne pouvons pas tous nous attendre à revenir raconter l’histoire de notre bataille,
39 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
là Louis XIII pris métaphoriquement pour Jupiter ; et l’imagination s’ attend à voir cette figure soutenue. Mais Malherbe ajout
pante au crédit actuel de ces deux seigneurs. Une dame de distinction attendait dans l’antichambre d’un parvenu. Quelqu’un lui en
ssante par leur art, forte par sa faiblesse, Sur le bord qu’il menace attend le flot grondant, Trompe sa violence et résiste e
u lecteur ! La vie entière de Socrate, et les remords inévitables qui attendent ses bourreaux. Mais, quand nous trouverons dans F
pensée. Mais il ajoute : Poser ses bonnes actions dans la barque, et attendre le vent qui nous pousse rapidement vers des monde
t combien cette circonstance de mettre son paquet dans le bateau et d’ attendre le vent, affaiblit la première idée, et lui fait
40 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
te il revint chez lui ; il y changea de vêtement et de chaussure ; il attendit quelque temps, comme il arrive d’ordinaire, que s
nteau de voyage ; et la petite épigramme contre les dames qui se font attendre nous semble assez mal séante devant un tribunal o
e lui-même aussi vivement que vous. La description à laquelle il ne s’ attend pas l’effraye ; celle qu’il ne désire pas l’impat
41 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
éternels, et arrêtons ce que nous devons être pour toujours. Si l’on attend un âge, plus avancé pour se choisir un état, les
on qui en décident d’ordinaire. Une dignité sacrée à laquelle on ne s’ attendait point nous dépouille à l’instant de l’ignominie d
nous mille dispositions cachées que nous ne connaissons pas, et qui n’ attendent que l’occasion pour paraître ; seul, lorsqu’il ti
42 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
tion. Arrivé à la confirmation… Le Juge. — Ah ! c’est là que je vous attends . Comment vous êtes-vous tiré de ce pas difficile 
travaux forcés à perpétuité. Le Juge. — Cela ne m’étonne pas, je m’y attendais . L’Avocat. — Comment ! et vous aussi vous nous co
eur apparaît pas aussi claire que la lumière du jour, plus de pitié à attendre d’eux ; ils se renferment dans la résolution infl
43 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
s rues, ou fuyant dans la campagne, tombent aux mains de ceux qui les attendaient dehors. Après une longue scène de tumulte et de c
ieds, où l’on montait par une échelle, c’était là le coucher qui nous attendait , espèce de nid dans lequel on s’introduisait en r
44 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
eveulx, et vos pechez fuyans, Par repentance, avecques Magdalaine. Qu’ attendez -vous ? Quand on est hors d’alaine, La force fault
je suis seur (s’ils durent longuement) Que je puis bien certaine mort attendre . Assez congnois que trop veux entreprendre ; Mai
Non entendu par signes ni par ditz. Je prie à Dieu que vous puissiez attendre Qu’on ouvre l’huis, une nuit toute entière, Tout
. Il a voulu faire improviser à la langue française ce qu’elle devait attendre de « longueur de temps », et il a mis la bride su
Regrettant mon amour et vostre fier desdain. Vivez, si m’en croyez, n’ attendez à demain ; Cueillez dès aujourd’huy les roses de
sois encor en ces bas lieux. Mais tu n’y seras guere, ô deesse ! à m’ attendre , Car je n’estois resté que pour cueillir ta cendr
alets, Il l’appelle, et lui dit : « Hola hau ! Ladreville, Qu’on ne m’ attende point, je vay disner en ville, » Dieu sçait si ce
preste, Joyeuse à vaincre au courre une sauvage beste. Sa carrosse l’ attend à quatre blancs chevaux Plus vistes677 que les ve
, parce que rien de lui n’est indifférent ; Benserade (1612-1691), qu’ attendaient les ballets de la cour de Louis XIV pour faire ap
rompe, ou desjà la Victoire, Qui son plus grand honneur de tes palmes attend , Est aux bords de Charente en son habit de gloire
ictime du tombeau, Verra bien tost ses jours esteindre leur flambeau. Attendez le succes des tristes destinées Qui destordent de
elle du ciel à ce combat t’appelle, La torture, le fer et la flamme t’ attend  : Offre à leurs cruautés un cœur ferme et constan
tout préparé Pour réunir bientôt ce que j’ai séparé.     Ô toi qui n’ attends plus que la cérémonie Pour jeter à mes pieds ma r
’ordre et du temps et du lieu ; Je m’y rendrai sur l’heure, et vais l’ attendre . Adieu821. (Don Sanche, I, 3 et 4). Un co
s votre ordre en fantôme éclatant, En colosse d’état qui de vous seul attend L’ame qu’il n’a pas de lui-même… Général en idée,
ocentes : Vous pouvez donner cours à vos douleurs pressantes : Chacun attend de vous ce devoir généreux : Les Destins sont con
sumer les restes à me plaindre, Et, prodigue d’un temps par la Parque attendu , Le perdre à regretter celui que j’ai perdu ? Si
vois plus d’instans qui ne m’en sollicitent. Je recule, et peut-être attendrais -je trop tard : Car qui sait les momens prescrits
t idolâtre ; On nous promet l’histoire, et c’est un beau projet893. J’ attends beaucoup de l’art, beaucoup plus du sujet Il est
t suffire, Et que, pour te traiter comme je le désire, Mon courroux n’ attend qu’un bâton ? SOSIE. Si vous le prenez sur ce ton
Des tendresses de notre cœur. Pour m’ôter leur présent, me falloit-il attendre Que j’en eusse fait tout mon bien ? Ou plutôt, s’
ais presser un entretien si doux. NÉRON. Dans mon appartement qu’il m’ attende avec vous981. (Britannicus, IV, 3.) La jal
         Ah ! me voilà perdu. GÉRONTE. Ici depuis longtemps vous êtes attendu . M. SCRUPULE. Certes, je suis ravi, monsieur, qu’
La Pucelle a été fort maltraitée, non sans raison. Que pouvait faire attendre une préface (elle est adressée au duc de Longuevi
du supplice : Ton intérêt s’oppose à ma félicité, Et ta clémence même attend que je périsse. Contente ton désir puisqu’il t’e
Je verrai les saisons se suivre tour à tour ; Et dans un doux repos j’ attendrai la vieillesse. Ainsi, lorsque la mort viendra ro
i de témoin… Cependant vers leur fin s’envolent ses années ; Mais il attend sans peur des fières destinées Le funeste décret 
newelt, un qui le termine : Caton se la donna (la mort). — Socrate l’ attendit  ; — deux poètes comiques égarés dans la tragédie
par la mort. Pour qu’elle soit reprise et menée à bonne fin, il faut attendre encore un quart de siècle. Heureusement le xviiie
lattez-vous de les aimer ? Des heureux qu’il vous plaît de faire Vous attendez votre salaire ; Vous voulez régner sur les cœurs 
ue Rome pliât ; Mais, incapable de se rendre, Il n’eut pas la force d’ attendre Un pardon qui l’humiliât1062. La montre et le
r solaire. — Eh ! que fais-tu donc là. si tu n’en sais pas plus ? — J’ attends , répondit-il, que le soleil m’éclaire : Je ne sai
ondit-il, que le soleil m’éclaire : Je ne sais rien que par Phébus. —  Attends -le donc ; moi je n’en ai que faire, Dit la montre
le ciel irrité Veut se justifier de trop d’impunité ; C’est ici que m’ attend le trait inévitable, Suspendu trop longtemps sur
ia plus cher ses Juvenilia que La Fontaine ses Contes : Louis XIV fit attendre l’un, Louis XV fit échouer l’autre. Plaidoyer
ts et les goûts, Le jugement d’un seul n’est point la loi de tous, Qu’ attendre est, pour juger, la règle la meilleure, Et que l’
et son intempérie ; Trompe aussi par raison tes sens et leur furie. N’ attends pas dans ton cœur de mollesse abattu Que l’air br
ssante par leur art, forte par sa foiblesse, Sur le bord qu’il menace attend le flot grondant, Trompe sa violence, et résiste
ntine et tendre, « Vos discours sont prudents1207 plus qu’on eût dû l’ attendre  ; « Mais, toujours soupçonneux, l’indigent étrang
u sauvage Eurytus. Soudain, le glaive en main, l’ardent Pirithoüs : «  Attends  ; il faut ici que mon affront s’expie, Traître ! 
ètes qui, soit comptaient parmi ses fondateurs, soit ne l’avaient pas attendue pour faire preuve d’indépendance, soit répondiren
eta son crêpe noir, Mon père à ses côtés ne me fit plus asseoir, Et j attendis en vain à sa place déserte Une tendre caresse, et
des ailes à la Mort. L’or n’enrichit ni ton frein, ni la selle ; Mais attends tout du prix de mes exploits. Hennis d’orgueil, ô
le ; Cyclades, c’est vous qu’elle appelle ; Venez, mes sœurs, je vous attends  ! Tyne, Andros, Mycone, il est temps ! Chio nous
ÇOIS DE PAULE.                                       Dieu voudra-t-il attendre  ? LOUIS. Demain ! FRANÇOIS DE PAULE.             
Je confie au public mes plus chers intérêts, Mais en les respectant j’ attendrai ses arrêts. Malheur à l’esprit vain qui dans l’ar
s points de l’immense étendue, Et je dis : Nulle part le bonheur ne m’ attend … Mais peut-être au-delà des bornes de sa sphère,
I Mil huit cent onze ! — Ô temps, où des peuples sans nombre Attendaient , prosternés sous un nuage sombre, Que le ciel eût
isaient entre eux : — Quelqu’un de grand va naître ! L’immense empire attend un héritier demain. Qu’est-ce que le Seigneur va
aire, Laissez-moi m’endormir du sommeil de la terre ». Or, le peuple attendait , et, craignant son courroux, Priait sans regarder
s reviennent ; La flairer avec crainte, et passent en soufflant. Elle attend que l’été, changeant ses destinées, Vienne ouvrir
s excite au combat ; cependant Elles tournent en rond lentement, et s’ attendent  : Leurs mufles amaigris l’un vers l’autre se tend
orsque dans le désert la cavale sauvage, Après trois jours de marche, attend un jour d’orage, Pour boire l’eau du ciel sur ses
scarpés ? La biche le regarde ; elle pleure et supplie : Sa bruyère l’ attend  ; ses faons sont nouveau-nés ; Il se baisse, il l
. Aussi bien qu’un penseur le sage est un athlète ; Un fier combat l’ attend , à toute heure, en tout lieu. Il faut, pour lui f
du soleil, sans trêve ni relâche, Ils ont coupé les foins au village attendus  ; Ils ne partiront pas sans achever leur tâche :
-il pas agir ? BRUTE.                                  Il faut encore attendre . VALÈRE. Est-ce Brute qui parle ? Et que viens-je
ont du pic allier, Baigné d’une lueur qui saigne sur la neige1558, Il attend cette mer sinistre qui l’assiège : Elle arrive, d
Virgile, Géorg.. III, 364. 240. Espérer employé ici dans le sens de attendre . Racine a dit de même (Androm. V, sc. dern.) : G
ux ! Le chœur. Quel heur en son départ ? Enée. L’heur que les miens attendent . Le chœur. Les Dieux nous ont faits tiens. Enée
 Je crois juste… les lois anciennes… » L’art est déjà parfait. 676. Attend le roi. 677. Bossuet (Or. fun. de la princesse
dans Racine (Iphig, IV, 4), Agamemnon à sa fille : Du coup qui vous attend vous mourrez moins que moi… Allez, et que les Gre
oue dis je plus que je ne dois. Moi de qui la pudeur devroit du moins attendre Que vous m’expliquassiez le trouble où je vous vo
aux hommes. Cf. l’épitre suivante, v. 2. Corneille, Cinna, I, 2 : J’ attendrai du hasard qu’il ose le (Auguste) détruire. Cf. L
ononcer par l’oracle qu’elle devait être exposée sur un rocher pour y attendre le monstre. À peine exposée, elle est transportée
ice de Rome. Comparez encore, Alexandre, V, 3 : PORUS. Aussi bien n’ attends pas qu’un cœur comme le mien Reconnaisse un vainq
ais user de la victoire ; Et Pompée, III, 4 : CORNÉLIE. Car enfin n’ attends pas que j’abaisse ma haine. Je te l’ai déjà dit,
Le poison, est tout prêt. Il retourne Néron, qui, laissant Burrhus l’ attendre , finit la scène et l’acte par ce vers, contre-par
ns phrases », en un mot « Sortez ! » : les muets, le lacet en main, l’ attendent derrière la porte. Il est tué, et elle se tue. Vo
r et de me plaindre Des muses, des grands et du sort, C’est icy que J’ attends la mort Sans la desirer ni la craindre. 1011.
