/ 357
1 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
étique d’une action intéressante qui se développe par ce dialogue. On appelle acteur et actrice celui ou celle dont la professi
entière quand elle a son commencement, son milieu et sa fin, que l’on appelle aussi, comme nous l’avons vu pour l’action épique
accompli Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. C’est là ce qu’on appelle les trois unités dramatiques. Unité d’action. L’
u l’intrigue, les péripéties, la catastrophe ou dénouement, etc. Nous appelons scène (et ce mot, dans ce sens, est bien détourné
a le mot mouvement, et de laisser le nom de scène à ce que nous avons appelé ainsi en commençant ce chapitre. Quoi qu’il en so
ème est absolument nécessaire ; les deux autres sont à désirer147. On appelle actes, dans une pièce de théâtre, les parties de
chevée. Ce temps où le théâtre reste vide est précisément ce que l’on appelle entracte. Ce sont les entractes qui séparent les
es divers intérêts se croisent et se combattent : c’est le nœud qu’on appelle aussi l’intrigue, par rapport à l’enchevêtrement
t qui changent quelquefois la situation respective des personnages, s’ appellent péripéties, d’un mot grec qui signifie chute, évé
personnages que par les mœurs et les caractères qu’il leur donne ; on appelle ainsi les inclinations ou habitudes bonnes ou mau
oque, à tel ou tel âge, telle ou telle condition. Le caractère, qu’on appelle aussi quelquefois les mœurs particulières, est pl
situation. 5º. Les monologues. Un acteur qui parle seul fait ce qu’on appelle un monologue ; et quand plusieurs parlent, et qu’
sans faste, sans cette fierté gigantesque qui est au-delà de ce qu’on appelle l’héroïque. Euripide, le troisième tragique des G
ement l’imagination et l’esprit. Ainsi, cette énergie que les Romains appelaient la force comique, vis comica, est le ridicule vra
’Avare, du Glorieux, du Menteur, etc., et ce sont ces pièces-là qu’on appelle exclusivement comédies de caractère. Le poète peu
quets des lieux où tout le monde se connaît. Ce sont ces pièces qu’on appelle comédies de mœurs. Toutes choses d’ailleurs égale
a pitié plutôt que le rire, ce n’est plus une comédie, c’est ce qu’on appelle un drame. Quand le poète présente dans tous le co
e de comédie fut celui d’Eupolis, de Cratinus, d’Aristophane, et on l’ appela la vieille comédie. La licence n’épargna pas même
s attaquant les vices généraux sans désigner personne. C’est ce qu’on appela la nouvelle comédie, dans laquelle Philémon, Diph
n courant, de quelques pièces où le poète n’est plus seul, mais où il appelle à son aide, pour amuser le spectateur, des moyens
out ce qu’on trouve aujourd’hui dans les pièces fantastiques que nous appelons pièces-féeries. Car les féeries sont, en général,
un mot nouveau, ou du moins l’emploi nouveau d’un mot ancien : on les appelle des tableaux. C’est le changement de la scène ent
u moins souvent, et jusqu’à cinq ou six fois par acte. C’est ce qu’on appelle des scènes dans le système anglais et selon la si
pour le plaisir qu’ils font, et non parce que la suite des faits les appelle . Tels sont les comédies-vaudevilles et les opéras
que plus usitée. La danse a été mêlée aux pièces comme la musique. On appelait autrefois comédie-ballet celle dans laquelle la d
lide. Dans ce cas, la danse, étant souvent placée entre deux actes, s’ appelait un intermède dansant ; et c’est souvent sous cett
suré, ou par le geste mesuré, c’est-à-dire par la danse. Ces pièces s’ appellent des pantomimes lorsque c’est un acteur qui vient
seurs ou des danseuses qui viennent représenter l’action. Ce que l’on appelle opéra dans le sens général du mot, est une pièce
2 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
e Paris, mais une capitale du royaume. Il y a des endroits où il faut appeler Paris, Paris, et d’autres où il faut l’appeler ca
es endroits où il faut appeler Paris, Paris, et d’autres où il faut l’ appeler capitale du royaume. » — Il fait nuit et Didon ve
ment à la chose dont on parle, mais encore à ce qu’on en dit. » On a appelé pronomination la périphrase qui remplace un seul
. » Répétition. — Le mot définit la chose : Eurydice, c’est toi qu’ appelait son amour, Toi qu’il pleurait la nuit, toi qu’il
nnemi de Jésus-Christ, ce monde qui ne connaît pas Dieu, ce monde qui appelle le bien un mal et le mal un bien, ce monde, tout
l’idée, en accumulant soit des idées semblables, ce que les rhéteurs appellent expolition, soit les divers signes qui expriment
jà traité de la gradation ; celle que les mots représentent si bien s’ appelle climax, du mot grec qui veut dire, échelle, degré
les mots superflus le sont réellement ou seulement en apparence. Elle appellera périssologie, battologie, tautologie, les adjonct
son de la maison de la maison, il y a réellement périssologie. Mais j’ appelle pléonasme le mot d’Orgon : Je l’ai vu, dis-je, v
t d’Orgon : Je l’ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu, Ce qu’on appelle vu…112 et l’imprécation de Camille : Puissé-je
manière ; Prends-moi le bon parti, laisse-là tous les livres, etc., appelez ces idiotismes explétions, je ne m’y oppose point
t-il, quand il fut de retour. —  Votre fer, il n’est plus… Plusieurs appellent dialogisme cette espèce d’ellipse qui supprime da
ne sait pas toujours éviter la dureté, l’obscurité et le solécisme. J’ appelle ellipse dure, laborieuse, celle, par exemple, de
e et qui relèvent uniquement du génie de la langue ? J’aimerais mieux appeler anacoluthes ces phrases où l’absence de certains
ns, selon les divers sujets traités. Il est certain que si M. Delille appelle un cure-dents l’élégante merveille d’un art inven
n que M. de Pourceaugnac est atteint et convaincu de la maladie qu’on appelle mélancolie hypocondriaque, « et qu’ainsi ne soit
rbem quam statuo vestra est… pour urbs quam statuo. J’aimerais mieux appeler ces formes antiptose, un cas ou une désinence pou
3 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
t violents qui soufflent du Septentrion. Le principal, que les poètes appellent aussi Borée, souffle entre le nord et le levant.
iles aux épaules, couvert quelquefois d’un manteau. Asphalite (Lac), appelé aujourd’hui Mer Morte, à dix lieues est de Jérusa
ivadie, dans la Turquie d’Europe). C’est de ce même nom que les Grecs appelaient Minerve ; et c’est ce qui a donné lieu à cette fi
t sortir un cheval fougueux. Athènes, située sur le golfe d’Enguia, s’ appelle aujourd’hui Atina ou Sétines par corruption. Elle
anthères, et armé d’une espèce de pique ornée de pampre et de lierre, appelée thyrse, et dont il s’était servi pour faire coule
et plusieurs coups dans ses habits. Béziers, ville du Bas-Languedoc, appelée du temps des Romains Colonie des Septimances, c’e
nt J.-C., par Didon, venue de Phénicie, qui y fit bâtir la forteresse appelée depuis Byrsa. Elle fut la capitale de la républiq
ruines à trois lieues de Tunis, dans cette partie de l’Afrique qu’on appelle aujourd’hui Barbarie. Cassius. (Voyez le mot Bru
avec Pompée et Crassus pour donner des lois aux Romains (ligue qu’on appelle le premier Triumvirat), et passa dans les Gaules,
ui que ce soit, pas même à ses ennemis . Délos (Dieu de). Les poètes appellent ainsi Phœbus ou le Soleil, parce qu’il naquit ave
urd’hui l’Archipel), n’est plus qu’un écueil abandonné, que les Grecs appellent Dili, et qui sert de retraite aux corsaires. Dém
ent des demi-Dieux qui habitaient les forêts et les campagnes. On les appelait aussi Sylvains. Fleuri (André-Hercule de), cardi
u pied de laquelle était située la ville de Troie. Le sommet en était appelé gargare. Ilion. Voyez le mot Troie. Isaïe, fils
t de Rachel, né l’an 1745 avant Jésus-Christ, dans le pays de Canaan, appelé par la suite Judée. La prédilection que son père
la mer Méditerranée, sur la côte de Provence, et dont la seconde est appelée l’île Saint-Honorat. Dans la première, il y a une
et quelquefois à cheval, ayant une pique ou un fouet à la main. On l’ appelle assez souvent le Dieu de la Thrace, parce qu’il f
nt partout de grandes acclamations pour publier ses victoires. On les appelait aussi Bacchantes. Dans les fêtes qu’on célébrait,
s appelait aussi Bacchantes. Dans les fêtes qu’on célébrait, et qu’on appelait bacchanales ou orgies, elles couraient, vêtues de
’elle était sortie, armée de pied en cap, du cerveau de Jupiter. On l’ appelle encore Pallas, et on la regarde aussi comme la dé
x erreurs de Calvin, il les défendit avec tant d’opiniâtreté, qu’on l’ appelait le pape des huguenots ; et lorsque Henri IV abjur
colonie romaine, et capitale de la Gaule Narbonnaise : les Romains l’ appelaient même la sœur de Rome. Elle est située sur un cana
évorent les hommes et les animaux qu’ils peuvent surprendre. Ce qu’on appelle les cataractes du Nil, ce sont de grandes chutes
e cette saison. Prisonnier inconnu, sous le règne de Louis XIV. On l’ appelait l’homme au masque de fer (quoique improprement),
-France, la Normandie, et se jette dans cette partie de l’Océan qu’on appelle la Manche, près du Hâvre de Grâce, après avoir ba
d de l’autel, l’an 1170. Thrace, contrée d’Europe, qu’aujourd’hui on appelle improprement Romanie. Tibre, fleuve d’Italie, qu
cer, son beau-père, qui régnait dans cette contrée ; elle fut d’abord appelée suivant quelques-uns, Teucrie, et suivant d’autre
te ville le nom de Troie. Après lui, son fils Ilus voulut qu’elle fût appelée Ilion. Il eut pour successeur son fils Laomédon,
fit bâtir une forteresse plus élevée que toutes les autres, et qu’on appelle Pergame, forteresse que les poètes prennent souve
toute en ruines, dans le gouvernement de Seyde, Turquie d’Asie, et s’ appelle Sour. U. Ulysse, fils de Laërte, et roi de
4 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VII. Vers, stances, classification des poèmes. »
vers. Les poèmes, nous l’avons dit, sont les ouvrages en vers. On appelle vers, dans la plus grande étendue du sens, un dis
ciales : la rime, la mesure ou le mètre, et l’absence de l’hiatus. On appelle hiatus ou bâillement la rencontre dans un même ve
syllabes, trois pieds et demi, etc. Enfin, le vers de quatre pieds s’ appelle souvent petit vers ; celui de cinq pieds, vers co
vers alexandrin. Les vers de cinq et de six pieds ont une césure. On appelle césure un repos momentané et moins marqué que le
es rimes, c’est de faire alterner les masculines et les féminines. On appelle souvent, et par abréviation, vers masculins, ceux
consumer et rimer, mesure et césure. On voit pourquoi ces rimes sont appelées riches : c’est qu’elles embrassent la syllabe con
as stance de deux ou de trois vers, mais distique ou tercet ; et l’on appelle , en général, couplets, les petites stances qui en
et les plus harmonieuses de nos stances. Dans les odes, nos stances s’ appellent souvent strophes : c’est par une imitation un peu
erme, et non des strophes, qui entrent dans nos odes ; et si nous les appelons des strophes, il faut au moins nous souvenir que
s pièces, comme les impromptu, épigrammes, madrigaux, chansons, qu’on appelle souvent poésies fugitives, à cause du peu d’impor
ez longue pour qu’on ait été porté à les diviser en plusieurs parties appelées chants ou livres. 5º. Les poèmes dramatiques, don
5 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
vait la vertu de produire tout ce qu’elles désiraient. C’est ce qu’on appelait la Corne d’Abondance, qu’on représente pleine de
 1522 avant J.-C. ; et c’est de son propre nom, que les juges étaient appelés Amphictyons. Annibal, le plus grand général cart
Les deux frères P. Corn. et Cn. Corn. Scipion, que Cicéron et Virgile appellent des foudres de guerre, y commandaient alors l’arm
en effet, les Carthaginois n’éprouvèrent que des revers. Atride. On appelait ainsi Agamemnon et son frère Ménélas du nom de le
ourir de faim. Le dieu en eut pitié, et la métamorphosa en une fleur, appelée héliotrope ou tournesol, parce qu’elle regarde to
oins précieuses et non moins connues, lui méritèrent la gloire d’être appelé , par la voie d’une élection juridique, au trône d
en 1694. On assure que lorsque le duc d’Anjou, son deuxième fils, fut appelé à la couronne d’Espagne en 1700, il dit : Je n’as
de Jacob. Les Iduméens, peuples qui occupaient une partie de ce qu’on appelle aujourd’hui l’Arabie pétrée, en descendaient. Es
hrist, âgé de 53 ans, après en avoir régné 29. F Flore, nymphe appelée Chloris et qui prit le nom de Flore, lorsque Zéph
able veut encore qu’il ait séparé une montagne en deux parties, l’une appelée Calpé en Europe, et l’autre Abyla en Afrique ; sé
rphosa en arc, et la plaça dans l’air sous les nuages. C’est ce qu’on appelle l’arc-en-ciel. Ivri, bourg de la Normandie, dioc
t conquise sur les Jébuséens, peuples de la terre de Canaan, et qui s’ appelait alors de leur nom Jébus. Nabuchodonosor, roi des
e Génésareth, ou mer de Tibériade, et se perd dans le lac Asphaltite, appelé aujourd’hui Mer morte. Juda (royaume de), compos
t dont la capitale était Jérusalem. Elle porta plusieurs noms, et fut appelée 1º. Terre de Canaan, du nom des Cananéens qui l’h
is ne formèrent plus que le royaume de Juda. Les Grecs et les Romains appelèrent cette contrée Palestine, du nom des Palestins ou
p moins étendue, est une province de la Turquie d’Europe. Les Turcs l’ appellent Coménolitari. macchabée (Judas), pontife des jui
ar les victoires qu’il remporta sur Annibal en Italie, mérita qu’on l’ appelât l’épée de Rome, comme Fabius, son collègue, en av
on l’appelât l’épée de Rome, comme Fabius, son collègue, en avait été appelé le bouclier. Il fut le grand-père du jeune Marcel
filles, selon la fable, de Mnémosyne, ou la déesse de mémoire. On les appelle aussi les neuf sœurs, et quelquefois piérides, pa
en 1282 le jour de Pâques, à l’heure de vêpres : c’est ce qui a fait appeler ce massacre Vêpres siciliennes. La population de
ient, et va se jeter dans la mer Adriatique, ou golfe de Venise. On l’ appelle aujourd’hui Metro ou Metaro. Mollesse (la), divi
Olympe signifie également en poésie le ciel. Onde (fille de l’). On appelle ainsi quelquefois Vénus, parce qu’elle naquit, su
pas à lui demander pardon de son ingratitude. Excellent orateur, on l’ appelait l’Olympien, parce qu’il mettait toute la Grèce en
lomb, dont les athlètes se servaient pour se frapper : c’est ce qu’on appelle aussi le combat du pugilat ; 3º le disque, sorte
oreilles, de bouches et de langues, que de plumes sut son corps. On l’ appelle souvent la Déesse aux cent voix. Rocroi, ville f
trionale de l’Asie, et qui s’étendait jusqu’en Europe. C’est ce qu’on appelle aujourd’hui la petite et la grande Tartarie. La p
de Crimée (anciennement Chersonèse Taurique), gouvernée par un prince appelé Kan des petits Tartares ; au nord, le pays des Ta
e nom de Vaux-le-Vicomte. Au commencement du siècle dernier, elle fut appelée Vaux-le-Villars, du maréchal de ce nom, qui en av
6 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Introduction. » p. 4
les et les consonnes. Les voyelles sont : a, e, i, o, u, et y. On les appelle voyelles, parce que, seules, elles forment une vo
, è ouvert. L’e muet, comme à la fin de ces mots, homme, monde : on l’ appelle muet, parce que le son en est sourd et peu sensib
, c, d, f, g, h, j, k, l, m, n, p, q, r, s, t, v, x, z. Ces lettres s’ appellent consonnes, parce qu’elles ne forment un son qu’av
prononce comme s’il y avait l’omme, l’onneur, l’histoire ; alors on l’ appelle h muette. Mais, dans les mots suivants, la haine,
a lettre h fait prononcer du gosier la voyelle qui suit1 ; alors on l’ appelle h aspirée ; ainsi, l’on écrit et l’on prononce sé
d’e, et les voyelles longues, on emploie trois petits signes que l’on appelle accents ; savoir, l’accent aigu (ˊ) qui se met su
s longues, apôtre.   9. — Il y a en français dix sortes de mots qu’on appelle les parties du discours ; savoir : le Nom, l’Arti
7 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
s la création et la disposition des objets, la poésie du style, ainsi appelée par opposition à la première, consiste dans les p
l’expression. Aussi emploie-t-elle un langage extraordinaire, qu’on a appelé le langage des dieux, et donne-t-elle à tous les
 : ces divers mouvements de l’âme suggèrent ces tours hardis que nous appelons figures. En voici quelques exemples : Cependant
nt sur le retour de quelques sons correspondants, qui est ce que nous appelons la rime. La première de ces méthodes fut celle de
de douze syllabes, et à quoi convient-il ? Le vers de douze syllabes, appelé aussi vers héroïque, grand vers ou vers alexandri
é par le sort. La Mort accourt du sombre bord. C’est bien ici qu’on m’ appelle  ! Or ça, de par Pluton, Que demande-t-on ? Je veu
iche est une césure, toute césure n’est pas une hémistiche. Nota. On appelle encore hémistiche ou demi-vers la moitié d’un ver
la rime masculine et la rime féminine. C’est de là que nos vers sont appelés masculins ou feminins. La rime masculine est cell
onnance. Quand la rime n’a rien de plus que les sons essentiels, on l’ appelle suffisante, régulière ou commune ; elle est riche
r, il se perd dans la nue. 77. La fausse rime est-elle permise ? On appelle fausse rime la convenance de sons qui se trouve e
les rimes croisées, les rimes mêlées, et les rimes redoublées. 82. Qu’ appelle-t -on rimes plates ou suivies ? Les rimes plates ou
uve de négligence que de les reproduire avant le sixième vers. 84. Qu’ appelle-t -on rimes croisées et à quels genres sont-elles de
lyrique, les rondeaux, les ballades, et en général dans tout ce qu’on appelle poésies familières et poésies fugitives. Il n’y a
t la Tancrède de Voltaire. 85. Faites connaître les rimes mêlées. On appelles rimes mêlées, celles où l’on ne suit pas, comme d
à l’action, du volume et de la rondeur à la période poétique. 86. Qu’ appelle-t -on rimes redoublées ? Les pièces à rimes redoubl
ines étant peu agréables. 87. Qu’entend-on par pièces monorimes ? On appelle ainsi de petits poèmes dont tous les vers sont te
ncontre aucune symétrie, comme dans les pièces en vers libres. 89. Qu’ appelle-t -on pièces en vers libres ? Les pièces en vers li
ge bien assorti des vers que résulte le charme de ces poésies. 90. Qu’ appelle-t -on stance, strophe ou couplet ? On appelle stanc
de ces poésies. 90. Qu’appelle-t-on stance, strophe ou couplet ? On appelle stance, de l’italien stanza, demeure, radic. sto,
règles de la stance de huit vers ? La stance de huit vers est encore appelée huitain ou octave. La coupe la plus naturelle de
e, S’est fait entendre dans les airs. Dieux mortels, c’est vous qu’il appelle Il tient la balance éternelle Qui doit peser tons
de nombre pair : les vers y peuvent être d’inégales mesures. 100. Qu’ appelle-t -on stances régulières ? On appelle stances régul
tre d’inégales mesures. 100. Qu’appelle-t-on stances régulières ? On appelle stances régulières une suite de stances qui ont t
te Rousseau, les stances de la plupart des odes du livre Ier. 101. Qu’ appelle-t -on stances irrégulières, mixtes ? On appelle sta
du livre Ier. 101. Qu’appelle-t-on stances irrégulières, mixtes ? On appelle stances irrégulières une suite de stances qui ont
8 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
est plus la pensée, c’est la sensibilité qui en fait le mérite ; on l’ appelle alors un madrigal et non pas une réflexion : Voi
ne méritent pas ce nom. Eh bien, c’est cette dernière pièce que nous appelons précisément une épigramme. Ainsi, l’épigramme, pr
uante ou moqueuse, et rendue d’une manière vive et agréable, et qu’on appelle le trait, la pointe ou le bon mot 72. Voici quelq
mort Sans la désirer ni la craindre. L’inscription sur un tombeau s’ appelle épitaphe. Il y en a beaucoup qui sont purement fi
oulait74 passer L’une à dormir et l’autre à ne rien faire. Enfin, on appelle souvent impromptu les mêmes petites pièces produi
sens, L’un à l’autre accolés, seront pris pour deux cents. Ce qu’on appelle ici les pieds, ce sont les lettres ; le mot est c
ans les habitudes des faiseurs de logogriphes en vers, le mot total s’ appelle souvent le corps ; les lettres sont les membres o
bres ou les pieds ; celle du commencement est la tête ; la dernière s’ appelle la queue ; celle du milieu se nomme quelquefois l
Aujourd’hui, la chanson est toujours divisée en stances égales qu’on appelle des couplets (p. 136) ; à moins qu’elle ne soit f
érotique contient une historiette exprimant un sentiment tendre, on l’ appelle romance. Elle doit principalement tirer son mérit
tulée la Fleur du souvenir, parce qu’elle a pour sujet la fleur qui s’ appelle Souvenez-vous de moi. On m’a conté qu’en Helvéti
, c’est mourir. Elle garda la fleur fidèle ; Et depuis, cette fleur s’ appelle                 Souviens-toi                     
’appelle                 Souviens-toi                     De moi. On appelle quelquefois anacréontiques (et c’est une qualific
9 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre V. Cinquième espèce de mots.  » pp. 16-37
verbe avec tous leurs temps, leurs nombres et leurs personnes, cela s’ appelle conjuguer.   53. — Il y a en français quatre conj
vant aimer.   Ainsi se conjuguent les verbes chanter, danser, manger, appeler , et tous ceux dont l’infinitif se termine en er.
re, entendre, suspendre, vendre. Des temps primitifs. 61. — On appelle temps primitifs d’un verbe, ceux qui servent à fo
se reçu, que j’eusse rendu, etc. Verbes irréguliers. 63. — On appelle irréguliers les verbes qui ne suivent pas toujour
guer. Accord des verbes avec leur nominatif ou sujet. 64. — On appelle sujet ou nominatif d’un verbe ce qui est, ou ce q
e dernier.) Verbe actif. Régime des verbes actifs. 68. — On appelle verbe actif 1 celui après lequel on peut mettre q
uelqu’un : par exemple, j’aime Dieu. Ce mot qui suit le verbe actif s’ appelle le régime de ce verbe. On connaît le régime, en f
me pour il aime moi.   70. — Remarque. Outre ce premier régime, qu’on appelle direct, certains verbes actifs peuvent avoir un s
direct, certains verbes actifs peuvent avoir un second régime, qu’on appelle indirect : ce second régime se marque par les mot
ieu et non pas seront punis par Dieu. Verbes neutres. 74. — On appelle neutres 1, les verbes après lesquels on ne peut p
ne peut dire : languir quelqu’un, dormir quelque chose, etc. (On les appelle neutres, parce qu’ils ne sont ni actifs ni passif
à quelqu’un. Jouir de la liberté. Verbes réfléchis. 78. — On appelle verbes réfléchis 1 ceux dont le sujet et le régim
re il a fait honneur à soi, etc. Verbes impersonnels. 81. — On appelle verbe impersonnel celui qui ne s’emploie dans tou
personnes du singulier ont une s à la fin. (Note de Lhomond.) 2. On appelle passé défini, celui qui marque un temps entièreme
arque un temps entièrement passé ; exemple : j’eus hier la fièvre. On appelle passé indéfini, celui qui marque un temps dont il
lque partie à s’écouler ; exemple : j’ai eu la fièvre aujourd’hui. On appelle passé antérieur, celui qui marque une chose faite
10 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
, sont compris dans l’une de ces huit espèces : voilà pourquoi on les appelle parties de l’oraison. Article I. Des trois
er, présente à l’esprit l’idée de plusieurs objets réunis ensemble, s’ appelle collectif. Tels sont les mots, forêt, peuple, arm
tres sont des noms collectifs partitifs. Il y a encore des noms qu’on appelle noms de nombre. Les uns expriment la quantité des
qui désignent une quantité, comme un, deux, trois, quatre, etc., sont appelés nombres cardinaux. Ceux qui marquent l’ordre, com
uent l’ordre, comme premier, second, troisième, quatrième, etc., sont appelés nombres ordinaux. Les uns et les autres sont adje
se matérielle. Le mot pain ne présente que la simple idée de ce qu’on appelle pain, et par conséquent n’a qu’une signification
e s finale ; se, soi, des deux genres et des deux nombres. On, pronom appelé indéfini, parce qu’il n’exprime point d’objet dét
ms adjectifs. Les pronoms adjectifs sont principalement ceux qu’on appelle possessifs, parce qu’ils marquent à qui appartien
, produite par un principe matériel, de quelque nature qu’il soit. On appelle sujet, la personne ou la chose qui est le princip
ujet, la personne ou la chose qui est le principe de cette action. On appelle objet, la personne ou la chose qui en est le term
s que du pronom il, à la place duquel on ne peut pas mettre un nom, s’ appellent impersonnels : = il faut : il importe : il pleut 
us étendue, ce verbe n’exprime point d’action ; et les Grammairiens l’ appellent verbe substantif. Un de ses principaux usages est
n grande partie tous les autres ; et c’est pour cette raison que l’on appelle ces deux verbes, auxiliaires. Modes et temps d
pare, il ne forme plus de sens clair. Présent ou Futur. Ce temps est appelé présent ou futur, parce qu’il s’emploie aussi sou
t qu’on distingue en effet dans notre langue. Il y a des verbes qu’on appelle verbes simples, d’autres qu’on appelle verbes com
angue. Il y a des verbes qu’on appelle verbes simples, d’autres qu’on appelle verbes composés. Les verbes simples sont ceux qui
icipe : = j’avais fini ; = il était venu. Parmi les temps simples, on appelle temps primitifs, ceux qui servent à former les au
forment suivant les règles que je viens d’exposer succinctement, est appelé verbe régulier. Un verbe au contraire, dont les t
t les autres temps ne se forment pas suivant les règles communes, est appelé verbe irrégulier. Celui auquel il manque certains
e certains temps, ou certaines personnes que l’usage n’admet pas, est appelé verbe défectueux. Je crois qu’il serait superflu
formant le sens entier, leur servent de complément. Ces mots en sont appelés le régime ; et les prépositions sont ainsi nommée
e, et autres semblables, sont regardées comme des prépositions, qu’on appelle composées. II. De l’Adverbe. L’Adverbe
t le verbe que les autres mots ; et c’est pour cette raison qu’il est appelé adverbe. Différentes espèces d’adverbes. On
sition, un mot simple. Cependant on met au nombre des adverbes, qu’on appelle composés, ces expressions, pour le présent, à l’a
s, hé, fi, etc. On s’en sert aussi pour exciter, encourager, avertir, appeler , etc., comme, ça, allons, courage, gare, holà, he
cun fasse son devoir. = Que tous vos désirs soient accomplis. De est appelé particule en bien des circonstances, comme on aur
11 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
in même de l’homme. De là vient que les belles-lettres sont justement appelées , humanités, lettres humaines, humaniores litteræ.
moins d’habileté dans ces trois opérations de l’esprit forme ce qu’on appelle le style. 33. Les œuvres littéraires peuvent se d
ports qu’elles ont entre elles. C’est à peu près ce que les logiciens appellent jugement, en latin judicium, sententia. 43. Il y
. Les qualités des pensées sont de deux sortes : les unes, qu’on peut appeler logiques, sont exigées par la raison et le bon se
’effet en est terrible. 54. Il faut distinguer la naïveté de ce qu’on appelle une naïveté. La naïveté est le propre d’un enfant
tout écrivain digne de ce nom doit employer ces tours ingénieux qu’on appelle des images. En effet, si l’on maîtrise l’intellig
ts propres difficiles à trouver, c’est la ressemblance des mots qu’on appelle synonymes. À parler rigoureusement, il n’y a pas
e persévérance     À nous donner de méchants vers,     C’est ce qu’on appelle constance ;     Et dans ceux qui les ont souffert
ppelle constance ;     Et dans ceux qui les ont soufferts,     Cela s’ appelle patience. 92. La propriété défend de se servir d
a bonne compagnie qu’il appartient de constater un usage légitime. On appelle solécisme une faute contre les règles de la synta
it de dire : je m’embarquai. 99. Le défaut contraire à la précision s’ appelle diffusion ou prolixité. La prolixité consiste à n
e8. 104. Les qualités du style sont générales ou particulières. On appelle qualités générales celles qui sont essentielles à
se comprenait pas lui-même, et les lignes qui précèdent sont ce qu’on appelle du galimatias. 111. L’obscurité vient de l’expres
employer souvent des tournures vieillies, c’est un autre défaut qu’on appelle l’archaïsme. Quelques imitations de notre vieux l
, Froissart, d’Orléans, Montaigne et saint François de Sales. 120. On appelle purisme une affectation minutieuse et pédantesque
lants et recherchés des choses simples et communes. Un rhéteur ancien appelle les vautours des tombeaux vivants. Les précieuses
la conversation , au lieu de dire : Approchez des fauteuils. Lamothe appelle une haie le suisse d’un jardin . 127. De tous le
De la noblesse du style. 128. La noblesse du style, qu’on pourrait appeler aussi dignité, consiste dans une certaine élévati
de préférence les fleurs de l’élocution et l’éclat des figures, on l’ appelle encore le style fleuri. Comme nous avons parlé ai
e superflu. Je l’ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu, Ce qu’on appelle vu. (Molière.) Puissé-je de mes yeux y voir tom
la prétermission, la sentence ou épiphonème. 191. La prolepse, qu’on appelle aussi antéoccupation et subjection, consiste à pr
nere fluctus. Racine a souvent employé cette figure avec succès : J’ appelai de l’exil, je tirai de l’armée Et ce même Sénèque
de la colère et de la fureur contre des ennemis ; tantôt elle sert à appeler sur soi-même la punition du ciel sous la forme d’
armonie mécanique. 225. L’harmonie mécanique, qu’on pourrait aussi appeler euphonie ou mélodie du style, consiste dans l’heu
mbres de phrase et une série de cadences variées pour former ce qu’on appelle le nombre ou l’harmonie dans le style. 235. La pé
le rapport et la dépendance des propositions qui vont suivre. 237. Ou appelle membres de la période les propositions dont la dé
t exposée à tous les outrages de la fortune, etc. Il y a là ce qu’on appelle vulgairement le style périodique ; mais ces propo
uses qui captivent les sens et subjuguent les âmes. 242. Le style est appelé périodique lorsque les membres et les incises d’u
parfait rapport des sous avec les choses que les mots expriment. On l’ appelle imitative parce qu’elle établit une certaine ress
un bruit lugubre sur la porte d’airain. Le rauque son de la trompette appelle les habitants des ombres éternelles ; les noires
peut lui en rendre compte, mais en très peu de mots : c’est ce qu’on appelle achèvement. Dans tous les autres cas, il faut s’a
fois de la narration et de la description, et c’est pour cela qu’on l’ appelle quelquefois narration descriptive. Dans ces descr
aux formules introduites par la politesse et l’usage. C’est ce qu’on appelle le cérémonial des lettres, et les livres spéciaux
oète vraiment digne de ce nom. 377. Cette puissance intérieure, qu’on appelle l’inspiration, n’est que l’exaltation d’une haute
oésie proprement dite est assujettie à un mécanisme particulier qu’on appelle rythme. Chez les Grecs et les Latins, c’est la me
llabes et la rime ou consonance finale. Cet assemblage de mots, qu’on appelle vers, est donc une forme particulière à la poésie
genres de poésie ont chacun une noble et utile destination. L’ode est appelée à nous faire imiter les héros célèbres par leurs
s est basé sur une combinaison de syllabes longues et brèves, et on l’ appelle vers métrique. Dans la langue française, il prend
, huit, dix et douze syllabes. Le vers de douze syllabes, communément appelé grand vers, vers alexandrin, vers héroïque, convi
utre voyelle que l’e muet, placée à la fin d’un mot, produit ce qu’on appelle un hiatus, lorsque le mot qui suit commence par u
onance uniforme dans la finale de deux ou de plusieurs vers. Elle est appelée féminine, quand elle se termine par e muet seul o
lquefois de ce qui précède ou de ce qui suit. Dans l’ode, la stance s’ appelle strophe ; dans la chanson, couplet. 409. La stanc
pression animée du sentiment présentée sous la forme d’un chant. On l’ appelle lyrique, parce qu’autrefois elle était non seulem
Le poète a donc laissé un de ces vides qui se nomment écarts. 425. On appelle digressions des sorties que le poète fait à côté
l’ode badine et la cantate. Ode sacrée. 429. L’ode sacrée, qu’on appelle quelquefois hymne ou cantique, a pour objet de cé
. 440. Quand l’ode badine ne chante que la joie et les plaisirs, on l’ appelle anacréontique, du nom d’Anacréon, qui s’est disti
es. 458. L’unité d’action dans l’épopée n’exclut pas les épisodes. On appelle épisodes certaines actions secondaires, certains
st-à-dire un commencement, un milieu, une fin. Le commencement, qu’on appelle aussi exposition du sujet, consiste dans les caus
vaincre pour arriver à l’accomplissement de l’action ; la fin, qu’on appelle aussi dénouement, est la cessation de ces difficu
hoix. 464. Il faut toujours qu’il y ait un personnage dominant, qu’on appelle le héros de l’action. Cette figure principale ren
r son récit, le poète place ordinairement l’exposition du sujet qu’on appelle début. Ce début renferme presque toujours la prop
rconstances nécessaires pour l’intelligence du récit ; c’est ce qu’on appelle préparation. Il montre la cause des obstacles qu’
Toute action dramatique se compose de plusieurs grandes parties qu’on appelle actes. L’acte est une partie du drame qui contien
Nous ne reviendrons pas sur ce que nous avons dit à ce sujet. 504. On appelle dialogue l’entretien de deux ou plusieurs personn
ttérature épurait et justifiait tous les moyens. Cette opinion, qu’on appelle la théorie de l’art pour l’art, et tout à fait fa
utrefois commun chez les avocats. De la comédie-ballet. 526. On appelle comédie-ballet la comédie dans laquelle la danse
d’Élide. Autrefois la danse, étant souvent placée entre deux actes, s’ appelait un intermède dansant ; et c’est presque toujours
l’acteur vient seulement gesticuler devant l’assistance, les pièces s’ appellent des pantomimes ; elles portent le nom de ballet q
ine et modifie à son gré le travail du poète. Une partie de l’opéra s’ appelle récitatif, et l’autre est un chant qui porte le n
trée de chaque acteur sur la scène. Quand il est d’un genre gai, il s’ appelle mélodrame comique ; mais il renferme souvent un m
action allégorique, d’où résulte une instruction utile pour les mœurs appelée moralité. La fable voile la vérité en mettant en
t-à-dire que toutes les parties doivent aboutir à ce même point qu’on appelle moralité de la fable. La fable de La Fontaine, in
sièreté et les menus détails. 563. La poésie pastorale ou bucolique s’ appelait indifféremment chez les anciens, ou idylle (εἰδύλ
Quatrième section. Genre léger ou poésies fugitives27. 576. On appelle poésies fugitives de petites pièces de vers qui n
dans les premiers, et que le dernier contienne une pensée fine qu’on appelle pointe ou bon mot. Cette exposition doit être sim
rneront devant toi, tes ennemis adoreront la trace de tes pas ; ils t’ appelleront la Cité du Seigneur, la Sion du saint d’Israël. P
rent rassemblés dans l’église ; on y apporta les blessés, puis on les appela deux par deux. Quand ils avaient passé la porte q
oux devant un autel, ils vinrent l’y prendre. L’évêque de Saintes fut appelé  ; il ne venait point. Messieurs, dit-il, je ne re
utien, « Son glaive deviendra visible près du tien. « Pars, Orléans t’ appelle en sa fidèle enceinte, « Et le front de ton roi d
plaintive a crié dans mon cœur. D’un air moins turbulent l’Ambition m’ appelle , Sublime quelquefois et trop souvent cruelle :   
? POLYEUCTE.                                      Au temple ou l’on m’ appelle . NÉARQUE, Quoi ! vous mêler aux vœux d’une troupe
dit, en le montrant sur son sein endormi : « Vous pouvez maintenant m’ appeler Néomi. » XX. Élégie. L’Ange et l’Enfant.
eté de langage ? 88. Qu’y a-t-il de plus contraire à la pureté, et qu’ appelle-t -on barbarisme ? 89. N’est-ce pas un barbarisme qu
loi de tous les mots nouveaux ? 119. En quoi consiste le défaut qu’on appelle archaïsme ? 120. Qu’appelle-t-on purisme ? 121. E
x ? 119. En quoi consiste le défaut qu’on appelle archaïsme ? 120. Qu’ appelle-t -on purisme ? 121. En quoi consiste le naturel dan
sprit et l’oreille dans le nombre de la phrase ? 234. Pourquoi a-t-on appelé nombre l’harmonie dans le style ? 235. Qu’est-ce
e plus à la beauté de la période ? 242. Quand est-ce que le style est appelé périodique ? 243. En quoi consiste l’harmonie imi
93. Qu’est-ce que l’élision, et dans quel cas a-t-elle lieu ? 394. Qu’ appelle-t -on hiatus ? 395. Que faut-il entendre par repos ?
ber sur une syllabe muette ? 397. Qu’est-ce que le repos final, et qu’ appelle-t -on enjambement ? 398. Dans combien de cas tolère-
En quoi consiste l’arrangement des rimes plates ou suivies ? 404. Qu’ appelle-t -on rimes croisées ? 405. Qu’appelle-t-on rimes mê
mes plates ou suivies ? 404. Qu’appelle-t-on rimes croisées ? 405. Qu’ appelle-t -on rimes mêlées ? 406. Qu’appelle-t-on rimes redo
lle-t-on rimes croisées ? 405. Qu’appelle-t-on rimes mêlées ? 406. Qu’ appelle-t -on rimes redoublées ? 407. De combien de manières
e combien de manières peut-on diviser les vers ? 408. Qu’est-ce qu’on appelle stances, strophes et couplets ? 409. À combien de
e doit-il être hardi ? 424. Que faut-il entendre par écarts ? 425. Qu’ appelle-t -on digressions ? 426. Comment faut-il entendre le
tère de l’ode philosophique 439. Qu’est-ce que l’ode badine ? 440. Qu’ appelle-t -on ode anacréontique ? 441. Quand est-ce que l’od
oms reçoit-il ? 500. De quoi se compose toute action dramatique et qu’ appelle-t -on acte ? 501. Qu’appelle-t-on entracte ? 502. Co
se compose toute action dramatique et qu’appelle-t-on acte ? 501. Qu’ appelle-t -on entracte ? 502. Comment se divisent les actes
03. Que peut-on considérer dans les personnages dramatiques ? 504. Qu’ appelle-t -on dialogue ? 505. Qu’est-ce que le monologue ? 5
populaire, et quand est-ce qu’elle prend le nom de parodie ? 526. Qu’ appelle-t -on comédie-ballet ? 527. N’y a-t-il pas des pièce
Dans combien d’états peut-on considérer les bergers ? 563. Comment s’ appelait la poésie pastorale chez les anciens, et en quoi
es païens ? 675. Quels sont nos meilleurs poètes élégiaques ? 576. Qu’ appelle-t -on poésies fugitives ? 577. Quels sont les princi
12 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre III. Troisième espèce de mots. » pp. 8-11
tif précédent, on met de ou à entre cet adjectif et le nom : alors on appelle ce nom le régime de l’adjectif. Exemples. Digne
tif, comme : Paris est une très-belle ville, et alors le superlatif s’ appelle absolu ; ou Paris est la plus belle des villes :
e absolu ; ou Paris est la plus belle des villes : et ce superlatif s’ appelle relatif, parce qu’il marque un rapport aux autres
n mot avec un autre mot, ou de faire régir un mot par un autre mot, s’ appelle syntaxe : ainsi, la syntaxe est la manière de joi
e un mot régit de ou à devant un autre mot. (Note de Lhomond.) 1. On appelle aujourd’hui adjectifs numéraux les mots un, deux,
ine, la moitié, le tiers, le quart, le double, le triple, etc. on les appelle noms.