Séjan raisonne sur lui-même comme Claudien sur Rufin. Séjan n’a qu’à attendre  : Auferet hunc tandem Sejant pœna tumultum Abs
mparses dans la Mort de César (1735) : le vieux Grévin ne l’avait pas attendu pour cela. Il y· a plus de nouveauté dans le coup
is, le jeune poète enthousiaste, qui se fait appeler M. de l’Empyrée, attend du succès d’une tragédie son succès auprès de Luc
s, que nous ont conservés ses fragments ou ébauches, mêlées de prose, attendaient leur emploi, pittoresques et charmants !        
le attaché, vient s’asseoir auprès d’elle ; Muet, l’oreille droite il attend son réveil ; Et si la chaste reine, au milieu du
pourrai faire un quadro », un cadre, un petit tableau, et l’esquisse attendait dans son portefeuille ou la plume du poète ou le
temps, emprunte quelque chose d’héroïque au voisinage de la mort qui attendait le poète. — On voit, au centre du célèbre tableau
erre, Attentif au coup de sifflet, Pour lancer ses feux sur la terre, Attendre l’ordre d’un valet. J’ai vu, du ténébreux empire
printemps Loin des bras qui m’ont repoussée ; Reviens, ma mère, je t’ attends Sur la pierre où tu m’as laissée. 1287. « Je
iton (voir Platon, Criton) lui faisait de le tirer de la prison où il attendit la mort. 1342. Ainsi finit le beau fragment anti
ù l’orage est vainqueur, Vos veuves aux fronts blancs, lasses de vous attendre , Parlent encor de vous en remuant la cendre De le
èce, dans la colère vengeresse de Brutus. Voilà l’occasion que Brutus attendait , non pas celle qu’il aurait choisie, car il a pou
45 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
devais à un prince, était celle de la dépendance et de l’égalité : j’ attendis qu’il vînt chez moi ». Tout ce morceau est bien
devais à un prince, était celle de la dépendance et de l’égalité : j’ attendis qu’il vînt chez moi ». Je laisse aux lecteurs ju
hais ses mains défaillantes qu’avec respect ; et le lit funèbre où il attendait la mort, me semblait une espèce de sanctuaire. Ce
46 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
extrême effort, après lequel trouvant plus de résistance qu’ils n’en attendaient , et le propre de la violence étant de durer fort
rtaine. Il leur est impossible de laisser arriver les événements et d’ attendre la maturité des choses ; ils voudraient hâter le
ment, et David se rend ce témoignage à soi-même, « qu’il a patiemment attendu l’Éternel, lequel ne l’a point trompé ». Et néanm
; et quand nous avons eu l’un et l’autre, il s’est bien gardé de nous attendre . De sorte, monsieur, que hors la Capelle et le Ca
r un empire (car c’était le prix de cette victoire), ne voulurent pas attendre trois jours ? Vous voyez donc que pour sauver la
plus de bonheur devant Dôle, où la longueur du siège nous en faisait attendre une mauvaise issue, quand on sut que les ennemis
ue dans celle des poètes. Prévenez ce temps-là, je vous conjure, et n’ attendez pas à être de ses amis jusques à ce que vous y so
est de ces gens-là. Il veut être le premier de son opinion, et qu’on attende par respect son jugement. Toute approbation qui m
é. Vous savez que madame la duchesse de Chaulnes est à Vitré ; elle y attend le duc, son mari, dans dix ou douze jours, avec l
urs, avec les états de Bretagne : vous croyez que j’extravague ; elle attend donc son mari avec tous les états, et, en attenda
Paris ; j’allai dîner à Pomponne ; j’y trouvai notre bonhomme82 qui m’ attendait  ; je n’aurais pas voulu manquera lui dire adieu.
ve » ni à l’orphelin138. Quel est ce changement, et qui aurait jamais attendu d’une douceur si plaisante une cruauté si impitoy
x miracles. N’est-il pas évident que tout le fruit qu’ils en devaient attendre , et qui leur en revint, fut la haine publique, le
autres, qu’il lui soit égalé. Ils en appellent à l’autre siècle ; ils attendent la fin de quelques vieillards, qui, touchés indif
faire ? être aussi ferme et aussi patient qu’il est insupportable, et attendre en paix qu’il revienne demain aussi sage qu’il ét
le persécute, on le trahit ; il ne doit rien à qui que ce soit. Mais attendez un moment, voici une autre scène : il a besoin de
sur vos ailes. Que le Midi, que l’Orient, que les îles inconnues les attendent , et les regardent en silence venir de loin. Qu’il
aussi nombreuses que les conciles universels278, et où la loi de Dieu attendait son explication de la bouche d’Augustin ? Je ne v
nces trompeuses, ils ne tombent dans des espèces d’embuscades qui les attendent , souvent cachées à l’abri des plus grands noms. C
re au milieu de ce temple, et que vous n’y êtes rassemblés que pour l’ attendre , et comme des criminels tremblants à qui on va pr
à une grande guerre, le sénat dissimulait toutes sortes d’injures, et attendait dans le silence que le temps de la punition fût v
des regards fixes sur le peuple romain ; et, perdant le courage, ils attendaient de leur patience et de leurs bassesses quelque dé
. » Je reçus les grâces du roi : j’adorai les décrets des dieux, et j’ attendais leurs promesses, sans les rechercher ni les fuir.
, pour guetter au passage une grenouille, un poisson ; mais, réduit à attendre que sa proie vienne s’offrir à lui, et n’ayant qu
r ; roi paisible des oiseaux d’eau, il brave les tyrans de l’air ; il attend l’aigle sans le provoquer, sans le craindre ; il
ait trop, et que le beau temps m’invitait, je ne pouvais si longtemps attendre , et pendant qu’on était encore à table, je m’esqu
r encor à leur courage tendre, Voyant Dieu devant eux en ses bras les attendre , Et pour leur faire honneur les anges se lever463
ux ; ils sont dignes de vous : Malgré tous nos efforts, vous en devez attendre Ce que vous souhaitez et d’un fils et d’un gendre
ue lâcheté. LE VIEIL HORACE. J’en aurai soin. Allez : vos frères vous attendent  ; Ne pensez qu’aux devoirs que vos pays demandent
nner.     Voilà, belle Émilie, à quel point nous en sommes. Demain, j’ attends la haine ou la faveur des hommes, Le nom de parri
conjurés Rend mes jours plus maudits, et non plus assurés. Octave, n’ attends plus le coup d’un nouveau Brute : Meurs ; et déro
ultipliées ne font qu’élever sa grande âme. Entouré des coupables qui attendent leur arrêt de sa bouche, il va prononcer leur par
conseille. VENCESLAS. Prêtez-moi, Ladislas, le cœur avec l’oreille. J’ attends toujours du temps qu’il mûrisse le fruit Que pour
t un peu votre courage555. Encor, si la saison s’avançait davantage ! Attendez les zéphyrs : qui vous presse ? un corbeau Tout à
ocentes : Vous pouvez donner cours à vos douleurs pressantes ; Chacun attend de vous ce devoir généreux : Les Destins sont con
s plutôt qu’il est de ma rente. ARMANDE. Oh ! oh ! oh ! celui-là ne s’ attend point du tout. PHILAMINTE. On n’a que lui qui pui
ouverte, Et de nous signaler par quelque découverte. TRISSOTIN. On en attend beaucoup de vos vives clartés, Et pour vous la na
la frayeur épars ; Il voit cent bataillons, qui, loin de se défendre, Attendent sur des murs l’ennemi pour se rendre. Confus, il
eprocher sa conduite et à le menacer de sa vengeance. Pendant qu’elle attend son réveil, elle voit sortir Burrhus de chez lui.
presser un entretien si doux738. NÉRON. Dans mon appartement qu’il m’ attende avec vous. Acte IV, scène IV. Néron, Narci
érités à entendre d’Isabelle ; mais une plus rude et dernière leçon l’ attend  : elle lui sera donnée par Lycandre, vieillard d’
homme n’a pas fait fortune à l’intendance. (Au comte.) Ma femme vous attend . Venez, d’un air soumis, Prévenant, la prier d’êt
MON. C’est bien dit. Je vous fais compliment à tous deux. Je n’ai pas attendu ce que je viens d’apprendre Pour choisir votre fi
ux du matin :         Je veux achever ma journée. « Ô mort ! tu peux attendre , éloigne, éloigne-toi ; Va consoler les cœurs que
Quand on voit le style naturel, on est tout étonné et ravi ; car on s’ attendait de voir un auteur, et on trouve un homme. » 264
47 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »
n’était pas de décider une prééminence qui sera toujours un problème, attendu la valeur à peu près égale des motifs pour et con
effroi, et toujours le fléau de l’humanité. On devait naturellement s’ attendre à voir, sous leur verge funeste, le goût se corro
48 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
eta son crêpe noir, Mon père à ses côtés ne me fit plus asseoir, Et j’ attendis en vain à sa place déserte, Une tendre caresse et
se me dit de reprendre courage. Eh ! que sert d’espérer ! Que puis-je attendre enfin ! J’avais une marmotte, elle est morte de f
49 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Pascal. (1623-1662.) » pp. 35-39
Quand on voit le style naturel, on est tout étonné et ravi ; car on s’ attendait de voir un auteur, et on trouve un homme. La vrai
; Et Voltaire a traduit ainsi ce vers : Nous ne vivons jamais, nous attendons la vie. 1. Ce verbe fort goûté de Montaigne et
50 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14
us exempteront ici d’avoir froid. Au reste, je vous dirai que je vous attends ici avec un petit recueil de rêveries qui ne vous
n remède plus fâcheux que la maladie : mais je vous conseille aussi d’ attendre que le temps seul vous guérisse, et beaucoup moin
51 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
favoriser et pour précipiter cette retraite ; et la France en suspens attendait le succès d’une entreprise qui, selon toutes les
g pour le bien public ; là on lui dresse une pompe funèbre, où l’on s’ attendait de lui dresser un triomphe. Chacun choisit l’endr
52 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
s ! Notre mère qui nous aimait tant, morte depuis deux ans seulement, attendrait -elle en vain notre visite ! Que nous dirait-elle
luie allons prier sur sa tombe. M. Dès les premiers mots, le lecteur attend cette phrase ; il est si naturel d’aller le jour
es mots, une grande infortune a sans doute frappé celui qui parle. On attend une description tragique ; le cœur s’émeut d’avan
es grâces : l’une de l’avoir faite chrétienne, l’autre… Messieurs, qu’ attendez -vous ? Peut-être d’avoir rétabli les affaires du
lerait à un amas confus de fleurs qui n’aurait rien d’agréable et qui attendrait , pour plaire, que la main d’un artiste habile les
avançant, on finit par découvrir dans le lointain un bosquet qui vous attend pour protéger votre repos, où vous arrivez sans f
st rare, instantané, imprévu. C’est un éclair qui brille sans qu’on l’ attende , c’est un trait qui frappe avant qu’on l’ait vu d
c’est un trait qui frappe avant qu’on l’ait vu dans l’air. Si l’on s’ attend au sublime, son effet est manqué ;car l’âme se pr
it Platon ; Ce Dieu qu’à l’Univers explique la raison, Que la justice attend , que l’infortune espère, Et que le Christ enfin v
est déjà une préparation à la transition qui va suivre. Ces mots font attendre autre chose. J’éprouve cependant un sentiment bi
ante que l’orateur s’adresse et à laquelle l’auditeur était loin de s’ attendre , C’est encore une transition magnifique : car il
veux prouver à un philosophe qu’il faut s’inquiéter du sort qui nous attend après la mort. Je lui pose ce dilemme : Ou notre
53 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
férentes mœurs que vous remarquerez. Ulysse4 en fit autant. » On ne s’ attendait guère De voir Ulysse en cette affaire. La tortue
ent un peu votre courage2. Encor, si la saison s’avançait davantage ! Attendez les zéphyrs3 : qui vous presse ? un corbeau Tout
’avertir au moins. « Est-il juste qu’on meure Au pied levé ? dit-il : attendez quelque peu ; Ma femme ne veut pas que je parte s
ur, votre disposition ; sens encore très-usité au XVIIIe siècle. 3. Attendez les zéphirs. Didon disait à Énée : « Expectet fac
isait à Énée : « Expectet facil-mque fugam ventosque ferentes : qu’il attende une fuite facile et des vents propices. » Elle au
2. D’un arbre. C’est la peine du talion. 3. Pleurés. Ce trait est attendu  : il idéalise le personnage. Qui de nous ne revoi
54 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
e rappelle point la sagesse économe et sobre de Boileau, si patient à attendre , au coin d’un bois, la rime, ou le mot qui l’avai
e sages, pour tout ce qu’il fait et tout ce qu’il dit. » Molière. «  Attendez . Il faut marquer davantage tout cet endroit. Écou
gens-là, sans doute. Il veut être le premier de son opinion, et qu’on attende par respect son jugement. Toute approbation qui m
55 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
graves paroles qui excitent une attente mêlée d’anxiété- Lui-même il attend sa colère ; mais qu’un mot échappe du sein de la
vices, le charme de ses peines et le prix de ses dangers ; il ne doit attendre sa moisson, sa destinée, la seule qui l’intéresse
pas à tout supporter. Enfin les messieurs revenaient, et ce moment si attendu n’apportait pas un grand changement dans la maniè
’un tel monument est comme une musique continuelle et fixée, qui vous attend pour vous faire du bien quand vous vous en approc
uprès de ses pareils, et n’a-t-il pas déjà retrouvé les amis qui nous attendent  ? Ibid., chap. viii. Les ennemis de l’ent
d’étangs et de forêts, c’est là qu’ils se préparent à descendre : ils attendent la nuit, et font des évolutions au-dessus des boi
r venir partager avec lui les douleurs et les gloires du martyre : on attend l’arrivée de l’empereur pour livrer Ces deux chré
mbarras de se montrer miséricordieux ou cruel : depuis longtemps elle attendait le combat la soif du sang avait redoublé à la vue
ui je m’en console. J’ai tant été trompé en Grèce, que le même sort m’ attendait à Troie. Du moins j’ai conservé toutes mes illusi
’Autriche avait accédé à la ligue ; elle commença les hostilités sans attendre que ses alliés fussent prêts à la soutenir. Cette
de vous ; vous avez à la journée d’Austerlitz justifié tout ce que j’ attendais de votre intrépidité ; vous avez décoré vos aigle
ser pour se rendre à Whitehall. Plusieurs compagnies d’infanterie l’y attendaient , formant une double haie sur son passage ; un dét
ranger encore sous son bonnet ; le roi crut qu’il allait frapper : «  Attendez le signe, lui dit-il. — Je l’attendrai, sire, ave
i crut qu’il allait frapper : « Attendez le signe, lui dit-il. — Je l’ attendrai , sire, avec le bon plaisir de Votre Majesté. » Au
on s’était enflammée au récit des exploits d’Odin et des plaisirs qui attendaient les braves dans les salles du palais des morts196
es portes de la ville où sa femme et ses trois enfants restaient pour attendre son retour. Le passage de Sighebert à travers le
présage de délivrance. Jugeant sa position presque désespérée, le roi attendait l’événement dans une sorte d’impassibilité ; mais
on pouvait, sans être un prophète, deviner et prédire la fin qui les attendait presque tous. Un jour que la famille de Hilperik,
tourné la tête, et ne lui dit que ces mots : « Madame, les lords vous attendent , et m’ont envoyé vers vous. — Oui, répondit Marie
s. Quand on fut sur l’escalier où les comtes de Shrewsbury et de Kent attendaient Marie Stuart, et par où elle devait descendre dan
de quatre, elles se porteraient à Ivrée, à l’entrée de la plaine, et attendraient là que la grosse artillerie pût les suivre. Si ce
une perte de temps. Nous avons des vivres en suffisante quantité pour attendre , et nous viendrons toujours à bout ou de tourner
vous déplaire. ŒDIPE. De ton indigne voix je saurai m’affranchir. Qu’ attends -tu donc ? POLYNICE. Qu’attends-tu donc ?La mort.