13 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre IV. Quatrième espèce de mots.  » pp. 12-15
personne, soi, se ; il est des deux genres et des deux nombres : on l’ appelle pronom réfléchi, parce qu’il marque le rapport d’
is, que se rapporte à livre : le mot auquel qui ou que se rapporte, s’ appelle antécédent. Dans les deux exemples ci-dessus, Die
, personne, rien. Quand je dis : on frappe à la porte, quelqu’un vous appelle , je parle d’une personne, mais je ne désigne pas
agne, toute belle qu’elle est3. 1. Les mots mon, ton, son, etc., s’ appellent aujourd’hui adjectifs possessifs. 2. Ce pronom e
etc., s’appellent aujourd’hui adjectifs possessifs. 2. Ce pronom est appelé dans les grammaires modernes pronom possessif. 1
distingue maintenant ces différents mots : ce, cet, cette, ces, sont appelés adjectifs démonstratifs ; celui, celle, ceux, cel
14 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
pour but de dissimuler la pensée, et presque tout ee que les rhéteurs appellent figures de construction et de syntaxe, l’hyperbat
présenter successivement les divers membres. C’est en ce sens qu’on a appelé les langues des méthodes analytiques. Or croyez-v
s. Ce ne sont plus là des hyperbates, mais plutôt ce que les rhéteurs appellent synchyse, c’est-à-dire, non-seulement inversion,
ra prononcé ; Tremble ! son jour approche, et ton règne est passé. J’ appellerais volontiers énallage de mode l’emploi de l’infinit
e synthèse, pour empêcher, dit-il, qu’on ne la confonde avec le trope appelé syllepse, dont nous avons parlé. Mais comme le mo
n’est pas composition. Si vous voulez distinguer les deux syllepses, appelez celle dont je parle ici syllepse grammaticale, et
nt ce qui suit ou ne découle pas forcément de ce qui précède. Ainsi j’ appelle épiphonème les vers imprimés en caractère italiqu
116. M. Fontanier propose une nouvelle espèce de parenthèse qu’il appelle incidence, et dans laquelle il range toutes ces p
aine ; c’est le renard qui parle : Pourquoi dire Jupin m’a-t-il donc appelé Au metier de renard ? Je jure les puissances De
en sera parlé. Mais alors, autant proposer une nouvelle figure qu’on appellera jurement, et qui comprendra les morbleu, les vent
pénible. 120. Je n’entends donc parler ici ni de ce que les anciens appelaient anastrophe, qui consistait à transposer deux mots
15 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
spital, d’Aguesseau, M. Guizot, sont d’excellents modèles de ce que j’ appelle la gravité. Une observation. Ne mettez pas la gra
que comportent tous les arts86 ; en un mot ce familier noble, comme l’ appelle Marmontel, qui tout en modifiant le discours d’ap
est le soir d’un beau jour ; le fameux vers de Lemierre, celui qu’il appelait modestement le vers du siècle : Le trident de Ne
ceptre du monde. Victor Hugo rencontre souvent ces sortes de vers. J’ appellerai également riches ou fécondes ces phrases de Floru
ncé une bénédiction des drapeaux du régiment de Catinat. En poésie, j’ appelle magnifiques certaines strophes de J.-B. Rousseau,
ut autre terme eût été faible : c’est là un de ces mots que Despréaux appelait trouvés. Racine est plein de ces expressions dont
lutôt que de l’agréable. » Le bizarre, le forcé, le sauvage, comme l’ appelle Voltaire, sont les plus grands ennemis de l’énerg
tte phase de la passion constitue la véhémence du style. Les rhéteurs appellent véhémentes, par exemple, les paroles de Nisus acc
savoir se maîtriser, même en ces occasions. Mais pour ce que j’oserai appeler la véhémence préparée, pour celle de l’historien,
; entreprendre un tel sujet serait avouer qu’on ne le comprend pas. J’ appelle sublime, en littérature, l’expression vraie de to
16 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
s généraux et universels, elle compose cet idéal que le xviie siècle appelait l’idée ou l’origine de la vérité : « type excelle
rconscrit la pensée dans des formes régulières et harmonieuses, qu’on appelle les vers. La science des vers, l’art d’en varier
La science des vers, l’art d’en varier la structure et le rhythme, s’ appelle versification. La versification n’est pas la com
union est étroite, sans être indissoluble. Ainsi, il est impossible d’ appeler le Télémaque un roman ; on n’ose pas lui donner l
é du nom de poëte ; Fénelon en eût été surpris. Boileau a eu raison d’ appeler la poésie l’art des vers, mot excellent qu’il fau
gêne du Vers, ce serait consacrer la forme fausse et fatigante qu’on appelle prose poétique. C’est une prose lâche, embarrassé
e muet. Dans les alexandrins, les rimes qui se suivent deux à deux, s’ appellent rimes plates. Corneille, Racine et Molière les on
de la poésie dramatique. Quand elles se mêlent régulièrement, on les appelle rimes croisées : Source délicieuse, en misères f
nres de poésie et de leurs divers caractères. 1° Des genres. — On appelle genres les grandes divisions des êtres et des obj
’est formé, surtout chez les modernes, un troisième genre dramatique, appelé du nom un peu vague de drame. À ce genre appartie
proscrire dans une assemblée ou dans une église, sont des sujets qui appellent les mouvements de la passion. Chez le poëte, le b
es causes dans les effets, les principes dans les conséquences : on l’ appelle la Philosophie de l’histoire. Bossuet, dans le Di
a Rhétorique n’est que l’art, c’est-à-dire la réflexion et la méthode appelées au secours des dons naturels : son origine et ses
s, et, de cette comparaison, tirer une proposition nouvelle, que l’on appelle conclusion. Voici un raisonnement emprunté à Boss
sitions, dont la troisième est une déduction des deux premières. On l’ appelle syllogisme. La première proposition s’appelle maj
es deux premières. On l’appelle syllogisme. La première proposition s’ appelle majeure : c’est la proposition générale ; la seco
acé, Qu’importe qu’au hasard un sang vil soit versé ! J. Racine. On appelait Épichérème le syllogisme développé. Chaque propos
ncipes sont une autre forme de la preuve : la Rhétorique ancienne les appelait lieux communs. Il ne faut pas donner à ce mot tec
muns, les uns sont hors du sujet, et reposent sur l’autorité : on les appelle lieux communs extrinsèques. Les autres sont tirés
sont tirés du sujet même, et s’appuient sur le raisonnement : on les appelle lieux communs intrinsèques. Lieux communs extrin
iges fameux accomplis en nos jours ? etc. 3° Les Circonstances. — On appelle ainsi la preuve tirée de la comparaison du sujet
pathie. « C’est, dit Rollin, une espèce de passions que les rhéteurs appellent êthos, qui consiste dans des sentiments plus doux
sans me plus presser, Voyez auquel des deux vous voulez renoncer.... Appelez ce devoir haine, rigueur, colère, Pour gagner Rod
compassion pour la misère, l’amour pour la vertu. Voilà ce que Platon appelle agir sur l’âme de l’auditeur et émouvoir ses entr
ons pas même toucher une matière si riche ; mais l’étude des passions appelle quelques règles de goût qui appartiennent à l’Inv
es. Le goût indique également les circonstances ou le ton du discours appelle ou exclut la passion. C’est surtout à la fin qu’e
l’a fait seule arriver. C’est l’avantage du dialogue, où les idées s’ appellent et se répondent. Dans le discours proprement dit,
par préparation ou insinuation, et l’exorde brusque, que les rhéteurs appelaient ex abrupto. L’exorde par préparation change de t
tions oratoires, toute idée fielleuse et blessante. C’est ce que l’on appelle proprement l’exorde par insinuation. Pompée abor
s fortes encore et plus durables. C’est la disposition que Quintilien appelait l’ordre homérique, parce qu’elle reproduit l’ordr
veloppement du texte par redoublement d’idées. Tous les grands poètes appellent constamment l’amplification au secours de la logi
e, en démontrant qu’il est tombé dans les vices de raisonnement qu’on appelle sophismes ou paralogismes. Le sophisme est une er
on et Tacite, Bossuet et Fénelon. Sa belle définition du style, qu’il appelle l’ordre et le mouvement qu’on met dans ses pensée
leur, le mouvement et la vie. C’est la partie de l’art oratoire qu’on appelle l’Élocution ou le style, la troisième partie de l
que sonder et interroger, pour ainsi dire, les oreilles, que Cicéron appelle avec raison un juge fier et dédaigneux. En effet,
la nécessité d’y suffire est née la phrase complexe et soutenue qu’on appelle période. Aristote a défini la période : « une ph
période poétique, les idées nécessaires s’enchaînent, et leur liaison appelle la cadence. L’attention se fatiguerait ainsi que
es quatre idées accessoires dans lesquelles se développe la seconde s’ appellent les membres de la période. Les membres de la péri
rent du premier ; noble, riche, abondant, magnifique ; c’est ce qu’on appelle le grand, le sublime. Il met en usage tout ce que
i comme les définit Dumarsais, auteur d’un traité complet des figures appelées Tropes : « Qu’est-ce que les figures ? Ce mot se
plement analysé le nom que les anciens donnaient aux figures. Ils les appelaient tour, physionomie, formes de la pensée ou des mot
mots qui donnent au langage et au style un air nouveau, sont ce qu’on appelle les figures. On distingue deux sortes de figures
u’elle ajoute à la pensée. « Il y a, dit Pascal, des lieux où il faut appeler Paris, Paris, et d’autres où il le faut appeler c
des lieux où il faut appeler Paris, Paris, et d’autres où il le faut appeler capitale du royaume. » (Pensées, VII, 20, édit. d
mmaire, les figures de construction, et les figures de sens, que l’on appelle tropes, parce qu’elles changent et transforment l
ue, par le Moscovite infidèle, et plus encore par le Tartare, qu’elle appelle à son secours dans son désespoir. » (Oraison funè
Ils ont vécu 11. Au reste, ce trope se rapporte à la figure dépensée appelée Litote, dont nous avons parlé plus haut. On voit,
17 (1881) Rhétorique et genres littéraires
se et du sentiment, il faut avant tout posséder ce don de l’âme qu’on appelle l’Éloquence. Ex. Bossuet . — En dépit de la maxi
ages sur l’art oratoire environ au cinquième siècle avant J.-C. Ils s’ appelèrent Traités de Rhétorique. Plus tard, en prenant de l
1° les Arguments, 2° les Mœurs, 3° les Passions. 1° Arguments On appelle arguments ou preuves les raisons dont se sert l’o
principes sont une autre forme de la preuve. Les anciens rhéteurs les appelaient lieux communs (loci communes chez les Latins, τόπ
r qu’il s’est trompé, qu’il a fait un de ces faux raisonnements qu’on appelle sophismes ou paralogismes. Sophismes et paralog
; avant que de partir, Faîtes percer ce cœur qui n’y peut consentir : Appelez les cruels qui vous l’ont inspirée ; Qu’ils vienn
édit. Havet.) Au naturel se rattache cette qualité particulière qu’on appelle la naïveté, qualité bien rare, et qui a été le pr
e, Mithridate, acte III, scène i.) Les articulations de la période s’ appellent membres. Lorsque chacun de ces membres forme une
ernières expressions le nom de figures ; leur ensemble forme ce qu’on appelle le style figuré. Les figures sont les tours et le
er par l’esprit du lecteur pour donner plus de force à l’idée. Ex. J’ appelai de l’exil, je tirai de l’armée Et ce même Sénèque
idée exprimée pour la modifier au moins en apparence. Les rhéteurs l’ appellent aussi épanorthose (ἐπανόρθωσις, de ἐπι-ἀνορθόω je
son prolongée entre deux hommes illustres, entre deux vertus, etc., s’ appelle parallèle. (Vies de Plutarque, suivies des Parall
etc. » Autre exemple tiré de Pascal : « Il y a des lieux où il faut appeler Paris Paris, et d’autres où il le faut appeler ca
a des lieux où il faut appeler Paris Paris, et d’autres où il le faut appeler capitale du royaume ». (Pascal, Pensées, VII, 20,
l’ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu,                Ce qu’on appelle vu. (Molière, Tartuffe, acte V, scène iii.) P
on paquet. (La Fontaine, La Mort et le Mourant, VIII, 1.) Quintilien appelait les métaphores les yeux même du discours ; mais i
t sous forme de récit et qu’elle contient une vérité importante, on l’ appelle parabole. Ce terme ne s’applique guère qu’aux all
ndition indispensable. L’ensemble des préceptes relatifs à l’action s’ appelle art de la déclamation. C’est une partie dont l’or
tes français employaient fréquemment l’allégorie. Ex. les personnages appelés Jalousie, Faux-semblant, Bel-accueil, dans le Rom
re. C’est l’exposé clair et sobre d’une question sur laquelle il faut appeler l’attention d’une ou de plusieurs personnes intér
é, ou disposition à être ému. L’ensemble de ces qualités est ce qu’on appelle le génie poétique. La poésie a trois principaux c
et l’art qui en varie la structure cl la soumet à un rythme cadencé s’ appelle art des vers, ou versification. La langue poétiqu
ues et appliquer à chacun les principes dictés par le goût. Ce code s’ appelle l’art poétique. Il exige chez celui qui le compos
des syllabes longues et brèves dont les combinaisons forment ce qu’on appelle pieds. Leur double prosodie comprenait à peu près
nt ăvĭ|dōs | cārmĭnă | sōlă rŏ|gōs. (Ovide, Amours, III, ix, 28.) On appelle distique la réunion de l’hexamètre et du pentamèt
nter ni diminuer la durée. Le temps fort sur lequel la voix montait s’ appelait ἀρσὶς, et le temps faible où la voix s’abaissait
à | la | fu|reur | des | flots (Racine, Athalie, acte I, scène i.) s’ appelle alexandrin, parce qu’il fut, dit-on, employé pour
Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste (puisqu’il faut l’ appeler par son nom), Capable d’enrichir en un jour l’Ach
Seigneur se réveille. (J. Racine, Athalie, acte III, scène vii.) On appelle stances, strophes et couplets une réunion de vers
atre, le sixain en six, le dizain en dix. Licences poétiques On appelle licences poétiques des dérogations aux règles de
mposition en vers, et de leurs caractères Genres poétiques On appelle genres en littérature les grandes divisions, soit
par Racan et A. de Musset dans plusieurs de leurs poèmes. Une strophe appelée à rendre de grands services à la poésie française
brassements j’ignore la douceur,     Et les enfants de la vallée Ne m’ appellent jamais leur sœur ! Je ne partage pas les jeux de
acieux, alerte, ennemi de tout pédantisme. Elle se compose de stances appelées couplets. Chaque couplet est terminé par un refra
e récit d’une aventure touchante ou exprime un sentiment tendre, on l’ appelle romance. Petits poèmes lyriques à forme fixe
beau je ne voi : Je veux aller après elle. Mort, que tant de fois j’ appelle , Prends ce qui se donne à toi ! J’ai perdu ma tou
poèmes du même genre que celui qui a gardé définitivement ce nom. On appelle rondeau ordinaire un petit poème de treize vers,
s. C’est à cause de cette triple répétition que ce genre de poème est appelé triolet. L’idée qui en fait le fond doit être dél
ctes sont séparés les uns des autres par un intermède ou entracte. On appelle ainsi le moment de repos accordé aux acteurs et a
l’un et de l’autre. Ex. Le Cyclope d’Euripide. 2° Le drame larmoyant, appelé aussi tragédie bourgeoise, est une espèce de comp
Victor Hugo, — Chatterton d’Alfred de Vigny, etc. Mélodrame On appelle mélodrame une sorte de tragédie populaire mêlée d
ionnée par Noverre, le célèbre danseur du xviiie  siècle. Les anciens appelaient pantomimes (πᾶν, tout, μιμέομαι, j’imite) les com
ent une grande facilité, mais leur art consiste trop souvent à ne pas appeler les choses par leur nom. Ils font comme ce poète
ens de pied, dont le pas est plus lent que celui des cavaliers. Ils l’ appelaient aussi « langage libre et dégagé d’entraves, orati
moyen de ces conversations par écrit entre personnes absentes, qu’on appelle lettres (genre épistolaire). Pour traiter tant de
duit les conséquences et apprécie leurs degrés de moralité. Cicéron l’ appelle avec raison « le témoin des temps, la lumière de
critique la plus sévère et la plus pénétrante. 3° Biographie On appelle biographie le récit de la vie d’un seul homme ; c
plus ou moins par le fond et par la forme au genre didactique. 1° On appelle traités des ouvrages purement didactiques, où l’é
ent tous les jours de plus en plus. Les auteurs d’œuvres variées sont appelés polygraphes. Ex. Lucien dans l’antiquité ; — Volt
moralistes, 6° critiques, auteurs de traités purement didactiques. On appelle philosophes les écrivains qui ont pour objet l’ét
points à la théodicée et à la seconde partie de la psychologie. On l’ appelle aussi ontologie (λόγος, science, — ὤντος, de l’êt
issent la production et la distribution des richesses. Leur science s’ appelle économie politique ; elle appartient aussi à l’or
ntique qui mérite de fixer l’attention. Cela s’explique ; ce que nous appelons la vie du monde n’existait guère chez eux ; car l
(Ex. les drames en prose de V. Hugo) et dans ces tragédies populaires appelées chez nous mélodrames, qui mettent en scène des pe
18 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
Chapitre III. Des ornements du style 183. Qu’ appelle-t -on ornements du style ? L’écrivain ayant pour bu
aimer. Il y parvient en semant des ornements dans sa composition. On appelle ornements du style certains tours moins communs,
nt la chose pour laquelle ils ont été créés, ont encore un sens qu’on appelle figuré par lequel ils passent de leur acception n
bat, un rayon d’espérance, ils sont pris dans le sens figuré. 187. Qu’ appelle-t -on figures ? Les figures sont, d’après Cicéron e
mposent ces deux catégories. § I. — Des figures de mots. 193. Qu’ appelle-t -on figures de mots ? Les figures de mots sont ce
t. Je l’ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu.         Ce qu’on appelle vu. Molière. Le pléonasme qui ne fait pas resso
1. Quelles sont les figures oratoires ? Les figures oratoires, ainsi appelées parce qu’elles conviennent surtout aux discours,
dans sa Rhétorique latine, reproche avec raison à Tertullien d’avoir appelé le déluge la lessive du genre humain : Diluvium
posé à sa signification ordinaire. C’est par antiphrase que les Grecs appelaient la mer Noire Pont-Euxin ou mer hospitalière, les
hémisme et de l’ironie. § II. — Des figures de pensée. 227. Qu’ appelle-t -on figures de pensée ? Les figures de pensée son
but qu’il se propose : ces figures sont propres aux passions, et sont appelées figures de mouvement ou de passion. Les figures d
ar là, il veut faire entendre qu’il est beau et bien fait. Polybe est appelé par Tite-Live non spernendus auctor , et Pythago
colombæ ? et volabo et requiescam. Hector, avant d’aller au combat, appelle la protection des dieux sur son fils Astyanax :
e, s’adressant au ciel, aux enfers ou à quelque puissance supérieure, appelle les plus grands malheurs sur un objet odieux. Ell
à l’harmonie, et il portait peut-être à l’excès le goût pour ce qu’il appelle plena ac numerosa oratio . Qu’y a-t-il, par exem
u propositions sont intimement liées ensemble, elles forment ce qu’on appelle une période. La période est donc la réunion de pl
s. La suspension de la pensée est de l’essence de la période. 272. Qu’ appelle-t -on membre ? incise ? On appelle membre chaque pa
e l’essence de la période. 272. Qu’appelle-t-on membre ? incise ? On appelle membre chaque partie notable de la période dont l
le n’est pas même courbée sous sa chute. Bossuet. Cette période est appelée période carrée, parce qu’elle se compose de quatr
nce avec le sujet, ou l’accord entre la pensée et l’harmonie. 277. Qu’ appelle-t -on style périodique ? style coupé ? Le style est
ugubre sur la porte d’airain Le rauque son de la trompette du Tartare appelle les habitants des ombres éternelles ; les noires
ureuse alliance des mots et l’art de les bien placer. I. 287. Qu’ appelle-t -on transitions ? Les transitions, que quelques c
impitoyable , de culte honteux et frivole , etc. iii. 296. Qu’ appelle-t -on alliance de mots ? On appelle alliance de mot
rivole , etc. iii. 296. Qu’appelle-t-on alliance de mots ? On appelle alliance de mots le rapprochement, l’union de deu
rrivera qu’à former un bizarre assemblage de mots, que J.-B. Rousseau appelle le clinquant du discours, Et qui, par force et s
19 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
tes. C’est ce que les rhéteurs, uniquement occupés de l’art oratoire, appellent la narration, la confirmation et la réfutation. C
, c’est par la narration ou par la thèse que l’on entre en matière. J’ appelle thèse, dans les ouvrages didactiques, ce qu’on no
t. Vous comprenez donc que, par son importance, la narration ou thèse appelle au plus haut degré l’attention de l’écrivain, et
nt à toutes les vertus qui en dérivent, c’est de bien saisir ce que j’ appellerai le point culminant d’une narration ou d’une thèse
ajournez-le jusqu’à ce que, plus rassis, mieux disposé, le lecteur l’ appelle lui-même aussi vivement que vous. La description
utiles ; à moins qu’il n’y ait quelque circonstance dominante et qui appelle tout d’abord les regards, distribuer le tout par
mble, parmi les figures de pensée. Ainsi la description du lieu s’est appelée topographie, celle du temps, chronographie, celle
e des choses, qui vient d’être traitée, et celle des personnes, que j’ appelle simplement caractère ou portrait, et dont nous al
20 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
re les chœurs, pour introduire un acteur faisant un récit. Ce récit s’ appela épisode (ἐπεισοδιον), c’est-à-dire entr’acte on m
nne jusqu’à la fin le théâtre rempli. Les autres, formant ce qu’on a appelé l’école romantique ou moderne, rejettent les unit
t que la terreur qui saisit les personnages, au moment où Auguste les appelle , commence à engager l’intérêt que leur complot a
de protatiques aux personnages chargés de faire l’exposition. 434. Qu’ appelle-t -on prologue ? Le prologue est, comme l’indique s
forts, moyens qui supposent ou produisent des événements particuliers appelés incidents, d’où résultent pour le spectateur l’in
eux de ses fables pour en faire une, et que pour cela ses critiques l’ appelaient un demi-Ménandre. 438. Le nœud est-il le même che
action dont la représentation ne dure guère que trois heures. 453. Qu’ appelle-t -on scènes, et comment chaque scène doit-elle être
ue doit renfermer le premier acte ? Le premier acte, que les anciens appelaient protase parce qu’il contient la proposition du su
a poésie puisse inspirer aux Âmes honnêtes. Comme exemple de ce genre appelé admiratif, on peut citer, après Lemercier, la pié
ue ta tragédie populaire ou drame bourgeois ? La tragédie populaire, appelé aussi drame domestique ou bourgeois, ou simplemen
moyens possibles. Tout, dans les arts, devrait concourir à ce qu’ils appellent l’effet, c’est-à-dire à l’illusion et à l’émotion
ablé Ont fait encor frémir le ciel, la terre et l’onde, etc. 496. Qu’ appelle-t -on récitatif et air ou ariette ? Notons d’abord
hant qui approche beaucoup de l’accent naturel de la parole, et qu’on appelle récitatif. Le discours passionné, c’est-à-dire le
501. Qu’est-ce que l’oratorio ? L’oratorio ou hiérodrame, que l’on a appelé quelquefois opéra spirituel, est une espèce de dr
, les bienséances ou les usages reçus. 509. Qu’est-ce que les anciens appelaient vis comica ? Le vis comica, dont les comédies de
e est plus utile et plus difficile que la comédie d’intrigue. 516. Qu’ appelle-t -on comédie mixte ? La comédie mixte est le mélan
’y éviter le double écueil d’être froid ou d’être romanesque. 520. Qu’ appelle-t -on comédie-ballet ? On appelle comédie-ballet ce
froid ou d’être romanesque. 520. Qu’appelle-t-on comédie-ballet ? On appelle comédie-ballet celle où les intermèdes sont rempl
n se passe entre des bergers, comme le Mélicerte, de Molière. 521. Qu’ appelle-t -on coups de théâtre ? Les coups de théâtre ou su
tes, un rapport qui nous cause une vive et agréable surprise. 528. Qu’ appelle-t -on pièces à tiroir ? On appelle pièces à tiroir,
vive et agréable surprise. 528. Qu’appelle-t-on pièces à tiroir ? On appelle pièces à tiroir, à scènes détachées ou comédies é
prement dit ou à ariettes, et l’opéra comique en vaudevilles. 531. Qu’ appelle-t -on opéra comique à ariettes ? Les pièces à ariet
e lyrique, on compte le vaudeville final et le vaudeville sérieux. On appelle vaudeville final une chanson en plusieurs couplet
ement qu’ils ne sont, et affaiblit, amollit, énerve l’âme. Aristote l’ appelle le souffle des passions, flabellum perturbationu
21 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
on importante est donc celle-ci : Y a-t-il quelque chose qu’on puisse appeler modèle du goût, et peut-on, en s’y attachant, dis
nt à la nature du sujet et à la tournure de l’esprit de ceux qui sont appelés à les juger. Il n’en est pas dans les matières re
qui n’est pas dirigé par le sentiment des convenances que je pourrais appeler sociales, ou que le goût de son siècle a dépravé.
. Il nous reste à parler d’une classe d’objets sublimes qui peut être appelée morale, ou le sublime du sentiment. Il prend sa s
ou les actions de nos concitoyens ; tels sont les sentiments que nous appelons héroïsme, magnanimité. Ils produisent des effets
ption des objets moraux qui produisent ce sentiment, et de ce qui est appelé le sublime de la diction. Cette expression, qu’on
cteur dans un état voisin du sublime ; à ce titre ils méritent d’être appelés sublimes ; mais ce n’est pas ce sublime qui frapp
pression Évitez donc soigneusement ces préfaces d’apparat où l’auteur appelle l’attention du lecteur, invoque sa muse, et vante
tion est aussi un de ces principes, donne naissance à ce que Addisson appelle les plaisirs secondaires du goût, qui forment une
ssion encore au langage de la passion. Ces cris, que les grammairiens appellent interjections, prononcés avec énergie, furent don
rès. Nous sommes portés, avec trop de légèreté, à penser que ce qu’on appelle figures du discours sont les principaux ornements
e premier. Accoutumés à placer nos mots dans un ordre différent, nous appelons cela inversion, et cependant c’est la constructio
signes représentatifs à un petit nombre de voyelles et de consonnes, appelées du nom générique de lettres. Ces signes, diversem
us les autres noms devraient appartenir au genre que les grammairiens appellent neutre, qui est une expression négative de l’un e
rquable des noms substantifs qui, dans le style des grammairiens, est appelé la déclinaison des cas. Après que les hommes eure
s modernes, au contraire, expriment les relations par des mots qu’ils appellent prépositions. Ce sont des moyens différents dont
mais n’entraîne pas affirmation. Le mode infinitif briller peut être appelé le nom du verbe ; il n’indique ni temps, ni affir
on, les verbes admettent encore la distinction des voix, comme on les appelle , la voix active et la voix passive suivant que l’
dée. Si on y ajoute les pronoms je, tu, il, il en résulte ce que l’on appelle la conjugaison du verbe, cette partie si importan
e qu’elles gagnèrent en clarté. Les autres parties du discours, qu’on appelle parties indéclinables, c’est-à-dire qui n’admette
a plus grande partie des adverbes. Elles forment cette classe de mots appelés conjonctifs sans lesquels il n’existerait pas de
r le sujet qu’il traite. Le style, comme on voit, diffère de ce qu’on appelle proprement langue ou mots. Les expressions qu’emp
source de ce genre de diffusion est l’usage peu judicieux de ces mots appelés synonymes, qui expriment une idée générale, mais
e la pensée. Tout assemblage de mots pour rendre un sens est ce qu’on appelle une phrase, de sorte que c’est le sens qui borne
la bonne construction de la phrase, j’arrive à la troisième, que j’ai appelée force, qui consiste en une disposition de mots ou
s’élèvent et croissent progressivement ; cette sorte d’arrangement s’ appelle gradation. L’esprit aime à s’élever par degré ; u
e l’arrangement des mots et des membres d’une période, ce que Cicéron appelait plena ac numerosa oratio , est d’une métaphysiqu
nsignifiants, introduits seulement pour compléter le son, que Cicéron appelle complementa numerorum , sont un ornement puéril
es classes, figures de mots et figures de pensées. Les premières sont appelées tropes, et consistent dans l’emploi d’un mot dans
fication pour exprimer la force jointe à l’audace. La seconde espèce, appelée figures de pensées, suppose que les mots sont emp
cédent et le conséquent, ou entre ce qui précède et ce qui suit, on l’ appelle alors métalepse ; comme dans ces mots latins, fui
ace de l’objet quelque chose de plus ou de moins, la figure est alors appelée synecdoque. Nous disons, tant de voiles, pour une
rès lui. Mais aujourd’hui qu’elles sont établies, il serait inexact d’ appeler métaphore toute figure sans distinction. Parmi le
’imagination de l’auditeur. Cicéron blâme un orateur de son temps qui appelait son ennemi stercus curiæ , excrément du sénat ;
e et frappante. De la transgression de ces règles il résulte ce qu’on appelle une métaphore peu naturelle et forcée, qui déplaî
pto processerit ei sibi constet. Un autre vice du style est ce qu’on appelle métaphores mêlées, lorsque deux métaphores se ren
puer meliore flamma. « Un gouffre d’eau tournante, Charibde qui est appelé flamme ; qui n’est pas digne du jeune homme, » of
de transmettre l’instruction dans les temps anciens ; car ce que nous appelions fable ou parabole n’est rien autre chose qu’une a
, on représente le caractère et les penchants des hommes. Ce que nous appelons la morale est le sens réel, ou ce que signifie l’
l’apostrophe. La figure dont je me propose de traiter d’abord est appelée hyperbole ou exagération. Elle consiste à porter
aux subtilités de la métaphysique pour les distinguer. Soit que nous appelions l’hyperbole trope ou figure, il est clair que c’e
ajoute pas peu de lustre et de beauté au discours ; aussi Cicéron les appelle-t -il orationis lumina . Le plaisir que nous fait é
raux du style. Denis d’Halicarnasse le divise en trois espèces, qu’il appelle le grave ou élevé, l’orné et le tempéré : par l’é
un auteur donne à ses pensées. Cette différence constitue ce que l’on appelle le style abondant ou le style concis. L’écrivain
s de César offrent un exemple parfait de ce genre de style. Ce, qu’on appelle style clair vient immédiatement après, et nous en
éclat trop éblouissant ou d’un faux brillant, il en résulte ce qu’on appelle style fleuri, expression employée pour désigner l
quence, mais elle se rapprochait plus de la poésie que de ce que nous appelons art oratoire. Il y a toute raison de penser, comm
e multitude de petits états qui furent d’abord gouvernés par des rois appelés tyrans. Leur expulsion de tous ces états fit naît
ortant encore, on vit naître une secte d’hommes jusqu’alors inconnus, appelés rhéteurs et quelquefois sophistes, qui se multipl
affectation et la cadence régulière et uniforme de ses phrases ; il l’ appelle brillant déclamateur, orateur sans naturel et pe
cut quelque temps avant Isocrate, est le modèle de ce que les anciens appelaient tenuis vel subtilis ; il n’a rien de la pompe d’I
s. Mais, dans ces temps barbares et peu civilisés, il est difficile d’ appeler éloquence leurs discours oratoires. Quoique Cicér
ivement à l’éloquence, les Attici et les Asiani ; les premiers, qui s’ appelèrent Attiques, se déclarèrent les patrons de ce qu’ils
rand différend, et se prononce en faveur de Cicéron, et, soit qu’un l’ appelle attique ou asiatique, préfère le style copieux, a
cience des juges. Il y avait donc un vaste théâtre ouvert à ce qu’ils appelaient l’éloquence judiciaire. Chez les modernes tout es
ns rien avoir à opposer aux Grecs et aux Romains dans le genre qu’ils appelaient délibératif, et qui a pour but les affaires publi
euples se prosternèrent pour la première fois devant le soleil pour l’ appeler père de la nature, pensez-vous qu’il fut voilé pa
ux orateurs se sont montrés dignes des grands intérêts qu’ils étaient appelés à défendre. La France s’enorgueillit de les possé
on de ses contemporains lui décerna le nom de grand orateur. Rollin l’ appelait aussi le grand Cochin. Il faut pourtant avouer qu
s sur la liberté de la presse, le talent qu’ont développé les avocats appelés à soutenir les hautes questions politiques qui on
c celle des anciens. L’éloquence du barreau est précisément ce qu’ils appelaient le genre judiciaire : l’éloquence des assemblées
Ne perdons jamais de vue cette vérité, que la base de tout ce qui est appelé éloquence est le bon sens et la solidité de la pe
r étudié la loi ; car il y avait chez les Romains une classe d’hommes appelés pragmatici, dont l’office consistait à donner à l
pour toutes les causes importantes, les selecti judices, comme on les appelait , qui étaient toujours nombreux, et qui remplissai
us appropriés aux circonstances qui doivent être préférés. On ne peut appeler éloquent l’orateur qui parle devant une assemblée
orées. Les anciens critiques distinguent deux espèces d’exorde qu’ils appellent principium et insinuatio, Le principium est celui
r avec une ardeur inaccoutumée. Ces circonstances justifient ce qu’on appelle l’exorde ex abrupto. Ainsi l’apparition de Catili
suivre ; mais l’on peut y arriver par une méthode cachée. Ce que nous appelons proprement division est l’énonciation faite, pour
ité essentielle de la narration, ne doit être que relative. « Si l’on appelle brièveté, dit Cicéron, cette précision qui ne dit
t. Démosthène, j’ose l’avancer, ne consultait pas ces lieux lorsqu’il appelait les Athéniens aux armes contre Philippe, et lorsq
it exciter dans les autres : il présentait à son imagination ce qu’il appelle phantasiæ ou visiones, de fortes peintures des ma
, plein de rage, il se rend au Forum, ordonne que Gavius comparaîtra, appelle les bourreaux ; et, contre la loi, contre les pri
musical, que de celui de la conversation ; il en résulte ce que l’on appelle la déclamation. Mais quoique ce mode de prononcia
enseigne. Il me reste maintenant à parler du geste, ou de ce qui est appelé action dans le discours. La règle fondamentale po
devoirs de sa profession, sa position sociale ou les circonstances, l’ appelleront à donner son avis sur ces importantes matières. E
originaux que nous devons nous attacher ; et celui que sa profession appelle à parler en public mérite des reproches, s’il ne
22 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
ain nombre de syllabes ou pieds. Il y en a qui en ont douze, et qu’on appelle alexandrins, héroïques, on grands vers. Ils ont à
doit autoriser, et qui coupe le vers en deux parties, dont chacune s’ appelle hémistiche. D’autres vers ont dix pieds : on les
nt chacune s’appelle hémistiche. D’autres vers ont dix pieds : on les appelle communs ; et ils ont la césure après le quatrième
pirée, qui ne se mangent point dans la prononciation : c’est ce qu’on appelle hiatus. On ne pourrait jamais faire entrer dans u
de sons à la fin des mots qui terminent plusieurs vers. La rime qu’on appelle masculine, est celle qui termine les vers masculi
destinées à être mises en musique, faire des vers de tout pied, qu’on appelle libres, et croiser les rimes en consultant toujou
, S’est fait entendre dans les airs. Dieux mortels, c’est vous, qu’il appelle  : Il tient la balance éternelle, Qui doit peser t
a bassesse et la malice               Qu’il ne sent point en lui. On appelle stances régulières, une suite de stances qui ont
ont celles que j’ai citées pour exemple de stances de quatre vers. On appelle stances irrégulières, une suite de stances qui on
xpression. Aussi emploie-t-elle un langage extraordinaire, qu’on peut appeler le langage des Dieux. Elle anime, elle personnifi
23 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
l’amour pour le bien et l’honneur de ma patrie, et peu pour ce qu’on appelle la gloire ; j’ai toujours senti une joie secrète
faire donner5 ; les assemblées furent de véritables conjurations. On appela comices une troupe de quelques séditieux ; l’auto
république, on peut être certain que la liberté n’y est pas. Ce qu’on appelle union dans un corps politique est une chose très-
sclave échappé de la maison de son maître ; ce qui était maxime, on l’ appelle rigueur ; ce qui était règle, on l’appelle gêne ;
ce qui était maxime, on l’appelle rigueur ; ce qui était règle, on l’ appelle gêne ; ce qui était attention, on l’appelle crain
ce qui était règle, on l’appelle gêne ; ce qui était attention, on l’ appelle crainte. C’est la frugalité qui y est l’avarice,
sa complaisance, et ne veux, non plus que lui, voir sa tannerie qu’il appelle sa bibliothèque. » 2. Voltaire appelle les Let
lui, voir sa tannerie qu’il appelle sa bibliothèque. » 2. Voltaire appelle les Lettres persanes un ouvrage de plaisanterie,
refois suivi de la préposition dans. 3. Les affranchis et ceux qu’on appelait capite censi, parce que, ayant très-peu de bien,
et fait penser. Son livre devrait être le bréviaire de ceux qui sont appelés à gouverner les autres. Il restera, et les follic
24 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290
de la tour un casque rouge et fumant. La vendette Les Corses appellent ainsi les traditions de vengeance qui se perpétue
-nous ? Colomba, sans répondre, serra le mezzaro autour de sa tête, appela le chien de garde, et sortit suivie de son frère.
ommes, cette offrande singulière s’accumule ainsi de jour en jour. On appelle cela l’amas, le mucchio d’un tel. Colomba s’arrêt
ques arbres, la campagne resemblait à une vaste inondation1. 1. On appelle gabion une sorte de panier, en forme de tonneau,
es genoux sont presque au niveau de la tête du cheval. 2. Les Corses appellent ainsi les traditions de vengeance qui se perpétue
25 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
ercice que la traduction, soit écrite, soit orale ; c’est ce que l’on appelle dans les collèges version et explication. Lorsqu
es louanges il leur a donné de faux diamants. N’est-ce pas juste ? On appelait califes les successeurs de Mahomet ; ils réunissa
crime : elle a, dit-elle, substitué son enfant au leur ; celui qu’on appelle Jacquot et qu’elle a gardé comme le sien est le v
t qu’elle a gardé comme le sien est le véritable Gaston ; celui qu’on appelle Gaston n’est que Jacquot. Décrivez l’effet que ce
t longtemps célèbre par sa prospérité et amassa de grands trésors. On appelait tyrans les hommes qui s’étaient emparés du souver
ses supplications par des menaces ; il rit de sa détresse. Le pèlerin appelle la malédiction du ciel sur cette demeure inhospit
us vénérables chefs du clergé français, se nommait M. de La Mothe. On appelait intendants des magistrats qui remplissaient à peu
rigea de la passion du jeu par ce moyen aussi étrange que généreux, s’ appelait Dussaulx. Le fait s’est passé à Chartres. Dussaul
a Nouvelle-Castille, dans la province de Guadalaxara, sur une rivière appelée la Tajuna. 52. Le lion. (Histoire du temps
e partie. Quelques jours après, le comte vient le voir, la comtesse l’ appelle auprès d’elle, on le comble des politesses les pl
Après la prise du poste et la retraite de Pescaire, le maréchal fait appeler le jeune soldat. Mettez dans la bouche de l’un et
e, qui est l’âme des armées. Allégresse universelle. Le jeune homme s’ appelait Roissy. Parmi les paroles que Brissac lui a adres
879, et faisait partie du royaume de Bourgogne, créé à cette époque, appelé aussi royaume d’Arles. Lors de la dissolution du
territoire qui forme la province du Dauphiné. Les comtes de Vienne s’ appelaient dauphins, parce que, dit-on, ils portaient l’imag
gues VIII. Il établit un conseil supérieur de justice qui fut ensuite appelé le parlement de Dauphiné, et fonda une université
s, il va lui tout révéler. Ce fils criminel se nommait Pépin ; nous l’ appelons Lothaire, pour éviter la confusion, à cause de Pé
t le moment, ou jamais. 110. Monologue de l’enfant prodigue. On appelle vulgairement l’Enfant prodigue le jeune homme don
coupable envers le ciel et envers vous. Je ne suis plus digne d’être appelé votre fils ; traitez-moi comme l’un des serviteur
ai péché contre le ciel et contre vous : je ne suis plus digne d’être appelé votre fils. » Et le père dit à ses serviteurs : «
ls Alphonse. Le comte Julien, pour se venger du roi Roderic, avait appelé les étrangers en Espagne. En 714, les Mahométans
n tombe malade de chagrin et de remords. Au moment de mourir, il fait appeler Alphonse, son fils unique ; il épanche dans son s
’a surnommé le Grand, le Magnifique, le Législateur. Son fils aîné s’ appelait Mustapha, et non Zéangir ; mais ce premier nom ay
s superstitions de l’ancienne Grèce était la croyance aux oracles. On appelait ainsi des temples, ou autres lieux sacrés, où l’o
la Divinité sur l’avenir ; les réponses qu’on recevait étaient aussi appelées oracles. Les plus célèbres oracles de l’antiquité
à ses compagnons. 122. Monologue d’Eudes. Les Mahométans, qu’on appelait alors indifféremment Sarrasins, Arabes ou Maures,
’Espagne20 : puis, sous la conduite d’Abd-er-Rhaman, que les Français appellent Abdérame, ils avaient envahi la France. La France
, la province va être submergée. Alors éclatait un orage terrible. Il appelle  ; personne ne répond à ses cris. L’enfant se couc
n pendant toute la nuit. Le lendemain, des voyageurs surviennent ; on appelle des travailleurs : la digue est réparée ; la Holl
s. L’orateur terminera son discours par une péroraison convenable. On appelle états généraux, en Hollande, l’assemblée des repr
mma tribun militaire. Il se signala depuis par de grands exploits. On appelait tribuns du peuple, à Rome, des magistrats annuels
t d’avis qu’elle soit acceptée. Un des seigneurs français qui ont été appelés à ce conseil, Raoul, est indigné ; il prévoit la
e. Eudes fut le premier roi de la troisième race, qui fut, plus tard, appelée Capétienne, du nom de Hugues Capet, petit-neveu d
icence. Né en 1331, il mourut en 1391. Le fils de Gaston Phœbus (il s’ appelait Gaston comme son père, et si nous l’appelons Yvai
s de Gaston Phœbus (il s’appelait Gaston comme son père, et si nous l’ appelons Yvain, c’est pour éviter la confusion des noms),
eaux. Les colons français bâtirent un fort qu’en l’honneur du roi ils appelèrent la Caroline, et commencèrent à défricher le terra
r de France au pape. (XVIe siècle) Sujet. Le barigel de Rome (on appelait ainsi une sorte de prévôt) venait de surprendre u
52. Discours pour Conradin. Charles d’Anjou, frère de saint Louis, appelé en Italie par le pape, vainquit et détrôna Mainfr
soit pas entendu et que la cause ne se plaide pas. Ceci est ce qu’on appelle une question préjudicielle. Tous les motifs que f
, et la résidence du pacha. Hélos est une petite ville du Péloponèse, appelée aussi Tzili, sur le bord de la mer. 160. Disco
ffaire hors de ligne de toutes celles que les conseils de guerre sont appelés à juger. Pierre Huc, jeune soldat de la classe de
dans le plan. 2. On entend par lis des champs la fleur vulgairement appelée muguet, qui croît abondamment dans les bois , qu’
charmante petite fleur bleue, qui se plaît au bord des eaux, et qu’on appelle en allemand vergiss mein nicht, et en français so
mand vergiss mein nicht, et en français souvenez-vous de moi. 4. On appelle vizirs les ministres des souverains orientaux. 5
célèbre sur les bords du Rhin. 14. Son nom était Édouard ; nous l’ appelons Edmond, pour éviter la confusion des noms. 15.
nous l’appelons Edmond, pour éviter la confusion des noms. 15. Il s’ appelait Guillemin Porcelet ou Desporcelets. 16. Voir l’
e exercice. 31. Théodore. 32. En russe, Dimitri ou Dmitri. 33. On appelle conciles œcuméniques ceux où sont appelés tous le
Dimitri ou Dmitri. 33. On appelle conciles œcuméniques ceux où sont appelés tous les prélats du monde et les représentants de
26 (1854) Éléments de rhétorique française
it pas sans analogie avec l’objet nouveau. C’est ainsi qu’après avoir appelé un animal qui s’enivre de sang etjouit d’un carna
» (Cadwallader Colden, Histoire des cinq nations indiennes.) Nous appelons ordinairement ce langage style oriental, parce qu
ou caractères propres à rendre la parole visible : c’est ce que nous appelons l’écriture. Les caractères écrits sont de deux s
esprit humain. L’ensemble de ces principes invariables forme ce qu’on appelle la grammaire générale. Après les exclamations ou
a leur nom dans le discours. Cette classe de mots, que la grammaire a appelés pronoms, rentre évidemment dans celle des substan
, à, avant, après, appartiennent à une troisième classe de mots qu’on appelle c’est-à-dire indiquant les relations des choses e
lettres. C’était en latin que l’on écrivait l’histoire, si l’on peut appeler de ce nom les chroniques informes des premiers si
rançais, il y a deux articles : le, la, et un, une. Ce dernier, qu’on appelle indéterminé ou indéfini, a une signification plus
substantifs devraient appartenir à un genre que certaines grammaires appellent neutre, mot qui indique l’absence de sexe. Mais,
ls avaient découvertes : ces mots formèrent l’espéce de mots que nous appelons aujourd’hui prépositions. Les prépositions une fo
ui sert à mettre dans la pensée une restriction, une condition ; on l’ appelle conditionnel : j’écrirais, s’il le fallait ; j’au
t harmonieuses. « Une forte passion, dit Voltaire, un danger pressant appellent tout d’un coup l’imagination : ainsi un capitaine
été désignés sous le nom de rhéteurs, et l’art qu’ils ont créé s’est appelé Rhétorique. On considère ordinairement l’art ora
enre judiciaire ; enfin, l’on comprend dans un troisième genre, qu’on appelle démonstratif, tous les discours après lesquels il
cette question de la manière du monde la plus spirituelle : Ce qu’on appelle esprit est tantôt une comparaison nouvelle, tantô
mière de ces trois propositions, celle qui sert de point de départ, s’ appelle majeure ; la seconde, celle qui sert d’intermédia
rt, s’appelle majeure ; la seconde, celle qui sert d’intermédiaire, s’ appelle mineure, et la troisième conclusion. L’ensemble s
ropositions sont également développées. Cette forme de raisonnement s’ appelle épichérème ou argument complet. Souvent le poëte
gumenter en l’orme ; il fait ce que les rhéteurs et les logiciens ont appelé un c’est-à-dire un argument dont une partie est s
avait en vue en commençant le raisonnement. Cette espéce d’argument s’ appelle sorite d’un mot grec qui signifie accumulation.
, on commence toujours par une espèce d’introduction ; c’est ce qu’on appelle l’exorde. Le but de l’exorde est de rendre l’audi
eur par la probité, la franchise, la modestie, et ce que les rhéteurs appellent les mœurs. Souvent l’exorde est rempli de détours
urs motifs, il les résume ordinairement on finissant : c’est ce qu’on appelle la récapitulation. Ainsi Oreste résume les différ
chaque idée, c’est-à-dire, le tour qu’on lui donne, ou ce que l’on a appelé les figures de pensées. I. Des pensées considé
ste, et cependant être contraire à l’opinion commune : c’est ce qu’on appelle un paradoxe. Mais, la plupart, du temps, un parad
ne idée juste ou non, quand elle est admise sans examen, est ce qu’on appelle un préjugé. Chaque siécle et chaque pays ont leur
t de l’une à l’autre : c’est ce lien, ce passage que les rhéteurs ont appelé transition. Boileau a dit que les transitions son
’on s’imagine presque les voir de ses propres yeux : c’est ce qu’on a appelé l’hypotypose, ou représentation vive et animée.
le rapprochant d’un autre objet qui lui ressemble : c’est ce que l’on appelle la comparaison ou similitude. Ainsi Voltaire, vou
qui sa propre patrie n’était plus qu’un lieu d’exil. » Cette figure s’ appelle analogie, d’un mot grec qui signifie contradictio
, aux absents, aux morts, ou mémo aux objets inanimés, c’est ce qu’on appelle une apostrophe. Bossuet, après avoir raconté que
asse le domaine de l’éloquence pour entrer dans celui de la poésie, s’ appelle prosopopée, d’un mot grec qui signifie personnifi
oute la terre, Fend des flots d’auditeurs pour aller à sa chaire. On appelle ironie socratique une raillerie fine et pleine de
n’osait prononcer le nom, dans la crainte d’effrayer son auditoire, s’ appelle litote, d’un mot grec qui veut dire diminution. O
une autre que l’on juge plus convenable, on fait ce que la rhétorique appelle une Fontenelle dit, en parlant du czar Pierre Ier
n a cependant l’intention d’exprimer fortement. Cette ruse oratoire s’ appelle prétérition. Bossuet s’en est servi dans l’oraiso
pour agir ensuite sur leur âme avec plus de puissance. Cette figure s’ appelle communication. C’est à cet artifice qu’il faut ra
et donner à son discours plus d’abandon et de naturel. Cette figure s’ appelle la dubitation. Bourdaloue commence ainsi un sermo
es réunit en une seule qui forme un tout harmonieux, on fait ce qu’on appelle une période. Aristote définit la période une phra
forte ; la seconde change la signification des mots, et fait ce qu’on appelle des tropes (d’un mot grec qui signifie ou ment).
e mots : les figures de mots proprement dites, et les figures de mots appelées tropes : Des figures de mots proprement dites.
la construction grammaticale aurait droit d’exiger. Cette figure est appelée ellipse, c’est-à-dire suppression, retranchement.
comme on voit, à l’énergie de la phrase sans ajouter au sens réel, s’ appelle pléonasme, c’est-à-dire surabondance d’expression
l’inversion. Changer l’ordre naturel de la syntaxe, c’est ce qu’on appelle une inversion. Cette figure, qui donne plus de mo
lles des cavales aux pieds ailés ! » Il aurait pu tout aussi bien les appeler filles des ânes ; mais le poëte faisait ce que fo
sujet, et laissait le reste dans l’ombre. 2. Des figures de mots appelées tropes. Nous avons déjà eu occasion de voir l’
ue nous avons dit des tropes en général. La métaphore, qu’on pourrait appeler une comparaison abrégée, est un mot employé (prim
n dit un cheval ferré d’argent, une feuille de papier. C’est ce qu’on appelle catachrèse ou abus de mots. De la métonymie.
s ou moins que l’objet qu’on veut réellement exprimer. Cette figure s’ appelle synecdoque ou compréhension, il y a plusieurs esp
yle familier est le style ordinaire de la conversation et de ce qu’on appelle les lettres familières ; il est moins châtié que
Genre sublime. Du style magnifique. Le style que les rhéteurs appellent magnifique et qu’il n’est pas donné à tout le mon
il ait prononcé un seul mot. La plupart des jeunes gens ne sont point appelés à produire ces grands effets de l’action oratoire
Oswald lui-même, étourdi par les cris de ceux qui l’entouraient et l’ appelaient à leur secours, n’y avait pas fait attention. L’i
répliqua le père ; mais j’ai entendu parler d’une belle science qu’on appelle , je crois, l’astronomie. — Quelle pitié ! reparti
u dans quelques-unes de ces émotions sublimes, indéfinissables, qu’on appelle par excellence des traits de sentiment, son premi
re rend bientôt riches et fertiles. C’est ce que les naturalistes ont appelé alluvions. Dissertation. « Les eaux qui tombent
ssède ou qu’il paraît posséder, en un mot, de ce que les rhéteurs ont appelé les mœurs. Ces qualités, qui répandent sur tout l
une justice supérieure à la chambre de justice, une justice où elle n’ appellera pas seulement sa sévérité, mais aussi sa bonté, s
bre ; le commerce doit en occuper beaucoup ; enfin il en est qui sont appelés par la nature à renouveler parmi nous la gloire d
lles exercent une grande influence sur la société ; et toute personne appelée à des communications fréquentes avec ses semblabl
lumière inattendue. Ne voyons-nous pas tous les jours des femmes même appelées en témoignage devant la justice, et forcées de do
dre, l’interrompit en disant : « La cour observera que ma partie ne s’ appelle pas Scamandre, mais Michaut. » Il existe dans not
sieurs, mon désir tend à des titres bien plus glorieux, qui sont de m’ appeler libérateur et restaurateur de cet État : pour à q
Vous sçavez à vos dépens, comme moi aux miens, que, lorsque Dieu m’a appelé à cette couronne, j’ai trouvé la France, non seul
ire avec moi, comme vous avez fait à la premiere. Je ne vous ai point appelés , comme faisoient mes prédécesseurs, pour vous fai
e cette aventure, quand on sera remis de la gaieté qu’elle inspire, j’ appellerai l’attention sur une narration d’un genre opposé,
errompre nos habitudes ; et notre peine poste (c’est ainsi que nous l’ appelions ) allait toujours son train. Les habitants de la v
de la forme qu’on doit donner à son langage, et de ce qu’on pourrait appeler le style de la conversation. Il faut d’abord êtr
ment. En visant à la correction, prenez garde de tomber dans ce qu’on appelle le purisme. « Cette sévérité vétilleuse, qui se d
me ces hommes qui se travaillent pour trouver à tout propos ce qu’ils appellent un bon mot. Ils ne peuvent dire la chose la plus
récompensés de leurs efforts ; car l’esprit ne vient point quand on l' appelle  ; il échappe à ceux qui courent après lui, et ce
27 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
me sentant pas les forces de la résoudre tout seul avec vous, je vais appeler un tiers à mon aide. Ce tiers est un vieux juge d
ects, un alibi contesté, un empressement à se justifier plus propre à appeler sur lui les soupçons de la justice qu’à les détou
ise. Les jurés n’aiment pas les incendiaires. L’Avocat. — Aussi ai-je appelé à mon secours toutes les ressources de la rhétori
e et à mon inexpérience. J’ai déploré l’insuffisance de mes forces et appelé sur moi l’indulgence de la cour et du jury. Le J
e âge, de votre inexpérience, de la difficulté du procès ; vous allez appeler sur vous l’indulgence de ces braves gens, résolus
es preuves. Au lieu de glisser, comme vous avez fait, sur ce que vous appelez la proposition et la confirmation, il fallait au
re, étudiez-les : feuilletez même les romans, les brochures, ce qu’on appelle la littérature courante ; vous y trouverez du bon
28 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
Ils distinguent deux sortes de figures : les figures de mots, qu’ils appellent tropes (du mot grec τρԑπω, tourner, parce qu’elle
grammairiens en ont fait des figures pour ne pas être obligés de les appeler des solécismes. Ces figures sont : L’ellipse ou o
doit être plaidée par vous. Voilà la première victime sur laquelle j’ appelle vos regards et votre intérêt. » L’exclamation. 
itions et les projets de l’homme que la nation elle-même semble avoir appelé à la dictature ! »— (Contribution du quart. Deuxi
qui joue avec sa victime et la tue innocemment par le ridicule ; on l’ appelle quelquefois persiflage : — De ce bourbier vos pa
ns la nôtre, parce que nous sommes comme eux un peuple sociable. Nous appelons un scandale, une légèreté ; une friponnerie, un a
e faute, un pieux mensonge, une défaite triomphante. Les grammairiens appellent cette figure alliance de mots. C’est un mariage f
29 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
t à l’invention des développements. L’art y ajoute ce que les anciens appelaient topiques, lieux ou lieux communs. La théorie des
ent l’art de peindre ou d’inspirer la passion, mais aussi ce que nous appellerons le talent de passionner un sujet, c’est-à-dire d’
immédiatement dans le fait ou dans la passion. Cette dernière forme s’ appelle exorde ex abrupto. Quand l’exorde est indispensab
a synthèse ; Ou l’on oppose à une thèse, l’opinion contraire que l’on appelle antithèse, et l’on concilie les deux opinions par
ns l’épopée, dans le roman, dans la tragédie, la conclusion, que l’on appelle dénouement, doit terminer d’une manière complète
naturel sont le vague, l’emphase, l’afféterie, et l’abus de ce qu’on appelle le style soutenu. Chapitre XVIII. Enfin, la
ns l’expression des idées une autre sorte d’opposition qu’on pourrait appeler antithèse interne, et qui a lieu, lorsqu’on dit l
faut éviter dans l’ellipse la dureté, l’obscurité et le solécisme. On appelle conjonction la figure qui multiplie dans une phra
30 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-
aut aimer la Vertu. Réduit à ces deux propositions, le syllogisme s’ appelle enthymème. L’enthymème est la vraie forme oratoir
ent de tout leur poids sur la conclusion. Cette forme de syllogisme s’ appelle épichérème. — « Un scélérat capable de tout, un a
ses propres paroles, est un moyen très-habile et très-employé, qu’on appelle argument personnel, ou argument ad hominem. J’en
ette contrainte perpétuelle, les hommes qui forment ce troupeau qu’on appelle société, placés dans les mêmes circonstances, fer
il était chez un ami, ou en voyage, il a cause gagnée. C’est ce qu’on appelle établir un alibi. Je n’insisterai pas sur les aut
31 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
res dans les collèges, c’est-à-dire à celle dans laquelle les élèves, appelés rhétoriciens, étudient la science dont ils ont pr
ut, il doit plaire, instruire et toucher. C’est là ce que les anciens appelaient les trois devoirs de l’orateur. Il doit instruire
sources où l’orateur peut puiser ses preuves, certains chefs généraux appelés lieux ou lieux communs, parce qu’ils appartiennen
faire concevoir ce qu’est une chose. Elle ne diffère pas de la figure appelée définition 6, seulement, elle est appliquée au ra
on en reconnaisse de vestige. On voit que c’est encore ici la figure appelée similitude 8, mais appliquée au raisonnement, au
ure de là la vérité qu’il veut prouver. Les causes et les effets. On appelle cause tout ce qui produit un effet ; on appelle e
ses et les effets. On appelle cause tout ce qui produit un effet ; on appelle effet tout ce qui est produit par une cause. Il e
ut prouver. Il est donc inutile de s’y arrêter. Les circonstances. On appelle ainsi un lieu commun très fécond, et qui même com
sujet (ex visceribus rei). C’est ce qui les distingue des lieux qu’on appelle extérieurs. Les lieux communs extérieurs, c’est-à
ve. Quand ces impressions sont légères elles produisent tout ce qu’on appelle passions douces, sentiments, comme l’amitié, la g
qui avertisse au moins que tout est fini15. Le début d’un discours s’ appelle ordinairement exorde ; le récit se nomme narratio
ce nom si l’on conclut, en effet, directement quelque chose ; elle s’ appelle récapitulation quand on rappelle brièvement tout
t qu’il doit regarder comme le fondement de l’édifice. C’est ce qu’on appelle , comme nous l’avons dit, ses lieux oratoires exté
rté de rage, il se rend sur la place publique. Il fait amener Gavius, appelle les bourreaux ; et, contre toute loi, en dépit de
crit touchant une affaire sur laquelle il a été consulté est ce qu’on appelle consultation. Il y expose en raccourci les princi
l, dans ce style élégant et délicat qui doit leur plaire, et que l’on appelle le style académique 31 ; c’est ce qui les fait ré
32 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
Les rhéteurs modernes ont confondu les lieux d’argumens avec ce qu’on appelle lieux communs. Cette confusion d’idées a empêché
e et à les développer avec énergie ? Quoi ! ces idées générales qu’on appelle lieux et qu’on peut employer dans toute sorte de
 ; il n’en est point qui, par ses talens et son mérite ne puisse être appelé à la tribune nationale. Mais pour se rendre digne
r concevoir son sujet et les matériaux qu’il comporte, c’est ce qu’on appelle l’invention ; il faut en disposer les parties dan
ns possibles dans les différentes sources où ils le conduisaient. Ils appelaient ces sources lieux d’argumens, loci argumentorum.
Ils appelaient ces sources lieux d’argumens, loci argumentorum. « J’ appelle lieux, dit Quintilien, certaines sources où les a
communs. Il ne faut pas confondre les lieux d’argumens avec ce qu’on appelle lieux communs. Ceux-là sont les sources des preuv
nous le blâme est plus rare que la louange. Le genre que les anciens appelaient démonstratif renfermait la louange et le blâme. D
. Preuves non artificielles. Les preuves de la première espèce sont appelées non artificielles, ἀτεϰνους, parce qu’elles exist
en question, lorsqu’il est établi, la loi prononce. Elle n’est alors appelée dans la discussion que comme conséquence. Dans le
e nommeEntendement et volonté. entendement ou intellect, la seconde s’ appelle volonté. Les opérations de la volonté sont du res
jets se peignent à notre esprit sous certaines formes, c’est ce qu’on appelle avoir des idées ; nous comparons deux idées pour
au dehors par la parole ou par l’écriture, la phrase qui l’exprime s’ appelle proposition. Proposition. La proposition est do
fausses, selon la vérité ou la fausseté des jugemens, c’est ce qu’on appelle leur qualité. La proposition dans le discours or
’on appelle leur qualité. La proposition dans le discours oratoire s’ appelle période. En considérant la proposition sous le r
des idées qui la composent. Alors il a recours à une autre idée qu’on appelle moyenne. Il rapproche successivement de cette idé
ières se nomment prémisses, c’est-à-dire mises avant ; la troisième s’ appelle la conclusion. La première des deux prémisses a r
différens, selon la nature de la conjonction qui les modifie. Ils les appellent conditionnels, quand ils renferment la conjonctio
facilement suppléée par ceux à qui l’on parle ; aussi les logiciens l’ appellent -ils, par cette raison, syllogisme tronqué. Il n’e
gisme tronqué. Il n’est composé que de deux propositions dont l’une s’ appelle l’antécédent, et l’autre le conséquent. La second
et au goût de l’éloquence ; aussi Aristote (Rh. l. I, c. 2.) l’a-t-il appelé le syllogisme de l’orateur : la raison en est que
ux propositions de l’enthymème dans une seule proposition qu’Aristote appelle sentence enthymématique. (Rh. l. II, c. 21.) Exe
ccessivement les parties, on parvient à la connaissance du tout. On l’ appelle aussi méthode de résolution. Synthèse. La synth
l’appelle aussi méthode de résolution. Synthèse. La synthèse, qu’on appelle aussi méthode de composition, consiste à commence
iers. « Il y a, dit Quintilien, deux sortes de sentimens ; l’un est appelé par les Grecs πάθος, mot que nous rendons par cel
ours qu’il doit employer en ces occasions difficiles : c’est ce qu’on appelle bienséances et précautions oratoires. Bienséance
circonstances où il parle, le lieu, le temps, etc…. ; c’est ce qu’on appelle observer les bienséances. Cette idée que nous don
es circonstances peuvent exiger de lui. Précautions oratoires. « J’ appelle précautions oratoires, dit Rollin, certains ménag
esse de Phocion si redoutable à l’éloquence de Démosthène. Celui-ci l’ appelait , selon Plutarque, la hache qui coupait ses discou
cule. Sa valeur est dans la prestesse et le mordant du trait. Cicéron appelle le premier de ces deux genres, facetum ; facetiæ 
nformes aux dispositions de ceux qui écoutent. Un semblable début est appelé par les rhéteurs exorde brusque ou ex abrupto. On
les richesses et toute la pompe de l’éloquence. Alors son exorde est appelé pompeux. Ce qu’est l’exorde au barreau La plaid
les et des propositions composées. (Ibid.) Propositions simples. On appelle propositions simples celles qui ne renferment qu’
sujet de ce discours. » (Petit Carême.) Propositions composées. On appelle propositions composées celles où plusieurs objets
an. La proposition avec la division et la subdivision forme ce qu’on appelle le plan du discours. Il ne doit pas trop restrei
Thèse, hypothèse. Il distingue deux sortes de questions, l’une qu’il appelle thèse, ou proposition générale, et l’autre hypoth
l’exposition du fait assorti à l’utilité de la cause. (Crevier.) On l’ appelle simplement fait dans les plaidoyers et les mémoir
quelques parties d’une narration qui se prolonge, tels que la figure appelée prétérition, par laquelle on dit tout, en déclara
a manière de raconter, Quintilien veut que la narration soit ce qu’il appelle jucunda, c’est-à-dire, qu’elle ait de l’agrément,
t de Quint., l. V, c. 13), les sources des mauvais raisonnemens qu’on appelle sophismes 1 ou paralogismes. Ces notions aideront
lle n’est pas juste, ce qu’elle ordonne ne l’est pas. Ce sophisme est appelé pétition de principe. 3°. A prendre pour cause ce
fférens. Division de Denys d’Halicarnasse. Denys d’Halicarnasse les appelle l’austère, le fleuri, et le moyen. (Traité de l’a
intilien donnaient d’autres noms à ces trois genres de style ; il les appelaient le simple, le tempéré ou le moyen, et le sublime,
considérer dans l’éloquence que la convenance, que ce que Quintilien appelait aptè dicere, parler convenablement ; ce mot renfe
es notions générales sur le style, en donnant une idée de ce que l’on appelle sublime dans les compositions littéraires. Ce qu
l est un langage familier aux personnes d’un esprit cultivé, et qu’on appelle familier noble. Un art essentiel à l’orateur et à
r dominer aujourd’hui ; c’est à qui enchérira sur le siècle passé. On appelle de tous côtés les passans pour leur faire admirer
e Paris, mais une capitale du royaume. Il y a des endroits où il faut appeler Paris, Paris, et d’autres où il faut l’appeler ca
es endroits où il faut appeler Paris, Paris, et d’autres où il faut l’ appeler capitale du royaume. » (Pensées, art. 10.) Règl
on des mots considéré en lui-même. Euphonie dans le style. Nous appelons Euphonie (1) cette douceur de son dans le langage
de son trône interroge les rois. (Racine.) Du nombre oratoire. On appelle nombre, le mouvement qui résulte d’une succession
Ils forment des vestiges cachés, gradus occulti, comme Quintilien les appelle . Il en donne un exemple qui fait sentir sa pensée
ediocria temperatè potest dicere. » (Orat., n. 100.) C’est ce qu’on appelle assortir le style au sujet. Il y a donc autant de
ilien. Écrire convenablement aux choses qu’on exprime, c’est ce qu’on appelle bien écrire. « Bien écrire, dit Buffon, c’est to
e qui est d’usage dans les académies et sociétés littéraires et qu’on appelle à cause de cela éloquence académique. Elle embras
stacles et de l’avenir, s’évapore en saillies, écarte les réflexions, appelle les sentimens ; des traits moins vifs, plus touch
les caractérisent, et ces nuances forment ces qualités que nous avons appelées particulières, dont nous allons parler. Art
peut employer un style abondant et oratoire. Abondance. Les Latins appelaient l’abondance du style, dicendi copia. Elle résulte
é, du charme des expressions ; elle est persuasive et touchante. On l’ appelle onction quand elle s’applique à des sujets religi
est celui des gens instruits, des gens de goût, des bons auteurs. « J’ appelle usage dans les langues, dit Quintilien, celui qui
u par les gens instruits ; comme aussi, dans la conduite de la vie, j’ appelle usage celui qui est reçu par les gens de bien. »
même qu’un homme n’est jamais plus clairement désigné que lorsqu’on l’ appelle par son nom propre ; de même aussi le nom propre
ire à l’écrivain de posséder bien la langue qu’il parle, pour pouvoir appeler chaque chose de son nom propre, et pour n’être pa
gue, cette diffusion du style à l’usage inconsidéré des mots que l’on appelle synonymes. Ces mots se ressemblent parce qu’ils e
ire usage de toute notre force. » (La Rochefoucault.) Voilà ce qu’on appelle des phrases. De la période. On appelle période
hefoucault.) Voilà ce qu’on appelle des phrases. De la période. On appelle période la réunion de plusieurs propositions ou p
rapport qui existe entre tous les deux. La simple phrase que Cicéron appelle incise, incisum, doit être nombreuse. « Il faut,
s. § I. Des Tours. Ce qu’on entend par tour dans le style. On appelle tours, en fait de style, les différentes formes q
des mots qui la composent. Il y a des tours que les grammairiens ont appelés figures de diction, tels que l’ellipse, le pléona
onner son lecteur. § III. Des figures. Ce que les rhéteurs ont appelé figures n’est autre chose que ce que nous venons
ment, vous dites le printemps de la vie ; si, comme La Fontaine, vous appelez un pré, le séjour du frais, la patrie des zéphirs
ais, la patrie des zéphirs ? De cet usage des figures, naît ce qu’on appelle le style figuré. Les figures, en exprimant le sen
bas, dégoûtans. Cicéron reprochait à un orateur de son temps d’avoir appelé son adversaire stercus curiœ. « La ressemblance
vérité et la vivacité des images. Ce qu’on entend par image. Longin appelle image les descriptions et les tableaux. Aristote
impérieux. » (Dict. phil.) Épithètes. En éloquence et en poésie on appelle épithète un adjectif sans lequel l’idée principal
i conduisent l’écrivain à ce vice. Peu riche en idées principales, il appelle à son secours les accessoires. Qualité des épith
te decedente canebat. (Georg., l. IV.) Tendre épouse, c’est toi qu’ appelait son amour, Toi qu’il peurait la nuit, toi qu’il
ion. L’antithèse n’est quelquefois que dans la pensée ; alors elle s’ appelle plutôt opposition. On emploie l’opposition simple
ance aussi délicate, lorsque, d’un côté, la fureur de Saturninus vous appelait au Capitole, et que, d’un autre, les consuls impl
reur pour ce qu’il a déjà fait ou qu’il veut faire encore. Alors on l’ appelle permission. Exemple. Thieste, après avoir recon
re à lui faire attendre une chute qui le frappe, qui l’étonne, cela s’ appelle suspension. Cette figure ajoute de l’intérêt au s
’exprime ainsi : « Quel nom donner à cette foule qui m’entoure ? Vous appellerai -je soldats, vous qui assiégez dans sa tente le fi
t avec son auditeur ; il le fait parler et lui répond. Ce tour, qu’on appelle dialogue, rompt la monotonie du discours ordinair
st ce que fait Agrippine lorsqu’elle s’exprime ainsi : Exemples. J’ appelai de l’exil, je tirai de l’armée Et ce même Séneque
Les anciens employaient souvent à la fin de leurs discours la figure appelée déprécation ou obsécration, ce qui signifie prièr
ge lorsque, voulant faire sentir l’atrocité ridicule des duels, qu’on appelle au premier sang, il s’écrie : « Au premier sang,
oir deviné. Mais plus particulièrement aux genres simples. Ce qu’on appelle particulièrement traits appartient davantage au g
ce grand homme. Longin dit qu’on s’était moqué de Gorgias pour avoir appelé Xerxès, le Jupiter des Perses ; et les vautours,
us. Le style affecté produit quelquefois une sorte d’obscurité qu’on appelle galimatias ou phébus. C’est lorsqu’on trouve une
ue, chargé d’ornemens, de métaphores, d’antithèses, d’épithètes qu’on appelle , par je ne sais quelle raison, dit d’Alembert (Mé
de l’esprit en écrivant : Voltaire va nous les apprendre : « Ce qu’on appelle esprit, est tantôt une comparaison nouvelle, tant
ieux et qui doit intéresser, on doit entendre les faux brillans qu’on appelle esprit. Il y a un art de dire les choses avec esp
n laissant deviner sans peine une partie de sa pensée. C’est ce qu’on appelle finesse, délicatesse. Cette manière est d’autant
les uns aux autres et d’abonder en paroles, ce que le même Quintilien appelle inanis loquacitas, circulatoria volubilitas ; mai
» (L. XI, c. 3.) Elle a deux parties, la voix et le geste. Cicéron appelle l’action une espèce d’éloquence du corps, qui se
maîtres de l’art enseignent sur chacune d’elles. Intonation. 1°. On appelle intonation, dans l’action oratoire, le degré d’él
214.) L’orateur doit renforcer sa voix sur une syllabe d’un mot, pour appeler plus particulièrement l’attention sur ce mot, et
essives que l’orateur doit donner son attention. C’est ainsi que l’on appelle la pause que l’on fait après avoir dit un mot ou
1. Dans l’usage de notre barreau, on entend de deux manières ce qu’on appelle l’état de la cause, l’une a rapport à l’instructi
Qualité des propositions. La proposition dans le discours oratoire s’ appelle période. 1. Tour, circuit ; de Περὶ, autour et d
teur doit employer le syllogisme. 1. Un argument ainsi développé est appelé par les rhéteurs épichérème (en grec ἐπιχειρῶ, j’
te enseigne que tout discours, à la rigueur, n’a que deux parties. Il appelle l’une proposition et l’autre preuve. « En effet,
que la thèse et l’hypothèse ne sont autre chose que ce que nous avons appelé antécédent et conséquent. Exemple. L’ordre n’est
. De l’harmonie imitative. Il y a une autre sorte d’harmonie, qu’on appelle harmonie imitative, qui consiste dans le rapport
elle consiste. Elle doit être considérée sous deux rapports. (1). On appelle ton, le caractère de noblesse, de familiarité, de
33 (1875) Poétique
nément on applique au vers seul l’idée qu’on a de la poésie, et qu’on appelle les poètes, les uns élégiaques, les autres héroïq
t valoir l’étymologie des noms. Chez eux, disent-ils, les bourgades s’ appellent κῶμαι et chez les Athéniens δῆμοι : or ce mot κωμ
r c’est par ces trois moyens que la tragédie exécute son imitation. J’ appelle paroles la composition des vers, et mélopée ce do
s mœurs et la pensée. Or l’imitation de l’action est la fable ; car j’ appelle fable l’arrangement des parties dont est composée
le l’arrangement des parties dont est composée une action poétique. J’ appelle mœurs ce qui caractérise celui qui agit, et pensé
r il y a des choses qui sont entières et qui n’ont point d’étendue. J’ appelle entier ce qui a un commencement, un milieu et une
idées qui viennent d’être exposées. Venons à l’étendue. Tout composé appelé beau, soit animal, soit d’un autre genre, doit no
nt les fables sont les imitations sont évidemment l’une ou l’autre. J’ appelle action simple celle qui, étant une et continue, c
r la reconnaissance. On y en joint une troisième marquée par ce qu’on appelle catastrophe. On a défini la péripétie et la recon
contre dans l’action, forment le nœud : le reste est le dénouement. J’ appelle nœud tout ce qui est depuis le commencement de la
t souvent, de ne point faire d’une tragédie une composition épique. J’ appelle composition épique celle dont les épisodes peuven
près, ou allongé, ou raccourci, ou enfin changé de quelque manière. J’ appelle propre le mot dont tout le monde se sert dans un
es deux tiers  : ce plus est ambigu. — Par l’abus passé en usage : on appelle vin du vin mêlé d’eau ; ouvriers en airain, ceux
nciens comédiens pensent que les nouveaux sont à leur égard. Muniscus appelait Callippide le singe, parce qu’il forçait son jeu.
34 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
ient de l’amitié. La rhétorique sera pour les fleurs du langage qu’on appelle figures ce que la botanique est pour les fleurs d
les s’éloignent moins de l’état sauvage, de ce que l’on est convenu d’ appeler l’état de nature. « Métaphore, allégorie, métonym
ère mieux aujourd’hui. Ce que les uns nomment hypallage, les autres l’ appellent métonymie ; certaines synecdoques, qui chez ceux-
omettre ici quelques observations. D’abord il me semble que ce qu’on appelle figures de diction doit être complétement relégué
pourrait ranger toutes les figures sous cinq grandes bannières que j’ appellerai  : Trope et antithèse ; Pléonasme et ellipse ; Mut
sure que se présente un terme nouveau, de le ramener sous ce que j’ai appelé sa bannière ; cette attention lui facilitera l’in
35 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
ans le genre judiciaire, et que le caractère classique de cet ouvrage appelait des observations nouvelles, nous avons laissé par
elle s’occupe peuvent se réduire à trois classes, que les anciens ont appelées genres de causes : le démonstratif, le délibérati
e, la seconde mineure, la troisième conclusion ; les deux premières s’ appellent prémisses, parce qu’elles sont mises avant la con
ajeure, et l’autre à la mineure, quand elles en ont besoin. Les Grecs appelaient cette forme de syllogisme épichérème. L’épichérèm
ont elle est la conséquence immédiate. Cicéron, de Inventione, I, 34, appelle l’épichérème ratiocinatio ; il le regarde sans do
n à l’autre pour réunir les deux extrêmes, qui forme l’argument qu’on appelle sorite. Prenons pour exemple celui du renard dont
sent l’école et la dispute : « Si l’on vous allègue les lois, dit-il, appelez -en à la nature ; et si l’on fait parler la nature
trinsèques sont ceux qui ne naissent point du sujet même. Cicéron les appelle en général témoignages 26, et il les divise en de
pour entraîner, l’orateur a besoin de ces mouvements impétueux qu’on appelle les passions, ou le pathétique. III. Des passi
s tours adroits qui adoucissent ce qui paraît choquant, et que Rollin appelle Précautions oratoires. Cet art est nécessaire tou
exemple de cet art quand il osa se déclarer contre la loi agraire. On appelait ainsi la loi qui ordonnait des distributions de t
t vicieux lorsqu’il peut convenir à plusieurs causes ; c’est ce qu’on appelle exorde banal ou vulgaire. Il ne l’est pas moins l
que de légers changements pour remployer contre nous ; c’est ce qu’on appelle exorde commun. On l’appelle étranger ou d’emprunt
ur remployer contre nous ; c’est ce qu’on appelle exorde commun. On l’ appelle étranger ou d’emprunt (separatum, translatum), lo
itoire. Le seul exorde ex abrupto est une exception à cette règle. On appelle ainsi l’exorde où l’on entre brusquement en matiè
, mais qui est la force de Dieu et la sagesse de Dieu à ceux qui sont appelés , soit d’entre les Gentils, soit d’entre les Juifs
ours, est l’exposition du fait assortie à l’utilité de la cause. On l’ appelle simplement fait dans les plaidoyers et les mémoir
cet autre exemple rapporté par Cicéron78 : J’approche de la maison, j’ appelle un esclave ; il me répond ; je lui demande son ma
steriora, inculcabitque leviora (Orat., c. 15). Cette disposition est appelée homérique par Quintilien, parce que tel est l’ord
sser en revue les principales sources des mauvais raisonnements qu’on appelle sophismes ou paralogismes ; ces observations, en
qui arrive en même temps, sans y avoir aucun rapport. C’est ce qu’on appelle , post hoc, ergo propter hoc ; ou bien, cum hoc, e
il faut blâmer la médecine : est-ce bien raisonner ? Ce sophisme est appelé dans l’école fallacia accidentis. « Un fait isol
n. de Condé). On trouve souvent dans les plus beaux morceaux ce qu’il appellerait des fautes contre la langue ; mais de légères fau
r dominer aujourd’hui ; c’est à qui enchérira sur le siècle passé. On appelle de tous côtés les passants pour leur faire admire
langage figuré, poétique, chargé de métaphores et d’antithèses, qu’on appelle , nous ne savon s pourquoi, style académique. N’es
ours126. 3º. L’harmonie, telle que nous venons de l’envisager, peut s’ appeler harmonie mécanique, parce qu’elle consiste unique
considérés comme sons ; mais il est une autre sorte d’harmonie qu’on appelle imitative, et qui consiste dans le rapport des so
s et les images. L’imitation demande-t-elle de la rudesse, ils savent appeler les consonnes à leur secours, et dire, pour dépei
leine et fait entendre des sons durs et discordants. Cependant, qu’on appelle un des censeurs, qu’on lui donne l’instrument, qu
re point monotone. La simplicité, qui répond assez à ce que Marmontel appelle le familier noble, est une qualité plus précieuse
ndre, l’interrompit en disant : La Cour observera que ma partie ne s’ appelle pas Scamandre, mais Michaut. Non de vi, neque
: il faut leur dire le mot entier133. Nous devons distinguer ce qu’on appelle style laconique, et le style concis. Le premier n
il a pris pour des naïvetés n’est rien moins que naïf. Si La Fontaine appelle un chat qui est choisi pour juge, sa majesté fou
ue, est venue se présenter sans effort à son auteur. Mais que Lamotte appelle un cadran un greffier solaire , vous sentez là u
par le renard : Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois. Lamotte appelle une rave un phénomène potager  ; il est bien plu
en plus naturel de nommer phénix un corbeau qu’on veut flatter, que d’ appeler une rave un phénomène. Lamotte appelle cette rave
beau qu’on veut flatter, que d’appeler une rave un phénomène. Lamotte appelle cette rave un colosse : que ces mots de colosse e
expression, dévorer un règne ! c’est là un de ces mots que Despréaux appelait trouvés. Mettez à la place l’expression simple, à
Soyons amis, Cinna, c’est moi qui t’en convie. Ce n’est pas ce qu’on appelle esprit, c’est le sublime et le simple qui font la
rande idée, soit exprimée simplement, soit revêtue d’images ; l’autre appelé sublime de sentiment, parce qu’il peint un mouvem
lus elle est inouïe, et plus elle est heureuse. C’est ce qu’un ancien appelait dans Horace, curiosa felicitas . Les écrivains m
u à le modifier. Toute épithète qui n’est pas nécessaire, ou du moins appelée pour la clarté, l’énergie, la couleur ou l’harmon
conduisent l’écrivain à ce vice ; peu riche en idées principales, il appelle à son secours les accessoires. Amas d’épithètes,
nger. C’est ainsi qu’on dit cent voiles pour cent vaisseaux, et qu’on appelle lion un homme courageux. D’autres figures laissen
même ; ses instructions ne rougissent pas de sa conduite. » Ce qu’on appelle allégorie, n’est qu’une métaphore plus étendue. Q
t. » On trouve moins de régularité dans cette ellipse que les anciens appelaient zeugme, et que les poètes se permettent quelquefo
superflu : Je l’ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu ; Ce qu’on appelle vu. Il suffisait pour le sens de dire, je l’ai v
e decedente canebat. (Georg., IV, 465.) Tendre épouse, c’est toi qu’ appelait son amour, Toi qu’il pleurait la nuit, toi qu’il
me vita functus pour mortuus, sacer pour exsecrabilis ; l’onomatopée, appelée par Quintilien (VIII, 6) fictio nominis, et par l
 » Les anciens distinguent deux sortes de subjections, l’une, qu’ils appellent proprement de ce nom, et par laquelle l’orateur i
dre les lois elles-mêmes qui lui disent : « Ignores-tu donc toi qu’on appelle sage, que la patrie est plus vénérable encore qu’
ut réellement dire moins, c’est alors l’exténuation ; comme si l’on n’ appelait que sévère celui qui est cruel, économe celui qui
aussi ses périphrases. Dans la tragédie de Britannicus, où Néron est appelé César, empereur, Domitius, Agrippine lui trouve u
èses et les autres jeux de mots193. De l’antithèse est née une figure appelée par les anciens ὀξύμωρον, tour finement fou, parc
ainsi dans Tacite : « Quel nom donner à cette foule séditieuse ? Vous appellerai -je soldats, vous qui avez assiégé dans son camp l
d’autant plus funeste qu’il est presque toujours ridicule. Quintilien appelle les figures les yeux du discours ; mais les yeux
concitoyens que de leur plaire, tous ces prestiges de la vie sociale, appelaient l’imagination des jeunes disciples de l’éloquence
llé à Sylla d’abdiquer la dictature212 ; et celui qu’on eût autrefois appelé tyran, les Romains de son temps l’appelaient dieu
et celui qu’on eût autrefois appelé tyran, les Romains de son temps l’ appelaient dieu. Toutes ces matières d’éloquence, qui n’avai
ensées, qui, dans une seule année, peuvent intéresser sa curiosité ou appeler ses méditations. Sans retomber dans le babil infi
ant la grâce d’Absalon, David pleurant Jonathas. Mais nous, qui avons appelé les harangues historiques de brillants défauts, p
souvenir de Sion, et ce souvenir était toute notre joie. Souvent nous appelions Jérusalem. « Quelle est donc cette Jérusalem que
Il commencera par dire aux Scythes qu’il arrive d’un pays qui les appelle barbares, mais qui n’a point leurs vertus. À Athè
ù les philosophes se demandent ce que c’est que la vertu. Là, on vous appelle barbares ; on trouve votre vie misérable, parce q
sort de la terre ; ce sage, digne de commander à vous et au monde, s’ appelle Nerva. » Il parlait, et leur fureur tombait peu à
nations ? Ô mes concitoyens ! vous le connaissez tous, celui que Rome appelle par ses vœux. Combien de fois avez-vous entendu l
ernelle ! il est enfin venu celui que Rome avait en vain si longtemps appelé de ses vœux, celui qu’elle devait mériter par un
des crimes à punir dans Paris, et les mânes d’Henri III et de Coligny appellent des vengeurs. Mais quoi ! n’est-ce pas assez de v
plifiés et développés ; mais le plus souvent il les confond. Ils sont appelés communs, parce qu’ils servent indifféremment à to
36 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
découverte des développements. C’est là le but de ce que les anciens appelaient topiques, c’est-à-dire lieux ou lieux communs. D’
rracher en quelque sorte à une idée tout ce qu’elle renferme. Cicéron appelait la topique, ars topica, l’art de trouver des argu
insi de suite. Eh bien, c’est l’ensemble de tous ces caractères que j’ appelle , avec Cicéron, lieux internes. Cicéron en effet m
me applicables à l’ensemble du sujet : 1° la définition ; 2° ce qu’il appelle notatio, et que l’on peut traduire par étymologie
ds successivement d’un objet sur un autre, observant d’abord ceux qui appellent plus particulièrement l’attention, qui sont plus
our communiquer aux autres nos idées. On suivra, dans l’analyse que j’ appellerai littéraire, le procédé recommandé par Condillae p
nt les parties. » 12. Quintilien parle très-bien à ce propos : « J’ appelle autorité, dit-il, l’opinion d’une nation, d’homme
37 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
primer de manière à être compris, comme on le désire : c’est ce qu’on appelle la Clarté. Cette qualité exige que ceux à qui nou
le commencement des choses. L’ordre naturel des idées, que l’on peut appeler la méthode, peut sans contredit contribuer effica
les Anglais se battent volontiers à coups de poings : c’est ce qu’ils appellent boxer. Frapper, est le plus souvent accompagné d’
imitative L’harmonie telle que nous venons de l’envisager, peut s’ appeler harmonie mécanique, parce qu’elle consiste unique
considérés comme sons ; mais il est une autre espèce d’harmonie qu’on appelle imitative. L’harmonie imitative consiste à repré
uefois les membres d’une période sont composés d’autres parties qu’on appelle incises : l’incise présente aussi un sens en elle
outissant au même point, elle concourt avec elles à former ce qu’on l’ appelle un membre. La période la plus simple se compose d
se trouve après le troisième membre ou après le second, la période s’ appelle ronde ou carrée. Exemple d’une période ronde : S
le dernier membre d’une manière mélodieuse. Cette harmonie, que nous appellerons harmonie mesurée ou le nombre, constitue le style
38 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
e guise s’i essaie. Ne set que faire : si s’esmaie. Renart commence a appeler , Comme il plus ne se puet celer, Que ja estoit l’
te façon, — ne sait que faire ; ainsi il est en émoi. — Il commence à appeler Renart, — au moment où il ne peut pas être caché
isez-vous tous et on vous expédiera l’un après l’autre. » Et alors il appelait monseigneur Pierre de Fontaine36 et monseigneur G
ine trois bateaux y a204 ; mais il y avait aussi un savetier que l’on appelait Blondeau, lequel avait sa loge près la Croix du T
ar le roi, pour ériger la gabelle271 au pays de Saintonge, lesquels m’ appelèrent pour figurer272 les îles et pays circonvoisins de
e, il aperçut ce gentilhomme qui lui avait été remarqué427, et le fit appeler . Comme il fut en sa présence, il428 lui dit ainsi
Haye, en Touraine476, en 1596, mort en 1650, à Stockholm, où l’avait appelé la reine de Suède, Christine, René Descartes, qui
lleure hôtellerie, nous y humes du vin à teindre les nappes, et qu’on appelle communément la tromperie de Bellac. Ce proverbe55
aux garçons quelque chose pour boire. Monsieur Jourdain. — Comment m’ appelez -vous ? Garçon tailleur. — Mon gentilhomme. Mons
eprocher ses parents, et qu’elle ait des enfants qui aient honte de m’ appeler leur grand’maman. S’il fallait qu’elle me vînt vi
épulcre de mon père, et je la rebâtirai. » Étant arrivée en Judée, il appelle ses concitoyens, que l’amour de leur commune patr
reux les pacifiques ! « Bienheureux les pacifiques, car ils seront appelés enfants de Dieu768. » Dieu est appelé769 le Dieu
ittent, et demandent au premier qu’ils rencontrent, comment vous vous appelez et qui vous êtes780. (Pensées sur divers sujets
dans des tours douze scélérats dévoués à toute sorte de crimes, qu’il appelait ses douze apôtres, qui catéchisaient avec l’épée
à répondre sur toutes sortes de matières, et le roi d’Angleterre958 l’ appelait son Dictionnaire vivant. Il s’entretenait volont
ceux qui la mangeront ; c’est un morceau trop friand pour vous. — Qu’ appelez -vous trop friand994 ? dit alors mon flatteur d’un
fondeur qui le rendent égal et peut-être supérieur à celui que Racine appelait « le plus grand peintre de l’antiquité », à l’his
iciers, et les condamnent, à la pluralité des voix, au supplice qu’on appelle les batoques. Voici comme on inflige ce supplice.