digne voix je saurai m’affranchir. Qu’attends-tu donc ? POLYNICE. Qu’ attends -tu donc ?La mort. ŒDIPE. Qu’attends-tu donc ? La
’attends-tu donc ? POLYNICE. Qu’attends-tu donc ?La mort. ŒDIPE. Qu’ attends -tu donc ? La mort.Quoi ! tu veux… POLYNICE. Qu’a
t. ŒDIPE. Qu’attends-tu donc ? La mort.Quoi ! tu veux… POLYNICE. Qu’ attends -tu donc ? La mort. Quoi ! tu veux…Vous fléchir294
fuyons. Plus de soins, plus d’importune image. Amis, la liberté nous attend dans les bois. Sans nous plaindre, et de l’homme,
Parle, ô mon cher Cnéius. CNÉIUS. Parle, ô mon cher Cnéius.Agrippine attendue Aux désirs des Romains n’est pas encor rendue. PI
Elle étendait sur moi ses bontés tutélaires ; Et, par elle, un empire attendu quarante ans De ses lauriers tardifs couvrit mes
vous pouvez m’entendre. Ce moment, il est vrai, s’est fait longtemps attendre . Rome ne m’offre plus que des yeux ennemis. Mes j
les plus variés, avaient été une heureuse conquête. Mais c’était trop attendre de la chanson que de lui permettre d’empiéter sur
s feux du jour Du golfe avec terreur mesurant l’étendue, Un vieillard attendait seul au pied de la tour. Sous des flocons d’écume
leurs, Le long des flots bruyants il murmure à voix basse419 : « Je t’ attendais hier, je t’attendis longtemps ; Tu ne reviendras
ots bruyants il murmure à voix basse419 : « Je t’attendais hier, je t’ attendis longtemps ; Tu ne reviendras plus, et c’est toi q
, je t’attendis longtemps ; Tu ne reviendras plus, et c’est toi qui m’ attends  ! » Secondes Messéniennes. Louis XI. (Ext
ive, Essayez-en. LOUIS. Essayez-en.Oui, traître, oui, le saint que j’ attends Peut réparer d’un mot les ravages du temps421. Il
Daim 423, puis François de Paule.   OLIVIER. Sire, François de Paule attend qu’on l’introduise. LOUIS, montrant Coitier. Entr
levez-vous, mon fils ! LOUIS. Relevez-vous, mon fils !J’y reste pour attendre La faveur qui sur moi de vos mains va descendre,
tard ! FRANÇOIS DE PAULE. N’hésite pas. Plus tard !Dieu voudra-t-il attendre  ? LOUIS. Demain ! FRANÇOIS DE PAULE. Demain !Mai
scarpés ? La biche le regarde ; elle pleure et supplie : Sa bruyère l’ attend  ; ses faons sont nouveau-nés ; Il se baisse, il l
s lâché dans l’arène, tout finit ; et l’on ne voit rien de ce qu’on s’ attendait à voir. Celle tromperie est tout à fait commandée
rler la Providence à l’homme assailli par le doute (8e Méditation) : Attends  ; ce demi-jour, mêlé d’une ombre obscure, Suffit
ypocrite douceur du malade s’abaissant devant un pauvre moine dont il attend la santé, le ton hautain du roi habitué à tout vo
56 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
us, et d’autant plus précieux, qu’il faut les payer plus cher, et les attendre plus longtemps. Heureux une fois, dans la concept
de M. Delille, et par les efforts heureux de M. Gaston ; mais Lucain attend , et attendra longtemps encore un vengeur parmi no
lle, et par les efforts heureux de M. Gaston ; mais Lucain attend, et attendra longtemps encore un vengeur parmi nous : ce n’est
infiniment trop bas dans celle des autres, c’est du temps qu’il doit attendre et qu’il obtiendra son véritable rang. Mais en at
57 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
rvis ! Céphise. Hé bien ! allons donc voir expirer votre fils : On n’ attend plus que vous… Vous frémissez, madame. Andromaqu
er. Pyrrhus vous l’a promis : vous venez de l’entendre, Madame ; il n’ attendait qu’un mot pour vous le rendre. Croyez-en ses tran
tre sur nous Veut venger Troie encore et son premier époux. Allons, n’ attendons pas que l’on nous environne : Nos Grecs nous rejo
58 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
ue faire ? être aussi ferme et aussi patient qu’il est insupportable, attendre en paix qu’il revienne demain aussi sage qu’il ét
le persécute, on le trahit3. Il ne doit rien à qui que ce soit. Mais attendez un moment : voici une autre scène. Il a besoin de
resque tous les hommes ; je tâche de leur rendre beaucoup, et de n’en attendre rien. Je me trouve fort bien de ce marché : à cet
59 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
à sa renommée, donnait à ses écrits l’autorité d’oracles impatiemment attendus . Il entretenait de loin la ferveur de ses fidèles
ce du monde. Cet homme promis à la nature, demandé par les prophètes, attendu des nations, cet homme enfin, descendu du ciel, a
60 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
ant et monotone. Le dialogue serait vicieux si la réplique se faisait attendre  ; c’est-à-dire si, avant de répondre catégoriquem
aideuse ruinée explique ses malheurs à un chicaneur bien connu, et en attend des consolations et des conseils. Elle s’exprime
fet naturel de la surprise de se voir injurier au moment où il ne s’y attendait guères. Cette heureuse infraction aux lois du dia
re leurs coups épouvantables,       Résisté sans courber le dos. Mais attendons la fin. Comme il disait ces mots, Du bout de l’ho
à mais quittez ce souci ; il se complique à la menace du roseau, mais attendons la fin ; le dénouement est préparé par l’arrivée
61 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
rait dans les neiges détrempées de pluie qui couvrent le Brandebourg. Attendez -moi, aimez-moi, recevez-moi, consolez-moi, et ne
t, et ils vous prodiguent tout le mépris dont ils sont couverts. Vous attendez d’eux votre première sentence ; ils vous jugent ;
efois que vous n’êtes pas sans mérite ; voilà tout ce que vous pouvez attendre de votre vivant ; mais qu’elle s’en venge bien en
ver un seul des faits qu’il avance. Lorsqu’on imprime que l’on doit s’ attendre que j’écrirai contre les ouvrages d’un auteur res
es en Français. Notre nation n’a de goût que par accident ; il faut s’ attendre qu’un peuple qui ne connut pas d’abord le mérite
62 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
le, Et bénissent du moins le coup qui les rassemble. Cependant, las d’ attendre un trépas sans vengeance, Les deux camps, animés
s lieux où règne un usage contraire ? À Messine ou à Naples, il irait attendre son homme au coin d’une rue et le poignarder par
ertain du retour de l’éternelle aurore, Sur les mondes détruits, je t’ attendrais encore ! Lamartine, § VI. De l’analyse criti
matin :            Je veux achever ma journée. 7° Ô mort ! tu peux attendre , éloigne, éloigne-toi ! Va consoler les cœurs que
é pendant la révolution française, dans la prison de Saint-Lazare, il attendait chaque jour l’arrêt fatal qui devait l’envoyer à
t le fantôme se dressé aux murs de la prison ? 7° Ô Mort ! tu peux attendre  ; éloigne, éloigne-toi… etc. Apostrophe pleine
63 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
l’amour de moi, vous veuillez avoir pitié de ces six hommes. » Le roi attendit un peu pour parler et regarda la bonne dame sa fe
ire et défaire, et me blâmaient de ce qui les devait inciter à pitié, attendu que j’étais contraint d’employer les choses néces
t410 : « Vraiment,, dit-il à part soi, ma femme, tu n’as pas beaucoup attendu , quand411 la parole que je t’ai naguère dite a ét
voquer les gens et les faire aviser de boire lorsqu’on n’y songe pas. Attendez qu’on vous en demande plus d’une fois, et vous re
i des deux le premier ? Harpagon. — Au cuisinier. Maître Jacques. —  Attendez donc, s’il vous plaît. (Il ôte sa casaque de coch
nt, maître Jacques, il faut nettoyer mon carrosse. Maître Jacques. —  Attendez . Ceci s’adresse au cocher (Il remet sa casaque).
s. Monsieur Jourdain. — « Monseigneur », oh ! oh ! « Monseigneur ! » Attendez , mon ami : « Monseigneur » mérite quelque chose,
tre Grandeur. Monsieur Jourdain. — « Votre Grandeur ! » Oh, oh, oh ! Attendez , ne vous en allez pas. A moi « Votre Grandeur ! »
is : j’allais dîner à Pompone691; j’y trouvai notre bonhomme692 qui m’ attendait  ; je n’aurais pas voulu manquer à lui dire adieu.
dé. Vous savez que Mme la duchesse de Chaulnes est à Vitré710; elle y attend le duc, son mari, dans dix ou douze jours, avec l
avec les états de Bretagne711; vous croyez que j’extravague712; elle attend donc son mari avec tous les états, et, en attenda
d non plus parler les uns les autres que dans ces chambres où il faut attendre , pour faire le compliment d’entrée, que les petit
e, il se mouche sous son chapeau ; il crache presque sur soi853 et il attend qu’il soit seul pour éternuer, ou si cela lui arr
aquin872, lui dis-je, voilà de vos façons de faire ! vous vous faites attendre jusqu’à l’extrémité ; encore est-ce un miracle qu
Abbeville, et qu’ils couraient dans un profond silence. Termes, qui s’ attendait bien à le voir rompre dans peu de temps, n’était
sage. Tout ce qu’on trouve d’esprit en eux surprend, parce qu’on n’en attend point de cet âge ; toutes les fautes de jugement
s d’aimer la contradiction sur quoi que ce fût, mais il ne fallait qu’ attendre les seconds ; et en effet, ces seconds mouvements
is pas encore fermé l’œil lorsque le muletier me vint avertir qu’il n’ attendait plus que moi pour partir. Je me levai aussitôt ;
t avant le salut ; mais, qu’il dût venir ou non, jamais le salut ne l’ attendait . Les officiers des gardes du corps postaient les
lles et l’épouse du mort, en pleurs, lui reprochèrent sa faiblesse. «  Attendons le temps de la vengeance », leur dit le vieillard
de l’abbaye appelée Closter-Camp1137. Le prince ne crut pas devoir l’ attendre devant Vésel ; il se décida à l’attaquer, et se p
re à sa subsistance et à la leur ; il part avec eux, arrive sans être attendu aux confins du désert, arrête les premiers passan
le premier, j’aperçois une manufacture de bas.... Qui jamais eût dû s’ attendre à trouver une manufacture dans un précipice ! Il
intiens, comptant nos morceaux d’un œil avide, s’amusant à nous faire attendre à boire, et murmurant d’un trop long dîner. Nous
e adresse, elle offre de vous le rembourser, comme il est juste. Je n’ attends là-dessus que vos ordres pour exécuter ses intent
e je l’ai vu chez lui et chez moi. « Monsieur, il y a longtemps que j’ attends , pourriez-vous me dire quand je serai payé ? — Je
n beau champ d’orge : « Voilà ce qu’il nous faut, dit le capitaine. —  Attendez un moment, lui dit son conducteur, vous serez con
l’humanité ordonnent dans ce cas au voyageur de se prêter à ce qu’on attend de lui : un air d’assurance, des paroles de conso
urion de la garde le […] sa rudement, et lui dit : « Tu te fais bien attendre . — Compagnon, répondit Eudore en souriant, je mar
vertu, et ne paraissait occupé que du péril de ses frères. L’enfer l’ attendait à la porte de l’arène, pour lui livrer un dernier
ieds, où l’on montait par une échelle, c’était là le coucher qui nous attendait , espèce de nid dans lequel on s’introduisait en r
elle j’étais assis, je me maintins à cheval, mais un nouveau danger m’ attendait . La neige venait de recommencer à tomber, et de g
le lendemain, à vous répondre quand vous leur demanderez du pain : «  Attendez , il n’y en a pas ». Si vous ne pouvez maintenant
ser pour se rendre à Whitehall. Plusieurs compagnies d’infanterie l’y attendaient , formant une double haie sur son passage : un dét
ranger encore sous son bonnet ; le roi crut qu’il allait frapper : «  Attendez le signe, lui dit-il. — Je l’attendrai, Sire, ave
i crut qu’il allait frapper : « Attendez le signe, lui dit-il. — Je l’ attendrai , Sire, avec le bon plaisir de Votre Majesté ». Au
parlement de son pays vota l’acte d’émancipation1498 ! Comme s’il eût attendu le salaire de sa vie avant de la quitter, il touc
on âme si bonne, quoique si rude, souffrait cruellement. Enfin, ayant attendu jusqu’à près de neuf heures, l’ennemi arrivant à
enviaient encore davantage, c’était d’avoir déjeuné. Les Autrichiens attendaient , restaurés parfaitement ; Mons1578 était derrière
lua les convives de la main, et conduisit son cheval à l’écurie. On n’ attendait personne ; mais, en Espagne, tout passant est bie
quelques pics-verts1629 qui, debout contre le tronc des vieux chênes, attendaient qu’une voix d’oracle sortît de la moelle des arbr
onner une autre mère, je veux que ce soit la petite Marie. » Et, sans attendre de réponse, il ferma les yeux et s’endormit1652.