t remettre entre leurs mains une liste de quarante seigneurs, qu’elle appelle leurs ennemis et ceux de l’État, et qu’ils doiven
pplice usité à la Chine1098 et en Tartarie pour les parricides : on l’ appelle le supplice des dix mille morceaux. Après avoir a
nt de Paris. Le premier juge condamna ce vieillard à la torture qu’on appelle ordinaire et extraordinaire 1105, et à expirer su
encore, il vint camper le 15 octobre à un quart de lieue de l’abbaye appelée Closter-Camp1137. Le prince ne crut pas devoir l’
La peur J’étais1155 à la campagne en pension chez un ministre1156 appelé M. Lambercier ; j’avais pour camarade un cousin p
sion de jouer. Tandis que la gouvernante1186 hésitait et disputait, j’ appelai l’oublieur et je lui dis : « Faites tirer toutes
e lettres et le financier Vous savez que M. Tronchin1230 avait été appelé en poste à Lyon pour la maladie de son associé, e
 ! L’Huissier, glapissant. — Silence ! Bartholo. — Un pareil fripon appelle cela payer ses dettes. Figaro. — Est-ce votre ca
craignant l’emportement des plaideurs, les tribunaux ont toléré qu’on appelât des tiers, ils n’ont pas entendu que ces défenseu
J’avais, dans la rue de la Madeleine1291, un porteur d’eau auvergnat, appelé Christal, qui a nourri pendant cinq mois gratis u
rtit la négresse, je vous suivrai partout où vous voudrez. » Virginie appela son frère et le pria de l’accompagner. L’esclave
r, converser avec lui fut bientôt fait ; nous apprîmes que ce local s’ appelait Villebonne ; que celui qui l’habitait était fonta
Oswald lui-même, étourdi par les cris de ceux qui l’entouraient et l’ appelaient à leur secours, n’y avait pas fait attention. L’i
 ; mais, d’une autre part, le paysan est plus sédentaire. La guerre l’ appelait sous la bannière de son seigneur, et la religion
ieues, arrose une délicieuse contrée que les habitants des États-Unis appellent le Nouvel Éden, et à laquelle les Français ont la
ui la guide. Le gardien de la prison s’avance à la porte du cachot et appelle le fils de Lasthénès. « Me voici, dit Eudore ; qu
ns les champs de Mantinée1413. Le peuple et les prétoriens impatients appellent le fils de Lasthénès à grands cris. « Allons ! »
en avaient tant ! Et mon camarade, mort de sommeil et de fatigue ! L’ appeler , faire du bruit, je n’osais ; m’échapper tout seu
n pays, deux remèdes contre l’insolence de messieurs les maires, l’un appelé stilettata, l’autre scopettata 1456. Ce sont leur
e Saint-Mathurin, il y avait un bonhomme, bûcheron de son état, qui s’ appelait Brisquet, ou autrement le fendeur à la bonne hach
qui vivait pauvrement du produit de ses fagots, avec sa femme, qui s’ appelait Brisquette. Le bon Dieu leur avait donné deux jol
jolis petits enfants, un garçon de sept ans, qui était brun, et qui s’ appelait Biscotin, et une blondine de six ans, qui s’appel
t brun, et qui s’appelait Biscotin, et une blondine de six ans, qui s’ appelait Biscotine. Outre cela, ils avaient un chien à poi
en le meilleur chien du pays pour son attachement à ses maîtres. On l’ appelait la Bichonne, parce que c’était une chienne. Vous
se écurie dans laquelle figurait au premier rang une charmante jument appelée Lisette, excellente bête du Mecklembourg, aux all
n’entendîmes plus parler de lui… Pour la troisième fois, le maréchal appelle  : « L’officier à marcher ». — C’était mon tour !…
et leur mère, et ne leur obéissent-ils pas à l’instant lorsqu’ils les appellent , ou les reprennent, ou les avertissent de ce qui
habilitation de toute une race proscrite… Lui aussi, les hommes qui s’ appelaient de son temps les hommes pratiques livrèrent souve
ébris, en poussière, criant, morte encore, sur l’écueil où tu nous as appelés toute la nuit, et où nous devions te secourir ! Q
te supplie de me bailler en fief1507 le même office : j’ai un navire appelé la Blanche Nef et disposé comme il convient. » Le
rent imprudemment parmi des rochers à fleur d’eau, dans un lieu alors appelé le Ras de Catte, aujourd’hui Bas de Catteville150
de Rouen, nommé Bérauld, et un jeune homme de naissance plus relevée, appelé Godefroi, fils de Gilbert de l’Aigle. Thomas, le
souriant qu’elle n’avait jamais eu de pareils valets de chambre. Elle appela Jeanne Kennedy et Élisabeth Curie1530, qui étaien
r que Collingwood était dans les mers de l’Inde, j’en venais jusqu’ a appeler de tous mes vœux l’occasion de m’échapper, et je
es troupes, qui le mirent en croix ; un parti des naturels de l’île y appela les Romains. Ceux-ci profitèrent de la détresse d
s fit pourtant horreur à tous les peuples, Grecs et Barbares, et on l’ appela la guerre inexpiable. (Histoire romaine 1571, l
s le nid… La difficulté commence pour se hasarder d’en sortir. Elle l’ appelle , elle lui montre quelque petit gibier tentant, el
lui ; quand il riait, c’était le rire d’un écolier. Madame Magloire l’ appelait volontiers Votre Grandeur. Un jour, il se leva de
t rarement échapper une occasion d’énumérer en sa présence ce qu’elle appelait « les espérances » de ses trois fds. Elle avait p
ent, et en prendre un neuf. Je me dis : « Bon ! c’est bon signe. » Il appela le capitaine Cormier, et lui parla bas ; puis il
tes de Fourvières1693.... Une foule exaspérée couvrait les gradins et appelait les chrétiens à grands cris. Maturus, Sanctus, Bl
et d’ardeur. Attale était connu de toute la ville ; aussi la ville l’ appela-t -elle à grands cris. On lui fit faire le tour de l
e fusil, mais pour repousser ce fléau et cette honte abominable qui s’ appelle l’invasion. Comme il ne se vantait de rien, sinon
vant d’atteindre le banc d’honneur. Il était le premier en thème et s’ appelait Francisque Sarcey1748. Je n’ai pas besoin de vous
e fut toujours du bout des lèvres, d’un air méprisant. Jamais il ne m’ appela par mon nom ; il disait toujours : « Eh ! vous là
petit Chose ! » Je lui avais dit pourtant plus de vingt fois que je m’ appelais Daniel Ey-sset-te. A la fin, mes camarades me sur
s compris que lorsqu’on est boursier, qu’on porte une blouse, qu’on s’ appelle « le petit Chose », il faut travailler deux fois
é d’un garçon de mon âge qui avait les yeux vifs et l’air fin. « Je m’ appelle Fontanet, me dit-il, et toi ? » Puis il me demand
re1787. Ses irrévérences me faisaient frémir. Je n’aimais point qu’il appelât têtes de pipe les portraits bizarres des ancêtres
’ici vécu comme ce frère, Avec une vertu qui fût imaginaire (Car je l’ appelle ainsi quand elle est sans effets ; Et l’admiratio
grand danger d’être battue. Le récit en farce en fut fait2175 ; On l’ appela le Pot au lait. Quel esprit ne bat la campagne217
ens, que nous sommes heureux. Vers la retraite en vain la raison nous appelle  ; En vain notre dépit quelquefois y consent : Leu
les jours je t’attends, tu reviens tous les jours : Est-ce moi qui t’ appelle et qui règle ton cours ? Et toi dont le courroux
Ponce-Denis Écouchard Le Brun, né à Paris en 1729, mort en 1807, fut appelé par ses contemporains, qui le considéraient comme
chercher une retraite, Arriver haletant, se coucher, s’endormir ; On appelle cela naître, vivre et mourir : La volonté de Dieu
our dîner venant chez la sarcelle, Ne la retrouve plus. Inquiet, il l’ appelle  : Personne ne répond à ses cris douloureux. Le la
st avec moi. Le Chevrier. Et moi, c’est vous qu’ici pour témoin, j’en appelle , Dieux ! de mes serviteurs la cohorte fidèle Me t
ne d’en haut ses regards sur la grève. Trois fois d’une voix forte il appelle Stagyr : De chaque pli du sable il croit le voir
et se prolonge. « Malheur ! c’est mon neveu ! malheur ! car si Roland Appelle à son secours, ce doit être en mourant. Arrière,
, dans sa main, élève un cor d’ivoire2680. Son âme en s’exhalant nous appela deux fois. » Dieu ! que le son du cor est triste
lle est sans mari. » Puis elle frappe encore. « Hé ! voisine ! » Elle appelle , Et la maison se tait toujours. « Ah ! Dieu ! dit
t toujours. « Ah ! Dieu ! dit-elle. Comme elle dort, qu’il faut2714 l’ appeler si longtemps ! » La porte, cette fois, comme si,
s fûtes partis. Elle laisse ses deux enfants, qui sont petits. L’un s’ appelle Guillaume et l’autre Madeleine ; L’un qui ne marc
rs et les chants sont les voix éternelles De ces filles de Dieu qui s’ appellent entre elles. Frank. Chantez donc, et pleurez, si
t de joie Les anime à gravir les plus âpres sentiers. Ton gouffre les appelle , ô Méditerranée ! Qu’un brin de mousse y croisse,
fils me nommait ; J’étais une belle âme, un protecteur céleste ; On m’ appelait sauveur, n’est-ce pas, et le reste ! Et comme mai
me, — chacun pleurait près de ta couche. Et nous, tes chers petits, t’ appelions anxieux, —  Tu nous fis tout à coup quelque conte
ns. 2. C’est la plus célèbre de nos chansons de geste. On sait qu’on appelle ainsi les poèmes épiques de notre moyen âge qui c
ure et désigne un magistrat attaché à un domaine seigneurial. 13. On appelle ainsi un ensemble de petits poèmes narratifs en v
n et Tartuffe, est, dans ces poèmes, un nom propre. L’animal que nous appelons aujourd’hui renard s’appelait alors goupil. Il es
oèmes, un nom propre. L’animal que nous appelons aujourd’hui renard s’ appelait alors goupil. Il est donc plus juste de dire le R
38. Ceux, par conséquent, qui remplissaient l’office de ce que nous appellerions aujourd’hui le ministère public. 39. Le Jardin d
re Saint-Benoit, dont il prit le nom. Toutefois il semble s’être fait appeler encore d’autre façon : Monterbier ou Montcorbier,
les différentes sociétés poétiques du moyen âge ; celui que le poète appelle prince est le président du concours. 83. Remain
, en repos. 92. Sei-gneu-ri-es : quatre syllabes. 93. (Nul) ne s’y appelle ni écolier, ni maître. 94. Maintenant ils sont m
ace et d’office, faisait permuter. 118. Nourriz. Ce sont ceux qu’on appela au dix-septième siècle les domestiques, c’est-à-d
78. Philippus, sou (littéralement pièce frappée à l’effigie d’un roi appelé Philippe) ; — tournois, de Tours. Le sou tournois
on de martre, avec des oreilles en papier plissé (comme la collerette appelée fraise), et d’une longueur qui n’en finit pas. 1
ris. 196. La Rote, tribunal ecclésiastique de la cour de Rome, ainsi appelé d’un mot latin qui veut dire roue, parce que les
e, mais nous avons encore le substantif bateleur, faiseur détours (on appelait basteaux les instruments des escamoteurs). Batele
365. Sans relief, partout également maigres. 366. C’est ce qu’on a appelé depuis tout simplement les bas. 367. Avec mes ch
e s’attarder dans ce charmant pays. Voilà ce qu’au temps de Balzac on appelait du bel esprit. 473. Se déborder. On dit plus o
s étaient chargés de l’approvisionnement des armées et de ce que nous appelons aujourd’hui le service de l’intendance. 488. Voi
ce fleuve, sur la frontière nord-est de la Floride, une petite ville appelée May-Port. 497. Portés de, poussés par. 498. L
ment interrompue, et la phrase reprend par il fallut : c’est ce qu’on appelle une anacoluthe. 505. Un transfuge des nôtres,
moins surprise. Le cardinal adresse ses Mémoires à une personne qu’il appelle Madame, sans qu’on puisse savoir de qui il s’agit
en cette dernière qualité qu’il demeurait à l’Arsenal et se trouvait appelé à diriger la répression des troubles. 529. En t
ossir. Voir la note 7 de la page 20. 531. Barrière des Sergents. On appelait ainsi une espèce de corps de garde, situé rue Sai
mortier est une espèce de coiffure ayant à peu près la forme du vase appelé mortier. C’était l’insigne des présidents de parl
correct. 538. Se passa, se surpassa. 539. Monsieur. On sait qu’on appelait ainsi le frère du roi. Il s’agit ici de Gaston d’
différentes, et qui semble désigner ici le même personnage que a été appelé plus haut lieutenant de robe courte. – Le mot, qu
es deux premiers se sont unis ensemble contre le troisième, qui avait appelé la musique et la danse des sciences inutiles. Déj
r, un signe qui offrait un rapport mystérieux avec certains astres, s’ appelaient des talismans : le mot vient d’un mot espagnol, q
phénomènes, en faisant intervenir certaines forces mystérieuses qu’on appelle sympathie, etc. 647. Magnétique, de la même nat
rs égal dont marche l’univers ? » 651. Messieurs de Port-Royal. On appelait ainsi de pieux personnages, laïques ou ecclésiast
13. « Vous ai-je dit qu’il avait des demoiselles à Vitré dont l’une s’ appelle Mlle de Croque-Oison, et l’autre de Kerborgne… Ce
sagesse. L’orateur ne désigne pas ici le livre même de la Bible qu’on appelle la Sagesse. Mais par cette expression la Sagesse
tte expression la Sagesse il entend sans doute l’ensemble de ce qu’on appelle les livres sapientiaux (Psaumes, Proverbes, Ecclé
mme, A peine pouvez-vous dire comme il se nomme ! (Ibid.) 781. On appelait Grands Jours des assises extraordinaires tenues d
es grands chemins dans l’étendue de la circonscription administrative appelée généralité. 787. Espèce de lit couvert dans lequ
nd nombre d’écrivains et de savants distingués. 802. Cartésiens. On appelle ainsi ceux qui professent les doctrines de Descar
oponnèse était la partie la plus méridionale de la Grèce, celle qu’on appelle aujourd’hui la Morée. 804. Habile, fréquent, au
lièrement par ses poésies religieuses. 835. La salle est ce que nous appelons aujourd’hui le salon ; le cabinet est la pièce où
rande autorité, de la plus grande considération. 842. Libertin. On appelait ainsi ceux qui pensaient librement sur les choses
. 887. Louis, pièce d’or d’une valeur de vingt-quatre francs, ainsi appelée du nom de nos rois dont elle portait l’effigie.
yres grecs. 918. Les naïades étaient les déesses des sources. On les appelait également nymphes. Mais ce dernier mot, qui signi
puis, attaché à la personne de Louis XI, fut nommé par ce roi, qui l’ appelait volontiers « mon compère », prévôt de l’hôtel : c
e prendre, auraient pris malgré cela. 949. Les non-conformistes. On appelle ainsi ceux qui, en Angleterre, ne suivent pas la
ur pouvoir (voir la note 1 de la page 72). 1021. Un garçon bleu. On appelait garçons de la chambre de petits officiers attaché
t elles étaient imposées. 1037.  Boisguilbert est mort en 1714. — On appelait lieutenant général le président d’un tribunal de
Pierre ler, formant le premier ordre de l’État, pouvaient seuls être appelés aux haute dignités civiles et militaires. 1093.
la Meuse. 1105. Ordinaire et extraordinaire. La torture était ainsi appelée , suivant les différents degrés de violence des su
par le destin. — Singulier, unique, extraordinaire. 1110. Ce neveu s’ appelait M. d’Hornoy. 1111. Minute, brouillon, original
ois, on le voit, des voyageurs. 1118. Le roi des Vandales. Voltaire appelle ainsi, par plaisanterie, le roi de Prusse Frédéri
objets de consommation ; les gabelles étaient l’impôt sur le sel ; on appelait sou pour livre certains droits additionnels qu’on
ds et égal au vingtième de leur revenu. 1121. En poste. Ce que nous appelons la poste ou les postes était essentiellement cons
de canton du département de la Côte-d’Or. 1148. Le jardin du Roi est appelé aujourd’hui jardin des Plantes. 1149. Ce morcea
e en cylindre creux- roulée en forme de cornet, elle est généralement appelée aujourd’hui plaisir. — Le sens premier du mot, qu
aire du filet avec de petits instruments d’or, de laque ou d’écaille, appelés navettes. 1192. Gluau, baguette enduite de glu
perpétuel de l’Académie française. 1212. Les expositions de peinture appelées Salons furent inaugurées en France en 1673. Après
résenter ses clients devant la justice : c’est à peu près ce que nous appelons aujourd’hui avoué. 1240. État, liste établie a
rotégé de Mécène, le favori d’Auguste, parle quelque part de ce qu’il appelle sa médiocrité, état de fortune moyen, que nous ap
rt de ce qu’il appelle sa médiocrité, état de fortune moyen, que nous appellerions aujourd’hui l’aisance. Horace la préfère à la ric
rue Coquillière et qui est peu éloignée de l’église Saint-Eustache, s’ appelle , depuis la Révolution, rue J.-J. Rousseau. L’hôte
près de Villefranche, dans la généralité de Lyon, où Roland avait été appelé en 1784 par ses fonctions d’inspecteur général de
té fait prisonnier à Azineourt (1415). 1366. Croisade de Prusse. On appelle ainsi la longue lutte engagée au xiiie siècle pa
laine de qualité inférieure. 1376. Violon de poche. C’est ce qu’on appelle aussi une pochette, sorte de très petit violon qu
ême, que « les ouvertures par où la foule débouchait sur le théâtre s’ appelaient vomitoires ». 1408. Prétoriens, compagnie de s
 : alors que, ellipse assez fréquente. 1460. Le grand louvetier. On appelait ainsi l’officier qui commandait l’équipage pour l
nt leurs deux petits frères. Le père et la mère sont morts. 1504. On appelle coque le corps même du bâtiment ; proue, l’avant,
ains antérieurs. Sighebert et Hilperik, par exemple, sont communément appelés Sigebert et Chilpéric. 1512. Parmi ces femmes se
ncore le terrain de la France, qu’il l’éveillast et ne craignist de l’ appeler  : à quoy la fortune la favorisa, car, le vent s’e
ent qu’une légion formée exclusivement par César de soldats gaulois s’ appelait Alauda, nom gaulois qui désignait l’alouette et q
s dotations furent remplacées, à titre d’indemnité, par des pensions, appelées pensions des donataires. 1592. On sait que le t
le nom de l’empereur, voulant faire entendre par là que celui qu’ils appelaient l’usurpateur n’était même pas d’origine française
à quatre grammes. 1611. Olla, mot espagnol qui signifie « pot ». On appelle olla ou olla podride (pot pourri) une espèce de p
dans les troupes protestantes. Cet aventurier, que l’auteur du roman appelle Dietrich Hornstein, est, lui aussi, un personnage
ns. 1642. Œuvres publiées par la librairie Calmann-Lévy. 1643. On appelait ainsi les magistrats chargés de requérir dans les
vancée, on se décide à camper, jusqu’au petit jour, près d’un endroit appelé la Mare au Diable. Le petit Pierre s’est endormi 
ei prirent eux-mêmes de là le nom de jacobins. Par extension, on peut appeler jacobinisme toute doctrine révolutionnaire intolé
ans une scène célèbre que nous citons page 555. 1663. Précieuse. On appela d’abord précieux et précieuses (c’est-à-dire homm
ar sa mauvaise conduite. 1678. Guingan, étoffe fine de coton, ainsi appelée du nom de la ville de Guingamp (Côtes-du-Nord).
ebourg, sur la Lauter, en Alsace. 1706. Haute grive, sorte de grive appelée aussi draine. 1707. Fenil, endroit où l’on ser
solennelle dans laquelle le premier président prononçait un discours appelé mercuriale (mercredi, jour de Mercure). Peut-être
iers. 1747. Bleu barbeau, bleu clair. Le barbeau est la fleur qu’on appelle aussi bluet. 1748. Francisque Sarcey (1828-1899)
l y eut avec l’empereur une scène violente, au cours de laquelle il l’ appela des deux noms italiens qui sont cités dans le tex
prison du Châtelet, située sur la paroisse de Saint-Merry, que Marot appelle à dessein saint Marry (marri, on le sait, veut di
représenter en justice les intérêts de son client : c’est ce que nous appelons aujourd’hui un avoué. 1903. Male mort, mort mé
sorte. 1910. A vous : car c’est au nom du roi que procèdent (on les appelle les gens du roi : voir page 398, note 1) les diff
cole comprenait dans le principe un plus grand nombre de membres et s’ appelait plus modestement la Brigade. 1927. Le vivre, le
nd ami de Malherbe, qui en parle souvent dans ses lettres. Sa fille s’ appelait Marguerite. » (Ludovic Lalanne, édition des Grand
lamininus, qui fut député par Rome auprès de Prusis, et qui Corneille appelle à tort Flaminius. 2106. . Discords. Voir la note
ts. C’était le mot consacré pour désigner les groupes que Corneille a appelés plus haut chœurs de musique. 2135. Serpenteaux
222. Ouï, entendu. Voir la note 1 de la page 494. 2223. Canons. On appelait ainsi des espèces de tuyaux en étoffe garnie de d
poètes latins, a aussi laissé dix pièces pastorales ou églogues qu’on appelle les Bucoliques. 2337. Le sonnet est une petite
ose de trois strophes de huit ou dix vers, suivies d’une demi-strophe appelée envoi, c’est-à-dire à peu près dédicace, au princ
Nombreuse, rythmée. 2396. Fées, les Muses. Malherbe les avait déjà appelées ainsi avec beaucoup de bonheur. 2397. Les Orphé
un des quatre valets du jeu de cartes, le valet de carreau. 2442. On appelait premier pris, au jeu de lansquenet, l’adversaire
el ! de ta persévérance. 2444. Il est sec : il est ruiné. 2445. On appelait parti, au jeu de lansquenet, une certaine manière
ienne sortir la première, il perdait à son tour : c’est ce coup qu’on appelait coupe-gorge. 2447. Britannicus, IV, iii : J’
combant sous le faix de sa croix de le laisser reposer chez lui. — On appelle familièrement juif errant un homme qui est toujou
aflure qu’Albert a dû se faire au visage avec le signe orthographique appelé de ce nom. 2460. Engeance, race, espèce. – Un a
ot, voir la note 1 de la page 189. 2520. L’équivoque est ce qu’on a appelé depuis calembour ; le quolibet (suivant l’étymolo
c est une substance odorante qui se trouve dans une poche de l’animal appelé également musc. 2599. Des rubans, des décorati
qu’il faisait des miracles, Louis XI, qui sentait sa fin prochaine, l’ appela auprès de lui pour lui demander de prolonger sa v
u roi sept onctions avec l’huile contenue dans un vase consacré qu’on appelait la Sainte Ampoule (du latin ampulla, vase, flacon
ïse. 2707. Les anciens, ceux que, dans les nations occidentales, on appelle les sénateurs (même racine que senex, vieillard).
e matin pleure sur leur tombeau. Suit la mort de Louise. 2742. On appelait ïambre, dans l’antiquité, un rythme poétique cons
au moment de sa naissance. — Sous le signe, expression analogue : on appelle signes du zodiaque les douze constellations qui s
), et qui préserve les mineurs contre les terribles explosions du gaz appelé grisou. 2751. Sans reproche. Entendez : alors m
du moyen âge finissaient souvent par une strophe ou une demi-strophe, appelée envoi, les pièces lyriques qu’ils envoyaient en e
empruntée au langage des physiciens antérieurs au xviiie siècle. On appelait alors horreur du vide l’antipathie par laquelle o
nne qui pose sur le fût. Le chapiteau est orné d’une sorte de spirale appelée volute, dans trois ordres d’architecture, l’ioniq
ttachées au parti des Jacobins. 2867. Infâmes : entendez : que vous appelez infâmes. 2868. Allusion à la levée en masse décr
, qu’on emploie en médecine. 2895. Joubarbe : c’est la plante qu’on appelle vulgairement artichaut sauvage. 2896. Gala, mot
eur. 2916. Œuvres publiées chez Lemerre 2917. Fléau. On sait qu’on appelle ainsi un instrument composé de deux bâtons liés e
esprit des anciens Athéniens. 2951. La servante de Molière : elle s’ appelait Laforêt, et, suivant la tradition, Molière lui li
2975. Le moyen âge a beaucoup goûté une sorte de composition en vers appelée Débat, qui oppose deux personnifications d’objets
» (Pascal, Pensées, édition Brunschwig, act. 1, 17). 2978. L’insecte appelé phylloxéra, si funeste à la vigne. 2979. Active
39 (1839) Manuel pratique de rhétorique
; nous arriverons ainsi à saisir les nuances qui distinguent les mots appelés synonymes, et nous acquerrons une notion exacte e
voltant, avaient fait une entreprise contre les lois ; c’est ce qu’on appelle un attentat. « Ce ne seront pas des statues muet
ur de l’Éternel est dans les cieux ; c’est pour cela que les hommes l’ appellent leur père céleste. « Représentez-vous ce jour te
uvent presque toujours réunis dans un même discours. Preuves. On appelle preuves ou arguments, les moyens, les raisons pro
s ; les unes intrinsèques, tirées de la nature même du sujet : on les appelle encore, artificielles, parce qu’il faut un certai
’est la réunion de ces deux qualités dans l’orateur qui fait ce qu’on appelle son autorité. L’autorité est cet ascendant nature
es affaires auront formé son goût. À côté des mœurs on place ce qu’on appelle bienséances et précautions oratoires. Bienséances
s, il a besoin d’adresse, déménagement, de détours, et c’est ce qu’on appelle précautions oratoires. L’effet de ces précautions
est un raisonnement exprimé en trois propositions, dont la première s’ appelle majeure, la deuxième mineure, et la troisième con
sion qui était contenue dans les deux propositions précédentes, qu’on appelle prémisses ou mises en avant). » Observez que, pou
suffit que l’expression soit juste, aisée, naturelle. C’est ce qu’on appelle style simple. Mais il y -a des discours et des ci
é. Le style tempéré ou médiocre est entre le-simple et celui qu’on appelle élevé ou véhément. Plus soigné que le premier, do
si que quelques traits de sublime semés çà et là ne font pas ce qu’on appelle le sublime. Quant au pathétique, on en distingue
t. C’est cet emploi, cet arrangement des mots ou des pensées que nous appelons figures. La nécessité des figures dans le discour
les rhéteurs, des figures de mots et des figures de pensées : on les appelle ainsi, parce que dans les premières la figure dis
unèbre de Turenne, en a quelques-unes : qui sont d’un grand effet. On appelle hypotypose toute description vive et animée qui m
es., Portent de ses cheveux les dépouilles sanglantes. J’arrive, je l’ appelle  ; et, me tendant la main Il ouvre un œil mourant
, émeut la pitié, désarme la colère. Elle supplie, elle conjure, elle appelle à son secours les larmes, tous les objets précieu
ours. Nous considérerons seulement ici cette espèce d’harmonie, qu’on appelle nombre oratoire. Le nombre en général se prend pa
cessaire à l’auditeur pour saisir le sens. Voilà le nombre qu’on peut appeler nécessaire et naturel ; on conçoit qu’il deviendr
porter dans l’esprit la lumière et la conviction par les moyens qu’on appelle arguments ou preuves ; ou de séduire et de flatte
passions douces ou impétueuses. Pour tous ces effets il faut ce qu’on appelle le mouvement. Le mouvement, en art oratoire, est
s et pour l’attention et pour l’oreille ; c’est surtout dans ce qu’on appelle période qu’il faut le considérer. On nomme périod
blime ? — Quelques traits de sublime semés çà et là font-ils ce qu’on appelle le sublime ? — Quand la pensée est-elle sublime ?
ntôt tendre et tantôt véhément ? — Un exemple de pathétique doux ? Qu’ appelle-t -on figures au propre ? — Et dans le discours ? — 
— Donnez des exemples d’ironie, de sarcasme ? — Quelle est la figure appelée hyperbole ? — Donnez-en des exemples ? — Donnez u
? 11. « Je l’ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu, « Ce qu’on appelle vu. 12. Description des lieux. 13. Description
40 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre Ier. Considérations générales. »
, ou les vers, dont nous parlerons plus tard. Les ouvrages en prose s’ appellent , en général, des écrits quand ils ont été composé
le sont que dans des occasions particulières. Les ouvrages en vers s’ appellent , en général et sans distinction, des poèmes, quoi
e à composer des poèmes durables. Les auteurs de discours prononcés s’ appellent des orateurs ; les auteurs d’écrits sont des écri
rages en vers, et que ces ouvrages en vers sont les seuls qu’on doive appeler des poèmes. C’est aussi dans ce sens exact et bie
41 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260
gnement de La Romiguière et de Maine de Biran décida de sa vocation ; appelé en 1815 à l’honneur de suppléer Royer-Collard dan
m. 2. M. Cousin regarde plus volontiers le firmament intérieur qui s’ appelle la conscience et la raison humaine. Aussi cette p
mplicité Ne fait pas la belle nature. « Dans de grandes huttes qu’on appelle maisons, on voit des animaux qu’on appelle hommes
ns de grandes huttes qu’on appelle maisons, on voit des animaux qu’on appelle hommes, qui vivent le plus cordialement du monde
42 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
un mot de la poésie lyrique. 190. Pourquoi cette poésie a-t-elle été appelée lyrique ? Cette poésie a été appelée lyrique (λύ
rquoi cette poésie a-t-elle été appelée lyrique ? Cette poésie a été appelée lyrique (λύρα, lyre), parce que, dans le principe
ressions qui produisent un certain désordre apparent : c’est ce qu’on appelle les caractères ou privilèges de l’ode. D’un autre
ns comme modèle de début, l’ode d’Horace : Qualem ministrum… 181. Qu’ appelle-t -on écarts dans l’ode ? Les écarts ou sauts lyriq
ires, il n’a saisi que les plus frappantes, et a laissé ce vide qu’on appelle écart. Du reste, les écarts ne doivent se trouver
Chez les Grecs, elle était ordinairement partagée en stances, qu’ils appelaient formes εἴδη. Ces stances avaient différents noms.
s Prophètes. Ces hommes incomparables chantaient avec une verve qu’on appellerait génie, dit Marmontel, si ce n’était pas l’inspira
caractère sublime dont nous venons de parler, il y a encore ce qu’on appelle les hymnes liturgiques. Ce sont des poèmes lyriqu
’élégie, chez les Grecs et les Latins, était le distique. Les anciens appelaient poème élégiaque celui qui était en vers hexamètre
; A l’Irlande, par Thomas Moore, § III — Du dithyrambe 223. Qu’ appelait -on dithyrambe chez les Grecs ? Chez les Grecs, l
s. Nous citerons, dans le premier genre, colle de Circé, que La Harpe appelle un des chefs-d’œuvre de la poésie française . Pe
litaires. 238. Qu’est-ce que la chanson satirique ou vaudeville ? On appelle chanson satirique ou vaudeville, celle qui critiq
43 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
e qualités : les qualités générales et les qualités particulières. On appelle qualités générales celles qui sont invariables et
clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément. Ce défaut s’ appelle galimatias. Le galimatias est une suite d’idées q
vie que ce fauteuil a de vous embrasser , pour asseyez-vous Lamotte a appelé une haie le suisse d’un jardin . Nous avons cité
nts, n’ayant pas toujours le même degré d’élévation et de simplicité, appellent nécessairement des nuances différentes dans le st
examiner les qualités qui varient selon la nature du sujet, et qu’on appelle qualités particulières. Quoiqu’il y ait autant de
a bêtise. Da même que dans les pensées naïves il faut éviter ce qu’on appelle une naïveté, ainsi que des manières de voir trop
rivoles et inutiles, et de dire des choses d’une naïveté que Rousseau appelle puérile. II. Finesse. 143. Qu’est-ce que l
milieu entre les deux, et convient surtout aux sujets agréables. On l’ appelle encore style fleuri, parce qu’il emploie toutes l
t me visite ; La terre alors chancelle, et le soleil hésite. 165. Qu’ appelle-t -on expression riche ? On appelle expression rich
le, et le soleil hésite. 165. Qu’appelle-t-on expression riche ? On appelle expression riche celle qui réunit en peu de mots
44 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
âges suivants. Ce fut vers l’an 153 avant notre ère, que les Romains, appelés au secours de Marseille contre les Ligures, occup
ar un travail latent, se transformer en une langue rustique justement appelée Romane, et qui prit conscience d’elle-même vers l
roïsme chrétien deviendra l’inspiration des puissantes ébauches qu’on appelle Chansons de gestes, et parmi lesquelles l’épopée
foisonner les sermons, les romans et ces fabliaux dérimés qui vont s’ appeler Contes et nouvelles. Mais dans ces improvisations
qui suivit la prise de Constantinople (1453), et qu’on est convenu d’ appeler la Renaissance. Ce mot exprime bien l’idée d’un â
de lire son bréviaire en latin, de peur de gâter son style, qu’Érasme appelait Cicéron un saint, et qu’Alphonse d’Aragon, roi de
civile ou religieuse met la France en feu, nous sommes aussi tentés d’ appeler sagesse la modération souriante que Montaigne (15
des lettres m et n, enfin l’emploi des u mouillées. 1. Le Provençal appelle encore Franciot un beau parleur. — Le François vo
45 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
; ceux qui, pressés dans le tourbillon des affaires ou de ce que l’on appelle les plaisirs de ce monde, l’abandonnent quelque t
s de ses facultés morales serait presque insensible ; car ce que nous appelons la raison humaine n’est pas tant le résultat des
nt capables de devenir bons juges dans cette partie de la littérature appelée belles-lettres. À l’égard des premiers, il est év
cer par quelques recherches sur le goût, puisque c’est à lui qu’on en appelle dans toutes les discussions qui ont pour objet le
degré de corruption ; et, pour montrer qu’il est dans l’erreur, j’en appellerai à tout ce qui peut, selon moi, servir de règle à
gles de la critique ne sont point les résultats d’une déduction qu’on appelle ordinairement à priori ; c’est-à-dire qu’elles ne
e les critiques mettaient des entraves à l’essor du génie ; l’on en a appelé au public, et l’on a imploré sa protection contre
e précédente Lecture, le public est le juge suprême auquel on doit en appeler dans les ouvrages de goût, parce que le goût est
vaste enceinte dans laquelle sont compris tous ces plaisirs que l’on appelle ordinairement plaisirs de l’imagination : soit qu
a fin de cette séance. L’art de décrire ces mêmes objets, ou ce qu’on appelle ordinairement le sublime dans le style, sera le s
et élevé. Il y a aussi en architecture une espèce de grandeur, qu’on appelle grandeur de manière, et qui consiste principaleme
reste à faire mention d’un genre particulier de sublime que l’on peut appeler le sublime sentimental ou moral. Il a sa source d
peut penser sans frémir, mais où l’on ne trouve rien que l’on puisse appeler sublime. Je suis porté à croire que la puissance
nous occuper des descriptions de ces mêmes objets, ou de ce que l’on appelle le sublime dans le style. On observera peut-être
dans le style. Je reviens actuellement à ce qu’on doit véritablement appeler le sublime dans la composition. Il a toujours sa
rang que nous devons élever Démosthène et Platon. Toutefois, ce qu’on appelle style sublime est quelquefois un fort mauvais sty
st lux . Voilà ce qui plaît et transporte. Mettez à la place ce qu’on appelle communément le style sublime : « L’arbitre souver
n passage ou dans une description qu’ils veulent rendre sublime ; ils appellent l’attention de leurs lecteurs, ils invoquent leur
nsidérément de vue le caractère spécifique du sublime. C’est ce qu’on appelle faire du galimatias ou du phébus. Shakspeare, ce
se replie en arrière et en avant, à peu près comme la lettre S ; il l’ appelle ligne de beauté, et prouve que la nature s’en est
lpteurs emploient dans leurs figures d’ornement. L’autre ligne, qu’il appelle la ligne de la grâce, est cette même ligne courbe
actérise surtout la beauté de la physionomie de l’homme, est ce qu’on appelle l’expression, cette image où se peignent les disp
ement auprès de la nouveauté. Elle est l’origine de ce que M. Addison appelle les plaisirs secondaires de l’imagination, qui fo
ellement comprendre. Ainsi ces exclamations, que les grammairiens ont appelées interjections, prononcées avec énergie et avec pa
demment ont été construits d’après ce principe. Une espèce d’oiseau s’ appelle coucou d’après le cri qu’il jette. Lorsqu’on dit
plus doux et plus harmonieux. C’est ainsi que s’est formé-ce que nous appelons la prosodie du langage. Ce qui mérite de fixer to
rnements du style, ces manières particulières de s’exprimer, que l’on appelle figures, ne furent inventées qu’à l’époque où le
ête. » On pourrait citer une foule d’autres exemples semblables. Nous appelons ordinairement cette espèce de style, style orient
s diverses, se servirent de ce style simple et sans ornement que l’on appelle prose. Phérécydes de Scyros passe chez les Grecs
caractères propres à être placés sous les yeux, et c’est ce que nous appelons écriture. Il y a deux genres de caractères écrits
un exemple de cette manière d’écrire : nos chiffres, ainsi qu’on les appelle , ou autrement nos figures arithmétiques, que nous
qu’ici mention ne ressemblent en rien à nos lettres, ou à ce que nous appelons l’écriture, dans l’acception ordinaire de ce mot.
s et de consonnes, et, leur donnant à chacune un signe que nous avons appelé lettre, enseigna aux hommes comment, au moyen de
s alternativement de droite à gauche et de gauche à droite, ce qu’ils appelaient boustrophedon, c’est-à-dire écriture tracée à la
gage, je vais actuellement traiter de sa structure, ou de ce que l’on appelle la grammaire générale. Cette structure est le fru
jets dispersés autour d’eux, et c’est ce qu’en langage grammatical on appelle l’invention des noms substantifs23. Ici un fait a
utres noms substantifs devraient appartenir à ce que les grammairiens appellent le genre neutre, qui indique la non-existence d’u
noms substantifs, je vais m’occuper de ce qu’en style de grammaire on appelle déclinaison au moyen des cas. Voyons d’abord ce q
s langues modernes indiquent les rapports des objets au moyen de mots appelés prépositions, que l’on place avant le substantif.
nt recours. Et en effet, nous la retrouvons dans les langues que l’on appelle mères ou primitives, ainsi que dans le grec et le
s découvraient ; ces mots formèrent cette partie du discours que nous appelons aujourd’hui prépositions. Les prépositions une fo
les pronoms de la première et de la seconde personne, ainsi qu’on les appelle , je et tu, ne varient dans aucune langue ; en eff
rime l’affirmation sans emporter le temps. L’infinitif briller peut s’ appeler le nom du verbe, et n’indique ni temps ni affirma
mière qu’il prit dans toutes les langues, fut celle du verbe que nous appelons impersonnel. It rains [il pleut], it thunders [il
rivis hier, ou j’écrivis il y a un an ; c’est ce que les grammairiens appellent un aoriste ou un passé indéfini ; 4º enfin l’acti
es diverses époques, les verbes ont encore ce que grammaticalement on appelle les voix active et passive, suivant que l’affirma
s diverses, et avec la distinction des trois personnes, je, tu, il, s’ appelle conjugaison, et, dans toutes les langues, constit
arrêterons pas longtemps sur les autres parties du discours que l’on appelle indéclinables, ou, pour mieux dire, qui ne sont p
ours que la plupart des adverbes. Elles forment cette classe de mots, appelés connectifs, sans lesquels il n’y a point de langu
uffisants pour indiquer leurs rapports mutuels, pour montrer ce qu’on appelle , en style de grammaire, leur accord et leur régim
endroit de ce traité, pour désigner Homère, Socrate et Platon, il les appelle « le père vénérable de la poésie, le patriarche d
s combien il rend cette idée vague lorsque, dans la page suivante, il appelle ce sens moral « une affection naturelle, une imag
ause de la diffusion du style à l’usage inconsidéré des mots que l’on appelle synonymes, parce qu’ils expriment une même idée p
à la seconde qualité que doit avoir une phrase régulière, celle que j’ appelle l’unité, et qui est une des plus essentielles. Un
ossédée par les hommes les plus médiocres, et est en langage vulgaire appelée discrétion, espèce de prudence, etc. » En mettant
uccessivement d’après leur degré d’importance. Cet arrangement, qui s’ appelle climax [gradation], peut produire les plus beaux
vec le plus grand soin, et portait peut-être jusqu’à l’excès ce qu’il appelle plena ac numerosa oratio . Il ne faut qu’ouvrir
approchait du chant ou du récitatif. Les Athéniens avaient ce qu’ils appelaient mélodie nomique35 ; c’était une mesure particuliè
s qui ne servent qu’à arrondir une période, tous ces mots que Cicéron appelle complementa numerorum , sont autant de taches da
nt de la plus grande importance, c’est le langage figuré, ou ce qu’on appelle les figures ; elles vont être l’objet d’une disse
asses, les figures de mots et les figures de pensées. Les premières s’ appellent ordinairement tropes ; ce sont des figures par le
ons avec ces conditions de la vie humaine. L’autre espèce de figures, appelée figures de pensées, suppose que les mots sont pri
r de leur signification primitive, c’est-à-dire ceux que les rhéteurs appellent tropes, restent toujours fort multipliés ; et il
au conséquent, ou de ce qui suit à ce qui précède immédiatement, il s’ appelle une métalepse. C’est ainsi que les Latins disent
l lorsque le plus ou le moins est pris pour l’objet même, la figure s’ appelle une synecdoque. Il est, par exemple, fort ordinai
bjets. Ce n’est que sur ce caractère qu’est fondée la figure que nous appelons métaphore, par laquelle, au lieu de se servir du
Mais, pourvu qu’on en ait une idée bien juste, qu’importe que nous l’ appelions une figure ou un trope ? J’ai dit que la métaphor
rter avec douleur ses cheveux blancs au tombeau, » quelques écrivains appellent cela une métaphore, quoiqu’à proprement parler, c
’existence ne doit avoir qu’un jour. Ses ouvrages posthumes, que l’on appelle ses œuvres philosophiques, et dans lesquels il at
dans ses allusions. Cicéron blâme un orateur de son temps, qui avait appelé son ennemi stercus curiæ  ; quamvis sit simili
est de réunir deux métaphores différentes sur un même objet, ce qu’on appelle une métaphore mixte, l’abus le plus choquant que
re flamma. Ici c’est l’un des gouffres de la mer, Charybde, que l’on appelle une flamme indigne d’un jeune homme ; et cela pou
vec peine à travers l’obscur dédale de sa composition. C’est ce qu’on appelle une métaphore traînante. Cowley a donné fréquemme
yen d’instruction dont on faisait un fréquent usage ; car ce que nous appelons des fables ou des paraboles, ne sont que de vérit
postrophe. La figure dont nous allons actuellement nous occuper s’ appelle hyperbole ou exagération. Elle consiste à agrandi
sare nubes. (Pharsaliæ lib. I, v. 53.) Ces pensées, que les Français appellent outrées, viennent toujours d’un faux élan du géni
aquelle on attribue le mouvement et la vie aux choses inanimées. On l’ appelle , en terme de rhétorique, prosopopée ; mais, comme
à un objet inanimé, que souvent l’une et l’autre sont indistinctement appelées apostrophe. L’apostrophe est cependant un peu inf
t, et fait pour ajouter à l’éclat et à la beauté du discours. Cicéron appelle cette figure orationis lumina . Le plaisir que n
cœur ? le ciel a-t-il arrêté la mort de son petit chien ? » Ce qu’on appelle la pointe d’une épigramme, n’est le plus souvent
manière leur ferme confiance dans la vérité de leur sentiment, et en appellent à leurs auditeurs pour juger de l’impossibilité d
tions animées et pleines de feu, est celle que quelques critiques ont appelée vision, lorsqu’au lieu de rapporter une chose pas
s orateurs, principalement ceux qui suivent le barreau ; Quintilien l’ appelle amplification, et il y a beaucoup insisté. Elle c
femme, incroyable dans une mère, commis contre un être sur qui l’âge appelait la compassion, sur qui les liens du sang appelaie
être sur qui l’âge appelait la compassion, sur qui les liens du sang appelaient la tendresse, et dont l’innocence méritait une pr
eur donne naturellement celui qui écrit. Ce caractère est ce que l’on appelle la manière d’un auteur, et on le distingue par ce
ou moins la pensée de l’écrivain. Cette division comprend ce que nous appelons le style concis et le style étendu. Un écrivain c
e ses pensées aient une grande force. Vient ensuite le style que l’on appelle poli ou soigné. Ici nous allons commencer à renco
º. Le mot simplicité s’applique aux pensées par opposition à ce qu’on appelle raffinement ou recherche. Les pensées simples son
Le style simple considéré de cette manière, correspond à ce que j’ai appelé style uni, style soigné ou poli ; c’est pourquoi
critiques qui, dans les écrivains les plus lourds, vantent ce qu’ils appellent « la chaste simplicité de leur manière ; » ce qui
le bien différent de tous ceux dont j’ai parlé jusqu’ici, et que l’on appelle style véhément. Il est nécessairement fort, et ce
nstructions sur la meilleure méthode à suivre pour se former ce qu’on appelle en général un bon style, en laissant au sujet sur
es sujets que le style sert à développer. Je commencerai par ce qu’on appelle proprement éloquence ou discours publics. Je cons
res divers en revue, je crois devoir jeter un coup d’œil sur ce qu’on appelle en général l’éloquence, et sur ce qu’elle fut dan
us partageons toutes ses émotions ; nous aimons, nous détestons, nous appelons la vengeance, selon les sentiments qu’il nous ins
éloquence ; mais elle approchait plus de la poésie que de ce que nous appelons actuellement l’art oratoire. Il faut croire, et j
sait en une multitude de petits États, gouvernés d’abord par des rois appelés tyrans, mais qui, successivement détrônés, firent
s que l’art frivole des sophistes. Aussi pouvons-nous avec raison les appeler les premiers corrupteurs de la véritable éloquenc
quelque peu Isocrate, et donna l’exemple de ce style que les anciens appelèrent tenuis, vel subtilis. Il n’avait pas la pompe d’I
dans ces temps barbares, le langage ne pouvait s’élever à ce que nous appelons l’éloquence ; et lorsque Cicéron, dans son Traité
simple argumentation. C’est cette espèce d’éloquence que les anciens appelaient tenuis ou subtilis ; elle a plutôt pour objet de
que tout entière abandonnée au bon sens et à l’équité, et ce que l’on appelait éloquence judiciaire avait un vaste champ à parco
au sénat ou devant l’assemblée du peuple ; le troisième, ce que nous appelons proprement l’éloquence du barreau, était employé
onviendrait à leur départ. Ensuite, il propose sa motion, ou ce qu’on appelait alors son décret, relatif à l’argent nécessaire e
cat sans connaître les lois. Il y avait à Rome une classe de citoyens appelés pragmatici, qui se chargeaient de remettre à l’or
est cette réunion qui donne à un sermon ce caractère que les Français appellent onction, manière touchante, pleine d’affection et
t les mieux appropriés aux circonstances et à l’auditoire. On ne peut appeler éloquent l’homme qui, devant une assemblée nombre
en mêlant la doctrine ou la partie didactique du sermon à ce que l’on appelle l’application, ou à ce qui a immédiatement rappor
arriver à son but, on termine son discours par une conclusion, qu’on appelle autrement péroraison. Si telle est la marche natu
nt sermon qu’il prêcha le 30 janvier, pour l’anniversaire de ce qu’on appelle le martyre du roi Charles, commence par ce pompeu
e et transporte l’orateur. Voilà ce qui justifie ces exordes que l’on appelle ex abrupto. C’est ainsi que la vue de Catilina, a
i suit. On peut y réussir, sans développer d’abord sa méthode. Nous n’ appelons ici division que l’énoncé ou l’exposition de la m
 iii, c. 50. Édit. de Gruter.) — Quintilien semble confondre ce qu’il appelle jugement avec ce que nous entendons par goût, et
une ressemblance parfaite. C’était sans doute en ce sens qu’Aristote appelait la poésie un art imitatif. La grande supériorité
nte canebat. (Georg. lib. IV, v. 465.) Tendre épouse, c’est toi qu’ appelait son amour, Toi qu’il pleurait la nuit, toi qu’il
46 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
éussir en ce genre ? Dans le poème épique proprement dit, que l’on a appelé le roi des poèmes, tous les trésors de la poésie
situations les plus diverses et les scènes les plus variées. 343. Qu’ appelle-t -on épisodes ? L’unité du poème épique ne doit pa
doivent posséder les personnages de l’épopée consistent dans ce qu’on appelle caractères et mœurs poétiques. .Ces deux choses,
ts : Qu’en eux, jusqu’aux défauts, tout se montre héroïque. 360. Qu’ appelez -vous caractère soutenu ou égal ? Un caractère es
des caractères ; il doit seulement observer la vraisemblance. 365. Qu’ appelle-t -on mœurs variées ? La variété, si nécessaire au
x philosophique ou allégorique ? Le merveilleux philosophique, ainsi appelé parce qu’il existe indépendamment des croyances r
nt de commencer le récit, doit donc exposer son sujet. C’est ce qu’on appelle exposition ou proposition. L’exposition n’est que
l’exposition et l’invocation, vient la préparation ou avant-scène. On appelle ainsi cette partie de l’exposition dans laquelle
ion : Urbs antiqua fuit…… condere gentem. II. — Nœud. 387. Qu’ appelle-t -on nœud dans l’épopée ? Le début terminé, le poè
terminé, le poète commence immédiatement le récit, qui forme ce qu’on appelle le nœud ou intrigue de l’action. Le nœud est l’en
et glorieuse entreprise, doit être divisé en plusieurs parties qu’on appelle livres ou chants. Les épopées d’Homère sont divis
47 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
ents et la similitude, à lui donner de la clarté et de la force. Nous appellerons à notre aide les comparaisons, les exemples, les
ue, qui a pour but d’apprendre à penser et à parler avec justesse. On appelle argument ou preuve les raisons dont on appuie les
 ; donc les Espagnols ne sont pas braves. 2° De l’enthymème. On appelle enthymème un syllogisme dont on omet une prémisse
ternative est inévitable, et qui mènent à la même conclusion : on l’a appelé poignard à double lame, qui frappe en deux sens.
compléter cette matière, nous ajouterons un mot sur les sophismes. On appelle ainsi des raisonnements spécieux, qui sont faux,
48 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
prince des conteurs. Le signe éminent de cette vocation est ce que j’ appellerai le don des métamorphoses. M. Mérimée excelle à se
ns-nous ? Colomba, sans répondre, serra le mezzaro autour de sa tête, appela le chien de garde, et sortit suivie de son frère.
ommes, cette offrande singulière s’accumule ainsi de jour en jour. On appelle cela l’amas, le mucchio d’un tel. Colomba s’arrêt
douce voix ! tu es donc enfin venu ! Oreste. Oui ; tu n’as plus à m’ appeler . Électre. C’est toi que je tiens dans mes bras 
incu se soumet paisiblement à la décision de la majorité. L’idée d’en appeler à la violence est presque inconnue, et cette disc
49 (1873) Principes de rhétorique française
e que les hautes théories qui font de l’homme un être d’instinct, qui appellent le génie du tempérament, qui expliquent tout par
gage et les moyens de preuve qui lui conviennent, c’est ce que Pascal appelait la rhétorique contre les rhéteurs, c’est la seule
es grands esprits du dix-septième siècle le comprenaient bien ; aussi appelaient -ils un traité de logique : Discours sur la méthod
euvent être répartis en trois classes qu’Aristote et les rhéteurs ont appelées genres de causes : le démonstratif, le délibérati
rennent donc le nom du travail dont elles donnent les règles, elles s’ appellent l’invention, la disposition et l’élocution. 2.
roisième est la conséquence des deux premières : les deux premières s’ appellent prémisses et la troisième conclusion. Voici un s
e gain de sa première cause. Évathlus tardant à plaider, Protagoras l’ appelle en justice et lui pose ce dilemme : Si tu persuad
urce à laquelle ils puisent leurs principes. A ce point de vue on les appelle exemple, induction, argument personnel. 8. De l’
plus ou du moins. 10.De l’argument personnel. — Cet argument, qu’on appelle ad hominem, tire ses prémisses des actes ou des p
certains points de vue communs à tous les sujets ; c’est là ce qu’on appelle les lieux des arguments ou lieux communs. Les lie
açon moins désintéressée que ne le dit la dernière phrase : Ce qu’on appelle esprit est tantôt une comparaison nouvelle, tantô
charité et de justice qui Font, même selon l’idée du monde, ce qui s’ appelle l’homme d’honneur. Enfin toute la rhétorique de
e, femme, mère de rois si puissants, et souveraine de trois royaumes, appelle de tous côtés à cette triste cérémonie, ce discou
ct, reconnaissance, joie, admiration, enthousiasme, etc. ; la haine s’ appelle encore ressentiment, colère, indignation, horreur
compassion pour la misère, l’amour pour la vertu. C’est ce que Platon appelle agir sur l’âme et émouvoir les entrailles. La Fon
oitrine, arrachant ses cheveux ; et j’en serai cause ! O chère ombre, appelle -moi sur les rives du Styx ; la lumière m’est odie
e du mal que pourrait entraîner leur aveuglement. La faiblesse morale appelle le respect pour la vieillesse, la sympathie pour
cer le sujet, puis en donner les preuves ; c’est ce que les géomètres appellent le problème et la démonstration ; la remarque vau
t possible les qualités d’esprit et de caractère que les rhéteurs ont appelé les mœurs7. Ces qualités sont dans un rapport étr
ont dans un rapport étroit avec l’effet de l’exorde. La bienveillance appelle la bienveillance par une loi naturelle de la symp
ssurer dès le début les meilleures chances de succès. La modestie qui appelle la bienveillance consiste bien moins à parler de
oncourt à intéresser ceux qui nous écoutent à l’objet sur lequel nous appelons leur attention. Qui ne porterait un intérêt série
èse opposée, il est alors commun et par conséquent fort dangereux. On appelle étranger ou d’emprunt l’exorde qui ne vient point
mais qui est la force de Dieu et la sagesse de Dieu, à ceux qui sont appelés . Voila sa proposition, voici la division qui la
e, servie et environnée par trois excellentes vertus que nous pouvons appeler ses principales ministres : la constance, la prud
re lequel je parle. L’on décrète ; On le prend. Avocat pour et contre appelé , Jour pris, je dois parler ; je parle ; j’ai parl
e : Mon ami n’était pas chez lui, dit : « j’approche de la maison ; j’ appelle un serviteur ; il me répond ; je lui demande son
de tous. Toujours vrai, toujours aimable, dit Quintilien, le naturel appelle la confiance. Votre but est de vous rendre croyab
ne Et la fausse monnaie à l’égal de la bonne ?    Le    même moyen d’ appeler l’attention et de provoquer l’intérêt a été emplo
s vicieuses du raisonnement offre un sérieux intérêt ; c’est ce qu’on appelle expliquer les causes et les remèdes, des sophisme
e ne suis pas Sophocle ! Médiocre argument ; il pouvait continuer à s’ appeler Sophocle, et avoir perdu la raison ; et s’il étai
ité de sire : Elle doit être à moi, dit-il, et la raison Est que je m’ appelle Lion ; A cela l’on n’a rien à dire. La seconde pa
fausseté du raisonnement vient encore des sophismes que les rhéteurs appellent l’erreur de l’accident, le dénombrement imparfait
promptement ; comme ou de même que ; bien ! ou bravo ! Voilà ce qu’on appelle des synonymes. A parler à la grande rigueur, et q
 Votre longue persévérance, A donner au public vos vers, Est ce qu’on appelle constance ; Et tous ceux qui les ont soufferts On
les ouvrent la voie, habituent l’esprit à chercher, et suffisent pour appeler l’attention sur une source très-féconde pour l’or
tinctive, par l’attribut qui le sépare de son espèce, — Ainsi Bossuet appelle Cromwell un de ces esprits remuants et audacieux
reprocher ses parents et qu’elle ait des enfants qui aient honte de m’ appeler leur grand’maman. En vue d’un effet littéraire,
ntroduisent dans une autre proposition à titre de compléments. On les appelle aussi conjonctives ou relatives, parce qu’elles c
morale est gâtée par la forme que l’écrivain lui a donnée : Le sang appelle le sang et les révolutions deviennent ainsi une s
de périodes. — Les éléments de la période sont donc des phrases qu’on appelle membres ; tantôt il n’y en a que deux : Que ne d
l qu’on change les mots de la proposition : c’est ce que les rhéteurs appellent les figures de pensée et les figures de mots,   
s qui répondent le mieux à la définition donnée par Cicéron lorsqu’il appelle les figures des gestes ou des attitudes de l’espr
é ou à l’ornement ; De la description. — La description que les Grecs appelaient hypotypose, c’est-à-dire image, met les objets so
t des traits de la peinture que Bossuet a faite de Cromwell. Enfin on appelait prosopographie, effiction ou portrait, la descrip
ommun étudié sous le nom d’énumération et à la figure de pensée qu’on appelle accumulation. En effet les conditions de temps et
uit parfois ces effets de contraste ou de contradiction que les Grecs appelaient antilogie ou paradoxe, et qui se produisent dans
du mot propre. Ainsi Buffon, dans son portrait de l’oiseau-mouche, l’ appelle successivement le favori de la nature, ce petit o
re n’ose nommer en vers les tuyaux de poêle et les ramoneurs ; il les appelle  : Ces honnêtes enfants, Qui de Savoie arrivent t
rase est susceptible de tomber dans le ridicule par l’excès. L'Intimé appelle Perrin Dandin un Caton de basse Normandie. Longin
muler le blâme sous la forme de l’éloge, c’est alors ce que les Grecs appelaient astéisme ou euphémisme, indiquant par ces mots le
plus cruellement que ne feraient des paroles par cette réticence : J’ appelai de l’exil, je tirai de l’armée Et ce même Sénèque
moi cette Troie où je cours ? Au pied de ses remparts quel intérêt m’ appelle  ? Pour qui, sourd à la voix d’une mère immortelle
uvée avec -évidence. 2. De la sentence. — La sentence que les Grecs appelaient épiphonème est une exclamation qui résume une sit
endre les lois d’Athènes qui lui disent : Ignores-tu donc, toi qu’on appelle sage, que la patrie est plus vénérable encore qu’
ainsi dans Tacite : Quel nom donner à cette foule séditieuse ? vous appellerai -je soldais, vous qui avez assiégé dans son camp l
! 8. De l’imprécation. — L’ imprécation est une prière négative qui appelle la colère du ciel ou des enfers sur une chose ou
odigua tous ses soins, jusqu’au jour où cet enfant devenu homme s’est appelé Descartes, Bacon, Galilée. Le style est ici à la
able ; résultat forcé de la pauvreté de la langue ; aussi les Grecs l’ appelaient du nom de catachrèse, qui signifie abus. 6. De l
que, par le Moscovite infidèle  et plus encore par le Tartare qu’elle appelle à son secours dans son désespoir. Et Racine, au
répétition : Je l’ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu, Ce qu’on appelle vu.... Mettez simplement : je l’ai vu, il n’y a p
e le ciel tombe sur moi, et vous détruisez cette figure de mots qu’on appelle inversion. 2. Des figures de grammaire : De l’e
t la    la    et l’apposition. La Répétition est la figure qui, pour appeler l’attention sur une idée, un objet ou un acte, pr
sur toutes les espèces de mots. V. La conjonction et la disjonction appellent également l’attention sur les idées par des moyen
cours de Sganarelle qui déraisonne en médecine et fait ce que Boileau appelait du galimatias double : Monsieur, c’est une grand
r dominer aujourd’hui ; c’est à qui enchérira sur le siècle passé. On appelle de tous côtés les passants pour leur faire admire
re l’interrompit par ces mots : La cour remarquera que ma partie ne s’ appelle pas Scamandre, mais Michaud.    Joubert a dit av
Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste, puisqu’il faut l’ appeler par son nom, Capable d’enrichir eu un jour l’Aché
et donné pour des naïvetés n’est rien moins que naïf. Si La Fontaine appelle un chat qui a été choisi pour juge, Sa Majesté fo
voit bien que cette image est naturelle et comique ; mais que Lamotte appelle un cadran un greffier solaire, on sent là une gra
ller sa vanité : Vous ôtes le phénix des hôtes de ces bois. Lamotte appelle une rave un colosse ;    un    phénomène potager.
plus expressif que cette expression dévorer ; c’est là ce que Boileau appelait un mot trouvé. Qu’on le remplace par le synonyme 
ne sont pas du ressort de la rhétorique ; elles dépendent de ce qu’on appelle la prosodie ; toutefois on peut reconnaître en de
ails auxquels il convient de s’attacher. L’application du lieu commun appelé l’énumération des parties est ici toute naturelle
Tout s’embrase, tout chante ; les cous s’éveillent mutuellement et s’ appellent d’une chaumière à l’autre ; la cloche du village
ourmi se traîna jusqu’à la porte de son voisin le taupe-grillon. Elle appelle  ; aussitôt paraît la cigale : « Ah ! c’est vous,
autres, au contraire, affectent un laconisme déplacé : c’est ce qui s’ appelle tirer au-delà ou en deçà du but, et s’écarter du
sort de la terre ; ce sage, digne de commander à vous et au monde, s’ appelle Nerva.,.. » Il parlait, et leur fureur tombait pe
faits le soir arrive, mais non le repos, A l’heure où le plaisir vous appelle aux spectacles, aux fêtes, on accourt en grande h
 Washington n’a aucune des qualités extraordinaires et brillantes qui appellent la gloire, il songe modestement aux destinées de
jouissances, qui nous raconte éloquemment ce qu’il à senti, qui nous appelle à admirer ce qui a excité son admiration, qui nou
, qui ne laissait pas d’être lui même très-incommodé de ces bouffées, appela le fougueux Borée, et, ne pouvant faire entendre
lus, il a toujours une vocation spéciale, en vertu de laquelle il est appelé à remplir telle ou telle fonction dans la société
50 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
on écrit. Ces qualités, qui sont assignées par le goût et qu’on peut appeler littéraires, varient suivant la nature des choses
lus ou moins conforme à son objet. La conformité entière est ce qu’on appelle la justesse de la pensée. La pensée est donc just
la pensée est de nature à plaire, il n’en est pas de même de ce qu’on appelle une naïveté. Une naïveté n’est autre chose qu’une
nt l’eau froide, renferme une pensée on ne peut plus triviale. 46. Qu’ appelle-t -on pensée fine ? La pensée fine est celle qui ne
près Longin, on a compris sous le nom d’image tout ce qu’en poésie on appelle descriptions et tableaux. Mais, en parlant du col
sée triviale, revêtue d’une image pompeuse ou brillante, est ce qu’on appelle du phébus. Le phébus est donc un style obscur et
e faut-il entendre par synonymes ? Les synonymes sont des mots ainsi appelés , dit Blair, parce qu’ils expriment une même idée
e persévérance     A nous donner de méchants vers,     C’est ce qu’on appelle constance ;     Et dans ceux qui les ont souffert
ppelle constance ;     Et dans ceux qui les ont soufferts,     Cela s’ appelle patience. 96. Quels sont les défauts opposés à l
tude de la langue, et se familiariser avec les bons écrivains. 97. Qu’ appelle-t -on convenance dans les mots ? La convenance dans
ce et de la dignité, que n’en réclament les ouvrages en prose. 98. Qu’ appelle-t -on phrase ? Après avoir examiné les mots considé
riment une pensée et forment un sens complet. Cette réunion de mots s’ appelle phrase. La phrase est donc un assemblage de mots
51 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
par une longue expérience de la vie publique, M. Thiers mérite d’être appelé notre historien national ; car, dans ses œuvres m
d’un artiste délicat. Les qualités du général en chef L’homme appelé à commander aux autres sur les champs de bataille
olorée, parce qu’elle est exacte et positive ; car l’homme réel qui s’ appelle tantôt Alexandre, tantôt Annibal, César, Charlema
magne, Napoléon, a sa poésie, comme les personnages de la fable qui s’ appellent Achille, Énée, Roland ou Renaud. (Fragment de la
52 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
ncer et de les définir. Ce sont celles que l’abbé de Radonvilliers105 appelle tropes d’usage ou de la langue, pour les distingu
eur qui y est renfermée ; J’entends à haute voix tout mon camp qui m’ appelle , pour les soldats qui s’y trouvaient ; un cachem
a synecdoque prouve qu’il y faut comprendre la figure qu’on a souvent appelée antonomase, qui substitue un nom commun à un nom
recherche la solitude ; bénédictin, l’homme savant et studieux, etc. Appelons encore synecdoque, et non métonymie, l’emploi de
de son extension et inverse de sa compréhension. Vous savez ce qu’on appelle en logique extension d’une idée, par opposition à
clus la haute sagacité du prudent animal qui ne venait pas quand on l’ appelait  ; « Nec sum adeo informis… je ne suis pas si l
53 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
nd il dit, à propos des contraires : « si l’on vous allègue les lois, appelez -en à la nature, et si l’on fait parler la nature,
and il développe la théorie et les règles du mensonge oratoire, qu’il appelle , par euphémisme, une couleur, colorent ? — Sans d
ecours. Sans doute, ils ne se disent pas, avant de composer : Je vais appeler en aide d’abord les similitudes, puis les contrai
l en trouve la cause dans les éminentes qualités de son héros : « J’ appelle le principe de ces grands exploits, cette ardeur
qu’ils suggèrent. Les contraires comprennent tout ce que les anciens appelaient repugnantia, contraria, opposita, dissimilia. Rie
54 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
de encore2. Les nouvellistes Il y a une certaine nation qu’on appelle les nouvellistes. Leur oisiveté est toujours3 occ
a complaisance, et ne veux, non plus que lui, voir sa tannerie, qu’il appelle sa bibliothèque. » 2. Voltaire appelle les let
ui, voir sa tannerie, qu’il appelle sa bibliothèque. » 2. Voltaire appelle les lettres persanes un ouvrage de plaisanterie,
hose. (De la Société et de la Conversation.) 3. C’est ce que Sénèque appelait iners negotium. 4. Cabinet : ce mot, qui signif
ression est hardie, et fait image. 6. Aujourd’hui les nouvellistes s’ appellent les chroniqueurs.. Ils babillent dans les journau
55 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521
par une longue expérience de la vie publique, M. Thiers mérite d’être appelé notre historien national ; car dans les œuvres mo
s d’abord du nom d’esprit, parce que le brillant y manque, mais qu’on appelle l’intelligence, parce que celui qui en paraît dou
mbarrassé de rien, quoique souvent affligé de tout. C’est là ce qui s’ appelle l’intelligence, et bientôt, à la pratique, cette
gaux, régissait la république avec modération ; les meilleurs étaient appelés à leur succéder. Toutes les voix étaient libres.
té frappé d’une chose : c’est que, dès qu’un orateur faisait ce qu’on appelle une phrase, l’auditoire souriait avec un indéfini
56 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
pique qui sont assez longs pour se diviser en plusieurs parties qu’on appelle chants ou livres, et qu’à cause de cela nous avon
ties qu’on appelle chants ou livres, et qu’à cause de cela nous avons appelés grands poèmes. Nous savons déjà que didactique si
ction merveilleuse est ce qui la caractérise essentiellement123, et s’ appelle la matière de l’épopée. Cette action doit être in
nt à la faire ressortir. La totalité des actions d’un héros, ce qu’on appelle une vie, ne peut pas non plus être la matière d’u
une autre sorte d’intérêt qui pique notre curiosité. Ces obstacles s’ appellent nœuds, et la manière dont on les force se nomme d
rveilleux. L’unité d’action n’empêche pas l’usage des épisodes. On appelle ainsi dans l’épopée, comme dans le poème didactiq
ractère par le poète lui-même fait un très bel effet : c’est ce qu’on appelle un portrait. Celui de Catherine de Médicis, dans
de l’épopée. Avant que le récit de l’épopée commence, il y a ce qu’on appelle la proposition du sujet, et ensuite l’invocation.
qui habite dans les cieux, au-dessous des chœurs des anges  ; Milton appelle cette autre muse céleste qui, de l’Horeb ou du S
57 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
e de la poésie dramatique. Pour elle le seul but de l’exorde, qu’elle appelle exposition, est de faire comprendre le sujet ou d
Surrexit, non est hie, sont d’admirables modèles. Quand Massillon est appelé à faire l’éloge de Louis XIV, son esprit frappé d
ans le début de la deuxième Philippique de Cicéron, celle que Juvénal appelle la divine, conspicuœ divina Philippica famæ ; ail
» Je crains bien qu’ici l’un et l’autre n’exagèrent à leur tour. J’en appelle encore d’eux à eux-mêmes. Cicéron dit à l’avocat,
s les affaires civiles, je proscrirai cette éloquence canine, comme l’ appelait Appius, qui aboie et qui mord, je recommanderai l
va suivre, et l’on pèche contre la loi de la progression. Les anciens appellent vulgaire l’exorde qui peut appartenir à plusieurs
58 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
le ils s’appliquent. Il y a donc deux sortes d’harmonie : celle que j’ appellerai générale, qui ne considère les sons qu’en eux-mêm
son blesse l’oreille, dès qu’il fatigue en quoi que ce soit l’organe appelé à l’émettre. Voilà le principe de toutes les lois
la parole, dont elle n’est que l’image visible, le monument, comme l’ appelle Quintilien, il est évident que les règles d’harmo
tances et de la nature, et l’ensemble de ces habitudes forme ce qu’on appelle le génie de la langue. Les règles de l’harmonie,
C’est ce que n’ont pas assez compris quelques rhéteurs modernes. Ils appellent période une suite de phrases qui peuvent se détac
lage. » Voir le Moliere d’Aimé Martin. 74. Le vice de langage, qu’on appelle vulgairement un cuir (ne vous récries pas trop, l
59 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Satire Ménippée, 1594 » pp. -
t d’imposer à la France un roi de leur choix. Le tocsin avait partout appelé le peuple aux armes. Dans Paris assiégé, des fana
 » A cette scène de tréteaux succède la promenade solennelle qui doit appeler sur l’assemblée les bénédictions d’en haut. Ce ma
onna le coup de grâce, en délivrant les esprits de ce que Molière eût appelé leurs humeurs peccantes. Tableau de mœurs ou la c
t un évêché. Pour comprendre le trait, rappelons-nous le proverbe qui appelait un pendu un évêque donnant la bénédiction avec le
60 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
les jours je t’attends, tu reviens tous les jours : Est-ce moi qui t’ appelle et qui règle ton cours ?     Et toi dont le courr
nge : Retournons sur la terre, où jusque dans la fange L’insecte nous appelle , et, certain de son prix, Ose nous demander raiso
dans tous les périls funestes à mes jours, Plus prompte que ma voix, appelle du secours. A me servir aussi cette voix empressé
. Il y a là plus que le mérite d’un bon versificateur, comme Voltaire appelait le fils du grand poëte Racine : il y a de l’émoti
me de Pope, cet Essai que Voltaire, dans une lettre à Mme du Deffand, appelle avec une admiration un peu exagérée « le premier
61 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
c’est de là qu’est venu peu à peu ce corps de préceptes vulgairement appelé Rhétorique. 9. Les préceptes seuls ne peuvent pas
tale du discours, et c’est par là que l’éloquence diffère de ce qu’on appelle déclamation. Les meilleurs moyens d’intéresser et
s le discours. Nous parlerons donc, 1º des sources des preuves, qu’on appelle lieux oratoires ; 2º de la forme des preuves, ou
qui ne peuvent être établies que par des preuves extrinsèques. 28. On appelle lieux oratoires, et quelquefois lieux communs, ce
ne idée plus étendue qui renferme plusieurs idées particulières qu’on appelle espèces. Ainsi la vertu peut être considérée comm
I. Des lieux extrinsèques. 39. Les lieux extrinsèques, que Cicéron appelle en général témoignage, reposent tous sur l’autori
de justice qui sont gravés dans toutes les consciences, et qu’on peut appeler loi naturelle ou divine. Dans tous les genres d’é
es formes de preuves ou arguments, 2º des raisonnements vicieux qu’on appelle sophismes. Des arguments6. 56. L’argument es
opérations de l’esprit se produisent au dehors par des mots, l’idée s’ appelle terme, le jugement proposition, et le raisonnemen
grand terme, le petit terme et le moyen terme. Le grand terme, ainsi appelé parce qu’il a ordinairement plus d’étendue, est t
but de la dernière proposition, et le petit terme en est le sujet. On appelle moyen terme une idée intermédiaire à laquelle on
sultat de la comparaison en réunissant le grand et le petit terme. On appelle majeure la proposition qui contient le grand term
; la mineure est celle qui contient le petit terme ; et la dernière s’ appelle conclusion. Les deux premières portent ensemble l
outefois, l’enthymème est plus commun dans le discours, et Aristote l’ appelle le syllogisme des orateurs. On voit en effet qu’e
tournent également contre lui et assurent sa défaite. Les anciens ont appelé le dilemme argumentum utrinque feriens, parce qu’
pour leur donner une forme oratoire. 74. L’argument personnel, qu’on appelle aussi argument ad hominem, est une sorte d’enthym
 » En effet, et le magistrat chargé de rendre la justice, et l’avocat appelé à protéger l’innocence, et l’homme d’État qui vei
preuves pour plaire aux auditeurs. § II. Des sophismes7. 77. On appelle sophismes, dit saint Augustin, de faux raisonneme
nent de la mauvaise foi gardent proprement le nom de sophismes, et on appelle paralogismes ceux qui doivent être attribués à la
ois cents auraient parlé. Ah ! c’est qu’un tel jour, une telle crise, appelaient un citoyen non seulement riche et dévoué, mais qu
ssaires dans un discours, et il observera, comme à son insu, ce qu’on appelle les bien séances et les précautions oratoires. Ce
nt de plusieurs manières et prennent différents noms. Ainsi l’amour s’ appelle pitié, tendresse, reconnaissance, admiration, sel
e cette double puissance. Ce sont les trois facultés que les rhéteurs appellent sensibilité, imagination et discernement. Nous al
acune de ses parties. Cette dernière opération se rapporte à ce qu’on appelle plan du discours. Nous parlerons donc 1º des diff
isposition des parties du discours est régulière ou irrégulière. On l’ appelle régulière quand l’orateur suit l’arrangement que
ite, erudimini, qui judicatis terram. 174. L’exorde véhément, qu’on appelle aussi ex abrupto, consiste à se jeter brusquement
plus décisives. Quintilien, qui conseille aussi cette disposition, l’ appelle homérique, parce que, dans Homère, Nestor, rangea
ne preuve à une autre, d’une partie du discours à une autre partie, s’ appellent transitions. Les transitions sont comme le nœud q
us plusieurs faces pour en faire sentir tout le poids, c’est ce qu’on appelle faire une amplification. Amplifier n’est donc pas
récié par le peuple, a donné son nom à l’art de la parole et l’a fait appeler Éloquence. 251. Nous nous arrêterons peu sur cett
de la nature. Article troisième. Du style pathétique26. 260. On appelle style pathétique celui où l’orateur fait usage de
le véritable orateur, ce sont les artifices puérils et frivoles qu’on appelle communément fleurs de rhétorique. Efforcez-vous d
des intonations et de donner au discours de la chaleur et de la vie s’ appelle déclamation ou débit. 281. Pour bien déclamer, vo
e fera jamais ce geste pour exprimer une idée qu’on repousse. 4º Pour appeler ou attirer, le bras s’étend vers celui à qui l’on
doit plaider pour aucune des parties, il n’est point avocat. 390. On appelle conclusion ou résumé le discours que prononce un
les talents du prédécesseur, ces éloges se nomment oratoires ; on les appelle historiques quand on parcourt les diverses phases
oire un œil de mépris sur toutes les choses de ce monde, sur ce qu’on appelle ses richesses, sur ses dignités mensongères, sur
r les horreurs et les abominations de ce culte, il se contente de les appeler des temps d’ignorance que Dieu veut bien oublier,
trouve réduit à la condition humiliante d’accusé, est toujours sûr d’ appeler sur lui et rétention et l’intérêt de ceux même qu
aux faibles moyens de justification que laissent à un accusé ce qu’on appelle les lois criminelles de France. Enfin, on fait li
banqueroute de la société entière ; parce que ; Messieurs ; et ici j’ appelle toute votre attention, les armées permanentes emp
rs de l’étendard, des nuances de la peau, ni même de ce que la vanité appelle la gloire ; il ne voit dans tous les malheureux q
ce qui fait la force de vos phalanges innombrables, c’est qu’elles n’ appelleront pas à leur aide la force physique par l’agression
mer ce titre auprès de vos juges, que vous devez fixer leurs regards, appeler leur intérêt sur cet enfant que le ciel vous a do
évore la terre, il ne peut croire dans son ivresse que la trompette l’ appelle  ; l’a-t-il comprise, il se dit : Va ! De loin, il
ance du sujet ? 80. Qu’est-ce que la pétition de principe, et quand s’ appelle-t -elle cercle vicieux ? 81. Quand y a-t-il erreur s
en croissant ? 200. Quelle est la marche préférée par Cicéron, et qu’ appelle-t -on disposition homérique ? 201. Faut-il mêler ens
ature ? 202. Que faut-il faire après l’arrangement des preuves, et qu’ appelle-t -on transition ? 203. L’art des transitions est-il
s peu fortes ? 208. Comment faut-il traiter les preuves fortes, et qu’ appelle-t -on amplification ? 209. L’amplification est-elle
de la variété et l’inconvénient d’un style toujours fleuri ? 260. Qu’ appelle-t -on style pathétique et où faut-il le puiser ? 261
nèbre ne présente-t-elle pas des difficultés et des écueils ? 353. Qu’ appelle-t -on éloquence politique ou éloquence de la tribune
ut-il les faire ? 388. Que faut-il entendre par mercuriales ? 389. Qu’ appelle-t -on rapport ? 390. Qu’appelle-t-on conclusion ou r
-il entendre par mercuriales ? 389. Qu’appelle-t-on rapport ? 390. Qu’ appelle-t -on conclusion ou résumé ? 391. Qu’est-ce que la c
62 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211
1. Terme de vénerie, comme il y en a beaucoup dans ce passage. « On appelle cors les cornes qui sortent des perches du cerf,
trois ans. 4. Petit cor de chasse qui sert à hucher (vieux mot pour appeler ) les chiens. 5. Mauvais chiens de chasse. 6. Cr
1. C’est le nom de chevaux de cette partie de la côte d’Afrique qu’on appelle la Barbarie. Ce pays produit, en effet, des cheva
val. 3. Les courtisans affectaient de prononcer dret, drette. 4. On appelle ainsi le cheval dont les articulations inférieure
63 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
bœuf et un âne ! quel palais, bon Dieu, et quel équipage1 ! Cela ne s’ appelle pas naître dans la pourpre, et il n’y a rien ici
, je ne désespère de rien3. Parmi les lamentations de nos Jérémies (j’ appelle ainsi mes amis plaintifs), je mêle toujours de bo
ateurs. Le lieu où les feux étaient allumés et les bêtes déchaînées s’ appelait , en la langue de la primitive Église, la place où
la Valette, si dévoué à Richelieu, que son père, le duc d’Épernon, l’ appela le cardinal Valeto (Valet). 1. Il s’adresse à un
64 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
hal de Saxe se déterminait à chercher, autant qu’il pouvait, ce qu’il appelait des affaires de poste. Il en est de même de tous
signés les événements antérieurs à la naissance de Jésus-Christ, sont appelés l’ancien testament. La narration des quatre évang
e Jésus-Christ et les faits immédiatement postérieurs à sa mort, sont appelés le nouveau testament. Il n’y a point d’histoire q
la Carie dans l’Asie mineure, vers l’an 484 avant Jésus-Christ, a été appelé le Père de l’histoire, parce qu’il a été le premi
oire, qu’il a enrichie d’excellentes notes. Diodore de Sicile, ainsi appelé , parce qu’il était né (environ soixante ans avant
L’abbé Gédoin en a donné une traduction. Denys d’Halicarnasse, ainsi appelé du nom de cette ville de la Carie, où il était né
l’a traduit. Tacite, né à Rome, environ l’an 53 de l’ère chrétienne, appelé avec saison le Bréviaire des politiques, a écrit
sein, sont la matière de l’histoire naturelle. Elle comprend ce qu’on appelle le règne animal, c’est-à-dire, les mœurs et le ca
suffoqué par les malignes vapeurs à l’âge de 56 ans : ce qui l’a fait appeler le martyr de la nature. Le savant P. Brotier, jés
65 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
é, l’intelligence, dont la réunion forme l’identité mystérieuse qu’on appelle l’âme. Ces trois puissances, dont le concours est
langue. L’étude de la langue nationale commence au berceau ; aussi l’ appelle-t -on également langue maternelle. Rien n’est à négl
alors il s’éprend pour lui d’un amour presque fanatique ; et ce qu’on appelle vaguement l’inspiration, n’est rien que cet amour
mystérieux, puissant, a fécondé le sujet. Quand vient alors ce qu’on appelle l’inspiration, elle n’est que le coup de hache su
alysé, qu’il s’essaye a composer lui-même. Il commencera par ce que j’ appellerai exercices d’imitation. On lui présente la descrip
66 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
badinages, dans les caprices de la fantaisie, dans ces poésies que j’ appellerais , par un emprunt au langage ascétique, poésies jac
ans les dénoûments semblables, le lecteur demande ce que les rhéteurs appellent l’achèvement, c’est-à-dire les suites de l’événem
l’esprit et en détruire l’unité ; ce sont les queues, comme on les a appelées , soudées plus ou moins mal adroitement au corps d
lui, point de dénoûment sans catastrophe, soit dans les fables qu’il appelle simples, où le héros est continuellement malheure
rsqu’après avoir mis Coudé au cercueil, comme parle Chateaubriand, il appelle les peuples, les princes, les prélats, les guerri
67 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
s écrit ou parlé. Ce mot représente, comme en latin, ee que les Grecs appelaient φράτις. Diction s’emploie quand il s’agit des qu
e que nous nommons en français le style. C’est en ce sens que Cicéron appelle le style le meilleur artisan, le meilleur maître
toujours le style de Voltaire. Mais, peu importe, dira-t-on, que vous appeliez ton ce que d’autres appellent style ; les résulta
. Mais, peu importe, dira-t-on, que vous appeliez ton ce que d’autres appellent style ; les résultats, les préceptes seront toujo
u sublime ou du tempéré ; lequel des trois constitue ce que l’on peut appeler un bon ou un mauvais style. Car remarquez que, to
68 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
un peu monotone ; il cherche à racheter ce défaut par la coupe qu’on appelle césure, et par la rime. § II. Des syllabes.