à la prison. Ainsi finit la journée, Blandine, attachée à son poteau, attendait toujours vainement la dent de quelque bête. On la
eu de l’an 177, était, ce semble, à Rome. Il fallut des semaines pour attendre la réponse… Elle arriva enfin. Elle était dure et
pour les bêtes ; on fit aussi grâce à plusieurs. Comme il fallait s’y attendre , pas un confesseur ne faiblit.... Le 1er août, au
age, épousa Claudine Minot, une amie d’enfance à qui il avait dit : «  attends -moi ! » et gagna lestement ses chevrons1738 de pè
n chaque fois pour faire tête à ce terrible « d’où viens-tu ? » qui m’ attendait en travers de la porte. C’est cet interrogatoire
fort, le voici : Ce soir-là, j’arrivai très en retard. Ma mère, qui m’ attendait depuis une grande heure, guettait, debout, en hau
i mieux. Plus d’hommes en l’air, plus rien à faire là-haut, plus qu’à attendre . Oh ! alors, je trouvai qu’il faisait presque bea
t ; Je suis des grands repas fatigué, je te jure. — Mais si l’on vous attend , ai-je dit, c’est injure.... — Tu te moques, marq
noncer son retour Et le détail de sa victoire, Ne pouvait-il pas bien attendre qu’il fût jour ? Sosie, à quelle servitude Tes jo
archers de Créon, notre roi ; Et voici le corps d’armée, Qui d’abord… Attendez  : le corps d’armée a peur. » J’entends quelque br
nant amas En bouche toutes les approches, Prenez le parti doucement D’ attendre le prince au passage : Il connaîtra votre visage
us sûr est de finir ce sermon. Aussi bien j’aperçois ces melons qui t’ attendent , Et ces fleurs qui là-bas entre elles se demanden
iendrait son asile. Jadis Priam soumis fut respecté d’Achille2410 : J’ attendais de son fils encor plus de bonté. Pardonne, cher H
istoire de ma vie Pour croire que longtemps, soigneux de me cacher, J’ attende en ces déserts qu’on me vienne chercher. La guerr
rossir à chaque pas. Daces, Pannoniens2429, la fière Germanie, Tous n’ attendent qu’un chef contre la tyrannie. Vous avez vu l’Esp
de, Nous rendre les rayons de la clarté féconde ? Tous les jours je t’ attends , tu reviens tous les jours : Est-ce moi qui t’app
t ce temps, notre lapin, Tapi sous des roseaux auprès de la sarcelle, Attendait , en tremblant, la mort, Mais conjurait sa sœur de
rt la plus cruelle. Ali ! si tu pouvais passer l’eau ! Pourquoi pas ? Attends -moi… » La sarcelle le quitte, Et revient traînant
, De qui les blés touffus, jaunissantes forêts, Du joyeux moissonneur attendent la faucille. D’agrestes déités quelle noble famil
ux fois, avec ennui, promenés chaque jour, Un maître soupçonneux nous attend au retour. Rien ne le satisfait : ils ont trop pe
que les feux du matin : Je veux achever ma journée. O mort ! tu peux attendre  ; éloigne, éloigne-toi ! Va consoler les cœurs qu
. Je dois bientôt, il me le semble, Mettre pour jamais habit bas2600. Attends un peu ; nous finirons ensemble : Mon vieil ami,
pas, Elle lui dit : « Ma tombe est verte ! Sur cette terre déserte Qu’ attends -tu ? je n’y suis pas ! » L’enfant dont la mort cr
i. François De Paule. Relevez-vous, mon fils ! Louis. J’y reste pour attendre La faveur qui sur moi de vos mains ya descendre,
peut-être nécessaire. Envoyez-en chercher. A quoi bon se presser ? J’ attendrai jusqu’au soir avant de commencer. » (La Légende
sur la porte et tâchant de sourire, Une mère inquiète est là qui vous attend , Vous baise sur le front, et pour vous à l’instan
enflammée. Il cherche autour de lui la place accoutumée Où sa femme l’ attend sur le seuil entr’ouvert ; Il voit un peu de cend
pas les vôtres. Je ne sais pas encor vivre aux dépens des autres ; J’ attendrai pour cela qu’on m’ait coupé les mains. Je ne fera
vre. S’il plaît à l’ennemi des hommes2777 de me suivre2778, Il peut s’ attendre encore à faire du chemin2779.... Le Chœur. Frank,
le aimait entre tous, de son amour de mère, Ceux dont l’âme innocente attend une lumière. Les petits révoltés, les rôdeurs de
entends sa voix douce et qui gronde. « Oh ! lui dis-je en pleurant, j’ attends la fin du monde ! » Et comme il souriait, d’un gr
viie siècle, et la large fenêtre du logis donne sur la pleine mer) a attendu pendant quinze ans le retour de son petit-fils Pi
Don Juan. 561. D’abord, dès l’abord, tout de suite, sans vous faire attendre . 562. Qu’on ne me fit parler personne, qu’on fi
otre mot façon). 1683. Entendez : tu n’as point de domestique pour t’ attendre quand tu rentres. 1684. Les gens attachés aux an
page 496. 2143. Surpris, trompé par surprise ; car je ne pouvais m’ attendre à être trompé par toi. 2144. Ne l’a point gagné
lusieurs auteurs anciens rapportent ce mot d’Annibal. 2438. J’étais attendu , je devais, captif, orner le char du triomphateur
la part et dans les œuvres de ceux mêmes de qui il croyait n’avoir à attendre que de la reconnaissance. 2542. Qu’ils pensent
64 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222
grecs et latins. Il me mit ensuite sur la dialectique ; c’est où je l’ attendais  : il me trouva là-dessus ferré à glace. « Votre é
es assez sensible pour conclure que l’orateur commençait à baisser. J’ attendis encore une homélie, pour mieux savoir à quoi m’en
65 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
quer les gens et les faire aviser de6 boire, lorsqu’on n’y songe pas. Attendez qu’on vous en demande plus d’une fois, et vous re
qui des deux le premier ? Harpagon. Au cuisinier. Maître Jacques. Attendez donc, s’il vous plaît. Maître Jacques ôte sa casa
ant, maître Jacques, il faut nettoyer mon carrosse. Maître Jacques. Attendez . Ceci s’adresse au cocher. Maître Jacques remet s
66 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
autres qu’il lui soit égalé : ils en appellent à l’autre siècle, ils attendent la fin de quelques vieillards qui, touchés indiff
plaisir qu’ils sentent à se faire prier, presser, solliciter, à faire attendre ou à refuser, à promettre et à ne pas donner ; qu
tirent des règles de la nature, et en sont comme l’exception : ils n’ attendent presque rien du temps et des années. Le mérite ch
âge. Je suis jeune, il est vrai, mais aux âmes bien nées La valeur n’ attend pas le nombre des années. (Corneille.) 4. Il
67 (1873) Principes de rhétorique française
ngent un peu votre courage. Encor si la saison s’avançait davantage ! Attendez les zéphyrs, Qui vous presse ? Un corbeau Tout à
hui n’en tiennent pas assez de compte. Sans doute, il est trop tard d’ attendre à la composition d’un grand ouvrage pour consulte
urais vers lui, tout transporté, jusqu’à perdre la respiration ; il m’ attendait tranquillement sans faire un pas vers moi. O dieu
nd donc, Athéniens, quand ferez-vous ce qu’il convient de faire ?  Qu’ attendez -vous ? un événement, ou la nécessité sans doute ?
re au milieu de ce temple ; et que vous n’y êtes assemblés que pour l’ attendre , et comme des criminels tremblants à qui l’on va
tra chez lui, changea de chaussure et d’habit et comme d’ordinaire il attendit que sa femme fût prête. Quintilien ajoute avec r
st d’être bien en rapport avec l’effet que l’écrivain ou l’orateur en attend  ; le point de vue est donc ce qu’il y a de plus i
rconstances, comment agiraient les contraires, quel effet il pourrait attendre de la comparaison. En suivant cette voie modeste,
poétiques : c’est l’épi qui demande à mûrir, c’est le pampre qui veut attendre l’automne, c’est le voyageur qui désire poursuivr
-haut, Et vous m’excuserez de vous quitter sitôt. Tout ce qu’on peut attendre d’un sophiste ou d’un hypocrite, c’est qu’il se t
vait parler, ne se plaindrait-elle pas ? ne vous dirait-elle pas : Qu’ attendez -vous encore, juges, quand on vous a démontré... ?
ie des compléments circonstanciés, et surtout de retarder et de faire attendre jusqu’à la fin, pour frapper un grand coup et pro
ménagement, pour ne pas produire l’effet tout opposé à celui qu’on en attend  ; on s’expose à substituer le ridicule et le grot
maladroite ou inverse produit un effet tout opposé à celui qu’on, en attend et l’expression qui frappe en dernier l’oreille e
ce : Personne ne sait mieux que vous ce qu’il faut faire ; mais vous attendez , vous hésitez, vous comptez sur vos voisins… Ah !
à Célimène : Ah ! le détour est bon et l’excuse admirable ! Je ne m’ attendais pas, je l’avoue, à ce trait, Et me voilà par là c
frappante par la contradiction avec ce qu’on croyait d’abord pouvoir attendre . Ainsi Bossuet, à la fin de l’oraison funèbre de
s grâces : l’une de l’avoir faite chrétienne ; l’autre… Messieurs, qu’ attendez -vous ? Peut-être d’avoir rétabli les affaires du
re de Turenne ; il a renouvelé ainsi l’intérêt de sa description : N’ attendez pas, messieurs, que j’ouvre ici une scène tragiqu
es murs, que ces voûtes Vont prendre la parole, et prêts à m’accuser, Attendent mon époux pour le désabuser. De cette illusion d
blables, et se regardant les uns les autres avec douleur et espérance attendent leur tour. C’est l’image de la condition des homm
it le style naturel, dit Pascal, on est tout étonné et ravi, car on s’ attendait de voir un auteur et on trouve un homme. Tout ce
trouvé les sons qui rendent la marche pesante du bœuf :    ’    . N’ attendait pas qu’un bœuf, presse de l’aiguillon Traçât à pa
r une gloire orgueilleuse qu’il ne croit tenir que de lui-même. Mais, attendez  : son élévation va lui creuser elle-même son préc
incendie augmente, l’orient parait tout en flammes : à leur éclat, on attend l’astre longtemps avant qu’il se montre ; à chaqu
mpe accoutumée ; tout se passe comme aux plus grands jours. Le peuple attend  ; les dames se penchent pâles d’anxiété. Gardes d
n serait donné ; mais la retraite fut plus prompte qu’on ne s’y était attendu , et quand Tordre arriva, Almeyda était bloqué par
faire sauter les fortifications : les mines étaient chargées, mais il attendait Tordre d’y mettre le feu. Le maréchal Masséna fit
heureux qui, pour ne pas quitter leurs palais, flattaient le tyran et attendaient la mort. Cependant un bruit soudain se répand dan
l’esclavage, ne s’apercevait pas qu’elle était libre ; immobile, elle attendait que l’armée lui donnât un maître. L’armée seule f
que je vous rapporte ne me semble point de ce caractère. Fénelon. —  Attendez , vous conviendrez de ce que je dis. Quand le préd
êne prononce, sans doute en appuyant avec une pitié désobligeante. On attend avec impatience la réponse du Roseau. La Fontaine
Contre leurs coups épouvantables, Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin. » Le propos n’est pas long, mais il est
er au plus tôt des misères de la vie humaine son vieil oncle, dont il attendait l’héritage ; un avare demandait encore un sac d’a
68 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
errible. Faisons tant que nous voudrons les braves : voilà la fin qui attend la plus belle vie du monde. Qu’on fasse réflexion
ù peut-on prendre ces sentiments ? Quel sujet de joie trouve-t-on à n’ attendre plus que des misères sans ressource ? Quel sujet
portés par là à avoir désormais bien de la confiance en lui, et à en attendre des consolations, des conseils et des secours dan
cabinet, elle meurt de peur de ne plus retrouver sa place ; elle vous attend dans quelque moment perdu pour vous faire au moin
ttres : quand je viens d’en recevoir, j’en voudrais bien encore. J’en attends présentement, et je reprendrai ma lettre quand j’
vivre en paix et en repos, en vous rendant obéissance. Vos peuples s’ attendent , sire, à vous voir pratiquer plus que jamais ces
aint Paul200. Achevez donc, grand apôtre, et dites-nous ce qu’il faut attendre d’une chute si déplorable. « Il est impossible, d
ttentifs, et venez apprendre à mourir ; ou plutôt venez apprendre à n’ attendre pas la dernière heure pour commencer à bien vivre
n’attendre pas la dernière heure pour commencer à bien vivre. Quoi ! attendre à commencer une vie nouvelle lorsque, entre les m
un prince si exposé à tout l’univers ne donne rien aux spectateurs. N’ attendez donc pas, messieurs, de ces magnifiques paroles q
meilleure préparation pour celle des derniers temps, c’est de ne les attendre pas. Le prince se ressouvint de toutes les fautes
ranquille entre les bras de son Dieu, où il s’était une fois jeté, il attendait sa miséricorde et implorait son secours jusqu’à c
neur d’avoir à sa tête et le mérite de celui qui la commande ; et qui attend plutôt de moi des leçons de pitié que de valeur,
seigneur. Fagon et les autres entassèrent remèdes sur remèdes sans en attendre l’effet. Le curé, qui tous les soirs, avant de se
es coins, méditaient profondément aux suites d’un événement aussi peu attendu , et bien davantage sur eux-mêmes. Parmi ces diver
t un danger auquel vous avez échappé : un plus grand danger peut vous attendre . Il peut vous arriver de voir quelque jour un gra
r unique ressource ; ils cachèrent leur barque derrière un rocher, et attendirent dans ce désert que les vaisseaux anglais fussent
étournés, et au travers de mille périls nouveaux, au lieu où il était attendu . Ce qui est étrange, et ce qui prouve bien que le
és, ne les touchent que faiblement ; ils n’en exigent rien ; ils n’en attendent rien ; ils n’ont pas mis en eux leur dernière res
volontaire, et plus elle mérite. NÉARQUE. Il suffit, sans chercher, d’ attendre et de souffrir. POLYEUCTE. On souffre avec regret
foi. NÉARQUE. Qui n’appréhende rien présume trop de soi. POLYEUCTE. J’ attends tout de sa grâce, et rien de ma faiblesse. Mais l
ertir au moins. « Est-il juste qu’on meure Au pied levé451 ? dit-il ; attendez quelque peu : Ma femme ne veut pas que je parte s
nsumer les restes à me plaindre Et, prodigue d’un temps par la Parque attendu , Le perdre à regretter celui que j’ai perdu ? Si
ALCESTE. Non pas. Mais la surprise est fort grande pour moi, Et je n’ attendais pas l’honneur que je reçoi510. ORONTE. L’estime o
ché malgré moi, je rentre dans Paris, Qu’en tous lieux les chagrins m’ attendent au passage. Un cousin, abusant d’un fâcheux paren
n un odieux époux ? Avant que de partir, pourquoi vous taisiez-vous ? Attendiez -vous, pour faire un aveu si funeste, Que le sort
, Vous refusez l’honneur que je voulais vous faire ? Pensez-y bien. J’ attends pour me déterminer. MONIME. Non, seigneur, vainem
dez une rebelle ; Armez-vous du pouvoir qu’on vous donna sur elle : J’ attendrai mon arrêt ; vous pouvez commander. Tout ce qu’en
nt chercher le trépas ? Gardes… C’est vous, Esther ? Quoi ! sans être attendue  ? ESTHER. Mes filles, soutenez votre reine éperdu
t qu’elle m’honore ! Un intérêt pressant veut que je vous implore : J’ attends ou mon malheur ou ma félicité, Et tout dépend, se
            Dans un âge si tendre Quel éclaircissement en pouvez-vous attendre  ? ATHALIE. Cet âge est innocent : son ingénuité N
geance. Alliée ou plutôt sujette des Romains, De leur choix l’Arménie attend des souverains. Vous le savez, seigneur ; et, du
stes languissants. Je ne veux qu’une grâce, elle me sera chère : Je l’ attends comme ami, je la demande en père. Mon fils, remet
, à mes yeux, terminèrent leur sort. J’étais seul, sans secours, et j’ attendais la mort : Mais à mon nom, mon fils, je vis tomber
, cimenter ces liens Par le sang répandu de ses concitoyens ? Ou bien attendez -vous que ses cris et ses larmes De vos sévères ma
regretter. Sans croire, comme l’affirme Saint-Simon, que la Bastille attendait Louvois pour le lendemain, on peut dire que, par
nait de rendre à sa patrie, parut dans l’assemblée, où il n’était pas attendu . L’orateur, sans se troubler, paya à ce brillant
n est embarrassée et péniblement écrite. Mais, si les beautés se font attendre , elles n’en sont pas moins réelles et nombreuses.
69 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IX. De quelques autres figures qui appartiennent plus particulièrement à l’éloquence oratoire. »
enée. Fléchier, par exemple, dans l’oraison funèbre de Turenne : « N’ attendez pas de moi, Messieurs, que j’ouvre à vos yeux une
r la terre n’est pas digne d’être comparé avec la récompense qui vous attend  : si vous étiez de bonne foi, et que vous vouluss
70 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
s, pour quelque emploi que ce soit, si vous le jugez convenable, et n’ attendez point ma réponse pour agir ; je me tiendrai heure
ciens. 2. Henri IV écrivait sur Plutarque à la reine : « M’amye, j’ attendois d’heure à heure vostre lettre ; je l’ai baisée en
71 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
ai 1837 La France, marchant la première vers l’avenir immense qui attend le monde, a donné au siècle son mouvement. Ce siè
leur vrai lustra, Et du public, dépouillé d’intérêt, Humbles acteurs, attendre leur arrêt. Là, retraçant leurs faiblesses passée
72 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
travaux, et d’un succès bien doux, présage heureux de la gloire qui l’ attendait . Dès lors il se livra à l’étude avec une constanc
lle aime, qu’elle s’impose, et qui jamais ne cesse pour elle ; elle n’ attend pas des circonstances particulières pour agir ; e
x se troubler, elle ne se repose plus qu’elle ne l’ait rétablie. Elle attend qu’on rappelle pour se mêler des intérêts qui lui
ose extrêmement remarquable. L’auteur, encouragé par un succès si peu attendu , quoique bien mérité, prépara un autre volume de
ir de le voir jouir quelque temps encore de la gloire qu’il devait en attendre . Mais, le 24 décembre, les premiers symptômes de
ppeler aujourd’hui l’ouvrage auquel il en est redevable. Il ne peut s’ attendre à se trouver toujours de l’avis de ses lecteurs d
thodes connues ; mais, en même temps, quoique l’on ne puisse pas tout attendre des règles et des méthodes, elles indiquent cepen
ner dans la bonne voie. Si ce n’est pas d’elles seules que l’on doive attendre la perfection d’un ouvrage, au moins servent-elle
e sait sur quelle base asseoir son jugement, et tout ce que l’on peut attendre de lui, c’est qu’il dise qu’en général telle chos
exemple, peuvent, sans doute, être employées comme ornements ; mais, attendu qu’elles paraissent faibles, elles produisent un
in de l’indiquer en mettant le pronom au masculin ou au féminin. Mais attendu que la troisième personne, qui est celle dont on
la forme des substantifs dans chacune de ces deux langues anciennes, attendu qu’à proprement parler, les genres, les nombres,
, eurent des temps et des modes comme les autres verbes, on trouva qu’ attendu qu’ils portaient avec eux cette force d’affirmati
ciences, plus le langage y est perfectionné, et plus nous devons nous attendre à ce que la langue y abonde en particules connect
admit un assez grand nombre d’irrégularités. Nous ne devons pas nous attendre à y retrouver cet ensemble parfait, cette analogi
caractère national du peuple qui la parle. Cependant on ne doit pas s’ attendre à y trouver l’empreinte exacte du génie et des mœ
f, et le verbe s’accorder en personne et en nombre avec le nominatif, attendu que, par la nature des choses, un mot qui exprime
’art de parler et d’écrire tous les avantages qu’il est possible d’en attendre . L’on n’hésite pas à considérer la clarté comme l
i succéder. » Après la première partie de cette phrase, qui se serait attendu à la dernière ? « Il était extrêmement aimé » est
te amitié du roi et de la reine pour Tillotson, ou du moins nous nous attendons à quelque chose qui y soit relatif ; point du tou
ui de beaucoup. » Ils terminent la proposition ; nous n’avions rien à attendre de plus, et cette circonstance accessoire, « au m
adroite, que ce qui précède formait une sorte de gradation que l’on s’ attendait à suivre jusqu’à la fin. L’on éprouve quelquefois
ux choses se correspondent mutuellement, il est naturel que nous nous attendions à ce que les mots qui les représentent se corresp
parce qu’on ne peut donner que quelques règles très générales, Mais, attendu qu’il en est quelques-unes qui peuvent être fort
’assez faiblement dans les compositions en prose, et c’est là qu’on s’ attend le moins à rencontrer ce genre de succès ; mais c
ire qu’il y ait à cet égard une ressemblance entre le son et le sens, attendu qu’il n’existe naturellement aucune ressemblance
finie, et en employant le mot littéral praise [louange], lorsqu’on s’ attend à rencontrer une expression analogue à celle de m
le doit bientôt s’embarquer ; charger son navire de bonnes œuvres, et attendre le vent qui ne tardera pas à nous pousser vers de
la métaphore « en chargeant un navire de bonnes œuvres, et en faisant attendre le vent, » il devient languissant et perd beaucou
nt l’imagination était mieux réglée ; voilà pourquoi nous devons nous attendre à trouver plus de figures chez les écrivains des
’elle voie sa sobriété, qu’elle écoute ses paroles divines. Qu’elle l’ attende au tribunal et soit témoin de sa patience à endur
t précisément dans les dernières phrases du discours que l’auditeur s’ attend à plus de chaleur et à plus de dignité. Les autre
et nous montre un écrivain parfaitement tranquille, lorsque nous nous attendions à le voir en proie à l’agitation la plus vive. C’
ire remarquer ici, c’est qu’à travers cette variété, nous devons nous attendre à trouver dans les compositions d’un auteur quelq
pas celui sous lequel vous la saisissez le mieux, il ne faut pas vous attendre à la retrouver sous un autre. Ses phrases sont pl
is, on n’a pas la même indulgence pour un écrivain d’un âge mûr. On s’ attend à ce que son jugement plus formé tempère l’ardeur
nt la raison et l’éloquence ; c’est là seulement que nous devons nous attendre à trouver l’art oratoire mieux entendu, et porté
i spirituelle, si passionnée jour l’élégance dans les arts, on doit s’ attendre à voir régner un goût sûr et délicat. Aussi était
rance et la Grande-Bretagne sont les deux empires où nous devons nous attendre à retrouver davantage le sentiment de la véritabl
and donc, Athéniens, quand ferez-vous ce qu’il convient de faire ? qu’ attendez -vous ? un événement, la nécessité ? mais la plus
que depuis longtemps il nous outrage ; que tous les peuples dont nous attendions du secours se sont tournés contre nous ; que tout
banes de Thrace, et vous laissera jouir en paix de vos revenus ? Vous attendez peut-être qu’il vous déclare la guerre ; mais il
ette préparation. L’éloquence de l’orateur produisit l’effet qu’il en attendait , et le peuple, d’une voix unanime, rejeta la loi
le mot latin sto, je reste ; comme stand, demeurer, s’arrêter ; stay, attendre , retenir ; staff, un bâton, une canne, le pouvoir
te presser sur mon sein ! Quand l’obscur avenir est encore incertain, Attendrai -je en tremblant qu’un avis funéraire Vienne du co
73 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
ai que j’ai fait de ces douces jouissances ne sert plus qu’à me faire attendre avec moins d’effroi le moment de les goûter sans
onneur dans une voirie, tandis que tous les honneurs qu’un homme peut attendre vous accompagneront dans mon pays. Je vous hais,
t le tact assez sûr, de la pénétration, de la finesse, pourvu qu’on m’ attende . Je fais d’excellents impromptus à loisir ; mais
vois rien nettement ; je ne saurais écrire un seul mot, il faut que j’ attende . Insensiblement ce grand mouvement s’apaise, ce c
74 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
par une consonne équivalente. Mais ils font rimer ensemble instant et attend , accord et fort, etc. Sur l’argent, c’est tout d
t d’autres biens, Que ceux que ses vrais citoyens De sa bonté peuvent attendre  ; Et qui, prompt à les discerner, N’ouvre les mai
. ——————————— Le bled pour se donner sans peine ouvrant la terre, N’ attendait pas qu’un bœuf pressé de l’aiguillon, Traçât à pa
75 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
favoriser et pour précipiter cette retraite ; et la France en suspens attendait le succès d’une entreprise qui, selon toutes les
g pour le bien public ; là on lui dresse une pompe funèbre, où l’on s’ attendait de lui dresser un triomphe. Chacun choisit l’endr
76 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521
es, devine les caractères, leurs penchants, la conduite qu’il faut en attendre , et n’est surpris, embarrassé de rien, quoique so
forcée. Bonaparte, toujours négociant, menaçant des bords de l’Adige, attend la troisième armée. Elle est formidable ! elle ar
77 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
du soin de préparer la jeunesse française aux grandes destinées qui l’ attendent . De jour en jour elle se montre plus digne d’une
ent englouties dans l’océan de l’éternité ; Dieu qui reste et qui les attend  ; voilà les grands leviers de l’éloquence évangél
ultipliez vos plaisirs ; hâtez-vous de jouir ; le temps est court ; n’ attendez plus rien au-delà que la mort et le jugement : vo
mèmes du même prédicateur les développemens oratoires qu’on a droit d’ attendre de lui. Exemple : « Qu’un particulier dans un éta
gémir trop long-temps. Je meurs si je vous perds, mais je meurs si j’ attends . (Act. III, sc. VII.) Dans la comédie du Méchant
rons après tous les passans. Ainsi, tout bien pesé, le plus sûr est d’ attendre Le retour de Frontin dont je veux tout apprendre.
r, régulier, qui contribue au mérite de l’œuvre et à l’effet qu’on en attend . Le talent de bien disposer, tient au talent de b
découvrir tout ce qu’ont dans l’âme, tout ce que pensent, désirent ou attendent ceux à qui il veut persuader quelque chose, dont
mes de la trempe de celles qui nous sont opposées, et que sans trop s’ attendre à une perfection surnaturelle, on traite avec ses
assion pour les malheureux ; car il semble qu’on peut raisonnablement attendre pour soi, les mêmes sentimens qu’on a témoignés p
t proposé ; il n’en est point ainsi des passions ; on ne doit point s’ attendre à les soulever dès la première impulsion. C’est u
aison soit, à proprement parler, le lieu des passions, il ne faut pas attendre la fin du discours pour les exécuter. « Dans les
lui en font répandre. Il se place entre lui et le dieu vengeur qui l’ attend , et en criant pour lui miséricorde, il le pénètre
séance, revint à sa maison ; il changea d’habit et de chaussure ; il attendit quelque temps que sa femme fût prête, comme c’est
de soi-même, il en résulterait un effet tout contraire à celui qu’on attend . Réflexions importantes de Quintilien, sur l’éco
iscours, s’il n’a beaucoup de génie, d’étude et de savoir. Qu’on ne s’ attende donc pas à devenir éloquent seulement par le trav
it Pascal, lorsque nous voyons un style naturel ; c’est que nous nous attendions de trouver un auteur, et nous trouvons un homme. 