pe qu’on appelle césure, et par la rime. § II. Des syllabes. On appelle syllabe une ou plusieurs lettres qui se prononcen
pluriel : tyrans et courants ; longs et salons ; rangs et parents. On appelle rime insuffisante celle qui se borne à une seule
iproquement. 3° Les rimes mêlées se succèdent sans ordre uniforme. On appelle rimes redoublées celles qui présentent plus de de
e, et saura les appliquer par instinct. § XIII. Vers libres. On appelle vers libres ceux où le poète entremêle différente
69 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
de la régularité. » Si nous commençons par nous tracer un plan, nous appellerons à nous les idées ; elles se réveilleront dans not
es d’après certaines règles que nous allons indiquer : c’est ce qu’on appelle Disposition oratoire. On donne le nom de Discours
arties principales, et l’on indique la marche que l’on suivra. Ceci s’ appelle la Division, qui accompagne ordinairement la prop
me ; ils peuvent très bien n’avoir que deux ou trois parties que l’on appelle quelquefois Points. Souvent un orateur débute par
me toutes les raisons qu’il vient de développer, ce résumé succinct s’ appelle Récapitulation. C’est ce que fait Oreste à la fin
70 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
tière domestique et privée, bien que l’amitié de M. de Fontanes l’ait appelé au poste d’inspecteur général de l’Université. Il
s pensées dignes d’être achevées dans le monde des purs esprits. Je l’ appellerais volontiers un sage qui mérita d’être heureux. Spi
pour être habile ; et il m’écrit pour jeter son cri de détresse, et m’ appeler à son secours2. J’y vole autant que je le puis, c
re ramage ; il a son arbre, sa ruche et son trou : qu’a-t-il besoin d’ appeler là tant de ressources étrangères1 ? (Lettre XIX,
suivant les écrivains. « Il n’y a qu’un pécheur larmoyant qui ait pu appeler la mort un squelette, dit, dans l’Intrigue et l’a
71 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Saint François de Sales, 1567-1622 » pp. -
où la sainteté fut visible. La vraie et la fausse gloire Nous appelons vaine la gloire qu’on se donne ou pour ce qui n’e
à l’école chez eux et les tenir pour maîtres : c’est pourquoi on les appelle pédants. Les autres se pavanent sur la considérat
sot et impertinent : et la gloire qu’on prend de si faibles sujets s’ appelle vaine, sotte et frivole. On connaît le vrai bien
72 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
ntes Portent de ses cheveux les dépouilles sanglantes. J'arrive, je l' appelle , et, me tendant la main, Il ouvre un œil mourant
ées nouvelles sont celles que l'on a nouvellement imaginées ; mais on appelle aussi pensées nouvelles celles qui sont exprimées
mots et de leur arrangement dans la phrase que résulte ce tout qu'on appelle nombre périodique. Le style simple est celui de
présente l'idée principale du discours : Tendre épouse, c'est toi qu' appelait son amour, Toi qu'il pleurait la nuit, toi qu'il
ositions incidentes et appuyer sur les idées, qui par leur importance appellent l'attention des auditeurs. Chaque sujet, chaque p
Le dialogue est un entretien de deux ou de plusieurs personnes. On l' appelle philosophique, quand il a pour objet une vérité ;
té ; mais si cette vérité est une situation de la vie pastorale, on l' appelle pastoral ; et on l'appelle dramatique, quand il e
st une situation de la vie pastorale, on l'appelle pastoral ; et on l' appelle dramatique, quand il est mis en action et qu'il a
s embrassements j'ignore la douceur, Et les enfants de la vallée Ne m' appellent jamais leur sœur ! Je fuis les jeux de la veillée
ption a pour objet son hypocrisie, son avarice, sa vanité, etc., on l' appelle caractère. Le poëte, l'orateur et l'historien fon
mps. Siècles qui n'êtes plus, siècles qui devez naître, Je viens vous appeler , hâtez-vous de paraître ; Au moment où je suis ve
roïque et peint de grandes passions, comme la terreur, la pitié, on l' appelle tragédie. Si elle est prise dans la vie commune e
eprésentation de trois heures au plus. Le lieu où se passe l'action s' appelle scène : il n'est pas nécessaire que la scène soit
ssaires que, sans eux, le sujet ne puisse pas se diviser en actes. On appelle coup de théâtre, cette surprise qui en change tou
jours assez la durée. Des hors-d'œuvre et de l'enjambement. On appelle hors-d'œuvre des morceaux qui ne tiennent pas au
73 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
ilà ce qui fait l’homme de goût, l’homme bien élevé, ce que nos pères appelaient si justement l’honnête homme. À d’autres temps, l
s ans de plaisirs ! Vos applaudissements font tressaillir sa cendre ; Appelé par vos cris, heureux de les entendre, Pour jouir
nce et mesure ; lorsque, par des vues intéressées et personnelles, il appelle prématurément les inférieurs à une condition supé
incu se soumet paisiblement à la décision de la majorité. L’idée d’en appeler à la violence est presque inconnue, et cette disc
nce il s’invite à la table somptueuse du tout-puissant ministre, ou l’ appelle au partage de ses légumes et de son mauvais vin ;
rce qu’elle est dans la nature, le raisonnement en éloigne. Sénèque l’ appelle le vice d’une âme faible. — Ne te lamente point a
fort, dans sa main, élève un cor d’ivoire, Son âme en s’exhalant nous appela deux fois. » Dieu ! que le son du cor est triste
la nuit, Tous deux, le front penché, poursuivaient ce long rêve Qu’on appelle la vie, et que la mort achève ! Et la femme disai
xistait pas aux mêmes conditions que l’ancienne. Aucune distinction n’ appelait aux emplois publics une classe de citoyens préfér
il a voulu ce qu’il devait vouloir, la chose même à laquelle il était appelé  ; de là la cohérence et la perpétuité de son ouvr
rer Sylla ! J’admirerai dans Alexandre Ce que j’abhorre en Attila ? J’ appellerai vertu guerrière Une vaillance meurtrière Qui dans
ens, que nous sommes heureux. Vers la retraite en vain la raison nous appelle  ; En vain notre dépit quelquefois y consent : Leu
ètes ni dieux, tu n’as rien, chasseresse ! Mais l’amour de ton cœur s’ appelle d’un beau nom : La liberté ! Qu’importe au fils d
s toute ceinte, Dont le monde entier est jaloux, Que les peuples émus appellent tous la sainte, Et qu’ils ne nomment qu’à genoux,
pour apprendre qu’elle a aussi cette autre partie de la beauté qu’on appelle la grâce. Homère le savait bien, et c’est pourquo
chement poétique, qui nous mènent jusqu’au souper ; ce repas qui nous appelle avec la même douce voix et se passe dans les même
permettent pas de récompenser cette passion à cheveux blancs que nous appelons la paternité. C’est l’honneur de l’homme de retro
, on applaudira le premier jour, et on s’ennuiera le second. Ce qu’on appelle esprit est tantôt une comparaison nouvelle, tantô
ez à Calchas livrer de votre main. On dit que, sous mon nom à l’autel appelée , Je ne l’y conduisais que pour être immolée ; Et
moi, cette Troie où je cours ? Au pied de ses remparts quel intérêt m’ appelle  ? Pour qui, sourd à la voix d’une mère immortelle
ne fille en sortit, que sa mère a celée ; Du nom d’Iphigénie elle fut appelée . Je vis moi-même alors le fruit de leurs amours :
, terribles ; Je portais dans mes flancs deux blessures horribles ; J’ appelais , j’excitais les pâles déités, Je pressais d’aigui
de votre potentat, Qui n’a que ses fureurs pour maximes d’État ! Je n’ appelle plus Rome un enclos de murailles, Que ses proscri
sied tandis que le roi reste debout les mains jointes. Pécheur, qui m’ appelez à ce saint ministère, Parlez donc. LOUIS, après a
) Voyez : quel Phocion s’est contenté de moins ! — Un fou ! mais j’en appelle à ma plume savante ; J’ai fait jusqu’à ce jour vi
, morbleu ! — Je suis dressé À menacer, et non à me voir menacé. Je m’ appelle Danton. Vois-tu cette main large Qui broie un trô
ngt brasses d’eau m’en allaient séparer, lorsqu’un Dieu bienfaisant m’ appelle à mon premier état. Je reprends ma trousse et mon
trouve réduit à la condition humiliante d’accusé, est toujours sûr d’ appeler sur lui et l’attention et l’intérêt de ceux qui l
vous n’avez entendu que les réponses qu’il vous a faites. Vous l’avez appelé au milieu de vous : il y est venu ; il y est venu
à ses pensées : mais en vous répondant ainsi au moment même où vous l’ appeliez  ; en discutant, sans préparation et sans examen,
où l’autorité de la loi ayant été usurpée par la tyrannie, le mal fut appelé bien et la vertu crime. Dans cette douloureuse ép
s la société, dans le gouvernement, elle retourne en arrière. Qu’on l’ appelle la contre-révolution, ou autrement, peu importe :
s lieux communs. Il est certain qu’il ne se pique pas d’être ce qu’on appelle de nos jours un poète individuel. Il exprime à so
rèce. Allons voir la grandeur et l’éclat de leurs jeux. Ciel ! la mer appelée en un bassin pompeux ! Deux flottes parcourant ce
. ; point de Paris ; capitale du royaume. Il y a des lieux où il faut appeler Paris Paris, et d’autres où il le faut appeler ca
a des lieux où il faut appeler Paris Paris, et d’autres où il le faut appeler capitale du royaume. Quand dans un discours se tr
e de Nazareth en Galilée, et vint dans la Judée, à la ville de David, appelée Bethléem, parce qu’il était de la maison et de la
r l’honnête homme, et où la neutralité n’est pas possible, quand on s’ appelle Cicéron ! Si vous prenez cette correspondance par
des efforts, les littératures dans ces rares et courtes époques qu’on appelle classiques. Si on l’envisage sous un point de vue
bons, un raisonnable éloignement des excès. Horace, c’est ce que nous appelons littérairement le siècle d’Auguste, historiquemen
ec le zéphyr et la jeune hirondelle, Il joindra son ami, si son ami l’ appelle .     Vous me comblez de biens ; mais vous n’imite
métier, et de manque de jugement en la conduite de mon chef-d’œuvre : appelez -vous cela des civilités d’auteur ? Je n’aurais be
rquez sur un ouvrage de deux mille, et que ceux qui s’y connaissent n’ appelleront jamais de simples traductions ; vous avez déclamé
ant de choses philosophiques, et que j’ai cru philosophe ! et je l’ai appelé le Salomon du Nord ! Vous vous souvenez de cette
ous êtes entourée. Il y a dans celle de nos facultés morales que nous appelons sensibilité, une disposition à l’excès, une sorte
rouvés tout à coup dans une prairie au bout de laquelle sont ce qu’on appelle les Vasques de Salomon ; ces vasques ne sont autr
rofondément convaincu par les preuves intérieures du christianisme. J’ appelle ainsi cette expérience de chaque jour, qui me fai
it sous un même joug et peuple et sénateurs.     Français, ce trait s’ appelle un avis aux lecteurs. Andrieux. Sixième
des buts si hauts ; ces puissants désirs qui vous agitent et qui vous appellent  ; comment ne pas croire que Dieu les a mis en vou
ne serez pas seuls dans votre chemin ; vous y marcherez avec d’autres appelés par la Providence à poursuivre le même but. Dans
et dans ses plus importantes affaires, où la violence de ses souhaits appelle toute son attention, il voit, il sent, il entend,
ue le zèle de la vérité et l’amour de leurs semblables, et, pour être appelés seulement philosophes, c’est-à-dire amis de la sa
orter le poids… Mais si, fille sans cœur, J’avais au malheureux qui m’ appelait sa sœur Refusé le tribut que son ombre réclame, L
gloire et incapables d’en rechercher seulement l’apparence. Non, je n’ appellerai point ambitieux l’homme qui n’est pas sincèrement
console aisément de n’être rien, pourvu qu’on le croie quelque chose. Appellerai -je ambitieux ce Félix dont Polyeucte dit en terme
urrice commune, on s’y attache, et cela unit. C’est ce que les Latins appellent caritas patrii soli, l’amour de la patrie, et ils
sépulcre de mon père, et je la rebâtirai. » Étant arrivé en Judée, il appelle ses concitoyens, que l’amour de leur commune patr
u’on fit pour toi, Paris : Elle prend son bouquet dès qu’un malheur l’ appelle , Elle a des bals tout prêts pour toutes les doul
de Jemmapes ou de Valmy ; et, lorsque l’enjeu de telles rencontres s’ appelle la civilisation grecque, la grandeur romaine ou l
sclave échappé de la maison de son maître ; ce qui était maxime, on l’ appelle rigueur ; ce qui était règle, on l’appelle gêne ;
ce qui était maxime, on l’appelle rigueur ; ce qui était règle, on l’ appelle gêne ; ce qui était attention, on l’appelle crain
ce qui était règle, on l’appelle gêne ; ce qui était attention, on l’ appelle crainte. C’est la frugalité qui y est l’avarice,
ties à l’homme. Il a reçu de plus cette intelligence supérieure qu’on appelle raison, par laquelle il se comprend lui-même, et
ennent qu’ils en ont une, et qu’elle est le mot de cette énigme qu’on appelle la vie. Telle est la gradation que présentent, à
e celle de l’espérance. Quelque chose me presse d’élever la voix et d’ appeler mon siècle en jugement. Je suis las d’entendre ré
u’inspire une pareille dégradation. Et que disent-ils cependant ? Ils appellent les sens en témoignage ; ils veulent que la vie s
ne. Des Esprits forts Les esprits forts savent-ils qu’on les appelle ainsi par ironie ? Quelle plus grande faiblesse q
la réalité revient pour s’assouvir, Au fond des vains plaisirs que j’ appelle à mon aide Je trouve un tel dégoût, que je me sen
uté ; Quand Horace, Lucrèce et le vieil Épicure, Assis à mes côtés, m’ appelleraient heureux, Et quand ces grands amants de l’antique
a dit de même en parlant des vertus stoïciennes : « Souvent ce qu’ils appellent d’un si beau nom n’est qu’une insensibilité, ou u
74 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
u même endroit (liv. III, ch. x, § 7), dit simplement : « Céphisodote appelait les trières des moulins ornés. » L’explication de
rmer la difficulté de les comprendre. L’autre manière, qu’on pourrait appeler la manière littéraire, c’est d’habiller l’auteur
alogues, à moins que, reliant la composition au mètre employé, l’on n’ appelle les auteurs poètes élégiaques ou poètes épiques e
docle, il n’y a de commun que l’emploi du mètre. Aussi est-il juste d’ appeler le premier un poète et le second un physicien, pl
it ϰώμα, et chez les Athéniens dème ; de sorte que les comédiens sont appelés ainsi non pas du mot ϰωμάζειν (railler), mais de
uels le mètre ïambique prit aussi une place convenable ; et même on l’ appelle aujourd’hui l’ïambe parce que c’est dans ce mètre
oncer une affirmation. XXI. En quatrième lieu vient la diction : or j’ appelle « diction » comme on l’a dit précédemment33, l’él
obable de l’autre ; mais il constitua l’Odyssée en vue de ce que nous appelons l’ « unité d’action ». Il fit de même pour l’Ilia
uvent précisément avoir (l’un ou l’autre de) ces caractères. II. Or j’ appelle « action simple » celle qui, dans sa marche une e
lissent, voilà le nœud ; tout le reste constitue le dénouement. II. J’ appelle nœud ce qui a lieu depuis le commencement jusqu’à
le rappeler et ne pas faire de la tragédie une composition épique ; j’ appelle ainsi une série de fables nombreuses, comme, par
certains sons émis par les bêtes sont indivisibles, et cependant je n’ appelle aucun d’eux élément. V. Les parties du son dont j
espèces de noms. I. Les espèces de noms sont : Le nom simple ; or j’ appelle « nom simple » celui qui n’est pas composé d’élém
n ornement, ou un mot forgé, ou allongé ou raccourci, ou altéré. V. J’ appelle « mot propre » celui qu’emploie chaque peuple105,
enre, ou de l’espèce à l’espèce, ou un transfert par analogie. VII. J’ appelle transfert du genre à l’espèce, par exemple : Ce
autres. Quelques mots semblent avoir ce caractère ; ainsi les cornes, appelées ἐρνύται, le prêtre, appelé ἀρητήρ. XI. Le nom est
t avoir ce caractère ; ainsi les cornes, appelées ἐρνύται, le prêtre, appelé ἀρητήρ. XI. Le nom est allongé, raccourci, d’une
u style vulgaire lorsqu’elle fait usage de termes étrangers125 ; or j’ appelle « termes étrangers » la glose, la métaphore, l’al
e l’on écrira : une cnémide d’étain nouvellement ouvré, ou que l’on appellera χαλκεῖς (ouvriers en airain) ceux qui travaillent
t suivis. Ainsi Mynniscos, voyant Callipide jouer avec exagération, l’ appelait singe, et telle était aussi la réputation de Pind
charge d’une personne, tandis que la comédie a besoin de ce que l’on appelle la « représentation »176. V. Le persifleur a pour
fet, l’exemple est une induction, et l’enthymème est un syllogisme. J’ appelle enthymème 190 un syllogisme oratoire et exemple u
de la généralité de ces faits, il y avait alors193 ce que nous avons appelé « syllogisme », et il y a ici ce que nous appelon
93 ce que nous avons appelé « syllogisme », et il y a ici ce que nous appelons « enthymème ». X. Il est évident que la rhétoriqu
Analytiques 197. Il résulte évidemment de là que, parmi les arguments appelés enthymèmes, les uns seront nécessaires, et les au
s, le plus grand nombre, simplement ordinaires. En effet, ce que nous appelons « enthymème » se tire soit des vraisemblances, so
signe non nécessaire, il n’a pas de dénomination distinctive. XVII. J’ appelle « nécessaires » les signes dont se tire un syllog
mieux ce que nous voulons dire quand nous l’aurons développé. XXI. J’ appelle syllogismes oratoires et dialectiques ceux sur le
mi les enthymèmes, les espèces et les lieux qui les fournissent. Or j’ appelle espèces 205 les propositions prises pour chaque g
qui produisent des fruits, libéraux ceux d’une jouissance directe. J’ appelle « biens qui produisent des fruits » ceux dont on
ement à la loi ; or la loi est tantôt particulière, tantôt commune. J’ appelle « loi particulière » celle dont la rédaction écri
prémédite de nuire et de faire du mal, contrairement à la loi, cela s’ appelle vice et dérèglement ; car, suivant que l’on a une
t (à leur auteur) avoir une utilité dans l’ordre de ce que tous avons appelé des biens, soit comme but final, soit comme achem
ns sont dépourvus de raison, les autres sont accompagnés de raison. J’ appelle « désirs dépourvus de raison » tous ceux que l’on
Après ce qui vient d’être dit, il nous reste à parler de ce que nous appelons les preuves indépendantes de l’art294. Elles conv
impliqués dans le péril du prévenu, les autres sont hors de cause. J’ appelle « témoins anciens » les poètes et les autres pers
e pour laquelle on prétend qu’il soit prêté serment par ceux qui sont appelés à la juger. XXXI. Si on défère le serment, c’est
t tous les hommes, ou tous nos pareils, ou le plus grand nombre. Or j’ appelle « nos pareils » ceux de notre race.de notre pays,
sions, les habitudes, les âges et la bonne ou mauvaise fortune. II. J’ appelle passions la colère, le désir et tout ce qui a fai
chacun366. Les âges sont : la jeunesse, l’âge mûr et la vieillesse. J’ appelle « fortune » : la noblesse, la richesse, les facul
lus ils s’y rapportent, moins on s’égare dans les généralités. XII. J’ appelle « généralité402 » l’éloge d’Achille fondé sur ce
éloge ne dirait là rien de plus en faveur d’Achille que de Diomède. J’ appelle au contraire « particularités » ce qui n’est arri
s injustes, ce sont les hommes. » C’est la même chose que ce que l’on appelle « acheter le marais et son sel435 ». Le raisonnem
habitude d’en user dans les louanges des dieux. C’est ainsi que Conon appelait Thrasybule « l’homme à la forte volonté451 » ; qu
cellence le dieu communicatif, libéral, attendu que, seul, Hermès est appelé le dieu commun463 ; ou que le logos 464 est ce qu
it juger, mais encore d’après la vraisemblance ; et c’est là ce qu’on appelle juger selon sa conscience483 ; il résulte de tout
icrate était, lui, un ἀμύητος515 ; que, autrement, il ne l’aurait pas appelé un μητραγύρτης, mais un δᾳδοῦχος. En effet, les d
ens qui qualifient du nom de διονυσοκόλακες516 ceux qui, entre eux, s’ appellent des τεχνῖται (artistes) ; or ces termes sont tous
, mais dans les termes il y a une idée d’application. L’auteur a donc appelé « collage » l’application de la ventouse521. Au s
consiste dans l’emploi des termes étranges. C’est ainsi que Lycophron appelait Xerxès un homme-colosse, et Scipion un homme-fléa
njonctions, au cas où l’on veut expliquer qu’elles sont naturellement appelées à se produire au premier rang, comme quelques-uns
aussi un homme ou une femme, un Lacédémonien ou un Thessalien. VII. J’ appelle condition ce qui fait que par sa vie un homme est
qui transporte l’auditoire. Le trochaïque convient plutôt à la danse appelée cordace, comme le font voir les tétramètres ; car
ivains employaient ce tour, mais aujourd’hui c’est le petit nombre. J’ appelle élocution continue celle qui ne prend fin que lor
le procède par tours et retours quand elle consiste en périodes. Or j’ appelle période une forme d’élocution qui renferme en ell
mais dans sa totalité. Le membre est l’une de ces deux parties582. J’ appelle période tout unie celle qui n’a qu’un membre. VI.
ations données sur ces points, il faut dire en quoi consiste ce qu’on appelle les propos piquants et les mots heureux. Ces prop
ourquoi l’on ne goûte ni les enthymèmes entachés de banalité (et nous appelons banal ce qui est évident pour tout le monde et ne
se sont ôté à eux-mêmes les approvisionnements de guerre. » Pitholaüs appelait la trière paralienne618 « la massue du peuple »,
chaîné dans les entraves d’une maladie pentésyringe621 ». Céphisodote appelait les trières « des moulins ornés622 ». Le Chien623
lorsqu’elles renferment une métaphore, car on peut, par assimilation, appeler le bouclier « coupe de Mars », les ruines « haill
des figures rythmées. 8. La prose. 9. Fils de Sophron. 10. Athénée appelle ce poème dramatique : δρᾶμα πολύμετρον. Deipnosop
ise en scène. — 8e : Introduction d’un quatrième personnage, ce qu’on appelait παραχορήγημα. 16. Traduction de M. Egger : « La
e chose dans un pays donné. 106. Cp. Hérodote, v, 9 : « Les Cypriens appellent σιγύννας les lances (δόρατα) ». Voir, dans la Rev
t : νεανίσκος ; Jusqu’à trente-cinq : ἀνήρ. Viennent ensuite les âges appelés  : ἄκμη, παράκμη, ὠμόγηρας, et enfin γῆρας. (Scoli
75 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
bœuf et un âne ! quel palais, bon Dieu, et quel équipage8 ! Cela ne s’ appelle pas naître dans la pourpre, et il n’y a rien ici
ateurs. Le lieu où les feux étaient allumés et les bêtes-déchaînées s’ appelait , en la langue de la primitive Église, la place où
otestant le réduisirent à chercher un refuge à Stockholm (1649), où l’ appelait l’amitié de la reine Christine. Quelques mois apr
unement approuver ces humeurs brouillonnes et inquiètes, qui, n’étant appelées ni par leur naissance ni par leur fortune au mani
us de peur. Les pauvres augustins169 réformés et déchaussés, que l’on appelle capucins noirs, qui étaient nos diables d’imagina
ma fille ses parents, et qu’elle ait des enfants qui aient honte de m’ appeler leur grand’maman. S’il fallait qu’elle me vînt vi
voyelles, parce qu’elles expriment les voix ; et en consonnes, ainsi appelées consonnes, parce qu’elles sonnent avec les voyell
de notre art269. Lorsqu’il était petit, il n’a jamais été ce que l’on appelle mièvre270 et éveillé ; on le voyait toujours doux
s maladies qui sont inévitables ; de sorte que s’il est sans ce qu’on appelle divertissement, le voilà malheureux, et plus malh
r passent par le prisme386, et qu’ils se brisent en passant, ce qu’on appelle réfraction. C’est le milieu par où ils passent qu
t comme il fallait pour les rendre capables de servir l’État, étaient appelés en justice par les magistrats, et jugés coupables
regardons son humilité comme une faiblesse ; s’il est généreux ; nous appelons son courage orgueil et fierté ; s’il est discret
de convenir que c’est un vice qui ne vous est que trop commun ; car j’ appelle hypocrite quiconque, sous de spécieuses apparence
S’il n’y avait point de jugement dernier, voilà ce que l’on pourrait appeler le scandale de la Providence, la patience des pau
ait aimer ce nom, ce que je pense dans ce que saint François de Sales appelle la fine pointe de l’esprit, tandis que tout le re
rment, et nous nous trouvâmes dans une ville composée d’une rue qui s’ appellera Grande, et où deux carosses ne peuvent passer de
ieurs, mon désir me pousse à deux plus glorieux titres, qui sont de m’ appeler libérateur et restaurateur de cet État. Pour à qu
. Vous savez à vos dépens, comme moi aux miens, que, lorsque Dieu m’a appelé à cette couronne, j’ai trouvé la France non-seule
ire avec moi, comme vous avez fait à la première. Je ne vous ai point appelés , comme faisoient mes prédécesseurs, pour vous fai
e fortune, à trente-six ans, sur la recommandation de Bossuet, il fut appelé à Paris pour enseigner l’histoire à M. le Duc, pe
iguraient les originaux de la cour et de la ville. A Chantilly, qu’on appelait l’écueil des mauvais ouvrages, protégé par le cré
u’on a pour lui. Est-ce lui, est-ce Euthydème qui donne le repas ? il appelle à soi toute l’autorité de la table ; et il y a un
on remet cette étude si pénible à un âge un peu plus avancé, et qu’on appelle la jeunesse, lion n’a pas la force d’y persévérer
rconstances du temps qui ne sont point stables, qui passent, et que j’ appelle des modes, la grandeur, la faveur, les richesses,
e lui répondit que cet autre mot : « Maître ; » c’était tout dire. Il appelle sa créature par son nom, et elle est déjà revenue
ceux qui la mangeront ; c’est un morceau trop friand pour vous. — Qu’ appelez -vous trop friand, dit alors mon flatteur d’un ton
es, à converser dessus, et à travailler avec ses dames sérieuses ; on appelait ainsi ses dames du palais les plus âgées. Elle n’
e roi, et en timide bienséance985 avec Madame de Maintenon, qu’elle n’ appelait jamais que ma tante, pour confondre joliment le r
s deux.1040 » Les nouvellistes Il y a une certaine nation qu’on appelle les nouvellistes. Leur oisiveté est toujours1041
parce qu’ils sont peu profonds 1077 . » L’esprit1078. Ce qu’on appelle esprit est tantôt une comparaison nouvelle, tantô
sez rapidement des biens immenses dans les affaires ; bientôt on ne l’ appela que M. de la Jeannotière ; il y avait même déjà s
1267. La fatuité punie Vous savez que M. Tronchin1268 avait été appelé en poste à Lyon pour la maladie de son associé, e
it ainsi, c’est à vos lumières1282, c’est à votre conscience que j’en appelle . Là divinité n’est-elle pas aussi clairement empr
Saint-Pierre, au milieu du lac de Bienne1338. Cette petite île, qu’on appelle à Neufchâtel l’île de la Motte, est bien peu conn
concours actif de mon âme, ne laissait pas de m’attacher au point qu’ appelé par l’heure et par le signal convenu, je ne pouva
devient puissance. Quand les rudes aquilons ont ravagé la terre, vous appelez le plus faible des vents ; à votre voix, le zéphy
mable Êtes-vous bien aise de savoir, mon cher ami, ce que le monde appelle quelquefois un homme aimable ? C’est un homme que
igaro. Je l’ai obtenu, Monseigneur, et ma reconnaissance… l e comte. Appelle -moi Lindor. Ne vois-tu pas, à mon déguisement, qu
une seule ouverture tournée au nord. On aperçoit à gauche la montagne appelée le Morne de la Découverte, d’où lion signale les
s, leurs enfants, qui leur tendaient les bras en pleurant, et qui les appelaient par leurs noms, il fut impossible d’un retenir un
e, ils retombent ensuite dans leur première obscurité1538. L’Eurotas, appelé d’abord Himère, coule maintenant oublié sous le n
cevait, pour la distribuer avec d’autres secours, cette première part appelée la part des pauvres. Des jeux de l’ancien temps,
e tout à coup signe d’existence, l’instinct national le discerne et l’ appelle , les obstacles s’aplanissent devant lui, et tout
i en avaient tant ! Et mon camarade mort do sommeil et de fatigue ! L’ appeler , faire du bruit je n’osais ; m’échapper tout seul
etites choses, à une sphère si bornée, à cet atome que chacun de nous appelle MOI. Certes, il faudrait un amour-propre plus ave
gnement de la Romiguière et de Maine de Biran décida de sa vocation ; appelé en 1815 à l’honneur de suppléer Royer-Collard dan
la partie divine de la raison. Cette puissance mystérieuse, Socrate l’ appelait son démon. Voltaire l’appelait le diable au corps
Cette puissance mystérieuse, Socrate l’appelait son démon. Voltaire l’ appelait le diable au corps ; il l’exigeait même d’une com
, une éloquence nerveuse et substantielle, un style net et vigoureux. Appelé à Paris par ce succès qui fixa l’attention des co
e voix. Il frappe alors à la porte du hangar, qu’il trouve fermée, et appelle vainement à cris redoublés le vieux syndic, qui,
toute la nuit pour écrire et pour prier. A la fin de son repas, elle appela tous ses serviteurs, et ayant versé du vin dans u
par une longue expérience de la vie publique, M. Thiers mérite d’être appelé notre historien national ; car, dans ses œuvres m
colorée parce qu’elle est exacte et positive ; car l’homme réel qui s’ appelle tantôt Alexandre, tantôt Annibal, César, Charlema
magne, Napoléon, a sa poésie, comme les personnages de la fable qui s’ appellent Achille, Énée, Roland ou Renaud. (Fragment de la
ement il faudrait donner une âme et un esprit à trop de gens. L’homme appelé à commander aux autres sur les champs de bataille
aines1711. Napoléon Il était réservé à la révolution française, appelée à changer la face de la société européenne, de pr
ourir les hasards de la fantaisie, il en a toutes les grâces, et je l’ appellerais volontiers l’humoriste du bon sens. Il faut se
ives ? Enfin, tant aimer Racine, c’est risquer d’avoir trop, ce qu’on appelle en France le goût, et qui rend si dégoûté1792. Ai
ait consacré à l’histoire de notre littérature un monument qu’on peut appeler national ; car, nul sujet n’intéresse plus viveme
t vrai qu’il ajoute : « Et de Dieu1837. Ce sont en effet choses qui s’ appellent . L’homme qui a toujours tenu son esprit au-dessus
ent française et chrétienne qui voit en vous des intelligences libres appelées à travailler à la fortune de l’esprit humain ; de
parez-vous, dans la vie des affaires et des devoirs, ce que Montaigne appelle ingénieusement une arrière-boutique, où vous puis
la Valette, si dévoué à Richelieu, que son père, le duc d’Épernon, l’ appela le cardinal Valeto (valet). 4. Il s’adresse à un
s, l’Attila, le fléau des rats. On sait qu’Attila, le roi des Huns, s’ appelait le fléau de Dieu. 18. On dirait aujourd’hui ; p
re. 37. Allusion an mythe de l’âge d’or. 38. De la chicane. 39. Il appelle reptiles des plantes rampantes. 40. Temps, c’es
. Ce sont les épithètes qu’Homère applique à l’Ile d’Ithaque. 81. On appelle encore la Touraine le jardin de la France. 82. L
76. Leur donner l’idée de… 177. Surtout de toile grossière. 178. On appelait ainsi un vêtement qui couvrait le corps, depuis l
âtre : « Les génies fiançais formés par Corneille, Racine et Molière appellent du fond de l’Europe les étrangers qui viennent s’
a justesse, et le sentiment qui peint les choses d’un trait. 401. On appelle brocart une étoffe brochée de soie, d’or ou d’arg
barbue et sans raie. Il attend, s’inquiète, et, maudissant son sort, Appelle en furieux la    marée ou la mort. La mort seule
le mariage du prince, sa noblesse passe à sa maison, ses parents sont appelés aux plus belles charges, et ses enfants sont les
engouffrées qui vomissent des tourbillons de flammes, et qu’un ancien appelle des cheminées de l’enfer. Voulez-vous voir une im
de l’enfer, et d’une âme damnée, regardez un pécheur. » Plus loin, il appelle les pécheurs « des damnés vivants. » C’est l’idé
t ici sa propre oraison funèbre, avec une complaisance ingénieuse qui appelle le sourire. 614. Cette justice se fait parfois
s devoirs : c’est s’habituer à pratiquer les autres. 621. Beaucoup d’ appelés , mais peu d’élus. 622. Fléchier disait ailleurs
e ; il tend à de si grandes choses qu’il ne peut se borner à ce qu’on appelle des trésors, des postes, la fortune et la faveur.
ns l’ordre de la Providence. » 663. Madame de Sévigné disait : « Un appelé Bourdaloue, le Despréaux de la chaire, a les qual
aptême : Est-elle nommée ? qui l’a tenue ? est-elle jolie ? comment s’ appelle-t -elle ? je lui voudrais un joli nom 1. Je me porte
t. Le plus sûr est de tenir ferme contre les moindres démarches. » On appelle népotisme la faveur souvent scandaleuse des grand
ter des dépêches à l’ambassadeur de France en Hollande. 733. Homère appelait les rois pasteurs de peuples. 734. Herbe menue
r et de son habileté. 810. On voit bien qu’il s’agit ici d’un prince appelé à régner. 811. Fénelon, vous le voyez, prenait à
ue vous venez de dire ; illud. 822. Ce je ne sais quoi ; comment l’ appeler autrement ? Il n’y a pas de mots pour traduire se
et fait penser. Son livre devrait être le bréviaire de ceux qui sont appelés à gouverner les autres. Il restera, et les follic
, et ne fut célèbre que par son naufrage. 1041. C’est ce que Sénèque appelait iners negotium. 1042. Cabinet : ce mot, qui sig
sion est hardie, et fait image. 1044. Aujourd’hui les nouvellistes s’ appellent les chroniqueurs. Ils babillent dans les journaux
t air de protection dédaigneuse est d’un excellent comique. 1097. On appelait encore de ce nom les voitures traînées ou portées
mon cœur de la consolation d’avoir un ami tel que vous. » 1139. On appelait petits-maîtres ces jeunes gens qui croyaient se d
142. Qui s’applique d’ordinaire aux personnes. 1143. C’est ce qu’il appelait une tempête continuelle, un roulis de visites, un
inédites, à M. Watelet, aux Délices, 25 avril 1760.) 1156. Voltaire appelait amicalement cette dame son « gros chat. » 1157.