er avec peine jusqu’à l’exclamation qui la termine, et que l’auditeur attend après une si longue suspension. Après cette excla
onheur et de facilité ; comme aussi chaque pensée et chaque sentiment attend du goût de celui qui l’emploie l’expression qui l
nce à être déterminé, il ne l’est pas encore assez, et il fait encore attendre quelque autre modification. Son, sa, ses, leur,
L’esprit veut connaître ; rien n’est plus impatient que lui quand il attend  ; et plus les moyens qu’on lui offre pour arriver
cs honteux de mes bontés. Je leur ai commandé de cacher mon injure, J’ attendais en secret le retour d’un parjure. J’ai cru que, t
r enfin qui m’arrête ? après ses durs refus, Après tant de mépris, qu’ attendrais -je de plus ? Auteur de tous mes maux, a-t-il plai
e quand l’écrivain ajoute : « Charger son navire de bonnes œuvres, et attendre le vent qui ne tardera pas à nous pousser vers de
réparer mes pertes, ou obtenir une mort glorieuse ? Vaudrait-il mieux attendre ce qu’il plaira au vainqueur d’ordonner, et, à l’
diteur ou du lecteur, par un discours commencé de manière à lui faire attendre une chute qui le frappe, qui l’étonne, cela s’app
grâces : l’une de l’avoir fait chrétienne ; l’autre….. Messieurs, qu’ attendez -vous ? Peut-être d’avoir rétabli les affaires du
adversaire par des questions entassées dont nous n’avons pas besoin d’ attendre la réponse parce qu’elle est inévitable. Par ce m
s pour mon ennemi, celui qui va porter la guerre dans mon sein, qu’on attend dans un camp de rebelles, l’auteur du crime, le c
ans ces lieux abhorrés te laissent pour présage ; C’est le sort qui t’ attend et qui va s’accomplir ; C’est l’espoir qui me res
peut-être depuis long-temps dans la profondeur de son cœur, et qui n’ attendait qu’une occasion pour éclore aux yeux du public. »
ch. 2.) Exemples. Voici un exemple de ces jeux de mots qu’on ne s’ attendrait pas à trouver dans Racine. Il fait dire à Pyrrhus
esclaves chrétiens : « Mais il me semble, dit-il, qu’on me répond : Attendez que l’invincible Louis prenne lui-même entre ses
ent au barreau, ouvrage excellent que l’éloquence du barreau français attendait depuis long-temps comme un supplément nécessaire
ula campum. (Ibid., l. VIII.) En lisant ces deux vers de Boileau. N’ attendait pas qu’un bœuf, pressé de l’aiguillon, Traçât à p
78 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
ples, un avant-goût de la correspondance de Voltaire sans les laisser attendre le choix étendu que leur réserve spécialement la
s le manifeste de Du Bellay est de 1549 ; et le siècle ne l’avait pas attendu pour se mettre à l’etude des langues anciennes et
sorti un ensemble d’idées politiques, sociales et religieuses qui ont attendu plus d’un siècle pour germer et se développer, et
du plus d’un siècle pour germer et se développer, et une langue qui a attendu deux siècles pour qu’on lui rendit pleine justice
ne me reputeray totalement mourir, ains passer d’un lieu à un aultre, attendu que en toy et par toy ie demoure en mon imaige, v
l vivroyt ; ainsi ay ie de feu mon pere iniunction icy hors demourer, attendent que la dedans tumbe la fouldre du ciel, et en cen
re de Dieu, n’exerce pas regne, mais brigandage. Or on s’abuse, si on attend longue prosperité en un regne qui n’est point gou
lement neantmoins qu’en nostre pacience nous possederons nos ames, et attendrons la main forte du Seigneur, laquelle sans doute se
t Providence de Dieu plus notoire, le scandale mieux lavé et reparé : attends , dis-ie, la catastrophe et fin de la tragedie ; t
te et de mesme aage. Qui a peché a merité punition ; qui l’a merité l’ attend  ; qui l’attend l’endure : comme la vipere tue sa
aage. Qui a peché a merité punition ; qui l’a merité l’attend ; qui l’ attend l’endure : comme la vipere tue sa mere en naissan
au lieu de la retirer, luy donne du pied ; nous la devons ayder sans attendre qu’on nous demande secours. Qui fait aultrement e
e et desfaire, et me blasmoyent de ce qui les devoit inciter à pitié, attendu que j’estois contraint d’employer les choses nece
m-mensasmes à aller au grand trot droict à eulx. Aucuns me crioient d’ attendre les gens de pied ; mais je respondois qu’il ne le
aille en si bonne partie, et ne s’aille amuser à la paille quand je l’ attends sur le pré. Escript à Hagetmau, ce matin à dix he
uin. Henry. À Marie de Médicis [3 septembre 1601.] M’amye, j’ attendois d’heure à heure vostre lettre ; je l’ay baisee en
ns plus endurer, leur disent qu’il ne s’en fera rien, et qu’on ne s’y attende point ; que vous feroient-ils ? Quel moyen ont-il
ais les hommes de génie, ses amis ou ses contemporains, n’avaient pas attendu les lois qu’il édicta, pour donner, de leur côté,
; et quand nous avons eu l’un et l’autre, il s’est bien gardé de nous attendre . De sorte, monsieur, que, hors la Capelle et le C
r un empire (car c’étoit le prix de cette victoire), ne voulurent pas attendre trois jours ? Vous voyez donc que pour sauver la
plus de bonheur devant Dôle, où la longueur du siége nous en faisoit attendre une mauvaise issue, quand on sut que les ennemis
ue dans celle des poëtes. Prévenez ce temps-là, je vous conjure, et n’ attendez pas à être de ses amis jusques à ce que vous y so
a fois ; mais peut-être n’en est-ce pas trop pour Votre Majesté, et j’ attends avec un peu d’espérance respectueuse la réponse d
ion à l’Académie françoise, 1671.) Éloquence de saint Paul N’ attendez pas de l’Apôtre ni qu’il vienne flatter les oreil
vivre en paix et en repos, en vous rendant obéissance. Vos peuples s’ attendent , Sire, à vous voir pratiquer plus que jamais ces
lus que je ne devois, aux hommes sur qui je domine et qui ont droit d’ attendre de moi ce qu’auparavant ils n’auroient pu exiger 
urai le mieux que je pus, et ne sachant encore comment leur parler, j’ attendis leur compliment de pied ferme. La petite, comme p
l vous est permis d’en recevoir ; et, puisque, dans la place qui vous attend après moi, vous ne pouvez plus, sans honte, être
que, Dieu merci, je m’en vais demain dès le grand matin, et même je n’ attendrai pas vos lettres : je laisse un homme qui me les a
ner, et croyez qu’elles ne seront pas moins sincères que celles que j’ attends de vous. Je vous conjure de vous défaire du style
sur vos ailes. Que le Midi, que l’Orient, que les îles inconnues les attendent , et les regardent en silence venir de loin. Qu’il
ire au milieu de ce temple, et que vous n’y êtes assemblés que pour l’ attendre , et comme des criminels tremblans à qui l’on va p
juste qu’il regarde comme un ennemi déclaré, et dont il ne doit plus attendre d’indulgence. Il se roule dans ses propres horreu
l n’a jamais été. C’est le changement dont je voulois parler, et je m’ attendois bien483 à savoir de vous l’histoire du temps que
, et où régnoit tant de probité et de droiture. SOCRATE. Et moi, je m’ attendois au contraire à apprendre des merveilles du siècle
me la duchesse de Bourgogne qu’il s’en alloit à Marly, et de le venir attendre dans l’avenue entre les deux écuries, pour le voi
es coins, méditoient profondément aux suites d’un événement aussi peu attendu , et bien davantage sur eux-mêmes. Parmi ces diver
r après son retour, et l’espérer toujours, comme ce malheureux peuple attend encore et soupire après le Messie. C’est aussi pa
d’une table où l’on jouoit et je jaillis à mourir de rire. Je m’étois attendu à avoir bonne compagnie et gros jeu ; et c’étoien
pistoles, et en être de moitié ! nous ne serions pas longtemps à les attendre . » Il ne m’en fallut pas davantage pour méditer l
dans ma chambre, de peur de Brinon. Par bonheur, s’étant ennuyé de m’ attendre , il s’étoit couché. Ce fut quelque consolation ;
és sans retour ; les grands évènemens ont eu leur cours sans en faire attendre de semblables ; les révolutions des États et des
sent de placer, entre le plaisir qu’ils quittent et le plaisir qu’ils attendent , une préparation toujours trop longue pour eux, e
grecs et latins. Il me mit ensuite sur la dialectique ; c’est où je l’ attendois  : il me trouva là-dessus ferré à glace. « Votre é
es assez sensible pour conclure que l’orateur commençoit à baisser. J’ attendis encore une homélie pour mieux savoir à quoi m’en
ré lui qu’il prend et détruit Thèbes ; campé auprès de leur ville, il attend que les Thébains veuillent faire la paix : ils pr
ai que j’ai fait de ces douces jouissances ne sert plus qu’à me faire attendre avec moins d’effroi le moment de les goûter sans
oit trop, et que le beau temps m’invitoit, je ne pouvois si longtemps attendre , et pendant qu’on étoit encore à table, je m’esqu
e adressé, elle offre de vous le rembourser, comme il est juste. Je n’ attends là-dessus que vos ordres pour exécuter ses intent
désolée, et ses genoux se dérobant sous elle. Voilà le spectacle qui attend le fils ingrat. Il s’avance ; le voilà sur le pas
 ! Il n’en a pas l’horrible sentiment ; il se tait, il s’éloigne ; il attend pour paraître des temps plus heureux. Il est des
re du père Duchêne614, pour remporter aussi la victoire que le peuple attend de nous, là victoire sur les ultra-révolutionnair
que je le tenois au bout de mon fusil : « Tire donc ! me dit-il ; qu’ attends -tu ? » Oh ! je vous avoue que je fus saisi d’éton
est ce qui réussit le plus en société ; on n’a pas le temps d’y rien attendre . Nulle réflexion, nulle complaisance ne peut fair
de vous ; vous avez à la journée d’Austerlitz justifié tout ce que j’ attendais de votre intrépidité ; vous avez décoré vos aigle
nemis ne prévalent point contre lui. Mais que ce sauveur impatiemment attendu donne tout à coup un signe d’existence, l’instinc
is il fit de son nom un titre supérieur à celui de roi… Adieu, nous t’ attendons ici. Paperasserie militaire À M. D’Ansse
même manteau, le même sceptre, la même couronne, et si la croix ne t’ attend plus, c’est que tu n’as pas cessé d’y être attach
ltation, mais pendant vingt-cinq ans. Soit qu’elle prévint ou qu’elle attendit les desseins de l’Europe, jamais, durant un quart
ponse qu’il vient pour subir l’examen, il lui permet de s’asseoir. On attendait avec impatience le tour du petit paysan. Il vient
onde de la fable, le ministre découvrit le monde de la science. Euler attendait son ami avec impatience. Il arrive enfin, l’œil t
e de Saint-Valery. Là, les mauvais temps recommencèrent, et il fallut attendre plusieurs jours. La flotte mit à l’ancre et les t
souffle que ce qu’il lui en fallait pour ne pas expirer sur la place, attendu qu’on avait besoin de lui. Jacques, qui, depuis c
s la dernière campagne. Berthier avait promis de revenir ; Napoléon l’ attendait , et en voyant les heures, les jours s’écouler san
e tout ce temps avec Dieu dans la solitude de son grand dessein. Elle attend qu’elle ait dix-huit ans, et alors immuable, elle
ai. J’entendis une voix douce qui me demandait pardon de m’avoir fait attendre . Je ne le voyais pas encore. Cette voix me pénétr
gloutir sous leur masse le moulin de Valmy, où le duc de Chartres les attend sans s’ébranler. Kellermann, qui vient de rétabli
sie de la cloche le gagnait ; son regard devenait extraordinaire ; il attendait le bourdon au passage, comme l’araignée attend la
extraordinaire ; il attendait le bourdon au passage, comme l’araignée attend la mouche, et se jetait brusquement sur lui à cor
paule, couchant en joue ce qui allait venir, calme, muette, immobile, attendait . Elle ne voyait pas les cuirassiers et les cuiras
’endroit vers lequel son penchant l’entraîne. Demain, le fleuve qui l’ attend à quelques pas l’aura emporté avec lui, et ce ser
rrésistible qui nous retient au service malgré nous, et fait que nous attendons toujours un événement ou une guerre. Je ne sais (
nie. » (Maury, Essai sur l’éloquence de la chaire, LVIII). 483. Je m’ attendais tout à fait. Aujourd’hui on entendrait : je m’att
). 483. Je m’attendais tout à fait. Aujourd’hui on entendrait : je m’ attendais à savoir de vous, comme en effet vous me l’appren
icier de police en Espagne. Mot d’origine arabe. 521. Anacoluthe. On attendait  : tu me reproches. 522. Lulli (1633-1687), de Fl
79 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
ves paroles, qui excitent une attention mêlée d’anxiété ; lui-même il attend sa colère ; mais qu’un mot échappe du sein de la
és de la vie. Ainsi, vous vous préparez à la mission sociale qui vous attend . Mission difficile, qui veut des esprits fiers et
80 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
rieux et plus triomphant au temple sacré, où la couronne immortelle l’ attend dans une des places les plus éminentes. Quoiqu’on
ubitement, dans le cours de l’action, sans que le spectateur s’y soit attendu . Le poëte doit ici lui faire goûter tout le plais
exe oblige. Il ne tiendra qu’à vous que je sois à vous bientôt ; et j’ attends seulement que vous m’ayez marqué les intentions d
ilà ce coup de théâtre, cette surprise si bien ménagée. Qui se seroit attendu à voir ici une scène entre les deux amans ?) Sgan
le ? Alceste. Ah ! le détour est bon et l’excuse admirable ! Je ne m’ attendois pas, je l’avoue, à ce trait, Et me voilà, par-là,
comme les Fâcheux, comédie-ballet en trois actes, de Molière. Eraste attend Orphise dans une allée où elle doit se rendre. Il
euses : le théâtre n’a pas moins d’attraits pour nous, lorsqu’il nous attendit , que lorsqu’il nous égaie. Ce genre de poésie dra
droyant : Pour la dernière fois, ôte-toi de ma vue. Sors, traître. N’ attends pas qu’un père furieux Te fasse avec opprobre arr
ndroit son asile. Jadis Priam(a) soumis fut respecté d’Achille(b) : J’ attendois de son fils encor plus de bonté. Pardonne, cher H
il nous réconcilie ; Que Neptune et les vents prêts à nous exaucer, N’ attendent que le sang que sa main va verser. Il invite Iph
qu’on a préparé, vient dire a Clitemnestre et à Achille, qu’Agamemnon attend Iphigénie à l’autel, pour la sacrifier. A cette n
te préparer ? Quel est cet ennemi que tu leur vas livrer ? Une mère m’ attend , une mère intrépide Qui défendra son sang contre
, je m’arrêterois à de vaines menaces ! Et je fuirois l’honneur qui m’ attend sur vos traces ! Les Parques(a) à ma mère(b), il
de la terre inutile fardeau, Trop avare d’un sang reçu d’une Déesse, Attendre chez mon père une obscure vieillesse, Et toujours
stoire de ma vie, Pour croire que long-temps soigneux de me cacher, J’ attende en ces déserts qu’on vienne me chercher. La guerr
r à chaque pas. Daces(e), Pannoniens(f), la fière Germanie(g), Tous n’ attendent qu’un chef contre la tyrannie. Vous avez vu l’Esp
s-la dans son sang justement répandu : Brûlons ce Capitole où j’étois attendu  : Détruisons ses honneurs, et faisons disparoître
volontaire, et plus elle mérite. Néarque. Il suffit, sans chercher d’ attendre et de souffrir. Polyeucte. On souffre avec regre
l’impétuosité d’Argant ni de ses efforts. Ramassé sous ses armes, il attend en vain que l’orage cesse ; il recule : mais le f
atroce et si nouveau : partagé entre la crainte et l’espérance, il en attend la fin : leurs regards suivent les mouvemens des
use ! le ciel te refuse sa rosée ! Les herbes et les fleurs mourantes attendent en vain les pleurs de l’aurore. Le doux sommeil n
accuser la paresse ? Marche, et suis-nous du moins où l’honneur nous attend . Le Perruquier honteux rougit en l’écoutant. Auss
e étonnante, Le Danube(c) s’émeut, le Taged s’épouvante, Bruxelles(e) attend le coup qui la doit foudroyer, Et le Batave(f) en
81 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
es murs, que ces voûtes Vont prendre la parole, et prêts à m’accuser, Attendent mon époux, pour le désabuser. Mourons. De tant d’
s ; et si elles ne produisent pas tout le fruit qu’on avait lieu d’en attendre , c’est à notre malice ou à notre faiblesse que no
une cour nombreuse de vils flatteurs qui les applaudissent, ou qui en attendent leur fortune. » On trouve cette différence entre
s armes ; enfin pour tout dire en peu de mots, si vous voulez ne vous attendre qu’à vous-mêmes, et vaincre cette paresse qui vou
donc, en quel temps agirez-vous comme vous le devez ? Quel événement attendez -vous ? Quelle nécessité faut-il qui survienne pou
te justice le prescrit, et que l’utilité publique le demande ». On s’ attend , sans doute, à lire, après cette péroraison, cell
82 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
testablement la plus essentielle ; mais je crois qu’elle ne doit rien attendre des secours de l’art. L’art peut servir l’orateur
des raisons qu’il se propose de leur alléguer ; car il ne doit pas s’ attendre à en imposer d’autres par ses seules paroles, que
itier ; on manquait de preuves directes : « Mais, dit l’orateur, vous attendiez une succession, et une succession considérable ;
ste quelque grave défaut, il réussira mal, si, pour s’en corriger, il attend le moment de monter en chaire ou à la tribune ; i
mbre de bons auteurs nous offrent de plus parfait. L’on ne doit pas s’ attendre à ce que je propose en exemple aucun de nos auteu
aités de politique (car ce sont les seuls dont je veuille parler ici, attendu que cette observation n’est point applicable à se
gliger entièrement ; cependant, je n’ose pas avancer que l’on doive s’ attendre à en retirer beaucoup de fruit. C’est aux écrits
pandre sur son Histoire de Florence autant d’intérêt qu’on pouvait en attendre d’un aussi grand écrivain ; il s’est laissé condu
donc pas obligé, comme l’historien, à des recherches profondes ; on n’ attend pas de lui des connaissances aussi étendues ; il
détails les plus minutieux et aux incidents les plus ordinaires. L’on attend de lui qu’il montre aussi bien l’homme public que
oujours une force de conviction bien supérieure à celle que l’on peut attendre du raisonnement le plus exact ; car elles ôtent à
mi ont infiniment de rapports avec une conversation, nous devons nous attendre à trouver le caractère d’une personne mieux dével
er jusqu’à l’origine des peuples, il est évident que nous devons nous attendre à rencontrer une ressemblance remarquable entre l
itions d’un genre tempéré que la rime convient, à celles où l’on ne s’ attend à trouver ni véhémence dans les pensées, ni subli
anément dans un asile champêtre que l’on se plaît à y trouver. L’on s’ attend à voir paraître des bergers ou des personnages li
cultive mal la terre, il lui fait prévoir en ces termes le sort qui l’ attend (liv. i, v. 158) : Heu, magnum alterius frustra
s par les ornements qui appartiennent à la poésie descriptive, l’on s’ attend à en être dédommagé par des peintures agréables e
chaleur et de noblesse que celui du poème épique. C’est là que l’on s’ attend à trouver les descriptions les plus sublimes, les
mille ans en arrière. C’est la peinture du monde ancien qu’il faut s’ attendre à retrouver ; ce sont des caractères et des mœurs
rquer, les productions de ces siècles reculés. Aussi devons-nous nous attendre à trouver dans les productions de cet âge, bien p
ous les couleurs les plus convenables. On trouve en lui, comme on s’y attend bien, un mélange de mollesse, de courage et de ga
art, et l’on trouve chez lui les beautés et les défauts que l’on doit attendre d’un auteur original, comparé à ceux qui sont ent
upant toujours la narration d’un incident par un autre incident, sans attendre , pour entamer un récit, que le récit qui précède
e leur superstition, et, tout à coup éclairées par la vraie lumière, Attendent , en tremblant, l’éternelle sentence. Le palais d
, était une entreprise difficile et hardie ; et, comme on pouvait s’y attendre , c’est effectivement celle où le poète a obtenu l
sentiment pénible qu’elles nous font éprouver. Observons toutefois qu’ attendu que ce plaisir est toujours mêlé de quelque peine
dignes de la plus grande admiration. Ce qu’on n’aurait peut-être pas attendu de lui, c’est que, dans ses sentiments, il est de
violente et emportée arrive-t-elle sur la scène, le spectateur peut s’ attendre à voir paraître aussitôt un homme doux et d’un ex
nsidérés comme ses deux chefs-d’œuvre. Nous devons naturellement nous attendre à trouver sur le théâtre comique de l’Angleterre
re, au milieu de ce temple, et que vous n’y êtes assemblés que pour l’ attendre , et comme des criminels tremblants, à qui l’on va
83 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
e régler le cœur, elle ne répondrait pas à tout ce qu’on a droit d’en attendre , et ne nous conduirait pas à une des principales
rend, non à les négliger, mais à en tirer tout le fruit qu’on en doit attendre  ; à les considérer, non comme notre fin, mais com
lé de l’âme. Si tout doit finir avec nous, si l’homme ne doit rien attendre après cette vie, et que ce soit ici notre patrie,
encore sans culte, sans religion, sans Dieu dans ce monde ; mais ils attendent tous un avenir ; mais le sentiment de l’immortali
it d’où, sans être vus, nous pouvions voir tous les passants. Là nous attendions que la fortune nous offrît quelque bon coup à fai
nonçai d’un air menaçant, le religieux sembla craindre pour sa vie. «  Attendez , me dit-il, je vais donc vous satisfaire, puisqu’
tai sur ma bête, et je regagnai promptement le bois, où les voleurs m’ attendaient avec impatience pour me féliciter, comme si la vi
es assez sensible pour conclure que l’orateur commençait à baisser. J’ attendis encore une homélie pour mieux savoir à quoi m’en
le Roi allait tenir. Un silence profond succéda à un discours si peu attendu et qui commença à développer l’énigme de la sorti
prélat l’exposa à tout, son bien dire le sauva, mais il fallut encore attendre . Il vint à bout enfin, par degrés, de les séparer
ris, abandonné sur le trône ; presque seul au milieu d’une cour qui n’ attendait que sa mort, qui la prédisait sans cesse : le sor
t, et ils vous prodiguent tout le mépris dont ils sont couverts. Vous attendez d’eux votre première sentence ; ils vous jugent ;
efois que vous n’êtes pas sans mérite : voilà tout ce que vous pouvez attendre de votre vivant ; mais qu’elle s’en venge bien en
ettre aux pieds de son maître son courage, sa force, ses talents ; il attend ses ordres pour en faire usage, il le consulte, i
nt couvrir leur marche, dissimuler leur dessein, épier les occasions, attendre , choisir l’instant de faire leur coup, se dérober
rer à toute autre. Je n’ai point élevé mon Émile pour désirer ni pour attendre  ; et quand il porte ses désirs au-delà du présent
ont contre votre poème sur le désastre de Lisbonne240, parce que j’en attendais des effets plus dignes de l’humanité qui paraît v
ieux à mon cœur ; mais il s’agit de la cause de la Providence, dont j’ attends tout. Après avoir si longtemps puisé dans vos leç
mmagement à venir. Non, j’ai trop souffert en cette vie pour n’en pas attendre une autre. Toutes les subtilités de la métaphysiq
désolée, et ses genoux se dérobant sous elle. Voilà le spectacle qui attend le fils ingrat. Il s’avance ; le voilà sur le pas
être inconnu ? Figaro. — Je me retire. Le comte. — Au contraire. J’ attends ici quelque chose, et deux hommes qui jasent sont
m’a procuré l’audience de M. Goëzmann ? » — « Certainement, monsieur… attendez … écrivez… Quant à l’égard de la soi-disante audie
graves paroles qui excitent une attente mêlée d’anxiété. Lui-même il attend sa colère ; mais qu’un mot échappe du sein de la
vices, le charme de ses peines et le prix de ses dangers ; il ne doit attendre sa moisson, sa destinée, la seule qui l’intéresse
hrase latine comme un voyageur devant des routes qui se croisent ; il attend que toutes les finales l’aient averti de la corre
’un tel monument est comme une musique continuelle et fixée, qui vous attend pour vous faire du bien quand vous vous en approc
tourné la tête, et ne lui dit que ces mots : « Madame, les lords vous attendent , et m’ont envoyé vers vous. — Oui, répondit Marie
Quand on fut sur l’escalier où les ; comtes de Shrewsburv et de Kent attendaient Marie Stuart, et par où elle devait descendre dan
s la dernière campagne. Berthier avait promis de revenir ; Napoléon l’ attendait , et, en voyant les heures, les jours s’écouler sa
voyez là-haut, ce passage tempétueux, où, comme ils disent, le fils n’ attend pas le père, c’est la porte de l’Espagne. Une imm
i ? mais conte-le moi toujours. » C’est celle de cet autre enfant qui attend avec impatience et avec un peu de crainte ce qui
geance. Alliée ou plutôt sujette des Romains, De leur choix l’Arménie attend des souverains. Vous le savez, seigneur ; et du p
ts et les goûts, Le jugement d’un seul n’est point la loi de tous, Qu’ attendre est, pour juger, la règle la meilleure, Et que l’
vous déplaire. ŒDIPE. De ton indigne voix je saurai m’affranchir. Qu’ attends -tu donc ? Polynice. La mort. œdipe. Quoi ! tu v
Et dans la forêt sombre errait depuis deux jours. Il se traîne, il n’ attend qu’une mort douloureuse ; Il succombe. L’enfant,
ur de molles toisons, en un calme sommeil, Tu peux, ici dans l’ombre, attendre le soleil. Je te ferai revoir tes foyers, ta patr
vous pouvez m’entendre. Ce moment, il est vrai, s’est fait longtemps attendre . Rome ne m’offre plus que des yeux ennemis. Mes j
les plus variés, avaient été une heureuse conquête. Mais c’était trop attendre de la chanson que de lui permettre d’empiéter sur
s feux du jour Du golfe avec terreur mesurant l’étendue, Un vieillard attendait seul au pied de la tour. Sous des flocons d’écume
leurs, Le long des flots bruyants il murmure à voix basse776 : « Je t’ attendais hier, je t’attendis longtemps ; Tu ne reviendras
ots bruyants il murmure à voix basse776 : « Je t’attendais hier, je t’ attendis longtemps ; Tu ne reviendras plus, et c’est toi q
, je t’attendis longtemps ; Tu ne reviendras plus, et c’est toi qui m’ attends  ! » Messéniennes, livre II777. Entrevue de L
Relevez-vous mon fils ! LOUIS. Relevez-vous mon fils !J’y reste pour attendre La faveur qui sur moi de vos mains va descendre,
tard ! FRANÇOIS DE PAULE. N’hésite pas. Plus tard !Dieu voudra-t-il attendre  ? LOUIS. Demain ! FRANÇOIS DE PAULE. Demain !Mai
ù l’orage est vainqueur, Vos veuves aux fronts blancs, lasses de vous attendre , Parlent encor de vous en remuant la cendre De le
 ; Et mes yeux se mouillaient de pleurs, songeant aux choses Qui nous attendent dans la nuit. Un jour mon tour viendra de dormir 
mer aux enfants de Kerné ! » Comme le cormoran, perché sur le rivage, Attend l’heure où sa proie apparaît, le sauvage, Longtem
scarpés ? La biche le regarde ; elle pleure et supplie : Sa bruyère l’ attend  ; ses faons sont nouveau-nés ; Il se baisse, il l
soir, Marchant d’un ferme pas sous une cape grise, Lorsque j’allais l’ attendre au sortir de l’église, Ou dans son grand fauteuil
le aimait entre tous, de son amour de mère, Ceux dont l’âme innocente attend une lumière. Les petits révoltés, les rôdeurs de
i manque à la probité ou à l’honneur. 290. La sentence du Parlement, attendue avec une extrême curiosité, donna tort aux deux p
mme œuvre de poésie, est en soi d’une valeur indépendante, il ne doit attendre de la musique qu’une médiocre assistance. Si la m
un monarque universel. Certes je ne veux rien de pareil, quoique je m’ attende bien à ce donc, argument si commode au défaut d’a
ait-il autorité pour le faire ? Joubert marque très finement ce qu’on attendait de Chateaubriand, et celui-ci semble bien se souv
ombre ou pur, qu’il se couche ou se lève, Qu’importe le soleil ? je n’ attends rien des jours… 420. Sainte-Beuve, à propos de
rler la Providence k l’homme assailli par le doute (8e Méditation) : Attends  ; ce demi-jour, mêlé d’une ombre obscure, Suffit
noir recruteur des ombres, » ce n’est pas l’appel à l’échafaud qu’il attend , c’est l’appel devant le tribunal révolutionaire.