une caresse. J’ordonne, il vient à moi ; je menace, il me fuit ; Je l’ appelle , il revient ; je fais signe, il me suit ; Je m’él
nde. Quelle profonde sagesse il y a dans ce que l’aveugle philosophie appelle la folie de la croix ! Dans l’état où j’étais, de
inconnus avant Rousseau. Il est ici novateur et initiateur. 1329. On appelle façons les cérémonies de pure civilité. 1330. Le
aire fortune et servir d’étiquette à toute une littérature. 1342. On appelle accidents de terrain des mouvements, des ondulati
platif. Ce mot est aussi, lui, un néologisme. Des sentiments nouveaux appellent des termes nouveaux ; mais c’est par là que les l
as être reconnu. 1430. Il le reconnaît à ses façons cavalières qu’il appelle bontés familières, non sans ironie. 1431. Les ha
1507. Le Grand-Maître de l’Université, M. de Fontanes. Voilà ce qui s’ appelle , dans la langue administrative, une combinaison.
parées entre elles par de petits canaux ; le plus important de tous s’ appelle le Grand Canal, ou simplement le Canal. 1527. J
connais pas de ville plus charmante que Venise. 1528. Les Italiens l’ appellent la cité de la tranquillité. 1529. Le jour où je
e, touffe de plusieurs tiges qui sortent d’une même souche. 1549. On appelle Renaissance l’époque où les lettres et les arts s
mes échoue en lui contre quelque chose d’incorruptible qui persiste à appeler l’action par son nom et à juger qu’il est mal de
e. rais cependant bien heureux d’entendre parler de vous avant d’être appelé dans l’éternité. Que la volonté du Seigneur soit
bréviaire des honnêtes gens, comme on disait alors. Etienne Pasquier appelait son livre un vrai séminaire de belles et notables
1689. M. Cousin regarde plus volontiers le firmament intérieur qui s’ appelle la conscience et la raison humaine. Aussi cette p
licité Ne fait pas la belle nature.  » Dans de grandes huttes qu’on appelle maisons, on voit des animaux qu’on appelle hommes
ns de grandes huttes qu’on appelle maisons, on voit des animaux qu’on appelle hommes, qui vivent le plus cordialement du monde
un auditoire capable d’un sentir le prix. (M. de Sacy.) 1733. Qu’on appelle des stalles ou des loges, et qu’on paye très-cher
adition de leurs vertus vive au fond de nos cœurs 1771. En Corse, on appelle ainsi des chants improvisés en l’honneur d’un mor
te encore à Bocognano. 1773. La mala morte, mort violente. 1774. On appelle ainsi la personne qui improvise le chant funèbre.
ace orpheline souffre la faim, chassée du nid paternel.  » 1781. On appelle gabion une sorte de panier, en forme de tonneau,
aigne. 1805. Femme célèbre, née en 1566, morte en 1645 : Montaigne l’ appelait sa fille d’alliance. 1806. Bayle, auteur du Dic
76 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
ou occasionné la pensée ; et l’autre qui est la pensée même, ce qu’on appelle la pointe, c’est-à-dire ce qui pique le lecteur,
un trait plaisant, ingénieux ou inattendu, et qui constitue ce qu’on appelle le sel de l’épigramme, doit être rendue d’une man
el cas l’inscription prend-elle le nom d’épigraphe ? L’inscription s’ appelle épigraphe quand elle est placée au frontispice d’
Du triolet 131. Qu’est-ce que le triolet ? Le triolet, ainsi appelé à cause de la répétition qu’il renferme, est auss
ou les lettres diversement arrangées. Le mot total du logogriphe est appelé le corps, et les parties que l’on sépare pour for
77 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
comparaison est le préalable de toutes les formes de langage que l’on appelle tropes. Comparer en effet n’est autre chose que r
remettriez bientôt à hauteur d’appui. » Voilà, ajoute-t-il, ce que j’ appelle une figure préparée. En voici, au contraire, une
eu lava bien la tête à son image, traduction libre de Tertullien qui appelait le déluge la lessive générale de la nature, diluv
n dans vos métaphores l’anachronisme et l’abus des mots techniques. J’ appelle anachronisme l’application à un siècle d’une imag
anier : Personnifications : Argos vous tend les bras, et Sparte vous appelle … On sait que sur le trône une brigue insolente
pinion en vogue, un passage connu de quelque écrivain, c’est ce qu’on appelle l’allusion réelle ; ou bien, il emploie à dessein
78 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
les lettres indifféremment arrangées. Le mot total du logogriphe est appelé le corps ; et les parties que l’on sépare pour fo
orps ; et les parties que l’on sépare pour former d’autres mots, sont appelées les membres. Je prends pour exemple un ancien log
ui intéresse, qui est rendue d’une manière vive et agréable, et qu’on appelle la pointe ou le bon mot. L’épigramme suivante peu
séjour de Nevers, pour celui de Versailles. Les poètes de son temps l’ appelaient le Virgile au rabot ; et Mainard assurait que le
au, dans l’église de Saint-Marc, à Venise. De l’Inscription. On appelle Inscription, des caractères gravés sur un édifice
. Lorsqu’une chanson érotique contient une historiette d’amour, on l’ appelle Romance. Elle doit principalement tirer son mérit
79 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
airs, Et, mêlant à ses glas des aboiements funèbres, Son chien, qui l’ appelait , hurla dans les ténèbres. La mère de jocelyn
ors, à nos fronts, En froisser une feuille, en cueillir une branche ; Appeler par son nom chaque colombe blanche, Qui, partant
hithéâtre de Rome, commencé par Vespasien et achevé par Titus. Il fut appelé Colossée, parce que là était la statue colossale
in. 5. Collines. Rome ancienne était bâtie sur sept collines ; on l’ appelle quelquefois la ville aux sept collines. 1. Table
u la Mort de Julia. 4. M. de Lamartine a immortalisé ce chien : il s’ appelle Fido, il restera classique. (Voir le Recueil des
Je lis ailleurs dans M. de Lamartine :   « Voilà le toit que ma mère appelait avec tant d’amour sa Jérusalem, sa maison de paix
80 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
uvons acquérir une gloire éclatante, et en protégeant la patrie, être appelés par le genre humain les défenseurs du monde, les
la fortune nous comble de ses faveurs, maintenant que les Dieux nous appellent aux plus brillantes destinées, on nous défie ! Qu
; son affection s’étendait sur tous comme sur moi seul. Il aimait à m’ appeler votre compagnon d’armes plutôt que son fils : il
t ceux qui sont du même âge que moi, je crois pouvoir à bon droit les appeler mes compagnons, mes associés dans les armes. Mon
perte de mon père, vous a donné en moi, soldats, un souverain non pas appelé du dehors, comme ceux qui m’ont précédé, ni enorg
e n’est pas celle qui m’a banni, mais celle qui m’a reçu : je ne puis appeler ami celui qui me fait injure, ni ennemi celui qui
vainqueur de tes compatriotes, ta victoire sera un crime et tu seras appelé le fléau de ta patrie ; si tu es vaincu, on dira
’autrui. Nos ennemis nous ont provoqués les premiers et nos amis nous appellent à leur secours. Or, quoi de plus juste que de rep
désirer les fonctions publiques, exposé, s’il est malheureux, à être appelé en justice, et s’il est heureux, à être l’objet d
du monde entier. Levez donc les étendards de la patrie, vous qui êtes appelés à la venger : précipitez le cours des destinées,
est calmé, ou à désarmer ta colère, si elle subsiste encore. Tu peux appeler mes ennemis eux-mêmes comme témoins de mes bons p
un désir quelconque plus fort que cette espérance. Mais les Romains m’ appellent  : leurs cris redoublés me pressent de leur tendre
ntreprise est assurée et par les bonnes dispositions de ceux qui nous appellent et par la faible résistance de ceux qui pourraien
t de prendre une résolution, songeons à toute la Gaule que nous avons appelée à notre secours. Quel est donc mon avis ? d’imite
ndie, emmener les enfants pour en faire des esclaves, voilà ce qu’ils appellent les droits du commandement, le chemin qui conduit
s ! Tels sont les titres au nom desquels les Romains veulent se faire appeler les maîtres de l’univers ! Songez donc, braves co
s dignités ; on me charge des ambassades les plus illustres ; je suis appelé aux délibérations du Sénat, consulté sur les affa
ama, Annibal s’était réfugié à la cour d’Antiochus III, dit le Grand. Appelé par le roi dans le Conseil où se discutait le pro
e totale du lieu qui couvrait les cendres de leurs pères. » « On vous appelle , ajouta-t-il, les maîtres de la terre. Quels maît
our soutenir les lois, inspiré par l’amour de la patrie expirante ! J’ appelle à moi tous ceux qui ne songent pas à conserver la
us côtés. Puisse un souffle favorable me conduire vers les lieux où m’ appellent une impérieuse destinée, le vœu de mes amis, et l
ux dieux infernaux et la personne et le trône de Prusias, après avoir appelé sur la tête de ce prince le courroux des dieux ho
81 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
irrésistible ascendant de l’éloquence. « — Mais, direz-vous, peut-on appeler éloquence le langage barbare de quelques chefs gr
ira ; je consens à avoir la tête séparée des épaules et à n’être plus appelé le père de Télémaque, si je ne te fais saisir, en
que dans ses actions. Son premier abord n’a rien d’imposant, rien qui appelle l’attention, rien qui le fasse distinguer des aut
dressera à des passions plus élevées. Ulysse, alors devenu citoyen, s’ appellera Démosthène ; il ne frappera plus les Grecs avec s
! Un discours était, à proprement parler, un chant. Ce que les Latins appelaient exorde s’appelait chez les Grecs prélude 5 : c’ét
à proprement parler, un chant. Ce que les Latins appelaient exorde s’ appelait chez les Grecs prélude 5 : c’était l’ouverture du
ener un peuple par la persuasion, il faut le génie de la parole. — Qu’ appelez -vous éloquence, génie de la parole ? N’est-ce pas
i la Thrace, il intrigue encore aujourd’hui dans le Péloponèse. Et il appelle cela observer la paix ! Alors pousser des machine
it un honnête homme. Entendez ce mot dans sa plus large acception, et appelez honnête homme celui qui conforme en tous ses paro
tte belle revendication du droit contre la force victorieuse ; elle s’ appelle le Discours de la Couronne, Plusieurs années aprè
t. 3. Amyot. 4. Le reste de la population se composait d’étrangers, appelés métèques. 5. Προοίμιον. 6. Amyot. 7. On pré
82 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
r d’être battue.         Le récit en farce en fut fait ;         On l’ appela le Pot au lait. Lamotte (Houdard de), né à Paris
un roi très imprudent. « Je vais, lui dit ce prince, à Rome où l’on m’ appelle . — Quoi faire ? — L’assiéger. — L’entreprise est
urs toujours composés de satyres jeunes et vieux. Ces derniers, qu’on appelait Silènes, parlaient toujours avec sagesse et gravi
s Romains, la première poésie, si elle méritait ce nom, fut ce qu’ils appelèrent Satura, d’où nous avons fait la satire. Ce furent
r le théâtre avec la grande pièce. Si c’était au commencement, elle s’ appelait isode, ou pièce d’entrée ; si c’était au milieu,
comme pour l’épigramme, le nom a changé de signification. Les anciens appelaient vers élégiaques ou distiques, la réunion de deux
oit que les Amphion, les Orphée le faisaient. C’est pour cela qu’on a appelé cette poésie lyrique, et parce qu’autrefois, quan
n’ayant pas jugé à propos de les exprimer, il a laissé ce vide, qu’on appelle écart. Les écarts ne doivent se trouver que dans
ont ici la digression. Les écarts et les digressions forment ce qu’on appelle quelquefois le désordre dans l’ode, dont Boileau
Grecs, elle était d’abord partagée en petites strophes égales qu’ils appelaient formes. Plus tard, on allongea ces formes ; elles
83 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
s glaçons s’entre-heurtent et fléchissent sous ses pas ; vainement il appelle à son secours ; la foule accourue sur les deux ri
yle familier est le style ordinaire de la conversation et de ce qu’on appelle les Lettres familières ; il est moins pur et moin
eût plus riche, plus abondant et plus élevé que le style simple. On l’ appelle fleuri, parce qu’il fait usage des ornements ; il
que « la finesse, lorsqu’elle est employée à exprimer un sentiment, s’ appelle délicatesse. Tel est ce mot de madame de Sévigné
fille : J’ai mal à votre poitrine ; expression de génie, si l’on peut appeler ainsi ce que le cœur a inventé. Cette expression
ses petits-enfants, regardant par la fenêtre au travers des ténèbres, appellent leur père avec les cris et les larmes de l’innoce
posséder son sujet, ne point s’en écarter, c’est ce que l’académicien appelle sévérité du style ; bien choisir ses expressions
§ I. Style sublime Le style sublime admet quelque nuance : il s’ appelle Magnifique, lorsqu’il joint à la magnificence des
de votre potentat, Qui n’a que ses fureurs pour maximes d’État ! Je n’ appelle plus Rome un enclos de murailles, Que ses proscri
e forêts marchent dans l’ombre ; alors les rugissements des lionceaux appellent la proie, et demandent à Dieu la nourriture promi
84 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
ue les premières, leur sont subordonnées et en dépendent : elles sont appelées Parties accessoires ou Détails. Les Parties princ
re rend bientôt riches et fertiles. C’est ce que les naturalistes ont appelé Alluvions. Lecture. — Les Alluvions, par Cuvier.
lettre ? Voltaire se charge de nous l’expliquer lui-même : « Ce qu’on appelle esprit, dit-il, est tantôt une comparaison nouvel
emples pour mieux faire comprendre en quoi consiste cette qualité. Il appelle esprit : 1° une comparaison telle que celle-ci qu
enant passer en revue les différentes espèces de lettres que l’on est appelé à écrire dans ses relations de société. Secti
à des personnages haut placés, et est soumis de certaines lois qu’on appelle l’étiquette, et qui ne sont point du domaine du s
II, nº 126. 3° Des Lettres de Remerciement Une demande accordée appelle ordinairement une lettre de Remerciement, La reco
la nouvelle puisse intéresser, il faut avant tout qu’elle soit vraie. Appelez ensuite à votre secours le style le plus agréable
ettres familières. Les lettres familières sont celles que nous sommes appelés à écrire, tous les jours de notre vie, aux person
85 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
eu de ce terrain inculte que domine et qu’attriste encore un monument appelé par la voix populaire le tombeau de Néron 3, s’él
ieux Sabins, ou au siècle de l’Arcadien Évandre, alors que le Tibre s’ appelait Albula, et que le pieux Énée remonta ses ondes in
eues, arrose une délicieuse contrée, que les habitants des États-Unis appellent le nouvel Éden, et à laquelle les Français ont la
Lorrain est par-dessus tout le peintre de la lumière, et on pourrait appeler ses ouvrages l’histoire de la lumière et de toute
pour vous à cette petite composition un charme pénétrant. Le tableau appelé un Paysage représente une vaste campagne chargée
oré sur les fleurs étincelle ; La colombe gémit ; tout s’unit, tout s’ appelle , Dans les bois, dans les prés, dans les airs, sur
86 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
der sans être éloquents. § I. Qualités de l’orateur. Les anciens appelaient l’orateur un homme de bien, habile à bien dire. I
e de pivot à son discours, et il le divise en plusieurs parties qu’on appelle points : il y a rarement plus de trois points. Le
ntes sur les affaires publiques. C’est l’éloquence des hommes d’État, appelés à gouverner ou à diriger les peuples. Dans la bou
L’orateur du barreau doit connaître à fond la jurisprudence, ce qu’on appelle le droit : c’est le répertoire fondamental de la
87 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
om de Roger Bon Temps, qu’il se donnait ; — Victor Brodeau, que Marot appelait son fils ; — le sieur de La Borderie, qu’il appel
odeau, que Marot appelait son fils ; — le sieur de La Borderie, qu’il appelait son mignon ; — Bonaventure des Périers (mort vers
e éloquent, la Deffense et illustration de la langue françoyse, où il appelait tous les François « patriotes » (le mot lui est a
e la comédie italienne. (Voir nos Morceaux choisis de prosateurs.) On appellera encore fusion, ou, si l’on veut, confusion, cette
de sel. À côté d’eux, mais à part, il faut nommer ensemble ceux que j’ appellerai les « Ménippéens », bourgeois de Paris, de naissa
s tristes vos chanter ; Comme on voit quelquefois, quand la mort les appelle . Arrangez flanc à flanc parmy l’herbe nouvelle, B
y qui par sus tous y est le plus sçavant ; Mais, avec sa fureur qu’il appelle divine, Tout seul se laisse errer accueilly de fa
esquels ne sont vestus que de petites peaux, Ces petits animaux qu’on appelle les hommes, Qu’ainsi que bulles d’eaux tu creves
ez le charmant Belleau, l’ami de prédilection de Ronsard, celui qu’il appelait « le peintre de la nature », n’a pas son essor. I
d’autres recueils. Le « docte doctieur, et doctime » Baïf, comme l’a appelé J. Du Bellay, à qui Boileau aurait pu imputer com
droicts, Ambitieux d’honneur, qui monstrant son envye, S’estoit faict appeler Pere de la patrie, Et Consul à jamais, à jamais D
Grecs, emprunté ces dialogues coupés où le vers, le tour et le mot s’ appellent et se répondent dans une symétrie calculée, faite
e… Las ! pourquoy me tiens tu ? ma fille : vois tu pas Que mon pere m’ appelle et m’attire au trespas ? Comme il se monstre à mo
riste eschaffaut… D’icy, la botte en jambe, et non pas le cothurne, J’ appelle Melpomene en sa vive fureur, Au lieu de l’Hippocr
douceur, sa délicatesse, sont gâtées par l’afféterie, ce que Malherbe appelle « drôlerie italienne », et, brutalement, « imagin
remière pièce. Éd. A. Michiels, p. 431. Toujours plus haut ! Appelle qui voudra521 Phaëton miserable D’avoir trop entr
uf ans, l’enfant commença par chansonner les habitués du Jeu de paume appelé « tripot Régnier », que son père, bourgeois de Ch
ourt du Palais, Où, trouvant par hazard quelqu’un de ses valets, Il l’ appelle , et lui dit : « Hola hau ! Ladreville, Qu’on ne m
rentre633 de plus belle : Tantost il parle à l’un, tantost l’autre l’ appelle , Tousjours nouveaux discours ; et tant fut-il hum
st apparent ; Mais ne craint de monter en selle, Quand l’occasion l’y appelle Pour son amy ou son parent ; Qui a trois chevaux
adémie française, l’ami de Saint-Amant, fort compromis par la rime qu’ appelaient son nom et ses habitudes, fort enclin à Charbonn
. Rien que ton interest n’occupe sa pensée, Nuls divertissemens ne l’ appellent ailleurs721, Et, de quelques bons yeux qu’on ait
nte en son habit de gloire, Pour te rendre content. Je la vois qui t’ appelle , et qui semble te dire : « Roi, le plus grand des
Voyant qu’un trespas ennuyeux Vous alloit mener en ces lieux Que nous appelions l’onde noire, Vous consoliez-vous sur la gloire D
âtre (1628) Corneille, qui, plus âgé que lui, reçut ses conseils et l’ appela son père : tous deux faisaient, avec l’Étoile, G.
re te plaît, l’occasion est belle ; La querelle du ciel à ce combat t’ appelle , La torture, le fer et la flamme t’attend : Offre
z, Carlos. CARLOS. Je dirai qui je suis, madame, en peu de mots. On m’ appelle soldat : je fais gloire de l’être ; Au feu roi pa
ier et la corvée840, Lui font d’un malheureux la peinture achevée. Il appelle la Mort, Elle vient sans tarder, Lui demande ce q
n ne trouve ces biens865.     Mais quittons ces pensers : Oronte nous appelle . Vous, dont il à rendu la demeure si belle, Nymph
lin, qui prit le nom de Molière, naquit et mourut à Paris. Ce qu’on a appelé « ses années d’apprentissage » le conduisirent (1
me touche ; Je renonce à la vanité De cette dureté farouche Que l’on appelle fermeté ; Et, de quelque façon qu’on nomme Cette
Et puis blâmer Quinault ! Avez-vous vu l’Astrate ? C’est là ce qu’on appelle un ouvrage achevé. Surtout l’anneau royal949 me s
: avant que de partir. Faites percer ce cœur qui n’y peut consentir ; Appelez les cruels qui vous l’ont inspirée ; Qu’ils vienn
mmez-moi les perfides Qui vous osent donner ces conseils parricides ; Appelez votre frère, oubliez dans ses bras… NÉRON. Ah ! q
ux, Jusqu’au dernier soupir je prierai Dieu pour vous. Voilà ce qui s’ appelle un vraiment honnête homme ! Si généreusement me l
Sonnets une amertume éloquente. Un « poète fort estimable », ainsi l’ appelle Boileau (Lettre à Maucroix, 29 avril 1695), Antoi
art, son parent, et de « ce réduit plein d’honneur », comme Chapelain appelle l’Académie, à l’évêché de Grasse et de Vence, loi
je le crainds autant comme je l’estime, je veux qu’il sçache que je m’ appelle Descudery. » (Préface.) — Pendant qu’à Paris on p
t, élève d’Hesnault, qui traduisit Lucrèce, et amie de Linière, qui s’ appelait « l’athée de Senlis », et que Boileau appela « de
amie de Linière, qui s’appelait « l’athée de Senlis », et que Boileau appela « de Senlis le poète idiot », elle écrivit, au mi
où mes pères sont morts1012. J’ai fréquenté la cour où ton conseil m’ appelle , Et sous le grand Henri je la trouvay si belle, Q
inées Le funeste décret ; Et quand l’heure est venue et que la mort l’ appelle , Sans vouloir reculer et sans se plaindre d’elle,
oèmes descriptifs de la Peinture et des Fastes, que par le vers qu’il appelait le « vers du siècle », et qu’on a appelé le vers
tes, que par le vers qu’il appelait le « vers du siècle », et qu’on a appelé le vers « solitaire » : Le strident de Neptune e
la Chine, aussi bien qu’à la Grèce et à Rome ; il lit Shakespeare, l’ appelle « fou sublime » et croit le perfectionner dans Za
illeures tragédies, à part Zaïre, « la pièce enchanteresse », comme l’ appelle , après Rousseau, M. Villemain. Au-dessous des nom
aussée (1692-1754), la comédie sentimentale qui fait pleurer ; on l’a appelé la comédie larmoyante. Voltaire y fut pris. Il dé
part et a fait fortune. Lesage, Piron, Vadé, Panard, que Marmontel a appelé « le La Fontaine du vaudeville », ont écrit des v
ique de Lamartine et de V Hugo, la muse « artificielle », ainsi que l’ appelle M. Nisard, de J.-B. Rousseau, s’est effacée et ra
ut. Ma pénible industrie Rassembla des colons par la misère épars ; J’ appelai les métiers qui précèdent les arts1103…     Jouis
sur un modèle vivant qui était lui-même, la Métromanie, que Voltaire appelait la Piromanie, et par elle il est resté un des rep
s son feuillage aride. C’étoit l’heure fatale où le jour qui s’enfuit Appelle avec effroi les erreurs de la nuit, L’heure où so
e Lignon, était, enfant, fort goûté de son grand-oncle Voltaire qui l’ appelait Florianet, et qui un jour le déguisa en berger bl
chercher une retraite ; Arriver haletant, se coucher, s’endormir ; On appelle cela naître, vivre et mourir. La volonté de Dieu
poème, embrasser les découvertes et les richesses de l’univers, et il appelait les nobles esprits à tenter l’œuvre avec lui. « O
fres amers. De là, dans le sein frais d’une roche azurée, En foule il appelait les filles de Nérée, Qui bientôt, à ses cris s’él
Girardin (Cours de litt. dram., IX), qui exprime fidèlement ce qu’il appelle « le milieu de la société du xviiie  siècle », et
dis esprits, Sainte-Beuve, les deux frères Deschamps, etc., qui s’est appelé le « Cénacle ». Ce fut le collège de Coqueret de
Mais que sont désormais les pères de l’État ? Un fantôme avili qu’on appelle sénat. Ô lâches descendans de Dèce et de Camille,
suffisent pas à faire, même des meilleures, des odes, comme on les a appelées  ; le tour est quelquefois tendu et l’expression s
1304. Iles, pressez-vous autour d’elle ; Cyclades, c’est vous qu’elle appelle  ; Venez, mes sœurs, je vous attends ! Tyne, Andro
ort ? Personne. Craint de tous, Qui peut m’aimer ? Personne, Or, j’en appelle à vous, N’ai-je pas cent raisons, dont la moindre
ur la justice ai-je aimé de souffrir ? Pourquoi dans cette mort qu’on appelle la vie, Contre ses vils penchans luttant, quoique
ervent les dieux d’en prolonger le cours ! En esclave attentif, ils m’ appellent , j’y cours ! Et vous, si vous m’aimez, comme aux
ar leur nom a compté les étoiles, Et, dès qu’au firmament mon geste l’ appela , Chacune s’est hâtée en disant : Me voilà. J’impo
 ; Il cherche alors comment Ossian la nomma, Et, debout sur sa roche, appelle Evir-Goma1376. (Livre antique. Eloa, Mystère en
fort, dans sa main, élève un cor d’ivoire, Son âme en s’exhalant nous appela deux fois. » Dieu ! que le son du cor est triste
tés et d’allégories dont la poésie antique animait celle qu’il aime à appeler « l’immortelle nature ». Tout en imitant souvent
ette nuit triste et silencieux, Et qui, comme un oiseau que sa couvée appelle , Pour pleurer avec toi descends du haut des deux.
minarets moresques, la chapelle, Dont la cloche qui tinte à la prière appelle . J’aime leurs murs verdis, par l’eau du ciel lavé
s scandales, Loin des Pharisiens secouant ses sandales, Marchant où l’ appelait l’esprit de vérité, Porter dans les déserts sa sa
s ces bruits sont plaintifs. LE PÂTRE. J’entends, je vois, partout, s’ appeler , se poursuivre, Les animaux joyeux du seul bonheu
j’en ai l’habitude ; Eh bien ! — ne jouons pas avec la multitude ; N’ appelons pas le peuple au secours des partis, Si nous ne v
eux refrains, l’un au milieu, l’autre à la fin de chaque stance. — On appelle aussi ballade, dans un sens plus moderne, un réci
farci) exprime ridée de la variété des sujets qu’elle traite. — Il s’ appelait aussi, au moyen âge, fatrasie (fartus de farcio,
gue, comme au xviie  siècle le portrait en prose, au xixe ce qu’on a appelé physiologie, et qui participe de l’un et de l’aut
pastourelles du moyen âge, que Marot s’adresse à François Ier, qu’il appelle Pan. On voit la fusion de la vieille poésie gaulo
être agréable à. 143. Projets et plans d’ouvrages. 144. Les Latins appelaient scrinium le coffret où ils mettaient les manuscri
plus étendue des six, composée de chants, de chœurs, de dialogues, et appelée en sous-titre Bergerie, Marguerite de France, duc
’autres, Joachim du Bellay, Pierre de Ronsard, Michel de l’Hospital s’ appellent Bellot, Perrot, Michau. Charles IX et Henri III,
mer. Le mois d’avril (de aperire, ouvrir [le sein de la terre]) a été appelé mensis cythereius, mois consacré à la déesse de C
. Regnier les confond même, il a dit calfeutrer un vaisseau. 262. On appelle fausset ou broche la cheville de bois destinée à
, μάκτρα, de μάττειν, pétrir) plancher ou table du pressoir. 273. On appelle ainsi le jus qui s’écoule sans que le raisin soit
us… 292. Tous les poètes du temps ont soupiré après la paix et l’ont appelée ou chantée. Voyez R. Belleau, Ronsard, etc. 293.
Une vente à l’encan à son usage (en, in, pour). 312. Il s’était fait appeler du surnom… Entendez seulement, du titre militaire
neil monarchique. » (P.-L. Courier, Simple discours.) 325. Du Bartas appelle bien Jehovah Neptune ! Garnier oublie Baal pour J
x, demi-narquois, et toujours sincere et franc, des Ménippéens. 481. Appelés en France et soudoyés par les Ligueurs. 482. L’a
triotiques de Passerat. Elle se trouve dans la Satire Ménippée. 486. Appelés en France et soudoyés par les Huguenots. 487. R
oner, tromper, friponner. 509. Porté par des tourbillons. 510. On a appelé anciennement épices les dragées et confitures. Le
des Dieux. 531. Dont le charme magique est le bienvenu. 532. Je t’ appelle à mon secours. 533. Je brûle, ardeo. 534. F
1670 presque centenaire. — Cette satire se termine par une table, qui appelle une comparaison avec La Fontaine. — La satire sui
est morte, ou la faveur pour elle. En vain dessus Parnasse Apollon ou appelle , En vain par le veiller on acquiert du sçavoir, S
nie. 710. Malitia, la méchanceté ; infidèle, révoltée. Ailleurs, il appelle noire malice le don d’Eurydice, si tôt retiré à O
re aux estoiles montée, Princes et rois ait osé défier : La fortune t’ appelle au rang de ses victimes ; Et le ciel, accusé de s
he : Prêt au moindre mouvement, Il frappe du pied la terre, Et semble appeler la guerre Par un fier hennissement. 792. C’es
I, 3.) Il ne fait que sortir encor d’une victoire. (Ibid.) Je n’ appelle plus Rome un enclos de murailles Que ses proscrip
grâce et la fleur de la langue grecque, que devait goûter celui qui s’ appelait « papillon du Parnasse ». C’est précisément Plato
La charmante comédie de l’École des Femmes (1662) pourrait aussi être appelée une école des maris. La déconvenue d’Arnolphe, qu
malignement, pour l’attaquer et le calomnier. Il leur répondit et en appela au public par la Critique de l’École des Femmes (
-vous qu’il cherche ou qu’il a. Il en résulte une de ces pièces qu’on appelle « à tiroir ». Éraste nous raconte lui-même sa ren
qu’ils dussent figurer dans sa « copie ». 900. Cerf de sept ans. On appelle cors (cornu, corne) ou andouillers, les chevillur
homas Diafoirus. 906. Cornet pour avertir de loin. Étymol. : hucher, appeler . Hucher en paume (Rabelais), appeler en faisant
tir de loin. Étymol. : hucher, appeler. Hucher en paume (Rabelais), appeler en faisant un cornet de ses deux mains. 907. Mau
laisse courre. 909. Ordinairement taïaut, cri du chasseur, lorsqu’il appelle les chiens pour les lancer. « M. de Marsillac con
 222. 936. François de la Mothe Le Vayer (1583-1672), que G. Naudé a appelé le Plutarque de la France, a écrit un grand nombr
Amourettes. Boileau, fait allusion à ce titre dans l’Épître IX. On l’ appelait le « singe de Voiture ». 943. Boileau, on le sai
d’une prêteuse sur gages pour amener le dénouement d’une pièce qui s’ appelle le Joueur, est d’un auteur qui a parfaitement Bai
Colbert que l’on a surtout retenu d’Hesnault. On a peine à l’entendre appeler « avare et lâche » le grand Colbert. Nous le donn
précations contre Rome : Cependant en mourant, ô peuple ambitieux, J’ appellerai sur toi la colère des cieux : Puisses-tu rencontr
ièce, LXXX, La vie de Paris et de Versailles) de Ce tourbillon qu’on appelle le Monde… : Après dîné l’indolente Glycère Sort p
plaise. Ou chantez vos plaisirs ou quittez les chansons… La nature t’ appelle , apprends à l’observer ; La France a des déserts,
ans toutes les mains. Damis, le jeune poète enthousiaste, qui se fait appeler M. de l’Empyrée, attend du succès d’une tragédie
Centaures, dit la Fable, étaient nés d’Ixion et d’une Nuée. Ovide les appelle (Mét., XII, 211, 541) Nubigenas . 1240. Latinis
s embrassements j’ignore la douceur, Et les enfants de la vallée Ne m’ appellent jamais leur sœur. Je ne partage pas les jeux de l
e. Quoi qu’il en soit, on rattache les Huns et les Cosaques aux races appelées dans l’antiquité Scythes, dans le moyen-âge et po
da l’ordre des Minimes. Le bruit de ses guérisons miraculeuses le fit appeler par Louis XI, qui espérait que les prières du sai
par les Sarrasins, sonna de son oliphant (cor d’ivoire, elephas) pour appeler à son secours l’empereur, déja arrivé sur le vers
ses petits. Voyez la fable 1re, livre II, de Florian. 1391. Goémon, appelé aussi varech, herbe marine comme l’algue (alga).
, cal, callosité, durillon). 1403. Râteaux avec lesquels le commis ( appelé croupier) du banquier attire à lui l’argent perdu
. Voyez la tragédie de Lucrèce, par Ponsard. 1409. Le faux ébénier, appelé aussi cytise laburnum. Cf. Virgile, Buc., 1, 79 :
i dans les sillons altérés Font ondoyer leurs têtes blondes : il les appelle , avec un peu de recherche, « l’ondoyant espoir »
o. 1434. C’est-à-dire : qui ont des reflets ondulés comme l’étoffe appelée moire. 1435. Nacrée, qui réfléchit une lumière
vive et frêle, Qui, s’égarant de tous cotés, Voles où ton instinct t’ appelle , Souvent tu déchires ton aile Aux épines des volu
comme on sait, par Froissart, Ronsard, R. Belleau, etc. 1437. On a appelé le papillon une « fleur ailée ». Pour Th. Gautier
ures, XV) : Ô mère universelle, indulgente Nature ! qu’A. de Musset appelle « l’Immortelle nature », rassure ici la raison du
e incertaine. 1454. Avant la douce et fraîche « idylle » (ainsi l’a appelée le poète) Marie, deux figures contemporaines pers
gne des Oliviers. — Tibériade, ville de Palestine (Galilée). Son lac, appelé aussi Lac de Génézareth et Mer de Galilée, est, t
88 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre XI. De l’orthographe. » pp. 53-58
courte-pointe, avant-coureur. Du tréma. 173. — Letréma (¨). On appelle ainsi deux points placés sur le voyelles, i, u, e
er mot comme fatigue. De la cédille 174. — La cédille (ç). On appelle ainsi une petite figure qu’on met sous le c devan
leçon, façade, reçu. De la parenthèse. 175. — laparenthèse. On appelle ainsi deux croissants () dans lesquels on renferm
89 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
s citoyens qui, au commencement des états généraux (c’est ainsi que s’ appelait alors cette convention nationale, encore garrotté
siècle était arrivée par l’isolement à l’adoration de soi-même ; elle appelait barbare tout ce qui était étranger, et Voltaire l
mais cette uniformité est une douleur habituelle pour les caractères appelés à une destinée qui leur soit propre9 ; le sentime
ments de Rome. Oswald et Corinne allèrent d’abord au Panthéon, qu’on appelle aujourd’hui Sainte-Marie de la Rotonde. Partout,
arpéienne ; au pied de cette roche l’on trouve aujourd’hui un hôpital appelé l’hôpital de la Consolation. Il semble que l’espr
voyait debout sur un immense chariot, avec douze compagnons d’armes, appelés ses douze pairs, qu’il surpassait de toute la têt
bois sacré. Quand de sa main droite Mérovée agitant un drapeau blanc appelait les fiers Sicambres au champ de l’honneur, ils ne
rre, ils retombent ensuite dans leur première obscurité90. L’Eurotas, appelé d’abord Himère, coule maintenant oublié sous le n
rrivé à travers tous les obstacles et tous les périls. Votre général, appelé au trône par le choix du peuple et élevé sur vos
uveau dessein. Enfin le roi, contre l’avis de Strafford lui-même, fit appeler les deux chambres, et reconnaissant les fautes du
n habit, le cœur aussi tranquille qu’en le quittant pour dormir. » Il appela le bourreau, lui pardonna, pria encore un moment,
s classes ouvrières, et dans la jeune génération des classes moyennes appelées aux professions libérales, que, de nos jours, l’i
huitième siècle. Les hautes fonctions politiques que M. Villemain fut appelé à remplir après 1830 ne firent que doubler sa pro
r les âmes. Armé contre toutes les passions, sans avoir le droit d’en appeler aucune à son secours, il est obligé de créer une
développa rapidement sa double vocation philosophique et littéraire. Appelé peu d’années après (1815) à suppléer M. Royer-Col
malheureuse et même plus mal employée que celle des citoyens qu’on a appelés les derniers Romains ? Brutus, en tuant César, se
tribu, celle qui habitait, vers les bouches de l’Yssel, le territoire appelé Saliland, ou pays de Sale, devint la tête de tout
n du cinquième siècle199. Les Franks étaient arrivés jusqu’à un bourg appelé Helena, qu’on croit être la ville de Lens. Ils av
précis où ils voulaient frapper. Outre la hache, qui, de leur nom, s’ appelait francisque, ils avaient une arme de trait qui leu
le Gast de Rode, le Gast de Sale et le Gast de Winde, dans les lieux appelés canton de Wise, canton de Sale, canton de Bode et
e dixième siècle par la révolte des gouverneurs des provinces, qu’ils appellent grands feudataires ; ensuite, ils montrent la féo
urce de la fortune des petits souverains de l’Île-de-France, que nous appelons rois de la troisième race. L’opinion qui, au temp
endard bénit par le pape était porté à côté de lui par un jeune homme appelé Toustain le blanc. Au moment où les troupes allai
ur une hauteur voisine, pour prier et regarder le combat. Un Normand, appelé Taillefer, poussa son cheval en avant du front de
aille, sans que personne osât le réclamer ; enfin la veuve de Godwin, appelée Githa, surmontant sa douleur, envoya un message a
ns la condition humaine, jusque dans ces jouissances passagères qu’on appelle le bonheur. Au début de la vie, notre nature, s’é
aussi leur vocation qui les agite au sein de leurs forêts et qui les appelle à leur tour sur la scène du monde. Ils y paraisse
e connaissent ; quand on songe à cette obscure prédestination qui les appelle tour à tour sur la scène du monde, qui les y fait
e dix-huit ans, Marie Stuart, dont on avait saisi les lettres où elle appelait l’Espagne à son secours, fut traduite devant une
toute la nuit pour écrire et pour prier. À la fin de son repas, elle appela tous ses serviteurs, et ayant versé du vin dans u
giés de la Providence, par ces nobles serviteurs de l’humanité, qu’on appelle les grands hommes. C’est par eux que le genre hum
ne la vieillesse ? Je sais que, le roi mort, le droit sacré du sang L’ appelle à la couronne et l’élève à son rang. Mais cet esp
que crains-tu d’elle ? C’est sans doute en ces lieux ton destin qui l’ appelle . N’a-t-elle pas prédit ta gloire, tes exploits, C
s son feuillage aride. C’était l’heure fatale où le jour qui s’enfuit Appelle avec effroi les erreurs de la nuit, L’heure où, s
n effrayant prestige ? » Par des mots inconnus ces êtres monstrueux S’ appelaient tour à tour, s’applaudissaient entre eux, S’appro
. Suscitez contre moi les enfers et les cieux ; Du fond de ces enfers appelez les Furies, Avec tous leurs serpents, leurs feux,
evant les qualités. Admis à l’Académie française en 1774, Delille fut appelé en même temps à occuper au collège de France la c
és dans de riches volières, et en un mot le goût de la villégiature s’ appelait l’amour de la campagne. Delille a rarement dépass
comte de Choiseul-Gouffier, ambassadeur de France à Constantinople, l’ appela auprès de lui. Quelques années avant M. de Chatea
orreurs même en lui gravent mieux leur image ; Et lorsque la victoire appelle son courage, Si le fifre imprudent fait entendre
il les quitte ; L’effroi suspend ses pas, l’effroi les précipite : Il appelle  : l’écho redouble sa frayeur ; De sinistres pense
main son conducteur fidèle, Il part, il vole aux lieux où la clarté l’ appelle . Dieu ! quel ravissement quand il revoit les cieu
esse, disait-il, Charles IX tuera la royauté. » Marie-Joseph semblait appelé , par ce premier succès, à devenir le poète de la
-Joseph Chénier mourut en 1811, et ce fut M. de Chateaubriand qui fut appelé à lui succéder à l’Académie française. Le contras
mais Rome a connu deux enfants de Tibère ; Et souvent mon époux vous appelait son père. TIBÈRE. Lui ! ce rival de gloire à Tibè
e et se résume dans le refrain, « cette rime de l’air », comme on l’a appelé heureusement. On comprend par là que le récit d’u
r d’éternels nuages, Sur ces flots sillonnés par d’éternels orages, J’ appelais , je bravais le choc des éléments » Semblable à la
ed, tandis que le roi reste debout les mains jointes. Pécheur, qui m’ appelez à ce saint ministère, Parlez donc. LOUIS, après a
ce poète de dix-huit ans, que M. de Chateaubriand avait publiquement appelé un enfant sublime. En 1822 parurent les Odes et b
ôt le droit, la médecine et la peinture : une irrésistible vocation l’ appelait à être poète. La guerre entre les romantiques et
la réalité revient pour s’assouvir, Au fond des vains plaisirs que j’ appelle à mon aide Je trouve un tel dégoût, que je me sen
auté ; Quand Horace, Lucrèce et le vieil Épicure, Assis à mes côtés m’ appelleraient heureux Et quand ces grands amants de l’antique n
ette nuit triste et silencieux, Et qui, comme un oiseau que sa couvée appelle , Pour pleurer avec toi descends du haut des cieux
s parmi les courtisans qui tourbillonnaient autour de Louis XIV. On l’ appelait le contemplateur, parce qu’il était sans cesse à
continue avec C. Delavigne les traditions classiques. On l’a souvent appelé le chef de l’école du bon sens. Chez plusieurs, i
jourd’hui sous ce nom ne saurait exister en Égypte ; mais comme Pline appelle basalte la pierre égyptienne dont ces lions sont
les Ruines des monuments de la Grèce. 79. De λέσχη, conversation. On appelait ainsi un lieu particulier, dans chaque ville de l
l’Eurotas. 81. Poète lyrique du septième siècle avant J.-C. 82. On appelait χρυπτεία l’espèce de maraudage auquel on exerçait
ire au livre II de l’Histoire de la Révolution d’Angleterre. 131. On appelle de ce nom le célèbre pacte populaire du 1er mars
La lettre dans laquelle Louis XVI demandait à l’Assemblée le droit d’ appeler au peuple était d’André Chénier. C’était assez, s
fectations, ou dans ce vulgaire amalgame de deux genres opposés qu’on appelle la prose poétique, signe fatal des littératures e
sel, antique demeure des Saliens, un canton nommé Salland et un autre appelé Twente. Le canton de Wise tirait probablement son
ns donnaient à tous les Occidentaux, Bretons, Gaulois ou Italiens Ils appelaient langue welsche la langue latine, et population we
t, il a cherché la lumière dans le grand fait de la Rédemption, qu’il appelle éloquemment « le pôle divin placé au milieu des t
te poétique. Mais nous n’irons pas, avec l’illustre auteur, jusqu’à l’ appeler l’ange de l’assassinat ; cette alliance de mots n
Voilà, dit M. Villemain, une espèce de magicienne du grand ton, qui s’ appelle du beau nom d’Iphyctone, qu’on ne voit pas, qu’on
tait lui qui la consolait, si le charme de la douleur partagée doit s’ appeler consolation. » 388. On aimera, après la lecture
alabre, et mort en 1508. 422. Le père du jeune duc de Nemours avait appelé Coitier à la cour. V. l’acte Ier, sc. 4, où Coiti
rtuner de tant de choses. » 427. Charles VII avait formé le projet d’ appeler son second fils à la couronne ; mais il n’eut pas
aillir de nos lèvres, il faut nous parler de l’âme qui souffre et qui appelle notre âme à son secours. 447. Le ravissant cant
utôt à l’école de d’Holbach et des encyclopédistes. 457. « Kant. » — Appeler Kant un rhéteur fera sourire un philosophe. Quoi
90 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
ait réussi à convaincre ses auditeurs. Dans cette partie du discours, appelée argumentation, il faut d’abord choisir, parmi tou
exciter parmi ses auditeurs. Il présentait à son imagination ce qu’il appelait phantasiæ ou visiones, une vive image des maux ou
éré quelques menaces de dénoncer Verrès à son arrivée à Rome, et de l’ appeler à se justifier d’avoir mis dans les fers un citoy
enflammé de fureur, court à la place publique, y fait traîner Gavius, appelle le bourreau, et, au mépris des lois, au mépris de
’on puisse commettre dans le débit. Cette manière de parler, que l’on appelle théâtrale ou emphatique, donne au discours un air
lus fort, par lequel on distingue la syllabe accentuée d’un mot, pour appeler plus principalement l’attention, et montrer l’imp
n garder de leur appliquer une espèce de récitatif uniforme, ce qu’on appelle ordinairement psalmodier. Lorsque le sens ne se t
ut cependant qu’elle soit sensible à l’oreille. Cette pause, que l’on appelle encore césure, tombe toujours, dans la poésie fra
us harmonieuse que celle de la conversation ordinaire. C’est ce qu’on appelle déclamer. Bien que cette manière s’éloigne assez
esse instructus orator. Ce qui signifie qu’il doit avoir ce que nous appelons une éducation libérale, et réunir les connaissanc
ou bizarres ; en sorte que, jetés hors de la carrière qu’ils étaient appelés à suivre, au lieu de devenir des hommes utiles et
re, est un juste sujet de reproche à faire à ceux que leur profession appelle à parler en public. Les rhéteurs anciens, il est
En matière de goût, comme en éloquence et en poésie, à qui faut-il en appeler  ? quel étendard faut-il suivre à quelle autorité,
événements comme s’ils se passaient sous nos yeux. C’est là ce qu’on appelle véritablement la peinture historique. La plupart
lueurs. Le langage de ce pays était un mélange de latin et de gaulois appelé langue romane ou romance, et comme les contes des
e les contes des troubadours étaient écrits dans cette langue, on les appela romans. Ce nom resta dans la suite à toutes les c
s les vers qu’ils composaient ; et telle fut l’origine de ce que nous appelons la versification, ce langage où les mots, arrangé
rbolique, ce genre de poésie que nous avons eu longtemps l’habitude d’ appeler poésie orientale, parce que c’est de l’Orient que
distinction entre toutes ces parties diverses qui forment ce que nous appelons la littérature ou les belles-lettres. L’on confon
es intervalles égaux, de sons qui se correspondent, et que nous avons appelés rimes. La première méthode était celle des Grecs
pos les longues et les brèves, on inventa ce que les grammairiens ont appelé pieds métriques, je veux dire les dactyles, les s
e la voix avec lequel nous prononçons certaines syllabes, et que nous appelons accent. Cet accent ne rend pas la syllabe plus lo
les de la vie champêtre fussent capables de leur inspirer ce que nous appelons la poésie. Chez tous les peuples, elle dut sa nai
vue avant de se cacher. (Trad. de Tissot.) Voilà ce que les Français appellent de la naïveté ; voilà qui est parfaitement assort
complètes et plus distinctes. Il est des épithètes que l’on pourrait appeler générales, qui paraissent d’abord ajouter quelque
nt, et d’une manière bien plus minutieuse, les détails de ce que nous appelons la vie commune ; mais il se montre, à cet égard,
e d’un bon gouvernement sur le peuple ; elle est extraite de ce qu’on appelle les dernières paroles de David, rapportées au sec
es Juifs ou des Hébreux. La scène se passe dans cette partie d’Arabie appelée la terre de Hus ou l’Idumée ; les images sont gén
les obstacles qui s’opposent à leurs entreprises, forment ce que l’on appelle le nœud ou l’intrigue de l’épopée ; et c’est à en
sse reconnaître les traits de la nature humaine. C’est ce qu’Aristote appelle les mœurs dans un poème. Il n’est pas nécessaire
dieux et des êtres surnaturels. Ceci nous mène à l’examen de ce qu’on appelle le merveilleux dans un poème épique, et c’est la
rce de ces ravissantes merveilles ( speciosa miracula , ainsi que les appelle Horace) qui remplissent ce poème si extraordinair
turellement à parler des divinités d’Homère, de cette partie que l’on appelle le merveilleux du poème. Les dieux y jouent un tr
orne à trois, savoir : le commencement, le milieu, et la fin ; il les appelle le prologue, l’épisode, et l’exode. Il est vrai q
ient grands amateurs de ces sortes de dénouements fondés sur ce qu’on appelle une anagnorisis ou reconnaissance, c’est-à-dire s
sortie d’un de ceux qui étaient sur le théâtre, détermine ce que l’on appelle une scène37. Ces scènes, ou ces conversations suc
it mouvoir par des fils, et qui paraissent à la voix de celui qui les appelle . La perfection de l’art, au contraire, consiste à
ue disait le premier. Les acteurs tragiques portaient une longue robe appelée smyrna ; elle flottait sur le théâtre. Exhaussés
ectées sur le théâtre français. Corneille, que l’on peut avec justice appeler le père de la tragédie en France, se distingue pa
n comparer : mais aussi il n’en est peut-être pas une que l’on puisse appeler véritablement bonne, ou que l’on puisse lire avec
laquelle la censure n’a rien à reprendre. Polir les mœurs des hommes, appeler leur attention sur les bienséances qu’ils doivent
Rome une comédie où les mœurs nationales étaient représentées ; on l’ appelait comœdia togata ; et l’on distinguait celle qui ra
t particulier, et qui ne ressemblent en rien à ce qu’on est convenu d’ appeler comédie. Elles montrent jusqu’à quel point les At
dèles. Plaute est remarquable par son style expressif, et ce que l’on appelle la force comique [vis comica]. Comme il écrivait
il ne produit point les mêmes impressions. Comment faudra-t-il donc l’ appeler  ? ou sur quoi se fonde-t-on pour le ranger parmi
r les objets sublimes. Le style de ces descriptions est ce qu’on doit appeler le style sublime. Une tempête est dans la nature
ue que le sublime dans le style ou dans les descriptions. « Ce qu’on appelle le style sublime appartient aux grands objets, à
présents qu’il avait reçus des dieux, et qu’il ne m’est pas permis d’ appeler des qualités humaines, il a effacé tout ce qu’il
ourage et la guerre ; on dit des voiles pour des vaisseaux, et cela s’ appelle métonymie. On fait donc une métonymie en disant t
qu’il a désarmé sa rigueur, qu’il en a triomphé, etc. C’est ce qu’on appelle euphémisme, ou, vulgairement, beau langage. « La
éfit Pompée ; Rome conquit le monde ; Louis XIV prit Namur. Ce tour s’ appelle synecdoque, réunion de tous en un seul. « Les fig
tions, la disposition des preuves, enfin tout ce qui tient à ce qu’on appelle l’invention. Dans l’élocution, il y a quelque dif
dison, de donner le titre de poème épique au Paradis perdu de Milton, appelez -le, si vous voulez, un poème divin, donnez-lui te
du Télémaque avait trop de goût, était trop savant et trop juste pour appeler son roman du nom de poème. J’ose dire plus, c’est
oucher. « Au contraire, le Convive de pierre, qu’on a si mal à propos appelé le Festin de pierre, fut versifié après la mort d
dans un château de petites comédies qui tenaient de ces farces qu’on appelle parades ; on en fit une en l’année 1732, dont le
x qui, depuis trente ans, ont voulu substituer à la tragédie ce qu’on appelle le drame, ont profité de notre disposition nature
comme une corruption de l’art ; mon opinion serait plus modérée. Je n’ appelle corruption que ce qui est d’un goût faux ; je n’e
l’objet de l’idée, le sentiment intérieur est l’objet de l’émotion. J’ appelle l’expression de l’une, le langage des idées ; j’a
l’émotion. J’appelle l’expression de l’une, le langage des idées ; j’ appelle l’expression de l’autre, le langage des émotions.
bas, sont rarement agréables ; c’est ce que Shakspeare, dans Hamlet, appelle scier l’air avec sa main . Les mouvements obliqu
ar une série de pieds bien différents. Le vers, par exemple, que l’on appelait asclépiade, et dont Horace se servit dans la comp
re, « l’entrée d’un nouveau personnage sur le théâtre, forme ce qu’on appelle une nouvelle scène. » Nous n’avons pas trouvé cet
91 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — P — article »
ur. Ils osèrent déclarer la guerre à Hercule, qui avoit tué leur roi, appelé Antée, et que bien souvent on appelle simplement
Hercule, qui avoit tué leur roi, appelé Antée, et que bien souvent on appelle simplement Pygmée.
92 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
e parties ? La disposition comprend trois parties : le commencement, appelé , selon les genres, exposition, début, exorde ; le
e au limon soulevé par la violence d’une inondation terrible. 387. Qu’ appelle-t -on dissimilitude ou contraste ? La dissimilitude
depuis son origine jusqu’à sa conclusion. C’est avec raison qu’on l’a appelée un petit drame, ayant son exposition, son nœud et
erloo, la prise d’Alger ; et l’intérêt de l’art ou de la composition, appelé intérêt artificiel, qui résulte du talent et de l
position, le nœud et le dénoûment. Ces trois parties forment ce qu’on appelle la disposition. I. 404. Qu’est-ce que l’expo
s premières qualités conviennent à l’exposition ordinaire, qu’on peut appeler début simple ; les deux autres constituent le déb
fera connaître très brièvement ; et le récit aura un complément qu’on appelle achèvement. 419. Citez un modèle de dénoûment. C
e que nous entendons ici par narration familière, et ce que Marmontel appelle conte dans la conversation, est le récit bref et
l y a de plus insipide. Ce trait n’est pourtant pas toujours ce qu’on appelle un bon mot ; c’est un trait de naturel, de mœurs,
mises par écrit entre deux personnes séparées par la distance. On les appelle lettres familières ou lettres proprement dites. 4
n amenés, employés à propos et surtout avec réserve. Quant à ce qu’on appelle esprit, nous dirons avec M. Pérennès, qu’il consi
ntérêt d’une tierce personne : lettres de recommandation. 478. Qu’ appelle-t -on lettres de recommandation ? Les lettres de re
de beaux modèles épistolaires, surtout dans le genre pieux ; Balzac, appelé par Ménage le Grand Épistolier, et Voiture auquel
93 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
revers de fortune, à 36 ans, sur la recommandation de Bossuet, il fut appelé à Paris pour enseigner l’histoire à M. le Duc, pe
iguraient les originaux de la cour et de la ville. A Chantilly, qu’on appelait l’écueil des mauvais ouvrages, protégé par le cré
ille, lui soit préféré, quelques autres qu’il lui soit égalé : ils en appellent à l’autre siècle, ils attendent la fin de quelque
assez de fond pour remplir le vide du temps1 sans ce que le vulgaire appelle des affaires. Il ne manque cependant à l’oisiveté
qu’un meilleur nom, et que méditer, parler, lire et être tranquille s’ appelât travailler. Un homme de mérite, et qui est en pla
 ; il tend à de si grandes choses, qu’il ne peut se borner à ce qu’on appelle des trésors, des postes, la fortune et la faveur.
t madame de la Fayette. 3. La Fontaine. 1. Boileau. 2. Racine. 3. Appeler Corneille l’auteur d’Œdipe, c’est trop oublier le
94 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
une manière ingénieuse, nouvelle et piquante, et s’interdire ce qu’on appelle les finesses du style ; non sans doute : nous vou
ts qui ne seraient pas français, et c’est ce que les grammairiens ont appelé barbarisme. Il a lieu toutes les fois que l’on se
ifier ce qu’ils signifient ordinairement ; et ce troisième défaut est appelé impropriété. Surtout qu’en vos écrits la langue
origine d’une certaine ville de l’île de Chypre, fondée par Solon, et appelée Σολοι. On accourut en foule pour la peupler, et l
95 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
isette » ; et le vieux laboureur expire de faim sur sa porte. Jupiter appelle cela gouverner le monde, et il a tort. Vernet app
porte. Jupiter appelle cela gouverner le monde, et il a tort. Vernet appelle cela faire des tableaux, et il a raison2. Por
ne la croyait. Je n’ai jamais été bien fait que par un pauvre diable appelé Garant, qui m’attrapa, comme il arrive à un sot q
t quelle profonde sagesse il y avait dans ce que l’aveugle philosophe appelle la folie de la croix. Dans l’état où j’étais, de
96 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
celles qui sont propres à l’amplification oratoire et nous les avons appelées lieux communs. Nous avons énuméré les principaux
breuses, plus imprévues et plus irréfutables par conséquent, que nous appelons artificielles, parce que nous les tirons de notre
nie, à la risée des jeunes gens dont il marchait toujours entouré. Il appelait leur art une routine ; il le comparait à une cuis
is beaucoup parlé, beaucoup étudié et surtout beaucoup agi. (Ce qu’on appelle aujourd’hui hommes de lettres n’existait pas alor
e détail de cette œuvre de persuasion, si belle dans son unité, qu’on appelle un discours. L’exorde contient en germe toute la
t, et non devant un roy qui n’a jamais esté en guerre. Avant qu’estre appelé à cette grande charge que Dieu vous a donnée, et
faut qu’il connaisse les faits de la cause. L’exposition des faits s’ appelle narration. La narration est le centre de la toile
es, chacune d’elles appelant à sa suite des idées secondaires, qui en appellent d’autres à leur tour. C’est une série d’arguments
 ! tas de poltrons ! » Peut-être au début de la bataille les avait-il appelés des héros. Un célèbre chef de bandes fait à la je
Elle distingue deux sortes de figures : les figures de mots, qu’elle appelle tropes, du mot grec τρίπω, tourner, parce qu’elle
97 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
littéraires qui ouvrent chaque siècle ; 2° des groupes que nous avons appelés secondaires et où nous avons réuni les écrivains
le ne partage que l’histoire de sa poésie ; le manifeste de Du Bellay appelle la poésie à une révolution déjà faite dans la pro
considérable. Le Milanais Alciat (1492-1550) commença à Bourges, où l’ appela François Ier, et continua en Italie l’école nouve
deux siècles pour qu’on lui rendit pleine justice. Le xviie  siècle, appelé à recueillir son héritage, ne l’a accepté que sou
tant que. VII. négation Mie, non mie = ne pas. La logique, qui appelle la négation aujourd’hui dans : J’ai plus de livre
res que vous n’en avez (c.-à-d. vous n’en avez pas autant que moi), l’ appelait aussi dans d’autres tournures qui ont un sens nég
z de Atheneus13, attendant l’heure qu’il plaira a Dieu mon createur m’ appeler et commander yssir de ceste terre. Parquoy, mon f
e crainte et terreur : c’est asçavoir que ce nouvel Evangile (ainsi l’ appellent -ils) ne cerche autre chose qu’occasion de seditio
et enfle les paroles : pectus est, quod disertum facit98 : nos gents appellent jugement, langage99 ; et beaux mots, les pleines
tesque118, non plaideresque, mais plustost soldatesque, comme Suetone appelle celuy de Julius Cesar, et si ne sens pas bien pou
ppelle celuy de Julius Cesar, et si ne sens pas bien pourquoy il l’en appelle . I’ay volontiers imité cette desbauche qui se veo
eaucoup si la fortune y arrive une fois en trois siecles. Ce que nous appelons ordinairement amis et amitiez, ce ne sont qu’acco
e de : La Défense et illustration de la langue française (1549). Il y appelle , au nom de la patrie (il est le premier qui popul
iuste. Car sans point de doubte elle estoit proprement ce que Platon appelle une ville bouillante188, aiant premierement esté
oz tables les fruicts doulx avec le meurtre et le sang ? Et puis vous appeliez les lions et les leopards bestes sauvages ! (Ib
talien. Les rustiques figulines de l’« ouvrier de terre », comme il s’ appelait modestement, se répandirent, et le connétable de
de ce genre, et après lui Varron, le polygraphe latin, qui les avait appelées Ménippées ; Henri Estienne avait publié, en 1569,
mour tel quel. Car entant que l’amour divin embellit nostre ame, il s’ appelle grace, nous rendant agreables à sa divine majesté
divine majesté ; entant qu’il nous donne la force de bien faire, il s’ appelle charité ; mais quand il est parvenu jusques au de
ous fait operer soigneusement, fréquemment et promptement, alors il s’ appelle devotion. C’est pourquoy celuy qui n’observe tous
commence à exercer personnellement le pouvoir (1661) ; la seconde est appelée proprement Siècle de Louis XIV. Dans la première,
gieuse, nous retrouvons Bossuet et avec lui Fénelon, et celui qu’on a appelé le grand Arnauld, la plume la plus infatigable du
e Paris ou de son château des bords de la Charente, et qui l’ont fait appeler « le grand épistolier de France », qu’à sa part c
gne, où l’occasion des guerres qui n’y sont pas encore finies m’avoit appelé  ; et, comme je retournois du couronnement de l’em
cunement approuver ces humeurs brouillonnes et inquiètes qui, n’étant appelées ni par leur naissance ni par leur fortune au mani
er, et de manque de jugement en la conduite de mon chef-d’œuvre, vous appelez cela des civilités d’auteur ? Je n’aurois besoin
rquez sur un ouvrage de deux mille, et que ceux qui s’y connoissent n’ appelleront jamais de simples traductions ; vous avez déclamé
) les Lettres de Louis de Montalte à un provincial de ses amis, qu’on appela souvent les Petites Lettres, qu’on appelle aujour
ovincial de ses amis, qu’on appela souvent les Petites Lettres, qu’on appelle aujourd’hui les Provinciales, « modèle de la plus
ie du bien de vous ? n’en dites point. Il y a des endroits où il faut appeler Paris Paris, et d’autres où il le faut appeler ca
es endroits où il faut appeler Paris Paris, et d’autres où il le faut appeler capitale du royaume. Quand dans un discours se tr
mais de louer et d’approuver tout indifféremment ; et c’est ce qu’on appelle complaisance, qui est une humeur plus commode pou
ce chapitre, ou traité, qui « enlevait » Mme de Sévigné : « Ce qui s’ appelle , ajoute-t-elle, chercher dans le fond du cœur ave
posant lui-même, et ramena à Paris, en 1658, une troupe de comédiens, appelée d’abord l’illustre théâtre, puis troupe de Monsie
reprocher ses parens, et qu’elle ait des enfans qui aient honte de m’ appeler leur grand’maman. S’il falloit qu’elle me vint vi
ésiastique et le plus grand style de notre littérature. Bossuet a été appelé le « dernier père de l’Église ». Il a réuni la vi
la gloire et à la beauté des originaux… L’usage, je le confesse, est appelé avec raison le père des langues. Le droit de les
femme, mère de rois si puissans376, et souveraine de trois royaumes, appelle de tous côtés à cette triste cérémonie, ce discou
té, voilà ce qu’on vous préfère ; voilà ce qui éblouit les âmes qu’on appelle grandes ! (Oraison funèbre de la princesse Pala
aux ouvrages », dit le cardinal Maury, la place à laquelle il l’avait appelé , et qu’occupa ensuite Massillon. Le premier a ess
e, le reste ne coûtoit plus rien ni à prendre ni à conserver. Je vous appelle à témoins de cette vérité, chers et illustres ami
ses de Fouquet. La reconnaissance lui a inspiré une éloquence qu’on a appelée , après Voltaire, cicéronienne, et dont les princi
ce supérieure à la chambre de justice, une justice où Votre Majesté n’ appellera point seulement sa sévérité, mais aussi sa bonté,
qu’elle flatte leur peu de lumière et leur paresse, leur permettant d’ appeler leurs fautes du nom de malheur, et l’industrie d’
lle mourut auprès de sa fille. La belle et froide Mme de Grignan, qui appelait Descartes « son père », a laissé quelques écrits
e aussi que je pense continuellement à vous : c’est ce que les dévots appellent une pensée habituelle ; c’est ce qu’il faudroit a
ts, qu’un petit animal relégué en un coin de cet espace immense qu’on appelle le monde, après les avoir observés, s’est fait un
la qualité qu’il appréciait le moins, l’imagination. C’est lui qui a appelé l’imagination la « folle du logis ». Il dut à la
ble, à côté des tragédies de Racine, le Petit Carême de celui qu’il a appelé (Lettre à M. de la Vallière, 1762) le « Racine de
s dames, lorsque M. le duc d’Orléans parut à la porte du cabinet et m’ appela . Je le suivis dans son arrière-cabinet en bas sur
Le médecin Guy Patin (1601-1671), le médecin des trois S, comme on l’ appelait (Saignée, Son, Séné), franc Picard des environs d
monnaire estimé, comme un autre jésuite, Cheminais (1652-1689), qu’on appelait , dit Voltaire, « le Racine de la chaire » ; Bourd
ls contre la république de Venise (1674), rappellent Salluste. On l’a appelé avec indulgence le Salluste français. L’abbé Fleu
e fort propre et un lit de duvet. Le jour suivant, Monseigneur me fit appeler de bon matin. C’étoit pour me donner une homélie
cate des vraies beautés d’un ouvrage. « Voilà, s’éeria-t-il, ce qu’on appelle avoir du goût et du sentiment ! Va, mon ami, tu n
au prince. Atalmuc avoit parmi ses secrétaires un jeune Cachemirien, appelé Zéangir, qu’il aimoit plus que les autres. Il pre
t, je crois que le roi ne tardera guère à se réveiller : Mon devoir m’ appelle auprès de lui. » À ces mots, il marcha vers le pa
des lamentations. Le jour suivant fut le jour de crise. Le duc me fit appeler le matin. J’entrai dans sa chambre, plus tremblan
qui fait penser. Son livre devrait être le bréviaire de ceux qui sont appelés à gouverner les autres. » (Voltaire, Lettre du 5 
d art de régner : qu’il approche de lui l’honneur et la vertu ; qu’il appelle le mérite personnel. Il peut même quelquefois jet
ter les yeux sur les talent. Qu’il ne craigne point ses rivaux, qu’on appelle les hommes de mérite ; il leur est égal dès qu’il
de Saint-Pierre, au milieu du lac de Bienne. Cette petite île, qu’on appelle à Neuchâtel l’île de la Motte, est bien peu connu
s préférables à tout ce que j’avois trouvé de plus doux dans ce qu’on appelle les plaisirs de la vie. Souvent, averti par le ba
concours actif de mon âme, ne laissoit pas de m’attacher, au point qu’ appelé par l’heure et par le signal convenu, je ne pouvo
ir tout entière ; tant que cet état dure, celui qui s’y trouve peut s’ appeler heureux, non d’un bonheur imparfait, pauvre et re
dans la succession des temps : ce sont ces changemens divers que nous appelons ses époques565. (Les Époques de la nature, débu
et de ses services ? Je crois sentir, Sire, en moi-même, que je suis appelé à cet honneur, par quelque chose de plus invincib
end dans tous les cas, vous écrit dans tous les coins, et qui se peut appeler , à juste titre, votre homme de lettres ? Seroit-i
t en si grande hâte. Il me répondit : « Je viens du quartier de l’île appelé la Poudre-d’Or ; on m’envoie au port avertir le g
es après le coucher du soleil, il l’avoit entendu tirer du canon pour appeler du secours, mais que la mer étoit si mauvaise qu’
de ne pas s’avancer vers une ville qui, par son inaction, aura paru l’ appeler d’elle-même, qui n’aura pas su s’emparer des posi
(sic) de cette loi de lèse-majesté, en y comprenant les écrits qu’il appelait contre-révolutionnaires. Bientôt les extensions n
 ; crime de contre-révolution au journaliste Crémutius Cordus d’avoir appelé Cassius et Brutus les derniers des Romains ; crim
Tous ces dénonciateurs se paraient des plus beaux noms, se faisaient appeler Cotta, Scipion, Régulus, Cassius, Sévérus. La dél
volution contre son vieux père, déjà exilé ; après quoi il se faisait appeler fièrement Brutus. Tels accusateurs, tels juges. L
lpes, qui a précédé dans ce genre d’exploration et d’ouvrages Ramond, appelé de son nom, « le Saussure » des Pyrénées ; enfin
re nation. Que l’on se représente donc un de ces orateurs que Cicéron appelle véhéments et en quelque sorte tragiques 617, qui,
oit pour méditer encore une fois avant de mourir ; enfin, il nous fit appeler . Tous les amis de ce grand homme et les principau
ortraits et anecdotes.) Les souvenirs Les souvenirs ! On les appelle doux et tendres, et de telle façon qu’ils soient,
ion et pour le bon maintien. Aimable, aimé de tout le monde, ce qui s’ appelle un joli François, un joli garçon, un brave garçon
t de la conversation sont le plus généralement répandus : et ce qu’on appelle le mal du pays, ce regret indéfinissable de la pa
même à qui l’on ferait beaucoup de mal, et c’est précisément ce qu’on appelle de la coquetterie ; cette coquetterie n’appartien
. Villemain, le plus naturel qu’il ait écrit ». La Restauration qu’il appelait et qu’il servit par quelques pamphlets retentissa
u de ce terrain inculte, que domine et qu’attriste encore un monument appelé par la voix populaire le tombeau de Néron, que s’
au siècle de l’Arcadien Évandre, ποίμενες λάων, alors que le Tibre s’ appelait Albula, et que le pieux Énée remonta ses ondes in
refois pour conduire le triomphateur romain à ce Capitole que Cicéron appelle le conseil public de l’univers :   Romanos ad tem
ères oraisons funèbres ; lorsqu’après avoir mis Condé au cercueil, il appelle les peuples, les princes, les prélats, les guerri
et n’ont souffert un tel supplice. Si dans ce moment ils eussent été appelés à la vengeance, il aurait fallu les exterminer ju
aires, par ceux de ses discours qui ont été conservés, par ce qu’on a appelé le Mémorial de Sainte-Hélène, qu’à différentes re
tout à coup un signe d’existence, l’instinct national le devine et l’ appelle , les obstacles s’aplanissent devant lui, et tout
soldat, chef d’armée, le premier capitaine du monde, vouloir qu’on l’ appelle Majesté ? Être Bonaparte, et se faire sire ! Il a
………………………………… J’avais sauvé du pillage de mes pauvres nippes ce que j’ appelais mon Bréviaire. C’était une Iliade de l’imprimerie
dès l’heure dans l’esprit de Messieurs, dès que l’homme du roi m’eut appelé pamphlétaire, à quoi je ne sus que répondre. Car
— Et vous aimez les Provinciales, petites lettres, comme alors on les appelait , quand elles allaient de main en main ? — Vrai, c
, comme l’olivier de ses rejetons ; mais aucun de ces vieillards ne m’ appelait son fils, aucun de ces enfants ne m’appelait son
n de ces vieillards ne m’appelait son fils, aucun de ces enfants ne m’ appelait son frère. L’exilé partout est seul. J’ai vu des
a raison sur des fondements qui n’en ont point eux-mêmes, et que vous appelez superbement du nom d’axiomes. Vous dites, il est
ous trompez une seconde fois, la vérité passe toujours, car la vérité appelle la vérité ; et s’il nous était permis d’apercevoi
êt encore à vivre, il entendît cette voix qui vient d’en haut, et qui appelle tout homme, quel qu’il soit, au tribunal de Dieu.
és d’une foi qui vous lut commune avec nous. Il nous eût été facile d’ appeler autour de votre tombeau les mânes chrétiens de vo
loire avec la leur dans un spectacle solennel732. Même, nous eussions appelé le héros dont vous fûtes l’ami ; il n’eût pas déd
r les âmes. Armé contre toutes les passions, sans avoir le droit d’en appeler aucune à son secours, il est obligé de créer une
et moi, il y a six cents ans, et si nous avions été, l’un et l’autre, appelés à influer sur nos mutuelles destinées ? Je n’ai n
s arrêts du souverain juge. C’est maintenant l’Académie seule qui est appelée à reconnaître les siens. (Discours académiques.
ait pas être souillée par la présence et par le sang de celui qu’elle appelait un grand criminel ; sur sa demande, j’ai presque
que ferai-je ? Mon état présent me fatigue. Nos vainqueurs, qui nous appellent leurs alliés792, nous traitent proprement en escl
octroyaient sans le comprendre. Jacques, que jusqu’à ce jour on avait appelé Romanus, le Romain, du nom de ses premiers maître
m territorii, est interdite aux gens de votre espèce, à ceux que nous appelons liti vel litones, et istius modi viles inopesque
us le nom commun de vêtement du fonds de terre, terræ vestitus ; on l’ appela monnaie vivante, pecunia viva ; serf de corps, ho
ent contraignit le pouvoir que Jacques nourrissait de ses deniers à l’ appeler au conseil pour obtenir de lui un subside qu’il n
absolue803. Hélas ! disait Jacques, j’ai subi deux conquêtes, on m’a appelé serf, tributaire, roturier, sujet ; jamais on ne
moi, je vous reproduirai le grand César, votre premier maître ; je m’ appellerai imperator ; vous aurez place dans mes légions ; j
souhaitait qu’il suspendit ses travaux, mais il ne le voulut pas. Il appela son médecin et lui dit : Donnez-moi un remède pou
i péché contre le ciel et contre toi, et je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. — Mais le père dit à ses serviteurs : «
856 ; les hommes ont le pas sur les idées, surtout quand ces hommes s’ appellent Coligny, Guise, Condé, et qu’entourés d’une élite
e trésor des lettres antiques, au partage duquel nous allions bientôt appeler toute l’Europe occidentale dans la langue la plus
et rasé, se veinaient de tons humains et auraient pu audacieusement s’ appeler des chevaux roses902. Au centre de ce brillant ét
rive du Pô, sonner encore minuit, comme par malice. Lorsque ma tante appelait une ancienne femme de chambre, un peu revêche, qu
eux travailleurs qu’une longue habitude a rendus frères, comme on les appelle dans nos campagnes. Le vieux laboureur travaillai
issant de colère à la domination nouvellement imposée. C’est ce qu’on appelle des bœufs fraîchement liés. L’homme qui les gouve
, de baume et d’hépatiques969 ; les fontinales970, les longues herbes appelées rubans d’eau, les mousses aquatiques pendantes et
upe et cuve). 34. La Teste de Busch (Gironde), dont les seigneurs s’ appelaient Captals de Buch. 35. De qualité inférieure. Dans
e  siècle : leur langage populaire mêlé de latin et de français a été appelé macaronique (du mot macaroni, nom d’un mets itali
mettre bas. 80. Qui lutte contre les dieux (θέος, μάχομαι). 81. On appelait pieds poudreux les marchands étrangers qui se ren
, des Lettres, etc. 123. Au collège de Guienne, à Bordeaux. 124. On appelait le jeu de dames jeu de tables. 125. Properce IV,
gé. 236. De facchino (italien), portefaix. 237. C’est ce que l’on a appelé depuis lettre de cachet. 238. Les Politiques éta
tre de Châteaubriand à M. de Fontanes (20 janvier 1804). 297. On s’y appelait M. de Corneille, M. de Gombauld, M. de Benserade,
Que se supprime aujourd’hui dans cette tournure. 337. Les Frondeurs appelaient mazarinistes ou mazarins les partisans de Mazarin
ient mazarinistes ou mazarins les partisans de Mazarin ; l’histoire a appelé mazarinades, les pamphlets écrits contre lui. 33
ne fait plus que de les raconter, il les peint. Pour figurer ce qu’il appelle le chaos du poème dramatique, il emploie un style
ants propos, le nom d’une fée grondeuse et sinistre des vieux romans, appelée aussi Mellusine. 414. Elle dit ailleurs (5 oct.
a « folie » des jardins et des parcs à l’instar de Versailles. On les appelait des « folies ». Le nom en est resté à une rue de
ir plus bas : XVΙΙe siècle (suite), Les groupes secondaires. 480. On appelle Carême le recueil des sermons de Massillon pour c
ite vérole à Meudon, sa résidence ordinaire, le 14 avril 1711. Il est appelé Monseigneur. — Le roi, après la mort de son fils,
licats sont malheureux ; Rien ne sauroit les satisfaire. 525. Il s’ appelait Roger de Rabutin, comte de Bussi. On l’appelle or
isfaire. 525. Il s’appelait Roger de Rabutin, comte de Bussi. On l’ appelle ordinairement Bussi-Rabutin. 526. Au marché des
t en 1789, qui a compté, par ses écrits, parmi les économistes, qui s’ appelait l’ami des hommes, et qui a été si dur pour son fi
seiller lui intente une accusation de tentative de corruption ; il en appelle à l’opinion publique. Il publie : 1° Mémoire à co
éface des Méditations (Des Destinées de la poésie). 630. Les anciens appelaient Sères les peuples de l’extrême Orient, et sericum
752. Saint Dominique (1170-1221), né dans la Vieille-Castille. 753. Appelé par la reine Christine à Stockholm, il s’y rendit
ent de Bretagne, général de division en 1794. Les paysans allemands l’ appelaient le bon général ; les habitants de la Haute-Égypte
it : Courage ! je vois bien des crimes là-dessous. Depuis lors, Talma appelait Ducis son parrain, et celui-ci l’avait baptisé so
une torche allumée qu’ils ne devaient pas laisser éteindre. 861. On appelle de ce nom la philosophie qui s’enseignait dans le
é près du Grand-Andelys, vécut, peignit et mourut à Rome (1624-1665). Appelé à Paris par Louis XIII, il y séjourna trois ans (
e tour basse en pierre, auquel on attachait le criminel exposé. 921. Appelé longtemps Palais de la Cité. Remonte aux Romains.
des Bernardins, située entre le Petit-Pont et la Tournelle. 925. On appelait ainsi, géographiquement, le quartier des écoles d
98 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »
enfin l’orateur dont elle avait tant de fois couronné ce que Voltaire appelait si plaisamment du galithomas, mot nouveau créé po
n de Descartes, pour un philosophe universel ? Mais Thomas se croyait appelé à faire une révolution dans l’éloquence ; et cett
eut-on de ces apostrophes ampoulées, pleines de cette morgue que l’on appelait de la dignité, et de ce ton pédantesque que l’on
99 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
ce que vous pensez de la règle des trois unités. (8 août 1881). • Qu’ appelez -vous un écrivain classique, et dans la littératur
ique qui s’est inspirée d’Homère, et dont Homère peut, à bon droit, s’ appeler le père, parce que c’est dans l’Iliade et l’Odyss
é sur trois de front et cinq de profondeur, et chantant sur un rythme appelé anapestique qui s’adapte fort bien à la cadence d
terminent, comme dans les chœurs lyriques, par une nouvelle mélodie, appelée épode, qui se chante en repos la face tournée ver
évolutions se font sur un pas rythmé qui constitue une sorte de danse appelée ἐμμέλεια : parfois même on a recours à des danses
οδος, mais qu’on exécute presque toujours sans évolutions ; aussi les appelle-t -on στάσιμα μέλη. Dans ces chants, qui varient ave
r fait chausser, pour se grandir, des chaussures à semelles épaisses, appelées cothurnes, analogues à celles garnies de semelles
son illustre représentant Aristophane, dont le nom domine la période appelée comédie ancienne et même toute la comédie grecque
ose entre cette époque littéraire et celle qui, chez les Romains, fut appelée le siècle d’Auguste. Après la Bataille d’Actium c
éloge Crassus, le vaillant orateur, que Cicéron, en relatant sa mort, appelle un homme divin, puis l’ami est le confident de Cr
de la satire, chez les Romains, serait alors le drame primitif, qu’on appelait atellanes. Si l’on adopte cette seconde étymologi
ication et le style sont d’ailleurs extrêmement soignés, et on a pu l’ appeler scriptor purissimœ impuritatis . La satire moral
ou plusieurs prêtres, les proses simplement modulées, par des chants, appelés épîtres farcies (epistolæ farcitæ),où deux clercs
pour principal artisan, parmi les académiciens, un homme que Boileau appelle le plus sage des écrivains, Vaugelas. Observateur
tous les temps et de tous les pays. [12] (19 novembre 1885) Qu’ appelle-t -on critique littéraire ? Quels sont, en français,
goureux ont attaqué son style et mis au second plan celui que Bossuet appelle le plus grave des historiens, et Racine le plus g
mplices de cette glorification des Romains, comme on l’a si justement appelée . Ils n’ont pas assez d’éloges pour la politique f
e qu’en agissant ainsi, il obéissait davantage à ce que l’on pourrait appeler son tempérament dramatique qu’à une conviction hi
en général dans toutes ses tragédies ; aussi, de même que les anciens appelaient Térence le plus grec des poètes latins, l’on peut
nt les motifs17 » ne m’ont pas été offerts. Ces Annales, comme je les appellerai , formeront avec mes Histoires un grand et vaste o
es événements mémorables de l’histoire intérieure et extérieure. On a appelé Histoires un récit plus détaillé, orné de réflexi
r ma part, les trouver dans sa pièce ; à moins, toutefois, que l’on n’ appelle méchant vers tout vers qui n’est pas sublime ; di
seul, il s’en acquittera dignement, glorieusement. Puisque la mort m’ appelle avant l’issue de mes entreprises, laissez-moi du
beaucoup d’endroits, et bannira de ces récits la brièveté, qu’on peut appeler l’âme du conte, puisque sans elle il ne peut que
ent caractérisés si finement les genres poétiques qu’on est convenu d’ appeler secondaires ; cependant que son ami lui permette
’intention de présenter un plaidoyer pro domo sua : il veut seulement appeler l’attention du grand critique, et du public en mê
t témoigne, dans son exorde, une douleur profonde du devoir qu’il est appelé à remplir envers le héros qui fut son ami, et une
100 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
nt ce mystère de piété qu’ils ne reçoivent qu’avec répugnance. Madame appelle les prêtres plutôt que les médecins. Elle demande
61, Monsieur, duc d’Orléans, frère de Louis XIV : ce qui fait qu’on l’ appelait aussi Madame. Elle mourut à Saint-Cloud, le 30 ju
e ans auparavant, en 1666. 1. Louis II de Bourbon, le héros, comme l’ appelle habituellement Saint-Simon, né en 1621, arrière-p
n, capable de tout comprendre et de tout unir », qui devrait le faire appeler , ajoute-t-il, si l’on donnait des noms d’école, c
es, s’il n’établissait des juges pour le fixer. » 1. C’est ce qu’on appelle à présent un discours de réception. Celui-ci data
/ 357