pocrite douceur du malade s’abaissant devant un pauvre moine, dont il attend la santé, le ton hautain du roi habitué à tout vo
84 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
it le style naturel, dit Pascal, on est tout étonné et ravi, car on s’ attendait de voir un auteur, et l’on trouve un homme. » Le
Prêtez-moi seulement, vallon de mon enfance, Un asile d’un jour pour attendre la mort ; on comprend que ce langage poétique n’
de, pour exciter sa curiosité et lui montrer autre chose que ce qu’il attendait . Bossuet nous en donne un exemple dans son oraiso
grâces : l’une, de l’avoir faite chrétienne ; l’autre… Messieurs, qu’ attendez -vous ? Peut-être d’avoir rétabli les affaires du
85 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
r fait la guerre aux peuples de Phocide. Cet argument a peu de force, attendu que l’exemple n’est jamais une preuve nécessaire
ur tout dire en un mot, si chacun veut agir pour soi-même, et ne plus attendre dans l’inaction qu’un autre agisse pour lui, alor
and donc, Athéniens, quand ferez-vous ce qu’il convient de faire ? Qu’ attendez -vous ? un événement, ou la nécessité sans doute ?
re au milieu de ce temple ; et que vous n’y êtes assemblés que pour l’ attendre , et comme des criminels tremblants à qui l’on va
par ces réflexions, qu’Aristote n’a point faites, et qu’on ne pouvait attendre que d’un orateur encore plein du souvenir de ses
it plus insinuant que ce début ; il produisit tout ce qu’on en devait attendre , et le peuple, détrompé par l’éloquent discours d
séance, revint à sa maison ; il changea de chaussure et d’habits, il attendit quelque temps que sa femme fut prête, comme c’est
vait parler, ne se plaindrait-elle pas ? ne vous dirait-elle pas : Qu’ attendez -vous encore, juges, quand on vous a démontré… ?”
L’esprit veut connaître : rien n’est plus impatient que lui quand il attend  ; et plus les moyens qu’on lui offre pour arriver
enchantés, lorsque nous voyons un style naturel ; c’est que nous nous attendions de voir un auteur, et nous trouvons un homme. Dan
tient de tendre les chaînes le jour des Barricades : Monseigneur, qu’ attend -on donc tant ? et que ne les tend-on ? L’oreille
ur vos têtes ? (Andromaque.) En lisant ces deux vers de Boileau : N’ attendait pas qu’un bœuf, pressé de l’aiguillon, Traçât à p
er avec peine jusqu’à l’exclamation qui la termine, et que l’auditeur attend après une si longue suspension. L’orateur peut s’
ode. Ces ornements supposent dans la voix une véhémence qu’on ne doit attendre ni exiger de lui ; il sera simple dans son débit
nspiration de Cinna est découverte, qu’il a tout avoué, et qu’on ne s’ attend plus qu’à une vengeance éclatante, Auguste, dans
rtitude, pour lui montrer ensuite un tout autre objet que celui qu’il attendait . Voyez un bel exemple de suspension, Verrin., V,
es grâces ; l’une de l’avoir fait chrétienne ; l’autre… Messieurs, qu’ attendez -vous ? peut-être d’avoir rétabli les affaires du
d rang, qui s’éclipse au premier. (Id.) Nous ne vivons jamais, nous attendons la vie. (Id.) Ô que la nuit est longue à la dou
heureux qui, pour ne pas quitter leurs palais, flattaient le tyran et attendaient la mort. Cependant un bruit soudain se répand dan
l’esclavage, ne s’apercevait pas qu’elle était libre ; immobile, elle attendait que l’armée lui donnât un maître. L’armée seule f
ssitôt il se rendit chez les Gètes, et, protégé par son obscurité, il attendit en silence le jour d’une meilleure destinée. Cepe
donner un maître au monde ; il faut à l’empire un sauveur, et Rome l’ attend de vous seuls ! Jupiter lui-même vous désigne Ner
86 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
ne sont pas venus nos deux rois ! qu’on leur die Qu’ils se font trop attendre , et qu’Attila s’ennuie… ? La rangerez-vous sous
n. « Ces ornements supposent dans la voix une véhémence qu’on ne doit attendre ni exiger de lui ; il sera simple dans son débit
87 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
armes ; enfin, pour tout dire en peu de mots, si vous voulez ne vous attendre qu’à vous-mêmes, et vaincre cette paresse qui vou
donc, en quel temps agirez-vous comme vous le devez ? quel événement attendez -vous ? quelle nécessité faut-il qui survienne pou
88 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
ée publiquement. (Beaumarchais, Mémoires) La suspension. — On laisse attendre un instant à l’auditeur les conséquences des prém
s grâces : l’une de l’avoir faite chrétienne ; l’autre… messieurs, qu’ attendez -vous ? peut-être d’avoir rétabli les affaires du
89 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVI » pp. 112-113
hée, sous le titre de Φινεῖδαι (Suidas). C’est là que leur destin les attend .] C’est à peu près de même que l’Œdipe de Sophocl
90 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
tait dans les beaux siècles de la Grèce et de Rome ; et il faudrait s’ attendre à un effet tout contraire, si une nation nombreus
d’autre, et si aucun des deux ne s’épuise en efforts perdus ; s’ils s’ attendent , s’ils ne déploient et ne font agir qu’à propos l
de vous ; vous avez à la journée d’Austerlitz justifié tout ce que j’ attendais de votre intrépidité ; vous avez décoré vos aigle
ement sur leurs rideaux. Rangés devant le vieil autel de pierre Nous attendions venir l’humble bannière. (J. T.) Au lieu de : no
e Nous attendions venir l’humble bannière. (J. T.) Au lieu de : nous attendions que l’humble bannière vint. En faveur de l’éléga
91 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
temps s’écoule ; le tombeau s’ouvre devant le monarque ; le tombeau l’ attend et le demande : il pense donc à se remplacer aupr
, pour nous juger selon nos œuvres, et que nous sommes tous ici, pour attendre de lui l’arrêt de la vie ou de la mort éternelle.
92 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
rs le détour qu’elle prend, Pour nous faire éviter un malheur qu’elle attend ,        Est le chemin qui nous y mène. Ce n’est
r et de me plaindre Des muses, des grands et du sort, C’est ici que j’ attends la mort Sans la désirer ni la craindre. L’inscri
93 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
le rôti manqua, à cause de plusieurs dîners où5 l’on ne s’était point attendu . Cela saisit Vatel ; il dit plusieurs fois : « Je
» Il ne savait pas que Vatel avait envoyé à tous les ports de mer. Il attend quelque temps ; les autres pourvoyeurs ne viennen
94 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
our lui ménager une surprise en lui montrant autre chose que ce qu’il attendait . Dans l’oraison funèbre de la reine d’Angleterre,
s grâces : l’une de l’avoir faite chrétienne ; l’autre… messieurs, qu’ attendez -vous ? peut-être d’avoir rétabli les affaires du
. Je suis jeune, il est vrai ; mais, aux âmes bien nées, La valeur n’ attend pas le nombre des années. (Corneille.) 198. La s
sprit et à flatter l’oreille de celui qui écoute. 233. La respiration attend des mots variés, des pauses assez fréquentes et d
té. Celui qui, dès le début, embouche la trompette, donne le droit d’ attendre beaucoup pour la suite du récit, et, si cette att
t une anecdote plaisante à ceux qui les entourent, laissant longtemps attendre le trait piquant, et finissant par un quolibet qu
sante. L’auteur se garde bien de la satisfaire sur-le-champ ; il fait attendre quelque temps le mot de l’énigme, et puis, par un
ons inaccoutumées, comme pour nous donner le change sur le sort qui l’ attend . Par-là, l’attention est vivement émue, et le cou
dans la Laitière et le Pot au lait, le récit est fini et le lecteur n’ attend plus rien après le beau vers qui précipite le dén
t ou pathétique, selon la place qu’il lui destine et l’effet qu’il en attend . On doit ensuite choisir un objet intéressant et
e soit vif, animé, coupé à propos, et que la réplique ne se fasse pas attendre . (Voir le nº xvii.) 505. Le monologue est le disc
xposition doit être simple, claire, facile, et préparer l’effet qu’on attend de l’épigramme. Elle a pour objet d’aiguiser le t
nuées et comme des colombes qui retournent à leur asile ? Les îles m’ attendent , et les vaisseaux de la mer, pour transporter tes
brebis. J’ai fait pour vous rendre Le destin plus doux Ce qu’on peut attendre D’une amitié tendre ; Mais son long courroux Détr
avaient été entassés dans le couvent et dans l’église des Carmes. Ils attendaient leur sort avec une pieuse résignation, aucun dout
Anglais insultait, Tendre à la charité le bras qui leur restait. Nous attendions la mort, nous la croyions prochaine. Un jour je m
volontaire, et plus elle mérite. NÉARQUE. Il suffit, sans chercher, d’ attendre et de souffrir. POLYEUCTE. On souffre avec regret
95 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
es pour achever son voyage vers un lieu où sa famille et le bonheur l’ attendent  ; il n’a pu se résoudre à mendier. Vos camarades,
mais il ne va pas loin : c’était une épreuve. Son bienfaiteur, qui l’ attendait sur la route, le ramène, et l’adopte solennelleme
chercher pour l’emmener à sa cour, où les plaisirs et les grandeurs l’ attendent . Anacréon refuse ; il ne veut pas échanger son in
où le criminel, en proie à l’épouvante, fait venir l’homme de qui il attend sa justification et son salut. Caracalla apprend
partie. A la nouvelle de l’arrivée de Richard et de ses soldats, on s’ attend à l’assaut pour le lendemain, et on se prépare à
te et si triste pour se transporter dans l’église, où les prisonniers attendent le moment de leur supplice ; tous, quoique agités
r se rendre par mer dans une petite ville d’Écosse où ses partisans l’ attendent , prêts à relever, sous sa conduite, l’étendard de
ans une barque, tâchent de se diriger vers la ville où leurs amis les attendent . La tempête les en éloigne. Tableau d’une nuit so
Delmance dans un pavillon isolé de sa maison, obtient de lui qu’il y attendra son retour ; il promet de lui expliquer plus tard
ntenant il va sauver Delmance : une barque, préparée par ses soins, l’ attend sur le rivage de la mer.    Douleur et indignatio
ffliction du jeune prince : c’est son ami… Il interroge l’accusé ; il attend avec impatience qu’il se justifie. Arlabane, siég
rre civile que causerait infailliblement son départ ; la gloire qui l’ attend si elle double la puissance de la Pologne et si e
96 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
pèse même à la richesse. Une armée, alors la seule défense de l’État, attend en vain sa subsistance des magasins qu’un hiver d
ngent un peu voire courage. Encor si la raison s’avançait davantage ! Attendez les zéphyrs : qui vous presse ?un corbeau- Tout à
assant.   La Raquette. Ailleurs, par deux rivaux la raquette empaumée Attend , reçoit, renvoie une balle emplumée, Qui, toujour
it avec une joie parfaite. Équipé de la sorte, au mois de juillet, il attendit dans sa chambre, et non sans impatience, l’arrivé
97 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
Depuis longtemps les souris, trop bien avisées, savent s’en garantir. Attendez -vous donc à voir au premier jour la gent trotte-m
s chats imposent encore, les rats, Messieurs, sont aux aguets ; ils n’ attendent que le moment où vous aurez prononcé l’arrêt fata
98 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
lly, pour qui ce jour fut un jour trop fatal. Tous ces héros en foule attendaient le signal, Et, rangés près du roi, lisaient sur s
és à leurs coups. Les captifs, en tremblant, conduits en sa présence, Attendaient leur arrêt dans un profond silence : Le mortel dé
99 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
e souillerai pas ma plume, le tribunal redoutable de la postérité les attend  ! Qu’on me pardonne cette digression ; je reviens
ai de toucher le cœur des juges par le spectacle de la pauvreté qui m’ attend , de mes enfants réduits à la misère, je mettrai e
100 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
pour le bien public ; là, on lui dresse une pompe funèbre, où l’on s’ attendait de lui dresser un triomphe ; chacun choisit l’end
eurs coups épouvantables           Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin. Les acteurs cessent ici leur dialogue.
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